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Analyser la demande des usagers

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1. 8 ganisa Partenaria D D D fice nati ion de coop ration et de d veloppement conomique bjectifs du mill naire pour le d veloppement ion mondiale de la sant onal de l eau et de l assainissement Burkina Faso ion non gouvernementale Programme d assainissement dans les quartiers p riurbains de Dakar pour le d veloppement municipal Produit int rieur brut ogramme national d approvisionnement en eau potable et d assainissement Burkina Faso ogramme des Nations unies pour le d veloppement articipative Rapid Appraisal enqu tes participatives Tirage d chantillon par probabilit s proportionnelles la taille Tirage d chantillon par probabilit s proportionnelles la taille estim e Questionnaire des indicateurs de base de bien tre quivalent fran ais de R gie de distribution d eau de la R publique d mocratique du Congo Recensement g n ral de la population et de l habitat ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 7 RPS SDAEP SDAL SDAU SEEG SIG SPHERE TdE UC UP VIP Revea ed Preference Surveys enqu te m nages des pr f rences r v l es Sch ma directeur d alimentation en eau potable Sch ma directeur d assainissement liquide Sch ma directeur d am nagement urbain Soci t d eau et d lectricit du Gabon Syst me d information g ographique Projet commun plusieurs ONG dont Croix Roug
2. concevoir un sch ma d tude rigoureux op ra tionnel et quilibr correspondant au budget et au planning impos s par le donneur d ordre entre traitement d informations existantes et recueil d informations nouvelles faire appel des types d enqu te et des m thodes op rationnelles c est dire produisant l information strictement n cessaire pour l tude en quantit comme en qualit sans sophistica tion inutile aller l essentiel avec le souci d tablir un bon diagnostic de la situation actuelle bas sur l obser vation des r alit s sur le terrain et de proposer des hypoth ses d volution future en concertation avec les responsables de la collectivit 2 Par exemple collecter beaucoup d information au cours d une enqu te et en traiter peu est contre productif c est du gaspillage ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 11 INTRODUCTION La diversit des publics cibl s a conduit choisir pour ce guide un contenu interm diaire entre une trop grande simplification et un exc s de sophistication m thodologique Dans l un et autre cas le guide n aurait pas le caract re op rationnel que l utilisateur attend de lui Le guide traite de tous les th mes qui doivent tre abord s dans une tude de demande en eau et ou assainissement Ces th mes abord s dans e guide peuvent tre class s en deux cat go ries les th mes qui font l objet d un chapitre sp cifique
3. ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 113 LA DEMANDE EN ASSAINISSEMENT l h pital nombre de lits d hospitalisation effectifs du personnel le centre de sant nombre de patients en consulta tion externe par jour effectifs du personnel les latrines nombre de latrines par type description date s de construction tat actuel de ces latrines fonctionnement nettoyage et entretien courant co t personnel mobilis acc s l eau pr sence d eau courante dans l tablissement et dans les latrines r gles l mentaires d hygi ne connaissance et pratique satisfaction et attentes Besoins actuels et futurs Ces besoins sont estim s en divisant le nombre d usagers actuels ou futurs par une norme pr ci sant un nombre d usagers par latrine am lior e ou WC nombre de personnes concern es correspondant aux tablissements par cat gori l ves et ensei gnants par sexe lits d h pital patients en consul tation externe par jour en centre de sant situa tion actuelle situation futur projection normes de qualit et d intimit Toutelois pour les tablissements sanitaires des normes sp ciales doivent tre prise en compte pour les rejets les plus dangereux pour la sant i Exemple de calcul Un coll ge qui accueille aujourd hui 875 l ves dont 380 filles et qui dispose seulement d un bloc i de 5
4. Volumes d eau n cessaires pour l ali mentation d une population donn e Repr sentation Optimiser le dimensionnement des 2 ouvrages afin de fournir de l eau en quantit s suffisantes aux normes techniques et sanitaires impos es fiabilit continuit Les donn es techniques des installa tions le niveau de la consommation et la demande pour de futures am liorations du fonctionnement des services gestion maintenance Volont de payer de la population d usagers pour un service donn Optimiser la d finition de l offre commerciale des services aupr s des usagers concern s co t du branchement tarif de consom mation A X Les donn es conomiques et financi res revenus et d penses des m nages volont de payer les diff rents types de services niveau souhaitable des subventions Expression d un besoin ou d un droit dans un souci d quit sociale Am liorer les conditions de vie des populations d favoris es et encourager leur plus grande participation dans les d cisions concernant la gestion des services Les besoins prioritaires des diff rents groupes sociaux recensement des conflits actuels ou potentiels entre 2 usagers types ou groupes pratiques t culturelles ou croyances valeurs 2 normatives Estimations agr g es bas es sur des normes de desserte h
5. les composantes de l accroissement de la population c est dire le mouvement naturel f condit natalit mortalit et le mouvement migratoire seront galement analys s partir des donn es disponibles si n cessaire on proc dera des estimations les aspects li s la sant de la population morbidit mortalit sont abord s de facon essayer de v rifier dans quelle mesure certaines maladies hydriques gt sont plus pr sentes qu ail eurs et les grands programmes de sant publique abordent ce th me L encore les sources d information sont multi ples Une synth se des donn es doit tre r ali s e Flle permet non seulement de pr ciser les composantes de l accroissement mais gale ment d avoir une id e plus pr cise de la situation sanitaire dans la ville et du niveau atteint par la transition d mographique principalement per u en termes de d clin de la f condit ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 35 LA COMPREHENSION DU CONTEXTE URBAIN Principes m thode de projection de la population doit amp tre fond e sur une triple approche e d mographique prenant en compte inertie gt d mographique c est dire la continuation de la ransition d mographique avec pour corollaire a poursuite de la chute de la f condit et l aug mentation de l esp rance de vie conomique consid rant dans quelle mesure es investissements esp r s vont se r
6. sans difficult s excessives signifie en milieu urbain qu il existe une fontaine ou un robinet publics situ s dans un rayon de 200 m autour du logement en milieu rural que les membres de la famille n ont pas passer trop de temps chaque jour aller chercher de l eau l eau est salubre ou insalubre selon la quantit de bact ries qu elle contient une quantit suffisante d eau est celle qui suffit pour les besoins m tabo liques hygi niques et domestiques g n ralement une vingtaine de litres par personne et par jour ENCADR 4 Echelle de l eau potable adopt e en 2008 POINTS D EAU NON AM LIOR S les autres modes d approvisionnement ne sont pas consid r s comme am lior s puits creus non prot g source non prot g e charrette surmont e d un petit r servoir fot camion citerne eau de surface cours d eau barrage tang lac ruisseau canal canal d irri gation eau en bouteille classement bas sur une pr occupation de quantit d eau et non sur la qualit de l eau L chelle de l eau potable A l occasion de l Ann e internationale de l Assai nissement en 2008 une nouvelle facon d analy ser la desserte en eau bas e sur une chelle de l eau potable est propos e Cette chelle pr sent e dans l Encadr 4 met en lumi re de facon plus nuanc e la tendance utiliser des installations d eau am lior es La cat gorie point d e
7. pour la situation actuelle production factu ration pertes physiques et commerciales Donc le rendement int gre bien les deux aspects pour le futur tous les volumes consomm s sont pris en compte et pas seulement ceux qui sont factur s En effet l efficience de la gestion client le n est pas prise en compte m me si par ailleurs elle est d une importance capitale pour calculer la durabilit du service Position du probl me Une tude de demande en eau est comme le laisse supposer l enchainement des op rations pr sent dans les pages pr c dentes une op ration relativement longue et co teuse les facteurs temps et budget sont des compo santes essentielles de l tude de la demande car sans moyens financiers et sans un minimum de temps on ne peut pratiquement rien faire de s rieux Travailler dans de trop mauvaises condi tions conduit produire une information erron e qui peut tre dangereuse pour les responsables qui risquent de prendre des d cisions inadap t es aux r alit s techniques conomiques et sociales Chapitre 3 Pour b tir une m thodologie adapt e et b tir un budget et un calendrier des op rations il convient au pr alable d apporter des r ponses claires et pr cises deux questions 132 souhaite Fon r alise une enqu te m nages et une enqu te gros consommateurs quel niveau g ographique souhaiteton dis poser de donn es sur la deman
8. un sch ma directeur d alimentation en eau potable et ou d assainissement un sch ma directeur d am nagement urbain les tudes ad hoc globale s sur l ensemble de la ville ou partielle s r alis es par exemple l occasion de la mise en place d un projet un recensement de la population et des enqu tes sociales d mographiques sant socio conomiques elc La synth se de ces donn es aboutit une s rie chronologique qui pr sente l volution de la desserte dans la ville ce qui n est pas toujours ais car les nomenclatures utilis es diff rent souvent d une source l autre Le troisi me temps consiste en une estimation de la situation de d part Il y a plusieurs d marches possibles pour connai tre la desserte en eau Donn es existantes le recours des donn es r centes et de qualit est videmment recommand pour peu qu elles existent et qu elles portent sur l univers g ogra phique dont on veut calculer la demande en eau les sources d information les plus fr quemment utilis es sont principalement le Recensement g n ral de la population et de l habitat les Chapitre 3 enqu tes EDS l enqu te Budgetconsommation des m nage parfois appel e Enqu te sur les conditions de vie des m nages les enqu tes QUIBB 6 les enqu tes MICS les enqu tes de suivi de la pauvret ventuellement des enqu tes locales r alis es dans le cadre du sch ma direc te
9. 2 tillon est divis respectivement par et par valle valeur observ e pour une proportion de 50 telle que la proportion de m nages approvisionn s par une bornefontaine l erreur relative est 6 2 pour l ensemble de la ville Mais elle devient 10 7 si l on prend en Application une ville de 100 000 habitants compte les 3 grandes zones et 19 6 si l on d te 10 quarti l chantill Dans une ville de 100 000 habitants et 15000 Pune en compe Quee car est divis respectivement par 3 et par 10 m nages avec un chantillon de 1 m na 95 chances sur 100 d tre situ e dans l inter valle valeur observ 20 pour une proportion de 10 telle que la proportion de m nages approvisionn s par de l eau de surface rivi re fleuve ou marigot l erreur relative est de 18 6 pour l ensemble de la pour une moyenne telle que la taille du m nage ville Mais elle devient 32 2 si l on prend en pr sent e dans le tableau ci dessus l erreur compte les 3 grandes zones et 58 8 si l on relative est de 3 1 pour l ensemble de la ville prend en compte 10 quartiers car l chantillon Mais elle devient 5 4 76 si l on veut obtenir des est divis respectivement par et par 10 ges on trouve des r sultats contrast s selon que l on souhaite tre significatif globalement par grande zone ou par quartier ENCADR 10 Grilles des choix m thodo
10. 46 Le cadre m thodologique 64 La desserte le mode d approvisionnement en eau 75 La consommation unitaire domestique 86 La demande domestique totale 87 1 demande non domestique 95 demande totale la demande domestique non domestique 97 Chapitre 4 La demande en assainissement i 99 Qu estce que l assainissement 100 Le cadre m thodologique 107 La demande domestique 112 La demande non domestique 116 La demande totale gt 119 Chapitre 5 Le comportement du consommateur approche conomique approche marketing 120 L approche conomique du consommateur capacit de payer volont de payer pour un service am lior 132 L approche marketing du consommateur les profils la satisfaction 137 Chapitre 6 Diffuser et utiliser les r sultats 139 Diffuser les r sultats 142 Utiliser les r sultats 151 ANNEXES 152 Annexe 1 Glossaire 152 D finir la demande 154 D finir l utilisateur final du service 156 Annexe 2 Pour ou contre les enqu tes aupr s des m nages dans le cadre des tudes de demande en eau et ou en assainissement 156 Les arguments contre 161 Les arguments pour 168 Quelques d tails techniques d une enqu te sur l eau et l assainissement 169 Sommaire type de rapport d enqu te 171 Annexe 3 Le plan de sondage pour une enqu te aupr s des m nages 171 Objectif 173 Principes 175 M thode de sondage 178 Pr cision de l chantillon 182 Annexe 4 Analyse de la demande en
11. La dur e de l tude s explique d autre part parce qu elle est r alis e par une quipe aussi nom breuse que pour une tude de demande en eau et r unissant des comp tences tr s voisines Toutefois le r le jou par les sp cialistes des approches qualitatives sociologue ou autre est beaucoup plus important Pour l organisation des travaux trois ch ances doivent tre respect es la fin de la phase d identification de l offre d assainissement soumettre aux m nages au bout d une p riode n exc dant pas 6 semaines cette p riode peut cepen dant tre plus longue si l on d cide de faire merger une v ritable demande au term de nombreux entretiens en profondeur et ou de r unions de concertation de type focus group Cette phase tout fait strat gique pour l tude peut difficilement tre raccourcie sans risquer de compromettre la qualit de la d marche la fin de la phase de pr paration de l enqu te m nages au bout d une p riode maximum de 2 semaines apr s l identification de l offre l essentiel de la pr pa ration a lieu en m me temps que la phase d identification de l offre la fin de l enqu te m nages au bout d une p riode maximale de 16 semaines depuis le lancement de l tude 106 GUIDE SMC n 3 La plupart des tudes de demande en assainis sement doivent s appuyer sur des quipes nombreuses et beaucoup plus proches du terrain que pour une tude de
12. Maintenir la position de la soci t car cela procure de la valeur ajout e pour les consommateurs aspects n gatifs qu il a signal s Les deux infor mations sont int ressantes mais elles n ont pas la m me signification L exploitation informatique est ais e si l on utilise un bon logiciel statistique les deux cartes de satisfaction sortent automatiquement et ces cartes sont compr hensibles sans difficult par tout le monde La compr hension des r sultats est imm diate La carte de satisfaction permet aux responsables de conna tre rapidement quelles actions urgentes augmenteront le plus la satisfaction des consom mateurs Elle permet galement aux responsa bles de confronter leurs impressions personnelles sur le prix les diff rentes composantes de la qualit du service de l eau etc avec les attentes des consommateurs La s rie de questions sur la satisfaction est souvent compl t e par une ou plusieurs questions ouvertes sur les probl mes majeurs du syst me de l eau de l assainissement et les am liorations souhai t es class es par ordre d importance Diffuser et utiliser les r sultats Chapitre 6 Diffuser les r sultats D une mani re g n rale le commanditaire de tude de la demande en eau et ou en assai nissement est le seul destinataire des r sultats charge pour lui d en organiser et ou d en permettre la diffusion les d cideurs sont de plein
13. a politique de la collectivit locale qui d finit ses propres objectifs de desserte en eau potable par exemple en privil giant tel ou tel mode d appro visionnement en eau fel ou tel prix les volutions tarifaires envisag es le tarif du branche ment pour les m nages non encore connect s au r seau et le tarif de l eau consomm e primes fixes tranches de consommation les volumes d eau disponibles car une modification rapide de la desserte peut entrainer une v ritable explosion de la demande en eau la demande des m nages nouvellement connect s passant brutalement de 20 litres par personne et par jour plus de 60 A cette augmentation il convient d ajouter la satisfaction d une ventuelle demande non satisfaite du fait de la raret de l eau coupures pression insuffisante Durant la p riode de projection on doit distin guer plusieurs phases court terme disons un horizon de 5 ans il est souhaitable de choisir une hypoth se en coh rence avec la strat gie nationale Si aucun objec tif national ou local n existe le plus simple consiste reprendre les objectifs du mill naire s ils n ont pas encore t atleints ou qu ils ont t d pass s e un horizon de 7 10 ans p riode qui correspond en g n ral la r alisation des projets en cours Chapitre 3 ou pr vus il suffit de prendre en compte ces projets dans les chiffres tant de de m nages en plus c
14. occupation du sol pr sente et future Urbani 07 Rapport y compris cartes et plans finaux POPULATION D mographe 08 Analyse documentaire D mographe 09 Projections d mographiques globales D mographe urbaniste 10 Projections de population par quartier ENQU TES M NAGES Pr paration Statisticien socio conomiste soci t d enqu tes 1l Questionnaire conception test finalisation impression Statisticien socio conomiste soci t d enqu tes 12 Manvel d instructions aux enqu teurs Statisticien soci t d enqu tes 13 Plan de sondage Statisticien soci t d enqu tes 14 Recrutement et formation des enqu teurs Collecte sur le terrain Soci t d enqu tes 15 Collecte et contr le sur le terrain Exploitation et analyse des r sultats Soci t d enqu tes 16 Contr le des questionnaires en bureau et codification Soci t d enqu tes 17 Saisie Statisticien soci t d enqu tes 18 Apurement des fichiers Statisticien 56 GUIDE SMC n 3 19 Tabulation analyse et rapport Chapitre 3 Semaines ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 57 LA DEMANDE
15. 3 Revenu des m nages FCFA mois m nage Sujet difficile aborder au cours d une enqu te m nages et Capacit payer calcul e par application de normes souvent approch avec plus de pr cision par les d penses 0 Quintiles calcul s menage revenu par unit de consommation prise en compte de la Cette donn e est essentielle pour toute r flexion caract re t composition du m nage nombre de personnes et ge social sur l assainissement m thode de Filmer et Pritchett 4 Pourcentage du revenu familial consacr l assainissement domestique d pense du m nages au cours d un mois t Permet une valuation conomique imm diate du poids de l eau e revenu mensuel du m nage de l assainissement dans le revenu de l organisation 5 Capacit des m nages payer l assainissement domestique branchement installation rejets volumes d eau branchement installation en FCFA i Calcul e par application de normes service en FCFA par mois i eau eau assainissement 1 3 4 5 i sur moyenne 1 quintile 1 Pour calculer le nombre d unit s de consommation dans le m nage on attribue chaque membre du m nage un poids en fonction de son ge ct encadr 8 chapitre 5 2 Voir chapitre 5 102 GUIDE SMC n 3 Chapitre 4 TABLEAU 8 INDICATEUR UTILITE 6 Volont des m nages payer l assainissemen
16. On ne peut que recommander de poser la 80 GUIDE SMC n 3 question d s que la mauvaise qualit du service de l eau rend probable l impossibilit pour de nombreux m nages connect s au r seau de consommer les quantit s qu ils souhaiteraient Toutefois l enqu teur doit prendre des pr cau tions car les enqu t s ont souvent du mal r pondre et font des d clarations irr alistes l enqu teur doit tre capable de se rendre compte imm diatement de la situation et de reprendre la question en apportant des explica tions compl mentaires e indirectement en comparant si c est possi ble les consommations entre les diff rentes types de m nages ceux qui b n ficient d une bonne qualit de service et ceux qui souffrent d une mauvaise qualit de service Exemple A Kinshasa en 2005 une forte corr lation entre 2 le niveau de consommation un branchement et les conditions de fonctionnement de ce dernier a t constat e i Quand le service est discontinu et avec une faible pression la i consommation mensuelle est de 28 m i t Quand le service est de bonne qualit et en continuit les volumes t d bit s s l vent 34 4 m mois soit un cart de plus de 5 m avec les branchements o la consommation est limit e du fait de la qualit de l eau ou des param tres de continuit et pression t On voit l l impact d une consommation des m nages contrainte
17. Son volution est directe ment li e la consommation domestique dans la zone et les quantit s correspondantes peuvent donc en tre d duites Pour estimer la demande future correspondante il est possible d appliquer un cerlain pourcentage la consommation domestique le plus souvent entre 10 et 20 2 Une partie est fortement li e aux fonctions administratives nationales et locales de la ville elle correspond aux administrations les plus importantes notamment les parcs et jardins la prison les camps de la police de la gendar merie de l arm e etc aux institutions religieu ses aux ONG etc l volution de cette consom mation est li e au d veloppement de la fonction administrative culturelle et politique de la ville elle est relativement peu pr visible 3 Une partie est fortement li e aux fonctions industrielles commerciales et de service de la ville elle correspond aux principales industries maisons commerciales march s port de com merce etc hors activit s de proximit grands chantiers l volution de cette consommation est li e au tarif de l eau aussi bien qu l volution de l conomie nationale et locale mais galement aux strat gies sp cifiques des entreprises telles que la politique d investissement des grandes soci t s qui ont d j une unit de production dans la ville et ou la volont de nouvelles soci t s de s implanter dans la ville etc ANALYSER LA
18. est exprim e d autant plus clairement que les consommateurs b n ficient d un service d grad ou ne b n ficient d aucun service les responsables municipaux en revanche expri ment souvent de grandes r serves non contre le principe de l am lioration de la qualit du service mais contre les cons quences financi res d une telle am lioration car ces am liorations auront in luctablement pour cons quence une augmentation du tarif de l eau Ainsi estil souvent affirm que les pauvres ne peuvent pas payer ce qui est la plupart du temps faux Cette asser tion est lourde de cons quences dans la mesure oU elle peut entrainer un blocage de certains investissements visant l am lioration du service Ce n est donc pas tant les r ticences des con sommateurs qu il faut vaincre mais plut t les r serves des responsables les r sultats des enqu tes sur la volont de payer sont sur ce point d une grande importance strat gique L approche marketing du consommateur les profils la satisfaction Pour tre efficace une soci t d eau doit adapter sa politique ses programmes et ses actions ses clients Or ses clients sont tr s divers ils sont plus ou moins riches sont appro visionn s en eau de facon diff rente habitent des quartiers diff rents etc D o la n cessit de raisonner par groupes homog nes de consom mateurs ou segments de march Les crit res de segmentation
19. fier les investissements que les responsables n charge de l laboration de la politique de l eau et de l assainissement locaux Cette publication cible particuli rement les villes petites et moyennes de 10 200 habitants mais galement les grandes villes La probl matique rurale n est pas directement abord e pr ciser les objectifs de l tude en r pondant la question Une tude de demande eau et ou en assainissement pour quoi quoi sert une tude de la demande quoi peutelle servir aider choisir une approche et des m thodes en r pondant la question Une tude de la demande en eau et ou en assainissement com ment que faire dans une p riode de temps d termin e et avec un budget d fini Quelles tudes avec quelles m thodes quelle organisa tion mettre en place etc fixer les grandes lignes de la m thodologie enqu te pas d enqu te quantitatitqualitatif ven tuellement taille de l chantillon observer etc fixer les grandes lignes de l organisation expertise s requise s composition des quipes Quelles sont les tapes d une d marche d analyse de la demande Recueillir des informations aupr s de tous les acteurs concern s autorit s publiques acteurs conomiques m nages etc gr ce des entretiens individuels ou collectifs r unions de groupe des enqu tes aupr
20. i Facture ONEA mensuelle 2 Co t d acc s et factures moins lev s que pour le branchement ONEA Volume par 20 litres ou 200 litres i M mes d penses que maintenant Livr domicile i 5 Revendeur i Possible attente du revendeur Volume par 20 litres ou 200 litres i M mes d penses que maintenant par revendeur Source V Verdeil Etude tarifaire 2007 2011 de l Office national de l eau et de l assainissement Phase 1 Rapport de l enqu te m nages Version provisoire CFA SOGREAH septembre 2007 ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 127 LE COMPORTEMENT DU CONSOMMATEUR Payer comment C est dire selon quelle p riodicit Ce point est particuli rement important surtout pour m nages les plus pauvres dont la capacit de payer existe presque toujours mais dont la capacit d pargne m me sur une dur e d un mois et donc la capacit payer une grosse facture correspondant la consommation cumul e sur une trop longue p riode est tr s faible M thode d tude es existe diff rentes m thodes pour approcher ces questions Mais elles consistent toutes se rapprocher des consommateurs concern s et les interroger soit tudier le pass c est dire les comportements des m nages et leurs pr f rences pour tel ou tel ouvrage dans le pass en supposant que les m mes conditions peuvent ventuellement produire les m mes ef
21. promotion de la potabilit de l eau hygi ne et sant promotion d installations d assainissement am lior es hygi ne et sant promotion de l conomie d eau ne pas gaspiller l eau promotion du civisme payer l eau et l assainis sement Exemple La SEEG au Gabon dans les ann es 1990 avait i lanc le slogan correct correct c est dire la SEEG est i correcte en vous offrant un service de qualit alors soyez corrects i avec elle en payant vos factures i La mise en uvre du marketing mix doit permet tre d atteindre les objectifs d coulant de la strat gie marketing Les d cisions prises au sein des diff rentes variables sont interd pendantes Politique sociale de l eau d marche marketing consiste prendre en compte les sp cificit s des diff rents groupes de population Elle doit s appliquer aux populations les plus modestes pour trouver des solutions adapt es leurs conditions de vie habitat d grad dans des zones g ographiques le plus souvent non desservies par les services publics au statut foncier non stabilis pr carit de l emploi revenus tr s faibles et irr guliers etc plan marketing sp cifique va consister laborer une offre adapt e ces populations Techniquement branchement individuel ou borne fontaine en sachant que ces populations vivent dans la plupart des cas la p riph rie des villes dans des quartiers non
22. totale SS ee ee ee eee m par an D f 3 non domestique Gros Consommateurs Demande non de proximit consommateurs moyens domestique en m par an en m par an en m par an en m par an ET Enqu tes Gros consommateurs Projection PIB sectoriels Urbanisme m3 ha Demande domestique x n FIGURE 6 Sch ma d une tude globale de la demande en eau II de la demande aux besoins en t te de r seau Statistiques commerciales T te de r seau Fichier Client le Besoins non Demande agricoles totaux ems totale m3 par an j Besoins en t te de r seau Pertes physiques et commerciales Hectares Rises Pertes __ iei i irrigu s i X physiques et agrico es consommation commerciales m par an et arroses ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 51 LA DEMANDE EN EAU 11 Enqu te aupr s des gros consommateurs demande actuelle et future par quartier 12 Moyens consommateurs par quartier en liaison avec les projections de d veloppe ment urbain et les statistiques macro cono miques croissance des PIB sectoriels 13 Demande non domestique par quartier calcul e partir des l ments 1 2 9 12 Demande totale par quartier 14 Somme des l ments 8 et 13 domestique non domestique De la demande la production Pour l ing nieur responsable de la production d eau la
23. 120 117 91 138 74 83 66 93 94 98 74 111 45 40 48 50 47 38 44 40 54 47 40 44 Source Enqu te sur la consommation d eau et d lectricit des m nages au Gabon ECONEM 2004 Hoche Consultants G Roger mars 2006 du jardin l abreuvage d animaux Mais cette distinction a pour unique objet de faciliter le calcul de la consommation totale sans en oublier une partie par exemple gr ce cette approche l enqu teur est amen syst matiquement 78 GUIDE SMC n 3 poser une question propos de la consommation d eau pour la lessive La ventilation de la consommation d eau par usage est en g n ral trop approxi mative pour tre jug e exploitable Estimation fournies par la soci t d eau Chapitre 3 Pour pouvoir estimer les consommations unitaires il faut disposer de donn es statistiques sur les consommations et sur la population desservie correspondante ces donn es tant n cessairement Consommation unitaire selon un mode d approvisionnement Consommation d eau Population desservie par ce mode litres personne jour Pour la population connect e au r seau la consommation prise en compte correspond aux volumes comptabilis s qu ils soient factur s par la soci t d eau ou non pertes commerciales Quant la population desservie il faut se repor ter la partie 2 concernant la desserte du chapi tre 3 la demande en eau Pour la population desserv
24. 5 10 3 conclusion ANNEXES 1 R sultats d taill s par zone g ographique 2 Questionnaire 3 Manvel d Instructions aux enqu teurs 4 Plan de sondage 170 GUIDE SMC n 3 Le plan de sondage pour une enqu te aupr s des m nages L objectif de l enqu te statistique est d obtenir des informations relatives l eau et l assainisse ment dans la ville Mais cette enqu te ne portera que sur une partie de la population appel e chantillon afin de produire des informations sur l ensemble appel univers gt ou population gt Cet objectif doit imp rativement tre pr cis de fa on obtenir ce que l on souhaite et ne pas tre d u une fois l enqu te r alis e faut r pondre 2 questions quelles informations fautil collecter parce que n cessaires beaucoup ou peu quel niveau g ographique uniquement la ville enti re ou les diff rents quartiers de la ville ou certains quartiers de la ville seulement et ou seulement certains segments de population etc les responsables d enqu te abordent souvent ces questions l occasion de la pr sentation du questionnaire aux responsables du secteur et de la discussion du plan de sondage C est en g n ral trop tard car le budget finances et budget temps est fix et ce cadre ne peut plus tre modifi En fait il est essentiel de r fl chir ces questions tr s en amont lorsqu
25. 832 F par mois sont connect s actuellement au r seau public i Le tableau 10 permet en outre de tester d autres fourchettes g n ral on choisit le premier chiffre qui est i et de disposer d une information au sujet du risque encouru la en rapport direct avec la perception du m nage fourchette 1 650 1 900 F mois est encore accept e par 57 laquelle a t exprim e par une somme qu il a des m nages i d clar tr s concr tement tre dispos payer Passer de la facture accept e Seconde op ration regrouper ces consom la correspondante mations attendues par classes de consom mation suffisamment nombreuses et fines pour L information collect epar l enqu te quelle que pouvoir tester diff rents regroupements en tranches soit la m thode appliqu e est le montant que Je consommation ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 131 LE COMPORTEMENT DU CONSOMMATEUR Volont de payer volont de ne pas facturer On observe souvent que l attitude des consom mateurs est radicalement diff rente de celle des responsables Les consommateurs expriment pour la plupart une claire volont de payer l eau condition qu ils aient bien compris qu on leur offrira un service qui am liorera significativement leurs conditions de vie Bien entendu cette volont est modul e en fonction des modalit s financi res qui accompagnent l offre de service am lior Cette volont
26. ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 135 LE COMPORTEMENT DU CONSOMMATEUR FIGURE 12 Cartographie de la relation entre la satisfaction des consommateurs et l importance du th Action urgente HAUTE indispensable BASSE pour un certain nombre de th mes d finir 10 20 ou 30 le nombre n a gu re d importance tant que les th mes sont d finis clairement et sans quivoque pour l enqu t mais plus le nombre est lev plus l analyse sera pr cise en distin guant au moins 4 niveaux de satisfaction tr s satisfait plut t satisfait plut t pas satisfait pas du tout satisfait Toutefois il convient de veiller la place dans le questionnaire de la question relative la satis faction globale globalement tes vous satisfait e de l eau du r seau Si la question est plac e avant l analyse th me par th me elle surestime la satisfaction car la r ponse est spontan e sans analyse pr cise Mais si elle est plac e apr s l analyse th me par th me elle donne une image certes plus r aliste mais nettement plus s v re car l enqu t a eu le temps d analyser en d tail la situation et de prendre en compte tous les 100 Le fait qu il n y ait pas de niveau moyen correspondant la position ni vraiment satisfait et ni vraiment insatisfait pousse les enqu t s se prononcer soit en faveur de la satisfaction soit en faveur de l insatisfaction 136 GUIDE SMC n 3 e abord
27. ce que les expos s n soient ni trop courts ni trop longs e Sur papier en quelques pages faire un r sum circons tanci des principaux indicateurs des princi pales conclusions et des principaux enjeux qui en r sultent De facon les impliquer dans la mise en ceuvre du programme propos par exemple calendrier des r alisations entrainant des perturbations de la vie quotidienne due au ancement de travaux politique tarifaire etc Une liste des principaux indicateurs proposer ors de la pr sentation orale et dans le rapport igure dans le tableau page suivante Le principal r sultat attendu de cette transmission d information est l appropriation du probl me de eau et de l assainissement par la municipalit et l adoption d une v ritable politique de l eau l acceptation du diagnostic de la situation actuelle quel qu il soit l acceptation du programme mettre en place dans ses aspects positifs et n gatifs l implication dans les actions de sensibilisation conduire aupr s de la population notamment d information d ducation de communication ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 139 DIFFUSER ET UTILISER LES RESUSLTATS Les ing nieurs et autres responsables techniques et commerciaux du syst me de production et de distribution d eau et leurs consultants sont les clients naturels des tudes de demande en dont r sultats avec impatience pour caler leurs mod les ou leurs program
28. consommation Coller aux r alit s du terrain en effet l ob jectif final est la satisfaction des besoins de la population en tant que groupe de consomma eurs mais galement en tant que communaut Adopter une d marche multidisciplinaire int grant des m thodes diff rentes dans un ensemble coh rent r aliste au plus pr s du errain et efficace produisant les r sultats atten dus dans le temps imparti et dans l enveloppe budg taire pr vue Travailler partir de plusieurs sources en v rifiant avec attention la qualit des donn es pour g rer l incertitude qui caract rise les donn es utilis es existantes et ou produites sp cialement pour les besoins de l tude de la demande En effet il est rare que telle ou telle source ne contienne pas quelques informations utilisables 10 Alafin de l tude il d ventuelles contradictions entre donn es et r sultats soient expliqu es afin que le responsable de l tude puisse retenir le bon chiffre La confrontation de donn es d origine diff rente permet de tester la robustesse de l estimation d approfondir l analyse de rechercher des expli Chapitre 1 cations de faire des choix en connaissant mieux les risques d erreur et d avancer en t tonnant multipliant souvent les calculs par it ration Les diff rents types d tude de la demande Pour plus de clart deux grandes cat gories d tudes ont
29. d eau en bouteille et ou en sachet compl ment jug indispensable par bon nombre de m 89 Lo fixation de normes de capacit payer devrait faire l objet de recherches pouss es de facon clarifier une situation de flou pr judiciable pour fous les intervenants dans le champ nages ainsi ventuellement qu d autres d penses significatives le t l phone portable par exemple La d pense consacr e aux services publics d pense consacr e aux services publics est connue gr ce l enqu te m nages On s int resse la d pense moyenne par mois Pour cela pour les m nages connect s au r seau public il faut toujours noter sur le questionnaire la d pense sur plusieurs mois de fa on liminer d ventuelles fluctuations d un mois sur l autre et pouvoir calculer une moyenne mensuelle lt lt lt lt lt s parer le co t de la consommation du mois ou des deux mois en cas de facturation bimen suelle y compris la prime fixe du reste de la facture par exemple arri r s de consommation identifi s comme tels sur la facture et surtout mensualit s de paiement du branchement mais galement co t des volumes livr s aux voisins Toutefois consid r e isol ment la d pense pour eau donne une image partielle de la r alit sociale car les quantit s consomm es d pen dent beaucoup du mode de desserte les m nages connect s au r seau consomment beaucoup p
30. de jours de la p riode quipement et en besoins connect s non connect s au r seau consommation unitaire par jour et par personne consommation par jour nombre de personnes du m nage Quel que soit le mode d approvisionnement en eau et l usage de l eau t Permet de calculer la demande future en eau m n cessaires i avec plus de pr cision 3 Revenu des m nages CFA mois m nage Sujet difficile aborder au cours d une enqu te m nages Capacit payer l eau calcul e par application de normes souvent approch avec plus de pr cision par les d penses du Quintiles calcul s menage i revenu par unit de consommation prise en compte de la Cette donn e est essentielle pour toute r flexion caract re composition du m nage nombre de personnes et ge social sur l eau j m thode de Filmer et Pritchett Si la d pense n est pas donn e pour un mois exact recalculer t Permet de calculer le la d pense par mois 2 co t unitaire de l eau en FCFA m ce qui permet de collecter pour t comparer le prix de l eau pratiqu r ellement dans la ville et les m nages i ventuellement par quartier selon les diff rents modes t d approvisionnement les consommateurs non domestiques du budget familial consacr l eau Indicateur n 5 Pour calculer le nombre d unit s de consommation dans le m nage on attribue chaque membr
31. de l enqu te sur le terrain passer suffisamment de temps pour obtenir l information n cessaire contr ler s rieusement les questionnaires remplis enfin au moment de l exploitation infor matique rechercher les anomalies partir de valeurs aberrantes identifi es en rapprochant certaines variables Enfin rappelons que la variable revenu d pen ses est indispensable pour calculer un indicateur fondamental de la demande en eau savoir le pourcentage du revenu familial consacr l eau Indice de richesse la critique ci dessus conduit certains cono mistes proposer une m thode qui permet d tablir un classement de la population sans utiliser le revenu mais en se basant sur certaines caract ristiques du m nage dont en premier lieu les quipements du m nage 115 b tissent un Indice de Richesse IR qui permet ensuite de classer les m nages en diff rents niveaux On proc de donc comme pour le revenu en deux temps D abord on calcule l indice de Richesse Celui ci est construit partir des r ponses aux questions sur les possessions du m nage et signes de richesse ou de standing des m nages niveau d ducation du chef de m nage raccor dement l lectricit existence d une plomberie dans le logement quipement utilis pour l assainissement etc et ne fait pas intervenir de r ponses mon taires susceptibles d erreurs de sur ou de sous estimation volontaire ou
32. et les m nages concern s 2 identifi s dans la base de donn es Ils doivent respecter la stratification si stratification il y a au i ni degr M TPO PE E E E EN E E E O ody 2 Attention aux redressements brutaux consistant multiplier les coefficients d extrapolation par i un facteur de redressement global Il est pr f rable d identifier les types de m nages sous repr sent s et de proc der une post i stratification 2 Le plan de sondage doit faire l objet d un document complet et publi Les fichiers de sondage i doivent tre conserv s document s et les choix justifi s Il est possible de corriger beaucoup de i biais lorsque toute l information sur chacune des tapes du sondage est disponible Source Floi Quedraogo Aude Verdasco Effets du plan de sondage dans les enqu tes emploi les enqu tes 1 2 3 en Afrique de l Ouest Revue Stateco n 102 2008 ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 181 ANNEXE 4 PRINCIPALES TECHNIQUES D EVALUATION DE LA DEMANDE IDENTIFIER LA DEMANDE RELATIVE POUR DIFFERENTS SERVICES APPROCHE PARTICIPATIVE RAPIDE PRA PERSONNEL INTERNE LA COMMUNAUT APPROCHE PARTICIPATIVE RAPIDE PRA PERSONNEL EXT RIEUR LA COMMUNAUT Description de la technique i Excellent pour l appropriation i par la communaut i Accroit l autonomie i Utile si l valuation de la demande i affecte une n gociation
33. i moindre que ce qu ils pourraient consommer si les conditions i service taient satisfaisantes On peut alors fixer la demande r elle 35 m par mois hors revente soit de l ordre de 80 litres par t jour et par personne Rappelons cependant que nombre de m nages affect s par le manque d eau aux heures o ils le souhaitent trouvent dans le stockage une parade fficace cela leur permet de disposer d eau n importe quelle heure du jour ou de la nuit Ils recoivent de l eau quand il y en a ils la stockent 58 Source Sch ma directeur d alimentation en eau potable Kinshasa R D Congo op cit dans des r servoirs souvent en sous sol pour tenir comple du manque de pression puis ils l utilisent en la pompant vers un r servoir situ en hauteur quand le r seau n en fournit plus Cette pratique est efficace mais elle est co teuse tant en inves tissement qu en fonctionnement amortissement et maintenance des pompes mais galement lectri cit Elle ne garantit une bonne qualit d eau que si des pr cautions particuli res de stockage sont prises et peut conduire au gaspillage si les m nages jettent le reste d eau stock e d s que l eau courante revient D terminants Quels sont les facteurs qui d terminent avec le plus d intensit l volution du niveau des consom mations unitaires l am lioration de la qualit du service peut avoir une grande influence sur les consommat
34. l un Lom au Togo le second pour les i t zones urbaines du Gabon Les donn es des Figure 8 et Tableau montrent quel point les consommations unitaires peuvent varier t fonction du mode d approvisionnement en eau mais galement t en fonction de la taille de la ville exemple du Gabon ou du recours plusieurs modes exemple de Lom FIGURE 8 Consommation unitaire des m nages selon le mode d approvisionnement en eau Lom Togo en 2007 ABONN S TDE 56 63 58 TdE TdE Moyenne seulement autres des abonn s E Approvisionnement en eau du r seau togolaise des eaux NON ABONNES TDE 10 40 g 5 40 30 20 0 2 0 5 10 S 0 5 TdE TdE Autres Moyenne des Seulement autres seulement abonn s Total tous modes d approvisionnment Source Programme d am lioration de l alimentation en eau potable de la Ville de Lom Etude d identification et de faisabilit op cit TABLEAU 6 Consommation unitaire par ville selon le mode d approvisionnement en eau au Gabon en 2003 LIBREVILLE PORT GENTIL Mode principal i Branchement SEE dans la maison 14 130 i Branchement SEG dans la cour 104 82 i Branchement SEEG maison ou cour 130 107 i Voisin revendeur 50 52 39 53 i Autre 4 44 1 SEEG Soci t d eau et d nergie du Gabon FOUGAMOU GABON URBAIN FRANCEVILLE LAMBARENE Unit litres personne jour
35. la question quelles informations et donn es collec ter 2 Pour quoi faire d finir les m thodes utiliser r unies en un ensemble m thodologique coh rent dans le cadre d un budget limit et d un calendrier fix m thodes de collecte des donn es m thodes d analyse strat gie de diffusion des r sultats pr ciser l organisation mettre en place comp tences requises budget n cessaire calendrier des op rations Cette d marche est it rative les ressources bud g taires et le temps tant limit s il faut tablir des priorit s modifier les objectifs puis adapter la m thodologie jusqu ce que l on obtienne une coh rence satisfaisante Les l ments ci apr s doivent tre r unis dans une note m thodologique d une dizaine de pages reprenant clairement et succinctement 22 GUIDE SMC n 3 les grandes options et le cadre du travail r aliser Quatre principes Conna tre le contexte laville son histoire les enjeux conomiques et sociaux actuels les acteurs de l offre acteurs de l offre d eau la soci t d eau acteurs institutionnels les autorit s publiques locales et ventuellement nationales les acteurs de la demande en eau la population et les activit s conomiques et administratives la demande de service est souvent norme m me si la dimension sociale constitue une contrainte forte mais elle constitue un norme potentiel de
36. la demande solvable actuelle et future en tenant compte des moyens financiers des m nages et de la n cessaire adaptation du tarif aux r alit s des m nages et du march potentiel le march potentiel actuel par niveau de revenu des m nages estim par diff rence entre les consommations des m nages ayant les m mes revenus mais ayant des modes d approvisionne ment en eau diff rents connect s ou non connect s au r seau Par mode d approvisionnement en eau zone g ographique et niveau de revenu Distinction entre les m nages qui payent l eau et ceux qui ne la payent pas Pourcentage du budget familial consacr l eau et ou l assainissement Pour ou contre les enqu tes Elasticit de la demande par rapport au prix de l eau et au revenu du m nage Utilit Impossible de trouver cette donn e dans aucune source d information Vital pour une politique commerciale et tarifaire adapt e aux r alit s locales Possibilit d approcher la notion de politique sociale de l eau en ayant une connaissance pr cise des possibilit s financi res des m nages pour payer un branchement et leur facture d eau et ou d assainissement fonction de leur consommation probable Remarque connaissance du revenu et des d penses des m nages est essentielle pour permettre une bonne analyse de la place de l eau et ou de l assainissement dans le budget familial ainsi que des po
37. les femmes ont leur mot dire d autant plus qu il s agira de conduire une concertation sur des th mes li s la sph re priv e Il s agira de trouver les m thodes ad quates pour faire remonter leurs demandes et leurs messages 28 GUIDE SMC n 3 Quelles tudes Entrent dans cette cat gorie des tudes tr s diverses certaines tant tr s op rationnelles d autres relevant pratiquement de la recherche tudes marketing strat gie globale ou strat gie plus cibl e sur tel ou tel segment de march politique sociale de l eau et ou de l assainis sement tudes de satisfaction en vue de fixer des priorit s imm diates en fonction des attentes des consommateurs tudes des d terminants de la demande pour analyser en profondeur le comportement des consommateurs et leurs attentes notamment en estant des offres de service diff rentes tudes de localisation de branchement ou de bomes ontaines ou de latrines publiques instal en fonction de la demande de la population tudes comparatives de la qualit du service offert par le prestataire public et de petits op ra eurs priv s concurrents Les d terminants de la demande y a une vingtaine d ann es dans la plupart des pays en d veloppement les soci t s d eau fonctionnaient mal et ne rendaient pas les services sociaux que l on attendait d elles Pour expliquer ce mal end miq
38. lioration du service d autres le seront moins par exemple la contrepartie tarifaire des am liora ions ou encore une politique d conomie d eau ou encore un programme d ducation sanitaire prenant en compte l eau et l assainisse ment Informer Etant en g n ral un des l ments d une tude beaucoup plus large les tudes de demande en eau et ou assainissement pr c dent des actions d investissement accompagn es de mesures administratives et sociales Programmes d extension du r seau d approvisionnement en equ ef d assainissement les programmes doivent pr ciser ce qui va se passer quels travaux o comment selon quel calendrier de r alisation 2 l eau branchements individuels ou bornes fontaines kiosques puits prot g s payants avec un gardien encaisseur ou avec un compteur d eau pr paiement ou autre 9 e l assainissement installations am lior es Ces informations techniques sont toujours accom prix de l ins tallation co t de fonctionnement tarif pour la pagn es d informations tarifaires consommation eau Branchements individuels prix du branche ment avec pose de compteur individuel et conditions de paiement tarif de l eau selon la consommation r elle et fr quence de factura tion coupure en cas de facture impay e Condi tions d ligibilit au programme de branche ments sociaux Bornes fontaines prix de l eau
39. ment 4 Population et urbanisme et future par quartier situation actuelle Demande domestique quartier par quartier 5 D finition de l offre technique et financi re d assainissement soumettre au choix des m nages catalogue des installations tester 6 Enqu te aupr s des m nages 7 Demande domestique par quartier calcu e partir des l ments 1 2 3 et 6 actuelle installations d assainissement exis ant dans la ville consommation d eau rejets d eaux us es future identifier les types d ouvrage les plus demand s domestique demande en eau rejets d eaux us es Demande non domestique quartier par quartier 8 liste des organismes consommateurs actuels ou potentiels d eau gros consommateur pollueurs en liaison avec les statistiques commerciales autres consommateurs non domestiques 9 Enqu te aupr s des gros consommateurs pollueurs industriels ou commerciaux Chapitre 4 10 Enqu te aupr s des autres consommateurs tablissements scolaires et sanitaires mar ch s et gares routi re et ou ferroviaire bureaux commerces et services autres structures administratives camps militaires de police de gendarmerie prison 11 Demande non domestique par quartier actuelle et future calcul partir des l ments 1 2 3 1O et 11 12 Demande totale domestique non domes sommes des tique quartier par quartier l ments
40. num rateur et d nominateur La population desservie et la population totale de r f rence doivent tre de m me nature c est dire populations r sidentes toutes les deux et vivant sur le m me espace g ographique La population doit tre estim e avec beaucoup de igueur ce qui n est pas simple quand le dernier ecensement date de tr s nombreuses ann es cf chapitre 2 Avantage de l estimation Le principal avantage de cette m thode bas e sur l estimation sans passer sur le terrain est que c est la seule alternative l absence d enqu te m nages r cente quand on n a pas le temps et ou pas le budget pour faire une enqu te on est contraint de proc der par estimation En conclusion une n cessaire mise en coh rence Il est recommand de recourir plusieurs sources d information afin de les comparer et de chercher expliquer les ventuelles diff rences entre les chiffres manant des diff rentes sources Une telle recherche est souvent tr s riche d enseignements notamment sur la validit des donn es utilis es et sur l existence de certains ph nom nes ventuellement n glig s En tout tat de cause la m thode recommand e est la r alisation d une enqu te m nages parce qu elle seule produit une information issue d un contact r cent et direct avec le terrain Mais cela ne dispense pas d une mise en coh rence qui conduit souvent proc der certains ajuste ments et q
41. plus cette d marche est envisageable plus la ville est grande et donc socialement diversifi e moins cette d marche est souhaitable l avan tage de ce type d tude est la rapidit et le faible co t Etudes th matiques Dur e longue Dans le cas de recherches la dur e de l investi Chapitre 3 Dans le cas de recherches action au sein desquelles l tude est troitement li e la r ali sation d un programme d am lioration du service notamment d assainissement dans une zone donn e la recherche peut durer plusieurs ann es ll arrive fr quemment qu elle se pour suive tant que le programme est en cours et se termine avec lui Une mani re de d cliner cette approche consiste mener de mani re r p titive mais quartier apr s quartier la m me investigation de faible ampleur Chaque petite investigation est imm diatement suivie d une r alisation c est dire de travaux d am lioration du service En proc dant ainsi on peut balayer de grandes zones en les d coupant en sous zones homo g nes d approche plus facile c est une ma ni re efficace de g rer au mieux les m mes quipes peu nombreuses non seulement pour l tude sociale mais galement pour les travaux Dur e courte Comment d finir rapidement et faible co t un programme d am lioration du service la r ponse est videmment la r alisation d une investigation l g re susceptible de remplace
42. r aliser le reproche qui leur est le plus souvent adress ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 27 LA DEMANDE EN EAU C EST QUOI POUR QUO concerne non pas la qualit technique des tudes qui est grande mais la faiblesse de la concertation avec les partenaires autorit s et services locaux soci t civile etc D o une insuffisante appropriation de ces sch mas direc teurs dont bon nombre de recommandations restent lettre morte La d marche SMC est n e de cette constata tion elle met l accent sur la concertation avec 13 Comme les tous les partenaires locaux sch mas directeurs ses objectifs couvrent la totalit du champ desserte qualit du service institutionnel les acteurs et la gouvernance de l eau Le reproche qui leur est parfois adress concerne non pas la concertation qui est au coeur de la d marche et de leur r ussite mais la qualit technique des tudes qui est plus sommaire et le terme plus court de la vision Dans ce type d tude l expression analyse de la demande en eau a un objet plus limit et finale ment change de sens ce n est plus le march global que l on tudie en le qualifiant et surtout en le quantifiant mais une partie souvent plus limit e dans l espace et dans la population de ce march que l on cherche avant tout qualifier 18 Par exemple l approche genre tient une place importante dans le proces sus de concertation
43. si l on n y prend pas garde lorsque l on am liore brutalement la qualit du service et que les consommateurs passent d un r gime o l eau n tait pas dispo nible en quantit s suffisantes 24 heures sur 24 7 jours sur 7 l am lioration du service lib re la demande non satisfaite qui est latente et peut avoir pour cons quence une augmentation tr s forte de la consommation qui rejoint alors la demande Pour maitriser les cons quences de cette explosion de la demande une des m thodes consiste utiliser le prix de l eau en assainissement peut se produire en cas de succ s des campagnes de promotion de l assai ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 153 ANNEXE 1 nissement individuel en faveur de technologies adapt es aux besoins des consommateurs un prix acceptable Par exemple il y a quelques ann es le Programme d assainissement dans les quartiers p riurbains de Dakar PAQPUD a vu la demande d ouvrages exploser quand le prix des ouvrages propos s a t divis par 2 et que des conditions de paiement ont t offertes Il y a au moins cinq fa ons de d signer l utilisa teur final des services d eau et ou d assainisse ment chacune a sa signification propre Redevable Ce mot marque le fait que quelqu un est d biteur d un autre tre redevable d une somme un cr ancier cor respond l poque de la gestion municipale de l eau o l on ne faisait pas de distinction entre
44. te d inventaire aupr s d un chantillon de 5 000 m nages les enqu teurs doivent interroger 1 m nage sur 3 ils doivent parcourir la ville en appliquant un pas de 3 ce qui est faisable facilement puisque le prochain m nage enqu ter n est jamais tr s loin du pr c dent en cas d enqu te lourde aupr s d un chantillon de 1 000 m nages les enqu teurs doivent interroger 1 m nage sur 15 ils doivent parcourir la ville en appliquant un pas de 15 ce qui est beau coup plus difficilement applicable car le pro chain logement enqu ter peut tre un peu loin du pr c dent et dans ce cas l enqu teur peut tre tent de raccourcir le pas et donc de ne pas appliquer la m thode Difficult d application de la m thode l application pratique d un sondage un seul degr pr sente souvent de grandes difficult s Il serait tr s long et co teux d tablir la liste de tous 176 GUIDE SMC n 3 les m nages de la ville car visiter chaque quartier serait une t che longue et co teuse ll serait peu raisonnable de demander aux enqu teurs de parcourir la ville en tous sens en interrogeant un m nage une fois de temps en temps car ils seraient amen s ne pas respec ter la r gle qui leur a t donn e Si ces difficult s sont trop fortes on recourt au sondage 2 degr s car cette m thode permet de r soudre deux probl mes Si l on ne dispose pas d une base de sondage globale lis
45. 7 et 11 Position du probl me Une tude de demande en assainissement est comme le laisse supposer l enchainement des op rations pr sent dans la liste ci dessus une op ration relativement longue et co teuse les facteurs temps et budget sont des composantes essentielles de l tude de la demande car sans moyens financiers et sans un minimum de temps on ne peut pratiquement rien faire de s rieux Travailler dans de trop mauvaises conditions conduit produire une information erron e qui peut tre dangereuse pour les responsables qui risquent de prendre des d cisions inadapt es aux r alit s techniques conomiques et sociales Dur e de l intervention La dur e d une tude de demand sement est longue de 4 6 mois Cette dur e s explique d une part parce qu elle comprend une s rie d enqu tes qui seules permettent de porter un diagnostic de la situation actuelle et de propo n assainis ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 105 LA DEMANDE EN ASSAINISSEMENT ser aux m nages une offre d installations d assai nissement r aliste Parmi ces enqu tes l enqu te aupr s des m nages est la plus lourde avec un chantillon de 300 1 000 m nages Vient ensuite l enqu te aupr s des gros consomma teurs pollueurs qui pr sente de grandes difficult s pour obtenir les informations recherch es Mais les enqu tes aupr s des autres consommateurs non domestiques ne doivent pas tre n glig es
46. analyse de la demande gt PRINCIPALES TECHNIQUES D EVALUATION DE LA DEMANDE OPTIONS REELLES RETENUES PAR LA COMMUNAUTE OU VOTE M THODE D VALUATION CONTINGENTE ENQUETE MENAGES DES PREFERENCES REVELEES RPS Des options d taill es et leurs implications sont examin es par la communaut en Enqu te par questionnaire pour d terminer la volont maximum des m nages de payer pour diff rents niveaux de service dont une meilleure utilisant la m thode PRA ou bien elles fiabilit et les co ts et modalit s de paiement sont soumises au vote 2 correspondants dans un cadre institutionnel donn 2 l actuel ou un autre pr cis Par enqu te RPS estime les co ts t temps et en argent du comportement habituel des m nages Par exemple les montants pay s des vendeurs d eau et le temps consacr aller chercher l eau Peut fournir des estimations d une i pr cision raisonnable des co ts et des 2 temps et donc de la volont de payer t pour un service am lior 2 Les donn es et l analyse n cessaires i Si l enqu te est minutieusement men e fournit de bonnes donn es pour les valuations de projet sur la volont de payer et les recettes potentielles de clart correspondant diff rents niveaux de service Les implications de la facturation 2 Peut orienter une politique de r
47. approche d mographique mais il faut la ventiler par quartier approche urbanistique sur fond de ma trise des limites des quartiers ainsi que du p rim tre urbain Pour la demande en eau l objectif est de dispo ser de chiffres de population fiables situation actuelle et projection l horizon du projet Conna tre la population cela signifie de proc der d abord un bilan de la situation actuelle en termes de structure et d volution pass e puis de r aliser des projections partir de la structure actuelle et en posant des hypoth ses sur le mouvement futur D une mani re g n rale la r alisation d une tude de demande en eau ou d assainissement doit tre l occasion d une visite l Institut national de la statistique en vue de r unir les donn es existantes puis d un examen d taill des donn es U Direction g n rale ou r gionale 34 GUIDE SMC n 3 Desserte x mode d approvisionnement en eau x par mode d approvisionnement Consommation unitaire en eau domestique disponibles qu il s agisse de donn es pass es ou actuelles publi es ou non mais galement de projections r centes partir d tudes des popula tions Structure de la population Quelles donn es rechercher Pour mieux connaitre la population il convient de tenter de r pondre trois questions e combien sontils et o sont ils 2 c est dire quels sont les effectifs par zone g ograp
48. autonome n est nullement n glig car il est une r ponse au pro bl me des eaux us es dans les zones non qui p es d assainissement collectif ou semi collectif une partie de la ville ou de la population L tude peut tre r alis e dans un ou plusieurs quartiers par exemple dans les quartiers p riph riques sur certains types d ouvrages individuels par exemple quels types d installation souhaitent les m nages et selon quelles modalit s financi res aupr s de certains groupes ou m me sous groupes de population et sur les pratiques et les habitudes des m nages en mati re d hygi ne aupr s de certains usagers non domestiques de toutes tailles tablissements d enseignement tablissements sanitaires dispensaires clinique hdpital march s publics gares routi res ferro viaires etc mais galement b timents adminis tratifs et activit s de production petites ou grandes plus ou moins polluantes 104 GUIDE SMC n 3 Etude du milieu et enqu te socio culturelle Pour d finir les param tres prendre en compte il est indispensable de conna tre quel que soit l objectif sp cifique de l tude le cadre du programme mettre en ceuvre institutionnel et organisationnel de l assainisse ment physique de la ville les types de sol existants et les pentes en vue de d finir des zones favora bles l assainissement collectif ou l assainis seme
49. ce que doit tre une politique de l assainissement Le r le du respon sable de l tude doit tre d accompagner la r flexion des responsables notamment en les clairant avec les r sultats des enqu tes pr cisant les ouvrages les plus demand s et non de se substituer eux Existeraitil une tendance voluer dans le sens d une am lioration ou d une d t rioration de la situation L volution pass e donne une id e de ce qui peut se passer dans l avenir si on ne mo difie pas la politique de l assainissement mise ceuvre jusqu pr sent S il existe une tendance elle va naturellement dans le sens d une d t rio ration du fait de la croissance de la population pour maintenir la qualit de la desserte il faut la d velopper au moins au m me rythme que la croissance d mographique sinon il y a d t rio ration les volutions seront le plus souvent quantitatives nombre d installations am lior es et qualitatives passage d un type d installation un autre 81 Cette volont doit tre accompagn e de mesures appropri es en mati re tarifaire le co t du branchement doit tre adapt socialement et dans une certaine mesure conomiquement aux possibilit s financi res du plus grand nombre et le tarif du service tre incitatif pour les m nages les plus modestes Hypotheses de projection Les hypoth ses finalement retenues doivent prendre en comple la politique nationale qui d finit de
50. cela a t pr vu des diff rentes zones compo 172 GUIDE SMC n 3 sant la ville et ou des diff rents segments de population En effet conna tre la situation globale de la ville a un int r t limit si l on souhaite planifier le service de l eau et ou de l assainissement dans les diff rentes zones de la ville et l adapter aux besoins et attentes des populations En g n ral les responsables souhaitent disposer d informo lions un niveau g ographique plus fin pour prendre en compte les sp cificit s sociales techniques et institutionnelles de petites zones g ographiques La d finition du niveau de d tail g ographi que attendu est essentielle elle constitue la base de r flexion pour l laboration du plan de sondage Le cas particulier des tudes partielles doit tre abord avec clart En effet certaines tudes ne portent que sur une partie de la ville les quartiers p riph riques par exemple ou sur certaines cat gories de population par exemple les m nages pauvres On a souvent tendance pour des raisons d conomie choisir un chantillon exclusivement dans la population concern e par l tude tels quartiers ou telle cat gorie de population Ce choix a des cons quences lourdes certes on connait les caract ristiques de la population enqu t e mais on ne dispose pas d l ments de comparaison Or ce sont ces l ments de comparaison qui permettent de d finir des objectifs p
51. ces quipements le nombre de m d eau potable le plus probable ment consomm s la capacit des consommateurs actuels et potentiels payer l eau pour un service am lior et la volont de payer cette eau tant entendu que les m nages et les consommateurs non domestiques ne sont en g n ral pas tous desservis en eau potable actuellement la qualit du service de l eau est loin d tre satisfaisante pour tous les ressources financi res de nombre de consomma teurs sont limit es la capacit de la collectivit municipale et ou nationale d investir dans l eau et l assainissement pour en tendre l activit et am liorer la qualit du service est limit e ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 23 LA DEMANDE EN EAU C EST QUOI POUR QUO la dimension sociale de la distribution d eau potable la satisfaction des consommateurs doit tre recherch e quel que soit le profil socio conomique des uns et des autres D s lors l un des enjeux du volet social de l tude est d viter d introduire des d s quilibres socialement et conomiquement insupportables qui hypoth queraient l quilibre financier du service et du fonctionnement de la soci t d eau Utilit pratique d une tude globale de demande en eau La plupart des tudes dites de demande en eau sont conduites dans le cadre de sch mas Sch mas Directeurs d Alimentation en Eau potable SDAEP Sch mas Direc
52. connect s qu r seau Si l organisme consid r n est pas connect au r seau public il ne figure pas dans le fichier des abonn s de la soci t d eau Il convient donc de l identifier clairement puis d enqu ter son sujet pour conna tre son mode d approvisionne ment en eau sa consommation d eau et le type d assainissement qu il utilise l eau extraite de forages priv s est utilis e princi palement par certaines industries agroalimen taires et ventuellement pour l irrigation de cul tures mara ch res Elle peut repr senter une partie non n gligeable de la consommation non domestique totale mais les quantit s sont sou vent sous estim es car bon nombre de forages ne sont pas pris en connaissance de ces consommations s av re tr s importante pour les tudes relatives l assai nissement pour lesquelles une connaissance quantitative et qualitative de la totalit des rejets est essentielle Conclusion Une fois ces informations connues une liste des consommateurs non domestiques est dress e puis rang e par ordre d croissant de consommation de fa on distinguer les plus gros consomma teurs des consommateurs dits de proximit qui sont assimil s aux plus petits consommateurs et des moyens consommateurs qui constituent une cat gorie interm diaire Car les dynamiques d accroissement de la consommation sont tr s diff rentes suivant qu il s agit
53. d o des biais importants dans la mise en oeuvre du plan de sondage et une qualit de collecte tr s approximative Cette remarque n est pas fausse dans son principe C est pourquoi avant de faire ce genre de remarque en forme de proc s d intention il convient de v rifier quelle formation a t don n e aux enqu teurs quels contr les ont t organis s et comment ils ont t r alis s aux enqu t s qui sont suppos s ne pas vouloir ou ne pas pouvoir donner des r ponses fiables aux questions qui leur sont pos es Certains critiques vont jusqu consid rer qu il y a des th mes sur lesquels il est pratiquement impossible d obtenir des r ponses fiables certains citent le mode d approvisionnement en eau d autres les volumes d eau consomm s et le co t correspon dant d autres les revenus du m nage d autres encore la volont de payer selon eux comment un m nage pourraitil donner une estimation valable du volume d eau qu il souhaite consom mer ou encore estimer le prix qu il est pr t 113 Cest d ailleurs parce que l on a l intuition et souvent la preuve que les donn es utilis es ne correspondent pas ou plus la r alit que l on inclut la r alisation d une enqu te dans les grands programmes d tude 114 Fa on de poser les questions etc Pour ou contre les enqu tes payer pour l eau lorsque la qualit du service aura t significativement am lior e 2 En d finitive la m
54. d un gros consom mateur ou d un petit consommateur 68 La construction de ces forages est souvent soumise l autorisation de l admi nistration cette derni re devrait donc en conno tre tous les d tails techniques d exploitation De plus les propri taires de ces forages doivent souvent payer l administration une taxe d exhaure soit quelques francs CFA par m extrait En fait l administration les consid re comme relativement n gligeables tout en notant qu elle ne conna t pas avec pr cision leur consommation Chapitre 3 D finition les gros consommateurs sont une cat gorie traiter part tant leur consommation est impor tante et tant leur part dans la consommation non domestique totale est lev e souvent plus de 60 pour les 30 plus gros consommateurs Ils repr sentent souvent plus de 75 de la consommation industrielle plus de 50 de la consommation administrative et municipale mais un tr s faible pourcentage de la consommation commerciale On peut galement d finir comme gros consom mateur ceux qui consomment plus de tant de m par mois Il faut donc fixer une limite inf rieure qui sera tr s variable d une ville l autre par exemple 2 m par mois En fait ce crit re doit tre mani avec circonspection car les listes produites par la soci t d eau concernent des compteurs et non des entit s de consommation plus globales Ainsi certains compteurs consid r s iso
55. de consommation cette consommation correspond 500 litres par jour et donc une consommation unitaire de 7 1 litres personne jour pour r pondre la demande des m nages est sup rieure celle qui est n cessaire si une partie importante de la population est aliment e par des bornesfontaines ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 75 LA DEMANDE EN EAU TABLEAU 5 De la production la consommation unitaire d eau roduction unitaire endement du r seau Soit un pourcentage de pertes onsommation unitaire domestique LITRES PERSONNE J 1 POURCENTAGE t LITRES PERSONNE JOUR 3 PR TE 1 Soit 22 500 m jour pour une ville de 75 000 habitants 2 Hypoth ses valeurs souvent observ es en Afrique Borne fontaine un m nage de 7 personnes s approvisionnant une borne fontaine et faisant la lessive la rivi re a une consom mation de 1 200 litres par semaine chiffre tabli par une enqu te i m nages cette consommation correspond 171 litres par jour i t et donc une consommation unitaire de 24 littes personne jour Bien videmment ces consommations peuvent varier fortement d une saison l autre sp ciale ment dans les villes o la ressource est insuffi sante en saison s che Une impr cision tr s fr quente Beaucoup de documents signalent des quantit s consomm es appel es consommation par per et par jour gt san
56. de la phase de validation du chiffre le socio conomiste peut tre amen d couvrir une explication inattendue correspon dant une sp cificit locale importante Dans une ville la consommation est souvent brid e par la mauvaise qualit du service aussi bien pour les branchements individuels que pour les bornesfontaines coupures faible dur e de la disponibilit quotidienne d eau insuffisante pression de l eau quand elle est disponible ont souvent pour cons quence l impossibilit pour les m nages de consommer autant d eau qu ils le souhaitent D s lors la consommation est inf rieure la demande et le restera aussi ongtemps que la qualit du service ne sera pas am lior e La demande non satisfaite correspond la diff ence entre la consommation actuelle et la demande r elle telle qu elle est exprim e par es m nages au prix actuel Cette valeur ne peut tre connue que gr ce une enqu te aupr s des m nages qui aborde ce sujet direc ement ou indirectement ce qui est rare Directement il suffit pour cela d interroger les consommateurs sur leur comportement futur quand la situation aura chang qu il n y aura plus aucune limitation de consommation que toute l eau souhait e sera disponible 24 h sur 24 7 jours sur 7 etc l enqu teur demande alors aux enqu t s de pr ciser quelle quantit additionnelle ils souhaitent consommer en plus de la consommation actuelle
57. de m nages avec des quipements mieux adapt s leurs besoins et leurs possibilit s financi res Principe Plus que tout autre indicateur la desserte d pend de la volont des pouvoirs publics d quiper la population de la ville charge pour ces derniers de fixer des objectifs des horizons diff rents Et l nous sommes au c ur de ce que doit tre une politique de l eau Le r le du socio conomiste doit tre d accompagner la r flexion des responsables et non de se substituer eux Existeraitil pour la desserte une tendance gt voluer dans le sens d une am lioration ou d une d t rioration de la desserte 2 l volution pass e de la desserte donne une id e de ce qui peut se passer dans l avenir si on ne modifie pas la politique de l eau qui a t mise uvre jusqu pr sent S il existe une tendance elle va naturel lement dans le sens d une d t rioration du fait de la croissance de la population pour maintenir la qualit de la desserte il faut d velopper la desserte au moins au m me rythme que la crois sance d mographique sinon il y a d t rioration 50 Par exemple la distinction entre branchement partag et voisin revendeur est souvent difficile faire sur le terrain beaucoup de m nages pr f rant d cla rer qu ils partagent la facture plut t que de dire qu ils vendent l eau avec un profit non n gligeable 5 Cette volont doit tre accompagn e de mesu
58. difficile de conduire une r flexion strat gique la liste des indicateurs incontournables ci dessous fait partie de cette plateforme d information minimum Toutes tudes Desserte acc s l eau Consommation unitaire domestique Revenu des m nages D pense des m nages pour l eau Part du revenu familial consacr e l eau Capacit des m nages payer l eau NEO Be e Volont des m nages de payer l eau domestique Etudes visant quantifier la demande en eau Dans les tudes qui ont notamment pour objectif la quantification de la demande en eau combien de m il faut ajouter 2 indicateurs 46 GUIDE SMC n 3 8 Demande domestique 9 Demande non domestique e Etudes tarifaires Dans les tudes tarifaires les plus completes il faut ajouter 3 indicateurs relatifs la demande non domestique 10 D penses pour l eau non domestique 11 Part du chiffre d affaires consacr e l eau non domestique 12 Volont de payer l eau non domestique Cette liste appelle deux remarques pour certains indicateurs relatifs la demande en eau domestique d pense en eau part de l eau dans le budget familial il arrive souvent que les m nages ne sachent pas faire la distinc tion entre le co t de l eau et celui de l assainis sement les indicateurs calcul s doivent donc tre d finis avec pr cision que l on retienne l assainissement seul ou l eau et l assainis
59. doivent tre consid r es comme un mode d approvisionnement provisoire car terme on doit tendre vers le branchement indivi duel plus pratique et qui offre de plus grandes garanties sanitaires Hypoth ses de projection Comme pour la desserte la consommation unitaire d pend de la volont des pouvoirs publics de d velopper le service de l eau en faveur de la population de la ville charge pour ces derniers de fixer des objectifs des horizons diff rents Le r le du responsable de l tude doit tre d accompagner la r flexion des d cideurs dans le cadre d une concertation organis e et non de se substituer eux En Par exemple au Burkina Faso le Programme national i d opprovisionnement en eau potable et d assainissement a d fini les objectifs suivants pour le milieu urbain l horizon 2015 i branchement particulier 57 litres par personne et par jour bonefontaine 37 litres par personne et par jour Chapitre 3 effet ce sont eux qui sont charg s d laborer et de conduire la politique de l eau de la ville laquelle doit normalement tendre vers des progr s importants de la qualit du service notamment quantit s et continuit Il est vident que les hypoth ses finalement rete nues doivent prendre en compti la politique nationale qui a ventuellement fix des objectifs chiffr s par mode de desserte une moyenne nationale laquelle est parfois modul e p
60. doivent servir les r sultats La connaissance pr cise de la desserte le calcul de la demande en eau avec ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 157 ANNEXE 2 ce que cela comporte comme donn es de base collecter la satisfaction et les attentes des usagers sont peine mentionn es Le crit re g ographique est rarement d fini avec rigueur c est dire en fonction des besoins de l tude Or les habitudes de consommation de l eau sont tr s diff rentes d une zone l autre d un quartier desservi par le r seau public et plut t riche un autre peu ou pas desservi et occup par des m nages en majorit pauvres Et la d ception des destinataires des r sultats de l enqu te est souvent la cons quence directe d une insuffisante r flexion sur ses objectifs ainsi que sur la probl matique et les hypoth ses tester Or une enqu te sans objectif pr cis n a pas lieu d tre r alis e on ne r alise pas une enqu te simplement pour voir pour voir quoi d ailleurs 2 Le budget de l enqu te budget financier et de dur e est bien souvent trop modeste Il ne permet pas de recourir un sp cialiste lui m me capable de former une quipe exp rimen t e pour r aliser l enqu te et d en assurer le suivi Or il est une r gle importante si l on ne dispose pas d un budget et d un d lai suffisants il est inutile voire contre productif plus long terme de se lancer dans la r al
61. donc demander les donn es l Institut national de la statistique les derniers recensements nationaux de l agriculture les enqu tes sur les m nages r alis es r cem ment enqu te budget consommation des m nages enqu te sur le suivi de la pauvret enqu tes indicateurs multiples FIM enqu tes d mographiques et de sant EDM etc ensuite les ventuelles tudes socio cono miques r alis es dans la ville elle m me ou dans la r gion sur telle s ou telle s zone s g ographique s par des bureaux d tudes ou des organisations de d veloppement local de type ONG ou priv ou par des organismes de recherche dans le domaine socio m dical par exemple Chapitre 2 Malheureusement la plupart des enqu tes natio nales n auront pas inclus dans leur chantillon la ville tudi e C est pourquoi on es contraint de proc der par estimation Une mise souvent en coh rence puis une synth se de toutes les donn es disponibles doivent tre r alis es Si possible c estd dire si des donn es existent la synth se concerne non seulement la ville dans sa globalit mais galement les principales zones g ographiques de la ville Mouvement de la population l accroissement de la population est tudi deux niveaux l accroissement net si possible on tentera de diff rencier les zones g ographiques en fonction de l intensit de la croissance d mographique
62. droit destinataires de la totalit des r sultats car l tude est faite en vue de contribuer l am lioration des conditions de vie de la collectivit Toutefois si le travail de concertation avec les partenaires a t organis normalement et a t conduit r guli rement les d cideurs sont au courant des r sultats puisqu ils sont partie prenante de ces r sultats la plupart des hypoth ses ont t discut es avec eux et sont devenues leurs Normalement un certain degr d implication politique a t organis tout au long de l tude ce qui limite la n cessit de trop se pr occuper de la diffusion des r sultats En revanche que dire aux responsables munici paux non techniques et aux lus Ce genre de d cision ne rel ve bien videmment pas du socio conomiste mais des commanditaires de l tude et de leur client final la municipalit Il est cependant recommand de pratiquer la plus grande transparence de fa on que le plus grand nombre soit impliqu Sous quelle forme diffuser les r sultats aupr s des d cideurs Pr sentation orale en s appuyant sur un diaporama labor avec un logiciel de pr sentation devant un auditoire relativement restreint comprenant non seulement les services municipaux mais galement certains services de l administration d Etat avec discussion apr s la pr sentation Mais on a tout gagner ne pas tre superfi ciel et donc veiller
63. e 90 de ces consommations est le fait de 15 gros consommateurs 15 entretiens suffisent De m me si le poids de la consommation non domestique dans la consommation totale est tr s modeste le nombre d entretiens doit tre modeste galement moins de 20 Le nombre de 30 doit tre consid r comme une moyenne et le nombre de 50 comme un maximum 62 GUIDE SMC n 3 Chapitre 3 gt suite TABLEAU 3 Personnel requis pour la r alisation d une tude de demande en eau COMPETENCE REQUISE i NOMBRE DUR E D INTERVENTION Enqu teurs Enqu te m nages D pend de 4 semaines quantitatif formation 3 jours dont 50 sur le terrain la taille de y compris formation i collecte sur le terrain 12 18 jours i l chantillon rendement moyen attendu 8 questionnaires par jour par enqu teur y compris la relecture des i questionnaires avant remise au contr leur travail 6 jours par semaine Contr leurs i Enqu te m nages 1 contr leur pour 3 5 enqu teurs D pend 5 semaines quantitatif i formation 5 jours dont 50 sur le terrain to latalle de y compris formation et i collecte sur le terrain 12 18 jours i l chantillon rattrapage en fin i rendement tous les questionnaires de collecte sont v rifi s i tous les jours et les remarques sont faites aux enqu teurs i d sle lendemain v rifications
64. eau et en assainissement tableau comparatif des m thodes 182 Principales techniques d valuation de la demande 184 M thodes de r v lation du consentement payer utilis es en valuation contingente 4 GUIDE SMC n 3 Liste des tableaux 31 Tableau 1 les indicateurs de base 47 Tableau 2 Indicateurs de base de toute tude de demande en eau 6l Personnel requis pour la r alisation d une tude globale de demande en eau 71 Tableau 4 Mode d approvisionnement en eau dans les centres urbains du Gabon en 2003 76 Tableau 5 De la production la consommation unitaire d eau 78 Tableau 6 Consommation unitaire par ville selon le mode d approvisionnement en eau au Gabon en 2003 90 Tableau 7 Types de consommateurs enjeux diff rentiels 102 Tableau 8 Indicateurs de base de toute tude de demande en assainissement 124 Tableau 9 Budget mensuel des m nages selon les quintiles de l indice de richesse Lom Togo 131 Tableau 10 Volont de payer l eau du r seau public taux d acceptabilit du prix 140 Tableau 11 liste des principaux indicateurs et r sultats de l tude de demande en eau 143 Tableau 12 Structure du chiffre d affaires d une soci t d eau en fonction de la structure du tarif par tranches et avec une prime fixe consommation domestique 145 Tableau 13 Taille des classes de consommation constituer en fonction de la consommation actuelle des abonn s en vue d une tude tarifaire 179 Tablea
65. es et les calculs m nages connect s au r seau les quantit s inf rieures 30 litres personne jour ou sup rieures 200 litres doivent tre consid r es comme anormale ment basses ou lev es Certes ces valeurs d pen dent du niveau socio conomique du consomma teur il se peut que la consommation moyenne des m nages habitant dans des grandes villas d passe 200 litres par jour mais cela doit tre v rifi De m me si les m nages habitant dans les quartiers d favoris s ont une faible consomma tion il est difficile d imaginer que leur consomma tion soit inf rieure 30 litres en moyenne m nages approvisionn s par une borne fontaine un robinet public un kiosque elc en milieu urbain les quantit s inf rieures 15 litres personne jour ou sup rieures AO litres doivent tre consid r es comme anormalement basses ou lev es m nages utilisent un moyen de transport pour apporter l eau de la borne fontaine au domicile m me si les 57 La localisation du robinet d arriv e d eau dans la parcelle a une forte influence sur le niveau de la consommation si le robinet est situ dans la cour la consommation par personne est d au moins 30 inf rieure ce qu elle serait si le robinet tait dans la maison ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 79 LA DEMANDE EN EAU Ces v rifications simples permettent d viter bien des erreurs dans le calcul de la demande en eau Car au cours
66. est l ordre du jour depuis une vingtaine d ann es les soci t s d eau et ou d assainissement ainsi que les grands boilleurs de fonds attachent de plus en plus d importance aux attentes des consommateurs Il est d sormais banal de souligner la volont de r habiliter le consommateur et d tudier la sensibilit r activit r ceptivit la demande demand responsiveness en anglais Le mot consommateur a l avantage de mettre chacun sa place C est l utilisateur final qui doit primer car il est en droit d attendre qu on lui offre un service de qualit un prix raisonnable sans que cela ruine le budget de la collectivit e fournisseur de service doit s adapter aux attentes des consom mateurs et les satisfaire quantitativement et quali tativement dans la mesure o le tarif appliqu au service le permet ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 155 ANNEXE 2 Pour ou contre les enqu tes aupr s des m nages dans le cadre des tudes de demande en eau et en assainissement r alisation d une enqu te aupr s des m nages dans le cadre d tudes de demande en eau et ou en assainissement est vivement recommand e par certains experts Une opinion largement r pandue l inutilit des enqu tes serait la cons quence directe de la mauvaise qualit des r sultats lesquels para traient bien pauvres au regard des efforts consentis budget tem
67. est lev e En d autres termes plus le nombre de m nages enqu t s est grand plus grande est la pr cision des r sultats Ce principe doit tre appliqu avec soin en fonction des objectifs de l enqu te et mais en tenant compte du montant du budget disponible pour la r aliser Pour une enqu te r alis e dans le p rim tre actuel ou futur de la ville la taille de l chan des listes de documents administratifs existants par exemple des listes fiscales ou listes venant d une enqu te pr c dente en particulier d un recen sement une liste d unit s ar olaires en particulier les Zones de D nombrement parfois appel s Districts de Recensement Secteurs d Enum ration etc utili s es pour le recensement de la population dans laquelle on tirera un chantillon d unit s D apr s R my Clairin Philippe Brion Manuel de sondages appli cations aux pays en d veloppement Documents et Manuels du CEPED n 3 Paris f vrier 1996 ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 173 ANNEXE 3 ne sera pas la m me si l on souhaite obtenir des r sultats globaux c est dire relatifs la population de l ensemble de la ville de 300 500 m nages suffisent la diff rence porte exclusivement sur le degr de pr ci sion souhait d taill s par zone g ographique quartier et ou par segment de population au minimum une cen taine de m nages par quartier et ou segment de
68. f rence sans Chapitre 5 croire que telle ou telle offre sera retenue Appliquer le principe des ench res la hausse comme la baisse revient faire subir aux enqu t s une avalanche de petites questions peu propices la s r nit souhait e pour la r flexion attendue Une simplification s impose Une version simplifi e de l valuation contingente Diverses m thodes utilisant une d marche de type valuation contingente des plus sophisti qu es aux plus simples peuvent tre utilis es les ench res simplifi es FIGURE 10 Exemple de questions relatives la volont de payer un branchement d eau Le co t d installation pour avoir l eau la maison avec compteur individuel est actuellement en moyenne de 80 500 FCFA y compris avance sur consommation Il est possible de payer un certain montant imm diatement et le solde en plusieurs mensualit s Dans ces conditions accepteriez vous de payer un branchement eau avec compteur individuel votre nom Oui Non a Si OUI au comptant 0 n FCFA d dt FCFA combien par mensualit FCFA combien de mensualit s b Si NON Quelle somme accepteriez vous de payer QU MOXIMUM 0 0 FCFA du comptant ae FCFA FCFA combien par mensualit a FCFA combien de mensualit s ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 129 LE COMPORTEMENT D
69. faible co t La dur e moyenne d une tude r duite ne saurait tre inf rieure un mois Une telle tude est n cessairement amput e de oute enqu te de grande ampleur Elle consiste pour l essentiel en la synth se de travaux existants le plus souvent anciens dont on ne ma trise pas du tout le degr de fiabilit et dont la qualit est loin d tre av r e l exploitation aussi approfondie que possible du fichier client le de la soci t d eau afin d en d river des informations sur les abonn s et donc sur la desserte branchements individuels bornes fontaines et sur les consommations do mestiques donc consommations unitaires et non domestiques le recours syst matique des estimations r ali s es sur des bases incertaines faute d une infor mation ad quate l organisation d un certain nombre de r unions de consultation avec des groupes homog nes de personnes et d organismes concern es Elle comporte galement des risques majeurs d erreurs graves Et ces risques sont inh rents l exercice quelles que soient les qualit s et la comp tence du professionnel charg de l tude car ce sont les informations de base incertaines et le d lai qui laisse peu de temps l explora tion et la r flexion qui sont en cause Fautil courir de tels risques Cela d pend sans doute beaucoup de la taille de la ville plus la ville est petite et socialement homog ne
70. fr 106 Ces 4 familles d actions sont galement appel es 4 P cause des initiales de ces 4 termes en anglais Product Price Place Promotion 107 Appliquant la notion de marketing mix au secteur de l eau certains auteurs d composent les classiques 4 P en 7 P Product Price Promo tion Place People Process Presence Cf Strategic marketing to improve both water utility finances and services to urban poor urban water consumer Kevin Sansom Sue Coates and Cyrus Njru WEDC UK Richard Franceys IHE The Netherlands June 2000 146 GUIDE SMC n 3 miques potabilit qualit s techniques pression coupures continuit du service quantit s dispo nibles qualit s conomiques et sociales prix fr quence de facturation Distribution choix du circuit et des zones de distribution type d op rateur public priv mode d approvisionne ment en eau et type d assainissement en fonction des zones de distribution e Prix d termin partir des co ts de revient tout en d pendant de la politique commerciale de la soci t d eau prix du bran chement tarif de l eau consomm e redevance assainissement capacit et volont de payer politique sociale d cision de subventionner le service e Communication actions entreprendre pour faire conna tre et informer les consommateurs des qualit s et des avantages de l eau du r seau public relations publiques publicit etc
71. g ographique particuli re identifier les types d ouvrage les plus deman d s donc donner le choix aux utilisateurs et favoriser la d cision des m nages en leur donnant l envie Puis en pr ciser le prix le plus abordable possible pour les m nages ventuel lement subventionn sans toutefois ruiner la collectivit d finir les grandes lignes d un programme marketing visant promouvoir non seulement l ins tallation d ouvrages d assainissement am lior s mais galement modifier les comportements des m nages en mati re d hygi ne grace la mise en uvre de programmes de sensibilisation de masse et ou de proximit de type IEC e Pour l assainissement non domestique connaitre la situation de l assainissement non domestique d une part les types d installation existants et d autre part les quantit s et la qualit des eaux us es rejet es dans le milieu naturel identifier les besoins non domestiques qu il s agisse d coles ou d tablissements sanitaires sans oublier les industries et autres activit s potentiellement polluantes du fait du rejet sans pr caution d eaux us es potentiellement pollu antes Les indicateurs de base Toutes les tudes de demande en assainissement doivent s appuyer sur un minimum d informations sans lesquelles il est tr s difficile de conduire une r flexion strat gique La liste des indicateurs incontournables ci dessous f
72. imm diatement r alisables permettant une am lioration visible et rapide de l acc s l eau et l assainissement i A l chelle municipale clarifiant une vision commune sur l ensemble du territoire de la ville respective t 5 Elaboration des documents finaux de la strat gie municipale concert e LES GRANDES TAPES DU DIAGNOSTIC PHASE 1 EAU ASSAINISSEMENT 1 Disposer d une vue globale et par quartier des 1 Disposer d une vue globale et par quartier 185500185 en equ infrastructures collectives et domestiques modes r els d acc s l eau des pratiques des habitants de la situation des tablissements collectifs des pratiques des activit s conomiques pratiques domestiques i des programmes et des germes d innovation existants programmes et germes d innovation existants 2 Conno tre les acteurs de la demande 2 Conna tre les acteurs de la demande 3 Conna tre les acteurs de l offre E 8 Connatte les acteurs de l offre t 4 Faire les analyses th matiques d expert t 4 Faire les analyses th matiques d expert t 5 Donner les taux actuels d acc s l assainissement avec i 5 Donner les taux actuels d acc s l eau potable avec la m thode de calcul retenue la m thode de calcul retenue Source SMCPDM pS Eau Note n 1 Rep res m thodologiques d ensemble et pour la phase de diagnostic Atelier de Cotonou 17 21 f vrier 2009 Ces
73. l impor ance du th me Sur ce graphique ainsi constitu on distingue 4 zones ou cadrans en haut gauche dans ce cadran figurent les h mes les plus importants et les plus mal not s par les consommateurs Des interventions urgentes sont n cessaires on doit accorder la priorit ces th mes en haut droite dans ce cadran figurent les h mes les plus importants et les mieux not s par es consommateurs Pour maintenir la satisfaction des m nages un niveau lev il faut maintenir es actions en cours en bas gauche dans ce cadran figurent les h mes moins importants et les plus mal not s par es consommateurs Ces th mes doivent tre suivis avec attention en bas et droite dans ce cadran figurent les h mes les moins importants et les mieux not s par les consommateurs Le souci doit tre de maintenir la situation comme elle est Cette m thode d analyse pr sente beaucoup d avantages La collecte des informations est ais e On pose la question de la satisfaction 99 Par exemple si l on souhaite poser une question propos de la turbidit de l eau il vaut mieux utiliser l expression avec des particules Pour la question de la disponibilit de l eau des heures pr cises en g n ral de pointe il vaut mieux bien expliquer aux enqu teurs le terme opportunit si on l emploie car sans explication il a toutes les chances de ne pas tre compris
74. l utilit et d en appr hen der les r sultats et leurs cons quences concr tes les concepteurs et gestionnaires de projets les op rateurs et prestataires les acteurs tatiques Il s agit ici de proposer des appro ches claires et rigoureuses permettant d obtenir des r sultats d une qualit satisfaisante en s appuyant sur un ensemble de donn es d ori gine diff rente et de m thodes tr s diverses Ce guide doit permettre chacun de se faire une id e pr cise des tapes des modalit s de mise en oeuvre d une tude sur la demande en eau et ou en assainissement des inconv nients et avantages des diff rentes approches et m thodes des l ments clef auxquels il faut amp tre attentif chacune de ces tapes des pi ges viter elc Pour les responsables de collectivit locale et d une mani re g n rale pour tous les responsa bles qui sont amen s passer commande d une tude de demande en eau et ou assainisse ment le guide doit permettre de mieux compren dre quels sont les tenants et aboutissants de telles tudes et ainsi d agir de facon plus rigou reuse Pour une tude commanditer ce guide aidera 10 GUIDE SMC n 3 le guide veut galement tre un pont entre les uns et les autres entre ceux qui r alisent les tudes de demande en eau et ou en assainis sement et ceux qui les utilisent aussi bien les ing nieurs qui vont utiliser les r sultats pour plani
75. la borne L assainissement Installations am lior es prix des diff rentes installations co t d entretien et mode de gestion Chapitre 6 Sensibiliser Une politique long terme de l eau et de l assai nissement doit int grer des changements profonds des conditions de vie des consomma teurs Il se peut que beaucoup de consomma leurs ne consid rent pas ces changements comme une vidente n cessit et soient plut t enclins les refuser les responsables doivent donc envisager de conduire des actions de sensibilisation pour convaincre les consommateurs de l int r t de tels changements Et pour b tir des argumentaires adapt s aux consommateurs les responsables disposent des r sultats des enqu tes r alis es dans le cadre des tudes de demande qui pr ci sent les opinions et attentes des consommateurs Ces programmes peuvent tre tr s divers promotion des branchements sociaux l eau promotion d ouvrages am lior s d assainisse ment individuel ou semi collectif sensibilisation l hygi ne la maison aussi bien que sur le lieu de travail par exemple en milieu scolaire promotion des conomies d eau 110 La mise en place de bomes fontaines pr paiement peut permettre de conserver un acc s subventionn une eau potable hauteur des besoins essentiels gratuit en deca d un certain seuil paiement au m3 consomm au del de ce seuil
76. la projec tion qui correspond l horizon du projet La demande en t te de r seau demande se transforme en besoin sous l effet du rendement du r seau public Cet aspect est abord dans la partie de ce chapitre consacr e la demande totale page 95 66 M me si c est peu probable il n est pas impossible de disposer d infor mations ad quates un niveau g ographique fin Il faudrait pour cela que le Recensement g n ral de la population et de l habitat RGPH ait eu lieu au maximum un ou deux ans avant l tude de la demande en eau les consommations des m nages approvisionn s par branchement individuel et par borne fontaine soient connues aux m mes dates Par cons quent la desserte le nombre moyen de personnes par branchement et les consommations unitaires pourraient tre calcul s En fait le RGPH consti tue une tr s bonne occasion de cartographier la desserte en eau et le mode d assainissement sous r serve que les donn es par petite zone g ographique appel es zones de d nombrement ou secteurs de recensement soient diffu s es peu de temps apr s le recensement sur le terrain Chapitre 3 La demande non domestique l eau non domestique est celle qui est consom m e par des consommateurs autres que des m nages particuliers c est dire des consom mateurs caract re commercial ou industriel ou administratif et ou non lucratif cette derni re tant souvent appe
77. les crit res qui gagnent tre utilis s syst mati quement sont le niveau de richesse pauvret dans le but de mieux conna tre les caract ristiques des m nages des plus pauvres aux plus riches le type d habitat ventuellement associ la r gularit de l occupation du sol 96 Dans beaucoup de pays la r alisation d infrastructures d eau et d assainissement n est pas autoris e dans les zones o le statut foncier des occupants n est pas conforme la l gislation en vigueur 132 GUIDE SMC n 3 le mode d approvisionnement en eau branchement au r seau borne fontaine autre le type d installation d assainissement la zone g ographique quartiers ou groupes de quartiers par exemple centre ville quartiers p riph riques ou grandes zones cr es par la soci t d eau correspondant ventuelle ment une agence locale le statut d occupation du logement car la d cision d investissement dans un branchement individuel et ou une installation d assainisse ment am lior e ne d pend pas des locataires mais des propri taires et que ces derniers sont rarement tr s motiv s pour d penser pour leurs ocataires Le plus souvent les caract ristiques se cumulent Par exemple les m nages pauvres sont plus souvent des non connect s et habitent des quartiers pauvres et p riph riques mal desservis en eau peu ou pas de branchements indivi duels o l occup
78. les notions domes lique et non domestique il arrive tr s souvent que des petits consommateurs non domestiques commerces ou services fassent partie de la cat gorie domestique d o une surestimation de la desserte domestique Or il est essentiel de s parer les abonn s domestiques des non domestiques ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 67 LA DEMANDE EN EAU D autre part les notions de branchement actif ou inactif pour quelque cause que ce soit ne sont pas toujours pr cis es dans les tableaux indiquant le nombre de branchements faut pourtant prendre une d cision claire sur 2 points un branchement coup pour cause de non paiement de facture doitil tre inclus dans le taux de desserte m me si cette coupure dure depuis longtemps ou non un branchement existant mais sans eau doit il tre inclus dans le taux de desserte Dans certaines villes ce ph nom ne atteint des proportions lev es cf les exemples ci contre e Les branchements collectifs pour des immeu bles souvent des lotissements etc sont compta bilis s pour une seule unit et beaucoup de bases de donn es client le ne disposent pas de l indispensable information compl mentaire qu est le nombre de m nages concern s ou le nombre de personnes desservies Si cette infor mation n est pas disponible au sein de la soci t d eau il faut aller sur le terrain pour la collecter La situation de r sid
79. m nages diff rents syst mes selon des m thodes appropri es le cadre institutionnel pour la fourniture du service d eau et d assainissement par exemple petit priv local contre grosse soci t munici pale nationale ou multinationale un type de service am lior contre un autre mode d approvisionnement en eau et ou mode d assainissement un prix du branchement avec ventuellement des possibilit s de cr dit en liaison avec un type de service un prix de l eau et ou de l assainissement et la fr quence de facturation Mise au point de syst mes innovants les r sultats de certaines de ces tudes et recherches peuvent galement tre utilis s pour la mise au point de nouveaux syst mes de financement de branchements tudes par exemple de nouvelles technologies en assainissement etc limites l une des limites de nombre de ces tudes est leur utilit op rationnelle parfois restreinte ne concer nant bien souvent qu un petit univers g ogra phique leurs r sultats ne sont pas souvent applica bles ailleurs De plus elles ne sont pas pr dictives et engagent rarement l avenir l o le d cideur investisseur attend des id es quant l avenir De plus nombre de ces tudes s ins rent mal dans le vaste ensemble des tudes existantes 30 GUIDE SMC n 3 notamment celles r alis es par l Institut national de la statistique Bien souvent les d finiti
80. minimum au dessous duquel il n est gu re possible d obtenir des r sultats ayant une certaine signification statistique 119 prend en compte les consommations d eau du m nage tant l int rieur de la maison qu l ext rieur pour la lessive par exemple ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 159 ANNEXE 2 leur eau ou s ils incluent galement ceux qui ne payent rien si le pourcentage de m nages qui ne payent pas leur eau est lev alors le co t moyen est affect d un biais tr s important De plus la politique commerciale conduire vis vis des m nages non encore connect s doit tre tr s diff rente suivant qu ils payent ou ne payent pas leur eau volont des m nages de se brancher aux r seaux volont de consommer plus d eau et combien volont de payer ces th mes constituent les exemples les plus souvent cit s par les opposants aux enqu tes Certes ces th mes figurent parmi les plus difficiles aborder mais il existe des m thodes prouv es permettant de ma triser en grande partie les difficult s 2 Bon nombre d enqu tes sp cialis es par exemple les enqu tes sur la volont de payer sont affect es de biais syst matiques importants Elles n abordent qu une partie du sujet et n gli gent de collecter des donn es de cadrage pourtant essentielles pour la planification telles que les modes d approvisionnement en eau et ou les installations d assainissement ou les co
81. moyenne 43 niveau de pauvret richesse 44 lasticit de la consommation d eau par rapport au prix et au revenu 45 le march potentiel ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 169 ANNEXE 2 10 Co t de l eau 5 1 d finition 5 2 global 5 3 cot au m3 5 4 co t de l eau dans le budget familial 5 5 analyse par niveau de pauvret richesse des m nages Assainissement 6 1 bain douche WC toilettes 6 2 eaux us es grises 6 3 eaux us es noires 6 4 m nages disposant d une fosse septique 6 5 volont de disposer d installations am lior es Satisfaction des consommateurs 7 1 eau approche globale niveaux de pauvret richesse cartes de satisfaction 72 assainissement approche globale niveaux de pauvret richesse cartes de satisfaction Volont de payer pour un branchement et pour l eau 8 1 volont de payer pour une installation am lior e branchement individuel autres 8 2 volont de consommer plus d eau 8 3 volont de payer pour l eau Volont de payer pour une installation am lior e et pour l assainissement 9 1 volont de payer pour une installation am lior e 9 2 volont de payer pour l assainissement des eaux us es Capacit payer une augmentation du tarif est elle socialement acceptable 10 1 prix de l eau et de l assainissement prix de l lectricit 10 2 estimation du prix de l eau et ou de l assainissement avec des normes 3 4
82. non de la part des enqu t s L Indice de 87 Par exemple Filmer D amp Pritchett L 2001 Estimating wealth effect without expenditure data or tears An application to educational enrollments in states of India Demography 38 115 132 Chapitre 5 Richesse vise pr cis ment pond rer les r ponses fournies minem ment subjectives et sensibles et fournir un indicateur plus neutre mais tr s significatif et utile pour le traitement des enqu tes socio conomiques o la richesse ou la pauvret est un crit re central d terminant diverses attitudes comportements pratiques et d cisions des m nages enqu t s Ensuite on classe les m nages par ordre croissant selon la valeur de l indice de richesse Puis on divise l effectif total en parts gales de 20 chacune en suivant l ordre croissant de cette valeur Par d finition les m nages de l indice de richesse 1 IR 1 sont les plus pauvres les m nages du l indice de richesse 5 IR 5 sont les plus riches Les r sultats obtenus partir de cette d marche sont concluants comme le montre le Tableau 9 page suivante qui croise le budget moyen des m nages avec l indice de richesse dans lequel ils ont t class s Application de normes On s int resse la place de la d pense en eau et ou en assainissement parce que intuitive ment on sent qu il existe un seuil au del duquel la d pense en eau est trop lev e pour le m nage et
83. occupa tion du sol r alis e par l urbaniste les densit s de population r sultent d un calcul simple Si toutefois la population par petite zone n est pas connue alors la densit est une norme corres pondant au type d habitat r sidentiel qui permet de calculer la population par petite zone situation future la densit de population est une hypoth se donn e par l urbaniste Pour une date donn e on obtient la population par petite zone en la multipliant par la surface r sidentielle correspondante le travail de l urbaniste doit aboutir une production crite sous forme de plans et de tableaux statistiques par petites zones g ogra phiques accompagn s de commentaires plans num ris s au 1 1 000 ou 1 5 000 chelle d terminer avec le chef de projet tableaux dans un tableur informatique stan dard correspondant aux plans petit rapport d une trentaine de pages au maximum pr sentant la situation actuelle et justi fiant les options retenues pour l volution future Cette analyse doit permettre de d velopper et compl ter celle de la population de l habitat et plus g n ralement du cadre de vie dans la ville Elle fournit galement des informations appro pri es qui doivent permettre de pr ciser le programme d am lioration des conditions de l approvisionnement en eau et de l assainisse ment contenu des actions localisation des populations concern
84. par tranches progressives aidaient les pauvres Mais apr s avoir examin la situation de plus pr s nous nous sommes rendu compte que c tait tout le contraire Au Ghano les chercheurs ont constat que la majorit des gens vivent dans des habitations multifamiliales munies d un seul compteur d eau Les m nages qui ne consommaient qu un faible volume d eau payaient en r alit le prix le plus lev pour leur eau Les pauvres se trouvent donc doublement d favoris s parce qu ils doivent partager les prises d eau ll est vrai que dans la plupart des villes africaines le taux de partage de branchements au r seau d eau est d autant plus lev que le m nage est plus modeste Par cons quent le nombre moyen de personnes par branchement au r seau d eau et donc par compteur est plus lev chez les m nages pauvres que parmi les m nages ais s mais galement les volumes consomm s m me si les consommations unitaires sont beaucoup plus faibles chez les premiers Pr s de 20 ans apr s cette constatation la question n est toujours pas tranch e faute de recherches concluantes Et le syst me des tranches progressives s est p rennis au fil des ann es La contribution de l tude de demande en eau l tude tarifaire ll ne s agit pas de traiter ici des m thodes de tarification car le socio conomiste de l eau doit rester en amont des tudes financi res 9 Il doit cependant conna tre suffisamment le s
85. pas il faut la cr er rapidement ce travail servira non seulement pour l laboration du plan de sondage de l enqu te aupr s ces m nages Le plan de sondage mais galement pour l tude de la population pr alable au calcul de la demande en eau Concr tement on tire au hasard des districts de recensement DR dans la base de sondage ar olaire c est dire la cartographie du recen sement Si les DR tir s ont une taille trop impor tante il faut les d couper en sous DR de taille gale puis tirer l un de ces sous DR Dans l exemple ci dessus il faut tirer 125 unit s ar olaires ce qui signifie que l on enqu tera dans 125 petites zones de la ville DR et sous DR s lectionn es au hasard Deuxi me degr Les unit s statistiques consid rer sont des m nages tir s au hasard au sein des unit s ar olaires chantillon DR ou sousDR Pour op rer ce tirage des m nages enqu ter deux m thodes sont envisageables La premi re m thode avant le passage sur le terrain de l enqu teur sur le terrain on proc de en 2 temps Sur le terrain d nombrement des m na ges On tablit la liste de tous les m nages de chaque DR ou sous DR chantillon Cette liste est la base de sondage de 2 degr En bureau on effectue au bureau le tirage des m nages partir de la liste qui vient d tre constitu e par exemple en retenant 1 m nage sur 10 dans la liste si celle ci comprend 80
86. permet de pr ciser les volumes d eau rejet s et leur qualit la charge polluante es quantit s de boues d puration connaissance des volumes d eaux us es rejet s et de la qualit de ces rejets permet de dimensionner les r seaux d assainissement collectif et semi collectif mais aussi les syst mes d vacuation des fosses d assainissement au onome camions vidangeurs ainsi que la station d puration ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 117 AM Le comportement du consommateur approche conomique et approche marketing LE COMPORTEMENT DU CONSOMMATEUR Approche conomique du consommateur Capacit et volont de payer pour un service am lior Comme cela a d j t signal l un des utilisa teurs d une tude de la demande en eau et ou en assainissement est le financier charg d ta blir un Business Plan qui met en relation le fonctionnement et l investissement de la soci t d eau et les recettes Pour cela il doit b tir un tarif qui pour tre durable doit tre quilibr tout au long de la p riode de projection conomiquement car il faut quilibrer les comptes de la soci t d eau socialement car il ne faut pas touffer les m nages les plus modestes sous des factures qu ils ne pourront pas payer ce serait sociale ment inadmissible et conomiquement non renta ble La question de l ad quation de la facture aux moyens financiers
87. population groupes quinquennaux la date de d part de la projection puis propo ser des sch mas d volution dont on d duit la population une ann e donn e Ce travail peut tre r alis l aide du logiciel sp cialis Demproj Spectrum dont on peut trouver une copie gratuite sur Internet Cette d marche est plut t r serv e aux sp cia istes de la d mographie car le maniement des concepts et des donn es n est pas simple les donn es de base seront souvent trouv es dans e recensement de population structure par sexe et les donn es de f condit seront rouv es dans la derni re EDS quant aux donn es de mortalit il faut en g n ral se contenter de la mortalit infanto juv nile fournie par la derni re EDS qui permet de choisir un mod le En ce qui concerne les migrations on dispose rarement d information es choix seront faits apr s discussion avec urbaniste La mortalit infantile est la mortalit avant le anniversaire 0 ans La mortalit juv nile correspond la p riode couvrant les 4 ann es suivantes 1 4 ans La mortalit infanto juv nile couvre les 2 p riodes pr c dentes soit es 5 premi res ann es de vie 0 4 ans Quand plusieurs EDS ont t r alis es dans le pays on peut retracer l vo lution pass e de la f condit et de la mortalit infanto juv nile et l on s appuie sur cette information pour d finir les sch mas d volut
88. pour les m nages au chapitre concernant la capacit de payer du comportement du consommateur pass et ses attentes futur4 au chapitre concernant la volont de payer des attentes en mati re d installation d eau et ou d assainissement aux chapitres relatifs la desserte en eau et la demande en assai nissement 3 M thode des Pr f rences r v l es M thode de l Evaluation contingente et m thode du Prix psychologique Introduction Organisation Ce point est abord dans les parties Cadre m thodologique des chapitres 3 La demande en eau et 4 La demande en assainissement m thodologie pas pas calendrier des op ra tions personnel requis etc La partie m thodo logique est plus d velopp e dans le chapitre relatif l eau avec notamment un exemple de calendrier d une tude globale gt de demande en eau Analyse critique des enqu tes quantitatives Cette analyse tr s compl te est pr sent e dans l annexe 2 sous le titre Les enqu tes aupr s des m nages pour ou contre Les arguments les plus fr quents en faveur et en d faveur de la r alisation d enqu tes sont pr sent s et commen t s Les principaux sujets sont abord s objectifs budget calendrier des op rations organisation et quipe questionnaire plan de sondage exploitation et diffusion On trouve galement dans cette annexe le plan type d un rapport d enqu te ainsi qu une
89. pour vivre De quel service d assainissement ontils besoin pour vivre dans des conditions sanitaires d centes Mais elle comprend une part importante de subjectivit car au del du seuil de pauvret et de la notion de besoins fondamentaux dont la d finition pr te souvent interpr tation il y a le niveau de bien tre que le gouvernement souhaite voir attein dre la population l estimation des besoins ne tient compte ni des contingences techniques propres au syst me de production du bien consid r ni de l aspect financier qui lui est li La notion de demande fait r f rence aux besoins mais elle r sulte de l expression par la population de sa volont de couvrir ses propres besoins La population d finit forc ment ses besoins de facon subjective car elle a ses priorit s tant en mati re de consommation que de solvabilit priorit s budg taires 5 Les diff rents types de demande sont pr sent s en Annexe 1 Le 28 juillet 2010 l Assembl e g n rale des Nations Unies a adopt une r solution reconnaissant le droit l eau potable propre et salubre et l assai nissement comme un droit humain qui est essentiel pour la pleine jouissance du droit la vie La demande s exprime de mani re tr s diff rente selon le bien concern et les circonstances cf principales d finitions en Annexe 1 Dans la mesure o l on consid re la seule demande solvable l estimation de la demande tient co
90. quand elles sont r serv es aux populations les plus d favoris es Dans ce cas les sommes correspondant la gratuit sont pay es par la municipalit la soci t d eau dans le cadre de sa politique sociale ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 149 ANNEXE 1 Glossaire De nombreux auteurs ont analys les diff rentes expressions qui souvent pr cisent tel ou tel aspect de la demande Quelques unes parmi les plus utilis es m ritent d tre pr cis es e Absence de demande on utilise parfois cette expression propos de l assainissement Les m nages n ont pas forc ment conscience des risques sanitaires li s un mauvais assainis sement chez eux ou l absence d assainisse ment Souvent les arguments concernant la sant familiale les motivent peu tout cela sur fond d ignorance des r gles d hygi ne et de leurs cons quences mais galement parce qu ils ne sont pas inform s de possibilit s d am liora tion de leurs conditions grace une offre d assainissement am lior Mais cette situation n est pas du tout d finitive gr ce des actions de sensibilisation la situation peut changer faire na tre et s exprimer une demande qui devient alors une demande inform e Demande cr e en eau cette expression est parfois utilis e en cas d hygi ne de l eau insuffisante ignor e de la population par exemple non potabilit de l eau qui est bue la maison tr s mauvai
91. que ce dernier risque de ne plus pouvoir payer pour l obtention de ce bien essen tiel qu est l eau Ainsi peuFon d finir empirique ment un seuil d inaccessibilit des m nages ne pas d passer de facon limiter le prix de l eau et de l assainissement Normes des organisations internationales les organisations internationales en vue de faciliter la prise de d cisions concernant les fi nancements d investissements dans les infrastruc 88 Source Programme d am lioration de l alimentation en eau potable de la ville de Lom Etude d identification et de faisabilit Rapport interm diaire op cit ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 123 LE COMPORTEMENT DU CONSOMMATEUR INDICE DE RICHESSE Indice Signification i M nages les plus pauvres 2 M nages les plus riches Ensemble TABLEAU 9 Budget mensuel des m nages selon les quintiles de l indice de richesse Lom Togo en 2007 M nages CHANTILLON OBSERVE BUDGET DES MENAGES Pourcentage en FCFA par mois Source Programme d am lioration de l alimentation en eau potable de la ville de Lom Etude d identification et de faisabilit op cit tures des pays en d veloppement ont cherch fixer des normes la Banque Mondiale exige habituellement que les factures d eau cons cutives un pr t ne soient pas sup rieures un chiffre g n ralement de l ordre de 3 5 du revenu des m nag
92. r pondre la demande tout au long de la p riode de projection 12 Y compris les pertes sur le r seau public pour pr ciser les modes d approvisionnement en eau et les types d installation d assainisse ment les plus adapt s aux attentes des consom mateurs en tenant compte au maximum de l imp ratif d quilibre conomique du syst me pour laborer et conduire une v ritable poli tique marketing d finir les actions aupr s des consommateurs en vue d accro tre leur satisfaction et d finir les am liorations du service les plus attendues d finir une politique sociale sp cifique adapt e aux m nages les plus modestes quels quipements quel prix avec quel mode de recouvrement eic pour ajuster le tarif pas de business plan sans connaissance de la demande en eau et de ses caract ristiques demande domestique branchements individuels points de distribution collectifs bornesfontaines demande non domestique par secteur d activit le chiffre d affaires de la soci t d eau d pend tr s direclement des volumes d eau consomm s factur s et recouvr s ainsi que du tarif qui peut tre lui m me d duit de ces volumes et des co ts correspondants fonctionnement investissement pas de tarif conomiquement quilibr et socialement adapt sans une observation judicieuse des capacit s financi res des consommateurs qui permet de prendre en compte le ph no
93. s des diff rents partenaires etc Traiter les informations en proc dant des exploi tations informatiques puis conduire des analyses statis tiques et conomiques avec des m thodes appropri es Proposer aux d cideurs une vision terme du secteur de l eau et ou de l assainissement l issue d une intense concertation avec l ensemble des partenaires esquisser un planning ou tout au moins une dur e totale pour l tude et des ch ances et laborer un budget global r diger des termes de r f rence de l tude en connaissance de cause Pour une tude en cours ce guide aidera participer activement aux discussions organis es dans le cadre de la concertation notamment pour tout ce qui touche la r flexion prospective contr ler l ex cution du travail r alis par les services internes ou par le prestataire 1 Cf Encadr 3 Introduction v rifier si les r sultats sont conformes aux attentes telles que d finies par les termes de r f rence Pour les professionnels susceptibles de r ali ser des tudes de demande en eau et ou assai nissement le guide doit permettre de disposer d une plateforme m thodologique commune avec les coll gues du projet en cas de r alisation d un sch ma directeur par exemple mais galement avec le donneur d or dre par exemple dans le cadre de l laboration d une strat gie municipale concert e
94. s par cette pratique rapatrieront progressivement cette consommation quand ils seront approvisionn s par un branche ment individuel ou collectif l assainissement doit Une tude relative prendre en compte toutes les eaux us es ou souill es ou sales qui sont rejet es dans le milieu naturel d une mani re ou d une autre Les eaux us es sont des eaux qui ont fait l objet d un usage quelconque elles correspondent des r alit s fort diff rentes eaux us es domestiques Ce sont les eaux m nag res et les eaux des WC eaux m nag res encore appel es eaux grises gt ce sont les eaux g n r es par les activit s de lessive d hygi ne personnelle douche de cuisine pr paration des aliments lavage des ustensiles et de m nage lavage des sols eaux vannes encore appel es eaux noires ce sont les eaux utilis es exclusivement pour l vacuation des excr tas c est dire l urine et les mati res f cales humaines y compris le mat riel utilis pour l hygi ne intime papier eau eaux us es non domestiques ce sont les eaux g n r es par les activit s non domestiques notam ment agricoles industrielles mais galement admi Chapitre 1 nistratives coles h pitaux camps militaires et de police prison administrations etc Ces eaux doivent tre prises en compte dans les tudes d assainissement liquide qui concernent les eaux domestiques et
95. sur des r sultats erron s provenant d un groupe non repr sentatif t moins que des pr cautions soient prises 2 pour viter un biais de groupe i i Requiert une information d taill e sur 2 les co ts Ainsi l valuation pr alable de la t demande peut n cessiter de recourir 2 d autres m thodes i Un travail d taill sur certaines options 2 peut faire double emploi Convient pour r fl chir des d cisions strat giques t sur les niveaux de service dans de grands programmes d investissement fonctionnement peuvent tre valu es avec pr cision Peut tre utilis dans un cadre t institutionnel changeant Convient si des choix difficiles doivent tre faits Source DFID Guidance manual on water supply and sanitation programmes Water and Engineering Development Centre Loughborough University DFID 1999 ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 183 ANNEXE 4 METHODES DE REVELATION DU CONSENTEMENT A PAYER UTILISEES EN EVALUATION CONTINGENTE METHODE DES ENCHERES METHODE DE LA QUESTION OUVERTE E E QUESTION FERM E SIMPLE d QUESTION FERM E DOUBLE E n pose une question du type On pose une question du type On proc de par r p tition t combien seriez vous r t i Seviez vous pr t payer de la m me question ferm e i payer pour b n ficier du indiquer un nu pour Sila r ponse la premi re
96. t distingu es les tudes globales qui embrassent la totalit du champ la ville ou m me le pays dans le cas par exemple d tudes tarifaires nationales et qui du fait de l ampleur du champ couvert ne peuvent pas tre tr s d taill es les tudes th matiques qui ont en g n ral un champ plus limit mais qui poussent leurs analyses dans le d tail et plus en profondeur Objectifs Une tude classique de demande en eau a en g n ral pour objectif de d crire la situation actuelle du march de l eau et ou de l assainis sement et de dessiner les contours de son volu tion future en concertation avec les d cideurs locaux Concr tement dans une tude classi que on doit pr ciser le cadre dans un certain p rim tre d coup en petites zones g ographiques ou quartiers 11 Par exemple entre les r sultats de l enqu te aupr s des m nages et les statistiques de la soci t d eau un horizon d termin le plus souvent l hori zon de 20 ans voire 30 pour les projets de r seau d assainissement Ceci implique de 1 calculer la consommation et la demande actuelle lesquelles sont rarement connues avec pr cision et 2 de r aliser une projection court et moyen ferme analyser les quatre principales composantes du syst me a desserte en eau nombre de branchements et nombre de bornes fontaines actuels et futurs m nages et populations desservis par
97. tes que possible garantissant 58 GUIDE SMC n 3 qualit fiabilit et durabilit Donc les tudes qu il est souhaitable de conduire sont plut t longues et il convient de ne pas transiger en pensant que l on peut conduire des tudes a minima la Chapitre 3 emaines 11213 415 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 EAA TIE PEIE PETOA ETE O TOET PERPE IAEA EPEE PETTI POPER A PEE ER TORTEN OPEET RS ORE pratique montre que le plus souvent les r sultats Pour clairer ce choix il faut prendre du recul d une tude courte ne sont pas la hauteur des et prendre la mesure de l enjeu r el de l tude attentes en quantit mais surtout en qualit la demande qu estce qu un tel co t et un quand ils ne sont pas carr ment inutilisables tel d lai quand c est l avenir de la ville au cours des vingt prochaines ann es qui est en jeu ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 59 LA DEMANDE EN EAU Suivant le type d tude que l on doit conduire la composition de l quipe n cessaire varie consid rablement Le r le central du socio conomiste Dans tous les cas un profil professionnel doit occuper une place centrale dans une tude de demande en eau celui du socio conomiste qui doit r unir deux qualit s tr s diff rentes
98. tous et environnemen tale pr lever dans la nature un minimum d eau et en rejeter un minimum Elle est subjective fait implicitement r f rence une politique de l eau qui devrait exister dans tous les pays et dans toutes les villes du pays Ainsi la demande excessive peut devenir ind sirable et tre trait e comme telle e Demande irr aliste peut se dire d une de mande exprim e mais qui ne tient pas compte des contraintes qu elles soient techniques et ou financi res e Demande n gative peut exister vis a vis d un service de l eau de mauvaise qualit ou d une installation d assainissement peu satisfaisante Par exemple si l eau distribu e par le r seau public n est pas potable et que ce fait est connu un certain nombre de consommateurs ayant les moyens peut d cider de substituer l eau du r seau une autre eau bouteilles par exemple Peut se dire d une demande exprim e mais qui ne tient pas compte des contraintes qu elles soient techniques et ou financi res Demande d clinante correspond la p rio de de fin de vie d un produit ou d un service en eau terme c est dire suite la mise en ceuvre de programmes de promotion de modes d approvisionnement en eau am lior s ce doit tre le cas des modes d approvisionnement non prot g s gt qui fournissent le plus souvent de l eau de mauvaise qualit voire m me non potable puits personnels eau de surface e
99. tudes ont pour cadre une r flexion globale long terme la partie projections jouant un r le majeur en vue de d finir de futurs programmes d investissement sur une p riode de 20 30 ans Mais ces tudes n ont pas toutes besoin de prendre en compte le m me degr de d tail g ographique ind pendamment d une ventuel le stratification par niveau socio conomique ou par type d habitat ou par mode d approvision nement en eau ou par mode d assainissement pour la mod lisation du r seau de distribu tion plus la ventilation des donn es de demande par petite zone g ographique est fine mieux c est mais les crit res socio conomiques jouent peu Pour la mod lisation de la ressource une approche beaucoup plus globale suffit pour les tudes tarifaires et souvent pour les tudes de satisfaction et autres tudes de marke ting les enjeux se situent au niveau de la ville enti re En revanche les donn es doivent tre tr s ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 25 LA DEMANDE EN EAU C EST QUOI POUR QUO FIGURE 1 L tude de demande en eau dans le cadre d un sch ma directeur de l eau potable OFFRE production eau superficielle nappe m an ensemble de la ville Traitement eau brute DISTRIBUTION r seaux branchements m an par quartier DEMANDE m an por quartier abonnements par quartier d taill es par type de consommateur conneci s non connect s
100. ult rieures 2 jours i travail 6 7 jours par semaine pour rattraper les retards sans p naliser le calendrier pr vu d enqu te Agents de Enqu te m nages i dde i 5 semaines codification i formation comme les enqu teurs i lotailede compris formation 2 codification y compris consultation des enqu teurs i l chantillon pour corrections et compl ments d information 80 i du nombre de i questionnaires par jour i questionnaires d but et fin de la codification 2 jours apr s le d but i de la collecte 2 jours apr s la fin i Agents de saisie Enqu te m nages i D pendde 5 semaines i formation comme les enqu teurs et codifieurs avec lataille de y compris formation compl ment pour la saisie l chantillon et saisie y compris consultation des codifieurs pour corrections du nombre de i et compl ments d information 100 questionnaires par jour questionnaires d but et Fin de la codification 3 jours apr s le d but de la i i collede 3 jours apr s la fin Informaticien Analyse de la base de donn s client le de la soci t d eau 2 3 semaines i base de donn es extraction de la base de donn es et ou SIG i tabulations ou Statisticien analyses en liaison avec le socio conomiste rapport 2 de 10 pages hors annexes En cas d enqu te lourd
101. un d mographe un urbaniste un statisticien d enqu te une quipe d enqu te pour l enqu te quantita ive aupr s des m nages comprenant des enqu teurs et des contr leurs soit recrut e dans e cadre de l tude soit fournie dans le cadre d une soustraitance un bureau d tude sp cia is Le nombre d enqu teurs varie en fonction de a taille de l chantillon m nages 4 enqu teurs et 1 contr leur 1 m nages 12 enqu teurs et 4 contrd eurs un superviseur un sociologue pour la phase exploratoire avant l enqu te aupr s des m nages base d entretiens en profondeur et de focus groups des sociologues ou jeunes ing nieurs ou enqu teurs qualitatifs pour l enqu te aupr s des gros consommateurs un informaticien plut t sp cialis en bases de donn es ou un statisticien plut t analyste pour l exploitation de la base de donn es client le Etudes moyennes d une dur e de 2 3 mois les m mes sp cialit s sont n cessaires mais sans quipe pour l enqu te m nages puisque la r alisation d une telle enqu te n est pas pr vue Etudes courtes d une dur e d un mois Faute de temps on ne peut la plupart du temps mobiliser qu une seule personne ou deux ventuel ement de fa on r unir le plus rapidement possi ble la documentation n cessaire et pour partager Chapitre 3 les rendez vous car le nombre d ad
102. une distinc tion entre diff rentes branches d activit notam ment entre industries s ches et industries mouil l es est utilis e C est en additionnant les deux jeux de donn es ci dessus et en confrontant les projections obtenues avec les deux d marches que le socio conomiste peut mettre en coh rence puis ventuellement amender ces r sultats La consommation agricole Les moyens consommateurs caract re agricole correspondent pour l essentiel des mara chers de moyenne importance Situation actuelle la situation actuelle est le plus souvent mal 94 GUIDE SMC n 3 connue voire m me inconnue car l eau utilis e ne provient en g n ral pas du r seau public d eau potable elle est pomp e directement dans la nappe ou dans une rivi re qui passe proximit elle peut galement venir d une station d puration qui livre de l eau recycl e d marche consiste calculer une norme de consommation l hec tare il est recommand de proc der une rapide enqu te aupr s des mara chers et autres agricul teurs pratiquant l irrigation l int rieur du p rim tre urbain pour en conna tre le nombre et surtout pour en estimer la consommation Une estimation directe serait sans doute difficile en revanche on peut r aliser une mini enqu te dans le but d tablir une norme de consommation l hectare utiliser les chiffres de l urbaniste concernant le type d o
103. une participation de l ensemble de la collectivit associative politique religieuse et conomique tant la planification qu la gestion des syst mes l tude doit faciliter la mise au point d un programme d information adapt Ce programme comprend 3 volets ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 147 DIFFUSER ET UTILISER LES RESUSLTATS L information l ducation et la communication IEC L Information l Education et la Communication IEC pour la promotion de l assainissement en s appuyant sur des l ments de base tels qu l hygi ne et l ducation sanitaire est centr e sur la consultation et la participation des communau t s Cette d marche de proximit comprend trois tapes recueil avec et par les populations des infor mations de base sur leur milieu notamment les contraintes et les difficult s analyse de ces informations en vue d une prise de conscience et d une appropriation des prise de la d cision d acqu rir un ouvrage dont l acquisition suppose que le b n ficiaire soit en mesure de le r aliser puis de l entretenir Chacune des tapes est anim e par une ou plusieurs activit s elles m mes illustr es par des images mettant en lumi re les graves lacunes de l hygi ne du milieu et les solutions propos es le r le de l ducation sanitaire est essentiel dans cette d marche tant aupr s des m nages qu en milieu scolaire La communication de masse actio
104. utilise pour cela une chelle d quivalence en divisant l ensemble des revenus du m nage par le nombre d quivalents adultes dans le m nage Deux chelles d quivalence sont g n ralement utilis es celle d Oxford et celle de l OCDE L chelle d Oxford attribue davantage d quivalents adultes aux familles que celle de l OCDE en cons quence elle conduit des r sultats plus pessimistes sur le niveau de vie des familles compar celui des personnes seules L chelle de l OCDE est souvent pr f r e car elle rend mieux compte des conomies d chelle r alis es aujourd hui par les m nages que m nage par le nombre de personnes qui compo sent ce m nage Cet indicateur permet de donner le m me poids tous les individus quel que soit le m nage auquel ils appartiennent on sait de quelle somme dispose personnellement un individu dans un m nage quelle que soit sa faille pour vivre D s lors on peut approcher avec une certaine pr cision la notion de pauvret ou de richesse laquelle d pend pour une bonne part du niveau de revenu et de d pense effectivement disponible Pour tre plus pr cis on peut s int resser non pas au revenu par personne en prenant en compte tous les membres du m nage de la m me fa on mais au revenu par quivalent adulte cf Encadr 8 e Dans un deuxi me temps on classe les m nages par ordre croissant selon la valeur du revenu par personne Puis
105. 0 litres par jour pour une vache 20 litres pour un veau 20 litres pour une truie m re 10 litres pour un porc l engrais 5 litres pour un porcelet 0 2 litres pour une poule 0 15 pour un poulet 0 45 pour une dinde etc 60 Cette valeur se situe dans la fourchette des valeurs habituellement obser v es en Afrique subsaharienne 61 Cette fr quence est jug e d terminante dans le domaine du microcr dit o on peut aller jusqu des remboursements hebdomadaires les soci t s d eau pourraient s inspirer de ces exp riences et de ces pratiques de vie des m nages on utilise g n ralement le concept d lasticit qui repr sente la sensibilit de la consommation une variation du niveau de vie des m nages lasticit par rapport au re venu l lasticit revenu est le rapport entre le pourcentage de variation de la demande d un bien et le pourcentage de variation du revenu Ce rapport est g n ralement positif car lorsque le revenu augmente la quantit demand e augmen te galement et r ciproquement Par exemple retenir comme lasticit la valeur moyenne de 0 359 signifie qu une augmentation du revenu de 10 s accompagne d une augmentation de la consommation unitaire de 3 5 Les actions de sensibilisation en faveur consommations Dans des situations de p nurie grave de la ressource en eau la soci t d eau peut d cider en accord avec la collectivit de mettre en ceuvre des actions visan
106. 2 54 500 574 626 44 1000 581 6 19 31 2000 5 87 6 13 22 100 0 04 0 16 58 8 300 007 0 13 34 0 333 007 0 13 322 500 007 013 263 1000 0 08 0 12 18 6 2000 009 0 11 132 100 0 40 0 60 19 6 300 0 44 0 56 113 333 0 45 0 55 10 7 500 0 46 0 54 88 1000 047 0 53 62 2000 048 0 52 44 a Nombre de m nages interrog s b Calculs faits sur la base de personnes avec un 3 uou e moyenne la valeur de la moyenne 95 proportion la valeur de la proportion p a chances sur 100 d tre incluse dans l intervalle 95 chances sur 100 d tre incluse dans l inter de confiance suivant valle de confiance suivant m 1 96 racine carr e de n 1 96 racine carr e de pxq n o a est l carttype de la variable observ e o q est gal 1 p et n est la taille de l chantillon uny et n la taille de l chantillon ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 179 ANNEXE 3 Ainsi plus la taille de l chantillon est grande r sultats significatifs pour 3 grandes zones par plus grande est la pr cision et plus troit est exemple centre ville ancien centre ville mode l intervalle de confiance La valeur observ e a p riph rie et 9 8 si l on veut obtenir des r sultats significatifs pour 10 quartiers car l chan 66 chances sur 100 d tre situ e dans l inter
107. 50 1 400 67 lie s l enqu te en puis regrou per les consommations des divers m nages en PAP tranches Pour cela on proc de en deux temps 1650 1900 57 Premi re op ration la transformation de ce 0 u i i montant en consommation pour r pondre la 2150 2 400 1 i question combien de m correspondrait ce 2 400 2 650 45 i montant qu ils sont disposer payer Le calcul 7650 7900 48 i est bas sur une double approche eee n i Avec le tarif actuel on peut transformer la E 0 somme d clar e en consommation attendue Prix accept par un maximum de m nages i La consommation attendue est connue elle est la somme de la consommation actuelle et de la demande non satisfaite Ce calcul peut tre Source l eau potable en Polyn sie fran aise entre pertes gaspillage et d ficits Commune de Faa a AFD G Roger mars 2009 modul pour les m nages non connect s au r seau actuellement et qui souhaitent disposer 2 m nages sur 3 m nages l acceptent Cette faible concentration d un branchement on peut leur attribuer un 67 est le reflet d un faible consensus au sein de la population de demande identique celle des qui accepte cependant de payer un montant nettement plus m nages appartenant au m me quintile qu eux lev qu actuellement la facture moyenne actuelle est pourtant ou ayant le m me Indice de Richesse mais qui tr s basse
108. DEMANDE DES USAGERS 87 LA DEMANDE EN EAU 4 Une partie correspond souvent des activi t s agricoles qui peuvent exister l int rieur du p rim tre urbain par exemple pour des activit s de maraichage Le plus souvent les maraichers pr l vent l eau qu ils consomment directement dans la nappe l aide de forages priv s 7 5 Une partie est fortement li e la croissance de la population dans la ville consid r e globalement elle correspond plus ou moins de gros consommateurs tels que coll ges et ly c es grandes coles universit s h pitaux etc l volution de cette consommation est li e l accroissement d mographique ainsi qu aux progr s de la scolarisation et de la sant Identifier les diff rents types de consommateurs non domestiques Quels sont les diff rents types de consommateurs non domestiques Comment les identifier 2 Consommateurs non domestiques connect s au r seau Si le consommateur consid r est connect au r seau public il figure dans le fichier des abonn s de la soci t d eau avec un ou plusieurs branche ments Le nom de ce consommateur plus ou moins bien orthographi est alors connu Parfois les branchements ont un code pr cisant l usage du b timent La plupart des soci t s d eau n utili sent pas une v ritable nomenclature d activit qui permettrait de connaitre la branche d activit conomique du client non domestique On est donc contraint d
109. EAU ET ASSAINISSEMENT POUR TOUS p uides m thodologiques Analyser la demande des usagers et futurs usagers des services d eau et d assainissement dans les villes africaines Strat gies municipales concert es SMC un programme coordonn par le Partenariat pour le d veloppement municipal PDM et le programme Solidarit Eau pS Eau Auteur Gilles Roger consultant Comit de lecture Janique Etienne AFD V ronique Verdeil minist re des Affaires trang res et europ ennes Claude Baehrel PDM Denis D sille pS Eau Christophe Le Jall pS Eau Publication r alis e sur un financement de l AFD et de la Facilit ACP UE pour l eau de la Commission europ enne Conception graphique mise en page Solange M nzer Impression Panoply f vrier 2011 Dans ce guide Pourquoi un guide sur l analyse de la demande qui s adresse ce guide quels sont les objectifs de cet ouvrage quels th mes et questions sont abord s 15 Chapitre 1 L tude de la demande en eau c est quoi pour quoi 2 n T 17 Qu estce que la demande 18 Quelles eaux tudier 20 Les diverses fa ons d aborder la demande 23 15 diff rents types d tude de la demande 33 Chapitre 2 Un pr alable la compr hension du contexte urbain 34 La population 40 d veloppement urbain 45 Chapitre 3 La demande en eau
110. EN EAU FIGURE 7 Calendrier d une tude globale de demande en eau INTERVENANTS TACHES 4 CLIENT LE Statisticien informaticien socio conomiste 20 Analyse des donn es client le Statisticien informaticien socio conomiste 2 Int gration des r sultats dans l analyse de la demande 5 ENQU TES CONSOMMATEURS NON DOMESTIQUES Statisticien informaticien socio conomiste 22 liste des gros consommateurs Socio conomiste ing nieur sociologue 23 Guide d entretien conception Sociologue enqu teur qualitatif 24 Entretiens Sociologue enqu teur qualitatif 25 D pouillement et analyse 6 DEVELOPPEMENT CONOMIQUE 2 Socio conomiste statisticien 26 Etude documentaire i Socio conomiste statisticien 27 Entretien sur la croissance sectorielle i Socio conomiste statisticien 28 Projections conomiques 7 DEMANDE EN EAU Socio conomiste statisticien 29 Situation actuelle 3 Socio conomiste statisticien 30 Projections Socio conomiste statisticien 31 Pr sentation aux autorit s municipalit soci t d eau etc Socio conomiste statisticien 32 R vision des projections Socio conomiste statisticien 33 Rapport Recommandation Quel que soit le type d tude conduire que choisir entre dur e longue et dur e courte Bien videmment il est recommand de conduire des tudes aussi compl
111. U CONSOMMATEUR Avec un prix de d part fix pour le prix du branchement l eau On part d un prix fix l avance et l on pro c de par des questions en cascade acceptation du prix propos objet du test puis choix des modalit s de paiement OU refus du prix propos et demande de contre proposition puis choix des modalit s de paiement L Encadr 10 page pr c dente montre un exem ple de questions pos es lors d une enqu te con duite r cemment en Afrique Une d marche un peu plus compl te consiste recueillir de l infor mation en deux temps Premier temps spontan La question pos e dans l encadr 10 est pr c d e d une question totale ment ouverte o l on demande quel montant l enqu t serait pr t payer pour le branche ment L enqu t est ainsi conduit valoriser priori la solution technique propos e Cette infor mation est int ressante pour les responsables de l eau car elle leur permet de mesurer l effort d information et de sensibilisation qu il faut faire q pour amener les consommateurs prendre en La volont de payer un certain montant par mois pour l eau du r seau public avec une qualit clairement d finie m nages qui r pondent trois questions sur le est exprim e par les montant de la facture qu ils accepteraient de payer ou non le prix maximal au del duquel le m nage cesserait de payer parce que l eau serait tr
112. YSER LA DEMANDE DES USAGERS 145 DIFFUSER ET UTILISER LES RESUSLTATS fournit aux d cideurs un moyen de s assurer que ous les l ments de leur programme ont t consid r s d une mani re simple et ordonn e Chacun peut d crire l essence de presque toutes es strat gies marketing en repr sentant le segment de march cible ainsi que les l ments du mix sous une forme concise commente Benson Shapiro En d finitive le marketing mix est l ensemble des actions marketing pr vues ou r alis es dans le domaine de la politique de produit de prix de communication et de distribution Couramment appel e marketing tactique ou op rationnel cette politique commerciale repose sur une politique de 4P106 Application l eau du r seau public L eau est un bien particulier car il comprend non seulement l eau mais le service qui l entoure Une politique marketing doit prendre en compte les multiples aspects de l eau depuis sa produc tion et son traitement sa distribution sa gestion technique et financi re ses aspects sociaux la collecte et le traitement des eaux us es etc Ces aspects sont g n ralement regroup s en quatre grands th mes 10 Service d cisions portant sur la d finition et les caract ris tiques du service de l eau et de sa meilleure ad quation possible aux attentes qualit s organoleptiques godt odeur couleur qualit s physicochimiques et biochi 105 Source emarketing
113. a n est pas grave Il n y a aucune obligation de tirer des chantillons de taille proportionnelle la population de chacune des strates Repr sentativit B tir un chantillon est toujours r alis dans le but d obtenir une image r duite mais fid le de l ensemble sur lequel il est pr lev au moins en ce qui concerne les caract ristiques que l on tudie Mais il n est pas n cessaire que l chantillon soit un mod le r duit exact de l univers certaines parties de celui ci peuvent tre surrepr sent es dans l chantillon condition bien entendu de Le plan de sondage proc der aux redressements n cessaires au moment de l exploitation des donn es Deux pays de tailles diff rentes menant des enqu tes partir d chantillons de m me taille issus de sondages al atoires simples et sur des variables pr sentant la m me dispersion obtiendront des r sultats quivalents en pr cision bien que les taux de sondage soient diff rents 135 Concr tement comment s lectionner de la mani re la plus efficace pour obtenir une bonne repr sentativit les m nages que l on souhaite enqu ter En d autres termes comment tirer au hasard les m nages constituant l chantillon enqu ter Position du probl me La m thode qui donne les r sultats les plus pr cis est le sondage un seul degr mais le sondage 2 degr s est le plus souvent recom mand du fait de son pragmatism
114. acon il y a des dur es pratiquement incompres sibles telles que le temps de pr paration Personnel adapt Choix d un responsable d enqu te comp tent et exp riment capable de faire merger une probl matique pour l enqu te et de concevoir l enqu te questionnaire et plan de sondage puis de superviser la collecte et l exploitation et enfin de r aliser l analyse et la r daction du rapport 166 GUIDE SMC n 3 Choix d une quipe pour l ex cution de la collecte sur le terrain la codification la saisie puis l apurement des fichiers de saisie tout en respectant le planning et le budget Pr paration Objectifs de l enqu te d finir avec clart et pr ci sion Cette phase est vitale et elle m rite qu on lui consacre suffisamment de temps discussions concertation etc Zones g ographiques zones d tude d limitation pr cise notamment pour savoir quelles zones de la p riph rie de la ville doivent tre int gr es dans le p rim tre zones d extrapolation sur combien de zones g ographiques en plus de la ville enti re souhaite on avoir des r sultats significatifs Plan de sondage 129 laille de l chantillon 300 1 000 m nages voire plus dans certains cas et repr sentativit g ographique minimum 100 m nages par zone diff rente Bases de sondage pour le ler degr compos d aires g ographiques de pr f rence trouv
115. age du jardin ou du potager boisson pour les animaux voire m me lavage de la voiture etc Dans une enqu te quantitative la desserte r sulte d un simple tri dans le fichier de l enqu te 38 Expression oppos e enqu te qualitative qui correspond aux enqu tes r alis es en g n ral aupr s de tr s petits chantillons non repr sentatifs statis tiquement Les enqu tes quantitatives sont parfois dites statistiques les enqu tes qualitatives sont parfois dites en profondeur 66 GUIDE SMC n 3 qui donne la r partition des m nages et ou de la population par mode d approvisionnement en eau et par usage mais galement par zone g ographique l un des avantages d une enqu te aupr s des m nages est qu elle g n re la fois le num ra teur et le d nominateur de l indicateur il y a donc une parfaite coh rence entre les compo santes de l indicateur Bien entendu la qualit de l indicateur d pend de la qualit du plan de sondage de l enqu te de la qualit de la collecte de l information sur le terrain de la qualit de l exploitation informatique codifica tion saisie apurement des fichiers saisis Enqu te lourde ou enqu te l g re l expression enqu te quantitative aupr s des m nages peut correspondre des r alit s tr s diverses lesquelles doivent r pondre des objectifs pr cis mais aussi des contraintes notamment de temps et de budg
116. ait les revenus du m nage figurent au nombre des variables les plus importantes observer dans une enqu te Celle ci est d finie notamment en termes de caract ristiques techniques pression turbidit dur e quotidienne de l approvisionnement etc consommation quantit s disponibilit oppor tunit 24 prix etc caract ristiques organoleptiques couleur co t de l eau et ou de l assainissement Attentes des usagers Tant pour les m nages connect s que pour les m nages non connect s mode d approvisionne ment en eau et ou installations d assainissement qualit quantit s prix etc Utilit Impossible de trouver cette donn e dans aucune source d information Important pour les bailleurs de fonds le r gula teur en cas de d l gation de service public et 164 GUIDE SMC n autres organismes qui doivent valuer les perfor mances des soci t s d eau gt et leur donner des notes Important pour la soci t d eau ellem me qui est ainsi en mesure d adapter sa politique commerciale aux r alit s locales cette informa tion devrait constituer la base d une v ritable politique de communication Possibilit d laborer une typologie des consom mateurs en fonction de crit res objectifs mode d approvisionnement en eau installation d assai nissement co t de l eau revenus etc et subjec tifs opinion sur la qualit de service souhai
117. ait partie de cette plateforme d information minimum Toutes tudes 1 Desserte Installations d assainissement domestique non domestique 2 D pense des m nages pour l assainissement domestique 3 Revenu des m nages Part du revenu familial consacr e l assainis sement domestique 5 Capacit des m nages payer l assainisse ment domestique 75 Information Education Communication Chapitre 4 6 Volont des m nages de payer l assainisse ment domestique Etudes visant quantifier les rejets d eaux us es Dans les tudes qui ont notamment pour objectif la quantification des volumes d eaux us es rejet s combien de m 2 il faut ajouter deux indicateurs compl mentaires 7 Rejets volumes domestiques 8 Rejets volumes non domestiques Etudes tarifaires 9 Non domestique d pense pour l assainisse ment 10 Non domestique part du chiffre d affaires consacr e l assainissement 11 Non domestique volont de payer l assai nissement Cette liste appelle deux remarques Pour certains indicateurs relatifs la demande en assainissement domestique d pense en assai nissement part de l assainissement dans le budget familial il arrive souvent que les m nages ne sachent pas faire la distinction entre le co t de l eau et celui de l assainissement les indicateurs calcul s doivent donc tre d finis avec pr cision que l on retienne l assainissement seul ou l
118. aliser Par exemple si une partie importante des investisse ments est faite dans d autres r gions que celle de a ville et ou dans d autres villes on risque d assis er une certaine r orientation des courants migra oires vers les nouveaux bassins d emploi urbanistique int grant la politique urbaine d occupation des sols dans le futur De plus au ravers des programmes de logement publics ou priv s et de la r glementation correspondante es pouvoirs publics peuvent avoir une grande influence sur la mani re dont les gens s tablis sent en ville Enfin les autorit s orientent les programmes d infrastructure tels que les trans ports urbains En d finitive la croissance conomique et le d veloppement urbain de la ville et de sa r gion doivent tre examin s et pris en compte pour le choix d hypoth ses sur les composantes de l accroissement d mographique M thodes de projection Si cela est possible c estdrdire si l on dispose des donn es ad quates la m thode des composantes doit tre utilis e pour effectuer les 36 GUIDE SMC n 3 calculs de projections de pr f rence l extra polation de la s rie des taux d accroissement nets M thode des composantes Pour utiliser cette m thode on a recours un jeu complet de donn es sur la f condit la morta lit et les migrations La m thode consiste appliquer ces donn es la structure par sexe et ge de la
119. ant la question quelle cons quence aura sur leur consommation d eau le passage d un m nage non connect au r seau public dans la cat gorie des connect s Selon toute vraisem blance il aura une consommation voisine de celle d un m nage connect ayant le m me niveau de richesse pauvret que lui Cette information est donn e syst matiquement par les enqu tes m nages par exemple au Gabon en 2003 tel que le montre la Figure 11 page suivante d finir des politiques adapt es aux m nages pauvres pour favoriser leur acc s l eau potable et un assainissement am lior en adaptant l offre de service leurs moyens 97 D finis selon des crit res socio conomiques pr cis ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 133 LE COMPORTEMENT DU CONSOMMATEUR FIGURE 11 Consommation unitaire des m nages selon le mode d approvisionnement en eau et le quintile de revenu Litres personne jour 180 160 140 120 100 80 60 40 20 E M nages non branch s sans grever trop les finances de la soci t d eau et de la collectivit aux propri taires bailleurs de logements qui ne veulent proc der aucune am lioration dans les logements qu ils louent pour leur expliquer ce que pensent leurs locataires et ce qu ils sont pr ts payer pour un changement aux m nages fortes consommations pour ventuelle ment rendre le tarif progressif encore plus dissua sif de facon l
120. ant moyen selon le niveau de pauvret 1 4 Satisfaction du service en pourcentage des m nages mode d approvisionnement en eau par zone g ographique quartier carte selon le niveau de pauvret 1 5 Demande domestique totale en volumes i Situation actuelle par zone g ographique quartier carte i Evolution future par zone g ographique quartier carte en pr voyant 3 sc narios es donn es qualitatives sont davantage desti n es au responsable commercial marketing qui souhaite red finir ou orienter la politique en fonction de ces donn es dont beaucoup seront nouvelles pour lui Le principal r sultat attendu de cette transmission d information est une programmation plus r aliste plus rigoureuse plus quilibr e cono miquement et socialement des am liorations du service de l eau et de l assainissement Situation actuelle i Evolution future montant moyen selon le niveau de pauvret Chapitre 6 2 4 Demande non domestique totale en volumes par zone g ographique quartier carte par zone g ographique quortier carte en pr voyant 3 sc narios 3 Demande totale 3 1 Situation actuelle volumes de consommation volumes en demande i 3 2 Situation actuelle volumes demande pr voir trois sc narios Parents pauvres des tudes de demande en eau la soci t civile et le grand public sont tr s souvent tenus l cart d
121. antillon de 1 000 m nages pour laquelle le rendement moyen d un enqu teur est de 8 questionnaires par jour il faut pr voir d enqu ter dans 125 petites zones g ographiques diff rentes 1 000 8 Ces petites zones sont purement op ration nelles on les utilise pour assurer une dispersion efficace de l chantillon dans la ville et organiser le travail des enqu teurs sur le terrain Le lien avec les 10 grandes zones quartiers pour lesquelles on veut obtenir des r sultats statistique ment significatifs est le suivant les 125 petites zones doivent tre r parties galement dans les 10 zones savoir 12 petites zones dans une grande zone 5 grandes zones en ayant 13 pour atteindre le total de 125 pour une enqu te d inventaire avec un tr s gros chantillon le rendement moyen d un enqu teur a peu d influence sur la m thode Les enqu teurs doivent parcourir la totalit des quartiers de la ville avec comme unique pr cau tion pr alable une bonne organisation du travail de facon que tous les quartiers rues et ruelles soient parcourus sans exception Ainsi pour une enqu te de 5 m nages dans une ville de 100 000 habitants et donc 15 m nages il faut pr voir que les enqu teurs interrogeront un m nage sur 3 en passant partout Stratification Au lieu que l chantillon soit tir directement dans la population totale il peut tre tir au sein de sousgroupes homog nes de popul
122. ar zone d habitat urbain ou rural mais gale ment par taille de localit correspondant diff rents niveaux de service attendus et donc diff rents niveaux d investissements de l Etat les volutions tarifaires envisag es les volumes d eau disponibles car une forte am lioration de la qualit du service sur fond d augmentation de l offre d eau peut entrainer une v ritable explosion de la demande des m nages connect s 64 l intensit du gaspillage d pend en grande partie du mode de gestion de la borne fontaine si la gestion est priv e le fontainier tend liminer les volumes d eau qu il ne peut facturer personne le gaspillage est donc tr s faible En revanche si l eau distribu e est gratuite et que personne n assure la gestion quotidienne de la borne fontaine notamment l ouverture fermeture du robinet et la maintenance technique alors le gaspillage peut tre tr s important 65 Source Programme national d approvisionnement en eau Potable et d assainissement l horizon 2015 PN AEPA 2015 Document de programme Minist re de l Agriculture de l Hydraulique et des Ressources halieutiques novembre 2006 ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 85 LA DEMANDE EN EAU La demande domestique totale la demande totale d eau domestique est la composante la plus importante dans l tude de la demande en eau car elle repr sente presque toujours les 2 3 de la demande totale domesti
123. arch Elaborer et conduire une v ritable politique sociale de l eau et ou de l assainissement Dans ce chapitre seuls deux th mes sont d velopp s le tarif et la dimension marketing et 102 La r flexion est la fois technique sociale et conomique car s agit d assurer la meilleure qualit de l installation au plus faible co t d investis sement et de fonctionnement compte tenu des moyens des m nages les plus modestes sociale les aspects techniques tant largement abord s dans de nombreuses publications Le tarif le montant port sur la facture r sulte de la composition d une consommation d eau au cours d une p riode donn e entre 2 lectures du compteur avec un prix au m consomm qui varie le plus souvent de mani re progressive selon la tranche de consommation le d bat peut porter sur les composantes du tarif l existence d une prime fixe et son mon tant l existence de tranches de consommation l ampleur des tranches le prix au m dans chaque tranche en g n ral progressif Attention Le principe de la progressivit du prix de l eau par tranche de consommation est criti ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 143 DIFFUSER ET UTILISER LES RESUSLTATS qu depuis une vingtaine d ann es par certains analystes qui le consid rent comme non social voire m me socialement injuste Jusqu en 1989 nous acceptions le pr jug selon lequel les syst mes de tarification
124. ation 133 questionnaire comportant environ 160 variables et l entretien entre l enqu teur et l enqu t ayant une dur e de l ordre de 45 minutes une heure 134 questionnaire comportant au maximum 10 variables et l entretien entre l enqu teur et l enqu t ayant une dur e inf rieure 10 minutes identifi s selon des crit res sociaux tels que le type d habitat ou le niveau socio conomique des m nages et ou selon des crit res techniques en rapport avec l objet de l enqu te mode de desserte en eau types d assainisse ment dominants etc En th orie la stratification est souhaitable Mais en pratique elle est souvent difficile organiser car on ne dispose pas des informations n ces saires D s lors que peuton faire On peut presque toujours distinguer nettement des p rim tres desservis par le r seau d eau et des zones non desservies il suffit de superposer le plan du r seau sur le plan de la ville On peut faire de m me avec le r seau d assainissement s il en existe un dans la ville Et en tenir compte dans le plan de sondage On peut galement distinguer des zones d finies a priori par les responsables locaux qui connais sent la r alit du terrain comme riches et des zones consid r es comme pauvres et en tenir compte dans le plan de sondage Mais attention la plupart du temps les diff rentes strates n auront pas la m me taille de popula tion Mais cel
125. ation des populations concern es etc Pour le calcul de la demande en eau ou assai nissement l objectif est le suivant e domestique r partir dans chaque quartier la population future en fonction de l volution du tissu urbain augmenter des surfaces r siden tielles augmentation des densit s de popula tion et avoir une id e de l volution qualitative des quartiers changement de type d occupation r sidentielle 40 GUIDE SMC n 3 non domestique prendre en comple le d veloppement urbain non r sidentiel pour valider l volution de la demande en eau ou assainissement documentation n cessaire pour conduire l tude est nombreuse et diverse sch ma directeur d am nagement urbain SDAU plan Local de d veloppement de la ville s il en existe un programmes d am lioration et ou de d velop pement urbain et de l habitat par exemple les programmes concernant la viabilisation de certains quartiers et des infrastructures cartes et plans de la ville photos a riennes et images satellitaires il faut toujours consulter un service gratuit de cartographie en ligne avec image satellite pour en tester la fiabilit lisibilit des images anciennet de l image etc syst me d Information g ographique SIG des services de l urbanisme La synth se de cette documentation doit porter notamment sur les th mes suivants les sp cificit s de la fonc
126. ation du terrain est souvent ill gale Bien entendu on peut aller beaucoup plus loin dans l analyse statistique des donn es collect es au cours de l enqu te aupr s des m nages et aboutir une segmentation fine Une telle analyse est souvent int ressante d un point de vue scientifique mais elle ne d bouche pas forc ment sur des conclusions op rationnelles et elle peut compliquer la suite de l analyse de l enqu te omment utiliser les crit res de segmentation C t utiliser les crit res d tat pour l exploitation de l enqu te Concr tement le socio conomiste responsable de l exploitation informatique de l enqu te aupr s des m nages doit Chapitre 5 d finir une liste de crit res plut t courte de fa on ne pas alourdir l exploitation inutilement cause d un exc s de d tail sortir syst matiquement tous les tableaux statistiques en croisant la variable tudi e avec ces cril res de segmentation De facon se poser qu en estil des m nages pauvr qu en estil des m nages non connect s etc syst matiquement la question Si l analyse des r sultats a t conduite ainsi il est tr s facile d extraire du rapport des l ments qui composent le profil de telle ou telle cat gorie de m nage Conna tre les attitudes les motivations et les comportements des m nages appartenant telle ou telle cat gorie de m nages permet de d envisager l avenir par exemple en r pon d
127. au am lior comprend les points d eau qui par leur construction ou une intervention active sont prot g s contre la contar mination ext rieure en particulier les mati res f cales Il s agit notamment des branchements domestiques une adduction d eau dans une habitation sur une parcelle ou dans une cour ou d autres points d eau am lior s POINTS D EAU AM LIOR S Puits creus s sans protection source non prot g e charrette surmont e d un petit r servoir f t eaux de surface rivi re retenue d eau lac mare ruisseau canaux d irrigation eau en bouteille Branchement domestique Raccordement de la famille un r seau d adduction d eau avec branchement dans l habitation la parcelle ou la cour de l usager Autres points d eau am lior s Robinets ou bornes fontaines publics puits tub s ou forages puits prot g s sources prot g es eaux de pluie Source Progr s en mati re d eau potable et d assainissement Mer et Organisation mondiale de la sant 2008 72 GUIDE SMC n 3 La couverture en eau potable doit d sormais tre pr sent e sous forme d chelle trois niveaux cf Encadr 4 comprenant la proportion de la population utilisant des points d eau non am lior s des points d eau am lior s autres que les branchements domestiques un r seau d adduction d eau des branchements domestiques un r seau d adduction d eau dans l habitation la parcel
128. au fichier client le 104 Mais il est recommand que le socio conomiste connaisse les quatre grands principes de la tarification le recouvrement acceptable des co ts contribution de la politique tarifaire la recherche de l quilibre financier l efficacit conomique prise de conscience par les consommateurs de la valeur de l eau l quit sociale ne pas exclure les m nages les plus d favoris s l acceptabilit par les m nages mais galement par la collectivit publique Chapitre 6 en vue d une tude tarifaire TABLEAU 13 Taille des classes de consommation constituer en fonction de la consommation actuelle des abonn s CONSOMMATION ACTUELLE DES ABONNES CLASSES A CONSTITUER m par mois Intervalles Classes M s ae E gen Mts m M stats m mu mud i a RU ws eibi en m ues RM s Aun ae ve mw f am m on vou TEE _ m ane n osse e a n iem me Mus pud Ww ones CP 2 M Tow rdc MEE rid nie bee ru Mol i Le plus simple et le plus op rationnel est que la soci t d eau lui remette un extrait du fichier avec les variables qui l int ressent et qui lui permettront de conduire ses analyses Le socio conomiste peut ensuite sortir n importe quel ableau la demande sans d ranger le service informatique et ou le service commercia
129. au r seau mais galement pauvres et autres etc les tudes de d finition du programme natio nal d investissement dans le secteur de l eau et ou de l assainissement ou de r vision du tarif de la soci t d eau nationale d passent le cadre d une seule ville elles couvrent l ensemble des villes du pays ou un certain nombre de villes d fini par le commanditaire de l tude l tude est dans ce cas plus compliqu e organiser car il faut en g n ral tudier un chantillon repr sentatif du milieu urbain donc travailler sur un univers dispers g ographiquement Concr tement une tude globale de demande en eau est indispensable 26 GUIDE SMC n 3 Institutionnel MARKETING SOCIAL Organisation ANALYSE FINANCIERE investissement tarif A pour identifier la ressource n cessaire I hydraulicien a besoin des chiffres de demande pour conduire sa r flexion en mati re d offre d eau brute pour la ville eau souterraine et eau de surface trouver des volumes permettant de satisfaire la demande et calculer l investissement e pour dimensionner lalles station s de traite ment de l eau brute et la les stations d puration des eaux us es pour planifier le r seau l hydraulicien a besoin de ces donn es pour caler son mod le de distribution de l eau chaque noeud du r seau de distribution d eau dimensionner ses r seaux et calculer l investissement n cessaire pour
130. autres domaines permettrait sans doute de r duire le risque d impay Chapitre 6 cons quences tarifaires lourdes pour les m nages charge pour la soci t d eau de un prix de branchement adapt un prix plut t bas gr ce proposer des montages ad quats un syst me de p r quation qui permet de subventionner les investissements les moins renta bles court terme un tarif de l eau adapt mais r partissant les charges sur l ensemble de la population une p riodicit de facturation adapt el pouvant varier d un quartier l autre sp ciales en faveur des m nages les plus d munis d ventuelles mesures sociales opter pour les bornesfontaines a beaucoup d avantages pour la collectivit le co t d inves tissement est moindre pour les m nages le probl me du paiement de l eau se r duit au d bours quotidien d une petite somme chaque fois que l on se rend la borne fontaine Mais des inconv nients majeurs subsistent la distance entre le domicile et la bornedontaine repr sente un co t non n gligeable perte de temps pour les trajets mais galement pour l attente effort physique les quantit s consomm es sont fort limit es la qualit de l eau et sa potabilit souffrent des conditions du transport contenant pas propre offrande la terre jeu etc entr la bornedontaine et le domicile Pour clairer la prise de d cisions et cr er les conditions d
131. auvaise qualit des r sultats de la plupart des enqu tes et leur fr quente inutilit au regard des attentes que leur r alisation a susci t es explique la d faveur dont jouit ce genre d investigation aupr s de beaucoup de responso bles diles municipaux services techniques et m me bureaux d tudes Et cette r action est normale bien que partiellement fond e Toutefois plut t que de condamner sans analyse il convient d entrer un peu dans le d tail et d essayer de r pondre deux questions pourquoi cette pi tre et m me parfois ex cra ble en quoi des enqu tes aupr s des m nages peuventelles tre utiles Nos commentaires sur les arguments contre De quelle s enqu te s r alis es par quel type de personnel De nombreuses en qu tes portant un titre plus ou moins ronflant sont r alis es selon des m thodes plus ou moins approximatives et par des personnels plus ou moins bien form s aux m thodes requises De plus beaucoup de ces enqu tes ne produisent pour le planificateur que tr s peu de donn es permettant de renouveler et d approfon dir la connaissance du march de l eau et ou de l assainissement et donc utilisables pour le calcul de la demande en eau On peut adresser l adresse de ces enqu tes quelques critiques pr cises es objectifs sont souvent mal d finis ou ils le sont de mani re beaucoup trop g n rale Bien souvent on ne sait pas quoi
132. besoins de sant sont tr s importants et dans l ensemble peu satisfaits en d pit d une demande ind niablement forte et de l autre c t le nombre de m decins form s au ch mage est important La raison r side dans la faible solvabilit de la population qui a des besoins qui souhaite les couvrir mais qui ne peut financer la d pense correspondante Quelles eaux tudier Une tude de demande en eau doit prendre en comple toute l eau qui est consomm e et deman d e par les consommateurs domestiques ou non domestiques quelle que soit son origine ou mode d approvisionnement quelle que soit sa qualit quel que soit l usage qui en est fait L tu de conceme donc les 4 cat gories d eau suivantes dont certaines se recoupent l eau potable est une eau propre la con sommation humaine Pour cela elle doit r pon dre des normes de qualit Les normes de potabilit sont habituellement d finies par la l gislation nationale l eau distribu e par un r seau public g r par une organisation publique ou priv e exer ant son activit dans le cadre d une d l gation de service public doit en principe tre potable au sens de la l gislation nationale 7 165 normes concernent le plus souvent les caract ristiques suivantes les qualit s organoleptiques transparence turbidit couleur odeur saveur l eau non potable une eau qui ne satisfait pa
133. blir sans difficult tant le nombre d l ves dans les coles tout en tenant comple des projets de cr ation de nou 69 A calculer sur le nombre de jours d ouverture des coles soit de 180 200 ce chiffre variant suivant les pays veaux tablissements de l accroissement d mographique et de l am lioration de la scolari sation notamment dans le cycle secondaire en projetant le nombre de lits d hospitalisation en fonction de la politique de sant en retenant les normes annonc es qui devraient tre atteintes la hausse en cas de p nurie d eau ou la baisse en cas de gaspil lage en quelques ann es entre 5 et 10 ans Autres services administratifs La situation actuelle correspond aux chiffres transmis par la soci t d eau le cas des jardins et autres espaces verts publics ne doit pas tre trait part de m me que celui des march s dont la consommation est souvent lev e enfin le cas des bouches d incendie s il y en a doit galement tre pris en consid ration Toutefois il est bon d analyser la consommation correspon dante pour v rifier s il y a du gaspillage c est dire si les quantit s consomm es rapport es aux surfaces arros es sont raisonnables ou pas Pour la projection on ne conna t pas l effectif de clients des tablissements employ s et surtout visiteurs Deux d marches doivent guider le socio conomiste les projectio
134. bon exemple de l approche ENCADR 9 Jeu d offres de mode d approvisionnement en eau utilis lors d une tude tarifaire 1 Mini r seau Avec le minir seau vous pouvez avoir un i branchement domicile mais ce n est pas ONEA Office national de l eau et de l assainissement qui i vous vend directement c est un gestionnaire priv ou une association qui vous facture 2 Zone non lotie i Branchement domicile robinet sur la parcelle i Facture en gros du gestionnaire r partir entre tous i chaque mois Co t d acc s proche du branchement ONEA i D penses mensuelles moins lev es qu la borne fontaine 2 Point collectif de distribution PCD Avec le PCD vous pouvez b n ficier d un robinet individuel avec votre propre compteur n est pas dans votre cour mais en dehors de la parcelle i proximit de votre lot Borne pr paiement i C est comme une borne fontaine mais vous i payez l eau l avance avec une carte Situ e une distance plus proche que la borne fontaine actuelle i File d attente possible 4 Borne fontaine File d attente possible i Volume la demande i Pr paiement par carte achet e dans une boutique i D penses moins lev es qu la borne fontaine 2 Zone ou proximit i Privatif robinet avec cadenas 2 Pas d attente i Volume la demande
135. ccupation du sol agriculture pour conna tre les superficies concern es actuellement par l activit agricole Projection la projection consiste utiliser les projections de d veloppement urbain qui donnent les hectares agricoles aux diff rents horizons de projection consid rer que la norme actuelle de consom mation d eau par hectare diminuera au fil des ann es sous le double effet des programmes d am lioration des pratiques culturales et du tarif de l eau d irrigation La demande domestique est la composante la plus importante dans tude de la demande en Chapitre 3 La demande totale demande domestique demande non domestique eau car elle repr sente la plupart du temps les deux tiers de la demande totale la demande non domestique repr sentant un tiers Une fois tudi es chacune des deux compo santes de la demande on dispose des l ments pour calculer la demande totale Mais il s agit de la demande localis e chez le consommateur l aplomb de son logement l o est pos son compteur d eau Afin de faciliter le calcul de la demande totale on a tout int r t avoir trait chacune des compo santes de cette demande sur des feuilles de calcul s par es ventuellement regroup es en 2 fichiers s par s Pour rendre plus claire et rapide la consultation des calculs les jeux d hypoth ses doivent tre nettement s par s des donn es quatre fe
136. censement g n ral de la population et de l habitat la totalit du territoire national urbain et rural a t d cou p e en petites zones g ographiques appel es Districts de Recensement ayant une popula tion peu pr s quivalente en moyenne de 1 000 personnes L Institut national de la statis tique dispose de toutes les cartes il peut norma lement les la disposition de tierces organi sations selon des modalit s d finir Cette base cartographique peut pr senter deux inconv nients D une part elle est souvent ancien ne ce qui pose des probl mes dans les villes croissance rapide surtout dans les zones p riph riques D o si la base est vieille de plus de 5 ans la n cessit d une mise jour D autre part la taille des DR est souvent trop grande pour une utilisation ais e La taille conseill e est de l ordre de 300 500 personnes 50 80 m nages chiffre tr s inf rieur la moyenne de 1 000 D o la fr quente n cessit de red couper les DR en sous DR d une taille plus petite Que faire si l on ne dispose pas des cartes de la cartographie du recensement faut cr er une base minimum et pour cela engager des frais partir des travaux d urbanisme c est dire une carte d occupation du sol 7 accompagn e de donn es de popula tion partir d une telle carte on peut proc der un d coupage Si une carte d occupation du sol n existe
137. che participative est privil gi e m le le collectif et l individuel Deux m thodes sont envisageables l valuation contingente qui est co teuse du fait de la grande taille des chantillons tudi s mais qui permet d obtenir assez rapidement des informa tions de base notamment sur les pr f rences des consommateurs en faveur de tel ou tel type d ins tallation sur une vaste zone g ographique la d marche communautaire base d entretiens indivi duels en profondeur et de r unions de groupe focus groups8 Dans ce cas la collecte d informa tions techniques et financi res et les actions de sensibilisation IEC sont souvent m l es Une fois la demande clairement exprim e par un m nage un technicien doit encore v rifier sur place la faisabilit technique de cette demande 79 165 m thodes que l on utilise g n ralement sont d crites en Annexe 4 80 Il arrive souvent que des focus groups soient organis s s par ment pour les femmes et les hommes de facon ce que les unes et les autres puissent s exprimer 110 GUIDE SMC n 3 Evolution future La r partition de la population par type d installa tion d assainissement d pend non seulement des attentes de la population mais galement de la volont des pouvoirs publics d quiper la popular tion de la ville charge pour ces derniers de fixer des objectifs des horizons diff rents Et l nous sommes au coeur de
138. cisant les grandes options en mati re d assainissement par exemple les r les respectifs de l assainissement collectif semi collectif autonome ou encore les types d ins tallation dont la collectivit souhaite assurer la promotion en g n ral dans le cadre de programmes sociaux etc le regroupement des demandes domestique et non domestique permet de r unir en un seul ensemble tr s diversifi les besoins d quipements d assainissement dans la ville Des mesures d accompagnement doivent tre pr cis es de fa on compl ter les programmes d quipement pour les m nages modalit s financi res d ac quisition des quipements mais galement pro grammes de promotion de l hygi ne et de la sant afin de transformer les besoins d assainisse ment en demande pour les organismes non domestiques op rateurs sociaux coles centres de sant promotion de l assainissement aupr s des respon sables concern s ducation sant etc de facon que des cr dits soient d gag s pour d velopper rapidement l quipement des structures op rateurs conomiques les autorit s locales Chapitre 4 doivent veiller la stricte application des lois relatives l environnement Elles doivent donc op rer des contr les r guliers pouvant aller jusqu la distribution d amendes en cas de non respect des obligations l gales regroupement des demandes domestique et non domestique
139. clarations sont en g n ral assez claires A plus long terme les d clarations des organismes deviennent vagues et incertaines faut prendre en compte les principaux projets d implantation industrielle commerciale ou administrative croiser les informations qu elles donnent avec les perspectives conomiques sectorielles nationales et locales viter de faire cro tre l infini la consommation d eau de l organisme car le d veloppement de son activit est forc ment limit territorialement du fait de la configuration des b timents et de la taille de la parcelle o est install e l organisme D finition consommation de proximit correspond des petits consommateurs qui consomment moins de 5 10 m par jour la d finition m me de la consommation de proximit repose sur une double approche domestique car tant g n r e par la pr sence de population elle est d essence domestique Ainsi peuton calculer cette consommation non domestique de proximit en appliquant la consommation domestique une norme de l ordre de 10 20 non domestique car elle est enregistr e com me telle bien qu une partie au moins figure souvent dans le fichier client le au sein de la consommation domestique ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 91 LA DEMANDE EN EAU V rification de la vraisemblance de la norme ll est bon de v rifier la vraisemblance du r sultat de ce calcul en examinan
140. d tail au chapitre 5 partie 1 concernant l approche conomique du consommateur capacit payer Co t de l eau pour les m nages et place de la d pense en eau dans le revenu familial pr sent au chapitre 5 partie 1 concernant approche conomique du consommateur ca pacit payer M thodes d analyse du comportement du consommateur comportement des consommateurs pr f rences r v l es comportement pass valuation contin gente attentes concernant le futur prix psycholo gique futur Ces m thodes sont pr sent es succinctement au chapitre 5 partie 1 concernant le comportement du consommateur approche conomique volont de payer profils de consommateur pr sent en d tail au cha pitre 5 partie 2 concernant l approche marke ting du consommateur satisfaction des consommateurs pr sent en d tail au au chapitre 5 partie 2 concernant l appro che marketing du consommateur 14 GUIDE SMC n 3 Elasticit de la consommation d eau par rapport au revenu et par rapport au prix de l eau ces indicateurs sont pr sent s succincte ment au chapitre 3 partie 3 concernant les consommations unitaires Capacit de payer pour un service am lior d eau et ou d assainissement ce point est trait au chapitre 5 partie 1 concernant l ap proche conomique du consommateur capacit payer Volont de payer pour un service am lior d ea
141. d terminants Aujourd hui la focalisation de ces tudes sur certains th mes privil gi s en fait des tudes plus pointues la limite de la recherche et donc beaucoup moins g n ralistes La port e de ce type d tude est donc plus restreinte que celle des tudes globales mais les analyses sont souvent plus d taill es plus tendues et vont plus en profondeur En d finitive ces tudes n ont pas pour objet de calculer la demande en eau c est dire de calculer le nombre de m M L tude laquelle il est fait r f rence est Alain Morel l Huissier Bernard Collignon Janique Etienne Serge Rey Analyse des param tres conomiques de la distribution d eau pour les populations faibles revenus des quartiers p riurbains et des petits centres en Afrique Programme d alimentation en eau potable dans les quartiers p riurbains et les petits centres Action de recherche n 3 CERGRENE mars 1998 Chapitre 1 qui seront consomm s telle ou telle ann e Mais la plupart du temps elles prennent en compte les consommations unitaires comme un indica leur important ont rarement pour objet de couvrir l ensemble du p rim tre d une ville ou toutes les collectivit s composant la population de la ville Mais elles peuvent int grer dans les groupes de population qu elles observent des chantillons t moins afin de disposer d l ments de comparaison entre la population tudi e et la populati
142. d un guide d entretien Toute fois le th me principal devient la production et le process puis l assainissement en eau Situation actuelle Production et process g n rant des eaux us es plus ou moins charg es en polluants Volumes d eau consomm s Mode de traitement des eaux us es l tablis sement estil quip d une unit d puration pour ses eaux us es technologie capacit de traite ment etc Co t du traitement et ou de l entretien des quipements d assainissement Chapitre 4 Lieu de rejet dans la nature qualit des eaux rejet es lieu nombre de points de rejet milieu r cepteur Satisfaction Evolution future Perspectives de production changement de process envisag Attentes viscrvis de la collectivit en mati re d assainissement l une des difficult s majeures de ces enqu tes provient en g n ral de la r ticence de nombreux tablissements qui ne sont pas en r gle avec la l gislation relative au traitement des eaux us es et qui rejettent dans le milieu naturel des eaux non trait es ou insuffisamment trait es Les besoins en assainissement Les besoins actuels et futurs de ces tablissements r sultent de l analyse de l activit de l tablisse ment volumes d eau consomm s volumes d eau rejet s du niveau des quipements d puration des eaux us es dont ils sont quip s des normes de qualit de rejet existant dans le
143. de ensemble de la ville quelques grandes zones les quartiers de la ville etc 2 Il faut garder pr sent l esprit le fait que le d rov lement de l tude n est pas uniforme la phase de description de la situation actuelle c estardire l tablissement du diagnostic avec toules les donn es de base consomme environ 80 du temps total de l tude la phase de projection et simulation prend au maximum 20 du temps y compris les discus sions avec les responsables Etudes globales Dur e longue 4 6 mois dur e moyenne d une tude de demande en eau compl te est de 4 6 mois Une telle tude comprend une grande enqu te statistiqu aupr s des m nages avec un chantillon de 300 1000 m nages et une enqu te semi quantitative aupr s de 30 gros consommateurs plus quelques petites investigations th matiques exemple sur les bornesfontaines ou sur les mara chers uvrant dans le p rim tre urbain 32 Les arguments en faveur et en d faveur de la r alisation d une enqu te m nages sont largement pr sent s en Annexe 2 33 la taille finalement retenue pour l chantillon d pend en grande partie du budget disponible pour cette op ration mais galement des objectifs de l enqu te obtenir des r sultats significatifs quel niveau g ographique ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 53 LA DEMANDE EN EAU Elle peut ventuellement comprendre aussi une investigation qualitati
144. de la ville Leur comportement et les opinions qu ils mettent sont li s en partie la satisfaction d un besoin de base avoir suffisamment d eau pour vivre d cemment d un mieux ou m me d un luxe vivre beaucoup m Ainsi chacun son n d sir de confort vivre aspiration un certain eux sans aucun souci iveau a ses attentes en fonction de ses possibil it s Les consommateurs non domestiques ont des int r ts tr s diff rents pour eux l eau est un outil de travail non seulement pour les besoins normaux du personnel toilettes douche mais galement pour le nettoyage des locaux et des machines pour le refroidissement des machi nes dans certains cas il est m me un l ment de la production quand l eau est incluse dans le process Pour eux l eau est une simple charge d exploi tation dont ils calculent le co t co t d achat et de stockage et ventuellement de traitement en Chapitre 5 interne ventuellement d puration en interne c est dire avant renvoi dans le milieu naturel Leur satisfaction se mesure avant tout en termes conomiques Les cartes de satisfaction La satisfaction des consommateurs est repr sent e par un graphique sur lequel chaque th me est indiqu par un point en fonction de son impor ance pour les m nages et de leur degr de de ces m nages sur l axe horizontal les niveaux de satisfaction sur l axe vertical les poids ou
145. de perception du concept de demande tude de la demande estimation de la demande analyse de la demande Les incompr hensions proviennent souvent d une confusion de vocabulaire les m mes mots ne signifient pas du tout la m me chose selon les personnes qui les utilisent non pas tant propos de la d marche mais propos de la production finale de l tude et aussi des attentes des destinataires de ces tudes Les professionnels qui sont amen s conduire ces tudes et analyses ont souvent une vision des objectifs et une pratique assez diff rents Pour les tudes de demande en eau les diff rences de point de vue entre professionnels sont profondes elles ont pour origine une attention privil gi e accord e tel ou tel aspect de la demande En revanche pour l assainissement l opposition est moins forte d s lors que dans la plupart des cas l enjeu ne se situe pas dans les volumes de rejets mais dans les types d installations propo ser aux m nages l accent est mis sur la recherche de syst mes adapt s techniquement et financi re ment aux attentes des consommateurs 5 Cette analyse est d taill e dans Optimising the selection of demand assessment techniques for water supply and sanitation projects Project Task No 207 Final Report WELL Sarah Parry Jones October 1999 20 GUIDE SMC n 3 Pour planifier et dimensionner les ouvrages les quantit s d eau n cessaires pour appr
146. de programme par opposition l aide projet le bailleur n identifie et n value plus des projets mais plut t des processus savoir les modalit s d affectation de d bourse ment d utilisation et de gestion de l aide dans le cadre d une politique secto rielle d ensemble amp Certaines tudes ont parfois attribu un peu abusivement un caract re pr dictif leurs r sultats les tudes globales proposent dans l ensem ble une d marche plus descriptive d utilisation imm diate notamment par l ensemble des profes sionnels de l eau et de l assainissement dans la ville ing nieurs financiers commerciaux administratifs Mais en quantitiant le qualitatif observ par ailleurs elles permettent galement de pr ciser les axes de la future politique marke ting de la soci t d eau En les associant troitement ses deux types d tude ont leur utilit au service d indispensables synergies Chapitre 1 Les tudes relatives la demande en eau et ou en assainissement sont nombreuses et diverses Que les m thodes mises en ceuvre pour tudier la demande soient simples ou sophistiqu es toutes ces tudes doivent s appuyer sur un minimum d informations sans lesquelles il est tr s difficile de conduire une r flexion strat gique en mati re d eau et d assainissement La liste des indicateurs incontournables ci dessous fait partie de cette plateforme d information minimale TABLEAU 1 les in
147. demande calcul e plus haut au droit de la propri t des consommateurs doit tre transform e en production d eau Au cours de cette transformation la demande se transforme en besoins car le facteur majeur de la transformation le rendement du r seau public c est amp rdire la prise en comple des perles sur le r seau est ind pendant des consommateurs Le rendement du r seau Le rendement du r seau correspond la part mesur e en pourcentage de la production qui est effectivement distribu e aux consommateurs que ceuxci la payent ou ne la payent pas Les volumes qui n arrivent pas chez les consomma eurs sont consid r s comme des pertes soit echniques eau perdue du fait du mauvais tat du r seau soit commerciales eau distribu e mais non comptabilis e principalement du fait du sous comptage de fraudes etc 29 Pour la d finition voir chapitre 3 partie 5 5 5 30 op cit 52 GUIDE SMC n 3 Sch ma m thodologique Dans la figure 699 deux sch mas diff rents sont propos s pour deux grands groupes de consom mateurs l un pour la demande non agricole domestique et non domestique l autre pour la demande agricole les op rations num rot es sur la figure sont les suivantes Besoins non agricoles par quartier 15 Pertes sur le r seau normal en lien avec les statistiques commerciales et de production 16 Besoins non agricoles totaux en t te de r seau calcul s part
148. demande en eau les sp cialistes du secteur social jouent un r le majeur ils doivent occuper une place gale ou m me plus grande que celle des ing nieurs et techniciens On parle au sujet de cette d marche d ing nierie sociale car les quipes ont notam ment pour t che de sensibiliser les populations de leur donner envie de changement et d accom pagner l volution des mentalit s Le r le du socio logue est central car les approches qualitatives et souvent participatives dominent m me si un moment donn les observations doivent tre quantifi es Toutefois il est souhaitable que l qui pe r unisse un sociologue un socio conomiste ou un statisticien d enqu te un urbaniste un d mographe une quipe d enqu teurs quantita tifs plusieurs jeunes sociologues pour les enqu tes non domestiques Cas particulier des sch mas directeurs d assai nissement liquide SDAL l approche des m nages pour l tude de la demande est plus g re ce qui n exclut nullement le recours une approche de type valuation contingente dans es enqu tes les entretiens durent trop peu de emps pour qu une conversation en profondeur puisse s instaurer C est pourquoi il convient qu avant la mise en uvre de la d marche quanti ative le sujet ait t au pr alable d frich par une petite tude plus qualitative ne seraitce que pour laborer le catalogue des installations tester Une tude de type SDAL p
149. des informations partielles c est dire des consommations unitaires relatives tel ou tel mode d approvi sionnement en eau branchement au r seau dans la maison et ou dans la cour bornes 52 C est dire la sortie usine de traitement ou la sortie du forage fontaines etc ou tel ou tel type d habitat sp cifique de la ville tudi e villa concession immeuble social immeuble de standing maison isol e maison plusieurs logements etc ou telle ou telle zone g ographique Ces informations sont pr cieuses surtout si l on ne dispose d aucune autre donn e c est notamment sur ces bases que seront pos es des hypoth ses raisonnables pour l ensemble de la ville Il y a plusieurs d marches possibles pour connat tre la consommation unitaire d eau Donn es existantes le recours des donn es r centes et de qualit est videmment recommand pour peu qu elles existent et qu elles portent sur l univers g ogra phique dont on veut calculer la demande en eau le plus souvent on ne dispose que des chiffres de la soci t d eau et ou d assainissement lesquels ne concernent que la consommation par zone de rel ve des compteurs et non la consommation unitaire Certes des consommations unitaires peuvent tre calcul es mais c est loin d tre simple car le d coupage en zones de rel ve correspond rarement au d coupage administratif celui des services de l urbanisme ou c
150. des m nages fait partie de oute tude de demande en eau quel qu en soit e th me pr cis Car on ne doit jamais faire impasse ni sur les aspects financiers du service de l eau ni sur les aspects sociaux il n est de politique de l eau durable qu quilibr e financi ement il n est de politique sociale de l eau durable que dans le cadre d une gestion finan ci re quilibr e On doit donc tester les l ments tarifaires qui concernent les consommateurs Pour les m nages connect s au r seau public le montant de la facture partir duquel on calcule le prix au m en divisant le montant 120 GUIDE SMC n 3 d clar comme accept pour la facture relative la consommation par la demande exprim e en m en incluant la demande non satisfaite Pour les m nages non connect s l exercice est plus compliqu car l interrogation peut concerner la fois i le co t de l installation d un branchement si le m nage concern souhaite tre raccord au r seau public et ii celui de la facture d eau En fait les possibilit s financi res des m nages doivent tre abord es de deux mani res objec tive capacit payer et subjective volont de payer La capacit payer pour un service am lior capacit des m nages payer l eau s appuie sur une analyse des capacit s financi res des m nages Il s agit d une approche relativement objective de la situation des m nages q
151. desservis par le r seau d eau public l extension du r seau public repr sente de ce fait un co t lev mais dont l amortissement ne doit pas obligatoirement tre support par les 108 gus seules populations concern e opter pour l approvisionnement en eau par des bornesfontaines revient maintenir la consom mation d eau des populations concern es un niveau tr s bas de l ordre de 20 litres par personne et par jour voire moins alors que la consommation des m mes populations serait au moins deux fois plus lev e si elles b n ficiaient d un branchement individuel Financi rement l eau payante dans tous les cas en choisissant l un des modes d approvi sionnement en eau publics opter pour un branchement individuel a des 108 Une politique tarifaire bas e sur le principe de p r quation peut permettre de faire supporter les investissements les plus lourds l ensemble des abonn s 109 Les p riodes de facturation longues ont pour cons quence d augmenter m caniquement le montant de la facture Or les m nages les plus pauvres ont un niveau de revenu tellement faible qu pargner pendant un mois ou 2 leur est pratiquement impossible Quand la facture arrive ils sont souvent plac s dons l impossibilit de la payer ils subissent alors une interruption temporaire et m me souvent d finitive du service R duire la p riodicit de facturation en s inspirant de ce qui se fait dans d
152. dicateurs de base Toutes tudes Desserte acc s Consommation unitaire d eau domestique Revenu des m nages Part du revenu familial consacr e 1 2 3 D pense des m nages 5 6 Capacit des m nages payer 7 Volont des m nages de payer domestique Etudes visant quantifier les volumes d eau EAU ASSAINISSEMENT x x x x x X X i X X i X X X X 8 Domestique demande rejets 9 Non domestique demande rejets Etudes tarifaires Demande Demande 10 Non domestiques d penses pour la consommation d eau les rejets X X 11 Non domestiques part du chiffre d affaires consacr e 12 Non domestiques volont de payer Concerne souvent sans distinction l eau et l assainissement ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 31 rm d 7 y i AM Un pr alable la compr hension du contexte urbain LA COMPREHENSION DU CONTEXTE URBAIN La population Demande en eau Population domestique totale La population est la premi re composante de la demande domestique Sa prise en compte est oin d tre aussi simple qu il y para t si l on ne dispose pas de donn es r centes et fiables sur e sujet ce qui est le cas dans de nombreux pays africains mais galement parce l on doit e plus souvent calculer la demande en eau par quartier faut donc non seulement calculer la population otale de la ville
153. distribution d eau et ou de l assainis sement dans la ville Soit la mise en uvre du plan de sondage est d ficiente si les enqu teurs ne sont pas suffisam ment bien form s puis encadr s sur le terrain ils risquent d apporter des biais consid rables au plan de sondage initial norrrespect du pas gt impos pour le tirage des m nages pr f rence pour certaines zones ou logements d acc s facile grands axes immeubles en fa ade au d triment d autres d acc s plus difficile petites ruelles non goudronn es et sales maisons en mauvais tat au fond de la ruelle remplacement trop fr quent de m nages de l chantillon en cas de difficult pour absence temporaire du m nage ou refus Le questionnaire couvre souvent tr s mal le sujet traiter I arrive fr quemment que certaines variables parmi les plus importantes prendre en compte pour la planification ne figurent pas sur le questionnaire nomenclature des modes d approvisionnement en eau tr s insuffi sante c estdrdire ne d finissant pas avec pr ci sion les modes suivants notion de branche ment abonnement partag ou de m nage non connect desservi par un voisin connect diff rentes cat gories de m nage non connect s au Pour ou contre les enqu tes r seau public etc nomenclature des types des installations d assainissement tr s approximatives sur fond de possible confusion entre les eaux us es grises et l
154. du m nage en prenant en comple certaines donn es socio conomiques observ es puis on estime le revenu de chacun des m nages qui n a pas r pondu Cette pratique m me si elle est math matiquement rigoureuse parait irrecevable pour au moins deux raisons D une part une enqu te est r alis e pour observer la r alit et la quanti fier sous forme de donn es statistiques Par cons quent le taux de non r ponses doit tre faible inf rieur 10 25 surtout sur les 5 ou 6 variables les plus importantes parmi lesquelles figure le revenu D autre part l application de la m thode de redressement d crite ci dessus repose sur une hypoth se implicite les m nages n ayant pas r pondu la question sur le revenu ont le m me profil socio conomique que ceux qui ont r pondu Mais cette hypoth se est erron e il suffit de discuter avec les enqu teurs et les superviseurs de terrain sur quelques cas concr tement observ s pour s en convaincre sur certains aspects particuliers de cette r alit Une enqu te sert galement tester des hypo th ses qu il s agisse de dispositions tarifaires en visag es niveau du tarif modalit s de paiement de montages techniques diff rents types de desserte en eau possibles diff rents types d ins tallations d assainissement ou autres Mais pour que l enqu te fournisse des r sultats pr cis en rapport avec ce que l on cherche des faits ventuellement accompa
155. e La concertation avec les responsables Une projection a pour base de d part le diagnostic de la situation actuelle Ce diagnostic ne devrait en principe pas faire l objet de ongues discussions si l tude a t men e de acon rigoureuse et si les conclusions reposent sur une analyse des faits d ment tablis et indiscutables En revanche les projections de la demande sont bas es sur des hypoth ses lesquelles sont par d finition incertaines Leur ventuelle justesse ne doit rien ni au hasard ni l existence de quelque loi immanente qui permettrait de pr dire 1970 1980 1990 2000 2010 2020 2030 donn es observ es l avenir sans grand risque de se tromper Les hypoth ses doivent tre le reflet de la volont des responsables de faire avancer la situation dans telle ou telle direction dans le cadre d une vision long terme de leur ville La concertation entre les responsables de l tude et les responsables locaux municipalit et ou soci t d eau ou d assainissement voire m me la soci t civile est donc essentielle Car ce sont ces derniers qui revient en dernier ressort de fixer des hypoth ses le r le du responsable de l tude tant de discuter du degr de vraisemblance des hypoth ses d en tester la faisabilit et d en signa ler les cons quences techniques et financi res Court terme moyen terme long ferme En r alisant une projection l horizon 20 an
156. e avec moins de 10 questions ouvertes environ 160 variables questionnement de type valuation contingente simplifi mais avec observation obligatoire des revenus et d penses consacrer au moins 20 minutes cette collecte 3 Dans beaucoup d enqu tes les fonctions de codification et de saisie constituent une seule et m me op ration Ici nous les s parons car nous attribuons la fonction de codification un r le majeur de contr le avant la saisie ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 63 LA DEMANDE EN EAU La desserte et le mode d approvisionnement en eau Desserte Consommation unitaire Demande en eau mE die a Population totale x mode d approvisionnement en eau x par mode d approvisionnement Aussi appel e acc s l eau la desserte en eau est l un des indicateurs les plus importants dans l tude de la demande en eau surtout pour le calcul de la demande en eau domestique desserte est la deuxi me composante de la demande en eau domestique cf ci dessus En effet la consommation d un m nage diff re grandement selon qu il est approvisionn en eau La desserte en eau est un indicateur qui donne a proportion de la population desservie en eau potable ou non potable par tel ou tel mode d approvisionnement Population desservie en eau Desserte en Population totale Ainsi par d finition toute la population a elle acc s de l eau Mais tous ne sont pas desse
157. e En pratique tout d pend de la taille de l chan et de la taille de la ville dans laquelle on doit r aliser l enqu te Pour clairer la question on proc de en 2 temps on calcule la fraction de sondage en rappor tant la taille de l chantillon au nombre total de m nages dans la ville un chantillon de 1 000 m nages dans une ville de 100 000 habitants soit 15 m nages correspond une fraction de sondage de 7 soit 1 m nage sur 15 Aun chantillon de 500 m nages dans la m me ville correspond une fraction de sondage de 1 m nage sur 135 Source Manuel de sondages applications aux pays en d veloppement op cit ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 175 ANNEXE 3 si la fraction de sondage est suffisamment petite au maximum 1 m nage sur 10 on peut adopter une m thode simple un seul degr car les enqu teurs n auront pas trop de difficult s sur le terrain Au del le sondage 2 degr s est pr f rable Sondage un seul degr les unit s statistiques consid rer sont des m nages M thode le tirage des m nages est r alis par l engu teur directement sur le terrain s lectionne les m nages chantillon par tirage syst matique en faisant ce que l on appelle en jargon technique des pas de x Reprenons l exemple d une enqu te d inventaire dans une ville de 100 habitants 15 m nages en cas d enqu
158. e ment en eau potable et d assainissement a d fini les objectifs suivants 1 faire passer le taux d acc s un assainissement ad quat de 14 en 2005 57 en 2015 en zone urbaine et sur l ensemble du p rim tre de l ONEA 2 en milieu rural faire passer le taux de 10 en 2005 54 en 2015 Chapitre 4 un horizon de 7 10 ans p riode qui correspond en g n ral la r alisation des projets en cours ou pr vus il suffit de prendre en compte les objectifs t r sultats attendus de ces projets avdel de 10 ans la projection devient une simple simulation qui calcule les cons quences de tel ou tel choix envisag par les responsables La plupart du temps l tude de la demande en assainissement domestique 5 priorit sur les types d installation promouvoir aupr s des m nages et pas sur les volumes d eaux us es rejet s Et pourtant le rejet sans pr caution dans le milieu naturel de ces eaux us es peut entra ner une forte pollution Il est donc galement important de conna tre les volumes rejet s Pour cela il faut proc der en deux temps concentre en les volumes d eau consomm e par les m nages dans le pr sent et dans le futur au cours de la p riode de projection sont donn s par l tude de la demande en eau domestique telle qu elle a t d crite dans les chapitres pr c dents les volumes rejet s sont obtenus en multipliant les volumes consomm s par
159. e Croissant Rouge Care etc charte humanitaire et normes minimales pour les interventions lors des catastrophes Togolaise des eaux Unit de consommation Unit primaire en sondage Ventilated Improved Pit latrine latrines am lior es fosse ventil e 8 GUIDE SMC n 3 atroduction La premi re finalit d un service public d eau et d assainissement est de r pondre la demande de la population qu elle soit desservie les usagers ou non les probables futurs usa gers gt Dans toute d marche d am lioration des services d eau et d assainissement la demande est donc un enjeu primordial et qui doit n ces sairement tre analys et compris par les d cideurs planificateurs et concepteurs l analyse de la demande permet d optimiser l allocation des ressources finan ci res meilleure efficacit d ventuelles subven tions ou aides fond es sur les r sultats de favoriser l quit entre usagers face aux services publics concern s N anmoins aussi fondamentale soitelle l ana lyse de la demande souvent percue comme une discipline obscure et complexe reste cantonn e quelques sp cialistes et est insuffisamment abord e dans la litt rature Ce guide a donc t r alis pour r pondre deux ambitions d une part encourager les d veloppeurs des services de l eau et de l assainissement recov rir l analyse de la demande d autr
160. e du m nage un poids en fonction de son ge cf encadr 8 chapitre 5 1 CF chapitre 5 ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 47 LA DEMANDE EN EAU gt suite TABLEAU 2 Indicateurs de base de toute tude de demande en eau INDICATEUR UTILITE 5 Part du revenu familial consacr e l achat d eau domestique en i Permet une valuation sociale imm diate du poids de l eau dans le revenu familial i Ce poids est consid r comme trop lev si d passe pour i l eau l assainissement D pense du m nage pour l eau au cours d un mois Revenu mensuel du m nage i 3 du revenu moyen des m nages tous les m nages i 5 du revenu des m nages du 1 quintile Calcul e par application de normes Branchement installation en FCFA i RU i eau eau assainissement Consommation en FCFA par mois 3 4 5 sur moyenne 1 quintile La comparaison entre la capacit de payer et la volont de payer i permet des arbitrages et d aboutir des propositions adapt es Branchement installation en FCFA montants Consommation en FCFA par mois i modalit s de financement branchement cr dit facture i fr quence de facturation Etudes visant quantifier la demande en eau 8 Demande en eau domestique actvelle et venir Permet de planifier par zone g ographique et par ann e i Branch
161. e l on fixe la strat gie de l enqu te et que cette r flexion d bouche sur l laboration d un budget et d un calendrier des travaux Quelles informations Dans une enqu te le questionnaire tient une place essentielle Outil de collecte d information sa taille et sa complexit d pendent des objec tifs de l enqu te de quelles informations veut on disposer et surtout pour en faire quoi Beaucoup d informations Si l on souhaite entrer dans le d tail des probl matiques de l eau et de l assainissement il convient non seulement de collecter des informa tions sur les caract ristiques sociod mographi ques des m nages sur le mode d approvisionne ment en eau et la consommation d eau mais galement de pr ciser leur volont de payer l ins tallation eau et ou assainissement puis la facture Il faut galement s int resser la satisfac tion des m nages et leurs attentes en mati re de service am lior Enfin le revenu et les d penses des m nages doivent tre enregistr s Par exemple l objectif de l enqu te peut alors tre ainsi formul Cette taille d chantillon doit permettre de r aliser des analyses pour diff rentes cat gories sociales groupes sexo sp cifiques groupes vuln rables groupes strat giques et ou socio conomiques classes de revenus analyse par quartile m me quintile si c est possible desserte en eau m nages connect s ou non connect s au r seau d eau p
162. e nombre de th mes abord s dans le questionnaire est lev mais la signification statistique des r sultats par zone g ographique est limit e en fonction du nombre de zones pour lesquelles on souhaite disposer de r sultats l enqu te l g re r alis e aupr s d un chan important voire tr s grand repose sur un questionnaire l mentaire comportant tr s peu de questions donc une dur e d entretien courte voire ultra courte et des proc dures d exploita ion simples et rapides Dans ce cas le nombre de th mes abord s dans le questionnaire est extr mement limit 4 mais la signification statis ique des r sultats par zone g ographique est lev e m me si le nombre de zones pour esquelles on souhaite disposer de r sultats est grand par exemple non seulement par quar iers mais galement par sous quartiers voire m me par secteurs Ce type d enqu te inventaire gt est plus proche des recensements exhaustifs que des enqu tes par sondage classiques ce sont des sortes d Chapitre 3 faire un point pr cis et rapide sur la desserte c est l id al par exemple pour la revue quinquennale d un contrat de concession comporiant des objectifs de desserte par quartier ou pour faire le point en vue de compa rer la situation actuelle aux OMD Estimation sans passer sur le terrain En g n ral on estime la population desservie en eau potable en appliquant un nombre d qu
163. e part fournir des cl s de compr hen sion et des outils d intervention pour mener bien des analyses de la demande la fois rigoureuses et pragmatiques Dans beaucoup de villes petites et moyennes les donn es de qualit sont rares voire inexistantes C est pourquoi le pr sent guide propose une d marche coh rente s appuyant sur des l ments m thodologiques solides permettant de conduire une tude d une grande importance strat gique pour le d veloppement futur de la ville le public auquel est destin ce guide est divers On peut cependant distinguer deux groupes Les membres des collectivit s locales les res ponsables politiques et administratifs les mem bres des services techniques et autres praticiens locaux s agit de les sensibiliser une d marche de connaissance de la demande et du march de l eau et ou de l assainissement Cette connaissance doit les aider approfondir la r flexion sur la situation actuelle et fixer des objectifs r alistes pour l avenir le guide ne cible pas les collectivit s locales seulement en tant que commanditaires ou utilisa ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 9 INTRODUCTION trices finales de telles tudes qui sont souvent financ es par un bailleur mais vise surtout ce que les responsables de ces collectivit s aient une bonne connaissance de la probl matique et de la d marche suivie Ainsi serontils plus en mesure d en percevoir
164. e se baser sur la cat gorie 67 La plupart du temps ils ne payent de redevance de pr l vement la collec fivit car aucune r glementation claire n existe ce sujet et ne leur impose de le faire 88 GUIDE SMC n 3 tarifaire qui remplit souvent cette fonction plus ou moins bien Ces nomenclatures tarifaires sont souvent tr s impr cises car elles ont t con ues pour permettre d appliquer un tarif et non de conna tre la client le Elles sont le plus souvent affect es de deux insuffisances majeures la distinction entre client domestique ou client non domestique par exemple si le client n est identifi que par son nom est souvent diffi cile d autant qu il a en g n ral des implications tarifaires Or cette distinction est pourtant essen tielle elle est encore plus compliqu e si l usage du branchement est mixte c est dire si le client l utilise la fois pour un usage familial et un usage professionnel Comment classer de tels branchements les inclure dans la cat gorie domestique entraine une surestimation de la desserte et des consommations unitaires les exclure a l effet contraire e l identification de la branche d activit conomique du consommateur non domestique est souvent tr s difficile si on ne conna t pas ce consommateur Or le raisonnement par branche est important pour la projection de la demande non domestique des moyens consommateurs Consommateurs non domestiques non
165. e type d tude que l tude longue avec les m mes analyses mais sans une 34 Fondamentales d s qu il s agit d assainissement 54 GUIDE SMC n 3 grande enqu te Toutefois il est souhaitable que de courtes investigations soient r alis es mais rapidement et donc aupr s de petits groupes que l on ne devrait sans doute pas appeler chantillons gt pour ne pas cr er d quivoque sur la repr sentativit de telles investigations l avantage des tudes de dur e moyenne est leur dur e plus courte et leur budget plus modeste Elles sont un r ponse la question que se posent sans doute nombre de responsa bles de petites villes quel type d tude peuton conduire pour obtenir en moins de temps et avec un budget plus r duit un minimum d infor mation de qualit 2 Tout l enjeu de la d marche consiste pousser l tude aussi loin que possible avec moins de moyens la r flexion pr alable et la concertation avec les responsables doit tre d autant plus fine et d boucher sur l adoption de priorit s peu nombreuses et claires Dur e r duite 1 mois Il est fr quent qu une autorit publique munici pale ou nationale ou une autre structure soci t d eau voire un bailleur de fonds ou une ONG souhaite conna tre la demande en eau dans une ville mais dispose de tr s peu de temps et d un budget tr s limit Elle est pr te financer une tude mais de faible ampleur et
166. e voisin 0 7 0 8 WW 1 5 0 4 0 8 Voisin revendeur 31 1 24 5 113 16 9 52 24 9 Borne fontaine SEEG ma 49 191 342 ee 1886 Puits dans la cour 0 8 03 24 08 Puits l ext rieur de l enceinte 0 7 1 8 04 07 Source lac cours d eau 0 0 0 7 1 2 13 2 18 Autre 0 4 0 3 0 7 1 0 12 0 1 8 Total 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 Desserte SEEG selon 4 d finitions diff rentes t Maison cour 59 0 69 5 67 0 43 1 35 2 55 9 Maison cour voisin 59 7 70 3 68 2 44 6 35 6 56 7 Maison cour voisin voisin revendeur 90 8 94 8 79 5 61 5 40 8 81 6 Maison court voisin 98 1 997 98 6 95 7 72 0 94 9 i voisin revendeur bomes fontaines 1 SEEG Soci t d Eau et d Energie du Gabon i 2 Branchement du voisin i i branchement chez le voisin l eau que le m nage re oit est courante car elle arrive dans la maison par l interm diaire d un tuyau reli la maison voisine Ces m nages partagent leur facture avec d autres m nages voisin revendeur l eau issue d un branchement SEEG n est pas courante gt d o l utilisation de r cipients pour transporter l eau de E i chez le voisin la maison Ces m nages payent une somme forfaitaire un voisin revendeur gt Source Enqu te sur la consommation d eau et d lectricit des m nages au Gabon ECONEM 2004 Hoche Consultants Roger mars 2006 70 GUIDE SMC n 3 Un contr le essentiel la coh rence entre
167. eau et l assainissement consid r s ensemble Pour les indicateurs relatifs la demande non domestique l information requise est souvent tr s difficile obtenir du fait de la r ticence des organismes interrog s C est pourquoi ces indicateurs ne se voient accorder un caract re prioritaire qu en cas d tude tarifaire ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 101 LA DEMANDE EN ASSAINISSEMENT TABLEAU 8 Indicateurs de base de toute tude de demande en assainissement INDICATEUR i TILIT TOUTES TUDES 1 Desserte acc s situation actuelle et future R partition en pourcentage selon le mode d vacuation Evaluation de la situation et projections vis vis des OMD des eaux us es t Crit re de croisement pour toutes les autres variables tudi es domestique m nages et population Permet de distinguer des cat gories tr s diff rentes en quipement non domestique par secteur d activit i et en besoins i i m nages connect s au r seau ou non connect s organisations non domestiques connect s au r seau ou autres modes d assainissement Si la d pense n est pas donn e pour un mois entier recalculer Permet de la d pense pour obtenir un r sultat mensuel t calculer le co t unitaire de l assainissement en FCFA m eau i comparer le co t de l assainissement selon les diff rents types i d installation d assainissement
168. ecouvrement des des co ts de maintenance et de Une plus grande pr cision des estimations de co t conduit plus t sont peu nombreuses 2 Bonnes donn es de base pour les tudes d impact i Compatible avec l approche participative PRA 2 Risque de g ner le processus de d cision de la collectivit et son appropriation du projet par exemple en suscitant des attentes pour des t options particuli res 2 Co t relativement lev car pour obtenir des r sultats fiables requiert l emploi de consultants sp cialistes Les r sultats peuvent devenir inexacts en cas de changement de cadre institutionnel Ne peut valuer la r action des i m nages des augmentations de prix y compris pour de nouveaux niveaux de service 2 La pauvret peut r duire la capacit des pauvres convertir l conomie de temps pouvant r sulter d une am liora t tion du service en paiements en argent i Rarement utilis pour des projets d assainissement 2 Convient en cas de s rieux probl mes d approvisionnement en eau A utiliser conjointement avec l approche participative PRA 2 co ts et de subvention par le tarif 2 La ressemblance avec les sondages d opinion en 2 rend les r sultats faciles comprendre par les non sp cialistes et les d cideurs politiques Risque que des d cisions importantes 2 soient bas es
169. elui r alis pour r aliser recensement de la population convient donc de mettre en coh rence les diff rents zonages et de calculer pour chaque zone retenue la population actuelle et les volumes d eau consomm s Observation directe Cette observation directe est r alis e partir d une enqu te aupr s des m nages r alis e Chapitre 3 dans le cadre de l tude de la demande en eau Pour les m nages connect s au r seau public deux cas sont envisager le branchement dispose d un compteur qui fonctionne on demande voir la derni re facture ou les 2 ou 3 derni res factures on recopie le nombre de m qui y figure et les dates de lecture du compteur puis en cas de branche ment partag ou de voisin revendeur on calcule la consommation du m nage en supprimant les volumes revendus Avec ces l ments on peut calculer la consommation par jour en divisant le volume lu par le nombre de jours s parant les deux lectures du compteur le branchement ne dispose pas d un compteur d o en g n ral une facturation au forfait la consommation est r put e inconnue Toutefois si le robinet n est pas dans la maison mais dans la cour on peut essayer de compter les seaux et les bassines transport s du robinet dans la maison chaque jour et tenter d estimer la consommation de cette mani re mais le danger de sous estima tion est lev du fait de la faible distance entre le r
170. ements individuels au r seau public en nombre le d veloppement du r seau et les types d installations adapt es Autres modes d approvisionnement en eau en nombre techniquement et socialement Consommation demande i les ressources en eau mobiliser 48 GUIDE SMC n 3 Chapitre 3 gt suite TABLEAU 2 Indicateurs de base de toute tude de demande en eau INDICATEUR UTILITE 9 Demande en eau non domestique Demande actuelle demande future Permet de planifier par zone g ographique ef par ann e Branchements individuels au r seau public les types d installations pr voir Autres mode d approvisionnement en eau en nombre i 2 les ressources en eau mobiliser Consommation demande en m Etudes tarifaires 10 Non domestique d penses pour l eau en FCFA mois Concerne tous les consommateurs non domestiques avec ou Permet de calculer le co t unitaire de l eau en FCFA m sans une activit conomique i ce qui permet de comparer le prix de l eau pratiqu r ellement Si la d pense n est pas donn e pour un mois exact recalculer dans la ville selon les diff rents modes d approvisionnement la d pense par mois i branchement au r seau forage priv etc Ne concerne que les consommateurs non domestiques ayant Permet une valuation conomique imm diate du poids de l eau et une activit conomique i de l as
171. en cours Avantages i Des am liorations pour une grande vari t de services eau eaux pluviales routes sont examin es par les communaut s qui expriment leur demande pour chacun d eux i Simple d utilisation facile i compr hensible sans difficult i Exprime la demande r elle i Les pr f rences peuvent tre affin es au cours de la phase de i microplani i M thode peu co teuse i Compatible avec l approche i participative m thode PRA fication i Des volontaires de la collectivit i sont motiv s et form s en vue de r aliser une enqu te participative i dans leur propre communaut i Les pr f rences sont alors i exprim es et des engagements pris i au cours de r unions Bon pour l appropriation par i n communaut 2 Des animateurs peuvent valuer i Toute une gamme de techniques de PRA est utilis e par des chercheurs t ou des animateurs form s cet i effet pour confirmer les pr f rences i des groupes impliqu s dans i l analyse le temps n cessaire l identification i de la demande i Peut accro tre l autonomie i Peut tre utilis dans un cadre i institutionnel changeant Risques et i contraintes rere t Convient plut t lorsque des solutions i techniquement l mentaires et fa
172. ence du titulaire du branchement n est pas forc ment prise en comple dans la base de donn es client le bien souvent on ne peut faire la distinction entre un m nage r sident et un m nage visiteur ou une r sidence secondaire Or la population de r f rence prise en compte au d nominateur de l indicateur est en g n ral issue du recense ment de la population et il s agit la plupart du temps de la population r sidente les visiteurs et r sidences secondaires tant ignor s Nombre de personnes par branchement D une importance capitale pour le calcul de la population desservie en eau potable le nombre de personnes par branchement r sulte le plus souvent d une observation sur le terrain plus ou 68 GUIDE SMC n 3 A propos des fichiers client le gt Exemple Kinshasa en 2005 La Regideso comptait dans ses fichiers d abonn s 36 de branchements r pertori s comme inactifs qui correspondent des branche ments th oriquement ferm s pour impay s ou retards de paiements ou des branchements situ s dans des zones de manque d eau critique La part des branchements inactifs n a cess d augmenter au cours des 5 derni res ann es sous l effet de la crise conomique et de la d gradation des condi tions de service tandis que le nombre de branchements actifs a r gress Il est reconnu qu une partie des branchements inactifs continue d tre d une facon ou d une autre utilis e Les visite
173. ent et d autres n existent pas encore mais doivent voir le jour dans les 20 30 prochaines ann es Pour les activit s existantes actuellement on s appuie sur les projections macro conomiques Les taux d accroissement du par secteur permettent galement de projeter les consomma ions ventil es par branche d activit Pour calcu er ces taux de croissance il faut utiliser les projec ions macro conomiques nationales par secteur qui sont le plus souvent tablies par l Institut natio nal de la statistique ou la direction de la Pr vision 70 On s appuie en g n ral sur les donn es nationales et non r gionales parce que sont le plus souvent les seules disponibles ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 93 LA DEMANDE EN EAU du minist re des Finances Ces projections concernent les 5 ou 10 prochaines ann es les tendances doivent donc tre prolong es en tenant compte des suggestions des auteurs des projections qu il convient de consulter Pour les activit s cr er dans l avenir c est dire qui viendront s installer dans les prochaines ann es on doit utiliser les projections de d veloppement urbain qui permettent de tenir comple d un accroissement des surfaces r ser v es un usage industriel commercial ou de service et donc des consommations correspon dantes Dans ce cas des normes de consomma tion l hectare souvent issues d une analyse de la situation actuelle car il faut faire
174. enus et les d penses PERSONNEL REQUIS e des enqu teurs nombre 3 12 65 d entretiens par jour Dur e de l enqu te nombre de jours fix e 12 iy meer ABE qM ME 10 10 l avance dans le planning g n ral de l enqu te soit 2 semaines t Nombre de jours x enqu teurs n cessaire i pour respecter la dur e pr vue 1 000 12 83 5000 6577 Nombre de contr leurs n cessaire i 1 contr leur pour 3 enqu teurs DES C 194 168 GUIDE SMC n 3 Pour ou contre les enqu tes AVANT PROPOS RESUME 1 Pr sentation de l enqu te l l p rim tre d tude 1 2 objectifs de l enqu te 1 3 approche socio conomique de la consommation d eau 1 4 approche g ographique de la consommation d eau 2 Niveau de vie des m nages 2 1 taille des m nages 22 type d habitat 23 type d occupation du logement 24 l ments de niveau de vie 2 5 d finition du revenu 2 6 approche conomique de la population 2 7 distribution des m nages selon le revenu 28 revenu moyen 29 niveaux de pauvret richesse quintiles et d ciles 3 Mode d approvisionnement en eau 3 1 plusieurs modes d approvisionnement en eau 3 2 achat d eau min rale purifi e 3 3 r seaux d eau potable 3 4 autre s mode s d approvisionnement 3 5 conclusion la politique de desserte 3 6 le stockage de l eau 4 Volumes d eau 4l quipements m nagers consommant beaucoup 4 2 consommation unitaire
175. epr sentant un objectif atteindre Les tablissements d enseignement et tablissements sanitaires Situation actuelle le nombre d tablissements tant relativement peu lev l enqu te peut toucher la totalit des structures l aide d un questionnaire adapt 84 portant sur e l tablissement cole college lyc e type d tablissement et nombre de classes nombre d l ves et d enseignants ventil par sexe 84 Sa longueur varie en fonction des objectifs sp cifiques de l tude et des moyens dont on dispose pour la r aliser ENCADR 7 Normes pour la planification du nombre minimal d installations d assainissement dans les lieux publics COURT TERME 1 latrine WC pour i 30 filles i 60 garcons ORGANISATION e WC pour 20 lits 1 latri r 50 stands 1 latri r 20 employ s E LONG TERME i 1 atrine WC pour i 30 filles 60 garcons tri ne WC pour 10 lits 1 latrine WC pour 50 patients en consultation externe 1 latrine WC pour 20 patients en consultation externe trine WC pour 20 stands 1 latrine WC pour 20 employ s Source D apr s Normes minimales dans les secteurs de l approvisionnement en eau de l assainissement et de la promotion de l hygi ne SPHERE 2004 Adapt de Harvey Baghri et Reed 2002 Emergency Sanitation Assessment and programme design WEDC Loughborough University UK
176. er une base existante et le 2e degr ventuellement tablir des listes de m nages au sein des aires chantillon Tirage de l chantillon le plus souvent son dage ar olaire 2 degr s aires 1 degr puis m nages au sein des aires chantillon second degr Stratification dispersion 129 Pour plus de d tail voir Annexe 3 130 nombre de variables peut consid rablement varier d une enqu te l autre en fonction des objectifs retenus en r gle g n rale de 60 160 environ mais on est souvent conduit r duire ce nombre au minimum de facon limiter le temps consacrer l exploitation et l analyse Questionnaire Conception pour chaque variable 9 tude pr cise de la d finition et de son adaptation aux pratiques locales Hi rarchisation des variables de fa on organiser la formation des enqu teurs puis le contr le des questionnaires et polariser l attention des uns et des autres sur l essentiel M thode d enqu te notamment pour estimer la consommation d eau le co t de l eau la volont d augmenter sa consommation d eau de se connecter au r seau de payer le branche ment et la facture d eau et ou une installation d assainissement etc Test s sur le terrain depuis les premi res enqu tes qualitatives avec ou sans focus groups jusqu aux tests classiques de questionnaire Rendements attendus des enqu teurs Manuel d Inst
177. es pour d autres organisations internationales les seuils recommand s vont de 3 75 pour le PNUD a 4 76 pour l OCDE et l Union europ enne et 5 pour la Banque africaine de d veloppement Mais ces pourcentages sont donn s sans autre pr cision c estdrdire que l on ne sait pas si elles se rapportent l ensemble des m nages ou seulement aux plus pauvres Ft la place de l assai nissement n est le plus souvent pas voqu e Nos recommandations Face au manque de pr cision des normes inter nationales il faut prendre position C est pourquoi nous recommandons d appliquer les normes suivantes les d penses concernent l eau et l assainisse ment 124 GUIDE SMC n 3 le pourcentage maximum retenir est de 5 pour les m nages ayant les revenus les plus modestes ler quintile et de 3 pour les m nages moyens Reprenons l exemple pr c dent de Lambar n Figure 9 page 121 En utilisant les normes que nous recommandons la capacit des m nages payer pour un service am lior serait en moyenne 290 089 x 3 8 703 F CFA par mois dans le premier quintile 157 674 x 5 7 884 F CFA De la norme la r alit l observation directe l enqu te aupr s des m nages permet de calcu ler la part du budget familial consacr e aux principaux services publics eau assainisse ment lectricit ordures m nag res est souvent souhaitable de porter attention l achat
178. es etc Ces informations sont ensuite vers es dans un Syst me d Information G ographique SIG qui permet une analyse g ostatistique et une mise en relation avec d autres donn es plan du r seau d eau etc Chapitre 2 Intervenant Un urbaniste recruter dans le cadre de l tude de la demande sous la supervision du socio conomiste l urbaniste et ou l quipe doit disposer de mat riels table tracante et logiciels de dessin de type Autocad et ou mieux SIG ad quats et bien entendu savoir s en servir manier ais ment les donn es statistiques et un tableur informatique standard de traitement des donn es tre tr s familiaris avec l utilisation des photos a riennes et satellitaires Dur e de l tude d urbanisme Deux mois au maximum ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 43 ATUM La demande en edu LA DEMANDE EN EAU Le cadre m thodologique Nous nous pla ons ci dessous principalement dans le cadre d une tude globale de demande en eau telle que d finie au chapitre pr c dent Les figures pr sent es dans les pages suivantes montrent les diff rents volets que doit comporter une telle tude tant entendu que la m me d marche globale peut tre mise en uvre avec une m thodologie simplifi e et plus rapide Toutes les tudes de demande en eau doivent s appuyer sur un minimum d informations sans lesquelles il est tr s
179. es des m nages le revenu l emploi exerc les biens poss d s de m me que la taille et la composition du m nage le sexe et le niveau d ducation du chef de famille e la disponibilit la fiabilit le co t et la commodit temps perdu pour chercher l eau des modes d appro visionnement existants en comparaison des modes propos s e l attitude des m nages envers la politique des autorit s dans le secteur de l eau et de l assainissement et envers la soci t d eau La prise en compte de ces facteurs ou au moins de certains d entre eux est un gage de r ussite 74 GUIDE SMC n 3 des programmes d am lioration du service promotion des branchements individuels accrois sement du nombre de bornesfontaines modifica tions tarifaires modification de la fr quence de facturation politique sociale de l eau etc Hypoth ses de projection Les hypoth ses finalement retenues doivent pren dre en compte la politique nationale qui d finit des objectifs chiffr s et ventuellement des types d installation pr cis qu elle entend promouvoir Cette politique peut certes s appuyer sur les OMD mais elle peut tre beaucoup plus ambitieuse La politique nationale peut ventuellement tre modul e par zone d habitat urbain ou rural mais galement par taille de localit correspondant diff rents niveaux de service a tendus et donc diff rents niveaux d investissements de l Etat
180. es eaux noires entre gouts publics et gouts clandestins etc non maitrise des concepts tels que fosse septique consommations unitaires littes personne jour non observ es de sorte que l on ne conna t pas les con sommations unitaires pour les diff rents modes d approvisionnement en eau Certaines enqu tes pr tendent m me avoir estim la consomma tion unitaire des m nages connect s non quip s de compteurs ou quip s de compteurs ne marchant pas A l exp rience cette tentative est vou e l chec si les robinets se trouvent dans a maison dans ce cas la seule solution consiste organiser une campagne de mesure en posant une centaine de compteurs chez des particu iers 18 Mais elle peut donner des r sultats satis faisants si le robinet est l ext rieur de la maison Dans ce cas o npeut en effet estimer la consom mation du m nage en comptant les seaux dans esquels l eau est transport e jusque dans la maison 1 demande non satisfaite la plupart du temps des concepts aussi importants que la demande en eau et la demande non satisfaite sont totale ment ignor s co t de l eau souvent mal observ si les compo santes du co t volumes consomm s prix de chaque contenant ne sont pas pr sent es Dans bien des rapports d enqu te il n est pas pr cis si les co ts moyens de l eau pr sent s dans le rapport concernent les seuls m nages qui payent 118 Ce nombre est un
181. es r sultats des tudes Et cela est regrettable car il faut les remercier d avoir accepter de participer l tude au cours de l enqu te sur le terrain et de r pondre des questions plus ou moins personnelles les consommateurs aspirent en g n ral tre infor m s des r sultats de ces enqu tes Les informer cela evient les remercier pour leur participa ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 141 DIFFUSER ET UTILISER LES RESUSLTATS tion l enqu te leur montrer combien cette participation a t utile pour la mise au point de programmes adapt s leurs besoins et leurs attentes Il faut galement impliquer la soci t civile et le grand public car les consommateurs souhaitent savoir ce que leurs responsables municipaux vont faire de l enqu te et de l tude Il est donc souhaitable de leur expliquer ce qui est envisag dans l avenir qu il s agisse de la politique d investissement dans le domaine de l eau et ou de l assainissement et service de la politique tarifaire etc d am lioration du Sous quelle forme diffuser les r sultats 2 Si possible en visant une diffusion la plus large possible conf rence de presse interview dans es m dias radio t l vision etc Mairs aussi sur papier gr ce un r sum circons anci en quelques pages pr sentant les princi pales conclusions et les principaux enjeux de acon les impliquer dans la mise en uvre du programme propos pol
182. et Pour op rer le bon choix il faut garder pr sente l esprit une r gle simple le co t d une enqu te d pend du couple taille complexit du questionnaire x taille de l chantillon 39 L enqu te permet galement de calculer le nombre de personnes par branchement en posant deux questions compl mentaires 1 Le branchement estil partag avec d autres m nages Une d finition claire doit donc tre propos e pour deux cas tr s voisins m nage approvisionn partir d un branchement partag partage de la facture re ue par le m nage titulaire de l abonnement et m nage approvisionn par un voisin revendeur application dun forfait mensuel au m nage acheteur r gulier ou m me parfois vente au seau 2 Si le branchement est partag avec combien de m nages comprenant combien de personnes le branchement estil partag Cette infor mation permet galement de calculer avec pr cision partir de la facture recue par l abonn la consommation r elle du m nage interrog 40 Op ration de nettoyage des fichiers apr s la saisie pour corriger les anomalies et les incoh rences trouv es dans certains questionnaires D o l alternative suivante l enqu te lourde r alis e en g n ral aupr s d un chantillon relativement limit de 300 1 m nages repose sur un long question naire et une dur e d entretien sur le terrain d environ une heure Dans ce cas l
183. et aussi de recueillir des informations concernant le potentiel du march et la r action du public afin de permettre au service d tre large Compte tenu du petit nombre de personnes inter rog es les r sultats obtenus selon cette m thode ne peuvent pr tendre tre statistiquement repr sentatifs de la population tudi e ment accept Les avantages et inconv nients de chacune de ces m thodes sont pr sent s dans un tableau comparatif qui figure en Annexe 5 La d marche de l valuation contingente d marche la plus classique dite valuation contingente consiste estimer la valeur que les m nages peuvent accorder un service am lior On proc de pour cela en deux temps Dans un premier temps on donne une d fini tion pr cise du service am lior et des condi tions financi res qui s y rattachent 92 Cette m thode est souvent appel e M thode des pr f rences r v l es 93 Cette m thode est souvent appel e M thode d valuation contingente 94 Cette m thode est appel e en anglais Participatory Rapid Appraisal PRA Dans un second temps on recueille l opinion des enqu t s en recourant l une des m thodes suivantes la m thode des ench res on teste un prix initial et l on recherche d terminer les prix maximal et minimal gr ce des ench res montantes ou descendantes Si l enqu t refuse le prix initial propos on desce
184. et les th mes et sousth mes qui ont un caract re transversal Les th mes qui font l objet d un chapitre sp cifique Du fait de leur titre non quivoque on peut s y reporter facilement population urbanisme des serte en eau consommations unitaires de mande domestique demande non domestique demande en assainissement Objectifs d une tude de demande en eau et ou en assainissement Chapitre 1 L tude de la demande en eau c est quoi pour quoi 2 gt parties 1 2 3 La m thodologie pas pas En quelques pages une vision d ensemble est donn e de ce qu est une tude Les tudes globales de type sch ma directeur ou SMC sont pr sent es de m me que les tudes th matiques Chapitre 1 L tude de la demand quoi pour quoi gt partie 4 n eau c est 12 GUIDE SMC n 3 e La compr hension du contexte urbain Chapitre 2 Un pr alable la compr hension du contexte urbain La demande en eau Les grands th mes classiques sont trait s de mani re plus approfondie sans toutefois trop entrer dans le d tail des m thodes Chapitre 3 La demande en eau La demande en assainissement Chapitre 4 La demande en assainissement L approche conomique du comportement du consommateur Chapitre 5 Le comportement du consommateur gt partie 1 Capacit de payer volont de payer l approche marketing du comportement du consommateur Chapitre 5 Le comportement du cons
185. et on lui pose une i question ouverte On pr sente l enqu t une chelle de 2 valeurs et on lui de mande de choisir t un intervalle M THODE DE L ECHELLE DE VALEURS Pas de traitement appliquer directement i des valeurs num riques Pas de traitement appliquer directement i des valeurs num riques i Mod lisation partir des bornes de l intervalle ou par moindres carr s ou par Box Cox ou Tobit sur les centres de classe M mes biais que pour les questions i ferm es Biais d ancrage sur les valeurs propos es La colonne centre est associ e une valeur i moyenne R ponse jug e raisonnable donc t influenc e ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 185 NOTES NOTES NOTES NOTES NOTES NOTES NOTES
186. eur facture ils finis sent par tre sanctionn s administrativement d une interruption de service ils sont alors class s inactifs gt dans le fichier des abonn s Purement technique abonn est l un des mots les plus neutres pour d signer un utilisateur final de service d eau et ou d assainissement Client En d signant la personne qui ach te le service on met l accent sur la relation quasi commerciale entre le fournisseur du service d eau et ou d assainissement et celui qui l ach te Cette d nomination a l avantage de la clart le distri buteur doit offrir un service de qualit correspon dant au prix demand et le client doit payer ses factures en temps et heure Mais cette relation n est pas tout fait commer ciale car dans la plupart des villes le client n a pas le choix la concurrence entre distributeurs d eau potable existe rarement sur le terrain Le mot client est celui qui est le plus employ par les distributeurs d eau priv s Consommateur Un consommateur est une personne qui utilise des marchandises des richesses des services pour la satisfaction de ses besoins Ce mot est beaucoup utilis par les conomistes et par les organisations citoyennes qui souhaitent d fendre les droits de ces agents conomiques consid r s trop souvent comme sans int r t parti culier et sont laiss s sans voix Pour les uns comme pour les autres la satisfaction des consommateurs gt
187. euses ann es quel point de mauvaises conditions d assainissement c est dire le rejet des eaux us es dans le milieu naturel sans pr caution peuvent avoir des r per cussions sur la sant des populations La proxi mit des eaux us es peut engendrer des maladies transmission f cale orale diarrh e typhoide h patites chol ra ou li es un 73 Source assainissement dans les pays en d veloppement ne rien faire c est laisser faire Les acteurs francais s engagent ARENE pS Eau SIAAP novembre 2006 74 Appel es aussi eaux noires par opposition aux eaux m nag res aussi appel es eaux grises vecteur paludisme filariose dengue D autres maladies sont galement li es un mauvais assainissement de base et en particulier des latrines d fectueuses ou inexistantes bilhar ziose n matodes ou autres vers les documents de promotion de l assainissement expliquent aussi que les pollutions des nappes phr atiques et des cours d eau par les eaux us es et les rejets industriels non seulement menacent l approvisionnement en eau potable mais galement entrainent des dommages parfois irr parables pour l environnement Ainsi par exemple faute de protection des zones de captage et faute d assainissement les puits familiaux de certains quartiers urbains et m me d autres modes d approvisionnement en eau potable peuvent se trouver pollu s par les rejets Sp cificit s de la de
188. eut tre conduite comme une tude de demande en eau avec des quipes peu diff rentes ob toutefois le sociologue joue un r le beaucoup plus important Chapitre 4 La demande domestique Situation actuelle les installations d assainissement dans la ville La volont de planifier l am lioration des quipe ments dans la ville doit reposer sur un diagnostic de la situation actuelle Pour cela il importe en premier lieu de bien distinguer dans deux questions diff rentes les eaux us es m nag res des eaux vanne excr as de facon qu il n y ait aucune quivoque dans les r ponses Cette recommandation est r s importante car dans bon nombre d enqu tes la distinction implicite n appara t pas clairement et les r sultats obtenus sont souvent difficiles comprendre Or beaucoup de m nages ont deux strat gies diff rentes d vacuation des eaux us es il importe de les conna tre Il faut galement en cas d tude globale visant tablir un inventaire fiable mais assez peu d taill disposer d une nomenclature pr cise et r aliste des principaux types d installation que l on peut rencontrer dans la ville agr ment e le plus souvent possible de photographies et de croquis de facon chasser toute ambig it Tr s souvent ni les enqu teurs ni les enqu t s n ont une vision pr cise des types d installation d assai nissement 76 Le mot desserte utilis ici co
189. fets dans l avenir soit tudier le futur par une enqu te statistique aupr s des m nages qui consigne l avis individuel des m nages et ou des autres consommateurs confront s au m me genre de probl me mais qui n ont pas n cessairement les m mes int r ts sur leur vo lont de payer pour un service am lior soit tudier le futur en utilisant une m thode dite participative aupr s de l ensemble des membres de la communaut concern e analyser la complexit des solutions attendues les contraintes les opportunit s et ventuelle ment identifier la ou les solutions les plus suscep tibles de leur convenir Parmi les techniques mises en ceuvre dans le cadre de cette d marche l une des plus utilis es est l organisation de focus groups groupe de discus sion qui permettent en peu de temps de collec ter une information qualitative de qualit 128 GUIDE SMC n 3 Qu est ce qu un foscus group Un focus group est une technique qui consiste rassem bler 5 10 individus consommateurs ou prescripteurs pour comprendre leurs attitudes ou comportements l gard d une offre service produit concept etc Dans le domaine de l eau et de l assainissement le focus group permet aux organisations qui le d sirent de d velopper de tester et de discuter diff rentes offres de service la fois techniques et financi res avant de les inclure dans des programmes Cette d marche perm
190. gn s de corr la tions on ne peut se cantonner aux seuls objec tifs g n raux Il convient d entrer dans les d tails et de d finir au minimum des th mes et des sous th mes par exemple en tablissant une liste de ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 161 ANNEXE 1 questions auxquelles l enqu te doit apporter une r ponse tels que ceux qui sont pr sent s succinctement ci dessous Objectifs sp cifiques M me si un certain nombre de donn es de base doivent tre presque toujours collect es par les enqu tes m nages cf chapitres 3 et 4 toutes les enqu tes n ont pas les m mes objectifs sp ci fiques ceux ci peuvent diff rer d une enqu te l autre en fonction des objectifs g n raux pr alablement d finis La desserte en eau et en assainissement La desserte est la r partition de la population totale selon le mode d approvisionnement en eau et ou le type d assainissement et le niveau de revenu au niveau global c est dire l ensemble de la zone d tude par zone g ographique 7 par exemple pour la mod lisation du r seau Pour cela il est n cessaire de ma triser avec une grande pr cision les concepts de branchement individuel ou collectif r seau public ou priv etc branchement partag m nage desservi par un voisin partageant un branchement m nage desservi par un voisin revendeur dispo sant d un branchement borne fontaine publique et ou priv e etc Ut
191. grille permettant de mettre en coh rence certains d tails techniques de l enqu te taille du questionnaire taille de l chantillon personnel requis etc Le plan de sondage L laboration d un plan de sondage pour une enqu te quantitative est pr sent e en d tail dans l annexe 3 Les enqu tes qualitatives Les enqu tes qualitatives entretiens en profon deur et focus groups sont voqu es dans plusieurs chapitres o l on aborde la question des d terminants de la demande On utilise le plus fr quemment ce type d enqu te pour l tude pr alable l enqu te quantitative recon naissance du terrain et identification des variables prendre en compte signal e dans la partie sur ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 13 INTRODUCTION la m thodologie pas pas du chapitre 1 L tude de la demande en eau c est quoi pour quoi 2 les entretiens avec les gros consommateurs dans les parties relatives la demande non domestique des chapitres 3 La demande en eau et 4 La demande en assainissement l tude approfondie du comportement des con sommateurs et de leurs attentes plus souvent mploy e pour les tudes de la demande en assainissement voqu e au chapitre 4 La de mande en assainissement Les aspects conomiques et financiers de la demande Revenu et d penses des m nages et classe ment des m nages par niveau de pauvret richesse pr sent en
192. guli rement alors a consommation est beaucoup plus lev e s il fait un peu d levage sur sa parcelle alors a consommation peut tre sensiblement plus lev e Pour prendre en compte l augmentation du prix de l eau on utilise g n ralement le concept d lasticit qui repr sente la sensibilit de la consommation 4 une variation du prix lasticit par rapport au prix l lasticit prix est le rapport entre le pourcentage de variation de la demande d un bien et le pourcentage de varia tion du prix de ce bien Ce rapport est g n ralement n gatif car lorsque le prix augmente la quantit demand e diminue et r ciproquement Par exemple retenir comme lasticit la valeur moyenne de O 29 signifie qu une augmentation du prix de l eau de 10 s accompagne d une diminution de la consom mation unitaire de 2 0 Prix de l eau fr quence de facturation et montant de la facture avec la m me consommation et le m me tarif plus la soci t d eau facture l eau fr quemment aux m nages moins le montant de la facture est lev moins elle facture fr quemment plus la facture est lev e Or pour les m nages ce qui compte c est la somme qu ils doivent payer quand ils recoivent leur facture chaque mois tous les deux mois tous les trois mois eic La fr quence de facturation a une incidence forte sur les m nages les plus pauvres vivant dans l urgence du moment ils sont bien souven
193. he si l on utilise une fonction logistique l ajustement t est quasi parfait Ainsi que le montre la Figure 3 page suivante t la fonction permet en outre de dessiner l volution avant 1985 r troprojection et apr s 2006 projection Pr caution prendre la projection prend en compte la population actuelle qui vit dans un p rim tre donn en g n ral d fini comme tant bord par les limites administratives actuelles de la municipalit Or la croissance de la population conduit souvent une partie de la population s installer en dehors du p rim tre actuel Il est donc essentiel de bien ma triser cet aspect particulier l aide Pour cet ajustement les meilleurs r sultats ont t obtenus avec MIN 0 et MAX 28 000 une population de saturation gale 28 000 habitants ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 37 LA COMPREHENSION DU CONTEXTE URBAIN FIGURE 2 Population de Kongoussi Burkina Faso courbe de tendance exponentielle calcul e partir des nombres observ s FIGURE 3 Population de Kongoussi r troprojection et projection 0 1980 1985 1990 1995 2000 2005 i donn es observ es courbe de tendance exponentielle de l urbaniste pour d finir le p rim tre de la ville de demain et en informer les responsables aux fins de validation La question tant quelle demande en eau ou quelle demande en assai nissement dans quel p rim tr
194. hique ou quartier Ces donn es permettent de conduire une analyse des densit s de population tant urbaines d veloppement des quartiers que rurales pression sur les terres agricoles et d levage qui sont ils c est dire quelles sont les prin cipales caract ristiques socio d mographiques des m nages de la population et de l habitat Ces informations doivent si possible tre venti l es par zone g ographique ce qui renforce l analyse des seuls effectifs Les variables usuelles n compti migratoire le niveau d ducation l activit prises sont entre autres le statut conomique type d activit emploi voire m me le revenu si des donn es existent Pour l habitat les caract ristiques du logement type et tat de l habitat mode d approvisionnement en doivent tre analys es avec attention eau type d assainissement principaux quipe ments du logement comment sontils organis s En d autres termes quels sont les diff rents groupes sociaux qui composent la population de la collectivit et quelles sont les grandes diff rences entre communaul s propri t fonci re organisation de la production etc Sources d information Les sources d information consulter sont multi ples d abord et avant tout les derniers recense ments g n raux de la population et de l habitat parce que c est la seule source statistique vraiment exhaustive On doit
195. hiques i Sociologue Enqu te qualitative aupr s des m nages 10 entretiens D pend du budget temps i t en profondeur et ou focus groups pr alable l enqu te 2 semaines au maximum t quantitative aupr s des m nages transcription exploitation tout compris et du budget et analyse i i i Jeunes ing nieurs Entretiens aupr s des gros consommateurs rendement i 2003 D pend du nombre ou enqu teurs moyen 2 3 entretiens par jour y compris d briefing par d entretiens 30 sont qualitatifs crit exploitation quantitative et qualitative condusions recommand s sociologues dans un rapport de 15 30 pages i Statisticien il Conception de l enqu te quantitative aupr s des 1 i 3 4 mois i d enqu te i m nages questionnaires y compris test et manuel i de l enqu teur plan de sondage formation des agents i enqu teurs et contr leurs 2 Supervision de la collecte sur le terrain la codification t etle contr le en bureau la saisie l apurement des fichiers saisis 3 Exploitation et analyse de l enqu te masque de saisie i Qvec filtres et sauts tabulation analyses vari es mod lisation 4 Rapport r daction 50 80 pages hors annexes avec tous les tableaux statistiques diaporama de pr sentation Le nombre de gros consommateurs d pend de la r alit des consommations non domestiques si dans la ville tudi
196. i pements de desserte en eau potable domes ique individuels branchements ou collectifs bornedontaine kiosque etc un nombre moyen de personnes desservies par l quipement nombre d quipements x nombre de personnes desservies par quipement lesserf occae en population totale Cette m thode est d licate 4 appliquer car on peut rencontrer de nombreux probl mes qu il faut raiter avec beaucoup de circonspection Nombre de branchements le nombre de branchements est fourni par la soci t d eau partir de sa base de donn es client le Mais en analysant le chiffre de plus recensements par sondage avec une fraction de sondage tr s lev e Mais il est recommander quand on veut conna tre de fa on pr cise et un niveau g ographique fin la desserte en eau et ou en assainissement Par exemple pour 4 Dans une ville de 100 000 habitants comprenant 15 000 m nages une enqu te l g re aupr s de 5 000 m nages donnera une excellente pr cision statistique Or une telle enqu te aupr s de 5 000 m nages est r alisable en 7 jours avec 12 enqu teurs ayant un rendement moyen de 8 enqu tes par heure de travail 42 Moins de 10 variables et que des questions simples auxquelles il est facile de r pondre pr s on se rend souvent compte du flou qui entoure la d finition du branchement D une part la nomenclature qui d finit la cat go tie de client distingue mal
197. i ne fonc tionne pas doit elle tre incluse dans le taux de desserte En effet dans certaines villes ce ph nom ne peut atteindre un niveau lev Chapitre 3 Nombre de personnes par borne fontaine D une grande importance pour le calcul de la population desservie le nombre de personnes par borne ontaine r sulte fort rarement d une observation sur le terrain mais il a pu tre calcul dans le pass partir de la desserte observ e En g n ral une norme est appliqu e sans que l on connaisse le bien fond du nombre retenu la norme pouvant varier entre 150 et 500 personnes desservies par borne ontaine 7 Toutelois on peut v rifier ce nombre en prenant en compte la consommation totale des bornes ontaines fournie par la soci t d eau dans la ville et en divisant par la consommation moyenne d une personne s approvisionnant la borne ontaine En g n ral on retient comme hypoth se a norme de 20 litres d eau par jour ou 25 voire m me 30 litres en tenant compte de pertes impor antes la borne ellem me et ou de consom mations parasites comme le lavage de voitures et autres consommations non domestiques Autres modes d approvisionnement en eau Avec cette m thode les autres modes d appro visionnement non r pertori s par la soci t d eau sont ignor s on est incapable de r partir la population desservie selon les diff rents autres modes 46 Les enqu
198. ible co t sont viables Par exemple pompes main et latrines Utilisation habituelle i Possibilit de biais strat gique i ou de groupe i Difficult pour conna tre la volont t de payer pour diff rents niveaux i de service i La m thode peut tre appliqu e avec des animateurs qui uvrent i avec suffisamment de rigueur i technique et financi re i Convient pour des projets i d am lioration g n rale de villages ou de bidonvilles Les ONG utilisent souvent cette technique Possibilit de biais de groupe i Risque de manque de rigueur technique et financi re i D pend des comp tences i disponibles au sein de la i communaut Requiert une grande flexibilit de la part des bailleurs ext rieurs et des institutions locales i Possibilit de biais de groupe i l se peut que les animateurs i recrut s pour appliquer la m thode i manquent de la rigueur technique et i financi re n cessaire s ils ne sont i pas supervis s correctement i le recours des animateurs i ayant de bonnes comp tences relationnelles est indispensable Convient pour presque tous les cas i ventuellement en association avec i d autres m thodes Pour appliquer ces m thodes il est n cessaire de disposer d options techniques et financi res viables tester 182 GUIDE SMC n 3 Tableau comparatif des m thodes d
199. ie par une borne fontaine un robinet public ou un kiosque la soci t d eau n est en mesure de fournir que les volumes distribu s par ce mode d approvision nement ces volumes correspondent la fois de la consommation et au gaspillage autour des bornes fontaines souvent tr s important Mal heureusement la population desservie corres pondante est le plus souvent inconnue ce qui emp che de calculer une consommation unitaire sauf si l on d cide d organiser une enqu te sp cifique de comptage le cas particulier mais fr quent d une absence de compteurs m rite une attention particuli re si aucun branchement n est quip de comp teurs les volumes distribu s sont inconnus D s lors on ne peut pas calculer des consommations unitaires si cerlains branchements sont quip s d un compteur et d autres pas on est amen poser 56 C est dire l eau consomm e sans tre factur e branchements bloqu s ou sous comptage des compteurs mais galement consommation en fraude branchements clandestins par exemple mauvaise estimation des consom mations d abonn s payant un forfait une hypoth se les m nages sans compteur ont des consommations unitaires identiques celles des m nages quip s V rification des valeurs trouv es existe des ordres de grandeur pour les consom mations unitaires en de desquels ou au del desquels on doit automatiquement v rifier les donn
200. ilisation conomique Calculer les investissements n cessaires en ressource en eau en r seau de distribution en modes d approvisionnement en eau et en instal lations d assainissement chez les consomma teurs pour r pondre la demande tout au long de la p riode de projection Chapitre 6 TABLEAU 12 Structure du chiffre d affaires d une soci t d eau en fonction de la structure du tarif par tranches avec une prime fixe consommation domestique TRANCHE DE CONSOMMATION CONSOMMATION en m TARIF par mois en F m A FACTURER hors taxes TAXES E A FACTURER taux en TIC CLIENTS PARTICULIERS Prime fixe 1 1 Somme forfaitaire factur e quelle que soit la consommation parfois appel e location de compteur gt Certains tarifs n ont pas de prime fixe et facturent uniquement un prix au m consomm 2 Les tranches de consommation pr sent es dans le tableau sont purement indicatives Ajuster le tarif les tudes de capacit payer volont de payer constituent la base sociale du tarif e Utilisation sociale Pr ciser les modes d approvisionnement en eau et les types d installation d assainissement les plus adapt s aux attentes des consomma teurs en tenant compte au maximum de l imp ratif d quilibre conomique du syst me Elaborer et conduire une v ritable politique marketing adapt e aux diff rents segments du m
201. ilit Pour la planification qu il s agisse du calcul de la demande en eau ou de l estimation du programme d investissement et donc de l labo ration ou de la r vision du tarif Pour les tudes de d l gation de service public DSP car le contrat de concession fixe des objectifs de desserte Ces objectis sont fix s en fonction de la r alit de la desserte au moment de la d l ga tion Si cette r alit est mal d finie et mal mesur e ou a fortiori mal estim e alors les objectifs de desserte ont toutes les chances d tre irr alistes parce que bas s sur des donn es de d part erron es ce qui peut entra ner de graves probl mes de compr hension entre le D l gataire et l organisme public charg de veiller au respect des clauses du contrat de DSP R gulateur par exemple un taux de desserte surestim corres pond un programme d investissement sous estim et en cons quence un tarif de l eau sous estim le fait de disposer de chiffres de desserte par niveau de pauvret richesse permet de mieux conna tre la client le potentielle puisque l on peut mesurer quel point la desserte est in ga ement r partie au sein de la population Remarques Les estimations indirectes de la desserte prati qu es partir du nombre de branchements ou d abonnements sont g n ralement entach es de ourdes incertitudes En effet elles sont r alis es en utilisant un nombre moye
202. ilit sont pr sent s dans un tableau identique celui de l exemple ci dessous Exemple la volont de payer tudi e concerne le montant i mensuel de la facture d eau potable distribu e par le r seau public i la fr quence de facturation souhait e faisait l objet d une t question compl mentaire Le tableau ci dessous donne par t fourchette de 250 francs CFP le pourcentage des m nages qui acceptent de payer une facture mensuelle de tel ou tel montant e Exemple de commentaire le montant accept par le plus grand i nombre de m nages est la fourchette 1 150 1 400 F par mois 95 Il s agit de francs Pacifique c est dire des francs 5 5 1 franc CFP 5 5 FCFA Chapitre 5 TABLEAU 10 Volont de payer l eau du r seau enqu t acceplerait de payer pour la fourniture public taux d acceptabilit du prix d eau au cours d une certaine p riode par exemple un mois avec un service de meilleure qualit Cette information n est pas directement Montant de la facture Pourcentage des m nages utilisable pour la mise au point d un tarif de FCFP mois acceptant le prix indiqu l eau en g n ral progressif par tranche Or c est un tarif complet tel qu il sera appliqu aux m 0 Nan 88 consommateurs qui doit faire l objet des discus 0 650 900 48 i sions avec les responsables 900 1 150 58 i Il faut donc transformer l information brute recueil 1 1
203. imiter le gaspillage domicile ou la surconsommation 134 GUIDE SMC n 3 Exemple au Gabon en 2003 4 5 ensemble Quintile de revenu par personne M nages branch s SEEG Pourquoi tudier la satisfaction des consommateurs En termes d action les donn es sur la satisfac ion des consommateurs permettent de d finir des orientations en vue d am liorer la situation Et de r pondre la question sur quel s th mes et attributs fautil agir en priorit 2 C est dire quels sont les th mes et attributs qui contribuent e plus la satisfaction ou l insatisfaction globale des consommateurs 2 98 Mot technique qui d signe des sous th mes Les analyses qualitatives montrent que les actions d am lioration sont diff rentes lorsqu il s agit d une part de r duire l insatisfaction et d autre part d atteindre l excellence en termes de qualit de service C est pourquoi la satisfaction des consommateurs est analys e sous deux angles les actions qui optimiseraient le passage des insatisfaits vers les assez satisfaits suppression des points faibles et les actions qui optimiseraient le passage des assez satisfaits vers les tr s satisfaits conforte ment des points forts Quels consommateurs l ensemble des consommateurs m rite d tre tudi s car les enjeux ne sont pas les m mes Le plus souvent les m nages repr sentant les 2 3 de la consommation totale d eau
204. ion future Pour la morta it faute de disposer de tables de mortalit compl tes on se r f re un mod le correspondant l volution de la mortalit infanto juv nile Utilisation d une formule d accroissement Croissance g om trique Valable pour les grandes villes au peuplement ancien On reconduit la croissance pass e au cours d une p riode en appliquant la population actuelle le taux d accroissement moyen enregistr sur la p riode pr c dente de m me dur e io Pur exemple si la population a cru de 40 au cours des 20 derni res ann es on applique la population actuelle le taux de 40 pour obtenir la population dans 20 ans Croissance exponentielle Valable pour des villes croissance tr s rapide On utilise le taux d accrois sement annuel moyen observ au cours d une p riode pass e souvent la derni re pour laquelle on dispose de donn es en supposant que la croissance de la populatiova se poursuivra au m me rythme 1 o est la population de d part est la population projet au temps t r est le taux d accroissement annuel moyen t est la dur e de la p riode de projection en ann es Attention En utilisant cette formule classique on pose l hypoth se implicite d une volution exponentielle de la population Or pour une ville dont le p rim tre est fixe une telle crois sance sur une longue p riode est assez pe
205. ionnaires de biais qui portent gravement pr judice la qualit des donn es en effet ce n est pas parce que l on a obtenu une r ponse une question mal pos e que celle ci va produire une information utilisable Aucune d finition pr cise des diff rentes va riables n est en g n ral donn e et le manuel d instructions aux enqu teurs est souvent introuva ble Cet aspect fondamental de l enqu te est souvent n glig la lecture de maints rapports d enqu te on se rend compte que la d finition de nombreux concepts n a pas t suffisamment ma tris e et que probablement les enqu teurs eux m mes n ont pas re u d instructions suffisamment pr cises pour tre en mesure de poser les questions correctement et donc d obtenir des r ponses claires et pr cises Dans ces conditions les r sultats de telles enqu tes sont souvent peu utilisables car ils renvoient des concepts dont on cerne mal la signification de la qualit du service l ayant rendu possible ou la volont de payer pour un ventuel futur branchement ou une ventuelle future facture d eau 121 Les uns ne sont diff rents que par rapport aux autre et la diff rence caract ristiques ampleur etc ne peut se qualifier et se quantifier que par comparaison entre groupes Tout programme d action en faveur des uns doit n cessairement tenir compte de l existence des autres dont il importe par cons quent de conna tre les caract ristiques C
206. ions unitaires Le passage un service continu 24 h sur 24 7 jours sur 7 est de nature lib rer la demande non satisfaite Le passage d une eau de mauvaise qualit go t odeur couleur une au de qualit peut galement conduire les consommateurs accro tre leur demande Le mode d approvisionnement en eau Au niveau individuel il est certain qu un m nage qui abandonne la borne fontaine au profit d un branchement individuel augmente consid rablement sa consommation m me si c est un m nage modeste Chapitre 3 Au niveau collectif l arriv e dans le groupe des m nages connect s de nouveaux m nages ayant des revenus tr s modestes et une faible consommation d eau peut entra ner une diminu tion de la consommation unitaire moyenne Mais cette diminution purement arithm tique n est souvent que le reflet d un accroissement de la desserte par branchement individuel et non celui d une modification du comportement des m na ges connect s au r seau public i Exemple Imaginons que dans une vile i Le pourcentage des m nages connect s au r seau public est de 50 en 2000 Mais suite aux efforts de la municipalit t pourcentage doit atteindre 75 en 2015 gr ce une politique t active de branchements sociaux ax e sur l extension des r seaux dans les quartiers p riph riques La consommation unitaire moyenne des m nages connect s est i en 2000 de 65 litre
207. iques qui vont tre propos es aux m nages Ce catalogue doit cons tituer la base de l offre d assainissement Par exemple les tudes et recherches conduites r cemment au S n gal dans le cadre du PAQPUD sur les technologies d assainissement appropri es et adapt es aux possibilit s financi res des m nages ont abouti la liste suivante assainissement collectif gouts simplifi s syst me sans mati re solide dispositifs faible pente r seau d immeuble assainissement autonome simple ou double latrines chasse manuelle latrines fosse ventil e simple ou double fosses septiques bacs laver puisard douches puisard d graisseurs fosses tanches ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 109 LA DEMANDE EN ASSAINISSEMENT Phase 2 l enqu te La pr f rence va le plus souvent aux m thodes les plus participatives qui donnent plus de latitude aux enqu t s de s exprimer sur des sujets ethnolo giques d licats d autant qu ils connaissent mal les solutions techniques envisag es pour eux Le choix de la m thode d pend des objectifs de l tude Quelle que soit la m thode retenue on commen ce par analyser le pass quels m nages sont quip s de quelles installations et pourquoi puis on envisage l avenir quelles am liorations quelles conditions et avec quelles mesures d accompagnement Plus l tude est cibl e g ographiquement et socia lement plus l appro
208. ir des points 14 et 15 Besoins agricoles par quartier 7 Hectares irrigu s en coh rence avec l tu de d urbanisme 8 Normes de consommation d eau pour l a griculture dans une ville maraichage essentiellement 9 Pertes sur le r seau agricole si les exploita ions sont reli es au r seau public et non si elles ont leurs propres forages priv s sur place ventuellement en liaison avec les statistiques commerciales et de production 20 Besoins agricoles totaux calcul s partir des l ments 17 19 21 Besoins totaux en t te de r seau somme des l ments 16 et 20 Difficult s Le rendement du r seau est un indicateur d une grande importance strat gique pour le suivi du fonctionnement de la soci t d eau mais il est souvent difficile conna tre moins que la soci t d eau dispose de syst mes d information 31 Pour la situation actuelle on prend en compte les pertes physiques et commerciales Mais pour les projections on ne retient que les pertes techniques pr cis permettant son calcul en routine Le calcul de cet indicateur ne rel ve pas de l tude de la demande est r alis normalement partir de mesures sur le r seau public et d estimations pour les autres sources d approvisionnement en eau et de calculs faits par les ing nieurs de la soci t d eau Sa d finition change selon que l on s int resse la situation actuelle ou future
209. isation d une enqu te aupr s des m nages Dans ces conditions l op ration ne peut tre que b cl e pire elle donne souvent l illusion d avoir produit des donn es int ressantes peu de frais Combien de donn es douteuses voire grossi rement erron es tra nent dans les dossiers des minist res bureaux d tudes et soci t s d eau Etablies un jour selon une m thodologie dont souvent personne ne sait plus rien elles font office de norme locale et sont utilis es pour tous les travaux de planification 158 GUIDE SMC n 3 Le personnel est souvent inadapt au pro bl me traiter La conception et la r alisation des enqu tes sont tr s souvent confi es des non sp cialistes N tant pas familiers de ce genre d investigation ou des particularit s du th me de l enqu te ils n ont en g n ral aucune conscience des difficul t s et des risques qu ils courent D o une accumulation d approximations voire d erreurs qui aboutit des r sultats souvent tr s d cevants tant en quantit qu en qualit Le personnel d ex cution laisse souvent d sirer Beaucoup de responsables d enqu te pensent que n importe qui peut r aliser ce travail recru t s sans grande pr caution l insuffisamment form s parfois astreints un rendement irr a liste peu encadr s V insuffisamment pay s ou pay s selon des m thodes peu efficaces par exemple au questionnaire les enqu teurs sont rare
210. it e et de comparer le co t de l assainissement selon les t diff rents types d installation d assainissement Ne concerne que les organisations ayant une activit i Permet une valuation conomique imm diate du poids de conomique l assainissement dans le revenu de l organisation D pense de l organisme consid r au cours d un mois Informations collecter i Permet branchement autres installations FCFA d ventuels arbitrages redevance en FCFA en cas d assainissement collectif d aboutir des propositions adapt es prenant en compte la fonctionnement et maintenance des installations d purafion r alit conomique locale sur site ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 103 LA DEMANDE EN ASSAINISSEMENT Champ de l tude th me de l assainissement peut tre abord plus ou moins en profondeur selon qu il s agit du volet compl mentaire d une tude de demande en eau ou au contraire qu il constitue le th me central d une tude de demande en assainissement le volet relatif l eau n tant alors qu un un simple compl men Le champ d une tude de demande en assainissement peut concerner des ensembles tr s diff rents l ensemble de la ville consid r e globale ment l tude est alors plut t ax e sur l assainis sement collectif et donc sur les r seaux et la station d puration dimensionnement localisa tion Cependant l assainissement
211. itique tarifaire par exem ple perturbations de la vie quotidienne due au lancement de travaux etc Le principal r sultat attendu de cette transmission d information est une meilleure assimilation des messages transmis dans le cadre de campagnes de sensibilisation relatives l eau et ou l assai nissement savoir plus pour mieux participer Utiliser les r sultats Des r sultats utilis s les r sultats des tudes de demande en eau et ou en assainissement sont le plus souvent tr s attendus non seulement par les quipes d tudes mais galement par les d cideurs car ces r sul tats peuvent tre utilis s des fins techniques conomiques et sociales Utilisation technique Estimer la ressource en eau n cessaire les chiffres de la demande actuelle et future sont utili s s pour rechercher les volumes permettant de satisfaire la demande Dimensionner lalles station s de traitement de l eau et la les station s d puration quels 142 GUIDE SMC n 3 volumes d eau brute traiter ou d eaux us es purer quelle s qualit s auront les eaux us es quelles quantit s de boues en sortira Planifier le r seau les chiffres sont utilis s pour caler le mod le de distribution de l eau chaque noeud du r seau de distribution pour dimensionner les r seaux et faire des simulations dans les zones o sont pr vues des extensions de r seau Ut
212. l de la soci t d eau Dans ces conditions le socio conomiste est m me de transmettre au financier des tableaux pr cis sur la r partition par cat gorie d abonn au moins domestique non domestique et si possible par cat gorie plus fine et classe de consommation des abonn s des volumes consomm s et du chiffre d affaires correspon dants En disposant de statistiques par tranche fines de consommation le financier peut facilement op rer divers regroupements au gr de ses recherches et constituer des tranches tarifaires adapt es Politique de marketing politique sociale de l eau connaissance du march et des consomma teurs permet la soci t d eau de d finir et mettre en uvre une politique commerciale pour satisfaire la demande qui lui est adress e Le marketing se d finit comme tant l ensemble des techniques pouvant aider la d cision pour promouvoir un produit ou un service Le marketing mix Combinaison et dosage des diff rents l ments la disposition du marketing produit prix service marque circuits de distribution outils de communication publicit en ma trisant au maximum les contraintes humaines techniques financi res temporelles et g ographiques et en composant au mieux avec les environnements d ordre sociod mographique conomique social concurrentiel politique l gal culturel consum riste et cologique le marketing mix ANAL
213. l e demande institutionnelle faut rappeler que l tude de la demande en eau concerne toute l eau consomm e actuellement et dans le futur en provenance non seulement du r seau public mais galement d autres sources d approvisionnement En effet l tude de la demande doit permettre de conduire une r flexion globale sur les ressources en eau n cessaires pour r pondre la totalit de la demande satisfaite actuellement ou et notamment sur l tat pr sent et l volution future de la des nappels phr atique s sollicit e s mais galement des rivi res le p rim tre de la ville l horizon du projet Les l ments tudi s au chapitre 2 sont repris pour l tude de cette partie p rim tre actuel et futur population actuelle et future occupation du sol actuelle et future l accent tant mis sur les types d occupation non r sidentielle La consommation d eau non domestique volue selon cinq sch mas diff rents 1 Une partie appel e de proximit est fortement li e la pr sence de population dans une zone g ographique donn e elle correspond des activit s de taille modeste conomiques telles que des magasins ou des services de proxi mit des ateliers ou de l artisanat des petites industries ou relevant de l administration par exemple jardins d enfant et coles primaires dispensaires et centres de sant primaire services administratifs locaux
214. l ment peuvent avoir une faible consom mation mais ils peuvent appartenir un en semble qui constitue un gros consommateur l arm e la gendarmerie l universit etc TABLEAU 7 Types de consommateurs enjeux diff rentiels GROS CONSOMMATEURS CLIENTS DOMESTIQUES M NAGES 1 i Enjeux individuels sensibles pour la soci t d eau Nombre d usagers faible quelques centaines ou milliers autorisant un traitement au cas par cas ef exigeant un suivi statistique fin Elosticit forte au prix de l eau Acteurs comportement de gestion 1 Sauf peut tre pour la plupart des administrations Enjeux individuels n gligeables pour la soci t d eau Nombre d usagers tr s important exigeant des r gles simples et 2 le minimum de traitements diff renci s i Elasticit tr s faible au prix de l eau ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 89 LA DEMANDE EN EAU Ces consommateurs ont des comportements de consommation extr mement diff rents de celui des m nages car les enjeux ne sont pas du tout les m mes cf Tableau 7 Ces consommateurs sont uniques chacun dans son secteur et dans la ville C est pourquoi l analyse entreprendre ne doit pas reposer sur une r flexion relative au d veloppement sectoriel national elle doit tre individualis e Observation directe sur le terrain Objectifs Les objectifs de l enqu te sont de produire des informations au sujet de la conso
215. la rigueur du statisticien ou du planificateur qui manient les chiffres avec dext rit sans exc s aussi bien pour observer des ph nom nes traiter des donn es que pour r aliser des projections l empathie du sp cialiste des sciences humai nes ou du travailleur social qui lui permet d envisager sans difficult la dimension humaine des ph nom nes et d en tenir compte la fois dans ses observations et dans ses hypoth ses de projection Dans beaucoup d tudes le socio conomiste remplace plusieurs sp cialistes notamment le statisticien d enqu te en concevant suivant exploitant et analysant l enqu te aupr s des m nages le sociologue r alisant des entre tiens qualitatifs voire m me dans certains cas des focus groups ventuellement le statisticien analyste en r alisant lui m me les tris dans le fichier client le de la soci t d eau voire m me le d mographe conduisant lui m me l tude de la population 35 Mais s il peut assister au focus group il n est pas recommand qu il l anime il a tout int r t rester en retrait 60 GUIDE SMC n 3 Une quipe adapt e la dur e de l tude Etudes longues d une dur e de 4 6 mois convient de mobiliser une quipe nombreuse pendant des p riodes plus ou moins longues comme le montre le tableau de la page suivante Cette quipe peut comprendre plus de 20 per sonnes un socio conomiste
216. latrines indiff renci es a en fait une latrine pour 175 2 l ves sans distinction de sexe Le besoin imm diat est en utili i sant les normes pr sent es dans l encadr 7 de 21 latrines dont 13 pour les filles et de 8 pour les garcons 114 GUIDE SMC n 3 Les march s et gares La m me d marche doit tre conduite avec une grille d analyse identique le nombre d l ves ou de lits d h pital ou de patients tant remplac par le nombre de stands sur les march s et le nombre d usagers dans les gares Pour estimer ces nombres en moyennes des enqu tes rapides sur place doivent tre organis es les bureaux commerces et services La m me d marche doit tre conduite avec une grille d analyse identique le nombre d l ves ou de lits d h pital ou de patients tant remplac par le nombre d employ s dans les bureaux s il s agit d une structure qui re oit le public le nombre de visiteurs Pour estimer ces nombres moyens des enqu tes rapides sur place ou aupr s des autori t s comp tentes doivent tre organis es Autres structures administratives La d marche est toujours la m me diagnostic quantitatif et qualitatif de l existant puis estima ion des besoins les camps militaires et ou de police ou de gendarmerie comprennent souvent 3 types de ocaux des bureaux des logements familiaux et des logements communs casernes A chaque pe de b timent corre
217. le ou dans la cour eau courante domicile Mais aucun objectif n est propos au sujet d ventuelles proportions respecter dans la r partition de la population desservie en eau potable entre branchements individuels bornesfontaines La desserte est un enjeu politique le fait que la desserte en eau et l quipement en assainissement soient devenus des OMD a trans form des indicateurs techniques en enjeux politiques ce qui fait souvent planer sur les donn es publi es un doute quant leur qualit et l on peut s interroger sur la pertinence de certaines m thodes d estimation qui conduisent des surestimations syst matiques La responsabilit politique nationale peut conduir certains pays utiliser des d finitions adapt es aux r alit s nationales ventuellement diff rentes des d finitions internationales et fixer des objectifs plus ambitieux que ce qui est recom mand par les instances internationales La difficult de d finir avec pr cision certaines situations et de mettre en uvre sur le terrain les d finitions adopt es devrait conduire le respon sable d une tude de demande en eau faire preuve de prudence dans les conclusions qu il peut tirer de ses analyses observation sur le terrain ou estimation partir de donn es Chapitre 3 existantes Car l objectif premier de la connais sance de la desserte est la planification de son am lioration desservir plus
218. lement tre transf r e sur l eau du r seau condition que la qualit du service soit meilleure Conclusion La rigueur conomique ne doit pas gommer la dimension sociale de la consommation d eau le droit de l homme l eau potable et l assai nissement est un droit de l eau et un assai nissement un prix abordable pour tous Et si faire payer l eau s av re indispensable ne serait ce que pour lutter contre le gaspillage cela n implique pas que tout le monde doit payer le m me prix Sur cette question les conomistes proposent bien des m thodes au nom savant l essentiel ici est de savoir quelle information on souhaite obtenir et cela se r sume en peu de chose 126 GUIDE SMC n 3 Payer quoi et comment On souhaite connaitre les attentes des m nages et ou des autres consommateurs en mati re de service am lior C est dire quel type d ouvrage individuel souhaitentils avoir chez eux et quelles conditions qualit conditions financi res etc S il s agit d un branchement au r seau public on envisage le co t du branchement et les modalit s de paiement mais galement le montant de la facture et le mode de facturation souhait OU pr f rentils avoir acc s un ouvrage collectif et quelles conditions distance au domicile heures d ouverture prix de l eau etc OU pr f rentils autre chose Payer quoi Une tude de la volont de payer pour
219. les comptes de la collectivit en charge de la distribution de l eau et le compte de l eau Le prix de l eau se r duisait le plus souvent un forfait annuel qui tait assimil une taxe dont taient redevables les administr s qui tait fourni le service Ce mot n est plus gu re employ au jourd hui Usager Ce mot peut tre per u de deux fa ons radica lement diff rentes une simple personne qui utilise un service public le domaine public etc l usager est alors consid r comme le simple utilisateur d un produit ou d un service selon des modalit s d finir dans le cadre d une relation avec son fournisseur Le distributeur du service doit satisfaire cet usager car c est son int r t commercial le titulaire d un droit r el d usage l usager a des droits par exemple une quantit minimale d eau d une qualit d termin e et des attentes une 154 GUIDE SMC n certaine qualit de service Le service tant distribu dans la cadre d obligations de service public le distributeur du service doit imp rative ment satisfaire ces obligations de service parce que c est la loi en vigueur dans le pays et ou parce que ces obligations sont d finies dans un contrat le liant l autorit a videm ment int r t se soumettre ses obligations mais il a galement int r t d passer ses simples obligations contractuelles si la demande des usagers est forte et qu il peut en
220. llement r pandue que tout r sultat diff rent de ce que la soci t d eau attend se voit instantan ment critiqu voire ni au nom de la m thode mise en uvre Et c est alors que l on voit les ing nieurs responsables de la soci t d eau ou de l tude en cours sch ma directeur etc incriminer la m thode des sondages que pour la plupart ils ne connaissent pas Or la plupart des enqu tes s rieuses donnent des r sultats souvent tr s diff rents de ce que l on mod les conom triques sur le pseudo pouvoir pr dictif de mod les compor tementaux etc Mais ces analyses aboutissent rarement la d finition claire d un optimum socio conomique qui dispenserait les responsables d une r flexion op rationnelle sur ce que doit tre une politique de l eau D o les r serves de certains commanditaires vis vis des enqu tes aupr s des m nages qu ils consid rent comme une d pense inutile attendait 15 En effet ce que l on attendait r sulte le plus souvent non pas d une observation de terrain mais d estimations d riv es de l applica tion de normes d une origine et d une pertinence parfois douteuses peu adapt es la situation observ e quand elles ne sont pas purement et simplement import es d ailleurs comme les normes propos es par certains bailleurs de fonds aux enqu teurs qui sont suppos s par les critiques ne pas respecter les instructions qui leur sont donn es
221. logiques pour les enqu tes par sondage Quasi in vitable pour des rasions de co t et de temps Augmente la variance et le risque de la sous estimer effet de grappe toujours des gains la stratification Les divisions administratives sont des crit res tout fait acceptables Mais il convient de se m fier des crit res tr s labor s qualit de l information et surnombre de strates de petite taille et des Stratification au 1 degr t enqu tes omnibus C0500090050000000090000 E E E ses osier aicie A i Sondage Probabilit s Il est justifier selon l objectif de l enqu te et la corr lation entre variables d int r t et de taille des Proportionnelles la Taille UP n cessite de porter attention au calcul des probabilit s d inclusion des UP aux i PPT au 1 degr 2 regroupements et segmentations des UP 140 Unit Primaire en sondage 180 GUIDE SMC n 3 Base de sondage Tirage des UP M nages tir s dans chaque UP Stratification au 2 degr Remplacement non one TO OO CO OO TOO Post stratification Archivage et extrapolation Le plan de sondage ll est pr f rable d utiliser les r sultats du dernier Recensement G n ral de la Population et de l Habitat exhaustifs plut
222. lus importants tablis sements d enseignement universit lyc es coll ges de la ville mais galement le camp de gendarmerie et le camp militaire figurent en g n ral parmi les gros consommateurs La consommation d eau des tablissements d ducation et de sant est troitement li e au nombre d l ves et de malades faut disposer des effectifs d l ves et personnels par tablis sement scolaire et du nombre de lits par tablis sement sanitaire La situation actuelle doit tre analys e dans l inten ion d tablir la base sociale du tarif des normes ou moyennes locales en divisant leur consommation au cours d une ann e donn e par e nombre de leurs l ves ou patients on calcule des consommations moyenne par l ve et par malade ou plut t par lit Ces moyennes permet ent d valuer la qualit de la gestion des tablis sements concern s si les consommations unitaires calcul es sont sensiblement plus lev es que les normes cela t moigne probablement d un gaspillage au sein de l tablissement Les normes les plus fr quemment utilis es sont dans les coles de l ordre de 45 litres par l ve externe et par jour sur la base de 180 200 jours d cole avec les l ves dans les h pitaux de 300 litres 600 litres par lit et par jour pendant 365 jours suivant la taille et le niveau d quipement de l tablissement La projection peut alors s ta
223. lus que les non connect s et un meilleur tarif Il faut donc calculer le prix au en divisant le montant de la d pense por le volume consomm au cours de la m me p riode Dans l exemple de Lambar n Figure 9 page 121 la d pense en eau des m nages tait la suivante m nages connect s au r seau public 6 167 FCFA par mois m nages non connect s au r seau 5 284 F CFA 90 Si l abonn paye son branchement cr dit Chapitre 5 Ainsi dans cet exemple les budgets consacr s l eau par les m nages connect s et non connec t s sont relativement voisins Mais en fait les diff rences sont tr s fortes en calculant le prix au m de l eau consomm e par les uns et les autres on trouve 373 FCFA m pour les m nages connec t s et 907 FCFA m pour les non connect s La place du co t des services publics dans le budget familial La place du co t des services publics dans le budget familial est calcul e en rapportant les d penses mensuelles au revenu mensuel tels que donn s par l enqu te On obtient ainsi des pourcentages que l on peut comparer entre eux l eau l lectricit mais galement l eau du robinet par rapport l eau en sachet etc la comparaison la plus importante consiste en la confrontation entre la r alit observ e et la norme Cette comparaison permet de situer la d pense r elle du m nage par rapport au maximum supportable par le m nage Elle per
224. m dix ans plus tard l occasion de la troisi me D cennie de l Eau a laiss la place aux Objectifs du Mill naire pour le D veloppement qui visent r duire de moiti d ici 2015 le pourcentage de la population qui n a pas acc s de facon durable un approvisionnement en eau potable ni des services d assainissement de base ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 71 LA DEMANDE EN EAU A l expression eau potable correspondent des d fini tions pr cises la proportion de la population utilisant une source d eau am lior e est le pourcentage de la population utilisant l un des modes d approvi sionnement en eau de boisson suivants eau courante domicile branchement domestique un r seau d adduction d eau dans l habitation du m nage sur sa parcelle ou dans sa cour robinet public ou borne fontaine puits tub s ou forage puits prot g source prot g e eau de pluie On suppose que si l utilisateur a acc s une source d eau am lior e alors une telle source est situ e une distance n exc dant pas 1 000 m tres et elle fournit au moins 20 litres d eau potable par personne par jour 49 Parfois l expression eau salubre est utilis e la place La Banque mondiale donne de l acc s l eau salubre la d finition suivante Nombre de personnes qui peuvent obtenir de l eau propre en quantit suffisante et sans difficult s excessives en pourcentage de la population totale
225. m es d taill es par mode d approvisionnement co t de l eau du r seau et d autres sources par exemple co t de fonctionnement des forages et amortis sement volumes d eaux us es rejet es mode de traitement des eaux us es qualit des rejets opinion sur la situation actuelle satisfaction attentes pour l avenir volumes distribu s demande non satisfaite 2 coupures pression sp cifica tions de qualit etc perspectives d volution de l organisme dans la ville et ailleurs dans le pays ou m amp me l tranger du fait de la politique de l ventuelle maison m re de l organisme perspectives de consommation d eau changement de process court terme long terme etc Exploitation l exploitation des questionnaires peut tre r ali s e soit manuellement soit par ordinateur avec un logiciel appropri Calcul de la demande en eau les calculs sont faits partir des donn es de l enqu te aupr s des gros consommateurs lesquelles reprennent en partie les consomma tions pass es et actuelles fournies par la base de donn es client le Situation actuelle la situation actuelle est tablie partir des donn es collect es lors de l enqu te en n oubliant pas de prendre en compte la totalit de l eau consomm e Chapitre 3 Projection court terme de 5 7 ans partir des d clarations des organismes rencontr s car ces d
226. m nages Ensuite l enqu teur qui va sur le terrain se voit remettre une liste pr cise des seuls m nages qu il doit enqu ter avec leur localisation pr cise dans le DR ou sousDR chantillon 136 Cette taille varie beaucoup d un pays l autre Mais au sein d un m me pays les DR ont des tailles diff rentes selon le zone d habitat en g n ral les DR ont une taille plus grand en milieu urbain qu en zone rurale 137 plusieurs cat gories d occupation r sidentielle et les densit s correspondantes 138 Dans ce cas le sondage est 3 degr s le 1 degr se d doublant en un 1 degr pour les DR et un 2 degr pour les sousDR ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 177 ANNEXE 3 La seconde m thode au cours du passage de l enqu teur sur le terrain dans ce cas c est l enqu teur lui m me qui identifie directement sur le terrain les m nages enqu ter Lorsqu il parcourt le DR chantillon il passe devant tous les logements et s lectionne les m nages chan tillon par tirage syst matique en faisant des pas de x Par exemple dans le cas d un DR de 80 m nages l enqu teur qui doit enqu ter 8 m nages dans chaque DR chantillon doit appliquer un pas de 10 m thode recommander est la premi re car il n est il n est pas bon de laisser le soin aux nqu teurs de d cider euxm mes du choix de l chantillon En effet cela conduit souvent un chantillon non repr senta
227. m ne de pauvret Chapitre 1 Strat gie globale dans l espace et dans le temps De telles tudes visent faciliter l mergence d une strat gie globale de l offre de service d eau et d assainissement en termes de volumes de qualit de disponibilit de prix etc adapt e aux r alit s conomiques et sociales de la ville concem e Ces tudes sont donc globales Elles concernent la totalit du p rim tre de la ville toute la population riches et pauvres quel que soit le quartier mais en les distinguant dans le cadre d une segmentation tous les consommateurs actuels et potentiels domestiques les m nages et non domestiques les industries les commerces et services les administrations etc toutes les formes de service la situation actuelle mais galement les vingt prochaines ann es Elles mobilisent la plupart du temps des m tho des d tude qui seront voqu es dans ce guide mais certaines plus que d autres Enfin pour tre utiles et utilis es elles doivent s appuyer sur une d marche de concertation aussi large que possi ble non seulement avec les professionnels concern s du secteur ing nieurs financiers commerciaux etc mais galement avec les d cideurs de la ville Forces et faiblesses de ces tudes globales Les sch mas directeurs sont en g n ral des op rations longues elles durent plus d un an et fort co teuses tant il y a de travaux
228. mande en assainissement Pour l eau les m nages expriment clairement leurs besoins et ils les traduisent sans ambig it en demande car l eau est un produit vital dont ils ne peuvent se passer sous peine de mort Pour l assainissement en revanche les m na ges n ont gu re conscience de son importance m me si leurs conditions de vie souffrent de son insuffisance voire de son absence Car sont en jeu des int r ts la fois priv s sant de la famille pas toujours per ue comme importante par les m nages confort du logement jug souvent plus motivant r ticences culturelles etc et publics sauvegarde de l environnement et ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 99 LA DEMANDE EN ASSAINISSEMENT donc de la sant collective C est pourquoi la plupart du temps les gens n attachent pas du tout le m me degr de priorit l eau et l assai nissement et aucune demande d assainisse ment n existe ou si elle existe elle ne s exprime pas avec la m me acuit En fait la mise en place de syst mes individuels ou collectifs d assainissement ne doit pas se limiter l installation d ouvrages cette interven tion n cessite g n ralement une prise de conscience et un changement de comporte ments en particulier en mati re d hygi ne Ainsi pour que les am liorations propos es en mati re d assainissement soient largement accept es il importe que lors de la planification et de la mise en ceuvre des
229. mation peut tre assur e Acc s minimal fe 100 ma1000m lavage des mains et hygi ne pour la nourriture de lt 20 littes personne jour rae base possible i Elev i ou de 5 30 minutes m i douche et lessive difficiles E assurer sauf si prises la source 2 Acc s interm diaire t Robinet dans la parcelle 10 il ig sont i i i rA He i assur es l hygi ne pour la nourriture et tous les E 50 littes personne jour ou moins de 100m gene p Bos NERA t aspects de l hygi ne personnelle WC douche en moyenne ou 5 minutes Lessive sont assur s ocr ae PT eae Gee ae oe saints P Approvisionnement Consommation tous les besoins assur s EM t 100 littes personne jour continu gr ce de Mie naeste Tres faible eM nombreux robinets ygiene tous les besoins assur s Source Domestic Water Quantity Service Level and Health WHO SDE WSH 03 02 Guy Howard et Jamie Bartram 2003 84 GUIDE SMC n 3 mais cela joue relativement peu sur la consomma tion unitaire car la n cessit du portage de l eau constitue une contrainte majeure qui induit des comportements d conomie La norme propos e pour un contexte urbain est 30 litres par personne et par jour Soit 23 litres de consommation r elle et 7 litres de gaspillage autour de la borne fontaines Rappelons que en milieu urbain les bornes fontaines
230. ment 20 Par exemple l implantation surprise d une usine ou l arriv e d une vague migratoire due des v nements ext rieurs non pr vus etc ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 39 LA COMPREHENSION DU CONTEXTE URBAIN Intervenant Un d mographe recruter dans le cadre de l tude de la demande sous la supervision du socio conomiste ou le socio conomiste du projet s il conna t suffisamment la d mographie le d mographe et ou l quipe doit disposer d un logiciel de projection d mogra phique par composantes avoir une bonne exp rience des projections d mographiques si possible en liaison avec un urbaniste pour pr ciser la mani re de ventiler la population totale de la ville par quartier savoir travailler vite sans se perdre dans les d tails techniques sans grand int r t pratique Dur e de l tude d mographique Deux semaines tal es sur deux mois car une coordination troite avec l urbaniste est indispen sable pour calculer la population par quartier Le d veloppement urbain et de compl ter l analyse de la population de l habi tat et plus g n ralement du cadre de vie de la collectivit Elle fournit galement des informa Cette analyse permet de d veloppe tions appropri es qui permettront de pr ciser le programme d am lioration des conditions de l approvisionnement en eau et de l assainisse ment contenu des actions localis
231. ment plac s dans des conditions qui leur permettraient de faire un travail de qualit le plan de sondage si tant est qu il y en ait un laisse souvent d sirer Soit le rapport d enqu te est muet sur ce sujet ce qui peut tre consid r comme normal dans de nombreux cas car beaucoup de responsa bles d enqu tes ont une formation insuffisante en m thodes des sondages Soit l chantillon est beaucoup trop concentr g ographiquement ce qui nuit la qualit de l observation du fait notamment du biais possible mais classique et difficile juguler li l exis 115 R alis e dans le cadre d une Etude des aspects socio conomiques de la demande en eau ou d une Etude de la demande en eau etc 116 Quand on ne prend pas tout simplement du personnel de la soci t d eau comme par exemple des releveurs 117 Les indispensables mises au point m thodologiques de d but d enqu te tence ou l inexistence d un r seau de distribution d eau et ou de collecte des eaux us es ou la pr sence tr s localis e de tel ou tel mode d approvisionnement en eau Soit le crit re g ographique est peu ou pas pris en compte de sorte que l enqu te ne permet de disposer que de moyennes globales sur l ensem ble de la ville ou sur quelques tr s grandes zones D o souvent une frustration des respon sables qui per oivent mal l int r t de donn es trop globales pour permettre une planification fine de la
232. mes eau ils attendent les mod les hydrauliques nappe souterraine eau de surface avec les donn es de demande en m mod les de simulation du r seau avec les donn es de demande desserte demande totale en m par petite zone g ographique mod les financiers avec les donn es de demande en m et celles concernant la capacit de payer et la volont de payer mais galement avec cerlains tableaux issus du traitement statis tique du fichier client le de la soci t d eau programme marketing ef politique sociale avec la totalit des donn es de demande Sous quelle forme diffuser les r sultats aupr s des ing nieurs et techniciens du bureau d tude et ou de la municipalit es ing nieurs attendent des chiffres et des car les des fichiers sur tableur avec quelques expli cations rapides mais galement des informations g ographiques r f renc es TABLEAU 11 Liste des principaux indicateurs et r sultats de l tude de demande en eau 1 Demande domestique 1 1 Desserte en pourcentage des m nages i Evolution pass e rythme d accroissement de la ville au cours des 15 derni res ann es t Situation actuelle par zone g ographique quartier carte et selon le niveau de pauvret des m nages Hypoth ses de projection Evolution future i r f rence aux OMD 2015 i 1 2 Consommations unitaires en litres par personne par j
233. met donc de savoir si l on peut augmenter le prix de l eau sans que cela soit insupportable pour les m nages Reprenant l exemple de Lambar n la part de l eau dans le budget familial tait pour les m nages connect s au r seau public 2 34 en moyenne mais 4 15 pour les plus pauvres ceux du ler quintile pour les m nages non connect s y compris voisin revendeur 2 63 en moyenne mais 3 55 pour les plus pauvres ceux du premier quintile l examen de ces chiffres a permis de conclure que le co t de l eau tait relativement lev car peu loign de 3 en moyenne et de 5 pour les m nages du 1 quintile mais qu il n tait pas insupportable socialement parlant car nette ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 125 LE COMPORTEMENT DU CONSOMMATEUR ment inf rieur ces seuils Et que la d pense en eau pesait sensiblement plus sur le budget familial des m nages non connect s du fait que l eau tait revendue que sur celui des m nages connect s au r seau public L achat d eau en bouteilles ou en sachets l achat d eau en sachets doit autant que possi ble tre pris en comple si cette pratique a un caract re habituel Dans le questionnaire quelques questions doivent lui tre consacr es non seulement pour conna tre les quantit s et le prix mais galement pour conna tre la raison de cette consommation Cette information est importante car cette d pense peut ventuel
234. ministrations et organisations visiter et le nombre de personnes rencontrer est lev Deux profils sont recher ch s celui de socio conomiste et celui d urba niste avec de bonnes connaissances en SIG TABLEAU 3 Personnel requis pour la r alisation d une tude de demande en eau COMP TENCE REQUISE TACHES Socio conomiste Coordination et supervision de l ensemble des op rations population et urbanisme enqu te m nages enqu te gros consommateurs exploitation du fichier client le de la soci t d eau analyse du d veloppement conomique ville r gion national Consultation concertation r guli re avec les responsables municipalit soci t d eau et ou d assainissement Synth se des travaux des autres consultants construction du des mod le s de projection situation actuelle de la demande en eau et ou assainissement par petite zones g ographiques quartiers calcul pr sentation du diagnostic aux responsables et ventuellement soci t civile Projection de la demande en eau et ou assainissement par petite zones g ographiques quartiers en liaison avec les travaux de l urbaniste concertation avec les responsables et ventuellement soci t civile propos des hypoth ses de projection desserte consom mations unitaires tarif branchement projections et simulation
235. mmation d eau et les quantit s rejet es la qualit des rejets Une observation directe sur le terrain est presque toujours souhaitable que ce soit pour analyser la situation actuelle ou pour identifier les besoins et les attentes Toutefois il importe d aborder la question diff remment suivant le type d orga nisme concern Stablissements d enseignement et tablisse ments sanitaires autres tablissements publics les march s et les gares ferroviaire et ou routi re les camps militaires et ou de gendarmerie ainsi que la prison en g n ral gros consommateurs d eau mais galement les b timents administratifs industries et zones de production artisanale correspondant des activit s fortement polluantes L identification des organismes enqu ter est une phase tr s importante de l tude organismes connecl s au r seau ce point a t abord pour l tude de la demande en eau au chapitre 3 organismes non connect s au r seau un effort particulier doit tre fait pour dresser des listes aussi exhaustives que possible notamment partir d informations caract re administratif Mais leur faible nombre doit permettre d tablir des listes assez rapidement et sans difficult majeure la qualit des informations transmises devant de toute facon tre v rifi e sur le terrain 8 La d finition donn e par le dictionnaire Environnement et D veloppement du
236. mmation non domestique qui n existent pas actuellement par exemple les modes d approvisionnement autres que le r seau public d eau potable souvent dits alter natifs les quantit s consomm es et les co ts correspondants les besoins des gros consommateurs en quan t s volumes et qualit de service les d veloppements futurs de leur activit dans a ville au cours des prochaines ann es Liste des gros consommateurs La liste des gros consommateurs est tablie partir de la liste des clients non domestiques de a soci t d eau class e par ordre d croissant de taille de consommation du plus gros au plus petit On prend les 30 premiers de la liste auxquels on ajoute ventuellement les quelques gros consommateurs ne figurant pas sur la liste M thode d enqu te La m thode d enqu te doit tre semi quantitative car d une part le nombre de gros consomma teurs interrog s est faible et d autre part les 90 GUIDE SMC n 3 th mes abord s rel vent d une approche quali tative Compte tenu des enjeux et du faible nombre d unit s observ es les entretiens en profondeur doivent tre r alis s par une personne d assez haut niveau familiaris e avec la d marche de pr f rence un ing nieur ayant une certaine ouverture aux questions non stricte ment techniques et ou unle sociologue sensi bilis le aux aspects techniques et financiers de l eau On n utilise donc pas un questi
237. mpte la fois des contingences techniques propres au syst me de production du bien consi d r et de l aspect financier qui lui est li En pratique une v ritable valuation de la demande faite dans les r gles de l art est r ali s e en s appuyant sur les r sultats d tudes sp ci fiques ayant pour objet l analyse de cet aspect particulier de la consommation des m nages enqu tes statistiques classiques et m me parfois enqu tes beaucoup plus pouss es valuation contingente d marche participative etc La notion de consommation fait implicitement r f rence l ensemble des concepts pr c dents en essayant de concilier la fois les souhaits des consommateurs demande s exprimant dans le cadre d une solvabilit per ue pour couvrir les besoins essentiels et ventuellement en satis faire d autres moins essentiels et les contraintes des producteurs distributeurs aspects techniques et financiers En ce sens la consommation r sulte d une approche r solument r aliste tenant compte de certaines contraintes de l offre mais relativement optimiste car elle privil gie les souhaits des consommateurs qui doivent guider les choix des ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 17 LA DEMANDE EN EAU C EST QUOI POUR QUOI producteurs Il est clair cependant qu il n existe pas d approche totalement objective de la consommation l exemple de la sant est caricatural en Afrique d un c t les
238. n de personnes par branchement abonnement dont on ne connait pas la validit et qui est m me souvent erron cf chapitre 3 Un des avantages des enqu tes quantitatives sur toute autre d marche c est que les enqu tes produisent des donn es qui sont coh rentes entre elles pour le calcul d indicateurs le taux de desserte par exemple les enqu tes g n rent la fois le num rateur population touch e par tel ph nom ne et le d nominateur ensem ble de la population qu elle soit ou non touch e par le ph nom ne 122 Entre 7 et 20 zones ventuellement plus en fonction de la taille de l chantillon retenue pour l enqu te 162 GUIDE SMC n Consommation et demande en eau la consommation et la demande en eau litres personne jour selon le mode d approvi sionnement en eau la zone g ographique et le niveau de pauvret ou de richesse Utilit Impossible de trouver cette donn e actualis Vital pour conna tre les comportements actuels et envisager les comportements futurs des m nages qu ils soient approvisionn s par le r seau public ou non Possibilit d approcher trois notions essentielles la demande non satisfaite actuelle en comparant la consommation actuelle du m nage avec la demande exprim e par le m me m nage mais en tenant compte videmment du co t addition nel ventuellement engendr par la consomma tion d eau suppl mentaire
239. ncipalement partir de ces r ponses que l on d finit la taille de l chantillon laquelle r sulte d un compromis entre le budget 131 Et souvent tr s impr cises d o fr quemment des quivoques lourdes de cons quences 132 Une base de sondage est une liste compl te et jour des unit s composant l ensemble de la population tudier Le terme de liste doit tre entendu au sens large il s agit souvent d un fichier manuel ou informa tique ou d une source administrative mais il peut aussi s agir d une couverture photographique a rienne qu on va d couper en zones l mentaires quand on utilise une m thode de sondage ar olaire On peut fournir plusieurs exemples de bases de sondage Le plan de sondage affect l enqu te le d lai de r alisation dont on dispose et les objectifs de l enqu te En vue de concevoir un chantillon efficace statistiquement repr sentatif de la population de chacune des zones il est recommand d appli quer les principes d crits ci apr s Etre aussi pragmatique que possible c est dire uliliser l information qui existe pour l laboration du plan de sondage Et pour cela s appuyer sur les institutions les plus m me de fournir une base de sondage voire m me d laborer un plan de sondage et de tirer un chantillon v rita blement repr sentatif Gros chantillon Plus l chantillon est grand plus la pr cision des indicateurs statistiques
240. nd le prix pas pas en lui demandant chaque pas s il l accepte et l on proc de de la sorte jusqu au prix accept Inver sement si l enqu t accepte le prix initialement propos on augmente le prix pas pas en lui demandant chaque pas s il l accepte on proc de de la sorte jusqu au un prix accept question ouverte en l absence de prix initial il est demand l enqu t de dire le prix qu il est pr t payer carte de paiement l enqu t se voit proposer une liste de tranches de prix au sein de laquelle il en choisit une question ferm e l enqu t ne se voit proposer qu un seul prix qu il retient ou rejette par oui ou non Relevons quelques difficult s inh rentes la m thode d finir a priori sans consultation pr alable un service complet tester et notam ment un ensemble technique et un prix est plus facile parce que plus concret Mais en proc dant ainsi on limite le choix des consommateurs consult s et on les conduit penser que l offre test e y compris le prix et les modalit s de paiement sera appliqu e effectivement cette d marche peut donc tre tr s contre productive socialement En revanche on peut tester plusieurs offres alter natives chacune constituant un ensemble r aliste et coh rent comprenant une technique son prix et les modalit s de paiement Dans ce cas le consommateur est plac devant un choix simple il peut exprimer une pr
241. ndance utiliser des installations sanitaires am lior es en commun et non am lior es et pratiquer la d f cation en plein air D sormais la couverture en mati re d assainissement doit tre pr sent e sous la forme d une chelle quatre niveaux indiquant la proportion de la population pratiquant la d f cation en plein air utilisant des installations sanitaires non am lio r es utilisant des installations sanitaires am lior es partag es utilisant des installations sanitaires am lior es individuelles Identifier les types d ouvrage les plus demand s En mati re d assainissement la prise en compte des attentes des consommateurs est d terminante tant les r ponses peuvent tre inattendues les exemples abondent en ce sens Au Mexique ENCADR 6 Echelle de l assainissement adopt e en 2008 Chapitre 4 nsta ines ed ation i ation Cette cat gorie inclut Installations am lior es individuelles ations sanitaires n assurant pas une s paration hygi nique des excr tas humains s sanitaires assurant une s paration hygi nique des excr tas de tout contact humain les latrines fosse avec dalle les toilettes compostage t Pratique consistant d f quer dans un champ en for t derri re un buisson dans un lac ou un cours d eau dans un autre espace ouvert ou liminer les excr tas h
242. non domestiques eaux pluviales ce sont les eaux issues du ruissellement qui par leur passage sur une surface imperm able toit d une maison sol etc entra nent avec elles des l ments d pos s sur cette surface Les eaux pluviales ne sont la plupart du temps pas prises en compte dans les tudes d assainissement eaux us es sauf si cela est express ment sp cifi C est pourquoi le sujet ne sera pas abord dans ce guide Produit ou service Qu il s agisse d eau ou d assainissement ce n est pas le produit qui fait l objet de l tude mais le service consid r globalement c est dire en prenant en compte tous les aspects techniques financiers et m me sociaux eau qualit du produit potabilit qualit de la distribution mode d approvisionnement coupures pression aspects financiers co t ventuel du branchement et modalit s de finance ment tarif de l eau et p riodicit de facturation assainissement installations services d entre tien par exemple pour la vidange des fosses aspects financiers co t de l ouvrage et modali t s de financement montant ventuel de la redevance en cas d assainissement collectif ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 19 LA DEMANDE EN EAU C EST QUOI POUR QUOI 2 Les diverses facons d aborder la demande Les multiples expressions relatives la demande en eau et ou assainissement sont le reflet d une grande diversit
243. ns IEC de proximit contribuent tr s fortement la r ussite des programmes de promotion de l assainissement Mais ils gagnent souvent tre compl t s par des actions d infor mation du grand public par le biais des m dias les plus utilis s par la population radio t l vi sion presse crite etc l arrive souvent que l on ne puisse pas mettre en uvre un tel programme de communication cause de son co t Et pourtant ce genre de programme a l avantage de s adresser un tr s grand nombre de personnes dans un temps tr s 148 GUIDE SMC n 3 court et donc de diffuser largement le message du programme d assainissement Le plaidoyer et la volont politique Certes l assainissement ne mobilise pas souvent l attention des hommes politiques sauf parfois pour l inauguration d une station d puration ou d un r seau d gout Et pourtant il est fortement recommand que ces responsables participent activement la promotion de l assainissement en g n ral et des technologies d assainissement les mieux adapt es aux besoins de la popula tion Et l un de leurs r les n estil pas galement de convaincre les bailleurs de fonds d investir dans les programmes d assainissement 2 Les programmes de communication pour les consommateurs Une tude de demande en eau d bouche en g n ral sur des actions qui auront des cons quences importantes sur la vie des consomma eurs Certaines seront agr ables l am
244. ns de d veloppement urbain qui permettent ventuellement de tenir compte d un accroissement des surfaces r serv es des b timents administratifs et donc des consomma tions correspondantes Dans ce cas une norme de consommation l hectare souvent issue d un analyse de la situation actuelle est utilis e une ventuelle politique de lutte contre le gaspillage d eau r habilitation des b timents publics campagne d information aupr s des employ s et donc de r duction des consommations Chapitre 3 La consommation industrielle commerciale et de service les moyens consommateurs caract re industriel commercial et de service correspon dent pour l essentiel aux industries et aux tablis sements commerciaux de service de moyenne importance Situation actuelle La situation actuelle est consid r e comme connue ce sont les chiffres transmis par la soci t d eau compl t s dans la mesure du possible par information manant des tablissements non approvisionn s par le r seau public Une fois ces chiffres connus il convient distinguer les grandes branches d activit conomique branches tant plus fortement consommatrices d eau que d autres certains secteurs devant conna tre une croissance plus rapide que certaines d autres Projection Pour la projection on est confront une double probl matique car certaines activit s existent actuellem
245. nsommations unitaires parfois m me les revenus Elles ne couvrent qu une partie seulement de la population uniquement les m nages connect s au r seau ou uniquement les m nages non connect s etc en oubliant que le corps social est un tout et que le comportement futur de certaines cat gories de population risque fort de 120 Un questionnaire d enqu te quantitative est beaucoup plus qu une simple liste de th mes ou de questions comme on le croit trop souvent En effet un questionnaire est le support d un questionnement pr sent dans le cadre d un sch ma logique la personne interrog e tant guid e pour s exprimer et conduite par paliers successifs vers des champs de r flexion que l enqu te a pour objectif d explorer Exemple La m thode pour tester la volont des m nages de consommer plus d eau les actions en faveur de l am lioration 160 GUIDE SMC n 3 ressembler au comportement de certaines autres cat gories vivant dans la m me ville On se retrouve ainsi avec une information tronqu e partielle et parfois partiale a force de vouloir tayer scientifiquement telle ou telle conviction dont le planificateur pas plus que le gestionnaire ne peut faire grand chose la forme du questionnaire et notamment la mani re dont sont choisies formul es puis agenc es les questions les unes par rapport aux autres est le plus souvent totalement n glig e D o la pr sence fr quente dans les quest
246. nt autonome et de ses environs de quels types de mat riaux de construction dispose ton proximit les conditions socio conomiques dans les quelles les diff rentes collectivit s et tous les m nages ly compris les plus pauvres qui les composent voluent types d habitat existants et densit s du correspondantes consommations d eau domestique et ou non domestique types d ouvrages utilis s types d ouvrages souhait s capacit de payer et volont de payer les facteurs susceptibles de favoriser le chan gement au sein de la population comme par exemple les pratiques d hygi ne des individus En pratique la m thodologie appliquer d pend des objectifs sp cifiques atteindre vision globale orient e vers la promotion en priorit de l assainissement collectif r seau station d puration ou vision plus orient e vers la promotion de l assainissement autonome y compris ventuellement stations de traitement des boues de vidange Mais quelle que soit la vision les points communs sont nombreux Concr tement une tude de la demande en assainissement comprend les volets suivants Donn es globales 1 D finition des objectifs de l tude 2 Cadrage m thodologique champ p rim tre de l tude tude du milieu et enqu te socio culturelle 3 Statistiques commerciales analyse du fichier client le de la soci t d eau et d assainisse
247. ntaires permettant un tirage al atoire Risque de moindre pr cision statistique le son dage plusieurs degr s est en g n ral moins pr cis que le sondage un seul degr Ceci est d aux effet de grappe les unit s statistiques regroup es dans une m me unit ar olaire ont souvent tendance se ressembler et avoir des caract ristiques communes Mais on peut am liorer la pr cision en stratifiant au niveau des unit s ar olaires par exemple en tenant compte de l existence de r seaux d eau et ou d assainissement augmentant le nombre d unit s ar olaires chantillon et en r duisant le nombre de m na ges dans chaque unit ar olaire il vaut mieux beaucoup d unit s ar olaires avec peu de m nages enqu t s dans chacune plut t que peu d unit s ar olaires m me avec beaucoup de m nages dans chacune Principe La pr cision du sondage d pend de la taille de l chantillon l intervalle de confiance varie de fa on diff rente selon que la variable observ e est une moyenne ou une proportion mais dans les deux cas la taille de la population de l univers c est dire de la ville ne joue aucun r le Le plan de sondage TABLEAU 14 Pr cision d un chantillon th orique selon sa taille et le type de variable observ e TAILLE DE L CHANTILLON a INTERVALLE DE CONFIANCE 95 ERREUR RELATIVE in 9o 100 541 659 98 300 566 634 57 333 548 63
248. nterpr tations de la notion de demande 24 2 Trame d un sch ma directeur d alimentation en eau potable 25 Encadr 3 Trame du processus d laboration d laboration d un strat gie municipale concert e 72 Encadr 4 Echelle de l eau potable adopt e en 2008 84 5 Consommation unitaire d eau couverture des besoins et risque sanitaire 109 Encadr 6 Echelle de l assainissement adopt e en 2008 113 Encadr 7 Normes pour la planification du nombre minimal d installations d assainissement dans les lieux publics 122 Encadr 8 Revenu par unit de consommation UC ou quivalent adulte dans les tudes de niveau de vie 127 Encadr 9 Jeu d offres de mode d approvisionnement en eau utilis lors d une tude tarifaire 131 Encadr 10 Grilles des choix m thodologiques pour les enqu tes par sondage 6 G UIDE SMC n 3 Abr viations et acronymes EIM IEC IR MICS OCDE OMD OMS ONEA ONG PAGPUD PDM PIB PN AEPA PNUD PRA PPT PPTE QUIBB REGIDESO RGPH Agence Fran aise de D veloppement Contingent Valuation Method m thode d valuation contingente District de Equivalent Enqu te zn n recensement Enqu te d mographique et de sant habitant indicateurs multiples ormation ducation communication programme ndice de richesse Multiple Indicator Cluster Survey Enqu te indicateurs multiples Unicef ganisa isa
249. obinet et la maison Pour les m nages non connect s au r seau public y compris les m nages approvisionn s par un voisin revendeur on proc de par estimo tion de la consommation pour chacun des types d usage principaux par semaine car certaines activit s n ont lieu qu une ou deux fois par semaine pour chacun on identifie le type de r cipient utilis le nombre de r cipients utilis s par voyage en cas de d placement et par personne 33 Ce d coupage appel cartographie du recensement consiste d cou per le territoire national en petites zones g ographiques ayant une population peu pr s gale 5 Calcul ventuellement selon une consommation ant rieure du temps 0 le compteur fonctionnait correctement 5 En g n ral cinq usages sont pris en compte boire et manger vaisselle toilette personnelle lessive latrine et ventuellement autre pour I arrosage ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 77 LA DEMANDE EN EAU nombre de voyages par jour la fr quence des voyages par semaine Avec ces l ments on peut acilement calculer la consommation par semaine et donc la consommation par jour Pour calculer la consommation par personne et par jour il suffit de diviser la consommation par jour par le nombre de personnes concern es information collect e au d but de l entretien avec la question combien de personnes vivent dans ce logement 2 i gt Deux exemples
250. ommateur gt parie 2 Approche marketing du consommateur La diffusion des r sultats de l tude de demande Chapitre 6 Diffuser et utiliser les r sultats gt partie 1 Diffuser les r sultats e L utilisation des r sultats de l tude de demande tarif politique marketing politique sociale communication Chapitre 6 Diffuser et utiliser les r sultats gt partie 3 Utiliser les r sultats Les th mes et sous th mes qui ont un caract re transversal Ces th mes et sousth mes en raison de leur caract re transversal sont abord s dans diff rents chapitres Ils concernent les diff rents types d enqu te les aspects conomiques et financiers de l tude les aspects sociaux de l tude et la diffusion des r sultats Ces th mes sont bri ve ment pr sent s ci dessous Les enqu tes quantitatives Les informations fournies Les enqu tes quantitatives sont voqu es dans de nombreux chapitres car elles contribuent produire de l information sur presque tous les th mes de la demande en eau Ainsi par exemple la contribution des enqu tes quantita tives l analyse de la probl matique de la desserte en eau est trait e au chapitre sur la desserte des consommations unitaires au chapitre sur ces consommations des installations d assainissement au chapitre sur l assainissement du revenu et des d penses des m nages ainsi que le co t de l eau
251. omment s tonner de cette situation lorsque l on sait que bon nombre d enqu tes sont r ali s es par des personnes qui ont une tr s modeste culture de l eau et a fortiori de l assainisse ment Or les concepts utiliser ne sont pas simples et seule une bonne exp rience de ce genre d enqu te permet d laborer des probl matiques adapt es la situation locale si le probl me est mal pos on n a pratiquement aucune chance d obtenir des r ponses satisfai santes c est dire permettant de mieux conna tre la r alit dans sa diversit et sa complexit les revenus ou d penses des m nages sont fort mal observ s dans beaucoup d enqu tes le pourcentage de r ponses ind termin es est lev voisin de 50 voire m me sup rieur ce qui rend n cessaire le redressement syst matique des manquants partir des donn es observ es partir des seuls m nages dont le revenu a t collect on calcule l quation de r gression qui La r alisation d une enqu te digne de ce nom ne peut se justifier que par rapport des objec tifs clairement annonc s et d finis avec pr ci sion C est pourquoi avant d entrer dans les d tails m thodologiques il convient de passer en revue les objectifs de l enqu te Objectifs g n raux On r alise une enqu te pour conna tre la r alit sous ses diverses formes en portant son attention Pour ou contre les enqu tes permet d estimer le revenu
252. on normale Etudes sur de petits univers g ographiques sociaux eic Il arrive qu un projet d am lioration des services de l eau et ou de l assainissement porte sur une petite zone g ographique un petit centre urbain un quartier ou un ensemble de quartiers par exemple certains quartiers p riph riques bien identifi s en g n ral priv d infrastructures de base le budget correspondant d tude est le plus souvent tr s limit Dans ce cas comment proc der pour disposer d un minimum d informa tion sur la demande 2 Renoncer faire la moindre tude n est pas la meilleure solution Et travailler uniquement partir de normes nationales ou internationales n est pas non plus tr s satisfaisant m me si ces normes auront leur utilit dans le courant de la courte tude Il est possible de r aliser une petite tude avec une m thodologie adapt e relativement peu co teuse parce qu associant concr tement les divers protagonistes de la zone de projet responsables mais galement popula tion dans le cadre d une d marche de concer tation organis e ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 29 LA DEMANDE EN EAU C EST QUOI POUR QUOI Utilit et limites des tudes th matiques uit Test de changements l une des grandes uiilit s de ces tudes et recherches est incontestablement le fait que beaucoup d entre elles ont pour objet de tester en profondeur aupr s des m nages ou plut t de certains
253. on divise l effectif total en parts gales de 20 chacune en suivant l ordre croissant de cette valeur Par d finition les 122 GUIDE SMC n 3 Echelle Membre du m nage l chelle d Oxford utilis e pendant longtemps par les statisticiens o l adulte suppl mentaire compte pour 0 7 et l enfant pour 0 5 m nages du ler quintile sont les plus pauvres les m nages du 5 quintile sont les plus riches l exemple ci dessus montre bien la progression des revenus d un quintile l autre Ce classe ment permet ensuite d analyser toutes les varia bles de la demande en eau et assainissement principalement mode d approvisionnement en eau consommations unitaires d pense etc selon le crit re de la pauvret Critique Beaucoup de gens critiquent a priori la qualit des donn es collect es sur les revenus et d penses des m nages au cours des enqu tes quantitatives organis es pour l tude de la demande Certes les revenus sont en g n ral sous estim s mais quand on les compare aux r sultats des enqu tes budget consommation des m nages r alis es par les Instituts Nationaux de Statistique on se rend compte que la sous estimation n est pas consid rable Mais attention pour obtenir des informations d une qualit honorable il faut que de grandes pr cautions soient prises lors de la conception de l enqu te pour faire figurer dans le question naire des questions de contr le puis au cours
254. onnaire ferm comme pour les enqu tes statistiques mais un guide d entretien tr s ouvert La difficult majeure de ces entretiens outre le fait qu il est difficile d obtenir des rendez vous vient du fait que les informations recherch es viennent des diff rentes personnes dans l entreprise le di recteur g n ral le directeur technique le directeur financier et que les fraudes peuvent tre mas sives branchements clandestins forages non d clar s et ou dont la production est fortement sous d clar e rejets sans pr caution d eaux us es non trait es ou insuffisamment trait es etc Le guide d entretien contenant la liste des th mes aborder est con u en concertation avec ensemble des parties concern es partenaires institutionnels mais galement les consomma eurs est labor partir des informations ecueillies au cours des quelques entretiens exploratoires qui ont t conduits auparavant par le socio conomiste du projet Bien entendu il n est pas fig au contraire il peut voluer au il des entretiens pour d velopper certains questionnements particuliers Il aborde les divers aspects de la consommation d eau notamment caract ristiques de l organisme activit et process super ficie parcelle b timents de l unit variations saisonni res de l activit effectifs employ s etc mode s d approvisionnement en eau stockage d eau quantit s consom
255. onnect s au r seau tant de personnes en plus approvisionn es par bornefontaine un kiosque un robinet public etc au del de 10 ans la projection devient une simple simulation qui calcule les cons quences de tel ou tel choix envisag par les responsables m me si es cons quences sont tr s lourdes en termes d investissement La consommation unitaire domestique Consommation unitaire par mode d approvisionnement en eau domestique Desserte 3 Population totale x mode d approvisionnement en eau x Demande en eau domestique MIC eer MEME La consommation unitaire d eau potable domes nn ique est l un des indicateurs strat giques les plus importants dans l tude de la demande en eau domestique La consommation unitaire en est la D finition consommation unitaire d eau est la consom mation moyenne par jour d un membre d un m nage au cours d une p riode donn e Ell s exprime roisieme composante En effet la consommation d un m nage diff re grandement selon qu il est approvisionn en eau en litres par jour par personne potable par un branchement domiciliaire ou non Mais galement si tous les m nages sont connec Deux exemples t s au r seau la ressource en eau n cessaire i e Branchement au r seau public un m nage de 7 personnes connect re oit de la soci t d eau de la ville une facture de 30 m t correspondant 2 mois
256. ons et nomenclatures utilis es sont diff rentes activit emploi cat gorie socioprofessionnelle mode d approvisionnement en eau mode d assainis sement eic De m me certaines m thodologies qui permettraient d int ressantes comparaisons ne sont pas sollicit es syst matiquement Plut t que d opposer les tudes globales aux tudes th matiques il convient d en percevoir le caract re compl mentaire Leurs r les sont tr s diff rents les tudes th matiques s attachent en priorit aux analyses en profondeur attitudes motiva tions processus de d cision etc et aux analyses causales pr f rences Elles permettent de comprendre et de formuler des hypoth ses v rifier Par certains c t s elles peuvent tre consid r es comme pr parant les tudes globa les ces derni res ayant plus pour objet la quanti fication de ph nom nes beaucoup plus que leur qualification 15 Output Based Aid aide fond e sur les r sultats cette approche consiste d l guer la fourniture de services au secteur priv ou des ONG sur la base de contrats qui lient le versement d une aide publique non plus une obligation de moyens investissements mettre en uvre pour proposer des services comme par exemple la desserte en eau d une zone mais une obligation de r sultat les services effectivement apport s des b n ficiaires par exemple le nombre de branchements r alis s Elle rel ve de l ai
257. op ch re le prix minimal en dessous duquel le m nage refu serait de payer en consid rant que la qualit annonc e de l eau ne pourrait tre assur e le prix normal les taux d acceptabilit du prix de l eau sont calcul s partir des deux premi res questions esquelles permettent de calculer des pourcen ages de non acheteurs en fonction de certains prix En composant les pourcentages de non acheteurs du fait d un prix trop lev et d un prix rop bas on obtient un pourcentage de non acheteurs tenant compte des deux d marches et des deux d clarations des m nages Le compl ment 100 de ce pourcentage de non ache teurs est le taux d acceptabilit ou pourcentage consid ration le prix propos Deuxi me temps La question pos e dans l encadr 10 est pos e telle quelle En prenant position par rapport au prix propos l enqu t exprime alors sa volont de payer Souvent cet ensemble de questions est valid l aide de questions compl mentaires notamment sur l origine des fonds mobilis s pour payer et le degr de certitude de pouvoir payer Cette m thode est relativement simple appliquer bien que les enqu t s comprennent souvent mal la notion de cr dit et de calcul des int r ts le prix psychologique Sans prix de d part fix pour le montant de la facture 130 GUIDE SMC n 3 de m nages acceptant de payer le prix Les taux d acceptab
258. otable etc ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 171 ANNEXE 3 De plus souhaite ton recueillir des informations qualitatives de fa on mieux cerner certains comportements Quelques informations Si l on souhaite conduire une enqu te d inven faire gt par exemple une enqu te sur la desserte en eau et ou sur les modes d assainissement existants cf chapitre 3 on ne cherche collecter que tr s peu de donn es sur chaque m nage moins de 10 On ne pose que peu de ques tions auxquelles les enqu t s peuvent r pondre tr s rapidement et sans difficult Entre peu et beaucoup d informations ll existe sans doute un optimum qui permet d obtenir une information suffisamment d taill e tout en disposant de moyens limit s Mais il est difficile trouver car les destinataires finaux des donn es per oivent mal les difficult s de la collecte de l information ils ont tendance vouloir profiter de l occasion pour poser des questions suppl mentaires ce qui peut alourdir consid rablement le questionnaire et compromet tre la qualit des donn es collect es Une impor tante r flexion doit tre conduite de fa on fixer des priorit s Significatif quel niveau g ographique et social Les informations collect es doivent tre statisti quement significatives c est dire qu elles doivent donner une image juste de la population de l ensemble de la ville et ventuellement si
259. our i Situation actuelle par mode d approvisionnement en eau i selon le niveau de pauvret des m nages demande non satisfaite t Evolution future hypoth ses de projection 2 Demande domestique 2 1 Gros consommateurs Situation actuelle volumes satisfaction attentes Evolution future hypoth ses de projection quantit s 2 2 Demande de proximit Situation actuelle volumes i Evolution future volumes 2 3 Autres Situation actuelle volumes i Evolution future hypoth ses de projection volumes 101 En g n ral l ing nieur hydraulicien obtient de son c t sans passer par le socio conomiste responsable de l tude de la demande en eau des tableaux statistiques relatifs aux abonnements et aux consommations correspondantes par petite zone g ographique les zones de rel ve des compteurs issus de l exploitation du fichier client le de la soci t d eau 140 GUIDE SMC n 3 1 3 Co t de l eau Budget par famille montant moyen selon le mode d approvisionnement en eau t Budget par famille par mode d approvisionnement en eau selon niveau de pauvret is Pourcentage du budget familial montant moyen selon le mode d approvisionnement en eau bs Capacit payer t Capacit payer montant moyen selon le niveau de pauvret i Volont de payer montant moyen mode d approvisionnement en eau i Volont de payer mont
260. our une politique d am lio ration des conditions de vie de ces quartiers et de ces populations I est donc recommand de toujours choisir un chantillon t moin compos de quartiers nor maux dans l exemple ci dessus les quartiers non p riph riques et ou de population nor male dans l exemple ci dessus la population non pauvre Bien entendu cet chantillon t moin doit tre relativement petit mais il est clair qu il neutralise une partie non n gligeable de l chantillon total de l enqu te au moins 25 du total Taille et composition de l chantillon trouver un compromis Pour trouver un moyen terme raisonnable entre les attentes fortes des responsables de la ville lus et services techniques et les moyens limit s dont ils disposent le plus simple est de raisonner en termes de dur e de l entretien entre l enqu amp teur et l enqu t cette dur e prenant en compte la fois le nombre de questions qui figureront dans le questionnaire et leur difficult Pour un m me budget et un m me calendrier d enqu te une dur e d entretien courte moins de 10 minutes permet d enqu ter aupr s d un gros chantillon une dur e d entretien longue de 45 minutes une heure a pour corollaire un chantillon beaucoup plus r duit Avant d aborder les aspects techniques du plan de sondage les responsables doivent apporter des r ponses claires aux questions ci dessus Car c est pri
261. ovi sionner de mani re satisfaisante la population sont souvent l apanage des ing nieurs qui cherchent en priorit identifier des profils de consommation et estimer la demande future pour adapter le syst me cette nouvelle situation investissement de d veloppement fonctionne ment maintenance Pour les ing nieurs une demande en eau repr sente d abord des flux de m d une certaine qualit qui vont nourrir des mod les de dimensionnement et tr s accessoi rement des attentes qualitatives Les ing nieurs ont tendance privil gier les analyses statistiques classiques enqu tes m na ges classiques toujours co teuses permettant une analyse des pr f rences r v l es mais galement l analyse des fichiers de clients et autres observations quantitatives de terrain Pour analyser le probl me de l quilibre financier de la soci t d eau La capacit payer et la volont de payer l eau et ou l assainissement branchement ou con sommation selon les diff rents niveaux de service rel vent souvent des conomistes ou socio cono mistes qui recherchent en priorit des donn es conomiques et financi res sur les m nages par exemple revenus et d penses mais galement sur la soci t d eau notamment subventions recettes procur es par l eau etc En termes de m thode d enqu te les conomistes recourent R pondant des normes techniques et sanitaires pr cises volontie
262. p pement urbain doit aboutir la proposition de scenarios pouvant tre facilement accept s par les diff rentes parties concern es municipalit soci t d eau et ou d assainissement minist re de tutelle minist re de l habitat Concr tement l occupation du sol doit tre abord e comme suit de mani re cartographique plans production de de mani re quantitative nombre d hectares par type d occupation du sol et par petite zone g ographique quartier ou autre et densit s de population par soustype d occupation r sidentiel Une r flexion sera conduite avec urbaniste sur les densit s de saturation envisa l urbaniste sur les densit s de saturat ger pour chaque quartier ainsi que sur la date probable laquelle la saturation sera atteinte pour aboutir des r sultats concernant la situa tion actuelle puis la situation future l horizon du projet 7 Les types d occupation du sol doivent tre d taill s mais pas trop pour viter d tre noy dans le d tail 4 ou 5 types r sidentiels et autant pour le non r sidentiel suffisent amplement le r sidentiel en distinguant plusieurs sous types Par exemple villa haut standing immeuble standing immeubles social conomique populaire dense populaire pars chaque sous type doit tre associ e une densit le non r sidentiel administratif et commercial industriel touristique espaces
263. pays6 Avec bon nombre de ces tablissements on ne raisonne plus en termes de latrines ou de WC mais en termes d unit s d puration tant la charge polluante est importante 85 La connaissance de la production type de produit et quantit s produites permet de pr ciser les volumes d eau us e rejet s pr cision fournie soit par l entreprise enqu t e soit laide de normes de production La connaissance du process permet de pr ciser la qualit des rejets 86 Si de telles normes n existent pas encore dans le pays on doit retenir les normes internationales les plus commun ment admises ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 115 LA DEMANDE EN ASSAINISSEMENT Les volumes d eaux us es non domestique rejet s sont le plus souvent beaucoup moins lev s que les volumes domestiques Mais leur caract re q polluant est souvent beaucoup plus fort Pour calculer les volumes rejet s on proc de en deux temps les volumes d eau non domestique consom m e dans le pr sent et dans le futur au cours de la p riode de projection sont donn s par l tude de la demande en eau non domestique telle qu elle a t d crite dans les chapitres pr c dents les volumes rejet s sont obtenus en multipliant les volumes consomm s par un coefficient de rejet Pour la demande non domestique il est indispensable de distinguer les diff rents types d activit des consommateurs tablissements d enseignemen
264. population Ainsi la taille de l chantillon enqu ter d pend tr s directement du nombre de zones ou segments de population pris en comple Par exemple dans une ville dont on veut conna tre les r sultats dans 10 zones diff rentes il faut un chantillon de 1 m nages au moins quelle que soit la population des quartiers consid r s cas particulier des enqu tes d inventaire les chantillons sont en g n ral beaucoup plus grands Par exemple si dans une ville de 100 000 habitants comprenant 15 m nages on veut conna tre un niveau g ographique tr s fin par exemple 50 zones la r partition de la population par mode d approvisionnement en eau et ou par type d installation d assainisse ment la taille de l chantillon peut atteindre 5 m nages sans aucun probl me D ail leurs cette premi re enqu te pourrait servir de base de sondage pour une 2 me enqu te plus lourde Dispersion Plus l chantillon est dispers sur le terrain plus la signification statistique est lev e Ce principe doit tre appliqu en fonction du budget disponible Ainsi pour assurer une bonne dispersion il est recommand d appliquer des r gles simples pour une enqu te lourde il faut organiser le travail de collecte sur le terrain de fa on que 174 GUIDE SMC n l enqu teur change pratiquement tous les jours de zone d enqu te Ainsi pour une enqu te lourde aupr s d un ch
265. projets un certain nombre de facteurs socio conomiques soient d ment pris en comple Cela implique la consultation et la participation des populations diff rentes tapes cl s du programme d assainissement Par rapport ce qui se produit pour l eau le comportement des consommateurs est invers c est souvent l offre d installation d assainisse ment et sa promotion qui suscite une demande qui sans cela ne se serait pas exprim e Ft l exp rience de terrain montre souvent qu il existe une demande potentielle qui s exprime d s lors que des dispositifs d accompagnement ad quats communicationnels financiers et techniques sont mis en place Le cadre m thodologique Objectif g n ral l tude a pour objectif final de favoriser la r ussite de programmes visant mettre en place dans la ville des syst mes d assainissement durables int gr s sociologiquement conomi quement et cologiquement Objectifs sp cifiques Dimensionner dans le cadre d une tude globale en cas d assainissement collectif ou semi collectif les r seaux de collecte des eaux us es et la les station s d puration 100 GUIDE SMC n 3 en cas d assainissement autonome la les stations de traitement des mati res de vidange Pour l assainissement domestique connaitre la r partition des habitations selon le type d installation d assainissement existant dans la ville ou dans une zone
266. ps etc Les raisons le plus souvent invoqu es sont notamment L insuffisunce des r sultats Cet argument repose sur l affirmation que les r sultats des enqu tes aupr s des m nages n apportent pas d l ments d explication satis faisants ni quantitativement ni qualitativement qui permettent de mieux cerner les contours d une quelconque probl matique socio cono mique de l eau sont trop globaux et ne permettent pas une connaissance g ographiquement d taill e de la zone d tude 112 Selon certaines publications les enqu tes auraient une triple vocation exploratoire explicative et pr dictive Ce genre d affirmation est l origine de fortes attentes de la part des responsables et finalement de bien des incom pr hensions Cette conviction d bouche souvent dans les tudes sur le d ploiement de m thodes quantitatives sur l explication des comportements par les 156 GUIDE SMC n 3 Son utilit est cat goriquement contest e par d autres Essayons d analyser ces points de vue en entrant dans le d tail des argumentations pr tendent souvent tre pr dictifs des compor tements futurs des consommateurs 12 La pratique de la m thode des sondages La taille de l chantillon est la plupart du temps jug e insuffisante sur fond d une d fiance a priori vis vis de la pratique des sondages dont l usage condamnerait d embl e les r sultats Cette conviction est te
267. pte les conomies d eau possibles et l impact de leur exploitation sur le milieu naturel y compris en p riode critique s cheresse par exemple R flexion sur les conomies d eau potable i Augmentation du pr l vement existant i Interconnexion Nouvelles ressources Phase 4 Sch ma d alimentation en eau potable Objectifs i Proposer et comparer des sc narios r pondant aux insuffisances actuelles et futures i Proposer une s curisation de la ressource en mati re de protection sanitaire et de diversit i Etudier le sc nario retenu Source Trame de cahier des charges pour l laboration d un sch ma directeur d alimentation en eau potable R gion LanguedocRoussillon Chapitre 1 ENCADR 3 Trame du processus d laboration d une strar gie municipale concert e LE PROCESSUS STRATEGIQUE LES GRANDES ETAPES POUR ELABORER UNE STRATEGIE Strat gie document d orientation et de vision 1 Diagnostic concert et d taill diagnostic technique et d ensemble de l eau potable et de l assainissement i diagnostic acteurs Concert e issue de l coute de tous et facilitant 2 Restitution et mise en d bat du diagnostic orchestration des efforts de chacun t 3 Recherche concert e de solutions sur les th mes retenus D intervention d bouchant sur des actions i 4 Restitution et mise en d bat des solutions et de leur priorit
268. qu te comp tent qu un ing nieur hydraulicien ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 165 ANNEXE 2 Planning d taill de l enqu te fait on ne peut pas faire grand chose en moins de 3 4 mois pr paration environ 1 mois du fait de l labo ration du plan de sondage et du questionnaire collecte sur le terrain environ 3 semaines cela d pend en partie de la taille de l chantillon car on ne doit en aucun cas multiplier le nombre d enqu teurs toujours difficiles former et encore plus contr ler exploitation et analyse respectivement 3 se maines compris l apurement et 2 semai nes compris la pr sentation des r sultats Ainsi au bout de 3 4 mois le projet peutil dis poser d un rapport circonstanci sur les conditions socio conomiques de la consommation et de la demande en eau et sur les conditions d assainis sement cette dur e couvre la totalit des activit s y compris la dactylographie du rapport avec ses tableaux graphiques et annexes On peut r aliser une enqu te par sondage en beaucoup moins de temps condition que toutes ses composantes soient consid rablement r dui tes objectifs l mentaires taille de l chantillon r duite m thode de sondage simplifi e question naire tr s court eic Mais cela ne peut se faire que si les attentes des commanditaires en mati re de r sultats produire sont r duites et de toute f
269. quantit s e e maximum imposer quelles que soient attentes de certains devrait se situer vers 150 a demande o es litres en moyenne Au del les volumes utilis s doivent tre consid r s comme du gaspillage domicile 63 lest vident que cette moyenne cache des disparit s selon le type d habi tat notamment on consomme plus en maison individuelle qu en immeuble Avant de fixer une norme il est bon de conna tre la r partition des m nages connect s en fonction de la localisation du branchement dans la parcelle dans la maison ou dans la cour la consommation des m nages ayant un branche ment dans la maison est d au moins 30 plus lev e que celles des m nages dont le branche ment est dans la cour Pour les m nages approvisionn s par une borne fontaine n y a gu re de progr s attendre en mati re de consommation unitaire d eau aux bornes fontaines Certes on peut r duire la distance entre le domicile des m nages et les bornes fontaines ENCADR 5 Consommation unitaire d eau couverture des besoins et risque sanitaire COUVERTURE DES BESOINS DANGER POUR LA SANTE NIVEAU DE SERVICE ACC S L EAU gt 1000m La consommation ne peut tre assur e Pas d acc s i dd ids ME i i si TU Me les pratiques d hygi ne sont impossibles sauf si i T s lev i lt itres personne jour ou 30 minutes pratiqu es lo source i i i La consom
270. que et non domestique l quation de base est la suivante La demande chez le consommateur Une fois tudi es chacune des composantes de la demande domestique on dispose des l ments pour calculer la demande domestique Mais il s agit de la demande localis e chez le client l aplomb de son logement Afin de faciliter le calcul de la demande domes tique totale on a tout int r t avoir trait chacune des composantes de cette demande sur des feuilles de calcul s par es une pour la popula tion une pour la desserte une pour les consom mations unitaires Chaque feuille communique par un lien avec la feuille centrale ot le calcul de la demande total domestique est r alis Le calcul doit tre organis de fa on prendre en compte chacune des zones g ographiques retenues dans l tude et chaque ann e entre la date de d part de la projection et le terme de la projection une dizaine de zones g ographiques au maximum car l on peut difficilement disposer d informations fiables sur la desserte et surtout sur les consommations unitaires un niveau plus 86 GUIDE SMC n 3 Demande en eau Desserte domestique Population totale mode d approvisionnement en eau Consommation unitaire par mode d approvisionnement en eau domestique une vingtaine d ann es qui s parent l ann e de d part de la projection qui correspond la situation actuelle et l ann e de fin de
271. r actuelles partir de l enqu te m nages en coh rence avec les statistiques commer ciales et futures choix en concertation avec les d cideurs 8 Demande domestique par quartier actuelle et future calcul e partir des l ments 1 2 3 OC Demande non domestique par quartier 9 Demande de proximit actuelle et future par quartier en liaison avec la demande domestique totale et en coh rence avec les statistiques commerciales Gros consommateurs2 en liaison avec les statistiques commerciales 26 Il s agit d une enqu te quantitative souvent dite statistique Pour cette enqu te on peut recourir diverses m thodes pr f rences r v l es valuation contingente prix psychologique efc voir le tableau comparatif de ces m thodes en Annexe 4 27 R partition de la population par mode d approvisionnement en eau quelle que soit l origine de l eau 28 Pour la d finition voir page 89 Chapitre 3 FIGURE 5 d une tude globale de la demande en eau 1 chez le consommateur Statistiques 2 commerciales Fichier Client le m m 1 000 volont de payer 5 d mographie urbanisme To o o Population totale Desserte Consommations Demande nombre d individus en pourcentage unitaires domestique amp i itr 3 a de m nages de la population litres personne jour en m3 par an Domundo N
272. r vis de la m me fa on le mode d approvision nement en eau n est pas le m me pour tous et la qualit de l eau utilis e n est pas la m me pour tous certains utilisent de l eau potable d autres de l eau non potable 64 GUIDE SMC n 3 en eau domestique par un branchement domiciliaire ou non Mais galement le co t d investissement dans la distri bution d eau potable la population n est pas le m me si tous les m nages sont d j connec t s ou si un grand nombre d entre eux sont approvisionn s en eau d une qualit plus ou moins bonne par d autres modes Pour tre rigoureuse cette d finition doit respec ter des r gles simples de coh rence g ographique le p rim tre d tude doit tre le m me pour la population au num rateur et au d nominateur interne l indicateur c est dire entre le num rateur et le d nominateur la d finition de la population devant tre la m me population r sidente ou population totale Concr tement pour analyser la desserte on se base sur la r partition de la population par mode d approvisionnement en eau certains modes fournissant de l eau potable par exemple un branchement individuel dans la maison d autres de l eau non potable par exemple le marigot l analyse de l volution pass e de la desserte st r alis e en trois temps e L tude documentaire qui doit permettre de rassembler les documents suivants
273. r de facon satisfaisante une investigation plus lourde co teuse et longue Extr mement l ger ce genre d investigation se confond souvent avec la phase de mobilisation du projet au cours de laquelle on rend visite aux responsables et l on conduit quelques entretiens gation est en g n ral longue voire tr s longue Men es souvent par des quipes peu nombreuses et ne d pendant pas d un calen drier mettant en jeu un processus lourd d inves tissement et de d marrage de travaux d am lio ration des infrastructures de telles tudes durent souvent un an voire plus avec la population pour pr ciser leurs attentes ou plut t pour valider rapidement le bien fond des options fondamentales du projet Peuton encor appeler cette d marche une analyse de la demande en eau Sans doute expression cadrage du projet en phase de d marrage conviendraitelle mieux ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 55 LA DEMANDE EN EAU FIGURE 7 Calendrier d une tude globale de demande en eau INTERVENANTS TACHES PREPARATION Socio conomiste statisticien 01 S lection des sous traitants D VELOPPEMENT URBAIN D mographe urbaniste 02 Analyse documentaire et pr paration des dossiers Urbani 03 Occupation du sol v rification sur le terrain Urbani 04 Saisie des donn es Urbani 05 Tableaux d occupation du sol pr sente et future Urbani 06
274. r percuter le co t dans le prix du service A forte connotation de service public le mot usager est tr s employ aujourd hui Abonn e Est abonn celui qui a pris un abonnement l abonnement tant une convention prix clairement d fini entre un fournisseur et un client pour la livraison r guli re de produits ou l usage habituel d un service Pour tre consid r comme un abonn il faut normalement disposer d un abonnement et avoir sign un contrat d abonnement ou poursuivre avec un contrat existant par exemple avec le propri taire du logement Toutefois un utilisateur final peut fort bien recevoir le service sans avoir t enregistr en tant qu abonn soit parce qu il partage le branchement avec un voisin sans tre le titulaire de l abonnement soit par incurie du distributeur d eau soit par man uvre fraudu leuse Il peut galement utiliser de l eau potable distribu e par la soci t d eau non pas chez lui mais une bornedontaine enregistr e comme abonn ou un revendeur d eau lui m me abonn e L utilisateur final peut aussi ne pas recevoir le service alors qu il dispose d un abonnement cas fr quent de villes ot l insuffisance d eau est chronique et o nombre de branchements re oivent rarement de l eau ou m me n en recoivent jamais Ces abonn s sont rarement ray s du fichier des abonn s par le distributeur d eau En revanche comme ces abonn s arr tent de payer l
275. rable est la suivante quantit de pollution transitant pendant un temps d fini g n ralement un jour dans le r seau Cette quantit en kg 0 05 mati res organiques kg DCO mati res organiques kg MEST mati re en suspension 112 GUIDE SMC n 3 Pour tudier la desserte c est dire les installa ions d assainissement non domestique on doit egrouper les organismes concern s par cat go ie et par taille puis tudier s par ment chacun des groupes ainsi constitu s en proc dant en deux temps D abord la situation actuelle selon le diagnostic tabli partir d une enqu te de terrain aupr s des organismes concern s Ensuite les besoins futurs estim s partir de normes internationales de qualit et d intimit voir l Encadr 7 ou nationales tablies par exemple dans le cadre d un plan strat gique national Ces normes prennent en compte le principe pour les lieux publics de toilettes s par es pour les hommes et les femmes l OMS recommande la norme d une latrine am lior e ou WC pour 50 l ves et une latrine pour les enseignants des latrines s par es tant Chapitre 4 pr vues pour les filles et les gar ons SPHERE propose d autres normes dont nous avons d riv les l ments de l encadr ci dessous Ces normes tablissent une diff rence entre la situation dans l imm diat constituant le minimum r aliser et la situation terme r
276. re dans ce cos l enqu teur note soigneusement le nom utilis par l enqu t et crit une br ve description de l installation Cette m thode simple permet de ne pas alourdir le question naire d enqu te avec des d tails rares sans perdre d information En cas d tude cibl e g ographiquement et ou socialement visant conna tre les installations avec un grand luxe de d tail ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 107 LA DEMANDE EN ASSAINISSEMENT On peut proc der de deux mani res diff rentes soit utiliser la m me m thode que pour les tudes l g res mais avec une nomenclature plus d taill e soit entrer directement dans le d tail des pratiques pour chacun des deux ou trois types d eaux us es toilettes douche eaux de cuisine m nagedessive localisation g ographique dans le b timent dans la cour dans la conces sion elc description d taill e de l quipement mode d vacuation des eaux us es avec plus de d tails en cas d utilisation d une fosse etc La desserte en assainissement domestique est un objectif du mill naire Conna tre en d tail la situation actuelle de l assai nissement dans la ville est d une grande utilit non seulement pour le planificateur de l assainis sement mais galement pour les plus hautes autorit s du pays l assainissement et l eau sont l objet de beaucoup d attention de la part des gouvernements et des bailleurs au Sommet mondial s
277. res appropri es en mati re tarifaire le co t du branchement doit tre adapt socialement et dans une certaine mesure conomiquement aux possibilit s financi res du plus grand nombre et le tarif de l eau doit tre la fois incitatif pour les m nages les plus modestes et dissuasif pour viter le gaspillage domicile ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 73 LA DEMANDE EN EAU Les volutions peuvent tre quantitatives le nombre de branchements au r seau cro t un rythme plus rapide que la population ou quali tatives par exemple le nombre de m nages desservis par une borne fontaine diminue mais cela r sulte d un transfert de certains m nages vers un branchement individuel ou bien la distance aux bornesfontaines diminue ce qui provoque une augmentation des consommations unitaires correspondantes Les d terminants du choix des m nages pour un mode d approvisionnement Avant de prendre une d cision d investissement en faveur de tel ou tel quipement les pouvoirs publics doivent tre conscients des opinions et des attentes des m nages de facon adapter autant que possible l offre de service am lior la demande les facteurs ou d terminants qui influencent la demande d un m nage pour un mode d appro visionnement en eau am lior sont relative ment complexes car le revenu du m nage n est pas seul en cause Trois facteurs entrent en jeu les caract ristiques socio conomiqu
278. rieurs dans la distribution des revenus est le reflet d un certain niveau d in galit et de pauvret et donc de difficult s sociales Quintiles de revenu On classe les m nages par quintile de revenu en deux temps Dans un premier temps on choisit l indicateur de r f rence l indicateur revenu par personne qui est calcul en divisant le revenu total d un FIGURE 9 Revenu des m nages par m nage et par personne Lambar n Gabon en 2004 FCFA par mois 700 000 600 000 500 000 400 000 300 000 217 469 200 000 uem 100 000 m 18 002 32 308 300 465 639 713 369 978 290 089 190 926 81315 56 98 1 2 Quintile Ml revenu par personne 4 5 ensemble revenu par m nage Source Enqu te sur la consommation d eau et d lectricit des m nages au Gabon ECONEM 2004 Hoche Consultants Roger mars 2006 ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 121 LE COMPORTEMENT DU CONSOMMATEUR ENCADR 8 Revenu por unit de consommation UC ou quivalent adulte dans les tudes de niveau de vie Pour calculer le revenu par personne on prend en compte tous les membres du m nage de la m me fa on dans ce cas chaque membre est consid r comme une Unit de Consommation Pour tre plus pr cis on calcule le revenu par quivalent adulte en attribuant chaque membre du m nage un poids statistique diff rent en fonction de son statut dans le m nage et de son ge On
279. rrespond au m me concept que celui utilis pour l approvisionnement en eau acc s gt un type d installation d assai nissement 77 On fait parfois la distinction entre les eaux de la douche et les eaux de cuisine de m nage et de lessive Cette recommandation est tr s importante pour comprendre les statistiques issues des enqu tes Par exemple l expression fosse septique utili s e par les m nages enqu t s ne correspond pas souvent au concept technique exact les m nages ont tendance nommer fosse septique toute fosse de quelque nature que ce soit Ainsi dans bon nombre de cas cette r ponse correspond une fosse banale qui n a pas grand chose voir avec ce qu est une v ritable fosse septique la d nomination exacte se rapprocherait plut t de fosse d aisance ou puisard ou puits perdu Si ce point n a pas t clarifi avant l enqu te dans la nomenclature utilis e sur le questionnaire et dans les instructions aux enqu teurs les r sul ats statistiques risquent de classer dans la m me ubrique des installations tr s diff rentes et donc de perdre une grande partie de leur int r t le nombre de types diff rents d installation devrait tre inf rieur 10 de fa on ne pas se perdre dans trop de d tails secondaires En evanche il faut absolument toujours pr voir une ubrique autre pr cisez qui sera utilis e dans ous les cas non pr vus par la nomenclatu
280. rs aux m thodes de type pr f rences Chapitre 1 cibles pour des actions sp cifiques en leur r v l e et ou valuation contingente co teuses et d un maniement d licat Quant aux travaux conom triques qui tendent mettre en quations le comportement des consommateurs et qui pr tendent parfois leur donner un caract re pr dictif ils pr sentent un int r t dans certains projets mais ils sont souvent peu compr hensibles des non initi s Pour identifier les pratiques et les attentes des consommateurs l approche plus sociale sur fond de traitement de la pauvret et d identification de groupes faveur est souvent confi e des sociologues et professionnels assimil s qui recherchent des donn es sur les besoins et priorit s de diff rents groupes leurs connaissances attitudes et pratiques le sociologue est le professionnel qui ma trise le mieux les m thodes qualitatives m thodes participatives mise en ceuvre dans la communaut entretiens indivi d enqu te duels en profondeur r unions communautaires groupes de discussion focus groups etc Pour le sociologue une analyse de la demande en eau c est une analyse du quoi du pourquoi et du comment des choses Dans cette optique le r sultat ne s exprime pas seulement en m ENCADR 1 Diff rentes interpr tations de la notion de demande INTERPR TATION SCIENTIFIQUE CONOMIQUE SOCIOPOLITIQUE ET CULTURELLE
281. rticuli res de la ville et ou certaines Budget d taill de l enqu te le budget souvent d fini cat gories de population d finies en termes de dans les Termes de R f rence ou impos par pauvret ou de zones d habitat etc permet l enveloppe globale de l tude constitue une d apporter de substantielles modifications au contrainte majeure Mais pas uniquement beau plan de sondage de fa on que la repr sentati coup de soci t s d tude d cident syst matique vit statistique soit assur e pour ces zones et ment de consacrer un budget trop faible ce cat gories En posant clairement cet objectif volet de l tude en d autres termes de faire des avant la r alisation de l enqu te on peut surre conomies gt sur ce poste et donc d en confier pr senter certaines zones dans l chantillon afin la r alisation un partenaire local dont la quali de mieux les connaitre et d laborer des fication et ou l exp rience ne sont pas toujours programmes adapt s 77 cette op ration est v rifi es avec suffisamment de rigueur 128 d autant plus int ressante qu elle est peu coise 127 L introduction de tels biais ne modifie pas la valeur des moyennes calcul es sur l ensemble de la ville car l on peut re pond rer l chantillon au moment de l exploitation informatique en fonction de la population r elle des diff rentes zones 128 Comme s il tait plus facile de trouver un statisticien d en
282. ructions aux enqu teurs Personnel Responsable de l enqu te le responsable de l tude de la demande doit au moins assurer la conception de l enqu te et si possible la super vision globale avec ventuellement une courte absence de 2 semaines pendant le terrain essentiellement pour des raisons budg taires Recrutement de superviseurs et enqu teurs Formation en salle et sur le terrain Contr les sur le terrain par les superviseurs en salle par le responsable de l enqu te Eventuels retours sur le terrain Organisation logistique v hicules communication entre le terrain et le bureau Ex cution enqu te sur le terrain Contr les syst matiques sur le terrain et au bureau et supervision Fr quence des visites des enqu teurs au bureau r le du responsable de l enqu te Pour ou contre les enqu tes R enqu tes sur le terrain pendant la collecte puis ventuellement au cours de l exploitation Exploitation et analyse e Exploitation informatique Choix d un logiciel sp cialis en traitement des enqu tes rendant l exploitation simple rapide et rigoureuse gr ce sa parfaite adaptation au probl me pos Personnel codificateurs agents de saisie superviseurs recrutement et formation notam ment l utilisation d un logiciel sp cialis Codification compris contr les et redresse ments Saisie pr paration des masque
283. s Rapport final r daction pr sentation aux responsables et ventuellement soci t civile i NOMBRE i DUR E D INTERVENTION 3 6 mois La dur e totale d pend du r le effectivement jou par le socio conomiste i 2 6 mois s il assure luim me la 2 conduite de l enqu te m nages r alise le volet population conduit i une partie des investigations t qualitatives et r unit la t documentation conomique 2 3 mois pleins mais r partis sur t 6 mois s il assure un r le de 2 coordination tout en tant t associ toutes les phases de conception ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 61 LA DEMANDE EN EAU gt suite TABLEAU 3 Personnel requis pour la r alisation d une tude de demande en eau COMPETENCE REQUISE TACHES NOMBRE DUR E D INTERVENTION D mographe 1 Analyse d mographique situation actuelle et i 1 3 semaines i projection ville enti re et par petite zone i i g ographique ou quartiers 2 V rification de la coh rence avec les project i l urbanisme surfaces r sidentielles et densit Urbaniste avec 1 Etude du d veloppement urbain occupation i 1 2 mois i connaissances pr sent et futur ville enti re et par petite zone ain 3 i en SIG i g ographique ou quartiers dessinateur i2 V rification de la coh rence avec les projections i DAO SIG i d mograp
284. s le responsable de l tude de la demande doit tre conscient qu il suit deux d marches tr s diff rentes e court terme c est dire un horizon de 5 ans la projection est r ellement une projection car sauf la survenue d un v nement totalement inattendu pratiquement tous les changements profonds sont d ja connus du fait des d lais de mise en uvre d un projet Cette p riode est aussi celle du lancement des travaux pr sentant un caract re d urgence de la premi re phase d un vaste programme de travaux etc e moyen terme c est dire un horizon de 5 10 ans la projection reste une projection car la p riode correspond la r alisation de projets en cours ou dont la r alisation peut tre consid r e comme certaine plus long terme de 10 20 ans la projec tion devient en fait une simulation il teste diverses hypoth ses pour clairer les d cideurs dans leurs choix d investissements lourds car l avenir d pend en grande partie de leurs d cisions Trois jeux d hypoth ses En g n ral le socio conomiste pr sente 3 sc narios d mo conomiques bas s sur trois jeux d hypoth ses e hypoth se haute celui o la population cro t e plus rapidement non sous l effet d une baisse de la mortalit car la f condit baisse rapide meni mais du fait d une acc l ration de l exode ural caus e par le d veloppement conomique Les besoins d in
285. s donc ven tuellement les consommations unitaires la consommation non domestique de proxi mit 25 les gros consommateurs et leur consomma tion les moyens consommateurs leur consommation 23 la demande chez le consommateur correspond la demande de l endroit qui s pare la propri t priv e responsabilit de l occupant du domaine public responsabilit de la soci t d eau Si l occupant est abonn et a un compteur 24 Source L analyse des besoins la demande en eau Expos pr sent l Ecole Sup rieure de Commerce de Paris ESCP dans la cadre du Mast re sp cialis Management des Projets Internationaux G Roger f vrier 2005 25 Pour la d finition voir page 91 50 GUIDE SMC n 3 3 Population et urbanisme situation actuelle et future par quartier Demande domestique par quartier 4 Enqu te aupr s des m nages 2 Cette enqu te peut tre pr c d e de une investigation qualitative entretiens en profondeur et ou focus groups une enqu te aupr s des bornes fontaines et autres points de distribution d eau collectifs 5 Co t de l eau partir de l enqu te m na ges en coh rence avec les statistiques commerciales 6 Desserte par quartier actuelle partir de l enqu te m nages en coh rence avec les statistiques commerciales et future choix en concertation avec les d cideurs 7 Consommations unitaires par quartie
286. s multiples sont g n ralement organis es sous l gide de l Unicef ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 65 LA DEMANDE EN EAU Observation directe sur le terrain Dans le cadre d une tude de la demande en eau une enqu te quantitative aupr s des m nages permet de quantifier la desserte non seulement dans l ensemble de la ville mais ventuellement par zone g ographique ou quartiers Cette enqu te doit tre r alis e selon une m thodologie rigoureuse elle doit tre r alis e aupr s d un chantillon repr sentatif de la population c est dire per mettant d estimer les variables observ es avec une pr cision acceptable l chantillon doit avoir t construit selon des r gles statistiques pr cises base de sondage ad quate m thode d chantillonnage etc elle doit utiliser des d finitions claires d tail l es pr cises et rigoureuses Par exemple qu estce qu un branchement individuel partag qu estce qu un branchement collectif pour un immeuble pour une ruelle etc qu est ce qu un voisin revendeur etc Que faire en cas d recours plusieurs modes d approvisionnement en eau pour un m me usage etc elle doit permettre de conna tre la source d approvisionnement en eau potable et ou non potable pour chacun des principaux usages boire et manger vaisselle toilette corporelle douche toilettes VVC lessive ou autres pr ciser par exemple arros
287. s autre pr cision Ces chif fes sont quivoques car ils peuvent corres pondre des situations tr s diff rentes e la production d eau par personne soit la consommation domestique la consommation non domestique les pertes sur le r seau a consommation totale d eau soit la consommation domestique la consommation non domestique gt Exemple La consommation unitaire annonc e est de 300 litres par personne et par jour S il s agit d une production 76 GUIDE SMC n 3 unitaire dans une ville o le rendement du r seau est de 45 et o la consommation non domestique repr sente 25 de la consommation totale la consommation unitaire domestique est de i 101 litres par personne et par jour Donc 101 300 tout d pend i de quoi on parle i Evolution pass e l analyse de l volution pass e de la consomma tion unitaire est en g n ral assez vite abord e tant les sources d information sont rares et m me inexistantes En effet seules des tudes sp ciali s es peuvent fournir ce genre d information et elles sont fort peu nombreuses cf les sch mas directeurs d approvisionnement en eau potable et ou d assainissement les tudes r alis es l occasion de projets dans certains quartiers installation de bornesfontaines d veloppement du r seau tude de faisabilit d une station de traitement ou d puration etc Il arrive souvent que l on trouve
288. s aux normes potabilit pour la consomma tion humaine l eau brute eau qui n a subi aucun traitement qui peut alimenter une station de production d eau potable ou tre livr e en l tat un gros consom mateur dans le cadre d une vente en gros souvent un tarif sp cial Nous classons gale ment dans cette cat gorie l eau non trait e livr e traitement aux activit s agricoles urbaines ou pour le nettoyage des directement sans voiries l eau produite et ou distribu e par d autres modes d approvisionnement en eau que ceux de la soci t d eau branchements individuels bornesfontaines publiques ou assimil s puits personnels forages priv s extraction ou utilisation de l eau de rivi res lacs mares achat des vendeurs d eau non approvisionn s par la soci t d eau etc les param tres physico chimiques pH temp rature concentration en min raux conductivit etc la pr sence des substances ind sirables nitrates nitrites fluor pesticides et produits apparent s etc la pr sence de substances toxiques arsenic cadmium plomb chrome hydrocarbures etc les param tres microbiologiques ne pas contenir de bact ries nuisibles coliformes streptocoques etc 18 GUIDE SMC n 3 On doit bien entendu prendre en compte l eau utilis e pour la lessive quand elle est faite en dehors de la maison souvent la rivi re parce que les m nages concern
289. s de saisie avec les filtres et autres contr les automatiques avec un logiciel de traitement d enqu tes saisie compris contr les et redressements Apurement des fichiers liste des principales anomalies rechercher proc dures de recher che et de correction par retour syst matique au questionnaire et ventuellement par retour sur le terrain e Analyse et r daction du rapport Personnel le travail est r alis par le respon sable de l enqu te lui m me Tabulation sortie des tableaux statistiques R daction du rapport description des r sultats et premier niveau d analyse Pr sentation des r sultats dans le cadre d une r union ou d un atelier etc Analyse plus d taill e si demand e analyse des donn es compris typologie ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 167 ANNEXE 2 TYPPE D ENQUETE LOURDE MOYENNE i dde i i enqu te d inventaire ile enti re 300 500 300 500 Niveau g ographique M UE i auquel les donn es zones d 500 500 Gate oe pesos significatives U zones par quartier 1000 1000 zones voire i _ Juqu5000 par quartier E io vides i TAILLE DU QUESTIONNAIRE Nombre de variables du questionnaire 160 100 10 maximum 30 car questions sur les Dur e de l entretien en minutes 60 maximum i 7 i rev
290. s de terrain lors des enqu tes ont permis de constater ce type de pratique A ces branchements inactifs s ajoutent des branchements clandestins Exemple Lom en 2007 D apr s les chiffres es plus r cents de la soci t Togolaise des Eaux TdE le parc de branchements priv s qui englobe les clients domes tiques et les autres s l ve aujourd hui plus de 42 000 dont pr s de 31 000 branchements fonctionnels soit une proportion non n gligeable de branchements dits inactifs 25 L enqu te confirme cette proportion en recensant pr s de 8 de m nages aujourd hui r sili s soit 22 des abonn s actifs Leur r partition est coh rente avec celle indiqu e dans le dernier rapport d activit 43 Rares sont les exploitations qui radient de leur fichier des abonn s inactifs depuis longtemps Ainsi de nombreuses bases de donn es client les comptent elles en leur sein un nombre non n gligeable d abonn s inactifs 44 Source Sch ma directeur d alimentation en eau potable Kinshasa R D Congo Expertise d mographique et socio conomique BCEOM 2005 45 Source Programme d am lioration de l alimentation en eau potable de la ville de Lom Etude d identification et de faisabilit Cabinet Merlin 2007 moins ancienne qui a pu au fil des ann es devenir une norme dans le pays Or de telles normes sont souvent utilis es sans pr caution particuli re ni v rification m me
291. s objectifs chiffr s et ventuellement des types d installation pr cis qu elle entend promouvoir Cette politique peut certes s appuyer sur les OMD mais elle peut tre beaucoup plus ambitieuse 2 La politique natio nale peut ventuellement tre modul e par zone d habitat urbain ou rural mais galement par taille de localit correspondant diff rents niveaux de service attendus et donc diff rents niveaux d investissements de l Etat la politique de la collectivit locale qui d finit sa propre politique d assainissement par exemple en privi l giant tel ou tel type d ouvrage tel ou tel prix co t des installations am lior es et modalit s de financement co t de son entretien les attentes des consommateurs qui ont t exprim es au cours de l enqu te sur les types d ouvrages les plus demand s tout en tenant compte de leurs possibilit s financi res Durant la p riode de projection on doit distinguer plusieurs phases court terme 3 5 ans par exemple l horizon 2015 dans le cas des Objectifs du mill naire pour le d veloppement il est souhaitable de choisir une hypoth se en coh rence avec la strat gie natio nale Si aucun objectif national ou local n existe le plus simple consiste reprendre les objectifs du mill naire s ils n ont pas encore t atteints ou d pass s 82 Par exemple au Burkina Faso le Programme national d approvisionn
292. s par personne et par jour En 2015 la i consommation unitaire moyenne des m nages connect s sera i diff rente du fait de l incorporation de m nages ayant des t revenus beaucoup plus faibles et donc une consommation nette i ment plus modeste En posant l hypoth se i les m nages connect s anciens repr sentant 50 de la i population conservent la m me consommation unitaire 65 litres i par personne et par jour les m nages connect s nouveaux repr sentant 20 de i la population ont une consommation nettement plus faible disons 40 litres par personne et par jour R sultat la consommation moyenne de la totalit des m nages connect s passera de 65 litres 2000 57 litres en 2015 sans que le comportement de consommation des m nages i connect s ait chang Le prix de l eau Le prix de l eau a une influence certaine sur la consommation mais plus chez les m nages modestes que chez les autres m nages En effet partir d un certain niveau socio conomique ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 81 LA DEMANDE EN EAU a consommation d j lev e du m nage n a pas de raison majeure d augmenter Tout d pend des quipements sanitaires de son ogement s il a une douche avec l eau courante et sur out s il a des toilettes avec l eau courante alors a consommation est beaucoup plus lev e s il a un jardin qu il arrose r
293. sainissement dans le revenu de l organisme consid r le D penses du consommateur non domestique pour l eau au Consommateur non domestique i cours d un mois M branchement installation en FCFA La comparaison entre la capacit de payer et la volont de payer consommation en FCFA par mois permet des arbitrages et d aboutir des propositions adapt es montants modalit s de financement branchement cr dit facture i fr quence de facturation ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 49 LA DEMANDE EN EAU M thodologie pas pas les diff rentes tapes La demande chez le consommateur non domestique Dans la figure 524 deux sch mas diff rents sont propos s pour les deux grands groupes de consommateurs l un pour la demande domes tique celle des m nages l autre pour la demande non domestique les activit s les op rations num rot es sur la figure sont Donn es globales 1 D finition du p rim tre d tude actuel et futur p rim tre de la ville dans 20 ans qui influera sur les demandes domestiques et non domestiques 2 Statistiques commerciales analyse du fichier client le de la soci t d eau pour en extraire des informations sur la situation actuelle et ventuellement l volution pass e la desserte en eau domestique et les l ments du calcul les consommations domestique
294. se qualit de l eau utilis e pour les autres usages etc Il est alors souhaitable de favoriser par des programmes adapt s le recours un mode 152 GUIDE SMC n 3 d approvisionnement en eau de qualit borne fontaine ou m me branchement individuel en assainissement on utilise souvent cette expres sion En cas d absence de demande mais en pr sence de besoin manifeste il importe que les responsables cr ent l aide de programmes de communication appropri s l envie de services d assainissement am lior s laquelle d bouche sur une demande d ouvrages adapt s techni quement et financi rement Demande solvable mane des consomma teurs dont le niveau de vie m nages ou le budget de fonctionnement entit s non domes tiques est suffisamment lev pour pouvoir payer le service de l eau et ou de l assainissement Demande effective ou r elle repr sente l en semble de la demande solvable et av r e Elle peut tre valu e empiriquement comme tant la consommation actuelle Demande excessive une demande peut tre jug e excessive si elle d passe certaines normes reconnues Par exemple selon les normes actuelles de demande domestique les quantit s au del de 150 litres 200 litres par personne et par jour sont assimil es du gaspillage domicile sauf situation tr s particuli re L expres sion excessive fait r f rence une approche sociale assez d eau pour
295. sement ensemble pour les indicateurs relatifs la demande non domestique l information requise est souvent tr s difficile obtenir du fait de la r ticence des organisations interrog es C est pourquoi ces indicateurs ne se voient accorder un caract re prioritaire qu en cas d tude tarifaire Chapitre 3 TABLEAU 2 Indicateurs de base de toute tude de demande en eau INDICATEUR Toutes tudes 1 Desserte acces actuelle future R partition en selon le mode d approvisionnement t Evaluation de la situation et projections vis vis des OMD en eau t Crit re de croisement pour toutes les autres variables tudi es m nages et population t Permet de distinguer des cat gories tr s diff rentes en quipement consommateurs non domestiques i et en besoins i m nages connect s au r seau non connect s au r seau consommateurs non domestiques connect s au r seau autres i modes d approvisionnement en equ 2 Consommation unitaire domestique par mode d approvisionnement en eau litres personne jour Calcul e en 2 temps t Donne une mesure du risque sanitaire qui est d autant plus grand consommation par jour consommation totale d eau du que la consommation est plus basse i nage i ri M i menage hors revente en litres sur une p riode nombre Permet de distinguer des cat gories de m nages tr s diff rentes en
296. service b n ficier du service t question est Principe i oui on propose un montant t sup rieur i non on propose un montant t inf rieur Traitement statistique Pas de traitement appliquer Mod le Logit ou Probit Mod le Logit ou Probit 1 i directement des valeurs fonction CAP i fonction CAP t num riques Inconv nient Comportement strat gique Information recueillie faible N cessite un entretien en face t Risque d un fort taux de z ros i donc n cessit d un chantillon face ou t l phonique t carles enqu t s n ont pas 005 grand ume t Biais d ancrage d ordre de grandeur de la TT 4 fois Lassitude des enqu t s si le valeur des biens valuer i Traitement statistique t nombre d ench res est trop i compliqu lev Traitement statistique lourd 184 GUIDE SMC n 3 Tableau comparatif des m thodes d analyse de la demande gt METHODES DE REVELATION DU CONSENTEMENT A PAYER UTILISEES EN EVALUATION CONTINGENTE QUESTION FERMEE QUESTION OUVERTE 3 i On proc de par r p tition de la m me i question ferm e i Au bout d un nombre fix de r p titions t de la m me question on demande le i consentement payer par une question i ouverte M THODE DE LA CARTE DE PAIEMENT On pr sente l enqu t une s rie de i montanis depuis la valeur nulle jusqu une valeur importante
297. ses pages et ce n est pas le th me de cet ques et sociaux de la consommation demande expos Mais il est indispensable que soient en eau par niveau de pauvret desserte con rappel es les principales composantes de la sommation demande en eau co t de l eau grille d analyse m thodologique d une enqu te capacit payer volont de payer l eau etc con ue et r alis e par un professionnel dans les r gles de l art Un plantype de rapport d enqu te est pr sent ci apr s ainsi peuton se rendre compte en pratique du type de donn e que doit produire une enqu te aupr s des m nages et du type de r flexion que la cr ation de ces donn es doit normalement permettre de conduire e Utilit Sujet tr s important pour les bailleurs car ces derniers disposent tr s rarement d informations pr cises et efficaces sur ce sujet c est dire permettant de prendre des d cisions adapt es Vital pour d finir une politique commerciale et tarifaire adapt e la r alit des populations d favoris es localisation conditions actuelles Base d approvisionnement en eau possibilit s finan PIU i La m thodologie d une enqu te doit n cessaire ci res r elles opinions et souhaits exprim s etc ment s adapter au budget qui lui est allou ainsi Remarques qu la dur e pr vue pour l op ration dans le la volont d tudier certaines zones g ogra cadre du projet consid r globalement phiques pa
298. sommaire sur le terrain D o des erreurs le plus souvent de surestimation De plus ce nombre moyen peut varier consid ra blement d un quartier l autre au sein de la m me ville et les diff rences peuvent tre en moyenne sup rieures une personne par branchement est donc tr s approximatif voire dangereux d uti liser le m me chiffre pour toute la ville Or les responsables per oivent rarement les cons quences d une erreur qu ils ont tendance qualifier de petite alors qu elle ne l est pas Ainsi remplacer une norme lev e par une observation plus faible mais r sultant d une observation sur le terrain revient diminuer le taux de desserte de facon souvent importante Par exemple passer de 11 9 personnes par branchement revient diminuer le taux de desserte de 19 75 soit pour une ville de 100 000 habitants disposant de 7 branchements une diff rence de desserte de 15 personnes et un taux de desserte qui passe de 77 63 25 Nombre de bornes fontaines le nombre de bornes fontaines est fourni par la soci t d eau partir de sa base de donn es client le Comme pour les branchements indivi duels les notions de borne active ou inactive pour quelque cause que ce soit ne sont pas toujours pr cis es dans les tableaux donnant le nombre de bornesfontaines Il faut pourtant prendre une d cision claire sur un point une borne fontaine existante mais qu
299. spond une norme diff ente en sachant que 20 personnes par latrine ou WC est un grand maximum la prison ce sont le nombre de prisonniers et les effectifs d encadrement qui doivent tre pris en compte la plupart du temps un effort consid rable doit tre fait pour atteindre un niveau d quipement d cent assurant un minimum d hygi ne Pour estimer ces nombres moyens des enqu tes rapides sur place ou aupr s des autorit s comp tentes doivent tre organis es Industries et autres activit s conomiques d marche est sensiblement diff rente de celle appliqu e pour les autres organismes le diagnostic quantitatif et qualitatif de l existant puis estimation des besoins r sulte directement de enqu te aupr s des organismes concern s l enqu te doit tre organis e de la m me fa on que pour les gros consommateurs d eau mais de fa on plus cibl e du fait que le budget de tude est limit on ne peut gu re interroger plus de 30 industries Ainsi les organismes industries et autres activit s conomiques enqu ter en priorit doivent tre s lectionn s non seulement parmi les gros consommateurs d eau mais gale ment en fonction du caract re plus ou moins polluant de leur activit La m thodologie de l enqu te est similaire celle d crite en d tail au chapitre 3 pour la demande m thode semi quantitative enqu teur sp cialis utilisation
300. ssibilit s r elles d augmenter leur consommation C est pourquoi les revenus du m nage figurent au nombre des variables les plus importantes observer dans une enqu te Capacit payer volont de payer pour un branchement une facture mensuelle bimensvelle etc Par mode d approvisionnement en eau zone g ographique et niveau de pauvret richesse Distinction entre les m nages qui payent l eau et ceux qui ne la payent pas e Utilit Impossible de trouver ces donn es dans aucune source d information Vital pour une politique commerciale et tari faire adapt e aux r alit s locales 123 Souvent appel coefficient budg taire par les statisticiens ou encore taux d effort par les urbanistes ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 163 ANNEXE 2 Possibilit d approcher la notion de politique sociale de l eau fond e sur une approche objec tive capacit de payer et subjective volont de payer des possibilit s financi res des m nages pour payer un branchement et ou une installa tion ainsi que leur facture en fonction de leur consommation probable Remarque connaissance du revenu et des d penses des m nages est essentielle pour permettre une bonne analyse de la capacit des m nages payer pour un service am lior ainsi que des possibilit s r elles d accepter de payer une facture plus lev e par augmentation de leur consommation et ou du tarif De ce f
301. t 82 GUIDE SMC n 3 incapables conserver sans les d penser pendant 1 mois 2 mois mois les sommes qu ils doivent et souvent peuvent pargner pour payer eur facture d eau Un m me m nage peut tout ait payer 100 F CFA par jour l eau et tre inca pable de payer 3 000 FCFA chaque mois et a ortiori 6 FCFA tous les deux mois est donc essentiel de tenir compte de la r quence de facturation dans les simulations du prix en eau car le nombre des factures impay es et donc des coupures temporaires ou d finitives en d pend au moins en partie Cet aspect du prix de l eau devrait tre syst matique ment test lors des enqu tes aupr s des m nages Le niveau socio conomique des m nages peut avoir une grande influence sur la consommation quand leur niveau de vie augmente les m nages sont en mesure d quiper leur logement notam ment en mati re sanitaire On passe d une toilette corporelle sans eau courante consommant quelques litres voire 15 litres au maximum une douche avec eau courante qui peut aller jusqu 30 litres voire plus On passe de pratiquement pas d eau dans les latrines moins d un litre d eau dans les latrines am lior es plus de 10 litres chaque visite aux toilettes quand il y a une chasse d eau avec l eau courante Pour prendre en comple l augmentation du niveau 59 Pour l levage des ratios de consommation peuvent tre utilis s 80 10
302. t promouvoir les co nomies d eau en vue de r duire la consomma ion de ses clients connecl s au r seau Comme es programmes de promotion de l hygi ne et de a sant ces actions peuvent aboutir des r sul ats significatifs si elles sont renouvel es pendant suffisamment longtemps On pourrait galement introduire un multiplica eur marketing pour rendre compte des effets probables d une v ritable politique commerciale conduite par la soci t d eau en vue de faire croitre ses ventes aux m nages ou au contraire de faire diminuer la demande Par exemple retenir un multiplicateur de 1 5 politique d accroissement de la demande et l appliquer l lasticit par rapport au revenu modifie l lasticit par rapport au revenu qui 62 Cette valeur se situe dans la fourchette des valeurs habituellement obser v es en Afrique subsaharienne Chapitre 3 passerait de 0 35 0 53 0 35x1 5 Au contraire une politique de ma trise des consom mations jug es trop lev es se traduirait par un coefficient n gatif par exemple 1 5 ce qui modifierait l lasticit par rapport au prix Les besoins consommation unitaire et risque sanitaire Bien des chiffres circulent deci del qui se pr ten dent des normes de consommation unitaire et les chiffres que l on peut trouver sont parfois contra dictoires L Encadr 5 page suivante a la qua lit de raisonner de facon ouverte en pr cisant diff rents nivea
303. t des maintenance et d investissement appropri s D am lioration rel ve de la strat gie de la soci t sur fond d obligations de qualit de s autorit s de tutelle d eau D service impos es par Toutefois le responsable de l tude peut faire des calculs en utilisant les valeurs qui lui sont transmises par les ing nieurs la demande en t te de r seau g n ralement appel e production d eau se calcule comme suit 72 Sans les volumes fournis par les modes d approvisionnement alternatifs c est dire ni branchements individuels ni bornes fontaines 96 GUIDE SMC n 3 CHAPITRE 4 La demande en assainissement Chapitre 4 Qu est ce que l assainissement le programme Solidarit Eau r pond cette question en soulignant qu assainir c est la fois loigner des habitations les eaux m nag res douche vaisselle lavage des sols etc et les eaux us es vannes excr tas r duire les nuisances puis les traiter avant de les restituer au milieu naturel am liorer les conditions d hygi ne qui d pen dent notamment des pratiques et des habitudes des habitants promouvoir des comportements adapt s comme le lavage des mains et l entretien des ouvrages pr server l environnement et l habitat Cette d finition contient les principaux th mes aborder au cours d une tude de la demande en assainissement On sait depuis de nombr
304. t domestique branchement installation rejets volumes d eau porn ue UR A m Uu X a E Branchement installation FCFA t La comparaison entre la capacit de payer et la volont de payer Service FCFA mois t permet des arbitrages et d aboutir des propositions adapt es i montants i modalit s de financement branchement cr dit facture i fr quence de facturation ETUDES VISANT QUANTIFIER LES REJETS 7 Rejets yom domestiques en m Situation actuelle Permet de planifier par zone g ographique et par ann e Situation future t les types d installations adapt es techniquement et socialement la collecte et le traitement final des eaux us es puration 8 Rejets volumes non domestiques m f Situation actuelle i Permet de planifier par zone g ographique et par ann e Situation future 2 les types d installations adapt es techniquement et i Volumes pr ciser en quantit et qualit socialement t la collecte et le traitement final des eaux us es puration ETUDES TARIFAIRES 9 D pense mensuelle pour l assainissement non domestique FCFA mois ee Rame anise ionic aie Re tt i Si la d pense n est pas donn e pour un mois entier Permet de calculer le co t unitaire de l assainissement en FCFA recalculer la d pense pour obtenir un r sultat mensuel t m eau tra
305. t et tablissements sanitaires h tels de 50 80 selon qu il y a un jardin et que l on arrose et s il y aune piscine aliment e industries il n y a pas de r gle g n rale Cela peut varier entre quelques si l eau entre dans le process industriel des pourcentages de type domestique si c est une industrie avec seulement des bureaux et des hangars de manutention bureaux et activit s commerciales pures de 70 80 charge polluante journali re est calcul e partir de ces volumes quantit s et qualit La demande totale Une fois tudi e chacune des deux composantes de la demande en assainissement on dispose des l ments pour calculer la demande totale On notera ici une certaine confusion de vocabu loire les donn es calcul es correspondant plus des besoins qu une r elle demande En effet nombre de m nages sont peu conscients de leur besoin d installations d assainissement am lio r es et nombre d usagers non domestiques ne sont gu re enclins investir dans des quipe ments d puration souvent co teux Les r sultats de l tude doivent 116 GUIDE SMC n 3 donner des projections ann e par ann e tout au long de la p riode de projection tre d sagr g s par grande zone g ogra phique de fa on pouvoir raisonner par grand bassin versant s inscrire dans le cadre d une politique munici pale claire pr
306. t que les chantillons d autres enqu tes t Une solution la v tust de la taille des UP est le tirage probabilit proportionnelle la taille i estim e PPTE Il faut se m fier des projections d mographiques grossi res qui supposent souvent tort une i croissance d mographique constante et homog ne 2 Le tirage syst matique v rifie la plupart des crit res exig s d un algorithme de tirage i Si l ordre des UP est al atoire le tirage syst matique peut tre assimil un sondage i al atoire et les formules classiques de variance sont applicables Sj l ordre des UP n est pas al atoire une stratification implicite des UP peut apporter un gain t de pr cision m me gain que celui de la stratification explicite calcul seulement si la base i de tirage est disponible i eSiles UP sont choisies selon un tirage PPT tirer un nombre constant de m nages permet d avoir un chantillon auto pond r Si le tirage des UP est PPTE un nombre constant de m nages reste avantageux pour le 2 travail de terrain Si les tailles du RGPH et du d nombrement sont proches l chantillon sera presque auto pond r La stratification au 2 degr doit tre justifi e par les objectifs de l enqu te et bas e sur une information auxiliaire de qualit dont la collecte n alourdit pas le d nombrement i Tous les remplacements de m nages doivent tre document s
307. tant tous les m nages de la ville on peut se contenter d un travail partiel d tablisse ment de cette base seule la connaissance exhaustive des unit s primaires ar olaires est n cessaire On peut donc se limiter tablir la liste des m nages des unit s primaires tir es au ler degr Globalement on r alise des cono mies de temps et de frais de d placement pour les enqu teurs Sondage plusieurs degr s L ventuel choix du sondage 2 degr s rel ve du pragmatisme le sondage 2 degr s consiste utiliser une succession de regroupe ments des unit s statistiques pour tirer l chan tillon D une mani re g n rale on proc de de la facon suivante degr on tire un chantillon d unit s ar olaires c est rdire de petites zones g ogra phiques 2 degr on tire un chantillon de m nages au sein des unit s ar olaires constituant l chan tillon tir au ler degr Pour expliquer la m thode prenons l exemple suivant r alisation d une enqu te lourde devant tre significative au niveau des 10 quartiers de la ville l chantillon comprend donc 1 000 m nages tir s au hasard Premier degr Les unit s statistiques consid rer sont des unit s ar olaires c est dire des petites zones g ographiques La base de sondage ar olaire la plus couramment utilis e est la cartographie du recensement c est r dire la base cartographique du re
308. tc en assainissement terme c est dire suite la mise en uvre de programmes de promotion d installations d assainissement am lior es ce doit tre le cas de la d f cation en plein air et d quipements tels que les latrines non satisfai sante sur le plan hygi nique Chapitre 4 Demande soutenue irr guli re fait r f ren ce aux variations saisonni res de la demande plus forte au cours des saisons chaudes qu au cours de saisons plus fraiches en g n ral accompagn es de pluies Souvent le surcroit de demande en saison chaude ne peut tre satisfait du fait d une insuffisance de la ressource en eau Cette situation d bouche alors sur une demande non satisfaite Demande latente peut correspondre la demande non satisfaite cf chapitre 3 Du fait d une insuffisance de l offre d eau insuffisance de la ressource et ou pertes dans le r seau public et ou d un tarif de l eau jug trop lev les consommateurs ne peuvent pas consommer les quantit s d eau qu ils souhaiteraient Mais ils d clarent qu ils souhaitent consommer plus et qu ils le feront d s que les conditions seront fa vorables Des d sirs peuvent galement se ma nifester pour des produits ou services qui n exis tent pas par exemple en assainissement Il est alors n cessaire de qualifier et quantifier cette attente qui peut devenir une demande Explosion de la demande en eau peut se produire
309. tdans la base de donn es client le de la soci t d eau dont on a au pr alable isol les gros consommateurs on les classe par taille de consommation par ordre croissant du plus petit consommateur au plus gros on cumule les consommations en partant du haut puis on v rifie le niveau de la liste qui corres pond au volume d eau calcul avec la norme de 15 de la consommation domestique si ce niveau correspond un consommateur qui a une consommation a priori trop lev e pour tre consi d r e comme petite c est que la norme de 15 est trop grande dans ce cas il faut la r duire Si ce niveau correspond un consom mateur dont la consommation est manifestement petite alors le curseur peut continuer descen dre dans la liste vers une consommation de proxi mit repr sentant plus de 15 de la consomma tion domestique Les moyens consommateurs sont d finis com me une cat gorie par d faut en ce sens que ce sont les consommateurs qui restent apr s que l on ait enlev de la liste les gros consommateurs et les tr s petits consommateurs tudi s par ailleurs dans la cat gorie proximit La consommation administrative Les moyens consommateurs caract re adminis tratif correspondent pour l essentiel aux services sociaux ducation et sant et aux services 92 GUIDE SMC n 3 administratifs nationaux et locaux de moyenne importance L h pital et les p
310. tes m nages donnent pour l ensemble de la ville la desserte en pourcentage de la population On peut donc calculer la population totale desservie par borne fontaine dans la ville Comme on connait le nombre de bornesfontaines qui est donn par la soci t d eau on peut calculer le nombre moyen de personnes desservies par une borne ontaine 47 le chiffre de 1 000 personnes par borne fontaine parfois retenu para t excessif Quand il est retenu il est la cons quence d un nombre insuffisant de bornes ontaines trop loign es les unes des autres 48 Les volumes de consommation d eau par personne et par jour aux bornes fontaines sont tr s variables selon les contextes Les volumes indiqu s corres pondent un contexte urbain Dans certaines petites villes ou quartiers o les m nages ont souvent plusieurs sources d approvisionnement en eau les volumes consomm s la borne fontaine peuvent tre nettement plus faibles ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 69 LA DEMANDE EN EAU TABLEAU 4 Mode d approvisionnement en eau dans les centres urbains du Gabon en 2003 LIBREVILLE PORT GENTIL FRANCEVILLE LAMBAR N FOUGAMOU GABON URBAIN i Usage eau pour la boisson et l alimentation en pourcentages des m nages i Mode d approvisionnement d taill Branchement SEEG dans la maison 36 3 36 8 29 5 18 2 11 6 sim j Branchement SEEG dans la cour 221 32 7 37 5 24 9 23 6 24 8 Branchement SEEG chez l
311. teurs d Assainissement liquide SDAL Strat gies Municipales Concert es SMC Etudes d identification Etudes de faisabilit Etudes tarifaires et financi res ENCADR 2 Trame de cahier des charges pour laborer un sch ma directeur d alimentation en eau potable SDAEP rose nc ra sites eau nnm Phase 1 Recueil analyse et synth se des donn es existantes Objectif disposer d une repr sentation la plus compl te et la plus fiable possible de l tat et du fonctionnement du service existant notamment Pr sentation g n rale de la collectivit charg e de la gestion du service d eau potable Points de pr l vement et adduction Adduction et distribution Analyse du fonctionnement du service et des consommations actuelles S curisation plan de secours et plan d alerte Phase 2 Analyse des besoins futurs et ad quation des infrastructures actuelles Objectif valuer l volution moyenne et de pointe des besoins en alimentation en eau potable ef sa r partition sur les princi paux secteurs de distribution D termination des besoins futures Capacit de l existant et analyse des insuffisances Possibilit s d volution des besoins en fonction des infrastruc tures actuelles 24 GUIDE SMC n 3 Objectif valuer les ressources d eau mobilisables en prenant en com
312. tif qui ne peut donc pr tendre refl ter la situation avec exactitude Inconv nients de la m thode L application pratique d un sondage 2 degr s pr sente galement des difficult s Une base de sondage ar olaire r cente et de qualit n est pas toujours disponible D s lors comment faire quand on ne dispose pas de la base de la cartographie du recensement Soit renoncer la m thode et utiliser le sondage un seul degr en prenant de grandes pr cau tions Soit cr er cette base partir de la documentation existante par exemple dans les services d urbanisme qui ont en g n ral des cartes et une connaissance de la r partition de la population dans la ville ou dans les services administratifs qui disposent souvent de donn es de population plus ou moins anciennes ou 139 Par exemple si l enqu teur enqu te tous les m nages d un m me immeuble les donn es collect es ont beaucoup de chances de se ressembler Ainsi la situation correspondant cet immeuble a beaucoup de chances d tre sur repr sent e dans l chantillon par rapport d autres situations 178 GUIDE SMC n 3 encore partir des images satellitaires disponi bles sur Internet L objectif est ici tr s clairement de disposer d une carte de la ville de plus ou moins bonne qualit avec des donn es de population plus ou moins actualis es de fa on pouvoir organiser un d coupage en un assez grand nombre de zones l me
313. tion urbaine de la ville dans le cadre du d veloppement de la r gion environnante doivent tre analys es la strat gie de r quilibrage urbain plus ou moins engag e dans la ville l identification des nouvelles trames d accueil et des futures zones construites on s appuie sur a carte de l occupation du sol telle qu elle existe actuellement et telle qu elle est pr vue terme Chapitre 2 dans le cadre du plan d urbanisme local par exemple l identification des futures zones d activit co nomique et ventuellement des zones agri coles l occupation du sol r sidentiel par type d habi tat industriel commercial services espaces verts et ou agricoles espaces r cr atifs espaces culturels etc constitue le th me central de l analyse du tissu urbain La situation actuelle l volution pass e et surtout les perspectives doivent tre tudi es notam ment pour mieux cerner les possibilit s de FIGURE 4 Image satellitaire d une partie de la ville de Koudougou Burkina Faso ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 41 LA COMPREHENSION DU CONTEXTE URBAIN d veloppement spatial dans les diff rents quartiers de la ville certains d entre eux dispo sant d espace en grandes quantit s et connais sant de ce fait un dynamisme d mographique important alors que d autres ont probablement atteint le seuil de la saturation La r flexion en termes de strat gie de d velo
314. ts volont de payer etc March potentiel Par niveau de pauvret richesse valu et analys partir de quelques variables consommation unitaire co t de l eau au m au mois pourcentage du revenu consacr l eau e Utiit Introuvable dans aucune source d information information rarissime dans la litt rature y com pris dans les tudes et publications sp cialis es relatives la demande en eau Important pour analyser les cons quences d une am lioration de la desserte sur la consom mation des m nages et donc sur le chiffre d affaires additionnel que repr senterait l appro visionnement direct c est dire par un branche ment individuel des m nages actuellement non connect s 124 Disponibilit certaines heures p riodes de la journ e par exemple aux heures de pointe 125 Revues ind pendantes Project Performance Audit 126 Permettant par exemple pour lutter contre le gaspillage de l eau ou pour expliquer une augmentation de tarif Pour ou contre les enqu tes Eau et populations d favoris es pauvret Grille m thodologique R le particulier des bornesfontaines et autres modes d approvisionnement en eau de qualit assurant le m me service ne convient pas ici d entrer dans les d tails de la m thodologie d une enqu te statistique classi que ou quantitative car cela prendrait de nom Analyse des principaux d terminants techni breu
315. u vraisemblable du fait du caract re fini de l espace disponible En revanche une telle crois sance est possible pour une agglom ration dont les limites ext rieures prendre en compte dans l tude de la demande en eau et ou en assai nissement sont repouss es au fil des ann es Croissance logistique Valable pour des villes dont la croissance va continuer ralentir apr s avoir t rapide puis avoir d j connu un ralentissement Chapitre 2 sensible On rapporte l augmentation de la population r alis e au temps i l augmentation qu il lui reste r aliser pour arriver saturation On d finit une taille minimale MIN de cette population et sa taille de saturation MAX puis on ajuste les points observ s avec la fonction P MIN a bx MAX Pt Log o x est le temps Les seuils MIN et MAX finalement retenus sont obtenus par t tonnement ce sont ceux qui fournissent le meilleur ajustement lin aire i Exemple La ville de Kongoussi au Burkina Faso comptait i pr s de 26 000 habitants en 2006 Sa population a connu un i accroissement rapide entre 1985 et 1995 puis ce rythme a t beaucoup moins rapide entre 1995 et 2006 elle est pass e de 6578 habitants en 1985 17 893 en 1996 puis 25 172 en i 2006 Le recours une fonction exponentielle pour mod liser cette crois i sance appara t tout fait inadapt cf Figure 2 page suivante t En revanc
316. u 14 Pr cision d un chantillon th orique selon sa taille et le type de variable observ e Liste des figures 26 Figure 1 L tude de demande en eau dans le cadre d un sch ma directeur de l eau potable 38 Figure 2 Population de Kongoussi Burkina Faso courbe de tendance exponentielle calcul e partir des nombres observ s 38 Figure 3 Population de Kongoussi Burkina Faso r troprojection et projection 4 Figure 4 Image satellitaire d une partie de la ville de Koudougou Burkina Faso 51 Figure 5 Sch ma d une tude globale de la demande en eau 1 Chez le consommateur 51 Figure 6 Sch ma d une tude globale de la demande en eau 11 De la demande aux besoins en t te de r seau 56 Figure 7 Calendrier d une tude globale de demande en eau 78 Figure 8 Consommation unitaire des m nages selon le mode d approvisionnement en eau Lom Togo 121 Figure 9 Revenu des m nages par m nage et par personne Lambar n Gabon en 2004 129 Figure Exemple de questions relatives la volont de payer un branchement d eau poser lors d une enqu te aupr s des m nages ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 5 134 Figure 11 Consommation unitaire des m nages selon le mode d approvisionnement en eau et le quintile de revenu par t te au Gabon 136 Figure 12 Cartographie de la relation entre la satisfaction des consommateurs l importance du th me abord Liste des encadr s 21 Encadr 1 Diff rentes i
317. u branchement les r sultats sont en prix du branch t l ltats sont 7 M me si c est peu probable il n est pas impossible de disposer d infor mations ad quates un niveau g ographique fin ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 95 LA DEMANDE EN EAU priorit issus de l enqu te sur la capacit de payer volont de payer cf chapitre 5 1 Toutefois on ne doit pas exclure de cette d marche le tarif de l eau lui m me car c est le montant total de sa facture qui est important pour les m nages c est dire l ensemble compos du prix du branchement pay cr dit par des mensualit s et du prix de la consommation du m nage ce montant doit tre en accord avec les possibilit s financi res du m nage tarif de l eau les r sultats c est amp xdire la de mande exprim e en m doivent tre ventil s par cat gorie d abonn domestique non domes tique mais galement par classes de consom mation suffisamment nombreuses et fines pour permettre de tester diff rents regroupements en tranches de consommation La transformation de la demande en eau au droit de la propri t ou au compteur en produc ion d eau ne rel ve pas de la responsabilit du socio conomiste le rendement du r seau est une variable echnique qui est le reflet de l tat du r seau et de sa gestion La progression du rendement au il des ing nieurs charg s de d finir les programmes de ann es rel ve exclusivemen
318. u et ou d assainissement ce point est trait au chapitre 5 partie 1 concernant l ap proche conomique du consommateur volont de payer Tarif de l eau question abord e en tant que telle dans le chapitre 5 relatif au co t de l eau Mais la base sociale du tarif est abord e en d tail dans le chapitre 6 concernant l utilisation des r sultats Politique marketing question abord e dans le chapitre 6 concernant l utilisation des r sultats Les aspects sociaux de la demande La dimension sociale de l eau est pr sente dans tous les chapitres du guide toutes les composantes de la demande en eau desserte consommations unitaires demande en eau type d installation d assainissement satisfaction et attentes peuvent et doivent obligatoirement tre analys es en termes de niveau de pauvret richesse Politique sociale de l eau cette question plus sp cifique est abord e comme une synth se des analyses pr c dentes dans le chapitre 6 concernant l utilisation des r sultats Diffusion des r sultats de l tude de demande Diffusion des r sultats de l tude ce point est abord au chapitre 6 concernant la diffusion des r sultats ATUM L tude de la demande en eau C est quoi pour quoi Chapitre 1 Qu est ce que la demande La notion de besoins fait r f rence une situation objective presque m dico sociale de combien d eau les gens ontils besoin
319. ue une hypoth se a l pos e ces soci t s chouaient parce qu elles ne prenaient pas assez en compte les attentes des consommateurs exprim es ou non D s lors un grand nombre d tudes d analyse de la demande en eau ont t r alis es sous l gide de la Water Research Team de la Banque mondiale mais galement de AFD pour tester cette hypoth se pour tenter de pr ci ser comment les m nages effectuent leur choix parmi les sources d approvisionnement et quelles cons quences cela a sur le niveau du niveau de leur consommation d eau et enfin quelles sont leurs attentes en mati re de service am lior Ainsi aton tent de pr ciser quels sont les d ter minants de la demande de service am lior le champ de ces tudes a le plus souvent t orient sur les populations les plus pauvres habitant dans les quartiers p riph riques qui ne b n ficiaient pas d un branchement individuel au r seau public et qui disposaient de moyens financiers tr s r duits On peut citer titre d exemple l tude conduite sous l gide de pS Eau qui portait sur les popula tions faibles revenus des quartiers p riurbains des petits centre La demande des m nages tudi e concernait le plus souvent les services de distribution par points d eau collectifs les d ter minants du choix de ce mode d approvisionne ment ainsi que les consommations individuelles ces points d eau et leurs
320. ui permet galement d am liorer la qualit de la base de donn es client le Chapitre 3 i L exemple au Gabon relatif la situation dans 5 villes du i pays en 2003 cf Tableau 4 montre quel point les chiffres i peuvent changer quand on modifie la d finition l essentiel dans i ce cas particulier tant de savoir de quoi on parle La desserte par la SEEG calcul e en incluant les bornes fontaines donne des taux maximaux qui permettent de mesurer le d ficit i net de desserte en eau potable publique i Ces taux sont tr s lev s dans les 3 grandes villes 99 7 i PortGentil 98 6 Franceville et 98 1 Libreville Ils sont i peine plus faibles Lambar n 95 7 mais nettement plus t faibles Fougamou o un quart des m nages n est pas approvi i sionn directement ou indirectement par la SEEG i Un observateur non impliqu noterait que ce qui est int ressant t dons ces donn es c est le r le diff rent d une ville l autre i jou par les voisins revendeurs dans les grandes villes et par les bornesfontaines dans les petites villes La desserte en eau potable est un objectif du mill naire La desserte am lior e Depuis de longues ann es la desserte en eau potable est l objet de beaucoup d attention de la part des gouvernements et des bailleurs l objectif eau et assainissement pour tous affirm au d but des ann es 1980 puis r affir
321. ui prend en compte leurs revenus et leurs d penses En fait combien de m nages ne peuvent payer leur facture un tarif donn en d autres termes combien sont pauvres au point de ne pouvoir payer pour l eau Pour cette d marche la m thodologie d appro che de la capacit payer des m nages consiste analyser leurs revenus et la place de certaines d penses dans le budget familial exprim e en pourcentage de ce revenu et en premier lieu l eau et l assainissement Ce pourcentage est souvent appel coefficient budg taire gt par les statisticiens ou taux d effort par les urbanistes mais c est strictement la m me chose Le revenu Dans une zone donn e il y a des m nages plus iches et des m nages moins riches Ces derniers vivent dans des conditions de logement notamment plus pr caires que les autres Parmi es probl mes mat riels auxquels ils sont confron s il y a celui du financement d un ventuel branchement aux r seaux publics lectricit eau potable ventuellement assainissement et donc celui du paiement r gulier des factures corres Chapitre 5 pondant leur consommation et ou d une instal lation d assainissement am lior e est possible de cerner de plus pr s cet aspect de la population de la ville en tablissant un classement entre les m nages de facon aussi simple que possible et en consid rant que la part des groupes inf
322. uilles pour la demande domestique une pour la population une pour la desserte une pour les consommations unitaires une pour le soustotal domestique quatre feuilles pour la demande non domestique une pour la demande non domestique de proximit une pour les gros consommateurs une pour les moyens consommateurs une pour le sous total non domestique une pour la demande totale l quation de base de la demande en eau est la suivante Chaque feuille communique par un lien avec la feuille de soustotal laquelle communique avec la feuille r capitulative o le calcul de la demande totale est r alis R sultats cas g n ral Le calcul doit tre organis de facon prendre en compte chacune des zones g ographiques retenues dans l tude et chaque ann e entre la date de d part de la projection et le terme de la projection une dizaine de zones g ographiques au maximum car l on peut difficilement disposer d informations fiables sur la desserte et surtout sur les consommations unitaires un niveau plus fin une vingtaine d ann es qui s parent l ann e de d part de la projection qui correspond la situation actuelle et l ann e de fin de la projec tion qui correspond l horizon du projet R sultats cas particulier des tudes tarifaires Pour les tudes tarifaires on doit disposer d une ventilation de la demande adapt e aux besoins particuliers de l tude rix d
323. ujet pour produire ou r unir des donn es sociales et 103 Dale Whittington op cit 144 GUIDE SMC n 3 conomiques indispensables au financier qui b tit le Business Plan la base sociale du tarif c est amp dire la capacit de payer et la volont de payer pour un service am lior telles que d crites ci dessus la r partition des consommations par type de consommation mais galement par tranche de consommation La base sociale du tarif Ce point a t pr sent en d tail plus haut Deux principes doivent tre rappel s concertation d s la conception de l enqu te sur la volont de payer pour un service am lior le socio conomiste doit v rifier aupr s du financier si les donn es qu il envisage de produire corres pondent ses attentes transmission des r sultats la totalit de l information produite dans le cadre de l tude de demande doit tre livr e au financier de fa on qu il int gre la dimension sociale dans son mod le financier pour aboutir un tarif r aliste Les statistiques de consommation par tranche Le programme de travail du socio conomiste inclut une analyse rapide des consommations partir de l exploitation du fichier client le de la soci t d eau Mais cette analyse reste souvent un peu superficielle alors que le financier a besoin de donn es plus d taill es En fait pour ses propres analyses le socio conomiste doit avoir acc s
324. umains avec les d chets solides i Cette cat gorie inclut les latrines fosse sans dalle ou plateforme les latrines suspendues et les les toilettes chasse d eau manuelle ou m canique raccord es un r seau d gout une fosse septique une fosse simple les latrines am lior es fosse ventil e VIP Source Progress on Drinking Water and Sanitation UNICEF and the World Health Organization 2008 dans la p ninsule du Yucatan les latrines fosse pit latrine avaient t recommand es car elles semblaient tre la solution technique la plus en accord avec les r alit s sociales locales Les femmes leur ont cependant pr f r des latrines chasse manuelle qu elles consid rent comme plus modernes et plus pratiques A Dakar lors de la alisation du PAQPUD les responsables ont constat que les latrines fosse ventil e ne ecevaient pas le succ s attendu convient donc d offrir aux consommateurs le choix entre plusieurs solutions associant technolo gie et co t et pour cela leur donner au pr alable envie par une information appropri e de s qui per avec de meilleures installations Cette partie de l tude doit comprendre plusieurs phases 78 Programme d assainissement dans les quartiers p riurbains de Dakar Phase 1 pr parer l offre pr senter qux consommateurs l quipe de l tude doit pr parer un catalogue d taill des options technolog
325. un service am lior doit tre pr cise et d finir ce que l on prend en compte Or les l ments pris en compte et les sommes correspondantes peuvent varier consid rablement Un probl me de co t eau consommation uniquement l eau consommation branchement indivi duel 2 l assainissement rejets d eaux us es soit branchement individuel au r seau d gout soit installation d assainissement autonome et vidange de la fosse l eau consommation uniquement l assainis sement rejets d eaux us es soit branchement individuel au r seau d gout soit installation d assainissement autonome et vidange de la fosse 91 ventuellement cr dit pendant des ann es parfois 5 ans 7 ans L eau consommation branchement individuel l assainissement rejets d eaux us es soit branchement individuel au r seau d gout soit installation d assainissement autonome et vidange de la fosse Enfin il ne faut pas oublier les latrines collectives publiques quand il y en a car le co t de leur fr quentation peut ne pas tre n gligeable surtout pour les m nages modestes Chapitre 5 Une probl matique globale le jeu d offres qui propose un ensemble techni que et financier sur lequel les m nages doivent se prononcer qualitativement et quantitative ment quelle offre technique et quel prix L tude tarifaire r alis e au Burkina Faso en 2007 donne un
326. un coefficient de rejet Pour la consommation domestique ce coefficient varie en fonction du type d installation dont dispo sent les m nages Mais on consid re g n rale ment qu il est en moyenne de l ordre de 70 80 25 selon qu il y a un jardin et que l on arrose Mais s il y a du gaspillage domicile le ratio est plus faible l arrosage des pelouses le lavage des voitures et autres n cessit s de m me type n se retrouvent pas dans le r seau d gout ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 111 LA DEMANDE EN ASSAINISSEMENT La charge polluante journali re est calcul e partir de ces volumes quantit s et qualit pour dimensionner la station d puration Cette chage polluante peut s exprimer en quivalenthobitants abr viation EH Un EH hydraulique correspond 140 litres d eaux Us es La quantit de boues d puration produites par une station d puration est calcul e en fonction du volume et de la charge polluante des eaux us es La demande non domestique Bien que proche de la m thodologie retenue pour la demande en eau non domestique la d marche est diff rente pour l tude de la demande en assainissement non domestique Ces diff rences concernent les trois points suivants la desserte en assainissement actuelle et future installations existantes types et tat intentions d investissement et attentes vis vis de la collectivit la conso
327. ur d urbanisme ou par des ONG En pratique il faut distinguer le recensement g n ral de la population et les enqu tes En effet le recensement touche la totalit du pays on peut donc obtenir des donn es concernant non seulement la ville enti re mais galement les quartiers condition d en faire la demande l Institut de la Statistique En revanche les donn es d enqu te concernent le plus souvent des ensembles g ographiques qui ne correspon dent pas au p rim tre tude de la demande en eau urbain rural au niveau national r gions parfois capitale centres secondaires etc Enfin ces donn es sont souvent anciennes le recensement ayant lieu au mieux tous les 10 ans et les enqu tes au mieux tous les 5 ans voire plus Pour ces raisons les donn es d enqu te sont souvent d une utilit tr s limit e mais il faut toujours les regarder En d finitive les donn es existantes doivent toujours tre examin es avec attention m me si elles ne sont pas tr s r centes L inconv nient est souvent la pauvret des nomenclatures utili s es qui ne permet que rarement d entrer dans les d tails L avantage est que l on dispose directement de l indicateur sans recours une autre source d information ni au moindre calcul 36 Questionnaires des Indicateurs du Bien tre CWIQ en anglais Core Welfare Indicators Questionnaire 37 Les Multiple Indicator Cluster Surveys Enqu tes par grappes indicateur
328. ur le d veloppement durable de Johan nesburg en septembre 2002 la communaut internationale a ajout aux Objectifs du mill naire pour le d veloppement l engagement de r duir de moiti au plus tard en 2015 le pourcentage de population qui n a pas acc s des services ad quats d assainissement A l expression services d assainissement de base correspondent des d finitions pr cises D finition dassique La proportion de la population utilisant des instal lations d assainissement am lior es est pourcentage de la population utilisant l un des types d installation suivants toilettes latrines chasse d eau vers un r seau 108 GUIDE SMC n 3 d gout ou une fosse septique ou une latrine fosse latrines am lior es fosse ventil e VIP latrines fosse avec dalle toilettes compostage les autres types d installation ne sont pas consi d r s comme am lior s latrines fosse sans dalle ou plateforme latrines suspendues latrines seau d f cation en plein air y compris limi nation des excr tas humains avec les d chets solides L chelle de l assainissement A l occasion de l ann e internationale de l Assai nissement en 2008 une nouvelle facon d a nalyser les pratiques d assainissement bas e sur une chelle de l assainissement est propos e Cette chelle pr sent e dans l Encadr 6 met en lumi re de facon plus nuanc e la te
329. ux de risque sanitaire Ce qui ressort clairement de ce tableau c est l existence d une fourchette 20 litres par personne et par jour est le niveau en dessous duquel le risque sanitaire est lev ou tr s lev ce chiffre correspond 4 peu pr s la consommation moyenne attendue la bornedontaine 50 litres par personne et par jour correspond une situation peine suffisante mais nettement moins probl matique Ces ordres de grandeur sont essentiels pour fixer des objectifs pour l avenir de la demande en eau dans une ville en portant une attention parti culi re aux quartiers les plus d favoris s Normes de consommation unitaire Ces normes de consommation d pendent beau coup du mode d approvisionnement en eau Pour les m nages connect s au r seau public ll est difficile de raisonner autrement qu en fourchette tant les situations de d part sont diff rentes d une ville l autre voire m me d un quartier l autre d une m me ville ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 83 LA DEMANDE EN EAU e Le minimum n existe pas tant les m nages dans certaines villes ont des consommations basses souvent inf rieures 50 litres par per sonne et par jour Mais il est difficile d envisager qu une telle situation restera la m me au cours des dix ou vingt prochaines ann es d autant que l on peut jouer sur les d terminants de par exemple le prix de l eau la disponibilit de l eau horaires
330. ve r alis e pour pr parer la grande enqu te m nages base d entretiens en profondeur et ou de focus groups et une enqu te aupr s des bornesfontaines et autres points de distribution d eau collectifs Elle est r alis e par une quipe nombreuse r unissant des comp tences diverses au mini mum un socio conomiste un d mographe et un urbaniste ventuellement un sociologue pour les approches qualitatives sans compter une quipe d une dizaine d enqu teurs et quelques contr leurs Pour l organisation des travaux deux ch ances essentielles doivent toujours tre respect es la fin de la phase de pr paration de l enqu te m nages au bout d une p riode maximum de Six semaines la fin de l enqu te m nages au bout d une p riode de 14 semaines au maximum depuis le lancement de l tude Cette seconde ch ance prend en comple une dur e moximale de 2 mois pour les phases de collecte exploitation et analyse de l enqu te l avantage des tudes longues est consid ra ble elles permettent de renouveler une grande partie de l information existante et notamment les normes utilis es par tout le monde grace aux enqu tes Dur e moyenne 2 3 mois l utilit des enqu tes aupr s des m nages et aupr s des gros consommateurs est souvent mise en doute d autant que leur co t est lev C est pourquoi certaines tudes de demande sont command es sans enqu te En fait c est le m m
331. verts agricoles vacant 42 GUIDE SMC n 3 Les densit s de population par zone g ographique Densit brute densit nette Le concept de densit de population ou nombre d habitants par hectare d une zone g ogra phique donn e correspond des d finitions diff rentes selon que l on prend en compte la surface totale de la zone ou la seule surface r sidentielle la densit brute prend en compte la surface totale de la zone la densit nette ou densit r sidentielle ne prend en compte que la seule surface r sidentielle dans la zone Ainsi elle refl te avec plus de pr cision le type d habitat i gt Exemple Dons une ville le quartier Xinawa a une surface totale de 26 hectares ha et une population de 3 900 i personnes Ce quartier comprend une zone de logements qui t occupe 9 ha une zone de b timents administratifs 10 ha une i zone commerciale 5 ha et des zones vacantes 2 ha 2 la densit brute est de 150 habitants par ha i i la densit nette ou densit r sidentielle est de 433 habitants i par hectare Densit actuelle densit future Les densit s de population ne sont pas abord es de la m me fa on quand il s agit de la situation actuelle et des projections situation actuelle si la population par petite zone est connue par le recensement g n ral de population et de l habitat et la superficie de la zone galement donn e par le plan d
332. vestissement sont aggrav s par e nombre croissant de m nages hypoth se basse celui o la population croit e plus lentement du fait d un ralentissement de exode rural caus par la faiblesse du d velop pement conomique les besoins d investisse ment tant moindres les responsables ont plus de possibilit s d am liorer la qualit du service de l eau et de l assainissement Chapitre 2 hypoth se moyenne correspond au sc nario jug le plus vraisemblable Ce travail d encadrement de l hypoth se moyen ne permet de cerner de mani re plus rigoureuse les r sultats des projections en les placant au sein de fourchettes qui donnent une mesure de l ampleur des enjeux Il est d ailleurs ais de modifier certaines hypoth ses et de se livrer une tude de sensibilit ch re de nombreux bailleurs Le travail du d mographe doit aboutir une production concr te sous forme de chiffres de population par petites zones g ographiques ou quartiers accompagn s de quelques explica lions situation actuelle situation future ann e par ann e mais surtout dans 10 ans puis l horizon de projet souvent 20 ans Toutes ces donn es doivent tre pr sent es sous tableur dans un format arr t l avance avec le responsable du calcul de la demande en eau ou assainissement pour qu il soit imm diatement compatible avec le mod le de projection de la demande en eau ou assainisse
333. ypoth ses bas es sur l option la plus faisable enqu te m nages des pr f rences Avec quels outils RPS Evaluation Contingente de la demande Contingent Valuation Method enqu tes m nages des pr f rences r v l es Revealed r v l es Revealed Preference Survey Preference Survey RPS Enqu tes participatives Participatory Rapid Appraisal PRA r unions communautaires et groupes de discussions focus groups Source Eau assainissement et d veloppement durable les enjeux dans les villes des pays en d veloppement UNESCO Veolia Water pS Eau 2004 ANALYSER LA DEMANDE DES USAGERS 21 LA DEMANDE EN EAU C EST QUOI POUR QUO Plateforme commune une d marche quatre principes Il ne s agit pas de donner raison aux uns ou aux autres mais bien plut t de raisonner en termes de r sultat pour tel ou tel objectif qui est le plus efficace Et la r ponse varie en fonction du type d tude sch ma directeur tude SMC tude th matique etc tout en sachant que l approche m thodologique d une tude de demande en eau et ou en assainissement gagne toujours tre pluridisciplinaire Pour tre op rationnel il convient d adopter une d marche simple et d appliquer quatre principes Une d marche Quel que soit le type d tude et ses objectifs la d marche est la m me Elle consiste pr ciser les objectifs en r pondant

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