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D12-16-2-4-fra - Publications du gouvernement du Canada

1. Avec le recul on sait que cela tait largement attribuable l incapacit des dirigeants de l escadre de mesurer quel point les initiatives seraient per ues comme nuisibles aux int r ts bien tablis Certains hauts dirigeants ont saut rapidement des conclusions erron es au sujet de l objectif de l Op Bridge et accus la communaut de se rebeller en red finissant sa mission sans l autorisation de ses sup rieurs En r alit cette r action visc rale tait surtout due au fait qu on avait omis d informer au pr alable les membres de la haute direction de la Force a rienne et de la Marine En effet il aurait fallu s assurer que les objectifs taient parfaitement compris et per us comme respectant les voies hi rarchiques approuv es Malgr une premi re r ception houleuse lorsque les id es fausses ont t dissip es et que les dirigeants de l escadre ont t r primand s pour avoir d pass leur mandat l impression g n rale exprim e dans le cadre d une r troaction informelle s est av r e extr mement favorable Non seulement a t on reconnu la n cessit d une transformation imm diate mais on s est aussi rendu compte que l approche g n rale de l Op Bridge offrait des enseignements qui pourraient tre utiles pour surmonter les d fis auxquels tait confront l ensemble de la Force a rienne Plus particuli rement les chefs op rationnels de la F
2. Maggie Au d but de 1965 l escadron a embarqu ses premiers Sea King bord de Bonnie pour participer des exercices d envergure dans les Cara bes Finalement on a tabli qu un escadron de six Sea King embarqu s bord du porte avions pouvait garder en m me temps dans les airs deux appareils 24 heures par jour pendant 10 jours au maximum pour ex cuter ce que l on appelait des op rations prolong es SUSTOPS Cela est important parce que pendant toute cette p riode les exercices ont montr qu il fallait au moins deux a ronefs pour maintenir le contact en raison de la courte autonomie des LA REVUE DE L AVIATION ROYALE CANADIENNE VOL 2 N 4 AUTOMNE 2013 h licopt res en poste Comparativement le d tachement a rien du destroyer pouvait affecter un seul Sea King des op rations prolong es de plus de 12 heures Un escadron d h licopt res embarqu bord d un porte avions pouvait affecter des appareils par roulement entre le navire et la zone de contact mais un destroyer ne pouvait le faire car son seul h licopt re devait revenir au navire de temps en temps pour refaire le plein C est ce que l on appelle le temps mort c tait une p riode au cours de laquelle le sous marin surveill avait une chance de s chapper C est pourquoi un escadron embarqu bord d un porte avions tait en fait plus efficace dans la lutte ASM qu un h licopt re
3. a t d concertante peu pr s la m me poque la MRC a cr le Groupe d tude sur la guerre navale pour trouver des moyens de mieux harmoniser les plans de d fense avec la nouvelle strat gie 48 du Comit militaire CM de l Organisation du Trait de l Atlantique Nord OTAN Ecco ll A a da mu p2 Dr Es pu as e z y i hi 7 a E ee Les h licopt res de lutte anti sous marine de la Marine royale canadienne la strat gie d signait les vastes op rations sous marines de l Union sovi tique dans l Atlantique comme constituant la principale menace navale Ce groupe d tude comptait parmi les nombreuses instances influentes qui recommandaient un virage dans la planification de d fense pour rapprocher les forces du continent et un changement d orientation en faveur de nouveaux concepts de lutte anti sous marine Cela allait dans le sens d une bonne partie des r flexions ayant cours dans la United States Navy USN et des sc narios d exercices interarm es entre la MRC et la USN ont commenc porter la fois sur la protection des convois contemporains et sur la d fense de l Am rique du Nord contre les sous marins arm s de missiles La MRC tait consid r e comme tant une des meilleures marines de LASM l poque mais elle avait du mal suivre la cadence de l volution technologique Michael Whitby cerne parfaitement le probl me dans son article bi
4. rapport IMED n 93 06 Toronto IMED janvier 1993 13 Cold Facts 1 The Dangers of Sudden Immersion in Cold Water Cold Shock and Swimming Failure Toronto Intercom Films juillet 1998 et Cold Facts 2 The Dangers of Sudden Immersion in Cold Water Hypothermia and Post Rescue Collapse Toronto Intercom Films juillet 1998 14 C J Brooks et autres Survival at Sea for Mariners Aviators and Search and Rescue Personnel AGARDograph HFM 106 Neuilly sur Seine France Organisation pour la recherche et la technologie de POTAN 2008 15 C J Brooks H C Muir et P N A Gibbs The Basis for the Development of a Fuselage Evacuation Time for a Ditched Helicopter Aviation Space and Environmental Medicine vol 72 n 6 2001 p 553 561 Du Seaspritesau Sea King Les h licopt res de lutte anti sous marine de la Marine royale canadienne n des succ s les mieux connus de la Marine royale canadienne MRC de l apr s guerre a r sid dans Pint gration du gros h licopt re Sikorsky Sea King de lutte anti sous marine dans sa flotte de petits navires d escorte de surface Au sujet de cette nouveaut radicale et d inspiration enti rement canadienne Tony German crit qu elle a suscit l admiration d autres marines et qu apr s un cheminement de huit ans la Marine canadienne a sans aucune aide procur aux marines du monde un atout enti rement nouveau dans le
5. A amp W par le DUSW le 6 ao t 1959 DHP 79 247 coffret 10 dossier 81 29 CCEM 628 Point IV 29 janvier 1959 DHP 73 1223 coffret 63 note de service du secr taire du CVCEM au secr taire du CCEM dat e du 18 septembre 1959 DHP 79 246 coffret 10 dossier 81 30 Helicopter Summary DHP 86 377 CCEM 648 5 novembre 1959 DHP 73 1223 coffret 63 dossier 1310A 31 bauche d une note de service adress e au Comit du Cabinet pour la d fense CCD d cembre 1959 DHP 79 247 coffret 10 dossier 81 32 Note de service du VCEMM adress e l ACNS A amp W et dat e du 17 d cembre 1959 DHP 79 246 coffret 10 dossier 81 33 Ibid LA REVUE DE L AVIATION ROYALE CANADIENNE VOL 2 N 4 AUTOMNE 2013 34 Note de service de PACNS A amp W adress e au VCEMM CEMM et dat e du 18 d cembre 1959 DHP 79 246 coffret 10 dossier 81 35 NS 11 58 2 24 juin 1958 DHP 81 520 1000 100 3 coffret 35 dossier 1 36 NB 584 4 16 janvier 1959 DHP 81 520 1000 100 2 coffret 25 dossier 4 37 Conseil du Tr sor CT 566257 16 juin 1960 document annex la lettre adress e par le CT au sous ministre de la D fense nationale SM 23 juin 1960 DHP 79 246 coffret 10 dossier 81 Helicopter Summary Le CT a approuv le programme d am lioration des navires de la classe St Laurent le 23 juin 1960 NB Conseil de la Marine r union sp ciale 22 juillet 1960 DHP 81 520 1000 100 2 coffret 25 do
6. LA R DACTION 50 250 Observations traitant de mat riel d j publi dans La Revue ARTICLES 3000 5000 R dig s selon un style acad mique R dig es selon un style acad mique et doivent contenir titre complet du livre y compris le sous titre nom complet de tous les auteurs tel qu ils figurent sur la page de titre CRITIQUES 500 1000 a DE LIVRES diteur du livre ainsi que lieu et date de publication num ro ISBN et nombre de pages une photo de la couverture du livre en image haute r solution pas moins de 300 dpi en format jpg et mesurant au moins 12 x 18 cm 5 x7 po SUJETS _ 250 1000 Observations traitant de sujets vari s op rations exercices et anniversaires pouvant captiver le lectorat D INTERET s int ressant aux questions a rospatiales A LAVANT 250 2000 Tribune de commentaires opinions ou r actions portant sur le mat riel d ja paru dans GARDE La Revue ou sur des sujets pouvant captiver le lectorat int ress aux questions a rospatiales excluant les notes en fin de texte LES AUTEURS SONT PRI S DE RESPECTER LES DIRECTIVES SUIVANTES Les articles peuvent tre r dig s dans l une ou l autre des langues officielles e Les auteurs doivent inclure une courte notice biographique un paragraphe dans laquelle ils indiquent leur fonction actuelle ou poste et leur num ro de t l phone ainsi que leur adresse lectronique Tous les titres professionnels et acad miques ainsi que les d corations militair
7. entre les priorit s tant donn les r alit s actuelles savoir abandonner l ours pour se concentrer sur le nid de serpent selon la m taphore du g n ral Hillier L analyse de la mission a aussi permis de clarifier en quoi consistait le noyau vital soit les capacit s sans lesquelles la communaut HM perdrait sa cr dibilit Il a t convenu qu une fois d fini le noyau constituerait la base vitale des comp tences de la communaut et qu il serait d fendu contre toute pression exerc e sur les ressources ou tout opportunisme impos de l ext rieur M me si les capacit s essentielles ont t volontairement limit es LA REVUE DE L AVIATION ROYALE CANADIENNE VOL 2 N 4 AUTOMNE 2013 a ce qu peut sembler une simple liste superficielle le concept du noyau a t tres utile pour d fendre les comp tences vitales de la communaut lorsque des pressions de lPext rieur pr nant l adoption de solutions simples pour des probl mes complexes se faisaient sentir La derni re bataille pour le maintien de la plage fixe de service en mer alors que les besoins op rationnels pour les missions terrestres avaient atteint un sommet pendant l Op Podium et Op Cadence en est un bel exemple Dans l ordre de Op Bridge l ensemble des missions de base des HM se d finit comme la capacit e de mener des op rations jour et nuit dans des conditions m t orologiques de vol vue ou aux instrume
8. importants d fis qu il fallait surmonter dans le th tre Je fais r f rence ici a l incidence de l le de Malte sur la guerre du d sert Dans leur examen des questions r gionales les auteurs passent beaucoup de temps d crire le conflit qui se concentrait autour de Malte les efforts de Axe visant an antir la capacit des Alli s au moyen de la puissance a rienne et le travail correspondant des unit s a riennes et de surface des Alli s pour touffer le soutien logistique de l Axe dans la M diterran e Shores Massimello et Guest tudient tout ce que les Alli s ont d mettre en uvre pour n gocier avec les forces fran aises du gouvernement de Vichy et avec les forces italiennes qui se trouvaient dans l arri re zone en thiopie en Irak et en Syrie Les auteurs passent naturellement des aspects strat giques et op rationnels aux v nements tactiques de la guerre a rienne men e en M diterran e Ils puisent abondamment dans des livres pr c dents de Shores Malta The Hurricane Years 1940 41 Air War for Yugoslavia Greece and Crete 1940 41 Dust Clouds in the Middle East The Air War for East Africa Iraq Syria and Madagascar 1940 42 Ce proc d est tr s utile puisqu il permet aux LA REVUE DE L AVIATION ROYALE CANADIENNE VOL 2 N 4 AUTOMNE 2013 auteurs et par cons quent aux lecteurs de disposer de donn es de r f rence et de base exceptionnelles partir desquelles ils
9. ricaines taient en mesure d effectuer des missions de frappes a riennes quand bon leur semblait pendant la campagne Rolling Thunder l IADS des Nord Vietnamiens a quand m me r ussi leur nuire en d truisant des avions en for ant des appareils larguer leurs bombes d urgence et suivre des trajectoires de vol non optimales pour la mission tactique De leur c t les Am ricains ont utilis un avion de contre mesures lectroniques le F 105F Thunderchief Wild Weasel dans le cadre de missions Iron Hand pour arr ter les MSA nord vietnamiens un GCI a roport primitif bord d un Lockheed EC 121 Warning Star USAF et un interrogateur d identification ami ennemi capable de d tecter et de d chiffrer les donn es des transpondeurs ennemis la fin de la campagne Rolling Thunder en 1968 les services am ricains avaient accumul beaucoup de donn es susceptibles d alimenter leurs r flexions Au sommet de la liste le taux de perte d appareils am ricains de 3 contre 1 face aux Mikoyan Gurevich M1G 21 Fishbed au cours de la derni re ann e de la campagne le taux d interception d cevant de huit pour cent du missile AIM 7 Sparrow missile d interception a rienne et le taux d interception presque aussi d cevant de quinze pour cent du missile AIM 9B Sidewinder Le missile AIM 4D Falcon de la USAF qui a remplac le missile AIM 9B mi campagne avait obtenu un taux d interception de neuf
10. semblaient avoir t n glig s tout comme le vieil h pital de la base affreusement d labr L Institut de m decine environnementale pour la d fense IMED Toronto tait l endroit par excellence pour faire changer les choses et d velopper de nouveaux ensembles Trois ans plus tard j y ai t affect et J tais d termin passer l action Les r sultats obtenus ont hiss le Canada au rang de chef de file international en mati re d quipement de survie et de normes maritimes tout a gr ce aux op rations du Sea King Figure 1 Deux pilotes v tus de l quipement nucl aire biologique et chimique NBC complet et du v tuste gilet de sauvetage BuAer mod 2 descendent d un h licopt re Sea King L quipement NBC a t mis au point gr ce un tr s fructueux accord de coop ration entre l IMED et les centres de recherches pour la d fense Ottawa et Suffield Photo IMED Gr ce l appui du d funt Dr Bob Heggie du Dr Manny Radomski et du Dr Bud Rud et au financement du Chef Recherche et d veloppement CR D v Ottawa une quipe voir la figure 2 a t mise sur pied la Division d tude des probl mes m dicaux li s aux conditions de survie Sur une p riode de 15 ans l quipe a r alis de grandes choses Avec l aide du Major Dale Redekopp de la Direction Besoins en ressources a riennes et de M Bob Askew de Mustang Apparel a Richmond Colombie
11. titre d ancien sous ministre 11 tait bien au courant des efforts que la Marine d ployait pour acqu rir des h licopt res et 1l tait galement surpris de constater que l unit exp rimentale d h licopt res ASM le HS 50 tait d sign e comme tant un escadron op rationnel Avant de r pondre a la demande de Rayner Miller a envoy le secr taire du Comit le lieutenant colonel D W Blyth chez le Directeur des approvisionnements de l a ronavale DAAN le capitaine de vaisseau V J Wilgress pour obtenir plus de r ponses aux questions qui se posaient Non seulement la situation du HS 50 faisait elle probl me mais 1l est galement venu a l esprit de Miller que la MRC avait chang d orientation relativement l acquisition d h licopt res ASM en accordant la priorit au r armement du HS 50 et du porte avions et non au programme des destroyers porte h licopt res Wilgress a confirm que la Marine cherchait former un escadron op rationnel d h licopt res ASM qui pourraient d coller du porte avions c est ce quoi s tait adonn le HS 50 avec le Sikorsky HO45 3 bord du Bonaventure et ce pour quoi le Sea King tait express ment con u L h licopt re que l on destinait aux destroyers d escorte tait d crit comme tant un deuxi me besoin distinct et une question qui n avait pas encore t r gl e Wilgress a admis a Blyth que l h licopt re Kaman repr senta
12. 6 Bill Carr lettre l auteur 7 juin 2013 LA REVUE DE AVIATION ROYALE CANADIENNE VOL 2 N 4 AUTOMNE 2013 GILETS DE SAUVETA GE CLS MES RESPIRAT DIRES D URGENCE ET COMBINAT 0 N S D U at a famille et moi avons migr du Royaume Uni au Canada en novembre 1975 pour nous tablir Shearwater Auparavant alors que j uvrais au sein de la Marine royale j ai t le premier m decin affect bord du nouveau navire de Sa Majest Renown un sous marin Polaris 27 4002 ROYAL CANADIAI NAVY sa XK LA REVUE DE LAUIRTION ROYALE CANADIENNE VOL 2 NA AUTOMNE 2013 CONTRIBUTIONS DE L IMED AUX DP ERA TI ONS DU SE A KING DAD TETE D gt Y D D O Pat ide Je connaissais donc bien l quipement de pointe en mati re de survie en mer Imaginez ma surprise peine deux semaines apr s tre entr en fonction au Canada lorsque le commandant de bord Stu Russell m a remis un gilet de sauvetage v tuste pour ma premi re EVASAN vacuation sanitaire bord d un Sea King LA REVUE DE L AVIATION ROYALE CANADIENNE VOL 2 N 4 AUTOMNE 2013 D Je croyais alors qu il tait reconnu dans le monde entier que pour toute forme d vacuation sous l eau un gilet de sauvetage devait fournir 35 lb 15 9 kg de flottabilit en moins de cinq secondes en une seule op ration Le gilet de sauvetage que j ava
13. Britannique un nouveau gilet de sauvetage et de survie a t con u mis l essai et mis en service non seulement au sein de la collectivit du Sea King mais aussi pour remplacer les gilets de sauvetage tous aussi d suets qui taient utilis s bord des avions quip s de si ges jectables et des avions de transport Ce nouveau gilet de sauvetage a t une r ussite commerciale Il a t export a l tranger et est actuellement utilis par les forces a ronavales des tats Unis de l Australie du Chili de la Norv ge et de la Su de Gilets de sauvetage syst mes respiratoires d urgence et combinaisons de survie contributions de l IMED aux op rations du Sea King LA p 4 i Le gt VD t Figure 2 L quipe initiale form e en 1978 qui a su examiner avec autant de succ s tous les aspects des probl mes li s aux facteurs humains bord de l h licopt re Sea King De gauche droite lavant Spence Brooks Rud Rioux et Stewart et l arri re Lazowski Firth Morrice Winship Macpherson Steffler Kaufmann Meek Ford et Leben Photo IMED Alors que je me trouvais San Diego pour participer une conf rence m dicale je me suis rendu dans un atelier de plong e ou j ai constat que les plongeurs professionnels de la c te Ouest utilisaient une petite bouteille avec r gulateur pony bottle comme source d air de secours Il me semblait que
14. En 1963 le gouvernement conservateur de John Diefenbaker perd les lections aux mains du chef lib ral Lester B Pearson les films les plus populaires sont Dr Folamour Les Oiseaux et Tom Jones les missions de t l vision pr f r es sont Mon martien favori McHale s Navy et Petticoat Junction un litre d essence co te 12 cents une maison neuve 20 000 et une tablette de chocolat ou une bande dessin e 5 cents et le co t d un nouvel h licopt re Sea King s l ve environ 6 5 millions de dollars canadiens En 2013 les conservateurs de Stephen Harper sont au pouvoir sa femme est n e en 1963 les films les plus populaires jusqu maintenant sont Iron Man 3 D testable moi 2 et L Homme d acier les missions de t l vision pr f r es sont NCIS Enqu tes sp ciales Monday Night Football et The Big Bang Theory a Ottawa un litre d essence co te 1 24 et une maison neuve peut tre 382 248 il faut un tas de 5 cents AGE DU R DACTEUR PRINCIPAL pour acheter une tablette de chocolat ou une bande dessin e et le co t d un h licopt re CH148 Cyclone est encore sujet d bat Ce qui n est pas sujet d bat c est le besoin continu d un h licopt re maritime polyvalent et apte au combat En 1963 ce type d appareil tait un l ment essentiel de la bo te outils de la d fense pour faire face des situations comme l assassinat d un pr sident la guerre froide et
15. HSS IN a t cart en tant que solution ventuelle Peu importe l a ronef choisi 1l fallait am nager bord des destroyers des installations pour le prot ger des l ments et en permettre l entretien r gulier et la maintenance cela signifiait qu il fallait doter les navires existants d un pont d envol et d un hangar ce pour quoi ils n taient pas con us La MRC a tudi la question visant d terminer si toutes les fr gates et tous les destroyers de la flotte pouvaient tre adapt s pour embarquer des h licopt res Nas Tome La Sonme Y P 234 3 L ex 4 Es dr nl E La gt i i o Photo FC Ens 1 MichaellMcWhinnie P ainsi que le nouveau sonar grande port e SQS 503 et sa version immersion variable le SQS 504 pour accro tre au maximum les capacit s ASM En outre il serait possible de modifier tous les destroyers des classes St Laurent Restigouche Mackenzie et Annapolis au m me co t que celui d un destroyer neuf ce qui rendrait le programme de conversion assez abordable Les h licopt res ont donc t inclus dans le programme d am lioration des destroyers pour la LASM ce qui a donn un projet global pr voyant autant de mises niveau que possible En juin 1960 le Conseil du Tr sor avait approuv en principe l am nagement d installations d aviation bord des deux derniers navires dont la construction commen ait alors s
16. LASM lutte anti sous marine LCM lutte contre les mines LLOW basse altitude au dessus de l eau MCT quipe mobile de commandement MPF mise sur pied d une force NCSM navire canadien de Sa Majest NVG lunettes de vision nocturne Op op ration PRF programme de r duction des Forces RESCO recherche et sauvetage de combat RSR renseignement surveillance et reconnaissance SAR recherche et sauvetage SDCD Strat gie de d fense Le Canada d abord SSA situation de surface am lior e VMC conditions m t orologiques de vol vue 1 Timothy Geithner BrainyQuote com http www brainyquote com quotes quotes t timothyge1409306 html consult le 18 juin 2013 2 La 12 Escadre est la formation responsable de toutes op rations men es par les HM au Canada Ses unit s se trouvent a Shearwater Nouvelle cosse et Patricia Bay Colombie Britannique Au moment de la r daction de l article 1l restait 27 des 44 Sea King originaux affect s au service op rationnel la plupart d entre eux tant bas s sur la c te Est Shearwater 3 Dans le cadre des PRF de 1992 et de 1993 1996 pr s de 14 000 membres de la Force r guli re des Forces canadiennes FC ont pris une retraite anticip e la suite d une s rie d initiatives visant r duire la taille des Forces canadiennes la fin de la guerre froide Pour en savoir plus voir Chef Service d examen Directeur g n ral V rification V rificat
17. Le Ltv Delaney poss de une ma trise es arts de l Universit de Waterloo et ses th mes de pr dilection sont l histoire des acquisitions de la Marine et l volution de la lutte ASM pendant la guerre froide l heure actuelle le Ltv Delaney travaille sur le volet de l histoire officielle de PARC concernant la composante a rienne maritime apr s la Seconde Guerre mondiale Abr viations ACNS A amp W Chef d tat major adjoint de la Marine Air et guerre ARC Aviation royale canadienne ASM anti Sous marin BAC Biblioth que et Archives Canada CCEM Comit des chefs d tat major CEMM Chef d tat major de la Marine CNIB Canadian Naval Intelligence Bulletin CSU Autorisation CSU CT Conseil du Tr sor CVCEM Comit des vice chefs d tat major NED Du Seasprite au Sea King Les h licopteres de lutte anti sous marine de la Marine royale canadienne DAAN DDH DETHELFA DGSM DHP DUSW U GDH HHRSD HS 50 LASM min DN MRC NB NCSM NPCC NS OTAN PCEM QGFC RHA RN SM SSN USCG USN VCEMM VX 10 Directeur Approvisionnements de l a ronavale destroyer porte h licopt res d tachement d h licopt re de la Force a rienne Directeur g n ral Syst mes maritimes Direction Histoire et patrimoine Directeur de la guerre sous marine Grande Bretagne tats Unis groupe date heure Dispositif d aide Pappontage et d arrimage ra
18. accept tous ces l ments les planificateurs de l tat major ont pens qu il fallait agrandir les installations pour accueillir un a ronef plus gros peu importe la d cision que l on prendrait quant au type d h licopt re qui serait embarqu La question devenait fort pressante car les plans d taill s des changements devraient tre communiqu s aux chantiers maritimes avant le d but des travaux Le Naval Board a convenu que le HSS 2 pr sentait de tels avantages pour la MRC au chapitre de la lutte ASM qu il valait la peine de l examiner de pr s et de faire une analyse des co ts Toutefois il n tait toujours pas convaincu de la n cessit de modifier le programme L ampleur des modifications structurelles apporter aux destroyers pour pouvoir y accueillir un a ronef plus gros rendait celles ci non souhaitables ce stade l de sorte qu il a ordonn de ne rien changer aux hangars Les entretiens avec la Kaman Aircraft Company se sont poursuivis jusqu en avril 1961 date laquelle un Seasprite s est cras pendant un vol de d monstration au Naval Air Training Center NATC Patuxent River Maryland Le repr sentant de la Marine l tat major interarm es du Canada Washington a envoy des constats pr liminaires sur l accident au quartier g n ral de la MRC en pr disant que le programme serait retard d au moins deux mois Apr s cela l
19. attribu e tout Joueur coupable de renverser de la bi re Le contact corporel complet tait permis et m me attendu et les joueurs en position de marquer devaient d abord obtenir l autorisation du second arbitre avant de lancer Je ne me souviens plus combien de temps cette partie a dur ni le pointage final mais je suis certain que nous l avons emport e Selon moi la statistique retenir est que l enseigne de vaisseau de 1 classe Gerry Conrad a livr une solide mise en chec l officier de pont lequel s est retrouv inconscient contre le bar Apr s la partie nous sommes all s sur le pont des pavillons pour c l brer notre victoire et la faire conna tre bruyamment aux cossais en jouant de la cornemuse de l harmonica et de la trompette Nos festivit s ont toutefois t rapidement interrompues par des feux de signalisation en provenance de l roquois b timent amiral du commandant du Groupe op rationnel du Canada GOCA qui nous enJoignait en code Morse de tous aller nous mettre au lit An F 11 12 A 7 7 9 4 3 4 N Er A 4 m gt LA 4 y f A gt Nn11f0 1 ollolnAnnnrot A011 onvomnto Aoo 7InNr UL ITELLE Ll Uppret UA CHI UITUIE UE LUC 7 Le lendemain tait un service du dimanche en mer Tout tait calme ce qui nous a permis de profiter du magnifique paysage du loch alors que nous reprenions la mer Le jour suivant le chef de d tachement l adjudant ma tre Jerry Stillwell et
20. c tait la solution id ale pour fournir de l air suppl mentaire en cas d vacuation d un h licopt re immerg J ai achet une bouteille et je lai ramen e l IMED afin que les plongeurs puissent l valuer Elle a r ussi les tests haut la main et a servi de point de d part au d veloppement du syst me respiratoire d urgence SRU illustr la figure 3 Albert Bohemier un ancien pilote de Sea King a mis le syst me l essai dans son nouveau simulateur d immersion chez Survival Systems Limited et le syst me a ensuite t certifi pour une utilisation en vol Croyez le ou non il s est coul huit ann es entre le moment de l achat initial et celui de la mise en service du SRU mod 1 mais c est une autre histoire La Marine royale canadienne MRC utilise actuellement le SRU mod 2 et le mod 3 a r cemment t mis en service a bord des h licopt res de l industrie extrac ti re canadienne bas s Halifax et St John s En raison du succ s de nos travaux les autres membres de l organisation du Trait de l Atlantique Nord OTAN ont dot eux aussi leurs h licopt res navals de SRU ce qui a permis de sauver de nombreuses vies Figure 3 Gaucho 1 Les six SRU values Le syst me de Submersible Systems Inc au centre et le deuxi me partir du bas et illustr droite a t choisi comme SRU mod 1 Droite Le SRU mod 1 de Submersible S
21. canadien de Sa Majest Halifax y ex cuter des essais progressifs p riodiques avec le VX 10 la lumi re de ces d tails nous pouvons supposer que le navire est entr dans une tape de son cycle r serv e l entretien et aux cours ou que le Du Seasprite au Sea King Les h licopt res de lutte anti sous marine de la Marine royale canadienne lt E E LA REVUE DE L AVIATION ROYALE CANADIENNE VOL 2 N 4 AUTOMNE 2013 VX 10 ex cutait encore des essais Le navire a finalement fait voile pour les Bermudes en avril pour une corv e de peinture et 1l n est rentr qu la fin de ce mois Pour ce qui est de l Annapolis pendant une visite faite Bathurst Nouveau Brunswick 1l avait heurt une bille de bois qui avait endommag une de ses h lices neuves cinq pales con ues pour produire moins de bruit Quand la crise du Moyen Orient a clat l Annapolis tait en cale s che Halifax pour y subir des r parations de sorte que le Saguenay tait le seul navire DDH pleinement op rationnel capable de partir en mission avec le Provider Comme le conflit s aggravait consid rablement le Commandement du transport de PARC a finalement t envoy au Moyen Orient pour extraire le contingent alors que les navires taient encore 125 milles 201 2 kilom tres l ouest de Gibraltar Le Saguenay et le Provider ont mis fin leur tat d alerte fait demi tour et repris NCSM Bon
22. commodore Freeborn Jeffry V Brock With Many Voices Memoirs of a Sailor vol II The Thunder and the Sunshine Toronto McClelland et Stewart 1983 p 82 Cafferky p 310 44 NB 643 1 27 janvier 1961 DHP 81 520 1000 100 2 coffret 26 dossier 1 annexe C du document 7820 102 tat major intitul ASW Helicopter Procurement 18 janvier 1961 79 246 coffret 10 dossier 81 45 Proc s verbal d une r union tenue chez le Directeur des besoins en navires de guerre DNSR le mercredi 18 janvier 1961 DHP 79 246 coffret 10 dossier 81 46 Ibid 47 NB 643 1 27 janvier 1961 DHP 81 520 1000 100 2 coffret 26 dossier 1 48 Ibid 49 Message de la Marine GDH groupe date heure 181726Z Avril 1962 BAC RG 24 n d acces 1983 84 167 coffret 3344 dossier 7801 102 5 partie 3 50 Note de service adress e par PACNS A amp W au VCEMM et dat e du 8 ao t 1961 DHP 79 246 coffret 10 dossier 82 Naval Policy Co ordinating Committee NPCC 217 3 9 ao t 1961 DHP 79 246 coffret 2 dossier 4 NPCC 218 4 15 ao t 1961 DHP 79 246 dossier 4 51 NPCC 218 4 15 ao t 1961 DHP 79 246 dossier 4 NB 657 1 23 ao t 1961 DHP 81 520 1000 100 2 coffret 26 dossier 1 52 NB 657 1 23 ao t 1961 DHP 81 520 1000 100 2 coffret 26 dossier 1 53 Lettre du CEMM adress e au CCEM et dat e du 23 octobre 1961 BAC RG 24 n d acces 1983 84 167 dossier 7820 102 vol 3 54 Les d tails de l
23. concentrer sur un CONOPS du retrait progressif du Sea King qui se d finit de fa on g n rale par une diminution de l importance accord e aux capacit s co t lev et faible demande dans LA REVUE DE L AVIATION ROYALE CANADIENNE VOL 2 N 4 AUTOMNE 2013 le but de privil gier les capacit s faible co t forte demande et grande incidence qui caract risent notre environnement op rationnel contemporain B PERSONNEL Pour former et soutenir un personnel navigant et un personnel technique et de soutien ax s sur les op rations dont la qualit est sup rieure et le nombre suffisant traduction la communaut des HM devrait accro tre la production de pilotes de CH124 qui tait de 12 par ann e en 2008 16 par ann e en 2009 tout en maintenant un quilibre dans la production des autres professions int gr es au personnel navigant et au personnel technique Il fallait galement endiguer les pertes chez les techniciens des HM pour maintenir au moins 80 p 100 le taux d ex cution de la maintenance EDM techniciens qualifi s dans les escadrons op rationnels Traduction C PLAN Malgr son grand ge et l obsolescence de beaucoup de ses syst mes de mission le Sea King demeure l une des plates formes de combat les plus employ es pour les op rations dans les FC Pendant ses derni res ann es de service le succ s du CH124 ne se mesurera pas uni
24. d action du P2V 7 CP 127 Neptune et de l avion de patrouille maritime du CL 28 CP 107 Argus dans le contexte de l effort ASM global dans chacune des zones de responsabilit du Canada L USN et la RN ont concentr la majorit de leurs efforts sur les groupes a ronavals ASM et les grosses forces de sous marins ASM La United States Navy a compris t t au cours de la guerre froide que la meilleure plate forme pour pourchasser et d truire un sous marin ennemi est en fait un autre sous marin c est pourquoi elle a tellement mis l accent sur la cr ation d une force constitu e enti rement de sous marins nucl aires d attaque SSN Pendant les ann es 1950 des membres de la MRC ont men une campagne acharn e pour que le Canada acqui re des SSN et conserve le Magnificent en tant que porte h licopt res sp cialis dans la lutte ASM pour exactement la m me raison mais du point de vue financier aucune des deux options n tait viable Par cons quent le concept des destroyers porte h licopt res n a pas chang fondamentalement l art de la guerre navale il a tout simplement ajout un autre outil pr cieux un coffre d outils existant Bref la MRC a continu de fonctionner avec ce dont elle pouvait disposer Le HS 50 a utilis ses h licopt res HO4S 3 en tant qu escadron ASM depuis le Magnificent en 1956 et il l a fait souvent ensuite depuis le Bonaventure apr s le d sarmement de
25. d au Nipigon quand celui ci avait pris les essais en charge Par cons quent l Annapolis n a pas re u l autorisation CSU l gard du nouveau dispositif Beartrap avant avril 1967 Selon le rapport annuel du HS 50 le DETHELFA du Saguenay a t le premier d tachement pleinement op rationnel et le premier form par le HS 50 se servir de LA REVUE DE L AVIATION ROYALE CANADIENNE VOL 2 N 4 AUTOMNE 2013 ce dispositif Quand le d tachement de V ronneau a rejoint l Annapolis le Saguenay avait d j re u l autorisation de mener des op rations avec h licopt re et avait t envoy avec son DETHELFA du HS 50 son bord aupr s de l escadron devant ex cuter l exercice Matchmaker de POTAN En outre aussit t arriv Newport Rhode Island o l escadron tait aux amarres le navire a re u l ordre de reprendre la mer pour aller op rer un rendez vous avec le nouveau navire de soutien op rationnel de la MRC le NCSM Provider dans l Atlantique oriental cause d une crise qui s aggravait au Moyen Orient ce moment l seul un autre navire de la MRC poss dait des installations a ronautiques embarqu es plus grandes que celles du Provider de sorte que celui ci n avait pas besoin d un syst me d aide m canique tel que le Beartrap pour accueillir ou d placer les Sea King en fait quand il tait pleinement charg le navire de soutien avait un d placement
26. d p ch depuis un destroyer Malheureusement au moment o le premier destroyer canadien a pu prendre la mer avec tous ses moyens tous temps de lutte ASM de jour et de nuit le porte avions NCSM Bonaventure a t d sarm D s lors la MRC n a eu d autre choix que d utiliser ses Sea King seulement depuis ses destroyers En conclusion les progr s observ s au chapitre de la technologie des sous marins et des missiles pendant les ann es 1950 ont compt parmi les plus importants de la guerre froide dans le domaine de la guerre maritime cause de cela la MRC a t oblig e de s adapter pour viter que ses navires de surface deviennent v tustes et la privent ainsi de son r le central dans la lutte anti sous marine L re des navires d escorte de surface serait r volue moins que l on trouve un syst me qui aurait une certaine port e et pourrait non seulement d tecter mais aussi d truire les sous marins ennemis cela est devenu le r le de h licopt re ASM embarqu ce qui a entra n des innovations et des r ussites dans la MRC Malheureusement seuls les sept navires de la classe Saint Laurent et deux de la classe Annapolis ont t convertis pour pouvoir embarquer le Sea King car les ann es 1960 ont t une p riode turbulente pour les Forces arm es canadiennes sur les plans financier et organisationnel Quatre des sept LA REVUE DE L AVIATION ROYALE CANADIENNE VOL 2 N 4 AUTOMNE 2013 D des
27. de l IMED aux op rations du Sea King LA REVUE DE L AVIATION ROYALE CANADIENNE VOL 2 N 4 AUTOMNE 2013 stockage et de d chargement le Terra Nova exploit dans le champ p trolif re Hibernia au large des c tes de Terre Neuve On a effectu un pas en arri re lorsqu on a d cid de retirer le syst me de ventilation des combinaisons de survie des Sea King au moment de leur r am nagement mi vie La personne qui a pris cette d cision n avait s rement jamais port de combinaison de survie pour effectuer un vol partir de Roosevelt Roads au printemps ni d quipement nucl aire biologique et chimique NBC en t L Institut de m decine a ronautique de l Aviation royale Farnborough effectuait des exp riences sur un dispositif de refroidissement par liquide pour le personnel navigant Cela nous a donn l id e de d velopper un syst me semblable pour les quipages des Sea King Nous avons achet un refroidisseur Accurex Aerotherm qui sert normalement produire de l eau glac e pour les cuisines des Boeing 747 Il fournissait une capacit de refroidissement amplement suffisante pour quatre personnes tait aliment par l a ronef et certifi pour utilisation en vol Tout ce qui nous restait faire c tait de le relier un gilet d installer un collecteur pour distribuer l eau fra che et de trouver un moyen de faire passer les flexibles dans la combinaison de survie sans que cela nuise so
28. de nombreuses conversations ayant eu lieu les mardis Ottawa au Mus e de l aviation et de l espace du Canada o ils travaillent avec ardeur la pr servation du patrimoine de l aviation militaire canadienne 91 Plamondon p 72 92 Voir Peter T Haydon The Cuban Missile Crisis Canadian Involvement Reconsidered Toronto Institut canadien des tudes strat giques 1993 Mayne p 165 93 Note de service adress e par le VCEMM au CEMM et d autres dat e du 23 octobre 1956 et annex e au document 508 9 du NB 24 octobre 1956 DHP 81 520 1000 100 2 coffret 25 dossier 1 94 Compte rendu des d lib rations de mars 1965 NCSM Bonaventure DHP 81 520 8000 coffret 11 dossier 2 95 Rapport sur les op rations des h licopt res embarqu s a bord du NCSM Annapolis janvier ao t 1966 BAC n d acc s 94 0831 coffret 36 dossier 11900 DDH 265 01 96 Mayne p 156 LA REVUE DE L AVIATION ROYALE CANADIENNE VOL 2 N 4 AUTOMNE 2013 OP RATION BRIDGE UN BOND AUDACIEUX VERS LE CYCLONE COMPRENDRE QUE LES CHOSES INSOUTENABLES PRENDRONT FIN UN JOUR NE NOUS PERMET PAS DE SAVOIR SI LA TRANSITION SE FERA DANS LE CALME OU DANS LEFFERVESCENCE TRADUcTIoN TIMOTHY GEITHNER PAR LE COLONEL SAM MICHAUD OMM M S M CD RETRAIT n 2008 la communaut des h licopt res maritimes HM de la 12 Escadre s effor ait toujours de reprendre son souffle a la suite des efforts hercul en
29. donn lieu une LA REVUE DE L AVIATION ROYALE CANADIENNE VOL 2 N 4 AUTOMNE 2013 am lioration tangible de la disponibilit des a ronefs et des taux d activit a rienne 1l tait vident qu un changement de direction s imposait pour que la communaut soit pr te l arriv e du Cyclone tout en tant en mesure de r pondre aux exigences op rationnelles courantes tant donn cette perspective inqui tante le commandant de l escadre le colonel Bruce Ploughman a sign une directive de mise en uvre en juin 2008 afin de commencer le travail sur ce qui allait devenir lOp Bridge La directive a d clench l laboration d un plan devant permettre la communaut des HM d appuyer les objectifs globaux de production de pilotes de la Force a rienne de maintenir ou de d velopper une capacit op rationnelle de transition pour le CH124 et d tablir les conditions assurant une transition rapide au CH148 Une quipe de planification a t mise sur pied ses membres taient issus de toutes les unit s de la 12 Escadre et elle tait dirig e par le chef d tat major de l escadre le lieutenant colonel Jeff Tasseron L quipe qu disposait de plusieurs mois pour relever le d fi avait pour mission d atteindre cinq objectifs principaux e optimiser la capacit de MPF de la 12 Escadre afin d accro tre d un minimum de 50 p 100 la production et l int gration globale des pilote
30. en main un prototype de syst me qui avait subi des essais en vol et qui tait pr t tre transf r l industrie le personnel naviguant des Forces canadiennes portant une combinaison NBC et un masque canadien AC 4 n aurait pas pu disposer d une protection contre la chaleur Les membres du personnel navigant me demandent continuellement pourquoi ils doivent porter tout ce satan quipement Nous devons alors leur expliquer pourquoi A og la combinaison doit tre tanche etc Nous avons produit deux vid os sur la survie en mer afin d expliquer que le choc hypothermique et l impossibilit de nager sont les deux principales causes de noyade et qu il est essentiel de prot ger la peau et les muscles contre un refroidissement rapide Ces vid os sont maintenant utilis es dans des tablissements offrant de la formation sur la survie en mer partout dans le monde En compl ment nous avons labor une s rie de conf rences de POTAN et un cours technique sur la survie en mer qui s adresse aux navigateurs aux aviateurs et au personnel de recherche et de sauvetage Ce cours a t donn au Canada et en Europe aussi loin au nord qu en Lettonie et au sud qu a Rota en Espagne par une quipe dont les membres proviennent de PIMED de l Universit de Portsmouth de l Universit Dalhousie et de Survival Systems Limited Il a connu un tel succ s que nous avons re u le prix d excellence de la Commissi
31. en septembre 1970 Le major Crumpler retrait est parti en mer pour la premi re fois en novembre 1970 en portant les h lices d aviateur chef avc il a effectu son dernier voyage en mer en tant que major en 1988 Sa candidature a t retenue pour le Programme de formation universitaire Hommes PFU H en 1972 et apr s avoir termin son instruction en g nie a rospatial G AERO il a t r affect Shearwater au grade de lieutenant en janvier 1978 Lorsqu il a pris sa retraite en 1997 il tait le gestionnaire des syst mes d armes du CH124 Le major Crumpler travaille actuellement sous contrat au Bureau de gestion du projet de syst me interarm es de surveillance et d acquisition d objectifs au moyen de v hicule a rien sans pilote JUSTAS au Quartier g n ral de la D fense nationale Abr viations z degr C Celsius adjum adjudant ma tre capf capitaine de fr gate cmdt commandant cple caporal chef F Fahrenheit GOCA Groupe op rationnel du Canada HF haute fr quence HMS Her Majesty s Ship Navire de Sa Majest ITFC Instruction technique des Forces canadiennes VERTREP ravitaillement vertical A HISTORY OF THE MEDITERRANEAN AIR WAR 1940 1945 VOLUME ONE NORTH AFRICA JUNE 1940 JANUARY 1942 Par Christopher Shores et Giovanni Massimello avec la collaboration de Russell Guest A HISTORY OF THE MEDITERRANEAN AIR WAR ERA LTE Grub Street 2012 560 pages ISBN 978 1 908117 07 6
32. essais avec sujets humains du dispositif d valuation de la flottabilit inh rente de la combinaison d immersion pour membres d quipage Le mod le de chaise ainsi que la norme ont t adopt s dans le monde entier Photo Survival Systems Ltd Les renseignements recueillis la suite de la trag die de l Ocean Ranger ont permis de r diger la premi re norme de l Office des normes g n rales du Canada ONGC portant sur une combinaison commerciale de survie en mer Cette norme a t reprise travers le monde notamment par l Organisation maritime internationale OMI et le Comit europ en de normalisation CEN qui l on adopt e comme norme sur les combinaisons de survie En raison de notre r putation grandissante on nous a demand de constituer un comit auxiliaire avec la Direction de la s curit maritime de Transports Canada Ressources naturelles Canada l ancienne Administration du p trole et du gaz des terres du Canada le Conseil national de recherches et l ONG afin d examiner d autres facteurs humains li s la s curit maritime au Canada Parmi ses r alisations les plus remarquables notons les am liorations apport es l quipement de s curit maritime et aux embarcations de sauvetage ainsi que l laboration des proc dures d vacuation d urgence du nouveau navire de production de Gilets de sauvetage syst mes respiratoires d urgence et combinaisons de survie contributions
33. expos ici deux projets parmi les plus visibles et les plus vidents pour illustrer la force de la vision puissante et de l orientation claire de lOp Bridge toutefois l op ration a donn lieu de multiples autres changements dans la communaut des HM En fait m me s il est encore trop t t pour qualifier avec certitude POp Bridge de succ s le changement culturel qu elle a engendr constituera probablement un effet plus important et plus durable que les objets produits dans le cadre d une s rie d initiatives connexes Le fin mot de lOp Bridge sera crit apr s l entr e en service du Cyclone et lorsque le Sea King sera retir des Forces canadiennes N anmoins on peut d ores et d j affirmer que la communaut des HM est beaucoup mieux plac e pour relever l encha nement tr s d sordonn des d fis associ s l environnement op rationnel contemporain et pour r ussir le bond technologique multig n rationnel qu exige le passage au Cyclone lorsqu il remplacera finalement le Sea King Op ration Bridge Un bond audacieux vers le Cyclone Le colonel Sam Michaud retrait s est enr l dans la Premi re r serve des Forces canadiennes en juin 1986 en tant que soldat d infanterie au sein du West Nova Scotia Regiment Il a t mut dans la Force r guli re en d cembre 1987 o 1l a commenc l instruction d officier et de pilote Par la suite c est Shearwater en Nouvelle cos
34. l ouvrage intitul Broken Arrow d apr s le code que l USAF utilise pour d signer les accidents li s une arme nucl aire Ce type d accident est en soi tr s int ressant mais il peut galement d clencher une pol mique Tout d abord le secret entourant les armes nucl aires ne fait que cultiver le myst re plut t sain d ailleurs qui plane sur presque tout ce qui s y rapproche De plus l attention disproportionn e qu attirent ceux qui s opposent l existence des armes nucl aires lorsqu ils s acharnent sur les accidents li s au syst me nucl aire d clenche une pol mique qui leur permet de vendre leur id ologie Le m lange de secret et de pol mique cr e un milieu propice la naissance de ce que les amateurs du domaine appellent paresseusement des th ories conspirationnistes faisant allusion des organisations invisibles et malveillantes qui cacheraient des renseignements pour arriver leurs propres fins Soit dit en passant le terme th ories conspirationnistes est utilis par certains pour d signer une hypoth se sans fondement qu ils refusent par Broken Arrow America s First Lost Nuclear Weapon paresse de v rifier ou de prouver Les th ories conspirationnistes ne constituent en fait qu une s rie d arguments circulaires o les preuves qui confirmeraient qu il y a complot n existent pas parce que les complices de la conspiration les cachent Ce raisonneme
35. la crise des missiles de Cuba Cinq d cennies d tats d faillants la lutte mondiale contre le terrorisme et le crime transfrontalier font du Sea King et du Cyclone des appareils extr mement utiles Alors pour souligner cet anniversaire les articles du pr sent num ro de La Revue de l Aviation royale canadienne rendent hommage aux h licopt res ainsi qu aux hommes et aux femmes qui les ont con us r par s et pilot s en temps de paix et de guerre Et puis au cas o vous vous poseriez la question les Maple Leafs ont gagn la Coupe Stanley en 1963 c est comme si c tait hier Bonne lecture O Sic Itur Ad Astra 4 Major William March CD M A R dacteur principal Message du r dacteur principal Cher Bill La lecture de l un des principaux articles du num ro du printemps 2013 vol 2 n 2 de la Revue de l Aviation royale canadienne m a passablement constern Cet article qui met au pilori le commandement du Bomber Command de la Royal Air Force exerc par le mar chal en chef de l Air sir Arthur Travers Harris pendant la guerre en particulier et la strat gie de bombardement de zone qu il a si ardemment d fendue en g n ral m a surtout stup fi en raison de la reconnaissance r cemment accord e par les gouvernements du Royaume Uni et du Canada aux anciens combattants ayant servi en temps de guerre dans ce commandement Bref le major Lynne Chaloux auteur de l
36. le sergent Tony Arcand sont venus me voir Arcand avait examin les dommages subis par le 416 et tait d avis qu il serait peut tre possible de le r parer a bord Pour cela nous devions trouver le mat riel requis ainsi qu un moyen de traiter thermiquement certaines pi ces en aluminium afin d obtenir la rigidit prescrite Il nous a affirm qu il avait appris les techniques de r paration des m taux lors de son instruction de technicien en a ronautique navale et ce m me si dans la Force a rienne cette sp cialit rel ve normalement des techniciens en m taux Il restait encore cinq semaines d exercice et un a ronef suppl mentaire serait vraiment utile tant donn que le capitaine du Preserver et le commandant cmdt du GOCA souhaitaient vivement pouvoir utiliser l h licopt re avant la fin de l exercice nous avons convenu de tenter le coup Il a t d cid que Arcand serait lib r de ses fonctions de maintenance courantes So SE e ANO RCE Tpi Jai Neron pour s affairer d finir et mettre en uvre les r parations et que je lui pr terais main forte avec le service machines Une v rification du mat riel disponible a r v l que nous avions le n cessaire pour fabriquer des raccords pour les nervures Nous avions galement un peu de mat riel pour les lisses et le rev tement En guise de guide technique nous disposions de l Instruction technique des Forces canadiennes IT
37. le nom de l auteur ou de l artiste ainsi que le nom et l endroit d dition Tout mat riel qui ne satisfait pas ces exigences peut tre omis de La Revue e Le r dacteur principal peut fournir des images ou faire cr er des graphiques au besoin pour accompagner des articles e Les auteurs devraient utiliser l orthographe indiqu e dans le Petit Robert ou l Oxford English Au besoin les notes doivent se trouver la fin du texte plut t qu en bas de page et suivre la norme de pr sentation du Guide du r dacteur Pour toute question li e la r daction veuillez vous r f rer au Guide du r dacteur au Little Brown Handbook ou vous adresser aux Services de production du Centre de guerre a rospatiale des Forces canadiennes l adresse suivante CFAWCProd forces qc ca e Lesacronymes et les abr viations doivent tre utilis s de fa on parcimonieuse e Si leur usage est requis par le texte le terme complet devra tre inscrit lors de la premi re occurrence suivi de la forme abr g e entre parenth ses e Si l on s en sert dans les tableaux et les figures le tableau ou la figure devra contenir une liste des abr viations utilis es e Un tableau de toutes les abr viations accompagn es de leurs termes correspondants utilis es dans un texte devra tre inclus la fin du texte e Le r dacteur principal se r serve le droit de r viser les manuscrits pour des raisons de style de grammaire et de concision mais n apportera aucun c
38. les plans de conversion Par ailleurs 11 fallait trouver une fa on de d placer m caniquement le gros h licopt re sur la petite plate forme d appontage et de le pousser dans le hangar car cela ne pouvait pas se faire manuellement Le probl me r sidait dans le fait que les installations d aviation envisag es taient d j aussi grandes que possible d apr s les services de g nie et tout juste assez spacieuses pour accueillir le Seasprite L espace derri re le 4 IT exo PE a a Sh F lt Du Seasprite au Sea King Les h licopt res de lutte anti sous marine de la Marine royale canadienne LA REVUE DE L AVIATION ROYALE CANADIENNE VOL 2 N 4 AUTOMNE 2013 pont d envol tait limit par les arcs de tir du mortier Mark 10 Limbo et il n y avait pas de place pour agrandir le hangar vers l avant en raison de l emplacement de la chemin e des gaz d chappement produits par les machines et le syst me de propulsion principal La solution consistait diviser la chemin e en deux ce qui permettrait d agrandir le hangar vers l avant tout en jectant les gaz d chappement de chaque c t de la partie avant de la nouvelle structure Cependant cette modification causerait des lacunes r siduelles qu il faudrait accepter Tout d abord aucun largissement du hangar n tait pr vu ensuite l ajout d un poids de 30 tonnes 27 t aurait un effet n gatif sur la stabilit du navire Ayant
39. maritime que l on puisse imaginer se trouvaient dans ce complexe qui aurait t construit par les Allemands pendant la Deuxi me Guerre mondiale Nous nous sommes enfin arr t s un des ateliers et y avons t accueillis par le chef contrema tre J avais not les temp ratures requises et les temps de traitement respecter et le capf a communiqu les d tails au chef contrema tre dans sa langue et ce dernier a pris des notes Apr s avoir soigneusement examin les pi ces et les sp cifications le chef contrema tre a indiqu au capf que les pi ces seraient trait es et livr es au navire le lendemain matin vers 9 h 30 Nous nous sommes ensuite rendus leur armoire outils dans le but d emprunter les fameuses perceuses Nous y sommes arriv s midi alors que le surveillant faisait une sieste affal sur une table situ e l int rieur de la zone Malgr l insistance du capf 1l a t impossible de le convaincre de quitter sa table Je ne comprenais pas ce qui se disait mais le langage corporel de l homme laissait clairement comprendre qu il n tait pas question qu il interrompe sa pause d jeuner officielle et que le syndicat l appuierait au besoin Le fait que la demande venait directement d un officier sup rieur de la Marine ne changeait rien l affaire Il faut croire que tous les employ s syndiqu s des arsenaux maritimes sont les m mes partout dans le monde Un peu penaud le ca
40. ont pu tablir la port e du nouvel ouvrage Shores Massimello et Guest ont aussi r ussi pr senter succinctement les faiblesses qui caract risent les relations et les capacit s des diff rentes personnalit s marquantes ayant exerc une influence sur les op rations Nous apprenons ainsi quel point le gouvernement britannique sous la houlette de Churchill s est immisc dans la direction et l ex cution des op rations des Alli s obtenant souvent des r sultats d sastreux Les auteurs attirent aussi notre attention sur les d fis associ s la formation et au maintien de la coalition de PAxe Pour compl ter le livre les auteurs ont fourni une bibliographie exhaustive et tr s utile qui englobe toutes leurs sources primaires et secondaires Un autre ajout important m rite d tre soulign l index est l un des plus d taill s parmi ceux que j ai eu l occasion de consulter Finalement impression et la reliure du livre lui m me sont d une tr s grande qualit Les d tails constituent la force globale de ce livre Les auteurs nous offrent un ouvrage d une profondeur et d une pr cision exceptionnelles Il y en a pour tous les go ts les lecteurs qui veulent d couvrir les exp riences de ceux qui ont particip la guerre dans la M diterran e en trouveront amplement ceux qui cherchent des renseignements sur les op rations et les a ronefs seront plus que satisfaits et ceux qui aiment
41. pour cent La USAF et la USN sont retourn es faire leurs devoirs chacune de leur c t afin de corriger la situation et sont revenues avec des solutions totalement diff rentes La USAF a d termin que la plupart de ses missiles taient suffisamment efficaces et qu ils ne n cessitaient que de petits ajustements Selon son valuation le principal probl me tait l inefficacit du GCI guider les pilotes en bonne position pour qu ils soient les premiers tirer Elle a aussi d cid de mettre moins l accent sur les combats air air afin d avoir suffisamment de pilotes pour assurer des op rations continues et d viter que des pilotes effectuent une deuxi me mission sur une base non volontaire avant que tous les pilotes aient men une premi re mission Pour sa part la USN a d termin que le missile AIM 7 Sparrow n tait pas assez fiable pour les combats air air mais qu un missile AIM 9D Sidewinder propre la marine permettrait de r soudre plusieurs des probl mes li s aux missiles AIM 9B et AIM 4D De plus elle a mis en place le programme de formation Topgun afin d assurer que ses pilotes de chasse et le personnel du GCI connaissent fond les proc dures de combat air air avant d tre d ploy s en Asie du Sud Est Au cours des campagnes Linebacker de 1972 les services ont pu valider les d cisions prises la suite de leur auto valuation et la diff rence au niveau des r sultats obt
42. qui se pr occupaient de la d fense maritime commen aient alors reconna tre que l h licopt re de LASM acqu rait une importance grandissante pour Pavenir de la lutte anti sous marine Un minent scientifique de la d fense de l poque est m me all jusqu d clarer ce qui suit Avec l entr e en sc ne des sous marins propulsion nucl aire l h licopt re de lutte ASM acquiert une importance accrue vu sa capacit de mener des recherches sous la surface et sa vitesse relativement lev e m me si on la compare celle des sous marins nucl aires son efficacit ne devrait pas souffrir beaucoup de l arriv e de ces derniers cet gard l h licopt re est nettement mieux plac que les avions voilure fixe ou les b timents de surface et il semble constituer pour eux un compl ment essentiel supposer qu il s agisse d un a ronef de bonne qualit muni de technologies suffisantes il est probable en fait que dans un r le de LASM il pourrait remplir mieux que les avions voilure fixe et les navires de surface certaines des fonctions confi es jusqu ici ces plates formes Par la suite on a per u l h licopt re comme offrant de grandes possibilit s au combat et sa valeur n a fait que cro tre quand on a pris en compte son invuln rabilit relative une contre attaque par un sous marin Ayant compris cet tat de choses le Groupe d tude sur la guerre navale a
43. r pour encadrer la transformation de la culture d apprentissage au sein des FAC Il servira d l ment int grateur et permettra de suivre de pr s l volution des capacit s et de l approche qui favoriseront Patteinte des objectifs visant la synergie la coop ration et la gouvernance strat gique La culture d apprentissage se transformera consid rablement au sein des FAC gr ce a la mise en place de l architecture d apprentissage moderne du Campus Le Campus des FAC La modernisation de l instruction individuelle et de l ducation II E pour les Forces arm es canadiennes LA REVUE DE L AVIATION ROYALE CANADIENNE VOL 2 N 4 AUTOMNE 2013 bouleversera les approches traditionnelles de Pinstruction et aura toutes les caract ristiques d une v ritable organisation d apprentissage moderne Nous ne pouvons pas manquer Poccasion qui nous est offerte d adopter une approche offrant les avantages strat giques susmentionn s Nous devrons donc tablir un plan de gestion g n ral et un syst me de communication adapt a nos besoins qui faciliteront la transformation de facon a combattre l inertie qui inciterait institution se retrancher derri re les approches traditionnelles Le Campus des FAC modernisera PI E sur trois plans la gouvernance les capacit s des autorit s d instruction et des autorit s d instruction d sign es les capacit s communes Bien qu elle soit essentielle pour assurer l effica
44. requises pour r aliser le syst me de SSA avec l appui et l accord sans quivoque de la direction taient tablies dans la directive de Op Bridge On avait compris que la communaut des HM devait r duire importance accord e traditionnellement la guerre maritime g n rale pour privil gier les capacit s faible co t forte demande et grande incidence qui caract risent notre environnement op rationnel contemporain Traduction origine directe du d veloppement l interne du syst me de SSA se trouve dans ce changement de mission fondamental qu sous tend la philosophie globale de POp Bridge et qui a donn lieu une directive pr cise dans le troisi me grand axe Plan soit tudier des am liorations modestes la capacit de mission RSR dont le co t est relativement bas le risque faible et le rendement lev Traduction M me en tenant compte de l engagement de l quipe centrale du syst me de SSA de l aide des organismes de soutien et du contexte favorable attribuable a l Op Bridge il n en est pas moins impressionnant de constater que l quipe a effectu un premier vol avec un tout nouveau syst me de mission RSR en octobre 2009 peine un an apr s la signature de l ordre de POp Bridge Le syst me de SSA demeure l une des r ussites les plus probantes et durables de POp Bridge et au moment d crire ces lignes il est en forte demande dans la flot
45. riennes au Nord Vietman termin es la USAF a commenc lentement adopter les le ons tir es de son exp rience au cours des campagnes Linebacker et du succ s remport par la USN pendant ces m mes campagnes L exercice Red Flag la version de la USAF du programme Topgun a t mis en uvre et des escadrons d agression ont t cr s afin de reproduire des menaces r alistes pendant la formation L exp rience acquise par les deux services au Nord Vietnam a grandement contribu au d veloppement de nouveaux appareils comme le F 14 Tomcat le F 15 Eagle et le E 3 Sentry Dans l ensemble il s agit d un excellent ouvrage qui traite de diff rents facteurs du niveau du combat individuel jusqu au niveau de prise de d cisions strat giques et qui explique comment ces facteurs ont contribu au succ s de la puissance a rienne am ricaine au Nord Vietnam Le jeu du chat et de la souris entre les deux services am ricains et l IADS des Nord Vietnamiens est bien pr sent tout comme la p riode d auto valuation des services la suite de la campagne Rolling Thunder et des deux campagnes Linebacker Je recommande fortement la lecture de cet ouvrage quiconque s int resse la fa on de planifier et de mener une campagne a rienne contre une force d opposition de bonne capacit ou souhaite acqu rir des connaissances de base sur le sujet LA REVUE DE L AVIATION ROYALE CANADIENNE VOL 2 N 4 AUTOM
46. s des croyances des actions et des r actions de Harris durant une p riode donn e et par cons quent appara t comme le plus convenable pour diss quer les diff rents aspects de ce commandement complexe et controvers Selon qui ce mod le appara t 11 comme le plus convenable Et pourquoi L essentiel de la condamnation de Chaloux repose sur le fait que Harris avait une approche intraitable et singuli re de la guerre d truire la capacit de production de guerre de l Allemagne en bombardant des zones urbaines Cette approche inflexible a r duit sa capacit consid rer avec objectivit le contexte g n ral et a constitu le talon d Achille de son leadership Elle a eu pour effet de limiter sa capacit de commandement tout en devenant constitutive d un abus d autorit et en fin de compte elle a eu un effet n faste sur l offensive alli e Chaloux soutient ensuite que la foi in branlable de Harris dans le bombardement de zone s est transform e en une obstination et un dogmatisme qui son avis Pont emp ch de devenir un grand commandant Lorsqu elle pr sente ses arguments contre le leadership de Harris et sa politique de bombardement de zone elle s en prend ses relations avec ses sup rieurs et ses contemporaines au temps qu il a pris avant de rajuster le tir au profit du ciblage s lectif sa r ticence viser les cibles panac es et sa d cision de ne p
47. sup rieur celui du porte avions ce qui en faisait une plate forme tr s stable pour les op rations des h licopt res Comme le Bonaventure subissait une refonte le Provider et le Saguenay taient les seuls navires m me de transporter les Sea King jusqu au th tre de la mission Le Saguenay et son appareil Sea King et le Provider qui NCSM Bonaventure my O O 7 7 1 7 y 7 A f J I J1 Non lt nrife A1 Ned KINO f ER NelcCconteves doe InffenniiI nUI lt mnIrine doe 1 Wnrine rovdie cCcaAanddilienne LU LDC ET LLLE UAA IIJICU LALII 5 e LANE FECLLEEUTCES C D UM L ELL LA UILLL DU FEEUT LICE UC LU IVLUETI LILE Y DY VALN L UIUULCILILC emportait trois h licopt res devaient se tenir pr ts r cup rer le contingent canadien de Casques bleus en poste dans la Bande de Gaza avant l clatement ventuel de ce qui allait tre appel la guerre des Six Jours entre Isra l et ses voisins arabes l Par cons quent si le Nipigon et PAnnapolis ont t autoris s ex cuter des op rations avec h licopt re peu pr s au m me moment que le Saguenay la question se pose encore de savoir ce qu il est advenu d eux Il n existe aucune r ponse claire en ce qui concerne le Nipigon car son rapport historique annuel RHA portant sur la p riode n a pu tre retrac D apr s ses journaux de bord toutefois le navire a pass la majeure partie des trois premiers mois de 1967 l arsenal
48. terminer La formation en classe et en piscine que nous avons donn e aux membres de la marine lettone s est tenue dans les quartiers des domestiques r nov s du palais d t du Tsar Liepaja Apr s la formation le commandant cmdt de l escadron nous a invit survoler la c te de la mer Baltique bord de son tout nouveau Mi 8 russe Qui aurait cru cela possible en 1975 Shearwater L quipe du laboratoire dont je fais partie a re u l appui de tellement de personnes au cours des ans autant de l int rieur du laboratoire que de l ext rieur qu il nous est impossible de toutes les remercier personnellement sans risquer d en oublier surtout que certaines venaient d unit s dont le nom a probablement chang depuis Bien entendu nous devons remercier les membres des quipages navigants qui ont d utiliser plusieurs occasions une sonde rectale O Le Dr Brooks a t m decin chef du commandement du Commandement maritime m decin chef du commandement du Commandement a rien cmdt de l h pital Stadacona et deux fois cmdt a l IMED LA REVUE DE L AVIATION ROYALE CANADIENNE VOL 2 N 4 AUTOMNE 2013 Abr viations cmdt commandant CR D v Chef Recherche et d veloppement IMED Institut de m decine environne mentale pour la d fense kg kilogramme Ib livre mod mod le NBC nucl aire biologique et chimique NCSM Navire canadien de Sa Majest ONGC Office des normes g n rales d
49. transition Le projet de conversion de la flotte des Sea King de sorte qu elle soit enti rement compatible avec les NVG a connu un vif succ s Un prototype a t rapidement con u install et mis l essai gr ce la collaboration d unit s l chelle des FC Les dirigeants de la Force a rienne ayant clairement signifi qu il s agissait d une priorit et la communaut des HM n ayant laiss place aucune quivoque quant l importance de cette capacit la mise en uvre qui d coulait naturellement de la vision nonc e dans la directive de l Op Bridge a t rapide D s le d but de 2011 l entra nement des pilotes op rationnels avait commenc pour de bon et le succ s du projet pouvait se mesurer par la tr s grande r ticence des pilotes qualifi s pour l emploi des NVG voler la nuit sans elles apr s les avoir d j utilis es Au moment de la r daction du pr sent article la conversion de l ensemble de la communaut des HM aux NVG tait termin e sans aucun incident important signaler LA REVUE DE L AVIATION ROYALE CANADIENNE VOL 2 N 4 AUTOMNE 2013 i S0 he a f S k a mon OO Lal IOLO a co ee O amp 10 Au fil du temps la vision tablie depuis le lancement de POp Bridge a continu d exercer une forte influence sur la communaut des HM bien que l emploi du nom lui m me ait t lentement abandonn Nous avons
50. une situation de leadership tr s complexe d une mani re simpliste et inconvenante en se fondant sur une base de connaissance insuffisante de plus son point de vue semble exacerb par une adh sion aveugle aux l ments constitutifs limit s et souvent inad quats du mod le CAR utilis pour P valuation globale du leadership Je crois qu une foule de d finitions d opinions d l ments et de d terminants peuvent tre associ s ce qui constitue un leadership efficace qu il soit militaire ou autre Personnellement je trouve que l une des fa ons les plus justes de traiter le sujet qui est contraire celle de Chaloux est celle que propose mon ami et mentor le lieutenant g n ral Bill Carr la retraite ancien commandant du Commandement a rien et ancien combattant m rite et d cor de l aviation Selon lui Le leadership est simplement l aptitude que poss dent certaines personnes d inciter d autres atteindre des objectifs Malgr les pires difficult s Harris y est parvenu et ses troupes lont suivi jusqu en enfer avec un d vouement extraordinaire et en r coltant un succ s et une gloire sans pareil Traduction Je respecte et m me salue le fait que le major Chaloux a le droit d exprimer ses opinions au sujet du leadership du Bomber Command exerc par Harris pendant la guerre mais je me dois en toute bonne conscience de remettre en cause ces opinions publi es C es
51. vu des activit s exerc es et d un certain nombre de facteurs comme les besoins des RI relativement au d veloppement et aux services communs ou les capacit s sp ciali s es fournies par des RI pr cises l ensemble du r seau de d veloppement Il serait possible par exemple de centraliser dans un CSA les ressources n cessaires la production de cartes ou d images holographiques car elles sont co teuses Ce CSA r pondrait aux besoins de tous les RI RDI en cette mati re M me si les CSA rel vent d un RI pr cis 1l revient au QG ACD qui agit au nom du CPP de voir l tablisse ment et l volution du r seau de CSA dont les capacit s doivent tre du niveau standard qui s applique l ensemble des FAC Selon les pr visions l am lioration de la gestion des ressources conjugu e avec la r duction de la dur e des cours offerts en classe devrait permettre de r duire les besoins relatifs l infrastructure et l quipement op rationnel et donc de r aliser des conomies l heure actuelle le syst me d I amp E co te 1 6 milliard de dollars annuellement Une augmentation de l efficacit de l ordre de 1 pour 100 nous permettrait de r aliser une conomie de 16 millions de dollars annuellement si elle tait de 10 pour 100 nous conomiserions 160 millions de dollars LA REVUE DE L AVIATION ROYALE CANADIENNE VOL 2 N 4 AUTOMNE 2013 annuellement Les responsables du Campus d
52. 0 NED Du Seasprite au Sea King Nous avions tristement Cort de croire que les navires de surface pouvaient prot ger une cible voil e contre une attaque Capv A B F Fraser Harris a contribu d importants changements dans la guerre maritime En relativement peu de temps les armes tactiques et d tecteurs de l poque sont devenus insuffisants ce qui a entra n ce que l on a appel la crise de la LASM au milieu des ann es 1950 Le premier sous marin propulsion nucl aire baptis United States Ship USS Nautilus a montr qu il pouvait circuler quasi impun ment en d pit des meilleurs efforts des forces ASM modernes Le syst me de propulsion unique en son genre tait bruyant mais 1l permettait au Nautilus de naviguer longtemps en plong e des vitesses lev es et de grandes profondeurs pour viter la d tection Quand il tait rep r le b timent tait difficile suivre et la plupart des forces de surface ne pouvaient pas se rapprocher suffisamment pour lancer leurs armes contre lui si elles le faisaient elles s exposaient une contre attaque meurtri re Cette innovation dans le domaine des syst mes de propulsion conjugu e d autres progr s technologiques nouvelles coques nouveaux d tecteurs et syst mes de conduite du tir et nouvelles techniques de r duction du bruit a permis au sous marin d voluer en tant que plate forme d armes et de devenir plus
53. 0 15 coffret 8 dossier 105396 88 Cela a eu lieu pour la premi re fois pendant l exercice annuel Maple Spring men par le Canada et les U au large de Porto Rico en 1969 Note de service du DGSM adress e au Directeur g n ral G nie 21 janvier 1969 DHP 2010 1 dossier 11900 DDH 01 vol 2 Le rapport complet sur l tape 1 de l application de la Directive de projet 132 du VX 10 n est pas classifi et il est conserv chez Recherche et d veloppement pour la d fense Canada RDDC 89 Sans une r f rence visuelle pour situer l horizon la seule chose que le pilote LA REVUE DE L AVIATION ROYALE CANADIENNE VOL 2 N 4 AUTOMNE 2013 pouvait voir par visibilit r duite ou la nuit tait le navire qui bougeait sous lui La d sorientation qui en r sultait engendrait le vertige chez de nombreux pilotes en raison du mouvement du navire par rapport l a ronef Bref ce que le corps du pilote ressentait quilibre et mouvement ne correspondait pas ce que ses yeux voyaient tangage et roulis du pont et du hangar sous lui par cons quent son sens de l quilibre tait d r gl ce qu entra nait un malaise grave Explications fournies l auteur par le lieutenant colonel Glenn Cook retrait ancien pilote d essal 90 L auteur tient souligner l aide re ue des anciens pilotes Glenn Cook et Bob Murray qui lui ont fourni des renseignements et partag des exp riences avec lui au cours
54. 16 septembre 1977 p 213 220 DHP 93 110 document 082 79 RHA 1967 HS 50 423 Eso DHP 1312 80 Ibid Matchmaker tait le nom de code de l escadron multinational de lutte ASM de l OTAN Il allait ventuellement devenir la Force navale permanente de l Atlantique STANAVFORLANT Le DETHELFA du Saguenay est correctement d sign comme ayant t le premier d tachement op rationnel du genre dans le RHA de 1967 du NCSM Saguenay DHP 1293 et dans Patrick Martin et Leo Pettipas Royal Canadian Navy Aircraft Finish and Markings 1944 1968 Martin Slides 2007 p 145 et 246 81 RHA de 1967 du HS 50 423 Esc DHP 1312 RHA de 1967 du NCSM Saguenay DHP 1293 82 Journal de bord du navire de janvier a avril 1967 NCSM Nipigon BAC RG 24 vol 5470 83 Wilf Lund entrevue avec le vice amiral Dan Mainguy 18 avril 2001 DHP 2001 30 dossier 1 11 Prot g B journal de bord du navire NCSM Annapolis 15 mai 1967 BAC RG 24 vol 5488 84 RHA de 1967 HS 50 423 Esc DHP 1312 RHA de 1967 NCSM Saguenay DHP 1293 journal de bord du navire mai 1967 NCSM Annapolis BAC RG 24 vol 5488 85 RHA de 1967 HS 50 423 Esc DHP 1312 86 Journal de bord du navire mai 1967 NCSM Annapolis BAC RG 24 vol 5488 journal de bord du navire mai 1967 NCSM Saguenay BAC RG 24 s rie D 12 vol 5481 87 V ronneau p 63 Guide to DDH Helicopter Operating Procedures janvier 1968 voir DHP 200
55. 2013 les points de rep rage visuels du pilote en mer taient obscurcis La version britannique est entr e en service dans la Royal Navy RN sous le nom de Westland Wessex La USN et la RN ont toutes deux grandement utilis cet appareil et les Britanniques ont aussi travaill a la mise au point du Wessex pour des op rations depuis de gros destroyers d un d placement d environ 5 200 tonnes 4 717 4 t Ces h licopt res pr sentaient cependant un probl me du fait qu ils taient issus d un appareil con u dans les ann es 1940 et qu on les consid rait par cons quent comme tant v tustes La MRC a tudi d autres mod les par exemple le Djinn de la Sud Aviation l Alouette de l A rospatiale le Bristol 203 et le P 531 de la Saunders Roe appel plus tard Westland Wasp Ce dernier appareil tait en cours de mise au point express ment pour servir a bord des destroyers mais 1l ne pouvait pas emporter en m me temps une arme et l quipement de d tection n cessaire par cons quent il devait compter sur les d tecteurs du navire pour localiser la cible La MRC a aussi pris en consid ration le Du Seasprite au Sea King Les h licopt res de lutte anti sous marine de la Marine royale canadienne EE Kaman HUSK 1 Seasprite Piaseck1 Vertol H 21 le Kaman HOK 1 et le HU2K ainsi que le Sikorsky S 62 En fin de compte seuls les appareils Sikorsky Kaman et Westland Wessex ont t recommand s L
56. 66 huit des neuf destroyers porte h licopt res DDH avaient r int gr la flotte et ils taient pr ts commencer ou ex cutaient d j des essais de disponibilit op rationnelle les croisi res d endurance L Annapolis sous le commandement du capitaine de fr gate D Mainguy a termin ses essais et est parvenu au stade I de la capacit de service avec h licopt re en septembre 1966 Comme le navire devait bient t amorcer un cycle de maintenance et d entra nement son jumeau le Nipigon a t choisi pour ex cuter les essais la fin de 1966 le syst me Beartrap avait t install et homologu bord du Nipigon et un DETHELFA avait t form pour ce navire m me les effectifs du HS 50 Comme le Bonaventure subissait sa refonte prolong e de mi vie Montr al et que le Nipigon poursuivait ses essais avec le VX 10 il n y avait aucun navire autoris mener des op rations avec h licopt res pendant l exercice annuel Springboard cette ann e l dans les Cara bes L escadron y a donc particip depuis une base terre la Station a ronavale de PUSN San Juan Porto Rico Photo FC En mars le Nipigon a termin ses essais avec h licopt re et a t autoris CSU a ex cuter des op rations de vol du stade I en conditions VER vol vue cela rendait possibles les vols de jour et certains vols de nuit si la visibilit tait bonne Le mois suivant l Anna
57. A Il s agit de lieux d apprentissage temporaires ou permanents qui offrent un milieu d apprentissage physique ou virtuel partag par de nombreux CEFF et EL L ACD fournira ces ressources en plus des capacit s communes Ces ressources permettront d viter les d doublements faciliteront l acc s aux capacit s essentielles y compris lII amp E r pondant des besoins ponctuels assureront la collaboration dans l ensemble des FAC l appui de toutes les phases de PII amp E et donneront acc s un large ventail de pratiques exemplaires et d avis d experts mieux que n importe quel RI RDI aurait pu le faire seul Les capacit s seront regroup es en trois cat gories strat gies et programmes examen de l valuation des acquis rationalisation de la prestation de l instruction et ainsi de suite soutien et services recherche et d veloppement programme de perfectionnement des instructeurs et ainsi de suite moteur de recherche d entreprise du Campus des FAC MREFAC Le MREFAC constitue l pine dorsale technique du Campus des FAC il donne acc s aux outils de mise en uvre des programmes offerts gr ce au Campus des FAC et surtout il permet de cr er un milieu d apprentissage collaboratif ainsi qu un acc s universel et asynchrone PH amp E Il ne s agit pas d un syst me con u en vase clos Le r seau des CSA disposera des ressources n cessaires pour fournir une base commune de servi
58. A PRODUCTION Fran oise Romard Pour des copies de cette publication ou tre inclus dans une liste de distribution contactez CFAWCProd forces gc ca NOTE AUX LECTEURS ET LEGTRIGES La Revue de l Aviation royale canadienne est enti rement bilingue lorsqu une citation originale a t traduite le terme Traduction indique que le lecteur trouvera le texte orignal de la citation dans la version de la Revue r dig e dans l autre langue officielle du Canada Afin de faciliter la lecture le masculinsertdegenreneutrepourd signeraussibientesfemmesqueleshommes Saufindication contraire les photographies reproduites dans la Revue del ARC appartiennent au domaine public LA REVUE DE L AVIATION ROYALE CANADIENNE o O DIREGTIVES SUR LA SOUMISSION DE MANUSCRITS L quipe de r daction de LA REVUE DE L AVIATION ROYALE CANADIENNE est int ress e recevoir des articles des comptes rendus de livres et de courts textes portant sur des sujets d int r t ou traitant de la port e de la doctrine de la force a rienne de la formation du leadership des le ons retenues et des op rations pass es pr sentes ou futures Les textes para tront sous les rubriques Lettres la r daction Sujets d int r t et l avant garde On accepte galement les textes traitant de sujets connexes tels que l thique la technologie et l Whistorique de la force a rienne RUBRIQUES DE LA REVUE RUBRIQUE LIMITE DE MOTS D TAILS LETTRES e canes
59. A REVUE DE L AVIATION ROYALE CANADIENNE VOL 2 N 4 AUTOMNE 2013 n y satisfont pas effectivement la MRC se trouvera dans une position fort g nante apr s avoir d pens 16 000 000 pour les acheter Le CEMM Chef d tat major de la Marine a besoin d une d claration claire sur la question visant a d terminer si oui ou non le mod le de s rie Kaman muni du moteur T 58 6 actuel pourra remplir les fonctions que nous lui destinons Le S 58 HSS 1N pourra t il faire le travail Il a aussi ajout ceci Vous comprenez j en suis s r qu il faut r gler correctement et maintenant la question des h licopt res car le grand programme qui s en vient savoir la construction de nouveaux navires de surface et la conversion des b timents de la classe ST LAURENT est enti rement fonction des h licopt res que nous choisirons Traduction T Photo EC Du Seasprite au Sea King Les h licopt res de lutte anti sous marine de la Marine royale canadienne H LA REVUE DE L AVIATION ROYALE CANADIENNE VOL 2 N 4 AUTOMNE 2013 PhotoJFC lEnsjt Michael McWhinnie 3 Le contre amiral Tisdall a re u l assurance qu il n existait aucun autre h licopt re pouvant d coller des destroyers de la MRC et s y poser et que l acquisition d un petit nombre d appareils Kaman tait une mesure temporaire jusqu ce que des h licopt res plus performants soient mis au point Ici encore le
60. ARINE ROYALE CANADIENNE Par le Lieutenant de vaisseau Jason Delaney OP RATION BRIDGE UN BOND AUDACIEUX VERS LE CYCLONE Par le colonel Sam Michaud OMM M S M CD retrait STEWARD POURQUOI MA PIZZA GO TE T ELLE L APPR T AU CHROMATE DE ZINC Par le major Gordon Crumpler CD retrait D D Till i A HISTORY OF THE MEDITERRANEAN AIR WAR 1940 1945 VOLUME ONE NORTH AFRICA JUNE 1940 JANUARY 1942 Compte rendu du major Chris Buckham CD M A BROKEN ARROW AMERICA S FIRST LOST NUCLEAR WEAPON Compte rendu de Sean M Maloney Ph D CLASHES AIR COMBAT OVER NORTH VIETNAM 1965 1972 Compte rendu du capitaine Richard Moulton Photo FC Sgt Ren Dubreuil 9 INDIVIDUELLE ET DE L DUCATION II 8 E POUR LES FORCES ARMEES CANADIENNES Par le lieutenant colonel Debbie Miller OMM CD M A MDS LA REVUE DE L AVIATION ROYALE CANADIENNE VOL 2 N 4 AUTOMNE 2013 e ne suis plus un jeune cinquantenaire plein d entrain depuis quelques ann es d j mais part quelques douleurs de plus l oubli occasionnel d un mot ou le sentiment de ne pas savoir pourquoi Je suis entr dans une pi ce je me sens encore pas mal comme le jour o j a1 rev tu un uniforme pour la premi re fois c est un peu comme le CH124 Sea King Cet h licoptere Sikorsky a t mis en service dans la Marine royale canadienne il y a cinquante ans et 1l va toujours bien Faisons un retour en arri re
61. E 18 dat du 1 f vrier 1957 Biblioth que et Archives Canada BAC RG 24 1983 84 167 coffret 3827 dossier 8260 11 partie 2 20 Note de service du Directeur de la guerre sous marine DUSW adress e au Chef adjoint de l tat major de la Marine Air et Guerre JACNS A amp W dat e du 4 f vrier 1959 DHP 79 246 coffret 10 dossier 81 Note de service du CEMM CNS adress e au pr sident des Chefs d tat major CCoS et version provisoire destin e au Comit de la D fense du Cabinet 10 avril 1959 DHP 79 246 coffret 10 dossier 81 Annexe A du proc s verbal de la r union 4 59 du NS 24 avril 1959 DHP 81 520 1000 100 3 coffret 35 dossier 1 21 En 1952 la MRC a adopt les d signations des escadrons de l a ronavale am ricaine USN Voir Kealy et Russell p 63 Par cons quent en anglais les noms d escadron affichaient le num ro de l unit apr s sa description Le HS 50 figure dans l Ordonnance d organisation des Forces canadiennes 9 5 2 18 mars 1968 comme tant le 50 Escadron d h licopt res anti sous marins en anglais Helicopter Anti Submarine Squadron 50 Vers le milieu de 1968 l ordre des noms et des num ros a t invers de sorte que le HS 50 est d sign comme tant le 50 Helicopter Anti Submarine Squadron en anglais dans l Ordonnance d organisation des Forces canadiennes 9 5 2 24 juin 1968 22 Bien que le S 58 ait t con u a Pori
62. FC C 12 124 AOO MB 001 qui indiquait comment fabriquer et installer des l ments de r paration standard On a rapidement constat que Arcand connaissait effectivement bien les techniques de r paration des m taux En suivant les exemples de r paration standard de PITFC il s est affair fabriquer des mod les de raccord avec du carton puis il les a utilis s pour faire des gabarits de contreplaqu avec l aide des techniciens de coque dans leur atelier Les gabarits ont t utilis s pour former la main les t les d aluminium afin qu elles prennent la forme de la nervure Il lui a fallu plusieurs essais avant d tre satisfait mais nous sommes ventuellement parvenus fabriquer un renfort galb et une garniture imbriqu e avec lesquels travailler Steward pourquoi ma pizza go te t elle l appr t au chromate de zinc Il restait la question du traitement thermique requis pour durcir les pi ces Un des techniciens de coque disposait d un manuel de machiniste qui en compl ment de PITFC pr cisait les temp ratures recommand es pour le traitement thermique Pour les faire durcir les pi ces devaient tre chauff es 900 degr s Fahrenheit F 482 Celsius C pendant sept minutes puis tre tremp es Suivait un processus de durcissement de pr cipit s qui donnerait aux pi ces l tat de duret requis Il suffirait alors de chauffer les pi ces 250 F 121 C pendant 22
63. LA REVUE DE LAVIATIG ROYALE CANADIENNE AUTOMNEE 013 VOLA N 4 Q m No LNUMENUS AETS DESAUVEJAGES O1EMNMESRHREIIRAUVIRNEO JINUENLEIEA MBINAISONSIDESI IT UTJONS DEILIM D JANUS D LT i T Ter LEO HELIG COPTER MARIN F JE aW ES INE D ES E uf Tans A Ya POENE PARIE TES a E RS ET use GUERRE A ROSPATIALEN ni 58 a o Defense National DES FORCES CANADIENNES Es A Oo or nationale Defence se LAREVUEDEL AVIATIONROYALECANADIENNE estunepublicationofficielleduCommandant de l Aviation royale canadienne ARC publi e sur une base trimestrielle ll s agit d une tribune permettant d changer sur les concepts les questions et les id es centrales et cruciales en lien avec la puissance a rospatiale La Revue a pour vocation de diss miner les id es et les points de vue non seulement des membres de l ARC mais aussi des civils qui s int ressent aux questions relatives la puissance a rospatiale Les articles peuvent traiter de la port e de la doctrine de la force a rienne de la formation du leadership des le ons retenues et des op rations pass es pr sentes ou futures de la force a rienne On accepte galement des articles sur des sujets connexes tels que l thique la technologie et l historique de la force a rienne Cette Revue est donc destin e permettre l expression d une pens e professionnelle mature sur l art et la science de la guerre
64. M n avaient jamais t d finies et cette t che a t int gr e implicitement lOp Bridge En 1994 il y avait d j eu une tentative en vue de d finir une approche de base modulaire pour l actualisation et l tat de pr paration qui n a pas obtenu de consensus et qui n a Jamais t mise en uvre Pendant l analyse de l Op Bridge il a fallu de nombreux mois de discussion pour parvenir un consensus sur les comp tences et aptitudes de base et la question a t finalement r solue au niveau du commandement de la 12 Escadre dans le cadre de tables rondes auxquelles participaient les membres de la haute direction de l escadre 9 La SDCD tait la fois un nonc de la politique de d fense et un plan d approvisionnement annonc par le premier ministre Harper en mai 2008 D abord publi e comme une simple d claration elle a t plus tard officialis e dans un document qui approfondissait les principes d j annonc s par le premier ministre La SDCD est disponible l adresse http www forces gc ca site pri first premier index fra asp WT SvI CFDLEFT consult le 18 juin 2013 10 G n ral Hillier Setting Our Course discours CISS Seminar Implementing Canada s Defence Policy Statement Royal Canadian Military Institute 22 juillet 2005 tel que cit dans Philip S E Farrell Control Theory Perspective of Effects Based Thinking and Operations Modelling Operati
65. NE 2013 D Photo FC Sdt Vaughan Lightowler Le capitaine Richard Moulton est officier Note du contr le a rospatial au sein de l Aviation l Le AIM 7 est un missile royale canadienne Son exp rience de travail air air autoguid semi actif de inclut une affectation aupr s du 21 Escadron moyenne port e Le missile air de contr le et d alerte A rospatiale du air AIM 4D a t produit dans les Secteur de la d fense a rienne du Canada versions t te chercheuse thermique et North Bay et un d ploiement de six mois dans guidage radar Le AIM 9B est un missile le cadre de l Op ration Fondation laquelle air air autoguid infrarouge de courte port e visait renforcer les ressources au sein du Les changements au niveau des lettres la 71 Expeditionary Air Control Squadron de la suite des num ros de missiles indiquent qu il USAF la base a rienne d Al Udeid au Qatar s agit de versions am lior es Il travaille actuellement comme directeur de l armement et instructeur au sein du 51 Escadron d entra nement op rationnel de contr le et d alerte A rospatiale North Bay Abr viations AAA artillerie anti a rienne AIM missile d interception a rienne GCI service d interception contr l e du sol IADS syst me de d fense a rienne int gr e MiG Mikoyan Gurevich MSA missile surface air USAF United States Air Force Force a rienne des Etats Unis
66. ON ROYALE CANADIENNE VOL 2 N 4 AUTOMNE 2013 qualifi pour l emploi des NVG faisait partie de l quipage ce dernier devait par d faut s en tenir au plus petit d nominateur commun et voler sans NVG Il s est av r dans d autres communaut s qu il pouvait tre dangereux d avoir un quipage de cabine mixte form de pilotes se fiant des r f rences fort diff rentes La communaut des HM a donc choisi d appliquer cette le on retenue par d autres 30 L ordre de l Op Bridge pr cise que l tat final se r alisera avec l limination progressive du CH124 et l atteinte de la capacit op rationnelle initiale du CH148 traduction bid paragraphe 8 D_ TI 7 7 h vrn 1nm Ars oe ln bhbnnd ninminriorivr aroreo lo l nrrlnno Jheration Drid JC UN PONA GUUUCIEUX Vers LE VCLON E O g7 1 vous serviez sur le Navire canadien de Sa Majest NCSM Preserver pendant Pexercice Ocean Safari de 1979 vous pourriez bien avoir pos cette question Tout a commenc a midi lors d un samedi ensoleill en mer le 29 septembre 1979 au large du cap Wrath en cosse latitude 50 Nord longitude 50 Ouest Le Preserver l Iroquois et Assiniboine effectuaient un ravitaillement vertical VERTREP pendant une pause au cours de l exercice Comme de coutume l horaire de vol avait chang une demi douzaine de fois ce matin l L lroquois avait en fait eu le te
67. P 79 246 coffret 10 dossier 82 62 Cafferky p 293 295 63 Proc s verbal de la r union tenue le 17 septembre 1962 sur l quipement devant quiper les premiers h licopt res HSS 2 achet s BAC RG 24 n d acc s 1983 84 167 coffret 3428 dossier 7820 102 6 vol 1 lettre du ministre des Finances adress e au ministre de la D fense nationale et dat e du 9 octobre 1962 BAC RG 24 n d acc s 1983 84 167 coffret 3428 dossier 7820 102 6 vol 1 64 Lettre du ministre des Finances adress e au ministre de la D fense nationale et dat e du 9 octobre 1962 BAC RG 24 n d acces 1983 84 167 coffret 3428 dossier 7820 102 6 vol 1 65 Voir D W Middlemiss et J J Sokolsky Canadian Defence Decisions and Determinants Toronto Harcourt Brace Jovanovich 1989 Michael Hennessy The Rise and Fall of a Canadian Maritime Policy 1939 1965 A Study of Industry Navalism and the State These de doctorat Universit du Nouveau Brunswick 1995 66 Lieutenant A M Percy Aircraft Facilities in DDE Conversions document non dat DHP 93 110 coffret 5 article 061 67 Ibid 68 Charlton et Whitby p 117 69 Rapport sur les d lib rations de janvier 1965 HS 50 BAC RG 24 1983 84 167 coffret 721 dossier 1926 219 50 On employait le nom Maple Spring pour d signer les pr paratifs du Canada en vue de cet exercice annuel et sa participation LA REVUE DE L AVIATION ROYALE CANADIENNE
68. PII amp E Cette Strat gie a servi de document d orientation pour l tablissement d un partenariat entre les responsables de instruction RI responsables d sign s de instruction RDI en vue de la mise en place du Campus des FAC d crit dans le Cadre op rationnel du Campus des FAC Il faut remarquer que le 19 juin 2013 le Conseil des Forces arm es a approuv la strat gie de modernisation de lII amp E Alors qu est ce qui sera r alis dans le cadre du projet de modernisation En d autres mots quels avantages cette modernisation pr sentera t elle pour vous Gr ce a ce projet vous pourrez passer par un portail qui vous donnera un acc s illimit a une myriade d applications o que vous soyez et a n importe quel moment Cet acc s illimit nous permettra d viter le cloisonnement propre au syst me d IT amp E actuel et donc d exploiter pleinement toutes les possibilit s offertes par PII amp E de rentabiliser les sommes investies et de nous assurer que l organisation les processus la doctrine et les lignes directrices voluent en fonction des m thodes et des outils d apprentissage employ s dans le cadre du Campus des FAC Le Campus des FAC nous permettra d assurer une gestion efficace de PIT amp E tout en pr servant la structure actuelle des RI RDI Il permettra aux membres du Conseil de perfectionnement professionnel CPP et aux intervenants de se servir du pouvoir qui leur a t conf
69. Presses des Universit s McGill et Queen s 1996 Richard H Gimblett et Richard O Mayne sous la dir de People Policy and Programmes Proceedings of the 7 Maritime Command MARCOM Historical Conference 2005 Trenton Canadian Naval Heritage Press 2008 3 Voir Isabel Campbell 1945 60 Les temps modernes dans Le service naval du Canada 1910 2010 cent ans d histoire sous la dir de Richard Gimblett Toronto Dundurn 2009 Richard Mayne Les ann es de crise la Marine canadienne dans les ann es1960 dans Le service naval voir cette note Peter Haydon 1968 89 de l incertitude a la maturit dans Le service naval voir cette note Marc Milner Canada s Navy The First Century Toronto Presses de l Universit de Toronto 1999 4 Peter Charlton et Michael Whitby sous la dir de Certified Serviceable Swordfish to Sea King The Technical Story of Canadian Naval Aviation by Those Who Made It So Ottawa CNATH Book Project 1995 Peter Charlton Nobody Told Us It Couldn t Be Done The VX 10 Story 2 d Ottawa impression priv e 1995 Stuart E Soward Hands to Flying Stations LA REVUE DE L AVIATION ROYALE CANADIENNE VOL 2 N 4 AUTOMNE 2013 A Recollective History of Canadian Naval Aviation vol 1 1945 1954 Victoria C B Neptune Developments 1995 Stuart E Soward Hands to Flying Stations A Recollective History of Canadian Naval Aviation vol 2 1955 1969 Vict
70. UE DE L AVIATION ROYALE CANADIENNE VOL 2 N 4 AUTOMNE 2013 et de tomber en panne Toute pale comptant plus de 2 000 heures depuis sa mise en service initiale HMSI devait tre imm diatement retir e du service L lroquois l Assiniboine et le Fraser taient couple dans le centre ville de Bergen tandis que le Preserver tait amarr au chantier de construction maritime aux abords de la ville Ainsi pour des raisons pratiques les adjudants chefs de la maintenance du service a ronautique ont t convoqu s pour une r union sur l roquois Chaque d tachement a fourni une liste de ses pales de rotor de queue tel qu indiqu dans le tableau 1 Un plan a rapidement t tabli pour r partir les actifs utilisables galement entre les d tachements de mani re ce que chaque navire dispose d un ensemble de pales ayant suffisamment d heures utilisables pour soutenir des op rations continues jusqu un r approvisionnement Les services a ronautique respectifs ont rapidement pris les mesures n cessaires pour d placer les actifs lors de l escale afin que des vols de contr le de maintenance puissent tre effectu s aussit t que les navires pourraient se rendre aux postes d envol apr s leur d part de Bergen Preserver 2 a ronefs d utilisation Nipigon par message Tableau 1 tat des pales par navire Photo FC Cplc Eduardo Mora Pineda 5 pales install es et 2 de 4 pales de rechange en
71. USN United States Navy Marine des Etats Unis Clashes Air Combat over North Vietnam 1965 1972 SUJETS D INT R T D fense nationale et les Forces arm es canadiennes Emplois Op rations Faire affaires Honneurs et histoire Education et formal Accueil D fense gt ducation et formation gt Apprentissage en ligne Marine Arm e Force a rienne Accueil D fense Apprentissage en ligne R seau d apprentissage de la D fense RAD Formation en langue seconde ALLIES Web La modernisation de l instruction individuelle et de l ducation II amp E pour les Forces arm es canadiennes Par le lieutenant colonel Debbie Miller OMM CD M A MDS R impression tir e de la Revue militaire canadienne vol 13 no 4 automne 2013 Apprendre sans fronti res ela semble t il trop beau pour tre vrai Permettez moi de vous donner un aper u du projet de modernisation de l instruction individuelle et de l ducation de m me que des services offerts sous l gide de l Acad mie canadienne de la D fense ACD Les Forces arm es canadiennes FAC sont reconnues pour le rendement individuel et collectif exceptionnel de leur personnel Cela ne signifie pas que le syst me d I amp E est parfait En effet neuf lacunes ont t cern es dans le syst me actuel sur le plan strat gique La mise en lumi re des lacunes a incit les responsables r diger la Strat gie de modernisation de
72. VER NORTH VIETNAM 1965 1972 par Marshall L Michel III Annapolis MD Naval Institute Press 1997 352 pages ISBN 10 1 59114 519 8 ISBN 13 978 1 59114 519 6 Ait Combat over North Wietnam 1965 1972 Compte rendu du capitaine Richard Moulton ai r cemment suivi un cours th orique sur les menaces manant de l agresseur Aggressor Threat donn par le 64 Aggressor Squadron de la United States LA REVUE DE L AVIATION ROYALE CANADIENNE VOL 2 N 4 AUTOMNE 2013 Air Force Force a rienne des tats Unis USAF la base a rienne Nellis au cours duquel l ouvrage susmentionn m a t fortement recommand car il fournit une analyse approfondie mais n anmoins accessible de la guerre a rienne men e par la USAF et la United States Marine Marine des tats Unis USN au Nord Vietnam et plus particuli rement des campagnes de bombardement strat giques Rolling Thunder 1965 1968 Linebacker mai a octobre 1972 et Linebacker II d cembre 1972 L auteur un colonel la retraite de la USAF qui a particip aux campagnes Linebacker et effectu 321 missions de combat bord de RF 4C avions de reconnaissance tactique et de F 4E Phantom a beaucoup d exp rience personnelle sur le sujet mais a aussi effectu des recherches approfondies en consultant les r sultats d une analyse r alis e la demande de la USAF sur les combats a riens en Asie du Sud Est les rapports Red Baron des m
73. VOL 2 N 4 AUTOMNE 2013 70 Voir le chapitre 15 de ouvrage de Charlton 71 Rapport historique annuel RHA de 1966 1967 NCSM Annapolis 13 mars 1968 DHP 1277 message du Commandement maritime du Canada COMAR GDH 280306Z Juin 1966 DHP 81 520 8000 coffret 71 dossier 2 message du VX 10 adress au QGFC GDH 262032Z Janvier 1967 DHP 81 520 8000 coffret 71 dossier 2 72 Message du Commandement maritime du Canada GDH 280306Z Juin 1966 DHP 81 520 8000 coffret 71 dossier 2 73 D apr s le document Certified Serviceable le CSU a t attribu au syst me du Nipigon en novembre 1966 pourtant le VX 10 n a pas commenc les essais d homologation du dispositif Beartrap du Nipigon avant le 6 d cembre de la m me ann e si l on s en tient au rapport du VX 10 sign par le capitaine de corvette Heath DHP 2000 15 coffret 6 dossier 102104 Il se peut que le CSU dat de novembre 1966 ait t attribu pour une mise niveau du syst me au chantier maritime et que la version de s rie n ait t install e et homologu e que plus tard 74 Draft Project Management Charter for Completion of Aviation Facilities in DDH 205 and 265 Classes document non dat DHP 2010 1 dossier 11900 DDH 01 vol 2 L autorisation compl te pour les op rations tous temps de jour et de nuit CSU du stade 2 pour les vols aux instruments IFR a t accord e plus tard pour diverses raisons l instal
74. W lime Two Morh African D sert Feb 1942 tinh 11641 kaker i kyra E pi tart Faik riada A tei f Compte rendu du major Chris Buckham CD M A ans ce livre les auteurs revisitent certains th mes qu ils connaissent d j pr c demment trait s dans l ouvrage original de Christopher Shores et Hans Ring intitul Fighters over the Desert The Air Battles in the Western Desert June 1940 to December 1942 1969 qui portait sur la guerre a rienne dans le d sert Reconnaissant qu avec le passage du temps il a t possible de d couvrir des erreurs par omission et de consulter des sources d information qui n talent LA REVUE DE L AVIATION ROYALE CANADIENNE VOL 2 N 4 AUTOMNE 2013 pas disponibles auparavant 1ls ont d cid que le moment d une r vision tait venu Il importe de souligner que ce nouveau livre n est pas seulement une version retravaill e de Fighters over the Desert mais qu il se distingue par le regard neuf qu il jette sur la guerre a rienne dans le d sert Christopher Shores Giovanni Massimello et Russell Guest abordent leur sujet de deux fa ons Au d but de chaque chapitre ils donnent un aper u des activit s strat giques et op rationnelles ayant eu une incidence sur la prise de d cisions et le d roulement des op rations Apr s cette appr ciation de la situation ils pr sentent une r partition par date des activit s des antagonistes Les v nements les pertes
75. a rienne et joue un r le cl au sein de la vie intellectuelle de l ARC Elle sert de v hicule de formation continue et de perfectionnement professionnel pour le personnel militaire de tous les grades ainsi que pour les membres d autres forces et les employ s d organismes gouvernementaux et d universit s qui s int ressent aux questions li es a la force a rienne MEMBRES DE LA R DACTION R dacteur en chef Colonel Martin Cournoyer CD R dacteur principal Major William March CD M A COMITE DE REDACTION Colonel William Lewis O M M CD M Ing M d M B A MED Ph D ET Lieutenant colonel Paul Johnston CD M A Coll ge des Forces canadiennes Major Raymond Stouffer CD Ph D Coll ge militaire royal Monsieur Allan English CD Ph D Queen s University Monsieur James Fergusson Ph D Universit du Manitoba Monsieur Stephen Harris CD Ph D Direction Histoire et patrimoine Monsieur Randy Wakelam CD Ph D Coll ge militaire royal Publi e par le Centre de guerre a rospatiale des Forces canadiennes Trenton Ontario ISSN 1927 7601 R DACTEURS ADJOINTS Adri Boodoosingh Lisa Moulton et Fran oise Romard CONCEPTION GRAPHIQUE Denis Langlois et Luc Leroy ANIMATION DANS LA VERSION LECTRONIQUE Hope Smith http www rcaf arc forces gc ca fr centre guerre aerospatiale fc index page http trenton mil ca lodger cfawc eLibrary Journal Current_Issue_f asp DIRECTEUR INT RIMAIRE DE L
76. a Kaman Aircraft Corporation tait en train d adapter son HU2K 1 Seasprite pour qu il p t servir a bord des navires mais c tait un h licopt re polyvalent l ger et monomoteur or ni la Kaman ni l USN n avaient l intention ce moment l d en faire une plate forme de lutte ASM Comme le Wasp le Seaprite n tait ni assez gros ni assez puissant pour emporter la fois des armes et du mat riel de d tection De son c t la soci t Sikorsky offrait plusieurs options int ressantes car elle concevait des h licopt res destin s express ment la lutte anti sous marine L tat major de la Marine NS aimait les mod les de la nouvelle s rie S 60 car ils avaient une coque amphibie pour les amerrissages d urgence mais 1l s agissait de tr s gros appareils Le S 62 tait le plus petit h licopt re de la s rie c tait un appareil monomoteur destin a l aviation civile qu est entr en service dans la Garde c ti re am ricaine USCG sous le nom de HH 52A Sea Guard Cette variante semblait prometteuse mais 1l aurait fallu l adapter elle aussi aux exigences militaires La MRC a arr t son choix sur deux appareils le Seasprite condition qu il soit rendu capable d emporter des armes et des d tecteurs et un autre mod le Sikorsky le S 63 Les deux a ronefs taient mus par les nouveaux turbomoteurs que la General Electric venait de lancer en vue d quiper les h licopt res Compar s c
77. a visite de Blyth et les questions pour lesquelles le pr sident cherchait des r ponses font l objet d une note de service adress e par le DAAN au VCEMM et dat e du 27 octobre 1961 BAC RG 24 n d acc s 1983 84 167 coffret 3427 dossier 7820 102 vol 3 55 Ibid 56 Lettre adress e au secr taire du CCEM par le DAAN et dat e du 26 octobre 1961 BAC RG 24 n d acc s 1983 84 167 coffret 3427 dossier 7820 102 vol 3 57 L escadron n a pas t d sign officiellement comme tant une unit op rationnelle avant juillet 1965 apr s qu il se fut d ploy bord du porte avions pour participer Pexercice Springboard dans les Cara bes CCEM 704 Point III 9 novembre 1961 BAC RG 24 n d acc s 1983 84 167 coffret 3427 dossier 7820 102 vol 3 58 Les deux rapports sont vers s dans le dossier B 2 des projets du NPCC DHP 79 246 coffret 10 dossier 82 59 The Suitability of the HSS 2 as an Alternate Choice of Helicopter for ASW Operations from Destroyer Escorts 27 octobre 1961 DHP 79 246 coffret 10 dossier 82 60 Note de service adress e au min DN par le SM et dat e du 27 d cembre 1961 DHP 79 246 coffret 10 dossier 82 LA REVUE DE L AVIATION ROYALE CANADIENNE VOL 2 N 4 AUTOMNE 2013 61 Lettre du secr taire du CT adress e au SM 16 janvier 1962 CT 590367 et r ponse note de service du SM adress e au CEMM 17 janvier 1962 dossier B 2 des projets du NPCC DH
78. and Environmental Medicine vol 69 n 10 1998 p 957 964 7 C J Brooks Maximum Acceptable Inherent Buoyancy Limit for Aircrew Passengers Helicopter Immersion Suit Systems Applied Ergonomics vol 19 n 4 1988 p 266 270 8 Office des normes g n rales du Canada Combinaisons pour passagers d h licopt re norme CAN CGSB 65 17 M88 Ottawa Office des normes g n rales du Canada 1988 9 Organisation maritime internationale Recueil international de r gles relatives aux engins de sauvetage partie 1 3 Londres Royaume Uni Organisation maritime internationale juillet 1998 10 C J Brooks S Livingstone C Bowen et L Kuehn Flight Testing of the Accurex Personnel Cooling System rapport IMED n 79 R 44 Toronto IMED d cembre 1979 FS f EA i j po i ik RE E AA f Gilets de sauvetage syst mes respiratoires d urgence et combinaisons de survie y contributions de l IMED aux op rations du Sea King XK LA REVUE DE L AVIATION ROYALE CANADIENNE VOL 2 N 4 AUTOMNE 2013 11 C J Brooks A G Hynes C G Bowen L V Allin et L A Kuehn Development of a Liquid Personal Cooling System for the Canadian Armed Forces rapport IMED n 81 R 11 Toronto IMED avril 1981 12 L L M Bossi K C Glass J Frim et J Ballantyne Operation FRICTION Development and Introduction of Personal Cooling for the CH124 Sea King Aircrew
79. anuels et des articles r cents des rapports de fin d affectation ainsi que de nombreux livres et articles de magazine qui traitent de la question Malgr la quantit ph nom nale de renseignements qu il a recueillis l auteur a su les classer de fa on logique et faire ressortir les r percussions de chaque nouveau d veloppement sans pr sumer que le lecteur soit bien au fait des forces a riennes en pr sence l poque Le livre comporte deux parties la premi re traitant de la campagne Rolling Thunder et la deuxi me des campagnes Linebacker Les sections les plus int ressantes et les plus importantes par contre portent sur les p riodes faisant suite chaque campagne au cours desquelles la USAF et la USN tentent d analyser leur rendement respectif et de d terminer comment aller de lavant L analyse de la r ponse des Nord Vietnamiens chaque d veloppement de la guerre a rienne n est pas aussi d taill e mais elle est n anmoins tr s instructive car elle met en relief la fa on dont le syst me de d fense a rienne int gr e IADS nord vietnamien compos d artillerie antia rienne AAA de missiles surface air MSA d avions d interception et d un service d interception contr l e du sol GCI tr s comp tent a t en mesure d offrir une solide r sistance malgr le fait que son quipement tait moins perfectionn que celui des Am ricains M me si les deux services des Forces am
80. article Une foi in branlable le commandement d ficient de Bomber Harris utilise le mod le d analyse de commandement de Ross Pigeau et de Carol McCann tr s en vogue dans les Forces canadiennes qui sert a valuer les dimensions de la comp tence de l autorit et de la responsabilit CAR et examiner l efficacit et l quilibre global du commandement de Harris Le mod le de Pigeau et de McCann est il un outil efficace pour valuer les capacit s de commandement terme qu ils utilisent de pr f rence leadership Il n y a aucun doute cet gard Ross Pigeau Ph D est psychologue en psychologie exp rimentale et il occupe le poste de directeur g n ral de Recherche et d veloppement pour la d fense Lettres la r daction XK LA REVUE DE L AVIATION ROYALE CANADIENNE VOL 2 N 4 AUTOMNE 2013 HON Canada RDDC Toronto Lui et Carol McCann chef de la Section des intentions antagonistes de RDDC ont tudi en profondeur l efficacit du commandement et du leadership militaires Leurs premiers travaux publi s 1l y a plus de 10 ans ont t consid r s comme une perc e dans la recherche sur les facteurs humains en tant que d terminants du succ s militaire et comblaient un vide qui existait jusque l dans ce domaine Leurs conclusions ayant t adopt es avec enthousiasme par nos chefs militaires de l poque les deux chercheurs ont men d importants travaux sur la p
81. as poursuivre les objectifs cibl s ainsi qu au nombre excessif de civils allemands tu s inutilement cause de ses d cisions Elle affirme que dans l ensemble les ressources consacr es la dotation en personnel et en quipement du Bomber Command constituent un gaspillage et une affectation inappropri e de ressources rares la fois humaines et mat rielles Puis elle conclut la lumi re du mod le de Pigeau et de McCann deux facteurs ont men une situation frisant le commandement dangereux ou l abus d autorit d une part l autorit lev e et la responsabilit moyenne d montr es par Harris et d autre part l incapacit de la cha ne de commandement le rappeler l ordre La comp tence globale de Harris s est vue grandement r duite par son ent tement son manque de diplomatie et de flexibilit et son refus de faire preuve de pens e cr ative en consid rant le contexte strat gique Elle ne refl te aucunement le commandement quilibr qui est souhaitable selon le mod le CAR N anmoins il s agit d un portrait juste d un commandant talentueux mais imparfait dont le pouvoir consid rable a d pass sa capacit de l exercer plus efficacement Lettres la redaction oo Jai moi m me mis cette derni re phrase en italique parce qu il s agit au mieux d une conclusion qui n est pas tay e par l auteur J estime au contraire que l auteur traite d
82. aventure LA REVUE DE L AVIATION ROYALE CANADIENNE VOL 2 N 4 AUTOMNE 2013 le chemin de Halifax Ils sont arriv s au port le jour m me o l Annapolis tait mis a l eau et refaisait le plein de carburant avec le DETHELFA de V ronneau son bord D apr s les documents officiels l Annapolis est parti a destination de positions d envol pour la premi re fois avec un d tachement du HS 50 son bord le jour m me o le Saguenay est arriv Halifax apr s son long p riple avec le Provider de l autre c t de l Atlantique t Comme le Saguenay a t d tach aupr s d un escadron de l OTAN et qu il a re u l ordre de se rendre sur les lieux d une crise avec son d tachement de Sea King le titre de premier navire DDH avoir embarqu le premier DETHELFA pour une p riode de service op rationnel lui revient de droit Cependant le d tachement de l Annapolis a r dig le premier manuel d instructions permanentes sur les op rations des h licopt res embarqu s bord des navires DDH Le DETHELFA de l Annapolis m rite donc lui aussi une mention sp ciale La premi re tape des valuations sur la mesure dans laquelle un CHSS 2 Sea King pouvait tre soutenu bord d un destroyer de la classe DDH a pris fin en 1968 mais 1l a fallu attendre une date ult rieure en 1969 pour que le concept des op rations ASM avec des destroyers porte h licopt res volue de mani re inclure de mult
83. ce l a ronef est per u comme tant un prolongement des capacit s du navire Si nous faisons preuve de r alisme les interventions des h licopt res ASM embarqu s sur des destroyers sont limit es lorsqu il s agit de prot ger des convois d tablir des barri res ou d ex cuter des missions de recherche et de destruction quand ils se mesurent un sous marin ennemi dont l quipage est r solu s affirmer De grands exercices et op rations tels que la s rie Slamex Exercices de lancement de missiles d attaque depuis un sous marin et les op rations de surveillance pendant la crise des missiles cubains en 1962 ont montr que l exercice d une surveillance suffisante et la poursuite de contacts sonars dans un vaste oc an tel que l Atlantique du Nord Ouest sont une t che titanesque m me s1 l adversaire est un sous marin propulsion classique Pour que la lutte ASM soit efficace 1l faut un effort int gr faisant intervenir tous les types d armes et de d tecteurs disponibles aussi bien les syst mes de surveillance acoustique fixes que les navires de surface les a ronefs et les sous marins C est pourquoi le Groupe d tude sur la guerre navale a aussi recommand en 1956 de fusionner les quartiers g n raux locaux de la MRC et de l a ronavale de PARC en un seul commandement sur chaque c te C tait la seule fa on d int grer les capacit s de patrouille moyen et long rayon
84. ces de d veloppement int gr s de services de consultation et de services de soutien Les CSA fourniront les principales capacit s de d veloppement un service de consultation de sp cialistes de PII amp E et un service centralis de passation de march s et rationaliseront les acti vit s li es PII amp E Tous les CSA exploiteront le r seau de d veloppement virtuel qui permet tra la mise en commun de conseils d experts et de pratiques exemplaires Certains d entre eux disposeront de capacit s sp cialis es dont tout le r seau des CSA pourra profiter Les CSA b n ficieront tous d outils de d veloppement et de services de soutien offerts gr ce aux capa cit s communes du Campus des FAC Ce sont les CSA des FAC qui fourniront aux RDI la principale capacit de d veloppement dont elles auront besoin Il sera possible d avoir acc s non seulement aux services fournis par les CSA mais aussi certains outils de d veloppement et services communs en passant par les CSA secondaires rattach s un CSA principal et l ensemble du r seau de d veloppement Les CSA seront tablis virtuellement ou physiquement ou virtuellement et physiquement et s entrai deront Ils pourraient constituer une section dans un quartier g n ral ou une unit autonome ayant les pouvoirs l effectif et les fonds lui per mettant de remplir sa mission La conception particuli re de chacun des CSA d pendra de l ventail pr
85. cit la mise en commun des capacit s ne sera pas l ment qui repr sentera le mieux la modernisation de PII amp E aux yeux de la collectivit de PII amp E La r organisation des organismes qui suivent sera au c ur m me de la transformation qui permettra ces orga nismes de r pondre leurs besoins uniques e Centres de soutien de l apprentissage CSA Ils assureront les fonctions int gr es du d veloppement de l apprentissage et offriront un service de consultation de sp cialistes de PII amp E dont les RI RDI les centres d excellence fonctionnels CEF et les tablissements d instruction El ont absolument besoin lorsqu ils valuent des besoins analysent con oivent valuent ou valident les programmes d II amp E assurent une gestion intelligente des contrats et rationalisent les activit s li es PII amp E e Centres d excellence fonctionnels Ils dirige ront et coordonneront les activit s li es au maintien d une base de connaissances th o riques et d un ensemble de connaissances qui font autorit dans le domaine d expertise qui leur a t assign l appui de PH amp E e tablissements d instruction Ils fourniront des cadres d instructeurs du personnel des normes et des gestionnaires de PIH amp E qui joueront un r le dans la prestation des programmes d apprentissage peu importe l endroit ou le milieu o Papprentissage se fait e Sites d apprentissage S
86. compte le Canada a achet 41 h licopt res et tous sauf les quatre premiers ont t assembl s a l usine de l United Aircraft Company Longueuil Qu bec pr s de Montr al Ces a ronefs ont d abord t cat goris s comme tant des NCSM Annapolis Du Seasprite au Sea King Les h licopteres de lutte anti sous marine de la Marine royale canadienne Em exemplaires d une variante canadienne du HSS 2 et ils ont port la d signation CHSS 2 mais 1ls ont plus tard t rebaptis s CH124 Sea King conform ment au syst me de classification de la Force a rienne En mai 1963 le HS 50 a commenc a se pr parer recevoir les premiers Sea King toutefois pour que le VX 10 entreprenne les essais avec les destroyers porte h licopt res 11 a d attendre que le premier de ces b timents le NCSM Assiniboine termine sa conversion et arrive sur la c te Est plus tard l automne Une des grandes questions qui se posent encore tait celle visant d terminer si tous les travaux de maintenance n cessaires pouvaient tre ex cut s bord y compris le changement d un moteur complet L intention tait qu il devait y avoir un espace de travail suffisant pour assurer les services d entretien r gulier au niveau de l escadron Or la capacit de NCSM Provider Du Seasprite au Sea King Les h licopt res de lutte anti sous marine de la Marine royale canadienne maintenance b
87. contexte de la guerre anti sous marine traduction Par le lieutenant de vaisseau Jason Delaney Cependant dans le reste de son ouvrage intitul The Sea Is at Our Gates Tony German fait peu mention de cette r alisation On peut comprendre que Kealy et Russell en parlent tr s peu dans le dernier chapitre de PHistoire de l a ronavale canadienne car ils taient encore en train de l crire alors que le concept des destroyers porte h licopt res tait encore en cours d laboration Ce qui est plus curieux c est que les comptes rendus des d lib rations de conf rences successives sur l histoire de la Marine passent plus ou moins le sujet sous silence En effet les ouvrages RCN in Retrospect et RCN in Transition parlent peine de la mise au point des destroyers porte h licopt res tandis que dans Nation s Navy et dans People Policy and Programmes aucun historien ne fait tat de cette r alisation canadienne cens ment remarquable Dans l histoire de la MRC publi e en 2010 l occasion du centenaire trois auteurs traitent bri vement du sujet dans le contexte des d fis auxquels le pays faisait face au d but de la guerre froide tandis que Marc Milner fournit cet gard une des meilleures descriptions bien qu elle soit courte dans Canada s Navy The First Century Cependant il demeure que m me si le Sea King a t une c l bre b te de somme bord des navires de gu
88. de la Marine royale canadienne 7 E F te 21 e apr s la derni re lection f d rale de r fl chir cet aspect Le programme avait d sormais un attrait politique et Harkness a accept de travailler dans ce sens Le 26 septembre 1962 la proposition d approvisionnement a t soumise au Conseil du Tr sor qui a accept d acheter trois h licopt res HSS 2 Sea King directement aupr s de la soci t Sikorsky les cinq autres appareils devant tre construits au Canada Cette d cision ayant t prise le ministre des Finances a dit du programme que ce serait sans doute une r alisation importante pour l industrie canadienne Comme de nombreux auteurs qui ont crit sur les acquisitions militaires l ont prouv les programmes d approvisionnement de la A LA REVUE DE AVIATION ROYALE CANADIENNE VOL 2 N 4 AUTOMNE 2013 D fense servent souvent stimuler l industrie du pays en particulier quand s vit une r cession ce qui tait le cas au Canada depuis 1957 Le d but des ann es 1960 est donc devenu une p riode caract ris e par une aust rit croissante et un taux d nflation lev La possibilit de b n ficier d un programme promettant d tre consid rable et pr voyant la production d a ronefs au pays a paru tres attrayante aux yeux d un gouvernement qui luttait pour sortir le pays du marasme conomique et y r duire des taux de ch mage lev s En fin de
89. e concept aussi loin que la MRC car aucune ne destinait au Sea King les missions que les Canadiens lui r servaient Au d but l h licopt re devait entrer en service dans la flotte en 1965 En fait un escadron de six Sea King s est embarqu bord du Bonaventure pour la premi re fois pour participer l exercice annuel Springboard men par la MRC et l USN pr s de Porto Rico Cependant cause de retards dans la mise au point et l homologation du syst me Beartrap le premier d tachement op rationnel ne s est d ploy bord d un destroyer que deux ans plus tard soit en mai 1967 Le probl me r sidait dans la commande du syst me d appontage dont le c ble se rompait fr quemment sous de fortes tensions Jusqu alors l quipe des essais du VX 10 avait utilis une version pour chantier maritime pour faire avancer les valuations On a finalement trouv une solution et une nouvelle version du prototype a donn les r sultats voulus Pour la prochaine tape de l int gration de h licopt re dans la flotte 11 fallait d ployer un d tachement d h licopt re de la Force a rienne Du Seasprite au Sea King Les h licopt res de lutte anti sous marine de la Marine royale canadienne MIN DETHELFA bord d un destroyer pour une p riode de service op rationnel P t 1965 le HS 50 a finalement re u sa d signation d escadron op rationnel d h licopt res ASM l automne 19
90. e Ouest tait en train de pr parer un navire disponibilit op rationnelle lev e qui devait se joindre un groupe op rationnel am ricain pour une s rie d exercices de LASMS n a certes pas aid et la directive de l Op Bridge a t vue comme un obstacle r el qui emp chait d atteindre un haut niveau de pr paration C est apr s la s ance d information pr sent e par le commandant de l escadre aux dirigeants de la c te Ouest que les tensions se sont enfin att nu es lorsqu il a t clair que l escadre tait toujours d termin e fournir un DETHELFA de LASM haut niveau de pr paration pour le d ploiement Toutefois cet incident a dissip toute intention de retirer les sonars de la flotte de Sea King afin d viter de soulever d autres questions sensibles 26 Ibid paragraphe 7 a 27 Ibid paragraphe 7 c 3 28 L imminence du retrait du Sea King tait une farce cul e depuis longtemps dans la communaut des HM Depuis pr s de 20 ans cette imminence a aussi servi de pr texte pour viter d apporter des am liorations importantes aux capacit s de l a ronef 29 Au d but de l entra nement associ la conversion aux NVG il tait parfois n cessaire d affecter un pilote qualifi pour l emploi des NVG une mission de vol afin d accompagner un pilote qui ne l tait pas Selon une politique explicite si un pilote non LA REVUE DE L AVIATI
91. enne poursuivaient le travail du mieux qu ils le pouvaient avec les outils dont ils disposaient PhotojEC CplIiShawniM Kent Steward pourquoi ma pizza go te t elle l appret au chromate de zinc LA REVUE DE L AVIATION ROYALE CANADIENNE VOL 2 N 4 AUTOMNE 2013 Nous avons quitt l exercice et avons pris le cap de l arsenal maritime de Bergen le mardi 2 octobre un jour plus t t que pr vu en raison d un probl me m canique urgent La turbine vapeur qui alimente la pompe de lubrification sous pression de l arbre de couche h lice tait bloqu e apparemment en raison d un d faut de graissage qui avait entra n des dommages l arbre et au palier et le service machines n tait pas en mesure de r parer ces dommages Sans la pompe de lubrification principale la seule chose qui assurait le graissage de l arbre de couche tait la pompe lectrique de lubrification de secours Si celle ci cessait de fonctionner il y aurait aux dires des graisseurs une autre catastrophe de l ampleur de celle du Kootenay La force bleue la force ennemie pendant l exercice se trouvait entre nous et Bergen M content l id e de devoir se retirer de l exercice le capitaine s est dit qu il en tirerait le meilleur parti Il a augment la luminosit des feux de navigation du navire et a allum le radar pour donner l impression qu il s agissait d un navire marchand Un appel a t lanc pour
92. ent alors que le retrait du Sea King tait imminent L Op Bridge a tabli ce fondement en fournissant deux grands motifs qui permettaient de r pondre la question pourquoi maintenant et servaient de logique pour expliquer la valeur du rendement du capital investi Premi rement les t ches courantes du Sea King comportaient de plus en plus de missions incluant des vols terrestres Sans NVG dans un tel environnement l efficacit des missions de l a ronef tait devenue extr mement limit e la nuit et il tait pratiquement impossible d assurer la s curit dans un contexte de vol basse altitude lorsque les pilotes ne pouvaient ni voir ni viter les obstacles Deuxi mement le Sea King constituait une plate forme id ale pour commencer l entra nement aux NVG en pr vision de l entr e en service du Cyclone Plut t que de laisser les pilotes composer la fois avec les t ches de pilotage et de combat d un tout nouvel appareil et l laboration des proc dures d utilisation dans l environnement des HM on a jug prudent d anticiper l apprentissage et l acquisition de ces O PL hi NN B 1 J oe T Tan y nn 17 AN 1 OWUN TIPTE la Ya Val la 1p Yperartion Drage UN VDond AUAACLEUX vers te C YCLOTLE L O comp tences dans un a ronef familier Ainsi a Parriv e du Cyclone on pourrait r duire le risque global associ a l entra nement et le temps n cessaire la
93. enus a t frappante L utilisation de bombes a guidage laser a constitu un important pas en avant pour les Am ricains car cela leur a permis d ajouter des types d objectifs potentiels attaquer et d atteindre les objectifs avec la m me pr cision mais partir d une altitude beaucoup plus lev e r duisant ainsi l efficacit de PAAA et des MSA nord vietnamiens Gr ce de nouvelles tactiques et une meilleure formation les pilotes de M1iG 21 ont pu compenser mais le nombre limit de vols qu ils pouvaient effectuer a eu un impact n gatif dans l ensemble sur l TADS la fin des campagnes Linebacker la USAF affichait un taux de perte de 1 contre 2 face aux Nord Vietnamiens ce qui tait nettement inf rieur au taux de 1 contre 6 de la USN En ce qui a trait aux missiles le LA REVUE DE L AVIATION ROYALE CANADIENNE VOL 2 N 4 AUTOMNE 2013 AIM 9J Sidewinder et le AIM 7E2 Sparrow de la USAF avaient tous deux atteint un taux r ussite de 12 pour cent le AIM 4D avait t abandonn mais le AIM 9G Sidewinder de la USN avait atteint un taux d interception nettement sup rieur de 46 pour cent Pour ce qui est de la formation les pilotes de la USAF ont rapidement conclu que les r sultats nettement sup rieurs obtenus par leurs homologues de la Marine taient en partie attribuables au programme intensif Topgun M me si les changements n ont pas t imm diats une fois les campagnes a
94. er le m me soin et la m me attention toutes les initiatives de MPF de la communaut afin d obtenir des r sultats op rationnels efficaces et durables L Op Bridge visait concentrer les efforts de l escadre sur quatre grands axes mission personnel plan et processus Pour chaque axe un ensemble d activit s d finies et mesurables a t impos Bien que l analyse de chacune des t ches et des objectifs d passe l objet du pr sent article voici les principaux l ments de chacun des axes A MISSION Durant une grande partie de son histoire op rationnelle la communaut des HM s est d finie par rapport aux besoins et aux imp ratifs op rationnels de la guerre maritime g n rale Toutefois mesure que l ensemble de missions op rationnelles du Sea King tombait en d su tude la capacit du Sea King se rendre utile dans l ar ne haut de gamme de la LASM avait diminu tout autant que la probabilit que nous soyons appel s y intervenir De plus on a progressivement compris que le transfert de connaissances le plus profitable entre le Sea King et le Cyclone ne relevait pas du domaine des capacit s op rationnelles traditionnelles mais plut t d un ensemble de comp tences op rationnelles qui englobe les comp tences essentielles associ es aux HM Par cons quent tout en suivant les limites d finies dans le CONOPS HM approuv la communaut des HM doit se
95. erre canadiens pendant plus d un demi si cle seuls quelques auteurs ont men des recherches dignes de mention sur son r le Cela s explique en partie par le fait que le Sea King est entr en service juste au moment o le syst me de classement des documents navals s est effondr pendant la tumultueuse p riode de l int gration et de la r organisation des quartiers g n raux en 1964 Il y a aussi une autre raison jusqu r cemment de nombreux documents officiels taient classifi s Quelques auteurs ont r ussi r unir des l ments d information consid rables sur la question Ce sont Peter Charlton ancien officier de marine et ing nieur La LA REVUE DE L AVIATION ROYALE CANADIENNE VOL 2 N 4 AUTOMNE 2013 en a ronautique dans l escadron d essais exp rimentaux Experimental Squadron 10 VX10 qui a contribu la r daction de Pouvrage Certified Serviceable avec Michael Whitby et qui a sign Nobody Told Us It Couldn t Be Done The VX10 Story Stuart Soward auteur et ancien aviateur de l a ronavale qui a r dig une histoire en deux tomes de l a ronavale canadienne sous le titre Hands to Flying Stations Aaron Plamondon qui a crit l ouvrage The Politics of Procurement en fondant une tude de cas sur l acquisition du Sea King et sur le Projet du nouvel h licopt re embarqu Cependant il n y a pas douter que le travail phare sur ce sujet a t fait par Sean Ca
96. es FAC ont l intention d appliquer l approche de l am lioration continue et de la rationalisation de l organisation et des contenus de l apprentissage y compris des documents de doctrine des lignes directrices et des proc dures Les quatre projets qui suivent ont t choisis en vue de l tablissement de la capacit op rationnelle initiale COI e Centres de soutien de l apprentissage Ils fourniront la principale capacit de d veloppement des contenus d apprentissage de m me que les services de consultation de sp cialistes de PII amp E e Moteur de recherche d entreprise du Campus des FAC Il comportera une plateforme op rationnelle des capacit s connexes et les outils essentiels Il s agira d un syst me num rique de gestion de l apprentissage permettant un acc s en tout temps aux outils d apprentissage et dot d une biblioth que de contenus d apprentissage e Cadre de gestion du rendement Il fournira des param tres qui orienteront la prise des d cisions strat giques et op rationnelles concernant l volution continue du Campus des FAC de m me que les donn es propres l architecture d harmonisation des programmes AHP e Capacit s communes Il s agit des outils et des capacit s d entreprise qui permettent la mise en application efficace des nouvelles techniques d instruction Les mesures propos es en vue de la modernisation du syst me d apprentissage dans l en
97. es pr occupations au sujet de la possibilit de transformer l appareil ce qu a oblig la MRC repenser ses plans Le nouveau co t d passait d sormais 23 millions de dollars ce qui portait le prix unitaire plus que celui du Sea King plus gros et plus performant y E OEE E a LEE an y E e amp P e yd LA REVUE DE L AVIATION ROYALE CANADIENNE VOL 2 N 4 AUTOMNE 2013 En outre le Sea King avait maintenant fait ses preuves et 1l attirait grandement l attention avec son co t moindre que celui annonc auparavant Vu la hausse du co t du Seasprite d une part et d autre part la fiabilit et le prix abordable du nouveau Sea King il semblait d sormais possible de justifier l acquisition du second Pourtant le Sea King tait con u pour les op rations men es depuis un porte avions et comme nous l avons d j dit on le consid rait trop gros pour les destroyers Afin de pouvoir recevoir le mod le de s rie de l h licopt re 1l aurait fallu apporter aux navires des modifications consid rables jug es inacceptables ant rieurement Le Sea King tait norme il mesurait au moins 10 pieds 3 m tres de plus en longueur et cinq pieds 1 5 m tre de plus en largeur que le Seasprite m me une fois les pales du rotor et le pyl ne de queue repli s Il aurait t impossible de le loger dans les hangars des destroyers tels qu ils taient dessin s dans
98. es deux appareils tous les autres h licopt res taient consid r s comme tant v tustes ou dot s de capacit s moindres Le S 63 tait fond sur le prototype de l h licopt re ASM HSS 2 Sea King muni des commandes de rotor et de la transmission du HSS IN S 58 ainsi que de trois moteurs puissants Plusieurs officiers sup rieurs favorisaient ce mod le parce que le S 58 tait d j utilis dans l Aviation royale du Canada ARC par cons quent les pi ces pourraient tre normalis es entre la MRC et cette derni re Ils pr f raient aussi l h licopt re Sikorsky parce que la MRC en Photo FC LA REVUE DE L AVIATION ROYALE CANADIENNE VOL 2 N 4 AUTOMNE 2013 avait d j des exemplaires et que l entreprise tait install e chez Pratt amp Whitney Canada Montr al Cependant le S 63 avait prouv des probl mes de mise au point qui augmentaient le co t projet du programme par ailleurs l appareil tait consid r comme tant trop gros et trop lourd pour mener des op rations depuis des navires d escorte Le Seasprite plus petit et muni d un seul moteur T58 GE de 1 100 chevaux puissance 820 3 kilowatts avait atteint les limites de ses performances ventuelles tandis que le Sea King poss dait deux moteurs T58 GE 6 de 1 175 chevaux puissance 876 2 kilowatts et tait le premier h licopt re ASM tous temps pouvant fonctionner de jour et de nuit et construit express ment pou
99. es doivent tre indiqu s e Les articles s lectionn s qui ont t examin s par des pairs afficheront un la gauche de leur titre respectif ou au d but du texte de l article e Le r dacteur principal avisera les auteurs de l tat de leur article Tous les manuscrits soumis ne seront pas n cessairement publi s e Tous les textes doivent tre en format num rique Microsoft Word ou format RTF Les fichiers ne doivent pas tre prot g s par un mot de passe ni contenir de macros Les textes peuvent tre soumis par courrier postal ou envoy s l adresse courriel mentionn e plus bas Touttableau image et figure auxiliaires qui accompagne le texte doit tre envoy dans un fichier distinct et dans son format original c d qu ils ne sont pas incorpor s dans le texte La pr f rence est accord e aux fichiers vectoriels originaux les fichiers haute r solution pas moins de 300 dpi en format psd ou jpg peuvent aussi tre soumis e Les auteurs doivent maintenant fournir un texte optionnel contenant une description d taill e de toutes les figures contenues dans leur texte Le texte optionnel doit porter cette mention et tre plac sous la l gende e Les autorisations en mati re de droit d auteur d utiliser du mat riel n tant pas la propri t du minist re de la D fense nationale ou de l auteur m me doivent tre fournies Il incombe l auteur d obtenir et de joindre les autorisations crites en incluant
100. et 1ls avaient embarqu des h licopt res ASM par exemple le Sikorsky HO4S 3 S 5 Horse moteur pistons et sa version britannique le Westland Whirlwind bord de porte avions d s le milieu des ann es 1950 mais ces appareils avaient des capacit s limit es et n taient pas dot s des instruments n cessaires pour op rer de nuit La MRC a utilis quelques uns de ces h licopt res dans l escadron d essais exp rimentaux sur la lutte ASM appel HS 50 50 Escadron d h licopt res anti sous marins et elle les a plus tard d ploy s a bord du Magnificent et du Bonaventure dans un r le limit La soci t Sikorsky a fini par cr er une meilleure version baptis e HSS 1N S 58 Seabat qui tait munie d un dispositif de stabilisation automatique et pouvait ex cuter des op rations de jour et de nuit Cette variante b n ficiait des technologies les plus r centes par exemple le coupleur de vol stationnaire qui se servait du radar de l a ronef pour lui permettre de se rendre un point choisi d avance au dessus de l eau et de s y maintenir une altitude de 50 pieds 15 2 m il s agissait d une importante innovation car elle permettait l h licopt re d immerger son sonar par visibilit restreinte et de nuit quand ne de lQ Marine v IIe C qalenne LUAT LNC UC LU IVVU LNEC OVALE CUrUULEFrLFLE LA REVUE DE L AVIATION ROYALE CANADIENNE VOL 2 N 4 AUTOMNE
101. et les victoires d importance sont d crits en d tail 1l y a jusqu aux num ros de s rie des a ronefs qui sont mentionn s Le degr de pr cision est en fait assez ph nom nal et un encadr synth se qui illustre les revendications et les pertes de l Axe et des Alli s accompagne chaque description Le contenu aurait pu tre assez aride si les auteurs n avaient pas int gr de nombreux r cits de premi re main sur les exp riences de chacun des opposants Ils ont ainsi donn de o BG A History of the Mediterranean Air War 1940 1945 Volume One North Africa June 1940 January 1942 la profondeur de l ampleur et un c t humain leur expos M me si ces histoires sont passionnantes et instructives la force du livre tient avant tout dans son incroyable profondeur et sa grande pr cision Le chercheur trouvera dans le livre des renseignements remarquables et fort clairants sur la nomenclature et le d veloppement des forces a riennes du d sert Il est fascinant de constater le degr de complexit du commandement et du contr le ainsi que de la structure de la Royal Air Force de la Luftwaffe et de la force a rienne de l Italie Chaque chapitre est fond sur une explication des changements qui se sont produits dans chacun des services et sur une repr sentation graphique des unit s et des a ronefs disponibles En outre les auteurs d crivent le contexte r gional en incluant une analyse des plus
102. eulement aux contenus d apprentissage mais aussi aux ressources et aux collectivit s d apprentissage reposant sur la collaboration en ligne au sein desquelles les apprenants les instructeurs et les d veloppeurs pourront mettre en commun tablir et adapter des contenus d apprentissage et les applications connexes Finalement le Campus des FAC donnera aux FAC un moyen de conserver la place avantageuse qu elles se sont taill e sur le plan op rationnel malgr les ressources limit es dont elles disposent et les difficult s que pose la complexit grandissante de l environnement de s curit Il s agit d une architecture d apprentissage d ordre strat gique ax e sur la synchronisation du rendement l chelle des FAC dont l objet est de faciliter la transformation de la culture d apprentissage des FAC qui doit tre adapt e la r alit du XXIe si cle Conjugu es la fonctionnalit du moteur de recherche d entreprise les ressources de base LA REVUE DE L AVIATION ROYALE CANADIENNE VOL 2 N 4 AUTOMNE 2013 des CSA sont des plus int ressantes pour les utilisateurs habituels qui pourront les employer facilement n importe o n importe quand et en fonction de leurs besoins Tous les membres des FAC sont appel s se servir de ces ressources Ils auront acc s aux outils centre de ressources virtuel plan d apprentissage mod les en trois dimensions rapports de recherche et d velop
103. fferky a qui l on doit principalement d avoir ouvert bon nombre des documents classifi s Par cons quent son livre intitul Uncharted Waters est le premier traiter fond de l adoption de l h licopt re embarqu de guerre anti sous marine ASM au Canada Bien que ce dernier auteur accorde beaucoup d attention l laboration du concept au milieu des ann es 1950 et l int gration du Sea King dans la flotte il ne se rend pas dans son ouvrage jusqu au premier d ploiement op rationnel en mer au cours duquel le nouveau syst me a finalement fait ses preuves C est ce sur quoi nous nous pencherons 1c1 en expliquant le r le de la nouvelle capacit dans le contexte des plus grands efforts d ploy s par les Alli s au chapitre de la guerre ASM En fin de parcours nous montrerons que l association du gros h licopt re de lutte ASM et du petit navire d escorte de surface bien qu ayant contribu sensiblement la guerre maritime n a correspondu ni une volution radicale ni un changement dramatique dans la guerre anti sous marine elle r sultait simplement de la n cessit et ce n tait qu un exemple parmi tant d autres d une petite marine de guerre ASM s effor ant de ne pas se laisser devancer par les progr s technologiques pendant la guerre froide Tout d abord 1l faut comprendre que l volution des technologies propres aux sous marins et aux missiles pendant les ann es 195
104. gine avec un moteur a pistons la soci t Wessex l a adapt pour le doter d un moteur turbine gaz de sorte qu il est devenu le premier h licopt re du monde tre construit en grande quantit Les S 58 sont entr s en service bord des porte avions britanniques et des destroyers de la classe County en 1961 1962 Owen Thetford British Naval Aircraft since 1912 Londres Putnam amp Company 1958 p 354 23 Brief on ASW Helicopters in the RCN document non dat DHP 86 377 24 Le Seasprite allait plus tard tre adapt a la lutte ASM mais pas avant le LA REVUE DE L AVIATION ROYALE CANADIENNE VOL 2 N 4 AUTOMNE 2013 lancement du programme LAMPS Syst me l ger polyvalent a roport dans les ann es 1970 25 Note de service du VCEMM VCNS adress e au CEMM CNS et dat e du 18 septembre 1959 DHP 79 246 coffret 10 dossier 81 26 Jane s All the World s Aircraft 1959 60 Toronto McGraw Hill 1960 p 382 383 27 Comit des vice chefs d tat major CVCEM 48 Point I 12 d cembre 1958 DHP 73 1223 s rie 3 coffret 62 dossier 1308 note de service du VCEMM adress e au CEMM et dat e du 11 d cembre 1958 DHP 79 246 coffret 10 dossier 81 28 Note de service adress e au Directeur de la guerre sous marine DUSW par le Chef adjoint des services techniques de la Marine Air et dat e du 5 janvier 1959 DHP 79 246 coffret 10 dossier 81 note de service adress e PACNS
105. hangement de nature ditoriale susceptible d avoir un effet sur l int grit des propos sans avoir pr alablement consult l auteur SOUMETTRE UN MANUSCRIT VEUILLEZ COMMUNIQUER AVE LE INVITATION A PROPOSER DES ARTICLES R DACTEUR PRINCIPAL AUX COORDONN ES SUIVANTES oi EE EE AE S Centre de guerre a rospatiale des Forces canadiennes pour l dition d t 2014 30 avril 2014 8 Escadre Trenton pour l dition d automne 2014 30 juillet 2014 C P 1000 succ Forces pour l dition d hiver 2015 30 octobre 2014 Astra Ontario KOK 3WO l attention de Major William March William March forces gc ca AVERTISSEMENT Les opinions exprim es dans La Revue n engagent que leurs auteurs et ne refl tent aucunement les politiques du Minist re ou des Forces canadiennes Les textes traitant des derniers d veloppements en mati re de doctrine et d instruction ou dans un domaine quelconque ne conf rent personne l autorit d agir cet gard Tous les documents publi s demeurent la propri t du minist re de la D fense nationale et ne peuvent tre reproduits sans autorisation crite A ES MESSAGE DU R DACTEUR LETTRES LA R DACTION 18 46 99 69 0 A GILETS DE SAUVETAGE SYST MES RESPIRATOIRES D URGENCE ET COMBINAISONS DE SURVIE CONTRIBUTIONS DE L IMED AUX OP RATIONS DU SEA KING Par le Dr C J Brooks DU SEASPRITE AU SEA KING LES HELICOPTERES DE LUTTE ANTI SOUS MARINE DE LA M
106. heures Nous n avions pas bord l quipement n cessaire pour le traitement haute temp rature mais nous devions passer cinq jours au port la base navale norv gienne de Bergen plus tard cette semaine l et nous savions qu on trouverait les fours requis dans les ateliers de l arsenal maritime Un message de besoins d urgence a donc t envoy imm diatement l attach militaire canadien Oslo afin qu il prenne les dispositions n cessaires Il fallait ensuite couper et enlever le ch ssis les lisses et les sections de rev tement endommag s par per age afin que les nouvelles pi ces puissent tre ajust es et rivet es en place C est alors que nous nous sommes heurt s un premier obstacle Le service a ronautique avait bien en stock une perceuse pneumatique avec mandrin a 90 degr s mais celle ci n avait pas t utilis e depuis fort longtemps et elle tait compl tement bloqu e Toutes les tentatives de d sassemblage et de lubrification ont chou Une telle perceuse tait n cessaire pour perforer certaines surfaces troites des chapeaux de nervure situ es pr s du rev tement Nous avons donc ajout la perceuse notre demande de besoins d urgence en pr cisant que nous voulions l utiliser notre arriv e l arsenal de Bergen Entre temps Arcand et le caporal chef MacDonald surnomm Bouddha en raison de sa silhouette de la R serve des volontaires de la Force a ri
107. ice du VCEMM adress e au CEMM et a d autres 23 octobre 1956 et annex e au document du Naval Board NB p 508 509 24 octobre 1956 DHP 81 520 1000 100 2 coffret 25 dossier 1 11 Isabel Campbell A Transformation in Thinking The RCN s Naval Warfare Study Group of 1956 dans People Policy and Programmes voir note 2 p 166 Campbell 1945 1960 Les temps modernes p 42 144 12 Citation extraite du texte de Michael Whitby Views from a Different Side of the Jetty Commodore A B F Fraser Harris and the Royal Canadian Navy 1946 1964 The Northern Mariner vol 22 n 1 janvier f vrier 2012 p 12 13 Mayne p 156 14 Naval Staff NS p 504 506 12 26 d cembre 1950 DHP 81 520 1000 100 3 coffret 33 dossier 3 NS 557 1 p 7 20 mai 1953 DHP 81 520 1000 100 3 coffret 34 dossier 1 Whitby Views from a Different Side p 13 15 CNIB vol III n 5 octobre 1955 p 37 40 DHP 91 128 16 Note de service du VCEMM adress e au CEMM et d autres 23 octobre 1956 et annex e au document du Naval Board NB 508 509 24 octobre 1956 DHP 81 520 1000 100 2 coffret 25 dossier 1 17 Campbell A Transformation in Thinking p 178 Whitby Views from a Different Side p 13 18 bord du NCSM Buckingham en septembre 1956 et du NCSM Ottawa en novembre 1957 19 Les r sultats de ces essais ont t d crits dans le dossier COMOPVAL Project Staff S
108. informer l quipage du navire des intentions du capitaine et nombre d entre nous sont mont s sur les ponts sup rieurs apr s la tomb e de la nuit pour tre t moins de notre passage travers la force bleue en transit de nuit un certain moment nous tions port e de voix d une des fr gates de la force bleue qui manifestement n avait pas flair notre stratag me Il faisait beau soleil ce mardi 4 octobre lorsque nous avons travers le fjord jusqu l arsenal norv gien de Bergen L arsenal semblait de petite envergure de la jet e avec ses quelques hangars et b timents adoss s aux pentes raides des montagnes environnantes Aussit t que la planche d embarquement a t ouverte Jal t pr sent notre officier de liaison norv gien un capitaine de fr gate capf qui devait m accompagner dans l arsenal Nous avons pris des dispositions pour louer du temps de four dans les ateliers de l arsenal puis nous sommes partis pied pour livrer les pi ces Apr s avoir pris un tournant nous sommes arriv s devant une large porte de hangar s ouvrant sur le flanc de la montagne Suivant le pas mon accompagnateur j al rapidement constat que cet arsenal offrait bien plus qu il n y paraissait En fait nous tions entr s dans une norme caverne artificielle creus e dans le flanc de la montagne et qui semblait se poursuivre sur des kilom tres Tous les types d installations d arsenal
109. ion du Programme de r duction des Forces janvier 1997 7055 29 DGV LA REVUE DE L AVIATION ROYALE CANADIENNE VOL 2 N 4 AUTOMNE 2013 4 Le Projet de transformation une initiative touchant l ensemble de la Force a rienne a t mis en uvre la 12 Escadre en 2003 il avait pour but de concevoir des options long terme qui assureraient la viabilit et la durabilit des capacit s pour chacune des flottes de la Force a rienne et des communaut s de guerre Dans le cas de la flotte de Sea King un certain nombre de probl mes ont compliqu l initiative notamment la dotation en personnel inad quate les compressions budg taires la r duction du contingent annuel d heures de vol CAHV la hausse des co ts du carburant et la cadence continuellement lev e des op rations La 12 Escadre avait une structure organisationnelle horizontale et une structure d tat major inad quate et elle tait par cons quent incapable de g rer activement les probl mes susmentionn s En termes tr s g n raux le Projet de transformation a fait ressortir la n cessit d une solide capacit de MPF personnel navigant et techniciens afin de cr er un quilibre efficace entre l emploi de la force et les besoins de MPF La Force a rienne a accueilli favorablement le plan produit par la 12 Escadre car elle a vu que cette derni re adh rait aux principes du Projet de transformation La 12 Escadre a laiss l impre
110. iples navires et a ronefs Par ailleurs les certifications compl tes ne seraient pas accord es pour les op rations tous temps de jour et de nuit tant qu un syst me de r f rence ne serait pas mis au point pour aider le pilote ma triser sa d sorientation au moment d atterrir de nuit et par visibilit r duite Cela ne s est pas produit tant que la barre d horizon n a pas t perfectionn e et mise l essai bord de l Assiniboine en 1970 On peut donc dire que c est uniquement ce moment l que la MRC a finalement atteint son objectif poss der un h licopt re ASM tous temps capable de d coller et de se poser de jour et de nuit bord de ses destroyers Comme nous l avons mentionn au d but au moins un auteur affirme que l int gration d un h licopt re de lutte anti sous marine bord d un destroyer a constitu une volution radicale de la strat gie et que le jumelage des deux plates formes a fait l envie d autres marines un autre va jusqu dire que cela a chang profond ment l art de la guerre navale Cela est sans doute vrai du point de vue d une petite marine comme la MRC mais ce ne l est pas si nous adoptons la perspective globale des Alli s au chapitre de la lutte ASM l origine le concept du destroyer porte h licopt res a t formul a cause de l obsolescence du destroyer d escorte face aux sous marins modernes En l occurren
111. is en main voir la figure 1 tait un gilet BuAer mod le mod 2 de la United States Navy Marine des tats Unis USN qui avait t mis en service au sein de la USN en 1946 et remplac dans les ann es 1970 Il s agissait d un gilet trois compartiments dont deux se gonflaient au moyen de dioxyde de carbone CO offrant de 8 10 lb 3 6 4 5 kg de flottabilit chacun par temps chaud et le troisi me devait tre gonfl bouche pour une flottabilit suppl mentaire de 10 lb 4 5 kg Mais o trouve t on de l air dans un h licopt re invers qui s enfonce dans l eau lorsqu il faut en sortir Il semble que l on ne s tait pas pos cette question Shearwater n1 au sein des Forces arm es canadiennes Une autre surprise m attendait apr s m tre attach dans l affreux si ge tubulaire plac a b bord en travers de la cabine du Sea King lorsque que j al pris conscience que j allais tre la premi re personne me noyer en cas d amerrissage forc car je ne pourrais pas retenir mon souffle suffisamment longtemps dans l eau froide pour me rendre la porte de soute pour sortir Il semblait ce fut ma derni re surprise ce jour l que personne n avait entendu parler du choc hypothermique et de l impossibilit de nager qu sont les deux principales causes de noyade en eau froide L quipement de survie de la Marine royale canadienne MRC de m me que les normes et l instruction connexes
112. iste r alisable et utile pour le Sea King a t l une des premi res difficult s rencontr es pendant l analyse La tension produite ne r sultait pas tant du manque de ressources que d un d bat sur la portion du r le traditionnel de LASM du Sea King r duire pour compenser les investissements dans d autres types de missions non traditionnels Contrairement ce qu on pourrait croire 1l ne s agissait pas d un d bat fond sur un d saccord dualiste entre des traditionalistes sacralisant le r le de LASM et des r formistes d apr s guerre froide croyant que la LASM tait d pass e apr s les attentats du 11 septembre En fait on s entendait g n ralement ind pendamment du point de vue d une personne sur la pertinence ou la probabilit de la LASM dans le nouvel ordre mondiale sur le fait que les syst mes de mission du Sea King n taient tout simplement plus efficaces pour les combats tant donn les exigences de la LASM moderne Le vrai d bat portait sur la n cessit ou non de conserver le statut de missions forte demande pour les missions de LASM afin de disposer d un creuset dans lequel prendraient forme des quipages d HM hautement efficaces et capables de s adapter aux missions comme ceux sur lesquels la communaut se repose jusqu maintenant la suite de discussions et d analyses prolong es on a convenu qu il tait vraiment n cessaire de continuer de former les quipages de
113. it peut tre encore le choix le plus indiqu pour quiper les destroyers L id e d acheter des h licopt res de deux types diff rents faisait maintenant probl me yA st luz Li x s e a lt sao wo _ gt Je T 12 1 i L a A gt gt pr A D MU Photo FC Cplc Robin Mugridge En caract risant le HS 50 comme tant un escadron bas a terre pour approvisionner le porte avions la MRC vitait de faire passer l unit sous le contr le de PARC car l poque les deux services se disputaient la ma trise de l aviation maritime Le CCEM avait d j d cid que la MRC ne pouvait exercer son contr le que sur les a ronefs embarqu s par cons quent si le HS 50 tait consid r comme tant un escadron op rationnel embarqu bord du porte avions 1l aurait d s lors un r le maritime l gitime m me s il tait bas terre la station a ronavale de Shearwater Miller a explicitement soulign ce qui suit Les chefs d tat major avaient effectivement NCSM Assiniboine Du Seasprite au Sea King Les h licopt res de lutte anti sous marine de la Marine royale canadienne LA REVUE DE L AVIATION ROYALE CANADIENNE VOL 2 N 4 AUTOMNE 2013 D RAT ae ce SA A py Pre Ty ye approuv la formation d une petite unit d h licopt res navals aux fins des essais et des travaux de mise au point mai
114. lation d une r f rence horizontale stabilis e convenable la modernisation des syst mes de communications l clairage du pont d envol un syst me de navigation a rienne tactique TACAN un bon radar d approche Proc s verbaux de la r union sur les installations a ronautiques des navires des classes DDH 205 et 265 12 novembre 1970 DHP 2010 1 dossier 11900 DDH 01 vol 2 Voir aussi la note de service et les notes adress es par le Coordonnateur technique des installations a ronautiques des DDH au Directeur g n ral Syst mes maritimes DGSM 30 janvier 1968 DHP 2010 1 dossier 11900 DDH 01 vol 2 75 RHA de 1966 1967 NCSM Annapolis 13 mars 1968 DHP 1277 76 Jean V ronneau The First Helicopter Air Detachment Annapolis from 4 April to 28 November 1967 Warrior Printemps 2010 Stuart E Soward fait la m me d claration dans Hands to Flying Stations vol 2 p 394 395 Marc Milner ent rine les propos de Soward dans Canada s Navy p 259 77 Journal de bord du navire mai 1967 NCSM Annapolis 26 mai 1967 BAC RG 24 vol 5488 78 Voir George Huson A History of the Helicopter Hauldown and Rapid Securing Device Maritime Engineering Journal septembre 1985 Capitaine de fr gate R A Douglas Helicopter Ship Interface Canadian Experience of Helicopter Hauldown and Rapid Securing Device m moire Conf rence des officiers du g nie du Commonwealth Bath les 15 et
115. les photographies de cette p riode ne seront certainement pas d sappoint s J ai t ravi en ma qualit d historien militaire mais aussi en tant que simple lecteur d avoir Poccasion de lire et de faire le compte rendu de ce livre C est un ouvrage essentiel que devraient se procurer les biblioth ques universitaires et toute personne qui souhaite se renseigner sur la vie dans le th tre de guerre de la M diterran e LA REVUE DE AVIATION ROYALE CANADIENNE VOL 2 N 4 AUTOMNE 2013 Le major Chris Buckham est officier de logistique dans l Aviation royale canadienne Ill a servi dans toutes les arm es dont les Forces d op rations sp ciales Dipl m du Coll ge militaire royal du Canada il est titulaire d un baccalaur at en sciences politiques et d une ma trise en relations internationales Il occupe actuellement le poste d officier de lignes de communications int gr es LCI au sein de la division J4 du Commandement europ en EUCOM Stuttgart en Allemagne Il g re un blogue de comptes rendus critiques l adresse www themilitaryreviewer blogspot com Note l Ces deux premiers livres ont t crits en collaboration avec Brian Cull et Nicola Malizia BROKEN ARROW AMERICAS FIRST LOST NUCLEAR WEAPON Par Norman S Leach Red Deer Press 2008 200 pages ISBN 978 0889953482 Compte rendu de Sean M Maloney Ph D n r gle g n rale les grands universitaires e
116. limite Avait besoin de 2 pales lorsque rejoint Rosyth en cosse Steward pourquoi ma pizza go te t elle l appr t au chromate de zinc Les r parations a la pompe de lubrification enfin termin es sur le Preserver nous avons pu quitter Bergen le lundi 8 octobre tout juste avant minuit Peu de vols ont t effectu s les jours suivants tant donn le brouillard pais et l espace de man uvre restreint travers le Skagerrak alors que nous mettions le cap vers notre prochaine escale Stockholm en Su de L quipe de r paration du 416 a re u l ordre de faire rel che et de d barquer Stockholm pour un r pit bien m rite Apr s Stockholm nous avons poursuivi les travaux sur le 416 afin d installer les sections de nervure et les lisses Le 17 octobre les pi ces de rev tement taient install es et le 19 la surface r par e pouvait tre peintur e tonnamment la seule peinture de qualit aviation disponible dans les magasins du navire tait le vieux gris fonc semi brillant de la Marine royale canadienne Du fait la r paration faisait tache sur le vert clair du reste de l a ronef ce qui a donn prise quelques moqueries de la part des marins Nous tions ravis du travail effectu et m me le personnel du service a ronautique qui n avait pas particip directement aux r parations tait fier lorsque l a ronef a t d clar utilisable apr s un essai en vol le 20 oc
117. ment endommag es Le sentiment g n ral de l quipe de maintenance tait que le 416 serait inutilisable pour le reste de la mission et devrait tre retir du navire au moyen d une grue lors de notre retour Halifax le 3 novembre E Y LA REVUE DE L AVIATION ROYALE CANADIENNE VOL 2 N 4 AUTOMNE 2013 Permettez moi de m carter l g rement du sujet pour vous en dire un peu plus sur les v nements entourant le 416 la conclusion des VERTREP les trois navires se sont dirig s vers le loch Eriboll en cosse pour s y ancrer en toute s curit et pour poursuivre la pause d cr t e dans l exercice Cette soir e l nous avons eu un magnifique d ner militaire dans le carr des officiers du Preserver Apr s les toasts et les discours le second a d fi les services a ronautiques et machines en proposant une partie de hockey contre ses services op rations et combat Il a jou du galon et a d clar que nous jouerions selon ses r gles et qu il serait l arbitre Les meubles ont t plac s d un c t du carr et nous nous sommes pr par s au combat Nous avions retir nos vestes de grande tenue nos chaussettes et nos chaussures Des b tons de hockey ont t apport s des magasins de sport et distribu s aux Joueurs Le second a expliqu les r gles Les joueurs ne pouvaient tenir leur b ton que d une seule main l autre main devant tenir leur bi re Une p nalit mineure serait
118. mment imp rieux de nous concentrer intens ment sur l embauche et la formation du personnel afin de maintenir notre capacit op rationnelle et d tre pr ts int grer les nouveaux a ronefs mesure qu ils entreralent en service La difficult d coulant de la mise en service d un a ronef dans la communaut des HM semblait grandement exacerb e par le progr s technologique multig n rationnel que repr senterait le CH148 Cyclone par comparaison avec le Sea King M me si le Sea King continuait d tre extr mement utile beaucoup gr ce aux efforts parfois h ro ques des techniciens et du personnel de soutien 1l tait vident qu il tait obsol te et ne convenait plus aux t ches de la guerre maritime moderne De plus en raison de Pabsence d investissement en technologie au cours de la derni re d cennie les syst mes avioniques du Sea King n taient tout simplement pas suffisamment perfectionn s pour permettre aux quipages de se pr parer aux exigences d une plate forme d armes du XXIe si cle Souvenons nous que le Sea King est entr en service en m me temps que l avion CF104 Starfighter Le saut entre le Sea King et le Cyclone serait comparable a celui entre le Starfighter et l avion d attaque interarm es F 35 si les chasseurs n avaient pas eu l avantage du CF188 Hornet comme interm diaire Bien que les efforts de la communaut pour mettre en uvre le Projet de transformation aient
119. mps d effectuer un exercice de tir au canon entre les d collages Malgr la confusion normale attribuable aux nombreux changements tout se d roulait assez bien L roquois et l Assiniboine avaient h te d tre approvisionn s en viande congel e et en bi re froide et nous sur le Preserver avions h te de pouvoir regarder de nouveaux films La situation sur le pont tait presque devenue routini re lorsque de se placer en vol stationnaire au dessus du pont pour y larguer son filet de fret vide avant de prendre une pleine charge le CH12416 Sea King a plut t fait un atterrissage sur pont impr vu sans l aide du syst me d appontage L quipage n avait pas d clar de situation d urgence mais la raison de cette intrusion a imm diatement t vidente Le filet de fret charg d une bo te Tri Wall et d une palette en bois vides s tait enroul autour du lance torpilles b bord arri re La colonne de l antenne haute fr quence HF situ e sur la nageoire avait t arrach e et le c ble de l antenne s tait enroul dans le filet de fret et accroch la roue de queue Apr s une inspection plus approfondie nous avons not un trou de bonne dimension et un enfoncement du rev tement dans le coin inf rieur droit du c ne arri re Le CH12416 avait d coll de l Zroquois quelques moments plus t t avec une bo te Tri Wall vide Alors que l a ronef prenait de les v neme
120. n tanch it ni ses propri t s de protection NBC Le caporal chef Jean Steffler notre technicien de syst mes de s curit a fait un travail absolument g nial en confectionnant des gilets partir de tissu enduit d ur thane l aide de la nouvelle thermoscelleuse par radiofr quences du laboratoire Pour raccorder les gilets nous avons invent un dispositif traversant la combinaison pour lequel nous d tenons un brevet en partenariat avec le Canada Diff rents types de gilets ont t test s avec succ s bord de Kiowas CH136 au cours d un t Portage l aide de blocs r frig rants individuels et par la suite bord d un Sea King Shearwater l aide du refroidisseur Puis de fa on tout fait inattendue j ai re u un appel d un sup rieur c d du CR D v m ordonnant de cesser toute recherche portant sur les syst mes de refroidissement pour personnel navigant Dieu sait ce qui a provoqu cet appel Une semaine plus tard tout au plus Dave Neil de la Direction g n rale de l aviation maritime m appelait pour me demander si nous pouvions les aider adapter rapidement un syst me en vue de le d ployer dans le Golfe Nous avons imm diatement transf r nos r sultats et notre technologie chez Exotemp Limited Pembroke Ontario o le produit commercial final voir la figure 7 a t fabriqu en vue de l op ration Friction guerre du Golfe avec l aide d
121. n chapeau Red Deer Press de n avoir pas l sin comme Pauraient peut tre fait d autres diteurs Au fil du temps de moins en moins de personnes savent ce qu tait le SAC et il vaut toujours mieux ne pas pr sumer que les lecteurs savent de quoi l on parle Une des choses qui m a d u est le fait que l on ait utilis des photos de la bombe Fat Man de la Deuxi me Guerre K LA REVUE DE L AVIATION ROYALE CANADIENNE VOL 2 N 4 AUTOMNE 2013 mondiale au lieu de pr senter des photos non classifi es des armes de type Mk IV De plus une section sur la conception de l ogive Mk IV et de son utilisation par le SAC aurait constitu un bon suppl ment En termes de contexte 1l aurait galement t utile d ajouter des renseignements sur les autres B 36 qui se sont cras s au Canada Cela dit Broken Arrow est un compl ment bienvenu la litt rature sur le Canada et les armes nucl aires pendant la guerre froide Je suis heureux de voir que les auteurs les chercheurs et les diteurs canadiens manifestent un int r t accru pour cette poque Sean Maloney Ph D est conseiller en histoire du Chef d tat major de l Arm e de terre et professeur agr g en histoire au Coll ge militaire royal du Canada Il est l auteur de Learning to Love the Bomb Canada s Nuclear Weapons and the Cold War Abr viations SAC Strategic Air Command USAF United States Air Force CLASHES AIR COMBAT O
122. nt devient exception nellement important lorsque l on examine l ouvrage de Leach qui explique ce qu tait un B 36 pourquoi ces appareils ont exist et les d tails de l accident survenu en f vrier 1950 Bien que Leach n en parle pas directement dans son livre c est dans l int r t de diverses entit s notamment des groupes cologiques et pacifistes antinucl aires dont les id ologies se chevauchent particuli rement en Colombie Britannique de diaboliser les activit s que l USAF a men es au cours de la guerre froide et de se servir d accidents comme ceux du B 36 pour valider leur programme id ologique Il n est donc pas surprenant que PUSAF ait fait preuve de r ticence lorsqu on lui a demand de fournir des renseignements qui pourraient tre utilis s afin d appuyer de telles id es En outre on ne devrait pas comme l indique avec raison Leach d voiler les m canismes d taill s du fonctionnement des armes nucl aires m me s il s agit d un mod le datant d il y a 50 ans Dans son livre l auteur de Broken Arrow mine le fondement des d clarations et des hypoth ses li es la perte de Ship 2075 de son quipage et de l arme qu il transportait son bord Il ne s agit pas de conspiration mais seulement des gestes pos s par des hommes puis s uvrant dans des conditions p rilleuses une poque dangereuse Broken Arrow est facile lire et bien illustr et je tire donc mo
123. nts VMC ou IMC partir de NCSM navires canadiens de Sa Majest ou en zone littorale terrestre e de mener des op rations jour et nuit dans des VMC ou IMC basse alti tude au dessus de l eau LLOW incluant la transition au vol station naire coupl e de g rer les t ches op rationnelles et d effectuer bord la fusion des donn es des capteurs dans un contexte dynamique de petit quipage e d assurer le soutien utilitaire et logis tique de base y compris l lingage et le hissage en mer ou sur terre d exercer des fonctions op rationnelles SAR recherche et sauvetage de base en mer ou sur terre la fin de l t 2008 les principaux d bats ayant t largement puis s un projet de plan a t pr sent au commandant de l escadre en vue d obtenir son approbation d finitive et sa signature Malgr l intensit et la passion de certaines discussions pr c dentes les principaux membres de l tat major du commandement de la 12 Escadre taient parvenus un consensus solide et g n ralis lorsque le briefing de d cision a eu lieu et 1ls acceptaient de fa on unanime les trois l ments moteurs cl s mentionn s dans l ordre de l Op Bridge qui m ritaient imp rativement une intervention imm diate e la n cessit d accro tre consid ra blement la mise sur pied des forces MPF pour le personnel navigant et le personnel technique et de soutien en vue de comble
124. nts sont survenus Plut t que la vitesse la charge a commenc tra ner VERTREP pour NCSM roquois Photo FC Cplc Charles Barber Au moment o l h licopt re atteignant une vitesse indiqu e IAS de 60 n uds 111 kilom tres l heure et virait doucement vers la gauche la charge s est mise osciller dangereusement puis s est prise dans le lance torpilles arri re Fort heureusement l a ronef tait en approche de la poupe du Preserver Le pilote a t incapable de larguer la charge mais il a pu se poser sans autre incident Le Preserver n avait d autre choix que de d clarer le pont inutilisable jusqu a ce que nous puissions d couvrir ce qui s tait pass et prendre les mesures n cessaires pour le lib rer tout en prenant soin de pr server les l ments de preuve pour l in vitable enqu te de la S curit des vols Les dommages externes sur l a ronef se limitaient la rupture de l antenne HE la nageoire bris e au point de jonction avec la colonne ainsi qu une large rainure sur le c ne arri re et des dommages au rev tement comme mentionn pr c demment C est une chance inou e que le filet de fret ou le c ble de Pantenne ne soit pas entr en contact avec le rotor de queue L inspection de l int rieur du c ne arri re a r v l qu une section interne du ch ssis tait pratiquement d chir e en deux et que trois lisses adjacentes taient s rieuse
125. ographique sur un des officiers sup rieurs les plus pittoresques de la MRC de l poque le capitaine de vaisseau A B F Fraser Harris titre de commandant du porte avions NCSM Magnificent ce dernier a r dig apr s une s rie d exercices men s au d but de 1956 un rapport qui critiquait les capacit s de la flotte au chapitre de la guerre anti sous marine Il y faisait l observation suivante Nous avions tristement tort de croire que les navires de surface pouvaient prot ger une cible voil e contre une attaque m me si celle ci tait lanc e par un sous marin contemporain dans des conditions contr l es Fraser Harris poursuit en concluant qu il tait irr aliste d utiliser des navires pour rechercher et d truire les sous marins ou pour assurer la d fense contre des sous marins arm s de missiles En d pit du succ s relatif remport contre les sous marins allemands pendant la derni re partie de la Seconde Guerre mondiale l re du navire d escorte de surface semblait r volue moins que l on trouv t un moyen de r duire l avantage tactique dont disposaient LA REVUE DE L AVIATION ROYALE CANADIENNE VOL 2 N 4 AUTOMNE 2013 les sous marins modernes Les petits navires d escorte de la MRC avaient besoin d une plate forme qui pourrait s loigner rapidement de sa base et non seulement d tecter et localiser un b timent submerg mais aussi le d truire Bon nombre de ceux
126. oit les NCSM Nipigon et Annapolis et le programme de conversion n i a pil NN Du Seasprite au Sea King Les h licopt res de lutte anti sous marine de la Marine royale canadienne KE des b timents de la classe St Laurent Conscient de la difficult que la Marine prouvait trouver un h licopt re appropri le Conseil du Tr sor n a pas acquiesc la demande d acquisition des 12 appareils Seasprite il voulait plut t que le Minist re attende la mise au point d un h licopt re qui r pondrait ses besoins Le ministre de la D fense nationale George Pearkes a fait valoir qu il tait urgent d op rer un choix de mani re ce que les h licopt res fussent pr ts au moment o les destroyers r int greraient la flotte apr s la conversion Le Conseil du Tr sor a accept ce point de vue et a autoris l achat des Seasprite qui pouvaient tre embarqu s bord des destroyers r am nag s Maintenant que la d cision avait t prise au sujet de Ph licopt re et de la transformation des navires il semblait que le programme des h licopt res ASM embarqu s de la Marine allait enfin d marrer Cependant comme certains s y attendaient la conversion du Seasprite en une bonne plate forme ASM capable d emporter des armes et du mat riel de d tection a pr sent des probl mes de taille Le poids global et augmentation ult rieure du co t de la conversion ont suscit de grav
127. on sur les facteurs humains et la m decine de l OTAN LE Fa troll W si Figure 8 Premier essai d vacuation d un h licopt re immerg rempli de passagers effectu l aide d un simulateur d immersion reproduisant une cabine d h licopt re Le simulateur d immersion mod le 40 de Survival Systems Limited a t agrandi afin de pouvoir contenir 18 passagers comme l h licopt re S 61 Photo Dr Chris Brooks Gilets de sauvetage syst mes respiratoires d urgence et combinaisons de survie contributions de l IMED aux op rations du Sea King Personne ne savait combien de temps 1l fallait pour qu un quipage complet puisse sortir d un gros h licopt re de transport de passager immerg en position invers e Ce renseignement tait n cessaire afin d tablir un nonc des besoins op rationnels quant au temps d vacuation de l h licopt re qui allait remplacer le Sea King Nous avons construit une rallonge au simulateur d immersion d Albert Bohemier illustr la figure 8 afin que ce dernier reproduise un h licopt re Sikorsky S 61 de 18 passagers la surprise g n rale en 92 secondes tous les sujets qui taient des instructeurs en survie ou des plongeurs d mineurs taient sortis La moiti d entre eux ont d utiliser leur SRU 5 partir de ces donn es nous avons pu tablir la norme relative au temps d vacuation pour le nouvel h licopt re Cyclone Un petit d tail pour
128. ons as a Feedback Control System rapport technique 2007 168 Ottawa Recherche et d veloppement pour la d fense Canada novembre 2007 http cradpdf drdc rddc gc ca PDFS unc95 p528512 Alb pdf consult le 18 juin 2013 11 L Op Cadence est la mission que les FC ont men e en 2010 en vue d assurer la s curit pendant les sommets du G8 et du G20 tenus en Ontario 12 3000 1 Cmdt Ere 23 septembre 2008 12 Wing Operation Order 010 08 Operation Bridge 12 Wing Transition paragraphe 6 f 13 Ibid paragraphe 1 14 Jbid paragraphe 2 15 mesure que les missions du Cyclone prenaient forme 1l tait de plus en plus clair que les nouveaux capteurs apportaient un progr s si prodigieux aux capacit s que les tactiques et les approches classiques de LASM utilis es a bord du Sea Kings appliqueraient peu ou pas a bord du Cyclone Par cons quent de l avis g n ral le transfert des comp tences associ es la r solution de probl mes et la coordination d quipages tait jug plus utile que l application particuli re de tactiques 16 QG 1 DAC 3255 4 A3 Disp Op HM 20 mars 2001 CH124 Sea King Concept of Operations soulignons que la derni re approbation du CONOPS du Sea King date d avant les v nements historiques du 11 septembre 17 3000 1 Cmadt Ere 23 septembre 2008 12 Wing Operation Order 010 08 Operation Bridge 12 Wing Transition paragraphe 7 a Ce sous paragra
129. orce a rienne ont convenu de la n cessit d examiner l adoption volontaire de r glements pour valuer les pratiques inefficientes liminer Dans la communaut des HM la r ception a t nettement plus favorable gr ce en grande partie une mobilisation g n rale enclench e d s le d but de l analyse et une compr hension plus profonde des difficult s imm diates de l escadre M me si tout le monde n tait pas d accord avec tous les l ments de la directive les grands axes ont t facilement accept s et la clart et la pr cision de la directive nonc e dans l ordre d op ration laissaient peu de doute quant aux attentes Il est certain que beaucoup ont vu la directive comme une occasion de r clamer des r formes et un appel aux armes en vue de mettre en uvre des solutions innovatrices Cet enthousiasme n a t nulle part ailleurs aussi vident que dans la petite quipe charg e de l initiative sur le syst me de situation de surface am lior e SSA dirig e par le major Dwight Bazinet et le major Josiah Goodyear ainsi que le capitaine Kel Jeffries L histoire du syst me de SSA a t bien document e dans d autres crits et le pr sent article ne vise pas reprendre le r cit de cette extraordinaire innovation technique fond e sur un leadership issu de la base et la pers v rance personnelle Ce qui importe dans le pr sent contexte c est de comprendre que les conditions
130. ord d un navire en mer tait limit e par l espace int rieur du hangar et par les mouvements du navire Malheureusement l troit hangar con u l origine pour les conversions tait destin au Seasprite plus petit on en avait accru la longueur en divisant la chemin e en deux mais non la largeur Apr s le remisage initial du Sea King dans le hangar de l Assiniboine en novembre 1963 1l est devenu vident qu il fallait largir l espace de cinq pieds 1 5 m tre pour y permettre l entreposage convenable de l quipement et la circulation du personnel autour de lPa ronef Ce changement a finalement t apport et quand le premier navire a t pr t embarquer un d tachement d h licopt res pour une p riode de service op rationnel tous les gros travaux de maintenance pouvaient tre ex cut s bord Le prochain probl me consistait trouver un moyen de poser et d arrimer l a ronef en toute s curit par forte mer En partenariat avec l industrie a ronautique locale la MRC a con u l id e d installer un syst me d appontage qui pourrait aussi haler l h licopt re le long d un axe qui relierait la plate forme au hangar Cela a t accompli gr ce une autre innovation canadienne appel e dispositif d appontage et d arrimage rapide Beartrap D autres marines taient en train d laborer des syst mes semblables ce moment l mais aucun n avait pouss l
131. oria C B Neptune Developments 1995 Aaron Plamondon The Politics of Procurement Military Acquisition in Canada and the Sea King Helicopter Vancouver Presses de l Universit de la C B 2009 Michael Shawn Cafferky Uncharted Waters History of the Canadian Helicopter Carrying Destroyer Halifax Centre for Foreign Policy Studies 2005 5 Le pr sent document est fond sur des recherches plus vastes men es pour la r alisation du volume III de l histoire de la MRC portant sur les ann es 1945 1968 L auteur est reconnaissant Michael Whitby historien principal de la Marine et Isabel Campbell d avoir partag leurs opinions avec lui et d avoir comment les versions ant rieures du document Il assume seul la responsabilit des opinions y tant exprim es ainsi que des erreurs ou omissions pouvant s y tre gliss es 6 Voir le chapitre 7 de l ouvrage de Norman Friedman intitul US Submarines Since 1945 An Illustrated Design History Naval Institute Press Annapolis 1994 7 Canadian Naval Intelligence Bulletin CNIB vol IT n 8 janvier 1956 p 3 4 8 CNIB Vol IV n 4 juillet ao t 1956 p 2 3 9 Voir Michael Whitby Les d s taient pip s la saga pour doter la Marine royale du Canada d une plus grande capacit en mati re de porte avions partie 2 1956 64 La revue de la Force a rienne du Canada vol 3 n 4 automne 2010 p 6 22 10 Note de serv
132. pement environnements synth tiques jeux s rieux microblogage et ainsi de suite et aux ressources qui leur sont destin s titre d apprenants d instructeurs de concepteurs ou de gestionnaires administrateurs de programmes d instruction n importe quel moment et o qu ils se trouvent La modernisation de PI amp E nous permettra d atteindre nos objectifs op rationnels car elle m nera la cr ation d un milieu d apprentissage moderne souple int gr et accessible pour tous qu donnera plus d autonomie au personnel des Forces arm es canadiennes Visitez notre site Web pour obtenir plus de renseignements ce sujet http www forces gc ca fr instruction apprentissage en ligne index page O Le lieutenant colonel D L Miller OMM CD occupe le poste d officier sup rieur d tat major de la planification strat gique l Acad mie canadienne de la D fense Kingston Elle est titulaire d une ma trise s arts en histoire et d une ma trise en tudes de la d fense du Coll ge des Forces canadiennes Abr viations ACD Acad mie canadienne de la D fense CEF Centre d excellence fonctionnel CPP Conseil de perfectionnement professionnel CSA Centre de soutien de l apprentissage EI tablissement d instruction FAC Forces arm es canadiennes II amp E Instruction individuelle et ducation RDI Responsable d sign de l instruction RI Responsable de l instruction
133. pf norv gien s est excus et m a dit qu il fallait retourner sur le navire car il avait d autres questions urgentes r gler Tout leur honneur les ateliers ont livr les pi ces trait es thermiquement au navire 9 h 30 pile le lendemain Les pi ces semblaient tre en bon tat sans gauchissement notable J avais obtenu l autorisation de l officier d approvisionnement et du second de r quisitionner le four de la cuisine du carr des officiers pour y effectuer le durcissement de pr cipit s qui n cessitait de maintenir les pi ces une temp rature de 250 F 121 C pendant 22 heures Nous avons r gl le four en cons quence apr s l avoir scell l aide de ruban Le lendemain les pi ces ont t retir es refroidies et soigneusement inspect es Toutes ont t d clar es utilisables et livr es au hangar pour installation Malheureusement j a1 d faire face pendant tout le reste du d ploiement de nombreuses plaintes concernant le go t bizarre de la nourriture qui rappelait trangement celui de Pappr t au chromate de zinc Maintenant que nous avions les pi ces n cessaires aux r parations nous devions encore trouver une perceuse pneumatique avec mandrin 90 degr s pour pouvoir terminer le per age avant de quitter Bergen Il s av re qu un navire de la Marine royale britannique le HMS Hermes qui menait des op rations avec la force bleue devait gagner Bergen et y fai
134. phe est essentiel pour comprendre l axe central d fini dans l ordre de l op ration Bridge 18 Ibid paragraphe 7 b 19 Avec le recul on se rend compte qu il tait na f de croire que la communaut des HM aurait de l autorit ou de l influence sur les priorit s d affectation des techniciens de LA REVUE DE L AVIATION ROYALE CANADIENNE VOL 2 N 4 AUTOMNE 2013 la s rie 500 tandis que d autres communaut s plus influentes perdaient un grand nombre de techniciens au profit de l industrie N anmoins il est instructif de constater la nature pr cise et mesurable de l objectif une caract ristique propre l approche globale de l Op Bridge 20 Ibid paragraphe 7 b 4 21 Ibid paragraphe 7 c 1 Soulignons que la directive de retirer les sonars des a ronefs n a pas t appliqu e puisque des tats majors sup rieurs ont exig que soit entretenue tout le moins la perception que la Force a rienne continuait d appuyer fortement la LASM 22 C est cette directive qui a favoris le lancement du projet de syst me de SSA un calculateur de mission in dit con u sur place et int gr qui est d crit plus loin dans l article 23 Apr s des d cennies de tentatives avort es visant implanter l utilisation des NVG bord des Sea King cette initiative a r ussi et les NVG sont entr es en service en 2010 24 Ibid paragraphe 7 c 25 Le fait que la flotte de la c t
135. pide des h licopt res 50 Escadron d h licopt res de guerre anti sous marine lutte anti sous marine ministre de la D fense nationale Marine royale canadienne Conseil naval Navire canadien de Sa Majest Comit de coordination de la politique navale tat major de la Marine Organisation du Trait de l Atlantique Nord Pr sident des chefs d tat major Quartier g n ral des Forces canadiennes rapport historique annuel Marine royale britannique sous ministre de la D fense nationale sous marin nucl aire United States Coast Guard United States Navy Vice chef d tat major de la Marine Escadron d essais exp rimentaux 10 LA REVUE DE L AVIATION ROYALE CANADIENNE VOL 2 N 4 AUTOMNE 2013 Notes 1 Capitaine de fr gate Tony German The Sea Is at Our Gates The History of the Canadian Navy Toronto McClelland amp Stewart Inc 1990 p 9 et 244 2 J D F Kealy et E C Russell Histoire de l a ronavale canadienne 1918 1962 Ottawa Imprimeur de la Reine 1967 James A Boutilier sous la dir de RCN in Retrospect 1910 1968 Vancouver Presses de l Universit de la Colombie Britannique 1982 W A B Douglas sous la dir de RCN in Transition 1910 1985 Vancouver Presses de l Universit de la Colombie Britannique 1988 Michael Hadley Rob Huebert et Fred W Crickard sous la dir de 4 Nation s Navy In Quest of Canadian Naval Identity Montr al Kingston
136. polis a termin sa pr paration au combat et a t autoris mener des op rations de jour ce moment l un d tachement du HS 50 n avait pas encore t embarqu bord d un destroyer pour y faire une p riode de service op rationnel On croit g n ralement que le NCSM Annapolis a t le premier ex cuter avec succ s un d ploiement avec un h licopt re Sea King l appareil 4030 Il est vrai que le d tachement dirig par le capitaine de corvette J V ronneau est arriv bord de l Annapolis le 26 mai 1967 mais ce n tait pas l le premier DETHELFA op rationnel form par le HS 50 ni le premier a s embarquer sur un destroyer porte h licopteres Il semble alors raisonnable de supposer que le Nipigon a t le premier le faire En effet selon les listes roses calendriers des op rations de la MRC ce navire avait t choisi pour la t che et le HS 50 a donc constitu son premier DETHELFA en janvier 1967 cette fin pr cise Or pour une raison que Pon ignore la date a t repouss e et le Nipigon n a accueilli un DETHELFA op rationnel a son bord que plus tard cet t la Le premier navire de guerre de la classe DDH a avoir a son bord un DETHELFA du HS 50 pour un d ploiement op rationnel a t en fait le NCSM Saguenay au d but de mai L Annapolis avait re u le syst me de commande refondu du dispositif Beartrap en septembre 1966 mais ce syst me avait t c
137. qu rir 10 h licopt res HSS2 pour le HS 50 mais le Conseil du Tr sor les a rejet es Selon lui comme le projet d achat des appareils Kaman s tait heurt toutes sortes de complications et avait caus beaucoup de consternation le Sikorsky n tait peut tre pas labri d un tel sort Le Conseil du Tr sor a donc exig d autres essais et une d monstration prouvant en fait que le Sea King pouvait tre embarqu bord des destroyers La d monstration a eu lieu au printemps de 1962 l usine de Sikorsky Stratford Connecticut et un Sea King am ricain a alors t utilis avec un syst me d appontage treuil improvis Le Conseil du Tr sor le minist re de la D fense nationale PUSN et PUSCG y ont envoy des repr sentants La d monstration a t couronn e de succ s et le nombre initial d h licopt res command s a t ramen huit et le gouvernement a voqu la possibilit d acheter 44 appareils en tout pour quiper le HS 50 en vue d op rations qui seraient men es depuis le porte avions et les destroyers Une commande ventuelle de cette envergure soulevait maintenant la question des retomb es industrielles et de la production au Canada Le ministre des Finances George C Nowlan a donc demand au ministre de la D fense nationale Douglas Harkness qui avait succ d a Georges Pearkes EED Du Seasprite au Sea King Les h licopt res de lutte anti sous marine
138. que marine St John s voir la figure 4 et des essais en mer effectu s bord du NCSM Anticosti voir la figure 5 nous avons pu d terminer pour la premi re fois la perte de capacit isolante de la combinaison en raison du mouvement des vagues Il nous a donc t possible de d terminer quelle quantit d isolation int grer la combinaison en fonction de la temp rature de l eau de mer de la hauteur des vagues et du temps de survie avant l arriv e des secours Une combinaison de survie ayant une trop grande flottabilit peut m me aller jusqu emp cher une personne de pouvoir sortir d un h licopt re submerg en position invers e Nous avons donc invent un dispositif permettant de mesurer la flottabilit voir la figure 6 et tabli la norme maximale permise Cette norme et le dispositif de mesure ont t adopt s dans le monde entier Figure 4 Un sujet et le mannequin thermosensible v tus d une combinaison de survie plac s c te c te dans le basin houle de l Institut de dynamique marine du Conseil national de recherches St John s Terre Neuve Photo Dr Chris Brooks A Figure 5 Le mannequin thermosensible v tu d une combinaison de survie est balanc au dessus de la poupe du NCSM Anticosti pendant les essais en eau froide et dans les vagues au large des c tes de Halifax Nouvelle Ecosse Photo Dr Chris Brooks Figure 6 Les premiers
139. quement par sa contribution au succ s op rationnel de la communaut des HM mais galement par son efficacit en tant qu outil essentiel de la transition Parmi les principales initiatives indiqu es dans cet axe 1l y avait les directives suivantes l d terminer quels sont les syst mes de mission obso l tes exigeant un entretien intensif notamment le sonar AN AQS 132 et les retirer de Pa ronef pour accro tre la dura bilit du CH124 LA REVUE DE L AVIATION ROYALE CANADIENNE VOL 2 N 4 AUTOMNE 2013 3 analyser les am liorations possibles a la capacit de mission RSR et en recommander de modestes dont le co t est relativement bas le risque faible et le rendement lev introduire les lunettes de vision nocturne NVG afin de r duire le risque op rationnel et acc l rer la transition au CH148 D Processus Dans le but de tirer parti des initiatives et des le ons du Projet de transformation la directive de Op Bridge ordonnait la mise en uvre d une s rie d initiatives qui repr sentait essentiellement un effort d am lioration continue Il s agissait de transformer irr vocablement la culture de la communaut qui devait adopter une mentalit ax e sur l conomie et la cr ativit semblable celle qui a caract ris les premi res ann es de la communaut La publication de la directive de l Op Bridge a d abord re u un accueil vraiment partag
140. r l cart d mogra phique qui se dessine et de surmonter le d fi que repr sente le renouvelle ment rapide des flottes l chelle de la Force a rienne l obligation de satisfaire aux exi gences op rationnelles de l emploi de la force EF dans un environ nement op rationnel adaptable et changeant dans les derni res ann es de la dur e de vie pr vue du CH124 Sea King la n cessit d effectuer une transition rapide et efficace au nouveau CH148 Cyclone d s son entr e en service Il importe de souligner que l accent mis au d part sur les pilotes dans la directive de mise en uvre de l op ration Bridge n a pas r sist au poids de l analyse qui montrait qu il fallait tablir un quilibre complexe dans la MPF du personnel afin de maintenir une capacit d ployable suffisante Cette compr hension nuanc e d un espace de probl me complexe a men plus tard d importantes d cisions comme celle de retirer un Sea King en tat de navigabilit des op rations de vol pour consacrer la cellule l instruction de techniciens ce qui n aurait pas t vident si on avait continu de focaliser sur les pilotes En fait tant donn les pressions exerc es sans cesse par les hauts dirigeants de la Force a rienne pour que seule l instruction des pilotes soit privil gi e l analyse de Op Bridge a permis aux dirigeants de la communaut des HM de comprendre l importance d accord
141. r la lutte anti sous marine Toutefois chaque appareil Sikorsky allait co ter plus de 100 000 de plus que le Kaman Apr s m re r flexion le Comit des chefs d tat major CCEM a conclu que le Seasprite repr sentait le cho1x raisonnable pour la Marine et les vice chefs estimaient qu il tait plus petit moins co teux et plus facile a MN Du Seasprite au Sea King Les h licopteres de lutte anti sous marine de la Marine royale canadienne man uvrer par gros temps Une pr sentation a t pr par e l intention du Comit du Cabinet pour la d fense on y recommandait que les 12 premiers appareils command s dans le cadre d un programme d acquisition de 40 h licopt res soient des a ronefs Kaman aucun engagement n tant pris relativement au type des 28 autres appareils Ces 12 premiers h licopt res devaient tre une version ASM canadienne CHSK 1 du HU2K 1 Seasprite au co t de 16 321 206 Le Seasprite semblait tre le bon choix mais des doutes subsistaient quant savoir si la soci t Kaman r ussirait concevoir un h licopt re pouvant r pondre aux besoins de la MRC Quand cela a t port l attention du vice chef d tat major de la Marine VCEMM le contre amiral Tisdall l inqui tude s est empar e de lui S 11 existe quelque doute que ce soit quant la capacit de ces 12 h licopt res de r pondre aux besoins de l tat major et qu ils K L
142. rapide plus discret et plus meurtrier Les sous marins propulsion classique avaient aussi des avantages Ils devaient remonter la surface pour se r approvisionner en air frais mais ils pouvaient circuler lentement et en D RSS TE LA REVUE DE L AVIATION ROYALE CANADIENNE VOL 2 N 4 AUTOMNE 2013 silence ou tout simplement s immobiliser et attendre ce qui les rendait tr s difficiles d tecter avec autre chose qu un sonar actif Si l on ajoute cela l volution des technologies des missiles et leur in vitable int gration bord des sous marins les navires de guerre ont d composer avec un d fi d un tout autre ordre au cours de la guerre froide Puis en janvier 1956 le Chef de la Direction des coles navales de l Union sovi tique l amiral L Vladimirski a discut ouvertement dans la presse sovi tique des possibilit s offertes par les sous marins quip s de missiles guid s Ensuite le Premier secr taire Nikita Khrouchtchev a annonc au monde que la marine de son pays concentrerait l avenir son attention sur la mise au point de sous marins munis de missiles guid s car ils repr sentaient les meilleurs syst mes d armes navals pour attaquer les tats Unisf L id e que les Sovi tiques poss daient cette capacit ajout e a des signes montrant que leurs sous marins s aventureraient de plus en plus en haute mer au lieu de se confiner la d fense des c tes
143. re escale plus tard cette journ e la Nous avons donc d cid en dernier recours d emprunter la perceuse l armoire outils de l arsenal du Hermes Lorsque la passerelle du navire s est ouverte 15 h 50 Stillwell Arcand et moi m me nous sommes pr sent s en grande tenue devant l officier de service du Hermes et avons demand voir le Duty Air Officer Nous avons t escort s jusqu aux aires de maintenance des a ronefs o nous avons rencontr nos homologues de la Royal Navy Ils ont t tr s courtois et nous ont pr t volontiers les perceuses recherch es non sans nous avoir d abord g n reusement abreuv s de bi re anglaise Arcand et MacDonald ont travaill sans rel che pendant les deux jours suivants pour terminer le per age et les ajustements afin que nous puissions retourner les perceuses au HMS Hermes avant d apparelller Le moment est maintenant venu de faire une autre digression Le deuxi me jour de notre visite Bergen nous avons re u un ordre d inspection sp ciale exigeant l inspection imm diate de toutes les pales de rotor de queue des h licopt res Sea King embarqu s Le Quartier g n ral de la D fense nationale avait tabli que les pales en fin de dur e de vie des Sea King risquaient de subir des d g ts dus la corrosion dans la structure alv ol e Photo FC Cplc Charles Barber Steward pourquoi ma pizza go te t elle l appret au chromate de zinc LA REV
144. recommand de porter 40 le nombre d h licopt res de LASM dans la MRC entre ce moment l et 1960 Etuis H04S Horse sur NCSM Bonaventure m POLE 7 q D i gt rt T D gt gt 5 0 N anar Y de y P ory a gt F gt o 4 Ve vw Mais il y avait un probl me les h licopt res de LASM avaient besoin d installations de soutien en mer semblables celles qui existaient bord des porte avions La MRC ne pouvait se permettre qu un seul porte avions et le NCSM Bonaventure qui devait remplacer le Magnificent ne devait entrer en service qu en 1957 Comme il y avait peu de chances d acqu rir un deuxi me porte avions et qu il fallait am liorer la capacit ASM des navires d escorte l id e d int grer des h licopt res ASM dans la flotte a fusionn tout naturellement avec le concept du destroyer porte h licopt res Cependant certains ont recommand la prudence et Fraser Harris a fait valoir que le concept ne devait pas emp cher l volution de l h licopt re en tant que plate forme ASM autonome La MRC a fait des exp riences en faisant atterrir des h licopt res sur une plate forme improvis e bord de petits navires de guerre en septembre 1956 et en novembre 1957 8 Ces premi res exp riences ont mis plusieurs probl mes au jour tout d abord il fallait un h licopt re tous temps plus robuste dont on pourrait se servir de jour et de nuit ensuite le na
145. res ASM lourds et elle a introduit cette nouvelle capacit pour apporter ainsi une contribution digne de mention aux efforts des Alli s dans le domaine de la lutte ASM pendant une p riode importante de la guerre froide Apr s l unification des trois services en 1968 ce qui restait de cet l ment de l a ronavale canadienne est pass sous la coupe de l l ment Air qui a continu de d ployer le v n rable Sea King depuis les fr gates et les destroyers en mer pendant les quatre d cennies et demie qui ont suivi C est ainsi que la Force a rienne professionnelle du Canada a tabli le r le de l h licopt re embarqu de la Marine avec fermet et comp tence et elle continuera s rement le remplir avec les h licopt res maritimes de l avenir Le lieutenant de vaisseau Jason Delaney est un officier r serviste appartenant au GPM MAR SS Op rations maritimes de surface et sous marines Il est en service actif en qualit d historien la Direction Histoire et patrimoine DHP Depuis 2003 il travaille avec l quipe d historiens de la marine de l apr s guerre sur le tome III 1943 1968 de l histoire officielle de la Marine royale canadienne Il est un des co auteurs d sign s du tome et il vient de terminer l bauche d un chapitre sur la p riode la plus controvers e de l histoire de la Marine soit celle o a eu lieu Punification des Forces canadiennes pendant les ann es 1960
146. rise de d cisions en tudiant les aspects humains du commandement et du contr le militaires Cela tant dit et bien que je n aie nullement l intention de d nigrer leur excellent travail d avant garde Pigeau et McCann sont exclusivement des chercheurs universitaires certes tr s talentueux qui n ont aucune exp rience personnelle du leadership militaire Depuis la premi re publication des r sultats de leurs efforts de pionnier d autres ont ajout leur contribution cet ensemble de travaux notamment d anciens officiers op rationnels des armes de combat haut grad s et d cor s qui sont aussi d minents chercheurs et ducateurs et qui poss dent la cr dibilit que leur conf rent leurs propres exp riences de commandement Tout en reconnaissant l utilit du mod le CAR ils sont galement d avis que malgr toutes les tentatives visant qualifier et quantifier les caract ristiques devant assurer le succ s du commandement leadership il s agit LA REVUE DE L AVIATION ROYALE CANADIENNE VOL 2 Nou AUTOMNE 2013 X d une capacit qui souvent ne se pr te pas aux absolus et de nombreuses variables et r alit s impalpables y sont associ es Malheureusement l analyse que fait Chaloux des comp tences de Harris en leadership d raille rapidement lorsqu elle affirme cat goriquement que le mod le CAR offre la profondeur d analyse n cessaire des capacit s des responsabilit
147. s HM de fa on ce qu ils puissent intervenir dans des missions forte demande dynamiques et riches en renseignements Lorsqu on a tenu compte des besoins op rationnels pr vus pour les ann es venir 1l est apparu qu il fallait miser sur autre chose que la LASM traditionnelle pour tre davantage en mesure de fournir cette formation et de relever les d fis op rationnels pressants qui attendaient la communaut Le d bat a galement donn lieu l une des plus puissantes prises de conscience de l analyse de l Op Bridge le Sea King lui m me serait le plus important outil de transition dont disposerait la communaut pour se pr parer l arriv e du Cyclone Par cons quent en compl ment des besoins op rationnels imm diats 1l fallait concevoir tr s minutieusement la nouvelle orientation de la mission afin de pr parer au mieux les quipages aux syst mes de mission hautement int gr s et dot s de multiples capteurs dont le Cyclone est muni Op ration Bridge Un bond audacieux vers le Cyclone XK LA REVUE DE L AVIATION ROYALE CANADIENNE VOL 2 N 4 AUTOMNE 2013 LA LASM ET LEVENTAIL COMPLET DES OP RATIONS DE COMBAT MARITIMES TRANSPORT DES TROUPES LAN HDS EAN IFC LLOW DDL JOUR NUIT SAR DE BASE SOUTIEN UTILITAIRE SAR r orientation modeste permet d optimiser P limina tion progressive et de r duire le risque global tout en raccourcissant le calendrier de mi
148. s consacr s l op ration Op Apollo Durant cette op ration ses d tachements d h licopt res de la Force a rienne DETHELFA se sont d ploy s maintes fois pour participer a une succession de longues missions dans les mois qui ont suivi les v nements du 11 septembre 2001 Cet norme effort d intensification qui a t un l ment essentiel de la contribution du Canada la guerre mondiale contre le terrorisme s est traduit par une chute des activit s a riennes et cons quemment par une r duction du taux de mise sur pied de forces MPF touchant le personnel naviguant et les techniciens dans la foul e des d ploiements La communaut a atteint son point le plus bas en f vrier 2006 lorsque la perte du Sea King CH12438 a mis en lumi re les effets r siduels et n fastes du faible taux d activit a rienne sur la comp tence des pilotes et sur le moral de la communaut Parall lement la Force a rienne dans son ensemble tait confront e aux effets d mographiques des programmes de r duction des Forces PRF des ann es 1990 qui ont entra n une importante diminution du personnel navigant et des techniciens exp riment s disponibles pour les unit s fonctionnelles alors que le rythme op rationnel demeurait a des niveaux record tant donn le renouvellement rapide des flottes et les investissements consid rables consentis a l chelle de la Force a rienne il tait vide
149. s des HM en r duisant ou en liminant toutes les demandes sans valeur ajout e limitant ou contraignant la MPF pour le Sea King e d finir un concept d op ration CONOPS de retrait progressif afin d harmoniser les capacit s du Sea King avec les besoins op rationnels connus et nouveaux en d veloppant de nouvelles capacit s visant optimiser l utilit du Sea King en tant que plate forme de renseignement de surveillance et de reconnaissance RSR et en mettant moins l accent temporairement sur les t ches dont la forte demande est actuellement peu probable comme la lutte anti sous marine LASM LA REVUE DE L AVIATION ROYALE CANADIENNE VOL 2 N 4 AUTOMNE 2013 D e optimiser l instruction et les exigences visant le maintien des comp tences du personnel navigant des Sea King pour r pondre aux besoins imm diats demploi de la force tablis par des tats majors sup rieurs et d coulant du CONOPS de retrait progressif en acceptant le risque dans les secteurs mis en veilleuse pendant la p riode de transition et en veillant ce que les comp tences de base associ es aux HM soient pr serv es e accro tre le contingent annuel d heures de vol CAHV au besoin pour satisfaire aux exigences du plan e assurer le maintien des comp tences et des aptitudes de base associ es aux HM laborer un CONOPS de transition retrait progressif qui d finit un r le significatif de fin de vie r al
150. s il ne semblait exister dans les dossiers aucune approbation officielle autorisant la cr ation d un escadron op rationnel d h licopt res de lutte anti sous marine L objectif consistant mettre au point un nouveau syst me d arme ASM pour les navires d escorte de surface de la Marine avait volu de toute vidence Pendant que ce d bat se poursuivait l quipe de la MRC valuant le Sea King a tabli qu avec ses capacit s et ses ressources existantes celle ci tait parfaitement a m me d assumer les cons quences op rationnelles financi res et techniques de l acquisition du HSS 2 en outre l appareil r pondait pleinement aux exigences et 1l tait notamment capable de d coller d un navire d escorte et de s y poser Il lui fallait toutefois remplir certaines autres conditions Tout d abord les pales du rotor et la queue de l a ronef surplomberaient le pont d envol par cons quent un syst me automatique tait n cessaire pour les replier Ensuite le poids plus lev du Sea King repr senterait une charge suppl mentaire sur tout dispositif d arrimage et de d placement ce qui rendait n cessaire un syst me de stabilisation bord du navire pour y limiter les mouvements par forte mer S il tait possible de satisfaire ces crit res le Sea King constituerait une option viable Forte de ces renseignements la Marine a pr sent ses recommandations en vue d ac
151. se qu il a suivi l instruction de conversion au CH124 Sea King Au fil de sa carri re le colonel Michaud a eu de nombreuses affectations aff rentes au Sea King en tant que pilote op rationnel instructeur pilote officier des normes et commandant de d tachement De plus il a eu trois affectations de longue dur e au Quartier g n ral de la D fense nationale o il a occup diff rents postes d officier d tat major et travaill au d veloppement de la force interarm es Parmi les points saillants de la carri re du colonel Michaud mentionnons sa participation des missions pendant la premi re guerre du Golfe et en Somalie ainsi que le commandement du 423 Escadron et de la 12 Escadre Shearwater Il a pris sa retraite des Forces canadiennes en f vrier 2013 afin d entreprendre une deuxi me carri re dans l industrie de d fense CAHV contingent annuel d heures de vol CONOPS concept d op ration DDL appontage sur destroyer DETHELFA d tachement d h licopt res de la Force a rienne EAN quipe d arraisonnement des navires EF emploi de la force FC Forces canadiennes HDS service de livraison par h licopt re HM h licopt re maritime IFC conditions de vol aux instruments IMC conditions m t orologiques de vol aux instruments LAN lutte antinavire Op ration Bridge Un bond audacieux vers le Cyclone XK LA REVUE DE L AVIATION ROYALE CANADIENNE VOL 2 N 4 AUTOMNE 2013
152. se en service du CH148 ACTUELLEMENT LAMBITION D PASSE LA CAPACIT DE COMBAT DU cHm24 RSR DAE ZONE LITTORAL OP PODIUM Figure 1 R quilibrer la capacit d h licopt res maritimes tant donn la marge de man uvre disponible pour tablir l orientation de l limination progressive il tait d abord n cessaire de prendre en consid ration l ventail des missions susceptibles d tre affect es un HM g n rique puis de se concentrer sur ce qui tait essentiel la communaut des HM et sur ce qui concernait les exigences et les imp ratifs des prochaines ann es notamment les attentes du gouvernement du Canada nonc es dans la Strat gie de d fense Le Canada d abord SDCD Les grands r sultats de l analyse sont pr sent s la figure 1 qui repr sente graphiquement le passage subtil mais significatif des op rations de LASM exigeant un niveau de pr paration lev des missions de RSR dont la demande s tait intensifi e dans le cadre des missions et des op rations r elles comme l Op Podium Jeux olympiques d hiver de 2010 Vancouver et qui Op ration Bridge Un bond audacieux vers le Cyclone constituaient une pr occupation imm diate En pratique cette approche ne visait pas abandonner compl tement l entra nement la LASM et ne signifiait pas non plus que la LASM n tait plus pertinente elle ne faisait que plaider en faveur d un meilleur quilibre
153. semble des FAC constitueront une r f rence la grandeur du pays pour tous les projets et les programmes de recherche li s l apprentissage mis en uvre au sein des FAC du MDN et permettront la collectivit de PII amp E de promouvoir et de partager des projets ou de pr senter des demandes en lien avec des projets voluant sans cesse gr ce la collaboration assur e dans l ensemble des FAC le Campus des FAC donnera acc s mieux que n importe quel RI RDI aurait pu le faire seul aux enseignements tir s d une grande diversit d exp riences et de conseils d experts Le milieu d apprentissage du Campus des FAC est moderne et adaptable car 1l repose sur des outils d apprentissage mobiles pouvant servir de multiples fins qui sont connect s des r seaux d apprentissage bas s sur l Internet sans fil En fait la technologique joue un r le secondaire pour la mise en uvre du Campus des FAC qui volue en m me temps que d autres l ments des FAC en fonction de l volution des besoins op rationnels et institutionnels du rythme toujours changeant des op rations et de la d couverte de m thodes d apprentissage plus efficaces et rentables Le cadre du Campus permettra d harmoniser les ressources humaines et la prestation de PI amp E d offrir instruction juste temps et de favoriser le perfectionnement professionnel de chacun tout au long de la carri re Le MREFAC donnera acc s non s
154. ssier 5 38 Helicopter Summary lettre adress e par le CT au SM 5 octobre 1960 DHP 79 246 coffret 10 dossier 81 39 Note de service du ministre de la D fense nationale min DN adress e au CT septembre 1960 DHP 79 246 coffret 10 dossier 81 lettre non dat e du min DN adress e au CT BAC RG 24 n d acc s 1983 84 167 coffret 3427 dossier 7820 102 vol 3 40 Le croquis d un navire de la classe Annapolis remis au VCEMM le contre amiral Tisdall en 1959 montre clairement le hangar et la silhouette d un Kaman Seasprite l int rieur du hangar et derri re la chemin e principale DHP 79 246 coffret 2 dossier 6 41 NB 643 1 27 January 1961 DHP 81 520 1000 100 2 coffret 26 dossier 1 42 Cafferky p 288 Document de l tat major naval intitul ASW Helicopter Procurement et dat du 18 janvier 1961 DHP 79 246 coffret 10 dossier 81 43 On a demand au bureau de lPing nieur des constructions navales de faire une tude de conception afin de trouver une solution qui permettrait de loger le HSS 2 bord des destroyers celle c1 a t pr sent e sous la forme d une annexe dans un document de l tat major naval Dans ses m moires publi s le commodore J V Brock alors ACNS A amp W affirme en avoir eu l id e pendant une r union avec l tat major naval Cependant Shawn Cafferky attribue cette solution l ing nieur en chef des constructions navales le
155. ssion ind l bile qu elle appliquait une gestion proactive et qu elle prenait sa destin e en main selon ses moyens et ses capacit s Cette r orientation a eu des effets impr vus sur la perception de l tat major sup rieur par la suite les demandes d appui pr sent es par la 12 Escadre ont re u un meilleur accueil dans la Force a rienne Le Projet de transformation a finalement entra n les augmentations pr vues du CAHV et par extension la MPF du personnel navigant ce qui a cr les conditions de POp Bridge 5 3000 1 Cmdt Ere 23 septembre 2008 12 Wing Operation Order 010 08 Operation Bridge 12 Wing Transition paragraphe 1 6 Ibid paragraphe 6 7 D Op Bridge n tait pas cens e tre centr e sur les pilotes mais on supposait implicitement que les pilotes constituaient le mur de sout nement de l difice de la MPF et que toute r duction des obstacles la MPF des pilotes se traduirait par des am liorations dans l ensemble du processus de MPF de l escadre En pratique 1l s est av r que c tait un bon point de d part pour l analyse mais que cela ne suffisait pas pour r gler toutes les difficult s surtout quand il a t question de la MFP des techniciens et que la n cessit d adopter une vision plus large s est impos e au moment o la mise en uvre de l Op Bridge a t ordonn e 8 Les comp tences et aptitudes de base associ es aux H
156. t les m dias principaux n gligent de mani re consciente ou non le r le du Canada en ce qui a trait aux armes nucl aires pendant la p riode de la guerre froide Certains ont tent ou continuent toujours de nier le fait que le Canada ait jou un r le important et parfois m me essentiel au cours de la guerre froide Car le fait d accepter la participation pleine et active du Canada au syst me de dissuasion dirig par les tats Unis va enti rement l encontre du mythe du maintien de la paix que les milieux ducatifs et m diatiques continuent d imposer aux citoyens et aux tudiants En tant qu auteur du premier volume exhaustif sur l histoire du r le du Canada en ce qui a trait aux armes nucl aires Jai t encourag de voir la publication de Broken Arrow un livre r dig par Norman Leach Leach raconte l histoire d un bombardier lourd de type B 36 du Strategic Air Command SAC de l United States Air Force USAF surnomm Ship 2075 Cet appareil en particulier s est cras en Colombie Britannique en f vrier 1950 entra nant la perte d une partie de son quipage et le sauvetage spectaculaire des survivants La diff rence entre cet accident et celui de deux autres B 36 qui se sont cras s au Canada dans les ann es 1950 est le fait que Ship 2075 transportait son bord une arme nucl aire Le sort du bombardier de son quipage et de l arme qu il portait son bord est d crit dans
157. t pourquoi je Lettres la redaction E LA REVUE DE L AVIATION ROYALE CANADIENNE VOL 2 N 4 AUTOMNE 2013 D E AER RIA m efforcerai dans un prochain article de r pliquer ma fa on son valuation du leadership de Harris et de l efficacit des bombardements de zone Je dirai d entr e de jeu que la t nacit de Harris n tait pas sans failles mais que tel est le brouillard de la guerre La grande majorit des d cisions strat giques ont t prises de bonne foi pour de bonnes raisons l poque et sans l avantage du recul J esp re pr senter dans mon article une valuation plus impartiale du succ s obtenu en temps de guerre par le Bomber Command et par extension du leadership exerc par son commandant Lieutenant colonel Dave Bashow retrait R dacteur en chef Revue militaire canadienne Abr viations CAR comp tence autorit et responsabilit RDDC Recherche et d veloppement pour la d fense Canada Notes l Major Lynne Chaloux Une foi in branlable le commandement d ficient de Bomber Harris Revue de Aviation royale canadienne vol 2 n 2 printemps 2013 p 21 2 Ibid 3 Ibid 4 Christina Goulter Sir Arthur Harris Different Perspectives The Challenges of High Command The British Experience dit par Gary Sheffield et Geoffrey Till New York Palgrave Macmillan 2003 p 127 tel que cit dans l article de Chaloux p 21 5 Chaloux p 30
158. tat major de la Marine s est d tourn carr ment du Seasprite et il a recommand de reporter les n gociations contractuelles avec la soci t Kaman jusqu ce que la Marine des tats Unis USN ait termin ses valuations de l tape IMP S1 la MRC devait acqu rir le Sea King plus gros une d cision sur l agrandissement du hangar a bord des destroyers d escorte s imposait D autres analyses men es par le bureau des services techniques de la Marine ont r v l qu il tait possible d accro tre la taille de la plate forme d appontage et du hangar sans compromettre gravement la stabilit car les citernes de ballast existantes taient suffisantes pour compenser l ajout de poids dans les hauts la lumi re de ces renseignements le Naval Board a convenu d agrandir les installations d aviation pour que l on puisse y accueillir et entretenir un h licopt re HSS2 Le Chef d tat major de la Marine le vice amiral H T Rayner a inform le pr sident du CCEM le mar chal de l Air Frank Miller de ces faits nouveaux Il lui a expliqu que les destroyers mis part le HS 50 avait besoin d un appareil pour remplacer ses h licopt res HO4S 3 et continuer fonctionner depuis le porte avions On estimait alors que la solution provisoire consistant acheter 10 h licopt res ASM Sikorsky HSS 2 tait plus avantageuse que toute autre Le changement soudain a laiss Miller perplexe
159. te et fait l objet de perfectionnements continus L introduction des lunettes de vision nocturne NVG bord du Sea King est un autre investissement tout aussi important dans les capacit s Les NVG avaient d j t utilis es bord du Sea King au d but des ann es 1990 pendant l Op Friction la contribution canadienne la premi re guerre du Golfe toutefois comme le poste de pilotage n tait pas compatible avec les NVG seul l quipage install l arri re pouvait s en servir Ainsi les pilotes volaient Paveugle la nuit en se fiant uniquement aux instruments de vol pour viter les dangers Il ne s agissait pas simplement d attacher des lunettes aux casques des pilotes pour disposer de cette capacit bord du Sea King en fait E LA REVUE DE L AVIATION ROYALE CANADIENNE VOL 2 N 4 AUTOMNE 2013 l entreprise tait suffisamment complexe pour que tous les efforts pr c dents se soient sold s par un chec Il est difficile d expliquer les raisons de tous ces ratages mais l absence d un raisonnement clair qui aurait justifi l initiative et constitu le fondement n cessaire pour surmonter l inertie institutionnelle a certainement toujours t l une des principales pi ces manquantes Apr s tout le Sea King avait tr s bien fonctionn pendant plus de quatre d cennies sans NVG et nombreux taient ceux qui s interrogeaient sur la pertinence d un tel investissem
160. tobre avec un ensemble de pales encore utilisables Malheureusement en d pit de tous les efforts que nous avions d ploy s pour remettre le 416 en service ce dernier n a pas eu l occasion de voler de nouveau pendant le reste du d ploiement Les escales les mauvaises conditions m t orologiques et les heures d utilisation restantes des pales ont limit les op rations a riennes l essentiel N anmoins c est avec beaucoup de fiert que le service a ronautique a pu faire d coller ses deux a ronefs l approche d Halifax pour leur retour Shearwater Les grues ne seraient d aucune utilit pour le d tachement ce jour l Chaque tape de ces r parations a t soigneusement document e et un rapport complet a t soumis au responsable technique dans le cadre du rapport post d ploiement Steward pourquoi ma pizza go te t elle l appr t au chromate de zinc C LAREUUEDELAUIRTION ROYALE CANADIENNE VOL 2 N 4 AUTOMNE 2013 Aucune d faillance ni lacune n a t observ e dans la conception ou l installation des pi ces et ma connaissance ces pi ces sont encore en place aujourd hui O Gordon Crumpler s est joint l Aviation royale du Canada en novembre 1966 Il a t form en tant que technicien radariste Air et a t affect la 4 Escadre Allemagne en avril 1968 Sa premi re affectation Shearwater tait dans le 50 Escadron d h licopt res anti sous marins
161. troyers de la classe Restigouche allaient plus tard tre quip s de l engin anti sous marin ASROC quant eux les navires de la classe Mackenzie n ont jamais t mis niveau pour la lutte ASM et ils ont finalement t r affect s a l escadron d entra nement sur la c te Ouest Fait int ressant les Britanniques ont assez bien r ussi adapter leur variante du HSS IN le Westland Wessex pour en faire un h licopt re ASM turbines gaz dot de capacit s compl tes et pouvant d coller depuis leurs gros destroyers missiles guid s de la classe County Les h licopt res sont entr s en service dans la Fleet Air Arm en 1961 et le premier destroyer de la classe County le navire de Sa Majest Devonshire l a t en novembre 1962 avant les navires convertis de la classe Saint Laurent Si la MRC avait choisi le Wessex pour son programme des h licopt res embarqu s les modifications qu elle aurait d apporter ses navires auraient t moins consid rables car les dimensions du Wessex une fois les pales du rotor et le pyl ne de queue repli s s apparentaient celles du Seasprite pour lequel les installations a ronautiques bord avaient t con ues l origine Cependant les performances du Sea King taient nettement meilleures que celles du Wessex dans toutes les cat gories En fin de compte la MRC a r ussi adapter certains de ses navires aux op rations avec h licopt
162. u Canada OTAN Organisation du Trait de l Atlantique Nord SRU Syst me respiratoire d urgence USN United States Navy Marine des Etats Unis Notes 1 C J Brooks Designed for Life Lifejackets through the Ages Richmond Colombie Britannique Mustang Engineering Hemlock Press 1995 p 53 2 C J Brooks et J A Firth A Review of the Performance of the Canadian Military Aircrew Life Preservers over the Last Twenty Years rapport IMED n 83 R 29 Toronto IMED mai 1983 p 4 et 9 3 C J Brooks et M J Tipton The Requirements for an Emergency Breathing System EBS in Over Water Helicopter and Fixed Wing Aircraft Operations AGARDograph AG 341 Neuilly sur Seine France Organisation pour la recherche et la technologie de l OTAN 2001 p 33 et 42 4 C J Brooks C V Macdonald J Carroll et P N A Gibbs Introduction of a Compressed Air Breathing Apparatus for the Offshore Oil and Gas Industry Aviation Space and Environmental Medicine vol 81 n 7 2010 p 683 687 5 The CORD Group Limited Report on the Effects of Various Wave Conditions on the Insulation Values of Immersion Suit Assemblies Measured on a Thermal Instrumented Manikin rapport n R94 018 Dartmouth Nouvelle cosse The CORD Group Limited 1994 6 M B Ducharme et C J Brooks The Effect of Wave Motion on Dry Suit Insulation and the Responses to Cold Water Immersion Aviation Space
163. u Dr John Frim et du major Linda Bossi En quelques semaines les syst mes taient d ploy s dans les h licopt res du NCSM Protecteur et du NCSM Athabaskan En raison de l urgence de la demande il n a pas t possible d utiliser le refroidisseur chaque membre d quipage a donc t dot d un petit bloc r frig rant comme ceux utilis s Portage Figure 7 Le Capt Mike Brush le pilote affect a PIMED montre le syst me de refroidissement qui a t d ploy pendant la guerre du Golfe Ce dernier a permis aux quipages canadiens des Sea King d effectuer des missions trois fois plus longues que celles de nos alli s Photo IMED Il s agit d un exemple qui illustre parfaitement la raison pour laquelle les centres de recherches devraient recevoir des montants discr tionnaires chaque ann e afin de pouvoir effectuer des travaux de recherche appliqu e et de d veloppement dans le cadre de projets non li s un nonc des besoins op rationnels En ce qui a trait aux syst mes de refroidissement on peut valuer que le projet a co t l quivalent du salaire d au moins quatre employ s professionnels et huit employ s techniques sur une p riode de cinq ans en plus de 250 000 pour l quipement et de 150 000 pour le service temporaire et les heures d essai en vol bord des Kiowa et des Sea King Si nous n avions pas t en mesure de travailler ce projet et d avoir
164. vire avait besoin d installations pour prot ger l h licopt re contre les l ments et permettre l ex cution de l entretien courant en troisi me lieu 1l fallait trouver une m thode pour faire apponter et arrimer l a ronef en toute s curit par mer agit e car les petits navires tanguent et roulent davantage par mer forte que les plus gros b timents Il fallait satisfaire ces crit res pour qu un h licopt re puisse tre utilis en toute s curit pendant LA REVUE DE L AVIATION ROYALE CANADIENNE VOL 2 N 4 AUTOMNE 2013 la majeure partie du temps dans le climat inhospitalier de l Atlantique Nord L tat major de la Marine Naval Staff commen ait d sormais a entrevoir les normes possibilit s de l h licopt re ASM et l OTAN exhortait le Canada acc l rer la mise en uvre de ses plans pour mettre cette capacit au point L acquisition d h licopt res convenables est donc devenue primordiale Malheureusement 1l existait l poque peu d h licopt res qui pouvaient emporter des armes et l quipement n cessaire pour d tecter et localiser les contacts et d coller depuis un petit navire de guerre dont le d placement avoisinait les 2 200 tonnes 1995 8 tonnes m triques t tels que ceux de la MRC puis revenir s y poser Les Am ricains et les Britanniques faisaient des exp riences avec des h licopt res en mer depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale
165. ystems Inc achet par l IMED a t modifi par l ajout d un tuyau souple afin de pouvoir tre plac dans le sac dos de l quipage du Sea King Le SRU mod 1 sans tuyau souple a par la suite t adopt par la USN comme Helicopter Emergency Egress Device HEEDS dispositif d vacuation d urgence pour h licopt re et par la Marine royale comme Short Term Air Supply System STASS syst me d alimentation en air court terme Photo IMED Gilets de sauvetage syst mes respiratoires d urgence et combinaisons de survie contributions de l IMED aux op rations du Sea King La combinaison de survie poopy suit une combinaison de protection contre les l ments qui permet de survivre en eau froide est l article de l quipement de survie le plus d test mais elle constitue un mal n cessaire Nous avons remplac l ancienne combinaison Beaufort en Ventile double paisseur par une nouvelle combinaison en Gore Tex Nomex simple paisseur qui il est vrai n offre qu une faible am lioration au niveau du confort Dans le cadre de nos travaux nous avons achet un mannequin thermosensible qui nous permet maintenant de tester de nouveaux types de v tements de diff rentes paisseurs comme combinaisons de survie en eau froide sans avoir faire appel des sujets humains la suite des tests effectu s dans les cuves houle de CORD Limited Dartmouth et de l Institut de dynami

D12-16-2-4-fra - Publications du gouvernement du Canada

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