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Bib-30104

1. Changements non technologiques Pour estimer l impact de l innovation sur la croissance plusieurs m thodes sont usit es gt la m thode d analyse des r sidus Solow 1956 le progr s technique innovation et diffusion de l innovation est inclus dans le mod le comme variable exog ne et d termin comme facteur r siduel par rapport au travail et au capital dont il augmente l efficacit productive gt le calcul de P lasticit productivit recherche d veloppement mesurant le pourcentage de hausse de la productivit provoqu e par un certain effort de recherche d veloppement gt le mod le de P Romer 1986 de la croissance endog ne qui postule que les id es ont un rendement croissant L importance du stock d id es ant rieures stimule ou facilite l apparition de nouvelles id es Le rythme de croissance long terme d pend ainsi du nombre de la proportion et de la productivit des chercheurs La concurrence imparfaite et l intervention de l Etat sont galement n cessaires pour impulser la recherche d veloppement gt le mod le Grossman Helpman 1991 pour lequel le processus d innovation permet l mergence d une vari t de biens Il est endog ne et la croissance conomique est auto entretenue gt le mod le Aghion Howitt 1990 qui consid re que l innovation en am liorant la qualit des biens produits est facteur de croissance A de rares exceptions pr
2. New Economy Measure up to the Great Inventions of the Past Journal of Economic Perspectives vol 14 Fall pp 47 74 Grossman Helpman 1991 Innovation and Growth in the Global Economy Cambridge MIT Press 1991 Lemaitre G 2002 Measures of Skills from Labour Force Studies An Assesment OECD Secretariat Working Document Lucas R 1988 On the Mechanics of Economic Development Journal of Monetary Economics 22 3 42 1988 Mankiw G Romer D Weil D 1992 4 Contribution to the Empirics of Economic Growth Quarterly Journal of Economics 25 pp 270 310 OECD DSTI TE 2004 10 New Perspectives on ICT Skills and Employment April 22 2005 Romer P 1986 Increasing Returns and Long Run Growth Journal of Political Economy October 1986 Sarkar S et Mehta B S Employment Profile of ICT Sector in India Institute for Human Development India non dat Solow R 1956 A contribution to the Theory of Economic Growth Quarterly Journal of Economics 70 1 pp 65 94 Work Foundation The Knowledge Economy in Europe Report prepared for the 2007 EU Spring Council Prepared by Ian Brinkley and Neil Lee October 2006 World Economic Forum Global Information Technology 2004 2005 2005 ANNEXE LES ETAPES DE L ENQUETE EMPLOI AUPRES DES MENAGES La m thodologie propos e suit la d marche classique des enqu tes statistiques qui se d compose en plusieurs tapes qui von
3. Source Gordon 2000 D La hausse de la productivit du travail est forte sur la p riode 1995 1999 et elle peut provenir de plusieurs sources Haacker Morsink 2002 acc l ration de l intensit capitalistique les travailleurs utilisant un capital plus lev et de meilleure qualit une meilleure qualit de la force de travail une hausse de la productivit globale des facteurs PGF d coulant des avanc es technologiques des innovations et de la restructuration des m thodes de travail dans les firmes Une divergence persiste n anmoins sur la nature permanente ou non du choc positif de productivit du travail et sur la diffusion de la hausse de la PGF constat e dans les secteurs producteurs de TIC aux secteurs utilisateurs de TIC Au demeurant le Rapport du Global Information Technology 2004 2005 publi par le World Economic Forum a montr que les pays ayant des PIB par t te inf rieurs 4 5000 enregistrent les gains de productivit les plus lev s et que les barri res commerciales sont d terminantes dans l utilisation des TIC 2 EDUCATION ET CROISSANCE Les tests conom triques portant sur l effet de l ducation sur la croissance conomique utilisent g n ralement un mod le du type n o classique Lucas 1988 Mankiw Romer Weil 1992 Benhabib Spiegel 1994 Les variables explicatives tudi es comprennent alternativement le nombre moyen d ann es de scolarisation le nive
4. economy broad definition 1 1998 and 2004 2 2004 Te me ec gt o SEFE VETTTITTTE TNETT DEG bl 2 a i if i 1 Broad defintion based on methodology described in OECD 2004 piar o ar ai caen se ts TIS SEE RET ran countries are nol directly comparable wilh shares for European countries as ihe classifications were not harmonised Includes estimates where classifi havs oocued The EUIS aggregate 0085 not contain estimates for missing years where a full data set was not avatable countries were left out of the EU15 aggregate 2 Except Austraha Finland and Sweden 1997 Instead of 1995 Portugal 1998 instead of 1995 Ireland 1999 instead of 1995 Austria Canada 2003 instead of 2004 Source Based on EULFS US Current Population Survey Statistics Canada Austrakan Bureau of Statistics S La troisi me cat gorie va sans doute tre cart e dans le futur de la d finition des emplois TIC puisque l usage basique des TIC correspond un besoin pour tout travailleur du monde moderne et participe des qualifications attendues de tout employ Lemaitre G 2002 Measures of Skills from Labour Force Studies An Assesment OECD Secretariat Working Document Au niveau sectoriel les m thodes retenues different selon les groupes de pays Mais partout les industries de services cr ent le plus intens ment d emplois dans les TIC et dans une moindre mesure les industries manufacturi res Pour les pays europ ens le
5. ralisation des changes de biens de services et d id es Les pays qui r ussissent tirer profit dans l conomie du savoir se caract risent g n ralement par les traits suivants i une ouverture internationale ii des capacit s d velopper capter et utiliser les technologies production ou achat de brevets iii un investissement dans les quipements TIC et dans les syst mes d information iv un reengineering des entreprises pour devenir des organisations apprenantes Learning organisations v le renforcement des capacit s des ressources humaines Depuis le d but des ann es 1990 les activit s conomiques bas es sur le savoir croissent un rythme rapide dans les pays d velopp s comme dans les pays pauvres La r volution des TIC a galement contribu transformer le fonctionnement des entreprises qui partout dans le monde sont oblig es d int grer le savoir dans la cha ne de production et de service la client le de mani re renforcer leur comp titivit et cr er des revenus et des emplois voir sch ma 1 Sch ma 1 La cha ne de valeur de l conomie du savoir lt Usage et transformation en savoir Efficience Qualit Malgr tout des interrogations persistent sur l ampleur de l impact r el de l conomie du savoir En particulier de nombreuses recherches ont t produites pour mesurer l effet de l conomie du savoir sur la c
6. 30104 Commission Economique pour PAfrique des Nations Unies CEA CODI V EMPLOI ET ECONOMIE DU SAVOIR ADDIS ABEBA 29 AVRIL 4 MAI 2007 S ance Pl ni re 4 ECONOMIE DU SAVOIR CROISSANCE ET EMPLOI EN AFRIQUE LE DEFI DE LA MESURE STATISTIQUE Par Moubarack LO Directeur g n ral Emergence Consulting Dakar S n gal Email lo emergence sentoo sn Sommaire INTRODUCTION vsccstsiscsssploceseccccsencpnsacasnssscSctpsvenadesblcscobauscLeviccutes N net 3 I SAVOIR ET CROISSANCE ECONOMIQUE mn 4 L1 EFFETS DES VARIABLES DU SAVOIR SUR LA PRODUCTIVITE sseesssssssssssssssssssseeseeeen 4 1 TIC ET PRODUCTIVIT cnrs 4 2 EDUCATION ET CROISSANCE nine 5 3 RECHERCHE DEVELOPPEMENT INNOVATION ET CROISSANCE irrnsnnvtrrtrvsssers 6 1 2 INVESTIR DANS LE SAVOIR QUELLES OPTIONS POUR L AFRIQUE 7 II ECONOMIE DU SAVOIR ET EMPLOI sms 9 1 1 UNE METHODE DE MESURE DE L EMPLOI DANS L ECONOMIE DU SAVOIR 9 11 2 MESURE DES EMPLOIS CREES DANS LES SECTEURS UTILISATEURS DES INTRODUCTION L conomie du savoir d signe une conomie qui fait du savoir une ressource strat gique et un facteur cl de comp titivit beaucoup plus important que les ressources naturelles Elle est bas e mais pas seulement sur l information et les TIC qui stimulent tout en tant soutenues par le d veloppement du capital humain par l acc l ration des d couvertes scientifiques et des innovations technologiques et par la lib
7. abulation L informaticien qui aura la charge de coordonner les travaux d exploitation des donn es collect es devra tre impliqu d s la phase de conception des outils de collecte pour avoir son avis sur la codification des variables et lui donner les l ments n cessaires une bonne conception des programmes de saisie et de tabulation Tous les programmes informatiques seront con us et test s avant le d marrage de la collecte 1 5 Sensibilisation des cibles La r ussite de l enqu te va beaucoup d pendre de la collaboration des entreprises artisanales Une bonne op ration de sensibilisation des m nages s impose pour vaincre les ventuelles r sistances Des spots publicitaires la t l vision dans les radios et journaux des affiches et prospectus viendront compl ter les rencontres avec les autorit s administratives nationales r gionales et locales 1 6 Recrutement et formation du personnel d enqu te La r alisation de l enqu te va n cessiter le recours du personnel temporaire d enqu te disposant d une exp rience solide dans le domaine des enqu tes statistiques Ce personnel sera form d enqu teurs de contr leurs de superviseurs et d op rateurs de saisie qu il va falloir recruter et former Des tests de s lection seront organis s cet effet 1 7 Enqu te pilote Une enqu te pr liminaire aupr s d un chantillon r duit de m nages choisi dans quelques localit s s
8. al la m thode suivante pourrait globalement tre retenue pour les pays africains i proc der une collecte de donn es secondaires aupr s des industries et services formels en se basant sur l approche large de l OCDE concernant les emplois TIC en excluant les employ s utilisateurs de base des TIC ii effectuer une enqu te emploi aupr s des m nages sur le mod le de l Inde pour approcher de mani re plus pr cise les emplois cr s dans les TIC 3 ISCO International Standard Classification of Occupation NACE Classification of Economic Activity in the European Community 10 Voir Sarkar S et Mehta B S Employment Profile of ICT Sector in India kanne for Human Development India non dat BIBLIOGRAPHIE Aghion P Howitt P 1990 A Model of Growth Through Creative Destruction NBER Working Papers 3223 National Bureau of Economic Research January 1990 Aghion P Howitt P 2005 Appropriate Growth Policy A Unifying Framework Benhabib J Spiegel M 1994 The Role of Human Capital in Economic Development Evidence from Aggregate Cross Country Data Journal of Monetary Economics 34 pp 143 173 Haacker M Morsink J 2002 You Say You Want A Revolution Information Technology And Growth IMF Working Paper No 02 70 April 2002 Gerschenkron A 1962 Economic Backwardness in Historical Perspective Belknap Press 1962 Gordon R 2000 Does the
9. au moyen d tude atteint par la population ou encore le taux de scolarisation Ces diff rentes tudes convergent pour dire que l effet de V ducation sur la croissance est r el et substantiel Cependant elles ne s accordent pas sur la source de leffet Lucas 1988 et Benhabib Spiegel 1994 citant le stock existant de capital humain comme l ment d terminant tandis que Mankiew Romer Weil 1992 d signe l accumulation du capital humain comme facteur d cisif pour la croissance toute ann e de formation suppl mentaire augmentant l efficacit du travail dans la m me proportion l argument relatif au stock de capital humain ayant plus de partisans Acemoglu Aghion Zilibotti 2002 analysant ces mod les de r f rence note que les tudes men es ne distinguent pas les diff rents types d ducation dans le stock du capital humain En introduisant la diff renciation entre l ducation primaire secondaire d une part et l enseignement sup rieur de l autre Acemoglu Aghion Zilibotti 2002 d couvre que plus le pays consid r s approche de la fronti re technologique et plus l enseignement sup rieur devient important pour la croissance conomique minne m am 3 RECHERCHE DEVELOPPEMENT INNOVATION ET CROISSANCE Suivant Schumpeter l innovation technologique d signe la transformation d une invention en produits vendables G n re t elle un effet sur la croissance conomique Pour r p
10. cain 2 7 Work Foundation The Knowledge Economy in Europe Report prepared for the 2007 EU Spring Council Prepared by Ian Brinkley and Neil Lee October 2006 Graphique 1 Comparaison Europe Etats Unis dans l investissement dans le savoir Le retard europ en dans l investissement dans le savoir of GDP gt S ro Y lt Ss 9 R C N N S gt P PS gt a E v amp m 1994 mm 2002 r CHANGE Source The Work Foundation 2006 I1 2 MESURE DES EMPLOIS CREES DANS LES SECTEURS UTILISATEURS DES TIC EN AFRIQUE On peut s inspirer cet effet des m thodes utilis es dans OCDE qui distingue les secteurs producteurs et les secteurs utilisateurs des TIC Les producteurs se d composent en quatre sous secteurs les secteurs qui produisent des biens d quipement et des biens durables lectroniques tels les biens bureautiques et informatiques les quipements de r seaux et les biens d automatisme et de contr le n cessaires dans les processus industriels ainsi que l lectronique grand public et le secteur des composants le secteur des services de t l communications le secteur des services informatiques regroupant la fois ce qui est conseil et ing nierie r alisation de logiciels traitement de donn es et bases de donn es les secteurs qui assurent le commerce la location et la maintenance des biens et services pr c dents Pour es
11. er l enseignement secondaire retenu par l Europe pendant longtemps comme option de politique ducative n tait plus appropri e d s lors que l Europe s approchait de la fronti re technologique gt La trajectoire de la Cor e du Sud est pafticuli rement int ressante cet effet I ECONOMIE DU SAVOIR ET EMPLOI Les relations entre le savoir technologie et l emploi sont ambigu s D une part la croissance additionnelle cr e d importantes offres d emplois D autre part la hausse de la productivit li e au savoir et la technologie r duit les emplois n cessaires pour obtenir le m me niveau de production A moyen et long terme et peut tre m me court terme l effet de cr ation l emporterait largement sur l effet de destruction d emplois hypoth se des rendements croissants de la th orie de la croissance endog ne qui favorise la cr ation de nouveaux emplois agrandissement des march s avec la mondialisation qui repoussent les limites de la production solvable Pour confirmer cette hypoth se l analyse de l volution de l emploi dans les secteurs inclus dans le champ de l conomie du savoir est n cessaire 11 1 UNE METHODE DE MESURE DE L EMPLOI DANS L ECONOMIE DU SAVOIR A Quels secteurs inclure gt Champ potentiel les entreprises qui utilisent les TIC font de la R amp D et emploient des dipl mes et des professionnels gt champ retenu par Eurostat o les ind
12. era men e par les enqu teurs pour tester la m thodologie notamment le questionnaires et les programmes d exploitation informatique et compl ter la formation des enqu teurs par des exercices pratiques sur le terrain Ce sera l occasion de juger de la structure du questionnaire de l agencement des rubriques et des questions de leur pertinence d valuer la dur e de remplissage du questionnaire et de recueillir les r actions des personnes enqu t es Toutes ces activit s li es aux travaux pr paratoires sont mener avant le d marrage de la collecte des donn es Ce qui montre l ampleur et l importance des travaux pr paratoires ainsi que la n cessit de les inscrire correctement dans la programmation 2 Collecte des donn es Les questionnaires seront directement administr s par les enqu teurs aux personnes en ge de travailler vivant dans les m nages s lectionn s Les enqu teurs seront organis s en quipes r parties sur le territoire national en fonction des zones couvrir Des superviseurs et contr leurs assureront sur le terrain la v rification des t ches des enqu teurs 3 Exploitation des donn es PQ EER NON LE TLE LEOPARD AONE AEE R ERODE DLE N AAS YA EMC ELLER LD ELEN LE IEE AAS ES OLDE OEE mo EEE DEE nn Le dispositif envisag pr voit de commencer la saisie au plus tard trois 3 semaines apr s le d marrage de la collecte Les questionnaires tant pr cod s on fera l conomie de la cod
13. es manufacturi res haute technologie 11 3 mais une stabilit des emplois dans les industries utilisant une technologie moyenne une forte hausse des emplois dans les services bas es sur le savoir 31 dont 54 pour les services de communication et de services aux entreprises 37 les services haute technologie 27 pour l ducation et la sant et seulement 2 5 pour les services financiers Dans la m me p riode les services peu bas s sur le savoir ne croissent que de 13 5 des diff rences d volutions sectorielles entre les pays de l Europels v La hausse des emplois dans l conomie du savoir s est accompagn e d une d c l ration de la productivit en Europe contrairement aux tats Unis o on a not une acc l ration L Europe a en effet augment les emplois dans l conomie du savoir sans effectuer les investissements dans le savoir Entre 1994 et 2002 l investissement dans le savoir en pourcentage du PIB repr sent comme un indicateur composite des d penses d ducation sup rieure en logiciels et en R amp D a stagn en Europe n atteignant pas 4 du PIB l exception des pays nordiques contrairement aux tats Unis o son poids dans le PIB est pass de 5 4 en 1994 6 6 en 2002 L investissement dans la R amp D 1 9 du PIB en Europel5 en 2004 est inf rieur l objectif de 3 fix pour 2010 par Pagenda de Lisbonne et se situe en de du niveau am ri
14. ification Trois types d op rations seront men s durant cette phase d abord la saisie combin e au contr le des donn es qui s ach ve avec le nettoyage du fichier des donn es ensuite le traitement des donn es enfin la tabulation des r sultats Tous les programmes de saisie et de contr le pourraient tre con us l aide de logiciels sp cialis s dans l exploitation des enqu tes statistiques de grande envergure Le ficher de donn es ainsi obtenu sera export sous SPSS qui est plus performant dans la tabulation la sortie des graphiques et l analyse des donn es 4 Pr sentation des rapports Les r sultats tir s de l exploitation des donn es collect es feront l objet d analyses qui seront consign es dans deux 2 types de document un rapport technique et un rapport d analyse Le rapport technique devra contenir les l ments suivants la pr sentation de la m thodologie de l enqu te le d roulement des op rations le lexique des concepts et d finitions les nomenclatures utilis es les document d enqu te listes des unit s enqu t es questionnaire manuel d instructions codes des localit s la structure des fichiers de donn es Le rapport d analyse prendra en charge toutes les questions soulev es dans les termes de r f rence de l enqu te Il sera annex les principaux tableaux statistiques
15. ondre cette question la premi re tape consiste d abord mesurer l innovation A cet effet l OCDE a con u un Indice synth tique de l innovation SIT agr geant 26 indicateurs de base voir encadr 1 L OCDE distingue aussi entre les inputs d innovation l effort national et les outputs d innovation Pefficacit dans l application des innovations et dans la cr ation de brevets Encadr 1 Les 26 indicateurs de base de I Indice de Pinnovation de POCDE Dipl m s en Sciences et techniques Emplois dans les services de haute technologie Population ayant regu une formation Exportations de haute technologie sup rieure Acc s r seaux haut d bit ventes de nouveaux produits sur le march Formation tout au long de la vie Ventes de nouveaux produits pour la firme Niveau de scolarisation attaint par les jeunes Emplois dans les manufactures de moyenne et de haute technologie D penses publiques de recherch Brevets EPO d veloppement D penses des enterprises en R amp D Brevets USPTO Pourcentages de la R amp D de haut et de Brevets Triadic moyen niveau Poucentage des firmes recevant des aides Marques communautaires publiques Recerche D veloppement des universities Designs industriels communautair s financ e par l Etat PME innovantes en interne PME innovantes en coop ration D penses d innovation Capital risqu pour les firmes mergentes D penses en TIC
16. onnelle qui produisent des cadres de production au d triment du sup rieur qui produit des innovateurs La formation continue des citoyens et travailleurs tout au long de la vie demeure galement une priorit pour I Afrique Au surplus les TIC sont la port e de 1 Afrique bien que le niveau d ducation de lapopulation ne d passe pas l enseignement primaire ou secondaire pour le plus grand nombre M me les acteurs conomiques analphab tes peuvent user des TIC t l phone cellulaire par exemple pour s informer et changer sur les march s Le bon policy mix pour l Afrique pourrait donc tre ducation secondaire pour tous captation des meilleurs technologies disponibles promotion des TIC Au fur et mesure qu elle se d veloppe l Afrique pourra l instar des pays d Asie de l Est et du Sud Est donner plus d attention l enseignement sup rieur y compris en encourageant la formation sup rieure priv e et la recherche d veloppement Les r sultats obtenus par le rapport Global Information Technology Report 2004 2005 cit plus haut confirment empiriquement cette hypoth se Philippe Aghion et Peter Howitt 2005 en comparant la croissance de la productivit en Europe et aux Etats Unis entre 1990 et 2000 ont trouv que le d ficit relatif de productivit de l Europe s explique par le retard dans l investissement dans l enseignement sup rieur Le choix de d velopp
17. roissance et sur les emplois Le pr sent papier passe en revue les questions cl s et d crit quelques m thodes de mesure qui pourraient tre utilis es en Afrique I SAVOIR ET CROISSANCE ECONOMIQUE 1 1 EFFETS DES VARIABLES DU SAVOIR SUR LA PRODUCTIVITE La recherche conomique portant sur les liens entre conomie du savoir et croissance se concentre en g n ral sur l impact de l introduction des TIC sur la productivit Les nouvelles directions de recherche prennent en compte des variables plus importantes et incluent dans l analyse en plus des TIC l investissement dans l ducation et dans la recherche d veloppement 1 TIC ET PRODUCTIVITE L impact de l introduction des Tic dans le cycle de production ne fait pas l unanimit chez les conomistes Le prix Nobel Robert Solow soulignait d s 1987 un paradoxe r sum comme suit il y a des ordinateurs partout sauf dans les statistiques Il voulait dire par l que l informatisation ne g n rait pas de hausse de la productivit Ce postulat de Solow sera ensuite battu en br che par l acc l ration de la productivit aux Etats Unis au cours des ann es 1990 voir tableau 1 dont tous les conomistes reconnaissent qu elle est li e la diffusion des TIC Tableau 1 R sultats de tests conom triques Etats Unis 1870 1913 1913 1972 1972 1995 1995 1999 Diff rence entre les deux p riodes Productivit 1 1 27 1 6 horaire
18. s les tests effectu s avec ces mod les confirment ainsi un effet positif de la recherche d veloppement et de l innovation sur la croissance conomique 1 2 INVESTIR DANS LE SAVOIR QUELLES OPTIONS POUR L AFRIQUE Donner une gale importance l ducation sup rieure la R amp D et aux TIC conduirait exclure encore pour longtemps l Afrique parmi les b n ficiaires de l conomie du savoir Car aujourd hui moins d un l ve sur 10 acc de l universit dans la plupart des pays tandis que la R amp D est insignifiante en dehors de quelques niches les firmes pr f rant acheter des licences En v rit l Afrique du fait de son niveau de d veloppement poss de des imp ratifs diff rents de ceux des pays plus d velopp s Selon le paradigme schump t rien les firmes ont plus int r t pour quelque temps encore et sauf dans quelques niches bien choisies privil gier la captation de la technologie disponible dans les pays plus avanc s qu a s efforcer d inventer de nouveaux proc d s Ce que Alexander Gerschenkron d signe comme avantage du retard de d veloppement advantage of backwardness plus le pays qui applique l innovation disponible est loin de la fronti re technologique plus sa croissance est forte Par cons quent il est appropri pour l Afrique de donner la priorit dans les d penses publiques l ducation primaire secondaire et technico professi
19. s donn es d emploi par occupation ISCO 80 3 chiffres par industrie NACE 2 chiffres sont utilis s pour calculer le ratio des individus comp tents en TIC selon la d finition stricte ou large employ s dans une branche industrielle donn e que l on divise par le nombre total d employ s dans la branche L tape suivante consiste proc der un classement des branches suivant la part des emplois TIC selon la d finition large Aux Etats Unis le recensement et les enqu tes d mographiques donnent des informations sur les branches industrielles et sur l occupation des employ s et ch meurs et permettent donc d estimer les donn es sectorielles des emplois TIC Outre les m thodes de mesure utilis es dans l OCDE les pays africains pourraient apprendre de l exp rience de l Inde qui s est impos e comme un pays phare en mati re de TIC et dont l conomie poss de comme celle des autres pays en d veloppement un secteur organis dit formel et un secteur non organis dit informel L Inde distingue ainsi deux m thodes la mesure des emplois formels est effectu e travers l enqu te annuelle portant sur l industrie manufacturi re et le Rapport sur l emploi dans les services publi s annuellement par la Direction g n rale de l Emploi et de la Formation les emplois informels cr s sont estim s partir des r sultats des enqu tes emploi men es aupr s des m nages Au tot
20. sition des quipes de collecte les documents ci apr s le questionnaire les listes des unit s enqu ter le manuel d instructions a Le questionnaire C est l l ment cl de l enqu te le plus d terminant sur la qualit des donn es et les d lais de la collecte Il doit permettre le recueil des donn es de base n cessaires 4 la satisfaction des besoins en informations par des questions en nombre raisonnable pr cises concises et bien articul es Plusieurs variables pourraient tre tudi es le caract re formel ou non formel de l emploi la branche industrielle le type d emploi employ ou micro entreprise personnelle la qualit de l emploi permanent ou temporaire la qualification des employ s selon Ja branche industrielle ou le secteur formel ou informel niveau du dipl me les revenus g n r s par l emploi b Le manuel d instructions Des aide m moire contenant des instructions pour le remplissage le contr le et le d p t des questionnaires ainsi que les attitudes adopter dans diff rentes situations seront confectionn s et mis la disposition des contr leurs et enqu teurs sous forme de manuels En plus de ces trois documents il sera confectionn et mis la disposition des quipes de collecte les codes des localit s la liste des concepts et d finitions la nomenclature activit s relevant des NTIC 1 4 Conception des programmes de saisie et de t
21. t des travaux pr paratoires la pr sentation des rapports en passant par la collecte l exploitation des donn es et l analyse des r sultats 1 TRAVAUX PREPARATOIRES Au cours de cette premi re tape les op rations suivantes seront ex cut es D limitation du champ de l tude Echantillonnage Conception des outils d enqu te Conception des programmes de saisie et de tabulation Sensibilisation des personnes concern es Recrutement et formation du personnel d enqu te Enqu te pilote 1 1 D limitation du champ de l tude Classification L enqu te sera de type m nage Au niveau de chacun des m nages qui seront visit s un questionnaire emploi sera administr 4 tous les membres du m nage en ge de travailler Ce balayage au sein des m nages cibl s permettra d viter les omissions et de disposer de la cartographie de la situation de l emploi en g n ral et de mesurer le poids des emplois cr s dans les TIC 1 2 Echantillonnage L chantillon 4 tirer devra tre repr sentatif au niveau national et r gional provincial 1 niveau du d coupage administratif tout en permettant une analyse diff rentielle selon la zone de r sidence du m nage milieu rural milieu urbain Le budget de l enqu te d terminera dans une certaine mesure la taille de l chantillon 1 3 Conception des outils d enqu te Pour les besoins de l enqu te il sera labor et mis la dispo
22. timer l emploi dans les TIC l OCDE s appesantit plut t sur les secteurs utilisateurs des TIC 3 OECD DSTI IE 2004 10 New Perspectives on ICT Skills and Employment April 22 2005 L approche est bas e sur les emplois d individus ayant des comp tences dans les TIC en distinguant trois profils les sp cialistes qui ont la capacit de d velopper de faire fonctionner et de maintenir les syst mes des TIC c est la d finition stricto sensu des emplois cr s dans les TIC les utilisateurs avanc s dont les TIC ne constituent pas le travail principal les utilisateurs de base des TIC Ces trois cat gories correspondent la d finition des emplois cr s dans les TIC au sens large Pour les discriminer l OCDE emploie une m thode d velopp e par Lemaitre 2002 et bas e sur les r sultats des enqu tes d emploi de la main d oeuvre Deux mesures alternatives tant disponibles le niveau d ducation atteint ou les exigences du poste de travail Avec cette m thode OCDE 2004 trouve que moins de 5 des emplois existants dans les pays de OCDE peuvent tre class s dans les emplois TIC au sens strict Toutefois le chiffre atteint 20 si l on consid re l approche large couvrant les trois cat gories d crites ci dessus Graphique 2 Evolution des emplois dans les secteurs utilisateurs de TIC dans les pays de l OCDE OECD Key ICT indicators Ab Share of ICT related occupations In the total
23. ustries manufacturi res et les soci t s de communication qui utilisent un haut niveau ou un niveau mod r de technologie o les services financiers et les services aux entreprises o la sant et l ducation o quelques services de voyage air et mer gt champ retenu par l OCDE o les m mes entreprises que l EUROSTAT sauf les services de voyage gt Crit res d inclusion d un secteur l intensit d utilisation pour un au moins des trois facteurs TIC qualification du capital humain R amp D intensit lev e ou mod r e B Constats dans les pays de PEurope des 15 La Work Foundation a conduit une tude sur l tat des lieux de l Europe dans sa marche vers l conomie du savoir conform ment aux objectifs fix s par l Agenda de Lisbonne qui vise faire de l Europe l horizon 2010 l conomie bas e sur la savoir la plus dynamique et la plus comp titive du monde Elle a abouti aux principales conclusions suivantes v 41 emplois dans l Europe des 15 taient dans les secteurs de l conomie du savoir en 2005 avec un pic en Su de 54 dont plus de 83 dans les services et 17 dans les manufactures haute technologie v l emploi cro t plus vite dans les entreprises bas es sur le savoir 24 entre 1995 et 2005 que dans les autres entreprises 5 3 dans la m me p riode au niveau sectoriel on note entre 995 et 2005 une baisse des emplois dans les industri

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