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Statistical Commission Background document Thirty

1. d investissement et les d penses r currentes d pendront de la pr sence d une maintenance technique charg e d am liorer ou de g rer le syst me Chaque fois que cela sera possible les quipes charg es d laborer une SNDS doivent aussi proc der une analyse co t efficacit pour certaines activit s importantes si ce n est pour toutes Cette analyse tablira le co t du recours des strat gies alternatives de collecte des donn es par exemple en comparant le co t de l utilisation de sources administratives celui d une enqu te par sondage sp cialement commandit e Elle pourra aussi faire des comparaisons avec les co ts d activit s similaires men es dans le pays ou dans d autres pays de la sous r gion ou avec les normes internationales lorsqu elles existent L quipe de PARIS21 charg e d valuer les co ts et d laborer le financement de la SNDS cherche savoir s il est possible de mettre au point des r f rence de co ts par exemple les co ts de diff rentes tudes de l tablissement de r pertoires de la gestion des syst mes administratifs Dans certains pays en d veloppement le gouvernement sera en mesure et d sireux de financer enti rement la mise en place de la strat gie La plupart du temps cependant une aide ext rieure devra venir suppl er au budget national Il est important que l quipe d laboration s int resse au financement de la SNDS et cherch
2. http dsbb imf org Applications web sddshome Il RS Se LE 14 YS X y ip We pren NS empruntaient sur les march s internationaux ou en avaient l intention sur les statistiques publiques conomiques et financi res qui doivent tre produites et diffus es en insistant fortement sur leur pertinence Le Syst me G n ral de Diffusion des Donn es SGDD Cr en 1997 s adresse lui tous les autres pays Il se focalise en premier lieu sur l am lioration dans le temps d une vaste s rie de donn es macro conomiques financi res et sociod mographiques voir la section 6 3 Le Cadre d Evaluation de la Qualit des Donn es DQAF fournit une m thodologie plus d taill e que le SGDD pour valuer la qualit de certaines s ries de donn es voir la section 6 4 Les Indicateurs de Renforcement de la Capacit Statistique IRCS de PARIS21 bas s sur le DQAF aident les pays identifier les forces et les faiblesses des syst mes statistiques nationaux et facilitent la communication et la coordination entre les partenaires en d veloppement en fournissant des outils communs de mesure des besoins de renforcement de la capacit statistique des diff rents pays Il s agit la d outils importants et qui sont disponibles pour tous ceux qui pr parent et mettent en uvre les plans strat giques pour le d veloppement de la statistique D autres programmes internationaux r gionaux et sectoriels
3. laboration le suivi et l valuation de la Strat gie de R duction de la Pauvret des strat gies sectorielles et d autres plans de d veloppement national tout en assurant le suivi de la r alisation des OMD respecter les lois et les reglements qui la concernent en recommandant les changements appropri s respecter le contexte national a la fois culturel et institutionnel La SNDS doit tre labor e de facon globale en favorisant les principes de la gestion ax e sur les r sultats et en r pondant aux normes de qualit Elle doit tre l aboutissement d un travail centr sur la recherche du consensus et le plaidoyer afin de susciter des engagements et des partenariats avec un processus tr s clair de consultation tre l aboutissement de processus de participation r ellement men s au niveau national et que le pays dans son ensemble va internaliser Ils associeront toutes les parties prenantes par exemple les utilisateurs les analystes les producteurs l administration le secteur priv la soci t civile les organisations internationales et r gionales les donateurs bilat raux et les agences sp cialis es inclure les principes de la gestion ax e sur les r sultats dans son laboration et proc der a sa mise en ceuvre en ayant recours aux indicateurs de performance par exemple en ce qui concerne la diffusion d informations statistiques la rentabilit la satisfaction des utilisateurs la g
4. cessaire Il est galement important que le calendrier et le d roulement de l laboration de la SNDS suivent les cycles budg taires du gouvernement et d autres processus comme par exemple les programmes de suivi et de r actualisation des politiques nationales 9 2 R ussir la Mise en uvre Parmi les dispositions qui permettront la mise en uvre de la strat gie on trouvera probablement e G rer le changement La mise en place d une SNDS va sans aucun doute entra ner des changements au sein d un certain nombre d organisations y compris l office central de la statistique qui vont devoir endosser de nouveaux r les et de nouvelles responsabilit s Changer n est pas ais et risque fort souvent d tre douloureux Logiquement certains verront qu ils ont tout y gagner et soutiendront donc les changements tandis que d autres vont imaginer qu ils seront perdants et vont donc souvent tenter d y faire obstacle Des processus sp cifiques de gestion devront tre pr vus pour permettre de r ussir ces changements et dans la mesure du possible de donner des compensations aux perdants e Pour mettre en uvre la strat gie la capacit de gestion doit tre am lior e notamment en ce qui concerne les dirigeants communiquer avec les acteurs cl s informer et entretenir le soutien l ext rieur comme en interne En plus de d signer un ou plusieurs champions on aura peut tre galement besoin
5. document surtout en partageant leurs exp riences sur ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas RL Ue N y Chapitre 2 Vue d ensemble de la planification strat gique 2 1 En quoi la planification strat gique est importante pour les Statistiques Tous les gouvernements ont besoin de bonnes statistiques pour prendre des d cisions et pour informer correctement la soci t dans son ensemble Les statistiques publiques c est dire l information sous forme num rique produite et diffus e par les institutions publiques sont essentielles la prise de d cision politique la r partition de ressources souvent rares au suivi des progr s de la Nation et pour rendre la gestion gouvernementale plus transparente et plus responsable Dans nombre de pays en d veloppement cependant les syst mes statistiques sont fragiles et soumis une pression croissante Les demandes accrues de donn es en raison notamment de l accent qui est mis sur la gestion ax e sur les r sultats soumettent des syst mes statistiques d j peu performants rude preuve Dans le m me temps les responsables de la production statistique qui font partie des administrations publiques sont somm s de couper toujours plus dans les d penses de r duire les co ts et d am liorer l efficacit R sultat la plupart des syst mes statistiques sont la peine Ils p tissent d une confiance limit e du public dans la fiabilit
6. leur p riodicit et leur pertinence e Leur accessibilit e Leur int grit e Leur qualit Les personnes en charge de la planification strat gique d un SSN seront confront es un large ventail de priorit s conflictuelles Dans ce cas la consultation section 6 2 s av rera utile Les politiques nationales et les plans de d veloppement comme les SRP et les engagements internationaux comme les OMD feront alors clairement appara tre les besoins prioritaires La d cision ultime sur ce qui doit tre ou non inclus dans les programmes d activit sera prise un haut niveau politique avec l aide peut tre d un comit national de statistique 7 3 Les Strat gies de Renforcement de la Capacit Statistique Une fois que les priorit s sont tablies il sera n cessaire d laborer des strat gies de renforcement de la capacit du SSN afin qu il puisse produire et utiliser les futures productions statistiques Ces strat gies porteront fort probablement sur e L am lioration de la coordination de la gestion et du cadre l gal des statistiques e Le d veloppement des ressources humaines e Le financement e Le renforcement des op rations et des proc dures statistiques y compris celles des statistiques sectorielles et leur diffusion e L investissement dans les infrastructures statistiques et mat rielles Ces strat gies sont abord es au chapitre 6 pour ce qui concerne l valuation et au chapitre 8 pour ce q
7. En g n ral ce sont des services centraux de statistiques sp cialis s qui ont la responsabilit des activit s statistiques et de la coordination d ensemble Mais m me dans les pays qui disposent de syst mes de statistiques tr s centralis s il est fr quent que plusieurs services produisent des statistiques M me si le centre national des Statistiques est celui qui conduit les recensements et les tudes nationales d autres administrations vont compiler et diffuser des informations statistiques concernant le domaine qu elles ont en charge La banque centrale par exemple est g n ralement responsable du suivi bancaire et elle va rassembler et publier des statistiques mon taires et bancaires De la m me fa on des minist res comme celui des Finances vont compiler et publier des statistiques sur le budget de l tat et le Minist re de l ducation fera de m me en ce qui concerne les statistiques de I ducation On parlera de Statistiques Nationales lorsque des statistiques officielles sont produites et diffus es par plus d une agence gouvernementale Le concept de base des statistiques nationales est de mettre ensemble dans un cadre coh rent les indicateurs et les groupes de donn es les plus importants afin d apporter des garanties aux utilisateurs sur la qualit et Vint grit des donn es C est un principe cl du SGDD par exemple puisque les pays compilent et publient les descriptions des diff rentes m
8. Mise en uvre Une bonne strat gie c est une strat gie qui sera mise en oeuvre et atteindra ses objectifs dans les temps et le budget fix s Le succ s est souvent d une laboration et une gestion soigneuses du processus Nous disposons d ores et d j de quantit de documents de r f rence sur les bonnes pratiques et d exp riences que les responsables de la production statistique peuvent utiliser pour les aider a prendre des d cisions et tous ne sortiront pas gagnants des changements que cela implique Ce guide se focalise sur l laboration d une SNDS un http dsbb imf org Applications web gdds gddshome gt Le DQAF sert aussi de mod le pour organiser le module de donn es du Rapport sur le Respect des R gles et Codes ROSC Le ROSC fournit une valuation d taill e d une s lection de statistiques macro conomiques http www imf org external np sta dsbb 2003 eng dgaf htm document compl mentaire pour l essentiel une compilation de l ensemble des documents existants sera disponible dans la Base de Connaissance de la SNDS afin de couvrir tous les aspects de la mise en uvre et toutes les questions qu elle soul ve Les chapitres 8 et 9 abordent plusieurs de ces aspects RL Ue N y Chapitre 3 La Gestion Strat gique des Syst mes Statistiques Nationaux 3 1 Introduction La Figure 1 illustre comment utiliser le processus de planification strat gique dans la pr parat
9. accomplir sa mission et de concr tiser sa vision et le plan de hi rarchisation des t ches Une information plus d taill e est disponible dans la Base de Connaissance de la SNDS 7 1 Concevoir une Vision Cet exercice est un moment cl du plan strat gique Il permet de formuler ou de modifier la mission et la vision du SSN Une mission r pond a la question que faisons nous et pourquoi existons nous en tant qu agence ou que syst me C est sur cette base que l on pourra fixer des priorit s laborer des strat gies des plans et distribuer les taches La mission dresse la liste des objectifs des clients des produits ou des services des march s donne la philosophie qui inspire le systeme Statistique ainsi que la technologie de base qui permet de r aliser la vision L engagement sur la mission doit avoir de l ambition donner de l nergie motiver et galvaniser les agents comme les clients Il doit cr er une communaut d int r ts et un lien motionnel ainsi qu un sens du devoir chez les directeurs et les agents du service La mission d un syst me statistique national et en particulier de Office bureau central des statistiques doit s inspirer des Lois sur les Statistiques en vigueur ou de toute autre r glementation qui d finit le mandat des activit s statistiques Exemples de formulation de la mission d Offices statistiques Mission de l Institut Statistique Jamaicain fournir aux
10. doute de nombreux avantages e Une SNDS englobante permet de promouvoir une meilleure coordination et une meilleure coop ration dans le champ statistique afin de r duire les doublons pour accro tre l efficacit et de r pondre aux demandes multisectorielles e Elle aidera fournir des statistiques qui r pondent aux besoins Dans des domaines comme le suivi des SRP par exemple les indicateurs seront fournis par plus d un service La m me logique pr vaut pour les indicateurs utilis s pour contr ler la r alisation des OMD En incluant ces indicateurs dans le champ de la SNDS des plans sp cifiques peuvent tre pr par s pour am liorer la couverture des statistiques leur fr quence leur pertinence et d autres crit res de qualit e Elargir la couverture pour inclure les principales donn es qui int ressent les utilisateurs impliquer d autres services par exemple des minist res sectoriels va faire cro tre l int r t pour les statistiques et devrait avoir pour r sultat d largir les secteurs de la soci t ayant un int r t dans la mise en uvre de la strat gie e Il s agit d accro tre le niveau d int r t et le soutien pour le d veloppement du concept de Statistiques Nationales et de s appuyer sur l exp rience acquise dans la coordination et l am lioration de la qualit des Statistiques Nationales par exemple travers la participation au SGDD La mani re d impliquer plusieurs service
11. en combien de temps sont elles diffus es aupres des utilisateurs politiques de publication et diffusion e Les relations et la coordination entre les producteurs de statistiques et entre producteurs et utilisateurs ainsi que la mani re dont les priorit s sont fix es au sein du SSN e Le cadre l gal et institutionnel dans lequel op rent les principaux producteurs de statistiques e L organisation notamment la gestion du SSN et des ressources humaines ainsi que les forces les faiblesses les opportunit s et les menaces e La qualit des statistiques et la mani re dont elles sont produites m thodes et proc dures respect des r gles internationales contraintes et probl mes trait s analys es et archiv es technologies de l information bases de donn es et e La capacit du SSN infrastructure mat rielle statistique et informatique les ressources humaines et financi res et les politiques et strat gies de diffusion Tout cela implique de prendre en compte le point de vue des principaux groupes d utilisateurs et de producteurs de statistiques de faire l inventaire de toutes les statistiques officielles et des agences qui les produisent puis de les confronter aux besoins de recenser tous les engagements pris en ce qui concerne les statistiques la l gislation et la r glementation qui pr sident la compilation des donn es la pertinence des m thodes de production et de gestion et l ad quation des i
12. et l honn tet des donn es et n ont pas les moyens d inverser le cours des choses court terme Les ressources humaines et financi res sont rares et des choix difficiles doivent tre faits pour d cider quel type de statistiques l on souhaite produire quelles m thodes vont tre utilis es et comment l on va diffuser et utiliser les donn es La planification strat gique est cruciale pour s assurer que la production statistique est g r e de la fa on la plus efficace possible afin de r pondre aux besoins les plus urgents en terme de donn es L laboration et la mise en uvre d une SNDS donne l occasion tous les partenaires de faire un tat des lieux du r le de la statistique de revoir les besoins en donn es et de d velopper un plan moyen terme qui tiendra compte des contraintes les plus importantes En parall le l laboration d une SNDS qui concerne le long terme il faut poursuivre les initiatives visant am liorer d s aujourd hui les statistiques Si elle est bien conduite la mise en place d une SNDS va permettre de redonner du lustre aux statistiques de b tir une base solide pour l avenir et de s assurer que tous les partenaires s accordent sur les priorit s a venir On ne manque pas d exemple de planifications strat giques bien labor es et bien men es qui ont permis de briser le cercle vicieux de la sous performance et du sous financement dans lequel sont enferm s les syst
13. l efficacit du syst me ou au contraire le bloquer Il faut aussi analyser le niveau d int r t pour les statistiques dans le pays la mesure dans laquelle les statistiques servent de support aux d cisions politiques en particulier pour les politiques fond es sur des faits objectifs les politiques gouvernementales qui ont besoin de statistiques et les programmes de r forme qui risquent d influer sur les strat gies Outre le DQAF une analyse de type SWOT peut se r v ler utile en pointant les opportunit s et les menaces pour le syst me qui chappent souvent au contr le des agences les forces sur lesquelles la strat gie devra s appuyer et les faiblesses qu il faut corriger Des conseils pour analyser l environnement l analyse SWOT et d autres outils sont disponibles dans la Base de Connaissance de la SNDS Cette partie du diagnostic concerne la structure institutionnelle du SSN ainsi que les aspects organisationnels qui r gissent le fonctionnement des services statistiques Le diagnostic que propose le DQAF va permettre d aider dans les domaines suivants e La l gislation en mati re de statistiques et l autorit dont d pend chacun des services y compris ses mandats et ses r les la pertinence de la l gislation r gissant les statistiques Le manuel de ONU sur I Organisation Statistique contient un mod le comment de Loi sur les Statistiques Nationales Les pays peuvent s y r f rer pour juger de la p
14. la SNDS le lancer et y participer d s que possible afin de e Plaider plus efficacement en faveur des statistiques cr er une plus grande volont politique pour d velopper et utiliser les statistiques e Faire en sorte que l laboration de la SNDS soit adapt e a la situation du pays et propose une vision des strat gies et un plan d action r alistes et raisonnables en terme de co ts e Prendre ou approuver les principales d cisions par exemple la vision du Syst me statistique national de ses r formes et de ses restructurations la refonte du cadre l gal la coordination la fixation de priorit s l investissement dans les statistiques etc Le degr d engagement des dirigeants politiques variera selon l organisation politique et le m canisme de prise de d cision propre chaque pays Dans de nombreux pays il sera essentiel que les dirigeants politiques soient impliqu s tout au long du processus et en approuvent chaque tape alors que dans d autres ils pourront uniquement avoir donner leur aval au d but et une fois le programme lanc n intervenir qu au moment des recommandations strat giques la fin de la phase d laboration L exp rience de plusieurs pays prouve que mettre la t te du plan un haut responsable politique ou mieux plusieurs permet d obtenir de meilleurs r sultats De plus attirer l attention de la communaut des donneurs dans les premi res phases du processus renforce les chanc
15. mais elles seront galement utiles aux partenaires en d veloppement notamment la soci t civile aux consultants et aux partenaires internationaux qui fournissent aux pays une assistance technique ou d autre nature afin d am liorer la qualit et l utilisation des statistiques pour une meilleure gestion ax e sur les r sultats en mati re de d veloppement Ces recommandations ne sont pas normatives tant donn la diversit des situations entre les pays et les organisations qui seront amen s les utiliser Elles sont bas es sur un large spectre de connaissances puis es tout particuli rement dans le programme pour la Gestion ax e sur les R sultats en mati re de D veloppement et dans l exp rience des SRP les comptes rendus des pays dans le cadre des OMD et les programmes internationaux visant renforcer la capacit statistique comme le SGDD Syst me G n ral de Diffusion des Donn es le MISP Programme pluriannuels de statistiques int gr STATCAP un programme de pr t de la banque Mondiale qui soutient le renforcement de la capacit statistique le Guide de l ONU sur l Organisation Statistique etc et les exp riences de diff rents pays sp cialement africains dans l laboration de leurs SNDS Ces recommandations seront toutefois suffisamment larges et g n rales pour tre utiles une quipe qui labore une SNDS et se confronte certains de ces concepts pour la premi re fois Ces recommandations
16. pairs du niveau de d veloppement de leur syst me statistique Il existe trois niveaux d information e les indicateurs syst mes listent les statistiques que diffuse le pays leur ann e de r f rence et leur source e les indicateurs quantitatifs concernent les services statistiques Chaque pays d cide quel services inclure mais pour permettre de comparer les pays les organismes responsables des statistiques concernant le PIB la population et les revenus des m nages devraient figurer e les indicateurs qualitatifs concernent eux les s ries statistiques Leur utilisation d pend encore une fois de la d cision de chaque pays mais il faut savoir que les comparaisons internationales incluent le PIB les statistiques concernant la population les revenus et les d penses des m nages Les m tadonn es de tous les pays participants peuvent tre consult es l adresse suivante http dsbb imf org 5 L quipe charg e de l laboration identifiera de petits groupes d employ s du SNS et d acteurs cl s avec lesquels conduire ces valuations Elle fera valider ses r sultats par la direction du SNS et d autres acteurs cl s Cf Rapport de l quipe de travail SCBI RL Ue N y 6 4 Diagnostic de l Environnement L gal et Organisationnel Il s agit d valuer l environnement dans lequel volue le SSN environnement conomique social politique l gal et technologique qui peut renforcer
17. pays ont l obligation de transmettre leurs statistiques aux agences internationales et r gionales L un des engagements qu ont pris tous les pays lorsqu ils ont sign la d claration des Nations Unies pour le Mill naire en 2000 tait de fournir des comptes rendus r guliers sur la r alisation des OMD L adh sion a une organisation r gionale comme la Communaut de D veloppement des tats d Afrique Australe SADC l Union conomique et Mon taire Ouest Africaine UEMOA ou le March Commun des Cara bes Caricom engage galement les pays harmoniser leurs statistiques nationales et transmettre leurs donn es de base aux organisations r gionales Ces obligations doivent clairement figurer dans la mise en place de la SNDS A l autre bout de l chelle de nombreux pays ont fait de la d centralisation la pierre d angle de leur politique de d veloppement et il est important galement que les besoins des gouvernements locaux la fois fournisseurs et utilisateurs de donn es soient reconnus et int gr s dans la mise en place de la SNDS La Base de Connaissance de la SNDS donne aux gouvernements locaux un acc s aux documents traitant de statistiques et d taille les diff rentes approches des pays Les probl mes sont plus complexes dans les pays qui ont adopt une structure f d rale o les responsabilit s des diff rentes activit s gouvernementales sont d finies par la Constitution et par la loi Dans le
18. rendus permettant d actualiser et d adapter la strat gie 7 Construire sur l existant Il est essentiel de comprendre d s le d part que de nombreuses initiatives existent d j et que peu de pays auront partir de z ro Ces derni res ann es plusieurs initiatives et syst mes de promotion de bonnes pratiques en mati re de statistique se sont d velopp s Ils servent de cadre la planification strat gique et aident financer le d veloppement de la statistique Les Principes Fondamentaux des Statistiques Officielles adopt s par la Commission des Nations Unies pour les Statistiques constituent un guide sur les valeurs et principes de base suivre pour produire des statistiques utiles et de bonne qualit qui rencontrent la confiance des utilisateurs Les crises financi res du milieu des ann es 90 ont permis de se rendre compte de l importance des statistiques publiques et du besoin de fournir aux pays des proc dures plus d taill es et plus explicites afin d am liorer leurs syst mes statistiques A partir des principes Fondamentaux des Statistiques Officielles le FMI en troite coop ration avec un large ventail de producteurs et d utilisateurs de statistiques publiques a tabli des recommandations pour la diffusion et la production de telles donn es La Norme Sp ciale de Diffusion des Donn es NSDD tablie en 1996 a fourni des conseils aux pays qui http unstats un org unsd goodprac bpabout asp
19. soutien des partenaires Il sert galement les utilisateurs de donn es priv s et publics en leur fournissant une vue d ensemble des r gles qui garantissent la qualit des donn es et en leur fournissant le mat riel pour juger eux m mes de la qualit des donn es Le DQAF retient six dimensions pour la qualit 1 Les conditions pr alables la qualit 2 L int grit 3 La rigueur m thodologique 4 L exactitude et la fiabilit 5 L utilit et 6 L accessibilit Les deux premiers concernent la structure l gale et organisationnelle qui r git le SSN Les quatre autres concernent plus sp cifiquement les donn es La m thodologie du DQAF s applique aux domaines statistiques suivants les comptes de la nation les indices des prix la consommation les indices des prix la production les statistiques des finances publiques les statistiques mon taires la balance des paiements et le calcul du seuil mon taire de pauvret Le DQAF peut tre appliqu n importe quel type de donn es jug important Ces aspects sont abord s ailleurs notamment dans le paragraphe du Chapitre 8 ue La pr paration du Plan de Mise en uvre et dans la Base de Connaissance de la SNDS gt Les Indicateurs de Renforcement de la Capacit Statistique de PARIS21 incluent des indicateurs la fois quantitatifs et qualitatifs afin de permettre aux pays de proc der une auto valuation ou un examen par les
20. 0 Les Principes fondamentaux de la SNDS Une bonne SNDS va respecter les principes ci dessous et r pondre aux besoins d information n cessaires l laboration au contr le et l valuation des strat gies de r duction de la pauvret et des autres strat gies de d veloppement national et la r alisation des OMD En r gle g n rale elle implique de changer ses m thodes de travail la gestion ax e sur les r sultats n cessite un changement d tat d esprit en faveur des statistiques pour le d veloppement Ce n est pas facile et il faudra prendre des d cisions difficiles changer implique la fois de gagner et de perdre La SNDS doivent tre int gr e au contexte et au processus du d veloppement national en tenant compte de tous les engagements r gionaux et internationaux pris par le pays Elle doit obtenir le soutien et l engagement du politique et tre port e par de hauts responsables au niveau national tre ax e sur la demande et tre conviviale pour les utilisateurs en r pondant aux besoins et aux priorit s en terme d informations afin de permettre au gouvernement d adopter une gestion ax e sur les r sultats consid rer que les statistiques sont utiles tous et sont donc financ es par le budget du gouvernement avec un compl ment si n cessaire assur par des donateurs internationaux s ins rer dans les politiques de d veloppement national notamment en ce qui concerne
21. Completing the Ugandan Bureau of Statistics Coprorate Plan Octobre 2003 RL Ue N y 9 1 La Gestion Strat gique un Processus Continu La capacit de mettre en uvre une strat gie est plus importante que la qualit de la strat gie elle m me Robert S Kaplan et David P Norton La pr paration d un programme strat gique n est que le tout d but Sans mise en uvre effective les efforts fournis pour laborer la strat gie auront tout simplement t vains Pour r ussir 1l faut que l laboration de la strat gie et sa mise en uvre soient toutes les deux solides Il faut donc pr voir des dispositions appropri es la mise uvre efficace de la SNDS Il est galement important d admettre que des changements seront in vitables notamment parce que la SNDS s tale sur le long terme Un bon plan va donc int grer des m canismes de flexibilit pour s adapter aux changements aux probl mes et aux opportunit s qui surviendront lors de la mise en ceuvre De fait les processus de gestion strat gique les plus efficaces ne sont pas n cessairement ceux qui produisent les meilleurs plans mais ceux qui introduisent de la flexibilit pour r pondre aux changements L une des exigences cl s du processus de mise en ceuvre c est donc qu il inclue des m canismes pour faire face aux changements pour assurer le contr le et le suivi pour valuer la strat gie l adapter et la modifier si n
22. NG Organisation Non Gouvernementale ONU Organisation des Nations Unies PARIS21 Partenariat pour le D veloppement Statistique au XXI me si cle PPIS MISP Programme Pluriannuel Int gr pour la Statistique RRSN ROSC Rapports sur le Respect des Normes et Codes S amp E Suivi et Evaluation SGDD GDDS Systeme G n ral de Diffusion des Donn es SMART Sp cifiques Mesurables Atteignables R alistes et d finis dans le Temps SNDS NSDS Strat gie Nationale de D veloppement de la Statistique SRP Strat gie de R duction de la Pauvret SSN Syst me statistique national STATCAP Programme de Pr ts pour le Renforcement de la Capacit Statistique Banque mondiale SWOT Forces Faiblesses Opportunit s et Menaces TFSCB ou FFDCS Fonds Fiduciaire pour le D veloppement de Capacit s Statistiques TIC Technologies de l Information et de la Communication 9 D Avant Propos Les d cideurs politiques au niveau national et la communaut internationale du d veloppement prennent chaque jour davantage conscience de la n cessit de renforcer les capacit s statistiques afin de soutenir l laboration le suivi et l valuation S amp E des plans de d veloppement nationaux notamment les Strat gies de R duction de la Pauvret SRP et les strat gies sectorielles ainsi que les Objectifs du Mill naire pour le D veloppement OMD La Deuxi me Table
23. Statistical Commission Background document Thirty sixth session Available in Arabic English French 1 4 March 2005 Portuguese Russian Spanish Item 7 a of the provisional agenda Statistical capacity building French version A GUIDE TO DESIGNING A NATIONAL STRATEGY FOR THE DEVELOPMENT OF STATISTICS NSDS Prepared by the Partnership in Statistics for Development in the Twenty first Century PARIS 21 Guide pour l laboration d une Strat gie Nationale de D veloppement de la Statistique SNDS Secr tariat de PARIS21 novembre 2004 Il RS SIST CA NX TE Table des mati res PRCT OMY IMCS CL S LA LE PR snatquniaetev esas E E E EE 3 Avant ER DOS 4 Chanie OC OR en erent tt EEE 6 te WY ECCI Sei IEC CAR den contes 6 1 2 Comment utiliser les documents SE a sit sine tetes aide 7 Chapitre 2 Vue d ensemble de la planification strat gique ccceeseeseeceececceeeeeeeseeeeess 8 2 1 En quoi la planification strat gique est importante pour les Statistiques 0000000 0n 8 22 Ce GUI tai ie Bome SUR O10 ER ETE bal mas 9 Deir COMMS TITS SUP CCS ANNE ee stone E it 9 DZ NUS D COG a a ee ee 10 Chapitre 3 La Gestion Strat gique des Systemes Statistiques Nationaux ccccceeees 12 JA AOC OR a a EE 12 3 2 L importance de l appropriation du syst me et de son contr le par le pays 12 3 3 Ce qui doit tre fait Les principales tapes du processus ccececsseeeeeeeeeeeeee
24. amps sp cifiques et de prendre contact avec eux Pour identifier les principaux utilisateurs de statistiques on pourra avoir recours aux listes d adresses utilis es pour diffuser les statistiques ainsi qu aux listes de personnes qui sont fr quemment en contact avec l Office Central de la Statistique OCS et les autres agences de statistiques Il faut choisir des institutions repr sentant chaque groupe d utilisateurs les inclure dans la consultation et tablir un dialogue avec elles individuellement ou par petits groupes D autres pourront tre invit s a fournir des contributions crites Il faut faire en sorte de consulter les politique et les d cideurs tout comme les techniciens qui utilisent les donn es Une autre approche pour impliquer les utilisateurs et qui a remport un certain succes est d organiser des ateliers nationaux sur les SGDD Ces ateliers permettent de r unir les producteurs de donn es les utilisateurs et les partenaires Ils permettent d aborder des themes Il Y f X t Ly orri ww particuliers selon les centres d int r t des participants et encouragent le dialogue entre les producteurs et les utilisateurs Les ateliers se sont r v l s d une aide pr cieuse pour sensibiliser les participants l importance des statistiques dresser un tat des lieux sur l am lioration des statistiques et aborder de nouvelles questions 6 3 valuer et planifier les activit s du Syst me Sta
25. ble des syst mes de statistiques dans les pays en d veloppement et une discussion sur les raisons pour lesquelles les pays souhaitent d velopper une SNDS e Unr sum de l approche strat gique de planification et de ce qu elle implique e Une vue d ensemble des principaux l ments impliqu s dans le d veloppement d une SNDS e Un compte rendu de ce qui est n cessaire pour diriger et g rer le processus e La n cessit de consulter et d impliquer les parties prenantes chacune des tapes de l exercice e Une valuation des syst mes de statistiques et une introduction aux principaux outils et m thodes Autrefois connue sous le nom de How to Notes la Base de Connaissance de la SNDS constituera une biblioth que virtuelle d ouvrages de r f rence sur le d veloppement des statistiques amp i ATIS lye 4 9 DAS gt We 4 Oper yeyy NS e La n cessit d une vision moyen long terme e La pr paration d un plan d taill de mise en uvre e Le passage de la planification la r alisation plus particuli rement en ce qui concerne le contr le et le suivi de chacune des tape 1 2 Comment utiliser les documents Ceci doit tre utilis comme un guide pour appliquer une approche strat gique de renforcement de la capacit statistique dans les pays en d veloppement plut t que comme un manuel d instructions L approche et la mise en uvre d une SNDS varieront de fa on significative d un
26. clients nationaux et internationaux une information statistique et des services techniques pertinents opportuns et pr cis conformes aux r gles internationales Mission du Bureau Ougandais des Statistiques produire coordonner et diffuser des statistiques publiques permettant d clairer la prise de d cision politique dans tous ses aspects d informer et de soutenir le processus de planification gouvernemental aux niveaux national et local d clairer l analyse et le d bat sur les politiques publiques et de contr ler l impact des initiatives des politiques et des programmes gouvernementaux La vision cherche b tir une image forte de l tat auquel on souhaite aboutir dans l avenir et repr sente souvent une rupture profonde avec le pass et le pr sent Elle r pond la question p renne Que voulons nous devenir dans le long terme 5 10 ans Il s agit et c est tr s b n fique d adopter un mode de pens e r volutionnaire d identifier les buts et la direction de promouvoir l int r t et l engagement d encourager et de renforcer la confiance et enfin de cr er la loyaut par l appartenance une communaut de destin Lorsque l on labore sa vision on doit se demander Pourquoi avons nous besoin d une vision Quel est son objectif Qui voulons nous rallier Il faut alors pr parer un nonc de vision une d claration d intention qui va formuler cette image plus pr cis ment I
27. contribuent a renforcer la capacit et la qualit des SSN notamment le Programme Statistique Pluriannuel Int gr MISP labor par Office des Statistiques de l Union Europ enne Eurostat dans son travail avec les pays d Europe de l Est et les membres de la Communaut des Etats Ind pendants ainsi que le Manuel de ONU sur I Organisation Statistique Il est important d utiliser les initiatives existantes dans l laboration de la planification strat gique et dans la mise au point de la strat gie elle m me Ainsi quand un pays participe d j au SGDD les m tadonn es et tout particuli rement les plans d am lioration vont fournir une excellente base pour une valuation et une planification plus d taill es Par exemple si l on a eu recours r cemment au DQAF pour valuer la qualit des donn es dans le cadre d une tude sur les r gles et codes ROSC r alis e par le FMI cette information sera extr mement pr cieuse pour identifier les forces et les faiblesses M me si ces outils ou d autres outils internationaux n ont pas t utilis s r cemment on pourra certainement trouver des mat riaux utiles dans des comptes rendus r cents que ce soit dans des revues internes ou d autres sources Il est surtout crucial qu un pays qui labore une SNDS continue appliquer les plans d am lioration sp cifi s dans ces initiatives Le processus d une SNDS bien s r tiendra compte de ces plans 2 4
28. de cr er des missionnaires de la strat gie au sein de plusieurs des services cl s Ils auront pour tache d informer les autres agents des changements et de maintenir leur appui au processus e Il faut aussi d velopper la capacit pour assurer la r ussite de fonctions importantes comme l obtention et la gestion des fonds Il est primordial que les fonds vers s au 18 The Strategy focused Organization de Robert S Kaplan et David P Norton Harvard Business School Press Massachusetts 2001 SSN soient bien g r s et d en conserver la trace Les gouvernements comme les donateurs impliqu s dans la mise en uvre d une SNDS souhaitent des r gles claires en ce qui concerne l obtention et la gestion des fonds Elles doivent suivre les r gles et proc dures d j tablies e Engager et motiver les employ s les plans de mise en uvre de l Office central et du syst me doivent tre traduits en programmes de travail annuel avec des objectifs pour chaque domaine d intervention Ils doivent d boucher sur des plans de carri re individuels et des syst mes d valuation et de primes 9 3 Suivre Contr ler Evaluer Assurer le suivi de la mise en ceuvre de la SNDS n cessite un cadre efficace de gestion et de responsabilisation Il doit comprendre des indicateurs de performance et les m canismes de suivi qui y sont associ s Les indicateurs de performance qui permettent d valuer les progr s au cours de la mis
29. e de trois quatre personnes semble ad quat Viendront s y ajouter des sp cialistes qui prendront en charge certains aspects de l laboration Il est important Il RS Se LE 14 YS X y Zz l pw d envisager le processus dans son ensemble et le noyau dur de l quipe charg e de l laboration risque fort d tre impliqu au del de cette phase Les membres de ce noyau et ou l quipe tendue doivent tre issus de diff rents secteurs du SSN notamment des minist res sectoriels et des branches d centralis es du gouvernement et doivent comprendre la fois des statisticiens des analystes et d autres utilisateurs de statistiques tout comme des acteurs cl s engag s dans des processus connexes comme par exemple les strat gies de r duction de la Pauvret et les SGDD Il y aura des d cisions difficiles et douloureuses prendre comme celle de changer les priorit s du programme de statistique et peut tre restructurer et r duire la taille des institutions L objectivit doit donc tre le ma tre mot Elle peut tre obtenue en largissant le recrutement en incluant une ou deux personnalit s ind pendantes pour aider l quipe rester impartiale Il faut aussi pr voir un syst me de contr le qui implique toutes les agences cl ainsi que des utilisateurs qui n appartiennent pas au gouvernement par exemple deux groupes s par s de conseillers sur les aspects techniques et sur la gestion du proc
30. e en uvre et l obtention de r sultats l issue de la SNDS doivent tre identifi s en amont et faire l objet d un consensus g n ral On doit avoir recours une liste d indicateurs peu nombreux Les Indicateurs de Renforcement de la Capacit Statistique de PARIS21 et d autres outils comme le SGDD et le DQAF s av reront utiles pour assurer le suivi et valuer la performance de la strat gie Il faudra d cider quels rapports d tape seront effectu s par qui pour qui et quel rythme L information concernant la performance peut tre utile maints utilisateurs et devrait servir am liorer les performances venir Le contr le de la mise en uvre de la SNDS et de son efficacit est primordial pour 1 s assurer que les objectifs fix s sont atteints 11 suivre l utilisation des ressources les activit s et les productions 11 s assurer que la mise en uvre est en bonne voie iv informer les responsables des probl mes ou les avertir de probl mes potentiels avant que la situation ne devienne critique v sugg rer les correctifs pour faire en sorte que la performance soit conforme la strat gie ou que la strat gie soit modifi e la lumi re des nouvelles exp riences En contr lant la strat gie et en suivant les indicateurs de performance les responsables pourront avoir un tableau g n ral de l volution de la strat gie par rapport aux objectifs qui ont t fix s en tirer des le ons appo
31. e tr s t t veiller l int r t et obtenir l engagement du gouvernement et de partenaires ext rieurs tant donn que la mise en uvre s talera sur plusieurs ann es les activit s du Plan d Action doivent se retrouver non seulement dans le budget annuel a venir mais aussi dans des programmes budg taires a plus long terme comme le Programme de D penses a Moyen terme MTEF lorsqu ils existent Il est alors recommand que dans les premi res ann es la contribution du gouvernement aux statistiques respecte l enveloppe financi re r serv e par le budget et qu en cas de d passement le niveau de financement propos fasse l objet d une estimation la plus r aliste possible Les financements externes Le financement ext rieur Aide Publique au D veloppement peut prendre diff rentes formes notamment celle de subventions ou de pr ts Une SNDS pr par e sur une base participative et endoss e et soutenue par les principaux acteurs s av rera d cisive pour coordonner l aide des donateurs et pour mobiliser des ressources additionnelles On peut organiser l aide des donateurs une SNDS de diff rentes fa ons e Donateur unique un seul donateur accepte de fournir tous les financements ext rieurs n cessaires la mise en uvre de la strat gie e Donateurs multiples diff rents donateurs acceptent de financer diff rents aspects de la strat gie Pour que cela fonctionne bien il faut coordonner e
32. eeees 13 CAD M COC ES a de ee de E 15 4 1 Les Statistiques Nationales et les Syst mes Nationaux de Statistiques 15 4 2 S int resser la Demande comme P Offre cc ceeeceecccceeeeeeeeesseeeeeeeseeeaaeeeeees 16 4 3 Des Statistiques Adapt es Diff rents Niveaux cc cecccccccccccceeeeeseeeeeceeeeeeaaeeesees 17 Chapitre o Conduire VO OCC SUR ets saa ecrsteciperaeseecas nner athonsieaneneneeenwushetacnnoemaneeezecaues 18 5 1 Le besoin de leadership de contr le et de soutien politique cc eeeeeeeeeeeeeeeeees 18 5 2 L quipe charg e de l Elaboration rer 18 2 9 a EME Ce FOURS de La SIN DS aia essais mme sets see rene 19 5 4 B tir une Communaut Identifier les Parties Prenantes et Mener la Consultation 20 5 5 D velopper un Plan de Communication 21 Chapitre 6 valuer le Syst me statistique natiONAl 22 Onl UNE CVvalU Allon NECESSAIlS ses cssssacsesrnenedcatncseivonsedanaoasadosurupecentsteeacnteatesonbsaseavaesbansdeanete 22 6 2 valuer la Satisfaction et les Besoins des Utilisateurs 23 6 3 valuer et planifier les activit s du Syst me Statistique cccceseeseseseeseseseeeeeeeees 24 6 4 Diagnostic de l Environnement L gal et Organisationnel 27 Chapitre 7 S entendre sur une Vision et des Choix Strat giques ccccccecesssseeeeeeeeees 28 Tals COCOON V O ia A E A 28 da PROS CESR RS E S 29 7 3 Les Strat gies de Renforce
33. efforcer de les aider les hi rarchiser De plus les besoins et les priorit s des utilisateurs voluent sans cesse et pour ne pas tre d pass 1l faut dialoguer en permanence avec eux et les consulter Plusieurs m thodes existent pour cela En ce qui concerne l valuation g n rale l quipe sera capable de s appuyer sur les processus existants mais pour la SNDS il est fortement recommand d valuer s par ment les besoins de l utilisateur au regard des exp riences capitalis es au niveau mondial et r gional La consultation des utilisateurs et les discussions avec eux doivent avoir pour but d tablir entre autres e Comment les statistiques interviennent dans leurs prises de d cision e La disponibilit des donn es qui leur seraient utiles et comment ils ont pu tre g n s par le manque de statistiques ad quates e S ils estiment que les statistiques disponibles sont ad quates en terme de pertinence pr cision coh rence d lais couverture fiabilit en ce qui concerne leur niveau de d coupage g ographique par genre et leur accessibilit e Leurs relations avec les principaux producteurs de statistiques et leur contribution au d veloppement du SSN e Leurs besoins pr sents et venir leurs priorit s les d ficits et e Comment ils estiment que leurs besoins pourront tre satisfaits au mieux par une SNDS L une des approches consiste identifier ceux qui sont int ress s par des ch
34. ertinence de leurs propres l gislations dans ce domaine e Les m canismes de consultation entre producteurs et utilisateurs de statistiques et leur fonctionnement par exemple les comit s et d autres arrangements qui favorisent la collaboration entre producteurs et utilisateurs ou entre producteurs ainsi que la coh rence entre les sources tout en sachant que selon leur situation particuli re les pays adopteront diff rents mod les e La position et le statut des services statistiques au sein du gouvernement par exemple autonomes ou semi autonomes ou int gr s a un ministere e La lisibilit de la mission et des strat gies la culture et les structures institutionnelles et le degr d thique professionnelle et de respect par les agences des r gles internationales e La gestion des ressources humaines pour en valuer la pertinence nombre exp rience comp tence qualifications et les politiques recrutement capacit a conserver son personnel primes existence de corps de statisticiens formation du personnel formation initiale aux statistiques et continue et la gestion des connaissances e Les ressources financi res et l infrastructure Chapitre 7 S entendre sur une Vision et des Choix Strat giques Ce chapitre d crit les concepts de mission qui explicite les raisons d tre de l organisme ou du syst me de vision vers ou il veut aller la planification strat gique qui permettra d
35. es Statistiques Publiques Chaque agence de diffusion de statistiques fournira des documents qui permettent de comparer ses pratiques avec les bonnes pratiques au niveau international Elle indiquera galement les plans d am lioration de ces sous syst mes statistiques M me si les donn es fournies par le SGDD sont n cessaires tous les pays le SGDD ne couvre pas tous les besoins en statistiques d un syst me national qui se voudrait complet Cependant la m thode utilis e par le SGDD peut facilement s appliquer a d autres types de donn es et certains pays y verront la un exercice fort utile L int grit et l accessibilit concernent tous les services qui produisent des statistiques la m thode du SGDD dans ces domaines peut donc tre consid r e comme tout a fait satisfaisante Un principe cl du SGDD est de promouvoir la coordination statistique l int rieur d un pays Le SGDD concerne les donn es fournies par au moins trois agences et souvent jusqu a dix Il est vivement conseill aux pays d tablir des comit s pour le SGDD compos s de repr sentants de tous les services concern s Plusieurs pays estiment que le SGDD est crucial pour informer les services sur les donn es qui sont recueillies les doublons et les secteurs dans lesquels la compilation et la diffusion peuvent tre plus efficaces Il est important de noter que l valuation et la planification d un syst me statistique n est pas un
36. es de succ s Outre l implication des partenaires existants on peut identifier des donneurs potentiels travers l examen de leurs plans pays cf la Strat gie d Assistance aux Pays de la Banque Mondiale et l on identifiera un point de convergence pour ancrer la coordination entre donneurs ce pourrait par exemple tre un responsable du processus appartenant a la communaut des donneurs 5 2 L quipe charg e de l laboration Si elle a besoin d un leadership politique la SNDS a galement besoin d une direction technique qui va coordonner l laboration de la strat gie travailler en troite collaboration avec les employ s et les autres partenaires du SSN La phase d laboration peut tre con ue comme un projet part enti re avec un chef d quipe qui aura suffisamment d anciennet et de poids pour s entretenir avec de hauts responsables du gouvernement du secteur priv et de la soci t civile et pr sider des r unions Dans la plupart des pays un Bureau National ou Central de la Statistique joue un r le d cisif dans la production statistique nationale Il est donc probable qu il jouera un r le cl la fois dans l laboration et dans la mise en uvre de la strat gie Il pourra m me accueillir le chef d quipe et apporter un soutien administratif son quipe L quipe charg e de l laboration ne doit pas tre trop importante afin de rester maniable Un noyau flexibl
37. es processus d laboration de statistiques par exemple les comptes de la Nation les statistiques de la pauvret les statistiques de la sant pr senter un programme int gr du renforcement de la capacit statistique qui o renforce la capacit a mettre en uvre et adapter la strat gie o transforme les statistiques en informations travers l analyse la diffusion la publicit et la formation des utilisateurs o est hi rarchis et tal dans le temps tout ne peut pas tre fait en une fois o fournit le cadre de coh rence des programmes annules d activit inp N EMENT NY o est r aliste pragmatique et suffisamment souple pour s adapter aux nouvelles priorit s aux nouveaux besoins en information et aux le ons tir es de l exp rience et soit aussi facile que possible mettre en uvre e pr ciser les besoins en financements il s agit de r pondre aux demandes des utilisateurs tout en restant r aliste en ce qui concerne les ressources cela implique de hi rarchiser les priorit s de les s quencer d avoir un souci d efficience par exemple en envisageant d autres strat gies de collecte des donn es les sources administratives par exemple ou les enqu tes par sondage Il RS SIST SS i NX TE Bibliographie David Fred R Concepts of Strategic Management 6 dition Prentice Hall International Inc 1997 Ministere du D veloppement International RU Statistic Matters E
38. essus Il est important que chaque personne impliqu e dans le projet dispose de suffisamment de temps pour r pondre aux attentes de l quipe Plusieurs pays ont trouv qu il tait utile d engager des consultants pour conseiller les quipes charg es d laborer le projet Les consultants peuvent faire partager l exp rience qu ils ont eue dans des processus similaires dans d autres pays ils apportent une touche d ind pendance et ont la capacit de poser les questions qui f chent Ils ont enfin une expertise dans ce domaine ainsi que des talents d organisateurs et de facilitateurs Les consultants internationaux ont cependant souvent pris la direction des op rations dans l laboration des strat gies Il ne faut pas que ce soit au d triment de la recherche de solutions locales ou que les acteurs locaux perdent du coup la ma trise du processus Ce point devra peut tre tre stipul dans les contrats 5 3 La feuille de route de la SNDS C est une phase critique Et de fait le succ s des toutes les autres tapes d pend de la bonne ex cution de celle ci Au cours de cette phase de tr s importantes d cisions devront tre prises elles devront notamment r pondre aux questions suivantes e Comment faire en sorte que la strat gie r ponde aux objectifs de d veloppement du pays et soit men e par le pays Qu est ce qui en sortira et quel moment e Quelles dispositions devons nous prendre pour que la stra
39. et autres vont refl ter les changements souhait s et tablir un calendrier pour leur mise en uvre Le SGDD est utile la fois aux pays qui ne disposent que d un syst me statistique rudimentaire et ceux qui ont d ores et d j des outils labor s et qui souhaitent souscrire la NSDD Le SGDD favorise les pratiques saines en mati re de statistiques en ce qui concerne le d veloppement la compilation et la diffusion de statistiques conomiques financi res et sociod mographiques Il apporte une attention particuli re aux besoins des utilisateurs travers des programmes visant renforcer la qualit l int grit et l accessibilit des donn es Ces priorit s du SGDD constituent une base solide pour formuler des politiques long terme de d veloppement statistique politiques qui seront directement int gr es dans un plan strat gique Le SGDD s articule autour de quatre dimensions cl s e Les donn es champ p riodicit et d lais de diffusion e La qualit des donn es transparence en ce qui concerne la m thodologie les sources et les v rifications crois es En septembre 2004 76 pays participaient au SGDD En outre 56 pays y sont abonn s parmi lesquels 4 anciens membres du SGDD Le SSDD est comparable au SGDD 1 Pour plus de d tails consulter le site internet sur le SGDD l adresse suivante http dsbb imf org e Int grit transparence objectivit et professionnalisme e Acce
40. ettre en place les m canismes permettant de les impliquer Cela peut tre fait travers une analyse qui identifierait les relations entre les parties prenantes au sein du SSN et tudierait leur implication et leur influence respective C est ainsi que l on pourra identifier des interlocuteurs cl s et les impliquer dans le processus L analyse facilitera une meilleure compr hension du r le du SSN notamment des groupes qui forment ses principaux utilisateurs Chaque acteur aura des int r ts diff rents et des degr s d implication diff rents Certains devront tre associ s l quipe d laboration que ce soit son noyau dur ou au reste de l quipe D autres seront consult s lors des tapes qui les concernent directement D autres enfin ceux qui appartiennent la sph re de direction politique ou technique interviendront pour valider le processus d laboration de la SNDS et ses r sultats Les organisations non gouvernementales devront tre troitement associ es de m me que le monde des affaires la soci t civile et les universitaires Les organisations issues de la soci t civiles les chambres de commerce et les organisations syndicales se r v leront des interm diaires tr s utiles Des universitaires inform s des questions de statistique publique int ress s et qui sont disponibles pourront se montrer des analystes et des utilisateurs de donn es de qualit Il y aura des questions cl
41. evient n cessaire de renforcer le r le de la statistique et de d velopper une demande durable pour des produits et des services statistiques 2 2 Ce qui fait une Bonne Strat gie M me si une SNDS d pend de fa on cruciale dans sa forme comme dans son contenu de facteurs comme la structure administrative du gouvernement le niveau de d veloppement et les moyens elle doit en g n ral inclure les l ments suivants e Des m canismes de consultation de tous les partenaires du systeme statistique notamment les producteurs les utilisateurs et les fournisseurs de donn es e Un diagnostic du syst me en vigueur notamment du point de vue de l utilisateur tout en tenant compte des programmes d am lioration existants e Une vision qui permette de mettre en lumi re ce qu attendent les gouvernements et les autres partenaires de leur syst me statistique un moment donn dans l avenir la vision formule un but partag par tous une d claration sur l avenir de la statistique e L identification des actions strat giques n cessaires pour s affranchir des contraintes et r aliser cette vision sans oublier de fixer des priorit s e Un plan d action d taill avec un calendrier de r alisation et un plan de financement pour mettre en pratique ces strat gies et obtenir les r sultats d sir s e L identification des m canismes de suivi des progr s accomplis c est dire notamment les indicateurs et les comptes
42. exercice qui se pratique une seule fois Le SGDD permet d valuer r guli rement la qualit des donn es et les pratiques de diffusion les priorit s les besoins des utilisateurs les comptes rendus de suivi et la pertinence de la strat gie Les m ta donn es du SGDD post es par le l Le D partement Statistique des Nations Unies a pr par un Classement des Activit s Statistiques qui pr sente l ensemble des domaines qui peuvent tre couverts par une SNDS Ce classement peut tre consult l adresse suivante http unstats un org unsd methods statact acc class htm Il Y f X t Ort ww FMI sur un bulletin lectronique s av rent des moyens efficaces de communication avec tous les acteurs sur les r sultats les nouveaux besoins et les nouvelles priorit s et permettent d alerter les donateurs potentiels des besoins en ressources techniques et financi res Le Cadre d valuation de la Qualit des Donn es DOAF et les Indicateurs de Renforcement de la Capacit Statistique IRCS Le DQAF rassemble tous les aspects du SGDD dans un seul cadre qui permet d valuer en profondeur un domaine particulier de donn es Le DQAF est utile plusieurs types d utilisateurs Il sert en premier lieu les autorit s d un pays en leur permettant d valuer elles m mes leurs syst mes statistiques De tels diagnostics facilitent la pr paration de plans d am lioration bien cibl s qui aideront obtenir le
43. gueur de chacune des phases d pendra d un certain nombre de facteurs notamment le caract re d urgence de la strat gie l efficacit du processus de d cision au sein du gouvernement et la complexit du syst me statistique national Les programmes de travail r guliers des administrations concern es devraient se poursuivre pendant la pr paration de la strat gie Il n est pas acceptable de cesser toute production statistique et tout service pendant l laboration d une SNDS cela aurait des r percussions n fastes sur plusieurs acteurs cl s et ne serait pas de nature s assurer de leur appui Dans la r flexion qui doit pr sider la pr paration d une SNDS dans la plupart des pays il est donc recommand de suivre les tapes suivantes Elles seront abord es dans les chapitres indiqu s Phase I Lancement du processus Feuille de route de la SNDS Chapitre 5 C est l issue de cette phase critique qu est prise la d cision cl de lancer et d laborer une SNDS Comment Tout d pend des situations dans chaque pays mais la plupart choisissent de lui donner un caract re formel par exemple par le biais d une d cision prise en conseil des ministres ou par le ministre en charge de la Statistique Afin d obtenir l accord pour une telle d cision on aura recours e Un plaidoyer des actions de sensibilisation de dialogue avec les hommes politiques et les d cideurs par exemple en participant u
44. i eux les d cideurs et les acteurs au sein du gouvernement comme dans les institutions proches du gouvernement les hommes politiques a tous les chelons les chercheurs les analystes les universitaires les organisations issues de la soci t civile comme les ONG les organismes priv s les organisations r gionales et internationales et les bailleurs de fonds les m dias et le public dans son ensemble amp i ATIS lye 4 9 DAS Les utilisateurs de statistiques ont un r le majeur jouer dans le d veloppement des statistiques nationales Ils peuvent ainsi faire progresser la compr hension commune des enjeux politiques et des exigences statistiques qui y sont li es hi rarchiser les priorit s pour la production statistique clarifier les objectifs de la collecte de statistiques et donner leur accord sur les meilleures m thodes de diffusion Une part importante dans la mise en place d une SNDS est d offrir une consultation ad quate chaque sorte d utilisateur et de mettre sur pied des m canismes qui garantiront que cette consultation puisse se poursuivre dans l avenir Cet aspect est abord plus en d tail dans le Chapitre 6 4 3 Des Statistiques Adapt es Diff rents Niveaux La planification strat gique des syst mes de statistiques nationaux doit prendre en compte l utilisation des donn es a diff rents niveaux national international et r gional M me si le niveau national est le plus important les
45. ies de R duction de la Pauvret dans les pays en d veloppement L exp rience tir e de ces approches et d autres approches similaires d montre a quel point il est important que ce processus soit n exclut aucun partenaire important galement que les pays se l approprient et qu il refl te un large consensus sur ce qui doit tre fait pour obtenir les r sultats d sir s Ces derniers doivent tre bas s sur les besoins individuels du pays et prendre en compte l environnement local Pour que ce processus soit pris en charge par le pays et qu il se l approprie pour garantir que ce qui sera produit soit sp cifique au pays toutes les d cisions importantes devront tre prises par le RL Ue N y technique ou autre pour laborer et mettre en uvre les strat gies et dans nombre de cas ce soutien aura d ailleurs un r le primordial jouer Mais il est vital que lorsque des intervennant ext rieurs sont impliqu y compris les bailleurs ils respectent la primaut du pays sur le contenu et sur la coordination 3 3 Ce qui doit tre fait Les principales tapes du processus La pr paration d une bonne strat gie requiert beaucoup de soin Il s agit de prendre en compte un certain nombre d l ments cl s et de pr voir un suivi et un contr le r guliers Elle d pendra de fa on cruciale de ce qui existe d j et des m canismes et processus sur lesquels la strat gie peut s appuyer La lon
46. ion d une SNDS Tout commence avec le diagnostic de la situation existante m me si tr s peu d actions ont t entreprises Il s agit ensuite de construire une vision c est dire de dire o les partenaires veulent que le syst me en soit un moment donn dans l avenir et enfin de d finir comment y parvenir par le biais de plans d action qui garantissent que ces am liorations seront durables Ce processus n est certes pas lin aire et une gestion strat gique efficace se nourrit en permanence de r actions de comptes rendus et s adapte au fur et mesure qu voluent les conditions et les besoins Quelle que soit la qualit d une strat gie sur le papier c est sa mise en uvre qui sera d terminante pour son succ s Les probl mes que l on peut rencontrer dans la mise en uvre font l objet de d veloppements particuliers dans les chapitres 8 et 9 Figure 1 La Gestion Strat gique Illustr e Rompre le cercle vicieux Engagement politique g 8 p aH Vision Ou veut on aller Ss valuation pee D O en sommes Plans d action 4 ___ Appponiation gt nous Comment y arriver Vv Lancement Capacit statistique Mise en oeuvre Faire ce qui a ete decide 3 2 L importance de l appropriation du syst me et de son contr le par le pays La SNDS s est d velopp e a partir des initiatives existantes comme le SGDD et s est aussi beaucoup inspir e des Strat g
47. l doit tre 5 Fred R David Concepts of Strategic Management o dition Prentice Hall International Inc 7 CS Oper yeyy NS pr cis positif inspirer et donner de nergie Il doit tre bref pas plus d une ou deux phrases et doit englober les objectifs les valeurs les convictions et les r sultats esp r s Quelques points a noter en ce qui concerne la vision e J ne s agit pas de slogans creux Les textes doivent stimuler les services pour qu ils am liorent leurs performances sp cialement si la direction du service accorde ses propos et ses actes e I existe toujours des tueurs de vision notamment les conservatismes les directeurs us s les cyniques les penseurs courte vue et les opposants syst matiques Une bonne communication peut aider a r duire leur influence sur le processus Exemples d nonc s de vision Enonc de vision pour les Statistiques en Afrique du Sud devenir un centre de connaissance hors pair qui fera de nous des leaders en mati re de production Statistique et promouvra une culture de planification et de prise de d cision politique fond es sur l exp rience Enonc de vision du Bureau National des Statistiques philippin Le Bureau National des Statistiques est un fournisseur de produits et de services de recensement civil et statistique de classe mondiale 7 2 Priorit s et Strat gies Une fois que l on a tabli o un syst me statistique en est e
48. les et r pondre aux nouvelles demandes de donn es et un environnement changeant Par cons quent les plans moyen terme ne manqueront pas d tre modifi s au fil du temps la lumi re de l exp rience accumul e La gestion strat gique doit donc pr voir des m canismes de suivi et d valuation et tre capable d apporter des correctifs ses orientations si n cessaire Il RS Se LE 14 YS X y gt We 4 Oper yeyy NS Chapitre 4 Couverture 4 1 Les Statistiques Nationales et les Syst mes Nationaux de Statistiques Les statistiques publiques qui sont collect es compil es et diffus es par le secteur public sont pr sent es comme des l ments indispensables du syst me d information de la soci t au service du gouvernement de l conomie et du public auxquels elles fournissent des donn es sur la situation conomique d mographique sociale et environnementale Elles viennent soutenir la d cision politique elles informent les d cideurs apportent leur contribution au d bat la fois au sein du gouvernement et en dehors Ces donn es sont tir es de diff rentes sources notamment des recensements et des tudes statistiques sp cifiques consid r s comme des produits d riv s de l administration On les r cup re en g n ral en compulsant les archives administratives ou sur d autres supports des supports de toutes natures qui peuvent aller jusqu aux capteurs sensoriels
49. liminating World Poverty FMI et al Consultative Seminar on Governance of National Statistical Systems Singapour 28 30 mai 2003 FMI Statistical Organization Within a Data Quality Framework Statistical Organization in Proceedings of a Seminar Organized D partement des Statistiques du FMI novembre 2000 dit par Clare Liuksila FMI Guide to the General Data Dissemination System GDDS Manual FMI d partement des Statistiques novembre 2001 Lucie Lalibert Statistical Capacity Building Indicators Final Report juillet 2002 OCDE et al Action Plan on Managing for Development Results Second International Roundtable Marrakech Maroc 2004 PARIS21 Pamphlet Why Governments Need Good Statistics PARIS21 Site Internet www paris21 org Robert S Kaplan et David P Norton The Strategy focused Organization Harvard Business School Press Massachusetts 2001 Sarmad Khawaja et Thomas K Morrison Statistical legislation Towards a More General Framework Document de travail du FMI WP 02 179 Bureau des Statistiques des Nations Unies Household Surveys of Agriculture a Methodological Study D partement de la Coop ration Technique pour le D veloppement Bureau des Statistiques NY 1991 Nations Unies Manuel d Organisation Statistique 3 dition New York 2003 Nations Unies Guidelines for Needs Assessment and Strategy Development NASD A Strategy for Implementation of the Addis Ababa Plan of Action for Statis
50. liorer les performances de leurs syst mes de statistiques Les autres documents sont les suivants e Un plaidoyer l intention des d cideurs des hommes politiques et de tous ceux qui s int ressent aux statistiques e Une liste des principes cl s qui tayent la mise en place des SNDS e Une s rie de documents de r f rence sur les bonnes pratiques et une Base de Connaissance de la SNDS couvrant les principaux proc d s utilis s dans la pr paration et la mise en uvre de strat gies pour le d veloppement de syst mes nationaux de statistiques Ces documents sont disponibles au Secr tariat de PARIS21 sur diff rents supports notamment sur papier sur Internet et sur CD ROM Ils voluent et sont enrichis au fur et a mesure que s accumule l exp rience dans la mise en place des SNDS dans diff rents environnements et diff rents pays La biblioth que de documents de r f rence sur les bonnes pratiques s enrichira ainsi au fil du temps d un nombre croissant de documents pr par s par d autres organismes notamment les Nations Unies ainsi que par les organisations nationales de statistiques Ce guide se veut un document pratique Il pr sente les grandes lignes des principales m thodes utilis es pour d velopper une approche strat gique afin de renforcer la capacit Statistique et donne acc s aux exp riences venues de diff rentes parties du monde Les principaux champs couverts incluent e Une vue d ensem
51. me statistique Revoir le positionnement et le statut des services statistiques au sein du gouvernement lever le statut de la statistique dans l administration et am liorer le plaidoyer pour les statistiques e D veloppement des ressources humaines pour couvrir toutes les cat gories d employ s des services de statistiques notamment les directeurs les statisticiens les autres professionnels les employ s de bureau et prendre d autres mesures de soutien comme Recruter de nouveaux agents et examiner les offres de formation initiale la statistique Am liorer les comp tences et l expertise des agents Offrir des perspectives de carri res ad quates Am liorer la motivation du personnel et r duire le turnover et les pertes R compenser la performance Mettre sur pied un programme de formation et d volution bien con u et bien dirig e Investissements et am liorations apporter aux infrastructures mat rielles et aux infrastructures statistiques notamment Agencement des locaux Technologies de l information et de la communication Facilit s de transport D veloppement de r pertoires et de base de sondages etc Mise sur pied au niveau national d un syst me d information g ographique et d une base de donn es Cr er une capacit conduire des recensements et des enqu tes D veloppement de bases de donn es QT ww Mise sur pied de m canismes de diffusion des statistiques notammen
52. ment de la Capacit Statistique 30 Chapitre 8 Pr parer le programme de Mise en uvre 31 Sl Prosrammer la Misc en CNE eceni cere se nataaes aae 31 8 2 Chiffrer le Co t et assurer le Financement de la SNDS ossisnosossssssssseersssssssssseerssssssses 32 Chapitre 9 Mettre en oeuvre Suivre et ValUer rer 35 9 1 La Gestion Strat gique un Processus Continu 35 Ded R USSIE Me ea ENT E E E N E a 35 9 3 Suivre Contr ler Evalue ccccccccccccccsscescescesecsscescesscsscesscsscescesscsasssscssssasesecssesssesscaees 36 Chapitre 10 Les Principes fondamentaux de la SNDS cece cccccsssesseeeeeeeeeeeaeeesseeeeeeees 37 BOOBA DAS das D a ee re ie re 40 amp i ATIS lye 4 S p CDMT MTEF Cadre des D penses a Moyen Terme CE Commission Europ enne CEI Communaut des Etats Ind pendants CEQD DQAF Cadre d Evaluation de la Qualit des Donn es DSRP Document de Strat gie de R duction de la Pauvret FMI Fonds Mon taire International GSI Gestion du Syst me d Information IRCS SCBI Indicateurs de Renforcement de la Capacit Statistique MAPS Plan d Action de Marrakech pour la Statistique NSDD SDDS Norme Sp ciale de Diffusion des Donn es OCDE Organisation pour la Coop ration et le D veloppement Economique OCS NSO Office Central de la Statistique OMD Objectifs du Mill naire pour le D veloppement O
53. mes statistiques et ont contribu de fa on significative l effort de d veloppement national La planification strat gique n est pas une formule magique qui permettra de r soudre tous les probl mes que rencontrent ceux qui gerent des syst mes statistiques C est un processus complexe et stimulant qui requiert beaucoup de soin dans son laboration et sa gestion et ne doit pas tre pris la l g re Une service statistique qui se veut efficace a besoin de planifier et de g rer ses activit s de fa on strat gique pour affronter les situations suivantes situations qui peuvent concerner l ensemble du SSN ou certaines parties sp cifiques e quand les statistiques ne r pondent pas a la demande il faut admettre que la plupart des demandes de statistiques ne sont pas formul es parce que les attentes ne sont pas tr s lev es par exemple en ce qui concerne la formulation la gestion et le suivi des politiques nationales de d veloppement comme les strat gies de r duction de la amp i ATIS lye 4 CT pauvret ou les strat gies sectorielles et ou les obligations internationales comme le suivi de la r alisation des OMD e lorsque des am liorations sont n cessaires dans des domaines critiques du syst me statistique national et la o des faiblesses importantes ont t relev es e lorsque les ressources sont limit es et que leur utilisation doit tre soumise un certains nombre de priorit s e lorsqu il d
54. mportant de consulter et de communiquer de fa on visible afin d largir le soutien de la soci t au del de ceux qui sont directement impliqu s dans le processus d laboration Cela ralentira peut tre la progression mais c est porteur de b n fices plus long terme Un plan de communication sera utile et devra disposer de personnels et d un budget Selon les publics on aura recours diff rents modes de communication et diff rents types de messages Une note ou une newsletter peut tre envoy e r guli rement tous les acteurs identifi s elle fera tat des progr s et sollicitera commentaires et contributions Un compte rendu distinct sera pr par pour les Parlementaires afin de pr parer le terrain par exemple en vue de l adoption d une nouvelle l gislation enfin des comptes rendus r guliers seront adress s aux responsables la fois politiques et techniques du processus par exemple aux comit s organisateurs Informer et renforcer le soutien peut plus g n ralement passer par les canaux m diatiques notamment des communiqu s de presse des notes d information des entretiens la radio et la t l vision des affiches Il RS SIST SS i NX NY 4 y 6 1 Une valuation n cessaire NX Tr s peu de pays lancent leur plan strat gique partir de z ro et Vobjectif d un plan strat gique est en g n ral d am liorer le syst me statistique national existant La plupart du te
55. mps les pays participent d j au NSDD Norme Sp ciale de Diffusion des Donn es ou au SGDD du FMI ou bien ont entam un diagnostic dans le cadre d un RRSS donn es utilisant les CEQD La SNDS vise s appuyer sur les approches existantes et tendre le champ couvert par les statistiques pour satisfaire un maximum d utilisateurs ce qui implique de fixer des priorit s la production statistique et de prendre en compte les aspects organisationnels et institutionnels de la planification strat gique Pour laborer une strat gie il faut toujours commencer par un diagnostic en profondeur du syst me existant sans oublier le point de vue de l utilisateur ni les programmes d am lioration en cours Cette valuation doit tre r aliste objective impartiale et critique Elle doit s appuyer sur les meilleures pratiques et sur les cadres et normes internationaux Le diagnostic doit permettre de mesurer la pertinence a la fois de la production statistique de l organisation et de la gestion du SSN dans son ensemble Il doit en particulier permettre de comprendre e Les besoins pr sents et futurs des utilisateurs en matiere d information statistique leur appr ciation de la pertinence des statistiques disponibles et leur point de vue sur les donn es qui manquent leurs priorit s et leur capacit utiliser de fa on efficace l information statistique e Quelles statistiques sont disponibles quelle est leur source et
56. n atelier r gional de PARIS21 e La participation des responsables des Syst mes Statistiques Nationaux aux discussions sur les politiques nationales comme la pr paration ou le suivi des SRP et ou au SGDD Une fois que la d cision est prise les administrations charg es de pr parer la SNDS vont avoir besoin de pr parer un programme ou une feuille de route qui pr cisera ce qui doit tre fait par qui quand et comment tout cela sera financ Phase II valuation du Statut du Syst me National de Statistique Chapitre 6 Si l on se r f re aux processus existants un certain nombre d valuations vont tre n cessaires dont les suivantes Cette question a t abord e dans Quelques principes de base pour de bonnes pratiques dans la Coop ration Technique pour les Statistiques de l ONU Commission Statistique de l ONU mars 1999 et dans le Forum Haut Niveau sur l Harmonisation et la Simplification Rome f vrier 2003 amp i ATIS lye 4 A We nee au e Rassembler et analyser les documents existants e Mesurer la satisfaction des utilisateurs les besoins pr sents et venir en statistiques et les manques dans les donn es disponibles e valuer chacune des productions statistiques majeures selon des crit res de qualit pr tablis e valuer les m thodologies et la qualit des statistiques e Inventorier les capacit s existantes par exemple en terme d infrastructures de techniques et de ress
57. nfrastructure le niveau des ressources financi res nationales l exception des pays qui sortent de guerres o les syst mes ant rieurs auront t totalement d truits ou des nouveaux pays qui ne disposent pas de services de statistiques ou en ont de tr s rudimentaires Il RS Se LE 14 YS X y Z ip Ve LT l existence de programme de renforcement de la capacit et la disponibilit d assistance technique et de ressources ext rieures 6 2 valuer la Satisfaction et les Besoins des Utilisateurs Il y a diff rentes sortes d utilisateurs depuis les hommes politiques les services publics les entreprises du secteur public ou priv jusqu aux organisations issues de la soci t civile sans oublier les chercheurs les m dias le grand public les bailleurs de fonds et les institutions internationales Chacun a besoin de statistiques sp cifiques dans des buts particuliers et tous n auront pas le m me degr de technicit ni la m me capacit a utiliser les statistiques Certains besoins auront peut tre t occult s parce que les statistiques n existaient pas et 1l ne faut pas oublier d int grer les demandes potentielles aux c t s des demandes courantes On ne peut satisfaire les utilisateurs si l on n a pas identifi synth tis compris et hi rarchis leurs besoins Il faut souligner que les utilisateurs ont invariablement une longue liste de demandes de statistiques et il faut s
58. ns des utilisateurs fiabilit exactitude pertinence impartialit offrir un cadre qui permettra d utiliser de fa on coh rente l aide internationale et bilat rale la statistique et viter les syst mes parall les de suivi et d valuation des besoins des partenaires ext rieurs La SNDS doit dresser un tableau de l tat du Syst me statistique pr senter la n cessit de son d veloppement et la mani re d y parvenir Elle doit fournir une valuation du statut actuel du SSN o nous en sommes en incorporant une appr ciation compl te des productions statistiques bas e sur des crit res reconnus assurer le maintien de la production et des proc dures statistiques et pr server les activit s et les processus existants tout au long de l laboration et de la mise en uvre de la SNDS offrir une vision pour les statistiques nationales o nous voulons aller des strat gies pour y parvenir comment nous voulons y arriver prenant en compte les contraintes institutionnelles et organisationnelles et int grant tous les programmes de planification statistique et des indicateurs de performance comment savons nous que nous y sommes parvenus ce n est pas un simple plan de travail pr voir des sous strat gies pour le leadership et le management les ressources financi res les ressources humaines la communication l infrastructure par exemple les technologies de l information et la diffusion ainsi que l
59. ources pour r pondre aux besoins identifi s et combler les vides dans les donn es e Examiner le cadre l gal et institutionnel les liens et les dispositions adopt es en terme de coordination e Appr cier les facteurs organisationnels en utilisant des outils analytiques comme le SWOT Forces Faiblesses Opportunit s et Menaces Phase III laboration d une vision et identification des options strat giques Chapitre 7 Ces activit s s appuient sur le diagnostic elles n cessitent de e S entendre sur une mission et une vision e Se mettre d accord sur les r sultats d sir s e Fixer des priorit s et arr ter des strat gies en employant des sc narios pour r aliser la vision et atteindre les r sultats Phase IV Pr paration du plan de mise en uvre Chapitre 8 Il est important de souligner que de bonnes strat gies ne suffisent pas a rendre efficace une SNDS Ces strat gies doivent tre mises en ceuvre soigneusement et effectivement par le biais d un plan d actions limit dans le temps et dont le co t aura t d termin comprenant un plan de financement qui inclut des propositions pour une assistance ext rieure Phase V La mise en uvre le suivi et l valuation Chapitre 9 Le plus important est de voir la gestion strat gique comme un processus continu La pr paration du document initial n est que le d but Pour tre efficaces les syst mes statistiques doivent rester flexib
60. ouvernance la contribution aux politiques nationales la confidentialit et inclure un plan de suivi de suivi et d valuation de la performance amp i ATIS lye 4 S ny H Oper yyy NS respecter les valeurs et les principes d crits dans les Principes Fondamentaux de PONU pour les Statistiques Publiques afin de produire des donn es utiles et de grande qualit qui gagneront la confiance des utilisateurs de statistiques s inspirer des r gles des recommandations et des exp riences internationales pour tirer profit des connaissances acquises dans le monde entier et aussi assurer une coh rence entre les pays La SNDS doit tre d taill e et coh rente et fournir la base d un d veloppement durable de la statistique dont la qualit r pondra au besoin Elle doit concerner l ensemble du Syst me statistique national SSN y compris la collecte l analyse et la diffusion de toutes les donn es issues des recensements des enqu tes et des syst mes administratifs de m me que les m canismes de coordination et de consultation en prenant en compte le fait que la mise en uvre aura sans doute besoin d tre s quenc e fournir une plate forme pour un d veloppement a long terme et durable de la Statistique tout en r pondant aux besoins imm diats en donn es pour assurer le d veloppement fournir la ressource statistique de la gestion ax es sur les faits et dont la qualit satisfait les besoi
61. pays l autre et d pendront de fa on cruciale d un certain nombre de facteurs l existant l environnement local des statistiques et les structures administratives Ce guide s int resse par cons quent bien plus ce qu il faut prendre en compte et ce qui doit tre fait qu l utilisation pratique des outils et des m thodes En outre des conseils pratiques des tudes de cas ainsi que les exp riences de plusieurs pays sont disponibles dans la Base de Connaissance de la SNDS Nous souhaitons qu au fur et mesure de l utilisation de ce guide les mat riaux soient modifi s pour s adapter aux besoins des diff rents syst mes de statistiques et des diff rents environnements Les utilisateurs et les lecteurs sont invit s utiliser et adapter le Guide de la mani re qui leur semble la plus appropri e et la plus utile Le Secr tariat de PARIS21 souhaiterait toutefois recevoir autant de r actions que possible et ce en particulier pour lui permettre d identifier les parties de ce Guide qui n cessiteront d tre modifi es ou d velopp es Il n y a pas de bonne ou de mauvaise mani re d appliquer la planification strat gique aux syst mes nationaux de statistiques le crit re qui doit toujours pr valoir est ce qui marche d un point de vue pratique PARIS21 souhaite encourager tous ceux qui cherchent am liorer l efficacit et la fiabilit des statistiques officielles Ils contribueront enrichir ce
62. re impersonnels 1e viter tout parti pris ne pas tre politiques motionnels ou personnels et holistiques ne pas donner trop d importance un seul facteur e Doivent faire la distinction entre ce qui est important et ce qui est urgent e Doivent toujours se demander si une activit est strat gique et donc induira des changements Il RS SIST SS i NX TE e Doivent s assurer que la strat gie est r aliste ou r alisable e Doivent reconsid rer les strat gies qui ont chou dans le pass e Doivent garantir que les strat gies retenues vont fournir une r ponse souple et adapt e un environnement changeant et sont compl mentaires Il existe deux approches principales pour identifier les choix strat giques l approche par les facteurs internes et l approche par les produits output Elles ne s excluent pas l une l autre et la plupart du temps les deux sont utilis es Notamment lorsque l on traite de l efficacit de l effectivit et de l quit Voir les d tails dans la Base de Connaissance de la SNDS L approche input qui emprunte certains traits du DQAF s int resse aux infrastructures e L efficacit institutionnelle Les ressources mat rielles ou financi res Les ressources humaines Les savoirs L efficacit de la gestion L approche output comme le SGDD et le DQAF s int resse aux produits et aux services e Champs couverts par les statistiques
63. ronde Internationale sur la Gestion du D veloppement ax e sur les R sultats en f vrier 2004 et le Plan d Action de Marrakech pour les Statistiques PAMS qui en a r sult ont soulign la n cessit de Strat gies Nationales de D veloppement de la Statistique SNDS afin d am liorer les donn es pour une gestion ax e sur les r sultats Ces strat gies vont en effet offrir un cadre essentiel pour d velopper des statistiques pertinentes sur la pauvret Les statistiques sont une composante cl des syst mes nationaux de contr le et d valuation Une SNDS est cens e donner un pays une strat gie pour renforcer la capacit statistique tous les niveaux du syst me statistique national SSN La SNDS permet de fixer des objectifs 5 10 ans au SSN et propose des tapes pour y parvenir Elle pr sente un cadre la fois d taill et global permettant d valuer en permanence les besoins sans cesse volutifs de l utilisateur et les priorit s des statistiques et de renforcer les capacit s n cessaires pour r pondre ces priorit s de fa on plus coordonn e synergique et efficace Elle donne galement le cadre pour mobiliser exploiter et d multiplier les ressources la fois nationales et internationales et constitue la base d une gestion strat gique du SSN efficace et ax e sur les r sultats Ces recommandations ont pour objet en premier lieu d aider les pays en d veloppement laborer leur SNDS
64. rs doivent appara tre s par ment de fa on ce que les co ts cumul s du d veloppement du syst me et de la production de donn es nouvelles ou diff rentes apparaissent clairement Il peut donc tre utile de pr parer des budgets sous diff rents intitul s e L tat courant c est dire les co ts bas s sur l activit courante e Le co t du d veloppement du syst me notamment induit par le renforcement des institutions ou les changements organisationnels qui s av reraient n cessaires par exemple les programmes de d veloppement des ressources humaines les m canismes de coordination etc e Le nouvel tat courant des comptes qui fait appara tre les co ts r currents suppl mentaires qu induit le fonctionnement des nouveaux syst mes et la production de nouvelles donn es Ce nouvel tat courant peut aussi permettre la poursuite du d veloppement Il faut pr voir des d penses d investissements pour les actifs les plus importants par exemple un b timent un r seau informatique Il est particuli rement important de proc der des estimations r alistes des futures d penses r currentes qui seront n cessaires au fonctionnement des nouveaux syst mes et des nouveaux produits une fois qu ils seront op rationnels Le co t de l assistance technique par exemple les d penses de consultations doit tre inclus qu il s agisse d une assistance internationale ou locale puisque les co ts
65. rter des correctifs et m me r viser la strat gie Le contr le ne sera efficace que si les observations et les remarques d bouchent sur des actes C est dans ce sens que la strat gie est un document vivant qui n cessitera des ajustements au fur et a mesure de l volution des objectifs et des conditions et avec l apport de nouvelles exp riences Le contr le sera galement d terminant pour fournir l information n cessaire la responsabilisation des acteurs Il va falloir d cider qui effectuera ce contr le quels rapports d tapes seront pr par s quand et qui ils devront tre transmis pour d boucher sur des actions l issue et peut tre mi parcours du plan d action il sera n cessaire de mener bien une valuation afin d identifier les contraintes les plus significatives les activit s les plus r ussies et plus g n ralement pour valuer dans quelle mesure la strat gie r pond aux objectifs retenus On a observ que l valuation n est jamais aussi efficace que lorsque l on se concentre sur les le ons tirer pour l avenir L valuation de l efficacit d une strat gie doit vraiment prendre ce point en consid ration Les participants au SGDD s engagent mettre jour leurs m ta donn es pour les publier sur le DSBB Les m ta donn es incluent des informations sur la mise en uvre r cente de plans d am lioration y Y Oper yeyy NS Se Sf Chapitre 1
66. s dans la SNDS et de cr er un vaste ensemble d di aux Statistiques est abord e plus en d tail dans le Chapitre 6 L exp rience prouve qu il faut proc der progressivement pour d velopper le concept de statistiques nationales et inclure plusieurs services dans le champ de la SNDS Tous les services ne verront pas l avantage de participer activement d s le d part et certains pourraient m me souhaiter conserver leur ind pendance Dans ce cas une approche plus graduelle qui promeut la participation en d montrant les avantages qu elle comporte sera certainement plus efficace que la pression ext rieure 4 2 S int resser la Demande comme I Offre Pour tre efficace le syst me national de statistique tout comme le plan strat gique doivent tre ax s sur la demande et tre conviviaux afin d optimiser la valeur ajout e des statistiques Et pour tre r ellement utiles aux utilisateurs les directeurs des D partement de Statistique doivent conna tre leurs clients et d velopper des m canismes pour recueillir des commentaires r guliers Impliquer les utilisateurs dans la mise en place de la SNDS s ave re d s lors indispensable Les utilisateurs sont les consommateurs de statistiques et un syst me de statistique ne sera viable que si les produits et les services qu il offre r pondent aux besoins des utilisateurs Dans chaque pays les utilisateurs de statistiques sont nombreux et tr s divers On trouve parm
67. s et des tapes critiques dans l laboration qui n cessiteront de vastes consultations et discussions par exemple lors du lancement du processus de la formulation de la vision et des rapports d tapes Il est possible et utile de lier cette consultation a d autres processus par exemple ceux de la mise a jour ou du suivi de la Strat gie de R duction de la Pauvret Organiser tr s t t un atelier permettrait d impliquer les acteurs cl s et de leur expliquer ce que l on attend d eux Cela permettrait e De pr senter des principes de gestion pertinents et d expliquer comment si on les utilise correctement ils peuvent am liorer de fa on significative les statistiques nationales e D exposer les propositions pour laborer la SNDS et de pr parer sa mise en uvre en pr cisant les processus et le calendrier de r alisation e De pr senter aux participants les exp riences internationales les recommandations les normes les processus et les concepts les plus pertinents e De d marrer la consultation sur la capacit du SSN a r pondre aux besoins Il RS Ue SS 14 YS X y 5 5 D velopper un Plan de Communication L quipe charg e d laborer la SNDS devra informer les parties prenantes tout au long du processus en leur communiquant des messages cl pour ne pas perdre l lan suscit et pour trouver un plus large soutien par exemple parmi les parlementaires et le public en g n ral Il est souvent i
68. s pays ou la mise en place d une SNDS en est ses d buts l exp rience prouve qu il est important de renforcer la capacit au niveau national avant de faire porter ses efforts sur les gouvernements locaux La nature des syst mes de statistiques dans lesquels des m thodes des d finitions et des concepts communs doivent tre appliqu s si l on souhaite obtenir des donn es nationales fiables et utilisables requiert presque toujours une approche de planification strat gique de haut en bas Il est en g n ral important de faire fonctionner les processus centraux avant de s int resser aux besoins locaux Cependant les progr s technologiques r cents peuvent aujourd hui aider r pondre aux besoins locaux en donn es d une fa on plus effective et efficace qu auparavant Les techniques et les m thodes comme les syst mes d information g ographiques les estimations de donn es sur de petites zones et les cartes de la pauvret permettent de fournir des donn es utilisables imm diatement aux niveaux les plus bas La Base de Connaissance de la SNDS fournit d autres informations sur ces syst mes RL Tey Q gt y Chapitre 5 Conduire le processus 5 1 Le besoin de leadership de contr le et de soutien politique Les dirigeants politiques et les hauts responsables notamment les d cideurs et ceux qui sont charg s de pr parer un plan de financement doivent approuver le processus d laboration de
69. sont tay es par des conseils pratiques des tudes de cas et s appuient sur l exp rience des pays r pertori s dans la Base de Donn es des SNDS DUA SS 14 YS X t l 4 Je souhaite remercier les membres du Comit directeur de PARIS21 l quipe plus particuli rement attach e aux Plans de d veloppement strat gique en mati re de statistiques et bien d autres pour leurs conseils et leur relecture des versions pr liminaires de ce document Je remercie notamment le FMI et la Banque Mondiale qui ont fourni des documents et le professeur Ben Kiregyera pr sident du Conseil d Administration du Bureau Ougandais des Statistiques et consultant aupr s du Secr tariat de PARIS21 Sans leurs contributions l laboration de ce Guide n aurait pas t possible Antoine Simonpietri Chef du Secr tariat de PARIS21 Novembre 2004 Il RS Se LE 14 YS X y gt We 4 Oper yyy NS Chapitre 1 Introduction L l Vue d ensemble du Guide Ce Guide vise soutenir le d veloppement et la r alisation de Strat gies Nationales de D veloppement de la Statistique SNDS Il s adresse avant tout ceux qui seront directement impliqu s dans la conduite de ce processus c est dire les directeurs des syst mes nationaux de statistiques C est lun des documents pr par s par le Partenariat Statistique au Service du D veloppement au XXI me si cle PARIS21 pour aider les pays en d veloppement am
70. ssibilit calendrier de diffusion et diffusion simultan e pour tous Ces lignes de force r sument elles seules l approche du SGDD pour encourager les meilleures pratiques dans le domaine statistique Le champ des donn es concerne les principales cat gories de donn es macro conomiques et financi res r elle fiscale financi re et externe ainsi que les donn es sociod mographiques notamment les indicateurs de population de sant d ducation et de pauvret y compris les indicateurs des OMD Les participants au SGDD pr parent des m ta donn es sur leurs pratiques statistiques dans chaque domaine Ces m ta donn es sont utiles ceux qui recueillent les donn es aux d cideurs et aux analystes qu ils appartiennent ou non au gouvernement L analyse des m thodes d laboration des donn es permet de tirer des conclusions imm diates sur la qualit des donn es et les participants peuvent alors pr parer des plans court et moyen terme pour les am liorer Il est ici conseill de faire preuve de r alisme et d indiquer les domaines dans lesquels seule une aide ext rieure technique et ou financi re pourra permettre d am liorer le syst me L int grit et l accessibilit concernent tout ce qui a trait la confiance que les utilisateurs auront dans le professionnalisme qui pr side la collecte et la diffusion des donn es Ces principes s inspirent directement des Principes Fondamentaux de l ONU pour l
71. t gie soit efficace Quels sont les d lais Qui seront les principaux acteurs Comment faire en sorte que la strat gie puisse tre mise en uvre Quels seront les m canismes pour obtenir le soutien l approbation et le suivi des politiques e Est ce que nous avons les moyens et les comp tences pour entreprendre cette t che ou avons nous besoin d une assistance ext rieure Et si oui sous quelle forme Sous la forme de fonds et ou d une assistance technique et comment allons nous les mobiliser Lors de l laboration de la strat gie il faudra pr ciser les diff rentes tapes et m thodes Il s agira notamment c est crucial d expliquer de quelle mani re et quand l engagement Il RS Se LE 14 YS X y Z 0 nee aw politique et financier n cessaire pour mettre en ceuvre la SNDS sera obtenu Pour que la SNDS serve de cadre l assistance multilat rale et bilat rale il sera important cette tape de contacter des donneurs potentiels 5 4 B tir une Communaut Identifier les Parties Prenantes et Mener la Consultation Les le ons tir es par les pays qui ont labor des plans strat giques de d veloppement des statistiques et l exp rience issue de l laboration et de la gestion des Strat gies de R duction de la Pauvret ont mis en vidence l importance d une consultation globale et de la communication Il faudra donc tr s t t identifier les parties prenantes et m
72. t s n ont pu se poursuivre Il est crucial que le niveau d activit se maintienne sur le long terme Il est par cons quent recommand que le plan de mise en uvre de la SNDS mette l accent sur la fa on dont les activit s de la SNDS seront financ es une fois que l aide ext rieure aura pris fin Pour cela il faut d embl e pr ciser clairement quelles activit s seront au d part financ es par l aide ext rieure et que le gouvernement devra progressivement prendre sa charge Plus la proportion de fonds venus des donateurs sera importante plus il sera important de s int resser la capacit et la volont plus long terme du gouvernement de fournir lui m me davantage de financements L un des principes directeurs des gouvernements pourrait tre de chercher des ressources ext rieures si n cessaire pour d velopper le SSN investir pour am liorer mais aussi de pr voir de subvenir aux co ts r currents du nouveau syst me une fois qu il est op rationnel le fameux nouvel tat courant des comptes expos plus haut Le processus de pr paration du programme d activit est susceptible d tre r it r plusieurs reprises ce qui implique de pr parer plusieurs sc narios jusqu ce que l on ait pu laborer un plan de financement r aliste et que la question de la poursuite des activit s et des am liorations ait t r solue Documenting Experience The Process and Challenges of
73. t harmoniser les financements des donateurs en utilisant des m canismes d engagement et de suivi qui seront de pr f rence des finances publiques nationales l6 http www paris21 org pages task teams active teams introduction index asp id_active_team 9 e Un fonds unique l aide de diff rents donateurs peut tre vers e par l interm diaire d un Fonds Fiduciaire ou comme une mesure d appui au budget Les avantages d un seul fonds sont multiples Diminuer les d penses administratives engendr es par les n gociations avec plusieurs donateurs en utilisant des proc dures uniformes de suivi et de comptabilisation Se concentrer uniquement sur les objectifs qui ont t fix s en commun Am liorer la coordination et l efficacit de l aide des donateurs Le Fonds Fiduciaire de la Banque Mondiale pour le D veloppement de Capacit s Statistiques TFSCB est une source importante pour trouver des subventions de donateurs bilat raux visant a aider les pays a laborer leur SNDS La Banque Mondiale a galement lanc un nouveau programme STATCAP qui vise a aider les pays a obtenir des pr ts et des cr dits pour financer la mise en uvre d une SNDS Pour plus de d tail voir la Base de Connaissance de la SNDS P renniser Le principal probl me rencontr par diff rents projets de soutien l activit statistique c est que une fois que les fonds des donateurs ont t puis s les activi
74. t o 1l veut aller l tape suivante est d identifier les chemins qui peuvent permettre d atteindre les buts d sir s La planification strat gique implique d identifier des objectifs strat giques l ensemble des r alisations qui doivent tre effectu es et des strat gies les m thodes qui vont permettre de r aliser les objectifs souhait s et la vision Les objectifs strat giques visent r pondre aux probl mes strat giques ou importants qui auront t identifi s lors de la phase de diagnostic Ces objectifs doivent tre cr atifs et tourn s vers l avenir Dans la mesure du possible ils seront bien d finis et SMART Sp cifiques Mesurables Atteignables R alistes et d finis dans le Temps C est l aune de ces objectifs que la performance de la strat gie sera mesur e et valu e Les indicateurs qui permettront cette valuation seront d taill s au chapitre 9 D une mani re g n rale les choix strat giques e Doivent avoir pour objectif de r soudre les principaux probl mes et doivent s articuler autour de facteurs ou de moteurs de performance Ces strat gies doivent en particulier permettre de cr er le leadership n cessaire pour conduire la politique et la strat gie cela sera fait gr ce aux personnels aux partenariats aux ressources et aux processus e Doivent se focaliser sur les changements structurels qui sont les plus susceptibles de produire des changements durables e Doivent t
75. t par le biais de sites Internet e La production statistique et la gestion incluent Am liorer la collecte et la gestion des donn es administratives Combler les manques en conduisant de nouvelles tudes et de nouveaux recensements Am liorer la p riodicit des statistiques recensements tudes et dossiers administratives Int grer diff rents recensements et diff rentes tudes et am liorer l efficacit des travaux de terrain Am liorer la qualit des donn es par exemple en r duisant les d lais et en augmentant le taux de r ponse Renforcer l analyse des donn es et l tablissement de rapports Am liorer la diffusion des donn es et la pr sentation des produits statistiques 6 2 Chiffrer le Co t et assurer le Financement de la SNDS Il faudra soigneusement valuer le co t de la SNDS avant de la mettre en uvre Le chiffrement du co t de mise en uvre sert les buts suivants e Il fait appara tre le co t total des am liorations envisag es co t d investissement et co ts r currents e Il mesure le poids que devra supporter le budget national et pr cise les besoins en financements ext rieurs e Il d taille la r partition des ressources par exemple pour les d penses d quipement de ressources humaines de collecte statistique recensements enqu tes etc Le budget doit inclure la fois le co t du renforcement de la capacit du SSN et le co t de son fonctionnement Ces dernie
76. thodes et proc dures utilis es pour recueillir des donn es de diff rentes sources et que des plans sont mis en ceuvre pour am liorer la couverture la qualit et l int grit des donn es Au tout d but de la mise en place d une SNDS il faut se poser la question de la couverture institutionnelle Dans le pass plusieurs plans strat giques se sont focalis s sur le service central de statistiques et ont cherch a am liorer la qualit de la couverture et la diffusion des Statistiques dont le service avait la responsabilit Les autres donn es importantes pour le d veloppement national mais qui n taient pas comprises dans la charge de travail du service central n taient pas couvertes De nombreux pays ont cependant r cemment volu et ont adopt des plans strat giques qui couvrent plus largement le syst me statistique national Ces strat gies permettent d impliquer d autres services aux c t s du d partement central de statistique et d avoir ainsi une meilleure couverture en ce qui concerne les donn es et leur utilisation Principes Fondamentaux de l ONU pour les Statistiques Officielles Il Y f X t Choisir les services les donn es et les activit s concern s par une SNDS est une d cision nationale qui appartient chaque pays en propre et d pend d un certain nombre de facteurs mais obtenir la couverture la plus large possible dans la mise en place d une SNDS pr sente sans aucun
77. tical Development in Africa in the 1990s Commission Economique des Nations Unies pour Afrique Addis Abbeba Nations Unies A Strategy for the Implementation of the Addis Ababa Plan of Action for Statistical Development in Africa in the 1990s Commission Economique des nations Unies SS Gr X GZ pour l Afrique et Programme des Nations Unies pour le D veloppement Addis Abbeba et New York 1993 Natins Unies Some Guiding principles for Good Practices in Technical Cooperation for Statistics Commission Statistiques des Nations Unies E CN 3 1999 19 Division Statistique des Nations Unies http unstats un org unsd goodprac bpabout asp Banque Mondiale A Sourcebook for Poverty Reduction Strategies Volume I Core Techniques and Cross Cutting Issues Washington DC 2002 Banque Mondiale Guidelines for the Preparation of Statistical Master Plans Washington DC 2003 Willem F M de Vries How We are Doing Performance Indicators for National Statistical Systems Statistiques Officielles des Pays Bas Vol 13 Printemps 1998 Zambie Poverty Reduction Strategy Paper 2002_2004 Minist re des Finances et du D veloppement national Mai 2002
78. tistique Une fois que l on a identifi les besoins des utilisateurs il faut les confronter l offre du SSN actuelle et venir Chaque point cl doit tre jaug partir de crit res reconnus par exemple en utilisant la mesure de la qualit fournie par le DQAF ou les Indicateurs de Renforcement de la Capacit Statistique IRCS Il sera peut tre alors n cessaire de r actualiser ou de r viser la planification Role du SGDD Le SGDD joue un r le central dans les SNDS de la plupart des pays De nombreux pays de toutes les r gions du globe participent au SGDD et ont d ores et d j franchi plusieurs des tapes requises pour d velopper une approche strat gique afin d am liorer leur syst me statistique Les pays qui ne participent pas encore au SGDD ont tout int r t le faire Pour comprendre en quoi le SGDD contribue si bien la r alisation d un plan strat gique il est utile d en examiner les caract ristiques principales Le SGDD est un cadre structur gr ce auquel les pays peuvent planifier sur le long terme l am lioration de la qualit des donn es recueillies et diffus es par leurs syst mes statistiques pour r pondre aux besoins des d cideurs dans les domaines macro conomiques et sociaux et ceux des analystes Les pays qui y participent d finissent leurs priorit s travers une s rie de plans de d veloppement statistique qui tout en tenant compte des contraintes en terme de ressources
79. ui concerne la mise en uvre Des conseils suppl mentaires figurent dans la Base de Connaissance de la SNDS RL Ue N y Chapitre 8 Pr parer le programme de Mise en uvre 8 1 Programmer la Mise en uvre Les approches strat giques pr sent es dans la SNDS doivent tre transpos es en d tail dans un programme d activit de mise en uvre ou de travail qui pr cisera ce qui doit tre fait par qui et quand Le programme inclura le d tail des co ts un budget global et un plan de financement Voir les d tails dans la Base de Connaissance de la SNDS Il doit sp cifier les actions mener pour r pondre chacune des questions strat giques qui aura t identifi e et pour r aliser chacun des objectifs qui y est associ Il va galement pr ciser quels r sultats on parviendra et comment l on assurera le contr le et le suivi de l ensemble du processus voir Chapitre 9 En r sum il peut tre utile de r partir les actions mener dans les cat gories suivantes e Changements apporter au cadre r glementaire du SSN dans son ensemble et la gestion des services cl s Cela peut inclure Remplacer les anciennes lois r gissant les statistiques par de nouvelles qui refl teront les principes fondamentaux des statistiques publiques et donneront un mandat effectif toutes les activit s statistiques Mettre en place des m canismes efficaces de coordination et de gestion du syst

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