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L`HISTOIRE DU CONTROLE BUDGETAIRE EN FRANCE

Contents

1. 441 loncHonnelss sine dent nee E sa Eaa ta EST 443 1 Les premiers budgets Sn Re ess 444 2 Le d veloppement de l informatisation des budgets 445 3 Limites de la mise en place des budgets fonctionnels 448 E 451 1 LES PREMIERES ANNEES DE LA CFP 453 2 LES ORIGINES DE L IMPLANTATION DU CONTROLE BUDGETAIRE A EX CR PeDIS PRIBUTION 455 3 LA FORME DU CONTROLE BUDGETAIRE 457 592 AUTRES ANNEXES 402 BIBLIOGRAPHIE 492 ETAT DES SOURCES ET DES 530 BIBLIOGRAPHIE CHRONOLOGIQUE HISTOIRE DE LA COMPTABILITE ET DU CONTROLE u cccscscscsssssssssssssccssssssessssssssssesssssseseseees 531 LES PR CURSEURS a aa i iii 531 LA CONFERENCE DE GENEVE ET L ENGOUEMENT 1930 1935 532 DE SATET LA DEUXIEME GUERRE MONDIALE 1935 1939 539 DE LA GUERRE AUX MISSIONS DE PRODUCTIVIT 1940 1949 542 L INFLUENCE DES MISSIONS DE PRODUCTIVIT 1949 1955 545 LA PHASE DE MATURIT 1956 sccccsssscssesesececesevececsssvsvsvssncacevsveseecavavavaeecees 549 OUVRAGES CONTEMPORAINS SUR LE DEVELOPPEMENT DU CONTROLE BUDGETAIRE ET DE LA COMPTABILITE
2. 115 A Les discours politiques autour du contr le budg taire 116 1 La logique corporatiste et technocratique 116 21 L l gigue UMA te a oe ated nes Loe T KiE e een etat eee 122 B Les exemples dans les entreprises sine al 126 C L opposition 129 1 Une litt rat re sn A a 129 2 Une comptabilit insuffisante pour aider g rer 130 3 Comptables contre ing nieurs sursaut 133 CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE sense 136 DEUXIEME PARTIE LE CONTROLE BUDGETAIRE OUTIL D UN ENVIRONNEMENT ROUTINIER 138 CHAPITRE TROIS LE CONTROLE BUDGETAIRE ET L ENVIRONNEMENT UNE RELATION AMBIGU memes 141 1 L environnement facteur de 143 Pr VOIR Linie i E E end tt 143 B L environnement mis en perspective un point de vue 146 C Un outil de gestion dat a r a e a a 149 D L incertitude appara t tr s t t comme un probl me 150 2 L environnement d finitions d un concept plusieurs facettes 152 A Les apports des auteurs de la 152 B L environnement dans les tudes su
3. 388 Figure 23 Structure fonctionnelle de Pechiney 389 Figure 24 Nouvel organigramme de Pechiney apr s 1948 395 Figure 25 Contr le budg taire par Produit AR Er 400 Figure 26 Contr le budg taire par 1 400 581 TABLE DES TABLEAUX Tableau 1 Les cas et les SOULCES cc cece cccccccsessscsccccccccesssscsccscccesesscssescesecsssusssssescceccseeeeenens 19 Tableau 2 Organismes de pr paration des d cisions au sein des entreprises N S MES Ses E E E 82 Tableau 3 Effectif par cat gorie du degr de gestion pr visionnelle 84 Tableau 4 Comparaison du vocabulaire des grandes id ologies manag riales 126 Tableau 5 R sultats des tudes sur le lien 158 Tableau 6 R sum de la situation des principales entreprises sur leur march et tat de d veloppement du contr le Budo tair 165 Tableau 7 Croissance de l conomie fran aise 1896 1963 168 Tableau 8 Situations des ententes dans le secteur chimique au d but de 1945 192 Tableau 9 Typologie de ananas 220 Tableau 10 les r les du contr le budg taire 232 Tableau 11 Les trois mod les d
4. 251 Bae COM Ole SUT ALC SiG cago ne vue ease ol eee Re 253 C Le controle financieren Re 255 D Deux cas particuliers et transitoires le holding et l entreprise centralis e 258 2 Justification de ce cadre 1 259 A Evaluation par rapport des typologies concurrentes 259 B L importance del stricture a een ade ae 261 C Le contr le une r alit multiforme ss 263 3 Les trois mod les de contr le budg taire 264 CHAPITRE HUIT LES FONCTIONS DU BUDGET ET L HISTOIRE 269 Seles Eds et la typologies e Seal pad gee NE ne Gide 270 2 Trois mani res d utiliser les budgets sense Annee te ne te 275 A Un mode de pr vision planification ss 275 275 2 E Electricit de StrasDOure 280 3 Le 5 1 SNCF 281 AP POTS CNG ss Gas fie NE a hee deo A Se Sth ad ie alee 282 5 L Association des Ouvriers en Instruments de Pr cision AOIP 285 B Coordonner socialiser dans l entreprise diversifi e 285 DZ Pechiney santa nan NE Me ne 286 2 Saint Gopal sis seek ei iste ek eee ee hee 291 rcs tenes ta cca cys tei rs PR dea ne asta 299 4 Le M t rel Telephon Q
5. 82 2 L Am rique juge le management fran ais 84 3 La France se situe dans la moyenne europ enne 85 4 Conclusion sur les origines et la nature du contr le budg taire 87 CHAPITRE DEUX LE CONTROLE BUDGETAIRE VEHICULE IDBOLOGIQUE nn nome rene 89 1 Les fonctions sociales du contr le budg taire 200 eee eee ceeneeceseeeeceeeeeceeeeeceeeeeseeeees 91 A Le Pome de VUE Mat CISC ne abe eeu nn 91 B L apport de FOUCAULT nn tt At Re abet 93 2 La th orie des institutions esse 95 A gt Qu estice qu une MOUTON 4502452 cies ae ee re etes 95 B L institution comme l ment structurant 96 C L institution et les pratiques de gestion ceeesceceeeeeceeeeeceeeeeceeeeecseeeeesteeeeenaeeees 97 DPI OL OGG tn 99 3 Les courants id ologiques pertinents cet 104 ne nn nes A ct Uhr Cu ee 104 B Le corporatisme la contestation de l ordre tabli 105 585 C La technocratie et le 1 ee ea areata dns 109 D Les relations humaines l importation du management 1 111 Be Bat a le mythe fondateurs Mas ns nn nc nn na eee 113 4 L influence de l id ologie sur le contr le budg taire
6. A propos de la planification long terme Hommes et Techniques C gos Juin Juillet pp 916 918 Allusson R 1962 Etat d esprit de la gestion pr visionnelle Hommes et techniques C gos Novembre pp 1271 1282 Chambre Syndicale de la Sid rurgie fran aise 1962 La gestion budg taire et les co ts standards dans la sid rurgie Chouleur J 1962 La d centralisation des responsabilit s est elle compatible avec une politique d ensemble de l entreprise Bulletin du CNOF CNOF 9 17 Inconnu 1962 A quelles conditions le contr le budg taire est il un instrument de gestion Entreprise 3 mars pp 39 43 Jarmy de G 1962 Budgets conception et r alisation Bulletin du CNOF CNOF pp 22 28 Jonio F Leleu R et Plaindoux G 1962 Guide pour la pratique du contr le de gestion Dunod Paris Meyer J 1962 Int ressement du personnel et gestion pr visionnelle Revue de l Institut d Administration des entreprises F vrier Mussart et Taboulet 1962 Les plans cinq ans dans les entreprises fran aises Bulletin SEDEIS 20 mars Suppl ment 27 p Piel Desruisseaux J 1962 Le contr le budg taire la ferme Revue Fran aise de Comptabilit D cembre pp 339 346 Poly J 1962 La pr vision et le contr le budg taire au service de la gestion de l entreprise conomie et Comptabilit Septembre pp 3023 3030 Simeray J P 1962 Cybern
7. La diffusion des co ts standards et du direct costing en France L exemple de Saint Gobain 1930 1960 Actes du XVe congr s de l Association Fran aise de Comptabilit Universit Dauphine AFC Zimnovitch H 1996 La quarantaine des co ts standard chez Saint Gobain 1920 1960 Comptabilit contr le audit Vuibert Tome 2 vol 2 septembre pp 5 24 529 Bibliographie par ordre alphab tique Zimnovitch H 1997 Les calculs du prix de revient dans la seconde industrialisation en France Th se Poitiers 530 Bibliographie chronologique et tat des sources ETAT DES SOURCES ET DES ARCHIVES Bibliographie chronologique et tat des sources Nota les documents index s n ont pu tre localis s Ils sont indiqu s pour information dans un souci d exhaustivit des sources historiques BIBLIOGRAPHIE CHRONOLOGIQUE HISTOIRE DE LA COMPTABILITE ET DU CONTROLE Le lecteur trouvera ci dessous les sources imprim es ouvrages articles et communications utiles pour l histoire du contr le budg taire Ces r f rences sont class es par ordre chronologique Une liste des ouvrages traitant du d veloppement des budgets du contr le budg taire et de la comptabilit est donn e en fin de bibliographie LES PRECURSEURS Taylor F W 1911 La direction scientifique des entreprises Dunod Paris Fayol H 1916 Administration Industrielle et g n rale Dunod Paris J ze G 1922 La th orie g n
8. Simeray J P 1963 Contr le budg taire contr le de gestion contr le d exploitation Essai de pr cision et de d finition du vocabulaire Bulletin du CNOF CNOF F vrier pp 13 19 Simmonds F 1949 Le contr le budg taire dans la petite entreprise Organisation Scientifique Belge Mars pp 90 96 Simon H A Guetzkow H Kozmetsky G et Tyndall G 1954 Centralization Vs Decentralization in Organizing the Controller s Department Controllership Foundation Inc New York Simons R 1990 The role of management control systems in creating competitive advantage new perspectives Accounting organizations and society Vol 15 pp 127 143 Sinclair P 1945 Budgeting The Ronald Press C New York Smaele de A 1939 Les budgets de la direction g n rale M moire au Congr s d Organisation des entreprises de Li ge 20 22 juin pp 37 40 Solomons D 1952 The historical development of costing in Studies in Costing Studies in Costing Sweet et Maxwell pp 1 52 Soulon G 1968 De la th orie la pratique des m thodes budg taires direction et Gestion des Entreprises Mai juin et juillet ao t pp 23 24 et 23 30 Spinosa Cattela J E 1948 Efficient business management through budgeting and budgetary control Macdonald and Evans 145 p 526 Bibliographie par ordre alphab tique Stauffer L 1969 Le budget pr visionnel Information Participation Ed
9. la Soci t Industrielle des Silices et des Silicones et Rantigny et partir de 1958 le tableau ci dessous donne un historique plus pr cis Une autre exp rience s est r v l e tre un chec imputable l inexp rience du jeune ing nieur charg de l implantation du contr le budg taire Saint Gobain chimie L IOIC intervient comme conseil et ne prend qu une part indirecte la mise en place du contr le budg taire Ibid Ibid Archives Saint Gobain SGV HIST 20 4 Enqu te la Compagnie Saint Gobain Institut de Contr le de Gestion Novembre 1964 Enqu te r alis e par MM Heroin et Lheureux au cours de l ann e 1963 364 Tableau 15 Dates de premi re intervention suppos es de l IOIC par usine Usines des Glaceries fin 1955 usine de Saint Gobain mi 1956 Chalon sur sa ne et Chantereine cette derni re exp rience ne commencera r ellement qu en 1958 mai 1956 groupement VII juin 1957 secteur optique du groupement I fin 1957 usine de Rantigny Usines chimiques mi 1955 usine de Toulouse octobre 1956 usine d Aubervilliers mai 1957 usine de Bordeaux ao t 1957 usine de Rouen juin 1957 usine de Wasquehal octobre 1957 usine de Chauny et de l Oseraie novembre 1957 usine de Balaruc janvier 1958 usine de Port de Bouc et de Modane juin 1958 usine de Montargis ao t 1958 usine de Biercy novembre 1958 usine du havre Sources Archives Saint Gobai
10. Le contr le budg taire Comit permanent d organisation bancaire Ponthi re M 1934 Le budget et le contr le L Organisation Octobre Prat de D 1934 Le contr le budg taire dans l industrie textile Fils et tissus Ao t pp 55 57 Saint Pulgent de T 1934 Le contr le budg taire aux grands magasins du Printemps C gos Document OA7 8 p Satet 1934 Le contr le budg taire Congr s de Fonderie de Nancy 20 juillet Satet R 1934 Le contr le budg taire 0 session de cours de l UIMM UIMM 26 mai Satet R 1934 Le contr le budg taire Bulletin de l association technique de fonderie de France Septembre White K B 1934 Budgets et b n fices L usine n 21 du 24 mai pp 25 27 Argouges M 1935 Essais de planning contr le budg taire et contr le de consommation l Intransigeant Bulletin du Comit National Belge de l Organisation Scientifique Juin pp 161 165 Bloch M 1935 L Organisation Scientifique dans les grands ateliers de locomotives de la Cie du Chemin de fer de Paris Orl ans Delmas Paris Buber B J 1935 Le contr le budg taire dans la production d nergie L Organisation Ao t pp 337 341 Caussin VI me Congr s International d OST R 1935 Le budget des approvisionnements dans une entreprise industrielle Bulletin du Comit National Belge de l Organisation Scientifique VI m
11. partir de la nationalisation et cela durant quelques ann es une gestion financi re unique Ces deux entreprises seront donc tudi s de concert jusqu en 1954 mais apr s cette date et par manque d informations pr cises sur GDF nous nous concentrerons essentiellement sur EDF D s 1947 on voit appara tre la notion de budget dans le vocabulaire des cadres et des administrateurs d EDF Les budgets permettent alors d tablir des pr visions de recettes et de d penses pour l ann e compl te Ils sont g r s par un service particulier et font l objet d actualisation en cours d ann e Les r alisations sont r guli rement confront es au cadre du budget ainsi d fini Une ambigu t importante se fait alors jour et persiste durant de nombreuses ann es S agit il de budgets administratifs comme l affirment certains et dont les montants constituent des plafonds de d penses ou sont ils des guides de gestion d finissant une situation a priori quilibr e mais qui ne s imposent pas avec toute la rigidit d un compte administratif Cette ambigu t qui appara t tr s t t conna t son paroxysme dans la premi re moiti des ann es cinquante lorsque les r alisations du budget d passent largement les pr visions Les deux doctrines s affrontent alors Elles d bouchent partir de 1954 1955 sur des r flexions men es autour des budgets fonctionnels On voit appara tre deux pratiques de budg tisat
12. volution des d penses Les charges financi res d pendent quant elles du taux de financement du march de l autofinancement d EDF d pendant lui m me pour sa composante amortissement de l ge des immobilisations de l emploi des capitaux immobilis s pour l exploitation et de l emploi des capitaux dans les installations en service Chaque poste est ainsi analys scientifiquement Outre ces volutions poste par poste des l ments font varier l ensemble des d penses en agissant sur le niveau d activit ce sont les stocks d nergie l hydraulicit les pertes d nergie et les mises en service d ouvrages cours d exercice 443 Le m me exercice avait d abord t fait pour la production thermique le 20 f vrier 1959 Dans ce document on apprend que la motivation de ces travaux est de rechercher dans quelle mesure et d expliquer pour quelles raisons les d penses de ce Service s cartent de la r gle de proportionnalit par rapport aux quantit s d nergie produite annuellement Les d penses de ce service d pendent alors d une trentaine de parametres L ann e qui sert de r f rence pour ces tudes est 1957 pour laquelle des chiffres comptables ventuellement corrig s ont t utilis s La premi re application a lieu en 1961 pour les trois services la production thermique la production hydraulique et le transport et mouvement d nergie En adopta
13. 13826 EDF GDF Rapports de gestion de EDF de 1946 1955 434 les principales m thodes d investigation et de contr le ont t perfectionn es en 1951 et 1952 Au d part le service du budget ne faisait ses pr visions que sous une forme analytique mais depuis la fin 1949 un raccordement avec la comptabilit g n rale a t op r via un classement des charges par nature Cela semble faciliter les rectifications ult rieures en cours d exercice Au milieu des ann es cinquante un changement important survient qui consacre la dichotomie entre les informations divulgu es en externe d une part vers les Ministres ou le conseil et celles servant une gestion interne tant quotidienne que mensuelle L entreprise volue rapidement vers un contr le budg taire beaucoup plus orthodoxe 2 LA R FORME DE 1954 1955 EDF Le milieu des ann es cinquante voit le d veloppement de nouveaux budgets La raison en est simplement la prise de conscience d un d rapage important et durable des comptes Plusieurs services sont concern s par ce renouveau Le service des budgets F5 est bien videmment sur le front des nouveaut s il lui revient sans doute d avoir tir le signal d alarme Le service des Etudes Economiques G n rales contribue de fa on indirecte l am lioration des outils de gestion Son travail permet d affiner les pr visions et 1l tente de donner une m thode d analyse rationnelle des carts
14. 77 83 84 105 124 126 130 131 133 134 162 165 166 170 176 177 178 179 180 181 182 183 184 185 186 187 188 189 190 191 192 193 208 212 216 217 255 267 270 272 273 283 286 291 292 293 294 295 296 297 298 314 315 319 320 321 324 326 327 328 329 331 332 333 334 335 336 337 338 340 341 342 343 344 345 346 347 348 349 350 351 353 354 355 356 359 360 361 362 363 365 366 367 368 369 370 371 372 373 374 375 376 377 378 379 392 414 419 Gouvy 62 Guigoz 74 IBM 79 83 ICG 82 83 297 363 HOST 41 43 45 67 69 117 INSEAD 415 Instructions Particuli res Permanentes 388 IPC 457 458 460 IPP 388 389 Kiener 52 Kodak 66 76 83 120 151 387 Kuhlmann 192 326 327 Le Mat riel T l phonique 64 66 73 128 206 302 303 Le Solitaire 73 415 Liebig 83 81 OI 132 385 400 409 415 Organisation industrielle 42 398 Pechiney 4 5 20 22 29 32 55 56 64 72 73 74 76 78 79 80 124 127 132 133 134 135 165 193 194 196 197 198 199 212 216 217 255 270 272 273 283 286 287 288 289 290 296 297 298 303 315 370 381 382 383 384 385 386 387 388 390 391 392 393 394 395 396 397 398 399 400 401 402 403 404 405 406 407 408 409 410 411 412 413 414 415 416 417 418 419 421 443 Perfection Stove C 61 Pernod 83 PLM 66 67 68 74
15. Groupement V Filiales trang res CHANTREUIL Groupement V Filiales trang res de BOULONGNE Contr le budg taire JULLIEN Service juridique ROSSIGNEUX travaux meufset cuits GUNET Recherche centrale et documentation FREJACQUES Etudes et d veloppement MOUNDLIC BAGET PONTE I service des transports LEMAIRE Source Archives Pechiney 00 10 10020 Les directeurs de division et chefs de services fonctionnels font partie d un comit de gestion Une phase de discussion commence alors pour d terminer comment faire du contr le budg taire 396 B Discussions et doctrine concernant le contr le budg taire Une phase de discussion pr c de donc le d veloppement proprement dit du contr le budg taire On y retrouve les questions que se posent les principaux responsables sur ce qu il convient de faire Le cabinet White n introduit pas de concepts fondamentalement nouveaux par rapport ce que faisait Pechiney avant guerre C est le service organisation industrielle qui est en charge du contr le budg taire Il d finit l aide du cabinet White la technique de construction des budgets les buts de la m thode et il essaye sans succ s de les int grer aux co ts standards 1 Le r le du service organisation industrielle On remarquera la place particuli re dans la nouvelle structure du service contr le budg taire qui n est pas un service fonctionnel part enti re et qui n e
16. Mais les pr visions sont difficiles faire Il faut donc y affecter les meilleurs l ments du personnel Les chefs doivent galement y participer activement car cela leur permet de r fl chir l avenir ce qui assure selon Benoit une v ritable formation pour les futurs l ments de la direction g n rale Pour Benoit l organisation est un sous produit de la formation une organisation mauvaise peut peu pr s fonctionner si les gens sont bien form s Les probl mes de structure et les modes de gestion internes de la firme passent donc au second rang Le manque de cadres comp tents de chefs de valeur et de futurs chefs potentiels en nombre suffisant demandent de nouvelles solutions de gestion Benoit rappelle que lors de l un de ses voyages aux Etats Unis il a fr quent le cours Meynard o il avait t sensibilis ces probl mes Il faut selon lui donner de l information aux cadres subalternes de fa on ce qu ils puissent prendre des d cisions qui seraient aussi bonnes que celles qu auraient prises la direction g n rale Il faut donc accorder la plus large confiance aux hommes En pr nant cela Benoit va l encontre d un certain nombre d id es sur la confidentialit des informations de gestion Selon lui les donn es n cessaires au bon fonctionnement de l entreprise devraient tre largement divulgu es va m me plus loin en recommandant une diffusion de cette information aupr s des syndicats de branc
17. Mon Bureau Ao t pp 337 338 Ravisse G 1930 Deux r sultats d importance de la pratique du contr le budg taire Mon Bureau Septembre p 385 Ravisse G 1933 Le contr le budg taire Experta Mars Ravisse G 1933 Les quotas de vente M thodes Octobre pp 407 410 Ravisse G 1933 La m thode du contr le budg taire M thodes Mars 59 62 Ravisse G 1933 Le budget des ventes M thodes Juillet pp 281 284 Ravisse G 1933 Comment les dirigeants font face la crise la m thode du contr le budg taire M thodes Mars pp 59 62 Read W H 1962 Upward communication in industrial hierarchies Human Relations Vol 15 pp 3 15 R al P 1930 Les probl mes psychologiques du contr le budg taire quelques exp riences europ ennes Mon Bureau Septembre pp 393 394 Reitell C et Lugrin J P 1936 Le contr le des frais d exploitation par la m thode des taux standards et du budget variable Bulletin du Comit National Belge de l Organisation Scientifique Octobre pp 265 275 Renault L 1927 Conf rence CGPF Mars 7 p Renold C G 1929 Le contr le budg taire des entreprises Hans Renold Ltd Institut International d OST 17 p Renold C G 1930 Le budget l ment du contr le de l ex cution Mon Bureau Ao t pp 344 345 522 Bibliographie par ordre alphab tique Reynaud H 1937 La budg tisation des
18. Soulon G 1968 De la th orie a la pratique des m thodes budg taires direction et Gestion des Entreprises Mai juin et juillet ao t pp 23 24 et 23 30 Barsy de J 1969 L application d un syst me de gestion budg taire a la grande entreprise CHEFS Janvier et F vrier pp 14 16 et 15 20 Befays R 1969 Relations entre les objectifs du contr le de gestion et les formes de gouvernement de l entreprise CHEFS Novembre pp 3 8 Dearden J 1969 Le proc s du contr le par le ROI direction n Hors S rie Septembre pp 899 914 Inconnu 1969 Contr le de gestion un quilibre est n cessaire Zero Un informatique Novembre pp 39 42 Lefebvre H 1969 La maitrise des prix de revient par la m thode des carts Travail et M thodes Mai pp 13 14 Meyer J 1969 Le contr le de gestion PUF Que Sais Je Paris Payer F 1969 Abus dangers et insuffisances du contr le budg taire direction et Gestion des entreprises Mai Juin pp 23 30 Stauffer L 1969 Le budget pr visionnel Information Participation Ed Sabri Paris Saint Geours J 1970 La compatibilit des plans des entreprises et des politiques des Etats zones de convergence et domaines de conflits Vie et Sciences Economiques n 59 mars pp 257 290 Lauzel P 1971 Contr le de gestion et budgets Sirey Paris Boland R G A et d Arangues M 1972 Parlons plans et budgets Les Edi
19. direction et gestion Janvier f vrier pp 67 72 Inconnu 1969 Contr le de gestion un quilibre est n cessaire Zero Un informatique Novembre pp 39 42 INSEE 1967 Enqu te men e en Janvier 1967 aupr s de 2000 chefs d entreprises sur l information conomique INSEE Paris Issartel 1959 Calcul et pr sentation des carts dans un atelier de fabrication C gos Paris Jadot G L Organisation financi re le contr le budg taire CNBOS Bruxelles Jadot G Le contr le budg taire CNBOS Bruxelles Jadot G 1931 Le contr le et la gestion des entreprises l aide du budget Mon Bureau et CNBOS Mai pp 291 293 Jadot G 1939 Le contr le budg taire programme d action et instruments de contr le M moire au Congr s d Organisation des Entreprises de Li ge 20 22 juin pp 1 3 511 Bibliographie par ordre alphab tique Jadot G 1940 L Institut d Organisation Industrielle et Commerciale Bulletin du Comit National Belge de l Organisation Scientifique CNBOS pp 34 37 James 1937 Les prix de revient standard dans les chemins de fer Organisation Juin pp 173 176 Jarmy de G 1962 Budgets conception et r alisation Bulletin du CNOF CNOF pp 22 28 J ze G 1922 La th orie g n rale du budget Giard Jicinsky J 1935 Contr le budg taire des frais de fabrication dans une aci rie VIe Congr s International d Organis
20. information Ensuite le m tier particulier du groupe induit des pratiques de gestion diff rentes de celles entrevues jusqu pr sent Total est une soci t holding contr lant du moins pour l activit distribution que nous avons examin une multitude de filiale en France et l tranger Et c est pr cis ment ce qui rend le cas int ressant Le contr le budg taire s est d velopp chez Total partir du milieu des ann es cinquante une poque o ont lieu des changements importants dans le mode de fonctionnement de l entreprise suite au d veloppement de filiales de distribution l tranger Les contr le budg taire est apparu de fa on naturelle comme la meilleure fa on de g rer la compagnie Il s est effectivement impos sans heurt apparent et tr s rapidement Cela semble essentiellement tenir trois raisons e La structure particuli re de la CFP C est un holding o le si ge social contr le un grand nombre de filiales Le lien entre les deux est parfois simplement de nature financi re e La date tardive du d veloppement du contr le budg taire partir de 1956 1958 une poque o d autres raffinent d j leurs proc dures e Le caract re d entreprise internationale de la CFP avec toutes les cons quences que cela implique Entretien men par l auteur le 27 janvier 1997 avec MM Etienne Dalemont et Claude Lacaussade 453 Un rapide historique de la CFP
21. l aider dans sa gestion et qui doit lui fournir un cadre de travail 2 Budgets administratifs ou budgets manag riaux En 1951 les r alisations d passent franchement les pr visions les probl mes quant la compr hension de ce que sont les budgets r apparaissent et sont exacerb s On glane au passage de nouvelles informations sur leur fonctionnement effectif tant chez GDF que chez EDF La note du 14 septembre 1951 nous permet de comprendre comment se r alise le contr le Un r sultat d exploitation mensuel est calcul et compar avec les chiffres du budget initial permet de v rifier si l on se situe toujours dans le cadre des pr visions donc implicitement dans celui de l quilibre financier et d affiner les pr visions futures D s le milieu de l ann e on peut d j v rifier l cart entre les pr visions et les r alisations et savoir si l quilibre sera respect On est donc bien face une forme de contr le budg taire mais d un type particulier Pour justifier des r sultats d un mois donn on les compare soit ceux de la m me poque de l ann e pr c dente soit ceux des pr visions Ainsi le proc s verbal du mois de juillet 1951 s inqui te de l cart existant entre les recettes pr vues et celles r alis es Cet cart est alors expliqu par l orateur qui s appuie sur des enqu tes effectu es par les services financiers et les services d exploitation L quilibre national pr c
22. r gional de la productivit Lyon Benoit est galement l auteur d un tr s grand nombre de notes internes Pechiney sur le contr le budg taire Il a particip de nombreux congr s internationaux directement ou indirectement par des comptes rendus Jusqu pr sent ce sont surtout des articles ant rieurs 1955 qui ont t utilis s Ceux post rieurs cette date nous semblent tre plus matures et devoir n tre d velopp s que maintenant Les buts affect s jusqu pr sent au contr le budg taire par Benoit sont simples mieux g rer les faibles marges unitaires par produit conna tre et mieux g rer les stocks et les investissements d charger la direction g n rale de certaines de ses t ches en d l guant le travail et une partie de son contr le Ces points sont nouveau repris dans les articles post rieurs 1955 et de nouveaux th mes apparaissent Le grand avantage du contr le budg taire pour Benoit est de substituer l arbitrage des hommes toujours d licat et g nant l arbitrage des chiffres Le contr le budg taire permet alors de r soudre en Benoit a galement t membre du CNOF entre les deux guerres Archives Pechiney 00 10 10019 Archives Pechiney 001 7 30994 Conf rences Jean Benoit 414 partie le probl me du commandement Il constitue une sorte d auto contr le gr ce auquel le subordonn peut se corriger sans que le patron n ait rien dire
23. vendus car les vendeurs ignorent jusqu leur existence Dans un volume de synth se Lacoin fait le point sur la situation des usines C est ainsi que l on apprend que leurs moyens d action sont actuellement surabondants Leur organisation est tr s au point le contr le des d penses de fabrication y est pouss extr mement loin et est m me arriv depuis quelques temps d j une organisation identique celle qui a t dans ces derni res ann es pr conis e avec une grande publicit par les am ricains sous le nom de contr le budg taire comme le dernier mot en mati re de contr le pr ventif des d penses Mais ne s agit il pas seulement d un contr le des programmes d investissement comme cela est si courant l poque Le groupe contr le environ 25 usines chimiques sont elles toutes sous contr le budg taire L absence d information suppl mentaire ne permet pas de conclure d finitivement Nous pouvons donc douter de l existence m me d un r el contr le budg taire d autant plus que nous n en trouvons aucune trace par la suite Il existe de nombreuses ententes dont Lacoin remet l tude plus tard car la situation lui para t fort compliqu e Ainsi pour l acide sulfurique l entreprise a n goci avec Kuhlmann une entente mais Saint Gobain se heurte l absence de chiffres comptables s rs concernant ses propres ventes pour en v rifier le bon fonctionnement Il y a une p nurie d informations qu
24. ventuellement recalcul e en cours d exercice Ces pr visions tant faites pour une production donn e l entreprise dispose ainsi d un pourcentage de frais g n raux par rapport aux autres co ts ce qui permet d utiliser un syst me d abonnement Pour un produit les co ts non r partis repr sentent par exemple 15 des co ts directs de fabrication On impute alors chaque produit le pourcentage de frais g n raux correspondant Ainsi en 1936 le prix de revient direct du m tre carr de Glace l usine de Chantereine est augment de 15 de frais g n raux au mois de janvier calcul sur la base de pr visions de frais g n raux du budget Ce montant n est plus que de 8 au mois de d cembre Il a quasiment t r vis mois par mois la baisse Un rectificatif est fait en fin d ann e mois par mois en appliquant mensuellement le taux moyen de frais g n raux constat s pour l ann e La soci t utilise des frais g n raux r els et des frais g n raux appliqu s pour reprendre sa terminologie Ce mode de r partition n est pas diff rent de celui pr sent en 1933 au prorata de la main d uvre puisque les frais g n raux semblent d j r partis par produits dans les budgets avant d tre r partis sur la production totale de ce produit Un budget des investissements semble galement fonctionner avant la Deuxi me Guerre mondiale En d but de chaque ann e les usines et les filiales font part le
25. 341 Dayre 442 Decelle 204 442 445 451 Delmas 42 51 52 62 66 206 272 273 304 Delpuech 55 Deny 120 Deschamps 7 8 Desreumaux 221 262 267 Detoeuf 50 64 65 110 117 121 127 169 172 282 DiMaggio 95 97 98 99 Doblin 8 15 Dorpmuller 67 Drtina 8 Drucker 124 415 Dubreuil 47 51 113 114 118 Duncan 154 Durant 58 66 86 92 184 421 Dyas 37 170 274 309 Emery 153 154 211 212 Enqu te en vue de l accroissement de la productivit 76 78 79 122 Fayol 37 42 45 46 49 63 64 Feitz 9 Flaissier 114 Flesher 47 Foucault 93 Franko 161 162 Franquet 79 French 238 Fridenson 4 115 117 Friedberg 30 31 102 315 Galbraith 222 414 Gaspard 276 278 427 428 430 435 G linier 73 124 411 Godelier 32 Gomez 96 Gordon 155 159 Govindarajan 155 157 158 Gr zel 278 435 Gueslin 104 105 Guillaume 42 124 H gg 16 Hayes 139 155 158 216 217 H ly d Oissel 336 341 H ranger 21 64 130 134 165 176 182 184 185 292 294 296 320 329 337 339 341 342 343 345 346 347 348 349 354 355 356 360 363 364 372 Heroin 296 297 363 365 375 Hofstede 230 232 233 238 Hopper 91 148 Hopwood 11 12 13 149 158 232 236 239 245 259 260 262 Horngren 9 Houssiaux 82 169 174 Hymans 326 INSEE 82 174 175 201 Issartel 74 James 47 Joffre 214 Johnson 15 16 40 85 92 148 149 231 235 270 Jonio 74 574 Jou
26. La comparaison des chiffres totaux ne permet pas de d couvrir certaines anomalies sources de d penses parfois inutiles qui se perp tuent par la force de l habitude La finalit est claire il faut r duire les co ts en r duisant les d penses inutiles et cela demande de mieux conna tre le processus de production On envisage de confier cette t che la comptabilit car elle est consid r e comme incorruptible tant un service contr l par le si ge C est le moyen de contr le le plus fiable la disposition des administrateurs Mais les services comptables ne semblent pas vouloir prendre en compte les besoins exprim s par les diff rents services du groupe Le document ne parle pas encore de centres de responsabilit s il n envisage m me pas de rendre qui que ce soit responsable d une tape du processus mais on se rapproche de cette id e On est encore tr s loin de pr visions syst matiques et de mise en vidence d carts mais on cherche cerner les causes des profits ou des pertes Cette r forme n est toutefois pas appliqu e Dans la branche des produits chimiques a lieu en 1933 une crise galement tr s r v latrice des besoins des op rationnels B L intervention d un ing nieur conseil dans la chimie La compagnie engage en d cembre 1933 M Lacoin un ing nieur conseil pour restructurer la direction des produits chimiques qui est au plus mal Comme il se doit le lIbid Ib
27. M thodes Novembre pp 331 335 Dent A G H 1937 Les prix de revient standards L Organisation Janvier pp 9 11 Deny G 1937 Le syst me budg taire La comptabilit Mars mai juillet pp 101 107 199 210 et 307 313 Dubreuil H 1937 L exemple de Bat a M thodes Janvier F vrier pp 5 8 Garden D J 1937 Analyse du livre Les budgets adaptables et le contr le budg taire Le Commerce N cembre p 408 Garitte P 1937 Budgets des ventes d une entreprise de toiles et sacs en jute Bulletin du CNOF Juillet pp 205 208 Hensel H 1937 Les avantages et les emplois du budgets Le Commerce Mars pp 83 84 541 Bibliographie chronologique et tat des sources James 1937 Les prix de revient standard dans les chemins de fer Organisation Juin pp 173 176 Laval J 1937 Un exemple d organisation d une entreprise d installation lectrique Delmas Paris Peyronnet 1937 Introduction du contr le budg taire dans les ateliers de mat riel roulant de l Etat C gos Ponthi re M 1937 La fonction de conscience dans l entreprise Bulletin du CNOF CNOF Juin pp 168 171 Reynaud H 1937 La budg tisation des d penses L Organisation D cembre pp 347 348 Wartburg von W 1937 Analyse de Le plan conomique contr le budg taire dans les entreprises suisses priv es Le Commerce Juillet p 226 Belvaux J P 1938 Trai
28. Mon Bureau F vrier p 83 Jadot G 1931 Le contr le et la gestion des entreprises l aide du budget Mon Bureau et CNBOS Mai pp 291 293 Landauer E 1931 Les cr dits de banque et le contr le budg taire Bulletin du Comit National Belge de l Organisation Scientifique 15 avril pp 32 36 Lubowski A 1931 Le contr le budg taire dans l industrie de la briqueterie et de l argile Bulletin du Comit National Belge de l Organisation Scientifique F vrier pp 12 16 Ludwig H 1931 Le contr le dans les entreprises industrielles Mon Bureau Janvier p 51 Penglaou C 1931 Contr le budg taire et comptabilit Compagnie des chefs de comptabilit Penglaou C 1931 Le budget consid r comme base de la d termination et du contr le des cr dits accord s par les banques Mon Bureau Octobre et novembre p 621 et 716 Wellhoff R 1931 Pr visions de tr sorerie dans une industrie travaillant sur programme usine de construction automobile Mon Bureau Juillet pp 439 443 Collectif UIMM 1932 L organisation scientifique la Soci t anonyme des hauts fourneaux forges et aci ries de Denain et d Anzin et la soci t anonyme des tablissements Neu Imp Lafolye et de Lamarzelle Vannes Germain J 1932 Utilit des budgets pr visionnels Elaboration d un budget g n ral L usine 29 janvier 535 Bibliographie chronologique et tat des s
29. Nordling R 1957 Peut on tablir une communaut de vues entre le personnel et la direction des entreprises 20 p North D C 1981 Structure and change in economic history Norton amp Cy London O Keepe J F 1933 Un contr le budg taire bien ordonn r duit les d penses au service m canographique M thodes Novembre p 465 OECCA 1951 La comptabilit au service de la productivit aux Etats Unis Rapport pr liminaire de la mission fran aise des experts comptables AFAP OECCA Paris OECCA 1952 La comptabilit mesure et facteur de productivit Ascocition Fran aise pour l Am lioration de la Productivit Paris OECCA 1955 Le budget de l entreprise et le contr le budg taire OECCA Paris OECCA et alii 1960 Xv me Congr s National Contribution la technique de la comptabilit pr visionnelle au service du contr le et de la gestion des entreprises OECCA Paris OECE 1952 Compte rendu de la mission d un groupe d experts europ ens aux USA Comptabilit industrielle et productivit aux USA Le r le de la comptabilit industrielle Projet AEP n 50 PUF Paris Omnes C 1997 La gestion du personnel au Cr dit Lyonnais 1863 1939 Th se Nanterre Paris X Paris Onsi M 1973 Factor analysis of behavioral variables affecting budgetary slack The accounting review pp 535 548 518 Bibliographie par ordre alphab tique Option finance 1996 La m t
30. Paris Miller P et O Leary T 1987 Accounting and the construction of the gouvernable person Accounting organizations and society Vol 12 n 3 pp 235 265 Mintzberg H 1982 Structure et dynamique des organisations Les Editions d Organisation Paris Mintzberg H 1994 Grandeur et d cadence de la planification strat gique Dunod Paris Moisson M 1967 Pratique du contr le budg taire en Auto organisation Les Editions d Organisation Paris Moncetz de A Initiation aux m thodes statistiques par le secr taire g n ral de l Ecole d application du CPA Recueil Sirey Morsel H 1996 Histoire de l lectricit en France 1946 1987 Fayard Paris Mouchot E 1938 Le coefficient des frais g n raux au service du contr le budg taire Le Commerce Juillet et ao t pp 195 197 et 219 224 Moutet A 1992 La rationalisation industrielle dans l conomie fran aise au 20e si cle tude sur les rapports entre changement d organisation technique et probl mes sociaux 1900 1939 Th se de doctorat d Histoire Nanterre Musil M F 1930 Principes et m thodes du contr le budg taire Ses aspects g n raux Mon Bureau Septembre p 398 Mussart et Taboulet 1962 Les plans cinq ans dans les entreprises fran aises Bulletin SEDEIS 20 mars Suppl ment 27 p Myhrman J et Weingast B R 1994 La Nouvelle Histoire conomique ou la r conciliation de l analyse co
31. achat Le but est alors de mieux regrouper les diff rents services afin de savoir ce qu il font exactement Il est galement noter qu une lettre du 20 mars 8911 I EDF GDF Mise en place des budgets fonctionnels 1959 1960 2801066 EDF GDF Etudes Economiques g n rales Dossier Decelle Directeur des tudes conomiques 1956 1957 Ibid 439 1957 de M Blom a M Josselin Pechiney sollicite un rendez vous La r ponse est positive M Josselin ayant eu l accord de M Benoit la conversation peut elle porter sur autre chose que le contr le budg taire Voil sommairement pour les sources d inspiration Dans le nouveau budget des hypoth ses doivent tre faites comme pr c demment sur Vhydraulicit la consommation d nergie etc et ont pour but de recueillir des donn es sur le personnel la consistance des ouvrages en fonctionnement etc Pour chaque service on distingue la fonction technique la fonction commerciale et le non fonctionnel c est dire l administratif Une distinction plus fine est effectu e dans chaque cat gorie a savoir l usine le service commercial les lignes le poste et la direction g n rale On assiste donc la structuration des centres d activit L apparition en 1958 des disques diagrammes qui accompagnent les documents de Pr visions de recettes et de d penses t moigne de cette volont de modernisation La mise au point de ces documen
32. es aux budgets Des approches rigoureuses et scientifiques d analyse de l volution des diff rentes charges et d penses Un texte du 1 juin 1959 rappelle quelques notions g n rales sur les formules d analyse en mati re de contr le budg taire Faisant d abord le constat que la pr sentation de l analyse des pr visions budg taires a t modifi e la direction des tudes conomiques g n rales d finit quelques principes m thodologiques ayant trait aux pr visions budg taires L analyse et la comparaison l ments par l ments des 801066 EDF GDF Etudes Economiques g n rales Dossier Decelle Directeur des tudes conomiques 1956 1957 2801072 EDF GDF Etudes Economiques g n rales Ibid 4 Voir annexe pour un exemple de ces calculs 442 pr visions et des r alisations n cessitent un certain nombre de pr cautions Chaque l ment de d penses a d abord t dilat en fonction de la production d nergie c est dire en fonction du niveau d activit ce qui permet d avoir une ann e de base comme r f rence laquelle seront compar es les r alisations de l ann e en cours Mais cette simple proportionnalit ne suffit pas et le rapport souligne que la comparaison l ment par l ment permet l identification et la connaissance des raisons qui expliquent ou sont la cause des carts et des diff rences existant entre les r sultats de l ann e
33. f rence d s que les rapports sont mensuels afin d avoir des chiffres homog nes et directement comparables entre les diff rents documents Le prix de revient de chaque mois doit tre unique Ce sont les comptables qui donnent le ton et ainsi par exemple le total des heures port es dans le rapport main d uvre sera gal celui de la liste de paie Une note du 31 d cembre 1937 montre galement comment les comptables du si ge essayent de r partir les co ts sur les diff rentes phases de production l instar de ce qui avait t propos en 1933 Ils distinguent par exemple les phases coul e recuit quarri et veulent imputer les charges propres chaque stade et non plus les affecter l ensemble du processus Si l quarri subit des pertes les comptables voudraient le faire appara tre clairement Cette imputation des co ts sur diff rents stades de production se fait m me si et c est un probl me qu ils n arrivent pas surmonter les pertes de l quarri sont dues un autre stade de production L interd pendance des diff rents stades de production semble nuire la d limitation claire des responsabilit s Toutefois aucun des documents trouv s dans les archives ne montrent d application de cette m thode reprenant les r flexions de 1933 On ne trouve rien d autre qu un classement des charges nature par usine et par produit Il faut alors s interroger sur l application r e
34. gisseur Eau Ils sont alors d compos s pour le Gaz en Achats Production Traitement Stockage Emission Transport Distribution et 1728611 EDF GDF Livres Pr visions de d penses et de recettes d exploitation 433 Ventes Le niveau de d tail est assez important Tous les chiffres sont raccord s a la comptabilit Pour l Electricit on trouve des chiffres portant sur plusieurs ann es a alors une id e de la ventilation par nature et par services savoir les grandes directions des d penses et recettes Ces services sont les GRPT Groupes R gionaux de Production Thermique les GRPH Groupes R gionaux de Production Hydraulique les CRT Centres R gionaux de Transports d nergie les CRME Centres R gionaux de Mouvements d Energie la distribution les services centraux les r gions et chantiers d quipement et les mines de Ronchamp On retrouve la m me ventilation que chez GDF par nature et par service et le m me raccordement avec la comptabilit g n rale Concernant la pr sentation du document le Ministre intervient directement en faisant valoir ses exigences particuli res Ainsi le 12 octobre 1954 le Ministre de l industrie et du commerce demande un changement de pr sentation Je souhaiterais que vous tablissiez un d coupage des pr visions de recettes et de d penses soit par mois soit par trimestre Je ne m connais pas qu un tel d coupage pr sente de s rieu
35. grandes masses financi res de l entreprise puis il devient est de plus en plus pr cis jusqu en 1950 date a laquelle il d taille les comptes des plus petites unit s Parall lement un dispositif de comptabilit industrielle pr vu par le plan officiel de 1949 est mis en place Les objectifs de ce syst me sont doubles d une part et essentiellement de donner aux exploitants tous les renseignements l mentaires susceptibles de les clairer sur les conditions de leur exploitation 800410 EDF GDF Evolution de l organisation de la comptabilit rapprochement entre les chiffres du rapport d activit et les chiffres du bilan L information comptable et les probl mes d analyse de prix de revient l Electricit de France de 1946 1960 Rapport en date du 8 d cembre 1960 par P Buphomene Dep Ibid 426 d autre part de fournir la direction les l ments d ensemble propres mesurer les r sultats globaux de leur exploitation Plut t que de faire uniquement une analyse r trospective des r sultats de la gestion la direction des Services Financiers pr f ra mettre en place dans les ann es 1948 1954 en accord avec les direction d Exploitation un syst me d information pr sumant un certain nombre de besoins quitte le rectifier lorsque l exp rience montrerait qu il tait mal ajust Trois l ments sont ainsi pr vus e le calcul des co ts complets de l nergie a
36. gribouiller du papier C est un rappel Archives Pechiney 00 10 10018 Administration organisation comptabilit dans une entreprise usines multiples Conf rence d Auguste Lacroix du 4 f vrier 1932 Archives Pechiney 00 10 10018 Rapport de Jean Benoit de 1933 Contribution l tude d une doctrine relative l organisation des ateliers d entretien 3 7 Ibid Archives Pechiney 00 10 10018 Observations verbales aux employ s de la comptabilit industrielle 10 septembre 1930 l auteur est sans doute Lacroix 381 aux comptables industriels de leur mission qui est d informer rapidement les dirigeants de l entreprise Cette h g monie de l administration centrale ne semble pourtant pas convenir tous les services En 1933 le rapport d une mission Planus signale une dissidence comptable dans la section secr tariat des services commerciaux chimie SCC Ces services ont d velopp des systemes comptables qui font double usage avec ceux du si ge Etant moins bien outill s leurs r sultats seraient faux m me si le rapporteur consid re que l intuition initiale tait bonne Comme d autre part tous les chiffres existent la comptabilit les enregistrements du SCC ce sujet sont compl tement inutiles Cette utilisation par les op rationnels semble correspondre un besoin que la comptabilit ne remplit pas Les chiffres n cessaires la gestion ne sont pas disponibles dans les services Le r
37. l Ecole sup rieure des Messageries Hachette et l Universit de Louvain Satet R 1936 Enqu te sur la m thode du contr le budg taire et ses applications Revue de l UIMM Avril mai et novembre Satet R 1936 Le contr le budg taire Soci t industrielle de Rouen 3 avril Vinchon Y 1936 Le contr le budg taire son application l tranger Le Commerce Juin pp 231 232 White K B 1936 Ce qu il faut entendre par planning M thodes Septembre octobre p 214 Bayle F 1937 La structure fonctionnelle des entreprises facteur de rendement des services Expos pr liminaire sur la structure fonctionnelle d une Compagnie Mini re Section n 3 direction Administrative et financi re C gos CGPF Document OA 36 17 p Blandin 1937 Du Budget Le Commerce Avril 4 p Bourquin M 1937 M thodes modernes de r partition et de contr le des frais g n raux dans l industrie Dunod Paris C gos 1937 Le contr le budg taire la CPDE R ponses au r f rendum C gos C gos 1937 R f rendum sur les travaux de la section sur le contr le budg taire C gos C gos 1937 L tablissement et le contr le du budget l lectricit de Strasbourg Section n 3 direction administrative et financi re C gos CGPF Document OA 34 18 p Dancet J 1937 Le contr le budg taire dans une entreprise d alimentation succursales multiples
38. lais d dition de ces pr visions nous sont donn s dans une note du 1 d cembre 1949 Ceux de 1950 doivent tre pr sent s au Ministre avant le 15 d cembre 1949 Le d cret a rendu obligatoire cette pr sentation ce qui a contraint le service F5 acc l rer l dition des budgets Ils sont moins toff s que ceux des ann es pr c dentes mais il est pr vu qu ils soient ult rieurement d velopp s pour un usage interne et diffus s aux membres du conseil Un autre document du 20 novembre 1950 concernant Electricit de France et intitul Pr visions de recettes et de d penses d exploitation pour l ann e 1951 fait part des m mes pr occupations Il reprend de fa on synth tique les pr visions et les r alisations des diff rents centres Ce document repr sente sans doute ce qui est fourni par la direction g n rale au Ministre et au conseil d administration Mais il ne permet pas d effectuer une v ritable gestion car il n y a pas de ventilation et de suivi mois par mois Un autre projet de pr sentation de ces comptes pr conisait de faire une analyse duale en ventilant les d penses et recettes par nature mais galement par services Les services retenus s appellent alors production thermique production hydro lectrique transports mouvements nerg tiques distribution tudes et recherches quipements et services centraux Un document de septembre 1949 intitul note sur les conomies et t
39. rale du budget Giard Berran A 1926 La gestion m thodique des entreprises La comptabilit et les affaires Paris Lucas M 1926 L organe comptable Satet R et Quaglioni J J 1927 La m thode auto contr le CNOF Paris Satet 1927 L Organisation Scientifique aux Imprimeries Delmas UMM Paris Bellouard 1928 Rapport de visite aux USA Bulletin du CNOF CNOF Avril pp 8 13 Inconnu 1928 Le budget industriel R ussir n 30 10 avril p 5 Inconnu 1928 Commet d terminer le premier budget de publicit Vendre Novembre p 454 Kibble A B 1928 M thodes de contr le de la Goodyear Tire and Rubber Company Bulletin de n 1 janvier Dennison H S 1929 Le budget dans les usines de construction m canique Conf rence de HS Dennison sur le contr le budg taire dans l entreprise qu il dirige Bulletin de l Institut d OST n 5 mai Dennison H S 1929 Le budget dans les entreprises priv es aux usines Denisson Journal des Associations patronales Suisses n 7 532 Bibliographie chronologique et tat des sources Inconnu 1929 Commission technique allemande du budget industriel Bulletin de PHOST n 12 d cembre pp 262 265 Inconnu 1929 Le budget industriel dans l conomie allemande Bulletin de l Institut d OST n 5 mai Inconnu 1929 Opinions d un expert am ricain sur le contr le budg taire Bul
40. rieurement par le d cret du 29 ao t 1949 pris en application de l article 20 de la loi du 8 avril 1946 qui pr cise notamment les modalit s de ces pr visions de recettes et d penses Sans tre pour autant un contr le budg taire orthodoxe ces pratiques constituent une bauche de budgets Mais elles contribuent introduire un biais conceptuel important qui suscite partir de 1951 un d bat m thodologique A Le budget partir de 1947 D s 1947 les deux soci t s d veloppent des budgets et cr ent un service sp cial pour les administrer Ces budgets ont d abord un usage externe ils servent justifier aupr s du gouvernement des augmentations de tarifs Cette premi re utilisation est relay e par un usage interne li la ma trise des d penses Les contraintes financi res d EDF GDF sont tellement serr es qu il faut suivre tr s r guli rement la situation des diff rentes activit s afin de v rifier qu elles se situent toujours dans le cadre des pr visions et afin d viter de placer la soci t en tat de cessation de paiement C est la raison pour laquelle il est proc d un point mensuel afin de conna tre la situation de chacune des deux entreprises par rapport leur quilibre financier Les principaux d rapages font l objet de discussions et d analyses Les services financiers de GDF sont plac s d s la nationalisation sous la responsabilit des cadres du service F5 d EDF serv
41. s constitutives laisse penser que le contr le budg taire tait loin d tre inconnu On y retrouve la majeure partie des ouvrages des ann es trente d crivant notre technique En outre dans leur description des trusts de l lectricit Picard et al 1985 montrent comment Ernest Mercier collaborait au travers de filiales communes avec Thomson Pechiney et l Energie Industrielle Les chemin de fer ont galement jou un r le important dans le d veloppement de l lectricit c est le cas du PLM et du Paris Orl ans Des transferts de technologie de gestion ont ils pu se r aliser cette occasion Les voyages aux Etats Unis sont fr quents dans les ann es trente et apr s 1945 On trouve ainsi le rapport d une mission de productivit traitant entre autres du contr le budg taire T s agit du Fonds Condorcet conserv par EDF GDF Blois 2 Aspects de l entreprise am ricaine Environnement aspect humain aspect technique T moignage de la Seconde Mission d tudes du fonctionnement de l entreprise aux Etats Unis Octobre 1950 Juillet 1951 Enqu te en vue de l accroissement de la productivit 400 p Document non c t 419 Les responsables des soci t s constitutives et d EDF GDF pouvaient ils ignorer comment taient g r es certaines entreprises am ricaines Si cela para t difficilement envisageable ils n y font n anmoins pas r f rence dans leurs crits EDF et GDF connaissent
42. s de l Association Francaise de Comptabilit Universit Dauphine AFC Cailluet L 1995 Strat gies structures d organisation et pratiques de gestion de Pechiney des ann es 1880 1971 Th se d Histoire Lyon II Horngren C T 1995 Management accounting this century and beyond Management Accounting Research n 6 pp 281 286 Bouquin H 1995a Rimailho revisit Comptabilit contr le audit Vuibert Tome 1 Volume 2 septembre pp 5 33 Bouquin H 1995b 25 ans de comptabilit de gestion R veil r volution et amn sie in Paris Dauphine 25 ans de Sciences d organisation Claude Le Pen et al Masson pp 57 72 Bouquin H 1995c 25 ans de contr le de gestion De la maturit au doutes in Paris Dauphine 25 ans de Sciences d organisation Claude Le Pen et al Masson pp 73 89 Bouquin H 1995d Un aspect oubli de la m thode des sections Revue Fran aise de Comptabilit n 271 octobre pp 63 71 Armstrong P Marginson P Edwards Paul etPurcell John 1996 Budgetary control and the labour force findings from a survey of large British companies Management Accounting Research n 7 pp 1 23 Boyns T et Wale J 1996 The development of management information systems in the british coal industry c 1880 1947 Business History Vol 38 n 2 pp 55 80 Brownell P et Roberts E 1996 Budgeting in The history of accounting An international Encycl
43. s les textes les usines comparent les pr visions et les r alisations et justifient les carts Malgr l intitul de la note les frais d exploitation semblent concern s En effet les mati res premi res font partie de ce syst me de contr le budg taire Elles sont compt es pour leur prix d ordre c est dire un prix fix l avance ind pendant des conditions r elles du march C est le moyen qui a t retenu pour isoler les diff rents stades de production Le prix des mati res premi res par exemple est ainsi de la responsabilit du service des achats Il n intervient pas pour juger de la performance des stades de production situ s plus en aval Ce sont les usines qui suivent leurs d penses et les comparent r guli rement aux pr visions Les l ments de co t manquant sont envoy s par l administration centrale Les r alisations d une ann e peuvent tre utilis es pour les pr visions de l ann e suivante C est seulement la cl ture des comptes qu une tude critique des d penses est engag e s agit donc d un syst me assez labor g r directement par les usines et susceptible de leur donner un outil de contr le sur la marche de leur activit Il semble concerner la plus grande partie des frais engag s par les usines Cette IPP sera reprise int gralement le 7 d cembre 1940 et diffus e beaucoup plus largement un grand nombre d usine Nous n avons malheureusement pas trouv de trac
44. tique Contr le de gestion et tableaux de bord Bulletin du CNOF CNOF Octobre pp 7 10 Taboulet H 1962 Programme d action dans l entreprise La pratique des plans cinq ans M moire de la Soci t des Ing nieurs civils de France et CNOF Septembre et Octobre pp 33 42 et 11 19 Bosseler N 1963 De l organisation du travail la gestion Paris 554 Bibliographie chronologique et tat des sources Caussin R 1963 Pr vision programmation perspective Organisation Scientifique Belge Janvier pp 1 6 H ranger C 1963 R les compar s de l Organisateur et du Technicien d Organisation Bulletin du CNOF CNOF Octobre pp 29 32 Inconnu 1963 La comptabilit budg taire Revue Belge des Sciences Commerciales n 9 10 pp 436 464 Lorton M 1963 Les prix de revient et le contr le de la gestion Soci t de Comptabilit de France pp 83 104 Maury G 1963 Le mod le normatif dans la gestion budg taire et la recherche des responsabilit s Gestion Janvier pp 15 24 Piatier A 1963 sans titre Organisation Scientifique Belge juin juillet pp 137 140 Simeray J P 1963 Contr le budg taire contr le de gestion contr le d exploitation Essai de pr cision et de d finition du vocabulaire Bulletin du CNOF CNOF F vrier pp 13 19 Teper W 1963 L approche prospective un d fi pour les dirigeants CNOF D cembre pp 17 24 Wolff
45. 1 C est en 1951 que la compagnie Alais Froges et Camargues devient Pechiney Pour des raisons de commodit nous utiliserons syst matiquement l appellation Pechiney dans le corps de ce document 2 Pour une tude plus compl te sur les prix de revient cf Zimnovitch 1997 Archives Pechiney 00 10 10018 Organisation Rapport de stage du 10 d cembre 1923 sur la comptabilit 380 impr cision peut avoir des cons quences importantes et fausser le bilan Ces prix de revient sont tablis mensuellement et comportent trois l ments main d ceuvre mati res et frais g n raux ceux de chaque usine Tous les mois 150 prix de revient sont ainsi calcul s la comptabilit peut fournir ses prix de revient comptables en moins de 30 jours ce qui parait tout a fait remarquable Les frais g n raux sont r partis selon un syst me d abonnement qui lui m me est calcul en fonction d un programme de fabrication Selon Auguste Lacroix chef des services comptables de Pechiney en 1932 les prix de revient servent entre autres chose effectuer des comparaisons entre usines Les calculs sont effectu s Paris par les services du si ge Toutefois les usines calculent galement des prix de revient comme en t moigne la note de Jean Benoit de l usine de l Argenti re en 1933 Les probl mes soulev s par ces calculs m ritent notre attention Ainsi dans le cadre d une mission de consultants men e par Wallace Clark Jean Benoi
46. 166 172 207 212 270 272 273 281 421 Potasses d Alsace 191 Printemps 42 54 55 64 65 66 73 128 130 165 166 208 209 217 272 273 299 300 301 Productivit 75 81 83 121 Renault 83 115 117 Renold 41 43 51 53 66 ROI 83 86 150 161 414 Saint Gobain voir Gobain 579 Samaritaine 54 Secr tariat la Jeunesse et aux Sports 83 Snecma 84 Soci t Alsacienne de Constructions Electriques 65 Soci t m tallurgique de Knutange 79 Sorbonne 416 Sovirel 74 365 Standard Oil Cy 460 461 Su de 16 87 182 Tch coslovaquie 114 182 Thomson 50 64 65 127 421 Total 4 5 19 22 75 83 84 165 166 208 209 212 213 217 220 257 263 266 270 272 273 304 305 306 307 309 456 457 458 459 460 461 462 464 Ugine 72 194 UIMM 42 52 55 61 65 67 Union d lectricit 50 Vichy 108 109 110 173 Vicoignes Noeux et Drocourt 343 Wendel 79 TABLE DES TABLEAUX ET FIGURES 580 TABLE DES FIGURES Figure 1 Les fonctions de la comptabilit te oran ane ns nn rite 12 Figure 2 Sch ma synoptique du d veloppement du contr le budg taire dans les STE PISS SLU CICS STARS Re dade 23 Figure 3 Interpr tation du d veloppement du contr le budg taire 26 Figure 4 Des variables en interaction 12 220 Gevaert BO eee 30 Figure 5 Ventes totales de Glaces de la Convention Internationale des Glaceries 179
47. 176 000 2 976 357 Frais de d placements 1 796 667 2 000 000 2 475 800 Frais d automobiles 468 024 500 000 588 872 Mat riel et fournitures de bureau 597 155 583 000 852 230 Frais de PTT 1 477 444 1 650 000 1 500 934 Publicit 4 363 240 4 850 000 5 726 706 D penses diverses 2 827 858 4 010 000 2437 590 Totaux 46 243 451 47 725 000 53 577 918 Effectif Agents sup rieurs Agents Notes du service Contr le et tudes de janvier novembre 1951 Fonds Caillet Documents non cot s Joint ce tableau on trouve une page justifiant ou expliquant les carts constat s entre le budget de 1950 et les d penses r elles 357 Figure 19 Explication des carts du budget du secr tariat g n ral Secr tariat g n ral Loyers des bureaux Le d passement s explique ainsi loyers des bureaux occup s avenue Matignon par M Gentil et Mlle Durieux depuis le ler mai 1950 177 800 Frs loyer du bureau occup par M le Baron Thenard depuis le ler juillet 1950 85 400 Frs t l phone ville de M Gentil ler juillet 1950 70 000 Frs T l phone ville de M de V gue ler octobre 1950 7 500 Frs 300 700 Frs Frais de d placement Parmi les d penses non signal es au budget il faut signaler le remboursement des frais de voyage de M Billet Valencia et S ville en 1946 1947 et 1948 92 800 Frs une partie des frais de voyage de M Francin aux USA 275 000 Frs Par ailleurs la part des frais du bureau des voya
48. 1947 La fixation du programme des ventes C gos PR 151 C gos 1947 Le contr le budg taire dans un service d tudes des ventes d appareils de radio C gos Paris Christfield J G 1947 L entretien dans une usine de produits chimiques Hommes et Techniques n 28 29 Mai Juin pp 59 62 Flaissier J 1947 Bat a et l industrie Tch coslovaque Hommes et Techniques n 25 Janvier f vrier pp 8 18 Hopton E V 1947 Le contr le budg taire des programmes d entretien et de r parations d usine a l Armstrong Cork Armco Hommes et Techniques n 28 29 Mai Juin pp 51 58 Inconnu 1947 Le contr le budg taire des programmes d entretien et de r parations d usine la St ARMCO Hommes et Techniques Hommes et Techniques Mai juin Lauzel P 1947 Contr le des prix de revient et contr le budg taire Pr sentation au Congr s International de l Organisation de Stockholm 3 8 juillet 1947 Bulletin du CNOF CNOF Septembre pp 39 41 Pailloux 1947 Le budget des ventes aux Grands Magasins du Printemps Son tablissement son contr le C gos PR 150 Pasdermadjian H 1947 Le gouvernement des grandes entreprises PUF Paris Penglaou C 1947 L Orientation actuelle des Doctrines de l Organisation Scientifique du Travail Bulletin du CNOF CNOF F vrier pp 3 11 Satet R et Voraz C 1947 La pr vision au service de l entreprise par la m thode du contr le
49. 29 31 Bak Jensen T 1959 Le budget planifi instrument efficace pour la bonne gestion des petites et moyennes entreprises Projet n 172 OECE Paris Bodt de G 1959 La gestion budg taire Orga Comptabilit D cembre 1959 et Janvier 1960 pp 407 411 et 428 et 9 12 et 32 Dumont J C 1959 Un exemple d tude de gestion pr visionnelle par l application de la comptabilit marginale Bulletin du CNOF Avril pp 19 24 Galamur I 1959 Les m thodes de contr le de gestion CPA Novembre pp 15 20 Inconnu 1959 Un nouveau venu dans l entreprise le contr leur de gestion Entreprise n du 29 8 59 Issartel 1959 Calcul et pr sentation des carts dans un atelier de fabrication C gos Paris Kaemmerlen 1959 La pr vision des d penses et la mesure des performances dans un service entretien C gos PR 267 21 p Mentha 1959 Une application de gestion budg taire dans des services fonctionnels Soci t Guigoz C gos PR 269 13 p Van Goethem 1959 Comment utiliser les budgets pour int resser le personnel aux conomies et aux r sultats Fonderies Arthur Martin C gos PR 270 6 p Verhulst M Lavault J et Richard d Aulnay J L 1959 Le contr le des frais commerciaux et administratifs Dunod Paris Belliard J 1960 La pr vision outil de gestion dans l entreprise moyenne Manutention Mai 6 p Chambre Syndicale de la Sid rurgie fran ais
50. Bulletin du CNOF CNOF Septembre 39 41 Lauzel P 1971 Contr le de gestion et budgets Sirey Paris Laval J 1937 Un exemple d organisation d une entreprise d installation lectrique Delmas Paris 513 Bibliographie par ordre alphab tique Lawrence P et Lorsch J 1967 Adapter les structures de l entreprises Les Editions d Organisation Paris le Borgne M 1954 Tenue simultan e des comptabilit s g n rale budg taire et analytique C gos Paris Le Boulleux P 1967 Pathologie du contr le budg taire Hommes et Techniques Avril pp 343 346 Le Dantec 1941 Contribution l tude du contr le budg taire Le budget de production SNCF C gos Le Goff J P 1992 Le mythe de l entreprise La d couverte essais Pars Lecat E 1939 Le graphique Gantt adapt au contr le budg taire Bulletin du Comit National Belge de l Organisation Scientifique Juin pp 139 142 Lefebvre H 1969 La maitrise des prix de revient par la m thode des carts Travail et M thodes Mai pp 13 14 Lemarchand Y 1993 Du d p rissement l amortissement Enqu te sur l histoire d un concept et de sa traduction comptable Ouest Editions Nantes Lemarchand Y 1994 Vers un programme de recherche en histoire de la comptabilit Habilitation a Diriger des Recherches Lemmonier J 1966 Le contr le budg taire instrument d information et de participation des cadres
51. Conseil indique t il que l examen des 1386 I EDF GDF Commissions des Finances 1947 1948 Commissions de l exploitation 1950 2 1386 A EDF GDF Commission des Finances d apr s les archives DG 1949 1950 Ibid Ibid Ibid 428 tats de pr visions de recettes et de d penses est renvoy devant la commission des finances Cet usage interne des budgets ne remplit sans doute pas toutes ses fonctions si l on en croit les commentaires entourant son fonctionnement Dans le proc s verbal du 23 d cembre 1949 M Rampon un administrateur fait des critiques tr s dures vis vis de l tat des pr visions de recettes et d penses Il affirme que depuis sa cr ation EDF n aurait pas fait tous les efforts n cessaires pour chercher r aliser les conomies indispensables Il note toutefois avec satisfaction que le nouveau projet pour 1950 amorce une trajectoire diff rente Le syst me budg taire ne varie plus ensuite jusqu en 1954 1955 Toutefois un d cret de 1949 oblige EDF et GDF pr senter tous les ans des pr visions de recettes et d penses destination de son administration de tutelle D s lors la norme de contr le de l organisme de tutelle s institutionnalise B L institutionnalisation des budgets par le d cret de 1949 Les tats de pr visions de recettes et d penses sont institutionnalis s par un d cret de 1949 Des prescriptions pr cises les concernant sont fournies par l ar
52. Figure 6 Ventes totales de verre vitres dette eee adel las Seeks 179 Figure 7 Ventes totales de verre Goulet 180 Figure 8 Vente et production d aluminium en France 196 Figure 9 Les modifications des r les du contr le budg taire 1950 1990 244 Figure 10 La typologie de Goold et 250 Figure 11 Les cas tudi s dans la typologie de Goold et Campbell 274 Figure 12 Structure de la Division Glace en 1941 329 Figure 13 Organigramme des directions de Saint Gobain en 1939 332 Figure 14 Structure de la Division Chimie en 1941 mn nains haute 344 Figure 14bis Structure des services centraux 1941 345 Figure 15 Structure de la Division Chimie en 1945 346 Figure 16 Contr le des fabrications chez Saint Gobain 350 Figure 17 Le traitement de 1 1 ese SR ne es 452 Figure 18 Budget du secr tariat eeneral ne ne iat 356 Figure 19 Explication des carts du budget du secr tariat 357 Figure 20 Nouvelle structure de Saint Gobain apr s la r forme de 1959 369 Figure 21 Tableau d analyse budg taire Saint Gobain 1959 372 Figure 22 Organisation de 1939 de type militaire
53. HOST 1930 Conf rence internationale du contr le budg taire Gen ve Inconnu 1928 Le budget industriel R ussir n 30 10 avril p 5 509 Bibliographie par ordre alphab tique Inconnu 1928 Commet d terminer le premier budget de publicit Vendre Novembre p 454 Inconnu 1929 Commission technique allemande du budget industriel Bulletin de PHOST n 12 d cembre pp 262 265 Inconnu 1929 Opinions d un expert am ricain sur le contr le budg taire Bulletin de l Institut d OST n 5 mai Inconnu 1929 Le budget industriel dans l conomie allemande Bulletin de l Institut d OST n 5 mai Inconnu 1930 Organisation du contr le budg taire Bulletin du Comit National Belge de l Organisation Scientifique n 2 f vrier et n 3 avril Inconnu 1930 Quelques r flexions sur le contr le budg taire Bulletin de l Institut n 7 juillet 3 p Inconnu 1930 L organisation du contr le budg taire et son fonctionnement Industrie textile Bulletin de l ITOST n 2 f vrier pp 30 32 Inconnu 1930 Application du r gime du contr le budg taire industriel dans une usine allemande de construction de machines agricoles Bulletin de l Institut d OST n 3 mars 3 p Inconnu 1932 Le budget consid r comme base de d termination et du contr le des cr dits bancaires Ve Congr s International d Organisati
54. Internationale du Travail Vol 21 DiMaggio P J et Powell W W 1983 The iron cage revisited institutional isomorphism and collective rationality in organizational fields American sociological review Vol 48 April pp 147 160 Dorizon B 1957 Comment tablir votre budget Une pr sentation vivante de la technique du contr le budg taire Les Editions d Organisation Paris Dorizon B et Le Gouez R 1957 Comment tablir votre budget Editions d Organisation 90 p Dorpmuller 1931 Le contr le des recettes et des d penses aux chemins de fer du Reich Mon Bureau F vrier p 83 Drtina R Hoeger S et Schaub John 1996 Continuous Budgeting at The HON Company Management accounting US January pp 20 24 Dubreuil H 1929 Standards Grasset Paris Dubreuil H 1931 Dubreuil H 1935 A chacun sa chance Grasset Paris Dubreuil H 1937 Dumont R 1952 Le supercontr le dans la gestion des entreprises Revue du CNOF CNOF Janvier pp 2 16 Nouveaux Standards Grasset Paris L exemple de Bat a M thodes Janvier F vrier pp 5 8 Dumont J C 1959 Un exemple d tude de gestion pr visionnelle par l application de la comptabilit marginale Bulletin du CNOF Avril pp 19 24 Dumuis S 1965 Le Printemps cent ans de jeunesse Paris 505 Bibliographie par ordre alphab tique Duncan R B 1972 Characteristics of organizational environments and p
55. J 1963 La pr vision court terme Gestion Juillet ao t pp 431 442 Baruzy P 1964 Philosophie de la r mun ration et de l int ressement Bulletin du CNOF CNOF Mars pp 7 14 C gos 1964 Analyse d un cas de gestion et de contr le budg taire Saint Louis C gos 4 5 f vrier 3 p Creach Wyse J L 1964 Le contr le de gestion Orga comptabilit D cembre 1964 Janvier et f vrier 1965 23 p Gillonier M 1964 Instruments de pr vision et de contr le de gestion Cours ron ot Institut de Contr le de Gestion Heroin et Lheureux 1964 Enqu te a la Compagnie de Saint Gobain Organisation de la fonction pr vision et contr le dans l entreprise Institut de Contr le de Gestion Inconnu 1964 La pr vision dans l entreprise Entreprise 18 juillet pp 37 39 Letestu J 1964 La gestion budg taire Ses principes Etude du Travail Octobre pp 26 35 Meyer J 1964 Gestion budg taire Dunod Paris Collectif 1965 EOST l Ecole d Organisation Scientifique du Travail Num ro sp cial Bulletin du CNOF CNOF Ao t septembre Dumuis S 1965 Le Printemps cent ans de jeunesse Paris Lievois L P 1965 Les conditions d une vraie d l gation de pouvoirs Bulletin du CNOF CNOF Mars 35 39 Maingeaud 1965 Notions essentielles de comptabilit de gestion Tome III Gestion financi re Budgets M canographie Burns T et Stalke
56. Le CNOF organe d information 63 b Le patronat s int resse au contr le budg taire 65 Le CPA premier enseignement structur de la discipline 66 C La similitude avec les budgets d Etat vers un mod le 67 ihe PEM Entre pav et public a M Ne 67 2 La compagnie d Electricit de Strasbourg 69 584 D Bilan des ann es trente un contr le budg taire connu mais encore peu APPAQU Te M rames ten eue 71 2 Le contr le budg taire apr s 1945 sun ns 72 A Entre continuit et T NOUVEAU RS RE Ni 72 1 La permanence et la transformation des centres de r flexion 72 2 Une litt rature de plus en plus acad mique 74 B Les missions de productivit la red couverte 75 1 Un outil pour les comptables en tanins ets 75 2 Des contacts toujours 77 3 Deux exemples sectoriels de l impact des missions de 79 4 Un produit d riv l Agence Europ enne de Productivit 81 C Des entreprises de plus en plus nombreuses pratiquer le contr le budg taire 81 1 Une diffusion limit e dans les entreprises
57. Paris 195 la La productivit en action dans la construction lectrique mat riel d quipement AFAP Paris AFAP 1951b Cadres et Maitrise Leur formation en tant que chefs aux Etats Unis et Documents annexes AFAP Paris AFAP 1951c Comptabilit de gestion Rapport d une mission d une mission de productivit britannique AFAP OECCA Paris AFAP 1951d Aspects de l entreprise am ricaine Environnement aspects humains aspects techniques Enqu te en vue de l accroissement de la productivit AFAP Paris 1954 Productivit Probl me de direction AFAP Paris Allusson R 1962 Etat d esprit de la gestion pr visionnelle Hommes et techniques C gos Novembre pp 1271 1282 Amado J 1968 R flexions sur la recherche pr visionnelle direction et gestion des entreprises pp 9 20 Amoyal 1974 Les origines socialistes et syndicalistes de la planification en France Le mouvement social avril juin n 87 pp 137 169 Anonyme 1955 Le pr sentation des renseignements comptables pour la direction de l entreprise Traduction d une enqu te de la NACA C gos 14 p Anonyme 1957a Contr le budg taire dans un service d tudes et de prototypes de la Reaction Motors Hommes et Techniques n 151 Juillet pp 618 622 Anonyme 1957b Le budget de l entreprise et le contr le budg taire Rapport du Xe Congr s national des conseil de l Ordre des experts
58. Productivit n 17 pp 5 9 Inconnu 1956 Le budget Instrument de direction Documents n 88 ler mars pp 9 16 Inconnu 1956 Le contr le budg taire libert surveill e au sein de l entreprise Entreprise 15 d cembre pp 42 45 Inconnu 1959 Un nouveau venu dans l entreprise le contr leur de gestion Entreprise n du 29 8 59 Inconnu 1961 L information comptable et les probl mes d analyse des prix de revient l Electricit de France de 1946 1960 RFE Revue Fran aise de l lectricit n 130 131 juin juillet Inconnu 1961 Le contr le budg taire n cessit de demain Gestion Organisation Mai pp 208 212 Inconnu 1962 A quelles conditions le contr le budg taire est il un instrument de gestion Entreprise 3 mars pp 39 43 Inconnu 1963 La comptabilit budg taire Revue Belge des Sciences Commerciales n 9 10 pp 436 464 Inconnu 1964 La pr vision dans l entreprise Entreprise 18 juillet pp 37 39 Inconnu 1967 Le contr le de gestion Organisation Scientifique Belge n 10 et n 11 pp 241 263 et 282 304 Inconnu 1967 Les nouveaux aspects de la gestion pr visionnelle direction et gestion des entreprises Janvier pp 1 194 Inconnu 1967 Gestion pr visionnelle la port e de tous Entreprise 21 octobre pp 91 101 Inconnu 1968 Aper u sur les m thodes de pr vision a court terme
59. Rampon exprime son d saccord et consid re ces chiffres comme imp ratifs Si des modifications doivent intervenir une r vision doit tre propos e en temps utile l approbation des membres de la commission M Gaspard rappelle alors que les r visions trimestrielles ont d j pour but de tenir compte de ces r visions mais que cela n est pas toujours ais Le patron de l exploitation se range aussi ce point de vue Pierre Gr zel consid rait qu EDF 11386 C EDF GDF Commissions des Finances 1952 432 tait une entreprise industrielle et commerciale et non pas une administration Comme elle tait grande et difficile contr ler il fallait la d composer en l ments ayant la caract ristique d une affaire Beltran et al 1985 On retrouve donc galement ce souci commun avec tant d organisation de diviser l entreprise en d partements autonomes plus faciles a g rer et a contrdler Des tendances identiques a celles des industries capitaux priv s sont donc l uvre chez EDF La s ance du mois de d cembre est nouveau consacr e l examen des tats de pr visions de recettes et d penses Les diff rents membres pr sents commencent par regretter le d lai tr s court qui leur est donn pour consulter ces documents il souhaiterait b n ficier de deux trois semaines suppl mentaires On peut alors se demander dans quelle mesure les membres du conseil d administration ne sont pas peu
60. activit distribution partir de 1956 visite deux soci t s p troli res la Standard Oil Cy New Jersey et la Standard Oil Cy of California s int resse aux probl mes d organisation de ces compagnies a tout d abord appr ci leur esprit de coordination et de coop ration rendus possible grace l importance accord e aux valeurs collectives Ce qu il a observ lui semble valoir pour la CFP si celle ci change un jour de taille et doit par cons quent aussi changer de structure Au retour il r dige cinq rapports qui d crivent le group management rapport 1 et son application a la Standard Oil Cy New Jersey le department of organization rapport 2 le d partement de l engineering rapport 3 le management guide rapport 4 et le contr le budg taire rapport 5 de la Standard Oil Cy of California Le premier rapport s int resse aux modes de direction d un holding et a la prise de d cision gr ce a des comit s Ceci permet a la Jersey d assurer la coordination n cessaire la bonne marche de ses activit s Le second rapport examine le service department of organization qui a pour mission de r fl chir au d veloppement continuel de l organisation Le troisi me rapport s int resse essentiellement a l organisation du service d engineering qui est un service fonctionnel charg de la bonne conduite des projets du groupe Il doit galement assurer le contr le des engagements budg
61. apprend que l unit d analyse et d tablissement des pr visions budg taires est le service ou les charges sont class es par nature et non par fonction cette id e ayant t cart e Cette solution avait t retenue pour la m canographie compte tenu des pratiques d j existantes En effet les Groupes de Production Thermique sont d j tenus d clater leurs pr visions au niveau de la centrale ou du service La mise en place de la m canographie s accompagne de commentaires et d analyses sur la fa on dont tait effectu le contr le budg taire II convient tout d abord de pr ciser que la pr paration du budget s int gre troitement dans le cadre de la d centralisation par centrale du contr le budg taire pr conis e par le service central de la PRODUCTION THERMIQUE Ce souci est concr tis par la pr sentation de documents mensuels d analyse de d penses d exploitation rep r s Peg Board 473 qui fait appara tre par chapitre de d penses les pr visions budg taires en N 12 ainsi que les carts entre les d penses r elles et les pr visions Il est bien vident que si l on veut demander en cours d ann e un chef de centrale d expliquer les carts tout au moins ceux constat s propos de d penses sur lesquels il a une action il est indispensable que l tablissement de ces m mes pr visions soit fait dans le cadre strict du document sur lequel apparaissent ces carts en d coule donc po
62. budg taire Editions OCIA Paris Van Goethem 1947 Les tendances fran aises et trang res dans le domaine de l organisation Deuxi me cycle d tudes de l organisation technique des entreprises C gos Fascicule n 1 pp 17 22 Wiliquet S 1947 Le contr le budg taire dans une grande entreprise industrielle Chambre Belge des Comptables Bruxelles Commesnil G 1948 Standards planning carts Edition Le Commerce Paris Inconnu 1948 Le contr le des prix de revient et des budgets Khonsarian M 1948 Histoire de la notion de comptabilit budg taire Cahiers du Congr s international de comptabilit SNEP OECCA 29 33 15 cahiers Perry W E 1948 Comptabilisation a prix standards Formule d apr s guerre Hommes et Techniques n 42 Juin Septembre pp 37 42 Rose T G 1948 Le contr le de gestion dans une entreprise industrielle et commerciale Management Audit Delmas Paris 545 Bibliographie chronologique et tat des sources L INFLUENCE DES MISSIONS DE PRODUCTIVIT 1949 1955 AFAP 1949 Premi re mission aux Etats Unis de la construction lectrique mat riel d quipement AFAP Paris Avinens 1949 Pr visions et contr le budg taire la Cie de St Gobain Evolution de la m thode C gos PR 180 Baldini 1949 Le contr le budg taire dans une entreprise de sp cialit s alimentaires C gos PR 172 Bruzs B 1949 Le choix d une for
63. cabinet White en 1948 en proposant de donner aux Directeurs d usines dans un d lai de quelques jours apr s la fin du mois le r sultat de leur exploitation d adapter les comptes aux besoins de chacun des tablissements de supprimer la presque totalit des 35 tats sp cialement pr par s par les tablissements pour les besoins du Service central et de remplacer ce travail des comptables d usines par la tenue des comptes r els de l usine de donner une valeur comptable aux op rations actuellement effectu es et enregistr es en usine et tenue en double au Si ge de d gager le service comptable du Si ge du nombreux personnel utilis actuellement ce travail sans renforcer sensiblement le nombre de comptable en usine Plus qu une nouvelle structure c est donc une nouvelle r partition du travail que propose le cabinet White entre les usines et le si ge Pechiney recherche donc cette poque une structure plus adapt e la grande industrie qu elle devient C est l int gration de services fonctionnels efficaces la meilleure structure possible qui pose probl me Il existe certes des services fonctionnels nombreux et rattach s au si ge social Certains sont excellents la comptabilit par exemple Des proc dures de contr le budg taire qui devraient permettre une gestion par exception des diff rentes usines ont galement t mises en place d s 1933 Mais il semble que l architecture
64. ce n est pas la nature des connaissances de gestion mais plus simplement leur volume Or l un des moyens de leur donner cet tat d esprit gestionnaire c est de d velopper les standards et d affiner les budgets La plupart des normes sont exprim es en quantit s mais il appara t n cessaire Bosseler qu au moins une fois par mois elles soient exprim es en valeur ce qui permet de d velopper la conscience des co ts En ce qui concerne le deuxi me point abord dans la r union le pilotage de la croissance il est int ressant de noter que Bosseler fait r f rence la gestion du ROI et aux r gles de gestion qui s ensuivent chez Dupont de Nemours Le troisi me point m rite une attention particuli re L organisation du travail personnel des chefs est un sujet la mode durant ces ann es Il semble bien que le nombre de responsables comp tents ait t insuffisant ce qui expliquerait en partie les freins la d l gation d autorit On reproche souvent leur manque de comp tence aux gestionnaires Plusieurs solutions sont envisag es comme par exemple mieux former le personnel afin de pouvoir lui confier des travaux responsabilit ou encore conomiser le temps des chefs d j en place afin de les rendre plus disponibles pour des t ches responsabilit La conf rence de l IOIC d veloppe les travaux d une mission de productivit partie aux Etats Unis en f vrier 1951 Elle tait dirig e par Nordling Celui c
65. ces de budgets et de bilan CNBOS Bruxelles Houlez R 1955 Pr visions budg taires statistiques et plan comptable la SNCF Bulletin du CNOF CNOF F vrier pp 32 36 OECCA 1955 Le budget de l entreprise et le contr le budg taire OECCA Paris Parenteau J 1955 Le contr le de gestion par m thode budg taire article pp 9 21 Parenteau J 1955 Contr le de gestion par m thode budg taire livre Edition Hommes et Techniques Paris Pasdermadjian H 1955 Quelques aspects de l organisation des entreprises Revue d conomie politique Perrogon M 1955 Prix de revient et budget pour l entretien courant C gos E 100 12 p Thibert R B 1955 La gestion pr visionnelle et contr l e de l entreprise Dunod Paris 549 Bibliographie chronologique et tat des sources LA PHASE DE MATURITE 1956 Benoit J 1956 La pr vision et le contr le budg taire Journ es d tudes de 20 et 21 janvier 1956 de Rennes 29 p Boiteux M 1956 Sur la gestion des monopoles publics astreints l quilibre budg taire Econom trica Janvier C gos 1956 Du prix de revient au contr le budg taire Hommes et Techniques Paris Collectif et alii 1956 La pr vision et le contr le de gestion Journ e d tudes de l IAE de Rennes Centre r gional d tudes et de formation conomiques Rennes Commesnil G 1956 Budget et contr le budg taire dans une coop ra
66. chose contr ler les filiales de distribution essentiellement trang res de la compagnie Cela explique que les archives du si ge soient relativement muettes concernant les modes de gestion en g n ral et le contr le budg taire en particulier Tout se passe ailleurs les filiales rendent compte Paris mais sont autonomes dans leur gestion Les archives du si ge ne comprennent donc pas les p rip ties du contr le budg taire dans les filiales Nous trouvons les instructions donn es par le si ge social aux filiales pour harmoniser leur pr sentation mais nous n avons pas d exemples pr cis de contr le budg taire Jusqu la fin des ann es cinquante c est surtout la surveillance des d penses d investissement qui pr occupe la direction de Total Les budgets et leur contr le servent alors contenir le d veloppement des diff rents projets Le contr le budg taire d exploitation n est toutefois pas en reste Les r sultats des filiales sont surveill s et les carts font l objet de justifications Un ensemble de notes internes traitent du contr le budg taire Ce sont des instructions envoy es par le si ge aux filiales afin de leur indiquer la marche suivre dans l tablissement des budgets Celle du 18 octobre 1955 fixe les r gles de contr le budg taire des investissements Celle du 18 novembre 1955 a d fini la forme que devait prendre les budgets et comptes d exploitation des filiales de distributi
67. co ts pr visionnels e l tablissement et le contr le des r sultats Archives Saint Gobain SGV 20 4 Contr le budg taire 1959 1965 Comptabilit industrielle et gestion budg taire Conf rence du 24 janvier 1959 par M Milochevitch Formation des jeunes ing nieurs 58 59 370 Le probl me ajoute t il est que les prix de revient ne sont que des constatations a posteriori qui ne donnent aucune explication sur l origine des r sultats Selon lui les conditions suffisantes d une bonne m thode de gestion se trouveraient dans la possibilit de chiffrer les actions en valeur mon taire Cette valorisation permettrait de sensibiliser les cadres aux co ts qu ils g n rent de faire des agr gations et de rattacher les facteurs au niveau hi rarchique de l organigramme afin d engager des responsabilit s Du prix de revient d coule directement la gestion budg taire dont il fait remonter les origines pour Saint Gobain aux ann es 1949 1952 Son intervention est symptomatique de l volution du contr le budg taire chez Saint Gobain Au travers de son discours il nous est possible de revivre l histoire des origines du contr le budg taire Du prix de revient comme l ment insuffisant du pilotage de l entreprise pr occupation introduite d s 1933 l tude des centres de frais et des lois de variation des co ts introduits par les tudes de I IOIC en passant par la notion de responsabilit Milochevitch a p
68. co ts que supporte l entreprise Une information pertinente devrait permettre aux patrons de se concentrer sur les produits ayant les plus faibles co ts de revient Notons au passage que les exemples de General Motors Dupont de Nemours affichant des rentabilit s avant imp ts de 24 sont connus de Benoit Jean Benoit continue s informer sur le contr le budg taire et il devient de plus en plus un conf rencier actif Il est l un des fondateurs de la discipline du contr le de gestion en France Sa mort pr matur e l a sans doute priv e de bien des honneurs B L heure des conf rences Benoit participe de nombreuses conf rences sur la gestion moderne en g n ral et le contr le budg taire en particulier Toutes ne nous sont sans doute pas connues Ainsi Pechiney semble largement profiter des services de la C gos dans un grand nombre de domaine mais rien n a pu tre trouv concernant le contr le budg taire Elle profite galement des s minaires organis s par un cabinet d ing nieurs consultants belge l IOIC 1 L IOIC La conf rence organis e en 1955 par est int ressante m me si elle ne traite pas que de contr le budg taire Elle voque en effet le climat du management de l poque Ce cabinet d ing nieurs consultants intervient en 1954 chez Saint Gobain Les responsables de Saint Gobain ont semble t il rencontr le directeur g n ral du cabinet lors d un voyage aux Etats Unis En 1
69. comptables Revue Nationale de l Ordre des experts comptables n sp cial Mai 146 p Anonyme 1958a La rentabilit du capital investi guide des d cisions de gestion Hommes et Techniques C gos Mars 1958 pp 208 216 Anonyme 1958b Programmation et contr le des frais d tudes et de recherches C gos Paris 494 Bibliographie par ordre alphab tique Anonyme 1961 Analyse pr vision et contr le de la gestion tude d un cas Paris Anthony R N 1965 Planning and control systems A framework for analysis Harvard University Press Boston Anthony R N 1988 The management control function Harvard University Press Boston Antoine A 1930 L organisation et le contr le du d veloppement des entreprises de production et de distribution lectriques HOST Gen ve Appell P 1961 Des objectifs et des hommes Hommes et techniques C gos Juin Juillet pp 799 806 Argouges M 1935 Essais de planning contr le budg taire et contr le de consommation l Intransigeant Bulletin du Comit National Belge de l Organisation Scientifique Juin pp 161 165 Armstrong P 1985 Changing management control strategies the role of competition between accountancy and other organisational professions Accounting organizations and society Vol 10 n 2 pp 129 148 Armstrong P 1987 The rise of accounting controls in British capitalist enterprises Accounting organiz
70. consommation de charges poste par poste Le contr le est alors effectu en superposant la languette d un mois cot des pr visions du mois correspondant sur le document initial L cart peut ainsi tre calcul par le responsable du service Rapidement un autre document dont l dition est grandement facilit e par la m canographie est galement envoy aux responsables de chaque centre donnant plus de d tails pour un grand nombre de poste c est une sorte de grand livre comptable Ce dernier document sert visiblement aux responsables pour expliquer les ventuels d passements Les comptes de f vrier sont connus en d tail le 28 mars 1951 donc assez tard Il est assez int ressant de constater que le seul exemple de contr le budg taire que l on trouve concerne un service d tat major Est ce le hasard imputable la nature des archives trait es les documents conserv s sont le plus souvent les archives du si ge ou bien le contr le budg taire tait il plus d velopp dans ces services car plus facile implanter ou plus urgent Le fait que ces documents puissent galement tre envoy s des divisions semblent indiquer que le contr le budg taire est d velopp dans toute la compagnie ce qui confirmerait les crits que nous trouvons par ailleurs L essentiel des charges concern es sont des frais g n raux est ce par volont de comprimer les co ts que l on utilise du contr le budg taire Cette forme de co
71. d penses L Organisation D cembre pp 347 348 Richard 1949 M thode de comptabilit budg taire dans le cadre d utilisation des prix standards C gos PR 181 Richard 1949 Une r alisation de comptabilit budg taire dans une industrie radio lectrique C gos PR 174 et PR 175 Richard F M 1956 Le comptable contr leur de gestion Soci t de Comptabilit de France Mars pp 91 118 Ridgway V F 1956 Dysfunctional consequences of performance measurements Administrative science Quaterly September pp 240 247 Rigaud R 1958 Un cas r el de d centralisation Bulletin du CNOF CNOF Juillet pp 9 12 Rimaihlo E 1936 L organisation la fran aise Paris Rojot J et Bergmann A 1989 Comportement et organisation Vuibert Paris Rose L accroissement des b n fices par l analyse des ventes Rose T G 1948 Le contr le de gestion dans une entreprise industrielle et commerciale Management Audit Delmas Paris Rose T G 1950 Les instruments de mesure de la direction Hommes et Techniques Paris Rose T G 1952 Le contr le de gestion dans les PME Hommes et Techniques n 85 Janvier p 14 Ryan B Scapens R W et Theobald M 1992 Research Method and methodology in finance and accouting Academic Press London S Inconnu J P 1961 A propos de la planification long terme Hommes et Techniques C gos Juin Juillet pp 916 918 Sa
72. d introduction du contr le budg taire la St du Ferodo C gos C gos 1938b Notes documentaires sur le contr le budg taire C gos C gos 1941 Note pr liminaire l tude du contr le budg taire D finitions de quelques termes usit s dans l organisation commerciale et industrielle C gos C gos 1946a Enqu te pr liminaire et r sultats sur le programme d action du contr le budg taire C gos C gos 1946b Le contr le budg taire D finition propos e par l institut international de Gen ve C gos C gos Laguionie et Vigneras 1946c Le contr le budg taire Compte rendu de r union C gos Fascicule n 5 C gos 1947a La fixation du programme des ventes C gos PR 151 C gos 1947b Le contr le budg taire dans un service d tudes des ventes d appareils de radio C gos Paris C gos 1950 Journ e d tudes de la C gos sur l int ressement du personnel au budget document r serv aux adh rents C gos Paris C gos 1953 Le contr le budg taire 6 exp riences fran aises Hommes et Techniques Paris C gos 1956 Du prix de revient au contr le budg taire Hommes et Techniques Paris C gos 1964 Analyse d un cas de gestion et de contr le budg taire Saint Louis C gos 4 5 f vrier 3 p Challe H J H 1936 Application du contr le budg taire aux travaux de r paration Bulletin du Comit National Belge de l
73. d une structure quasi divisionnelle Elle se pr sente ainsi en 1941 sans avoir beaucoup chang depuis 1938 1 Archives Saint Gobain CSG 293 539 Mission de Lacoin 329 Figure 12 Structure de la Division Glace en 1941 selon H ranger Groupement I 13 usines carri res 19 participatons Ay oberry Direction commerciale Lemoine Groupement II 3 flaconneries 12 bouteilleries Groupement III Europe centrale Kehn Groupement IV Italie Grandgeorge Directeur Groupement V Espagne Balbnena G n ral M Perrin Groupement VI Outre Mer Direction technique Lecron DG Adjoint M Aycoberry Laboratoire central Long Laboratoire d essais thermiques Peyches Brevets et Holding Bertrand Gestion administrative et comptable Bejuit Personnel Ranieri Secr tariat Droin Source Archives Saint Gobain CSG 293 464 Cette structure comporte des divisions appel es groupements d finies g ographiquement except pour les groupements I et II o le crit re du produit a t retenu Une direction commerciale est cr e mais elle ne s occupe que des groupements I et II Pour assister ces divisions on trouve galement des services d tat major directions techniques laboratoire central etc Deux de ces services sont particuli rement pertinents pour le contr le budg taire la direction centrale des usines directement rattach e au groupement I et le service gestion administrativ
74. de l information comptable aux fins d analyse de gestion Les op rationnels souhaitent donc approfondir l analyse afin que les moyennes de co ts obtenues sur certains postes ne masquent pas les lois statistiques sous jacentes des diff rents types de co ts Ces moyennes gardent toutefois une utilit tr s importante lorsqu il s agit de proc der des comparaisons inter organismes Mais au stade de base de l exploitation la connaissance du d tail est n cessaire gr ce la m canographie l analyse comptable de l action quotidienne devenait r alisable L informatique ou plus modestement la m canisation en all geant un grand nombre de travaux a sans doute permis d affiner les d marches de contr le budg taire A partir de cette date des efforts sont mis en uvre pour chercher mieux comprendre ce qui g n re les co ts de EDF L activit d une entreprise d lectricit est faite d une tr s grande vari t de t ches remplacer des supports d fectueux r parer des conducteurs rompus ex cuter le branchement d un client relever chaque mois les compteurs d abonn s entretenir des moyens de transports qui n cessitent de conna tre quatre l ments fondamentaux e les heures de main d uvre e le mat riel utilis e les Km parcourus e les fournitures ou prestations de tiers Chaque intervention fait alors l objet d une codification normalis e permettant de saisir de fa on primaire l ensemb
75. de sa filiation avec celle de Rimaihlo Pour chacune de ces sections homog nes et pour les cinq natures principales de frais main d uvre mati re entretien vapeur et lectricit des lois de variation de type y ax b sont d termin es Cette proc dure para t M Sampr beaucoup plus centralis e que celle en vigueur dans la compagnie Sans doute faut il entendre moins participative Le contr le budg taire de Saint Louis s applique essentiellement la production avec un double objectif e conomique r aliser des conomies sur le tas e psychologique il permet notamment une d centralisation des responsabilit s Les responsables de Saint Louis lui d nient toute valeur de coordination de la gestion Il n y a pas comme chez Saint Gobain de calcul de pyramide d carts allant de l atelier Archives Saint Gobain SGV HIST 20 01 Stage C gos Le cas de Saint Louis 4 et 5 f vrier 1964 376 jusqu la direction g n rale Il n y a que des carts sur frais et pas d carts techniques juste une comparaison entre d penses allou es et d penses r elles Cela semble tre caract ristique d une tape ant rieure au d veloppement du contr le budg taire de Saint Gobain Ce syst me cherche surtout comprimer les co ts il n y a pas d analyse syst matique des carts en boni ce qui a d ailleurs surpris Sampr Il n existe pas non plus de distinction co ts fixes co ts variables montr
76. des engagements Bureau Janvier pp 275 278 Favre D 1935 L organisation du contr le budg taire dans une entreprise laini re Organisation industrielle mars Fayol H 1916 Administration Industrielle et g n rale Dunod Paris Fayol Fils H 1942 Application des principes d OST aux op rations commerciales Feitz A 1996 La mont en puissance des contr leurs de gestion Option finance n 397 ler avril pp 18 21 Flaissier J 1947 Bat a et l industrie Tch coslovaque Hommes et Techniques n 25 Janvier f vrier pp 8 18 Fleischman R K 1998 The evolution of standard costing in the UK and US From decision makink to control Abacus Vol 34 n 1 pp 92 119 Flesher D L et Flesher T K 1996 Mc Kinsey James O 1889 1937 in The history of accounting An international Encyclopedia Garland Publishing pp 410 411 Fontalivrand R 1934 Pour venir en aide au commerce et l industrie d veloppons le cr dit contr l L usine n 13 du 29 mars et n 36 du 6 septembre p 27 et p 23 Foucault M 1966 Les mots et les choses Tel Gallimard Paris 506 Bibliographie par ordre alphab tique Foucault M 1975 Surveiller et punir Tel Gallimard Paris Frailong d Oyasbere 1936 De l introduction du contr le budg taire la Cie Electro M canique C gos Franko L G 1974 The move toward a multidivisional structure in european organizatio
77. en histoire PUF Que sais je Paris Tinayre 1944 Pr visions budg taires et statistiques comptables 2 me cycle d tudes des techniques statistiques C gos Fascicule n 3 pp 3 27 Tissot 1960 Le contr le de gestion par m thode budg taire Arts et Manufactures Mars pp 15 19 Tournier A G 1951 Les m thodes modernes de comptabilit dans une firme cin matographique le contr le budg taire Hommes et Techniques Hommes et Techniques Septembre Trundle G T 1948 Managerial control of business John Wiley ans Sons New York Urwick L 1934 The fonction of administration with special reference to the work of Henri Fayol Usunier et al 1993 Introduction a la recherche en gestion Economica Paris Vaes U 1939 Le budget du Directeur des Finances M moire au Congr s d Organisation des entreprises de Li ge 20 22 juin 17 36 527 Bibliographie par ordre alphab tique Van Goethem La r mun ration des cadres d un fabrique d appareils de chauffage Une exp rience bas e sur le contr le budg taire des sections de l entreprise SERT Document n 9 Van Goethem 1945 Comment associer le personnel aux r sultats de l exploitation Hommes et Techniques n 6 Juin pp 14 15 Van Goethem 1947 Les tendances fran aises et trang res dans le domaine de l organisation Deuxi me cycle d tudes de l organisation technique des entreprises C gos Fasc
78. es trente il travaille avec Clark A partir de 1939 il dirige Paris le service d organisation industrielle OI en charge de la r organisation de la soci t A la veille de sa mort brutale en 1962 il est secr taire g n ral de la Compagnie Sa brillante carri re chez Pechiney s accompagne d une vie publique importante Il enseigne PENA l Ecole de guerre l INSEAD est membre fondateur de l Institut de contr le de gestion du centre de recherche et d tude des chefs d entreprise CRC Jouy en Josas Il est galement membre du Conseil National de la Comptabilit CNC participe en outre des missions de productivit aux Etats Unis dont celle des experts comptables en 1951 Ses publications sont nombreuses une liste est fournie ci dessous C est sans doute l un des p res fondateurs du contr le de gestion en France Des photos de Benoit sont visibles en annexe Les initiales rapport es dans le compte rendu de cette mission OECCA 1953 correspondent vraisemblablement celles de son deuxi me pr nom selon Ren Josselin un de ces anciens collaborateurs Par ailleurs des photos des membres de cette mission publi es dans le Bulletin du CNOF de 1951 montrent effectivement Claude Jean Benoit Cette participation explique galement les notes laiss es chez Pechiney Archives Pechiney 080 6 5784 413 Parmi les textes que nous connaissons citons Tableau 16 Les conf re
79. et de contr le de gestion Librairie Delagrave Paris Schiff M et Lewin A Y 1970 The impact of people on budgets The accounting review April pp 259 268 525 Bibliographie par ordre alphab tique Schmid 1930 Application du r gime du contr le budg taire industriel dans une usine allemande de construction de machines agricoles Bulletin de l HOST Mars pp 60 62 Schmidt M 1930 Le budget d investissement les affectations de capital et le syst me budg taire Mon bureau Ao t pp 351 352 Schmidt J A 1992 Is it time to replace traditional budgeting A method to make a budget more useful to management is proposed Journal of accountancy October pp 103 107 Scott R W 1995 Institutions and Organizations Foundations for organizational science Sage London Seguin M 1930 L administration des entreprises la fonction financi re Mon bureau Mars PP 101 102 S r s A 1996 Saga refond son syst me d information Option finance n 392 26 f vrier 2 p Serruys D 1930 Le syst me budg taire et l organisation conomique nationale et internationale Mon Bureau Septembre pp 395 397 Signerin 1946 Le contr le budg taire dans un service d tude des ventes d partement appareils r cepteurs de la St Philips C gos Simeray J P 1962 Cybern tique Contr le de gestion et tableaux de bord Bulletin du CNOF CNOF Octobre pp 7 10
80. fixer leur salaire Les premi res critiques contre les budgets sont ainsi nonc es Au travers de ces diff rents documents un certain nombre de remarques reviennent r guli rement les usines ne fonctionnent plus pleine capacit les s ries sont trop courtes et les nombreux produits tr s diff rents il existe un risque de cloisonnement entre les diff rents services du fait de l infrastructure de la gestion budg taire les pr visions commerciales sont sans pertinence L infrastructure budg taire est enfin pr te mais de nouveaux probl mes se font jour Archives Saint Gobain SGV HIST 20 01 Lettre de Dominique Perrin du 8 2 66 2 Archives Saint Gobain SGV HIST 20 05 Bilan de la gestion budg taire de production par Sampr en avril 1966 378 PECHINEY 379 Le contr le budg taire appara t chez Pechiney dans les ann es trente et prend son v ritable essor apr s 1945 Des tentatives d introduction des budgets ont eu lieu d s 1933 mais sans tre vraiment tendues toute la compagnie et c est apr s 1945 que le contr le budg taire se d veloppe Chronologiquement nous pouvons distinguer plusieurs phases ce d veloppement l ensemble tant ordonn autour des missions de r organisation intervenues dans la compagnie 1 Nous tudierons d abord les mode de gestion de la soci t et la comptabilit avant 1948 L utilisation des prix de revient des budgets des pr visions et la recherche d u
81. fran aises Hommes et Techniques Paris G linier O O 1953 Au del du contr le budg taire la recherche de gestion Hommes et techniques n 101 Mai pp 341 347 Inconnu 1953 L analyse des carts dans une comptabilit industrielle Bureau d Aujourd hui Productivit n 17 pp 5 9 Martin A J 1953 Standards et budgets d exploitation Delmas Paris Martin 1953 La m canographie dans l tablissement des budgets et prix de revient r els CNAM Paris Wiliquet S 1953 Contr le budg taire Prix de revient standards Valeurs de remplacement C gos Paris AFAP 1954 Productivit Probl me de direction AFAP Paris Benoit J 1954 Contr le l usage de la direction X me Congr s international de l organisation scientifique Bulletin du CNOF CNOF Mai 22 25 Brody L 1954 En contr le budg taire expression math matique des carts constat s entre l ments budg taires et r els Hommes et techniques Septembre pp 583 586 Chassepierre M 1954 Comptabilit industrielle et contr le de gestion C gos 17 p Chevreau M 1954 Incorporation des frais fixes dans les prix de revient et le contr le budg taire C gos 9 p 548 Bibliographie chronologique et tat des sources Gilias A 1954 Le contr le budg taire le budget des frais de fabrication Vie au bureau pp 263 276 le Borgne M 1954 Tenue simultan e des comp
82. gales se trouvent ainsi regroup es Concernant l lectricit les plus grandes sont l Energie Industrielle de Durant et le groupe constitu par Mercier l ensemble tant diss min sur tout le territoire fran ais L ampleur de la nationalisation justifie alors un travail norme d harmonisation des proc dures de gestion durant les premi res ann es Ceci est toutefois facilit par la permanence des quipes de gestion Bien n goci e la nationalisation conduit maintenir en place les anciens salari s cadres et techniciens L Energie Industrielle l une des plus grosses entit s fournit un grand nombre des futurs responsables de EDF Les soci t s constitutives d EDF GDF ont elles pratiqu du contr le budg taire durant les ann es trente Les archives les concernant n en laissent rien para tre Les entreprises qui sont l manation d une puissance administrative tablissent pourtant des budgets c est ainsi le cas de la compagnie du gaz de Paris et de l Electricit de Strasbourg Mais peut on ici parler de contr le budg taire au sens manag rial du terme ou seulement de budgets Cette pratique d bouche toutefois sur un embryon de contr le budg taire qui se transforme peu peu ce qui peut tre illustr par EDF Les informations sont r duites en ce qui concerne l inspiration qui a guid les cadres d EDF GDF Mais un rapide coup d ceil sur l importante biblioth que des anciennes soci t
83. le cadre du contr le budg taire la comptabilit tant beaucoup plus importante pour faire fonctionner avec un bon niveau de cr dibilit le nouveau syst me Mais les comptables se r v lent franchement hostiles cette r organisation qui clate leur service jusqu ici tr s centralis entre les diff rentes usines du groupe Le premier comptable de la soci t Umdenstock r agit tr s vivement aux mesures qui sont d cid s par les ing nieurs consultants du cabinet White Il leur reproche d ignorer les contraintes r elles qui s imposent la comptabilit et de ne voir en elle qu un moyen de traitement de paperasse administrative Le service comptable est l un des plus difficiles convaincre Les comptables semblent avoir peur de perdre du pouvoir 1 gt Ibid Archives Pechiney 00 10 10019 Note du 7 juillet 1948 sur la situation ce jour des travaux d organisation Semble maner de Jullien et Benoit Cailluet 1995 page 492 et s 405 2 Les imprim s budg taires En juillet 1948 Jullien et Benoit donnent quelques l ments d information sur les documents n cessaires au contr le budg taire Tous les imprim s nouveaux devront indiquer les sommes pr vues et r alis es pour habituer les personnes a cette conception Les frais g n raux pr vus seront calcul s par pourcentage sur un chiffre d affaires rationnel pr vu et ne changeront pas en fonction du chiffre d affaires r el
84. le du 2 408 B hetire des conterences ideas 410 oi ota casi ohn tee Pr I US 410 2 Ees conferences d Benoit ie a aa 412 C L extension aux filiales 415 ELECTRICITE DE FRANCE EDF ET GAZ DE FRANCE GDF 417 1 L INTRODUCTION DES BUDGETS APRES LA 420 Ale Daudet a ee ee 420 1 La cr ation d un service des budgets sisi 421 2 Une utilisation externe afin de r clamer des augmentations de tarifs 422 3 Une utilisation interne afin de contr ler les d penses 425 B L institutionnalisation des budgets par le d cret de 1949 428 1 Des pr visions pour le Ministre de la Production 428 2 Budgets administratifs ou budgets manag riaux 7 430 3 Les Pr visions de recettes et de d penses d exploitation pour l ann e Re 432 2 LA REFORME DE 1954 1955 A 434 A Le point de d part des nouveaux budgets 435 LA Une demande internes eae aa eel GR Tee 435 2 Un d rapage pr visible des comptes 437 3 Un vue ext rieur 440 B M Boiteux et les Etudes Economiques G n rales
85. n 5 pp 35 51 543 Bibliographie chronologique et tat des sources Saint Pulgent de 1942 Les statistiques de direction g n rale dans un Grand Magasin Cycle de perfectionnement organis par la C gos du 9 au 11 d cembre 1941 C gos Fascicule 3 pp 5 22 Satet R 1942 L organisation scientifique du travail les grands hommes les grands principes applications pratiques CNOF 40 p Satet R 1942 Le contr le budg taire Cours de l cole d Organisation Scientifique du Travail Ecole d Organisation Scientifique du Travail Paris Satet R 1942 A la recherche du rendement et des conomies Brouet J 1943 Du contr le budg taire a la participation ouvri re aux conomies des Ets Arthur Martin C gos Satet R et alii 1943 Plannings graphiques et harmonogrammes Satet R 1943 De l organigramme fonctionnel 3 me Edition F vrier 4 Tinayre 1944 Pr visions budg taires et statistiques comptables 2 me cycle d tudes des techniques statistiques C gos Fascicule n 3 pp 3 27 Gers 1945 Une exp rience de contr le budg taire dans une entreprise succursales multiples Groupe des soci t s de chaussures C gos Satet R et alii 1945 Tableau sch matique de contr le Van Goethem 1945 Comment associer le personnel aux r sultats de l exploitation Hommes et Techniques n 6 Juin pp 14 15 C gos 1946 Enqu te pr liminai
86. partie de la r mun ration des directeurs d usine est fonction de leurs r sultats financiers mais galement d autres indicateurs plus op rationnels tels que les Archives Pechiney Boite 00 10 10019 Note de M Jouven du 22 d cembre 1947 2 Archives Pechiney 00 10 10019 Note du 27 septembre 1945 sur l organisation de la comptabilit 383 rendements techniques le niveau des stocks etc Il faut sans doute rechercher ce niveau les outils de pilotage des usines a leur disposition Les prix de revient sont donc largement utilis s Ils servent a valoriser les stocks a calculer le co ts des produits et comparer les usines entre elles Des co ts par op rations semblent galement tre calcul s au niveau des usines Toutefois l utilisation des prix de revient n est pas tr s r pandue dans les usines pour aider au pilotage C est essentiellement un outil pour le si ge social afin de rendre compte de l activit et de ses r sultats C est de fa on parall le que les usines semblent utiliser des prix de revient afin d avoir des informations sur leur efficacit B Budgets pr visions et programmation chez Pechiney avant 1948 Un syst me de contr le budg taire est introduit conjointement par Jean Benoit et Wallace Clark en 1933 dans certaines usines Pechiney il est rapidement tendu signe de son succ s Voyons d abord qui est Clark puis ensuite le type de contr le budg taire qu il f
87. personnel M Thieulin Comptabilit M Baubin Source Archives Saint Gobain CSG 293 464 345 Figure 14bis Structure des services centraux en 1941 selon H ranger Secr tariat g n ral M de Desouhalat Service centraldu personnel M Pujo Contr le et tudes M Roy Directeur Contentieux M Beraldi Comptabilit centrale MM Loiselet Maurp re des services administratifs et financiers Secr taire g n ral M Pierret Architecture conomat Bureau centralet participations Service m dical Coop ration Source Archives Saint Gobain CSG 293 464 L action d H ranger ne modifie pas la r partition du travail entre les deux grandes directions Glaceries et chimie C est l int rieur de chacune d entre elles que son action se fait sentir Elle est d ailleurs plus prononc e en ce qui concerne la chimie peut tre parce que les r formes entreprises dans les Glaceries avant son arriv e n ont pas permis au consultant de r aliser son programme de r organisation La description se concentre donc sur la division chimie Trois p les sont d gag s dans la direction g n rale des produits chimiques pour cr er une structure de type fonctionnelle la production la vente et les services d tat major H ranger propose la structure suivante 346 Figure 15 Structure de la Division Chimie en 1945 selon H ranger Directeur AS hs Des Directeur d usines Directeur commercial Chef de ve
88. peu d poss d s du contr le budg taire par la direction g n rale Celle ci remettant tardivement quelques documents bien maigres pour saisir tous les probl mes de l entreprise Cela est rapprocher des remarques de Picard et al 1985 lorsque commentant le syst me Gaspard ils affirment que sa pr sence de mai 1947 1962 au poste de directeur g n ral d EDF vid de son sens le poste de Pr sident qui a ainsi perdu beaucoup de son pouvoir de contr le sur l entreprise Le conseil d administration est sans doute victime du m me syst me 3 Les Pr visions de recettes et de d penses d exploitation pour l ann e C est partir de 1950 que l on voit appara tre les documents intitul s Pr visions de recettes et de d penses d exploitation pour l ann e Ce sont des documents annuels d une centaine de pages qui reprennent l ensemble des pr visions de recettes et d penses pour une ann e donn e Ces documents vont survivre tr s longtemps puisque on les retrouve quasiment inchang s au milieu des ann es soixante C est le document de r f rence envoy aux Ministres et au conseil d administration Pour le Gaz on trouve celui de 1956 Le document comprend la lettre envoy e au Ministre pour pr senter les comptes pr visionnels Ils sont essentiellement analys s par nature puis par activit Gaz Cokes Sous produits Gaz carburant Travaux et prestations remboursables R
89. s transport r partition et distribution les travaux sont bien avanc s sans tre encore tout fait complets Dans la distribution les chefs d unit ont lev des objections la nouvelle m thode car elle oblige rechercher des explications aux importantes disparit s constat es d un centre l autre Les r sultats de cette comparaison syst matique et de cette am lioration par les diff rents responsables de leur propre r sultat ne sont pas attendus par les auteurs du rapport avant 1964 Donc malgr un effort vident pour d velopper le contr le budg taire 1 semble que des r ticences importantes et des freins de la part de certains op rationnels se fassent jour On mesure ici toute la limite du d veloppement du contr le EDF Les cadres de la direction cherchent renforcer leur pouvoir avec un contr le accru ce quoi les op rationnels rechignent 2 Le d veloppement de l informatisation des budgets En 1961 est envisag e la m canisation des op rations de l enqu te budg taire Des essais exp rimentaux ont t men s dans les GRPT sud est le plus complet sud ouest Ibid 28910 K EDF GDF Rapport sur les comptes et la gestion 800420 EDF GDF D veloppement d une nouvelle m thode budg taire 1961 1965 445 et ouest ainsi qu au CRT est Le GRPT sud est a tabli un document reprenant l tablissement des pr visions budg taires d apr s la m thode m canographique On y
90. sa propre analyse de l application du contr le budg taire et des co ts standards pour l industrie chimique en fonction de ce qu il a vu aux Etats Unis Les co ts standards doivent tre utilis s selon lui quand l entreprise traite de nombreuses op rations avec de grosses d penses de main d uvre qu ils s agissent d op rations r p titives ou non en d duit que cette m thode de contr le des co ts de fabrication ne peut tre utilis e bon escient par l industrie chimique le contr le des mati res consomm es pouvant ais ment se faire gr ce la comptabilit historique Il retient qu aux Etats Unis une seule soci t chimique utilise abondamment les co ts standards il s agit de Monsanto Selon Francin cela s explique sans doute par le d veloppement important du contr le budg taire dans cette soci t Les co ts standards ne servent pas la surveillance des co ts de fabrication mais plut t indirectement au contr le de la marche g n rale des ateliers La marge b n ficiaire d pend grandement du volume de fabrication des ateliers par rapport leur capacit normale Francin fait une lecture des techniques de gestion am ricaines propre conforter les pratiques en vigueur chez Saint Gobain Les co ts standards sont donc rejet s par Francin alors que le contr le budg taire ne lui semble servir qu coordonner l activit des diff rents ateliers afin de mieux ma triser la sous activit dont les effets condi
91. sid rurgie am ricaine Rapport de la mission fran aise de productivit aux USA de la d l gation de la sid rurgie Soc auxilliaire pour la diffusion des ditions de productivit Paris HOST 1930 Conf rence internationale du contr le budg taire Gen ve Neumayer W W 1933 Le contr le budg taire dans une usine de produits m tallurgiques Bulletin de l Institut International d Organisation Scientifique p 27 et Si Neumayer W W 1933 Nouvelle m thode de contr le budg taire et d administration autonome dans une usine m tallurgique Bulletin de l HOST pp 26 31 Renold C G 1929 Le contr le budg taire des entreprises Hans Renold Ltd Institut International d OST 17 p Renold C G 1930 Le budget l ment du contr le de l ex cution Mon Bureau Ao t pp 344 345 571 INDEX DES NOMS PROPRES ET DES AUTEURS 572 Abrahamson 98 99 Ackoff 154 AFAP 75 78 80 Albert Casenz 79 Amoyal 109 Anthony 17 Antoine 42 51 69 79 Armstrong 14 91 92 148 Arwidi 16 71 87 243 244 Avril 73 Barley 101 Barrett 232 240 245 Baudet 71 232 Baulmer 236 239 Bearl 109 B juit 337 Bellouard 64 127 Beltran 204 276 278 425 435 451 Benoit 20 42 55 64 73 76 78 92 121 123 124 127 133 134 288 289 290 383 386 387 388 392 394 399 400 401 402 403 404 405 406 407 408 410 411 412 413 415 416 417 418 419 443 Bernoux 1
92. statistiques et le prix de revient technique est seulement utilis au niveau des usines En 1946 ces derni res se trouvant g n ralement en suractivit 1l para t donc moins urgent de tenir compte de l inaction Ce dernier vestige de l organisation H ranger dispara t H ranger a galement contribu introduire un nouveau contr le budg taire Nous n avons pas d id es tr s pr cises sur le degr de g n ralisation de cet outil la suite de la mission du consultant chez Saint Gobain Tout au plus peut on constater que les manuels d instructions en parlent et que le personnel r agit son existence Mais tout ceci reste sans doute limit au sein de l entreprise H ranger contribue faire conna tre le contr le budg taire chez Saint Gobain Le terme est employ par le cabinet plusieurs reprises en d but et en fin de mission Les budgets servent d abord l tablissement des frais g n raux pr visionnels Ainsi le taux d abonnement des frais Archives Saint Gobain CSG 293 464 Organisation Charles H ranger 2 Archives Saint Gobain CSG 06 06 Document R forme de la comptabilit industrielle motifs et id es directrices de la nouvelle m thode suivi du manuel d instructions d taill es 349 g n raux aux produits doit tre soit budg t soit justifi par un tat mensuel Tout doit tre fait pour que l cart existant entre les pr visions et les r alisations soit e
93. systems under a competitive strategy Management control and accounting pp 85 102 Cyert R M March J G et Starbuck W H 1961 Two experiments on bias and conflict in organizational estimation Management Science Vol 7 pp 254 264 Cyert R M et March J G 1963 A behavioral theory of the firm Prentice Hall New Jersey Dancet J 1937 Le contr le budg taire dans une entreprise d alimentation succursales multiples M thodes Novembre pp 331 335 Darnault 1946 Le contr le budg taire et l h tellerie Application du contr le budg taire au service des f tes d un grand h tel de Paris C gos Daviet J P 1988 Un destin international La Compagnie de Saint Gobain de 1830 1939 Ed des archives contemporaines Paris Dearden J 1969 Le proc s du contr le par le ROI direction n Hors S rie Septembre pp 899 914 Decaens M 1957 Pr vision et contr le budg taire Bulletin d informations conomiques techniques et p dagogiques F vrier 10 p Delaporte R 1930 Le budget d une entreprise les pr visions financi res Le Commerce Ao t pp 395 397 Delaporte R 1934 Le prix de revient Paris Delmas G 1930 Un exemple d application du contr le budg taire en imprimerie Mon Bureau Septembre p 449 Dennison H S 1929 Le budget dans les entreprises priv es aux usines Denisson Journal des Associations patronales Suisses n 7 Den
94. t obligatoire le plus souvent mais aussi de plus en plus volontaire que lui portent les services et les chefs d unit Et la direction d EDF d en conclure C est peut tre davantage dans cette formation progressive d un tat d esprit que par des r alisations concr tes encore imparfaites et surtout tr s partielles que les travaux actuels sont de nature conduire une am lioration progressive de la gestion Telle pourrait bien tre l orientation actuelle des Services du Budget de l Etablissement Le contr le budg taire appara t donc surtout comme un outil p dagogique susceptible de convertir les diff rents chefs de service aux logiques de rationalisation Cela peut sans doute permettre de comprendre pourquoi on insiste particuli rement cette poque sur l aspect motivant et psychologique du contr le budg taire Au d part on est face l utopie d une ma trise et du contr le des co ts et des individus Elle se r v le difficile mettre en place mais elle reste b n fique car elle met sous tension l organisation et sensibilise les individus Le rapport pr cise que dans le domaine de la distribution o ces travaux s av rent particuli rement difficiles et laborieux en raison de la multiplicit et de la dispersion tant des activit s du personnel que des ouvrages exploit s la m thode des co ts par acte d exploitation d termin s partir d informations saisies la base m me et centrali
95. tous les responsables puissent avoir la bonne information Mais cette inflation de papier conduit la diluer tout le monde est d bord par la masse d information consid rer Les atermoiements concernant la recherche d une bonne structure ne s arr tent pas l En 1945 Benoit propose dans une lettre manuscrite a de Vitry de revenir a une structure de type militaire Jouven le 22 d cembre 1947 fait la m me proposition et donne un Archives Pechiney 00 10 10019 Organisation Rapport au Comit ex cutif du 22 ao t 1941 2 Archives Pechiney 00 10 10020 Mission KB White Rapport du 6 mai 1947 Archives Pechiney 00 10 10019 Note manuscrite de Benoit de Vitry du 7 septembre 1946 390 graphique type de l organisation d une usine Les budgets et les prix de revient sont alors clairement de la responsabilit des services comptables de l usine Il existe galement un flou important quant la notion de responsabilit Les diff rents directeurs se dotent de petits services fonctionnels qui font double usage avec ceux d j existants Sous des aspects de d centralisation les diff rentes structures adopt es sont d ficientes en mati re de contr le r le qui pourrait tre attribu soit au secr tariat g n ral soit la comptabilit Ces services renseignent le si ge plus qu ils n aident les diff rentes divisions ou usines afin de les rendre autonomes C est dans cette voie que s engage le
96. tre mis la disposition du Pr sident Les objectifs du BAG sont rappel s cette occasion il a un r le d animation et de coordination et un r le de synth se et d information n explique pas les carts il doit se contenter de les mettre en vidence Dans un document du 26 octobre 1964 Dominique Perrin s en inqui te situant le service ou bien au niveau de la direction g n rale ou bien la Pr sidence Ce d bat semble montrer que l on s interroge encore sur ceux qui est destin le contr le budg taire la Haute direction ou la direction g n rale des Glaceries Peut tre les deux et on aper oit alors le caract re ambivalent de cette technique la fois moyen de contr le de la direction et aide la gestion des divisions Archives Saint Gobain SGV HIST 20 01 Lettre du 15 12 64 auteur inconnu 377 En 1966 M Perrin nouveau responsable du BAG s interroge sur les perspectives de d veloppement de son service Il semble en effet que la pr paration du budget 1966 ait t un chec Celui ci est imputable plusieurs causes Tout d abord certains services effectuent des t ches d volues normalement au BAG ce qui cr e des conflits De plus les pr visions des budgets ont t mal pr par es ce qui a diminu la cr dibilit de l instrument Sampr est plus explicite sur la place des budgets dans la compagnie Apr s une enqu te approfondie sur la gestion budg taire et le sent
97. ventes de les r partir entre les usines et d assurer la liaison avec les services achat et transport en interpr tant les programmes g n raux du planning une section prix de revient charg e d tablir les prix de revient mensuels de les tudier de fixer pour chaque usine des prix de revient type une section budget ayant pour fonction d tablir les budgets de d penses des usines et des services du groupement et de traduire en graphique les l ments du contr le budg taire L auteur du document pr conise galement de confier la responsabilit de ce bureau un jeune ing nieur Archives Saint Gobain CSG 01 160 Document du 27 ao t 1945 Note sur l organisation de la Direction g n rale des Glaceries Ibid 355 Au total la mission H ranger aura permis une d centralisation de certain outils de gestion et la cr ation d un organe de coordination qui pr figure un service de contr le de gestion Toutefois nous pouvons tre surpris de l articulation qui est donn e au contr le via les trois services diff rents que nous avons d crits Les l ments constitutifs d un contr le de gestion sont maintenant pr sents m me si leur architecture n est pas toujours tr s claire C est peut tre aussi dans ce mauvais agencement des diff rentes parties d un service fonctionnel de contr le qu il faut chercher les raisons de l chec de la mission H ranger 4 LE MAINTIEN D UN STATUT QUO JUSQU EN 19
98. volont de participation On retrouve donc m me au niveau des termes la volont de convaincre des bienfaits de ce nouvel outil Archives Saint Gobain SGV HIST 20 4 Contr le budg taire 1959 1965 Compte rendu des travaux d implantation de la gestion budg taire commerciale la sudivision Fibres de verre Contr le et tudes 7 septembre 1959 371 gestion budg taire Cette technique consiste en une comparaison des profits pr vus et r els Les frais g n raux sont maintenant laiss s de c t c est le co t sur wagon d part qui est analys est gal au prix standard de fabrication des produits sous emballage standard major des frais d exp dition Il ne comprend ni quote part de frais g n raux d usine ni amortissement s agit d une vraie rupture avec la probl matique des prix de revient y compris pour le traitement des frais g n raux dont l imputation est parfois d licate Le probl me avait t pos pour le contr le budg taire comment r partir les co ts fixes et comment tenir compte des variations d activit Le probl me est simplement vacu par le service contr le et tudes qui le juge non pertinent On ne r partit plus les co ts fixes Un autre probl me technique attire les remarques du service Il s agit du traitement des frais de transport Les usines tant r parties sur l ensemble du territoire fran ais et pour certaines l tranger comment liminer cet l me
99. 1936 1944 Archives Saint Gobain SGV Hist 20 02 Notes contr le budg taire Archives Saint Gobain SGV Hist 01 160 R forme 1938 562 Bibliographie chronologique et tat des sources Archives Saint Gobain SGV Hist 01 27 et SGV Hist 01 28 Analyse du prix de revient par usine Archives Saint Gobain SGV Hist 01 56 a 01 67 Rapports d activit 1946 1958 Archives Saint Gobain SGV Hist 1 50 Rapports g n raux sur les ventes 1953 1955 Archives Saint Gobain SGV Hist 1 56 a SGV Hist 1 67 Archives Saint Gobain SGV Hist 20 01 Rapports IOIC Archives Saint Gobain SGV Hist 20 05 S minaire BAG Archives Saint Gobain SGV Hist 20 04 Contr le budg taire 1959 1965 Archives Saint Gobain SVG Hist 01 160 Archives Saint Gobain Notes du service Contr le et tudes de janvier novembre 1951 Fonds Caillet Documents non cot s Archives Saint Gobain Documents non class s Pr sentation des r sultats et des bilans 1948 a 1964 Service Contr le et Etudes Archives Saint Gobain Fonds Caillet Documents non class s Chemise 26 Archives Saint Gobain Fonds non class D partement financier Inspection et tudes n 16 PECHINEY Entretien avec M Ren Josselin le 11juin 1996 R f rences bibliographiques Benoit J 1952 Le contr le comptable comme moyen d information et de gestion Hommes et Techniques D cembre pp 13 18 Benoit J 1954 Contr le l usage de la direction X me C
100. 1956 Le contr le budg taire la soci t Kodack Path Chefs d entreprise F vrier pp 57 71 Wacheux F 1996 M thodes qualitatives et recherche en gestion Economica Paris Wartburg von W 1937 Analyse de Le plan conomique contr le budg taire dans les entreprises suisses priv es Le Commerce Juillet p 226 Waterhouse J H et Tiessen P 1978 A contingency framework for management accounting systems research Accounting organizations and society Vol 3 n 1 pp 65 76 Weick K E 1969 The social psychology of organizing Addison Wesley Reading 528 Bibliographie par ordre alphab tique Wellhoff R 1931 Pr visions de tr sorerie dans une industrie travaillant sur programme usine de construction automobile Mon Bureau Juillet pp 439 443 Welsch G A 1960 Une exp rience de conciliation du budget fixe et du budget flexible Chefs d entreprise Ao t pp 83 101 Whisler R F 1933 Le budget de d pense de main d oeuvre de la National Cash Register C M thodes Avril p 127 White K B 1934 Budgets et b n fices L usine n 21 du 24 mai pp 25 27 White K B 1936 Ce qu il faut entendre par planning M thodes Septembre octobre p 214 Wieviorka M et Trinh S 1989 Le mod le EDF Editions La D couverte Paris Wiliquet S 1947 Le contr le budg taire dans une grande entreprise industrielle Chambre Belge des Comptables B
101. 52 Berran 49 Blindermann 79 Bloch 32 67 Blom 442 Boiteux 4 21 200 201 203 277 432 438 445 Boltanski 75 104 106 107 108 111 125 Bosseler 42 124 361 363 414 Bouquin 4 10 15 17 121 144 232 248 Bourquin 120 Boyns 4 40 86 266 315 Branger 110 Braudel 169 170 171 172 173 Brouet 66 Brown 86 Brownell 42 Bru re 42 Bruns 237 261 262 Bunbury 41 44 67 Bunce 9 149 232 Buphom ne 439 440 Burns 152 159 219 Caillet 131 296 334 335 340 356 357 358 360 364 370 Cailluet 4 32 133 135 194 388 392 397 408 415 Canlorbe 73 Carr 82 167 168 170 173 174 Carroll 237 Carswell 129 Catta 457 Caumartin 108 Chandler 30 40 85 86 87 103 136 146 147 148 157 161 231 267 270 314 Chapman 139 222 Charmont 73 77 Chatfield 47 Chenhall 155 Ch ret 119 Chevreau 399 Chevrier 445 Chr tien 62 Clark 20 41 43 49 56 64 73 127 288 302 344 383 386 387 388 394 402 415 CNOF 44 55 57 61 63 64 65 72 74 75 112 116 119 122 127 415 416 Coes 41 302 Colasse 4 13 Collomp 7 Comit National de la Productivit 121 Commesnil 59 74 118 Congr s National de Comptabilit 58 Cossu 15 Cotta 106 109 110 Coutrot 104 108 109 115 119 127 326 Crozier 102 161 315 Cunningham 160 Cyert 218 230 234 236 239 241 Dalemont 4 209 305 306 307 456 459 460 461 463 464 Daviet 105 126 180 184 189
102. 55 Apr s le rejet d un grand nombre des apports de la mission H ranger le syst me de gestion de Saint Gobain ne conna t pas de profonds bouleversements jusqu en 1955 date laquelle une seconde mission de consultants intervient Le contr le budg taire semble en partie appliqu mais aux frais g n raux du si ge C est aussi durant cette p riode qu un certain nombre de responsables de la soci t parte aux Etats Unis et en revienne avec de nouvelles certitudes sur la gestion Elles bouleversent les pratiques de Saint Gobain et entra nent la venue d une nouvelle mission de consultants A Le contr le budg taire des frais g n raux Sous l impulsion du service contr le et tudes et suite la mission H ranger un contr le budg taire fonctionne au moins pour la surveillance des frais g n raux du si ge Il est en activit de 1948 1954 Le si ge du groupe est alors divis en huit services Chacun d entre eux tablit un budget classant les charges par nature A titre d exemple le budget du secr tariat g n ral est pr sent ci joint Notes du service Contr le et tudes de janvier novembre 1951 Fonds Caillet Documents non cot s 356 Figure 18 Budget du secr tariat g n ral D penses r elles Budget de 1950 D penses r elles 1949 Loyer des bureaux 2 471 402 3 506 000 3 806 210 Traitements et gratifications 29 057 126 27 450 000 33 213 219 Charges soc proportionnelles 3 184 535 3
103. 58 pp 208 216 Anonyme 1958 Programmation et contr le des frais d tudes et de recherches C gos Paris Aubert E 1958 La contribution des m thodes de contr le de gestion l organisation de la d l gation Bulletin du CNOF CNOF Juillet pp 21 Aubert A 1958 Les d marches de la gestion pr visionnelle Gestion Organisation 4 p Bodt de G 1958 Gestion budg taire et calculs marginaux Annales des Sciences Economiques Appliqu es Octobre p 417 439 Collectif 1958 Num ro sp cial sur la division des entreprises en d partements autonomes Hommes et Techniques C gos Janvier F vrier 116 p Guillaume M 1958 La gestion budg taire des entreprises Editions Nauwelaerts Anvers Mentha G et Eynde A V 1958 Budgets flexibles et variables CHEFS n 7 juillet 11 p Mercier J 1958 R flexions sur les carts et co ts standards Hommes et Techniques Novembre et d cembre pp 987 991 et 1045 1051 Rigaud R 1958 Un cas r el de d centralisation Bulletin du CNOF CNOF Juillet pp 9 12 Satet R 1958 La direction a distance Satet R 1958 Pr vision et contr le budg taires Paris Scherrer L 1958 El ments d analyse et de contr le de gestion Librairie Delagrave Paris 551 Bibliographie chronologique et tat des sources Teillac M 1958 M thode uniforme de prix de revient ou non Bulletin du CNOF CNOF D cembre pp
104. 60 Th se d Histoire Universit Paris IV H gg I Magnusson A et Samuelson L 1982 Budgetary control Design and use EFI Su de Hanon Y 1961 La pr vision et le contr le de gestion dans un centre de responsabilit militaire CNOF Paris Hap V 1961 Gestion budg taire dans un groupe de compagnies d assurances Bruxelles Haskins W et Gilmore F 1941 Le contr le budg taire dans un tissage de cotonnades L Organisation Novembre pp 177 182 508 Bibliographie par ordre alphab tique Hathaway H K Standards Le bon d veloppement et la mise en oeuvre de l organisation scientifique demande l tablissement et le maintien des standards CNBOS Bruxelles Hayes D C 1977 The contingency theory of managerial accounting Accounting review January pp 22 39 Henry O 1993 Un savoir en pratique les professionnels de l expertise et du conseil Th se Paris VITI EHESS Hensel H 1937 Les avantages et les emplois du budgets Le Commerce Mars pp 83 84 H ranger C 1939 Le budget du directeur de la production M moire au Congr s d Organisation des Entreprises de Li ge 20 22 juin pp 13 16 H ranger C 1963 R les compar s de l Organisateur et du Technicien d Organisation Bulletin du CNOF CNOF Octobre pp 29 32 Heroin et Lheureux 1964 Enqu te la Compagnie de Saint Gobain Organisation de la fonction pr vision et contr le dans l entreprise I
105. 80 The roles of accounting in organizations and society Accounting organizations and society Vol 5 n 1 pp 5 27 Burns T et Stalker G M 1966 The management of innovation Tavistock London Cabrol 1931 Pr visions d exploitation des entreprises La comptabilit D cembre Cadet 1957 Une exp rience de contr le de gestion par la m thode budg taire Bulletins Informations Economiques Octobre pp 15 28 Cailluet L 1995 Strat gies structures d organisation et pratiques de gestion de Pechiney des ann es 1880 1971 Th se d Histoire Lyon II Calan de P 1966 Faites de la gestion pr visionnelle et vous m tamorphoserez votre entreprise Informations industrielles et commerciales 4 novembre pp 32 35 Campos M 1961 L imputation des frais fixes aux prix de revient sur la base de coefficients r sultant des budgets pr visionnels C gos Paris Carr J J Dubois P et Malinvaud E 1972 La croissance francaise Editions du Seuil Paris Carroll S J et Tosi H L Jr 1973 Management by objectives Applications and research The MacMillan C New York Carswell 1930 La pr paration du budget des ventes Mon Bureau Ao t pp 346 348 Catta E 1990 Victor de Metz De la CFP au groupe Total TEVA Paris Caumartin J Les principales sources de documentation statistique Dunod Caumartin J 1938 Les ententes industrielles et commerciales Bulletin du
106. 87 991 et 1045 1051 Messier P 1961 Le contr le de gestion est il r alisable dans une affaire commerciale de petite ou moyenne importance Economie et Comptabilit Septembre pp 2719 2729 Meuleau M 1992 Les HEC et l volution du management en France Th se de doctorat d Histoire Nanterre Meuwis M 1941 Les relations de la comptabilit et du contr le budg taire L Organisation Mars avril et mai juin Mey A et Beekman 1952 Le budget flexible et variable CNBOS 516 Bibliographie par ordre alphab tique Meyer J 1962 Int ressement du personnel et gestion pr visionnelle Revue de l Institut d Administration des entreprises F vrier Meyer J 1964 Gestion budg taire Dunod Paris Meyer J 1969 Le contr le de gestion PUF Que Sais Je Paris Midler C 1986 Les concepts au concret R flexions sur les liens entre syst mes techniques et syst mes de gestion dans l industrie automobile in Le travail March s r gles conventions dir par Salais et Th venot Economica Coll Insee pp 29 50 Milani K 1975 The relationship of participation in budget setting to industrial supervisor performance and attitudes a fiels study Accounting review April 1975 pp 274 283 Miles R E et Snow C C 1978 Organizational strategy structure and process Mc Graw Hill New York Milhaud J 1956 Chemin faisant Tranche de vie Editions Hommes et Techniques
107. 955 les responsables entre autres de Saint Gobain Pechiney et l IOIC se retrouvent dans un s minaire intitul Evolution dans les organisations 1953 1955 Trois themes sont d velopp s durant cette s ance e le d veloppement de la conscience des co ts au niveau de la ma trise e politique d expansion et son contr le au niveau de la direction g n rale e l organisation du travail personnel du chef Archives Pechiney 00 10 10021 R organisation 1948 Evolution dans les organisations 1953 1955 Document IOIC du 21 novembre 1955 411 Il s agit donc de th mes que nous connaissons bien et qui ont trait des probl mes de direction et de d l gation d autorit Pour illustrer le premier point Bosseler Pr sident de l Institut fait remarquer que dans une usine ce n est pas le Pr sident qui d pense mais le contremaitre d o la n cessit de d velopper en lui la conscience de ses actes en terme de co ts il faut d velopper l esprit gestionnaire au niveau subalterne Ceci est d autant plus crucial que les chefs ne peuvent s occuper de tout dans une organisation il y a une n cessit urgente d l guer Or cette d l gation passe par le d veloppement de comp tences de gestion des niveaux subalternes Dans une image qui n est pas sans rappeler Le nouvel tat industriel de Galbraith 1967 Bosseler remarque que ce qui diff re entre les diff rents niveaux hi rarchiques
108. 964 de l Institut de Contr le de Gestion ICG rappelle bri vement le cadre dans lequel intervient cette nouvelle mission A l origine de la mission H ranger il s agissait essentiellement de calculer plus rapidement les prix de revient Pour cela on a budg t les frais fixes d usine Cela ne s accompagnait pas d une diffusion des budgets aux diff rents responsables pour appliquer une action corrective Des plans taient tablis mais pour la seule utilisation du d partement financier On n avait pas vu l int r t de cette m thode qui sera par la suite revue et r appliqu e L enqu te de lV ICG fait donc clairement remonter les origines du contr le budg taire chez Saint Gobain la mission H ranger m me si reconnaissent les auteurs toutes les incidences et possibilit s de cette nouvelle technique n ont pas t per ues l poque Archives Saint Gobain CSG 293 395 Service Contr le et Etudes 1952 1964 Classeur de M Grandgeorges compte rendu succinct d un voyage aux Etats Unis vraisemblablement en partie priv Archives Saint Gobain SGV HIST 20 4 Enqu te la Compagnie Saint Gobain Institut de Contr le de Gestion Novembre 1964 Enqu te r alis e par MM Heroin et Lheureux au cours de l ann e 1963 Ibid 362 A Le d veloppement du contr le budg taire par la compagnie de 1952 1955 Le voyage de Francin aux Etats Unis et la rencontre avec Norbert Bosseler de l IOIC per
109. Boland R G A et d Arangues M 1972 Parlons plans et budgets Les Editions d Organisations Paris Bollinger D et Hofstede G 1987 Les diff rences culturelles dans le management comment chaque pays g re t il ses hommes Editions d Organisation Paris Boltanski L 1981 America America le plan Marshall et l importation du management Actes de la recherche en sciences sociales n 38 mai pp 19 41 Boltanski L 1982 Les cadres Edition de minuit Paris Bosseler N 1963 De l organisation du travail la gestion Paris Bouchet G et Norguet R 1961 Les modalit s de la programmation dans la gestion budg taire Bulletin du CNOF CNOF Janvier pp 17 25 Bouchikhi H 1990 Structuration des organisations Concepts constructivistes et Etude de cas Economica Paris Bouquin H 1988 Les perspectives de recherche en contr le I Les cadres conceptuels Cahiers de recherche IAE de Lille 74 p Bouquin H 1994 Les fondements du contr le de gestion Que sais je Presses Universitaires de France Paris 497 Bibliographie par ordre alphab tique Bouquin H 1995a Rimailho revisit Comptabilit contr le audit Vuibert Tome 1 Volume 2 septembre pp 5 33 Bouquin H 1995b 25 ans de comptabilit de gestion R veil r volution et amn sie in Paris Dauphine 25 ans de Sciences d organisation Claude Le Pen et al Masson pp 57 72 Bouquin H 1995c 25
110. CNOF CNOF D cembre pp 107 111 Caussin R 1947 Le contr le budg taire instrument de gestion F d ration des industries belges Bruxelles Caussin R 1963 Pr vision programmation perspective Organisation Scientifique Belge Janvier pp 1 6 Caussin VI me Congr s International d OST R 1935 Le budget des approvisionnements dans une entreprise industrielle Bulletin du Comit National Belge de l Organisation Scientifique VI me Congr s International d OST Ao t setpembre et octobre pp 199 204 499 Bibliographie par ordre alphab tique Cavard M 1958 Evolution des structures dans une entreprise de construction lectrique Bulletin du CNOF CNOF Juillet pp 13 18 C gos Du contr le budg taire la participation ouvri re aux conomies L organisation Scientifique du Travail aux Fonderies Arthur Martin C gos AO 139 Section 3 C gos 1934 L application du contr le budg taire dans une soci t de constructions m caniques aux USA C gos C gos 1937a R f rendum sur les travaux de la section sur le contr le budg taire C gos C gos 1937b L tablissement et le contr le du budget l lectricit de Strasbourg Section n 3 direction administrative et financi re C gos CGPF Document OA 34 18 p C gos 1937c Le contr le budg taire la CPDE R ponses au r f rendum C gos C gos 1938a Etapes successives
111. E FHERANGER denne nette ions Rte 341 A Des probl mes 341 B Des probl mes de technique de gestion 342 3 L INTERVENTION D UN CABINET DE CONSULTANTS LA MISSION SRE RSS Se eee ane al RI et 343 As L action Sur les Structures Seule he Neue re 344 B Le d veloppement d outils de gestion 348 C Le d nouement de la mission H ranger 353 4 LE MAINTIEN D UN STATUT QUO JUSQU EN 1955 355 A Le contr le budg taire des frais g n raux 0 eee esse ceseeeeeeeeaeeceaeceseeeseeetaeeeeaeees 355 590 B Les voyages aux Etats Unis ein Rhin ete 359 5 LA SECONDE MISSION DE REORGANISATION 361 A Le d veloppement du contr le budg taire par la compagnie de 1952 1955 362 B L intervention de 1 1 de 1955 1960 ES M eed eed 363 6 LE CONTROLE BUDGETAIRE A PARTIR DE 1959 LA PHASE DE MATURITE AA S EAEE 368 As Lar tonme d 1059 ara ie RS LS NS 368 Bela cr ation du BAC a ER re 373 PECHINEY ed dns ent dires ns 378 1 LA GESTION CHEZ PECHINEY AVANT 1948 379 Ax Le calcul des Drix d T vient and ees 379 B Budgets pr visions et programmation chez Pec
112. Habilitation a Diriger des Recherches Pezet A 1998 Gestion et histoire pour une approche pragmatique Actes des quatri mes journ es d histoire de la comptabilit et du management 26 27 mars 1998 pp 144 156 Boyns T 1998a The development of costing in Britain c 1900 1960 Actes des quatri mes journ es d histoire de la comptabilit et du management 26 27 mars 1998 pp 70 97 Boyns T 1998b Budgets and budgetary control in British businesses to c 1945 Accounting Business and Financial History a paraitre Vol 8 n 3 560 Bibliographie chronologique et tat des sources ETAT DES SOURCES PAR ENTREPRISES Le lecteur trouvera ci dessous les sources utilis es et class es par entreprises SAINT GOBAIN Entretien avec M Dominique Perrin le 18 octobre 1996 R f rences bibliographiques Avinens 1949 Pr visions et contr le budg taire la Cie de St Gobain Evolution de la m thode C gos PR 180 Daviet J P 1988 Un destin international La Compagnie de Saint Gobain de 1830 a 1939 Ed des archives contemporaines Paris Heroin et Lheureux 1964 Enqu te a la Compagnie de Saint Gobain Organisation de la fonction pr vision et contr le dans l entreprise Institut de Contr le de Gestion Meuleau M 1992 Les HEC et l volution du management en France Th se de doctorat d Histoire Nanterre Nikitin M 1992 La naissance de la comptabilit industrielle en Fra
113. Industrie textile Bulletin de l Institut d OST n 2 f vrier 1930 pp 30 32 Dennison HS Le budget dans les entreprises priv es aux usines Denisson Journal des Associations patronales Suisses Zurich 1929 n 7 p 37ets Le budget dans les usines de construction m canique Bulletin de l Institut d OST n 5 mai 1929 pp 102 103 Conf rence de HS Dennison sur le contr le budg taire dans l entreprise qu il dirige Le budget industriel dans l conomie allemande Bulletin de l Institut d OST n 5 mai 1929 pp 102 103 Opinions d un expert am ricain sur le contr le budg taire Bulletin de l Institut d OST n 5 mai 1929 pp 104 105 Attribution du service de gestion administrative en 1938 la Cie de Saint Gobain Archives Saint Gobain CSG 418 71 Page suivante 465 466 467 468 469 470 471 Contr le budg taire des frais g n raux de Saint Gobain mars 1951 Notes du service Contr le et tudes de janvier novembre 1951 Fonds Caillet Documents non cot s 472 Organigramme Saint Gobain 1953 Archives Pechiney 080 6 13351 et non dans les archives de Saint Gobain 473 Publicit s pour le cabinet Clark et photo de Wallace Clark M thodes 1933 474 Publicit s pour le cabinet Clark M thodes 1948 Bulletin du CNOF 1937 et 1938 475 Publicit s pour le cabinet H ranger et photo de K B White Bulletin du CNOF novembre 1947 Bulletin du CNOF d cembr
114. Journ es d tudes de 20 et 21 janvier 1956 de Rennes 29 p Berland N 1996 Comptabilit et contr le budg taire en France les exemples de Saint Gobain et Pechiney 1930 1960 Actes du XVIIe congr s de l Association Fran aise de Comptabilit AFC 31 31 mai et ler juin Bernoux P 1985 La sociologie des organisations Seuil Paris Berran A 1926 La gestion m thodique des entreprises La comptabilit et les affaires Paris Bertaux M 1953 Tableaux de bord et contr le budg taire C gos Paris Billemont M 1955 Prix de revient et budget pour l entretien courant C gos PR 240 11 p Bjornenak T 1997 Diffusion and accounting the case of ABC in Norway Management Accounting Research Vol 8 n 1 March pp 3 17 Blandin 1937 Du Budget Le Commerce Avril 4 p Bloch M 1935 L Organisation Scientifique dans les grands ateliers de locomotives de la Cie du Chemin de fer de Paris a Orl ans Delmas Paris Bloch M 1952 Apologie pour l histoire ou m tier d historien Colin Paris Bodt de G 1958 Gestion budg taire et calculs marginaux Annales des Sciences Economiques Appliqu es Octobre p 417 439 Bodt de G 1959 La gestion budg taire Orga Comptabilit D cembre 1959 et Janvier 1960 pp 407 411 et 428 et 9 12 et 32 Boiteux M 1956 Sur la gestion des monopoles publics astreints l quilibre budg taire Econom trica Janvier
115. Les tats budg taires ne comportent que des chiffres approch s 5000 F pr s ce sont des anciens francs Des graphiques Gantt devront tre utilis s au maximum afin de pr senter les r sultats aux directeurs de divisions Tout ceci est donc conforme aux prescriptions de Benoit en mati re de contr le budg taire Le comit de gestion est un organe cr afin de permettre la coordination des diff rentes activit s du groupe et d apporter des conseils la direction g n rale Plusieurs de ces s ances doivent tre consacr e selon le document qui d finit son r le aux pr visions pour l avenir Le Comit de gestion devrait permettre d examiner trois fois par an o nous allons en mati re d exploitation de frais g n raux de travaux neufs et de politique des stocks Cet organe est donc essentiel pour le contr le budg taire qui se met en place En janvier lui sont communiqu s les budgets pr sent s par les directions les services et les tablissements afin de recueillir toutes les observations ventuelles En juin il examine les r alisations des quatre premiers mois et apporte des modifications ventuelles sur les pr visions initiales restant r aliser Enfin en novembre il examine les r alisations des neufs premiers mois et en tire les enseignements en vue de l tablissement du budget de l ann e suivante On apprend ainsi qu il doit exister un d calage d au moins un mois entre la fin d une p riod
116. M Boiteux travaille sur le sujet Au d but des ann es soixante le nouveau syst me ne fonctionne pas dans toutes les unit s La m canisation informatique est un nouveau pr texte l extension du contr le budg taire Enfin on remarquera que la forme des tats de pr visions de recettes et d penses n a pas vari et reste identique plus de 15 ans apr s son implantation L usage interne des budgets a quant a lui consid rablement volu GDF a disparu de notre horizon faute d archives suffisantes Il semble bien que cette entreprise n ait pas du tout suivi la m me voie ce qui rendrait son analyse int ressante A Le point de d part des nouveaux budgets La proc dure budg taire entre en crise a EDF a partir des ann es cinquante Les raisons en sont multiples 435 1 Une demande interne M Buphom ne nous encore sert de guide En 1954 1955 des chefs d exploitation ont manifest le d sir d obtenir de leur comptabilit industrielle une analyse plus approfondie de leur prix de revient au stade l mentaire C est partir de cette poque que se d veloppent de nouvelles pratiques mise au point des m thodes de d gagement de prix de revient au stade des co ts l mentaires d op rations am lioration des techniques de pr visions et de contr le budg taire gr ce un regroupement des comptes de frais au sein de groupes homog nes dits fonctionnels premi res recherches dans le traitement
117. ON DU CONTROLE BUDGETAIRE EN FRANCE sseseserersesesereccesesorsesesecceresoroeseeesosoesesee 39 1 Le contr le budg taire appara t au d but des ann es trente 40 A G n alogie d une pratique 41 1 La conf rence de Gen ve acte fondateur d une 41 2 Les p res TONMGALCULS M ME 45 a Fayol et la cr ation de la fonction 45 b Taylor et l analyse 47 3 Les attentes des entreprises tonte ts 49 4 L exp rience am ricaine est connue tr s rapidement 50 5 Les entreprises pionni res en France et en Grande Bretagne 51 a Les imprimeries Delmas inventeur autonome 52 b L exemple europ en le plus cit Hans 53 6 La conf rence de Gen ve source d inspiration ssssssssesssessesssesssseesseee 54 B Une diffusion assurant une large publicit 56 1 Informer sur le contr le budg taire 57 a Les revues touchent un large public 57 b Les congr s permettent des contacts fr quents 58 c Trois ouvrages banalisent le concept de contr le budg taire 60 2 apprentissage par la pratique et l exemple 63 a
118. Organisation Scientifique F vrier pp 29 35 et 65 68 500 Bibliographie par ordre alphab tique Chambre Syndicale de la Sid rurgie fran aise 1960a Application de la gestion budg taire et des co ts standards aux Hauts Fourneaux Chambre Syndicale de la Sid rurgie fran aise 1960b La gestion budg taire et les prix standards dans les laminoirs Chambre Syndicale de la Sid rurgie fran aise 1962 La gestion budg taire et les co ts standards dans la sid rurgie Chandler Jr A 1962 Strat gies et structures des organisations Les Editions d Organisation Paris Chandler Jr A 1977 La main visible des managers Une analyse historique Economica Paris Chandler Jr A et Daems H 1979 Administrative coordination allocation and monitoring a comparative analysis of the emergence of accounting and organization in the USA and Europe Accounting organizations and society Vol 4 n 1 2 pp 3 20 Chapman C S 1997 Reflections on a contingent view of accounting Accounting organizations and society Vol 22 n 2 F vrier pp 189 205 Charmont C 1952 Un homme nouveau dans l entreprise le contr leur de gestion Hommes et Techniques Hommes et Techniques Mai pp 23 26 Chassepierre M 1954 Comptabilit industrielle et contr le de gestion C gos 17 p Chatfield M 1996 Gantt Henry Laurence 186 1919 in The history of accounting An international Encyclopedia Ga
119. REALISATIONS Effectif Appointements Salaires est cens remplac un tat prix moyen de l heure de travail joint au rapport mensuel ou envoy s par ment Il est con u de telle fa on que les r alisations qu il contient puissent tre rapproch es sans manipulations suppl mentaires de chiffres des pr visions tablies trimestriellement s agit a priori de ma triser les co ts de main d uvre moyens gr ce un nouveau syst me de surveillance automatique a base de rapports faisant tat de pr visions et de r alisations Ce document doit tre adress chaque mois au plus tard le 9 d part usine DUE et IGF Une autre IPP du 5 mai 1936 concerne galement le contr le budg taire Il s agit comme pr c demment d un contr le des frais g n raux d penses de frais g n raux frais accessoires de main 1 Archives Pechiney 072 11 70120 Instructions Particuli res permanentes de Saint Jean de Maurienne 2 Ibid DUE est la direction des usines lectrom tallurgiques et IGF est le service d inspection g n rale des fabrications 386 d ceuvre FAMO et frais g n raux d atelier d entretien FGAE Les pr visions sont alors annuelles et doivent tre soumises pour accord la direction des usines Les rapprochements se font en cours d ann e ce qui suppose une r partition des co ts sur diff rentes p riodes le mois par exemple En fin d ann e et seulement ce moment d apr
120. Sabri Paris Stedry A C 1960 Budget control and cost behavior Prentice Hall Inc Stedry A C et Kay E 1966 The effects of goal difficulty on performance a field experiment Behavioural Science 11 6 Novembre pp 459 470 Stosskoppf 1938 Le contr le budg taire aux Messageries Hachette C gos Taboulet H 1962 Programme d action dans l entreprise La pratique des plans a cing ans M moire de la Soci t des Ing nieurs civils de France et CNOF Septembre et Octobre pp 33 42 et 11 19 Taboulet H Meyer J et Sallan A 1966 La gestion pr visionnelle dans l entreprise Pratique de sa mise en place Enqu te ICG Institut national de gestion pr visionnelle et de contr le de gestion Paris Taylor F W 1911 La direction scientifique des entreprises Dunod Paris Teillac M 1958 M thode uniforme de prix de revient ou non Bulletin du CNOF CNOF D cembre pp 29 31 Teillac et Rieu J 1960 Probl me de gestion pr visionnelle CNOF Octobre 9 22 Teillac M 1960 Le contr le et la gestion par la comptabilit Editions de l entreprise moderne Paris Teper W 1963 L approche prospective un d fi pour les dirigeants CNOF D cembre pp 17 24 Thibert R B 1955 La gestion pr visionnelle et contr l e de l entreprise Dunod Paris Thompson J 1967 Organizations in action Mc Graw Hill New York Thuillier G et Tulard J 1991 La m thode
121. TRENTE Les outils de gestion et les probl mes structurels de la compagnie de Saint Gobain ne seront pas tous envisag s Nous nous limiterons l examen du calcul des prix de revient de la r forme de structure intervenue en 1938 la direction g n rale des Glaceries des rapports aux directions g n rales et l utilisation des budgets et des 321 pr visions dans les ann es trente Ces outils paraissent en effet seuls pertinents pour expliquer le d veloppement du contr le budg taire A Les prix de revient et le contr le L histoire du prix de revient est d j ancienne chez Saint Gobain Elle a t largement trait e par Nikitin 1992 et Zimnovitch 1997 Cet outil n est invoqu que pour comprendre le d veloppement des budgets C est pourquoi nous commen ons notre tude en 1933 En effet cette poque un certain nombre de pr occupations nouvelles sont mises jour le prix de revient commence tre consid r comme un outil de pilotage et non plus simplement comme un outil de contr le a posteriori Un rapport interne Saint Gobain datant de 1933 et malheureusement anonyme fait mention de d bats concernant le prix de revient et son utilisation au sein de la branche des Glaceries Le rapport commence par dresser un tat des pratiques en fait une critique et propose enfin une nouvelle forme de pr sentation des prix de revient Notons d abord que les co ts sont divis s en tro
122. Universit Paris IX Dauphine ECOLE DOCTORALE DE GESTION COMPTABILITE FINANCE EDOGEST CENTRE DE RECHERCHE EUROPEEN EN FINANCE ET GESTION CREFIGE L HISTOIRE DU CONTROLE BUDGETAIRE EN FRANCE Les fonctions du contr le budg taire influences de l id ologie de l environnement et du management strat gique THESE pour l obtention du titre de DOCTEUR EN SCIENCES DE GESTION arr t du 30 mars 1992 Pr sent e et soutenue publiquement par Nicolas BERLAND JURY Directeur de Th se Monsieur Henri BOUQUIN Professeur l Universit Paris IX Dauphine Rapporteurs Monsieur Alain DESREUMAUX Professeur l Universit de Lille I Monsieur Yannick LEMARCHAND Professeur l Universit de Nantes Suffragants Monsieur Bernard COLASSE Professeur l Universit Paris IX Dauphine Monsieur Patrick FRIDENSON Directeur d tudes l EHESS Janvier 1999 Tome II ANNEXES 319 SAINT GOBAIN 320 Le contr le budg taire appara t chez Saint Gobain apr s la Deuxi me Guerre mondiale Il en est question pour la premi re fois en 1933 puis nouveau en 1938 mais il ne semble r ellement mis en pratique qu en 1941 Et il faut attendre 1954 pour qu il se d veloppe vraiment dans toute l entreprise Ce sont les conditions de son apparition et les p rip ties de sa lente mise en place qui vont tre trait es dans ce document Le contr le budg taire n appara t pas subitement diff rentes te
123. a pr sentation des budgets grace des circulaires budg taires Le programme et le budget de l ann e doivent tre tablis dans le cadre de la politique g n rale du Groupe d finie par la direction g n rale L tablissement des programmes et budgets par une filiale consiste d finir dans le Ibid Ibid Archives Total 86 12 12 Notes du 22 juin 1956 460 cadre de la politique g n rale voqu e ci dessus et compte tenu des imp ratifs locaux sa politique commerciale et la concr tiser par un programme d action Compte tenu de la disparit des situations des filiales le si ge ne donne pas de r gles pr cises pour l tablissement des budgets autres que celles des crit res de pr sentation C est la direction de zone qui pr sente les budgets des filiales au si ge A la fin des ann es cinquante les dirigeants font appel un ing nieur conseil Mellon recommand par Dalemont La soci t se pose des probl mes quant sa structure Quelle solution structurelle retenir alors qu il n existe pas de r elle coordination entre les diff rentes parties du groupe et que l information ne circule pas librement Cette r organisation semble surtout concerner l activit commerciale dont s occupe Dalemont L ing nieur conseil propose de d velopper dans l activit commerciale les fonctions de control est piquant de remarquer qu il n emploie pas le mot de contr le qui lui semble impropre e
124. a structure de la soci t et les outils de gestion Ces r sultats ont t finalement tr s critiqu s Nous pouvons tout d abord nous int resser aux origines des m thodes de travail de Charles H ranger Son cabinet a en effet d justifier de ses r f rences aupr s de Saint Gobain A la demande semble t il de cadres de la compagnie au moins deux entreprises sont sollicit es afin de juger des r sultats de sa m thode En juin 1942 des repr sentants de Saint Gobain sont envoy s aux Mines de Vicoignes Noeux et Drocourt Noeux les Mines et aux Ateliers des Forges et Aci ries d Ugines Dans la premi re entreprise la mission Clark pour laquelle travaillait H ranger s est d roul e de 1931 a 1936 Il s agissait initialement de r organiser le service d entretien 2000 personnes puis la mission a t tendue l am lioration du magasin g n ral Nulle part il est fait mention du contr le budg taire Le probl me semble plut t tre la gestion des stocks Dans la deuxi me entreprise ce sont d abord des probl mes de planning qui ont n cessit la mise en place de la m thode Clark H ranger Une r flexion sur la comptabilit industrielle et les stocks a galement t men e Les solutions d abord refus es par les responsables de cette soci t ont finalement connu une r alisation satisfaisante La guerre a oblig mettre entre parenth se ces exp riences mais il est pr vu qu elles red marrent av
125. abli par F5 montre les origines tatiques et les limites de la m thode Il pr cise ainsi il convient de rappeler qu une limitation des d penses ne saurait tre pos e en r gle absolue en raison du caract re industriel et commercial de l tablissement qui ne peut s accommoder d un budget rigide comparable celui de l Etat ce qui n exclut d ailleurs pas tout contr le budg taire Cette note montre bien l origine de la technique employ e qui trouve sa source dans les pratiques de l Etat tout en pr cisant les limites M Boiteux dans un entretien le 22 septembre 1997 nous a confirm le r le important de la tutelle publique dans les pratiques financi res d EDF 2 1386 A EDF GDF Commission des Finances d apr s les archives DG 1949 1950 Ibid Ibid 430 de son application Celui ci distingue alors une pratique alternative au contr le de l Etat le contr le budg taire sans que l on sache exactement a quoi il fait r f rence Le m me document ajoute que l on peut pour le moment se limiter une ma trise pr visionnelle des d penses pour l ann e suivante Les carts restant faibles entre le budget et les r alisations on ne note pas encore de fortes tensions La direction g n rale semble s orienter peu peu vers une pr sentation dichotomique des pr visions de recettes et d penses l une assez l g re et synth tique destin e aux Ministres l autre plus toff e destin e
126. ablissement des r sultats de la division e pr senter l chelon Compagnie l int gration des r sultats des divisions dans le contexte Compagnie en tenant compte des l ments de r sultats ne provenant pas des seules divisions 1 Ibid 2 Archives Saint Gobain Documents non class s Pr sentation des r sultats et des bilans 1948 1964 Service Contr le et Etudes 367 L ensemble du contr le budg taire d exploitation vente production et stocks et hors exploitation frais d administration tudes et recherches travaux neufs et frais financiers doit boucler sur le budget de tr sorerie Cette m thode est appliqu e extra comptablement les carts sont analys s en statistique et aucun moment en comptabilit Cette derni re remarque manant du service contr le et tudes semble faire r f rence la situation am ricaine o comptabilit et contr le budg taire sont beaucoup plus int gr s La diffusion du contr le budg taire n est donc pas encore r alis e dans toutes les divisions Ces derni res ne parlent pas encore le m me langage des probl mes d harmonisation doivent encore tre r gl s Mais nous sommes maintenant certains que le contr le budg taire fonctionne dans les usines alors que dans les p riodes pr c dentes cela tait plus incertain D ailleurs selon Dominique Perrin la gestion budg taire est accueillie tr s favorablement par les ing nieurs d usine qui y
127. ai 1957 une tude est faite notamment par M Blom directeur adjoint sans doute de F5 sur les pr visions budg taires de 1961 Il suit une m thode dite fonctionnelle se basant sur la derni re ann e connue savoir 1956 Ses conclusions sont assez alarmistes et rejoignent les analyses pr c dentes Il constate en effet un d s quilibre persistant entre l augmentation des charges et des recettes Les commentaires qui suivent cette tude de juin 1957 ne rejettent pas ses conclusions mais posent un certain nombre de questions sur les causes des carts constat s Le terme m me de budget fonctionnel est emprunt une note intitul e Comment la Commission Hoover a con u le budget fonctionnel document manant des services financiers et juridiques et dat du 23 mai 1957 C est un extrait de The Hoover Commission report on organization of the executive branch of the Government Mac Grow sic Hill Book New York 1949 Les responsables pr sentant le rapport n ont retenu que la partie concernant la R forme budg taire Apr s avoir critiqu la pr sentation des budgets publics le rapport propose un nouveau type de document traduit par M Dayre Pr sident de la commission administration et productivit par budget fonctionnel L objet de cette nouvelle pr sentation est de d finir les fonctions les activit s les programmes au lieu de dresser des tableaux d affectation ou d autorisation d
128. ait d velopper par Jean Benoit 1 Wallace Clark En 1933 une exp rience int ressante est men e entre autres par Jean Benoit l usine de l Argenti re Il s agit d introduire dans l usine les m thodes d velopp es par Henry Gantt Pour cela Jean Benoit est assist d un cabinet conseil dirig e par Clark La personnalit de ce consultant est int ressante et il nous faut envisager sa biographie La premi re publication de Clark en 1926 comprend une biographie r alis e par Thompson ing nieur conseil et ancien ma tre de conf rences Harvard Elle nous aide mieux comprendre le personnage Clark serait cette poque l un des conf renciers les plus importants des Etats Unis Son travail est riche d interventions en entreprises Il est n Cincinnati Ohio le 27 juillet 1880 de parents am ricains Il a fait ses tudes dans l Universit de cette ville et entre en 1902 la Cie Remington de New York Il s journe en Chine et aux Philippines puis revient aux Etats Unis pour la Lodge of Archives Pechiney 00 10 10019 Note du 27 septembre 1945 sur l organisation de la comptabilit 2 Archives Pechiney 00 10 10018 Organisation Contribution l tude d une doctrine relative l organisation des ateliers d entretien Usine de l Argenti re le 16 septembre 1933 par Jean Benoit 384 Shipley Machine Tool Cie En 1908 il rejoint nouveau la Remington en qualit d adjoint au Pr sident y dev
129. ale et une fonction de comptabilit analytique La comptabilit analytique ayant elle m me trois fonctions le calcul des prix de revient la connaissance de l origine des r sultats et la connaissance de la valeur des stocks e trois fonctions para comptables interpr tation des prix de revient pr vision c est dire contr le budg taire et une fonction de liaison coordination distingue en outre une cat gorie particuli re de comptabilit qui est la comptabilit d anticipation qui doit permettre de fournir par comparaison avec les r alisations des carts permettant de juger de la bonne marche de l entreprise Selon cette conception c est l aspect produit qui est le plus important Les faibles marges enregistr es sur chaque produit ont conduit un syst me de contr le assez fin Aux Etats Unis celui ci Archives Pechiney 00 10 10021 R organisation 1948 Contr le budg taire Document non dat de Jean Benoit Il date probablement de 1953 2 Fonds Ren Pereires Institut d Histoire de l Aluminium Conf rence de Jean Benoit sur la comptabilit et la productivit 1951 Il nous donne galement cette occasion son interpr tation de l histoire du contr le budg taire Ibid Archives Pechiney 001 7 30994 L tude des prix de revient et la gestion des entreprises Conf rence de Jean Benoit non dat e 409 est rapide notamment grace a la comptabilit des standards et insiste be
130. ans de contr le de gestion De la maturit au doutes in Paris Dauphine 25 ans de Sciences d organisation Claude Le Pen et al Masson pp 73 89 Bouquin H 1995d Un aspect oubli de la m thode des sections Revue Fran aise de Comptabilit n 271 octobre pp 63 71 Bouquin H 1997 Le contr le de gestion PUF Paris Bourquin M 1937 M thodes modernes de r partition et de contr le des frais g n raux dans l industrie Dunod Paris Boyns T et Wale J 1996 The development of management information systems in the british coal industry c 1880 1947 Business History Vol 38 n 2 pp 55 80 Boyns T 1997 The development of costing in the British coal industry c 1900 c 1960 Troisi mes journ es d Histoire de la Comptabilit Nantes Association Fran aise de Comptabilit 20 21 mars pp 103 127 Boyns T 1998a The development of costing in Britain c 1900 1960 Actes des quatri mes journ es d histoire de la comptabilit et du management 26 27 mars 1998 pp 70 97 Boyns T 1998b Budgets and budgetary control in British businesses to c 1945 Accounting Business and Financial History para tre Vol 8 n 3 Braudel F et Labrousse E 1979 Histoire conomique et sociale de la France Tome IV 1 2 1880 1950 PUF Paris Bredley V A 1955 Budgets et contr le budg taire Revue Fran aise de Comptabilit Septembre pp 78 94 Brody L 1954 E
131. ant par cons quent que Saint Louis ne conna t pas ou n utilise pas le budget flexible Cette conf rence montre que Saint Gobain a d pass le stade de d veloppement du contr le budg taire dans lequel se trouve Saint Louis Les responsables de la compagnie ne s en rendent pas compte et interpr tent le cas Saint Louis comme tant simplement diff rent Cette modestie traduit sans doute les incertitudes quant au maniement du contr le budg taire de la compagnie A partir de la fin 1964 s ouvrent un d bat sur des red finitions de comp tence entre le service contr le et tudes et le BAG en mati re de contr le budg taire Une crise nouvelle appara t qui m rite d tre d velopp celle de l utilit du contr le budg taire Fin 1964 le BAG est rattach la direction financi re et M Perrin succ de Milochevitch M de Pins devient le directeur du service contr le et tudes qui est rattach la direction financi re depuis 1959 Un d bat a alors lieu pour red finir les comp tences respectives de ces deux services qui s occupent de contr le budg taire Il est d cid que les parties analyse et promotion du contr le budg taire seraient r serv es au BAG alors que l aspect normalisation et doctrine serait le fait du service contr le et tudes Le BAG doit faire la synth se des budgets des divisions Glaces pour le niveau compagnie Il est rattach au d partement financier pour pouvoir
132. aphie chronologique et tat des sources EDF GDF ET LA COMPAGNIE DU GAZ DE PARIS Entretien avec M Marcel Boiteux le 22 septembre 1997 R f rences bibliographiques Beltran A Bungener et Picard 1985 Histoire s de l EDF Comment se sont prises les d cisions de 1946 nos jours Dunod Paris Beltran A et Williot J P 1992 Le Noir et le Bleu 40 d histoire de Gaz de France Belfond Paris Boiteux M 1956 Sur la gestion des monopoles publics astreints l quilibre budg taire Econom trica Janvier Buber B J 1935 Le contr le budg taire dans la production d nergie L Organisation Ao t pp 337 341 Inconnu 1961 L information comptable et les probl mes d analyse des prix de revient l Electricit de France de 1946 1960 RFE Revue Francaise de l lectricit n 130 131 juin juillet Morsel H 1996 Histoire de l lectricit en France 1946 1987 Fayard Paris Picard J F Beltran A et Bungener M 1985 Histoire s de l EDF Comment se sont prises les d cisions de 1946 nos jours Dunod Paris Archives 1382 G EDF GDF Rapports de gestion de EDF de 1946 1955 Conseil d administration de 1946 1950 1382A EDF GDF Conseil d administration de 1946 1950 1386 A EDF GDF Commission des Finances d apr s les archives DG 1949 1950 1386 C EDF GDF Commissions des Finances 1952 1386 I EDF GDF Commission des Finances 1947 1948 Commissions
133. apport pr conise d ailleurs d implanter du contr le budg taire D apr s les documents du bureau central du SCC compte tenu des march s ventes certaines des statistiques portant sur les exercices pr c dents et des tendances probables de l exercice venir les vendeurs tabliront des pr visions de ventes d o d couleront les programmes de fabrication Il est bien entendu que les r alisations dans ce domaine sont rapprocher des pr visions de fa on r viser au d but de chaque p riode les pr visions faites relativement l avance c est une utilisation classique du contr le budg taire et de son utilisation pour l tablissement des programmes Le contr le budg taire est donc connu de certains responsables de Pechiney Le mod le de contr le sous jacent est lui m me relativement fruste c est une simple comparaison pr visions r alisations sans modification ad quate de la structure On note tout de m me le d sir d un outil de gestion nouveau Celui ci est exprim par les op rationnels et diffus par un consultant Nous disposons d autres informations sur les prix de revient juste avant la r organisation de 1948 Leur calcul semble organis au si ge social pour l ensemble de la soci t La compagnie Pechiney tablit ainsi mensuellement des comptes de gestion Ces comptes sont publi s avec un trois mois de retard Le processus tel qu il est d crit en 1948 par une mission de consul
134. arfaitement int gr la probl matique du contr le budg taire Le fait qu il situe les origines vers 1949 sans faire r f rence ni la mission H ranger ni aux v nements pr c dents ne doit pas faire illusion Comme le montre l tude de l Institut de Contr le de Gestion la mission H ranger est encore pr sente dans la conscience collective de la compagnie En tout tat de cause ce nouvel acteur a parfaitement int gr la perspective dans laquelle se situe le d veloppement du contr le budg taire Milochevitch pr cise galement que les budgets doivent tre fix s par les int ress s eux m mes chaque ann e Tous les jours sont ensuite tablis des documents techniques r capitul s et d velopp s chaque mois dans des documents faisant appara tre les diff rents carts La pratique du contr le budg taire s enrichit de nouveaux instruments les carts qui ne sont plus seulement la constatation d un d passement de budget mais beaucoup plus une analyse de ce d passement e service contr le et tudes continue galement son travail d information Dans une L tr le et tud t 1 t t 1 d inf t D note du 7 septembre 1959 il est amen clarifier les conditions d utilisation de la Tl est noter que les responsables de la compagnie pr f reront utiliser le terme gestion budg taire celui de contr le budg taire Le second leur paraissant donner une image plus coercitive que le premier qui traduit une
135. aris Satet R 1936 Le contr le budg taire Cours l Ecole sup rieure des Messageries Hachette et l Universit de Louvain Satet R 1936c Le contr le budg taire Soci t industrielle de Rouen 3 avril Satet 1936d Enqu te sur la m thode du contr le budg taire et ses applications Revue de l UIMM Avril mai et novembre Satet R 1938 Les coulisses d une conf rence Bulletin du CNOF CNOF F vrier pp 145 155 Satet R 1939 Le budget du directeur des ventes M moire au Congr s d Organisation des entreprises de Li ge 20 22 juin pp 4 12 524 Bibliographie par ordre alphab tique Satet R 1941 Analyses synth ses pr visions s rie d articles L information du Commerce et de l Industrie n 70 77 78 86 de juillet septembre Satet R 1942a L organisation scientifique du travail les grands hommes les grands principes applications pratiques CNOF 40 p Satet R 1942b Le contr le budg taire Cours de l Ecole d Organisation Scientifique du Travail Ecole d Organisation Scientifique du Travail Paris Satet 1942c A la recherche du rendement et des conomies Satet R 1943a De l organigramme fonctionnel 13 me Edition F vrier 4 Satet et 1943b Plannings graphiques et harmonogrammes Satet et 1945 Tableau sch matique de contr le Satet R et Voraz C 1946a Les graphiques moyen de direc
136. arme du 10 11 61 sur le contr le budg taire 3 Ibid 374 cette technique tr s en vogue et qui fait couler beaucoup d encre n aurait re u que peu d applications en France Le BAG qui compl te l activit du service contr le et tudes poursuit une t che de sensibilisation au contr le budg taire jusqu en 1966 A cette fin un manuel de gestion budg taire est dit se pr sente en cing tomes e Livre 1 G n ralit s et gestion budg taire au niveau soci t division et groupe r dig par Fassin de l IOIC et par Milochevitch e Livre 2 Gestion budg taire de production r dig par Fassin de l IOIC et par Milochevitch e Livre 3 Gestion budg taire commerciale r dig par Sampr e Livre 4 Gestion budg taire et frais de si ge r dig par Fassin e Livre 5 Gestion budg taire de la fonction achat r dig par Perrin Il ne s agit pas d un manuel de proc dure mais plut t d un livre d apprentissage usage interne L introduction compl te les diff rentes id es que nous pouvons d j avoir sur le contr le budg taire chez Saint Gobain Il s agit de faire de l instrument budg taire un instrument dynamique g n rateur d actions et non un outil comptable Et un peu plus loin les pr visions tablies dans le cadre de la gestion budg taire diff rent des pr visions ou budgets tablis depuis fort longtemps en ce sens que les pr visions sont tablies sur l en
137. ation Scientifique du Travail Juillet Joffre P 1987 De nouvelles th ories pour g rer l entreprise Economica Paris Johnson T H 1978 Management accounting in an early multidivisional organization General Motors in the 1920s Business History Review Winter pp 490 517 Johnson T 1983 The search for gain in markets and firms a review of the historical emergence of management accounting systems Accounting organizations and society Vol 8 n 2 3 pp 139 146 Johnson T H et Kaplan R S 1987 Relevance lost The rise and fall of management accounting Harvard Business School Press Boston Jonio F et Plaindoux G 1961 Contr le budg taire Dunod Paris Jonio F Leleu R et Plaindoux G 1962 Guide pour la pratique du contr le de gestion Dunod Paris Kaemmerlen 1949 Les prix standards et les pr visions budg taires aux Ets Schaeffer C gos PR 178 Kaemmerlen 1959 La pr vision des d penses et la mesure des performances dans un service entretien C gos PR 267 21 p Kalika M 1988 Structures d entreprises R alit s d terminants performances Economica Paris Kaplan R S 1984 The evolution of management accounting The accounting review Vol LIX n 3 July pp 390 418 Kaplan R S 1984 Yesterday s accounting undermines production Harvard Business Review Juillet Ao t pp 95 101 Kaufmann W 1933 L organisation scientifique dans l
138. ations and society Vol 12 n 5 pp 415 436 Armstrong P Marginson P Edwards Paul etPurcell John 1996 Budgetary control and the labour force findings from a survey of large British companies Management Accounting Research n 7 pp 1 23 Arwidi O et Samuelson L 1993 The development of budgetary control in Sweden a research note Management accounting research Vol 4 pp 93 107 Auber A 1973 L informatique et les prix de revient pr visionnels Travail et M thodes Mars pp 5 10 Aubert A 1958 Les d marches de la gestion pr visionnelle Gestion Organisation 4 p Aubert E 1958 La contribution des m thodes de contr le de gestion l organisation de la d l gation Bulletin du CNOF CNOF Juillet pp 21 Aubert E 1967 Le plan moyen terme dans l entreprise Cahier de l ILEC ler trimestre pp 20 35 Avinens 1949 Pr visions et contr le budg taire la Cie de St Gobain Evolution de la m thode C gos PR 180 Baffet M 1942 L organisation du travail dans l industrie du raffinage des p troles Association fran aise des techniciens du p trole Bak Jensen T 1959 Le budget planifi instrument efficace pour la bonne gestion des petites et moyennes entreprises Projet n 172 OECE Paris Baldini 1949 Le contr le budg taire dans une entreprise de sp cialit s alimentaires C gos PR 172 Baltenberger M 1955 Les abonnements bu
139. au pour un article donn et les l ments de prix de revient pr visionnels y sont galement not s Hormis le contr le budg taire tabli une fois par an et ne donnant pas lieu dans les usines une utilisation mensuelle il est proc d chaque mois l tablissement d un programme de fabrication pour le mois suivant celui ci tant r alis par le chef de fabrication En fin de mois pr visions et r alisations de fabrication sont compar es Les pr visions de fabrication semblent g n ralement prudentes et sont souvent d pass es par la r alit indique l IOIC Le cabinet note galement que ces pr visions budg taires sont insuffisamment utilis es en usine car les pr visions de prix de revient ne contiennent pas de distinction sur le niveau d activit et parce que les carts sont calcul s au niveau du produit ce qui est insuffisant Archives Saint Gobain CSG 293 60 67 Huit boites contenant les rapports de l IOIC sur l implantation du contr le budg taire de 1955 1958 et diverses notes du services contr le et tudes Ibid Ibid 363 Dans une note du 18 janvier 1953 le service contr le et tudes fait galement le point Le groupement I verre plat envoie en d but d ann e des pr visions de marche pour l ann e et des pr visions d exp ditions Ces pr visions ne sont chiffr es qu en mois de marche estimation donc tr s grossi re qui ne tient pas compte des arr ts pour r
140. aucoup sur les frais de main d ceuvre plus que sur les consommations de mati re premi re Dans la vision am ricaine du contr le budg taire de Benoit la comptabilit joue un r le important bien qu il consid re qu il s agit d une discipline ingrate l origine La comptabilit doit avec les budgets s enrichir d un nouveau r le l instar de la comptabilit am ricaine Les pr visions du contr le budg taire doivent permettre de reconstituer le compte de pertes et profits Apr s avoir rencontr un certain Silbermann qui aurait fait un rapport pour le gouvernement am ricain sur la productivit europ enne Benoit est convaincu par ses principales conclusions la faible productivit europ enne est en partie due aux faibles relations qui existent entre les techniciens et les comptables chacun se barricadant dans son service les comptables ayant un langage herm tique les techniciens ne s int ressant qu la technique Mais plus tard lors d une conf rence en 1956 Benoit se fait plus acerbe vis vis des comptables Il leur reproche tout la fois d avoir des proc dures trop ch res trop lentes et qui ne mettent pas en vidence les causes des gaspillages alors que leur mission consiste pr parer les d cisions contr ler leur ex cution et assurer une meilleure information Il est indispensable selon lui de distinguer alors deux fonctions Celle de comptable centr e sur des pr occupations traditi
141. budget flexible et le budget variable Compte rendu de la r union de la section n 8 du Congr s de Bruxelles 5 11 juillet 1951 Bulletin du CNOF CNOF Novembre pp 35 36 Coes 1930 Difficult s et r sistances fr quemment rencontr es dans l instauration de la proc dure budg taire Mon bureau Septembre pp 389 392 Colasse B 1988 Les trois ges de la comptabilit Revue Fran aise de Gestion Septembre octobre pp 83 87 Collectif 1965 EOST l Ecole d Organisation Scientifique du Travail Num ro sp cial Bulletin du CNOF CNOF Ao t septembre Collectif 1935a Num ro sp cial sur le contr le budg taire avec bibliographie L Organisation ao t Collectif Decorps Pierson Axelroud et Fould 1935b L Organisation Scientifique la Soci t des Hauts fourneaux Forges et Aci ries de Pompey Delmas Collectif 1950a Les techniques comptables et le financement dans les entreprises industrielles et commerciales C gos Paris Collectif 1950b Les renseignements statistiques n cessaires la gestion des entreprises Exploitation et gestion des statistiques C gos Paris Collectif 1953 Instructions for the preparation and submission of annuel budget estimates Government printing office Washington Collectif et alii 1956 La pr vision et le contr le de gestion Journ e d tudes de l IAE de Rennes Centre r gional d tudes et de formation conomiques Rennes C
142. but qu il se propose Elle sert la direction de l usine pour contr ler la marche technique c est le seul l ment s rieux et honn te de contr le Archives Saint Gobain CSG 4 289 Dossier prix de revient 1933 4 vol D RER Ibid 325 pour le service commercial qui fixe ainsi son prix de vente pour la direction g n rale pour contr ler la marche des affaires La comptabilit pourrait devenir un outil d aide la gestion quotidienne et plus seulement un moyen d observation a posteriori Il s agit alors pour les comptables d ouvrir la boite noire du processus de production Un extrait du document sur le traitement des frais de main d uvre est r v lateur des pr occupations 2 Valeur de la main d uvre productive Les observations que nous venons de faire sont valables aussi pour la main d uvre Il est int ressant que celle ci soit connue pour chaque l ment de la fabrication Actuellement on porte au prix de revient la main d uvre sous un seul titre en s parant seulement celle de la fabrication de celle de magasin Pour celui qui tudie un prix de revient ce qui nous l avons dit est pratiquement le seul contr le possible d une fabrication le groupement de la main d uvre ne permet pas de tirer de cet examen toutes les conclusions d sirables La pr sente tude qui a conduit une d composition des chiffres de main d uvre a montr tout l int r t pr sent par celle ci
143. cal se montre r ticent face un budget qu il ne juge pas suffisamment restrictif Un d bat s engage alors au sein du conseil d administration o l on s interroge sur la nature du budget pr sent Le Pr sident indique qu il n a pas le caract re limitatif des budgets de l Etat mais que toutefois si des carts importants sont constat s le conseil doit statuer sur la mani re de les r sorber Les discussions qui suivent permettent des baisses importantes du budget par rapport aux propositions des diff rents services m me si cela semble encore insuffisant Le Brun La r union du 22 f vrier 1947 reprend le th me d un projet de budget honn te et prudent pr sent au Ministre de la Production Industrielle Le proc s verbal du 13 juin 1947 traite nouveaux des budgets M Gaspard qui les pr sente pr cise qu il s agit plut t d estimations des recettes et d penses jusqu la fin 1947 Sur les premiers mois de l ann e les ventes d lectricit ont t sup rieures aux pr visions du fait d une hydraulicit exceptionnelle Le probl me pour EDF est en effet lIbid 424 a cette poque de produire suffisamment d lectricit alors que les quipements fonctionnent d j plein r gime et ne suffisent pas faire face la demande Il pr cise galement que certaines d penses ont pu tre serr es au plus juste dans le compl ment de budget 1947 Des conomies sur les charges de personnel doiven
144. cation des halles Glace Ils sont ensuite r partis entre les trois produits fabriqu s par les halles les Glaces les dalles et le calcin En outre les frais g n raux sont r partis selon une m thode simple au prorata de la main d ceuvre productive Ils font l objet d une attention soutenue mais le rapport souligne le peu de fiabilit de tous ces calculs d penses ont t d compos es en tenant compte des renseignements fournis par les rapports mensuels de fabrication les feuilles de r partition de main d uvre les bons d approvisionnement et les feuilles de travaux et il ajoute comme on le verra plus tard dans les diff rents relev s qui suivent la confusion r gne dans beaucoup d application tant de main d uvre que d entretien et de fournitures Pour la main d uvre certains services ne fournissent pas r guli rement une d composition suffisamment pr cise parce qu elle ne leur a jamais t demand e et qu elle n est pas indispensable dans les conditions actuelles D autres la fournissent trop d taill e et le regroupement fait la comptabilit n est pas suffisamment bas sur les applications pratiques de travail Les applications de traitement d employ s ne r sultent pas toujours de principes bien tablis qui permettraient de faire des comparaisons exactes entre les diff rents mois La fiabilit des chiffres utilis s n est donc pas suffisante Les proc dures de relev des diff rents c
145. ccccccesececeseseseseeeees 557 ETAT DES SOURCES PAR ENTREPRISES sum 561 SAINT GOBAIN een tar 561 P CHINENS nee a de et eek hate atte 563 EDF GDF ET LA COMPAGNIE DU GAZ DE PARIS se 565 TOD ALAC S 566 ELECTRICITE DE STRASBOURG serres 567 LE PARIS LYON MEDITERRANEE ee 567 ALSTOM ne dd An ee 568 LE PRINTEMPS Freeh US Me ete le en um 569 LE MATERIEL TELEPHONIQUE seen 570 LES IMPRIMERIES DELMAS cernes 570 DIVERS UP Re seat lo ee alice 570 INDEX DES NOMS PROPRES ET DES AUTEURS 572 INDEX DES NOMS D ENTREPRISE ses 577 TABLE DES TABLEAUX ET 280 FABLE DES FIGURES ne dt elle 581 TABLE DES TABLEAUX Sun nn net nes 582 TABLE DES MATIERES ses 583 593
146. central lectrique Bulletin du Comit National Belge de l Organisation Scientifique Mars pp 60 65 Courtot 1935 L Organisation Scientifique la Compagnie g n rale lectrique Nancy Delmas Paris HOST 1930 Conf rence internationale du contr le budg taire Gen ve Kuntz F 1989 Histoire d une entreprise au service de sa r gion Electricit de Strasbourg Bulletin d Histoire de l lectricit Association pour l Histoire de l Electricit Vol 13 Juin pp 141 151 Laval J 1937 Un exemple d organisation d une entreprise d installation lectrique Delmas Paris Cas CPA L lectricit de Strasbourg F 1282 1938 C gos 1937 L tablissement et le contr le du budget l lectricit de Strasbourg Section n 3 direction administrative et financi re Document OA 34 18 p LE PARIS LYON MEDITERRANEE R f rences bibliographiques Bloch M 1935 L Organisation Scientifique dans les grands ateliers de locomotives de la Cie du Chemin de fer de Paris a Orl ans Delmas Paris 567 Bibliographie chronologique et tat des sources Dorpmuller 1931 Le contr le des recettes et des d penses aux chemins de fer du Reich Mon Bureau F vrier p 83 Houlez 1955 Pr visions budg taires statistiques et plan comptable la SNCF Bulletin du CNOF CNOF F vrier pp 32 36 HOST 1930 Conf rence internationale du contr le budg taire Ge
147. cettes et d penses il les compare chaque mois a posteriori avec les pr visions revues d ailleurs pour tenir compte de toutes 1382 G EDF GDF Rapports de gestion de EDF de 1946 1955 2 Ibid 422 modifications intervenues pour des causes ext rieures ou int rieures l tablissement Les carts constat s entre les pr visions d ment revues comme dit ci dessus et les r sultats sont analys s et toutes explications sont fournies la direction g n rale avec s il y a lieu toutes suggestions pour les d cisions prendre ventuellement Les budgets servent donc des fins d informations externes et de contr les internes L ensemble des pr visions de l entreprise permet aussi d tablir des pr visions de tr sorerie qualifi es d assez exactes Les budgets servent tout la fois justifier des augmentations de tarifs et mieux g rer l entreprise 2 Une utilisation externe afin de r clamer des augmentations de tarifs L apr s guerre se caract rise jusqu au Plan Marshall par une importante p nurie de moyens financiers En 1946 EDF et GDF ont une direction financi re commune sous la houlette d Edmond Delseri s un inspecteur des Finances Les op rations courantes de gestion sont confi es Charles Rigoulot ancien Directeur de la comptabilit l Energie Industrielle Pierre Vall quittant la Cour des Comptes et entrant EDF le 1 juin 1946 se souvient d tre arriv dans une sit
148. chniques n 151 Juillet pp 618 622 Cadet 1957 Une exp rience de contr le de gestion par la m thode budg taire Bulletins Informations Economiques Octobre pp 15 28 Collectif 1957 Num ro sp cial sur la gestion budg taire Travail et M thodes Janvier 550 Bibliographie chronologique et tat des sources Decaens M 1957 Pr vision et contr le budg taire Bulletin d informations conomiques techniques et p dagogiques F vrier 10 p Dorizon B et Le Gouez R 1957 Comment tablir votre budget Editions d Organisation 90 p Dorizon B 1957 Comment tablir votre budget Une pr sentation vivante de la technique du contr le budg taire Les Editions d Organisation Paris Langier R 1957 Le contr le budg taire permet une importante simplification du travail administratif Documents 15 octobre pp 43 45 Philippe G L 1957 Un programme de perfectionnement des cadres sup rieurs se destinant au contr le de gestion Les activit s de la General Electric Co Hommes et Techniques n 155 Novembre pp 905 908 Satet R 1957 Vendre Bulletin du CNOF CNOF Novembre pp 15 16 Van Goethem W 1957 La r mun ration du travail en pourcentage du b n fice budg taire Hommes et Techniques n 156 D cembre pp 997 999 Anonyme 1958 La rentabilit du capital investi guide des d cisions de gestion Hommes et Techniques C gos Mars 19
149. chniques pp 37 39 G linier O O 1953 Au del du contr le budg taire la recherche de gestion Hommes et techniques n 101 Mai pp 341 347 G linier O 1966 Le contr le de gestion de l entreprise comp titive Hommes et techniques Mai pp 527 531 G linier O 1967 Le contr le de gestion dans les grandes entreprises r alisations et perspectives Hommes et Techniques Novembre pp 937 945 Germain P 1932 Contr le budg taire d une entreprise L usine 29 janvier 12 f vrier 11 mars p 33 Germain J 1932 Etablissement d un budget pr visionnel pour un atelier de fabrication L usine n 6 le 12 f vier et n 10 le 11 mars pp 25 27 et 25 27 Germain J 1932 Utilit des budgets pr visionnels Elaboration d un budget g n ral L usine 29 janvier 507 Bibliographie par ordre alphab tique Gers 1945 Une exp rience de contr le budg taire dans une entreprise succursales multiples Groupe des soci t s de chaussures C gos Ghez 1961 Introduction au contr le budg taire Dunod Paris Ghilain J 1938 Une exp rience de contr le budg taire en Afrique Bulletin du Comit National Belge de l Organisation Scientifique Mars pp 67 74 Gilias A 1954 Le contr le budg taire le budget des frais de fabrication Vie au bureau pp 263 276 Gillonier M 1964 Instruments de pr vision et de contr le de gestion Cours ron
150. commercial M Masselin est galement destinataire de ces documents qu il analyse par produit ce qui est normal compte tenu de son poste Il faut donc noter que chacun des directeurs de grandes fonctions re oit les comptes d taill s et fait sa propre analyse Ce n est pas le service OI o sont produites les donn es qui en r pond mais les directeurs de chaque usine Ils doivent expliquer ce qui para t anormal aux directeurs des grandes fonctions et ainsi les renseigner En outre ce n est pas le service comptable qui produit l int gralit des r sultats il collecte juste les chiffres Les directeurs d usine ne re oivent pas syst matiquement les analyses les concernant Ils ne les connaissent que s ils sont interrog s par leur hi rarchie qui souhaite avoir des explications leur sujet ou s ils se d placent au si ge social En aucune fa on il n est pr vu d envoyer les comptes par produits aux usines Cette comptabilit est donc un instrument de contr le de la direction g n rale sur les usines plus qu un instrument de pilotage de celles ci Toutefois d s le 25 septembre 1945 des essais de transmission d information en accord avec la comptabilit vers les directeurs locaux avaient t tent s Mais ils semblent bien qu ils n aient pas eu tous les r sultats esp r s Les directeurs d usine restent donc largement ignorant de leur propre r sultat et ne peuvent s appuyer sur eux pour am liorer leur gestion Une
151. compagn s de crit res de rentabilit et d l ments d tudes de march Elle dispose galement d tats de tr sorerie mais voudrait aller plus loin La direction financi re pr conise donc l instauration d un syst me de contr le budg taire et une harmonisation comptable via un plan comptable Les filiales semblent g r es sans que l on s attache aux probl mes de rentabilit et de financement Les quelques exp riences de contr le budg taire qui ont t tent es n ont pas t suffisamment d velopp es pas de contr le budg taire valable Les dirigeants tendent le contr le budg taire des filiales Archives Pechiney 00 10 18928 Note de service 801 Archives Pechiney 00 10 18928 Contr le financier des filiales de la Compagnie note du 17 janvier 1956 Consid rations sur le contr le financier des filiales et des participations note du 3 f vrier 1956 416 Le contr le budg taire est maintenant en place a Pechiney Il fonctionne et a mis un certain temps trouver sa forme d finitive Il est assez diff rent de celui observ chez Saint Gobain et doit norm ment la personnalit de Jean Benoit 417 ELECTRICITE DE FRANCE EDF ET GAZ DE FRANCE GDF 418 En 1946 les soci t s fran aises distributrices de gaz et d lectricit sont nationalis es et regroup es dans deux organismes Electricit de France et Gaz de France Morsel 1996 Un grand nombre de soci t s de tailles tr s in
152. comptables et leur efficacit dans ce travail Caillet d couvre aussi que les comptables sont au Entretien avec Dominique Perrin men par Nicolas Berland le 18 octobre 1996 Archives Saint Gobain CSG 293 301 293 307 Rapports d activit de la branche produits chimiques de 1944 a 1957 Archives Saint Gobain CSG 293 464 Organisation Charles H ranger 360 centre de l entreprise am ricaine Il ne distingue pas encore le budget comme un outil de gestion autonome mais plut t comme un auxiliaire facilitant le calcul des prix de revient Sa vision est alors plus ou moins conforme ce qui se pratique chez Saint Gobain L autre explication de la grande productivit des organisations am ricaines lui semble tre la m canisation d un grand nombre de travaux C est elle qui impressionne le plus Caillet Aussi n est il pas tonnant de le retrouver les ann es suivantes en train d informatiser le groupe introduction de la m canographie C est ensuite au tour de Francin secr taire g n ral et directeur des services administratifs et financiers de partir aux Etats Unis A cette occasion il fait la rencontre du belge Norbert Bosseler de l IOIC Institut d Organisation Industrielle et Commerciale futur intervenant ext rieur chez Saint Gobain Nous avons d j voqu en partie ce voyage premi re partie de la th se contentons nous d y revenir bri vement Dans une note du 21 ao t 1951 Francin fait
153. compte de l valuation de facteurs conomiques jusqu des analyses plus ou moins pouss es de certains chapitres de d penses Pour le contr le des v rifications globales d autres plus d taill es avec des cadences assez variables Cela rajoute bien notre compr hension du fonctionnement du contr le budg taire des ann es cinquante EDF GDF Une forme tr s souple de contr le budg taire existe que l on cherche rendre plus syst matique partir du d but des ann es soixante Rapidement selon une note du 13 juin 1963 le constat est fait que l tablissement des pr visions taient dans les ann es cinquante et au d but des ann es soixante des actes tr s empiriques et formels Autre fa on de dire qu ils taient de peu d utilit approximatifs et qu il convenait de recourir des pratiques plus scientifiques lIbid Ibid 449 Le groupe de travail propose selon une note du 17 juin 1963 que la gestion budg taire soit un moyen de collaboration troite des Chefs de Sous groupes des Chefs de Services Administratifs et Comptables et bien entendu des Etats majors de Centres Elle doit amener l exploitant s interroger sur les besoins particuliers de son cercle d action et au niveau des directions Centrales et de la direction des Services financiers elle doit permettre de d cider des programmes g n raux jug s n cessaires d en conna tre le co t financier de leur r a
154. consid r comme un moyen de gestion pr visionnelle devrait tre int gr aux autres moyens existants ou projet s d analyse de gestion Son int r t particulier r side dans l l ment dynamique qu il comporte Il y aura lieu de d finir dans quelles conditions s effectuera ce contr le budg taire qui est avant tout un auto contr le niveau cadre p riodicit analyse des carts cons quence en tirer Ceci indique que les pr visions budg taires n taient jusqu en 1962 utilis es que de fa on globale pour satisfaire l quilibre pr visionnel des comptes Des contr les mensuels sont effectu s au niveau de chaque service mais sans coh rence d ensemble au niveau du groupe chaque service a sa propre m thode pour v rifier que les diff rentes activit s se situent toujours dans le cadre des pr visions effectu es L analyse des carts et leurs justifications ne doivent pas tre syst matiques On commence se rapprocher partir de cette date des standards usuels d utilisation du contr le budg taire d un outil de surveillance il devient un outil de gestion et d auto surveillance 3 Limites de la mise en place des budgets fonctionnels Une note du 7 juin 1962 manant de M Node Langlois fait le point sur les pratiques des diff rents groupes de la production hydraulique Elles sont tr s diverses En ce qui concerne les pr visions on trouve de la formule dite du simple budget de reconduction tenant
155. d autre part Ces diff rentes op rations sont r solues de mani re diff rente selon les services Le but du comit est alors de mettre de l ordre et de rationaliser les diff rentes fa ons de faire Certains services s appuient exclusivement sur la comptabilit g n rale pour tablir les pr visions et les contr ler alors que d autres ne se servent que de la comptabilit analytique Dans tous les cas selon une note du 15 f vrier 1962 l enqu te budg taire appara t trop d taill e sur beaucoup de points vraiment particuliers Un premier travail doit consister la simplifier en supprimant le plus de d tail possible tant entendu qu en cas de demande de pr cisions par un administrateur ou un repr sentant des Autorit s de tutelle sur un point de d tail du budget il serait fait une d termination approch e au moyen des bilans des ann es pr c dentes Le contr le budg taire s appr te cette date tre remani dans le sens d une simplification Il s agit d aller plus vite et d accro tre la flexibilit de la proc dure 800420 EDF GDF D veloppement d une nouvelle m thode budg taire 1961 1965 Ibid Ibid Ibid 448 budg taire Le rapport poursuit en expliquant comment pourraient tre utilis es ces pr visions budg taires des r gles simples sont fixer pour suivre en cours d ann e la progression des d penses par rapport aux pr visions budg taires Le contr le budg taire
156. d t accord es pour 20 ans les A20 puis sont venues les A13 et enfin les A10 Elles s appliquent plusieurs cat gories de produits Au d part la CFP a t autoris e importer un tonnage de p trole brut correspondant 25 de l ensemble des d clarations annuelles de produits finis consomm s en France L exercice de l activit est donc s v rement contr l par l Etat L implantation de nouvelles stations service est galement r glement e e r gle de l implantation par rapport aux stations existantes e r gle du contingentement en fonction des autorisations d importation e r gle de substitution en vue de moderniser le r seau Archives Total 92AA091 73 Historique groupe Total Archives Total 92AA091 72 Historique 57 72 Rapports de stages divers Ibid 455 Il faut galement souligner la lourdeur du processus industriel de l activit de raffinage on peut admettre que toute augmentation importante de consommation non pr vue au moins six mois l avance ne pourra tre satisfaite et que toute diminution importante de consommation d un seul produit non pr vue assez l avance peut entra ner pour le raffineur de lourdes pertes et peut tre m me provoquer l arr t des unit s C est l l une des servitudes inh rentes la profession Avant les ann es cinquante il existe la CFP une culture budg taire dont il est difficile de savoir si elle influence les pratiques
157. d penses en pr vision et en r alisation Le contr le semble effectu par la direction et les chefs d unit s n interviennent au mieux que pour l tablissement des pr visions Des enqu tes r guli res sont men es pour actualiser les tudes budg taires Les chiffres et de GDF sont pr sent s sur les m mes tableaux Les contr les se font selon une p riodicit mensuelle ainsi une note du 3 f vrier 1949 semble montrer que les pr visions et r alisations budg taires sont faites tous les mois pour savoir o on se situe par rapport l quilibre financier Ceci s explique sans doute par les difficult s de financement des deux entreprises qui doivent de plus en plus conomiser sur leurs deniers Une note du 12 avril 1949 sur la situation financi re d Electricit et Gaz de France indique que le montant des investissements a du tre r duit faute de liquidit s suffisantes En cons quence la d cision est prise d essayer de r duire les nouvelles demandes en instaurant des taxes plus importantes pour l installation de nouveaux compteurs cela permettant d viter d avoir augmenter les tarifs nouveau Le budget et sa r alisation offrent donc aux administrateurs et aux directeurs la possibilit de conna tre la marge de man uvre financi re dont ils disposent Le conseil d administration d l gue rapidement la surveillance des budgets Aussi le proc s verbal de la r union du 25 f vrier 1949 du
158. d assurances Bruxelles Inconnu 1961 Le contr le budg taire n cessit de demain Gestion Organisation Mai pp 208 212 Inconnu 1961 L information comptable et les probl mes d analyse des prix de revient l Electricit de France de 1946 1960 RFE Revue Francaise de l lectricit n 130 131 juin juillet Jonio F et Plaindoux G 1961 Contr le budg taire Dunod Paris Kunz et Gresson 1961 L installation du contr le budg taire des co ts de production dans une entreprise d emballage Economie et Comptabilit Septembre pp 2731 2748 553 Bibliographie chronologique et tat des sources Messier P 1961 Le contr le de gestion est il r alisable dans une affaire commerciale de petite ou moyenne importance Economie et Comptabilit Septembre pp 2719 2729 Pins de E 1961 L tablissement des budgets et le contr le budg taire r sum Compte rendu du s minaire de l IAE de Paris Hommes et Techniques C gos Ao t septembre Pins de E 1961 Combien d entreprise font elles vraiment de la gestion budg taire Chefs d entreprise Avril pp 71 85 Pins de M 1961 Objectifs et m thodes de la gestion budg taire Chefs d entreprise Pilote n 2 et 3 avril juin Poly J 1961 Les difficult s d application du contr le de gestion dans les PME Economie et Comptabilit gestion des entreprises Mars 5 p S Inconnu J P 1961
159. de Vexploitation 1950 715012 EDF GDF Conseil d administration Gaz de France 1951 1955 715019 EDF GDF Conseil d administration Gaz de France 1955 728611 EDF GDF Livres Pr visions de d penses et de recettes d exploitation 800410 EDF GDF Evolution de l organisation de la comptabilit rapprochement entre les chiffres du rapport d activit et les chiffres du bilan L information comptable 565 Bibliographie chronologique et tat des sources et les probl mes d analyse de prix de revient l Electricit de France de 1946 1960 Rapport en date du 8 d cembre 1960 par P Buphomene 800420 EDF GDF D veloppement d une nouvelle m thode budg taire 1961 1965 801066 EDF GDF Etudes Economiques g n rales Dossier Decelle Directeur des tudes conomiques 1956 1957 801072 EDF GDF Etudes Economiques g n rales 8910 K EDF GDF Rapport sur les comptes et la gestion 8910 L EDF GDF Rapport sur les comptes et la gestion 8911 D EDF GDF Budget 1961 et 1962 Electricit de France 8911 I EDF GDF Mise en place des budgets fonctionnels 1959 1960 EDF Fond Condorcet 789393 Assembl e g n rale ordinaire de l UIMM Rapport du 19 f vrier 1929 EDF GDF 715011 Conseils d administration Gaz de France 1946 a 1950 EDF GDF 686590 La Compagnie du Gaz de Paris Rapports comptables et techniques annuels de 1907 a 1937 au nom de la premi re commission du conseil municipal de la vil
160. de MM Chevreau Josselin Andr sur lequel White crit nous tenons vous dire que ce service est parmi les rares services fonctionnels qui ont su se faire accepter par les Divisions ainsi que le reste de l organisation par leur comp tence OI est donc charg de l implantation du contr le 1 Archives Pechiney 00 10 18928 Rapport du cabinet White du 3 juin 1950 2 Ibid Archives Pechiney 00 10 18928 R le du service OI Juin 1950 KB White 397 budg taire alors que la gestion des pr visions et r sultats semble lui tre seulement d l gu e Ce n est qu en 1955 que le contr le budg taire est rattach la direction financi re 2 La technique de construction des budgets Dans son rapport de 1947 le Cabinet White a rappel que le budget de l ensemble doit tre en principe une pr vision de b n fice Quand on fait un budget de l ensemble le chiffre d affaires pr vu est en premi re ligne et le b n fice doit tre en seconde ligne C est la diff rence entre les deux chiffres qui donne ce qui reste pour les autres d penses Ce budget pour permettre de r duire cons quemment les prix de revient doit descendre assez bas dans l organigramme et au moins jusqu au contrema tre De m me les justificatifs des carts ne sont pas envoy s syst matiquement au si ge qui dispose juste des r sultats finals du contr le budg taire La r alisation de ces contr les doit tre le fait des comp
161. de Saint Gobain en 1939 Conseil d administration Comit de direction Secr tariat g n ral Direction des services admin et tech DG des Glaceries lt q p DG des produits chimiques Directeur adjoint Sous Directeur m ANR at Participation Secr tari Contentie Personnel Comptabilit centrale Etudes et controle Source Archives Saint Gobain CSG 418 71 La soci t dispose de services d tat major fonctionnant pour le comit de direction Mais ils remplissent un r le particulier Ils sont au service exclusif du si ge social Le secr tariat g n ral et son responsable ont un pouvoir important Ils rendent compte de l activit des deux directions g n rales aux mandataires du si ge social Mais ils ne semblent pas intervenir directement dans le travail des op rationnels Ils n ont pas cette fonction de conseil traditionnellement d volue aux services d tat major Alors que la fonction financi re est assur e a cette poque par le secr tariat g n ral et le comit de direction la direction g n rale des Glaceries souhaite disposer d un d partement qu elle nomme service de gestion administrative en lieu et place du service statistiques et contr le financier dont le chef de service qui ne change pas pour autant 333 joue le r le de conseil du Directeur g n ral N D A des Glaceries dans les probl mes financiers I
162. de Vitry Dernis Estrade Conseils Minier de P voisin Sterk Toussaint de Biran Loriette Balensi Dpt Chimie Service S cr tariat Dpt minier omptabilit Dpt g n ral Comp Electro neufs et m tallurgique direction lectricit Service Service Service Contentieux commercial achats m dical Documentation Service produits Service transport nouveaux Source Archives Pechiney 00 10 10020 Rapport pr liminaire Mission KB White du 6 mai 1947 Toutefois cette structure ne convient pas aux directeurs car elle entraine une surcharge de travail pour la direction g n rale En effet celle ci voit toute l information remonter vers elle sans avoir pour autant les capacit s de la traiter Sous une apparence tr s moderne de structure divisionnelle cette nouvelle organisation semble manquer d un certain nombre d l ments et en particulier de services fonctionnels ad quats Ceux ci existent dans l organigramme mais leurs fonctions et attributions ne leur permet pas de d charger la direction g n rale de l examen de toute l information qui remontent des niveaux inf rieurs 389 Un rapport du Comit ex cutif du 22 ao t 1941 propose des solutions ressemblant celles qui vont clore plus tard Il est ainsi propos de cr er des d partements autonomes au sein de trois nouvelles divisions qui seraient assist s par un fat major ayant essentiellement un r le d ins
163. de ces diff rents l ments ne soit pas adapt e ce qui les emp che de remplir convenablement leur r le Le contr le budg taire fournit aux usines des informations utiles la gestion r le dans lequel les prix de revient semblaient insuffisants Mais il n a t d aucune utilit pour la direction g n rale qui n a pas vu sa charge de travail diminu e pour autant C est l apport de la r organisation de 1948 que de fournir une articulation ad quate entre tous ces l ments Archives Pechiney 00 10 10019 Note de Jouven du 22 d cembre 1947 On trouvera une photo de ce consultant en annexe Archives Pechiney 00 10 10020 Analyse des services comptables rapport KB White du 22 janvier 1948 391 2 LE DEVELOPPEMENT DU CONTROLE BUDGETAIRE A PARTIR DE 1948 Le d veloppement du contr le budg taire chez Pechiney est le fruit d une d marche volontariste cherchant r former les modes traditionnels de gestion Il s inscrit donc dans une d marche plus vaste de r organisation et l adoption d une vraie structure divisionnelle La technique du contr le budg taire qui semble d j bien connue a priori fait l objet de discussions pr alables son introduction pour d terminer ce qui en sera fait Puis vient l introduction proprement dite avec des usines tests et l extension ult rieure A Une volont de r forme Le cabinet de K B White intervient chez Pechiney partir de 1947 Ces propositions de r fo
164. de gestion de l entreprise Les notions de plan de production et de programmation de l activit sont galement au centre des pr occupations de l entreprise Rien d tonnant ce qu elle adopte facilement le contr le budg taire pour son activit de distribution 2 LES ORIGINES DE L IMPLANTATION DU CONTR LE BUDGETAIRE A LA CFP DISTRIBUTION Le contr le budg taire est apparu assez naturellement la CFP au milieu des ann es cinquante Pour des raisons d acc s Jl information nous nous int resserons exclusivement l activit de distribution dans aval du secteur raffinage distribution A partir de 1952 la compagnie voit son acc s au p trole brut subitement augment par un ensemble de facteurs divers mise en service de plus gros pipe lines et acc s aux champs de p trole iraniens apr s la crise entre la British Petroleum BP et le gouvernement de ce pays Les ressources de la CFP deviennent sup rieures aux capacit s d absorption du march frangais La d cision est donc prise de d velopper des d bouch s hors de France C est cette poque que la soci t commence approvisionner en brut le Japon l Afrique francophone etc Pour ce faire sont souvent cr es ou rachet es des filiales de distribution qu il s agit pour Paris de contr ler tout en leur laissant le maximum de libert pour faire face aux contraintes locales La solution qui s impose alors d elle m me e
165. dg taire La r partition des frais indirects Revue Belge des Sciences commerciales Mai Juin pp 195 221 Collectif 1950 Les techniques comptables et le financement dans les entreprises industrielles et commerciales C gos Paris Collectif 1950 Les renseignements statistiques n cessaires a la gestion des entreprises Exploitation et gestion des statistiques C gos Paris Loeb P 1950 Les budgets d entreprise Economie contemporaine Novembre D cembre pp 25 31 546 Bibliographie chronologique et tat des sources Parenteau 1950 Contribution fran aise l tude des budgets flexible et variable C gos PR 194 Pons A 1950 L am lioration de la productivit par l organisation du travail La mission organisateurs conseils aux USA Hommes et Techniques Novembre pp 41 42 Rose T G 1950 Les instruments de mesure de la direction Hommes et Techniques Paris Saint Pulgent de M 1950 Contr le budg taire et bureau d tudes dans un grand magasin Paris AFAP 1951 Comptabilit de gestion Rapport d une mission d une mission de productivit britannique AFAP OECCA Paris AFAP 1951 Cadres et Maitrise Leur formation en tant que chefs aux Etats Unis et Documents annexes AFAP Paris AFAP 1951 La productivit en action dans la construction lectrique mat riel d quipement AFAP Paris AFAP 1951 Aspects de l entreprise am ricaine En
166. dg taires en mati re d entretien C gos E 101 7 p 495 Bibliographie par ordre alphab tique Baltenberger L 1961 Etude sur les budgets et pr visions d entretien des batiments installations et outillage Revue Francaise de Compatbilit Octobre pp 264 267 Barley S R et Kunda G 1992 Design and devotion surges of rational and normative ideologies of control in managerial discourse Administrative Science Quaterly n 37 pp 363 399 Barrett E M et Fraser L B 1977 Conflicting roles in budgeting for operations Harvard Business Review july august 1977 pp 137 146 Barsy de J 1969 L application d un syst me de gestion budg taire a la grande entreprise CHEFS Janvier et F vrier pp 14 16 et 15 20 Baruzy P 1964 Philosophie de la r mun ration et de l int ressement Bulletin du CNOF CNOF Mars pp 7 14 Baudet R 1941 Le contr le budg taire et sa fonction Th se Lausanne Baulmer J V 1971 Defined criteria of performance in organizational control Administrative Science Quaterly Septembre pp 340 349 Bayle F 1937 La structure fonctionnelle des entreprises facteur de rendement des services Expos pr liminaire sur la structure fonctionnelle d une Compagnie Mini re Section n 3 direction Administrative et financi re C gos CGPF Document OA 36 17 p Bayser de 1941 Contribution l tude du contr le budg taire Le budget de p
167. doctrine e maintenir une unit de commandement A La r forme de 1959 Cette r organisation d inspiration fayolienne reprend les objectifs des pr c dentes Ce nouveau changement de structure est inspir tout la fois par le d sir de r pondre aux besoins spirituels de l homme et de permettre une meilleure prise en compte de la complexit croissante des probl mes Pour cela Saint Gobain d finit une nouvelle structure et cr e des centres de responsabilit La nouvelle structure est moderne car l ensemble de la compagnie est maintenant dirig e par une vraie direction g n rale et non plus par une direction g n rale pour chacune des deux grandes branches coiff es par la Haute direction Cette nouvelle direction contr le cinq divisions et quatre d partements fonctionnels Le contr le de gestion et la gestion budg taire rel ve du service contr le et tudes toujours dirig cette date par L on Caillet Ce m me service est alors int gr la direction financi re et non plus au secr tariat g n ral Archives Saint Gobain CSG 293 140 Brochure du ler janvier 1959 sur la nouvelle organisation de la Compagnie 2 En annexe est pr sent un organigramme de la compagnie Saint Gobain en 1953 Cela est d autant plus facile que la chimie commence tre regroup e la m me poque avec celle de Pechiney 369 Figure 20 Nouvelle structure de Saint Gobain apr s
168. document est largement annot la main Il a mis dans une fureur noire son lecteur anonyme qui refuse visiblement que l on touche aux pr rogatives de normalisation de l administration centrale L auteur pourrait tre l un des comptables du si ge Les comptables du si ge au premier rang desquels se trouve L on Caillet qui travaille dans le tout r cent service contr le et tudes cr en 1938 et rattach au secr tariat g n ral r agissent vivement Dans une note commentant les vell it s de la direction g n rale des Glaceries il explique que le nouveau service qu elle propose de cr er ferait double usage avec ceux d j existants Contr le et tudes qui a propos l ann e pr c dente la g n ralisation du contr le par budget pour les filiales est donc tr s r ticent une ventuelle d centralisation des services comptables la fois par peur de bouleverser tous les efforts entrepris pour harmoniser les diff rentes proc dures comptables mais aussi sans doute par peur de perdre du pouvoir Pour Caillet cela est en contradiction avec la r gle constitutionnelle de Saint Gobain ne pr cise toutefois pas laquelle mais on pense bien videmment la centralisation et 1 gt Ibid Archives Saint Gobain CSG 418 71 Chemise Organisation 1939 Document dat de janvier sign LC L on Caillet gt Mais nous ne trouvons aucune trace d une telle applicati
169. du conseil d administration ou bien des enveloppes souples simplement indicatives et pouvant en cas de besoin tre d pass es si l activit se r v le plus importante que pr vue th se soutenue par les managers et notamment M Gaspard Ceci nous montre que le contr le des budgets est encore tr s relatif en cette fin de d cennie les dirigeants h sitant toujours entre un contr le administratif et un contr le plus manag rial lIbid 427 Un document du 14 novembre 1947 sur les pr visions de recettes et d penses d exploitation pr cise que ces pr visions ont t tablies pour 1947 partir e d un tat pr visionnel en date de juin 1947 qui est pratiquement confirm pour les 9 premiers mois et pour 1948 e d tudes faites dans les conditions de prix et de salaires connues au 15 novembre Cela veut donc dire que l on surveille r guli rement les pr visions de recettes et de d penses et qu elles sont compar es aux r alisations Pour les pr visions d une ann e donn e les dirigeants utilisent en les actualisant les chiffres de l ann e pr c dente En cas de d passement inqui tant des pr visions une enqu te est r alis e par la commission des finances afin d expliquer la d rive Mais on est encore loin d un syst me d auto contr le et d analyse syst matique des carts Un document datant de novembre 1948 montre comment se comportent sur une ann e les diff rents postes de
170. du contr le budg taire dans une soci t de construction m canique St Alsthom C gos Loeb P 1935 Un exemple d application du contr le budg taire dans une soci t de construction m canique Alsthom Bulletin du CNOF CNOF Mai juin juillet pp 166 177 181 189 213 222 Loeb P 1936 Premi res conclusions sur les travaux de la section 3 sur le contr le budg taire C gos Loeb P 1950 Les budgets d entreprise Economie contemporaine Novembre D cembre pp 25 31 Loeb P 1956 Le budget de l entreprise PUF Paris Lorton M 1963 Les prix de revient et le contr le de la gestion Soci t de Comptabilit de France pp 83 104 Lowe E A et Shaw R W 1968 An analysis of managerial biasing evidence from a company s budgeting process Journal of management studies Octobre pp 304 315 Lowe E A et Shaw R W 1970 The accuracy of short term business forecasting an analysis of a firm s sales budgeting Journal of Industrial Economics 18 3 July pp 275 289 Lubowski A 1931 Le contr le budg taire dans l industrie de la briqueterie et de l argile Bulletin du Comit National Belge de l Organisation Scientifique F vrier pp 12 16 Lucas M 1926 L organe comptable Ludwig H 1930a Le contr le budg taire du capital de l exploitation Mon Bureau Septembre pp 386 388 Ludwig H 1930b Le contr le budg taire dans les entreprises industrie
171. e comptable qui s appelle encore en 1938 statistiques et contr le financier sa d nomination et ses fonctions changent en 1930 1 La cr ation de la direction centrale des usines Au moins pour le groupement I est cr e en 1938 une direction centrale des usines DCU dirig e M Druet Cette nouvelle direction correspond un niveau interm diaire entre le responsable du groupement I et les diff rentes usines Ce nouveau service doit all ger le travail du directeur du groupement trop occup pour s int resser la gestion de chaque usine Cette DCU rend galement des comptes la direction g n rale de la branche des Glaceries il s agit d une d l gation par la direction g n rale d une partie de ses pouvoirs Et le document de pr ciser le fait qu il s agit l d une d l gation de pouvoir par la direction g n rale implique que la DCU devra Archives Saint Gobain SGV HIST 01 160 Document anonyme du 19 mai 1938 330 prendre ses directives aupr s de cette direction g n rale et fournir a celle ci les comptes rendus n cessaires son information ou utiles l orientation de ses d cisions C est une d centralisation plus qu une v ritable d concentration que l on assiste Il faut all ger le travail de la direction du groupement et de la direction g n rale au maximum sans pour autant assurer de responsabilit s d cisionnelles Le fait que la DCU est appel e ce
172. e M thodes comptables et contr le budg taire Congr s National des Comptabilit s de Marseille 20 22 septembre 17 p Commesnil G 1935 Le contr le budg taire un exemple am ricain L Organisation Ao t pp 333 336 Commesnil G 1936 L organisation d un office central lectrique Bulletin du Comit National Belge de l Organisation Scientifique Mars pp 60 65 Commesnil G 1936 Les frais fixes en p riode de crise L Organisation Novembre pp 391 395 Commesnil G 1936 Le contr le budg taire dans l dition d un p riodique Le Commerce Janvier et f vrier pp 5 8 et pp 47 48 Commesnil G 1948 Standards planning carts Edition Le Commerce Paris Commesnil G 1955 La comptabilit de direction Orga Comptabilit Juin pp 205 210 Commesnil G 1956 Le contr le budg taire et ses possibilit s Orga comptabilit F vrier et Mars pp 45 50 et pp 85 90 Commesnil G 1956 Budget et contr le budg taire dans une coop rative agricole de stockage de c r ales Orga comptabilit Octobre pp 325 332 Congr s National de Comptabilit 1935 Ve Congr s National de Comptabilit Association des comptables professionnels de Marseille Marseille Coqueret 1935 L Organisation Scientifique la Soci t des Chantiers et Ateliers St Nazaire Penho t Cossu C 1986 Quelques r flexions sur l volution de la fonction contr le de gestio
173. e 1960 La gestion budg taire et les prix standards dans les laminoirs Chambre Syndicale de la Sid rurgie fran aise 1960 Application de la gestion budg taire et des co ts standards aux Hauts Fourneaux Collectif 1960 La gestion pr visionnelle des entreprises industrielles et commerciales Editions de l entreprise moderne Paris Collectif 1960 La gestion pr visionnelle Congr s ICG Paris Latinne R 1960 Le contr le de gestion L Orga la comptabilit Avril 5 p OECCA et alii 1960 Xv me Congr s National Contribution la technique de la comptabilit pr visionnelle au service du contr le et de la gestion des entreprises OECCA Paris Teillac et Rieu J 1960 Probl me de gestion pr visionnelle CNOF Octobre 9 22 Teillac 1960 Le contr le et la gestion par comptabilit Editions de l entreprise moderne Paris 552 Bibliographie chronologique et tat des sources Tissot 1960 Le contr le de gestion par m thode budg taire Arts et Manufactures Mars pp 15 19 Welsch G A 1960 Une exp rience de conciliation du budget fixe et du budget flexible Chefs d entreprise Ao t pp 83 101 Anonyme 1961 Analyse pr vision et contr le de la gestion tude d un cas Paris Appell P 1961 Des objectifs et des hommes Hommes et techniques C gos Juin Juillet pp 799 806 Baltenberger L 1961 Etude sur les budgets et pr vis
174. e souhaitent disposer de chiffres sur l exactitude desquels ils veulent voir des garanties comptables On retrouve encore ce souci de garantie et de confiance indispensable la cr dibilit du contr le budg taire 373 B La cr ation du BAG L tude de l Institut de Contr le de Gestion indique qu en 1959 tous les cadres de la direction ne sont pas encore acquis a la m thode budg taire En 1961 malgr tous les efforts il n y aurait toujours pas de pr sentation de r sultats pr visionnels sic C est a cette poque qu est cr le BAG bureau d analyse de la gestion dont la responsabilit est confi e Milochevitch Le contr le budg taire finit alors de se mettre en place dans toutes les divisions Glaces et verres creux Une note de Lacharme du service contrdle et tudes de 1961 commentant une implantation budg taire et adress e a Milochevitch montre qu il existe un cart important entre la fa on dont doit tre appliqu e la m thode budg taire la Division et ce qui est D autres documents montrent galement que l implantation du contr le budg taire ne donne pas satisfaction En 1962 le contr le budg taire est efficace pour l ensemble de l exploitation approvisionnement production et frais de si ge et il commence l tre dans la distribution Ces th mes r currents montrent la lenteur avec laquelle il s installe Il couvre la hi rarchie du chef d quipe au PDG et appara t comme un
175. e 1950 476 Photos Jean Benoit Bulletin du CNOF juillet 1951 mai 1954 477 Doc contr le budg taire Pechiney fichier 478 Doc contr le budg taire Pechiney fichiers 479 Loi du 8 avril 1946 sur la nationalisation de l Electricit et du Gaz Extrait cf art 20 480 Suite 481 Suite 482 D cret pris en application de l article 20 de la loi du 8 avril 1946 483 Suite 484 Suite 485 Suite 486 D cret n 53 707 du 9 ao t 1953 relatif au contr le de l Etat sur les entreprises publiques nationales 487 Suite 488 Organigramme EDF 1946 Rapport de gestion 1946 489 Analyse de la sensibilit des carts EDF 490 D composition math matique des carts quations 491 D composition math matique des carts variables 492 BIBLIOGRAPHIE 493 Bibliographie par ordre alphab tique Nota les documents index s n ont pu tre localis s Ils sont indiqu s pour information dans un souci d exhaustivit des sources historiques Abrahamson E et Rosenkopf L 1993 Institutional and competitive bandwagons using mathematical modeling as a tool to explore innovation diffusion Academy of Management Review Vol 18 n 3 pp 487 517 Ackoff R L et Emery R E 1972 On purposeful systems Aldine Atherton Chicago AFAP 1949 Premi re mission aux Etats Unis de la construction lectrique mat riel d quipement AFAP
176. e Congr s International d OST Ao t setpembre et octobre pp 199 204 Collectif Decorps Pierson Axelroud et Fould 1935 L Organisation Scientifique la Soci t des Hauts fourneaux Forges et Aci ries de Pompey Delmas Collectif 1935 Num ro sp cial sur le contr le budg taire avec bibliographie L Organisation ao t Commesnil G 1935 Le r le du comptable dans le probl me budg taire M thodes comptables et contr le budg taire Congr s National des Comptabilit s de Marseille 20 22 septembre 17 p 538 Bibliographie chronologique et tat des sources Commesnil G 1935 Le contr le budg taire un exemple am ricain L Organisation Ao t pp 333 336 Congr s National de Comptabilit 1935 Ve Congr s National de Comptabilit Association des comptables professionnels de Marseille Marseille Courtot 1935 L Organisation Scientifique la Compagnie g n rale lectrique Nancy Delmas Paris Deny G 1935 La gestion de l entreprise La comptabilit Vol 187 Juillet Ao t pp 313 320 356 366 Dubreuil H 1935 chacun sa chance Grasset Paris Eichenwald A 1935 Le programme d action d une entreprise industrielle en URSS L Organisation Novembre pp 469 471 Eichenwald A 1935 Contr le budg taire le programme d action d une entreprise industrielle en URSS L Organisation Novembre p 469 Favre D 1935 L organisation du con
177. e Mission aux USA concernant le perfectionnement des cadres des entreprises am ricaines 17 avril 14 juin 1953 408 entreprises visit es qui ont retenu son attention 6 utilisent le contr le budg taire et toutes celles qui sont soumises des contr les particuliers au titre des services publics l utilisent Ce contr le budg taire lui semble assez autoritaire car chaque ann e c est la direction g n rale qui impose ses pr visions En mati re de production les standards tiennent souvent lieu de contr le budg taire le vrai contr le n tant utilis que pour les ventes et la publicit La situation est donc diff rente de celle de Pechiney 2 La place et le r le du comptable Jean Benoit le principal promoteur du contr le budg taire chez Pechiney est fortement influenc par les exp riences am ricaines On retrouve dans un certain nombre de conf rences qu il donne l ext rieur de l entreprise et en interne ses conceptions de ce que doit tre une bonne gestion Ainsi en 1951 il se livre une analyse de la place du comptable dans un syst me de contr le budg taire Les exp riences am ricaines qu il conna t le mettent dans de bonnes dispositions vis vis de la comptabilit mais cette attitude est ensuite modifi e par l exp rience de Pechiney Selon lui le treasurer am ricain a essentiellement six fonctions e trois fonctions comptables comptabilit g n rale une fonction fisc
178. e colonne total g n ral Dans les cases de ce tableau sont port es les pr visions et les r alisations de chaque budget Si les r alisations d passent le budget alors le chiffre est port en rouge afin sans doute d attirer l attention du lecteur Il est difficile d interpr ter cette pratique Fait on du contr le budg taire sur les frais g n raux du si ge par volont de les r duire ou par apprentissage de cette technique en vue de la g n raliser Les services du si ge commencent ils par ce qu ils connaissent le mieux leurs propres frais pour montrer l exemple aux diff rentes divisions Une note du 10 janvier 1951 incite les usines utiliser pour la ma trise de leurs frais g n raux les m mes techniques que le si ge social C est un indice montrant sans doute que cela n tait pas appliqu ou mal fait hors des services de l administration centrale et preuve qu on en est suffisamment satisfait pour vouloir l tendre Cette nouvelle pratique viendrait alors remplacer l tablissement d tats statistiques demand s depuis fin 1944 pour la surveillance des frais g n raux Les dossiers d analyse des prix de revient donnent des informations int ressantes concernant le contr le budg taire Ces dossiers par usines montrent une analyse renouvel e chaque ann e de 1947 1958 Les prix de revient sont alors calcul s mois par mois en distinguant diff rentes tapes de production composition fusion ti
179. e contr le budg taire 265 Tableau 12 Attitude du centre dans les trois structures principales 271 Tableau 13 Le processus de planification nes Lies 272 Tableau 14 Letype d Controlee ireti ee a e a t s 273 Tableau 15 Dates de premi re intervention suppos es de l IOIC par 1 364 Tableau 16 Les conf rences de Jean cscs ects eesti eee deseo eee 413 582 TABLE DES MATIERES 583 INTRODUCTION GENERALE ssseeesesseesses 6 Le contr le budg taire objet de Critiques csccssscsssccssscsscsssssssscsesscssscssessssssessees 8 Le contr le budg taire objet d tudes ssccssscssscsssscsssccesscssscsssssssecsssssseaccsesessssssssess 9 Les questions de recherche et le recours l histoire eessesccsseessescoesseecoesocssecscesocsseesoee 13 Les cas tudi s et les sources mobilis es esessoesesossoesesocsossosoossesossossesoesossessosoossesossosse 18 Le cadre d analyse retenu 24 Eviter Pana chromisime sosser assassiner as sra os as osseo siase 31 Pr sentation du plan la th se e ssesoesseesoesocsseesoesocsscescesoosscescescoesocsscecoesocsseesoesocsseesose 34 PREMIERE PARTIE LE CONTROLE BUDGETAIRE UNE REPONSE A DES PROBLEMES POLITIQUES 36 CHAPITRE PREMIER LE CONTEXTE HISTORIQUE DE L APPARITI
180. e contr le budg taire en Yougoslavie Pierre Bossuet Paris Garden D J 1939 Analyse du livre Etablissement et contr le d un budget flexible Le Commerce F vrier p 60 H ranger C 1939 Le budget du directeur de la production M moire au Congr s d Organisation des Entreprises de Li ge 20 22 juin pp 13 16 542 Bibliographie chronologique et tat des sources Jadot G 1939 Le contr le budg taire programme d action et instruments de contr le M moire au Congr s d Organisation des Entreprises de Li ge 20 22 juin pp 1 3 Knowles C N 1939 Quelques aspects l mentaires du contr le budg taire L Organisation Avril pp 98 99 Lecat E 1939 Le graphique Gantt adapt au contr le budg taire Bulletin du Comit National Belge de l Organisation Scientifique Juin pp 139 142 Satet R 1939 Le budget du directeur des ventes M moire au Congr s d Organisation des entreprises de Li ge 20 22 juin pp 4 12 Smaele de A 1939 Les budgets de la direction g n rale M moire au Congr s d Organisation des entreprises de Li ge 20 22 juin pp 37 40 Vaes U 1939 Le budget du Directeur des Finances M moire au Congr s d Organisation des entreprises de Li ge 20 22 juin 17 36 DE LA GUERRE AUX MISSIONS DE PRODUCTIVITE 1940 1949 Livack D M 1940 Deux applications du contr le budg taire pour les h pitaux Bulletin du Comit National B
181. e de r f rence et son analyse par le comit de gestion les op rationnels devant sans doute avoir les chiffres plus t t Un exemple de contr le budg taire est disponible pour l ann e 1951 pour le service coordination des relations avec le personnel CRP Le document est pr sent en annexe se compose pour l ann e d une feuille imprim e recto verso comprenant les pr visions de d penses mois par mois et en cumul es Sur la premi re face du Archives Pechiney 00 10 10019 Note du 7 juillet 1948 sur la situation ce jour des travaux d organisation Semble maner de Jullien et Benoit Archives Pechiney 00 10 10021 Note du 20 12 1948 R le et fonctionnement du Comit de gestion Archives Pechiney 080 6 5783 Contr le budg taire organisation Bedeaux Entretien du 11 juin 1996 avec Monsieur Ren Josselin polytechnicien responsable du budget chez Pechiney de 1948 1969 d abord OI puis la direction financi re M Josselin nous a indiqu que ces fiches avaient t brevet es et revendues contre royalties quelques soci t s 406 document on trouve un classement des charges pour le service classement effectu par nature de charges Une partie des frais auxiliaires de main d ceuvre FAMO semble galement imput e a ce service Le d tail des postes constituant les FAMO est donn au verso du document Tous les mois une languette de papier est envoy e a chaque service leur donnant leur
182. e des affaires d engrais et de produits chimiques le Comit pourrait se borner suivre l ex cution de ces pr visions qu il aurait au pr alable discut es et approuv es Il plaide donc sans le nommer pour la mise en place d un syst me de contr le budg taire Il est possible que la direction des usines ait d velopp seule du contr le budg taire car elle semble bien ma triser la technique de calcul des prix de revient Elle est notamment la seule avoir des informations sur le march des produits chimiques m me si tout cela reste assez flou et impr cis Des tentatives d implantation du contr le budg taire ont peut tre t faites un syst me de contr le naissant a peut tre pu tre observ par Lacoin o les r alisations d une ann e faisaient office de pr visions pour l ann e suivante Ceci fournissait un guide approximatif utile la gestion mais c est tout ce que nous pouvons conclure sur cette exp rience On ne parle plus alors de contr le budg taire avant 1938 et la mise en place d une r forme dans les Glaceries C La r forme de structure de la direction g n rale des Glaceries En 1938 la direction g n rale des Glaceries sous la houlette de Tony Perrin entame un mouvement de restructuration Des probl matiques importantes peuvent cette occasion tre mises jour et notamment la recherche constante de services fonctionnels efficaces La premi re r forme concerne la cr ation
183. e politique volontariste Il n y a pas de coordination entre la production et les ventes pas de politique g n rale pas de moyen de contr le pas de renseignements sur les diff rentes ententes auxquelles participe la compagnie etc Dans une note du 22 octobre 1936 il signale que le comit des produits chimiques et le secr tariat g n ral manquent de moyens d informations industrielles et commerciales Le but de Lacoin ne semble pas tant d am liorer le fonctionnement des unit s que de redonner la direction g n rale des produits chimiques et son comit la ma trise de ses d cisions Son id e est de cr er une v ritable politique g n rale Le calcul du prix de revient pose galement probl me Il est d centralis d taill et rel ve de l attribution des usines La comptabilit des usines semble de bonne qualit mais par contre la comptabilit de la direction g n rale des affaires commerciales DGAC est tr s approximative Les statistiques de la DGAC ne paraissent pas suffisantes tant pour les engrais que pour l acide sulfurique pour avoir une bonne id e du march et de son volution Il n existe m me pas de catalogue des produits vendus Archives Saint Gobain CSG 293 539 Mission de Lacoin Ibid Ibid Ibid 327 par la compagnie Ce sont les agents de vente sur place qui au mieux s en constitue un avec des coupures de presse et des extraits de brochures Certains produits ne sont pas
184. ec la fin des hostilit s On peut noter que le contr le budg taire est utilis surtout pour les frais g n raux et la d termination des taux horaire d inaction Au total l action de M H ranger semble positive dans les deux entreprises Organisation Charles H ranger Lettre du 19 mai 1944 2 Archives Saint Gobain SGV Hist 01 160 Documents du 16 juin 1942 du 29 juin 1942 et du 30 juin 1942 344 A L action sur les structures Chronologiquement ce sont les outils de gestion qui ont fait l objet des premi res analyses du cabinet L action sur les structures para t toutefois plus importante m me si elle commence plus tard Elle entra ne une r flexion de toute la direction g n rale C est par elle que nous allons d buter Au moment o le cabinet intervient chez Saint Gobain la structure est celle que nous avons vu dans la premi re partie pour la direction g n rale des Glaceries A l int rieur de la division chimie et du secr tariat g n ral les comp tences sont r parties comme suit Figure 14 Structure de la Division Chimie en 1941 selon H ranger DG Adjoint Direction technique Production vente M Moraillon Relations ext rieures M Coste Direction commerciale M Charignon D Adjoint Recherche tudes sur Labo central Directeur produits nouveaux M Sanfourche G n ral M Guyard Labo de recherche M Lavaste M Guyard Mines M Durand Etudes Chimiques M Gardent Secr tariat et
185. ectue des pr visions et analyse les r alisations Le contr le budg taire tel qu il est pens par le responsable du service organisation industrielle est assez surprenant Il fait la part belle aux informations destin es la direction g n rale Les deux premiers tableaux classant les charges par produits et par usines ne semblent tre qu une excroissance des syst mes de contr le par les prix de revient Les diff rents r sultats ne sont pas analys s par centres de responsabilit mais toujours selon deux axes classiques produits et usines Cela ressemble beaucoup plus un outil de d cision qu un outil de pilotage Les directeurs d usine sont ils ainsi inform s des r sultats leur gestion Ce nouvel outil leur permet il d apporter des corrections et des am liorations durant la marche de leur usine 4 Budgets et standards Benoit va plus loin dans ses propositions Il souhaite d s cette poque introduire un syst me de prix standards qui permettrait de simplifier les probl mes de r partition des co ts fixes entre les diff rents ateliers Ceux ci sont r partis en 1949 au prorata des ventes de ces ateliers Ces ventes sont soit commerciales c est dire r alis es aupr s de tiers soit rationnelles c est dire r alis es aupr s des autres ateliers du groupe via un syst me de prix de cession interne Les derni res sont d nomm es chiffre d affaires rationnel Outre que le syst me de prix de c
186. eilleures pr visions Ces derni res tant faites de fa on tr s empiriques la direction cherche sans doute un moyen d inciter les salari s mieux les tablir en guidant leur choix gr ce des indicateurs dont on conna t la loi de variation Concernant le d veloppement de ce syst me de contr le M Buphom ne parle d approximations successives Le contr le budg taire s est donc peu peu mis en place lIbid Ibid 437 Voila ce que certains d sireux de mieux comprendre leurs actions demandent en interne Mais l volution du syst me budg taire est aussi et surtout rendue in luctable par le d rapage des comptes 2 Un d rapage pr visible des comptes Des critiques se sont d abord lev es contre les proc dures habituelles de budg tisation de la soci t Ainsi un document dat du 15 octobre 1956 et intitul Etude d une nouvelle forme de budget EDF d crit la situation telle qu elle existe 4 cette date Le budget comprend deux parties un budget d immobilisation qui s ins re dans le Plan national d une part et un budget de d penses et de recettes d exploitation d autre part Ce sont des pr visions pour l ann e venir tablies a partir d un tr s grand nombre d hypoth ses et qui doivent permettre de contr ler que les v nements pr vus sont respect s au long de ladite ann e Et le document de continuer mais supputant l avenir en consid rat
187. elge de l Organisation Scientifique Mars avril Baudet R 1941 Le contr le budg taire et sa fonction Th se Lausanne Bayser de 1941 Contribution l tude du contr le budg taire Le budget de production SNCASO C gos C gos 1941 Note pr liminaire a l tude du contr le budg taire D finitions de quelques termes usit s dans l organisation commerciale et industrielle C gos Gilmore 1941 titre inconnu L Organisation Novembre 1941 et Janvier 1942 Haskins W et Gilmore F 1941 Le contr le budg taire dans un tissage de cotonnades L Organisation Novembre pp 177 182 Le Dantec 1941 Contribution l tude du contr le budg taire Le budget de production SNCF C gos Meuwis M 1941 Les relations de la comptabilit et du contr le budg taire L Organisation Mars avril et mai juin Satet R 1941 Analyses synth ses pr visions s rie d articles L information du Commerce et de l Industrie n 70 77 78 86 de juillet septembre Baffet M 1942 L organisation du travail dans l industrie du raffinage des p troles Association fran aise des techniciens du p trole Fayol Fils H 1942 Application des principes d OST aux op rations commerciales Cours de l Ecole d Organisation Scientifique du Travail Marot 1942 Un service nouveau le service conomique Premier cycle d tudes des probl mes d approvisionnement C gos Fascicule
188. ent des pr visions de modifications nous dit le rapport L auteur souligne l absence d extrapolations r ellement motiv es A partir de 1956 mais le syst me ne fonctionnera r ellement qu partir de 1959 une tentative de r forme a lieu afin de regrouper les diff rentes charges dans des groupes fonctionnels c est dire des types d ouvrages d termin s groupe thermique de 125 MW lignes de transport 380 kV postes MT BT en cabines etc Ils repr sentent directement environ 80 des d penses Chaque groupe dispose d un param tre unitaire de mesure et parall lement toutes les charges prendre en consid ration pour l laboration budg taire ont t d coup es en charges fonctionnelles lorsqu elles pouvaient tre rapproch es d un l ment d exploitation mesurable et en charges non fonctionnelles dans le cas contraire Un chef d unit peut alors tre en mesure d expliquer les variations des postes consid r s la d finition des masses complexes de d penses n tant plus aussi floue qu auparavant Cela est de nature faciliter les pr visions puisque l on dispose d un indicateur d activit et que des tudes de corr lation peuvent tre men es afin de savoir comment vont voluer les co ts semble donc que la mise en vidence d unit s d ceuvre soit autant le fruit du d sir d un meilleur contr le les carts pouvant tre justifi s gr ce la connaissance de la loi des co ts que celui de m
189. ent de la tr sorerie et des budgets appartenant la direction financi re qu il incombe d tablir le budget consolid de l ensemble de la CFP dont il suit l ex cution financi re par des tats p riodiques appropri s Cette consolidation sert uniquement des fins de synth se et ne permet pas le suivi de la gestion quotidienne Le bureau des op rations ext rieures un autre d partement de la direction financi re suit les activit s des filiales via les budgets et les cr dits d investissement Il veille leur contr le Il v rifie par la m me occasion l ad quation de la tr sorerie des filiales avec leur activit Enfin il est le garant des r gles comptables et s assure ainsi de la r alit des comptes que pr sentent les filiales Le syst me fonctionne donc avec deux niveaux de responsabilit l un au si ge d partement tr sorerie et budgets prenant en compte la fois les activit s du si ge et la centralisation des informations en provenance des filiales et l autre bureau des op rations ext rieures plus op rationnel s occupe du contr le au quotidien des op rations des filiales Une note de Dalemont du 8 juin 1956 fait le point sur la premi re ann e d tudes syst matiques des budgets et programmes de la Il appara t l issue de cette tude qu il y a besoin d harmoniser les pr sentations A partir de cette date la soci t renforce la normalisation et harmonisation de l
190. ent qui servait juger en partie des performances d un directeur d usine Or le calcul de ces frais g n raux et leur r partition taient lentes et retardaient d autant l tablissement des chiffres comptables de la production De m me les variations du niveau d activit faisaient supporter des frais g n raux fixes qui variaient selon les quantit s de produits fabriqu s Le probl me n tait plus tant la r partition des frais g n raux sur les diff rentes usines et les diff rents produits que la difficult obtenir des chiffres comparables rapidement Cette rapidit dans l obtention des chiffres et cette comparabilit taient en effet n cessaires pour que les prix de revient servent d l ment de ma trise de la gestion des usines Les stocks repr sentent galement une source de probl mes Pour tablir les prix de revient il faut disposer de l tat des stocks Or cela n cessite un inventaire extra 343 comptable difficile a r aliser rapidement Afin d acc l rer la proc dure l entreprise a recours l inventaire permanent Elle conna t ainsi l tat de ses stocks mais elle ne dispose pas d une analyse pr cise de leur variation 3 L INTERVENTION D UN CABINET DE CONSULTANTS LA MISSION HERANGER Le cabinet de consultants qui commence son travail a la compagnie de Saint Gobain en 1941 a pour mission de r pondre ces diff rents probl mes L action des consultants a port sur deux points l
191. entreprise ind pendante avec les possibilit s que donnent une grosse affaire et que chaque usine soit g r e comme par le patron d une affaire moyenne en bon p re de famille constate galement une centralisation trop importante de certaines fonctions comptabilit achat approvisionnement surveillance des programmes de fabrications qui entra ne de tr s lourds travaux de transmissions des r sultats et m me un manque d information dans certains cas Il affirme galement sa volont de d centraliser l entreprise dresse ensuite une liste des r formes pr vues et des services fonctionnels cr er Les r formes pr vues sont au nombre de trois e accro tre la responsabilit et l autorit des directeurs d usine e utiliser rationnellement les services fonctionnels e int resser les directeurs aux r sultats financiers qui devront tre mesur s d une fa on aussi objectives que possible Pour cela seront cr s des services fonctionnels au nombre de six Archives Pechiney 00 10 10019 Organisation Note confidentielle de M Jouven du 22 12 1947 393 e service du personnel e service financier e service de l engineering e service central de recherche e contentieux e secr tariat g n ral Cette volont de d centraliser connait toutefois des limites Jouven remarque que l esprit latin des salari s de la compagnie devrait rendre difficile l utilisation des services fonction
192. er l enflure des stocks Cette surveillance des stocks devrait galement permettre de surveiller la tr sorerie alors que des outils mieux adapt s sont d j disponibles et auxquels celui ci viendrait se rajouter Il n est pas pr vu d tablir un budget des approvisionnements car il ne permet pas de surveiller ou de r duire les d penses d approvisionnement Encore un indice selon lequel le contr le budg taire est utilis comme un moyen de compression des d penses En annexe du document Jean Benoit pr sente des mod les de tableau qui pourraient tre r alis s lIbid 400 Figure 25 Contr le budg taire par produit Janvier F vrier Mars Produit 1 Pr vu R alis Produit 2 Pr vu R alis Produit 3 Pr vu R alis Produit 4 Pr vu R alis Source Archives Pechiney 00 10 10021 R organisation 1948 Note sur le contr le budg taire de Jean Benoit 2 avril 1948 Figure 26 Contr le budg taire par usine F vrier Usine 1 Pr vu R alis Usine 2 Pr vu R alis Usine 3 Pr vu R alis Usine 4 Pr vu R alis Source Archives Pechiney 00 10 10021 R organisation 1948 Note sur le contr le budg taire de Jean Benoit 2 avril 1948 pr sente galement un exemple appliqu son propre service l organisation industrielle Pour chaque mois il classe les charges par nature t l phone entretien 401 mobilier fournitures d conomat etc eff
193. er les moyens de financement les mieux appropri s assurer le contr le budg taire et la surveillance des comptes de gestion industrielle et commerciale suivre en liaison avec la direction des Divisions l tablissement et la discussion des dossiers de prix tudier les pr visions de stocks des Divisions et r unir les l ments d une politique de stocks de la Compagnie en surveiller l application surveiller le tr sorerie de la Compagnie et suivre les op rations boursi res tendre une am lioration constante des m thodes comptable budg taire et statistique Il faut donc noter que la direction financi re r cup re les pr rogatives de l organisation industrielle de Jean Benoit qui subsiste toujours et voit son champs d activit orient vers l organisation industrielle sic avec trois sections les plannings les prix et les statistiques La gestion courante du contr le budg taire leur a donc t retir e pour tre confi e la direction financi re On remarque galement l int r t constant qui est port aux stocks la tr sorerie ainsi qu aux dossiers prix Cette petite r organisation permet la direction financi re d tendre le contr le budg taire aux filiales En 1956 celle ci constate pour le contr le des filiales qu elle ne dispose que des rapports trimestriels et annuels qui font tat de renseignements techniques et commerciaux Les programmes de travaux sont rarement ac
194. erceived environmental uncertainty Administrative Science Quaterly September pp 313 327 Dunham W 1955 Comment coordonner la fabrication et les ventes Dussauze E 1939 L Etat et les ententes industrielles Librairie sociale et conomique Paris Dyas G P et Thanheiser H T 1976 The emerging european entreprise The Macmillan Pess Ltd London Eichenwald A 1935 Le programme d action d une entreprise industrielle en URSS L Organisation Novembre pp 469 471 Eichenwald A 1935 Contr le budg taire le programme d action d une entreprise industrielle en URSS L Organisation Novembre p 469 Emery F E et Trist E L 1963 The causal texture of organizational environment Human Relations Vol 18 August pp 20 26 Enqu te en vue de l accroissement de la productivit 1955 Le contr le de gestion dans la sid rurgie am ricaine Rapport de la mission fran aise de productivit aux USA de la d l gation de la sid rurgie Soc auxilliaire pour la diffusion des ditions de productivit Paris Ewusi Mensah K 1981 The external organizational and its impact on management information systems Accounting organizations and society Vol 6 n 4 pp 301 316 Ezzamel M 1994 Organizational change and accounting Understanding the budgeting system in its organizational context Organization studies Vol 15 n 2 pp 213 240 Faivre J L 1952 Le contr le budg taire
195. ernes de contr le budg taire est d ailleurs de nature assurer une surveillance efficace des gestions d centralis es et permettre d en suivre et appr cier les r sultats B M Boiteux et les Etudes Economiques G n rales Jusqu en 1956 le service des tudes conomiques g n rales s int resse plus l tude des conditions conomiques de fonctionnement de l entreprise qu l examen de son fonctionnement interne Une lettre du 13 juin 1956 analyse son organisation Il est dirig jusqu ici par Mainguy Celui ci ne fait pas d tude sur l conomie m me de l entreprise analyse des co ts rentabilit etc L arriv e de M Decelle comme directeur assist de deux directeurs adjoints M Boiteux et M Chevrier va changer cet tat de fait Deux d partements sont alors cr s l un concernant l conomie externe l autre concernant l conomie interne de EDF Ce dernier va s int resser au d veloppement des budgets A partir du 15 d cembre 1957 la direction des tudes conomiques g n rales commence un travail sur les pr visions budg taires afin de savoir pourquoi un certain nombre de d penses ne varie pas proportionnellement au niveau d activit Ces tudes trouvent un d but d application partir de 1959 L arriv e de Marcel Boiteux dans ce service en 1956 semble avoir relanc les recherches en mati re de pr visions de long terme et de court terme appliqu
196. es Celui ci se r alise naturellement en fonction de crit res essentiellement g ographiques Et il est alors tout naturel que chaque filiale rende compte Paris On mesure ici toute l importance que rev t la structuration de l entreprise pour que se d veloppe le nouvel outil de gestion c est le d veloppement du Archives Total 86 12 1 Organigramme Ibid 461 groupe par cr ation de filiales a l tranger qui a induit de fa on tr s naturelle l utilisation du contr le budg taire Il est apparu peu peu comme la solution la plus appropri e 462 AUTRES ANNEXES 463 Documentation fournie ou conseill e aux participants de la Conf rence de Gen ve en 1930 IIOST 1930 Une documentation importante est offerte aux participants une reproduction faite avec l autorisation de la Taylor Society de Contr le administratif g n ral par M Williams extrait par l Institut du livre Scientific Management in American Industry Trois brochures offertes par la Metropolitan Life Insurance Co de New York The significance of the Budget The Sales Budget Establishing Sales Quotas Une brochure offerte par la Cities Services de New York Personnal Budget Book Un rapport de M C A Everard Greene Les machines tabulatrices et le contr le budg taire Une brochure offerte par les Imprimeries Delmas Chapon et Gounouilhou de Bordeaux Plan du contr le budg taire de
197. es Saint Gobain CSG 418 71 Chemise Organisation 1939 Document anonyme du 16 janvier 1939 et un autre document de janvier 1939 manant de L on Caillet du service Contr le et tudes Archives Saint Gobain CSG 418 71 Chemise Organisation 1939 Note de L on Caillet de janvier 1939 336 demander dans quelle mesure la structure particuli re de Saint Gobain organis e autour de deux directions g n rales franchement s par es ne nuit pas a une clarification des responsabilit s entre services fonctionnels du si ge et directions g n rales La Pr sidence est galement attach e au maintien d un service de contr le autonome par rapport aux directions g n rales et c est le Pr sident H ly d Oissel qui d cide en dernier ressort de l avenir des r formes de la direction g n rale des Glaceries Dans une note du 13 f vrier 1939 il d finit pr cis ment les responsabilit s de chacun sans toutefois exclure les innovations introduites par la direction g n rale des Glaceries Ainsi selon H ly d Oissel le secr tariat g n ral doit tablir le Plan comptable pour l ensemble de l entreprise tenir la comptabilit centrale tablir les bilans des diff rents tablissements ex cuter tous les travaux de statistiques d analyse de comparaison et commentaires que lui demandent le conseil et les directeurs g n raux Il a un droit de contr le illimit sur toutes les pi ces comptables et il r alise les
198. es d application de ce syst me ni des discussions qui ont du accompagner sa mise en place et son fonctionnement Il semble que le contr le budg taire ait t arr t durant la guerre du fait des probl mes li s l incertitude notamment mon taire si nous en croyons Jouven lorsqu il affirme en 1947 bien que le principal souci du chef des services comptables soit la comptabilit il doit jouer un r le actif dans tous les contr les que le directeur exercera sur la marche financi re de l usine Si par exemple la stabilisation de la monnaie nous permet de r tablir le contr le budg taire c est lui qui devra en suivre l ex cution Dans les rapports mensuels on trouve galement des informations sur la programmation des d penses chez Pechiney Ainsi en 1937 on trouve parmi les Les FAMO malgr leu nom semblent comprendre toutes les d penses de personnel 2 Pour plus de d tail cf Zimnovitch 1997 Archives Pechiney 00 10 10019 Note de Jouven du 22 d cembre 1947 Archives Pechiney 072 11 70062 Rapports mensuels 1936 et 1937 387 statistiques sur le nombre d employ s et d ouvriers usine par usine les tats des cr ances recouvrer et des informations sur l tat des productions et des stocks par usine et par produit en quantit s suivi de commentaires On trouve m me pour les usines d aluminium des tableaux faisant appara tre des programmes de fabrication et leur r alisation le tout ex
199. es grands magasins Bulletin du CNOF CNOF D cembre pp 290 309 Khandwalla P N 1972 The effect of different types of competition on the use of management controls Journal of accounting research Autumn pp 275 285 Khonsarian M 1948 Histoire de la notion de comptabilit budg taire Cahiers du Congr s international de comptabilit SNEP OECCA p 29 33 15 cahiers Kibble A B 1928 M thodes de contr le de la Goodyear Tire and Rubber Company Bulletin de n 1 janvier 512 Bibliographie par ordre alphab tique Knowles C N 1939 Quelques aspects l mentaires du contr le budg taire L Organisation Avril pp 98 99 Kodack Path Le contr le budg taire la soci t Kodack Path Kuisel R 1967 Ernest Mercier a french technocrat Kuisel R 1975 Auguste Detoeuf conscience of the french industry 1926 1947 International review of social history Vol 20 pp 149 174 Kuisel R 1977 Vichy et les origines de la planification conomique 1940 1946 Le mouvement social Janvier mars n 98 pp 77 101 Kuisel R 1981 Le capitalisme et l Etat en France Modernisation et dirigisme au 20 me si cle Gallimard Paris Kuntz F 1989 Histoire d une entreprise au service de sa r gion Electricit de Strasbourg Bulletin d Histoire de l lectricit Association pour l Histoire de l Electricit Vol 13 Juin pp 141 151 Kunz et Gresso
200. es modes de gestion C est notamment cette occasion que cette direction avait commenc constituer des divisions sous une forme moderne Le d but de la guerre a interrompu cette r organisation Il semble que les cadres de Saint Gobain dans leur ensemble aient mal supporter la concurrence d H ranger Ce dernier n aurait alors pas compris l organisation a laquelle il avait faire face notamment parce qu elle tait en cours de r organisation H ranger a entre autres essay d agir sur la structure en cr ant des groupes de services bien d finis d tablir des pr visions d introduire des m thodes de contr le et des rapports p riodiques automatiques de direction qui pr sentent les faits en chiffres r sum s attirant l attention sur tous les points qui s cartent sensiblement des pr visions L innovation essentielle subsistant est sans doute la structure Le bureau central du plan tait un service que les salari s de Saint Gobain cherchaient avant l arriv e d H ranger Ce dernier n aurait alors permis que son mergence De m me pour le poste d adjoint financier et le bureau central des usines Le document pr c dent reprend les attributions du bureau central des usines Le Bureau central comprend une section de planning qui traduit en graphiques les programmes de production et compare la production r elle aux pr visions une section de stocks charg e de recevoir les ordres du service des
201. ession interne n est pas au point ce qui pose des probl mes pour la d termination des r sultats de chaque atelier la r partition des co ts fixes au prorata des ventes induit des variations tr s importantes d une p riode sur l autre en fonction du niveau d activit facteur d impr cision consid rable Ce qui fait dire Jean Benoit qu avec cette technique ce ne sont pas les co ts fixes qui posent probl me mais les co ts variables dont le niveau est incertain Et de rajouter que tant que la demande est sup rieure l offre les probl mes sont n anmoins att nu s Afin d viter tous ces probl mes Benoit propose de tenir une comptabilit prix standards qui serait consid r e comme juste tant que les prix r els ne s carteraient pas de plus de 10 des standards Le contr le budg taire se ferait alors en comparant les prix de revient ainsi obtenus aux prix de revient standards L utilisation des standards permettrait galement de s parer les effets techniques des effets prix Gr ce aux Archives Pechiney 00 10 10021 R organisation 1948 Contr le budg taire d apr s Jean Benoit 24 septembre 1949 402 standards les effets techniques seraient visibles d s l atelier et l usine alors que les effets prix seraient analys s a Paris Cette proposition n a toutefois pas t retenue Toujours selon Benoit il faut mettre les directeurs d usine dans la position analogue celle d un patron d affaires a
202. est dire de 1950 1955 La note conclue par l affirmative quoique le ph nom ne tait peine sensible du fait d une conjoncture tout fait favorable Les raisons de cette 8911 I EDF GDF Mise en place des budgets fonctionnels 1959 1960 Ibid 3 Ibid 438 d gradation graduelle sont de quatre ordres la hausse du co t du personnel la hausse du co t du combustible le poids accru des charges fiscales et l apparition de charges financi res de plus en plus lev es du fait des investissements importants Concernant le d rapage des comptes une note du 15 d cembre 1956 parle des errements financiers d EDF qui continuent servir de base aux pr visions quinquennales 1956 1961 Les annotations port es la main sur un document du 14 novembre 1956 et analysant les raisons non officielles des errements financiers d EDF signalent l existence de manipulations limit es et un esprit de s curit et de marge L hydraulicit particuli rement favorable des ann es ant rieures ayant par chance limit les probl mes Les nouvelles m thodes de gestion visent s approprier le slack de la Compagnie Une note du 3 avril 1957 pr cise les tenants et aboutissants du nouveau budget qu il s agit de construire Toutes les d penses dites fonctionnelles doivent tre des d penses affect es et il ne doit y avoir aucune r partition arbitraire des d penses Quelques temps plus tard le 22 m
203. est d abord n cessaire pour bien comprendre le d veloppement du contr le budg taire dans les ann es cinquante Il appara t la lumi re de cette histoire que la proc dure budg taire fasse partie de la culture de l entreprise 1 LES PREMI RES ANN ES DE LA CFP La Compagnie Fran aise des P troles est une soci t relativement jeune Sa cr ation est post rieure la Premi re Guerre mondiale apr s que la France eut r cup r une partie des droits de l Allemagne dans les champs de p trole irakien Dans les ann es vingt un consortium est cr afin d exploiter ces gisements situ s au Moyen Orient Il s agit de l Irak Petroleum Company IPC dont la CFP est l actionnaire repr sentant la France Parall lement la gestion de la CFP est confi e Ernest Mercier par le gouvernement fran ais avec pour mission d assurer l ind pendance en p trole du pays Celui ci va uvrer jusqu en 1940 cette t che Afin d exploiter le brut en provenance de il est cr en 1933 et 1935 deux raffineries l une en Normandie et l autre en Provence Elles sont g r es la Compagnie Fran aise de Raffinage CFR ind pendante de la CFP bien que cette derni re en soit actionnaire Enfin la Compagnie Navale des P troles CNP a pour mission d acheminer le brut travers la M diterran e La CFP prend une part relativement faible la gestion de I IPC Celle ci est assur e sur p
204. estissements e des chiffres comptables e un rapport g n ral Les chiffres du r alis et des pr visions sont compar s mois par mois Le contr le budg taire est donc impos aux filiales Le circuit administratif de constitution des budgets est d fini par une note du 19 janvier 1956 sur les autorisations budg taires Elle donne les tapes a suivre Ce sont les soci t s d exploitation les filiales et les directions op rationnelles qui pr parent les budgets Elles les transmettent aux directions de zone qui les font parvenir au si ge o Archives Total 86 15 12 Archives de la DF Ibid 459 ils sont discut s et ventuellement modifi s dans le cadre d arbitrage In fine les budgets doivent tre sign s par le PDG et vis s par M Dalemont Sont surtout concern es les autorisations de programme car la direction donne son accord sur les t ches effectuer Un document de janvier 1956 manant du secr tariat g n ral et commentant les pr visions budg taires des bureaux et succursales l tranger pr cise que le budget a pour but de pr ciser les besoins nets en tr sorerie de chaque bureau pendant le trimestre ou l ann e consid r e Afin de permettre un contr le facile de son ex cution la pr sentation du budget devra comporter les m mes postes que ceux pr sent s par le plan comptable Ce budget concerne les investissements et les frais d exploitation C est au d partem
205. et du personnel CNOF Mars Avril et Juin pp 37 42 et 17 26 et 40 46 Leroy T 1930 La conf rence du contr le budg taire Mon Bureau ao t pp 339 340 Leroy T 1948 Wallace Clark et son uvre M thodes n 104 pp 41 42 Letestu J 1964 La gestion budg taire Ses principes Etude du Travail Octobre pp 26 35 L vy Leboyer M 1974 Le patronat fran ais a t il t malthusien Le mouvement social Juillet septembre n 88 pp 3 49 L vy Leboyer M Sous la direction de Chandler et Deams 1980 The large coporation in modern France in Managerial hierarchies comparative perspectives on the rise of the modern industrial entreprises Harvatd University Press pp 117 160 Lievois L P 1965 Les conditions d une vraie d l gation de pouvoirs Bulletin du CNOF CNOF Mars 35 39 Livack D M 1940 Deux applications du contr le budg taire pour les h pitaux Bulletin du Comit National Belge de l Organisation Scientifique Mars avril Locke E A 1968 Toward a theory of task motivation and incentives Organizational behavior and human performance n 3 pp 156 189 Locke R R 1984 The end of practical men CT JAI Press Greenwich Loeb P 1934a Contr le par la nomenclature des d penses Sciences et Industrie Tome f vrier 39 et s 514 Bibliographie par ordre alphab tique Loeb P 1934b Un exemple d application
206. fre d affaires justifi par les quantit s vendues Marge brute marge brute chiffre d affaires Ecarts sur Prix de vente Quantit s vendues Assortiments Frais variables Frais d acheminement Archives Saint Gobain SGV HIST 20 4 Contr le budg taire 1959 1965 Ce tableau doit tre envoy chaque mois aux diff rents chefs de service Un autre tableau montre galement l cart sur prix de vente par produit et un troisi me l cart sur volume et sur assortiment par classe de produit Contr le et tudes cherche attribuer aux responsables les carts dont ils sont responsables La direction commerciale re oit un document de synth se reprenant ceux des diff rents centres lui est galement fourni un document qui donne l cart sur r sultat net c est dire l cart sur le service commercial les carts sur frais et r sultats divers les carts sur l usine et les carts sur frais fixes nouveau une tape suppl mentaire est franchie Le contr le budg taire ne sert plus seulement fournir une information condens e la direction g n rale mais 1l est aussi utilis comme outil de d l gation l usage des subordonn s La direction g n rale dispose d un tat synth tique pour v rifier la bonne marche des diff rents centres de frais et r alise la synth se des diff rents budgets L outil de d l gation est presque au point Enfin le service contr le et tudes souligne que les chefs de centr
207. ges pour l ann e 1950 imput e l administration centrale s l ve 339 300 Frs Frais d automobiles Le d passement est d des achats de carburant plus importants que pr vu Mat riel et fournitures de bureau Il faut noter parmi les d penses agendas articles publicitaires cartes d invitation 191 000 Frs r vision de trois machines crire 38 000 Frs et les frais de tirage au duplicateur Publicit La dotation annuelle l Office G n ral de Publicit tait pr vue pour 4 850 000 Frs mais un versement compl mentaire de 250 000 Frs a t effectu en cours d ann e Les d penses diverses de publicit repr sentent 530 000 Frs Notes du service Contr le et tudes de janvier novembre 1951 Fonds Caillet Documents non cot s 358 On peut noter que l important d passement concernant les traitements et gratifications dans le premier tableau ne m rite aucune explication dans le second Les d penses inf rieures au budget ne sont pas non plus comment es Cet outil semble servir diminuer les frais de structure Ces diff rentes informations sont globalement reprises dans des tableaux synoptiques prenant en ligne les charges par nature et les effectifs tels que nous les avons vus ci dessus et en colonne les diff rents services composant l administration centrale conseil secr tariat g n ral comptabilit contentieux contr le 7 22 1 et tudes service central du personnel et un
208. hambre syndicale de la sid rurgie 79 Cie M canique Sulzer 207 CNBOS 64 67 118 CNOF 44 55 57 61 63 64 65 72 74 75 112 116 119 122 127 415 416 CO 169 Cointreau 83 Commissariat G n ral au Plan 83 Comptoir Fran ais de l Azote 191 Comptoir Fran ais des Superphosphates 191 COST 116 CPA 19 53 55 61 65 66 68 69 70 84 199 205 206 207 208 280 281 282 283 285 298 299 300 301 302 303 304 CPEE 326 578 Delalande 83 Delmas 42 51 52 62 66 206 272 273 304 Denain 55 62 Dou et Lamotte 62 Du Pont de Nemours 86 EDF 4 5 21 22 29 52 71 74 87 165 200 201 202 203 204 209 212 216 217 220 233 253 270 272 273 275 276 277 278 279 280 281 283 420 421 422 423 424 425 426 427 428 430 431 432 433 434 435 436 437 438 439 441 442 443 444 445 447 448 449 450 451 453 454 Edison 61 Electricit de Strasbourg 62 66 69 70 74 193 280 421 Emidecau 62 ENA 415 Energie Industrielle 421 425 EOES 52 59 61 Esso 83 FAMO 389 407 409 FGAE 389 407 Forges et aci ries de V lklingen 79 GDF 4 5 71 165 200 201 202 203 233 253 272 273 275 276 277 279 280 420 421 422 423 424 425 426 427 428 430 431 432 433 434 436 437 438 439 441 442 444 445 447 448 449 450 451 453 General Electric 50 General Motors 49 86 92 231 413 417 Gobain 4 5 10 21 22 25 29 42 64 72 73 74
209. hes qui les chiffres du contr le budg taire pourraient tre confi s pour des comparaisons interentreprises Ces informations pourraient concerner essentiellement les co ts Il fait aussit t remarquer qu il serait alors n cessaire d instituer une harmonisation des pr sentations Cette vision tr s d mocratique du travail et de la vie conomique est toutefois nuancer cite notamment Sloan pour qui le succ s de la General Motors est d un petit groupe d hommes habitu s travailler ensemble avec une haute efficacit Dans cette perspective le contr le budg taire vise donner le pouvoir quelques uns c est donc encore une vision tr s centralis e de la gestion Jugeant sans doute que les pratiques budg taires de Pechiney sont bonnes les responsables de l entreprise les tendent aux filiales 415 C L extension aux filiales Le 19 d cembre 1955 la note 642 est modifi e par la note de service n 801 Les attributions de la direction financi res sont alors tendues Elle doit v rifier que les programmes de fabrication et de vente sont coordonn s et orient s vers la recherche de la meilleure rentabilit de l ensemble des activit s de la Compagnie tudier et discuter les programmes d investissement des Divisions et des Services notamment en ce qui concerne leur rentabilit et leur financement pour permettre d tablir les programmes d investissement de la Compagnie et de d termin
210. hiney avant 1948 383 PAN AACS le pes nn a er te 383 2 L introduction du contr le budg taire 384 C Des tentatives pour modifier la structure 387 2 LE DEVELOPPEMENT DU CONTROLE BUDGETAIRE A PARTIR DE 1948 391 As IME VOIONIE d TELOTIME aa nn 391 1 Le cadre de la mission White usine ind ins 391 2 La volont de r forme des dirigeants 392 Sf La NOU 642 sede ste eee el n Re Phelan 394 B Discussions et doctrine concernant le contr le 396 1 Le r le du service organisation industrielle 396 2 La technique de construction des budgets 397 3 Les buts du contr le BUS TAIT LS ne den ne te 398 A Buds ts et standards ruintean ie inner 401 C Mise en place et application du contr le budg taire 403 1 Les uSines prlotes rinesinn a a niet 403 2 LES Bla ne a nt nt A 405 3 LES REFLEXIONS SUR LA MISE EN PLACE DU CONTROLE BUDGETAIRE APRES ODO ER RL nn Ne TS 407 A L influence am ricaine et son adaptation au cas de Pechiney 407 591 1 Les missions de productivit aux Etats Unis 407 2 La place et le r
211. hode Descarpentries l oeuvre chez Bull Option finance n 406 3 juin Otley D T 1977 Behavioural aspects of budgeting Accoutants Digest n 49 ICAEW Summer 30 p Otley D T 1978 Budget use and managerial performance Journal of accounting research Vol 16 n 1 Printemps pp 18 149 Pailloux 1947 Le budget des ventes aux Grands Magasins du Printemps Son tablissement son contr le C gos PR 150 Parenteau 1949 Prix standards et contr le budg taire C gos PR 175 Parenteau J 1949 La comptabilit le contr le budg taire et les prix standards Hommes et Techniques Hommes et Techniques n 53 Mai pp 27 29 Parenteau 1950 Contribution fran aise a l tude des budgets flexible et variable C gos PR 194 Parenteau J et Charmont C 1952 Calcul des prix de revient comptabilit industrielle Principes de contr le budg taire et application des prix standards C gos Paris Parenteau J 1955 Le contr le de gestion par m thode budg taire article pp 9 21 Parenteau J 1955 Contr le de gestion par m thode budg taire livre Edition Hommes et Techniques Paris Parker L D 1978 Communication in the corporate budgetary system Accounting and business research Summer pp 191 207 Pasdermadjian H 1934 Le contr le budg taire Compte rendu in extenso des travaux du Congr s d Organisation commerciale Editions Foire de L
212. i selon Lacoin caract rise l ensemble de la direction De fa on g n rale il note qu il n existe aucun r sum historique ni aucun dossier des textes des ententes permettant de suivre les situations successives de Saint Gobain par rapport la concurrence Une statistique exacte sur ce point est d ailleurs difficile tablir parce que les ententes successives ont t faites en g n ral sur des bases qui ne sont pas exactement toutes pareilles Lacoin attribue ce manque d information l absence de politique g n rale de cette direction Seule ses yeux la direction des usines trouve gr ce C est elle qui fournit des renseignements sur les march s renseignements qu elle consid re toutefois comme incomplets et sans doute approximatifs n tant pas la mieux plac e pour avoir un regard ext rieur Lacoin plaide pour la formation d un v ritable service d tat major 1 Archives Saint Gobain CSG 418 078 Rapports de M Lacoin de 1935 sur la situation de la direction g n rale des produits chimiques Plusieurs volumes Dior Ibid 328 Un rapport du 22 f vrier 1934 signale en conclusion qu il existe d j pour chaque produit des pr visions de ventes et de fabrications et des pr visions de prix de revient Il serait donc tr s facile en r gularisant les pr visions de prix de vente d avoir une pr vision compl te annuelle ou semestrielle des r sultats des produits chimiques Pour suivre la marche courant
213. i est cit pour ses travaux originaux consistant chronom trer la direction g n rale d une entreprise Soci t Le Solitaire Il aurait t en cela aid par Teper de la maison Planus Benoit est retourn aux Etats Unis pour une mission similaire en 1953 Dans son compte rendu de 1953 il cite Drucker Rendre acceptable pour des hommes libres une civilisation forme m canique Il s agit donc de rendre supportable un monde du travail dur et inhumain en diminuant la charge de travail m me pour les dirigeants d entreprise 1 Archives Pechiney 00 10 10021 Compte rendu de Mission aux USA concernant le perfectionnement des cadres dirigeants des entreprises am ricaines 17 avril 14 juin 1953 412 2 Les conf rences de Benoit Benoit a eu une activit de conf rencier assez importante Nous nous sommes d j appuy s sur un certain nombre de ses discours pour d crire le contr le budg taire chez Pechiney Il a jou un grand r le dans le d veloppement du contr le budg taire en France et il appara t utile de retracer rapidement sa carri re C est un ancien l ve de l Ecole des Mines de Saint Etienne qu il a int gr apr s avoir refus une place de major Centrale Cailluet 1995 entre AFC l une des soci t s constitutives de Pechiney 26 ans Quatre ans plus tard il est directeur de l usine de l Argenti re il y obtient le meilleur prix de revient en 1932 Membre du CNOF dans les ann
214. iat g n ral du si ge Ces derniers ne s adressent d ailleurs qu l administration centrale Tous les travaux financiers d ordre comptable statistique ou narratif doivent tre faits en vue d informer l administration centrale et de lui rendre compte ou encore Administrer une entreprise c est accomplir le r le de g rant suivant une terminologie g n ralement employ e Or le g rant a pour mission principale de conna tre de suivre de comptabiliser et de contr ler l usage fait par les collaborateurs de l entreprise des capitaux lui confi s par les actionnaires On se trouve face une incompr hension totale qui tient non pas la fa on de r aliser le travail de contr le comptable mais sa finalit Les services comptables ne sont pas oppos s tout progr s condition qu ils ne se fassent pas leur d triment Ils veulent continuer g rer le syst me d information comptable ne serait ce que pour harmoniser les diff rentes proc dures L administration centrale semble pr f rer un r le de liaison pour ce nouveau service de gestion administrative plut t qu un r le d ex cutant pour des t ches jug es redondantes ou inutiles Les comptables rendent compte l administration centrale mais ils n aident pas la gestion des directions g n rales On peut galement se Archives Saint Gobain CSG 418 71 Chemise Organisation 1939 Document anonyme du 16 janvier 1939 Archiv
215. ice 801 du 19 d cembre 1955 2 Archives Pechiney 00 10 10020 Rapport de conclusions du Cabinet White du 28 novembre 1947 Archives Pechiney 00 10 10021 R organisation 1948 Note sur le contr le budg taire de Jean Benoit 2 avril 1948 398 budg taire est d abord calqu sur le sch ma comptable mais terme il est pr vu qu il s adapte pour tenir compte de la notion de responsabilit par cat gories de d penses il faudra adapter la structure comptable l organisation d centralis e des ateliers qui r sultera de l volution de la nouvelle organisation Le contr le budg taire doit tre au d but limit aux budgets d exploitation et d investissement c est dire aux moyens de production aux participations et aux stocks en quantit et en valeur 3 Les buts du contr le budg taire Benoit rappelle les buts assign s au contr le budg taire qui doit permettre une meilleure coordination des moyens propres assurer la r alisation des buts finaux vis s par l obtention d un r sultat d termin l installation de tels nouveaux moyens de production la r duction de tel stock de mati res premi res ou de produits finis Pour cela chaque cat gorie de d penses doit tre plac e sous l autorit d un responsable et cette responsabilit s tend de la direction g n rale aux ing nieurs d usine voire aux contremaitres Pour satisfaire ces buts une note du 4 juin 1948 pr cise que le contr le budg
216. ice du budget On trouve alors des descriptions sur les pratiques budg taires en vigueur dans les documents des deux soci t s 1 Les textes de ces lois sont pr sent s en annexe 2 En annexe figure un organigramme de la compagnie en 1946 EDF GDF 715011 Conseils d administration Gaz de France 1946 1950 Rapport du 20 d cembre 1947 421 1 La cr ation d un service des budgets Un document du 5 juin 1950 de F5 fait le point sur le fonctionnement et les attributions de ce service Il a t cr en 1946 afin d tablir les pr visions de recettes et de d penses et de suivre leur r alisation La mission du service consiste essentiellement tablir les pr visions de recettes et de d penses d exploitation les programmes financiers de d penses d investissement et de r paration des dommages de guerre et de ressources extraordinaires suivre la r alisation de ces pr visions analyser les carts constat s en rechercher les causes et pr senter la direction des services financiers et la direction g n rale toutes suggestions cet gard Le premier budget d exploitation a t tabli en 1947 apr s une ann e d enqu te D s ces d buts le service a t investi d un r le de conception d organisation de coordination et de contr le Le service du budget d EDF comprend 28 agents en 1950 Vers le milieu de chaque ann e est lanc e une grande enqu te aupr s de to
217. icule n 1 pp 17 22 Van Goethem W 1957 La r mun ration du travail en pourcentage du b n fice budg taire Hommes et Techniques n 156 D cembre pp 997 999 Van Goethem 1959 Comment utiliser les budgets pour int resser le personnel aux conomies et aux r sultats Fonderies Arthur Martin C gos PR 270 6 p V bre 1949 Les pr visions et le contr le budg taire dans une industrie de fermetures bois et m talliques C gos PR 179 Verhulst M Lavault J et Richard d Aulnay J L 1959 Le contr le des frais commerciaux et administratifs Dunod Paris Veynes P 1971 Comment on crit l histoire Le Point Seuil Paris Vidal F 1996 Les contr leurs de Cap Gemini Sogeti dans la temp te Option finance n 404 20 mai 3 p Vilain R 1956 Le contr le des d penses en mat riel de bureau et entretien dans un si ge social Bureau Mai 4 p Villelongue de R 1949 Structure et fonctionnement des entreprises Cours de l Institut d Etudes Politiques de Paris Les cours du droit Paris Vinchon Y 1936 Le contr le budg taire son application l tranger Le Commerce Juin pp 231 232 Vinchon Y 1938 Le systeme budg taire Budgets M thodes La comptabilit n 222 juin pp 257 268 Volle M 1977 Naissance de la statistique industrielle en France 1930 1950 Pour une histoire de la statistique Insee Vol 1 pp 327 365 Vuillaume P
218. id 326 consultant r dige un ensemble de rapports tr s utiles pour comprendre les modes de gestion de cette direction l poque Celle ci comprend trois entit s la direction g n rale des produits chimiques la direction des usines et la direction g n rale des activit s commerciales Aucune politique d ensemble n existe pour la gestion de ces trois entit s et la direction des ventes semble particuli rement d faillante De Lacoin l ing nieur conseil on sait peu de chose Nous obtenons indirectement des informations d une note de 1941 quand Saint Gobain est contact par Ernst Hymans La soci t prend des renseignements sur ce dernier galement ing nieur conseil En France il travaille avec Jean Coutrot Or Lacoin doit conna tre Coutrot et Hymans explique le r dacteur de la note car il participe au Centre polytechnicien d tudes conomiques CPEE Est ce le m me Lacoin qui travaillait chez Citro n et tait pr sent Gen ve On ne peut que le supposer Il semble ensuite avoir t recrut par la compagnie L une de ses notes dat e 22 ao t 1934 nous apprend qu il a commenc sa mission en d cembre 1933 Il s int resse aux moyens d action de l industrie chimique prix de revient prix de vente frais de vente et ententes commente la gestion de la chimie qui semble tre l abandon Les directeurs sont tr s mal inform s et suivent Kuhlmann le concurrent d faut d avoir un
219. ient directeur des bureaux centraux sous la direction d Henry Gantt collabore avec lui jusqu sa mort en 1919 En 1918 il est charg de suppl er Gantt au Conseil de navigation de Washington et dirige les op rations de la Marine marchande am ricaine pendant la guerre Enfin Clark fit partie de l tat major du g n ral John Thompson directeur des arsenaux et le seconda dans l organisation de la production Apr s la guerre il travaille avec Gantt comme ing nieur conseil et d s le mois d avril 1920 il se met 4 son compte On sait peu de chose sur sa venue en France En 1930 il est l un des conf renciers de Gen ve Il intervient en outre la m me poque chez Kodak France Moutet 1992 Fait notable son livre Le graphique Gantt a t traduit dans onze pays meurt le 4 juillet 1948 New York Leroy 1948 Clark intervient chez Pechiney partir de 1929 et contribue introduire le contr le budg taire 2 L introduction du contr le budg taire est int ressant de noter que d s le 28 d cembre 1934 une sans doute de Benoit mais elle n est pas sign e introduit le concept du contr le budg taire Cette note intitul e M thodes d organisation W Clark fait vraisemblablement suite la mission de ce consultant chez Pechiney L auteur commence par rappeler que les charges peuvent se r partir en trois cat gories e les co ts proportionnels la quantit produite e
220. iment qu en ont les responsables d usine il livre des conclusions int ressantes Sur les aspects positifs il note on a d pass le stade de l affrontement entre comptabilit et gestion budg taire et m me celui de la coexistence pacifique pour arriver celui de la collaboration efficace se f licite galement de la cr ation dans les usines d un poste d animateur de gestion budg taire Par contre les budgets seraient calcul s avec 4 ou 5 d cimales ce qui ne servirait rien sinon traquer les erreurs De plus les op rationnels semblent avoir du mal faire des pr visions commerciales Celles ci divergeant on sort alors du domaine d acceptabilit de l tude sur les lois de variation des co ts Le contr le budg taire s adapte galement mal selon l exp rience de Sampr une volution rapide des techniques Le contr le budg taire ne parvient pas non plus r gler un certain nombre de probl mes e le montant des stocks n est pas bien r gul par cette technique e main d uvre varie selon les besoins de l usine on ne sait pas tr s bien comment traiter les personnes exc dentaires e une analyse tr s d taill e du poste salaire est effectu e enfin on ne verse pas de primes calcul es en fonction de la gestion budg taire on ne peut int resser financi rement les responsables leurs r sultats apr s leur avoir demand de fixer leurs normes autant leur demander tout de suite de
221. informations sur l utilisation interne qui tait faite des budgets Il distingue deux sources dans la modernisation des syst mes d information comptable d velopp s par la compagnie La premi re serait les lois de nationalisation qui imposent le d veloppement d une structure et la mise en place d un m canisme g n ral de l information adapt la nature et aux besoins les plus imm diats du nouvel Etablissement et la seconde viendrait de l obligation de mise disposition des agents d informations de plus en plus larges et pr cises Le premier travail consiste en 1946 faire la synth se des syst mes d information de quelques 850 entreprises Un service comptable est imm diatement mis en place et s occupe de la comptabilit industrielle et des tudes de prix de revient Ses premi res t ches consistent rationaliser et harmoniser les m thodes employ es par toutes les entreprises comme par exemple l adoption du bilan type de la loi du 5 f vrier 1946 Simultan ment la direction des services financiers s efforce de mettre sur pied les grandes lignes d un syst me de documentation propre informer mensuellement le Conseil d administration la direction g n rale et les organismes de contr le en m me temps que les services d exploitation sur l volution du patrimoine et les r sultats d ensemble de la gestion Un syst me de bilan et de comptes d exploitation est mis en place d abord pour les
222. instrument de gestion permettant une meilleure collaboration Les analystes de l Institut de Contr le des Gestion continuent en pr cisant que la m thode budg taire n est pas une m thode comptable elle est l oppos de l esprit comptable Elle a des moyens propres de pr vision et d interpr tation des r sultats La comptabilit y joue un r le important pour le calcul des carts mais elle ne sait ni interpr ter ni provoquer des d cisions D ailleurs les animateurs budg taires sont cette poque soit des ing nieurs soit des HEC ESSEC soit des administrateurs comptables Les premiers seraient les plus appr ci s les comptables sont rares car ils leur manqueraient un certain nombre de qualit s Le document fait galement tat des luttes intestines qui ont pr valu lors de l instauration du contr le budg taire Les comptables et les techniciens ont chacun recherch la ma trise du nouvel outil Les premiers voyant qu ils n arrivaient pas leurs fins l auraient torpill Le document de l Institut conclut en pr cisant que Saint Gobain est l une des firmes leaders en France pour le contr le budg taire Ceci serait d autant plus remarquable que Archives Saint Gobain SGV HIST 20 4 Enqu te la Compagnie Saint Gobain Institut de Contr le de Gestion Novembre 1964 Enqu te r alis e par MM Heroin et Lheureux au cours de l ann e 1963 Archives Saint Gobain SGV HIST 20 2 Note de Lach
223. int Pulgent de 1935 Le contr le budg taire dans un grand magasin Production nationale et expansion conomique Novembre et d cembre Saint Geours J 1970 La compatibilit des plans des entreprises et des politiques des Etats zones de convergence et domaines de conflits Vie et Sciences Economiques n 59 mars pp 257 290 Saint Pulgent de Le contr le budg taire aux grands magasins du Printemps C gos Rapport d pos a la section 3 Saint Pulgent de T 1934 Le contr le budg taire aux grands magasins du Printemps C gos Document OA7 8 p Saint Pulgent de 1942 Les statistiques de direction g n rale dans un Grand Magasin Cycle de perfectionnement organis par la C gos du 9 au 11 d cembre 1941 C gos Fascicule 3 pp 5 22 Saint Pulgent de M 1950 Contr le budg taire et bureau d tudes dans un grand magasin Paris 523 Bibliographie par ordre alphab tique Samuelson L 1986 Discrepancies between the roles of budgeting Accounting organizations and society Vol 11 n 1 pp 35 45 Satet R Le contr le budg taire pr visions commerciales industrielles financi res et comptables pour la direction rationnelle des affaires Satet R et Darnault Le contr le budg taire et l H tellerie La revue suisse des h tels de B le n 41 et 42 Satet R et Quaglioni J J 1927a La m thode auto contr le CNOF Pari
224. ion l une destin e aux Ministres l autre la gestion rationnelle d EDF Cette derni re est alors un contr le budg taire orthodoxe avec des m thodes de pr visions rationnelles un d coupage de l organisation en centres autonomes de responsabilit d coupage qui n tait qu informel auparavant et la recherche d une analyse scientifique et syst matique des carts La question qui se pose alors est de savoir si le statut d entreprise publique d EDF ne l aurait pas ralenti dans sa d marche de d veloppement d un syst me de contr le budg taire en introduisant des contraintes suppl mentaires vis vis de sa tutelle administrative par rapport d autres entreprises industrielles et commerciales 420 1 L INTRODUCTION DES BUDGETS APR S LA NATIONALISATION Les premi res ann es d existence d EDF et de GDF sont fortement marqu es par une phase de rationalisation de la gestion Il s agit avant tout d int grer un grand nombre de soci t s aux pratiques h t rog nes et de contraindre les d penses dans un cadre tr s strict Un certain nombre de solutions sont apport es et certaines sont partir de 1949 rendues obligatoire par voie l gislative En effet la loi de nationalisation du 8 avril 1946 pr voit dans l article 20 que sont tablis les tats de pr visions de recettes et d penses les programmes de travaux les bilans et les comptes de profits et pertes Ce point est pr cis ult
225. ion du pass le document que constitue le budget est tout d sign pour devenir galement un l ment d analyse industrielle Gr ce sa combinaison avec la comptabilit dont la forme analytique tr s pouss e permet tous les regroupements de comptes d sirables il doit pouvoir faire ressortir tant en pr visions qu en contr le des carts entre les pr visions et la r alit des crit res significatifs tels que tat du patrimoine rendement des op rations effectu es prix de revient aux diff rents stades de la production et de la distribution Le budget actuel souligne le document n est pas rigide car une unit peut obtenir l autorisation d un d passement Les qualit s de cette m thode ont t soulign es par le rapport de la Cour des comptes de 1953 IV partie Cette fa on de proc der semble aux auteurs la seule possible depuis la nationalisation de 1946 car les entreprises int gr es dans le nouvel ensemble n avaient pas de comptes suffisamment homog nes De plus une note du 14 d cembre 1956 qui porte sur les r flexions sur les budgets d Electricit de France des ann es 1950 1955 souligne le pessimisme concernant les pr visions des cinq prochaines ann es En effet les quelques tudes de prospectives disponibles sur les co ts d EDF montrent dans les prochaines ann es un d ficit allant croissant La question pos e est alors de savoir si cela tait perceptible avant c
226. ions d entretien des b timents installations et outillage Revue Francaise de Compatbilit Octobre pp 264 267 Belliard J 1961 La gestion pr visionnelle dans l entreprise moyenne utopie Bulletin du CNOF CNOF Novembre 15 20 Belliard J 1961 La gestion pr visionnelle dans l entreprise moyenne est elle une utopie Hommes et techniques C gos Octobre pp 1123 1127 Bouchet G et Norguet R 1961 Les modalit s de la programmation dans la gestion budg taire Bulletin du CNOF CNOF Janvier pp 17 25 Campos M 1961 L imputation des frais fixes aux prix de revient sur la base de coefficients r sultant des budgets pr visionnels C gos Paris Collectif 1961 La gestion pr visionnelle S mininaire Paris Collectif 1961 Table ronde sur le contr le budg taire Entreprise 4 novembre pp 41 47 Collectif 1961 Aspects de l tat d esprit gestion pr visionnelle Compte rendu du s minaire de 1961 de Paris Paris Cresson R 1961 Installation du contr le budg taire des co ts de production r sum Compte rendu du s minaire de de Paris Hommes et Techniques C gos Ao t septembre Ghez 1961 Introduction au contr le budg taire Dunod Paris Hanon Y 1961 La pr vision et le contr le de gestion dans un centre de responsabilit militaire CNOF Paris Hap V 1961 Gestion budg taire dans un groupe de compagnies
227. is cat gories les frais de fabrication les frais de vente et les frais g n raux Dans la premi re cat gorie par exemple les prix de revient de fabrication font appara tre un r sultat par produits On trouve dans ce document pour le premier semestre 1932 le co t de diff rents services les halles Glace les verres minces les moulages les frais de composition les produits r fractaires les emballages et le douci poli des emballages Les charges correspondantes chacun de ces services sont class es par nature et ventil es ensuite entre les produits Ainsi pour les halles Glace les diff rents co ts sont r partis selon les grandes cat gories ci dessous Archives Saint Gobain CSG 4 289 Dossier prix de revient 1933 4 vol 322 e la main d uvre elle comprend la main d ceuvre de fabrication mais aussi celle du magasinage et celle des frais g n raux les mati res vitrifiables ce poste reprend la valeur de certains intrants sable par exemple les combustibles coke les fours de fusion dont l entretien et la r paration l entretien des b timents des appareils et des outils les objets divers l enl vement des d combres la force motrice et la force d eau le chauffage et l clairage les frais g n raux d usine les recettes d duire les redevances les cr dits de transformation de certains quipements L ensemble de ces postes fournit le total des co ts de fabri
228. ise en vidence de deux carts l cart technique en rapport avec la gestion de chaque responsable et l cart commercial d la variation de l activit conomique Mais la d termination de ces carts demande une unit d imputation Par facilit une unit unique a t retenue pour tous les centres le chiffre d affaires s agit en effet du contr le budg taire de l activit distribution Ceci permet de mettre en vidence trois sous carts pour expliquer l cart technique l cart sur quantit l cart sur prix et l cart sur composition si le centre traite plusieurs produits L ensemble des notes du service contr le et tudes et de l IDIC montre la volont de ce service d informer et de sensibiliser voire de convaincre les utilisateurs potentiels du contr le budg taire Le syst me ne semble toutefois fonctionner qu imparfaitement Une du 20 novembre 1958 rappelle les buts de la r forme entreprise avec l aide de l IOIC e permettre au fur et mesure de son adoption dans les diff rentes divisions de d gager des paliers dans les chelons des r sultats qui permettent en isolant les diverses responsabilit s de la gestion d en op rer le raccordement avec la gestion budg taire e d finir pour toutes les divisions un langage commun pr cisant le contenu de chaque rubrique propos e et la place donner de telles natures de recettes ou de d penses dans les paliers successifs de l t
229. ise le rapport du mois de juin 1951 d pend de l quilibre de chacun des centres r gionaux L enqu te fait donc une analyse par centre d exploitation A l int rieur de chacun de ces centres l analyse est elle m me conduite par activit Il s agit de s assurer conclut le rapport que l utilisation du gaz produit dans chacune de ces unit s d exploitation entre bien 1715012 EDF GDF Conseil d administration Gaz de France 1951 1955 431 dans le cadre de la politique commerciale de Gaz de France Les r sultats de la ventilation comptable des chiffres au dela de ce niveau parait toutefois tr s difficile a interpr ter pour les auteurs Le rapport pr voit d affiner la comptabilit d exploitation pour conna tre les diff rents prix de revient par centre d exploitation Ce contr le pose la question des suites donner la constatation des carts La r union du conseil d administration de GDF du 11 mai 1951 est assez agit e La mise en place des Etablissements publics de distribution pose le probl me du contr le de leurs d penses Pour M Fabre il suffit d employer les moyens qui ont fait leurs preuves dans les Vieilles Administrations d tat savoir des tats d effectifs fixant les d penses de personnel et des cr dits annuels limitant aussi les autres d penses Pour d autres et notamment M Papillon la loi a donn GDF un caract re industriel et commercial pour qu elle puisse justement se d gage
230. isseaux J 1962 Le contr le budg taire la ferme Revue Fran aise de Comptabilit D cembre pp 339 346 Pins de E 1961 L tablissement des budgets et le contr le budg taire r sum Compte rendu du s minaire de 1 de Paris Hommes et Techniques C gos Ao t septembre Pins de 1961 Objectifs et m thodes de la gestion budg taire Chefs d entreprise Pilote n 2 et 3 avril juin Pins de E 1961 Combien d entreprise font elles vraiment de la gestion budg taire Chefs d entreprise Avril pp 71 85 Pogorel G 1968 La pr vision et l entreprise Gestion Janvier pp 23 32 Poly 1952 Le r le de la comptabilit g n rale dans le contr le de gestion des entreprises Bulletin du CNOF CNOF Mars pp 11 22 Poly J 1961 Les difficult s d application du contr le de gestion dans les PME Economie et Comptabilit gestion des entreprises Mars 5 p Poly J 1962 La pr vision et le contr le budg taire au service de la gestion de l entreprise Economie et Comptabilit Septembre pp 3023 3030 Pons A 1950 L am lioration de la productivit par l organisation du travail La mission organisateurs conseils aux USA Hommes et Techniques Novembre pp 41 42 Ponthi re M 1934 Le budget et le contr le L Organisation Octobre Ponthi re M 1935 Le bureau Moteur Delmas Paris Ponthi re M 1935 Pr visions progra
231. it a donc pour cons quence une baisse ou une stagnation des frais g n raux imput s ce produit alors que c est pr cis ment ce qui est l origine des co ts suppl mentaires Les auteurs multiplient les exemples de tels effets pervers Ainsi un investissement aura pour cons quence une augmentation des amortissements totaux et une baisse du recours la main d ceuvre il s agit d une substitution capital travail d o une imputation r duite des frais g n raux car la quantit de main d uvre a diminu toute chose gale par ailleurs sur les produits ayant b n fici de l investissement Le calcul des prix de revient s en trouve ainsi fauss Les critiques sur la finalit du calcul des co ts sont plus int ressantes pour le d veloppement du contr le budg taire Les auteurs tudient surtout les frais de fabrication Les prix de revient permettent de calculer des profits ou des pertes produits par produits mais il ne fournit pas l origine des pertes ou des profits au sein du processus de fabrication de ces produits On ne sait pas si elles sont dues par exemple pour les Glaces une augmentation de la casse des pertes en d coupe ou tout autre cause Pour reprendre une image du rapport le prix final devrait se former par une succession de prix l mentaires auxquels serait rattach e une partie des frais g n raux chaque tape Les auteurs du rapport souhaitent justement conna tre ces prix l me
232. l doit l alerter et attirer son attention sur les particularit s et les anomalies concernant les r sultats les prix de revient la situation financi re des filiales Le service doit r unir tous les renseignements et la documentation permettant au Directeur g n ral d tre tenu au courant de la situation des affaires tudes statistiques et rapports financiers sur la marche des affaires de la compagnie et des filiales pr sentation des budgets volution des prix de revient Le document propose entre autres deux missions ce nouveau service Une mission de contr le et d tudes des prix de revient Ces missions en dehors du contr le qu elles exerceraient permettraient d unifier dans les d tails le mode d tablissement des prix de revient Et une mission de contr le des magasins d approvisionnement effectu dans un sens diff rent du contr le exerc par l administration centrale et qui aurait pour but d assurer une composition et une utilisation plus judicieuses des magasins d approvisionnement Les documents que pourrait utiliser ce service pour rendre compte de la gestion seraient tr s nombreux comprenant des tudes financi res des pr visions et des monographies Il devrait tablir la documentation g n rale permettant aux chefs des groupements et la direction g n rale des Glaceries d tre tenues au courant de la marche des affaires Pour cela il tablirait des pr visions et des tudes su
233. la diffusion des ditions de productivit Paris Dumont R 1952 Le supercontr le dans la gestion des entreprises Revue du CNOF CNOF Janvier pp 2 16 547 Bibliographie chronologique et tat des sources Faivre J L 1952 Le contr le budg taire des engagements Bureau Janvier pp 275 278 Mey A et Beekman 1952 Le budget flexible et variable CNBOS OECCA 1952 La comptabilit mesure et facteur de productivit Ascocition Fran aise pour l Am lioration de la Productivit Paris OECE 1952 Compte rendu de la mission d un groupe d experts europ ens aux USA Comptabilit industrielle et productivit aux USA Le r le de la comptabilit industrielle Projet AEP n 50 PUF Paris Parenteau J et Charmont C 1952 Calcul des prix de revient comptabilit industrielle Principes de contr le budg taire et application des prix standards C gos Paris Poly 1952 Le r le de la comptabilit g n rale dans le contr le de gestion des entreprises Bulletin du CNOF CNOF Mars pp 11 22 Rose T G 1952 Le contr le de gestion dans les PME Hommes et Techniques n 85 Janvier p 14 Satet R 1952 De la n cessit du planning Bertaux M 1953 Tableaux de bord et contr le budg taire C gos Paris Brunet C 1953 Conseils pratiques pour tenir la comptabilit des prix de revient Edition TFJ Paris C gos 1953 Le contr le budg taire 6 exp riences
234. la r forme de 1959 DG Dpt Dpt Financier Dpt Comercial Dpt des Relations industiel Francin Bailly Humaines Borocco d Argelieu Service g n ral des achats et transports Bernard Div Glaces Div Chimie Div Chimie Div Verres Div Lacharme min rale organique creux internationale Viollet de Vaissi re Mathay Lecron Source Archives Saint Gobain SGV Hist 7 01 A partir de cette date le contr le budg taire conna t un nouveau souffle De nouveaux acteurs apparaissent et un nouveau service est cr La phase de persuasion d information et de motivation se d roule jusqu en 1961 et laisse la place a un autre contr le budg taire Le 24 janvier 1959 un jeune ing nieur tient une conf rence devant ses pairs pour leur expliquer tous les bienfaits de la gestion budg taire Le discours de M Milochevitch est int ressant plus d un titre Il recentre tout en les approfondissant les principales id es sur le contr le budg taire Il est surtout le premier acte d un personnage qui donne toute sa maturit cette technique chez Saint Gobain commence par rappeler le besoin qu il y a tre guider dans sa gestion Pour cela les individus ont selon lui la f cheuse tendance utiliser de nouveaux outils sans se servir plus amplement de ceux d j existant Les prix de revient notamment permettent un contr le de l efficience des services e une valorisation des stocks en magasin o l tablissement des
235. lace en Irak pour les op rations techniques et 4 Londres pour les relations entre les diff rents partenaires La CFP g re donc essentiellement des int r ts financiers et a une vocation internationale ce qui est loin d tre neutre pour son d veloppement futur Les rapports activit qu elle re oit afin de surveiller l activit de sont des budgets de d penses d investissement et de d penses d exploitation Les premiers rapports datent de 1930 Ils sont relativement sommaires et fournissent peu d explications sur les d penses On rapproche deux colonnes l une contenant le budget annuel et l autre les d penses engag s pour chaque chapitre la date du rapport Mais ces pratiques semblent avoir eu assez peu d influence sur les pratiques de gestion de la CFP elle m me Elles cr ent au mieux une culture du budget et sont de nature faciliter le 1 Pour une histoire plus compl te se r f rer au livre d Emmanuel 1990 Les archives de cette soci t sont malheureusement inaccessibles car non class es Nous n avons donc pas d informations la concernant Archives Total IPC 3 Monthly reports 35 38 454 d veloppement ult rieur du contr le budg taire Cette situation assez fruste subsiste jusque vers 1950 Apr s la guerre la CFP a du se battre pour faire valoir nouveau ses droits dans IPC Elle en avait t naturellement priv e par les alli s pour des raiso
236. le contr le de la fabrication de produits usin s exigeant l intervention de nombreuses machines outils Ce qui pourrait bien s r en diminuer l int r t pour une entreprise comme Pechiney A l occasion de la mission Clark Jean Benoit r fl chit l instauration de pr visions dans l usine de l Argenti re via les graphiques Gantt Tous les autres tableaux donnent bien la pr vision mais aucun ne permet de mettre en vidence les causes de non concordance des usines avec les autres donc aucun ne permet l limination m thodique de ces causes La parent avec le contr le budg taire est vidente Pour lui il faut retirer toute faute aux ouvriers quant a la responsabilit des retards C est l impr voyance qui est responsable et presque jamais le retard n tait imputable A UNE FAUTE PROFESSIONNELLE DE L OUVRIER Des l ments de contr le budg taire sont alors mis en place dans les usines suite vraisemblablement ces premi res r flexions On en trouve de nombreuses traces dans les Instructions Particuli res Permanentes IPP directives tablies par le si ge pour les usines La premi re concernant le contr le budg taire date du 28 avril 1934 Elle s int resse la ma trise des d penses de personnel Cailluet 1995 poste sur lequel Pechiney r alise des conomies substantielles lors de la rationalisation entreprise dans les ann es trente Un nouvel tat intitul CONTROLE BUDGETAIRE
237. le budg taire L Organisation Septembre pp 399 401 Satet R 1933 Le contr le budg taire Foire exposition de Lille Whisler R F 1933 Le budget de d pense de main d oeuvre de la National Cash Register C M thodes Avril p 127 C gos 1934 L application du contr le budg taire dans une soci t de constructions m caniques aux USA C gos Coutrot J 1934 Le syst me nerveux des entreprises pr visions et contr le coordination interne et planning Delmas Paris Delaporte R 1934 Le prix de revient Paris Dent A 1934 Quelques remarques sur le contr le budg taire L Organisation Janvier pp 2 22 Fontalivrand R 1934 Pour venir en aide au commerce et l industrie d veloppons le cr dit contr l L usine n 13 du 29 mars et n 36 du 6 septembre p 27 et p 23 Gascuel J 1934 Comment interpr ter les statistiques S rie d articles en 1934 et 1935 L Organisation D c 1934 f v mars avril mai juin 1935 Inconnu 1934 Note pr liminaire sur le contr le budg taire Bulletin du Comit National de l Organisation Francaise CNOF pp 206 209 Inconnu 1934 Exemple d application du contr le budg taire Bulletin du Comit National Belge de l Organisation Scientifique 15 mars Loeb P 1934 Contr le par la nomenclature des d penses Sciences et Industrie Tome f vrier 39 et s Loeb P 1934 Un exemp
238. le budg taire en imprimerie Mon Bureau Septembre p 449 HOST 1930 Conf rence internationale du contr le budg taire Gen ve Satet R 1936 Le contr le budg taire Dunod Paris DIVERS R f rences bibliographiques Cas CPA Hauts fourneaux Forges et Aci ries de Pompey 1878 1935 Cas CPA AOIP 52795 1951 3045 1953 Cas CPA Cie M canique Sulzer F864 1935 Cas CPA La Quincaillerie Vachette F1406 1939 Cas CPA la Soci t M tallurgique du Midi F1543 1941 Chambre Syndicale de la Sid rurgie fran aise 1960 Application de la gestion budg taire et des co ts standards aux Hauts Fourneaux 570 Bibliographie chronologique et tat des sources Chambre Syndicale de la Sid rurgie fran aise 1960 La gestion budg taire et les prix standards dans les laminoirs Chambre Syndicale de la Sid rurgie fran aise 1962 La gestion budg taire et les co ts standards dans la sid rurgie Collectif Decorps Pierson Axelroud et Fould 1935 L Organisation Scientifique la Soci t des Hauts fourneaux Forges et Aci ries de Pompey Delmas Collectif UIMM 1932 L organisation scientifique la Soci t anonyme des hauts fourneaux forges et aci ries de Denain et d Anzin et la soci t anonyme des tablissements Neu Imp Lafolye et de Lamarzelle Vannes CPA SA 234 1930 Enqu te en vue de l accroissement de la productivit 1955 Le contr le de gestion dans la
239. le d application du contr le budg taire dans une soci t de construction m canique St Alsthom C gos Pasdermadjian H 1934 Le contr le budg taire M thodes Mai pp 167 170 Pasdermadjian H 1934 Le contr le budg taire Compte rendu in extenso des travaux du Congr s d Organisation commerciale Editions Foire de Lyon Mars pp 205 221 Penglaou C 1934 La comptabilit en tant que moyen de contr le des entreprises L organe normal du contr le de tous les chelons de la vie des entreprises doit r sider dans la comptabilit L usine 15 novembre p 45 Penglaou C 1934 Le contr le budg taire L Organisation Avril pp 155 158 Penglaou C 1934 Le budget financier L Organisation Novembre pp 459 463 Penglaou C 1934 Le budget des ventes L Organisation Juillet ao t pp 313 318 Penglaou 1934 Le budget g n ral L Organisation D cembre pp 511 515 537 Bibliographie chronologique et tat des sources Penglaou C 1934 Le budget des ventes L Organisation Mai pp 209 219 Penglaou C 1934 Le budget industriel L Organisation Octobre pp 407 410 Penglaou C 1934 Le service du budget et l laboration du budget L Organisation Septembre pp 373 375 Penglaou C 1934 Le r le de la comptabilit dans les applications du contr le budg taire Belgique Comptable D cembre pp 511 515 Penglaou C 1934
240. le de Paris EDF GDF 686689 La Compagnie du Gaz de Paris Pr visions budg taires de 1929 a 1937 EDF GDF 686782 La Compagnie du Gaz de Paris R sultats g n raux de l exploitation de 1922 a 1936 TOTAL CFP Entretien le 27 janvier 1997 avec MM Etienne Dalemont et Claude Lacaussade R f rences bibliographiques Baffet M 1942 L organisation du travail dans l industrie du raffinage des p troles Association frangaise des techniciens du p trole Catta E 1990 Victor de Metz De la CFP au groupe Total TEVA Paris Kuisel R 1967 Ernest Mercier a french technocrat Archives Archives Total 86 12 1 Organigramme 566 Bibliographie chronologique et tat des sources Archives Total 86 12 12 Notes du 22 juin 1956 Voyage de M Dalemont secr taire g n ral de Total CFP aux USA en septembre octobre 1953 Archives Total 86 15 12 Archives de la DF Archives Total 92AA060 262 Historique CFR 1929 1974 Archives Total 92AA091 72 Historique 57 72 Rapports de stages divers Historique groupe Total 1957 1972 Archives Total 92AA091 73 Historique groupe Total Archives Total IPC 3 Monthly reports 35 38 ELECTRICITE DE STRASBOURG R f rences bibliographiques C gos 1937 L tablissement et le contr le du budget l lectricit de Strasbourg Section n 3 direction administrative et financi re C gos CGPF Document OA 34 18 p Commesnil G 1936 L organisation d un office
241. le des faits importants concernant les co ts Elle donne lieu un ordre de travail complexe dont le num ro de codification se r f re la t che 800410 EDF GDF Evolution de l organisation de la comptabilit rapprochement entre les chiffres du rapport d activit et les chiffres du bilan L information comptable et les probl mes d analyse de prix de revient l Electricit de France de 1946 1960 Rapport en date du 8 d cembre 1960 par P Buphomene 436 l mentaire r alis e Une fiche doit tre remplie comportant toutes les informations concernant un travail et permettant d avoir une trace de l origine des co ts en fonction des quatre l ments cit s ci dessus La m thode mise au point a partir de 1956 ouvre de nouvelles perspectives pour les utilisateurs de la comptabilit de gestion la m thode leur donne un instrument d analyse et de contr le de gestion dont ils taient jusqu pr sent d pourvus et sur le plan psychologique son usage conduit a penser prix de revient et rentabilit ouvrant ainsi la voie aux tudes approfondies de gestion L utilisation des budgets d exploitation n cessite le d veloppement d une comptabilit analytique d taill e tant pour les pr visions budg taires que pour leur contr le Primitivement les pr visions de charges taient faites de fa on empirique souvent par reconduction tacite des chiffres de l ann e pr c dente en tenant compte ventuellem
242. les co ts proportionnels au temps e partie non strictement proportionnelle au temps ni la production La seconde cat gorie de charges qui comprend les locations les imp ts l amortissement et le personnel de direction et de maitrise doit faire l objet de budgets annuels selon l auteur Ces budgets servent d terminer des abonnements pr visionnels sur prix de revient et ils doivent tre modifi s tous les six mois Les frais proportionnels au temps sont rapport s aux machines outils et permettent de d terminer un taux d inaction pour chaque machine Selon l auteur cette m thode a l avantage de permettre l application du contr le budg taire tous les l ments du prix de revient d une fa on assez pr cise pour pouvoir int resser chaque chef de service la gestion d un ou plusieurs l ments de prix de revient dont il a la responsabilit directe ceci apr s quelques ann es d applications lorsque l exp rience a permis de resserrer les Archives Pechiney 00 10 10019 M thodes d organisation W Clark 28 d cembre 1934 385 pr visions La difficult pr voir est bien per ue L utilit du contr le budg taire est rapidement comprise il sert a g rer des l ments du prix de revient et ce seront sans doute les chefs de service d usine et la direction locale qui en retireront les plus grands b n fices L auteur conclue galement qu un tel outil doit tre surtout int ressant pour
243. les liquidit s du groupe Le contr le des filiales fait galement appel aux budgets Un document du 17 mai 1939 explique comment sont g r es les filiales Celles ci b n ficient d une relative ind pendance Elles sont en ce qui concerne la gestion sous la responsabilit de la direction g n rale concern e Glacerie ou chimie et pour les probl mes de finance sous la responsabilit de l administration centrale C est la direction g n rale qui tablirait tous les ans les budgets de travaux et d exploitation Apr s approbation de ce budget par le Comit la direction g n rale a la charge de son ex cution et la responsabilit de ses r sultats et ce n est qu l int rieur des limites trac es par ce budget que peut s exercer l autonomie de la filiale C est le secr tariat qui est charg de signaler les carts sur budget et d en examiner les r percussions financi res Mais ce contr le est effectu a posteriori et n est pas suffisant pour pr venir des erreurs de gestion d o l id e de rendre responsable l un des agents du secr tariat g n ral de la gestion r guli re et pas seulement de la surveillance Les cas litigieux devant alors tre trait s par le comit de gestion Caillet exige m me en juin 1939 que l un de ses contr leurs soit associ la discussion des probl mes notamment l tablissement des budgets et la cl ture des comptes Ce contr leur aura un r le d agent de liaison et d informa
244. letin de l Institut d OST n 5 mai Renold C G 1929 Le contr le budg taire des entreprises Hans Renold Ltd Institut International d OST 17 p LA CONFERENCE DE GENEVE ET L ENGOUEMENT 1930 1935 Caumartin J Les principales sources de documentation statistique Dunod C gos Du contr le budg taire la participation ouvri re aux conomies L organisation Scientifique du Travail aux Fonderies Arthur Martin C gos AO 139 Section 3 Clark W Le graphique Gantt instrument de direction Dunod Hathaway H K Standards Le bon d veloppement et la mise en oeuvre de l organisation scientifique demande l tablissement et le maintien des standards CNBOS Bruxelles Jadot G Le contr le budg taire CNBOS Bruxelles Jadot G L Organisation financi re le contr le budg taire CNBOS Bruxelles Kodack Path Le contr le budg taire la soci t Kodack Path Moncetz de A Initiation aux m thodes statistiques par le secr taire g n ral de l Ecole d application du CPA Recueil Sirey Rose L accroissement des b n fices par l analyse des ventes Saint Pulgent de Le contr le budg taire aux grands magasins du Printemps C gos Rapport d pos la section 3 Satet R Le contr le budg taire pr visions commerciales industrielles financi res et comptables pour la direction rationnelle des affaires Sate
245. lisation et le cas ch ant sur les choix ventuels si des contraintes venaient se manifester Les budgets et leur contr le se recentrent en interne afin d associer plus troitement les diff rents intervenants en les motivant et en leur donnant un v ritable outil de gestion L entreprise cherche d velopper un contr le budg taire plus orthodoxe Le r le de justification des budgets qui tait l une de leurs raisons d tre en 1946 n a toutefois pas enti rement disparu Une lettre du 17 d cembre 1962 cite le d cret du 9 ao t 1953 qui demande l approbation du Ministre des Finances et celui de l Industrie il vient s ajouter au d cret de 1949 pris en application de l art 20 de la Loi du 8 avril 1946 Ce document assez tardif distingue encore deux usages pour les budgets un usage externe pour les organismes de tutelle publique et un usage interne Budget d exploitation Ce budget est pr par en Novembre de chaque ann e apr s enqu te lanc e dans toutes les unit s en ao t Les renseignements donn s par les unit s qui portent sur les r sultats probables de l ann e en cours et les r sultats pr visionnels de l ann e suivante sont totalis s Les totaux sont contr l s critiqu s et examin s avec chacune des directions int ress es Des modifications s rieuses sont apport es la suite de ces op rations Les r sultats globaux sont soumis la direction g n rale qui donne son avis et app
246. lle de ces propositions tout en prenant acte de la r flexion comptable E L utilisation des budgets et des pr visions Des budgets existent ils d j Avant la Deuxi me Guerre mondiale Saint Gobain utiliserait d j des budgets et ferait des pr visions pour les alimenter Mais s ils existent ils sont assez diff rents de ceux utilis s dans le contr le budg taire traditionnel Ces budgets seraient essentiellement des pr visions de d penses Ils serviraient tablir un contr le d engagement des cr dits Plusieurs sources citent sans que nous en ayons trouv des budgets d exploitation de frais g n raux et d investissement Notons que la mission H ranger de 1941 veut dans les premi res semaines faire un point sur les techniques de contr le budg taire employ es le terme dispara t pourtant les mois suivants La plupart des documents voquent surtout des budgets de frais g n raux et des budgets d investissement On peut donc mettre en doute l existence de r els budgets d exploitation chez Saint Gobain Ibid Surtout compte tenu de ce que nous avons pu observer par la suite 339 Les budgets de frais g n raux ont une fonction assez particuli re Ils servent apparemment produire plus vite les tats de prix de revient La consommation de frais g n raux tant plus longue calculer que celles des frais directs il tait tabli en d but d ann e une pr vision de ces frais g n raux
247. lles Librairie fran aise de documentation G Claisse Paris Ludwig H 1931 Le contr le dans les entreprises industrielles Mon Bureau Janvier p 51 Lyne S R 1988 The role of the Budget in Medium and Large UK Companies and the Relationship with budget pressure and participation Accounting and business research Vol 18 n 71 pp 195 212 Macintosh N B et Daft R L 1987 Management control systems and departmental interdependencies an empirical study Accounting organizations and society Vol 12 n 1 pp 49 60 Maingeaud 1965 Notions essentielles de comptabilit de gestion Tome III Gestion financi re Budgets M canographie March J G et Simon H A 1958 Les organisations Dunod Paris Mareuse M 1938 Le contr le de gestion dans les entreprises Dunod Paris Margairaz M 1991 L Etat les Finances et l Economie Histoire d une conversion Ed du Comit pour l Histoire conomique Paris 515 Bibliographie par ordre alphab tique Marot M 1935 Le contr le budg taire d une usine la soci t Kodak Path C gos Marot 1942 Un service nouveau le service conomique Premier cycle d tudes des probl mes d approvisionnement C gos Fascicule n 5 pp 35 51 Martin A J 1953 Standards et budgets d exploitation Delmas Paris Martin 1953 La m canographie dans l tablissement des budgets et prix de revient r els CNAM Paris Mar
248. me comptable et le contr le budg taire la lumi re de l analyse fonctionnelle des entreprises CHEFS D cembre pp 12 18 Friart 1949 Pr visions et contr le budg taire la soci t Dembiermont Forges C gos PR 177 Kaemmerlen 1949 Les prix standards et les pr visions budg taires aux Ets Schaeffer C gos PR 178 Parenteau 1949 Prix standards et contr le budg taire C gos PR 175 Parenteau J 1949 La comptabilit le contr le budg taire et les prix standards Hommes et Techniques Hommes et Techniques n 53 Mai pp 27 29 Pasdermadjian H 1949 Le grand magasin Son origine Son volution Son avenir Dunod Paris Richard 1949 M thode de comptabilit budg taire dans le cadre d utilisation des prix standards C gos PR 181 Richard 1949 Une r alisation de comptabilit budg taire dans une industrie radio lectrique C gos PR 174 et PR 175 Satet R 1949 Au bureau comme l atelier Simmonds F 1949 Le contr le budg taire dans la petite entreprise Organisation Scientifique Belge Mars pp 90 96 V bre 1949 Les pr visions et le contr le budg taire dans une industrie de fermetures bois et m talliques C gos PR 179 Villelongue de R 1949 Structure et fonctionnement des entreprises Cours de l Institut d Etudes Politiques de Paris Les cours du droit Paris Williquet S 1949 En marge du contr le bu
249. mettent a Saint Gobain de lancer a partir de 1952 un nouveau programme d implantation du contr le budg taire dans les usines Les cadres de Saint Gobain essayent d abord d appliquer le contr le budg taire grace au tableau d analyse des prix de revient comme nous l avons vu pr c demment Mais cette pratique reste insatisfaisante comme nous l expliquent la fois les rapports de I TOIC de 1955 faisant le point sur les pratiques de contr le budg taire de la compagnie et deux notes du service contr le et tudes de 1953 et 1955 Selon le consultant le contr le budg taire est d j largement utilis dans la compagnie cette poque La description qu il en donne correspond ce que nous avons d j pu observer un contr le des frais g n raux Un prix de revient moyen pr visionnel est calcul pour l ann e et compar aux r alisations de chaque mois ce qui reste assez fruste car les pr visions ne sont jamais revues et ne tiennent pas compte des variations d activit Les exemples qu il donne en annexe ne remontent pas au del de 1953 ce qui correspond effectivement la date laquelle nous les voyons appara tre dans les documents Sa description est la suivante il s agit de l enregistrement sur des tableaux comparatifs et ce pour les produits principaux de tous les l ments du prix de revient par unit de produits nature par nature et phase par phase Les douze mois de l ann e sont juxtapos s sur un m me table
250. mmes budgets L Organisation Num ro Sp cial Ao t Ponthi re M 1936 A propos du contr le budg taire M thodes Mai juin pp 145 146 521 Bibliographie par ordre alphab tique Ponthi re M 1937 La fonction de conscience dans l entreprise Bulletin du CNOF CNOF Juin pp 168 171 Powell R W 1968 Le contr le budg taire comme instrument de l organisation dans une petite entreprise Revue Fran aise de Comptabilit Avril pp 129 140 Prat de D 1934 Le contr le budg taire dans l industrie textile Fils et tissus Ao t pp 55 57 Prost A 1996 Douze le ons sur l histoire Le Point Seuil Paris Pulvermann H 1930 Les organismes centraux de l administration industrielle et le contr le budg taire Mon Bureau Septembre p 400 Pyhrr P 1973 Zero Base Budgeting a practical management tool for evaluating expenses John Wiley et Sons New York Quail J M 1997 More peculiarities of the British Budgetary control in US and UK business to 1939 Business and Economic History Vol 26 n 2 winter pp 617 631 Queruel A 1994 Notre chimie l heure allemande Nouvelles ditions Debresse Paris Ramboz A 1956 Est il vrai que 90 des entreprises fonctionnent sans pr visions de vente Bulletin du CNOF CNOF F vrier pp 25 27 Ravisse G 1930 Le contr le budg taire deux r sultats d importance de la pratique du contr le budg taire
251. n Congr s AFC 10 p Cossu C 1996 Les pratiques comptables post rieures l invention de l criture 3000 1800 av JC Actes de la deuxi me journ e d histoire de la comptabilit 29 mars pp 61 76 Cotta A 1984 Le corporatisme PUF Que sais je Paris Cotte M 1955 Prix de revient et budget pour l entretien courant C gos 11 p Courtot 1935 L Organisation Scientifique la Compagnie g n rale lectrique Nancy Delmas Paris Coutrot J 1934 Le syst me nerveux des entreprises pr visions et contr le coordination interne et planning Delmas Paris 503 Bibliographie par ordre alphab tique Coutrot J 1936 L humanisme conomique Les le ons de juin 1936 Editions du centre polytechnicien d tudes conomiques Paris Covaleski M A et Dirsmith M W 1986 The budgetary process of power and politics Accounting organizations and society Vol 11 n 3 pp 193 214 Creach Wyse J L 1964 Le contr le de gestion Orga comptabilit D cembre 1964 Janvier et f vrier 1965 23 p Cresson R 1961 Installation du contr le budg taire des co ts de production r sum Compte rendu du s minaire de de Paris Hommes et Techniques C gos Ao t septembre Crozier M 1963 Le ph nom ne bureaucratique Seuil Paris Crozier M et Friedberg E 1977 L acteur et le syst me Seuil Paris Cunningham G M 1992 Management control and accounting
252. n 1961 L installation du contr le budg taire des co ts de production dans une entreprise d emballage Economie et Comptabilit Septembre pp 2731 2748 Labourier R 1967 Diriger c est pr voir Entreprise 18 novembre pp 145 154 Landauer E 1930 Les bases d un budget des d penses Mon bureau Ao t p 349 350 Landauer E 1931 Les cr dits de banque et le contr le budg taire Bulletin du Comit National Belge de l Organisation Scientifique 15 avril pp 32 36 Landauer E 1933 Les cr dits bancaires et le contr le budg taire Bulletin du Comit National Belge de l Organisation Scientifique CNBOS Ao t et 15 janvier pp 120 122 Landauer E 1933 L oeuvre de Thomas Bat a Revue du CNOF CNOP juin pp 177 185 Langfield Smith K 1997 Management control systems ans strategy a critical review Accounting organizations and society Vol 22 n 2 F vrier pp 207 232 Langier R 1957 Le contr le budg taire permet une importante simplification du travail administratif Documents 15 octobre pp 43 45 Latinne R 1960 Le contr le de gestion L Orga la comptabilit Avril 5 p Latour B 1998 Rams s II est il mort de la tuberculose La Recherche n 308 Mars pp 84 85 Lauzel P 1947 Contr le des prix de revient et contr le budg taire Pr sentation au Congr s International de l Organisation de Stockholm 3 8 juillet 1947
253. n CSG 293 60 67 Ces diff rentes exp riences de contr le budg taire commencent syst matiquement par les services de production alors que la distribution n est mise sous contr le budg taire que plus tard voire quelques ann es apr s dans certains cas La m thode est toujours la m me Il faut d abord d terminer les diff rentes tapes de fabrication suivies par les produits Ainsi une note du 21 octobre 1955 pour la fabrication des verres moul s distingue le pressage les op rations interm diaires soudure ou d moulage le recuit la visite et l emballage Ce d coupage est effectu en fonction de trois crit res la responsabilit l homog n it des installations et la variation des d penses d exploitation si possible en fonction d un crit re unique On en d duit 17 centres de frais avec leur unit d activit Pour chaque centre on d termine l activit normale d apr s les budgets de 1955 Il est proc d des r gressions lin aires pour d terminer des standards Pour chaque centre de frais 1l est d termin galement par r gression des unit s d activit Archives Saint Gobain CSG HIST 4 283 Mission IOIC Document 7a Pr sentation des standards de frais pour la fabrication du verre moul 21 octobre 1955 Archives Saint Gobain CSG HIST 4 284 Mission IOIC Les normes techniques et les Prix de revient standards du verre coul l usine de Chalon 11 mai 1956 L e
254. n ve Inconnu 1936 Chemins de fer de l Etat le contr le budg taire appliqu aux grands ateliers de mat riel roulant de chemin de fer de l Etat UIMM James 1937 Les prix de revient standard dans les chemins de fer Organisation Juin pp 173 176 Le Dantec 1941 Contribution l tude du contr le budg taire Le budget de production SNCF C gos Peyronnet 1937 Introduction du contr le budg taire dans les ateliers de mat riel roulant de l Etat C gos Cas CPA Le PLM F91 1931 Le PLM F304 1932 Le PLM F665 1932 1933 SNCF 11719 1942 ALSTHOM R f rences bibliographiques AFAP 1949 Premi re mission aux Etats Unis de la construction lectrique mat riel d quipement AFAP Paris AFAP 1951 La productivit en action dans la construction lectrique mat riel d quipement AFAP Paris Bellouard 1928 Rapport de visite aux USA Bulletin du CNOF CNOF Avril pp 8 13 C gos 1953 Le contr le budg taire 6 exp riences francaises Hommes et Techniques Paris Kuisel R 1975 Auguste Detoeuf conscience of the french industry 1926 1947 International review of social history Vol 20 pp 149 174 Loeb P 1934 Contr le par la nomenclature des d penses Sciences et Industrie Tome f vrier 39 et s Loeb P 1934 Un exemple d application du contr le budg taire dans une soci t de construction m canique S
255. n contr le budg taire expression math matique des carts constat s entre l ments budg taires et r els Hommes et techniques Septembre pp 583 586 Brouet J 1943 Du contr le budg taire la participation ouvri re aux conomies des Ets Arthur Martin C gos Brownell P et Roberts E 1996 Budgeting in The history of accounting An international Encyclopedia Garland Publishing pp 84 87 Brunet C 1952 Le prix de revient pr visionnel le prix standard Bulletin du CNOF CNOF Avril pp 33 38 Brunet C 1953 Conseils pratiques pour tenir la comptabilit des prix de revient Edition TFJ Paris Bruns W J et Waterhouse J H 1975 Budgetary Control and Organization Structure Journal of accounting research Autumn pp 177 203 498 Bibliographie par ordre alphab tique Bruzs B 1949 Le choix d une forme comptable et le contr le budg taire la lumi re de l analyse fonctionnelle des entreprises CHEFS D cembre pp 12 18 Buber B J 1935 Le contr le budg taire dans la production d nergie L Organisation Ao t pp 337 341 Bunbury H 1930 Le budget d Etat compar avec celui d une entreprise Mon bureau Septembre p 399 Bunce P Fraser R et Woodcock Lionel 1995 Advanced budgeting a journey to advanced management systems Management accounting research n 6 pp 253 265 Burchell S Clubb C Hopwwod A Hughes J et Nahapiet J 19
256. n du management en France Th se de doctorat d Histoire Nanterre Pasdermadjian H 1949 Le grand magasin Son origine Son volution Son avenir Dunod Paris Pasdermadjian H 1950 Management research in Retailing Newman Books London Saint Pulgent de 1935 Le contr le budg taire dans un grand magasin Production nationale et expansion conomique Novembre et d cembre Saint Pulgent de Le contr le budg taire aux grands magasins du Printemps C gos Rapport d pos la section 3 Saint Pulgent de 1942 Les statistiques de direction g n rale dans un Grand Magasin Cycle de perfectionnement organis par la C gos du 9 au 11 d cembre 1941 C gos Fascicule 3 pp 5 22 569 Bibliographie chronologique et tat des sources Saint Pulgent de M 1950 Contr le budg taire et bureau d tudes dans un grand magasin Paris Saint Pulgent de T 1934 Le contr le budg taire aux grands magasins du Printemps C gos Document OA7 8 p LE MATERIEL TELEPHONIQUE R f rences bibliographiques Cas CPA Le Mat riel T l phonique S3150 1954 Cas CPA Le Mat riel T l phonique I 350 1932 C gos 1953 Le contr le budg taire 6 exp riences francaises Hommes et Techniques Paris LES IMPRIMERIES DELMAS R f rences bibliographiques Cas CPA Les Imprimerie Delmas 11044 1936 Delmas G 1930 Un exemple d application du contr
257. nce Th se Paris Dauphine Pins de M 1961 Objectifs et m thodes de la gestion budg taire Chefs d entreprise Pilote n 2 et 3 avril juin Pins de E 1961 L tablissement des budgets et le contr le budg taire r sum Compte rendu du s minaire de l IAE de Paris Hommes et Techniques C gos Ao t septembre Pins de E 1961 Combien d entreprise font elles vraiment de la gestion budg taire Chefs d entreprise Avril pp 71 85 Taboulet H Meyer J et Sallan A 1966 La gestion pr visionnelle dans l entreprise Pratique de sa mise en place Enqu te ICG Institut national de gestion pr visionnelle et de contr le de gestion Paris Zimnovitch H 1994 La diffusion des co ts standards et du direct costing en France L exemple de Saint Gobain 1930 1960 Actes du XVe congr s de l Association Francaise de Comptabilit Universit Dauphine AFC Zimnovitch H 1996 La quarantaine des co ts standard chez Saint Gobain 1920 1960 Comptabilit contr le audit Vuibert Tome 2 vol 2 septembre pp 5 24 561 Bibliographie chronologique et tat des sources Zimnovitch H 1997 Les calculs du prix de revient dans la seconde industrialisation en France Th se Poitiers Archives Archives Saint Gobain CSG 06 06 Prix de revient 1936 a 1950 r forme de la comptabilit 1946 Archives Saint Gobain CSG 293 070 IOIC Archives Saint Gobain CSG 293 140 Comme
258. nces de Jean Benoit 1951 La productivit exp rience dans l industrie Institut des Hautes Etudes de D fense Nationale 1952 Le contr le budg taire fran ais en 6 exp riences Journ es d tudes de la CEGOS du 5 6 7 mai 1952 Benoit intervient trois reprises Le contr le budg taire aux Etats Unis Le tableau de bord des chefs d entreprise aux USA Le r le du contr leur de gestion 1955 Le tableau de bord de direction et la gestion budg taire Article dans l Usine nouvelle 1955 Le tableau de bord d un chef d entreprise Discours prononc par Raoul Vitry PDG de Pechiney mais crit par Jean Benoit 1955 Les cycles de perfectionnement en 4 semaines du centre de recherche et d tudes des chefs d entreprises CRC 1956 La pr vision de le contr le budg taire Journ e d tudes de Rennes 1958 ou 1959 L tude des prix de revient et la gestion des entreprises Commission de l organisation professionnelle et conomique du CNPF 1958 La gestion des entreprises et son volution Expos la Sorbonne 1958 R flexions sur l organisation Conf rence devant l Ecole de guerre navale C est une conf rence qu il donnera plusieurs ann es de suite jusqu sa mort en 1962 1960 L exp rience d une grande entreprise en mati re d organisation et de m thodes Comit d organisation Organisation et m thode de l arm e de terre 1961 Conf rence au Comit
259. ne structure id ale seront ainsi au centre de nos pr occupations 2 Le d veloppement du contr le budg taire est ensuite tendue partir de 1948 suite la mission du cabinet White Nous distinguerons alors deux l ments la doctrine et la pratique de ce nouvel outil de gestion 3 Nous examinerons enfin les r flexions internes sur le mode de contr le budg taire de la compagnie Elles correspondent une phase post rieure l introduction du contr le budg taire Les dirigeants confrontent alors leurs exp riences celles des am ricains et celles d autres organisations via des conf rences 1 LA GESTION CHEZ PECHINEY AVANT 1948 La mise en place d un syst me de contr le budg taire dans une entreprise comme Pechiney suppose un certain nombre d acquis concernant les techniques de gestion calcul des prix de revient r le et place des services comptables pratique de la planification et des pr visions ou encore type de structures formelles adopt es A Le calcul des prix de revient Tr s t t on trouve des informations sur le calcul des prix de revient chez Pechiney Le rapport de stage d un tudiant en 1923 donne quelques informations sur leur mode d tablissement Ces informations peuvent tre mises en rapport avec nos pr occupations budg taires Le rapport souligne l importance de ce calcul car la valeur des stocks valoriser repr sente sept fois le b n fice donc la moindre erreur ou
260. nels r f rence vidente aux origines anglo saxonnes du promoteur de la r forme Ensuite la comptabilit des prix de revient et le contr le budg taire s ils sont mis en place pr cise Jouven seront confi s aux comptables du si ge qui en suivront l ex cution Tous les documents seront centralis s au si ge Cela en fait donc un instrument de facilitation du contr le par la direction g n rale plus qu un vrai outil de pilotage Jouven ne se contredit il pas Alors qu il pense que les services comptables sont trop concentr s ils sont tous au si ge il souhaite que les r sultats en mati re de prix de revient et de contr le budg taire soient tous destin s au si ge Seuls les comptables seraient envoy s dans les usines Il semble toutefois plus souhaiter une d centralisation qu une d concentration des activit s comptables Jouven pr cise aussi en ce qui concerne la politique d int ressement que les r sultats financiers ne seront pas des variables exclusives de jugement des directeurs d usine mais que d autres indicateurs seront galement utilis s tels que les rendements techniques le niveau des stocks etc Dans son rapport du 28 novembre 1947 le cabinet White tente d tablir une autre synth se des t ches entreprendre Il faut selon lui d centraliser davantage ce qui pour tre r ussi n cessite de remanier et de r organiser les services fonctionnels indispensables assurer chaque chelon une successi
261. nglaou C 1934d Le service du budget et l laboration du budget L Organisation Septembre pp 373 375 Penglaou C 1934e Le budget g n ral L Organisation D cembre pp 511 515 Penglaou C 1934f Le r le de la comptabilit dans les applications du contr le budg taire Belgique Comptable D cembre pp 511 515 Penglaou C 1934g La comptabilit en tant que moyen de contr le des entreprises L organe normal du contr le de tous les chelons de la vie des entreprises doit r sider dans la comptabilit L usine 15 novembre p 45 Penglaou 1934h Le budget financier L Organisation Novembre pp 459 463 Penglaou 19341 Le budget des ventes L Organisation Mai pp 209 219 Penglaou 1934j Le contr le budg taire Comit permanent d organisation bancaire Penglaou et alii 1935a Le contr le budg taire les standards les pr visions VIe Congr s International d Organisation Scientifique du Travail Juillet Penglaou C 1935b Le contr le budg taire Son introduction dans les entreprises L Organisation F vrier pp 65 68 Penglaou C 1935c Le contr le budg taire Essai de statistique appliqu e la gestion des entreprises Journal de la St de statistique de Paris Juillet ao t septembre pp 232 250 Penglaou C 1935d Le contr le budg taire Foire exposition de Lille Penglaou C 1947 L Orientation ac
262. nison H S 1929 Le budget dans les usines de construction m canique Conf rence de HS Dennison sur le contr le budg taire dans l entreprise qu il dirige Bulletin de l Institut d OST n 5 mai Denoix B 1967 Le contr leur de gestion Soci t de Comptabilit de France Septembre pp 61 85 504 Bibliographie par ordre alphab tique Dent A 1934 Quelques remarques sur le contr le budg taire L Organisation Janvier pp 2 22 Dent A G 1936 Le facteur psychologique L Organisation Avril Dent A G H 1937 Les prix de revient standards L Organisation Janvier pp 9 11 Deny G 1935 La gestion de l entreprise La comptabilit Vol 187 Juillet Ao t pp 313 320 356 366 Deny G 1937 Le syst me budg taire La comptabilit Mars mai juillet pp 101 107 199 210 et 307 313 Deny G 1938 Le syst me budg taire De la th orie la pratique La comptabilit Mars avril et mai pp 101 107 147 151 197 202 Deschamps P M 1997 Le budget pi ge cadres L Expansion n 558 du 9 au 22 octobre pp 153 155 Desouche A 1966 M thode BCP Budget Contr le Productivit d analyse budg taire CNOF Octobre pp 17 27 Desreumaux A 1992 Structures d entreprise Vuibert Paris Detoeuf A 1929 La r organisation francaise Paris Devinat P 1930 Les conditions de travail dans une entreprise rationalis e Bat a Revue
263. nomique et de l Histoire Robert W Fogel et Douglass C North prix Nobel d conomie 1993 Probl mes conomiques traduit de The Scandinavian Journal of Ecoomics n 2395 26 octobre pp 1 11 517 Bibliographie par ordre alphab tique Nepveu Nivelle 1946 Les ententes de distribution facteur d organisation du march des produits 3 me Congr s National de l Organisation Fran aise CNOF 16 19 septembre 2 p Neumayer W W 1933 Le contr le budg taire dans une usine de produits m tallurgiques Bulletin de l Institut International d Organisation Scientifique p 27 et 5 Neumayer W W 1933 La signification du principe des frais standards pour l entreprise industrielle Bulletin de l IIOST Septembre pp 135 142 Neumayer W W 1933 Nouvelle m thode de contr le budg taire et d administration autonome dans une usine m tallurgique Bulletin de l HOST pp 26 31 Nikitin M 1992 La naissance de la comptabilit industrielle en France Th se Paris Dauphine Nikitin M 1994 M moire pour l Habilitation diriger des recherches en sciences de gestion Paris Dauphine Noiriel G 1988 Du patronage au paternalisme la restructuration des formes de domination de la main d oeuvre ouvri re dans l industrie m tallurgique fran aise Le mouvement social n 144 juillet septembre pp 17 35 Nordling R 1956 La comparaison des prix de revient facteur de progr s CNPF Paris
264. ns Administrative Science Quaterly D cembre pp 493 506 French J R P Kay E et Meyer 1966 Participation and the appraisal system Human Relations Vol 19 n 1 February pp 3 20 Friart 1949 Pr visions et contr le budg taire la soci t Dembiermont Forges C gos PR 177 Fridenson P 1972 Histoire des usines Renault Seuil Paris Friedberg E 1997 Le pouvoir et la r gle Point Seuil Paris Frost R L 1991 Alternating currents Nationalized power in France 1946 1970 Cornell University Press London Galamur I 1959 Les m thodes de contr le de gestion CPA Novembre pp 15 20 Galbraith J K 1967 Le nouvel Etat industriel Gallimard Paris Galbraith J 1973 Designing complex organizations Addison Wesley Publishing Cy California Garden D J 1937 Analyse du livre Les budgets adaptables et le contr le budg taire Le Commerce N cembre p 408 Garden D J 1939 Analyse du livre Etablissement et contr le d un budget flexible Le Commerce F vrier p 60 Garitte P 1937 Budgets des ventes d une entreprise de toiles et sacs en jute Bulletin du CNOF Juillet pp 205 208 Gascuel J 1934 Comment interpr ter les statistiques S rie d articles en 1934 et 1935 L Organisation D c 1934 f v mars avril mai juin 1935 G linier O 1951 A quel service doit on rattacher la comptabilit industrielle Hommes et Te
265. ns videntes tant que le territoire frangais tait sous occupation allemande Cette difficult de la CFP a s imposer ses anciens partenaires en dit long sur la confiance r ciproque qu ils peuvent s accorder et justifie que des proc dures rigoureuses de surveillance soient mises en place La CFP r cup re ainsi des droits la production de 23 75 dans l IPC qu elle paye au prix d exploitation Elle peut toutefois acheter des quantit s suppl mentaires ses partenaires et dans ce cas elle paye le half way price qui est une moyenne entre le prix de production de l IPC et le prix du march Les Heads of Agreement sign s Londres en 1948 tablissent un nouveau mode de r partition de la production D apr s le nouveau syst me le plan de production est tabli pour 5 ans et signifi environ 4 ans l avance aux actionnaires de l IPC Le secteur p trolier pr sente donc une caract ristique importante il est r gi par des accords de longue dur e entre des partenaires qui ont g rer en commun des int r ts identiques Cette particularit se retrouve galement dans les autres activit s de la CFP Elle op re sur des march s tr s encadr s cycle d investissement long et o la programmation des activit s est quasiment in vitable Le march du p trole en France est d s le d part tr s encadr Les importations sont s v rement contr l es par l Etat Les autorisations d importations ont d abor
266. ns les entreprises L Organisation F vrier pp 65 68 Ponthi re M 1935 Pr visions programmes budgets L Organisation Num ro Sp cial Ao t 539 Bibliographie chronologique et tat des sources Ponthi re M 1935 Le bureau Moteur Delmas Paris Saint Pulgent de 1935 Le contr le budg taire dans un grand magasin Production nationale et expansion conomique Novembre et d cembre DE SATET A LA DEUXIEME GUERRE MONDIALE 1935 1939 Satet R 1935 Le contr le budg taire un exemple am ricain L Organisation Ao t pp 343 346 Satet R 1935 Le contr le budg taire instrument de direction des entreprises Bulletin du Comit National de l Organisation Francaise CNOF Mai pp 149 165 Satet R 1935 Le contr le budg taire Comit National de l Organisation Fran aise CNOF 21 mars Williams J H 1935 Le budget souple est un moyen d administration Bulletin du CNOF CNOF D cembre pp 291 299 Williams J 1935 Le budget souple est un moyen d administration Bulletin du Comit National de l Organisation Fran aise CNOF Novembre Challe H J H 1936 Application du contr le budg taire aux travaux de r paration Bulletin du Comit National Belge de l Organisation Scientifique F vrier pp 29 35 et 65 68 Clark W 1936 Directives et techniques d organisation M thodes Janvier F vrier pp 5 6 Commesnil G 1936 L organisa
267. nstitut de Contr le de Gestion Hofstede G 1967 The game of budget control How to live with budgetary control and yet be motivated by them Koninklijke Van Gorcum amp Comp Assen The Netherlands Hopper T et Armstrong P 1991 Cost accounting controlling labour and the rise of conglomerates Accounting organizations and society Vol 16 n 5 6 pp 405 438 Hopton E V 1947 Le contr le budg taire des programmes d entretien et de r parations d usine l Armstrong Cork Armco Hommes et Techniques n 28 29 Mai Juin pp 51 58 Hopwood A G 1972 An empirical study of the role of accounting data in performance evaluation Empirical research in accounting selected studies Suppl ment to Journal of accouting research Vol 10 pp 156 193 Hopwood A 1974 Accounting and human behaviour Prentice Hall Inc New Jersey Horngren C T 1995 Management accounting this century and beyond Management Accounting Research n 6 pp 281 286 Hostelet G 1955 Les caract res et l emploi compar des diff rentes esp ces de budgets et de bilan CNBOS Bruxelles Houlez 1955 Pr visions budg taires statistiques et plan comptable la SNCF Bulletin du CNOF CNOF F vrier pp 32 36 Houssiaux J 1967 Titre inconnu Commissariat G n ral du Plan Paris IFOP 1994 Les directeurs financiers et la proc dure budg taire Faut il tuer le budget DFCG KPMG Paris
268. nt rendant difficile la comparaison des performances des usines quand les distances de transport ne sont pas identiques Ne pas faire de discriminations entre les r gions plus ou moins loign es de l usine ce qui aurait des inconv nients pour la pr sentation ventuelle des r sultats aux d l gu s r gionaux qui ne se trouveraient pas sur un pied d galit Afin de pallier cet inconv nient Saint Gobain a d cid de fixer des standards homog nes pour toute la France Ce ne sont plus des usines ou des produits que l on compare ce qui n cessitait des techniques d laboration de co ts homog nes mais bien des hommes des centres de responsabilit La finalit n est plus la m me De la question visant d terminer quels sont les produits ou les usines les plus rentables on se demande maintenant quels sont les hommes qui conditions d exploitation identiques sont les plus performants Contr le et tudes continue r fl chir sur la notion de responsabilit appliqu e aux services de distribution Il faut d abord d terminer les marges unitaires par produit ce qui permet de d finir la politique commerciale puis il faut fixer un objectif de vente et de profit en fonction de cette politique c est le profit planning Les r sultats doivent tre pr sent s dans un document semblable celui ci Tbid 372 Figure 21 Tableau d analyse budg taire Saint Gobain 1959 Chiffre d affaires Chif
269. nt une rigueur scientifique dans l analyse des carts le service des tudes conomiques g n rales contribue tracer une voie possible d volution du contr le budg taire Le d veloppement de ce dernier s est toutefois r alis de fa on plus traditionnelle par le seul interm diaire du service F5 Mais les travaux des tudes conomiques n ont pu tre sans effet quant aux bouleversements qui touche le contr le cette poque EDF Il semble donc que les budgets fonctionnels l emportent sans que l on sache s il y a eu v ritablement une lutte C Les budgets fonctionnels C est le mode de contr le budg taire retenu par EDF et qui permet l informatisation de la proc dure budg taire 1 Les premiers budgets fonctionnels Le 28 avril 1960 est d velopp devant la commission des finances un essai de pr sentation d un budget fonctionnel d exploitation par le service F5 Des tudes pr alables ont eu lieu depuis longtemps en 1956 1957 1958 mais ce n est que 1959 1960 que se concr tise cette approche L un des probl mes essentiels se posant pour le d veloppement du contr le budg taire grande chelle est celui de la m canisation et de l informatisation Une note de F5 du 27 juin 1960 concernant le budget fonctionnel et l analyse des charges fonctionnelles pr cise encore comment doit fonctionner la 801072 EDF GDF Etudes Economiques g n rales 8911 I EDF GDF Mise en
270. ntaires Leur proposition vise r partir ces diff rents co ts sur l ensemble du processus industriel en d gageant les grandes tapes de la fabrication le rapport parle de stade de production on parlerait aujourd hui de centres de frais Le prix de revient g n ral d un produit sera form d une s rie de prix l mentaires correspondant aux divers stades de la fabrication Ceux ci seront d termin s en partant des remarques suivantes 1 Les d penses relatives un m me stade devront se rapporter une m me quantit de produits 1 Ces remarques font in vitablement penser aux probl mes l origine de l Activity Based Costing 324 2 Les l ments de produits diff rents group s techniquement sur une m me fabrication et occasionnant de ce fait une seule s rie de d penses seront r unis dans le m me prix l mentaires Ainsi la main d ceuvre serait r partie dans les diff rents stades de fabrication et non plus consid r e dans un seul poste Pour les produits r fractaires les auteurs proposent les diff rents stades suivants e pluchage des terres e broyage des terres e broyage de la silice chacune de ces tapes absorbent e m lange la pelle des charges class es par nature e malaxage main d ceuvre mati res e marchage premi res e cuisson des produits Ceci doit permettre de d terminer plus finement les op rations o l entreprise gagne de l a
271. ntaires sur l application du contr le budg taire 1957 organisation g n rale Archives Saint Gobain CSG 293 301 307 Rapports annuels de la direction g n rale des produits chimiques 1944 1957 Archives Saint Gobain CSG 293 464 Organisation H ranger Archives Saint Gobain CSG 01 160 M thode H ranger Archives Saint Gobain CSG 293 395 Service contr le et tudes 1952 1964 Archives Saint Gobain CSG 293 68 Tableaux de bord des Glaci res budgets et contr le budg taire 1950 1955 Archives Saint Gobain CSG 293 539 Note Toinet Mission Lacoin Archives Saint Gobain CSG 293 468 Ententes dans le secteur des engrais et superphosphates Archives Saint Gobain CSG 293 60 67 Rapports IOIC Archives Saint Gobain CSG 4 289 Dossier prix de revient 1933 Archives Saint Gobain CSG 418 71 Organisation 1939 Archives Saint Gobain CSG 418 078 Rapports de M Lacoin de 1935 sur la situation de la direction g n rale des produits chimiques Plusieurs volumes Archives Saint Gobain CSG Hist 04 727 Dossier C gos 1959 1967 Archives Saint Gobain CSG Hist 4 283 Mission IOIC Archives Saint Gobain CSG Hist 4 284 Mission IOIC Archives Saint Gobain CSG Hist 011 151 Caract ristiques g n rales sur l volution de Sovirel depuis 1955 Archives Saint Gobain SGV Hist 1 48 et 1 49 Rapports g n raux sur les ventes 1931 1952 Archives Saint Gobain SGV Hist 1 55 Rapports pour le Conseil de la DG des Glaceries
272. ntatives d am lioration de la gestion de la compagnie conduisent les responsables envisager des outils nouveaux Le contr le budg taire prend forme progressivement jusqu devenir moderne Plusieurs phases de d veloppement peuvent tre distingu es en suivant un ordre chronologique l ensemble tant organis autour des deux grandes missions de r organisation intervenues dans la compagnie Six phases diff rentes peuvent aider retracer l apparition du contr le budg taire chez Saint Gobain Elles d crivent e Les outils de gestion traditionnellement utilis s par les cadres de Saint Gobain dans les ann es trente et les critiques qui leur sont adress es Celles ci contiennent souvent en germe les l ments permettant le d passement de ces outils Les probl mes de gestion auxquels se heurte la compagnie en 1941 et qui justifient l intervention d un cabinet conseil L intervention du cabinet H ranger de 1941 1946 bien qu tant un chec permet d introduire un embryon de contr le budg taire Les probl mes de gestion qui persistent et ne sont r solus qu partir de 1954 e La deuxi me mission de r organisation conduite par l IOIC qui d bouche sur la diffusion l ensemble de la compagnie du contr le budg taire e La phase de maturit du contr le budg taire partir de 1959 il devient enfin moderne 1 LA CRITIQUE DES OUTILS DE GESTION ET DES STRUCTURES DANS LES ANNEES
273. nte Directeur G n ral Directeur des recherches Directeur technique Comptabilit s diverses Service Comptabilit s divisionnaires et financier R sultats Avancement Bureau du Plan g n ral D veloppement Source Archives Saint Gobain CSG 293 464 M Toinet d crit dans une note critique du 26 octobre 1944 le fonctionnement tel qu il le per oit de la nouvelle structure appliqu e la direction g n rale des produits chimiques Le d veloppement le plus harmonieux est celui de l organisation qui prend le produit et le conduit sous une direction unique la vente aux clients parce qu il est le plus naturel et donne a la valeur humaine du chef le moyen de se manifester Ce d roulement est impossible a la direction g n rale des Produits chimiques parce que les ficelles qui y correspondent font des n uds Monsieur H ranger a pris des ciseaux a coup les ficelles entre les n uds a mont en une brochette de services distincts puis a form la liaison entre eux a organis sous le nom de Bureau g n ral du Plan un r gulateur automatique avec servomoteur ultra sensible qui doit assurer le fonctionnement automatique en allumant des petites lampes en d clenchant des sonnettes d alarme Archives Saint Gobain CSG 293 464 Organisation Charles H ranger Lettre du 26 octobre 1944 347 La structure semble d centralis e au secr taire g n ral qui nous d crit par ailleurs
274. ntr le budg taire semble subsister longtemps chez Pechiney En effet en 1964 on retrouve galement les budgets du CRP Ceux ci reprennent exactement la forme qu ils avaient en 1951 A partir de 1951 des primes de productivit vont tre distribu es aux salari s Celles ci peuvent repr senter plus de 15 du salaire annuel et sont calcul es l aide des budgets Archives Pechiney 080 6 20702 Contr le budg taire 1962 1969 Contr le budg taire Etat K 64 68 2 Entretien du 11 juin 1996 avec Monsieur Ren Josselin 407 3 LES REFLEXIONS SUR LA MISE EN PLACE DU CONTROLE BUDGETAIRE APRES 1950 Le contr le budg taire ne connaissant que peu d volution apr s 1950 nous allons surtout nous int resser aux discours et commentaires de Jean Benoit Ils font souvent suite des comptes rendus de voyages aux Etats Unis des conf rences faites par des cadres de Pechiney ou des stages auxquels ils participent C est l occasion de juger Pechiney par rapport des pratiques ext rieures et de mieux conna tre les opinions du principal promoteur du contr le budg taire dans cette entreprise Jean Benoit Le syst me budg taire paraissant bien fonctionner il est finalement tendu aux filiales A L influence am ricaine et son adaptation au cas de Pechiney Jean Benoit compare la situation du contr le budg taire chez Pechiney aux pratiques am ricaines lors de ses voyages aux Etats Unis Ses r flexion
275. ntraliser le contr le de l activit des tablissements et a coordonner leurs efforts implique aussi que cette DCU pour tout ce qui concerne l activit industrielle se substituera chacun de ces tablissements dans ses relations avec la direction g n rale pour assurer par une liaison constante avec celles ci et ses divers services sur les bases expos es ci apr s une collaboration devant tre d autant plus profitable l ensemble que la DCU apportera des informations et des avis non seulement contr l s mais surtout group s compar s et interpr t s concernant l activit des tablissements et leurs possibilit s pr sentes et venir semble donc que le groupement I et la direction g n rale des Glaceries aient besoin d un service qui les aiderait g rer les diff rentes usines Plut t que d avoir recours un v ritable service d tat major et de nouveaux outils de gestion il cr e un chelon hi rarchique suppl mentaire qui esp re t il permettra d all ger la masse de travail de la direction du groupement On pourrait comparer cette nouvelle entit au traditionnel secr tariat g n ral des directions g n rales Les t ches qui sont attribu es la DCU montrent pourtant qu elle rel ve en grande partie d un service d tat major L exploitation courante des tablissements suppose dans l ordre au d part 1 la connaissance des moyens de production des tablissements 2 un prog
276. o ts doivent tre revues harmonis es et centralis es Cette centralisation constitue une partie importante du travail des comptables dans les ann es trente aussi sont ils tr s attach s l tablissement de chiffres comptables homog nes avec des proc dures tablies par les services centraux du si ge Les critiques adress es cette m thode se r partissent en deux cat gories des critiques d ordre techniques et des critiques tenant sa finalit Les critiques techniques portent exclusivement sur la r partition des frais g n raux au prorata de la main d uvre lIbid 323 productive et accessoirement au prorata du nombre de pots coul s La premi re cl de r partition est loin de satisfaire les auteurs du rapport de 1933 En effet les frais g n raux sont constitu s au trois quarts par des imp ts il serait donc plus pertinent selon les auteurs de les r partir au prorata des b n fices r alis s Par facilit affirment ils ce n est pourtant pas la m thode retenue De plus si la technique de fabrication d un produit s am liore et entra ne une baisse de la quantit de main d uvre n cessaire alors le r sultat total attribuable ce produit augmente entra nant ainsi une croissance corr lative des imp ts Celle ci accro t les frais g n raux r partis en fonction d une main d uvre qui a diminu e pour les produits consid r s L accroissement de profits g n r s par un produ
277. ociety Vol 4 n 1 2 pp 3 20 Boltanski L 1981 America America le plan Marshall et l importation du management Actes de la recherche en sciences sociales n 38 mai pp 19 41 Boltanski L 1982 Les cadres Edition de minuit Paris Johnson T 1983 The search for gain in markets and firms a review of the historical emergence of management accounting systems Accounting organizations and society Vol 8 n 2 3 pp 139 146 Kaplan R S 1984 Yesterday s accounting undermines production Harvard Business Review Juillet Ao t pp 95 101 Kaplan R S 1984 The evolution of management accounting The accounting review Vol LIX n 3 July pp 390 418 Samuelson L 1986 Discrepancies between the roles of budgeting Accounting organizations and society Vol 11 n 1 pp 35 45 Armstrong P 1987 The rise of accounting controls in British capitalist enterprises Accounting organizations and society Vol 12 n 5 pp 415 436 Johnson T H et Kaplan R S 1987 Relevance lost The rise and fall of management accounting Harvard Business School Press Boston Miller P et O Leary T 1987 Accounting and the construction of the gouvernable person Accounting organizations and society Vol 12 n 3 pp 235 265 Colasse B 1988 Les trois ges de la comptabilit Revue Francaise de Gestion Septembre octobre pp 83 87 Daviet J P 1988 Un destin interna
278. ollectif 1957 Num ro sp cial sur la gestion budg taire Travail et M thodes Janvier Collectif 1958 Num ro sp cial sur la division des entreprises en d partements autonomes Hommes et Techniques C gos Janvier F vrier 116 p Collectif 1960a La gestion pr visionnelle Congr s ICG Paris Collectif 1960b La gestion pr visionnelle des entreprises industrielles et commerciales Editions de l entreprise moderne Paris Collectif 1961 Aspects de l tat d esprit gestion pr visionnelle Compte rendu du s minaire de 1961 IAE de Paris Paris Collectif 1961a La gestion pr visionnelle S mininaire IAE Paris Collectif 1961b Table ronde sur le contr le budg taire Entreprise 4 novembre pp 41 47 Collectif UIMM 1932 L organisation scientifique la Soci t anonyme des hauts fourneaux forges et aci ries de Denain et d Anzin et la soci t anonyme des tablissements Neu Imp Lafolye et de Lamarzelle Vannes 502 Bibliographie par ordre alphab tique Collomp F et Deschamps P 1994 Budget annuel Arr tez le supplice L Expansion n 483 26 septembre au 9 octobre pp 92 94 Comit National de la Productivit 1952 Votre meilleur outil le budget Le budget par la comptabilit pour la productivit Soci t auxilliaire pour la diffusion des ditions de productivit Paris Commesnil G 1935 Le r le du comptable dans le probl me budg tair
279. on Ces deux notes sont int ressantes car elles sont les premi res prouver l existence d un syst me budg taire mais elles nous apprennent peu de choses concr tes On semble imposer le Archives Total 86 15 12 Archives de la DF 458 controle budg taire aux activit s de distribution pour surveiller les marges de chacune des filiales Les prix des produits tant en g n ral r glement s les quantit s en augmentation constantes il reste donc surveiller les co ts afin de maintenir la marge Les pr visions budg taires qui sont r alis es s int grent dans un plan a plus long terme en g n ral de cinq ans Une note du 21 novembre 1955 pr cise les documents qui doivent tre envoy s par les filiales de distribution Nous trouvons des tats de pr visions et des tats de r alisation On trouve parmi les tats de pr vision e des programmes quinquennaux e des budgets d investissements e des budgets d exploitation tablis sur une base annuelle et comprenant des marges de distribution des frais d exploitation class s par nature des ristournes des comptes d exploitation et des commentaires du budget d exploitation e une section tr sorerie Les tats de r alisations comprennent e des renseignements commerciaux et administratifs e des r sultats comprenant les marges de distribution les frais d exploitation class s par nature les ristournes et les comptes d exploitation e les inv
280. on Scientifique du Travail Inconnu 1933 Le contr le budg taire appliqu e un service dactylographique L Organisation n 20 Inconnu 1934 Exemple d application du contr le budg taire Bulletin du Comit National Belge de l Organisation Scientifique 15 mars Inconnu 1934 Note pr liminaire sur le contr le budg taire Bulletin du Comit National de l Organisation Francaise CNOF pp 206 209 Inconnu 1935 Etablissement pr visionnel d un budget de fabrication industrielle L usine 22 ao t pp 23 24 Inconnu 1935 Le contr le budg taire au Congr s de Londres L Organisation Ao t pp 351 355 Inconnu 1935 Pr visions et contr le budg taire L Organisation Novembre p 479 Inconnu 1935 Les chiffres mesures L Organisation Ao t pp 347 350 Inconnu 1936 Chemins de fer de l Etat le contr le budg taire appliqu aux grands ateliers de mat riel roulant de chemin de fer de l Etat UIMM Inconnu 1936 Bulletin de la Soci t industrielle de Rouen Juillet ao t Inconnu 1947 Le contr le budg taire des programmes d entretien et de r parations d usine la St ARMCO Hommes et Techniques Hommes et Techniques Mai juin Inconnu 1948 Le contr le des prix de revient et des budgets 510 Bibliographie par ordre alphab tique Inconnu 1953 L analyse des carts dans une comptabilit industrielle Bureau d Aujourd hui
281. on dans les archives de la soci t 335 l uniformisation des proc dures comptables Un membre des services centraux pr ne la recherche d une organisation centrip te o l administration centrale serait l aboutissement n cessaire et exclusif de tout le travail financier L auteur de cette note se d fend plusieurs reprises d analyser avec passion les probl mes pos s par cette d centralisation Au contraire nous pouvons en d duire que les d bats sont agit s Ce nouveau service ferait double usage selon les comptables du si ge car la comptabilit a d j en charge le calcul des prix de revient des statistiques des graphiques de stocks et des tats de r sultats compar s sans doute entre usines et parce que le service contr le et tudes se charge de la surveillance des cr dits Comment interpr ter la d marche de la direction g n rale des Glaceries Soit ces diff rents services ne font pas leur travail la direction g n rale des Glaceries souhaitent alors les remplacer et on comprend qu ils cherchent se d fendre Soit les directeurs de groupement et le directeur g n ral des Glaceries veulent tre plus autonomes Soit ils r clament de nouveaux outils que le syst me actuel ne leur fournit pas Ces diff rentes possibilit s ne sont toutefois pas exclusives les unes des autres Les responsables hi rarchiques de la division Glacerie ne semblent pas concern s par les activit s du secr tar
282. on de chefs exp riment s et d velopper des m thodes destin es mesurer objectivement le rendement et l efficacit de chaque chef chaque chelon Tout le programme du cabinet est compris dans ces conclusions On mesure quel point elles reprennent les diff rentes tentatives de restructuration qui ont t men es depuis le d but de la crise de 1930 Les services fonctionnels doivent tre mieux articul s ils doivent avoir un r le de conseil vis vis des directeurs d usine apporter diff rents points de vue pour chaque probl me qui se pose et assurer la meilleure coordination possible La Haute direction doit galement tre r form e Les administrateurs sont rel gu s sur des postes honorifiques car les affaires sont devenues tr s complexes et n cessitent une direction Archives Pechiney 00 10 10020 Conclusions du Cabinet KB White le 28 novembre 1947 394 professionnelle Le comit de direction que le cabinet se propose de cr er devrait comprendre 4 5 personnes maximum Les diff rentes unit s constituant l entreprise doivent tre le plus autonome possible afin de retrouver la souplesse d une petite affaire avec les avantages des moyens d une grosse affaire Pour cela il serait d sirable de scinder la compagnie dans une s rie de divisions chacune s occupant d un seul produit ou d une famille de produits Mais vos fabrications c est K B White qui crit sont si imbriqu es les unes dans les autre
283. on de la fin des ann es cinquante et du d but des ann es soixante la recherche de la participation d une grande partie le personnel ayant t acquise avec la mission de l IOIC d s le milieu des ann es cinquante Les responsables du contr le budg taire de Saint Gobain s interrogent sur la pertinence de leur utilisation du contr le budg taire En 1964 M Sampr l un des membres les plus actifs du BAG assiste la conf rence d un cas d application du contr le budg taire qui a lieu les 4 et 5 f vrier 1964 Des responsables de la C gos proposent cet exemple suite aux nombreuses demandes qui leur ont t formul es Ils souhaitent d velopper l exp rience d une entreprise production continue ce qui devrait int resser tout la fois les m tallurgistes les industries chimiques la papeterie l automobile etc Le cas pr sent est celui de Saint Louis entreprise sucri re qui rentre dans le cadre des industries processus continue raffinage sucrier L intervention est conduite par M Chabert directeur du Service des Etudes Economiques et Sociales et par M Gaillac directeur adjoint Ce s minaire regroupe vingt participants un tiers d ing nieurs un tiers de comptables et un tiers de directeurs de PME Saint Louis est structur e en sections homog nes qui sont sans doute l quivalent des centres de frais de Saint Gobain La terminologie est int ressante et m riterait une tude approfondie pour juger
284. on renforce le si ge social avec des services fonctionnels importants ce qui manifestement n avait pas t fait ou pas suffisamment durant la premi re tentative Ensuite on accroit l autonomie des diff rents directeurs Ceux ci auraient la plus grande libert pour tous les probl mes de production et de vente Cela est d autant plus ais a r aliser qu il n existe que peu de blocage en r action a la d centralisation On pense rendre tr s autonome les directeurs d usine reconnaissant ainsi leur r le de repr sentant de la zsoci t aupr s des salari s des usines et de leur famille C est M Pons ing nieur conseil qui est le repr sentant permanent du cabinet White aupr s de la compagnie Pechiney White lui m me ne faisant que de courtes apparitions Ces propositions rencontrent les aspirations des dirigeants de Pechiney 2 La volont de r forme des dirigeants Une note de M Jouven du 22 d cembre 1947 donne de plus amples informations sur le contexte de cette r organisation Il commence par critiquer chez Pechiney l organisation trop lourde comprenant des effectifs trop lev s surtout dans les services g n raux Ce qui entra ne une tendance grave au fonctionnarisme L id al clairement affich est celui de la petite entreprise o le patron sait toujours ce qui se passe dans ses murs Il faut tout la fois concilier les qualit s d efficacit de souplesse et de dynamisme de la gestion d une petite
285. oncernent les stocks le planning le contr le budg taire les prix de revient et les m thodes de travail Mais voyons d abord les probl mes de direction puis les difficult s techniques A Des probl mes de direction Ce sont essentiellement des probl mes de direction qui se posent la compagnie Ils peuvent tre d clin s de diff rentes fa ons La mission du cabinet de consultant est d abord d finie en termes tr s g n raux Il est question de rendre les liaisons entre les services plus efficaces et plus compl tes afin de faciliter une direction centralis e Ces buts sont d ailleurs repris dans des changes pistolaires datant de 1944 et destin s faire le point sur l tat d avancement de la r organisation Il s agit de trouver un instrument plus efficace de surveillance de la gestion industrielle des usines de fa on permanente ou encore de donner aux Directeurs g n raux des bases claires de jugement et de d cision rapide en faisant ressortir des comparaisons p riodiques entre les pr visions et les r alit s dans tous les domaines Archives Saint Gobain CSG 293 464 Organisation Charles H ranger Lettre du ler juillet 1941 du 31 juillet 1944 et du 19 mai 1944 2 Archives Saint Gobain CSG 293 464 342 faut d centraliser la direction du groupe afin d all ger son travail et lui permettre de se concentrer sur des taches plus importantes Ce jugement que les dirigeants du grou
286. onction Le document continue en pr cisant que les budgets doivent avoir la m me pr sentation que les autres comptes d exploitation ce qui permet de voir rapidement les carts entre pr vus et r alis s Le budget doit indiquer les quantit s et les valeurs car les quantit s sont la base des estimations Le budget peut m me servir calculer le prix de revient standard La comparaison du budget annuel ramen en mensuel avec la r alit se fait en rapprochant les budgets du compte d bit exploitation tabli la fin de chaque mois La soci t d passe le stade de l tablissement des budgets pour arriver un contr le mensuel Celui ci n est pas pr vu pour tre syst matique mais limit plut t d une part la comparaison pour chaque atelier ou service des productions r alis es avec celles pr vues tant entendu que ces derni res peuvent tre diff rentes d un mois sur l autre si le programme initial pr voit des variations dans la marche des ateliers ou des services Archives Saint Gobain CSG 293 464 Note anonyme du 19 mai 1944 2 Archives Saint Gobain CSG 06 06 Document R forme de la comptabilit industrielle motifs et id es directrices de la nouvelle m thode suivi du manuel d instructions d taill es 350 d autre part la comparaison pour chaque atelier ou service des d penses globales de l atelier ou du service avec celles pr vues les unes et les au
287. ongr s international de l organisation scientifique Bulletin du CNOF CNOF Mai pp 22 25 Cailluet L 1995 Strat gies structures d organisation et pratiques de gestion de Pechiney des ann es 1880 1971 Th se d Histoire Lyon II Collectif et alii 1956 La pr vision et le contr le de gestion Journ e d tudes de l IAE de Rennes Centre r gional d tudes et de formation conomiques Rennes C gos 1953 Le contr le budg taire 6 exp riences fran aises Hommes et Techniques Paris Hachez Leroy F 1995 L Aluminium Fran ais instrument d une strat gie de groupe 1911 1960 Th se d Histoire Universit Paris IV 563 Bibliographie chronologique et tat des sources Pezet A 1995 La d cision d investissement histoire d un partage d influences Cahier d Histoire de l Aluminium Et n 16 Villelongue de R 1949 Structure et fonctionnement des entreprises Cours de l Institut d Etudes Politiques de Paris Les cours du droit Paris Zimnovitch H 1997 Les calculs du prix de revient dans la seconde industrialisation en France Th se Poitiers Archives Archives de l AF 500 2 17777 Rapport du service commercial de juin 1934 Archives Pechiney 00 10 10018 Administration organisation comptabilit Archives Pechiney 00 10 10019 M thodes d organisation W Clark note de Jouven r le et fonctionnement du Comit de gestion organisation de la comptabilit rapport au Comit ex c
288. onnelles et celle de contr leur qui aura pour t che de d terminer un programme id al de gestion Pour Benoit ce sont deux conceptions et deux logiques qui s opposent L Etat c est moi je veux tout savoir les autres ne doivent rien savoir correspond selon lui une forme de comptabilit non moi je cherche en savoir le moins possible mais je veux d centraliser de fa on que les d cisions soient prises aussi pr s que possible du fait g n rateur qu elle reste dans une certaine ligne que moi patron je fixe correspond toujours selon Benoit la logique du contr le budg taire C est deux assertions se r v lent incompatibles au sein d une m me fonction Elles r clament des qualit s diff rentes Dans son esprit centralisation d centralisation participation autoritarisme sont les traits de caract re qui opposent les contr leurs et les comptables Il reprend galement la fonction de d l gation que remplit le contr leur budg taire Non seulement le contr le budg taire est une m thode de gestion par exception mais son Ce rapport aurait t dit en 1949 2 Archives Pechiney 001 7 30994 La pr vision et le contr le de gestion Journ e d tudes de Rennes Benoit 1956 410 artisan doit fournir aux directeurs g n raux a qui les chiffres sont destin s des exceptions d exception Ceci est possible gr ce une affectation de responsabilit en face des diff rents
289. opedia Garland Publishing pp 84 87 Chatfield M 1996 Gantt Henry Laurence 186 1919 in The history of accounting An international Encyclopedia Garland Publishing pp 269 559 Bibliographie chronologique et tat des sources Cossu C 1996 Les pratiques comptables post rieures l invention de l criture 3000 1800 av JC Actes de la deuxi me journ e d histoire de la comptabilit 29 mars pp 61 76 Flesher D L et Flesher T K 1996 Mc Kinsey James O 1889 1937 in The history of accounting An international Encyclopedia Garland Publishing pp 410 411 Zimnovitch H 1996 La quarantaine des co ts standard chez Saint Gobain 1920 1960 Comptabilit contr le audit Vuibert Tome 2 vol 2 septembre pp 5 24 Boyns T 1997 The development of costing in the British coal industry c 1900 c 1960 Troisi mes journ es d Histoire de la Comptabilit Nantes Association Fran aise de Comptabilit 20 21 mars pp 103 127 Quail J M 1997 More peculiarities of the British Budgetary control in US and UK business to 1939 Business and Economic History Vol 26 n 2 winter pp 617 631 Zimnovitch H 1997 Les calculs du prix de revient dans la seconde industrialisation en France Th se Poitiers Fleischman R K 1998 The evolution of standard costing in the UK and US From decision makink to control Abacus Vol 34 n 1 pp 92 119 Godelier E 1998
290. orte g n ralement quelques autres modifications C est le budget ainsi tabli qui est pr sent au Conseil d administration Puis de pr ciser En mati re d exploitation un correctif est apport aux pr visions d origine la fin de chaque mois Ce correctif comporte deux l ments l un enregistrant les v nements ext rieurs susceptibles de modifier dans l avenir le niveau des pr visions faites cours des mat riaux tarifs des transports salaires etc l autre enregistrant les v nements internes au fur et mesure de leur connaissance hydraulicit ventes d nergie d penses r elles d exploitation etc Une note du 27 f vrier 1963 commente les perspectives du budget et confirme la survivance de vieilles pratiques Les d penses augmentent chaque ann e en moyenne de 10 alors que les recettes croissent au taux de 8 Le d ficit ne peut que s accro tre d ann e en ann e Un rel vement des tarifs est n cessaire pour sortir de l impasse Cela 1 gt Ibid 28911 D EDF GDF Budget 1961 et 1962 Electricit de France Ibid Ibid 450 est possible plaide le service F5 car les tarifs d EDF sont parmi les plus faibles d Europe Toute l histoire du contr le budg taire chez EDF est donc plac sous le signe de la recherche perp tuelle d un quilibre des comptes Cela induit des comportements particuliers et notamment une totale ambigu t largement voqu e s
291. ot Institut de Contr le de Gestion Gilmore 1941 Titre inconnu L Organisation Novembre 1941 et Janvier 1942 Godelier E 1998 L histoire d entreprise et les sciences de gestion objets de controverses ou objet de pol miques Habilitation diriger des recherches Gomez P Y 1997 Information et conventions le cadre du mod le g n ral Revue Fran aise de Gestion FNEGE Janvier f vrier pp 64 77 Gordon L A et Narayanan V K 1984 Management accounting systems perceived environmental uncertainty and organization structure an empirical investigation Accounting organizations and society Vol 9 n 1 pp 33 46 Govindarajan V 1984 Appropriateness of accounting data in performance evaluation an empirical examination of environmental uncertainty as an intervening variable Accounting organizations and Society Vol 9 n 2 pp 125 135 Granjean E 1967 La m thodologie de futur CNOF Octobre pp 20 29 Greinier R 1932 Graphique de l organisation du contr le budg taire Bulletin du Comit National Belge de l Organisation Scientifique et Revue de l IUMM Juillet pp 87 89 Gueslin A 1992 Le paternalisme revisit en Europe occidentale G n ses n 7 mars pp 201 211 Guillaume M 1958 La gestion budg taire des entreprises Editions Nauwelaerts Anvers Hachez Leroy F 1995 L Aluminium Fran ais instrument d une strat gie de groupe 1911 19
292. our leur propre division ont cette poque un r le tr s r duit Personne ne tenant vraiment compte de leur travail Par contre la lecture des rapports d activit de la division chimie laisse une impression toute diff rente les adjoints financiers s occupant de comptabilit g n rale analytique de contr le budg taire des frais g n raux et de pr visions et contr les tr s pointus de tr sorerie Les voyages aux Etats Unis qui ont lieu la m me poque laisse galement penser que le syst me de contr le budg taire n est pas encore au point chez Saint Gobain B Les voyages aux Etats Unis Les dirigeants de Saint Gobain ont effectu depuis la guerre un certain nombre de voyages aux Etats Unis dont ils ont ramen quelques id es L on Caillet part aux Etats Unis en 1946 avec pour mission de faire le point sur les affaires am ricaines A son retour il tablit une note o il d crit l organisation administrative et comptable dans ce pays Faisant suite aux questions que se pose la direction de Saint Gobain sur sa propre organisation 1l remarque que les entreprises am ricaines sont assez centralis es g ographiquement sauf pour les services de vente Il remarque galement que les prix de revient sont tablis aux Etats Unis en fonction des chiffres du budget et que bien souvent ces derniers sont calcul s sur la base des chiffres comptables des ann es pr c dentes Il souligne le r le des
293. ources Germain J 1932 Etablissement d un budget pr visionnel pour un atelier de fabrication L usine n 6 le 12 f vier et n 10 le 11 mars pp 25 27 et 25 27 Germain P 1932 Contr le budg taire d une entreprise L usine 29 janvier 12 f vrier 11 mars p 33 Greinier R 1932 Graphique de l organisation du contr le budg taire Bulletin du Comit National Belge de l Organisation Scientifique et Revue de l IUMM Juillet pp 87 89 Inconnu 1932 Le budget consid r comme base de d termination et du contr le des cr dits bancaires Ve Congr s International d Organisation Scientifique du Travail Satet R 1932 Contr le budg taire Revue de l UIMM IUMM D cembre Clark W 1933 L coulement du travail The flow of Work M thodes Juin pp 224 228 Inconnu 1933 Le contr le budg taire appliqu e un service dactylographique L Organisation n 20 Kaufmann W 1933 L organisation scientifique dans les grands magasins Bulletin du CNOF CNOF D cembre pp 290 309 Landauer E 1933 L oeuvre de Thomas Bat a Revue du CNOF CNOP juin pp 177 185 Landauer E 1933 Les cr dits bancaires et le contr le budg taire Bulletin du Comit National Belge de l Organisation Scientifique CNBOS Ao t et 15 janvier pp 120 122 Neumayer W W 1933 Le contr le budg taire dans une usine de produits m tallurgiques Bulletin de l Institu
294. parations ou cong s pay s Caillet le chef du service reproche cette pratique l absence de structure de responsabilit le manque de recherche syst matique d conomie de co ts et l intervention exclusive des services comptables dans l laboration et le suivi des budgets Le contr le budg taire ainsi tabli cherche surtout fournir des prix de revient par produit c est donc un reliquat de la m thode H ranger Une note a t r dig e le 15 d cembre 1952 la note circulaire n 114 qui prescrit l utilisation correcte du contr le budg taire En 1954 les m mes recommandations sont renouvel es gr ce la note n 124 Des efforts sont faits par la direction pour d velopper le contr le budg taire mais celui ci reste encore imparfait Cette pr occupation nouvelle semble dater du voyage de Francin aux Etats Unis Devant son incapacit d velopper seule le contr le budg taire la compagnie fait appel l IOIC Les consultants apportent une meilleure connaissance de la loi de variation des co ts et une analyse des carts Ils vont au del de la simple connaissance des d penses engag es pour mod liser l activit enti re de l entreprise B L intervention de l IOIC de 1955 1960 Les premiers succ s en mati re d implantation du contr le budg taire sont enregistr s dans la soci t Pirex 1953 qui devient par la suite Sovirel puis Saint Gobain partir de 1955 Chantereine et Chalon 1956 1957
295. pe avaient mis sans attendre H ranger n tait ce pas le but des man uvres de 1939 avait entra n la mise en place de solutions que nous avons voqu es Celles ci se sont heurt es des probl mes de coordination et de d cision entre les diff rents l ments composant la structure de la soci t Les directeurs afin de garder le contr le et la ma trise du groupe ont d fini un grand nombre de proc dures Nous avons vu que de nombreux rapports leur taient envoy s r guli rement Mais ces rapports sont trop nombreux et surchargent les directions qui doivent coordonner l activit de leurs diff rents services Leur contenu lui m me pose probl me Ils sont trop comptables et laissent ainsi chapper beaucoup d informations Ils sont tr s pr cis voire trop pr cis et arrivent trop tard ce qui les rend peu pertinents pour une bonne ma trise de la gestion de l entreprise B Des probl mes de technique de gestion Deux autres probl mes reviennent souvent dans les notes de la direction g n rale celui de l valuation et du traitement de certaines valeurs les stocks et les frais g n raux et celui de l imputation rationnelle des charges fixes Il semble en effet que les dirigeants se soient trouv s l devant des obstacles techniques insurmontables pour assurer la d centralisation Les frais g n raux engendr s par l activit du si ge et des usines devaient entrer dans la composition du prix de revi
296. pection et non de conseil comme cela sera le cas plus tard Les d partements statistiques et comptables apporteraient aux directeurs g n raux des l ments d appr ciation sur la gestion des directeurs de d partements C est une esquisse des solutions possibles aux probl mes de Pechiney m me si le r le des services d tats majors est encore trop orient vers la v rification Au lieu de cela et un changement de structure est de nouveau op r on revient au type d organisation qui avait d j t mis en place en 1921 et qui pr c dait la structure de type militaire il s agit d une structure fonctionnelle classique Figure 23 Structure fonctionnelle de Pechiney Direction G n rale Adjoint au DG 3 conseils Direction Direction Direction de la Direction Administrative Commerciale Production Electricit Source Cailluet 1995 Mais cette structure ne donne pas non plus satisfaction Les rapproches qui lui sont adress s restent toutefois assez vagues Un Directeur de Pechiney lorsqu il se trouve dans une r union patronale connait moins bien son sujet que le propri taire d une petite affaire ou que le repr sentant de Saint Gobain qui poss de semble t il une structure de type militaire Ceci est imput la s paration existant entre la production et la distribution Les communications dans le groupe sont compliqu es et lentes d innombrables copies d un m me document sont r alis es afin que
297. per 415 Thompson 30 153 156 161 216 217 220 263 386 387 Thuillier 32 Toinet 347 354 Ullmo 110 Urwick 41 Usunier 315 Van der Leuw 60 Van Goethem 74 Veynes 15 32 Vidal 9 Villelongue 193 Vogiie 341 Volle 175 176 Wacheux 313 315 Waterhouse 160 237 261 262 Weick 31 154 156 White 64 74 78 80 132 135 286 289 382 384 390 391 392 393 394 396 399 400 407 Williams 43 Williamson 162 214 Yin 315 Zimmerman 122 Zimnovitch 4 15 75 77 95 199 321 382 389 443 576 INDEX DES NOMS D ENTREPRISE 577 Aci rie de Pompey 66 AFAP 75 78 80 Air Liquide 83 Alsthom 51 64 65 66 71 73 74 80 83 84 127 166 205 206 212 272 273 282 302 303 Aluminium Association 197 Amouroux 52 62 ANDCP 112 Aniche 180 Anzin 55 62 AOIP 207 272 273 285 Argenti re 383 386 388 415 Arthur Martin 66 74 BAG 293 375 376 377 378 379 Bat a 112 113 114 115 118 Bata 113 170 BCU 292 348 Boussois 180 British Petroleum 459 Bull 8 83 C gos 42 44 54 61 65 66 68 69 70 73 74 76 112 122 124 128 280 283 284 300 301 302 303 377 411 413 460 Centre de Recherches des Chefs d entreprises 83 Centre polytechnicien d tudes conomiques 326 Cepre 208 CFP 5 19 22 84 208 266 272 273 306 307 308 455 456 457 458 459 460 463 464 CGC 108 CGCEM 55 CGPF 42 57 61 65 66 116 117 CGT 108 426 C
298. place des budgets fonctionnels 1959 1960 444 gestion budg taire Celle ci doit fournir aux organes les plus proches de l ex cution tous les renseignements utiles une bonne gestion leur permettant de savoir comment am liorer certaines op rations ou certains chantiers et comment ils se situent par rapport aux objectifs g n raux Le contr le de la r alisation de ces pr visions et l examen des carts constat s constituent l essence de la gestion budg taire La fr quence du contr le est le semestre des carts seront mis en vidence et les responsables hi rarchiques se renseigneront sur leurs causes Le rapport sur les comptes et la gestion de 1960 crit vraisemblablement en 1962 souligne dans la partie consacr e aux budgets fonctionnels que des travaux sont en cours depuis trois ans C est pour la production thermique que les travaux sont les plus avanc s On utilise des co ts de remplacement pour l valuation du co t d utilisation du capital L analyse de l volution des co ts unitaires de 1959 1961 permet notamment de faire la part entre les variations dues aux conditions conomiques et celles dues d autres facteurs Concernant la production hydraulique les difficult s rencontr es n ont pas permis une extension de l tude Seuls 9 des co ts de la comptabilit analytique sont concern s par le nouveau budget fonctionnel ce qui repr sente une part assez faible Dans les activit
299. pliqu e car le syst me d information que constitue la comptabilit ne peut servir de base l tablissement des pr visions et aux contr les des r alisations Une plus grande intervention humaine est n cessaire ce qui rend l ensemble difficilement contr lable Les budgets de l activit commerciale peuvent alors tre pr sent s de deux fa ons e en centres de frais fixes ils concernent surtout la direction commerciale dont l activit peut difficilement tre mesur e 1 Archives Saint Gobain Documents non class s Pr sentation des r sultats et des bilans 1948 1964 Service Contr le et Etudes Ibid 366 e centres de frais variables il est alors n cessaire de d gager une unit d activit et la loi de variation du co t de cette activit ex nombre de factures tablies nombre de comptes clients 1 mouvement s Le document pr cise qu il faut aussi d terminer les plages d activit pour lesquelles ces estimations sont valables c est dire d finir des paliers d activit et des budgets flexibles Ce travail doit mettre en vidence les carts imputables chacun des responsables Il y a une progression par rapport au syst me ant rieur qui ne constatait que des carts sans forc ment en imputer la responsabilit Toutefois les r alisations et les pr visions peuvent tre diff rentes du fait des variations d activit Les auteurs pr conisent alors la m
300. prim en tonne et permettant facilement la comparaison r alis pr vu Le contr le budg taire de Pechiney semble donc s int grer des proc dures de planification plus importantes Un syst me de contr le budg taire semble donc bien avoir t mis en place avant 1948 Il concerne essentiellement les usines qui l administrent et s en servent r guli rement pour diriger leur activit Il permet galement une fois par an de rendre compte aux directeurs du si ge cot de ces r flexions sur les prix de revient et le contr le budg taire les dirigeants de Pechiney cherchent optimiser la structure de la firme C Des tentatives pour modifier la structure Les ann es qui ont pr c d 1948 ont vu se succ der de multiples tentatives de red finition de la structure du groupe Il existe en 1939 un organigramme qualifi de militaire Cette structure comprend quatre divisions et de nombreux services administratifs tous sous conduite d une direction g n rale s agit vraisemblablement d une bauche de structure divisionnelle Archives Pechiney 00 10 10020 Mission K B White Il s agit ici en grande partie du rapport sur l tat de l existant la Compagnie Pechiney tabli par le Cabinet White en 1947 388 Figure 22 Organisation de 1939 de type militaire Directeurs Dupin Level Adjoint a l administrateur d l gu Serruys Administrateur d l gu Attach s a la Direction
301. r de toutes les entraves qui paralysent les administrations d Etat Et Fabre de r pondre que la limitation des d penses est une condition qui est encore plus indispensable l existence des affaires priv es industrielles et commerciales lesquelles ne peuvent se permettre que des d ficits accidentels et mod r s Ce serait une f cheuse conception d admettre que GDF sous pr texte qu il est un tablissement public caract re industriel et commercial peut se dispenser d observer des r gles de saines gestion qui ont fait partout leurs preuves Deux points de vue de la gestion semblent bien s affronter Gaz de France De la m me fa on chez EDF durant la s ance de la commission des finances du 22 septembre 1952 les membres de la commission sont amen s examiner les comparaisons pr vues r alis es de l ann e 1951 Les frais de gestion g n rale de cette ann e ayant t sup rieurs aux montants pr vus la commission et le conseil d administration s taient mus et avaient demand des explications La note en r ponse rappelle que les pr visions qui sont ainsi tablies ne sont pas des limites de cr dits fixes puisque leurs montants varient en fonction des conditions d activit La note ajoute que tant que les r alisations restent dans les marges de variations d finies par les hausses de prix on ne peut pas dire qu il y ait vraiment d passement Le Pr sident temporaire de la commission des Finances M
302. r G M 1966 The management of innovation Tavistock London 555 Bibliographie chronologique et tat des sources Calan de P 1966 Faites de la gestion pr visionnelle et vous m tamorphoserez votre entreprise Informations industrielles et commerciales 4 novembre pp 32 35 Desouche A 1966 M thode BCP Budget Contr le Productivit d analyse budg taire CNOF Octobre pp 17 27 G linier O 1966 Le contr le de gestion de l entreprise comp titive Hommes et techniques Mai pp 527 531 Lemmonier J 1966 Le contr le budg taire instrument d information et de participation des cadres et du personnel CNOF Mars Avril et Juin pp 37 42 et 17 26 et 40 46 Taboulet H Meyer J et Sallan A 1966 La gestion pr visionnelle dans l entreprise Pratique de sa mise en place Enqu te ICG Institut national de gestion pr visionnelle et de contr le de gestion Paris Aubert E 1967 Le plan moyen terme dans l entreprise Cahier de ler trimestre pp 20 35 Denoix B 1967 Le contr leur de gestion Soci t de Comptabilit de France Septembre pp 61 85 G linier O 1967 Le contr le de gestion dans les grandes entreprises r alisations et perspectives Hommes et Techniques Novembre pp 937 945 Granjean E 1967 La m thodologie de futur CNOF Octobre pp 20 29 Houssiaux J 1967 Commissariat G n ral du Plan Paris Inconnu 1967 Ge
303. r la situation financi re des soci t s du groupe 1l centraliserait les informations sur les prix de revient en collaboration avec les services techniques il tudierait les r sultats mensuels il ferait des tudes sur les affaires en difficult des tudes d affaires trang res la compagnie et des affaires nouvelles Vis a vis de l administration centrale il aurait un r le de liaison charg de faire appliquer les r gles g n rales d organisation comptables l tude des circulaires nouvelles de communiquer au service contr le et tudes les informations pour le traitement des probl mes sur lesquels l administration centrale peut tre amen e donner son avis C est un v ritable service d tat major que r clame la direction g n rale des Glaceries Le contr le sanction tabli a posteriori par l administration centrale l aide des prix de revient comptables n appara t plus suffisant pour piloter convenablement les Glaceries La direction g n rale des Glaceries propose de rapprocher des utilisateurs les chiffres de la gestion Le nouveau service doit intervenir dans l action alors que les services du si ge sont exclus de l action il intervient comme un conseil s agit de disposer 1 Archives Saint Gobain CSG 418 71 Chemise Organisation 1939 Document anonyme du 7 f vrier 1939 Ibid Ibid Ibid 334 d un syst me d alerte permanent sur l volution des principau
304. r le contr le 154 C L environnement dans cette uen etes 156 586 3 Les influences de l environnement sur le contr le budg taire 157 A L influence directe de l environnement sur le contr le 157 B La structure m diateur de la relation environnement contrle 159 CHAPITRE QUATRE CONJONCTURE ET MISE EN PLACE DU CONTROLE ete a is ner ne te tm een a ed een 163 S Une conjoncture favorable LEE eS ER ESS NE 167 Pic des march s dnns RS aE SEE 167 B La structure des march s fran ais l influence des cartels et 168 CLA fixation des DER se a E a a 171 D La planification la fran aise sis sens he eee ee ae 172 E La naissance de la statistique 175 2 Les entreprises et la r duction de l incertitude eee eee esseecneeceseeeseeesaeeesaeenseeees 176 A Saint Gobain et la conjoncture ses 176 1 Eadivision des GlACe OS ss sense Le Ml RE se 177 21 La division des produits chimiques 184 B Pechiney l influence des cartel ne 193 CC EDF Jle Cas du Motopol sisson nee des a ee 200 D cas des contrats de long terme Dancy seayunadebasnaestedgnagn
305. rage et d coupe dans lesquelles les charges sont class es par nature L analyse est faite pour diff rents produits verre vitres verre martel verre arm thermolux industriel etc A partir de 1951 la pr sentation commence se modifier En plus des colonnes mensuelles sur les prix de revient une colonne est ajout e avec les r sultats cumul s de l ann e pr c dente En 1951 la colonne est ajout e la main puis dactylographi e les ann es suivantes En 1953 nouvel ajout cette fois c est une colonne budget de Le mod le de ce document est pr sent en annexe D ru Ibid Archives Saint Gobain SGV Hist 01 27 et SGV Hist 01 28 Analyse des prix de revient par usines 359 l ann e qui apparait avec sans doute les chiffres mensuels moyens du budget On ne sait pas toutefois qu elle en est l utilisation exacte Ces apports concernent seulement les usines les plus importante Saint Gobain Chantereine Chalon Mais les analyses ne sont pas reprises Lyon Bordeaux A Saint Ingbert les colonnes existent mais ne sont pas renseign es Cela ne se fait pas pour tous les produits Ainsi Chantereine le tremp bomb et le tremp plan ne sont pas concern s Le contr le budg taire fonctionne dans les usines mais son utilisation reste tr s restreinte et on ne sait pas pr cis ment quoi 1l sert Les adjoints financiers de la division des Glaceries charg s de p renniser le contr le budg taire p
306. ramme commercial appropri ces moyens 3 programme financier budget tenant compte des d penses absorb es par les moyens et des recettes procur es par le programme commercial 4 un programme industriel accordant les fabrications aux contingences ci dessus a chaque instant 5 contr le de la concordance entre les pr visions et les r alisations ou une analyse justificative de leurs carts 6 le redressement des carts d favorables et l am lioration des carts favorables gt F En ce qui concerne les programmes commercial et financier le document pr cise Ibid 3 Ibid 331 Programme commercial La DCU ainsi renseign e sur les possibilit s de chacun de ses tablissements recherchera avec les services commerciaux la possibilit de mettre en regard d un programme d ensemble des ventes un plan de campagne d ensemble des fabrications Elle pourra sugg rer des modifications ou des r partitions de m me qu elle acceptera ses suggestions de ce m me genre Programme financier La DCU contr lera tant au moment de l tablissement des campagnes qu tout instant au cours de ces campagnes que les pr visions budg taires s accordent avec les besoins et sont confirm s par les r sultats Elle signalera les besoins exceptionnels annoncera ou justifiera les r sultats anormaux le tout d s que possible On retrouve l une forme de contr le budg taire Mais il n e
307. rchives Saint Gobain CSG 418 71 Chemise Organisation 1939 Archives Saint Gobain SVG HIST 01 160 Note de Lacoin sur l organisation g n rale des Glaceries du 5 juin 1939 337 D Les rapports aux directions g n rales Les rapports p riodiques sont un autre moyen de contr le des actions des subordonn s qui doivent ainsi r guli rement rendre compte de leur activit sous une forme standardis e D apr s le premier rapport du cabinet H ranger du 7 octobre 1941 chaque direction g n rale re oit des services qu elle dirige un certain nombre d informations afin de contr ler l activit qui lui est confi e Ainsi la direction g n rale des Glaceries re oit notamment e cahier des pi ces comptables e Jes feuilles de prix de revient tablies mensuellement e les rapports d cadaires reprenant des informations techniques l ments de production nombre d ouvriers rendement des fours etc e le produit des Glaceries tabli trimestriellement e le r sultat des Glaceries m me p riodicit Pour sa part la direction g n rale des produits chimiques re oit e des rapports hebdomadaires reprenant des l ments techniques de production l tat mensuel des fabrications les prix de revient d exploitation la situation d cadaire du magasin tat des stocks le r sultat des ventes tabli sur une base mensuelle Ces diff rents rapports ont t d finis par une circulaire datant de 1937 Ce
308. re doit permettre de diminuer les frais contr lables en tenant des responsables en face des frais en les int ressant l am lioration de leur r sultat et en les tenant informer des r sultats de leur gestion Le contr le budg taire doit fixer des limites certaines cat gories de frais services d tats majors recherche investissement et obliger faire un rapprochement anticip entre les sommes dont l entreprise disposera et celles qu elle souhaiterait d penser La gestion budg taire est alors un moyen de r duire les d penses et principalement les d penses caract re fixe investissements stocks etc Pechiney semble rencontrer des probl mes importants de gestion des stocks le probl me des stocks prend dans les circonstances actuelles une importance particuli re Il n est plus possible de laisser le volume des stocks trouver en quelque sorte spontan ment son point d quilibre Il faut absolument le pr d terminer et surtout v rifier dans quelle mesure les ex cutants suivent ou transgressent la politique d cid e par la direction L auteur propose alors de distinguer des carts sur quantit et des carts sur prix afin de faciliter l analyse des carts sur stocks veut galement distinguer les mati res achet es l ext rieur des produits interm diaires c d s d une usine l autre Bizarrement le contr le budg taire est vu comme un outil de gestion des stocks il faut tout prix vit
309. re et r sultats sur le programme d action du contr le budg taire C gos C gos 1946 Le contr le budg taire D finition propos e par l institut international de Gen ve C gos C gos Laguionie et Vigneras 1946 Le contr le budg taire Compte rendu de r union C gos Fascicule n 5 Clark W 1946 Planning de direction M thodes Sp cial n 88 pp 35 44 Darnault 1946 Le contr le budg taire et l h tellerie Application du contr le budg taire au service des f tes d un grand h tel de Paris C gos Satet R et Voraz C 1946 Les graphiques moyen de direction des entreprises Georges Fr res Tourcoing Satet R 1946 Le patron est un chef d orchestre Baudelot Paris Satet R et Piel Desruisseaux 1946 Le contr le budg taire en agriculture 3 me Congr s National de l Organisation Fran aise CNOF 16 19 septembre 12 p Satet R 1946 De la mise en route et de l application du contr le budg taire dans une fonderie Revue CHEFS Revue de l association d Organisation Scientifique du Travail de Gen ve n 10 octobre pp 5 12 Signerin 1946 Le contr le budg taire dans un service d tude des ventes d partement appareils r cepteurs de la St Philips C gos 544 Bibliographie chronologique et tat des sources Caussin R 1947 Le contr le budg taire instrument de gestion F d ration des industries belges Bruxelles C gos
310. reau g n ral du plan Nous avons donc du mal le situer sur l organigramme propos par H ranger dans les pages pr c dentes 348 chimie permet d avoir ce service dans toutes les usines gr ce la direction de la production quelques diff rences pr s H ranger a cr les m mes services fonctionnels dans les deux directions g n rales La structure reste pour le moins assez compliqu e A l issue de sa mission on fait d ailleurs H ranger le reproche d avoir cr une v ritable usine gaz B Le d veloppement d outils de gestion L imputation rationnelle appel e inaction est l un des grands apports de la mission H ranger Elle est toutefois rejet e en 1946 la fin de la mission D s le 31 d cembre 1941 deux principes sont avanc s selon lesquels l imputation de tous les frais doit tre rigoureusement journali re on ne doit pas imputer aux fabrications aucun des frais g n raux caus s par l inaction d une partie des machines de fabrication Les comptables doivent alors distinguer deux prix de revient le prix de revient total qui prend en compte tous les frais g n raux et le prix de revient technique qui consid re le vrai niveau d activit de l entreprise et modifie d autant les frais g n raux imputer Le solde n est pas appliqu aux produits mais directement envoy dans un compte de pertes et profits La part de l inaction est calcul e sur des bases
311. rgent et celles o elle en perd On passe d un calcul du prix de revient servant d terminer un profit par produit une analyse o le prix de revient permet de conna tre la succession des prix l mentaires des diff rentes tapes du processus de production Comme le souligne le rapport il y a plus d int r t conna tre les rendements l mentaires que le rendement total C est donc un nouvel outil de gestion qui est propos permettant le contr le des diff rentes op rations presque un outil de pilotage et plus seulement un outil d valuation du co t des produits a posteriori C est un outil de pilotage car il doit servir d terminer sur quel stade de fabrication il faut faire porter les efforts d am lioration Certains services qui ressentent le besoin d un tel calcul effectuent d j ce reclassement Mais ils le font seuls et les r sultats ne sont pas repris par les services comptables du si ge qui les ignorent Or l objectif du rapport est de syst matiser ces calculs et de les confier la comptabilit comme cela est rappel dans l introduction du rapport La comptabilit d une entreprise doit tre non seulement un organe d enregistrement mais aussi de contr le et de pr vision Elle doit appara tre comme un observateur impartial incorruptible et toujours veill qu un directeur a dans son usine pour lui indiquer les progr s ou pertes r alis es la situation exacte les moyens d atteindre le
312. rland Publishing pp 269 Chenhall R H et Morris D 1986 The impact of structure environment and interdependence on the perceived usefulness of management accounting systems The accounting review Vol LXI n 1 January pp 16 35 Cheradame H 1968 La science de la pr vision va t elle enfin acqu rir droit de cit Usine nouvelle D cembre pp 137 144 Ch ret P 1938 Un exemple d organisation corporative de comptabilit et de statistique Bulletin du CNOF CNOF Avril pp 225 236 Chevreau M 1954 Incorporation des frais fixes dans les prix de revient et le contr le budg taire C gos 9 p Chouleur J 1962 La d centralisation des responsabilit s est elle compatible avec une politique d ensemble de l entreprise Bulletin du CNOF CNOF pp 9 17 Christfield J G 1947 L entretien dans une usine de produits chimiques Hommes et Techniques n 28 29 Mai Juin pp 59 62 Clark W Le graphique Gantt instrument de direction Dunod Clark W 1933 L coulement du travail The flow of Work M thodes Juin pp 224 228 Clark W 1936 Directives et techniques d organisation M thodes Janvier F vrier pp 5 6 501 Bibliographie par ordre alphab tique Clark W 1939 L ing nieur conseil ind pendant M thodes n 75 avril pp 121 122 Clark W 1946 Planning de direction M thodes Sp cial n 88 pp 35 44 CNOF 1951 Le
313. rland en 1996 Voir Etude sur Pechiney Se reporter l annexe o un exemple est pr sent 440 rapport de la commission de v rification des comptes des entreprises publiques adopt par la commission en assembl e pl ni re le 29 juillet 1958 mais concernant les comptes 1956 souligne que les effectifs d EDF marquent depuis quelques ann es une certaine tendance l accroissement l activit en constante expansion de l tablissement peut expliquer sans doute le sens de cette volution mais il demeure n cessaire que celle ci fasse l objet d une stricte surveillance Les services de la distribution qui utilisent de beaucoup le plus grand nombre d agents requi rent cet gard une attention particuli re l tablissement se pr occupe d ailleurs juste titre des conditions d emploi de ce personnel des enqu tes g n rales sur la productivit des agents des divers centres ont lieu p riodiquement en outre des exp riences tr s pouss es tendant faire ressortir le co t d op rations l mentaires par agent sont actuellement en cours dans certains centres Prenant acte de ces initiatives qui s ins rent dans le cadre de la mise en uvre progressive de m thodes de contr le budg taire la Commission recommande qu elles soient activement poursuivies et que tous les efforts soient faits pour assurer une utilisation aussi conomique et rationnelle que possible du personnel il semble bien qu au moins dans cer
314. rmes s accordent parfaitement avec les id es de la direction en place Elles aboutissent une restructuration mat rialis e par la note 642 1 Le cadre de la mission White C est le cabinet de consultants K B White qui introduit pour la deuxi me fois le contr le budg taire chez partir de 1948 Ce cabinet a t consult en 1947 pour fournir un premier diagnostic sur l tat de la compagnie Le cabinet White a t recommand Pechiney par Clark Ce dernier avait t contact initialement pour la r organisation de 1948 mais indisponible 11 a recommand un ancien collaborateur Kenneth White La proposition initiale de recourir un consultant ext rieur est de Jean Benoit et date du 18 d cembre 1945 Le cabinet White fournit le 6 mai 1947 une s rie de trois rapports o il tablit un diagnostic de la compagnie Nous avons d j repris en partie son analyse de la situation voyons ses propositions Le cabinet White propose de modifier nouveau la structure et de cr er trois divisions avec leur t te un directeur des produits chimiques un directeur des produits m tallurgiques et un directeur des mines On revient donc une situation Archives Pechiney 00 10 10020 Mission K B White 2 Archives Pechiney 00 10 10019 Organisation Compte rendu de conversation du 18 d cembre 1945 392 ant rieure Mais cette fois deux modifications importantes sont introduites Tout d abord
315. roduction SNCASO C gos Befays R 1969 Relations entre les objectifs du contr le de gestion et les formes de gouvernement de l entreprise CHEFS Novembre pp 3 8 Belliard J 1960 La pr vision outil de gestion dans l entreprise moyenne Manutention Mai 6 p Belliard J 1961a La gestion pr visionnelle dans l entreprise moyenne est elle une utopie Hommes et techniques C gos Octobre pp 1123 1127 Belliard J 1961b La gestion pr visionnelle dans l entreprise moyenne utopie Bulletin du CNOF CNOF Novembre 15 20 Bellouard 1928 Rapport de visite aux USA Bulletin du CNOF CNOF Avril pp 8 13 Beltran A Bungener M et Picard J F 1985 Histoire s de l EDF Comment se sont prises les d cisions de 1946 nos jours Dunod Paris Beltran A et Williot J P 1992 Le Noir et le Bleu 40 d histoire de Gaz de France Belfond Paris Belvaux J P 1938 Trait complet de contr les et expertises comptables Ed Comptables commerciales et financi res Bruxelles Benoit J 1952 Le contr le comptable comme moyen d information et de gestion Hommes et Techniques D cembre pp 13 18 Benoit J 1954 Contr le l usage de la direction Xe Congr s international de l organisation scientifique Bulletin du CNOF CNOF Mai 22 25 496 Bibliographie par ordre alphab tique Benoit J 1956 La pr vision et le contr le budg taire
316. ruxelles Wiliquet S 1953 Contr le budg taire Prix de revient standards Valeurs de remplacement C gos Paris Williams J 1935 Le budget souple est un moyen d administration Bulletin du Comit National de l Organisation Fran aise CNOF Novembre Williams J H 1935 Le budget souple est un moyen d administration Bulletin du CNOF CNOF D cembre pp 291 299 Williamson O E 1967 Economics of discretionary behaviour managerial objectives in a theory of the firm Academic Book Publishers London Williamson O E 1975 Markets and hierarchies Analysis and antitrust implications Free Press Williquet S 1949 En marge du contr le budg taire La r partition des frais indirects Revue Belge des Sciences commerciales Mai Juin pp 195 221 Wolff W H 1938 Probl mes dans le domaine de la budg tisation des frais contr le ou analyse L Organisation Juillet 215 Wolff J 1963 La pr vision a court terme Gestion Juillet ao t pp 431 442 Yin R K 1984 Case study research design and methods Sage publications Beverley Hills Yovanovitch S 1938 Le contr le budg taire en Yougoslavie Pierre Bossuet Paris Zimmerman R 1951 Relations humaines et productivit 5 me conf rence internationale des probl mes sociaux de l organisation du travail productivit et niveaux de vie Bulletin du CNOF CNOF D cembre pp 41 45 Zimnovitch H 1994
317. s 229 A Les budgets dans l approche organisationnelle et l cole historique 229 B Les roles techniques des budgets icones 231 2 Un essai de classification des fonctions du budget 2 0 eee eeeeeceeneeceeeeeceeeeeeesteeeenaeeees 233 A Le budget comme une anticipation en biel asec Wee 233 1 Une autorisation de 233 2 Une pr vision de r sultats en nn en et 234 B Le budget comme un moyen d ajustement organisationnel 235 1 Un moyen de communication 235 2 Un moyen de coordination 235 37 Un moyen de planification eee ae eee 236 C Les budgets comme standards d valuation de la 236 D La motivation et la satisfaction gr ce aux objectifs 237 IDES ODISCUES MOUVANES ns antenne ne 237 2 Atteindre la satisfaction gr ce une participation accrue au processus budg taire esnin ER cody sews TR RE gues RU 238 S 3 D S divergences a SUPMONIET Se a eee 239 588 A Ces fonctions peuvent tre incompatibles deux deux 239 B Les justifications th oriques cette diversit des fonctions du contr le budg taire 241 CHAPITRE SEPT VERS TROIS IDEAUX TYPES sn 247 ST Un mod le po rint rpr t r Len Se Rat RS M Genet 249 A La planification ha MR ancien
318. s Satet 1927b L Organisation Scientifique aux Imprimeries Delmas IUMM Paris Satet R 1930 La Conf rence Internationale du contr le budg taire UMM Gen ve Satet R 1932 Contr le budg taire Revue de l UIMM IUMM D cembre Satet R 1933a Les graphiques moyen de direction des entreprises Bulletin du Comit National Belge de l Organisation Scientifique CNBOS 15 Juillet pp 101 104 Satet R 1933b Le contr le budg taire et la direction des entreprises L usine 26 mai pp 25 27 Satet R 1933c Le contr le budg taire Foire exposition de Lille Satet R 1933d Du contr le budg taire L Organisation Septembre pp 399 401 Satet R 1934a Le contr le budg taire Bulletin de l association technique de fonderie de France Septembre Satet R 1934b Le contr le budg taire XIIIe Congr s de Fonderie de Nancy 20 juillet Satet R 1934c Le contr le budg taire 0 session de cours de l UIMM UIMM 26 mai Satet R 1935a Le contr le budg taire un exemple am ricain L Organisation Ao t pp 343 346 Satet R 1935b Le contr le budg taire Comit National de l Organisation Fran aise CNOF 21 mars Satet R 1935c Le contr le budg taire instrument de direction des entreprises Bulletin du Comit National de l Organisation Francaise CNOF Mai pp 149 165 Satet R 1936a Le contr le budg taire Dunod P
319. s es quotidiennement la subdivision parait appel e quand elle pourra tre d finitivement assise et g n ralis e rendre de grands services Elle devrait en effet dans l esprit de ses promoteurs permettre par simple sommation des co ts l mentaires l tablissement et le perfectionnement de la comptabilit analytique de tableaux de bord pour chaque chelon hi rarchique de bilans techniques conomiques et financiers par ouvrages permettant de mieux orienter les programmes Ces propos illustrent bien les difficult s rencontr es avec la distribution li es la multiplicit et la dispersion des activit s On retrouve galement la difficult mettre sous contr le budg taire les activit s de l aval proches de la distribution alors que les activit s amont sans doute plus stables sont les premi res d velopper du contr le Une id e qui peut expliquer pourquoi le contr le budg taire s est d velopp plus lentement dans la distribution qu ailleurs semble tre la difficult pr voir Beltran et al 1985 La lIbid Ibid 447 d fense des cr dits de Distribution n est pas ais e En t moigne Andr Decelle responsable de la distribution apr s la r forme de 1956 Pour l quipement et le transport on pouvait dire aux Finances qu tant donn les investissements en quipements qui ont t autoris s il faut un financement ad quat et le calcul est simple faire Pour la dis
320. s Imprimeries Delmas Un extrait du livre d Henri Fayol L administration industrielle et g n rale intitul Programme d action dans une grande entreprise mini re et m tallurgique Un rapport de M Castano Espagne Le contr le budg taire dans un budget d Etat Trois rapports de M Rosenberg Autriche sur le Budget des entreprises et le budget d Etat Suivent d autres documents dont une liste bibliographique de 31 pages sur le sujet ainsi qu un r pertoire en trois langue fran ais anglais et allemand de 23 pages Parmi les ouvrages cit s on en trouve quelques un en frangais le livre de Fayol Le budget industriel R ussir Paris n 30 10 avril 1928 P 5 Commission technique allemande du budget industriel Bulletin de l Institut International d OST n 12 d cembre 1929 PP 262 265 McKinsey JO Les tendances du contr le budg taire aux Etats Unis Bulletin de l Institut d OST n 7 juillet 1930 et n 8 ao t 1930 464 Quelques r flexions sur le contr le budg taire Bulletin de l Institut d OST n 7 juillet 1930 Renold CG Le contr le budg taire des entreprises Hans Renold Ltd Institut International d OST Gen ve 1929 pp 48 Application du r gime du contr le budg taire industriel dans une usine allemande de construction de machines agricoles Bulletin de l Institut d OST n 3 mars 1930 pp 60 62 L organisation du contr le budg taire et son fonctionnement
321. s budgets suivis dans chacune de ces usines sont les frais g n raux les FAMO frais auxiliaires de main d uvre Archives Pechiney 001 7 30994 Conf rence Jean Benoit 1961 2 Archives Pechiney 072 11 70072 Rapports mensuels 1948 404 les FGAE frais g n raux des ateliers d entretien les investissements en stocks Les budgets de production seront tablis a Paris pendant une p riode plus ou moins longue de mise au point l usine n ayant qu tablir et nous communiquer des prix de revient pr visionnels En d cembre 1948 les budgets de 1949 sont pr ts tre tablis On retrouve dans ces budgets l int r t port aux stocks et aux frais g n raux Dans le m me temps le cabinet White d centralise la comptabilit dans les usines C est ainsi qu en mai 1948 les comptes industriels et commerciaux de Rioup roux sont d centralis s les comptes fournisseurs le sont au mois de juin Nous n avons malheureusement pas d exemples chiffr s de ces applications La d centralisation de la comptabilit ne se fait pas sans mal D j une note du 7 juillet 1948 montre une diff rence de traitement tr s importante entre les services comptables et les services achats La d centralisation des seconds semble se faire de fa on plus participative et n goci e que pour les premiers o elle est assez autoritaire Ceci traduit sans doute les enjeux diff rents attach s chacune de ces fonctions dans
322. s g n raux Les raisons de l chec de l implantation du contr le budg taire sont elles autres Ne tiennent elles pas l intervention m me du cabinet H ranger qui s est r v l e tre inad quate C Le d nouement de la mission H ranger La mission du cabinet H ranger est un chec Le Pr sident le reconna t dans une note de mai 1947 adress e au secr taire g n ral Il invoque deux raisons pour expliquer cet chec e le fait de son promoteur et les aspects trop compliqu s de son travail e les r ticences du personnel Ces deux remarques en disent long sur l tat d esprit et l attitude du personnel Malgr son chec le cabinet H ranger a tout de m me r ussi imposer des structures nouvelles syst matisation des services d tat major et a permis la formulation des probl mes Archives Saint Gobain CSG 293 539 Note pour Monsieur Toinet du 2 mai 1947 354 sous un jour nouveau On ne parle plus seulement de difficult s de direction ou de coordination mais on envisage de nouveaux outils qui peuvent apporter des solutions le contr le budg taire le traitement de l inaction les tats majors etc Le travail consiste maintenant a rendre ces outils op rationnels et a les articuler convenablement dans la compagnie de Saint Gobain En fait la mission H ranger est intervenue suite des r formes entreprises d s 1938 par la direction g n rale des Glaceries en vue de modifier s
323. s que cette division n est pas possible l heure actuelle C est vers une structure d centralis e et le plus simple possible que voudrait tendre le cabinet Le point de vue commun du consultant et de la direction se mat rialise dans la note 642 3 La note 642 Ces r flexions sur le fonctionnement de Pechiney conduisent la mise en place d un plan d actions correctrices d envergure qui intervient de fa on brutale le 15 mars 1948 soit un an apr s le d but de la mission et qui prendra la forme d une note de service remodelant enti rement l organisation et les pratiques de gestion du groupe il s agit de la note 642 Elle permet la cr ation de sept divisions ayant la fois des comp tences techniques et commerciales et surtout des services fonctionnels dont la mission principale est de conseiller les divisions et de procurer la direction g n rale des moyens de contr le et de coordination Archives Pechiney 00 10 10021 R organisation 1948 Note de service 642 Cette note tr s importante prononcer phon tiquement selon Cailluet 1995 note six quat deux est effectivement appliqu e 395 Figure 24 Nouvel organigramme de Pechiney apr s 1948 Nom du groupement Nom du responsable Groupement I Aluminium MATTER Groupement Electrothermie JULLIEN a Groupement III Chimie Mines JOUVEN a Groupement IV Produits agricoles MASSELIN n_ Groupement V Filiales trang res NORMAND
324. s sur la place des comptables dans les nouvelles techniques de gestion sont galement l occasion d une comparaison avec l exp rience d outre Atlantique 1 Les missions de productivit aux Etats Unis Les ann es cinquante sont pour les responsables de Pechiney celles des comptes rendus de visites aux Etats Unis effectu s par eux ou par d autres dans le cadre des missions de productivit C est pour eux l occasion de comparer leurs m thodes de gestion celles des entreprises am ricaines Nous avons d j voqu ci dessus les missions de productivit dont Benoit rend compte ou auxquelles il participe Comptabilit industrielle et productivit au d but des ann es cinquante et mission des experts comptables en 1952 Nous n y revenons pas et passons directement aux autres exp riences am ricaines Benoit se rend une nouvelle fois aux Etats Unis dans le cadre d une mission de productivit sur le perfectionnement des cadres dirigeants des entreprises am ricaines avril juin 1953 Il note que sur 7 MM Josselin et Simeon repr sentent Pechiney dans une mission de productivit Aucun rapport officiel n a t publi selon M Josselin sur cette mission Elle s est d roul e du ler novembre la fin d cembre 1953 elle dure six semaines comprend 15 personnes dont un repr sentant de Ripolin 3 ing nieurs de la C gos dont notamment G linier Archives Pechiney 00 10 10021 Compte rendu d
325. sables ne ressentent pas le besoin d un syst me comptable aussi perfectionn que celui que propose Benoit L un des probl mes du contr le budg taire vu par Jean Benoit tient la confidentialit des informations Ce th me qui revient souvent dans plusieurs documents semble concerner la diffusion interne d une information superflue Il craint de donner aux ing nieurs et aux directeurs d usine de l information inutile mais qui leur donnerait du pouvoir D ailleurs les directeurs d usine re oivent le prix de vente de leurs produits Archives Pechiney 00 10 10021 R organisation 1948 R flexions sur les comptes de gestion et le contr le budg taire Jean Benoit 1949 Archives Pechiney 00 10 10021 R organisation 1948 Communication interne de Jouven Benoit 21 f vrier 1951 Archives Pechiney 00 10 10021 R organisation 1948 Communication interne de Matter Benoit 26 septembre 1949 403 sous enveloppe cachet e confidentielle ce qui leur permet de savoir si leurs produits sont b n ficiaires ou d ficitaires Le texte d une conf rence de Jean Benoit de 1961 un an avant sa mort nous donne une bonne id e de sa doctrine La gestion budg taire qui englobe le contr le budg taire doit tre un moyen de contr le non paralysant Pour cela on l applique une structure d centralis e bien qu il puisse tre utilis dans le cadre de structure centralis e mais avec une efficacit moindre Il es
326. semble des facteurs de gestion par les responsables effectifs de la gestion et non par des organismes irresponsables dans le but de rapprocher ult rieurement ces pr visions des r alisations correspondantes Dans ce manuel de contr le budg taire on trouve galement des d finitions int ressantes permettant de bien distinguer les normes les valeurs standards et les budgets Les premiers s emboitant dans les seconds qui s int grent dans les troisi mes L aspect participatif du contr le budg taire est de nouveau soulign puisque l interpr tation des prix de revient est confi e tous les responsables et plus seulement Archives Saint Gobain SGV HIST 20 4 Contr le budg taire 1959 1965 Manuel de gestion budg taire Octobre 1964 Bureau d analyse de la Gestion budg taire 2 Ce dernier est un cadre belge de l IOIC qui s occupe depuis le milieu des ann es cinquante du d veloppement de la gestion budg taire chez Saint Gobain La compagnie finit par l embaucher dans les ann es soixante Selon Dominique Perrin le succ s de la gestion budg taire dans la compagnie lui doit beaucoup Ibid 375 aux comptables On retrouve galement les graphiques de Knoppel reliant les diff rents budgets a des unit s d ceuvre simples heures de travail quantit s produites etc qui permettent de mettre en vidence de fa on tr s simple les principaux carts Cela semble tre la grande innovati
327. ses difficult s du fait de l importance des variations de l activit de votre tablissement en fonction de la temp rature Cependant je crois qu il serait possible de la r aliser en se rapportant une ann e moyenne qui serait prise comme ann e de r f rence L tablissement d un tel document permettrait en cours d ann e de suivre l volution des recettes et des d penses effectives et de rechercher le cas ch ant les causes de leurs variations normales demande galement un meilleur rapprochement des chiffres fournis par la comptabilit analytique et des chiffres de pr visions Il plaide donc pour le d veloppement d un syst me de contr le budg taire qui lui soit accessible le probl me tant de savoir s il est d j disponible au sein de la structure EDF GDF La r ponse est sans doute positive la lumi re ce que nous en connaissons cette date des comptes d EDF On sait que des rapprochements mensuels sont effectu s et requi rent par l m me une ventilation Ceci ne sera jamais effectu pour les documents publi s en externe alors qu il existe pour la documentation interne Le Ministre ne semble pas avoir toutes les informations dont il souhaiterait disposer Les pr visions de recettes et de d penses ne peuvent servir une gestion quotidienne malgr leur grande pr cision Un document du 21 avril 1952 pr cise que 2715019 EDF GDF Conseil d administration Gaz de France 1955
328. sil 41 43 117 Nikitin 4 15 32 130 142 321 Noiriel 104 105 Nordling 121 415 North 96 100 101 OECCA 75 123 143 416 OECE 81 Omnes 104 Onsi 236 Option finance 8 Ortoli 83 Otley 11 139 158 230 232 234 235 236 237 240 260 263 Parenteau 73 74 Parker 235 Parsons 97 Pasdermadjian 120 264 Payer 75 Penglaou 47 60 64 67 72 121 130 150 Perrin 4 184 234 328 360 369 376 378 379 Pesqueux 93 Peters 29 214 241 Petsche 50 Peyronnet 68 Pezet 4 32 194 Pins 84 126 378 Planus 76 384 415 Poly 77 Pons 80 395 Ponthi re 115 119 Poulain 79 Powell 95 97 98 99 Prost 32 Pulvermann 129 Pyhrr 8 Quail 40 42 60 64 86 87 103 136 148 266 Queruel 190 575 Ramboz 84 208 Rampon 278 431 435 Ravisse 42 57 Read 234 R al 43 Reitell 118 Renault 83 115 117 Renold 41 43 51 53 66 Ridgway 236 Rimaihlo 377 Rojot 152 212 Rosengart 113 115 Ryan 315 Samuelson 11 16 40 71 87 232 235 242 243 244 Satet 18 20 42 44 50 52 55 59 60 61 62 63 64 65 73 74 115 120 151 Sauvy 64 110 119 175 Scapens 139 Schiff 234 Schmidt 8 Scott 84 95 96 97 99 174 214 215 264 309 Selznick 95 S r s 9 Serruys 41 Seu 58 59 Simon 230 235 238 261 426 Simons 259 Sloan 86 417 Stedry 229 237 238 240 Stinchcombe 95 Stosskoppf 66 Taboulet 82 284 Taylor 37 45 47 48 49 61 86 Teillac 124 Te
329. sont au centre de l analyse Ce que l on veut ma triser c est le couple niveau d activit frais g n raux Il est toutefois difficile de savoir si ce mod le fonctionne r ellement ou s il reste un v u pieu Aucun document n a t trouv permettant d avoir un exemple d application L influence du cabinet H ranger est grande dans ce projet L accent mis sur l inaction et les prix de revient techniques a t rejet ult rieurement par les gestionnaires de Saint Gobain Est ce la m me chose pour cet outil Les pr occupations d alors sont tout autre les usines ne tournent pas en sous activit mais bien plus en suractivit Le manque de temps et de personnel qualifi sont d autres raisons pour expliquer que ce syst me n ai pas t poursuivi Toutefois quelques personnes continuent travailler sur le contr le budg taire H ranger malgr les difficult s et le manque d int r t des responsables d usine Il est int ressant de noter que l atelier productif en tant que centre de co ts est mis en avant Une notion de responsabilit se d gage galement Le contr le budg taire retenu ici est assez particulier Il sert contr ler les frais g n raux que l on veut talonner en fonction de l activit de l entreprise Les diff rents responsables ne semblent pas avoir une id e claire de son utilit N a t on pas cherch l utiliser pour r gler des probl mes non ma tris s comme par exemple le contr le des frai
330. st le contr le budg taire Il n y a pas eu de r volution du contr le budg taire la CFP l instar de ce qui a pu se passer pour les autres soci t s tudi es dans cette th se La solution budg taire s est impos e d elle m me faut sans doute y voir le caract re particulier de Total qui est Archives Total 92 060 262 Historique CFR 1929 1974 et entretien men par l auteur le 27 janvier 1997 avec MM Etienne Dalemont et Claude Lacaussade 2 Entretien men par l auteur le 27 janvier 1997 avec MM Etienne Dalemont et Claude Lacaussade 456 une entreprise d s son origine tourn vers l international Elle a ainsi b n fici de l exemple de ses pr d cesseurs notamment am ricains qu elle c toie dans le cadre de Les cadres interrog s n ont pas le souvenir d un fait particulier majeur ayant permis le d veloppement du contr le budg taire Certes des consultants ont t recrut s des livres ont t consult s les s minaires de la C gos ont t fr quent s des voyages aux Etats Unis ont eu lieu et ont permis de se rendre compte de l exp rience des entreprises am ricaines Mais aucun de ces faits ne semblent devoir l emporter sur les autres Total aurait adopt le contr le budg taire comme une solution naturelle Nous en avons un bon exemple avec le voyage qu entreprend Etienne Dalemont aux Etats Unis en 1953 Celui qui d veloppe le contr le budg taire dans l
331. st pas administr par un vrai service d tat major la DCU n tant pas plac e en position fonctionnelle vis vis du responsable du groupement I et des usines L interrogation reste enti re d s qu il s agit de conna tre la r alit des applications pr n es Si elles sont r alis es on ne conna t rien sur le d tail de leurs mises en uvre La direction g n rale des Glaceries semble donc la recherche d un moyen lui permettant de travailler moindre effort et de coordonner ses diff rentes activit s Elle dispose d outils qu elle pourrait d velopper mais ne d finit pas les structures ad quates La cr ation d un service d tat major n cessaire pour le contr le a lieu toutefois en 1939 il s agit du service de gestion administrative et comptable 2 La cr ation du service de gestion administrative et comptable C est presque un coup d tat que tente la direction g n rale des Glaceries en 1939 Celle ci est en effet insatisfaite de la fa on dont est utilis e la comptabilit et surtout de l usage qu en fait l administration centrale Aussi va t elle tenter de se l approprier Sch matiquement cette date l organisation des directions de Saint Gobain peut tre repr sent e par la figure ci dessous 1 2 Ibid Un document d annexe pr sente les attributions de ce service Archives Saint Gobain CSG 418 71 Chemise Organisation 1939 332 Figure 13 Organigramme des directions
332. st pas rattach la fonction financi re Il est assur par M Louis Jullien galement directeur du groupement Electrothermie et qui a le service financier comme organisme d ex cution En pratique c est surtout l organisation industrielle de Jean Benoit qui s occupe de contr le budg taire Un rapport du cabinet White de 1950 se pose explicitement la question du r le du service organisation industrielle dans le d veloppement du contr le budg taire Les missions de ce service telles qu elles sont pr conis es par White sont d tudier les chiffres de pr visions et r sultats tous les mois pour le directeur d l gu pour lui permettre de contr ler les progr s faits par les divisions Il semble bien que ce directeur d l gu soit Jullien Donc c est bien plus l organisation industrielle que les services financiers qui est l organisme d ex cution du contr le budg taire sans doute du fait de l hostilit des services comptables doit galement ex cuter les travaux sp ciaux de longue haleine qui pour une raison ou une autre d passent les comp tences des autres chefs des services ex cutifs et fonctionnels Dans une note de 1950 le cabinet White analyse les performances d organisation industrielle et souligne qu il a t particuli rement bien accept par les autres services Sa valeur dans la mise en place de proc d s nouveaux est acquise Il int gre un service des budgets sous la direction
333. stion pr visionnelle la port e de tous Entreprise 21 octobre pp 91 101 Inconnu 1967 Le contr le de gestion Organisation Scientifique Belge n 10 et n 11 pp 241 263 et 282 304 Inconnu 1967 Les nouveaux aspects de la gestion pr visionnelle direction et gestion des entreprises Janvier pp 1 194 INSEE 1967 Enqu te men e en Janvier 1967 aupr s de 2000 chefs d entreprises sur l information conomique INSEE Paris Labourier R 1967 Diriger c est pr voir Entreprise 18 novembre pp 145 154 Le Boulleux P 1967 Pathologie du contr le budg taire Hommes et Techniques Avril pp 343 346 Moisson M 1967 Pratique du contr le budg taire en Auto organisation Les Editions d Organisation Paris Amado J 1968 R flexions sur la recherche pr visionnelle direction et gestion des entreprises pp 9 20 Cheradame H 1968 La science de la pr vision va t elle enfin acqu rir droit de cit Usine nouvelle D cembre pp 137 144 Inconnu 1968 Aper u sur les m thodes de pr vision court terme direction et gestion Janvier f vrier pp 67 72 556 Bibliographie chronologique et tat des sources Pogorel G 1968 La pr vision et l entreprise Gestion Janvier pp 23 32 Powell R W 1968 Le contr le budg taire comme instrument de l organisation dans une petite entreprise Revue Francaise de Comptabilit Avril pp 129 140
334. t les graphiques du contr le budg taire des d penses agit aupr s du directeur g n ral en tant que conseiller technique examen du bilan et des r sultats op rations financi res des filiales clauses financi res des contrats etc Il est en outre le mandataire de l administration centrale et l agent de liaison aupr s de la direction g n rale pour les questions comptables et financi res L adjoint financier et la direction centrale des usines existent dans les deux divisions chimie et Glace Pour la chimie on a ajout un bureau g n ral du plan charg des pr visions alors que dans les Glaceries c est le bureau central des usines qui semble en charge de ce travail L adjoint financier dans la chimie est rattach au bureau g n ral du plan dont il valorise les actions alors que dans les Glaceries il constitue un service fonctionnel part enti re Seul le Groupement I le plus important pour les Glaceries semble disposer d un bureau central des usines alors que la structure fonctionnelle de la Archives Saint Gobain CSG 293 464 Organisation Charles H ranger Note de mars 1945 concernant la nouvelle organisation de la division des Produits chimiques Ibid Archives Saint Gobain CSG 293 464 Note concernant la nouvelle organisation de la Division des Produits chimiques mars 1945 D apr s les diff rents documents il s occupe des comptabilit s divisionnaires et est rattach au bu
335. t Alsthom C gos Loeb P 1935 Un exemple d application du contr le budg taire dans une soci t de construction m canique Alsthom Bulletin du CNOF CNOF Mai juin juillet pp 166 177 181 189 213 222 568 Bibliographie chronologique et tat des sources Loeb P 1936 Premi res conclusions sur les travaux de la section 3 sur le contr le budg taire C gos Loeb P 1950 Les budgets d entreprise Economie contemporaine Novembre D cembre pp 25 31 Loeb P 1956 Le budget de l entreprise PUF Paris Taboulet H Meyer J et Sallan A 1966 La gestion pr visionnelle dans l entreprise Pratique de sa mise en place Enqu te ICG Institut national de gestion pr visionnelle et de contr le de gestion Paris Cas CPA F 1002 1936 LE PRINTEMPS R f rences bibliographiques Cas CPA Le Printemps F 1154 1937 Cas CPA Le Printemps SA 1853 1943 C gos 1953 Le contr le budg taire 6 exp riences francaises Hommes et Techniques Paris C gos Laguionie et Vigneras 1946 Le contr le budg taire Compte rendu de r union C gos Fascicule n 5 Dumuis S 1965 Le Printemps cent ans de jeunesse Paris HOST 1930 Conf rence internationale du contr le budg taire Gen ve Kaufmann W 1933 L organisation scientifique dans les grands magasins Bulletin du CNOF CNOF D cembre pp 290 309 Meuleau M 1992 Les HEC et l volutio
336. t complet de contr les et expertises comptables Ed Comptables commerciales et financi res Bruxelles C gos 1938 Notes documentaires sur le contr le budg taire C gos C gos 1938 Etapes successives d introduction du contr le budg taire la St du Ferodo C gos Ch ret P 1938 Un exemple d organisation corporative de comptabilit et de statistique Bulletin du CNOF CNOF Avril pp 225 236 Deny G 1938 Le syst me budg taire De la th orie la pratique La comptabilit Mars avril et mai pp 101 107 147 151 197 202 Ghilain J 1938 Une exp rience de contr le budg taire en Afrique Bulletin du Comit National Belge de l Organisation Scientifique Mars pp 67 74 Mareuse M 1938 Le contr le de gestion dans les entreprises Dunod Paris Mouchot E 1938 Le coefficient des frais g n raux au service du contr le budg taire Le Commerce Juillet et ao t pp 195 197 et 219 224 Sauvy A 1938 La pr vision conomique et l organisation du travail Bulletin du CNOF CNOF Novembre pp45 56 Stosskoppf 1938 Le contr le budg taire aux Messageries Hachette C gos Vinchon Y 1938 Le systeme budg taire Budgets M thodes La comptabilit n 222 juin pp 257 268 Wolff W H 1938 Probl mes dans le domaine de la budg tisation des frais contr le ou analyse L Organisation Juillet 215 Yovanovitch S 1938 L
337. t International d Organisation Scientifique p 27 et Neumayer W W 1933 Nouvelle m thode de contr le budg taire et d administration autonome dans une usine m tallurgique Bulletin de l HOST pp 26 31 Neumayer W W 1933 La signification du principe des frais standards pour l entreprise industrielle Bulletin de l IIOST Septembre pp 135 142 O Keepe J F 1933 Un contr le budg taire bien ordonn r duit les d penses au service m canographique M thodes Novembre p 465 Penglaou C 1933 Les m thodes bancaires de distribution du Cr dit Bulletin du CNOF CNOF Janvier pp 12 21 Ravisse G 1933 Comment les dirigeants font face a la crise la m thode du contr le budg taire M thodes Mars pp 59 62 Ravisse G 1933 Les quotas de vente M thodes Octobre pp 407 410 Ravisse G 1933 Ravisse G 1933 Le budget des ventes M thodes Juillet pp 281 284 Ravisse G 1933 Le contr le budg taire Experta Mars La m thode du contr le budg taire M thodes Mars pp 59 62 536 Bibliographie chronologique et tat des sources Satet R 1933 Les graphiques moyen de direction des entreprises Bulletin du Comit National Belge de l Organisation Scientifique CNBOS 15 Juillet pp 101 104 Satet R 1933 Le contr le budg taire et la direction des entreprises L usine 26 mai pp 25 27 Satet R 1933 Du contr
338. t R et Darnault Le contr le budg taire et l H tellerie La revue suisse des h tels de B le n 41 et 42 Van Goethem La r mun ration des cadres d un fabrique d appareils de chauffage Une exp rience bas e sur le contr le budg taire des sections de l entreprise SERT Document n 9 Antoine A 1930 L organisation et le contr le du d veloppement des entreprises de production et de distribution lectriques HOST Gen ve Bunbury H 1930 Le budget d Etat compar avec celui d une entreprise Mon bureau Septembre p 399 533 Bibliographie chronologique et tat des sources Carswell 1930 La pr paration du budget des ventes Mon Bureau Ao t pp 346 348 Coes 1930 Difficult s et r sistances fr quemment rencontr es dans l instauration de la proc dure budg taire Mon bureau Septembre pp 389 392 Delaporte R 1930 Le budget d une entreprise les pr visions financi res Le Commerce Ao t pp 395 397 Delmas G 1930 Un exemple d application du contr le budg taire en imprimerie Mon Bureau Septembre p 449 Devinat 1930 Les conditions de travail dans une entreprise rationalis e Bat a Revue Internationale du Travail Vol 21 HOST 1930 Conf rence internationale du contr le budg taire Gen ve Inconnu 1930 Organisation du contr le budg taire Bulletin du Comit National Belge de l Organisation Scien
339. t pouvoir tre r alis es Des d penses ont pu tre serr es de plus pr s notamment les quantit s de charbon et les prix de ces charbons Les d penses de personnel ont t r examin es de tr s pr s il en r sulte une diminution de l valuation des d penses de personnel d environ 1700 millions les frais g n raux ont galement t serr s de plus pr s Le m me rapport pr cise que les approvisionnements en mat riaux pour Electricit de France sont rigoureusement conformes aux pr visions du Commissariat G n ral du Plan ce qui s av re ne pas tre le cas en ce qui concerne le gaz De la m me fa on le conseil d administration de GDF tablit des pr visions de recettes et d penses Les m mes responsables les pr sentent et leurs analyses sont identiques Ainsi le rapport du 31 octobre 1947 signale tant pour l lectricit que pour le gaz que les charges d exploitation exc dent les recettes si bien que ces tablissements sont dans l incapacit de faire face leurs obligations En cons quence ils demandent des rel vements de tarifs Devant ces difficult s une motion pr sent e par Le Brun stipule le Conseil d administration demande sa Commission des finances d tudier les pr visions de recettes et d penses d exploitation pour 1948 en incorporant dans les d penses d exploitation toutes les d penses de renouvellement mat riellement r alisables les pr
340. t pr f re le terme am ricain La pol mique sur la traduction des termes budgetary control n en finit pas Il crit ainsi dans une note du 23 septembre 1957 le probl me de l organisation du control dans les groupes importants et d centralis s concerne en fait la d l gation ou la d centralisation de cette fonction control Le control r gulation s exerce toujours par tages successifs la base du contr le budg taire est l organigramme des responsabilit s La v ritable difficult n est pas de concevoir un budget mais bien de d finir les tages successifs la hi rarchie des op rations de prise de d cision et de mise en uvre des actions correctives Le discours tenu est assez commun pour l poque mais semble inadapt pour Total Le contr le budg taire r alis par la CFP pose surtout des difficult s pour l tablissement des budgets Les centres de responsabilit sont implicitement d finis par les filiales et leur constitution n entra ne pas de d bats quivalents ceux constat s dans les autres soci t s La facilit avec laquelle se d veloppe le contr le budg taire tient sans doute en grande partie la pr sence d un holding d tenant des participations dans des filiales ind pendantes cr ant ainsi d office des centres autonomes de responsabilit Le d coupage de l entreprise en petites affaires n entra ne pas de crises comme on peut en conna tre dans d autres entrepris
341. t reste faible Ceci est conforme a ce que Saint Gobain connaissait d ja De peur de commettre des erreurs trop importantes l auteur de la note pr cise galement que si le poste de frais g n raux consid r s est important alors on utilisera plut t des justificatifs mensuels de pr f rence aux budgets Ces derni res doivent tre l apanage des petits montants Cela en dit long sur la confiance et le degr d utilisation de ces budgets Une note anonyme de mai 1944 r sume bien cette utilisation Le budget permet une estimation des frais g n raux et donc facilite le calcul plus rapide des prix de revient Cette technique serait alors appliqu e aux achats de mati res l utilisation de la main d uvre aux ventes et aux frais g n raux Le mode de calcul extra comptable pose toutefois le probl me de la sinc rit des chiffres ainsi obtenus L auteur souligne l importance de cette cr dibilit surtout vis vis des Commissions de surveillance des prix et il plaide alors pour une r union des deux comptabilit s Un manuel d instruction consacre en 1946 sa troisi me partie au contr le budg taire Voici la d finition qui est donn e des budgets Etablir le budget d une usine pour une p riode donn e c est l activit des divers ateliers tant fix e pour cette p riode d terminer les charges d exploitation pour r aliser ce programme Les charges d exploitation sont alors class es par nature et par f
342. t s interroge sur le calcul du co t des diff rentes op rations de r paration Clark a fait adopter l usine un classement des charges par commande Selon l exp rience de Benoit le classement pr c dent auquel il va revenir groupait les co ts par op ration et tait plus appropri Comme beaucoup de commande d entretien se pr sentent sous la forme d montage r vision remontage le pr parateur dispose tr s rapidement d une documentation pr cise sur ces deux phases du travail qui ne sont pas perturb es par la vari t des op rations possibles Benoit pr cise par ailleurs sa d finition d une op ration nous appelons op rations un l ment de commande ne faisant intervenir qu une sp cialit d ouvriers tourneurs fraiseurs ma ons lectriciens etc Les co ts sont donc regroup s de la fa on la plus homog ne en fonction du type d activit semble que des sections soient cr es au niveau des ateliers La comptabilit fut elle industrielle reste pourtant chez Pechiney du domaine du si ge social qui n a de cesse de pr ner une harmonisation des m thodes Elle doit servir rendre compte et le plus rapidement possible des r sultats par produits et par usines Une observation verbale mais crite sic manant sans doute de Lacroix en 1930 rappelle que la vitesse d obtention des r sultats est une donn e importante si les comptables veulent servir autre chose qu
343. t synth tique et assure une coordination de l ensemble des activit s de la soci t C est une synth se de toutes les pr visions ces pr visions tant toutefois limit es aux valeurs cl s de l entreprise que sont les r sultats par produits les investissements en mat riel et les stocks Les recettes et les d penses du contr le budg taire sont regroup es par produit et n cessitent la d termination d un responsable pour chacun des co ts C Mise en place et application du contr le budg taire Le contr le budg taire est d abord appliqu quelques usines puis l ensemble de la compagnie Des imprim s sont alors dit s pour harmoniser les diff rentes pr sentations 1 Les usines pilotes L implantation proprement dite du contr le budg taire commence en juin et juillet 1948 Elle est confi e M Jullien A cette date l tude des imprim s n cessaires au fonctionnement de la gestion budg taire est en cours Deux usines t moins doivent passer sous contr le budg taire d ici le mois d octobre et une g n ralisation de la m thode est pr vue pour le 1 janvier 1949 l ensemble des usines de la compagnie Il s agit donc d un programme tr s ambitieux Les deux usines pilotes sont Rioup roux et Saint Auban La premi re est une entreprise d aluminium de taille moyenne compar e aux autres entreprises du groupe La seconde est galement une entreprise moyenne mais dans le secteur de la chimie Le
344. tabilit s g n rale budg taire et analytique C gos Paris Martin J 1954 Les budgets d exploitation au service de la direction des affaires aux Etats Unis La vie conomique et sociale n 3 mai Martin J 1954 La gestion budg taire source de dynamisme des entreprises am ricaines La vie conomique et sociale n 1 2 janvier mars Anonyme 1955 Le pr sentation des renseignements comptables pour la direction de l entreprise Traduction d une enqu te de la NACA C gos 14 p Baltenberger M 1955 Les abonnements budg taires en mati re d entretien C gos E 101 7 p Billemont M 1955 Prix de revient et budget pour l entretien courant C gos PR 240 11 p Bredley V A 1955 Budgets et contr le budg taire Revue Fran aise de Comptabilit Septembre pp 78 94 Commesnil G 1955 La comptabilit de direction Orga Comptabilit Juin pp 205 210 Cotte M 1955 Prix de revient et budget pour l entretien courant C gos 11 p Dunham W 1955 Comment coordonner la fabrication et les ventes Enqu te en vue de l accroissement de la productivit 1955 Le contr le de gestion dans la sid rurgie am ricaine Rapport de la mission fran aise de productivit aux USA de la d l gation de la sid rurgie Soc auxilliaire pour la diffusion des ditions de productivit Paris Hostelet G 1955 Les caract res et l emploi compar des diff rentes esp
345. tables des usines le nombre de ceux du si ge devrait donc tre amen diminuer tr s fortement Dans une note du 2 avril 1948 Jean Benoit rend compte son tour du syst me de contr le budg taire et de la fa on dont il devrait fonctionner Afin d tablir les budgets il propose une m thode qui se scinde en deux voies compl mentaires et qui fait cho celle propos e par White Il pr conise tout d abord de calculer des pr visions de chiffres d affaires commerciaux et rationnels l aide des prix de cession internes De ces chiffres d affaires on retire les frais fixes de si ge les charges financi res les frais de recherche les frais de vente et les frais g n raux d usine On obtient ainsi un r sultat et on s assure d un niveau de production qui permette de couvrir les frais fixes Il faut ensuite tablir une seconde cat gorie de budgets partir des programmes de fabrication On y regroupe les d penses qui comprennent les amortissements et on les classe par produit Le rapprochement des diff rents documents tablis selon les deux m thodes diff rentes permet de mettre en vidence d ventuelles incompatibilit s et surtout le b n fice et son origine Le cycle de ce contr le est mensuel et les chiffres doivent parvenir aux responsables 15 jours au plus tard apr s la fin du mois en tout tat de cause pas apr s le 25 Le contr le Archives Pechiney 00 10 10021 R organisation 1948 Note de serv
346. tains centres des am liorations pourraient encore tre obtenues La volont de mieux contr ler les frais de personnel est remarquer Le contr le budg taire est consid r comme tant en plein d veloppement et participe ce mouvement de rationalisation Il s agit donc bien d exercer une pression sur les hommes et sur les co ts Concernant Gaz de France les auteurs du rapport soulignent l inflation des postes de charges qui conduit GDF une situation continuellement d ficitaire Il est alors pr conis de recourir des m thodes de contr le budg taire qui permettent de d celer et d liminer rapidement et avec s ret les carts anormaux constat s dans la gestion des unit s locales Les avanc s de GDF en mati re de contr le budg taire sont donc moindres que chez sa cons ur d EDF La gestion s en ressent au travers de comptes d exploitation toujours gravement d ficitaires La question est alors de savoir ce qui explique l avanc e d une technique dans l une des branches de l nergie et pas dans l autre 8910 EDF GDF Rapport sur les comptes et la gestion 2 Ibid 441 De fa on g n rale on trouve dans la conclusion du rapport une d centralisation suffisante est indispensable pour permettre aux directeurs ou chefs de service a l chelon r gional ou local de conserver et de d velopper leur sens de l efficacit et leur esprit industriel La mise en uvre de m thodes mod
347. taire devrait dans un premier temps tre limit aux budgets d exploitation et d investissement moyen de production participations financi res et stocks en quantit et en valeur Ces diff rents postes refl tent les pr occupations de la direction g n rale Cette note qui mane vraisemblablement de Benoit insiste sur la possibilit d utiliser le contr le budg taire pour diminuer les frais contr lables pour accro tre la responsabilit de tous les l ments y compris les contremaitres en les tenant mieux informer de leur gestion Il permet galement de d celer les incompatibilit s dans les programmes de production et enfin et d centraliser les responsabilit s afin d all ger le travail de la direction g n rale Ces derniers buts semblent moins importants aux yeux de Benoit que ceux de maitrise des immobilisations Les buts d une telle m thode sont triples Fournir la Haute direction une carte du chemin suivre qu importe que le chemin initial ne soit pas suivi Et Jean Benoit cite Clark Le pourcentage Ibid Ibid Archives Pechiney 080 6 5778 R union des Directeurs de 1947 1952 Archives Pechiney 00 10 10021 R organisation 1948 Note sur le contr le budg taire de Jean Benoit 2 avril 1948 399 d impr vision mesure le coefficient d impuissance de la direction Benoit a appris cette formule lors de la mission du consultant en 1933 Le contr le budg tai
348. taires sans que l on sache r ellement s il s agit de budgets d exploitation ou d investissement Le quatri me rapport d crit la fa on dont les activit s et les responsabilit s de chacun sont d finies et clarifi es le but tant d appliquer les techniques de job description Le cinqui me rapport concerne le contr le budg taire et d crit le syst me de la Standard Oil Cy of California Chaque division tablit des budgets d investissement et d exploitation avec une perspective cinq ans Les objectifs Archives Total 86 12 12 Voyage de M Dalemont secr taire g n ral de Total CFP aux Etats Unis en septembre octobre 1953 457 sont fix s par le Pr sident en accord avec le Board M Dalemont semble surtout retenir de ce syst me le contr le et la ma trise des investissements qu il permet L existence du contr le budg taire ne lui semble ni nouveau ni extraordinaire Cet ensemble de rapports s int resse donc l organisation de l entreprise Le contr le budg taire n est qu un aspect de celle ci mais ce n est pas lui qui suscite le plus d int r t Il est surtout per u comme un moyen de ma triser les d penses d investissement C est pourtant apr s cette date et sous l impulsion de M Dalemont que le contr le budg taire se d veloppe au si ge social du groupe A partir de 1955 1956 les exemples sont nombreux 3 LA FORME DU CONTR LE BUDG TAIRE Le contr le budg taire sert avant toute
349. tants est le suivant Ce sont les usines qui collectent l information et la font parvenir au service comptable du si ge Les informations parviennent la comptabilit entre 5 et 25 jours apr s la cl ture mensuelle de l usine Ces informations sont ensuite tri es par le service comptable qui se charge des op rations de comptabilit g n rale et des probl mes Archives Pechiney 00 10 10018 Organisation Extrait du rapport de M Planus du 4 septembre 1933 Archives Pechiney 00 10 10020 Mission K B White Documents du 22 janvier 1948 et du 23 janvier 1948 382 fiscaux Les comptables s occupent galement de ventiler de fa on extra comptable les frais g n raux de chaque usine Cette information est envoy e environ un mois apr s la direction des usines ainsi qu au service organisation industrielle OI Toutes les autres informations concernant la gestion industrielle sont envoy es directement par les comptables au service organisation industrielle C est ce dernier service qui calcule in fine le r sultat par produit et par usine Ceux ci sont envoy s au directeur de production M Matter cette poque qui tudie essentiellement les r sultats par usine L adjoint du directeur de production M Jouven fait une nouvelle tude plus d taill e et demande des explications aux chefs de groupe Ces derniers peuvent ventuellement se faire expliquer certains r sultats par les directeurs d usine Le directeur
350. teesinctawways 204 205 2 Ee Materiel T l phonique 206 E Le Paris Lyon M dit rran e la tacite reconduction 207 F Quelques Cas inexpliqu s s cseissszceisacvaisasssvaaeidaavaccuvnavaasdsoenadeassacecesnncaevasdevedeaspavaadese 208 CHAPITRE CINQ LES FONCTIONS DU CONTROLE BUDGETAIRE DANS UN ENVIRONNEMENT ROUTINIER seeensneneneesnsnsnsesesee 210 1 Gouverner dans un monde pr visibles nain nent 211 A Le contr le budg taire outil d un environnement peu 212 B Efficacit du contr le budg taire sit ace dedatasestadasensdcncoscesedsccesededasedcctass 213 587 S2 Optimiser pr visibles ssis seed ane nd teed de a ede etek 215 Am 501 ProductlOn ie nait e EE ES E EANES 216 B R duire l incertitude 218 3 Deleguer en OUlE S CH ES 219 A D centralisation versus centralisation cceesceceeneeeceeececeeeeecseceeceeeeeesteeeeeeeeees 219 B Controler ns tire 221 CONCLUSION SUR L ENVIRONNEMENT ET LE CONTROLE BUDGE FAIRE nt near ie nt ten detre ns en atlas 223 TROISIEME PARTIE TROIS IDEAUX TYPES DE CONTROLE BUDGETAIRE sssssssssssenessessenssoessesnseosee 224 CHAPITRE SIX THEORIE ET FONCTIONS DU CONTROLE BUDGETAIRE 228 1 Un panorama g n ral sur les fonctions des budget
351. teliers productifs sont ainsi sous contr le Leur degr d activit est surveill via les heures de marche qui permettent de calculer les coefficients d activit La colonne 6 se calcule en consid rant les co ts enregistr s par la comptabilit g n rale et en leur soustrayant les co ts techniques La colonne 7 correspond des co ts d inactivit qui lIbid 351 ont t provisionn s et que l on rappelle ici pour les liminer ensuite Ceci sert a calculer l inaction de la p riode et la rapporter aux pr visions qui avaient pu tre faites Voici donc comment se pr sente le contr le budg taire en 1946 Cela qui appelle un certain nombre de commentaires 352 10n Le traitement de l inacti Figure 17 49116 Inod aod y G SaJaliE 9 F E z QT 8 4 9 SIATTAYE 2 Votre prepreg marg apang STE prapa S MAT OE WOTPORITT SIA HI ap UOTE HOLLIYAI SIT 44 SHOaYAL SHAAAH SAT T taill es du 8 01 1946 Gobain CSG 06 06 Instructions d Source Archives Saint 353 Toute cette analyse s articule autour de la maitrise des frais g n raux C est une constante que l on trouvait d j dans les premi res applications des budgets L atelier et la production
352. tembre p 400 Ravisse G 1930 Deux r sultats d importance de la pratique du contr le budg taire Mon Bureau Septembre p 385 534 Bibliographie chronologique et tat des sources Ravisse G 1930 Le contr le budg taire deux r sultats d importance de la pratique du contr le budg taire Mon Bureau Ao t pp 337 338 R al P 1930 Les probl mes psychologiques du contr le budg taire quelques exp riences europ ennes Mon Bureau Septembre pp 393 394 Renold C G 1930 Le budget l ment du contr le de l ex cution Mon Bureau Ao t pp 344 345 Satet R 1930 La Conf rence Internationale du contr le budg taire IUMM Gen ve Schmid 1930 Application du r gime du contr le budg taire industriel dans une usine allemande de construction de machines agricoles Bulletin de l HOST Mars pp 60 62 Schmidt M 1930 Le budget d investissement les affectations de capital et le syst me budg taire Mon bureau Ao t pp 351 352 Seguin M 1930 L administration des entreprises la fonction financi re Mon bureau Mars PP 101 102 Serruys D 1930 Le syst me budg taire et l organisation conomique nationale et internationale Mon Bureau Septembre pp 395 397 Cabrol 1931 Pr visions d exploitation des entreprises La comptabilit D cembre Dorpmuller 1931 Le contr le des recettes et des d penses aux chemins de fer du Reich
353. ticle 8 du d cret du 29 ao t 1949 paru au journal officiel du 2 septembre 1949 Elles cristallisent jusqu en 1954 1955 Vambiguit de ces budgets sont ils de type administratifs et donc strictement limitatifs ou manag riaux et ils fixent alors un cadre l activit d un tablissement industriel et commercial 1 Des pr visions pour le Ministre de la Production Industrielle Un document du 8 mars 1949 manant du service F5 donne des informations sur l tablissement de l quilibre des comptes de Gaz de France La note rappelle tout d abord que la loi n 49 1 du 1 janvier 1949 impose l Etat de commencer assainir dans les trois mois le d ficit de l entreprise gr ce des hausses de ressources Le gouvernement soucieux de limiter ses engagements et de mieux contr ler ses dotations demande alors aux entreprises publiques par un d cret du 29 ao t 1949 d tablir des 1386 A EDF GDF Commission des Finances d apr s les archives DG 1949 1950 429 pr visions de recettes et d penses Les pratiques d EDF GDF sont donc rendues obligatoires par la l gislation Les pr visions de recettes et de d penses dont le projet doit bient t tre soumis au conseil d administration servent alors d terminer cette hausse Ceci pose un probl me essentiel ces document doivent ils tre compris comme le pendant des budgets administratifs ou comme du contr le budg taire Les avis divergent Les d
354. tifique n 2 f vrier et n 3 avril Inconnu 1930 Application du r gime du contr le budg taire industriel dans une usine allemande de construction de machines agricoles Bulletin de l Institut d OST n 3 mars 3 p Inconnu 1930 L organisation du contr le budg taire et son fonctionnement Industrie textile Bulletin de l ITOST n 2 f vrier pp 30 32 Inconnu 1930 Quelques r flexions sur le contr le budg taire Bulletin de l Institut n 7 juillet 3 p Landauer E 1930 Les bases d un budget des d penses Mon bureau Ao t p 349 350 Leroy T 1930 La conf rence du contr le budg taire Mon Bureau ao t pp 339 340 Ludwig H 1930 Le contr le budg taire du capital de l exploitation Mon Bureau Septembre pp 386 388 Ludwig Dr H 1930 Le contr le budg taire dans les entreprises industrielles Librairie fran aise de documentation G Claisse Paris Mc Kinsey J 1930 Budgets et programmes d action des entreprises Mon Bureau Ao t 3 p Mc Kinsey J O 1930 Les tendances du contr le budg taire aux Etats Unis Bulletin de l Institut d OST n 7 juillet et n 8 ao t Musil M F 1930 Principes et m thodes du contr le budg taire Ses aspects g n raux Mon Bureau Septembre p 398 Pulvermann H 1930 Les organismes centraux de l administration industrielle et le contr le budg taire Mon Bureau Sep
355. tin J 1954 Les budgets d exploitation au service de la direction des affaires aux Etats Unis La vie conomique et sociale n mai Martin J 1954 La gestion budg taire source de dynamisme des entreprises am ricaines La vie conomique et sociale n 1 2 janvier mars Maury G 1963 Le mod le normatif dans la gestion budg taire et la recherche des responsabilit s Gestion Janvier pp 15 24 Mc Arthur J H et Scott B R 1970 L industrie fran aise face aux Plans Harvard ausculte la France Editions d Organisations Paris Mc Kinsey J 1930 Budgets et programmes d action des entreprises Mon Bureau Ao t 3 p Mc Kinsey J O 1930 Les tendances du contr le budg taire aux Etats Unis Bulletin de l Institut d OST n 7 juillet et n 8 ao t Mentha G et Eynde A V 1958 Budgets flexibles et variables CHEFS n 7 juillet 11 p Mentha 1959 Une application de gestion budg taire dans des services fonctionnels Soci t Guigoz C gos PR 269 13 p Merchant K A 1984 Influences on departmental budgeting an empirical examination of a contingency model Accounting organizations and society Vol 9 n 3 4 pp 291 307 Merchant K A 1989 Rewarding r sults Motivating profit center managers Harvard Business School Press Boston Mercier J 1958 R flexions sur les carts et co ts standards Hommes et Techniques Novembre et d cembre pp 9
356. tion Ce nouveau contr leur d passe son r le de constatation de suggestion et d alerte il s immisce dans la gestion C est galement une forme de d centralisation de la fonction financi re Les proc dures de budg tisation ne semblent toutefois pas avoir d pass es le cadre des intentions 1 Archives Saint Gobain CSG 418 71 Ibid 341 2 LES PROBLEMES DE GESTION JUSTIFIANT L INTERVENTION DU CABINET HERANGER Malgr toutes ces proc dures de gestion et de contr le la direction centrale de Saint Gobain n est pas satisfaite de la fagon dont fonctionne la compagnie Le Pr sident M H ly d Oissel nomm en 1936 est selon Daviet 1988 le premier gestionnaire professionnel ce poste dans la compagnie Il est issu d une famille dont l histoire est tr s li e celle de Saint Gobain son grand p re a t Pr sident de la soci t son p re tait administrateur il est mari a la fille d un administrateur dont la famille joue galement un r le tr s important dans la soci t la famille de Vogiie Son lection ce poste repr sente une solution de compromis a une poque de crise pour la soci t M H ly d Oissel et son quipe vont alors rechercher de meilleures solutions d organisation pour g rer le groupe Ils font appel au cabinet de consultant de Charles H ranger Quelles sont les missions confi es aux consultants et qui justifient cette intervention Elles sont multiples et c
357. tion d un office central lectrique Bulletin du Comit National Belge de l Organisation Scientifique Mars pp 60 65 Commesnil G 1936 Les frais fixes en p riode de crise L Organisation Novembre pp 391 395 Commesnil G 1936 Le contr le budg taire dans l dition d un p riodique Le Commerce Janvier et f vrier pp 5 8 et pp 47 48 Dent A G 1936 Le facteur psychologique L Organisation Avril Frailong d Oyasbere 1936 De l introduction du contr le budg taire la Cie Electro M canique C gos Inconnu 1936 Chemins de fer de l Etat le contr le budg taire appliqu aux grands ateliers de mat riel roulant de chemin de fer de l Etat UIMM Inconnu 1936 Bulletin de la Soci t industrielle de Rouen Juillet ao t Loeb P 1936 Premi res conclusions sur les travaux de la section 3 sur le contr le budg taire C gos Ponthi re M 1936 A propos du contr le budg taire M thodes Mai juin pp 145 146 540 Bibliographie chronologique et tat des sources Reitell C et Lugrin J P 1936 Le contr le des frais d exploitation par la m thode des taux standards et du budget variable Bulletin du Comit National Belge de l Organisation Scientifique Octobre pp 265 275 Rimaihlo E 1936 L organisation la fran aise Paris Satet R 1936 Le contr le budg taire Dunod Paris Satet R 1936 Le contr le budg taire Cours
358. tion des entreprises Georges Fr res Tourcoing Satet R 1946b Le patron est un chef d orchestre Baudelot Paris Satet R 1946c De la mise en route et de l application du contr le budg taire dans une fonderie Revue CHEFS Revue de l association d Organisation Scientifique du Travail de Gen ve n 10 octobre pp 5 12 Satet R et Piel Desruisseaux 1946d Le contr le budg taire en agriculture 3 me Congr s National de l Organisation Fran aise CNOF 16 19 septembre 12 p Satet R et Voraz C 1947 La pr vision au service de l entreprise par la m thode du contr le budg taire Editions OCIA Paris Satet R 1949 Au bureau comme l atelier Satet R 1952 De la n cessit du planning Satet R 1957 Vendre Bulletin du CNOF CNOF Novembre pp 15 16 Satet R 1958a Pr vision et contr le budg taires Paris Satet R 1958b La direction distance Sauvy 1938 La pr vision conomique et l organisation du travail Bulletin du CNOF CNOF Novembre pp45 56 Scapens R W et Sale J T 1984a An international study of accounting practices in divisionalized companies and their associations with organizational variables The accouting review Vol LX n 2 avril pp 231 247 Scapens R W Otley D T et Lister R 1984b Management accounting Organization theory and Capital budgeting three surveys Macmillan Londres Scherrer L 1958 El ments d analyse
359. tional La Compagnie de Saint Gobain de 1830 a 1939 Ed des archives contemporaines Paris Hopper T et Armstrong P 1991 Cost accounting controlling labour and the rise of conglomerates Accounting organizations and society Vol 16 n 5 6 pp 405 438 Meuleau M 1992 Les HEC et l volution du management en France Th se de doctorat d Histoire Nanterre 558 Bibliographie chronologique et tat des sources Moutet A 1992 La rationalisation industrielle dans l conomie francaise au 20e si cle Etude sur les rapports entre changement d organisation technique et probl mes sociaux 1900 1939 Th se de doctorat d Histoire Nanterre Nikitin M 1992 La naissance de la comptabilit industrielle en France Th se Paris Dauphine Arwidi O et Samuelson L 1993 The development of budgetary control in Sweden a research note Management accounting research Vol 4 pp 93 107 Lemarchand Y 1993 Du d p rissement l amortissement Enqu te sur l histoire d un concept et de sa traduction comptable Ouest Editions Nantes Bouquin H 1994 Les fondements du contr le de gestion Que sais je Presses Universitaires de France Paris Nikitin M 1994 M moire pour l Habilitation diriger des recherches en sciences de gestion Paris Dauphine Zimnovitch H 1994 La diffusion des co ts standards et du direct costing en France L exemple de Saint Gobain 1930 1960 Actes du XVe congr
360. tionnent la rentabilit de l entreprise Le caract re manufacturier ou capitalistique de l industrie et la pr sence d importants co ts fixes sont clairement autant de variables Archives Saint Gobain Fonds non class D partement financier Inspection et tudes n 16 Document Introduction 361 qui lui paraissent devoir influencer l utilisation des co ts standards et du contr le budg taire En 1952 M Grandgeorges directeur g n ral se rend aux Etats Unis pour un voyage dont il est difficile de saisir la teneur exacte A cette occasion il semble d couvrir la gestion budg taire ainsi que le contr le des stocks et des prix de revient Il y a donc un d calage important entre la pratique du contr le budg taire chez Saint Gobain et celle des entreprises am ricaines telle qu il la per oit L apport le plus important de ces voyages aux Etats Unis est la rencontre entre Francin et le responsable d un cabinet de consultants 5 LA SECONDE MISSION DE REORGANISATION Le syst me de contr le budg taire ainsi d crit pr vaut jusqu au milieu des ann es cinquante ce moment une seconde mission d ing nieurs conseils intervient chez Saint Gobain en troite collaboration avec les cadres de la compagnie ce qui constitue une diff rence norme avec la mission H ranger de 1941 qui tait beaucoup plus dirigiste et moins participative Outre les documents laiss par ce cabinet une enqu te de 1
361. tions d Organisations Paris Carr J J Dubois P et Malinvaud E 1972 La croissance francaise Editions du Seuil Paris Auber 1973 L informatique et les prix de revient pr visionnels Travail et M thodes Mars pp 5 10 Pyhrr P 1973 Zero Base Budgeting a practical management tool for evaluating expenses John Wiley et Sons New York OUVRAGES CONTEMPORAINS SUR LE DEVELOPPEMENT DU CONTROLE BUDGETAIRE ET DE LA COMPTABILITE Solomons D 1952 The historical development of costing in Studies in Costing Studies in Costing Sweet et Maxwell pp 1 52 557 Bibliographie chronologique et tat des sources Chandler Jr A 1962 Strat gies et structures des organisations Les Editions d Organisation Paris Mc Arthur J H et Scott B R 1970 L industrie francaise face aux Plans Harvard ausculte la France Editions d Organisations Paris Kuisel R 1975 Auguste Detoeuf conscience of the french industry 1926 1947 International review of social history Vol 20 pp 149 174 Dyas G P et Thanheiser H T 1976 The emerging european entreprise The Macmillan Pess Ltd London Chandler Jr A 1977 La main visible des managers Une analyse historique Economica Paris Chandler Jr A et Daems H 1979 Administrative coordination allocation and monitoring a comparative analysis of the emergence of accounting and organization in the USA and Europe Accounting organizations and s
362. tive agricole de stockage de c r ales Orga comptabilit Octobre pp 325 332 Commesnil G 1956 Le contr le budg taire et ses possibilit s Orga comptabilit F vrier et Mars pp 45 50 et pp 85 90 Inconnu 1956 Le contr le budg taire libert surveill e au sein de l entreprise Entreprise 15 d cembre pp 42 45 Inconnu 1956 Le budget Instrument de direction Documents n 88 ler mars pp 9 16 Loeb P 1956 Le budget de l entreprise PUF Paris Nordling R 1956 La comparaison des prix de revient facteur de progr s CNPF Paris Ramboz A 1956 Est il vrai que 90 des entreprises fonctionnent sans pr visions de vente Bulletin du CNOF CNOF F vrier pp 25 27 Richard F M 1956 Le comptable contr leur de gestion Soci t de Comptabilit de France Mars pp 91 118 Vilain R 1956 Le contr le des d penses en mat riel de bureau et entretien dans un si ge social Bureau Mai 4 p Vuillaume P 1956 Le contr le budg taire la soci t Kodack Path Chefs d entreprise F vrier pp 57 71 Anonyme 1957 Le budget de l entreprise et le contr le budg taire Rapport du Xe Congr s national des conseil de l Ordre des experts comptables Revue Nationale de l Ordre des experts comptables n sp cial Mai 146 p Anonyme 1957 Contr le budg taire dans un service d tudes et de prototypes de la Reaction Motors Hommes et Te
363. tr le budg taire dans une entreprise laini re Organisation industrielle mars Inconnu 1935 Le contr le budg taire au Congr s de Londres L Organisation Ao t pp 351 355 Inconnu 1935 Les chiffres mesures L Organisation Ao t pp 347 350 Inconnu 1935 Pr visions et contr le budg taire L Organisation Novembre p 479 Inconnu 1935 Etablissement pr visionnel d un budget de fabrication industrielle L usine 22 ao t pp 23 24 Jicinsky J 1935 Contr le budg taire des frais de fabrication dans une aci rie VIe Congr s International d Organisation Scientifique du Travail Juillet Loeb P 1935 Un exemple d application du contr le budg taire dans une soci t de construction m canique Alsthom Bulletin du CNOF CNOF Mai juin juillet pp 166 177 181 189 213 222 Marot M 1935 Le contr le budg taire d une usine la soci t Kodak Path C gos Penglaou C 1935 Le contr le budg taire Foire exposition de Lille Penglaou et 1935 Le contr le budg taire les standards les pr visions VIe Congr s International d Organisation Scientifique du Travail Juillet Penglaou C 1935 Le contr le budg taire Essai de statistique appliqu e la gestion des entreprises Journal de la St de statistique de Paris Juillet ao t septembre pp 232 250 Penglaou C 1935 Le contr le budg taire Son introduction da
364. tres tant ramen es un base identique de comparaison le 1 prix unitaire Le processus est sous contr le atelier par atelier ce qui permet de respecter la conception traditionnelle du syst me d information comptable centr autour du prix de revient unitaire dans ce cas Le contr le se fait uniquement sur la production La note propose deux mod les de tableaux l un concernant les produits et l autre les ateliers productifs cf figure ci dessous Figure 16 Contr le des fabrications chez Saint Gobain Produits fabriqu s Quantit s Prix de revient Prix de revient fabriqu es total unitaire technique unitaire Source Archives Saint Gobain CSG 06 06 Instructions d taill es du 8 01 1946 Ce tableau est uniquement pr vu pour les principaux produits Il met en vidence les quantit s de produits fabriqu es et le prix de revient total celui incluant tous les frais g n raux r partis sur la production mensuelle La troisi me colonne met en vidence le prix de revient technique celui qui tient compte de l inaction et n impute aux co ts des produits que la part des frais g n raux correspondant la production r alis e Cette r f rence nous fait dire que le manuel est d inspiration H rangiste Les ateliers productifs sont galement suivis au travers d un relev des heures de marche et frais d inaction ce tableau se pr sente comme indiqu sur la figure page suivante Les a
365. tribution la qualit du service intervient et c est un crit re tr s subjectif qui ne risque pas d entra ner de coupures de courant Ibid 1985 Le but du contr le budg taire retenu semble tre la baisse des d penses il faut savoir ce que font exactement les services avec l argent qui leur est allou document du 1 juin 1962 groupe de travail budget d exploitation Des pr visions annuelles sont tablies pour tre ensuite d coup es mensuellement Cette p riode ne semble pas l exp rience la plus appropri e aux auteurs de la note qui observent que les pr visions mensuelles varient en fonction de circonstances ind pendantes de l exploitation comme par exemple des conditions atmosph riques ou de l hydraulicit les pr visions annuelles permettent la compensation d un certain nombre d accidents On distingue alors les co ts fixes sur lesquels on ne peut agir court terme des co ts variables que l on peut comprimer Les auteurs y voient un moyen de r duire de fa on syst matique les frais de fonctionnement des groupes Une note d avril 1962 pr cise galement que le but des pr visions budg taires tant de permettre une orientation de la gestion au niveau de l exploitant comme celui de la direction il y lieu de rechercher les meilleurs moyens d atteindre ces objectifs Pour cela deux probl mes sont distingu s l tablissement des pr visions d une part et leur exploitation
366. ts n cessite une v ritable analyse qui d passe le cadre des budgets pr c demment tablis Le disque diagramme d volution du r sultat en fonction de la modification d une hypoth se de base est un document astucieusement tabli Il fournit imm diatement l impact de la modification de l une des variables sur le r sultat d EDF Il permet de r pondre aux questions suivantes que se passe t il si Vhydraulicit passe de 0 9 1 1 ou si les salaires augmentent de 10 ou Les postes consid r s comme les plus importants sont seuls repris sur ce diagramme Le r sultat d pend de charges et de produits et seuls les plus importants et les plus significatifs ont d tre retenus ici e Le r sultat est fonction d croissante des charges de personnel et des effectifs cela doit tre un poste tr s important et qui pose probl me car il figure deux fois sous deux formes diff rentes et des combustibles prix de revient et consommation par kWh de charbon e Les deux autres l ments prendre en compte sont le prix de vente de l lectricit et la consommation totale d lectricit 3 Un point de vue ext rieur Un point de vue ext rieur nous livre des informations int ressantes sur les raisons qui ont pu pousser les cadres d EDF d velopper de nouvelles pratiques de gestion Le 1 Ren Josselin est responsable du contr le budg taire chez Pechiney la m me poque t interview par H Zimnovitch et N Be
367. tte instruction souligne la difficult comparer les r sultats des diff rentes usines Des chiffres identiques sont interpr t s diff remment selon les responsables On comprend alors l attachement des services comptables ne pas d centraliser un syst me qu une grande centralisation ne parvient pas toujours rendre homog ne Cette instruction pr cise galement que les chiffres qui sont port s sur les documents d cadaires doivent tre aussi pr cis que possible sans tre forc ment comptables Par contre les chiffres port s sur les rapports mensuels seront comptables Les donn es de base ayant t tablies dans les services par mesures directes la fa on habituelle pesage inscription sur registres inventaires etc les autres chiffres s en d duiront Il y aura identit compl te tant dans les d signations que dans les valeurs entre les chiffres figurant aux prix de revient ou autres pi ces comptables et les chiffres correspondants des rapports mensuels Par comptable il faut entendre non pas un sch ma d criture mais plut t une coh rence d ensemble Ce sont les chiffres des services comptables qui Archives Saint Gobain CSG 293 464 Organisation Charles H ranger Rapport du 7 octobre 1941 Archives Saint Gobain CSG 06 06 Notamment le document Instructions pour l tablissement des rapports techniques et des prix de revient du 31 d cembre 1937 CEE Ibid 338 font r
368. tudes pour le conseil De son c t la direction g n rale des Glaceries se voit rappeler sa fonction d approvisionnement de fabrication et de vente de r alisation d tudes sur la politique industrielle et commerciale de recrutement de r mun ration et d tablissement d un budget annuel de travaux neufs Elle est libre de proc der sa guise le conseil n intervient pas Lacoin des services centraux r sume la situation Dans toutes les branches de l activit des Etablissements des Glaceries et des filiales dont Saint Gobain a effectivement la gestion des contr les sont n cessaires pour permettre la fois au Conseil de Saint Gobain et au directeur g n ral de prendre leurs responsabilit s Mais il est indispensable que ces deux contr les ne se recouvrent pas inutilement ceci conform ment une r gle appliqu e tr s g n ralement dans les grandes administrations Il faut donc r partir les contr les la direction g n rale des Glaceries reviennent le contr le technique des fabrications le contr le des budgets et le contr le des ventes la direction financi re le contr le comptable et bancaire et le contr le du respect des instructions g n rales de Saint Gobain et des d cisions du Conseil La direction g n rale des Glaceries est donc libre de maintenir sa nouvelle structure et on la retrouve avec les m mes responsables M B juit en 1941 lors de l intervention du cabinet H ranger A
369. tudi e et ceux de l ann e de base Des param tres ont t retenus pour repr senter pour chaque l ment l influence et la valeur de chaque cause d carts L application de ces tudes porte alors sur la production hydraulique o l on a retenu cinq chapitres d analyse de d penses e les annuit s d amortissement e les charges financi res e les salaires e les d penses d entretien e les autres d penses regroupant tous les l ments difficilement mod lisables Pour chacun de ces l ments la direction d finit de fa on math matique des lois d volution des d penses Ainsi les charges de personnel varient en fonction d l ments qui sont autant de param tres surveiller Ceux ci comprennent l volution du nombre d agents leur r partition entre les t ches d tat major et d exploitation l absent isme l volution du nombre d agents n cessaires la conduite d une unit d exploitation l volution des prix des salaires directs l volution de l anciennet du personnel l volution de sa technicit l volution du taux de charge des retraites l volution du taux des charges sociales et l volution du taux des autres charges sociales et fiscales de personnel La variation du montant de la masse salariale peut donc se comprendre comme l volution combin e de ces diff rents l ments On dispose alors d un moyen d explication rationnelle de l
370. tuelle des Doctrines de l Organisation Scientifique du Travail Bulletin du CNOF CNOF F vrier pp 3 11 Perrogon M 1955 Prix de revient et budget pour l entretien courant C gos E 100 12 p Perry W E 1948 Comptabilisation prix standards Formule d apr s guerre Hommes et Techniques n 42 Juin Septembre pp 37 42 Pesqueux Y et Saudan A 1996 Foucault et la m thode g n alogique propos de surveiller et punir Actes du XVII me Congr s de AFC 30 31 mai et ler juin pp 1041 1055 520 Bibliographie par ordre alphab tique Peters et Waterman R H 1982 In search of excellence Harper Collins Business Londres Peyronnet 1937 Introduction du contr le budg taire dans les ateliers de mat riel roulant de l Etat C gos Pezet A 1995 La d cision d investissement histoire d un partage d influences Cahier d Histoire de l Aluminium Et n 16 Pezet A 1998 Gestion et histoire pour une approche pragmatique Actes des quatri mes journ es d histoire de la comptabilit et du management 26 27 mars 1998 pp 144 156 Philippe G L 1957 Un programme de perfectionnement des cadres sup rieurs se destinant au contr le de gestion Les activit s de la General Electric Co Hommes et Techniques n 155 Novembre pp 905 908 Piatier A 1963 sans titre Organisation Scientifique Belge juin juillet pp 137 140 Piel Desru
371. uation d une extr me confusion Nomm Directeur Adjoint des services financiers aupr s d Edmond Delseri s il est charg du Service Budget il y avait un effort financier inimaginable faire les premi res ann es avec un march qui n existait plus une centaine de milliards d investissement r aliser par an alors que le budget d exploitation tait peine sup rieur Seul l Etat pouvait financer un programme aussi ahurissant Beltran et al 1985 Le Plan Marshall permet alors de 1948 1951 le financement de 80 85 des investissements d EDF Les budgets enti rement calqu s sur ce qui existe dans les services publics ont pour vocation de justifier les d penses qui dans cette p riode d apr s guerre ne peuvent tre financ es dans leur int gralit par l Etat Les d ficits des deux entreprises sont importants et une hausse des prix serait n cessaire pour les diminuer mais le gouvernement s y refuse afin de pouvoir juguler l inflation ne peut financer de d ficit chronique car les programmes d investissement r aliser sont d j tr s lourds Il importe donc de r duire le d ficit d exploitation en ayant une d marche de gestion tr s rigoureuse Dans ce contexte le rapport du conseil d administration du 4 janvier 1947 1 1382 EDF GDF Conseil d administration de 1946 1950 423 souligne que le pr budget met en vidence pour les deux tablissements un d ficit que seule
372. ue ix ESS See ee ES aie 302 5 Les Imprime ries Delmas sn a ee 304 C L valuation sanchion chez Total honda eee oan 304 CONCLUSION SUR LE ROLE DES BUDGETS seems 310 589 CONCLUSION GENERALE wisssccssicsccsiseessscseadsseciscstestbesdidersccione OLE Les apports de la th se ii c5s aes ckencesacvcscconccocendedecssunseuenretnesenedeaatonsscereseedbassuedescvensesuddooeebceuenvs 312 Limites de ce travail et fausses objections eesssesssesssecesocesooessocessccssocesooesoocesoesssecssosee 315 Pour un programme ult rieur de recherches ssesscsseessescoescesseccoesocsscecoesocssoecoosscesseeooe 317 SAINT GOBAIN 319 1 LA CRITIQUE DES OUTILS DE GESTION ET DES STRUCTURES DANS LES ANNEES TRENTE Re ne et halite 320 A Les prix de revient et le 1 321 B L intervention d un ing nieur conseil dans la chimie 325 C La r forme de structure de la direction g n rale des 1 328 1 La cr ation de la direction centrale des usines 329 2 La cr ation du service de gestion administrative et 331 D Les rapports aux directions g n rales 337 E L utilisation des budgets et des pr visions ce eeecceseeesseecneeceeeeeseeeeseeesaeeenaeen 338 2 LES PROBLEMES DE GESTION JUSTIFIANT L INTERVENTION DU CABIN
373. un embryon de service de contr le budg taire Le bureau du plan ainsi cr a pour mission de faire des pr visions sur les ventes et la production A partir de ces pr visions le service du planning tablit apr s accord de la direction commerciale un programme de fabrication d exp dition d approvisionnement etc L usine n a plus qu suivre ensuite ce programme de production Il est pr vu ce niveau de mettre en vidence des carts sur le programme de fabrication et d approvisionnement L ex cution des plans de production est du ressort du directeur des usines qui doit avec les directeurs d usine s assurer de la fabrication des produits dans les qualit s prix de revient et d lai voulus Pour cela la direction des usines est aid e par le bureau central des usines BCU qui comprend deux sections le planning central d une part et la section prix de revient et budget d autre part C est le BCU qui doit alors surveiller avec le service planning vente la r alisation des carts entre pr visions et r alit s semble bien que ce bureau du plan ait fonctionn car il se retrouve dans les organigrammes ult rieurs L adjoint financier est l autre composante d un ventuel service de contr le de gestion Il doit avoir des renseignements de premi re main sur les r sultats de la division Il s occupe des comptabilit s divisionnaires et des prix de revient Il se met en relation avec les services pour tablir leurs budgets e
374. une augmentation des tarifs pourrait permettre de r sorber Le proc s verbal du conseil d administration d EDF du 21 f vrier 1947 fait encore tat de l existence des budgets Ceux de l ann e 1947 ont t envoy s au Ministre de la Production industrielle et au Ministre de l Economie nationale afin de justifier les demandes d augmentation de tarifs Le budget doit effectivement faire appara tre l insuffisance des recettes Le Pr sident du conseil M Simon se sent oblig de pr ciser qu il s agit d un projet honn te tabli en tenant compte des renseignements recueillis et de l insuffisance des recettes constat es au cours du dernier exercice preuve de l utilisation auto justificative qui est faite des budgets Devant le refus du gouvernement d augmenter les tarifs il d missionne le 3 mai 1947 Dans le m me rapport M Le Brun repr sentant la CGT se livre une analyse s par e des budgets d EDF et de GDF Il constate que ceux ci ont t tablis d une mani re relativement large mais comme il n a pas eu le temps de formuler de contre propositions il accepte le budget en l tat Pour ce qui concerne le gaz M Le Brun a constat que l cart entre les d penses et les recettes tait quasiment incompressible Son but tant de limiter la hausse des prix il compte faire des propositions de modification du budget pour le prochain comit central des prix Situation paradoxale o un repr sentant syndi
375. ur hi rarchie de leurs besoins et projets d investissement Toutes ces informations sont centralis es aupr s de l administration g n rale sans doute aupr s du service contr le et tudes Un arbitrage est fait ce niveau et un budget d finitif est tabli Tout au long de l ann e des tats r capitulatifs sont tablis afin de suivre la consommation des sommes allou es C est donc un simple contr le d engagement des d penses qui est effectu La r forme de structure entreprise dans la branche des Glaceries en 1938 a donn lieu la r daction d une note comportant des passages sur les budgets IL est essentiel que chaque usine tablisse un budget d compos en budget d exploitation e budget de gros entretien o budget de travaux neufs gt Le montant des frais g n raux usine pour un produit 15 prix de revient technique sur wagon 2 Archives Saint Gobain SGV HIST 01 160 340 Ces budgets devront tre tablis avec le plus grand soin puis examin s par le Chef de groupement qui en prendra la responsabilit en les transmettant au Service central Ces budgets sont notamment destin s permettre au Conseil d tablir ses pr visions de Tr sorerie ne nous a pas t possible d en trouver des exemples et le ton de la note laisse perplexe sur leur r elle existence semble que l on soit assez proche d un contr le des fonds engag s afin de limiter les tensions sur
376. ur le concept m me de budget et de contr le budg taire Toutefois il semble bien qu au milieu des ann es soixante ce dilemme soit en passe d tre d pass 451 TOTAL CFP 452 La Compagnie Frangaise des P troles la CFP qui prend plus tard le nom de Total est un cas original ayant pos quelques difficult s dans sa r alisation Les archives ont r v l peu de chose sur la naissance du contr le budg taire Le peu d information d couvert a permis d crire une bauche d histoire ayant ensuite servi de base de discussion avec d anciens responsables Notre premi re version de l histoire du contr le budg taire la CFP cherchait des influences am ricaines des discussions sur l implantation du contr le budg taire ou encore l hostilit d op rationnels ou d autres groupes sociaux Notre d marche tait guid par ce que nous avions pu observ dans les autres soci t s Mais rien de tout cela ne figure dans les archives de la soci t ce qui semble surprenant de prime abord et riche d int r t dans un second temps La CFP serait donc un cas diff rent de ceux trait jusqu pr sent L entretien avec les anciens responsables a justement confirm toutes les diff rences que pr sente Total L apparente pauvret du cas ne doit pas faire illusion C est tout d abord parce que Total est une entreprise tr s clat e et que peu d archives sont conserv es au si ge que nous avons si peu d
377. ur un groupe thermique la n cessit imp rative d tablir des pr visions budg taires d taill es par centrale par compte analytique et par nature de d penses Les pr visions budg taires en 1961 sont int gr es la comptabilit g n rale et la comptabilit analytique Ce sont les comptables qui s en occupent La modernisation qui est propos e via une m canisation correspond aux d sirs d actualiser plus facilement en cours d ann e les pr visions de fa on int grer les derniers l ments de situation Pour l ann e 1961 le rapport sur les comptes et la gestion nous livre encore de pr cieuses informations et remarques sur les budgets fonctionnels C est toujours la production thermique qui se pr te le mieux au d veloppement du contr le budg taire Dans les autres domaines les r sultats sont encore peu probants sans doute parce que la production thermique est la plus pr visible et la plus stable L hydraulique d pend trop 1 Ibid 8910 L EDF GDF Rapport sur les comptes et la gestion 446 des conditions climatiques le transport et la r partition o seul l entretien a t pris en compte semblent poser probl me pour des raisons non pr cis s La distribution pose galement de grands probl mes Le rapport continue en insistant sur le fait qu un v ritable budget fonctionnel n est pas encore mis en place Le principal attrait de la m thode r side dans l int r
378. us les services exploitants en vue de l tablissement des pr visions de recettes et d penses de l ann e suivante Les r ponses sont attendues pour le d but octobre L homog n it des informations recueillies est ainsi r alis e par les services centraux Parall lement le service du budget tablit des pr visions conomiques sur la consommation globale en lectricit l volution des effectifs la d composition de la production selon les diff rentes sources d nergie qui seront utilis es etc Il rend compatible les propositions des diff rents services avec les hypoth ses de base qu il a arr t es Dans un second temps le budget g n ral est tabli et soumis fin novembre la direction g n rale et au conseil d administration Le document est le premier ouvrir un d bat important pour comprendre le d veloppement du contr le budg taire EDF Il pr cise en effet que le terme de budget reste impropre car il n a pas pour fonction d tre strictement respect tel un budget d administration Les contraintes propres d un tablissement industriel et commercial obligent des adaptations en fonction de la consommation et de l hydraulicit Mais chaque service doit n anmoins s efforcer de le respecter en am liorant m me les r sultats dans toute la mesure de son pouvoir D s que le budget est arr t le Service proc de la r partition mois par mois pour l ann e consid r e des pr visions de re
379. utif Archives Pechiney 00 10 10020 Analyse des services comptables mission K B White Archives Pechiney 00 10 10021 Compte rendu de Mission aux USA concernant le perfectionnement des cadres des entreprises am ricaines 17 avril 14 juin 1953 r organisation 1948 Evolution dans les organisations 1953 1955 Archives Pechiney 00 10 18928 Note de service 801 rapport du cabinet White du 3 juin 1950 r le du service OI Juin 1950 note du 24 mars 1936 Archives Pechiney 00 1 20028 Programmes de fabrication Archives Pechiney 001 7 30994 Conf rences Jean Benoit Archives Pechiney 01 10 10021 Evolution des id es en mati re de gestion des entreprises 21 novembre 1955 Benoit Archives Pechiney 072 11 70062 Rapports mensuels 1936 et 1937 r apports mensuels 1948 Archives Pechiney 072 11 70120 Instructions Particuli res permanentes de Saint Jean de Maurienne Archives Pechiney 072 11 70136 Proc s verbaux du Comit de direction 1936 Archives Pechiney 080 6 20702 Contr le budg taire 1962 1969 Contr le budg taire Etat K Archives Pechiney 080 6 5778 R union des Directeurs de 1947 a 1952 Archives Pechiney 080 6 5783 Contr le budg taire organisation Bedeaux Archives Pechiney 080 6 5784 Archives Pechiney 500 2 17784 Rapports mensuels 1955 1960 Fonds Ren Pereires Institut d Histoire de l Aluminium Conf rence de Jean Benoit sur la comptabilit et la productivit 1951 564 Bibliogr
380. utonome Pour cela il propose de distinguer le r sultat qui vient de la gestion des stocks de celui qui revient la production et la distribution Il regrette que la comptabilit n est pas d ja adopt e les prix standards ce qui simplifierait les op rations Ceux ci permettraient de suivre la marche de la fabrication d un point de vue technique On aurait alors nouveau deux comptes d cart pour les cessions d usine usine e dans les usines calcul d un cart entre le prix de revient r el et le prix de revient standard e a Paris calcul d un cart entre le prix de revient standard et le prix de cession standard minor des charges fixes communes et de divisions Mais cette utilisation est contest e par la direction On trouve des traces de cette contestation dans les propos de Jouven et Matter Pour le premier cette distinction r sultat industriel et r sultat commercial est vide de sens il a d ailleurs renonc s en servir En effet la technique des prix de cession interne o les prix sont fix s en fonction de consid rations psychologiques ne lui semble pr senter que peu d int r t Matter lui est plus direct il n est pas int ress par la comptabilit en co ts standards Ce qu il veut c est r duire les co ts fixes qu il estime tre en relation avec le volume d activit de l entreprise opinion allant selon lui l encontre de beaucoup d id es re ues On voit donc que les diff rents respon
381. ux diff rents stades de la production e l analyse des co ts par fonction technique et l int rieur de ces fonctions par groupe d actes d exploitation les plus courants et les plus co teux e la d termination des principaux l ments de d penses constitutifs des co ts C est sur ces l ments qu interviennent nouveau nos budgets Les co ts ne sont pas calcul s pour chaque stade de production les financiers se limitant la pr sentation des d penses d exploitation par rubrique de regroupement Le syst me mis en place pr sentait certes des imperfections Il ne permettait pas de p n trer aussi profond ment qu il eut t souhaitable dans chacune des grandes cat gories de d penses Toutefois les moyennes qu il tait possible de d gager apportaient d j aux Chefs d Unit s un minimum d information permettaient sur le plan budg taire des pr visions valables de recettes et de d penses de l Etablissement et pr sentaient par ailleurs des avantages importants Les pr visions par Unit s existent donc bien Sans nul doute des contr les a posteriori sont effectu s mais rien ne semble pr vu ni pour l analyse syst matique des carts n1 pour leur interpr tation rationnelle analyse en variation des quantit s et en variation des prix Un d bat r current existe concernant les budgets pour savoir s ils sont des maxima autoris s de d penses th se soutenue par des membres
382. ven 133 287 289 385 389 390 392 393 395 396 405 Kaemmerlen 74 Kalika 144 156 160 161 220 260 261 262 263 264 Kaplan 15 16 40 85 86 92 148 149 150 231 235 270 Kaufmann 55 128 301 Khandwalla 155 158 161 Kuisel 50 65 106 109 110 116 172 173 Kuntz 193 La Tour du Pin 106 Lacaussade 4 209 305 306 307 456 459 Lacoin 21 42 64 65 190 326 327 328 336 Lacroix 64 383 Landauer 41 43 113 114 117 Lauzel 72 Lawrence 153 154 156 213 219 248 310 Le Dantec 66 Le Goff 28 Le Play 104 106 Lemarchand 4 15 32 L on XIII 106 Leroy 41 49 57 64 65 127 196 197 387 Locke 237 Loeb 64 65 66 71 73 74 80 127 205 282 283 284 Loizillon 79 Lowe 234 Ludwig 41 44 48 60 62 118 129 143 150 Lyne 232 234 Macintosh 160 263 Mainguy 445 March 218 230 234 236 239 241 Mareuse 62 63 73 115 Margairaz 116 117 169 172 Marot 66 151 Martin 66 74 Masselin 385 Matter 385 405 Mc Arthur 84 174 214 215 264 309 McKinsey 41 47 86 Means 109 Mentha 74 Merchant 158 216 Mercier 50 421 457 Meuleau 32 47 50 51 53 54 55 66 116 294 298 300 Meyer 74 97 98 99 Meynard 290 417 Midler 217 245 Milani 238 Miles 259 Milhaud 42 73 122 Miller 87 94 Milochevitch 21 134 293 295 371 372 375 376 378 Mintzberg 33 143 144 145 155 156 220 Morsel 200 201 421 Moutet 32 116 120 214 387 Mu
383. vironnement aspects humains aspects techniques Enqu te en vue de l accroissement de la productivit AFAP Paris CNOF 1951 Le budget flexible et le budget variable Compte rendu de la r union de la section n 8 du Congr s de Bruxelles 5 11 juillet 1951 Bulletin du CNOF CNOF Novembre pp 35 36 G linier O 1951 A quel service doit on rattacher la comptabilit industrielle Hommes et Techniques pp 37 39 OECCA 1951 La comptabilit au service de la productivit aux Etats Unis Rapport pr liminaire de la mission fran aise des experts comptables AFAP OECCA Paris Payer M 1951 Prix de revient et productivit aux Etats Unis Bulletin du CNOF CNOF Juillet pp 3 10 Tournier A G 1951 Les m thodes modernes de comptabilit dans une firme cin matographique le contr le budg taire Hommes et Techniques Hommes et Techniques Septembre Benoit J 1952 Le contr le comptable comme moyen d information et de gestion Hommes et Techniques D cembre pp 13 18 Brunet C 1952 Le prix de revient pr visionnel le prix standard Bulletin du CNOF CNOF Avril pp 33 38 Charmont C 1952 Un homme nouveau dans l entreprise le contr leur de gestion Hommes et Techniques Hommes et Techniques Mai pp 23 26 Comit National de la Productivit 1952 Votre meilleur outil le budget Le budget par la comptabilit pour la productivit Soci t auxilliaire pour
384. visions de d penses de premier Etablissement indispensables l quipement nerg tique du pays les m thodes possibles de financement de ces d penses compte tenu de la situation actuelle du cr dit les modalit s et justifications de l augmentation des tarifs des formules d indexation garantissant l quilibre financier d Electricit de France et le financement de ses travaux L un des objectifs de l entreprise est d obtenir une augmentation de ses tarifs Pour cela elle se sert des budgets comme d un l ment lui permettant de se justifier M Gaspard le directeur g n ral d Electricit de France propose de tenir compte de cette motion EDF GDF 715011 Conseils d administration Gaz de France 1946 1950 Ibid existe plusieurs types de commissions pour le conseil d administration la commission des finances la commission de l quipement s occupe des investissements la commission de l exploitation et des affaires g n rales traite des probl mes techniques e e e e la commission des m thodes et conomies 425 concernant Electricit de France pour le Gaz de France Si les budgets servent a accroitre les recettes ils permettent galement de r duire les d penses 3 Une utilisation interne afin de contr ler les d penses Le rapport tabli M Buphomene en 1960 et repla ant en perspective l histoire du contr le budg taire EDF donne de pr cieuses
385. voient un r el moyen de contr le de leur activit A cette poque se pr pare un important changement de structure pour l ensemble de la compagnie Celui ci a lieu le 1 janvier 1959 la soci t adopte alors une forme multidivisionnelle moderne Dans le m me esprit de concertation que celui qui pr vaut pour le contr le budg taire ont lieu des r unions pr paratoires et des discussions expliquant et justifiant ce changement organisationnel L IOIC joue sans doute encore un r le important dans ce nouveau changement Le contr le budg taire entre dans une phase de maturit et de modernit laquelle nous sommes habitu s Selon Dominique Perrin qui prend des responsabilit s dans la gestion budg taire partir de 1959 la division Glaceries de la compagnie la seule qu il connaisse bien a un syst me de gestion budg taire complet A partir de 1960 il s agit surtout de convaincre les filiales Entretien avec Dominique Perrin men par Nicolas Berland le 18 octobre 1996 Archives Saint Gobain CSG 293 140 Brochure du ler janvier 1959 sur la nouvelle organisation de la Compagnie 368 6 LE CONTROLE BUDGETAIRE A PARTIR DE 1959 LA PHASE DE MATURITE Le d but de la r organisation structurelle de Saint Gobain date de 1956 elle est concomitante l intervention de Elle n aboutit toutefois qu en 1959 Ses objectifs sont triples d centraliser maintenir une unit de
386. x indicateurs de gestion et qui vient se conjuguer l action de contr le des autres services centraux On retrouve la m me pr occupation qu en 1933 utiliser la comptabilit l tude des prix de revient la surveillance des cr dits les statistiques et graphiques des stocks et les tats de r sultats compar s afin de disposer d un moyen de ma trise de la gestion Un document du 7 f vrier 1939 explique les motivations qui ont conduit cette proposition c est la complexit croissante des affaires Celle ci se retrouve tout la fois dans la multiplication des filiales dans l augmentation de leur taille dans l accroissement du nombre de r glements fiscaux commerciaux et mon taires Pour faire face ces difficult s le nouveau service est alors le moteur responsable directement de la gestion des affaires alors que l administration centrale serait l appareil de contr le la disposition du Conseil organisme d observations et de r formes Son r le vis vis de la direction g n rale des Glaceries serait de l alerter et d attirer son attention vis vis des autres services centraux il devrait tablir les instructions d ex cution des directives re ues de l administration centrale r le de liaison et enfin vis vis des groupements ce serait un organisme d information et de conseil Les auteurs du rapport proposent en d finitive une nouvelle conception du contr le Il faut noter que le dernier
387. xemple qui est donn concerne la consommation de mazout au four n 4 365 Le rapport pr cise que ces tudes de corr lation sont reprendre r guli rement pour en v rifier la validit Le service contr le et tudes participe activement l implantation du contr le budg taire il fait sienne les recommandations et points de vue de la mission de conseil Dans une note du 6 octobre 1958 contr le et tudes d crit les premi res applications du contr le budg taire de l activit commerciale Elles interviennent apr s les applications dans les services de production et r pondent aux m mes principes bien que selon contr le et tudes il n y ait pas de m thode unique pour toutes les entreprises Comme pour la production 1l faut distinguer des centres de frais L annexe I du document analys fournit deux versions de d coupage d une m me activit pour la fonction de distribution R ception ou Recherche Manutention et stockage Enregistrement Conditionnement Ex cution Chargement exp ditions Facturation et encaissement Transport R mun rations interm diaires Bureau des commandes Frais financiers Publicit d veloppement prospection Facturation Recouvrement Facilit de cr dit Comptabilit commerciale Int r t du capital investi en produits finis Frais de mise en d p t et d agence Commissions Statistiques et tudes commerciales Appliqu e la fonction commerciale la t che est plus com
388. yon Mars pp 205 221 Pasdermadjian 1934 Le contr le budg taire M thodes Mai pp 167 170 Pasdermadjian H 1947 Le gouvernement des grandes entreprises PUF Paris Pasdermadjian H 1949 Le grand magasin Son origine Son volution Son avenir Dunod Paris Pasdermadjian H 1950 Management research in Retailing Newman Books London Pasdermadjian H 1955 Quelques aspects de l organisation des entreprises Revue d conomie politique Payer M 1951 Prix de revient et productivit aux Etats Unis Bulletin du CNOF CNOF Juillet pp 3 10 Payer F 1969 Abus dangers et insuffisances du contr le budg taire direction et Gestion des entreprises Mai Juin pp 23 30 Penglaou C 1931 Contr le budg taire et comptabilit Compagnie des chefs de comptabilit 519 Bibliographie par ordre alphab tique Penglaou C 1931 Le budget consid r comme base de la d termination et du contr le des cr dits accord s par les banques Mon Bureau Octobre et novembre p 621 et 716 Penglaou C 1933 Les m thodes bancaires de distribution du Cr dit Bulletin du CNOF CNOF Janvier pp 12 21 Penglaou C 1934a Le budget des ventes L Organisation Juillet ao t pp 313 318 Penglaou C 1934b Le budget industriel L Organisation Octobre pp 407 410 Penglaou C 1934c Le contr le budg taire L Organisation Avril pp 155 158 Pe

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