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1. Avant m me que l As sembl e g n rale des Nations Unies ait approuv lors de sa me session tenue en 19497 le programme largi d assistance technique de l Organisation des Nations Unies et des institu tions sp cialis es la Commission des industries m caniques avaient d j exprim ceux reprises son point de vue l gard de cette forme de coop ration internationale A sa premi re session Toledo Ohio mai 1946 la Com mission a adopt une r solution n 15 sur les pays insuffisam ment d velopp s dans laquelle elle sugg rait que l attention du Conseil conomique et social des Nations Unies soit attir e sur le besoin imm diat d outillage industriel de formation professionnelle et d assistance technique qui se manifeste dans les pays et les r gions dont le progr s se trouve retard par leur absence et sur l opportunit d examiner favorablement toutes les m thodes par lesquelles ils pourraient tre mis la disposition de ceux ci la date la plus rapproch e Lors de sa deuxi me session Stockholm septembre 1947 la Commission a r affirm l int r t qu elle porte l assis tance technique en adoptant une r solution n 24 concernant l aide aux pays conomiquement peu d velopp s et une autre r solution n 25 concernant l aide aux pays d vast s par la guerre sa troisi me session Gen ve novembre 1949 la Com mission a a opt eux r solutions qui traitaient e l assis
2. Cette augmentation tait sans doute le r sultat de la recherche et du progr s technique de la modernisation de l quipement de la mise en service de machines nouvelles de l invention de nouveaux proc d s de fabrication etc il n en fallait pas moins d autre part tenir compte de la coo p ration des travailleurs et du concours que les repr sentants des syndicats avaient apport l application des mesures visant accro tre la production Les deux parties accept rent cette conclusion Les employeurs avaient soutenu que les salari s qui con tribuent directement l accroissement de la production en tirent avantage gr ce un accroissement de leurs gains qui quivaut la r mun ration quitable de leur contribution Les travailleurs cependant n avaient pas partag cette opinion Ils affirmaient que l accroissement sensible de la production par travailleur tait un l ment qui justifiait dans une cer taine mesure une hausse du taux des salaires aussi bien que l accroissement des gains qui en d coulait L organisme d erqu te a estim devoir se borner d cla rer qu son avis l accroissement de la production tait l un des l ments dont il fallait tenir compte M me si dans la pratique il convenait de laisser les diverses entreprises en appr cier l importance chacune en Ce qui la concernait sans n cessairement proc der un ajustement g n ral des salaires cet l ment militait cependan
3. canicier est renvoy aux instructions plus pr cises qui sont pubii es par les fabricants des divers v hicules automobiles Pour que le manuel puisse rendre des services aux l ves ct aux instructeurs on se propose d ajouter une courte liste de questions la fin de chaque section et des pages blanches en nombre suffisant pour que Les l ves puissent y consigner des notes 51 On a adopt pour le manuel un ordre d enseignement naturel et logique dans l arrangement des questions trait es et la suite des divers chapitres de mani re en rendre l tude moins aride et aussi pour qu il soit utile aux instructeurs L emploi d un appareil de projection et d un cran servant projeter les il lustrations du manuel facilitereit grandement la t che de ceux qui seront appel s l utiliser Le manuel qui comptera environ 300 pages et 450 dessins sera probablement termin temps pour la cinqui me session de la Commission des industries m caniques Ii n a nullement pour objet de remplacer ou de modifier le livret d Instructions qui accompagne g n ralement les v hicules vendus Il vise essen tiellement fournir tant aux con ucteurs ve m caniciens une m thode intelligente leur permettant de s initier l entre tien pr ventif la localisation et la r paration des arr ts de fonctionnement des v hicules automobiles Projets de formation professionneile Dans le cadre de son programme d assistance te
4. hicules automobiles et des l ments qui avaient t abandonn s avaient t mis au rebut par suite de pannes ves la n gligence et l ignorance Le manque d outillage n cessaire pour assurer l entretien normal des v hi a et le d faut d exp rience pratique sont en verite de lourds handicaps L analyse de ces facteurs et d autres encore a incit le Bureau adopter le plan suivant pour le manuel La premi re partie qui s adresse sp cialement aux conduc teurs de v hicules automobiles contiendra peu de texte mais un nombre aussi lev que possible d illustrations qui indiqueront aux conducteurs peu instruits comment ils doivent assurer l en tretien de leurs v hicules localiser les vices de corstruction et les pannes lorsqu il s en produit et se livrer galement des r parations peu importantes Le texte de la secorde par tie r dig l intention des m caniciens d automobiles fournit des renseignements plus d taill s qui sont amplement tay s par des illustrations simples destin es aux travailleurs dont les connaissances et l instruction g n rale sont sup rieures celles des conducteurs En suivant ces instructions les m ca niciens devraient tre en mesure de proc der aux r parations de caract re courant notanment le d calaminage le r glage du moteur et la localisation et la r paration des vices de cons truction et des pannes Pour les travaux de r paration plus com pliqu s le m
5. Les princi pales tendances de la production et de l emploi sont expos es au chapitre I pour servir de base l tude des conditions de travail qui fait l objet du chapitre II celui ci traite no tamment des plans de salaire minimum garanti applicables aux travailleurs des industrics m caniques et passe en revue les moyens pratiques d assurer le rel vement es gains effectifs gr ce surtout une politique d accroissement de la productivit On trouvera galement dans ce chapitre un r sum des discussions engag es r cemment entre les employeurs et les travailleurs des industries m caniques du Royaume Uni au sujet des salaires Etant donn l int r t que la Commission a toujours port l as sistance technique les activit s d ploy es par le Bureau dans ce domaine ont t num r es au chapitre III Chapitre I LA SITUATION GENERALE DE L ECONOMIE Observations g n rales La situation e l industrie m canique en 1952 et en 1953 a t caract ris e dans l ensemble zar un niveau d activit relativement lev sinon tr s stable Au cours du second se mestre de 1953 notamment l activit de divers secteurs de cette industrie en particulier de ceux qui se consacrent la fabrication de biens de capital et e certains biens de consommation durables a commenc manifester une tendance au fl chissement Cette tendance qui a t particuli rement sensible aux Etats Unis et dans certains autres pays a con
6. On verra qu en janvier 1954 l emploi marquait une am lioration par rap port janvier 1953 dans tous les divers secteurs des industries m caniques envisag s Tableau VI Nombre de travailleurs employ s dans les tablissements occupant 30 travailleurs ou plus au Japon Industrie Mois Janv 1952 l Janv 1953 Janv 1954 Produits m tailiques fa briqu s 58 378 80 007 Machines 249 402 242 488 Machines lectriques 163 023 192 332 Mat riel de transpor 271 827 270 978 Instruments profession nels scientifiques et de mesure 3 articles e photographie et d optiqu et montres et horloges 32 848 46 877 53 507 Source Monthly Labor Statistics and Research Bulletin Au Royaume Uni le niveau de l emploi dans la plupart des branches des industries m caniques a t plus lev en 1953 qu en 1952 En outre les chiffres de l emploi pour janvier 1954 montrent que l emploi dans les industries m caniques a continu d augmenter Le tableau VII fait clairement ressortir cette tendance dans les industries m caniques de Grande Bretagne Tableau VII Evaluation du nombre des travailleurs employ s dans les industries m caniques en Grande Bretas en milliers Justri juin d c juin d c f v Ar es 1952 1952 1953 1955 1954 Industrie m canique construc tions navales ect quipement j l lectriques 1 913 1 899 1 933 V hicules 1 080 16090 lee 1 131 1 941 rt
7. aura termin sa mission Ce programme comprendra des cours d atelier forge ajustage r paration et entretien des moteurs et des tracteurs et des travaux pratiques POP sur l utilisation de nombreux types de mat riel lourd tels qu exca vateurs bennes preneuses et bulldozers L O I T fournira ga lement une partie du mat riel n cessaire 32 Deuxi mement 1 O I T met en oeuvre des projets de forma tion qui portent sur l entretien et la r paration des v hicules de transport automobile notamment en Asie o cette formation est le plus n cessaire Par exemple deux oxperts sont en mission Formose o ils enseignent des m caniciens ct des techniciens la r paration et l entretien des v hicules automobiles Ils ont tabli des programmes de travail et organis des cours qu ils donnent soit dans des stations gouvernementales soit dans des classes itin rantes install es dans des camions de d monstration fournis par le B I T Ces experts se proposent d assurer la formation d une centaine de m caniciens et de techniciens au moyen d une s rie de cours intensifs Ce quatre semaines et de donner un enseigne ment des instructeurs recrut s sur place En outre deux res sortissants chinois recevront des bourses d tude l tranger En Indon sie l ex cution d un projet portant sur la r pa ration et l entretien es v hicules moteur se poursuit en deux phases Dans la premi re phase un expert de
8. de l Organisation des Nations Unics voulant favoriser le rel vement des niveaux de vie et l instauration de conditions propres assurer le d ve loppement conomique et le progr s social nous d clarons pr ts demander nos peuples lorsque des progr s suffisants auront t accomplis dans la voie du d sarmement mondial sous contr le international de verser un fonds international cr dans le cadre de l Organisation des Nations Unies une partie des co nomies qu aura permis de r aliser ce d sarmement afin d aider amp u d veloppement et la reconstruction des p ys insuffisamment d velopp s Bien que l volution des relations internationales ait continu d entraver le progr s conomique et social la situa tion de nombreux pays d Europe occidentale a t caract ris e au cours des deux derni res ann es par la disparition progres sive des difficult s auxquelles les industries m caniques avaient pour ainsi dire constamment d faire face pendant toute la p riode qui suivit imm diatement la fin de la guerre C est ainsi que le situation du march des mati res premi res s est nettement am lior e depuis la derni re r union de la Commission Cette am lioration a r sult en partie d une baisse de la demande et en partie d une augmentation e l offre Les efforts accomplis en 1950 et 1951 surtout en vue d accro tre la production d un certain nombre de m taux ont commenc porter leur
9. de l exp rience soit aussi favorable que possible autrement dit ce que l industrie yougoslave b n ficie effectivement de l aide qu elle a sollicit e Pour ce faire il a insist sur l importance de la s lection des candidats au stage IL a tenu ce que ceux ci non seulement soient des travailleurs capables mais surtout ce qu ils soient d j des agents de ma trise ou sur le point de le devenir il faut que l homme connaisse bien son m tier et qu il n ait qu se perfectionner il faut qu il remplisse ou soit la veille de remplir des fonctions de responsabilit afin qu il soit en mesure de transmettre aux autres les connaissances nouvelles qu il aura acquises gr ce au stage Il ne saurait y avoir d assistance technique valable dans ce domaine sans que cette double condition soit Sn Pour tirer le profit maximum des stages le B I T a vou en outre un soin parti ulier au choix des entreprises d accueil avec lesquelles il est rest en contact tr s troit et il a suivi de tr s pr s chaque stagiaire individuellement Les rapports entretenus avec les entreprises soit par des visites soit par correspondance ainsi que le soin mis contr ler les progr s des stagiaires ont jou un r le d ter minant D innombrables stagiaires ont fait savoir au B I T soit en cours de stage soit apr s leur retour dans leur pays que cette attention et l int r t permanent que l on avait port la situation de chacun d
10. es Si un travailleur refuse d ex cuter la t che qui lui est assign e la compagnie sera d li e de sa garantie relativement aux heures ainsi perdues par ce travailleur da Le temps perdu par tout travailleur qui arrive en retard au travail ou s absente le jour o il est cens ou tenu de travailler sera d duit de sa garantie e IL sera garanti au travailleur qui d bute en emploi lorsque la semaine de paie est commenc e cette fraction de 56 heures de travail que repr sente le reste de la semaine de paie par rapport sa semaine normale de travail f La garantie sera la m me pour les semaines dans les quelles tombent les huit cong s publics pay s que pour les autres La paie re ue pour 1 s cong s publics sera consid r e partie de la garantie Moyens pratiques d assurer le rel vement et la garantie des salaires effectifs aux travailleurs des industries m caniques En tudiant cette question on pourra examiner successive ment a les moyens pratiques permettant d assurer le rel vement des salaires et b les moyens pratiques permettant d assurer la garantie des salaires effectifs Il est n cessaire d tudier ces points s par ment car il se peut que certaines mesures visant encourager le rel vement des salaires ne soient pas favorables la stabilisation des gains et vice versa l Gazette du Travail Vol LIII ottawa septembre 1953 ph 1211 1212 20 Moyens pratiques d assurer le rel veme
11. liens dont 6 venaient des industries m caniques ont suivi ou suivent actuellement un stage dans les entreprises su doises suivantes bresundsvarvet Landskrones Sv rd och 44 Strand Mek Verkstad rebro Ericssons Kassaregister Sundbyberg Ljungmans Verkst der Malm Automobilpalatset Stockholm Un certain nombre d autres travailleurs ont d j t accept s comme stagiaires ils se rendront au cours de l t ans quelques fabriques suisses notanurent chez Sulzer Winterthour et Escher Wyss Zurich Il s agit presque unique ment de contrema tres qui travaillent dans les usines isra liennes suivantes Hamalchim Petach Tiqua The Jerusalem Shoe Corporation TAAS Israel Electric Company Tel Aviv Kanaf Engineering Works du Ramat Gan Solel Boneh Givath Ranbem
12. manuel traduit en serbo croate a t largement distribu parmi les employ s de la fabrique un instructeur qui a s journ 12 mois dans une usine de tubes lectroniques d appareils rediographiques et de radios a pu lever le niveau de la production de 100 pour cent et en am liorer la qualit au point d abaisser les malfa ons un pourcentage acceptable amp ans une fabrique de moteurs l instructeur a pu sen siblement am liorer les m thodes employ es pour la fon te et la composition du sable de moulage sa mission a notamment eu pour r sultat d augmenter la production de 20 pour dense 39 vi dans une usine de conducteurs lectriques la qualit de la production s est notablement am lior e gr ce l emploi d appareils nouveaux construits sur place d apr s les suggestions e l instructeur sp cialis dans la finition Notons que presque tous les instructeurs ont compl t l enseignement qu ils ont donn dans les ateliers au moyen e conf rences et de projections de films techniques qui ont t suivies de discussions et de commentaires Quant aux stagiaires envoy s l tranger on peut dire que les r sultats de la premi re phese de ce progremme qui tait presque termin e la fin du printemps 1954 ont t excellents Un article publi r cemment dans la Revue internationale du Travaill montre assez bien la fa on dont on a proc d pour s lectionner les hommes trouver les
13. oeuvre de res serrer la discipline de travail d assurer plus syst matique ment l entretien du mat riel et de rendre les travailleurs plus attentifs aux mesures de s curit Ce bilan comme on le voit est nettement positif et les gains r alis s sont sans doute acquis titre permanent et ils en am neront lautres Les fonds qui ont t consacr s cette grande oeuvre ont donc t bien utilis s Outre ces r sultats d ordre purement pro fessionnel on peut se f liciter des progr s moins spectacu laires d ordre moral et culturel En effet les stages ont constitu pour ceux qui en ont b n fici comme pour ceux qui les ont offerts une utile exp rience psychologique et cul turelle Offrir ainsi aux individus la possibilit de se ren contrer et de se conna tre c est agir en faveur de la paix et de la compr hension entre les nations Les stagiaires en ont tous t vivement conscients et ils ont tenu le ire en des termes souvent mouvants Enfin L accueil de stagiaires et l envoi d instructeurs ont souvent t l origine d utiles relations commerciales Cette premi re r ussite a incit le gouvernement yougoslave demander au B I T de poursuivre l ex cution du m me program me en 1954 cette seconde phase portera uniquement sur la for mation de stagiaires Leur nombre s l vera au total 130 environ et comprendra une forte proportion de travailleurs des industries m caniques Les futurs
14. pays de voir promulguer une l gislation qui garantisse un revenu minimum il est possible que dans certains cas le revenu garanti impos par les pou voirs publics bien qu assurant aux travailleurs effectivement employ s une grande s curit puisse augmenter les risques soit des entreprises priv es soit des pouvoirs publics au point que les unes et les autres compriment fortement leurs investissements et limitent la cr ation de nouveaux emplois En de telles circonstances le revenu minimum garanti impos par les pouvoirs publics risque de restreindre fortement la production et l emploi dans de nouvelles industries ou dans des industries dont les perspectives de d veloppement sont moyennes Il semble que l on porte actuellement plus d int r t aux plans de revenu minimum garanti qui sont adopt s la suite de n gociations collectives men es entre employeurs et travail leurs Les discussions qui ont eu lieu r cemnent notamment au Canada et aux Etats Unis ont suscit de nombreuses con troverses quant la nature pratique des plans de salaire garanti ET D une part on a fait observer que les travailleurs ont besoin de nourriture de logement et de v tements tout au long de l ann e et qu ils doivent donc pouvoir travaiiler et gagner leur vie sans interruption En outre il n est que juste que les charges sociales qu entra ne l oisivet forc e ne retombent pas sur le seul travailleur mais soient ou bien l
15. que l enseignement est le plus efficace C est cependant la seule solution apporter un probl me qui C se pose souvent lorsque l aide dont on a besoin vient de l tranger En fin de compte cette difficult n a pas emp ch la majorit des instructeurs de faire un tr s bon travail Quelques uns en revanche n ont en fait pas pu remplir leur mission la lettre dont le but essentiel tait d aider former des cadres capables d enseigner leur tour Ia raison en a t qu l arriv e de l instructeur plusieurs entreprises n avaient pas encore atteint le stade de d veloppement o les probl mes d organisation voire d quipement sont r solus et o tous les efforts peuvent tre centr s sur la pro uction Ces instructeurs n ont certes pas perdu leur temps et ils ont collabor tr s efficacement de difficiles op retions de mise au point L objectif r el de leur mission celui que l on se proposait en les recrutant n a toutefois pas t vraiment atteint Le B I T a pu cependant constater que dans l ensemble les r sultats de l exp rience ont t tr s satisfaisants ainsi qu il ressort des rapports finals pr sent s par les instructeurs qui ont d j termin leur mission et les entreprises qui les ont accueillis Nous y avons relev ce qui suit i ii iv v 2 Sie dans une usine e constructions lectriques 3 ins tructeurs ont assur la formation compl te d une cinquantaine d hom
16. stagiaires ont d j tous t d sign s ils se pr parent cette grande exp rience et des d marches ont d j t entreprises en vue de leur placement Le projet turc Parall lement la premi re phase du programme yougoslave le B I T a mis en oeuvre un programme de travailleurs stagiai res au b n fice de la Turquie Il s est agi d un groupe de 11 ing nieurs et techniciens devant se pr parer assumer des fonctions de direction la centrale hydro lectrique de Saryar 43 et ses stations de transformation et de distribution Le stage de ce groupe a t organis et dirig de la m me fa on que le programme yougoslave il a dur six mois et a t di vis en deux phases distinctes Ia premi re de ces phases a dur pr s de 2 mois apr s quelques jours d orientation g n rale et technique au cours desquels ils ont visit des usines et des centrales hydro lectriques de Gen ve et d autres r gions de la Suisse les stagiaires r partis n trois groupes ont travaill dans les trois fabriques charg es de produire l quipement du barrage de Saryar Le premier groupe a t plac L AEG Berlin qui fournit les g n rateurs lectriques le second chez Oerlikon et Brown Bovery et Cie Zurich et Baden qui fa briquent les coupe circuits et autres accessoires et le troisi me aux Etablissements Neyrpic de Grenoble qui livrent les turbines Le stage avait pour objet l
17. tance technique en des termes plus pr cis Ainsi la r solution n 31 concernant l assistance technique relative aux indus tries m caniques indique la proc dure que 1 0 I T pourrait suivre pour examiner les demandes d assistance technique rela tives aux industries m caniques elle nonce galement le l R solution 222 A IX du Conseil conomique et social Programme largi assistance technique en vue du d veloppement conomique des pays insuffisenment d velopp s Voir Bureau de l Assistance technique Le programme largi d assistance tech nique pour le d veloppement conomique es pays insuffisamment d velopp s Nations Unies New York 1953 29 l 3 principe selon lequel l assistance technique doit consister en des services susceptibles de contribuer augmenter la produc tion i La seconde de ces r solutions n 32 concernant l entre tien et la r paration des quipements m caniques dans les pays insuffisamment d velopp s sugg re notamment que dans le cadre de son programme d assistance technique 1 0 1 T accorde une attention particuli re la formation professionnelle et aux autres mesures n cessaires pour assurer la formation d un corps de m caniciens qualifi s dans les travaux g n raux d entretien m canique Ult rieurement le Comit es transports int rieurs de la Commission conomique pour l Asie et l Extr me Orient r uni Bangkok en d cembre 1951 a invit le Se
18. tude d taill e de la fabrication et du montage de chaque type de mat riel Ia deuxi me phase se prolongea pendant environ 4 mois Les stagiaires se r unirent en Suisse et on les aida tout d abord dresser le bilan de ce qu ils avaient vu et fait puis d terminer quelles taient les connaissances qu ils devaient encore acqu rir Chacun d eux fut ensuite plac dans une o plusieurs centrales ou sous stations hydro lectri ques successivement pour en tudier le fonctionnement et tout ce qui sty rapporte Avant leur d part enfin les stagiaires pass rent quel ques jours Gen ve o ils firent nouveau le point des con naissances acquises tandis que le B I T leur indiquait rapi dement quelles m thodes ils devraient appliquer leur retour en Turquie comment faire part de leur savoir d autres comment pr parer distribuer et surveiller le travail quelles sont les responsabilit s professionnelles et morales des chefs Comme les stagiaires sont rentr s en Turquie au prin temps de cette ann e ils n ont pas encore pu pas plus que leurs chefs indiquer au B I T quels sont les r sultats du stzge Les conditions dans lesquelles les stagiaires ont pu parfaire leur formation le z le intelligent dont ils firent preuve offrent indubitablement la garantie que les stagiaires en auront retir des avantages appr ciables Le projet isra lien Mentionnons pour terminer que 30 travailleurs stagiaires isra
19. 19553 Le pour centage de ch meurs par rapport au nombre total des travailleurs semi qualifi s de l industrie m canique est tomb de 9 3 en 1952 7 8 en 1953 ce pourcentage a t de 3 9 en 1952 et de 3 8 en 1953 pour les forgerons qualifi s et les m caniciens Dans la R publique f d rale allemande le nombre des tra vailleurs employ s dans les diverses branches de l industrie m canique a en g n ral augment en 1953 par rapport 1952 comme il ressort du tableau IV Tableau IV Nombre des travailleurs employ s dans les industries m caniques de la R pubiique f d rale allemande Etablissements occupant 10 employ s o plus Industrie Moyennes Fonderies 20 245 Construction en acter y compris la construction de voitures S chemin de fer Machines V hicules l exclusion des voitures de chemin de fer et des locomotives Constructions navales A ronefs 127 905 570 796 585 917 219 064 232 807 61 827 70 716 133 465 i Machines lectriques 317 952 Machines Ge pr cision et instruments 102 558 25 052 76 463 29 654 16 558 63 729 23 307 dtoptique Ustensiles de chauffage et de cuisson Bo tes et articles en fer blanc El ments de bicyclettes et de moto cyclettes Co utelle rie Produits m talliques divers Outils Instruments de musique jouets joaillerie articles de sport et d athl tisme 41 269 344 233 106 420
20. 24 850 81 822 29 434 16 811 68 868 253 585 46 917 Source Arbeits und Sozialstatistische Mitteilungen ll La tendance de l emploi dans la R publique f d rale alle mande est galement illustr e par la diminution du nombre des ch meurs assur s travaillant dans les industries m tallurgi ques fin mars 1952 le nombre des ch meurs s levait 104 450 dans ces industries fin mars 1953 il tait tomb 95 990 et fin mars 1954 91 128 Au cours de l ann e 1953 l emploi a eu tendance fl chir en France Ainsi l estimation moyenne annuelle du nombre des travailleurs employ s dans les tablissements m caniques et lectriques a t de 1 307 000 en 1951 1 327 000 en 1952 Au mois de juillet 1953 le m me chiffre tait de 1 286 000 mais il tait remont l g rement en octobre 1953 o il s le vait 1 286 000 En Italie au contraire l emploi dans les industries m caniques a augment en 1953 par rapport 1952 comme il ressort du tableau Ve Tableau V Italie Nombre moyen des travailleurs employ s dans l industrie de la construction de machines et de materiel de transport Ann es Juillet D cembre 632 444 617 576 652 621 643 077 631 127 642 543 L Source Supplemento al Bollettino Statistiche del Lavoro L volution e la situation de l emploi dans les industries m caniques japonaises est indiqu e au tableau VI
21. Dans plusieurs pays d Asie et d Am rique latine l essor de la production des industries m caniques slest poursuivi malgr certaines difficult s de vente imputables diverses Causes En Inde per excmple comme il ressort du tableau I la production des divers secteurs es industries m caniques a d pess en 1953 le niveau de 1952 l gt K 2 gt Nations Unies Commission conomique pour l Europe Etude sur la situation conomique de l Europe en 1953 Nations Unies E C E Gen ve 1954 Pe 57 Tableau I Tendances de la production des industries m caniques dans i Tnde Indice provisoire de la production industrielle Base s 1946 100 Industrie ou secteur d industrie Production industrielle globale ae Bicyclettes Machines coudre Moteurs Diesel Maochines outils Ventilateurs lectriques Lampes temp te A Source Communication adress e par le gouvernement de l Inde au B I T Aux Etats Unis l activit de l industrie m canique a t caract ris e par un fl chissement qui a commenc de se manifester en ao t 1953 Ce fl chissement a suivi la p riode d expansion sensible que les divers secteurs de cette indus trie avaient connue apr s la faible r cession qui s tait manifest e au cours du deuxi me trimestre de 1952 Il semble que la ba sse de la production soit provoqu e principalement par une Ciminution des investissements priv s bruts notam ment des s
22. I T a convoqu chaque instructeur Gen ve en vue de d finir le but de sa mission de l aider d terminer les m thodes d enseignement qu il entendait appliquer de le 37 renseigner sur 110 I T qu il allait momentan ment repr senter sur l assistance technique en g n ral et sur le programme you 80 lave en particulier et enfin sur la Yougoslavie elle m me et l entreprise qui avait requis ses services Le B I T consid re cette prise de sonici conie indis pensable et il s est efforc d en compl ter les r sultats en prenant des mesures pour que chaque instructeurs soit visit une ou deux fois au cours de sa mission Les instructeurs de leur c t devaient pr senter chaque mois un rapport d taill sur le cours de leur mission exposant ce qu ils avaient accompli au cours du mois coul et ce qu ils se proposaient de faire le mois suivant Enfin la fin de leur mission tous les instructeurs ont t convoqu s Gen ve pour rendre compte de leur mission de fa on plus d taiil e et tre aid s dans la r dection d un rapport final indiquant ce qu ils avaient t en mesure d accomplir Ia dur e des missions a vari de 6 12 mois On a par aux difficult s de la langue en mettant dans chaque usine un interpr te la disposition de l instructeur Evidemment ce n est pas avec un interm diaire qui n est pas toujours aussi sp cialis qu il le faudrait dans un do maine technique donn
23. RAPPORT I Point 1 g Organisation internationale du Travail COMMISSION DES INDUSTRIES MECANIQUES Cinqui me session Gen ve 1954 RAPPORT GENERAL EVENEMENTS ET PROGRES RECENTS DANS IES INDUSTRIES NMECANIQUES Premi re question l ordre du jour Happort pr par par le Bureau international du Travail Gen ve Bureau international du Travail 1954 TABLE DES HATIERES INTRODUCTION 000060006805 00000800056000000 0 e CHAPITRE I CHAPITRE II CHAPITRE III Ia situation g n rale de l conomie 000006800000 00000008 Observations g n rales 0 e Evolutions de la production et de l emploi 000000000000 Tendances de la production 6se Tendances de l emploi eos es Conditions de travail essssosseos Application d un revenu minimum garanti aux travailleurs des industries m caniques e s sseoee Moyens pratiques d assurer le rel vement et le garantie des salaires effectifs aux travail leurs des indusiries m caniques Moyens pratiques d assurer le rel vement des salaires 0e Moyens pratiques d assurer Ja gerantie des salaires effec PITS sortes sssessess es ice Assistance technique int ressant les industries m ceniques ETTET 16 6 Manuel Gt entretien et de r paration des v hicules automobiles Projet de formation professionnelle Travailleurs stagiaires 0000 e Le projet yougoslave premi re phase 1952 1954 0000 00 Le projet UE esse serie eue Le projet isra l
24. Skopje L id Zagreb 2 id Zrenjanin 2 Djuro Djakovic Slavonski Br d 4 Total 151 LL Il a t assez difficile de trouver des contrema tres instructeurs vraiment qualifi s L une des raisons en a t que dans la plupart des cas les hommes qualifi s suffisam ment jeunes ayant la fois les comp tences techniques et le sens p dagogique n cessaires sont des employ s tr s pr cieux pour les entreprises qui les occupent et qu il est extr mement difficile d amener celles ci accepter de se passer de leurs services pendant des p riodes qui peuvent aller jusqu 6 8 ou m me 12 mois Il a fallu d ployer de longs efforts et beaucoup de persuasion pour trouver ces hommes et faire en sorte que leur employeur les mette la disposition du B I T C est pr cis ment dans l industrie m canique que le B I T a pu s assurer les services du plus grand nombre de travailleurs qualifi s soit 11 sur un total de 28 ils venaient des pays suivants trois de Belgique un du Royaume Uni deux de France un de Suisse un de Fe un de Su de deux d Allemagne hpr s les avoir trouv s et avec l accord du gouverne ment yougoslave les avoir tous interview s individuellement le B I T a mis ces instructeurs la disposition des entre prises yougoslaves D s que ces entreprises eurent donn leur accord l envoi des instructeurs le B I T a insist pour que chacun d entre eux se pr pare d ment assumer sa t che Le B
25. a hausse du co t de la vie ayant annul l accroissement des gains de tous les travailleurs quelques exceptions pr s En ce qui concerne les b n fices de l industrie les tra vailleurs montr rent que les b n fices r alis s chaque ann e taient tr s lev s et pouvaient au moins dans une certaine mesure permettre de satisfaire une demande d augmentation des salaires sans qu il soit n cessaire d augnenter de ce fait les prix de vente Les r serves existantes pouvaient galement tre utilis es cette fin Ils insist rent sur le fait qu une fraction des b n fices non distribu s reviendraient en fin de compte au propri taire de l entreprise et s ajouteraient ses dividendes annuels et que les b n fices non distribu s cons tituaient une r serve sur laquelle les dividendes pourraient en cas de beso in tre pr lev s dans l avenir Ils tir rent un autre argument du fait que les sommes istribu es sous forme de dividendes au cours des derni res ann es avaient cons tamment augment Dans l ensemble les travailleurs estimaient que les b n fices r sultant de l accroissement de la production taient all s presque exclusivement aux employeurs Les employeurs en revanche soutinrent que les dividendes vers s n avaient pas t excessifs et que le r investissement e la majeure partie des b n fices de l industrie estim aux deux tiers environ servait les int r ts des travailleurs aussi
26. a suivi par des instructeurs non encore form s et des l ves sortis des classes sup rieures des coll ges techniques Kalandia en Jordanie un centre de formation professionnelle dont l activit est couronn e d un plein succ s a t cr au b n fice des r fugi s de Palestine sous les auspices communs du B I T et de Ll U N R W A Un instructeur du B I T y dirige des cours d ajustage de m canique de forge et de plomberie Un cours consacr aux industries m caniques a galement t orga nis au Centre de formation d employ s de bureau et de 53 techniciens de Tripoli o un personnel envoy par le B I T forme des ressortissants libyens aux services publics et commer ciaux Au Br sil deux instructeurs qui sont membres d une qui quipe du B I T ont form dans les coles SENAI des instruc teurs pour moteurs diesel et des m ceniciens d automobiles Un troisi me instructeur sp cialis dans la r paration des carros series d automobiles tudie actuellement la cr ation d une cole professionnelle de carrosserie En Italie un expert et trois instructeurs qui travaillent sous la direction d un expert prin cipal du B 1 T dirigent titre exp rimental les sections de formation d instructeurs sp cialistes des industries m caniques dans un centre de formation professionnelle install G nes Ces cours de formation sont donn s des travailleurs et des ins tructeurs adultes et doiv
27. age raient l un ou l autre en retirant une demande d augmentation de salaire justifi e et r cessaire Dans ses conclusions l organisme d enqu te d clara qu son avis m me si les parties n taient convenues d aucune formule et n avaient express ment souscrit aucune r gle g n rale d ajustement des salaires elles agissaient n anmoins en se conformant dans une large mesure un principe d accord impli cite et tacite Ainsi bien qu aucun arrangement de port e g n rale n ait t conclu en ce qui concerne la r partition des b n fices il semblair admis que l on p t tenir compte de la pros p rit g n rale de l industrie dans tout examen des taux de salaire Cet examen pouvait se faire premi rement par r f rence la question de savoir s il tait possible de faire droit une amp emande d augmentation des salaires et deuxi mement en vertu du principe selon lequel ceux qui ont contribu l accroissement DAS de la prosp rit doivent normalement en retirer quelque avan tage D autre part la production et la productivit taient deux l ments dont on pouvait tenir compte bien que ni l une ni l autre des parties n e t arr t de principe quant l im portance qu il convenait de leur reconna tre De l avis de l organisme d enqu te il apparaissait de toute vidence que la production totale et la production moyenne par travailleur avaient augment dans les industries m caniques
28. ance du pouvoir d achat des consommateurs La F d ration rejette les vues troites selon lesquelles les crises sont in vitables et fait ressortir qu il est mat riellement possible d assurer la s curit et le porgr S SONORE a joa Chavitre II CONDITIONS DE TRAVAIL On trouvera des renseignements d taill s sur les v nements et progr s r cents concernant les conditions de travail dans le Rapport I point 1 a et b qui contient une analyse des r ponses envoy es par les gouvernements sur les questions suivan tes les relations professionnelles et en particulier les relations humaines la productivit la s c rit et l hygi ne la r gularisation de la production et de l emploi certains pro bl mes de salaires et la formation professionnelle et la pro motion ouvri re Le pr sent chapitre a donc t limit l tude de cer taines questions qui ont pris une importance particuli re dans les discussions entre employeurs et travailleurs La premi re d entre elles a trait au revenu minimum garanti Etant donn l volution r cente de l activit de l industrie m canique que nous avons d crite aux pages pr c dentes cette question a pris une tr s grande importance pour les travailleurs qui tirent leurs moyens d existence de cette industrie En deuxi me lieu les employeurs et les travailleurs ne cessent de se pr occuper de la fixation des salaires un niveau quitable qui tienne d
29. as teliers des Chemins de fer de l Etat Tilburg Nederlandse Dok en Scheepsbouw Amsterdam De Schelde Vlissin gen Stork and Co Hengel Groeneveld Van der Poll en Co Amsterdam van Rietschoten en Houwens Rotterdam Wilton Fijenoord Schiedam De Noord Alblasserdam Royaume Uni General Engineering Co Radcliffe Frank Pearn Co Ltd Manchester Johnson Philipps Ltd Derby Cable Co Derby Siemens Brothers W Watson amp Son Ltd Barnet Su de A Ge Lindingb International Harvester Co Norrk pings Suisse Fabrique d accumulateurs O rlikon B hrle Oerlikon Maschinenfabrik Oerlikon Maschinenfabrik Reiden Brown Boveri Baden Maag Zurich Studer Glockenthal Lokomotiven fabrik Winterthour Escher Wyss Zurich C bleries Cossonay C bleries Cortaillod Fritz B hrer Hinwil Bucher Guyer Niederweningen Gfeller B mpliz Saurer Arbon Hasler Berne ebi Co Burgdorf Tous les stagiaires se sont admirablement comport s Partout on s est f licit de les avoir recus presque par tout on les a accueillis avec une grande cordialit on les a trait s comme des amis et l on a fait le maximum pour que leur stage soit couronn d un plein succ s Plusieurs entre pee d accueil se sont spontanmonk offertes en prendre d autres du m me genre Evidemment le B I T ne saurait se contenter de ces seules indications si satisfaisantes soient elles et il a veill ce que le bilan r el
30. ation des syndicats de la construction navale et de la construction m canique Confederation of Shipbuilding and Engineering Unions L autre organisme a examin le diff rend qui a oppos les employeurs membres de la F d ration nationale des employeurs e la construction et des industries connexes Engineering an Allied Employers National Federation et les travailleurs appartenant aux syndicats affili s la Conf d ration des syndicats de la construction navale et de la cons truction m canique Les deux organismes d enqu te taient compos s des m mes membres leurs rapports aboutissent dans l ensemble des observations et des conclusions g n rales assez semblables encore que certaines diff rences de d tail les s parent Le compte rendu ci apr s est fond principalement sur le rapport du deuxi me de ces organismes A l origine du diff rend on trouve une demande d augmen tation de 15 pour cent des taux de salaire applicables toutes les cat gcries de travailleurs adultes du sexe masculin qu ils soient r mun r s l heure ou aux pi ces Cette revendication pr sent e la suite d une d cision prise par la Conf rence des repr sentants des syndicats affili s la Conf d ration des syndicats de la construction navale et de la construction m ca nique r unie en avril 1953 fut soumise aux employeurs qui la rejet rent Des n gociations s engag rent mais elles n abou tirent aucu
31. au II fait ressortir l volution de la situation de l emploi en Belgique en 1951 en 19552 ct pendant unc partie de l ann e 1953 L indice de la production des industries m caniques calcul par le p riodique American achinist englobe les machi nes les machines lectriques les automobiles les autres types de mat riel de transport et tous les autres produits des in dustries m caniques Il est bas sur les donn es indiquant les effectifs mensuels des travailleurs la production et la dur e hebdomadaire du travail effectu dans les industries m caniques ces donn es sont compil ces par le United States Bureau of Labor Statistics Tableau II Nombre d heures effectu es et nombre de travailleurs haaa e S E A N E A E AE N G employ s dans les industries m caniques en Belgique Heures Nombre Nombre P riode effectu es dtemploy s d ouvriers en milliers moyenne 4 noyenne 1951 165 533 1952 167 645 Janv juin 1953 162 072 Janv mars 1953 165 077 Avril juin 1953 161 067 Juillet 1953 159 700 159 952 Source Communication adress e au B I T par le gouverne ment belge Ie tableau III fait appara tre les fluctuations du niveau de l emploi dans divers sceteurs des industries m caniques belges Tableau III Fluctuations du niveau de L emploi par secteur de l industrie Fluctuations du Fluctuetions du nombre de nombre de Secteurs de travailleurs empl
32. bien que ceux du propri taire puisque autrement il e t fallu recourir l emprunt pour obtenir les capitaux n cessaires la vie et au d veloppement de l industrie Ils firent valoir en outre que l accroissement des prix de revient provoqu par une hausse des salaires ne pouvait tre imput sur les b n fices et qu il porterait pr judice leur capacit de vente ajoutant que la majeure partie des b n fices non distribu s constituait l l ment moteur de l industrie et ne pouvait servir ni peyer des dividendes suppl mentaires ni augmenter les salaires Enfin ils firent ressortir que les co ts de remplacement et les autres frais atteignaient le triple de leur niveau d avant guerre Pour conclure les employeurs ont insist sur les effets qu une augmentation g n rale des salaires exercerait sur les frais g n raux de l industrie et partant sur sa situation face la concurrence sur les march s internationaux en par ticulier A cela les travailleurs r pondirent que les r per cussions financi res de leur revendication n taient pas si lev es que l industrie ne p t les supporter sans difficult Peut tre certaines entreprises au rendement marginal auraient elles peine couvrir ces frais suppl mentaires mais le pays ne pouvait supporter les cons quences de manque d initiative et de l incomp tence de certains industriels pas plus qu il n tait raisonnable d esp rer que les travailleurs encour
33. chnique ac tuel ou futur 1 0 I T met en oeuvre plusieurs projets qui portent enti rement ou partiellement sur la formation pro fessionnelle des travailleurs de l industrie m canique D une fa on g n rale on peut r partir l assistance ainsi accord e dans trois cat gories Premi rement les travailleurs ont re u une formation d atelier portant sur l utilisation et l entretien de divers types de mat riel m canique Ainsi la demande du gouverne ment de la Birmanie o 85 pour cent environ des moyens de trans port int rieur par voies navigables qui jouent un r le essen tiel dans la vie conomique du pays sont propuls s par des moteurs diesel l C I T enverra un cxpert charg d organiser des cours de formation l intention du personnel employ par le Conseil national des transports int rieurs par voies navigables en vue d initier ce personnel l utilisation et l entretien des groupes diesel pour bateaux et de donner des avis sur l or ganisation des ateliers existants et la cr ation ventuelle de nouveaux ateliers L O I T fournira galement une partie du mat riel n cessaire Au Pakistan un expert aidera le d partement des Travaux publics du gouvernement du Sind former des conducteurs et des m caniciens pour divers types de mat riel lourd de terrassement Il organisera et dirigera des cours de formation destin s des stagiaires et des instructeurs qui continueront de les donner lorsqu il
34. conventions n goci es par l Interna tional Association of Machinists au nom des travailleurs de garage pr voient un plan de garantie analogue celui ci La compagnie sous r serve des dispositions ci apr s consent garantir 36 heures de salaire au taux normal par semaine d emploi tout travailleur qui n est pas autrement exclu Dans le calcul de la garantie payer s il y a lieu il ne sera pas tenu compte des primes de travail de nuit et de surtemps l PTE ct mn Organisation internationale du Travail Commission des industries m caniques cinqui me session 1954 R gularisation de la production et de l emploi un niveau lev dans les industries m caniques B I T Gen ve 1954 19 a La compagnie d cidera du nombre des membres d quipes selon le travail disponible ou en expectative Afin de fournir aux trevailleurs les heures de travail garan ties la compagnie sera libre de distribuer le travail au sein des divisions ou ce transf rer les travailleurs d une division l autre compte tenu de l anciennet de la comp tence et des changements extr mes dans la temp rature b Le cas des quipes embauch es sur une base temporaire et fournissant normalement moins de six jours de tra vail d affil e constituera exception la S AnULE hebdomadaire c Le syndicat corvient et la compagnie s attend que les travailleurs ex cuteront consciencieusement les t ches qui leur seront confi
35. cr taire ex cutif pren re en collaboration avec 1 0 I T des mesures en vue de pr parer des manuels d instruction simples qui se raient traduits Cans les diverses langues nationales et locales de la r gion et qui utiliseraient au maximum les moyens d en seignement visuel Manuel de r paration et d entretien des v hicules automobiles En ao t 1952 le Sous comit des routes du Comit des transports int rieurs de la C E 4A E 0 a adopt une r solution priant 1 O I T Ge pr parer un manuel d instructions simple pour les conducteurs et les m caniciens de v hicules automo biles Cette r solution a t fermement appuy e par les gou vernenents Ce plusieurs pays d Asie tant donn la n cessit largement reconnue dans ces pays de donner une formation technique plus compl te aux m caniciens de v hicules automo biles ils ont galement reconnu que le d veloppement cono mique des pays du sud est de l Asie se trouvait s rieusement entrav par le manque de moyens de transport automobiles ex ploit s de fa on efficace et ils ont estim que la publication de ce manucl contribuerait sensiblement lever la qualit de l entretien des v hicules automobiles et des r parations qui leur seraient apport s et am liorerait de ce fait le rendement des transports motoris s Le Bureau international du Travail a accept d entreprendre la pr raration de ce manuel dans le cadre de son programme d as sistanc
36. ction assez mamu e Ia politique conomique des pays d Europe orientale et de l U R S S a subi dlimportentes modifications IL ressort de diverses d clarations faites per les autorit s en 1953 que celles ci feront porter leurs efforts plus particuli rement sur l l vation rapide du niveau de vie Ainsi l industrie produira d sormais par priorit des biens de consommation et non des biens de capital Ce changement d orientation n a pas t sens influencer galement les industries m caniques impor tantes qui fabriquent la majorit des divers biens de consom mation durables notamment les machines coudre les bicyclet tes les montres et les horloges les aspirateurs ies machines laver les samovars les r frig rateurs et les lits m talli ques En U R S S par exemple le gouvernement a apport plu sieurs modifications profondes aux objectifs fix s dans le cinqui me plan quinquenneai pour la production de divers biens de consommation durables en m tal Il ressort d une tude pu bli e par la Commission conomique pour l Europe en 1954 que dans un certain nombre de cas la r alisation des objectifs pour 1955 a t evanc e dlun an et que dans quelques cas la revision a m me largi davantage les programmes d une fa on g n rale la production de biens de consommation par les industries m caniques en 1955 telle qu elle est aujourd hui pr vue doit tre plusieurs fois sup rieure celle de 19501
37. e technique puis il a effectu unc tude sur les condi tions sp ciales qui d terminent en Asie le mode d utilisation ct d entretien et la technique des r parations des v hicules automobiles l Document E CN11 Trans 77 B C A F E Bangkok janvier 50 Les auteurs de cette tude font observer que la formation professionnelle v ritablement organis e est pour ainsi dire inexistante les m caniciens devant aprren re leur m tier en comptant sur leur esprit d initiative sur leurs aptitudes in dividuelles et leur pers v rance en obtenant un emploi dans des centres de r paration o ils peuvent s instruire en observant et en ne laissant chapper aucune occasion de se faire la main sur les voitures et les camions Il semble que es probl mes tels que l analphab tisme le manque de moyens de formation professionnelle vraiment organis e et d instructeurs qualifi s et la p nurie de mat riel de formation n cessaire caract risent la situation qui r gne dans toute la r gion On a constat que dans bon nombre d ateliers de nombreux v hicules attendaient a tre r par s mais que faute e main d oeuvre qualifi e il y avait extr mement peu de chances pour que les v hicules soient r par s dans un avenir rapproch aussi de nombreuses pi ces ne pourront elles tre remises en tat puisqu elles continuent de se d t riorer progressivement Des enqu tes ont galement prouv que 70 pour cent environ des v
38. els r server chaque ann e de fortes sommes d argent qu ils pr levaient sur leurs b n fices en vue de couvrir les frais de remplacement qui d passaient les sommes normalement affect es aux amortissements calcul s d apr s les prix d achat originaux En ce qui concerne les effets des augmentations de salaire sur les exportations l organisme d enqu te a d clar qu il n tait pas suffisamment inform pour se prononcer sur les r percussions possibles de toute d cision tendant faire droit en totalit ou en partie une revendication de ce genre Il est vident qu une augmentation de 6 ou de 8 pour cent des frais d exportation aurait pour cons quence de fermer certains march s trangers tel ou tel produit des industries m caniques alors que les exportations d autres produits en seraient peine af fect es Il n a pas paru possible l organisme d enqu te 26 d tendre sa conclusion aux cons quences qu une telle augmenta tion aurait sur la majeure partie des exportations e produits m caniques Il faut reconna tre toutefois que toute hausse sensible des prix de revient si elle ne peut tre absorb e par les b n fices aura des effets appr ciables sur le commerce d exporta tion Compte tenu de l ensemble des consid rations pr sent es dont quelques unes seulement ont t examin es ici l organisme d enqu te a conclu qu une certaine augmentation des taux de salaire se justifiai
39. ent servir de mod le aux autres cours de formation professionnelle portant sur les industries m caniques qui seront organis s dans toute l Italie Le 3 I T a aid r organiser et quiper l cole de formation professionnelle JeP Damier Ha ti et eux experts dirigent actuellement des cours de m canique et d lectricit automobile destin s des travailleurs et des instructeurs adultes On pense qu un char g de cours de r paration m canique g n rale sera sur place en septembre 1954 Deans tous es projets num r s ci dessus les experts se sont pr occup s d assurer la formation d un personnel de rempla cement qui apr s leur d part poursuivra la t che qu ils one entreprise Il convient galement de citer certains autres projets dont la mise en oeuvre int resse les industries m caniques A Ceylan par cxemple un sp cialiste de la formation professionnelle du B I T a pr sent des recommandations sur la formation d appren tis m caniciens d automobile et il a tabli un plan d taill que les repr scntants des employeurs de Colombo ont approuv a pr s examen et qui servira probablement de base aux mesures qui se ront prises dans l avenir Une mission de productivit qui s est rendue en Inde a commenc travailler dans l industrie m canique d s cembre 1952 et elle s est efforc e e d monter qu il est possible d ac cro tre la productivit et les gains es travailleur
40. entrenrises dispos es accueillir les stagiaires recevoir er placer les stagiaires les diriger en cours de stage et les suivre apr s leur re tour dans la fabrique yougoslave les fabriques elles m mes ont t suivies en vue d obtenir des indications pr cises sur les r sultats obtenus il est donc superflu d y revenir ici Nous nous vornerons simplement rappeler l essentiel Ce ne sont pas les conditions relativement favorables sur le base desquelles les entreprises convenaient d accueillir les stagiaires qui ont d termin plus de 140 entreprises d Autriche d Allemagne de Belgique du Danemark de Finlande de France du luxembourg de Norv ge Ces Pays Bas du Royaume Uni e Su de et de Suisse r pondre favorablement l appel du B I T et recevoir un ou plusieurs stagiaires Au con traire dans tous les cas o la conjoncture conomique tait fevoroble le B I T a re u imm diatement une r ponse affir mative et il tient en exprimer sa reconnaissance et son admiration Oui nous comprenons la valeur et l importance de l assistance technique et nous voulons faire notre part apr s ce que vous nous avez dit nous recevrons votre sta giaire puisque c est le B I T qui nous le demande et que notre gouvernement et notre f d ration d employeurs soutien nent son action Le B I T ne s est heurt une r sistance et un refus que dans des cas extr mement rares lorsqu il s agissait de secte
41. eux ont t parmi les facteurs essentiels du succ s du projet ucun stagiaire n a jamais eu le sentiment d tre perdu ou d tre un num ro Tel tait le but du B I T qui s est donn sans r serve cette t che Il lui aurait t plus facile d apporter simple ment une contribution mat rielle mais il a d lib r ment pr f r rendre service et ses efforts n ont pas t vains ce qui importe c est de payer de sa personne et cela seul compte pour le b n ficiaire et gagne son affection mieux que toute autre action Il a toujours t entendu que quelques mois apr s le retour des stagiaires quand ils auraient pu faire davantage que de simplement r int grer leur poste les entreprises et les stagiaires eux m mes feraient part au B I T des r sultats d leurs stages Ces rapports sont parvenus en tr s grand nonbre et le tableau d ensemble qui s en d gage est fort r jouissant Dans leur grande majorit les hommes ont en effet jou le r le de guide que l on esp rait Leur exp rience et leurs connaissances professionnelles nouvelles qui ne portaient souvent que sur les finesses du m tier mais combien ces finesses peuvent tre importantes leur ont permis d ins truire leurs coll gues et de ce fait de provoquer un accrois sement de la production et une augmentation de la productivit d am liorer la qualit des produite de r aliser des conomies de temps de mati res premi res et de main d
42. fices dans la m me proportion qu en 1953 en vue de financer la recherche et le progr s technique l ex pansion le renouvellement de l quipement etc l organisme d enqu te estimait peu probable que l industrie tout enti re p t faire roit la demande d augmentation des salaires sans recourir une augmentation des prix de vente encore que cer taines entreprises fussent sans aucun doute en mesure de le faire L organisme d enqu te a d clar qu apr s avoir examin la suggestion selon laquelle les r serves port es dans les bilans de la compagnie devraient tre utilis es pour couvrir certaines augmentations de salaires il n tait pas d avis que en g n ral la nature de ces r serves f t telle qu elles pussent tre utilis es cette fin Il est juste de dire que d une fa on g n rale la masse des r serves est form e de ressources que l industrie a utilis es et utilise constamment pour compl ter renouveler et moderniser le mat riel les machines et les b timents et soutenir le niveau g n ral du rendement de l entre prise Normalement une augmentation des salaires doit tre consid r e comme une charge continue et il faut donc dans la plupart des cas tenir compte des esp rances de gain lorsqu on se demande si une augmentation quelconque des salaires peut tre couverte par des pr l vements sur les b n fices Les co ts de remplacement lev s de ces derni res ann es ont oblig les industri
43. icles en m tal non autrce ment d sign s 4811 492 493 Instruments de pr cision joaillerie etc 133 138 139 Source Ministry of Labour Gazette ne Les variations du nombre des travailleurs employ s peuvent tre compar es aux variations du nombre des ch meurs des indus tries m tallurgiques m caniques et de la construction des v hicules En juin 1952 le nombre des ch meurs s levait 48 600 pour ces industries en d cembre de la m me ann e ce chiffre s levait 56 000 En 1953 on enregistrait 55 000 ch meurs le 15 juin et 44 600 le 7 d cembre fn mars 1954 le nombre des ch meurs de ces diverses industries s levait 50 600 Aux Etats Unis l volution de la situation de l emploi dans les industries m caniques ressort nettement des varia tions que le nombre des travailleurs la production occup s dans les divers secteurs de l industrie m canique a subies depuis 1952 Le tableau VIII fait appara tre ces variations Tableau VIII Travailleurs la production aux Etats Unis en milliers Industrie Produits m talliques fabriqu s l ex clusion des pi ces d artillerie des machines et du ma t riel de trans port 956 3 850 1 874 5 Machines l exclu sion des machines lectriques L i 1 300 0 1 262 5j 1 245 1 Machines lectri i ques 806 9 768 6 l 853 2 910 6 Mat riel de trans l
44. iculi rement nombreuses Ce fut le cas notamment pour la Yougoslavie au b n fice de laquelle le B I T a commenc d s le d but de 1952 la r alisation d un programme de ce genre qu il a poursuivie en 1953 et 1954 Les industries m caniques en ont largement b n fici Etant donn l ampleur de ce programme et le succ s de cette premi re r ali sation nous avons pens qu il convenait d en d crire sommaire ment la structure et d en exposer les r sultats dans le pr sent rapport Le projet Jougoslave ire phase 1952 1954 a Le gouvernement yougoslave a demand l assistance du B I T en faveur des entreprises suivantes qui avaient sollicit soit l aide d instructeurs soit le placement d un certain nombre de leurs employ s dans des tablissements trangers Quelques unes d entre elles ainsi qu on le verra ci apr s ont b n fici de l une et l autre formes d assistance Te Stagiaires Instructeurs 1 Machines outils Munja Zagreb 4 2 Constructions m caniques Titan Kamnik l Potisje Ada 1l Tvornica Strojeva Stup Illidza Sarajevo 5 Provomajska Zagreb 4 MUtenzilija Zagreb l Iye Lola Ribar Zeleznik gt 4 ATTemagne le m me que i 4 sous 3 5 Fonderie et grosse chaudronnerie Tvornica Parnih Kotlova Zagreb 4 Djuro Djakovic Slavonski Br d B y B MAlexandar Rankovic Rijeka l Allemagne le m me que Sous 2 LA 1 Comme on le verra plus loin le terme qui se commode n es
45. ien 0 000 Page see ADN 15 35 19 20 26 28 29 31 34 34 42 43 INTRODUCTION A sa l2lme session Gen ve mars 1954 le Conseil d administration du Bureau international du Travail a fix comme suit l ordre du jour de la cinqui me session de la Commission des industries m caniques l Rapport g n ral portant notamment sur les points suivants a Mesures prises ans les diff rents pays pour donner suite aux conclusions des sessions pr c dentes de la Commission b Dispositions prises par le Bureau pour proc er aux tudes et enqu tes propos es par la Commission c Ev nements et progr s r cents dans les industries m caniques 2 R gularisation de la production et de l emploi un niveau lev dans les industries m caniques i 5 M thodes pratiques de coop ration entre les employeurs et les travailleurs dans les entreprises des industries m caniques Les mesures prises dans les divers pays pour donner effet aux conclusions adopt es lors des sessions ant rieures de la Commission ainsi que les dispositions prises par le Bureau pour donner suite aux demandes pr sent es par la Commission sont r sum es dans un document s par Le Bureau a galement r dig des rapports distincts sur les deux autres questions inscrites llordre du joure Le pr sent rapport traite de certains faits et v nements survenus r cemment dans les in ustries m caniques
46. imin es ou bien r parties sur l ensemble de la collectivit On a galement soutenu que le salaire garanti pr sente des avantages importants pour les employeurs De la sorte ils seront encourag s re chercher des m thodes permettant de r gulariser les plans de production et les travailleurs en retireront un sentiment de s curit qui provoquera un accroissement de la production et diminuera la r sistance qu ils opposent aux am liorations tech nologiques Enfin on pr tend que le mouvement de la main d oeuvre sera diminu Les adversaires des plans de salaire annuel garanti font remarquer que les frais suppl mentaires que ces plans entra neront pour l industrie seront d savantageux tant pour les employeurs que pour les travailleurs Ils font ressortir que dans diverses industries les fluctuations de la production sont tr s souvent dues des facteurs saisonniers dont l effet ne peut tre limin m me l aide de plans soigneusement tablis Enfin ils soulignent que les salaires garantis emp cheront la direction d une entreprise d augmenter ou de restreindre l em ploi selon les exigences de la production Les plans de revenu minimum garanti peuvent pr voir le paiement d un salaire annuel garanti ou simplement assurer 1 une garantie de travail pendant un certain nombre de semaines par an ou 2 une garantie de gain pendant l ann e ou pendant toute autre p riode qui serait gale une fraction convenue d
47. l Administration de l assistance technique des Nations Unies aide le gouvernement tablir et r aliser des plans pr voyant l installation d ate liers pour l entretien et la r paration des v hicules automo biles Vers la fin d octobre 1954 l expert qui travaillera pour le compte du B T commencera ex cuter la seconde phase du projet et il organisera ct dirigera des cours de formation des tin s des instructeurs recrut s sur place et des stagiaires qui sc destinent aux ateliers du gouvernement Un projet analogue va tre mis en oeuvre en Tha lande Un expert sera envoy dans ce pays vers la fin de 1954 pour orga niser et diriger des cours ayant pour objet de former un per sonnel sp cialis dans l entretien et la r paration des v hi cules automobiles Ces cours seront donn s dans une station cr e par le gouvernement Le mat riel n cessaire cette sta tion sera galement fourni Dans la troisi me cat gorie on trouve des cours de forma tion int ressant l ensemble des industries m caniques qui en trent dans le cadre du programme de travail des stations de for mation professionnelle cr es ct dirig es par les experts et les instructeurs du B I T Un instructeur appartenant une quipe e sept experts du B I T se rendra sous peu en Indon sie pour organiser et diriger au Centre de formation d instructeurs de Bandung un cours d instruction portant sur les industries m caniques qui ser
48. le a d pass 15 vour cent En revanche dans la R publique f d rale allemande en Italie et aux Pays Bas la production en 1953 a t nettement sup rieure celle de l ann e pr c dente En Italie et aux Pays Bas la production des industries m caniques s est accrue plus rapidement que la production industrielle globale alors qu en Allemagne la production des industries m caniques s est accrue un rythme sensiblement inf rieur au rythme d accrois sement moyen des diverses industries Au Royaume Uni o pen aant une pertie de l ann e 1952 la production des industries m caniques avait t entrav e par une grave p nurie de mati res premi res l am lioration des approvisionnements a cofncid Organisation internationale du Travail Commission des industries m caniques quatri me session Rapport I c Rapport g n ral Gen ve B I T 1952 avec une contraction de la demande de sorte que le niveau de la production en 1953 a d pass de moins de 2 pour cent celui de l ann e pr c dente L examen des chiffres de la production au Royaume Uni indique que l augmentation s est poursuivie au cours du premicr trimestre de 1954 Etant donn que dans la plupart des pays l ex cution des commandes de d fense a infiu plus profond ment sur l ac tivit des industries m caniques en 1953 qu en 1952 les chiffres e la production pour 1953 semolcreient indiquer que la demande civile a subi une contra
49. ment compte en particulier de l accroissement de la produc tivit du travail En outre la Commission des industries m caniques dans la r solution n 43 qu elle a adopt e lors de sa quatri me session a invit le Bureau consacrer une partie du Rapport g n ral pour la cinqui me session de la Commission aux questions sui vantes application d un revenu minimum garanti pour les tra vailleurs des industries m caniques et moyens pratiques d assu rer le rel vement et la garantie des salaires effectifs aux travailleurs des industries m caniques Application d un revenu minimum garanti aux travailleurs des_ industries m caniques Il est possible de garantir un revenu minimum aux travail leurs soit par l effet de mesures prises volontairement par les employeurs et les travailleurs soit par des dispositions l gislatives Les lois soumettant le licenciement des travail leurs certaines restrictions et celles qui prescrivent le paiement une indemnit importante aux travailleurs lorsqu ils sont licenci s comptent au nombre des plus importantes dispo sitions l gislatives qui ont contribu garantir un revenu minimum aux travailleurs 16 En Italie la premi re de ces m thodes a t appliqu e apr s la seconde guerre mondiale dans les lois de blocage qui interdisaient le licenciement des travailleurs employ s dans certaines industries Une loi promulgu e le 10 ao t 1951 dans la R p
50. mes qui sont d sormais en mesure d ex cuter seuls toutes les op rations de montage de gros trensformateurs d assemblage de t les de pr paration des enroulements de contr le du bobinage de montage des g n rateurs grande puissance et de montage et de r glage de machines hydro lectriques grande puissance De plus tous ces hommes sont capables de former leur tour d autres ouvriers ces m mes t ches dans une fabrique de machines agricoles la simpli fication des t ches a t introduite de sorte que l entreprise r alise une conomie de 300 heures de travail par mois de plus la qualit de la produc tion est nettement sup rieure Ces r sultats sont imputables au travail des instructeurs qui ont par fait la formation professionnelle de groupes d ou vriers qualifi s et de contrema tres dans une usine de constructions m caniques 3 ins tructeurs ont form des ouvriers qualifi s et des agents de maftrise de sorte que l usine r alise des conomies de temps pouvant aller jusqu 300 pour cent de plus la qualit de la production s est lev e l organisation du travail le maniement et l entretien des machines la r paration de l outilla ge ont galement t am lior s leur d part les instructeurs ont laiss l usine un manuel qui con tenait des donn es techniques et reproduisait les sch mas dont ils s taient servis pour former les ouvriers techniciens et agents de ma trise Ce
51. n r sultat Le ler janvier 1954 un organisme d enqu te fut constitu avec l accord des deux parties Celles ci furent entendues en janvier et en f vrier et le rapport d enqu te fut pr sent le 19 f vrier Les syndicats fondaient leur demande d augmentation sur trois motifs premi rement la hausse du co t de la vie enre gistr e au cours des derni res ann es qui a provoqu une baisse du salaire r el de la majorit des travailleurs de l industrie deuxi mement le fait que depuis la fin de la guerre la pro ductivit avait tr s fortement augment dans l industrie comme le prouve l augmentation de la production par travailleur et troisi mement l augmentation importante et continue des b n fices r alis s par l industrie l Minist re du Travail et du Service national Report of a Court of Enquiry into a Dispute between Employers who are Mem bers of the Engineering and Allied Employers National Federa tion and workmen who are Members of Trade Unions affiliated to the Confederation of Shipbuildi and Engineering Unions H M S 0 London 1954 C M D 0084 Le premier de ces motifs n offre pas d int r t particulier pour la pr sente tude En ce qui concerne le probl me de la productivit les employeurs d clar rent notamment que l accroissement marqu de la production enregistr depuis la guerre tait d dans une large mesure l am lioration des techniques et l utilisa ti
52. nt des salaires De tous les moyens permettant de relever les salaires l accroissement de la productivit est probablement celui dont on peut le plus attendre Les pays o la productivit est la plus forte tendent dans la plupart des cas tre ceux o les travailleurs b n ficient des revenus r els les plus lev s L histoire montre qu il a galement exist une corr lation assez troite entre l accroissement de la productivit par tra vailleur et l accroissement du salaire individuel Les mesures pratiques permettant d accro tre la productivit dans les in dustries m caniques ont t tudi es en d tail dans un rapport soumis 13 quatri me session de la Commission des industries m caniques ainsi que dans un rapport du B f T traitant de l accroissement de la productivit dans les industries de trans formation En outre le Rapport I point 1 a et b examine la suite donn e dans ivers pays aux conclusions nonc es dans la r solution n 36 concernant la productivit dans les industries m caniques adopt e par la quatri me session de la Commission des industries m caniques La r solution avait trait notamment la collaboration entre les employeurs et les tra vailleurs la protection des int r ts des travailleurs d pla c s et aux mesures destin es assurer l utilisation la plus efficiente de la main d oeuvre La r partition quitable des gains obtenus gr ce l ac crois
53. on de nouvelles machines d un rendement sup rieur Sans d men tir cette assertion les travailleurs soutinrent que l adoption de techniques nouvelles n avait pu entra ner d heureux r sul tats que gr ce la collaboration sinc re des travailleurs et que c tait l activit d ploy e par les syndicats et en par ticulier le travail accompli par le Congr s des syndicats qui avait amen la majorit des travailleurs collaborer bon nombre des mesures prises en vue d accro tre la producti vit M me s il n en avait pas t ainsi et m me si l accrois sement de la productivit devait tre enti rement imput l am lioration des techniques et des machines les travail leurs auraient droit cependant participer aux b n fices qui en r sultent car si tel n avait pas t le cas dans le pass il n aurait jamais t possible d lever le niveau de vie quelque degr que ce soit Les employeurs soutirent galement que le syst me de r mu n ration g n ralement appliqu dans l ensemble de l industrie tait tel qu un accroissement de la production entra nerait normalement une augmentation des gains des travailleurs parti cipant effectivement cet accroissement de la production et qu il procurerait par voie de cons quence d autres avantag d autres travailleurs Les travailleurs firent observer que cet argument ne tenait pas compte de la situation anormale qui s est produite apr s la guerre l
54. oy s s travail Leurs employ s l industrie d c 1952 juil1 1953 par rapport par rapport i Ta 1951 T d c 1952 Fonderies de fer i Travail de la t le et fabrications i m talliques diverses Accessoires m talli ques du b timent Mat riel de chemins de fer et tramways 2 812 a ronautique et in austries connexes Automobiles cycles l 1 960 il Machines outils et industries connexes 501 Armes portatives cti munitions 1 652 1 032 Industries m cani ques diverses Source Conminication adress e par le gouvernement belge 2u B I T En Belgique le fl chissement de l emploi a cofncid avec une diminution du nombre d heures effectu es par ouvrier Cette diminution a t pcrticuli rement sensible pour la clouterie et la boulonnerie les produits gelvanis s les machines textiles et les machines agricoles en 1952 et pour la construction lectrique les machines textiles les machi nes agricoles et la boulonnerie au cours du premier semestre de 1953 Au Danemark le pourc ntage annuel moyen du ch mage s est abaiss l g rement de 4 8 en 1952 4 4 en 1953 pour les tra vailleurs des industries m caniques assur s contre le ch mage Parmi les diverses cat gories de travailleurs le pourcentage de ch meurs a t le plus lev chez les travailleurs des fon deries o il a atteint 14 6 en 1952 et 13 6 en
55. port h 421 0 1 452 2 1 548 pete H H 1 Instruments et articles connexes 234 3 239 8 245 1 H H i Source Monthly Labor Review 14 Conclusion Encore que l on ne puisse consid rer que le fl chissement de la production et de l emploi enregistr dans les industries m caniques d un certain nombre de pays annon e une crise grave il constitue n anmoins une utile indication et montre qu il est peut tre temps d envisager de prendre de nouvelles mesures visant maintenir la production et l emploi un niveau lev dans les industries m caniques cet gard la Proclamation sur le Plein Emploi adopt e en mars 1954 par le Comit central de la F d ration internationale des travailleurs sur m taux est importante car elle refl te clairement la pr occupation qu prouvent les travailleurs des industries m caniques des divers pays devant l volution r cente de la situation de l emploi Dans cette proclamation la F d ration demande que soit r alis un programme d action visant lutter contre la menace de crise toujours plus pressante Elle fait ressortir que le plein emploi ne peut reposer sur une base solide que si le pouvoir d achat des consommeteurs est suffisant si l l vetion des niveaux de vie est constante et si les cono miquement faibles jouissent d une s curit conomique plus grande L accroissement actuel du ch mage dans le monde est le signal d alarme qui annonce une insuffis
56. production et de l emploi un niveau lev dans les industries m caniques qui a t pr par pour la Cinqui me session de la Commission tudie ce cas par ticulier ainsi que d autres situations analogues En outre le probl me des fluctuations de la production et de l emploi dans l industrie de la construction navale est tudi au chapitre II du rapport I Rapport g n ral point 1 a et b pr par l intention de la pr sente session de la Commission On se 7 Cf O I T La lutte contre le ch mage Gen ve 1950 et D partement des questions conomiques des Nations Unies Mesures d ordre rational et international en vue du plein emploi Nations Unies document 1584 New York 1949 2 07 souviendra galement que le probl me du ch mage saisonnier notamment dans l industrie des automobiles a t tudi dans un rapport pr sent la deuxi me session de la Commission l Voir 0 I T Commission des industries m caniques Deuxi me session Stockholm 1947 R gularisation de la production et de l emploi un niveau lev L Industrie automobile Gen ve 1947 28 Chapitre III Assistance technique int ressant les industries m caniques D s sa premi re session la Commission des industries m ca niques a manifest l int r t qu elle portait aux mesures visant fournir une assistance aux pays qui en avaient besoin et avaient pr sent une demande cet effet
57. s en appli quant dans certaines usines les techniques modernes tude des t ches et d am nagement rationnel des usines et lorsque les cir constances s y pr taient en tablissant des syst mes satisfai sants de r mun ration au rendement Gr ce au travail des employ s de diverses fabriques qui avaient v form s par lesmembres de la mission la production a doubl dans bon nombre de services choi sis pour la d monstration Un sp cialiste des industries artisanales s est rendu au Pakistan pour proc der une tude sur la situation g n rale de ces industries et donner des avis sur les mod les la qualit et la finition des articles fabriqu s par les industries artisanales ou villageoises Dans le ca re de son tude qui a port sur un domaine tr s tendu cet expert a formul des recommandations sp ciales visant la fabrication es machines dont les industries artisanales ont besoin pour la production de petits articles de m tal d usage courant 34 Travailleurs Sierre Pour r pondre es demandes S eert ee par n ertan nombre de pays le B I T apr s avoir obtenu l accord des gou vernements sollicitant son aide a mis sur pied et r alis depuis 1952 un gertain nombre de progranmes dits de travailleurs sta gieires l E 2 un Dans le domaine tr s veste et tr s diversifi des indus tries m caniques les besoins sont immenses aussi les demandes assistance ont elles t part
58. s fruits en particulier vers la fin e 1952 en 1953 la production e certaines des mati res premi res les plus importantes notamment le fer et l acier a atteint son niveau le plus lev depuis la guerre Le changement d orientation du march o les acheteurs occupent d sormais la position dominente d tenue jusque l par les vendeurs se manifeste dans les mesures de coop ration inter nationale dont les mati res premi res ont fait l objet en 1951 et 1952 ces mesures visaient assurer une juste r partition des diverses mati res premi res entre les diff rents pays tan is qu en 1953 les efforts d ploy s sur le plan internatio nal visaicnt particuli rement renverser par l effet de dGi verses mesures la tendance la baisse des prix des mati res premi res Au d but de 1953 des m taux tels que le cuivre le molybd ne et le nickel taient encore soumis un contingente ment international en septembre de la m me ann e le CODE gentement avait compl tement pris fin Nations Unies Assembl e g n rale Documents officiels huiti me session Suppl ment n 17 A 2630 R solutions adop t es par l Assembl e g n rale sa huiti me session pendant la p riode du 15 septembre au 9 d cembre 1953 New York jan vier 1954 p 10 Comme on l a note dans le rapport g n ral soumis la derni re session de la Commission la tension qui s est pro duite dans la situation intemationale a su
59. scit une demande de certains biens n cessaires la d fense nationale et cette demande a stimul son tour l activit de divers secteurs des industries m caniques Ces derniers temps les d penses entra n es par la d fense nationale se sont accrues plus lentement qu la phase initiale du r armement Dans certains pays m me ces d penses ont l g rement baiss Bien que la d fense semble entrafner des d penses moins importantes dans les divers pays l ex cution des commandes d armement a n anmoins influ dans une mesure importante sur l activit des industries m caniques de plusieurs pays En Belgique par exemple on a calcul qu en 1952 les besoins sp ciaux r sultant des programmes de d fense taient l origine de 10 pour cent des commandes de produits m talliques et de 6 7 pour cent de la production totale des industries ro ques En outre en mai 1955 l indusvrie a ronautique belge a re u des commandes off shore dont la valeur s l ve Les 3 5 milliards de francs L ex cution de ces commandes s tendra sur les trois ann es venir Evolution de la production et de 1 l emploi Tendances de la production En 1953 la production des industries utilisatrices de m taux de l Europe occidentale a marqu une tendance la baisse par rapport 1952 Gans divers pays notamment l Autriche la Belgique le Danemark la France et la Su de Cette baisse a t le plus marqu e en Autriche o el
60. sement de la productivit est galement parmi les pro bl mes qui se posent dans ce domaine l un de ceux qui exercent une influence sur le rel vement des salaires des travailleurs des industries m caniques Ces probl mes et notamment les cri t res selon lesquels les b n fices nouveaux devraient tre r partis ont r cemment fait l objet d une controverse entre les employeurs et les travailleurs des industries m caniques du Royaume Uni Les arguments avanc s par les deux parties pr sentent sans doute aussi de l int r t pour les employeurs et les travailleurs d autres pays l on rend compte bri vement ci apr s des discussions engag es devant deux organismes d en qu tes institu s par le minist re du Travail t du Service national en vertu e la loi e 1919 sur les tribunaux du tra vail Organisation internationale du Travail Commission des industries m caniques quatri me session 1952 Facteurs in flvant sur la productivit dans les industries m caniques B 1 T Gen ve 1952 Organisation internationale du Travail L accroissement de la productivit dans les ind stries de transformation 0 1 T Gen ve 19547 ns 21 L un de ces organismes a t saisi du diff rend qui a surgi entre les employeurs affili s la F d ration des employeurs de la construction navale Shipbuilding Employers Federation et les travailleurs appartenant aux syndicats affili s la Conf d r
61. t sans toutefois devoir atteindre les pro portions demand es A titre d indication il a exprim l avis que cette augmentetion devait tre de l ordre d un tiers du montant nonc dans la reven ication Moyens pratiques d assurer la garantie des salaires effectifs Etant onn que l emploi dans les industries m caniques est sujet de fortes fluctuations il se peut que les gains annuels de certains travailleurs de ces industries ne soutien nent gu re la comparaison avec les gains des travailleurs de certaines autres industries dont le salaire horaire est inf rieur mais l emploi plus stable et ce bien que dans la plu part des pays les travailleurs des industries m caniques per goivent des salaires horaires relativement lev s lorsqu ils travaillent Etant donn que les taux de salaire ne varient pas beaucoup au cours de p riodes br ves la stabilisation des gains est principalement fonction de la stabilisation de l emploi qui elle d pend surtout de l adoption de mesures visant maintenir le demande globale un niveau lev dans tous les secteurs de l conomie Ces mesures ont t tudi es de fa on d taill es dans des tudes publi es par 1 0 I T et l Organi sation des Nations Unies Cependant il arrive parfois que la demande de produits des industries m caniques soit insuffisante alors m me que la demande de produits des autres industries est forte Le Rapport II sur la r gularisation de la
62. t en faveur de toute revalorisation des salaires qui e t pu se justifier pour d autres raisons En ce qui concerne les b n fices l organisme d enqu te a fait observer que d une fa on g n rele les b n fices non dis tribu s profitaient l industrie ou aux porteurs d actions 5 ils profitaient aussi l ensemble du pays la condition de n tre pas dus une hausse excessive des prix de vente 3 ils profitaient enfin aux travailleurs en faisant vivre et prosp rer les tablissements dans lesquels ils travaillaient L exc dent de d penses n cessaire au remplacement des l ments de l actif qui r sultait d une hausee des prix ainsi que les d penses entra n es par le d veloppement et la modernisation de ces l ments pouvaient tre pr lev s sur les b n fices et partant sur les prix pay s par le consommateur ils pouvaient aussi tre financ s par un apport de capitaux nouveaux 25 Quant au financement de cette expansion de l industrie le souci de l int r t g n ral du pays impose une limite au del de laquelle il serait f cheux de l imputer sur les b n fices soit en dernier ressort sur une hausse des prix Il y a l une question que chaque entreprise doit tudier en ce qui la concerne L organisme d enqu te ne pouvait formuler aucune observation de port e g n rale sur le volume optimum des b n fices non distribu s supposer que l industrie continue immobiliser ses b n
63. t pas strictement exact car les stagiaires sont tr s g n ralement des contrema tres En outre de tels programmes peuvent pr voir l envoi dans les usines d instructeurs charg s d ensei gner sur place ce que les stagiaires iraient autrement PRRGASEE l tranger 4 8 10 35 C bles et conducteurs lectriques Novkabel Novi Sad Fabrika Kablova Svetozarevo NElka Zagreb Constructions navales Brodogradiliste Macvanska ifitrovica Uljanik Pula 3Mai Rijeka Vicko Krstulovic Split Mat riel lectrique grande puissance Sever Subotica Ra e Koncar Zagreb Machines agricoles Industrija Kuglicnih i Valjkastih Lezaja Belgrade Pobe a Novi Sad Industrija Motora Rakovica Alexander Rankovic Zemun Zadrugar Zemun Automobiles 11 Oktobar Krusevac PAM Maribor Autoremont Urosevac M canique de pr cision Preduzece Elektro Crna Gora Kotor Iskra Kranj Zelijeznica sluzba veze Novi Sad Centrale t l phonique Sarajevo A ronautique Preduzece 21 Maj Knezevac Soko Mostar 21 Maj Rakovica Ikarus Zemun Stagiaires Instructeurs l 1 Finlande 15 f 1 Allemagne OPH NN 3 Belgique 2 Su de Royaume Uni 12 1 Suisse HoH eHe oH VAPUN stabia Stagiaires Instructeurs 11 Radio Nikola Tesla Belgrade 2 12 Chemins de fer Ateliers de r paration des chemins de fer Ljubljana l id Nis l id
64. tains cas les employeurs ont cr des caisses destin es soutenir des plans de salaire annuel garanti avec cette r serve toutefois que les salaires garantis seraient pay s aux travailleurs en ch mage jusqu puisement des fonds de la caisse Tel fut le cas pour l entreprise Leeds and_Northrup Company de Philadelphie qui a appliqu de 1923 1932 un plan d emploi garanti dans lequel la responsabilit d l employeur tait limit e L application u plan a pris fin au cours de la grande crise lorsque les fonds se furent puis s mais elle a t reprise apr s la seconde guerre mondiale D une fa on g n rale on peut dire que les plans de salaire annuel garanti sont appliqu s plus fr quemment dans les indus tries telles que l industrie des denr es alimentaires de la chaussure et des produits de nettoyage que dans les industries m caniques dont la production conna t e violentes fluctuations On peut citer n anmoins certains exemples de plans de salaire garanti appliqu s dans les industries m caniques Le plan de salaire annuel garanti de la Parker Company de Dorchester Massachusetts fabrique de petits outils main est expos au chapitre X du rapport sur la r gularisation de la production et de l emploi un niveau lev dans les industries m caniques Nous donnons ci apr s un exemple de plan de garantie de travail hebdomadaire appliqu dans l industrie des conserves de viande au Canada Quatre
65. tinu de s affir mer au cours du premier semestre de 1954 Etant donn le r le important que les industries m caniques jouent dans l conomie des divers pays les gouvernements et les organisations d em ployeurs et de travailleurs ont suivi de tr s pr s l volution de l activit e ces industries Jusqu pr sent semble t il on s accorde g n ralement reconna tre que ce fl chissement nla pas pris des proportions telles qu il y ait lieu de s alar mer N anmoins il semble admis que les acheteurs ont nettement repris la position dominante sur le march detenue jusque l par les vendeurs Des stocks consid rables s accumulent depuis quelque temps ans divers secteurs des industries m caniques tandis que les nouvelles commandes ont t moins nombreuses Cette volution semble indiquer qu il est n cessaire de relancer l conomie des divers pays on pourrait lui imprimer cet lan nouveau d une part en augmentant la consommation civile autre ment dit en agissant sur le pouvoir d achat des consommateurs et d autre part en stimulant les investissements effectu s dans les divers pays et notamment dans les pays situ s dans les r gions dont l conomie est le moins d velopp e ele En regard de ce dernier moyen G action il est particuli re ment int ressant de signaler la d claration suivante adopt e par l Assembl c g n rale des Nations Unies sa huiti me session Nous gouvernements des Etats Membres
66. tocks qui a cofncid avec une contraction des d penses des pouvoirs publics et des consommateurs priv s Le diagramme ci apr s fait ressortir l volution de la rroduction des industries m caniques eux Etats Unis au cours es derni res ann esl La baisse de la production des industries m caniques s est r partie assez r guli rement sur les cing secteurs de l indus trie englob s dans l indice g n ral des industries m caniques hinsi l indice de la production des machines est tomb de 147 en mars 1953 127 en mars 1954 celui des machines lec triques est pass de 195 en mars 1953 162 une ann e plus tard l indice des automobiles Ge 135 116 pendant la m me p riode et l indice des autres types de mat riel de transport de 286 en mars 1953 273 en mars 1954 L indice de l activit de tous les autres secteurs e l industrie m canique est tomb amp e 140 en mers 1953 125 une ann e plus tard Tendances de l emploi Il ressort des statistiques officielles publi es par plu sieurs pays que le niveau de l emploi dans les industries m caniques a subi des fiuctuations plus ou moins Lipar tantes depuis 1951 Au cours u second semestre de 1953 et des pre miers mois e 1954 notamment une ten ance la baisse s est manifest e dans un certain nombre de pays En Belgique par E le nombre des titionre em ploy s dans les tablissements affili s l organisation Fabrim tal amp diminu Le table
67. u gain auquel le travailleur aurait eu droit s il avait tra vaill sans interruption Dans la premi re de ces hypoth ses la garantie du revenu minimum impliquerait que les pr avis de cong diement seraient plus longs Dans de nombreux tablis sements la p riode de pr avis actuelle est g n ralement bien inf rieure une ann e et elle est tr s so vent inf rieure un mois Le second aspect des plans de salaire minimum garanti rappelle quelque peu l assurance ch mage en ce que le travail leur y trouve la garantie qu il percevra un revenu donn pen dant une certaine p riode apr s qu il aura cess de travailler Actuellement les syndicats de travailleurs des industries m caniques notamment aux Etats Unis semblent tre nettement favorables des plans de salaire annuel garanti qui viendraient compl ter les r gimes d assurance ch mage institu s par les pouvoirs publics de telle fa on que le paiement combin des prestations de ch mage et des salaires pay s l aide des caisses de salaire garanti cr es par les entrenrises priv es l Gazette du Travail Vol LIII Ottawa septembre 1953 p 1213 BTE serait gal au salaire annuel d un travailleur employ plein temps ou dans un plan de compromis une fraction donn e du salaire annuel i D autre part si l on tudie le revenu minimum garanti il peut tre utile de distinguer entre la garantie limit e et la garantie illimit e Dans cer
68. ublique f d rale allemande proc de du m me principe Cette loi pr voit que l employeur qui licencie plus qu un cer tain nombre limit de travailleurs devra faire conna tre par crit au bureau de l emploi de sa localit les raisons pour lesquelles ces travailleurs sont en surnombre Cette d clara tion doit tre accompagn e d un expos Ges vues de la commis sion d entreprise de l usine et les licenciements ne sont effectifs qu un mois apr s la date laquelle le bureau de l emploi a re u la d claration crite et condition qu il ait donn son accord Dans certains cas sp ciaux le bureau de l emploi peut d cider que les licenciements seront diff r s de deux mois au maximum compter de la date laquelle il a re u la G claration de l employeur Une ordonnance prise en Inde le 24 octobre 1952 fournit un exemple de l application de la seconde m thode Cette ordon nance r glemente le licenciement et la mise pied des travail leurs employ s dans des usines occupant au total 50 travail leurs ou davantage Les travailleurs qui sont licenci s sans qu il y ait faute de leur part et qui ont accompli une ann e de service continue dans l entreprise ont droit une indemnit gale 50 pour cent de leur salaire de base y compris l allo cation de vie ch re Le paiement de cette prestation est limi t 45 jours par an S il peut tre plus ou moins souhaitable selon les con ditions r gnant dans les divers
69. urs sensibles tels que les industries chimiques la radio et les textiles ce refus a t motiv soit par une conjoncture d favorable soit par la protection des secrets de fabrication arguments devant lesquels il a fallu s incliner l Cf Les travailleurs stagiaires une forme de l assis tance technique vol LXX n 2 Ao t 1954 40 Les 151 stagiaires inscrits sur la premi re liste donn e plus haut ont t plac s dans les 62 entreprises suivantes pour une dur e moyenne de 6 mois Allemagne International Harvester Co Neuss Hackethal Draht u Kabelwerke Hanovre Vereinigte Werkzeugmaschinen Fabriken Francfort Graets Altona Deutsche Babcock u Wilcox Dampfkesselwerke A G Oberhausen Siemens Halske Karlsruhe Pittler Maschinenfabrik Langen Berchem Schaberg Gelsenkirche Autriche Voest Linz Maschinenfabrik Andritz Graz Elin G Weiz Siemens Halske Vienne Belgique Progr s Industriel Loth Schreder Ans les Li ge SE Gand S A Ed de St Hubert Orp le Grand EGEA Bruxelles France St Tudor Paris St TEM Paris St Fulmen Paris Alsthom Belfort Renault Le Mans Renault Billancourt Chausson Asni res A 0 I P Paris T l m canique Nanterre Turbom ca Bordess St Marcel Dassault Paris St Nationale de Constructions h ronautiques du Sud Ouest Rochefort Norv ge Ateliers des Chemins de fer de l Etat Oslo kers mek verksted Oslo Pays B

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