Télécharger - Dépôt UQTR - Université du Québec à Trois
Contents
1. a 11 NETTE 15 20 R f rences cece ccc enema esee ansa ana V Remerciements Je tiens exprimer toute ma gratitude mon directeur de m moire monsieur Marc A Provost Ph D Je le remercie pour sa grande disponibilit son soutien inconditionnel ainsi que pour ses conseils judicieux Son aide pr cieuse et sa confiance en mes capacit s ont permis l aboutissement de cet article Diff rences individuelles L estime de soi de la m re et le temp rament de l enfant comme pr dicteurs de l tayage maternel dans une t che de planification simple Lyne Rivest et Marc Provost Universit du Qu bec Trois Rivi res Differences individuelles 2 R sum Le but de 1 pr sente recherche est d examiner la valeur pr dictive des personnalit s respectives de la m re l estime de soi et de son enfant le temp rament sur l tayage maternel dans le contexte d une t che de planification simple L tude postule que les dyades o les m res auront une estime de soi lev e et les enfants un temp rament facile utiliseront plus 18 coordination dans la tache que les autres dyades m re enfant Soixante cinq dyades dont 32 filles et 33 garcons ages entre quatre et sept ans y participent L chelle d estime de soi globale de Rosenberg SES 1965 et le DOTS Lerner Pamerlo Spiro III amp Nesselroade 1982 sur le temp rament de l enfant sont utilis s L2. relatif d accord ou de d saccord avec l nonc pr sent en se r f rant directement aux sentiments du soi Le score global produit un index unidimensionnel de l estime de soi un score lev correspond une estime de soi lev e Les composantes positives et n gatives sont pr sent es en alternance pour diminuer l effet de l ensemble des r ponses et de l attitude favorable ou d favorable envers soi Les nonc s de cet instrument ont une haute consistance interne alpha de Cronbach de 88 selon Fleming amp Courtney 1984 et une fid lit test retest assur e corr lation de 82 d apr s Fleming amp Courtney 1984 avec 259 sujets une semaine d intervalle Temp rament de l Enfant Le questionnaire sur le temp rament Dimensions of Temperament Survey DOTS est tabli et valid par Lerner Pamerlo Spiro III et Nesselroade 1982 I comporte 34 items se regroupant sous cinq dimensions du temp rament 16 niveau d activit la capacit d attention l adaptabilit la r gularit et la r activit celle ci tant compos e des items li s au seuil d motivit au niveau d activit et l intensit de r action La m re complete la version frangaise du questionnaire sur l valuation de son enfant par des r ponses dichotomiques altern es 1 plus vrai que faux 2 plus faux que vrai cette version a t valid e par Bowen Vitaro Kerr et Pelletier 1995 Le score global est la somme des scor
3. Analyse de variance des SPL RIEN en fonction de l estime de soi de la m re et du temp rament de l enfant chelle de r gularit Source de variation di Carr moyen Estime 1 1 06 21 n s R gularit 1 02 004 n s Estime X R gularit l 30 04 5 93 02 R siduel 22 5 07 Total 25 Differences individuelles 27 Tableau 3 Analyse de variance des SPL JOINT en fonction de l estime de soi de la et du temp rament de l enfant chelle de r gularit Source de variation dl Carr moyen F p Estime l 88 17 5 R gularit 1 52 30 n s Estime X R gularit 31 42 6 13 02 R siduel 22 5 13 Total 25 Differences individuelles 28 Tableau 4 Analyse de variance des SPL MERE en fonction de l estime de soi de la mere et du temp rament de l enfant chelle de r activit Source de variation di Carr moyen F p Estime 120 26 5 65 02 R activit 1 26 36 1 24 n s Estime X R activit 1 34 02 n s R siduel 33 21 28 Total 36 Diff rences individuelles 29 Tableau 5 Analyse de variance des SPL ENF en fonction de l estime de soi de la et du temp rament de l enfant chelle de r activit Source de variation dl Carr moyen F p Estime l 87 81 3 85 05 Reactivite 1 63 34 2 78 n s Estime X R activit l 05 002 n S R siduel 33 22 79 Total 36 Diff rences individuelles 30 Tableau 6 Analyse de variance des SPL JOINT en fonction de l estime de so
4. Wertsch 1977 Lorsque la m re a une estime de soi lev e le portrait est un peu plus complexe En effet les r sultats indiquent des interactions avec le temp rament de l enfant ce qui ne s av rait pas dans le cas des m res ayant une estime de soi faible On peut donc conclure dans un premier temps que les m res qui ont une estime de soi lev e sont assez confiantes pour tenir compte des caract ristiques personnelles de l enfant De facon g n rale nous constatons la pr sence de coop ration JOINT dans les dyades la a une estime de soi lev e et l enfant d montre des capacit s d attention et une bonne r gularit Ces r sultats sugg rent que l tude de l tayage gagnerait consid rer les caract ristiques personnelles de la m re et de l enfant un bon tayage demande que la m re soit s re d elle et que l enfant soit de nature attentive et r guli re Les interactions observ es concernent davantage ces deux facteurs du temp rament plus propices l apprentissage de l enfant ou pr disposant la t che Une partie de l hypoth se est donc confirm e par le temp rament un bon tayage requiert aussi que l enfant participe Parent amp Moss 1995 Diff rences individuelles 18 La pr sente recherche a insist sur les diff rences individuelles et a d montr que l tayage maternel est bel et bien fonction de certains traits de personnalit de la m re et des ca
5. P S Shaver amp L S Wrightsman Eds Measures of personality and social psychology attitudes pp 115 160 San Diego Californie Academic Press Bowen F Vitaro F Kerr M amp Pelletier D 1995 Childhood internalizing problems Prediction from kindergarten effect of maternal overprotectiveness and sex differences Development and Psychopathology 7 481 498 Bromwich R M 1990 The interaction approach to early intervention Infant Mental Health Journal 11 1 66 79 Bruner J S 1975 The ontogenesis of speech acts Journal of Child Language 2 1 19 Burns R B 1979 The self concept in theory measurement development and behaviour New York Longmans Campbell S B 1979 Mother child interaction as a function of maternal ratings of temperament Child Psychiatry and Human Development 10 67 76 Diaz R M Neal C J amp Amaya Williams M 1990 The social origins of self regulation Dans L C Moll Ed Vygotsky and education Instructional implications and applications of sociohistorical psychology pp 127 154 Cambridge Cambridge University Press Diff rences individuelles 21 Dunn amp Kendrick C 1982 Siblings Love envy and understanding Cambridge Harvard University Press Flavell J H 1976 Metacognitive aspects of problem solving Dans L B Resnick Ed The nature of intelligence pp 231 235 Hillsdale NJ Lawrence Erlbaum Flavell J H 19
6. facteurs ou selon le continuum facile difficile Un enfant de temp rament Diff rences individuelles 7 difficile pr sente les caract ristiques d un haut niveau d activit et de r activit et d une faible capacit d attention d adaptabilit et de r gularit Thomas Chess amp Birch 1968 Selon Lerner Nitz Talwar et Lerner 1989 ces enfants ont de la difficult interagir avec aisance et requi rent davantage la supervision de leur m re dans leurs activit s En terme d tayage maternel nous pouvons pr supposer que la m re d un enfant de temp rament difficile doit tre particuli rement l coute afin de le soutenir et de l orienter vers l organisation de nouvelles cognitions Dans une tude men e par Gauvain et Fagot 1995 les enfants valu s comme tant difficiles avaient peu d occasions de d couvrir leurs propres strat gies dans un contexte de collaboration avec leur m re qui tentait de prendre en charge les aspects repr sentant les plus grands d fis De plus la m re d un enfant difficile d penserait moins de temps interagir avec son enfant et ceux ci passeraient moins de temps s int resser des activit s communes Campbell 1979 Dunn amp Kendrick 1982 Les caract ristiques du temp rament de l enfant influencent donc les interactions m re enfant lors d une tache commune de r solution de problemes Bell 1974 Gauvain amp Fagot 1995 sameroff amp Chandler 1975 Thomas et al 196
7. la personnalit de la l estime de 501 et de celle de l enfant le temp rament sur l tayage maternel dans le contexte d une tache de planification Les recherches expliquent que les habilet s m tacognitives sont g n r es partir des interactions que les enfants ont avec les adultes en qui ils ont confiance parce qu ils poss dent les comp tences qui leur manquent encore Diaz Neal amp Amaya Williams 1990 Gauvain 1992 Wertsch 1985 Dans ce contexte la est toute d sign e comme la premi re personne qui peut v ritablement apporter un soutien et une orientation pour organiser les nouvelles cognitions de son enfant Freund 1990 Gauvain 1992 Parent 1994 Bruner 1975 d signe les efforts de la m re pour orienter son enfant vers ces nouvelles capacit s cognitives comme l tayage maternel qui selon lui est le processus qui permet la m re d interpr ter les limites de l enfant et de tenter de modifier son comportement vers une meilleure efficacit m tacognitive L tude empirique de l tayage utilise g n ralement l observation des interactions m re enfant dans des situations de r solution de probl mes Ce corpus de recherche a fait ressortir Diff rences individuelles 4 certaines caract ristiques d un bon tayage Parent amp Moss 1995 Tout d abord la participation des deux partenaires doit tre conjointe et ils doivent se partager les responsabilit s ce qui permet l e
8. localisation de l article et valuation locale faite par la dyade chaque article cueilli La Diff rences individuelles 12 troisi me section est l ex cution du plan EP qui inclut deux cat gories la manipulation de la figurine et le d p t de chaque article dans le panier L observation de la tache contient donc neuf types de strat gies de planification selon le moment en sont les dyades dans l ex cution compl te de la t che Pour chacune des neuf strat gies de planification les mod les dyadiques du partage des responsabilit s entre la m re et l enfant sont cot s selon un syst me d unit s sp cifiques que Parent et al 1995 ont regroup l int rieur de quatre grandes classes a RIEN op ration non ex cut e b MERE 5 types d op ration ex cut e par la m re c JOINT 2 types d op ration de coordination entre la m re et son enfant d ENF 5 types d op ration ex cut e par l enfant Les types d op rations sont d finis selon diff rents degr s d engagement dans la relation Les fr quences des SPG SPL et EP sont distribu es l int rieur de ces quatre classes principales RIEN MERE JOINT et ENF L interaction observ e se retrouve l int rieur de la classe JOINT L observation des bandes vid os se fait ind pendamment par deux observateurs Le taux d accord interjuge pour l ensemble des bandes est de 85 Dans le cas des dyades l accord a t plus faible un comit de six personnes a
9. 8 Selon Gauvain et Fagot 1995 plus le temp rament est jug difficile plus la m re fait des efforts pour r gulariser la participation de son enfant lors d une t che conjointe de r solution de probl mes Dans ce contexte la pr sence de coordination m re enfant t moigne d une bonne capacit de la m re utiliser l tayage maternel Nous pouvons donc poser comme hypothese g n rale que l tayage maternel sera fonction de l estime de soi de la mere et du temp rament de son enfant Plus pr cis ment l hypoth se de travail stipule que les dyades ou les m res auront une estime de soi lev e et les enfants un Diff rences individuelles 8 temp rament facile utiliseront plus la coordination dans une tache de resolution de problemes participation active des deux protagonistes que les autres dyades m re enfant M thode Participants Soixante cinq dyades m re enfant recrut es dans les garderies et les coles ont particip l tude 32 filles et 33 garcons M 70 5 mois ET 9 76 mois Les participants repr sentent une population urbaine qu b coise francophone et proviennent de milieux socio conomiques divers Instruments de Mesure Etayage Maternel Le jeu d picerie est initialement congu par Gauvain et Rogoff 1989 pour des enfants de cinq et neuf ans Parent 1994 l a adapt pour des enfants d ge pr scolaire Cette tache de planification simple permet d analyser la nature de l interaction m re e
10. 87 Speculations about the nature and development of metacognition Dans F E Weinart amp R H Kluwe Eds Metacognition motivation and understanding pp 21 29 Hillsdale HJ Lawrence Erlbaum Flavell J H Speer J R Green F L amp August D L 1981 The development of comprehension monitoring and knowledge about communication Monographs of the Society for Research in Child Development 46 5 No de S rie 192 Fleming J S amp Courtney B E 1984 The dimensionality of self esteem II Hierarchical facet model for revised measurement scales Journal of Personality and Social Psychology 46 404 42 Freund L S 1990 Maternal regulation of children s problem solving behavior and its impact on children s performance Child Development 61 113 126 Gauvain M 1992 Social influences on the development of planning in advance and during action International Journal of Behavioral Development 15 3 377 398 Gauvain M amp Fagot B 1995 Child temperament as a mediator of mother toddler problem solving Social Development 4 3 257 276 Gauvain M amp Rogoff B 1989 Collaborative problem solving and children s planning skills Developmental Psychology 25 1 139 151 Kagan J 1994 On the nature of emotion Monographs of the Society for Research in Child Development 59 2 3 No de S rie 240 Diff rences individuelles 22 Kopp C B 1982 Antecedents of self regulation A
11. UNIVERSITE DU QUEBEC MEMOIRE PRESENTE A L UNIVERSITE DU QUEBEC A TROIS RIVIERES COMME EXIGENCE PARTIELLE DE LA MAITRISE EN PSYCHOLOGIE PAR LYNE RIVES T L ESTIME DE SOI DE LA MERE ET LE TEMPERAMENT DE L ENFANT COMME PR DICTEURS DE L TAYAGE MATERNEL DANS UNE TACHE DE PLANIFICATION SIMPLE JANVIER 2000 Universit du Qu bec a Trois Rivieres Service de la biblioth que Avertissement L auteur de ce m moire ou de cette th se a autoris l Universit du Qu bec Trois Rivieres a diffuser des fins non lucratives une copie de son m moire ou de sa th se Cette diffusion n entraine pas une renonciation de la part de l auteur ses droits de propri t intellectuelle incluant le droit d auteur sur ce m moire ou cette th se Notamment la reproduction ou la publication de la totalit ou d une partie importante de ce m moire ou de cette th se requiert son autorisation Ce document est r dig sous la forme d un article scientifique tel que stipul dans les r glements des tudes avanc es art 16 4 de l universit du Qu bec Trois Rivi res L article a t r dig selon les normes de publication d une revue reconnue et approuv e par le Comit d tudes avanc es en psychologie Le nom du directeur de recherche apparait donc comme coauteur de l article soumis pour publication Table des mati res coge te ThE OUR E hi editas cR
12. atre classes du partage des responsabilit s Nous avons donc opt pour dichotomiser les diverses variables en utilisant une approche d analyse de variance En outre les r sultats pr liminaires ont d montr l utilit d utiliser chaque chelle du temp rament plut t que le score global de difficult du temp rament De plus une corr lation avec l ge des enfants n a r v l aucune relation significative Nous utiliserons cette nomenclature dans la situation du texte Ainsi SPL RIEN signifie que l ensemble des 28 taches des strat gies de planification locale n a pas t ex cut
13. aux de sorte qu elle est maintenant un concept que l on peut mesurer avec acuit L estime de soi est relativement stable bien qu elle puisse voluer dans le temps Shea amp Tronick 1988 Blascovich et Tomaka 1991 la d finissent comme une repr sentation de soi partir de composantes cognitives comportementales et affectives Selon Burns 1979 elle fait r f rence Diff rences individuelles 5 l acceptation g n rale de la personne c est dire au degre de valeur qu une personne pense avoir en tant qu individu Rosenberg 1965 pour sa part la d finit comme une attitude g n rale favorable ou d favorable envers soi Il ne s agit pas ici de consid rer l estime de soi comme une mesure absolue de la personnalit mais bien comme une repr sentation de cette personnalit La notion d estime de soi a t utilis e dans quelques recherches sur les interactions m re enfant Dans ce domaine pr cis les chercheurs l ont plut t reli e aux perceptions qu a Ja m re de ses habilet s de bonne Ces recherches ont d montr un lien entre l estime de soi de la et sa contribution l interaction avec son enfant Bromwich 1990 McGrath Boudykis amp Lester 1993 Shea amp Tronick 1988 Small 1988 Par exemple une m re qui a une estime de soi lev e est plus comp tente Burns 1979 Mahabeer 1993 et plus sensible aux signaux de son enfant Mahabeer 1993 Walster amp Walster 1978 ce qui lu
14. d int r t l gard du milieu D apr s Thomas et Chess 1977 l enfant de temp rament facile sourit aux trangers s adapte plus facilement un nouvel environnement et accepte la plupart des frustrations sans trop de r action d montrant ici son ouverture l environnement La personnalit implique beaucoup plus que le temp rament et l estime de soi Elle inclut aussi des diff rences individuelles dans l motivit qui peut jouer un r le m diateur dans Diff rences individuelles 19 l organisation du proc d de r solution de probl mes parent enfant Gauvain et Fagot 1995 La perception de la sur les caract ristiques motionnelles de l enfant peut aussi influencer la nature des interventions aupr s de celui ci durant les activit s cognitives communes Gauvain 1992 De futures tudes pourraient examiner comment la composante affective de la mere et de l enfant peut influencer le partage des responsabilit s dans une tache de planification simple Diff rences individuelles 20 R f rences Alain M 1985 Traduction frangaise de l chelle d estime de soi Document in dit Universit du Qu bec Trois Rivi res Bell R Q 1974 Contributions of human infants to caregiving and social interaction Dans M Lewis amp L A Rosenblum Eds The effect of the infant on its caregiver pp 1 19 New York Wiley Blascovich J amp Tomaka J 1991 Measures of self esteem Dans J P Robinson
15. developmental perspective Developemental Psychology 18 199 214 Lerner J V Nitz K Talwar amp Lerner 1989 On the functional signifiance of temperamental individuality A developmental contextual view of the concept of goodness of fit Dans G A Kohnstamm J E Bates amp M K Rothbart Eds Temperament in childhood pp 509 522 Chichester England Wiley Lerner R M Palermo M Spiro III A amp Nesselroade J R 1982 Assessings the dimensions of temperamental individuality across the life span The dimensions of temperament survey DOTS Child Development 53 149 159 Mahabeer M 1993 Correlations between mother s and children s self esteem and perceived familial relationships among intact widowed and divorced families Psychological Reports 73 2 483 489 McGrath M Boukydis C F Z amp Lester B M 1993 Determinants of maternal self esteem in the neonatal period Infant Mental Health Journal 14 1 35 48 Parent S 1994 Les diff rences interindividuelles chez l enfant et l tayage maternel des habilet s m tacognitives la p roide pr scolaire Th se de doctorat in dite Universit du Qu bec Montr al Parent S Gosselin C amp Moss E 1999 Planning skills familial adversity and attachment From mother regulated to child regulated joint planning activity A look at familial adversity and attachment Manuscrit soumis pour publication Pa
16. e Jeu d picerie de Gauvain et Rogoff 1989 permet d analyser la nature des interactions m re enfant Les dyades qui utilisent 16 plus la coop ration sont celles la m re a une estime de soi lev e et l enfant un temp rament d montrant de bonnes capacit s d attention et une bonne r gularit Lorsque la m re a une faible estime de soi elle prend davantage en charge 18 situation Les r sultats concluent donc que l tude de l tayage maternel est en partie fonction de l estime de soi de la m re et du temp rament de son enfant et elle gagnerait consid rer les caract ristiques personnelles de ces deux protagonistes Diff rences individuelles 3 L estime de soi de la et le temp rament de l enfant comme pr dicteurs de l tayage maternel dans une tache de plamfication simple Au d but de la p riode pr scolaire les enfants commencent d montrer de nouvelles habilet s de d finition de probl me de planification de supervision et d valuation de la d marche cognitive que Flavell 1976 a nomm es habilet s m tacognitives Plusieurs travaux ont tent de mieux circonscrire les diff rents aspects de ces habilet s Flavell 1987 Flavell Speer Green amp August 1981 Kopp 1982 Parent amp Moss 1995 Par contre les recherches sur les facteurs favorisant leur d veloppement sont encore tr s rares Le but de la pr sente recherche est d examiner le r le jou par un des aspects de
17. es aux cinq dimensions Ce score global permet de juger le niveau de difficult du temp rament de l enfant un score lev correspond au concept d enfant difficile Deux types de fid lit viennent appuyer le m rite du DOTS pour chacune des dimensions D abord des Differences individuelles 10 coefficients alphas de Cronbach sont obtenus aupres de groupes d enfants d age pr scolaire 96 activit 86 attention 8 adaptabilit 76 r gularit et 57 r activit Ensuite des coefficients de stabilit correspondent respectivement a 86 60 93 87 et 83 pour l ensemble des trois groupes participant l tude de Lerner et al 1982 D roulement La m re r pond aux deux questionnaires lors d une visite domicile Par la suite l assistante de recherche qui a fait 18 visite prend un rendez vous avec la m re pour une rencontre au laboratoire La tache d picerie est d une dur e maximale de 20 minutes et est enregistr e sur vid o Le but de la tache est de retrouver dans une picerie miniature les articles indiqu s sur les cartes selon deux listes pr cises d aliments 3 um Au commencement de la s ance d interaction l enfant et la profitent d une breve p riode d exploration du Jeu d picerie deux minutes Ensuite l assistante demande l enfant d utiliser la figurine du jeu qui doit parcourir le trajet avec les participants en respectant certaines r
18. es de planification pour la r ussite des op rations reli es l EP En outre l EP semble peu sensible au temp rament de l enfant et l estime de soi de la m re dans une t che commune de r solution de probl mes L estime de soi de la m re est un facteur sensible qui ressort de plusieurs de nos analyses Notre recherche tout comme celles de Bromwich 1990 et Small 1988 r v le que l estime de soi maternelle est reli e au niveau de collaboration entre la m re et son enfant Selon nos r sultats une m re qui a une faible estime de soi prend davantage en charge la situation Diff rences individuelles 17 Dans la tache d picerie l engagement de la dans l ex cution des op rations MERE indique qu elle prend les d cisions la place de son enfant Ces observations confirment une partie de l hypoth se et rejoignent celles de Small 1988 selon lesquelles une m re qui a une faible estime de soi serait moins port e favoriser une participation conjointe de son enfant dans un contexte de r solution de probl mes Le fait que l estime de soi de la m re soit faible semble nuire ses capacit s d orienter son enfant vers les nouvelles habilet s cognitives que requiere la situation ce qui est la d finition d un tayage efficace Bruner 1975 La se sentirait donc moins capable de r gulariser les r ponses comportementales de son enfant et prendrait l initiative pour les besoins de la tache de planification
19. es interactions significatives avec l estime de 501 de la m re Il en d coule une s rie d analyses qui se r v lent plus pr cises puisqu il est alors possible de faire ressortir des liens sp cifiques entre une dimension du temp rament et l estime de soi Ces liens sp cifiques indiquent qu un enfant attentif r gulier et peu r actif est plus apte partager les responsabilit s dans la dyade interactive Ces trois chelles semblent toutefois aller dans le sens d un temp rament facile Effectivement un enfant attentif et peu r actif d montre plus de r ceptivit l information et lorsqu il a plus de r gularit biologique 1 serait plus constant et aurait donc plus de facilit suivre les op rations li es la tache commune Avec ces caract ristiques qui font partie de la d finition m me d un temp rament facile l enfant serait mieux pr dispos a r agir son environnement et influencer la nature de ses r ponses envers le milieu La deuxi me constatation g n rale est que les strat gies de planification locale SPL sont majoritairement repr sent es dans les r sultats Ceci peut s expliquer en grande partie par le simple fait que Jes observations de la tache font une grande place aux SPL somme de 28 scores par rapport aux autres strat gies somme de 8 et de 18 scores I semble aussi que la section de Diff rences individuelles 16 la tache qui touche les SPL soit plu
20. f rences individuelles 14 Le Tableau 4 pr sente les r sultats de l analyse de variance pour le partage des responsabilit s SPL MERE en fonction de l estime de soi de la m re et du temp rament de l enfant sur l chelle de r activit Un effet principal de l estime de soi de la mere est obtenu F 1 33 5 65 p lt 05 La m re semble prendre plus la situation en charge lorsqu elle a une estime de soi faible M 15 50 que lorsqu elle a une estime de soi lev e M 11 88 peu importe le temp rament de l enfant Le Tableau 5 d crit les r sultats de l analyse de variance pour le partage des responsabilit s SPL ENF en fonction de l estime de soi de la m re et du temp rament de l enfant sur l chelle de r activit Un effet principal de l estime de soi de la m re est obtenu F 1 33 3 85 p 05 L enfant tend prendre plus en charge 18 situation lorsque l estime de soi de 18 est lev e M 7 94 que lorsqu elle est faible M 4 85 peu importe le temp rament de l enfant Le Tableau 6 expose les r sultats de l analyse de variance pour le partage des responsabilit s SPL JOINT en fonction de l estime de soi de la m re et du temp rament de l enfant sur l chelle de capacit d attention I en ressort un effet d interaction entre le temp rament et l estime de soi F 1 37 4 22 p 05 Lorsque l enfant poss de une grande capacit d attention 1 y a un plus grand partage des responsabi
21. gles 1 la figurine doit entrer par la porte de l picerie pour aller cueillir les articles de la liste 2 la figurine doit rester en contact avec le sol elle doit marcher et non voler au dessus des all es 3 pendant la cueillette la figurine doit s immobiliser devant l emplacement de l article trouv et l enfant ou la m re doit d poser l objet dans le panier avant de poursuivre le trajet 4 la figurine doit parcourir le plus court chemin afin de r colter les articles de la liste 5 la fin de la liste la figurine doit sortir de l picerie par la porte avant d aller payer la caisse Les participants ne peuvent d poser dans le panier que les articles figurant sur la liste Les participants peuvent placer les cartes dans l ordre qu ils le d sirent et re oivent la consigne de faire la t che ensemble Diff rences individuelles 11 La premi re liste d picerie trois cartes illustrant les articles cibles est ensuite remise la dyade une fois que l enfant a identifi verbalement chacun des articles illustr s L assistante donne toujours un feedback positif la fin d une liste compl t e elle rappelle s il y a lieu les r gles transgress es et les articles sont rang s leur emplacement respectif L assistante pr sente alors la deuxi me liste de cinq articles aux participants et l enfant identifie nouveau les articles cueillir Les cartes sont pr sent es dans le m me ordre pour chaque liste et pour to
22. i de la m re et du temp rament de l enfant chelle de capacit d attention Source de variation di Carr moyen F p Estime 32 06 n s Attention 38 07 n s Estime X Attention 24 72 4 22 05 R siduel 2T 5 86 Total 40 Diff rences individuelles 31 Tableau 7 Analyse de variance des SPG MERE en fonction de l estime de soi de la et du temp rament de l enfant chelle de capacit d attention Source de variation dl Carr moyen p p Estime 26 13 n s Attention 33 16 n s Estime X Attention 1 9 54 4 58 04 R siduel 37 2 08 Total 40 Diff rences individuelles 32 Notes des Auteurs Les auteurs tiennent remercier tout particuli rement Dr Sophie Parent pour ses pr cieux conseils dans l laboration de ce travail Nous voulons aussi remercier Mesdames Elsa Beauchesne Louise Bourassa Rosy Giraudo St phanie Lebrun et Monsieur Tristan Milot pour leur aide dans la cotation des bandes vid oscopiques ainsi que Drs Nicole Royer et George Tarabulsy pour leurs judicieuses remarques lors d une premi re lecture du manuscrit Toute correspondance pourra tre adress e Marc A Provost D partement de Psychologie Universit du Qu bec Trois Rivi res Trois Rivi res Qu bec Canada G9A 5H7 Diff rences individuelles 33 Notes de Bas de Page Des analyses de r gression n ont d montr aucune relation lin aire entre le temp rament l estime de soi et les fr quences des qu
23. i permet de r agir de fa on ad quate aux besoins de ce dernier Small 1988 De plus selon Small une m re qui a une haute estime de soi laisse son enfant prendre plus de d cisions dans la vie de tous les jours et favorise davantage le partage des responsabilit s dans la dyade interactive qu une m re ayant une faible estime de soi Nous devrions donc nous attendre ce qu une m re avec une haute estime de soi ait des interactions plus positives avec son enfant ce qui se traduit ici par un bon tayage Par contre 1 est possible de supposer qu une m re qui a une faible estime de soi est moins port e favoriser une participation conjointe ou un partage des responsabilit s avec son enfant dans une situation de r solution de probl mes Selon Small 1988 une m re qui a une faible estime de soi est moins sensible aux besoins de son enfant et par le fait m me prend davantage les d cisions sa place La m re ayant une faible estime de soi serait donc moins encline Diff rences individuelles 6 soutenir son enfant et favoriser l tayage maternel n cessaire la r ussite d une t che commune Temperament et tayage Le temp rament se d finit comme tant une pr disposition biologique de l enfant r agir son environnement et organiser l expression de ses motions Plusieurs croient que cette pr disposition a une souche g n tique et par cons quent des ramifications physiologiques Par exemple ce
24. lit s entre les partenaires lorsque 18 m re a une haute estime de soi M 4 14 que lors d une faible estime de soi M 1 67 Le Tableau 7 illustre les r sultats de l analyse de variance pour le partage des responsabilit s SPG MERE en fonction de l estime de soi de la m re et du temp rament de l enfant sur l chelle de capacit d attention Un effet d interaction entre le temp rament et l estime de soi est obtenu F 1 37 4 58 p lt 05 Lorsque l enfant a une haute capacit d attention la a tendance prendre davantage la situation en charge lorsqu elle t moigne d une estime de soi faible M 2 83 que lorsqu elle manifeste une estime de soi lev e M 1 29 Differences individuelles 15 Discussion Les r sultats de la pr sente tude soutiennent l hypoth se g n rale selon laquelle l tayage maternel est en partie fonction de l estime de soi de la m re et du temp rament de son enfant L hypoth se plus pr cise selon laquelle les dyades ou m re avec une estime de soi lev e l enfant avec un temp rament facile utilisent plus la coordination que les autres dyades m re enfant est aussi partiellement confirm e Notons d entr e de jeu deux aspects qui ressortent des analyses Tout d abord le continuum temp rament facile difficile n est pas ressorti dans les r sultats Seules certaines chelles du questionnaire de Lerner et al 1982 prises s par ment ont permis de d gager d
25. nfant Le jeu est une maquette de 7 X 61 cm d une picerie sans toit un enfant aussi jeune que quatre ans peut atteindre facilement les accessoires tout en demeurant debout l int rieur de l picerie 57 articles regroup s en 10 cat gories sont dispos s sur 10 rang es quatre rang es p riph riques coll es sur les murs de l picerie et six rang es centrales dispos es de chaque c t de trois murets Les aliments sont repr sent s par des jouets format r duit p ex Fisher Price ou des contenants vides p ex boite de jus ou de c r ales Un panier provisions une caisse enregistreuse et une petite chaise compl tent l ensemble et sont situ s au coin du magasin ou se trouve la porte d entr e et de sortie de l picerie Finalement une figurine de 8 cm de hauteur et facilement maniable est plac e l entr e de l picerie Cinquante sept cartes de 8 X 12 cm proposent la photographie de chacun des aliments disponibles l int rieur de l picerie Ces cartes servent de listes d achat la dyade participante Diff rences individuelles 9 Estime de Soi de la M re L chelle d estime de soi SES de Rosenberg 1965 est une mesure de l estime de soi globale valid e en fran ais par Alain 1985 Le questionnaire s adresse la et ne comportant que dix nonc s 1 exige moins de cinq minutes de passation Les r pondantes doivent y indiquer sur une chelle de type Likert en sept points leur degr
26. nfant d utiliser les signes de la m re pour d couvrir une solution la m re doit moduler ses interventions en fonction de la performance de son enfant la mere doit laisser le transfert progressif de l ex cution aux mains de son enfant finalement la m re doit accepter que son enfant introduise de nouveaux l ments puisque cela implique pour lui une g n ralisation des acquis Les interventions de la m re consistent en grande partie r gulariser les r ponses comportementales de son enfant de fa on orienter son attention maintenir la direction du but et valuer ses r ussites ou ses checs Wertsch 1977 La recherche dans ce domaine n a toutefois pas encore insist sur les diff rences individuelles et par cons quent sur les facteurs personnels de la m re ou de l enfant qui peuvent jouer un r le dans l volution de l tayage maternel Toute forme d intervention parentale exige une contribution d une part de la personnalit de la mere et d autre part des caract ristiques de l enfant Nous pouvons donc pr sumer que l tayage maternel est aussi fonction de ces contributions respectives de la m re et de son enfant La pr sente tude a choisi d op rationaliser la personnalit de la m re par l estime de soi et les caract ristiques comportementales de l enfant par la notion de temp rament Estime de Soi et Etayage L estime de soi est un concept central en psychologie Elle a donc fait l objet de nombreux trav
27. ract ristiques comportementales de son enfant Nos r sultats d montrent l utilit de prendre en consid ration certaines caract ristiques personnelles de la m re et de l enfant pour expliquer en d tails l interaction m re enfant Ce mod le cologique s av re utile puisque avec nos deux variables nous avons fait ressortir l interaction Effectivement pour obtenir de l interaction 1 faut qu il y ait la fois une estime de soi lev e et un temp rament qui permet l enfant de 5 int resser au milieu de mieux s y adapter Nous constatons que la m re est la personne ressource pouvant v ritablement soutenir et orienter son enfant afin d organiser ses nouvelles cognitions Bruner 1975 La compr hension et la sensibilit de la m re aux caract ristiques du temp rament de son enfant permettent d ajuster ses interventions cognitives aupr s de celui ci durant les activit s cognitives communes Gauvain et Fagot 1995 Les recherches de Lerner et al 1982 1989 font souvent r f rence au temp rament facile difficile et elles d montrent qu il est possible d tablir un temp rament global pour les enfants d age pr scolaire Cependant cette m thode ne nous permet pas d aller voir les diff rences individuelles Certaines dimensions du temp rament prises s par ment permettent de connaitre avec plus de pr cision la fa on dont l enfant peut entrer en interaction avec l environnement il peut avoir une r action de retrait ou
28. rent S amp Moss E 1995 L influence de l attachement mere enfant et des habilet s verbales de l enfant d ge pr scolaire sur l tayage maternel dans une t che de planification simple Enfance 3 317 335 Diff rences individuelles 23 Parent S Moss E Gosselin C amp St Laurent D 1995 Grille d valuation de la co r gulation Manuel d instructions Document in dit Universit de Montr al Rosenberg M 1965 Society and the adolescent self image Princeton NJ Princeton University Press sameroff J amp Chandler M J 1975 Reproductive risk and the continuum of caretaking casuality Dans F D Horowitz Ed Review of child development research Vol 4 Chicago University of Chicago Press Shea E amp Tronick E 1988 The Maternal Self Report Inventory research and clinical instrument for assessing maternal self esteem Dans H E Fitzgerald B Lester amp M W Yogman Eds Theory and research in behavioral pediatrics Vol 4 pp 101 139 New York Plenum small S A 1988 Parental self esteem and its relationship to childrearing practices parent adolescent interaction and adolescent behavior Journal of Mariage and the Family 50 106 1072 Thomas amp Chess 5 1977 Temperament development New York Brunner Mazel Thomas A Chess S amp Birch 1968 Temperament and behavior disorders in children New York New York Universit
29. revu les bandes vid o pour arriver un consensus Les quatre SPG sont cot es une fois par liste d picerie ce qui donne huit scores 4 SPG X 2 listes 8 Les trois cat gories de SPL sont cot es une fois par article et deux fois la sortie de l picerie la fin de chacune des deux listes seulement pour la d finition du sous but et la planification locale Il y a donc vingt huit scores 3 SPL X 8 articles 2 SPL X 2 sorties 28 Finalement les deux cat gories de EP sont cot es une fois pour chaque article et une fois la sortie de l picerie seulement pour la manipulation de la figurine pour chacune des deux listes r sultant ainsi en dix huit scores 2 EP X 8 articles 1 EP X 2 sorties 18 Les strat gies de planification comptent donc 54 scores au total 8 28 18 Diff rences individuelles 13 Les deux variables pr dictrices des strat gies de planification estime de soi de la et temp rament de l enfant sont dichotomis es en fonction de leur moyenne respective Des ANOVAs 2 estime de soi X 2 temp rament sont effectu es sur les fr quences des strat gies de planification La pr sentation des r sultats ne fera tat que des analyses significatives pour all ger le texte Ainsi seules les ANOVAs utilisant les chelles de r gularite de r activit et de capacit d attention seront pr sent es pour les quatre classes de partage des responsabilit s RIEN MERE JOINT ENF dans le con
30. rtains ont observ que des enfants ont d s la naissance un seuil de d tresse plus bas que d autres ce qui a pour effet que face un grand nombre de stimulations 115 deviennent irritables difficiles consoler et facilement craintifs Kagan 1994 Thomas Chess Birch Hertzig amp Korn 1963 Ces diff rences individuelles se sont de plus av r es relativement stables avec le temps de sorte que 18 plupart des th oriciens du temp rament consid rent cette pr disposition comme un trait caract ristique de chacun qui influence en partie la nature des r ponses l gard du milieu Cette fa on caract ristique de l individu d entrer en interaction avec Son environnement est sans nul doute un facteur important dans la construction de sa personnalit Thomas et al 1963 dans leur tude classique la NYLS ont t les premiers conceptualiser empiriquement la notion de temp rament 115 en ont retir neuf facteurs fondamentaux Thomas amp Chess 1977 qui ont influenc tout un courant de recherches Peu de chercheurs ont tudi le temperament des enfants d age pr scolaire Lerner Palermo Spiro III et Nesselroade 1982 ont repris les neuf facteurs de Thomas et Chess qu ils ont r duit a cing facteurs le niveau d activit la capacit d attention l adaptabilit la r gularit et la r activit Le questionnaire de Lerner et al 1982 permet en particulier d tudier le temp rament selon chacun des cinq
31. s propice a faire ressortir les coop rations entre la et son enfant d ge pr scolaire Pour parvenir compl ter la t che l enfant doit in vitablement s investir dans les SPL dont les op rations d finition de l article cueillir localisation de l article et trajet parcourir pour y arriver demandent une certaine participation de sa part Si la offre un bon soutien l enfant pour l mergence de ses comp tences cognitives ce dernier parvient mieux maitriser les nouvelles habilet s n cessaires pour r ussir les op rations de la tache Le seul r sultat consistant dans la section SPG suggere que la mere a tendance a prendre en charge la situation voir Tableau 7 A la p riode pr scolaire les habilet s m tacognitives commencent apparaitre mais ne sont pas enti rement acquises Flavell 1976 de sorte que la doit s engager davantage dans les SPG strat gies requ rant des habilet s plus fines que l enfant n a peut tre pas encore d velopp es d finition du but planification organisation et valuation globale Finalement les r sultats ne d montrent pas de collaboration significative dans la dyade dans la section EP Cette strat gie requiert plus d activit s physiques que cognitives manipulation de la figurine d p t des articles au panier d ou nous constatons que c est l enfant qui s y engage le plus malgr son jeune age il n a pas n cessairement besoin de grandes strat gi
32. texte des SPL dans le contexte SPG seules les donn es touchant le prise de responsabilit par la mere MERE seront pr sent es Le Tableau 1 pr sente les moyennes de l estime de soi de la m re et du temp rament de l enfant selon les strat gies de planification employ es Seules les moyennes utilis es sont pr sent es Le Tableau 2 d crit les r sultats de l analyse de variance pour le partage des responsabilit s SPL RIEN en fonction de l estime de soi de la m re et du temp rament de l enfant sur l chelle de r gularit L effet d interaction entre l estime de soi et le temp rament F 1 22 5 93 p lt 05 est significatif Un enfant avec une haute r gularit et une m re ayant une estime de soi faible d montrent une plus grande absence de performance M 6 40 qu avec une ayant une estime de soi lev e M 3 50 Le Tableau 3 expose les r sultats de l analyse de variance pour le partage des responsabilit s SPL JOINT en fonction de l estime de soi de la m re et du temp rament de l enfant sur l chelle de r gularit Un effet d interaction significative entre le temp rament et l estime de soi en est ressorti F 1 22 6 13 p lt 05 Lorsque l estime de soi de la m re est lev e il y a plus de partage des responsabilit s entre les partenaires si l enfant affiche une r gularit lev e M 4 00 que lorsqu il affiche une r gularit faible M 2 17 sur cette m me chelle Dif
33. us les sujets R sultats La tache de planification simple permet d analyser la nature des interactions m re enfant par d codage des op rations La codification de ces interactions s effectue partir du visionnement des bandes vid os des 65 dyades l aide de la Grille d observation de la collaboration cognitive GOCC d velopp e et valid e par Parent Moss Gosselin et St Laurent 1995 Cette grille est congue pour coder la s quence des comportements verbaux et non verbaux de chacun des participants Elle permet de coder les strat gies m tacognitives les comportements de coordination interpersonnelle l exploration des objets et la performance la tache La grille d observation divise la tache en trois grandes sections Parent Gosselin amp Moss 1999 Tout d abord la grille value les strat gies de planification globale SPG utilis e par la dyade qu elle subdivise en quatre cat gories la d finition du but global avant la cueillette la planification globale de l ordre de cueillette et du trajet l organisation globale r le de chacun r gles respecter et l valuation globale effectu e par la dyade a la fin de chaque liste d picerie compl t e La deuxi me section comprend les strat gies de planification locale SPL qui touchent la facon dont la dyade s y prend pour cueillir chaque article La grille subdivise les SPL selon les trois cat gories suivantes d finition du sous but planification locale trajet
34. y Press Thomas A Chess S Birch H G Hertzig M amp Korn S 1963 Behavioral individuality in early childhood New York New York University Press Walster E amp Walster G W 1978 A new look at love Reading MA Addison Wesley Wertsch J V 1977 Metacognition and adult child interaction Affiche pr sent e a la conf rence annuelle sur les difficult s d apprentissage de Noth western University Evanston IL Diff rences individuelles 24 Wertsch J V 1985 Adult child interaction as a source of self regulation in children Dans S Yussen Ed The growth of reflection in children pp 69 97 Orlando FL Academic Press Tableau 1 Moyennes selon les SPL et les SPG en fonction de l estime de soi de la et du temp rament de l enfant Strategies de planification SPL RIEN SPL JOINT SPL MERE SPL ENF SPL JOINT SPG MERE Faible 4 33 3 67 16 33 3 44 3 53 2 00 Estime Temp rament Elev e Faible 5 83 6 40 2 17 1 00 12 78 14 82 6 67 6 00 2 64 1 67 2 55 2 83 Dichotomie du temp rament tablie partir de l chelle de r gularit Dichotomie du temp rament tablie partir de l chelle de r activit Dichotomie du temp rament tablie partir de l chelle de capacit d attention Diff rences individuelles Estime Elev e 3 50 4 00 10 88 4 14 1 29 Diff rences individuelles 26 Tableau 2
Download Pdf Manuals
Related Search