mission oav, 1195/2000
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1. Commission devrait rester en troit contact avec les autorit s italiennes pour surveiller la situation de fa on pouvoir rapidement informer les autres Etats de tout nouveau fait significatif 2 Les services de la Commission devraient envisager une ventuelle pr sentation d une proposition de modifications pour la directive 90 539 CEE du Conseil incluant dans les mod les des certificats tablis dans l annexe IV une clause concernant l tat vaccinal des oiseaux ou des troupeaux d origine 3 Les services de la Commission devraient envisager la correction des d ficiences que pr sentent les certificats d importation et d changes intracommunautaires accompagnant les volailles et ou les ufs couver en consultation avec les autorit s comp tentes des pays d origine Recommandations l tat membre Un certain nombre d am liorations ou d actions correctives doivent tre prises afin d augmenter l efficacit des mesures de lutte contre la maladie et de ce fait diminuer consid rablement le risque d une plus grande propagation Les autorit s italiennes devraient informer la Commission dans un d lai de dix jours apr s r ception du pr sent projet de rapport des mesures prises dans ce sens ou le cas ch ant du calendrier de leur ach vement 1 De v ritables cellules de crise devraient tre tablies aux diff rents niveaux et dans les diff rentes r gions concern es 2 Un renforcement du personnel s occupa2. sur certains sites Dans de nombreux cas il y avait des probl mes de coordination et ou de communication entre municipalit s voisines entra nant des retards inutiles dans la d finition des zones ou laissant le v t rinaire officiel dans le doute quant aux mesures exactes prendre Toutefois aucun contr le de police n a t observ durant la mission et rien n indiquait une intervention d terminante des autorit s de police Aucune information n tait disponible relative d ventuelles infractions aux restrictions de mouvement rapport es par les autorit s de police Il y avait un probl me grave dans un abattoir visit concernant le marquage sanitaire des viandes issues de volailles provenant de zones sous surveillance Une enqu te compl mentaire ce sujet a t demand par l AC r gionale Enqu tes pid miologiques Des enqu tes pid miologiques minutieuses ont t men es sur les sites visit s et des informations d taill es sur les r sultats de ces enqu tes taient disponibles Il existe cependant quelques probl mes de communication absence de retour d informations dans certains Cas Les formulaires utilis s pour l enqu te pid miologique relative aux foyers d infection sont d finis par le manuel d instructions pour la lutte contre l influenza aviaire qui est galement utilis pour la maladie de Newcastle Il y manque toutefois certaines informations importantes et dans certains cas les termes
3. utilis s peuvent conduire l obtention de donn es insuffisantes ou incompl tes Mesures additionnelles de restrictions de mouvement et de vaccination L quipe n a pas eu l occasion de v rifier en d tail les restrictions de mouvement additionnelles mises en place diff rents niveaux Pour ce qui concerne la vaccination contre la maladie aucune vue d ensemble claire n a pu tre obtenue mais les documents obligatoires n taient pas toujours disponibles La surveillance de la vaccination est effectu e dans les abattoirs comme exig Echanges intracommunautaires et certificats d importation Les certificats sanitaires accompagnant les ufs couver et les volailles destin s aux changes intracommunautaires prescrits par la l gislation communautaire ne mentionnent pas l tat vaccinal du troupeau d origine pour la maladie de Newcastle Comme celui ci peut varier aucune information officielle n est imm diatement disponible dans l tat membre destinataire concernant cet aspect sanitaire ce qui peut poser des probl mes pour l enqu te pid miologique Pour les oiseaux ou les ufs couver import s cette mention est explicitement pr vue dans le certificat sanitaire En outre des d ficiences mineures ont t trouv es dans certains certificats d importation et d changes intracommunautaires accompagnant les volailles et ou les ufs couver Recommandations Recommandations aux services de la Commission 1 La
4. KEK COMMISSION EUROP ENNE x DIRECTION G N RALE SANT amp PROTECTION DES CONSOMMATEURS x Xe x x gt Las ka k Direction F Office alimentaire et v t rinaire Le Directeur NUMERO DE REFERENCE DG SANCO 1195 2000 RS FR EXTRAIT DU RAPPORT CONCERNANT UNE MISSION DE L OFFICE ALIMENTAIRE ET VETERINAIRE EFFECTUEE EN ITALIE DU 3 AU 6 JUILLET 2000 DANS LE DOMAINE DES EPIDEMIES DE MALADIE DE NEWCASTLE NB Le texte qui suit est la traduction r sum e d une partie du rapport de mission original r f n DG SANCO 1195 2000 Destin tre consult par les visiteurs de ce site il n a cependant aucune valeur officielle En tout tat de cause il convient de se reporter au texte int gral du rapport de mission original Conclusions Situation pid miologique La situation concernant la maladie de Newcastle en Italie est pr occupante eu gard au nombre important de foyers r partis sur dix r gions diff rentes et d une seconde vague assez r cente dans le nord est du pays Toutefois le risque de propagation de cette maladie d autres tats membres est relativement faible au vu des enqu tes pid miologiques minutieuses effectu es par les autorit s italiennes et du fait que la grande majorit des foyers d infection touchaient des troupeaux de basses cours Mesures de lutte mises en place G n ralit s Des am liorations dans l application des mesures de lutte ont t not es par rapport au
5. jeurs car la confirmation tait tr s souvent donn e sur la base des sympt mes cliniques et confirm e seulement plus tard au laboratoire ce qui est une bonne pratique une fois que l on sait que la maladie s vit dans une r gion donn e Les mesures de lutte contre la maladie taient en g n ral appliqu es correctement et des dossiers d taill s avec tous les nombres d oiseaux infect s taient disponibles dans la plupart des cas dans les fichiers conserv s dans les unit s locales Pour ce qui concerne l abattage des oiseaux des am liorations ont t not es en mati re de bien tre par comparaison avec les missions pr c dentes Le nettoyage des poulaillers visit s apr s radication de l infection tait insuffisant mais de bonnes proc dures d assainissement taient en g n ral en place Jusqu ici aucune compensation n a t vers e aux propri taires d oiseaux abattus mais des dossiers ont t pr par s pour de nombreux foyers d infection et dans certains cas d ores et d j d pos s pour approbation Un probl me a t not concernant le calcul pr liminaire de la compensation dans un cas Mesures prises dans les zones plac es sous contr le Aucune vue d ensemble claire n a pu tre obtenue concernant la signalisation des zones touch es mais des carences ont encore t not es Les cartes indiquant les d limitations des diff rentes zones et les foyers d infection n taient pas ad quates du moins
6. l interm diaire du syst me ADNS devrait tre davantage r duit Afin d assurer une mise en uvre int grale de la directive 92 66 CEE du Conseil l Italie devrait dans un d lai de trois mois apr s r ception de la version finale du pr sent rapport soumettre son projet de plan d urgence pour la maladie de Newcastle aux services de la Commission conform ment l article 21 paragraphe 3 de ladite directive Les autorit s comp tentes devraient envisager de rem dier aux d ficiences concernant les certificats d importation et d changes intracommunautaires accompagnant les volailles et ou les ufs couver en consultation avec les autorit s comp tentes des pays d origine Addenda R ponse de l autorit comp tente AC aux recommandations faites dans le pr sent rapport L AC n a fourni aucune indication concernant les actions correctives qu elle souhaite engager dans les d lais pr vus Toutefois elle a transmis le 14 juillet 2000 un rapport d taill sur l enqu te men e par les autorit s r gionales dans un atelier de d coupe de volailles comme demand par l quipe de la mission Cette enqu te n a mis en vidence aucune d ficience dans l tablissement concern
7. nt de la lutte contre la maladie certains niveaux notamment au niveau national devrait tre imm diatement d cid 3 L Italie devrait s efforcer d am liorer l efficacit et la rapidit de la communication entre les diff rentes autorit s comp tentes concern es D autres am liorations sont galement requises pour ce qui concerne les contacts au jour le jour relatifs aux 4 4 5 6 7 8 mesures de lutte entre les r gions contigu s touch es En particulier des informations claires sur les r sultats de tels contacts devraient tre disponibles Les mesures de lutte dans les diff rentes zones plac es sous contr le devraient tre renforc es cette fin des am liorations compl mentaires sont n cessaires pour indiquer plus clairement au public les limites des diff rentes zones plac es sous contr le Les autorit s v t rinaires devraient renforcer leur collaboration avec les autorit s charg es de l application des lois telles que les carabinieri ou autres forces de police afin d augmenter le niveau et la qualit de la surveillance Les autorit s comp tentes devraient prendre des mesures pour assurer que les v t rinaires officiels respectent rigoureusement les dispositions communautaires en mati re de marquage sanitaire des viandes de volailles provenant de zones soumises restriction Le retard pris dans la communication des donn es la Commission et aux autres Etats membres par
8. s restaient insuffisants au niveau central Il n y avait pas de cellule de crise au niveau central Toutefois des donn es sont recueillies dans les r gions et les foyers d infection sont notifi s la Commission et aux autres tats membres gr ce la proc dure ADNS Il subsistait cependant un grand retard dans la transmission des messages Les informations pid miologiques de toutes les r gions infect es sont centralis es au laboratoire national de r f rence de Padoue qui est charg de pr parer les dossiers des r unions du comit v t rinaire permanent Suspicion et mesures de lutte contre les foyers d infection Il appara t qu en g n ral les fermiers notifient rapidement la suspicion de maladie m me pour les troupeaux de basses cours bien que pour les premi res apparitions de la maladie quelques retards importants et quelques autres exceptions aient pu tre not s en particulier dans certaines r gions Une fois la notification faite aux v t rinaires officiels ces derniers r agissent promptement en prenant des mesures appropri es conform ment la l gislation communautaire Dans un cas la confirmation a t retard e en raison d une transmission des chantillons un autre laboratoire officiel Au moins pour les suspicions de maladies pizootiques des proc dures sp ciales devraient tre en place pour viter tout retard inutile Toutefois cette question ne posait en g n ral pas de probl mes ma
9. x missions pr c dentes concernant l influenza aviaire qui se sont d roul es en janvier et en f vrier 2000 Ces am liorations concernent en particulier les aspects de bien tre abattage des troupeaux atteints au moyen de m thodes acceptables et les efforts faits en mati re d enqu tes pid miologiques N anmoins quelques d fauts subsistent encore dont certains sont essentiellement dus l absence d un plan d urgence ou aux structures des services v t rinaires en Italie Cela concerne en particulier e l absence de v ritables cellules de crise e des d ficiences au niveau de la coordination et de l harmonisation des mesures entre diff rentes unit s locales ou r gions e certains aspects concernant les suspicions et l apparition des foyers e la compensation pour les foyers radiqu s e les mesures prises dans les zones infect es e l absence de contr les de police suffisants e la notification des foyers d infection la Commission et aux tats membres Cellules de crise et notification internationale Aucune cellule de crise n a t tablie officiellement bien que certains bureaux v t rinaires locaux se consid rent eux m mes comme des unit s de crise La plupart des sites pr sentaient quelques insuffisances principalement au niveau des cartes qui taient peu claires ou incompl tes Souvent des efforts avaient t faits concernant le personnel par exemple une redistribution des t ches mais il
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