Notes d`allocution dans le cadre de la réunion mixte du Credit Union
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1. L une est un agent de transfert et fiduciaire sans d p t une autre est un pr teur hypoth caire qui traite les services administratifs et la derni re offre une vaste gamme de services financiers de d tail Les deux nouvelles succursales de banques trang res sont d importantes institutions financi res des tats Unis et de l Irlande De fa on g n rale nous constatons un int r t croissant l gard de la constitution et de l acquisition de banques et de soci t s de fiducie et de pr t et il semble que de plus en plus de banques trang res songent s rieusement s tablir au Canada ou y intensifier leurs activit s d autres fa ons Certaines de ces banques trang res proviennent de r gions avec lesquelles le BSIF n a pas beaucoup d exp rience En vertu des dispositions actuelles de la loi les institutions financi res trang res ont acc s au march canadien de diverses fa ons r glement es et non r glement es qui peuvent comprendre des propositions d affaires et des structures novatrices et complexes Cette situation accro t la charge de travail du BSIF dans le domaine de l agr ment car il doit consacrer de plus en plus de temps et de ressources e comprendre les conventions commerciales complexes dont certaines n entra nent pas l tablissement d une entit r glement e e tudier et comprendre les r gimes de r glementation et se pencher sur la stabilit du pays h te et de po2. cat gories de pr ts hypoth caires r sidentiels la premi re phase de cet examen a pour objectif d tablir une d finition finale de l expression taux sup rieur dans le contexte des pr ts hypoth caires Ainsi nous pourrons d terminer de fa on plus efficace la nature et l envergure du march et il nous sera plus facile d effectuer par la suite une valuation Nous aurons galement une id e des institutions qui estiment participer au march des pr ts hypoth caires taux sup rieur Cela constitue par cons quent la premi re tape d un processus visant d finir les attentes du BSIF en mati re de pratiques de gestion du risque au sein d un portefeuille de pr ts taux sup rieur bien administr B le Il La date de mise en uvre de B le II 1 novembre 2007 approche grand pas Bon nombre des personnes que je vois ici connaissent d j bien B le Il un accord international destin uniformiser les m canismes de gestion des risques et d valuation de l ad quation des fonds propres qu emploient les banques et leurs instances de r glementation l chelle internationale En r gle g n rale les institutions de petite taille adoptent les m thodes ou approches les plus simples de gestion du risque de cr dit et du risque op rationnel Le BSIF a concentr ses efforts sur trois volets de travail La premi re phase consistait aider les institutions valuer leur tat de pr paration C
3. financi re Il s agit d un principe auquel nous souscrivons sans d tour et que nous soulignons nos surveillants chaque occasion le conseil d administration est responsable de la direction des soci t s dont nous assurons la r glementation Nous n avons pas pour mandat de diriger votre entreprise par cons quent un r gime de r gles d taill es r gissant les attributions d une institution serait incompatible D autres principes sont nonc s dans la loi notamment l exigence de maintenir un niveau suffisant de fonds propres et de liquidit et de conserver un portefeuille prudent M me si le BSIF estime actuellement qu il se fonde sur des principes il doit sans cesse progresser dans cette voie Conclusion Le Canada a la chance de pouvoir compter sur l un des syst mes financiers les plus solides qui soient ce qui contribue la vigueur et la puissance innovatrice de l conomie canadienne et prot ge les pargnes des Canadiens et des Canadiennes Toutefois le contexte int rieur et international dans lequel le 10 BSIF volue est fluide et parfois impr visible II ne fait aucun doute qu un niveau lev de confiance l gard de la s curit des sommes confi es aux institutions financi res canadiennes constitue notre priorit Je suis heureuse que vous m ayez invit e aujourd hui pour vous entretenir de sujets importants pour le BSIF Je suis maintenant dispos e r pondre v
4. fond e sur des principes a accru la sensibilisation savoir que l on pr voit d effectuer un passage plus que rudimentaire une r glementation fond e sur des principes La FSA soutient que son objectif consiste s attaquer de fa on plus pr cise aux r sultats qu elle compte atteindre et qu elle laisse la haute direction des entreprises le soin de pr ciser les moyens qui permettront d en arriver ces r sultats Cette d marche ne signifie pas que le manuel d instructions sera compl tement limin la FSA tient galement pr ciser que dans certains domaines elle continuera de s en remettre des r gles d taill es et des processus normatifs Le BSIF souscrit il la r glementation fond e sur des principes Oui il y souscrit Examinons le volet surveillance des travaux du BSIF la fin des ann es 1990 le BSIF a mis en place le Cadre de surveillance une toile de fond qui nonce notre fa on d valuer les risques de les quantifier et de mesurer les processus de gestion des risques Ce cadre ne renferme pas de r gles rigides sur la fa on d obtenir les r sultats mais plut t une orientation Nous croyons qu il s agit l de l esprit et de la pratique de la r glementation fond e sur les principes La Loi sur le BSIF pr cise que la r glementation et la supervision doivent s effectuer en tenant compte du fait que le conseil d administration est responsable de la direction de l institution
5. propositions d acc s notre march Lutte contre le recyclage des produits de la criminalit financement des activit s terroristes LRPCFAT Le projet de loi C 25 qui a t adopt r cemment et qui modifie la Loi sur le recyclage des produits de la criminalit et le financement des activit s terroristes resserre sensiblement les normes concernant le RPCFAT au Canada et il fera en sorte que le secteur financier consacre davantage d efforts et de ressources pour se conformer ces exigences Les nouvelles mesures en vigueur pr voient notamment le signalement obligatoire des tentatives de transactions de nature douteuse l obligation de d signer et de surveiller les trangers politiquement vuln rables et l interdiction d ouvrir au compte au nom d une personne dont l identit ne peut tre tablie avec certitude La plupart des institutions financi res assujetties notre valuation ont d j accord une tr s grande importance la mise en uvre efficace des mesures de recyclage des produits de la criminalit et de financement des activit s terroristes quoique certaines institutions aient eu besoin de directives plus pr cises dans certains cas Le BSIF a t actif et a fourni des directives en lan ant un vaste programme de sensibilisation du secteur financier au sujet de ces enjeux et en intervenant aupr s de certaines institutions relativement la qualit des m canismes de contr le et des programmes de
6. E E Bureau du surintendant des Office of the Superintendent of institutions financi res Canada Financial Institutions Canada Notes d allocution de Julie Dickson surintendant int rimaire Bureau du surintendant des institutions financi res Canada BSIF dans le cadre de la r union mixte du Credit Union Stabilization Funds of Canada Ottawa Ontario Le vendredi 15 juin 2007 LE TEXTE PRONONC FAIT FOI Pour obtenir de plus amples renseignements s adresser Jason LaMontagne Sp cialiste des communications Communications et affaires publiques jason lamontagne osfi bsif gc ca www osfi bsif gc ca A ER Canada ivi Notes d allocution de Julie Dickson surintendant int rimaire Bureau du surintendant des institutions financi res Canada BSIF dans le cadre de la r union mixte du Credit Union Stabilization Funds of Canada Ottawa Ontario Le vendredi 15 juin 2007 Ouverture Je tiens tout d abord vous remercier de m avoir offert cette occasion de venir vous parler du BSIF et de quelques unes de ses priorit s En vertu de son mandat le BSIF doit faire en sorte que les institutions puissent exercer une concurrence efficace et prendre des risques raisonnables Notre mandat reconna t que les institutions financi res et les r gimes de retraite peuvent faire faillite et que la direction les conseils d administration et les administrateurs de r gime de retraite sont en bout de ligne les responsables No
7. LRPCFAT Nous avons constat que les banques canadiennes et d autres institutions financi res f d rales affectent des sommes importantes et de nombreuses ressources humaines pour combattre ce fl au M me si les normes plus rigoureuses tablies dans le projet de loi C 25 ne sont pas gratuites nous croyons que si elles ne sont pas mises en uvre elles co teront davantage aux Canadiens long terme La nouvelle r glementation repr sente un jalon important dans le cadre de l laboration du r gime canadien de LRPCFAT Les changements propos s ont pour but de rapprocher le Canada de l application des 40 9 recommandations du Groupe d action financi re GAFI et ils d coulent d un besoin de faire en sorte que notre syst me financier soit r put s r et stable Les r gles r vis es de LRPC seront diffus es la fin du mois La plupart des nouvelles exigences entreront en vigueur en juin 2008 ce qui selon le BSIF donnera suffisamment de temps l industrie pour se pr parer Les changements propos s la Loi sur la lutte contre le recyclage des produits de la criminalit sont con us pour permettre aux institutions financi res d appliquer plus facilement une approche fond e sur les risques la mise en uvre de m canismes de contr le en mati re de gestion des risques et de conformit Cette approche permet aux institutions financi res d exercer un jugement op rationnel raisonnable lorsqu elles mettent en u
8. ances actives Nous poursuivons des discussions avec les associations de l industrie et les institutions ce sujet Les organisations qui veulent se doter de mesures prendre en cas de pand mie doivent tout d abord cerner leurs particularit s Toutefois puisque cette menace ne plane pas que sur le secteur des services financiers des organismes de natures diverses se pr parent maintenant y faire face Ainsi nous disposons maintenant de plus amples renseignements sur la question Le BSIF prend cette menace tr s au s rieux et continue de mettre au point ses plans et ses solutions en cas d urgence Immeubles commerciaux pr ts taux sup rieur Les institutions doivent faire preuve du sens de l initiative et tenter de pr voir les cons quences de ce que l avenir pourrait leur r server Elles doivent prendre appui sur les le ons du pass et s int resser ce qui se d roule ailleurs dans le monde Les institutions doivent aussi examiner les nouveaux types de risques et tenter de pr voir les pires ventualit s C est ce que fait le BSIF Ce qui s est r cemment produit aux tats Unis prouve que les institutions doivent constamment tre aux aguets lorsqu il est question de biens immobiliers commerciaux et de pr ts taux sup rieur J admets qu au Canada la situation est diff rente bien des gards Par exemple les pr ts hypoth caires taux sup rieur ne sont pas aussi populaires ici que chez nos voisins
9. du Sud Mais en termes d immeubles commerciaux les institutions financi res canadiennes sont expos es des risques de m me nature et les soci t s doivent reconna tre que le march peut changer Il est toujours souhaitable de soumettre les portefeuilles de bien immobiliers commerciaux des tests de tension et nous encourageons les institutions le faire Les tests de tension doivent tenir compte des caract ristiques de la r gion du pays o se trouvent les immeubles en questions Par exemple la situation dans l Ouest canadien o l on assiste une forte croissance du march dont t moignent les niveaux lev s d activit dans le domaine de la construction et une hausse consid rable de la valeur des immeubles est tr s diff rente de celle qui pr vaut actuellement en Ontario et au Qu bec o le ralentissement du secteur manufacturier est manifeste L un comme l autre peuvent poser des d fis et les institutions doivent se montrer vigilantes sur tous les fronts En qualit d organisme qui exerce une r glementation fond e sur les principes il ne nous appartient pas d imposer tel ou tel type de test aux soci t s de fiducie et aux banques Nous nous attendons ce que les cadres dirigeants et les conseils d administration con oivent des tests qui tiennent compte de leurs circonstances particuli res Nous nous attendons ce que les r sultats de ces tests soient pr sent s au conseil et fassent l objet d entret
10. ette d marche avait pour but de d terminer si ces derni res comprenaient bien les changements qui allaient d couler de la mise en uvre de B le Il et leurs cons quences et de cerner les lacunes afin de pouvoir y rem dier Nous avons galement choisi ce moment pour examiner le r le du conseil d administration de la fonction de v rification interne et de la haute direction Nous nous sommes appuy s sur les r sultats de l ensemble de cette d marche pour changer avec les institutions au sujet des questions qui allaient n cessiter le plus d efforts Un point au sujet duquel nous allons bient t formuler des consignes est le pilier 2 Le pilier 2 se veut un instrument de r flexion au sujet des niveaux de fonds propres qu il convient de respecter ou de hausser selon les circonstances pr cises d une institution donn e Et il ne suffit pas de dire nous sommes bien au dessus du seuil requis pour r gler la question Le pilier 2 exige que nous fassions du meilleur travail l gard de dossiers comme les essais de tension La phase 2 mettra les banques au banc d essai et elles devront nous rendre compte des r sultats en produisant deux jeux de rapports le premier utilisant les chiffres de B le et le deuxi me ceux de B le II Nous allons alors contr ler tous ces r sultats pour d terminer s ils sont raisonnables avant la mise en uvre officielle Enfin durant la phase 3 le BSIF et les institutions devront suivre
11. iens s rieux Nous nous attendons galement ce que la haute direction et le conseil d administration demeurent au fait de ces risques et ce qu ils les g rent ad quatement Nous demandons une copie du dossier des tests de tension et des pr cisions au sujet des m canismes de gestion des risques afin de pouvoir valuer la mesure dans laquelle la haute direction et le conseil d administration d une institution donn e s acquittent de leurs responsabilit s Un autre dossier qui capte de plus en plus l int r t des institutions financi res ces derni res ann es a trait au soi disant march des pr ts taux sup rieur Je dis soi disant parce que nous n avons pas encore trouv une d finition g n ralement accept e d un pr t hypoth caire taux sup rieur Disons simplement aujourd hui que j envisagerai tout pr t hypoth caire taux moins que privil gi comme un pr t taux sup rieur Les institutions financi res se livrent une lutte pour financer les besoins en pr ts hypoth caires privil gi s des consommateurs par cons quent plusieurs institutions particuli rement aux tats Unis mais au Canada galement consid rent qu un ventuel march cr neaux est en voie de prendre forme dans le domaine des pr ts taux sup rieur videmment lorsqu un produit est offert aux consommateurs le risque de d faut est sensiblement plus lev en cas de ralentissement du march immobilier le BSIF t
12. itre d organisme de r glementation de la s curit et de la stabilit voudra certainement en savoir davantage l heure actuelle l cart entre les march s canadien et am ricain des pr ts hypoth caires taux sup rieur est important Il se situe environ 2 3 au Canada mais pr s de 15 aux tats Unis Le type de produits mis en march aux tats Unis est tr s dynamique et les modalit s de pr t sont plus exotiques Au Canada nous voyons encore des p riodes d amortissement de 25 30 ans donc pas tout fait le genre de modalit s offertes sur le march des tats Unis Cela dit bien qu encore modeste par rapport au secteur dans son ensemble le march des pr ts hypoth caires taux sup rieur semble prendre de la vigueur au Canada Dans ce contexte nous avons r cemment amorc un exercice pour d terminer la r ponse que doit fournir le BSIF au plan de la surveillance pour veiller ce que les pr ts taux sup rieur soient r gis d une mani re prudente au sein des institutions financi res canadiennes l aide d un questionnaire nous demanderons aux institutions si elles estiment participer au march des pr ts taux sup rieur et de pr ciser la d finition qu elles donneraient d un pr t hypoth caire taux sup rieur de m me que la taille de leur portefeuille de ce genre de pr ts M me si nous connaissons les crit res g n raux qui d finissent les caract ristiques des diverses
13. les r sultats de tr s pr s et en rendre compte Produits complexes Les institutions se plaignent du niveau de complexit de B le notamment en ce qui a trait aux approches avanc es Pourtant elles n ont pas la moindre h sitation s engager dans la voie des investissements de nature complexe L innovation est un processus profitable et elle est essentielle pour assurer la comp titivit de l industrie des services financiers Mais les produits structur s voluent rapidement et ils doivent valuer les limites des institutions structurantes de leurs conseilleurs juridiques et des agences de notation Lorsque le BSIF a fait part de son point de vue sur la gestion du risque d atteinte la r putation il y a quelques ann es nous estimions en partie que si les institutions financi res prenant part des op rations complexes avaient besoin de documentation tr s toff e pour chaque op ration afin d expliquer les enjeux fiscaux et juridiques et le point de vue d autres experts il existe des indicateurs et il incombe aux institutions de s assurer de bien comprendre ce qu ils font De m me si la documentation qui appuie un produit complexe est peu abondante il convient de se demander si l on poss de tous les faits Les op rations complexes sont de plus en plus consid r es comme des transactions ordinaires des op rations de tous les jours Ajoutons que de petites institutions prennent part au processus Si vo
14. os questions Je vous remercie 11
15. station des services financiers aux Canadiens Nous avons donc demand aux institutions financi res d examiner leurs plans de continuit des activit s PCA et la suffisance de ces plans aux fins de la lutte contre une ventuelle pand mie Le BSIF est d avis que le secteur financier doit tre conscient de cette ventualit et de ses effets sur ses activit s Un PCA ne porte pas sur une situation normale mais sur une situation n cessaire Il s agit d un outil qui permet aux institutions de mettre en uvre des strat gies de reprise pour att nuer le risque et offrir en continu des services essentiels malgr une interruption Nous recherchons un processus de PCA qui comprend la d termination des l ments essentiels pour une organisation et ce qui est n cessaire pour poursuivre ces activit s essentielles dans les domaines du personnel de la technologie et de l information Qu a donc fait le BSIF cet gard En f vrier 2006 nous avons commenc sensibiliser les associations de l industrie et examiner les plans en pr vision d une pand mie qui ont t mis au point par les grandes institutions Puis en avril nous avons envoy une lettre sur les pand mies toutes les institutions et associations professionnelles dans laquelle nous avons nonc les attentes du BSIF Au cours de l t nous avons effectu des suivis l aide d un questionnaire d auto valuation portant sur toutes les soci t s d assur
16. stulants trangers provenant d instances que le BSIF ne conna t pas tr s bien Certains indices portent croire que les postulants canadiens envisagent des march s cr neaux tant aupr s d entreprises que du march de d tail Le dossier des services financiers islamiques ou conformes la charia suscite un vif int r t et le BSIF s est pench sur ces nouveaux m canismes de prestation de services financiers du point de vue du cadre strat gique et du r gime de r glementation en vigueur Le d fi cet gard est double Il faut tout d abord d terminer si ces services correspondent notre cadre strat gique en valuant la mesure dans laquelle les banques et services financiers islamiques ont des fonctions quivalentes celles des produits que nous connaissons d j en plus de se demander si ces fonctions sont conformes nos r gimes juridiques comptables et fiscaux Deuxi mement nous devons comprendre leurs effets sur la surveillance pour tre en mesure d laborer un cadre de surveillance convenable tout particuli rement dans le cas des institutions qui ont l intention de s en tenir uniquement la prestation de services de ce type Le BSIF est tout fait favorable l innovation dans le domaine des services financiers Nous sommes chaque jour t moins de changements dans ce secteur d activit et chaque fois nous devons nous poser les questions suivantes Ces produits respectent ils le cadre d orien
17. tation global Ces produits respectent ils les dispositions l gislatives visant les institutions financi res De quelle fa on est ce qu on rend compte de ces produits De quelle fa on les risques sont ils pond r s Qu en est il des exigences de divulgation la client le A t on relev des probl mes de gestion des liquidit s De quelle fa on les exigences au plan de la gouvernance des entreprises seront elles appliqu es 8 Le march pressenti est il suffisamment vaste pour soutenir ces produits Ne POS OT eO Dans tous les cas d implantation d une entreprise r glement e au Canada le BSIF doit d terminer la viabilit du plan d entreprise Nous recherchons un lien direct entre l tude de march et le plan d entreprise de m me que des chiffres et des hypoth ses r alistes pour les sc narios les plus optimistes et les plus pessimistes Nous tenons ce que l institution et son conseil d administration soient r gis par des personnes comp tentes et chevronn es Dans ce contexte nous effectuons des contr les de s curit au sujet des propri taires et candidats la haute direction de m me que sur chaque membre du conseil d administration propos La notion de connaissance du client est un aspect important de notre r gime de lutte contre le recyclage des produits de la criminalit et nous l avons int gr e notre propre r gle de connaissance des postulants dans le cadre de l valuation des
18. us envisagez d effectuer des op rations complexes assurez vous d avoir en place une gestion des risques et des m canismes de contr le efficaces Ne faites aucunement preuve de complaisance au sujet des risques et ne supposez pas que parce que tout le monde le fait c est bien Sur les march s financiers plus les bonnes p riodes se multiplient et plus souvent des march s parviennent passer de petites crises plus les march s sont consid r s comme r sistants et plus les intervenants peuvent faire preuve de laxisme Cette situation peut cr er des d fis pour les organismes de r glementation et entra ner des surprises pour les conseils d administration et la direction des institutions qui estiment assumer des niveaux de risque acceptables lorsqu en fait elles n ont pas mis en place les processus n cessaires pour s en convaincre R glementation fond e sur des principes Tout l heure j ai mentionn que le BSIF est un organisme qui exerce une r glementation fond e sur des principes Vous avez peut tre galement entendu parler de l initiative en cours au Royaume Uni o l on se pr pare adopter un r gime de m me nature Il s agit d un objectif noble et c est cette voie que certains organismes de r glementation ont emprunt e ces derni res ann es L annonce effectu e r cemment par l Autorit des services financiers FSA du Royaume Uni au sujet de son intention de passer une r glementation
19. us pouvons formuler des directives des pratiques exemplaires et une orientation et c est ce que nous faisons mais nous ne dictons pas aux institutions la fa on d exercer leurs activit s Nous devons concilier notre fonction d organisme de r glementation prudentielle c est dire ax sur la solvabilit et la viabilit et le besoin de maintenir un march qui profite aux consommateurs gr ce des offres concurrentielles Notre mandat nous oblige galement intervenir rapidement pour viter ou att nuer le plus possible les probl mes li s la prudence Notre r le consiste prot ger l pargne du consommateur en contribuant au maintien d un secteur financier stable et prosp re Pour ce faire nous favorisons de saines pratiques financi res et commerciales nous valuons les risques qu assument les institutions financi res et leur capacit de les mesurer et de les g rer et nous intervenons en temps utiles Laissez moi de vous donner un aper u des tendances que le BSIF entrevoit et de quelques mod les auxquels nous consacrons des ressources Nouvelles institutions Plusieurs nouvelles institutions ont t agr es lan dernier dont deux succursales de banques trang res une succursale de pr t et une succursale service complet en outre trois nouvelles soci t s de fiducie f d rales ont t tablies Les activit s et services propos s des nouvelles soci t s de fiducie sont vari s
20. vre des mesures de LRPC et d appliquer des niveaux de ressources plus lev s de plus grands risques Bien que cette approche d introspection soit conforme au cadre de surveillance du BSIF de m me qu aux normes du GAFI il s agit d un dossier tr s important auquel le secteur financier doit accorder une attention tr s particuli re Nous suivrons pas pas les institutions qui semblent insister sur la gestion du risque de r glementation plut t que de proc der une auto valuation rigoureuse pour d terminer les lacunes ventuelles de leurs proc dures de LRPCFAT Planification en pr vision d une pand mie La planification en vue d une pand mie est source d attention accrue au BSIF Bien que les opinions soient partag es au sujet d une ventuelle pand mie je crois que nous sommes tous conscients qu une telle situation pourrait avoir des cons quences conomiques tout particuli rement dans le secteur financier L ventualit d une pand mie soul ve d importantes questions au plan de la continuit des activit s et des pratiques de r sistance Parmi les possibilit s dont on entend le plus souvent parler il y a l augmentation du nombre de demandes d indemnisation que recevraient les soci t s d assurances l accroissement du risque de cr dit et une aversion accrue au risque qui entra nerait une demande plus importante de liquidit s Il faudra galement tenir compte des r percussions possibles sur la pre
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