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CONCEPT DU MOI ET CHOIX PROFESSIONNEL
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1. Echelle D Evaluation Appendice III 31 Gaston Gauthier op cit p 6 SCHEME EXPERIMENTAL 2 s par es pour chaque ann e du cours Les indications sui vantes ont t d abord verbalement transmises puis lues avec les sujets Lire attentivement la d finition de chacun des traits de personnalit ci dessous d velopp s Pour chacun d eux indiquez l aide de l chel le d valuation qui l accompagne si la profession d infirmi re peut lui tre une opportunit de SATISFACTION et A QUEL DEGRE ou si elle peut lui tre une cause de FRUSTRATION et A QUEL DEGRE INDIQUEZ votre jugement en encerclant un num ro sur l chelle de sqgres apparaissant en dessous de chaque description Il est en outre sp cifi que l valuation du trait mentionn doit se faire en regard de la profession proprement dite non pas en fonction de l exp rience acquise Apr s une p riode de huit semaines les deux instru ments de mesure ont t de nouveau administr s au groupe complet de premi re ann e soit cinquante quatre sujets Les r sultats compar s de ce test retest serviront 4 d montrer le degr de stabilit et de fid lit des instruments utili s s B Op rations statistiques Comme information g n rale il st important de signaler que toutes les op rations statistiques ont t 32 Echelle d Evaluation Appendice III SCHEME EXPERIMENTAL 43 r alis es l aide de l Ordin
2. APPENDICE III LISTE DES TENDANCES NORMALES DE LA PERSONNALITE ET LEURS DEFINITIONS SELON GAUTHIER A ACTIVITE fa on d agir tudes ou travail 1 ORDRE Tendance se faire un plan et s organiser avant d entreprendre une t che Pr voir l ensemble des d tails avoir du syst me Indice de m tho des de travail 2 ACCOMPLISSEMENT DE SOI D sir de s accomplir dans une t che une occupation un genre de vie Souci de faire mieux que les autres Implique un degr de saine ambition et le d sir de s affirmer dans une t che qui demande un certain d passement de soi 3 PERSEVERANCE Capable de s astreindre un travail jus qu ce qu il soit termin continuation et fid lit une t che Suppose un minimum d nergie et de r sistance la fatigue Permet le pro gr s par rapport un tat ant rieur De De x LL CHANGEMENT Facilit s adapter des situations nou velles Si tr s prononc ce peut tre un signe d inconstance 5 ASCENDANCE Aimer animer un groupe ou en prendre la di rection Tendance au commandement ou 4 tre accept comme chef B ALTRUISME tendances l gard des autres 6 DEFERENCE Attitude de saine acceptation des exigences des personnes en autorit Aptitude recevoir des ordres et les ex cuter 7 BIENVEILLANCE Tendance aider les autres avec g n ro sit et sympathie Attitude de bienveillance pour le prochain Aimer lui faire du bien 1 Ga
3. de satisfaction de ces m mes variables par rapport la profession du nursing II Il y a une corr lation n gative entre les scores obtenus sur les quinze variables de l inventaire de person nalit du Edwards Gauthier et les scores obtenus sur 1 va luation du degr de frustration de ces m mes variables par rapport la profession du nursing La v rification de ces sous hypoth ses conduira l auteur de cette recherche tirer les conclusions en accord avec l hypoth se g n rale formul e et la th orie de Super L arri re plan de la recherche tant suffisamment labor la pr sentation et la discussion des r sultats exp rimentaux se retrouvent aux chapitres troisi me et quatri me CHAPITRE III PRESENTATION QUANTITATIVE DES RESULTATS Les r sultats quantitatifs manant de l exp rience propos e font l objet du 3e chapitre Une premi re section traite des donn es concernant la constance et la validit des instruments de mesure en comparaison avec les normes de Gauthier La deuxi me partie illustre 4 l aide de tableaux les r sultats obtenus pour v rifier les deux sous hypoth ses selon les m thodes propos es au chapitre pr c dent 1 R sultats sur la pr cision des instruments Tel que mentionn au chapitre pr c dent page 3l la litt rature consult e ne fournit pas d l ments de v rifi cation l appui de la validit des donn es de l adaptation fran aise du EPPS une telle proc du
4. il ne s agit pas de questions mais d nonc s de situations normales que le sujet est appel renconter dans la vie courante Le sujet doit faire un choix forc entre les deux nonc s de d sirabilit sociale quivalente Ainsi il ne se sent pas d savantag en choisissant l un ou l autre et sa r ponse peut refl ter mieux ce qu il est La litt rature est abondante sur la question de la d sirabi lit sociale Super et Crites la discutent longuement dans 18 i ne Appraising Vocational Fitness ils synth tisent ainsi leur opinion The extent to which the social desirability factor is operative as a determinant of responses to the EPPS has direct implication If the factor is eliminated or minimized then considerably greater confidence can be placed in studies which demonstratg the relationship of the EPPS to other variables rs C est l un des points fondamentaux qui caract risent et 17 Gaston Gauthier op cit p 3 18 Donald E Super et J 0 Crites Appraisin Vocational Fitness New York Harper amp Row 1962 58 549 19 Donald E Super op cit p D493 SCHEME EXPERIMENTAL 36 commandent l emploi de cet instrument dans la pr sente recherche De plus les auteurs r f rent 4 trois consid rations principales qui motivent la s lection de cet ins trument i chaque trait peut tre d fini en termes de com portements observables ii il s applique une population normale iii il fournit en
5. 7 o Le dirr rence entre nos points de d part sviernt peu stot on puisetrs ae aboutissons aporoxirativement au m me endroit Comme nous pouvons voir les besoins dominants de la person s par Murray et les traits de personnalit 2 _s par Allport sont comme deux lignes parall les qui arriver Ges conclusions analogues Les tendances normales du comportement dont sont ompos s les deux instruments de mesure utilis s dans le sch re exp rimental de cette recherche ont leur origine dans l ensemble de variables pr sent es par Murray 2 G W Allport Personality New York Holt 1937 ziv 588 p i HAs OPA Opu Gita 0702 793 5 E 4 Murray op cit p l45 239 SCHEME EXPERIMENTAL 30 A Test de Tendances Sd rene de Gauthier A partir des donn es de Murray A L Edwards a construit un inventaire de personnalit appel le Edwards rersoral Prererence Schedule Manual dor navant appel Le SPFS Ce test apparu pour la premi re fois en 1954 amp t congu cans le but de mesurer un ensemble de tendances norneles de la personnalit Il se compose de quinze ten Garces prixsires choisies parmi les traits fondamentaux d crits par Murray et qui sont reproduits avec leur d fini tion respective dans le EPPS Fennel Une liste de ces ten ansces normales et leur d finition appara t en Appendice II Le Test de Tendances Personnelles de Gauthier est D nue 10 5 une adcapvavion EPPS
6. Les guinze variables de la person zalit oui le composent sont group es en trois grands th mes i gtivit l Altruisme i Egocentrisme Chacun de ces th mes constitue un d nominateur commun au groupe de ten Cances qu il r unit L Activit comprend l Ordre l Accom plissement de soi la Pers v rance le Changement 6 Gaston Gauthier Test de Tendances Personnelles manuel dlinstructions Montr al Institut de Recherches Psychologiques Inc 1964 30 p 7 L len L Edwards Edwards Personal Preference Schedule Menual New York Psychological Corporation 195l 27 p G llen L Edwards ov cit p 11 9 Gaston Gauthier oo cit 30 p rO Alien Le Edwards p Op City ET ou SCHEME EXPERIMENTAL 31 L Ascendance Ces tendances r v lent la fa on d agir du 60e s u ez va r rapport ses tudes ou son travail Elles sont un indice des habitudes de travail L iltruisne qui est l ouverture de l individu sur auirui imolicue une conscience de soi qui d bouche sur une prise ce conscience du prochain accept comme tel et permet une valuation e la maturit de la personnalit Ce th me groupe les tendances la D f rence la Bienveillance l Exvrospection la Sociabilit et l H tcrosexualit Le troisi me th me l Egocentrisme montre uze ten Cance s arr ter ou se replier sur soi m me Il comprend l Incividualisme l Inf riorit la D pendance l Aggressi vis et
7. 2 3 i 5 6 7 Causera une tr s Aucune satisfac Causera une tr s haute frustration tion sp ciale ou haute satisfac frustration tion EXTROSPECTION Cette personne a tendance observer le com portement d autrui Elle a des dispositions ana lyser comprendre ce qui se passe chez les autres Elle aime pr voir les r actions d autrui Elle a des aptitudes se comprendre convenablement elle m me l1 2 3 4 5 6 7 Causera une tr s Aucune satisfac Causera une tr s heute frustration tion sp ciale ou haute satisfac frustration tion SOCTABILITE Ce genre de personne peut tablir des relations personnelles elle se sent l aise et s entend bien avec les autres Elle aime participer des acti vit s sociales s affilier un groupe se faire des amis 1 2 3 4 5 6 7 Causera une tr s Aucune satisfac Causera une tr s haute frustration tion sp ciale ou haute satisfac frustration tion HETEROSEXUALITE Ce genre de personne a une tendance l gard de la personne de l autre sexe de fa on active ou simplement sur le plan du d sir 1 2 3 L 5 6 7 Causera une tr s Aucune satisfac Causera une tr s haute frustration tion sp ciale ou haute satisfac frustration tion APPENDICE IV 93 INDIVIDUALISME Cette personne a tendance faire sa guise sans tenir compte des autres Il s agit plus d ind pendance que d autonomie 1 2 3 L 5 6 7 Causera une tr s Aucune satisfac Causera une tr s
8. D f rence r33 aS 14 l 3 8 l7 3 Bienveillance 19 3 4 9 19 9 L 0 23 0 de Extrospection 18 5 3 8 18 2 4 6 20 2 h Sociabilit 19 8 2 7 18 5 3 7 18 7 2 H t rosexualit 16 0 3 9 16 1 4 8 13 9 5 Individualisme rhs 6 15 3 9 1 8 3 Inf riorit 9 1 4 3 10 0 5 6 10 9 5 D pendance 15 9 3 8 18 3 6 1 IST lis Aggressivit Wye hs ELLE ho 10 2 2 Exhibitionisme Aided z9 12 9 4 7 9 5 3 e Owe A WOW OO Hw DOF ho Ne Les Wr Lo Ut Nombre PRESENTATION QUANTITATIVE DES RESULTATS 62 certain profil de personnalit dessine ce groupe de sujets par rapport la population en g n ral L instrument de mesure construit sp cialement pour obtenir l valuation du degr de satisfaction que les quinze variables consid r es peuvent rencontrer dans la profession du nursing permet de relever des informations assez r v la trices Du tableau IX o sont r unies les moyennes des scores obtenus sur cette chelle d valuation on peut d duire que l accord est g n ral chez les sujets pour consi d rer la Bienveillance l Extrospection l Accomplissement la Sociabilit l Ordre et la Pers v rance des variables qui peuvent trouver beaucoup de satisfaction dans l exercice de la profession du nursing Par contre le sujet avec de forts besoins d Aggressivit d Individualisme d Inf riorit et d Exhibitionisme va certainement rencontrer une satisfac tion moindre pour ne pas dire de la frustration tandis que les
9. Education Deux psychologues d sign s par le Bureau de Direction de l cole et membres du Comit d admission et de promotion font subir toutes les aspirantes une batterie d preuves psychologioues savoir test d intelligence test d aptitu des C int r ts et d inventaire de personnalit Une fois toutes ces donn es cumul es au dossier le Comit d admis sicn et charz d tudier chaque demande individuellement SCHEME EXPERIMENTAL TABLEAU I Moyennes et carts types de l ge et du quotient intellectuel des sujets GROUPE Nombre Age Q 1 M M 3e ann e 30 20 1 30 118 5 Ze ann e 35 19 1 O 47 118 1 Le ann e 35 18 0 0 53 120 8 Echantillon 100 19 1 0 77 TLs L complet L 8 8 8 Galt 26 SCHEME EXPERIMENTAL 27 et de s lectionner celles qui sont jug es aptes entrepren dre le cours d infirmi re Le cours d une dur e de trois ans comprend une reire ann e dite acad mique o le curriculum n alloue cue cinquante soixante heures de stages cliniques aupr s du malace La deuxi me et la troisi me ann e sont organi s es en vlece d tude o l enseignement simultan th orique est donn dans les stages cliniques obligatoi res Les tudiantes sont assign es ces stages par syst me e rotation Ces p riodes sont r parties en trimestres de douze semaines chacun raison de cing jours par semaine et Ce ses heures par jour Au terme de ces trois ann es tudiante est so
10. Preference Schedule Manual dont une adaptation francaise par Gauthier sert d instrument de base dans la pr sente recherche adage R Starishevky et al Career Development Self Concept Theory New York College Entrance Examination Board 1963 v 95 p Ce monographe r alis avec tant d excellence a fourni le mod le aux d finitions op rationnelles utilis es pour les fins de cette recherche sur le concept du moi et le choix professionnel correspondant
11. a souci de faire mieux que les autres Ce trait implique un degr de saine ambition et le d sir de s affirmer dans was t che qui demande un certain d passement de soi 1 2 3 h 5 6 T Causera une Aucune satis Causera une tr s haute faction sp cia tr s haute frustration le ou frustra satisfaction tion Tel gu il appara t ici sous chaque variable pr sent e se 3 p 3 p trouve une tendue de scores Le chiffre l correspondant 25 J P Guilford Psychometric Methods New York McGraw Hill 1954 p 292 26 Gaston Gauthier op cit p 12 27 Echelle d Evaluation Appendice III SCHEME EXPERIMENTAL L 0 au plus haut degr de frustration et le chiffre 7 au plus haut degr de satisfaction Cette tendue de scores a t fix e d apr s Guilford qui traite ainsi de cette question In the construction of several of the types of rating scales a common question concerns the number of rating and scoring categories to use Starting from the empirical fact that the average of inter rater correlations is in the region of 55 to 60 Symonds concluded that seven steps is optimal At this level of reli ability more than seven categories increases the reliability inter rater correlation by an amount that is so small that it does not pay for the extra effort involved Une copie compl te de cette Echelle d Evaluation est fournie en Appendice III Les scores obtenus par cette Echelle d Evaluatio
12. besoins d Ascendance d H t rosexualit et de Changement demeurent dans la moyenne et ne se distinguent ni dans un sens ni dans l autre Ces m mes scores consid r s au tableau XI pour chacun des trois groupes s par ment ne r v lent aucune dif f rence notable entre les groupes et d montrent que les tendances sont orient es vers des valuations similaires et dans la direction esp r e 63 TABLEAU XT Moyennes et carts types des scores bruts de L Echelle d Evaluation pour les trois groupes s par ment VARTABLES 3e ann e _2e ann e le ann e M 6 M 6 M Co Ordre Accomplissement Pers v rance Changement Ascendance L2 e e e e e Li KJ e KJ a e D f rence Bienveillance Extrospection Sociabilit H t rosexualit e C C2 e Of OO WOF w OFF MNO C2 a C1 a 6 DOE DH BEF uuU NUEN Li e gt a e LJ L2 e Individualisme Inf riorit D pendance Aggressivit Exhibitionisme OH LUE HMO FE D D a WN OUP Wh O 0 MP Lo Lo J D H Lo DH LUCO EFU Orere HRPEOP HHHOO Lo HD D PB WARD LEAD HHHHH O HOOOH HHHOH DH DE LOI WL anon e e WMNOOfF FM ADO FRODMO HPORPHO PHOOP HMHHHOH Ld Ld NON FODOoOO WNoOOA7r e Nombre 29 35 35 PRESENTATION QUANTITATIVE DES RESULTATS 6L Les rapports de corr lation effectu s pour chacune des quinze variables tudi es entre les scores obtenus sur le Edwards Gauthier et
13. concr ti sation de son concept du moi par rapport un ensemble de 7 Donald E Super op cit p 19 20 RECENSION DES ECRITS 5 fonctions consid re le rapport personnel de la facon sui vante I self reports are being used only to predict behavior their accuracy as reflections of the self concept is not an important issue but if tae interest is in describing or understanding the subject s self concept the accuracy of his self report is clearly central A la lumi re de cette clarification l inventaire de person nalit devient un instrument de mesure auquel Super attribue des crit res de valeur Le point d int r t de cet instru ment est d obtenir une description par le sujet lui m me de son concept du moi professionnel zn appendice I le lecteur peut trouver une liste Ges diff rents termes et d finitions que Super a condens Gans Career Development Self Concept Theory Ces d finitions des termes et leur signification op rationnelle nous permettent d aborder dans une prochaine section l aspect ph nom nologique du concept du moi 2 Aspect ph nom nologique du concept du moi Le choix professionnel surtout depuis Frank Parsons a fait l objet de nombreuses recherches s appuyant sur des th ories emprunt es diff rents secteurs de la psychologie 8 Donald E Super op cit p 22 9 Donald E Super op cit p 18 19 RECENSION DES ECRITS 6 La psychologie individuelle et la ps
14. gories de personnes La popu lation tudiante infirmi re incluse comprenait cinq cent guarante sept aspirantes de premi re ann e Le test r p t une semaine d intervalle pour soixante treize d entre elles donne des coefficients de stabilit variant de 69 pour la D pendance 88 pour la Bienveillance Les coef ficients des autres variables s tendant entre ces deux points extr mes La fid lit du test a t d termin e par la corr lation corrig e entre les deux parties quivalentes du test c est dire les cotes des rang es par les cotes des colonnes pour chaque variable Ces intercorr lations varient entre 42 pour la D f rence et 82 pour l Inf rio rit 24 Gaston Gauthier op cit p 18 19 SCHEME EXPERIMENTAL 38 Pour v rifier l ind pendance des variables les unes par rapport aux autres des intercorr lations ont t effectu es entre les diff rentes variables du test Ces r sultats sont presque nuls soit positivement soit n ga tivement Le coefficient le plus lev est de y5 entre l Ordre et la Pers v rance c est l indice qu il existe quelque chose de commun entre ces deux variables Comme il s agit d Ordre au travail et de Pers v rance au travail l aspect travail peut facilement tre le facteur de recouvre ment en cause Toutes ces normes qui viennent d tre analys es semblent valides d apr s le manuel d instructions de Gauthier toutefois aucune recherche n a pu tre re
15. haute frustration tion sp ciale ou haute satisfac frustration tion INFERIORITE Ce genre de personne a une inclination se sen tir inf rieure aux autres et se replier sur elle m me Elle ressent facilement de la culpabilit l 2 3 h 5 6 7 Causera une tr s Aucune satisfac Causera une tr s haute frustration tion sp ciale ou haute satisfac frustration tion DEPENDANCE Ce genre de personne a besoin de s appuyer sur les autres en cherchant sympathie et soutien avant d agir Elle a besoin d tre aid et a tendance tre d pendante de quelqu un d autre 1 2 3 4 5 6 7 Causera une tr s Aucune satisfac Causera une tr s haute frustration tion sp ciale ou haute satisfac frustration tion AGGRESSIVITE Cette personne a tendance tre impulsive manquer de contr le en certaines situations Elle a une inclination la critique tre antipathique manquer de tact l 2 3 4 5 6 7 Causera une tr s Aucune satisfac Causera une tr s haute frustration tion sp ciale ou haute satisfac frustration tion APPENDICE V SOMMAIRE DE CONCEPT DU MOI ET CHOIX PROFESSIONNEL CHEZ L ETUDIANTE INFIRMIERE APPENDICE V SOMMATRE DE Concept du moi et choix professionnel chez l tudiante infirmi re la suite d un relev des tudes qui ont conduit au d veloppement d une th orie du concept du moi profession nel et d une recension des crits sur son application dans le choix de la profession du nursi
16. la th orie de Super qui consid re ie choix d une profession comme un moyen de rendre effectif son concept du moi selon l approche ph nom nologique APPENDICE I LISTE ET DEFINITIONS DES TERMES EN RAPPORT AVEC LE CONCEPT DU MOI SELON SUPER APPENDICE I Liste et d finitions des termes en rapport avec le concept du moi selon Super Self percept Primary self percept unmodified or raw impression of an aspect of the self Secondary self percept simple self concept which has come to function as a percept Self concept Sinple self concept organized related percepts with accrued meanings Complex self concept abstraction from and general ization of simple self concepts generally organized in a role framework self concept system The constellation more or less well organized of all of the self concepts Vocational self concept The constellation of self attributes considered by the individual to be vocationally relevant whether or not they have been translated into a vocational preference l Donald E Super Career Development Self Concept Theory New York College Entrance Examination Board 1963 p 19 20 APPENDICE II LISTE DES TENDANCES NORMALES DE LA PERSONNALITE ET LEURS DEFINITIONS SELON EDWARDS APPENDICE II LISTE DES TENDANCES NORMALES DE LA PERSONNALITE ET LEURS DEFINITIONS SELON EDWARDS i ach Achievement To do one s best to be success ful o accomplish tasks requiring skill a
17. pr vu dans l exercice de la profession du nursing cela d apr s un ensemble de variables de la personnalit Dans ce chapitre on a trait de diff rentes appro ches de ia psychologie qui ont contribu au d veloppement d une th orie du concept personnel professionnel et du r le que joue le concept du moi dans le choix d une profession Les recherches exp rimentales consid r es les plus appro pri es au th me de la pr sente investigation y sont pr sen t es fournissant le cadre de r f rence pour la formulation de l hypoth se g n rale Le chapitre suivant traitera de l approche et des m thodes employ es pour un essai de v rification des principes nonc s LO G Gauthier op cit 30 p CHAPITRE IT SCHEME EXPERIMENTAL Ce chapitre expose le sch me exp rimental et les rocessus de v rification de l hypoth se g n rale propos e de la fin u premier chapitre we Les sujets les instruments de mesure les m thodes d adminiszratior et les traitements statistiques sont nu m r s et d crits en d tail Finalement deux sous hypoth ses so cificues conduisant au maintien ou au rejet de l hypoth uw e g n rale sont formul es 1 Le choix des sujets Cent tudiantes infirmi res d expression fran aise ort i ge varie entre dix sept et vingt cinq ans ont t en atteintes dans la pr sente recherche Toutes proviennent d un milieu socio conomique moyen 1 d un milieu r
18. rapport de corr lation positif mais statistiquement significatif donc n admettant pas la possibilit de congruence entre le concept du moi et le choix professionnel dans le pr sent chantillon Le recou vrement qui peut exister entre l Ascendance d une part la D f rence et l Extrospection d autre part pourrait tre d cel par une tude subs quente portant sp cifiquement sur ces trois variables et leur intercorr lation Les r sultats d une telle exp rience pourraient apporter de nouvelles lumi res sur ces nonc s ou les confirmer La discussion d taill e des r sultats en regard des sous hypoth ses que nous venons d exposer permet maintenant d en faire une application l hypoth se g n rale DISCUSSION QUALITATIVE DES RESULTATS 76 D apr s l hypoth se g n rale mise il tait permis de s attendre des r sultats exp rimentaux plus controver s s Or la majorit de ces r sultats n apporte aucune diff rence significative au niveau d termin pour cette recherche Ils ne permettent le rejet de l hypoth se nulle que sur deux des quinze variables mises l preuve Il faut donc accepter l hypoth se de non diff rence entre le concept du moi et le choix de la profession du nursing C est dire que la tendance l actualisation du moi r pond la tendance l actualisation des potentialit s de l indi vidu qui choisit une profession Si l exp rience peut se r aliser en l absence de facteurs perturb
19. son syst me de concepts personnels Il serait donc logiquement admissible de pr sumer que les r sultats pr admission repr sentent l image personnelle de l tudiante au cours secondaire et que ceux de la deuxi me et de la troisi me administration r v lent le concept du moi ou l image personnelle de la candidate d j engag e dans un entra nement professionnel de son choix Autant de domaines d exploration qui peuvent faire l objet de recherches subs quentes d un grand int r t et d une contribution appr ciable A la lumi re de ces recherches ant rieures on peut tenter de conclure que les r sultats obtenus avec les sujets de cette tude bien qu inf rieurs ceux des normes de Gauthier sont tous positivement significatifs au niveau de 1 de probabilit niveau pr alablement fix pour la pr sente recherche Ces faits sont suffisamment r v lateurs 4 Donald E Super Career Development Self Concept Theory 9p cit p 19 t 5 Gaston Gauthier op cit p 18 DISCUSSION QUALITATIVE DES RESULTATS RE pour confirmer et maintenir les crit res de validit et de constance du Edwards Gauthier sur chacune des quinze varia bles que l inventaire pr tend mesurer Les normes publi es dans le manuel d instructions sont si non compl tement du moins partiellement confirm es par l tude pilote repro duite par l auteur de cette recherche Le deuxi me instrument de mesure utilis n tant pas un tes
20. sorry when one is sick to have a fuss made over one when hurt 9 dom Dominance To argue for one s point of view to be a leader in groups to which one belongs to be regard ed by others as a leader to be elected or appointed chair man of committees to make group decisions to settle arguments and disputes between others to persuade and in fluence others to do what one wants to supervise and diract the actions of others to tell others how to do their jobs 10 aba Abasement To feel guilty when one does some thing wrong to accept blame when things do not go right to feel that personal pain and misery suffered does more good than harm to feel the need for punishmentifor wrong doing to feel better when giving in and avoiding a fight than when having one s way to feel the need for confession of errors to feel depressed by inability to handle situations to feel inferior to others in most respects ll nur Nurturance To help friends when they are in trouble to assist others less fortunate to treat others APPENDICE II 85 with kindness and sympathy to forgive others to do small favors for others to be generous with others to sympathize with others who are hurt or sick to show a great deal of affection toward others to have others confide in one about personal problems 12 Chg Change To do new and different things to travel to meet new people to experience novelty and change in daily routine to experiment and try
21. tableau IX tend distinguer un certain type de personnalit chez ce groupe La Bienveillance la Sociabilit l Extrospection la D f rence la D pendance l H t rosexualit et l Accom plissement accusent une tendance assez lev e sur ces variables Si dans le tableau X qui suit nous consid rons les moyennes obtenues sur ces variables par chacun des groupes pris s par ment il est remarquer que le Changement la Sociabilit l H t rosexualit et l Aggressivit ont tendance augmenter mesure que l tudiante avance dans son entra nement tandis que l Individualisme l Exhibitionisme montent d abord pour ensuite subir une l g re chute En ce qui concerne l Ascendance et l Extrospection elles se maintiennent au m me niveau pour les trois groupes la D pendance subit une hausse en 2e ann e pour revenir son point de d part au troisi me cycle du cours Vu que ces observations ne portent pas sur une tude longitudinale il est difficile de tirer des conclusions pouvant s adapter une autre population mais elles laissent supposer qu un 61 TABLEAU X Moyennes et carts types des scores bruts du Test de Tendances Personnelles pour les trois groupes s par ment VARTABLES 3e ann e 2e ann e le ann e 6 M oO M 6 Ordre 105 3 10 7 dl 12 2 hQ Accomplissement 13 9 2 8 14 5 33 14 3 2 Pers v rance K ES 12 2 4 6 14 9 2 Changement se 3 7 13 0 133 12 1 i Ascendance oO 4 2 9 0 3 8 8 33
22. temps o elle st accom plie L observateur l agent ext rieur ne con oit pas toujours l acte pos de la m me mani re ou du m me point de vue que celui qui agit D apr s l approche ph nom nologique la chose importante dans un acte demeure ce qu il appara t a la personne qui le pose Ces significations personnelles zouverzent le comportement elles sont les perceptions de base La formation du concept du moi ou l image qu on a ce soi 15 La sotion du moi d apr s la pens e rog rienne est une structure perceptuelle c est dire un ensemble organis de perceptions se rapportant au sujet lui m me comme exemple de ces perceptions on peut citer les carac t ristiques les attributs les capacit s et les limites les valeurs et les relations que le sujet reconnait comme descriptifs de lui m me et qu il per oit comme lui donnant son identit Cette structure perceptuelle totale englobe toutes les exp riences du sujet chaque moment de son 15 Carl Rogers C M Kinget Psychoth rapie et relations humaines Louvain Publications Universitaires de Louvain 1965 p 29 50 RECENSION DES ECRITS 10 existence Rogers concr tise ainsi sa pens e Le moi faisant partie inh rente de l unit psycho physique totale indiqu e par le terme organisme il s en suit qu il est sujet l op ration de la tendance l actualisation La conjugaison de ces deux facteurs la tendance l actualisation e
23. tenta une exploration sur une p riode de temps plus longue entre les exp riences test retest soit un intervalle de quinze mois Ses r sultats rapportent des corr lations significativement positives bien que pas aussi lev es si la p riode de temps inter test est plus longue Devant ces r sultats Caputo s est pos une question digne de mention ici savoir si une r administration apr s un intervalle prolong repr sente une investigation de la cons tance du test ou d un changement chez le sujet La m me question peut se poser devant les r sultats de la pr sente exp rience pr sent s au tableau V de la page 51 qui groupent les coefficients de corr lation obtenus A des intervalles diff rents soit apr s douze mois et apr s huit semaines comparativement aux normes fournies dans 1e manuel o on mentionne un intervalle d une semaine seule ment Une autre hypoth se possible est celle ci cette diff rence dans les r sultats du test retest serait elle 3 Daniel V Caputo G Psathas et John M Plapp Test retest Reliability of the EPPS dans Psychological Measurement 1966 Vol 26 No 1 p 883 886 DISCUSSION QUALITATIVE DES RESULTATS 70 un reflet de ce que Super identifie le syst me de concepts du moi que tout individu poss de Selon cet auteur toute personne poss de diff rents concepts du moi d apr s les diff rentes situations o elle se trouve Ces multiples perceptions forment ce qu il appelle
24. 001324 CONCEPT DU MOI ET CHOIX PROFESSIONNEL CHEZ L ETUDIANTE INFIRMIERE par Anicette Guay f c s p Th se pr sent e la Facult d Education de l Universit d Ottawa en vue de l obtention de la Ma trise s Art en Education ELABIBLIOn eo Sin Tawa E LIBRARIES ro aS Ottawa Canada 1968 UMI Number EC55290 INFORMATION TO USERS The quality of this reproduction is dependent upon the quality of the copy submitted Broken or indistinct print colored or poor quality illustrations and photographs print bleed through substandard margins and improper alignment can adversely affect reproduction In the unlikely event that the author did not send a complete manuscript and there are missing pages these will be noted Also if unauthorized copyright material had to be removed a note will indicate the deletion UMI UMI Microform EC55290 Copyright 2011 by ProQuest LLC All rights reserved This microform edition is protected against unauthorized copying under Title 17 United States Code ProQuest LLC 789 East Eisenhower Parkway P O Box 1346 Ann Arbor MI 48106 1346 RECONNAISSANCE Cette th se a t pr par e sous la direction du Professeur Laurent Isabelle Ph D de la Facult de Psycho logie de l universit d ottawa L auteur est galement reconnaissant Monsieur Maurice P Brown directeur du Gentre de calcul de l Uni versit d Ottawa et Monsieur Lionel Rosen analyste s
25. 3 s tait exprim A peu pr s dans le m me sens que Super en discutant de la relation entre le concept du moi et le choix profession nel en termes des int r ts mesur s A partir de ce point de vue le choix d une profession ou l indication d int r ts 3 vers une profession est une projection significative de la perception qu un individu a de lui m me Bordin postule qu en r pondant un inventaire d int r ts une personne est affect e par deux variables le concept du moi et la con naissance des professions inventori es Hatana S en 1959 dans une recherche sur la th orie du choix professionnel soutient que le degr de connaissance personnelle senble influencer l exactitude avec laquelle une personne fait son choix IL d finit la connaissance 29 E S Bordin A Theory of Vocational Interests as Dyzamic Phenomena dans Educational and Psychological Zeasurement Vol 3 No 1 1943 p 49 66 30 J L Holland A Theory of Vocational Choice dans Journal of Counseling Psychology Vol 6 Now 4 1959 p 35 4 RECENSION DES ECRITS 19 personnelle Self knowledge is defined as a person s ability to make discriminations among potential environments A OV s SE Ly in terms of his own attributes Cette connaissance de soi peut tre ou ne pas tre exprim e verbalement mais elle ne joue pas moins un r le important dans la fid lit avec Laquelle un individu choisira la profession r pondant le mieux ses
26. ROFESSION DU NURSING APPENDICE IV ECHELLE D EVALUATION INDICATIONS Lire attentivement la d finition de chacun des traits de personnalit ci dessous d velopp s Pour chacun d eux indiquez l aide de l chelle d valuation qui l accompagne si la profession d infirmi re peut lui tre une opportunit de SATISFACTION et A QUEL DEGRE ou si elle peut lui tre une cause de FRUSTRATION et A QUEL DEGRE INDIQUEZ votre jugement en encerclant un num ro sur l chelle de scores apparaissant en dessous de chaque description ACCOMPLISSEMENT DE SOI Cette personne a un grand d sir de s accomplir dans une t che une occupation un genre de vie Elle a souci de faire mieux que les autres Ce trait implique un degr de saine ambition et le d sir de s affirmer dans une t che qui demande un certain d passement de soi 1 2 3 L 5 6 7 Causera une tr s Aucune satisfac Causera une tr s haute frustration tion sp ciale ou haute satisfac frustration tion ORDRE Cette personne a tendance se faire un plan et s organiser avant d entreprendre une t che Elle sait pr voir l ensemble des d tails a du syst me Indice de m thode de travail l 2 3 L 5 6 7 Causera une tr s Aucune satisfac Causera une tr s haute frustration tion sp ciale ou haute satisfac frustration tion APPENDICE IV 91 PERSEVERANCE Cette personne est capable de s astreindre 4 un travail jusqu ce qu il soit termin continua tion e
27. alis e avec la m me population huit semaines plus tard Le tableau IV expose les coefficients de corr lation obtenus pour le test retest effectu dans un intervalle de temps plus court En comparaison avec les normes de Gauthier les diff rences entre les coefficients sont de beaucoup moins prononc es et les corr lations plus lev es que lors de la deuxi me administration La majorit des coefficients de corr lation des normes de Gauthier demeurent plus lev e dans les deux test retests sauf l Ordre qui passe de 75 81 et la D pendance de 69 80 Toutefois ces r sul tats sont tous positivement significatifs au niveau de 1 de probabilit et quantitativement acceptables pour un test retest Le tableau V mettant en parall le les trois s ries de coefficients de corr lation obtenus des intervalles de 12 mois 8 semaines et 1 semaine permet au lecteur de cons tater la corr lation croissante inversement proportionnelle la diminution de l intervalle coul entre les administra tions Cette double v rification autorise attribuer au facteur temps une importance notable pour justifier les carts entre les r sultats dont nous venons de discuter Au tableau VI il est int ressant de noter les moyennes et les carts types des scores standards obtenus 50 TABLEAU IV Moyennes carts types et coefficients de corr lation sur un test retest dust de Tendances Personnelles administr aux m mes sujets d
28. and interest inventories acquire a new usefulness It is sumed not that the individual describes himself he actually is but as he sees himself H mMm m nw pr s ces affirmations on peut juste titre postuler que les scores obtenus sur cet inventaire o le sujet est Me m ope l exprimer l image qu il a de lui m me correspond 4 son concept personnel en fonction des traits de personnalit sent s a an Le Edwards Gauthier comprend deux cent vingt cinq 2 items de choix forc dont 15 sont r p t s des intervalles aston Gauthier oo cit 30 p 9 gt Eu Super Csresr Devslonment ei Concept 2 D 4 Es rc a SCHEME EXPERIMENTAL 33 irr guliers un pour chaque variable La comparaison des choix identiques sert conna tre le niveau de consistance du sujet relativement au test Selon la recherche d Eawards ia possibilit qu un score de neuf r sulte du hasard n est que de trois dixi me de 1 de probabilit eae r v le pour sa part que 97 6 des sujets ont un score de consistance plus lev que 9 Les auteurs s accordent consid rer que si un sujet obtient plus de neuf scores consistants sur 15 il est probable que leur collaboration et leur sinc rit ont guid leur choix Le tableau II fournit la distribution de fr quences des scores obtenus sur la variable de Consistance par les sujets servant d chantillon dans cette recherche Dans la constructio
29. ans un intervalle de 8 semaines N 5l VARIABLES ADMINISTRATIONS COEFFICIENTS EL TET de corr lation a M O M O rb Pc Ordre 52 2 11 1 52 1 13 l 0 81 0 75 Accomplissement 51 4 7 9 52 1 9 5 0 62 0 78 Pers v rance BOs TT 50 2 8 6 0 69 0 81 Changement 48 2 9 9 48 1 10 0 0 78 0 79 Ascendance Li 11 2 Week 12 5 0 75 0 79 D f rence lag 1042 SS ILo O 6 71 Bienveillance 55 4 10 1 55 8 9 7 0 73 0 88 Extrospection 56 0 10 1 57 3 11 6 0 77 0 81 Sociabilit 5007 99 gt Dink 8x6 0 67 0 73 H t rosexualit 57 4 10 5 55 4 11 0 0 78 0 77 Individualisme 6 2 1042 16 9 9 9 0 70 0 70 Inf riorit 4 7 9 6 345 9 0 0 79 0 8 D pendance 53 1 8 8 52 2 Ol 0 80 0 69 Aggressivit 52 6 O53 53 79 10 9 0 57 0 71 Exhibitionisme 50 7 9 9 47 7 10 1 0 76 0 78 Nombre SL Si 5h 73 a Niveau de signification des r 01 b Corr lation entre les deux administrations du test aux m mes sujets N 5h c Corr lation inscrite aux normes du manuel Gauthier TABLEAU V Coefficients de corr lation obtenus sur les test retests du Test de Tendances Personnelles administr a diff rents intervalles N 5 VARIABLES Coefficients de corr lation ra r b r c Ordre 0 61 0 81 0 75 Accomplissement 0 45 0 62 0 78 Pers v rance 0 55 0 69 0 81 Changement Ossi 0 78 0 79 Ascendance 0 59 0 75 0 79 D f rence 0 4 8 0 6 0 71 Bienveillance 0 4 7 0 73 0 88 Extrospection 0 70 0 77 0 81 Sociabilit 0 67 0 67 0 73 H t rosexualit 0 50 0 78 0 77 Indi
30. ateur IBM 360 mod le 65 Ce syst me comprend 512 K Bytes de m moire et fonctionne en multiprogrammation vingt quatre heures par jour La pro grammation utilis e est la m thode Fortran abr viation de Formula Translation langage d application scientifique d emploi universel La premi re op ration statistique consiste mettre en corr lation les scores obtenus sur les trois administra tions du Test de Tendances Personnelles r alis es diff rents intervalles de temps entre les sessions l chantil lonnage comprenant cinquante quatre aspirantes infirmi res de l re ann e Les scores obtenus sur la deuxi me adminis tration serviront galement v rifier la fid lit et la stabilit du test en les comparant aux normes fournies par 33 Gauthier Les scores des cotes des colonnes seront mis en corr lation avec les scores des cotes des rang es Toutes ces op rations seront r alis es pour chacune des quinze variables du test l aide du coefficient de corr lation de Pearson et le test F de signification sera tabli D autres op rations statistiques servent confirmer les sous hypoth ses formul es Elles consistent mettre en corr lation les scores obtenus sur chacune des quinze 33 Gaston Gauthier op cit p 18 19 SCHEME EXPERIMENTAL LL variables du Test de Tendances Personnelles refl tant l image que le sujet a de lui m me et les scores obtenus sur le degr de satisfaction ou de frustr
31. ateurs la concr tisation du concept du moi professionnel s effectuera dans le sens de la maturit et du fonctionnement ad quat c est dire dans le sens d un comportement rationnel social subjectivement satisfaisant et objectivement efficace S il y a correspondance entre la perception du moi et l exp rience acquise il s en suivra que le comportement sera ad quatement guid car selon l aspect ph nom nologique 7 et la th orie de Super sur le choix professionnel c est surtout la perception du moi qui d termine la direction 7 Donald E Super Vocational Adjustment Implementing a Self Concept op cit p 09 DISCUSSION QUALITATIVE DES RESULTATS TT du choix A mesure que l individu se d veloppe la somme de ses exp riences s accro t Par le fait m me dans le cadre extensible du monde int rieur de ses besoins et du monde ext rieur des moyens de satisfaire ses besoins sa structure exp rientielle se modifie L exp rience quoti dienne montre et la psychologie exp rimentale le confirme abondamment que toute perception caract re complexe ambigu et incomplet se fait largement en fonction de la personnalit de celui qui le per oit Si la pr sente in vestigation nous permet de conolure par l acceptation de l hypoth se de non diff rence qu il existe une relation entre l image personnelle qu un individu a de lui m me et la possibilit de satisfaire ses potentialit s dans une profession sp cifique d
32. ation N 99 VARIABLES ET RAPPORTS DE CORRELATIONa Positifs Positifs N gatifs Non significatifs significatifs Non significatifs Ordre 39 D f rence 79 Ascendance 12 Pers v rance 30 Extrospection 57 Changement Yh Bienveillance ete Sociabilit 32 H t rosexualit 28 Individualimse 22 Inf riorit 229 D pendance a LT Aggressivit Pa Exhibitionisme 15 Accomplissement 20 a Test F niveau de signification des rapports de corr lation 01 PRESENTATION QUANTITATIVE DES RESULTATS 66 au niveau de 1 de probabilit et conduisant au maintien de la deuxi me sous hypoth se qui selon le postulat mis est l indice de cause de frustration dans l exercice de la profession du nursing Ceci termine la pr sentation des r sultats de la partie exp rimentale de la recherche sch me sp cialement d sign pour tudier la possibilit de relation entre le concept du moi chez un groupe d tudiantes infirmi res et le degr de satisfaction que la profession choisie est plausible de leur apporter cela d apr s les mesures obtenues sur un ensemble de variables de la personnalit L hypoth se formul e repose sur la th orie de Super qui consid re le choix professionnel un moyen de rendre effectif le concept du moi ou l image subjective qu un individu a de lui m me Les donn es statistiques pr sent es dans ce chapitre permettent maintenant de tenter une valuation et une inter pr tation de ces r s
33. ation que les traits valu s par les m mes sujets sont susceptibles de rencontrer dans la profession d infirmi res La formule du Rapport de corr lation ou Eta sera utilis e et le test F de signification sera fait pour chacune des variables ainsi mises en corr lation Tous les r sultats seront ensuite r sum s et illustr s sous forme de tableaux au cha pitre de la pr sentation quantitative des donn es obtenues Les m thodes utilis es et les op rations statisti ques tant tablies la section suivante nous am ne la formulation des sous hypoth ses l4 Sommaire et sous hypoth ses Le sch me exp rimental labor par la description de l chantillon des instruments de mesure des proc dures et des m thodes statistiques conduit 4 la formulation de deux sous hypoth ses devant servir de crit re de base 4 la d fense de l hypoth se g n rale 11 est l avance postul qu une corr lation positi ve des scores obtenus sur les deux diff rentes mesures 3 utilis es correspond la satisfaction des besoins domi nants de la personnalit et qu une corr lation n gative SCHEME EXPERIMENTAL 45 correspond la frustration de ces m mes besoins Ces pos tulats sont traduits dans les sous hypoth ses suivantes I Il y a une corr lation positive entre les scores obtenus sur les quinze variables de l inventaire de person nalit du Edwards Gauthier et les scores obtenus sur l va luation du degr
34. ay what one thinks about things to be independent of others in making decisions to feel free to do what one wants to do things that are unconventional to avoid l E Edwards Edwards Personal Preference Schedule Manual New York Psychological Corporation 1954 p 11 APPENDICE II 8L situations where one is expected to conform to do things without regard to what others may think to criticize those in positions of authority to avoid responsibilities and obligations 6 aff Affiliation To be loyal to friends to participate in friendly groups to do things for friends to form new friendships to make as manu friends as possible to share things with friends to do things with friends rather than alone to form strong attachments to write letters to friends 7 int Intraception To analyse one s motives and feelings to observe others to understand how others feel about problems to put one s self in another s place to judge people by why they do things rather than by what they do to analyse the behavior of others to analyse the motives of others to predict how others will act 8 suc Succorance To have others provide help when in trouble to seek encouragement from others to have others be kindly to have others be sympathetic and under standing about personal problems to receive a great deal of affection from others to have others do favors cheer fully to be helped by others when depressed to have others feel
35. ce une influence sur ces carts et qu il serait int ressant de l analyser en d tail dans une recherche subs quente Toutefois ce facteur temps est quelque peu 2 Gaston Gauthier op cit p 18 3 Gaston Gauthier op cit p 18 L 8 TABLEAU III Moyennes carts types et coefficients de corr lations sur un test retest du Test de Tendances Personnelles administr aux m mes sujets dans un intervalle de 12 mois N 5l VARIABLES ADMINISTRATIONS COEFFICIENTS T IL de corr lations a M M O r D rc Ordre 50 7 8 8 52 2 1 1 0 61 0 75 Accomplissement 57 8 11 6 51 4 7 9 0 45 0 78 Pers v rance 52 6 7 6 48 5 7 7 0 55 0 81 Changement 46 2 10 5 8 2 9 9 0 34 0 79 Ascendance yy eL 8 6 1 3 11 2 0 59 0 79 D f rence S4 7 6 3 ie 10 2 0 48 0 71 Bienveillance 57 1 8 7 55 4 10 1 0 1 7 0 88 Extrospection 53 8 10 6 56 0 10 1 0 70 0 81 Sociabilit 57 4 11 5 50 7 9 9 0 67 0 73 H t rosexualit 49 7 6 4 57 4 10 5 0 50 0 77 Individualisme 42 9 9 2 h6 2 10 2 0 55 0 70 Inf riorit 45 2 6 6 44 7 9 6 0 57 0 84 D pendance 49 5 9 1 53 1 8 8 0 58 0 69 Aggressivit 45 1 7 2 52 6 8 3 0 31 0 71 Exhibitionisme 8 1 8 4 50 7 9 9 0 51 0 78 Nombre 5h 5u SL 73 oo a a Niveau de signification des r 01 b r entre les deux administrations du test aux m mes sujets N 5l c r inscrit aux normes du manuel Gauthier PRESENTATION QUANTIATIVE DES RESULTATS 9 justifi par une troisi me administration du Edwards Gauthier r
36. cores des cotes des rang es et des cotes des colonnes du Test de Tendances Personnelles administr un groupe d tudiantes de l re ann e N 54 VARIABLES Rang es_ Colonnes COEFFICIENTS de correlation a M 6 M 6 r b r c Ordre Accomplissement Pers v rance Changement Ascendance e e a o e i ee oe gt a s e D f rence Bienveillance 1 Extrospection Sociabilit H t rosexualit HH UUDOL OOMO E ONN J e a OMOWPY WHOL NO OH O O OO OR Loue ar WANE OF WrAIOND OOo v s NaN oF NN NNN a Individualisme Inf riorit D pendance Aggressivit Exhibitionisme EENET noD On Fun our MH D D D D Po PO NM MRF P D OHNE Dont OVW OF OM n o HUE Own OaMw0Or 0 Mr D D MMNMREH H D D Pf e e HANNE we VE WW DO OANOOL OO0OOOO O0O0OOO OOOOO OO0OOOO oOO000 OO0000 e s x e L s e NNUU CuS MF D J lwo Nombre a Niveau de signification des r 01 b Coefficients de corr lation entre les scores des rang es et des colonnes sur le pr sent test c Coefficients de corr lation inscrits aux normes du manuel de Gauthier PRESENTATION QUANTITATIVE DES RESULTATS 56 L Echelle aimvaiuatton le deuxi me instrument de mesure utilis pour obtenir du m me groupe de sujets l va luation du degr de satisfaction ou de frustration des quinze variables de personnalit du Edwards Gauthier par rapport la
37. cussion des r sultats en r f rence aux 72 sous hypoth ses et l hypoth se g n rale 3 Suggestions de recherches possibles 77 SOMMAIRE ET CONCLUSIONS 79 BIBLIOGRAPHIE 97 Appendices l LISTE ET DEFINITIONS DES TERMES EN RAPPORT AVEC LE CONCEPT DU MOI SELON SUPER aa sse 13 81 2 LISTE DES TENDANCES NORMALES DE LA PERSONNALITE ET LEURS DEFINITIONS SELON EDWARDS 83 3 LISTE DES TENDANCES NORMALES DE LA PERSONNALITE ET LEURS DEFINITIONS SELON GAUTHIER gt 87 TABLE DES MATIERES Appendices pages hL ECHELLE D EVALUATION DES QUINZE VARIABLES DE LA PERSONNALITE PAR RAPPORT A LA PROFESSION DU MORO ENG Gee Canam Bein te fn ee ee Se BE Up ee 90 5 SOMMAIRE DE Concept du moi et choix profession nel chez l tudiante infirmi re 95 Tableaux T ae IL IEL IV VII VIII IX LISTE DES TABLEAUX Moyennes et carts types de l ge et du quo tient intellectuel des sujets 26 Distribution de fr quence des scores obtenus sur la variable de Consistance 3l Moyennes carts types et coefficients de cor r lation sur un test retest du Test de Ten dances Personnelles administr aux m mes sujets dans un intervalle de 12 mois h48 Moyennes carts types et coefficients de cor r lation sur un test retest du Test de Ten dances Personnelles administr aux m mes sujets dans un intervalle de 8 semaines 50 Coefficients de corr
38. d r e plut t comme le r sultat des processus ant rieurs du d veloppement eu moment de l entra nement professionnel et ou au moment de l entr e sur le march du travail Ces processus ant rieurs du d veloppement sont dis cut s par Super dans The Psychology of ee ae Il em 2 prunte la classification psychologique de Buehler 7 et la classification sociologique de Miller and Form modifie les stages du d veloppement et les adapte au d veloppement professionnel en termes de concept du moi Commengant avec l adolescence il la consid re une p riode d exploration rend justice aux fonctions sociales d adaptation culturelle la famille l cole et la soci t aussi bien qu aux 26 Donald E Super op cit p 80 161 27 Charlotte Buehler Der menschliche Lebenslauf als psychologisches Problem dans The Psychology of Careers Opi Citas Da lETTes 28 D C Miller and W H Form Industrial Sociology dacs The Psychology of Careers op cit p 72 75 RECENSION DES ECRITS 17 potentialit s personnelles ou h r ditaires Il passe ensuite au processus de v rification de la r alit par la transition de l cole au monde du travail Le stage qui suit il l appelle le processus d essai En se trouvant une place dans le monde du travail ou en s adaptant une vie profes sionnelle toute personne dit il tente de concr tiser son concept personnel Vient ensuite la p riode de r alisation situ e entre
39. de diff rence significative entre le concept du moi consid r en termes de ces variables et les possibilit s de satisfaction dans l exercice de la pro fession du nursing La premi re sous hypoth se est mainte nue pour douze de ces corr lations et permet de pr sumer que le sujet qui poss de un degr de potentialit comparable aux normes illustr es au tableau IX de la page 59 toute proportion gard e est susceptible de trouver satisfaction et panouissement dans l exercice de sa profession Par ailleurs il est logique de concevoir qu un sujet dont les scores se r v leraient de beaucoup sup rieurs 4 ceux gui sont reproduits ici peut s attendre de rencontrer un degr moindre de satisfaction puisque ses potentialit s reconnues 6 Gaston Gauthier op cit p 12 DISCUSSION QUALITATIVE DES RESULTATS 73 et les potentialit s de la profession ne sont plus en har monie les unes par rapport aux autres Il est remarquer que la Bienveillance la Sociabi 2 lit l Extrospection et la Pers v rance caract risent sp cialement le profil de personnalit de l chantillon Les moyennes des scores demeurent assez constantes dans les trois groupes observ s tel qu il appara t au tableau X de la page l L observation du tableau XII page 65 am ne une deuxi me constatation concernant le rapport de corr la tion plut t bas bien que statistiquement significatif entre ces variables et le degr de satisfaction pr
40. de grouper les d finitions op rationnel les utilis es surtout en ce domaine encore jeune de la psychologie ot les termes sont d finis et interpr t s de mani re parfois si diff rentes La th orie de super servant de base 4 cet expos il est logique gue le sens gu il donne aux termes soit l Donald E Super Vocational Adjustment Implement ing a Self Concept dans Occupations cL Vol 30 No 2 p O9 RECENSION DES ECRITS 2 troitement suivi pour ensuite les adapter aux fins de la pr sente recherche Dans Career Development Self Concept Theory Super nous offre plusieurs de ses d finitions op rationnelles qui cadrent bien ici Selon lui le self concept est The individual s picture of himself the Bn perceived self with accrued meanings c est dire l image qu une personne a d elle m me comment elle se per oit par rapport un r le une fonction C est dans cette opti cue de l image qu une personne a d elle m me que le terme concept personnel sera op rationnellement utilis au cours de la pr sente investigation Comme le concept personnel est ce qui nous int resse Gavantaze ici la d finition compl te de Super est jug e n cessaire A self concept is the individual s picture of himself the perceived self with accrued meanings Since the person cannot ascribe meanings to him self in a vacuum the concept of self is generally a picture of the self in some rple some situation o
41. e en lumi re ces facteurs possibles et venir confirmer les pr dictions du Edwards Gauthier PRESENTATION QUANTITATIVE DES RESULTATS Ci Le tableau VII ajoute la v rification des normes de Gauthier en pla ant en parall le les coefficients de corr lation obtenus entre les cotes des colonnes et les cotes des rang es sur les scores de la deuxi me administra tion du test et ceux qui nous sont fournis au manuel La comparaison de ces coefficients d montre que part deux variables soit le Changement qui va de 81 75 et l Indi vidualisme de 72 61 toutes les autres marquent une plus haute corr lation dans le manuel Gaithier Les plus marquants sont l Accomplissement qui varie de 76 18 et la Sociabilit de 56 09 Il est int ressant de noter que Klett dans une tude similaire portant sur la stabilit du EPPS a galement obtenu des r sultats inf rieurs aux normes mentionn es par Edwards dans son manuel d instruc tions La discussion de ces diff rentes observations est port e au chapitre suivant o la lumi re d tudes ant rieures qui ont servi v rifier la validit du EPPS une valuation critique sera labor e 5 Gaston Gauthier op cit p 18 6 C J Klett Performance of High School Students on the EPPS dans Journal of Consulting Psychology 1967 Vol 21 No 5 p 68 72 7 Allen L Edwards op cit p 19 5p TABLEAU VII Coefficients de corr lation entre les s
42. e son choix ceci reste tout de m me un r sultat qui support par d autres exp rimentations acquerraient plus de valeur pour les pr dictions futures D autres tudes sont n cessaires avant d en arriver des g n ralisations c est pourquoi nous nous permettons d en sugg rer la section suivante 3 Suggestions de recherches possibles A la suite de la discussion de ces r sultats on peut sugg rer des recherches dans le domaine du d veloppe ment du concept personnel professionnel chez les infirmi res DISCUSSION QUALITATIVE DES RESULTATS 78 Une tude longitudinale portant sur la clarification du concept du moi au cours des trois ann es d entrainement pro fessionnel serait une contribution appr ciable dans un domaine non encore exploit Une autre tude int ressante serait d analyser 4 l int rieur m me de la profession du nursing les diff rents champs cliniques ouverts 4 la candi date au terme de ses tudes pour tenter de d couvrir si le concept du moi professionnel ne rev t pas des modalit s particuli res pour chacun de ces domaines ot elle est appe l e amp exercer sa profession De telles recherches pourraient jeter plus de lu mi re sur la valeur des pr sentes th ories qui consid rent le choix d une profession comme un moyen de rendre effectif son concept du moi D autres tudes m ritent d tre pour suivies avec des crit res diff rents et au moyen d preuves diff rentes Une comparais
43. e sujets d j fix s dans leur profession peut difficilement s adapter une population tudiante et par cons quent invite une investi l Hypoth se g n rale et conclusion Se basant sur la th orie de Super In expresssing a vocational preference a person puts into occupational terminology his idea of the kind of person he is la pr sente tude a pour objet d analyser si le choix de la profession du nursing r pond un besoin d expression de la personnalit en accord avec l image qu une personne a d elle m me ou un simple choix de pr f rence Cette recherche exp rimentale consid re uniquement le concept du moi professionnel c est dire l image qu une naald E Super Vocational Adjustment Implement oncept dans Occupations 1951 No 30 p 68 92 RECENSION DES ECRITS 23 personne a dtelle m me en rapport avec la profession choisie et non pas la Cescription totale de sa personne dans toute son entit Selon le vlan tabli le concept personnel professionnel trouve son expression dans un ensemble de va riables de la personnalit mesur es par le Test de Tendances ho Personrelliss de Gauthier t L auteur de cette th se se propose de v rifier L hypoth se nulle suivante Qu il n y a pas de diff rence significative entre les r sultats de la mesure du concept du moi chez un groupe d tudiantes infirmi res et les r sul tats d une chelle d valuation sur le degr de satisfaction
44. enior pour leur obligeante participation dans la r alisa tion des proc dures statistiques La g n reuse collaboration des Administratrices et des tudiantes de l Ecole d iInfirmi res o l chantillon a t s lectionn f t grandement appr ci e Reconnaissance galement ma Communaut les Soeurs de la Providence de Montr al qui a favoris la r alisation de cette recherche CURRICULUM STUDIORUM Soeur Anicette Guay f c s p naquit Roberval Comt de Roberval Province de Qu bec le 28 avril 1928 Elle obtint son Dipl me d Infirmi res de l Universit de Montr al en 1959 et son Baccalaur at s Sciences en Education du nursing de l Universit d Ottawa en 1961 TABLE DES MATIERES Chapitres pages INTRODUCTION ie sac 4 us LS a a a RR ae SS we TETE doc RECENSION DES DC HELIS amp Le Sy me es weet eee ca l l D finition des termes t implication au 1 sch me exp rimental 2 Aspect ph nom nologique du concept du moi 5 3 Concept personnel et choix professionnel 15 Lise SCHEME EXPERIMENTAL go a we al fae Cie let Le Ze oe oem Ge 2h l Le choix des sujets 2 2 Les instruments utilis s 2 3 Les m thodes utilis s 4 0 IIL PRESENTATION QUANTITATIVE DES RESULTATS 4 6 l R sultats sur la pr cision des mesures 4 6 2 R sultats des mesures mises en corr lation 58 IV DISCUSSION QUALITATIVE DES RESULTATS 67 l Evaluation critique sur la pr cision des 68 mesures 2 Dis
45. ens e in expressing a vocational preference a person puts into occupational terminology his idea of the kind of person he is that in entering an occupation he seeks to implement a concept of himself that in getting established in an occupation he achieves im self actualization The occupation thus makes possible the playing of a role appropriate to the self concept Sa th orie du d veloppement professionnel semble la formula tion la plus explicite et la mieux labor e jusqu date Utilisant comme l ment de base le concept du moi qui s tend sur la vie enti re de l individu il en consid re l efficacit et l actualisation comme le r sultat du proces sus ant rieur qui trouve son accomplissement au moment o l individu passe au monde du travail et ou il exprime un choix professionnel Ce qu une personne pense d une part et sa mani re de se comporter d autre part sont largement d termin s par le concept du moi par l image qu elle a d elle m me et de ses potentialit s Contrairement la pens e ant rieure cette 22 Donald E Super op cit p 1 RECENSION DES ECRITS lL connaissance n est pas un point statique et d termin mais bien un processus continu Tout tre humain est constamment et insatiablement engag dans une recherche jamais termin e e la connaissance de sa personne Combs consid re cet aspect si important qu il n h site pas dire the phenomenal self is so important
46. es de la personnalit ont fait surgir une pens e plus adapt e et mieux centr e sur les besoins person nels de l homme D apr s le concept du moi d termin sur un ensemble de variables de la personnalit et en se concen trant sur une profession sp cifique la pr sente recherche se propose d analyser et de v rifier la relation possible entre les besoins dominants de la personnalit et le choix d une profession comme moyen de satisfaire ces tendances normales se manifestant sous forme derbesoins Le premier chapitre par la recension des crits consid r s les plus ad quats au th me propos traite des ant c dents qui ont servi de piliers la th orie contempo raine sur le d veloppement et la cristallisation du concept d moi en termes de choix professionnel La donn e des d finitions op rationnelles l aspect ph nom nologique du concept du moi son r le dans le d veloppement du choix professionnel et la formulation de l hypoth se g n rale composent ce chapitre Le deuxi me chapitre trace le sch me exp rimental Les caract ristiques des sujets les instruments de mesure INTRODUCTION x les m thodes utilis es ainsi que les op rations statistiques adopt es y sont d crits en d tail Deux sous hypoth ses en sont d duites pour servir de base 4 l acceptation ou au rejet de l hypoth se g n rale Le troisi me chapitre consiste dans la pr sentation quantitative des r sultats de l exp rience selo
47. es par rapport la profession du nursing Au tableau IX sont illustr s les moyennes et les carts types des scores bruts obtenus sur les deux instru ments de mesure par les sujets de la population globale Les r sultats du Test de Tendances Personnelles peuvent tre compar s avec les normes fournies par Gauthier si on le 59 TABLEAU IX Moyennes et carts types des scores bruts du Test de Tendances Personnelles 6t de l Echelle d Evaluation pour l chantillon complet N 99 VARIABLES M o a M 6 b Ordre Tlel lies 5 8 1 0 Accomplissement 11 2 3 0 6 5 0 72 Pers v rance 3 2 3 7 5 6 1 3 Changement 13 1 EE les 16 Ascendance 8 9 3 6 3 7 1 6 D f rence 14 9 3 9 2al E3 Bienveillance 20 7 4 1 6 0 33 Extrospection 18 9 4 2 6 5 0 87 Sociabilit 19 0 2 9 6 1 Lek H t rosexualit 15 3 4 7 3 5 32 Individualisme 12 8 5 8 1 8 1 0 Inf riorit 10 0 5 1 2 5 1 3 D pendance 16 6 4 8 2 9 A Aggressivit 153 30 1 l 0 62 Exhibitionisme 11 2 4 5 2 9 leh Nombre 99 99 a Moyennes et carts types du Test de Tendances Personnelles Pp aes en Ny b Moyennes et carts types de l Echelle d Evaluation PRESENTATION QUANTITATIVE DES RESULTATS 60 d sire mais il faut tenir compte du fait que la population soumise la pr sente recherche est compos e d tudiantes poss dant une exp rience d entra nement professsionnel variant de quatre mois deux ans Il est tout de m me plausible d admettre que l analyse des donn es du
48. et carts types du test administr apr s une p riode de 8 semaines PRESENTATION QUANTITATIVE DES RESULTATS 53 sur les trois administration du Edwards Gauthier par la m me population L analyse quantitative indique que l Accom plissement la Sociabilit la Pers v rance l Ascendance la Bienveillance ont tendance donner des moyennes moins lev es lorsque l intervalle entre les tests est plus long l Ordre le Changement l Extrospection 1 Individualisme l Aggressivit suivent une volution croissante tandis que les autres variables la D f rence l H t rosexualit l Inf riorit la D pendance et l Exhibitionisme subissent des changements moins marqu s Ce d but d tude longitudi nale est r v lateur de certains aspects de l inventaire o de la population utilis e dans la pr sente recherche Ces aspects caract ristiques pourraient faire l objet d une tude sp ciale servant d terminer lequel des deux facteurs est le plus en cause Ces diff rences sont elles des effets de la d sirabilit sociale ou de la subjectivit probable qu un test pr admission aurait influenc e L assurance apport e aux candidates lors de la deuxi me et de la troi si me administration que les r sultats exp rimentaux serviraient strictement au niveau de la recherche serait elle un facteur d objectivit dans la r v lation de l image quiun individu a de lui m me Seules des recherches subs quentes pourraient mettr
49. f the points in life at which a young person is called upon to state rather explicitely his concept of himself to say definitely I am this kind of person In choosing a vocation one is in effect Shops ing a means of implementing his self concept Zl consid re ici le choix professionnel comme un moment dans le vie o une personne est appel e concr tiser plus expli citement l image qu elle a d elle m me dans une occupation particuli re Dans plusieurs de ses recherches il pr sente de mani re syst matique les l ments th oriques du d velop pement du concept du moi professionnel Dans son monographe 2 de 1963 il synth tise sa pens e et identifie ces l ments en processus de formation de transfert et d actualisation du concept du moi Les phases de la formation sont d crites en termes d exploration de diff rentiation personnelle 2h Donald E Super Vocational Adjustment Implement ing a Seir Concept op cit P 25 Donald E Super op cit p 11 RECENSION DES ECRITS 16 d identification de r le remplir et de v rification de la r alit Le processus de transfert peut se pr senter de plusieurs mani res soit travers l identification avec un adulte soit travers l exp rience ou encore travers une conscience croissante de certains attributs jug s plus ad quats et plus importants dans une profession que dans l au tre L actualisation par ailleurs est consi
50. he C est une adaptation fran aise du EPPS dont la normalisation a t faite sur diff rentes cat gories de la population Guilford J P Psychometric Methods New York McGraw Hill 195 ix 597 p Dans son chapitre nee Scales l auteur fournit un guide pr cieux pour la construction des chelles d va luation le nombre de scores y introduire les avantages et les d savantages de ces instruments de mesure Holland J L Theory of Vocational Choice dans Journal of Counseling Psychology 1959 Vol 6 No l p 35 kL Cet article appuie surtout sur le milieu social familial et autres qui servent former les concepts person nels professionnels futurs de tout individu Murray H A Explorations in Personality New York Oxford University Press 1930 xiv 70l p Recherche exp rimentale de grande valeur o l on retrouve le sch me exp rimental qui a guid Murray dans la nomenclature et la d finition des variables de personnalit tudi es Edwards y a puis les sources principales pour la BIBLIOGRAPHIE 98 construction de son inventaire de personnalit le EPPS Cet ouvrage a permis de faire le lien entre les be soins dominants de la personnalit et les traits de personnalit O Hara R et Tiedeman D V Vocational Self Concepts in Adolescence dans Journal of Counseling Psychology Vol a No L 1959 p 292 301 Cet article rapporte une tude du d veloppement du concept personnel che
51. hoice Segal en arrive la double conclusion que le choix profes siornel peut tre consid r comme l expression concr te du an G veloopvement progressif de la personnalit et que les facteurs qui servent de base l tude de la personnalit deviennent de pr cieux instruments pour comprendre le processus du choix professionnel Dans tous les crits consult s une seule recherche concerne sp cifiquement l analyse du r le que joue le concept du moi dans le choix de la profession chez l infirmi re 2 Brophy utilisant une population d infirmi res licenci es employ es dans un h pital de New York tenta d obtenir l aide du test Adjective Checklist une image du moi per u du moi id al et du genre de personnes que la profession r clamait Les sujets furent galement soumis 4 un 37 SaGe Segal op cit p 203 38 Z L Brophy Self Role and Satisfaction dans Genetic Psychological Monograph 1959 pP 263 300 RECENSION DES ECRITS 22 uestionnaire sur la satisfaction au travail L hypoth se Q principales de l auteur portait sur la recherche de l exis tence possible d une corr lation entre le concept du moi les exigences percues dans le r le professionnel et la satisfaction au travail ses r sultats arriv rent 4 confir mer i existence d une certaine relation entre les trois acteurs consid r s dans son investigation La recherche de Brophy s adressant une population d
52. iabilit H t rosexualit a e e NWOOW FMNOO VALON s s e e LL PRRPOM HRHHH NOHOO FOOD LLON a FOWOO FWwoorH wrron Individualisme Inf riorit D pendance Aggressivit Exhibitionisme VPN WARARDA WwlwUtO UT WANwWFO FOON BA ROW DHL DH LUDO LEUU HOHFO BPHHORP HHHHH HPORHE e Nombre SL UL aa PRESENTATION QUANTITATIVE DES RESULTATS 58 2 R sultats des mesures mises en corr lation Selon le plan du sch me exp rimental un rapport de corr lation ou eta effectu entre les scores obtenus sur chacune des quinze tendances mesur es par le Edwards Gauthier et les scores obtenus sur l Echelle d Evaluation des m mes tendances par rapport la profession du nursing sert de crit re de base A la v rification des deux sous hypoth ses formul es la fin du deuxi me chapitre La premi re de ces sous hypoth ses s nonce ainsi Il y a une corr lation posi tive entre les scores obtenus sur les quinze variables de l inventaire de personnalit du Edwards Gauthier et les scores obtenus sur l valuation du degr de satisfaction de ces m mes variables par rapport la profession du nursing La deuxi me sous hypoth se est la suivante Il y a une corr lation n gative entre les scores obtenus sur les quinze variables de l inventaire de personnalit du Edwards Gauthier et les scores obtenus sur l valuation du degr de frustra tion de ces m mes variabl
53. id lit d un ins trument de mesure les auteurs exigent un accord assez lev entre les r sultats Ceux qui sont illustr s aux tableaux III et IV des pages quarante huit et cinquante sont ils conformes aux crit res de corr lation formul s par les statisticiens La litt rature rapporte plusieurs tudes ayant pour objectif ce facteur important que sont les normes Parmi les recherches effectu es sur le EPPS deux investi gations semblent plus caract ristiques en regard du pr sent expos Koons en particulier tablit des normes sur une population de coll giens dont 100 gar ons et 200 filles En comparant ses normes avec celles qui sont publi es dans le manuel du EPPS il trouve que les deux groupes diff rent significativement des groupes standardiz s sur huit des 15 variables De ces r sultats il arrive la conciusion qu il est pr f rable d tablir des normes locales avant d utiliser le EPPS vu que les diff rences peuvent r sulter du facteur temps ou du facteur milieu g ographique l A L Edwards Edwards Personal Preference Schedule Manual New York Psychological Corporation 1951 27 p 2 Paul B Koons et Robert W Birch Reevaluation of the EPPS Norms dans Psychological Reports 1964 Vol L No 3 p 905 906 DISCUSSION QUALITATIVE DES RESULTATS 69 3 Caputo un peu sceptique devant les r sultats sa tisfaisants rapport s par la litt rature sur les test retests court terme
54. ider able popularity though self perception as revealed by the self concept The dimensions used by trait psychology may be used in describing the self concept with the result that the phenomenological approach is also in a sense a trait psychology even though it tends to stress the self more than the traits which make it up Ces vues dynamiques de la personnalit ne condamnent en rien la valeur et la validit des th ories ant rieures Elles permettent de porter une plus grande attention la personne humaine ses attributs propres et aux richesses des temps et ces lieux Ces l ments r pondent plus ad quatement aux besoins dominants de son tre selon ses perceptions de lui m me sans toutefois oublier le comportement par lequel il se manifeste et le milieu social avec lequel il change C est dans cette optique que Super en 19510 puis en 19577 labore et publie une th orie compr hensive du 19 Donald E Super op cit p 226 20 Donald E Super Vocational Adjustment Implement ing a Self concept dans Occupations 1951 No 30 p 88 92 21 Donald E Super The Psychology of Careers op cit p 163 302 RECENSION DES ECRITS 19 d veloppement professionnel th orie qui embrasse la vie enti re et qui semble concr tiser en un tout unifi la pens e des psychologies individuelles sociales diff ren tielles et g n tiques Dans Career Development Self concept sneorv il concr tise ainsi sa p
55. in the economy of each human being that it gives continuity and consistency to his personality It provides the central core argynd which all other perceptions are organized Le concept du moi est donc l image la perception des va leurs et des potentialit s qu un individu se reconna t le moi per u enrichi de ses exp riences Mais comme l individu ne peut se reconna tre des attributs dans le vide son concept personnel se concr tise dans un r le une situation une position un ensemble de fonctions ou de relations Cette perception engage toute personne explorer et cher cher parmi les diff rentes professions ou occupations celle qui lui permettra de remplir le plus ad quatement possible le r le correspondant aux besoins dominants de son tre Les termes consid r s sp cifiques cette recherche tant op rationnellement d finis et l aspect th orique ex pos le moment est venu d tablir le lien avec le choix professionnel ce sera le sujet de la troisi me section 23 A W Combs et D Snygg op cit p 122 RECENSION DES ECRITS 15 3 Concept personnel et choix professionnel Ce qui peut tre a le plus frapp les psychologues contemporains dans la relation entre le concept du moi et le S veloppement d un choix professionnel est cet nonc de Super o il per oit l entr e dans une occupation d sir e comme une expression tacite de son concept personnel The choice of an occupation is one o
56. lation obtenus sur le test retest du Test de Tendances Personnel les administr diff rents intervalles 51 Moyennes et carts types des scores standard du Test de Tendances Personnelles administr un groupe d tudiantes de l re ann e deux intervalles diff rents 52 Coefficients de corr lation entre les scores des cotes des rang es et des cotes des colon nes du Test de Tendances Personnelles admi nistr un groupe d tudiantes de le ann e 55 Moyennes et carts types des scores du test retest de l Echelle d Evaluation administr un groupe d tudiantes de l re ann e 57 Moyennes et carts types des scores bruts du Test de Tendances Personnelles et de l Echelle d Evaluation pour l chantillon COMPLBE 5 u Mo os eo Sons Beato Te ge tg Moyennes et carts types des scores bruts du Test de Tendances Personnelles pour les trois groupes s par ment e a l pages LISTE DES TABLEAUX vii Tableaux pages XI Moyennes et carts types des scores bruts de l chelle d Evaluation pour les trois groupes S par moNts Sin alg he sea VS a ey Le aa ce a aa XII Rapports de corr lation entre les scores ob tenus sur le Test de Tendances Personnelles et sur l Echelle d Evaluation 65 INTRODUCTION La promotion des droits de l homme et du statut particulier de la femme invite le chercheur se pencher sur les domaines qui touchent de plus pr
57. les scores obtenus sur l Echelle d Evaluation sont reproduits au tableau XII L tude quantitative de ces r sultats r v le que douze des 15 variables r pondent une corr lation positive statistique ment non significative au niveau de 1 de probabilit par cons quent ces r sultats sont conformes au maintien de la premi re sous hypoth se postulant qu un rapport de corr la tion positif est l indice de satisfaction dans l exercice de la profession sp cifique mise l tude Ces variables sont le Changement avec le plus haut point de corr lation soit ll la Bienveillance l2 l Ordre 39 la Sociabilit 32 l Aggressivit 37 La Pers v rance l Inf riorit l H t rosexualit l Individualisme l Accomplissement et la D pendance varient entre 30 et 11 En ce qui concerne la D f rence et l Extrospection le rapport de corr lation obtenu d note des corr lations positives mais statistiquement significatives au niveau de 1 de probabilit donc d montrant la possibilit de diff rence entre le concept du moi r v l par ces variables et la satisfaction dans l exercice de la profession sans tou tefois r v ler l existence de frustration Une seule varia ble l Ascendance donne une corr lation n gative de 12 r v lant une diff rence non statistiquement significative 65 TABLEAU XII Rapports de corr lation entre les scores obtenus sur le Test de Tendances Personnelles et sur l Echelle d Evalu
58. lization In their most complex form they are organized around some status or role Dans la pr sente recherche l attention est limit e au con cept du moi professionnel d un individu c est dire son 5 Donaid E Super op cit p 19 6 Donald E Super op cit p 18 RECENSION DES ECRITS H valuation d lui m me en relation au monde du travail et non pas l image totale qu il se fait de lui m me Super labore a nsi cette d finition The term vocational self concept denotes the constellation of self attributes considered by the individual to be vocationally relevant whether or not they have been translated into a vocational preference In one possible meaning of the term it is synonymous with vocational preference this latter being the summation and translation of the self percepts into occupational terms au point de vue professionnel le concept du moi est la cristallisation des attributs personnels ou traits de per sonnalit consid r s comme correspondant une profession pr f r e Evidemment toute tentative pour d couvrir les dif f rents aspects du concept personnel dans un r le sp cifique n cessite une m thode ad quate d autodescription Ces per ceptions sont int rieures et invisibles 4 l observation di recte Inutile de tenter de parler de concept personnel si on n a aucun moyen de le concr tiser Super examinant les m tnoces possibles pour obtenir d un individu la
59. n sur chacune des quinze variables de la personnalit d ter minent le degr de satisfaction ou de frustration que les sujets employ s dans cette tude jugent possible dans l exercice de la profession du nursing 3 Les m thodes utilis es Apr s une description g n rale de l chantillon et des instruments de mesure une laboration des m thodes de proc dure et des op rations statistiques est n cessaire 28 J P Guilford op cit p 289 290 SCHEME EXPERIMENTAL 4l A M thodes de proc dure PR Le Test de Tendances Personnelles de Gauthier et l Echelle d Evaluation ont t administr s durant les heures r guli res de cours c est dire trois p riodes diff rentes une pour chaque groupe de classes Les sujets pr sents au cours ce jour l d terminent l chantillonnage Ils sont assur s que ces r sultats serviront strictement au niveau de la recherche et n influenceront en rien leur dos sier scolaire A une premi re sesssion toutes sont soumises au Edwards Gauthier en suivant les indications standardis es d administration contenues dans le manuel d instructions Une semaine d intervalle tant jug e n cessaire et en m me temps suffisante pour liminer la transposition d un instrument l autre la deuxi me session a t fix e pour l administration de l Echelle d Evaluation Le tout s est effectu comme pour la premi re preuve en sessions 29 Gaston Gauthier op cit 30 p 30
60. n du Edwards Gauthier chaque paire d items est organis e de fa on minimiser l effet de d sirabilit sociale c est dire de mani re liminer la possibilit de choisir l nonc qui para t le plus sociale ment acceptable Le score brut total possible sur chacune des variables s tend de z ro 28 La forme du choix forc est suppos e permettre d viter l inconv nient des inven taires habituels o le sujet doit r pondre par un oui ou par 15 Allen L Edwards op cit p 15 SE 16 Gaston Gauthier op cit p 10 SCHEME EXPERIMENTAL 34 TABLEAU ITI Distribution de fr quence des scores obtenus sur la variable de Consistance a N 99 SCORES FREQUENCES 3e ann e 2e ann e le ann e Total I5 l 2 3 1h 2 6 l 9 13 4 6 10 20 12 8 3 10 2 11 9 10 7 26 10 4 T pie 9 1 3 2 6 8 2 2 7 6 1 l 5 L gt 2 l Xombre 29 35 35 99b a Seizi me variable destin e r v ler la constance du sujet relativement au test b Un protocole trouv incomplet a limin un sujet SCHEME EXPERIMENTAL 35 un non des questions qui son point de vue peuvent lui tre d favorables De cette fa on c est dire par la m thode du choix forc il est pr sum que les r sultats correspondent plus l image que le sujet se fait de lui m me Dans son manuel d instructions Gauthier souligne ainsi cet avantage du choix forc Le pr sent test essaie de parer cet inconv nient
61. n les pro c dures et selon les buts propos s par la pr sente investi gation Toutes ces donn es sont illustr es sous forme de tableaux Le quatri me et dernier chapitre conduit la des cription et la signification qualitative des r sultats obtenus la lumi re de l hypoth se nulle formul e qu il n y a pas de diff rence significative entre les r sultats de la mesure du concept du moi chez un groupe d tudiantes infirmi res et les r sultats d une chelle d valuation sur le degr de satisfaction pr vu dans l exercice de la profes sion du nursing cela d apr s un ensemble de variables de la personnalit Finalement les conclusions tir es de l tude exp rimentale sont r sum es et des recommandations pour de futures recherches sont projet es CHAPITRE PREMIER RECENSION DES ECRITS Pour traiter du choix professionnel en termes du concept du moi il est n cessaire de souligner les ant c dents qui ont conduit au d veloppement d une th orie du concept du moi professionnel du r le qu elle joue dans le choix d une profession et des tendances qui y sont impli qu es tout cela l int rieur du dynamisme de nos th ories modernes l D finition des termes et implication au sch me exp rimental Avant de parcourir les ant c dents qui ont conduit amp une th orie du concept du moi professionnel et avant d en analyser son int gration dans le contexte exp rimental il s av re n cessaire
62. nd effort to be a rcovognized authority to accomplish something of great sig nificance to do a difficult job well to solve difficult problems and puzzles to be able to do things better than others to write a great novel or play 2 def Deference To get suggestions from others to find out what others think to follow instructions and do what is expected to praise others to tell others that they have done a good job to accept the leadership of others to read about great men to conform to custom and avoid the unconventional to let others make decisions 3 ord Order To have written work neat and organiz ed to make plans before starting on a difficult task to have things organized to keep things neat and orderly to make advance plans when taking a trip to organize details of work to keep letters and files according to some system to have meals organized and a definite time for eating to have things arranged so that they run smoothly without change l exh Exhibition To say witty and clever things to tell amusing jokes and stories to talk about personal adventures and experiences to have others notice and comment upon one s appearance to say things just to see what effect it will have on others to talk about personal achievements to be the center of attention to use words that others do not know the meaning of to ask questions others cannot answer 5 aut Autonomy To be able to come and go as desir ed to s
63. new things to eat in new and different places to try new and different jobs to move about the country and live in different places to participate in new fads and fashions 13 end Endurance To keep at a job until it is finished to complete any job undertaken to work hard at a task to keep at a puzzle or problem until it is solved to work at a single job before taking on others to stay up late working in order to get a job done to put in long hours of work without distraction to stick at a problem even though it may seem as if no progress is being made to avoid being interrupted while at work ll het Heterosexuality To go out with members of the opposite sex to engage in social activities with the opposite sex to be in love with someone of the opposite sex to kiss those of the opposite sex to be regarded as physic ally attractive by those of the opposite sex to participate in discussions about sex to read books and plays involving sex to listen to or to tell joked involving sex to become sexually excited 15 age Aggression To attack contrary points of view to tell others what one thinks about them to criticize others publicly to make fun of others to tell others off when disagreeing with them to get revenge for insults to become angry to blame others when things go wrong to read newspaper accounts of violence APPENDICE III LISTE DES TENDANCES NORMALES DE LA PERSONNALITE ET LEURS DEFINITIONS SELON GAUTHIER
64. ng on doit constater l existence de peu de recherches reliant ces deux domaines Afin d explorer ces deux approches dans une tude exp rimentale l investigation suivante a t tent e Cette recherche avait pour but de consid rer si le choix de la profession du nursing r pondait un besoin d expression de la personnalit en termes du concept du moi ou une simple d cision de pr f rence Pour r soudre ce probl me l auteur de la pr sente tude s tait donn pour but de v rifier l hypoth se suivante exprim e sous forme d hypoth se nulle Il n y a pas de diff rence significative sur les 2 r sultats du Test de Tendances Personnelles concr tisant le concept du moi et les r sultats de l valuation du degr l A Guay Concept du moi et choix professionnel chez 1 tudiante infirmiere these de maitrise pr sent e l Universit d Ottawa 1968 x 99 p 2G Gauthier Test de Tendances Personnelles manuel d instructions Montr al Institut de Recherches Psychologi ques 196 30 p APPENDICE V 96 de satisfaction pr vue dans l exercice de la profession du nursing cela d apr s un ensemble de variables de la person nalit que l inventaire utilis pr tend mesurer L chantillon comprend quatre vingt dix neuf tudiantes infirmi res d expression francaise r parties en premi re en deuxi me et en troisi me ann e d entra nement professionnel et ayant une moyenne d ge de 19 1 Les r s
65. on de plusieurs preuves de la concr tisation du concept du moi professionnel dans le choix de la profession soit dans un m me groupe ou dans des groupes diff rents soit par l utilisation d autres instru ments de mesure est une approche n cessaire dans ce domaine de la psychologie ducationnelle et professionnelle en raison des besoins croissants de notre population tudiante SOMMAIRE ET CONCLUSIONS L tude de la relation possible entre le concept du moi et le choix de la profession du nursing comme moyen de concr tiser cette perception ph nom nale du moi constituait le but principal de cette recherche Les donn es statistiques furent recueillies aupr s d une population d tudiantes infirmi res en premi re en deuxi me et en troisi me ann e d entra nement professionnel Le Test de Tendances Personnelles de Gauthier servit la mesure du concept du moi Une Echelle d Evaluation bas e sur la nomination et la description des m mes quinze varia bles de la personnalit que le Edwards Gauthier pr tend mesurer fut adapt e au plan de l exp rimentation pour obtenir le degr de satisfaction ou de frustration que ces traits peuvent rencontrer dans la profession d infirmi res Les r sultats obtenus maintiennent l hypoth se exp rimentale de non diff rence entre le concept du moi et le choix de la profession du nursing en termes des variables mises l preuve En cons quence la pr sente exp rience confirme
66. ovince de Qu bec et il en sera tenu compte ans l interpr tation des r sultats Os 2 Les instruments utilis s Murray dans sa recherche exp rimentale sur les composanstes de la personnalit Gistingue quarante quatre traits de base qui r v lent autant d aspects fondamentaux de la personnalit y manifestant les besoins sous jacents ou les tendances normales du comportement Dansson livre 2 Sie de Exvlorations in Personality il n h site pas comparer 1 H A Murray Explorations in Personalit New York Oxford University Press 1930 xiv 761 p 2 2 E A Murray op cit p 702 703 SCHEME EXPERIMENTAL 29 son ensemble de variables la cat zorie des traits tudi s SET se gate dans Personelity I1 le cite en ces termes En jetant un regard sur notre liste de varia bles on verra culun grand nombre d entre elles ont des qualit s qui si elles taient r v l es S ce fa on r p t e par un sujet seraient sans aucun doute sssimil es la cat gorie des traits C Allport part sur le mot trait tente GsCouvesr n examinant l histoire de Son usa ce cu il signifiait dans le pass et puis en s propre d finition Contrastant avec poursuit Murray ma m thode a t de commencer par des ph nom nes concrets d essayer Ge cistinguer des variables s arables et de Gozner alors chaque uniformit d finie un nom converabie fi t J lt Je Vs
67. p r e dans la litt rature parcourue pour venir confirmer ces donn es C est pourquoi ces op rations statistiques ont t r p t es par l auteur de cette th se sur un groupe de cinquante quatre aspirantes infirmi res de l re ann e Les r sultats obtenus sont pr sent s au chapitre suivant B L Echelle d Evaluation Le deuxi me instrument de mesure utilis est une chelle d valuation construite sp cialement pour obtenir le jugement personnel du sujet sur le degr de satisfaction ou de frustration qu une personne poss dant le trait va lu puisse rencontrer dans la profession d infirmi re SCHEME EXPERIMENTAL 39 Cette m thode d valuation a t pens e d apr s les infor mations de Guilford qui se lisent ainsi A trait to be rated should ordinarily be introduced with a trait name and a definition and there should be cues Within reasonable limits nothing should be left undone to give the rater a clear univocal conception of the continuum along which he is to evaluate objects and to give all raters the same conception La pr sente chelle d valuation est compos e des m mes quinze variables de la personnalit fournies par 16 Pawandsseautnier S identifi es et suivies de leur descrip tion respective Chaque variable est pr sent e de la mani re suivante ACCOMPLISSEMENT DE SOI Cette personne a un grand d sir de s accomplir dans une t che une occupation un genre de vie Elle
68. plus graces de et Gauthier une description simplifi e et convenable d un groupe de variables de la personnalit tudi es par iara En r sum on peut conclure que la vari t des traits choisis leur description simple et claire la m thode du choix forc entre deux attitudes de d sirabilit sociale guivalentes qui forment le Edwards Gauthier sont conformes cette affirmation de Super lorsqu il discute et analyse les moyens d obtenir d un sujet l image qu il a de lui m me When the focus is on vocational development and the objective is to describe the vocational self concept the definition must be in self descriptive terms and hhe measures must involve a variety of attributes 20 Allen L Edwards op cit p 11 21 Gaston Gauthier op cit p 13 22 H A Murray op cit p 145 239 23 Donald E Super Career Development Self Concept Theory op cit p 23 SCHEME EXPERIMENTAL 37 Par ailleurs si la constance et la validit du EPPS sont depuis longtemps confirm es par de nombreuses recher ches il faut mentionner que l adaptation du Edwards Gauthier a n cessit de nouvelles normes bas es sur la population canadienne francaise Tel qu il appara t au manuel d ins tructions lt 4 la fid lit la stabilit et les intercorr la tions entre les diverses variables ont t soigneusement tudi es et reproduites La normalisation du test a t rendue possible en se servant de diff rentes cat
69. potentialit s personnelles 5 32 D apr s O Hara et Tiedeman dans Vocational Self Conceots in Adolescence le processus du choix profession nel d veloppe une identit propre Leur but principal a t tudier Les diff rents stages du d veloppement du concept Su moi selon la th orie de Ginzberg Ginzburg Axelrad and et d tablir lequel parmi les stages du d veloppe ORU est le plus r v lateur du choix professionnel Selon Leur conclusion le concept personnel professionnel se velopoe tard dans l adolescence Or 2 J L Holland op cita Ppa 3T 32 R O Hara et D V Tiedeman Vocational Self Concepts in Adolescence dans Journal of Counseling Psy caolozy Vol 6 No 4 1959 p 292 301 33 E Ginzberg S W Ginzburg S Axelra and J L Herma Occupational Choice New York Columbia Univers ity Press 1951 xiv 271 p RECENSION DES ECRITS 20 Anne Roe dans son excellent volume Psychology of Ocevvations4 traitant du r le important que joue la pro fession dans la vie d un individu s exprime ainsi Occupations as a source of need satisfaction are of extreme importance in our culture It may be that occupations have become so important in our culture just because so many needs are so well satisfied by them Whether the relation is causal or rot and if so which is causal and which is effect does not particularly matter It is provably a sort of feed back arrangement anyway What is impor
70. profession du nursing a t galement soumis une preuve de v rification Administr deux reprises dans un intervalle de huit semaines le test retest a donn des r sultats qui sont r sum s au tableau VIII et dont les moyennes sont presqu identiques Les variances sont minimes pour quelques tendances seulement Le plus grand cart entre ces moyennes de scores est de l pour le Changement et de 3 pour la Sociabilit et l Aggressivit Un examen attentif de ce tableau permet de pr sumer que l valuation a t constante d une administration A l autre et que les quelques diff rences observ es sont probablement attribua bles l effet du hasard Cette premi re partie de la pr sentation des donn es statistiques confirment la constance et la validit des instruments de mesure en ce qui a trait la pr sente inves tigation Dans la section suivante l expos portera sur les r sultats qui s adressent sp cialement l tude de l hypoth se sp cifique de la recherche 8 Echelle D Evaluation Appendice III 9 Gaston Gauthier op cit 30 p TABLEAU VIII Moyennes et carts types des scores du test retest de l Echelle d Evaluation administr 4 un groupe d tudiantes de l re ann e N 51 VARIABLES ADMINISTRATIONS I TI 0 M 6 Ordre Accomplissement Pers v rance Changement Ascendance e L e e e e e e o D f rence Bienveillance Extrospection Soc
71. r op cit p 185 186 A RECENSION DES ECRITS 8 x la fois dans leur concept du moi et dans la mani re dont elles le traduisent en termes professionnels Sous la pouss e d une volution culturelle et sociale qui met en valeur le respect et le d veloppement int gral de la person ne humaine les psychologues contemporains essaient de com prendre le comportement d un individu partir de son propre point de vue c est dire partir de la mani re dont il se voit d apr s l image qu il a de lui m me C est l un Ces aspects des th ories ph nom nologiques et psychanalyti e d passer les fronti res du comportement ext rieur Os ques pour centrer leur attention sur l individu Ces th ories vont plus loin et consid rent que la satisfaction dans la profession survient quand les besoins dominants de la per sonnalit trouvent leur accomplissement dans la pratique de ia profession choisie 1h Selon Combs et Snygg du point de vue de celui qui agit tout comportement est significatif Il a toujours sa raison d tre Quelquefois disent ils les raisons sont vagues et confuses le comportement est alors vague et in certain d autres fois les raisons sont extr mememt claires et d finies Mais toute action pour celui qui la fait 14 A W Combs et D Snygg Individual Behavior New York Harper and Row 199 p 17 16 RECENSION DES ECRITS 9 semble raisonnable et n cessaire au
72. r in some web of relationships De cette d finition on peut d duire qu une personne a plu sieurs concepts personnels conditionn s par la fonction ou 2 Donald E Super Career Development Self Concept ee New York College Entrance Examination Board 1963 iii 95 p 3 Donald E Super op cit p 18 ly Donald E Super op cit p 18 RECENSION DES ECRITS 3 la situation ot elle se trouve Ces diff rents concepts du moi d un individu sont plus ou moins reli s organis s ou O sign s par ce qui st appel par le m me auteur un syst me de concepts personnels qu il d finit The constellation more or less well organized of all of the self LA Ce syst me est donc le r sultat des diff rents concepts du moi des images que l individu a de lui m me dans les t ches et les situations o il se trouve Le concept personnel devient ainsi le r sultat d un ensemble de perceptions manant des sens formant des im pressions personnelles diff rents niveaux de complexit oui peuvent tre distribu s en concepts simples ou de niveau inf rieur et en concepts complexes ou de niveau sup rieur Super les distingue ainsi Lower level or simple self concepts are derived from one or a small number of related self percepts wnich have acquired meaning with the result that a simple stimulus evokes a concept Simple self concepts are organized into higher level or complex self concepts through abstraction and genera
73. re s est av r e utile et m me n cessaire Parlant de la population totale qui a servi la normalisation de son test Gauthier mentionne un groupe de soixante treize aspirantes infirmi res de premi re ann e comme chantillon dans son test retest Une cat gorie analogue de sujets a t s lectionn e pour le test retest l Gaston Gauthier op cit p 18 PRESENTATION QUANTITATIVE DES RESULTATS 47 de la pr sente exp rience groupant cinquante quatre candi dates de premi re ann e Le tableau III illustre les coefficients de corr lation pour chacune des quinze variables de la personnalit du Edwards Gauthier entre les scores d un test retest r alis dans un intervalle de douze mois soit avant l ad mission au cours et quatre mois apr s l entr e en entra ne ment Compar s aux coefficients de corr lation du manuel Gauthier qui apparaissent au m me tableau les coefficients subissent une baisse apparente plus sp cialement pour l Accomplissement la Pers v rance le Changement la Bien veillance et l Aggressivit La variable Changement subit la plus haute diff rence soit de 79 34 Toutes les autres varient entre 10 et 4l Seule la Sociabilit s est maintenue assez constante avec une diff rence de 06 seulement Si l on tient compte que l intervalle test 3 retest a pass de une semaine avec Gauthier douze mois dans le pr sent test retest on peut supposer que le facteur temps exer
74. s son panouisse ment et son adaptation dans la soci t On commence peine d couvrir et surtout accep ter des probl mes humains technis qui exige 4 la fois l importance consid rable de ces r alit s en traitant La complexit croissante d un monde comp tence et coop ration requiert un oeil plus attentif aux valeurs fonci res qui caract risent tout tre humain selon leur concept personnel Les individus agissent et leur comportement tend vers la satisfaction des besoins de leur personnalit C est travers le d veloppement de th ories et l accumulation de donn es que la psychologie pourvoit fournir une compr hension ad quate des individus et de leur comportement face la solution des grands probl mes de notre temps Parmi ces probl mes il en est un qui commande l at tention d une fa on sp ciale Pendant plusieurs ann es les sont content s de mesurer les habilet s des individus pour rant avec les normes d autres celui du choix professionnel sp cialistes en la mati re se int r ts les aptitudes les ensuite tenter en les compa sujets d j engag s dans les INTRODUCTION ix dirf rentes professions de diriger les candidats vers l une ou l autre des professions inventori es consid rant cette tape dans la vie comme une d cision prendre un certain moment Cependant dans les derni res ann es les tudes plus approfondi
75. ston Gauthier Test de Tendances Personnelles manuel d instructions Montr al Institut de Recherches Psychologiques Inc 1964 p 12 APPENDICE III 88 x 8 EXTROSPECTION Tendance observer le comportement d autrui Disposition analyser comprendre ce qui se passe chez autrui Pr voir les r actions d autrui 9 SOCIABILITE Aimer participer des activit s socia les s affilier un groupe Aimer se faire des amis 10 HETEROSEXUALITE Attitude du sujet l gard des per sonnes de l autre sexe C EGOCENTRISME tendances un certain repliement sur soi 11 INDIVIDUALISME Tendance faire sa guise sans tenir compte d autrui Il s agit ici plus d ind pen dance que d autonomie 12 INFERIORITE Inclination d une personne se sentir inf rieure aux autres et se replier sur elle m me Ressentir de la culpabilit 13 DEPENDANCE Besoin de s appuyer sur autrui en cherchant sympathie et soutien avant d agir Besoin d tre aid Tendance tre d pendant de quelqu un d autre 14 AGGRESSIVITE Tendance tre impulsif manquer de contr le en certaines situations Inclination la critique tre antipathique manquer de tact 15 EXHIBITIONISME Chercher faire de soi le centre de l attention des autres Besoin d tre vu ou de para tre Aimer avoir un public APPENDICE IV ECHELLE D EVALUATION DES QUINZE VARIABLES DE LA PERSONNALITE PAR RAPPORT A LA P
76. t est une illusion A ces facteurs de mesure et de personnalit il faut ajouter le postulat initial de l homog n it du groupe Les statisticiens ont observ que plus un groupe d individus est homog ne par rapport aux traits tudi s plus la corr lation est faible Dans la pr sente recherche l homog n it s ap plique et la profession sp cifique tudi e et la popu y lation qui a d j t soumise 4 des crit res de s lection pr alables l admission en entra nement Une seule variable l Ascendance maintient la deuxi me sous hypoth se avec un rapport de corr lation de 12 illustr au tableau XII de la page 65 Cette corr la tion statistiquement non significative au niveau de 1 de DISCUSSION QUALITATIVE DES RESULTATS 75 probabilit est selon le postulat mis un indice de frus tration dans l exercice de la profession Si on consid re ce trait de personnalit dans sa valeur intrins que il faut admettre cue l infirmi re est de par sa profession plus souvent appel e suivre et ex cuter des ordres qu commander Il est logiquement acceptable de s attendre un certain degr de frustration chez la candidate qui poss de un score lev sur cette variable moins que cette Ascendance soit quilibr e par un niveau favorable de Bienveillance de D f rence et d Extrospection Tel qu il appara t au tableau XII de la page 65 la D f rence et l Extrospection indiquent un
77. t re intrins quement positif des conditions c est la perception de ces conditions par le sujet De m me ce dont il s agit ce n est pas tant du moi tel qu il existe en r alit mais le moi tel qu il est per u par le sujet Donald E Super de l Universit Columbia est cer tainement un des pionniers vouloir explorer cet aspect h nom nologique Il le fait par des th ories dynamiques 3 de artir des besoins dominants de la personne partir de l image qu elle a d elle m me La valeur particuli re de cette approche de la personnalit selon Super dans The f X a sycz ology of Careers t consiste dans l accent port sur l individu comme l organisateur et le coordonnateur de ce qu il per oit Il exprime ainsi sa pens e In the phenomenal approach to personality the way n which the individual perceives his environ ment and himself is the focus of interest Here the emphasis is not on behavior put on the individual s perceptions and concepts 17 Donald E Super The Psycholo of Careers New York Harper and Row 1957 x 362 18 Donald E Super op cit p 226 RECENSION DES ECRITS 12 L emphase ici est plac e non pas sur le comportement ext rieur mais bien sur l image qu un individu a de lui m me Il poursuit son id e en d montrant l importance que cette approche a apport e dans le domaine de la connaissance de ia personnalit This approach to personality has won cons
78. t fid lit une t che Suppose un minimum d nergie et de r sistance 4 la fatigue Permet le progr s par rapport un tat ant rieur 1 2 3 L 5 6 7 Causera une tr s Aucune satisfac Causera une tr s haute frustration tion sp ciale ou haute satisfac frustration tion CHANGEMENT Ce type a de la facilit s adapter des si tuations nouvelles Si ce trait est tr s prononc peut devenir de l inconstance et un signe d instabi lit 1 2 3 L 5 6 7 Causera une tr s Aucune satisfac Causera une tr s haute frustration tion sp ciale ou haute satisfac frustration tion ASCENDANCE Cette personne aime animer un groupe ou en prendre la direction Elle a tendance au commande ment est port e dominer se montrer au d triment des autres A tendance tre accept comme chef 2 3 h 5 6 7 Causera une tr s Aucune satisfac Causera une tr s haute frustration tion sp ciale ou haute satisfac frustration tion DEFERENCE Cette personne a une saine acceptation des exi gences des personnes en autorit Elle a des aptitu des recevoir des ordres et les ex cuter 1 2 3 h 5 6 7 Causera une tr s Aucune satisfac Causera une tr s haute frustration tion sp ciale ou haute satisfac frustration tion APPENDICE IV 92 BIENVEILLANCE Cette personne a tendance aider les autres avec g n rosit et sympathie Elle a une attitude de bienveillance envers le prochain Elle aime faire du bien 1
79. t la notion du moi d termine le comportement La premi re repr sente le fac teur dynamique la seconde repr sente le facteur r gulateur L une fournit donc l nergie l autre la direction Par cons quent la tendance l actualisation du moi agit et vise constamment la conservation et l enrichissement Q u moi Toutefois le succ s ou l efficacit de cette action d pend non point de la situation r elle objective mais de a situation telle que le sujet la per oit Or le sujet per oit la situation en fonction de la connaissance de son moi On pourrait dire qu il per oit le monde travers le prisme du moi ce qui s y rapporte a tendance tre per u en relief et est susceptible d tre modifi en fonction des besoins dominants de l individu De sorte que c est la notion du moi qui en derni re analyse d termine l effica cit ou le manque d efficacit de la tendance l actualisa tion Ii s ensuit que l efficacit de cette tendance l ectualisation du moi d pend du caract re r aliste de la notion du moi Cette notion devient r aliste quand il y a 16 Carl Rogers C M Kinget op cit p 34 RECENSION DES ECRITS l1 correspondance ou congruence entre les attributs que le sujet croit poss der et ceux qu il poss de en fait L individu sa tendance l actualisation et sa notion du moi sont autant d l ments d un monde ph nom nal D s lors ce qui compte ce n est pas le carac
80. t standardiz ne peut tre compar des normes ant rieures Toutefois la double administration de l Echelle d Evaluation employ e huit semaines d intervalle confirme que les sujets sont demeur s stables dans leur valuation sur le degr de satisfaction jug possible dans l exercice de la profession les moyennes sont pratiquement identiques sur chacune des quinze variables valu es Ces observations permettent de pr sumer la fid lit de l instrument et jus tifient son emploi au sch me exp rimental Les principales observations susceptibles d appor ter des lumi res sur la validit et la fid lit des instru ments de mesure tant r unies dans cette premi re section le moment est venu de passer l valuation et l inter pr tation des donn es sp cifiques servant l estimation des sous hypoth ses et par cons quent de l hypoth se g n rale DISCUSSION QUALITATIVE DES RESULTATS 72 2 Discussion des r sultats en r f rence aux sous hypoth ses et l hypoth se g n rale Selon les r sultats analys s en d tail au chapitre troisi me nous pouvons tenter de conclure que pour la population tudi e il y a tendance vers une certaine con figuration de la personnalit qui caract rise la candidate se dirigeant vers la profession du nursing Des quinze variables ou traits de personnalit mesur s par le Rawards lt Gauthien 13 des rapports de corr lation obtenus r v lent qu il n y a pas
81. tant is that this relationship exists and is an essential aspect SAGE value of the occupation to the individual Il est certain que plus une occupation correspond aux besoins de la personne plus il est possible d y rencontrer la satisfaction d sir e ou attendue Plus loin le m me auteur affirme que jusqu un certain point la profession peut tre prise comme une identification de l image qu on a Ge soi ou de certains aspects de cette image 36 Segal en 1961 dans sa recherche sur les facteurs de la personnalit et du choix professionnel voit le choix de la profession en termes de revendication de la part de le personnalit il y voit galement une opportunit de 3L Anne Roe The Psychology of Occupations New York Wiley 1956 vii 3l0 p 35 Anne Roe op cit p 33 36 S G Segal A Psychoanalytic Analysis of Personal isy Factors and Vocational Choice dans Journal of Counseling Psycholosr vol 8 No 4 1961 p 202 210 RECENSION DES ECRITS 21 satisfaction de ses besoins dominants Il affirme ainsi sa pens e If vocational choice is viewed not as a prerered decision of an individual but as a concrete expression of personality development within the Framework of the environmental pressure and opportunity with which the individual is confronted then the same theoretical factors that nave been helpful in understanding personal ity development should jhe applicable to under stand vocational c
82. tique peut tre utilis pour obtenir des connaissances plus per sonnelles sur l individu qui fait un choix professionnel BIBLIOGRAPHIE 99 Snygg E et A W Combs Individual Behavior New York Harper amp Row 199 ix 522 p Dans un expos clair et pr cis ces auteurs d velop pent l approche ph nom nologique en termes de concept ou d image personnelle C est sous cet aspect ph nom nologique que la pr sente recherche a tent d analyser la relation entre le concept du moi et le choix professionnel selon la th orie de Super Super D E Vocational Adjustment Implementing a Self Concept dans Occupations Vol 30 No 2 1951 p 92 Premi re tentative de Super formuler une th orie dynamique du d veloppement du choix professionnel consid rant le choix professionnel comme un moyen de rendre plus effectif le concept du moi Dans une compr hensive int gration de ses recherches et de sa th orie sur le d veloppement professionnel l auteur appuie sur l importance consid rer l individu comme l or ganisateur et le r alisateur de son concept personnel pro fessionnel faisant ainsi cho l approche ph nom nologique QE DE et J 0 Crites Personality Attitudes and Temperament dans Appraising Vocational Fitness Harper and Row New York 1962 p i286 Discussion de la nature des traits de personnalit des diff rents inventaires de personnalit et plus sp cia lement du Edwards Personal
83. ultats la lumi re des deux sous hypoth ses formul es ce qui fera l objet du prochain chapitre CHAPITRE IV DISCUSSION QUALITATIVE DES RESULTATS La classification des donn es statistiques pr sen t es au chapitre pr c dent conduit la marche de l exp rience la discussion qualitative des r sultats illustr s Dans un premier essai d analyse objective la constance et la validit des instruments de mesure seront valu es la lumi re d crits ant rieurs sur le EPPS L analyse critique portera ensuite sur la discussion des r sultats des rapports de corr lation en termes de r f rence aux sous hypoth ses formul es liant ainsi ces donn es au rejet ou l accepta tion de l hypoth se g n rale Sous forme d hypoth se nulle elle s exprime ainsi il n y a pas de diff rence signifi cative entre les r sultats de la mesure du concept du moi chez un groupe d tudiantes infirmi res et les r sultats d une chelle d valuation sur le degr de satisfaction pr vu dans l exercice de la profession du nursing cela d apr s un ensemble de variables de la personnalit Des suggestions pour de futures recherches compl tent cette derni re section Un sommaire et des conclusions tir es de cette investigation exp rimentale conduisent au but propos par l auteur de cette recherche DISCUSSION QUALITATIVE DES RESULTATS 68 1 Evaluation critique sur la pr cision des mesures Pour accepter la constance et la f
84. ultats obtenus soutiennent l hypoth se exp rimentale et par le fait maintiennent l hypoth se de non diff rence entre le concept du moi et le choix de la pro fession du nursing en termes des variables mises l preuve En cons quence la pr sente exp rience confirme la th orie de Super qui consid re le choix d une profession comme le r sultat d un d veloppement progressif vers l actualisation du concept du moi au fur et mesure que l individu s ache mine vers l tat adulte BIBLIOGRAPHIE Bordin E S A Theory of Vocational Interests as Dynamic Phenomena dans Educational and Psychological Measurement Vol lt 4 No 1 1953 p 49 66 Premier auteur traiter des int r ts mesur s en termes de n cessit pour une th orie dynamique du concept du moi professionnel Edwards A L Edwards Personal ee schedule Manual New York Psychological Corporation 27 P Ce manuel en plus de fournir e l adaptation du Edwards Gauthier oriente le lecteur sur les principes et les sources de base qui ont servi une nouvelle structure d un inventaire de personnalit sp ciale ment con u pour une population normale Gauthier G Test de Tendances Personnelles Manuel d instructions Montr al Institut de Recherches Psychologi ques 196 30 p Ce manuel d instructions contient la nomenclature et la description des quinze variables de personnalit qui ont servi d instrument de base dans la pr sente recherc
85. umise un examen g n ral sur les connais sances th origques et clinigues acquises Cet examen pr par conjoinvement par le Comit du Programme d tude de l Asso ciasior es Infirmi res de la Province de Qu bec et le Comit d Etudes de la Facult du nursing de l Universit ca laquelle l cole est affili e donne le droit d exercer l galement la profession Deux principes de base ont guid le choix des sujets Premi rement en prenant des tudiantes d une m me cole la v rification des fiches confirme que toutes ont satisfait auz ezigerces pr requises d admission et que l cole dans laquelle elles sont d ment enregistr es est reconnue et nrouv e oar l Association des Inf irri res de la Province m la t cp 2 SCHEME EXPERIMENTAL 28 de Qu bec et affili e 4 l Universit de Qu bec Deuxi mement pour inventorier la relation possible entre les besoins dominants de la personnalit et le degr Se satisfaction dans la profession choisie un chantillon ie e sujets d ja engag s mais non d finitivement fix s dans on Cn ci une zuce professionnelle sp cifique semble plus ad quat pour soutenir ou rejeter l hypoth se nulle formul e En vue d une g n ralisation des donn es il va de soi que cet chantillonnage ne peut tre consid r comme rement repr sentatif de la population tudiante infir D 3 ct pre e de 1 Ha bo 5 Wm Pr
86. ural 59 d un milieu urbain Cet chantillon comprend trente tudiantes de 3e ann e trente cinq de 2e ann e et trente cing de l re ann e choisies au hasard parmi les cent trente neuf tudiantes pr sentes l cole le jour fix pour L administration des instruments de mesure Le choix au nasard s est effectu par la m thode du tirage des noms con forr ment au nombre fix pour chaque groupe de classe SCHEME EXPERIMENTAL 25 Le tableau I indique le nombre l ge le quotient intellectuel moyen des sujets choisis en premi re en deuxi me et en troisi me ann e composant l chantillon de la rechercne Comme pr requis acad mique la onzi me ann e science macth matiaques ou science lettres est le minimum de scolarit fix par l Association des Infirmi res de la Province de Qu bec corps corporatif l galement responsable e ia formation des infirmi res pour toute la Province de Qu bec Le Conseil d Administration de chaque cole demeure toutefois libre de hausser ses standards de scolarit Parmi Le groupe s lectionn 62 des sujets poss dent une douzi me ann e et 38 une onzi me ann e Pr alablement l admission toutes les candidates sont soumises aux m mes exigences re entrevues pr sentation oO u dossier acad mique des trois derni res ann es d tudes w aires O econ attestation officielle de succ s aux examens de fin d ann e pr par s au niveau du Minist re de l
87. vaient t quelque peu discut s au niveau de la psychologie g n tique mais taient plut t consid r s comme des l ments de transition 2 1 i Q 12 de l adolescence la vie adulte Dans ce domaine Carter s av re peut tre le premier psychologue pr voir la possi bilit qu au processus de l volution physique intellectuel Le motionnelle et sociale soit associ un certain proces sus du concept du moi professionnel Sa recherche classique sur le d veloppement des aptitudes professionnelles nous donne son point de vue Growth in this field is a part of general matur ation of developing individuality The best adjust ment requires the assimilation of realistic value systems to be found in our culture Such assimilation embraces the learning choice and development of character and personality We have before us the task of finding out which educati gnal and matur ational factors are more significant La mani re dont une personne a r agi dans le pass constitue en partie sa formulation du monde actuel et in fluence son futur par le fait son choix professionnel Nous pouvons consid rer ce choix comme une expression des concepts personnels formul s et reformul s 4 travers les stages de la vie Par cons quent les personnes diff rent 12 Harold D Carter The Development of Vocational Attitudes dams Journal of Consulting Psychology Vol No 5 sept oct 1940 p 185 190 13 Harold D Carte
88. vidualisme 0 55 0 70 0 70 Inf riorit 0 57 0 79 O 8L D pendance 0 58 0 80 0 69 Aggressivit 0 31 0 57 OTA Exhibitionisme 0 51 0 76 0 78 Nombre Sh 5h 73 a corr lation obtenue sur le test retest administr dans un intervalle de 12 mois b corr lation obtenue sur le test retest administr dans un intervalle de 8 semaines c corr lation obtenue sur le test retest administr dans un intervalle de 1 semaine normes du manuel de Gauthier 52 TABLEAU VI Moyennes et carts types des scores standard du Test de Tendances Personnelles administr un groupe d tudiantes de le ann e XN deux intervalles diff rents N 5 VARIABLES ADMINISTRATIONS I IIa IIIb M 6 M 6 M Co Ordre 50 7 8 8 52 2 11 1 52 1 sal Accomplissement 57 8 11 6 51 4 7 9 Su 9 9 5 Pers v rance 52 6 7 6 48 5 7 7 50 2 8 6 Changement 46 2 10 5 48 2 9 9 48 1 10 0 Ascendance ub 8 6 lus 11 2 42 1 12 5 D f rence 54 7 6 3 L4 9 10 2 43 5 11 0 Bienveillance 57 1 Ors 55 4 10 1 55 8 9 7 Extrospection 53 8 10 6 56 0 10 1 57 3 11 6 Sociabilit Deli ie 50 7 9 9 51 7 8 6 H t rosexualit 9 7 6 4 57 4 10 5 55 4 11 0 Individualisme 42 9 9 2 46 2 10 2 46 9 9 9 Inf riorit 45 2 6 6 ub 7 9 6 43 5 9 0 D pen ance 9 5 9 1 De 8 8 52 2 10 Aggressivit 45 1 7 2 52 6 8 3 53 7 10 9 Exhibitionisme 48 1 8 l 50 7 9 9 4 7 7 10 1 Nombre 5h SL Sh a Moyennes et carts types du test administr apr s une p riode de 12 mois b Moyennes
89. vingt et trente cing ans qui d apr s le m me auteur est la p riode d tablissement du statut civil professionnel et social Elle appara t le couronnement des essais ant rieurs permettant de se fixer dans la vie selon la connaissance acquise de soi m me et des milieux avec lesquels l individu est entr en contact La stabilisation de son c t est le processus de maintien et de conservation de ces statuts Cette p riode peut r server encore certaines mutations mais qui seront plut t exceptionnelles Finalement arrive la p riode de d clin qui se manifeste non seulement par la per te d nergie physique mais plus encore peut tre par la diminution des responsabilit s familiales et la restriction du r le social o un nouveau concept du moi suit l volution normale de la vie et de l activit professionnelle Pendant que Super a risqu de p n trer dans des ter ritoires non encore pleinement explor s pour formuler sa d th orie Cu concep iL U du moi proressionnel en termes de RECENSION DES ECRITS 18 veloppement dynamique de concr tisation et de modifica en zion du concept personnel d autres psychologues ont tent de scruter ce domaine du choix professionnel en partant de points similaires ou diff rents de celui de Super Parmi les nombreux crits publi s sur ce sujet certains d entre eux semblent plus fondamentaux la pr sente recherche et doivent tre consid r s D j Bordin en 194
90. vue L explication la plus plausible semble attribuable au fait que ces traits de personnalit sont tellement implicites la profession tudi e que tel qu il appara t au tableau IX de la page 59 et au tableau XI de la page 63 le degr d valuation par rapport la profession est pratiquement au maximum de l chelle d valuation pr sent e aux candida tes En plus il est signaler que cette valuation s est av r e constante autant sur le test retest huit semaines d intervalle indiqu au tableau VIII de la page 57 que sur l valuation consid r e s par ment pour chacun des groupes au tableau XI de la page 63 Ces tentatives d explication portent conclure que les potentialit s de la candidate ne sont pas aussi lev es DISCUSSION QUALITATIVE DES RESULTATS 7L que celles reconnues ad quates la profession choisie Par contre on peut d duire que l autodescription a rev tu un certain r alisme ad quat mais non total dans la r v lation du concept du moi per u par le sujet Quelle que soit la connaissance qu un individu a de lui m me et quel que soit le mode par lequel il l exprime il semble que cette connais sance doive demeurer incompl te t provisoire Car le nombre la nature et l interaction des facteurs qui consti tuent la psychodynamique et les conditions externes qui en influencent l expression sont incalculables Dans ces conditions viser atteindre une connaissance totale de la personnali
91. ychologie diff rentielle se r v lent toutefois les deux sources les plus exploit es pour tenter de soutenir ou de confirmer les hypoth ses avanc es par les psychologues engag s dans l orientation professionnelle L approche de base travers ces th ories est de mesurer les habilet s les aptitudes les int r ts Les traits de personnalit et d essayer de les identifier comme mieux appropri s une profession plut t qu une utre Ze choix professionnel dans ce contexte a t long temps consid r comme un point statique servant diff ren cier les hommes autant entre eux que dans leurs professions C est ce cu affirme Super Vocational psychology had become a somewhat static and therefore intellectually unrewarded field in which it seemed that progress was to be made only by the standardization of available teszs for more occupations and by the classific ation ofpmore occupations according to existing methods D autre part il constate que n developing a theory of vocational psychology the emphasis upon one frame of reference drawn from one field of psychology has resulted in neglect of possible contributions from other fields of psychology and other social sciences 10 Donald E Super op cit p 2 11 Donald E Super Vocational Development a Frame work for Research New York Teachers College Press 1957 ar Ge e op p e RECENSION DES ECRITS 7 Le choix et l adaptation professionnels a
92. z Zxhibitionisme Le lecteur trouvera en Appendice finirion d taill e de chacune de ces variables t t t Le en selon la nomenclature de Gauthier dans son manuel d ins EPUSELOn Ss Citant Murray Gautnier justifie le choix des varia bles de la facon suivante aits essentiels qui en ont t tir s sent somme toute comme des manifesta tensions nergiques qui sous tendent L activit de la vie psychique et de la personna ilit Ce oue nous venons conneftre des tendan ces d une personne l occasion du test manifeste amp on habituelle e individu utilise ses ources personnelles 0 QO ti F4 He D H ct SCHEME EXPERIMENTAL 32 Soulisnant la notion de tendance comme une force dynamique pour une activit orient e Gauthier soulisae que la recher che et l azalyse des tendances permettent de mieux conna tre les dispositions essentielles qui invitent l id e G une histoire personnelle Dans le pr sent contexte exp rimental l autodes cription est consid r e une mani re explicite d identifier L image ou le concept du moi qu un individu a de lui m me et son habilet faire le lien entre ses potentialit s reconnues t la orofession correspondante Cette affirmation Ce Super vient appuyer l utilisation du Test de Tendances A 13 z T rersonnsiles dor navant appel le Edwards Gautnier ith the new meanig given to self dssscriptions by self concept theory personality
93. z un groupe de garcons du niveau se condaie Etude bas e sur la th orie de Super savoir que la croissance et l actualisation du concept du moi profes sionnel se r alise vers la fin de l adolescence au d but de la vie adulte Roe Anne The Psychology of Occupations New York Wiley 1965 vii 3l0 p Cet excellent volume sur la relation entre la pro fession d une part et la personnalit l intelligence et la vie professionnelle d autre part appuie sur le fait que la profession est un point majeur dans la vie d un indi vidu Son choix professionnel est une indication de certains aspects de son concept du moi c est dire de l image qu il a de lui m me Rogers Carl C M Kinget Psychoth rapie et Rela tions humaines Louvain Publications Universitaires de Louvain 1965 p 29 50 Dans le deuxi me chapitre de ce volume l auteur traite de la capacit sinon manifeste du moins latente de tout individu se conna tre se comprendre et chercher les moyens de r pondre aux besoins de sa personne La pens e rog rienne sur le concept ph nom nal du moi et sa tendance l actualisation cadrent bien avec la th orie de Super utilis e dans cette recherche Segal S G A Psychoanalytic Analysis of Personality Factors and Vocational Choice dans Journal of Counseling Psychology Vol 8 No 3 1961 p 202 210 Etude portant sur un groupe de comptables et d cri vains l auteur soutient que le concept psychanaly
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