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Manuel de mise en œuvre - Extranet Systems

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1. 15 EL Be a deel T l Pal ei 1 aee me a Pe eae el Ro me Pel dn atime La tuberculose active se soigne au moyen d un traitement standard de six mois compos de quatre m dicaments antituberculeux Du fait que ce traitement doit tre pris exactement comme il est prescrit chaque jour et ce pendant une longue p riode il est indispensable de b n ficier du soutien d agents de sant ou de volontaires form s Ces personnes observent le patient tandis qu il prend son traitement Cela s appelle la strat gie du traitement directement observ DOT T Tr Li E i La raison pour laquelle il est si important de prendre correctement son LS A traitement pendant la dur e convenue est pour s assurer que toutes les ot bact ries sont an anties Si elles ne le sont pas elles peuvent devenir r sistantes aux m dicaments et le traitement standard perd de son efficacit partiellement ou totalement Lorsque le m dicament ne combat pas l infection comme il le devrait cela s appelle la pharmacor sistance Cette r sistance peut tre d termin e dans un laboratoire l aide de tests sp ciaux Si le m dicament antituberculeux standard est inefficace les autres options sont limit es et la maladie exigera un traitement beaucoup plus long Les deux principales formes de tuberculose pharmacor sistantes sont tuberculose a bacille multir sistant MR cette maladie r siste au moins deux
2. tablir et diffuser un rapport annuel apr s la r union annuelle d examen et de r flexion avec l organisme de coordination afin de partager les donn es d exp rience et les progr s accomplis avec les parties prenantes le gouvernement local et national les groupes de patients les membres de la communaut et les donateurs Mener une valuation p riodique de toutes les activit s communautaires antituberculeuses tous les trois cinq ans en collaboration avec l organisme de coordination et certaines ONG organisations communautaires Communiquer largement les r sultats de l valuation p riodique afin que ceux ci soient disposition en vue de leur utilisation pour une action de plaidoyer visant tout changement politique n cessaire pour la mobilisation des ressources et pour l am lioration du programme Ressources International NGO Training and Research Centre Tracking progress in advocacy Why and how to monitor and evaluate advocacy projects and programmes INTRAC M amp E Paper 4 Oxford 2009 htto www stoptb org assets documents global awards cfcs Tracking Progress in Advocacy Why and How to Monitor and Evaluate Advocacy Projects and Programmes pdf accessed 15 July 2013 Joint United Nations Programme on HIV and AIDS Monitoring and evaluation guidelines Geneva 2010 http www unaids org en dataanalysis datacollectionandanalysisguidance monitoringandevaluationguidelines especially the four monitoring a
3. 1 Utiliser les m canismes de supervision des programmes de d veloppement des moyens de subsistance pour susciter une prise de conscience sur les l ments de la tuberculose y compris la transmission et la pr vention les signes et les sympt mes la r duction de la stigmatisation l importance de la nutrition pour se prot ger de la maladie l hygi ne personnelle et les conditions de vie 2 Inclure l ducation sur les divers aspects de la tuberculose au cours des visites faites au domicile des familles par les responsables de programme lesquels se servent g n ralement d une liste r capitulative pour contr ler les moyens de subsistance et le d veloppement des aptitudes n cessaires la vie active l ducation concernant la tuberculose peut tre incluse dans cette liste 3 Int grer les groupes marginalis s extr mement pauvres dans la communaut locale largie e Recourir un comit du village existant ou travailler avec les dirigeants du village pour en constituer un soutenir le groupe cible et faire prendre A conscience l ensemble de la communaut du probl me de la tuberculose e Tenir des r unions de village r guli res mensuellement organis es par le comit du village pour informer la population au sujet de la tuberculose et d autres questions sociales utiliser des m dia tels que les vid os pour avoir un impact plus important sur la communaut e Le responsable local du programme de d velo
4. Surveillance de la tuberculose dans les contextes li s aux soins de sant primaires Enregistrer les donn es au niveau communautaire tenir jour les comptes rendus analytiques et les registres sur les orientations recours et les transferts dans l tablissement de sant e Inciter les membres de la communaut former un organisme de suivi de la communaut e Former les agents de sant communautaire tenir jour des fiches d enregistrement et des registres e Former les services m dicaux des coles tenir des registres Faire rapport sur la contribution des communaut s aux services antituberculeux e Concevoir un m canisme permettant de faire rapport au PNLTau niveau du district et de la nation 20 ENGAGE TB Manuel de mise en uvre S curit sociale s curit en mati re d alimentation et de nutrition moyens de subsistance dans les contextes li s aux soins de sant primaires Constituer des r seaux de s curit sociale pour soutenir les personnes touch es par la tuberculose notamment au cours de la phase de r cup ration apr s traitement e Envisager une suppl mentation en mati re d alimentation et de nutrition ainsi que des transferts d esp ces conditionnels et ou non conditionnels laborer des plans d assurance communautaire et former les dispensateurs soutenir l acc s des personnes des march s inclusifs des plans d pargne volontaire des pr ts et des activit s de cr ation
5. e pr parer et mettre en uvre le plan organisationnel de suivi et d valuation et participer la pr paration et l ex cution des plans nationaux de suivi et d valuation qui comprennent des activit s communautaires antituberculeuses e enregistrer et signaler des donn es au sein de l organisation l intention des coll gues de l organisme de coordination du programme national de lutte et des partenaires bailleurs de fonds e analyser et utiliser les donn es de suivi en vue d am liorer le programme e apprendre comment effectuer une valuation et savoir dans quels d lais il faut le faire par exemple il est recommand que chaque ONG OSC proc de une valuation compl te au moins tous les cinq ans et e analyser et utiliser les donn es d valuation en vue d am liorer le programme et de partager les connaissances acquises avec les parties prenantes et diverses organisations int ress es Le renforcement des capacit s des ONG OSC en mati re de suivi et d valuation peut inclure la fourniture de ressources mat rielles et financi res ad quates y compris les formulaires et registres de recueil des donn es approuv s par le PNLT Chaque fois que possible des ordinateurs et des outils lectroniques standardis s doivent tre mis disposition du personnel et la formation leur utilisation assur e ll faut r guli rement fournir supervision et encadrement pour s assu
6. 3 Action de plaidoyer relative au changement de politique e Des changements de politique risquent d tre n cessaires au niveau communautaire et tous les niveaux du PNLT des services de sant maternelle n onatale et infantile et des services de laboratoire et de pharmacie Par exemple ils permettraient aux agents de sant communautaire de pr lever et de transporter des expectorations ou aux sages femmes qualifi es de commencer traiter la tuberculose pulmonaire faudrait encourager un remaniement des t ches pour laisser les agents de sant communautaire s impliquer davantage au niveau du domicile e Les ONG OSC doivent collaborer au sein de l organisme de coordination et du programme national de lutte contre la tuberculose pour satisfaire les besoins et dispenser des conseils aux pays 17 ENGAGE TB Manuel de mise en uvre 4 Action de plaidoyer relative a la recherche e La recherche constitue une part importante des activit s de lutte antituberculeuse notamment dans les contextes communautaires o les meilleures approches concernant les activit s communautaires antituberculeuses n apparaissent pas encore clairement e La recherche op rationnelle constitue une approche utile qui permet de r unir diff rents types de donn es et d encourager des communaut s ainsi que les ONG OSC poser des questions en mati re de recherche et y r pondre e Les ONG OSC les chercheurs et le PNLT doivent constituer un part
7. 3 Encourager les agents de sant communautaire inclure la r duction de la stigmatisation au cours du tra age des sujets contacts e Travailler avec le personnel du PNLT et les superviseurs des agents de sant communautaire pour former et soutenir ces derniers concernant la r duction de la stigmatisation parmi les familles de meres et d enfants atteints de tuberculose ai H ER d ra AR Les Ta WTE Brite a co eat AVEZ VOUS sy ri PREWATALS LA TUBERCULOSE se DS poe TS hi 3 i i Int gration des activit s de lutte contre la tuberculose et le VIH au niveau communautaire L OMS encourage l int gration de la tuberculose et du VIH dans les syst mes de sant depuis 2004 De nombreux programmes de lutte contre le VIH entrepris dans les communaut s ont galement commenc prendre en compte la tuberculose dans leurs activit s Il est n anmoins important de cibler toutes les personnes risque de contracter la tuberculose dans les communaut s ainsi que toutes celles risque de contracter l infection VIH M me si les pid mies de tuberculose et de VIH touchent souvent les m mes personnes tous les individus d une communaut touch e n ont pas forc ment les deux maladies Certaines personnes auront besoin de soins de soutien et d un traitement la fois contre la tuberculose et le VIH d autres en auront besoin seulement pour la tuberculose o seulement pour l infection VIH Il est importan
8. e Former des membres s lectionn s de la communaut soutenir l observance du traitement antituberculeux D pistage de la i A d hui E 10 4 UT F AN k 3 AIN 24 ENGAGE TB Manuel de mise en uvre Int gration de la tuberculose dans un programme de d veloppement des moyens de subsistance Les programmes de d veloppement des moyens de subsistance visent am liorer la qualit de vie des personnes et des communaut s qui sont marginalis es vuln rables ou stigmatis es L objectif consiste a cr er des possibilit s pour les gens de sortir de la pauvret et de se lib rer de leur impuissance La sant fait partie int grante des programmes relatifs aux moyens de subsistance de m me que l alimentation et la nutrition l eau et l assainissement l ducation et le logement Les activit s communautaires antituberculeuses doivent par cons quent s ins rer naturellement dans les activit s de ce type de programmes Les responsables de ceux ci travaillent troitement avec leurs communaut s et les structures de la communaut tels que les comit s de d veloppement des villages lls peuvent galement tablir des liens avec les agents de sant et b n voles communautaires les sages femmes les agents charg s de l eau et de l assainissement et les travailleurs agricoles LA Mh Pr vention de la tuberculose dans les contextes li s au d veloppement des moyens de subsistance
9. les atteindre L tape suivante consiste jauger les capacit s de chaque organisation impliqu e Il s agit notamment d valuer les capacit s dont chaque partie prenante est d j dot e et de rechercher celles qui doivent tre renforc es Sur la base de cette valuation il faut tablir des plans de d veloppement des capacit s qui concernent la fois l approche nationale g n rale ENGAGE TB et chaque organisation participante 03 ll est important de noter que le succ s des activit s entreprises peut susciter une augmentation de la demande d o la n cessit probable d accro tre les capacit s Par exemple lorsque les communaut s sont mieux inform es au sujet du traitement contre la tuberculose il y a des chances que davantage de personnes viennent se faire d pister Les organisations doivent surveiller si la demande commence augmenter et essayer de se pr parer pour y r pondre d s que possible Cela leur permettra de fournir un service continu et d viter de d cevoir les attentes de la communaut Le d veloppement des capacit s doit se baser sur les plans de mise en uvre mais tre suffisamment souple pour r pondre l volution des circonstances Les organisations doivent r guli rement passer en revue leurs progr s et partager les donn es d exp rience et enseignements qu elles ont tir s lors des r unions r guli res de l organisme de coordination Cet organisme et le PNLT peuvent se
10. ENGAGE TB Manuel de mise en uvre 2 Suivre les obstacles politiques relatifs l acc s aux services de lutte contre la tuberculose et le VIH notamment en ce qui concerne les groupes les plus vuln rables e Former les dirigeants des ONG les participants et les champions de la lutte contre ces deux maladies sur la mani re de sensibiliser le public et mesurer la r ussite de cet l ment en utilisant ou en adaptant les outils disponibles e Mener l action de plaidoyer au niveau local et national l aide de m canismes de partenariat et de collaboration par exemple les r seaux nationaux tels que l organisme de coordination pour la tuberculose R duction de la stigmatisation de la tuberculose dans les contextes li s au VIH 1 Sensibiliser le public au sujet de la stigmatisation li e la tuberculose et au VIH e Former la r duction de la stigmatisation relative la tuberculose les groupes de soutien de patients et de pairs les champions et les d fenseurs de la lutte antituberculeuse e Recourir au th tre communautaire aux t moignages publics et aux r v lations de personnes vivant avec la tuberculose et le VIH aux manifestations publiques de sensibilisation de la communaut dans les march s les manifestations sportives les lieux de distraction 2 Formation et renforcement des capacit s e Organiser une formation relative la r duction de la stigmatisation l gard de la tuberculose et du VIH
11. cet usage pour le Projet Axshya en Inde http www axshya theunion org Il montre comment adapter la charte au contexte du pays et des communaut s qui souhaitent s en servir AS ENGAGE TB Manuel de mise en uvre Droits des patients vous avez le droit de Soins e b n ficier de soins gratuits et quitables contre la tuberculose e b n ficier de soins de qualit respectant les normes internationales e profiter des programmes de soins communautaires Dignit e tre trait avec respect et dignit e avoir un soutien social de la famille de la communaut et des programmes nationaux Information e tre inform au sujet des services de soins existants e tre inform au sujet de son tat et du traitement e conna tre le nom le dosage et les effets ind sirables des m dicaments e avoir acc s son dossier m dical dans la langue locale e b n ficier d un soutien des pairs et d un conseil volontaire Choix e avoir un deuxi me avis m dical en ayant acc s ses dossiers e refuser la chirurgie si un traitement pharmaceutique est tout fait possible e refuser de participer aux tudes de recherche Confiance e faire respecter votre intimit votre culture et vos croyances religieuses e garder son tat de sant confidentiel e b n ficier de soins dans des tablissements qui luttent efficacement contre l infection Justice e d poser une plainte au sujet de soins re us et avoir une r ponse e faire a
12. communautaire les agents de proximit et les soignants pour le VIH recueillir entreposer tiqueter et transporter des chantillons jusqu au laboratoire en vue de leur examen 3 Tra age des sujets contacts e Former les agents de sant et les b n voles communautaires au tra age des sujets contacts dans les m nages et divers contextes communautaires e Donner la priorit aux sujets contacts de patients dont les expectorations sont positives car ils sont les plus expos s tout en respectant la confidentialit afin d emp cher tout risque de stigmatisation 19 ENGAGE TB Manuel de mise en uvre Orientation recours entre services communautaires anti VIH et tuberculose 1 Mettre les patients en contact avec les cliniques pour le diagnostic et les soins antituberculeux examen clinique et traitement e S assurer que les malades de la tuberculose peuvent contacter les services antituberculeux Ils peuvent avoir besoin d un soutien actif et d un accompagnement pour acc der ces services notamment pour le transport e Cr er des liens d orientation recours entre les services antituberculeux et les services communautaires de lutte contre le VIH tels que des sites de conseil et de d pistage volontaires et les centres communautaires de lutte contre le VIH y compris une r orientation en retour vers les agents de sant communautaire et les pairs en vue d un soutien et d un suivi permanents 2 S assurer q
13. de chercher et de finir un traitement e le d pistage des cas identifier les communaut s et les particuliers vuln rables susceptibles d avoir la tuberculose e pr l vement entreposage et transport des chantillons d expectoration vers un laboratoire e orienter les particuliers vers un diagnostic et des soins antituberculeux et fournir notamment une aide en mati re d acc s aux services comp tents e le traitement antituberculeux ce qu il est comment il marche l importance qu il y a le finir compl tement et comment fournir un soutien sur le plan de l observance y compris l application de la strat gie DOT e comment utiliser les m thodes participatives pour travailler avec les communaut s et e comment entreprendre une analyse de la situation pr voir des activit s et g rer les ressources Des brochures et des affiches d information et d ducation de la communaut seront indispensables pour les patients les familles et les membres de la communaut Ces documents doivent contenir une information exacte au sujet de la tuberculose et aider les gens utiliser au mieux les services La Charte des patients pour les soins antituberculeux Conseil Mondial de Soins 2006 aidera les malades de la tuberculose comprendre leurs droits et leurs responsabilit s Cette charte doit tre r dig e dans un langage simple en vue de son utilisation au niveau communautaire Le r sum ci apr s a t adapt
14. l intention des dirigeants communautaires des superviseurs des agents de sant primaire des groupes de soutien de pairs des enseignants des chefs religieux des agents de sant du personnel des ONG et des autorit s telles que la police e Soutenir le fait de d voiler son tat de sant et l acceptation des personnes vivant avec la tuberculose et l infection VIH et se faisant soigner dans les communaut s et sur les lieux de travail affect s par exemple les tablissements de sant les coles 3 Prise de mesures contre la discrimination e Soutenir des actions juridiques relatives la perte d emploi ou de propri t due au fait d avoir contract la tuberculose o l infection VIH par exemple dans les cours de justice tribunaux du travail parlements ou conseils locaux e Entreprendre des campagnes publiques contre certaines formes de discrimination e Former les dirigeants d ONG OSC et les organismes de coordination les r seaux de personnes atteintes par la maladie et les communaut s sur la fa on d agir contre la discrimination et fournir un soutien juridique aux personnes touch es par la tuberculose et l infection VIH Int gration de la tuberculose dans les soins de sant primaires Les soins de sant primaires concernent de nombreux secteurs diff rents car leur but est d englober tout ce qui touche la sant dans les communaut s Ils sont multisectoriels Ils comprennent galement les activi
15. re j La recherche op rationnelle charger de surveiller et de suivre les progr s g n raux r alis s pour d velopper les capacit s La r gularit du suivi et de l examen facilitera l valuation et l tablissement permet de rapports au PNLT et aux autres organismes qui ont fourni un soutien technique d valuer la faisabilit de nouvelles et financier dans ce domaine approches La recherche op rationnelle peut tre un outil tr s utile pour d velopper les d identifier comment am liorer les capacit s Le personnel et les b n voles engag s des t ches de recherche soins de sant et la pr vention engrangent souvent de nouveaux savoir faire et apprennent l importance de la _ collecte et de la documentation des informations Cette recherche permet aussi de mettre en relief les exp riences de mieux clairer les activites programmatiques et d aider les organisations a voir de la communaut et de soutenir le comment un programme peut devenir plus efficace plaidoyer en faveur du changement f osc N Orientations pour les ONG Puisque l approche ENGAGE TB d pend de la collaboration des organisations entre elles et de l int gration de la tuberculose dans divers types d activit s il est important que ces organisations participent au d veloppement des capacit s Les ONG OSC doivent partager la m me compr hension du type de d veloppement des capacit s n cessaire aux activit s communautaires antituberculeuses Chaque organi
16. Assainissement les excr ments f ces et urine doivent tre manipul s en toute s curit et les d chets et vecteurs par exemple les moustiques ou les tiques qui transportent les maladies d un h te l autre doivent tre bien g r s Une utilisation constante et correcte des latrines est galement vitale et exige que celles ci soient disponibles et accessibles tous en plus d tre propres et bien g r es Hygi ne cela comprend l utilisation correcte des services d eau et d assainissement L hygi ne personnelle et corporelle comprend le lavage des mains avec du savon certains moments critiques apr s tre all aux toilettes apr s avoir chang les couches des b b s avant de pr parer la nourriture et de manger avant d allaiter les b b s le lavage du corps et des v tements et le nettoyage et le s chage des ustensiles de cuisine et des repas ENGAGE TB Manuel de mise en uvre Pr vention de la tuberculose R unions de sensibilisation pour le public et promotion de l hygi ne et de l assainissement lors de visites de porte porte e Inclure des messages sur la tuberculose dans le cadre de la promotion g n rale 2 Concevoir des mat riels d information d ducation et de communication et aussi de communication sur le changement de comportement pour relier la pr vention de la tuberculose l am lioration de l hygi ne e Recommander la ventilation le respect de l hygi ne as
17. Tant les agents de sant que les b n voles cr ent des liens importants RL entre le syst me de sant et les communaut s qu ils servent Les ONG 4 ke OSC qui travaillent sur les activit s communautaires li es la tuberculose pf A doivent avoir des relations de travail actives et coop ratives avec ceux ci i VA N s Ms A B K AI Va CO De quoi les ONG OSC ont elles besoin pour SV IN travailler efficacement sur la lutte contre la NW tuberculose Pour atteindre davantage de gens au moyen des activit s communautaires de lutte antituberculeuse les ONG OSC doivent identifier et fournir un ensemble de services contre cette maladie et collaborer avec le programme national de lutte contre la tuberculose et le syst me de sant ll se peut que les grandes ONG disposent d j s rement d un bon financement et d un soutien qui leur permettent d int grer ce type d activit dans leur plan de travail existant Des organisations plus petites peuvent ne pas avoir suffisamment de ressources ou de capacit s pour ce faire Cependant elles peuvent avoir le potentiel de d velopper leurs capacit s si on les aide dans ce domaine Les ressources et l appui dont elles ont particuli rement besoin sont le financement pour garantir leur stabilit en tant qu organisation financement de base tandis qu elles entreprennent leurs activit s un soutien technique un encadrement et des ressources pour les aid
18. Travailler avec des groupes mixtes peut tre tr s utile par exemple en r unissant repr sentants de la communaut agents de sant et dirigeants de la communaut afin qu ils partagent leurs donn es d exp rience et leurs id es pour le d veloppement d activit s Des groupes plus restreints 5 12 O personnes peuvent tre organis s comme groupes de discussion ses F E j mpar EL Sai R td ea fi LA me es a jo jiasi ees E BAA wee h ae un animateur se base sur une s rie de Les m thodes participatives questions pour amener les personnes fournissent de riches informations a parler de leurs connaissances et de sur les besoins et priorit s leurs donn es d exp rience sur un Communautaires Cela permet de sujet particulier pr voir comment surmonter les Les animateurs de groupes devront tre form s afin d adapter les m thodes obstacles participatives et les utiliser avec succ s pour les activit s antituberculeuses 1 identifier les lacunes dans les services communautaires Ils doivent tre dot s d une bonne coute et faire preuve PAR RP RE EE d ouverture d esprit et de cr ativit pour obtenir de bons r sultats Ils doivent tudier comment am liorer les galement avoir des connaissances l mentaires sur la tuberculose et la sant services avec les agents et les afin que les participants puissent non seulement donner des informations mais responsables sa
19. aider des organisations plus petites accomplir les proc dures d enregistrement identifier les difficult s d coulant de l enregistrement telles que la lenteur des processus des formulaires complexes ou des frais d inscription trop lev s et pr coniser des proc dures d enregistrement plus simples plus rapides et moins on reuses coordination de la lutte contre la tuberculose qui se r unit r guli rement avec le programme national de lutte contre cette maladie Mettre en place l organisme de coordination en coop ration avec le programme national de lutte contre la tuberculose Il est important que les ONG OSC dirigent la mise en place de l organisme de coordination mais elles doivent collaborer troitement avec le PNLT pour s assurer que cet organisme de coordination fonctionne bien L approche choisie d pendra du contexte et des besoins locaux Les ONG OSC doivent Pr voir une r union de lancement qui regroupera quelques ONG afin de constituer un noyau autour duquel pourra se constituer la coalition Etablir une structure pour cet organisme par exemple avec quelle r gularit il se r unira comment il sera organis et g r quels seront les syst mes de suivi et d tablissement de rapports et le code de conduite Se mettre d accord sur l entit qui h bergera le secr tariat et pendant combien de temps Rencontrer le PNLT pour tudier la collaboration et dresser un calendrier des r unions des r unions
20. de la tuberculose et des comparaisons de zones g ographiques avec et sans activit s communautaires les tendances temporelles des notifications de la tuberculose et des comparaisons des orientations recours dans les zones avec et sans activit s communautaires 09 ENGAGE TB Manuel de mise en ceuvre P riodicit Forces et limites Responsabilit Outils de mesure Trimestriellement et annuellement Cet indicateur d pendra de la compl tude et de la fiabilit des donn es sur l orientation recours initi es par la communaut au niveau du dispensaire pour s assurer que les personnes pr sum es atteintes de tuberculose qui sont orient es lorsque leur maladie est confirm e sont tiquet es comme ayant t orient es par les agents de sant et b n voles communautaires avec l appui soit d une ONG OSC soit du programme national de lutte contre la tuberculose L ensemble des parties prenantes ONG OSC ou programme national de lutte ou quivalent mettant en uvre des activit s communautaires antituberculeuses veillera ce que le recueil des donn es aux niveaux de la communaut et de l tablissement de sant soit exact Les patients pr sum s atteints de tuberculose doivent tre enregistr s dans le registre Patients pr sum s atteints de tuberculose galement connu comme registre des cas suspects de tuberculose qui doit pr ciser qui les a orient s Si la tuberculose est confirm e il
21. dicaux e Lieux de rassemblement ce sont des endroits ou de nombreuses personnes se retrouvent dans le m me espace pendant de longues p riodes tels que des usines des fabriques des mines des bars des prisons des h pitaux et des dispensaires des taudis urbains et des camps de r fugi s Les autres facteurs qui concernent la tuberculose sont e La stigmatisation l ignorance les mythes et les id es fausses concernant la transmission de la maladie ont suscit de nombreuses craintes son sujet Les gens pensent souvent qu elle est incurable une maladie des pauvres li e la promiscuit ou une punition de Dieu Cela les emp che de se rendre dans les services antituberculeux et de profiter du traitement dont ils ont besoin Comment peut on pr venir la tuberculose Un syst me immunitaire affaibli permet une tuberculose latente de devenir active L on peut r duire le risque de contracter la tuberculose en demeurant en bonne sant en adoptant une nutrition ad quate en vitant le tabac les drogues ou l abus d alcool et en se faisant promptement soigner en cas de probl me de sant ll existe aussi des moyens de pr venir la propagation de la tuberculose Le genre la tuberculose touche les hommes et les femmes de diff rentes fa ons selon le contexte C est un sujet explorer dans chaque contexte de mani re ce que les services antituberculeux puissent atteindre tout le monde Quel q
22. http www unicef org publications index 53254 html accessed 19 July 2013 United Nations Development Programme Global Fund Partnership Capacity development toolkit strengthening the capacity of national entities to implement national responses to HIV and AIDS tuberculosis and malaria UNDP online resource portal http Awww undp org content undp en home ourwork hiv aids focus areas focus undp gfp capacity development toolkit accessed 15 July 2013 United Nations Development Programme Capacity development a UNDP primer New York 2009 htto Awww undp org content undp en home librarypage capacity building capacity development a undp primer html accessed 15 July 2013 WaterAid Tanzania and AMREF Tanzania Water and sanitation for people living with HIV and AIDS exploring the challenges Dar es Salaam 2009 http Awww amref org silo files amref and water aid briefing paper odf accessed 15 July 2013 Work Group for Community Health and Development The community toolbox Chapter 3 Assessing community needs and resources and parts D E and L Lawrence Kansas University of Kansas 2013 http ctb ku edu en tablecontents chapter_1003 aspx accessed 15 July 2013 World Care Council The patients charter for tuberculosis care San Francisco California 2006 http www stoptb org assets documents resources publications acsm istc charter pdf accessed 15 July 2013 World Health Organization A guide to monitoring and evaluation
23. les soins et le soutien e les barri res rencontr es par les patients lors de l acc s et de l utilisation des services antituberculeux et e les obstacles la collaboration et la coop ration entre organisations menant des activit s communautaires int gr es contre la tuberculose dans diff rents secteurs f osc N Orientations pour les ONG Nous avons vraiment bien progresse Un plan de suivi et d valuation doit tre pr par par chaque ONG s occupant de la mise en uvre lequel incorpore les indicateurs cl s signaler au PNLT Ce plan doit tre bas sur le syst me national unique de suivi et d valuation de la tuberculose se peut que les conditions de suivi d pendent de la taille et des capacit s des diff rentes organisations et de leur r le dans les activit s communautaires antituberculeuses Lensemble des organisations et groupes doivent suivre les apports et les r sultats et passer en revue et valuer r guli rement les donn es qu ils recueillent Seuls certains programmes auront la capacit de suivre et d valuer les r sultats La mesure de l impact concernant l approche ENGAGE TB sera probablement une responsabilit du programme national de lutte mais les ONG OSC doivent coop rer a cette action Le programme national conduira galement l valuation p riodique des activit s communautaires antituberculeuses tous les trois a cing ans en collaboration avec les ONG OSC Les deux indicat
24. personnel des tablissements de sant pour les adapter l usage des agents de sant communautaire ou bien simplifier un formulaire d orientation recours utilis par un agent de sant communautaire pour la tuberculose ou d autres soins et y inclure de nouvelles sections portant sur un retour d orientation depuis la clinique jusqu a la communaut et sur une orientation de suivi vers un soutien autre que m dical ll faut pr parer des protocoles simples pour le d pistage de la tuberculose par les agents les agents de sant et b n voles communautaires dot s d instructions claires sur la mani re dont une personne pr sum e expos e la tuberculose peut tre orient e vers une structure de sant Lorsque le pr l vement l entreposage et le transport des expectorations doivent tre faits par les organisations et les b n voles communautaires il convient d tablir des protocoles simples sans oublier une surveillance active pour veiller ce que les laboratoires re oivent toujours les chantillons d expectoration dans un tat acceptable Le programme national de lutte doit galement collaborer avec les ONG OSC la pr paration de conseils destin s soutenir l observance du traitement antituberculeux Ces organisations doivent montrer la voie sur cette question mais aussi nouer des liens corrects avec les services antituberculeux et b n ficier de conseils pour s assurer que l on utilise les approches t
25. s n cessaires Cela permet de r duire la charge de travail que repr sente l enregistrement des donn es d obtenir une plus grande exactitude et de porter rapidement l attention voulue aux probl mes susceptibles de survenir Faciliter le d veloppement des capacit s et le soutien technique du programme national de lutte et du personnel des ONG organisations communautaires pour ce qui est d un suivi d une valuation et d une supervision de grande qualit Le programme national doit tudier comment financer et fournir l appui technique n cessaire et renforcer les capacit s des ONG OSC afin de suivre et d valuer les activit s communautaires antituberculeuses Il se peut que l on demande des experts techniques nationaux ou internationaux de dispenser formation et encadrement Cela est important pour veiller ce que des donn es de grande qualit soient recueillies concernant les indicateurs cl s faudra galement s assurer que le suivi et l valuation des activit s communautaires antituberculeuses dans diff rents secteurs sont adapt s pour correspondre l exp rience en mati re de mise en uvre et r pondre toute demande accrue de services et de soutien communautaires contre la tuberculose Rencontrer l organisme de coordination pour proc der l examen a trimestriel des progr s r alis s partager les r sultats et faciliter la r solution des difficult s ayant surgi ff Ceci est r ellement s ss
26. uvre Composante 6 D veloppement des capacit s D veloppement Le renforcement des capacit s vise am liorer l aptitude d une personne d un groupe des capacit s d une organisation ou d un syst me atteindre des objectifs ou mieux fonctionner En ce qui concerne les activit s communautaires antituberculeuses cela signifie v rifier que tous ont les aptitudes comp tences et ressources voulues pour planifier mettre en uvre et accro tre leur engagement Le d veloppement des capacit s comprend la formation la supervision l encadrement et l adaptation de pratiques bas es sur l apprentissage partir de donn es d exp rience ou de preuves de ce qui fonctionne Ces l ments seront probablement n cessaires dans les secteurs cl s suivants e ressources humaines veiller ce qu un nombre suffisant de personnes soit impliqu dot des comp tences et aptitudes voulues pour accomplir des t ches techniques organisationnelles de direction de plaidoyer et de recherche e ressources financi res veiller ce que l on dispose d un financement suffisant pour lancer et soutenir des activit s e ressources mat rielles veiller ce qu une infrastructure une information et des produits ad quats soient disponibles par exemple outils et lieu de travail e d veloppement et renforcement des syst mes veiller ce que des syst mes soient en place pour soutenir les activit s y compris
27. voles ou physiques machines et quipements Temporellement d finis e les processus activit s qui utilisent les apports pour produire des r sultats e les r sultats produits et services cr s par les activit s qui peuvent tre le nombre de visites domicile par un agent de sant communautaire ou le nombre d orientations recours vers une clinique par un agent de sant communautaire e le potentiel r sultats atteints qui g n ralement ont trait aux objectifs tels que le changement des taux de notification des cas de tuberculose et e limpact changements long terme de la qualit de vie qui r sulte d une s rie de r sultats tels que le taux r duit de mortalit due la tuberculose L tude et l valuation sont bas es sur les informations fournies par le suivi L on proc de celles ci lorsque la mise en uvre a commenc depuis quelque temps souvent au milieu et la fin d une p riode de financement Tenter de mesurer tout ce qu un programme r alise n aurait aucun sens aussi l on utilise des indicateurs Ce sont des types pr cis d informations qui peuvent tre test s valid s et qui servent juger la r ussite les progr s et les changements li s une activit donn e La bonne qualit des donn es est essentielle concernant le suivi et l valuation L on ne peut mesurer les activit s men es et les progr s r alis s que si l information est enregistr e de facon syst m
28. African Council of AIDS Service Organizations International HIV AIDS Alliance Coordinating with communities part A Background to involving communities Toronto 2007 http www icaso org files coordinating with communities book a accessed on 15 July 2013 International Council of AIDS Service Organizations African Council of AIDS Service Organizations International HIV AIDS Alliance Coordinating with communities part B Taking action to involve communities Toronto 2007 http www icaso org files coordinating with communities book b accessed 15 July 2013 International HIV AIDS Alliance NGO CBO capacity analysis tools resource pack 02 Brighton 2010 http www aidsalliance org publicationsdetails aspx id 436 includes three toolkits accessed 15 July 2013 International HIV AIDS Alliance Zambart Project and STAMMP Understanding and challenging TB stigma toolkit for action Brighton 2009 http www aidsalliance org publicationsdetails aspx id 343 accessed 19 July 2013 International HIV AIDS Alliance Advocacy in action a toolkit to support NGOs and CBOs responding to HIV AIDS Brighton 2003 http www aidsalliance org includes Publication advO602 Advocacy toolkit eng pdf accessed 15 July 2013 International HIV AIDS Alliance Al together now Community mobilization for HIV AIDS Brighton 2006 See stage 2 Assessing together http www aidsalliance org publicationsdetails aspx id 228 accessed 15 July 2013 Inter
29. Arlington Virginia 2008 http pdf usaid gov pdf_docs PNADO895 pdf accessed 15 July 2013 Family Health International Establishing referral networks for comprehensive HIV care in low resource settings Arlington Virginia 2005 http pdf usaid gov pdf_docs PNADF677 pdf accessed 15 July 2013 Family Health International Tools for establishing referral networks for comprehensive HIV care in low resource settings Arlington Virginia 2005 http pdf usaid gov pdf_docs PNADI858 pdf accessed 15 July 2013 Family Health International Simplified checklist for TB infection control Arlington Virginia 2011 FHI 360 http www tbcarel org publications toolbox tools ic TB Infection Control Simplified Checklist pdf accessed 15 July 2013 Family Health International TB infection control at the community level a training handbook Arlington Virginia 2011 FHI 360 http www tbcarel org publications toolbox recent TB IC at Community Level Training Handbook pdf accessed 15 July 2013 Global Network of People Living with HIV Human rights and stigma the stigma index htto www gnpplus net en resources human rights and stigma accessed 15 July 2013 Howard G et al Healthy villages a guide for communities and community health workers Geneva World Health Organization 2002 http www who int water_ sanitation health hygiene settings healthvillages en accessed 19 July 2013 International Council of AIDS Service Organizations
30. ENGAGE TB Manuel de mise en ceuvre Services antituberculeux y compris Chaque tablissement proposant des services antituberculeux offre t il Exp rience de la communaut relative aux services antituberculeux disponibles les dispensaires antituberculeux dot s d unit s de diagnostic et de fl traitement par exemple l h pital de district et see les centres d orientation recours sp cialis s dans les soins antituberculeux par exemple pour la tuberculose multi r sistante TB MR et ultrar sistante TB UR habituellement au niveau de la zone de la r gion ou de la nation ceux mis la disposition de la communaut par le gouvernement une PE ONG un lieu de travail ou des services de sant priv s ils pourraient inclure des services s par s et ind pendants ainsi que des services int gr s d autres tels que ceux relatifs la sant maternelle n onatale et infantile au VIH ou au diab te et les activit s communautaires antituberculeuses existantes par exemple le pr l vement des expectorations ou le soutien au traitement y compris les personnes qui s en occupent et comment elles peuvent se relier l ONG OSC du mat riel de diagnostic pour la tuberculose tel que microscopes appareils de radiographie des poumons tests cutan s des services d orientation recours depuis la communaut vers l tablissement des orientations de suivi vers les soins
31. ONG collaborer avec eux sur les activit s communautaires de lutte antituberculeuse le r le potentiel des ONG OSC et la fa on dont des partenariats formels et informels contribueront l approche ENGAGE TB Section 3 Int gration de la tuberculose dans les programmes communautaires relatifs la sant et au d veloppement la section fournit un aper u des types d activit s communautaires promues par l approche ENGAGE TB et d crit comment celles ci peuvent tre mises en uvre dans toute une gamme de secteurs y compris les soins pour le VIH les soins de sant primaires les soins la m re au nouveau n et l enfant l ducation l eau et l assainissement l agriculture et le d veloppement des moyens de subsistance Section 4 La mise en uvre de l approche OMS ENGAGE TB se divise en six parties chacune d crivant l une des composantes de cette approche Cette section explique pourquoi chaque composante est importante quelles activit s sont exig es pour mettre en place les composantes et comment exercer lesdites activit s Elle dresse galement une liste de ressources permettant d clairer l application de chaque composante Annexes L annexe 1 contient la description complete des deux indicateurs de suivi de l engagement communautaire recommand par l OMS annexe 2 d crit le processus d valuation p riodique L annexe 3 comprend une liste de toutes les ressources num r es dans les diff rentes sec
32. OSC des dispensateurs de services antituberculeux et des membres du personnel des programmes nationaux de lutte contre la tuberculose Les r unir de cette fa on peut tre tr s pr cieux pour commencer nouer des relations et des liens qui seront essentiels lors de la mise en uvre de l approche ENGAGE TB Ces r unions pourraient prendre la forme e d une conf rence par exemple pour fournir des informations au sujet de l approche ENGAGE TB et introduire des plans destin s impliquer les ONG OSC la d ployer ou e de travaux participatifs de groupe par exemple pour obtenir l apport de diff rentes parties prenantes de pr f rence travaillant ensemble des t ches telles que la cartographie au niveau local des tablissements antituberculeux et des groupes vuln rables comme suit quels services sont disponibles pr l vement des expectorations tests de laboratoire radiographie traitement antituberculeux comment les gens sont actuellement orient s pour des soins contre la tuberculose la voie de l orientation recours o les populations vuln rables vivent quelles ONG OSC participent actuellement de fa on active la tuberculose o les lacunes existent et o les nouvelles activit s communautaires doivent tre commenc es ou largies quelles autres ONG OSC pourraient collaborer l approche ENGAGE TB et O la cr ation de capacit s et la fourniture de ressources suppl me
33. accessed 19 July 2013 World Care Council The patients charter for tuberculosis care San Francisco California 2006 http Awww stoptb org assets documents resources publications acsm istc_charter pdf accessed 15 July 2013 World Health Organization Consolidated guidelines on the use of antiretroviral drugs for treating and preventing HIV infection Geneva 2013 http Awww who int hiv pub guidelines arv201 3 intro en index html accessed 15 July 2013 World Health Organization Ethical issues in tuberculosis prevention care and control Geneva 2011 http www who int th publications ethics in to factsheet 28jan11rev pdf accessed 15 July 2013 World Health Organization Guidelines for treatment of tuberculosis 4th Ed Geneva 2010 http www who int tb publications 201 0 9789241547833 en accessed 15 July 2013 World Health Organization Multidrug resistant tuberculosis MDR TB 2012 Update Geneva 2012 http www who int tb publications MDRFactSheet2012 pdf accessed 15 July 2013 World Health Organization TB HIV facts 2012 2013 Geneva 2012 http www who int th publications factsheet tbhiv pdf accessed 15 July 2013 World Health Organization The Stop TB strategy one page summary Geneva 2010 http www who int th publications 2010 strategy en pdf accessed on 30 August 2013 World Health Organization The Stop TB strategy Geneva 2006 WHO HTM TB 2006 368 http wWhqalibdoc who int hq 2006 WHO HTM STB
34. assurer que l organisme de coordination peut fonctionner au niveau local infranational et national en vue de soutenir l engagement des ONG OSC dans des activit s de lutte contre la tuberculose e de garantir le tissage de liens avec les professionnels de soins antituberculeux et leur acceptation en tant que partenaires e de veiller ce que les ONG OSC ont acc s aux syst mes ressources et appuis dont ils ont besoin notamment grace leurs propres partenariats et des sources gouvernementales et e de s assurer que les activit s communautaires antituberculeuses sont enregistr es suivies et valu es dans le cadre du programme national de lutte contre la tuberculose Niveau national Niveau national Minist re de la Sant ONG OSC organisations g H pital national de r f rence Si ge du programme national de lutte contre la tuberculose confessionnelles r seaux o Organisme de Niveau provincial ONG OSC organisations KARA coordination des cove confessionnelles r seaux ONG OSC Niveau provincial zonal Soins antituberculeux sp cialis s Niveau districal Unite de prise en charge de base du programme national de lutte contre la tuberculose Hopital de district e m decins sp cialistes de la tuberculose e radiographie microscopie Niveau districal ONG OSC organisations confessionnelles r seaux Centre de sant e strat gie DOT contre la tuberculose e collecte d expector
35. ce groupe d ge e Poursuivre la formation relative aux comp tences n cessaires la vie courante en ce qui concerne la tuberculose en s attachant davantage l identification des signes de la maladie et aux d cisions prendre si les signes persistent Inclure une information l mentaire sur le VIH diverses infections et la toxicomanie Inclure la tuberculose dans le programme de sciences l mentaires Former les enfants en utilisant l approche enfant a enfant afin qu ils puissent s instruire les uns les autres en mati re de pr vention de la tuberculose et de sensibilisation celle ci Former les enseignants l approche enfant enfant la communication sur le changement de comportement et aux m thodes actives afin de faciliter la mise en uvre des activit s antituberculeuses Inclure la tuberculose dans les activit s scolaires par exemple les comp titions les jeux sociaux les voyages de d couverte nsister sur les messages antituberculeux en proposant des mat riels tels que brochures prospectus tee shirts stylos et affiches pour aider enfants et adultes se souvenir des informations cl s Note On trouvera l adresse http www child to child org action index html plus d informations sur le sujet 3 Ecole secondaire e Approfondir les explications scientifiques sur la tuberculose et ses liens avec l infection VIH en s appuyant sur l apprentissage acquis l cole prima
36. ci apr s Montrer aux enseignants et aux parents comment reconna tre les signes et agir si les enfants sont stigmatis s lorsqu eux m mes ou bien des membres de leur famille sont connus comme tant atteints par la tuberculose ou une infection VIH ou simplement pr sum s atteints Les programmes eau assainissement et hygi ne WASH sont essentiels pour maintenir la sant et pr venir la maladie Les crachats expector s sont des d chets corporels qui peuvent infecter d autres personnes et doivent donc tre vacu s de fa on s curis e tout comme l urine ou les excr ments Les programmes WASH peuvent int grer la tuberculose dans la pr vention des maladies en favorisant une meilleure hygi ne Les ONG OSC peuvent travailler cette approche avec les assistants de surveillance sanitaire les agents de sant communautaire les agents de vulgarisation sanitaire et les groupes de b n voles communautaires les clubs et les organisations communautaires Le comit de gestion des eaux communautaires peut tre un point d entr e important pour l int gration de la tuberculose Il est galement possible d adapter les enseignements tir s des travaux d int gration du VIH dans les programmes WASH des communaut s Eau tout le monde doit avoir l galit d acc s la quantit n cessaire d eau de bonne qualit Un bon entreposage et une bonne gestion de l eau y compris son traitement sont galement vitaux
37. coniser leur inclusion dans les processus locaux de prise de d cision et e aux organismes de financement et aux chercheurs afin de les aider cibler leurs travaux sur les activit s communautaires de lutte antituberculeuse Comment utiliser ce manuel Ce manuel est con u pour faciliter la mise en uvre de l approche ENGAGE TB et il peut tre utilis en tandem avec les directives op rationnelles de cette approche Il fournit galement des liens vers d autres ressources qui donnent des explications d taill es sur certaines t ches Il ne s agit pas d un manuel d instructions d taill es sur les proc dures et protocoles relatifs aux activit s L on s attend ce que les programmes et les ONG OSC de chaque pays collaboreront et laboreront leurs propres proc dures protocoles et ressources en fonction du contexte local et des directives expliqu es dans ce manuel Comment ce manuel est il organis Suite cette introduction ce manuel est organis en quatre sections principales et trois annexes Section 1 Tuberculose les bases Comprend des informations de base au sujet de la tuberculose notamment comment la maladie est transmise qui est particuli rement vuln rable celle ci comment elle peut tre pr venue comment elle affecte les gens et comment elle peut tre trait e Section 2 Collaboration entre les gouvernements et les OSC Etudie comment les responsables de programmes peuvent demander aux
38. d expectorations Aide sociale et soutien aux moyens de subsistance dans les contextes li s la sant maternelle n onatale et infantile 1 Mettre en relation les femmes enceintes et les m res avec les m canismes de soutien locaux e Assurer l acc s si n cessaire des transferts d argent en esp ces l assurance la nutrition aux plans d pargne volontaire et d emprunt ainsi qu au projets visant la cr ation de revenus 2 Encourager les autres personnes du foyer cr er un environnement familial convenable facilitant les traitements antituberculeux et autres e Veiller ce qu un soutien psychologique et physique l intention des m res et des enfants existe au domicile et dans les centres de soutien par les pairs e Les agents de sant communautaire peuvent mettre en relation les clients avec des ONG OSC locales concernant ces activit s Action de plaidoyer relative la tuberculose dans les contextes li s la sant maternelle n onatale et infantile 1 Action de plaidoyer concernant l approvisionnement en m dicaments contre la tuberculose et le VIH et en tests de laboratoire e Surveiller la disponibilit des fournitures m dicaments et tests essentiels et plaider en faveur de la mise disposition dans les tablissements locaux de fournitures et de mat riel de bonne qualit et galement de ressources humaines e L action de plaidoyer peut rem dier la p nurie de m dicaments et au
39. d hygi ne e Les programmes de sant pourraient former des organisations non sanitaires aux questions de sant et au fonctionnement des systemes de sante e Les formateurs s occupant de la stigmatisation du VIH pourraient former des instructeurs issus des programmes de sant et de d veloppement lutter contre la stigmatisation touchant a la fois la tuberculose et l infection VIH e Les associations de personnes handicap es pourraient former d autres associations faciliter l acc s aux services soignant la tuberculose et le VIH ll faut s attacher tout particuli rement aux besoins des organisations plus petites et moins bien loties en ressources en mettant particuli rement l accent sur leur besoin de devenir durables et aptes traiter l accroissement de la demande lorsqu elles auront g rer l augmentation du financement et embaucher davantage de personnel ENGAGE TB Manuel de mise en uvre Diff rentes ONG OSC auront diff rents besoins en mati re de renforcement des capacit s en fonction de leurs travaux en cours et de leur contexte Par exemple e Toutes auront probablement besoin d largir leurs comp tences organisationnelles financi res techniques et leurs aptitudes partager des connaissances afin d int grer les activit s communautaires antituberculeuses dans leurs travaux e se peut que toutes aient galement besoin de renforcer leur capacit r duire la stigmatisation l accent tant mis
40. d orientation aussi simplement que possible pour que l on puisse les remplir facilement Ceci favorise une bonne tenue des dossiers la fois exacte et rapide ce qui est essentiel pour pouvoir suivre les activit s et les r sultats L image ci apr s est un exemple de formulaire d orientation simple deux voies utilis par les agents charg s de soutenir l observance des antir troviraux en Zambie et dans d autres pays Cet exemplaire pourrait tre adapt afin d tre utilis dans un syst me communautaire d orientation recours pour la tuberculose FORMULAIRE D ORIENTATION Nom Om Ceni seppia a recordar Orientation n ssssssssseeseeese Age sexe du client 0 00000000000000 Heure de l orientation ss Organisation tablissement de sant o le patient est r f r oo eee eeeeeeeeeeeeeeesseeeeeeeeeeeeeeeseeseeeeeees Organisation tablissement de sant qui r f re le patient ss Raison de l envoi Nom du r f rent Rea ee en ae Pee eee eer eer ee eee eee ere ae eee RETRO INFORMATION SUR LES SERVICES DU DISPENSATEUR N d orientation CU patient i ys0se lt scasenadsiaaveiehtsdanharezaxdaasuxeaxsaiadinedaaupanetsxolaxaessteeanedmosssesstaianenionessaeceasioud Date laquelle l organisation a re u le patient Service s fourni s au patient Fc sresiess cecscccaneetcnctadtcnGeiamatea beak caiecssanebinianndeudaudedbais metdaesdeaetanctantesdebaccieabediic Observations sur le s se
41. de VIH pour toutes les m res et tous les membres de la famille susceptibles d en profiter e Former les agents de sant communautaire les b n voles communautaires les ONG OSC et les agents de soutien m re a mere pour qu ils informent et soutiennent les foyers et les groupes familiaux et notamment les hommes de la famille ainsi que les groupes de soutien pr natals en ce qui concerne le d pistage de la tuberculose ainsi que le d pistage et le conseil en mati re de VIH 3 Tra age des sujets contacts li s la tuberculose pr l vement et transport des expectorations e Former les agents de sant communautaire les b n voles et sages femmes communautaires aux m thodes de d pistage au tra age des contacts li s la tuberculose et au pr l vement l entreposage s curis et au transport des expectorations e S assurer que les enfants de moins de cing ans et les nouveau n s vuln rables la tuberculose sont identifi s au cours du tra age des contacts de m me que les adultes et les enfants plus g s e Veiller ce que la collecte et le transport des expectorations respectent les politiques et protocoles nationaux cela d pendra galement de l existence de services de laboratoire 10 ENGAGE TB Manuel de mise en uvre 4 Orientation recours vers les tablissements de sant l intention des femmes et des enfants pr sum s atteints de tuberculose e S assurer que les syst mes sont en place pour
42. des cas identifier les personnes susceptibles d avoir la tuberculose ou particuli rement vuln rables la maladie et les envoyer au diagnostic e appui au traitement s assurer que les personnes ayant besoin d un traitement le re oivent le m nent bien enti rement et se font r guli rement surveiller e pr vention enseigner aux malades comment viter que la tuberculose infectieuse passe d une personne l autre et comment r duire les facteurs de risque propices la propagation de la maladie et e rem dier aux d terminants sociaux qui contribuent la maladie pauvret mauvaises conditions de vie alimentation hygi ne et assainissement ainsi que les habitations surpeupl es L approche ENGAGE TB d finit six composantes permettant de conforter l engagement des ONG OSC dans les activit s communautaires Les responsables des programmes nationaux de lutte contre la tuberculose ainsi que les ONG OSC ont un r le jouer dans l examen et la mise en uvre de ces composantes La collaboration et le respect mutuel de tous sont essentiels la mise en uvre de cette approche 1 Rapport OMS 2012 sur la lutte contre la tuberculose dans le monde Gen ve OMS 2012 http www who int tb publications global_report fr index html Acc s 15 ao t 2013 2 Int grer les activit s communautaires de lutte contre la tuberculose dans le travail des ONG et des autres organisations de la soci t civile directives op
43. e Former les agents de sant communautaire les sages femmes communautaires le personnel des ONG OSC les agents de soutien m re m re et les dirigeants de la communaut l importance du d pistage de la tuberculose et du traitement rapide des femmes enceintes e Cibler les foyers o il importe de renforcer la sensibilisation notamment ceux qui comptent une personne atteinte de tuberculose pulmonaire 2 Fournir des mat riels d information d ducation et de communication et des supports de travail sur la pr vention de la tuberculose aux agents de sant communautaire au b n voles communautaires et aux sages femmes e Concevoir et fournir des supports adaptes a la culture locale et aux foyers la communaut et aux tablissements de sant maternelle n onatale et infantile e Les ONG OSC doivent entreprendre elles m mes l laboration de mat riels avec le soutien des ONG OSC les plus importantes et le PNLT Tous les supports doivent tre test s ou mis l essai aupr s du public cible pour s assurer qu ils sont faciles comprendre et culturellement acceptables 3 Entreprendre des campagnes de communication pour le changement de comportement et des actions de r duction de la stigmatisation visant informer les femmes et leurs familles et a an antir les mythes li s la tuberculose et au VIH e Apprendre aux ONG OSC locales et aux agents de soutien m re m re a montrer la voie en ce qui concerne le changeme
44. e avec les tablissements de sant pour valider et v rifier les donn es de suivi telles que les orientations recours de la communaut et le soutien au traitement Les t l phones mobiles peuvent aussi servir fournir des informations aux agents de sant et b n voles communautaires et les aider dans leur formation permanente Orientations pour les ONG Les ONG OSC peuvent profiter des r unions de l organisme de coordination pour passer en revue les directives et outils existants et d cider s il vaut mieux les adapter ou en laborer de nouveaux pour les activit s communautaires antituberculeuses Un groupe de travail du PNLT doit tre mis en place pour travailler troitement avec le programme national afin de s assurer que toutes les directives et tous les outils sont conformes aux politiques nationales en mati re de tuberculose et aux protocoles des syst mes de sant Ces organisations doivent galement s assurer que les outils existants adapt s ou nouveaux conviendront aux personnels des ONG OSC et aux b n voles communautaires pour tre utilis s au niveau de la communaut Les ONG OSC doivent collaborer avec le PNLT la pr paration de directives fond es sur les politiques et les proc dures protocoles nationales relatives la d tection au diagnostic et au traitement de la tuberculose Elles s assureront que les donn es d exp rience et les besoins des personnes et des communaut s touch es et vivant avec la t
45. en mati re de logement de nutrition d eau d assainissement et d hygi ne en reliant les services communautaires au syst me de sant officiel ainsi qu son personnel et ses institutions et en favorisant la sensibilisation au niveau local pour assurer une r activit face aux besoins tels que mat riel de laboratoire ou m dicaments dans les tablissements de sant Les agents de sant et b n voles communautaires entreprennent des activit s communautaires de lutte antituberculeuse en fonction des contextes locaux et nationaux Les agents de sant communautaire sont des gens dot s d une instruction formelle que l on forme pour qu ils participent aux services de sant communautaire et notamment a la pr vention ainsi qu aux soins et au soutien des patients tuberculeux Leur profil leur r le et leurs responsabilit s varient grandement en fonction des pays et le temps qu ils passent leurs activit s est souvent compens par des ressources en nature ou en esp ces On les appelle souvent agents de vulgarisation sanitaire agents sanitaires de village ou autres noms analogues Les b n voles communautaires sont des membres de la communaut qui ont t syst matiquement sensibilis s la pr vention et aux soins en mati re de tuberculose soit dans le cadre d un bref stage de formation sp cifique soit par leur participation des sessions r guli res de contact avec des agents de sant professionnels
46. et les aider a construire des relations coop ratives de travail Le PNLT doit galement s assurer que les t ches d finies dans les plans strat giques et op rationnels nationaux sont inclus dans les plans de mise en uvre des ONG OSC Le programme national doit examiner les activit s pr vues pour faire en sorte que toutes les t ches n cessaires sont incluses le personnel des ONG OSC et les b n voles travaillent en fonction de leurs comp tences les activit s peuvent tre mises en uvre de fa on coh rente et syst matique l aide d une coop ration troite entre toutes les personnes impliqu es la supervision et l encadrement sont r guliers constructifs et correctement financ s les r unions se tiennent p riodiquement pour suivre les progr s r alis s identifier les probl mes trouver et appliquer des solutions et acc l rer les approches fructueuses et le signalement des activit s est coordonn et coh rent et la responsabilit de l tablissement de rapports de suivi destin s au programme national de lutte contre la tuberculose est clairement d sign e Ressources CORE Group TB Working Group Community based tuberculosis prevention and care why and how to get involved An international handbook for nongovernmental organizations and civil society organizations Washington DC 2013 http www coregroup org resources 342 community based tuberculosis prevention and care accessed 15 July
47. et soigner Gr ce une formation suffisante et de bons outils les activit s communautaires et le travail de proximit permettent de renforcer le d pistage Lorsque la tuberculose est diagnostiqu e chez une personne il faut galement v rifier si les compagnons de vie de celle ci pr sentent galement des sympt mes en particulier si ce sont des enfants Vaccin contre le BCG bacille Calmette Gu rin ce vaccin a t utilis pour la premi re fois en 1921 et demeure le seul vaccin antituberculeux Il sert prot ger les enfants g s de moins de cing ans de la m ningite tuberculeuse et autres formes graves de la tuberculose Pr vention au moyen de m dicaments les personnes touch es par une tuberculose latente courent un risque accru de d velopper une tuberculose active les personnes vivant avec le VIH et les enfants de moins de cinq ans en contact avec un malade de la tuberculose doivent prendre un traitement base d isoniazide antituberculeux pour entraver le d veloppement de la maladie Ce traitement est souvent appel traitement pr ventif l isoniazide Par ailleurs les personnes vivant avec le VIH prennent le m dicament cotrimoxazole en tant que traitement pr ventif Cela leur permet d viter de tomber malades cause d une pneumonie du paludisme et de diverses infections jusqu ce qu un traitement antir troviral aide leur syst me immunitaire r cup rer Comment traite t on la tuberculose
48. faciliter l enregistrement des ONG OSC en se mettant en rapport avec les minist res publics pour assurer des proc dures d enregistrement simples et rapides Cela permettra aux ONG OSC d ouvrir des comptes bancaires et d engager une collecte de fonds aupr s d organismes publics priv s ou des ONG Le programme national doit galement envisager comment susciter l engagement des groupes locaux non enregistr s qui repr sentent les malades et les communaut s touch es y compris les petites organisations communautaires les groupes d action de voisinage et les groupes de soutien entre pairs Cela peut mieux marcher si on les relie des ONG OSC d j enregistr es Il peut encourager les membres de l organisme de coordination traiter en priorit l inclusion d organisations communautaires plus petites et de repr sentants des patients Il peut galement leur demander de participer aux r unions r guli res de l organisme de coordination ainsi qu aux examens et valuations p riodiques ll risque d y avoir des restrictions juridiques et politiques concernant les t ches que les ONG OSC et les organisations communautaires plus petites ont le droit d ex cuter dans le cadre des activit s de lutte antituberculeuse men es par la communaut telles que le d pistage de la maladie le pr l vement et le transfert des expectorations et l application de la strat gie DOT Le programme national peut pr coniser des changements relatifs aux r glementati
49. il organis Section 1 La tuberculose les bases La tuberculose qu est ce Comment la tuberculose se transmet elle Quels sont les signes et les sympt mes de la tuberculose Qu est ce qui rend les gens plus vuln rables a la tuberculose Comment peut on pr venir la tuberculose Comment traite t on la tuberculose Comment la tuberculose et le VIH s affectent ils l un l autre Section 2 Collaboration relative la tuberculose entre le gouvernement et la soci t civile Que sont les OSC Comment les ONG et autres OSC travaillent sur la sant dans les communaut s et notamment sur la tuberculose De quoi les OSC ont elles besoin pour collaborer efficacement au sujet de la tuberculose Comment les programmes nationaux de lutte contre la tuberculose et les ONG OSC peuvent ils collaborer Section 3 Int gration de la tuberculose dans les programmes de sant communautaire et divers programmes de d veloppement Int gration de la tuberculose dans la sant maternelle n onatale et infantile Int gration de la tuberculose et des activit s de lutte contre le VIH au niveau communautaire Int gration de la tuberculose dans les soins de sant primaires Int gration de la tuberculose dans les programmes d agriculture Int gration de la tuberculose dans un programme de d veloppement des moyens de subsistance Int gration de la tuberculose dans l ducation Int gration de la tuberculose dans les programmes eau assa
50. introduire dans le processus Toutes les ONG OSC et le programme national de lutte ou son quivalent mettant en uvre les activit s communautaires antituberculeuses doivent tre pr ts participer et changer leurs points de vue La responsabilit premi re de l organisation de ces valuations incombe au programme national de lutte Il serait possible de les faire coincider avec les examens nationaux portant sur la tuberculose qui se tiennent g n ralement tous les 5 ans dans chaque pays Annexe 3 Ressources et references utiles Cette annexe donne une liste compl te des ressources et r f rences cit es dans les sections du pr sent manuel par ordre alphab tique Des liens Web sont galement inclus pour chaque ressource ou r f rence mais ceux ci risquent de changer au fil du temps Si un lien particulier ne fonctionne pas effectuer une recherche partir du titre du document Il est aussi utile de v rifier les pages du site Web de l OMS sur la tuberculose de temps autre y compris les pages ENGAGE TB Engagement communautaire pour trouver informations et conseils mis jour American Society for Advancement of Project Management and World Bank Institute Analyzing the project context actors and factors Colorado Springs 1998 http www asapm org asapmag a af html accessed on 15 July 2013 Arkangelo Ali Association TB HIV training manual for community health workers trainers manual Nairobi 2009 http www h
51. l chelle de la communaut ou cibler certains groupes comme les coliers 4 Investir dans l acquisition de capacit s et enseigner l observation des sympt mes et la prise de connaissance de l tat de sant des membres de la communaut Orientation recours vers les services antituberculeux Faire appel aux comit s b n voles pour orienter les personnes susceptibles d tre atteintes par la tuberculose vers les agents de sant communautaire en vue d un d pistage et d une orientation imm diate vers les tablissements de sant pour diagnostic et traitement 2 Mettre en place des partenariats alliances notamment avec les cliniques et les laboratoires en vue du suivi des cas avec diagnostic et traitement des patients envoy s dans ces services par les b n voles et travailleurs communautaires Appui l observance du traitement antituberculeux 1 Tout faire pour am liorer les services d assainissement dans les centres de traitement antituberculeux afin d encourager les patients s y rendre il arrive parfois que ceux ci arr tent leur traitement cause des mauvaises conditions d hygi ne dans les cliniques 2 Aider les b n voles communautaires des programmes WASH appliquer la strat gie DOT domicile aux membres de la communaut ou encourager d autres le faire Action de plaidoyer en faveur de la tuberculose Les groupes communautaires doivent pr coniser la fourniture d infrastruct
52. l action communautaire en mati re de tuberculose tablir un plan en vue de l analyse de la situation e Identifier quel s membre s parmi le personnel du programme national doi ven t tre impliqu s dans l analyse de la situation et notamment le personnel connaissant la situation locale e recenser qui peut fournir des informations sur les ONG OSC qui aident actuellement les patients atteints de tuberculose ou qui pourraient ventuellement int grer les activit s contre cette maladie dans leurs travaux e dresser une liste de questions poser au sujet des services antituberculeux et des activit s communautaires antituberculeuses e tablir un calendrier ou un plan de travail pour recueillir analyser et r sumer l information e d cider comment partager l information et avec qui Choisir a qui parler par exemple sante locaux s occupant de tuberculose et d autres services ICI AUJOURD HUI tels que les soins li s au VIH la sant maternelle n onatale et infantile la sant sexuelle le diab te la salubrit de l environnement i hhh e Les responsables sanitaires des districts et les agents de hie DE LA TB e les ONG OSC les dirigeants communautaires et les groupes de soutien lesquels sont au courant des donn es d exp rience de la communaut au sujet des tablissements antituberculeux et des changements qu ils aimeraient voir se produire et e divers particuliers et organisations qui in
53. les multiples organisations et groupes d cider des t ches a accomplir et accepter de collaborer les uns avec les autres L approche participative est pr cieuse car elle permettra de comprendre les besoins et les exp riences des communaut s Elle soutiendra galement le d veloppement de relations coop ratives et l appropriation partag e du programme d activit s propos es Les tapes du processus sugg r pourraient tre e Etape 1 Dans une zone g ographique donn e l organisme de coordination devrait convoquer une r union pour regrouper des repr sentants des ONG OSC ayant d cid de travailler sur la tuberculose certains agents de sant communautaires des membres du personnel de l tablissement de sant soignant la tuberculose ainsi que des repr sentants du programme national de lutte contre la tuberculose tape 2 Utiliser une m thode participative pour comprendre comment les gens des communaut s cibles d cident quoi faire lorsqu ils ont des probl mes de sant li s la tuberculose et voir quelles voies de recours les gens suivent pour se faire aider Cela permettra de clarifier quels services antituberculeux les gens r ussissent atteindre et quels obstacles risquent de leur en emp cher l acc s Une adaptation du document The health journey une m thodologie ax e sur la communaut r f renc dans la liste des ressources ci apr s fournirait une approche simple Cette approche participative mettra
54. leur r le dans les activit s communautaires antituberculeuses et des ressources disponibles pour l analyse Les m thodes ci apr s sont utiles pour valuer la situation dans les contextes communautaires Elles conviennent particuli rement aux ONG OSC Certaines sont meilleures pour recueillir l information aupr s de personnes ou de petits groupes d autres correspondent mieux au travail avec des groupes plus importants Entretiens semi directifs avec des particuliers ou un petit groupe Ces entretiens conviennent a un groupe d une cinq personnes Lorsqu ils sont men s en temps limit L enqu teur guide les personnes interrog es sur les principaux sujets e Utiliser une liste de sujets et de questions guide d entretien pour guider la conversation e D autres sujets peuvent tre tudi s s ils se pr sentent et si l enqu teur estime qu ils sont appropri s e Prendre des notes pour se rappeler ce qui a t dit Ceci est facilit s il y a une personne pour mener la discussion et une autre pour crire les notes Approches participatives et m thodes visuelles Ces approches conviennent aux groupes de 5 25 personnes Nombre de ces m thodes ont t utilis es pendant des ann es pour le d veloppement communautaire elles peuvent tre facilement adapt es l valuation des besoins de sant des ressources et des donn es d exp rience de la communaut y compris celles relatives la tuberculose
55. patients atteints de tuberculose toutes formes orient s par les agents de sant ou b n voles communautaires vers un tablissement de sant pour diagnostic et notifi s dans l unit de prise en charge de base au cours d une p riode d finie D nominateur cours de la m me p riode Nombre des nouveaux patients atteints de tuberculose toutes formes notifi s dans l unit de prise en charge de base au But Mesurer le niveau d engagement des agents de sant et b n voles communautaires dans l accroissement des nouvelles notifications de la tuberculose Cela peut galement indiquer l efficacit du syst me d orientation recours concernant l envoi de personnes pr sum es atteintes de tuberculose depuis les structures communautaires vers l unit de prise en charge de base M thode Un agent de sant communautaire est une personne ayant un certain niveau d ducation formelle qui est form e participer aux services de sant communautaire y compris la pr vention de la tuberculose les soins et le soutien aux patients Un b n vole communautaire est un membre de la communaut qui a t syst matiquement sensibilis la pr vention de la tuberculose et aux soins pour cette maladie soit au moyen d un bref stage de formation sp cifique soit gr ce des contacts r p t s avec des agents de sant professionnels Les deux peuvent tre soutenus par les ONG d autres OSC et ou le gouvernement Il est impor
56. publications ethics in tb factsheet 28jan1i1rev pdf accessed 15 July 2013 World Health Organization Global tuberculosis report 2012 Geneva 2012 http www who int to publications global_ report en index html accessed 15 July 2013 World Health Organization Guidelines for treatment of tuberculosis 4th Ed Geneva 2010 http www who int tb publications 2010 9789241547833 en accessed 15 July 2013 World Health Organization mplementing the WHO Stop TB strategy a handbook for national tuberculosis control programmes Geneva 2008 WHO HTM TB 2008 401 See especially chapters 10 26 and 27 http whalibdoc who int publications 2008 9789241546676 eng pdf accessed 19 July 2013 World Health Organization Integrated management of childhood iliness IMCI website http www who int maternal child adolescent topics child imci en index html accessed 15 July 2013 World Health Organization Meeting report meeting of ENGAGE TB five focus countries to review status and plan for monitoring and evaluation scale up Geneva 2012 http www who int to people and communities involvement meetings meetings en index html accessed 15 August 2013 World Health Organization Monitoring and evaluation guidance http www who int to dots monitoring evaluation en index html accessed 10 September 2013 World Health Organization Multidrug resistant tuberculosis MDR TB 2012 update Geneva 2012 http www who int tb publications MDR
57. riels d information d ducation et de communication Aide sociale et soutien aux moyens de subsistance pour les personnes touch es par la tuberculose et le VIH 1 Soutien et suppl mentation en mati re de nutrition e S assurer que les malades trait s ont acc s une nutrition ad quate et quilibr e pour les aider gu rir de la tuberculose et des infections opportunistes dues l infection VIH notamment au cours des premiers stades du traitement contre la tuberculose ou le VIH 2 Cr ation de revenus et formation professionnelle e Si l organisation met en place un syst me de cr ation de revenus et de formation professionnelle etc y inclure sp cifiquement les gens atteints d une co infection tuberculose VIH affect s par celle ci ou expos s au risque d en contracter une Action de plaidoyer concernant la tuberculose dans les contextes li s au VIH 1 Surveiller l existence de fournitures d quipement et de services antituberculeux et pr coniser l largissement de l acc s ceux ci e Inciter les agents de sant communautaire les groupes de malades les dirigeants communautaires les conseillers et les champions de la lutte contre la tuberculose suivre les activit s e Si possible avoir recours la messagerie lectronique ou aux syst mes de notification par t l phonie mobile afin de signaler les p nuries au niveau national en vue d une action et d une sensibilisation rapides 20
58. soutien entre pairs et groupes de soins domicile plans de micro cr dit et associations parents professeurs Au moyen d une formation et d un appui de nombreuses organisations communautaires pourraient int grer des activit s de lutte antituberculeuse dans leurs divers travaux Ces organisations sont des repr sentantes importantes de leurs communaut s du fait qu elles sont dirig es par les membres de celles ci et r pondent leurs besoins Elles doivent par cons quent s engager pleinement dans la planification la prestation et l valuation des activit s communautaires antituberculeuses Cependant les organisations communautaires varient grandement Certaines sont bien organis es et disposent d une structure formelle D autres peuvent tre informelles telles qu un groupe de voisins qui travaillent ensemble Comme nous l avons d j vu nombre d entre elles ne sont pas enregistr es officiellement et n ont qu un acc s limit aux financements voire aucun acc s direct Ces organisations peuvent donc avoir besoin d un soutien d ONG OSC plus importantes pour les aider d velopper leurs activit s communautaires antituberculeuses et faire part de leurs points de vue uniques l organisme de coordination En tant qu entit s de taille restreinte il ne faut pas les submerger de proc dures bureaucratiques mais plut t renforcer leur organisation et leurs comp tences afin qu elles puissent accomplir leur travail de f
59. sp cialis s et des m canismes de r orientation de retour vers la communaut en vue d un soutien permanent et un service de proximit depuis l tablissement vers la communaut tels que des visites par les agents de sant communautaire ou le personnel infirmier des services mobiles de d pistage de la tuberculose ou des services de pr l vement des expectorations connaissances attitudes comportements et pratiques concernant la tuberculose connaissance des services de pr vention d pistage du traitement impressions relatives l acc s aux services antituberculeux aux obstacles a cet acces et a la qualit des services Parties prenantes concern es par la tuberculose au niveau communautaire organisations groupes r seaux dirigeants pouvant tre impliqu s dans les activit s antituberculeuses pour chaque partie prenante quelles sont les activit s antituberculeuses auxquelles elle pourrait participer et liens entre ONG OSC et diverses parties prenantes qui contribueront la planification et la mise en uvre de l approche ENGAGE TB Elaborer un plan pour analyser la situation choisir soigneusement quelle information l on essaie de recueillir Dresser une liste des informations les plus importantes dont on a besoin et tout faire pour l obtenir d cider quels tablissements de sant visiter et quels agents de sant parler identifier quelles personnes et quels groupes de la communaut p
60. sur la stigmatisation li e la tuberculose au VIH au handicap la pauvret et aux populations vuln rables e Les organisations qui travaillent d j dans le domaine de la sant auront toute une gamme de capacit s sanitaires et les savoirs permettant d utiliser celles ci dans les activit s communautaires antituberculeuses seront valu s et mis en place si n cessaire e Les organisations qui travaillent d j dans d autres secteurs auront des capacit s qui correspondront aux activit s communautaires antituberculeuses telles que des techniques d ducation communautaire ou le soutien entre pairs mais elles devront acqu rir des connaissances particuli res sur la tuberculose ainsi que les aptitudes voulues pour mettre en uvre des activit s communautaires antituberculeuses ll est sugg r ci apr s un processus de planification et de mise en uvre du d veloppement des capacit s tape 1 Clarifier les objectifs du d veloppement des capacit s il est important de bien savoir ce que chaque activit de d veloppement vise atteindre L organisme de coordination pourrait r unir les ONG OSC de fa on soutenir efficacement les besoins partag s dans le domaine par ex par l interm diaire de programmes de formation conjoints o d un d tachement de personnel tape 2 L analyse des capacit s permettra de v rifier quelles capacit s exigent de l attention et comment on peut y parvenir Il existe de nombr
61. t ches les modalit s des r unions sur l tablissement de rapports et le suivi et l engagement d observer le code de conduite 45 ll est indispensable d utiliser un langage simple pour r diger des directives et concevoir des outils pour les activites Sia bla bla et cae antituberculeuses La plupart des utilisateurs y compris le Quoi 2 bla bla bla bla personnel des ONG OSC et les b n voles n ont aucune formation vous devez bla bla m dicale Tous les formulaires relatifs a ces activites doivent ane galement tre crits de fa on simple pour tre faciles remplir Une langue simple rend les documents _ e faciles a lire et comprendre et e plus faciles traduire dans d autres langues si n cessaire Les r gles l mentaires de l expression crite et orale en langage simple consistent BK e a utiliser des mots quotidiens et des phrases courtes autant que possible e essayer d imaginer qui lit ou coute les termes que l on emploie Par exemple les gens sans formation m dicale risquent de ne pas comprendre les termes d pistage des cas la premi re fois qu ils les entendent A la place on peut crire trouver les personnes atteintes par la tuberculose ce que l on appelle g n ralement d pistage des cas e utiliser un langage technique jargon uniquement si l on ne peut r ellement pas l viter D abord tenter de le dire en langage simple Pa
62. tuberculose latente cela r duit consid rablement le risque de contracter une tuberculose active et rc lutte contre l infection pour emp cher la tuberculose de se propager des personnes vuln rables touch es par le VIH aux agents de sant et la SY Biz communaut La tuberculose ultra r sistante UR r siste au moins quatre des m dicaments antituberculeux principaux Egalement connue comme tuberculose multi r sistante TB MR elle implique une r sistance aux deux m dicaments antituberculeux les plus puissants isoniazide et rifampicine ainsi qu une r sistance aux fluoroquinolones tels que ofloxacine ou moxifloxacine et au moins un des trois m dicaments injectables de deuxi me ligne amikacine capr omycine ou kanamycine ENGAGE TB Manuel de mise en uvre Estimation des taux d incidence de la tuberculose en 2012 Va boas Estimation des nouveaux cas de tuberculose toutes formes RL confondues pour 100 000 personnes par an 0 9 9 10 19 un 20 49 DM 50 124 O A EM 125 299 EM 300 499 EM gt 500 Source Rapport 2013 sur la lutte contre la tuberculose dans le monde __ Aucune donnee Organisation mondiale de la Sant Gen ve 2013 WHO HTM TB 2013 11 Sans objet o Ressources Tuberculosis Coalition for Technical Assistance International standards for TB care The Hague 2009 http www istcweb org documents ISTC_ Report 2ndEd Nov2009 pdf
63. 0 http www unaids org en media unaids contentassets documents programmes programmeeffectivenessandcountrysupportdepartment gfresourcekit 201 10920 JC2170_ community systems strengthening en pdf accessed 19 July 2013 The Global Fund to Fight AIDS Tuberculosis and Malaria The Global Fund community systems strengthening framework Geneva 2011 http www theglobalfund org en civilsociety reports accessed 15 July 2013 World Health Organization Implementing the WHO Stop TB strategy a handbook for national tuberculosis control programmes Geneva 2008 WHO HTM TB 2008 401 See especially Chapters 10 26 and 27 http whaqlibdoc who int publications 2008 9789241546676 eng pdf accessed 19 July 2013 World Health Organization Meeting report Meeting of ENGAGE TB five focus countries to review status and plan for monitoring and evaluation scale up Geneva 2012 http www who int th people and communities involvement meetings meetings en index html accessed 15 July 2013 World Health Organization The Stop TB strategy one page summary Geneva 2010 http Awww who int to publications 2010 strategy_en pdf accessed 30 August 2013 World Health Organization The Stop TB strategy Geneva 2006 WHO HTM TB 2006 368 http wWhqalibdoc who int hq 2006 WHO HTM STB 2006 368 eng pdf accessed 30 August 2013 Section 3 ntegration de la tuberculose dans les programmes de sant communautaire et divers programmes de d veloppemen
64. 2006 368 eng pdf accessed 30 August 2013 World Health Organization Tuberculosis and diabetes fact sheet Geneva 2011 http www who int th publications diabetes tb pdf accessed 15 July 2013 World Health Organization Tuberculosis and tobacco Geneva 2009 http www who int tobacco publications health effects factsheet tub tob pdf accessed 15 July 2013 World Health Organization Tuberculosis fact sheet No 104 Geneva 2013 http Awww who int mediacentre factsheets fs 104 en index html accessed 15 July 2013 World Health Organization WHO policy on collaborative TB HIV activities guidelines for national programmes and other stakeholders Geneva 2012 http www who int tb publications 2012 tb_hiv_policy 9789241503006 en accessed 15 July 2013 ENGAGE TB Manuel de mise en uvre Section 2 Collaboration relative la tuberculose entre le gouvernement et la soci t civile We Nous savons que la tuberculose est l une des infections meurtri res majeures dans le monde Nous savons galement qu au moins un tiers des cas ne sont toujours pas diagnostiqu s ni notifies Beaucoup de progr s ont t r alis s mais il est clair qu il faut encore s efforcer d atteindre les communaut s pour trouver d pister et soigner le tiers de la population manquant Un grand nombre de ces personnes vivent dans des communaut s auxquelles les services antituberculeux en place n ont pas ais ment acc s Pourtant des programmes de sa
65. 2013 Family Health International Establishing referral networks for comprehensive HIV care in low resource settings Arlington Virginia 2005 http pdf usaid gov pdf_docs PNADF677 pdf accessed 15 July 2013 International HIV AIDS Alliance The health journey understanding the dimensions of care and treatment for people with HIV Brighton 2007 htto www aidsalliance org publicationsdetails aspx id 263 accessed 15 July 2013 World Health Organization Engaging all health care providers in TB control guidance on implementing public private mix approaches Geneva 2006 WHO HTM TB 2006 360 http Awhaqlibdoc who int ng 2006 WHO_HTM_TB_2006 360_eng pdf accessed 30 August 2013 World Health Organization mplementing the WHO Stop TB Strategy a handbook for national tuberculosis contro programmes Geneva 2008 WHO HTM TB 2008 401 http whqalibdoc who int publications 2008 9789241546676 eng pdf accessed 19 July 2013 World Health Organization Public private mix for TB care and control a toolkit Geneva 2010 WHO HTM TB 2010 12 http whalibdoc who int publications 2010 9789241500487_ eng pdf accessed 19 July 2013 World Health Organization Public private mix for TB care and control A tool for national situation assessment WHO HTM TB 2007 391 http wWhqalibdoc who int hgq 2007 NHO HTM TB 2007 391 eng pdf accessed 30 August 2013 World Health Organization The Stop TB Strategy Geneva 2006 WHO HTM TB 2006 368 ht
66. 94 pour tendre les services de la strat gie DOTS toute la nation Le programme antituberculeux de BRAC entre dans le cadre de son programme int gr de r duction de la pauvret qui fournit des services en mati re de microfinance sant ducation agriculture et levage de b tail dans les communaut s marginalis es et extr mement pauvres Les parties prenantes de la communaut d ploient des efforts pour identifier les patients souffrant de tuberculose soutenir l observance du traitement et r duire la stigmatisation Les parties prenantes comprennent d anciens malades gu ris de la tuberculose des faiseurs d opinion locaux et des chefs religieux des filles guides et scouts diverses ONG des m decins de village des pharmaciens et des praticiens priv s Les agents de sant communautaire de premi re ligne mettent en contact les personnes avec les services de lutte contre la tuberculose au cours de visites dans les foyers et dans les forums de sant Ils s acquittent de diverses t ches e diffusion de messages antituberculeux e identification de personnes susceptibles d avoir contract la tuberculose e envoi des personnes identifi es au centre de sant local ou aux services de laboratoire de BRAC en vue d un examen des expectorations e surveillance de la prise quotidienne par les malades recens s de m dicaments antituberculeux dans le cadre de la strat gie DOT et e orientation de malades vers le servi
67. Arlington Virginia 2011 FHI 360 http www tbcarel org publications toolbox tools ic TB Infection Control Simplified Checklist pdf accessed 15 July 2013 Family Health International 7B infection control at the community level a training handbook Arlington Virginia 2011 FHI 360 http www tbcarel org publications toolbox recent TB IC at Community Level Training Handbook pdf accessed 15 July 2013 Plain English Campaign How to write medical information in plain English New Mills 2001 http www plainenglish co uk files medicalguide pdf accessed 15 July 2013 Plain English Campaign The plain English guide to forms New Mills 2002 http www plainenglish co uk files formsguide pdf accessed 15 July 2013 Project AXSHYA and the World Care Council Patients charter for tuberculosis care New Delhi 2010 htto www axshya theunion org documents Patient 20Charter 20poster 20English pdf accessed 15 July 2013 Tuberculosis Coalition for Technical Assistance mplementing the WHO policy on TB infection contro in health care facilities congregate settings and households The Hague 2010 See part 6 Congregate settings and part 7 Households http www stoptb org wg tb_hiv assets documents TBICImplementationFramework1288971813 pdf accessed 15 July 2013 World Health Organization Monitoring and evaluation guidance http www who int to dots monitoring evaluation en index html accessed 10 September 2013 World Hea
68. Cette approche a t pilot e dans cinq pays africains R publique d mocratique du Congo thiopie Kenya Afrique du Sud et R publique Unie de Tanzanie Les enseignements tir s de ces tudes pilotes ont permis d laborer le contenu du pr sent manuel Une r union informelle de dirigeants d ONG exp riment es en mars 2013 a galement apport des id es int ressantes sur l int gration de la tuberculose dans les programmes communautaires consacr s la sant et au d veloppement A qui s adresse ce manuel ll s adresse aux ONG et OSC qui travaillent sur les initiatives de d veloppement de la sant et autres par exemple sant de la m re du nouveau n et de l enfant soins pour le VIH eau et assainissement ducation agriculture et moyens de subsistance visant int grer des services de pr vention et de soins pour la tuberculose dans leurs travaux sur le terrain aux PNLT ou leurs quivalents dans les minist res de la sant et autres minist res qui fournissent des services antituberculeux et notamment les minist res de la justice concernant les services sanitaires en prison et les minist res des mines o du travail concernant les services sanitaires sur le lieu de travail ENGAGE TB Manuel de mise en uvre e aux personnes et aux communaut s touch es par la tuberculose et d autres maladies telles que l infection VIH ou le diab te afin de susciter la demande de services antituberculeux et de pr
69. ENGAGE TB Integrer les activites communautaires de lutte contre la tuberculose dans le travail des ONG et des autres organisations de la soci t civile Manuel de mise en uvre Catalogage la source Biblioth que de l OMS Engage TB int grer les activit s communautaires de lutte contre la tuberculose dans le travail des organisations non gouvernementales et des autres organisations de la soci t civile manuel de mise en uvre 1 Tuberculose pr vention et contr le 2 Tuberculose diagnostic 8 Tuberculose th rapie 4 Services de sant communautaires 5 M decine communautaire 6 Organismes Organisation mondiale de la Sant ISBN 978 92 4 2506549 Classification NLM WF 200 Organisation mondiale de la Sant 2014 Tous droits r serv s Les publications de l Organisation mondiale de la Sant sont disponibles sur le site Web de l OMS www who int ou peuvent tre achet es aupr s des ditions de l OMS Organisation mondiale de la Sant 20 avenue Appia 1211 Gen ve 27 Suisse t l phone 41 22 791 3264 t l copie 41 22 791 4857 courriel bookorders who int Les demandes relatives la permission de reproduire ou de traduire des publications de l OMS que ce soit pour la vente ou une diffusion non commerciale doivent tre envoy es aux ditions de l OMS via le site Web de l OMS l adresse http mww who int about licensing copyright form en index html Les appellations
70. ESTRIEL c ah Ger re COC E uarota harg 27 san Are of Arnh 4 sananmnas LL Lg a lt r AL en WAALS Ae Tau ey my wl ete Le lion lw Goce h Les deux indicateurs cl s sont indispensables aux activit s communautaires antituberculeuses lls font partie du syst me de suivi national du programme national de lutte contre la tuberculose lls sont con us pour enregistrer deux r sultats importants des activit s communautaires Ces enregistrements seront recueillis par le programme national et inclus dans les rapports nationaux sur la tuberculose Ces deux indicateurs sont les suivants gt hin 1 le nombre de nouveaux patients pour lesquels la tuberculose est diagnostiqu e et notifi e et qui ont t orient s par les agents de sant ou b n voles communautaires en tant que proportion de tous les nouveaux patients atteints de tuberculose qui ont t notifies a la m me unit de prise en charge de base et 2 le nombre de nouveaux patients atteints de tuberculose qui ont t trait s avec succes et qui ont recu un soutien en termes d observance du traitement de i la part des agents de sant ou b n voles communautaires en tant que proportion de tous les nouveaux patients atteints de tuberculose recevant un soutien en Trait avec succ s termes d observance du traitement de la part des agents de sant et b n voles T comm
71. FactSheet2012 pdf accessed 15 July 2013 World Health Organization Practical approach to lung health PAL Geneva 2012 http www who int th health systems pal en index html accessed 10 September 2013 World Health Organization Primary health care website http www who int topics primary health care en accessed 15 July 2013 World Health Organization Public private mix for TB care and control a toolkit Geneva 2010 WHO HTM TB 2010 12 http Avhalibdoc who int publications 2010 9789241500487 eng pdf accessed 19 July 2013 World Health Organization Public private mix for TB care and control a tool for national situation assessment Geneva 2007 WHO HTM TB 2007 391 http wWhqalibdoc who int hq 2007 WHO HTM TB 2007 391 eng pdf accessed 19 July 2013 World Health Organization Pursue high quality DOTS expansion and enhancement element 3 Standardized treatment with supervision and patient support and element 5 Monitoring and evaluation system and impact measurement Geneva 2010 http www who int to dots treatment en index html accessed 10 September 2013 World Health Organization Systematic screening for active tuberculosis principles and recommendations Geneva 2013 WHO HTM TB 2013 04 http apps who int iris bitstream 10665 84971 1 9789241548601 eng pdf accessed 30 August 2013 World Health Organization TB HIV facts 2012 2013 Geneva 2012 http www who int tb publications factsheet_tbhiv pdf acce
72. NG OSC qui connaissent bien ce qui se passe concernant la tuberculose dans les communaut s cibles e utiliser une liste de sujets et de questions guide d entretien pour guider la discussion e s lectionner deux personnes pour l entretien une pour mener la discussion et une autre pour prendre des notes cela permet galement apr s la r union d analyser ce qui a t dit Se ee Groupes de discussion O sont les services antituberculeux Ces groupes comprennent de cinq huit Comment les gens sont ils orient s vers ces services N personnes Il s agit d une discussion planifi e Eu anim e par un mod rateur qui r unit des gens Les gens savent ils que la tuberculose est guerissable La stigmatisation est elle un obstacle ayant de l exp rience et des connaissances sur un sujet particulier Un groupe de discussion rassemblant des dirigeants communautaires et ou d ONG par exemple peut partager les informations et tudier comment la tuberculose affecte la communaut locale et ce qui peut tre fait pour mettre plus troitement en contact les patients et les services antituberculeux Un groupe de dispensateurs de soins de sant peut fournir une perspective diff rente sur ces m mes questions R unions avec des groupes plus importants Ces r unions conviennent pour un groupe de 8 25 personnes Ainsi ce type de r unions peut r unir des repr sentants d un certain nombre d ONG
73. ONG OSC et du gouvernement la notification des nouveaux cas et la r ussite des traitements ces variables voluant au fil du temps e D fis et obstacles rencontr s par diff rents acteurs du gouvernement et de la soci t civile de m me que succ s remport s et opportunit s nouvelles ll faut utiliser des techniques qualitatives y compris des discussions de groupe et des entrevues d intervenants cl s Les techniques d enqu te valuative contribueront am liorer la qualit de la r tro information Les responsables du programme national de lutte ainsi que le personnel des districts et des dispensaires doivent tre interrog s la fois seuls et en groupe Il en va de m me pour les repr sentants des ONG OSC aux niveaux local districal et national ll faut identifier les grandes questions qui mergent des entrevues les partager et les tudier au cours d une r union avec divers niveaux du personnel du programme de lutte et des repr sentants des ONG OSC ll faut mettre l accent sur le partage et l apprentissage afin de comprendre et d am liorer le programme plut t que de critiquer et de pointer du doigt les erreurs commises To s less aS ans Leur tude permet d valuer p riodiquement la contribution des ONG OSC ainsi que la qualit des relations avec le programme national de lutte La valeur de ces tudes d pend du professionnalisme et des aptitudes des valuateurs mais aussi des biais qu ils risquent d
74. Resultats Qu a r alis le programme Par ex nombre d orientations recours nombre Que fait le programme Par ex visites a domicile legons de pr vention de Potentiel Comment cela Qu est ce qui a a contribu aux chang Par ex objectifs du moins de d c s dus programme Par la tuberculose ex augmentation de moins de recours form es de la tuberculose a d enfants inform s la notification des personnes infect es fournitures de l cole cas am lioration par la bact rie de la fonds de l issue des tuberculose traitements Comme le montre le diagramme ci dessus il faut d abord fixer les objectifs d un programme d activit s tels que d crits dans la Composante 4 Ils doivent tre clairs faciles comprendre et r pondre aux crit res SMART Ils permettront de v rifier comment le programme progresse dans ce qu il veut atteindre Il faut r unir les informations de base avant le d but du programme afin que les donn es recueillies au cours de sa mise en uvre puissent tre compar es avec celles ci 6 Les objectifs SMART doivent tre ae Me Sp cifiques Cela contribuera l examen et l valuation on a Mesurables Le suivi implique le tra age r gulier et le signalement des informations prioritaires au sujet d un programme y compris Atteignables e les apports ressources utilis es pour entreprendre des activit s qu elles soient R alistes humaines personnel et b n
75. a Principes l mentaires e Mettre en place un organisme de coordination des ONG coalition ind pendante d un environnement d ONG OSC qui permettra celles ci de travailler ensemble et de collaborer avec favorable le PNLT et diverses parties prenantes Il doit galement inclure des repr sentants de patients atteints de tuberculose et de communaut s touch es surtout les femmes et autres groupes cibles Le programme national doit faciliter le lancement de l organisme de coordination mais celui ci est une structure ONG OSC qui doit tre dirig e et g r e par ses propres membres Gr ce son ind pendance par rapport au gouvernement et respect mutuel au secteur priv but lucratif cet organisme pourra plaider en faveur des communaut s touch es et pr coniser la qualit des services antituberculeux quit galit e Concevoir un code de conduite convenu entre les membres de l organisme de coordination et comprenant PNLT Cela doit instaurer des relations professionnelles parmi tous les participants claircir les r les et responsabilit s et tablir des principes l mentaires afin de travailler ensemble sur les activit s communautaires antituberculeuses Ce code doit tre disponible dans les langues locales si n cessaire notamment pour les organisations communautaires et autres petits groupes e Encourager de petites organisations telles que les organisations communautaires les r seaux et les groupes de patie
76. a on durable et efficace Pour soutenir les organisations communautaires les membres de l organisme de coordination doivent e trouver les moyens d inclure les organisations communautaires et de leur faciliter l acc s un financement pour leurs activit s antituberculeuses e les aider d velopper leurs capacit s afin qu elles puissent obtenir et g rer des subventions recueillir des donn es et des rapports sur leurs activit s et e fournir encadrement et supervision en vue de la mise en uvre d activit s antituberculeuses Orientation pour les programmes nationaux de lutte contre la tuberculose Le PNLTe est charg de veiller ce que les politiques l gislations et dispositions nationales contribuent instaurer un environnement favorable aux ONG et OSC engag es dans les activit s communautaires de lutte antituberculeuse Les dirigeants du programme national doivent de ce fait d terminer si les politiques l gislations et dispositions fonctionnent aux niveaux local districal et national et s il est n cessaire de proc der des am liorations et des changements Le programme doit aborder au niveau national toutes les questions qui emp chent les ONG de mener bien les activit s communautaires antituberculeuses Cela n cessitera peut tre une collaboration avec le minist re de la sant et autres minist res charg s notamment de la finance de la justice et de la protection sociale Au niveau local distric
77. al et infranational le PNLT doit pr parer les dispensateurs de soins antituberculeux du syst me de sant collaborer avec les ONG OSC la fourniture de services contre la tuberculose Le programme national devra galement entamer la formation de l organisme de coordination en contactant les ONG non participantes et en les encourageant envisager d int grer la tuberculose dans leurs travaux Aborder l environnement juridique et politique Le programme national doit s assurer que les l gislations et politiques nationales permettent pleinement aux ONG OSC y compris aux organisations communautaires plus petites mener des activit s communautaires antituberculeuses e en laborant une politique nationale sur l engagement efficace des ONG OSC en mati re de pr vention diagnostic traitement soins soutien et recherche en ce qui concerne la tuberculose Toutes ces organisations doivent pleinement participer l laboration d une politique et s engager activement en vue de lancer et de diriger le processus en parall le avec le programme national Pour ce faire il vaut mieux inciter l organisme de coordination entreprendre un processus d lib r de consultation pour convenir d une politique nationale e en tudiant toutes les questions de genre d incapacit ou autres droits qui restreignent l acc s la pr vention au diagnostic aux soins et au traitement de la tuberculose e ens engageant avec d autres services pub
78. anational Cela offrira un cadre l engagement du programme national avec les ONG OSC et a l expansion des activit s communautaires antituberculeuses Le programme doit galement travailler avec l organisme de coordination pour veiller ce que l int gration de ce type d activit s dans les travaux des ONG OSC pour diff rents secteurs soit conforme aux politiques et directives nationales en mati re de tuberculose Le PNLT doit e prendre le temps de rencontrer les ONG OSC qui viennent d int grer la tuberculose afin de passer en revue et d tudier les t ches qu elles ont choisies e rencontrer r guli rement l organisme de coordination pour passer en revue les plans d int gration de leurs membres en mati re de tuberculose e tenir jour une liste de toutes les ONG OSC qui travaillent sur la tuberculose partir de t ches d finies et e examiner et promouvoir les possibilit s de collaboration renforc e avec les tablissements de sant et le personnel en vue d am liorer l ex cution des t ches Le PNLT doit tudier quelles sont les ONG et OSC disponibles pour les activit s communautaires antituberculeuses et travailler avec elles et avec l organisme de coordination une fois tabli pour dresser la liste des t ches et voir quelles organisations sont m me de les mettre en uvre Il faut identifier les personnes charg es des liaisons du programme national de lutte avec l organisme de coordination et les ONG OSC
79. ance Action de plaidoyer R duction de la stigmatisation dispensateurs Liaison avec les cliniques soutien aux transports et mise a disposition de ceux ci accompagnement formulaires d orientation recours formation de dispensateurs Soutien la strat gie DOT a domicile ducation des patients conseil en mati re d observance reduction de la stigmatisation comptage de pilules formation de dispensateurs soins et soutien a domicile Transferts d esp ces plans d assurance soutien la nutrition et la supplementation plans d pargne volontaire et pr ts march s inclusifs formation de dispensateurs cr ation de revenus Veiller la disponibilit des fournitures de l quipement et des services formation de dispensateurs questions de gouvernance et de politique travail avec les dirigeants communautaires Th tre communautaire ou groupes d art dramatique t moignages groupes de patients et de soutien entre pairs champions communautaires sensibilisation et formation des tablissements des agents de sant communautaire et des dirigeants Ces l ments ci repr sentent la vaste gamme d activit s pouvant tre envisag es pour l identification des t ches telles que d finie dans cette section L approche ENGAGE TB s attache particuli rement int grer des activit s antituberculeuses dans les travaux des ONG OSC Les t ches communautaires antituberculeuses concern es seront int gr es dans e le
80. anisme de communication et le programme national de lutte contre la tuberculose Cela garantira qu ils sont coh rents par rapport aux plans nationaux de suivi et d valuation de la tuberculose et que d autres organisations pourront les utiliser L organisme de coordination doit r guli rement examiner les progr s accomplis en mati re de suivi et d valuation Les membres de cet organisme doivent travailler ensemble de mani re constructive et soutenir ceux qui rencontrent certaines difficult s Lorganisme de coordination doit tenir r guli rement inform le PNLT au sujet des progr s de la mise en uvre Les ONG OSC doivent inclure le suivi et l valuation dans les plans de renforcement des capacit s concernant les activit s communautaires antituberculeuses L ensemble du personnel et des b n voles doit tre form tr s t t l importance qu il y a recueillir enregistrer et signaler des donn es exactes Ils doivent galement savoir comment ces donn es seront utilis es pour analyser l efficacit de leur action Il faut souligner que le suivi et l valuation sont importants pour toute personne participant aux activit s communautaires antituberculeuses ll sera probablement n cessaire de s assurer que certains membres du personnel des ONG OSC sont form s au suivi et l valuation un niveau qui convienne leur organisation et aux activit s qu elle a choisies Les activit s qu ils doivent bien conna tre consistent
81. arer des versions simplifi es dans les langues locales le cas ch ant Celles ci permettront aux organisations communautaires et d autres petites organisations de comprendre comment elles s inserent dans l organisme de coordination ainsi que leurs droits et leurs responsabilit s lorsqu elles participent aux activit s communautaires contre la tuberculose Le code de conduite peut tre pr sent dans les sections suivantes e une section d crivant les principes et id aux l mentaires que les ONG OSC adh rentes doivent accepter d appliquer e une section instituant les normes et r gles de conduite ou de comportement auxquelles chaque ONG OSC devra adh rer e une section d crivant les responsabilit s du PNLT des ONG OSC des organisations communautaires plus petites et divers groupes et organisations communautaires e une section d crivant comment le code sera appliqu afin de garantir le respect de ses dispositions e une section indiquant comment et quand ce code sera r vis pour qu il soit tenu jour Inclusion d organisations communautaires plus petites d organisations confessionnelles et de divers groupes dans les activit s communautaires de lutte contre la tuberculose Les organisations communautaires plus petites et les groupes similaires s organisent g n ralement eux m mes travaillent sur les questions locales et s offrent les uns les autres solidarit et soutien mutuel Ils comprennent notamment
82. aso org files coordinating with communities book b accessed 15 July 2013 Stop TB Partnership Good practice Stop TB Partnership challenge facility for civil society financial support to community initiatives for positive change Geneva 2011 http www stoptb org assets documents global awards cfcs goodPractice FINAL LO 111011 pdf accessed 15 July 2013 The Global Fund The Global Fund community systems strengthening framework 2011 htto www theglobalfund org en civilsociety reports accessed 25 August 2013 The NGO HIV AIDS Code of Practice Project Renewing our voice code of good practice for NGOs responding to HIV AIDS Geneva 2004 http www gnpplus net images stories Empowerment NGO Code code of good practice EN pdf accessed 15 July 2013 Transparency International Developing a code of conduct for NGOs Berlin 2009 http www u4 no publications developing a code of conduct for ngos accessed 15 July 2013 Work Group for Community Health and Development 7he community toolbox see especially parts D E and L Lawrence Kansas University of Kansas 2013 http ctb ku edu en tablecontents index aspx accessed 15 July 2013 World Health Organization Engaging all health care providers in TB control guidance on implementing public private mix approaches Geneva 2006 WHO HTM TB 2006 360 htto Awhaqlibdoc who int ng 2006 WHO_HTM_TB_ 2006 360_ eng pdf accessed 30 August 2013 World Health Organization Public private
83. ations Niveau local ONG OSC organisations confessionnelles r seaux Centre VIH n onatale et infantile Communaut Centre de sant maternelle Poste de sant Soins de sant primaires agents de sant communautaire Liens entre les activit s communautaires antituberculeuses la soci t civile l organisme de coordination des ONG et les syst mes de sant mum Liens entre les syst mes de sant e eee Liens entre ONG OSC organisations confessionnelles r seaux et organisations communautaires eeee liens entre organisme de coordination programme national de lutte contre la tuberculose et ONG OSC organisations confessionnelles r seaux Les lignes en pointill indiquent des liens qui existent ou non et peuvent varier en termes de force de qualit et de capacit soutenir la coordination et ou la collaboration Il faudra absolument s efforcer de mettre en place ces liens et de les maintenir actifs 12 Ressources Family Health International Tuberculosis Coalition for Technical Assistance Engaging community based organizations in TB HIV collaborative activities a case study in Nigeria Arlington Virginia 2008 http pdf usaid gov pdf_docs PNADO895 pdf accessed 15 July 2013 Joint United Nations Programme on HIV AIDS Supporting community based responses to AIDS TB and malaria a guidance tool for including community systems strengthening in Global Fund proposals Geneva 2011 UNAIDS JC217
84. atique et correcte De mauvaises donn es donneront une image inexacte de ce qui se passe par exemple lorsque les formulaires ne sont pas remplis correctement Il devient donc difficile de savoir ou les bonnes pratiques sont appliqu es et ou des dispositions doivent tre prises pour am liorer la mise en uvre Cela affectera l allocation des ressources ainsi que la gestion du programme RAPPORT a TRIMESTRIEL Mae oF mor spi p 4 D Gre Ce s D Indicateurs ENGAGE TB et valuation p riodique hirder ve cocemausren FMP AA ly Le programme national de lutte contre la tuberculose et les ONG OSC doivent collaborer pour identifier quelles donn es recueillir et qui sera responsable de cette t che notamment en ce qui concerne les indicateurs cl s de l approche ENGAGE TB A mesure que les pays acqui rent de l exp rience concernant la mise en uvre de cette approche le programme national de lutte et les ONG OSC peuvent d cider d ajouter de nouveaux indicateurs de fa on a mieux comprendre quels sont les progr s r alis s ll existe deux indicateurs cl s ENGAGE TB approuv s par l OMS ainsi qu un sch ma OMS pour l valuation p riodique de la progression des activit s communautaires antituberculeuses comportant quatre indicateurs qualitatifs Le texte complet de celles ci figure dans les annexes 1 et 2 avec l explication de certains termes sp cialis s qui sont utilis s RAPPORT pes TRIM
85. avec les are svete si ANT i e TOE principales parties prenantes notamment les ONG et diverses OSC Il sera important de pr senter cette analyse de fa on aider d autres parties prenantes comprendre l analyse du programme national de lutte contre la tuberculose et utiliser celle ci en parall le avec l analyse de la situation des ONG OSC Ressources American Society for Advancement of Project Management and World Bank Institute Analyzing the project context actors and factors Colorado Springs Colorado 1998 http Awww asapm org asapmag a_af html accessed 15 July 2013 Catholic Relief Services Rapid rural appraisal RRA and participatory rural appraisal PRA a manual for CRS field workers and partners Baltimore Maryland 2011 http www crsprogramquality org storage pubs me RRAPRA pdf accessed 15 July 2013 International HIV AIDS Alliance All together now Community mobilization for HIV AIDS Brighton 2006 See Stage 2 Assessing together http www aidsalliance org publicationsdetails aspx id 228 accessed 15 July 2013 International HIV AIDS Alliance The health journey understanding the dimensions of care and treatment for people with HIV Brighton 2007 htto www aidsalliance org publicationsdetails aspx id 263 accessed 15 July 2013 Matsuoka S et al Capacity development and social capacity assessment Hiroshima Hiroshima University 2005 htto www f waseda jo smatsu results documents CDandSCA pdf a
86. capacit s e accord institutionnel e encadrement e connaissances et e responsabilit Le programme national de lutte doit galement comprendre les capacit s des ONG OSC afin de de les engager de mani re efficace Lors de la phase de lancement de l approche ENGAGE TB dans un pays le programme national doit identifier quelles ONG et OSC sont pr tes participer et valuer leurs capacit s du moment ainsi que la possibilit qu elles ont de les accro tre Il faut accorder une attention particuli re aux besoins en capacit s des organisations plus petites qui n ont qu un acc s limit aux ressources Cette valuation aidera le programme national comprendre les lacunes des ONG OSC en la mati re Elle l aidera galement valuer sa propre aptitude r pondre ces lacunes et ces besoins Il faut tenir compte des plans du programme national concernant le d veloppement de ses propres capacit s par rapport aux activit s communautaires antituberculeuses dans le cadre des plans strat giques nationaux et des plans op rationnels et budgets infranationaux et nationaux L valuation des capacit s clairera le d veloppement d un plan de renforcement des capacit s du programme national ce plan doit s aligner sur le plan national annuel contre la tuberculose et s y int grer Parmi les domaines importants pour le programme en ce qui concerne l analyse de ses propres besoins il faut inclure les suivants e aptit
87. capacit s pour chaque organisation doit comprendre en g n ral D veloppement des Quoi Quand Qui Ressources requises capacit s n cessaire mesures maintenant qui sera techniques construire des forces prendre plus bient t plus tard responsable financi res rem dier aux lacunes et d une sans doute autres ressources aux faiblesses n cessaire mat rielles Identifier le domaine de Identifier certaines Indiquer la priorit Indiquer quelle Inclure les renforcement partir activit s qui seront de cette activit personne quel comp tences de la liste d exemples n cessaires pour par rapport aux groupe ou quelle techniques externes et ci dessus identifier les repondre a un autres besoins de organisation s en le financement ou les besoins sp cifiques dans besoin donn renforcement des chargera ressources mat rielles ce domaine capacit s n cessaires Etape 4 Suivre et passer les progr s en revue les plans de d veloppement des capacit s doivent faire partie d un plan de travail annuel de l organisation et les responsables doivent r guli rement suivre les progr s r alis s dans le domaine par rapport aux objectifs d clar s du plan en question Cela comprend non seulement les apports sessions de formation suivies visites de supervision effectu es patients orient s mais galement les r sultats les participants la formation ont ils retenu les connaissances acquises la supervision a
88. ccessed 19 July 2013 Work Group for Community Health and Development The community toolbox Chapter 3 Assessing community needs and resources Lawrence Kansas University of Kansas 2013 http ctb ku edu en tablecontents chapter_1003 aspx accessed 15 July 2013 World Health Organization Public private mix for TB care and control a tool for national situation assessment Geneva 2007 WHO HTM TB 2007 391 http whqlibdoc who int ng 2007 WHO_ HTM TB 2007 391 eng pdf accessed 19 July 2013 38 ENGAGE TR Manuel de mise en uvre ENGAGE IB Vanuel de mise en uvre Composante 2 Environnement favorable Un environnement mutuellement propice doit tre mis en place en faveur des activit s favorable communautaires antituberculeuses de mani re ce que celles ci puissent avoir lieu dans un environnement favorable qui soutienne toute personne impliqu e dans la planification la mise en uvre et la coordination de leurs travaux Environnement Le PNLT et les ONG OSC doivent tudier les domaines ci apr s afin de cr er un environnement propice aux activit s communautaires antituberculeuses au lieu de les entraver Les strat gies politiques et lois nationales de lutte contre la tuberculose doivent permettre la prestation de services antituberculeux toutes les personnes qui en ont besoin sans discrimination e Veiller ace que les l gislations et les politiques soutiennent les activit s communautaires
89. ce de prise en charge des effets ind sirables se manifestant au cours du traitement antituberculeux Int gration de la tuberculose dans la sant maternelle n onatale et infantile Les ONG OSC peuvent int grer la lutte contre la tuberculose dans les soins de sant maternelle n onatale et infantile par l interm diaire des agents de sant des sages femmes des b n voles pr sents dans la communaut et des comit s communautaires ou des comit s sanitaires de village Il est important d identifier clairement avec qui les agents de sant et les b n voles des villages doivent travailler que ce soit dans la communaut ou dans le syst me de sant afin d int grer la tuberculose dans le continuum des soins li s la sant maternelle n onatale et infantile Ce continuum de soins comprend la p riode pr c dant la conception jusqu la grossesse l accouchement et la petite enfance et porte sur les soins domicile dans la communaut dans le syst me de sant au centre de sant et si n cessaire l h pital COMMUNAUTE sE V AY ADOLESCENCE PERIODE ET AVANT LA ACCOUCHEMENT POSTNATALE MMATERNITE O GROSSESSE MERE PERIODE POSTNATALE Veere NOUVEAU NE 19 ENGAGE TB Manuel de mise en uvre ll est possible d int grer les activit s communautaires antituberculeuses a diff rentes tapes du continuum de soins li s a la sant maternelle n onatale n onatale et infantile Ceci comprend les ac
90. ciproject org chw central resources tb hiv training manual community health workers accessed 15 July 2013 Braun R et al 2013 Community health workers and mobile technology a systematic review of the literature http www plosone org article info 3Adoi 2F 10 1371 2Fjournal pone 0065772 accessed 29 August 2013 Capacity Capacity org a gateway for capacity development Web based resource portal http Awww capacity org capacity opencms en index html accessed 15 July 2013 Catholic Relief Services Rapid rural appraisal RRA and participatory rural appraisal PRA a manual for CRS field workers and partners Baltimore Maryland 2011 http www crsprogramquality org storage pubs me RRAPRA pdf accessed 15 July 2013 CORE Group TB Working Group Community based tuberculosis prevention and care why and how to get involved An international handbook for nongovernmental organizations and civil society organizations Washington DC 2013 htto www coregroup org resources 342 community based tuberculosis prevention and care accessed 15 July 2013 DFID and Evidence for Action Consortium Introduction to qualitative research methodology London 2011 http r4d dfid gov uk PDF Outputs HIV_AlDS qualitativeresearchmethodologymanual pdf accessed 15 July 2013 Family Health International Tuberculosis Coalition for Technical Assistance Engaging community based organizations in TB HIV collaborative activities a case study in Nigeria
91. clusif et compte des repr sentants des malades de la tuberculose et des communaut s affect es y compris les femmes et divers groupes vuln rables Le d veloppement et le soutien organisationnels des ONG OSC sont des domaines importants que le programme national devra aborder notamment pour les petites organisations communautaires Ce programme doit s attacher a renforcer leurs capacit s et les aider rester viables et durables Elles pourraient avoir besoin d un appui concernant le financement la cr ation de capacit s et de connaissances ainsi que le d veloppement de liens au sein de leur communaut et avec les dispensateurs de sant Le programme national peut galement aider ces organisations nouer des liens avec les organismes nationaux ou internationaux en vue d une assistance pour le renforcement des capacit s et les ressources Le PNLT a un r le a jouer dans l tablissement d un environnement juridique et politique favorable Cela comprend des politiques relatives la tuberculose et d autres services de sant ainsi que d autres li s au d veloppement social et conomique y compris l agriculture l ducation la salubrit de l environnement et la s curit sociale Un environnement favorable dans ces autres secteurs sera n cessaire pour soutenir l int gration des activit s antituberculeuses et la r duction des risques li s la tuberculose pour les communaut s concern es Le programme national peut
92. d autres programmes li s la sant et au d veloppement et e si les agents de sant communautaire ou des homologues dans ces domaines peuvent jouer un r le dans les activit s communautaires antituberculeuses Enqu tes Si l on ne dispose pas facilement d informations concernant l approche ENGAGE TB il sera peut tre n cessaire d effectuer une ou plusieurs enqu tes destin es analyser la situation du programme national et pouvant inclure e des enqu tes sur les connaissances attitudes et pratiques permettant de savoir ce que les gens savent croient et font au sujet de la tuberculose dans une communaut donn e e des enqu tes de sortie par exemple sur les patients quittant le dispensaire antituberculeux pour conna tre l opinion des gens au sujet des services existants de la stigmatisation et de l attitude des agents de sant face aux personnes souffrant de tuberculose ou de tuberculose VIH etc et e une enqu te sur les populations vuln rables afin de recenser les groupes des communaut s cibles les plus expos es la tuberculose et ou ayant le plus de difficult s acc der aux services antituberculeux Entretiens semi directifs ou r unions avec des particuliers ou un petit groupe Ces entretiens conviennent une r union de une cinq personnes lorsqu ils sont men s en temps limit Ce type de r union peut galement se tenir avec d autres coll gues des services de sant ou des repr sentants des O
93. d Nations Development Programme Global Fund Partnership Capacity development toolkit strengthening the capacity of national entities to implement national responses to HIV and AIDS tuberculosis and malaria UNDP online resource portal http www undp org content undp en home ourwork hiv aids focus_areas focus undp gfp capacity development toolkit accessed 15 July 2013 United Nations Development Programme Capacity development A UNDP primer New York 2009 http www undp org content undp en home librarypage capacity building capacity develooment a undp primer html accessed 15 July 2013 ENGAGE TB Manuel de mise en uvre Annexe 1 Indicateurs de suivi de la mise en uvre Les indicateurs cl s de l approche ENGAGE TB sont essentiels pour suivre la contribution des activit s communautaires antituberculeuses Ils font partie du syst me national de suivi du PNLT Ils sont con us pour enregistrer deux r sultats importants de ces activit s communautaires Ces r sultats seront recueillis par le programme national et inclus dans les rapports nationaux sur la tuberculose Ces deux indicateurs sont e l orientation recours et la notification des nouveaux patients atteints de tuberculose par les agents de sant et b n voles communautaires et e la r ussite du traitement pour les nouveaux patients atteints de tuberculose qui ont recu de la part des agents de sant et b n voles communautaires un soutien concernant l obse
94. de ressources e Mettre en contact les organisations dot es de capacit s limit es avec d autres organisations offrant une aide sociale ainsi qu un soutien en mati re de nutrition et de soutien aux moyens de subsistance Action de plaidoyer en faveur de la tuberculose dans les contextes li s aux soins de sant primaires e Suivre la disponibilit des fournitures de l quipement et des services dans les tablissements de sant et signaler toutes les p nuries et faiblesses e Inciter les dirigeants de la communaut et des organismes confessionnels prendre la parole pour am liorer les services antituberculeux e Former les dispensateurs de sant concernant la stigmatisation et les obstacles entravant l utilisation des services par la communaut Mobilisation sociale et r duction de la stigmatisation de la tuberculose dans les contextes li s aux soins de sant primaires Faire appel au th tre communautaire groupes d art dramatique aux groupes de soutien de patients pairs aux champions de la lutte antituberculeuse dans la communaut aux t moignages aux tablissements de sensibilisation formation ainsi qu aux agents de sant communautaire et aux dirigeants e Concevoir et r aliser des documentaires fictions communautaires sur la tuberculose e Identifier et engager des champions de la lutte contre la tuberculose e Accueillir des t moignages publics de personnes ayant gu ri de la tuberculose e S
95. de sant programmes des cours de formation et e les formulaires registres et outils normalis s sont utilis s par toutes les ee eee boites a outils ONG OSC participant aux activit s communautaires antituberculeuses Les documents nationaux relatifs a la politique antituberculeuse doivent information communautaire sur la refl ter les priorit s nonc es par l OMS dans le manuel Implementing tuberculose et affiches brochures etc de the WHO Stop TB Strategy a handbook for national tuberculosis control sensibilisation programmes 2008 et tous les conseils r cents sur certains sujets tels que Systematic screening for active tuberculosis principles and recommendations 2013 Les documents doivent fournir des conseils explicites pour les activit s _ communautaires antituberculeuses et celles des tablissements de sant Ces i BP Fek conseils doivent expliquer e comment pr voir la pr vention et dispenser les soins communautaires IMPLEMENTING antituberculeux THE WHO STOP TB e comment la gestion du PNLT inclura la collaboration avec les ONG OSC STRATEGY dans la prestation des soins communautaires antituberculeux A handbook for national tuberculosis control programmes e comment l approche globale et int gr e de lutte antituberculeuse du pays soutiendra l engagement de la communaut et des patients dans les soins et la pr vention de la tuberculose et e ce que chaque organisation ou groupe devra faire y compris les
96. des m dicaments antituberculeux standards les plus puissants isoniazide et rifampicine Le traitement peut prendre jusqu deux ans au moyen de m dicaments de deuxi me Types de intention plus on reux lesquels ont galement davantage d effets secondaires pharmacor sistance tuberculose bacille ultra r sistant UR celle ci r siste m me aux m dicaments utilis s pour traiter la tuberculose multi r sistante La maladie ultra r sistante peut se d velopper lorsque les m dicaments de deuxi me intention sont galement mal utilis s ou mal g r s et qu ils deviennent inefficaces Cette forme tant r sistante aux m dicaments de premi re et de deuxi me intention les options en mati re de traitement sont s rieusement limit es Pharmacor sistance acquise si un traitement est arr t trop t t ou s il n est pas pris r guli rement des bact ries r sistantes se d veloppent et les sympt mes de tuberculose active Comment la tuberculose et le VIH s affectent ils l un l autre ees ali L infection VIH a consid rablement aggrav l pid mie mondiale de tuberculose Dans Pharmacor sistance primaire certaines r gions jusqu 80 des patients atteints de tuberculose sont s ropositifs pour ce type de tuberculose peut le VIH La tuberculose est l infection opportuniste la plus courante pour les personnes tre transmis d autres vivant avec le VIH et provoque un d c s sur quatre chez ce
97. e rencontrer les dirigeants de l ONG pour entamer ces discussions la r union nationale des parties prenantes qui doit tre h berg e par le programme national ou le bureau OMS local il faudra introduire le concept et la port e d un organisme de coordination et d boucher Sur un accord au sujet de l action de celui ci Le programme national doit soutenir la cr ation d un groupe d orientation de l organisme pour entamer sa formation Le fait de cr er un organisme de coordination et de lui donner les moyens de coordonner les activit s antituberculeuses des ONG OSC en m me temps qu un code de conduite voir la discussion ci dessus permettra d tablir une relation officielle entre le PNLT et les ONG OSC ce qui devrait faciliter leur collaboration Fournir un soutien l organisme de coordination et assurer la mise en place de r unions r guli res avec lui sera une t che importante confi e au programme national L organisme sera la principale structure de coordination concernant l engagement des ONG OSC en mati re de tuberculose et exigera un soutien actif du programme national constituera galement la principale voie de collaboration entre le programme national et les ONG OSC notamment pour uvrer a des am liorations mesurables concernant la pr vention les soins et le traitement de la maladie au niveau communautaire En coop ration avec les ONG OSC le programme national veillera ce que l organisme de coordination soit in
98. echniques correctes II faut particuli rement s attacher e amettre en place et soutenir une strategie DOT communautaire e a d terminer quand et comment orienter les patients concernant la prise en charge des effets ind sirables des m dicaments e d terminer quand et comment orienter les patients vers la v rification r guli re de leurs expectorations e garantir l ducation de la famille et la communaut concernant la lutte antituberculeuse et e a r duire la stigmatisation Ressources Arkangelo Ali Association TB HIV training manual for community health workers trainers manual Nairobi 2009 http www hciproject org chw central resources tb hiv training manual community health workers accessed 15 July 2013 Braun R et al 2013 Community health workers and mobile technology a systematic review of the literature http www plosone org article info X3Ad0oi 2F10 1371 2Fjourmnal pone 0065772 accessed 29 August 2013 Family Health International Establishing referral networks for comprehensive HIV care in low resource settings Arlington Virginia 2005 http pdf usaid gov pdf_docs PNADF677 pdf accessed 15 July 2013 Family Health International Tools for establishing referral networks for comprehensive HIV care in low resource settings Arlington Virginia 2005 http pdf usaid gov pdf_docs PNADI858 pdf accessed 15 July 2013 Family Health International Simplified checklist for TB infection control
99. elles expriment Les six composantes ENGAGE TB constituent un cadre syst matique propice la constitution de partenariats entre le PNLT et les ONG OSC ce qui permet celles ci d int grer les activit s de lutte contre la maladie Toutes les composantes du cadre n ont pas besoin d tre prises en consid ration par chacune des ONG s il existe des contraintes en mati re de capacit s Les priorit s les plus importantes consistent trouver le moyen de s lectionner les t ches qui seront mises en uvre et s assurer du contr le et du signalement des r sultats Les autres composantes soutiennent ces deux priorit s Chacune des six composantes est d crite dans la pr sente section La collaboration entre diff rents partenaires contribuera la prise en compte de chacune d entre elles Analyse de la situation D veloppement Environnement des capacit s favorable Approche ENGAGE TB Lignes directrices et outils Suivi et valuation Identification des t ches 31 CHIC AR E TR Mannal da mice nN roinro ENGAGE TB Manuel de mise en uvre Composante 1 Analyse de la situation Certaines t ches et m thodes d analyse de la situation par les ONG OSC et les PNLT sont situation sugg r es ci apr s Les m thodes utilis es d pendent de l information requise et du nombre de personnes qui seront consult es Analyse de la Les diff rentes m thodes sont d crites en vue d une utilisati
100. employ es dans la pr sente publication et la pr sentation des donn es qui y figurent n impliquent de la part de l Organisation mondiale de la Sant aucune prise de position quant au statut juridique des pays territoires villes ou zones ou de leurs autorit s ni quant au trac de leurs fronti res ou limites Les traits discontinus form s d une succession de points ou de tirets sur les cartes repr sentent des fronti res approximatives dont le trac peut ne pas avoir fait l objet d un accord d finitif La mention de firmes et de produits commerciaux ne signifie pas que ces firmes et ces produits commerciaux sont agr s ou recommand s par l Organisation mondiale de la Sant de pr f rence d autres de nature analogue Sauf erreur ou omission une majuscule initiale indique qu il s agit d un nom d pos L Organisation mondiale de la Sant a pris toutes les pr cautions raisonnables pour v rifier les informations contenues dans la pr sente publication Toutefois le mat riel publi est diffus sans aucune garantie expresse ou implicite La responsabilit de l interpr tation et de l utilisation dudit mat riel incombe au lecteur En aucun cas l Organisation mondiale de la Sant ne saurait tre tenue responsable des pr judices subis du fait de son utilisation Design de North Creative Gen ve WHO HTM TB 2013 10 Integrer les activites communautaires de lutte contre la tuberculose dans le travail des ONG et de
101. enariat pour recueillir des donn es sur les l ments qui fonctionnent en vue de leur adoption par le programme national de lutte contre la tuberculose et divers d partements R duction de la stigmatisation de la tuberculose dans les contextes li s la sant maternelle n onatale et infantile 1 Faire prendre conscience la communaut la stigmatisation rencontr e par les femmes enceintes les m res et les jeunes enfants atteints de tuberculose tudier les principales questions li es la stigmatisation touchant les femmes enceintes et les m res et notamment le blame le rejet par le partenaire l effondrement du mariage et la perte du soutien financier e Utiliser des lieux publics tels que les march s ou les centres communautaires pour organiser des manifestations destin es r duire la stigmatisation telles que le th tre de rue les t moignages du public les discussions de groupe et les activit s participatives 2 Sensibiliser former et encadrer les dirigeants communautaires les tablissements li s la sant maternelle n onatale et infantile et les agents communautaires au sujet de la r duction de la stigmatisation e Former le personnel des ONG OSC les patients atteints de tuberculose VIH les dirigeants communautaires les agents de soutien mere a mere et les groupes de femmes au sujet de la r duction de la stigmatisation l gard des m res et des jeunes enfants atteints par la tuberculose
102. er fournir des services P documenter leurs activit s et s engager dans le plaidoyer ae la formation et le renforcement des capacit s pour g rer leur organisation ou groupe et mettre en place leurs activit s antituberculeuses y compris l encadrement et le soutien technique des liens et des partenariats pour soutenir leurs contributions la sant communautaire et notamment avec d autres ONG et les programmes nationaux tels que le programme national de lutte contre la tuberculose les bailleurs de fonds et les fournisseurs en mati re de formation d encadrement et de ressources techniques Comment les programmes nationaux de lutte contre la tuberculose et les ONG OSC peuvent ils collaborer Les programmes nationaux fonctionnent aux niveaux des tablissements de sant du district de la r gion province et de la nation Au niveau national le PNLT est charg de la strat gie et de la politique de lutte ainsi que de sa propre gestion g n rale En fonction du pays la prestation de services antituberculeux peut tre g r e par un coordonnateur de la lutte antituberculeuse r gionale ou provinciale L unit de prise en charge de base du PNLT se trouve au niveau du district ou un niveau quivalent Elle est responsable de tous les programmes de sant publique relatif la tuberculose dans sa r gion notamment pour la formation la supervision l approvisionnement en m dicaments et l encadrement Ces
103. er for AIDS Care and Treatment Programs Columbia University R publique Unie de Tanzanie Christopher Castle Organisation des Nations unies pour l ducation la science et la culture UNESCO France Rosella Centis Centre collaborateur de l OMS pour la tuberculose et les maladies pulmonaires Fondazione S Maugeri Institut des soins et de recherche Italie Salome Charalambous Aurum Institute Afrique du Sud Violet Chihota Aurum Institute Afrique du Sud Liz Corbett London School of Tropical Medicine and Hygiene and Malawi Liverpool Wellcome Clinical Research Programme Malawi Bernard Dornoo National AIDS ST Control Programme Ghana Rupali Kotwal Doshi Health Resources and Services Administration Etats Unis d Am rique Peter Ghys Programme commun des Nations Unies sur le VIH SIDA ONUSIDA Suisse Fabienne Hariga Office des Nations Unies contre la drogue et le crime Autriche Sophie H bert Centre de la lutte contre les maladies transmissibles et les infections Agence de la sant publique du Canada Canada Ann Hendrix Jenkins Knowledge for Health Project Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health Etats Unis d Am rique Mohammad Hossain TB Care Il Project Bangladesh Lee Nah Hsu Organisation internationale du Travail Suisse Elmira lbraim Institut de Pneumologie Marius Nasta Roumanie Gagik Karapetyan World Vision Etats Unis d Am rique Juma Khudonazarov Integrated TB Unit Royaume Uni Tendesayi K
104. es tous les trois cinq ans Les ONG OSC seront pri es de participer ce processus avec des examinateurs externes Evaluation p riodique But Indicateurs M thode P riodicit Forces et limites Responsabilit a L valuation p riodique donne une vue qualitative des progr s des activit s communautaires antituberculeuses Elle aide notamment valuer la contribution des ONG OSC la notification des nouveaux cas et aux r sultats th rapeutiques Elle indique galement si la contribution des ONG s accro t ou d croit et refl te la qualit des relations entre les programmes nationaux de lutte et les ONG sur la base de variables telles que la fr quence des r unions la qualit de celles ci la coop ration des participants les facteurs de succ s l int r t g n ral et le dynamisme du programme national de lutte concern pour impliquer les ONG OSC dans les activit s antituberculeuses e Existence d un organisme national de coordination tendances en mati re d adh sion l organisme fr quence des r unions propagation au niveau infranational coordination entre les niveaux m canismes de transfert des connaissances comp tences et ressources e Qualit de l interaction avec le programme national de lutte aux divers niveaux fr quence des r unions qualit du suivi au sujet d actions concert es disponibilit des services de diagnostic et des m dicaments e Relative contribution des
105. es de les mener bien les sources de financement et autres ressources et laborer un plan d action et des budgets Il faudra sans doute plus d une r union pour finaliser les objectifs les activit s les plans de travail les budgets ainsi que les plans de suivi et d valuation e Etape 5 Une fois les plans labor s les ONG OSC doivent les partager avec les autres parties prenantes dans les activit s communautaires antituberculeuses Celles ci peuvent inclure les prestataires de soutien technique les dirigeants des programmes de d veloppement locaux les r seaux et les groupes communautaires ainsi que les agents de sant locaux Cela permettra d identifier et de constituer des partenariats avec les diverses parties prenantes lesquelles seront essentielles la r ussite de la mise en uvre et de l int gration des activit s communautaires antituberculeuses Orientations pour les programmes nationaux contre la tuberculose Les ONG qui viennent d int grer la tuberculose dans leurs activit s auront besoin de conseil et de soutien pour s lectionner les t ches et activit s mettre en uvre Les programmes nationaux de lutte contre la tuberculose peuvent fournir ce type de soutien avec efficacit Ils doivent inclure l intensification des activit s communautaires antituberculeuses dans les plans strat giques et les budgets nationaux contre la tuberculose et galement dans les plans op rationnels au niveau national et infr
106. es et des sympt mes de tuberculose vers les agents de sant communautaire o directement vers les tablissements de sant selon leur ge Appui l observance du traitement le Les enseignants peuvent aider les enfants a prendre leurs m dicaments antituberculeux afin de garantir la bonne observance du traitement Profiter des reunions parents professeurs comme forums permettant d tudier l observance et d am liorer les connaissances au sujet du traitement antituberculeux Action de plaidoyer IE Encourager les associations parents professeurs entreprendre des actions de sensibilisation au sujet de la tuberculose et pr coniser aux conseils d administration des coles et aux services publics d enseignement d inclure des messages sur cette maladie dans les programmes d enseignement Stigmatisation Int gration de la tuberculose dans les programmes eau assainissement et hygi ne programmes WASH 1 Renforcer les connaissances et les d bats sur la tuberculose a tous les niveaux ducatifs Accroitre la prise de conscience et la compr hension qui sont de puissants moyens de r duire la stigmatisation Entreprendre des activit s sp cifiques contre la stigmatisation l aide d approches telles que celles d crites dans le document Understanding and challenging TB stigma toolkit for action sur la compr hension et le rejet de la stigmatisation li e la tuberculose voir la liste de ressources
107. es jeux et des activit s pratiqu s l cole La stigmatisation de la tuberculose est souvent associ e celle manifest e l encontre du VIH de la pauvret ou de divers probl mes Un niveau lev de confiance et de respect de la confidentialit est n cessaire pour prot ger les gens d une stigmatisation et d une discrimination r elles ou craintes La r duction de celles ci doit viser tous les types de stigmatisation qui touchent les personnes et les communaut s qui utilisent ou n cessitent des services antituberculeux A if H B a Il WAI ALU AA ALL UE AURAI LE Hum il est temps de faire une le on sur la tuberculose 14 ENGAGE TB Manuel de mise en uvre Laction de plaidoyer signifie ceuvrer pour encourager des am liorations ou des changements concernant les politiques et activit s Elle peut tre n cessaire dans plus d un domaine par exemple elle peut servir a s assurer que toutes les personnes ayant besoin de soins antituberculeux y ont acces ou bien que les personnes soign es pour la tuberculose disposent de nourriture et d eau saine pour pouvoir retrouver la sant BRAC Bangladesh exemple d activit s communautaires antituberculeuses int gr es Chaque ann e au Bangladesh environ 76 000 personnes meurent de la tuberculose BRAC une grande ONG internationale bas e au Bangladesh a sign un m morandum d accord avec le gouvernement de ce pays en 19
108. es sociales et communicatives pour interagir avec le personnel des ONG OSC les b n voles les repr sentants des groupes de patients et les r seaux de plaidoyer Ces savoir faire faciliteront grandement les interactions agent de sant patient soignant et aideront les patients avoir davantage confiance dans l utilisation des services antituberculeux Le fait d impliquer les ONG OSC et les repr sentants des patients et des communaut s au d veloppement des capacit s du programme national de lutte contre la tuberculose s appuient sur leur avantage comparatif bien conna tre leur communaut et sur les moyens qu ils ont de susciter l engagement de la communaut pour accro tre l appui et l utilisation des services contre la tuberculose Le consensus d gag sur le renforcement des capacit s permettra galement de clarifier les objectifs cl s dans ce domaine en faisant ressortir les capacit s et les comp tences les plus importantes en vue de r ussir la mise en uvre de l approche ENGAGE TB dans un pays o une r gion Le document D veloppement des capacit s un guide du PNUD Annexe 1 r f renc ci apr s peut servir aux programmes nationaux de lutte pour valuer leur propre capacit ainsi que la planification et la gestion de leur collaboration avec les ONG OSC dans les secteurs de la sant et du d veloppement Le cadre de cette publication est bas sur les quatre questions cl s du d veloppement des
109. es soins li s la tuberculose L observance du traitement comprend tous les efforts et services fournis par les agents de sant et b n voles communautaires au malade recevant un traitement pour l aider finir son traitement avec succ s Cela comprend l observance du traitement le conseil en mati re d observance le comptage de pilules et autres activit s destin es suivre la fois la quantit et l opportunit des m dicaments pris par un patient Trimestriellement et annuellement Cet l ment v rifie dans quelle mesure l observance du traitement est soutenue par les activit s communautaires des ONG OSC ou le gouvernement Toutes les ONG OSC et le programme national de lutte contre la tuberculose ou son quivalent mettant en uvre des activit s communautaires antituberculeuses veilleront ce que les donn es soient recueillies au niveau de la communaut et de l tablissement de sant Les programmes nationaux de lutte contre la tuberculose et leurs quivalents veilleront ce que les donn es soient agr g es au niveau districal infranational et national en fonction du contexte local pour s assurer que l information est incluse dans le syst me de suivi national de la tuberculose Registre de la tuberculose ENGAGE TB Manuel de mise en uvre Annexe 2 Evaluation p riodique Le programme national de lutte contre la tuberculose organise l valuation des activit s communautaires antituberculeus
110. et e formation des dispensateurs l cole et dans la communaut sur la mani re d valuer les signes et sympt mes de la tuberculose et d orienter les enfants vers le diagnostic et le traitement antituberculeux Mettre en contact les personnes expos es au risque de la tuberculose avec les cliniques et notamment leur faciliter le transport e Mettre en contact les personnes susceptibles d avoir la tuberculose avec un service d orientation recours ou un h pital sp cialis dans les maladies infectieuses e Faciliter le transport des patients afin qu ils puissent accomplir compl tement leur voyage d orientation recours e Faciliter le transport des chantillons d expectorations vers l tablissement de sant le plus proche Soutien au traitement de la tuberculose et son observance dans les contextes li s aux soins de sant primaires Strat gie DOT conseil observance visites a domicile comptage des pilules r duction de la stigmatisation formation des dispensateurs soins et soutien domicile e Mener des visites a domicile pour soutenir l observance au moins de fa on hebdomadaire e Former au conseil et aux techniques de communication efficaces dialogue dans la famille et la communaut e Suivre l observance du traitement et les effets ind sirables des m dicaments e R orienter les patients ayant des difficult s dues aux effets ind sirables des antituberculeux ou une observance m diocre
111. et d valuation de la tuberculose Cela doit comprendre les indicateurs cl s de l approche ENGAGE TB et les processus p riodiques d valuation Le programme doit Veiller ce que le syst me national unique de suivi et d valuation reconnait la contribution et l engagement des ONG OSC dans les activit s communautaires antituberculeuses Cela inclut leur contribution orientation recours au diagnostic et la notification des nouveaux cas de tuberculose ainsi qu la r ussite du traitement des nouveaux cas l aide du soutien apport l observance Utiliser l organisme de coordination comme forum pour collaborer avec les ONG OSC au d veloppement de syst mes de collecte et de suivi des donn es par les ONG OSC y compris les organisations communautaires plus petites et les groupes communautaires Ces syst mes doivent tre faciles comprendre et appliquer et ne doivent pas accro tre la charge de travail des organisations qui ont peu de personnel et sont tr s sollicit es pour leurs activit s S assurer qu il existe des outils standardis s de collecte et de signalement des donn es adapt s aux besoins et aux capacit s des diverses ONG OSC participant aux activit s communautaires antituberculeuses En fonction des ressources il faut mettre la disposition de ces organisations des m thodes et des techniques d enregistrement et de communication lectroniques des donn es et galement renforcer les capacit
112. ettre en contact les membres de la communaut avec des agents de sant qualifi s lorsqu il s agit d actions pour lesquelles ils ne sont pas comp tents ll faudra une formation et un encadrement pour enseigner les directives au personnel des ONG OSC et les inciter a suivre correctement les proc dures telles que l orientation recours et l tablissement de rapports sur leurs travaux L organisme de coordination doit travailler avec le programme national de lutte pour arr ter un ensemble de cours de formation un programme d enseignement national pouvant tre utilis aupr s des b n voles et agents de sant communautaires et du personnel de l tablissement de sant local Des guides de formation et de mise en uvre ei des outils de travail seront galement n cessaires Ceux ci doivent expliquer comment accomplir les diff rentes t ches dont le personnel des ONG OSC et les b n voles seront charg s Un outil de travail peut tre une affiche un fascicule ou une brochure contenant des instructions et des images pour montrer ce qu il faut faire et comment le faire Un exemple est l outil de travail ci contre pour le pr l vement des expectorations Il comprend des images et des mots et montre ce qui doit tre fait par tapes Un autre exemple pourrait tre une petite carte l intention des b n voles communautaires pour identifier les personnes susceptibles d avoir la tuberculose Cette carte comprend quatre quest
113. eurs cles ENGAGE TB sont des conditions de base pour le signalement des activites communautaires antituberculeuses au programme national de lutte et toutes les organisations doivent fournir continuellement des donn es de bonne qualit pour clairer ces indicateurs Les ONG OSC peuvent galement vouloir connaitre mieux les groupes cibles qu elles orientent ou soutiennent Ainsi elles pourraient analyser si elles voient davantage d hommes de femmes ou d enfants pr sum s atteints de tuberculose ou bien des gens issus de groupes de populations diff rents Il se peut que d autres besoins ventuels en mati re de suivi mergent dans diff rents secteurs en fonction des priorit s et objectifs de ceux Ci Les ONG OSC doivent passer en revue leurs plans de suivi et d valuation r guli rement et les adapter aux besoins qui se manifestent Les ONG dot es d une forte capacit de suivi et d valuation doivent aider d autres ONG et OSC d velopper fo CO Qu avons nous besoin de savoir Hommes Femmes Enfants I Migrants leurs propres capacit s de collecte de donn es d analyse et de signalement de celles ci mesure que la mise en uvre progresse de nouvelles informations peuvent s av rer indispensables au sujet de diff rents domaines de travail Si de nouveaux indicateurs s av rent n cessaires ils doivent tre choisis soigneusement labor s et valid s en coop ration avec l org
114. eux outils d valuation des capacit s pouvant tre adapt s a des organisations pratiquant des activit s communautaires antituberculeuses Ceux ci figurent dans la liste de ressources figurant la fin de la pr sente section Le document D veloppement des capacit s un guide du PNUD et les bo tes outils d analyse des capacit s des ONG organisations communautaires et r seaux de l International HIV AIDS Alliance sont particuli rement recommand es l usage des ONG OSC Des organisations plus grandes ou plus exp riment es doivent aider des organisations plus petites ou moins exp riment es valuer leurs capacit s Une approche de l analyse des capacit s pour une ONG OSC serait d valuer chacun des domaines num r s ci apr s Des exemples sont pr vus mais chaque organisation ou groupe d organisations doit pr parer sa propre liste d valuation e Capacit organisationnelle gouvernance interne ressources humaines et administration ressources materielles infrastructure transport technologie information gestion du programme suivi valuation et tablissement de rapports gestion financi re et durabilit e Capacit technique en mati re de tuberculose du personnel des ONG OSC et des b n voles communautaires connaissances et comp tences acc s aux ressources et aux connaissances techniques e Capacit relative aux partenariats aux syst mes d orientation recours et la co
115. for collaborative TB HIV activities Geneva 2009 WHO HTM TB 2009 41 4 http www who int hiv pub tb hiv tb monitoring guide pdf accessed 19 July 2013 World Health Organization Consolidated guidelines on the use of antiretroviral drugs for treating and preventing HIV infection Geneva 2013 http www who int hiv pub guidelines arv2013 intro en index html accessed 15 July 2013 World Health Organization Definitions and reporting framework for tuberculosis 20713 revision Geneva 2013 WHO HTM TB 2013 2 http apps who int iris bitstream 10665 79199 1 9789241505345 eng pdf accessed 19 July 2013 World Health Organization Electronic recording and reporting for tuberculosis care and control Geneva 2012 WHO HTM TB 201 1 22 http www who int th publications electronic recording _ reporting en index html accessed 4 September 2013 World Health Organization ENGAGE TB integrating community based TB activities into the work of NGOs and other CSOs pperational guidance Geneva 2012 http www who int tb people and communities en accessed 15 August 2013 World Health Organization Engaging all health care providers in TB control guidance on implementing public private mix approaches Geneva 2006 WHO HTM TB 2006 360 http Awhaqlibdoc who int ng 2006 WHO_HTM_TB_2006 360_eng pdf accessed 30 August 2013 World Health Organization Ethical issues in tuberculosis prevention care and control Geneva 2011 http www who int to
116. gag es dans d autres activit s sanitaires et dans d autres secteurs de d veloppement tablir un code de conduite Un code de conduite tabli volontairement vise e clairer les principes et normes de comportement l mentaires pour toutes les parties prenantes et e ad finir les r les et responsabilit s des membres de l organisme de coordination et du programme national de lutte contre la tuberculose Le programme national doit s engager activement avec les ONG OSC laborer le code de conduite et les aider si possible en leur fournissant des ressources pour s assurer que ce code est publi et mis la disposition de toutes les organisations et parties prenantes int ress es Ce code expliquera les processus de prise de d cision au sein m me de l organisme de coordination et d finira les obligations des membres en mati re d tablissement de rapports et d valuations Il comprendra galement les obligations du programme national savoir soutenir les ONG OSC dans la mise en uvre d activit s communautaires antituberculeuses en s assurant que les tablissements de sant sont quip s et les services disponibles lorsqu on a besoin d eux Inclure les organisations communautaires dans les activit s communautaires de lutte antituberculeuse Le programme national doit encourager activement l inclusion d organisations et groupes plus restreints car ceux ci ont des contacts troits et r guliers avec les commu
117. ght AIDS Tuberculosis and Malaria Monitoring and evaluation toolkit part 3 Tuberculosis and part 5 Health and community systems strengthening Geneva 2011 http www theglobalfund org en me documents toolkit accessed 15 July 2013 The Global Fund to Fight AIDS Tuberculosis and Malaria The Global Fund community systems strengthening framework Geneva 2011 http www theglobalfund org en civilsociety reports accessed 15 July 2013 The NGO HIV AIDS Code of Practice Project Renewing our voice code of good practice for NGOs responding to HIV AIDS Geneva 2004 http www gnpplus net images stories Empowerment NGO Code code of good practice EN pdf accessed 15 July 2013 Transparency International Developing a code of conduct for NGOs Berlin 2009 http www u4 no publications developing a code of conduct for ngos accessed 15 July 2013 Tuberculosis Coalition for Technical Assistance mplementing the WHO policy on TB infection control in health care facilities congregate settings and households The Hague 2010 See part 6 Congregate settings and part 7 Households http Awww stoptb org wg tb_hiv assets documents TBICImplementationFramework1288971813 pdf accessed 15 July 2013 Tuberculosis Coalition for Technical Assistance International standards for TB care ISTC The Hague 2009 http www istcweb org documents ISTC Report 2ndEd Nov2009 pdf accessed 19 July 2013 UNICEF et al Facts for life 4th Ed New York 2010
118. gi ne l mentaire Les femmes enceintes et jeunes enfants sont galement tr s vuln rables la tuberculose L approche ENGAGE TB L Organisation mondiale de la Sant OMS a labor l approche ENGAGE TB lorsque les responsables des programmes nationaux de lutte contre la tuberculose et les repr sentants des organisations de la soci t civile ont sollicit des avis sur la mani re d engager les organisations non gouvernementales ONG et d autres organisations de la soci t civile OSC combattre la tuberculose pr vention diagnostic et soins Le livret ENGAGE TB Int grer les activit s communautaires de lutte contre la tuberculose dans le travail des ONG et des autres organisations de la soci t civile directives op rationnelles a t publi en 2012 2 Les directives op rationnelles d crivent les politiques et programmes qui permettent d aider les ONG OSC int grer la tuberculose dans leurs activit s communautaires dans les secteurs tels que la sant de la m re du nouveau n et de l enfant les soins du VIH les soins de sant primaires SSP l ducation l agriculture et le d veloppement des moyens de subsistance Elles d crivent galement comment les responsables des programmes nationaux de lutte antituberculeuse les ONG et les OSC peuvent collaborer pour mettre en place des approches communautaires qui soutiennent quatre secteurs principaux de la lutte contre la tuberculose e d pistage pr coce
119. ibuer la connaissance et la comprehension des services communautaires antituberculeux f osc N Orientations pour les ONG Chaque organisation pourrait valuer l analyse SWOT forces faiblesses ANALYS E SWOT opportunit s menaces qui lui est particuli re afin de d terminer quelles activit s communautaires antituberculeuses elle peut entreprendre avec Utile N faste succes L outil d valuation s appelle analyse SWOT Pour atteindre l objectif Pour atteindre l objectif i OS Une analyse SWOT peut tre achev e rapidement et elle n est pas trop CE complexe Elle doit r unir plusieurs ou tous les membres du personnel 25 LA Ziz D a pour passer en revue et tudier chacun des quatre elements de la matrice Pe Forces Faiblesses Ces personnes doivent travailler sur la meilleure information dont elles cs disposent plut t que d essayer de colliger de nouvelles donn es Une 22 liste des r sultats devra tre dress e apres tude et accord Cela donnera Os une vue d ensemble et permettra de d terminer quelles taches introduire dans le programme de travail L analyse SWOT doit tre compar e a 5 l analyse de la situation afin d examiner les principales t ches pouvant xs D tre entreprises en mati re de tuberculose p Opportunit s Menaces C3 Lorsque la liste des t ches possibles est fix e les ONG OSC doivent ce consulter le programme national de lutte pour susciter un soutien et Og am liorer la c
120. inissement et hygi ne programmes WASH Section 4 Mettre en uvre l approche ENGAGE TB Composante 1 Analyse de la situation Composante 2 Environnement favorable Composante 3 Directives et outils Composante 4 Identification des t ches Composante 5 Suivi et valuation Composante 6 D veloppement des capacit s Annexe 1 Indicateurs de suivi de la mise en oeuvre Annexe 2 Evaluation p riodique Annexe 3 Ressources et r f rences utiles O NO OO Of HH A OwWNN a 11 14 15 18 21 23 25 26 28 31 32 39 45 53 57 63 69 71 72 Sigles et abr viations ART ARV BCG DOT DOTS IEC ITL OMS ONG OSC PNLT RXP SSP SWOT TB TB MR TB UR VIH WASH th rapie antir trovirale antiretroviral bacille Calmette Guerin vaccin traitement sous surveillance directe traitement de breve dur e sous surveillance directe information education et communication infection tuberculeuse latente Organisation mondiale de la Sante organisation non gouvernementale organisation de la soci t civile programme national de lutte contre la tuberculose radiographie pulmonaire soins de sant primaires forces faiblesses opportunit s menaces tuberculose tuberculose multi r sistante tuberculose ultra r sistante virus de l immunod ficience acquise eau assainissement et hygi ne Introduction L on estime qu en 2012 la tuberculose a touch 8 6 millions de personnes dans le mo
121. ins relatifs au VIH duquer les gens la tuberculose lorsqu ils se rendent dans les services de soins anti VIH par exemple dans les centres communautaires de proximit les sites mobiles et ind pendants d information de conseil et de d pistage volontaires et les cliniques traitant les infections sexuellement transmissibles duquer les dispensateurs de soins et les personnes se rendant dans les cliniques au sujet de l hygi ne respecter en mati re de toux y compris en fournissant des masques faciaux aux agents de sant et aux patients e Promouvoir dans le cadre de la pr vention du VIH la Charte des patients pour les soins antituberculeux et les Standards internationaux pour les soins de la tuberculose e duquer les dispensateurs communautaires de soins et de soutien li s au VIH au sujet de la pr vention de la tuberculose et de l importance du traitement pr ventif l isoniazide e Fournir aux agents de sant communautaire ainsi qu aux autres dispensateurs de soins de sant une formation int gr e portant sur la stigmatisation de la tuberculose et du VIH et sur la documentation relative ces deux maladies 2 Sensibilisation de la communaut la tuberculose et au VIH et r duction de la stigmatisation e Utiliser la radio et la t l vision des brochures imprim es et des affiches pour fournir une information une ducation et une communication concernant la tuberculose et le VIH faire appel aux pairs duca
122. ions l mentaires destin es au d pistage des cas e Avez vous des sueurs nocturnes e Avez vous perdu du poids e Avez vous une toux qui dure depuis plus de deux semaines e Avez vous de la fi vre LA TUBERCULOSE DANS NOS VIES e Pr venir D pister Traiter Ae Soutenir arn 4 6 Supervision formative V rifier que les personnes comprennent comment faire leur travail et disposer de ce dont ils ont besoin pour le faire R soudre les probl mes qui emp chent le travail d tre bien accompli Encadrement Partager les connaissances et guider une personne en train d acqu rir de nouvelles capacit s TUBERCULOSIS TB SPUTUM COLLECTION PROCEDURE CLEAR YOUR MOUTH ENGAGE TB Manuel de mise en uvre Des exemples de cours de formation pouvant tre adapt s aux activit s communautaires antituberculeuses figurent dans la liste des ressources ci apr s Diff rentes approches peuvent tre n cessaires en fonction de la personne en cours de formation et des t ches qu elle accomplira dans le cadre des activit s en question Il faut utiliser des m thodes participatives et les personnes concern es doivent apprendre par la pratique dans la mesure du possible Les cours de formation doivent comprendre e des connaissances l mentaires sur la tuberculose et notamment comment informer les communaut s au sujet de la transmission de la pr vention et de la n cessit
123. ire concernant la maladie e Inclure des informations sur la pr vention du VIH des infections sexuellement transmissibles de la toxicomanie et du tabagisme e Encourager les enseignants les adolescents et les jeunes ex cuter des activit s de d pistage de la tuberculose dans les coll ges et lyc es 4 ducation non formelle e Encourager les animateurs des communaut s les PNLT ainsi que le personnel et les superviseurs des ONG travailler sur l ducation communautaire en mati re de tuberculose e Former les adultes hommes et femmes la pr vention de la tuberculose en les faisant changer de comportement y compris en leur enseignant l hygi ne relative la toux et l ternuement ainsi que l vacuation hygi nique des expectorations e Inclure des activit s relatives la documentation sur la tuberculose l accent tant mis sur la pr vention 1 Former les enseignants au d pistage de la tuberculose chez leurs l ves et leurs coll gues 2 Inclure la pr vention de la tuberculose dans les programmes d enseignement destin s aux adultes 3 Former les membres des groupes d alphab tisation d pister la tuberculose chez leurs camarades de classe en fonction de leur sensibilisation et de leurs connaissances accrues 21 ENGAGE TB Manuel de mise en uvre Orientation recours Les enseignants et animateurs de classes d alphab tisation des adultes doivent orienter les personnes pr sentant des sign
124. ives pour le VIH sinon le risque de transmission du VIH au f tus est bien plus lev Traiter la tuberculose chez les personnes infect es par le VIH est efficace un traitement conjoint par des m dicaments antituberculeux et par des antir troviraux pour l infection VIH permet de sauver des vies et de r duire la transmission des deux maladies La collaboration relative aux activit s antituberculeuses et anti VIH est essentielle car les deux maladies sont le plus souvent li es Tous les patients atteints de tuberculose doivent se faire d pister pour le VIH et si le test est positif tre plac s sous antir troviraux Pareillement toutes les personnes infect es par le VIH doivent tre d pist es pour la tuberculose La politique de l OMS concernant la collaboration relative aux activit s tuberculose VIH donne des d tails concernant les programmes nationaux et autres parties prenantes QUAND UN VIRUS VIH ET UNE BACTERIE TB TRAVAILLENT SI BIEN RE NSEMBLE POURQUOI OUS Trois activit s essentielles permettent de r duire la charge de la tuberculose chez les personnes infect es par le VIH les 3i intensification du d pistage des cas en vue d un diagnostic pr coce et d un traitement rapide de la tuberculose chez les personnes atteintes par le VIH traitement pr ventif isoniazide pour les personnes infect es par le VIH qui risquent de contracter de la tuberculose ou qui pr sentent une
125. l observance diminution de la stigmatisation comptage des pilules formation de dispensateurs de soins soins et soutien domicile Transferts d argent plans d assurance soutien et supplementation en mati re de nutrition plans d pargne volontaire et pr ts march s inclusifs formation de dispensateurs de soins cr ation de revenus Mise disposition de fournitures de mat riel et de services formation de dispensateurs de soins questions de gouvernance et de politique travaux avec des responsables de la communaut Th tre communautaire groupes d art dramatique t moignages groupes de soutien patients pairs champions communautaires services de sensibilisation et de formation agents de sant communautaire et dirigeants M me si l action de plaidoyer et la r duction de la stigmatisation sont comprises en tant que th mes sp cifiques dans la liste susmentionn e il est important de se rendre compte que ce sont galement des questions transversales La stigmatisation affecte des gens qui ont besoin de services antituberculeux sous des formes diff rentes Par exemple elle risque d emp cher les gens de se rendre dans un dispensaire pour se faire soigner ou d affecter leur vie familiale et sociale de sorte qu ils ne parviennent pas obtenir l appui dont ils ont besoin Les enfants pr sum s atteints par la tuberculose o ayant un membre de leur famille frapp par la maladie risquent de se trouver exclus d
126. lacunes ou des obstacles qui entravent l acc s des exp riences communautaires des gens aux services antituberculeux Cela devrait lucider o et comment la concernant les services communaut peut orienter les patients vers les services en question antituberculeux peut contribuer ll est essentiel de d couvrir comment les membres de la communaut identifier les lacunes de ces services consid rent les services antituberculeux actuellement en place Connaissent ils TA a aT E O E leur existence et semblent ils pr ts les utiliser Existe t il d autres personnes planifier comment aider les gens parties prenantes gt ayant un int r t direct dans les activit s communautaires surmonter les obstacles existants antituberculeuses Il sera important de savoir qui elles sont et comment elles peuvent travailler avec les ONG OSC et le PNLT pr coniser aux agents de sant et aux responsables d am liorer l acc s aux L analyse de la situation doit comprendre tous les lieux o les activit s services en question communautaires peuvent se d rouler et o le syst me de sant fournit des services antituberculeux par exemple e la communaut agents de sant et b n voles communautaires lieux de rencontre de la communaut e les dispensaires locaux ou les postes de sant e les centres de sant utilis s par la communaut e les tablissements de sant disposant de laboratoires et de services de radiographie
127. le peut s assurer que celui ci se rend au domicile des personnes pr sentant les sympt mes de la tuberculose pour recueillir les frottis et les envoyer au laboratoire pour examen 2 Mettre en contact les agents de sant b n voles du programme de d veloppement avec l tablissement local charg du diagnostic de la tuberculose 3 S il n y pas d agents de sant b n voles mettre en contact le responsable de programme avec l quipe locale du PNLT pour s assurer que tous les cas pr sum s de tuberculose sont d pist s et diagnostiqu s 4 Mobiliser les comit s de d veloppement des villages en vue du transport des expectorations depuis les zones loign es le personnel du programme de d veloppement des moyens de subsistance peut faciliter le processus 20 ENGAGE TB Manuel de mise en uvre Orientation recours des malades de la tuberculose dans les contextes li s au d veloppement des moyens de subsistance Le personnel des programmes de d veloppement des moyens de subsistance et les agents de sant b n voles du programme facilitent l orientation recours en identifiant les cliniques les plus proches en accompagnant le patient et en lui fournissant un moyen de transport Les comit s de d veloppement des villages peuvent galement appuyer l orientation recours de la m me fa on Les agents sanitaires b n voles associ s au programme de d veloppement des moyens de subsistance peuvent enco
128. le soutien et les soins communautaires 6 Le d veloppement des capacit s vise renforcer les syst mes et les organisations am liorer les comp tences et les r sultats soutenir l accroissement des activit s lorsque la demande augmente l orientation recours le diagnostic et le traitement pour la tuberculose et les syst mes organisationnels e partage des connaissances veiller ce que des donn es soient recueillies que des bonnes pratiques et des enseignements tir s soient enregistr s et que ces connaissances soient partag es au sein du programme et avec d autres tels que l OMS et les organismes donateurs Le d veloppement des capacit s constitue un cycle permanent comme le montre le diagramme ci apr s Engager les parties prenantes Evaluer Jauger les progres les capacites Mettre en ceuvre et suivre Elaborer des plans de d veloppement des capacit s L approche du d veloppement des capacit s d pend du contexte local et national La premi re tape du cycle implique l engagement des parties prenantes sur la n cessit de renforcer les capacit s Ceci doit inclure les ONG OSC le programme national de lutte contre la tuberculose les organismes de financement et diverses parties prenantes s int ressant la tuberculose Toutes les parties prenantes doivent comprendre les objectifs du renforcement des capacit s concernant les activit s communautaires antituberculeuses et s engager
129. les exp riences et besoins communautaires au centre du processus de planification Elle r unit les connaissances et donn es d exp rience de toutes les organisations impliqu es tape 3 Ensuite aider les membres du groupe pr parer une carte de chaque zone de mise en uvre en fonction de ce qu ils ont appris l tape 1 englobant l information suivante o les gens vivent surtout ceux qui sont les plus vuln rables A 106 Sanies Antiuberculaux la tuberculose a o a lalocalisation des services publics tels que les tablissements de sant les bureaux des conseils les coles les glises les bureaux de police la localisation des lieux de rassemblement communautaire tels que les march s les centres communautaires ou les centres de jeunes les lieux de rassemblement populaires et une liste des organisations qui participent d j la lutte contre la tuberculose d autres services de sant ou des programmes pouvant int grer dans leurs travaux des activit s antituberculeuses telles que l ducation l agriculture la nutrition la r duction de la pauvret et les programmes WASH e Etape 4 Une fois les activit s de cartographie achev es et tudi es tous les participants doivent avoir une bonne compr hension du contexte et des besoins des communaut s qu ils souhaitent servir Cela les aidera commencer a identifier les actions n cessaires les personnes charg
130. les que le pr l vement d expectorations et l application de la strat gie DOT sont elles restreintes certains types d agents de sant L enregistrement des ONG OSC est exig dans de nombreux pays avant qu elles ne soient autoris es ouvrir un compte bancaire ou recevoir des subventions Ce processus peut tre long et complexe Les ONG OSC plus importantes disposent sans doute de suffisamment de moyens pour cela mais les plus petites risquent d avoir besoin de conseil et de soutien Les ONG et OSC doivent Restrictions relatives aux activit s sanitaires il se peut qu il faille modifier les politiques et r glementations en vigueur pour permettre aux ONG OSC d appliquer une gamme plus large d activit s communautaires antituberculeuses Par exemple les r gles concernant les personnes charg es de d pister la tuberculose de pr lever et de transporter des chantillons d expectoration aux laboratoires et de superviser et de soutenir l observance du traitement risquent de devoir tre chang es Les ONG OSC doivent v rifier quelles sont les r glementations existantes et juger si celles ci constituent un obstacle pour l acc s aux services antituberculeux Sitel estle cas une sensibilisation pourra tre n cessaire pour amener des changements qui permettront d am liorer l acc s aux communaut s Cette sensibilisation peut tre soutenue par un organisme de veiller ce que leur propre organisation soit enregistr e
131. lics proc der tout changement exig dans l environnement juridique ou politique par exemple l acc s aux soins de sant et notamment aux soins antituberculeux des prisonniers ou des personnes engag es dans des activit s ill gales telles que le travail du sexe ou la toxicomanie et e en s assurant dans toute la mesure du possible que Rp ss OL des services int gr s soient la disposition des groupes vuln rables la tuberculose et d autres grandes maladies telles que l infection VIH et le diab te ainsi qu celle des femmes et des enfants dans le cadre des services de sant maternelle n onatale et infantile Il faut inclure les groupes qui n ont pas facilement acc s ces services tels que les personnes vivant dans des zones loign es les r fugi s les migrants et les minorit s sexuelles Notre m re est toujours malade et la clinique est tellement loin Qu est ce qu on peut faire Lancer la cr ation d un organisme de coordination Le PNLT doit encourager les ONG OSC a int grer cette maladie dans leurs travaux II doit contacter les ONG une par une s entretenir avec leur direction expliquer pourquoi les activit s communautaires antituberculeuses sont efficaces pour sauver des vies et pr venir la perte de moyens de subsistance et inviter l ONG participer une r union de consultation nationale Si n cessaire le programme doit solliciter le soutien du personnel OMS local afin d
132. lisation du public lutte contre l infection r duction de la stigmatisation information ducation et communication communication sur le changement de comportement formation des dispensateurs e Mener des enqu tes au sujet de la tuberculose e Mettre au point et distribuer des mat riels d information d ducation et de communication sur la tuberculose e Se former au conseil et une communication efficace aupr s de gens susceptibles d avoir contract la maladie e Mettre au point des messages radiophoniques et des refrains sur la tuberculose e Inclure la tuberculose dans les soins de sant primaires a l intention la fois des enfants et des adultes e Engager le dialogue sur la tuberculose dans la famille et la communaut au cours des visites a domicile e Promouvoir la vaccination par le BCG D tection de la tuberculose dans les contextes li s aux soins de sant primaires D pistage tra age des sujets contacts pr l vement et transport des expectorations formation des dispensateurs e d pistage de la tuberculose chez les enfants de moins de cing ans au cours des journ es consacr es la sant de l enfant et des enqu tes nutritionnelles des programmes de sant l cole et des campagnes de vermifugation e d pistage de la tuberculose au cours des visites de proximit e formation du personnel des dispensaires de sant scolaire au pr l vement et l entreposage s curis des expectorations
133. lles ci personnes par quelqu un souffrant de tuberculose Linfection VIH signifie que l on court plus de risques de contracter la tuberculose active pharmacor sistante les personnes touch es par l infection VIH risquent de 21 34 fois plus que celles qui ne le sont pas de contracter une tuberculose active La maladie aggrave rapidement la tuberculose chez les gens s ropositifs pour le VIH y compris les enfants de moins de i cing ans La tuberculose active aggrave l infection VIH car son d veloppement acc l re la Tous les patients atteints progression de l infection VIH par la tuberculose devraient Le diagnostic de la tuberculose peut tre rendu plus difficile Diagnostiquer au l ecevoir un traitement microscope la tuberculose dans une expectoration est plus ardu chez les patients antir troviral ARV infect s par le VIH Par ailleurs ces derniers pr sentent plus couramment une Lignes directrices unifi es tuberculose extra pulmonaire L infection VIH complique le diagnostic et la prise en sur l utilisation des charge de la tuberculose chez l adulte et l enfant antir troviraux OMS 2013 La tuberculose associ e au VIH accro t le risque d une transmission m re enfant de ces deux maladies cette association est plus courante chez les femmes g es de 15 29 ans qui est l ge de procr ation dans de nombreux pays Il est tr s important de soigner la tuberculose chez les femmes enceintes s roposit
134. locale 2 Depuis le terrain fournir une r tro information aux r unions internes ou externes de l organisation visant renforcer les programmes antituberculeux Par exemple faire ressortir les questions telles que l approvisionnement la qualit des services la r alit des transports et les difficult s relatives aux services d orientation recours le cas ch ant 3 Participer au dialogue politique avec les gouvernements locaux et nationaux sur la base des observations de terrain faites par le programme Int gration de la tuberculose dans l ducation Le secteur ducatif a un r le vital jouer en soutenant les efforts communautaires de lutte contre la tuberculose Comme nous l avons vu l ignorance au sujet de la tuberculose contribue aux mythes et la stigmatisation et par voie de cons quence la propagation de la maladie L enseignement relatif la tuberculose doit par cons quent tre inclus dans les programmes scolaires Quatre niveaux d intervention sont possibles petite enfance cole primaire cole secondaire et ducation non formelle L apprentissage de la pr vention de la tuberculose est l une des contributions que le secteur ducatif peut faire tr s facilement il faut enseigner aux enfants se couvrir la bouche et le nez lorsqu ils toussent et ternuent et leur expliquer les b n fices du soleil et de la ventilation Il faut galement pr voir diverses activit s et le ons pouvan
135. lth Organization Practical approach to lung health PAL http www who int to health_systems pal en index html accessed 10 September 2013 World Health Organization Pursue high quality DOTS expansion and enhancement Element 3 Standardized treatment with supervision and patient support and Element 5 Monitoring and evaluation system and impact measurement http www who int to dots treatment en index html accessed 10 September 2013 World Health Organization Systematic screening for active tuberculosis principles and recommendations Geneva 2013 WHO HTM TB 2013 04 http apps who int iris bitstream 1 0665 8497 1 1 9789241548601_eng pdf accessed 30 August 2013 World Health Organization The revised TB recording and reporting forms 2006 http www who int th dots r and r forms en index html accessed 10 September 2013 World Health Organization WHO policy on collaborative TB HIV activities Guidelines for national programmes and other stakeholders Geneva 2012 WHO HTM TB 2012 1 http whqalibdoc who int publications 2012 9789241503006 eng pdf accessed 19 July 2013 ENGAGE TB Manuel de mise en uvre Composante 4 Identification des taches La pr sente section porte sur l identification des t ches pr cises qui soutiennent la mise en uvre des activit s communautaires antituberculeuses par les ONG OSC Elle variera pour chaque organisation car elle d pendra des capacit s particuli res de chacune et des apti
136. mation sanitaire base communautaire Lee Nah Hsu a d clar travailler pour l Organisation internationale du Travail OIT qui a inscrit la tuberculose dans la classification internationale des maladies professionnelles Par cons quent il repr sente parfois l OIT pour parler de la tuberculose en tant que maladie professionnelle et pour promouvoir la s curit professionnelle ainsi que la protection sanitaire de tous les travailleurs y compris les travailleurs de la sant Avec son organisation il fait conna tre les conventions internationales et les normes de travail relatives la s curit et la sant au travail dont la protection contre la tuberculose Meshack Ndirangu a d clar que son employeur l Association pour la m decine et la recherche en Afrique AMREF a pr conis le renforcement de la participation des communaut s et de leurs structures y compris les organisations de la soci t civile la programmation des soins de sant Au cours des sept ann es qu il a pass es l AMREF il a pr conis la m me chose particuli rement avec le Gouvernement du Kenya et a contribu laborer des programmes qui impliquent les communaut s dans les soins de sant de fa on ad quate Table des matieres Remerciements D clarations d inter t Sigles et abr viations Introduction L approche ENGAGE TB Objectifs du manuel A qui s adresse ce manuel Comment utiliser ce manuel Comment ce manuel est
137. mes courants de la tuberculose pulmonaire active comprennent une toux pais et collant provenant des persistante pendant plus de deux semaines accompagn e d expectoration de mucus poumons et de sang parfois de douleurs thoraciques de fi vre de perte de poids de sueurs nocturnes de faiblesse et de fatigue Les mucosit s sont un liquide pais et collant qui Elles diff rent de la salive ou provient des poumons elles diff rent de la salive ou des crachats des crachats La faiblesse la fatigue la perte de poids et la fi vre peuvent galement constituer des sympt mes d une tuberculose extra pulmonaire active Les autres sympt mes d pendent de la partie du corps qui est touch e Par exemple quelqu un infect par une tuberculose active dans les ganglions lymphatiques peut avoir une enflure au cou ou l aisselle Une tuberculose active des os peut provoquer des courbatures et des douleurs dans les articulations La m ningite tuberculeuse provoque de s v res maux de t te et une confusion Sympt mes courants de tuberculose active toux pendant plus de deux semaines expectorations contenant parfois du sang douleurs thoraciques fi vre perte de poids Sueurs nocturnes mentale Les sympt mes de la tuberculose chez l enfant comprennent une toux persistante une fi vre persistante une perte de poids ou l incapacit de grandir au cours des trois derniers mois la fatigue ou un manque d entrain La tuberc
138. mix for TB care and control A tool for national situation assessment Geneva 2007 WHO HTM TB 2007 391 http wWhqalibdoc who int hq 2007 WHO HTM TB 2007 391 eng pdf accessed 30 August 2013 World Health Organization Public private mix for TB care and control a toolkit Geneva 2010 WHO HTM TB 2010 12 http wWhqalibdoc who int publications 2010 9789241500487 eng pdf accessed 19 July 2013 ENGAGE TB Manuel de mise en uvre Composante 3 Directives et outils Le programme national de lutte contre la tuberculose et les ONG OSC doivent coop rer en et outils vue de pr parer des directives et des outils standardis s pour les activit s communautaires antituberculeuses Il faut utiliser chaque fois que possible les directives et outils existants adapt s aux besoins des ONG OSC Il se peut que de nouveaux outils et directives soient galement n cessaires particuli rement pour toute nouvelle activit antituberculeuse laquelle ces organisations participent Directives Un m morandum d accord est un outil utile pour tablir une bonne coop ration entre le programme national et les ONG et OSC participant aux activit s antituberculeuses Il s agit d un accord officiel crit entre organisations par exemple une ONG ou l organisme de coordination et le programme national Cet accord n est pas juridiquement contraignant mais il nonce simplement ce que les gens ont d cid de faire Le contenu de ce document doit comprend
139. n en mati re de financement de formation et d encadrement de d veloppement organisationnel et d assistance technique e d velopper les capacit s voulues pour g rer des gens de l argent et diverse ressources et e acollaborer a des activit s avec d autres organisations S occuper de l environnement juridique et politique Les questions juridiques et politiques risquent d affecter le statut d une ONG OSC donn e telles que les communaut s avec lesquelles elle est autoris e travailler et les activit s sanitaires qu elle est autoris e entreprendre Les ONG OSC doivent savoir comment les l gislations et politiques nationales affectent leur travail par exemple e Quelles sont les conditions d enregistrement pour les ONG et diverses OSC leur permettant d organiser des activit s communautaires antituberculeuses et de participer un organisme de coordination Les groupes non enregistr s tels que les petites organisations communautaires les organisations confessionnelles les groupes d action communautaire et de soutien auront ils le droit de prendre part aux activit s communautaires antituberculeuses et quelles sont les restrictions a leur action Quelles sont les restrictions juridiques ou politiques concernant le travail avec certains groupes par exemple les migrants non enregistr s les habitants de taudis les travailleurs du sexe ou les toxicomanes Certaines activit s li es la tuberculose tel
140. n syst me sanitaire fiable pour recevoir et soutenir ce type d orientation et s assurer que la confidentialit est prot g e notamment concernant les personnes venant de petites communaut s rurales tr s resserr es DAT REUNION AGRICOLE TES NL La tuberculose ge ou rit f ONAY NET 23 ENGAGE TB Manuel de mise en uvre Pr vention de la tuberculose dans les programmes d agriculture 1 Engager les membres des groupes d agriculteurs promouvoir la pr vention antituberculeuse e Former ces membres la sensibilisation de la tuberculose aupr s des m nages ruraux hommes femmes et jeunes et notamment sur la mani re de pr venir r duire le risque de tuberculose et autres maladies 2 Am liorer l information communautaire sur la pr vention de la tuberculose dans le cadre de la sensibilisation et de la prise de conscience communautaires e Utiliser les moyens d information d ducation et de communication les campagnes antituberculeuses les comp titions scolaires les d bats e Accroitre les capacit s des dirigeants communautaires dans le cadre d une formation sur la pr vention antituberculeuse e Former les agriculteurs renomm s se faire les champions de la lutte antituberculeuse dans les communaut s rurales e duquer la population au sujet des r gles de vie saines pour r duire la vuln rabilit cette maladie e Faire conna tre aux m nages extr mement pauvres l existence de plans de soutien au
141. nal unique pour le suivi et l valuation de la tuberculose reconnaissant la contribution et l engagement des ONG OSC Les deux indicateurs cl s de l approche OMS ENGAGE TB sont au c ur de cette action CAHPAPE TD A a al Aa 1 ENGAGE TB Manuel de mise en uvre La collaboration entre le programme national de lutte et les ONG OSC sera donc essentielle pour d cider des responsabilit s et proc dures relatives la collecte et au signalement des donn es mesure que la planification et la mise en uvre des activit s communautaires progressent les organisations peuvent d cider d inclure des indicateurs suppl mentaires soit pour la gestion de leur propre programme et leur enseignement soit en r ponse aux exigences des partenaires bailleurs fonds Tous les indicateurs suppl mentaires doivent tre align s sur le syst me national de suivi et d valuation de la tuberculose Des tudes et valuations r guli res feront ressortir les domaines qui n cessitent de nouveaux enseignements et d un suivi concernant la mise en uvre permanente des activit s communautaires antituberculeuses Cela pourrait comprendre e les groupes vuln rables la tuberculose et la capacit des ONG OSC les atteindre e la d couverte de bonnes pratiques et le potentiel n cessaire pour les renforcer e les goulets d tranglement concernant les processus d orientation recours le diagnostic la notification des cas le traitement
142. national HIV AIDS Alliance The health journey understanding the dimensions of care and treatment for people with HIV Brighton 2007 htto www aidsalliance org publicationsdetails aspx id 263 accessed 15 July 2013 International NGO Training and Research Centre Tracking progress in advocacy why and how to monitor and evaluate advocacy projects and programmes Oxford 2009 INTRAC M amp E Paper 4 http www stoptb org assets documents global awards cfcs Tracking Progress in Advocacy Why and How to Monitor and Evaluate Advocacy Projects and Programmes pdf accessed 15 July 2013 Joint United Nations Programme on HIV and AIDS Monitoring and evaluation guidelines Geneva 2010 http Awww unaids org en dataanalysis datacollectionandanalysisguidance monitoringandevaluationguidelines see especially the four monitoring and evaluation fundamentals documents accessed 15 July 2013 Joint United Nations Programme on HIV AIDS Supporting community based responses to AIDS TB and malaria a guidance tool for including community systems strengthening in Global Fund proposals Geneva 2011 UNAIDS JC2170 http www unaids org en media unaids contentassets documents programmes programmeeffectivenessandcountrysupportdepartment gfresourcekit 201 10920 JC2170_ community systems strengthening en pdf accessed 19 July 2013 MEASURE Evaluation A guide to monitoring and evaluation of capacity building interventions in the health sector in developing count
143. national programmes and other stakeholders Geneva 2012 http www who nt tb publications 2012 tb hiv policy 9789241503006 en accessed 15 July 2013 World Health Organization WHO policy on collaborative TB HIV activities guidelines for national programmes and other stakeholders Geneva 2012 WHO HTM TB 2012 1 http Awhqlibdoc who int publications 2012 9789241503006 eng pdf accessed on 19 July 2013 Pour de plus amples informations veuillez contacter Organisation mondiale de la Sante 20 avenue Appia CH 1211 Geneve 27 Suisse Programme mondial de lutte contre la tuberculose GTB Courriel todocs who int Site Web www who int tb 9789242506549
144. naut s vuln rables Le fait de demander activement aux repr sentants de la communaut de participer aux r unions organis es avec le programme national permettra de souligner l importance de l exp rience et de la connaissance qu ils ont de leur communaut en ce qui concerne le d veloppement et la mise en uvre de l approche ENGAGE TB Le programme national doit galement encourager les plus grandes ONG et leurs organes de coordination offrir leur soutien des groupes plus petits Il peut offrir un appui concret tel que la formation et l encadrement Il peut galement mettre en liaison les organisations communautaires Aujourd hui nous les organisations avec les fournisseurs d appui technique tels que les ONG internationales communautaires pouvons partager nos donn es sp cialis es dans ces domaines d exp rience et pr voir une formation avec les ONG et le PNLT Ressources International Council of AIDS Service Organizations African Council of AIDS Service Organizations International HIV AIDS Alliance Coordinating with communities Part A Background to involving communities Toronto 2007 http www icaso org files coordinating with communities book a accessed 15 July 2013 International Council of AIDS Service Organizations African Council of AIDS Service Organizations International HIV AIDS Alliance Coordinating with communities Part B Taking action to involve communities Toronto 2007 http www ic
145. nd evaluation fundamentals documents accessed 15 July 2013 MEASURE Evaluation M amp E of tuberculosis programs Chapel Hill North Carolina 2006 htto www cpc unc edu measure training materials tb accessed 15 July 2013 The Global Fund to Fight AIDS Tuberculosis and Malaria Monitoring and evaluation toolkit part 3 Tuberculosis and part 5 Health and community systems strengthening Geneva 2011 http www theglobalfund org en me documents toolkit accessed 15 July 2013 World Health Organization A guide to monitoring and evaluation for collaborative TB HIV activities Geneva 2009 WHO HTM TB 2009 414 http www who int hiv pub tb hiv tb monitoring guide pdf accessed 19 July 2013 World Health Organization Definitions and reporting framework for tuberculosis 2013 revision Geneva 2013 WHO HTM TB 2013 2 http apps who int iris bitstream 10665 79199 1 9789241505345 eng pdf accessed 19 July 2013 World Health Organization Electronic recording and reporting for tuberculosis care and control Geneva 2012 WHO HTM TB 2011 22 http www who int to publications electronic_recording_reporting en index html accessed 4 September 2013 World Health Organization Tuberculosis TB Pursue high quality DOTS expansion and enhancement element 5 Monitoring and evaluation system and impact measurement WHO web page http Mwww who int tb dots monitoring evaluation en accessed 15 July 2013 ENGAGE TB Manuel de mise en
146. nde et provoqu 1 3 millions de d c s parmi lesquels 410 000 femmes et 74 000 enfants chez les patients d tect s la tuberculose est souvent diagnostiqu e et trait e tardivement Elle occasionne donc davantage de d g ts et s avere plus difficile a traiter Une personne qui contracte une tuberculose pulmonaire active signifie en l absence de traitement qu elle va contaminer davantage de monde Environ un tiers des cas de tuberculose n est ni diagnostiqu ni notifi M me oO Il est possible de pr venir et de gu rir la tuberculose malgr cela La tuberculose repr sente la principale cause de maladie et de d c s des celle ci demeure l une des principales personnes s ropositives pour le VIH Un quart de d c s de ces personnes causes de mortalit au monde juste est li la tuberculose En 2012 dans les pays ayant des taux lev s de VIH derri re le VIH approximativement 80 des personnes ayant la tuberculose s av rent positives pour le VIH Au moins un tiers des s ropositifs a galement une tuberculose latente et court un risque plus lev de contracter une tuberculose active En outre la tuberculose est associ e des maladies chroniques telles que le diab te et des facteurs morbides tels que le tabagisme et la toxicomanie l alcoolisme et la malnutrition Ces facteurs sont souvent li s a la pauvret a des conditions de vie difficiles surpeuplement et un manque d acc s des mesures d hy
147. nitaires et aussi en recevoir pr coniser des changements de politique ENGAGE TB Manuel de mise en uvre Examen des rapports et autres sources d information tude de la documentation Ceci convient aux personnels charg s des projets Cela signifie lire des rapports des tudes de cas et des valuations sous forme imprim e ou en ligne L examen de la documentation donne des informations pour mieux comprendre ce qui se passe en mati re de tuberculose dans la zone et le pays Il permet galement d identifier quelles activit s communautaires antituberculeuses sont d j mises en uvre et de savoir si elles ont r ussi Enqu tes Les enqu tes permettent d obtenir une quantit limit e d informations aupr s de nombreuses personnes Elles fournissent une information quantitative nombre pourcentage ainsi qu une information qualitative opinions croyances attitudes Elles doivent tre soigneusement planifi es pour garantir une information exacte avec conseils de la part d une personne form e et chevronn e par exemple un chercheur exp riment dans le domaine de de la sant Quelques exemples e les enqu tes sur les connaissances attitudes et pratiques permettant de savoir ce que les gens savent croient et font au sujet de la tuberculose dans une communaut e les enqu tes de sortie par exemple sur les patients quittant le dispensaire antituberculeux pour conna tre l opinion des gens au sujet de ser
148. nregistrer partir de divers points communautaires par exemple les agents de sant communautaires les organisations communautaires les groupes de soutien e des manuels de mise en uvre pour aider les OSC accomplir certaines t ches telles que le pr l vement d expectorations la prise de d cision concernant l orientation recours la fourniture d un appui l observance du traitement e des manuels et cours de formation sur les activit s communautaires antituberculeuses destin s aux agents de sant et b n voles communautaires et e un mod le de m morandum d accord ou autre accord formel analogue pour renforcer la collaboration entre le programme national de lutte et les ONG OSC Ainsi qu il a t mentionn au d but de la pr sente section les directives nationales a doivent tre fond es sur les politiques et directives factuelles recommand es au Le processus de d veloppement niveau international L on peut y avoir acc s par l interm diaire du site Web de l OMS de l ensemble des directives et sur la tuberculose Les documents relatifs aux conseils pertinents en mati re de des outils doit planification et mise en uvre des activit s communautaires antituberculeuses figurent dans les pages Web suivantes englober les m thodes participatives et e Poursuivre l extension et le renforcement d une strat gie DOTS de qualit Composante 3 Traitement normalis avec surveillance et soutien des patie
149. nsi tablir un plan pratique de recueil de un groupe communautaire peut classer ses pr f rences concernant les l information dispensateurs de soins de sant et expliquer pourquoi certaines personnes n ont pas recours aux services antituberculeux disponibles Ce groupe peut Lorsque l analyse est achev e galement avoir des id es au sujet du soutien de la communaut concernant transmettre un r capitulatif ceux qui les activit s antituberculeuses telles que le pr l vement d expectorations ou ont besoin de la connaitre lobservance du traitement L analyse acteur facteur est un outil analytique simple pour comprendre la situation dans un domaine donn l aide de m thodes telles que groupes de discussion et entrevues d informateurs cl s Une liste des principaux acteurs parties prenantes est dress e par exemple des personnes et organisations essentielles qui mettront en uvre des activit s communautaires L impact des divers facteurs pertinents sur ces acteurs est ensuite recens et analys f osc N Orientations pour les ONG OSC Les principales informations dont une ONG OSC va avoir besoin partir d une analyse de situation concerneront les services antituberculeux et l infrastructure sanitaire actuellement disponibles dans la communaut Cela permettra de comprendre o les services sont situ s et comment les gens peuvent les utiliser Le fait de se renseigner au sujet et de montrer s il existe des
150. nt et de d veloppement non gouvernementaux sont actifs dans ces m mes communaut s Souvent ils entreprennent des activit s qui agissent sur les facteurs socio conomiques affectant la sant Par exemple ils travaillent sur les soins de sant l eau et l assainissement l alimentation et la nutrition la r duction de la pauvret et l ducation Si ces ONG OSC int grent la tuberculose dans leurs activit s communautaires il doit tre possible aux services antituberculeux d atteindre bien plus de gens Que sont les OSC Le terme OSC fait r f rence en g n ral aux organisations et institutions qui fonctionnent en dehors de l Etat et du secteur priv Elles comprennent 7 z Civil society organizations e des ONG qui sont g n ralement enregistr es et dot es d un statut juridique T eel E ae ne font partie ni du gouvernement e des organisations communautaires qui habituellement sont locales et g r es ni du secteur priv par des membres de la communaut elles ne sont pas forc ment enregistr es sauf si les lois du pays l exigent visent servir les int r ts des mmunaut s e des organisations confessionnelles qui sont en rapport avec un groupe religieux ee et soutenu par celui ci les plus grandes sont parfois enregistrees comme ONG sont a but non lucratif mais les plus petites sont souvent analogues aux organisations communautaires e les r seaux et associations de gens ou organisati
151. nt conna tre la capacit de ces organisations utiliser cette approche et faire partie d un organisme de coordination des ONG pouvant travailler avec lui pour largir les services antituberculeux Le programme national doit mettre disposition sa propre connaissance du contexte g n ral en mati re sanitaire conomique et sociale des communaut s qu il souhaite impliquer dans l approche concern e Les responsables des PNLT doivent identifier e les ONG et les OSC qui travaillent dans la sant et divers domaines de d veloppement qui pourraient int grer les activit s antituberculeuses dans leurs travaux e lacapacit actuelle des ONG OSC s engager dans des activit s communautaires de lutte antituberculeuse et tre membres actifs d un organisme de coordination des ONG e les structures actuelles de coordination des activites ONG OSC relatives la sant et ou la tuberculose et comment il serait possible de les adapter l action en tant qu organisme de coordination e les lacunes et obstacles l acc l ration des activit s communautaires antituberculeuses y compris les obstacles politiques et r glementaires ceux li s aux capacit s du syst me de sant ainsi que ceux li s aux capacit s des ONG OSC 30 e les contextes sanitaires sociaux et conomiques des communaut s cibles et la mani re dont ils affectent la tuberculose et e les donn es d exp rience pass es et les valuations de
152. nt de comportement et la r duction de la stigmatisation au niveau local dans les langues vernaculaires e Organiser des manifestations telles que le th tre de rue dans des lieux publics o les femmes et les familles se r unissent par ex les march s les lieux de culte les cliniques de soins pr natals les groupes de soutien mere enfant 4 Am liorer la couverture vaccinale notamment pour l administration du BCG au nouveau n e Encourager les ONG OSC locales et les agents de soutien m re m re travailler avec les agents de sant communautaire et les organisateurs des campagnes communautaires de proximit et de vaccination li es la sant maternelle n onatale et infantile et s assurer que tous les enfants n cessitant une vaccination sont identifi s et y ont acc s e Profiter des visites de proximit organis es r guli rement au titre de la sant communautaire et des journ es sanitaires de l enfant pour atteindre le plus grand nombre D tection des cas de tuberculose orientation recours et surveillance dans les contextes li s la sant maternelle n onatale et infantile 1 D pister identifier et envoyer les m res leurs partenaires et les enfants sujets contacts l tablissement de sant sp cialis dans le diagnostic et la prise en charge de la tuberculose et du VIH 2 Eduquer sur l importance du d pistage de la tuberculose et de cr er un lien avec le d pistage et le conseil en mati re
153. ntaires seront n cessaires Visites sur le terrain Ces visites pourraient comprendre des rencontres avec les groupes communautaires les dispensateurs de soins de sant travaillant dans les communaut s agents de sant communautaire et homologues et des secteurs essentiels autres que sanitaires pour les activit s communautaires antituberculeuses tels que les coles les groupes d agriculteurs et les centres d accueil communautaire ENGAGE TB Manuel de mise en uvre Les visites sur le terrain aideront le personnel des PNLT charg s d analyser la situation voir comment les services antituberculeux sont actuellement dispens s Elles permettent galement d tre a l coute directe des services de sant locaux et du personnel des ONG OSC Les dirigeants et repr sentants communautaires tels que les groupes de soutien par les pairs et les comit s locaux li s la sant ou au d veloppement peuvent contribuer faire le point par exemple Sur ce qui emp che les gens d avoir recours aux services antituberculeux ou de veiller l observance de leur traitement contre la maladie Analyser l information recueillie SYST ME D ORIENTATION Lo a RECOURS POUR Lors de la derni re tape de l valuation r unir toutes LA TUBERCULOSE les informations recueillies et d terminer les questions a co ponte dite ayer sem et les th mes les plus importants qui y figurent Stic tert rc Me Partager l analyse de ces informations
154. nts engager l ensemble des htto www who int to docs treatment en index htm principales parties prenantes de mo o fa on significative e Poursuivre l extension et le renforcement d une strategie DOTS de qualit HSE Composante 5 Syst mes de suivi et d valuation et mesure des effets Conseils en mati re de suivi et d valuation http Awww who int tb docs monitoring _ evaluation fr e Formulaires et registres d enregistrement et de notification des cas de tuberculose 2006 http www who int tb dots r_ and r forms fr e Approche pratique de la sant respiratoire APSR http www who int th health systems pal en Le PNLT doit montrer la voie et collaborer troitement avec les ONG organisations communautaires pour veiller ce que les proc dures et orientations nationales soient adapt es de fa on inclure le r le jou par les ONG OSC pour int grer la tuberculose dans leurs travaux et collaborer avec le syst me de sant Le programme national de lutte doit s attacher particuli rement ce que les responsables etles dispensateurs de soins antituberculeux dans les tablissements de sant comprennent leur r le de soutien des travaux des ONG OSC R unissez vous pour en discuter Les outils existants du programme national de lutte auront peut tre besoin d tre adapt s pour permettre ONG OSC d accomplir de nouvelles t ches Par exemple il faudra sans doute modifier les outils employ s par le
155. nts et de communaut s touch s prendre part l organisme de coordination et leur donner les moyens de d ployer des activit s communautaires antituberculeuses Les ONG OSC et le PNLT doivent examiner l environnement favorable dans le cadre de leur analyse g n rale de la situation concernant l approche ENGAGE TB Cela permettra d identifier les lacunes les obstacles et les actions sp cifiques exig es pour am liorer l environnement en faveur des activit s communautaires antituberculeuses f osc N Orientations pour les ONG Les ONG OSC doivent faire rapidement de la cr ation d un organisme de coordination et d un code de conduite des priorit s Ces structures soutiendront la planification et le lancement des activit s et faciliteront l inclusion de nouvelles organisations dans la coalition La structure de l organisme de coordination et le contenu du code de conduite doivent tre examin s r guli rement pour s assurer qu ils continuent r pondre aux besoins de ses membres L on attend des ONG OSC qu elles soutiennent la croissance et le d veloppement des organisations communautaires confessionnelles et autres de moindre envergure afin qu elles s engagent dans des activit s communautaires antituberculeuses et prennent part l organisme de coordination Il se peut que les ONG OSC doivent cr er leurs propres capacit s pour ce faire et aider des organisations plus petites e a trouver et utiliser des sources de soutie
156. on par les ONG OSC et les programmes nationaux toutefois chacune de ces m thodes peut tre utilis e ou adapt e soit par le programme national soit par une ONG OSC Chaque organisation doit choisir les m thodes adapt es son contexte ll est impossible d expliquer dans le pr sent manuel comment employer toutes les m thodes possibles Quelques unes des plus utiles sont d crites ci apr s Les ressources num r es la fin de cette section offrent plus de d tails ainsi que d autres m thodes pour l analyse de la situation L information quantitative sert r pondre des questions telles que combien et combien de fois on la trouve dans les enqu tes les rapports et les 6 statistiques de recherche L information qualitative refl te ce que les gens pensent ou vivent on l obtient au moyen d un questionnement soigneux et d une discussion Certaines m thodes fournissent les deux types d informations par exemple une entrevue avec les parties prenantes ou les discussions de groupe au sujet des forces faiblesses opportunit s et menaces SWOT Choisir soigneusement quel rencontr es par une organisation o un projet particulier renseignement sera r ellement utile viter de se noyer dans l information Principes l mentaires importants pour l analyse de la situation Les m thodes participatives sont extr mement utiles au niveau communautaire il convient de les utiliser chaque fois que possible Ai
157. onduite En collaboration avec le PNLT les ONG OSC doivent soutenir la mise au point d un code de conduite Ce code doit fournir des conseils clairs sur les principes et normes l mentaires de comportement concernant les membres de l organisme de coordination Il doit d finir les r les et responsabilit s de chacun de ses membres et galement du programme national Le code de conduite doit galement contribuer montrer tout un chacun que l organisme de coordination fixe des normes de comportement lev es et attend de ses membres qu ils soient responsables de leurs actes Ce code doit galement expliquer e les processus de prise de d cision de l organisme de coordination e ce qu il faut faire si les membres se comportent de mani re inacceptable e ce que les normes crit res sont en ce qui concerne le signalement et l valuation de donn es par les membres et e les obligations du PNLT pour aider les ONG OSC entreprendre des activit s communautaires antituberculeuses par exemple en ce qui concerne les fournitures les services l encadrement et la cr ation de liens pour les sources de soutien technique et financier Le document Developing a code of conduct for NGOs mise au point d un code de conduite pour les ONG voir la liste des ressources ci apres d crit ce dont il s agit et donne des exemples Lorsque le code sera accepte les membres de l organisme de coordination doivent se mettre ensemble pour pr p
158. ons ou politiques de mani re pouvoir former certains membres du personnel des ONG OSC ou certains b n voles ex cuter des t ches pr c demment effectu es seulement par des agents de sant qualifi s Cela s appelle d l gation de t ches ll risque galement d y avoir des restrictions juridiques et politiques concernant certains groupes en termes d acc s aux services publics et de criminalisation des comportements Par exemple les travailleurs du sexe ou les toxicomanes sont souvent vuln rables la tuberculose mais risquent d tre exclus des activit s communautaires antituberculeuses parce que leurs activit s sont ill gales Il se peut que le programme national ait conseiller des changements en mati re de l gislation et de politique afin de permettre aux activit s de lutte communautaire d atteindre ces groupes Des consid rations analogues s appliquent parfois aux prisonniers et aux migrants sans papiers La premi re analyse de situation du programme national doit comprendre une valuation de l environnement favorable aux niveaux local et national Elle doit comprendre non seulement l environnement juridique et politique mais galement la participation actuelle du secteur ONG OSC aux activit s communautaires antituberculeuses ainsi que la possibilit pour les ONG et diverses OSC existantes et nouvelles de faire partie de l approche ENGAGE TB dans le pays Ces organisations doivent englober celles qui sont en
159. ons travaillant sur certaines questions telles que la tuberculose l infection a VIH ou le diab te sont des organisations associatives qui fournissent un soutien leurs membres et leur offrent conseil et education sur les questions dont elles s occupent Certaines prennent la forme de coalitions ou de consortiums Les plus grandes s enregistrent parfois comme ONG Dans ce manuel les termes utilis s pour inclure toutes les organisations et groupes susmentionn s sont ONG et autres OSC ou bien ONG OSC Comment les ONG et autres OSC travaillent sur la sant dans les communaut s et notamment sur la tuberculose Les ONG OSC qui travaillent dans les SS communaut s sont bien plac es pour a N contribuer a la sant communautaire Elles Men oop n ai pas connaissent bien la culture et la langue de la Q Ste ET L E ae mena fous communaut elles peuvent communiquer de sant 7 NE fa avec d autres sur les besoins de celle ci et mobiliser des gens de la communaut pour influencer les d cisions la concernant Elles sont particuli rement importantes lorsqu il s agit de joindre des gens vivant dans des r gions isol es ou n glig es de la communaut alors que le syst me de sant officiel n y parvient pas Les ONG OSC sont galement m me d atteindre les groupes vuln rables et marginalis s tels que les migrants les r fugi s les travailleurs du sexe les toxicomanes et les
160. oordination Cela pourrait entra ner l laboration d un plan de mise en uvre en collaboration avec le programme national Ce plan pourrait d tailler e ce que les objectifs SMART seront e quelles t ches et activit s devront tre entreprises pour atteindre les objectifs i e qui sera charg de quelles t ches et de quelles activit s ae e avec qui chaque ONG OSC collaborera t elle Objectifs SMART e sur quelles sections de la communaut les activit s se focaliseront et Sp cifiques e quel soutien sera n cessaire de la part du programme national de lutte contre la Mesurables tuberculose d autres tablissements et du personnel Atteignables L organisme de coordination doit p riodiquement passer en revue la gamme des t ches a ex cuter par les membres avec le programme national de lutte contre la tuberculose afin de de R alistes soulever de partager et de r soudre en commun les pr occupations et questions communes rencontr es Cela facilitera la poursuite des activit s et r duira les difficult s qui pourront apparaitre lors de la mise en uvre Temporellement d finis La d termination des t ches par les ONG OSC individuelles peut galement tre facilit e nau moyen d une discussion de groupe largie a d autres ONG OSC au programme national de lutte et a d autres parties prenantes Cela am liorerait en outre la synergie et la collaboration ll est sugg r d adopter le processus ci apr s pour aider
161. ordination Sensibilisation et relations de travail avec d autres organisations orientation recours vers les soins de sant et diverses sources d aide et d information 05 ENGAGE TB Manuel de mise en uvre e Capacit promouvoir la participation des communaut s vuln rables niveau et ampleur de la participation des communaut s vuln rables d ploiement d efforts pour promouvoir l engagement des communaut s vuln rables e Participation la recherche et au plaidoyer capacit mener recherche op rationnelle et analyse comme fondements de l action de plaidoyer et capacit communiquer et diffuser les enseignements tir s pour soutenir le plaidoyer Etape 3 Un plan de renforcement des capacit s des ONG OSC doit tre bas sur l analyse de la situation Composante 1 et l identification des t ches Composante 3 Le plan de d veloppement des capacit s collectives de l organisme de coordination sera analogue et inclura les principales t ches accomplies et les organisations participant chacune d elles Le but doit tre de renforcer les avantages comparatifs des organisations individuelles et fournir de nouvelles comp tences si n cessaire Le plan de l organisme visera s assurer que les ONG OSC travaillent ensemble de fa on coordonn e et sont capables de mener toutes les activit s antituberculeuses utiles dans les communaut s qu elles servent Un plan de renforcement des
162. orienter les patients depuis le point de contact dans la communaut jusqu l tablissement de sant et les r orienter ensuite vers la communaut afin de b n ficier de diverses formes de soutien et d un appui permanent en termes d observance e Veiller l tablissement de liens troits entre la communaut et les tablissements de sant avec des formulaires d orientation recours et de syst mes d enregistrement convenus e Fournir un appui pour les transports tels que billets d autocar ou offres de trajets lorsque n cessaire e Pr voir l accompagnement d agents de soutien en vue d aider les m res et les jeunes enfants faire les voyages li s a l orientation recours et a acc der aux soins antituberculeux Appui l observance du traitement antituberculeux dans les contextes li s la sant maternelle n onatale et infantile 1 Conseil en mati re de strat gie DOT domicile et d observance e Les ONG OSC et les PNLT peuvent collaborer pour s assurer que les agents de sant et b n voles communautaires ont les comp tences voulues pour ce type de t che e En plus du soutien l observance de la strat gie DOT inclure la r duction de la stigmatisation les soins a domicile et le tra age des patients dont on a perdu le suivi v rifier les cartes de rendez vous pour la tuberculose le VIH et les soins pr natals et orienter les m res trait es pour la tuberculose en vue d un suivi des frottis
163. ormulaires et des registres d orientation recours bien con us sont importants pour les activit s communautaires de sant des ONG OSC L tablissement qui re oit un patient orient par exemple le centre de sant doit recevoir des informations au sujet de ce patient Les ONG OSC doivent aussi disposer d informations au sujet des personnes qui reviennent dans leur communaut et il devrait y avoir un retour d orientation depuis l tablissement de sant jusqu la communaut en vue de poursuivre le soutien faut respecter la confidentialit et s assurer en outre que ces personnes recevront des soins g n raux ainsi qu un soutien tant des tablissements de sant que de la communaut 49 Les ONG OSC doivent faire en sorte que les formulaires et registres d orientation comportent un syst me d orientation a deux voies et encouragent les dispensateurs de soins a y collaborer On trouvera des outils d orientation facilement adaptables aux soins communautaires antituberculeux dans le document Tools for establishing referral networks for comprehensive HIV care in low resource settings voir ci apr s Ces outils comprennent un formulaire d orientation recours a deux voies un registre d orientation un formulaire de suivi du patient et un r pertoire de tous les services auxquels les patients peuvent tre r f r s en vue de soins de soutien et divers types d assistance Il est important d tablir les formulaires et registres
164. ouch e par ce type de tuberculose peut infecter entre 10 et 15 personnes par an Une tuberculose active dans le reste du corps s appelle tuberculose extra pulmonaire Une personne atteinte par celle ci ne peut transmettre la tuberculose d autres sauf s il existe galement une infection des poumons non trait e Comment la tuberculose se transmet elle Les bact ries sont lib r es dans l air sous forme de fines gouttelettes lorsqu une personne touch e par une tuberculose pulmonaire active tousse ternue ou crache i sans se couvrir la bouche ou le nez Ces gouttelettes ne survivent qu en l absence de ventilation et de soleil elles prolif rent dans les endroits sombres et mal ventil s Les La tuberculose ne se transmet personnes de l entourage risquent de respirer ces bact ries et de s infecter leur tour pas lorsqu on serre la main d une personne qu on partage la nourriture ou la boisson qu on touche la literie ou le si ge des toilettes Quels sont les signes et les sympt mes de la tuberculose Ainsi qu il est dit ci dessus les bact ries deviennent actives si le syst me immunitaire ne parvient pas les emp cher de se multiplier dans le corps Lorsque cela arrive il i se produit des changements dans le corps qui peuvent tre observ s par le patient lui m me et par d autres personnes Ces changements s appellent signes et sympt mes Les mucosit s sont un liquide Les sympt
165. ourraient vous aider mieux comprendre leurs donn es d exp rience relatives la tuberculose et au syst me de sant d cider qui confier le recueil de l information et former cette personne le cas ch ant faire le point sur les ressources dont on a besoin par exemple transport Internet argent s assurer que ces ressources seront disponibles le cas ch ant dresser un ch ancier pour recueillir et analyser l information et pr voir comment faire Ne vous noyez pas dans part de celle ci trop d information Choisir a qui parler par exemple e les responsables sanitaires de district les agents de sant locaux charg s de la tuberculose et divers services e les agents de sant communautaire et les comit s locaux de d veloppement ou de sant qui sont des liens importants entre le syst me de sant et la communaut e d autres ONG OSC dirigeants communautaires et groupes de soutien connaissant l exp rience de la communaut au sujet des tablissements antituberculeux existants et e diverses personnes et organisations dans les secteurs de l ducation de l eau et de l assainissement de l agriculture ou du d veloppement qui pourraient participer aux activit s antituberculeuses communautaires Recueillir l information dont on a besoin Adopter une gamme de m thodes pour le recueil de l information aupr s de diverses personnes m thodes qui d pendront de la situation de celles ci et de
166. outenir des groupes pairs pairs par exemple groupes d hygi ne l cole groupes de femmes ou groupes d hommes e Former les mobilisateurs sociaux au sujet de la tuberculose Int gration de la tuberculose dans les programmes d agriculture La plupart des programmes d agriculture soutenus par les ONG utilisent des approches de groupe pour leurs activit s Celles ci peuvent comprendre des coles de terre d agriculture et subsistance l intention des adultes et des jeunes des clubs associations et coop ratives d agriculteurs Les membres de ces groupes se r unissent r guli rement tout au long d une saison ou d un cycle agricole Ces groupes aident am liorer les capacit s des agriculteurs relatives a la prise de d cision aux comp tences n cessaires la vie courante et aux pratiques agricoles en partageant leurs donn es d exp rience et leurs connaissances L enseignement structur fourni par les coles de terre d agriculture et subsistance et d autres approches de groupe sont adaptables aux situations et priorit s locales L apprentissage sur la pr vention de la tuberculose et l am lioration de l aide sociale et du soutien aux moyens de subsistance pour les personnes touch es peut par cons quent tre facilement int gr dans les activit s de groupe Il peut galementcomprendre le d pistage de la tuberculose et l orientation recours en vue d un diagnostic Il est important de disposer d u
167. outes formes ayant re u l appui observance du traitement par des agents de sant ou b n voles communautaires au cours de la m me p riode Mesurer l ampleur et la qualit de la mise en uvre des activit s communautaires antituberculeuses notamment en ce qui concerne les r sultats des patients en mati re de traitement Il peut galement indiquer l acceptation des agents de sant ou b n voles communautaires par les patients atteints de tuberculose en tant que fournisseur d appui l observance du traitement Un agent de sant communautaire est une personne ayant un certain niveau d ducation formelle qui est form e participer aux services de sant communautaires y compris la pr vention de la tuberculose les soins et le soutien aux patients Un b n vole communautaire est un membre de la communaut qui a t syst matiquement sensibilis la pr vention de la tuberculose et aux soins pour cette maladie soit dans le cadre d un bref stage de formation sp cifique soit gr ce des contacts r p t s avec des agents de sant professionnels Les deux peuvent tre soutenus par les ONG d autres OSC et ou le gouvernement ll est important d utiliser les d finitions figurant dans le pr sent guide afin de normaliser la documentation le suivi et l valuation des activit s communautaires Cela pr viendra toute confusion au sujet de ce qui constitue un engagement communautaire dans la pr vention et l
168. personnes tr s pauvres qui souvent ne sont pas capables o ne souhaitent pas avoir recours aux services a de sant officiels GS Les projets et programmes communautaires des ONG OSC peuvent s appuyer sur les syst mes communautaires en vue de contribuer a la sant au moyen de trois principaux types d activit s Concernant la tuberculose par exemple ils peuvent s engager e a fournir des services de sant dans la communaut y compris la sensibilisation et la pr vention les soins a domicile le d pistage de la tuberculose le recueil et le transport des frottis d expectoration le soutien au traitement y compris la strategie DOT et l ducation sanitaire Ils peuvent galement suivre et documenter la fa on dont les communaut s parviennent utiliser le syst me de sant e fournir un soutien aux gens qui ont besoin de services de sant ou qui les utilisent notamment en r duisant la stigmatisation l encontre de la tuberculose dans les familles et les tablissements de sant en aidant les gens avoir acc s aux services voulus en offrant le transport et en fournissant une aide en mati re de psychologie d conomie et de droit et e as efforcer de cr er et d am liorer un environnement propice aux activit s de lutte antituberculeuse en mobilisant les communaut s afin qu elles agissent sur la stigmatisation les droits fondamentaux l acc s aux services de sant et le respect des normes l mentaires
169. ppel de d cisions injustes aupr s d une autorit plus lev e e voter pour des repr sentants des patients responsables aux niveaux local et national Organisation e rejoindre ou organiser des groupes de soutien entre pairs des clubs et des ONG e participer la prise de d cision politique dans les programmes antituberculeux S curit e s curit de l emploi depuis le diagnostic jusqu la gu rison e b n ficier de coupons ou de suppl ments alimentaires le cas ch ant e avoir acc s des m dicaments et des diagnostics de bonne qualit Partager l information e informer le personnel de sant au sujet de votre tat e parler au personnel de sant de vos contacts avec la famille les amis etc e informer familles et amis et faire part de votre connaissance de la tuberculose Contribuer la sant de la encourager d autres personnes se faire tester pour la tuberculose si elles pr sentent des communaut sympt mes e manifester de la consid ration pour les dispensateurs de soins et les autres patients e aider la famille et les voisins achever leur traitement Suivre le traitement e suivre le plan de traitement prescrit e raconter au personnel les difficult s rencontr es en mati re de traitement Faire preuve de solidarit e montrer de la solidarit a tous les autres patients e donner les moyens voulus vous m me et votre communaut e rejoindre la lutte contre la tuberculose dans votre pays Des f
170. ppement des moyens de subsistance peut s occuper de la constitution du comit et faciliter la tenue des r unions mensuelles PENSE TB K ATA e Organiser des comit s et renforcer leurs capacit s de fa on ce qu ils continuent s occuper de la tuberculose et de diverses questions apr s le retrait du programme de d veloppement des moyens de subsistance 4 Consid rer la sant dans les programmes de d veloppement des moyens de subsistance e Recruter et former les b n voles communautaires la pr vention la d tection et au traitement de la tuberculose ainsi qu d autres services de sant e Inviter les b n voles sanitaires aux r unions des comit s de village pour sensibiliser les participants la tuberculose e Les b n voles sanitaires peuvent organiser des forums communautaires sur la sant pour tudier la tuberculose en m me temps que d autres questions de sant D tection de la tuberculose dans les contextes li s au d veloppement des moyens de subsistance 1 Former le responsable du programme reconna tre les signes et les sympt mes de la tuberculose afin de pouvoir identifier les personnes pr sentant ces sympt mes au cours des visites domicile ou des visites de groupe e Le responsable envoie la personne atteinte vers un point de pr l vement des expectorations ou e Si un agent de sant b n vole est form la collecte des expectorations le responsab
171. r exemple les termes analyse SWOT risquent de ne pas tre familiers a tous les lecteurs utiliser plut t la forme compl te forces faiblesses opportunit s et menaces Cela rendra les directives plus faciles comprendre e par ailleurs si l on souhaite utiliser des abr viations telles que TB ou RXP utiliser l int gralit du ou des mots la premi re fois qu ils sont mentionn s par exemple tuberculose TB ou radiographie pulmonaire RXP Tester les nouveaux formulaires et directives avec un groupe de personnes qui ne les a jamais vus Cela fera ressortir les difficult s et de ce fait il sera possible de modifier directives et formulaires avant leur distribution aux ONG OSC La t l phonie mobile est peu on reuse et largement accessible dans la plupart des r gions du monde m me dans les contextes faible niveau de ressources Elle permet de mettre les agents de sant et b n voles communautaires en contact avec les malades de la tuberculose et galement les agents et b n voles avec les tablissements de sant et autres institutions Elle peut servir fournir des informations aux soignants et aux patients Des alertes par messagerie SMS rappellent aux patients de prendre leurs m dicaments contre la tuberculose et aussi de se rendre au rendez vous qu ils ont la clinique La base de donn es relative aux patients que conservent les agents de sant et b n voles communautaires peut tre partag
172. rationnelles Gen ve OMS 2012 http www who int tb people_and_communities fr Acc s 15 ao t 2013 ENGAGE TB Manuel de mise en uvre Analyse de la situation Renforcement Environnement des capacit s propice ENGAGE TB Suivi et Directives valuation et outils Identification des t ches Objectifs du manuel Le manuel de mise en uvre ENGAGE TB a t labor pour expliquer plus en d tail comment mettre en place les actions d crites dans les directives op rationnelles Il comprend trois objectifs expliquer simplement comment les directives op rationnelles ENGAGE TB peuvent tre mises en uvre par les ONG OSC ainsi que par les responsables des programmes nationaux de lutte contre la tuberculose expliquer simplement comment les activit s communautaires antituberculeuses peuvent tre int gr es dans des secteurs tels que les soins de sant primaire les soins pour le VIH la sant de la m re du nouveau n et de l enfant l eau et l assainissement l agriculture les moyens de subsistance et l ducation et expliquer l importance des deux indicateurs d engagement communautaire ainsi que la n cessit d enregistrer les contributions communautaires dans les syst mes de suivi des programmes nationaux de lutte contre la tuberculose PNLT Ce manuel explique galement comment il est possible d valuer p riodiquement les progr s des activit s communautaires de lutte contre la tuberculose
173. re les l ments suivants e sur quoi porte l accord e qui convient d un accord e que fera chaque organisation ou groupe y compris les t ches le respect des conditions concernant l tablissement de rapports et le suivi et l engagement d observer le code de conduite et e les signatures des repr sentants de chaque organisation ou groupe impliqu s L analyse de la situation Composante 1 doit inclure une valuation des directives et outils existants ce qu ils couvrent et qui ils sont destin s i Cela permettra d identifier la ou il faudra proc der des adaptations et fournir de nouveaux outils et directives Exemple de directives et d outils Le programme national de lutte et l organisme de coordination doivent travailler ensemble de fa on troite pour s assurer que conseils nationaux sur la pr vention de la tuberculose et les soins base e les directives et outils nationaux se basent sur des politiques et directives communautaire internationales fond es sur les faits enregistrement des cas cartes de traitement e le personnel de sant est impliqu avec le PNLT et les ONG OSC dans et formulaires d orientation recours l laboration de directives et d outils nouveaux ou modifi s TT O formulaires pour l tablissement de rapports les directives et outils locaux sont coh rents avec les conseils nationaux et arte ale Sui avec les directives et outils utilis s localement par le syst me
174. rer que le personnel et les b n voles des ONG OSC maintiennent la qualit de l enregistrement des donn es et alertent leurs responsables s ils se heurtent a des difficult s ou des goulets d tranglement Enfin il faut utiliser les r sultats du suivi et de l valuation pour tenir les patients les membres de la communaut les responsables politiques locaux et les parties prenantes inform s Ces r sultats constitueront galement des preuves valides pr cieuses pour l action de plaidoyer et l am lioration des programmes et des services destin s aux personnes risque ou atteintes par la tuberculose L organisme de coordination doit organiser une tude nationale annuelle et une r union de r flexion pour partager les progr s et tudier les enseignements tir s Cette r union doit permettre aux repr sentants des patients et plusieurs ONG et OSC de partager leurs donn es d exp rience et de d montrer comment les activit s communautaires antituberculeuses touchent la vie des gens gt Orientations pour les programmes nationaux contre la tuberculose Le programme national de lutte contre la tuberculose a un r le important jouer pour soutenir un suivi et une valuation de grande qualit dans les activit s communautaires antituberculeuses y compris les activit s int gr es dans les travaux d autres secteurs Ce programme est charg au niveau national de s assurer qu il existe un syst me national unique de suivi
175. ries Chapel Hill North Carolina 2007 http Awww cpc unc edu measure publications ms 03 07 accessed 15 July 2013 MEASURE Evaluation M amp E of tuberculosis programs Chapel Hill North Carolina 2006 http www cpc unc edu measure training materials tb accessed 15 July 2013 Plain English Campaign How to write medical information in plain English New Mills 2001 http Awww plainenglish co uk files medicalguide pdf accessed 15 July 2013 Plain English Campaign The plain English guide to forms New Mills 2002 http Awww plainenglish co uk files formsguide pdf accessed 15 July 2013 Project AXSHYA and the World Care Council Patients charter for tuberculosis care New Delhi 2010 htto www axshya theunion org documents Patient 20Charter 20poster 20English pdf accessed 15 July 2013 Matsuoka S et al Capacity development and social capacity assessment Hiroshima Hiroshima University 2005 htto Awww f waseda jp smatsu results documents CDandSCA pdf accessed 19 July 2013 Stop TB Partnership Good practice Stop TB Partnership challenge facility for civil society financial support to community initiatives for positive change Geneva 2011 http www stoptb org assets documents global awards cfcs goodPractice FINAL LO 111011 pdf accessed 15 July 2013 Stop TB Partnership Stop TB challenge facility success stories htto www stoptb org global awards cfcs success asp accessed 15 July 2013 The Global Fund to Fi
176. rvance du traitement Les deux indicateurs cl s de l approche ENGAGE TB 6 Que signifient les mots Num rateur la partie sup rieure d une fraction en g n ral le nombre d actions que vous mesurez par exemple le nombre d orientations recours communautaires vers le dispensaire antituberculeux D nominateur la partie inf rieure d une fraction telle que le nombre total d orientations recours vers le dispensaire antituberculeux depuis toutes les sources Diviser le num rateur par le d nominateur donne la proportion des orientations recours d cid es par la communaute par rapport au nombre total d orientations Un calcul annuel montrerait les tendances par ex si la proportion des contributions communautaires s accroit d cro t ou demeure inchang e P riodicit simplement avec quelle r gularit il faut mesurer un indicateur par exemple trimestriellement tous les trois mois ou annuellement tous les ans Indicator 1 Referrals and new notifications D finition Nombre de nouveaux patients atteints de tuberculose toutes formes diagnostiqu s et notifi s qui ont t orient s par les agents de sant et b n voles communautaires exprim en pourcentage de tous les nouveaux malades de la tuberculose notifi s dans l unit de prise en charge de base au cours d une p riode d finie Num rateur Nombre des nouveaux
177. rvice s fourni s au patient Nom de la personne qui s est occup e du patient sense A ED TER GION EE e e a e a et tn A A A TA Orientation pour les programmes nationaux Les responsables nationaux des PNLT doivent montrer la voie pour finaliser les directives op rationnelles nationales concernant les activit s communautaires antituberculeuses Ils doivent travailler en troite collaboration avec l organisme de coordination pour s assurer que le role des ONG OSC en mati re de soins et de pr vention de la tuberculose est nonc clairement dans les sections pertinentes des directives afin de soutenir leur coop ration avec les agents de sant dans les tablissements et dans la communaut Le PNLT et l organisme de coordination doivent galement coop rer pour pr parer les formulaires et les outils que les ONG OSC exigent pour mener bien leurs activit s Il faudra peut tre adapter les formulaires existants par exemple ceux relatifs l orientation recours pour les utiliser au niveau communautaire Des manuels de formation et de mise en uvre seront galement requis Des exemples d outils de formulaires et de manuels comprennent notamment e des cartes de traitement de la tuberculose qui comprennent l observance au niveau communautaire et diverses formes de soutien fourni e des formulaires et des registres d orientation recours et des protocoles appropri s pour proc der aux orientations et les e
178. s autres organisations de la soci t civile Manuel de mise en uvre ENGAGE TB y Organisation SZ mondiale de la Sant TT PEN l NX Remerciements La pr paration du pr sent manuel de mise en uvre a t supervis e par Thomas Joseph avec le soutien de Lana Tomaskovic et sous la conduite g n rale de Haileyesus Getahun Ce manuel a t crit par Carolyn Green et illustr par Kate Durrant Les participants la r union informelle relative au Manuel de mise en uvre de I approche ENGAGE TB les 13 et 14 mars 2013 l OMS Gen ve Suisse qui ont contribu au premier projet de ce document sont Sam Agbo Save the Children Fund Royaume Uni Ndahirou Mbaye Child Fund International S n gal Gitau Mburu International HIV AIDS Alliance Royaume Uni Wellington Mtole Water Aid Malawi Meshak Ndirangu African Medical and Research Foundation Kenya Tom Roberts World Vision International Afrique du Sud Rabeya Yasmin Bangladesh Rural Advancement Committee Bangladesh Examinateurs externes Lia D Ambrosio Centre collaborateur de l OMS pour la tuberculose et les maladies pulmonaires Fondazione S Maugeri Institut des soins et de recherche Italie Jules Bashi Bagendabanga International Center for AIDS Care and Treatment Programs Universit Columbia C te d Ivoire Victor Bonkoungou Programme d Appui au Monde Communautaire et Associatif Burkina Faso Caterina Casalini International Cent
179. s doivent alors tre enregistr s dans le registre de la tuberculose comme ayant t orient s par un agent de sant ou un b n vole communautaire avec l appui soit de la structure du programme national de lutte soit des ONG OSC Les donn es doivent tre agr g es trimestriellement pour le rapport trimestriel relatif l enregistrement de la tuberculose et pour le rapport annuel sur la gestion du programme dans les districts ou les unit s de prise en charge de base Indicateur 2 R ussite du traitement D finition Num rateur D nominateur But M thode P riodicit Forces et limite Responsabilit s Outils de mesure Nouveaux patients atteints de tuberculose toutes formes trait es avec succ s gu ris plus ayant compl tement achev le traitement qui ont re u l appui l observance du traitement par des agents de sant ou b n voles communautaire parmi tous les nouveaux patients atteints de tuberculose toutes formes ayant b n fici de l appui l observance du traitement par des agents de sant ou b n voles communautaires nombre et pourcentage Nombre de nouveaux patients atteints de tuberculose toutes formes trait s avec succ s et ayant b n fici de l appui l observance du traitement par des agents de sant ou b n voles communautaires dans les unit s de prise en charge de base au cours d une p riode d finie Nombre total de nouveaux patients atteints de tuberculose t
180. s programmes de sant notamment pour le VIH la sant maternelle n onatale et infantile et les soins de sant primaires et e d autres programmes de d veloppement y compris l ducation l agriculture les moyens de subsistance l eau et l assainissement Certaines t ches seront directement connect es la pr vention et aux soins en mati re de tuberculose d autres seront rattach es au contexte plus large de cette maladie comme e d autres maladies et tats de sant notamment les liens entre la tuberculose l infection VIH les maladies non transmissibles telles que le diab te et d autres probl mes de sant tels qu une consommation excessive de tabac de drogue ou d alcool e des facteurs sociaux ou d terminants qui affectent la sant par exemple la pauvret le suroeuplement la malnutrition et l absence d acc s l ducation une eau saine ou des services d hygi ne 5 Implementing the WHO Stop TB Strategy Gen ve Organisation mondiale de la Sant 2008 WHO HTM TB 2008 401 09 Les ONG OSC peuvent galement devoir entreprendre des activit s qui soutiennent accroissement du financement et la mobilisation des ressources ainsi que la participation la recherche op rationnelle fond e sur le programme Le premier l ment augmenterait leur capacit a s engager dans des activit s antituberculeuses tandis que le deuxi me leur permettrait d utiliser leur exp rience de terrain pour contr
181. sation aura des forces et des capacit s particuli rement utiles une approche int gr e ce sont les avantages comparatifs de chacune d entre elles Le d veloppement des capacit s de toutes les parties prenantes doit viser renforcer leurs avantages comparatifs et galement rem dier aux faiblesses identifi es Chaque organisation doit d cider de ses objectifs en mati re de capacit s analyser les siennes propres et commencer d finir un plan de renforcement en tant que premi re tape Cela lui permettra de se joindre aux discussions entam es avec d autres organisations tout en ayant une image claire de ses capacit s existantes et de ses besoins de d veloppement D autres organisations doivent galement partager leurs id es et leurs propositions concernant ce d veloppement au cours d une r union d examen et de mise en commun dont le but est d laborer des objectifs partag s et de donner les moyens l ensemble du programme et pas seulement chacune d entre elles Cela permet aux organisations d utiliser leurs avantages comparatifs pour se renforcer r ciproquement valuer les besoins en ressources externes et faciliter l acquisition de nouvelles aptitudes Par exemple e Ceux qui travaillent dans le secteur de l ducation non formelle pourraient former les autres l apprentissage participatif e Les programmes WASH pourraient partager leur connaissance sur la mani re de lancer des campagnes en mati re
182. services sont en g n ral fournis par les h pitaux et les cliniques 6 Un programme national de lutte contre la tuberculose typique comprend une unit centrale responsable du programme national agents techniques et personnel d appui laboratoire antituberculeux national r gion province coordonnateurs de la lutte antituberculeuse et notamment laboratoire antituberculeux r gional district unit de prise en charge de base coordonnateurs de la lutte antituberculeuse y compris services de Au niveau local les services antituberculeux laboratoire et sont habituellement offerts par les centres de sant les dispensaires etles postes sanitaires qui font g n ralement partie du syst me de sant publique lls peuvent galement tre fournis par des ONG a but non lucratif ou des organisations confessionnelles et par des m decins priv s services antituberculeux y compris Services de radiographie et de laboratoire int gr s dans les services Sanitaires g n raux des tablissements de sant En g n ral les ONG OSC peuvent se joindre au programme national tous les niveaux Cependant ces organisations varient beaucoup en taille en ressources et en type d activit s Parfois elles sont reli es d autres organisations et ou d autres syst mes publics parfois elles n ont aucun lien et constituent des groupes locaux purement ind pendants Par cons quent le PNLT et les ONG OSC ont be
183. soci e la toux et le lavage des mains au savon e Avoir recours aux assistants de surveillance sanitaire aux agents de sant communautaire et aux b n voles communautaires pour communiquer des messages pertinents 3 Inculquer aux agents de vulgarisation sanitaire b n voles communautaires comit s WASH et entrepreneurs de l assainissement qui fournissent le mat riel le savon etc des notions l mentaires sur la tuberculose le conseil et les liens entre tuberculose infection VIH et WASH 4 Enseigner des notions l mentaires concernant la tuberculose et l infection VIH aux clubs d assainissement des coles Favoriser l adoption de bonnes pratiques d hygi ne par les familles et les communaut s D tection de la tuberculose D pister les membres de la famille pr sentant des sympt mes de la tuberculose au cours de visites de porte porte visites des m nages pour promouvoir l assainissement et l hygi ne 2 Faire appel aux comit s b n voles de l eau et de l assainissement pour identifier et suivre les cas chez leurs adh rents et dans la communaut largie notamment les groupes associ s aux programmes WASH 3 Diffuser des messages sur la tuberculose et organiser des d pistages en vue de l orientation recours au cours de campagnes men es par exemple sur la vaccination ou la javellisation de l eau ou destin es rem dier aux pid mies telles que le chol ra Cela peut se faire
184. soin d un m canisme qui les aidera prendre contact entre eux et inciter d autres organisations et groupes qui ne sont pas d j engag s les rejoindre L un des meilleurs moyens que les programmes gouvernementaux ont leur disposition pour se joindre des ONG OSC concernant certaines approches sanitaires est de passer par un organisme de coordination d ONG qui regroupe celles ci en coalition ou r seau Celui ci devrait tre mis en place et g r en toute ind pendance par les ONG OSC car cela leur permet de s engager plus syst matiquement dans un partenariat avec les gouvernements et galement favorise leur action de sensibilisation Certains pays comptent d j sans doute un organisme ONG OSC pouvant servir d agent de coordination des ONG participant ENGAGE TB Pour d autres il pourra tre n cessaire de cr er un nouvel organisme de coordination Ce nouvel organisme peut chapeauter les ONG OSC afin qu elles puissent d velopper une relation de travail et s engager aupr s du PNLT des professionnels de la sant et d autres ONG OSC Il offre au programme national un point de contact clair en vue d une collaboration active et syst matique une coute des besoins contraintes et enseignements tir s par les ONG OSC concernant la planification l offre de ressources et la mise en place d activit s communautaires de lutte antituberculeuse L organisme de coordination constitue galement une structure pouvant ser
185. ssed 15 July 2013 World Health Organization The revised TB recording and reporting forms 2006 Geneva 2006 http www who int to dots r_and_r_forms en index html accessed 10 September 2013 World Health Organization The Stop TB strategy one page summary Geneva 2010 http www who int to publications 2010 strategy_en pdf accessed 30 August 2013 World Health Organization The Stop TB strategy Geneva 2006 WHO HTM TB 2006 368 http wWhqalibdoc who int hgq 2006 WHO HTM STB 2006 368 eng pdf accessed 30 August 2013 World Health Organization Tuberculosis TB pursue high quality DOTS expansion and enhancement element 5 Monitoring and evaluation system and impact measurement WHO web page http www who int tb dots monitoring evaluation en accessed 15 July 2013 World Health Organization Tuberculosis and diabetes fact sheet Geneva 2011 http www who int tb publications diabetes_tb pdf accessed 15 July 2013 World Health Organization Tuberculosis and tobacco Geneva 2009 http www who int tobacco publications health effects factsheet tub tob pdf accessed 15 July 2013 World Health Organization Tuberculosis care with TB HIV co management integrated management of adolescent and adult illness IMAI Geneva 2007 WHO HTM TB 2007 380 http www who int hiv pub imai TB_HIVModule23 05 07 pdf accessed 19 July 2013 World Health Organization WHO policy on collaborative TB HIV activities guidelines for
186. t ENGAGE TB Manuel de mise en uvre 6 L int gration consiste r unir des activit s des programmes ou des L OMS reconnaitle potentiel de l int gration des activit s communautaires contre latuberculose dans le travail des programmes sanitaires et autres programmes de d veloppement des ONG OSC Ceci est au c ur de l approche ENGAGE TB Pratiquement tout programme li la sant ou au d veloppement pourrait int grer une ou plusieurs activit s num r es ci apr s dans ses activit s communautaires courantes Possible activities partenaires divers pour parvenir un objectif par exemple atteindre davantage de gens par les services de lutte antituberculeuse Pr vention D tection Orientation recours Appui l observance du traitement Aide sociale et soutien aux moyens de subsistance Action de plaidoyer R duction de la stigmatisation Sensibilisation information ducation communication IEC communication pour le changement de comportement CCC lutte contre l infection formation de dispensateurs de soins D pistage tra age des sujets contacts pr l vement d expectorations transport d expectorations formation de dispensateurs de soins Liaison avec les cliniques soutien et organisation des transports accompagnement formulaires d orientation recours formation de dispensateurs de soins Appui la strategie DOT domicile conseil concernant
187. t Daniel Kibuga Bureau r gional de l Afrique Rafael Lopez Olarte Bureau r gional des Am riques Mukund Uplekar Programme mondial de lutte contre la tuberculose Catharina van Weezenbeek Bureau r gional du Pacifique occidental L laboration du pr sent manuel de mise en uvre a t soutenue financi rement par USAID et la Fondation Bristol Myers Squibb Secure the Future Declarations d int r t Tous les contributeurs ont rempli un formulaire de d claration d int r t pour les experts de l OMS Ces d clarations ont t analys es par l unite TB VIH et Engagement communautaire du Programme mondial OMS de lutte contre la tuberculose lequel a estim qu aucun int r t important n avait t d clar Les int r ts d clar s sont les suivants Samson Agbo a d clar avoir t employ et consult par une organisation sur la programmation base communautaire Liz Corbett a d clar que son institution universitaire la London School of Hygiene and Tropical Medicine avait re u deux subventions du Wellcome Trust en vue d une recherche relative l impact sur la sant publique du d pistage actif des cas pour laquelle elle est enqu teur principal Son institution a galement re u une subvention de la part de l OMS pour mener une enqu te syst matique cette subvention a pris fin en 2012 Carolyn Green a d clar qu elle avait pr c demment travaill en qualit de consultant au sujet de la program
188. t grent la tuberculose dans leurs activit s communautaires dans les secteurs de la sant et du d veloppement ou seraient m me de le faire C est ce que nous voulons pour notre communaut Recueillir l information n cessaire Le PNLT voudra savoir quelles ONG ou OSC pourraient int grer l approche ENGAGE TB dans leurs travaux Il doit par ailleurs valuer la capacit de ces organisations utiliser cette approche et faire partie de l organisme national de coordination Les ressources lacunes et blocages potentiels y relatifs doivent tre valu s Les m thodes utilis es pour analyser la situation li e ENGAGE TB d pendent du contexte local du r le des diff rentes parties prenantes et galement des ressources dont dispose le programme national pour l analyse Les m thodes pouvant tre utilis es figurent ci apr s Examen des rapports et autres sources d information tude de de la documentation Une tude de la documentation par le PNLT doit r unir des informations pertinentes tir es de documents portant sur la politique de rapports d enqu tes et des valuations relatives la tuberculose et d autres facteurs sanitaires sociaux et conomiques qui affectent les communaut s cibles Elle doit identifier e quels services antituberculeux sont disponibles pour les communaut s cibles e quelles activit s communautaires antituberculeuses sont d j mises en uvre et si elles sont int gr es dans
189. t s des diff rents types de dispensateurs de soins tels que les agents de sant communautaire les dispensaires mobiles et les quipes de proximit des tablissements de sant Les ONG OSC et organisations confessionnelles doivent par cons quent inciter les dispensateurs de soins de sant primaires soutenir et accro tre l int gration des activit s antituberculeuses dans leurs travaux En fonction du contexte et des besoins au niveau local les programmes de soins de sant primaires peuvent par exemple travailler avec les agents de sant communautaires et les quipes mobiles ou de proximit en vue d int grer les activit s antituberculeuses dans la gamme des soins de sant primaires ci apr s e ducation sur les probl mes de sant communautaires courants et les m thodes de pr vention et de lutte appliquer e traitement appropri des maladies et blessures courantes e promotion de l approvisionnement alimentaire et d une nutrition saine e fourniture ad quate d eau saine et de syst mes l mentaires d assainissement et d hygi ne e soins dans le domaine de la sant maternelle n onatale et infantile y compris la planification familiale e vaccination contre les principales maladies infectieuses et e fourniture de m dicaments essentiels 21 ENGAGE TB Manuel de mise en uvre Pr vention de la tuberculose dans les contextes li s aux soins de sant primaires Sensibi
190. t contribuer la r duction de la stigmatisation li e la tuberculose au d pistage au traitement et l action de plaidoyer 20 ENGAGE TB Manuel de mise en uvre Pr vention de la tuberculose dans les contextes li s l ducation 1 D veloppement de la petite enfance Le plus t t est le mieux e Encourager les responsables scolaires les enseignants les jeunes enfants et le service d ducation nationale e Mettre en place des activit s sur la tuberculose dans les garderies les centres de d veloppement de la petite enfance et les coles maternelles e Enseigner aux jeunes enfants l hygi ne et l assainissement par exemple l hygi ne respecter en cas de toux le lavage des mains et du corps l importance de boire de l eau saine et d aller en plein air et au aaa soleil D e Enseigner les comp tences n cessaires la vie courante en ce qui concerne la tuberculose au moyen d activit s ludiques telles que le jeu dramatique l art les jeux sociaux les chansons et le r cit d histoires e Concevoir un programme d enseignement scolaire simple sur la tuberculose s il n existe pas d j et former les enseignants d cole maternelle l appliquer 2 cole primaire e Encourager les enseignants les enfants et les autorit s acad miques e Mettre en place des activit s antituberculeuses l cole primaire dans les villages et autres lieux o se r unissent les enfants de
191. t elle d bouch sur de meilleures pratiques les patients orient s se sont ils r ellement rendus au centre de sant et ont ils utilis le service auquel ils ont t r f r s L examen r gulier des progr s du plan de renforcement des capacit s doit tre inclus dans les r unions trimestrielles de gestion Cela permettra de r viser le plan le cas ch ant pour r pondre l volution des circonstances APPRENDRE Orientation pour les programmes nationaux A ECOUTER Il devrait y avoir consensus au sein du programme Le national de lutte sur les besoins de renforcement des capacit s l intention des responsables du programme et du personnel des tablissements de sant pour leur permettre de soutenir les activit s communautaires antituberculeuses II doit galement y avoir comprehension mutuelle entre le programme national de lutte et l organisme de coordination au sujet des besoins de chacun en mati re de renforcement des capacit s afin que chacun puisse faciliter et soutenir le d veloppement g n ral des capacit s requises pour le programme Par exemple il sera important que le programme national de lutte veille a ce que la participation du secteur de la sant au d veloppement des capacit s pour les activit s communautaires antituberculeuses comprenne a la fois e lacapacit technique concernant les activit s telles que le d pistage ou le pr l vement d expectorations et e les aptitud
192. t les membres de la famille au traitement antituberculeux ainsi qu au traitement pr ventif l isoniazide e Envoyer des messages crits par SMS ainsi que des rappels de rendez vous et surveiller les malades qui ratent leur rendez vous Suivre les progr s r alis s et les effets ind sirables des m dicaments et r orienter les patients si n cessaire e Pr ter attention la r duction de la stigmatisation en tant que facteur important touchant observance des traitements contre la tuberculose et le VIH 2 Soins et soutien domicile pour la tuberculose et le VIH et notamment r duction de la stigmatisation dans la famille et la communaut e Engager les membres de la famille les pairs les OSC et les agents de sant communautaire fournir un soutien int gr l observance des traitements contre la tuberculose et le VIH et notamment le traitement pr ventif l isoniazide et au cotrimoxazole ainsi qu un appui pour contrer les effets de la stigmatisation e Pr voir galement de soutenir l observance du traitement de la tuberculose et du VIH dans les centres communautaires ou dans les centres d accueil pour le VIH comme alternative l intention de ceux qui ne souhaitent pas r v ler leur tat e Renforcer les messages sur l importance de l observance au cours des sessions de conseil pr alables au traitement par antir troviraux et apr s initiation dans les centres communautaires de proximit et dans les mat
193. t que les communaut s et les agents de sant comprennent que ce sont deux maladies s par es et qu elles ont besoin de traitements diff rents et de m thodes de pr vention diff rentes ll existe toutefois un grand nombre de personnes touch es par une tuberculose ou une infection VIH qui ne sont pas 16 ENGAGE TB Manuel de mise en uvre diagnostiqu es Les priorit s pour ces deux maladies passent par le renforcement du d pistage de la UNE VIE DEUX MALADIES d tection des cas et de la pr cocit du traitement Travaillons gO amp Z ro ensemble e d c s Toutes les personnes pr sentant un test de d pistage TB VIH des anticorps anti VIH positif doivent tre d pist es pour la tuberculose et celles qui n ont aucun sympt me de la maladie doivent recevoir un traitement pr ventif l isoniazide pour emp cher une tuberculose latente de devenir active Tous les programmes anti VIH doivent int grer le d pistage et le traitement de la tuberculose De m me tous les programmes antituberculeux 7 doivent int grer le d pistage du VIH Il faudrait offrir un test pour le VIH tous les cas pr sum s ou confirm s de tuberculose Tous les malades de la tuberculose qui s av rent positifs pour le VIH doivent tre r f r s aux services de traitement et de soins relatifs au VIH Pr vention de la tuberculose dans le cadre des soins du VIH 1 Sensibilisation la tuberculose dans le contexte des so
194. tant d utiliser les d finitions figurant dans le pr sent guide afin de normaliser la documentation le suivi et l valuation des activit s communautaires Cela pr viendra toute confusion au sujet de ce qui constitue un engagement communautaire dans la pr vention et les soins li s la tuberculose Les entr es sur les cartes de traitement de la tuberculose le registre des personnes pr sum es atteintes de tuberculose aussi connu sous le nom de registre des cas suspects de tuberculose qui est conserv dans les tablissements le registre sur la tuberculose de l unit de prise en charge de base et le registre du laboratoire doivent tre modifi es pour inclure la mention Orientation recours par les agents de sant et b n voles communautaires afin de permettre la normalisation de l enregistrement de la contribution communautaire l orientation recours Le rapport trimestriel sur l enregistrement de la tuberculose dans l unit de prise en charge de base doit galement tre ajust pour enregistrer cette contribution Ces formulaires et registres doivent tre adapt s localement et utilis s par les agents de sant et b n voles communautaires afin de s assurer que les donn es sont signal es au syst me de suivi et d valuation du programme national de lutte contre la tuberculose Des sources indirectes de donn es comprennent l analyse des donn es historiques de toutes les notifications g n rales
195. test e d tecte simultan ment la tuberculose et la r sistance la rifampicine et e donne des r sultats exacts en moins de deux heures ce qui permet d offrir un traitement correct aux malades le jour m me Le test Xpert MTB RIF n est pas encore largement disponible essentiellement cause de son co t relativement lev Lorsque le co t baissera mesure qu un nombre croissant de pays auront recours ce test le d pistage de la tuberculose r pondra de plus en plus rapidement aux besoins des patients en mati re de diagnostic rapide et de traitement imm diat Qu est ce qui rend les gens plus vuln rables la tuberculose Tout le monde peut attraper la tuberculose mais certains facteurs accroissent le risque de d velopper une tuberculose active e Un syst me immunitaire affaibli le syst me immunitaire constitue la d fense de l organisme contre l infection et la maladie Si quelqu un est en bonne sant au moment de l infection par le bacille tuberculeux il elle peut rester en bonne sant longtemps Toutefois certaines conditions affaiblissent le syst me immunitaire ce qui accro t le risque d une tuberculose active Celles ci comprennent l infection VIH le diab te certains cancers la malnutrition le tabagisme la toxicomanie et l alcoolisme e Les facteurs associ s la pauvret par exemple un logement surpeupl mal ventil sans air frais la malnutrition ainsi qu un acc s limit aux services m
196. teurs et aux personnes en train de gu rir de la tuberculose avec le soutien des services de communication des ONG OSC et des quipes des programmes e Insister sur la pr vention au moyen de mesures d hygi ne en mati re de toux et pr coniser la ventilation et l exposition la lumi re du soleil comme mesure suppl mentaire pour r duire les risques e Souligner le fait que la tuberculose peut tre gu rie grace un traitement efficace et qu il s agit d une maladie diff rente de l infection VIH laquelle peut tre ma tris e au moyen d antir troviraux D tection de la tuberculose dans le cadre des soins du VIH 1 D pistage e Mettre au point des outils normalis s fond s sur les directives internationales et les protocoles simples de d pistage de la tuberculose permettant d identifier les personnes les plus expos es au risque e Former les agents de sant communautaire le personnel et les b n voles des sites de conseil et de d pistage volontaires du VIH les centres communautaires et les m nages utiliser les outils de d pistage et orienter les personnes pr sentant des sympt mes de tuberculose vers les services de diagnostic 2 Pr l vement et transport des expectorations e Mettre au point des outils normalis s et des protocoles simples de d pistage de la tuberculose afin de recueillir des expectorations dans les m nages les centres communautaires et les postes de sant e Former les agents de sant
197. tions du manuel Fa Cou LT BAT Tp Te KE Section 1 La tuberculose les bases La tuberculose qu est ce c est La tuberculose est provoqu e par la bact rie Mycobacterium tuberculosis Elle touche habituellement les poumons mais peut se propager toutes les parties du corps Toutes les personnes infect es par la tuberculose ne deviennent pas malades Si une personne est en bonne sant au moment de l infection les d fenses du i corps le syst me immunitaire doivent tre suffisamment fortes pour ma triser la maladie et la personne concern e peut rester longtemps en bonne sant Cela s appelle infection tuberculeuse latente ITL on estime qu un tiers de la population mondiale est touch par ce type d infection La tuberculose est vitable et curable Toutefois si une personne est en mauvaise sant au moment de l infection elle court plus de risques de contracter la maladie Cela s appelle tuberculose active Une tuberculose latente peut devenir active si les d fenses corporelles s affaiblissent cause d une maladie d une mauvaise nutrition ou de pratiques qui soumettent le corps un stress tel que le tabagisme Si elle n est pas trait e correctement la tuberculose active peut entra ner le d c s La tuberculose active dans les poumons s appelle tuberculose pulmonaire Elle est couramment contagieuse jusqu ce qu elle soit trait e Dans le cas contraire une personne t
198. tivit s syst matiques des sages femmes communautaires et des agents de proximit en sant maternelle n onatale et infantile des agents de sant ou des b n voles communautaires avant la grossesse durant celle ci et apr s la naissance du b b Ces activit s peuvent tre men es l occasion de visites domicile d actions de promotion sanitaire au niveau communautaire de la prestation de services de proximit via la maternit et de contacts entre femmes enceintes m res avec leurs enfants et les tablissements de sant ll est important d identifier les femmes enceintes et les enfants g s de moins de cing ans comme priorit s pour les activit s antituberculeuses li es la sant maternelle n onatale et infantile Dans certains pays l on forme des agents de soutien mere a mere dans la communaut afin d aider les femmes au cours de la grossesse de l accouchement et du d but de la maternit Ces agents peuvent jouer un r le essentiel dans l identification et le soutien des personnes qui n cessitent ou utilisent galement les services de lutte antituberculeuse Pr vention de la tuberculose dans les contextes li s la sant maternelle n onatale et infantile 1 Prise de conscience concernant la tuberculose lutte contre l infection y compris hygi ne respecter en cas de toux r duction de la stigmatisation information ducation et communication et communication pour le changement de comportement
199. tories htto www stoptb org global awards cfcs success asp accessed 15 July 2013 UNICEF et al Facts for life 4th Ed New York 2010 http www unicef org publications index_53254 html accessed 19 July 2013 WaterAid Tanzania and AMREF Tanzania Water and sanitation for people living with HIV and AIDS exploring the challenges Dar es Salaam 2009 http www amref org silo files amref and water aid briefing paper pdf accessed 15 July 2013 World Health Organization Integrated Management of Childhood Illness IMCI website http www who int maternal child adolescent topics child imci en index html accessed 15 July 2013 World Health Organization Primary Health Care website http www who int topics primary_ health care en accessed 15 July 2013 ENGAGE TB Manuel de mise en uvre Section 4 Mettre en uvre l approche ENGAGE TB La tuberculose est un probl me communautaire Elle est diagnostiqu e dans les dispensaires et les h pitaux mais elle vit dans la communaut Il est par cons quent indispensable d agir au niveau de la communaut pour lutter contre cette maladie au niveau national Il importe galement de relier l action communautaire antituberculeuse aux travaux entrepris par le PNLT afin que les efforts du syst me de sant soient largis au plus grand nombre de personnes possible Les ONG OSC peuvent avoir recours l approche ENGAGE TB pour soutenir leur travail aupr s des comm
200. tp whalibdoc who int nq 2006 WHO_ HTM STB 2006 368 eng pdf accessed 30 August 2013 World Health Organization The Stop TB Strategy one page summary Geneva 2010 http www who int to publications 2010 strategy_en pdf accessed 30 August 2013 World Health Organization Tuberculosis care with TB HIV co management integrated management of adolescent and adult Illness IMAI Geneva 2007 WHO HTM TB 2007 380 http www who int hiv pub imai TB_HIVModule23 05 07 pdf accessed 19 July 2013 Composante 5 Suivi et evaluation Le suivi et l valuation visent mesurer et recueillir l information sur ce qui est fait et sur les changements qui surviennent au fil du temps en r ponse certaines activit s Ceci est important pour plusieurs raisons e fournir des informations sur les progr s de la mise en uvre Suivi et valuation e valuer la qualit et l efficacit d un programme ou d une activit et e faire rapport des organismes tels que le programme national de lutte contre la tuberculose les donateurs les groupes de plaidoyer et les repr sentants de la communaut sur ce qui a t r alis les obstacles rencontr s ou les blocages la mise en uvre et les enseignements tir s Objectifs Apports Que veut r aliser De quoi a t on le programme besoin pour mettre en ceuvre le programme Par ex de personnes Par ex acc l rer la d tection des cas et l orientation Processus
201. trimestrielles sont recommand es m me si des r unions mensuelles peuvent s av rer utiles au d part Indiquer les liens et la coop ration qui sont n cessaires avec le gouvernement comme les points de contact au niveau de la nation et du district dans le programme national les responsables des tablissements de sant sp cialis s dans la tuberculose les employeurs et les repr sentants des employ s Pr parer un plan de travail visant assurer des r unions r guli res trimestrielles de coordination entre l organisme de coordination et le PNLT au niveau de la nation et du district de la r daction de rapports r guliers aux membres de l organisme de coordination et au PNLT concernant les indicateurs cl s ainsi que les nouvelles r ussites et difficult s ainsi que l utilisation des donn es pour prendre des mesures face ces difficult s le renforcement des capacit s des membres de l organisme de coordination au niveau d activit s collectives du plaidoyer du suivi de l valuation et de la responsabilit le soutien la cr ation de capacit s le d veloppement et l encadrement des ONG OSC et des organisations communautaires plus petites participant la pr vention aux soins et au soutien en mati re de tuberculose et la collaboration en vue de garantir le financement de l int gration de la tuberculose de la part de donateurs tels que le Fonds mondial tablir un code de c
202. tudes requises pour accomplir les diff rentes t ches Il sera n cessaire d valuer quelles ressources et comp tences seront disponibles et comment cr er des synergies c est a dire accro tre l impact suite la coop ration entre organisations Identification des t ches ll est vital d impliquer et d engager le programme national de lutte contre la tuberculose mesure que les ONG OSC d cident quelles t ches elles doivent entreprendre dans un pays donn et au sein de communaut s particuli res Le document mplementing the WHO Stop TB Strategy mise en uvre de la strat gie OMS Halte la tuberculose est un guide important des t ches accomplir pour les soins et la lutte contre la tuberculose avec d autres conseils utiles il figure dans la liste des ressources cit es la fin de cette section La section 3 du pr sent manuel de mise en uvre d crit les activit s pouvant tre ex cut es dans les diff rents secteurs ainsi que le r sume le tableau ci apr s Possible activities Pr vention Prise de conscience information ducation et communication communication sur le changement de comportement lutte contre l infection r duction de la stigmatisation formation de dispensateurs D tection D pistage tra age des sujets contacts pr l vement et transport d expectorations formation de Orientation recours Appui l observance du traitement Soutien social et appui aux moyens de subsist
203. uberculose claireront le contenu des directives Il faut s attacher particuli rement mettre au point des outils et des directives appropri s l intention des agents de sant et b n voles communautaires Les outils et les manuels doivent tre simples utiliser et crits dans une langue facilement comprise par les personnes au niveau communautaire Demander un agent de sant qualifi en mati re de tuberculose de s assurer que toutes les informations techniques sur cette maladie et d autres questions de sant sont exactes et a jour 4 BraunRet al 2013 Community health workers and mobile technology a systematic review of the literature http www plosone org article info 3Adoi 2F10 1371 2F journal pone0065772 acc s 29 ao t 2013 ENGAGE TB Manuel de mise en uvre Les manuels de mise en ceuvre et les outils doivent tre tr s clairs quant a quand il faudra de consulter un agent de sant qualifi concernant les d cisions a prendre en mati re de sympt mes de traitement ou de toxicit des m dicaments Les responsables des ONG OSC peuvent avoir besoin de conseils et de formation concernant la supervision formative et l encadrement Le personnel des ONG OSC et les b n voles doivent acqu rir suffisamment de connaissances au sujet de la tuberculose afin de de mener leurs activit s communautaires contre la maladie Ils doivent galement apprendre a s exprimer ouvertement au sujet de ce qu ils ne savent pas et a m
204. ude du personnel et ad quation des comp tences en vue d un engagement efficace avec les communaut s e connaissances et comp tences pour s engager avec les ONG organisations communautaires et collaborer avec l organisme de coordination les groupes de patients et les r seaux e capacit fournir ou faciliter la formation la supervision ou l encadrement des ONG organisations communautaires y compris l laboration et la diffusion des mat riels de formation outils de travail et autres instruments usage de la communaut e capacit mobiliser des ressources suppl mentaires pour les activit s communautaires e capacit en mati re de recherche op rationnelle pour d velopper une base de donn es sur ce qui fonctionne dans les activit s communautaires antituberculeuses Liens et responsabilit s en mati re de d veloppement des capacit s le but de l approche ENGAGE TB tant l int gration dans d autres programmes de sant et de d veloppement il faut tablir des liens effectifs et des lignes claires de communication entre les responsables du programme national de lutte contre la tuberculose et les responsables d autres secteurs Afin de faciliter cette d marche il peut s av rer n cessaire de n gocier qui sera responsable de la gestion de l tablissement des rapports des ressources et du renforcement des capacit s dans les ONG OSC lorsque l action antituberculeuse sera mise en uvre dans le cadre d a
205. ue les patients ont acc s un moyen de transport pour se rendre aux services antituberculeux e Engager les pairs fournir soutien et accompagnement lorsque n cessaire e Mobiliser des fonds pour payer les billets ou louer un v hicule l intention de ceux qui doivent se rendre depuis les centres anti VIH communautaires ou les sites de conseil et de d pistage volontaires ou de traitement par antir troviraux jusqu aux centres antituberculeux 3 Former les dispensateurs de soins faciliter l orientation recours au niveau communautaire e Travailler avec les superviseurs des agents de sant communautaire le personnel des dispensaires traitant la tuberculose et le VIH et les pairs pour mettre en place et utiliser un syst me de recours deux voies dot de formulaires d orientation recours et de r orientation en retour et comprenant des modes d enregistrement reli s aux m canismes nationaux de notification e Former les pairs et autres b n voles communautaires suivre les patients atteints de tuberculose et du VIH qui ne se rendent pas aux rendez vous fix s Appui l observance du traitement antituberculeux dans les contextes li s au VIH 1 Fournir conseil et appui en mati re d observance du traitement antituberculeux et du traitement pr ventif l isoniazide e Former les conseillers charg s de l observance des antir troviraux les groupes de soutien des pairs les pairs ducateurs les soignants e
206. ue soit le contexte il faut pr ter particuli rement attention la tuberculose durant la grossesse notamment chez la femme co infect e par le VIH afin de garder m re et enfant en bonne sant Les restrictions juridiques concernant certaines activit s elles risquent d emp cher des gens d avoir recours aux services antituberculeux Ainsi les migrants les toxicomanes et les travailleurs du sexe risquent de ne pas se rendre dans les services antituberculeux et autres parce qu ils ont peur d tre identifi s par les autorit s et arr t s ou punis Lutte contre l infection il s agit de se couvrir la bouche et le nez lorsque l on tousse ou ternue de sensibiliser les patients concernant la transmission de la tuberculose et de s assurer que les maisons les dispensaires les lieux de travail et autres lieux de rassemblement sont bien ventil s Cela est particuli rement important pour les pi ces o les personnes atteintes de tuberculose infectieuse passent beaucoup de temps La ventilation naturelle savoir l ouverture des portes et des fen tres ainsi que la lumi re du soleil dans les espaces de vie sont tr s utiles D pistage des cas et diagnostic pr coces le fait de diagnostiquer et de traiter la tuberculose active t t l emp che d tre transmise d autres personnes Le d pistage des cas tuberculeux signifie identifier les gens ayant des sympt mes de tuberculose active et les aider se faire diagnostiquer
207. ufa Aurum Institute Afrique du sud Ruth Mueni Maithya African Medical and Research Foundation Kenya Muluken Melese Management Sciences for Health Ethiopie Giovanni Battista Migliori Centre collaborateur de l OMS pour la tuberculose et les maladies pulmonaires Fondazione S Maugeri Institut des soins et de recherche Italie et European Respiratory Society Suisse Subrat Mohanty International Union Against Tuberculosis and Lung Disease Inde Sugata Mukhopadhyay World Vision India Inde Monde Muyoyeta University of Zambia School of Medicine Zambie Rebecca Nakaweesi Help ge International s Eastern West and Central Africa Regional Development Centre Kenya Meshack Ndirangu African Medical and Research Foundation AMREF Kenya Joshua Obasanya National TB Leprosy and Buruli Ulcer Control Programme Nigeria Sylvian Oyugi Plan International Kenya Liesl Page Shipp Aurum Institute Afrique du Sud Eric Pevzner Centers for Disease Control and Prevention Etats Unis d Am rique Scott Pulizzi UNESCO France Joseph Sitienei Division of Leprosy TB and Lung Disease Kenya OMS Si ge bureaux r gionaux et bureaux de pays Mohamed Abdel Aziz Bureau r gional de la M diterran e orientale Annabel Baddeley Programme mondial de lutte contre la tuberculose Pierpaolo de Colombani Bureau r gional de l Europe Ogtay Gozalov Bureau r gional de l Europe Khurshid Alam Hyder Bureau r gional de l Asie du Sud Es
208. ulose pulmonaire chez l enfant est difficile a diagnostiquer Pour ce qui est du diagnostic de nombreux pays utilisent encore une vieille m thode appel e microscopie de frottis d expectoration Les chantillons d expectoration sont recueillis dans un tablissement 6 La tuberculose chez l enfant est une maladie de famille g n ralement transmise par quelqu un vivant au foyer tr s courante chez le jeune enfant de moins de 5 ans de sant ou dans la communaut et exp di s au laboratoire Des techniciens de laboratoire qualifi s v rifient les chantillons au microscope pour voir s ils contiennent des bact ries de la tuberculose si c est le cas la personne est atteinte de tuberculose pulmonaire Toutefois ce test ne peut d tecter une tuberculose latente ou une tuberculose non infectieuse Le diagnostic de la tuberculose extra pulmonaire est plus difficile m me si le traitement est le m me que celui de la tuberculose pulmonaire Si l on a acc s un bon tablissement de sant il est possible galement de recourir la radiographie des poumons et la culture des frottis faiblesse et fatigue difficile diagnostiquer car l enfant a du mal a tousser pour produire une expectoration a examiner Un nouveau test rapide d nomm Xpert MTB RIF est un test diagnostique mol culaire enti rement automatique Il est capable de r volutionner et de transformer les soins et la lutte contre la tuberculose Ce
209. unaut s e en d pistant davantage de personnes susceptibles d avoir la tuberculose et en les reliant aux services antituberculeux e en encourageant les patients d marrer et mener un traitement bonne fin e ensensibilisant la communaut au sujet de la pr vention et en accroissant la demande de d pistage de traitement et de soutien pour cette maladie e en pr conisant un meilleur acc s au diagnostic au traitement et aux soins pour la tuberculose et e enpr conisant des changements de politique pour faciliter un meilleur acc s aux services par exemple en r organisant les t ches ce qui permettrait au personnel infirmier aux agents de sant ou b n voles communautaires de pr lever des expectorations et d appliquer la strat gie DOT la communaut Le PNLT est responsable de l ensemble du programme y compris au niveau communautaire Il doit former des partenariats avec les ONG et les OSC et les aider ex cuter des activit s communautaires antituberculeuses de fa on contribuer aux efforts d ploy s au niveau national Cela permet d am liorer les r sultats nationaux en ce qui concerne la d tection des cas la notification et la r ussite du traitement Le programme national a un r le essentiel jouer pour encourager les ONG OSC qui ne travaillent pas sur la tuberculose int grer cette maladie dans leurs activit s en fournissant des ressources en facilitant le soutien et en r pondant aux besoins qu
210. unautaires signifie gu ri ou Tous les trois cinq ans le programme national de lutte proc dera galement une ayant compl tement valuation p riodique du programme antituberculeux national Cela comprendra une tude de l engagement communautaire dans les services antituberculeux Les ONG OSC seront pri es de participer l valuation L on pourra ainsi juger leur contribution la notification des nouveaux cas et au succ s des traitements Les quatre indicateurs qualitatifs de cette valuation p riodique qui permettront de r pondre ces questions sont les suivants achev le traitement e existe t il un organisme de coordination concernant l engagement communautaire en mati re de tuberculose et fonctionne t il bien e quel est le niveau de collaboration entre le PNLT et les ONG OSC au niveau national districal ou local e quelles ont t les contributions respectives des ONG OSC et du PNLT concernant le d pistage des nouveaux cas et la r ussite du traitement Comment ont elles chang au fil du temps e quels sont les obstacles et difficult s rencontr s par les diff rentes communaut s les syst mes de sant et les organisations nationales pour ce qui est d accroitre la notification des nouveaux cas Quels sont les succ s et les nouvelles opportunit s Le PNLT est charg de tablissement de rapports nationaux sur les indicateurs de la tuberculose et de s assurer qu il existe un syst me natio
211. urager les patients absorber leurs m dicaments r guli rement dans le cadre de la strat gie DOT S il ny a pas d agents sanitaires b n voles le responsable du programme peut appuyer la strat gie DOT au cours des visites a domicile en pr conisant notamment l observance compl te du traitement et l importance du soutien l observance effectu par les soignants au foyer du malade Aide sociale et soutien aux moyens de subsistance pour les personnes atteintes par la tuberculose 1 Renforcer le soutien aux malades de la tuberculose dans les programmes de d veloppement des moyens de subsistance notamment e en leur versant des allocations sp ciales pour maintenir leurs revenus durant la p riode relative au traitement de la tuberculose e en leur assurant une nutrition sp ciale pour les aider r cup rer de cette maladie et e en mobilisant des soins suppl mentaires aupr s des comit s de village par exemple pour la garde d enfants Action de plaidoyer en faveur de la lutte contre la tuberculose dans les contextes li s au d veloppement des moyens de subsistance 1 Faire appel au personnel du programme de d veloppement des moyens de subsistance et organiser des manifestations visant duquer les gens au sujet de la tuberculose et r duire la stigmatisation sociale autour de cette maladie e D ployer des strat gies de communication sociale telles que th tre art dramatique au niveau de la communaut
212. ures et de services WASH ad quats dans les tablissements de sant 2 Am liorer les comportements li s la toux et l ternuement dans la communaut Zo Ressources Global Network of People Living with HIV Human rights and stigma the stigma index htto www gnpplus net en resources human rights and stigma accessed 15 July 2013 Howard G et al Healthy villages a guide for communities and community health workers Geneva World Health Organization 2002 http www who int water_ sanitation health hygiene settings healthvillages en accessed 19 July 2013 International HIV AIDS Alliance Zambart Project and STAMMP Understanding and challenging TB stigma toolkit for action Brighton 2009 http www aidsalliance org publicationsdetails aspx id 343 accessed 19 July 2013 International HIV AIDS Alliance Advocacy in action a toolkit to support NGOs and CBOs responding to HIV AIDS Brighton 2003 http www aidsalliance org includes Publication advO602 Advocacy toolkit eng pdf accessed 15 July 2013 Primary health care Report of the International Conference on Primary Health Care Alma Ata USSR 6 12 September 1978 jointly soonsored by the World Health Organization and the United Nations Children s Fund Geneva World Health Organization 1978 Health for All Series No 1 http whalibdoc who int publications 9241800011 pdf accessed 15 July 2013 Stop TB Partnership Stop TB challenge facility success s
213. utres activit s programmatiques L on pourrait nommer des agents de liaison charg s de coordonner les activit s entre les diff rents secteurs Ils doivent comprendre l importance et la gamme du renforcement des capacit s pour les activit s communautaires antituberculeuses lls peuvent galement avoir besoin d am liorer leurs comp tences en n gociation collaboration et r solution des diff rences afin de jouer leur r le efficacement Ces comp tences pourraient galement b n ficier la liaison du programme national de lutte avec l organisme de coordination et les ONG OSC individuelles Ressources Capacity Capacity org A gateway for capacity development Web based resource portal htto www capacity org capacity opencms en index html accessed 15 July 2013 DFID and Evidence for Action Consortium Introduction to qualitative research methodology London 2011 http r4d dfid gov uk PDF Outputs HIV_AlDS qualitativeresearchmethodologymanual pdf accessed 15 July 2013 International HIV AIDS Alliance NGO CBO capacity analysis tools resource pack 02 Brighton 2010 htto www aidsalliance org publicationsdetails aspx id 436 includes three toolkits accessed 15 July 2013 MEASURE Evaluation A guide to monitoring and evaluation of capacity building interventions in the health sector in developing countries Chapel Hill North Carolina 2007 http Awww cpc unc edu measure publications ms 03 07 accessed 15 July 2013 Unite
214. vices ou d une activit laquelle ils ont particip L enqu te peut se concentrer sur les efforts d ploy s par la communaut en mati re de tuberculose les services de sant locaux o autres sujets cl s Analyser l information recueillie Une fois obtenues toutes les informations souhait es les r unir D terminer les th mes et les questions les plus importants qui y figurent Examiner e ce qui arrive concernant la tuberculose dans les communaut s cibles e les lacunes dans les services et les ONG OSC qui ne sont pas encore actives en mati re de tuberculose mais qui pourraient tre incit es participer e les obstacles importants qui emp chent les gens d utiliser les services antituberculeux ou de terminer leur traitement ainsi que les suggestions concernant l limination de ces obstacles et e les forces faiblesses opportunit s menaces SWOT rencontr es par son organisation mesure que l on cherche a int grer la tuberculose dans son travail Faire part de l analyse effectu e aux principales parties prenantes et notamment au PNLT et aux dispensateurs de sant locaux Pr senter l information dans un format qui les aidera comprendre l analyse en question P put N Orientation pour les programmes nationaux de lutte contre la tuberculose Le PNLT ou son quivalent cherchera savoir quelles ONG OSC dans chaque zone pourraient int grer l approche ENGAGE TB dans leurs travaux Il voudra galeme
215. vir attirer davantage d ONG et d OSC qui ne sont pas au courant des activit s antituberculeuses o n y participent pas de fa on continue Cette structure permet d tendre ce type d activit s davantage de communaut s ainsi qu des parties n glig es de la population Le programme national de lutte joue un r le essentiel en ce qui concerne le d marrage et le d veloppement de l organisme de coordination Gr ce ce soutien et l encouragement dispens l organisme de coordination les ONG OSC peuvent ensemble suivre les progres r alis s rem dier aux goulets d tranglement et faire ressortir de nouvelles id es et approches Leur partenariat peut galement servir mettre en place les composantes l mentaires de l approche ENGAGE TB de mani re soutenir leurs L organisme de coordination relie les ONG OSC au programme national en vue de favoriser la coordination la collaboration et le soutien r ciproque ENGAGE TB Manuel de mise en uvre activit s qui sont d crites en d tail dans la Section 4 du pr sent manuel Le diagramme qui figure la page suivante montre comment l organisme de coordination peut constituer le principal point d ancrage entre les ONG OSC au niveau districal provincial ou national et les divers niveaux du programme national Le soutien du programme national et la mise en place de l organisme de coordination seront utiles pour les raisons suivantes ils permettront e de s
216. x moyens de subsistance D tection de la tuberculose et orientation recours dans les programmes d agriculture 1 Former les membres du groupe reconna tre les sympt mes de la tuberculose et encourager les membres de la communaut pr sentant ces sympt mes se faire tester e Discuter des signes et sympt mes li s la tuberculose e Mettre en place vers les agents de sant communautaire ou les dispensaires un syst me d orientation recours qui soit fiable et facile utiliser Note les questions de confidentialit et de confiance sont particuli rement importantes dans les communaut s et groupes de petite taille Aide sociale et soutien aux moyens de subsistance concernant les personnes touch es par la tuberculose dans les contextes li s l agriculture 1 Int grer la tuberculose dans la formation sur les comp tences n cessaires la vie courante et le d veloppement de la confiance dans l apprentissage agricole e Former les groupes de soignants et de producteurs extr mement pauvres au d pistage de la tuberculose la nutrition la production et l emploi d aliments nutritifs ainsi qu la cr ation de revenus afin d aider les familles touch es e D velopper cr er des groupes d pargne afin de soutenir les m nages et soignants extr mement d munis e Mettre en place l intention des m nages affect s des m canismes de soutien aux moyens de subsistance et de transfert d esp ces
217. x probl mes de qualit ainsi qu la disponibilit locale de mat riel et de tests par ex microscopes de laboratoire tests de d pistage de la tuberculose et du VIH notamment pour les nouveau n s et les jeunes enfants e Dans les cas d urgence les ONG OSC locales ainsi que les dispensateurs de soins communautaires peuvent plaider aupr s des fournisseurs nationaux ou internationaux afin qu ils d livrent les fournitures n cessaires comme solution court terme lorsque les ressources existent e Les agents de sant communautaire les ONG OSC et les PNLT doivent collaborer pour cr er une coordination efficace entre les services li s la sant maternelle n onatale et infantile la tuberculose et au VIH 2 Action de plaidoyer relative l acc s aux services e Rapprocher les services des lieux o vivent les gens est une priorit si l on veut permettre un acc s rapide au diagnostic et au traitement notamment en ce qui concerne les femmes enceintes et les m res de jeunes enfants pour qui il est difficile de voyager Il faut plaider en faveur de la mise disposition de services de diagnostic et de traitement de la tuberculose et du VIH dans un centre de sant local e Les ONG OSC locales les agents de sant communautaire et les comit s sanitaires locaux peuvent au nom des meres et des enfants d fendre la cr ation de services de sant maternelle n onatale et infantile et de lutte contre la tuberculose et le VIH

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