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schéma - Département du Rhône

1. J4 F5 Les tiers dignes de confiance ZD G Un dispositif 0e 76 valuation des pratiques socio ducatives n VO G2 Une meilleure information sur les capacit s d accueil DT G3 Protection de l enfance et enfants difficult s multiples EEE EET T 78 H valuation des situations et contenu de la pris en Charge su 80 H1 De l valuation individuelle 80 H2 Le d veloppement du projet pour l enfant 8 H3 Les visites m diatis es H4 Une n cessaire r flexion autour des fondamentaux ducatifs l Les publi s sp cifiques sine net ent 82 1 Les mineurs isol s trangers ccce B2 12 La politique jeunes majeur 82 13 L accueil m re enfant ne 85 2 4 L adoption 88 A Lecontede l gislatif smsssssssutiss she nan 88 B l accompagnement des familles au coeur du dispositif depuis 2005 88 3 Bilan du deuxi me sch ma 2006 2010 92 3 l M thodologie d laboration du bilan 92 3 2 Pr sentation des instances et des groupes de travail mobilis s 93 3 3 Pr sentation des r alisations produites au cours du sch ma o 95 3 4 Bilan de la mise en uvre des fiches action du sch ma 96 3 5 _ Contribution des professionnels 107 3 6 Contribution des acteurs institutionnels de la protection de l enfance dans le Rh ne 0 110 EE Contenu du 3 sch ma de protection de l enfance our la p riode 2011 2015 eee 134 1 Fonctionnement du 3
2. 191 RENFORCER LA TRANSVERSALIT AVEC a LES AUTRES SCH MAS D PARTEMENTAUX Smk ET R GIONAUX D ACTION SOCIALE ET 45 M DICO SOCIALE OBJECTIF 3 D finir des r ponses adapt es aux besoins des enfants des adolescents des jeunes majeurs et des familles D CLINAISON OP RATIONNELLE Mobiliser le partenariat lors de la construction des r ponses en pr vention comme en protection La loi du 13 ao t 2004 pr cise que le Conseil g n ral doit laborer un sch ma d partemental global d organisation sociale et m dico sociale compos s de tous les sch mas y concourant Le deuxi me sch ma de la protection de l enfance 2006 2010 a permis de cr er des liens avec des outils de pr vention comme l accueil du jeune enfant ou a montr la n cessit d en cr er avec la pr vention sp cialis e et le handicap Pour tre consolid s ces liens doivent tre port s un niveau institutionnel et traduits dans les outils de cadrage que sont les sch mas Le sch ma de protection de l enfance 2006 2010 a t l occasion de cr er ou de renforcer des liens avec d autres sch ma d partementaux ou r gionaux Le sch ma 2011 2015 devra concr tiser ces liens notamment avec le sch ma de l enfance handicap e DDASS ARS le Sch ma R gional d Organisation M dico Sociale SROMS ARS le sch ma d partemental d accueil du jeune enfant Contexte constats e Rendre lisible la coh rence des diff rents sch mas d
3. 820 mi 3 mineurs en pro on de l enfance dans le canton parmi toutes les prises en charge est peu lev et ces mineurs ne repr sentent pas DC e des mineurs ns le canton 29 B Les jeunes majeurs Entre 2006 et 2010 le nombre total de jeunes majeurs pris en charge a fortement baiss 17 8 passant de 1018 en 2006 837 en 2010 En fait le nombre de jeunes majeurs a peu volu entre 2006 et 2009 autour de 1000 jeunes majeurs puis a fortement chut en 2010 17 6 volution depuis 2000 du nombre distinct de jeunes majeurs 1018 1052 1065 m PJJ E D partement nombre de jeunes majeurs 2000 2005 2006 2007 2008 2009 2010 ler sch ma Si la baisse des prises en charge par la PJJ s est manifest e d s 2009 50 de prises en charge c est en 2010 que l arr t de celles ci s est concr tis soit 195 jeunes majeurs en 2009 puis 30 en 2010 85 Le report partiel sur le D partement observ en 2009 n a pas pu se reproduire dans les m mes proportions en 2010 La hausse annuelle du nombre de jeunes majeurs distincts pris en charge par le D partement est plus mod r e en 2010 3 qu en 2009 15 c est surtout vrai pour les mesures d accueil avec 13 en 2009 puis 4 3 en 2010 Cela s observe moins pour les mesures d accompagnement socio ducatif 12 puis 9 en 2010 Au total sur la p riode 2006 2010 les prises en charge par
4. D5 L tablissement de r insertion scolaire 39 D Autres partenariats de formation A 07 E Pr vention et temps de loisirs miin 39 F__ Pr vention sp cialis e a A0 F1 L activit de la Rr v ntion sp cialis e Al 2 3 Le dispositif de la protection de l enfance 42 A _ l organisation de l aide sociale l enfance ccir 42 B _ L organisation et l activit de la protection judiciaire de la jeunesse PJJ du Rh ne 47 B1 Le secteur public Z B2 Le secteur associatif habilit Pe ee OI B3 L articulation entre le champ adininist ait al i danw judiciaire sata ON B4 La coordination avec les dispositifs de droit commun n 51 4 C Les informations pr occupantes et signalements D CT La mise en place d un nouveau dispositif 51 C2 Le fonctionnement du dispositif informations pr occupantes IP 52 C3 Les signalements M A PRE SL D Les outils de pr vention en protection de l enfance a DD D1 L aide domicile au titre des prestations d aide scale L anite es DO D2 Les mesures judiciaires d aide la gestion du budget familial MJAGBF DERS 57 E Le milieu OUVErt a aa 58 E1 Les actions ducatives administratives ecce 58 E2 Les mesures judicaires 60 RE F1 Le placement familial F2 L institut d partemental de l enfance et de la famille c 67 F3 Les tablissements et lieux de vies 69 F4 Le dispositif d accueil d urgence
5. Membres d finir en fonction 3 il r alise des travaux la demande du Comit de pilotage de la probl matique Pour mettre en uvre les objectifs fix s par le sch ma 2006 2010 ou pour r fl chir la mise en uvre de certains aspects de la loi du 5 mars 2007 r formant la protection de l enfance des groupes ou instances de travail ont t mis en place sur des dur es assez diverses 93 s 8ZoU U0l 2e 421J J2 uoezuaw dx e 1NJepipue ej g C peren ap sadno1b s nozesedasd xneren ugyy np jepe jUSWe2ejd p saJA S s p uogeuip4o003 2p z2uezsul ayqey pyenosse snapas ne JS s ins w p uoneGa sp ej 1ns IeAe1 ap adno pey ej p uogenG 1 p 22UeJSU SAleonpe vuezs isse ua peyp e p 21meubls _ ZTou uon5e eu21 38 10 J2 allee6pnq juauwaubeduuo33e p S81NS8W eae ap adno TZ 38 Oou uog e s y 314 38 10 J2 s uedn 20 4d suoizewogu p TZ 38 OZoU UON2e SU I 38 L007 SIEWI G NP lo 12 epueyjue ep T2 0Zou UON28 SSU9y 32 10 2 uor2sqoid saquedn2208 1d el suoewoyzut eaen ap edno15 quetusoja o0c sieui 2121elu La p1092e p enbiun 2 020301d np ameus sajuedn23081d suoleliioju Ssp Jll A 8p 8 n 82 E 38 Z oU UOIj28 a091J 2 oU uog2e y91 38 10 J JUeJUS G np 107 zuaw ejd i s anod 38 014 eae p adnoi5 un p 21p22 j suep juejus inod i 4 1onb p spip inb sdnoiG 1 salI
6. En 2010 les volutions l gislatives et r glementaires de ces derni res ann es ont modifi les conditions de l intervention ducative en mati re p nale et ont conduit les professionnels adapter leurs pratiques Celles ci se caract risent notamment par l acc l ration du traitement des proc dures et de la mise en uvre des mesures avec la n cessit de raccourcir les d lais de prise en charge mais aussi la multiplication des r ponses judiciaires possibles avec e la diversification des mesures alternatives aux poursuites e e d veloppement de pratiques de r paration et de responsabilisation des mineurs concernant leur acte r paration et mesure d activit de jour e la cr ation successive d quipements sp cialis s au p nal les centr s ducatifs renforc s centres de placement imm diat puis les centres ducatifs ferm s et tablissement p nitentiaire pour mineurs e les nouvelles comp tences des juges des enfants et des services ducatifs en mati re d am nagement des peines e la r organisation des permanences ducatives aupr s du tribunal Le projet strat gique national 2008 2011 de la direction de la protection judiciaire de la jeunesse priorise l intervention ducative au p nal et vise am liorer la qualit de la prise en charge Le service ducatif par son action pluridisciplinaire permet la prise en compte du contexte de vie du mineur de sa r alit psychique familiale sociale et
7. Conna tre et mobiliser les outils professionnels de rep rage et d valuation 138 Objectif 3 D finir des r ponses adapt es aux besoins des enfants des adolescents des jeunes majeurs et des familles x La r ponse une valuation des besoins doit s appuyer sur tous les dispositifs possibles qu il s agisse de pr vention primaire de pr vention en protection de l enfance ou de protection elle m me Dans le champ de la pr vention primaire les r ponses d velopp es dans Solliciter des actions de ce sch ma vont plus particuli rement s appuyer sur le suivi psycho social pr vention primaire des femmes enceintes la pr vention des grossesses adolescentes le r le d accompagnement des CPEF les actions de pr vention dans le champ de la p rinatalit et plus globalement les actions de sant publique pr vention des conduites addictives des troubles alimentaires des risques pid miques Les actions de pr vention en protection constituent un levier majeur du dispositif de protection Ces moyens sont destin s permettre l enfant de se maintenir dans son milieu de vie et aider les familles afin que la situation ne se d grade pas lls ne n cessitent pas d tre contractualis s avec les familles comme le sont les mesures de protection Ce sch ma va permettre de valoriser les interventions des professionnels en charge de mettre en uvre ces actions TISF CESF conseillers conjugaux
8. Pilote Maisons du Rh ne Partenaires engag s dans Secteur associatif habilit Tribunaux pour enfants Parquets des mineurs l action 196 FICHE D CLINER AU NIVEAU LOCAL LES R SEAUX ae PROFESSIONNELS ET PARTENARIAUX 49 OBJECTIF 4 Accompagner les enfants et les familles pour la continuit la coh rence et la pertinence de la prise en charge en pr vention comme en protection D CLINAISON OP RATIONNELLE Assurer la fonction de coordination pour permettre la coh rence et la continuit de la prise en charge Le d veloppement d un partenariat inter institutionnel structurant constitue un des points forts du 2nd sch ma d partemental de la protection de l enfance 2006 2010 Contexte N anmoins cette dynamique ne s est pas traduite uniform ment au niveau local dans constats les territoires Or pour assurer la coh rence et la continuit de la prise en charge la pertinence du partenariat local a t particuli rement soulign e par l ensemble des acteurs au moment du bilan du 2 sch ma e D velopper un partenariat local adapt aux diff rentes missions de la protection de l enfance rep rage valuation et prises en charge des situations accompagnement Objectifs des familles e Accompagner les cadres des Maisons du Rh ne dans le rep rage de l ensemble des partenaires mobilisables sur leur territoire e Diffuser aupr s des cadres des Maisons du Rh ne l outil issu de la fiche action
9. volution des nouveaux entrants nn A3 volution par profil 1 ms 26 A4 volution des d cisions desi juges des enfantse en i mati re d ecueil placement 27 A5 Analyse territoriale a 28 2 2 Les actions de pr vention 31 A _ Pr vention et approche globale des familles AT Le travail social de polyvalence T A2 Le dispositif d accueil des jeunes enfants A3 Les aides d partementales aux actions associatives en faveur de l enfance B Pr vention et soutien la parentalit i B4 B1 Les lieux d accueil SOU A A B2 Le REAAP A a A B3 La m diation familiale e a a a O9 C Pr vention et sant AAEE AA E EN A E A 00 C1 Le temps de la p rinotalit T 35 C2 La pr vention des difficult s ducative des parents et l accompagnement des familles le suivi des enfants apr s 3 mois 86 C3 La pr vention m dico sociale en direction des enfants le temps des apprentissages ee 0 C4 La pr vention m dico sociale en direction des adolescents le temps de passage de l enfance l ge adulte 87 C5 L accompagnement des enfants en situation de handicap EC C6 Les subventions aux actions associatives O7 D Pr vention et actions autour de la scolarit OL D1 La participation au programme de r ussite ducative PRE et au projet ducatif local 98 D2 Les internats scolaires 8 D3 Les classes relais A 0 D4 Le dispositif de lutte contre la descalar tis ne
10. Ces quelques l ments illustrent les nombreuses transformations qu a connu le secteur de la protection de l enfance entre 2006 et 2010 tant en ce qui concerne son contenu que son organisation via la red finition des r les de chacun 17 A Un contenu r form A1 La place de la pr vention consacr e Aux termes de l article L 112 3 du CASF le premier des buts de la protection de l enfance est de pr venir les difficult s auxquelles les parents peuvent tre confront s dans l exercice de leurs responsabilit s ducatives ce titre le service de la protection maternelle et infantile voit son r le en mati re sociale et m dico sociale confort Il lui revient ainsi d organiser en lien avec les op rateurs de sant des actions m dico sociales pr ventives et de suivi pour les parents en p riode post natale la maternit domicile notamment dans les jours qui suivent le retour domicile ou lors de consultations En mati re de pr vention p rinatale la loi g n ralise la pratique du bilan de sant pour les enfants g s de 3 4 ans et l entretien psychosocial au 4 me mois de grossesse est rendu obligatoire Toujours dans le cadre de cette politique de pr vention la m decine scolaire est sollicit e via la mise en place de bilans obligatoires de sant physique et psychologique pour les enfants g s de 6 9 12 et 15 ans A2 La red finition des proc dures de rep rage d tection et de signalement
11. Et toi tu fais quoi est men e sur l ensemble du d partement destination des l ves de CE2 CM1 et CM2 Cette action de pr vention a pour objectif de sensibiliser les l ves au monde qui les entoure sans toutefois leur donner le sentiment qu ils vivent dans un environnement hostile et dangereux Avec le support d un DVD de plaquettes et d un questionnaire l enseignant anime un atelier dans sa classe Les enseignants par ailleurs l coute des l ves et en contact permanent avec les familles participent la pr vention des violences notamment intra familiales en rep rant les situations et en les faisant savoir par des IP ou signalements Dans le cadre de leurs enseignements ils aident les l ves acqu rir des comp tences pour se pr munir globalement et demander de l aide Ils font conna tre leurs droits aux enfants et notamment le dispositif de protection de l enfance Par ailleurs les psychologues scolaires m decins et infirmi res participent diff rentes actions de pr vention selon les coles D clinaison dans le second degr Dans le cadre des comit s d ducation la sant et la citoyennet CESC mis en place dans tous les tablissements scolaires des actions de pr vention sont men es par les quipes d tablissement comprenant infirmi res assistantes sociales scolaires CPE enseignants intervenants ext rieurs Education la citoyennet Les th matiques abord es recouvrent la pr
12. ducatives des tablissements et services Les premi res valuations ont t men es compter de janvier 2010 par un bin me d agents de la Direction de la protection de l enfance constitu par un cadre socio ducatif charg de la qualit et des projets d tablissements et d une r dactrice La premi re tape consiste en des entretiens avec les cadres de l tablissement ou du service les professionnels de la structure ainsi qu un groupe de jeunes accueillis Le canevas de ces entretiens est constitu par 13 fiches portant sur les proc dures et processus internes qui se d clinent en une batterie d une centaine de questions portant entre autres sur la construction et la mise en uvre du projet d tablissement ou de service l organisation des repas et de l alimentation le respect de l intimit le repos et le sommeil la prise en compte des questions de sant la suite de ces entretiens un rapport est r dig mentionnant tout la fois l essentiel des changes ainsi que des axes de progr s et des recommandations Ce document fait ensuite l objet d une restitution en pr sence du pr sident de l association concern e du directeur g n ral des cadres de la structure et des cadres de la direction de la protection de l enfance directeur responsable du bureau des tablissements cadre charg de la qualit Apr s prise en compte des remarques formul es lors de cette r union la version finale du rapport est e
13. ensemble des partenaires Il pourrait avoir galement pour objectif d optimiser le partenariat local qui existe mais qui n est souvent que tr s ponctuel Exemple Bien que les outils p dagogiques d j voqu s soient connus d une partie des gendarmes des brigades ils ne sont pas toujours suffisamment appropri s et utilis s Il semble n cessaire pour une application optimale d associer les partenaires locaux afin d en d finir une utilisation commune mais respectueuse des missions de chacun Ce travail partenarial est n cessaire nous en avons la preuve dans la signature du protocole entre le groupement de gendarmerie du Rh ne et le conseil g n ral du Rh ne sur les situations de violence intrafamiliales et de d tresse sociale Ce 3 sch ma pourrait galement mener une r flexion sur la prise en charge globale de l enfant victime de maltraitance ou d abus sexuel ainsi que de sa famille Les questions suivantes pourraient par exemple tre abord es Quelles mesures suppl mentaires seraient susceptibles d tre mises en place apr s la r v lation des faits pour am liorer le suivi de la victime Dans le cas d un placement ne devrait on pas privil gier la famille l institution pour viter par moment une cohabitation avec des auteurs Esp rant que ces l ments de r flexion sauront enrichir l laboration du sch ma d partemental de la protection de l enfance 2011 2014 je vous prie de croire madame
14. t port de 12 45 Les trois services en place ont fonctionn sur un mode exp rimental sur cette p riode Parall lement par d lib ration du 5 octobre 2007 le Conseil g n ral a autoris l ensemble des MECS et des foyers du Rh ne proc der des placements externalis s en sortie de placement uniquement et titre d rogatoire 72 L utilisation du placement externalis L ann e 2008 a t marqu e par un taux d activit de 100 En 2009 ce taux a t de 87 cette baisse ponctuelle s expliquant par l ouverture progressive du SAEF St Nizier Pour l accueil externalis d rogatoire 79 enfants et adolescents ont pu b n ficier de ces mesures en sortie de placement sur les ann es 2008 2010 Au final que la mesure soit prise dans un cadre judiciaire ou dans un cadre administratif il appara t que la modalit de placement que constitue l accueil externalis a t fortement sollicit e L impact de cette mesure ducative est remarquable puisque l objectif d une restitution la famille ou d un maintien au domicile des parents est largement atteint tant en entr e de placement qu en sortie e en entr e de placement 88 des jeunes sont toujours au domicile parental un an apr s la fin de la prise en charge dont seulement 8 avec une mesure de milieu ouvert e en sortie de placement 83 des enfants et adolescents sont toujours dans leurs familles deux ans apr s l arr t de la prise e
15. uvre du sch ma dans le Rh ne et sur l actualit du champ de la protection de l enfance 3 num ros par an D veloppement d un espace sp cifique d information et de t l chargement avec mise disposition des outils r f rentiels sur le site internet www rhone fr puis sur l espace collaboratif du sch ma via http portail rhone fr 3 4 Bilan de la mise en uvre du sch ma Pour m moire le 2 sch ma d partemental de la protection de l enfance 2006 2010 fait suite la loi du 13 ao t 2004 qui a pr cis que le sch ma d partemental d organisation sociale et m dico sociale dont fait partie le sch ma d partemental de la protection de l enfance est adopt par le Conseil g n ral apr s concertation avec le repr sentant de l tat dans le d partement et avis du comit r gional de l organisation sociale et m dico sociale Ainsi ce 2 sch ma n a pas t labor conjointement par le D partement et l tat comme l tait le premier sch ma 2000 2005 mais en concertation avec celui la Ce sch ma 2006 2010 a permis de poser les orientations d finies de mani re concert e entre les diff rents acteurs de la protection de l enfance autorit s judiciaires protection judiciaire de la jeunesse secteur associatif habilit aide sociale l enfance et protection maternelle et infantile dans le respect des comp tences de chacun et le souci de la compl mentarit des actions men es Il visait
16. 100 Parmi les actions men es au cours de la p riode on peut mentionner le travail effectu par l association interm diaire d partementale des services de pr vention sp cialis e AIDPS Elle g re l activit des chantiers ducatifs encadr s par les ducateurs de pr vention sp cialis e et r alis s pour le compte de diff rents donneurs d ordre collectivit s territoriales associations bailleurs publics ou priv s Supports d insertion pertinents au regard des aptitudes des jeunes ces chantiers connaissent un d veloppement constant En 2006 l AIDPS a permis la r mun ration de 9485 heures de travail pour passer 12 644 heures en 2010 Le nombre de jeunes salari s est pass de 321 en 2006 385 en 2010 Au global les sommes consacr es la pr vention sp cialis e hors traitements des ducateurs agents du D partement taient de 7 328 350 en 2010 contre 6 843 338 en 2006 soit une augmentation de 7 1 41 x Au regard des liens avoir entre les actions de la protection de l enfance et celles de la pr vention sp cialis e la p riode 2011 2015 devra permettre d uvrer la compl mentarit entre une approche ducative territoriale qui observe et prend en compte les r seaux des jeunes dans leur environnement leur inclusion ou leur exclusion des organisations sociales et une approche ducative par l entr e public qui s int resse la probl matique personnel
17. 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 A1 42 am liorer la connaissance du dispositif de protection de l enfance adapter le contenu modularit intensit des actions men es en milieu ouvert adapter les modalit s de placement promouvoir et d velopper le m tier d assistant familial d velopper la sp cialisation d assistants familiaux pour la prise en charge de publics sp cifiques valuer et adapter le dispositif d accueil d urgence en partenariat avec les tablissements habilit s et les services de placement familial d velopper un dispositif de gestion des crises et les possibilit s de mise distance et d accueil temporaire des adolescents en situation de crise conduire une r flexion collective sur les fondamentaux ducatifs de la prise en charge des mineurs dans les tablissements et services d velopper le recours aux tiers dignes de confiance travailler plus sp cifiquement les modalit s d accueil pour les enfants difficult s multiples d velopper le parrainage renforcer le travail portant sur l acc s l autonomie pour les jeunes pris en charge dans les tablissements et services restructurer l accompagnement des jeunes majeurs renforcer le suivi et l analyse des situations des mineurs isol s trangers poursuivre l articulation des mesures de protection administrative et judiciaire assurer l int r t de l enfant par le recours l administrateur ad hoc p
18. Accueil du jeune enfant sant PMI DTPJJ Parquet des mineurs action 155 RENFORCER LA POLITIQUE DE FORMATION ne ET D ACCOMPAGNEMENT POUR LES ACTION PROFESSIONNELS INTERVENANT EN 14 PROTECTION DE L ENFANCE OBJECTIF 2 Evaluer les situations des enfants des adolescents et des jeunes majeurs en mobilisant les ressources disponibles D CLINAISON OP RATIONNELLE Conna tre et mobiliser les outils professionnels de rep rage et d valuation Les travaux de bilan et d valuation du 2 sch ma 2006 2010 ont montr la n cessit de renforcer les actions de formation et d accompagnement au regard des volutions l gislatives Contexte r centes et des outils professionnels guides r f rentiels proc dures labor s mais non encore constats appropri s et utilis s En mati re d accompagnement professionnel l analyse de la pratique doit tre g n ralis e pour les professionnels du D partement suite de premi res exp rimentations positives D velopper un ensemble coh rent d actions de formation la connaissance des outils professionnels et dispositifs d velopp s dans le Rh ne e Maintenir une connaissance actualis e du contexte l gislatif r glementaire et jurisprudentiel e Permettre tous les professionnels de b n ficier d actions adapt es en fonction des missions Objectifs exerc es cadres travailleurs sociaux et m dico sociaux e Soutenir les professionnels dans l ex
19. Connaitre les besoins et la pertinence de l offre en mati re de protection de l enfance 2 valuer les situations des enfants des adolescents et des jeunes majeurs en mobilisant les ressources disponibles 3 D finir des r ponses adapt es aux besoins des enfants des adolescents des jeunes majeurs et des familles 4 Accompagner les enfants et les familles pour la continuit la coh rence et la pertinence de la prise en charge en pr vention comme en protection Le 1 objectif renvoie la connaissance globale des publics et l valuation des dispositifs de protection de l enfance le bilan du 2 sch ma a montr un besoin de clarification sur ce que sont les familles d aujourd hui et plus particuli rement celles prises en charge au titre de la protection de l enfance Sur cette base de connaissance il convient d valuer la qualit des r ponses apport es par le dispositif de protection de l enfance Les objectifs 2 3 et 4 se centrent sur le parcours du mineur pris en charge en distinguant 3 tapes l valuation de la situation les r ponses construites pour faire face aux besoins rep r s puis l accompagnement des enfants et leurs familles dans la mise en uvre de cette r ponse Les dispositifs de pr vention et de protection de l enfance sont clairement associ s dans ce 3 sch ma ils contribuent galement rep rer puis r pondre aux besoins identifi s Centr s sur les prises en charge individuell
20. Le d veloppement et la qualification de l accueil en familles d accueil doit tre soutenu recrutement accompagnement professionnel relais mettre en place sp cialisation adossement des tablissements La prise en charge des situations associant socio ducatif m dico social et soin au c ur des pr occupations doit tre renforc e Le renforcement des dispositifs existants est largement souhait prises en charge partag es places du type Les Pl ades ou en familles d accueil sp cialis es Le renforcement de l accueil temporaire fait galement partie des pr conisations par exemple pour des adolescents en crise pour des jeunes femmes avec enfants notamment en sortie de maternit ou d h pital psychiatrique La poursuite de la diversification des prises en charge notamment tr s sp cialis es pour les mineurs fait consensus Le recours aux tiers dignes de confiance est identifi parmi les actions renforcer De nouvelles modalit s d intervention sont attendues notamment en milieu ouvert sp cialis comme alternatives au placement Le renforcement ou la cr ation de nouveaux dispositifs doit tre fond e sur une valuation renforc e des r sultats au regard des besoins tant quantitativement que qualitativement L ensemble de ces mesures visent viter la rupture familiale et mobiliser les capacit s parentales tout en r pondant aux besoins de l enfant Le travail avec la famille doit tre affirm comm
21. Le suivi des enfants adopt s l tranger L article L 225 18 du code de l action sociale et des familles dispose que Le mineur plac en vue d adoption ou adopt b n ficie d un accompagnement par le service de l aide sociale l enfance ou l organisme mentionn l article L 225 11 compter de son arriv e au foyer de l adoptant et jusqu au prononc de l adoption pl ni re en France ou jusqu la transcription du jugement tranger Cet accompagnement est prolong si l adoptant le demande notamment s il s y est engag envers l tat d origine de l enfant Dans ce dernier cas il s effectue selon les modalit s de calendrier d termin es au moment de l engagement Ce suivi concerne donc les enfants adopt s venant de l tranger dans le cadre d une d marche individuelle accompagn e ou non par l AFA Les enjeux de cet accompagnement sont de favoriser l adaptation de l enfant d accompagner les parents et de d pister pr cocement des probl mes physiques ou psychologiques de l enfant Le nombre d enfants adopt s l tranger est en diminution depuis 2006 tant sur le plan national que d partemental Cela est cons cutif la politique d adoption des pays trangers ratifiant la convention de la Haye cette convention vise favoriser l adoption nationale et ne permet que les adoptions r alis es par l interm diaire d organismes autoris s pour l adoption OAA et ou l AFA La tendance est de confier de
22. adapt certaines situations probl matiques qui arrivent dans le cadre de l accueil d urgence alors que le jeune est d ores et d j connu de nombreux services y compris souvent au sein m me de l IDEF Cette prise en charge hors les murs propose une r ponse nouvelle la crise du mineur en difficult s multiples dont la pr sence devient d s lors compatible avec la vie de l institution Elle consiste disposer pour des jeunes en rupture r p t e dans leurs pr c dents modes de prise en charge d un ventail de r ponses autonomes en termes d h bergement h tel chambres studios places en FJT pouvant assurer sans d lai la prise en compte de leurs besoins l mentaires et la sauvegarde du lien avec l adulte L exp rimentation conduite en 2011 a donn des r sultats positifs les jeunes concern s ayant retrouv dans ce cadre une attitude apais e F3 Les tablissements et lieux de vie S agissant des capacit s d accueil de mineurs des tablissements et lieux de vie habilit s par le Pr sident du Conseil g n ral du Rh ne au titre de l Aide Sociale l Enfance la p riode 2006 2010 a t marqu e au global par un net d veloppement du nombre de places mises disposition pour l h bergement Les modalit s alternatives de placement ont aussi vu leur nombre cro tre notamment pour ce qui est du placement externalis et dans une moindre mesure de l accueil de jour La p riode 2006 2010 a permis le d veloppement d
23. au del de la pratique de renforcer le d veloppement d une culture commune 128 Contribution du secteur associatif habilit l valuation du sch ma d partemental 2006 2010 Les associations du secteur de la protection de l enfance du Rh ne ont t invit es dresser un bilan du dernier sch ma et proposer des perspectives de travail pour les ann es venir Elles se sont r unies dans le cadre de la d l gation d partementale de l URIOPSS Rh ne Alpes BILAN La m thodologie Nos premi res impressions sont globalement satisfaisantes concernant la m thode la mobilisation la participation du secteur associatif et la production Entre l ASE la PJJ et les associations nous constatons une concertation qui a progress et qui s est am lior e Les propositions associatives sont tudi es attentivement et souvent prises en compte dans les groupes de travail comme dans les comit s techniques Nous avons pu certaines p riodes constater un rythme de travail et de sollicitation du secteur associatif qui n a pas toujours t compatible avec un travail de pr paration de qualit dans une repr sentation collective Par ailleurs le rythme de production observ pendant ce dernier sch ma pose la question dans nos associations de l appropriation des outils mis en place Ce constat semble tre partag par les professionnels de terrain du Conseil g n ral L organisation du fonctionn
24. cifiques des jeunes m res Le projet retenu pr voit e un b timent d accueil et de r sidence pour mineures et jeunes majeures de 13 places en vue d une prise en charge collective et contenante des adolescentes en grande difficult s enceintes ou avec enfant e une unit d accueil et de r sidence de 8 places pour m res avec enfants dans des studios semi collectifs prompts garantir un acc s accompagn l autonomie avec le maintien des outils compl mentaires d aide la parentalit Accord ge et baby club pour des soutiens aux liens m re enfant Par ailleurs toujours dans le cadre de cette restructuration deux studios ind pendants seront cr s sur site pour permettre aux jeunes majeures de faire l exp rience de l autonomie dans des conditions s curisantes En outre un appartement objet d un legs au D partement pour l accueil des m res en difficult a t r habilit et constituera un lieu d acc s l autonomie compl te pour deux m res jeunes majeures avec enfant Parall lement le service d accueil m re enfant devrait voir se concr tiser la cr ation de places au sein de familles d accueil destin es de tr s jeunes m res cf supra p 66 Enfin et dans tous les cas la question de la place des p res dans les structures d accueil m re enfant doit tre examin e et travaill e 2 4 L Adoption A Le contexte l gislatif La comp tence du D partement en mati re d adoptio
25. compter de 2008 Les premiers repr sentaient jusque l 52 3 du total des b n ficiaires Sur la p riode 2008 2010 prise dans son ensemble ils constituent 45 8 des b n ficiaires La r partition filles gar ons varie tr s peu d une ann e sur l autre Elle se situe depuis 2006 environ 30 de filles pour 70 de gar ons La pr vention sp cialis e est aussi en contact avec des jeunes adultes 21 25 ans dont le nombre reste stable au fil des ans 1 400 jeunes Ceux ci continuent d tre suivis de mani re transitoire dans l attente d une prise de relais par des partenaires travailleurs sociaux des Maisons du Rh ne missions locales services sociaux municipaux Mais les modalit s de ces prises de relais ne sont pas toujours op rationnelles et restent construire sur certains territoires Les probl matiques trait es ont t les suivantes un m me jeune peut b n ficier d un soutien couvrant plusieurs probl matiques Types de probl matiques Administratif 13 0 14 7 14 1 16 5 ADR LIL 2324 249 2515 25 0 2024 26 3 2210 247 Scolarit 1574 16 9 1572 15 6 1344 17 4 1708 191 PAPERS 1725 18 5 1795 17 9 1566 20 3 1699 19 0 Justice 871 93 852 85 613 8 0 598 6 7 Sant 937 10 1 1034 10 3 653 8 5 735 82 Logement 680 7 3 8 0 5 4 511 5 7 he LE 100 100 100 8936
26. dans le cadre d une instance de veille e un niveau op rationnel interne au D partement du Rh ne compos d une part des Maisons du Rh ne qui sont les points d entr e sur le territoire assurant le recueil traitement valuation des informations pr occupantes et d autre part de la Direction de la protection de l enfance qui il revient de fournir un conseil technique aux Maisons du Rh ne d assurer la coordination du dispositif et la collecte de l ensemble des donn es en vue de leur exploitation tant sur le plan statistique qu pid miologique en lien avec l Observatoire National de l Enfance en Danger Au sein des services d partementaux le Bureau charg du suivi du dispositif Enfance en danger a t transform en Bureau de la Coordination des Informations Pr occupantes et des Signalements et a t renforc cette occasion en personnels et moyens mat riels Ce bureau correspond galement ce que les d partements nomment la CRIP Cellule de recueil traitement valuation des informations pr occupantes La CRIP est dot e d une adresse lectronique enfance endanger rhone fr La d marche partenariale adopt e a aussi port sur l laboration des outils mis disposition des professionnels avec la refonte du guide intitul guide l usage des professionnels l enfance en danger qui est devenu le Guide l usage des professionnels du traitement de l IP au signalement Des plaquettes sp cifiqu
27. e de secours exceptionnels qui concernent les familles particuli rement d munies mat riellement ressources inexistantes ou insuffisantes e d allocations mensuelles attribu es en fonction des difficult s rencontr es par les familles En ce qui concerne leur montant il est tabli en fonction des ressources et charges de la famille Par d lib ration du 5 octobre 2007 le Conseil g n ral a repr cis le mode de calcul de ces aides afin de mieux prendre en compte le restant pour vivre d une famille une fois les charges d duites des ressources familiales Certaines de ces charges ont cette occasion t r valu es d autres prises en compte Les effets de la pr sence des personnes vivant au domicile ont aussi fait l objet d une analyse plus affin e Le tableau ci dessous retrace les volutions des montants des aides accord es Nombre total d enfants concern s Montant Moyenne par b n ficiaire 2007 18 183 3 258 322 179 2008 19 193 3 494 415 182 2009 22 357 3 686 657 165 2010 20 979 3 391 325 162 La p riode 2006 2010 a t marqu e par une crise conomique induisant ch mage et pr carit conomique Ce contexte explique la progression du nombre de demandeurs m me si l ann e 2010 marque un reflux En ce qui concerne les d penses elles ont volu de mani re significative entre 2007 et 2009 avec n anmoins une diminution du montant moyen acco
28. en 2007 2008 2009 2010 0 3 ans 17 8 16 5 18 4 15 3 4 6 ans 18 6 17 6 16 0 17 3 7 9 ans 19 0 18 6 17 1 17 7 10 12 ans 15 8 15 9 17 5 18 6 13 15 ans 17 2 17 6 18 6 17 6 16 18 ans 11 6 13 7 12 4 13 5 ENS 0 6 ans 36 4 34 1 34 4 32 6 7 12 ans 34 8 34 6 34 6 36 3 13 17 ans 28 8 31 4 31 0 31 1 R partition par tranche d ge des enfants nouvellement orient s vers un placement familial en 2006 2007 2008 2009 2010 0 3 ans 27 9 25 7 25 9 25 9 22 8 4 6 ans 17 2 19 4 15 5 14 5 15 3 7 9 ans 12 0 11 2 12 3 11 4 14 0 10 12 ans 12 0 11 2 13 1 12 6 14 8 13 15 ans 21 0 21 0 24 8 23 1 25 0 16 18 ans 9 8 11 4 8 5 12 4 8 1 EES 0 6 ans 45 1 45 1 41 3 40 4 38 2 7 12 ans 24 0 22 4 25 3 24 1 28 8 13 17 ans 18 3 17 3 16 5 16 6 15 6 En ce qui concerne l ge des jeunes accueillis il faut remarquer que la part relative des 0 6 ans a d clin de mani re continue entre 2006 et 2010 et que ce mouvement est d autant plus accentu en ce qui concerne la tranche d ge des 0 3 ans mouvement qui se retrouve chez les enfants nouvellement orient s vers un placement familial l inverse les enfants de la tranche d ge 7 12 ans ont vu leur repr sentation augmenter parmi les enfants accueillis en placement familial cons quence notamment du vieillissement des enfants g s initialement de moins de 6 ans Au cours de l ann e 2010 le nombre d enfants nouvelle
29. en rappelant le r le de chacun professionnels de la protection de l enfance et parents mettre en mouvement une action publique coh rente avec les moyens la disposition de la collectivit pour une gestion optimis e des ressources et n anmoins toujours plus pertinente au regard des besoins constat s Cet enjeu devait tre relev gr ce une articulation renforc e des actions de pr vention primaire de protection administrative et de protection judiciaire Rappel du plan du sch ma d partemental de la protection de l enfance 2006 2010 AXE 1 RENFORCER L EFFICACIT DU SCH MA Le sch ma s il se doit d tre un instrument permettant d assurer une vision prospective et d offrir une lisibilit de l action ne doit pas tre d connect des r alit s du terrain Le caract re op ratoire est avant tout li au pilotage du sch ma et la d signation d instances d cisionnelles identifi es et efficaces qui seront capables de communiquer Elles devront s appuyer sur une bonne connaissance du terrain cela n cessite donc de recentrer l observatoire sur ses v ritables missions gt Objectif strat gique n 1 Conf rer au sch ma un caract re op ratoire Objectif op rationnel 1 Distinguer le comit de pilotage de l observatoire e Fiche action 1 Constitution et mise en mouvement du comit de pilotage du sch ma de la protection de l enfance Objectif op rationnel 2 Faire de l observatoire l ou
30. ge de m res sans domicile fixe visites pr natales calendrier de vaccination ainsi que de mesures de pr vention d di es ce public Pilot Direction de la protection de l enfance du D partement du Rh ne en lien avec la noie Direction sant PMI l IDEF et les Maisons du Rh ne Partenaires CPEF associations CHRS FJT DDCS Direction d partementale de la coh sion engag s dans sociale maternit s Maison de l adoption structures d accueil du dispositif pour les l action personnes sans domicile fixe associations oeuvrant aupr s de ce public 166 FICHE D PLOYER LES ACTIONS ACTION DE LA MAISON DE L ADOPTION 24 OBJECTIF 3 D finir des r ponses adapt es aux besoins des enfants des adolescents des jeunes majeurs et de leur famille D CLINAISON OP RATIONNELLE valoriser les actions de pr vention en protection Cr e en 2010 la Maison de l adoption est un lieu ressource g r par le D partement en partenariat avec les associations oeuvrant dans le secteur de l adoption La p riode Contexte 2011 2015 doit permettre cette nouvelle structure de devenir un lieu d accueil et constats d information pour une approche globale de l adoption ducation psychologie sant questions juridiques l intention des candidats l adoption des parents adoptifs et des enfants adopt s e Accompagner efficacement les candidats l adoption et les parents adoptifs e Construir
31. gement et scolarit situation d activit ind pendance des jeunes Ces axes permettent aussi de r aliser une typologie en 6 classes regroupant les communes et arrondissements pr sentant des caract ristiques communes vis vis de la fragilit et l exclusion des jeunes ude INSEE Observatoire d partemental 201 1 Population 2007 des jeunes du Rh ne de O 24 ans pr carit mon taire des familles axe majeur auquel sont tr s li s les facteurs famille lo difficult s d insertion dans la vie active M thode Analyse factorielle mulijple APM et Classification ascendante hi rarchique CAH Elude sur 115 zones de plus de 950 jeunes chacune 1 Bourgs ruraux 6 des jeunes Principalement des villes centres de zones rurales at tirant partir de 18 ans une population venue pour travailler Ces zones se caract risent par des indus tries en d clin Cette classe se distingue par des difficult s impor tantes et diff rentes selon l autonomie des jeunes Pour les jeunes vivant chez leurs parents ces difficul t s se caract risent principalement par une fragilit de la structure familiale de la scolarit et plus de pr carit mon taire Les jeunes autonomes plus actifs qu au niveau d partemental se retrouvent confron t s des difficult s d insertion et de la pr carit sur le march du travail 2 P riurbain 18 des jeunes Des communes de 2 me couronne de
32. jours de ruptures d apaisement d loignement Nous constatons malgr l absence de protocole construit que l engagement d une d marche de r flexion interinstitutionnelle sur cette question a permis un meilleur traitement au cas par cas des besoins des jeunes les prises en charge partag es se sont r v l es tre un dispositif pertinent efficace et op rationnel essentiellement du fait du pilotage du projet du jeune par le Conseil G n ral l ensemble des partenaires institutionnels est ainsi mobilis autour d un objectif partag Ce dispositif a permis de r unir autour de situations des partenaires souvent difficiles mobiliser dans des relations individuelles Il a permis de prendre en compte des attributions de moyens compl mentaires Ce dispositif a par ailleurs favoris le rep rage du r le des responsables sant des maisons du Rh ne dans leur r le de coordination des dispositifs de soin Une meilleure prise en compte des comp tences familiales cette dimension s est d gag e tout au long de l r alisation du sch ma L expertise des quipes dans l valuation et la prise en compte des ressources de la famille dans le projet pour l enfant a t affirm e et renforc e volution positive de l accueil d urgence avec une meilleure lisibilit des r les et des places de chacun des partenaires Les associations du fait de cette meilleure lisibilit ont pu s engager et tre plus nombreuses lors de la s
33. parentale e th matique abord e lors des diff rentes manifestations Conf rence d partementale 2008 de la protection de l enfance journ e sur les pratiques et cultures professionnelles en 2009 en mati re d accouchement dans le secret de d laissement de d claration 105 judiciaire d abandon et d adoption suite un groupe de travail sur ce th me journ e forum des Universit s populaires de parents en 2009 e participation du D partement l laboration d un r f rentiel portant sur l valuation diagnostique en protection de l enfance par le CREAI Rh ne Alpes e laboration d un r f rentiel sur le parrainage de proximit et les accueils week end vacances e contribution en 2009 du D partement du Rh ne la r flexion sur la r forme de l adoption Objectif op rationnel 2 Remettre les parents dans leurs r le et obligations Le r f rentiel pr vu sur le travail aupr s des parents n a pas t labor et la participation des parents aux r unions et aux bilans reste renforcer Cependant pour renforcer l implication des familles il faut souligner e e d veloppement de l accueil externalis des mineurs durant le 2 sch ma e le questionnement autour de la place des parents dans les projets d tablissement au moment des habilitations ASE Justice des tablissements et services Les visites m diatis es constituaient l autre axe de r flexion de cet objectif o
34. rence du parcours de l enfant les articulations doivent s appuyer sur des outils partag s projet pour l enfant rapport circonstanci formalisation du travail partenarial dans l objectif d une coh rence de prise en charge B4 La coordination avec les dispositifs de droit commun La PJJ garantit l articulation entre les tablissements et services qu ils rel vent du secteur public ou du secteur associatif habilit et les dispositifs de droit commun afin de faire b n ficier les jeunes des politiques locales d ducation d insertion de sant et de pr vention de la d linquance en lien avec la politique de la ville impuls e par la Pr fecture du Rh ne C Les informations pr occupantes et signalements Parmi les innovations contenues dans la loi du 5 mars 2007 r formant la protection de l enfance l une des principales tient la mission d sormais impartie au Pr sident du Conseil g n ral de recueillir traiter et valuer les informations pr occupantes IP relatives aux situations de danger ou de risque de danger concernant des mineurs gr ce un dispositif sp cifique d di ces t ches C1 La mise en place d un nouveau dispositif cet effet et comme pr vu par les dispositions de l article L 226 3 du code de l action sociale et des familles un protocole d accord portant sur les informations pr occupantes pour les enfants en danger ou en risque de danger a t conclu entre le Pr sident du Con
35. social enfance et insertion par une tude des besoins et des freins l accueil des enfants en cr che e inciter la participation des professionnels de PMI au suivi et l actualisation du projet social des cr ches pour d velopper l accueil d enfants au titre de la pr vention e G n raliser la participation et l implication des parents dans le fonctionnement des structures petite enfance e Meilleure int gration du dispositif d accueil du jeune enfant en tant que ressource de la protection de l enfance R sultats e Meilleure connaissance des familles en difficult s ducation insertion pr carit et des enfants accueillis en cr che attendus e Augmentation de l accueil en cr che d enfants de familles en difficult s e D veloppement de l accueil en cr che d enfants accueillis par ailleurs en placement familial Pilote Direction de l accueil de l enfant et de sa famille du D partement du Rh ne Partenaires engag s dans Communes et associations gestionnaires quipes PMI en territoire l action 163 LABORER DES GUIDES PROFESSIONNELS FICHE ACTION RELATIFS L ACCOMPAGNEMENT DES 27 FAMILLES A DOMICILE OBJECTIF 3 D finir des r ponses adapt es aux besoins des enfants des adolescents des jeunes majeurs et de leur famille D CLINAISON OP RATIONNELLE valoriser les actions de pr vention en protection Suite leur d veloppement et transformations au cours de la p riode 2006 2010 il est d
36. t de l enfant et du respect de ses droits avec la reconnaissance des droits devoirs et comp tences de ses parents e S appuyer sur les comp tences de la famille dans une co ducation parents professionnels e Permettre une appropriation interinstitutionnelle du cadre de l exercice de l autorit parentale gr ce une formation et au r f rentiel labor avec l ensemble des partenaires qui prend les d cisions pour l enfant confi l ASE e Mieux soutenir la place du parent dans l ducation de son enfant avec des re professionnels form s notamment en droit de la famille Objectifs ue CE oncerter la famille sur toutes les d cisions qui concernent son enfant e Soutenir parents et enfant lorsque l enfant devient un enjeu dans un contexte de s paration de couple e Adapter les modalit s des visites m diatis es accompagn es aux probl matiques familiales e Travailler en lien avec les dispositifs soutenus par la CAF REAAP CLAS contrat local d accompagnement la scolarit 194 FICHE SOUTENIR LES PARENTS DANS L EXERCICE mu DES FONCTIONS PARENTALES 47 e Faciliter l acc s des familles la m diation familiale e Prendre en compte l action de l Education nationale qui informe et encourage les parents participer aux dispositifs mis en place dans les tablissements scolaires la mallette des parents et ouvrir l cole aux parents e D velopper et diversifier les lieux de
37. tiser les actes des journ es rencontres colloques cr er des documents volutifs prenant en compte l actualit institutionnelle partenariale l gislative e diffusion de ces outils mobiliser l encadrement pour diffuser aupr s des quipes de terrain d gager du temps de travail consacr l appropriation de ces outils identifier des r f rents pour aider la transmission inciter les professionnels de terrain participer aux groupes de travail afin de mieux s approprier les outils d s leur conception int grer la pr sentation de ces outils dans la formation continue des professionnels s appuyer sur les partenariats d velopp s au niveau local pour contribuer la diffusion de ces outils 107 Au del des outils le sch ma lui m me en tant que cadre de l action en protection de l enfance doit tre mieux connu et ses enjeux mieux assimil s et utilis s Tous les professionnels interrog s sont d accord sur ce point en int grant galement la question des volutions l gislatives loi du 5 mars 2007 r formant la protection de l enfance et institutionnelles notamment l volution de la PJJ e l am lioration des outils de communication relatifs au sch ma mais galement au suivi de sa mise en uvre est n cessaire Les outils existants bulletin lectronique du sch ma format de la Conf rence d partementale de la protection de l enfance doivent voluer notamment en s appuyant sur les r seaux exi
38. vention sp cialis e sur la tranche 12 21 ans s est fait afin que puissent tre pris en compte les coll giens en difficult Ceci a eu des cons quences sur les pratiques des professionnels de terrain Les interventions ducatives pour les plus jeunes impliquent e __ l observation de leur mode de pr sence dans l espace public aux abords des coll ges et des structures d animation mais aussi leurs rapports aux a n s les grands fr res qui occupent habituellement cet espace public e la mise en place de supports concrets ludiques pour entrer en contact avec ces groupes de grands enfants e l coute des parents et des familles largies avec la n cessit de les associer aux actions ducatives mises en place pour leurs enfants e la construction de partenariats d actions avec les partenaires coll ges travailleurs sociaux du d partement centres sociaux qui accompagnent aussi ces adolescents en difficult s Le nombre de jeunes a volu de la mani re suivante Activit Pr vention Sp cialis e Jeunes 12 21 ans Nombre de b n ficiaires d un soutien r gulier Nue ER AA E E E LGR 2 176 2 456 2772 3 045 3 468 4491 5235 5 232 5 504 6 411 Dont nombre de nouveaux jeunes g s de 12 21 ans 993 1899 1614 1877 Chiffre non connu en 2006 Le partage entre les b n ficiaires d un soutien r gulier et ceux d un soutien occasionnel s est invers
39. 7 20 17 65 Projections de population tude INSEE La densit de population des mineurs des diff rentes zones ne devrait pas beaucoup changer sauf pour la zone de Bron V nissieux qui perdrait en population et changerait de classe Densit de population g e de 0 17ans par zone dans le Rh ne en 2006 Nombre de mineurs au km BH 000 1 900 BH 250 1 000 BMW 00 250 ET 20 100 Vill tranchessur saone Gleize Rillieux la pape Rh ne Centre Li Eurbenne Rh ne Ouest Lyon ealureeteuire Tassin la Demi Lune D cines Charpieu Meyzietl Een Vis ud Ouest Iyonnais riony Saint gons Sgin Symphorientd Ozon Saint Priest En termes d volution de population entre 2006 et 2020 une baisse s observe non seulement sur la zone de Bron V nissieux mais galement sur les zones de Neuville sur Sa ne Rillieux la Pape Saint Symphorien d Ozon Saint Priest et du Sud Ouest lyonnais En revanche la zone de Villeurbanne Vaulx en Velin serait celle dont la population mineure augmenterait le plus Les zones allant de Villefranche sur Sa ne Vaugneray ainsi que celle de Lyon Caluire et Cuire augmenteraient elles aussi Densit de population g e de 0 17ans par zone dans le Rh ne en 2020 Rh ne Nord illetranchesur Saone Gleize Neuville sur Sa ne Rilieux la pape Rh ne Centre Ecully Limonesti ieursnne yaen Velin Rh ne Ouest Lyo
40. Alpes et 7 en France m tropolitaine Les 18 20 ans ont augment de 12 1 dans le Rh ne alors qu en France m tropolitaine et en Rh ne Alpes les volutions sont nettement moins importantes Au ler janvier 2008 le taux de natalit est de 14 8 pour 1000 dans le Rh ne 13 3 pour 1000 en Rh ne Alpes et 12 8 pour 1000 en France Depuis 1999 le Rh ne a connu un taux d accroissement annuel de 0 8 En 2009 25 528 naissances ont t recens es dans le Rh ne le taux de pr matur s est de 7 Le nombre de naissances a augment en Rh ne Alpes et dans le Rh ne alors qu il a baiss en France m tropolitaine Nombre de naissances de 2006 2009 Evolution de 2007 2008 2009 2006 2009 France m tropolitaine Rh ne Alpes 80 506 79 538 81 477 81 062 0 69 Rh ne 24 808 24 465 25 120 25 528 2 90 795 314 784 538 794 508 791 855 0 43 En 2007 la part des familles monoparentales a augment dans le Rh ne en Rh ne Alpes et en France m tropolitaine l augmentation est la plus forte au niveau des familles monoparentales avec le p re 10 Part des familles monoparentales France m tropolitaine Rh ne Alpes 1999 2007 Evolution 1999 2007 Evolution 1999 2007 Evolution E 12 3 13 3 8 13 11 8 12 6 6 78 13 0 14 1 8 46 e 10 5 11 2 6 67 10 1 10 5 3 96 11 3 12 1 7 08 ous 18 2 1 1667 1 7 20 17 65 1
41. Ao t 2004 le Conseil G n ral tait d j seul en charge de l laboration et l adoption du nouveau sch ma d partemental Sortant de deux ann es de travail intense autour de l exp rimentation d une nouvelle d centralisation finalement non engag e le partenariat local sortait renforc de ce travail et plus que jamais convaincu de l importance d objectifs partag s en son sein Au titre de ces objectifs le 2 me sch ma mentionnait une laboration en concertation entre l Etat et le D partement pour poser des orientations d finies entre les diff rents acteurs de la protection de l enfance dans le respect des comp tences de chacun et dans le souci de la compl mentarit des actions men es A cet effet tait pr vue une articulation renforc e des actions en pr vention primaire en protection administrative en protection judiciaire C est dans ce cadre de cette dynamique qu avait t r dig e la Charte pour un partenariat en assistance ducative dont la juridiction a t souvent la voix dans les manifestations partenariales Sans verser dans des rappels trop cons quents il parait utile d en r enoncer quelques uns des axes tels que figurant en son pr ambule Am liorer et renforcer les compl mentarit s les articulations et les coordinations entres les institutions partenaires Garantir le partenariat institutionnel dont entre autres l articulation des pr rogatives de l auto
42. Centre d accueil M re Teresa de l association des uvres de M re Teresa Le D partement travaille galement parfois avec des structures hors d partement notamment lorsque l loignement de la m re est rendu n cessaire du fait d une situation de violences conjugales ou lorsqu il s agit de mettre en place un suivi m dical plus cons quent que celui disponible dans les tablissements rhodaniens Sur le plan budg taire les sommes consacr es l h bergement des m res et des enfants dans des tablissements associatifs repr sentaient 933 122 en 2005 contre 1 781 134 en 2010 Dans le cadre de l accueil m re enfant le D partement finance aussi ponctuellement des nuit es d h tel pour des m res qui se retrouvent la rue avec un ou des enfants de moins de trois ans Cette prise en charge est d une dur e de 5 jours renouvelable une fois En ce qui concerne l utilisation de ce dispositif hormis les nuit es d h tel accord es par les responsables territoriaux le traitement des demandes est depuis 2008 centralis au sein d une commission d admissibilit accueil m re enfant anim e par la Direction de la protection de l enfance du D partement et au sein de laquelle si gent des repr sentants de l IDEF des FJT et des CHRS concern s Cette instance se r unit une fois par mois et le constat est fait que chacun se mobilise pour r pondre au mieux aux situations En 2009 ce sont ainsi 104 nouvelles demandes qu
43. ENFANCE 29 31 COURS DE LA LIBERT 69483 LYON CEDEX 03 APPEL GRATUIT DEPUIS UN POSTE FIXE www rhone fr
44. France m tropolitaine soit respectivement 2 1 1 et 0 9 de plus qu au 31 d cembre 2006 La couverture maladie universelle CMU de base permet l acc s l assurance maladie pour toutes les personnes r sidant en France de mani re stable et r guli re depuis plus de trois mois et qui n ont pas droit l assurance maladie un autre titre La couverture maladie universelle compl mentaire CMUC accessible sous conditions de ressources permet d avoir le droit une protection compl mentaire sant gratuite C est donc la possibilit d acc der aux m decins l h pital sans d pense charge et sans avance de frais En termes d volution de 2006 2009 le nombre de b n ficiaires de la CMU a augment en France m tropolitaine Rh ne Alpes et dans le Rh ne avec une progression plus importante pour la France m tropolitaine Parall lement le nombre de b n ficiaires de la CMUC a d cru tant aux niveaux national r gional que d partemental Nombre de b n ficiaires de la CMU et de la CMUC nr Rh ne Alpes Rh ne nn Rh ne Alpes Rh ne 2006 1 418 970 123 517 54 683 4 165 144 325 228 119 730 2009 1 731 205 141 326 57 677 3 547 424 273 663 100 077 volution 22 0 144 5 5 14 8 15 9 16 4 Sources D partement du Rh ne INSEE P le emploi DREES 14 C Scolarit Dans le Rh ne 330 952 l ves sont scolaris s rentr e 2010 dont 185 554 l ves dans l
45. Printemps 34 MECS Le Bourg 69440 RIVERIE LT Claire Demeure 30 MECS 34 rue Chazi re 69004 LYON Docteur Yvert 19 MECS Rue Nationale 69870 LAMURE SUR AZERGUES 11 Jules Verne 22 MECS 83 rue Jules Verne 69800 ST PRIEST 1 La Croix du Sud 36 MECS 715 chemin de Boulogne 69210 BULLY 3 69751 YA La Maison 46 MECS 38 39 chemin des Brosses CHARBONNIERES LES BAINS 63 ES A du iyoni 24 MECS 15 route de Rontalon 69850 ST MARTIN EN HAUT TZ Le Rucher 55 MECS 31 mont e du Clair 69570 DARDILLY TN Le Tournesol 25 MECS 217 rue des Grillons 69400 GLEIZE A 69270 TA Les Aliz s 48 MECS 3 route Neuve ST ROMAIN AU MONT D OR YA Les Angeli res 36 MECS 34 route de Saint Romain 69450 ST CYR AU MONT D OR 45 T 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 10 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 Capacit Type de prestation Les Oisillons de la 30 MECS 24 avenue Guy De Collon 69130 ECULLY Roche gue Les Peupliers 30 MECS 156 cours Tolsto 69100 VILLEURBANNE A 51 MECS ss Brosses 69620 FRONTENAS 69650 Les Quatre Vents 25 MECS 1 rue de la Combe ST GERMAIN AU MONT D OR l toile du Berger 30 MECS 238 chemin de Fontani res 69350 LA MULATIERE Maison d Enfants et Adolescents des 20 MECS 6 rue Saint Maurice 69580 SATHONAY VILLAGE Arm es Mairie Dominique 32 MECS 86 chemin du Razat 69390 VERNA
46. Sant des jeunes Les donn es permettant d informer sur la sant de la population et plus particuli rement des enfants et jeunes sont rares trop souvent centr es sur la mortalit et ses causes rarement disponibles ou exploitables au plan local Cependant la situation dans le Rh ne suit la tendance des chiffres de la France Les enfants et les jeunes sont globalement en bonne sant par rapport l ensemble de la population Les jeunes ont une perception d une qualit de vie li e la sant plut t bonne d apr s le barom tre sant 2005 INPES N anmoins les adolescents de 15 19 ans pr sentent des scores en baisse depuis 2000 en rapport avec la sant mentale Les v nements de vie tels que avoir eu une IVG avoir t victime de violences tre issu de familles revenus modestes avoir eu des parents qui ne s entendaient pas sont souvent associ s aux pisodes d pressifs Parmi l ensemble de personnes interrog es ce sont les jeunes de 15 19 ans qui d clarent le plus souvent avoir des id es suicidaires et plus particuli rement les femmes Les gar ons sont plus souvent concern s par les risques accidentels les accidents de la vie courante sports et loisirs domestiques les accidents de 2 roues motoris es La consommation de tabac a globalement diminu en France avec un recul plus marqu chez les femmes et les plus jeunes Les jeunes non scolaris s ou au ch mage ont une propension fumer lev e Les
47. action attente majeure pour l ensemble des acteurs implique e une meilleure communication autour du sch ma et de sa mise en uvre en s appuyant sur les outils existants et en les faisant voluer e une clarification de la composition et du r le des instances de pilotage du sch ma Comit technique Comit de pilotage e Une n cessit de penser l valuation de la mise en uvre du sch ma et des r sultats produits reste soulign e La strat gie d valuation doit tre d finie partir e d une structuration simplifi e du sch ma e etde la mise en place d indicateurs op rationnels et de tableaux de bord L valuation de la pertinence des r ponses apport es par le sch ma doit en outre s appuyer sur une valuation clairement affich e des besoins e La connaissance l utilisation l appropriation des r f rentiels protocoles et nouvelles proc dures doivent tre nettement renforc es Des pistes concr tes en mati re d appropriation des productions issues du sch ma ont t avanc es en mati re de e recensement de ces outils laboration d une bibliographie de ces outils avec des fiches pratiques de pr sentation mise disposition de l ensemble des outils sur internet utiliser l espace collaboratif d j mis en place sur le portail du D partement du Rh ne e forme de ces outils r diger dans un style tr s communicant et laborer des synth ses pour les documents les plus toff s synth
48. avec les partenaires les situations de danger ou risque En application des dispositions de la loi du 5 mars 2007 a t mis en place dans le Rh ne un dispositif de recueil traitement et valuation des informations pr occupantes IP Apr s 3 ans de fonctionnement il appara t que la qualification et le traitement des IP peut varier d un territoire l autre en fonction des r alit s locales et des perceptions de chacun Une harmonisation est attendue Contexte constats e Harmoniser les pratiques en termes de diagnostic pr alable r alis par les cadres de l ASE et Sant r ception des informations en posant les crit res permettant de qualifier de pr occupante ou non une information e Harmoniser les pratiques notamment en termes de qualification de la situation par Objectifs rapport l existence d un danger ou d un risque de danger e Adapter l valuation des IP aux probl matiques rencontr es en proposant des outils facilitant le travail des professionnels de terrain e Accompagner les cadres et les professionnels m dico sociaux dans l valuation et le traitement des informations pr occupantes sur le territoire e Evaluer le fonctionnement du dispositif en lien avec les Tribunaux pour enfants et les Parquets des mineurs e Mettre en place des instances de r gulation sur les territoires au sein des Maisons du Rh ne Actions e Mettre jour le guide m thodologique du traitement des IP en prenant notamm
49. cessaire pour d terminer si cette accentuation constitue un ph nom ne ponctuel ou bien un nouvel quilibre p renne Ces changements de pratique n ont par ailleurs pas emp ch les exp rimentations autour des mesures judiciaires d accompagnement avec la mise en place d un service d action ducative intensive dont l objectif est de constituer une v ritable alternative au placement E1 Les Actions ducatives Administratives Comme mentionn dans le r f rentiel labor en 2009 portant sur les actions ducatives administratives une AEA est une prestation d aide sociale l enfance mise en uvre la demande des parents ou des repr sentants l gaux ou avec leur accord Elle apporte un soutien mat riel ducatif et psychologique la famille son domicile Dans le Rh ne ces actions sont traditionnellement mises en uvre soit par les travailleurs sociaux des Maisons du Rh ne soit par ceux des associations habilit es cet effet par le Pr sident du Conseil g n ral Au cours de la p riode 2006 2010 et pour r pondre aux volutions l gislatives les moyens d di s ce type de prise en charge ont t d velopp s de mani re cons quente Le nombre de mesures pour lesquelles le secteur associatif a t habilit est ainsi pass de 897 au ler janvier 2006 1172 au 31 d cembre 2010 soit une augmentation de 275 mesures Sur la m me p riode les moyens financiers d di s aux AEA port es par le secteur ass
50. chacune de ces institutions en palliant les difficult s li es l loignement de l agglom ration lyonnaise Celui ci rend difficile l exercice des mesures d accompagnements ducatifs dont b n ficient les l ves ou emp chent leur acc s faute de possibilit de suivi m dico psychique Il devra tre aussi proc d une valuation pouss e des effets de la qualification de l internat Mauchamp en Internat Social Exp rimental des effets induits pour les jeunes accueillis afin de disposer de r f rence en vue d une possible extension de ce type d habilitation d autres tablissements Le partenariat sera renforcer avec l association Les Cl s du Soleil via notamment la participation du D partement la proc dure d admission 38 Enfin l int r t d ouvrir ce type d tablissement d autres publics enfants issus de familles en difficult s accompagn es par un travailleur social de secteur enfants b n ficiaires d une mesure d Action Educative en Milieu Ouvert va tre valu D3 Les classes relais Cr es en 1998 les classes relais sont des dispositifs g r s par l ducation nationale Elles visent permettre un accueil structur et adapt pour des coll giens en fin d obligation scolaire et qui ont souvent connu un parcours maill de sanctions d absent isme Les objectifs tiennent resocialiser et re scolariser les jeunes et les aider laborer un projet personnel et professionnel Dans
51. charge PJJ Protection Judiciaire de la Jeunesse PMI Protection Maternelle et Infantile PPE Projet Pour l Enfant PRE Programme de R ussite ducative OAA Organisme Autoris pour l Adoption ONED Observatoire national de l enfance en danger OSW Logiciel extranet de gestion des places disponibles REAAP R seaux d Ecoute d Appui et d Accompagnement des Parents RRSE Recueil de Renseignement Socio Educatif RUE Responsable d Unit Educative SAH Secteur Associatif Habilit SAPMN Service d Adaptation Progressive en Milieu Naturel SEAT Service Educatif Aupr s du Tribunal SEEPM Service Educatif de la PJJ au sein de l Etablissement P nitentiaire pour Mineurs SEFIP Surveillance Electronique en Fin de Peine SEPT Structure Educative P dagogique et Th rapeutique STEI Service Territorial Educatif et d Insertion STEMO Service Territorial Educatif de Milieu Ouvert SDF Sans Domicile Fixe fr a TDC Tiers Digne de Confiance TGI Tribunal de Grande Instance TIG Travail d Int r t G n ral TISF Technicien de l Intervention Sociale et Familiale UEAJ Unit Educative d Activit de Jour UEMO Unit Educative de Milieu Ouvert UEHC Unit Educative d H bergement Collectif UEHD Unit Educative d H bergement Diversifi 7 ZUS Zone Urbaine Sensible 200 D partement du Rh ne Imprim 400 exemplaires sur papier 100 recycl Novembre 2011 P LE FAMILLE CULTURE
52. charge des familles e Diminution de la dur e des prises en charge judiciaires R sultats e Cr ation et utilisation de la fiche de liaison TR A d e Augmentation du nombre de situations passant du judiciaire l administratif attendus e D veloppement des prises en charge administratives dont l aspect contractuel vise replacer les parents dans le plein exercice d autorit parentale et dans leurs responsabilit s ducatives 5 Direction de la protection de l enfance du D partement du Rh ne Tribunaux pour Pilotes enfants Partenaires engag s dans Maisons du Rh ne secteur associatif habilit l action 187 FICHE ASSURER L INT R T DE L ENFANT PAR LE os RECOURS L ADMINISTRATEUR AD HOC 4 L OBJECTIF 3 D finir des r ponses adapt es aux besoins des enfants des adolescents des jeunes majeurs et des familles D CLINAISON OP RATIONNELLE Consolider les r ponses en mati re de protection de l enfance et diversifier les prises en charge La liste dress e par la Cour d appel de Lyon ne permet pas de r pondre enti rement aux besoins du dispositif de protection de l enfance en vue de la d signation d administrateurs Cohiede ad hoc La prise en charge juridique de l enfant victime confi l ASE intervient dans un d lai important et ne prend pas en compte sa situation globale lien avec l assistance constats ducative n cessit d une vision tendue de la mission d administrateur ad hoc in
53. collaborer pour cela avec l association Forum R fugi s avec laquelle le D partement a conclu une convention qui stipule que l association e informe et conseille les agents du D partement sur des situations juridiques et administratives et met en place des modules de formation relatifs la sp cificit des probl matiques des mineurs isol s e accompagne les jeunes accueillis avec la r alisation d un diagnostic social et administratif de leur situation une aide la formulation de leur ventuelle demande d asile un accompagnement pour acc der aux soins tant sur le plan psychologique que physique Un important travail est men avec ces jeunes en vue de leur acc s au droit de s jour ou d asile Pour m moire 88 ont t accompagn s dans leur proc dure de demande d asile en 2010 contre 73 en 2009 et 24 jeunes arriv s pour la plupart en France entre 2007 et 2008 se sont vus octroy s le statut de r fugi en 2010 La formation est un autre axe de la prise en charge de ces jeunes Le partenariat nou avec l AFPA cf supra p 39 est ainsi mobilis Mais l ge de nombreux jeunes leur arriv e plus de 17 ans fait que le service dispose de peu de temps pour les accompagner en vue de leur permettre l apprentissage du fran ais ou d un m tier Les outils actuels ne sont pas suffisamment adapt s une prise en charge aussi tardive ce qui n est par ailleurs pas sans cons quence lors de l accession la majorit de ces jeun
54. concerne des situations de s parations conflictuelles dans lesquelles le ou les enfants deviennent un enjeu entre les deux parents Le 30 mars 2007 un protocole d partemental de d veloppement de la m diation familiale dans le Rh ne a t conclu entre le D partement les CAF de Lyon et Villefranche sur Sa ne l tat 25 communes la Justice L objectif est d amplifier l action du d veloppement concert de la m diation familiale dans le domaine extra judiciaire et dans le domaine judiciaire initi en 2004 en l adaptant aux volutions nationales et d partementales Ce protocole a t amend le 2 avril 2010 en ce qui concerne le financement de la m diation sur la base de pr conisations de la CNAF le D partement ayant alors annonc son retrait Parall lement sa participation au protocole le Conseil g n ral a adopt par d lib ration du 2 f vrier 2007 le principe de la cr ation d une mission de m diation familiale au sein des services d partementaux compos e d agents titulaires du certificat ou du dipl me de m diateur familial Cette mission s est vue assign e comme objet e l intervention dans des zones rurales non couvertes par les associations e l accompagnement des publics tr s d favoris s n ayant pas forc ment acc s ces m mes associations Les m diatrices du D partement ont ainsi r alis 154 entretiens pour l ann e 2009 leur activit a t temporairement suspendue en 2010 e
55. configuration du dispositif les difficult s en vue de l admission sur certaines tranches d ge semblent persister et une tude approfondie de la r partition des places au sein des MECS et des foyers et entre MECS et foyers devra tre faite au vu des profils des populations accueillies en vue de proc der des ajustements cette question globale des admissions s ajoute celle des admissions qualifi es de sp cifiques Entre 2006 et 2010 les travaux men s ont permis de mieux cerner les notions de s jour de mise distance et de rupture et de leur n cessit Ils n ont pu aboutir la mise en place d une charte relative la r gulation interne des crises au sein des associations tel que cela tait initialement envisag La p riode 2011 2015 devra permettre d approfondir cette approche et le secteur associatif sera invit d velopper des outils de coop ration en ce sens en vue de permettre une meilleure r gulation de ces pisodes de crise 1 Temps de protection de r flexion dans le cadre du projet personnalis en r ponse un v nement ponctuel Prot ger l enfant d une environnement devenu dongereux lvi permettre de rompre avec la spirale des passages l acte La mise distance doit s accompagner d un travail sur les raisons de cet loignement ef sur le cheminement du mineur Apr s ce s jour l adolescent r inl gre son tablissement 2 Mise distance pour prot ger le jeune les autres enfant
56. constats Des tudes mettent en vidence que 14 des grossesses concernant les enfants confi s l ASE n avaient pas t d clar es ou l taient hors d lai La mani re de prendre soin de l enfant d s le plus jeune ge est la clef de vo te de son d veloppement Pour cela plus de 16 000 enfants de moins de 3 mois sont vus annuellement par les services de PMI du Rh ne Il convient de renforcer galement les actions sur la p riode pr natale e Renforcer les actions de pr vention et d accompagnement individuel autour de la Objectifs naissance e Renforcer les actions collectives autour de la naissance au cours de cette p riode e Poursuivre le d veloppement de l entretien pr natal pr coce particuli rement aupr s des publics fragilis s et les actions de suivi autour de la naissance qui peuvent en d couler e D velopper les actions p rinatales collectives pr paration la naissance et la Actions parentalit matin es pes es groupe de paroles de parents massage d veil du nourrisson e Participer la cr ation et l animation de r seaux locaux de professionnels du champ p rinatal e Am lioration de la r ponse aux besoins des parents en mati re d accompagnement R sultats parna d e Syst matisation des entretiens pr nataux pr coces pour en augmenter le nombre attendus e D veloppement des actions collectives p rinatales sur l ensemble du territoire D veloppement de l
57. cr ches a accord des subventions d partementales pour des tablissements accueillant des enfants en difficult s sociales a engag des actions de sensibilisation sur les m tiers d accueil Au del du sch ma la mise en place et le fonctionnement de la Commission d partementale d accueil du jeune enfant par d cision d partementale du 15 d cembre 2006 et suite au d cret du 3 mai 2002 devrait permettre de renforcer encore les liens entre accueil du jeune enfant et pr vention e La re connaissance de la place de l histoire culturelle familiale dans la construction de l enfance tait identifi e comme outil de la pr vention pr coce dans le sch ma s il n y a pas eu la formation initialement pr vue sur la transmission de l histoire familiale de l enfant et de son origine recueil de l enfant adoption des modules de formation internes au D partement ont t mis en place sur le th me alimentation et culture Une journ e sur la pratique des cultures et culture des pratiques a galement rassembl 500 participants N anmoins ces actions paraissent devoir tre renforc es l avenir les demandes de professionnels restant nombreuses sur ce sujet Objectif op rationnel 2 _ D velopper des outils de pr vention primaire L objectif fix dans le sch ma portait sur des aides la parentalit en termes de communication du d veloppement de lieux de relation m re enfant et enfants parents et la tenue de
58. d sormais 240 heures contre 120 auparavant Elle se d roule sur une p riode de 18 24 mois et comprend trois domaines l accueil et l int gration de l enfant ou de l adolescent dans sa famille d accueil l accompagnement ducatif de l enfant ou de l adolescent et la communication professionnelle l issue de la formation les assistants familiaux peuvent se pr senter aux preuves du dipl me d tat d assistant familial DEAF qui atteste des comp tences n cessaires pour accueillir de mani re permanente son domicile et dans sa famille des mineurs ou des jeunes majeurs cf l article D 451 100 du CASF Pour les professionnels agr s avant l entr e en vigueur de la loi du 27 juin 2005 le dipl me est accessible par la voie de la validation des acquis de l exp rience VAE Dans le Rh ne depuis 2005 145 assistants familiaux ont suivi la nouvelle formation dipl mante et 82 se sont pr sent s au dipl me dont 89 l ont obtenu l assistant familial est aussi d sign par la loi du 27 juin 2005 cf l article L 221 2 du CASF comme un membre part enti re de l quipe de placement familial Dans cette optique la loi cf l article L 422 5 du CASF pr voit que le D partement se doit d assurer l accompagnement professionnel des assistants familiaux qu il emploie par une quipe de professionnels qualifi s dans les domaines social ducatif psychologique et m dical Pour ce qui est du placement familial d partemen
59. d une valuation pr alable syst matique avant qu une prestation ne soit accord e dans le cadre du dispositif de la protection de l enfance Cette valuation doit se faire en prenant en compte l tat du mineur la situation de la famille ainsi que des aides auxquelles celle ci peut faire appel dans son environnement Ce travail d valuation n est pas cantonn aux mesures initiales En effet depuis 1984 et en vue d interroger la pertinence du maintien de celles ci il est aussi pr vu qu au moins une fois par an le service de l ASE doit apr s une valuation pluridisciplinaire produire un rapport portant sur la situation de tout enfant accueilli ou faisant l objet d une mesure ducative A4 La place des parents et des enfants Relayant la convention internationale des droits de l enfant le l gislateur a rappel que l int r t de l enfant la prise en compte de ses besoins fondamentaux physiques intellectuels sociaux et affectifs ainsi que le respect de ses droits doivent guider toutes d cisions le concernant article L 112 4 du CASF La loi du 5 mars 2007 a aussi rappel la place que les parents doivent avoir dans le cadre du travail men par les acteurs de l aide sociale l enfance puisque e ils doivent ainsi tre inform s au pr alable de la transmission des informations pr occupantes par les personnels mettant en uvre la politique de protection de l enfance e ils sont aussi associ s l laboration d
60. d une vision globale des capacit s d accueil Si en cas d absence de mises jour r guli res le logiciel OSW enfance perd de son int r t il semble que de mani re plus g n rale ce sont les potentialit s de cet outil qui semblent quelque peu m connues Apr s pr s de quatre ans d utilisation une valuation du logiciel et de l utilisation qui en est faite devra tre men e au vu notamment des possibilit s offertes par certains logiciels libres similaires En tout tat de cause il conviendra d am liorer les renseignements qu il inclut sur les structures et leur projet afin de permettre l utilisation optimale du dispositif L int gration de l ensemble des services proc dant des accueils doit galement tre men e En fonction des constats effectu s la p riode 2011 2015 devra voir l usage de cet outil se g n raliser parmi les diff rents acteurs du dispositif de protection de l enfance ou bien la mise en place d un logiciel plus efficient tre envisag e Profil des enfants et adolescents relevant de l Aide Sociale l Enfance et admission au sein des tablissements et services Si l ad quation entre le projet d une structure et la probl matique d un jeune constitue un enjeu majeur de la mission d orientation l accueil au sein du dispositif de protection de l enfance d pend en premier lieu d un nombre de places suffisant en termes de tranches d ge d admission et de sexe des publics pris en charge Aussi
61. dans Comit s de pilotage des Sch mas d partementaux et r gionaux en cours l action 192 MIEUX PRENDRE EN COMPTE LA FAMILLE FICHE ACTION LARGIE GRANDS PARENTS A N S 46 DES FRATRIES BEAUX PARENTS OBJECTIF 4 Accompagner les enfants et les familles pour la continuit la coh rence et la pertinence de la prise en charge en pr vention comme en protection D CLINAISON OP RATIONNELLE Accompagner la famille Depuis la loi du 6 juin 1984 relative aux droits des familles dans leurs rapports avec les services charg s de la protection de l enfance la famille a vu sa place confort e vis vis de ceux ci Parall lement la composition de la cellule familiale a sensiblement volu famille monoparentale recompos e Les professionnels de la protection de l enfance doivent concilier ces volutions Ils doivent ainsi int grer dans l valuation de la situation de l enfant et dans son accompagnement l existence de liens entre l enfant et des membres de la famille autres que ses parents mais qui n en sont pas moins des points d appui essentiels pour lui cf l article L 221 1 du code de l action sociale et des familles La famille largie peut permettre une continuit des liens d attachement de l enfant sa famille d origine son inscription dans une filiation et une histoire familiale Et cette question de la pr servation de ces liens se pose aussi bien pour l enfant vivant au domicile de
62. de d velopper le partenariat entre l Education nationale et le conseil g n ral la Caisse d allocations familiales et le Parquet au moyen d une commission inter institutionnelle renfor ant la collaboration dans la mise en uvre de la loi du 28 sept 2010 sur l obligation scolaire gt Lutte contre le d crochage scolaire Afin de lutter contre le d crochage scolaire des plates formes locales de suivi et d appui sont mises en place sous l autorit du Pr fet l galit des chances en partenariat avec les diff rents services de l Etat Directe Missions locales P le Emploi Education nationale Elles s adressent aux jeunes en situation de d crochage ayant interrompu leur parcours scolaire avant l obtention d une qualification pour les accompagner dans la reprise d un parcours de qualification et d insertion professionnelle gt Lutte contre les violences L Education nationale intervient de fa on pr coce dans le cadre d actions de pr vention particuli rement en ce qui concerne les jeux dangereux en lien avec la lutte contre le harc lement Ces actions impliquent un travail global avec et autour des l ves sur le respect de soi et des autres dans le cadre du Comit d ducation la sant et la citoyennet mais galement lors de campagnes cibl es durant l ann e scolaire Quelques points de vigilance pour l Education nationale dans le cadre du 37e Sch ma de protection de l enfance e les enfants pris en charge
63. de l agglom ration lyonnaise Lyon Villeurbanne Vaulx en Velin Bron V nissieux l admission dans ce dispositif fait l objet d une proc dure partenariale sp cifique associant les juges des enfants les services de la protection judiciaire de la jeunesse le D partement et l association gestionnaire L utilisation de ce service a connu une l g re augmentation qui s explique par la hausse d activit act e chaque ann e Capacit Nombre de demandes Nombre de suivis La mesure d AEl est pr vue pour une dur e de 6 mois Toutefois depuis 2008 certaines prolongations ont t possibles Cela explique en partie un nombre de suivis plus faible que l optimum th orique correspondant au double de la capacit annuelle Le nombre de demandes reste par ailleurs limit en sachant que tous les dossiers d pos s ne correspondent pas aux crit res de l AEI De cette fa on il n a jamais t oppos de refus compte tenu d un manque de places Les sommes consacr es l A I ont volu avec la mont e en charge du dispositif passant de 323 878 436 871 en 2010 Pour ce qui concerne les perspectives de cette exp rimentation les r sultats obtenus au cours des deux premi res ann es permettent de penser que ce dispositif a toute sa pertinence et son utilit au sein du dispositif g n ral de la protection de l enfance Il convient encore de s attacher d velopper sa notori t aupr s des
64. de l association Comit commun en charge de l accueil rapide d adolescents en grande difficult et d une valuation et orientation sur une dur e de 4 mois 5 assistants familiaux sp cialis s dans l accueil d urgence ont rejoint d but 2011 le dispositif d accueil d urgence anim par l IDEF En lien avec la sp cialisation de certains assistants familiaux au cours de la p riode 2006 2010 deux autres types de sp cialisations sont envisag es dans les prochaines ann es e l accueil m re enfant qui permettrait des assistants familiaux d accueillir de jeunes m res mineures enceintes ou avec un enfant en bas ge e l accueil de b b s b n ficiant du statut de pupille essentiellement confi s des assistants familiaux d s leur sortie de maternit jusqu l arriv e dans leur famille adoptive Pour la gestion des places les professionnels sp cialis s dans ces deux types d accueil seront rattach s l IDEF afin notamment de pouvoir b n ficier de son plateau technique Le d veloppement des accueils relais Afin de permettre aux assistants familiaux de b n ficier de cong s annuels de les soutenir dans les prises en charge qui leur incombent et d assurer une continuit de celles ci des relais sont organis s et r alis s par les familles d accueil du D partement Le nombre de relais effectu s sur la p riode 2006 2010 a t le suivant 2006 2007 2008 2009 2010 Nombre d enfants accueillis en relais N
65. de l enfant sur sa demande ou avec son accord et lorsque la sant de l enfant sa s curit son entretien o son ducation l exigent et pour les prestations financi res lorsque le demandeur ne dispose pas de ressources suffisantes cf l article L 222 2 du m me code Les aides financi res Dans le Rh ne le versement d aides financi res a pour objet de permettre la famille de pourvoir l entretien ou l ducation des enfants Elles ne constituent pas un compl ment permanent de revenus et sont accord es pour pallier les difficult s financi res temporaires Les motifs d attribution sont pluriels Des aides peuvent tre attribu es dans l attente de droits rSa allocations ch mages familiales pour intervenir ponctuellement sur des frais engag s pour les enfants frais de scolarit activit s socio ducatives loisirs modes de garde ou encore dans un but strictement alimentaire ou de s curit logement Elles peuvent n avoir qu un caract re ponctuel ou bien s inscrire dans un plan d accompagnement de la famille dans diff rents domaines moyen et long terme 55 Pratiquement la demande de la famille est instruite en Maison du Rh ne par un travailleur social qui proc de une valuation sociale et financi re de la situation Il examine les besoins ainsi que les possibilit s d aide de droit commun Une fois la d cision prise par le responsable enfance ces aides peuvent prendre la forme de
66. de la protection de l enfance Direction sant PMI et Observatoire Pilotes d partemental du D partement du Rh ne Partenaires engag s dans Organismes de recherche en fonction des tudes l action 149 D VELOPPER LE REP RAGE DES BESOINS FICHE ACTION DES FAMILLES AU COURS DES ACTIONS 8 DE PREVENTION DE PMI OBJECTIF 2 valuer les situations des enfants des adolescents et des jeunes majeurs en mobilisant les ressources disponibles D CLINAISON OP RATIONNELLE Mobiliser les actions de pr vention primaire pour conna tre et valuer les besoins des familles Dans le cadre des missions de PMI des actions de pr vention primaire sont propos es toutes les familles des moments clefs du d veloppement psychoaffectif et psychomoteur pour l enfant et ou la m re les parents Cette attention particuli re port e aupr s des familles permet l expression de leurs besoins ou de leurs difficult s dans un lieu o des solutions pourront tre propos es Contexte constats Syst matiser le r le des professionnels dans Obiectifs e l observation et l coute des besoins et difficult s des familles l e l analyse des besoins et des difficult s rep r es e a proposition d une r ponse adapt e e Former les professionnels de PMI l observation des relations parents enfants l coute active e Formaliser des instances d aide l analyse analyse de la pratique Actions e Pour les
67. de m me nature a pu tre men en direction des personnels de lieux de garde de la petite enfance en lien avec la Direction Accueil Enfant et sa Famille Une fonction d appui et de conseil aupr s de partenaires s est ainsi mise en place d s la signature du protocole tout en sachant que pour certains elle existait d j ducation nationale h pitaux Le d ploiement de ce dispositif a t suivi par la CRIP son niveau strat gique avec des r unions bi annuelles Ces rencontres au sein de l instance de veille des IP ont t l occasion pour les repr sentants des institutions concern es d analyser les donn es produites par les services du D partement quant la nature l origine et au traitement des informations pr occupantes de cibler les points d achoppement et au final de permettre un d veloppement efficient du dispositif C2 Le fonctionnement du dispositif Informations pr occupantes IP Apr s une mont e en puissance en 2008 le dispositif IP a connu sa premi re ann e pleine de fonctionnement en 2009 permettant ainsi le recueil de 2 933 informations pr occupantes En 2010 ce chiffre a t de 2998 soit une progression de 2 2 Si dans cette masse on peut d plorer des informations pr occupantes incongrues injustifi es voire calomnieuses celles ci restent peu importantes On peut en outre relever qu en 2009 54 des situations taient d j connues des services de l Aide Sociale l Enfance contre 46
68. difficile appr hender et mettre en uvre car elle couvre un large champ qui va de l ordre public l ducation dispens e dans le cadre familial Elle est par le fait m me difficile valuer Le recours des outils ou supports objectiv s d ploy s dans le cadre de strat gies mises en commun est un l ment de plus value cons quent dans ce domaine et le gain en termes de co t humain mat riel et financier n est pas n gligeable Cette voie semble en tous cas pr f rable celle de la dispersion des forces et de l ignorance mutuelle des efforts engag s Proposition mettre en place les conditions d une articulation entre services du conseil g n ral de l tat du secteur associatif et le cas ch ant de communes int ress es pour d velopper des actions pr adolescents justice en direction de coll giens la formation des personnels d encadrement d enfants dans les internats pour la pr vention des abus sexuels entre enfants etc 2 b Les services de pr vention sp cialis e par leur connaissance du terrain et des publics et leur large spectre d intervention constituent une pi ce ma tresse dans l anticipation et la r solution de nombreux vase re L articulation de leur action avec celle des services intervenant sur d cision administrative ou judiciaire partage d informations secret partag se heurte parfois des difficult s de d finition de r le ou de partage d intervention qui nui
69. dispositifs d accueil et d accompagnement adapt s pour les enfants relevant des trois champs en int grant la dimension scolaire cf fiche action n 35 e Etablir un document de r f rence sur les comp tences de chaque institution en mati re de transport pour l l ve handicap fr quentant un tablissement de l ducation nationale la MDPH les tablissements m dico sociaux IME ITEP les tablissements et services de placement familial habilit le D partement conducteurs enfance prise en charge sp cifique taxi R sultats viter les ruptures de prise en charge des jeunes relevant la fois des prises en charge attendus ASE et MDPH et favoriser la continuit des actions men es au quotidien Direction de la protection de l enfance en lien avec le P le PA PH du D partement du Pilote Rh ne Partenaires 7 MDPH ARS secteur associatif habilit Tribunaux pour enfants Education Nationale engag s dans i x p itaux l action 190 RENFORCER LES LIENS AVEC LES H PITAUX R POUR AMELIORER L ARTICULATION DES D PRISES EN CHARGE AIDE SOCIALE 44 L ENFANCE ET SANITAIRE OBJECTIF 3 D finir des r ponses adapt es aux besoins des enfants des adolescents des jeunes majeurs et des familles D CLINAISON OP RATIONNELLE Mobiliser le partenariat lors de la construction des r ponses en pr vention comme en protection Certains enfants accueillis en protection de l enfance pr sentent des probl
70. en 2007 la commission d partementale de l accueil des jeunes enfants CDAJE a commenc fonctionner C est une instance partenariale de r flexion de conseil de proposition d appui et de suivi pour l ensemble des institutions et organismes intervenant dans le domaine de l accueil des jeunes enfants Elle tudie toutes les questions relatives aux politiques en faveur de la petite enfance et l galit d acc s aux modes d accueil pour tous les enfants notamment ceux dont les parents rencontrent des difficult s de tous ordres Le Rh ne compte en 2010 497 tablissements d accueil des jeunes enfants qui concourent l accueil de tous les enfants et de leurs familles s inscrivant ainsi dans l accompagnement la parentalit Ils n taient que 413 en 2006 Le r le des structures petite enfance dans la pr vention consiste favoriser l acc s aux quipements d accueil de la petite enfance pour les familles en difficult s En effet ces quipements doivent faciliter l acc s aux enfants de familles rencontrant des difficult s du fait de leurs conditions de vie ou de travail ou en raison de la faiblesse de leurs ressources cf article L 214 2 du code de l action sociale et des familles En vue de l accueil des enfants de personnes engag es dans un parcours d insertion sociale et professionnelle et b n ficiaires de minima sociaux les quipements et services doivent garantir des places hauteur de 1 enfant pour 20 plac
71. en MDR des familles en grande pr carit n a pas t mis en place Axe 2 Objectif strat gique n 2 Innover Objectif op rationnel 1 Mettre en place un r f rent ou fil rouge et garantir la coh rence des actions men es et la prise en charge en termes de parcours Le sch ma pr voyait la d signation d un r f rent fil rouge de la situation qui devait notamment accompagner la mise en place du PIG Projet individualis Global cf Axe 1 Objectif strat gique n 3 valuer Ce PIG a t remplac par le Projet pour l enfant PPE suite la loi du 5 mars 2007 r formant la protection de l enfance La nomination d un r f rent devait intervenir au moment de la mise en place du PPE mais celle ci n ayant pas r ellement t g n ralis e la question du r le du r f rent reste travailler de quoi est r f rent le cadre ASE de quoi est r f rent le travailleur social 103 De plus le r f rentiel pr vu sur le r le du r f rent socio ducatif ASE lorsque l enfant est en tablissement n a pas t r alis Cependant bien que non pr vu un r f rentiel a t labor en 2010 afin de clarifier la prise de d cisions Intitul qui prend les d cisions concernant l enfant confi l ASE il a t diffus plus de 800 exemplaires Objectif op rationnel 2 Harmoniser les pratiques en mati re de signalement Cet objectif mat rialis par 2 fiches action dans
72. en difficult s Ce contexte bien diff rent de celui de Note d orientation du projet strat gique national 2008 2011 de la PJJ Idem 112 2008 fait r sonner d une mani re accrue les objectifs pr cit s du deuxi me sch ma d partemental et de la Charte sur la n cessit d une articulation et d une coh rence pour des actions concert es La Loi de 2007 r formant la protection de l enfance vient elle red finir les modalit s de prise en charge des familles et par ce biais d cale l intervention judiciaire qui est d sormais subsidiaire l intervention administrative Par ailleurs la Loi affirme le r le de chef de file du D partement en mati re de protection de l enfance Par ces aspects le d partement vient d sormais d finir une politique de protection de l enfance et il est frappant de relever que dans le texte de ce troisi me sch ma qui retrace les volutions l gislatives et institutionnelles les services du d partement ne figurent plus dans leur dimension d op rateurs en charge de l ex cution des d cisions de justice ni dans leur qualit de gardiens responsables des mineurs au sens juridique du terme mais sont essentiellement d finis comme les services porteurs de la strat gie de la politique sociale globale que le d partement entend promouvoir Quelle peut tre la place voire la fonction nouvelle de l institution judiciaire dans un tel contexte Pour les magistrats un l
73. en tenant compte de la maturit de ces mineurs 182 RENFORCER LE TRAVAIL PORTANT SUR HE L ACCES A L AUTONOMIE POUR LES JEUNES Rp PRIS EN CHARGE DANS LES TABLISSEMENTS 37 ET SERVICES e Renforcement des facult s d autonomie lors du passage la majorit afin d augmenter les fins de prises en charge se concr tisant par une r elle capacit l autonomie e D veloppement des orientations en MECS pour les jeunes g s de 12 14 ans e Cr ation de liens entre les projets des tablissements pour mineurs qui accueillent de grands adolescents et les services d appartements ducatifs et les FJT afin de R sultats pr voir une articulation entre ces deux prises en charge qui peuvent tre successives attendus e Diminution du nombre de jeunes majeurs accueillis dans des tablissements habilit s pour des mineurs e Entr e optimis e dans le droit commun la majorit e D p t des demandes de protection jeunes majeurs plus rapides afin d viter les ruptures de prise en charge les h bergements d urgence et l errance e _ Pleine connaissance par le jeune de sa situation l gale acc s aux droits d marches juridiques et financi re Pilote Direction de la protection de l enfance du D partement du Rh ne Partenaires engag s dans DTPJJ secteur associatif habilit l action 183 FICHE RESTRUCTURER L ACCOMPAGNEMENT su DES JEUNES MAJEURS 38 OBJECTIF 3 D finir des r ponses a
74. enfance l importance du lien parent professionnel pour une prise en charge coh rente et partag e de l enfant peut galement pr venir de la maltraitance notamment sur les temps de partage qu elle n cessite Les assistants maternels Le nombre d assistants maternels en activit qui participent au dispositif d accueil du jeune enfant a augment de 17 5 sur la p riode 2006 2010 passant de 11 168 assistants maternels 13 125 La professionnalisation des assistants maternels s est accrue au cours de la p riode 2006 2010 leur formation obligatoire de 120 heures pr voit de les sensibiliser aux questions de maltraitance et de les former l observation du jeune enfant Les perspectives sont de deux ordres avec tout d abord l laboration d ici la fin de l ann e 2011 et sous l gide de la CDAJE d un sch ma d partemental de l accueil du jeune enfant et de sa famille fond sur trois valeurs quit accessibilit et co ducation Par ailleurs quel que soit le lieu d accueil du jeune enfant le travail des quipes des Maisons du Rh ne doit se poursuivre pour mieux informer sur le dispositif de protection de l enfance et sur le circuit des informations pr occupantes Cela peut se faire gr ce la sensibilisation des professionnels des structures et des assistants maternels ces probl matiques complexes de protection de l enfance ainsi que l aide ventuelle l valuation des situations et l accompagnement conjoi
75. et celles des services placeurs H Evaluation des situations et contenu de la prise en charge Les diverses composantes du dispositif de protection de l enfance ont un objectif assurer une prise en charge de l enfant qui garantisse son int r t Outre les volutions g n rales ce sont aussi les pratiques ducatives qui ont volu sous l effet notamment de la loi du 5 mars 2007 La p riode 2011 2015 devra permettre de parachever la mise en uvre de cette r forme H1 De l valuation individuelle La r ussite d une prise en charge est directement fonction de la qualit de l valuation de la situation familiale qui en est l origine et de celles r alis es au cours de ladite prise en charge afin d en permettre l volution adaptation Dans ce domaine les professionnels du D partement b n ficient de divers soutiens avec le service formation sur la r daction du rapport social gr ce aux r f rentiels voir le guide de traitement des informations pr occupantes qui traite de l valuation ou bien encore via les groupes d aide technique Toutefois on ne saurait pour autant parler d une compl te communaut de vue partag e sur les pratiques et sur l organisation de ce travail Une harmonisation des pratiques est donc attendue et n cessaire au sein des services du D partement en lien avec les attentes des autorit s judiciaires et les pratiques des tablissements et services habilit s Dans ce contexte et alo
76. et d accompagnement des jeunes majeurs a connu des volutions au cours de la p riode 2006 2010 Outre les ressources internes de la collectivit consacr es cette politique les capacit s d di es la prise en charge des jeunes majeurs par le secteur associatif habilit par le D partement se d composent de la mani re suivante volution 2010 2006 Situation au 31 d cembre 2010 Situation au 1 janvier 2006 Accompagnement 25 d RRA milieu ouvert Appartements ducatifs 83 73 10 places FJT 70 80 10 places Si le nombre de places d h bergement a peu volu les jeunes majeurs disposent toujours de la possibilit d tre accueillis dans deux types de structures les appartements ducatifs et les Foyers de Jeunes Travailleurs Ceux ci ont entre 2006 2010 connu de forts taux de suractivit notamment apr s l entr e en vigueur en 2007 de la nouvelle convention autorisant ces foyers recevoir des b n ficiaires de l aide sociale l enfance Ce ph nom ne a permis l h bergement de jeunes sur l quivalent de 17 places suppl mentaires par an par rapport aux stipulations contractuelles Sur le plan budg taire les d penses induites par ces deux types d h bergement repr sentaient 1 928 187 en 2006 contre 2 394 466 en 2010 soit une augmentation de 24 1 en cinq ans A cet ensemble doivent tre ajout es les possibilit s de d rogation pr cit es en vue d un h b
77. et externe qui incombent aux tablissements et services habilit s en application des dispositions du code de l action sociale et des familles cela s ajoute le partenariat conclu entre l tat et le D partement en vue de la conduite conjointe d audits par les services de la protection judiciaire de la jeunesse et ceux du D partement Une articulation de l ensemble de ces proc dures devra tre trouv e afin d viter la simultan it des exercices d valuation G2 Une meilleure information sur les capacit s d accueil Conform ment aux prescriptions du deuxi me sch ma de protection de l enfance le Rh ne s est dot d un logiciel permettant de disposer d une connaissance affin e des places et des jeunes pr sents dans les tablissements et services en vue d une am lioration de la gestion des places disponibles et d une plus grande fluidit de l ensemble du dispositif Le logiciel OSW enfance a t fonctionnel dans le courant de l ann e 2007 Les donn es recens es travers cet outil ont permis de mieux conna tre la totalit de l activit des tablissements et services du Rh ne puisque y sont mentionn s tant les jeunes originaires du Rh ne que ceux en provenance d autres d partements Toutefois la fiabilit des donn es recens es est fonction de la r gularit des mises jour qui n est pas toujours optimale Par ailleurs certains services ne sont pas encore inclus dans la base ce qui emp che de disposer
78. et les magistrats de toutes les proc dures ou bonnes pratiques en vigueur dans le d partement du Rh ne Actions e _ Informer former les professionnels aux volutions du dispositif des guides r f rentiels existants des nouvelles proc dures Assurer un accompagnement des cadres ASE et travailleurs sociaux suite toute nouvelle volution dans le dispositif ASE ou apr s r daction d un nouveau guide ou r f rentiel Pr voir des documents synth tiques et percutants pour que l essentiel des sp cificit s de chaque mesure ou proc dure soit rep r et connu Un effort p dagogique constant devra conduire le travail du service de l aide sociale l enfance e Optimiser l utilisation d OSW enfance par les cadres ASE les travailleurs sociaux du D partement et le secteur associatif habilit Poursuivre l int gration dans OSW enfance d une fiche relative aux prestations socio ducatives et particularit s propres chaque tablissement et service du dispositif R aliser un bilan quant l utilisation d OSW enfance par les professionnels du D partement ainsi qu un tat des lieux de la d claration des places disponibles par les tablissements et services D velopper les fonctionnalit s d OSW enfance afin d en faire l outil de transmission des demandes d admission R sultats attendus e D veloppement d une pratique professionnelle harmonis e ainsi que d un tayage destin aux nouveaux c
79. l assistant familial peut avoir besoin d un relais sur les week ends et les vacances qui ne peut syst matiquement tre mis en place Des difficult s de recrutement La pyramide des ges des assistants familiaux du Rh ne montre que seulement 19 ont moins de 45 ans mais que 39 ont plus de 55 ans Le nombre de recrutements quilibre tout juste les d parts de la profession et limite les perspectives de d veloppement de l offre d accueil Malgr un travail de sensibilisation des professionnels des Maisons du Rh ne notamment via la diffusion du journal Le temps de grandir aupr s des assistants maternels et des assistants familiaux le recrutement sur l ensemble du d partement s av re insuffisant La p riode 2011 2015 devra faire l objet de campagnes de publicit et de recrutements plus cibl s en fonction aussi des besoins tels que g ographiquement constat s 66 Nombre d agents par tranche d ge 140 119 92 100 80 62 60 52 40 20 Des capacit s d accueil d velopper Dans la continuit du travail men entre 2006 et 2010 la p riode 2011 2015 doit permettre de d velopper un placement familial apte r pondre aux besoins des publics confi s et aux probl matiques que les jeunes pr sentent Ceci implique tout la fois de disposer de professionnels form s autour de certaines sp cialit s et d un dispositif organis en vue d assu
80. l enfance D CLINAISON OP RATIONNELLE valuer les besoins et les r ponses apport es en mati re de protection de l enfance mesures administratives et judiciaires Une orientation vers une mesure d accompagnement ou une structure en cas d accueil r pondant la probl matique des enfants et adolescents constitue l enjeu primordial Contexte de l aide sociale l enfance constats cet gard il est n cessaire de conna tre la correspondance entre le nombre de places et de mesures existantes et les besoins dans le Rh ne tant sur un aspect quantitatif que qualitatif Objectifs Garantir une orientation adapt e aux besoins sp cifiques de chaque enfant et adolescent e Analyser les donn es relatives l offre de l IDEF du secteur associatif habilit et des moyens de prise en charge directe par les professionnels du D partement ainsi que les besoins rep r s par les cadres ASE et les juges des enfants Suivre de mani re r guli re le nombre de mesures et de placements administratifs et judiciaires mettre en uvre dans le Rh ne valuer la configuration du dispositif r partition des places par tranches d ges et sexe au regard des publics accueillis Conna tre le nombre et les particularit s des situations pour lesquelles Actions une orientation s est r v l e ardue ou impossible refus pour manque de disponibilit s de places compte tenu du profil du jeune ou du fait de l inad quation
81. l enfant Fiche action 36 Renforcer les groupes de parole destination des enfants et des adolescents Objectif op rationnel 3 Accompagner l enfant dans le respect de ses droits Fiche action 37 Prise en compte de la repr sentation de l enfant victime en justice Fiche action 38 Favoriser l acc s la sant pour un mineur en termes d enjeu de d veloppement et d panouissement Fiche action 39 Place des majeurs de 18 21 ans dans le dispositif de la protection de l enfance Fiche action 40 Rendre plus performantes les modalit s de transport des enfants handicap s 99 La mise en uvre de ce sch ma a t travers e par diff rentes actualit s dont la r forme de la protection de l enfance loi du 5 mars 2007 Cette loi a particuli rement impact les e fiche action n 9 D finir un projet individualis global pour l enfant et sa famille pour favoriser l valuation des situations individuelles e fiche action n 17 Assurer un suivi social global des situations familiales en pr carit e fiche action n 20 Am liorer le traitement de l information signalante par la mission enfance __ fiche action n 21 D velopper la dimension ressource en faveur des MDR en mati re de signalement e fiche action n 27 Am liorer la lisibilit de l AEA et formaliser l investigation dans le champ administratif La pr sentation du bilan de ce sch ma s appuie principalement sur 2 travaux e l valua
82. l ensemble des habilitations doivent elles permettre une configuration du dispositif conforme la r alit du profil des enfants et adolescents pr sents dans les structures et de ceux pour lesquels une admission est n cessaire Se pose ainsi la question des admissions Comme cela avait d j t fait entre 2000 et 2005 un groupe de travail s est r uni au cours de la p riode 2006 2011 afin d examiner la question des proc dures d admission au sein des tablissements et services Le travail men a permis l laboration d un nouveau mod le de dossier d admission diffus dans le courant de l t 2009 aupr s des Maisons du Rh ne et des tablissements et services du secteur associatif Ce dossier comporte d sormais une fiche navette portant sur les suites donn es la demande d admission en vue d identifier les motifs pour lesquels celle ci ne peut se faire ce titre elle constitue un moyen d valuer les manques du dispositif en ce qui concerne les capacit s d accueil de publics particuliers Elle permet aussi de mieux cerner les raisons de la sous occupation de certaines structures lorsque pourtant les situations de placement se multiplient manques de demandes de 77 la part des services placeurs inad quation du profil du jeune au regard du projet arr t Pourtant force est de constater que l usage de cette fiche ne s est pas syst matis Il est donc ce jour d licat pour les autorit s publiques d analyse
83. la vie de l enfant jusqu sa majorit si besoin La PMI est tr s impliqu e dans le d pistage notamment lors des consultations ou des bilans de sant mais aussi lors des retraits de dossiers MDPH enfant o il peut tre propos l aide et l accompagnement d une pu ricultrice aux familles Le parcours ducatif des enfants porteurs de handicap et ou de maladies chroniques est assur entre autres par les PAI Projets d Accueil Individualis enfants atteint de maladie chronique ou PPS Projets Personnalis s de Scolarisation enfants en situation de handicap dans le Rh ne en lien avec les bilans de sant le nombre de PAI r alis s l cole maternelle a augment de 810 en 2006 1120 en 2010 et celui des PPS de 500 pr s de 600 en 2010 C6 Les subventions aux actions associatives Au del du travail r alis par les quipes de PMI le D partement du Rh ne subventionne aussi des actions en mati re de pr vention pr coce et qui peuvent concerner les animations de salle d attente PMI les projets pour d velopper les potentialit s des enfants les animations l h pital et les actions de soutien la parentalit d s la pr paration de la naissance cela s ajoute un soutien aux actions en mati re d ducation pour la sant et notamment les actions de promotion de l allaitement maternel la pr vention des infections sexuellement transmissibles ou bien les actions favorisant la qualit de l alimentation On
84. le besoin de places dans ces lieux est souvent mentionn Il est n cessaire d tudier le recours fait des structures de cette nature hors Rh ne pour compl ter l valuation des besoins tant qualitatifs que quantitatifs Les s jours d loignement Afin d organiser des s jours dits d loignement un centre ducatif renforc g r par la SLEA avait d s 2002 t habilit afin d accueillir des jeunes confi s l Aide Sociale l Enfance Dans le courant de la p riode 2006 2010 un second centre ducatif renforc avait pu tre conjointement cr avec les autorit s pr fectorales mais l tat a par la suite souhait recentrer l activit des CER sur un public relevant de l ordonnance de 1945 Les 12 places habilit es l aide sociale l enfance des deux CER de la SLEA ont donc t retir es et reprises par l tat l heure actuelle le D partement du Rh ne ne compte qu une seule structure offrant la possibilit de mettre en place des s jours d loignement le PRADO Les Deux Rivi res Pr c demment implant e en Savoie son rapatriement dans le Rh ne St Nizier d Azergues en juin 2010 n a pas permis de maintenir la capacit initiale de 10 places et a t abaiss e 6 L utilisation des s jours d loignement Au vu des fermetures temporaires successives qu a connues entre 2006 et 2010 la seule structure restante l utilisation effective des s jours d loignement n est pas significative pou
85. le foyer est d une capacit de 83 places dont 26 pour des enfants de 3 8 ans 35 sur des groupes verticaux pour des 8 18 ans et 22 places pour des adolescents de 12 18 ans cela s ajoutent les places mobilisables au sein du pavillon d accueil d urgence service de l ex infirmerie Sur la p riode 2006 2010 le nombre d enfants nouvellement accueillis au sein du Foyer a t le suivant 2006 2007 2008 2009 2010 Nombre d enfants nouvellement accueillis au sein du Foyer de l en fance de l IDEF 68 La dur e des s jours varie de 30 190 jours pour les groupes d enfants de 3 8 ans Au cours de la p riode 2006 2010 le nombre d enfants accueillis a r guli rement augment parall lement la dur e des s jours en raison de r orientations d licates mettre en uvre Ceci a t possible gr ce la mobilisation des places au sein du pavillon d accueil d urgence mais le seuil maximal est a priori atteint L ann e 2011 a d ores et d j t marqu e par le transfert du service de l ex infirmerie dans une villa situ e Saint Priest et qui peut accueillir 8 jeunes la capacit du Foyer tant d sormais de 91 places La configuration du Foyer volue aussi du fait de la mise en place de prises en charge hors les murs pour des adolescents en grande difficult d insertion socio ducative Celles ci constituent une alternative dynamique et positive l h bergement en collectif peu ou pas
86. le secteur associatif habilit e valuer la plus value de l internat en ce qui concerne la scolarit des enfants e _ Renforcer le partenariat avec les internats diffuser l information sur ceux ci aupr s des Maisons du Rh ne envisager des temps d intervention de psychologues et Actions d orthophonistes sur l ISE Internat social exp rimental d velopper la dimension locale de l accompagnement ducatif e Organiser des rencontres entre les quipes concern es par le PRE pour confronter les modes de participation e D velopper les relations entre scolarit ordinaire et l accueil et les activit s de jour e Am lioration de l ad quation entre les besoins rep r s et l offre propos e par les internats ainsi que la prise en charge des jeunes accueillis dans ces structures R sultats Am lioration des rapports entre les coles primaires les coll ges relevant tant du Hend secteur public que priv CHENE e Implication accrue des Maisons du Rh ne dans le PRE e Aide la structuration de la politique d partementale en mati re d internat scolaire vocation sociale 5 Direction de la protection de l enfance du D partement du Rh ne en lien avec Pilote 7 l Education nationale Partenaires yo nr a 7 Associations gestionnaires d internats professionnels de sant CMP secteur associatif engag s dans abilit f 3 abilit l action 162 TRAVAILLER AVEC LES TABLISSEMENTS FICHE ACTION D ACCUEIL DE
87. ler janvier 2006 ces chiffres taient respectivement de 926 et 399 En ce qui concerne le placement familial d partemental la capacit affich e n est toutefois qu une capacit th orique maximale et l int gralit des places existantes au 31 d cembre 2010 n est pas syst matiquement mobilisable du fait de situations de cong s pour maladie de d parts la retraite ou de proc dures de licenciement en cours La prise en compte de ces diff rents facteurs permet de consid rer que ce sont environ 940 places qui sont disponibles Les moyens d di s au placement familial du secteur associatif habilit a connu une forte augmentation durant la p riode 2006 2010 puisque le budget consacr est pass de 10 583 727 14 348 459 soit une hausse de 36 due notament la mise en oeuvre de la loi de juin 2005 visant valoriser et professionnaliser les assistants familiaux L activit du placement familial Sur la p riode 2006 2010 ce dispositif a permis d accueillir un nombre moyen d enfants par an de 1585 dont 1114 en moyenne pour le placement familial d partemental et 471 pour l associatif Au cours de cette m me p riode la r partition par sexe est relativement constante 53 5 des placements concernant des gar ons contre 46 5 pour les filles 63 La r partition par tranche d ge a elle connu des volutions plus notables R partition par tranche d ge des enfants accueillis dans le cadre d un placement familial
88. les familles pour la continuit la coh rence et la pertinence de la prise en charge en pr vention comme en protection Les instances de pilotage du sch ma dans un cadre de partenariat interinstitutionnel confirm doivent sous la responsabilit du Pr sident du Conseil g n ral et dans le respect de la place et du r le de chacun assurer le suivi de la mise en uvre de ce sch ma notamment de ses 50 fiches action mais aussi assurer le suivi de l valuation des actions de l atteinte des objectifs et de la port e globale de ce sch ma mis en uvre par les services du D partement CONTEXTE DE MISE EN UVRE DU 3 SCHEMA 2011 2015 CONTEXTE DE MISE EN UVRE DU 3 SCH MA 2011 2015 1 volution du contexte depuis 2006 et situation 2011 1 1 Contexte socio conomique A Population Le Rh ne compte 1 690 498 habitants en 2008 RGP INSEE soit une augmentation de 7 1 de la population depuis le recensement de 1999 La r gion Rh ne Alpes compte 6 117 229 habitants 8 4 et la France 62 134 866 habitants 6 2 Evolution de la population de 1999 2007 0 19 ns 20 39 ans 40 59 ans 60 74 ans plus d 75ans France m tropolitaine D Rh ne lpes Rh ne Selon les derni res donn es disponibles de 2007 le Rh ne est un d partement jeune les mineurs repr sentent 22 5 de sa population et les 18 20 ans 4 8 La part des mineurs a augment de 8 1 de 1999 2007 dans le Rh ne 9 1 en Rh ne
89. loignement Dans la poursuite du travail engag dans le cadre du 2 sch ma et de la loi du 5 mars 2007 r formant la protection les modalit s d articulation entre champ administratif et champ judiciaire doivent tre finalis es La prise en charge des jeunes majeurs est questionn e depuis plusieurs ann es au regard du caract re d rogatoire qu elle rev t en protection de l enfance du d sengagement de la PJJ en la mati re Il faut d sormais d finir pour ces publics des articulations avec les dispositifs de droit commun et surtout anticiper la majorit pour l ensemble des mineurs en termes de responsabilit et de gestion du quotidien La r ponse construite pour chaque mineur repose sur un partenariat qu elle s inscrive dans le champ de la pr vention ou dans celui de la protection Mobiliser le partenariat Ce partenariat doit s inscrire au niveau inter institutionnel en articulant les lors de la construction des Sch mas d partementaux concern s protection de l enfance handicap r ponses en pr vention accueil du jeune enfant comme en protection Sur les territoires la prise en charge de mineurs relevant de la protection de l enfance mais galement du m dico social et ou du handicap suppose que les acteurs se connaissent et laborent ensemble des r ponses pertinentes Objectif 4 Accompagner les enfants et les familles pour la continuit la coh rence et la pertinence de la prise en charge en
90. m mes disparit s sont observ es concernant la consommation d alcool L ge d entr e dans la sexualit se situe entre 15 et 19 ans le recours au pr servatif est une norme pr ventive bien int gr e par les jeunes bien que variable selon les milieux sociaux La contraception d urgence est mieux connue et utilis e par les femmes en particulier les moins de 25 ans Son utilisation est ponctuelle la suite de rapports non prot g s ou d erreur d utilisation de la contraception Donn es sur la mortalit en France principales causes de d c s en 2008 et volutions depuis 2000 BEH n 22 du 7 juin 2011 En France en 2008 la mortalit des enfants et des jeunes de moins de 25 ans tait faible et repr sentait 1 5 des d c s tous ges confondus Par contre la hi rarchie et les volutions des causes de d c s sont diff rentes selon les classes d ge La mortalit infantile concerne 3 095 enfants de moins de 1 an n s vivants dont 2 3 dans la 1 re semaine de vie Si les d c s li s la mort subite du nourrisson aux accidents et aux malformations cong nitales ont diminu les d c s dans la p riode p rinatale sont en augmentation en lien avec les complications de la grossesse du travail et de l accouchement les affections respiratoires h morragiques et les infections Pour la classe d ge 1 14 ans qui enregistre le plus faible nombre de d c s 1 409 en 2008 la mortalit est principalement due aux accidents et
91. matiques de sant tr s complexes l origine ou en cons quence de leurs situations familiales elles m mes chaotiques L intrication des deux probl matiques la fois sanitaire et ducative augmente la difficult des prises en charge de l une et de l autre et les morcelle Contexte constats e Construire une alliance entre le soin et l ducatif afin d optimiser les deux prises Objectifs en charge e Articuler le travail ducatif et le soin e R aliser un glossaire commun entre professionnels du social et de la sant afin de favoriser la communication e Cr er un outil de transmission d informations sur le parcours sanitaire des enfants ayant des prises en charge complexes Actions e _ Formaliser des rencontres entre les professionnels du champ sanitaire et du champ ducatif au niveau local et d partemental e D velopper les r unions de synth ses autour d un cas en s appuyant sur le m decin responsable pour le sanitaire et sur le responsable ASE pour l ducatif R sultats e Meilleure articulation des prises en charge aide sociale l enfance et sanitaire end e Rencontres r guli res entre les quipes ASE PMI et les h pitaux GENS e Cr ation et utilisation de l outil de transmission Direction sant PMI en lien avec la Direction de la protection de l enfance du D partement Pilote A du Rh ne Partenaires engag s dans H pitaux p dopsychiatrie ARS secteur associatif habilit l action
92. n cessit de le prot ger de fa on imm diate compte tenu du danger auquel il est expos une r ponse sans d lai devant tre apport e Pour ce qui est de l organisation du dispositif les protocoles ont permis de d finir la place de chacun avec l identification de 3 cercles e Le premier cercle est constitu par l IDEF avec notamment les 91 places du foyer sur lesquels peuvent tre effectu s des s jours d une dur e de trois mois avec valuation de la situation du jeune concern Le d but de l ann e 2011 a par ailleurs vu les familles d accueil que le D partement emploie en vue d effectuer des accueils en urgence tre rattach es l IDEF pour leur gestion op rationnelle e Le deuxi me cercle est compos d tablissements et services g r s par le secteur associatif au sein desquels des places sont d di es l accueil en urgence la date du 31 d cembre 2010 le nombre de structures concern es tait de 22 qui offraient 32 places en internat et 5 places en accueil de jour La dur e th orique de s jour dans le cadre d un accueil d urgence va de trois jours un mois renouvelable deux fois suivant les tablissements Les moyens mobilis s cet effet sont eux aussi variables e Enfin le troisi me cercle est constitu par l ensemble des autres places des tablissements habilit s par le D partement qui s engagent permettre une admission dans les meilleurs d lais des jeunes accueillis dans le cadre d
93. objectifs et 11 d clinaisons op rationnelles du sch ma elles traduisent concr tement les moyens identifi s pour les atteindre d ici 2015 Ces fiches action identifient pour la plupart un nombre limit d actions concr tes Elles croisent les remont es du terrain et les enjeux institutionnels Elles r pondent de fa on d taill e aux pr occupations marges de progr s ou bonnes actions rep r es dans la pratique des professionnels Elles ont fait l objet de relecture et d changes avec un groupe miroir compos de 25 professionnels des services centraux et des Maisons du Rh ne du D partement de la PJJ du secteur associatif habilit et de l Inspection d Acad mie Objectifs Connaitre les besoins et la pertinence de l offre en mati re de protection de l enfance valuer les situations des enfants des adolescents et des jeunes majeurs en mobilisant les ressources disponibles D finir des r ponses adapt es aux besoins des enfants des adolescents des jeunes majeurs et des familles D clinaisons op rationnelles Liste des fiches action Actualiser la connaissance des 1 assurer une veille th orique et contextuelle familles au regard 2 d velopper de nouvelles formes de diffusion des des volutions connaissances aupr s de l ensemble des acteurs soci tales L 3 3 ariculer les diff rents niveaux et types d valuation des Evaluer les besoins ar 7 tablissements
94. ou Libert Surveill e Pr judicielle elles augmentent de 21 La progression la plus remarquable concerne les Mises Sous Protection Judiciaire MSP J en 4 ans les MSPJ sont 6 fois plus prononc es par les magistrats 36 mesures en 2006 et 208 mesures en 2010 soit 477 On constate que les mises sous protection judiciaire concernent essentiellement les jeunes de 17 20 ans 48 e Les mesures probatoires et d ex cution de peine sur l ensemble de la p riode 2006 2010 Sur l ensemble de la p riode 2006 2010 on note une progression des contr les judiciaires CJ de 107 60 Une croissance exponentielle en 2006 et une hausse massive en 2007 qui s explique par la loi du 5 mars 2007 autorisant la mise sous contr les judiciaires des mineurs de moins de 16 ans au cours de proc dures correctionnelles Concernant les Sursis avec Mise l preuve SME on constate une baisse de 30 En 2006 le SME tait la peine la plus utilis e par les juges compter de 2008 on constate que les SME sont moins prononc es et l hypoth se est faite que de nouvelles mesures comme les stages de formation civique ou de citoyennet sont plus attractives Cette hypoth se ne se v rifie pas dans les faits car le nombre de mineurs concern s par ces stages est en baisse Les mesures de Travail d Int r t G n ral TIG chutent par moiti 52 En 2006 les TIG sont en augmentation constante puis commencent chuter compter de 2007 jusqu
95. personnes handicap es adultes au mieux 20 ans Pour ce public trois types de situations ont en outre t rep r s comme probl matiques Il s agit de celles des jeunes confi s l ASE et dont e le principal handicap est psychique autisme psychose avec des troubles du comportement ce sont de jeunes adultes handicap s qui ont besoin d une prise en charge m dico sociale et ducative et pour qui l insertion professionnelle est des plus complexes e le principal handicap est mental d ficience intellectuelle avec une incapacit en termes d autonomie de vie et qui doivent b n ficier d une prise en charge m dico sociale e le principal handicap est psychosocial ces jeunes pr sentent souvent une association de d ficiences l g res psychique et mentale avec des situations de ruptures et de carences multiples ayant entra n une grande fragilit psychique pouvant se manifester par des passages l acte et de la violence ils n cessitent une prise en charge m dico sociale avec association d un milieu ducatif contenant ouvert et le cas ch ant d un accompagnement vers un soin Dans ces situations le service d partemental de l Aide Sociale l Enfance au mieux soutient et accompagne mais plus g n ralement suppl e la famille qui peut tre d munie d faillante absente Au cours de la p riode 2006 2010 afin d am liorer la prise en charge de ces publics et de faciliter la t che des professionnels un import
96. peut noter pour ce dernier sujet l adh sion du D partement via les professionnels de PMI au r seau REPOP r seau qui r unit des professionnels de sant lib raux hospitaliers de sant scolaire et de protection maternelle et infantile autour de la prise en charge et de la pr vention de l ob sit p diatrique D Pr vention et actions autour de la scolarit La formation et la r ussite scolaire sont au nombre des l ments qui concourent au bon d veloppement de l enfant quand l absent isme les difficult s le d crochage scolaires sont souvent g n rateurs d informations pr occupantes et r v lateurs de difficult s ducatives Aux c t s de l ducation Nationale le D partement du Rh ne a de longue date adopt une politique visant favoriser la scolarit des jeunes rencontrant des difficult s et ce de diverses mani res Il participe ainsi divers r seaux et projets et soutient des structures permettant aux jeunes de b n ficier d une scolarit adapt e ou bien de s inscrire dans des parcours de formation qualifiante 37 D1 La participation au Programme de R ussite ducative PRE et au projet ducatif local Issu de la loi de programmation de coh sion sociale du 18 janvier 2005 ce programme vise mobiliser sous la responsabilit des maires un partenariat de tous les acteurs locaux qui interviennent dans les domaines p dagogiques et ducatifs dans un objectif large de pr vention Les responsables
97. plus en plus d enfants grands plus de trois ans des fratries et des enfants en situation de handicap 89 Enfants adopt s l tranger 1000 4500 Enfants adopt s l tranger Rh ne 4 Source D partement du Rh ne 4000 3 504 par l interm diaire de l AFA 3162 3271 2017 3500 100 F4 ga 21 3000 a2 par l interm diaire d un OAA 2500 2000 EI en direct 10 zA 81 1500 42 1000 Enfants adopt s l tranger 500 France Source minist re des affaires trang res 1 0 2005 2006 2007 2008 2009 2010 Suite la r forme de 2005 le D partement contribue au suivi de l adoption internationale e suivi administratif des organismes autoris s pour l adoption OAA habilit s par le Rh ne CASF Art L225 11 L 225 14 2 R 225 12 R 225 46 e organisation du travail des correspondants d partementaux de l agence fran aise de l adoption AFA avec des missions de conseils d orientation et d accompagnement des candidats constitution de dossiers d information sur les diff rents pays entretiens avec des familles 53 en 2011 Les pupilles de l tat r le du Conseil de famille Admission en qualit de pupille et r le du Conseil de famille Art L 222 6 L 224 1 L 225 1 et R 224 1 R 224 25 du CASF Le Pr fet est le tuteur des pupilles de l tat Il est assist pour toutes les d cisions concernant la vie des enfan
98. pour 1000 en 2000 10 pour 1000 en 2007 Cette Contexte probl matique concerne en particulier les adolescentes les plus d favoris es Ce sont constats des grossesses qui demandent un suivi plus attentif et une mobilisation coordonn e des acteurs intervenant dans l accompagnement e Amener les adolescentes en situation de vuln rabilit r fl chir sur les th matiques Objectifs du d sir de grossesse du d sir d enfants et de la parentalit e Conna tre les pratiques actuelles sur l accompagnement aupr s des adolescentes enceintes afin d am liorer le dispositif si n cessaire e R aliser une enqu te sur les modalit s et les r sultats de l accompagnement de ces grossesses par la PMI et le r seau p rinatal e Organiser pour l ensemble des CPEF des changes d exp riences d accompa Acti gnement aupr s des adolescentes enceintes cions e Organiser une journ e de formation pour les professionnels des CPEF d partementaux et associatifs sur le th me des grossesses adolescentes e Mettre en place des actions aupr s des adolescentes les plus vuln rables e Travailler avec les autres collectivit s qui portent des actions dans ce domaine R sultats Pr conisations suivre suite aux r sultats de l enqu te e Am lioration de l accompagnement des adolescentes enceintes attendus e Renforcement de la pr vention aupr s des adolescentes les plus vuln rables Pilote Direction sant PMI du D partement du Rh ne Partenai
99. profil des jeunes qui ont fait l objet de ces AEMO la r partition par sexe est constante sur la p riode 55 des mesures concernant des gar ons 45 des filles 60 Pour ce qui est de l ge des mineurs concern s ils se r partissent de la mani re suivante R partition par tranche d ge des b n ficiaires d AEMO au cours de la p riode 2006 2010 en 2006 2007 2008 2009 2010 0 3 ans 7 5 6 8 6 5 6 3 6 1 4 6 ans 13 6 13 1 12 1 12 2 12 0 7 9 ans 15 8 15 7 15 6 16 3 16 4 10 12 ans 17 7 18 4 18 3 19 2 18 7 13 15 ans 21 3 21 1 21 8 21 4 23 5 16 17 ans 24 2 25 1 25 8 24 6 23 3 Een 0 6 ans 21 0 19 8 18 6 18 5 18 0 7 12 ans 33 5 34 0 33 8 35 5 35 1 13 17 ans 45 4 46 2 47 6 46 0 46 8 R partition par tranche d ge des nouveaux entrants b n ficiant d une AEMO au cours de la p riode 2006 2010 en 2006 2007 2008 2009 2010 0 3 ans 14 0 15 4 19 3 17 5 15 1 4 6 ans 16 2 13 6 14 8 18 2 16 4 7 9 ans 17 4 15 3 15 19 9 16 4 10 12 ans 16 4 18 4 16 9 17 5 16 6 13 15 ans 23 7 23 4 21 3 18 7 23 8 16 17 ans 15 0 14 8 13 1 10 9 10 6 ai 0 6 ans 30 2 29 0 34 1 35 8 31 5 7 12 ans 33 8 33 7 32 0 37 4 33 0 ERAGE 38 7 38 2 34 4 29 6 34 4 Sur la p riode coul e comme pour les AEA il faut constater que la part relative des 0 6 ans a diminu au sein du nombre global de mineurs suivis quand celle des 13 17 et dans une mesure moindre cel
100. ration en accueil pr par sur envoi d une candidature d admission Les EPE interviennent aupr s d adolescents en difficult familiale scolaire sociale et ancr s dans des actes de d linquance tous plac s sur le fondement de l ordonnance de 1945 L intervention ducative men e aupr s des jeunes confi s a pour objectif de les accompagner dans la construction d un projet ducatif global 47 e Le Service ducotif Aupr s du Tribunal SEAT Le SEAT a pour mission d apporter une aide la d cision des magistrats et concernant les mineurs d linquants d f r s devant les autorit s judiciaires suite la commission d une infraction a notamment vocation fournir un clairage d taill sur la situation des mineurs d f r s et de proposer aux magistrats un projet d action ducative alternatif l incarc ration lorsque cela appara t n cessaire e Le Service ducatif l tablissement P nitentiaire pour Mineurs du Rh ne SEEPM Ce service exerce aupr s des mineurs incarc r s diverses missions e une intervention ducative continue aupr s des mineurs incarc r s e l organisation permanente d actions ducatives qui ont pour objectifs le d veloppement de la personne l int gration sociale et l insertion professionnelle du mineur ou du jeune majeur e une prise en charge ducative qui veille au maintien de leurs liens familiaux et sociaux et qui pr pare leur sortie Pour mener bien ces mi
101. s pour chacun des outils sur sa notori t son usage et son utilit e la deuxi me organis e le 16 d cembre a rassembl une centaine de personnes et a port sur certains objectifs strat giques clairement affich s dans le sch ma 2006 2010 et leur impact e la troisi me a port sur la construction du 3 sch ma et s est tenue le 17 f vrier matin en pr sence de 165 personnes Elle a permis de traiter 7 th matiques qui s taient d gag es l issue du bilan la continuit et la coordination des prises en charge le partenariat local l valuation des situations individuelles l anticipation de la majorit la pr carit des familles vuln rables les nouvelles mesures judiciaires en milieu ouvert Neuf groupes de travail se sont r unis entre une et quatre fois et ont rassembl 170 participants Les travaux ont port sur des th matiques cibl es e la poursuite du travail d articulation des d cisions de protection administrative et de protection judiciaire e l volution des AEMO adapt e aux besoins des ann es 2010 e les alternatives aux ruptures de prises en charge dans le cadre du placement en pr ventif et en cas de crise e le d veloppement et la qualification de l accueil en placement familial e l volution des pratiques professionnelles face l accouchement dans le secret au d laissement parental la d claration judiciaire d abandon et l adoption notamment simple e e d veloppe
102. s inscrivent dans le contexte d un projet sp cifique La mise en place des fonctions d EPPOO se fera en s appuyant sur les tablissements d j existants UEHC l EPPOO se dotera d un projet sp cifique dans le cadre du sch ma interr gional de placement judiciaire Les fonctions d EPPOO s inscrivent dans le contexte d une intervention imm diate avec une mise l cart de la soci t m me symbolique m me tr s courte Les fonctions d EPPOO sont d accueillir tous les jeunes de 13 18 ans dont le placement p nal imm diat aura t ordonn par le juge apr s son d ferrement et de mettre en uvre une action de rupture du jeune avec son milieu et proc der ou compl ter le diagnostic psychologique familial social et environnemental L EPPOO doit ainsi permettre e une prise en charge pr coce du jeune auteur d une infraction e une rupture visant faire comprendre au jeune la gravit de ses actes e un diagnostic psychologique familial social et environnemental Pour ce qui est de l UEHC de Saint Genis les Olli res un projet de cr ation d un Centre ducatif ferm est en cours de r flexion 50 B2 Le secteur associatif habilit Les interventions des tablissements et services des secteurs public et associatif habilit sont organis es de fa on compl mentaire afin de garantir l ex cution des d cisions judiciaires et de construire les parcours des mineurs La mise en oeuvre par la DTPJJ de la po
103. situations a t reprise dans la loi du 5 mars 2007 r formant la protection de l enfance La loi a pos clairement cette ma trise du recours au judiciaire et a confort l objectif fix par le 2 me sch ma on peut noter ce sujet e le d veloppement du recours aux mesures administratives par rapport au judiciaire hausse de la part des mesures administratives par rapport aux mesures judiciaires 38 en 2010 contre 32 en 2006 e la hausse de la part des mesures d AEA par rapport aux mesures judiciaires d AEMO 46 en 2010 contre 37 en 2006 e parall lement un travail inter institutionnel a d marr en 2009 sur le th me de l articulation entre champ administratif et champ judiciaire Par rapport aux actions envisag es sp cifiquement dans le second sch ma figurait la volont d am liorer la lisibilit de l AEA e le r f rentiel sur les AEA a t labor comme pr vu cf Axe 1 Objectif strat gique 3 e des mesures d AEA sp cialis es ont t cr es petite enfance adolescents conjugopathie N anmoins contrairement ce qui tait pr vu dans le sch ma le r f rentiel sur le placement administratif n est pas r alis ce jour pas plus que le protocole du retour du judiciaire l administratif Objectif op rationnel 6 Am liorer la qualit de la prise en charge Cet objectif devait tre travaill dans trois directions l adaptation des prises en charge des adolescents aux probl ma
104. situations plus complexes n cessitant une r ponse adapt e et ventuellement une prise en charge multiple organiser le travail en r seau en interne au D partement professionnels m dico sociaux et si n cessaire en externe e Suivre au niveau global la mise en uvre du rep rage des situations e Am lioration du rep rage des besoins et ou difficult s des familles en vue d une R sultats r ponse adapt e attendus e Am lioration du travail d articulation entre les professionnels de PMI du travail social et de l ASE Pilote Direction sant PMI du D partement du Rh ne en lien avec les Maisons du Rh ne Partenaires engag s dans Education nationale h pitaux psychiatrie MDPH l action 150 MO OBILISER L ACCOMPAGNEMENT GLOBAL FICHE ACTION SOCIAL D UNE FAMILLE AU SERVICE DE LA e PR VENTION DE LA PROTECTION ET DU TRAITEMENT D UNE SITUATION ENFANCE OBJECTIF 2 valuer les situations des enfants des adolescents et des jeunes majeurs en mobilisant les ressources disponibles D CLINAISON OP RATIONNELLE Mobiliser les actions de pr vention primaire pour conna tre et valuer les besoins des familles Contexte Les travailleurs sociaux accompagnent dans la globalit de leurs situations les familles tat en difficult s notamment en pr carit socio conomique ou psycho afffective afin de consiais les orienter vers un accompagnement ou une prise en charge ad
105. son Actions on e Informer la famille et les tiers du r le du juge aux affaires familiales e Elaborer un document de pr sentation des missions de l avocat destination des professionnels d partementaux R sultats e Pr servation de l environnement au regard de l enfant pendant son placement attendus e Une parole de l enfant port e par son avocat dans les d bats Pilote Direction de la protection de l enfance du D partement du Rh ne Partenaires engag s dans Ordre des avocats Tribunaux l action 189 AM LIORER L ARTICULATION DES PRISES EN SE CHARGE POUR LES SITUATIONS RELEVANT ro DE LA PROTECTION DE L ENFANCE ET DU 43 HANDICAP OBJECTIF 3 D finir des r ponses adapt es aux besoins des enfants des adolescents des jeunes majeurs et des familles D CLINAISON OP RATIONNELLE Mobiliser le partenariat lors de la construction des r ponses en pr vention comme en protection La bonne coordination des prises en charge faites au titre du handicap et de la protection de l enfance est essentielle pour l int r t de l enfant concern et de sa famille Au cours de la p riode 2006 2010 le travail partenarial men entre le D partement direction de la protection de l enfance la MDPH l ARS les tablissements m dico Contexte sociaux a continu et progress Ceci a notamment permis une meilleure repr sentation constats de leurs missions respectives par les professionnels des deux champs concern s ainsi qu
106. sormais n cessaire d harmoniser les pratiques autour de certaines des aides aux familles et interventions domicile A ce titre il est important d am liorer la lisibilit du champ d intervention de certains professionnels et notamment les TISF les CESF les d l gu s aux prestations familiales les conseillers conjugaux et les conseillers de m diation familiale La r daction d outils type guides professionnels peut permettre d uvrer en ce sens Contexte constats e Poursuivre la cr ation d outils afin d assurer une meilleure lisibilit des actions de Objectifs pr vention e D finir les cadres d intervention des professionnels concern s e laborer un r f rentiel de l intervention des TISF e laborer un r f rentiel de l AESF e laborer des r f rentiels ou des guides de pratiques concernant les autres Actions professions intervenant aupr s des familles d l gu s aux prestations familiales conseillers conjugaux et m diateurs familiaux e Accompagner la diffusion et l appropriation de ces r f rentiels cf fiche action n 14 R sultats Renforcement du travail de pr vention aupr s des familles en valorisant les actions d d accompagnement ducatif contractualis en harmonisant les pratiques et en facilitant attendus la mise en uvre des d cisions Pilote Direction de la protection de l enfance du D partement du Rh ne Partenaires n se dans Direction Sant PMI conseill res conj
107. tant sur le plan quantitatif que qualitatif Bien que pr par en 2005 et adopt en 2006 ce sch ma a su en outre s adapter pour prendre le virage de la r forme de la protection de l enfance promulgu e en mars 2007 en int grant les apports de la loi parmi les volutions d ores et d j envisag es Le troisi me sch ma 2011 2015 est celui de la maturit de la stabilit de l assimilation des volutions nombreuses des ann es pr c dentes Il tire les le ons de 10 ans de partenariats denses et de productions souvent ambitieuses Sa ligne directrice s appuie sur le parcours de l enfant en danger prot g par l aide sociale l enfance autant que possible en accord avec la famille ou bien en application de d cisions de justice Dans tous les cas la mise en uvre de la protection de l enfance dans le Rh ne cherche promouvoir l int r t de l enfant dans tous les aspects de sa vie bien tre social et psychologique scolarit sant La connaissance fine et mesur e des difficult s psycho socio ducatives des familles des enfants des adolescents et des jeunes majeurs l valuation pertinente des situations de danger pour les enfants et des difficult s familiales la d finition de r ponses r alistes et n anmoins adapt es aux besoins observ s et aux d cisions judiciaires la mise en place d un accompagnement social et ducatif bienveillant et constructif pour les familles en s appuyant notamment sur un partenar
108. une m re au sein de ce dispositif tendu et de cibler des actions autour de certains publics en vue de faciliter leurs prises en charge cet effet le dispositif doit faire l objet d un travail d valuation globale portant sur les aspects quantitatifs et qualitatifs tant en ce qui concerne sa composante publique qu associative Ce travail doit permettre de d terminer les outils manquants pour la prise en charge des situations les plus complexes d instaurer une meilleure r gulation de l ensemble en d finissant au mieux les responsabilit s de chacun des acteurs Doit ainsi tre travaill le partenariat entre ces structures et les Maisons du Rh ne que ce soit au niveau de la r partition des t ches d accompagnement social ou au niveau de la PMI mais aussi l articulation plus globale avec les dispositifs de droit commun Pour ce qui est du contenu des prises en charge les volutions du travail mener seront fonction des caract ristiques des populations accueillies par exemple le nombre de jeunes m res ou futures m res qui sont aussi des mineures isol es trang res ont augment au cours des derni res ann es Le traitement des situations des m res ou futures m res en errance doit aussi tre am lior 87 En ce qui concerne plus particuli rement le service accueil m re enfant de l IDEF la p riode 2011 2015 sera marqu e par la construction de nouveaux b timents sur le site de Bron r pondant mieux aux besoins sp
109. ur du dispositif depuis 2005 Dans le Rh ne la r forme de 2005 a fait voluer les activit s r alis es par les quipes m dico sociales des Maisons du Rh ne et des services centraux du D partement tant dans la proc dure d agr ment en particulier avec l augmentation du nombre d entretiens avec les candidats l adoption que dans l accompagnement des familles Sur la p riode 2006 2010 cette volution a donc mobilis fortement le dispositif en mati re d adoption 88 L information des candidats l adoption L information initiale des candidats l adoption constitue un axe fort du dispositif e r unions d information avant le d p t du dossier pour optimiser cette premi re phase essentielle dans l appr hension de la r alit de l adoption 52 par an e r unions d accompagnement pendant l instruction de la demande d agr ment 12 par an e r unions post agr ment apr s la d livrance de l agr ment 12 par an Les agr ments L instruction des demandes d agr ment constitue un autre volet important puisque chaque ann e dans le Rh ne pr s de 300 personnes entreprennent une d marche pour adopter un enfant Toutes n aboutissent pas la d livrance de l agr ment chaque ann e entre 1 et 7 des demandes sont refus es Agr ments en vue d adoption 500 1200 450 400 921 Aot e 969 960 992 1000 350 309 B a L 800 Agr ments d livr s par an 300 4269 2504 L 600 Agr ments
110. 0 55 57 N LE D PARTEMENT 0 15 00 3 11 D partement du Rh ne Droits r serv s CIG Ao t 2011 kilom tres Sources G oFla c IGN Paris 43 Capacit Type de prestation Adresse Commune LE 14 LE 16 LFA 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 Chalet y 20 Accueil de jour 61 rue Jean Sellier 69520 GRIGNY des Enfants se Here Lieu 16 Accueil de jour 40 avenue Jean Jaur s 69200 VENISSIEUX essources St Vincent 12 Accueil de jour 34 rue Francisque Jomard 69600 OULLINS BASE 19 Apparement g ie de Crim e 69001 LYON ducatifs Appartements z 69400 Les Pierres Dor es 14 ducatifs 87 rue Fran ois Giraud VILLEFRANCHE SUR SAONE Pomme d Api z0 PETEMENS la Pus Ricdhan 69004 LYON ducatifs SIAJE go VJAPPATEMENS Adcours Lafayete 69003 LYON ducatifs La Barge 22 CEP 5 avenue Lucien Blanc 69290 GREZIEU LA VARENNE La Vidaude 36 CEP Chemin de La Vidaude 69230 ST GENIS LAVAL CEPAJ 35 CEP Chemin de Bernicot 69230 ST GENIS LAVAL ma ag A 16 CEP 3 rue des Mariniers 69420 CONDRIEU prodo aure 54 CEP 90 rue du P re Chevrier 69270 FONTAINES ST MARTIN Chance Habitati une 30 EI 164 rue Challemel Lacour 69008 LYON Moulin Vent Pontani une s6 mT 133 cours Combera 69003 LYON Part Dieu Habitat Jaune 24 FJT 90 cours Tolsto 69100 VILLEURBANNE Totem 69400 Accueil 6 FJT 11
111. 1 de foyers fiscaux non imposables En Rh ne Alpes le revenu moyen est de 24 070 avec 43 5 de foyers fiscaux non imposables et en France m tropolitaine le revenu moyen est de 23 450 avec 45 8 de foyers non imposables Revenus moyens 26 000 25 000 24 000 Le Rh ne se distingue de la r gion Rh ne Alpes et de la France m tropolitaine avec un revenu moyen plus lev La tendance est la hausse de 2006 2008 pour la France m tropolitaine Rh ne Alpes et le Rh ne 23 000 22 000 21 000 2006 2007 2008 France m tropolitaine DRh ne dlpes m Rh ne Part des foyers fiscaux non imposables 48 48 De 2006 2008 les trois niveaux d observation ont Ko volu de la m me mani re avec une baisse de la part er des foyers fiscaux non imposables en 2007 et une 40 hausse en 2008 38 36 2006 2007 2008 mFrance m tropolitaine DRh ne jpes Rh ne B2 Pauvret logement La part de la population vivant en dessous du seuil de pauvret c est dire inf rieur 60 du niveau de vie m dian est de 12 en 2008 dans le Rh ne soit plus faible qu en France 13 Au sein de cette population 20 6 sont des familles monoparentales dans le Rh ne 20 9 en France et 42 6 des couples avec enfants 40 5 en France les familles sont donc davantage repr sent es dans le Rh ne Le taux de logements sur occup s selon la d finition de l INSEE est de 10 8 dans le Rh ne et de 9 4 au n
112. 10 vient d arriver son terme L ensemble des partenaires est invit participer son bilan par l interm diaire de groupes de travail pluridisciplinaires et proposer par crit un rapide bilan et de nouvelles orientations pour le 3 sch ma Bilan Le 2 sch ma par l interm diaire de ses comit s de pilotage et techniques de composition pluridisciplinaire a permis une meilleure connaissance de la place de chaque 2 rue Bichat 69271 LYON CEDEX 02 T l 04 78 92 77 74 Fax 04 78 92 78 19 www gendarimerie interieur gouv fr 114 partenaire une facilit d changes et a mis en vidence la n cessit d un rapprochement des cultures professionnelles Le travail en commun institu au sein de ces comit s et des groupes de r flexions qui en d coulent a abouti la cr ation et la mise en uvre de nombreux outils p dagogiques en direction des professionnels Nous ne citerons que le guide pratique des situations pr occupantes et sa cellule de veille ainsi que le protocole d accueil d urgence des mineurs Ces outils sont pour les militaires du groupement de gendarmerie du Rh ne une aide ind niable dans les situations qu ils ont conna tre dans leurs missions journali res R flexions et projections Le 3 sch ma plus court dans le temps 2011 2014 pourrait avoir pour vocation non pas de cr er de nouveaux outils mais de parfaire l utilisation de ceux labor s dans le 2 sch ma par l
113. 1945 69160 TASSIN LA DEMI LUNE 7 CEPAJ 80 Foyer Chemin de Bernicot 69564 ST GENIS LAVAL lt y e Passage 14 Foyer 14 route du Pont de Ch ne 69340 FRANCHEVILLE lt Les C dres Bleus 21 Foyer 166 rue Commandant Charcot 69005 LYON sti Les Deux Rivi res 6 Foyer Lieu dit La Gare 69870 ST NIZIER D AZERGUES WA Les Esses 6 Foyer Chemin des Esses 69700 MONTAGNY A Les Glycines 42 Foyer 11 rue de Champvert 69005 LYON 5 Pogg es Tilleuls i Foyer Ai rue Carnot 69200 VENISSIEUX Lieu Accueil 43 TE 20 Foyer 25 chemin de Villeneuve 69130 ECULLY VEI Pomme d Api 32 Foyer 49 avenue G n ral de Gaulle 69300 CALUIRE ET CUIRE UM Relais Saint Bruno 13 Foyer 40 rue Louis Aulagne 69600 OULLINS CT St Michel 29 Foyer 6 place Eug ne Wernert 69005 LYON VA Le Cocon 6 Lieu de vie La Ruillardi re 69850 ST MARTIN EN HAUT CE les Trois Planches 19 Foyer St Jean la Buissi re 69550 AMPLEPUIS Vs Bois de la Dame 6 Lieu de vie Le Sorlin 69610 GREZIEU LE MARCHE 1 La Chevrette 4 Lieu de vie Vaux 69840 JULIENAS ST Le Corail 6 Lieu de vie 17 route de Bordeaux 69850 DUERNE m 69270 y Le Ganatin 5 Lieu de vie 7 chemin des Vondi res ST ROMAIN AU MONT D OR Ekg amont 37 Lieu de vie 46 avenue Auguste Wissel 69581 NEUVILLE SUR SAONE Neuville DR Lo Cl des 6 Lieu de vie Lieu dit Champs Bernard 69840 CENVES Champs 55 a das En 24 MECS 61 rue Jean Sellier 69520 GRIGNY YA Clair Matin 33 MECS 79 route de Bordeaux 69670 VAUGNERAY YA Clair
114. 2007 fait du recours aux mesures administratives ou au moins la tentative de recours un pr alable obligatoire la sollicitation des autorit s judiciaires Dans cet esprit a t conclu en 2010 un protocole relatif aux articulations partenariales entre les services du D partement et les associations de Sauvegarde de l Enfance et de l adolescence de Lyon et de Villefranche sur Sa ne Le passage d une mesure judiciaire une mesure administrative reste toutefois parfois difficile mettre en uvre la position des parents n tant pas toujours facile Contexte accompagner ni stable dans la dur e Des modalit s d valuation de la situation et constats de transmission d information sont pr voir pour permettre la prise de d cision par le responsable enfance Le 6 f vrier 2008 le D partement a sign une chare partenariale en assistance ducative avec les autorit s judiciaires la DPJJ et les dirigeants des associations habilit es la protection de l enfance pour am liorer et renforcer les compl mentarit s les articulations et les coordinations entre les institutions et pour faciliter les prises en charge individualis es fond es sur une valuation partag e des besoins de l enfant dans un plan d action volutif e Faciliter le passage des mesures judiciaires AGBF AEMO placements aux mesures administratives AESF AEA e Valoriser l application du protocole d articulation ASE AEMO de 2010 Objectifs e _ valuer
115. 4 boulevard Gambetta VILLEFRANCHE SUR SAONE 69220 Les Remparts 3 FJT 9 rue du Dr Duplant BELLEVILLE SUR SAONE L Escale Lyonnaise 16 FJT 100 rue de Cr qui 69006 LYON 6 MAJO Parilly 18 FJT 10 rue Louis Blanc 69200 VENISSIEUX LORIE on 30 FIT 2 impasse Metral 69100 VILLEURBANNE Charpennes UCJG R sidence B 23 FJT 1 rue Charny 69100 VILLEURBANNE guier i 69660 x Foyer A2 19 Foyer 21 rue de la P lonni re COLLONGES AU MONT D OR Anef 22 Foyer 85 rue Louis Blanc 69006 LYON Bergame 2 7 Foyer Chemin de Bernicot 69230 ST GENIS LAVAL Bergame 6 Foyer 84 bis rue Commandant 9005 LYON Charcot Chalets AJD 14 Foyer SPORE QUE 69300 CALUIRE ET CUIRE VerSailles Chamfray 18 Foyer ls AEO 69350 LA MULATIERE Foyer de la Barge 22 Foyer 5 avenue Lucien Blanc 69290 GREZIEU LA VARENNE Foyers fa 19 Foyer 21 chemin de La Pomme 69811 TASSIN LA DEMI LUNE de la Demi Lune Foyer De la Tour 13 Foyer Chemin Pacalon 69970 MARENNES 44 Type de Re prestation Institut lt I D partemental de 138 Foyer 62 rue Lionel Terray 69500 BRON l Enfance IDEF 7 69270 FONTAINES ST xyli Foyer du Cantin 25 Foyer 185 rue Charles Laroche MARTIN 33 P gk 28 Foyer 3 rue des Mariniers 69420 CONDRIEU Al Laurenfance 12 Accueil de jour 55 avenue du 8 Mai 1945 69160 TASSIN LA DEMI LUNE lt I Laurenfance 7 Foyer 55 avenue du 8 Mai
116. A1 Le travail social de polyvalence Ce travail de pr vention va en premier lieu se fonder sur une approche globale des familles avec comme objectif d uvrer sur les facteurs socio conomiques culturels environnementaux susceptibles de g n rer des situations de risques ou de danger pour les enfants Il s agira alors d intervenir en amont afin d viter que des risques n apparaissent ou se concr tisent Parmi les principaux facteurs susceptibles de fragiliser le milieu familial on retrouve la pr carisation r sultant des difficult s existant sur le march du travail celles relatives au logement l int gration des minorit s ou encore la rel gation urbaine Dans le secteur social le travail de pr vention primaire men a pour objet d am liorer l insertion sociale Il est le fait du service d partemental d action sociale et des travailleurs sociaux de polyvalence qui au cours de l ann e 2010 ont par exemple re u 71 783 m nages Le travail r alis passe par une mobilisation de dispositifs de droit commun comme le rSa ou le fonds de solidarit logement A2 Le dispositif d accueil des jeunes enfants Le dispositif d accueil des jeunes enfants est constitu par les tablissements d accueil des jeunes enfants et les assistants maternels et d autres relais comme les centres de loisirs ou les lieux et espaces d accueil enfants parents Bien que repr sentant avant tout un dispositif de droit commun destin l ensemble des famil
117. ALUER ET ADAPTER LE DISPOSITIF e D ACCUEIL D URGENCE EN PARTENARIAT ACTION AVEC LES TABLISSEMENTS HABILIT S 31 ET LES SERVICES DE PLACEMENT FAMILIAL OBJECTIF 3 D finir des r ponses adapt es aux besoins des enfants des adolescents des jeunes majeurs et des familles D CLINAISON OP RATIONNELLE Consolider les r ponses en mati re de protection de l enfance et diversifier les prises en charge En 2010 l accueil d urgence au titre de la protection de l enfance dans le Rh ne a t refondu avec la conclusion d un protocole qui institutionnalise un dispositif compos de 3 cercles l IDEF des tablissements du SAH comprenant des places d di es l accueil en urgence et l ensemble des autres places des tablissements habilit s par le Pr sident du Conseil g n ral qui s engagent permettre une admission dans les meilleurs d lais des jeunes accueillis dans le cadre du dispositif d accueil d urgence Malgr cette r forme ce dispositif conna t r guli rement des ph nom nes de saturation Contexte et plusieurs constats doivent tre faits constats e les dur es de s jour au sein de l IDEF ou bien sur les places d di es l urgence dans le secteur associatif habilit d passent r guli rement celles initialement envisag es Cette situation s explique notamment par une r partition des places inadapt es aux ges des publics accueillis en urgence et des r orientations difficiles mettre en oeuvre
118. C T A na va wA A TEE CCS Editorial Pr ambule 1 volution du contexte depuis 2006 et situation 2011 1 1 Contexte socio conomique A Population B Donn es socio conomiques B1 Revenu moyen B2 Pauvret logement B3 Ch mage i S E E A A B4 Minima sociaux C Scolarit D _Jeunes et handicap D1 Scolarisation des l ves en situation de handicap 2009 201 0 dans les tablissements publics et priv s du Rh ne D2 PreslaionS 2 D3 Offre d accueil E Sant des jeunes 1 2 Contexte l gislatif et institutionnel A Un contenu r form A1 La place de la pr vention consacr e A2 La red finition des proc dures de rep rage d tection et de signalement des situation de danger A3 La recherche d une meilleure appr hension des tions ou l valuation individuelle A4 La place des parents et des enfants E A5 Des mesures de protection due et m leiees A6 Protection de l enfance et d linquance juv nile B Le red ploiement institutionnel du dispositif B1 Le D partement chef de file de la protection de y enfance B2 Le repositionnement de l tat B3 La r gulation revisit e 1 3 Contexte financier 2 tat des lieux des actions de pr vention et du dispositif de protection dans le Rh ne volution depuis 2006 25 2 1 Chiffres cl s de la protection de l enfance 25 A Les mineurs l 25 AT Evolution par type de d cision 25 A2
119. CHE ACTION ET TYPES D VALUATION 3 DES TABLISSEMENTS ET SERVICES OBJECTIF 1 Connaitre les besoins et la pertinence de l offre en mati re de protection de l enfance D CLINAISON OP RATIONNELLE valuer les besoins et les r ponses apport es en mati re de protection de l enfance mesures administratives et judiciaires Aux instruments de contr le traditionnellement d tenus par les autorit s publiques en mati re administrative et budg taire se sont ajout es depuis 10 ans de nouvelles proc dures Les tablissements et services sont d sormais soumis l obligation de mener des valuations internes et externes suivant un calendrier d fini par voie r glementaire Parall lement le D partement du Rh ne a engag une d marche d valuation des Contexte prestations socio ducatives dans les maisons d enfants et les foyers Les services de constats l Etat PJJ ont quant eux mis en place une politique d audit des structures habilit es justice laquelle le D partement s est associ e par convention du 4 juillet 2011 Les proc dures d habilitation et dans une moindre mesure de tarification participent aussi cette d marche L ensemble de ces proc dures vise am liorer l existant mais leur multiplication n cessite de les articuler afin d optimiser leur champ d application et port e respectifs e Articuler la r alisation des missions d valuation et d audit Objectifs e Engager une dynamique de r f
120. HEISUR SAONE LE BOIS D OINGT LIMONE ST LAURENT DE CHAMOUSSET ST SYMPHORIENI SUR COISE ST SYMPHORIEND OZON RH NE D partement du Rh ne Droits r serv s Observatoire d partemental Avril 2011 Sources BDCARTO c IGN Direction de la protection de l enfance N 10 00 kilom tres Carte n 2 R partition par canton du domicile parental des mineurs en milieu ouvert AEMO et AEA au 31 12 2010 Part des mineurs en milieu ouvert par rapport au nombre total de mineurs en milieu ouvert dans le Rh ne E De5 10 e B De2 5 MONSOL gt B De1 2 E De0 1 SIGENIS LAVAMANOS RICA ST SYMPHORIEN D RH NE Le D raeteu Ent D partement du Rh ne Droits r serv s Observatoire d partemental Avril 2011 Sources BDCARTO C IGN Direction de la protection de l enfance o 10 00 n kilom tres Carte n 3 R partition par canton du domicile parental des mineurs plac s au titre de la protection de l enfance au 31 12 2010 BELLEVILLE S R Part des mineurs plac s par rapport au nombre total de mineurs plac s du Rh ne E De5 10 E De2 5 E De1 2 E De081 SAONE VILLEFRANGHEISUR SAONE ST LA RENTIDE CHAMOUSSETI LYON VAUGNERAYT STE FOY LES LYON D partement du Rh ne Droits r serv s Observatoire d partemental Avril 2011 Sources BDCARTO C IGN Direction de la protection de l enfance 28 Naturellement cette r
121. ISON Notre Dame 48 MECS 5 rue Chatelain 69110 STE FOY L S LYON Plein Soleil 36 MECS 1 avenue des Avoraux 69250 ALBIGNY SUR SAONE St Nizier 27 MECS 36 rue Pierre Brunier 69300 CALUIRE ET CUIRE St Vincent 79 MECS 34 rue Francisque Jomard 69600 OULLINS L toile 8 CHRS 31 rue Roger Salengro 69009 LYON La Crois e 8 CHRS 10 rue Maisiat 69001 LYON L claircie 8 CHRS 26 rue Garibaldi 69800 ST PRIEST L Auvent 20 H bergement en 7 cours de Verdun 69002 LYON tablissement E o internat Vernay 69430 BEAUJEU rimental Mauchamp SAEE Nord ig een UN 69100 VILLEURBANNE externalis SAEE Sud ja Mel a heminidelaMouche 49530 ST GENIS LAVAL externalis SAFP 6 oe d ACPNEI 34 rue Francisque Jomard 69600 OULLINS externalis SAEF St Nizier jz Semice d accueil T eyar e Penes Brurier 09300 CALUIREIET CUIRE externalis SAMPN 6 Foyer 3 bis montes du Peli 69300 CALUIRE ET CUIRE Versailles SEPT Les Pl iades 17 SEPT 12 route de Vernaison 69540 VERNAISON AILOJ 2 FJT 23 rue Gabriel P ri 69100 VILLEURBANNE St Bruno 2 FEJT 12 rue louis Duclos 69120 VAULX EN VELIN C M rieux 12 FJT 35 rue Cavenne 69007 LYON M re Teresa 20 CHRS rue de la Charit 69002 LYON tablissements b n ficiant d une double habilitation manant du Pr sident du Conseil g n ral et du Pr fet service de la protection judiciaire de la jeunesse Etablissements habilit s par le Pr fet recevoir des jeunes au titre de la l gislatio
122. LINAISON OP RATIONNELLE Consolider les r ponses en mati re de protection de l enfance et diversifier les prises en charge Au cours de la p riode 2006 2010 le traitement des situations d enfants connaissant des difficult s multiples et pour lesquels doit tre organis e une suppl ance parentale a connu des avanc es significatives meilleure connaissance et repr sentation par les acteurs D partement ARS p dopsychiatrie secteur associatif habilit des missions de chacun dans leur champ d action respectif participation accrue aux dispositifs de soutien d partemental cr ation de la SEPT Les Pl iades convention avec le centre hospitalier du Vinatier pour la prise en charge d adolescents poursuite du travail pour les enfants sans solution Divers temps sont encore rep r s comme susceptibles de rupture comme avant 6 ans pour les petits avec retard de d veloppement ou poly handicap compte tenu des capacit s d accueil des tablissements m dico sociaux entre 16 et 18 ans pour de grands adolescents d scolaris s cumulant handicap et probl me psychique et encore entre 18 20 ans pour les jeunes adultes en attente d orientation MDPH pour lesquels la continuit de la prise en charge peut tre difficile garantir Contexte constats Parall lement le bilan de la mise en uvre du sch ma d partemental 2006 2011 pour l enfance handicap e pilot par l ARS fait tat de diff rents besoins non satisfaits comm
123. Lyon prin cipalement r sidentielle avec un taux important de jeunes de 0 17 ans o les familles ne sont pas fra gilis es Ces villes poss dent des zones d activit s et une proximit avec l agglom ration lyonnaise qui permettent aux jeunes une meilleure insertion pro fessionnelle Les jeunes adultes sont tr s peu autonomes et sont actifs pour 60 d entre eux Les familles sont pour la plupart propri taires de leur logement 3 Rural loign 4 des jeunes Des communes loign es et rurales vivant principa lement de l agriculture o les formations profession nelles sont valoris es La part des jeunes des 0 17 ans est plus lev e et la part des 18 24 ans moins lev es que la moyenne d partementale Peu de jeunes restent mais ceux qui restent trouvent facile ment du travail comme employ s ou ouvriers Cette classe se distingue par des zones o les familles sont moins fragilis es qu au niveau d partemental Les jeunes adultes sont autonomes 2 fois sur 5 et ac tifs pour 61 d entre eux et sans probl me li l in sertion professionnelle 12 4 Couronne Ouest 13 des jeunes Des communes ais es de l Ouest lyonnais o les fa milles sont plus favoris es et les jeunes r ussissent mieux l cole Il y a moins d ouvriers et d employ s et plus d emploi dans le tertiaire Les jeunes adultes font principalement des tudes et sont peu autonomes La part des jeunes est moins import
124. ME pour le public TED ou porteur d autismes appel projet positionn d s 2011 pour une installation de 20 places en 2013 et favoriser la recomposition de l offre m dico sociale pour l accueil de ce public double objectif d augmentation et de diversification de l offre couvrir les besoins du nord du d partement en places d IME secteur Villefranche Belleville le secteur de Tarare Amplepuis pour les places de SESSAD et le secteur de l Est Lyonnais pour les places d ITEP am liorer la prise en charge pr coce et les accompagnements pendant la petite enfance 127 Renforcer les coop rations sanitaire m dico social au niveau de la p dopsychiatrie afin de fluidifier les parcours et permettre au dispositif m dico social apr s une importante phase de d veloppement de se stabiliser et d viter les ruptures de prise en charge R investir la question des transports tant en termes de temps de trajet et de coh rence des parcours qu en terme conomique par la recherche d une meilleure coop ration inter tablissements Am liorer la continuit de l accueil par le d veloppement des structures d accueil sur les temps de week end et de vacances pour tous types de handicap notamment mais non exclusivement dans le cadre des prises en charge partag es handicap protection de l enfance Travailler sur la continuit des parcours notamment pour les 18 21 ans Renforcer les dispositifs de formation des professionnels et permettre
125. PMI ayant pour objectifs communs de fournir des soins de qualit aux femmes enceintes et aux nouveaux n s et des associations de parents ou de professionnels Un travail a t initi par la commission pr vention du r seau Aurore afin de promouvoir des r seaux locaux autour de la prise en charge des jeunes parents dont le b b sort de la maternit et viter l isolement de parents source de difficult Cette pr vention primaire s adresse toutes les familles Des consultations de sages femmes domicile et en Maison du Rh ne des s ances de pr paration la naissance des suivis en pr naissance et post natal par des pu ricultrices ainsi que des animations collectives de parents ou en salles d attente sont autant d outils pour mener une politique de pr venance au plus pr s de toutes les familles Chaque ann e environ 16 000 enfants de moins de 3 mois ont t vus par les sages femmes et les pu ricultrices de PMI Par ailleurs certaines situations sont sources d un plus grand risque de troubles de la relation c est le cas des naissances difficiles ou pr matur es Le D partement a fait le choix de positionner des pu ricultrices de PMI en service de n onatalogie plus de 1 300 enfants en b n ficient par an soit une hausse de 29 entre 2006 et 2010 Ce positionnement permet un accompagnement durant le temps d hospitalisation de l enfant pour aider la mise en place de liens en particulier en favorisant un
126. S JEUNES ENFANTS POUR 21 AGIR EN PREVENTION OBJECTIF 3 D finir des r ponses adapt es aux besoins des enfants des adolescents des jeunes majeurs et de leur famille D CLINAISON OP RATIONNELLE valoriser les actions de pr vention en protection L volution des structures d accueil des jeunes enfants permet des r ponses adapt es Gonera certaines difficult s familiales ducation insertion pr carit handicap Les professionnels de PMI du social et de la protection de l enfance d veloppent des constats actions de pr vention en partenariat avec ce dispositif d accueil des jeunes enfants leur initiative ou la demande de celui ci e Int grer le dispositif d accueil du jeune enfant comme une des ressources de la Obiectifs protection de l enfance au travers d un partenariat local r gulier l e Utiliser les ressources des professionnels de l accueil et les comp tences parentales pour mettre en uvre les principes de co ducation e Informer et sensibiliser des professionnels de l accueil du jeune enfant aux missions de pr vention et de protection de l enfance e Faire voluer les repr sentations r ciproques des familles et des professionnels et int grer cette notion dans les formations e Organiser et accompagner l accueil en cr che des enfants confi s des assistants familiaux Actions D vel la lit entre sant social enf t inserti stud velopper la transversalit entre sant
127. a participation aux r seaux p rinataux de proximit Pilote Direction sant PMI du D partement du Rh ne Partenaires _ P gt E P don maternit s sages femmes lib rales p dopsychiatrie psychiatrie adulte partenaires se ANS lib raux et associatifs autour de la naissance r seau P rinatal action 158 RENFORCER LES ACTIONS DE FICHE ACTION PR VENTION SUR LA VIE AFFECTIVE 1 7 ET SEXUELLE AUPRES DES ADOLESCENTS OBJECTIF 3 D finir des r ponses adapt es aux besoins des enfants des adolescents des jeunes majeurs et des familles D CLINAISON OP RATIONNELLE Solliciter des actions de pr vention primaire Les questions autour de la sexualit et des rapports affectifs constituent globalement une des pr occupations majeures des adolescents Afin de r pondre ces questionnements les centres de planification et d ducation familiale CPEF ont pour mission d organiser des actions de pr vention sur ces sujets Ils interviennent ainsi dans les coll ges l initiative du chef d tablissement Cependant le public d adolescents en difficult re u dans les tablissements sociaux et m dico sociaux n cessitent que des actions adapt es soient mises en place Contexte constats e Am liorer la connaissance qu ont les coll giens des services rendus par les CPEF ainsi que leur localisation Objectifs e Renforcer les actions de pr ventions de CPEF autour de la vie affective et sexuelle des adol
128. ablissements et services associations Objectifs e Soutenir les associations locales dans leur travail d accompagnement des b n voles e D velopper le r seau de parrains e Faire b n ficier un nombre d enfants plus importants de cette relation privil gi e sous des formes multiples accueil en famille activit partag e ensemble e P renniser le groupe d partemental cr pendant la recherche action et donner suite aux travaux men s dans ce cadre e Communiquer le r f rentiel du parrainage de proximit pour l enfant plac au titre de la protection de l enfance et en d velopper l utilisation e D velopper le parrainage de proximit dans le cadre de l accompagnement de Actions l enfant au domicile des parents e R fl chir au parrainage dans le cadre de la pr vention pr coce isolement social de m res e D finir un plan d action avec les associations locales de parrainage pour susciter l envie de b n voles de devenir parrain marraine R sultats Augmentation du nombre de parrains marraines et du nombre d enfants parrain s attendus Pilote Direction de la protection de l enfance du D partement du Rh ne Partenaires engag s dans tablissements et services habilit s associations de parrainage l action 181 RENFORCER LE TRAVAIL PORTANT SUR DE L ACCES A L AUTONOMIE POUR LES JEUNES S PRIS EN CHARGE DANS LES TABLISSEMENTS 37 ET SERVICES OBJECTIF 3 D finir des r ponses ad
129. actions qui seront men es aupr s de l enfant des parents et de son environnement le r le des parents les objectifs vis s et les d lais de leur mise en uvre et mentionne l institution et la personne charg es d assurer la coh rence et la continuit des interventions cf article L 223 1 du code de l action sociale et des familles Depuis la loi du 5 mars 2007 l laboration d un tel projet est d sormais une obligation Avant cela le 2 me sch ma de protection de l enfance avait d j pr vu l existence d un tel projet partag avec l ensemble des adultes parents professionnels en charge de l enfant Un travail associant les professionnels du D partement et du secteur associatif habilit a t men en ce sens compter de 2008 afin de permettre une bonne articulation de l ensemble des documents existants autour de la prise en charge de l enfant projet pour l enfant DIPEC En pratique la mise en uvre de ces dispositions n a pu ce jour se faire de mani re homog ne sur l ensemble du territoire d partemental Si la g n ralisation impos e par le code de l action sociale et des familles doit se faire dans les prochaines ann es il est n cessaire avant toute chose de dresser un tat des lieux afin de pouvoir proc der des ajustements Cette nouvelle tape devra ensuite s appuyer sur un travail de formation et d appropriation de la d marche ainsi que sur les objectifs forts du D partement en m
130. adres ASE et travailleurs sociaux du D partement Des demandes d admission plus adapt es aux besoins des enfants et adolescents pris en charge par l aide sociale l enfance e laboration de statistiques issues d OSW enfance garantissant une valuation r guli re de l offre rhodanienne et une adaptation du dispositif aux besoins constat s au sein des Maisons du Rh ne Pilote Direction de la protection de l enfance du D partement du Rh ne DTPJJ Partenaires engag s dans l action Maisons du Rh ne secteur associatif habilit Tribunaux pour enfants 169 ADAPTER LE CONTENU DES ACTIONS FICHE ACTION MODULARIT INTENSIT MEN ES 27 EN MILIEU OUVERT OBJECTIF 3 D finir des r ponses adapt es aux besoins des enfants des adolescents des jeunes majeurs et des familles D CLINAISON OP RATIONNELLE Consolider les r ponses en mati re de protection de l enfance et diversifier les prises en charge Au cours de l ann e 2010 un groupe de travail inter institutionnel associant le D partement les magistrats et les associations en charge des AEMO dans le Rh ne a examin la question de la pertinence du contenu des mesures judiciaires de milieu ouvert Parmi les constats faits il est notamment apparu que le recours au placement se fait parfois faute pour l autorit judiciaire de disposer d outils d intervention en milieu ouvert adapt s en vue de pallier les difficult s familiales sco
131. aire administratif judiciaire administratif En accueil placement la baisse des d cisions judiciaires 30 en 4 ans est partiellement compens e par la hausse des d cisions administratives 25 en 4 ans A3 volution par profil Durant l ensemble du sch ma 2006 2010 les gar ons sont rest s majoritaires avec un peu plus de 56 entre 56 4 et 56 8 selon les ann es Les 0 3 ans ont vu leur part diminuer sur la p riode 8 2 en 2006 et 7 4 en 2010 et les 7 9 ans augmenter 14 8 15 5 en 2010 Les autres tranches d ge connaissent des volutions un peu plus contrast es La part des grands adolescents a fortement augment jusqu en milieu de sch ma puis a baiss apr s 26 volution depuis 2006 de la r partition des tranches d ges des mineurs pris en charge 3000 2500 a 2000 E 1500 E 1000 4 Nombre de mineurs distincts 500 4 E 0 3 ans 4 7 ans 7 9 ans 10 12 ans 13 15 ans 16 17 ans r volus E 2010 E 2009 E 2008 M 2007 2006 De 2006 2010 les adolescent e s de plus de 13 ans restent globalement majoritaires dans tous les types de prises en charge Une seule exception parmi les mineurs en placement familial particuli rement suite une d cision administrative mais galement suite une d cision judiciaire de confier l ASE les plus jeunes sont les plus repr sent s A4 Evolution des
132. aires La souplesse de gestion sollicit e par les associations a vocation renforcer l optimisation de l utilisation des moyens et g n rer des gains de temps et des diminutions de co ts Dans ce cadre un r glement portant sur les modalit s actuelles de tarification est en cours d laboration et devrait tre finalis dans le courant de l ann e 2012 Il visera faciliter les changes entre les autorit s de tarification et les associations habilit es et am liorer les compr hensions r ciproques des contraintes de chacun 23 Par ailleurs une tude fine pourra tre men e en vue du d ploiement de nouvelles modalit s de tarification globale au niveau de chaque association Celles ci devront en tout tat de cause permettre le maintien d une offre de service correspondant aux attentes sur le plan socio ducatif types de prises en charge et nombre de places en fonction des ges et des probl matiques pr sent es par les mineurs confi s ainsi qu un quilibre global satisfaisant pour le financement de l ensemble du dispositif Parall lement les associations pourront travailler une plus large mutualisation des moyens qui sont les leurs et permettre ainsi la r alisation d conomies Le contexte financier d sormais contraint des collectivit s conduira le D partement du Rh ne travailler les perspectives d volution et de d veloppement adopt s au titre du sch ma d partemental 2011 2015 dans le cadre de r
133. ales applicables aux mineurs de celles concernant les majeurs Le champ d application du r gime d att nuation des peines a par exemple t red fini aboutissant r duire les possibilit s pour un mineur d en b n ficier De m me a t mise en place une nouvelle proc dure de pr sentation imm diate devant la juridiction pour mineurs Est aussi pr vue la possibilit de proposer aux mineurs une composition p nale comme alternative aux poursuites De mani re g n rale c est un alignement de la justice p nale des mineurs sur le droit commun qui s op re l instauration d un tribunal correctionnel pour certains mineurs de plus de 16 ans par la loi du 10 ao t 2011 en tant l exemple le plus r cent Cette diff renciation accentu e du volet p nal et civil de la protection judiciaire de la jeunesse se retrouve aussi avec le d veloppement d outils de pr vention propres la d linquance juv nile M me si le D partement doit concourir aux actions de pr vention de la d linquance dans le cadre de l exercice de ses comp tences d action sociale article L 3214 1 du CGCT ces outils n en sont pas moins plac s sous l gide du Maire C est ainsi que la loi du 5 mars 2007 de pr vention de la d linquance a renforc le r le d volu au conseil local de s curit et de pr vention de la d linquance qui est devenu obligatoire dans les communes de plus de 10 000 habitants et dans celles comportant des zones urbaines sensibles Cette
134. alit s institutionnelles de prise en charge 3 a Le pr c dent sch ma a permis de v rifier l apport tr s constructif d instances telles que le groupe des prises en charge partag es ou le comit des mineurs en grandes difficult s Le prochain sch ma doit permettre d largir l ventail des situations auxquelles peuvent r pondre ces deux instances ainsi que l ventail des r ponses Proposition Int grer dans l instance d di e aux prises en charge partag es la sp cificit de l action ducative aupr s de jeunes d linquants dans leur milieu naturel 3 b La rupture fr quente du cadre de la prise en charge d un mineur cons cutive la commission d un d lit est un sujet de pr occupation On constate encore trop souvent dans ce domaine un cloisonnement entre les services de l ASE et ceux de la PJJ avec des incidences importantes sur le sort du mineur et sur les mod les d identification qu on lui propose Ce cloisonnement g n re par ailleurs des difficult s de retour vers le droit commun lorsque le dossier p nal est clos Il importe de ce fait de r affirmer le principe selon lequel un mineur d linquant est un enfant qui ouvre droit l ensemble du dispositif de protection de l enfance du Rh ne et d organiser les parcours en cons quence afin d viter toute rupture qui serait alors pr judiciable au mineur et ruinerait tous les investissements r alis s par les services ducatifs Proposition identifier l
135. amille facilit s et un soutien accru aux comp tences parentales attendus e Couverture territoriale tendue e Am lioration de la qualit du soutien aux professionnels des tablissements Pilote Direction de la protection de l enfance du D partement du Rh ne en lien avec la DTPJJ Partenaires engag s dans Tribunaux pour enfants secteur associatif habilit l action 172 FICHE PROMOUVOIR ET D VELOPPER ACTION LE M TIER D ASSISTANT FAMILIAL 29 OBJECTIF 3 D finir des r ponses adapt es aux besoins des enfants des adolescents des jeunes majeurs et des familles D CLINAISON OP RATIONNELLE Consolider les r ponses en mati re de protection de l enfance et diversifier les prises en charge A l heure actuelle le placement familial voit ses perspectives de d veloppement ob r es par le vieillissement des assistants familiaux en poste et les difficult s r currentes remplacer ceux qui partent la retraite A ce besoin issu d une r alit d mographique s ajoute celui issu de la prochaine diminution de places disponibles pour les enfants de moins de trois ans du fait de la restructuration de la pouponni re de l IDEF et de la Contexte volont du D partement de d velopper l accueil du b b en famille constats Il est donc n cessaire de d velopper une politique de recrutement pour cette cat gorie d agents d partementaux en lien avec les services associatifs Parall lement ces aspects quan
136. ant ces prises en charges nouvelles n ont valeur ni de loi ni de d cret Ainsi sont n es les mesures d activit de jour les D2A les MJIE mesure d investigation les EPPOO placement des mineurs primo d linquants et sont mortes les protections jeunes majeurs les mesures d AEMO financ es par l Etat et bient t IOE Investigation Orientation Educative et les E S Enqu te Sociale Et dans le m me temps les services op rateurs de la PJJ ayant t recentr s exclusivement sur leurs missions p nales une c sure s est op r e de fait entre le traitement des proc dures p nales et celui des proc dures de protection de l enfance De sorte que les services en charge des mesures se sont petit petit scind s en fonction de leur public cible et de leurs interlocuteurs privil gi s A l chelon partenariat existent aujourd hui ainsi en parall le au sch ma d partemental le projet strat gique interr gional de la PJJ et ses d clinaisons territoriales Tout en continuant d affirmer la n cessit d une articulation entre ces diff rents champs les cadres institutionnels se sont loign s Les magistrats des mineurs si ge et parquet et dans une autre place les services d investigations conservant leur double comp tence civile et p nale demeurent ancr s dans le concret des trajectoires entre l un et l autre des statuts dont peut relever successivement une m me cat gorie de population les mineurs
137. ant travail de collaboration entre les services du D partement de la Maison d partementale des personnes handicap es des h pitaux de l tat ainsi que les tablissements et services associatifs a t men Cette collaboration s est traduite par la cr ation d un tablissement comme la SEPT Les Pl iades ou encore la conclusion de la convention entre le D partement et le Centre hospitalier sp cialis du Vinatier relative l accueil d adolescents en famille d accueil th rapeutique cf supra p 65 Cette collaboration s est aussi illustr e par la participation de personnels de la MDPH et des tablissements m dico sociaux ou sanitaires aux diff rents dispositifs de soutien aux professionnels mis en place par le D partement afin d examiner et de traiter les situations des enfants relevant tout la fois des champs de la protection de l enfance du handicap et du soin le dispositif des prises en charge partag es le comit des mineurs en grande difficult et le groupe jeunes adultes handicap s Le dispositif des prises en charge partag es se pr sente comme une des r ponses possibles aux situations d enfants aux difficult s multiples Il s agit d une prise en charge sur mesure imagin e pour une situation individuelle partir de la connaissance pr cise et de l engagement des professionnels qui interviennent dans cette situation Elle est toujours exp rimentale sa m thode est reproductible une prise en charge l ident
138. ant une faible activit e 10 139 allocataires du rSa activit personnes travaillant plus d un mi temps mais dont les revenus restent modestes Parmi la population active 5 6 de personnes per oivent le rSa dans le Rh ne 4 7 en Rh ne Alpes et 6 2 en France m tropolitaine L Allocation aux Adultes Handicap s AAH s adresse l adulte handicap afin de lui apporter un compl ment de ressources et de garantir un revenu minimal s il a au moins 20 ans et si son taux d incapacit est d au moins 80 En 2010 20 970 personnes b n ficient de l AAH dans le Rh ne soit 21 de plus qu au 31 d cembre 2006 La tendance est la m me au niveau de Rh ne Alpes et de la France m tropolitaine mais des taux moins lev s Ces hausses s expliquent par la r forme de l AAH cumul entre l allocation et les revenus d activit qui s adresse d sormais une cat gorie plus large de b n ficiaires Nombre d allocataires de l AAH France m tropolitaine Rh ne Alpes 2006 745 136 60 906 17 298 2010 853 165 70 545 20 970 volution 14 5 15 8 21 2 L allocation de rentr e scolaire est une prestation vers e aux familles ayant des enfants g s de 6 18 ans sous conditions de ressources Le montant de cette prestation est modul selon trois tranches d ges 6 10 ans 11 14 ans et 15 18 ans Au 31 d cembre 2010 69 840 familles du Rh ne en b n ficient 258 147 en Rh ne Alpes et 2 692 953 en
139. ante qu au niveau d partemental aussi bien pour les 0 17 ans que pour les 18 24 ans 5 Centre d agglom ration 37 des jeunes Centre ville comprenant une forte concentration des 18 24 ans venus pour tudier et travailler Les em plois sont surtout dans le tertiaire et plus qualifi s Cette classe se distingue par une pr carit existante mais in gale pour les jeunes vivant dans leurs familles qui doit s expliquer par des zones tr s h t rog nes Les familles monoparentales sont surrepr sent es dans ces territoires Elle poss de la population la moins jeune pour les 0 17 ans et la plus jeune pour les 18 24 ans par rapport aux autres classes 6 Banlieue Est 21 des jeunes Villes de banlieues cumulant toutes les difficult s dans des proportions sup rieures aux autres zones du d partement Les familles sont tr s fragiles avec une forte pr carit mon taire des difficult s li es l em ploi les parents sont employ s ou ouvriers part im portante de ch mage la scolarit et au logement Les jeunes majeurs sont peu autonomes et plus actifs que la moyenne mais plus touch s par des difficult s d insertion Cette classe comprend la population la plus jeune par rapport aux autres classes 35 a moins de 25 ans Ces zones concentrent des populations d favoris es B Donn es socio conomiques B1 Revenu moyen En 2008 le revenu moyen des foyers dans le Rh ne tait de 25 360 avec 4
140. ants il a t act que chaque partenaire apporterait une contribution crite synth tique sur ceux ci Une r union partenariale tenue le 26 janvier 2011 entre les acteurs du champ sanitaire psychiatrie m dico social ARS et de la protection de l enfance CG IDEF a permis d changer sur les principaux l ments de bilan et les pistes de travail permettant d am liorer l accompagnement des publics sp cifiques relevant des deux champs de comp tence situation de handicap et protection de l enfance 1 Quelques l ments de bilan en mati re d articulation m dico social protection de l enfance Le d veloppement des capacit s sur le m dico social Les capacit s d accueil et d accompagnement sur le secteur m dico social ont volu positivement sur la p riode 2006 2010 avec 377 places en tablissements et services entre 2004 et 2010 repr sentant une augmentation de 10 du nombre de places en 6 ans Le taux d quipement global pour enfants et adolescents handicap s atteint aujourd hui le niveau de la moyenne r gionale 4 149 places en tablissements et services fin 2010 alors que le d partement du Rh ne pr sentait en d but de sch ma un important retard de d veloppement en 2006 On observe une r ponse aux besoins qui s est diversifi e notamment par la cr ation de structures exp rimentales permettant d apporter des r ponses en termes de prise en charge des situations les Adresse postale Adresse g ograph
141. ants l action 193 FICHE SOUTENIR LES PARENTS DANS L EXERCICE pou DES FONCTIONS PARENTALES 47 OBJECTIF 4 Accompagner les enfants et les familles pour la continuit la coh rence et la pertinence de la prise en charge en pr vention comme en protection D CLINAISON OP RATIONNELLE Accompagner la famille Des difficult s parentales momentan es ou des d faillances chroniques peuvent conduire mener une co ducation entre parents et professionnels et ou mettre en place une suppl ance parentale Ce travail doit toutefois se faire en respectant la place des parents telle que d finie par le l gislateur Pour cela il peut tre n cessaire d offrir un cadre s curisant aux parents en difficult via l existence d une m diation familiale ou l instauration de visites m diatis es Toujours afin de garantir au mieux les droits des parents et donner un cadre aux Contexte professionnels plus de 500 d entre eux ont b n fici entre 2008 et 2010 d une formation constats en droit de la famille sur l autorit parentale l Education nationale accueille dans les tablissements scolaires et accompagne les parents qui prouvent des difficult s dans le suivi de leurs enfants scolaris s travers deux dispositifs La mallette des parents et Ouvrir l cole aux parents Dans le cadre des ateliers relais des groupes de parole de parents sont utilis s Dans tous les cas il s agit donc de conjuguer l int r
142. apt e ne S appuyer sur cette analyse sociale des situations pour connaitre de fa on la plus Objectif j ad quate les besoins des familles e Recenser et mobiliser toutes les actions de pr vention dans les domaines ducatifs budg taires sociaux de loisirs et valuer si elles r pondent au plus pr s aux Actions n cessit s des enfants et de leurs parents e Se rapprocher d autres structures sociales centres sociaux et d autres quipements locaux associations pour tudier les collaborations possibles et valoriser celles d j existantes avec les travailleurs sociaux nl Meilleure appr hension des contours de l accompagnement social en pr vention en R sultats na renfor ant les collaborations avec d autres professionnels de la PMI de l enfance des CEE associations pour r pondre aux attentes des familles Pilote responsables sociaux et ASE des Maisons du Rh ne Partenaires TA i travailleurs sociaux des institutions en lien avec les familles CCAS centres sociaux engag s dans CAF ducati ducation nationale l action 151 FICHE AM LIORER L VALUATION ACTION DES SITUATIONS 10 OBJECTIF 2 Evaluer les situations des enfants des adolescents et des jeunes majeurs en mobilisant les ressources disponibles D CLINAISON OP RATIONNELLE Rep rer et valuer en lien avec les partenaires les situations de danger ou risque La r ussite d une prise en charge est dir
143. apt es aux besoins des enfants des adolescents des jeunes majeurs et des familles D CLINAISON OP RATIONNELLE Consolider les r ponses en mati re de protection de l enfance et diversifier les prises en charge Que les jeunes aient la possibilit ou non de r int grer le domicile familial l ensemble des professionnels de la protection de l enfance doivent leur permettre d voluer vers l autonomie et la responsabilisation attendue d un majeur Au sein des tablissements d h bergement pour mineurs la pr paration la sortie du dispositif d accueil en tablissement ou en placement familial vers des services d appartements ducatifs des foyers de jeunes travailleurs ou des services de droit Contexie commun lors du passage la majorit doit tre r alis e le plus t t possible constats De la m me mani re les jeunes ne sont pas suffisamment pr par s au suivi des proc dures juridiques en cours les concernant la gestion de leur patrimoine lorsqu ils en disposent ainsi qu l acc s leur dossier de protection de l enfance Pour les jeunes les plus vuln rables la constitution du dossier de demande de protection est parfois faite tardivement Ce sont ces diff rents aspects du travail ducatif que la p riode 2011 2015 doit permettre de d velopper e Affirmer une prise en charge sp cifique en faveur des grands adolescents en vue de pr parer leur passage la majorit leur capacit vivre de fa o
144. arantit directement ou par son secteur associatif habilit une aide aux d cisions de l autorit judiciaire assure directement dans les services et tablissements de l tat la prise en charge de mineurs sous main de justice article 7 du D cret n 2008 689 du 9 juillet 2008 relatif l organisation du minist re de la justice Cette red finition r glementaire s est accompagn e de l laboration d un projet strat gique national 2008 2011 qui comprend diff rents axes Le premier est relatif l aide la d cision que doit fournir la PJJ l autorit judiciaire en proc dant des investigations de qualit Le deuxi me point a trait au renforcement de l intervention des services du secteur public de la PJJ en direction des jeunes confi s au p nal avec un recentrage de l activit des services publics sur la mise en uvre des mesures p nales la direction de la protection judiciaire de la jeunesse devant concentrer son action sur les jeunes les plus difficiles et les plus en difficult cf circulaire d orientation du 6 mai 2010 relative au r le de l institution judiciaire Le troisi me point concerne le renforcement de la politique d audit des services et tablissements ducatifs recevant des mineurs au civil et au p nal pour garantir la qualit et la conformit de l action men e dans l ensemble des services Enfin la PJJ se veut pilote dans l laboration des textes et la coordination du fonctionnement
145. arge de l accompagnement des familles et des enfants Au quotidien elles assurent le traitement des informations pr occupantes les d cisions relatives l aide domicile ou encore le suivi des jeunes confi s au service de l Aide Sociale l Enfance que cela soit dans un cadre administratif ou bien la cons quence d une d cision judiciaire Au sein de chaque Maison du Rh ne uvre un responsable enfance qui suivant les territoires peut aussi remplir d autres missions sociale personnes g es et handicap es Il lui revient d assurer la coordination de l ensemble des actions des intervenants de la protection de l enfance localement et notamment les quipes de travailleurs sociaux plac s sous sa responsabilit Au sein des services d partementaux l Institut D partemental de l Enfance et de la Famille tablissement g r en r gie directe a pour mission principale d assurer l accueil des mineurs dans le cadre de l accueil d urgence ainsi que celui des mineures et jeunes majeures de moins de 21 ans enceintes en situation de grande vuln rabilit en difficult s mat rielles affectives psychologiques ou encore celui des m res isol es accompagn es d enfants de moins de trois ans y compris en urgence Le travail avec le secteur associatif habilit Outre ses ressources internes la collectivit rnodanienne a pleinement mis en uvre les dispositions de l article L 221 1 du code de l action sociale et des familles qui m
146. ati re d valuation et de soutien aux comp tences parentales H3 Les visites m diatis es Au cours de la p riode 2006 2010 un r f rentiel visites m diatis es a t labor avec la participation de partenaires Tribunal pour enfants de Lyon professionnels du D partement Maisons du Rh ne et direction de la protection de l enfance repr sentants du secteur associatif habilit Association Colin Maillard Ce groupe avait pour objectif de parfaire la d finition du contenu d une visite m diatis e et de d velopper davantage d interactivit entre les magistrats et les personnes en charge du d roulement de ces visites Le guide a permis d adopter une d finition commune de la visite m diatis e de proposer des outils directement utilisables par les professionnels autour de l organisation l observation et l valuation des visites Aujourd hui plusieurs partenaires associatifs contribuent la mise en uvre des rencontres parents enfants et des temps d change Ce r f rentiel doit encore faire l objet d une communication plus pouss e aupr s des professionnels des Maisons du Rh ne pour en faciliter l appropriation et disposer d un meilleur suivi Ce travail de formation devra tre conduit parall lement une valuation de l ad quation entre les services propos s par le secteur associatif les ressources internes du D partement et ses besoins H4 Une n cessaire r flexion autour des fondamentaux ducatifs Le
147. ation Comit commun qui proc de un accueil individualis des adolescents en grande difficult Le service SLEADO de la Soci t Lyonnaise pour l Enfance et l Adolescence SLEA charg de l accueil d adolescents en grandes difficult s partir de 12 ans a quant lui vu sa capacit augment e de 11 places en 2006 Pour ce qui est de l accueil des enfants difficult s multiples il faut mentionner la conclusion entre le D partement et le Centre hospitalier sp cialis Le Vinatier d une convention relative l accueil d adolescents dans des familles d accueil Celle ci porte sur la sp cialisation de 3 assistants familiaux en accueil familial th rapeutique pour l accueil de 3 adolescents entre 12 et 17 ans souffrant de troubles psychopathologiques et ce pour une dur e d un an renouvelable Les assistants familiaux peuvent ainsi b n ficier d un accompagnement la fois au sein de son quipe de professionnels de la Maison du Rh ne et au sein de l quipe du Relais d Accueil Familial Th rapeutique du Centre hospitalier Par ailleurs le Dispositif d Accueil Familial Sp cialis de la SLEA concernant des jeunes en rupture de prise en charge scolaire de soin pr sentant un handicap et ou des troubles du comportement a poursuivi son activit 65 En ce qui concerne l accueil d urgence dans le cadre du placement familial cf l article L 422 4 du CASF parall lement au travail men par le service d accueil imm diat
148. ation du positionnement de chaque professionnel dans ses fonctions encadrant attendus r f rent de situations e D veloppement d une culture commune interprofessionnelle et interinstitutionnelle Pil Direction de la Protection de l enfance en lien avec la Direction de la formation et du developpement ilote des comp tences D partement du Rh ne Partenaires engag s dans En fonction des formations inter institutionnelles qui seront mont es coles de formation initiales l action 156 TRAVAILLER LA QUESTION DE L INTERCULTURALIT FICHE ACTION EN DIRECTION DES PROFESSIONNELS 5 M DICO SOCIAUX ET ADMINISTRATIFS OBJECTIF 2 Evaluer les situations des enfants des adolescents et des jeunes majeurs en mobilisant les ressources disponibles D CLINAISON OP RATIONNELLE Conna tre et mobiliser les outils professionnels de rep rage et d valuation La protection de l enfance et la pr vention concernent tous les enfants quelles que soient leur origine et leur nationalit Les diff rences culturelles dans le champ de l ducation peuvent tre sources de difficult s dans l valuation et le suivi des situations Ce point a t mis en vidence lors de la journ e bientraitance du 19 novembre 2008 qui a r uni 400 personnes sur le th me pratique des cultures culture des pratiques Contexte constats Dans le respect des principes de neutralit et de la cit prendre en compte la dimension O
149. ations recrutant des jeunes en service civique I3 L accueil m re enfant L article L 222 5 du code de l action sociale et des familles pr voit que sur d cision du Pr sident du Conseil g n ral le service de l aide sociale l enfance prend en charge les femmes enceintes et les m res isol es avec leurs enfants de moins de trois ans qui ont besoin d un soutien mat riel et psychologique notamment parce qu elles sont sans domicile cet effet et outre les moyens d ploy s dans le cadre de l aide domicile cf supra p 55 le D partement doit disposer de structures d accueil pour les femmes enceintes et les m res avec leurs enfants article L 221 2 du m me code Dans le Rh ne le dispositif d accueil m re enfant rel ve la fois du secteur public avec le service d accueil m re enfant de l IDEF et du secteur associatif Son organisation a t remani e au cours de la p riode 2006 2010 suite la d lib ration du 1 f vrier 2008 par laquelle le Conseil g n ral a red fini sa politique d partementale d accompagnement et d accueil maternel La composante publique du dispositif La d lib ration a recentr l action du service d accueil m re enfant de l IDEF sur les publics les plus jeunes et les plus vuln rables et a pr vu la r partition suivante des places e 21 places au sein m me de l IDEF pour les m res et futures m res mineures ou jeunes majeures de moins de 21 ans isol es et en gran
150. aux pathologies tumorales Enfin dans la classe d ge 15 24 ans la mortalit masculine est la plus importante avec 75 de d c s parmi les 3 428 d c s observ s en 2008 Pour les gar ons les causes principales sont les accidents puis les suicides pour les filles ce sont les tumeurs puis les suicides Entre 2000 et 2008 une baisse des taux de d c s sexes confondus est observ e Au plan local le panorama statistique 2010 de la Direction R gionale de la Jeunesse des Sports et de la Coh sion Sociale DRJSCS apporte quelques l ments concernant les accidents et les suicides chez les 15 24 ans Le taux d hospitalisation pour tentative de suicide 2005 2006 est de 30 2 pour 100 000 jeunes de 15 24 ans dans le Rh ne contre 23 pour 100 000 jeunes en Rh ne Alpes Dans le Rh ne le nombre de bless s graves par accident de la route chez les jeunes de 15 24 ans est de 253 en 2007 ce nombre est le plus important de la r gion Source INPES BEH DRISCS Panorama stafistique 16 1 2 Contexte l gislatif et institutionnel La p riode 2006 2010 a t marqu e par de nombreuses r formes l gislatives et institutionnelles portant tout la fois sur le contenu et l organisation du dispositif de protection de l enfance et ce tant dans ses dimensions administratives que judiciaires Le plus embl matique de ces textes est la loi du 5 mars 2007 r formant la protection de l enfance qui pose les objectifs g n raux ass
151. avec le projet d tablissement ou de service et orientation par d faut D velopper les fonctionnalit s d OSW enfance afin de disposer de donn es relatives aux demandes d admission satisfaites ou ayant chou pour ce qui concerne les placements Valoriser les propositions de r ponses construites par les professionnels des Maisons du Rh ne partir de prises en charge diversifi es e Connaissance pr cise de l volution des besoins dans le Rh ne R sultats e Guide pour le red ploiement du dispositif d tablissements et services pour attendus am liorer son adaptation aux besoins dans le d partement e R duction des d lais pour aboutir une orientation adapt e Pilote Direction de la protection de l enfance du D partement du Rh ne DTPJJ Partenaires engag s dans Tribunaux pour enfants Parquet des mineurs secteur associatif habilit l action 146 FICHE OPTIMISER L EMPLOI DES RESSOURCES pan INFORMATIQUES 5 OBJECTIF 1 Connaitre les besoins et la pertinence de l offre en mati re de protection de l enfance D CLINAISON OP RATIONNELLE valuer les besoins et les r ponses apport es en mati re de protection de l enfance mesures administratives et judiciaires Les travaux de bilan et d valuation men s au cours de la p riode 2006 2010 ont montr la n cessit d am liorer l exploitation des ressources informatiques dont dispose le D partement Cette mobilisation pass
152. bjectif culturelle dans toutes les situations de la protection de l enfance de l valuation des informations pr occupantes aux prises en charge Organiser des formations interinstitutionnelles sur les diff rentes cultures des familles vivant dans le Rh ne l attention des professionnels m dico sociaux et administratifs Action approche de la sant de l ducation de la scolarit de la conjugalit du maternage du deuil R sultat Am lioration des valuations et du suivi des situations familiales par la prise en compte attendu de la dimension culturelle Direction de la sant PMI du D partement du Rh ne en lien avec la Direction de la Pilote i protection de l enfance Partenaires k associations migration sant Rh ne Alpes GAMS partenaires institutionnels du engag s dans h ee sch ma l action 157 FICHE RENFORCER LES ACTIONS AUTOUR ACTION DE LA NAISSANCE 16 OBJECTIF 3 D finir des r ponses adapt es aux besoins des enfants des adolescents des jeunes majeurs et des familles DECLINAISON OPERATIONNELLE Solliciter des actions de pr vention primaire La p riode p rinatale est un moment de vuln rabilit et de remaniement pour les familles surtout celles fragilis es par ailleurs isolement probl mes sociaux et de sant P riode de transparence psychique elle est aussi une p riode propice pour un accompagnement ou la mise en place d un soin Contexte
153. c dures respecter ont t cr es l une en direction des enseignants et labor e par le D partement avec l Inspection acad mique du Rh ne et l autre en direction des m decins et travaill e avec l Ordre des m decins du Rh ne Au total 8 000 plaquettes pour les enseignants et 3 000 pour les m decins ont t diffus es Axe 2 Objectif strat gique n 1 Anticiper Objectif op rationnel 1 D velopper la pr vention pr coce Cet objectif s articule autour de 5 fiches action traitant de la p rinatalit la concertation et les liens entre partenaires dans ce champ de la pr vention le r le des psychologues au sein des quipes m dico sociales des Maisons du Rh ne le r le des tablissements d accueil du jeune enfant la sensibilisation des professionnels l histoire culturelle familiale e Diff rentes actions ont permis de renforcer la pr vention dans le cadre de la p rinatalit Toutes les sages femmes de la PMI ont t form es l entretien pr natal pr coce du 4 mois de grossesse et d sormais environ 800 entretiens sont r alis s annuellement Un r f rentiel sur les liens entre maternit s n onatalogie et PMI a t labor Parmi toutes les journ es d changes organis es 5 ont port sur des th mes li s la parentalit Un travail s est d velopp sur la pr carit et grossesse au sein de la commission pr vention du r seau Aurore afin d am liorer le rep rage et
154. ces avec double habilitation ARS D partement pour soutenir la famille d accueil l tablissement et favoriser la continuit de la prise en charge pour l enfant e D velopper les possibilit s d accueil et l accompagnement des jeunes adultes de 18 21 ans en lien avec le p le Personnes Ag es Personnes Handicap es du D partement et la MDPH e Poursuivre le travail au sein du dispositif de prise en charge partag e afin de construire des accueils et accompagnements la fronti re de chacun des diff rents dispositifs e Diminution du nombre de d cisions judiciaires voire administratives non mises en 7 uvre R sultats e Diminution du nombre de mineurs accueillis dans le dispositif d accueil d urgence attendus faute de solution ad quate e Am lioration de la continuit de la prise en charge Pilote Direction de la protection de l enfance du D partement du Rh ne en lien avec la Direction de l accueil de l enfant et de sa famille bureau assistants familiaux et l IDEF ranana ARS MDPH secteur associatif habilit secteur m dico social Education nationale engag s dans sd He Ras p dopsychiatrie h pitaux l action 180 FICHE ACTION D VELOPPER LE PARRAINAGE 36 OBJECTIF 3 D finir des r ponses adapt es aux besoins des enfants des adolescents des jeunes majeurs et des familles D CLINAISON OP RATIONNELLE Consolider les r ponses en mati re de protection de l enfance et diversifier les prises en charg
155. che action 21 D velopper la dimension ressource du service protection de l enfance en faveur des Maisons du Rh ne en mati re de signalement Objectif op rationnel 3 Adapter les projets d tablissements aux publics accueillis e __Fiche action 22 Pr voir un document individuel de prise en charge DIPEC permettant de moduler l accueil de l enfant en fonction de ses besoins tout en respectant le projet ducatif de base de l tablissement Objectif op rationnel 4 Favoriser la diversification des modalit s de prise en charge e Fiche action 23 Garantir le bien tre de l enfant dans le placement familial d partemental e Fiche action 24 Organiser la compl mentarit entre tablissements et placement familial e Fiche action 25 Trouver des alternatives au placement classique e Fiche action 26 Favoriser les changes entre les tablissements pour des s jours courts de mise distance avec maintien du lien Objectif op rationnel 5 Ma triser les recours la judiciarisation des situations e Fiche action 27 Am liorer la lisibilit de l AEA et formaliser l investigation dans le champ administratif e _Fiche action 28 Articuler la mesure judiciaire et le champ administratif concevoir et faire vivre un protocole de retour du judiciaire l administratif 98 Objectif op rationnel 6 Am liorer la qualit de prise en charge Fiche action 29 Adapter la prise en charge des adolescents aux probl mati
156. clinaisons op rationnelles fera l objet d un travail de d finition des indicateurs suivre Ce travail associera les services et l observatoire d partemental du D partement les indicateurs seront pr sent s lors de la Conf rence 2012 Appropriation du contenu du 3 sch ma puis de son tat d avancement La diffusion du 3 sch ma aupr s des cadres et professionnels de terrain du D partement et de ses partenaires d butera par une pr sentation lors de la Conf rence d partementale 2011 Cette action interinstitutionnelle sera d clin e localement dans les Maisons du Rh ne Parall lement des actions d information seront engag es aupr s de partenaires du dispositif tant sur le contenu du sch ma que sur les dispositifs de pr vention et de protection Au sein du D partement cette communication restera soutenue et accompagn e aupr s de l ensemble des professionnels de la protection de l enfance L ensemble des productions issues du sch ma ainsi que les outils de suivi de sa mise en uvre seront r guli rement et syst matiquement disponibles sur l espace collaboratif du D partement du Rh ne d di au Sch ma et auquel tous les professionnels peuvent avoir acc s Ils feront galement l objet d une pr sentation syst matique en Conf rence annuelle Un bulletin lectronique d information du sch ma diffus 3 fois par an permettra de faire le point sur l actualit du sch ma et plus g n ralement c
157. cluant la r cup ration et la gestion des dommages et int r ts ainsi que la probl matique du statut de l enfant e Assurer la repr sentation l gale de l enfant en justice tant sur le plan civil que sur le plan p nal e Assurer la d fense des droits reconnus la partie civile Ste e Pallier le d ficit d administrateurs ad hoc inscrits sur la liste dress e pr s la cour Objectifs d appel e Distinguer les notions de protection de l enfance ASE de d fense des int r ts de l enfant administrateur ad hoc et de prise en compte de la parole de l enfant avocat e valuer la faisabilit de l exercice de la mission d administrateur ad hoc en interne apr s en avoir d limit le p rim tre Actions e __ R organiser et red ployer les moyens en interne cette fin e laborer un document de pr sentation des missions de l administrateur ad hoc destination des professionnels d partementaux R sultats e Prise en charge juridique globale de l enfant et meilleure lisibilit de l action du attendus D partement en terme ducatif et juridique Pilote Direction de la protection de l enfance du D partement du Rh ne Partenaires 7 Maisons du Rh ne Tribunaux barreaux engag s dans l action 188 PORTER LA PAROLE DE L ENFANT FICHE ACTION lt VICTIME EN JUSTICE ET VEILLER 4 9 A L EXERCICE DE SES DROITS OBJECTIF 3 D finir des r ponses adapt es aux besoins des enfants des adolescents d
158. coll ge multi exclus par conseil de discipline en partenariat avec la PJJ le CG et la PEP CHIFFRES DES INFORMATIONS PREOCCUPANTES ET DE SIGNALEMENT Lors de l ann e 2010 608 crits ont t transmis au conseil g n ral au parquet des mineurs ou au juge des enfants dans le cadre de la protection de l enfance 26 Signalements au parquet des mineurs 573 Informations pr occupantes 9 compl ments d informations au Juge des Enfants PERSPECTIVES POUR LE 3EME SCHEMA La lutte contre l absent isme le d crochage scolaire les violences l aide la parentalit sont des priorit s de l Education nationale la crois e des pr occupations du 3 Sch ma de protection de l enfance La contribution de l Education nationale peut se d cliner selon ces diff rents axes 124 gt Lutte contre l absent isme En application de la loi 2010 1127 du 28 septembre 2010 et de la circulaire n 2011 0018 du 31 janvier 2011 trois tapes caract risent la prise en charge des l ves absent istes 1 au sein de l tablissement la vigilance se traduit par un rep rage une analyse des situations et une ducation de l ensemble de la communaut scolaire par le biais des comit s d ducation la sant et la citoyennet CESC Des mesures de pr vention sont mises en place en particulier en liaison avec les parents Le r le des assistantes sociales et des personnels de sant est incontournable L Inspecteur d acad mie est saisi lorsq
159. comp tences parentales mais aussi face aux difficult s qu ils peuvent rencontrer dans l ducation de leurs enfants Ils contribuent la pr vention pr coce En 2010 une trentaine de lieux d accueil enfants parents favorisant le lien entre le tout petit enfant et ses parents sont recens s dans le Rh ne Par ailleurs environ 90 espaces d accueil enfants parents proposent aux parents et leurs enfants de 0 6 ans des activit s d veil afin de renforcer les comp tences parentales Les lieux et espaces d accueil sont des lieux d exercice citoyen les premiers centr s sur l coute et la parole permettent le loisir en mettant distance les soucis du quotidien dans un lieu calme et s r Les seconds font appel l initiative et la participation active mobilisent sur un projet et engendrent de la solidarit B2 Le REAAP Cr s en 1999 les r seaux d coute d appui et d accompagnement des parents ont pour objet suivant la Charte des r seaux d coute d appui et d accompagnement des parents de susciter les occasions de rencontre et d changes entre les parents et de mettre leur disposition des services et moyens leur permettant d assumer pleinement et en premier leur r le ducatif Gr ce cette vocation g n raliste ils mettent en r seau tous ceux qui contribuent conforter les parents dans leur r le structurant vis vis de leurs enfants Les subventions accord es au titre des REAAP ont vocation
160. cr e les conditions de la relation d ducation dans le cadre contraint de la d cision judiciaire Quelle que soit la nature de la mesure mise en oeuvre l un des objectifs de l action d ducation dans le cadre p nal est de pr venir la r it ration d actes d lictueux Les perspectives concernant les missions des deux UEHC du Rh ne L UEHC de Collonges au Mont d Or doit compter du ler d cembre 2011 et titre exp rimental remplir les fonctions d tablissement de Placement Provisoire d Observation et d Orientation EPPOO tel que pr cis dans le rapport de la mission confi e par le Pr sident de la R publique Y LACHAUD D put du Gard et portant sur le traitement judiciaire de la d linquance des mineurs d avril 2011 Les fonctions d EPPOO s inscrivent dans le contexte de la rapidit de la r ponse judiciaire Il convient de privil gier une r ponse rapide et notamment le placement m me titre provisoire des mineurs ayant commis des actes graves ou en cas de r cidives Un d lai excessif entre la commission d une infraction et la r ponse apport e l adolescent auteur peut lui laisser penser que son acte est rest sans cons quence et contribue ainsi d velopper chez lui un sentiment d impunit L adolescent ayant commis une infraction doit tre confront aux cons quences de son acte aussi vite que possible afin que le lien entre l acte et la r ponse apport e soit clairement tabli Les fonctions d EPPOO
161. croissante prise par les particuliers dans la transmission d informations caract re pr occupant Ces chiffres laissent penser que le D partement est de mieux en mieux identifi comme l interlocuteur pertinent en mati re d informations pr occupantes et ce conform ment aux v ux du l gislateur En ce qui concerne ce travail de recueil il faut souligner la collaboration r guli re qui a pu se faire avec les parquets aupr s des Tribunaux de Lyon et de Villefranche sur Sa ne depuis 2008 compter de 2009 les soit transmis adress s par les autorit s judiciaires ont t enregistr s comme des informations pr occupantes avec un travail sp cifique autour de leur saisie et le retour sur leur traitement a t men avec les parquets Au niveau du Service d Accueil T l phonique Enfance en Danger SNATED 119 un travail de red finition des items en lien avec les informations pr occupantes a t conduit en 2008 2009 Une nouvelle trame de transmission de l appel a t labor e en lien avec les correspondants locaux du 119 Trait s comme des IP les appels du 119 suivent le m me circuit de traitement Au del du recueil des seules informations pr occupantes un travail a t conduit par le D partement avec la Gendarmerie nationale autour des violences intrafamiliales Ce travail fait tout la fois suite au constat que des violences au sein du foyer sont productrices de traumatismes sur l enfant et la promulgation de
162. cture habilit e par le Pr fet et le Pr sident du Conseil g n ral associant un mode de prise en charge m dico sociale et un accompagnement ducatif relevant d un soutien aux comp tences parentales la Structure ducative P dagogique et Th rapeutique Les Pl iades g r e par l ADSEA 69 Son financement est assur pour un tiers par le budget de l ASE et pour deux tiers par un financement sant l ducation nationale et la PJJ y contribuent galement En son sein peuvent tre accueillis pour une dur e d un an renouvelable des filles et gar ons g s de 12 18 ans vivant des situations de handicap complexes associant troubles psychiques troubles du comportement et difficult s sociales Les mineurs accueillis sont orient s au titre de la protection de l enfance et de la CDAPH La capacit de la structure est de 17 places en internat et 25 jeunes au maximum peuvent b n ficier d un accompagnement en unit de jour Cet tablissement est organis en deux p les h bergement et enseignement et formation et permet une prise en charge compl te coordonn e et renforc e autour de quatre dimensions ducative th rapeutique p dagogique et sociale L h bergement est assur dans trois villas constituant de petites unit s de vie Au sein du p le enseignement et formation la scolarit est assur e par une unit de jour dans une grande maison Irigny d une capacit d accueil de 25 jeunes Des modalit s de scolari
163. d cisions des juges des enfants en mati re d accueil placement Ainsi le bilan sur le 2 sch ma fait appara tre e une hausse du nombre de mineurs confi s l ASE 27 2 depuis 2006 e une hausse du nombre de mineurs confi s des Tiers Dignes de Confiance 8 e la forte baisse des placements directs 42 en particulier en 2010 arr t progressif des activit s de la PJJ volution depuis 2000 des d cisions des juges des enfants en mati re d accueil 3000 2522 2500 2000 e Z 1576 2 7 2 1500 o 1532 Q 3 S 1000 719 500 219 E imee 292 0 l 2000 1 sch ma Confi s ASE par le JE Placements directs par le JE TDC 27 A5 Analyse territoriale Les mineurs pris en charge au titre de la protection de l enfance se concentrent globalement sur Lyon et la couronne lyonnaise en particulier l est et le sud ouest carte n 1 ceci reste vrai lorsqu on isole les mineurs pris en charge au titre d un accompagnement AEA AEMO carte n 2 ou accueillis tablissements familles d accueil carte n 3 Carte n 1 R partition par canton du domicile parental des mineurs concern s par une mesure de protection de l enfance au 31 12 2010 Part des mineurs en protection de l enfance par rapport au nombre total de mineurs en protection de l enfance du d partement E 0e5 10 E De2 5 E De1 2 D De0 1 MILLEFRANC
164. dapt es aux besoins des enfants des adolescents des jeunes majeurs et des familles D CLINAISON OP RATIONNELLE Consolider les r ponses en mati re de protection de l enfance et diversifier les prises en charge Les difficult s li es l insertion professionnelle rendent difficile l acc s l autonomie des jeunes majeurs en est de m me en mati re de logement entra nant notamment le Contexte Ex 3 AL maintien de majeurs sur des places mineurs et le recours exponentiel aux dispositifs constats d h bergement urgence et CHRS induisant ainsi une rupture de prise en charge ceux ci n acceptant pas de jeune majeur sous contrat avec le D partement e D velopper la connaissance des possibilit s de logement pour les jeunes b n ficiant d un contrat Jeune Majeur Objectifs e Favoriser l acc s aux dispositifs de droit commun et aux contrats civiques e Renforcer les suivis des jeunes confi s ASE sur de longues p riodes dont pupilles et DAP e Int grer dans le projet pour l enfant la question de l acc s la majorit et la nature de l accompagnement souhait e D velopper le partenariat avec les FJT les missions locales les collectivit s territoriales R gion et les associations proposant des contrats services civiques Actions e Mobiliser les dispositifs de droit commun en passant des conventions avec les offices publics HLM par exemple e impliquer davantage les CESF dans l accompagnement des jeunes maje
165. de nouveaux secteurs e Assurer la sp cificit des diff rentes mesures judiciaires en milieu ouvert e valuer l apport d un recours aux possibilit s d h bergement exceptionnel dans le cadre d une AEMO e Soutien accru aux comp tences parentales et pr vention des placements qui ne R sultats r pondent pas aux besoins identifi s par les autorit s judiciaires ou les services en attendus charge du placement e Extension de la couverture territoriale Direction de la protection de l enfance du D partement du Rh ne en lien avec la DTPJJ Pilote et les Tribunaux pour enfants Partenaires engag s dans Secteur associatif habilit l action 170 FICHE ACTION ADAPTER LES MODALIT S DE PLACEMENT 2 8 OBJECTIF 3 D finir des r ponses adapt es aux besoins des enfants des adolescents des jeunes majeurs et des familles D CLINAISON OP RATIONNELLE Consolider les r ponses en mati re de protection de l enfance et diversifier les prises en charge L int r t de l enfant doit pouvoir tre pris en consid ration par une adaptation de la prise en charge sans que l organisation des tablissements et services soit un obstacle Toutes les prises en charge ducatives doivent pouvoir s appuyer sur une organisation mat rielle adaptable L objectif d un retour en famille des enfants et adolescents peut tre r alis progressivement par un tayage des comp tences parentales gr ce au recours l accueil s quentiel Cet
166. de la justice des mineurs Ces nouvelles priorit s ont conduit la PJJ revoir certaines des actions men es Ainsi la DPJJ n habilite plus d tablissement au titre des actions de protection judiciaire en faveur de jeunes majeurs et aucune d pense n est plus budg t e ce titre La red finition des missions PJJ au plan national s est doubl e d une r organisation des services territoriaux 9 directions interr gionales ont t cr es en lieu et place des 15 pr c dentes et les directions d partementales sont devenues des directions territoriales avec dans certains cas des op rations de rapprochement op r es entre plusieurs d partements pour donner naissance des directions interd partementales Les DTPJJ du Rh ne et de l Ain seront ainsi regroup es compter du mois de septembre 2011 Un nouvel acteur l Agence r gionale de sant ARS A c t des deux acteurs publics traditionnels que constituaient le Pr fet repr sentant de l tat et le Pr sident du Conseil g n ral la Loi HSPT du 21 juillet 2009 a install une nouvelle entit l Agence R gionale de Sant Si celle ci n uvre pas directement dans le champ de la protection de l enfance elle est appel e y jouer un r le d s lors que la part des enfants faisant l objet d une prise en charge au titre du dispositif ASE concomitamment avec une prise en charge m dicale ne cesse de cro tre La cr ation sous l gide de l tat et du D partement de
167. de m res nouvellement accueillies chaque ann e depuis 2006 a volu de la mani re suivante 2006 2007 2008 2009 2010 Nombre de femmes enceintes et de m res isol es nouvellement accueillies au sein du service d accueil m re enfant de l IDEF La baisse du nombre de m res ou futures m res accueillies chaque ann e au cours de la p riode 2006 2010 s explique par le recentrage du service sur l accueil de m res mineures ou jeunes majeures Du fait de l ge des jeunes femmes accueillies l ge moyen des mineurs lors de leur accueil est de 16 ans cette d cision a en effet eu pour incidence l augmentation des dur es de s jour et par voie de cons quence de r duire le nombre d accueils possible En revanche les m res non accueillies l IDEF sont orient es et accompagn es vers d autres modalit s de prise en charge La composante associative du dispositif d accueil m re enfant La d lib ration du 1 f vrier 2008 a pr vu la poursuite des partenariats engag s avec les foyers de jeunes travailleurs FJT et les centres d h bergement et de r insertion sociale CHRS L accompagnement r sultant de la mobilisation de ces structures doit permettre aux m res et futures m res de progresser sur la voie de l autonomie Le tableau ci dessous retrace les volutions du nombre de places d di es l accueil m re enfant au sein des structures associatives pour la p riode 2006 2010 R partition des places du di
168. de mineures enceintes en questionnement sur leur d sir d enfant e Am liorer la connaissance et le recours l adoption simple e Augmentation du nombre de professionnels form s sur ce domaine e Suivi de l volution des situations relevant du champ d application de l article 350 R sultats pa lend du code civil et des DJA CHENE e Ouverture d un ou plusieurs lieux identifi s pour l accueil et l accompagnement adapt de mineures enceintes en questionnement Pilote Direction de l accueil de l enfant et de sa famille bureau adoption en lien avec la Direction de la protection de l enfance du D partement du Rh ne Partenaires coles de formation assistants sociaux ducateurs sages femmes infirmi res engag s dans pu ricultrices EJE p dopsychiatrie Tribunaux pour enfants secteur associatif l action habilit 154 DONNER AUX PROFESSIONNELS UN ACC S S SIMPLIFI UNE CONNAISSANCE ACTUALIS E o DES ASSOCIATIONS UVRANT DANS LE 13 DOMAINE DE LA PR VENTION OBJECTIF 2 Evaluer les situations des enfants des adolescents et des jeunes majeurs en mobilisant les ressources disponibles D CLINAISON OP RATIONNELLE Conna tre et mobiliser les outils professionnels de rep rage et d valuation Les volutions l gislatives et institutionnelles intervenues au cours de la p riode 2006 2010 ont consacr la place de la pr vention notamment en vue de pr venir les difficult s que les paren
169. de pr carit e 25 places dans des logements ext rieurs l Institut places pour lesquelles le suivi peut tre assur par le service d accueil m re enfant de l IDEF et qui doivent permettre un accompagnement progressif vers l autonomie Au 31 d cembre 2010 le service accueil m re enfant de l IDEF a une capacit th orique de 27 places r parties dans 4 groupes de vie regroupant chacun 6 7 m res log s dans deux pavillons autonomes comportant l un 13 places et l autre 14 ces places s ajoute un service de suite d une capacit th orique de 20 suivis individuels son activit est de fait li e aux fluctuations des pr visions d acc s l autonomie du foyer m res enfants qui sont fonction elles m me du rajeunissement des ges du public accueilli C est aussi ce rajeunissement et le changement des probl matiques pr sent es par les m res accueillies pour la plupart adolescentes qui a amen ne pas reconduire le partenariat conclu avec l association R sidence en vue de la mise disposition de logement une telle mise disposition n tant plus pr gnante Dans le cadre de l accompagnement r alis l IDEF dispose encore d outils compl mentaires d aide la parentalit et permettant un travail autour des liens m re enfant avec les dispositifs Accord ge et baby club ceux ci s ajoutent une cr che et une halte garderie 85 En ce qui concerne l activit de ce service le nombre
170. de vuln rabilit ont t mis en vidence le temps de la p rinatalit le d but de la scolarisation des jeunes enfants l adolescence l apparition d un handicap ces moments donnent lieu une attention particuli re et un accompagnement adapt si n cessaire C1 Le temps de la p rinatalit Ce temps concerne l accompagnement des futurs parents afin de pr venir au sens de devancer l apparition des troubles de la relation parents enfants entra nant des situations de souffrances familiales cet effet a t instaur l entretien syst matique du 4 me mois de grossesse pour toutes les femmes enceintes en 2007 l entretien pr natal pr coce a t mis en place au D partement Depuis sa mise en place il a plus que doubl 650 entretiens ont t r alis s en 2010 par les sages femmes de PMI Il permet de rep rer tr s pr cocement les signes de fragilit pouvant tre l origine de difficult s parentales Une orientation est propos e notamment au sein du r seau p rinatal Le travail autour de la p rinatalit se fait aussi gr ce aux liens troits tiss s avec les maternit s Ainsi chaque maternit est rattach e une sage femme de PMI r f rente La PMI est adh rente au R seau p rinatal AURORE Association des Utilisateurs du R seau Obst trico p diatrique REgional qui regroupe un ensemble d tablissements publics et priv s en Rh ne Alpes ainsi que des professionnels de sant 35 lib raux et de
171. des Maisons du Rh ne repr sentent le D partement au sein des instances mises en place localement pour coordonner les actions de chaque PRE En 2006 huit communes taient engag es dans la d marche Actuellement ce sont 21 territoires qui sont concern s La p riode 2011 2015 devra permettre d actualiser la position du D partement vis vis des PRE issue de la d lib ration du ler d cembre 2005 et d am liorer la participation locale aux PRE par les Maisons du Rh ne Le D partement est galement un partenaire des Projets ducatifs Locaux Le PEL vise en premier lieu aider les acteurs locaux qui souhaitent construire en partenariat des politiques ducatives en d finissant la responsabilit des services de l tat et des collectivit s locales ainsi que le r le des financeurs et des op rateurs sur la base d un projet commun Il s appuie sur les diff rents contrats qui comportent une dimension ducative contrat de r ussite en REP contrat ducatif local CEL contrat local d accompagnement scolaire CLAS contrat enfance jeunesse CEJ contrat local de s curit CLS Les responsables des Maisons du Rh ne repr sentent le D partement au sein des instances mises en place localement pour coordonner les actions de chacun de ces dispositifs d implantation variable selon les territoires La p riode 2011 2015 devra permettre d am liorer l information des cadres territoriaux des Maisons du Rh ne sur ces dispositifs pour fav
172. des mineurs en grandes difficult s s est r uni 21 fois depuis et 37 situations 24 gar ons 13 filles lui ont t pr sent es La plupart des cas concernent des adolescents Le groupe jeunes adultes handicap s a t cr en 2005 Il a pour objectif de soutenir les professionnels des Maisons du Rh ne en difficult pour des orientations MDPH adulte et de croiser les probl matiques de la protection de l enfance et du handicap C est une instance interpartenariale qui r unit des professionnels de la Direction de la protection de l enfance en lien avec le P le Personnes g es Personnes Handicap es de la MDPH enfants et adultes et de l Agence R gionale de Sant L objectif recherch est de favoriser la continuit de la prise en charge lors du passage de la minorit la majorit d viter des ruptures tant pour l h bergement que pour l insertion pour des jeunes g s au moins de 17 ans et confi s l ASE ou b n ficiant d un contrat majeur 18 21 ans Une quarantaine de situations ont t tudi es depuis 2005 Elles concernent pour les 2 3 des gar ons et 1 3 de filles qui ont 17 ans pour 25 18 ans pour moiti et 19 ans pour 25 La p riode 2006 2010 a permis d uvrer une meilleure articulation de ces diff rents temps mais des am liorations peuvent tre apport es en vue de la mise en uvre coordonn e des d cisions d orientation prises par la Maison D partementale des Personnes Handicap es
173. des situations de danger Afin de permettre de rep rer le plus en amont possible les situations de danger la loi du 5 mars 2007 a pr cis les missions de chacun en ce qui concerne la d tection et l identification des situations de danger ou de risques de danger concernant des mineurs appartient d sormais au D partement de recueillir traiter et valuer les informations pr occupantes relatives aux mineurs en danger ou qui risquent de l tre gr ce une cellule cr e cet effet Le texte proc de sur ce point une uniformisation des conditions gouvernant l intervention des autorit s judiciaires ou administratives via la notion de situation de danger ou de risque de danger et non plus de maltraitance Dans le Rh ne la cellule pr cit e a ainsi t mise en place d s 2008 et a t en mesure de traiter 2 998 informations pr occupantes en 2010 cf infra p 51 ces mesures institutionnelles s ajoutent aussi des am nagements des r gles en mati re de secret professionnel qui doivent faciliter le partage et la circulation des informations A3 La recherche d une meilleure appr hension des situations ou l valuation individuelle Afin de permettre une meilleure appr hension des situations par les acteurs de la protection de l enfance et parall lement ce qui doit tre fait dans le cadre du dispositif susmentionn de recueil et de traitement des informations pr occupantes la loi du 5 mars 2007 instaure le principe
174. dispositif en d finissant pr cis ment les sp cificit s de chaque structure e Mettre en place des outils permettant la continuit de l accompagnement m dico social en renfor ant le partenariat entre le D partement et les structures associatives Objectifs e Am liorer la prise en charge des situations complexes e R aliser un tat des lieux des pratiques actuelles et un diagnostic identifier les besoins pour la prise en charge des m res et futures m res sans domicile fixe e Accompagner la place des p res dans le dispositif e Renforcer la sp cificit de l accompagnement des m res mineures 165 FICHE ACTION 23 ADAPTER LE DISPOSITIF ACCUEIL MERE ENFANT e Cr er un outil d valuation qualitatif et quantitatif du dispositif global d Accueil M re Enfant IDEF et secteur associatif habilit e tablir un cadre de r f rence r glement du dispositif d Accueil M re Enfant e D finir les besoins et moyens permettant une prise en charge adapt e des situations complexes e D velopper un contrat de s jour liant les Maisons du Rh ne PMI social les structures et la m re lors de l accueil dans le dispositif Accueil M re Enfants d finissant les droits et obligations de chacun e D velopper les possibilit s d accueil via notamment la mise en place de familles d accueil sp cialis es en mati re d AME Accueil M re Enfants cf fiche action Actions o nasi e Formaliser la p
175. du Rh ne Le diff rentiel entre les places financ es par le D partement et l activit globale des structures peut provenir en partie des jeunes relevant de l ordonnance de 1945 Cette activit devrait d ailleurs tre amen e voluer la hausse avec la mise en uvre des mesures d activit s de jour MAJ au p nal F4 Le dispositif d accueil d urgence Au titre de sa mission d aide sociale l enfance le D partement doit organiser sur une base territoriale les moyens n cessaires l accueil et l h bergement en urgence des enfants qui lui sont confi s cf l article L 221 2 du CASF L organisation du dispositif d accueil d urgence rhodanien a t remani e via la conclusion le 12 janvier 2007 d un nouveau protocole d accord intitul Accueil des mineurs dans le Rh ne la nuit les fins de semaines les jours f ri s protocole ensuite annul et remplac par un autre conclu le 8 juillet 2010 portant sur l accueil d urgence des mineurs confi s l Aide Sociale l Enfance dans le Rh ne notamment du fait des nouvelles orientations strat giques de la PJJ Ce dernier a t sign par le D partement l tat DTPJJ ducation nationale les repr sentants des autorit s judiciaires et des associations habilit es Le travail men a permis de d gager une vision commune de l accueil d urgence le protocole en vigueur pr cisant que l accueil d un mineur en urgence se caract rise par la
176. e Le D partement a depuis plusieurs ann es d velopp des actions autour du parrainage de proximit laboration du r f rentiel parrainage accueil week end vacances engagement dans une recherche action sur le parrainage de proximit et l enfant plac mobilisation de professionnels de la protection de l enfance ASE services d AEMO tablissements et d associations locales 90 enfants ont ainsi pu b n ficier d un parrainage mis en uvre par les associations locales Ces travaux ont permis de r fl chir aux repr sentations du parrainage qui en tant que Contexte tel ne rel ve pas du dispositif d accueil de la protection de l enfance tout en s inscrivant constats dans le projet pour l enfant Dans ce cadre le parrainage permet de d velopper une relation affective durable entre un adulte et un enfant Il est galement consid rer comme un soutien aux parents pour une co ducation parents professionnels et b n voles Les apports induits par le parrainage incitent d velopper ce type de relation Au cours de la p riode 2011 2015 il sera n cessaire de s attacher au d veloppement des vocations des envies de devenir parrain marraine et poursuivre le travail de compr hension et d articulation entre professionnels b n voles parents et associations e Poursuivre le travail sur les repr sentations du parrainage de la place de chacun parents professionnels de l ASE b n voles professionnels des t
177. e les l ments de danger Contexte rep r s les situations prises en charge l accompagnement des familles ont volu constats Il para t n cessaire de mieux conna tre le contexte dans lequel les professionnels de la pr vention et de la protection sont amen s intervenir Obiectifs D velopper un socle commun de connaissances sur les volutions soci tales et familiales l sur la base de travaux existants ou promouvoir localement e Assurer une veille sur les tudes existantes et relatives la connaissance socio conomique d une part et psycho pathologique d autre part des familles les travaux nationaux et ou internationaux sur le th me de la pauvret pr carit indicateurs liens entre pr carit et protection de l enfance des d marches ducatives des th ories de l attachement la connaissance des probl matiques li es aux diff rents stades de la vie de Actions l enfant et notamment celles des 8 11 ans e D velopper des analyses plus sp cifiques l chelle du D partement et des territoires qui le composent e Diffuser ces r sultats aupr s des professionnels intervenant dans le champ de la pr vention et de la protection de l enfance selon les modalit s d velopp es dans la fiche action n 2 e Meilleure connaissance des travaux en mati re d volution socio conomique et R sultats d psycho pathologique des familles attendus e D veloppement de nouveaux travaux une che
178. e Faciliter l laboration du projet pour l enfant e Soutenir l valuation pluridisciplinaire entre professionnels et faciliter l laboration d un plan d aide partag avec les parents e Adopter un guide de questionnement pour les professionnels en charge de l valuation r f rentiel d valuation diagnostic en protection de l enfance et l utiliser de mani re harmonis e Actions e Diffuser l outil de rep rage de la souffrance des adolescents e D finir un protocole de formation pour les cadres travailleurs m dico sociaux ASE et PMI du D partement en lien avec les tablissements et services habilit s e Mettre en place un groupe de suivi pour les professionnels R sultats e Am lioration de la connaissance et de la prise en compte globale des situations Hend ainsi que de la qualit des crits arienaus e Homog n isation de l organisation du travail d valuation Pilotes Direction de la protection de l enfance du D partement du Rh ne DTPJJ Tribunaux pour enfants Partenaires enoaae dans CREAI ONED coles de formation secteur associatif habilit si utilisation du m me y a g r f rentiel d valuation action 152 FICHE PERFECTIONNER LE DISPOSITIF RE DES INFORMATIONS PR OCCUPANTES IP 1 OBJECTIF 2 Evaluer les situations des enfants des adolescents et des jeunes majeurs en mobilisant les ressources disponibles D CLINAISON OP RATIONNELLE Rep rer et valuer en lien
179. e Jour MAJ ne rencontre pas le succ s envisag en 2007 Cette action ducative contrainte p nale s adresse prioritairement aux mineurs d scolaris s ou en voie de d scolarisation Elle consiste dans la participation du mineur des activit s d insertion professionnelle ou scolaire Sur la p riode de 2007 2010 14 MAJ ont t ex cut es Cette mesure int ressante doit tre encourag e et soutenue e Le suivi des jeunes incarc r s l tablissement P nitentiaire pour Mineurs de Meyzieu Le 13 juin 2007 l tablissement P nitentiaire pour Mineurs EPM est implant sur la commune de Meyzieu ainsi que le service ducatif de la PJJ entra nant la fermeture des quartiers mineurs de Lyon Saint Paul juin 2007 et de Villefranche sur Sa ne septembre 2007 L EPM du Rh ne couvre l accueil en d tention des mineurs de l inter r gion Centre Est comprenant les territoires du Rh ne de l Ain de la Loire de l Is re de la Dr me Ard che de la Savoie et de l Auvergne Sur la p riode de 2007 2010 le nombre de mineurs incarc r s est en baisse moins 84 mineurs incarc r s soit une baisse de 36 5 Apr s une ann e 2006 marqu e par une baisse de plus de 23 des entr es en maison d arr t l ann e 2007 a connu une hausse des incarc rations de pr s de 56 En 2008 on assiste une baisse importante des incarc rations En 2009 les incarc rations augmentent de 13 cette volution est le fait d incarc ration
180. e et sp cifique e suivi m dical des mineurs isol s trangers e prises en charge des jeunes majeurs par le D partement e accueil externalis d rogatoire e projet pour l enfant PPE Parall lement de nouveaux outils informatiques d velopp s par le D partement du Rh ne sont venus renforcer les changes d information e extranet OSW enfance qui donne en temps r el les places disponibles en tablissements de la protection de l enfance et pr sente chacun d entre eux e compter de fin 2010 ouverture d un espace collaboratif sur le portail du Rh ne pour diffuser et changer sur le sch ma d partemental de la protection de l enfance Enfin pour suivre l ensemble de l activit li e au sch ma d partemental de la protection de l enfance des outils de communication pr vus ou non dans le sch ma ont vu le jour Manifestations i e Conf rence annuelle d partementale de la protection de l enfance e Journ es ou demi journ es th matiques organis es ou co organis es par le D partement sur les th mes li es au sch ma une dizaine au total Documents annuels pr sent s en Conf rence d partementale de la protection de l enfance e statistiques annuelles sur le champ de la pr vention et de la protection de l enfance du Rh ne e point d tape annuel de la mise en uvre concr te des 40 fiches action du sch ma 95 Bulletins d information lectroniques du sch ma informant sur la mise en
181. e et le nombre estim de sorties par place se r v le assez nettement inf rieur ce qui r sulte d un calcul th orique 74 Sans remettre en cause l organisation adopt e des ajustements seront n cessaires dans les mois et ann es venir Les premiers mois de l ann e 2011 ont d ores et d j permis d tendre le dispositif d accueil d urgence certaines MECS en vue de l accueil de jeunes enfants sur des places en attente d admission La place de chacun a bien t pr vue par le protocole le r le aff rent cette place m rite d tre pr cis Une meilleure identification de la conception de l accueil d urgence de chacun des tablissements et services associatifs notamment en ce qui concerne le travail d valuation assur par certains et non par d autres doit tre faite Le protocole doit aussi tre r examin en fonction de la r alit des dur es de s jour au vu des dur es th oriques tout comme le taux d occupation exig sur les places d urgence Dans de brefs d lais la question de savoir si le dispositif d accueil d urgence est d une capacit insuffisante ou bien si la difficult existe en aval avec des places en nombre insuffisant ou bien encore s il s agit de l absence de places sp cifiques en ad quation avec les probl matiques rencontr es doit tre examin e Si certaines situations individuelles du fait de leurs difficult s peuvent n cessiter l laboration d une prise en charge parta
182. e et valoriser le partenariat m dical et m dico social notamment en lien avec la consultation d orientation et d accompagnement l adoption COCA e Valoriser l adoption simple Obiectif e Conna tre le nombre et analyser les facteurs de risque des difficult s et checs de lechits l adoption e Travailler l accompagnement de jeunes filles enceintes en questionnement sur leur d sir d enfant e Sensibiliser et int grer les assistants familiaux en amont des projets d adoption e Am liorer l acc s aux dossiers et la recherche des origines e Construire un r f rentiel d accompagnement des familles adoptives avant et apr s l adoption e En mati re d adoption simple sensibiliser les futurs parents adoptifs aux int r ts de cette forme d adoption former les professionnels cette question d velopper un outil de rep rage des situations concern es e Rencontres r guli res avec les quipes de maternit les CPEF les services d accueil Actions m res enfant sur l accouchement dans le secret e Mettre en place un groupe de travail sur la place de l assistant familial dans les projets d adoption e R aliser une tude sur les difficult s de l adoption permettant d identifier des facteurs de risque d chec et ou de difficult s pour les adoptants et les enfants adopt s e R diger une plaquette d information sur l acc s aux dossiers et la recherche des origines e Associer les juges des enfants dans la connaissance des situations e Augmenta
183. e l action sociale du Rh ne au service du sch ma d partemental global d organisation sociale et m dico sociale Obiectif e Identifier les liens entre les actions pr vues dans le sch ma de la protection de ecis l enfance dans le Rh ne et celles pr vues dans les autres sch mas e D velopper une culture inter partenariale largie autour de la protection de l enfance e Analyser les diff rents sch mas et identifier les actions concr tes r pondant galement aux objectifs de ce sch ma e Rendre lisible les sch mas et leurs articulations et renforcer la communication aupr s des professionnels de terrain appropriation Actions e Organiser des temps d change entre les Comit s de pilotage des diff rents sch mas sur les probl matiques ou enjeux partag s e Diffuser aupr s des professionnels de terrain les articulations entre les sch mas et accompagner leur traduction op rationnelle sur les territoires e Suivre la mise en uvre de ces actions e Meilleure compr hension de la globalit des actions men es dans le domaine social par les acteurs de terrain R sultats e Renforcement de la r flexion inter institutionnelle au niveau du pilotage comme attendus de la mise en uvre op rationnelle sur les territoires entre pr vention pr vention sp cialis e handicap et protection de l enfance e _D cloisonnement des dispositifs Pilote Direction g n rale adjointe du D partement du Rh ne Partenaires engag s
184. e l enfant et notamment aux r flexions sur la notion d int r t de l enfant constituait nouveau un enjeu en 2011 Objectif op rationnel 2 D velopper l coute de l enfant Cet objectif devait se traduire par la mise en place de groupes de parole destination des enfants et des adolescents l existence de tels groupes n a pas t recens e dans les Maisons du Rh ne les groupes qui existent s adressent aux parents Et la formation pr vue d animateur de groupe de parole au sein du D partement du Rh ne n a pas t mise en place Mais cet objectif a t travaill autrement au cours du 2 sch ma e renforcement des liens entre le D partement du Rh ne et la Maison des adolescents e rencontres avec les mineurs et jeunes majeurs anciennement pris en charge par le service de l ASE pour changer sur les diff rentes actions juridiques successions ou d op rations financi res gestion de patrimoine men es en leur nom Objectif op rationnel 3 Accompagner l enfant dans le respect de ses droits Le sch ma pr voyait des actions au niveau de la repr sentation de l enfant victime ind pendamment de cet objectif le D partement contribue directement cet objectif au travers de la gestion des dossiers d administrateur ad hoc au p nal ou au civil g r s par le D partement et demandes d avocats effectu es dans le but d assurer la repr sentation des mineurs en assistance ducative Mais en r pon
185. e l entr e par le biais de l urgence dans le dispositif appara t encore trop fr quente faute d anticipation et le dispositif d accueil d urgence est aussi parfois sollicit par d faut notamment en situation de crises e Adapter le dispositif d accueil d urgence en fonction des besoins constat s publics probl matique Obiectifs e _ Fluidifier le fonctionnement du dispositif d accueil d urgence l e R duire les d lais d accueil l IDEF e Permettre aux responsables enfance des Maisons du Rh ne d agir au mieux dans les situations d urgence e Red finir les conditions de l accueil d urgence r alis es dans le secteur associatif habilit notamment en termes de dur e des s jours et de r partition du travail d valuation des situations e D velopper des places d di es l accueil d urgence au sein du dispositif en fonction des ges et des probl matiques constat es Actions e Recourir des modes d h bergement hors tablissement ex prises en charge hors les murs de l IDEF placement familial e Am liorer l organisation du dispositif pour anticiper et traiter au mieux les situations de crise et viter le recours par d faut au dispositif d accueil d urgence cf fiche action n 32 e Assurer une coh rence avec l accueil imm diat PJJ e Une am lioration du nombre de sorties par place R sultats e Des orientations plus rapides m me pour les jeunes en grandes difficult s attendus e Des professionnels mieu
186. e la mise en place de solutions adapt es Toutefois certaines difficult s persistent notamment en ce qui concerne la scolarisation des enfants et l organisation de leur prise en charge en termes de transports et lors des vacances scolaires e Approfondir la communication relative l organisation de la MDPH aupr s des responsables enfance des Maisons du Rh ne e Faciliter l organisation de la scolarit des vacances et fins de semaine ainsi que Objectifs a des transports de l enfant handicap par la clarification des missions de chaque intervenant e Am liorer la prise en compte des situations d enfants difficult s multiples n cessitant une prise en charge au titre de la protection de l enfance du handicap et du soin cf fiche action n 35 e Poursuivre avec la MDPH et les Maisons du Rh ne le travail commenc sur les proc dures de traitement d une demande de compensation de handicap e R aliser un conseil technique sur la constitution et la mise jour du dossier MDPH notamment la partie sociale le r le d accompagnement des parents et de coordination de l ASE lorsque l enfant est confi l ASE e D velopper des r ponses communes au P le Famille culture enfance et au P le PA PH du D partement du Rh ne pour les jeunes adultes 18 21 ans e Poursuivre le travail au sein du dispositif de prise en charge partag e et du groupe Actions jeunes adultes handicap s e D velopper les
187. e la part des autorit s de tarification d un montant de 12 100 000 euros 71 Les op rations de travaux r alis es ces derni res ann es dans le Rh ne ont permis d am liorer la qualit de l accueil en favorisant les petites unit s de vie Il convient d ajouter qu au del de la configuration des locaux consacr s la prise en charge des jeunes et de leur possible localisation sur diff rents sites les capacit s fix es dans le cadre des habilitations sont limit es En effet 66 des MECS et des foyers du Rh ne ont un effectif inf rieur 31 places Or selon une tude de la DREES les tablissements h bergeant des enfants et des adolescents en difficult sociale tudes et r sultats n 743 novembre 2010 seuls 50 des tablissements l chelle nationale disposent d une telle capacit r duite De m me les tablissements habilit s pour plus de 48 places dans le Rh ne ne repr sentent que 10 de l ensemble du dispositif 4 ont une capacit de plus de 65 places alors que dans le reste de la France ce chiffre atteint 25 10 avec un effectif au del de 65 places Cette volont constante des autorit s d habilitation du Rh ne est destin e garantir des prises en charge en internat plus adapt es aux besoins des enfants et adolescents dont les lieux d accueil sont le lieu de vie au quotidien Une structure exp rimentale la SEPT Les Pl iades En 2009 a t cr e titre exp rimental une stru
188. e lorsque les prises en charge articulent protection de l enfance avec du m dico social et ou du soin cela n cessite d anticiper les mesures de protection l ge adulte largement avant la majorit et d am liorer la connaissance et l articulation avec le m dico social par un rep rage du handicap et des circuits MDPH De nouvelles modalit s de travail doivent tre d velopp es e articulation des dispositifs protection de l enfance et insertion e liens renforc s entre protection de l enfance pr vention sp cialis e et Fonds d aide aux jeunes e partenariat avec les CHRS e renforcement des liens avec le m dico social IME IMPro ITEP pour les prises en charge associant du soin et du m dico social 3 6 Contribution des acteurs institutionnels de la protection de l enfance dans le Rh ne e Autorit judiciaire e Services de gendarmerie e _ Services de l Etat DTPJJ DDCS e Inspection acad mique du Rh ne e Agence R gionale de Sant e Uriopss Rh ne Alpes 110 SCHEMA DE PROTECTION DE L ENFANCE 2011 2015 CONTRIBUTION DU TRIBUNAL POUR ENFANTS DE LYON En 2006 le Tribunal pour enfants de Lyon d finissait l volution de son positionnement partenarial comme passant du statut d observateur participant gardant un caract re d ext riorit 1 sch ma celui de partenaire associ avec une intention contributive plus marqu e 27 sch ma Dans ce contexte de 2006 et suite la Loi d
189. e notamment par une am lioration de la saisie des donn es sous les diff rents progiciels employ s et une optimisation des param trages en vue de permettre une extraction de donn es fiables et utiles et de l laboration de tableaux de bord ad quats Ces actions sont mettre en lien avec la n cessit d assurer une meilleure connaissance du dispositif par les acteurs de la protection de l enfance cf fiche action n 27 Contexte constats e Optimiser les applications informatiques existantes Objectifs e Former et accompagner le personnel l emploi de l outil informatique e Faciliter et am liorer la saisie de donn es e Informer et former les professionnels aux volutions de l outil informatique et des guides existants cet effet assurer un accompagnement de proximit des professionnels suite toute nouvelle volution de l outil informatique et apr s la r daction d un nouveau guide laborer des documents synth tiques type manuel d utilisateur sous forme de brochure des outils type Foire aux questions pr sentant l essentiel du Actions fonctionnement de l outil informatique e laborer des tableaux de bord pour am liorer et faciliter les analyses et les tudes e laborer des cartes pour visualiser l activit du dispositif ASE e Simplifier l ergonomie de l outil informatique e Assurer une volution de l outil informatique lors d une volution du dispositif ASE e Rester vigilant sur les volu
190. e premier degr et 145 408 dans le second degr Nombre d l ves la rentr e 2010 dans les tablissements publics et priv s du Rh ne Nombre d l ves dans le public Nombre d l ves dans le priv Nombre d l ves pr l mentaire 63 103 1037 74 140 1 degr l mentaire 89 442 20 849 110 291 enseignement sp cial ROSZ 86 IRS coll ges 57 442 27 507 85 844 M 7 18921 61 590 NB Le nombre d l ves pour les coll ges ef yc es n est pas gal la somme du public ef du priv car il y a certains tablissements qui sont hors contrat Le taux de scolarisation est de 98 4 pour les 6 17 ans dans le Rh ne 92 5 en Rh ne Alpes et France m tropolitaine 74 9 pour les 2 5 ans dans le Rh ne et en Rh ne Alpes et 75 4 en France m tropolitaine 12 7 des l ves de 6 me et 27 5 des l ves de 3 me ont un an de retard ou plus dans leur scolarit contre 16 9 et 29 pour Rh ne Alpes Sources Inspection acad mique du Rh ne INSEE D Jeunes et handicap D1 Scolarisation des l ves en situation de handicap 2009 2010 dans les tablissements publics et priv s du Rh ne 6394 l ves en situation de handicap sont scolaris s 4063 l ves dans le 1 degr et 2331 l ves dans 2 degr dont 2081 en tablissement m dico ducatif Ils repr sentent 1 9 des jeunes scolaris s dans le Rh ne D2 Prestations Depuis le 1 avril 2008 la p
191. e protection de l enfance 2006 2011 par la signature d un protocole entre l ensemble des partenaires du Rh ne et le Conseil G n ral L Education nationale en a t signataire en Mai 2008 Des outils dont une plaquette destin e aux enseignants ont t con us et une formation a t propos e aux personnels de l Education nationale De ce fait le suivi des situations est assur de fa on satisfaisante en liaison avec le Conseil G n ral Dans le cadre du 2 sch ma les partenariats se sont renforc s notamment sur la question de la scolarisation des enfants pris en charge par les services de l ASE Le r f rentiel Qui prend les d cisions concernant l enfant confi l Aide sociale l enfance labor dans le cadre du travail des comit s techniques et notamment la fiche scolarit et formation est galement un outil qui permettra une meilleure collaboration entre les tablissements scolaires les familles et les tablissements d accueil des jeunes confi s l ASE La participation du service social en faveur des l ves de l inspection acad mique du Rh ne aux diff rents groupes de travail organis s l initiative du Conseil G n ral Comit de pilotage Comit technique cellule de veille des informations pr occupantes et autres groupes des r flexion permet d harmoniser les actions entreprises dans l int r t des jeunes dont nous avons chacun dans notre domaine de comp tences la responsabi
192. e un axe central de la prise en charge Les temps de r flexion accord s ce th me durant le bilan du 2 sch ma au sein d un groupe de travail mais galement en ruches ont permis de rappeler la n cessit pour les professionnels de terrain d organiser une coute des besoins des parents adapt e leurs probl matiques de les mobiliser quand leur enfant est plac en leur r servant une place et des moments identifi s et enfin de travailler le maintien des liens dans la fratrie Plus globalement le th me m me de la famille semble devoir tre revisit dans les pratiques professionnelles notamment dans une approche multiculturelle et int grant la notion de famille largie et de comp tences parentales La question du lien avec les parents est pos e lorsque perdurent des situations qui pourraient trouver une issue via l adoption ventuellement simple La question du maintien du lien est complexe pour les professionnels et les pr conisations portent sur le d veloppement d un outil d aide l valuation des situations parfois d s la maternit notamment avec les Unit s m res b b s hospitali res mais aussi avec la nouvelle Maison de l adoption 109 En amont d ventuelles prises en charge il para t utile de travailler les repr sentations des familles en mati re de protection de l enfance aupr s de tous les parents pour viter des r flexes de rejet Le soutien la fonction parentale a t soulign comme
193. e un manque r current de places en IME un nombre insuffisant de places en ITEP dans l est de l agglom ration lyonnaise ou le maintien de jeunes majeurs sur des places mineurs Il convient de rep rer et renforcer les actions que peut mener le D partement au sein de son dispositif d accueil pour ces mineurs qui rel vent de ces trois prises en charge e viter les ruptures de prise en charge Objectifs e Favoriser la continuit de la prise en charge des jeunes et des enfants concern s e Am liorer le soutien des professionnels dont les assistants familiaux du D partement qui accueillent un enfant devenu adolescent afin d viter des ruptures 179 FICHE ACTION 35 TRAVAILLER PLUS SP CIFIQUEMENT LES MODALITES DE PRISES EN CHARGE POUR LES ENFANTS A DIFFICULTES MULTIPLES e D velopper pour les tout petits des places d accueil familial adoss es une MECS ayant un groupe de petits avec des modalit s d accompagnement diff rents pour les 0 3 ans et 0 6 ans afin de relayer l assistant familial dans son accueil e Poursuivre la sp cialisation d assistants familiaux pour des adolescents avec des troubles psychopathologiques dans le cadre de la convention conclue avec le CH du Vinatier cf fiche action n 30 e Consolider les comp tences d assistants familiaux en vue de l accueil d adolescents dans le cadre du placement familial associatif Actions e Cr er des places d accueil week end vacan
194. eci a cependant permis d assurer un traitement quitable des situations sur l ensemble du territoire rhodanien et un ajustement des aides aux besoins individuels d ment valu s Le Fonds d Aide aux Jeunes FAJ Outre ces aides financi res la politique d accompagnement des jeunes majeurs s appuie aussi sur le Fonds d Aide aux Jeunes g r par la collectivit d partementale depuis le 1 janvier 2005 Ce dispositif est de mani re g n rale destin aux jeunes en difficult s de 18 25 ans Il a pour objet l attribution d aides destin es favoriser leur insertion sociale et professionnelle environ 4 500 jeunes aid s chaque ann e sur la p riode 2005 2010 sachant que la moiti environ a entre 18 et 21 ans Au del des aides chaque jeune b n ficie de mesures d accompagnement dans son parcours d insertion Pour les jeunes b n ficiaires d une allocation jeune majeur ils peuvent tre aid s dans le cadre du FAJ s ils sont dans une d marche d insertion socio professionnelle mais exclusivement dans les domaines suivants frais de transports exceptionnels et frais de formation ou de scolarit inscription achats de mat riels Il n est toutefois pas possible de b n ficier simultan ment de la totalit des aides accord es dans le cadre des deux dispositifs hormis pour les pupilles 83 Le dispositif d accueil et d accompagnement des jeunes majeurs Du fait des orientations renouvel es en 2008 le dispositif d accueil
195. ectement fonction de la qualit de l valuation de la situation familiale qui en est l origine et de celles r alis es au cours de ladite prise en charge afin d en permettre l volution adaptation Si les professionnels du D partement b n ficient dans ce domaine de divers soutiens Contexte formation sur la r daction du rapport social r f rentiels voir le guide de traitement constats des informations pr occupantes qui traite de l valuation groupe d aide technique conseil technique il n existe pas une communaut de vue partag e sur les pratiques en la mati re et sur l organisation de ce travail Une harmonisation des pratiques est attendue et n cessaire au sein des services du D partement et en lien avec les attentes des autorit s judiciaires et les pratiques des tablissements et services habilit s e Garantir une valuation centr e sur l observation le d veloppement de l enfant sa sant ses besoins les ressources de la famille et de son environnement les liens d attachement de l enfant le rep rage du danger ou du risque de danger l adh sion ou non de la famille e Garantir une valuation permettant tout la fois E l accompagnement et la rencontre avec la famille Objectifs DANE un diagnostic et des d cisions adapt es e Garantir une quit de traitement des familles en proposant l ensemble des professionnels de la protection de l enfance un cadre m thodologique commun
196. ed ploiements et de transformations Les nouvelles mesures et les cr ations de plus grande ampleur seront d s lors tudi es suite des appels projets qui pr ciseront les objectifs de la commande publique et le cadre attendu de la r ponse Le budget consacr la protection de l enfance en 2011 163 millions d euros est la base partir de laquelle il convient de pr voir les volutions de la mise en uvre des missions du service d aide sociale l enfance pour les cinq ann es venir ces volutions tant n cessaires ind pendamment de la qualit actuelle du dispositif En effet l observation des besoins l augmentation du nombre de familles en situation difficile n cessitant une aide pr ventive l aggravation de certaines situations familiales souvent li es des difficult s psychiques la pr cocit de l entr e dans l adolescence de nombreux jeunes en manque de rep res et de cadre impliquent des adaptations et une modernisation de l offre de l aide sociale l enfance 24 2 tat des lieux des actions de pr vention et du dispositif de protection dans le Rh ne volution depuis 2006 2 1 Chiffres cl s de la protection de l enfance A Les mineurs Depuis 2006 ann e de d marrage du 2 me sch ma le nombre total de mineurs pris en charge a augment de 5 soit plus fortement qu au cours du ler sch ma 4 7 en 2010 10 775 mineurs ont t pris en charge Il faut noter qu entre la derni re a
197. eil en MECS a progress de 22 de 2006 2010 les d penses augmentant de 33 463 505 40 725 926 Des structures utilis es Sur la p riode 2006 2009 derniers chiffres disponibles l activit a t en moyenne de 90 du taux d occupation pour les MECS et de 87 pour les foyers ce qui est conforme aux attentes Pour ce qui est de la part des enfants du Rh ne accueillis au sein de ces tablissements au titre de l aide sociale l enfance il faut noter qu au sein des MECS cette part a connu une l g re hausse passant de 86 7 en 2006 90 6 en 2009 L augmentation est plus forte au sein des foyers puisque la part que repr sentent les jeunes b n ficiaires de l aide sociale l enfance du Rh ne parmi l ensemble des mineurs accueillis est pass e de 76 en 2006 85 en 2009 Les autres enfants ou jeunes pr sents sont des mineurs relevant de l ordonnance du 2 f vrier 1945 des mineurs originaires d autres d partements et jusqu en 2008 des majeurs sous protection de justice Le nombre moyen de places occup es par les jeunes ne provenant pas du Rh ne a t de 50 en 2009 contre 75 environ en 2006 dans les foyers et de 70 en 2009 contre 100 en 2006 dans les MECS Les lieux de vie et d accueil Au cours de la p riode 2006 2010 la capacit d accueil des lieux de vie est pass e de 36 places 33 Malgr cette diminution il convient surtout de relever trois cr ations qui ont compens p
198. elle de la protection de l enfance dans le Rh ne 135 2 Enjeux et moyens du 3 sch ma 2011 2015 Trois principes g n raux sous tendent le 3 sch ma d partemental de la protection de l enfance dans le Rh ne e l enfant son parcours en pr vention comme en protection de l enfance et l valuation r guli re de sa situation sont au c ur du sch ma e les professionnels de terrain doivent tre mis en situation de connaitre parfaitement le contenu du dispositif de protection de l enfance afin de le mobiliser de mani re efficace au service d une meilleure identification des besoins et des r ponses apporter e l valuation des besoins et des r ponses apport es doit permettre un pilotage efficient du dispositif de protection de l enfance Les objectifs du sch ma s appuient sur les leviers suivants la transversalit et le partenariat la connaissance et la ma trise des outils professionnels l articulation entre dispositifs de pr vention de protection et de droit commun la formation des professionnels l accompagnement technique renforc des professionnels la communication adapt e autour des outils et du sch ma les outils de pilotage et d valuation Dans la continuit du 2 sch ma les enjeux majeurs du pr sent sch ma sont ceux de l adaptation des r ponses aux besoins clairement valu s et de l accompagnement du parcours des mineurs pris en charge Ainsi 4 objectifs ont t identifi s 1
199. elle l obligation d valuation dans tous les champs de comp tences e Fiche action 9 D finir un projet individualis global pour l enfant et sa famille pour favoriser l valuation des situations individuelles e Fiche action 10 Organiser l valuation de la qualit des prestations sur la base de r f rentiels des interventions ducatives de l ASE du Rh ne AXE 2 MIEUX PR VENIR Du fait de l accroissement des besoins en mati re de protection un effort particulier a t fourni en la mati re parfois au d triment de la pr vention Aujourd hui la volont est de mieux pr venir que ce soit en amont ou dans la mani re m me de concevoir la protection mieux pr venir ce n est pas seulement limiter les situations de danger c est aussi limiter leur aggravation Il s agit donc de r quilibrer les actions en faveur de la pr vention sans n gliger le traitement quotidien des besoins sans cesse croissants de protection Cela passe d une part par l anticipation et d autre part par une meilleure adaptation aux besoins du public afin que l action men e soit pleinement pertinente gt Objectif strat gique n 1 Anticiper Objectif op rationnel 1 D velopper la pr vention pr coce e Fiche action 11 Optimiser la pr vention dans le cadre de la p rinatalit e Fiche action 12 Accompagner la concertation et les liens entre les partenaires acteurs de la protection de l enfance e _ Fiche action 13 Confo
200. elopper une r elle fonction de coordination permettant d assurer la continuit et la coh rence des prises en charge est affirm e La continuit et la coh rence des prises en charge objectifs du 2 sch ma soulign s par la loi du 5 mars 2007 restent centrales dans les pr occupations des professionnels notamment avec la mise en place du projet pour l enfant et du nouveau r le d volu l ASE Les propositions concr tes se sont attach es pr ciser les modalit s de cette coordination d finir tr s pr cis ment la place et le r le de chacun dans cette coordination pour permettre la continuit et la coh rence de la prise en charge par l ASE Cadre territorial ASE travailleur social de l ASE responsable territorial sant penser cette coordination au del de la sph re de l ASE par exemple en amont des d cisions judiciaires entre l ASE et le Juge des enfants mettre en uvre la coh rence et la continuit de la prise en charge g n raliser le projet pour l enfant reste un objectif tenir et il faut donc s assurer que l outil existant garantisse le suivi du parcours de l enfant veiller l articulation du projet pour l enfant avec les autres documents contractualis s avec les parents affirmer la place des parents pour les rendre acteurs dans les d cisions prises et les actions men es e Les temps de concertation ont permis d identifier diff rentes pistes en mati re d valuations des s
201. ement Ces montants ne tiennent pas compte des masses salariales de la direction de la protection de l enfance de la direction de la sant de l enfant et de la famille et de la PMI de la direction de l accueil de l enfant et de sa famille ni de celle des Maisons du Rh ne ils incluent cependant celles des assistants familiaux salari s du D partement et des agents de l IDEF Ne sont donc pas comptabilis s dans les 752 millions les valuations m dico sociales relatives aux informations pr occupantes les interventions de TISF d partementales le travail des cadres de l aide sociale l enfance qui assurent l encadrement des personnels des Maisons du Rh ne prennent les d cisions de protection administrative mettent en uvre des d cisions judiciaires assurent le suivi des mineurs prot g s par leur r f rent social et les mesures d aide ducative en milieu ouvert ni le temps des cadres de PMI et de sant En incluant ces masses salariales le budget s l ve 209 millions d euros pour l ann e 2010 dont 24 4 millions d euros pour les missions de PMI La p riode 2006 2010 se caract rise par plusieurs ann es de hausses cons cutives entre 3 et 6 annuels qui ont permis de mettre en place de nouvelles actions Les bilans d activit pr sent s dans la suite du pr sent document montrent comment ces moyens financiers ont t utilis s en faveur du dispositif mise en uvre des dispositions de la loi du 5 mars 2007 r fo
202. ement des groupes de travail n a pas toujours t lisible pour tous les acteurs ni sur leur sollicitation ni sur le suivi de la production La m thodologie de certains groupes de travail aurait m rit d tre clarifi e dans le d roulement et le suivi Seuls les repr sentants au comit technique peuvent avoir une vision globale du fonctionnement des travaux du sch ma L espace collaboratif mis en place dans le cadre du bilan du sch ma devrait permettre de r soudre cette difficult 129 Les principales actions retenues du sch ma 2006 2010 Le d veloppement des alternatives aux placements classiques accueils s quentiels accompagnement ducatif externalis s dans un cadre exp rimental Les associations font le constat d une r ponse coh rente avec les objectifs de personnalisation des prises en charge en termes d adaptation aux situations sp cifiques La diversification des outils de prise en charge permet d viter les ruptures et de maintenir un accompagnement de qualit De nombreux juges pour enfants sont de plus en plus demandeurs dans leurs attendus de ces nouvelles formes de prises en charge A la fin de l exp rimentation il sera n cessaire de proc der suite une valuation de ces dispositifs la d finition de concepts d partementaux en mati re de diversification des modalit s de placement et d en pr ciser la politique de d veloppement L accompagnement des jeunes en grande difficult S
203. en 2010 Les mesures de placement au p nal sur l ensemble de la p riode 2007 2010 e l h bergement au p nal sur l ensemble de la p riode 2007 2010 Sur l ensemble de la p riode 2007 2010 on constate une augmentation de 35 5 pour l h bergement au p nal L ann e 2007 a t marqu e par une augmentation du placement p nal dans le Secteur Associatif Habilit SAH A compter de 2008 le recentrage de l activit au p nal entra ne une augmentation du placement p nal dans le secteur public Pour la PJJ l ann e 2010 est une ann e de transition avec le passage en milieu d ann e d une activit de placement r partie entre le civil et le p nal une activit exclusivement p nale Au 1 juillet 2010 la PJJ sort du protocole d accueil d urgence au civil L activit p nale des deux EPE est 100 depuis cette date seulement Cela signifie que le premier semestre 2010 a connu une activit au civil relativement soutenue Il conviendra de suivre cette volution en 2011 ann e compl tement consacr e au p nal e Les mineurs pris en charge en activit de jour au p nal sur l ensemble de la p riode 2007 2010 S agissant des mesures en activit de jour au p nal elles continuent augmenter sur l ensemble de la p riode 2007 2010 97 Ce pourcentage est mettre en lien avec le projet strat gique national 2008 2011 qui favorise l insertion des jeunes dans tous les services de la PJJ La Mesure d Activit d
204. en 2010 Mais au del de ces constats les deux seules ann es pleines de fonctionnement ne permettent pas de tirer d enseignement particulier en ce qui concerne la quantit d informations pr occupantes appr hend e par les services d partementaux et ses volutions futures 52 Au demeurant ce chiffre d pend de la d finition d une information pr occupante Si le protocole du 29 mai 2008 a permis d en arr ter une au niveau du Rh ne les services de l tat envisagent de diffuser une d finition nationale la fin de l ann e 2011 et suivant les termes retenus le nombre d informations pr occupantes pourra voluer Le contenu des informations pr occupantes a n anmoins d ores et d j fait l objet de pr cisions via les prescriptions du d cret n 2011 222 du 28 f vrier 2011 organisant la transmission d informations sous la forme anonyme aux observatoires d partementaux de la protection de l enfance et l Observatoire national de l enfance en danger Comme l indique son titre ce texte liste les l ments qui doivent tre transmis par le D partement au titre d une information pr occupante Doivent ainsi tre renseign es 7 rubriques qui comportent elles m mes une trentaine de sous rubriques regroupant environ 80 items Un travail relatif la mise en uvre de ce d cret est engag entre les D partements et l ONED Observatoire national de l enfance en danger Le D partement du Rh ne y est tr s attentif car ces dispo
205. enfance la recherche de l adh sion de la famille reste une priorit Mais parfois il n est pas possible de l obtenir tout comme d valuer au mieux le r el danger ou le risque de danger dans le contexte environnemental du mineur Lorsque les valuations des informations pr occupantes pointent ces difficult s de collaboration et qu il est n cessaire de prot ger rapidement le mineur le signalement judiciaire reprend tout son sens L article L 226 4 du code de l action sociale et des familles pr voit d ailleurs que dans certaines hypoth ses le Pr sident du Conseil g n ral doit aviser sans d lai le procureur de la R publique cf supra p 20 Dans ces situations le parquet est souvent un partenaire d aide l orientation des actions un soutien aupr s des professionnels un partenaire mettant des conseils au del des seuls aspects judiciaires D un point de vue quantitatif de 2008 2010 le nombre de signalements a t le suivant 2008 2009 Signalements avec suite 930 Signalements sans suite 13 44 Non disponible 54 La constante augmentation des signalements interpelle alors que la mont e en puissance du dispositif de traitement des informations pr occupantes laissait pr sumer que le mouvement inverse se profilerait L analyse de ce ph nom ne devra tre approfondie L instauration du nouveau dispositif de recueil traitement et valuation des informations pr occupantes a bouscul le
206. enfant sur ce point voir infra l accueil m re enfant p 85 67 La Pouponni re de l IDEF La pouponni re accueille y compris en urgence des enfants de moins de 3 ans Dans la mesure du possible et quel que soit le d lai de l accueil celui ci est anticip et pr par en amont et organis de fa on rassurer au maximum l enfant Pour r pondre cette mission la pouponni re dispose d une capacit d accueil de 52 places organis e en quatre unit s d accueil de 13 places et pour un maximum possible de 15 places chacune pour des enfants de moins de 4 ans Sur la p riode 2006 2010 le nombre d enfants nouvellement accueillis dans le courant de chaque ann e au sein de la pouponni re a t le suivant 2006 2007 2008 2009 2010 Nombre d enfants nouvellement accueillis au sein de la poupon ni re de l IDEF La dur e moyenne de s jour se situe entre 13 et 15 mois Autour des tr s jeunes enfants outre la pouponni re l IDEF a mis en place e des services de proximit un jardin d enfants baby club destination des enfants de la pouponni re et de l accueil m res enfants un espace accueil pour les parents venant aupr s de leurs enfants d nomm r cr ation e une cr che halte garderie d une capacit th orique de 24 places temps plein pour la cr che temps partiel pour la halte garderie compl t es par un service de nuit caract re occasionnel service destin
207. ennent la fois aupr s du mineur en impliquant sa famille Avant le rapprochement avec l Ain le Rh ne comptait 3 STEMO regroupant 7 UEMO e Le Service Territorial ducatif d Insertion STEI Cette structure est compos e de deux Unit s ducatives d Activit s de Jour UEAJ qui proposent aux mineurs des activit s et des actions ducatives visant favoriser leur re mobilisation et leur insertion soutien scolaire activit s culturelles et sportives formation professionnelle en vue de les pr parer l acc s aux dispositifs de socialisation et de formation de droit commun Des professeurs techniques de l enseignement professionnel et des ducateurs concourent cette action ducative Ces services accueillent galement les jeunes en alternative l incarc ration Surveillance lectronique de Fin de Peine et en chantiers e Les tablissements de Placement ducatif EPE Ces tablissements ducatifs re oivent des mineurs d linquants et accueillent un public mixte de 15 18 ans D une capacit de douze places ils proposent des solutions adapt es chaque situation individuelle dans un cadre de prise en charge collectif Unit ducative d H bergement Collectif UEHC et une mission d Unit ducative d H bergement Diversifi UEHD La proc dure d admission se fait en accueil imm diat en sortie d tablissement P nitentiaire pour Mineurs EPM ou en am nagement de peine ou en alternative l incarc
208. ent appui sur les outils d velopp s pour l valuation des situations cf fiche action n 10 e Mettre en uvre un programme de formation des cadres et des professionnels m dico sociaux et administratifs cf fiche action n 10 e Am lioration de la prise en compte des situations familiales e Am lioration de la place de l enfant et de sa parole dans le respect des droits des usagers e Am lioration de la prise en compte de la sant des enfants et des adolescents par R sultats d l valuation des IP attendus e Am lioration de la qualit du r sultat des valuations rapports synth ses et du q pp traitement administratif des IP e Am lioration du positionnement des professionnels au regard notamment du danger et du risque de danger Pilote CRIP cellule de recueil des informations pr occupantes D partement du Rh ne Partenaires engag s dans partenaires du protocole des informations pr occupantes l action 153 ACCOMPAGNER LES PROFESSIONNELS GIE ACTION SUR LA QUESTION DU LIEN 1 9 D ATTACHEMENT OBJECTIF 2 Evaluer les situations des enfants des adolescents et des jeunes majeurs en mobilisant les ressources disponibles D CLINAISON OP RATIONNELLE Rep rer et valuer en lien avec les partenaires les situations de danger ou risque En 2009 un groupe de travail a t men sur l accouchement dans le secret le d laissement la d claration judiciaire d abandon et l adopti
209. entale de la Coh sion Sociale DPE Direction de la Protection de l Enfance DRCS Direction R gionale de la Coh sion Sociale DRISCS Direction R gionale de la Jeunesse des Sports et de la Coh sion Sociale DSEF Direction Sant Enfance Famille DTPJJ Direction Territoriale de la Protection Judiciaire de la Jeunesse BA EAJE tablissements d Accueil du Jeune Enfant E FA Enfance Famille Adoption EPE Etablissement de Placement Educatif EPEI Etablissement de Placement Educatif et d Insertion EPM Etablissement P nitentiaire pour Mineurs EPPOO Etablissement de Placement Provisoire d Observation et d Orientation ETPT Equivalent Temps Plein Travaill RES FJT Foyer de Jeunes Travailleurs G GAMS Groupe femmes pour l Abolition des Mutilations Sexuelles 199 OH HLM Habitation Loyer Mod r DD IDEF Institut D partemental de l Enfance et de la Famille IME Institut M dico ducatif INSERM Institut Nationale de la Sant Et de la Recherche M dicale IP Informations Pr occupantes ISE Internat Social Exp rimental ITEP Institut Th rapeutique ducatif et P dagogique a JAF Juge aux Affaires Familiales J M Jeune Majeur M MDPH Maison D partementale des Personnes Handicap es MdR Maison du Rh ne MECS Maison d Enfants Caract re Social MFR Maison Familiale Rurale MIE Mineur Isol trange ES PA PH Personnes g es Personnes Handicap es P EC Prise en
210. ention avec l H pital du Vinatier pour 3 assistants familiaux concern s la question de la continuit de l accompagnement du placement familial apr s 18h00 et durant les week ends tel que pr vu dans le sch ma r pondre aux assistants familiaux en cas de difficult s mais galement aux parents reste poursuivre m me si l IDEF en assure une part e Pour r pondre au d veloppement de la compl mentarit entre tablissements et placement familial il faut noter la cr ation de services de placement familial adoss s des tablissements De plus parmi les situations de mineurs trait es dans le cadre du dispositif des prises en charge partag es pr s d une vingtaine ont associ une part d accueil familial e Le dernier axe sur les changes entre tablissements pour des s jours courts de mise distance du mineur avec maintien du lien reste poursuivre la charte de l accueil en s jour de mise distance n a pas t r dig e ni la convention de mise distance des mineurs avec les tablissements En revanche il faut noter l implication de certains tablissements durant les mois d t pour l accueil de mineurs en courts s jours e En conclusion malgr un certain nombre de r alisations ces actions restent soutenir et d velopper l issue du 2 sch ma 104 Objectif op rationnel 5 Ma triser les recours la judiciarisation des situations La ma trise du recours la judiciarisation des
211. entionne que pour l accomplissement de la mission d aide sociale l enfance qui est la sienne le D partement peut faire appel des organismes priv s habilit s Le nombre d associations et par l m me d tablissements et de services avec lesquels le D partement du Rh ne travaille est ainsi particuli rement important Pour ce qui est des actions de milieu ouvert la collectivit travaille par exemple avec six services relevant de quatre associations diff rentes En ce qui concerne les lieux de placement la liste des structures avec lesquelles le D partement collabore est la suivante e 25 foyers ou assimil s e 25 Maisons d Enfants Caract re Social e 3 services de placement externalis e 6 services de placement familial e 4 services d appartements ducatifs pour majeurs e 9 services d accueils de jour e 5 Centres d H bergements et de R insertion Sociale e 12 Foyers de Jeunes Travailleurs e 6 lieux de vie e 2 structures exp rimentales Soit un ensemble de 97 structures pour 36 organismes gestionnaires l automne 2011 42 TABLISSEMENTS HABILIT S LA PROTECTION DE L ENFANCE DANS LE RH NE EN AO T 2011 54 50 tablissement enfance Limite de canton Limite de commune 17 39 59 65 ie 48 8 k 53 76 Arrondissements de LYON 61 s58 122 2 64 n a 68 2 7787 a D eA 20 c 15 69 a 29 21 S 75 5 3 4 a CES 19 24 Es 2 2 9 8s 42 a 0 vi 49 63 74 40 1 2
212. ercice de leurs fonctions notamment par l analyse de la pratique e D velopper une culture commune entre les professionnels de diff rentes institutions et ou m tiers e laborer pour les professionnels du D partement un plan pluri annuel de formations avec des actions centr es sur la connaissance des protocoles r f rentiels proc dures outils en vigueur dans le Rh ne en lien avec les th ories actuelles et ou la r glementation en vigueur r pondant aux autres actions de formation pr vues dans les autres fiches action de ce sch ma cycle de conf rence formations internes e D velopper la fonction de professionnel r f rent formateur suite des formations suivies Actions ou la participation l laboration d outils professionnels guides e Cr er une formation au domaine enfance pour les travailleurs sociaux de la mission ASE e Poursuivre la formation obligatoire des nouveaux cadres ASE ayant d l gation de signature ainsi que la formation au domaine ASE pour les agents administratifs en Maisons du Rh ne e R aliser certaines formations en interinstitutionnel e valuer l impact des formations suivies e Organiser la mise en place de l analyse de la pratique pour les professionnels du D partement e Am lioration de l utilisation des outils professionnels dispositifs proc dures en vue d une 7 meilleure valuation prise en charge adapt e et suivi des situations R sultats A p e Am lior
213. ergement temporaire au sein des tablissements ou bien chez un assistant familial L accompagnement de ces jeunes majeurs et plus particuli rement leur suivi est tr s majoritairement assur par les travailleurs sociaux des Maisons du Rh ne Outre les moyens internes du D partement il est aussi recouru pour certains cas aux services de l Entraide Protestante de Lyon SESAM dans le cadre d une prise en charge courte et intensive Dans ce cadre entre 2006 et 2010 le nombre de contrats conclus a fortement progress en passant de 595 en 2006 807 en 2010 soit une augmentation de 35 1 Les contrats sign s sont en grande partie des contrats jeunes majeurs Gr ce ce dispositif ce sont en 2006 50 des jeunes majeurs ayant sign un contrat qui ont pu b n ficier d un h bergement et plus de 60 en 2010 En ce qui concerne le profil des jeunes majeurs accueillis et accompagn s au titre de l Aide Sociale l Enfance sur la p riode 2006 2010 la proportion filles gar ons a t la suivante 2007 Filles Gar ons 47 3 47 4 44 9 44 46 1 La r partition par classe d ge a quant elle t la suivante Les volutions constat es sur la p riode sont mettre en lien avec le report d une partie des jeunes majeurs jusque l suivis par les services de la protection judiciaire de la jeunesse qui comptaient par exemple plus de gar ons et une repr sentati
214. errain en s appuyant sur les MDR afin de palier aux cueils rep r s ci dessus Apr s un gros travail au niveau institutionnel la question de la d concentration du sch ma se pose Il convient de valoriser et d asseoir ce qui a t produit entre 2006 et 2010 l articulation entre les groupes de travail et le comit technique appara t positive au contraire la validation par le COPIL appara t pour les repr sentants qui participent aux deux comit s comme une redite La composition de ces groupes pourrait tre revue en ce sens Remettre au travail l organisation de la conf rence d partementale sur cette question un groupe de travail devrait se mobiliser sur l ann e URIOPSS Rh ne Alpes d l gation d partementale enfance 68 Propositions pour le sch ma d partemental protection de l enfance du Rh ne Janvier 2011 131 o Th matiques propos es pour le prochain sch ma Engager une r flexion sur l accompagnement social des grands adolescents et jeunes majeurs D finir dans le sch ma les besoins quantitatif et qualitatif de prise en charge pour la p riode venir nombres de jeunes accompagner volutions pr vues et type de prise en charges adapt es internat famille accueil placement externalis accueil de jour permettant une lisibilit pour l adaptation des projets des tablissements et services Mettre en place des groupes de travail et de concertation avec le Conseil G n ral sur les quest
215. es La p riode 2011 2015 doit permettre d am liorer l orientation de ces jeunes en fonction de leur int r t et de leur droit au s jour notamment au vu des possibilit s offertes par le nouvel article L 313 15 du code de l entr e et du s jour des trangers et du droit d asile La prise en charge doit aussi tre le moyen d int grer ces jeunes dans la soci t fran aise travers des actions visant la ma trise de la langue et l acc s une formation professionnelle Le volet sant de cette prise en charge doit tre d velopp Ces actions seront mener en lien troit avec les services de la protection judiciaire de la jeunesse au vu des nouvelles orientations de l tat sur ce sujet I2 La politique jeunes majeurs En mati re de prise en charge des jeunes majeurs g s de 18 21 ans l article L 221 1 du code de l action sociale et des familles dispose que le service de l Aide Sociale l Enfance a pour mission de leur apporter un soutien mat riel ducatif et psychologique lorsqu ils sont confront s des difficult s familiales sociales et ducatives susceptibles de compromettre gravement leur quilibre Cette prise en charge des majeurs de moins de 21 ans qui prouvent des difficult s d insertion sociale faute de ressources ou d un soutien familial suffisants ne constitue cependant qu une possibilit suivant les termes de l article L 222 5 du m me code Elle peut prendre la forme d aides financi res et
216. es ces informations apr s l valuation conduites par les quipes m dico sociales du D partement dans un d lai allant de un six mois elles sont les suivantes Suites donn es 2008 2009 2010 Informations non fond es ou devenues sans objet l valuation n a pas permis de r v ler un risque de 28 3 danger ou un danger av r pour l enfant 31 3 i z je Mise en place d un accompagnement m dico social 266 265 24 sans contractualisation Mise en place ou maintien d une mesure 17 17 6 185 administrative Signalement judiciaire 26 7 23 7 23 7 La p riode est marqu e par une certaine stabilit globale en ce qui concerne les suites donn es des informations pr occupantes pr s de 30 d entre elles ne n cessitant pas l laboration de solutions particuli res faute de situation de danger ou de risque de danger l inverse pr s d un quart d bouche sur un signalement judiciaire Parall lement ces recensements un travail d analyse interinstitutionnelle a commenc tre men autour de ces informations notamment dans une perspective pid miologique et des journ es th matiques ont t organis es autour notamment de la Bientraitance ou dans le cadre de formations portant sur L Enfance en danger C3 Les signalements Dans le cadre du travail men autour d une information pr occupante et plus g n ralement des actions de protection de l
217. es ces objectifs doivent traduire les pr occupations des professionnels dans leurs pratiques ils s articulent autour de 11 d clinaisons op rationnelles 136 Objectifs 1 Connaitre les besoins et la pertinence de l offre en mati re de protection de l enfance 2 valuer les situations des enfants des adolescents et des jeunes majeurs en mobilisant les ressources disponibles 3 D finir des r ponses adapt es aux besoins des enfants des adolescents des jeunes majeurs et des familles 4 Accompagner les enfants et les familles pour la continuit la coh rence et la pertinence de la prise en charge en pr vention comme en protection D clinaisons op rationnelles Actualiser la connaissance des familles au regard des volutions soci tales valuer les besoins et les r ponses apport es en mati re de protection de l enfance mesures administratives et judiciaires Mobiliser les actions de pr vention primaire pour conna tre et valuer les besoins des familles Rep rer et valuer en lien avec les partenaires les situations de danger ou risque Conna tre et mobiliser les outils professionnels de rep rage et d valuation Solliciter des actions de pr vention primaire Valoriser les actions de pr vention en protection Consolider les r ponses en mati re de protection de l enfance et diversifier les prises en charges Mobiliser le partenariat lors de la cons
218. es Pupilles et Anciens Pupilles de l Etat ADPEP Association D partementale des Pupilles de l Enseignement Public AEA Action ducative Administrative AEI Action ducative Intensive AEMO Action ducative en Milieu Ouvert AESF Accompagnement en Economie Sociale et Familiale AFAR Association des Familles d Accueil du Rh ne AGBF Aide la Gestion du Budget Familial AME Accueil M re Enfant ARS Agence R gionale de Sant ASE Aide Sociale l Enfance ce CAF Caisse d Allocations Familiales C ASF Code de l Action Sociale et des Familles Cadre ASE responsable enfance RFE CCAS Centre Communal d Action Sociale CCF Conseillers Familiaux et Conjugaux CER Centre Educatif Renforc CEF Centre Educatif Ferm CLAS Contrat Local d Accompagnement la Scolarit COCA Consultation d Orientation et d Accompagnement l Adoption CESF Conseiller en conomie Sociale et Familiale CH Centre Hospitalier CHRS Centre d H bergement et de R insertion Sociale CMP Centre M dico Psychologique CPEF Centre de Planification et d ducation Familiale CPI Centres de Placement Imm diat CG Conseil G n ral CREAI Centre R gional pour l Enfance et l Adolescence Inadapt e CRIP Cellule de Recueil des Informations Pr occupantes O D DAP D l gation d Autorit Parentale D IPEC Document Individuel de Prise en Charge DJA D claration Judiciaire d Abandon DDCS Direction D partem
219. es autorit s judiciaires ne peuvent donc tre saisies que si l enfant concern est en danger et que le traitement administratif de la situation s av re infructueux Dans le Rh ne cette nouvelle organisation peut se lire dans l volution de la r partition des mesures administratives et des mesures judiciaires pour les nouveaux entrants c est dire non connus de la protection de l enfance sur les douze derniers mois dans le dispositif de protection de l enfance sur la p riode 2006 2010 Ann e 2006 2007 2008 2009 Part de l administratif Toujours au titre de sa d signation comme chef de file de la protection de l enfance le Pr sident du Conseil g n ral est le garant de la continuit et de la coh rence des actions men es Ainsi lorsqu un enfant b n ficie d une mesure d assistance ducative le Pr sident du Conseil g n ral sans pr judice des pr rogatives de l autorit judiciaire organise les modalit s de coop ration entre les services du D partement et les services charg s de l ex cution de la mesure tant en amont qu en cours et en fin de mesure article L 221 4 du CASF Retour sur une exp rience Avant la loi du 5 mars 2007 la loi du 13 ao t 2004 relative aux libert s et responsabilit s locales avait envisag sur un mode exp rimental de conforter le r le du D partement pour la mise en uvre de l ensemble des mesures d assistance ducative ordonn es par l autorit judiciaire AEMO et p
220. es d accueil Dans le Rh ne lorsque le gestionnaire d une micro cr che s engage accueillir au moins deux enfants dont les familles sont en parcours d insertion et b n ficiaires de minima sociaux le D partement accompagne financi rement cet accueil 32 Ainsi les structures d accueil petite enfance parall lement leur fonction de garde se voient reconnues dans des missions participant la pr vention mission d ducation et de socialisation pr coce des jeunes enfants et fonction de r assurance des parents dans leurs comp tences parentales Ce r le de pr vention justifie la n cessit d un accueil de qualit souple et adaptable aux besoins de chaque enfant et de toutes les familles Le travail partenarial entre les professionnels des tablissements et des quipes de protection maternelle et infantile permet un accompagnement plus sp cifique des familles en difficult s rep r es pr cocement et repr sente un axe fort de pr vention inscrit dans le projet social des structures d accueil La mise en uvre de ces projets sociaux favorise la pr vention via e la mixit sociale et culturelle pr sente dans les structures petite enfance qui favorise les changes les liens sociaux entre les habitants et la lutte contre l isolement notamment par l mergence de r seaux d entraide e la participation la pr vention de l exclusion sociale des familles dont l acc s un emploi est conditionn e l accueil de l
221. es de vie en France Les outils actuels sont peu adapt s une prise en charge aussi tardive et la question des suites de l accession la majorit se pose rapidement L organisation territoriale de la prise en charge de ces jeunes rencontre des limites l accompagnement sur le droit au s jour restant par exemple complexe pour les quipes des Maisons du Rh ne Contexte constats e Am liorer l orientation de ces jeunes en fonction notamment de leur int r t et de leur droit au s jour potentiel e Pr parer l int gration dans la soci t fran aise travers des actions visant la ma trise de la langue et l acc s une formation professionnalisante e Am liorer le partenariat entre les diff rentes associations et institutions concern es par l accueil de ce public afin de mieux mobiliser les comp tences de chacun et Objectifs garantir une prise en charge globale et adapt e e Mieux former les travailleurs sociaux l accompagnement de ce public et ou en sp cialiser certains e Garantir un pilotage efficace au regard de la complexit des situations rencontr es tant sur les questions administratives que politiques et juridiques e D velopper le r le des responsables sant quand les jeunes souffrent de pathologies lourdes e laborer un parcours graduel adapt l ge du jeune au sein de l ASE en tenant compte de son souhait et de la faisabilit du projet e Renforcer le partenariat entre les partenair
222. es du travail 4 c Le lien entre travail de conception ou d laboration et sa mise en uvre sur les territoires est parfois extr mement t nu comme certaines ruches ont permis de le constater L adh sion des principes th oris s n ouvre pas automatiquement la porte une mise en pratique et les r alit s de terrain peuvent conduire en certains cas des d couragements Une d marche concert e peut rem dier cet inconv nient o tablir des conventions cadres pour favoriser les partenariats de terrain et soutenir l avanc e des r alisations sur la mise en place du PPE l articulation entre IP et MJIE Le directeur territorial de la Le directeur protection judiciaire de la jeunesse de la coh sion sociale Michel LORCY DTPJJ 2 rue Moncey B P 3075 69397 LYON Cedex 3 T l phone 04 72 84 95 95 T l copie 04 72 84 98 00 Direction d partementale de la coh sion sociale du Rh ne 106 ruc Pierre Corneille 69419 Lyon cedex 03 Standard 04 72 61 60 60 T l copie 04 72 61 62 41 http www rhonc gouv fr 120 inspection acad miqu amp Rh ne nn j acad mie Lyon ducalion nationale leunesse vie associative Bilan du sch ma d partemental de protection de enfance 2006 2011 Perspectives pour le 3 sch ma 2011 2014 Contribution Inspection acad mique du Rh ne BILAN ET ETAT DES LIEUX La mise en uvre de la loi du 5 mars 2007 s est traduite dans le sch ma d partemental d
223. es familles en tr s grandes difficult s sociales ducatives et souvent financi res et leur mise en uvre est toujours d cid e par le responsable de l ASE de la Maison du Rh ne Sur un plan r glementaire il sera n cessaire d tudier la n cessit de proc der l habilitation de la f d ration ADMR d s lors que celle ci intervient dans le cadre de la protection de l enfance De nouvelles conventions devront aussi tre conclues du fait de l intervention de changements de la politique des CAF et de la fusion des CAF de Lyon et de Villefranche sur Sa ne l automne 2011 En ce qui concerne les actions men es le p rim tre et le contenu qu entend leur donner le D partement du Rh ne l articulation des mesures de TISF avec les autres mesures de protection de l enfance devra tre examin e l occasion de la r daction d un guide professionnel portant sur les interventions des TISF L Accompagnement en conomie Sociale et Familiale AESF Cette mesure est issue de la r forme de 2007 qui a ainsi permis d introduire un outil administratif qui faisait d faut Elle est exerc e par les Conseill res en conomie Sociale et Familiale du D partement depuis 2008 et n a concern en 2010 que 76 m nages La tranche d ge des 0 6 ans repr sente 47 des b n ficiaires de cette mesure La lenteur de la mont e en charge peut s expliquer par la confusion entre AESF et Mesure d Accompagnement Social Personnalis ces deux me
224. es instances existantes ou ventuellement cr er au sein desquelles peuvent s organiser des interventions ducatives conjointes sur des fondements diff rents et COR AN RES PRE RE RE e Ge d exclusion 4 a Les lois du 5 mars 2007 sur la protection de l enfance et sur la pr vention de la d linquance en red finissant les comp tences respectives des acteurs de la protection de l enfance ont ouvert la DTPJJ 2 rue Moncey B P 3075 69397 LYON Cedex 3 T l phone 04 72 84 95 95 T l copie 04 72 84 96 00 Direction d partementale de la coh sion sociale du Rh ne 106 rue Pierre Corneille 69419 Lyon cedex 03 Standard 04 72 61 60 60 T l copie 04 72 61 62 41 htp www rhone gouv fr 119 accentuer la contribution de la DTPJJ l animation conjointe de groupes de travail et l investissement de l ensemble de ses cadres dans le fonctionnement de ces groupes 4 b Toutefois l investissement des cadres dans le sch ma s il est n cessaire peut ne pas tre suffisant irriguer l ensemble du dispositif de la dynamique du sch ma Un rapprochement des travaux d laboration et de mise en uvre des quipes de terrain pourrait permettre une meilleure appropriation par les personnels des outils et des proc dures cr s pour am liorer la qualit des prises en charge et adapter les r ponses aux besoins du public Proposition d centraliser certains groupes de travail dans leur totalit ou pour certaines phas
225. es jeunes majeurs et des familles D CLINAISON OP RATIONNELLE Consolider les r ponses en mati re de protection de l enfance et diversifier les prises en charge Corr lativement la notion de l int r t de l enfant le l gislateur a consacr au profit de celui ci certains droits lorsqu il fait l objet d une mesure au titre de l aide sociale l enfance La loi pr voit ainsi le droit pour l enfant de maintenir des liens avec ses Contexte ascendants ses fr res et s urs les tiers L article 1186 du code de proc dure civile tat fait une place part enti re au mineur dans la proc dure en assistance ducative La consiars loi du 5 mars 2007 a aussi pr vu que le mineur peut de plein droit demander tre auditionn dans le cadre des proc dures qui le concernent Il convient de permettre l enfant de se faire entendre et d exercer ses droits e Permettre au mineur d tre inform de ses droits e Permettre au mineur de b n ficier de la pr sence d un conseil juridique e D terminer des outils et proc dures permettant au mineur de faire valoir ses droits Objectifs sur le plan proc dural et en termes de maintien de son environnement psycho affectif e Travailler avec les avocats sur leur r le l audience e Porter la parole de l enfant e Sensibiliser les acteurs de terrain aux droits des mineurs devant les juridictions e Syst matiser la pr sence de l avocat de l enfant dans les proc dures modifiant
226. es ont parall lement t dit es et diffus es aupr s des services de l ducation nationale en lien avec l Inspection Acad mique et des m decins en lien avec l Ordre des m decins Afin que chacun s empare de ces documents un important travail d accompagnement a t conduit aupr s des quipes m dico sociales du D partement mais aussi en direction des institutions partenaires De nombreuses r unions portant sur la loi du 5 mars 2007 son impact le nouveau dispositif les articulations n cessaires entre services la compl mentarit recherch e entre les professionnels engag s dans la protection de l enfance et les outils existants ont t organis es et anim es par la Coordination des Informations Pr occupantes et des Signalements Au sein des Maisons du Rh ne ces rencontres men es en lien avec la Direction sant enfance famille et PMI et le Conseil technique social du D partement ont regroup autant les professionnels m dico sociaux ducatifs que les responsables ou les agents administratifs saisissant les informations pr occupantes Elles ont permis d aider au positionnement des professionnels m dicaux pu ricultrices m decins sages femmes au regard des nouvelles obligations l gislatives et du r le de la PMI Elles ont aussi permis de sensibiliser les conseill res en conomie sociale et familiale sur la protection de l enfance et leur nouvelle place dans le dispositif Au del des Maisons du Rh ne un travail
227. es par le D partement Dans le premier cas les TISF sont donc des agents du D partement int gr s aux quipes enfance des Maisons du Rh ne Ils interviennent alors majoritairement soit pour des visites m diatis es soit dans le cadre d Action ducative Administrative AEA Leur nombre est pass de 30 2005 33 en 2010 Il para t souhaitable d intensifier ce mode d intervention Dans le second cas les TISF sont salari s par une des deux associations avec lesquelles le D partement travaille l association inter f d rale pour l aide familiale ADIAF et la f d ration d Aide Domicile en Milieu Rural ADMR Celle ci est galement sollicit e pour l intervention d auxiliaires de vie sociale AVS qui peuvent compl ter l intervention d un TISF ou une autre mesure ducative administrative ou judiciaire pour apporter la famille un soutien mat riel de courte dur e 56 Pour ce qui est des relations avec ces deux associations le D partement est en lien avec les deux autres acteurs de l aide domicile que sont les Caisses d Allocations Familiales de Lyon et Villefranche sur Sa ne En 2007 une convention a t conclue avec ces deux caisses qui a notamment permis de pr ciser les champs d intervention de chacun des financeurs et a pr vu la mise en place d instances de coordination de l aide domicile au sein desquelles si ge le D partement Une autre convention relative au financement a par ailleurs t concl
228. es possibilit s d h bergement des mineurs au sein des tablissements avec notamment un d veloppement des foyers pendant que la capacit d accueil des Maisons d Enfants Caract re Sociale restait stable Pour m moire la distinction op r e dans le Rh ne entre MECS et foyers tient l ge d admission entre 6 et 14 ans pour les MECS et partir de 13 ans pour les foyers L volution des capacit s d accueil des MECS et foyers est la suivante volution 2010 2006 Situation au Situation au 1 01 2006 31 12 2010 Foyers 454 510 56 places EUR Dico Rene 30 35 5 places mineurs MECS 882 883 1 place 62 places 1366 1428 4 53 La cr ation de places au sein des foyers au cours de la p riode 2006 2010 correspond pour partie la n cessit de r pondre aux probl matiques d adolescents en grandes difficult s ce titre de nouvelles structures ont vu le jour avec e habilitation en 2006 de Bergame Il tablissement g r par la SLEA pour l valuation et le soutien l orientation de 7 jeunes de 12 16 ans e l ouverture en 2009 du foyer Laurenfance g r par l association Le Valdocco pour 7 gar ons de 13 18 ans e la cr ation en 2009 d un tablissement sp cifique d accueil d urgence Les Esses g r par la SLEA au profit de 6 filles et gar ons g s de 14 18 ans 69 Pour les places pr vues pour des mineurs g s de 16 18 ans un effort de dive
229. es publics et associatifs concern s e D terminer en fonction de l int r t du jeune les diff rentes orientations possibles Actions reprises des liens avec la famille rest e au pays quand cela est possible ou avec la famille largie pr sente en France accompagnement l admission au s jour l acquisition de la nationalit fran aise l obtention du statut de r fugi ou d apatride e D velopper des formations destination des professionnels des Maisons du Rh ne e Am lioration du traitement administratif des situations des jeunes concern s au R sultats regard de leur droit au s jour attendus e Ma rise par ces jeunes du fran ais et obtention d une formation professionnalisante l issue de la prise en charge ASE Pilote Direction de la protection de l enfance du D partement du Rh ne en lien avec la DTPJJ Partenaires engag s dans l action Tribunaux pour enfants Parquets des mineurs Direction sant PMI du D partement du Rh ne associations uvrant dans ce domaine secteur associatif habilit 185 POURSUIVRE L ARTICULATION FICHE ACTION DES MESURES DE PROTECTION 40 ADMINISTRATIVE ET JUDICIAIRE OBJECTIF 3 D finir des r ponses adapt es aux besoins des enfants des adolescents des jeunes majeurs et des familles D CLINAISON OP RATIONNELLE Consolider les r ponses en mati re de protection de l enfance et diversifier les prises en charge La loi du 5 mars
230. es r ponses adapt es aux besoins des enfants des adolescents des jeunes majeurs et des familles D CLINAISON OP RATIONNELLE Consolider les r ponses en mati re de protection de l enfance et diversifier les prises en charge Contexte constats Au cours de la p riode 2006 2010 les tablissements et services habilit s au titre de l aide sociale l enfance composant le dispositif de protection de l enfance ont connu de nombreuses volutions avec la cr ation de structures innovantes la mise en uvre de nouveaux types de prise en charge et l adaptation des projets d tablissements et services aux besoins rep r s dans le Rh ne l ampleur des travaux men s n cessite que l accompagnement aupr s des intervenants du secteur ASE PJJ et secteur associatif habilit en lien avec les juges des enfants soit am lior Seule une connaissance fine de l offre disponible dans le secteur associatif habilit peut en effet permettre des admissions adapt es De la m me mani re un nombre important de guides et r f rentiels ont t produits L application concr te et pratique de ces documents m rite un suivi ainsi qu un soutien aupr s des professionnels Objectifs e Garantir une connaissance de l ensemble de l offre disponible pour une utilisation optimale et adapt e aux probl matiques sp cifiques de chaque b n ficiaire de l aide sociale l enfance e Permettre une appropriation par les professionnels de terrain
231. escents dans les tablissements e D velopper des actions plus sp cifiques vers les adolescents en difficult s e Assurer dans chaque coll ge une animation annuelle de pr sentation du CPEF de proximit de ses missions et services rendus e Mettre en oeuvre des interventions dans les structures qui accueillent des adolescents Actions en difficult s MFR services de milieu ouvert MECS foyers e Syst matiser les informations sur les CPEF aupr s des publics accueillis en protection de l enfance e Meilleure sensibilisation des adolescents sur la vie affective et sexuelle R cuNdie e Am lioration de la connaissance par les adolescents des missions et lieux end d implantations des CPEF afin qu ils puissent y recourir si besoin qiienaus e Augmentation du nombre d interventions en tablissements et du taux de fr quentation des CPEF Pilote Direction sant et PMI du D partement du Rh ne Partenaires engag s dans CPEF associatifs et hospitaliers ducation nationale tablissements d accueil H pitaux l action 159 FICHE PR VENIR ET ACCOMPAGNER ACTION LES GROSSESSES ADOLESCENTES 18 OBJECTIF 3 D finir des r ponses adapt es aux besoins des enfants des adolescents des jeunes majeurs et des familles D CLINAISON OP RATIONNELLE Solliciter des actions de pr vention primaire Le nombre de grossesses chez les adolescentes ne cesse d augmenter ces derni res ann es en Rh ne Alpes 7
232. et dans sa classe L assistante sociale scolaire est galement l interlocuteur privil gi pour les familles au sein des tablissements scolaires elle propose son aide aux familles dont les enfants sont signal s comme n cessitant un soutien ou une coute particuli re elle aide renforcer le lien famille cole dans la compr hension du syst me scolaire et dans la connaissance de ses r gles de fonctionnement elle permet la m diation entre l l ve et sa famille lorsque le dialogue est difficile Elle accompagne le projet personnel scolaire et professionnel de l l ve L assistante sociale scolaire au sein de l tablissement est une personne ressource pour rep rer les situations des l ves les plus fragiles valuer la situation de ces jeunes pour les accompagner dans la recherche de r ponses adapt es participer aux diff rentes instances de r flexion de l tablissement et avec les partenaires ext rieurs dans l int r t des l ves notamment sur l accompagnement des situations des l ves absent istes dans le cadre des textes de 2011 relatifs la lutte contre l absent isme circulaire du 28 sept 2010 et d cret d application du 31 janvier 2011 pour toutes les situations relatives la protection de l enfance et la prise en charge des l ves dont la situation est rep r e comme relevant d une Information Pr occupante ou d un Signalement aux autorit s judiciaires ou administrati
233. et familiaux m diateurs familiaux d l gu s aux prestations familiales Il va galement mobiliser le dispositif d accueil du jeune enfant pour les publics en difficult et renforcer les liens avec les actions de lutte contre l exclusion et de d veloppement social C est galement le 1er sch ma dans le Rh ne qui va s attacher renforcer les liens avec les actions de pr vention sp cialis e I conviendra galement de structurer les objectifs et les moyens de l action publique en mati re d accueil m re enfant d adoption de naissance dans le secret Valoriser les actions de pr vention en protection Rendre les r ponses en protection de l enfance plus pertinentes et op rationnelles suppose la connaissance de l offre et du contenu du dispositif habilit ASE et PJJ par l ensemble des cadres et des quipes C est le premier moyen mobiliser Les r ponses doivent tre galement davantage adapt es aux probl matiques rencontr es dans le prolongement du travail engag durant le 2 sch ma s adapter aux publics mineurs confi s en particulier les 0 3 ans et les adolescents notamment en grande difficult Consolider les r ponses en s adapter leurs besoins nouvelles modalit s d intervention en milieu mati re de protection de ouvert accueil externalis d veloppement du placement familial l enfance et diversifier les nouvelles formes d accueil ou d accompagnement mises distance et prises en charges
234. et ou au procureur selon les modalit s d finies en liaison avec l autorit judiciaire et les services charg s de la protection de l enfance Le m decin participe des actions de formation des personnels de l ducation nationale dans le cadre de la pr vention de la maltraitance ainsi qu des actions de sensibilisation aupr s des enfants et adolescents gt Le service infirmier Une Infirmi re conseill re technique d partementale Une animatrice d partementale 198 Infirmi res scolaires exer ant sur l ensemble des tablissements publics du Rh ne dont 63 infirmi res scolaires exer ant leurs missions dans les coles du d partement sauf sur les communes de Lyon Villeurbanne V nissieux Villefranche sur Sa ne Saint Fons et Feyzin qui ont leur propre service infirmier L une des missions de l infirmi re scolaire est de contribuer la protection de l enfance 122 Etant en contact permanent avec les l ves elle a une obligation de vigilance et doit reconna tre les signes r v lateurs de maltraitance et d atteintes sexuelles Ceci se fait par les signes directs et indirects au cours des passages l infirmerie lors des d pistages infirmiers approfondis DIA et lors des actions d ducation et de pr vention L infirmi re qui re oit d un l ve une r v lation ou en est inform e par un tiers d un fait de maltraitance ou d agressions sexuelles proc de une Information pr occupante dans le cadre du p
235. et services et les r ponses i 4 valuer le nombre et la nature des mesures et places apport es en w y n cessaires au bon fonctionnement du dispositif de protection mati re de p j de l enfance protection de RU I 7 5 optimiser l emploi des ressources informatiques l enfance mesures re i eu 6 enrichir les pratiques en d veloppant la connaissance des administratives et ee ee RE exp riences d autres structures collectivit s ou pays judiciaires j nee n A 7 d velopper la r alisation d tudes et d analyse Mobiliser les actions f Ab 8 d velopper le rep rage des besoins des familles au cours de pr vention 3 p Tan des actions de pr vention de PMI primaire pour S sidr a A 9 mobiliser l accompagnement global social d une famille au conna tre et valuer a service de la pr vention de la protection et du traitement les besoins des k wT 7 d une situation enfance familles Rep rer et valuer 7 i SF Ra e 10 am liorer l valuation des situations a 11 perfectionner le dispositif des informations pr occupantes IP P E 12 accompagner les professionnels sur la question du lien situations de danger Nue d attachement ou risque 13 donner aux professionnels un acc s simplifi une connaissance actualis e des associations uvrant dans le Conna tre et roue de domaine de la pr vention mobiliser les outils 5 14 renforcer la politique de formation et d accompagnement professi
236. et v rifier les modalit s d articulation de l administratif vers le judiciaire e Faire connaitre la charte partenariale en assistance ducative de 2008 et assurer la mise en uvre notamment de son point 3 mise en uvre des mesures judiciaires d assistance ducative par l ASE e Cr er une fiche de liaison entre le juge pour enfants et les services du D partement utilisable quand un accompagnement administratif est susceptible de prendre le relais d une mesure judiciaire e Organiser la transmission des informations n cessaires la poursuite de l accompagnement e D velopper l usage de l opportunit ouverte aux cadres responsables de l aide sociale l enfance par la charte en assistance ducative d utiliser trois formules Actions diff rentes pour accompagner les mesures de placement confi es l ASE par le juge des enfants e _ valuer la mise en uvre de la charte en assistance ducative de 2008 notamment concernant les articulations interinstitutionnelles et les d lais de transmission des documents et informations e D finir les conditions n cessaires l information pr alable des familles e _ valuer la mise en uvre du protocole d articulation ASE AEMO e Harmoniser les pratiques de l administratif au judiciaire 186 POURSUIVRE L ARTICULATION FICHE ACTION ADMINISTRATIVE ET JUDICIAIRE DES MESURES DE PROTECTION A0 e Am lioration de la continuit de la prise en
237. euIlues b ol UOl28 S 431 J2 S PSLIPPU SAISIA sdnoi5 28 Z eU UOlj28 aU21J J2 a6euleiied 3 S 2U BILA Spua H28M I8n22e adno5 min Z oU UOl2B SU31 J gt OSE 118 adnoi5 euou np 0TOZ 9007 apuejus p O oUu UON2e aU91 42 uo1 23301d vu fun us e Pp Hen22e p 2 020301d dep eweyps np aimeubls np uondope 32 UoIX21 9 1 ap s dno p au10 SNOS xnBAB1 I oU UON2B SU2IJ 4 gt SUOISSILUPE adno15 21020j01d np s331n05521 sdno15 Jo1d jusuweuuonisod 2si eu1a1xe pande pearen ap adno ORT r CCd 38 auausyedag sanbiuy2a adinbe ewiauyps np aiojeaissqgo Ians p aywo 26ejojid p pwop EWIBUDS Np INNS np Sa2ueJsUI orozmu 600 EW 8007 EW LOOT SiEW 900Z IEW 900z 4nuef 0102 9002 ew ypos np 21p22 3 suep 900Z Sindap 31AnD u siu SJ2UU0IN SUI 19JUI S22UBJSUI leae p sadno19 94 3 3 Pr sentation des r alisations produites au cours du sch ma L organisation pos e dans le sch ma et fond e sur la co construction et les changes entre partenaires sous le pilotage du D partement du Rh ne a abouti la r daction et la signature de protocoles et chartes e chare pour un partenariat en assistance ducative dans le d partement du Rh ne 6 f vrier 2008 e protocole d accord en mati re d informations pr occupantes pour les enfants en danger ou en risque de danger 29 mai 2008 puis nouveaux signataires les 8 jui
238. eur enfant en cr che et l accompagnement de leurs familles e la mobilisation pour l accueil des enfants handicap s ou en difficult s de tout ordre e la formation des professionnels de la petite enfance qui fait voluer leurs repr sentations des places et r les de chacun pour un meilleur accompagnement des familles Le travail avec la PMI se fait aussi autour de la pr vention des dysfonctionnements de la relation parents enfants et de la pr vention de la maltraitance e les structures petite enfance sont r guli rement sollicit es par les professionnels de PMI pour accueillir prioritairement des enfants dont les familles rencontrent des difficult s ducatives l objectif est le plus souvent de permettre ces parents de souffler de favoriser les liens avec les professionnels et de les r assurer dans l exercice de leurs comp tences parentales Cet accueil outil de pr vention pr coce n cessite un partenariat local fort e l implication des parents qui se d veloppe dans de nombreuses structures petite enfance contribue limiter leur isolement de parents e la pr vention de la maltraitance commence dans la pratique professionnelle quotidienne le respect de l enfant de son corps et de ses rythmes aussi bien dans les soins que dans l am nagement des espaces contribuent son d veloppement la construction de son identit et au d veloppement de l estime de soi e la formation des professionnels de la petite
239. familiales du fait de la crise d gradation qui se heurte aux limites du travail en mesure administrative d AESF E Le milieu ouvert Le vote de la loi du 5 mars 2007 et la volont du l gislateur de privil gier la mise en place de mesures administratives en collaboration avec les parents la mise en uvre de mesures judiciaires a eu des cons quences sur les prises en charge effectu es en milieu ouvert Comme l illustre le tableau ci dessous pour les nouveaux entrants dans le dispositif de la protection de l enfance le recours des mesures d accompagnement administratif principalement des actions ducatives administratives AEA s est d velopp et la part des mesures d accompagnement judiciaire c est dire les actions ducatives en milieu ouvert AEMO a d cru R partition des mesures d accompagnement en fonction de leur nature administrative ou judiciaire pour les nouveaux entrants dans le dispositif de protection de l enfance sur la p riode 2006 2010 2006 2007 2008 2009 2010 Accompagnement judiciaire Accompagnement administratif 51 0 57 1 59 0 583 649 Si l ann e 2006 tait encore celle d un certain quilibre les mesures d accompagnement administratif ont ensuite repr sent 58 environ des mesures de milieu ouvert d cid es au profit des nouveaux mineurs entrants en protection de l enfance En 2010 ce mouvement s est accentu mais un plus grand recul sera n
240. fance famille et PMI s est centr e sur l outil sch ma il s est agi de mesurer si le fonctionnement m me du sch ma avait permis d atteindre ou non les objectifs fix s initialement En compl ment chaque institution a t invit e organiser en son sein une r flexion en vue de contribuer au bilan du 2 sch ma et l identification de pistes de travail pour le 3 sch ma Afin de tenir inform l ensemble des professionnels du champ de la protection de l enfance de l avanc e de ces r flexions un espace collaboratif d di au sch ma a t mis en place sur le portail internet du D partement du Rh ne http portail rhone fr Il a permis de mettre disposition de l ensemble des professionnels de toutes les institutions impliqu es les r f rentiels outils et protocoles produits durant le 2 re sch ma 2006 2010 les travaux produits en vue du bilan du 2 sch ma et de la pr paration du 3 re et un espace de questions 92 3 2 Pr sentation des instances et groupes de travail mobilis s Dans son premier axe intitul Renforcer l efficacit du sch ma le 2 sch ma d partemental de la protection de l enfance du Rh ne a d fini clairement une organisation de travail et de validation reconnaissant toute sa place et sa pertinence au partenariat interinstitutionnel et structur autour e d un Comit de pilotage du sch ma anim par la Vice Pr sidente du D partement du Rh ne en charge de l en
241. fance la jeunesse et la famille et associant tous les partenaires impliqu s dans la protection de l enfance e d un Comit technique du sch ma pilot par le p le famille culture enfance du D partement et associant une repr sentation du Comit de pilotage Un observatoire du sch ma tait galement pr vu e D autres instances ont vu le jour au cours du sch ma en raison de l volution l gislative nouveau dispositif de recueil traitement valuation des informations pr occupantes ou de la signature de protocoles ou chartes e __ Cellule de veille des informations pr occupantes compos e de l ensemble des signataires du protocole unique relatif aux informations pr occupantes e Cellule de veille du protocole d accueil en urgence en charge du suivi de ce protocole e Instance de r gulation de la charte en assistance ducative dans le Rh ne sign e en 2008 ensuite int gr e d but 2010 dans le Comit technique du Sch ma e Instance de r gulation des services de placement familial pr vue par la charte en assistance ducative L ensemble de ces instances ont contribu aux r flexions et travaux engag s dans le cadre du sch ma puis pr par s en Comit technique et valid s en Comit de pilotage du sch ma Celui ci est rest l unique instance de validation globale de la mise en uvre du sch ma d partemental de la protection de l enfance Principe d organisation pour le sch ma de la pro
242. financer des actions de terrain clairement identifi es et leur animation Ces actions doivent s adresser toutes les familles prendre en compte leur diversit et encourager ou faciliter la mixit sociale avec le souci de mettre en r seau les diff rents intervenants en respectant leur diversit et en s effor ant de construire une coh rence et une visibilit de cette action Il s agit d actions de soutien aux parents dans leur fonction ducative visant les conforter dans leur r le et leurs responsabilit s et dont ils sont les principaux acteurs aux diff rentes tapes initiative analyse des besoins conduite d actions valuation En 2010 62 actions ont t financ es dont 24 nouvelles 34 Apr s une ann e de transition en 2009 l ann e 2010 a t marqu e par l attente des r formes envisag es avec la cr ation d un comit d partemental de la parentalit qui doit permettre la mise en coh rence de tous les dispositifs de soutien la parentalit et de r unir les acteurs institutionnels qui ont d j l habitude de travailler ensemble B3 La m diation familiale La m diation familiale est un processus de gestion des conflits dans lequel les membres d une famille demandent ou acceptent l intervention confidentielle et impartiale d une tierce personne le m diateur familial Son r le est de les amener trouver eux m me un accord durable et mutuellement acceptable Dans la plupart des cas la m diation
243. fiques la demande des instances du sch ma Finalement ces demandes ont t peu nombreuses Objectif op rationnel 3 Communiquer sur les avanc es et r alisations du sch ma Deux outils taient principalement identifi s dans le Sch ma l laboration et la diffusion large d un bulletin d information lectronique p riodique l organisation annuelle de la Conf rence d partementale de la protection de l enfance e Le bulletin d information lectronique a t labor et diffus par voie lectronique trois fois par an comme pr vu Il tait par ailleurs accessible sur www rhone fr Ce bulletin a permis de communiquer sur l avanc e des travaux relatifs au Sch ma sur l actualit locale et nationale dans le champ de la protection de l enfance et d informer sur des manifestations venir Une adresse mail g n rique sch ma protection enfance rhone fr a permis de recueillir des r actions demandes de pr cisions Cependant la diffusion du bulletin d information reste incompl te en raison du manque de mise jour des listes de diffusion De plus il faut noter galement que peu de propositions de sujets d articles ont man des partenaires l exception d informations sur des manifestations colloques e La Conf rence d partementale de la protection de l enfance a t organis e chaque ann e en mai avec une bonne participation environ 400 personnes Elle proposait le matin des interventions institutionnelles u
244. flexion conduire pour les jeunes majeurs sur les articulations avec les dispositifs de droit commun FAJE insertion r flexion pr vue par le 2 sch ma mais non engag e Enfin sur la question du handicap abord e galement au travers de cet objectif les actions concr tes pr vues concernaient principalement la question du transport La r flexion reste en cours m me s il faut noter le d veloppement d accompagnement d enfants porteurs de handicap lors de leurs trajets scolaires plus d une centaine en 2010 3 5 Contribution des professionnels La concertation mise en place groupes de travail ruches ainsi que l valuation du 2 sch ma ont permis d identifier des attentes et pr conisations des diff rents acteurs de la protection de l enfance vis vis du 3 sch ma parfois assorties de pistes de travail tr s concr tes Plus de 300 professionnels cadres travailleurs sociaux personnels administratifs ont particip ces changes et contribu aux propositions Plus d un tiers de ces professionnels sont des partenaires du D partement et exercent dans les services associatifs habilit s la PJJ en h pital ou l ducation nationale Cette pr sentation reprend sous forme synth tique les conclusions souvent convergentes issues de la concertation et de l valuation externe e l appropriation des enjeux et des modalit s de fonctionnement du sch ma par les professionnels comme outil de cadrage de leur
245. g e cf infra p 79 sur les dispositifs particuliers on peut parfois d tecter concomitamment aux ph nom nes de saturation pr cit s une sous utilisation des capacit s d accueil de certains tablissements La polyvalence de ceux ci sera questionner au vu de telles situations ainsi que les pratiques des Maisons du Rh ne en termes d orientation En tout tat de cause l ann e 2011 aura d j permis la cr ation de 5 places au sein du service d accueil imm diat de l association Comit commun afin de faciliter le fonctionnement du dispositif L valuation devra aussi porter sur les origines des jeunes accueillis ou non dans le cadre du dispositif d accueil d urgence Elle portera notamment sur la question de savoir dans la mesure o ceux ci taient d j connus du service d partemental de l Aide Sociale l Enfance comment am liorer l anticipation des crises qui se r solvent aujourd hui par la saisine du dispositif d accueil d urgence F5 Les tiers dignes de confiance Le tiers digne de confiance est une personne physique qui peut tre d sign e par une autorit judiciaire juge des enfants ou juge aux affaires familiales ou par un repr sentant du Pr sident du Conseil g n ral en vue d accueillir un enfant dans le cadre d un placement Un tel accueil permet l enfant de se maintenir dans un milieu qu il conna t et de conserver de d velopper des liens d attachement avec des personnes autres que ses parents I
246. g s de 10 16 ans ceux ci devant b n ficier d une mesure d Action ducative Administrative en parall le Sur l ann e scolaire 2009 2010 il a admis au total 42 jeunes L tablissement La Farge accueille lui des l ves scolaris s en primaire et au coll ge Jusque r cemment les enfants fr quentant cet internat taient majoritairement scolaris s au sein de celui ci Un travail a t effectu avec l internat et les structures scolaires environnantes pour que les enfants puissent tre scolaris s l ext rieur compter de la rentr e scolaire 2010 2011 Environ 60 l ves sont admis annuellement Les sommes accord es aux diff rents internats scolaires repr sentaient en 2005 une somme de 1 540 000 pour 1 566 482 en 2010 Depuis 2008 une participation d partementale suppl mentaire de 15 par jour et par enfant est vers e aux internats pour les enfants accueillis et qui sont suivis dans le cadre d une aide ducative Le soutien l internat Adolphe Favre tablissement de la Ville de Lyon s inscrit dans ce cadre Cette structure port e de longue date par la Ville de Lyon accueille des enfants r sidants sur Lyon et scolaris s en primaire ou en classe de 6 5 me Le D partement lui apporte ainsi son soutien financier afin de favoriser le suivi et l accompagnement interinstitutionnel de la situation de l enfant et de sa famille La p riode 2011 2015 doit permettre de mobiliser au mieux les potentialit s de
247. gag s dans DTPJJ Tribunaux pour enfants secteur associatif habilit l action 148 FICHE D VELOPPER LA R ALISATION D TUDES Z ET D ANALYSE 7 OBJECTIF 1 Connaitre les besoins et la pertinence de l offre en mati re de protection de l enfance D CLINAISON OP RATIONNELLE valuer les besoins et les r ponses apport es en mati re de protection de l enfance mesures administratives et judiciaires Au del de la valorisation des travaux de recherche existants dans le champ de la pr vention et de la protection de l enfance cf fiche action n 2 le bilan du 2 sch ma 2006 2010 a montr la n cessit de poursuivre le d veloppement de travaux de recherche au niveau d partemental soit parce que ce type de travaux n existaient pas priori soit parce que ce niveau tait plus pertinent pour les r sultats attendus Les th matiques retenues sont issues du travail de concertation lors du bilan du 2 sch ma 2006 2010 Contexte constats e D velopper des partenariats avec des organismes de recherche e Centrer les travaux sur les enfants pris en charge au titre de la protection de l enfance Obiectif et leurs familles sur des champs peu investigu s par la recherche mieux conna tre le echis parcours des mineurs en protection de l enfance et au passage l ge adulte valuer l tat de sant psychique des parents des enfants confi s conna tre la perception des familles des enfa
248. groupes de parole Au final des lieux d accueil enfants parents ont t soutenus par le D partement par le biais de participation de personnels des Maisons du Rh ne dans ces structures De plus des groupes de parole avec les parents ont t mis en place dans une quinzaine de Maisons de Rh ne Mais le soutien la parentalit a pris des formes plus larges durant cette p riode subventions d partementales des centres sociaux et associations pour d velopper des actions de soutien la parentalit d veloppement de mesures sp cialis es d AEA petite enfance adolescents conjugopathie soutien la cr ation d un internat social exp rimental d veloppement de l accueil des m res mineures avec enfants de moins de 3 ans participation l animation de lieux d accueil enfants parents dispositif sp cialis l accord ge l IDEF animations organis es en salle d attente PMI pour travailler la parentalit Objectif op rationnel 3 Coordonner les actions de pr vention Cet objectif s tait traduit en une seule fiche action qui visait assurer un suivi social global des situations familiales en pr carit avec la d signation d un r f rent interlocuteur privil gi pour un accompagnement social global de la famille cela n a pas t mis en place mais la r organisation des Maisons du Rh ne concourt la prise en compte de la globalit de la situation Bien que pr vu un outil d observation du suivi
249. i n en a pas rendu ais e l appropriation par l ensemble des acteurs de la protection de l enfance Pour une part d entre elles elles se sont inscrites dans les perspectives ouvertes depuis pr s de 30 ans avec la loi du 6 juin 1984 relative aux droits des familles dans leurs rapports avec les services de la protection de l enfance notamment en ce qui concerne le travail de soutien et de responsabilisation mener avec les familles le respect de la place des familles et de leurs droits Plusieurs d veloppements interrogent les pratiques des acteurs institutionnels de la protection de l enfance e l articulation entre les diff rents dispositifs sociaux existants en mati re de pr vention doit tre r am nag e au vu de l largissement du public concern En effet le public d sormais vis par le Code de l action sociale et des familles CASF a t largi puisque peuvent tre concern s par cette mission de pr vention non seulement les parents qui sont confront s des difficult s susceptibles de mettre en danger leurs enfants mais aussi ceux qui rencontrent des difficult s dans l ducation de leurs enfants or ils peuvent se r v ler nombreux e Le dispositif de recueil traitement valuation des informations pr occupantes devra encore voluer au cours de la p riode 2011 2015 en fonction notamment de la d finition de ce qu est une information pr occupante par le minist re charg de l enfance et de la famille et la
250. i ont t pr sent es et qui ont abouti 46 admissions l ann e 2010 tant marqu e par une stabilit des nouvelles demandes 106 et une l g re am lioration des admissions 54 Le constat fait l occasion de l examen des situations en commission est que celles ci apparaissent comme de plus en plus complexes g rer Les personnes accueillies pr sentent en effet fr quemment des parcours de vie heurt s ainsi que des probl mes psychologiques importants Elles induisent des temps de prises en charge plus longs et am nent s interroger sur les moyens mis en uvre et leur ad quation dans certains cas D un point de vue g ographique il existe des difficult s orienter ces m res dans le Nord du D partement Les demandes manent essentiellement de personnes originaires de la r gion lyonnaise et qui ne souhaitent pas s en loigner De m me certaines populations comme les ressortissantes trang res majeures en attente de r gularisation qui ne disposent pas de ressources mais dont la situation n cessiterait un soutien ne peuvent pas pleinement s inscrire dans le dispositif Apr s avoir t tendu de mani re importante au cours des derni res ann es la p riode 2011 2015 doit servir am liorer la connaissance du dispositif d accueil m re enfant des sp cificit s de chaque structure et de proc der aux ajustements n cessaires appara t aussi n cessaire de mieux formaliser les conditions de l accueil d
251. iat toujours tr s actif sont ainsi les objectifs de ce troisi me sch ma d partemental Enjeu majeur de la vie sociale la protection de l enfance est garante de la construction des adultes de demain et l un des piliers de l action d partementale en faveur des familles Je souhaite que ce sch ma qui consacre l action interinstitutionnelle dans l int r t des enfants et des familles permette de valoriser la qualit du travail difficile des professionnels qui participent sa mise en uvre Michel MERCIER Garde des sceaux Ministre de la justice et des libert s Pr sident du Conseil g n ral du Rh ne L aide sociale l enfance ASE est une comp tence confi e aux D partements et l adoption du sch ma d partemental de protection de l enfance qui participe la mise en uvre des missions de l ASE rel ve du Conseil g n ral depuis la loi d ao t 2004 relative aux libert s et responsabilit s des collectivit s territoriales Pour pr parer le 3 sch ma d partemental de la protection de l enfance dans le Rh ne destin couvrir la p riode 2011 2015 le D partement a largement associ l ensemble des acteurs concern s ou impliqu s dans les questions de protection de l enfance commencer par les autorit s judiciaires juge des enfants et parquet des mineurs seuls m me de porter atteinte l autorit parentale en cas de danger physique psychique ou sanitaire pour l enfant et d cider en urgence des me
252. iatif Tribunaux pour engages gno enfants Parquets des mineurs CAF Education nationale Universit s Populaires de l action Parents UPP 195 FICHE R ALISER UN PROJET POUR L ENFANT Ex PARTAG 48 OBJECTIF 4 Accompagner les enfants et les familles pour la continuit la coh rence et la pertinence de la prise en charge en pr vention comme en protection D CLINAISON OP RATIONNELLE Assurer la fonction de coordination pour permettre la coh rence et la continuit de la prise en charge L laboration d un projet pour l enfant PPE d s lors que ce dernier fait l objet d une d cision de protection administrative ou judiciaire est d sormais une obligation l gislative Avant cela le 2 me sch ma de protection de l enfance avait d j pr vu l existence d un tel projet partag avec l ensemble des adultes parents professionnels Coniene en charge de l enfant Un travail associant professionnels du D partement et du secteur associatif habilit a t men en ce sens compter de 2008 constats Une nouvelle tape doit tre franchie et il est n cessaire avant toute chose de dresser un tat des lieux en la mati re afin de pouvoir proc der des ajustements Cette 2 me tape devra s appuyer sur un travail de formation et d appropriation de la d marche ainsi que sur les objectifs forts du D partement en mati re d valuation et de soutien aux comp tences parentales e Favoriser la co
253. ign s aux acteurs de la protection de l enfance cf article L 112 3 du CASF e pr venir les difficult s auxquelles les parents peuvent tre confront s dans l exercice de leurs responsabilit s ducatives et accompagner les familles e assurer selon des modalit s adapt es leurs besoins une prise en charge partielle ou totale des mineurs e pr venir les difficult s que peuvent rencontrer les mineurs priv s temporairement ou d finitivement de la protection de leur famille et assurer leur prise en charge e intervenir aupr s des majeurs de moins de vingt et un ans connaissant des difficult s susceptibles de compromettre gravement leur quilibre Cette m me loi tout en rappelant certains des fondamentaux de la protection de l enfance comme l int r t sup rieur de l enfant ou la n cessaire place des parents a aussi r form les pratiques en mati re de prise en charge ou encore red fini le partage des t ches entre les autorit s administratives et judiciaires la loi du 5 mars 2007 d autres textes se sont ajout s portant notamment sur la r forme de la protection des majeurs l galit des chances ou la d signation du juge aux affaires familiales comme juge des tutelles des mineurs Dans le champ du traitement judiciaire de la d linquance juv nile la protection de l enfance a aussi fait l objet de r formes l gislatives avec notamment la loi du 5 mars 2007 relative la pr vention de la d linquance et celle d
254. ignature du dernier protocole Charte en assistance ducative son introduction a favoris la clarification de la nature des liens avec les maisons du Rh ne et a positionn le partenariat URIOPSS Rh ne Alpes d l gation d partementale enfance 69 Propositions pour le sch ma d partemental protection de l enfance du Rh ne Janvier 2011 130 La production d outils de r f rences communs l ensemble des acteurs guide sur le traitement de l information pr occupante projet pour l enfant formalisation des liens entre AEMO et ASE le r f rentiel AEA le r f rentiel sur les visites m diatis es etc favorisant la coh rence des projets pour l enfant Les points en suspens Les difficult s de fonctionnement de la MDPH notamment les d lais de traitement des dossiers et le manque de places en ITEP en internat sont pr judiciables pour les mineurs Dans certain cas l absence d une r ponse m dico sociale provoque une intervention protection de l enfance Les difficult s partager des diagnostics sur les besoins des publics du fait du peu de partenariat effectif avec l Education Nationale et la sant mentale en dehors des Comit s Technique et de Pilotage Le manque d appropriation et d harmonisation dans la mise en uvre du sch ma avec les professionnels de terrain PERSPECTIVES Les propositions pour le prochain sch ma o Attentes m thodologiques Mobiliser davantage les acteurs de t
255. il judiciaire La hausse des d cisions administratives d accompagnement traduit particuli rement l impact de la loi du 5 mars 2007 r formant la protection de l enfance 25 volution du nombre annuel de mineurs par type de prise en charge depuis 2000 6000 gt i 5000 4342 4000 3560 3549 3000 2000 1000 870 O 2000 2005 2006 2007 2008 2009 2010 1 sch ma AEMO Accueil judiciaire AEA Accueil administratif A2 volution des nouveaux entrants Entre 2006 et 2010 la r partition des premi res mesures des nouveaux mineurs entrants a bascul du judiciaire l administratif 53 5 de nouveaux entrants en judiciaire en 2006 puis ce taux baisse jusqu 39 5 en 2010 Cela est particuli rement significatif pour les mesures d accompagnement ducatif milieu ouvert 38 2 de nouveaux entrants b n ficient d une AEMO et 39 7 d une AEA en 2006 puis ces taux voluent jusqu respectivement 27 4 de nouveaux entrants en AEMO et 50 6 en AEA R partition du nombre annuel de nouveaux entrants par type de prise en charge depuis 2006 100 90 80 177 46 8 46 7 45 1 70 60 50 40 30 20 Esn 6 8 83 7 5 9 8 10 15 3 11 8 13 4 14 5 12 2 0 T T T T T 2006 2007 2008 2009 2010 E Accueil D Accueil Li Accompagnement E Accompagnement judici
256. ils ont des soutiens re us pendant leur placement jusqu la majorit et apr s ils ont t interrog s par voie postale fin 2010 L chantillon est compos de 200 jeunes n s en 1990 et ayant connu au moins 3 ann es de placement jusqu au moment de la sortie du dispositif et ce quel que soit l ge d entr e dans le dispositif et la mesure d entr e la plupart ont donc connu le placement jusqu leurs 18 ans la majorit au minimum plac s de 15 ans 18 ans quelques uns sont toutefois sortis avant mais avec 3 ans minimum de placement avant la sortie Les r sultats d finitifs ne seront connus que fin 2011 mais il est n anmoins possible de tirer les premiers enseignements suivants sur le parcours de ces jeunes en protection de l enfance jusqu la majorit Trois profils g n raux se d gagent parmi ces jeunes ayant connu un long parcours en protection de l enfance profils class s par ordre d importance h bergements en tablissements uniquement Profil 1 en mode famille uniquement Profil 2 et des h bergements mixtes Profil 3 Profil 1 Une vie en mode collectif Ce profil regroupe une majorit de gar ons entrant dans le dispositif de protection de l enfance et en milieu ouvert judiciaire AEMO puis pris en charge sur une mesure d accueil principalement partir de 6 ans et surtout partir de 11 ans Ils connaissent des placements discontinus avec une premi re p riode d accueil de 4 5 ans en
257. ination de la justice des mineurs Cet ventail de r formes conduit in vitablement la protection judiciaire de la jeunesse red finir les rapports qu elle entretient avec son environnement institutionnel et professionnel Il lui commande notamment de renouveler ses liens partenariaux avec les autres acteurs engag s dans des missions d ducation et de protection de l enfance et ses articulations avec les structures concern es par la prise en charge des jeunes en difficult s Il l engage aussi mieux coordonner son action avec celle des autres services de l tat Pour r aliser cet objectif la direction territoriale de la protection judiciaire de la jeunesse du Rh ne est engag e dans deux d marches qui de parall les l origine ont vocation devenir compl mentaires DTPJJ 2 rue Moncey B P 3075 69397 LYON Cedex 3 T l phone 04 72 84 95 95 T l copie 04 72 84 96 00 Direction d partementale de la coh sion sociale du Rh ne 106 rue Pierre Corncille 69419 Lyon cedex 03 Standard 04 72 61 60 60 T l copie 04 72 61 62 41 http www rhone gouv fr 116 court ou moyen terme l laboration de son projet territorial qui la conduira tablir une large concertation de ses partenaires dans les mois venir sa contribution active l laboration et la mise en uvre du sch ma d partemental de protection de l enfance pilot par le pr sident du conseil mpr gnent in vitablement la premi re d
258. ion en mati re d intervention sociale on vise les actions men es pour viter que les personnes ne deviennent en quelque sorte des clients captifs de l intervention sociale Mais on vise aussi les actions de rep rage pr coce des difficult s ainsi que celles qui doivent aboutir renforcer les potentialit s des personnes dans leur environnement IGAS L intervention sociale un travail de proximit rapport annuel 2005 p 276 Ces diff rentes facettes du travail de pr vention se retrouvent dans les actions men es dans le Rh ne au titre de la politique sociale en g n rale et de la protection de l enfance en particulier Leur nature est des plus vari e puisqu elle est fonction des moments auxquels elles interviennent des publics vis s des acteurs qui sont mobilis s Et ces diff rentes dimensions se retrouveront aussi au sein d une seule et m me action Ces actions ont pour objectif de pr venir l mergence de risques de dangers pouvant compromettre le d veloppement la sant la s curit l ducation ou la moralit des enfants Mais ce travail n est pas uniquement men en direction des enfants en difficult et de leurs familles La loi du 5 mars 2007 a fait de la pr vention des difficult s auxquelles tout parent peut tre confront dans l exercice de ses responsabilit s ducatives un des l ments constitutifs de la protection de l enfance 31 A Pr vention et approche globale des familles
259. ions de tarification et de choix budg taires dans le m me esprit que celui qui a accompagn la concertation sur les questions ducatives Sur ce point les associations proposent un mod le visant la modernisation des proc dures de tarification prenant mieux appui sur un principe de co construction des besoins et des moyens Cette approche doit se mettre en place dans un souci de souplesse de gestion permettant une meilleure adaptation de la prise en charge des tablissements aux objectifs d volution arr t s dans le sch ma Le travail pourrait s articuler de la mani re suivante e Validation de l quipement et des moyens existants D finition des n cessit s d volution red ploiement cr ation de place cr ation de nouveau type de prise en charge ou d optimisation D finition d objectifs pour chaque association sp cifiques et communs chaque tablissements et services au regard des objectifs g n raux e Mise en place de calendrier e D finition d enveloppe globale et pluriannuelle de reconduction commune aux tablissements et services de l association e D finition des mesures nouvelles n cessaires la r alisation des objectifs e Au compte administratif analyse globale de r alisation des objectifs et de maitrise des moyens allou s Il semble galement n cessaire pour affiner la gestion de d finir le contenu de la prise en charge que le d partement entend financer Qu est ce que l o
260. ique ne l est pas Ce dispositif intervient ainsi pour pr venir une rupture dans la prise en charge ou apr s une rupture pour construire durablement la prise en charge 79 52 situations d enfants 40 gar ons 12 filles sont entr es dans ce dispositif de 2008 2010 pour 38 situations pr sentes au 31 d cembre 2010 Cela a concern principalement des adolescents puisque 34 jeunes 65 ont entre 13 et 17 ans au moment de la 1 r union de prise en charge partag e Enfin 48 jeunes 92 ont une notification MDPH l entr e dans le dispositif Dans ce cadre le service de l ASE joue son r le de fil rouge cf l article L 221 4 du code de l action sociale et des familles mais un partenariat renforc avec le secteur m dico social et le secteur sanitaire est indispensable et est d velopper pour permettre la construction de prises en charge compl mentaires pour les enfants avec des troubles psychiques voire psychiatriques importants Le Comit des mineurs en grandes difficult s est quant lui une instance inter partenariale et pluridisciplinaire Maisons du Rh ne h pital justice ARS avec des membres permanents Son objectif est de soutenir les professionnels en charge de la situation d un enfant par une laboration pluridisciplinaire et d tablir des pr conisations afin de permettre aux professionnels de poursuivre l accompagnement de l enfant et de sa famille R activ depuis octobre 2008 le Comit
261. ique www ars rhonealpes sante fr 129 rue Servient 107 rue Servient 69418 Lyon Cedex 03 69003 Lyon T l 04 72 34 3132 Fax 04 72 34 41 49 126 plus complexes notamment gr ce au fort partenariat avec les services de l aide sociale l enfance et de l ducation nationale Par ailleurs 94 places seront install es d ici 2013 financement assur par le m canisme des enveloppes anticip es Cependant le dispositif comprend encore des insuffisances au regard de besoins rep r s en mati re de prise en charge pr coce de places d IME plus particuli rement en faveur des enfants pr sentant des TED ou avec autismes des secteurs g ographiques dont la couverture en terme d quipement n cessite d tre d velopp e secteur de l est lyonnais pour les ITEP le nord du d partement pour les IME le secteur de Tarare Amplepuis pour les accompagnements de type SESSAD enfin un nombre de jeunes relevant ou relevant dans les 3 ans venir de l amendement Creton qui demeure tr s important le renfort des relations partenariales et des collaborations entre handicap et protection de l enfance Deux axes ont t plus particuli rement investis e la formalisation des instances de coordination permettant de mieux r pondre aux situations complexes conjointes aux deux champs d intervention et au del de construire des r ponses partag es autour de l enfant ou de l adolescent et de sa famille et d anticiper les situations de
262. is avec mise l preuve ou ont fait l objet d une lib ration conditionnelle D s la d cision de placement par le juge dans l une de ces structures le mineur est sous la responsabilit de l tat charge pour le directeur d tablissement d organiser sa vie quotidienne et d assurer sa s curit ce CEF s ajoutent deux Centres ducatifs Renforc s CER Ces structures ont pour but de prendre en charge des jeunes les plus en difficult pour une p riode courte session avec un suivi permanent 24 heures sur 24 Le CER Rang donn e est une structure mixte d une capacit totale de 6 places pour des jeunes de 15 17 5 ans D une capacit quivalente le CER Equilibre accueille lui des jeunes de 13 15 5 ans B3 l articulation entre le champ administratif et le champ judiciaire La coh rence et la continuit du parcours de l enfant exigent de b tir des articulations et des relais avec les structures de l aide sociale l enfance au regard des missions partag es par les dispositifs de protection de l enfance et de la protection judiciaire de la jeunesse Les articulations institutionnelles entre la Protection Judiciaire de la Jeunesse et le D partement se font gr ce aux instances du sch ma d partemental de protection de l enfance dont l observatoire d partemental la cellule de veille des informations pr occupantes et les audits men s conjointement par les services de la PJJ et ceux du D partement Pour garantir une coh
263. it pour le dernier tiers par le secteur associatif Dans ce dernier cas ils peuvent relever d un service de placement familial au nombre de 6 ou bien tre adoss s une MECS En tout tat de cause l assistant familial est la personne qui moyennant r mun ration accueille habituellement et de fa on permanente des mineurs et des jeunes majeurs de moins de vingt et un ans son domicile Son activit s ins re dans un dispositif de protection de l enfance un dispositif m dico social ou un service d accueil familial th rapeutique L assistant familial constitue avec l ensemble des personnes r sidant son domicile une famille d accueil cf l article L 421 2 du CASF Afin de permettre une gestion harmonis e de cet ensemble la charte pour un partenariat en assistance ducative du 6 f vrier 2008 a cr une instance de coordination des services de placement familial Ceci permet des changes riches sur les pratiques de chaque service et l laboration de propositions sur des th matiques communes Dans une volont de garantir l attractivit du secteur associatif habilit pour les futurs assistants familiaux la mise en uvre de l avenant n 305 du 20 mars 2007 relatif au statut desdits assistants a galement t travaill e Au 31 d cembre 2010 le dispositif de placement familial rhodanien regroupe 1430 places dont 1013 pour le placement familial d partemental et 417 pour le placement familial associatif Au
264. ituation particuli rement difficile il leur est possible de b n ficier d un contrat social de 6 mois ventuellement renouvelable une fois Celui ci leur permet d acc der un accompagnement ducatif et des aides financi res si n cessaire cette d lib ration s est ajout e la d cision du 18 novembre 2009 prise par le Pr sident du Conseil g n ral d encadrer les possibilit s de maintien d un jeune majeur pour une dur e de trois mois renouvelable une fois sur la place qu il a occup e en tant que mineur au sein d une structure habilit e ou dans une famille d accueil Les aides financi res aux jeunes majeurs Dans le cadre de sa politique de soutien des jeunes majeurs le D partement accorde des aides financi res qui visent faciliter l insertion sociale et professionnelle du jeune Ces aides sont accord es sur d cision des responsables enfance des Maisons du Rh ne qui se voient allouer ce titre une enveloppe annuelle Nombre de Montant global des b n ficiaires aides financi res Montant moyen par b n ficiaire 369 775 456 2101 413 803 744 1946 452 922 189 2 040 488 967 667 1 983 Depuis 2007 le nombre de jeunes majeurs qui ont pu b n ficier d aides financi res a augment de 32 2 avec une augmentation des enveloppes budg taires mais de moindre mesure ce qui a abouti une diminution mod r e du montant moyen des aides C
265. ituations individuelles s appuyer sur un r f rentiel interinstitutionnel afin de partager des d finitions communes en mati re d valuation de formaliser des temps de travail interdisciplinaires dans le cadre des valuations poursuivre le travail sur la notion d adh sion et son articulation avec la notion de danger renforcer le conseil technique en mati re d valuation des informations pr occupantes harmoniser les r ponses en mati re de transmission des valuations de conservation et d archivage s assurer de l coute de la parole de l enfant rencontr avec et sans ses parents En effet la coh rence de la prise en charge en protection de l enfance s appuie sur la pertinence des valuations m dico sociales Or ces valuations ont largement volu depuis 2006 et notamment avec la loi du 5 mars 2007 la notion d adh sion des parents est devenue un l ment central de cette valuation le regard crois m dico social s est affirm dans le cadre du dispositif de recueil traitement valuation des informations pr occupantes IP qui a trait annuellement environ 3000 IP depuis sa mise en place fin 2008 108 La pr vention et son articulation avec la protection doit tre mieux valoris e Diff rentes pistes sont voqu es en ce sens e dans l accompagnement des familles renforcer la pr vention pr coce d velopper une culture professionnelle commune entre les professionnels concern s D par
266. iveau national m diane 5 9 B3 Ch mage Au quatri me trimestre 2010 le taux de ch mage au sens du Bureau International du Travail s l ve 8 5 dans le Rh ne il est de 8 3 en Rh ne Alpes et de 9 2 pour la France m tropolitaine Il a augment de 0 8 point par rapport au quatri me trimestre 2006 dans le Rh ne et au niveau national et moins qu en Rh ne Alpes 1 point Dans le Rh ne au 28 f vrier 2011 74 093 demandeurs d emploi de cat gorie A sans emploi et tenus d effectuer des actes positifs de recherche taient inscrits P le emploi cela correspond une baisse de 0 7 en un an et cette baisse est moins prononc e qu en Rh ne Alpes 1 4 mais la situation reste meilleure qu au niveau national 1 3 en un an B4 Minima sociaux Deux dispositifs se sont succ d s sur la p riode d observation 2006 2010 le RMI puis le rSa partir du 1 juin 2009 Part des h n ficiaires du RMI 2 0 Concernant le RMI une baisse appara t sur la p riode 10 2006 2008 La part de b n ficiaires du RMI reste plus importante dans le Rh ne qu au niveau r gional 2006 2007 2008 m France m tropolitaine O Rh ne Alpes O Rh ne 13 Le rSa concerne les anciens allocataires du RMI et de l API ainsi que les travailleurs revenus modestes Dans le Rh ne au 31 d cembre 2010 ils sont e 25 802 allocataires du rSa socle personnes sans activit e 4991 allocataires du rSa socle activit personnes ay
267. l ASE du Rh ne en a fait le constat Le sens du soin n est pas suffisamment mis en lien avec le travail ducatif alors m me que les deux doivent se compl ter Contexte constats e Assurer aux enfants confi s un suivi pr ventif et une prise en charge coordonn e EE des probl matiques de sant et ceci tout au long de son parcours de prise en Objectifs x NA a 4 j charge par l ASE e Renforcer l articulation entre le m dical et l ducatif e S assurer du suivi m dical des enfants confi s en remplissant de fa on syst matique le dossier m dical des enfants confi s e Lorsque l tat de sant de l enfant confi le n cessite d finir une proc dure afin de Actions renforcer la place du responsable sant dans la coordination des prises en charge m dicales e Prendre en compte les objectifs du plan d partemental quilibre nutritionnel et activit physique dans l accompagnement des enfants confi s e Augmentation du nombre d enfants confi s l ASE dont le volet sant est suivi tout R sultats d au long de leur parcours attendus e Diminution des ruptures de soin dans les parcours des enfants confi s Pilote Direction sant PMI du D partement du Rh ne en lien avec les Maisons du Rh ne Partenaires engag s dans Secteur associatif habilit m decins g n ralistes p dopsychiatrie h pitaux l action 198 4 Glossaire ADEPAPE Association D partementale d Entraide d
268. l laboration des cahiers des charges URIOPSS Rh ne Alpes D l gation d partementale de l Enfance 13 janvier 2011 URIOPSS Rh ne Aipes delegation d partementale enfance 69 Propositions pour le sch ma d partemental protection de l enfance du Rh ne Janvier 2011 133 CONTENU DU 3 SCH MA DE PROTECTION DE L ENFANCE POUR LA P RIODE 2011 2015 CONTENU DU 3 SCH MA DE PROTECTION DE L ENFANCE POUR LA P RIODE 2011 2015 1 Fonctionnement du 3 Sch ma Le suivi de la mise en uvre de ce 3 sch ma 2011 2015 s articule autour de deux instances e un comit de pilotage sous la pr sidence du Vice pr sident en charge de l enfance et de la famille du Conseil g n ral du Rh ne e un comit technique anim par la Directrice g n rale adjointe du D partement en charge du domaine leurs c t s une fonction observatoire du sch ma est maintenue comme dans le pr c dent sch ma Elle est compos e des services du p le en charge de l ASE et de la PMI et de l Observatoire d partemental du D partement du Rh ne en lien selon les sujets avec d autres partenaires Les missions de cet observatoire sont de rendre compte annuellement de la mise en uvre du sch ma d valuer l atteinte des objectifs et d clinaisons op rationnelles fix s dans le sch ma De plus l observatoire doit r aliser ou suivre les travaux statistiques la demande du Comit de pilotage Suite la signature en 2008 du protoco
269. l orientation ant natale de femmes en grande difficult Les professionnels de PMI ont vu chaque ann e 17 000 b b s de moins de 3 mois et environ 10 000 femmes enceintes soit par une sage femme soit par une pu ricultrice et ont particip de ce fait au rep rage et la pr vention pr coce 102 e La concertation et les liens entre les partenaires et acteurs de la protection de l enfance ont t soutenus d veloppement de pages sp cifiques consacr es la pr vention et la protection sur le site du D partement www rhone fr 10000 connexions annuelles conform ment la fiche action du sch ma De m me les journ es d changes ont galement contribu l objectif de concertation tout comme la diffusion de guides et plaquettes sur le th me des informations pr occupantes impact de la loi du 5 mars 2007 non pr vu dans le sch ma e La place des psychologues du D partement a t confort e en proximit de l action ducative en pr vention comme en protection augmentation du nombre d ETP de psychologues r alisation d un r f rentiel d activit pour les psychologues laboration d indicateurs de leurs activit s mise en place d un Conseil technique psychologue au sein du D partement r flexion en lien avec la PMI organis e sur le d pistage des DYS e Les liens avec le dispositif d accueil du jeune enfant taient soulign s dans ce 2 sch ma Le D partement a soutenu la cr ation de micro
270. l ouverture de la nouvelle cr che devenir un espace multi accueil unique e un outil d accueil et d accompagnement de la relation parent enfant d nomm Aarpe outil d aide la parentalit pour un suivi hebdomadaire de 4 m res avec leur enfant en simultan La p riode 2011 2015 doit permettre de concr tiser le projet de modernisation de la pouponni re afin de r pondre aux exigences actuelles en mati re d accueil de soin d hygi ne et de s curit Il s agit pour cela de cr er une structure d accueil neuve pour les 0 3 ans de 45 places r pondant aux nouvelles normes environnementales et int grant par l adaptation du b ti les progr s p dagogiques et ducatifs de la prise en charge collective d enfants accueillis en pouponni re Le projet architectural a t choisi par le D partement au printemps 2011 Le passage de 52 45 places sera compens par la cr ation de places d accueil chez des assistants familiaux sp cialis s pour l accueil de b b s et tr s jeunes enfants Le Foyer de l IDEF Le Foyer a pour mission d organiser les modalit s et les conditions mat rielles de l accueil des enfants et des adolescents pour une dur e de trois mois L accompagnement propos dans ce cadre contribue la structuration de l enfant et au maintien des acquis ducatifs et scolaires Cette p riode est mise profit pour proposer aux Maisons du Rh ne une orientation adapt e aux jeunes Au 31 d cembre 2010
271. la directrice g n rale adjointe en l expression de mes cordiales salutations 115 0 7 JUN 20 Lier gali Praurat www justice gouv fr Po Diet R PUBLIQUE FRAN AISE PR FET DU RH NE DIRECTION TERRITORIALE DIRECTION DEPARTEMENTALE DE LA PROTECTION JUDICIAIRE DE LA COHESION SOCIALE DE LA J EUNESSE DU RH NE Lyon le 26 avril 2011 Le directeur territorial de la protection judiciaire de la jeunesse et Le directeur d partemental de la coh sion sociale M le pr fet de la r gion Rh ne Alpes Pr fet du Rh ne Objet sch ma d partemental de protection de l enfance Nous vous prions de trouver ci apr s les l ments qui nous paraissent devoir constituer les ons formul es par les services de l tat DTPJJ et DDCS dans le cadre de la mise en uvre de la loi du 13 ao t 2004 relative aux libert s et responsabilit s locales La protection judiciaire de la jeunesse est aujourd hui en plein mouvement En cho aux pr occupations de notre soci t et en r ponse aux commandes des instances politiques notamment celles exprim es par les volutions de la loi elle a recentr l action de son secteur public sur la prise en charge des mineurs d linquants Elle r organise ses m thodes d investigation en appui sa mission d aide la d cision des magistrats Elle restructure ses services et au sein de ceux ci les articulations hi rarchiques et fonctionnelles Elle se voit plac e en position de coord
272. la loi du 9 juillet 2010 relative aux violences faites sp cifiquement aux femmes aux violences au sein des couples et aux incidences de ces derni res sur les enfants S inspirant de l esprit du protocole sur les informations pr occupantes un protocole a t sign entre les deux institutions en d cembre 2010 et permet d interpeller les services du D partement suite un d p t de plainte pour violences intrafamiliales ayant des effets sur la situation des enfants 53 Pour l analyse de la nature des probl matiques l origine de ces informations une grille a t labor e d s 2008 puis a t affin e en 2009 et 2010 aussi les comparaisons qui peuvent tre faites restent pour la p riode concern e assez g n rales Pour les ann es 2008 2010 on peut noter que les difficult s des mineurs et celles des parents sont l origine de plus de 60 des informations pr occupantes les violences faites aux mineurs justifiant un quart des informations pr occupantes enregistr es Probl matiques originelles 2008 2009 2010 Difficult s du mineur difficult s scolaires conduites 31 362 309 risque Mineurs victimes de violences 214 25 1 25 3 Mineurs auteurs de violences 1 6 2 7 0 7 Difficult s parentales carences ducatives conditions CRUE EAU CHERS Cite Mel 35 3 25 294 parentale Violences intrafamiliales 10 77 10 9 12 7 En ce qui concerne les suites donn
273. la structure exp rimentale Les Pl iades charg e d accueillir des adolescents en proie des troubles psychiques des troubles du comportement et des difficult s sociales est une premi re illustration de cette place prise par cette nouvelle autorit dans la suite des travaux initi s par l ancienne DDASS du Rh ne B3 La r gulation revisit e La loi HPST du 21 juillet 2009 a galement permis au l gislateur de revenir sur les conditions d attribution des autorisations administratives n cessaires en vue de la cr ation la transformation ou l extension d tablissements et services sociaux et m dico sociaux et lieux de vie et d accueil La loi instaure ainsi une plus grande formalisation des r gles applicables la commande publique via la cr ation d une proc dure d appel projet Le postulat de cette d marche est que les projets qui seront examin s concurremment devront r pondre un cahier des charges tabli au vu des besoins qualitatifs et quantitatifs de la collectivit La mise en regard des diff rents projets permettra au D partement de s lectionner la r ponse la plus ad quate aux besoins des usagers et de la commande publique Est ainsi invers e la logique qui pr valait jusqu pr sent permettant aux partenaires de l tat et du D partement d initier la r alisation d un projet 21 La p riode 2006 2010 a t marqu e par une multiplication de r formes l gislatives d ampleur vari e un rythme qu
274. lace des p res au sein des structures d accompagnement et favoriser leur implication chaque fois que cela est possible e tudier la possibilit d un accueil p re enfant e Mettre en place un groupe de travail autour de la situation des m res et futures m res sans domicile fixe avec les diff rents acteurs intervenants aupr s de ce public pour faire un tat des lieux de l existant et identifier les besoins r fl chir et concevoir un outil commun d accompagnement e Organiser la sp cificit de l accueil des m res mineures e D velopper la pratique du contrat social pour les m res jeunes majeures e Mise en place d un accompagnement syst matique par des travailleurs m dico sociaux des Maisons du Rh ne des m res accueillies dans le dispositif d Accueil M re Enfant adapt l ge de la m re e Adaptation des r ponses aux diff rents types de probl matiques en vue de diminuer les checs de prises en charge et d assurer l instauration d un lien m re enfant satisfaisant R sultats e Renforcement de la place des p res au sein du dispositif attendus e D veloppement du recours au droit commun pour la construction de prises en charge adapt es notamment en sortie de dispositif AME e Am lioration de la lisibilit pour les professionnels de la protection de l enfance de la diversit et de la disponibilit des accueils e Mise en place d un suivi m dical r pondant aux besoins des femmes enceintes et des enfants en bas
275. lacements L article 59 de ce texte proposait de faire du service d partemental de l aide sociale l enfance le seul service comp tent pour assurer la mise en oeuvre des mesures prises par les magistrats au titre des articles 375 et suivants du code civil Le Rh ne s est port candidat pour mener une telle exp rimentation qui n a pu tre men e son terme du fait de d lais de mise en uvre trop courts ou encore d un co t trop important pour les finances d partementales Le travail effectu a toutefois permis l laboration d une charte pour un partenariat en assistance ducative sign e en 2008 B2 Le repositionnement de l tat Outre un contexte budg taire contraint pour les autorit s publiques la p riode a aussi t marqu e par le repositionnement de l tat avec notamment un recentrage de la Protection judiciaire de la jeunesse PJJ mais aussi une r organisation de ses services territoriaux et notamment l apparition d un nouvel acteur l Agence R gionale de Sant 20 Le recentrage de la PJJ La p riode 2006 2010 a t marqu e par une r organisation des services de la Protection Judiciaire de la Jeunesse Pour m moire La direction de la protection judiciaire de la jeunesse est charg e dans le cadre de la comp tence du minist re de la justice de l ensemble des questions int ressant la justice des mineurs et de la concertation entre les institutions intervenant ce titre A ce titre elle g
276. laires d insertion professionnelle rencontr es par le jeune dont la situation lui est soumise Il est donc n cessaire de d velopper des actions d intervention en milieu ouvert modulables en fonction des situations et permettant notamment d assurer une prise en charge renforc e au domicile parental Contexte constats e Adapter le contenu des actions modularit intensit men es en milieu ouvert e Offrir des prises en charge adapt es en milieu ouvert suffisamment structurantes pour r duire le nombre de placements r alis s par d faut Obiectif e Aider les adolescents int grer l apport des exp riences pass es gr ce un JeCms accompagnement visant une r inscription sociale et un r investissement personnel afin d viter les checs de placements e Adapter le dispositif de milieu ouvert aux besoins des familles sans tre n cessairement une alternative au placement e D velopper de nouvelles mesures judiciaires permettant de pr venir le placement en fonction de probl matiques sp cifiques de dur e et d intensit variables recours des professionnels sp cialis s activit s adapt es accueil sp cifique en cr ches e _ valuer l impact sur les adolescents de la mesure d action ducative intensive AEI en poursuivant l valuation annuelle de cette mesure habilit e titre exp rimental Actions et en valuant la n cessit d tendre son champ d application g ographique
277. le e la lutte contre les conduites risque e la pr vention de la marginalisation des adolescents e l aide aux femmes victimes de violences conjugales e a m diation familiale et les lieux de rencontre parents enfants e les actions de pr vention dans le cadre p ri ou extra scolaire Globalement les sommes consacr es au soutien de ces actions repr sentaient 1 902 556 en 2005 contre 2 177 090 en 2010 soit une augmentation de 14 4 B Pr vention et soutien la parentalit Afin de soutenir les parents en difficult durable ou passag re dans leur r le au quotidien vis vis de leurs enfants les autorit s publiques ont mis en uvre des actions de soutien la parentalit cf Cour des comptes Les politiques de soutien la parentalit rapport annuel 2009 La n cessit est m me apparue de cr er un comit national de soutien la parentalit cf d cret n 2010 1308 du 2 novembre 2010 repris l article D 141 9 du code de l action sociale et des familles Dans le Rh ne ont ainsi t d velopp s des moyens des outils des pratiques s inscrivant dans cette perspective via le d veloppement des REAAP port s par la DDCS et la CAF et des lieux d coute parent enfant ou encore la m diation familiale B1 Les lieux d accueil parents enfants Ces lieux apparus la fin des ann es 1970 ont pour objectif d accompagner les parents dans les questions qu ils se posent notamment sur leurs
278. le D partement ont augment de 27 volution du nombre de jeunes majeurs par type de prise en charge depuis 2000 600 5932 2 500 RUE E 400 391 365 8 334 z lt 3 349 w nbe 266 7 2 200 L 174r 77 216 5 Z 100 26 4 T T 2000 2005 2008 2009 2010 1 sch ma Accueil administratif Accueil judiciaire Accompagnement Milieu ouvert judiciaire socio ducatif administratif 30 Premiers r sultats sur le parcours d un chantillon de jeunes pris en charge au titre de la protection de l enfance dans le Rh ne Un projet de recherche est en cours financ par le D partement du Rh ne et r alis par les services du D partement et l quipe de recherche INSERM U988 du CERMES3 sous la direction de Annick Camille Dumaret L objectif tait de se centrer sur des jeunes dont le parcours de vie a t tr s marqu par la protection de l enfance en particulier ceux qui ont t plac s durant une longue p riode et de mieux conna tre les trajectoires de ces jeunes au sein de la protection de l enfance leurs parcours psycho ducatifs et scolaires et leur devenir jusqu l entr e dans la vie adulte L tude analyse galement ceux qui sont rest s dans le dispositif apr s leur majorit Un second objectif concerne la qualit de vie de ces jeunes adultes et la perception qu ils ont l ge de 20 ans enqu te postale de leur sant et celle qu
279. le Rh ne elles sont au nombre de 4 toutes implant s dans des lyc es professionnels et peuvent accueillir chacune 16 l ves L accueil est d une dur e maximale d un an Elles allient des temps d apprentissages scolaires individualis s avec des stages en milieu professionnel ainsi que des activit s de socialisation de groupe Pour l ann e scolaire 2010 2011 62 jeunes 47 gar ons 15 filles ont t admis dans ce dispositif Sur ce total 32 jeunes taient connus des Maisons du Rh ne 10 d entre eux b n ficiant d une action ducative administrative et 4 d une mesure de placement administratif D4 Le dispositif de lutte contre la d scolarisation Le D partement participe depuis 2005 ce dispositif en partenariat avec l ducation Nationale la DTPJJ des associations des missions locales le tout sous la pr sidence de l Inspecteur d Acad mie Il vise proposer des jeunes de moins de 16 ans d scolaris s depuis plusieurs mois un projet scolaire ou une formation individualis e Toutefois l initiative de l tat ce dispositif a cess de fonctionner en septembre 2010 Le soutien du D partement une structure de scolarisation sp cifiquement destin e aux l ves en grande difficult de scolarisation comme peut l tre le Cours Vidor s inscrit dans cette d marche D5 L tablissement de R insertion Scolaire L tablissement de r insertion scolaire ERS de l inspection acad mique du Rh ne a ouvert r ce
280. le des 7 12 ont progress La r partition par ge des nouveaux entrants est plus erratique mois il peut tre not la baisse de la part des plus de 13 ans dans les AEMO et un maintien pour la tranche des 7 12 ans La p riode 2006 2010 a constitu une p riode charni re pour les AEMO qui apr s avoir t pl biscit es pendant plusieurs d cennies ont vu leur part se r duire au profit des mesures d accompagnement administratives Au cours de la p riode 2011 2015 un point d quilibre devrait se d gager permettant de d finir au mieux le p rim tre d intervention des diff rentes mesures d accompagnement administratives et judiciaires Dans ce contexte renouvel travailler la bonne articulation entre mesures administratives et judiciaires appara t d autant plus important L exploitation des outils tels que la charte pour un partenariat en assistance ducative de f vrier 2008 et le protocole relatif aux articulations partenariales entre les services du D partement et les associations de sauvegarde de l enfance et de l adolescence de Lyon et Villefranche sur Sa ne devra de ce fait tre poursuivie et approfondie Par ailleurs afin d appr cier au mieux les effets de ce renversement un groupe de travail inter institutionnel s est pench sur la question de l volution des AEMO adapt es aux besoins des ann es 2010 et une premi re tude a t men e au sein du P le Enfance Famille et PMI Parmi les constats faits le ma
281. le inter partenarial en mati re d informations pr occupantes une instance de veille du dispositif relatif aux informations pr occupantes a t mise en place Elle poursuivra ses activit s au cours de la p riode 2011 2015 Cette cellule est compos e des signataires du protocole d accord sous la pr sidence du Vice pr sident du Conseil g n ral du Rh ne Elle se r unit 2 fois par an afin de suivre la mise en uvre du protocole et plus globalement le dispositif global de recueil traitement valuation des IP Ses pr conisations conduisent enrichir le dispositif et soutenir la diffusion de sa connaissance aupr s de tous les acteurs potentiellement concern s Calendrier de mise en uvre des fiches action La priorisation de mise en uvre des fiches action sera pr par e en Comit technique puis valid e en Comit de pilotage du sch ma M thode de suivi et d valuation du sch ma La mise en uvre de l ensemble des fiches action et la mesure de l atteinte des 4 objectifs du sch ma vont tre analys es comme suit e le suivi de l avancement des fiches action un document annuel pr sent la Conf rence annuelle d partementale sera labor Il fera le point sur l ensemble des r alisations issues de chaque fiche action telles que pr vues dans la partie r sultats attendus il comprendra des indicateurs quantitatifs et des l ments plus qualitatifs e la mesure de l atteinte des objectifs et de leurs d
282. le ou familiale d un jeune et n cessite que celui ci accepte un travail sur lui m me 2 3 Le dispositif de la protection de l enfance A L organisation de l aide sociale l enfance L organisation de l Aide Sociale l Enfance du D partement du Rh ne est articul e autour de plusieurs ensembles Le premier au niveau central est constitu par un P le qui comporte trois services centraux la Direction sant PMI en charge de la PMI la Direction de l accueil de l enfant et de sa famille en charge notamment de la gestion du placement familial d partemental et de l adoption et la Direction de la protection de l enfance Celle ci a pour mission le suivi du dispositif des informations pr occupantes des actions socio ducatives et de pr vention de l activit des tablissements et services de leur tarification pour ceux habilit es par le Pr sident du Conseil g n ral et enfin du suivi des questions juridiques relatives la protection de l enfance et de son financement La Direction de la protection de l enfance a aussi vocation s assurer de la pertinence de l organisation globale du dispositif de protection de l enfance et de la mise en uvre de cette politique en lien avec les partenaires institutionnels Elle veille notamment remplir une fonction de cadrage d harmonisation d accompagnement de contr le de conseil d animation et de d veloppement vis vis des Maisons du Rh ne Les Maisons du Rh ne sont en ch
283. le sch ma a t impact par la loi du 5 mars 2007 r formant la protection de l enfance avec la mise en place du dispositif de recueil traitement valuation des informations pr occupantes Ce dispositif pr voit la cr ation d une Cellule de recueil traitement valuation des informations pr occupantes Dans le Rh ne la cellule fonctionne depuis 2008 et s appuie sur un unique protocole interinstitutionnel sign d sormais par 30 partenaires Annuellement pr s de 3000 informations pr occupantes sont re ues et trait es par la Cellule Pour suivre l ensemble du dispositif une cellule de veille compos e des signataires du protocole unique a t instaur e et se r unit 2 fois par an Objectif op rationnel 3 Adapter les projets d tablissements aux publics accueillis La fiche action correspondante cet objectif posait les conditions de mise en uvre et de suivi du DIPEC document individuel de prise en charge r dig lors de l accueil d un mineur en tablissement pr vu par l article L 311 4 du code de l action sociale et des familles Ceci n a pas fait l objet d un travail interinstitutionnel sp cifique le DIPEC tait mis en oeuvre dans les tablissements du Rh ne l valuation de son fonctionnement n a pas t engag e Cependant les liens entre le DIPEC et le Projet pour l enfant ont t r fl chis au moment de l laboration du document Projet pour l enfant Au del de cette fiche action le D partemen
284. les en recherche d un mode de garde le dispositif d accueil des jeunes enfants contribue la protection de l enfance en permettant de pr venir les difficult s auxquelles les parents peuvent tre confront s dans l exercice de leurs responsabilit s ducatives cf article L 112 3 du code de l action sociale et des familles Les tablissements d accueil des jeunes enfants cr ches haltes garderies multi accueils Depuis le d but des ann es 2000 le domaine de l accueil des jeunes enfants a connu des volutions r glementaires importantes au travers de trois d crets relatifs aux tablissements et services d accueil des enfants de moins de six ans d crets des 1 ao t 2000 20 f vrier 2007 et 7 juin 2010 repris aux articles R 2324 16 et suivants du code de la sant publique La notion d accueil s est substitu e celle de garde des enfants abandonnant la r f rence obligatoire au travail de la m re pour acc der aux structures petite enfance le projet social et ducatif ont t instaur s la place des parents s est affirm e ainsi que l int gration des enfants diff rents D sormais les tablissements et services d accueil veillent la sant la s curit au bien tre et au d veloppement des enfants qui leur sont confi s Dans le respect de l autorit parentale ils contribuent leur ducation article R 2324 17 du code de la sant publique Dans le droit fil de ces r formes
285. lexions relatives aux prises en charge ducatives dans le Rh ne gr ce une connaissance affin e du dispositif e Recueillir les calendriers pr visionnels de r alisation des valuations internes et externes tablis au sein des tablissements et services habilit s e tendre le champ de l valuation conduite par le D partement l ensemble des Actions tablissements et services de la protection de l enfance e Identifier les postures ducatives pertinentes et les ressources originales dans les tablissements et services en vue de leur diffusion et de l am lioration de la qualit de la prise en charge des enfants et adolescents e Organisation des interventions du D partement et de l tat qui ne soient pas r alis es durant la m me ann e ou lors de la mise en uvre des valuations R sultats tend externes CUS e Am lioration de la qualit par une hausse continue du niveau d exigences relatif aux pratiques professionnelles Pilote Direction de la protection de l enfance du D partement du Rh ne Directions interr gionale et territoriale de la PJJ en lien avec les Tribunaux pour enfants Partenaires engag s dans Secteur associatif habilit l action 145 VALUER LE NOMBRE ET LA NATURE DES m MESURES ET PLACES N CESSAIRES ACTION AU BON FONCTIONNEMENT DU DISPOSITIF 4 DE PROTECTION DE L ENFANCE OBJECTIF 1 Connaitre les besoins et la pertinence de l offre en mati re de protection de
286. lit II nous revient de renforcer les communications d institution institution afin d laborer des solutions communes gt R le des diff rents acteurs de l Education nationale au sein des tablissements scolaires dans le cadre de la protection de l enfance 1 Le Service Social en Faveur des El ves Une Conseill re Technique D partementale 6 Conseill res Techniques Coordinatrices de Secteur 72 assistantes sociales scolaires 1 secr taire Les assistantes sociales scolaires apportent aide et soutien tous les l ves des tablissements scolaires publics du 2 degr et en particulier aux l ves les plus fragiles du fait de leur situation sociale ou familiale acc s aux aides financi res de droit et aux aides exceptionnelles aide la constitution de dossiers de bourse acc s au fonds social lyc en coll gien orientation vers les services sp cialis s de leur difficult s scolaires ou de comportement A l interne lien avec les quipes ducatives et p dagogiques les services de l orientation Centre d Information et d Orientation Conseiller d Orientation Psychologue A l externe lien avec les services m dico psychologiques et les services ducatifs Conseil g n ral Sauvegarde de l Enfance 121 de leur situation face au handicap liens avec la MDPH et l Enseignant R f rent conseil l tablissement et la famille afin d assurer la bonne adaptation de l l ve dans son tablissement
287. litique de compl mentarit se traduit par la cr ation des tablissements et services du secteur public et du secteur associatif ainsi que par l habilitation des tablissements accueillant des mineurs au titre de l assistance ducative de l enfance d linquante et par celle des services mettant en oeuvre des mesures d investigations de r paration et d assistance ducative en milieu ouvert La construction du parcours des mineurs dans un objectif de coh rence et de continuit y compris lorsqu il comprend des temps d incarc ration ou que le cadre judiciaire n a plus de raison d tre impose de construire des articulations et des relais entre les diff rents tablissements et services des secteurs public et associatif habilit et avec les structures de l aide sociale l enfance compte tenu de l interd pendance des dispositifs de protection sociale et de protection judiciaire Hormis les tablissements habilit s mentionn s sur la carte des tablissements de la protection de l enfance il convient de mentionner plus particuli rement le Centre Educatif Ferm CEF de Mazille qui dispose de 12 places pour accueillir des gar ons g s de 15 18 ans Au sein de cet tablissement les mineurs d linquants peuvent tre plac s sur d cision du juge o ils sont surveill s et suivis quotidiennement Les mineurs concern s sont des multi r it rants g s de 13 18 ans qui sont plac s sous contr le judiciaire ou ex cutent un surs
288. lle plus locale pp p Pilote Direction de la protection de l enfance en lien avec l Observatoire d partemental du D partement du Rh ne Partenaires ho endonc dans Producteurs de donn es organismes de recherche et universit s en fonction des g F g besoins acteurs de la protection de l enfance l action 143 D VELOPPER DE NOUVELLES FORMES FICHE ACTION DE DIFFUSION DES CONNAISSANCES 9 AUPRES DE L ENSEMBLE DES ACTEURS OBJECTIF 1 Connaitre les besoins et la pertinence de l offre en mati re de protection de l enfance D CLINAISON OP RATIONNELLE Actualiser la connaissance des familles au regard des volutions soci tales Les travaux existants dans le champ social ne sont pas toujours connus des professionnels et des responsables Or ils pourraient venir utilement clairer les r flexions pr alables l volution de dispositifs ou la prise de d cision individuelle De plus les nouveaux travaux ou la valorisation de travaux existants mentionn s dans les fiches action n 1 et 7 doivent galement tre largement diffus s et discut s Contexte constats e Mobiliser les travaux de recherche de l ONED Observatoire national de l enfance en danger et des autres organismes de recherche centr s sur le champ de la Obiectif pr vention et de la protection de l enfance lectits e Diffuser ces travaux et ceux pr cis s dans les fiches action n 1 et n 7 en d veloppant de nouveaux outils de comm
289. llet 2010 et 9 novembre 2010 e protocole relatif aux articulations partenariales entre les services du D partement et les associations de Sauvegarde de l enfance et de l adolescence de Lyon et Villefranche sur Sa ne dit protocole ASE AEMO 17 mai 2010 e protocoles d accueil en urgence protocole d accord Accueil des mineurs dans le Rh ne la nuit les fins de semaines et les jours f ri s 12 janvier 2007 remplac par le Protocole d accord Accueil d urgence des mineurs confi s l Aide sociale l enfance dans le Rh ne 8 juillet 2010 protocole sur les violences intrafamiliales D partement Gendarmerie nationale fin 2010 Les groupes de travail mis en place pour r pondre aux objectifs de ce 2 sch ma ont permis d laborer ou de mettre jour des proc dures et ou des r f rentiels professionnels R f rentiels e r f rentiel AEA e parrainage de proximit et accueils week ends vacances e guide en mati re d informations pr occupantes e activit s des psychologues en Maisons du Rh ne e qui prend les d cisions concernant l enfant confi l ASE 2 e visites m diatis es e suivi m dical des enfants en familles d accueil e liens entre maternit s n onatalogie et PMI Mises jour ou laboration de nouvelles proc dures en mati re de e mesures d AESF Accompagnement en conomie Sociale et Familiale e mise jour de la proc dure d admission dans un tablissement admissions classiqu
290. lusieurs fermetures e La Cl des champs et Le Cocon ouverts en 2010 pour un total de 12 places e Le Ganatin habilit pour 5 filles et gar ons de 15 18 ans ayant puis ou mis en chec les pr c dents placements notamment en collectif ces jeunes se trouvent dans une situation de grande d socialisation qui se manifeste le plus fr quemment par de l errance ainsi que le refus de toute formation scolaire ou professionnelle Ils sont h berg s l h tel ou dans des appartements 70 L utilisation des lieux de vie et d accueil Les lieux de vie et d accueil ont vocation accueillir les b n ficiaires de l aide sociale l enfance de tous les d partements de France cet gard la plupart des Maisons du Rh ne travaillent en lien avec les d partements limitrophes l loignement des jeunes tant souvent l objectif recherch L utilisation des places pour les jeunes du Rh ne au sein du dispositif rhodanien a ainsi t assez limit e par rapport au nombre total de places habilit es En 2006 environ 15 jeunes originaires du D partement taient pris en charge dans ces lieux de vie et compter de 2008 la proportion a diminu le nombre passant 10 Il ressort de cette faible utilisation des lieux de vie implant s dans le Rh ne une diminution du budget de l ordre de 39 433 475 ayant t financ s en 2010 contre 716 042 l issue du premier sch ma Ces chiffres posent question alors que
291. m me loi a pr vu la cr ation d un conseil pour les droits et devoirs des familles Ce conseil peut se r unir pour entendre une famille l informer de ses droits et devoirs envers son enfant et lui adresser des recommandations destin es pr venir des comportements susceptibles de mettre l enfant en danger ou de causer des troubles pour autrui Cette instance est aussi l pour examiner avec la famille les mesures d aide l exercice de la fonction parentale susceptibles de lui tre propos es Il examine galement l opportunit d informer les professionnels de l action sociale et les tiers int ress s des recommandations faites la famille noter que la loi du 14 mars 2011 dite Loppsi 2 a rendu obligatoire la cr ation de ce conseil dans les communes de plus de 50 000 habitants Enfin cette loi a galement pr vu l intervention du Pr fet travers notamment la possibilit qui lui est offerte au vu de circonstances locales particuli res de prendre des mesures de restriction de la libert d aller et venir des mineurs afin de pr venir un risque manifeste pour la sant la s curit ou encore l ducation et la moralit des mineurs 19 B Le red ploiement institutionnel du dispositif B1 Le D partement chef de file de la protection de l enfance La p riode a t marqu e par une certaine recomposition du dispositif de la protection de l enfance la collectivit d partementale se voyant confier un r le pi
292. marche concernent avant Elles s adossent aux orientations nationales de la PJJ elles s appuient sur le travail effectu dans le cadre du pr c dent sch ma et sur le bilan qui en a t r cemment dress et elles s inscrivent dans une perspective de continuit et d approfondissement quant la mise en uvre r ponse la plus rapide et la plus adapt e aux difficult s des enfants et de leurs parents organiser un recueil d l ments statistiques en direction des services d investigation de la PI secteurs public et associatif compl mentaire de celui r alis au sein de la CRIP instituer une relation fonctionnelle entre les maisons du Rh ne et les services territoriaux de milieu ouvert de la PIJ pour faciliter les changes d information touchant la situation des jeunes et des familles garantir cette relation par un cadre d fini au sein d un groupe de travail d partemental 1 b Le r le de pilote de la protection de l enfance attribu au pr sident du conseil g n ral commande aux services de la PJJ qui n ont pas vocation intervenir durablement dans la vie d un protection de l enfance Cela implique l tablissement de relais vers l amont aussi bien que vers l aval dont la formalisation appelle un travail inter institutionnel d finir les articulations entre services territoriaux de milieu ouvert STEMO de la PIJ et enfance pr ciser les modalit s de relais notamment entre milieu ouvert
293. ment orient s vers le placement familial relevant de cette tranche d ge a lui aussi progress Les jeunes de 13 15 ans ont aussi vu leur part progresser depuis 2007 parmi ceux orient s vers un placement familial Un tiers des mineurs accueillis ont 13 ans et plus Ils ont soit grandi en famille d accueil soit ont t admis l adolescence compte tenu de leur probl matique qui n cessite un accompagnement familial et individualis Les volutions du placement familial La mise en uvre des dispositions de la loi du 27 juin 2005 Au cours de la p riode 2006 2010 les volutions contenues dans la loi du 27 juin 2005 relative aux assistants maternels et aux assistants familiaux ont t mises en uvre Les modifications apport es par ce texte au code de l action sociale et des familles et au code du travail tendent une professionnalisation des assistants familiaux En mati re de formation cette loi pr voit que tout assistant familial doit pr alablement l accueil du premier enfant suivre un stage pr paratoire de 60 heures organis par son employeur 64 Dans le Rh ne ce stage d accueil a t l occasion pour les assistants familiaux du D partement ou des services associatifs de transmettre des savoirs et d changer autour de pratiques avec les services du P le en charge de l enfance de la famille et de la PMI notamment l IDEF qui a re u des assistants familiaux en formation Dans son ensemble la formation dure
294. ment confi e soit aux services de la protection judiciaire de la jeunesse soit diff rentes associations charge pour le D partement de les financer en application des dispositions de l article L 228 3 du code de l action sociale et des familles Sur la r partition effective de cette t che entre l tat et le secteur associatif habilit le recentrage de l action des services de la protection judiciaire de la jeunesse autour de la mise en uvre des mesures p nales se traduit par le fait qu en 2010 ils n assurent plus l ex cution que de 2 6 des AEMO contre 9 3 encore en 2006 Ce sont donc les deux associations de sauvegarde de l enfance et de l adolescence de Lyon et Villefranche sur Sa ne qui assurent d sormais la quasi int gralit des AEMO ordonn es par les juges des enfants rhodaniens En mati re d AEMO l activit a t la suivante sur la p riode Evolution 2006 2007 2008 2009 2010 2006 2010 Nombre de mineurs pris Ce e Ee CACR GUCE 4622 4703 4478 4544 au titre d une AEMO La baisse constat e est mettre en rapport avec l entr e en vigueur des dispositions l gislatives du 5 mars 2007 et la part croissante prise par les AEA La baisse du nombre de jeunes suivis entre 2006 et 2010 a eu pour cons quence une l g re baisse du budget d partemental consacr au financement des mesures d AEMO dans le Rh ne passant de 8 833 803 en 2006 8 732 851 en 2010 Pour ce qui est du
295. ment du parrainage de proximit et des accueils hors dispositifs habilit s pour les week ends et les vacances e la place des parents dans le travail des professionnels de terrain dans les d cisions des cadres de l aide sociale l enfance et dans le cadre du projet pour l enfant e _ l implication des actions de PMI et du domaine social en termes de pr vention en protection de l enfance tout particuli rement les champs de la p rinatalit de l accueil du jeune enfant et de la pr vention sociale e la modernisation des moyens D autres th mes ont t directement tudi s par les services du D partement en lien avec les partenaires du sch ma de la protection de l enfance en particulier concernant les liens entre protection de l enfance logement pr vention sp cialis e accompagnement social des jeunes majeurs sant mentale accueil m dico social handicap Des bilans quantitatifs ont t produits par le p le enfance famille et PMI relatifs la mise en uvre des fiches actions et l activit propre du dispositif de protection de l enfance Enfin deux travaux d valuation ont t men s par des l ves administrateurs de l INET Institut national des tudes territoriales dans le cadre de leur formation Le premier a port sur les relations entre le secteur associatif habilit et le D partement du Rh ne La deuxi me valuation sous le pilotage de l Observatoire d partemental en lien avec le p le en
296. ment qui demeure et dont l importance s est accentu e avec l introduction de la possibilit d une saisine directe du Conseil Sup rieur de la Magistrature c est la responsabilit du juge face sa prise de d cision et l ex cution de celle ci Les magistrats du si ge et du parquet demeurent garants de leurs d cisions de l ex cution de celles ci et doivent pouvoir conserver les moyens de le demeurer Ils doivent donc pouvoir au moment de la prise de d cision b n ficier d une palette de solutions diversifi es et doivent continuer dans les faits tre associ s en temps r el aux choix concernant les mesures En amont tout en ayant pris acte de la place de chef de file du D partement et de celle de Coordinatrice de la justice des mineurs de la PJJ les magistrats qui demeurent au carrefour des interventions administratives civiles p nales souhaitent donc continuer participer aux instances d valuation et de propositions des dispositifs de protection de l enfance et de pr vention de la d linquance Ils appellent galement de leurs voeux une voluation des dispositifs plus distance de la commande politique et plus pr s des r alit s de terrain ancr e dans l analyse de situations concr tes au civil comme au p nal L galement les magistrats souhaitent conserver les moyens d occuper une telle place dans les instances partenariales et ne pas voir leur fonction r duite celle des seuls prescripteu
297. mineur dans un statut social d s le d but de la prise en charge statut d l ve statut de stagiaire La pertinence d attribuer syst matiquement un statut constitue une priorit D une dur e moyenne de un trois mois ce dispositif est constitu de trois phases accueil bilan et restitution D s le d but de toute prise en charge un emploi du temps soutenu par des activit s de jour structure le quotidien de chaque mineur qui n a aucune activit de droit commun Synth se de l activit au p nal sur l ensemble de la p riode 2006 2010 Les mesures d investigation au p nal sur l ensemble de la p riode 2006 2010 Elles recouvrent en grande majorit des Recueils de Renseignements Socio ducatifs RRSE ainsi que dans des proportions plus faibles des Investigations d Orientation Educative IOE et des Enqu tes Sociales ES Sur l ensemble de la p riode 2006 2010 on note une hausse des mesures d investigation au p nal de pr s de 70 qui s explique par la hausse exceptionnelle des RRSE au p nal en 2007 63 Conform ment la loi du 5 mars 2007 le SEAT de Lyon n exerce plus de RRSE au civil depuis le ler avril 2010 e Les mesures p nales en milieu ouvert sur l ensemble de la p riode 2006 2010 Sur l ensemble de la p riode 2006 2010 les mesures de r parations p nales en Maison de Justice et du Droit MJD et hors MJD progressent de 40 Concernant les mesures de libert surveill e Libert Surveill e
298. mise en place de formations sp cifiques e Recenser et actualiser les besoins de prise en charge sp cifique auxquels le placement familial pourrait r pondre e Communiquer largement aupr s des responsables enfance des assistants familiaux et futurs assistants familiaux et des professionnels m dico sociaux sur les sp cialisations possibles des assistants familiaux e Mettre en place au sein du D partement une proc dure unique de recrutement des Actions re assistants familiaux sp cialis s e Mettre en place pour les assistants familiaux des formations adapt es aux sp cificit s des populations accueillies et des probl matiques trait es ainsi que des lieux ressources adapt s et diversifi s IDEF MECS e Adapter le cadre d emploi formations relais r mun ration des assistants familiaux sp cialis s du D partement R sultats e Am lioration de la continuit des prises en charge des enfants attendus e D veloppement des sp cialisations aux besoins rep r s Direction de l accueil de l enfant et de sa famille bureau assistants familiaux en lien Pilote avec la Direction protection de l enfance l IDEF et la Direction de la formation et du d veloppement des comp tences du D partement du Rh ne Partenaires P MAS er enaag s dans Maisons du Rh ne secteur associatif habilit h pitaux psychiatriques maternit s g g bureau adoption du D partement du Rh ne l action 174 V
299. mit technique inter institutionnels ont t mis en place ainsi qu une fonction technique d observatoire Ainsi la fonction de pilotage a bien t distingu e de la fonction d tudes et d analyses suite aux pr conisations issues du bilan du sch ma 2000 2005 Les Comit s de pilotage et Comit s techniques se sont r unis en respectant le rythme pr vu dans les fiches action environ 4 r unions an cependant la participation de l ensemble des institutions repr sent es a t in gale et parfois fluctuante dans le temps Mais le fonctionnement et la composition du Comit de pilotage et du Comit technique n ont pas rendu lisibles les attributions de chacune de ces deux instances redondances dans le d roulement les sujets abord s et les types de validation Objectif op rationnel 2 Faire de l observatoire l outil statistique et d analyse au service du pilotage L observatoire du sch ma a permis de rendre compte des avanc es du sch ma en d veloppant des outils laboration et diffusion chaque ann e d un document point d tape annuel du sch ma indiquant l tat d avancement des 40 fiches action laboration et diffusion de statistiques annuelles dans le champ de la protection de l enfance Cette base de suivi des r alisations a permis d tayer l valuation du sch ma r alis e en externe fin 2010 Il tait pr vu dans le fonctionnement du sch ma que l Observatoire produise des tudes et analyses sp ci
300. mment en novembre 2010 pour une capacit d accueil de 12 16 l ves provenant du d partement du Rh ne Il est rattach administrativement au coll ge de Beaujeu mais est h berg sur le m me site que l ISE du D partement du Rh ne dans des locaux g r s par l ADPEP Cette structure mixte est destin e des l ves scolaris s dans le second degr g s de 13 16 ans et qui ont manifest un comportement perturbateur ayant entra n leur exclusion Ils ne doivent cependant pas relever de l enseignement sp cialis et adapt ou d un placement dans le cadre p nal L tablissement vise des jeunes qui doivent faire le r apprentissage de r gles simples et pour lesquels l loignement d une structure de scolarisation traditionnelle est b n fique D6 Autres partenariats de formation En 2007 le D partement a conclu avec l AFPA une convention afin de mettre en place un parcours de formation en pr qualification ou qualification pour les jeunes de 17 18 ans pris en charge par le service d partemental d aide sociale l enfance Ce parcours qui concerne des secteurs professionnels comme celui du b timent ou de la restauration est adapt aux difficult s rencontr es par les jeunes il se d roule en petits effectifs pour des grands mineurs de mani re d rogatoire aux programmes de l AFPA normalement r serv s aux adultes En 2010 ce dispositif a accueilli 20 jeunes sur 6 sessions E Pr vention et te
301. moyenne dur e m diane de 4 ans pour une moyenne totale de dur es d accueils de 5 4 ans Trois jeunes sur dix sortent pr cocement des prises en charge avant l ge de 18 ans la plupart sans aucune mesure d accompagnement jusqu leur majorit Profil 2 Une vie sur le mode familial Ce profil concerne des jeunes entrants en protection de l enfance suite une mesure essentiellement judiciaire plus en accueil qu en milieu ouvert Ils sont entr s en protection de l enfance soit pr cocement avant 6 ans majorit de filles soit la pr adolescence majorit de gar ons Ils connaissent pratiquement une seule p riode d accueil sans sortie avant la majorit avec une dur e moyenne totale des accueils de 11 ans Profil 3 Une vie alternant structures collectives et mode familial Ces jeunes connaissent la protection de l enfance par une premi re mesure d accueil pour la tr s grande majorit essentiellement avant 11 ans La moiti des jeunes ont ensuite v cu une grande instabilit dans les lieux de placement successifs Un tiers de ces jeunes exp rimentent des p riodes d accueil multiples la premi re p riode tant de 7 5 ans en moyenne pour une moyenne totale d accueils de 9 ans En termes de scolarit 36 n ont obtenu aucun dipl me l ge de 20 ans 30 sont dipl m s du BEP CAP jusqu licence les autres n ayant pas r pondu cet item 2 2 Les actions de pr vention Quand on parle de pr vent
302. mps de loisirs Le temps libre que laisse l organisation scolaire actuelle est utiliser comme levier socio ducatif par les acteurs de la protection de l enfance cette fin le D partement soutient financi rement des actions de promotion de la culture de la pratique sportive et des loisirs aupr s des jeunes et des familles comme des camps d adolescents s jours et week ends ainsi que diff rents dispositifs e Le premier d entre eux est le dispositif Vacances Familles Solidarit qui a pour objectif de re mobiliser des familles en les impliquant dans un projet d acc s des sorties ou des s jours de vacances Il s agit d enclencher une dynamique d insertion individuelle et collective Le projet de s jour est labor dans le cadre d un accompagnement global de la cellule familiale partir d une d marche de valorisation Pour les sorties le dispositif a pour objectif de rendre les familles actrices en cr ant des liens sur le quartier Il est financ par le D partement hauteur de 77 000 euros depuis 2005 et par les CAF de Lyon et Villefranche sur Sa ne qui financent les deux tiers du programme Les projets sont tudi s par les financeurs au vu de divers crit res de recevabilit dont l impact en termes de renforcement des liens intra familiaux ou la participation de l usager et implication des diff rents membres de la famille 39 L activit du dispositif a t la suivante entre 2006 et 2010 P
303. n 13 et le compl ter par une aide au recensement de l ensemble des acteurs Actions institutionnels pr sents localement e Former les cadres des MDR l animation et au d veloppement des r seaux cf fiche action n 14 e Meilleur maillage territorial local du dispositif autour de la pr vention et de la R sultats protection de l enfance attendus e Meilleur rep rage valuation et prise en charge des situations en mobilisant toutes les ressources disponibles en pr vention comme en protection Maisons du Rh ne en lien avec le p le Famille culture enfance du D partement du Pilote ee Partenaires endad s dans R seaux et partenariats locaux coles CMP CCAS centres sociaux services y e g communaux m decins secteur associatif tablissements d accueil du jeune enfant action 197 GARANTIR LA CONTINUIT FICHE ACTION DE LA PRISE EN CHARGE DE LA SANT 50 DES ENFANTS CONFIES OBJECTIF 4 Accompagner les enfants et les familles pour la continuit la coh rence et la pertinence de la prise en charge en pr vention comme en protection D CLINAISON OP RATIONNELLE Assurer la fonction de coordination pour permettre la coh rence et la continuit de la prise en charge La discontinuit et les ruptures dans le parcours des enfants sont pr judiciables leur suivi et la continuit des soins Une tude r alis e en 2010 2011 sur des situations complexes de prise en charge par
304. n Caluire Cuire Va gneray Tassin la Demi Lune D cines cherpieu Meyzieul BronWV nissieux sua ouesiliyonna s rignySaintsons SaintrSymphorientd Ozon Saint Priest RH NE CRIE CEE ET D partement du Rh ne Droits r serv s Observatoire d partemental Avril 2011 Sources D partement du Rh ne 2011 Projection INSEE 2009 Evolution de la population des 0 17 ans de 2006 2020 Projection Evolution de la population des 0 17 ans de 2006 2020 EE D 5 20 I De 10 15 E De 5 10 LI De 0 5 De 5 0 Neuvile sur Sa ne Rilieux a pape A eu Limoneste D cines Charpieu Meyzieu pu Bron V nissieux d Ouest Iyon Ais lgny Saint Eon RH NE CELLOCCPPTECS N ka i D partement du Rh ne Droits r serv s lt 9 Observatoire d partemental Avril 2011 0 15 00 Sources D par rtement du Rh ne 2011 m Projection INSEE 2009 kilom tres Synth se de l tude de l INSEE Les jeunes de moins de 25 ans dans le Rh ne Situation face l exclusion et la marginalisation 2011 L tude concernant 564 105 jeunes de moins de 25 ans dans le Rh ne partir de 33 indicateurs composition du m nage des jeunes caract ristiques des familles des jeunes non autonomes scolarit activit logement et pr carit mon taire a permis d identifier 4 axes princi paux caract risant leur situation e
305. n relative l enfance d linquante non mentionn s sur la carte Nom Capacit ne a Adresse Commune prestation CER Rang donn e 6 2 sessions an CER 22 chemin du Bas Poirier 69210 LENTILLY CER qui libre 6 2 sessions an CER 22 chemin du Bas Poirier 69210 LENTILLY CEF La Mozille 12 CEF Lieu dit Gromellon 69500 SAINT JEAN LA BUSSIERE 46 B L organisation et l activit de la Protection Judiciaire de la Jeunesse PJJ du Rh ne Dans le cadre du projet strat gique national 2008 2011 la Protection Judiciaire de la Jeunesse PJJ tout en affirmant son r le de coordinatrice de la justice des mineurs a recentr son activit sur l aide la d cision des magistrats et l action d ducation dans le cadre p nal Pour remplir sa mission d ducation exerc e au profit des jeunes en difficult s confi s par l autorit judiciaire elle s est dot e d une organisation r nov e avec notamment une importante restructuration des services C est ainsi que la Direction Territoriale de la Protection Judiciaire de la Jeunesse DTPJJ du Rh ne doit int grer compter du ler septembre 2011 le territoire de l Ain pour devenir la DTPJJ Rh ne Ain B1 Le secteur public En ce qui concerne l organisation institutionnelle il est n cessaire d sormais de distinguer deux niveaux avec tout d abord une direction interr gionale qui est charg e de la d clinaison en objectifs strat giques des orienta
306. n autonome en appartements r sidences ou foyers de jeunes travailleurs et leur int gration dans les dispositifs de droit commun acc s l emploi au logement l aide sociale Objectifs Faire en sorte qu la majorit le jeune sous repr sentation l gale du D partement dispose de l ensemble des informations concernant sa situation proc dures en cours droit l acc s au dosser protection de l enfance gestion du patrimoine pour les jeunes en disposant e Attacher une attention particuli re l accompagnement des jeunes majeurs confi s de longue date l aide sociale l enfance e Renforcer la connaissance actualis e des dispositifs de droit commun pour les professionnels e Int grer dans le projet pour l enfant d s l ge de 16 ans ce qui sera concr tement n cessaire pour le jeune lors de sa majorit notamment sur le plan juridique e Pr voir la prise en compte des grands adolescents dans les projets d tablissements engager une r flexion g n rale avec le secteur associatif habilit sur les limites Actions maximales des ges d admission dans les maisons d enfants d velopper une prise en charge adapt e au sein des maisons d enfants pour passer de l accompagnement accord aux plus jeunes de l tablissement un accompagnement d acc s l autonomie d velopper les places en appartements ind pendants adoss s une maison d enfants ou un foyer pour les jeunes partir de 16 ans
307. n charge dont 23 avec une mesure de milieu ouvert L ann e 2011 a d ores et d j t marqu e par la cr ation de 6 nouvelles places de placement externalis uniquement en sortie de placement au sein de la maison d enfants St Vincent g r e par l ORSaC De plus en 2011 les deux services g r s par l association ACOLADE sont parvenus la fin de la p riode exp rimentale et devraient voir leur existence p rennis e Le bilan de ces exp rimentations am ne s interroger sur certaines des r gles applicables comme celles relatives l ge lors d une entr e de placement ou bien celles portant sur la dur e des mesures pour les sorties de placement qui doivent tre revues La question de l extension du dispositif se pose aussi notamment en termes de d ploiement g ographique certaines zones du d partement comme le nord et l ouest ne disposant pas de ce type de service Une tude des besoins devra donc tre rapidement men e afin d appr cier la n cessit de cr er des places de placement externalis sur ces territoires Parall lement la r partition qui doit tre faite entre la part du placement externalis relevant de services sp cifiques et celle des d cisions relevant du r gime d rogatoire doit elle aussi tre interrog e L accueil et les activit s de jour Le D partement du Rh ne a habilit diff rents tablissements et services en vue de permettre l encadrement ducatif dans la journ e de jeunes
308. n en tablissement ont t revues Deux forums des tablissements et services de l ASE ont t organis s par le D partement N anmoins les statistiques pr vues sur les d lais de mise en uvre des d cisions de justice d accueil ou d accompagnement restent d velopper Tout comme pour l objectif d alternatives au placement et malgr des avanc es sensibles le renforcement de prises en charge adapt es aux situations actuelles en particulier les plus complexes reste toujours et encore d actualit Axe 3 Objectif strat gique n 1 Renforcer la place de la famille Objectif op rationnel 1 Faciliter la fonction parentale L accompagnement de l exercice de l autorit parentale ne s est pas d velopp comme pr vu initialement la r flexion sur la place des grands parents ou les familles recompos es n a pas t men e au niveau d partemental et inter institutionnel Et la m diation familiale s est un peu d velopp e soutien financier certaines associations r alisation d une plaquette sur ce th me formation de 5 travailleurs sociaux la fonction de m diateur familial La fiche type de suivi pour les familles d accueil n a pas t labor e En revanche la formation sur l autorit parentale a bien t mise en place et rassemble chaque ann e plus d une centaine de professionnels du D partement Au del d autres actions engag es ont contribu l objectif global de soutien la fonction
309. n personnel et scolaire C est galement un temps d observation qui peut mettre jour d ventuelles difficult s v cues par l enfant dans la vie quotidienne en particulier gr ce aux liens avec les enseignants Dans le Rh ne 94 des enfants de 3 4 ans scolaris s en 2010 en maternelle b n ficient de ce d pistage soit plus de 22 000 enfants Ce taux est en augmentation depuis 2006 92 5 S il n atteint pas 100 comme pr vu par la loi ce taux est cependant nettement sup rieur au taux national de couverture observ dans l ensemble des d partements ainsi en 2009 avec 93 il devance tous les d partements de Rh ne Alpes le plus proche tant l Is re avec 87 source ARS 36 Ces bilans ont permis dans un certain nombre de cas de rep rer un trouble voire plusieurs troubles pour un m me enfant Dans le Rh ne le pourcentage d enfants d pist s reste stable depuis 2006 soit e entre 12 et 14 pour des troubles visuels e et ou autour de 4 pour des troubles auditifs e et ou entre 12 et 13 pour des troubles du langage e et ou entre 3 et 5 pour des troubles du comportement L importance constante des troubles du langage ainsi rep r s a conduit le Conseil g n ral vot son adh sion au r seau DYs sur 10 afin de prendre en charge ces enfants d pist s le plus pr cocement possible C4 La pr vention m dico sociale en direction des adolescents le temps de passage de l enfance l ge ad
310. n point sur l avancement du sch ma et sur l activit en protection de l enfance et l apr s midi un d bat th matique L enqu te de satisfaction r alis e chaque ann e a montr un taux de satisfaction g n rale lev r guli rement sup rieur 80 C est donc globalement plut t une r ussite m me si le programme de la Conf rence est apparu comme trop dense avec un manque de temps pour la pr sentation fine du bilan annuel et des nouveaux outils d velopp s durant l ann e coul e Axe 1 Objectif strat gique n 2 Renforcer le partenariat Objectif op rationnel 1 Communiquer sur le r le des diff rents partenaires et sur leurs repr sentations r ciproques Afin de r duire les conflits inter institutionnels g n r s autour de situations d enfants complexes traiter des modalit s nouvelles de traitement de ces prises en charge complexes ont t mises en place comit des mineurs en grande difficult prises en charge partag e cf Axe 2 Objectif strat gique n 6 Le guide inter institutionnel de la protection de l enfance n a pas t r dig comme le pr voyait le sch ma Mais diff rentes actions ont contribu une meilleure connaissance r ciproque mise jour du volet enfance et famille du r glement d Aide sociale d partemental pr sentation de chaque tablissement dans l extranet OSW enfance mise en place d un espace collaboratif sur le portail du D partement du Rh ne consac
311. n r mun re dans un internat contenu de la prestation ratios Indicateurs d activit D velopper la prise en charge partag e entre le milieu ouvert et les lieux d h bergement et de placement A partir de l exp rience r ussie de la prise en charge partag e renforcer le partenariat avec le secteur de la psychiatrie et de la MDPH avec les professionnels de terrain pour des accompagnements au plus pr s des besoins des usagers URIOPSS Rh ne Alpes d l gation d partementale enfance 69 Propositions pour le sch ma d partemental protection de l enfance du Rh ne Janvier 2011 132 D velopper des modes de consultation des usagers sur les orientations du sch ma et constituer un groupe de travail permanent sur le th me de la participation des usagers aux instances du sch ma Mettre en place une concertation avec l Education Nationale sur les besoins des jeunes accueillis afin d utiliser au mieux les dispositifs de maintien de la scolarit en milieu ordinaire Travailler l appropriation des outils par les professionnels Travailler le cahier des charges des accueils diversifi s mis en place dans le pr c dent sch ma en vue de leur p rennisation Renforcer le partenariat sur le territoire Rep rer les besoins et les ressources afin d optimiser les r ponses de proximit au del des logiques de financement Mettre en place une r flexion sur les appels projet et envisager la participation des associations
312. n raison des difficult s d organisation et de fonctionnement rencontr es Elle devrait tre d velopp e tant g ographiquement que quantitativement en 2012 C Pr vention et sant La p riode 2006 2010 a vu l institutionnalisation de nombreux rendez vous en mati re de sant La loi du 5 mars 2007 r formant la protection de l enfance met l accent sur la pr vention pr coce des risques pour l enfant avec des rencontres syst matiques des moments clefs notamment port s par la PMI pour les enfants de O 6 ans syst matisation de l entretien r alis au cours du 4 me mois de grossesse r alisation du bilan de sant pour les enfants scolaris s de 3 4 ans Ces rendez vous permettent de d celer les difficult s prouv es par les futurs parents les probl mes de sant pouvant tre l origine de dysfonctionnements familiaux Outre les aspects strictement m dicaux cette institutionnalisation de rencontres r guli res avec des membres du corps m dical ou relevant du secteur m dico social permet d identifier des difficult s qu un enfant peut prouver sur plusieurs plans notamment les relations au sein et avec sa famille son insertion dans l environnement La loi du 5 mars 2007 souligne le r le majeur des professionnels de PMI en mati re de pr vention en contribuant aux actions de pr vention en sant et de d pistage des troubles d ordre physique psychologique sensoriel et de l apprentissage Des moments de plus gran
313. n revanche les prises en charge sont adapt es aux sp cificit s des mineurs concern s sp cificit s li es leur pass leurs aptitudes au moment de l accueil et leurs perspectives d avenir l ge de 18 ans Apr s un pic en 2005 et une nette diminution en 2007 le nombre de mineurs isol s trangers MIE pris en charge dans le Rh ne augmente r guli rement depuis 3 ans On en d nombrait 56 en 2008 142 en 2009 et 219 en 2010 Devant ces volutions et afin d assurer la prise en charge de ces jeunes le D partement du Rh ne a conclu deux conventions avec la fondation AJD Maurice Gounon pour assurer l h bergement de 30 mineurs isol s trangers g s de plus de 16 ans au FJT de la MAJO Parilly et leur suivi en journ e par le service d accompagnement des mineurs isol s trangers SAMIE La dur e de cette premi re prise en charge r ponse sp cifique leurs situations et leurs besoins est de 6 mois Apr s quoi les jeunes sont accueillis dans les autres tablissements du secteur associatif habilit la protection de l enfance Les jeunes de moins de 16 ans rel vent du dispositif d accueil d urgence classique cf supra p 74 et sont ce titre accueillis l IDEF ou dans un tablissement associatif avant d tre r orient s plus durablement Parall lement cela le suivi des situations est assur par la Maison du Rh ne du lieu d h bergement du jeune Les professionnels de la Maison du Rh ne peuvent
314. n s appuie sur le Code civil articles 343 377 3 adoption et le CASF Agr ment adoption L 225 2 L 225 10 L 225 17 L 225 20 R 225 1 R 225 11 La loi du 4 juillet 2005 relative l adoption le d cret du 06 juillet 2006 concernant le fonctionnement de l Agence Fran aise de l Adoption et le d cret du 1er ao t 2006 relatif l agr ment ont r form les proc dures relatives l adoption et renforc l accompagnement des familles mise en place de deux entretiens minimum d valuations sociales et psychologiques obligatoires un entretien d actualisation dans les 2 ans suivant la d livrance de l agr ment harmonisation des proc dures nomination de correspondants d partementaux de l AFA ayant pour r le d informer les candidats et de les aider dans la constitution de leur dossier Dans le domaine de l adoption le D partement a ainsi pour mission e d informer et d accompagner les candidats tout au long de leur d marche e d instruire la demande d agr ment en vue d adoption e de diffuser les informations relatives l adoption internationale en lien avec l Agence fran aise de l adoption AFA e d effectuer le suivi psychosocial des pupilles de l tat e de veiller au suivi m dico social des enfants adopt s l tranger e d accompagner les personnes souhaitant rechercher leurs origines en lien avec le conseil national pour l acc s aux origines personnelles CNAOP B L accompagnement des familles au c
315. nature des l ments recueillir traiter et valuer dans ce cadre e Le r le de garant confi au Pr sident du Conseil g n ral en mati re de continuit de la prise en charge doit tre d velopp travers notamment la g n ralisation du projet pour l enfant PPE qui permettra de garantir la qualit du travail ducatif effectu autour de l enfant avec lui et sa famille e La politique de protection de l enfance doit s articuler avec les autres dispositifs sociaux existants pour la plupart g r s par le D partement afin de d gager des synergies Cette compl mentarit doit aussi se faire en collaboration avec l tat et les autres collectivit s locales en vue de s assurer de la coh rence des politiques publiques mises en place e Au vu des volutions venir du traitement juridictionnel de la d linquance des mineurs et de celles intervenues dans le champ de la pr vention de la d linquance qui ont d bouch sur une diff renciation plus importante de ce volet de la protection de la jeunesse l articulation de l ensemble doit tre travaill e e Les changements induits par la technique de l appel projet implique de la part des autorit s publiques un travail d valuation des besoins tant en terme qualitatif que quantitatif ainsi que la mise en place des instances ad quates Ce changement doit aussi tre appr hend par les partenaires associatifs quant aux exigences aff rentes une telle d marche __ L artic
316. ngager un travail conjoint entre les services du d partement l ducation nationale la PJJ la DDCS les missions locales et le secteur associatif pour d finir des initiatives en mati re d accueil et d activit s de jour caract re socialisant ouvrant sur un meilleur acc s vers les dispositifs de droit commun souvent mal connus et sous utilis s 1 d Le soutien la fonction parentale sous plusieurs formes est une pr occupation partag e par l ensemble des institutions La DDCS en particulier g re le dispositif du r seau d coute d appui et d accompagnement aux parents REAAP orient s directement vers de l aide aux parents Cette pr occupation appara t toutefois comme relevant de conceptions souvent diff rentes adoss es des r f rences diverses et exprim es en des termes ou des attitudes qui ne facilitent pas la compr hension par le public vis du r le que notre soci t attribue aux parents dans leurs obligations comme dans leurs pr rogatives Proposition amener les diff rents services de tat participant au sch ma d partemental de protection de l enfance laborer autour des services du d partement une mise en coh rence de leurs actions objectifs et discours dans ce domaine Ce travail peut s largir des repr sentants de 2 a La pr vention de la d iinquance est un objectif inscrit dans las missions de F tat dans celles des d partements et dans celle des communes C est une mission
317. nn e du ler sch ma en 2005 et la premi re ann e du 2 me sch ma l augmentation est de 5 6 Au total en 10 ans le nombre de mineurs a globalement augment de 16 1 Au cours du 2 me sch ma l volution n est pas galement r partie augmentation soutenue sur la p riode 2006 2008 4 7 puis stabilit sur la p riode 2008 2010 0 3 pour un taux de croissance annuel moyen de 1 2 volution du nombre annuel de mineurs connus au titre de la protection de l enfance depuis 2000 11000 10742 10769 10775 w 10500 D E 10000 D T S 9500 5 S 9000 8500 2000 2005 2006 2007 2008 2009 2010 fer sch ma 2 sch ma A1 volution par type de d cision Au cours de la p riode 2006 2010 le nombre de mineurs ayant connu des d cisions administratives a augment de 23 et baiss de 4 s agissant des d cisions judiciaires Le bilan de la p riode 2006 2010 fait tat des volutions suivantes e haussede 28 7 de mineurs b n ficiaires de mesures administratives d accompagnement ducatif AEA AESF e baisse de 6 des mineurs b n ficiaires de mesures judiciaires d accompagnement ducatif AEMO AEI AGBF avec des volutions annuelles contrast es au cours du 2 me sch ma mais toujours en dessous de son niveau atteint en 2005 e baisse de 2 2 des mineurs en accueil administratif avec un effectif en 2010 quivalent celui de 2006 20 mineurs e hausse de 2 4 des mineurs en accue
318. noter que les volutions du dispositif en termes de capacit s n ont pas eu d incidence sur la r partition globale par sexe des b n ficiaires d une AEA qui ont de mani re constante concern pour 59 5 des gar ons et 40 5 des filles Il n en a pas t de m me en ce qui concerne l ge des publics concern s R partition par tranche d ge des b n ficiaires d AEA au cours de la p riode 2006 2010 en 2006 2007 2008 2009 2010 0 3 ans 9 0 9 1 7 7 7 5 6 6 4 6 ans 13 0 12 5 12 3 12 0 12 5 7 9 ans 15 8 16 0 15 9 15 7 16 5 10 12 ans 18 8 19 5 18 8 19 2 19 0 13 15 ans 26 0 24 8 27 1 25 9 25 7 16 17 ans 17 4 18 1 18 2 19 8 19 7 E 0 6 ans 22 0 21 5 20 0 19 5 19 1 7 12 ans 34 6 35 5 34 7 34 9 35 5 13 17 ans 43 4 43 0 45 3 45 7 45 4 R partition par tranche d ge des nouveaux entrants b n ficiant d une AEA au cours de la p riode 2006 2010 en 0 3 ans 4 6 ans 7 9 ans 10 12 ans 13 15 ans 16 17 ans 9 4 9 8 7 9 11 4 10 7 0 6 ans 28 6 28 7 24 6 25 27 5 7 12 ans 35 6 37 5 38 5 37 2 37 1 13 17 ans 37 3 36 1 38 3 38 8 37 6 59 La part relative des enfants de O 6 ans b n ficiant d une AEA a donc diminu entre 2006 et 2010 ce mouvement tant plus accentu encore pour ceux g s de 0 3 ans Les adolescents les plus g s ont quant eux vu leur part relative voluer la hausse avec une stabilisation
319. nque de gradation dans l chelle des mesures que les juges des enfants peuvent ordonner a t mis en avant Certaines d cisions s expliquent alors par l indisponibilit d une palette plus vari e Il a ainsi t soulign par les juges des enfants le besoin de disposer d actions plus modulables par exemple en termes d intensit et de temps consacr aux situations 61 Il convient d sormais de pr ciser le profil des publics en faveur desquels ces actions modulables seront mener ainsi que leur nombre et leur contenu L ensemble de ces l ments seront mettre en regard des pratiques actuelles en mati re d AEMO afin de d terminer les volutions n cessaires les red ploiements possibles entre services d partementaux et secteur associatif ainsi qu au sein de celui ci Les Actions ducatives Intensives AEI L action ducative intensive est une mesure hybride qui trouve son fondement juridique dans les dispositions de l article 375 2 du code civil Elle est ce titre une mesure de milieu ouvert mais elle est employ e dans un objectif d alternative au placement pour des adolescents de 12 18 ans en checs r p t s de placement Ce service cr titre exp rimental en 2008 et g r par l association d partementale pour la sauvegarde de l enfance de l adolescence et de l adulte ADSEA 69 a une capacit de traitement de 32 mesures au 31 d cembre 2010 pour un secteur g ographique limit diff rentes communes
320. ns la fiche action Cette observation s est attach e suivre la mise en uvre du sch ma mais n a pas d velopp d valuations pour des actions d j achev es Elle n a pas non plus r alis l ensemble des enqu tes d j pr vues dans les indicateurs propres chaque fiche action Objectif op rationnel 2 Rendre op rationnelle l obligation d valuation dans tous les champs de comp tence Il tait pr vu de mettre en place un PIG Projet individualis global outil de suivi et d valuation de la situation de l enfant mais suite la loi du 5 mars 2007 r formant la protection de l enfance cet outil a t remplac par le Projet pour l enfant PPE ce PPE prend la forme d un document papier r dig et mis jour pour chaque mineur en protection de l enfance Il doit afficher les objectifs g n raux de la prise en charge afin de garantir la coh rence et la continuit des parcours Dans le Rh ne le document du PPE a t labor mais son utilisation n est pas compl te ni homog ne sa g n ralisation reste un objectif Pour permettre d valuer la qualit des interventions ducatives de l ASE du Rh ne et d harmoniser les pratiques des r f rentiels devaient tre r dig s au cours du second sch ma seul celui relatif l AEA a t labor Suite la loi du 5 mars et dans le cadre du dispositif de recueil traitement valuation des informations pr occupantes des plaquettes pr cisant les pro
321. nt dans le cadre pr ventif A3 Les aides d partementales aux actions associatives en faveur de l enfance et de la famille Depuis 1993 le D partement m ne aussi une politique de soutien financier des structures telles que les centres sociaux les maisons des jeunes et de la culture des f d rations d ducation populaire qui d veloppent des actions en faveur de l enfance et de la famille Le soutien ces actions est subordonn l valuation de leur impact en termes de soutien et de pr vention en faveur de l enfant et de la vie familiale 33 Les actions qui peuvent faire l objet d un tel soutien sont par exemple des actions permettant le maintien et le d veloppement du lien social en faveur de la mixit sociale de la citoyennet et des changes interg n rationnels Les r seaux d aide et la promotion du volontariat le d veloppement des lieux de rencontre et d accueil du public peuvent aussi tre soutenus Elles peuvent aussi concerner un travail autour de la sensibilisation la diff rence et son accueil enfants porteurs de handicaps familles en difficult sociale Le D partement soutient bien entendu des actions favorisant la pr vention comme pr alable de la protection de l enfance et plus particuli rement e les actions d accompagnement des familles dans le domaine de l insertion de l autonomie de la responsabilit et de l ducation e les actions d accompagnement de la fonction parenta
322. nt et adulte tiers et de pr venir une rupture avec un milieu connu et a priori b n fique pour le jeune concern Au vu de ces l ments les possibilit s offertes par ce type d accueil gagnent tre d velopp es e Favoriser l accueil de l enfant chez un proche tiers digne de confiance e Permettre le maintien de liens d j existants avec un membre de la famille ou un proche de l enfant e Accompagner l adulte digne de confiance en charge de l enfant Objectifs e _ valuer les effets de la r forme de 2008 quant au soutien financier et au suivi social du tiers digne de confiance Actions e Mieux int grer dans l valuation de la situation familiale les ressources de l environnement familial amical social e Former les professionnels l accompagnement des tiers dignes de confiance R sultats e Augmentation du nombre des enfants accueillis chez un tiers digne g attendus e Meilleur accompagnement des tiers dignes de confiance par les professionnels Direction de la protection de l enfance du D partement du Rh ne en lien avec les Pilote Maisons du Rh ne Partenaires engag s dans Tribunaux secteur associatif habilit l action 178 TRAVAILLER PLUS SP CIFIQUEMENT LES RON MODALIT S DE PRISES EN CHARGE POUR 235 LES ENFANTS DIFFICULT S MULTIPLES OBJECTIF 3 D finir des r ponses adapt es aux besoins des enfants des adolescents des jeunes majeurs et des familles D C
323. ntinuit et la coh rence de la prise en charge en syst matisant le projet pour l enfant e Mettre l accent sur le caract re volutif du projet pour l enfant t moin du parcours de celui ci Are l importance de l valuation pr alable avant de d finir les actions mener Objectifs et le r le de chacun la coordination de la prise en charge et l articulation avec les partenaires la dimension d accompagnement du projet pour l enfant e D velopper l articulation avec le projet individualis en placement familial et le DIPEC e Mettre en place un groupe de suivi compos des professionnels des Maisons du Rh ne et des tablissements et services e __ Proc der un bilan de la premi re ann e de mise en uvre Actions e Mettre en place une formation sur les objectifs et la m thode d laboration du projet pour l enfant pour les responsables enfance les r f rents socio ducatifs et les assistants de gestion en Maisons du Rh ne e Travailler l articulation avec les autres documents protocole etc e R alisation d un projet pour l enfant pour chaque enfant R sultats e Transmission du PPE aux Maisons du Rh ne en charge de placement familial aux attendus tablissements et services pour l laboration du projet individualis et du DIPEC e Meilleure appr hension du parcours de l enfant la lecture du document Direction de la protection de l enfance du D partement du Rh ne en lien avec les
324. nts des adolescents des jeunes majeurs et des familles D CLINAISON OP RATIONNELLE Consolider les r ponses en mati re de protection de l enfance et diversifier les prises en charge La complexit de certaines des situations relevant de la protection de l enfance implique pour les autorit s judiciaires et les responsables enfance de disposer de modes de prises en charge sp cifiques En mati re de placement familial le bilan du dispositif sur la p riode 2006 2010 mentionne une adaptation insuffisante de celui ci aux besoins du D partement en ce Contexte qui concerne certains publics ou probl matiques particuliers accueil d enfants de O constats 3 ans accueil m re enfant pr adolescenis et adolescents accueil d urgence accueil familial th rapeutique accueil relais Cette pr occupation en mati re de sp cialisation des assistants familiaux rejoint le projet d tablissement de l IDEF avec le d veloppement programm d un accueil familial pour les tr s jeunes enfants de la pouponni re et celui de jeunes m res et de leur enfant accueillis au sein du dispositif d Accueil M re Enfant e D velopper les capacit s du dispositif rhodanien d accueil familial de prise en charge des situations particuli res Objectifs e Assurer un meilleur soutien professionnel aux assistants familiaux afin d viter leur puisement professionnel et les ruptures de placement via des groupes de parole l analyse de la pratique et la
325. nts des adolescents et des jeunes majeurs en mobilisant les ressources disponibles D clinaisons op rationnelles Moyens mobilis s La pr vention primaire vise am liorer les conditions d existence des parents et des enfants y compris sur le plan psychologique d une qualit relationnelle conditionnant l quilibre affectif permettant de susciter une dynamique favorable au d veloppement de l enfant de veiller r pondre ses besoins fondamentaux qu ils soient physiques intellectuels sociaux affectifs ou culturels et au respect de ses droits Ces actions de pr vention permettent d valuer les besoins et de rep rer les difficult s des familles Dans ce sch ma le rep rage de situations s appuiera plus particuli rement sur e _ les actions de PMI et de p rinatalit des actions de CPEF e l accompagnement social global des familles r alis par les quipes du D partement e les bilans de sant r alis s l cole e le dispositif d accueil du jeune enfant Mobiliser les actions de pr vention primaire pour conna tre et valuer les besoins des familles En application de la loi du 5 mars 2007 r formant la protection de l enfance le D partement du Rh ne est dot d une CRIP cellule de recueil des informations pr occupantes depuis 2008 Ce dispositif doit voluer afin de e maitriser la qualification de pr occupantes des informations re ues e syst matiser l valuation de l adh sion de
326. nts pris en charge e Poursuivre l tude sur le devenir l ge adulte d enfants qui ont t prot g s par l ASE du Rh ne e D velopper 2 nouvelles tudes portant sur la perception des familles en mati re de r ponses apport es par la protection de l enfance dans le Rh ne la maladie psychique des parents des enfants confi s l ASE en lien avec la p dopsychiatrie et la psychiatrie adultes e R aliser d autres travaux de recherche et d analyse en fonction des besoins Actions e tude sur le devenir des enfants prot g s identifier des parcours type mesurer l impact sur la scolarit recueillir le point de vue des jeunes l ge de 20 ans sur leur parcours et leur valuation de leur sant bien tre adapter les prises en charge en prenant en compte ces r sultats e tude sur la perception des familles en mati re de r ponses apport es par la R sultats protection de l enfance conna tre la perception des parents des enfants pris en attendus charge d velopper de nouvelles modalit s de communication sur la protection de l enfance prenant en compte les r sultats de cette tude e tude sur la maladie psychique des parents des enfants confi s l ASE valuer la part des probl mes psychologiques et psychiatriques chez les parents d enfants confi s ainsi que la pr sence ou non de soins rep rer les freins d acc s aux soins chez ces parents si ceux ci ne sont pas mis en uvre Direction
327. nvoy e l tablissement ou au service et mis disposition de l ensemble des Maisons du Rh ne sous format lectronique Une r union associant la Direction de la protection de l enfance le responsable enfance du territoire d implantation de l tablissement et les repr sentants de celui ci est ensuite programm e ch ance d un an afin d examiner les volutions et les progr s accomplis 76 ce jour 14 tablissements ont t valu s 9 foyers et 5 MECS Gr ce ce travail le D partement dispose d une vision sur les r alisations concr tes des projets permettant d identifier au mieux les particularit s de chacun et d avoir une connaissance plus fine du dispositif La p riode 2011 2015 doit permettre d tendre cette d marche des structures telles que les lieux de vie les services de placement familial les accueils de jour les services d appartements ducatifs et ce afin de disposer d une vision globale des pratiques ducatives en vigueur dans le Rh ne Au vu des enseignements tir s des valuations r alis es et de celles en cours la d marche pourra tre ajust e et le contenu des fiches actions revisit Les responsables enfance des Maisons du Rh ne seront par ailleurs associ s la d marche via la participation du responsable du territoire d implantation de l tablissement aux deux r unions pr cit es Ce travail sera n cessairement men en parall le des proc dures d valuation interne
328. objectif poursuivre dans le 3 sch ma en lien avec la DDCS et la CAF La place des parents peut galement tre travaill e dans le cadre du parrainage de proximit m me si ce sujet a t travaill durant le 2 me sch ma et faisait l objet dans le Rh ne d une participation une recherche action nationale Le parrainage de proximit reste encore peu connu des professionnels de la protection de l enfance une pr conisation porte donc sur une action de communication autour de ce dispositif Les jeunes majeurs restent au centre des pr occupations Cela est renforc suite l arr t des prises en charge par la PJJ qui a entra n un report d une partie des prises en charge par le D partement dans un contexte budg taire pourtant contraint La prise en charge des jeunes majeurs souligne l importance du sens donn la prise en charge du grand adolescent et de ce qu il faut consid rer comme tant l int r t de l enfant pour celui ci Les pr conisations ont port sur un certain nombre de rappels e le travail autour de l autonomie et de la responsabilit doit tre engag l ge de 16 ans e l accompagnement du mineur doit tre concret et porter sur le projet du jeune et les aspects administratifs et budg taires e cela implique de mieux mobiliser les comp tences des professionnels en mati re d accompagnement de l acc s l autonomie Cette pr paration la majorit est encore plus n cessair
329. ociatif ont augment de 62 passant de 1 720 018 2 793 443 Outre ces aspects quantitatifs le dispositif a aussi fait l objet d am liorations qualitatives avec la mise en place d AEA au contenu diff renci en fonction du degr d intervention requis de la part des travailleurs sociaux de la situation l origine de la mesure ou encore du public concern ce titre ont t cr es e des mesures d AEA sp cifiques pour les adolescents 70 mesures et d autres d accompagnement vis e familiale 105 mesures toutes deux assur es par le service I A E de l ADSEA 69 58 e des mesures d AEA en vue de prendre en charge des situations concernant des enfants g s de 0 6 ans 40 mesures ces mesures assur es par l UDAF ont un caract re exp rimental et concernent un secteur g ographique restreint Le service TREMA de l Entraide Protestante de Lyon a aussi vu son habilitation modifi e la hausse afin de couvrir un territoire g ographique plus vaste Ce dispositif r nov a t utilis de la mani re suivante sur la p riode 2006 2011 Evolution 2006 2007 2008 2009 2010 2006 2010 Nombre de mineurs pris S en charge au titre d une AEA 2757 3151 3276 3388 3430 24 4 Part des AEA men es par 52 53 50 46 44 les services d partementaux D 45 47 50 54 56 le secteur associatif habilit S agissant du profil du public accompagn il faut
330. ombre d assistants familiaux concern s La forte augmentation des relais en 2010 s explique par la prise des cong s annuels des assistants familiaux mobilisant d sormais des relais alors qu avant il tait fait appel des tiers membres de la famille en les d signant temporairement tiers dignes de confiance Des partenariats ont aussi t d velopp s ce titre avec des associations comme l Association du D veloppement du Tourisme Rural du Rh ne La convention conclue en 2008 entre le D partement et l ADAEAR illustre encore les relais possibles entre famille d accueil et tablissement et la compl mentarit de ces deux approches L objet de cette convention est de permettre l accueil de 2 jeunes accueillis chez des assistants familiaux des cantons de St Laurent de Chamousset St Symphorien sur Coise Givors L Arbresle et Mornant au sein de la MECS Le Mont du Lyonnais Pour autant il semble qu un seuil soit d sormais atteint et que de nouvelles approches doivent tre envisag es et d velopp es Un soutien d velopper Pour un certain nombre d enfants l assistant familial a besoin d tre soutenu en raison de troubles du comportement ou du handicap de l enfant Pour environ un quart des enfants accueillis les assistants familiaux du D partement b n ficient de majorations de salaire en raison des difficult s de prise en charge handicap et ou difficult s de comportement Dans ce genre de situation
331. on Dans la continuit de ces travaux il appara t n cessaire d int grer dans les cultures et pratiques professionnelles les apports des th ories centr es sur l enfant et les questions d attachement en sus de ceux relevant des th ories du maintien du lien parents enfants Contexte constats x e Identifier au mieux les situations pouvant conduire un accouchement dans le secret ou un abandon e D velopper une r flexion sur l opportunit du maintien du lien entre l enfant confi Objectifs et ses parents dans les situations de d laissement e Syst matiser le rep rage des signes d alerte pouvant conduire au d laissement d un enfant plac e Faire voluer les pratiques en ce qui concerne le recours l adoption e Inclure les questions du lien d attachement et celle du d laissement de l enfant dans la formation initiale des professionnels sociaux et m dico sociaux e Mettre en place des temps de formation inter partenariale pour les professionnels du D partement des maternit s et ceux du dispositif d accueil m res enfants e Mettre en place un groupe de travail ressource sur ces probl matiques Actions e valuer syst matiquement les liens d attachement parents enfants dans le PPE et dans les rapports annuels de suivi des enfants confi s r f rentiel e Poursuivre le suivi du recours l article 350 du code civil e Mettre en place un accueil innovant sp cifique pour l accueil et l accompagnement adapt
332. on mat rielle les dispositions du d cret du 28 f vrier 2011 appellent r examiner la pertinence de l organisation actuelle du travail autour des informations pr occupantes et notamment son degr de d centralisation cela s ajoute certains points valuer quant aux conditions de saisine du parquet et l am lioration de la r activit des maisons du Rh ne dans la transmission d informations relevant d une enqu te p nale et n cessitant un traitement imm diat Ce volet organisationnel constituera un des enjeux de la p riode 2011 2015 en vue notamment de pr venir tout ph nom ne de saturation du dispositif D Les outils de pr vention en protection de l enfance Dans la logique renouvel e de la loi du 5 mars 2007 l aide domicile consid r e comme une forme de pr vention a connu des d veloppements au cours de la p riode 2006 2010 cela s est ajout e la cr ation d une nouvelle mesure judiciaire la mesure judiciaire d aide la gestion du budget familial D1 L aide domicile au titre des prestations d aide sociale l enfance Cette aide comporte notamment l action d un technicien ou d une technicienne de l intervention sociale et familiale un accompagnement en conomie sociale et familiale ou encore le versement d aides financi res cf l article L 222 3 du CASF qui mentionne aussi l intervention d un service d action ducative Elle est attribu e la personne qui assume la charge effective
333. on plus importante de jeunes de 18 ans 55 en moyenne sur les ann es 2006 2008 L ann e 2010 marquant a priori la fin de ces reports cette ann e pourra tre consid r e comme pivot pour les comparaisons effectuer de 2011 2015 84 La politique publique men e en direction des jeunes majeurs a connu de nombreuses volutions depuis 2006 et doit dans les ann es venir tre consolid e et ajust e Au vu du retrait de l tat dans ce champ et des orientations d velopp es par le Conseil g n ral une meilleure connaissance du profil des jeunes qui sollicitent la collectivit en vue de la conclusion d un contrat est n cessaire Celle ci permettra de d terminer les ventuelles modifications faire du dispositif relevant d sormais du seul D partement en mati re notamment de capacit s d h bergement Une meilleure lisibilit des t ches de chaque service intervenant au titre de l accompagnement doit aussi tre un moyen d am liorer le suivi des jeunes En tout tat de cause parmi les axes de travail retenir pour la p riode 2011 2015 les d cisions prises par le Conseil g n ral impliquent le d veloppement d actions ducatives permettant aux jeunes de gagner rapidement en autonomie l instar de ce qui est pr conis au sein des tablissements et services accueillant des mineurs ce titre une meilleure articulation avec les dispositifs de droit commun devra tre recherch e par exemple en lien avec les associ
334. on religieuse Une r flexion d ensemble m rite d tre men e entre les services en charge des placements les autorit s judiciaires et les tablissements accueillant des mineurs au titre de la protection de l enfance afin d enrichir les pratiques existantes et d laborer un cadre de r f rence partag quant au placement Contexte constats laborer une r flexion commune l ensemble des acteurs de la protection de l enfance Objectifs autour de ce qu un placement doit permettre d aborder comme question et de les travailler afin d tablir un cadre de r f rence partag Cr er un groupe de travail pluri professionnel charg d animer et de conduire la r flexion quant aux diff rentes facettes du d veloppement global des enfants et adolescents accueillis en tablissements ou en placement familial notamment en lien avec les pratiques de la vie quotidienne sant int grit hygi ne de vie religions Ce groupe comportera Actions e des repr sentants du D partement services centraux cadres ASE PMI et travailleurs sociaux et de la protection judiciaire de la jeunesse e des repr sentants des tablissements et services cadres de direction et membres des quipes ducatives e des assistants familiaux du D partement et du secteur associatif habilit e des m decins et psychologues e Mutualisation des savoirs faire et partage des exp riences pour les tendre autant que cela para t possible e
335. onnels f pour les professionnels intervenant en protection de de rep rage et j d valuation l enfance 15 travailler la question de l interculturalit en direction des professionnels m dico sociaux et administratifs 16 renforcer les actions autour de la naissance 17 renforcer les actions de pr vention sur la vie affective et Solliciter des actions sexuelle aupr s des adolescents de pr vention 18 pr venir et accompagner les grossesses adolescentes primaires 19 d velopper la pratique du conseil conjugal dans les Maisons du Rh ne 20 mobiliser les outils autour de la scolarit 141 D finir des r ponses adapt es aux besoins des enfants des adolescents des jeunes majeurs et des familles Accompagner les enfants et les familles pour la continuit la coh rence et la pertinence de la prise en charge en pr vention comme en protection Valoriser les actions de pr vention en protection 2i 22 23 24 25 travailler avec les tablissements d accueil du jeune enfant pour agir en pr vention laborer des guides professionnels relatifs l accompagnement des familles leur domicile adapter le dispositif Accueil M re Enfant d ployer les actions de la Maison de l adoption renforcer les liens entre protection de l enfance et pr vention sp cialis e Consolider les r ponses en mati re de protection de l enfance et diversifier les prises en charge 26 21 28
336. oriser leur participation D2 Les internats scolaires Les internats scolaires constituent un dispositif d accompagnement offrant des l ves la possibilit de suivre leur scolarit dans un cadre de vie favorable la r ussite scolaire et l panouissement hors de leur environnement familial difficile probl matiques familiales chec scolaire n cessit d un loignement g ographique Les familles participent au financement de l accueil en fonction de leurs ressources Le D partement soutient plus particuli rement trois internats scolaires Deux sont g r s par l Association D partementale des Pupilles de l Enseignement Public ADPEP l Internat Social Exp rimental ISE Mauchamp habilit l ASE situ Vernay et l internat La Farge Propi res Le troisi me d pend de l association Les Cl s du soleil et est situ sur la commune de Claveisolles noter qu en 2010 l internat public de la Haute Azergues Lamure sur Azergues a ferm La politique d partementale vis vis de ces tablissements a t red finie par le Conseil g n ral par une d lib ration du 30 janvier 2009 en vue notamment de pr ciser les conditions de sa participation financi re ainsi que les conditions d valuation des actions men es C est dans ce cadre renouvel que l internat Mauchamp a t habilit en qualit d Internat Social Exp rimental ISE avec une capacit d accueil de 40 adolescents
337. orter la parole de l enfant victime en justice et veiller l exercice de ses droits Mobiliser le partenariat lors de la construction des r ponses en pr vention comme en protection 43 44 45 am liorer l articulation des prises en charge pour les situations relevant de la protection de l enfance et du handicap renforcer les liens avec les h pitaux pour am liorer l articulation des prises en charge ASE et sanitaire renforcer la transversalit avec les autres sch mas d partementaux et r gionaux d action sociale et m dico sociale Accompagner la famille 46 47 mieux prendre en compte la famille largie grands parents ain s des fratries beaux parents soutenir les parents dans l exercice des fonctions parentales Assurer la fonction de coordination pour permettre la coh rence et la continuit de la prise en charge 48 49 50 r aliser un projet pour l enfant partag d cliner au niveau local les r seaux professionnels et partenariaux garantir la continuit de la prise en charge de la sant des enfants confi s 142 FICHE ASSURER LA VEILLE TH ORIQUE ACTION ET CONTEXTUELLE 1 OBJECTIF 1 Connaitre les besoins et la pertinence de l offre en mati re de protection de l enfance D CLINAISON OP RATIONNELLE Actualiser la connaissance des familles au regard des volutions soci tales Les volutions soci tales impactent la protection de l enfanc
338. ou d un accompagnement ducatif et mat riel constitu par un h bergement 82 Apr s avoir en 2003 proc d une premi re refonte de la politique d partementale d accompagnement des jeunes majeurs le Conseil g n ral en a red fini les objectifs et modalit s par une nouvelle d lib ration du 28 novembre 2008 La fin des actions de protection judiciaire men es par l tat en faveur des jeunes majeurs et l augmentation attendue des demandes de conclusion de contrats jeunes majeurs a rendu n cessaire cette red finition Les remarques qui suivent ne concerneront d ailleurs que le seul dispositif d accompagnement et d accueil relevant du D partement puisque l tat n accompagne ni n accueille quasiment plus aujourd hui de jeunes majeurs 26 accueillis en 2010 contre 363 en 2006 Le public destinataire du dispositif d partemental a donc t repr cis par l assembl e d lib rante Le D partement peut conclure avec les jeunes ayant fait l objet d une mesure de protection de l enfance judiciaire ou administrative relevant du milieu ouvert ou constitutive d un placement entre leur 17 et 18 anniversaire un contrat dit contrat jeune majeur Celui ci leur permet de b n ficier la fois d un accompagnement ducatif financier et d un h bergement l ensemble tant modulable en fonction des situations Le Conseil g n ral a dans le m me temps d cid que pour les autres jeunes vivant au moment de leur majorit une s
339. p nal et AEMO dans le cadre du travail engag par le conseil g n ral sur les volutions n cessaires de l AEMO mais aussi dans le domaine de l accueil en tablissement afin de faciliter dans le parcours des mineurs le retour vers le droit commun 1 c La diversification des modes de prise en charge pr conis e dans la loi du 5 mars 2007 sur la protection de l enfance ouvre la voie un profond renouvellement des pratiques en ce domaine Dans un contexte budg taire qui ne permet pas un accroissement des dispositifs et de leurs moyens ce sont les perspectives en termes de d cloisonnement de mutualisation de coordination et d accentuation des changes de pratiques qui seront privil gi es La population des jeunes pris en charge par la DTPJJ 2 rue Moncey B P 3075 69397 LYON Cedex 3 T l phone 04 72 84 95 95 T l copie 04 72 84 95 00 Direction d partementale de la coh sion sociale du Rh ne 106 rue Pierre Comeille 69419 Lyon cedex 03 Standard 04 72 61 60 60 T l copie 04 72 61 62 41 hup www rhone gouv fr 117 la jeunesse tant compos e principalement d adolescents et de pr adolescents les questions de formation de scolarisation de socialisation et de d couverte du monde arr he ka des situations de plus en plus d pourvus de projet de vie expos s l inactivit et l exclusion des circuits d insertion Les prises en charge traditionnelles sont souvent d munies et mises en p ril par cet e
340. p rationnel e le r f rentiel pr vu sur les visites m diatis es a t labor e des sessions de formation internes au D partement sont organis es sur ce th me une trentaine d agents form s chaque ann e e une convention a t sign e par le D partement avec une association pour organiser des visites m diatis es en plus de celles r alis es par les professionnels des Maisons du Rh ne MDR e 20 enfants en moyenne par Maison du Rh ne sont concern s chaque ann e par les visites m diatis es Toutefois l appropriation du r f rentiel et son utilisation dans la pratique restent questionn es Axe 3 Objectif strat gique n 2 Prendre en compte l int r t de l enfant Objectif op rationnel 1 Adopter une approche partag e de l int r t de l enfant Cet objectif trouve pour partie sa mise en uvre au travers d autres objectifs d j voqu s et port s plus sp cifiquement par les fiches action n 9 10 20 21 27 et 33 Une enqu te aupr s des professionnels sur la notion d int r t de l enfant en 2008 n avait pas donn lieu poursuivre une r flexion commune sur l int r t de l enfant Il n y a pas eu non plus de formation des professionnels du D partement du Rh ne sur l int r t de l enfant bien que pr vue dans ce 2 sch ma Cependant les diff rents temps de concertation pr alables au bilan du 2 sch ma ont montr que r fl chir une approche partag e de l int r t d
341. par l ASE et absent istes ou d scolaris s du fait des nombreux changements de lieux de vie ou de difficult s trop grandes ne permettant pas une scolarisation ordinaire les enfants en difficult s sociales familiales et psychologiques relevant de mesures judiciaires au p nal et ayant besoin d un accompagnement particulier dans leur scolarit e les jeunes majeurs scolaris s mais pouvant se trouver sans solution d h bergement et d accompagnement ducatif 125 Ar gt Agence R gionale de Sant Rh ne Alpes Direction Handicap et Grand Age Lyon le 29 Mars 2011 Service metteur P le offre m dico sociale du Rh ne Services tablissements et services pour personnes handicap es Affaire suivie par C cile JOST Courriel Cecile jost ars sante fr T l 04 72 34 74 71 Bilan du sch ma d partemental de la protection de l enfance 2006 2010 Contribution de l Agence r gionale de sant de Rh ne Alpes P le m dico social du Rh ne Ce document est tabli la demande du Conseil g n ral du Rh ne p le enfance famille PMI Il s inscrit dans le cadre du travail partenarial r guli rement men dans l articulation du sch ma d partemental de protection de l enfance port par le Conseil G n ral du Rh ne avec le sch ma d partemental en faveur de l enfance et de l adolescence handicap es 2006 2010 port par l ARS Rh ne Alpes Les travaux de bilan de ces deux sch mas tant concomit
342. partition est aussi fonction de la densit de mineurs r sidant dans le canton l analyse qui prend en compte la fois le poids des mineurs en protection de l enfance par rapport au nombre de mineurs r sidant dans le canton et le poids des mineurs en protection de l enfance du canton sur l ensemble des mineurs pris en charge dans le Rh ne carte n 4 permet d identifier 4 groupes expos s ci dessous Carte n 4 Prise en charge des mineurs au titre de la protection de l enfance ST LAURENT DE CHAMOUSSET a ERN dans les territoires du Rh ne Groupes E G4 Part ASE Canton gt 2 et part ASE INSEE gt 2 E G3 Part ASE Canton gt 2 et part ASE INSEE lt 2 DB G2 Part ASE Canton lt 2 et part ASE INSEE gt 2 E G1 Part ASE Canton lt 2 et part ASE INSEE lt 2 MONSOUS VILLERRANGHE SUR SAONE LE BOIS D OINGT L ARBRESLE DECINES SAINMEONS SYMPHORIEN COISE ST SYMPHORIEN D OZON RH NE CONDRIEU Le D PARTEMENT 0 10 00 D partement du Rh ne Droits r serv s Observatoire d partemental Mai 2011 kilom tres Sources BDCARTO c IGN Direction de la protection de l enfance INSEE RP 2008 Part des mineurs en protection de l enfance par rapport la population mineure du canton INSEE inf rieure 2 Part des mineurs du canton en pro tection de l en fance par rapport l ensemble des mineurs en protection de l enfance dans le Rh ne une part im
343. permet ainsi de faire perdurer un lien important entre l enfant et un adulte tiers et a priori b n fique pour le jeune concern mais aussi de pr venir une rupture avec un milieu connu Sur la p riode 2006 2010 au 31 d cembre de chaque ann e ce sont 46 jeunes qui taient accueillis en moyenne chez un tiers digne de confiance administratif et 233 pour les enfants accueillis chez un tiers d sign par un magistrat cette m me date ce sont donc pr s de 10 des enfants plac s qui ont b n fici de ce mode d accueil La r partition par sexe et tranche d ge des jeunes accueillis chez un tiers digne en 2006 2007 2008 2009 2010 Fille 50 8 50 0 51 6 51 1 52 2 Gar on 49 2 50 0 48 4 48 9 47 8 EI 0 3 ans 5 3 7 0 5 4 5 7 7 9 4 6 ans 10 9 12 9 10 9 14 2 11 9 7 9 ans 15 0 12 6 15 4 18 1 18 2 10 12 ans 37 6 32 2 28 8 29 1 28 5 13 15 ans 28 9 26 6 23 7 27 7 26 1 16 18 ans 19 9 23 8 27 9 20 9 20 2 Ea 0 6 ans 16 2 19 9 16 3 19 9 19 8 7 12 ans 37 2 31 1 34 3 37 6 36 0 13 17 ans 48 9 50 3 51 6 48 6 46 2 75 Par d lib ration du 19 d cembre 2008 le Conseil g n ral a remani le dispositif d aide et de soutien aux tiers digne de confiance Ont ainsi t modifi s le r gime de l indemnit d entretien et les modalit s de suivi social de l enfant confi Sur ce dernier point il est pr vu de d signer pour chaque enfant concern un travailleur social que le tiers doi
344. perspectives en mati re de prise en charge des mineurs Ainsi de 2006 2010 durant le 2 sch ma de protection de l enfance le D partement du Rh ne a consacr 752 millions d euros sa mission d aide sociale l enfance outre les masses salariales de la direction de la protection de l enfance et des Maisons du Rh ne pour prot ger plus de 10 000 mineurs chaque ann e Le 3 sch ma s articule autour de trois principes l enfant son parcours en pr vention comme en protection de l enfance et l valuation r guli re de sa situation sont au c ur du sch ma les professionnels de terrain doivent tre mis en situation de connaitre parfaitement le contenu du dispositif de protection de l enfance afin de le mobiliser de mani re efficace au service d une meilleure identification des besoins et des r ponses apporter l valuation des besoins et des r ponses apport es doit permettre un pilotage efficient du dispositif de protection de l enfance Pour cela 4 domaines d intervention ont t identifi s et organis s en 4 objectifs eux m mes d clin s en fiches action Connaitre les besoins et la pertinence de l offre en mati re de protection de l enfance 2 valuer les situations des enfants des adolescents et des jeunes majeurs en mobilisant les ressources disponibles 3 D finir des r ponses adapt es aux besoins des enfants des adolescents des jeunes majeurs et des familles 4 Accompagner les enfants et
345. pr vention comme en protection D clinaisons op rationnelles Moyens mobilis s La mise en uvre des d cisions prises repose sur l accompagnement des enfants et de leurs familles Cet accompagnement doit davantage mobiliser la famille largie le recueil de la parole du mineur et de sa Accompagner la famille famille et permettre de soutenir la fonction parentale Il s agit galement de travailler en amont des d cisions aux repr sentations des parents vis vis de la protection de l enfance puis sur la communication avec la famille autour des d cisions prises La prise en charge du mineur n cessite coh rence des interventions et continuit en application de la loi du 5 mars r formant la protection de l enfance dont le cadre ASE est le garant dans sa fonction de coordination avec les magistrats les tablissements et les partenaires locaux Pour cela il doit utiliser le projet pour l enfant PPE et mesurer l atteinte des objectifs en utilisant les outils de suivi sa disposition Ce positionnement r cent doit encore tre affin g n ralisation de l utilisation du PPE clarification du r le du travailleur social r f rent de la situation prise en compte du volet sant de la situation Assurer la fonction de coordination pour permettre la coh rence et la continuit de la prise en charge 140 3 Fiches action Au total 50 fiches action ont t labor es Elles s articulent autour des 4
346. ques actuelles Fiche action 30 Mettre en uvre et suivre le dispositif d accueil d urgence constituer un groupe ressource destin des prises en charge plurielles Fiche action 31 Favoriser le flux des prises en charge en s appuyant notamment sur des tableaux de bord AXE 3 METTRE EN COH RENCE LA PLACE DE LA FAMILLE ET L INT R T DE L ENFANT On constate souvent une divergence d approche entre l int r t de l enfant et la place de la famille comme si le respect d une approche ne pouvait se faire qu au d triment de l autre La volont est donc de d velopper et renforcer la place de la famille tout en organisant la prise en compte de l int r t de l enfant Y Objectif strat gique n 1 Renforcer la place de la famille Objectif op rationnel 1 Faciliter la fonction parentale Fiche action 32 Accompagner l exercice de l autorit parentale et organiser les r ponses sa d faillance Objectif op rationnel 2 Remettre les parents dans leurs r le et obligations Fiche action 33 Donner la famille un r le actif dans le projet de l enfant Fiche action 34 Construire un cadre de r f rence des visites m diatis es Objectif strat gique n 2 Prendre en compte l int r t de l enfant Objectif op rationnel 1 Adopter une approche partag e de l int r t de l enfant Fiche action 35 Travailler une approche partag e de l int r t de l enfant Objectif op rationnel 2 D velopper l coute de
347. qui peuvent tre h berg s parall lement dans des MECS ou foyers et pour lesquels la scolarit n est pas possible tout du moins plein temps Ces structures proposent aussi des formations Au 31 d cembre 2010 l enseignement professionnel propose 243 places les activit s de jour 28 places et les activit s en dehors du temps scolaire 32 places La p riode 2006 2010 a essentiellement permis e l extension de 2 places de l Accueil de jour St Vincent de l ORSaC e la cr ation du centre de jour Laurenfance du Valdocco pour 12 filles et gar ons en grandes difficult s L utilisation de l accueil de jour L utilisation des places habilit es en activit s de jour pour des b n ficiaires de l aide sociale l enfance est d environ 70 Il convient de noter par ailleurs que l activit de ces structures tous prescripteurs confondus est en l g re diminution de 2006 91 d utilisation des places habilit es pour un total de 271 places occup es 2009 86 5 d utilisation pour 262 places occup es alors que le taux d occupation moyen pr vu est de 89 Les activit s sont globalement stables et ne permettent pas en 2011 de rep rer des besoins suppl mentaires La p riode 2011 2015 devra tre entam e par une valuation globale des prestations offertes par ces structures de leur impact sur les parcours des 73 jeunes et des besoins rep r s en fonction des profils et probl matiques des enfants et adolescents
348. r la protection de l enfance organisation de deux forums des tablissements et services par le D partement 101 Objectif op rationnel 2 Organiser des changes d exp riences Durant la p riode 2006 2010 8 journ es d partementales sur les questions de pr vention et de protection ont t organis es au cours du sch ma avec plus de 300 participants en moyenne de plus le D partement du Rh ne a particip 3 manifestations caract re national Assises Nationales de la protection de l enfance 2 ditions des Ateliers nationaux de la solidarit A cela s ajoutent 4 Conf rences d partementales de la protection de l enfance La diffusion des changes apr s ces journ es n a pas t organis e comme le pr voyait une fiche action diffusions d innovation notamment mais ces journ es ont permis l expression de t moignages et une valorisation des pratiques entre professionnels Axe 1 Objectif strat gique n 3 valuer Objectif op rationnel 1 Organiser une valuation r guli re de la mise en uvre du Sch ma Les outils d velopp s par l observatoire du sch ma ont contribu suivre la mise en uvre du Sch ma point d tape annuel bilan statistique cf Axel Objectif strat gique 1 Ils ont fait l objet de restitutions chaque ann e en Conf rence d partementale de la protection de l enfance mais n ont pas donn lieu des pr sentations annuelles devant les lus bien que cela figurait da
349. r cette m me p riode Si les demandes de la part des Maisons du Rh ne quant la possibilit de faire b n ficier les jeunes confi s de ce type de s jour il convient de pr voir toute cr ation en fonction aussi des synergies et coop rations que chaque association se doit d tre m me de proposer L adaptation et la diversification des modes de prise en charge dans le cadre d un placement La p riode 2006 2010 a permis d adapter et de diversifier les modes de prise en charge en mati re de placement Ceci est pass par la r alisation de travaux de reconstruction et ou d am nagement des locaux De plus le placement externalis a t d velopp Des am liorations mat rielles Des travaux Au sein des tablissements des travaux ont t men s afin d am liorer et d adapter les locaux aux prises en charge qui doivent y tre effectu es C est ainsi que des travaux d importance ont pu tre r alis s ou entam s apr s accord des autorit s de tarification pour 4 maisons d enfants MECS St Nizier de la Fondation d Auteuil Les Angeli res g r e par BTP RMS La Maison de l ADAEAR et la Maison Notre Dame g r e par ACOLADE pour trois foyers Les Glycines de l ADAEAR l ANEF de l association de gestion Relais et le foyer A2 du PRADO Rh ne Alpes et un centre d enseignement professionnel La Vidaude g r par l ADAEAR L ensemble a repr sent un effort budg taire d
350. r l accueil de jour comme r ponse possible en cas de crise e R duction du nombre de ruptures de placement et de demandes de r orientation R sultats en urgence attendus e Pr servation de l quilibre dans les tablissements e D veloppement d une mutualisation des moyens des associations Pilote Direction de la protection de l enfance du D partement du Rh ne Partenaires engag s dans DTPJJ secteur associatif habilit Tribunaux pour enfants l action 176 CONDUIRE UNE R FLEXION COLLECTIVE m SUR LES FONDAMENTAUX DUCATIFS ACTION DE LA PRISE EN CHARGE DES MINEURS 33 DANS LES TABLISSEMENTS ET SERVICES OBJECTIF 3 D finir des r ponses adapt es aux besoins des enfants des adolescents des jeunes majeurs et des familles D CLINAISON OP RATIONNELLE Consolider les r ponses en mati re de protection de l enfance et diversifier les prises en charge Le dispositif de protection de l enfance rhodanien comporte plus de 1500 places d di es l accueil des mineurs au sein d tablissements et pr s de 1500 places chez des assistants familiaux Le travail qui est men dans ces structures varie n cessairement en fonction des publics accueillis de leur ge des probl matiques rencontr es Toutefois divers th mes apparaissent comme incontournables au titre de la prise en charge ducative comme la place des familles le rapport au corps la sexualit la sant la place de la culture la questi
351. r les difficult s rencontr es par les services placeurs dans le cadre des demandes d accueil au sein d une structure habilit e Cet tat de fait ne permet pas non plus de d terminer les manques et insuffisances du dispositif en termes de nombre de places mais aussi de nature l ad quation des projets d tablissements et services au vu des publics relevant de la protection de l enfance ne peut tre effectu e de mani re satisfaisante et la pertinence de l architecture globale du dispositif tre interrog e Pour m moire le profil des jeunes pr sents dans les tablissements est le suivant au 31 d cembre de chacune des ann es en 2006 2007 2008 2009 2010 Fille 43 6 44 1 42 8 42 1 41 6 Gar on 56 4 55 9 57 2 57 9 58 4 0 3 ans 4 2 4 6 4 3 3 8 3 5 4 6 ans 6 6 6 0 6 5 6 3 7 1 7 9 ans 12 2 12 4 13 3 13 7 12 5 10 12 ans 18 3 18 8 17 1 16 4 16 4 13 15 ans 24 9 25 0 25 2 25 0 25 4 16 18 ans 33 2 32 8 32 5 33 8 35 0 0 6 ans 10 6 10 8 10 1 10 6 19 8 7 12 ans 30 5 31 2 30 4 30 1 28 9 13 17 ans 58 0 57 7 57 7 58 9 60 5 La p riode 2011 2015 devra permettre de mobiliser dans un premier temps les outils d velopp s comme la fiche navette et terme la question d une proc dure de gestion totalement informatis e des admissions et notamment du d p t des demandes dans les tablissements et services devra tre examin e Toujours en ce qui concerne les admissions et la
352. r les ruptures de placement Obiectif dans le cadre d un s jour d apaisement US e Permettre l laboration d un nouveau projet pour le jeune dans un contexte renouvel dans le cadre d un s jour de rupture e D velopper et diversifier le nombre de places disponibles pour des s jours d loignement et d apaisement _ Envisager la cr ation de structures adapt es de petits effectifs et sp cialis es dans l accueil de mineurs en situation de crise lieux de vie et accueil relais tablissement ducatif renforc pour les b n ficiaires de l aide sociale l enfance en vue de d velopper l accueil temporaire ou les relais Pr voir des s jours d une dur e variable entre une semaine et six mois avec retour dans la structure d origine ou construction d un nouveau projet labor Actions par les travailleurs sociaux de Maisons du Rh ne en lien avec l tablissement Favoriser une implantation diversifi e de ces lieux sur le territoire du Rh ne _ tudier le d veloppement de s jours de rupture l tranger e Favoriser la coop ration et les relais intra et inter associatifs Inciter les tablissements et les associations d velopper des coop rations sur un mode conventionnel permettant notamment au lieu d loignement ou d apaisement d identifier les difficult s l origine de la crise dans un objectif de retour du jeune dans la structure d origine sur la base d obligations partag es e Utilise
353. rd compter de 2008 li e directement l augmentation importante du nombre de b n ficiaires L ann e 2010 est quelque peu particuli re avec une baisse concomitante du nombre de b n ficiaires et du montant moyen accord pour des raisons conjoncturelles qui ne devraient pas tre d actualit en 2011 Au cours de la p riode 2006 2010 il est apparu que les motifs de demandes d aides financi res sont li s de plus en plus souvent aux hausses du co t de la vie augmentation du prix des denr es de premi re n cessit et de l nergie ou l attente du versement d autres droits allocations familiales ch mage Les mesures d intervention d un technicien de l intervention sociale et familiale TISF Les techniciens de l intervention sociale et familiale TISF sont des travailleurs sociaux qui partir du support des activit s de la vie quotidienne assurent une action socio ducative aupr s des familles Leurs interventions ont pour objet d am liorer les relations intra familiales et celles de socialisation d ducation et d apprentissage Elles visent encore r pondre aux probl mes de sant physique et mentale soutenir les foyers mono parentaux pr venir maintenir ou restaurer l autonomie de la famille Dans le D partement du Rh ne les TISF qui interviennent dans le cadre de la protection de l enfance peuvent tre soit des agents d partementaux soit des salari s d associations habilit es ou subventionn
354. refus s par an 200 400 Agr ments cumul s en cours 150 de validit 5 ans 199 il 200 50 4 0 0 2005 2006 2007 2008 2009 2010 Suite la r forme de 2005 il faut noter qu un travail important de coordination et d harmonisation des pratiques a t n cessaire aupr s des professionnels pour accompagner la mise en place des doubles valuations sociales et psychologiques des demandes d agr ment adoption Un guide d aide national en cours d laboration devrait permettre d am liorer et d harmoniser les pratiques L accompagnement des quipes m dico sociales des Maisons du Rh ne a donn lieu diff rentes actions de formation des professionnels journ e regards crois s sur l adoption demi journ e Kafala De plus le groupe de travail partenarial sur l accouchement dans le secret et le d laissement parental a abouti une rencontre professionnelle de belle ampleur le 10 d cembre 2009 relative l accouchement dans le secret le d laissement parental la d claration judiciaire d abandon et l adoption fixant de nouveaux objectifs de travail pour faire voluer les pratiques professionnelles mais aussi les conforter dans la pratique complexe et difficile du recours la d claration judiciaire d abandon par exemple ou bien de l accompagnement vers une proc dure d adoption pour un enfant confi en protection de l enfance en ouvrant notamment les perspectives vers l adoption simple
355. rer leur soutien Afin de diminuer la dur e de l accueil la pouponni re un besoin de places chez des assistants familiaux pour les tout petits existe Les difficult s de la prise en charge de l adolescent am ne penser une individualisation de la prise en charge de plus en plus importante Dans ce sens la taille des groupes en foyer par exemple a diminu Mais pour les plus en difficult les professionnels se tournent de plus en plus vers l accueil familial qui ne peut pas toujours r pondre F2 L Institut D partemental de l Enfance et de la Famille Cr sous sa forme actuelle en 1994 l Institut D partemental de l Enfance et de la Famille IDEF est en charge de mettre en uvre les d cisions de protection r sultant e soit d un accueil administratif sur d cision d un responsable enfance de Maison du Rh ne e soit d un placement judiciaire que cela soit la demande du parquet par ordonnance de placement provisoire au vu de l urgence ou suite une d cision du juge des enfants confiant le mineur au service de l aide sociale l enfance L IDEF assure un accueil d urgence et s est vu confier depuis 2010 l animation du dispositif d accueil d urgence cf infra le dispositif d accueil d urgence p 74 ce titre il accueille des mineurs de la naissance la majorit en vue de leur offrir un cadre de protection une offre de soin et un accompagnement personnalis Il prend aussi en charge la demande des
356. res ducation nationale CPEF associatifs et hospitaliers r seau p rinatal Maison des engag s dans adolescents tablissements d accueil h pitaux magistrats secteur associatif habilit l action Maison de l adoption 160 FICHE D VELOPPER LA PRATIQUE DU CONSEIL ACTION CONJUGAL DANS LES MAISONS DU RH NE 19 OBJECTIF 3 D finir des r ponses adapt es aux besoins des enfants des adolescents des jeunes majeurs et des familles D CLINAISON OP RATIONNELLE Solliciter des actions de pr vention primaire La situation conjugale au sein d une famille et sa d t rioration peuvent avoir des effets n fastes sur les enfants du couple En effet une des cons quences possibles de la s paration des parents est la fragilisation de l difice en construction qu est la personnalit de l enfant La p riode p rinatale est Contexte cet gard un moment cl puisque la probabilit d une s paration parentale est alors constats accrue En outre pr s de 11 des informations pr occupantes concernent des situations de violences familiales ou conjugales Afin de faciliter le traitement de ces situations un protocole relatif aux violences intra familiales a t sign fin 2010 entre le D partement et les services de gendarmerie e D velopper la pratique du conseil conjugal dans les Maisons du Rh ne et l int gration des probl matiques conjugales dans la protection de l enfance Objectifs e _ S app
357. responsables enfance des Maisons du Rh ne et hors situation d urgence des enfants dont l valuation doit tre compl t e en vue de d terminer une orientation ad quate Dans tous les cas il contribue activement l orientation la plus pertinente possible des publics confi s partir des m thodes d observation et d valuation pluridisciplinaires des professionnels d velopp es par l institution L IDEF accueille aussi des mineures et jeunes majeures de moins de 21 ans en situation de grande vuln rabilit enceintes en difficult s mat rielles et ou affectives et ou psychologiques ou m res isol es accompagn es d enfants de moins de trois ans y compris en urgence Les modalit s de cet accueil vont voluer sur la p riode 2011 2015 de nouveaux b timents particuli rement adapt s la vie et l acc s l autonomie de ces jeunes m res tant en projet de construction pour 2012 Enfin l IDEF organise la continuit du service de l aide sociale l enfance lors de la fermeture de ses bureaux et des Maisons du Rh ne en assurant une permanence pour les familles d accueil des enfants qui leur sont confi s et en leur apportant ainsi qu aux collaborateurs de la collectivit une coute et un traitement provisoire appropri s Pour accomplir ces missions l IDEF a t organis en r seau de prise en charge selon l ge des mineurs accueillir avec une pouponni re un foyer de l enfance et un service d accueil m re
358. restation de compensation du handicap PCH est ouverte aux enfants et adolescents handicap s La PCH est une aide personnalis e destin e financer les besoins li s la perte d autonomie des personnes handicap es Il est possible de b n ficier de la PCH domicile ou en tablissement Cette prestation couvre les aides humaines aides mat rielles am nagement du logement et du v hicule et aides animali res En 2010 parmi les 587 demandes de PCH Enfants 241 taient des nouvelles demandes et 98 ont t accord es dans le Rh ne L A EH allocation d ducation de l enfant handicap est vers e aux enfants g s de moins de 20 ans ayant un taux d incapacit permanente d au moins 50 3 126 mineurs b n ficient de l AEEH au 31 d cembre 2010 dans le Rh ne soit une baisse d environ 12 par rapport au 31 d cembre 2006 Cela vient du fait que depuis 2008 les b n ficiaires d un compl ment AEEH peuvent opter pour la prestation de compensation du handicap la place d un compl ment AEEH D3 Offre d accueil En octobre 2010 le taux d quipement global en tablissements lits et places pour enfants porteurs de handicaps inclus SESSAD est de 8 6 pour 1 000 jeunes de moins de 20 ans dans le Rh ne et de 8 7 en Rh ne Alpes Le taux d quipement global pour enfants et adolescents handicap s atteint le niveau de la moyenne r gionale 4 149 places en tablissements et services fin 2010 Sources CREAL ARS CAF 15 E
359. retour domicile dans les meilleures conditions possibles Le relais est pris par la pu ricultrice du secteur en Maison du Rh ne Ce dispositif permet de diminuer le temps d hospitalisation et le nombre de r hospitalisation diminuant ainsi les s parations parents enfants Outre le travail des pu ricultrices de PMI dans les services de n onatalogie la PMI a galement adh r au r seau Ecl aur Il s agit d un r seau d accompagnement de d pistage et de coordination de prise en charge jusqu aux 7 ans de l enfant Il est destin aux enfants hospitalis s la naissance pour pr maturit ou pour une pathologie n onatale pouvant avoir un retentissement au cours des premi res ann es de vie Actuellement 7 m decins de PMI sont form s ce suivi sp cifique pour recevoir les familles les plus vuln rables C2 La pr vention des difficult s ducatives des parents et l accompagnement des familles le suivi des enfants apr s 3 mois Entre 2006 et 2010 le suivi des enfants de plus de 3 mois qui font de plus en plus souvent suite l interpellation de partenaires et attestant ainsi du meilleur r seau existant autour des familles vuln rables a augment de 24 et concerne d sormais 9 300 enfants Ce nombre a fortement augment depuis 2008 ceci en lien avec la mise en place du dispositif des informations pr occupantes En effet un certain nombre d entre elles d bouchent sur une pr conisation de suivi m dico social Puis la stabili
360. rit judiciaire en sa qualit de gardienne des libert s individuelles seule comp tente de ce fait pour limiter l exercice de l autorit parentale et des pr rogatives que la Loi reconna t au D partement pour le mise en oeuvre des mesures d assistance ducative judiciaires et administratives La Charte mentionnait dans son introduction la Loi de 2007 r formant la protection de l enfance et actait d s 2008 la coh rence d j acquise du fonctionnement du partenariat dans le Rh ne avec cette r forme Cependant l impact concret de la r forme sur les pratiques professionnelles des uns et des autres ne s est totalement fait sentir qu en 2009 voire 2010 et s est accompagn de plusieurs textes sur le traitement de la d linquance des mineurs modifiant de mani re importante le champ d intervention de la PJJ et l organisation de ses services C est donc l aube du 3 sch ma dans un contexte diff rent qu il convient de la place de l institution judiciaire de r interroger le fonctionnement du partenariat L volution du traitement p nal de la d linquance des mineurs ces derni res ann es a petit petit op r des rapprochements avec le traitement de la d linquance des majeurs et ses modalit s L excuse de minorit un des fondements de la l gislation de 1945 peut aujourd hui tre cart e dans un nombre de cas plus important son application devenant plus souvent l exception pour aboutir au renoncemen
361. rmant la protection de l enfance cr ation de places d accueil notamment pour les adolescents et les m res en difficult avec enfants de moins de trois ans diversification et sp cialisation des prises en charge de mineurs relevant la fois de la protection de l enfance et du soin Le contexte conomique g n ral a conduit depuis 2009 l ensemble des collectivit s et tout particu li rement les D partements devoir maitriser au mieux leurs d penses Dans ce cadre les d penses engag es par le D partement du Rh ne pour sa politique Enfance se sont ralenties en 2010 et 2011 assurant cependant aux tablissements et services habilit s les moyens de maintenir leur niveau d intervention qualitatif et quantitatif De fait la proc dure de tarification de l aide sociale l enfance dans le Rh ne assure une connaissance fine des d penses r alis es par le secteur associatif habilit et une ma trise particuli rement efficace et optimis e de la d pense publique globale dans le domaine de l enfance la fin de l ann e 2010 une discussion a t engag e entre le D partement la Direction territoriale de la protection judiciaire de la jeunesse et les associations partenaires afin d envisager les possibilit s d volution des m thodes de tarification de sorte concilier souplesse r activit et r ponses adapt es la commande publique compte tenu des besoins des publics suivis et des imp ratifs l gaux et r glement
362. robl matique des v nements traumatiques gt Dispositifs sp cifiques au sein de l institution scolaire 1 Dispositif concernant le d crochage scolaire Protocole de pr vention et de lutte contre le d crochage scolaire selon les tablissements lyc es LP et coll ges Cellule de veille dans tous les Lyc es Professionnels enseignants AS CPE COP Visites domicile syst matiques des assistantes sociales lors de l absent isme important des l ves 2 Ateliers et classes relais permettant une prise en charge au plus pr s des l ves dans l accompagnement la scolarit 3 Prise en compte des enfants besoins ducatifs particuliers Enfants ROM groupe de travail et de vigilance avec la ville de Lyon Enfants du voyage groupe de travail l IA avec les partenaires et les associations exp rimentation en cours de la Mallette des parents lien avec le CASNAV centre Michel Delay Enfants intellectuellement pr coces EIP construction de parcours personnalis s dans certains tablissements Enfants nouvellement arriv s en France ENAF 46 CLIN 28 CLA actuellement dans le Rh ne 4 Accueil et accompagnement des enfants en situation de handi 123 CLIS 77 ULIS dans les tablissements publics et priv s accompagnement par les AVS et AED enseignants r f rents et de nombreuses quipes de suivi de scolarit ESS lissement de r insertion scolair RS Beaujeu qui accueille des l ves de
363. rojets Projets Pourcentage S jours S jours Week re us financ s financ s re us individuels collectifs end 2006 725 649 90 308 8 380 29 2010 709 599 84 230 6 431 42 Sorties volution 2006 2010 2 8 7 25 25 13 45 Entre 2006 et 2010 on note une augmentation du nombre de sorties et de week ends mais une nette diminution du nombre de s jours individuels et collectifs li s une baisse des demandes g n r e par la pr carisation des familles mais aussi la vigilance accrue sur le respect des crit res e Un autre soutien est apport par le D partement aux camps de vacances organis s par la Fondation AJD Maurice Gounon pour les p riodes d hiver de printemps et d t Le D partement subventionne chaque ann e cette action hauteur de 110 000 L objectif est de permettre des familles en grande pr carit conomique familiale et sociale de faire partir leurs enfants en vacances l encadrement est assur uniquement par du personnel qualifi En 2010 212 enfants ont t accueillis r partis dans 12 s jours de vacances e Le D partement travaille aussi avec l association d partementale du tourisme rural ADTR qui organise pour des enfants de 4 17 ans des week ends et s jours de vacances en milieu rural dans un cadre de vie familial Les g tes d enfants ont ainsi accueillis en 2009 des enfants envoy s par les services sociaux du D partement mais au
364. rotocole tabli avec le Conseil G n ral ou un signalement dans les cas d urgence Dans tous les cas elle assure un r le d coute d observation et d analyse L infirmi re assure le suivi de l l ve gt Les enseignants L information et l ducation de tous les l ves est la premi re protection des enfants Le socle commun de connaissances et de comp tences cr par la loi d orientation et de programme de 2005 inscrit parmi les sept comp tences attendues les comp tences sociales et civiques l autonomie et l initiative gt Les IPR et IEN Dans le cadre des contr les p dagogiques les IEN et ou les IPR participent la protection de l enfance des enfants soumis l IAD Instruction domicile Ils peuvent s adjoindre pour ces contr les la pr sence d un m decin scolaire d une assistante sociale ou d un psychologue scolaire qui permet le rep rage d enfants en risque de danger gt Actions de pr vention dans les lyc es coll ges et coles l mentaires et maternelles Dans le cadre de la loi elle m me et en application du protocole sign avec le Conseil G n ral l Education nationale a mis en uvre depuis trois ans une information et une sensibilisation de l ensemble des personnels aux signes de rep rage d enfant en danger ou en risque de l tre et aux proc dures mettre en uvre concernant les informations pr occupantes D clinaison dans le premier degr Depuis janvier 2011 l op ration
365. rs A la veille du troisi me sch ma d partemental et compte tenu d volutions l gislatives et institutionnelles cons quentes mais pas toujours coh rentes c est presque une red finition des modalit s du partenariat que ce sch ma devrait s atteler Troisi me sch ma les volutions l gislatives et institutionnelles 113 EE Libert galit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE MINIST RE DE L INT RIEUR DE L OUTRE MER DES COLLECTIVIT S TERRITORIALES ET DE L IMMIGRATION Gendarmerie nationale REGION DE GENDARMERIE DE RHONE ALPES Lyon le 24 mars 2011 Groupement du Rh ne N 35447 GEND RGRA GGD69 0E Le colonel GUIMARD commandant le groupement de gendarmerie d partementale du Rh ne LYON madame la directrice g n rale adjointe en charge du p le enfance famille et PMI Conseil g n ral du Rh ne OBJET Elaboration du sch ma d partemental de la protection de l enfance 2011 2014 REFERENCE Comit de pilotage du 27 janvier 2011 Bonjour madame par le biais de la BPDJ vous souhaitez recueillir l avis de notre institution partenaire du sch ma de la protection de l enfance sur le bilan du sch ma 2005 2010 mais galement sur les attentes et besoins exprim s envers le 3 me sch ma Je vous prie de bien vouloir prendre connaissance des l ments de r flexions suivants BILAN ET PROPOSITION D ORIENTATIONS Le sch ma de la protection de l enfance 2005 20
366. rs que la loi du 5 mars 2007 est venue renforcer cette obligation d valuation cf supra p 18 la mise en place d un outil m thodologique pr sente un int r t certain Celui ci n a cependant pas pour objet de remplacer le travail de recherche de sens et d analyse des professionnels m dico sociaux ni de constituer un substitut la d cision relevant en dernier lieu des responsables enfance 80 A cette fin en 2007 le D partement s est associ pour partie au CREAI Rh ne Alpes qui travaillait sur l laboration d un r f rentiel relatif l valuation diagnostique en protection de l enfance Une version d finitive de ce document existe d sormais et certains d partements l ont d ores et d j adopt Ce r f rentiel constitue une aide tant dans le rep rage des difficult s accompagner que des capacit s des familles r pondre ces m mes difficult s La p riode 2011 2015 doit tre l occasion pour les services d partementaux d adopter une vision partag e de ce que recouvre une valuation gr ce notamment l emploi d un outil m thodologique commun La mise en place de celui ci devra tre accompagn e de mani re ad quate pour qu elle s inscrive effectivement dans une d marche adopt e par tous H2 Le d veloppement du Projet pour l Enfant Le projet pour l enfant est un document qui concerne les mineurs qui ont fait l objet d une d cision de protection administrative ou judiciaire Il pr cise les
367. rsification a t fait via e __ la cr ation de 5 places suppl mentaires r serv es dans les foyers de jeunes travailleurs le Relais jeunes Charpennes de l association de gestion Relais __ l ouverture de 10 places en appartements au sein du SIAJE g r par l ADAEAR En vue de favoriser le travail autour de l acc s l autonomie des plus grands la mise en place d appartements ind pendants a t favoris e dans plusieurs foyers Les Glycines de l ADAEAR Le Passage g r par AcOLADE et l ANEF de l association de gestion Relais Ces foyers ont rejoint d autres foyers et MECS disposant d un tel outil qui repr sente plus d une centaine de places au total Les d penses relatives l accueil en foyers ont ainsi connu une hausse importante de 30 avec un budget qui a progress de 22 600 587 29 278 312 sur la p riode 2006 2010 En ce qui concerne les MECS la capacit d accueil de certaines d entre elles a t ajust e la hausse ou la baisse d bouchant au final sur une stabilit du nombre de places dans ce type d tablissement Si aucune cr ation d tablissement n a certes t effectu e au cours de la p riode la capacit des MECS doit tre mise en lien avec les habilitations des services de placement externalis cf infra p 72 et il faut aussi rappeler la cr ation de 5 places dans des familles d accueil adoss es des MECS cf supra p 65 Le budget du D partement consacr l accu
368. rter le r le des psychologues en proximit de l action ducative comme aide la pr vention ou l accompagnement du traitement de la souffrance psychique e Fiche action 14 Mieux utiliser le dispositif d accueil du jeune enfant halte garderie cr ches dans le cadre de la protection de l enfance e Fiche action 15 Sensibiliser les quipes la place de l histoire culturelle familiale dans la construction de l identit de l enfant 97 Objectif op rationnel 2 D velopper des outils de pr vention primaire e Fiche action 16 D cliner et mettre en uvre des actions d aide la parentalit Objectif op rationnel 3 Coordonner les actions de pr vention e Fiche action 17 Assurer un suivi social global des situations familiales en pr carit gt Objectif strat gique n 2 Innover Objectif op rationnel 1 Mettre en place un r f rent ou fil rouge et garantir la coh rence des actions men es et la prise en charge en terme de parcours e Fiche action 18 Formaliser le lien assur par le travailleur social enfance lors des prises en charge en tablissement ou en famille d accueil e Fiche action 19 D terminer un coordonnateur fil rouge pour la continuit de la prise en charge ducative Objectif op rationnel 2 Harmoniser les pratiques en mati re de signalement e Fiche action 20 Am liorer le traitement de l information signalante par la mission enfance des Maisons du Rh ne e Fi
369. rupture e la cr ation d un tablissement sous comp tence conjointe Les Pleiades issu d une r flexion institutionnelle et partenariale forte entre les champs social m dico social et sanitaire ayant donn lieu un appel projet en 2008 et ouvert fin 2008 cf supra mais des difficult s persistantes notamment dans les domaines suivants la fluidit du dispositif m dico social au del du manque ressenti de places en IME pour un taux d quipement pourtant conforme la moyenne nationale e la continuit de prise en charge sur 365 jours dans le secteur m dico social notamment sur des places d internat sans rechercher cette continuit au sein d un m me tablissement mais par une meilleure articulation des dispositifs sanitaire m dico social et social e la prise en compte du soin psychique et des probl matiques psychiatriques impactant les dispositifs m dico sociaux et posant la n cessit d une meilleure articulation sanitaire m dico social tant dans l anticipation et la gestion des situations de crise en mati re d hospitalisation qu en ce qui concerne l acc s aux soins extra hospitaliers 2 Pistes de travail pour la p riode 2011 2014 Les travaux de bilan des sch mas d partementaux mettent clairement en vidence les axes de travail ci dessous Poursuivre le d veloppement de l offre m dico sociale selon trois axes prioritaires sur la p riode 2011 2013 e d velopper des places d I
370. s et des familles D CLINAISON OP RATIONNELLE Solliciter des actions de pr vention primaire L importance de la scolarit dans la vie de l enfant les cons quences d un d crochage scolaire d un absent isme impliquent d accentuer le travail de partenariat des Maisons du Rh ne avec les coles primaires et les coll ges relevant de l enseignement public ou Contexte priv Les instruments tels que le Programme de R ussite ducative PRE in galement connus selon les territoires doivent tre mobilis s Les possibilit s offertes par les internats scolaires soutenus par le D partement doivent tre utilis es tout en palliant les difficult s li es leur loignement de l agglom ration lyonnaise impossibilit d orienter des jeunes b n ficiant d un suivi m dical suivi de l accompagnement ducatif rendu complexe constats e Renforcer le partenariat avec les tablissements scolaires e Renforcer le partenariat avec le PRE tout en homog n isant les pratiques locales Obiectif e Faciliter l acc s aux internats pour les familles dont la situation le justifie jects e Am liorer l accompagnement m dico social des jeunes accueillis en internat e Conduire l valuation pour les suites donner l internat social exp rimental ISE e Assurer le suivi de la mise en uvre des ventuelles d cisions MDPH e Mettre en place un partenariat local entre les Maisons du Rh ne les coles primaires les coll ges et
371. s s sont tr s diversifi s selon les d partements et parfois en tant identiques ne donnent pas les m mes r sultats ou fonctionnalit s constats e Enrichir les pratiques des professionnels par des changes avec des collectivit s et structures hors Rh ne Objectifs e Enrichir et am liorer les outils et organisations e D velopper la capacit d innovation et d adaptation aux publics ainsi que les r ponses apport es e Prendre contact avec les d partements afin d instituer des changes rapproch s l chelle des responsables et travailleurs sociaux e Mettre en uvre un outil ou un document r pertoriant les pratiques des autres d partements plus sp cifiquement sur les domaines o un travail de r flexion veut Actions tre conduit e Permettre aux professionnels de r aliser des stages dans d autres d partements ou d autres pays et inversement en vue de l appropriation des diff rentes cultures et modes d organisation e Am lioration de la connaissance et utilisation des bonnes pratiques d autres structures collectivit s ou pays pour une appropriation interne R sultats e D veloppement de l innovation et de l ouverture d autres fa ons de faire et attendus d accompagner les enfants dans le cadre de la protection de l enfance e D veloppement de r ponses diff rentes et pertinentes aux probl matiques rencontr es Pilote Direction protection de l enfance du D partement du Rh ne Partenaires en
372. s ef les professionnels pendant la recherche d une r orientation Temps pour red finir le projet personnalis Les professionnels r interrogenf le projet et en d finissent un nouveau si besoin G3 Protection de l enfance et enfants difficult s multiples Parall lement leur prise en charge par les services de l Aide Sociale l Enfance certains enfants et adolescents doivent b n ficier d une prise en charge m dico sociale ou sanitaire du fait de leur handicap Or l articulation entre ces diff rents champs est parfois des plus complexes et les difficult s rencontr es dans l organisation des diff rentes facettes de la prise en charge peuvent accaparer les services plus que de raison Ceci reste vrai quand bien m me le nombre de jeunes qui connaissent de graves difficult s de plusieurs ordres sont peu nombreux au regard du nombre total de ceux qui sont annuellement pris en 78 charge dans le cadre de la protection de l enfance titre d illustration ce sont 48 jeunes qui ont b n fici d une prise en charge partag e entre 2008 et 2010 alors que plus de 10 700 jeunes b n ficiaient d une mesure d accompagnement ou d accueil en 2010 Pour ce qui est des prises en charge organis es au profit des mineurs plusieurs moments sont identifi s comme particuli rement sensibles c est dire que le risque de rupture de prise en charge ou bien d une inad quation entre les besoins de l enfant et la nature des prises en charge e
373. s familles et du danger Rep rer et valuer en lien avec e renforcer la posture professionnelle d accompagnement les partenaires les situations de social bienveillant pour viter l cueil du contr le social danger ou risque e d velopper et mobiliser le partenariat local Il convient de poursuivre les approches pluri professionnelles social ASE PMI en termes d valuation et d accompagnement En vue d une valuation adapt e des situations il faudra int grer davantage la dimension culturelle des familles et prendre en compte la famille largie il faudra galement syst matiser le questionnement sur le lien d attachement et penser la question du d laissement Par rapport l enfant lui m me il faut tendre syst matiser l tude du volet sant et le recueil de sa parole Pour soutenir la pertinence du rep rage et de l valuation des outils ont t labor s durant le 2 sch ma protocoles guides proc dures mais trop peu mobilis s Le 3 me sch ma devra en organiser un acc s simplifi pour les professionnels les rendre plus op rationnels si n cessaire accompagner leur connaissance et leur utilisation Cette d clinaison op rationnelle devra galement permettre une connaissance r ciproque et une culture commune autour de ces outils par l ensemble des acteurs de la protection et de la pr vention en s appuyant sur des temps d changes et des formations notamment interinstitutionnelles
374. s par des magistrats d autres d partements de l inter r gion PJJ Centre Est En 2010 les incarc rations diminuent de 23 5 La transformation des Centres de Placement Imm diat CPI en Unit Educative d H bergement Collectif UEHC Ces Unit s ducatives d H bergement Collectif UEHC sont plac es sous l gide des tablissements de Placement Educatif EPE D s 2006 la DPJJ s engage dans un travail sur la fonction de placement dans un contexte de r ponse une attente judiciaire et plus largement sociale forte savoir faire progresser les 49 probl matiques des adolescents plac s sous main de justice pendant leur placement judiciaire et favoriser les perspectives d insertion vers le retour au droit commun Les probl matiques lourdes tant personnelles que familiales et sociales que rencontrent la plupart des jeunes pris en charge par les services de la PJJ n cessitent du temps et un travail en profondeur men par une quipe pluridisciplinaire en lien n cessaire avec des partenaires comp tents secteur associatif habilit D partement ducation nationale p dopsychiatrie En 2007 au vu des nouvelles orientations et des derni res volutions l gislatives les cahiers des charges des Foyers d Action ducative FAE et des Centres de Placement Imm diat CPI ont t repris Puis compter du 1 septembre 2009 les EPE sont cr es et leurs modalit s d intervention sont d finies dans leur projet de service
375. s pratiques et a appel les quipes des services d partementaux un positionnement autre vis vis des usagers La place pr pond rante accord e par la loi les nouvelles articulations trouver avec les parquets des mineurs ont induit des changements d importance Si ce jour l intervention des professionnels m dico sociaux des Maisons du Rh ne dans le cadre de l valuation des IP appara t efficace et a permis une proximit renforc e avec l usager une valuation m thodique de l ensemble sera n cessaire dans le courant de la p riode 2011 2015 Au vu de ses premi res ann es de fonctionnement le dispositif appara t d ailleurs d ores et d j perfectible sur certains points Le constat peut tre fait que la qualification d information pr occupante et le traitement de celle ci peuvent varier d un territoire l autre en fonction des r alit s locales et des perceptions et seuils de tol rance de chacun La p riode 2011 2015 doit ainsi permettre de continuer le travail autour des notions clefs de danger et d urgence afin d aboutir un filtrage plus harmonieux sur tout le territoire La qualit des rapports de signalement doit aussi tre am lior e Les r flexions conduites devront l tre en vue de faciliter le travail d valuation qui incombe aux quipes des Maisons du Rh ne tout en permettant un traitement quitable et harmonis des situations sur l ensemble du territoire d partemental Quant l organisati
376. sable de l valuation de l ensemble Sur les territoires la mise en uvre est assur e par les Maisons du Rh ne et des associations conventionn es les deux associations de sauvegarde de l enfance et de l adolescence Fondation AJD Maurice Gounon la Soci t Lyonnaise pour l Enfance et l Adolescence Les communes interviennent elles dans les domaines de l animation de l insertion et de la pr vention de la d linquance Pour ce faire ces trois types d acteurs effectuent un diagnostic de territoire partagent l information sur les moyens disponibles Ils d terminent ensuite les axes prioritaires dans le respect des comp tences de chacun et d finissent les actions communes et compl mentaires mettre en uvre Le travail en cours et la situation sont p riodiquement valu s au sein d un comit local de suivi pr sid par un conseiller g n ral La d marche entreprise doit aboutir un v ritable changement dans l organisation et dans l approche du partenariat Elle est en passe de se concr tiser dans la mesure o les comit s de suivi locaux ont produit ou sont en train d achever leur diagnostic de territoire et de d terminer leurs axes prioritaires de travail La signature de protocoles d accord territoriaux devra venir formaliser l ensemble et un important travail d animation de ce r seau incombera aux cadres des Maisons du Rh ne 40 F1 L activit de la pr vention sp cialis e Le recentrage de l activit de la pr
377. sables enfance et sociaux des Maisons du Rh ne aux comit s de suivi locaux pour la convention cadre de la pr vention sp cialis e e Mettre en place un groupe de travail au niveau d partemental pour d velopper Actions une meilleure articulation entre pr vention sp cialis e et protection administrative et judiciaire e Favoriser la participation des professionnels de l ASE et de la pr vention sp cialis e du D partement et du secteur associatif des formations communes e Travailler l articulation entre pr vention de la d linquance et pr vention sp cialis e au vu des volutions l gislatives r centes en lien avec les Tribunaux pour enfants et le Parquet des mineurs e Meilleure connaissance r ciproque des missions compl mentaires de la protection 2 ne R sultats de l enfance et de la pr vention sp cialis e nr CES and e Meilleure articulation et coop ration entre les acteurs de la pr vention sp cialis e artenadus et ceux de la protection de l enfance e Accompagnement ducatif plus global de certains jeunes en difficult s Direction de la protection de l enfance en lien avec la mission pr vention sp cialis e Pilote 3 D partement du Rh ne Partenaires engag s dans DTPJJ Tribunaux pour enfants Parquet des mineurs secteur associatif habilit l action 168 AM LIORER LA CONNAISSANCE FICHE ACTION DU DISPOSITIF DE PROTECTION 9 6 DE L ENFANCE OBJECTIF 3 D finir d
378. sation adapt e sont propos es chaque jeune et plusieurs professionnels de champs diff rents th rapeutique p dagogique et ducatif accompagnent les adolescents Des modalit s vari es Le placement externalis Le placement externalis est une mesure de placement judiciaire ou administrative L enfant ou l adolescent est accueilli dans sa famille et b n ficie d un accompagnement ducatif assur par l tablissement son domicile On distingue deux types de placement externalis permettant de e favoriser l arriv e progressive de l enfant dans l tablissement ou viter le placement e mettre en place un retour progressif de l enfant au domicile familial pendant les derniers mois du placement L tablissement est garant de la s curit de l enfant Si la situation le requiert il peut tre amen accueillir le jeune dans ses locaux un lit doit tre r serv et r interroger en concertation avec le cadre de l ASE ou le juge des enfants le bien fond de la mesure Trois services de placement externalis ont fait l objet d une habilitation dans le Rh ne entre 2006 et 2010 en entr e et en sortie de placement SA E Sud 18 places et SA E Nord 15 places de l association ACOLADE et SAEF St Nizier 12 places de la Fondation d Auteuil Au cours de la p riode 2006 2010 le nombre de places habilit es pour r aliser un placement externalis tant en entr e directe qu en sortie de placement a ainsi
379. sation du nombre des informations pr occupantes observ e entre 2009 et 2010 a entra n celle du suivi des enfants de plus de 3 mois Ce dispositif concerne les familles pr sentant un moment de vuln rabilit Deux tiers de l ensemble des motifs l origine de ces suivis identifient d autres probl mes que ceux li s la sant des parents ou des enfants probl mes familiaux carences rep r es difficult s conomiques Ainsi les probl mes familiaux repr sentent 50 de tous les motifs invoqu s Ce type de suivi entre tout fait dans l esprit de la loi qui met en avant l accompagnement des familles dans les situations de crise ou de conflits ou dans l exercice de leurs responsabilit s parentales Parmi les motifs li s des probl mes de sant un tiers des situations il faut noter qu un quart concerne la maladie psychique de l un des deux parents L intervention de la PMI dans les prisons aupr s des femmes enceintes et des m res avec leur b b permet galement de travailler avec les femmes les plus vuln rables C3 La pr vention m dico sociale en direction des enfants le temps des apprentissages Un bilan de sant pour tous les enfants scolaris s l ge de 3 ans r affirm dans la loi du 5 mars 2007 r formant la protection de l enfance doit tre r alis par les quipes de PMI La pr cocit de cet examen permet une prise en charge qui r duit le handicap ult rieur et ses retentissements sur le pla
380. sch ma S E E E A E E N LS e 2 Enjeux et moyens du 3 hiema 2011 2015 E E AS 136 3 Fiches action 14 2011 marque pour le D partement du Rh ne l adoption de son troisi me sch ma d partemental de la protection de l enfance Le premier sch ma concernant la p riode 2000 2005 tait un sch ma conjoint avec l tat Il a permis aux acteurs de la protection de l enfance de se connaitre d apprendre mieux travailler ensemble en plus grande proximit et de comprendre les contraintes de chacun Il marque les premi res d marches et r flexions interinstitutionnelles au service de la protection de l enfance le fondement d un partenariat qui est devenu riche et fructueux Le deuxi me sch ma 2006 2010 post rieur la loi d ao t 2004 relative aux libert s et responsabilit s locales qui a donn la responsabilit des sch mas d action sociale aux Pr sidents de Conseil g n raux a t pleinement port par le D partement mais aussi largement coproduit par l ensemble des intervenants du champ de la protection de l enfance protection judiciaire de la jeunesse magistrats secteur associatif habilit ducation nationale police gendarmerie et en lien de plus en plus rapproch avec l h pital le secteur m dico social la DDASS puis l ARS Ce deuxi me sch ma a permis d laborer de nombreuses analyses des outils m thodologiques des r f rentiels des guides et de renforcer le dispositif de protection de l enfance
381. se la fiche action du sch ma la r flexion reste n anmoins poursuivre sur la question de l administrateur ad hoc Le respect des droits du mineur renvoyait galement l acc s la sant pour le mineur Dans ce cadre des outils ont t d velopp s r f rentiel sur le suivi m dical des enfants plac s en familles d accueil laboration puis mise en uvre d un protocole relatif la prise en charge de la sant physique et psychique des mineurs isol s trangers 31 mineurs examin s en 2009 par un m decin de l IDEF Une formation et un outil d aide l valuation sur la sant psychique des adolescents dans le cadre de l valuation des informations pr occupantes destination des 106 professionnels de sant des Maisons du Rh ne ont t r fl chis la fin du sch ma d marrage de la formation en 2011 Dans cet objectif op rationnel figurait enfin la probl matique des jeunes majeurs celle ci s est inscrite dans un contexte renouvel partir de 2009 en raison de l arr t progressif des prises en charge par la PJJ au civil conform ment aux orientations du plan strat gique national de la PJJ Ceci a eu pour effet imm diat la hausse du nombre de jeunes majeurs pris en charge par le D partement Une d lib ration du Conseil g n ral en d cembre 2008 a fix les nouvelles modalit s de prise en charge des jeunes majeurs par le D partement contrat social contrat jeunes majeurs Il reste une r
382. seil g n ral les autorit s judiciaires les services de la protection judiciaire de la jeunesse de l ducation nationale les caisses d allocations familiales les principaux tablissements hospitaliers publics et priv s diff rents ordres professionnels m decins avocats ainsi que l union r gionale interf d rale des organismes priv s sanitaires et sociaux du Rh ne Ce protocole sign le 29 mai 2008 par 28 partenaires a t par la suite tendu de nouveaux partenaires d sormais au nombre de 30 dont l Association des Maires du Rh ne 51 Cet accord a permis de pr ciser l architecture globale du dispositif de d finir les proc dures suivre et d arr ter un certain nombre de d finitions communes l ensemble des signataires Une information pr occupante est ainsi constitu e de tous les l ments y compris m dicaux susceptibles de laisser craindre qu un mineur se trouve en situation de danger et puisse avoir besoin d aide qu il s agisse de faits observ s de propos entendus d inqui tude sur des comportements de mineurs ou d adultes l gard d un mineur L organisation g n rale adopt e dans ce cadre pour la cellule de recueil traitement valuation CRIP s articule de la mani re suivante e un niveau strat gique interinstitutionnel charg du suivi global du protocole d accord et d laborer des propositions au Comit de pilotage du sch ma d partemental de la protection de l enfance
383. services du D partement et tudier son d ploiement g ographique notamment dans des communes comme St Fons et St Priest Au vu des enseignements qui seront tir s de cette exp rience et des besoins existants la cr ation d un nouveau service permettant de couvrir les territoires du nord du D partement pourra tre envisag e F Le placement Dans le cadre de la protection de l enfance le placement administratif ou judiciaire peut s effectuer de plusieurs mani res soit au sein d un tablissement public IDEF ou relevant du secteur associatif habilit soit chez un assistant familial ou encore aupr s de tiers dignes de confiance 62 Sur la p riode 2006 2010 la r partition de l activit entre ces trois possibilit s tait la suivante au 31 d cembre de chaque ann e consid r e Type de placement 2007 2008 2009 tablissements et lieux de vie Placement familial Tiers Dignes de Confiance Entre 2006 et 2010 ce dispositif a connu des volutions dans ses diff rentes composantes avec notamment une extension de la capacit d accueil des tablissements et une diversification des modalit s de prises en charge permettant une am lioration de l accueil et de l accompagnement F1 Le placement familial L organisation du placement familial dans le Rh ne Dans le Rh ne le placement familial est assur par des assistants familiaux employ s soit par le D partement pour les deux tiers so
384. ses parents que pour celui s par de ses parents dans le cadre d un placement Il s agit donc de mettre en uvre des actions permettant de travailler ces questions tant au stade de l accompagnement de l valuation de la situation familiale qu au stade de la d cision Contexte constats e Favoriser la prise en charge par un membre de la famille qu elle soit continue Dre s quentielle voire m me ponctuelle Objectifs VRE e Favoriser ce lien au del de la question de l accueil pour l instauration d une relation privil gi e entre un adulte t moin de son histoire familiale et un enfant e Rep rer ce qui rel ve de la famille largie en s appuyant notamment sur le travail du groupe bientraitance e Valoriser cette question dans le cadre de l valuation de la situation familiale tout moment du parcours en tenant compte de la parole de l enfant cf fiches action Actions n 10 et 42 e Evaluer la n cessit ou non de qualifier ce membre de la famille de tiers digne et si besoin d un soutien financier et ou d un accompagnement social cf fiche action n 34 R sultats e Permettre l enfant de conserver des liens avec les membres de sa famille largie attendus e Pr server la place de chaque membre de la famille dans sa relation l enfant Pilote Direction de la protection de l enfance du D partement du Rh ne Partenaires engag s dans Secteur associatif habilit Tribunaux pour enf
385. sitions ne seront pas sans cons quence sur l organisation du travail de recueil et d valuation des informations pr occupantes au vu du nombre de donn es collecter En ce qui concerne la provenance de ces informations elle se r partit comme suit R partition des informations pr occupantes par Le 2008 2009 origine Magistrats parquets si ges Services de Gendarmerie et de Police identifi s isol ment compter de 2010 Education nationale H pitaux et m decins Autres services hors ASE des Maisons du Rh ne Autres partenaires protocole SNATED Autres d partements Particuliers Autres collectivit s associations comprend les particuliers en 2008 La nouvelle r partition des r les de chacun a t progressivement assimil e et se retrouve travers les volutions des sources de recueil des informations pr occupantes On constate que dans un premier temps ce sont les parquets de Lyon et de Villefranche sur Sa ne qui ont t l origine de pr s de 43 des transmissions Puis les pratiques ont volu avec une baisse de la part des informations pr occupantes adress es par les autorit s judiciaires Devant les forces de l ordre les services de l ducation nationale sont d sormais les principaux pourvoyeurs d informations pr occupantes cons quence notamment de l importance des probl matiques d absent isme scolaire Il faut aussi noter la part
386. sonnes du secteur associatif habilit Transmet les orientations du Comit de pilotage Suit et valide les travaux de l Observatoire Formule des propositions et avis sur la mise en oeuvre Transmet les travaux et les donn es statistiques les recommandations Observatoire centres de ressources quipe technique Bureau permanent Recueil des informations Membres Membres quipe de direction du p le Enfance famille et PMI pr occupantes 5 personnes du p le Enfance famille et PMI du Conseil g n ral du Rh ne du Conseil g n ral du Rh ne en lien avec l Observatoire D partemental du CG Membre Conseil g n ral du Rh ne accueil en MDR services centraux et autres partenaires en fonction des travaux PJJ Charg d assurer sur le terrain le recueil traitement valuation des informations J 1 L observatoire doit r aliser les travaux d observation et d analyse concernant le suivi et valuation du Sch ma l laboration de statistiques annuelles sur tous les volets de la P E ducatif social sanitaire culturel l analyse des donn es anonymes provenant de la cellule d p de recueil des informations pr occupantes la mesure de la pertinence et de la qualit des r ponses au niveau d partemental assure une fonction d appui et de ressources en mati re de statistiques et d valuation en lien avec les partenaires Groupes de travail A B
387. spositif d accueil m re enfant dans le secteur associatif Situation Situation volution au au globale 01 01 06 31 12 10 2006 2010 CHRS CHRS l toile Lyon 8 8 la capacit CHRS la Crois e Lyon 8 CLEAT ES E CHRS l claircie concerne les m res Saint Priest 8 See nani Total CHRS 8 24 F6 places l Accueil 4 Villefranche sur Sa ne Les Remparts g 2 Belleville sur Sa ne Moulin vent Lyon 5 FJT la capacit R sidence Fran ois 5 COTES tu CR P guier Lyon TMC UTC R sidence M rieux 12 Lyon i AILOJ Villeurbanne 2 R sidence Saint Bruno 2 Vaulx en Velin g Total FJT 4 32 28 places Centre d accueil M re 20 Teresa Accueil d urgence Foyer l Auvent 20 20 ma ceruen 20 40 20 places urgence places non financ es 86 Le d veloppement des places dans le secteur associatif a t l occasion de diversifier les prises en charge possibles avec une capacit d accueil des FJT fortement accrue en ce qui concerne l accueil m re enfant Cette diversification r sulte aussi de l habilitation de deux CHRS La Crois e g r par ACOLADE et L claircie g r d sormais par l association Le Mas qui mettent disposition des places pour des jeunes femmes en grandes difficult s ou avec plusieurs enfants pour de l accueil moyen terme Le dispositif d urgence a lui aussi t tendu avec l habilitation pour de l accueil d urgence du
388. ssi par des Maisons d Enfants Caract re Social raison de 297 enfants pendant les petites vacances 210 enfants pendant les vacances d t et 397 enfants durant les week ends dont 55 ont t accueillis r guli rement un deux week ends par mois F La pr vention sp cialis e La p riode 2006 2010 a permis de mettre en uvre la convention cadre de la pr vention sp cialis e adopt e en avril 2005 par le D partement avec pour objectif de e s adapter aux r alit s locales d velopper un partenariat structur o chacun s efforce partir d un diagnostic partag de d finir localement les actions communes ou compl mentaires prioritaires mettre en uvre pour son public e aboutir des protocoles d accord territoriaux qui doivent permettre de fixer le cadre et les conditions du partenariat entre le D partement et les communes et qui am liorent la lisibilit des actions engag es La convention a pu aussi pr ciser le cadre d exercice de la mission de pr vention sp cialis e la nature des relations entre le D partement les communes et les associations de pr vention sp cialis e l organisation territoriale des services Elle a aussi recentr l action sur les jeunes g s de 12 21 ans Le suivi de la mise en uvre de ses r sultats et ses effets se fait au sein d une commission d partementale de la pr vention sp cialis e Celle ci fixe de nouvelles orientations si n cessaire et elle est aussi respon
389. ssibles des mesures d accueil de jour 171 FICHE ACTION 28 ADAPTER LES MODALIT S DE PLACEMENT e D velopper les possibilit s d accueil sur h bergement adapt aux besoins et la tol rance des jeunes en grande d socialisation via notamment l augmentation de l offre de places de type SAPMN e D velopper le nombre de places d di es l accueil externalis en entr e et sortie de placement en fonction notamment des besoins constat s sur les territoires non desservis et adapter les conditions d ex cution et notamment les dur es de ces mesures e Favoriser le recours l accueil s quentiel gr ce une d finition affin e des objectifs Actions recherch s pour l enfant et sa famille en lien avec la dur e de l accueil s quentiel et son organisation pour les lieux de placement et la fixation d un mode de financement adapt e Favoriser la cr ation de groupes de vie petits effectifs pour les jeunes en grandes difficult s via le red ploiement de groupes de vie des structures existantes et l ouverture de lieux d accueil en tablissement lieux de vie placement familial b n ficiant d un encadrement renforc pour un accompagnement moyen et long termes e valuer l offre en accueil de jour en vue de l adapter e Am lioration de la mise en uvre des d cisions judiciaires RecuHats e Diminution du nombre de ruptures de placement et des r orientations en urgence e Retours en f
390. ssions le SEEPM travaille en lien avec l ensemble des acteurs concern s par la prise en charge du mineur incarc r Il m ne une intervention ducative avec les autres services de la PJJ milieu ouvert service de placement service d insertion sant et en articulation avec les services du secteur associatif habilit et les diff rents acteurs territoriaux afin de garantir la continuit du parcours ducatif du mineur et l efficience du projet de sortie Les nouveaux dispositifs e La Mesure Judiciaire d Investigation ducative La PJJ effectue une r novation importante de son dispositif d investigations par la mise en place d une mesure unique appel e Mesure Judiciaire d Investigation ducative MJIE Cette mesure peut tre ordonn e durant la phase d information proc dure d assistance ducative ou durant la phase d instruction cadre p nal par un juge ou une juridiction de jugement e Le Dispositif Accueil Accompagnement Quelle que soit la mesure judiciaire d origine le principe d une activit de jour structure l ensemble des prises en charge Tous les tablissements services et unit s de la protection judiciaire de la jeunesse sont donc concern s en h bergement en milieu ouvert et en insertion Le dispositif accueil accompagnement D2A concerne ainsi les mineurs ne pouvant pas b n ficier d embl e des dispositifs de droit commun et notamment les mineurs sans activit Il vise au maintien du
391. st alors lev Sans pr tendre l exhaustivit en ce qui concerne les enfants et les adolescents ont t identifi s comme des temps critiques les moments suivants e avant 6 ans en raison de l ge partir duquel les tablissements m dico sociaux sont agr s pour accueillir les enfants connaissant un retard de d veloppement et ou un polyhandicap e partir de 12 ans en raison des fins de prise en charge en h pital de jour et des difficult s de r orientation dans certains tablissements du secteur m dico social e entre 16 et 18 ans pour de grands adolescents d scolaris s qui cumulent handicap et d faut de soin Pour permettre la prise en charge de ces jeunes des difficult s subsistent du fait d un d ficit en termes d quipements notamment en IME ou bien en ITEP dans certaines parties du D partement comme l est de l agglom ration lyonnaise Pour les jeunes majeurs il peut tre d licat de garantir la continuit de la prise en charge au cours de la L x 1 p riode allant de 18 20 ans en attente d une orientation MDPH adulte Il faut en effet constater que les offres de service et d h bergement sont trop cloisonn es au sein des fili res qu elles soient sociales m dico sociales ou encore sanitaires compte tenu d ges d admission ou de fin de prise en charge divergents fin de la prise en charge 18 ans dans le champ de la protection de l enfance et admission au sein d un tablissement pour
392. stants localement autour des Maisons du Rh ne e __ Le d veloppement de partenariats locaux est une attente forte Celle ci est ressortie globalement de l ensemble des ruches et de certains groupes de travail non seulement pour r pondre l enjeu d appropriation du sch ma et des outils mais galement pour contribuer une meilleure connaissance mutuelle de tous les partenaires de la protection de l enfance et de la pr vention afin de participer un meilleur traitement des situations individuelles Pour tre efficace ce partenariat local doit tre structur et les professionnels qui se sont exprim s ont propos de d finir et renforcer le r le d animateur et de coordonateur du partenariat local des cadres territoriaux des Maisons du Rh ne ASE sant syst matiser les changes sur les territoires avec l ensemble des acteurs concern s par l enfance coles associations institutions m dico sociales conseils locaux de sant mentale services municipaux qui doivent tre connus de tous localement d velopper les formations interinstitutionnelles des professionnels revisiter le r le des groupes d aide technique comme instances ouvertes aux partenaires Ces partenariats locaux renvoient galement la diversit des interventions possibles autour d un m me enfant et renforcent donc la n cessit de coordonner les actions au service de la coh rence de la prise en charge d un enfant e La n cessit de d v
393. sur les ann es 2009 2010 Depuis 2006 et plus particuli rement apr s l intervention de la loi du 5 mars 2007 la nature et le nombre des AEA ont connu des changements importants et le dispositif de protection de l enfance a volu en cons quence La p riode 2011 2015 devra permettre de proc der aux ajustements n cessaires en vue notamment de raccourcir les d lais de mise en oeuvre des mesures et d optimiser la r partition de l ex cution des AEA entre les services d partementaux et le secteur associatif habilit Une r flexion autour de l articulation des diff rentes composantes de l aide domicile aides financi res TISF AEA leur agencement permettrait aussi d examiner la pertinence des pratiques et les effets de ce type de combinaisons L ann e 2012 marquera enfin la fin de la p riode exp rimentale des mesures AEA dites petite enfance confi es l UDAF Un bilan complet de leur efficacit et leur efficience sera effectu afin de d terminer les suites donner I conviendra en tout tat de cause de s interroger sur le nombre n cessaire de mesures et leur r partition g ographique notamment au vu des volutions des ges des populations prises en charge dans le cadre des AEA E2 Les mesures judiciaires Les Actions ducatives en Milieu Ouvert AEMO Ordonn es par le juge des enfants au titre de l assistance ducative l ex cution des mesures d AEMO tait dans le Rh ne traditionnellement directe
394. sures ayant t cr es simultan ment en mars 2007 et par la difficult travailler autour du budget dans des contextes de tr s grande pr carit conomique l appropriation de cette mesure par les Maisons du Rh ne reste renforcer et sera facilit e par la r daction d un r f rentiel et sa diffusion aupr s des professionnels D2 Les mesures judiciaires d aide la gestion du budget familial MJAGBF Cette mesure a t introduite par la r forme de mars 2007 l article 375 9 1 du code civil Ordonn e par le juge elle s adresse aux familles au sein desquels la gestion budg taire conna t des dysfonctionnements mettant ainsi les enfants en danger et pour lesquelles une mesure d AESF n a pu se mettre en place ou a chou 57 Les mesures de Tutelle aux Prestations Sociales Enfant TPSE en cours se sont donc transform es lors des renouvellements en MJAGBF On observe une diminution importante du nombre de m nages concern s entre 2006 et 2009 Cette baisse est moins marqu e sur 2010 avec pour la premi re fois depuis 2006 une forte augmentation du nombre des entrants concern s dans l ann e 23 La baisse constante du nombre des m nages b n ficiant d une mesure judiciaire d accompagnement budg taire au titre de la protection de l enfance a t amplifi e par la r forme de 2007 N anmoins l augmentation en 2010 du nombre d entrants pourrait galement tre mise en lien avec la d gradation des situations
395. sures de protection C est un travail partenarial particuli rement soutenu qui a t conduit en ce sens durant pr s d un an avec la participation de 500 professionnels diff rents temps d changes interinstitutionnels et pluri professionnels des bilans quantitatifs et qualitatifs ont t r alis s par les services du D partement une valuation du fonctionnement du 2 sch ma d partemental de protection de l enfance 2006 2010 a t conduite en lien avec l Institut national des tudes territoriales des contributions crites ont t produites par les partenaires de la protection de l enfance savoir les autorit s judiciaires et les services de gendarmerie la Direction territoriale de la protection judicaire de la jeunesse DTPJJ et la Direction d partementale de la coh sion sociale DDCS l URIOPSS Rh ne Alpes l Agence r gionale de sant ARS l ducation nationale Les instances de pilotage du sch ma comit de pilotage et comit technique ont suivi et valid l ensemble des constats r flexions et propositions formul s dans un cadre l gislatif qui a connu des volutions majeures En effet la loi du 5 mars 2007 r formant la protection de l enfance fait de la pr vention un des axes majeurs du dispositif modifie largement les proc dures de signalement concernant les enfants en danger ou en risque de danger introduisant la notion d information pr occupante pour l enfant et ouvre de nouvelles
396. t l efficacit des uns et des autres Par ailleurs la parution des deux lois du 5 mars 2007 a eu pour effet de plonger ces services dans le sentiment d une certaine ins curit DTPJJ 2 rue Moncey B P 3075 69397 LYON Cedex 3 T l phone 04 72 84 95 95 T l copie 04 72 84 96 00 Direction d partementale de la coh sion sociale du Rh ne 106 rue Pierre Comeille 69419 Lyon cedex 03 Standard 04 72 61 60 60 T l copie 04 72 61 62 4 hp www rhone gouv fr 118 Proposition int grer les services de pr vention sp cialis s dans les groupes de travail du sch ma sur la compl mentarit des interventions et le parcours des jeunes 2 c La d cision de poursuivre ou d arr ter l intervention aupr s d un enfant et de ses parents est gard Pour autant une trop grande prolongation de l intervention conduit au m me r sultat Entre ces deux extr mes il semble possible de concevoir le r le de services d accompagnement et de conseil ne conduisant pas une intervention institutionnelle mais permettant aux parents ou aux adolescents de trouver des r ponses utiles leurs difficult s cela peut passer par un renforcement des moyens de la maison des adolescents MDA par le soutien la cr ation de consultations familiales ou l implantation de maisons de la famille Proposition envisager et exp rimenter des modes de r ponses aux difficult s des enfants et des parents en dehors et compl mentaires des mod
397. t une juridiction sp cialis e par le biais de la Loi d Ao t 2011 cr ant le Tribunal Correctionnel pour les mineurs Bien des mesures et peines applicables exclusivement aux majeurs il y a quelques ann es sont aujourd hui habituelles pour les mineurs contr le judiciaire bracelet lectronique traitement de la r cidive Parall lement cette volution la PJJ s est r organis e Depuis le projet strat gique national 2008 2011 la Direction de la PJJ s est d finie comme coordinatrice de la justice des mineurs Elle se doit d instaurer et de promouvoir une v ritable politique publique de la justice des mineurs et de favoriser sa mise en oeuvre partag e par l ensemble des acteurs prescripteurs juridictions op rateurs services et tablissements de la PJJ des associations 1 de l ASE financeurs Etat et D partement La mission n 4 de son projet strat gique Elaboration du cadre de la justice des mineurs d finissait l axe retenu comme le renforcement de la DPJJ dans le pilotage des textes et la coordination du fonctionnement de la justice des mineurs la DPJJD se d finissant comme pilote dans la conception des normes et des cadres d organisation C est ce titre qu ont vu le jour nombre de mesures ou de dispositifs qui se sont impos s dans le paysage des prises en charge ducatives souvent sans m me que des textes de loi ant rieurs soient abrog s et alors que les crits d finiss
398. t du Rh ne a mis en place une d marche d valuation des prestations socio ducatives en tablissements pr vues dans leurs projets d tablissements Objectif op rationnel 4 Favoriser la diversification des modalit s de prise en charge Cet objectif central dans le sch ma se d coupait en 4 fiches action pr vues alternatives au placement d veloppement quantitatif et qualitatif du placement familial compl mentarit entre placement en tablissement et placement familial d veloppement de s jour de mise distance e Le d veloppement d alternatives au placement classique s est beaucoup concr tis durant le 2 me sch ma accueil externalis Accompagnement ducatif Intensif AEl dispositif de prises en charge partag es pour des enfants difficult s multiples structure Les Pl iades habilit e ARS PJJ ASE pour de l accueil de jour ou bien pour de l h bergement et de l accueil de jour e Pour garantir le bien tre de l enfant dans le cadre du placement familial d partemental une convention a t sign e par le D partement avec une association pour des temps d changes entre les parents et les familles d accueil une centaine de familles par an un travail toujours en cours a t engag sur le recrutement et la sp cialisation de familles d accueil sur de l accueil relais de l accueil d urgence 5 assistants familiaux et de l accueil familial th rapeutique signature d une conv
399. t ou pour leur majorit d ducateurs employ s par des associations constats habilit es par le Pr sident du Conseil g n ral Les actions men es sont dans tous les cas susceptibles d avoir pour public des jeunes par ailleurs connus dans le cadre de mesures administratives ou judiciaires en milieu ouvert ou en placement ou encore faisant l objet d informations pr occupantes Les accompagnements ducatifs de la protection de l enfance et de la pr vention sp cialis e peuvent pour un m me jeune tre concomitants ou se succ der Am liorer la connaissance r ciproque des missions de chaque acteur de la protection de l enfance afin qu un jeune en difficult puisse b n ficier de soutiens ducatifs compl mentaires relevant de e la pr vention sp cialis e approche ducative territoriale qui observe et prend en Objectifs compte les r seaux des jeunes et de leur environnement leur inclusion ou leur exclusion des organismes sociaux sans mandat nominatif e la protection administrative ou judiciaire approche ducative bas e sur un mandat nominatif de l autorit administrative ou judiciaire qui s int resse la probl matique personnelle et ou familiale d un jeune e Pr voir des interventions de la mission pr vention sp cialis e du D partement aupr s des responsables enfance des Maisons du Rh ne notamment lors du parcours de formation des nouveaux responsables enfance e D velopper la participation des respon
400. t pouvoir contacter en cas de difficult rencontr e avec le mineur accueilli La p riode 2011 2015 doit dans un premier temps tre mise profit pour valuer les effets de la r forme introduite en 2008 afin de conforter les pratiques professionnelles en la mati re et de les d velopper au vu de l int r t des possibilit s offertes par ce type d accueil G Un dispositif adapter Le dispositif tel qu il vient d tre d crit est d ores et d j m me de r pondre de nombreuses situations soumises au service d partemental de l aide sociale l enfance Toutefois nombre d acteurs de la protection de l enfance per oivent un d calage entre les profils des jeunes et les r ponses existantes pour ce qui est des prises en charge Dans les pages pr c dentes la n cessit de proc der des volutions concernant certaines composantes du dispositif a d ores et d j t soulign e mais c est aussi la configuration globale du dispositif qui doit tre interrog e en vue de d terminer le nombre et la nature des mesures et places n cessaires pour en permettre un fonctionnement optimal Afin de permettre ce travail les efforts men s depuis 2006 pour disposer d une connaissance approfondie du dispositif devront tre accentu s dans les prochaines ann es Les enseignements tir s devront permettre de confronter le profil des jeunes accueillis avec les possibilit s de r ponse existantes telles qu elles d coulent des habili
401. t utile R sultats f d e Renforcement des pratiques professionnelles au sein des tablissements et services attendus et mise en place d une culture partag e e Am lioration de la prise en charge des enfants et adolescents Pilote Direction de la protection de l enfance du D partement du Rh ne en lien avec la DTPJJ Partenaires engag s dans Secteur associatif habilit Tribunaux pour enfants l action 177 FICHE D VELOPPER LE RECOURS ACTION AU TIERS DIGNE DE CONFIANCE 34 OBJECTIF 3 D finir des r ponses adapt es aux besoins des enfants des adolescents des jeunes majeurs et des familles DECLINAISON OPERATIONNELLE Consolider les r ponses en mati re de protection de l enfance et diversifier les prises en charge Parmi les jeunes accueillis au sein du dispositif de protection de l enfance pr s de 10 le sont chez un tiers digne de confiance TDC Celui ci est une personne physique d sign e par les autorit s judiciaires juge des enfants ou juge aux affaires familiales ou par le Pr sident du Conseil g n ral depuis que le D partement s est dot de cette possibilit en 1994 remani e par une d cision de l Assembl e de 2008 Contexte Un tel accueil permet l enfant de se maintenir dans un milieu qu il conna t et de constats conserver de d velopper des liens d attachement avec des personnes autres que ses parents permet ainsi de faire perdurer un lien important entre enfa
402. tal la proximit de l assistant familial avec les autres professionnels de la Maison du Rh ne a facilit son int gration dans l quipe Les orientations concernant l organisation territoriale des services du D partement arr t es en 2010 2011 r affirment l int r t de cette proximit tant pour le soutien professionnel de l assistant familial que pour l accompagnement de l enfant au quotidien Une sp cialisation accrue Au cours de la p riode 2006 2010 des axes de sp cialisation ont continu tre d velopp s pour certaines places ou bien ont t initi s en fonction des publics et ou des probl matiques rencontr es par les jeunes Ont t principalement concern s les tout petits les adolescents les enfants difficult s multiples handicaps difficult s psychiques voire psychiatriques ainsi que l accueil d urgence Pour les tous petits ont t cr es en 2008 11 places au sein du service Familles ducatrices Saint Nizier d pendant de la Fondation d Auteuil et destin es des enfants g s de 0 5 ans Entre 2006 et 2010 ont aussi t d velopp es 5 places adoss es des MECS Clair Matin relevant de l association Rayon de Soleil de l enfance du Lyonnais et Le Rucher de l DAPE au sein desquelles existe un groupe de petits Pour les adolescents les services associatifs ont poursuivi le travail effectu autour de ce public notamment dans le cadre du service de placement individualis de l associ
403. tale de l adoption en juin 2010 qui est un lieu d accueil et d information anim dans le cadre d un partenariat entre le D partement et des associations impliqu es dans le domaine de l adoption Les parents pourront trouver dans ce lieu les ressources qui les aideront construire leur projet un cadre pour leurs ventuelles d marches l tranger et des r ponses aux questions relatives leur vie de parents adoptifs tout au long de l ducation de leur enfant Dans le domaine de la sant la formalisation d un partenariat avec les Hospices civils de Lyon a permis la mise en place d une consultation d orientation et de conseils l adoption COCA visant la prise en charge des questions de sant tant somatiques que psychologiques 91 3 Bilan du deuxi me sch ma 2006 2010 3 1 M thodologie d laboration du bilan La pr paration du bilan de ce 2 sch ma 2006 2010 a commenc officiellement l issue de la Conf rence d partementale de la protection de l enfance fin mai 2010 Puis des travaux interinstitutionnels ont d marr en septembre 2010 sous diff rentes formes Trois temps d changes interinstitutionnels et pluriprofessionnels appel s ruches ont ainsi rassembl au total 320 personnes e la premi re ruche le 18 novembre 2010 s est int ress e aux outils d velopp s durant le sch ma protocoles guides r f rentiels outils de communication Les 54 participants pr sents se sont exprim
404. tants maternels AFAR e 2 personnalit s qualifi es 90 Pupilles de l Etat dans le Rh ne 100 90 Pupilles suivis par le Conseil 80 de familles au 31 12 de 70 l ann e 60 50 4 Enfants admis annuellement 40 comme pupilles 30 20 10 0 2005 2006 2007 2008 2009 2010 Au 31 12 2010 le d partement compte 38 pupilles de l tat En 2010 le conseil de famille s est r uni 11 fois et a examin 109 dossiers Depuis 2005 la mise en uvre des projets d adoption est travaill e toutes les tapes du recueil au placement en vue d adoption pour les b b s et pour les plus grands de l admission en tant que pupille au suivi des placements Ces actions mobilisent 2 travailleurs sociaux et 2 psychologues et s av rent essentielles dans la conduite de la prise en charge des pupilles au titre de la protection de l enfance Diff rentes actions ont t conduites visant e conforter les liens avec les maternit s pour am liorer l accompagnement des m res accouchant dans le secret et harmoniser les pratiques e renforcer la collaboration avec l IDEF pour une meilleure prise en charge des b b s pupilles la pouponni re Enfin l acc s au dossier et la recherche des origines pour les pupilles et anciens pupilles de l tat doivent tre assur s par les services du D partement Ces demandes d acc s sont accompagn es par un travailleur social ou une psychologue pour les mineurs Une j
405. tations d livr es et des pratiques en vigueur cela s ajoute la n cessit de travailler autour du contenu des prises en charge Compte tenu de l organisation du dispositif de protection de l enfance rhodanien et de la multiplicit des acteurs en pr sence le d veloppement de la connaissance par chacun des missions accomplies par les autres est un exercice ardu mais indispensable Au cours de la p riode 2006 2010 les autorit s publiques se sont ainsi attach es disposer d une meilleure vision du dispositif qui regroupe de tr s nombreux acteurs G1 L valuation des pratiques socio ducatives Le D partement a ainsi fait le choix de mettre en place une politique d valuation des actions socio ducatives des tablissements et services habilit s Il s agit pour la collectivit d partementale e d am liorer sa connaissance de la qualit des dispositifs habilit s et de les accompagner dans un processus de d marche qualit qui pour certains a d but il y a plusieurs ann es e d appr cier la pertinence la coh rence et l efficacit de la mise en uvre du projet ducatif tel qu il est pr sent dans le projet d tablissement ou de service et de le faire voluer pour qu il s adapte aux volutions des probl matiques des enfants et des familles En termes m thodologiques ce sont donc deux champs qui sont explor s lors de ces valuations le projet d tablissement ou de service et ses annexes et les pratiques
406. te modalit de prise en charge doit pouvoir tre effectu e dans chaque maison d enfants foyer lieu de vie ou dans le cadre du placement familial Par ailleurs la constitution des unit s de vie doit tre pens e pour garantir la prise Contexte en charge ducative des jeunes en grandes difficult s Des groupes petits effectifs permettent un encadrement renforc et un accompagnement individualis au sein d un constats collectif qui n engendre pas une saturation Dans le m me ordre d id es au cours de la p riode 2006 2010 ont t d velopp es des possibilit s de placement externalis constituant des alternatives au placement classique en internat et r pondant aux besoins d un accompagnement ducatif soutenant les comp tences parentales et favorisant un maintien ou un retour en famille Elles ont galement permis d apporter une solution d accueil pour les adolescents en grandes difficult s ayant connu des ruptures de placements successifs L valuation de ces exp rimentations est positive et leur extension m rite d tre envisag e au b n fice de l ensemble des mineurs du d partement e Diversifier les modes d accompagnement ducatif en mati re de placement en proposant notamment une alternative l internat Objectifs e Apporter davantage de s r nit aux familles et renforcer les comp tences parentales lorsqu un retour ou un maintien au domicile est possible e D velopper la r flexion et les volutions po
407. tection de l enfance dans le Rh ne suite la loi du 5 mars 2007 r formant la protection de l enfance Comit de pilotage du 29 novembre 2007 Comit de pilotage Pr sident Mme Nachury Vice pr sidente du Conseil g n ral charg e de l enfance et de la jeunesse Membres services du D partement PJJ magistrats secteur associatif habilit ducation nationale police gendarmerie DDASS CAF p dopsychiatrie associations d utilit publique concernant l enfance ou la famille et personnes qualifi es Emet des recommandations Cellule d p de recueil traitement valuation des informations pr occupantes Veille de l information pr occupante et du signalement judiciaire Coordonnateur Conseil g n ral Membres services du D partement PJJ magistrats secteur associatif habilit ducation nationale police gendarmerie DDASS Cette instance value globalement le dispositif analyse des dysfonctionnements et met valide les propositions du Comit technique de suivi Transmet les travaux d l observatorot t Pilote l Observatoire d s arounes de travail Invite d autres interlocuteurs en cas de besoin group Donne les orientations et 2 cu Emet des propositions Comit technique de suivi Coordonnateur d l gu e g n rale EF PMI Conseil g n ral Membres 4 personnes du Conseil g n ral du Rh ne 2 personnes de la PJJ 4 magistrats judiciaires 6 per
408. tement h pitaux maternit s d velopper des outils de rep rage de suivi et de prises en charge pour certaines grossesses en particulier celles des mineures s attacher la dimension culturelle des familles en vue d une valuation adapt e des situations e par le d veloppement ou le renforcement de certaines actions de pr vention conforter les interventions de CESF Conseill res en conomie sociale et familiale des Conseill res conjugales et de la m diation familiale mobiliser le dispositif d accueil du jeune enfant pour les publics en difficult s en lien avec le futur sch ma d partemental d accueil des jeunes enfants et de leurs familles favoriser l acc s aux Maisons du Rh ne pour les familles les plus isol es e dans le cadre des situations prises en charge au titre de la protection de l enfance renforcer les questions de sant dans les prises en charge au titre de la protection de l enfance assurer le pilotage de l objectif de suivi social global des familles d velopper le travail avec les parents Les dispositifs ou mesures nouvellement cr es durant le 2 sch ma doivent tre mieux identifi s Les r ponses de la protection de l enfance aux besoins identifi s en mati re de qualit des prises en charge ont largement volu durant le 2 sch ma Suite aux temps d changes et de bilans certaines semblent devoir tre confort es et d autres nouvelles tre mises en r flexion
409. tifs X anticipation et r activit forte par rapport la loi de 2007 avec une forte dynamique partenariale X effort de diversification des modes de prise en charge qui reste cependant soutenir mais un suivi individualis des parcours renforcer S agissant l AXE 3 Mettre en coh rence la place de la famille et l int r t de l enfant a t moins investi que les Axes 1 et 2 l valuation externe a n anmoins permis de conclure e un d veloppement d outils sur la place de la famille mais encore insuffisamment utilis s e une difficult faire merger une approche partag e de l int r t de l enfant et de la place des parents e une insuffisance de r ponses l aggravation de la situation des jeunes majeurs Des l ments plus d taill s de l valuation sont repris dans la description d taill e du bilan par objectif ci dessous De plus l valuation a permis de produire des pr conisations reprises dans la partie 5 Contribution des professionnels et dans les objectifs du 3 sch ma 2011 2015 La synth se du travail est disponible pour les professionnels de la protection de l enfance sur l espace collaboratif qui leur est d di 100 Bilan du sch ma 2006 2010 d taill par objectif Axe 1 Objectif strat gique n 1 Conf rer au sch ma un caract re op ratoire Objectif op rationnel 1 Distinguer le Comit de pilotage de l observatoire Comme pr vu un Comit de pilotage et un Co
410. til statistique et d analyse au service du pilotage du sch ma e Fiche action 2 Constitution et mise en mouvement d un observatoire du sch ma de la protection de l enfance Objectif op rationnel 3 Communiquer sur les avanc es et r alisations du sch ma e _Fiche action 3 Cr er un bulletin d information p riodique du sch ma e Fiche action 4 Organiser annuellement une conf rence d partementale de la protection de l enfance 96 Y Objectif strat gique n 2 Renforcer le partenariat Objectif op rationnel 1 Communiquer sur le r le des diff rents partenaires et sur leurs repr sentations r ciproques e _Fiche action 5 Guide de la protection de l enfance et du r le de chacun des acteurs e _Fiche action 6 Mettre en place une modalit nouvelle de traitement des conflits inter institutionnels relatifs une prise en charge complexe Objectif op rationnel 2 Organiser des changes d exp riences e Fiche action 7 Organiser des journ es d change et de pr sentation de pratiques et d exp riences performantes novatrices ou originales Y Objectif strat gique n 3 valuer Objectif op rationnel 1 Organiser une valuation r guli re de la mise en uvre du sch ma e _Fiche action 8 D finir et rendre actives les modalit s d valuation du sch ma Objectif op rationnel 2 Rendre op rationnelle l obligation d valuation dans tous les champs de comp tence Objectif op rationnel 2 Rendre op rationn
411. tion des adoptions simples dans le Rh ne e Quantification des situations de difficult s de l adoption analyse et suivi R culiais e volution de la fr quentation de la COCA N e Hausse du nombre de femmes b n ficiant d un suivi de grossesse avant un attendus accouchement dans le secret e Meilleure participation des assistants familiaux dans un projet d adoption de l enfant confi 5 Direction de l accueil de l enfant et de sa famille bureau adoption du D partement Pilote du Rh ne B Maisons du Rh ne IDEF CPEF TGI Maison des adolescents Fondation d Auteuil Ps gc ADEPAPE maternit s AFAR EFA associations de parents adoptifs et d adopt s 167 RENFORCER LES LIENS ENTRE FICHE ACTION PROTECTION DE L ENFANCE 25 ET PR VENTION SP CIALIS E OBJECTIF 3 D finir des r ponses adapt es aux besoins des enfants des adolescents des jeunes majeurs et de leur famille D CLINAISON OP RATIONNELLE valoriser les actions de pr vention en protection Dans les ZUS et les lieux o se manifestent des risques d inadaptation sociale il revient au D partement de mettre en place des actions de pr vention sp cialis e aupr s des jeunes 12 21 ans et des familles en difficult s ou en rupture avec leur milieu Dans le Rh ne sont ce jour concern es 47 communes dont les neuf arrondissements de Lyon et 37 cantons Les quipes qui interviennent ce titre sont compos es d ducateurs agents Contexte du D partemen
412. tion du sch ma r alis e fin 2010 par 4 l ves administrateurs de l INET Institut National des Etudes Territoriales en lien avec l Observatoire d partemental du Rh ne qui s appuie sur l analyse de documents de bilan produits annuellement et sur une soixantaine d entretiens qualitatifs e le suivi annuel de la progression de chaque fiche action du sch ma restitu dans le document point d tape du sch ma qui tait pr sent chaque ann e en Conf rence d partementale Synth se de l valuation externe de la mise en uvre et du fonctionnement du deuxi me sch ma 2006 2010 r alis e par 4 l ves administrateurs de l INET S agissant de l AXE 1 Renforcer l efficacit du sch ma l valuation externe a conclu e le pilotage du sch ma a t efficace mais reste perfectible e le fonctionnement du sch ma a contribu une am lioration nette du partenariat e les objectifs du sch ma et ses productions ont t in galement appropri s e les fonctions d observation et d valuation du sch ma restent insuffisantes S agissant de l AXE 2 Mieux pr venir l valuation externe a identifi des diff rences marqu es e l objectif d anticipation a t globalement atteint avec un accent mis sur la pr vention pr coce une appropriation forte par les professionnels des mesures concr tes encore insuffisamment d velopp es e l objectif d innovation a t in galement atteint l ments posi
413. tions et ou alternatives possibles aux outils existants pour une utilisation toujours plus performante et ais e de l outil informatique notamment pour renforcer les changes d mat rialis s e D veloppement des applications informatiques au regard des pratiques professionnelles R sultats ae JEU d e Am lioration de la connaissance en temps r el du dispositif d accueil de la attendus protection de l enfance e Am lioration des analyses et des tudes Pilote Direction de la protection de l enfance du D partement du Rh ne Partenaires engag s dans DTPJJ secteur associatif habilit l action 147 ENRICHIR LES PRATIQUES EN D VELOPPANT FICHE ACTION LA CONNAISSANCE DES EXP RIENCES 6 D AUTRES STRUCTURES COLLECTIVITES OU PAYS OBJECTIF 1 Connaitre les besoins et la pertinence de l offre en mati re de protection de l enfance D CLINAISON OP RATIONNELLE valuer les besoins et les r ponses apport es en mati re de protection de l enfance mesures administratives et judiciaires Les tudes sur la protection de l enfance et la fa on d accompagner les enfants dans ce cadre montrent de larges diff rences culturelles conceptuelles et de pratiques dont le Coniede D partement du Rh ne doit pouvoir tirer partie par des changes techniques entre ses professionnels et partenaires et les professionnels d autres collectivit s ou pays On constate aussi que les outils et les logiciels utili
414. tions nationales tout en concentrant les actions d administration de gestion et d valuation La direction territoriale est quant elle en charge du pilotage de l action ducative des structures de prise en charge et au d ploiement des politiques institutionnelles au sein des politiques publiques du dispositif de protection de l enfance et de la justice des mineurs Le d partement reste ainsi le lieu d ancrage de la PJJ au sein de la protection de l enfance un chelon incontournable d articulation avec les juridictions les conseils g n raux les pr fets et certains services de l tat ventuellement r unis au sein des directions d partementales interminist rielles Les missions des tablissements et des services Dans le cadre de ses missions la PJJ prend en charge en priorit les mineurs d linquants Pour r pondre de fa on appropri e aux besoins des juridictions de l enfance et la vari t des mesures judiciaires le secteur public de la protection judiciaire de la jeunesse a cr des structures diversifi es e Les Services Territoriaux ducatifs de Milieu Ouvert STEMO Ces services sont compos s d unit s ducatives Unit s ducatives de Milieu ouvert ou UEMO qui ont d une part une fonction d investigation au p nal et au civil en vue d apporter une aide la d cision du magistrat d autre part une fonction d action ducative en milieu ouvert au p nal Dot es d quipes pluridisciplinaires elles intervi
415. tiques actuelles le d veloppement du dispositif d accueil d urgence la fluidit des flux et l orientation des mineurs e Pour adapter les prises en charge des adolescents diff rents dispositifs ont t cr s ou poursuivis cf Axe 1 Objectif strat gique n 2 Axe 2 Objectif strat gique 4 mobilisation des instances de concertation que sont le Comit des mineurs en grande difficult le dispositif de prises en charge partag es le Groupe jeunes adultes handicap s Des places sp cialis es ont t cr es pour les adolescents dans des foyers et lieux de vie d j existants et une nouvelle structure Les Pl ades a vu le jour en 2009 idem pour des places en familles d accueil th rapeutique e l accueil d urgence a t particuli rement travaill durant le sch ma signature d un protocole sur l accueil en urgence en 2007 puis r actualis en 2010 d veloppement de places d accueil d urgence de jour volution de l organisation et du r le de l IDEF cr ation d une cellule technique d accueil en urgence en charge de la gestion du dispositif Il faut noter une nette am lioration du fonctionnement du dispositif d accueil d urgence e Pour favoriser la fluidit du dispositif l extranet OSW enfance a t d velopp il permet de conna tre les places disponibles dans l ensemble du dispositif de l ASE au temps T mais galement l offre potentielle des tablissements habilit s Les proc dures d admissio
416. titatifs des disparit s de pratique professionnelle en mati re de placement familial sont constater et une harmonisation appara t n cessaire Ce e D velopper le recrutement des assistants familiaux Objectifs T e Harmoniser les pratiques professionnelles en placement familial e R aliser une campagne de communication autour du m tier d assistant familial afin de favoriser les vocations et le recrutement Actions e D velopper des r unions d information locales sur le m tier en lien avec la PMI et d autres professionnels p le emploi e Mettre en place des r f rents du placement familial sur les territoires e Augmentation du nombre d assistants familiaux e Evolution de la repr sentation du m tier d assistant familial R sultats SENA Fe fend e Optimisation de l utilisation des places de placement familial guengus e D veloppement d une expertise en placement familial e Evolution des pratiques des services en charge du placement familial Pilote Direction de l accueil de l enfant et de sa famille bureau assistants familiaux en lien avec la Direction protection de l enfance du D partement du Rh ne Partenaires engag s dans secteur associatif habilit p le emploi Maisons du Rh ne l action 173 D VELOPPER LA SP CIALISATION FICHE D ASSISTANTS FAMILIAUX POUR LA 30 PRISE EN CHARGE DE PUBLICS SPECIFIQUES OBJECTIF 3 D finir des r ponses adapt es aux besoins des enfa
417. travail qui est men dans les tablissements et services varie n cessairement en fonction des publics accueillis de leur ge des probl matiques rencontr es Toutefois divers th mes apparaissent comme incontournables au titre de la prise en charge ducative comme la place des familles le rapport au corps la sexualit la sant la place de la culture la question religieuse Une d clinaison particuli re autour de la notion d autonomie de son apprentissage pourrait aussi tre faite Au vu des changes qui peuvent avoir lieu avec les tablissements notamment dans le cadre de l examen des projets d tablissements et de services et des travaux pr cit s d valuation la n cessit de mettre en place une r flexion globale autour de ces fondamentaux ducatifs est apparue Une telle r flexion d ensemble m rite d tre men e entre les services placeurs les autorit s judiciaires et les tablissements accueillant des mineurs au titre de la protection de l enfance afin d enrichir les pratiques existantes et d laborer un cadre de r f rences partag quant au placement 81 I Les publics sp cifiques 11 Les mineurs isol s trangers Les mineurs isol s trangers sont accueillis par le service d aide sociale l enfance du Rh ne au titre de la protection de l enfance sur ordonnance du parquet Ces mineurs sont donc sous protection de l ASE quels qu ils soient et les places pour les accueillir ne sont pas d limit es E
418. truction des r ponses en pr vention comme en protection Accompagner la famille Assurer la fonction de coordination pour permettre la coh rence et la continuit de la prise en charge Chaque d clinaison op rationnelle appelle la mobilisation de moyens diversifi s renvoyant aux leviers pr c demment cit s Ces moyens ont servi de base lors de l laboration des fiches action Objectif 1 Connaitre les besoins et la pertinence de l offre en mati re de protection de l enfance D clinaisons op rationnelles Moyens mobilis s La connaissance socio conomique et psycho pathologique des familles reste conforter aupr s des professionnels et des d cideurs Pour cela il faut mobiliser les travaux de recherche existants diffuser les r sultats et en d battre par le biais de temps d changes inter institutionnels Actualiser la connaissance des familles au regard des volutions soci tales Piloter le dispositif de protection de l enfance n cessite de connaitre les besoins satisfaits et non satisfaits en mati re de protection administrative et judiciaire en valuant les r ponses apport es et notamment la perception qu en ont les familles elles m mes en valuant le parcours et le devenir des jeunes prot g s valuer les besoins et les r ponses apport es en mati re de protection de l enfance mesures administratives et judiciaires 137 Objectif 2 Evaluer les situations des enfa
419. ts par un conseil de famille Le conseil de famille et le pr fet tuteur exercent l autorit parentale l gard des pupilles de l tat du d partement droit de garde de surveillance d ducation et de responsabilit Le conseil de famille doit examiner la situation des enfants admis en qualit de pupilles dans un d lai de deux mois compter de l admission et ensuite il examine au moins une fois par an la situation de chaque pupille Avant toute d cision du pr sident du Conseil g n ral relative au lieu et au mode de placement des pupilles de l tat l accord du tuteur et du conseil de famille doivent tre recueillis ainsi que l avis du mineur en ge de discernement Les enfants admis en qualit de pupilles de l tat doivent faire l objet d un projet d adoption dans les meilleurs d lais La d finition du projet d adoption simple ou pl ni re suivant les circonstances particuli res la situation de l enfant ainsi que le choix des adoptants ventuels sont assur s par le tuteur avec l accord du conseil de famille Le conseil de famille du Rh ne est compos de 8 membres dont le mandat est de 6 ans renouvelable une fois e 2 conseillers g n raux d sign s par le pr sident du Conseil g n ral e 2 membres d associations familiales dont une association de familles adoptives UDAF et EFA dans le Rh ne e 1 membre de l association des pupilles de l tat ADEPAPE e 1 membre d une association d assis
420. ts rencontrent dans le cadre de leurs responsabilit s ducatives A ce Contexte titre le D partement du Rh ne subventionne diff rentes associations oeuvrant dans le constats domaine de la pr vention Les professionnels des Maisons du Rh ne manquent parfois d informations pr cises sur l activit des associations actives dans le domaine de la pr vention Une meilleure information autour des actions men es par ces associations est n cessaire e Permettre une meilleure connaissance des associations oeuvrant dans le domaine Objectifs de la pr vention par les professionnels des Maisons du Rh ne et r ciproquement e Permettre aussi d am liorer la prise en charge des enfants et le soutien des familles dans leurs fonctions parentales e Organiser une journ e de rencontre entre ces associations et les professionnels des Actions Maisons du Rh ne e Mettre en uvre un guide des associations sur intranet e Am lioration de l articulation entre le travail de pr vention et celui de protection R sultats e D veloppement du partenariat local cf fiche action n 49 attendus e Am lioration de l acc s l information pour les professionnels et donc de l utilisation de ces structures par les usagers Direction de la protection de l enfance et Pr vention sp cialis e du D partement du Pilotes Rh ne Partenaires T f rs i a dans Associations centres sociaux Maisons du Rh ne autres directions du D partement y z g
421. u 10 ao t 2007 proc dant de nouvelles modifications de l ordonnance du 2 f vrier 1945 en vue de renforcer la lutte contre la r cidive des majeurs et des mineurs En 2011 sont encore intervenues les lois du 14 mars 2011 dite Loppsi 2 et du 10 ao t 2011 relative au jugement des mineurs Certaines lois caract re g n ral adopt es au cours de la p riode 2006 2010 n ont pas t sans incidence sur le travail men en direction des familles et doivent aussi tre mentionn es comme la loi relative au droit au logement opposable ou encore celle instaurant le rSa C est aussi l architecture globale du dispositif d action sociale et m dico sociale qui a volu avec des implications concernant le secteur de la protection de l enfance notamment la cr ation des Agences R gionales de Sant par la loi du 21 juillet 2009 portant r forme de l h pital et relative au patient dite loi HPST Parall lement cette production l gislative les acteurs publics ont dans un contexte budg taire restreint modifi leurs pratiques et leurs organisations L tat a cet effet proc d une r vision g n rale des politiques publiques aboutissant red finir son organisation territoriale le p rim tre de son intervention ainsi que la nature des actions men es La loi du 16 d cembre 2010 relative la r forme des collectivit s territoriales implique un nouveau cadre d intervention pour les collectivit s et notamment pour le D partement
422. u dispositif d accueil d urgence Parmi les structures composant le deuxi me cercle il convient de mentionner l tablissement des Esses g r par la SLEA qui a t cr en mars 2009 et dont le projet est enti rement tourn vers l accueil d urgence de 6 filles et gar ons g s de 14 18 ans Le foyer Pomme d Api s est lui aussi vu allouer des moyens suppl mentaires afin de pouvoir faire face aux sp cificit s de l accueil d urgence L animation de ce dispositif a t confi e l IDEF au sein duquel a t cr e une cellule technique d accueil d urgence et d aide l orientation Au cours de sa premi re ann e de fonctionnement avril 2010 mars 2011 cette cellule a instruit des demandes concernant 795 mineurs Les r ponses suivantes ont pu tre apport es e 49 8 ont t admis l IDEF e 17 9 ont t accueillis en relais de l IDEF dans des tablissements du secteur associatif habilit des deuxi me et troisi me cercles e 0 6 ont t accueillis en familles d accueil d urgence e 6 8 ont b n fici d une r orientation e 24 9 sans possibilit de r ponse au responsable enfance de la MDR Depuis son entr e en fonction ce dispositif a d j connu des ph nom nes de saturation plusieurs occasions Les dur es pr visionnelles de s jour dans le cadre de l accueil d urgence ont t r guli rement d pass es que cela soit l IDEF ou bien dans les tablissements du deuxi me cercl
423. u projet pour l enfant qui pr cise les actions qui seront men es aupr s de l enfant des parents et de son environnement le r le des parents les objectifs vis s et les d lais de leur mise en uvre et qui mentionne l institution et la personne charg es d assurer la coh rence et la continuit des interventions cf infra p 81 18 A5 Des mesures de protection diversifi es et am lior es Sur ce point la loi du 5 mars 2007 a tout la fois g n ralis et p rennis certaines pratiques d ores et d j mises en uvre dans le Rh ne mais aussi permis la mise en place de nouveaux outils Les accueils r alis s peuvent ainsi tre s quentiels Des accueils sp cialis s sont pr vus notamment pour des situations relevant de l urgence ou pour des enfants atteints de troubles du comportement Sur le plan judiciaire est ouverte la possibilit pour un service d AEMO d assurer de mani re exceptionnelle ou p riodique l h bergement d un mineur qu il prend en charge La loi mentionne aussi la possibilit de proc der des accueils de jour Parall lement ont t mises en place et ou r nov es des mesures permettant l accompagnement budg taire des familles Une nouvelle mesure d aide domicile est ainsi cr e l accompagnement en conomie sociale et familiale et dans le cadre judiciaire les conditions de mise en uvre de la mesure judiciaire d aide la gestion du budget familial sont modifi es Un autre o
424. ue en 2008 avec l ADMR et l ADIAF Cette derni re a par la suite t habilit e par le Pr sident du Conseil g n ral en application des dispositions du code de l action sociale et des familles Dans ce cadre le D partement finance des actions de pr vention pour des familles durablement fragilis es au regard de la situation des enfants La participation financi re des familles est d termin e en fonction des ressources sur la base d un bar me Les interventions des TISF se d taillent de la mani re suivante sur la p riode 2006 2010 Nbre Nbre Nbre Nbre Nbre de de de de de b n f b n f b n f b n f b n f 0 6 ans 937 50 8 678 47 1 511 55 9 511 54 0 467 53 6 JAVU 525 28 4 430 29 9 282 30 6 296 31 3 281 32 3 EOF L 384 20 8 332 23 1 128 13 9 139 14 7 123 14 1 Total 1846 100 1440 100 921 100 946 100 871 100 Entre 2006 et 2008 le nombre de b n ficiaires a baiss de mani re significative Ce mouvement est li l largissement du champ d intervention des Caisses d Allocations Familiales alors que le volume d heures financ es par le D partement reste stable Les sommes consacr es aux interventions des TISF repr sentaient 1 477 233 en 2005 contre 1 510 000 en 2010 l heure actuelle cette mesure s affirme de plus en plus comme une mesure de protection de l enfance part enti re Les interventions ont ainsi lieu dans d
425. ue quatre demi journ es d absences non justifi es ont t constat es dans une p riode d un mois 2 L inspecteur d acad mie proc de l instruction du dossier afin d appr cier les motifs de l absent isme d valuer la situation globale de l l ve Lorsque la situation le justifie il adresse un avertissement aux personnes responsable dans lequel il leur rappelle leurs obligations l gales et les sanctions p nales et administratives auxquelles elles s exposent La famille est ainsi convoqu e l inspection acad mique afin de lui rappeler ses obligations d assiduit scolaire Elle est inform e des dispositifs d accompagnement parental auxquels elle peut avoir recours en lien avec les partenaires services sociaux ou Caisse d allocation familiale L Inspecteur d acad mie saisit le Pr sident du Conseil g n ral d s qu il adresse un avertissement aux personnes responsables et les en informe De la m me fa on trimestriellement il communique aux maires la liste des l ves domicili s sur leur commune pour lesquels un avertissement a t adress aux familles 3 Si la mobilisation des partenaires CAF CG Parquet et les diff rentes actions entreprises n ont pas permis de r tablir l assiduit de l l ve l Inspecteur d acad mie peut tre amen demander la suspension des prestations familiales au directeur de la Caisse d allocations familiales C est pourquoi au cours de la mise en uvre du 3 Sch ma il convient
426. ugales CPEF secteur associatif habilit Tribunaux S gages s pour enfants Juges aux affaires familiales l action 164 FICHE ADAPTER LE DISPOSITIF ACCUEIL ADS M RE ENFANT 23 OBJECTIF 3 D finir des r ponses adapt es aux besoins des enfants des adolescents des jeunes majeurs et de leur famille D CLINAISON OP RATIONNELLE valoriser les actions de pr vention en protection Le dispositif d Accueil M re Enfant vise prendre en charge des jeunes femmes enceintes ou m res d enfant s de moins de trois ans qui rencontrent des difficult s et ont besoin d un soutien mat riel et psychologique Les constats faits au cours de la p riode 2006 2010 portent sur l organisation du dispositif issue de la d lib ration du Conseil g n ral du 1er f vrier 2008 et sur les prises en charge effectu es au sein des structures Contexte e les liens entre tablissements et Maisons du Rh ne missions social et PMI peuvent constats tre am lior s e le public accueilli pr sente fr quemment des probl matiques plurielles ex situations de violences conjugales troubles psychologiques importants addictions d ni de grossesse pour lesquelles le dispositif a du mal faire face e le travail avec le public sp cifique des femmes enceintes et m res avec enfants de moins de 3 ans sans domicile fixe est difficile mener e la place du p re n est pas suffisamment prise en compte e Am liorer la lisibilit du
427. ulation protection judiciaire protection administrative doit tre renforc e au regard des nouvelles places confi es au D partement et la PJJ En tout tat de cause sur la p riode 2011 2015 le sch ma d partemental de la protection de l enfance s il est une r ponse des exigences l gislatives et r glementaires et le fruit de la cohabitation de logiques et d organisations diverses se doit d tre un l ment strat gique de la politique sociale globale que le D partement du Rh ne entend promouvoir 22 1 3 Contexte financier Longtemps la politique enfance du D partement du Rh ne a t le premier poste de d penses de politique publique vot par les lus Ce n est que depuis 2010 que la politique relative au Handicap repr sente un poids financier sup rieur celui de la politique Enfance Pour autant les moyens consacr s par le D partement du Rh ne aux actions de pr vention et de protection en faveur de l enfance restent cons quents et permettent de d ployer des actions souvent innovantes et g n ralement fortes tant au plan quantitatif que qualitatif Ainsi sur la dur e du 2 sch ma de protection de l enfance 2006 2010 le D partement a consacr 752 millions d euros sa mission d aide sociale l enfance 16 5 millions d euros aux actions de pr vention 93 5 millions d euros la mise en uvre des mesures de protection en milieu ouvert 642 millions d euros la mise en uvre des mesures de plac
428. ulte l adolescence est un temps avec pour dimension somatique le processus de la pubert et pour dimension psychique la crise d adolescence C est pourquoi le D partement demande aux centres de planification o sont abord s principalement ces th matiques en dehors du regard des parents de jouer pleinement leur r le de lieux privil gi s de pr vention sant pour les jeunes Ceux ci ont en effet un r le de pr vention important jouer non seulement propos de la sexualit mais aussi des comportements risques de la violence entre sexes des violences conjugales Les animations collectives abordant les probl matiques de la sexualit et notamment des positionnements entre filles et gar ons sont des lieux d expression pour ces jeunes et contribuent un espace d change et de parole pour parler d eux Si le nombre de consultations individuelles et de s ances collectives d information r alis es en milieu scolaire ont diminu sur la p riode 2006 2010 respectivement 7 et 14 le public touch a n anmoins augment 5 de consultants et 14 de participants aux informations collectives Ainsi en 2010 on rel ve pr s de 11 000 consultants et de 13 000 participants aux informations collectives C5 L accompagnement des enfants en situation de handicap L accompagnement des enfants en situation de handicap commence d s la grossesse dans le cadre des diagnostics ant nataux et va se poursuivre tout au long de
429. unication e Mieux rendre compte de l analyse de l activit en protection de l enfance du Rh ne e Mettre en place un cycle de conf rences pour les professionnels m dico sociaux inscrits au plan de formation du D partement du Rh ne mais galement accessibles aux professionnels des partenaires du dispositif e Proposer des pr sentations de ces travaux en Comit de pilotage du sch ma d partemental de la protection de l enfance e Diffuser des synth ses de ces travaux dans le bulletin lectronique d information Actions du sch ma e Concevoir des journ es d changes sur des th matiques identifi es au cours du sch ma e Faire voluer les documents de pr sentation des travaux actes de journ e statistiques annuelles de la protection de l enfance pour les rendre plus lisibles dans une perspective d outils professionnels e Mobilisation des nouveaux travaux dans le champ de la pr vention et de la R sultats protection de l enfance attendus e Meilleure connaissance des travaux de recherche dans le champ de la pr vention et de la protection de l enfance ainsi que la connaissance des volutions soci tales Pil Direction de la protection de l enfance en lien avec l Observatoire d partemental du ilote D partement du Rh ne oh ir ONED autres organismes de recherche en fonction des besoins partenaires du sch ma engages ans Rae protection de l enfance l action 144 ARTICULER LES DIFF RENTS NIVEAUX FI
430. uriste veille au respect de la r glementation applicable en mati re d acc s au dossier Trois professionnels sont correspondants du Conseil National pour l Acc s aux Origines Personnelles organisation et mission du CNAOP articles L 147 1 L 148 2 du CASF L volution vers une maison de l adoption En mars 2008 le rapport Colombani a dress un tat des lieux de l organisation de l adoption en France et a mis en avant ses faiblesses Il constate que les candidats fran ais l adoption souffrent d un manque notoire d informations et d une insuffisante pr paration l accueil des enfants L absence de lieux f d rateurs pour une approche globale de l adoption notamment au travers de l insuffisante valorisation des acteurs associatifs uvrant dans le domaine de l adoption est soulign e Cet accompagnement devient d autant plus important que le contexte de l adoption est en forte volution Les enfants adoptables sont de plus en plus souvent des enfants particularit enfants de plus de 4 ans fratrie enfant ayant un probl me de sant ou de d veloppement L adoption est aujourd hui un domaine qui en touche beaucoup d autres la sant l ducation parfois la protection de l enfance mais aussi des questions d ordre juridique qui apparaissent au moment de la transcription des jugements trangers en droit fran ais Pour r pondre ces enjeux l assembl e d partementale a vot la cr ation d une maison d partemen
431. urs e laborer un dispositif d accompagnement sp cialement pour les jeunes majeurs confi s ASE sur de longues p riodes e Augmentation des fins de prises en charge qui se concr tisent par une r elle capacit l autonomie e Diminution du nombre de majeurs accueillis dans des tablissements habilit s pour R sultats d des mineurs attendus e Mise en place d articulations entre accompagnement ASE et dispositifs de droit commun permettant d viter les ruptures de prises en charge les h bergements d urgence et l errance Pilote Direction de la protection de l enfance du D partement du Rh ne Partenaires engag s dans DTPJJ secteur associatif habilit l action 184 RENFORCER LE SUIVI ET L ANALYSE FICHE ACTION DES SITUATIONS DES MINEURS ISOL S 39 ETRANGERS OBJECTIF 3 D finir des r ponses adapt es aux besoins des enfants des adolescents des jeunes majeurs et des familles D CLINAISON OP RATIONNELLE Consolider les r ponses en mati re de protection de l enfance et diversifier les prises en charge Depuis 2008 le nombre de mineurs isol s trangers accueillis par le service de l aide sociale l enfance du Rh ne a connu une augmentation significative 56 en 2008 219 en 2010 L ge de nombreux jeunes leur arriv e plus de 17 ans fait que le service dispose de peu de temps pour les accompagner en vue de leur permettre l apprentissage du fran ais d un m tier des r gl
432. util a t cr par la loi du 31 mars 2006 pour l galit des chances le contrat de responsabilit parentale Cette mesure peut tre prise notamment lorsqu existent des signes pouvant r v ler des difficult s parentales tel l absent isme scolaire ou encore les troubles port s au fonctionnement des tablissements scolaires Elle a pour objet d accompagner les parents pour r soudre les difficult s identifi es Son utilisation doit cependant se faire en coh rence avec l ensemble des actions conduites au titre de la protection de l enfance A6 Protection de l enfance et d linquance juv nile Au titre des principes qui gouvernent la justice des mineurs figurent depuis 1945 la primaut de l ducatif sur le r pressif l att nuation de la responsabilit p nale des mineurs en fonction de leur ge le caract re subsidiaire de la peine o encore celui exceptionnel des peines privatives de libert Mais depuis 2002 de nouvelles articulations se sont mises en place l occasion des modifications de l ordonnance du 2 f vrier 1945 Au cours de la p riode 2006 2010 les lois du 5 mars 2007 relative la pr vention de la d linquance et du 10 ao t 2007 renfor ant la lutte contre la r cidive des majeurs et des mineurs ont particip ce mouvement Ces lois impliquent une diff renciation plus prononc e des volets civils et p naux de la protection judiciaire de la jeunesse et ont pu rapprocher le contenu des dispositions p n
433. uyer sur les comp tences des CCF Conseillers conjugaux et familiaux pour l valuation des informations pr occupantes et l accompagnement qui peut en d couler e Organiser des formations en conseil conjugal et familial pour les professionnels du D partement e Faire participer ces professionnels form s aux actions de pr vention mises en place dans le cadre des missions de PMI certaines instances de protection de l enfance CRIP Conseil technique Actions e Proposer tous les parents en p riode p rinatale qui en ressentent le besoin l aide d une conseill re conjugale e S appuyer sur les comp tences des CCF pour l valuation des informations pr occupantes avec conjugopathie ainsi que dans le cadre des accompagnements et mesures administratives e Am lioration de l acc s au conseil conjugal pour les familles au sein des Maisons R sultats COINS re 7 s nend e Meilleure int gration des probl matiques conjugales dans l valuation des GENS informations pr occupantes ainsi que dans le cadre des accompagnements et mesures administrative Pilote Direction sant PMI du D partement du Rh ne en lien avec la Direction de la protection de l enfance Partenaires engag s dans Associations de conseil conjugal l action 161 FICHE MOBILISER LES OUTILS AUTOUR ACTION DE LA SCOLARIT 20 OBJECTIF 3 D finir des r ponses adapt es aux besoins des enfants des adolescents des jeunes majeur
434. vention des violences des discriminations les jeux dangereux le harc lement les relations filles gar ons la lutte contre l homophobie Education la sant L alimentation et la nutrition la vie affective et sexuelle font partie des th matiques abord es En terme d ducation la sexualit des interventions ont lieu pour tous les l ves au cours de leur parcours scolaire 123 Pr vention des conduites risque Des actions de pr vention sont organis es au sein des tablissements en direction des l ves et de leurs familles sur les addictions alcool drogue internet De nombreuses actions d aide la parentalit dans le domaine ducatif et scolaire destination des parents viennent renforcer ce travail la mallette des parents pour les parents d enfants entrant en d le dispositif Ouvrir l cole aux parents dans les tablissements relevant de l ducation prioritaire Des informations sur les dangers d internet sur l usage des drogues et les d pendances sont r guli rement apport es L Education nationale est par ailleurs engag e dans le R seau d coute d appui et d accompagnement des parents REAAP En cas d v nement traumatique survenant dans la communaut scolaire une cellule d coute est mise en place dans l cole ou l tablissement Elle est constitu e d un m decin d une assistante sociale d une infirmi re et d un psychologue scolaire tous personnels form s la p
435. ves 2 Le service de promotion de la sant Il comprend le service m dical et le service infirmier gt Le service m dical Un m decin Conseiller Technique D partemental 45 m decins scolaires 18 secr taires m dico scolaires Les m decins scolaires interviennent de la grande section de maternelle au post bac lyc es et lyc es professionnels sur toutes les coles maternelles et l mentaires publiques et priv es du Rh ne sauf coles publiques de Lyon et de Villeurbanne car service de sant scolaire municipal et sur tous les EPLE publics intervention en cas d urgence dans les EPLE priv s Le m decin scolaire doit aider les enseignants rep rer les l ves en situation de risque ou de danger mettre en uvre toutes les mesures pour assurer la protection des l ves travailler en r seau notamment avec les psychologues scolaires les conseillers d orientation psychologues ou les travailleurs sociaux L intervention du m decin aupr s d enfants ou d adolescents en danger victimes de maltraitance ou de violences sexuelles est une urgence Le m decin de l ducation nationale pourra tre amen faire une valuation de la situation v cue par l enfant II rel ve de sa comp tence de d livrer un certificat m dical d crivant avec objectivit les l sions organiques ou les troubles psychologiques induits par la maltraitance Il en rend compte sans d lai aux services d partementaux comp tents
436. visites m diatis es ou accompagn es e Transmetre syst matiquement les documents Projet pour l enfant projet individualis et D I PE C aux parents e D velopper une formation inter institutionnelle portant sur le droit de la famille et Actions l autorit parentale avec les professionnels des tablissements et services habilit s au titre de la protection de l enfance e Poursuivre les module 2 droit de la famille et protection de l enfance et module 3 analyse juridique de situations familiales avec les professionnels du D partement ainsi que le conseil technique avec le r f rentiel qui prend les d cisions pour l enfant confi l ASE e Exploiter le r f rentiel d valuation cf fiche action n 10 et notamment les l ments sur l exercice des fonctions parentales et la parentalit e Am liorer le dispositif des visites m diatis es notamment en ce qui concerne la desserte du nord du d partement par des partenaires associatifs R sultats e Augmenter le nombre de professionnels form s au module droit de la famille attendus autorit parentale e valuer le pourcentage de Projets pour l enfant projets individualis s r alis s et remis aux parents Pilote Direction de la protection de l enfance du D partement du Rh ne Partenaires tablissements et services habilit s dans l hypoth se d une formation inter institutionnelle a professionnels du D partement et professionnels du secteur assoc
437. vot en la mati re La loi du 5 mars 2007 proc de une clarification des missions incombant chacun et plus particuli rement la collectivit d partementale et aux autorit s judiciaires Au terme de cette volution la protection administrative appara t comme devant tre n cessairement mise en uvre ou tout du moins tent e de l tre avant que l appareil judiciaire ne soit sollicit La mise en place d un nouveau circuit de recueil de traitement et d valuation des informations pr occupantes est une illustration de ce changement Il revient d sormais au Pr sident du Conseil g n ral d assurer cette mission ce qui implique qu il soit le premier destinataire de ce type d information Apr s leur examen il peut au choix classer cette information faute de risque av r ou bien entamer un travail avec la famille en vue de la mise en place d une mesure de protection administrative Les seules hypoth ses dans lesquelles le Pr sident du Conseil g n ral se doit d sormais d aviser le Parquet sont les suivantes e l valuation de la situation ne peut tre faite la situation de danger tant alors pr sum e e la famille ne collabore pas avec les services comp tents en vue de pallier les difficult s rencontr es e les mesures administratives d j mises en uvre l ont t sans succ s et le danger perdure Exception faite de la possibilit toujours offerte aux parents de saisir directement le juge des enfants l
438. x soutenus du fait d un dispositif r pondant mieux aux besoins rencontr s Direction de la protection de l enfance en lien avec l IDEF les Maisons du Rh ne et la Pilote Direction de l accueil de l enfant et de sa famille Partenaires engag s dans DTPJJ secteur associatif habilit Tribunaux pour enfants et Parquet des mineurs l action 175 D VELOPPER UN DISPOSITIF DE GESTION n DES CRISES ET LES POSSIBILIT S DE MISE A DISTANCE ET D ACCUEIL TEMPORAIRE DES 32 ADOLESCENTS EN SITUATION DE CRISE OBJECTIF 3 D finir des r ponses adapt es aux besoins des enfants des adolescents des jeunes majeurs et des familles D CLINAISON OP RATIONNELLE Consolider les r ponses en mati re de protection de l enfance et diversifier les prises en charge La crise d un mineur adolescent a souvent pour cons quence de mettre mal sa prise en charge au point parfois de remettre en cause sa place au sein de sa structure d accueil Une pause appara t n cessaire tant pour le jeune accueilli que pour l quipe ducative qui doit pr server l quilibre du lieu pour garantir la continuit de l accueil du jeune Le bilan du dispositif de protection de l enfance pour la p riode 2006 2010 indique qu ce jour trop peu de structures permettent de r pondre ce besoin de mise distance temporaire ou peuvent jouer un r le de relais Contexte constats e Maintenir la continuit de la prise en charge et vite

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