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ÿþM i c r o s o f t W o r d

1. AV E 4 1 7 Agence Nationale de l Environnement 4 1 8 Centre Ivoirien Antipollution CIAPOL ATOS SODEXAM arr 4 2 Analyse des barri res pour le d veloppement de l observation syst matique et la recherche en Cote d lvoire ss 4 2 1 Facteurs entravant la production d informations m t orologiques 4 2 2 Facteurs entravant l utilisation des informations m t orologiques 4 3 Strat gies de mise en oeuvre de la recherche et de l observation syst matique en C te d voire 4 3 1 Renforcement des capacit s 4 3 2 Densification et modernisation des r seaux de mesures et d observation m t orologiques et climatologiques 4 3 3 Renforcer les connaissances sur les catastrophes naturelles et les ph nom nes extr mes lies a la m t orologie 4 3 4 Promouvoir la recherche et les tudes relatives aux impacts la vuln rabilit et l adaptation een 4 3 5 D velopper une politique de diffusion des scenarios climatiques aupr s des d cideurs et du grand public
2. nan p M REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 132 La r gion du centre Ville Bouak Temp rature ha Paludisme co Infections respiratoires r Rougeole 26 26 26 26 po o 2 m E a E a H Taux d incidence Maladies diarrh iques 1997 1998 1999 2000 Malnutrition RRR ec co T Ann es Figure 31 Evolution comparative de temp rature et des taux d incidence La temp rature pr sente une volution en trois tapes avec une l vation significative de 1996 1998 puis une p riode de baisse enfin une phase de plateau entre 1999 et 2000 Le taux d incidence des affections diarrh iques et des infections respiratoires pr sente une l vation r guli re sur la p riode ind pendamment des variations de la temp rature On note une volution en cloche du paludisme correspondant la p riode o la temp rature atteint son maximum La malnutrition et la rougeole n ont pas pr sent de variation significative P uviam amp rie 1200 1200 1000 000 600 00 200 Paludisme Infect ons respiratoires Rougeole Pluiviom trie Taux d incidence Maladies diarrh iques lt Malnutrition Figure 32 Evolution comparative de la pluviom trie et des taux d incidence
3. 65 2 1 1 2 Emissions dues au transport 67 2 1 1 3 Emissions de fugitives 68 2 1 2 Pr sentation du secteur nergie 69 2 1 2 1 Sous cat gorie 1a1 les industries 73 2 1 2 1 1 Description de la cat gorie 73 2 1 2 1 2 M thodologie cid 74 21 2 1 3 Analyse des incertitudes 74 2 1 2 1 4 Assurance Qualit et Contr le Qualit 74 2 1 2 1 5 Recalcul depuis l inventaire de 1994 74 2 1 2 2 Sous cat gorie 1a2 les industries manufacturi res et de CONSTFUCTION ee rep meta ae teste 74 2 1 2 2 1 Description de la Cat gorie 74 2127 2 a A eee 74 2 1 2 2 3 Analyse des incertitudes 75 2 1 2 2 4 Assurance Qualit et Contr le de la Qualit 75 2 1 2 2 5 Recalcul depuis l inventaire de 1994 75 2 1 2 3 Sous cat gorie 1a3 transport
4. 85 2 3 3 Methodolo8iQ e ope en rene vase aa Va 86 2 3 4 Incertitudes et S ries Temporelles 87 230 Source AQ7CQ NNI 87 OC Ud tent re en Rau da Edd 87 231 Bilan des MISSIONS AA 87 2 4 2 Description de secteur ssesesescssecosecesessosecosesosesessecosesosesesseeoee 89 2 4 3 Methodologies de calcul 90 2 4 4 Les incertitudes et s ries temporelles 90 DAS ns 90 24 67 ROCAS ii A A AR A A A E AR Ai 91 2 5 Utilisation des terres changement d affectation des terres et foresterie 92 2 5 Le Bilan des missions A A OA 92 2 5 2 Evolution du patrimoine forestier et des autres stocks de biomasse A nee 96 2 52 1 DESC PON ss sa ren tin ner a ne ns annee saute 96 2 522 M thodologie seen ead ves elevat yoQ E E AAA AA A 96 2 5 2 S IricerDtudes sean etes ov dac e ER NM RS RSR 97 2 5 2 4 Assurance Qualit Contr le Qualit 98 2525 ii nice ERU EUER AREA REA Rd ocu od 98 2 5 3 Conversion des forets et prairies 99 203 l DESCHIPUION RD 99 2 5 32 Methodologle oa 99 EM A A A E 101 2 5 3 4 Assurance Qualit Contr le Qualit 101 2535 Recalculs iii 102 2 5 4 Abandon de
5. 113 3 2 2 Vuln rabilit aux changements climatiques des r gions et populations de Cote d IVOIr iussis ua RR ERE E 114 3 2 3 Vuln rabilit des r gions populations et 116 0 2 3 Le PIUMIOMELME sis 116 3 2 3 2 AAA dans 116 3 2 4 Impacts des changements climatiques sur la production agricole 117 3 2 4 1 Les cultures de rente le bin me caf cacao 117 3 2 4 2 Les cultures vivri res 117 3 2 5 Cons quences sur l avenir de la production de caf et du cacao dans les 15 20 ann es Venil zii senes ee A 118 3 2 6 Quelques activit s d adaptation de l ancienne Boucle du cacao 118 A ultUles SNS SR A shaman epe uns 119 3 2 6 2 La cult re de CAE tale 119 3 3 Secteur des Ressources En 119 3 3 1 Situation des ressources en eau en C te d lvoire 119 e Eaux Ge SUM dee ea A rave a vex lave audeas 119 3 3 1 2 Bassin hydrog ologique et Eaux 120 3 3 2 Potentiel des ressources en eau en C te d lvoire 121 9 9 2 T Les eaux de Surface si 121 3 3 2 2 6s eaux soutertallles tetes t 122
6. 75 2 1 2 3 1 Description de la cat gorioe 75 2 1 2 3 2 M thodologie A O 75 2 1 2 3 3 Analyse des incertitudes il aria e 75 2 1 2 3 4 Assurance Qualit et Contr le de la Qualit 75 2 1 2 3 5 Recalcul depuis l inventaire de 1994 75 2 1 2 4 Sous cat gorie 1a4 les autres 76 2 1 24 1 Description de la cat gorie 4 diese detente 76 21242 Methiodol09i6 ananas 76 2 1 2 4 3 Analyse des incertitudes 76 2 1 2 4 4 Assurance Qualit et Contr le de la Qualit 76 2 1 2 4 5 Recalcul depuis l inventaire de 1994 76 2 1 2 5 Sous cat gorie 1b2 p trole brut et gaz naturel 76 2 1 2 5 1 Description de l cat gorie 76 DN META ia 76 2 1 2 5 3 Analyse des incertitudes 77 2 1 2 5 4 Assurance Qualit et Contr le Qualit 77 2 1 2 5 5 Recalcul depuis l inventaire de 1994 77 22 Procedes MAS E E a iaia 77 2 2 de Bilan des missio
7. 137 3 4 2 1 Le renforcement de la recherche sur les impacts du changement climatique sur la sant humaine 137 3 4 2 2 L tude de l impact du changement climatique sur l acc s aux soins 137 3 4 2 3 Les actions de sensibilisation des populations sur le changement Climatiques set la a aes es 138 3 4 2 4 Le renforcement des capacit s des acteurs du syst me sanitaire 138 3 4 2 5 Le renforcement des capacit s des 138 3 4 2 6 Le renforcement des syst mes de sant publique 138 RECHERCHE ET OBSERVATIONS SYSTEMATIQUES DES CHANGEMENTS CLIMATIQUES conca T 142 4 Recherche et observations syst matiques des changements climatiques 144 4 1 Observations syst matiques 4 esse 144 4 1 1 R seau d observations 144 REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 4 1 2 Fonctionnement de la Direction de la M t orologie Nationale 4 1 2 1 Structures et organismes impliques dans la recherche sur le climat et l environnement esesssessesosescssecosecssescosecosesoseseosecosesesseeoee 4 1 2 1 1 L Universit VOI a 4 1 9 nive rsitesde COCO da A VAS AAA ya Oa e AAA 4 1 5 Universit Abobo Adjam
8. 3 2 4 2 Les cultures vivri res Nous analyserons seulement la situation des principales productions vivri res igname banane plantain et manioc qui montrent la vuln rabilit de l agriculture dans cette r gion de l ancienne Boucle du cacao L igname L igname qui constitue l alimentation de base de cette r gion de l ancienne Boucle du cacao et culture vivri re adapt e aux conditions climatiques et daphiques des ragions de savanes connu une production qui est pass e de 142 000 tonnes en 1962 145 000 tonnes en 1967 mais a connu une forte baisse de production dans les ann es 2000 de plus de 50 Cette baisse de production peut tre due a la fois aux effets n fastes des changements du climat et l migration des producteurs vers d autres r gions du pays La banane plantain La banane plantain est g n ralement associ e aux jeunes plantations de cacao et son extension est li e cette culture REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 117 En d autres termes la r duction de la production de la banane plantain dans une r gion donne pratiquement le signal qu il n y a plus de cr ation de jeunes plantations de cacao dans cette r gion Nous savons aussi que la banane plantain n atteint une production significative qu avec une pluviom trie moyenne aux environ de 1800 mm et 2000 mm de pluie Les statistiqu
9. 4 3 6 Informer former sensibiliser les acteurs 37 Financer adaptaci n sl ER RU dd 4 3 8 Promouvoir des instruments l gislatifs et r glementaires 4 3 9 Favoriser la participation du secteur 4 3 10 Contribuer aux changes internationaux TRANSFERT DE TECHNOLOGIES DANS LE DOMAINE DES CHANGEMENTS CLIMATIQUES aa ED a a 5 Transfert de technologies dans le domaine des changements climatiques 5 1 Le r le du transfert de technologies dans cadre de la Convention Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques 5 2 L agriculture et l enjeu des Changements Climatiques 5 3 Aper u de l agriculture ivoirienne 5 4 Transfert de technologies et strat gies d adaptation 5 4 1 Information et Eveil de Con cienco 5 4 2 Organisation et Conception 5 4 3 Mise en e 5 4 4 Politiques pour encourager l adaptation 5 4 5 Incitations pour le Transfert de Technologies 5 4 6 Des efforts fournir pour
10. 120 Tableau 26 Variation saisonni re des d bits 121 Tableau 27 Pluies moyennes mensuelles 1980 1996 par zone climatique mm 123 Tableau 28 Accords internationaux en mati re d eau ratifi s par la C te A IVO A ADA AR 127 Tableau 29 Principaux Ministeres et Acteurs intervenant dans le domaine de A E ET 129 Tableau 30 Principaux textes sur 159 Tableau 31 Identification des besoins et actions correspondantes mener en mati re de renforcement de capacit s au plan institutionnel syst mique juridique humain technique et financier dans tous les secteurs 185 REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 LISTE DES FIGURES Figure 1 Localisation g ographique de la C te d Ivoire 33 Figure 2 Profil Topographique de la C te d lvoire 35 Figure 3 Principales caract ristiques du climat de la C te d Ivoire 36 Figure 4 Le Bandama Rouge vers Bouafl 38 Figure 5 Etat de la Lagune Ebri Abidjan 38 Figure 6 Etat de la Rivi re Bia dans le Barrage 39 Figure 7 R partition des parcs au
11. 47 1 7 2 Profil de Ecoho j eeeeeee eene 48 1 7 2 1 Donn es macro conomiques 48 1 7 2 2 Principaux secteurs d activit 48 17 235 COMMETCO exterielll vus ex reas e ea Eee ner a es ERR ER EAE ERE VY Tate 49 1 7 2 4 conomie traditionnelles 49 1 7 2 5 conomie de traite 49 1 7 2 6 D veloppements r cents 50 1 7 3 Profil de LU Agriculture 51 T 74 Secteur Industrie co eoi eia iioi AE A EE EEE AAEE REA 52 1 75 SerVICES ten EAN EE EER 55 1 7 6 Secteur E EE 55 1 7 6 1 P trole et gaz naturel ie 55 1 7 6 2 Energie lectrique 56 1 77 Transports ees dea Re ee 57 LALA Transport TETONAS A 57 1 7 7 2 Transport maritime 57 1 7 7 3 Transport aeri e a pili 58 INVENTAIRE DES GAZ A EFFET DE SERRE cccccssccsscccccccssassscccccsssscsssccsoesens 59 2 Inventaire des gaz a effet de serre 61 PUEDE 63 REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 2 1 1 Bilan des missions eee ee n nhe e e esee eese 63 2 1 1 1 Emissions dues la combustion fixe
12. Eu CO2 Eu CHA Lin aire CO2 Lin aire CH4 30000 4 25000 20000 4 15000 4 10000 4 5000 4 HAL r r r r r r 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 Figure 11 Tendance des missions de 1990 a 2005 2 1 Energie 2 1 1 Bilan des missions Les missions totales du secteur nergie en 2000 ont t estim es a 66 6 Mt Eq CO2 tableau 3 Le secteur des industries nerg tiques est la plus grande source d mission du REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 63 secteur nergie comptant pour 86 53 des missions Les autres secteurs importants qui contribuent aux missions de GES du secteur nergie sont le secteur des activit s de p trole et de gaz naturel 08 66 suivi du secteur transport 03 31 Les missions de secteur nergie ont augment de 1676 62 84 Mt Eq CO2 entre 1990 et 2000 et de 1302 61 84 Mt Eq CO2 entre 1994 et 2000 Cette augmentation est essentiellement due la mise en exploitation des diff rentes centrales thermiques au gaz naturel L estimation des missions de gaz effet de serre de 1994 pour la premi re communication a t faite partir de la m thode de niveau 1 m thode de r f rence Cette m thode ne donnant que les quantit s
13. Urbanisme et de l Habitat s 8 Ministers de Finances Se des activit s des projets li s aux ressources 9 Minist re de la Sant et de l Hygi ne Contr le de la qualit de l eau de consommation publique Lutte contre les maladies li es l eau 10 Minist re de la D fense Marine nationale pollution de l eau Surveillance des eaux territoriales 11 Minist re du Tourisme et de l Artisanat Eco tourisme 12 Minist re de l Int rieur Am nagement du territoire tutelle des collectivit s territoriales Source Equipe projet 3 3 4 3 3 2 Cadre institutionnel Plusieurs personnes interviennent dans le domaine de l eau compte tenu de son caract re multisectoriel et transversal Les acteurs institutionnels sont au nombre de quinze utilisateurs ou gestionnaires de l eau Les grandes r formes sur le plan institutionnel ont t labor es en tenant compte de la situation institutionnelle actuelle et des perspectives d volution li es notamment la politique de d centralisation La reforme s est notamment inspir e des principes de gestion par bassin versant hydrologique et de s paration des r les de gestionnaire de l eau de ceux des utilisateurs Ainsi la responsabilit r galienne de la gestion des ressources en eau est confi e a l Autorit charg e de l eau et les utilisations se font par secteur Le cadre institutionnel se caract rise par Une administration qui
14. Bassam ATLANTIC OCEAN Figure 1 Localisation g ographique de la C te d lvoire Le nord de la C te d Ivoire frontalier du Mali et du Burkina Faso est principalement constitu de vastes savanes et son climat est de type soudanais Ses principales villes sont entre autres Korhogo Ferkess dougou et Odienn Au sud la r gion du Bas Sassandra se situe au sud ouest de la C te d Ivoire avec San P dro comme chef lieu de R gion et Sassandra comme autre principale ville Cette r gion abrite les plus belles plages du pays De surcroit la diff rence de l est du pays et d Abidjan c est le seul endroit du golfe de Guin e o la barre n existe pas ce qui autorise la baignade sans REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 33 danger chose rare dans le pays La r gion du Haut Sassandra se situe plus au nord et s articule autour des villes de Gagnoa et Daloa L est de la C te d Ivoire frontalier du Ghana comporte en particulier le Parc national de la Como o sont r fugi s les troupeaux d l phants L ouest de la C te d Ivoire frontalier du Lib ria et de la Guin e comporte les plus hauts massifs montagneux du pays notamment le Mont Tounkui et le Mont Nimba Tableau 1 Description g ographique Continent Afrique R gion Afrique de l Ouest Coordonn es 08 N 05 Ouest 68 rang mondial supertiele 322 462 km Terres 98 62 Eau 1 38 C tes
15. cakes Figure 8 Occupation des terres Source Document de Politique Foresti re 2002 REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 44 1 5 Les cosyst mes naturels R sultant de la latitude et des zones climatiques le pays pr sente trois grandes zones cologiques terrestres une zone c ti re et une zone marine qui regroupent les diff rents cosyst mes La zone guin enne 50 du pays situ e au Sud correspond la r gion foresti re Elle est caract ris e par un climat sub quatorial quatre saisons La pluviom trie annuelle y d passe les 1500 mm La for t vierge couvrait la zone mais elle a t largement exploit e pour le bois acajou sipo l iroko Aujourd hui la for t tropicale couvre une bande en basse c te particuli rement dans le Sud Ouest de Tabou sur la c te jusqu au Parc National de et une bande littorale allant de Grand Lahou au Ghana La zone est tr s d frich e par les paysans Le caf et le cacao dominent l conomie de r gion 2 3 des surfaces cultiv es ainsi que le palmier huile l h v a et le cocotier Les cultures annuelles couvrent 25 des surfaces cultiv es ma s riz manioc plantain etc en intercalaire avec le cacao g n ralement La zone soudano guin enne 19 est une zone de transition entre la zone foresti re et Nord Elle est marqu e par quatre saisons une grande saison s che nove
16. 64 Tableau 11 Le parc de production hydraulique de la C te d lvoire 72 Tableau 12 Le parc de production thermique de la C te 72 Tableau 13 Emissions des GES dues aux proc d s industriels en Gg CO q 78 Tableau 14 Incertitudes par secteurs d activit 80 Tableau 15 Incertitudes autres productions UV 82 Tableau 16 Incertitudes sur l utilisation du SF6 84 Tableau 17 Emissions des GES dues au secteur utilisation de solvants et autres Jprodults secs ier tee 85 Tableau 18 Incertitudes relatives utilisation de solvants et autres produits 87 Tableau 19 Emissions des Gaz effet de serre du secteur Agriculture 87 Tableau 20 Synth se des missions du secteur foresterie 92 Tableau 21 Emission du secteur d chet de l ann e 2000 105 Tableau 22 Evolution des mouvements migratoires par p riode 114 Tableau 23 Baisses moyennes pluviom triques tablies de 1961 a1998 116 Tableau 24 Fluctuations baisses ou augmentations de la production de caf par p riode de 5 ans de 1961 2005 117 Tableau 25 Principaux cours d eau et leurs caract ristiques
17. 1996 1997 1998 1999 Ann es REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 131 Figure 29 Evolution comparative de la temp rature et des taux d incidence La pluviom trie connu une p riode de baisse importante entre1996 et 1998 avant d voluer en hausse Les infections respiratoires et les maladies diarrh iques ont une volution superposable celle de la pluviom trie Le taux d incidence du paludisme a une tendance la stabilisation quand la pluviom trie diminue La rougeole et malnutrition conservent une volution en plateau malgr les variations importantes des pr cipitations m Pluviom trie Paludisme Infections respiratoires Rougeole Maladies HA diarrh iques 1997 4998 1999 Malnutrition Ann es o Taux d incidence Figure 30 Evolution comparative de la pluviom trie et des taux d incidence La pluviom trie connu une p riode de baisse importante entre1996 et 1998 avant d voluer en hausse Les infections respiratoires et les maladies diarrh iques ont une volution superposable celle de la pluviom trie Le taux d incidence du paludisme a une tendance la stabilisation quand la pluviom trie diminue La rougeole et la malnutrition conserve une volution en plateau malgr les variations importantes des pr cipitations
18. Le domaine de conservation occupe environ 2 millions d hectares soit 6 du territoire national Le domaine forestier permanent actuel de l Etat comprend 8 parcs nationaux 3 r serves naturelles int grales 2 r serves de faune 2 r serves de faune et de flore 17 r serves botaniques 4 jardins botaniques 1 parc zoologique 1 centre national de floristique REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 42 La gestion des parcs nationaux et r serves est confi e l Office des Parcs Nationaux et R serves Naturelles Cet office est cr par la loi n 2002 102 du 11 f vrier 2002 relative la cr ation la gestion et au financement des parcs nationaux et r serves naturelles Tableau ci dessous La Fondation des parcs nationaux cr e par la loi sus vis e financera en partie les activit s de gestion durable de ces aires prot g es Tableau 4 R pertoire des parcs D nomination Superficie ha Situation g ographique Vocation Parc National de Como 1 149 150 Bouna Faune Flore Parc National de Marahou 101 000 Bouafl Faune Flore Parc National d Azagny 19 400 Grand Lahou Faune Flore Parc National du Mont Sangb 95 000 Touba Biankouma Faune Flore Parc National du Mont Peko 34 000 Du kou Bangolo Faune Flore Parc National du Banco 3 000 Abidjan Faune Flore Parc National des Iles Ehotil 550
19. TREN e Institut de Recherche sur les Energies Nouvelles NUN Cae ii eR ten Nouvelles Technologies de l Information et de la Communication O Organisation de Coop ration et de D veloppement Economique MD Objectif du Mill naire pour le D veloppement OMM Organisation Mondiale de la M t orologie ONG ull ehe Organisation Non Gouvernementale Organisation des Nations Unies OPA scada Organisation Professionnelle Agricole ii TP TS Programme Biologique International PEN uiui ibid baaa Point Focal National Produit Int rieur Brut PNAE 22 2 econo Plan National d Action Environnemental PNUD same Programme des Nations Unies pour le D veloppement PNU EX ue Programme des Nations Unies pour l Environnement RAIN onis Pena iae pr R gie Abidjan Niger ROPA Recensement G n ral de la Population et de U Habitat pasara bs ATE REA NEA R seau National d Observation P Soci t des Ciments d Abidjan essen ceased D wie Sciences Fondamentales et Appliqu es cp Sciences et Gestion de l Environnement SIR ss tss deese sua Soci t Ivoirienne de Raffinage SOCIMAT 45 i ax eru os Soci t Ivoirienne de Ciments et Mat riaux SOO Soci t d Exploitation et de D veloppement A roportuaire A ronautique et M t orologique SOPIE si isa Soci t d Op ration lvoirienne d Energie Electrique SOGEPE assises Soci t de G
20. par la d composition de la biomasse au dessus du sol emissions diff r es se produisant sur une p riode de dix ans depuis 1990 Le dioxyde de carbone lib r par le sol On additionne les totaux pour obtenir la quantit totale de carbone lib r e par la veg tation La quantit totale de carbone lib r est ensuite convertie en missions de CO Estimation des missions de provenant de la conversion des for ts et prairies Estimation de la biomasse issue des d frichements La superficie foresti re est pass e de 9 766 millions en 1990 10 877 millions en 2000 soit une vitesse de conversion des changements des for ts entre 1990 et 2000 de 111 100 hectares par an La vitesse de d gradation annuelle des for ts en terre agricole d une part et la conversion annuelle de jach res donne une valeur de 93 500 ha dans la zone des for ts humides 17 100 ha dans la zone des for ts longue saison s che et 500 ha en r gion montagneuse Cette d gradation est de l ordre de 25 000 ha an en r gion des savanes Dans les sous cat gories nous avons utilis les valeurs par d faut la biomasse avant conversion 130 t ms ha dans les for ts tropicales humides a courte saison s che 75 t ms ha dans les for ts tropicales humides longue saison seche 105 t ms ha dans les r gions montagneuses humides de la biomasse apr s conversion 10 t ms ha pour la r gion tropicale humide REPUBLIQUE DE COT
21. particip et participe ce jour un certain nombre de projets et programmes scientifiques internationaux projet enseignement recherche sur le climat tropical USTL IRD Brest Paris 6 2001 2005 Mod le Atmosph rique R gional MAR U C Louvain La Neuve LTHE Grenoble 2000 2005 Projet FIRMA II variabilit spatio temporelle des pluies en Afrique de l Ouest ACMAD MEDIAS France 2000 2002 Projet CRUS variabilit du flux de mousson en Afrique de l Ouest et interactions avec les conditions de surface 2003 2006 R seau IDAF MEDIAS France Programme PIRATA EGEE IRD Brest Programme EQUALANT IRD Toulouse LODYC LBCM Paris 6 U Sao Polo Programme international AMMA 2006 2007 4 1 4 CURAT Le Centre Universitaire de Recherche et d Application en T l d tection CURAT a t cr par arr t rectoral n 95 588 du 11 Ao t 1995 Sa cr ation vient de l aspiration de 5 quipes de recherche de l Enseignement Sup rieur ayant en commun l usage de la T l d tection et des SIG Ces quipes appartiennent diff rentes Unit s de Formation et de Recherche UFR de l Universit de Cocody Le CURAT est donc un centre pluri et transdisciplinaire dont les activit s sont orient es vers la recherche appliqu e la formation de cadres de haut niveau 3e cycle et la publication des articles en fran ais et en anglais Les principales quipes sont Equipe de G ographie UFR des Sciences de l Homme
22. pratiqu es dans certaines r gions du monde Cependant la technologie transf r e se concentrera sur l essentiel des probl mes Comme par exemple la s curit alimentaire dans ce 21 si cle qui constitue l un des soucis majeurs pour chaque pays 5 4 5 Incitations pour le Transfert de Technologies Les changements des niveaux de temp rature et de pr cipitation peuvent imposer un impact n gatif sur cette s curit alimentaire particuli rement pour les r gions arides o les ressources en eau sont limit es et o la s cheresse constitue le risque principal faisant face la production agricole Dans ce cas le d veloppement l introduction et l adoption des technologies et des syst mes de gestion qui augmentent l efficacit d utilisation de l eau repr sentent des priorit s lev es La conception des technologies et des tablissements pour accomplir des technologies r ussies s av re galement n cessaires L efficacit du transfert de technologie pour le secteur agricole dans le contexte des strat gies de r ponse aux changements climatiques d pendrait en grande partie de la convenance des technologies transf r es au contexte socio conomique et culturel des destinataires et en consid rant le d veloppement les capitaux propres et les questions de durabilit Les gouvernements peuvent cr er des incitations pour le transfert de technologie r glementaire en particulier si ces incitations influencent di
23. t cr s artificiellement pour le stockage des eaux l int rieur des terres REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 119 Ainsi on d nombre environ cinq cent soixante douze 572 retenues d eau vocation agricole et ou hydro lectrique dont la capacit de stockage avoisine 37 2 milliards de m avec 36 8 milliards de m pour Uhydro lectricit et 0 4 milliards de m pour les autres Entre le continent et la mer se forme un ensemble de syst me lagunaire favoris par la topographie du pays qui poss de un littoral d environ 550 Km de long La superficie totale des lagunes est approximativement de 1 200 Km avec plus de 1 500km de rivage Tableau 25 Principaux cours d eau et leurs caract ristiques Cours d eau principal Superficie km2 Longueur Km Pays en partage Cavally 28 800 15 000 700 Liberia Sassandra 75 000 67 000 650 Guin e Bandama 97 000 1 050 Como 78 000 57 300 1 160 Burkina Faso Tabou 810 San Pedro 3 300 Boubo 3 411 130 Niouniourou 1 800 Agn by 8 600 200 M 4 300 140 Bia 10 200 3 200 290 Ghana Tano 15 000 1 100 Ghana Baoul Niger 3 900 Mali D gou 1 550 Mali Kank laba 5 550 Mali Gbanhala 3 760 Guin e Bago Niger 8 950 Mali Volta noire Gbanlou 12 500 Ghana Gougoulo Kohodio Koulda Source Plan directeur de Gestion Int gr e des Ressou
24. A f e Se gt Q amp lt hy gt lt e o gt a e e gt F Y O e S 9 lt gt ES lt Figure 16 Emissions du secteur transport sous cat gorie 2000 2 1 1 3 Emissions de fugitives Les missions de fugitives n ont pas t estim es en 1990 et en 1994 Lors des inventaires des gaz effet de serre Une tendance des missions ne peut donc pas tre effectu e ici REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 68 Les missions de fugitives en 2000 sont estim es 5 77 Mt Eq CO2 ce qui repr sente 08 66 des missions du secteur nergie Ces missions sont li es a la production et au traitement du p trole et du gaz naturel 4500 1000 4000 Pre 3500 3000 700 N 600 2500 200 2000 400 gt 1500 300 1000 200 500 100 MtCO2 e 0 0 A A x S 9 gt eS py S Y S Figure 17 Emissions de Eq CO de fugitives dues aux activit s de p trole brut et de gaz naturel 2 1 2 Pr sentation du secteur nergie Secteur de la biomasse La biomasse nergie est l une des formes d nergie la plus utilis e en C te d lvoire Selon l tude prospective du secteur forestier en Afrique FOSA C te d lvoire en 2000 la biomasse nergie repr sentait 47 90 du bilan nerg tique Elle se compose de bois r sidus agricoles et agro industriels Ainsi en 2000
25. Description g n rale de la m thodologie et donn es utilis es La m thodologie utilis e au cours de cette tude est celle recommand e par la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques CCNUCC c est dire les lignes directrices du GIEC pour les Inventaires de Gaz a Effet de Serre C est le niveau par d faut qui a t utilis Avant le d marrage des tudes des formations ont t donn es dans chacune des structures techniques l effet de renforcer les capacit s de celles ci dans la m thodologie d inventaire des GES Cette approche nettement facilit la compilation des donn es au niveau sectoriel Les donn es utilis es dans le cadre de cet inventaire couvrent la p riode 1995 2005 Cependant les difficult s d accessibilit aux donn es et d autres genres non pas permis d avoir la totalit des donn es d activit s recommand es Cat gories de source cl Les cat gories de sources cl ont t identifi es suivant la m thode de niveau 1 conform ment aux guides de bonnes pratiques du GIEC Emissions Globales des Gaz Effet de Serre de l ann e 2000 Les missions totales de gaz effet de serre de l ann e 2000 sont estim es 252 822 14 Gg Eq CO2 La plus forte mission est enregistr e dans le secteur de l Agriculture avec 194 612 26 Gg Eq soit 76 98 des missions nationales totales Le secteur de l Energie vient en deuxi me position avec une mission
26. Evolutionda 100 atrimoine forestier _Abandondes etdes autres stocks terres de hinmasse exploit est Figure 24 Estimation des Emissions Absorption de CO en 1994 et en 2000 IL s agit d estimer les missions ou absorption de carbone et de CO2 imputables a l volution du patrimoine forestier et aux autres stocks de biomasse ligneuse ayant subi l influence de l activit de l homme 2 5 2 2 M thodologie Pour calculer la s questration nette de CO2 on estime la croissance annuelle de la biomasse dans les plantations les for ts exploit es pour les grumes ou les for ts faisant l objet d autres formes de r colte de bois La croissance des arbres situ s dans les villages les exploitations agricoles et les zones urbaines ainsi que tous les autres stocks importants de biomasse ligneuse sont pris en compte On fait galement une estimation du bois r colt pour tre utilis comme bois de feu du bois d oeuvre usage commercial et d autres usages tant donn que des quantit s importantes de bois peuvent tre rassembl es de mani re informelle pour servira la consommation traditionnelle de bois de feu Estimation de la teneur totale en carbone dans l volution du patrimoine forestier et aux autres stocks de biomasse ligneuse En 2000 dans les plantations foresti res de la SODEFOR l on enregistre une superficie 6 948 ha de reboisement Les soci t s d exploitation foresti re on
27. de papiers et de cartons goudronn s import s a t obtenue aupr s de services des Douanes Direction des Statistiques douani res Elle s l ve le poids des papiers et cartons y compris 25 510 tonnes en 2000 Cependant aucune entreprise ne fabrique des rev tements de toiture base de bitume en C te d lvoire Bitumage de chauss es 2 A 6 Le r seau routier comprend environ 68 000 km de routes class es dont 6 500 km de routes bitum es 80 pour cent du r seau a plus de 15 ans nids de poule et chauss es d form es abondent dont 5 290 km de routes bitum es selon CCI quelque 50 400 km de routes 90 sont bitum es L unique entreprise ayant pour activit la fabrication et le commerce de bitumes est la Soci t Multinationale de Bitumes SMB Filiale de la SIR Soci t Ivoirienne de Raffinage c est elle qui assure l approvisionnement national en produits bitumineux Elle fonctionne sous la tutelle du Minist re des Mines et de l Energie et a rendu possible l ex cution du programme routier national accompagnant l Etat de C te d Ivoire dans la mise en place de son programme de d veloppement des infrastructures conomiques De ce fait la majorit du bitume consomm en C te d Ivoire est il utilis pour le bitumage de chauss es La capacit de production de la SMB est de 500 000 tonnes an mais la production actuelle est d environ 140 000 tonnes an Une partie importante de la production est export e En 2000 la
28. e Identifier les sites lectrifier Sensibiliser les populations cibles R aliser les tudes d avant projets Elaborer le cahier des charges R aliser le projet e Suivre et valuer le projet COUT ESTIMATIF 1 150 000 EUROS REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 203 PROJET 4 INTITULE DU PROJET Installation de chauffe eaux solaires dans les infrastructures sanitaires h teli res scolaires et militaires Pays C te d lvoire Secteur d activit Energies Renouvelables ENVIRONNEMENT DU PROJET Ce projet s inscrit dans le cadre de la promotion des nergies renouvelables comme solutions alternatives l utilisation des nergies conventionnelles Les investissements envisag s pour les applications de l nergie solaire thermique chauffes eaux solaires en plus d avoir un impact positif pour la protection de l environnement permettront de satisfaire aux besoins nerg tiques de la population et de r duire la consommation d lectricit dans les difices cibl s OBJET ET DESCRIPTION TECHNIQUE DU PROJET Installation de chauffe eaux solaires mixtes Solaire et gaz dans les h pitaux les h tels publics les coles et les casernes repartis sur l ensemble du pays OBJECTIFS ET RESULTATS ATTENDUS DU PROJET e D velopper les applications des nergies renouvelables Promouvoir l utilisation des chauffe eaux solaires en C te d lvoire Encourager l implication du secteu
29. gions d immigration et n gatif pour les r gions d migration 3 2 3 Vuln rabilit des r gions populations et cultures 3 2 3 1 Pluviom trie Isohy tes De 1961 1970 les isohy tes moyennes taient de 1 100 mm pour Bocanda Ouell et M Bahiakro 1 300 mm au Sud de Bongouanou M Batto et allant vers Oum 1 200 mm pour Dimbokro Bongouanou et Daoukro Niveaux de pr cipitations De 1960 1975 le niveau de pr cipitations se situait environ 1475 mm de pluie par an Ce niveau est pass environ 1191 de pluie par an en 1966 et 1030 8 mm de pluie par an en 20005 Nous avons r sum les baisses de pr cipitations par p riodes de 5 ans dans le Tableau N 4 ci dessous Tableau 23 Baisses moyennes pluviom triques tablies de 1961 1998 P riodes 5 ans 10 ans 15 ans 20 ans 25 ans Baisses moyennes 116 mm 193 mm 257 mm 284 mm 308 mm Baisses en 7 12 17 18 20 Source Tableau compos par l auteur partir des donn es de DSREA et CSSPPA 1983 et RNA 2001 DSDI 2005 3 2 3 2 Temp ratures Les temp ratures moyennes mensuelles qui taient de 26 5 C dans les ann es 1960 1975 sont pass es 27 4 C d s les ann es 2000 soit une hausse d environ 1 C en 25 ans REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 116 3 2 4 Impacts des changements climatiques sur la production agricole 3 2 4 1 Les cultu
30. l ordre de 10 Le chiffre de 25 000 ha an en r gion des savanes en 2000 provient des r sultats des tudes par t l d tection des l volution des sols effectu e par CCT BNETD donn e utilis e lors du premier inventaire l incertitude est de l ordre de 20 Facteur d mission d absorption coefficient de conversion La vitesse de conversion des changements des for ts entre 1990 et 2000 calcul e est 111 100 ha an alors que la FAO donne un chiffre de 265 000 ha an L incertitude est sup rieure 50 ce niveau Les facteurs de conversion et autres coefficients sur biomasse proviennent des Lignes Directrices r vis es de 1996 et du Guide de Bonne Pratique 2000 2 5 3 4 Assurance Qualit Contr le Qualit Les donn es issues du Rapport national GFRA sur l valuation des ressources foresti res en C te d lvoire ont t compar es celles de la FAO REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 101 Ainsi d faut d une valuation pr cise des ressources foresti res par une tude par imagerie satellitale syst matique le recoupement fait avec les tudes sectorielles les v rifications de la pertinence des extrapolations avec les tendances sur la base des donn es ant rieures nous r v le que la superficie foresti re de la C te d lvoire est plus lev e que celle publi e par les statistiques officielles de la FAO en 1990 Cette superficie est dif
31. leur statut demeure encore inconnu Le seul insecte sur la liste rouge de l UICN est le papillon queue d hirondelle g ant pr sent dans la for t ivoirienne Reptiles 3 esp ces de crocodiles ont atteint des niveaux critiques et statut des tortues marines reste inconnu Amphibiens dans la zone foresti re 8 esp ces sont consid r es comme menac es dont deux esp ces end miques au Sud Ouest du pays savoir Bufodanielli et Kassima lamottei ainsi que le crapaud vivipare Nectop hrynoides occidentalis end mique au Massif du Nimba Poissons 166 esp ces d eau douce et 152 esp ces d eau sal e sont connues Les sites riches en biodiversit ont obtenu les diff rents statuts de protection Les premi res r serves de faune Bouna et Haute Sassandra et parcs nationaux Como et Ta ont t cr s en 1926 les autres entre 1968 et 1981 REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 46 1 7 Conditions Socio conomiques 1 7 1 Structure de la population La population ivoirienne comme dans la quasi totalit des pays en d veloppement conna t une croissance rapide Au cours des derniers recensements effectu s en 1975 1988 et 1998 elle est chiffr e 6 709 600 10 815 694 puis 15 366 672 habitants Elle est estim e 19 800 000 habitants en 2005 Cet accroissement rapide est en partie imputable l immigration continue de populations trang res Le recensement g n
32. longue saison s che et 500 ha en r gion montagneuse Cette d gradation est de l ordre de 25 000 ha an en r gion des savanes L utilisation des valeurs par d faut de la biomasse avant conversion et la biomasse apr s conversion pour les sous cat gories cit es ont permis de donner un r sultat d Estimation de la biomasse issue des d frichements 21 508 50 kt dm Estimation du carbone lib r par la combustion sur site L valuation de ces donn es reste approximative Il en est de m me pour l estimation du carbone lib r par la combustion hors site Pour estimer les missions de CO2 l on a utilis la fraction de la biomasse de 0 55 biomasse sur site et 0 9 pour la fraction de biomasse oxyd e sur site En tenant compte des donn es statistiques de la SODEFOR qui r v le que le br lage est faible dans les for ts class es la combustion sur site en foresterie concerne la fabrication de charbon de bois Les statistiques du Comit de Lutte contre les Feux de Brousse et les superficies br l es chaque ann e pour les besoins agricoles mais aussi par les feux de brousse ont t prises en compte dans les inventaires en agriculture Estimation du carbone lib r par la combustion sur site 5 991 01 kt C Estimation du carbone lib r par la combustion hors site L volution de la demande en bois d nergie si elle ne constitue pas le facteur principal de d forestation influence la d gradation des ressources ligneu
33. national et international Les missions dues aux autres secteurs ont augment es de 0 44 Mt Eq CO2 119 de 1990 2000 Au niveau du secteur r sidentiel le nombre croissant de la population entraine n cessairement une augmentation de la demande en nergie L apparition de nouveaux REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 66 espaces de commerciaux et la construction de nouvelles infrastructures priv es publiques et parapubliques contribuent galement cette augmentation niveau de l agriculture foresterie p che la modernisation de ce secteur travers l acquisition d engins plus performants et donc consommateur d nergie contribue augmenter les missions de cette sous cat gorie 2 1 1 2 Emissions dues au transport Les principaux sous secteurs En 2000 le secteur transport a produit 2 2 Mt Eq CO2 soit 3 62 des missions nettes du secteur combustion de combustibles Le transport routier est la principale source d mission de ce secteur avec 95 88 6 provenant du transport de voyageurs et de marchandises L aviation domestique a contribu hauteur de 0 31 la navigation lacustre 2 92 et le transport ferroviaire 0 89 Le carburant utilis dans le transport international aviation internationale et soutes marines est rapport s par ment de toutes les missions nettes nationales En 2000 les soutes internationales ont produit 0 630 Mt Eq CO2 d missions Tendances
34. participer aux travaux d am nagement de suivi cologique et d cotourisme Activit 1 3 Valider les d limitations des parcs et r serves TACHES RELI ES L ACTIVIT r alisation d ateliers d information et de sensibilisation des populations et des collectivit s v rification de l int gration des d limitations des parcs et r serves au cadastre foncier rural Activit 2 3 Elaborer et mettre en uvre un programme de formation des populations l agroforesterie TACHES RELI ES L ACTIVIT laboration d un programme de formation r alisation de champ coles distribution de semences d arbres exotiques a croissance rapide diffusion de bonnes pratiques agricoles Activit 1 4 Suivre et valuer les travaux TACHES RELIEES A L ACTIVITE r alisation de missions r alisation d ateliers de suivi et de bilan Le reboisement p rim trale autour de la r serve de dalhia fleur utilisera exclusivement des essences autochtones afin de r tablir l int grit cologique et restaurer certains espaces perimetrales de cette r serve qui ont t d grad es par l urbanisation galopante de la ville d abidjan La r alisation de champ coles permettra de cr er des plantations villageoises a vocation nerg tique utilisant des essences exotiques a croissance rapide pour r pondre a la forte demande en bois nergie et soulager la pression sur les forets na
35. ral effectu en 1998 r v le en effet un taux d trangers de 26 soit plus du quart de la population totale Ces immigr s en qu te de mieux tre sont attir s par le d veloppement conomique rapide et la stabilit sociale et politique que connaissait le pays avant le d but des crises sociopolitiques et militaires Ils proviennent majoritairement des pays voisins membres de la Communaut conomique des Etats de l Afrique de l Ouest CEDEAO Malgr la crise politico militaire de 2002 le pays compte encore en 2008 de nombreux trangers originaires de la CEDEAO dont des Burkinab s de loin les plus nombreux environ 2 millions des Maliens des Guin ens des S n galais des Lib riens des Ghan ens A ceux ci s ajoutent les Libano Syriens essentiellement commercants quelquefois industriels des Asiatiques et des Europ ens Le pourcentage d trangers naturalis s est de 0 6 La population ivoirienne est en outre multiethnique Cinq grands groupes ethniques comprenant environ une soixantaine d ethnies constituent les nationaux d origine et sont localis s dans les r gions suivantes au nord le groupe Volta que Gur ou S noufo 13 de la population au nord ouest le groupe Mand du Nord ou Malink 12 2 de la population l ouest le groupe Mand du Sud 7 4 au sud ouest et au centre ouest le groupe Krou 9 4 de la population au centre et l est le groupe Akan 31 1 de la po
36. 0 00 0 00 0 00 7 Other please specify 0 00 0 00 0 00 0 00 0 00 0 00 0 00 0 00 Memo items International bunkers 630 42 0 02 0 01 5 04 2 92 1 30 0 00 Aviation 419 23 0 00 0 01 1 75 0 17 1 16 0 00 Marine 211 19 0 01 0 00 3 30 2 75 0 14 0 00 CO emissions from biomass 5 939 35 REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 197 REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 198 Annexe REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 200 FICHES PROJETS ENERGIE PROJET 1 INTITULE DU PROJET Projet d lectrification des coles par syst mes photovolta ques SECTEUR D ACTIVITES Energie Education LIEUX C te d lvoire R gions des savanes moyen como sud como sud bandama vall du bandama worodougou zanzan bas sassandraagn by bafing haut sassandra marahou lagunes montagnes moyen cavally DUREE 36 mois OBJECTIF GENERAL Am lioration des conditions de vie en milieu urbain p riurbain et rural en c te d ivoire OBJECTIF S SPECIFIQUE S e Am liorer le cadre de vie et de travail du personnel enseignant Maintenir du personnel sur leur site d affectation Am liorer les r sultats scolaires des coliers R duire les d penses nerg tiques R duire l mission de CO li e l utilisation du p trole lampant comme principale ressource nerg tique Am liorer l acc s l informat
37. 00 D Other production 0 00 0 00 0 00 0 00 0 00 4 23 0 00 E Production of halocarbons and sulphur hexafluoride F Consumption of halocarbons and sulphur hexafluoride G Other please specify 0 00 0 00 0 00 0 00 0 00 0 00 0 00 3 Solvent and other product use 0 00 0 00 0 00 2 4 Agriculture 433 71 598 40 107 25 821 31 0 00 0 00 Enteric fermentation 232 97 B Manure management 3 47 21 17 0 00 Rice cultivation 75 36 0 00 D Agricultural soils 574 26 0 00 E Prescribed burning of savannahs 49 79 0 62 22 27 1 306 81 0 00 F Field burning of agricultural residues 72 12 2 35 84 98 1 514 51 0 00 G Other please specify 0 00 0 00 0 00 0 00 0 00 REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 62 C te d Ivoire 2000 19 0 00 703 84 57 44 0 39 14 27 502 64 0 00 0 00 0 00 7 617 47 37 554 74 0 00 57 44 0 39 14 27 502 64 49 641 12 0 00 0 00 0 00 0 00 0 00 0 00 0 00 0 00 472 22 0 26 0 00 0 00 0 00 0 00 468 57 0 00 0 00 3 65 0 26 0 00 0 00 0 00 0 00 0 00 0 00 0 00 0 00 0 00 0 00 0 00 0 00 0 00 0 00 0 00 0 00 0 00 0 00 0 00 0 00 0 00 630 42 0 02 0 01 5 04 2 92 1 30 0 00 419 23 0 00 0 01 1 75 0 17 1 16 0 00 211 19 0 01 0 00 3 30 2 75 0 14 0 00 5 939 35 Tendance des missions 50000 45000 40000 35000
38. 000 inhabitants Socio economic situation after a period of strong economic growth 1995 1998 and an average annual growth rate of 5 C te d lvoire has experienced a period of economic recession since 1999 which was exacerbated by a political and military crisis in September 2002 At the macroeconomic level the growth rate of the GDP that was 5 7 in 1998 fell to 1 6 in 1999 then to 2 3 in 2000 The economic recovery began in 2001 0 33 growth rate of the GDP and is attributable to the cocoa boom which was blocked since the events of September 19 the same year 1 6 growth rate for 2002 Today the major challenge that can have negative impacts on the development potentials of the country is undoubtedly the excessive human exploitation and weakening of the natural environment in relation with climate change C te d lvoire has ratified many international conventions and has initiated various actions relating to the protection of the environment These are among others The National Environmental Action Plan NEAP Creation of several agencies and technical services for the protection of the environment ANDE and CIAPOL National Development Strategy based on the achievement of the Millennium Development Goals REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 13 2015 Vision and adoption of the MDG PRSP MDG 1 Eradicate extreme poverty and hunger PRSP i Macro economic framework ii
39. 169 km Total 3 110 km Fronti res Lib ria 716 km Ghana 668 km Guin e 610 km Burkina Faso 584 km Mali 532 km Altitude maximale Mont Nimba 1 752 m Altitude minimale Oc an Atlantique 0m Plus long cours d eau Bandama Plus importante tendue d eau Barrage de Kossou Le pays est caract ris par un relief peu lev Les terres sont constitu es en majeure partie de plateaux et plaines L ouest du pays r gion montagneuse pr sente toutefois quelques reliefs au del de mille metres le Mont Nimba culmine 1752 m Hormis cette r gion les altitudes varient g n ralement entre 100 et 500 m tres la plupart des plateaux se situant autour de 200 350 m tres Ceux ci pr sentent diff rents aspects Figure 2 Les plateaux les plus lev s sont rigides dans leurs formes ainsi que dans leurs mat riaux ceux de niveaux interm diaires ont assez souvent des formes mouss es les plus bas pr sentent quant a eux une certaine rigidit mais sont constitu s de mat riaux meubles Des tendues rigoureusement tabulaires et horizontales sont parfois pr sentes dans les r gions de savanes mais galement sous les petits accrocs de savanes incluses dans la for t dense L l ment dominant de ces plateaux est constitu par une cuirasse ferrugineuse visible en surface sous forme de dalles de teinte rouille mais parfois voil es de sables de gravillons ou produits plus fins Les eaux qui
40. 200m mn On effectue deux lancers par jour 0600 et 1800 UTC Les stations effectuant cette mesure en C te d lvoire sont au nombre de 3 Abidjan Bouak et Man Pour le Pilot on utilise un ballon de 45g avec une vitesse ascensionnelle de 100 m mn On effectue deux lancers par jour 0600 et 1200 UTC Les stations effectuant cette mesure en C te d lvoire sont au nombre de 5 Korhogo Odienn Bondoukou San Pedro et Tabou 4 1 2 1 Structures et organismes impliques dans la recherche sur le climat et l environnement 4 1 2 1 1 L Universit L Universit de C te d lvoire s est d velopp e par phases successives La premi re cr ation remonte 1959 avec le Centre d Enseignement Sup rieur qui dispensait des cours en Sciences Droit et Lettres Avec la cr ation d une facult de m decine en 1963 ce Centre est transform en Universit d Abidjan Celle ci devient en 1977 l Universit Nationale de C te d Ivoire et comprenait alors cinq facult s Lettres et Sciences Humaines M decines Sciences et techniques Sciences conomiques Droit et un institut d odontostomatologie qui devient facult en 1985 la m me date une facult de pharmacie est cr e En 1992 trois centres universitaires ont t cr s au sein de l Universit Nationale le Centre Universitaire d Abidjan le Centre Universitaire d Abobo Adjam et le Centre Universitaire de Bouak Une des originalit s de l Univers
41. 3 10 1996 Portant Code de l Environnement 6 Loi n 98 755 du 23 12 1998 Portant code de l Eau 7 Loin 99 477 du 2 8 1999 Portant code de pr voyance sociale 8 Loin 2002 102 du 11 f vrier Relative la cr ation la gestion et au financement des parcs 2002 nationaux et des r serves naturelles 4 3 9 Favoriser la participation du secteur priv Le secteur priv entreprise associations consommateurs ONG doit tre associ en identifiant les strat gies d adaptation aux changements climatiques propres leurs REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 159 secteurs d activit s leurs milieux et leur mode de vie On doit promouvoir leur participation et leur implication effectives aux exigences de l adaptation au changement climatique 4 3 10 Contribuer aux changes internationaux Le climat n ayant pas de fronti re et les changements climatiques ayant un impact plan taire il convient pour la C te d lvoire de tirer partie des organismes r gionaux CILSS CEDEAO UA ACMAD et internationaux OMM PNUE FEM PNUD Banque Mondiale BAD etc en participant activement aux programmes arr t s par ces organismes Le Pays doit s impr gner des initiatives des autres pays ou des organismes comp tents en mati re de changements climatiques aussi Aussi doit il contribuer par son expertise faire avancer le processus d adaptation aux changements cl
42. 3 3 3 Bilan de la gestion des ressources en eau 122 3 3 3 1 Les l ments du climat 122 A A 123 33 3 2 Le relef wala ain nat 123 33 351 95 Lar PUV OME E LA AAA AAA ARA 123 3 3 3 1 4 Hydrographie et hydrologie 123 3 3 4 La politique de l eau en C te d Ivoire 124 3 3 4 1 Les grandes orientations 124 3 3 4 2 Les objectifs g n raux de la politique nooo 125 D9 A 3 Les MOYENS is ss cessere e e e Rr EER EE ERE NN ENS DN ECCE RET 125 3 3 4 3 1 Les acquis de la GIRE cui ii dna eu xe ER deu oaa xa Ran 126 3 3 4 3 2 Strat gies de mise en uvre de la GIRE 127 3 3 4 3 3 L gislation et r glementation en mati re de GIRE 127 3 3 5 Unit s d observation 129 3 3 6 Moyens conceptuels 131 3 4 Secteur sant humaine 131 3 4 1 Evolution comparative des donn es climatiques et sanitaires 131 3 4 2 Strat gies d adaptation sis
43. 36 1 3 Ressources en Eau Le r seau hydrographique de la C te d lvoire comprend Quatre grands bassins hydrographiques avec d Ouest en Est 1 le Cavally d un d bit de 600 m s tendu sur un bassin versant de 28 800 km 2 le Sassandra avec un d bit moyen de 575 m s occupant un bassin de 75 000 km 3 la Bandama avec un d bit moyen de 400 m s couvrant un bassin de 97 000 km 4 la Como avec un d bit moyen de 300 m s se d veloppant sur un bassin versant de 78 000 km De petits cours d eau c tiers au Sud du pays dont les plus significatifs sont le Tabou le N ro le San P dro le Niouniourou le Boubo 5 100 km l Agn by 8 900 km la M 4 300 km la Bia le Tano et le N ro Les affluents du Niger a l extr me Nord Ouest s tendant sur un bassin versant de 24 000 km avec d Ouest en Est le Gbanhala le Baoul le D gou le Kank laba et la Bagou Les affluents de la Volta Noire au Nord Est avec le Koulda le Kolodio le Gbanlou Bineda et le Kohodio Le bassin versant du Bandama est l unique bassin enti rement national outre quelques petits bassins c tiers les autres sont partag s avec des pays voisins notamment les fleuves Niger et Volta L accord ABN Autorit du bassin du Niger est le seul accord international mais l tat ivoirien ne forge pas de v ritables synergies avec les pays membres de UABN bien qu il ait mis l accent dans sa polit
44. 4 Les incertitudes et s ries temporelles La plupart des donn es comportent certaines incoh rences dans l volution des superficies des productions et des rendements La population animale est estim e soit partir des recensements nationaux soit partir des op rations de vaccination des animaux Ces situations expliquent que souvent pour la m me ann e les chiffres ne sont pas les m mes introduisant beaucoup d incertitudes dans les estimations De plus il faut dire que les incertitudes qui affectent les chiffres sont des estimations d experts des domaines concern s car il n y a pas eu de calculs pr cis de taux d incertitudes 2 4 5 AQ CQ Toutes les donn es du secteur agriculture proviennent de Organismes tatiques la direction des statistiques de la documentation et de l information le Recensement National de l Agriculture RNA la Direction G n rale des Ressources Animales DGRA REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 90 ANADER Agence Nationale d Appui au D veloppement Rural SODEXAM Direction de la M t o National Direction G n rale de la Douane Organismes priv s les soci t s de production de palmier huile et de cocotier PALMCI PALMAFRIQUE etc BCC Bourses du Caf et du Cacao Les donn es d activit s ont t critiqu es et adopt es au cours d un atelier de validation compos des experts des organismes
45. 6 dans la r gion du Zanzan Nord Est 43 2 dans la r gion du Bas Sassandra Sud Ouest Cette situation est li e au fait que le Sud Ouest zone foresti re est le nouveau front pionnier de l agriculture de plantation et qu elle attire aussi bien les agriculteurs des autres r gions du pays que les soci t s agro industrielles Celles ci font appel leur tour des immigrants trangers Le Nord Est r gion peu favoris e par la nature est plut t une r gion d migration Concernant l importance num rique des immigrants quatre 4 r gions en comptent plus de 30 dans leur population En dehors du Sud Ouest il s agit de la r gion des Lagunes dont la ville d Abidjan fait partie 39 de la r gion du Moyen Cavally 35 et de la r gion du Fromager ayant pour capitale Gagnoa 31 4 Neuf 9 autres r gions ont leur proportion d immigrants comprise entre 20 et 30 Seules deux r gions enregistrent moins de 10 d immigrants le Zanzan d j cit et la r gion des savanes 9 D ailleurs les 3 r gions du Nord Dengu l Savanes et Zanzan enregistrent les plus faibles proportions d immigrants L immigration touche donc in galement les diff rentes r gions du pays compte tenu de leurs potentialit s conomiques diff rentes En ne consid rant que les 4 r gions ayant plus de 30 d immigrants dans leur population on observe les tendances suivantes pour la r gion du Bas Sassandra l essentiel
46. 6 participer et contribuer l animation et formation des groupes socioprofessionnels dans les domaines de la climatologie de l agrom t orologie de l environnement et de la gestion int gr e des ressources naturelles 7 ex cuter et mettre en ceuvre la politique de sensibilisation des institutions de la R publique des autorit s et personnels techniques des collectivit s locales d concentr es ou d centralis es pour la prise en compte du volet m t orologie dans leur politique de d veloppement 8 laborer des projets et programmes et en rechercher les financements 9 participer aux programmes de U OMM dans les domaines concern s 10 participer aux inspections du r seau d observation m t orologique climatologique agrom t orologique et pluviom trique 11 mettre en oeuvre et suivre les accords de partenariat conclu entre la DMN la SODEXAM et les partenaires 4 2 Analyse des barri res pour le d veloppement de l observation syst matique et la recherche en Cote d Ivoire Etant donn la vuln rabilit des populations aux catastrophes naturelles provoqu es par les intemp ries et l impact exerc par ces derni res sur les activit s quotidiennes des tres humains il est n cessaire de mettre la disposition de tous en temps utile des informations m t orologiques pr cises pertinentes et compl tes Pour favoriser un plus large acc s aux informations m t orologiques et une utilisation accrue de ces i
47. 9164 Commission Europ enne DG XII Subvention N 98 01 49 800 Minist re des Affaires Etrang res France KANGA 2008 Contribution l tude de la variabilit pluviom trique en C te d ivoire sous presse Minist re de l Ecologie et du d veloppement Durable France 2006 Quatri me communication nationale la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques 2006 N ZUE 2007 D termination des saisons culturales en C te d ivoire sous presse ONERC 2007 Strat gie nationale d adaptation au changement climatique OSCST 2003 ORGANE SUBSIDIAIRE DE CONSEIL SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE Dix huiti me session Bonn 4 13 juin 2003 Point 3 a et b de l ordre du jour provisoire OSCST ORGANE SUBSIDIAIRE DE CONSEIL SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE Vingt septi me session Bali 3 11 d cembre 2007 Point 6 de l ordre du jour Recherche et observation syst matique Projet de conclusions propos par le Pr sident RDC 1997 La communication nationale initiale de la RDC sur les changements climatiques SODEXAM 2008 Plan d Action Strat gique horizon 2018 PAS VERYARD R G 1961 Aper u des tudes relatives aux variations climatiques int ressant la p riode pour laquelle on dispose d observations m t orologiques Actes du colloque de Rome organis par l Unesco et l Organisation m t orologique mondiale WWF 2000 Changements climatiques et v nements m t orologiq
48. Aby d une superficie de 4274 km s tend sur 56 km de largeur d Est en Ouest et de 24 km de long du Nord au Sud C est un complexe de trois lagunes Tendo Aby et Eby Trois principaux canaux relient ces diff rentes lagunes entre elles Ce sont le canal d Azagny long de 17 km et reliant les lagunes de grand Lahou et Ebri le canal de Groguida qui connecte deux branches de la lagune de Grand Lahou avec une longueur de 1 km le canal d Assinie qui relie la lagune Ebri la lagune Aby avec une longueur de 48 km 3 3 4 La politique de l eau en C te d lvoire 3 3 4 1 Les grandes orientations En C te d Ivoire l eau est un bien social indispensable la vie l eau fait partie int grante du patrimoine commun national et ce titre doit tre rendu accessible l ensemble des populations dans les limites des besoins essentiels Elle embellit le cadre de vie lorsqu elle est suffisamment prot g e mais peut le d t riorer jusqu le rendre insalubre et tre un vecteur de maladies lorsqu elle est pollu e Elle joue un r le d terminant sur la sant L eau acquiert une dimension conomique d s qu elle permet d accroitre la production et la productivit notamment agricole et industrielle et ne saurait tre gaspill e Elle est un l ment majeur de l environnement C est pourquoi la gestion int gr e des ressources en eau constitue la base m me du d veloppement durable La d finition de gestion et de m
49. COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 41 Toutefois entre 1982 et 1995 le taux de croissance de production agricole 1 37 a t largement inf rieur au taux de croissance d mographique 3 5 Sur le plan environnemental les plantations de caf et de cacao dont la superficie a quintupl en moins de 50 ans ont consomm la for t ivoirienne dont la superficie a fortement diminu La pression fonci re entra ne un raccourcissement des jach res environ 5 ans aujourd hui contre plus de 20 au d but des ann es 60 et favorise l appauvrissement et l rosion des sols L impact de l levage sur l environnement avec 3 8 millions de t tes est surtout enregistr dans le Nord du pays La d gradation des ressources v g tales est fortement amplifi e par les feux de brousse qui touchent 30 du territoire Toutefois l impact environnemental n gatif de l levage surp turage feux de brousse reste bien en de de celui de l agriculture Pour permettre aux for ts de remplir leurs multiples r les Gouvernement adopt en 1988 Plan Directeur Forestier 1988 2015 PDF pour la sauvegarde et la reconstitution du patrimoine forestier Le Projet Sectoriel Forestier PSF1 premi re phase de ce programme a t ex cut de 1991 1998 avec des concours financiers ext rieurs d un montant de 84 66 milliards FCFA la suite du bilan diagnostic r alis en 1998 Le Gouvernement a adopt une nouvelle
50. Commercial Institutional 53 3 0 1 67 3 b Residential 283 13 0 5 281 21 c Agriculture Forestry Fishing 99 0 0 2 1 0 5 Other please specify 0 0 0 0 0 0 0 B Fugitive Emissions from Fuels 0 0 274 65 O 0 0 2 3 1 Solid Fuels 0 0 0 0 0 0 0 a Coal Mining 0 b Solid Fuel Transformation c Other please specify 2 Oil and Natural Gas 0 275 0 3 a Oil 0 0 0 b Natural Gas 86 c Venting and Flaring 188 2 1 1 1 Emissions dues la combustion fixe Les principaux sous secteurs Les principaux sous secteurs si ge d une combustion fixe sont les industries nerg tiques et les industries manufacturi res et de construction Les missions provenant de la combustion fixe ont t estim es 56 68 Mt Eq CO2 en 2000 soit 85 12 des missions totales du secteur nergie Le secteur des industries nerg tiques est la plus grande source d mission de la cat gorie de combustions de combustibles comptant pour 94 73 des missions totales de gaz effet de serre soit 57 62 Mt Eq CO2 Ce sous secteur inclut la combustion de combustibles fossiles pour la production d lectricit et le raffinage de p trole Les industries de production d lectricit et de chaleur contribuent hauteur de 99 83 des missions des activit s de combustion fixe en 2000 Cette cat gorie prend en compte les missions dues la production d lectricit seulement car la production de chaleur telle que d finit par U IPCC n existe pas
51. ENTRE 1380 ETIM au M di JE 4 D m P e Du m m mz m 1 hi JU EVOLUTION DES PREECIPITATIIORS DANS LA REGION DE SAR PEDRIO ENTRE 1890 ET 2100 li ll ANOMALIES DES PRECIPITATION DANG LA REGION DE SANS PECRO ENTRE TE ET 2100 EVOLUTION DES PRECITIAT DADES LA RECH DE ROM ENTRE ET zm odi Mw E ANOMALIES DES PR CIPITATIONS DANS LA REGION CE KONG EMTRE 1880 ET 2000 y W EWOLUTION DES PRECIPITATICINS DANS LA ARICA ENTRE THO ET 210 wi LE AMCMALES DES PRECIPITATIDINS DAMS LA REGION OF ABDUH ENTRE E GET HOD Hr vei L M Figure 27 Repr sentation graphique de l volution des pr cipitations et de la temp rature de 1990 2100 L valuation de l impact du changement climatique sur les ressources naturelles en C te d lvoire et l identification des mesures d adaptation ont t faites dans les secteurs suivants Agriculture Ressources en eau Sant humaine 3 2 Secteur de l agriculture Les risques li s l impact des changements climatiques en C te d lvoire dans les r gions de grande production des cultures p rennes comme le caf et le cacao dont l importance REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 111 dans l conomie ivoirienne est consid rable constituent de nos jours une probl matique laquelle des solutions doivent tre trouv es plus ou moin
52. Industrial processes 1 59 0 00 0 00 0 00 0 00 0 00 6 46 0 00 A Mineral products 1 59 0 00 0 00 2 23 0 00 B Chemical industry 0 00 0 00 0 00 0 00 0 00 0 00 0 00 C Metal production 0 00 0 00 0 00 0 00 0 00 0 00 0 00 D Other production 0 00 0 00 0 00 0 00 0 00 4 23 0 00 E Production of halocarbons and sulphur hexafluoride F Consumption of halocarbons and sulphur hexafluoride G Other please specify 0 00 0 00 0 00 0 00 0 00 0 00 0 00 3 Solvent and other product use 0 00 0 00 0 00 4 Agriculture 430 11 598 31 103 81 2 745 77 0 00 0 00 Enteric fermentation 232 97 B Manure management 3 47 21 17 0 00 C Rice cultivation 75 36 0 00 D Agricultural soils 574 26 0 00 E Prescribed burning of savannahs 49 79 0 62 22 27 1 306 81 0 00 F Field burning of agricultural residues 68 52 2 26 81 55 1 438 96 0 00 G Other please specify 0 00 0 00 0 00 0 00 0 00 5 Land use change and forestry 1 0 00 19 703 84 57 44 0 39 14 27 502 64 0 00 0 00 A Changes in forest and other woody biomass stocks 0 00 7 617 47 B Forest and grassland conversion 37 554 74 0 00 57 44 0 39 14 27 502 64 C Abandonment of managed lands 49 641 12 D emissions and removals from soil 0 00 0 00 E Other please specify 0 00 0 00 0 00 0 00 0 00 0 00 6 Waste 472 22 0 26 0 00 0 00 0 00 0 00 A Solid waste disposal on land 468 57 0 00 0 00 B Waste water handling 3 65 0 26 0 00 0 00 0 00 C Waste incineration 0 00 0 00 0 00 0 00 D Other please specify 0 00 0 00 0 00
53. S e Approvisionner en eau potable les populations rurales Eradiquer les maladies hydriques diarrh e choleras fi vre typhoide D velopper les cultures maraich res D velopper les fermes agropastorales R duire la corv e des femmes dans la recherche de l eau Fixer la population active e Promouvoir les nergies renouvelables GROUPE S CIBLE S Localit s non lectrifi es de plus de 4000 habitants n entrant pas dans le programme d lectrification des dix ans a venir et dot es d un forage BENEFICIAIRES FINAUX Les populations locales le personnel enseignant les minist res concern s et les op rateurs du secteur solaire RESULTATS ESCOMPTES e Am lioration du taux d acces l nergie Diversification des productions agropastorales Am lioration des conditions de vie des femmes Nette r duction du taux de mortalit Cr ation d emplois e R duction de l exode rural PRINCIPALES ACTIVITES Identifier les sites a lectrifier Sensibiliser les populations cibles R aliser les tudes d avant projets Elaborer le cahier des charges R aliser le projet e Suivre et valuer le projet COUT ESTIMATIF 900 000 EUROS REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 202 PROJET 3 INTITULE DU PROJET Projet de s chage solaire am lior des f ves de cacao SECTEUR D ACTIVITES Energie Agriculture Environnement LIEUX C te d Ivoire R gions moyen como sud bandama bas sassandra a
54. and areas The evaluation of the impact of climate change on C te d lvoire s natural resources and the identification of coping measures were made in the following areas Agriculture Water resources Human Health The agriculture sector The lvorian agriculture contributes 27 to the GDP employs 2 3 of the active population and provides with the agro industrial sector 40 of export incomes That important sector for the country is vulnerable to climate change namely subsectors like coffee and cocoa According to the study the area that is the most affected is the N ZI Como region the former cacao belt That belt moved gradually towards the center west region of the country with its deforestation effects and important population migration The water resource sector Cote d lvoire has an important potential of water resources It has a highly extended hydrographic network and four large rivers including the Bandama the only river not shared with a neighboring country The study conducted on the basin shows its vulnerability for the years to come The human health sector C te d lvoire is a tropical country it is exposed to various diseases related to the variations of climate parameters In this study malaria respiratory infection diarrheal diseases malnutrition measles have been analyzed based on the effect of temperature variation in the areas studied The study shows that there is a strong linkage between malaria and tempe
55. associ es Les processus indiquent que pour r aliser ce d veloppement les pays exigent l assistance et le d veloppement de la capacit humaine connaissance technique des comp tences en management le d veloppement des institutions et des r seaux appropri s avec l acquisition et l adaptation de mat riel sp cifique Le transfert de technologies en particulier des pays d velopp s aux pays en voie de d veloppement doit par cons quent fonctionner en priorit relever les d fis de mat riel de logiciel et de mani re id ale l int rieur d un cadre travaillant trouver de nouveaux chemins durables pour les conomies Les actions clefs pour le transfert des technologies d att nuation et d adaptation varient selon les secteurs Les gouvernements les acteurs priv s et les organisations communautaires sont tous impliqu s dans le transfert de technologies dans chaque secteur bien que leur r le et leur cadre d engagement diff rent l int rieur et travers les secteurs REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 164 Il est important de noter les caract ristiques sp ciales des technologies d adaptation L adaptation anticip e des futurs changements climatiques est confront e l incertitude au sujet de la localisation du pourcentage et l ampleur des impacts des changements climatiques D autre part ils pourraient r duire la vuln rabilit non pas seulement pour anticiper l
56. chimiques est de plus en plus r clam e par des riziculteurs et les planteurs des produits de rente notamment Caf Cacao Toutes ces activit s agricoles sont des sources potentielles d missions de gaz effet de serre principalement le m thane le monoxyde de carbone l oxyde d azote et l oxyde nitreux 2 4 3 M thodologies de calcul Les missions dans secteur agriculture ont t calcul es selon m thode du Niveau 1 car la majorit des donn es disponibles ne sont pas compl tes pour proc der aux calculs de Niveau 2 Par cons quent les facteurs d mission par d faut du GIEC ont encore t utilis s comme C tait le cas pour la 1 re Communication Nationale Les instituts et centres de recherche et universit s ont t sensibilis s a la n cessit de proc der a des travaux pour le calcul de facteurs d mission propres la C te d lvoire Certains chercheurs sont pr ts effectuer des travaux sp cifiques de recherche sur les facteurs d missions mais il se pose le probl me du financement l Etat de C te d lvoire qui vient de traverser une dure p riode de guerre ne pourra certainement pas tre capable de financer ce type de recherche ne faisant pas pour le moment partie des priorit s de reconstruction du pays apr s guerre Peut tre faudra t il initier des programmes de recherche sp cifiques financer par les grandes fili res agricoles ou par les autres secteurs concern s 2 4
57. climatiques En effet les tudes de vuln rabilit et d adaptation sont une composante essentielle des engagements sp cifiques pour les pays en d veloppement Par ailleurs la vuln rabilit particuli re de certains pays en d veloppement est reconnue ceux disposant de zones c ti res et ceux soumis a la s cheresse Or la vuln rabilit et la capacit d adaptation d un pays aux changements climatiques d pendent des capacit s sp cifiques au niveau de ce dernier Celles ci se traduisant par des moyens techniques administratifs sociaux conomiques financiers et scientifiques Il convient de rappeler que les besoins en renforcement des capacit s dans le domaine des changements climatiques ont fait l objet d une tude pour la mise en uvre de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques dans le cadre du Projet d Auto valuation Nationale des Capacit s Renforcer pour la Gestion de l Environnement Mondial Projet ANCR GEM 7 1 Evaluation des besoins en renforcement des capacit s dans le domaine des changements climatiques Dans le cadre de la mise en ceuvre des Conventions sur la Diversit Biologique la D sertification et sur les Changements Climatiques le Projet ANCR GEM a t initi pour valuer les besoins en renforcement des capacit s 7 1 1 Contexte et justification de l tude Le but du Projet d Auto valuation Nationale des Capacit s a Renforcer pour la Gestion
58. d mission par gaz a effet de serre de facon globale une pr sentation des tendances par secteur est impossible L estimation des missions de 1994 n ayant pas t faite par cat gorie de source une comparaison des missions sera faite avec les donn es de 1990 qui pr sentent une estimation beaucoup plus d sagr g e Les missions de dioxyde d azote n ont n anmoins pas t estim es en 1990 70 0 35 60 0 3 50 0 25 L p g 9 2 CO2 e 15 ms CH4 N20 20 0 1 10 0 05 E 0 1990 1994 2000 Figure 12 Emission de gaz effet de serre directs de 1990 2000 Tableau 10 Emission totale des GES du secteur nergie 2000 60 371 4 076 57 566 1 0 137 18 5 1018 56 449 81 0 89 0 09 133 79 17 83 4 46 311 45 1116 44 0 03 0 01 2 98 0 30 0 09 706 10 178 0 0 1 8 0 639 REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 64 SECTORAL REPORT FOR NATIONAL GREENHOUSE GAS INVENTORIES Gg GREENHOUSE GAS SOURCE AND SINK CATEGORIES CH4 NOx CO NMVOC 502 3 Transport 2 191 5 0 0 23 71 14 2 313 a Civil Aviation 6 8 0 0 0 0 0 b Road Transportation 2 101 1 0 0 22 70 13 c Railways 19 5 0 0 0 0 0 d Navigation 64 0 0 0 1 0 e Other please specify Pipeline Transport 4 Other Sectors 435 16 0 8 350 24 106 a
59. d veloppement mais galement d gager les moyens financiers pour faciliter le transfert de technologies propres L expression de transfert de technologies englobe la communication de savoir de connaissances et de m thodologies de production et de distribution de biens et de services il ne s agit pas simplement de transf rer les quipements ou les moyens de produire les quipements le hard mais aussi de mettre la disposition des utilisateurs entreprises populations gouvernements etc l ensemble des moyens n cessaire pour ma triser les technologies introduites soft Les changements climatiques posent un probl me mondial qui appelle une solution l chelle de la plan te Les pays d velopp s sont les principaux responsables des missions pass es et actuelles de gaz effet de serre Toutefois alors que les missions par habitant dans les pays industrialis s devraient probablement se stabiliser les missions annuelles des pays en d veloppement continuent d augmenter de mani re constante et devraient atteindre le niveau des pays d velopp s un moment ou un autre dans la premi re partie de ce si cle Les pays en d veloppement devront pouvoir acc der des technologies respectueuses de l environnement pour limiter les missions d coulant du d veloppement de leurs conomies Ces technologies sont indispensables pour mettre en place des infrastructures faible niveau d missions Les
60. de l Environnement Mondial est de formuler une strat gie et un plan d action int gr e en vue du renforcement des capacit s en mati re de mise en uvre nationale des conventions internationales en particulier celles relatives aux trois conventions cit es plus haut En effet l application de ces conventions pose la C te d Ivoire de nombreuses questions intersectorielles qui doivent tre trait es de mani re concomitante Selon document de synth se ANCR GEM 2005 la synergie recherch e doit graviter autour i de la collecte la gestion et suivi des donn es ii du cadre l gislatif r glementaire et institutionnel iii du d veloppement et du transfert de technologies iv des instruments financiers et leurs m canismes de mobilisation v de l ducation et enfin vi des incertitudes REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 183 scientifiques sur les connaissances partir de ce r sultat furent identifi s des besoins prioritaires en renforcement des capacit s pour la mise uvre de ces conventions C est en vue d une analyse approfondie de ces besoins que le Comit Restreint du projet ANCR GEM a commandit la pr sente consultation dont les objectifs sont rappel s dans la section ci apr s 7 1 2 Objectifs de l tude Cette tude est confi e trois experts nationaux en sociologie conomie et environnement L objectif g n ral est de faire une analyse approfond
61. de la Marahou des Lacs du N zi como des Lagunes du Worodoufgou et du Sud Bandama 3 3 6 Moyens conceptuels Cette tude vise valuer les effets du changement climatique sur les ressources en eau travers le d bit la temp rature T les pr cipitations P l insolation S dans le cas pr cis du Bassin versant du Bandama l on se servira des mod les de circulation g n rale et le mod le de gestion des ressources en eau WATBAL 3 4 Secteur sant humaine 3 4 1 Evolution comparative des donn es climatiques et sanitaires Les donn es climatiques exploit es dans cette tude porte sur la pluviom trie et la temp rature relev es dans les principales r gions de C te d ivoire sur une p riode de cinq 5 ans Ses donn es nous ont t mises disposition par le Bureau du Projet changement climatique du minist re de l environnement des Eaux et For ts Les donn es sanitaires proviennent des rapports annuels sur la situation sanitaire de la Cote d lvoire de 1996 2000 Les maladies concern es par notre tude sont celles dont nous disposons de suffisamment d informations sur la p riode concern e et potentiellement influenc es pas les changements du climat et de l environnement La r gion du sud Ville Abidjan Temp rature Paludisme Infections respiratoires Rougeole amp E E E a E E m ER Maladies diarrh iques Malnutrition
62. de mesures d urgences li es aux v nements climatiques extr mes Il apparait particuli rement n cessaire de renforcer le syst me sanitaire des zones d habitation des populations les plus vuln rables pour leur permettre de faire face aux REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 139 cons quences des v nements climatiques majeurs inondations glissement de terrains temp tes ainsi que des pid mies graves de grande ampleur Le suivi et l valuation des actions Les actions mises en uvre en vue de l att nuation des effets du changement climatique devront tre valu es afin d appr cier l tat de sant des groupes vuln rables et l efficacit des diff rentes interventions Des indicateurs sp cifiques au changement climatique portant sur les causes les effets les actions de lutte l volution dans le temps devront tre d finis et faire l objet d une surveillance r guli re La promotion des partenariats interdisciplinaires Pour donner aux actions d valuation de la vuln rabilit et l adaptation des populations ivoiriennes aux changements climatiques une port e et une efficacit plus grande un partenariat interdisciplinaire devrait tre tabli Ce partenariat devra r unir les minist res en charge de la sant publique de l environnement et de la protection civile Leurs actions coordonn es devront permettre la mise en uvre d un plan d action en m
63. des missions Les missions du secteur transport ont augment de 1 Mt Eq CO 83 33 de 1990 2000 figure 13 2 50 2 00 1 00 Mt CO2 e 0 50 0 00 1990 2000 Figure 14 Emissions totales en Eq CO2 du secteur transport A partir de la consommation d nergie du secteur transport par activit en 1990 une estimation des missions de ce secteur par sous secteur a donc t faite La figure 14 pr sente les missions de 1990 2000 1 00 1990 2000 0 50 0 00 HL Aviation Transport Transport Navigation Civil Routier ferroviaire Figure 15 Emissions totales en Eq CO du secteur transport par sous secteur en 1990 et 2000 REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 67 Les missions du transport routier ont t multipli es par 8 entre 1990 et 2000 soit une augmentation de plus 677 1 83 Mt Eq CO2 Cette tendance est fortement impact e par l importation des v hicules France au revoir gt Selon la SICTA consid rant un taux annuel d immobilisation de 10 nous avons une augmentation de plus de 60 du parc roulant depuis 1993 jusqu en 2000 Les missions de dioxyde de carbone CO2 sont la plus grande source d mission de ce secteur et elles sont le fait des v hicules particuliers v hicules de tourisme Les valuations des missions de l aviation civile transports a riens domestiques montrent une nette volution des missions de 1990 2000 Les missi
64. des GES 2000 Country Inventory Year C te d Ivoire 2000 National greenhouse gas inventory of anthropogenic emissions by sources and removals by sinks of all greenhouse gases not controlled by the Montreal Protocol and greenhouse gas precursors Greenhouse gas source and sink CH N20 NO co NMVOCs SO categories Gg Gg Gg Gg Gg Gg Gg Gg 60 19 1 3 4 Total national emissions and removals 372 31 703 84 254 94 599 35 290 49 771 10 51 30 079 55 60 4 1 Energy 370 72 0 00 291 57 0 29 168 98 447 14 44 84 079 55 A Fuel combustion sectoral approach 60 370 72 16 92 0 29 168 77 446 84 42 76 4076 43 1 Energy Industries 57 566 28 0 93 0 10 136 77 18 13 4 54 1 017 61 2 Manufacturing industries and construction 177 94 0 06 0 01 0 66 7 55 0 11 639 48 3 Transport 2 191 50 0 24 0 02 23 24 71 48 13 70 2 313 15 4 Other sectors 435 00 15 69 0 17 8 10 349 68 24 40 106 18 5 Other please specify 0 00 0 00 0 00 0 00 0 00 0 00 0 00 B Fugitive emissions from fuels 0 00 274 65 0 20 0 30 2 09 3 13 1 Solid fuels 0 00 0 00 0 00 0 00 0 00 2 Oil and natural gas 274 65 0 20 0 30 2 09 3 13 2 Industrial processes 1 59 0 00 0 00 0 00 0 00 0 00 6 46 0 00 A Mineral products 1 59 0 00 0 00 2 23 0 00 B Chemical industry 0 00 0 00 0 00 0 00 0 00 0 00 0 00 C Metal production 0 00 0 00 0 00 0 00 0 00 0 00 0
65. des immigrants provient de 4 autres r gions qui sont les r gions de la Vall e du Bandama 21 8 du N Zi Como 20 0 des Lacs 9 3 et des Lagunes 7 9 soit 59 des immigrants de la r gion la r gion des Lagunes recoit des immigrants de toutes les autres r gions du pays sans grands carts entre la plupart d entre elles Les r gions suivantes se distinguent par l importance de la proportion des immigrants Il s agit des r gions de La Vall e du Bandama 12 du N Zi Como 10 3 et de l Agn by 9 2 REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 115 La r gion du Moyen Cavally est aliment e en immigrants par les r gions de la Vall e du Bandama 17 1 du N Zi Como 11 7 des Montagnes 19 4 et des Lagunes 8 3 Les r gions de la Vall e du Bandama 19 1 des Lacs 13 4 des Lagunes 12 4 et des Savanes 7 3 sont les principales pourvoyeuses d immigrants pour la r gion du Fromager Analyse de l auteur La remarque la plus importante dans le cadre de notre tude est que parmi les r gions a migrations lev es N Zi Como Zanzan Lacs Moyen Como le N Zi Como d tient la plus forte proportion d migr s 62 Remarque Les indices migratoires du Tableau 23 corroborent les donn es pr c dentes 39 8 pour la r gion du N Zi Como L indice de solde migratoire est g n ralement positif pour les r
66. du secteur d chet de l ann e 2000 Gg GAZ A EFFET DE SERRE CATEGORIES Emission en Eq CO G8 SOURCE ET PUITS CO CH N20 NO CO NMVOC Total des missions du secteur d chets NA 472 21 0 26 NA NA NA D chets solides mis en d charge NA 468 56 0 00 NA NA NA B D chets liquides NA 3 65 0 26 NA NA NA 1 D chets liquides industriels NA 1 88 NA NA NA NA 2 D chets liquides Domestiques NA 1 77 0 26 NA NA NA D chets d Incin ration NA NA NA NA NA NA D Autres pr ciser NA NA NA NA NA NA Tendances Les missions de m thane de 2000 9916 59 Gg Eq CO sont respectivement plus lev es que celles de 1990 qui taient de 7771 Gg Eq CO et celles de 1994 valu es 8447 Gg Eq CO En effet on observe une augmentation de 2145 Gg Eq CO entre 1990 et 2000 puis 1469 Gg Eq CO entre 1994 et 2000 REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 105 2 6 2 Description des cat gories sources D chets solides mis en d charge La d composition ana robie des d chets organiques contenus dans les Sites de D charge de D chets Solides SDDS est un processus complexe qui conduit des missions de biogaz dont le m thane CH et le dioxyde de carbone sont les principaux gaz Les d chets organiques se d composent une vitesse d croissante et leur d composition compl te n est obtenue qu au terme de nombreus
67. elle ne constitue pas le facteur principal de d forestation influence la d gradation des ressources ligneuses Le bois constitue encore la principale source d nergie des m nages soit 94 de la consommation d nergie 77 pour le bois de feu et 17 pour le charbon de bois Estimation du carbone lib r par la combustion hors site 6 741 20 kt C Estimation de la quantit totale de carbone lib r e par la combustion sur et hors site 10 830 42 Kt C Estimation du carbone lib r par la d composition de la biomasse La biomasse en d composition comprend la biomasse ligneuse provenant des parties non utilis es par les exploitants forestiers branches et branchettes troncs et racines corces etc les ligneux abattus par l agriculture industrielle h v a palmiers et cocotiers en particulier pour les replantations La quantit de biomasse laiss e en d composition a t difficilement valu e cause du manque de chiffres Ainsi les donn es par d faut ont t utilis es Pour estimer le carbone lib r par la d composition de la biomasse les donn es sur la conversion des terres de la section 6 3 1 ont t utilis es Ainsi que les valeurs par d faut de la biomasse apr s conversion 10 t ms ha pour la r gion tropicale humide REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 100 La fraction de biomasse laiss e pour d composition est de 0 5 La fraction de carbone de la
68. en moyenne annuelle 4 4 3 1 3 3 1 5 3 9 2 1 1 9 PIB courant SCN 93 8205 8606 8896 8745 9012 9308 9749 PIB constant SCN 93 7640 8068 8489 9006 8896 9148 9472 Exportations de biens et services 3339 4084 3727 4058 4497 4874 4605 Importations de biens et services 2695 2788 2969 3341 3967 3975 4116 Croissance du PIB 100 1996 0 12 1 67 1 36 1 2396 1 72 1 52 1 77 Encours de la dette ext rieure 6158 6156 5486 4851 4667 4475 4100 Arri r s de la dette ext rieure 384 281 664 1094 1553 1984 2297 Stock de la dette ext rieure 6542 6437 6151 5945 6220 6459 6397 Source INS Direction de la Dette 1 7 2 2 Principaux secteurs d activit L conomie du pays repose sur l agriculture dont le secteur emploie deux tiers de la population active et contribue hauteur de 20 son PIB La C te d lvoire est parmi le plus grand producteur de cacao et un des plus grands exportateurs du monde de graines de cacao de caf et d huile de palme et la production de caoutchouc a augment substantiellement ces REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 48 derni res ann es Certaines activit s d extraction ont lieu dans le pays notamment l or les diamants et le nickel Mais durant l ann e 2005 le Conseil de S curit de l ONU interdit l exportation des diamants car elle a financ les achats d armes utilis es dans les diff
69. enseignement et de recherche qui lui sont assign s l UAA comporte REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 149 quatre 4 Unit s de Formations et de Recherche UFR une 1 Unit R gionale d Enseignement Sup rieur URES qui lui est rattach e deux 2 Ecoles deux 2 Centres de Recherche qui d veloppent des programmes d enseignement et de recherche dans des disciplines sp cifiques en ad quation avec la reforme de l Enseignement sup rieur Ce sont l UFR des Sciences de la Nature SN l UFR des Sciences et Gestion de l Environnement SGE l UFR des Sciences Fondamentales et Appliqu es SFA l UFR des Sciences et Technologie des Aliments STA l URES Unit R gionale d Enseignement Sup rieur de Daloa l URES Unit de Recherche d Enseignement Sup rieur de Korhogo l Ecole Pr paratoire des Sciences de la sant EPSS le Centre de Formation Continue d Abobo Adjam le Centre de Recherche en Ecologie CRE avec ses 3 stations Lamto Tai et Como l Institut de Recherche en Energie Nouvelle IREN 4 1 6 LAMTO Historique des diff rents programmes de recherche de LAMTO Programme Biologique International ou PBI 1968 1978 Le but initial des recherches conduites Lamto furent l analyse de la composition de la structure et du fonctionnement d une bioc nose compl te la savane Palmier R n
70. et la privatisation des entreprises agro industrielles Le retour des jeunes aux activit s de la terre pr c d de la r solution des principales contraintes relatives la formation au financement et au foncier REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 167 La promotion du monde paysan et des dynamismes locaux en favorisant l mergence d organisations professionnelles agricoles OPA La formation et l ducation du monde paysan Depuis 1998 le minist re en charge de l agriculture responsable de la r alisation de cette nouvelle politique a effectu les actions suivantes La diversification des exportations agricoles Le soutien la transformation des produits agricoles La relance de la production animale par le soutien aux efforts de d veloppement de l levage de la p che et de l aquaculture Objectif vis couverture 80 des besoins nationaux La poursuite du d veloppement des infrastructures rurales la cr ation de VANADER Agence Nationale d Appui au D veloppement Rural soci t d encadrement cela s ajoute la cr ation de projets de d veloppement int gr au b n fice des r gions les plus d favoris es L encadrement du monde paysan Dans la mise uvre de cette politique un sous secteur de l Agriculture savoir les sols agricoles seraient le centre d int r t de cette r flexion En effet ces sols cultiv s produisent natu
71. et de la Soci t Equipe de Physique Atmosph rique UFR des Sciences des Structures de la Mati re et de la Technologie Equipe de Sciences de la Terre UFR des Sciences de la Terre et des Ressources Mini res Equipe de Botanique et Foresterie UFR Biosciences Equipe de Math matique UFR des Math matique et de l Informatique Laur at en 1995 de l appel d offre du R seau T l d tection de l AUPELF UREF travers le projet Etude par T l d tection de la vuln rabilit de l eau sous l influence de d gradation des param tres environnementaux dans le prolongement du Fouta Djalon l Ouest de la C te d Ivoire IL a t rig en Laboratoire Associ Francophone LAF N 401 Le CURAT est dot d un si ge en 2 b timents quip s de 11 bureaux une salle de conf rence et 2 salles d informatique Un r seau intranet type client serveur permet le partage des donn es et une meilleure utilisation des ressources REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 148 Le CURAT est le premier institut universitaire de T l d tection et de Syst me d Information G ographique en C te d Ivoire C est le centre universitaire le mieux quip en mat riels informatiques ordinateurs logiciels de gestion des donn es de traitement num rique d images et de Syst mes d Information G ographique Il est l un des premiers centres qui suscitent le plus d int r t scientifique dans les milie
72. et l Oxyde Nitreux N20 Les GES indirects sont les Compos s Volatils Non M thaniques COVNM le Monoxyde de Carbone CO le peroxyde d azote NO le peroxyde de soufre SO l hexafluorure de soufre SF Emissions de GES directs Dans cette tude les missions de l Oxyde Nitreux N20 constituent la v ritable source d mission des GES de l ann e 2000 de la C te d ivoire avec 186 799 88 Gg Eq CO soit 73 49 suivi du Dioxyde de carbone CO et de m thane CH4 Ces derniers GES sont respectivement estim s 40 668 47 Gg Eq CO soit 16 09 et 26 353 69 Gg Eq CO soit 10 42 Emission de CO2 par secteur Le CO est plus mis dans le secteur de l Energie Il est estim 60370 72 Gg Eq CO soit 100 des missions car seuls 1 59 Gg EqCO qui sont mis par le le secteur des proc d s industriels Emission de M thane CH4 par secteur Le secteur des d chets met plus de m thane CH avec une mission estim e 9 916 59 Gg EqCO soit 37 63 L Agriculture constitue la seconde principale source d mission de m thane avec 9107 86 Gg EqCO soit 34 56 suivi de l Energie qui met 6122 90 Gg EqCO soit 23 23 Le secteur de l utilisation des terres changement d affectation des terres et foresterie n met que 1206 34 Gg EqCO soit 4 58 L mission de m thane dans le secteur des proc d s industriels est nulle Emission d Oxyde Nitreux N20 Ce gaz trouve sa principale source d mission dans l
73. gaspillage des ressources REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 185 Contraintes lacunes et faiblesses Besoins en renforcement de capacit s Actions possibles mener M connaissance par les acteurs du contenu de la CNI et de la Strat gie nationale de mise en uvre de la CCNUCC e Information et sensibilisation de tous les acteurs sur CNI et la Strat gie Nationale de mise en uvre de la CCNUCC e Diffusion de la CNI et de la Strat gie Nationale de mise en ceuvre de la CCNUCC Sensibiliser et former de tous les acteurs sur la CNI et la Strat gie Nationale de mise en ceuvre de la CCNUCC Reproduire et diffuser la CNI et la Strat gie Nationale de mise en ceuvre de la CCNUCC l intention des acteurs cl s Concevoir laborer et diffuser des d pliants sur la CNI et la Strat gie Nationale de mise en ceuvre de la CCNUCC l intention d autres acteurs des ONG et du public Faible capacit des structures publiques et priv es et des ONG saisir les opportunit s quioffrent la CCNUCC et le PK Information sensibilisation des structures techniques des industriels et des ONG sur les opportunit s et les avantages qu offre la mise en uvre de la CCNUCC et particuli rement MDP Sensibiliser et former les institutions techniques de l Etat sur les opportunit s et les avantages qu offrent la CCNUCC et le MDP Sensibiliser et former les ind
74. l Office lvoirien des Parcs et R serves OIPR envisage cette action pilote de conservation des parcs nationaux et r serves par le bornage la cl ture et ou le reboisement avec des essences d arbres autochtones permettant de mat rialiser les limites de ces aires prot g es et d en faciliter la s curisation Cette action pilote associe les populations la base leur donnant ainsi les moyens d am liorer leurs conditions de vie tout en participant la gestion d un patrimoine national et mondial commun 2 BENEFICIAIRES ET GROUPES CIBLES DU PROJET La communaut nationale et internationale qui b n ficiera des services environnementaux li s la diminution du taux de d forestation le maintien du stock de carbone la conservation de la biodiversit des for ts la diminution de la pression sur les animaux sauvages la conservation de la faune sauvage l existence d espaces pour le tourisme cologique Les populations vivant autour des parcs et r serves qui repr sentent plusieurs centaines de communaut s rurales organis es ou non auront des b n fices sociaux qui am lioreront leur qualit de vie Ils tireront profit des activit s de sensibilisation et d ducation aux enjeux de la conservation de la promotion de pratiques agricoles durables notamment l agroforesterie de la formation li e a cette pratique d emplois et de la possibilit qui leur est offerte de s impliquer dans la conservation et l exploitatio
75. la raffinerie plut t que de la production du p trole Le pays n en dispose pas moins de r serves de p trole brut estim es 25 milliards de barils et de r serves utilisables de gaz valu es au moins 23 milliards de m3 La d couverte de p trole et gaz exploitables dont le groupe Esso Shell est l origine remonte aux ann es 1970 Des concessions d exploitation sont ensuite accord es plusieurs autres grandes compagnies p troli res par le Gouvernement ivoirien Mais travers la soci t d tat Petroci Soci t nationale d op rations p troli res de la C te d Ivoire l tat demeure propri taire des gisements d couverts et prend des participations au sein de ces groupes En 2005 avec 3 9 millions de tonnes le sous secteur de l hydrocarbure enregistre une hausse g n rale la plus importante du secteur industrie La production de gaz s tablit 1 742 3 millions de m3 tandis que la production de p trole gr ce au champ Baobab du bloc CI40 atteint le niveau de 80 000 barils par jour fin mars 2006 largement capables de couvrir la consommation journali re estim e a 25 000 barils La m me ann e les exportations de produits p troliers augmentent de 22 6 pour se chiffrer 3 242 1 millions de tonnes En 2008 avec 50 000 barils par jour en moyenne la C te d Ivoire ne peut tre consid r e pour l heure comme un producteur strat gique de p trole en Afrique comparativement la REPUBLIQUE DE C
76. orientation de la politique foresti re Cette nouvelle politique foresti re participe de la volont de concilier les pr occupations environnementales de ces int r ts socio conomiques par la prise en compte de la conservation de la biodiversit et du niveau de vie des populations rurales Les axes prioritaires de cette orientation augurent d un bien tre de ces populations La d forestation s est ralentie depuis une dizaine d ann es mais reste toujours largement sup rieure aux possibilit s de r g n ration de la for t naturelle De plus le bois couvre une partie des besoins en nergie des m nages L utilisation domestique de combustibles ligneux augmente avec l accroissement de la population et constitue une cause majeure de d boisement surtout en savane et au voisinage des centres urbains 1 4 2 Les parcs nationaux et r serves naturelles Les aires prot g es regroupent les parcs nationaux et r serves naturelles int grales ou partielles de faune ou de flore ainsi que les r serves volontaires Les r serves int grales et les parcs nationaux font partie du domaine public de l Etat Il en est de m me de certaines r serves partielles Les aires prot g es couvrent une superficie de 2 072 204 ha et constituent un chantillon repr sentatif des cosyst mes du pays Le taux de d gradation de ces habitats est variable d une aire a l autre parc de Tai moins de 1 parc de la Marahou entre 18 et 20
77. principal de la CCNUCC comme formul dans L Article 2 exigera de l innovation technologique et le transfert universel la r alisation des technologies incluant le savoir faire pour l att nuation de l mission de gaz effet de serre Le transfert de technologies pour l adaptation aux changements climatiques est galement un l ment important de r duction de la vuln rabilit aux changements climatiques Ces innovations technologiques doivent se produire assez rapidement et s tendre sur une p riode de temps pour permettre aux concentrations de gaz effet de serre de se stabiliser et de r duire la vuln rabilit aux changements climatiques La technologie pour att nuer et s adapter aux changements climatiques devrait tre la technologie saine pour l environnement et supporter un d veloppement durable Un d veloppement durable l chelle globale exigera des techniques radicales et des changements li s aux pays d velopp s et aux pays en d veloppement comme la C te d Ivoire Le d veloppement conomique est plus rapide dans les pays en d veloppement mais cela ne sera pas durable si ces pays suivent l historique de l mission de gaz a effet de serre lanc par les pays d velopp s Le d veloppement et la connaissance moderne offrent beaucoup d opportunit s pour viter les pratiques court terme du pass et progresser plus rapidement vers de meilleures technologies techniques et institutions
78. production a t de 136 554 58 tonnes tandis que la consommation de bitumes a t de 8461 tonnes Le bitume produit par la SMB comprend le bitume dur le bitume flux et le cut back Le bitume dur poss de diff rents niveaux de p n trabilit 40 50 60 70 et 80 100 Leur densit 15 varie de 1 1 07 Les bruts trait s par la SMB sont BACHAQUERO MAYA REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 79 17 MARLIM et HAMACA Le cut back est m lang avec du k ros ne et ou du gas oil pour constituer la 1ere couche du bitumage de chauss e 2 2 2 2 M thodologie Les donn es de production et de consommation de bitumes ont t obtenues aupr s de la SIR Soci t lvoirienne de Raffinage qui approvisionne la SMB en brut Les facteurs d missions sont tous des facteurs d mission par d faut du GIEC Conform ment aux bonnes pratiques les missions ont t calcul es l aide de la m thode de niveau 1 qui est bas e sur l utilisation des donn es d activit collect es et des facteurs d mission par d faut indiqu dans le guide d inventaire du GIEC pour la cat gorie 2 6 Les missions de CO2 ont t directement obtenues aupr s de la SIVOA Le dioxyde de carbone produit par la SIVOA est essentiellement utilis dans la fabrication de boissons gazeuses Il est donc suppos tre mis durant l ann e de sa production 2 2 2 3 Incertitudes et S ries Tempo
79. r serve de dalhia fleur r alisation de reboisements p rim trales autour de la r serve de dalhia fleur d veloppement d un r seau d informateurs pour am liorer la s curisation des limites sensibilisation sur les changements climatiques et la gestion durable des parcs et r serves sensibilisation sur nouveau cadre institutionnel favorisant la participation des communaut s locales dans la gestion des parcs et r serves sensibilisation des populations sur les activit s alternatives la destruction des ressources naturelles sensibilisation sur les opportunit s de d veloppement et de financement de micro projets g n rateurs de revenus REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 209 Activit 1 2 Cr er une base de donn es num riques g o r f renc es sur les parcs et r serves TACHES RELI ES L ACTIVIT acquisition d images satellites am lioration du syst me d information g ographique SIG de L OIPR production des cartes des parcs et r serves Activit 2 2 Etablir Le sch ma organisationnel local favorisant le r le des communaut s locales dans la gestion participative des parcs et r serves TACHES RELI ES L ACTIVIT mise en place des instances de concertation OIPR communaut s villageoises et collectivit s locales organisation des r unions de concertation pr paration des quipes villageoises
80. ration internationales La force motrice et la base l gale des efforts internationaux sur le syst me de protection du climat est la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques CCNUCC Soucieux de pr server l environnement pour les g n rations futures la C te d Ivoire s est engag e dans ce cadre d fini par cette convention Ainsi elle a ratifi CCNUCC en 1994 en tant que pays non Annexe de la Convention Par cons quent le pays est tenu par l article 12 de la Convention Cadre de r aliser une Communication Nationale devant contribuer la lute contre les changements climatiques Le pays labor la communication initiale en 2001 en tant qu instrument de politique dans le domaine des changements climatiques Cette Communication tout en faisant l inventaire des gaz effet de serre fixe la vision du pays pour les prochaines ann es pour faire face aux impacts des changements sur le d veloppement du pays d une part et d termine la responsabilit mondiale de la C te d lvoire en tant que pays non Annexe d autre part Conform ment aux principes et obligations de la CCNUCC notre Seconde Communication s articule autour des points suivants Le Contexte National lvoirien situe le pays par rapport son profil g ographique climatique et d mographique Il informe aussi sur les caract ristiques des secteurs et sur les pratiques et politiques ayant plus d interactions avec les changem
81. s d centralis es Il faut donc concevoir une politique d information de sensibilisation de formation des lus de l administration et des professionnels des diff rents secteurs agriculture b timents et travaux publics tourisme sant et m me les partis politiques sur la compr hension et les cons quences des changements climatiques REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 158 Il faudra favoriser les changes entre la communaut scientifique et les acteurs au d veloppement en mettant a contribution les structures d observation et de mesure et les institutions de recherche de formations existantes SODEXAM DHH CNRA ANADER Universit s INP HB 4 3 7 Financer l adaptation Une valuation aussi pr cise que possible des co ts des impacts et de l adaptabilit doit tre men e Ceci permettra aux d cideurs de faire la comparaison entre avantages et co t et lui donner les outils d aide la d cision Les opportunit s de financements au niveau bilat ral et multilat ral FEM Banque Mondiale PNUE PUNUD BAD CEDEAO etc doivent tre exploit es de facon optimale partir des projets Au niveau local il faut d velopper une politique incitative de financement des mesures d adaptation aux changements climatiques 4 3 8 Promouvoir des instruments l gislatifs et r glementaires L Etat de C te d Ivoire a pris un certain nombre de textes l gislatifs et r glementaire bas e sur
82. sont inexistantes en C te d lvoire Les cat gories de source 2 C 1 Production de fer et acier 2 C 2 Production de ferroalliages 2 C 3 Production d aluminium et 2 C 4 Production de carbure 2 C 5 Autres produits chimiques sont inexistantes en C te d Ivoire 2 2 5 Autres productions 2 2 5 1 Description des cat gories de source Dans cette cat gorie ce sont les missions de COVNM dues proc d s de fabrication d aliments et de boissons n cessitant une fermentation qui sont consid r s Le CO2 g n r pendant ces proc d s n est pas pris en compte conform ment aux directives du GIEC On consid re qu il sera s questr durant la prochaine saison de v g tation Production de pulpe et p te papier 2 D 1 La production de pulpe et p te papier est inexistante Un projet avait t envisag dans les ann es 1980 puis abandonn La mati re premi re utilis e pour fabriquer le papier est import e Production de conserves de thon Deuxi me exportateur mondial de conserves de thon la C te d Ivoire compte 3 usines P che et Froid C te d lvoire SCODI et CASTELLI qui transforment le thon congel en conserve et l exportent sous r gime ACP vers l Union Europ enne L excellente position g ographique et la qualit des services assur s par le port thonier d Abidjan en font le deuxi me port thonier de l Atlantique avec 110 000 tonnes en 2001 juste apr s celui de Victoria Seychelles L usi
83. subvention de l tat ou des partenaires REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 138 Lutte contre les maladies diarrh iques L am lioration de l approvisionnement en eau potable et les actions d assainissement du milieu permettront de r duire le taux d incidence des maladies diarrh iques Ces actions devront tre prioritairement r alis es dans les populations les plus vuln rables aux effets du changement climatique Lutte contre les maladies respiratoires Pour limiter la fr quence des maladies respiratoires influenc es par le climat il convient de limiter l exposition des individus de dangereux polluant de l air de pr voir les v nements potentiels et pr parer les services de sant Des normes respectant les valeurs du guide de l OMS pour la qualit de l air doivent tre mises en vigueur pour limiter l exposition a la pollution de l air et aux effets li s au changement climatique Lutte contre les autres maladies influenc es par le climat Selon HAINES diff rentes autres maladies telles que la trypanosomiase la leishmaniose les filarioses l amibiase aujourd hui restreintes aux zones tropicales sont li es la temp rature et pourraient th oriquement tre affect es par le changement du climat Pour plusieurs de ces maladies il existe un programme national qui d finit la politique de lutte Les acteurs de ces programmes devront tre form s l insta
84. te d Ivoire ac Centre de Formation Continue CIAPOL ini einen e Centre lvoirien Anti Pollution Es M Compagnie lvoirienne d Electricit CILSS sinistre African Centre of Meteorological Applications for Development CIPREL jcc s nat Compagnie lvoirienne de Production d Electricit CNRA mets titine Centre National de Recherche Agronomique ENT Comit National de T l d tection et d Information G ographique A Centre Suisse de la Recherche Scientifique CRE Centre de Recherche Ecologique DEDE D partement Etude D veloppement et Environnement DMN iri es etii Sa Direction de la M t orologie Nationale Direction des Statistiques de Documentation EDAT sora Va Ecole Doctorale Africaine de T l d tection A S Ecole Pr paratoire aux Sciences de la Sant FEM PET PI p Fond pour l Environnement Mondial EMI I i RES REEL Fond Mon taire International ENDE curia tU Fond National de l Environnement CESA Gaz Effet de Serre Glucosa Groupe Intergouvernementale d Expert sur l Evolution du Climat REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 iv GIBE Gestion Int gr e des ressources en Eau INSAAC sas ciao adoran Institut National Sup rieur d arts et d actions Culturelles INP EB ss seen Institut National Polytechnique Houphou t Boigny sen nee sen ee tte Institut National de la Statistique
85. techniques de cultures itin rantes sur br lis conna t une mutation significative au contact des nombreux commer ants Mand d origine soudanaise attir s par la kola des pays Toura Dan Mahou B t Gouro et Anno zones foresti res du centre ouest et du nord ouest de la C te d Ivoire mais galement par l or des pays S noufo autour de Kong Djimini et Lobi nord et nord ouest de la C te d lvoire L conomie traditionnelle connait d une mani re g n rale deux modes de productions d une part le mode de production lignager plus pr sent dans les soci t s lignag res dont l unit conomique de base est le lignage tourn pour l essentiel vers l autosubsistance et d autre part le mode de production esclavagiste plus caract ristique des soci t s tatiques et dont la cl de vo te est l esclave exploit en vue de profits conomiques 1 7 2 5 conomie de traite Au contact de la soci t coloniale qui s installe apr s les premi res explorations des Joao de Santar m et Pedro Escobar 1470 1471 suivies de celles des Hollandais la fin du XVIe si cle puis de celles des Fran ais et des Anglais au XVlle si cle le territoire entre dans une agriculture de profit qui se superpose a des activit s commerciales bas es sur les produits tropicaux et sur la traite n gri re s agissant des populations du littoral La colonisation du pays conduit la d sorganisation de l agriculture traditionnelle
86. techniques et au plan national par le CNSCC CI e Organisation des structures d tentrices de donn es en syst mes r gionaux de collecte de compilation et d archivage coordonn par la Direction des politiques environnementales et de la coop ration Prendre des arr t s minist riels et interminist riels attribuant la coordination des syst mes sectoriels aux directions techniques et la coordination du syst me national au CNSCC CI Organiser les structures d tentrices de donn es en syst mes r gionaux de collecte de compilation et d archivage coordonn par la Direction des politiques environnementales et de la coop ration Faible prise en compte des CC dans la prise de d cision dans l laboration et la mise en ceuvre des politiques de d veloppement Int gration des CC dans les politiques et strat gies de d veloppement Sensibiliser et former les d cideurs sur les CC Absence de synergie au niveau de la mise en oeuvre des Conventions sur la d sertification la diversit biologique et sur les CC Cr ation d un cadre de concertation des Points Focaux des diff rentes conventions et du FEM pour une mise en uvre synergique des trois Conventions Former les Points Focaux des conventions sur la notion de mise en ceuvre synergique Tenir des s ances de concertations p riodiques des Points Focaux de conventions et du FEM pour harmoniser leurs activit s de mani re viter le
87. the Guides to Sound Practices GSG and those coming from the 2000 census The data from agriculture are generally estimated on the basis of sector surveys This is also the case for forestry and ATCATF The data from waste and industrial processes sectors are also estimated but on the basis of in situ observations in the absence of official data Emission factors EF are generally used by default and do not reflect the reality on the ground nor do they reflect country peculiarities Vulnerability and Adaptation Due to its geographic setting and level of socio economic development C te d lvoire is highly vulnerable to the impacts of climate change Projections made in this study show that some areas are highly vulnerable to climate change especially on the NE SW diagonal Climate observations made in the framework of vulnerability studies show that climate pockets undergoes decreases in rainfall and temperature rise between 1990 and 2000 The study shows that the North eastern central and south western C te d Ivoire a decrease in rainfall in these important parts of the country This area is distinguished from its ecological richness There are Reserves Bouna in the northeast the Park Abokouamekro center Park Marahou central west Park Tai to the west This situation has huge climate impacts on biodiversity of the area Projections for 2030 and 2100 clearly show a further drop in rainfall and temperature rise over the same periods
88. velopp s Parties pourront galement fournir aux pays en d veloppement Parties des ressources financi res par voie bilat rale r gionale ou multilat rale aux fins de l application de la Convention La CCNUCC et le PK pourraient permettre a la C te d lvoire de b n ficier d opportunit s parmi lesquelles La promotion du d veloppement durable par l int gration intersectorielle Le renforcement des capacit s institutionnelles techniques et humaines Le d veloppement de la coop ration avec les pays du Nord et ceux du Sud Le transfert des technologies appropri es La C te d lvoire pourrait tirer profit de l appui que les pays industrialis s devraient apporter aux termes de la Convention et du Protocole y aff rant aux pays en d veloppement par le transfert de technologies et par la fourniture de ressources financi res nouvelles et additionnelles 8 2 Initiatives ivoiriennes en relation avec les dispositions de la CCNUCC Bien avant l av nement de la CCNUCC la C te d lvoire a entrepris un certain nombre d actions visant pr server l environnement de fa on g n rale notamment travers des textes l gislatifs et r glementaires Aussi l tat des lieux prendra t il en compte les r alisations effectu es par le pays avant et apr s la ratification de la CCNUCC On proc dera un bilan exhaustif dont on mettra en lumi re les l ments pertinents par rapport a la CCNUCC De plus apr
89. 13 for ts class es 3 parcs nationaux dont le Parc National de la Como et deux r serves se trouvent en zone occup e sans surveillance depuis 4 ans 1 4 3 Le domaine forestier rural Le domaine forestier rural est le domaine des collectivit s et des particuliers Il est constitu de lambeaux de for ts et de galeries foresti res le long des cours d eaux des lambeaux de for ts de la c ti re et des savanes du nord est et nord ouest du pays Le domaine rural est le si ge des activit s conomiques avec en t te l agriculture L exploitation agricole y est de plus en plus importante du fait de l augmentation des besoins en terres li s la croissance d mographique ainsi que le montrent le tableau et la figure ci dessous sur l occupation des terres notamment en zone rurale Tableau 5 Occupations des terres en C te d Ivoire Zones d occupation Milliers d ha Zone impropre l agriculture 970 3 Domaine forestier de l Etat e for ts class es 4 190 13 e Parcs et r serves 1 930 06 Sous total 6 120 19 Domaine rural e For ts denses 1 450 4 5 e For ts claires 4 680 14 5 e Savane 9 670 30 e Terres cultiv es 9 350 29 Sous total 25 150 78 Total 32 240 100 Source MINAGRA SARA 99 Occupation des terres d apr s donn es DCGTx 1987 1990 mpropre a lagrica DO Fort dese DF mort cake DP DSa DF
90. 2001 Troisi me rapport national du Canada sur les changements climatiques Mesures prises en vertu de la Convention Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques 2001 Environnement Canada 2006 Quatri me rapport national du Canada sur les changements climatiques Mesures prises en vertu de la Convention Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques Canada 2006 GIEC 2001 Bilan 2001 des changements climatiques mesures d att nuation Rapport du Groupe de travail 111 du GIEC Contribution du Groupe de travail au troisieme rapport d valuation du Groupe d experts intergouvernemental sur l volution du climat GIEC 2001 Troisi me Rapport d valuation du Groupe d experts intergouvernemental sur l volution du climat Aspects scientifiques techniques et socio conomiques des impacts des changements climatiques de la vuln rabilit ces impacts et de l adaptation ceux ci Aspects scientifiques techniques et socio conomiques des mesures d att nuation GIEC 2001 Bilan 2001 des changements climatiques Les l ments scientifiques Rapport du Groupe de travail du GIEC Contribution du Groupe de travail au troisi me rapport d valuation du Groupe d experts intergouvernemental sur l volution du climat GIEC 2007 Contribution au quatri me rapport d valuation du GIEC sur l volution du climat R sum l intention des d cideurs Traduction non officielle n en
91. 22 462 Km Le pays est limit au Sud par l oc an atlantique UEst par le Ghana sur 640 Km au Nord par le Burkina Faso sur 490 Km et le Mali sur 370 Km l Ouest par la Guin e sur 610 Km et le Lib ria sur 580 Km Le climat Au niveau climatique le pays subit deux influences mousson masse d air quatorial humide et l harmattan une masse d air tropical sec avec son vent dess chant On distingue ainsi selon la latitude quatre principales zones climatiques a savoir les climats de montagne atti en baoul en et soudano guin en Le climat de montagne caract ris par deux saisons est localis dans l ouest du pays o la temp rature diminue avec l altitude jusqu 8 C en janvier au contraire des pr cipitations qui augmentent Le climat atti en couvre la majeure partie de la for t m ridionale Il est caract ris par quatre saisons deux saisons de pluies et deux saisons s ches Le climat baoul en s tend sur le centre du pays Il est caract ris par une premi re saison de pluies de mars juin un ralentissement des pr cipitations en juillet ao t une seconde saison de pluies en septembre et enfin une saison s che tr s marqu e de novembre f vrier Enfin le climat soudano guin en r gne dans le nord du pays et est typiquement tropical Il comporte une saison s che qui s tend de juin octobre avec de fortes temp ratures et une faible humidit La v g tation Les diff rentes zo
92. 29 ISS SS O O eet MEET itt Mum xo RRR SOS vu 59 R ROS 5 SEE RARE RS RRR RS 599599 os RRA RR 77 gt RR Res SR Bo 8 RR RR RRE RRE AS er 4 4 REMERCIEMENTS La diversit des questions environnementales li es la dynamique du climat a donn de la mati re pour l laboration de la Seconde Communication Nationale sur les Changements Climatiques Ainsi ce document qui tient lieu de Rapport National b n fici lors de sa confection d finitive des contributions scientifiques et techniques tr s appr ciables de plusieurs institutions nationales et des comp tences de nombreux experts et personnes ressources L Equipe de Coordination du Projet sur les Changements Climatiques tient leur exprimer tous ses sinc res remerciements pour la qualit du travail accompli dans les d lais impartis selon les grandes th matiques propos es POUR LA REALISATION DE L INVENTAIRE DES GAZ A EFFET DE SERRE GES Dans le Secteur de l Agriculture L Equipe de Coordination du Projet remercie particuli rement l Agence Nationale du D veloppement Rural ANADER du Minist re de l Agriculture pour avoir accept de faire l inventaire des Gaz Effet de Serre GES dans le secteur de l Agriculture et d sign comme pers
93. 34a Tableau 13 Emissions des GES dues aux proc d s industriels en Gg CO q CATEGORIES DE SOURCES ET PUITS DES GES CO CH4 N O NO CO SF6 HFC PFC Emissions totales nettes Proc d s industriels 1 591 0 0478 2 Produits min raux 1 591 NA NA NA NA NA NA 2 Produits chimiques NO NO NO NO NA 2 C Production de m taux NO NO NA NA NO NA NA 2 D Autres productions NO NO NA NA NA NO NO 2 E Production de HFC et de SF6 NO NO NA NA NO NO NO 2 F Consommation de HFC et de SF6 NA NA NA NA NA 0 0478 NA PRG Int gration Sur 100 ans 1 23900 Tendances Les missions de CO2 sont rest es pratiquement constantes de 2000 a 2003 l activit dans cette branche tant rest e stationnaire Les missions de SF6 sont galement rest es pratiquement constantes la cr ation de nouveaux postes lectriques Haute Tension HT et Moyenne tension MT a t insignifiante durant cette p riode Concernant le secteur Utilisation de solvants et autres produits les missions de COVNM ont diminu pratiquement de 50 par rapport aux r sultats de la Premi re Communication Nationale Il faut toutefois signaler qu elles ne sont pas compl tement comparables avec ces derniers 2 2 2 Produits min raux 2 2 2 1 Description des cat gories de sources Production de ciment cat gorie de source CCNUCC 2 A 1 La production de c
94. 56 le CO de 4 08 entre 1990 et 2000 Pour Les compos s organiques volatiles non m thaniques COVNM et le peroxyde de soufre on ne peut pas tablir de tendance sur cette p riode Incertitudes A Q C Q et exhaustivit Le niveau d incertitude dans cet inventaire est globalement lev malgr le caract re public des tablissements en charge de la gestion sectorielle et sources de base de toutes les donn es d activit s prises en compte Cette situation procede des l ments suivants La qualit des donn es reste tr s modeste l exception de celle sur l nergie qui d passe largement le seuil pr vu par le guide des bonnes pratiques GPG et celles provenant du recensement de l ann e 2000 Les donn es sur l agriculture sont en g n ral estim es sur la base d enqu tes sectorielles c est aussi le cas pour les donn es sur la foresterie et sur UATCATF Les donn es du secteur des d chets et des proc d s industriels sont aussi estim es mais fond es sur des observations in situ en l absence de donn es officielles Les facteurs d mission FE utilis s sont en g n ral par d faut et ne refl tent ni la r alit du terrain ni les sp cificit s du pays Vuln rabilit Adaptation La C te d lvoire de par sa situation g ographique et son niveau de d veloppement socio conomique est tr s vuln rable aux impacts des changements climatiques Les projections faites dans cette tude mon
95. 9 En d cembre 1998 l Etat a restructur le cadre institutionnel du secteur de U lectricit par la liquidation de l EECI la dissolution du Fonds National d Energie Electrique FNEE la cr ation de trois soci t s d Etat que sont l ANARE la SOGEPE et la SOPIE structures sous tutelle du Minist re des Mines et de l Energie Ressources Le parc de production actuel a une capacit totale 1210 MW Il est compos de centrales hydrauliques d une puissance totale de 604 MW et de centrales thermiques de puissance totale de 606 MW Les tableaux 2 et 3 pr sentent le parc de production de la C te d Ivoire Tableau 11 Le parc de production hydraulique de la C te d Ivoire Ouvrages Puissance Install e MW Nombre de tranches Ann e de mise service Ayam 1 22 2 1959 Ayam 2 30 2 1965 Kossou 174 3 1972 Taabo 210 3 1979 Buyo 165 3 1980 Faye 5 2 1983 Total Hydraulique 606 Source Direction de l Energie Tableau 12 Le parc de production thermique de la C te d Ivoire Puissance Install e Nombre de Ann e de mise MW tranches service Vridi 100 4 1984 CIPREL 211 4 1995 1997 AZITO 296 2 1999 2000 Total Thermique 607 Source Direction de l Energie La production thermique vient en compl ment des ressources hydrauliques Elle contribue annuellement plus de 60 des besoins totaux en nergie lectrique Les ressentes d co
96. ATIONALE 2010 192 durable Les autres modules du PNAE permettent l int gration de quelques actions du DIED tels que les syst mes d informations sectoriels et la gestion int gr e de l eau Parmi ces actions politiques et administratives on peut noter Aspects L gislatifs De nombreuses actions ont t initi es pour promouvoir un d veloppement durable en C te d lvoire notamment travers les programmes de renforcement du cadre institutionnel et l gislatif et des capacit s nationales de gestion environnementale les programmes de suivi et d valuation de l tat de l environnement En outre plusieurs initiatives en conformit avec les recommandations de l Agenda 21 ont t entreprises par la mise en oeuvre d actions parmi lesquelles on peut citer La Loi Cadre de l Environnement n 96 766 d octobre 1996 portant sur le cadre l gislatif et institutionnel de l environnement Cette loi est consid rablement inspir e par les principes fondamentaux de la l gislation internationale notamment par l insertion des concepts tel que pollueur payeur d veloppement durable implication de la soci t civile responsabilit commune partag e zones prot g es D cret n 96 894 de Novembre 1996 d terminant les r gles et les proc dures applicables aux Etudes d Impact Environnemental EIA des projets de d veloppement Cette r glementation impose le recours une EIA comme moyen efficace d int gr
97. Adiak Arch ologie Faune Flore pare National ge Talet zane de 350 000 Ta Soubr Scientifique protection TOTAL PARCS NATIONAUX 1 752 100 Source Minist re de l Environnement des Eaux et For ts de C te d Ivoire 2004 C TE D IVOIRE GHANA e Gomon o eAbidjan Figure 7 R partition des parcs au niveau national L tat des aires prot g es est depuis des ann es d courageant La d gradation acc l r e des ressources foresti res a pour corollaire la faiblesse ou l absence de protection de la biodiversit Ces zones subissent des infiltrations de paysans pour le d veloppement des cultures de caf cacao essentiellement de braconniers qui mettent en p ril les quilibres fragiles du patrimoine faunique et des producteurs traditionnels de charbon de bois qui menacent dangereusement les ressources ligneuses Le seul parc de la Marahou abrite plus de 49 000 cultivateurs clandestins Euronet 2005 REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 43 Depuis les v nements de fin 2002 la situation appara t alarmante l administration ayant quitt les zones occup es la quasi totalit du personnel charg de la gestion et de la surveillance des for ts parcs et r serves s y trouvant a abandonn son poste de travail Cette situation a favoris le d frichement agricole une intense exploitation foresti re et Vintensification du braconnage dans les aires prot g es Ainsi 1
98. E D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 99 L estimation de la biomasse issue des d frichements 14 004 00 kt dm Estimation du carbone lib r par la combustion sur site L valuation de l estimation du carbone lib r par la combustion sur site reste approximative Pour estimer les missions de CO l on a utilis fraction de la biomasse sur site qui est 0 55 la fraction de biomasse oxyd e sur site qui est 0 9 La fraction de carbone de la biomasse a rienne br l e sur site qui est 0 5 En tenant compte des donn es statistiques de la SODEFOR qui r v le que le br lage est faible dans les for ts class es la combustion sur site en foresterie concerne la fabrication de charbon de bois Les statistiques du Comit de Lutte contre les Feux de Brousse et les superficies br l es chaque ann e pour les besoins agricoles mais aussi par les feux de brousse ont t pris en compte dans les inventaires en agriculture Estimation du carbone lib r par la combustion sur site 3 590 30 kt C Estimation du carbone lib r par la combustion hors site Pour estimer le carbone lib r par la combustion hors site les valeurs par d faut ont t utilis es La fraction de biomasse a rienne br l e hors site est 0 5 La fraction de biomasse oxyd e hors site est 0 9 La fraction de carbone de la biomasse a rienne br l e hors site est 0 5 L volution de la demande en bois d nergie si
99. Elles s tendent sur l ensemble du littoral 550 km et regroupent les for ts mar cageuses les lagunes et les estuaires avec leur v g tation associ e mangroves et prairies mar cageuses Les apports en eaux douces sont assur s par les fleuves et les cours d eaux m ridionaux Tano Bia M Agn by Niouniourou On distingue deux types morphologiques de littoraux avec 1 une partie allant de la fronti re du Ghana jusqu Fresco sur 300 km environ o l on peut observer une s rie de lagunes de grande superficie 230 550 km qui longent la c te et sont s par es de la mer par une plage lessiv e et 2 une partie a l Ouest de Fresco o le relief est plus accident avec des lagunes peu tendues et communiquant temporairement avec la mer en raison des fortes s dimentations de la zone estuarienne La plupart des REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 45 mangroves sont d grad es suite l utilisation de leur bois pour le fumage du poisson et les besoins domestiques Eaux marines Le plateau continental ivoirien est extr mement troit puisque sa largeur varie entre 9 18 miles avec une moyenne de 13 miles et son pendant se situe entre 120 et 130 m tres La pente est dans l ensemble r guli re et comprise entre 0 5 et 0 9 Des affleurements rocheux gr s marquent le rebord du plateau o s installent des massifs de coraux profonds Les cosyst mes m
100. Evolution comparative de la temp rature et des taux d incidence de la ville de Maa sei M stad la 134 REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 Figure 34 Evolution comparative de la pluviom trie et des taux d incidence de ville Manz oie A AA Nan rites Eve AU e da 134 Figure 35 Evolution comparative de la temp rature et des taux d incidence de la vill de BondoukoUu coin rd isa huy Eg PY ER Kev 135 Figure 36 Evolution comparative de la pluviom trie et des taux d incidence de la Ville de Bondoukou ia 135 Figure 37 Evolution comparative de la temp rature et des taux d incidence dans la ville de Odi nn vocor o E EXE nn LR pote GIO ees RE ee 136 Figure 38 Evolution comparative de la pluviom trie et des taux d incidence 136 REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 10 Executive summary REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 12 NATIONAL BACKGROUND Geographic setting C te d lvoire is a West African country located in the inter tropical area at the Gulf of Guinea border The territory is located between 4 30 and 10 30 Northern latitude and between 2 30 and 8 30 Western longitude Its area is 322 462 km The country borders the Atlantic Ocean to the South Ghana to the East Burkina Faso and Mali to the North Guinea and Liberia to the West Climate the country has two types of
101. GHGs are dominated par sulfur dioxide SO with 4 079 47 Gg followed by carbon monoxide CO with 3 771 10 Gg then comes nitrogen oxides NO with 290 49 Gg and finally non methane volatile organic compounds NMVOC with 136 35 Gg Global Trends Direct emissions of greenhouse gas in C te d Ivoire in 2000 were estimated to be 252 822 14 Gg Eq CO They were for that year 21 higher than those of 1990 That increase is due to the commissioning of several power plants using natural gas since 1998 The level of carbon dioxide emissions CO in 2000 was 21 higher than that of 1990 Methane is in increase of 77 65 against that of 1990 Nitrous oxide was not evaluated in 1990 Indirect emissions of greenhouse gas were estimated This gas represents increasing emissions over the period 1990 2000 Figure 8 NO has increased by 5 56 CO by 4 08 between 1990 and 2000 For methanogenic volatile organic compounds COVNM and sulfur peroxide we cannot identify a trend for that period Uncertainties A Q C Q and Comprehensiveness The level of uncertainty in an inventory is generally high despite the public nature of the institutions in charge of the sector management and the basic sources of activity data considered This is due to the following REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 16 The quality of the data is rather modest except for that of energy that is largely higher that the threshold planned by
102. Gestion du REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 56 Patrimoine Electrique de l tat qui g re le patrimoine du secteur et la SOPIE Soci t d op ration ivoirienne d nergie lectrique maitre d oeuvre exclusif du secteur nergie lectrique Malgr les efforts entrepris par UIREN Institut de Recherche sur les Energies Nouvelles l nergie solaire pour lequel des potentialit s importantes ont t relev es est tr s peu d velopp e en C te d lvoire 1 7 7 Transport Les infrastructures du pays sont largement plus d velopp es que dans les autres pays de l Afrique de l Ouest malgr une crise qui a emp ch leur entretien r gulier ou leur d veloppement Des son accession l ind pendance la C te d Ivoire met l accent sur le d veloppement et la modernisation des transports tant en ce qui concerne d placement des personnes que le transit des marchandises D importantes infrastructures sont donc construites dans les secteurs du transport routier du transport ferroviaire du transport maritime et du transport a rien En d pit de la crise les pays voisins Burkina Faso Mali Niger et Guin e continuent de d pendre fortement de ses installations de transport pour leurs importations et exportations et des transferts de leurs nationaux migr s en C te d lvoire En 2000 le r seau routier total de la C te d lvoire s tend sur 85 000 km dont 75 500 km de rout
103. IONALE 2010 156 la densification du r seau par la cr ation des nouvelles stations synoptiques notamment Abengourou Bouna Tengr la S gu la Aboisso Agboville Divo et Tal la cr ation de stations de m t orologie marine a Tabou San Pedro Grand Lahou Abidjan et Assinie la restauration des quatre 4 stations d observations synoptiques en altitude et la cr ation d autres stations en altitude Le d placement des stations synoptiques suivantes Bondoukou Dimbokro Daloa Gagnoa R seau climatologique La cr ation dans chaque d partement d au moins une station climatologique En tout il faut pr voir la construction de 60 parcs climatologiques dans diff rentes r gions de C te d Ivoire R seau pluviom trique La cr ation d au moins un poste pluviom trique dans chaque commune On vise la cr ation d un optimum de 1430 postes pluviom triques pour rendre beaucoup plus fiables les donn es recueillies et en r duire les marges d erreur dues a l extrapolation R seau Agrom t orologique La densification et la modernisation du r seau agrom t orologique par la construction de 60 stations agrom t orologiques pour aider les agriculteurs ma triser les p riodes propices leurs activit s Les zones de construction de ces stations seront choisies en fonction de la densit des activit s agricoles et de la diversit des cultures adopt es dans les zones Installation de station d
104. La pluviom trie a pr sent une baisse importante entre 1996 et 1998 1116 5 a 808 6 mm puis une hausse jusqu en 2000 Sur la p riode consid r e les maladies respiratoires et les diarrh es ont volu en plateau avant d amorcer une hausse avec l l vation de la pluviom trie REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 133 Le paludisme pr sente une volution en dents de scie avec des p riodes de baisse et de hausse la malnutrition et la rougeole ont une variation peu significative sur la p riode La r gion de l ouest Ville Man Temp rature 256 90 25 4 80 g Paludisme 087 0 gt a 25 7 50 3 Infections q 50 E respiratoires 3 248 E 40 5 E 246 Rougeole 244 20 E 242 40 lt gt Maladies diarrh iques 1996 1997 1998 1999 2000 Ann es Figure 33 Evolution comparative de la temp rature et des taux d incidence de la ville de Man La temp rature a pr sent un pic dans son volution en 1998 en atteignant un maximum de 25 5 C avant de redescendre en dessous de 25 C De 1996 a 1999 le paludisme a pr sent une volution r guli re la hausse puis une baisse en 2000 Les infections respiratoires et les maladies diarrh iques pr sentes une tendance la baisse avec l l vation significative de la temp rature La malnutrition et rougeole ont volu en plateau sur la p
105. Les objectifs g n raux sont formul s comme suit mettre la disposition de l ensemble de la population un co t abordable de l eau saine en quantit suffisante et des quipements d assainissement ad quats faire de l eau un facteur de sant et non plus un facteur de morbidit et de mortalit prot ger et restaurer l environnement par la lutte contre la pollution des eaux et les v g taux aquatiques envahissants favoriser travers les ressources en eau des opportunit s pour le d veloppement d activit s conomiques 3 3 4 3 Les moyens En C te d lvoire les ressources en eau ont t pendant longtemps r gies par des textes datant de l poque coloniale pris en application du droit positif fran ais et le syst me de droit coutumier Apr s les ind pendances des textes r glementaires ont t pris dont la majorit est finalit attributive Aussi conscient des lacunes du cadre politique et juridique r gissant le domaine de l eau le Gouvernement a t il mis un point d honneur se doter d outils politique et juridique appropri s Le Gouvernement manifest sa volont politique de s engager dans une reforme du domaine de l eau en cr ant le Haut Commissariat a l Hydraulique Cette haute institution de l eau avait pour mission principale de conduire les r flexions devant permettre la C te d lvoire de se doter d outils institutionnels r g
106. NALE 2010 38 de la d charge ii de Cocody Est qui re oit les effluents domestiques et les d chets d h pitaux non trait s iii du Banco par les rejets des innombrables laveurs ou Fanico les effluents liquides et solides des communes Adjam Plateau Att coub et Yopougon et des ateliers de car nage du port d Abidjan iv de Bi try avec la zone industrielle Ainsi par exemple la pollution organique totale est pass e de 7670 kg DBO j en 1980 45205 kg DBO j en 1995 au Sud du Banco Figure 6 Etat de la Rivi re Bia dans le Barrage d Ayam Les baies connaissent une augmentation des concentrations en nitrates et phosphates pollution organique ce qui entraine une multiplication de micro algues de VAE qui disparait quand la salinit de l eau d passe 15 mg l et de mortalit s d invert br s et de poissons eutrophisation A c t de cette pollution organique existe une pollution chimique les micro polluants organiques et min raux d origines industrielles huiles min rales pigments d industries textile m taux lourds d ateliers arsenic du tannage et agricoles pesticides mesur s dans les s diments de la lagune Ebri indiquent des concentrations d hydrocarbures totaux de 1 000 ug g et pour le DDT de 1 ug g Toutefois l accumulation des micropolluants dans les poissons reste en dec des normes OMS Enfin ces eaux connaissent par p riode une pollution microbienne plus de 100000 coliformes totaux pa
107. NALE 2010 69 8000000 7000000 6 000 000 5 000 000 2 4000000 3000000 M 2000000 1000000 0 _ 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 Source Direction de l Energie Figure 18 Evolution de la production de p trole brut de 1995 2003 en barils bbl La production de gaz naturel Le gaz naturel est produit sur le champ Foxtrot champ de gaz et sur quatre autres champs suscit s comme gaz associ Cette production est rendue possible gr ce l existence d un march national de gaz constitu essentiellement par le secteur lectrique environ 85 et la raffinerie SIR 15 60000 Y 50000 1 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 Source Direction de l Energie a 40000 A 30000 20000 millions de pieds cuube 4 10000 0 Figure 19 Evolution de la production de gaz naturel sur la p riode 1995 2003 en Mpc Raffinage Cette activit est essentiellement effectu e par la SIR avec une capacit de traitement de 3 5 millions de t an qui d tient l exclusivit de l approvisionnement du march national A c t de la SIR op rent la SMB et LION GPL pour la fabrication de bitumes et de butane Les produits p troliers et autres d riv s du p trole issus de ces activit s sont le butane l essence ordinaire et le super sans plomb le gasoil le DDO le HVO le fuel oi
108. NATIONALE 2010 155 4 3 Strat gies de mise en uvre de la recherche et de l observation syst matique en C te d lvoire L adaptation aux cons quences du changement climatique demande agir dans un contexte d incertitude Cette incertitude justifie d autant plus d veloppement des recherches des tudes et de l observation qu il est d abord n cessaire de conna tre les menaces possibles et d valuer la fois leur probabilit d occurrence et l ampleur des dommages encourus 4 3 1 Renforcement des capacit s IL faut renforcer la formation de base dans les domaines de l hydrologie des p ches des technologies de l information de l cologie marine de m t orologie de l conomie des ressources naturelles de l oc anographie de l laboration de politiques de l environnement et de l cologie terrestre La formation et la sp cialisation dans les techniques et les tudes portant sur les l ments scientifiques techniques et les mesures d att nuation des changements climatiques doivent tre poursuivies et renforc es La participation des consultants nationaux des s minaires ateliers et rencontres scientifiques dans domaine doit tre non seulement encourag e mais soutenue La formation des cadres et scientifiques de haut niveau s av re n cessaire vu le vieillissement des professionnels actuels Avec le d part la retraite de ceux actuellement en place on aura
109. NDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 172 Assurer la fourniture des approvisionnements et de l quipement fiables qui satisfont la situation locale Fournir les r coltes qui conviennent aux temp ratures plus chaudes L adoption de bonnes pratiques dans le but d accro tre la productivit et la viabilit de l agriculture a galement pour effet d immobiliser dans le sol sous forme de mati re organique une partie du dioxyde de carbone CO contenu dans l atmosph re Ci dessous quelques actions que peuvent faire les agriculteurs pour accro tre l immobilisation du carbone dans les sols R duire la jach re R tablir les terres d grad es Adopter les pratiques de fertilisation Am liorer l am nagement des p turages Pratiquer l agroforesterie Appliquer des engrais verts R duire le travail du sol 5 4 7 Contraintes de l adoption de transfert de technologies dans le pays et entre les pays Il se trouve que quelques syst mes agricoles sont moins flexibles parce qu ils sont contraints a la qualit du sol ou la disponibilit de l eau ou parce qu ils sont en face de barri res conomiques technologiques institutionnelles ou culturelles Les barri res incluent les contraintes du cr dit le manque d acc s l information le manque de capital humain les infrastructures li es aux transports peu appropri es parce que les strat gies pour les nouvelles technologies sont so
110. NVENTION POUR LA COTE D IVOIRE ET INITIATIVES IVOIRIENNES EN RELATION AVEC LES DISPOSITIONS DE LA CCNUCC 8 1 Int r t et opportunit s de la Convention pour la C te d lvoire L article 4 3 de la Convention exige en effet des pays d velopp s Parties la mise a la disposition des pays en d veloppement Parties des ressources financi res nouvelles et additionnelles n cessaires pour leur permettre de respecter leurs engagements dans le cadre de la Convention Les Parties vis es l Annexe doivent galement fournir aux pays en d veloppement Parties notamment aux fins de transferts de technologie les ressources financi res qui leur sont n cessaires pour couvrir la totalit des co ts suppl mentaires convenus imputables l application des mesures de l article 4 1 Pour lever toute quivoque la CCNUCC pr cise que les opportunit s financi res qu elle offre aux pays en d veloppement doivent tre nouvelles et additionnelles Elles ne peuvent donc se confondre l Aide Publique au D veloppement Ces ressources additionnelles sont fournies aux seuls pays en d veloppement Parties sous forme de dons ou des conditions avantageuses Un m canisme charg de la gestion des ressources financi res collect es aupr s des pays d velopp s Parties t cr conform ment l article 11 de la Convention le Fond pour l Environnement Mondial FEM Toutefois l article 11 5 de la Convention note que les pays d
111. OTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 55 Guin e quatoriale qui produit 300000 barils par jour l Angola qui en produit 1 5 million par jour ou encore au Nig ria qui produit 2 3 millions de barils par jour Tableau 8 Profil nerg tique de la C te d Ivoire l 12 Electricit Production totale 5 507 GWh 2006 dont hydraulique 40 thermique 60 Consommation 3 202 milliards de KWh 2004 Exportations 1 1 milliards de KWh 2004 Gaz Production totale 1 3 milliard de m 2004 Consommation 1 3 milliard de m 2004 Exportations 0 m 2004 Sources CIA En 2007 les exportations p troli res sont devenues la premi re ressource financi re du pays Du p trole est extrait en mer par des soci t s canadiennes et ivoiriennes SIR En 2006 la production p troli re est de 89 000 barils jour Gr ce l exploitation de nouveaux sites et l am lioration technique de d extraction il est pr vu d atteindre 110 000 barils jour en 2008 On estime 100 millions de barils de r serves p troli res du pays L Europe absorbe plus de 50 le reste est export aux tats Unis et en Chine Mais malgr cela la C te d lvoire depuis quelques ann es dispose de plusieurs usines en zones industrielles de Yopougon et de Vridi La C te d lvoire est en train de construire deux raffineries en
112. Promotion of an enabling environment for the private sector and rural development EVALUATION The portion of the population below poverty level increased from 32 3 in 1993 to 38 4 in 2002 At that rate it will be 48 in 2015 against a target of 15 2 Achieve universal primary education 3 Promote gender equity and empower women 4 Reduce the mortality of children under five 5 Improve maternal health 6 Combat HIV AIDS malaria and other diseases 7 Ensure environmental sustainability 8 Develop a Global Partnership for Development iii Increase of access to basic social services ii Promotion of an enabling environment for the private sector and rural development iii Promotion of gender iv consolidation of the decentralization process iii Increase of access to basic social services iii Increase of access to basic social services iii Increase of access to basic social services iv consolidation and strengthening of the decentralization process i Stable macroeconomic framework v Promotion of good governance and better resource allocation Illiteracy rate of 40 Low enrolment rates and of primary school completion With that trend only 69 will be achieved in 2015 The progress of the girls boys ratios remains marginal at all levels Women are not well represented in positions of responsibility only 4 of them in that position However the rate of women in parlia
113. Recalcul depuis l inventaire de 1994 Comme nous l avons signifi pr c demment le recalcul de l inventaire de 1994 n a pas t possible 2 1 2 3 Sous cat gorie 1a3 transport 2 1 2 3 1 Description de la cat gorie Ce secteur inclut les missions provenant de la combustion des carburants pour le transport des passagers et de marchandises dans quatre sous cat gories distinctes transport routier aviation civile navigation int rieure transport ferroviaire 2 1 2 3 2 M thodologie Comme les autres sous secteurs de l nergie la m thodologie utilis e est bas e sur les lignes directrices du GIEC version r vis e 1996 manuel simplifi Pour le calcul des inventaires nous avons utilis m thode de niveau 1 Les combustibles utilis s dans ce secteur sont le gasoil l essence ordinaire et le super Le super est exclusivement consomm par ce secteur et seulement par les voitures particuli res ainsi que la quasi totalit de l essence ordinaire Les facteurs d missions utilis s pour le calcul du CO2 sont propres au pays Les valeurs par d faut ont t utilis es pour le calcul des gaz autres que le CO2 La description compl te de la m thodologie est fournie en annexe 1 pour la d termination du parc automobile et l valuation des missions de gaz effet de serre de 2000 2 1 2 3 3 Analyse des incertitudes L analyse des incertitudes de niveau 1 en annexe 3 fournit l valuati
114. Saison s che de plus en plus marqu e Forte d gradation des terres Feux de brousse r currents 4 Contraintes li es au projet Adh sion des populations 5 Populations b n ficiaires Populations rurales et urbaines ndustriels du bois Charbonniers 6 Actions pass es ou en cours R alisation de quelques reboisements de bois d ceuvre essentiellement dans les for ts class es et l int rieur des p rim tres forestiers 7 Strat gies de mise en uvre Sensibilisation des populations rurales et assistance la cr ation de plantations foresti res des priv s et des collectivit s 8 Activit s propos es Etude faisabilit Etudes pr alables d mo fonci re sol cartographies Organisation de campagnes de sensibilisation Identification et s curisation des sites de plantation R colte de semences Production de plants Cr ation de plantations foresti res Encadrement des populations 9 Dur e d ex cution Dur e du programme avec 3 phases 10 Maitre d ouvrage MINEEF 11 Ma tre d ceuvre DRCF 12 Partenaires Collectivit s locales concessionnaires de p rim tres forestiers SODEFOR mutuelles de d veloppement locales ANADER 13 Contributions locales souhait es Mise disposition de terres reboiser Main d ceuvre 14 Analyse de l impact sur l environnement Impacts positifs Protection et rec
115. T 4 Promoteur Office lvoirien des Parcs et r serves OIPR Co t estimatif 677 000 000 FCFA Dur e 12 mois 1 JUSTIFICATION DU PROJET La C te d lvoire dispose de huit 8 parcs nationaux et de six 6 r serves naturelles dont trois 3 sites du Patrimoine Mondial et deux 2 R serves de Biosphere L ensemble de ces parcs et r serves d une superficie globale de 2 100 000 ha est g r par l Office Ivoirien des Parcs et r serves Ces aires prot g es jouent un r le essentiel dans la r gulation du climat et dans le maintien des conditions agro p dologiques favorables au d veloppement de l agriculture Elles permettent par ailleurs la conservation in situ de la diversit biologique nationale La pression sur ces aires prot g es du fait des activit s agricoles et de l urbanisation est grandissante Cette pression sera d autant plus accentu e que les effets des changements climatiques seront de plus en plus marqu s ces prochaines ann es A ce titre la conservation de ces massifs constitue un enjeu ind niable pour les gouvernants et les gestionnaires des aires prot g es qui essaient de la concilier avec le d veloppement du pays eu gard de l importance de la conservation des for ts comme instrument de lutte contre le changement climatique La question de la s curisation de ces massifs apparait alors comme l pineuse pr occupation a laquelle il faut faire face Pour contribuer r soudre ce probleme
116. Tropical Forests 32 794 2 Temperate Forests 0 3 Boreal Forests 0 4 Grasslands Tundra 4761 5 Other please specify 0 C Abandonment of Managed Lands 49 641 1 Tropical Forests 49 641 2 Temperate Forests 0 3 Boreal Forests 0 4 Grasslands Tundra 0 5 Other please specify 0 D CO Emissions and Removals from Soil E 9 Other please specify Emissions de CO provenant de la conversion des for ts et prairies On entend ici par prairie les formations v g tales faibles dominante herbac e La conversion de for ts en prairies concerne les d frichements de for ts en vue de plantation des cultures p rennes ou annuelles La conversion de prairies en for ts reforestation annuelle est fait de l volution des jach res de longue dur e et des reboisements dans les for ts class es et les p rim tres d exploitation dans le domaine rural La d gradation de la for t qui tait acc l r e il y a 30 ans a t en quelque sorte stabilis e par les reboisements intensifs et la r alisation de plantations arbor es telles que Uh v a le palmier huile REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 92 Estimation de la biomasse issue des d frichements La vitesse de d gradation annuelle des for ts en terre agricole d une part et conversion annuelle de jach res donne une valeur de 89 400 ha dans la zone des for ts humides 17 100 ha dans la zone des for ts
117. abilit politique qui en r sulte Le pays sombre dans une nouvelle r cession et le taux de croissance en 2000 est n gatif 2 3 REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 50 Depuis 2004 la C te d lvoire enregistre des taux de croissance positifs 1 6 en 2004 1 8 en 2005 et 1 2 en 2006 qui restent toutefois en dessous du taux de croissance de la population estim 3 3 Le taux d inflation oscille entre 1 4 et 4 4 L tat ne parvient pas tenir ses engagements ext rieurs et le service de la dette qui repr sente 10 7 des exportations en 2000 est r duit 5 des exportations en 2003 3 3 en 2004 et 1 45 en 2005 Les exportations passent de 37 9 en 2000 47 8 du PIB en 2005 refl tant la chute de la production destin e au march domestique 1 7 3 Profil de l Agriculture Occupant en 2007 66 de la population active et contribuant hauteur de 70 aux recettes d exportation l agriculture affirme sa primaut dans l activit conomique de la C te d Ivoire Mais cette agriculture est elle m me marqu e par la domination du bin me caf cacao qui repr sente40 des recettes d exportation et 20 du PIB et fait vivre 6 millions d ivoiriens avec 600 000 exploitations en activit Le cacao dont la C te d Ivoire g n re 40 de la production mondiale est la principale ressource conomique du pays Gr ce l efficacit dans le secteur agricole la C
118. actions correspondantes mener ont t identifi es et rang es selon les secteurs et les th matiques des Changements climatiques dans le tableau 32 Tableau 31 Identification des besoins et actions correspondantes mener en mati re de renforcement de capacit s au plan institutionnel syst mique juridique humain technique et financier dans tous les secteurs Contraintes lacunes et faiblesses Besoins en renforcement de capacit s Actions possibles mener Implication insuffisante des institutions techniques dans le processus de mise en uvre de la CCNUCC e Information et sensibilisation des institutions sur les CC et leurs liens avec les activit s humaines e D finition du r le et de la responsabilit des institutions techniques dans le processus Informer et sensibiliser les institutions sur les CC et leurs liens avec les activit s humaines selon les secteurs D finir et ou clarifier le r le et la responsabilit des institutions techniques dans le processus Prendre des arr t s minist riels et interminist riels portant cr ation et organisation de syst mes sectoriels et nationaux de collecte de stockage d archivage et de diffusion des donn s Absence ou insuffisance de syst mes de collecte de stockage et d archivage des donn es relatives aux CC e Organisation des structures d tentrices de donn es en un syst me national coordonn au niveau sectoriel par les directions
119. ale sensibilisation Source Equipe projet Notre unit d observation constituera le Bassin versant du Bandama Nous allons appliquer les mod les de circulation g n rale sur ce bassin versant afin d observer la variabilit des param tres climatiques l horizon temporelle 2025 2050 et 2075 dans le cas d un changement climatique 3 3 5 Unit s d observation Le basin versant du fleuve Bandama est situ entre les parall les 5 10 et 10 20 Nord Il est form du Bandama blanc et du Bandama rouge ou Marahou c nry gt REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 129 Il est long de 1050 km il prend sa source a une altitude de 480 dans la r gion comprise entre Korhogo et Boundiali Le bassin versant de Bandama couvre une superficie totale de CARTE DE PRESENTATION DE LA ZONE D ETUDE LEGENDE L Localit LA 101 Chetlieu de r gior Cours d eau Vu jara ECHELLE environ Figure 28 Carte du bassin versant Il est caract ris par un climat de transition entre les climats quatorial et tropical avec une pluviom trie moyenne comprise entre 1 050 et 1 800 mm une v g tation de type savane pr foresti re dans la partie septentrionale du bassin et de type for t
120. am UAA 3 a ainsi t cr e en 1992 d abord comme Centre Universitaire d cret n 92 540 du 20 09 92 puis rig e en Universit autonome par le d cret n 95 975 du 20 12 1995 conform ment la loi n 95 696 du 07 09 95 la faveur de la r forme de l Enseignement Sup rieur en C te d lvoire en m me temps que la cr ation de l Universit de Bouak laquelle est rattach e l URES de Korhogo et la transformation de l Universit Nationale de C te d Ivoire en Universit de Cocody La mission initiale assign e par le gouvernent cette jeune Universit est de d velopper essentiellement les sciences de la Nature et de l Environnement travers des activit s p dagogiques et des programmes de recherche qui participent au d veloppement global de la C te d ivoire L Universit d Abobo Adjam UAA est localis e dans le district Abidjan plus pr cis ment entre les communes d Abobo l est et d Adjam l ouest Elle a h rit des locaux de l ex ENSA qui occupent une superficie de 12 hectares b tis sur un terrain de 126 ha compos s de vestiges de for t qui permettent aux tudiants de b n ficier d un cadre paisible et agr able pour les tudes L acc s de l Universit est facilit par la voie principale autoroute qui relie les communes d Abobo et d Adjam L Universit d Abobo Adjam dispose d un centre annexe situ dans l enceinte du Lyc e Moderne d Abobo En vue de remplir pleinement les missions d
121. ants organiques persistants a t adopt e r cemment et sign e en mai 2001 La Convention sur le commerce international des esp ces en danger Washington 1973 est entr e en vigueur en C te d lvoire en f vrier 1993 REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 193 Convention de B le sur le contr le de mouvements transfrontaliers des rejets toxiques et leur limination le 22 mars 1989 le C te d lvoire en est membre depuis juin 1994 Convention de Bamako sur la prohibition de l importation de d chets toxiques en Afrique et sur le contr le des mouvements du transfrontaliers et gestion des d chets toxiques produits en Afrique sign le 31 janvier 1991 ratifi par la C te d Ivoire depuis le 9 juin 1991 Convention de Ramsar la C te d lvoire est devenue partie contractante la convention le 27 juin 1996 et a enregistr le Parc National d Azagny 19 400 ha sur la liste des zones humides d importance internationale Cadre institutionnel de mise en uvre de la convention cadre sur les changements climatiques Le cadre institutionnel est structur de la mani re suivante un point focal assur par la Direction de l Environnement travers le Bureau Changement Climatique une autorit comp tente qui est le Minist re de l Environnement des Eaux et For ts repr sentant le Gouvernement au niveau de la Conf rence des Parties CdP un Comit National de Suivi sur les C
122. arins sont aujourd hui fortement touch s par la pollution li e l absence d un syst me de traitement ad quat de d chets polluants venant des activit s domestiques industrielles agricoles mini res et maritimes 1 6 La biodiversit 1 6 1 La flore La flore pr sente 4700 esp ces v g tales dont 327 esp ces aquatiques Il existe 89 esp ces end miques et 59 esp ces menac es UICN 1990 Certaines plantes peu r pandues sont en voie d extinction parce qu elles sont surexploit es ou parce que leurs sites sont perturb s telles Alafia scandens Anthostema senegalense Chlorophora excelsa et Dioscorea lecardii D autres esp ces rares ne sont repr sent es dans le pays que par quelques individus sur des sites pars tels Amorphophallus dracontioides Cissus touraensis Hannoa undulata Protea elliotii var elliotii etc De 1960 ce jour 26 esp ces de plantes vasculaires ont disparu ou ne se rencontrent qu exceptionnellement et 170 esp ces sont en voie d extinction 1 6 2 La faune et les zones prot g es Concernant la faune la C te d lvoire pr sente la situation suivante Mammif res Sur les 232 esp ces de mammif res 26 sont class es par l UICN 1990 comme rares ou menac es d extinction dont certaines antilopes 4 esp ces de primates et l hippopotame pygm e Oiseaux Sur les 756 esp ces d avifaune r pertori es 7 foresti res sont menac es Insectes Sur les milliers d esp ces r pertori es
123. ati re de lutte contre les effets du changement climatique sur la sant des populations ivoiriennes et l environnement Ces actions devront tre soutenues par un effort syst matique et interdisciplinaire de recherche appliqu e au changement climatique Pour optimiser l efficacit de ces actions ce type de partenariat pourra b n ficier de l expertise d organisations internationales telles que l OMS travers des avis techniques dans divers domaines y compris la mise au point d indicateurs REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 140 REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 141 Recherche et observations syst matiques des changements climatiques REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 143 4 RECHERCHE ET OBSERVATIONS SYSTEMATIQUES DES CHANGEMENTS CLIMATIQUES 4 1 Observations syst matiques 4 1 1 R seau d observations m t orologiques Au d but du si cle dernier les observations m t orologiques taient quasiment rares Ainsi avant 1921 on d nombrait 10 stations de mesures dont les plus anciennes sont Grand Bassam 1901 Toumodi et Korhogo 1905 Bouak 1908 Le plus gros lot ayant t cr en 1919 Au cours de la d cennie 1921 et 1930 il a t cr 28 postes de mesures assez r guli rement r partis sur le territoire national et peut tre consid r comme un d but de r seau de mesures m t orolog
124. ation de marketing pour la transmission et la promotion des produits et services m t orologiques aupr s des utilisateurs manque de collaboration entre le SMN utilisateurs des produits et informations m t orologiques manque d encouragements internes incitant les employ s du SMN se surpasser 4 2 2 Facteurs entravant l utilisation des informations m t orologiques pr cisions contestables des pr visions inadaptation des produits du SMN aux besoins des utilisateurs manque d acc s pour les utilisateurs des syst mes de communication ou m dia ad quats manque de connaissance des sources et de types d informations disponibles de la part des utilisateurs co ts lev s ou non justifi s des donn es ou informations m t orologiques Incompr hension de la part des utilisateurs potentiels de l int r t conomique de l utilisation des informations m t orologiques Absence d utilisateurs en mesure d exploiter les informations Volont de certains utilisateurs de s approprier gratuitement les donn es et informations m t orologiques Suspicion des utilisateurs vis vis de tout proc d scientifique nouveau ou illettrisme tr s r pandu Fatalisme ce qui doit arriver arrive quelles que soient les pr visions m t orologiques M connaissance de l opinion publique de l int r t des produits m t orologiques REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION
125. ation de la dimension cologique dans la conception la mise en oeuvre et ex cution de projets L EIA est obligatoire requise au stade de la conception de projets de d veloppement potentiellement dangereux pour l environnement les autres sont soit soumis des rapports d impacts soit exclus En mati re d environnement un ensemble de textes l gislatifs et r glementaires existent en C te d Ivoire Le Code de l Environnement 1996 repr sente la premi re tentative du Gouvernement de cr er un cadre l gal int gr et intersectoriel pour g rer les d fis nationaux en mati re d environnement Cet ensemble constitue les documents de base de r f rence et d orientation Parmi les programmes qui soutiennent le d veloppement durable on peut mettre en exergue Pollution de l eau et conservation de la diversit biologique dans le Grand Ecosyst me Marin du Golfe de Guin e GEM GG Ratification et mise en uvre de Conventions Internationales qui concernent le d veloppement durable Conventions internationales La C te d Ivoire a sign et a ratifi la Convention Cadre des Nations Unie sur les Changements Climatiques en juin 1992 et novembre 1995 respectivement et a soumis sa Communication Nationale Initiale la COP6 la Haye Elle a ratifi le Protocole de Kyoto en 2007 Le Protocole Montr al sur la r duction des Chlorofluorocarbones CFCs a t sign en novembre 1992 La Convention Stockholm sur les pollu
126. ation se trouve au c ur du transfert technologique Le r le du public est pr pond rant et doit tre soutenu Les politiques et les programmes qui se fondent sur la d monstration pratique ont prouv leur efficacit Le priv peut informer au sujet de la technologie par le biais des annonces ou par des d monstrations lors des foires Les gouvernements ont galement un r le de surveillant et d instructeur a jouer Par exemple la formation et la visite de terrain exige les agents formateurs comme ceux de l ANADER Agence Nationale d Appui au D veloppement Rural aller dans les champs afin d instruire les agriculteurs Les incertitudes rendent hypoth tiques les perspectives du transfert de technologies en agriculture Puisque les gens transf rent la technologie le plus ais ment pour r soudre des probl mes vidents l incertitude des changements climatiques g ne le transfert Quand par exemple les climatologistes valuant le climat pendant les ann es venir ne peuvent pas confirmer s il sera plus humide ou plus sec aucun paysan n est susceptible d investir dans l irrigation ou le drainage Pour la lutte contre les changements climatiques les efforts de transfert de technologies qui satisfont les besoins suivants sont importants Augmenter la r colte produite par litre de l eau d irrigation tir e Augmenter les exigences de la technologie appropri e avec des incitations REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECO
127. atiques notamment REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 25 les cultures de caf et de cacao Selon l tude la zone la plus touch e est la r gion du N Zi Como l ancienne boucle de cacao Cette boucle s est progressivement d plac e vers le centre ouest du pays avec ses effets de d forestation et migration importante de la population Secteur des Ressource en Eau La C te d lvoire dispose d un potentiel important de ressource eau Elle un r seau hydrographique tr s dense et a son actif quatre grands fleuves parmi lesquels seul fleuve de Bandama n est pas partag avec un pays voisin L tude men e sur ce bassin montre sa vuln rabilit dans les ann es avenir Secteur de la sant Humaine la c te d Ivoire tant un pays tropical elle est expos e divers maladies li es aux variations des param tres climatiques Dans cette tude le paludisme les infections respiratoires maladies diarrh iques malnutrition la rougeole ont t analys s comparativement la variation de la temp rature des zones tudi es IL ressort qu une forte corr lation entre le paludisme et la temp rature de la localit Initiatives ivoiriennes en relation avec les dispositions de la CCNUCC En mati re de Politique environnementale Les mesures de politiques environnementales prises par le pays remontent aux ann es 80 pour faire face la d gradation g n ralis e des ressources nat
128. aulique renforce la l gislation nationale sur l environnement et le cadre institutionnel du domaine de l eau institue la gestion par bassin versant hydrologique et met un accent particulier sur la planification et la coop ration en mati re de gestion des ressources en eau 3 3 4 3 3 1 L gislation internationale La C te d ivoire a adh r ou ratifi divers accords internationaux Conventions Protocoles et trait s en mati re d eau dont quelques uns sont consign s dans le tableau 28 Tableau 28 Accords internationaux en mati re d eau ratifi s par la C te d Ivoire N INSTITUTIONS DOMAINE D INTERVENTION 1 NS Gestion int gr e des ressources en eau R glementation Minist re de l Environnement des Eaux Code de l Eau REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 127 N INSTITUTIONS DOMAINE D INTERVENTION et For ts Lutte contre la pollution des cosyst mes aquatiques Mise en place du code de l environnement 2 Minist re de l Agriculture Irrigation et drainage 3 AS Infrastructures Hydraulique Humaine et M t orologie Economiques Minist re de la Production Animale et A 4 FEM P che artisanale des Ressources Halieutiques 5 Minist re des Mines et de l Energie Mines Hydro lectricit 6 Minist re des Transports Transport maritime et fluvial 7 Minist re de la Construction de
129. aux publics constituent l essentiel du tissu industriel du pays REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 53 Tableau 7 Productions et exportations de 2000 2004 exprim es en millions de francs 2000 2001 2002 2003 2004 Production Production Production Production Production totale Exportations totale Exportations totale Exportations totale Exportations totale Exportations et chaussures 40010 206 490 443 743 239 974 407 079 270 572 338 197 357 363 375 893 146 000 370 832 184 173 348 247 182 166 311 120 160 090 267 564 184 695 Industrie plastique 472 669 225 968 534 669 239 974 512 553 270 572 546 225 223 743 655 471 259 365 et chimique Mat riaux de 123 797 26 287 118 895 30 948 119 769 28 551 105 214 6 204 136 777 26 755 construction et travaux 588 783 3 835 623 396 2 924 648 272 1 347 458 233 532 924 REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 54 1 7 5 Services La C te d lvoire est l un des rares pays de l Afrique o le secteur tertiaire est autant d velopp v ritable contraste si l on regarde ses potentialit s traditionnellement la plupart des pays subsahariens avec autant des ressources excellent plus dans le secteur primaire que d autres Plus de la moiti du PIB ivoirien 54 du PIB en 2006 provient du secteur tertiaire Cependant ce sec
130. based on environmental sciences That is the case of the University of Abobo Adjam and the University of Cocody Education Information and Awareness Raising These are essential for a better understanding of the climate change phenomenon They impact the behavior of individuals and public and private operators for a positive response with a view to an introduction of climate change in everyday life and development programs In C te d lvoire since the signing of UNFCCC considerable efforts have been made in that direction through training and awareness raising on the various challenges of climate change for the benefit of public and private actors and the civil society The awareness raising and training activities on climate change started in C te d lvoire with the implementation of the Initial Communication Project with the first of a series of training workshops aimed at building the human capacities of the country to deal with climate change issues organized in 1998 REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 18 R sume analytique REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 20 CONTEXTE NATIONAL Cadre g ographique La C te d Ivoire est un pays de l Afrique de l Ouest situ dans la zone intertropicale au bord du golfe de Guin e Son territoire s inscrit entre les 4 30 et 10 30 de latitude nord et entre les 2 30 et 8 30 de longitude ouest Sa superficie est de 3
131. biomasse a rienne est 0 5 Estimation du carbone lib r par d composition de la biomasse 3 501 00 kt C Les missions totales de CO provenant de la conversion des for ts et prairies sont estim es 37 55 Mt CO Emissions des gaz traces autres que le CO Les Emissions de CH et de sont estim es sous forme de ratios par rapport aux flux de carbone mis durant la combustion La teneur totale en azote est estim e sur la base du rapport azote carbone Le N O et le NOx sont estim es sous forme de ratios par rapport l azote total L azote lib r est estim 35 90 Kt N Les missions de gaz traces autres que le CO sont estim es M thane 57 44 Gg CH Monoxyde de carbone 502 64 Gg CO Oxyde nitreux 0 39 Gg N O Oxyde d Azote 14 27 Gg NOx 2 5 3 3 Incertitude Sources de donn es Les donn es statistiques concernant la combustion sur site proviennent de la SODEFOR pour les br lages dans les for ts class es Les autres donn es proviennent des statistiques du Comit de Lutte contre les Feux de Brousse et les superficies br l es chaque ann e pour les besoins agricoles mais aussi par les feux de brousse ont t pris en compte dans les inventaires en agriculture Donn es d activit s Il existe une diff rence entre les statistiques du GFRA et celles de la FAO contenues dans le Guide de Bonne Pratique sur la superficie foresti re en 2000 L incertitude est de
132. boisements de bois d uvre essentiellement dans les for ts class es Reboisements r alis s dans le cadre de l ann e de la for t ivoirienne de 1988 parcelle de 1 5 ha g n ralement 7 Strat gies de mise en uvre Sensibilisation des populations rurales et assistance la cr ation de plantations foresti res des priv s et des collectivit s 8 Activit s propos es Etude de faisabilit Etudes pr alables d mo fonci re sol cartographie Organisation de campagnes de sensibilisation Identification et s curisation des sites R colte de semences Production de plants Cr ation de plantations foresti res Encadrement des populations 9 Dur e d ex cution Dur e du programme 10 ans d compos e en 3 phases 10 Maitre d ouvrage MINEEF 11 Ma tre d ceuvre DRCF 12 Partenaires Collectivit s locales concessionnaires de p rim tres forestiers SODEFOR mutuelles de d veloppement locales ANADER 13 Contributions locales souhait es Mise disposition des terres reboiser et main d oeuvre 14 Analyse de l impact sur l environnement Impacts positifs Protection et reconstitution des cosyst mes naturels D fense et restauration des sols Restauration de la couverture foresti re 15 Co t pr visionnel 2 020 millions FCFA REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 207 PROJE
133. bonne planification des mesures de parade Des tudes sur les pluies exceptionnelles sont entreprises par la SODEXAM en collaboration avec l Universit Abobo Adjam 4 3 4 Promouvoir la recherche et les tudes relatives aux impacts la vuln rabilit et l adaptation Le climat exerce une influence sur les activit s humaines la sant la s curit l habitat et l urbanisme sur le mode de vie des personnes du monde v g tal et animal sur l agriculture etc Les effets possibles du climat doivent sur ces diff rents secteurs doivent tre analys s r pertori s afin de recentrer et orienter nos mesures d adaptation et s assurer de notre protection devant ces menaces climat Ceci nous permettra de nous tranquilliser quant notre protection contre ces effets possibles maintenant et nous pr munir contre les ventuels changements demain Il s agit de faire le bilan des tudes d impacts de vuln rabilit et d adaptation r alis es dans diff rents domaines de produire une synth se bibliographique 4 3 5 D velopper une politique de diffusion des scenarios climatiques aupr s des d cideurs et du grand public Les sc narios d crivant les possibilit s de changements climatiques au cours du XXI si cle r alis s l chelle locale notre pays ou dans d autres r gions du monde notamment les travaux du GIEC doivent tre r pertori s Ils doivent tre accessibles aux professionnels et au grand pub
134. c s aux services sociaux de base Promotion d un environnement propice au secteur priv et au d veloppement rural iii Promotion du genre iv consolidation du processus de d centralisation iii Accroissement de l acc s aux services sociaux de base iii Accroissement de l acc s aux services sociaux de base iii Accroissement de l acc s aux services sociaux de base iv consolidation et approfondissement du processus de d centralisation i Cadre macro conomique stable v Promotion de la bonne gouvernance et meilleure allocation des ressources Taux d analphab tisme de 40 Faibles taux de scolarisation et d ach vement du primaire suivant cette tendance on n atteindra que 69 en 2015 La progression des ratios filles gar ons tous les niveaux scolaires reste marginale Les femmes sont faiblement repr sent es aux postes de responsabilit 4 d entre elles en occupent Cependant le taux des femmes au parlement est pass de 4 6 8 5 entre 1991 et aujourd hui D t rioration de la situation la mortalit passant de 150 180 pour mille entre 1990 et 1998 La g n ralisation de la vaccination contre la rougeole repr sente une avanc e significative La contraception reste tr s peu utilis e par les femmes en union Les objectifs de mortalit maternelle ne seront pas atteints sans prise en compte de la crise actuelle Le taux de prevalence lev pourrait se trouver acc
135. cables REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 137 Ces variations climatiques extr mes ont donc des cons quences indirectes sur la sant humaine et doivent donc faire l objet d un recueil soigneux et mis disposition des pouvoirs publics 3 4 2 3 Les actions de sensibilisation des populations sur le changement climatique Nos populations tr s peu instruites savent tr s peu des changements climatiques leurs causes leurs effets sur la sant humaine Les tudes doivent pouvoir identifier les populations les plus vuln rables aux variations climatiques et orienter les actions de sensibilisation de fa on pr f rentielle vers ces populations Les actions de sensibilisation devront secondairement s tendre la soci t civile Un plaidoyer nergique s appuyant sur des bases scientifiques devra permettre de sensibiliser le public au fait que la sant publique doit tre prot g e contre les effets du changement climatique 3 4 2 4 Le renforcement des capacit s des acteurs du syst me sanitaire Les acteurs du syst me sanitaire ivoirien devront tre form s aux questions de sant en rapport avec le climat comme les nouveaux modes de transmissions des maladies vecteur ainsi que les maladies d origine hydrique et alimentaire Les cons quences des v nements climatiques majeurs sur la sant des populations et leur prise en charge doivent tre d velopp s et mise disposition
136. cc s aux m mes circuits d information que les sp cialistes des changements climatiques Il leur faut une information qui r ponde tr s pr cis ment leurs besoins sp cifiques et non une information g n rale Il faut en outre que les technologies soient adapt es aux contextes dans lesquelles elles seront introduites De nombreuses offres technologiques d velopp es dans les pays industrialis s ne correspondent pas aux contextes dans lesquels on essaie de les introduire dans les pays en d veloppement probl me de dimensionnement inad quation des technologies aux conditions locales difficult d utilisation etc De fait de nombreux transferts technologiques se sont sold s par des checs parce que les quipements n ont pu tre mis en service correctement ou que des pi ces d tach es se sont av r es inaccessibles Pour viter ce genre d cueil il faut mieux impliquer les b n ficiaires dans le processus lui m me d finition des besoins adaptation et mise en uvre de la technologie former les op rateurs aux nouvelles technologies et galement tout ce qui les entoure service apr s vente gestion des risques techniques mais galement financiers et industriels et accro tre la capacit de d veloppement des technologies endog nes Toutes ces exigences militent pour un transfert de technologies demand driven c est dire que les pays en d veloppement d terminent eux m mes leurs be
137. ce n gatifs de 16 5 en 2002 et 20 2 en 2003 enregistrent des taux positifs de 1 6 et 4 6 en 2004 et 2005 Pour des raisons li es la baisse de la consommation int rieure et aux difficult s de transport pour l exportation le secteur industriel connait nouveau des difficult s en 2006 Les industries chimiques connaissent une hausse de 8 3 et 8 4 en 2004 et 2005 tandis que les mat riaux de construction augmentent de 25 7 et 26 en 2004 et 2005 malgr la crise qui affecte le pays L industrie agro alimentaire qui regroupe principalement la minoterie le d corticage du riz rizeries la transformation de caf et cacao la production de sucre les ol agineux les conserves de poisson les boissons et les huiles essentielles subit tout particuli rement l influence n gative de la crise militaro politique d clench e en 2002 La part de ce secteur dans le PIB passe en effet de 21 en 2000 a 12 4 en 2005 Par ailleurs avec l intensification REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 52 des troubles politiques la fin 2004 le secteur secondaire a dans son ensemble pay un lourd tribut la crise D autres branches de l industrie ont plus ou moins mieux support la crise Ces industries du textile des chaussures et du cuir du bois transform ainsi que les industries plastiques et chimiques celles des mat riaux de construction de l eau et les industries du secteur b timent et trav
138. changements climatiques pourraient entrainer une augmentation de la pr valence de la faim tant par ses effets directs sur la production que par ses retomb es indirectes sur le pouvoir d achat alimentaire En vertu de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques les pays riches conviennent de prendre toutes les mesures possibles en vue d encourager de faciliter et de financer selon les besoins le transfert ou l acc s de technologies et de savoir faire cologiquement rationnels aux autres parties Particuli rement aux parties qui sont des pays en d veloppement afin de leur permettre d appliquer les dispositions de la convention L agriculture est le secteur d activit le plus important pour la grande majorit des pays en d veloppement l impact de la croissance agricole sur la r duction de la pauvret y est en effet sup rieur celui de la croissance des autres secteurs La s curit alimentaire est REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 163 la r sultante de plusieurs facteurs interd pendants dont le potentiel de production et pouvoir d achat alimentaire Il nous a t recommand de consacrer la pr sente tude au seul secteur de l agriculture compte tenu du temps et des moyens limit s 5 1 Le r le du transfert de technologies dans le cadre de la Convention Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques L accomplissement de l objectif
139. cience sont essentiels et constituent les premiers pas dans la conception le rendement effectif la direction et l valuation de la performance des strat gies et des mesures d adaptations L information sur les impacts de la variabilit climatique et des changements climatiques sur la production agricole les technologies disponibles pour les impacts de r duction l estimation du besoin destinataires et l veil de conscience y compris la politique aideront a la mise en uvre des strat gies d adaptation pour le secteur de l agriculture R duire l incertitude d estimation de l impact et lever l efficacit du co t de technologies agricoles et le niveau d acceptabilit par les communaut s rendront les strat gies et les mesures d adaptation plus efficace REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 169 C est aussi essentiel qu il y ait une conscience g n rale au sein de la population au sujet des changements climatiques qui affectent de fa on d favorable la s curit alimentaire par cons quent il convient de mettre en valeur la n cessit d une action appropri e 5 4 2 Organisation et Conception Une r ponse la menace future des changements climatiques sur les syst mes agricoles doit cependant tre encore incorpor e dans les processus de planification nationale Une fois que les informations sur les impacts potentiels et les probl mes sont disponibles les politiques et pla
140. climate the monsoon an equatorial humid air mass and the harmattan a tropical dry air mass with a desiccating wind There are thus according to the latitude four main climate areas the mountain climate the Attiean Baulean and Sudano guinean climates The mountain climate is made up of two seasons in the western part of the country where the temperature gets lower with the altitude til 8 C in January and with increasing rainfall The Baulean climate is located in the center of the country and has a first rainy season starting from March to June with a lowering of the rainfall in July August and a second rainy season in September and a very dry season from November to February Finally the Sudano guinean climate is located in the northern part of the country which is typically tropical with a dry season from June to October with heavy rainfall but low humidity Vegetation the various climate areas the peculiarity of the relief and ancient human influences determine several vegetation types However there are two salient characteristics the forest in the southern half of the country and the savanna in the northern half Population according to the general census of the population and habitat of 1998 the population of the country was 15 336 672 inhabitants In 1988 it was estimated to be 10 815 694 inhabitants which corresponds to a population increase rate of 3 3 over the 1988 1998 periods In 2005 the estimated number was 19 800
141. couvrent environ 4 462 km soit 1 38 de la superficie totale du pays sont constitu es au sud par l Oc an Atlantique les lagunes dont les plus c l bres sont les complexes Aby Tendo Ehy Ebri Grand Lahou Tadio Makey Tagba ainsi que d eaux mortes De nombreux fleuves et cours d eau avec souvent des d bits extr mes drainent tout le territoire national Au nombre de ceux ci figurent quatre grands fleuves qui sont le Cavally 700 km le Sassandra 650 km le Bandama 1 050 km et la Como 1 160 km D autres cours d eau importants sont tributaires de ces derniers ou forment des bassins versants ind pendants en tant que fleuves c tiers comme le Tabou le N ro le San Pedro le Bolo le Niouniourou le REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 34 Boubo l Agn by la M la Bia A cet ensemble s ajoutent des ruisseaux et plusieurs tendues mar cageuses 10 N SN aw ew aw aw Figure 2 Profil Topographique de la C te d Ivoire 1 2 Profil Climatique Le climat g n ralement chaud et humide constitue d s lors une transition entre l quatorial et le tropical quatorial le long des c tes il est semi aride l extr me nord Le pays connait en g n ral des variations importantes de temp rature entre le nord et le sud mais galement le long de l ann e en fonction des saisons Les temp ratures oscillent autour de 28 C en moyenne Deux grandes zones climatiques se c t
142. ctobre Novembre Mai Juin Juillet et Octobre D cembre a Mars mini en aud Covers Novembre f vrier et Ao t a Septembre Lai a Novembre Max en septembre et octobre Tres nuance centre Avril a octobre max en Janvier a f vrier septembre Ouest montagneux Source le Milieu Naturel de la C te d Ivoire 1971 ORSTOM On estime globalement le volume annuel d eau de surface a 39 milliards de m3 sur l ensemble du territoire ivoirien 3 3 2 2 Les eaux souterraines Les ressources en eau souterraines n ont pas t formellement valu es Cependant une estimation globale de ces ressources est faite partir des informations provenant notamment de l inventaire hydrog ologique effectu partir des ouvrages d hydraulique villageoise GEOMINES 1982 les cartes de potentialit des ressources en eaux souterraines CIEH BRGM GEOHYDRAULIQUE 1986 et la nappe d Abidjan travers le plan directeur et tude de la nappe et de la protection contre la pollution SCET Ivoire SODECI juin 1980 Ainsi en zone de socle les ressources en eau souterraines sont valu es 78 milliards de m sont consid r s comme ressources renouvelables Dans le bassin s dimentaire les ressources sont estim es 9 9 milliards de m avec un renouvellement annuel de 2 7 milliards de m Au total le potentiel des eaux souterraines est de 87 9 milliards de m dont 37 7 milliards de m sont renouve
143. ctrique national interconnect domin par le thermique avec plus de 60 de la production et local avec les centrales isol es et automatiques Dans certains cas o il n est pas possible d identifier la quantit de carburant consomm e tel que la production d lectricit dans les industries le carburant consomm et les missions associ es sont assign es l industrie dans le calcul de ses missions et par cons quent non incluses dans les missions pour cette sous cat gorie La production publique de chaleur ne se fait pas en C te Ivoire REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 73 2 1 2 1 2 M thodologie Les missions des industries nerg tiques 1 A 1 sont principalement estim es en utilisant la m thode sectorielle de niveau 1 L inventaire a t r alis suivant les lignes directrices du GIEC version r vis e 1996 manuel simplifi Pour la combustion nous avons utilis la m thode de niveau 1 et la d termination des missions de CO2 a t faite par cat gorie de sources de m me que l estimation des missions de CO NO2 NOX SO2 et des COVNM Les donn es utilis es proviennent de la CIE qui est le concessionnaire du service public de l lectricit en C te d lvoire Les facteurs d mission utilis s pour calculer les missions de CO2 sont tir s de l tude des missions et puits des gaz effet de serre en C te d lvoire en juin 1996 Nous avons v rif
144. ctuel La C te d Ivoire tente d adapter et de mettre en uvre sa politique foresti re Les arbres forestiers contribuent en g n ral diminuer le carbone atmosph rique Des financements pour ce service environnemental sont pr vus par la convention sur les changements climatiques Existence au coeur d Abidjan du parc national du Banco non suffisamment am nag et valoris Plantation d arbres le long de certaines rues d Abidjan 5 Contraintes li es au projet Adh sion des populations et des collectivit s locales Adh sion du Minist re de la Construction et de Urbanisme 6 Populations b n ficiaires Populations urbaines Collectivit s municipales 7 Actions pass es ou en cours Plantation d arbres le long de certains axes routiers 8 Strat gies de mise en uvre Sensibilisation des lus et des populations Cr ation de parcs r cr atifs ou d espaces verts bois s 9 Activit s propos es Etude de faisabilit Organisation de campagnes de sensibilisation R colte de semences Production de plants Cr ation de parcs ou jardins Plantions d arbres sp cifiques le long des art res du District forte densit de v hicules Encadrement des activit s 10 Dur e d ex cution 09 ans avec 3 phases 11 Maitre d ouvrage District d Abidjan 12 Ma tre d oeuvre DRCF 13 Partenaires Communes concessionnaires de p rim tres forestier
145. d 9 EXECUTIVE SUMMARY 5 euer eer 11 RESUME ANALYTIOUE 455 euseees uuu 19 INTRODUCTION eer 29 CIRCONSTANCES NATIONALES A EEEa 31 1 Circonstances se 33 L I Situation G ographique 33 1 2 lt ooo cu ria epa 35 1 3 Ressources en IR E ARIS 37 1 3 1 Politiques et dispositions l gislatives 39 1 3 2 L eau souterraineee 40 1 4 Le Domaine Forestier Permanent de l Etat 41 131 1 Les TOLOtS class 6 41 1 4 2 Les parcs nationaux et r serves 42 1 4 3 Le domaine forestier rural 44 T5 Les cosyst mes nat lels 225 exter ore ERR EINEN 45 1 6 Ua DIOdIVerSIEO ceo eror ERE EE a ECC ae AN EE RR ER CH LE SC Rare 46 161 floreeeee 46 1 6 2 La faune et les zones prot g es 46 1 7 Conditions Socio conomiques A7 1 7 1 Structure de la population
146. de 16 2 2 5 2 M thodologie Les donn es sur la production de bi re ont t obtenues aupr s de la SOLIBRA l unique entreprise fabriquant de la bi re Celles de conserves de thon aupr s de UINS celle de poissons fum s ont t d duites par extrapolation partir de la production de 1987 Les productions de biscuits et de p tes alimentaires ont t obtenues au pres du Minist re de l Economie et des Finances Conform ment aux bonnes pratiques les missions ont t calcul es l aide de la m thode de niveau 1 qui est bas e sur l utilisation des donn es d activit collect es et des facteurs d mission par d faut indiqu dans le guide d inventaire de le GIEC 2 2 5 3 Incertitudes et S ries Temporelles Les incertitudes sur la production de bi re ont t obtenues aupr s des experts de la SOLIBRA Elles sont valu es 0 Celles de conserves de thon poissons fum s de biscuits et de p tes alimentaires aupr s de UINS Tableau 15 Incertitudes autres productions Production Incertitude des donn es Incertitude sur le facteur d activit d mission Production bi re 096 80 Facteur par d faut GIEC Production de caf transform 5 80 Facteur par d faut GIEC Production de conserves de thon 5 80 Facteur par d faut GIEC Pain et p tes industrielles 10 80 Facteur par d faut GIEC Pain et p tes artisanales 10 80 Facteur par d faut GIEC Biscu
147. de 66 585 01 Eq CO soit 26 34 Le secteur d chet suit avec une mission de 9 998 35 Gg Eq CO soit 3 95 96 Les missions des secteurs des proc d s industriels et des solvants et utilisation d autres produits chimiques sont nulles L utilisation des terres affectation des terres et foresterie constitue un puits de gaz effet de serre Ce secteur absorbe 18 375 07 Gg Eq CO des missions de gaz effet de serre soit 7 27 R capitulatif des missions et absorptions de GES par secteur d activit s en Gg Eq CO CO TOTAL DES emissions i m EMISSIONS PAR Te Gg SECTEUR 1 Energy 60 370 72 6 122 90 91 39 66 585 01 26 35 2 Industrial processes 1 59 0 00 0 00 1 59 0 00 3 Solvent and other product use 0 00 0 00 0 00 0 00 185 4 Agriculture 0 00 9 032 32 474 96 194 507 28 76 97 5 Land use change and forestry 1 1 206 34 122 43 18 375 07 7 27 6 Waste 0 00 9 916 59 81 76 9 998 35 3 96 TOTAL 40668 47 26278 14 185770 54 252717 15 100 00 REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 23 Emissions par type de GES Les GES sont de deux types les GES directs et les GES indirects Les estimations de l ann e 2000 de la C te d ivoire portent sur tous les gaz couverts par le Protocole de Kyoto l exception des Perfluorocarbones PFC et les Hydrofluorocarbones HFC Les GES directs sont le Dioxydes de Carbone CO le M thane CH4
148. de l Article 5 elle tait d abord tenue d effectuer la substitution des CFC Chlorofluorocarbones par des fluides dits de transition dits HCFCs Hydrochlorofluorocarbones l horizon 2005 puis par des HFC Hydrofluorocarbones Le HFC 22 et le 502 sont les deux principaux fluides utilis s en C te d Ivoire dans la r frig ration domestique et industrielle le conditionnement d air de climatisation exemple de la Maison des D put s Yamoussoukro Le CFC12 qui est essentiellement utilis dans les produits a rosols tandis que CFC11 est employ comme intrant dans les industries des produits cosm tiques pharmaceutiques et les parfumeries Industrie du Froid industries de Protection incendie etc Le 143a 23 et 152 cit s dans le Guide du GIEC ne sont pas utilis s C est le HFC134a destin a remplacer le CFC 12 qui est le plus utilis Mais les quantit s utilis es sont n gligeables Le Projet Ozone initi par le Minist re Charg de l Environnement dans le cadre du Protocole de Montr al m ne des activit s pour faire l tat des lieux des CFCs en C te d Ivoire et pour la promotion des HFCs Des projets ont t mis en place par le Ministere Charg de l Environnement dans le cadre du Projet Ozone pour aider les soci t s SIVOA RODIA a remplacer leurs CFCs par des fluides de transition Ce sont les HCFC qui sont les plus utilis s notamment Le HCFC 22 est encore
149. de la production d lectricit de 1995 2003 en MWh 73 Figure 22 Evolution de la consommation d nergie lectrique de 1995 2003 EN me 73 Figure 23 Proportion des missions par sous cat gories 88 Figure 24 Estimation des Emissions Absorption de CO en 1994 et en 2000 96 Figure 25 Pr cipitations moyennes des mois de Juin Juillet et Aout pour la p riode de 1990 2000 Sont repr sent es les tendances d volution pour les d cennies 2030 2040 2050 2060 et 2090 2100 109 Figure 26 Temp ratures moyennes des mois de Juin Juillet et Ao t pour la p riode de 1990 2000 Sont repr sent es les tendances d volution pour les d cennies 2030 2040 2050 2060 et 2090 2100 110 Figure 27 Repr sentation graphique de l volution des pr cipitations et de la temperature de 1990 a 7100 2 racer diet 111 Figure 28 Carte du bassin versant du Bandama 130 Figure 29 Evolution comparative de la temp rature et des taux d incidence 132 Figure 30 Evolution comparative de la pluviom trie et des taux d incidence 132 Figure 31 Evolution comparative de temp rature et des taux d incidence 133 Figure 32 Evolution comparative de la pluviom trie et des taux d incidence 133 Figure 33
150. de parties prenantes cit es ci dessus L atelier tait pr sid par le coordonnateur charg de l am lioration des donn es d activit du projet IGES PNUD FEM Des experts dans le domaine de l agriculture et de la production animale ont donn leurs opinions sur les donn es d activit dans le cadre du contr le qualit Coh rence des donn es Les donn es recueillies sont issues de plusieurs sources et leur recueil et estimation n ont pas toujours suivi la m me m thodologie d un organisme un autre ce qui introduit d j des incertitudes normes Quant la coh rence des donn es l on peut retenir qu en g n ral les donn es sur les productions de rentes comme le Caf Cacao pr sente une certaine coh rence de 1978 1995 mais a partir de 1996 les donn es ont t re estim es par le RNA 2001 Recensement National Agricole et pr sentent une coh rence jusqu a 2003 mais n ont pas de base de comparaison avec les donn es de 1978 a 1995 qui semblent avoir t surestim es Concernant le cas des cultures vivri res Riz Mais Manioc Igname Banane plantain les superficies ont t aussi recalcul es partir de 1998 par le RNA 2001 Nous avons donc en g n ral adopt une moyenne des donn es de 1990 2000 pour toutes les cultures v g tales Concernant les donn es de production animale les statistiques par sous cat gories animales sont assez coh rentes Cependant nous n avons pa
151. dense humide sempervirente dans la partie m ridionale un substratum pr dominance granitique dans les grands massifs de direction Nord Nord est Sud Sud ouest et schisteuse dans la zone sud est du bassin une altitude moyenne de 300 m environ De tous les grands fleuves de C te d Ivoire le Bandama est le seul dont le bassin versant est enti rement en territoire ivoirien Le cours sup rieur du fleuve comporte beaucoup de m andres dont les deux principaux sont Le Yarani ou Yani pour le Marahou Le Solomouygou le Bou et le Lokopho en rive gauche pour le Bandama blanc REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 130 Le N zi l affluent le plus important du Bandama 725 Km de long vient s y jeter dans le cours inf rieur du fleuve en aval du confluent du Bandama Rouge et du Bandama blanc Du point de vue hypsom trique seul 5 du bassin se trouvent au dessus de 500 m tres tandis que 56 se situent au dessus de l altitude de 250 m Le bassin versant du Bandama porte deux importants barrages hydro lectriques de la C te d lvoire Les barrages de Kossou et de Taabo Le cours du Bandama pr sente des chutes assez importantes 1 a 2 metres vers Marabadiassa Le profil en long montre une pente relativement forte au niveau du cours moyens 0 80 m km Le Bassin versant du Bandama couvre les r gions administratives qui sont celles des Savanes de la Vall e du Bandama
152. des professionnels de la sant 3 4 2 5 Le renforcement des capacit s des d cideurs L importance de la sauvegarde de la sant publique par des actions visant la protection de l environnement et du climat doit tre clairement soulign e dans tous les processus nationaux qui sous tendent l laboration des politiques de d veloppement Les pouvoirs publics devront tre sensibilis s la possibilit d am liorer la sant des populations par une politique de r duction de l mission des gaz effet de serre qui engendrent le changement climatique 3 4 2 6 Le renforcement des syst mes de sant publique Un accroissement des investissements dans le syst me de sant publique est d ores et d j n cessaire pour atteindre les objectifs du mill naire pour le d veloppement li s la sant dont la r alisation est rendue difficile par l impact des changements climatiques Cette situation impose une planification proactive du syst me national de sant publique visant A la lutte contre les maladies potentiellement influenc es par le climat Lutte contre le paludisme Le renforcement de la lutte contre le paludisme devra mettre en priorit la lutte anti vectorielle Ceci implique les actions d assainissement en vue de r duire les r servoirs de vecteurs la vulgarisation de l utilisation de moustiquaires impr gn es dont les co ts doivent tre rendus accessibles aux populations les plus vuln rables travers une
153. donn es depuis plus de 20 ans est de 836 000 ha correspondant la superficie totale des jach res anciennes La superficie totale des terres abandonn es est estim e 3 000 000 ha Cette valeur est en dessous de celle inscrite dans la pr c dente communication selon jugement d expert puisque les terres ont t remises en valeur avec les nouvelles cultures Estimation de la s questration annuelle de carbone dans la biomasse ge des terres gt 20 ans 4 293 40 kt L Estimation de la suppression totale de CO2 est 40 148 46 Gg CO2 REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 94 Tendances En 2000 dans le secteur Utilisation des Terres Changement d Affectation des Terres et Foresterie la C te d lvoire a s questr 19 71 Mt de CO2 au lieu de 22 25 Mt de CO2 en 1994 soit une diminution de 63 37 du dioxyde de carbone s questr Estimation de l absorption dans l volution du patrimoine forestier et des autres stocks de biomasse ligneuse L estimation de la quantit annuelle totale de carbone s questr e dans l volution du patrimoine forestier et des autres stocks de biomasse ligneuse taient de 22 25 Mt CO2 en 1994 et elle a t estim e 7 62 Mt CO2 pour l an 2000 soit une diminution de 65 76 du dioxyde de carbone s questr Cette diminution s explique par l utilisation de donn es d activit s plus pr cises superficies de croissance des reboisements et cultu
154. e Bandama et la Como de petits cours d eau dont les plus significatifs sont le Tabou le San p dro le Niouniourou le Boubo l Agneby la M la Bia et le Tano des affluents du Niger notamment le Gbanhala Kourouk l le Baoul le D gou le Kank laba et la Bagou REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 123 Quelques affluents de la Volta Noire dont une partie du cours principal constitue la fronti re Nord Est entre la C te d Ivoire et le Ghana savoir le Koulda le Gbanlou le Gougoulo et le Kohodio Il n existe ni de lacs ni d tangs particuli rement remarquables en C te d lvoire Toutes les grandes surfaces de stockage des eaux l int rieur des terres sont des r servoirs cr s artificiellement On distingue des lagunes au sud du pays La superficie totale des lagunes est approximativement de 1200km avec plus de 1500km de rivages Ainsi d Ouest en Est on distingue La lagune de Grand Lahou la plus petite de toutes les lagunes avec une longueur de 50 Km de long et une superficie de 190 km Elle se compose d une suite de quatre petites lagunes La lagune Ebri la plus tendue avec en moyenne 566 km de superficie une largeur de 7 Km une longueur de 150 et une profondeur de 4 m Elle est aussi divis e en plusieurs sections par les lagunes Aghien et Potou le canal d Assinie la ville d Abidjan et le canal de Vridi La lagune
155. e a aussi apport une assistance tr s appr ciable dans la conduite et la r alisation de l inventaire des GES dans le Secteur de l Energie sous la supervision de M Kalifa Ehouman Narcisse L inventaire des GES n aurait pas pu se faire sans des donn es relativement fiables et un apport de conseils d terminant de structures comp tentes que sont l Institution National des Statistiques INS la Soci t lvoirienne de Raffinage SIR et le Bureau National d Etudes Techniques pour le D veloppement BNETD IL convient donc de remercier toutes ces structures pour leur franche collaboration REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 ii POUR L ETUDE DE LA VULNERABILITE L tude de la vuln rabilit ouvre l acces l valuation des impacts des changements climatiques sur la sant humaine dont la cons quence imm diate est le d veloppement des pathologies li es l environnement La vuln rabilit peut aussi s appr cier par rapport l tat des ressources en eau selon les effets qui peuvent aller de la pollution des milieux aquatiques jusqu l l vation du niveau de la mer et provoquer les rosions c ti res et les inondations Ici encore les activit s agricoles peuvent tre mises en p ril a cause de la non ma trise du calendrier agricole et des itin raires techniques C est ici que la mod lisation du climat peut tre la solution pr visionnelle aux effets des changements c
156. e entreprise exer ant cette activit en C te d Ivoire 2 2 4 Production de m taux La C te d lvoire est productrice de columbium niobium de diamant d or et de manganese La SMI Soci t des Mines d Ity et celle de d Angovia m nent des activit s d extraction et de production de lingots d or Cependant les productions ont chut du fait REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 80 de la crise du 19 septembre 2002 Le pays dispose aussi de gisements de bauxite et de cobalt de cuivre de fer nickel et sable siliceux encore exploit s La production d or est effectu e par lectrolyse apr s fixation sur l lectrode de charbon actif La SOTACI Soci t de Transformation de l Acier en C te d lvoire produit des profil s des feuilles d acier et d autres produits partir de l acier import The International Iron and Steel Institute 2004 rapporte que la C te d lvoire a consomm 128 000 t de produits finis en acier en 2002 contre 118 000 t en 2001 et 149 000 t en 1997 Les importations nationales de fer s levaient 116 2 millions de dollars soit 5 du total des importations Les ressources domestiques int rieures de minerai de fer au Mont Nimba et Mont Kalayo qui n ont encore pas t encore d velopp es s levent environ 3 milliards de tonnes m triques une cat gorie de fer de 40 Favorisent 2003 Fonds mon taire international 2004a p 43
157. e m avec un renouvellement annuel de 2 1 milliards de m profondeur moyenne 63m paisseur de la partie alt r e 28 4 m niveau d eau statique 17 4 m rendement moyen 3 3 m h 3 les aquif res du bassin s dimentaire quaternaire c tier sur 1800 km qui s paississent du Nord au Sud vers les lagunes c ti res avec un renouvellement annuel de 0 74 milliard de m Ce bassin contient des nappes vuln rables la pollution et l intrusion des eaux de mer Ainsi les r serves d eau douce exploitables sont tr s minimes et d un int r t local La profondeur de l aquif re le niveau statique et le rendement moyen par forage sont respectivement de 50 1 m 21 7 m et 9 6 m h REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 40 L paisseur de l aquif re varie de 50 150 sous la zone de plateau et de plus de 200 m sous la lagune Ebri et la zone c ti re Au total le potentiel des eaux souterraines atteint 87 9 milliards de m et les ressources mobilisables s l vent 37 7 milliards de m MEF 2003 Dans la r gion d Abidjan on rel ve de plus en plus la pr sence de nitrates dans les eaux de forages De m me la pr sence de la mer et l urbanisation anarchique exposent la nappe d Abidjan l intrusion saline et la pollution Ailleurs des pollutions li es aux effluents des d chets m nagers et industriels et aux pesticides ont t enregistr es localement 1 4 Le Domaine Forest
158. e plan taire Cette r gion est aussi une source notable de particules d a rosols qui transport es sur de longues distances ont des impacts sur le changement global du climat Or depuis trente ans l Afrique de l Ouest est frapp e par une s cheresse d une ampleur et d une dur e sans pr c dent au 20e si cle A l origine de cette crise majeure des perturbations de la mousson africaine Ce ph nom ne est il r versible A t il des causes r gionales ou pr figure t il des modifications profondes du syst me climatique mondial AMMA un programme international pluridisciplinaire a t lanc pour r pondre ces questions et comprendre les raisons encore m connues de ces perturbations de la mousson africaine Il devrait permettre de mieux conna tre la variabilit de la mousson africaine aux chelles de temps quotidienne saisonni re et interannuelle ainsi que ses impacts sur la sant les ressources agricoles et les ressources en eau L objectif in fine est d am liorer les mod les de pr vision climatique et m t orologique et les simulations plus long terme Pour cela le programme s appuie sur plusieurs vagues d observations sur toute l Afrique de l Ouest des observations long terme lanc es en 2001 et programm es jusqu en 2010 des observations renforc es entre 2005 et 2007 Cinq grands organismes de recherche francais CNRS INSU IRD M t o France Ifremer et le CNES assurent le pilotage du projet en France en l
159. e pluies de mars juin un ralentissement des pr cipitations en juillet ao t une seconde saison de pluies de septembre octobre et enfin une saison s che tr s REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 122 marqu e de novembre f vrier Le climat de montagne caract rise par deux saisons est localis dans l ouest du pays o la temp rature diminue avec l altitude jusqu 8 C en janvier au contraire des pr cipitations qui augmentent 3 3 3 1 1 La v g tation Les diff rentes zones climatiques les particularit s du relief et les influences humaines anciennes d terminent plusieurs groupes de paysage v g taux caract ris s par leurs associations floristiques types et la faune associ e Globalement on distingue trois types de couvertures v g tales La zone foresti re occupe la moiti sud et le bassin c tier la zone soudanaise situ e au Nord est caract ris e par une couverture v g tale clairsem e savane Entre ces deux la zone pr foresti re se rencontre d Est en Ouest et comporte des buisons plus fr quents et des for ts galeries le long des cours d eau 3 3 3 1 2 Le relief Situ entre les 4 30 10 30 de latitude Nord les longitudes 2 9 la C te d lvoire couvre une superficie de 322 462 Km Le pays est caract ris par un relief tres peu contrast avec des plaines au Sud des plateaux tag s au Centre et au Nord et des montagnes a l Oues
160. e radio sondage La construction et l exploitation de 4 stations de radio sondage donneront une nette pr cision en mati re de pr visions synoptiques notamment de pluies Installation de stations de mesures de pollution dans le but de contribuer a la protection de l environnement et la ma trise du degr de pollution dans les grandes agglom rations il est n cessaire d envisager l implantation de trente 30 postes de mesures de pollution ou des capteurs de pollution Installation de d tecteurs de foudre il faut envisager l implantation d un r seau de d tecteurs de foudre pour permettre d laborer une cartographie des zones fortement expos es aux ph nom nes de foudre Les agents conomiques pourront prendre des mesures et des dispositions contre d ventuels risques 4 3 3 Renforcer les connaissances sur les catastrophes naturelles et les ph nom nes extr mes lies a la m t orologie La connaissance des ph nom nes extr mes qui se sont produits sur le territoire national et dans d autres r gions du monde ayant des similitudes avec notre climat et ou notre situation g ographique doit tre poursuivie et soutenue Des tudes valuations des ampleurs et des impacts de ces v nements permettront d accro tre nos connaissances sur les risques majeurs encourus par la population les biens et les services Ceci permettra REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 157 aussi une
161. e secteur de l Agriculture On y enregistre une mission de 185 504 40 Gg EqCO soit 99 84 des missions de N O Le reste des missions est partag e entre les secteurs de d chet l utilisation changement des terres et affectation des terres et foresterie et l nergie Ces secteurs mettent respectivement 81 76 Gg EqCO 122 43 Gg EqCO et 91 39 Gg EqCO Emissions de GES indirects Les missions de GES indirects sont domin es par le dioxyde de soufre SO avec 4 079 47 Gg suivi du monoxyde de carbone CO avec 3771 10 Gg ensuite du Peroxyde d azote NO avec 290 49 Gg en fin les Compos s Volatils Non M thaniques COVNM avec 136 35 Gg Tendances globales Les missions directes de gaz effet de serre de la C te d Ivoire de l ann e 2000 sont estim es 252 822 14 Gg Eq CO Elles se situent pour cette ann e 21 au dessus de celle de 1990 Cette grande valeur s explique par la mise en service de plusieurs centrales utilisant le gaz naturel depuis 1998 REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 24 Le niveau des missions du dioxyde de carbone CO en 2000 est sup rieur celle de 1990 de 21 Le m thane est en surpassement de 77 65 par rapport a 1990 L oxyde nitreux n avait pas t estim en 1990 Les missions de gaz effet de serre indirect ont t estim es Ces gaz pr sentent des missions ascendantes sur la p riode 1990 2000 fig 8 Le NOx a augment de 5
162. en am lioration croissante gr ce aux diff rents programmes de recherche Le coton la principale culture de rente de la zone de savane a vu sa production croitre tr s rapidement gr ce une politique de prix d achat aux paysans incitateurs La production de sucre de canne pour diverses raisons dont la fermeture de certaines unit s de fabrication a consid rablement baiss ces derni res ann es La moyenne entre 1994 et 1996 est de 122 535 tonnes REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 168 L ananas est une culture qui demande une technicit assez pouss e Le niveau de production est constamment adapt la demande du march international La production se situe autour de 220 000 tonnes par an La banane produit de diversification de l agriculture ivoirienne est elle aussi sujette aux variations des cours mondiaux L accroissement pr visionnel de la production est de 5 jusqu l an 2000 5 4 Transfert de technologies et strat gies d adaptation De mani re globale et au fil des d cennies le secteur de l agriculture a adopt plusieurs technologies dures et souples pour riposter aux effets d origine climatiques tel que la s cheresse l inondation et la salinit Les technologies commun ment adopt es sont l irrigation des hautes vari t s des r coltes et d autres vari t s Les syst mes d avertissement et de pr visions saisonni res ont t aussi efficaces dans quelq
163. en C te d Ivoire Le secteur du raffinage de p trole inclut les missions dues la combustion des combustibles fossiles pendant le raffinage des produits p troliers et pour la production d lectricit Les missions de ce secteur ne repr sentent que 0 17 des missions du secteur des industries nerg tiques Les missions des industries manufacturi res et de construction ont t estim es 0 182 Mt Eq CO2 en 2000 Ce sous secteur inclut les missions directes provenant de la REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 65 combustion dans les industries manufacturi res et de construction dont nous avons estim la consommation en combustibles fossiles d une mani re globale Cette estimation ne refl te pas enti rement l impact des gaz effet de serre de ces industries tant donn que la consommation d lectricit de certaines de ces industries est prise en compte dans le sous secteur de production d lectricit de chaleur Les estimations des autres secteurs sont de 0 818 Mt Eq CO2 en 2000 et comprennent la combustion directe de combustibles fossiles dans secteur r sidentiel commercial et institutionnel incluant ceux consomm s dans le secteur agriculture foresterie et p che Cependant comme avec les industries manufacturi res une grande partie des gaz effet de serre de ces secteurs provient de leur grande consommation d lectricit qui est refl t e dans la
164. en C te d lvoire porte sur CO2 CH4 N20 Conform ment aux lignes directrices de la CCNUCC sur les rapports des Parties non vis es l Annexe L inventaire des GES doit tre actualis annuellement en int grant les changements survenus L inventaire des gaz a effet de serre est subdivis en cing grands secteurs L nergie L agriculture Les Proc d s industriels L utilisation de Terres Changement d Affectation des Terres et Foresterie UTCATF Et les D chets Emissions totales des GES de la C te d Ilvoire en 2000 Les missions totales de gaz a effet de serre de l ann e 2000 sont estim es a 252 822 14 Gg Eq CO2 REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 61 La plus forte mission est enregistr e dans le secteur de l Agriculture avec 194 612 26 Gg Eq CO soit 76 98 des missions nationales totales Le secteur de l Energie vient en deuxi me position avec une mission de 66 585 01 Eq CO soit 26 34 Le secteur d chet suit avec une mission de 9 998 35 Gg Eq CO soit 3 95 Les missions des secteurs des proc d s industriels et des solvants et utilisation d autres produits chimiques sont nulles L utilisation des terres affectation des terres et foresterie constitue un puits de gaz effet de serre Ce secteur absorbe 18 375 07 Gg Eq CO des missions de gaz effet de serre soit 7 27 Tableau 9 Synth se des missions totales
165. ensibilisateurs et ducateurs Formation Education tenant compte des limites techniques financi res et institutionnelles pour un renforcement de capacit s M thodologie d approche Le comportement de chaque habitant face aux changements climatiques est un facteur important dans la conception l laboration la mise en place et l ex cution des mesures en faveur de l att nuation et l adaptation On sait que le changement de comportement de la population est un processus qui s inscrit dans le moyen et long terme et dont les r sultats s appr cient difficilement C est pourquoi la formation et l ducation devraient constituer un volet essentiel dans les actions retenir dans le document de strat gie de mise en oeuvre du programme g n ral IL s agira de concevoir des documents didactiques appropri s aux diff rentes cibles de la population dans un premier temps puis organiser des formations formelles non formelles et informelles aux niveaux des r gions administratives des pr fectures dans les grandes villes voire dans les communes forte densit humaine et disposant d un tissus industriel important Ces activit s de formation ducation se feront sous forme d ateliers de 1 3 jours selon les cibles et ce pour des effectifs allant de 30 40 personnes Entre les ateliers on pourrait organiser tout aussi des conf rences voire des causeries d bats Le tableau suivant donne un aper u global de ces activit s Il serai
166. ents REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 76 La quasi totalit des facteurs utilis s sont des facteurs par d fauts tir s du manuel de r f rence de l IPCC Les donn es d activit de production de p trole brut et de gaz naturel ont t obtenues aupr s de la Direction des Hydrocarbures 2 1 2 5 3 Analyse des incertitudes L analyse des incertitudes de niveau 1 en annexe 3 fournit l valuation des incertitudes selon le gaz et la cat gorie de source telle que d finit par l IPCC 2 1 2 5 4 Assurance Qualit et Contr le Qualit L approche de r f rence pour le secteur nergie rapport e en annexe 4 fournit plan Qualit et de Contr le Qualit pour ce secteur 2 1 2 5 5 Recalcul depuis l inventaire de 1994 Aucun recalcul n a t ex cut 2 2 Proc d s industriels 2 2 1 Bilan des missions Les missions de GES dues au secteur Proc d s industriels sont de 1 64 Gg Eq CO2 Tableau n 2 Ces missions varient peu d une ann e l autre Figure n 1 Les missions de CO2 s l vent 1 591 Gg et celles de SF6 0 0000023 Gg Les missions de COVNM sont de 2 23 Gg Les missions de CO2 sont dues a la production de dioxyde de carbone et d ac tyl ne celles de COVNM sont essentiellement dues au bitumage de chauss e et a la production d aliments Les missions de SF6 proviennent du mat riel lectrique Les miss
167. ents climatiques L inventaire national des missions et des absorptions des GES directes en C te d lvoire porte sur le CO2 le CH4 et le N20 Conform ment aux lignes directrices de la CCNUCC sur les rapports des Parties non vis es a l Annexe le travail contient des estimations des GES indirectes comme les NOx le CO et les COVNM de m me que le SO L inventaire porte sur les principaux secteurs que sont l Energie les Proc d s industriels l Utilisation des solvants et autres produits chimiques l Utilisation des terres changement d affectation des terres et foresterie l Agriculture les D chets La vuln rabilit l adaptation et l att nuation pr sente la vuln rabilit du pays face aux changements climatiques notamment dans les secteurs de l agriculture des ressources en eau et de la sant humaine Puis les mesures d adaptation et d att nuations sont mises en vidences La recherche et l observation syst matique des changements climatiques pr sente les initiatives ivoiriennes r pondant aux pr occupations environnementales y compris celles ayant trait au changement climatique et pouvant avoir de fortes interactions avec la mise en oeuvre de la CCNUCC Ces initiatives portent sur les politiques dans le domaine de l environnement le syst me d observation du climat et les aspects ducation communication information Le transfert de technologie quant lui d finit le cadre du transfert de la technologie
168. entu par les nombreux d placements dus a la crise actuelle c est d ja le cas pour les femmes enceintes de 9 en 1997 a 1 5 en 2001 Seuls 7 2 du territoire sont en zone prot g e et cela ne suffit pas pour enrayer la d gradation des cosyst mes L volution est positive au niveau de la consommation d nergie mais demeure limit e Le service de la dette bien qu en baisse ob re les efforts de d veloppement La proportion de l APD consacr e aux services sociaux de base n atteint qu exceptionnellement la barre des 20 INVENTAIRE DE GAZ A EFFET DE SERRE 2000 Arrangement institutionnel Dans le souci d am liorer les inventaires venir la cellule de coordination du projet s est attach e des services techniques de diff rents minist res impliqu s dans les changements climatiques C est ainsi que UANADER Agence Nationale d Appui au D veloppement Rural le Comit National de T l d tection et d Information G ographique CNTIG le Bureau d Energie le Bureau National d Etudes Techniques et de D veloppement BNETD et le Cabinet MENSO Consulting SARL ont t choisis pour conduire les tudes d inventaires REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 22 Ce cadre institutionnel sera davantage renforc pour les prochaines tudes notamment en doublant les consultants par module de sorte rassembler plusieurs comp tences et entretenir les exp riences acquises
169. environ 9 31 millions de tonne de bois sont tir s des d frichements agricoles et des coupes sp cifiques Chaque ann e les r sidus agricoles et agro industriels valoris s repr sentent plus de 4 millions de TEP Secteur des Hydrocarbures Les activit s du secteur des hydrocarbures en C te d lvoire regroupent l Exploration la Production le Raffinage le Transport le Stockage et Distribution des produits p troliers Actuellement corr lativement la hausse continue des cours du p trole brut et au niveau lev de ceux ci observ s depuis 2000 les activit s d exploration ont gagn en intensit Sur 27 blocs que compte le bassin s dimentaire ivoirien 21 sont couverts par les activit s de recherche dans le cadre de contrats de partage de production Production de p trole brut La production p troli re de la C te d lvoire provient de cinq champs Foxtrot bloc 27 Lion et Panth re bloc 11 Espoir bloc 26 Baobab bloc 40 La mise en exploration des ressources p troli res n a d but qu partir de 1980 sur le gisement B lier suivi en 1982 du gisement Espoir La production nationale tait estim e en 2000 2 6 millions de barils de p trole brut Depuis 2001 la production de brut est en hausse continuelle gr ce la mise en production des champs Espoir et Baobab par l op rateur Canadian Natural Ressources CNR REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIO
170. er d activit s sur le terrain au sein des publics cibles IL faudrait donc cr er une cellule pluridisciplinaire de 5 10 Consultants couvrant les aspects scientifiques juridiques et litt raires des NTIC etc pour l animation du site web qui sera mis en place Les Consultants pourraient tre deux climatologues services de la m t o a ronautique civile ou autre deux physiciens de l atmosph re universitaires deux communicateurs des m dias Presse crite Presse audio visuelle REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 179 deux sp cialistes des NTIC experts en syst mes des r seaux et web designer etc trois administratifs minist re charg de l environnement agence nationale de l environnement minist re charg de communication etc un Consultant en sensibilisation et ducation environnementale Cette cellule devrait tre dirig e administrativement et techniquement par le PFN La Cellule ditera un p riodique faisant le point de ce qui sera mis sur le site web et aussi des r sultats et exp riences majeurs acquis dans les autres pays Les axes d information mettre sur le site porteraient sur les d cisions du Gouvernement sur l environnement notamment dans domaine des changements climatiques en la mati re les statistiques p riodiques hebdomadaires ou mensuelles sur le climat en C te d Ivoire l tat des point
171. es impacts des changements climatiques mais aussi pour les dangers contemporains associ s aux variabilit s climatiques Qu entendons nous par transfert de technologies Le terme transfert de technologies peut se d finir comme tant un large ensemble de processus couvrant le flot de savoir faire exp rience et quipement pour att nuer et adapter au changement climatique parmi les diff rents tenants d cideurs du pouvoir leaders tels que les gouvernements les entit s du secteur priv les institutions de recherche ducation Le large et inclusif terme transfert de technologies entre les pays d velopp s les pays en d veloppement et les pays en conomie de transition parmi tous ces pays cit s il comprend le processus d apprendre pour comprendre d utiliser et r pliquer les technologies incluant la capacit de choisir et de l adapter aux conditions locales et Vint grer aux technologies indig nes Bien que ce rapport tablisse une distinction entre les pays d velopp s et ceux en voie de d veloppement il met l accent sur les pays en d veloppement en vue d une application des mesures relatives au transfert de technologies en C te d lvoire dans le cadre de la Convention sur les Changements Climatiques Quoique que les conomies en transition soient consid r es comme des pays d velopp s sous la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques CCNUCC ils peuvent avoir d
172. es ann es La gestion des sites de d charge des d chets solides rel ve g n ralement de la comp tence des municipalit s Traitement des d chets liquides Le traitement des eaux us es domestiques et industrielles dans des conditions ana robies produit du m thane et de l oxyde nitreux N20 Le traitement des eaux us es surtout domestiques est conc d la Soci t de Distribution d Eau de C te d lvoire SODECI Les eaux us es trait es proviennent des rejets domestiques commerciaux puis industriels 2 6 3 M thodologie Les Lignes directrices du GIEC pour les inventaires nationaux de gaz effet de serre Version r vis e 1996 d crivent deux m thodes d estimation des missions de CH4 provenant des sites de d charge de d chets solides savoir la m thode par d faut Niveau 1 et la m thode de D composition de premier ordre Niveau 2 Au regard des donn es d activit insuffisantes et le manque de d tail sur les techniques d limination des d chets nous avons opt pour la m thode par d faut ou niveau 1 2 6 4 Incertitudes Les incertitudes enregistr es sur les donn es sont difficiles a quantifier du fait que celles ci ont t collect es sans tenir compte des exigences recommand es par les bonnes pratiques du GIEC Cependant l avis ou jugement d expert a t pris en compte 2 6 5 Assurance qualit contr le qualit Les donn es utilis es dans le cadre de cet i
173. es caract ristiques communes et avec les pays d velopp s et ceux en voie de d veloppement Le transfert de technologie dans cadre de la Convention ne fait pas simplement r f rence au transfert du Nord au Sud Il concerne aussi la diffusion des innovations et pratiques technologiques qui existent parmi les pays du continent africain et dans les autres pays du monde en d veloppement c est a dire le transfert Sud Sud et Nord Sud A part l appropriation de l quipement technique le transfert de technologies concerne aussi l acquisition des organisations sociales appropri es et du savoir faire en mati re de gestion de m me que l assimilation de la culture technologique sous forme d institutions financi res et de r gulation Quels enjeux La premi re tape a franchir pour am liorer le transfert de technologies saines pour l environnement est d assurer que les utilisateurs des pays en d veloppement aient acc s l information sur ces technologies et qu ils puissent les valuer Il ne s agit pas simplement de mettre en place des bases de donn es ou d diter des plaquettes sur les technologies propres mais bien de s assurer que ces informations parviennent jusqu aux v ritables cibles les utilisateurs potentiels de ces technologies REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 165 En effet les op rateurs dans les entreprises les usagers domestiques etc n ont pas a
174. es en terre 6 500 km de routes bitum es et 150 km d autoroutes Il sert au trafic national et international avec les pays voisins Ghana Lib ria Mali Burkina Faso Au plan national parc automobile est valu 600 000 v hicules environ constitu aujourd hui 75 de v hicules d occasion de seconde main en raison de la baisse du pouvoir d achat depuis le d but de la crise conomique 20 000 immatriculations sont effectu es chaque ann e 1 7 7 1 Transport ferroviaire Le r seau ferroviaire est long de 1260 km et relie le pays au Burkina Faso et au Niger Une voie ferr e longue de 1 156 km relie Abidjan Ouagadougou capitale du Burkina Faso Construite pendant la p riode coloniale par la r gie Abidjan Niger RAN elle a permis le d senclavement de l ex Haute Volta Burkina Faso du Niger et du Mali Cette ligne de chemin de fer exploit e par Sitarail joue un r le important dans le transport des marchandises b tail notamment et des personnes entre la C te d lvoire et les pays limitrophes 1 million de tonnes de marchandises ont ainsi t convoy es en 2006 En 2005 malgr l impact n gatif de la crise sur ce secteur les recettes rapport es par le transport des marchandises et par celui des personnes par la RAN sont valu es respectivement 16 309 et 3 837 milliards de francs CFA 1 7 7 2 Transport maritime Port autonome d Abidjan et Port autonome de San Pedro La construction de deux port
175. es nationales de production des produits vivriers nous donnent une production de banane plantain de 44 500 tonnes en 1962 63 3 de la production nationale 55 000 tonnes en 1964 5 de la production nationale mais cette production de banane plantain ne figure plus dans les donn es statistiques des ann es 80 2000 ce qui est la preuve qu il n y a plus eu de nouvelles cr ations de plantations de cacao depuis cette date Le manioc Le manioc est une plante d une grande plasticit sur le plan climatique et p dologique En d autres termes le manioc s adapte toutes les r gions de C te d lvoire Nous constatons d ailleurs par les donn es statistiques que la production du manioc a toujours connu une progression dans l ancienne Boucle du cacao La production du manioc qui tait de 15 500 tonnes en 1962 est pass e 18 000 tonnes en 1964 pour atteindre 27 000 tonnes dans les ann es 2000 Il ressort que la Banane plantain et l igname dont les productions au fil des ann es ont baiss corr lativement a baisse de la pluviom trie de la r gion sont vuln rables aux changements du climat 3 2 5 Cons quences sur l avenir de la production de caf et du cacao dans les 15 20 ann es venir Nous savons que les principales r gions de production de caf et de cacao de C te d lvoire dont notamment le Centre Ouest et le Sud Ouest pr sentent sensiblement les m mes caract ristiques climatiques pluviom trie te
176. es offres de formation de qualit et une recherche scientifique et technologique de haut niveau l Universit de Cocody ambitionne de devenir un p le d excellence dans la sous r gion Ouest africaine REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 146 Les atouts de la recherche Fort potentiel d enseignants chercheurs et de chercheurs Important patrimoine scientifique et technique Grande diversit des domaines de recherche Deux centres d excellence CIRES CURAT Partenariat diversifi au plan national et international Production scientifique importante 3 876 th ses 530 m moires de DEA Plusieurs structures et infrastructures de recherche Fonds d encouragement la recherche prix des meilleurs projets et des meilleures th ses Les grands domaines de recherche Domaine des Sciences et Techniques Biosciences Sciences de la Terre et des Ressources Mini res Sciences des Structures de ma Mati re et Technologie Math matique et Informatique Domaine des Lettres Arts et Sciences Humaines Sciences de l Homme et de la Soci t Langues Litt ratures et Civilisations Information Communication et Arts Domaine des Sciences Economiques Domaine des Sciences de la Sant Sciences M dicales Sciences Odonto Stomatologiques Sciences Pharmaceutiques et Biologiques Domaine des Sciences Juridiques Sciences Juridiques Administratives et Politiques Crimi
177. es soins du corps On les utilise galement comme gaz propulseurs dans les bombes a rosols Ce sont des pr curseurs pour la formation d ozone de basse altitude Les op rations de rev tement de surface n cessitent l utilisation de peinture vernis pour des besoins de d corations Les solvants sont habituellement utilis s pour diluer ces substances Les op rations de nettoyage permettent l enl vement de mat riaux tels que les huiles les graisses et l humidit des surfaces Les utilisations domestiques de solvants et de nettoyage sont sources d missions de COVNM REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 85 La fabrication et ou le traitement de produits chimiques tels que les peintures et les encres les teintures les colorants et les produits pharmaceutiques entrainent des missions de COVNM Les solvants et autres produits sont les principales sources de COVNM Ils comprennent trois sous cat gories 3 A Application de peinture 3 B D graissage et nettoyage chimique 3 C Fabrication et ou traitement de produits chimiques Chacune de ces sous cat gories est ventuellement subdivis e en plusieurs op rations selon la substance Peinture a eau peinture huile Laques Colles Encre d imprimerie Vernis Diluants 2 3 3 M thodologie L approche g n rale utilis e pour estimer les missions de COVNM dues l utilisation de
178. est conform ment la loi l Autorit charg e de l eau Celle ci assure les fonctions r galiennes de l Etat en mati re de gestion des ressources en eau Des organes d ex cution dot s de l autonomie financi re l Agence Nationale de l Eau et les Agences des Bassins charg s de mise en uvre de la politique nationale de l eau Ce sont des soci t s d Etat plac es sous la tutelle administrative et technique et l Autorit charg e de l eau REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 128 Des organes de concertation et de coordination que sont le Comit Interminist riel de l Eau le Comit National de l Eau et les Comit s de Bassin Un organe pour le financement de la gestion des ressources en eau le Fonds National de Gestion Int gr e des Ressources en Eau Tableau 29 Principaux Minist res et Acteurs intervenant dans le domaine de l eau Bureau National d Etudes Bureau d tudes intervenant dans plusieurs domaines 1 Techniques et de D veloppement notamment dans les projets de d veloppement des BNETD ressources en eau 2 Soci t de Distribution d Eau en Soci t concessionnaire de l alimentation en eau potable C te d Ivoire SODECI en milieu urbain et de l assainissement Abidjan Compagnie lvoirienne DEN 7 mE 3 d Electricit CIE Soci t concessionnaire de l hydro lectricit 4 Soci t civile Mobilisation soci
179. estion du Patrimoine Electrique de l Etat nude Tarif Externe Commun Union Africaine UAA a Universit d Abobo Adjam cie aet o sa ie etes Union Europ enne DEMO ait ear ete Union Economique et Mon taire Ouest Africaine URES ui Unit de Recherche et d Enseignement Sup rieur REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 SYMBOLES CHIMIQUES ure I 4 e E ERE REIR MES Chlorofluorocarbure GH PR PERIERE ODE M thane COD Tod nn Dioxyde de Carbone lop go EE Equivalent CO2 REE RES Monoxyde de Carbone iaa Compos s Organiques Volatiles Non M thaniques Hydrochlorofluorocarbure HEC Siinai Hydrofluorocarbure eee H mioxyde d Azote Oxydes d Azote d GU CERA EAS S Hydrocarbure Perfluor Dioxyde de Soufre SEG ser ani nat Hexafluorure de Soufre REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 vi REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 vii TABLE DES MATIERES AA su pus Gad nn oa Wok nl ARRE MES 6 Il SYMBOLES CHIMIQUES AS ie VI TABLE DES MATIERES REN WA EXE ACE OH ERA CHER XV CC sien lutins ERAT E vows 1 LISTE DES TABLEAUX Loses nsu y a AA ER ae 8 LISTE DES FIGURES EA IAE E VERE E ENTRA E
180. f rente en 2000 2 5 3 5 Recalculs Outre la mise jour des superficies des terres converties entre 1990 et 2000 les donn es n ont pas t l objet d un recalcul important 2 5 4 Abandon des terres exploit es 2 5 4 1 Description Cette sous cat gorie traite des absorptions nettes de CO dans l accumulation de la biomasse r sultant de l abandon de terres exploit es Celles ci comprennent Les terres cultiv es terres arables utilis es pour la culture Les p turages terres utilis es pour p turage des animaux L accumulation de carbone sur les terres abandonn es est sensible au type de v g tation naturelle qui repousse Etant donn que les rythmes de repousse sont moins rapides au bout d un certain temps on distingue les p riodes suivantes Les terres abandonn es qui ont moins 20 ans en 2000 Les terres abandonn es qui ont 20 ans et plus en 2000 Lorsque des terres exploit es sont abandonn es le carbone peut ou peut ne pas se r accumuler dans le sol Les superficies abandonn es sont donc partag es entre celles qui r accumulent le carbone et celles o la v g tation ne repousse pas ou celles qui continuent se d t riorer En C te d lvoire en zone foresti re les terres exploit es abandonn es sont le fait des jach res Cet abandon n est pas d finitif Depuis quelques ann es les terres abandonn es pour cause d infertilit sont reconverties en d autres plantations c
181. faciliter 5 4 7 Contraintes de l adoption de transfert de technologies dans le pays et entre LES PAYS da EDUCATION FORMATION SENSIBILISATION DU PUBLIC DANS LE DOMAINE DES CHANGEMENTS CLIMATIQUES 5 5 53e asus co 6 Education formation sensibilisation du public dans domaine des changements climatiques se REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 156 CONTRAINTES ET DIFFICULTES SUR LE PLAN FINANCIER TECHNIQUE ET DES BESOINS EN RENFORCEMENT DES CAPACITES DANS LE DOMAINE DES CHANGEMENTS CLIMATIQUES 22 acwedsuutcwamssdasiiw seve Ri EROS Dee YR eenstaetwansenaetimes 181 7 Contraintes et difficult s sur le plan financier technique et des besoins en renforcement des capacit s dans le domaine des changements climatiques 183 7 1 Evaluation des besoins en renforcement des capacit s dans le domaine des changements climatiques eene eene 183 7 1 1 Contexte et justification de l tude 183 71 2 Objectifs de l etude opor A AAA AAA ras 184 INTERET ET OPPORTUNITES DE LA CONVENTION POUR LA COTE D IVOIRE ET INITIATIVES IVOIRIENNES EN RELATION AVEC LES DISPOSITIONS DE LA CCNUCC 189 8 Int r t et opportunit s de la Convention pour la C te d lvoire et Initiatives ivoirie
182. fin de les int grer dans les reformes initi es Enfin conform ment la loi portant code de l eau le cadre institutionnel est caract ris par la distinction du r le du gestionnaire de celui des utilisateurs de l eau Ainsi le Minist re des Eaux et For ts MINEF est l Autorit charg e de l eau en C te d Ivoire responsable de la mise en oeuvre et de suivi de la politique du gouvernement en mati re d eau D autres minist res et organismes publics et priv s interviennent pour les diff rents usages et la protection des ressources en eau REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 126 3 3 4 3 2 Strat gies de mise en uvre de la GIRE Les strat gies sont multiples et se situent divers niveaux Il s agit notamment Du renforcement du cadre institutionnel par la cr ation de structures et d organes op rationnels Agence Nationale de UEau Police de l Eau Comit national de UEau Agence de Bassin et Comit s de Bassins etc Du renforcement du cadre juridique en prenant les textes d application des Codes de l eau et de l environnement De la mobilisation des ressources financi res nationales propres au domaine de l eau par la cr ation du Fonds de gestion des Ressources en Eau De l am lioration de la connaissance quantitative et qualitative des ressources en eau et du d veloppement d un syst me d information g ographique sur l eau De la promotion de la coop ration sous r gio
183. formation de la SODEFOR en soci t d Etat Les am nagements de ces for ts class es op r s par la SODEFOR sont ax s sur la production de bois d oeuvre et d b nisterie travers des op rations de reboisements et d am nagement de for ts naturelles incluant la cr ation de s ries biologiques Les plans d am nagement r alis s cet effet se limitent en ce qui concerne la faune la seule activit de surveillance et de protection La d gradation des for ts class es est le fait de l agriculture et de l exploitation foresti re Le taux de d gradation moyen varie entre 40 et 50 de la superficie de chaque for t Les cultures de rente sont les plus importantes caf cacao h v a etc Les cultures vivri res sont galement pratiqu es L infiltration agricole se fait en figure de gruy re o les exploitations agricoles sont diss min es dans la for t En effet le pays compte 11 millions d hectares de parcours 34 de la superficie du pays et 6 5 millions d ha de terrains agricoles L agriculture reste le moteur de l conomie ivoirienne r partie entre les cultures de rente 61 7 c r ali res et vivri res 3 3 4 fruitieres 2 8 maraich res 1 7 et industrielles 0 4 La C te d Ivoire est le premier pays producteur mondial de cacao le premier pays africain producteur de caf le troisi me pays africain producteur de coton En 40 ans la superficie agricole a presque quadrupl e REPUBLIQUE DE
184. gageant pas le GIEC GIEC 2007 Bilan 2007 des changements climatiques Impacts adaptation et vuln rabilit R sum l intention des d cideurs GIEC Novembre 2007 Bilan 2007 des changements climatiques Rapport de synth se Contribution du Groupe de travail Il au quatri me rapport d valuation du Groupe d experts intergouvernemental sur l volution du climat REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 195 GIEC 2001 Bilan 2001 des changements climatiques Cons quences adaptation et vuln rabilit Rapport du Groupe de travail Il du GIEC GIEC 2001 Bilan 2001 des changements climatiques Cons quences adaptation et vuln rabilit Rapport du Groupe de travail Il du GIEC GIEC 2001 Bilan 2001 des changements climatiques Cons quences adaptation et vuln rabilit Rapport du Groupe de travail du GIEC Contribution du Groupe de travail au troisi me rapport d valuation du Groupe d experts intergouvernemental sur l volution du climat Gouvernement belge 2006 Quatri me communication nationale sur les changements climatiques en vertu de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques Hocine Khelfaoui 2001 La Science en Afrique l aube du 21 si cle La science en C te d Ivoire 1 Partie Les Institutions de Recherche Paris IRD le 21 d cembre 2001Sous la Direction de Roland Waast et Jacques Gaillard Aide N ERBIC 18 CT 98
185. gn by haut sassandra marahou montagnes moyen cavally n zi como DUREE 24 mois OBJECTIF GENERAL Am lioration de la qualit du cacao ivoirien par l initiation de m thodes innovantes de s chage utilisant les s chages solaires am lior s OBJECTIF S SPECIFIQUE S e R duire les pertes par mauvais s chage des f ves de cacao par la fourniture de s choirs solaires am lior s e Optimiser les techniques de s chage et de conservation des f ves de cacao e Renforcer les capacit s op rationnelles des cibles du projet e Vulgariser ces techniques en milieu paysan par la formation de relais locaux chercheurs ing nieurs et agents Am lioration du bien tre en milieu paysan par l accroissement du revenu agricole moyen GROUPE S CIBLE S Localit s fort taux de production de cacao BENEFICIAIRES FINAUX e Direction des Energies Renouvelables DER e Bureau National d Etudes Techniques et de D veloppement BNEDT e Agence Nationale Appui au D veloppement rurale ANADER e Le Fonds de D veloppement et de Promotion des activit s des Producteurs de Caf et de Cacao FDPCC e Centre National de Recherche Agronomique CNRA e Coop ratives et association agricoles de cacao RESULTATS ESCOMPTES e Am lioration de la qualit du cacao Diminution des pertes Augmentation des revenus des planteurs D veloppement d une expertise dans le domaine du s chage Cr ation d emplois e R duction de l exode rural PRINCIPALES ACTIVITES
186. hangements Climatiques CNSCC constitu de diff rents partenaires minist riels un point focal op rationnel FEM et politique assur respectivement par la BNI et par le Ministre de l Environnement des Eaux et For ts REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 194 BIBLIOGRAPHIE AMMA 2002 AMMA et ses composantes Pr par par la communaut fran aise ANDE 1995 Livre Blanc l Environnement de C te d Ivoire ANDE PNUE REDDA 2002 Indicateurs de l tat de l environnement pour V Afrique de l Ouest Atelier AMMA Niamey 25 28 F vrier 2002 Bahamas 2001 Premier rapport national sur les changements climatiques du Commonwealth des Bahamas l intention du Secr tariat de la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques avril 2001 BROU Y 2005 Climat mutations socio conomiques en C te d lvoire M moire de synth se des activit s scientifiques pr sent en vue de l obtention de Habilitation Diriger des Recherches Universit des Sciences et Technologies de Lille CSRS 2001 L Histoire du Centre Suisse de Recherches Scientifiques en C te d ivoire Jubil 2001 Environnement Canada 1997 Deuxi me rapport national du Canada sur les changements climatiques Mesures prises en vertu de la Convention Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques Mai 1997 Mise jour novembre 1997 Environnement Canada
187. i aupr s de la SIR et ses valeurs sont toujours valables Les combustibles pour lesquels ces valeurs n existeraient pas les valeurs par d faut ont t utilis s Pour les facteurs d mission des gaz autres que le CO2 les valeurs par d faut ont t utilis es tir s du manuel de r f rence de UIPCC 2 1 2 1 3 Analyse des incertitudes L analyse des incertitudes de niveau 1 en annexe 3 fournit l valuation des incertitudes selon le gaz et la cat gorie de source telle que d finit par l IPCC 2 1 2 1 4 Assurance Qualit et Contr le Qualit L approche de r f rence pour le secteur nergie fournit le plan d assurance qualit et de Contr le de Qualit pour ce secteur 2 1 2 1 5 Recalcul depuis l inventaire de 1994 Un recalcul des inventaires de gaz effet de serre depuis l ann e 1994 n a pas t effectu suite aux probl mes de disponibilit de donn es pour cette ann e En outre une am lioration de la qualit des donn es a permis de disposer de donn es d sagr g es pour les ann es venir ce qui nous permet d effectuer un inventaire suivant les diff rentes cat gories de source En 1994 l approche de r f rence a t utilis e pour l estimation des inventaires de gaz effet de serre du secteur nergie 2 1 2 2 Sous cat gorie 1a2 les industries manufacturi res et de construction 2 1 2 2 1 Description de la cat gorie Cette cat gorie de source inclut des missions dues la combust
188. i se propose d valuer l impact des changements climatiques face ces produits dans les grandes zones productrices 3 2 2 Vuln rabilit aux changements climatiques des r gions et populations de C te d lvoire La vuln rabilit de nos r gions peut tre appr ci e en premi re approximation par les migrations de populations desdites r gions vers d autres r gions plus favorables aux activit s agricoles notamment le caf cacao Mais cette vuln rabilit peut aussi tre appr ci e a travers les r ductions temporelles de production aussi bien des produits vivriers que des produits de rente notamment le caf cacao Mouvements migratoires internes de C te d lvoire Ces migrations internes sont tr s souvent motiv es par des raisons conomiques Les directions des flux migratoires s expliquent par les opportunit s offertes par les diff rentes r gions du pays Avec le d veloppement du caf et du cacao au d but des ann es 1920 les mouvements se sont d abord orient s vers le Centre Est du pays devenu plus tard la Boucle du cacao Cependant avec la mise en oeuvre des projets de d veloppement des ann es 70 notamment l Autorit de la r gion du Sud Ouest ARSO l Am nagement de la Vall e du Bandama AVB les Complexes sucriers on a assist l intensification des migrations internes Tableau 22 Evolution des mouvements migratoires par p riode Op ration de co
189. iaison notamment avec la direction de la recherche de l Union europ enne AMMA est soutenu dans le cadre du 6 PCRD et avec le National Environnement Research Council NERC britannique 4 1 9 SODEXAM La SODEXAM dispose au sein de la Direction de la M t orologie Nationale DMN d un d partement d nomm D partement Etude D veloppement et Environnement DEDE Le D partement Etude D veloppement et Environnement est charg de 1 identifier et d velopper les th mes d tudes appropri s pour r pondre aux besoins des usagers et pour am liorer et optimiser les produits et prestations m t orologiques REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 153 2 assurer la mise en uvre de la collaboration avec les universit s les instituts nationaux et internationaux d tudes de recherche et d encadrement dans les domaines des pr visions du temps de la m t orologie marine de la climatologie de l agrom t orologie et de l environnement 3 participer aux travaux d tudes et de d veloppement 4 suivre et participer aux programmes nationaux et internationaux dans les domaines de la climatologie de l agrom t orologie des changements climatiques des applications aux ressources naturelles et de l environnement pour le d veloppement durable 5 d velopper les applications m t orologiques climatologiques agrom t orologiques hydrom t orologiques et environnementales
190. ie des priorit s et des besoins de la C te d Ivoire en mati re de renforcement des capacit s pour la gestion de l environnement mondial en particulier dans les domaines de la diversit biologique des changements climatiques et de la d sertification d gradation des sols De mani re sp cifique il s agit d effectuer une analyse approfondie des besoins prioritaires en mati re de renforcement des capacit s telles que s lectionn es dans le document de synth se intitul les conventions des Nations Unies sur la Diversit Biologique les Changements Climatiques et la D sertification Besoin et priorit s en mati re de renforcement des capacit s de mettre en vidence l impact et les liens avec les besoins de la C te d lvoire en mati re de renforcement des capacit s pour le d veloppement et la lutte contre la pauvret et les modalit s selon lesquelles les ressources de l environnement pourront contribuer celle ci d examiner les facteurs historiques sociaux conomiques politiques et administratifs qui ont contribu sous tendent ou continuent contribuer aux contraintes identifi es concernant les besoins en renforcement des capacit s nationales de proposer des solutions au niveau des individus des institutions et du syst me national En conclusion le Projet d Auto valuation Nationale des Capacit s Renforcer pour la gestion de l Environnement Mondial visait travers la pr
191. ier Permanent de l Etat La C te d Ivoire disposait d un couvert forestier de 16 millions d hectares en 1900 Ce couvert a connu une d gradation acc l r e au rythme de 300 000 ha par an dans les ann es 70 La d forestation a certes ralenti depuis une dizaine d ann es mais reste toujours largement sup rieure aux possibilit s de r g n ration de la for t naturelle Aujourd hui la couverture foresti re est de 7 117 millions d hectares compos s de 4 196 millions d hectares de for ts class es 168 000 hectares de plantations foresti res et 2 millions d hectares d aires prot g es Conform ment la loi n 65 425 du 20 d cembre 1965 portant Code Forestier et au d cret n 78 231 du15 mars 1978 le Domaine Forestier Permanent de l Etat regroupe l ensemble des terres relevant des domaines priv s et publics de UEtat il s agit notamment des for ts class es des aires prot g es et des p rim tres de protection Les dispositions juridiques en ce qui concerne le domaine public sont compl t es par la Loi n 102 2002 du 11 f vrier 2002 1 4 1 Les for ts class es La C te d lvoire dispose de 231 for ts class es dont la superficie totale est valu e a 4 196 millions d hectares Soit environ 13 du territoire national Leur gestion est confi e la Soci t de D veloppement des For ts SODEFOR cr e en 1966 par le D cret n 66 422 du 15 septembre 1966 modifi par le d cret N 93 206 du 3 f vrier 1993 portant trans
192. ier de Lamto avec comme objectif d en tablir son bilan d nergie Ces recherches seffectu rent en trois temps l identification de la flore et de la faune la caract risation de l environnement physique climat et sols De nombreuses tudes syst matiques furent alors entreprises l identification des diff rentes parties de la bioc nose et ses variations saisonni res Pratiquement tous les groupes taxonomiques ont t alors tudi s herbes arbres invert br s sp cialement les insectes mammif res oiseaux reptiles l tude des interactions trophiques et de la productivit des diff rents composants de l cosyst me afin d gager son budget nerg tique Ces recherches taient financ es par le CNRS et le PIB REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 150 Programme SALT 1988 1998 L objectif du programme SALT tait d identifier et de quantifier les m canismes r gulant l quilibre des syst mes de savanes son interaction avec les perturbations naturelles ou non et ses dynamiques long terme Deux principales hypoth ses furent test es Quelles sont les propri t s structurales et fonctionnelles qui permettent la stabilit r silience aux stress ainsi qu aux perturbations saisonni res Existe t il des limites irr versibles au del desquelles les propri t s des cosyst mes de savane sont d finitivement alt r es Le programme SALT a financ de
193. ilisations de bois concernent la consommation de charbon de bois Elle correspond la moyenne de l estimation des productions de 2001 2003 qui est de 46 891 tonnes L Estimation de la quantit de la biomasse r colt e l issue des calculs est de 3 902 51 kt dm Estimation de la quantit annuelle de carbone lib r e En appliquant ce chiffre la fraction de carbone qui est de 0 5 le r sultat de la Conversion du bois r colt en carbone limin 1 951 25 kt C La quantit annuelle totale de carbone s questr e est 2 077 49 kt C Estimation de la quantit annuelle totale de dioxyde de carbone s questr e Estimation de la quantit annuelle totale de dioxyde de carbone s questr e 7 62 Mt CO 2 5 2 3 Incertitudes Sources de donn es Pour l estimation de la teneur totale en carbone dans l volution du patrimoine forestier et aux autres stocks de biomasse ligneuse les donn es utiles pour le calcul de la teneur totale de carbone sont issues de la croissance annuelle des reboisements des for ts class es g r es par la SODEFOR des reboisements effectu s dans le Domaine Rural par les soci t s d exploitation foresti res fournies par la DISA qui a publi les donn es de la DPIF Les donn es sur les plantations de cultures p rennes arboricoles a caract re forestier h v a palmier a huile cocotier ont t fournies par le Recensement National Agricole de 2001 La quantit de la biomasse r col
194. imatiques Ainsi elle doit notamment s impliquer dans le programme AMMA par des recherches et publications ainsi que la participation des ateliers et rencontres scientifiques De plus la contribution de la C te d Ivoire aux travaux du GIEC doit tre soutenue en inscrivant ses experts dans des groupes de travail et en favorisant leurs participations aux rencontres organis es par le GIEC REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 160 Transfert de technologies dans le domaine des changements climatiques REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 162 5 TRANSFERT DE TECHNOLOGIES DANS LE DOMAINE DES CHANGEMENTS CLIMATIQUES L Article 5 de la Convention Cadre des Nation Unies sur les Changements Climatiques stipule que les pays d velopp s et en d veloppement doivent coop rer dans la mise uvre et la diffusion de technologies qui aident contr ler r duire ou viter les missions de gaz effet de serre dans les domaines tels que l nergie transport l industrie l agriculture la for t et la gestion des d chets L enjeu majeur dans le cadre de ladite Convention est d orienter la coop ration en mati re de transfert de technologies Nord Sud de mani re a accro tre et am liorer l adoption de technologies propres dans les pays en d veloppement C est ainsi que la Convention stipule que les pays d velopp s doivent non seulement coop rer avec les pays en
195. iment est assur e par deux principales entreprises SOCIMAT Soci t Ivoirienne de Ciments et Mat riaux sa filiale SOCIM et par SCA Soci t des Ciments d Abidjan Leur capacit de production est de 1300 000 de tonnes an BNETD 2006 Les deux qualit s de ciment produites en C te d lvoire sont le ciment Portland compos appel CPJ comprenant 65 minimum de clinker et le Ciment Portland Artificiel CPA avec 95 minimum de clinker CEPICI 2005 Cependant les installations de ces deux structures sont essentiellement compos es des quipements de broyage et des quipements d ensachage Le clinker qui sert la fabrication de ciment n est pas produit sur place mais est import de l Europe et de l Asie Yager 2003 Cette activit ne g n re donc pas d missions CO2 Production de chaux 2 A 2 Deux entreprises commercialisent de la chaux import e SOCIMAT et SCA Des proc d s industriels employ s par certaines unit s industrielles SIVOA telles que la production de dioxyde de carbone et la fabrication d ac tyl ne g n rent de la chaux comme sous produit En revanche aucune production de chaux n est r alis e en C te d lvoire REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 78 Utilisation de chaux et de dolomite 2 A 3 La chaux est utilis e par de nombreuses entreprises industrielles La dolomite est essentiellement utilis e dans secteur agricole Les importations ivoirien
196. ion audio visuelle R duire les maladies respiratoires li es l emploi du p trole lampant R duire l exode rural e Initier des cours d alphab tisation GROUPE S CIBLE S Localit s non lectrifi es et de plus de 4000 habitants BENEFICIAIRES FINAUX Les populations locales le personnel enseignant les minist res concern s et les op rateurs du secteur solaire RESULTATS ESCOMPTES e Am lioration du taux d acces l nergie e Am lioration de l acc s aux nouvelles technologies de l information e Am lioration du taux de r ussite e Permettre une meilleure organisation du syst me ducatif e Cr ation d emplois PRINCIPALES ACTIVITES e Identifier les sites lectrifier Sensibiliser les populations cibles R aliser les tudes d avant projets Elaborer le cahier des charges R aliser le projet Suivre et valuer le projet Co t estimatif 915 000 EUROS REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 201 PROJET 2 INTITULE DU PROJET Projet de pompage par syst me photovolta que en milieu rural SECTEUR D ACTIVITES Energie Eau Sant LIEUX C te d Ivoire R gions des savanes moyen como sud como sud bandama vall du bandama worodougou zanzan bas sassandraagn by bafing haut sassandra marahou lagunes montagnes moyen cavally DUREE 36 mois OBJECTIF GENERAL Am lioration des conditions de vie en milieu urbain p riurbain et rural en c te d ivoire OBJECTIF S SPECIFIQUE
197. ion de combustibles lors de l exploitation et la fabrication des produits dans les industries IL s agit des agro industries des industries textiles des industries de produits alimentaires et autres industries Nous avons estim de facon globale les quantit s de combustibles fossiles consomm es dans ces industries partir du plan national de l nergie 2 1 2 2 2 M thodologie La m thodologie utilis e pour cette cat gorie 1 A 2 est celle du niveau 1 comme pr c demment Les missions ont t estim es partir des donn es obtenues aupr s de la Direction des Hydrocarbures La d termination des quantit s de combustibles consomm es dans ce secteur a t possible gr ce au Plan National de l Energie Les facteurs d mission de CO2 se composent des facteurs par d fauts et de ceux propres aux pays Les facteurs REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 74 d mission des gaz autres que le CO2 utilis s sont des facteurs par d fauts tir s du manuel de r f rence 2 1 2 2 3 Analyse des incertitudes L analyse des incertitudes de niveau 1 en annexe 3 fournit l valuation des incertitudes selon le gaz et la cat gorie de source telle que d finit par l IPCC 2 1 2 2 4 Assurance Qualit et Contr le de la Qualit L approche de r f rence pour le secteur nergie rapport e en annexe 4 fournit plan d assurance qualit et de Contr le de Qualit pour ce secteur 2 1 2 2 5
198. ions de CO2 sont rest es identiques celle de la premi re Communication nationale Par ailleurs compte tenu des informations r centes obtenues une nouvelle sous cat gorie source d missions de CO2 d nomm e Fabrication de dioxyde de carbone et d ac tyl ne a t ajout e dans la cat gorie Produits min raux par rapport la Communication nationale Initiale Faute de donn es disponibles les missions de SF6 n avaient pu tre calcul es pour premi re Communication Nationale Les missions actuelles de SF6 ne peuvent donc tre compar es avec d autres valeurs Les missions de COVNM dues la production et la consommation de bitumes sont rest es constantes par rapport 1994 Valeur recalcul e 2 04 Gg Celles dues la production d aliments et boissons ont augment de 16 par rapport la premi re Communication nationale Par contre les donn es disponibles actuellement ne permettent pas l inventaire du CH4 et de N20 Les compos s de base de l industrie chimique tant import s il n y a pratiquement pas d missions de CH4 La r glementation ne rendant pas obligatoire l utilisation du HFC en C te d lvoire leur utilisation est actuellement n gligeable par rapport aux CFC Par ailleurs des donn es REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 77 compl tes et fiables sur les importations de HFC et PFC ne sont pas disponibles Le seul utilis est 1
199. ique Sub saharienne parce qu elle produit une r colte importante r sistante au stress et utilisant peu d intrants Pendant la p riode d exp rimentation les paysans voisins ont t invit s visiter les champs t moin afin de suivre l volution de cette recherche Une fois les nouvelles vari t s ont gagn un niveau d acceptation parmi les agriculteurs la provision de la semence a t identifi e comme un pari gagner C est ainsi qu un syst me de semence distribution plus large a t adapt et d velopp au S n gal Le NERICA a t plant sur 100 000 hectares avec 60 000 hectares en Guin e et environ 10 000 hectares l Ouganda L ADRAO a galement tendu les nouvelles vari t s dans les 17 autres pays membres Les le ons apprises sont que les nouvelles vari t s sont capables de r sister aux changements climatiques 5 4 6 Des efforts fournir pour faciliter l adaptation Quelques technologies ne seront pas faciles transf rer L irrigation une adaptation pr pond rante au climat co te des millions et exige des communaut s pour l adoption de m thodes peu famili res de r coltes Ces communaut s doivent traiter l eau devenant rare pour l obtention et la vente de nouvelles r coltes La recherche et la formation doivent tre tourn es la conception d irrigation aux nouvelles r coltes l efficacit d utilisation de l eau et la pr vention de la salinit L duc
200. ique de gestion des ressources en eau sur la gestion commune et concert e des bassins fluviaux partag s et inscrit dans sa l gislation sa volont et son engagement la r aliser Cependant le Comit technique du bassin de la Volta dont la premi re session s est tenue en 2005 tudie la possibilit de cr er un organisme de bassin pour la Volta Les r gimes hydrologiques s apparentent troitement aux pr cipitations dans les bassins versants ce qui conduit la distinction d un r gime quatorial fleuves c tiers avec 2 crues annuelles et d un r gime tropical de transition caract ris par une crue annuelle g n ralement entre les mois d ao t et de novembre Plus on avance vers le Nord du pays plus la p riode des basses eaux se prolonge pouvant atteindre 4 5 mois L analyse des d bits pour les p riodes 1950 1970 et 1971 1990 a montr une baisse g n rale des apports baisse accompagnant celle de la pluviom trie et s levant pour certains cours d eau Bagou Baoul pr s de 80 en 1983 1984 Deux p riodes sont distingu es avec une baisse des d bits d eau partir de la p riode 1962 1969 d bits de 50 25 m s sur la Bagou et de 50 30 m s sur le Baoul et une augmentation des d bits partir de 1990 REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 37 Figure 4 Le Bandama Rouge vers Bouafl Il n existe pas de lacs et d tangs naturels Les plans d eau exis
201. ique en mati re d environnement le contr le de l application des lois d crets et conventions dict es ou ratifi es par la C te d Ivoire relatives aux r gles de pr vention et de lutte contre les REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 152 pollutions du milieu marin lagunaire et continental par les entreprises les navires les engins de mer de lagune et de fleuve Le programme d Analyse multidisciplinaire de la mousson africaine AMMA Il est important de r server un chapitre ce programme dont le LAPA assure le point focal en C te d Ivoire Lanc en 2001 par des chercheurs francais le programme AMMA Analyse multidisciplinaire de la mousson africaine AMMA 2002 Gouvernement francais 2006 regroupe aujourd hui plus de soixante laboratoires europ ens africains et am ricains Son objectif mieux connaitre les m canismes de la mousson africaine pour mieux pr voir ses variations et ses r percussions sur le climat local r gional et global mais aussi sur les populations La mousson africaine une source vitale pour les populations du Sahel un r le majeur dans le climat plan taire La mousson africaine est une source vitale de pluie dans les r gions du Sahel Mais elle joue galement un r le important l chelle du globe L Afrique de l Ouest est en effet l une des principales sources de chaleur l chelle continentale et influence de ce fait la circulation atmosph riqu
202. iques Aux cours des d cennies suivantes la tendance tait au renforcement du r seau pour atteindre le point culminant pendant la d cennie 1971 1980 o de 79 postes et stations de mesures on enregistre jusqu 185 points de mesures dans r seau Ce nombre descend ensuite 120 la d cennie suivante soit une perte de plus de 60 postes de mesure La tendance au renforcement remonte timidement 141 jusqu en 2000 avant de conna tre une forte baisse due l effet de la crise dans les zone centre Nord et Ouest dite CNO L activit d observation du temps est principalement conduite par la Direction de la M t orologie Nationale DMN au sein de SODEXAM D autres structures poss dent leurs propres stations de mesures avec ou sans la coordination de la DMN 4 1 2 Fonctionnement de la Direction de la M t orologie Nationale Le d cret n 97 228 du 16 avril 1997 portant cr ation de la Soci t d Exploitation et de D veloppement A roportuaire A ronautique et M t orologique SODEXAM stipule que celle ci par la Direction de la M t orologie Nationale m ne et coordonne les activit s d observations d tudes et de pr visions en m t orologie g n rale et dans les secteurs sp cialis s de la m t orologie Elle g re les r seaux m t orologiques compos s de 14 stations synoptiques dont 10 a ronautiques 31 stations agro m t orologiques 6 stations climatologiques 166 postes plu
203. irectement dans les activit s agricoles En outre il y a un rapport tr s direct entre la productivit agricole l environnement les ressources particuli rement REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 166 naturelles et les conditions climatiques Les changements dans l un des composants ont un impact terrible sur l autre De plus l agriculture demeure galement le seul secteur important dans les conomies de la plupart des pays bas salaires comptabilis e dans un quart et demi des Produits Int rieurs Bruts La faible productivit au niveau de l agriculture est une cause majeure de la pauvret de l ins curit alimentaire et du faible niveau de nutrition des pays en voie de d veloppement La productivit agricole est capable de r duire la pauvret parce qu il augmente les revenus des agriculteurs pauvres et accro t la demande pour les marchandises et les services L ampleur et l intensit des effets adverses de la variabilit et des changements climatiques sur l agriculture ne seront plus les m mes partout La baisse de la productivit agricole due au stress de l eau la mont e du niveau de la mer aux inondations aux s cheresses et aux cyclones tropicaux diminuerait la s curit alimentaire dans beaucoup de pays L augmentation de la s cheresse les inondations et autres v nements extr mes auxquelles s ajouteraient les questions de ressources en eau la san
204. ise en valeur rationnelle des ressources en eau et les strat gies correspondantes reposent sur deux axes compl mentaires l approche int gr e comme principe de base et un cadre adapt d interventions sectorielles Les grandes REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 124 orientations en mati re de Gestion Int gr e de Ressources en Eau GIRE s articulent autour des points suivants la satisfaction des besoins l eau et la sant l eau et l assainissement l eau et d veloppement conomique l eau l am nagement du territoire et le d veloppement durable et l eau la cr ation d emplois et la r duction de la pauvret 3 3 4 2 Les objectifs g n raux de la politique La relative abondante des ressources en eau en C te d lvoire cache des difficult s majeures pour lesquelles des solutions idoines doivent tre recherch es Aussi les interventions doivent elles n cessairement s appuyer sur des objectifs clairement formul s et des strat gies de mise en uvre pour en assurer succ s En concr tisation des grandes orientations pr sent es plus haut la politique de l eau doit permettre de r aliser les objectifs g n raux caract re social sanitaire conomique et environnemental Les strat gies d ployer pour atteindre ces objectifs g n raux impliquent une gestion int gr e des ressources en eau garante du d veloppement durable
205. it de C te d Ivoire est d inclure en son sein des instituts de recherche o s activent des chercheurs permanents qui n ont pas n cessairement d activit s p dagogiques l exemple du Centre Universitaire de Recherche Appliqu e en T l d tection CURAT int gr U UFR Sciences de la Terre et des Ressources Mini res ou du Centre National de Floristique qui d pend de UUFR Biosciences REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 145 En 1995 ces centres sont transform s en trois universit s autonomes l Universit de Cocody l Universit d Abobo Adjam et l Universit de Bouak Une ann e plus tard les instituts et centres de recherche d pendant de l universit sont int gr s au sein des facult s qui sont cet effet transform es en UFR 4 1 3 Universit de Cocody Pr sentation g n rale L Universit de Cocody est dirig e par un Pr sident assist de deux Vice pr sidents et d un Secr taire G n ral Acteur primordial du d veloppement socio conomique et culturel en C te d Ivoire l Universit de Cocody assure des missions d enseignement et de recherche au sein de treize 13 Unit s de Formation et de Recherche UFR deux 2 Centres de Recherche Autonomes et une 1 Ecole de Formation Continue Elle propose ses 54 863 tudiants 2005 une formation diversifi e dans les disciplines scientifiques technologiques m dicales juridiques cono
206. its 10 80 Facteur par d faut GIEC Margarines et corps gras 10 80 Facteur par d faut GIEC Poisson fum 10 80 Facteur par d faut GIEC 2 2 5 4 Source AQ CQ Les donn es sur la production de bi re ont t collect es aupr s des la seule entreprise existante pratiquant cette activit Aucune mesure particuli re de AQ CQ n a pu tre men e les donn es n ayant t obtenues qu aupres d une seule source REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 82 Les donn es manquantes ont t obtenues par extrapolation sur la base des valeurs de production industrielles pour chaque produit fournies par l Institut National de la Statistique Les donn es manquantes ont t obtenues par extrapolation sur la base des valeurs de production industrielles pour chaque produit fournies par l Institut National de la Statistique 2 2 6 Production de Halocarbones HFC et d Hexafluorures de Soufre SF6 Il n existe pas de production de hydrofluorocarbones HFC et d hexafluorures de soufre SF6 en C te d lvoire Consommation de halocarbones HFC et d hexafluorures de soufre SF6 2 2 6 1 Description des cat gories de source Utilisation de Hydrofluorocarbones HFC En C te d lvoire l utilisation des HFCs est n gligeable dans les diff rentes branches d activit En effet la C te d Ivoire a ratifi le Protocole de Montr al Cependant en tant que des pays dit
207. ivoirienne En effet il est actuellement le quatri me produit agricole du pays Il a g n r en 2005 106 milliards de Francs CFA de recettes d exportation 35 milliards de Francs CFA ont t distribu s plus de 15 000 planteurs La fili re du palmier huile engrange 150 milliards francs CFA de chiffre d affaire en moyenne par an en produits finis et 75 milliards en huile de palme Le revenu moyen des planteurs villageois dans cette fili re s estime 25 milliards de francs CFA REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 113 Le caf et cacao jouent un r le important dans l conomie ivoirienne avec une contribution actuelle de l ordre de 15 au PIB Ces deux produits repr sentent 2 3 des exportations agricoles et pr s de la moiti des exportations totales Ils contribuent galement significativement aux recettes budg taires La C te d lvoire est le premier producteur mondial de cacao avec 41 de l offre mondiale et le huiti me pour le caf Compte tenu de l importance de ces deux produits dans l conomie et coh sion sociale nationales du fait notamment de nombre d exploitations concern es estim es environ 700 000 selon le recensement actualis de 1999 et de la pr sence de nombreux allog nes dans les zones de production les Pouvoirs Publics ivoiriens ont toujours accord ces fili res un int r t particulier d o l int r t particulier de la pr sente tude qu
208. l mergence de nouveaux partenaires commerciaux et la consolidation de l conomie de traite elle m me fond e sur la traite des produits agricoles export s sans transformation et l importation de produits europ ens manufactur s Le rythme de la croissance annuelle est soutenu et situe entre 7 et 8 durant la d cennie 1950 1960 Jusqu la fin des ann es 1970 la situation conomique de la C te d lvoire est florissante Le taux de croissance moyen de son produit int rieur brut est de 10 2 entre 1960 et 1965 et de REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 49 7 2 entre 1965 et 1975 Entre 1970 et 1975 alors que la croissance des pays de l Afrique noire et des pays riches occidentaux est respectivement de 4 et 6 en moyenne le taux de croissance du PIB de la C te d lvoire est de 6 8 par an Cette performance particuli re s explique en partie par la stabilit politique qui la distingue de bon nombre d tats africains L conomie pr sente toutefois des sympt mes r v lateurs d une faiblesse structurelle elle est en effet caract ris e par une forte d pendance ext rieure et pr sente des d s quilibres importants entre ses diff rents secteurs Ces facteurs d instabilit restent ce jour un probl me important qui n cessite la mise en uvre de r formes dans la structure de production 1 7 2 6 D veloppements r cents Le miracle conomique des ann es 1970 repose s
209. l comprend les changements de la date de semis de cultivars ou vari t s d irrigation d engrais et de cultures donc de pratiques culturales qui n cessitent des investissements dans les infrastructures de recherche de d veloppement d am nagement etc niveau 2 majeurs Il s agit de changements plus substantiels n cessitant des ressources qui d passent les moyens du planteur seul Ce sont des mesures collectives qui s appliquent un ensemble de taille locale r gionale voire nationale 3 2 6 1 H v aculture Dans les r gions de Daoukro de Dimbokro de Prikro de Bocanda de Mbahiakro de Gagnoa de Bongouanou il y a une volont affirm e de compter d sormais avec l h v aculture Et pourtant on ne saurait omettre que le N zi Como tait il y a quelques ann es la boucle du cacao qui faisait la fiert des planteurs de la r gion et de la C te d Ivoire tout enti re Aujourd hui dans cette r gion les paysans ont entam leur reconversion presque totale parce que le cacao ne leur donne plus grand espoir 3 2 6 2 La culture de l anacarde L introduction de cette culture dans la r gion du N Zi Como a t possible gr ce une action conjugu e des structures sp cialis es du monde agricole dont UANADER les autorit s politiques administratives et certaines bonnes volont s Dans le d partement de Dimbokro l ANADER qui en 2003 a d cid d introduire la culture dans la r gion a commenc par
210. l et les bitumes REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 70 Importation L essentiel de l approvisionnement en brut de la raffinerie SIR provient du Nigeria 97 tandis que l approvisionnement de la SMB en brut lourd est assur par le Venezuela et Mexique Consommation d hydrocarbures Les hydrocarbures occupent une place de choix dans le bilan nerg tique du pays Ainsi en 2000 les hydrocarbures repr sentaient 47 5 de l nergie totale consomm e et 100 de l nergie consomm e par le secteur transport provenaient du p trole La r partition sectorielle de la consommation se caract rise par la pr pond rance du secteur des transports m R sidentielle B Tertiaire 8 Industrie Transport Agriculture P che Source L Etude prospective du secteur forestier en Afrique FOSA C te d Ivoire Figure 20 R partition sectorielle de la consommation d hydrocarbures en KTEP ann e 2000 Transport stockage et distribution La gestion de la fili re transport des produits p troliers est faite par biais du syst me de p r quation transport Ce syst me garantit l uniformisation des prix des produits p troliers sur l ensemble du territoire en annulant l effet des co ts de transport sur les prix la pompe C est un maillon essentiel de la politique sociale de l Etat en mati re d approvisionnement des localit s en produits p troliers Le stockage de
211. la sensibilisation des populations au bien fond de cette culture Les responsables de cette structure ont expliqu aux paysans que la culture de l anacarde peut valablement remplacer le bin me caf cacao Ce n tait pas vident au d part Surtout qu en pays Baoul dans l esprit de nos parents les cultures qui valent la peine qui comptent sont le caf et le cacao indiquent ils 3 3 Secteur des Ressources En Eau 3 3 1 Situation des ressources en eau en C te d Ivoire Les ressources en eau sont compos es des eaux de surface et des eaux souterraines 3 3 1 1 Eaux de surface La C te d Ivoire dispose d un potentiel important d eaux de surface cet effet les cours d eau se composent de cours d eau et de retenues d eau r parties sur l ensemble du territoire ainsi que des lagunes situ es dans la zone c ti re Quatre cours majeurs savoir le Cavally le Sassandra le Bandama et la Como et huit cours d eau secondaires c tier Tabou San p dro le Niouniouri le Boubo l Agn by la M la Bia le Tano et neuf cours d eau continentaux constituent les eaux de surface Les principales caract ristiques de ces cours d eau sont contenues dans le tableau 25 Trois des quatre principaux cours d eau que compte la C te d lvoire sont en partage avec les pays voisins Seul le Bandama prend sa source en C te d Ivoire IL n existe pas de lacs naturels particuli rement remarquables en C te d lvoire Les r servoirs ont
212. lables 3 3 3 Bilan de la gestion des ressources en eau La C te d Ivoire rencontre beaucoup de difficult s pour l valuation de ses ressources en eau En effet s il existe un r seau hydrom trique national pour l valuation quantitative des eaux de surface il n est pas de m me pour les eaux souterraines La qualit des ressources en eau n est estim e qu travers un r seau dont les points de pr l vement ont concentr s sur le littoral et les principaux fleuves Le bilan hydrologique moyen d ensemble est indiqu dans le suivant Le volume d eau mobilisable ressources en eau renouvelables globales se d compose en 39 milliards de m d eaux de surface dont environ 1 milliard de m g n r hors du pays 38 milliards de m d eaux souterraines 3 3 3 1 Les l ments du climat Quatre principales zones climatiques un rythme et volume de pr cipitations variables se distinguent sur le territoire national Ainsi on distingue le climat Atti en qui couvre la majeure partie de la for t m ridionale IL est caract ris par quatre saisons deux de pluies et deux de saisons s ches Le climat Soudano Guin en r gne dans le Nord du pays et est typiquement tropical et comporte une saison s che qui s tend de juin octobre avec de fortes temp ratures et une faible humidit La saison des pluies se situe de juillet septembre Le climat Baoul en s tend sur le centre du pays IL est caract ris par une premi re saison d
213. le est la principale ressource conomique du pays Gr ce l efficacit dans le secteur agricole la C te d Ivoire occupe l chelle mondiale la place de premier producteur de cacao 1 404 million de tonnes campagne 2003 2004 elle est troisi me en ce qui concerne la noix de coco et septi me pour la production de caf 154 000 t campagne 2003 2004 domin e par la vari t robusta Le pays d veloppe parall lement d autres fili res de productions pour l exportation telles celles de l huile de palme 109 162 t du coton 180 144 du caoutchouc 141 379 t des bananes 307 227 t et des ananas 226 022 t Une pr sence remarquable est manifest e dans la culture commerciale 1 564 million t de graines de palme 1 430 million de t de canne sucre 65 216 t de noix de kola 167 000 t de noix de cajou 120 902 t de mangues et r alise de nombreuses cultures vivri res banane plantain 1 519 716 mais 608 032 taro 51 252 et riz 673 006 Auto suffisante pour le manioc et l igname la C te d Ivoire reste cependant un importateur net en c r ales Ces produits phares connaissent des fortunes diverses Apr s avoir t class e troisi me producteur mondial de caf pendant pres de trente ans la C te d Ivoire conna t une baisse de production passant de 250 000 tonnes en 1990 145 000 tonnes en 1994 pour ensuite REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 51 remonter une productio
214. le Projet UNFCCC et d autres structures universitaires voire du cycle sup rieur en g n ral liaison entre le Projet UNFCCC et d autres unit s de recherche liaison entre le Projet UNFCCC et la soci t civile ONG syndicats etc REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 180 Contraintes et difficult s sur le plan financier technique et des besoins en renforcement des capacit s dans le domaine des changements climatiques REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 182 7 CONTRAINTES ET DIFFICULTES SUR LE PLAN FINANCIER TECHNIQUE ET DES BESOINS EN RENFORCEMENT DES CAPACITES DANS LE DOMAINE DES CHANGEMENTS CLIMATIQUES Partie a la CCNUCC la C te d lvoire est tenue de respecter ses engagements vis vis de cette convention notamment l tablissement p riodique d une communication nationale Face a cette situation la C te d Ivoire a b n fici d un cofinancement du FEM et du PNUD pour laborer sa seconde Communication Nationale sur les Changements climatiques apr s la Communication Nationale Initiale qui a t labor e en 2001 Conform ment au paragraphe VI de l Annexe B intitul Standard format for proposals for the financing of national communications from non annex Parties 2003 et de la D cision 17 CP 8 cette derni re doit comprendre entre autres activit s les tudes de vuln rabilit et d adaptation aux Changements
215. le RegCM3 Version 3 Precip JJA 1990 2000 mm jour Diff 2020 2030 1990 2000 mm jour 7 7 7 T T 11N o N 0 0 N 0 Nj 6 5bW SW 5 5W 5W 4 5W 4W 3 5W 3W 25W 2W Diff 2050 2060 1990 2000 mm jour Diff 2090 2100 1990 2000 mm jour TIN 11N Figure 25 Pr cipitations moyennes des mois de Juin Juillet et Aout pour la p riode de 1990 2000 Sont repr sent es les tendances d volution pour les d cennies 2030 2040 2050 2060 et 2090 2100 REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 109 DJF AIR TEMP 1990 2000 Diff 2020 2030 1990 2000 11N 11N 10N 10N 9N 30 9N 29 5 0 5 29 8N 8N 0 4 28 5 0 3 28 7N 0 2 27 5 0 1 27 6N 6N 26 5 0 1 26 5N 5N 0 2 25 5 0 3 25 24 5 4 3N 3N 2N 2N ow 8 5W 8W 75 7W 65W 5 5W SW 45W 4W 3 5W 3W 25W 2 OW 85W 8W 7 5W 7W 65W 6W 55W SW 4 5W 4W 3 5W 3W 25W 2W Diff 2050 2060 1990 2000 Diff 2090 2100 1990 2000 MN MN 10N 10N 42 9N 9N 1 3 4 1 12 4 14 BN 3 9 1 3 8 7N 0 9 7N 3 7 0 8 3 6 6N 0 7 SN 3 5 0 6 3 4 SN 0 5 5N 3 3 0 4 3 2 0 3 4N 4N 34 3N 3N 2N 2N 9W 8 5W 8W 7 5W 7W 65W 6W 55W SW 45W 4W 3 5W SW 25W 2W OW B 5W 8W 7 5W 7W 6 5W 5 5W SW 45W 4W 3 5W 3W 25W 2W Figure 26 Temp ratures moyennes des mois de Juin Juillet et Ao t pour la p riode de 1990 2000 Sont repr sent es les tendances d v
216. le de Odi nn L volution de la temp rature pr sente un pic en 1998 atteignant 26 4 C et son niveau le plus bas a 25 8 C en 2000 Les infections respiratoires et les maladies diarrh iques pr sentent une volution en deux phases avec une tendance a la hausse correspondant a la p riode de baisse de la temp rature et une tendance a la baisse correspondant a la hausse de la temp rature On note une amorce de hausse du taux d incidence de paludisme de 1996 a1997 une tendance r guli re a baisse jusqu en 2000 La malnutrition et la rougeole conserve une tendance mod r e la hausse sur toute la p riode 1800 140 Pluwiom trie 1600 120 1400 e Paludisme 100 i 1200 5 1000 80 3 Infections respiratoires 800 60 5 600 x 40 400 20 Maladies 200 diarrh iques 0 0 Malnutrition 1996 1997 1998 1999 2000 Ann es Figure 38 Evolution comparative de la pluviom trie et des taux d incidence La pluviom trie a volu en dent de scie avec une baisse en 1997 et 1999 Le niveau le plus lev est 1616 3 mm 1998 et le plus bas de 1275 mm 1999 Les maladies diarrh iques et les infections respiratoires semblent voluer en hausse avec la baisse de la pluviom trie et en baisse quand les pr cipitations augmentent REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 136 Apr s une l vation du taux d incidence de 1996 1997 le paludis
217. lementaires REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 125 techniques et financiers en vue de la Gestion Int gr e des Ressources en Eau GIRE Il s agissait en particulier de passer d une gestion sectorielle et centralis e de l eau a une approche int gr e participative et d centralis e aux niveaux les mieux appropri s En effet le contexte de d centralisation et les perspectives socio conomiques du pays ne sauraient s accommoder d une gestion non coordonn e des ressources en eau La coordination de la gestion des ressources en eau a en effet des cons quences n gatives sur l quilibre recherch entre la disponibilit de la ressource et la satisfaction de la demande Ceci est d autant plus fond qu aujourd hui la mobilisation de cette ressource dans certaines r gions du pays se fait avec beaucoup plus de difficult s 3 3 4 3 1 Les acquis de la GIRE Une s rie d actions pour rem dier aux probl mes dans le domaine de l eau a t men e suivant les principes de la GIRE Les acquis r sident dans l existence d un nouveau cadre l gislatif et r glementaire et divers documents de reforme du domaine de l eau qui ont t labor s Il s agit notamment de Textes l gislatifs et r glementaires en vigueur La loi n 96 766 du 3 octobre 1996 portant Code de l Environnement La loi n 98 755 du 23 d cembre 1998 portant Code de l Eau Le d cret
218. leurs zones p riph riques de mani re durable Objectifs sp cifiques Pour atteindre l objectif global deux objectifs sp cifiques sont d finis OS 1 La mat rialisation fonci re nette des parcs nationaux et r serves naturelles OS 2 Le renforcement de la participation des populations et des collectivit s locales la mise en uvre des actions de conservation 4 RESULTATS Les deux principaux r sultats attendus de ce projet sont d finis comme suit R 1 Les limites des parcs nationaux et r serves naturelles sont clairement mat rialis es R 2 Les populations comprennent la n cessit de conserver l assise fonci re et les ressources naturelles des parcs et r serves et s impliquent dans leur gestion durable 5 ACTIVITES Activit s reli es l objectif sp cifique 1 Activit s reli es l objectif sp cifique 2 ACTIVIT 1 1 MAT RIALISER LES LIMITES DES PARCS ET RESERVES TACHES RELI ES L ACTIVIT lev des limites au gps ACTIVIT 2 1 ELABORER ET METTRE EN UVRE UN PROGRAMME DE SENSIBILISATION TACHES RELI ES L ACTIVIT laboration d un programme de sensibilisation poses de bornes et de panneaux r alisation de pistes p rim trales autour de quatre 4 parcs nationaux et de la r serve de faune d abokouam kro r alisation de cl tures p rim trales autour du parc national du banco de la r serve de faune d abokouam kro et de la
219. lev es en agriculture Sols agricoles Les missions des sols agricoles n avaient pas t estim es lors de la Premi re Communication Nationale Il faudrait par cons quent attendre les r sultats de la Troisi me Communication Nationale pour faire des analyses et comparaisons 2 4 2 Description de secteur L activit agricole en C te d ivoire est tr s importante dans toutes les r gions du pays L agriculture de rente ou de cultures vivri res se fait essentiellement sur br lis Les r sidus de r colte sont abandonn s sur place pour la majorit des cultures mais une partie des r sidus de r colte des cultures de rentes comme le palmier huile et le cocotier sont br l s sur place et d autres comme le caf le riz et le ma s sont br l s hors des champs de production L levage bovin ovin caprin porcin et avicole est en expansion constante et d ann e ann e le fumier produit devient une pr occupation pour la population et l environnement du faite des mauvaises odeurs d gag es Les feux de savane n ont toujours pas trouv de solution pour tre endigu s en d pit des multiples efforts d ploy s par le Minist re de l Environnement et les Eaux et For ts chaque ann e REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 89 La riziculture inond e prend de plus en plus une place pr pond rante en production rizicole et l utilisation des pesticides et des engrais
220. li es aux min raux de carbonate naturellement pr sents dans les sols ne sont pas inclus 2 5 5 2 M thodologie Les calculs des missions de CO2 provenant des sols min raux sont bas s sur une prise en compte des modifications du carbone stock dans le sol et la liti re qui d pendent des modifications dans l affectation des terres ainsi que des pratiques de gestion agricole Le calcul des changements de stocks de carbone n cessite une p riode d inventaire correspondant vingt ann es De ce fait une estimation de la r partition des syst mes d affectation des terres pour les diff rents types de sols devra tre effectu e la fois pour le pr sent c est dire l ann e de l inventaire et pour une p riode correspondant aux vingt ann es ant rieures Voir le manuel de r f rence pour un exemple de calcul Les estimations du carbone stock dans le sol concernent uniquement la couche sup rieure de terre situ e 30 m de profondeur Les couches les plus profondes du sol peuvent galement contenir des stocks importants de carbone notamment pour ce qui concerne les sols des r gions tropicales mais ces couches sont g n ralement moins affect es par les changements d affectation gestion des terres que les couches sup rieures REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 104 Les calculs des missions de CO2 provenant des sols organiques sont effectu s en utilisant des estimations annuelles
221. lic Ils devront pour se faire tre mis sur des supports ais ment compr hensibles radios de proximit traduction en langue locale d pliants Internet etc Les impacts socio conomiques doivent tre d crits avec pr cision accompagn e des mesures d att nuation et de parade possibles D velopper une expertise nationale et encourager les ONG actives de l environnement diffuser aupr s des acteurs au d veloppement les lus les collectivit s d centralis es et du grand public les sc narios de changements climatiques et leurs mesures d att nuation La mise en place d indicateurs d crivant de facon synth tique les changements climatiques ses cons quences et les mesures d adaptation devra tre institu e avec une mise jour constante en s appuyant sur l volution des connaissances scientifiques Ces indicateurs serviront la prise de d cision 4 3 6 Informer former sensibiliser les acteurs Les trois derni res d cennies ont enregistr des situations de s cheresse avec des cons quences qui restent grav es dans les esprits Les souvenirs de ces inondations de 1996 ayant provoqu plus de trente 30 morts dans la seule ville d Abidjan sont encore vivaces dans l esprit des populations Si le principe de changement climatique est largement r pandu aupr s du public force est de remarquer que les d cideurs n int grent pas ce principe dans leur politique de d veloppement surtout au niveau des lus des collectivit
222. limatiques et qui justifie transfert des technologies accompagn de renforcement de capacit s dont les contraintes et les difficult s sur plan financier et techniques ont t analys es La derni re matrice d action sur la vuln rabilit reste l ducation la formation et la sensibilisation du public sur l impact des changements climatiques L Equipe de Coordination du Projet adresse ses f licitations et ses remerciements tous ces consultants individuels qui malgr les maigres moyens mis leur disposition ont pu faire un travail remarquable Il s agit en occurrence de Dr BROU N DRI Sant Dr KONARE Abdourhamane Mod lisation climatique MM ANE Sal Ressources en eau DJA Lucien Transfert de technologies DADJE Houo Agriculture BAKAYOKO Oumar Contraintes financi res et besoins en renforcement de capacit s et Jean NOT Education formation et sensibilisation Elle tient remercie de facon sp ciale le Fonds pour l Environnement Mondial FEM pour la mobilisation des financements qui ont servi r aliser la Seconde Communication Nationale A la Division de Coordination FEM PNUE du Projet elle exprime toute sa profonde gratitude au Task Manager George Manful Ph D dont l appui technique et conseils aussi bien que sa disponibilit et la mise disposition des ressources financi res ont t indispensables l laboration du document Enfin elle remercie tr s sinc rement M Guillaume ZABI In
223. llecte Population du pays PE B Recensement 1975 6 700 000 52 8 66 0 34 0 Recensement 1988 10 800 000 58 0 61 0 39 0 Enqu te migration 1993 13 000 000 58 6 67 8 32 2 Recensement 1998 15 300 000 57 2 67 1 32 9 Sources RGP75 RGPH 88 EIMU 93 RGPH 98 Les courants migratoires internes partent globalement des zones conomiquement faibles la moiti nord du pays vers les zones o le d veloppement conomique a t amorc Ce fut d abord le Sud et l Est avec l ancienne Boucle du cacao puis le Centre Ouest et le Sud Ouest en raison des terres disponibles pour les cultures REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 114 Il y a eu aussi et surtout une forte migration vers des zones ayant b n fici d une politique volontariste de mise en valeur comme les programmes ARSO Autorit pour la r gion du Sud Ouest l AVB Autorit pour Am nagement de la Vall e du Bandama au Centre du pays Les cultures de rente comme le caf le cacao le palmier Uhuile l h v a ont constitu le facteur le plus d terminant des migrations des populations des r gions de savanes vers le Centre Ouest et le Sud Ouest du pays Principaux flux migratoires par r gion La C te d lvoire compte 19 r gions administratives dont les flux migratoires sont r sum s comme suit Les donn es du tableau ci dessus font apparaitre que la proportion des immigrants migrations dur e de vie varie de
224. mation et sensibilisation 9 Gestion Int gr e et coordonn e de l information environnementale 10 Am lioration du cadre institutionnel et r glementaire Le secteur industriel est concern par le Programme 5 qui doit l aider faire face aux trois sources de pollution industrielle savoir les effluents les missions les d chets sp ciaux Le programme identifie les objectifs majeurs suivants R duction contr le de la pollution et des autres nuisances li es l industrie et aux activit s de production artisanale Elimination ou traitement des d chets issus des activit s de production artisanale Garantir le contr le op rationnel des installations class es Harmonisation de l occupation de l espace par les activit s industrielle et les habitations La C te d lvoire a mis en plus mis sur pied sa Commission Nationale pour le D veloppement Durable dans le cadre de l Agenda 21 Politiques visant au d veloppement de l environnement Dans le Plan national d Action Environnementale le module relatif la gestion de l environnement industriel intitul Programme de Pollution et Nuisance industrielles ou encore strat gie du PNAE en mati re de pollution et nuisances industrielles n est pas encore d velopp et de ce fait reste ouvert toute action compl mentaire Cette situation est favorable la mise en place d un programme industriel cologiquement REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION N
225. mbre f vrier une grande saison des pluies mars juin une petite saison s che juillet ao t et une petite saison des pluies septembre octobre Les pr cipitations varient entre 1200 et 1500 mm La zone soudanienne 31 situ e dans la partie septentrionale est une r gion de savane au climat tropical de type soudano guin en avec une seule saison des pluies Les pr cipitations varient entre 900 et 1200 mm Tout au Nord la savane se couvre d herbages et d arbustes puis de bosquets d arbres en descendant vers le Sud tandis que sur les berges des fleuves se d veloppent des for ts galeries Les terres sont tr s d frich es Les cultures pluviales dominent ma s riz arachide et sont souvent associ es Environ 40 des exploitations de la r gion produisent du coton Les cultures p rennes manguiers karit s et l levage sont aussi d importantes sources de revenus IL est important de mentionner qu au d but du 20 si cle jusqu nos jours la v g tation de la C te d Ivoire s est beaucoup transform e sous l influence de l action de l homme qui en a fait un usage abusif et d sordonn allant largement au del du simple besoin de l exploitation vitale IL faut noter surtout les exploitations agro industrielle et foresti re qui ont transform la plupart des couvertures v g tales naturelles du pays Par ailleurs le pays dispose de deux grands cosyst mes maritimes Zones humides c ti res
226. me a amorc une baisse constante sur reste de la p riode La variation du taux d incidence de la rougeole et des malnutritions n est pas significative sur p riode consid r e 3 4 2 Strat gies d adaptation La plupart des sp cialistes ne doutent gu re que le r chauffement climatique est bien r el et qu il aura une incidence sur la vie de la population mondiale pendant des ann es voire des si cles Selon le professeur Antonio BUSALACHI de l Universit du Maryland College Park la seule incertitude trait l chelle des changements climatiques au niveau des grandes zones g ographiques des petits pays ou des districts IL est n cessaire selon lui de r duire cette incertitude au sujet des pr visions en mati re de temp rature de pr cipitation et du rythme des changements pour accro tre la confiance dans ces pr visions au niveau r gional Les r percussions des changements climatiques sur la sant peuvent tre aussi locales ou r gionales Chaque partie du monde aura donc faire face un ensemble de probl mes qui est sp cifique La C te d lvoire signataire de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques doit mettre en place un ensemble de mesures visant l adaptation de sa politique en mati re de sant publique au ph nom ne irr versible du changement climatique Les mesures mettre en place doivent s articuler autour des points suivants 3 4 2 1 Le
227. ment has increased from 4 6 to 8 5 between 1991 and today The situation has worsened Mortality has increased from 150 to 180 for one thousand children between 1990 and 1998 The generalization of immunization against measles has made a significant progress Contraception remains poorly used by women living with men The goal of reducing maternal mortality will not be reached if the current crisis is not taken into account The high prevalence rate could be even higher because of the great number of displacements due to the current crisis It is already high for pregnant women from 9 in 1997 to 1 5 in 2001 Only 7 2 of the territory is protected which is not enough to stop the deterioration of ecosystems The evolution is positive at the level of energy consumption but remains limited Although it has decreased the debt service impedes development efforts The portion of the ODA kept for basic social services only reaches exceptionally the level of 20 INVENTORY OF GREENHOUSE GAS 2000 Institutional Arrangement In a bid to improve future national GHG inventories the project coordination unit contacted the technical services of various ministers involved in climate change and related issues Consequently ANADER National Agency for the Support to Rural Development the National Committee for Remote Sensing and Geographic Information CNTIG the Energy Bureau the National Bureau for Technical studies and Devel
228. miques et litt raires Pour permettre une meilleure insertion de ses dipl m s dans la vie active l Universit de Cocody s est engag e dans la voie de la professionnalisation Elle offre a ce jour une trentaine de fili res professionnelles dans diff rents domaines sant droit des affaires gestion immobili re gestion des ressources humaines etc L Universit de Cocody a toujours accord une priorit la recherche qui malgr certaines contraintes insuffisance du budget de la recherche et de l quipement reste tr s dynamique avec une production scientifique importante 3876 theses 530 DEA etc En effet avec un fort potentiel d enseignants chercheurs 1091 et de chercheurs 78 la recherche se fait dans le cadre des Unit s de Formation et de Recherche au sein de 14 Instituts et Centres de Recherche et dans 2 Centres de Recherche autonomes Les acquis de recherche sont importants et n cessitent un partenariat en vue de mettre en oeuvre une v ritable politique de leur valorisation ce qui permettra sans aucun doute d am liorer les conditions socio conomiques de la population Il s agit notamment l intensification et de l am lioration des cultures vivri res transformation des produits agricoles conservation des denr es alimentaires la production de l nergie solaire la valorisation des plantes m dicinales l am lioration de la qualit de l eau Avec s
229. mp rature etc que celles de l ancienne Boucle du cacao des ann es 60 70 sols riches pluviom trie favorable la culture du caf cacao etc Les donn es statistiques de production ont montr que dans un intervalle de temps de 20 25 ans l l vation de la temp rature d environ 1 C a entra n une baisse correspondante de la pluviom trie de et une baisse de la production du caf de et celle du cacao de 96 Par cons quent si des mesures pr ventives ne sont pas envisag es actuellement par les Autorit s ivoiriennes de graves cons quences sur une forte baisse de la production du caf et du cacao menaceront l conomie du pays d s les ann es 2020 3 2 6 Quelques activit s d adaptation de l ancienne Boucle du cacao L adaptation suppose un ensemble d actions int gr es prises commun ment ou non de facon simultan e ou d cal e dans le temps les unes par rapport aux autres Leur mise en uvre est un processus raisonn de planification et d optimisation On peut en g n ral distinguer deux types d adaptations possibles pour faire face cette situation Celles que l agriculteur peut mettre en uvre lui m me niveau 1 modifications mineures IL implique peu de modifications aux syst mes agricoles existants ce REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 118 qui se traduit par une r ponse relativement facile et peu co teuse de la part de l agriculteur I
230. n 97 678 du 3 d cembre 1997 portant protection de l environnement marin et lagunaire contre la pollution Outils disponibles Le Syst me d Information G ographique dans le bassin du fleuve Bandama 1999 la vision nationale sur l eau la vie et l environnement 2000 une base de donn es hydrom triques une base de donn es pluviom triques un r seau de mesure hydrom triques un R seau National d Observation pour la Qualit de l Eau RNO un r seau de mesures pluviom triques la doctrine ivoirienne de lutte contre les v g taux aquatiques envahissants nov 1995 Textes et documents en projets Les d crets d application du Code de l Eau et du Code de l Environnement Le document de politique et de strat gies en mati re de gestion int gr e des ressources en eau le Programme National Hydraulique le Plan Directeur de Gestion Int gr e des Ressources en Eau en C te d lvoire le Document d Appui au Programme DAP de Gestion Int gr e des Ressources en Eau en C te d Ivoire le Plan de D veloppement de UIrrigation en C te d Ivoire Ces acquis sus indiqu s ont t obtenus gr ce des s minaires et ateliers organis s aussi bien au niveau national que local Une approche participative a t adopt e tout au long de ce processus et a permis d informer et de sensibiliser toutes les parties prenantes sur l approche GIRE d une part d autre part de recueillir leurs perceptions et leurs besoins a
231. n des parcs et r serves Il s agit d environ 1 million de personnes de nationalit s et groupes ethniques d origine diverses Les collectivit s d centralis es Conseils g n raux Communes Circonscription administratives tireront parti des activit s de sensibilisation la conservation et la recherche de financement En effet la politique de d centralisation mise en uvre depuis les ann es 2000 donnent des pr rogatives importantes aux collectivit s d centralis es ce qui en fait des partenaires essentiels pour cette action REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 208 Les op rateurs priv s op rateurs du tourisme et de l h tellerie qui tireront profit des activit s de tourisme cologique sont galement concern s par cette action car cela peut leur apporter de nouveaux march s donc avoir un impact positif sur leurs activit s Les ONG locales notamment celles tourn es vers la protection de l environnement ou le d veloppement local dont l implication va s accro tre acquerront de l exp rience et des capacit s en tant associ s cette action et verront enfin leur action de proximit influencer positivement la gestion des parcs et r serves en C te d lvoire 3 OBJECTIFS Objectif global L objectif global de ce projet est La conservation de la biodiversit grace la protection l am nagement et la valorisation des parcs et r serves naturelles ainsi que de
232. n de 250 866 tonnes en 2003 2004 Elle en est en 2007 le septi me producteur mondial Le prix moyen d achat bord champ reste assez faible 355 francs CFA le kg au cours de la campagne 2003 2004 autant que la proportion de caf transform e par l agro industrie locale D j limit e 3 6 en 2001 2002 elle tombe au niveau d risoire de 2 de la production totale en 2003 2004 Pour le cacao la C te d lvoire demeure avec 40 de la production le premier producteur mondial devant le Ghana La production nationale atteint 1 335 millions de tonnes en 2003 2004 avec une part de 1 060 millions de tonnes destin es aux exportations durant la m me p riode D s son accession l ind pendance la C te d lvoire qui n est pas un pays de tradition pastorale met un accent particulier sur le d veloppement de l levage Celui ci conna t effectivement une augmentation globale en d pit de quelques baisses enregistr es au niveau de la production Le cheptel national compos de bovins 1 346 million de petits ruminants 2 121 millions ovins et caprins de porcins 300 000 ainsi que de volailles 27 290 millions ne peut seul couvrir la satisfaction de la consommation nationale en produits animaliers constitu s pour l essentiel de viandes et abats de bovins de petits ruminants ovins et caprins de porcins de volaille les produits laitiers et d ufs 1 7 4 Secteur Industriel En 1960 un d fi important se pose a la C te d l
233. nale et internationale en mati re de gestion de l eau notamment les eaux des bassins en partage Du renforcement des capacit s de la formation et de la recherche d veloppement 3 3 4 3 3 L gislation et r glementation en mati re de GIRE Autrefois r gies par la loi francaise les ressources en eau vont tre r gies par les textes ivoiriens et connaitre leur point d honneur partir des ann es 1996 notamment par la promulgation du Code de l Environnement 1996 et du Code de l Eau 1998 Le Code de l Eau constitue l instrument juridique de r f rence pour assurer la gestion et la valorisation des ressources en eau par la rentabilisation des investissements y aff rant tout en prenant en consid ration les int r ts conomiques et sociaux des populations par la sauvegarde des droits acquis et le respect des bonnes pratiques coutumi res A cet gard il convient de souligner que le Code de l Eau est l aboutissement d une approche m thodologique qui a donn lieu un processus participatif novateur En adoptant une approche participative et de proximit la loi portant Code de l eau s appuie sur les principes reconnus au plan international et jette les bases juridiques de la conception et de la mise en oeuvre d une nouvelle strat gie de gestion des ressources nationales en eau Le Code de l Eau d finit les m canismes de gestion int gr e des ressources en eau consacre la notion et la d finition du domaine public hydr
234. ne REAL transforme les sous produits de ces industries en farine de poisson qui est galement export e vers le Ghana le Burkina Faso et le S n gal Il a t suppos que la majeure partie des conserves de thon produite est export e Le poisson fum est une denr e tr s consomm e en C te d lvoire En moyenne 42000 tonnes de poisson fum ont t produites en 1995 Transformation de viandes Cette activit est tr s difficile quantifier car en plus de plusieurs charcuteries de petite et moyenne taille la transformation est effectu e artisanalement par des vendeurs de viandes des restaurants et les m nages REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 81 Fumage de poissons Cette activit est tr s r pandue en C te d lvoire et repr sente un pourcentage important de consommation de poissons des m nages En 1987 42000 tonnes de poissons fum s ont t produites Les donn es de 1995 2007 n ont pu tre obtenues Production d aliments et de boissons 2 D 2 La bi re est produite par une seule entreprise actuellement SOLIBRA Les spiritueux sont produits par Trois entreprises dont les plus importantes sont la SODIALCI La production de malt whisky Brandy vin rouge n est pas actuellement effectu e en C te d Ivoire Les entreprises existantes ne font que de la mise en bouteilles Par rapport la premi re Communication Nationale les missions ont diminu
235. nes climatiques les particularit s du relief et les influences humaines anciennes d terminent plusieurs types de v g tation Deux traits marquants apparaissent cependant la for t dans la moiti sud du pays et la savane dans la moiti nord Situation d mographique Selon le Recensement G n ral de la Population et de l Habitat de 1998 la population de la C te d lvoire tait de 15 336 672 d habitants En 1988 cette population tait estim e 10 815 694 habitants ce qui correspond un taux de croissance d mographique de 3 3 sur la p riode 1988 1998 En 2005 la population est estim e environ 19 800 000 habitants Situation Socio conomique Apr s une p riode 1995 1998 marqu e par une forte croissance conomique et un taux de croissance moyen annuel de 5 la C te d lvoire connait une situation conomique difficile depuis 1999 exacerb e par la crise politico militaire de septembre 2002 Au plan macro conomique le taux de croissance du PIB qui tait de 5 7 en 1998 a chut 1 6 en 1999 puis 2 3 en 2000 La reprise conomique amorc e en 2001 0 39 de croissance du PIB est imputable au boom du cacao a t interrompue depuis les v nements survenus le 19 septembre de la m me ann e 1 6 de croissance pour l ann e 2002 Aujourd hui le d fi majeur susceptible d avoir des incidences n gatives sur les potentialit s de d veloppement du pays est en point dout l exploitation anthropique ab
236. nes de dolomite non calcin e ni fritt e dite crue s l vent a 1300 t en 1995 Minist re de l Economie et des Finances 1997 En revanche des proc d s impliquant leur chauffage haute temp rature et donc engendrant des missions de CO2 est relativement rare Il n existe pas d unit de production de chaux ou de dolomite en C te d lvoire Cependant du CO2 et de l ac tyl ne sont produits par la SIVOA Soci t lvoirienne d Oxyg ne et d Ac tyl ne partir de carbure de calcium En 1999 1196 764 tonnes ont t import es en C te d Ivoire Les missions de CO2 dues ces deux activit s s l vent 1591 tonnes pour l ann e 2000 Elles sont identiques celles de la premi re Communication Nationale Production et utilisation de Soda carbonate de sodium 2 A 4 Le carbonate de sodium est utilis comme intrant dans la fabrication de certains produits savon d tergents traitement des eaux etc En C te d lvoire parmi les entreprises concern es on a les grandes unit s industrielles telles que UNILEVER BLOHORN et SAPROCSY Les proc d s mis en oeuvre ne n cessitent pas un chauffage du carbonate de sodium Aucune production de carbonate de sodium n est r alis e en C te d Ivoire Les quantit s de carbonate de sodium utilis es et la nature des proc d s utilis s n ayant pu tre obtenues les missions dues cette cat gorie n ont pu tre valu es Rev tement de toiture 2 A 5 La quantit
237. nformations il est n cessaire de d terminer les facteurs entravant la production de telles informations et ceux qui font obstacle leur utilisation de mani re permettre la mise en ceuvre de mesures correctives appropri es et efficaces REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 154 4 2 1 Facteurs entravant la production d informations m t orologiques m connaissance de la part des d cideurs de l int r t que repr sente un SMN disposant de moyens financiers ad quats et d un personnel qualifi financement insuffisant du SMN probl mes institutionnels du SMN dans sa structure et au sein de son minist re de tutelle absences d informations m t orologiques et climatologiques anciennes de longues dur es appropri es couverture et densification du r seau de mesure et d observation m t orologique et climatologique insuffisante absence de r seau de mesures et d observations de m t orologie marine p nurie et vieillissement du personnel pr visionnistes m t orologues techniciens chercheurs manque de mat riel d instruments et ou de fournitures appropri s mat riels de mesures et d observations obsol tes vieillissants absence de documentations scientifiques ou de mat riel de formation absence d int r ts ou de compr hension de la part des utilisateurs en ce qui concerne les produits et services de du SMN absence de service de communic
238. niveau 43 Figure 8 Occupation des terres ssesesescssecosescescecosecosesossscosecosesesseeose 44 Figure 9 R partition des diff rents groupes de la population ivoirienne 47 Figure 10 Evolutiori du PIB i cer yen n ra yr yr nana n ye VERE E aeree he 50 Figure 11 Tendance des missions de 1990 2005 63 Figure 12 Emission de gaz effet de serre directs de 1990 2000 64 Figure 13 Emissions totales en Eq CO2 dues la combustion fixe entre 1990 et DODO circ ean Sepe 66 Figure 14 Emissions totales en Eq CO2 du secteur transport 67 Figure 15 Emissions totales en Eq CO du secteur transport par sous secteur en 1990 6t 2000 etes carie 67 Figure 16 Emissions du secteur transport par sous cat gorie en 2000 68 Figure 17 Emissions de Eq CO de fugitives dues aux activit s de p trole brut eb d Caz naturals als at 69 Figure 18 Evolution de la production de p trole brut de 1995 a 2003 en barils A sin or RR EM GU pi cd 70 Figure 19 Evolution de la production de gaz naturel sur la p riode 1995 2003 gcn 70 Figure 20 R partition sectorielle de la consommation d hydrocarbures en KTEP annee 2000 eiut ext ER nt USD t PD ONCE S C I ED RE ERROR RR 71 Figure 21 Evolution
239. nnes en relation avec les dispositions de la CCNUCC 191 8 1 Int r t et opportunit s de la Convention pour la C te d lvoire 191 8 2 Initiatives ivoiriennes en relation avec les dispositions de la CCNUCC 191 BIBLIOGRAPHIE 0 E OA eb eae a RR ee ae 195 ANNEXE so 199 FICHES PROJET pos 201 J S REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 LISTE DES TABLEAUX Tableau 1 Description g ographique 34 Tableau 2 Temp ratures et pluviom tries moyennes de quelques grandes VIES seer 36 Tableau 3 Bilan d ensemble des ressources en eau en ann e 40 Tableau 4 R pertoire des parcs ss 43 Tableau 5 Occupations des terres en C te d lvoire 44 Tableau 6 Donn es macro conomiques de la C te d Ivoire 48 Tableau 7 Productions et exportations de 2000 2004 exprim es en millions de Aeae EET 54 Tableau 8 Profil nerg tique de la C te d lvoire 56 Tableau 9 Synth se des missions totales des GES 2000 62 Tableau 10 Emission totale des GES du secteur nergie 2000
240. nologie Laboratoire de Physique de l Atmosph re et de M canique des Fluides LAPA MF 4 Cr ation et objectifs Le LAPA MF est un laboratoire de Sciences des Structures de la Mati re et de Technologie de U UFR de l Universit de Cocody Cr depuis 1972 le LAPA MF est un des plus grands laboratoires de U UFR par des enseignants chercheurs et chercheurs Il a pour missions l enseignement de base la recherche et la formation doctorale Activit s de recherche Les champs d investigation en mati re de recherche concernent la variabilit climatique en Afrique de l Ouest a travers l tude de param tres tant physiques que chimiques ainsi que son impact socio conomique agriculture ressource en eau sant p che environnement l tude du champ magn tique terrestre qui trouve son importance dans les radiocommunications ainsi que dans les prospections mini res les probl mes li s la dynamique des fluides au G nie nerg tique et l environnement travers Uhabitat Pour atteindre les diff rents objectifs le LAPA MF est structur en quatre 4 quipes de recherche pr sent es comme suit Equipe 1 Dynamique de l Atmosph re et Climat REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 147 Equipe 2 A rosols et pollution atmosph riques Equipe 3 G omorphologie Equipe 4 M canique des fluides Projets et programmes internationaux Le MF
241. nombreuses tudes sur le fonctionnement de l cosyst me de Lamto et sur les relations entre structure d un cosyst me son fonctionnement et sa dynamique Pendant cette p riode une politique de plus grande lisibilit au niveau internationale des diff rents travaux travers les publications a t recherch e De nombreux investissements en micro m t orologie et en quipements de laboratoire ont t r alis s De plus cette p riode vu galement l mergence des premi res recherches th oriques principalement par la mod lisation Le programme SALT a par la suite t labellis comme un projet d IGBP GCTE Global Change and Terrestrial Ecosystems Programmes en cours LAMTO est actuellement au coeur de nouveaux programmes de recherche Le programme fran ais Zones atelier de recherche sur l environnement du CNRS dont l objectif est de mettre en place des r seaux de site de recherche long terme sur des questions environnementales Lamto et d autres sites appartiennent ainsi la Zone de Recherche de Savanes d Afrique de l Ouest Le programme international AMMA Analyses Multidisciplinaires de la Mousson Africaine qui a pour but de comprendre les m canismes responsables de la variabilit interannuelle de la mousson africaine Parmi ses m canismes les processus de surface jouent un r le important Lamto participe ainsi avec d autres sites au suivi annuel de la production primaire de l cos
242. ns ceo ve eee ea ves Vol ces E REOR A AA ere 77 22 2 Prodults illiel aUX oec inicioi RERO 78 2 2 2 1 Description des cat gories de sources 78 2 222 M thodologie oc eme P EE OPEN I PREMIER ts 80 2 2 2 3 Incertitudes et S ries 80 2 2 2 4 SOURCE AQ CQ is dead died verso aerea 80 2 2 39 Produits chimiqueee A reek E eda state 80 2 2 4 Production de m taux 80 225 Autres DIOGUCTIONS o4 osu sae ca Send eeu toes ab dd Paca de EEEE 81 2 2 5 1 Description des cat gories de source 81 2 2 5 2 MethodolOgle i veo ck OR CORR EG CO ORC ORE ae ee eres 82 2 2 5 3 Incertitudes et S ries Temporelles enn 82 22 DAs Source AED id Y REC PPAR AAA La a a 82 2 2 6 Production de Halocarbones HFC et d Hexafluorures de Soufre SF6 83 2 2 6 1 Description des cat gories de source 83 2 2 6 2 MethodolOgle an 84 REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 2 2 6 3 Incertitudes et S ries Temporelles 84 2 2 6 4 SOUrCe AQ7 Clin las es 85 2 3 Utilisation de solvants et autres produits 85 2 3 1 Bilan des missions 35cm er ED EO 85 2 3 2 Description des cat gories de sources
243. ns de cultures p rennes caf cacao h v a palmier huile cocotier ou pour la pr paration de terrain pour les cultures annuelles riz ma s igname manioc Du fait que les calculs de la Premiere Communication Nationale de C te d lvoire n avaient pas tenu compte de cette cat gorie de br lage br lage des for ts il est difficile d affirmer que les missions ont r ellement augment entre 1990 et 2000 bien que l augmentation soit de 35 pour le monoxyde de carbone 25 pour le m thane 35 pour Voxyde nitreux et 35 pour l oxyde d azote Br lage sur places des r sidus agricoles Il n est pas raisonnable de faire des comparaisons entre les missions de la premi re Communication Nationale et celles de la Deuxi me Communication Nationale pour la simple raison que les calculs ont ignor des quantit s importantes de r sidus provenant du d corticage de caf et de riz des r sidus normes provenant du palmier huile rafles tourteaux apr s extraction d huile non valoris s bourres et coques de coco utilis s pour la fabrication du coprah De plus certaines productions agricoles n avaient pas t prises en compte notamment le manguier l anacardier les agrumes et le papayer La comparaison n aura de sens qu avec les r sultats de la 3 me Communication Nationale Nous constatons seulement que les missions en monoxyde de carbone m thane et oxyde d azote sont les plus
244. ns peuvent tre ajust s pour satisfaire au besoin de l adaptation L organisation du secteur de l agriculture exige une approche sectorielle pour les mesures d adaptation IL exige galement un certain nombre d information sur le climat la disponibilit de l eau la variation saisonni re et la prise en consid ration des conditions socio conomiques de la situation des agriculteurs Une combinaison d estimation et les outils de la prise de d cision peuvent tre utilis s pour faciliter l organisation et la conception des mesures d adaptation pour le secteur de l agriculture Il est aussi n cessaire d impliquer des quipes multidisciplinaires dans l organisation des mesures d adaptation pour l agriculture en C te d lvoire La consultation avec les agriculteurs et agents formateurs agricoles au niveau local est essentielle L horizon temporel est exig quant d finir une strat gie une politique ou une mesure et aussi pour diriger mise en uvre d une strat gie d adaptation Le tableau ci dessous pr sente quelques strat gies et options d adaptation dans le secteur agricultures 5 4 3 Mise en uvre Le Rapport Sp cial sur les Questions M thodologiques du Transfert de Technologies du Groupe Intergouvernemental sur l Evolution du Climat a d clar que les changements dans les r coltes la gestion am lior de l eau et les syst mes d irrigation dans les programmes de plantations et de pratique de labo
245. nventaire proviennent de la Direction de la Qualit de l Environnement du Minist re de l Environnement des Eaux et For ts Le document consult est intitul gestion durable des d chets strat gie et programme National Les donn es recueillies ont t confront es a d autres sources notamment pour les valeurs du district d Abidjan avec celle du service en charge de la gestion des d chets municipaux de cette structure 2 6 6 Recalcul Les inventaires ant rieurs ont utilis des valeurs non appropri es Dans le cas sp cifique de la population prise en compte dans les calculs la population nationale a t utilis e au lieu de la population urbaine seulement comme indiqu dans le guide de bonnes pratiques pour les pays en d veloppement REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 106 Vuln rabilit adaptation et att nuation REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 108 3 VULNERABILITE ADAPTATION ET ATTENUATION 3 1 Etat climatique en C te d lvoire et projection en 2100 Les figures suivantes repr sentent les champs moyens de pr cipitation et de temp rature simul s pendant la p riode de 1990 2000 consid r e comme repr sentant le climat actuel de la C te d Ivoire ainsi que leur projection suivant le sc nario A1B compar e cette p riode de r f rence pour les d cennies 2030 2040 2050 2060 et 2090 2100 partir du Mod
246. of nitrous oxide 0 constitute the real source of emissions of 2000 in C te d lvoire amounting to 186 799 88 Gg Eq CO that is 73 49 followed by carbon dioxide CO and methane CH These GHGs are estimated to be 40 668 47 Gg Eq CO that is 16 09 and 26 353 69 Gg Eq CO that is 10 42 respectively Emission of CO2 by area CO is emitted more in the energy sector It is estimated to be 60 370 72 Gg Eq CO that is 100 of the emissions because only 1 59 Gg EqCO is emitted by the industrial processes sector Emission of Methane CH4 by area The waste sector emits more methane CH4 with a total emission amounting to 9 916 59 Gg EqCO that is 37 63 Agriculture is the second main source of emission of methane with 9 107 86 Gg EqCO that is 34 56 followed by energy with 6 122 90 Gg EqCO that is 23 23 96 The land use sector and the change in land and forestry allocations emit only 1 206 34 Gg EqCO that is 4 58 The emission of methane in the industrial processes sector is nil Emission Nitrous Oxide N20 The main source of emission of that gas is agriculture An amount of 185 504 40 Gg EqCO that is 99 84 and emissions of N20 are often recorded The remaining emission is shared between waste land use and land change and land and forestry and energy allocation sectors These sectors emit 81 76 Gg EqCO 122 43 Gg EqCO and 91 39 Gg EqCO respectively Emissions of Indirect GHGs Emissions of indirect
247. oient le climat quatorial et le climat tropical de savane lui m me plus ou moins sec Fig 3 Le climat sub quatorial est caract ris par des temp ratures de faibles amplitudes de 25 C 30 C un fort taux d humidit de 80 90 et des pr cipitations abondantes qui atteignent Abidjan 1 766 mm et Tabou 2 129 Cette zone conna t deux saisons s ches et deux saisons humides La grande saison s che chaude est entrecoup e de quelques pluies et s tend du mois de d cembre au mois d avril La petite saison s che couvre les mois d ao t et de septembre Quant aux saisons de pluie elles s chelonnent de mai juillet pour la grande et d octobre novembre pour la petite REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 35 Profil m t orologique de la COTE D IVOIRE mm Ducu T Moyennes sur 30 ans 1961 1990 800 5 J o mm amp eno Bene 40 ano 200 s 40 O o J FMA MJ J SOMC mm BON DOUROU casgar JFMAMJJASOND mm T mm GAGHOA c 30 en an 20 zo 40 aa an 20 a o a0 10 JFMAMJJASOND E o JFMAMJJASOND JFMAMJJASOND amp ousce FAO CLIM Figure 3 Principales caract ristiques du climat de la C te d lvoire Le climat tropical de savane humide couvre le nord de la zone foresti re du sud et le sud de la R gion des savanes Les temp ratures amplitudes plus importantes y oscillent entre 14 C et 33 C a
248. olution pour les d cennies 2030 2040 2050 2060 et 2090 2100 Ces graphiques montrent clairement la vuln rabilit de la diagonale NE SW de la C te d lvoire face aux changements climatiques On observe une baisse de la pluviom trie et une l vation de la temp rature dans cette zone Les observations climatiques faites dans le cadre de l tude de vuln rabilit montrent des poches climatiques qui ont subit des baisses de la pluviom trie et une l vation de la temp rature entre 1990 et 2000 L tude montre que le Nord Est le Centre et le Sud Ouest de la C te d lvoire connaissent une baisse de la pluviom trie dans cette partie importante du pays Cette zone se distingue de sa richesse cologique On y trouve la r serve de Bouna au nord est le parc d Abokouam kro au centre le parc de Marahou au centre ouest le parc de Tai a l ouest Une telle situation climatique a d normes impacts sur la biodiversit de la zone REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 110 Les projections faites l horizon 2030 et l horizon 2100 montrent clairement une accentuation de la baisse de la pluviom trie et de l l vation de la temp rature sur la m me p riode et la zone VOLUTION DES PR CIPITATIONS CAMS LA REGION DIE SOUNA ENTRE 1990 ET 210 Mi M Nin Li on m Ir m TN mm ANOMALIES DES PRECIPITATION CAN LA REGUN DE BOUNA
249. on des incertitudes selon le gaz et la cat gorie de source telle que d finit par l IPCC 2 1 2 3 4 Assurance Qualit et Contr le de la Qualit L approche de r f rence pour le secteur nergie rapport e en annexe 4 fournit le plan d assurance qualit et de Contr le de Qualit pour ce secteur 2 1 2 3 5 Recalcul depuis l inventaire de 1994 Aucun recalcul n a t ex cut REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 75 2 1 2 4 Sous cat gorie 1a4 les autres secteurs 2 1 2 4 1 Description de la cat gorie Les secteurs couverts par la cat gorie 1 A 4 sont compos s des cat gories de source suivantes Secteur commercial et Institutionnel une cat gorie qui inclut les missions directes des b timents publics et parapublics des centres commerciaux des h tels et restaurants Secteur r sidentiel les missions sont dues la combustion de combustibles dans les m nages L agriculture foresterie et p che les missions sont dues aux quipements fixes et mobiles utilis s dans ce secteur 2 1 2 4 2 M thodologie La m thodologie utilis e pour cette cat gorie 1 4 4 est celle de niveau 1 Les facteurs d mission utilis s pour la d termination du CO2 se composent des facteurs par d faut et des facteurs propres au pays tel que pr cis par l IPCC La d termination des donn es des activit s a t possible gr ce au Plan National de l Energie Pour les gaz au
250. onne ressource M Dadj Houo Ing nieur Agronome dont la contribution ce travail a t tr s d terminante Dans le domaine de l utilisation et des changements d affectation des terres ainsi que de la foresterie Elle adresse toutes ses f licitations MM D sir Nadau et Servais Tano sous la supervision desquels Centre National de T l d tection et de l Information G ographique CNTIG qu elle tient remercier a pu r aliser l inventaire des GES de leur champ d tude Dans les secteurs des d chets de l nergie des proc d s industriels et de l utilisation des solvants et autres produits chimiques L Equipe de Coordination du Projet a appr ci a sa juste valeur le travail accompli par le Cabinet d Etude en G nie Civil Batiment et Environnement MENSO S A R L pour la r alisation de l inventaire des Gaz a Effet de Serre GES dans des secteurs aussi complexes que vari s Toutes choses qui expliquent le nombre et la qualit des personnes ressources ici remerci s que sont MM N Goran Kouadio D sir Doctorant en Sciences et Gestion de l Environnement de l Universit d Abobo Adjam qui a travaill sur les D chets Dr Bakayoko Oumar qui a tudi la question de l inventaire des GES sur les Proc d s industriels et Utilisation des Solvants et autres Produits chimiques et Kalifa Ehouman Narcisse Ing nieur Energ ticien dont l intervention a port sur l Energie La Direction de l Energi
251. ons ont t multipli es par 28 entre 1990 et 2000 Cette augmentation se justifie bien du fait de l augmentation du trafic a rien int rieur depuis 1990 L ann e 1999 a cependant occasionn une baisse de cette activit du fait de la crise qu a connue le pays Les missions de la navigation int rieure transport lacustre ont baiss de 92 77 0 8 Mt Eq CO2 de 1990 2000 Un certain nombre de facteurs influencent le calcul des missions de ce secteur Il s agit entre autres des pinasses et autres moyens de transport utilis s dans le transport lacustre au niveau desquels des statistiques fiables sur leur consommation nerg tique est quasi inexistante en 2000 L estimation des missions du transport ferroviaire fait ressortir galement une baisse de 80 0 08 Mt Eq CO2 de 1990 en 2000 N anmoins depuis le 12 octobre 1994 l exploitation des infrastructures ferroviaires a t confi e la SITARAIL qui a permis de faire passer le trafic de marchandises de 504 000 tonnes en 1996 plus d un million de tonnes en 2001 Mais l insuffisance et la v tust des infrastructures et du mat riel d exploitation ainsi que l existence d un seul troncon ne permettent pas de satisfaire la demande du trafic voyageur Aussi la naissance de nouveaux moyens de transport en commun contribue t elle cette baisse 0 Y t 4 D 4 t e Nw 5 4 rj rl 4 i e 3 j E S
252. ons qui d riveront de la pr sente tude devront tre le point de d part d autres tudes plus approfondies DEA Th ses de Doctorat etc afin de donner des outils de d cision aux diff rents programmes de d veloppement de ces r gions REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 112 Bien plus les conclusions et recommandations de la pr sente tude devront donner lieu des r flexions Ateliers s minaires pour proposer toute la C te d lvoire des solutions plus ad quates d adaptation aux effets n gatifs des changements climatiques Etant donn le poids de ces deux sp culations dans l conomie ivoirienne les r sultats de simulation de cette tude donneront une id e des risques conomiques cologiques et sociaux que peut courir la C te d lvoire dans les ann es venir si les D cideurs de ce pays ne prennent aucune mesure pr ventive 3 2 1 Les caract ristiques principales de l agriculture La C te d lvoire b n ficie d une situation g o climatique qui fait d elle l un des pays haut potentiel agricole de la sous r gion ouest africaine Ce paysage climatique et v g tatif r v le nettement deux zones Au sud du 8 parall le s tend un r gime sub quatorial temp rature et humidit lev es avec quatre saisons propices la croissance de riches for ts Les pr cipitations annuelles y sont sup rieures 2 000 mm Au nord du pays s installe un
253. onstitution des cosyst mes naturels D fense et restauration des sols Restauration de la couverture foresti re 15 Co t pr visionnel 2 020 millions FCFA REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 206 PROJET 3 1 Intitul du Projet CREATION DE PLANTATIONS FORESTIERES DANS LE V BAOULE 2 Justification La zone du V Baoul est une partie du grand domaine soudano guin en qui doit son appellation sa forme en V Elle est situ e entre le 8 et le 6 parall le Comprise dans la zone pr foresti re cette zone nagu re riche en biodiversit et en for t primaire se trouve aujourd hui dans un tat de d gradation tr s avanc e tant au niveau de sa v g tation que de son sol 2 Objectifs Etablir par reboisement des peuplements forestiers dans le V Baoul destin s lutter contre la d sertification et la d gradation des terres 3 Description de l tat actuel Forte pression sur les ressources ligneuses en particulier la p riph rie des centres urbains Saison s che de plus en plus marqu e Perte des potentialit s agricoles dans le V Baoul Appauvrissement des sols d nud s 4 Contraintes li es au projet Adh sion des populations 5 Populations b n ficiaires Populations rurales et urbaines Industriels du bois 6 Actions pass es ou en cours R alisation de quelques re
254. ont 155 m de quai sud et 581 m de quai ouest avec l arri re trois magasins cales de 13 800 m2 qui lui permettent d affirmer sa vocation industrielle 1 7 7 3 Transport a rien La C te d Ivoire poss de trois a roports internationaux situ s Abidjan Yamoussoukro et Bouak Quatorze autres villes du pays poss dent des a roports r gionaux dont les principaux sont ceux de Daloa Korhogo Man Odienn et San Pedro Et il dispose de vingt sept a rodromes Tous les a roports sont g r s par un tablissement public l Agence Nationale de l Aviation Civile et de La M t orologie ANAM l exclusion des activit s exerc es par l Agence pour la S curit de la Navigation a rienne en Afrique et Madagascar Asecna Mais depuis le d clenchement de la crise seules cinq plateformes sont accessibles Il s agit d Abidjan de San Pedro de Yamoussoukro de Daloa et de Tabou Pour l a roport d Abidjan d nomm a roport international F lix Houphou t Boigny les statistiques tablies en 2005 indiquent 14 257 mouvements commerciaux arriv es et d parts 745 180 passagers commerciaux arriv es d parts et transit et 12 552 tonnes de fret commercial L a roport d Abidjan assure 90 du trafic et r alise plus de 95 des recettes du secteur Sa gestion est devenue priv e apr s la signature d un contrat avec Aeria soci t cr e en association avec la Chambre de commerce de Marseille L essentiel de ce trafic est as
255. ont diff rents de ceux utilis s dans la premi re Communication Nationale De plus faute d informations compl tes et fiables certaines cat gories n avaient pas t prises en compte dans Premi re Communication Nationale Tableau 17 Emissions des GES dues au secteur utilisation de solvants et autres produits Emissions Gg GREENHOUSE GAS SOURCE AND SINK CATEGORIES CO N20 NMVOC Total Solvent and Other Product Use NA NE 85 049 A Paint Application NA NE 72 221 B Degreasing and Dry Cleaning NA NE 11 685 C Chemical Products Manufacture and Processing NA NE 1 143 D Other please specify NA NE NE NA Ne s applique pas NO Ne se produit pas NE Non estim Tendances Concernant le secteur Utilisation de solvants et autres produits les missions de COVNM ont diminu pratiquement de 50 par rapport aux r sultats de la Premi re Communication Nationale Il faut toutefois signaler qu elles ne sont pas compl tement comparables avec ces derniers 2 3 2 Description des cat gories de sources Le terme de COVNM Compos s Organiques Volatils Non M thaniques d signe des produits tension de vapeur suffisamment lev e et r activit suffisante pour pouvoir participer des r actions photochimiques l exclusion du M thane Ces substances sont souvent pr sentes sous la forme de solvants dans les peintures et les vernis dans les d tergents ou dans les produits pour l
256. opment BNETD and the MENSO Consulting SARL firm were chosen to conduct the inventory studies The institutional framework will be further strengthened for the next studies namely by doubling the number of consultants per module in order to gather several competencies and share the experiences acquired REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 14 Description of the Methodology and Data Used The methodology used in this study is the one recommended by the United Nations Framework Convention on Climate Change UNFCCC that is the guidelines of IPCC for the inventories of greenhouse gas Revised 1996 version The default methodology was essentially used Before starting the studies individuals were trained in the various technical services in order to build their capacities in the IPCC inventory methodology The approach facilitated a great deal the collation of the data at the sectoral level The data used in this inventory cover the 1995 2005 period However the difficulties to access data and other obstacles did not allow the collection of all the activity data recommended Categories of Key Sources The categories of key sources were identified by using the Level 1 method recommended for guides to sound practices of IPCC Overall Greenhouse Gas Emissions for the Year 2000 The total greenhouse gas emissions for 2000 were estimated to be 252 822 14 Gg Eq CO2 The highest emission is recorded in the ag
257. orient s vers les sciences environnementales C est le cas de l universit Abobo Adjam et l universit de Cocody Education information et sensibilisation elle est incontournable pour une meilleure appropriation du ph nom ne des changements climatiques Elle agit sur les comportements des individus et des op rateurs publics et priv s pour une r action positive en vue d une int gration des changements climatiques dans le v cu et les programmes de d veloppement En C te d lvoire depuis la ratification de la CCNUCC des efforts consid rables ont t REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 26 entrepris dans ce sens travers la formation et la sensibilisation sur les diff rents enjeux des changements climatiques au profit des acteurs publics priv s et soci t civile Les activit s de sensibilisation et de formation sur les Changements Climatiques ont d but en C te d lvoire avec la mise en uvre du Projet de la communication initiale C est ainsi qu en 1998 le premier atelier de formation destin e renforcer les capacit s humaines du pays par rapport la probl matique des Changements Climatiques a t organis REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 27 REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 28 INTRODUCTION La r solution du probleme du r chauffement global de la plan te requiert une coordination et une coop
258. pes de 30 40 participants et sur une dur e de trois 3 jours environ selon les cibles pour ce qui est des op rateurs conomiques Elles seront de cinq 5 jours pour les ONGs et autres groupes repr sentatifs de la soci t Quant aux l ves et tudiants ces activit s devraient s tendre soit sur toute l ann e pendant toute la dur e du cycle d tude soit faire l objet d un module intrins que d enseignement de un 1 trois 3 mois De temps en temps le Point Focal National de UUNFCCC pourrait organiser des conf rences d bats ou discussions pour telle ou telle cible selon l int r t que celle ci accorde la compr hension des m canismes des changements climatiques des mesures d att nuation et d adaptation D velopper une mise en uvre du programme g n ral Les mesures d att nuation et d adaptation aux changements climatiques concernent chaque habitant de la C te d Ivoire notamment les citadins vu que ces derniers subissent directement et pleinement les effets n fastes de ces ph nom nes En zone rurale les effets sont plus ou moins att nu s soit par le couvert v g tal soit par le r sultat de combinaison des v g taux et des cours d eau C est pourquoi l implication de tout un chacun dans les actions et activit s en faveur de l att nuation et l adaptation des changements climatiques doit tre total Dans ce sens le programme g n ral labor par le Point Focal de U UNFCCC CI devrait compo
259. place et la gestion d un syst me national d information environnementale De mettre en uvre la proc dure d tudes d impact ainsi que l valuation de l impact environnemental des politiques macro conomiques De mettre en oeuvre les Conventions internationales dans le domaine de l environnement D tablir une relation suivie avec les r seaux d ONG 4 1 8 Centre lvoirien Antipollution CIAPOL Le CIAPOL cr en 1991a pour missions l analyse syst matique des eaux naturelles marines lagunaires continentales souterraines et m t oriques des d chets solides liquides et gazeux et des r sidus l valuation et la r alisation des bilans de pollutions et des nuisances ainsi que l organisation de la lutte contre celles ci l inspection des installations class es l tablissement d un R seau National d Observation RNO pour la surveillance continue des milieux aquatiques daphiques et atmosph riques la contribution l laboration et la mise en oeuvre de la Norme Qualit en mati re de pollutions et nuisances la sauvegarde des cosyst mes la lutte contre les v g taux aquatiques envahissants la lutte contre les pollutions atmosph riques la mise en uvre du Plan d intervention d urgence contre les pollutions accidentelles en mer en lagune ou dans les zones c ti res Plan Pollumar le d veloppement de la coop ration scientifique et techn
260. plus de la premi re qui devraient co ter 700 milliards de F CFA pour celle d Abidjan et 1 milliard de USD pour celle de San Pedro c t du bois et du charbon de bois qui continuent de couvrir une part de ses besoins nerg tiques la C te d Ivoire produit de l lectricit mais galement du p trole et du gaz 1 7 6 2 Energie lectrique Essentiellement hydraulique l origine l lectricit produite par la C te d lvoire est galement thermique aujourd hui La production d nergie hydraulique est assur e partir des barrages hydro lectriques d Ayam 1 Ayam 2 Kossou Taabo Buyo et Fay Alors que le potentiel hydro lectrique total de la C te d Ivoire repr sente 12 400 GWh l quipement actuellement disponible ne permet de disposer que de 2 550 GWh 20 56 Concourent la production nationale d nergie thermique les centrales de Vridi gaz CIPREL Compagnie lvoirienne de Production d Electricit Azito et d autres centrales isol es ou autonomes L lectricit produite par la C te d Ivoire en 2005 atteint 5 571 17 GWh dont 1 397 87 sont export s vers le Ghana plus de 50 des exportations le Burkina Faso le Mali et le B nin Depuis la privatisation de la gestion de la production et de la distribution de l lectricit au profit de la CIE Compagnie ivoirienne d lectricit l tat n intervient dans le secteur nergie lectrique qu travers deux structures la SOGEPE Soci t de
261. pour la mise en oeuvre des activit s relatives la convention dans le cadre principalement des mesures d adaptation et d att nuation Enfin les contraintes et difficult s dans la mise en uvre de CCNUCC en C te d Ivoire Elles d veloppent les contraintes et obstacles d ordres institutionnels techniques et financiers REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 29 REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 30 Circonstances nationales REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 32 1 CIRCONSTANCES NATIONALES 1 1 Situation G ographique Le territoire de la C te d Ivoire pr sente l aspect d un quadrilat re et situ dans l h misph re nord entre le Tropique du Cancer et l Equateur dont le sud offre une fa ade de 520 km sur l oc an Atlantique dans la partie occidentale du golfe de Guin e Figure 1 D une superficie de 322 462 km 318 002 kilom tres carr s de terre et 4 460 Km de mers la C te d Ivoire est un pays de taille moyenne Elle se localise entre le 4 et le 10 de latitude nord et le 8 et le 9 de longitude ouest La C te d Ivoire partage 3 110 kilom tres de fronti res communes avec 5 pays Le Lib ria a l Ouest 176 km La Guin e un peu plus au Nord 610 km Le Mali tout au Nord 532 km Le Burkina Faso au Nord Est 584 km Le Ghana UEst avec 668 km 15O0mis 4 internationi airport
262. pulation Compos e d une forte proportion de jeunes en 1998 les jeunes de moins de 15 ans repr sentaient 43 de la population totale contre 4 pour les personnes g es la population ivoirienne est in galement r partie sur le territoire national Les variations s observent d une r gion l autre mais galement entre zones rurales et zones urbaines Au d triment de la zone du nord le sud l ouest et l est sont en effet en plus des trangers fortement peupl s d allog nes dont le d placement est dict par la recherche de terres arables ou propices au d veloppement des cultures de rente comme le caf et le cacao Le taux de peuplement est galement lev dans les zones urbanis es compte tenu de l exode des populations rurales constitu es en majorit de jeunes en qu te d emploi R partition de la population eos weit aequa Mon sation p Waren senentel Groupe de Sud Figure 9 R partition des diff rents groupes de la population ivoirienne REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 47 La crise d clench e en septembre 2002 a pour sa part acc l r le clivage entre les zones nord et sud Sur l ensemble du territoire en 1998 la densit moyenne est de 48 habitants au km En zone sud zone foresti re elle varie de 53 3 r gion du Bas Sassandra 272 7 habitants r gion des Lagunes au km 57 de la population vit en milieu rural les zones urbaines en abritent
263. quant a elles 43 Le taux de croissance de la population urbaine est valu a 4 2 entre 1988 et 1998 Sont consid r es comme villes les localit s semi urbaines de 3000 habitants au moins agglom r es dot es d une fonction politique et administrative et au sein desquelles la population active non agricole est sup rieure ou gale a 50 Sur cette base 129 villes sont d nombr es par le dernier recensement g n ral de la population 1998 Abidjan reste le principal centre urbain et conomique du pays avec 2 877948 habitants en 1998 Yamoussoukro 155 803 habitants Bouak 464 618 habitants Daloa 173 103 habitants Korhogo 142 039 habitants Gagnoa 107 124 habitants Man 116 657 habitants et San P dro 131 800 habitants sont galement de grandes villes Par ailleurs le pays abrite environ 26 400 r fugi s et demandeurs d asile en 2007 dont 24 200 provenant du Lib ria et ayant fui la guerre civile qui y a s vi entre 1989 et 2004 1 7 2 Profil de l Economie 1 7 2 1 Donn es macro conomiques Le tableau ci dessous r capitule les principales donn es macro conomiques en fonction des principaux domaines ou indicateurs conomiques Tableau 6 Donn es macro conomiques de la C te d Ivoire Montant en milliard de franc cfa Ann es 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 Solde budg taire du PIB 0 9 1 4 2 4 1 7 1 6 1 4 0 9 Taux d inflation
264. qui d pendent de la r gion climatique et de l affectation des terres Par cons quent cela n cessite d avoir des donn es sur la superficie des terres organiques actuellement utilis es et sur l affectation des sols Les taux d mission propos s dans la m thodologie proviennent d une enqu te mondiale effectu e au sein de la litt rature scientifique Pour le calcul des missions provenant du phosphatage agricole seules les donn es sur la quantit et de pr f rence sur le type de mat riau appliqu sont n cessaires 2 6 D chets 2 6 1 Bilan des Emissions Les missions de m thane imputables au secteur d chet pour l ann e 2000 sont de 472 21 Gg ou 9916 59 Gg Eq CO Tableau 11 Les d chets solides repr sentent les 99 soit 9840 Gg Eq CO de ses missions de contre 1 soit 77 Gg Eq CO pour les d chets liquides Concernant les missions de m thane issues des d chets liquides les d chets industriels contribuent plus que les d chets domestiques Elles mettent respectivement 51 51 96 et 48 49 de CH4 Les missions d oxyde nitreux sont estim es 0 26Gg soit 81 76 Gg Eq CO L inventaire des missions des gaz effet de serre du secteur d chet de l ann e 2000 montre que le m thane est le plus d gag dans l atmosph re en C te d Ivoire Le m thane contribue 99 94 de toutes les missions de gaz effet de serre du secteur d chet contre 0 06 pour l oxyde nitreux Tableau 21 Emission
265. r gime tropical limit deux saisons avec des savanes de moins en moins arbor es Les pr cipitations d passent en moyenne 1 000 mm par an Gr ce cet environnement le d veloppement de l activit agricole a permis au pays de produire l essentiel de sa production alimentaire et des produits d exportation d o il a pu tirer jusqu ici de tirer l essentiel de ses revenus Les principales cultures vivri res de la zone foresti re concernent l igname 3 000 000 tonnes an le manioc 1 700 000 tonnes an la banane plantain 1 400 000 tonnes an le mais plus de 500 000 tonnes an et le riz 500 000 tonnes an Les cultures p rennes et annuelles d exportation ont constitu le moteur du d veloppement conomique de la C te d Ivoire Le coton repr sente le poumon de l conomie de la r gion du Nord qui couvre deux tiers du territoire Environ 3 5 millions de personnes vivent de l exploitation du coton La production de coton fibre constitue une importante source d entr e de devises pour la C te d Ivoire avec un chiffre d affaire de 150 milliards de FCFA en moyenne par an Le secteur des fruits ananas bananes mangues et papayes repr sente 3 4 du PIB et 8 10 du produit int rieur agricole Ce qui engendre pr s de 150 milliards de Francs CFA de chiffres d affaires et pr s de 12 milliards de Francs CFA au titre de la fiscalit directe et indirecte L h v a occupe aujourd hui une place de choix dans l conomie
266. r 100 ml ce qui interdit toute baignade d apr s les normes OMS 1 3 1 Politiques et dispositions l gislatives La Loi 98 755 du 23 d cembre 1998 portant Code de l eau assure 1 la pr servation des cosyst mes aquatiques et des zones humides 2 la protection la mobilisation et la gestion des ressources en eau 3 le d veloppement et la protection des am nagements hydrauliques 4 la valorisation de l eau et sa r partition entre les divers usages Elle pr voit en outre la cr ation d un fonds de gestion des ressources en eau FNE destin assurer le financement des activit s de gestion int gr e de ces ressources leur inventaire leur protection ainsi que le d veloppement l entretien et l exploitation des am nagements hydrauliques En 2000 les d crets d application n taient pas encore tablis REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 39 La C te d lvoire rencontre beaucoup de difficult s pour l valuation de ses ressources en eau S il existe un r seau hydrom trique national pour l valuation quantitative des eaux de surface il n en est pas de m me pour les eaux souterraines La qualit des ressources en eau n est estim e qu travers un r seau embryonnaire dont les points de pr l vement sont concentr s sur le littoral Le bilan hydrologique moyen d ensemble est indiqu au tableau ci apr s Le volume d eau mobilisable ressources en eau renouvelables globale
267. r des autres acteurs du syst me sanitaire sur les relations entre l volution de l incidence de ces maladies et le changement du climat Leurs actions de pr vention devront donc tenir compte de cette notion nouvelle Le renforcement de la vaccination et l approvisionnement en nourriture dans les populations les plus vuln rables vont permettre de limiter les risques pid miques notamment de la rougeole chez les enfants et l incidence de malnutrition dans ces populations Aux actions g n rales en mati re de sant publique Informer les professionnels de la sant quant la mani re de d celer les probl mes les populations les plus vuln rables et les besoins en formation en communication et en fourniture vaccins m dicaments r actifs et mat riel de diagnostic Intensifier les interventions visant l adaptation au changement climatique comme l approvisionnement eau potable l assainissement du milieu l approvisionnement en nourriture saine et ad quate la vaccination la surveillance et la r action aux maladies le contr le des vecteurs et la pr paration aux catastrophes ces actions devront tre faites prioritairement au profit des populations les plus vuln rables Favoriser la collaboration et les changes d exp riences entre les syst mes sanitaires ivoiriens et celui d autres pays ou des organismes internationaux en mati re de sant humaine et changement climatique La mise en place
268. r priv dans la fabrication et la distribution de ces quipements R duction de la consommation d lectricit R duction des missions de gaz effet de serre ORGANISATION ET GESTION DU PROJET e Maitre d ouvrage Minist re des Mines et de UEnergie Direction G n rale de UElectricit e Ma tre d ouvrage d l gu et Ma tre d oeuvre Direction des Energies Renouvelables COUT ESTIMATIF 5 500 000 euros REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 204 FORESTERIE PROJET 1 1 Intitul du Projet CREATION DE REBOISEMENTS URBAINS USAGE DE PUITS DE CARBONE DANS LE DISTRICT D ABIDJAN 2 Justification Accroissement du parc auto de la ville d Abidjan Niveau de pollution lev d l industrialisation et au nombre lev de v hicule d occasion Fort d boisement urbanisation importante 3 Objectifs S questrer le carbone pr sent en grande quantit dans l atmosph re du district d Abidjan cause des activit s anthropiques Assurer une int gration des peuplements forestiers dans le tissu socio conomique local d veloppement durable contribuer att nuer les effets de la grave pollution de lair dans le District d Abidjan Cr er davantage de zones de r cr ation espaces verts en plein air pour la population stress e de la capitale conomique du pays Rendre la ville plus belle et plus attrayante 4 Description de l tat a
269. rature in the locality REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 17 Other Information related to the Objectives of UNFCCC Environmental policy environmental policy measures taken by the country go as far back as the 805 to fight against general deterioration of renewable ground natural resources The introduction of environmental aspects led to the adoption of some legal measures law codes and decrees mainly The rules and procedures for Environmental Impact Assessment EIA of development projects of November 8 1996 The Forestry Code of 1965 The Water Code of October 3 1996 The Act on land reorganization December 23 1998 amended by Law of July 28 2004 The implementation of international conventions and legal measures led to the creation in the framework of national policy strategies of the Sustainable National Development Strategy SNDD and the National Environmental Action Plan PNAE Technical bodies were also created following the PNAE to implement these important provisions There are the National Environmental Agency ANDE and the National Environmental Fund FNDE Research and systematic observation The systematic observation of the climate in C te d lvoire is entrusted to SODEXAM It manages meteorological networks comprising synoptic stations aeronautics agro meteorological stations climate stations and rainfall posts The country has 3 universities with research units
270. rces en Eau janvier 2001 Superficie en C te d Ivoire 3 3 1 2 Bassin hydrog ologique et Eaux souterraines Les eaux souterraines sont disponibles partout en c te d Ivoire mais dans des conditions tr s variables de stockage et d accessibilit IL existe trois principales formations hydrog ologiques en c te d Ivoire Le socle granito gneissique dont la partie alt r e est caract ris e par une profondeur moyenne de 57 2 m une paisseur de 21 3 m un niveau d eau statique de 10 5 m et un rendement moyen par forage de 3 m h Le s dimentaire ancien m tamorphos dominante schisteuse pour lequel la profondeur moyenne l paisseur de la partie alt r e le niveau d eau statique et le rendement moyen sont respectivement de 63 m 28 4m 17 4 m et 3 3m h Le bassin s dimentaire c tier ou aquif re g n ral est lithologiquement divis en sable argileux sable moyen sable grossier et sable fin dans l ordre descendant La profondeur de l aquif re le niveau statique et le rendement moyen par forage sont respectivement de 50 1 m 21 7 m et 9 6 m h L paisseur de l aquif re varie de 50 150 m sous la zone de plateau et plus de 200 m sous la lagune Ebri et la zone c ti re REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 120 Le socle couvre 97 du territoire Les nappes d alt ration ou d ar nes et les nappes de fissures sont les deux types de d aquif res qui peuvent y t
271. re et les bois export s REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 98 2 5 3 Conversion des forets et prairies 2 5 3 1 Description La conversion de for ts et prairies en terres cultiv es est plus courante en C te d Ivoire que la reforestation L claircissement des for ts s effectue habituellement par la coupe des sous bois et par l abattage des arbres suivis de la combustion de la biomasse sur place ou en tant que bois de feu Par ce processus une partie de la biomasse est br l e alors qu une autre partie reste sur sol o elle se d compose lentement habituellement sur une p riode de dix ans dans les zones tropicales Une petite fraction 5 10 pour cent des mat riaux calcin s est convertie en charbon qui r siste a la d composition pendant une centaine d ann es ou davantage tandis que le reste est instantan ment lib r dans l atmosph re sous forme de Le carbone provenant du sol apr s conversion est galement perdu surtout lorsque la terre est mise en culture La conversion des prairies en terres cultiv es provoque galement des missions de CO provenant principalement du sol 2 5 3 2 M thodologie On a utilis trois s ries de calculs pour aboutir aux estimations d missions de CO provenant de la conversion de for ts prairies Le dioxyde de carbone mis par la combustion de la biomasse sur le sol missions imm diates en 2000 Le dioxyde de carbone lib r
272. re exploit s Les formations s dimentaires du bassin c tier paississent graduellement de nord au Sud vers les lagunes c ti res Les composantes dominantes de ces formations sont Les sables quaternaires qui contiennent des nappes vuln rables la pollution et Vintrusion du biseau sal car leur surface libre est tr s faible profondeur sous le sol Les r serves d eau douce exploitables sont tr s minimes et d un int r t local Le continental Terminal contient l aquif re principal du bassin c tier utilis notamment pour l alimentation en eau potable d Abidjan Du Sud au Nord il s tend des lagunes jusqu aux affleurements du socle sur plus de 20 Km partir d Abidjan Ces affleurements se poursuivent sur plus de 100 Km d Est en Ouest Le Cr tac constitue un biseau qui s ins re au Nord de la faille de bordure du bassin s dimentaire c tier entre le socle cristallin et les sables du Continental Terminal dont il n est pas vraiment s par De ce fait nappe des sables cr tac s se pr sente comme l extension vers bas de celle du Continental Terminal 3 3 2 Potentiel des ressources en eau en C te d Ivoire 3 3 2 1 Les eaux de surface Le d bit des cours d eau d pend de nombreux facteurs parmi lesquels on peut citer les pr cipitations le relief la v g tation la nature du sol la structure du r seau hydrographique et l vaporation Toutefois l influence des pr cipitation
273. recours des experts expatri s avec le co t conomique et social que cela produirait y compris le probl me de suivi r gulier des changements climatiques et de leurs impacts 4 3 2 Densification et modernisation des r seaux de mesures et d observation m t orologiques et climatologiques Les r seaux de mesures et d observations ont pour but de mettre la disposition de la communaut la m moire du climat Il s agit donc d enregistrer de facon r guli re et continue les donn es permettant de mettre en vidence gr ce des m thodes ad quates les tendances et d anticiper sur les volutions probables Ceci permettra d valuer les cons quences ventuelles selon les sc narios et les objectifs poursuivis De facon concr te il s agit des r seaux suivants R seau M t o du District d Abidjan Treize 13 stations dont dix 10 pour les dix communes et trois pour Bingerville Dabou et Anyama pour permettre la naissance de M t o District d Abidjan R seau synoptique acqu rir au moins deux radars m t orologiques pour la couverture du territoire ivoirien Ceci permettra am liorer les pr visions m t orologiques a ronautiques et au grand public pour une bonne assistance m t orologique la navigation a rienne et aux autres usagers de la m t orologie le renouvellement le renforcement et la modernisation des quipements de mesures en surface REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NAT
274. rectement les agriculteurs Les actions suivantes pourraient tre men es Fournir des syst mes d information agricoles nationaux d am lioration ou de d veloppement pour produire et diffuser l information sur des technologies les plus nouvelles disponibles et pour aider des utilisateurs en identifiant leurs besoins L expansion du cr dit et de l pargne pour aider les personnes rurales contr ler la plus grande variabilit de l environnement Libres circulations encourageantes de la connaissance et des agents qualifi s afin d apprendre aux paysans les pratiques innovatrices a cr er de nouvelles technologies Le succ s d une r ponse a un climat d montre qu une technologie n cessaire peut tre d velopp e transf r e et adopt e Par exemple une nouvelle vari t de riz pour l Afrique a t d velopp e en C te d lvoire par l ADRAO Association pour le D veloppement de la Riziculture en Afrique de l Ouest REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 171 Apr s plusieurs recherches c est finalement partir d un croisement de vari t s de riz locales r gionales et populaires d origine africaine Oryza glaberrim avec une autre vari t riz d origine asiatique moderne am lior Oryza sativa Connu sous l acronyme NERICA cette vari t de riz repr sente le Nouveau Riz pour l Afrique Cette vari t pourrait r volutionner le riz qui est cultiv en Afr
275. rellement de l oxyde d azote N20 la suite des processus microbiens de nitrification et de d nitrification mais aussi un certain nombre d activit s agricoles ajoutent de l azote dans les sols et augmentent la quantit d azote N disponible pour la nitrification et la d nitrification et terme le volume des missions de N O Il suffit de passer en revue les cultures n cessitant des engrais chimiques et retournant beaucoup de r sidus au sol pour savoir l importance de ce sous secteur Les principales cultures sont donc le cacao le caf le palmier huile le cocotier le coton l ananas la canne sucre et la banane Ce sont celles qui produisent le plus de r sidus agricoles Elles sont pour la plupart pratiqu es en zone foresti re l exception de la canne sucre et du coton cultiv en zone de savane au nord du pays Le cacao avec plus d un million de tonnes par an place la C te d lvoire au premier rang mondial des producteurs de cette sp culation Le caf est la seconde culture d importance conomique pour la C te d Ivoire Son niveau de production est stationnaire depuis plusieurs ann es en raison de la chute des cours du robusta Le palmier huile et le cocotier sont des cultures dont la technique culturale est ma tris e par tous les exploitants y compris les petits planteurs villageois Ce sont des cultures intensives l oppos du cacao et du caf qui sont extensifs Leur productivit est
276. relles Les incertitudes sur la production et la consommation de bitume ont t obtenues aupr s des experts de la SMB Elles sont valu es 5 Les incertitudes sur la production de CO2 ont t obtenues aupr s des experts de la SIVOA Tableau 14 incertitudes par secteurs d activit incertitude des donn es Incertitude sur le facteur Production PDA KC d activit d mission Fabrication de dioxyde de 2 D n 0 0 carbone et d ac tyl ne Production de bitumes 5 80 Facteur par d faut GIEC Bitumage de chauss e 5 80 Facteur par d faut GIEC 2 2 2 4 Source AQ CQ Les donn es sur les missions de CO2 dues l utilisation de carbure de calcium ont t collect es aupr s de la seule entreprise productrice de CO2 Les donn es sur la production et la consommation de bitumes ont t collect es aupr s de la SIR et de L INS et compar es entre elles pour v rifier leur fiabilit 2 2 3 Produits chimiques Les cat gories de source 2 B 1 Production d ammoniac 2 B 2 Production d acide nitrique 2 B 3 Production d acide adipique 2 B 4 Production de carbure et 2 B 5 Autres produits chimiques sont inexistantes en C te d lvoire Cependant l oxyg ne et l ac tyl ne pris en compte dans la cat gorie 2 A 7 Produits min raux sont produits par la SIVOA Soci t ivoirienne d Oxyg ne et d Ac tyl ne partir de carbure de calcium La SIVOA est l uniqu
277. rends civils du pays Le secteur industriel inclut la pr paration industrielle des aliments les textiles les mat riaux de construction l engrais la mise en conserve du thon et l assemblage des motos v hicules et bicyclettes Les secteurs industriels et d exploitation contribuent environ a 22 du PIB tandis que le secteur tertiaire contribue a environ 57 1 7 2 3 Commerce ext rieur La C te d Ivoire est le centre des activit s commerciales en Afrique Occidentale dont la part de commerce ext rieur dans son PIB est de 90 La C te d Ivoire a adh r l UEMOA Union Economique et Mon taire de Ouest Africaine qui impose un Tarif Externe Commun TEC Elle appartient aussi a la Zone Franc Ses trois principaux partenaires pour l exportation sont la France les Etats Unis et les Pays Bas Le pays exporte principalement le cacao 40 des revenus d exportation les carburants min raux les p troles et le bois Les trois principaux partenaires de la C te d lvoire pour l importation sont la France le Nig ria et le Singapour Les articles principalement import s sont les carburants min raux et les p troles les v hicules les navires et bateaux les c r ales et les machines 1 7 2 4 Economie traditionnelle L conomie de la C te d lvoire semblable l origine a celles des autres pays de l Afrique subsaharienne caract ris e par la recherche de l autosubsistance fond e sur l agriculture vivri re et les
278. renforcement de la recherche sur les impacts du changement climatique sur la sant humaine Au del de pr sente tude qui se veut une tude pr liminaire dont les r sultats ne nous permettent pas de dire que l volution observ e des maladies est troitement li e celle du climat nous proposons des tudes ult rieures avec des enqu tes prospectives s appuyant sur des tests statistiques devant rechercher le degr des liens entre le changement du climat et l ensemble des maladies influenc par les variations du climat D autres travaux bas s sur des mod les math matiques mod le TARGETS devront permettre une caricature des aspects futurs de maladies transmission vectorielle dont paludisme corr l e aux pr visions climatiques Ces types d tudes permettront de d finir la cartographie de la vuln rabilit des populations ivoiriennes aux changements climatiques et pourront servir aux actions de planification en mati re de sant publique 3 4 2 2 L tude de l impact du changement climatique sur l acc s aux soins Les v nements climatiques majeurs tels que les temp tes les pluies torrentielles les inondations doivent faire l objet de documentations dans notre pays Elles peuvent tre responsables de d t rioration des infrastructures sanitaires b timents d h pitaux d coiff s locaux inond s quipements hors d usage mais aussi rendre les voies d acc s aux soins imprati
279. res arboricoles caract re forestier et de celles des autres stocks de biomasse grumes sciages placage contrEq plaqu de bois Estimation de l mission de CO provenant de la conversion des for ts et prairies Les missions totales de CO2 provenant de la conversion des for ts et prairies qui taient de 73 33 Mt CO2 en 1994 sont pass es 37 55 Mt CO2 en 2000 soit une diminution de 48 79 du dioxyde de carbone mis L explication r side dans l utilisation de donn es plus fiables Estimation de l absorption provenant de l abandon des terres exploit es La quantit de carbone dans la biomasse des terres de moins de 20 ans qui tait 12 500 00 kt C en 1994 est estim e 13 486 49 kt C en 2000 soit une diminution de 46 7596 La quantit de carbone dans la biomasse des terres de plus de 20 ans qui tait 7 500 00 kt C en 1994 est estim e 52 00 kt C en 2000 soit une diminution de 42 75 L estimation de la s questration totale de CO2 qui tait de 73 33 Mt CO2 en 1994 est de 49 64 Mt CO2en 2000 soit une augmentation de 32 31 Ceci s explique par une r valuation des superficies des terres exploit es abandonn es REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 95 2 5 2 Evolution du patrimoine forestier et des autres stocks de biomasse ligneuse 2 5 2 1 Description Conversion des for ts et amp BB LE 22 25
280. res de rente le bin me caf cacao Par un examen de l volution des productions de caf et du cacao dans la zone de l ancienne Boucle du cacao Tableaux 25 nous constatons que la production de caf qui constituait 15 20 de la production nationale entre 1960 1975 est tomb e environ 5 8 dans les ann es 80 et 1 2 entre 2000 et 2005 Dans la m me p riode la production de caf dans la zone a r guli rement augment de 4 8 des ann es 60 80 mais a connu une chute tr s brutale partir de 1980 17 pour devenir tr s insignifiante d s les ann es 2000 soit en 20 25 ans La production de cacao qui constituait aussi 15 20 de la production nationale dans la m me que le caf est tomb e 5 8 dans les ann es 70 et ne constitue plus que 0 70 en 2005 Dans la m me p riode la production de cacao a r guli rement augment de 14 25 des ann es 60 80 et a aussi connu une chute tr s brutale partir de 1982 baisse de 25 pour atteindre 60 dans les ann es 2000 soit en 20 25 ans Tableau 24 Fluctuations baisses ou augmentations de la production de caf par p riode de 5 ans de 1961 2005 Mo 5 5 ans 10 ans 15ans 20 ans Intervalles f e apr s apr s apr s apr s 1980 2000 2004 p 1960 1965 1965 70 1970 75 1975 80 1980 85 Balsse augmentation i 35 000 tonnes dx XB ef de production insignifiante insignifiante
281. ricultural sector with an amount of 194 612 26 Gg Eq CO that is 76 98 of the overall national emissions The energy sector comes second with an emission of 66 585 01 Eq CO that is 26 34 The waste sector follows with an amount of 9 998 35 Gg Eq CO that is 3 95 The emissions of the industrial products and solvents sector and the use of other chemicals are nil The land use land and forestry allocation form a well of greenhouse gas That sector consumes 18 375 07 Gg Eq CO of emissions of greenhouse gas that is 7 27 Summary of Emissions and Removals of GHGs by sector in Gg Eq CO 60 370 72 6 122 90 91 39 66 585 01 26 35 1 59 0 00 0 00 1 59 0 00 0 00 0 00 0 00 0 00 0 00 9 032 32 185 474 96 194 507 28 76 97 1 206 34 122 43 18 375 07 7 27 9 916 59 81 76 9 998 35 3 96 Emissions by Type of GHG There are two types of GHGs direct GHGs and indirect GHGs The estimates of C te d lvoire for 2000 relate to all the gases covered by the Kyoto Protocol except Perfluorocarbon PFC and hydrofluorocarbon HFC The direct GHGs are carbon dioxide C02 methane CH and nitrous oxide 0 The indirect GHGs are non methanogenic volatile compounds COVNM carbon monoxide CO nitrogen oxides NO sulfur oxides SO sulfur hexafluoride SF REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 15 Emissions of Direct GHGs In this study the emissions
282. riel Abidjan Bouak Yamoussoukro Man San p dro Bassam Bouafl Dimbokro Abengourou Cependant Abidjan repr sente pr s de 70 du mat riel lectrique au SF6 Le r seau comprend 21 disjoncteurs d aiguillage ou de ligne p rim tre de production de 143 disjoncteurs et ou cellules arriv d part p rim tre de transport et 3582 cellules p rim tre de distribution IL faut cependant que les informations concernant la Centrale thermique d Azito g r es par la CIPREL Compagnie lvoirienne de Production d Electricit n ont pu tre obtenues et donc prises en compte Les quantit s de SF6 concern es restent n gligeables par rapport celle du reste du r seau lectrique 2 2 6 2 M thodologie Les donn es sur Uutilisation de SF6 ont t collect es aupr s des la seule entreprise existante pratiquant cette activit la CIE Compagnie lvoirienne d lectricit Conform ment aux bonnes pratiques les missions ont t calcul es l aide de la m thode de niveau 1 qui est bas e sur l utilisation des donn es d activit collect es et des facteurs d mission par d faut indiqu dans le guide d inventaire de le GIEC Conform ment aux bonnes pratiques les missions ont t calcul es l aide de la m thode d estimation des missions potentielles missions potentielles Production Importation exportation destruction 2 2 6 3 Incertitudes et S ries Temporelles Les donn es manquante
283. riode 2500 60 Pluviom trie 2000 70 2 a E 5 60 2 Paludisme 1500 so 3 E 40 i Infections 1000 respiratoires 30 x Rougeole 500 20 amp 10 Maladies 0 0 diarrh iques 1996 1997 1998 1999 2000 Ann es Figure 34 Evolution comparative de la pluviom trie et des taux d incidence de la ville de Man Apr s une phase de baisse entre 1996 et 1997 la pluviom trie a une volution en hausse jusqu en 1999 puis nouveau une p riode de baisse L volution du paludisme des maladies diarrh iques et des infections respiratoires semble li e celle de la pluviom trie avec une augmentation de leur taux d incidence quand la pluviom trie baisse et inversement REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 134 Les taux d incidence de la rougeole et de la malnutrition ont tr s peu vari sur la p riode et ne semblent pas tre modifi s par les variations des pr cipitations La r gion de l est 4 Ville Bondoukou BERUA er e ho CO Mi gt k m m 3 E E 1396 1997 1998 Ann es 1939 2000 Taux d incidence 8 Temp rature Paludisme niactions respiratoires Rougene Maladies diarrh iques Malnutrition Figure 35 Evolution comparative de la temp rature et des tau
284. ron 2096 est prendre en compte 2 5 2 4 Assurance Qualit Contr le Qualit Pour jauger l incertitude li e aux donn es d activit s de l volution du patrimoine forestier un recoupement avec diff rentes sources a t effectu Ainsi les incertitudes ont t r duites En ce qui concerne les donn es sur la biomasse r colt e les donn es sur la consommation int rieure ont t additionn es celles des exportations Une comparaison a t faite entre les donn es de UOIBT et celles de la DPIF tendances parce que donn es ult rieures 2000 Les donn es issues du RNA jouissent d une grande fiabilit Les donn es issues de ce travail ont t soumises critique par une quipe pluridisciplinaire compos e des experts des divers domaines de la foresterie en C te d Ivoire 2 5 2 5 Recalculs En vue d obtenir des estimations plus exactes et plus compl tes les donn es de d tails ont t prises en compte Les donn es de reboisement des plantations foresti res des For ts class es et celles du Domaine Rural ont t utilis es Les donn es sur les plantations de cultures p rennes arboricoles caract re forestier h v a palmier huile cocotier ont t ajout es Ainsi nous avons affin les donn es en vue de l am lioration de l estimation de la biomasse r colt e Nous avons pris en compte les grumes commercialis es les Sciages le Placage le Contreplaqu la consommation int rieu
285. rter une strat gie de mise en oeuvre ayant pour axes REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 177 l laboration du programme g n ral d adaptation et d att nuation des changements climatiques eu gard la vuln rabilit de la C te d Ivoire l laboration du document de strat gie de mise en uvre du programme g n ral ce document comportera un pr ambule un motif des objectifs a atteindre des actions mener et aper u des activit s qui soutiendront celles ci confection de diff rents documents ou fascicules selon les cibles atteindre et donnant les grandes orientations du d veloppement durable dans le monde ainsi que pour le cas sp cifique de la C te d Ivoire les changements climatiques et ses cons quences sur le d veloppement socio conomique du pays le r le de chaque groupe social dans l att nuation et l adaptation aux changements climatiques par la r duction des sources des missions des GES d une part et par la cr ation de puits sp cifiques d absorption de ces gaz d autre part Un accent devrait tre mis sur le comportement de chacun voire du groupe ou du milieu d appartenance l laboration et l ex cution d un plan m dia pour le grand public notamment les secteurs strat giques de l conomie nationale l organisation des ateliers de renforcement de capacit s tant pour les formateurs des formateurs que pour les s
286. ructures de recherche etc Aujourd hui la C te d Ivoire est le premier pays producteur de cacao et le huiti me de caf au monde et cela est l effort d environ 600 700 000 planteurs pour la majorit immigr s dans les r gions foresti res du pays Ce fait de la production de caf et cacao a entrain la destruction d environ 3 millions d hectares 2 millions d ha pour le cacao et 1 million d ha pour le caf avec occupation abusive et m me destruction de for ts class es et sacr es de ces r gions situation somme toute comparable celle de l ancienne Boucle du cacao dans les ann es 60 La question pr sent est de savoir quelle sera la prochaine tape lorsque les terres fertiles seront puis es pour cause de surexploitation et lorsque la destruction massive de la v g tation aura entra n une situation cologique proche de celle de l ancienne Boucle du cacao Dans cette tude nous tenterons d valuer le niveau de risque que court la production de caf et de cacao eu gard leur vuln rabilit face aux changements climatiques mais ni le temps ni les moyens financiers et mat riels ne permettront pas de travailler sur base d une exp rimentation Nous nous bornerons aux donn es m t orologiques et agricoles fournies par la SODEXAM et la DSDI Direction des Statistiques de la Documentation et de l Informatique pour nos calculs Les r sultats d analyses conclusions et recommandati
287. s Elles sont valu es 5 Tableau 18 Incertitudes relatives utilisation de solvants et autres produits incertitude sur les Incertitude sur le facteur Activit donn es d mission Production de peinture eau 10 lt 10 facteur EMEP CORINAIR Production de peinture huile 10 lt 10 facteur EMEP CORINAIR Production de colles 10 lt 10 facteur EMEP CORINAIR Production de varmi 6t produis 10 lt 10 facteur EMEP CORINAIR de protection du bois Production de d tergents 10 Importation de diluants 5 lt 10 facteur EMEP CORINAIR Importation de peinture eau 5 lt 10 facteur EMEP CORINAIR Importation de peinture huile 5 lt 10 facteur EMEP CORINAIR Importation de colles 5 lt 10 facteur EMEP CORINAIR lt 10 facteur EMEP CORINAIR Importation de vernis et produits de protection du bois 5 lt 10 facteur EMEP CORINAIR Importation d encres d imprimerie 5 lt 10 facteur EMEP CORINAIR Utilisation de d tergents 5 lt 10 facteur EMEP CORINAIR 2 3 5 Source AQ CQ Les donn es sur la production de solvants et d autres produits ont t collect es aupres des seules entreprises productrices de peinture savoir SAEC ASTRAL IPL JAL AFRIQUE UNILEVER Les importations ont t obtenues aupr s de la Direction des Statistiques douani res 2 4 Agricul
288. s SODEFOR 14 Contributions locales souhait es Surveillance des arbres Main d ceuvre 15 Analyse de l impact sur l environnement Impacts positifs Captage du carbone atmosph rique diminution de la pollution de l air Embellissement de la ville Impacts n gatifs D gradation des trottoirs Destruction de quelques habitations humaines 16 Co t pr visionnel 304 millions FCA REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 205 PROJET 2 1 Intitul du Projet CREATION DE PLANTATIONS FORESTIERES POUR LA RESTAURATION DES ZONES DE SAVANE DU SUD COTIER 2 Justification Le sud c tier de la C te d Ivoire est caract ris par sa tres grande richesse en biodiversit Les diff rends habitats qui composent sont tr s pr cieux et d une grande importance pour beaucoup d esp ces animales en voie de disparition Ces habitats sont aujourd hui dans un tat critique Une bonne partie de ces habitats les savanes c ti res par exemple a presque disparu La n cessit de restaurer certains de ces habitats par le reboisement est donc une urgence aujourd hui 2 Objectifs Etablir par reboisement des peuplements forestiers dans les zones de savane c ti re destin lutter contre leur savanisation 3 Description de l tat actuel Forte pression sur les ressources ligneuses en particulier la p riph rie des centres urbains
289. s se d compose en 39 milliards de m d eaux de surface et 38 milliards de m d eaux souterraines De plus les ressources en eau renouvelables g n r es hors du pays sont d environ 1 milliard de m Tableau 3 Bilan d ensemble des ressources en eau en ann e moyenne Param tres d wo du volume de pluie Pr cipitations 459 100 0 Evapotranspiration 339 Ruissellements otal volume mobilisable dont ressources en eau de surface dont ressources en eau souterraines Source Plan Directeur de Gestion Int gr e des Ressources en Eau janvier 2001 Les syst mes de stockage des eaux l int rieur des terres sont artificiels li s aux barrages Au total les ressources mobilisables des eaux de surface s l vent 39 milliards de m 1 3 2 L eau souterraine La C te d Ivoire pr sente trois types d aquif res 1 les aquif res fractur s du socle granito gneissique sur 313 000 km 97 du territoire qui disposent d une capacit de 78 milliards de m avec un renouvellement de 35 milliards de m par an profondeur moyenne de 57 2 m paisseur de la partie alt r e de 21 3 m niveau d eau statique de 10 5 m rendement moyen de 3 m h Les nappes d alt ration ou d ar nes et les nappes de fissures sont les deux types d aquif res qui peuvent y tre exploit s 2 les aquif res du bassin s dimentaire ancien m tamorphos dominante schisteuse sur 6 000 km Les ressources totales sont valu es 7 milliards d
290. s abandonn es n a pas permis un recoupement avec d autres sources de donn es Mais cette donn e nous semble tre tr s sous estim e 2 5 4 5 Recalculs Voici notre m thode de calcul REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 103 Superficie en jach re superficie cultivable superficie cultiv e Il existe 9 500 000 ha en 1997 de terres cultiv es 30 de cette superficie est occup e par dans la zone foresti re Concernant l ann e 1997 nous avons Superficie en jach re 24 190 000ha 9 500 000ha 14 690 000ha Concernant l ann e 2005 nous avons Superficie en jach re 24 190 000ha 4 951 766ha 19 238 234ha En 2000 nous avons la moyenne 33 928 324 2 16 964 162 Les terres foresti res repr sentent 30 de la superficie totale nous obtenons 5 089 240 ha 2 5 5 Emission ou s questration de CO par le sol dues au changement d affectation des terres et leur gestion 2 5 5 1 Description La m thodologie traite de l estimation des missions nettes de puits et sources partir de trois processus 1 modifications du carbone stock dans le sol et la liti re des sols min raux en raison des changements de pratiques d utilisation de la terre 2 missions de CO provenant des sols organiques convertis en terres agricoles plantations 3 missions de CO provenant du phosphatage des terres agricoles Les missions ou s questrations de CO
291. s assez de d tails sur les donn es de performances des animaux production de lait v lage poids la naissance au sevrage etc pour passer un niveau 2 de calcul 2 4 6 Recalculs Depuis les inventaires de 1990 il n y a pas eu de recalcul des inventaires Cependant tant donn que les statistiques agricoles sont maintenant recalcul es ou re estim es pratiquement chaque ann e il sera n cessaire pour les ann es venir de recalculer les missions pour les r actualiser chaque ann e sur la base des nouvelles donn es d activit s obtenues aupr s des organismes d tentrices des donn es d activit s REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 91 2 5 Utilisation des terres changement d affectation des terres et foresterie 2 5 1 Bilan des missions Le secteur de la foresterie repr sente un puits Il absorbe 19 704 Gg de CO Cependant la conversion des for ts et prairies met du gaz carbonique soit 37 555 Gg de CQ Tableau 20 Synth se des missions du secteur foresterie SECTORAL REPORT FOR NATIONAL GREENHOUSE GAS INVENTORIES Gg Total Land Use Change and Forestry 0 19 704 57 0 14 503 A Changes in Forest and Other 0 7 617 Woody Biomass Stocks 1 Tropical Forests 2 Temperate Forests 3 Boreal Forests 4 Grasslands Tundra 5 Other please specify B Forest and Grassland Conversion 37 555 57 0 14 503 1
292. s demeure pr pond rante De ce fait les r gimes hydrologiques s apparentent assez troitement aux r gimes des pr cipitations Ainsi quatre principaux r gimes peuvent tre diff renci s selon les climats Le r gime tropical de transition correspondant a la zone de climat soudanais avec pour trait particulier l existence d une crue annuelle unique centr e sur le mois d ao t Le r gime quatorial de transition correspondant la zone de climat Atti en est caract ris par le d doublement de la crue annuelle avec des pics centr s sur les mois de juin et d octobre Le r gime quatorial de transition att nu correspondant la zone de climat Baoul en est marqu par des comportements interm diaires entre les deux r gimes pr c dents Ici le d doublement de la crue annuelle n est pas toujours nettement ressenti Le r gime de montagne sur les reliefs de l Ouest o les crues atteignent leur maximum en septembre et l tiage s observe de janvier f vrier La plupart des grands cours d eau notamment les quatre principaux fleuves sont soumis aux influences multiples des diff rents r gimes et ont de ce fait un r gime mixte comme l indique le tableau Tableau 26 Variation saisonni re des d bits ZONE MOIS DE DEBIT ELEVE MOIS DE DEBIT FAIBLE REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 121 Nord Ao t Septembre et O
293. s long terme Si la question de l impact des changements climatiques sur quelques r gions de la C te d Ivoire notamment la Vall e du Bandama le Moyen Como et le N zi Como ont constitu la pr occupation de certaines tudes du CNRA Centre National de Recherche Agronomique et de l AISA Association lvoirienne des Sciences Agronomiques des tudes de simulations sur le devenir de la production du caf et du cacao n ont pas encore t abord es L migration des populations actives de ces zones touch es vers les zones plus fertiles du Centre ouest et du Sud ouest a aggrav la situation du fait que les d cideurs des politiques de d veloppement Gouvernement Conseils g n raux municipaux etc de ces localit s nagu re prosp res n ont jusque l pu trouver une solution d adaptation ces impacts du changement climatique dans le sens de restituer le potentiel de production agricole et de redonner une vie d cente aux populations rest es en place en dehors de l exp rience de Daoukro promotion de plantations d h v a et palmiers huile Les d g ts li s aux impacts des changements climatiques ass chement de rivi res et ruisseaux rosion des sols r duction de la pluviom trie etc de ces r gions durement touch es interpellent la conscience de chacun Elus producteurs habitants coop ratives et associations collectivit s territoriales structures d encadrement agricole ONG de d veloppement st
294. s majeurs de vuln rabilit du pays l agriculture la p che les ressources en eau potable l rosion c ti re la biodiversit terrestre etc la sant publique notamment des cibles vuln rables sensibles aux variations excessives des temp ratures et des fluctuations du climat suivi des effets positifs et n gatifs des mesures d att nuation et d adaptation prises en C te d lvoire donn es scientifiques les activit s en cours de m me que les r sultats de celles qui sont achev es notamment celles ex cut es par la soci t civile aupr s des transporteurs des paysans et des m nages les milieux scolaires et universitaires les m dias etc e le suivi de l exp rience p dagogique sp cifique en milieux scolaire et universitaire Faire l tat des lieux sur la coop ration en mati re de sensibilisation et d ducation entre la structure en charge des probl mes sur les changements climatiques et les universit s les centres de recherche et les ONG Il s agira de cr er et d velopper des liaisons sous diverses formes entre les encadreurs du projet UNFCCC d une part et d autres centres de formation et ou de recherche voire les ONG d autre part Les liaisons concern es sont liaison entre le Projet UNFCCC et l Universit de Cocody liaison entre le Projet UNFCCC et l Universit d Abobo Adjam liaison entre le Projet UNFCCC et VINP liaison entre
295. s ont t obtenues par extrapolation sur la base des valeurs de production industrielles pour chaque produit fournies par la CIE Compagnie lvoirienne d lectricit Faute de donn es disponibles les missions de SF6 n avaient pu tre calcul es pour la premi re Communication Nationale Les missions actuelles de SF6 ne peuvent donc tre compar es avec d autres valeurs Les incertitudes sur l utilisation de SF6 ont t obtenues aupr s des experts de la CIE Elles sont valu es 0 Tableau 16 Incertitudes sur l utilisation du SF6 Incertitude des donn es Incertitude sur le facteur Production ARE d activit d mission Utilisation de SF6 20 80 Facteur par d faut GIEC REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 84 2 2 6 4 Source AQ CQ Les donn es sur l utilisation de SF ont t collect es aupr s de l entreprise qui g re 95 du mat riel au SF6 la Compagnie lvoirienne d Electricit CIE 2 3 Utilisation de solvants et autres produits 2 3 1 Bilan des missions Ce secteur n met pas de gaz effet de serre soit 0 des missions de 2000 Les missions de COVNM ont diminu pratiquement de 50 par rapport aux r sultats de la Premi re Communication Nationale Il faut toutefois signaler qu elles ne sont pas compl tement comparables avec ces derniers En effet les facteurs d mission utilis s dans pr sent inventaire s
296. s produits p troliers destin la vente grands d p ts distributeurs est assur par la GESTOCI et les d p ts MSTT Mobil Shell Total et Texaco g r s en pool d p ts Mobil et d p ts Shell La capacit nationale de stockage est de 858 560 m3 repartie comme suit d p ts GESTOCI Abidjan Bouak Yamoussoukro 729 340 m soit 84 95 MSTT 129 220 m soit 15 05 La distribution et la commercialisation des produits p troliers sont assur es par des soci t s agr es repr sent es au sein de deux principaux groupements que sont le GPP et les ind pendants Le GPP Groupement des Professionnels de l Industrie du P trole occupe pr s de 90 38 du r seau avec 455 stations service tandis que les Ind pendants occupent pr s de 9 62 du r seau avec 50 stations service REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 71 Secteur de l lectricit En 1990 l Etat a conc d la Compagnie lvoirienne d Electricit CIE l exploitation du secteur de l lectricit pour une p riode de 15 ans Cette convention de concession arrivant a son terme en 2005 l Etat de C te d lvoire a sign un autre contrat avec la CIE pour la m me dur e De 1994 1998 avec l am lioration des r sultats de la CIE et la forte croissance de la demande d lectricit le premier producteur ind pendant CIPREL a t autoris en 1994 Il sera suivi par un second AZITO Energie en 199
297. s qu elle ait ratifi cette convention elle a entrepris plusieurs actions relatives aux Changements climatiques Cette probl matique est suffisamment prise en REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 191 compte de fa on globale dans les politiques de gestion de l environnement de la for t de l agriculture de l nergie de l eau de m me que dans les textes juridiques et r glementaires qui en d coulent La C te d lvoire a entrepris d importantes actions favorables la mise en uvre de la CCNUCC Le PNAE CI est le premier outil de gestion int gr e de l environnement en C te d lvoire et il met en relief les probl mes cl s de l environnement du pays et les strat gies pour les r soudre Le rapport officiel a t transform plus tard en Plan National d Action Environnemental couvrant la quinzaine d ann es allant de 1996 2010 Il a t adopt en Conseil de Ministre en sa r union du 13 D cembre 1995 ce qui exprime l int r t du gouvernement traduire dans les faits la protection de l environnement Le PNAE CI est compos de 10 parties ou programmes cadres 1 D veloppement Agricole Durable 2 Pr servation de la Biodiversit 3 Gestion des Installations et Sites Habit s 4 Gestion des Zones C ti res 5 Actions Contre la pollution et la nuisance industrielles 6 Gestion Int gr e des Eaux 7 Am lioration des Ressources Energ tiques 8 Recherche ducation for
298. s sur sa facade maritime a contribu au d veloppement du transport maritime en C te d lvoire il s agit du Port Autonome d Abidjan qualifi de poumon de l conomie ivoirienne et du Port Autonome de San Pedro REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 57 Le Port Autonome d Abidjan est class au premier rang de l Afrique de l ouest et au deuxi me en Afrique apr s le port de Durban en Afrique du sud Le trafic total en 2005 en cumulant les importations et les exportations est de 18 661 784 tonnes pour le Port Autonome d Abidjan et de 1 001 991 tonnes pour celui de San Pedro Les ports d Abidjan et de San Pedro ne sont rivalis s que par celui de Durban Afrique du Sud Ils comptent des quipements modernes qui permettent notamment d approvisionner l ensemble des pays enclav s de la r gion Le port d Abidjan la zone portuaire s tend sur 770 hectares et abrite 60 pour cent des industries du pays C est le premier port thonier d Afrique Il dispose de trente trois postes quai sur environ six kilom tres de quai d une capacit d accueil de soixante navires en op rations commerciales avec de nombreux postes sp cialis s d un terminal conteneurs avec quatre postes quai et de trois portiques lourds conteneurs Un projet d extension du port a t labor mais n a pu d marrer du fait de la crise Le Port autonome de San Pedro lui dispose de cinq quais de 1 202 m de long d
299. s terres abandonn es depuis plus de 20 ans qui n ont pas connue une mise en valeur est de 80 000 ha correspondant la superficie totale des jach res anciennes puisque les terres ont t remises en valeur avec les nouvelles cultures Le taux annuel de croissance de la biomasse par d faut est de 1 3 Estimation de la s questration annuelle de carbone dans la biomasse ge des terres gt 20 ans 52 00 kt C L Estimation de la s questration totale de CO est 49 641 Mt CO 2 5 4 3 Incertitudes Sources de donn es Pour l estimation des superficies des terres abandonn es qui ont moins 20 ans en 2000 les donn es sont issues des statistiques et de jugement d experts de U ANADER Donn es d activit s La superficie totale des terres abandonn es depuis de moins de 20 ans ont t obtenu avec un jugement d expert Le taux d incertitude dans l estimation des superficies cultivables et cultiv es est de 10 La superficie totale des terres abandonn es depuis plus de 20 ans ne jouit pas non plus d une grande certitude Les inventaires venir pourront confirmer cette donn e En r alit le manque de donn es par une tude satellitale multi temporelles biaise la cr dibilit des donn es en notre possession L incertitude sur les superficies des terres abandonn es qui ont moins 20 ans en 2000 est de l ordre de 30 2 5 4 4 Assurance Qualit Contr le Qualit L inexistence des donn es sur les superficie
300. s terres exploit es 102 2 54 1 D sCription sister 102 25A 2 METNOUOLOGIC c seu ressens rites tions 102 25 48 hcertitudeee et etes ete di 103 2 5 4 4 Assurance Qualit Contr le Qualit 103 DSA AA patio ne ied 103 2 5 5 Emission ou sequestration de CO par le sol dues au changement d affectation des terres et leur gestion 104 2 5 5 1 DESCKIPUION ee 104 2755 2 Methodologle X os atone eval es a 104 6cheeteeeeeeeee ences ed mone ahd pater es wean Head Caden ees 105 2 6 1 Bilan des EMISSIONS vic A eue 105 2 6 2 Description des cat gories sources 106 26 3 a rende 106 2 01 a o AA A 106 2 6 5 Assurance qualit contr le qualit 106 2 6 6 Recalcul 106 VULNERABILITE ADAPTATION ET ATTENUATION cccccssscscccccccccsccscccceesees 107 3 Vuln rabilit adaptation et att nuation 109 3 1 Etat climatique en C te d lvoire et projection en 2100 109 3 2 Secteur de l agriculture rs ead sm it ane dirai EUER AEN EUR EE da 111 REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 3 2 1 Les caract ristiques principales de
301. se du niveau des nappes phr atiques le r gime irr gulier des pluies la persistance de la canicule etc Sachant qu elle dispose aussi d usines d un parc automobiles compos en grande partie de v hicules d occasion avec des ges tr s avanc s pour la plupart qu elle pratique intens ment des activit s agro foresti res la C te d lvoire a sign puis ratifi la Convention Cadre sur le Changement Climatique pr sent e lors de la Conf rence sur l Environnement et le D veloppement qui s est tenue Rio de Janeiro en juin 1992 Ce document en ses articles 4 6 et 12 met l accent sur les programmes nationaux actualis s des inventaires et des mesures visant att nuer les changements climatiques en tenant compte des missions anthropiques par leurs sources et l absorption par leurs puits de tous les gaz effet de serre non r glement s par le Protocole de Montr al ainsi que des mesures visant faciliter l adaptation appropri e aux changements climatiques La C te d lvoire s engage galement laborer et appliquer des programmes d ducation et de sensibilisation du public sur les changements climatiques et leurs effets C est pourquoi dans le cadre de cette deuxi me communication nationale il est initi une consultation relative l Education la Formation et la Sensibilisation du public dans le domaine des changements climatiques Les activit s d ducation de formation et de sensibilisation se feront pour des grou
302. section Tendance des missions Les missions dues la combustion fixe ont augment de 56 07 Mt Eq CO2 entre 1990 et 2000 soit une augmentation annuelle de plus de 200 Cette hausse est impact e par les industries de production d lectricit figure 13 Le gaz naturel repr sente la source d mission la plus importante des activit s de combustion fixe Il contribue hauteur de 56 98 Mt Eq CO2 pour l ann e 2000 soit 85 57 des missions totales du secteur nergie 60 00 Mt CO2 e e D S 3 gt gt y S gt I q S 5 gt gt c S 5 P S lt gt 4 d e gt s E Cc amp Ca gt 5 g F S gt amp ES o S E Figure 13 Emissions totales en Eq CO2 dues la combustion fixe entre 1990 et 2000 Les missions dues la production d lectricit ont augment de 55 91 Mt Eq CO2 de 1990 2000 figure 13 Cette augmentation est due au fait que le gaz naturel fait du secteur de la production de l lectricit le secteur qui met la plus grande quantit de gaz effet de serre La mise en exploitation des groupes de CIPREL 1995 et 1997 d AZITO 1999 et 2000 et la conversion au gaz des groupes de VRIDI 1 expliquent bien cela Les missions dues au raffinage du p trole ont augment de 0 77 Mt Eq CO2 220 de 1990 2000 Cette augmentation est due une hausse des activit s de la SIR depuis 1990 pour r pondre aux besoins croissants du march
303. sente tude effectuer une analyse approfondie des priorit s et des besoins en mati re de renforcement des capacit s identifi s apr s une r union d experts nationaux en la mati re Il ressort de cette analyse que de nombreux facteurs sociologiques conomiques et environnementaux peuvent entraver la mise en oeuvre de ces besoins prioritaires Au niveau sociologique ces contraintes s expriment en termes d une m conaissance des valeurs traditionnelles et de leur prise en compte dans les projets de d veloppement Sur le plan conomique et institutionnel la mauvaise gouvernance sera la contrainte majeure lever Par ailleurs ces contraintes exercent galement une influence sur le processus du d veloppement et de lutte contre la pauvret caract ris e par 1 l inefficience des projets de d veloppement et de lutte contre la pauvret 2 l impact sur les agr gats macro conomiques et 3 les in galit s sociales et l apparition du ph nom ne d exclusion REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 184 La mise en uvre de la CCNUCC en C te d Ivoire s est heurt e un certain nombre de difficult s aux plans institutionnel syst mique juridique financier humain et technique Les lacunes et faiblesses ainsi identifi es sont soit communes tous les secteurs soit sp cifiques certaines d entre elles Par rapport ces objectifs les besoins de renforcement des capacit s ainsi que les
304. ses Le bois constitue encore la principale source d nergie des m nages soit 94 de la consommation d nergie 77 pour le bois de feu et 17 pour le charbon de bois Estimation du carbone lib r par la combustion hors site 4 839 41 kt C Estimation de la quantit totale de carbone lib r e par la combustion sur et hors site 10 830 42 Kt C Estimation du CO lib r par la d composition de la biomasse La biomasse en d composition comprend La biomasse ligneuse provenant des parties non utilis es par les exploitants forestiers branches et branchettes troncs et racines corces etc Les ligneux abattus par l agriculture industrielle h v a palmiers et cocotiers en particulier pour les replantations La quantit de biomasse laiss e en d composition a t difficilement valu e cause du manque de chiffres Ainsi les donn es par d faut ont t utilis es Estimation du CO lib r par d composition de la biomasse 1 742 50 kt C L Estimation des missions totales de CO provenant de la conversion des for ts et prairies 46 100 71 Gg CO REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 93 Emissions des gaz traces autres que le CO L estimation des Emissions des gaz traces autres que le CO provient des valeurs des calculs issus des tapes pr c dentes auxquelles sont associ es les donn es recommand es du manuel de r f rence Estimation de l azo
305. soins en mati re de technologies et de savoir faire 5 2 L agriculture et l enjeu des Changements Climatiques L agriculture est responsable d un cinqui me des missions de gaz effet de serre provenant des activit s humaines Toutefois elle produit peu de dioxyde de carbone par rapport aux missions de protoxyde d azote et du m thane en quivalent CO qu elle engendre Or la r duction des missions de protoxyde d azote et de m thane constitue un d fi de taille pour les agriculteurs s ils doivent maintenir la quantit et la qualit des aliments produits voire d aliments suppl mentaires pour r pondre aux besoins d une population mondiale en croissance En g n ral l augmentation de la teneur en mati re organique des sols r sultant de l immobilisation du carbone r duit les missions totales de gaz effet de serre par unit de production alimentaire La reconnaissance imm diate dans le protocole de Kyoto des puits de carbone des sols agricoles permettant aux agriculteurs de contribuer positivement la r duction de ces missions par l immobilisation du carbone tandis que l am lioration des pratiques agricoles contribuera faire diminuer les missions de protoxyde d azote et de m thane par ce secteur d activit L agriculture est la principale activit conomique de la plupart des pays du monde en d veloppement Approximativement 75 de la population du monde est impliqu directement ou ind
306. solvants et d autres produits est bas e sur les donn es d activit propres a la C te d Ivoire En l absence de facteurs d mission propres au pays EMEP CORINAIR 2006 pr conise d adopter un facteur d mission de 1 100 La consommation de solvants et d autres produits est donn e par la formule Consommation apparente Production Importation exportation destruction La destruction et les exportations sont consid r es comme n gligeables IL est par ailleurs suppos que la totalit de solvants import e au cours d une ann e est enti rement consomm e pendant cette m me ann e Les donn es sur la production de solvants et autres produits ont t collect es aupr s des entreprises productrices de peinture tandis que les importations ont t obtenues aupr s de la Direction des Statistiques Douani res Les entreprises productrices de peintures font en r alit du m lange et du conditionnement les compos s de base tant import es Ces peintures sont essentiellement con ues pour les b timents En 1986 la production de peinture tait de 8000 tonnes celles de vernis et de laques de 2700 tonnes REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 86 2 3 4 Incertitudes et S ries Temporelles Les incertitudes sur l utilisation de solvants et d autres produits ont t obtenues aupr s des experts des entreprises productrices de peinture et de la Direction des Statistiques douani re
307. son exp rience et sa connaissance du temps et de l Environnement et sur la base des conventions et trait s internationaux L volution continue du climat impose une revue des normes et crit res climatiques sur lesquelles sont bas es la l gislation en vigueur et les r glements existants Ceci suppose une collaboration constante entre la communaut scientifique et le monde judiciaire afin d adapter les normes et favoriser la gestion des ressources mises mal par les changements et les variabilit s climatiques Malheureusement le cadre institutionnel de gestion de l environnement est caract ris par le chevauchement des missions des structures en charge de la mise en uvre de l action environnementale Il est imp ratif de clarifier les missions en identifiant les structures d ex cution les structures d valuation de suivi et de coordination et enfin les structures interminist rielles Tableau 30 Principaux textes sur l environnement N NATURE n LIBELLE 1 Loi n 62 253 du 31 7 1962 Relative au plan d urbanisme 2 LOI n 64 490 DU 21 DECEMBRE 1964 Relative la protection des v g taux 3 Loi n 92 469 du 30 7 1992 R pression des fraudes en mati re de produits p troliers et des violations des prescriptions techniques en mati re de produits p troliers 4 Loin 95 15 du 12 01 1995 Portant Code du Travail modifi e par la loi n 97 400 du 11 Juillet 1997 5 Loin 96 766 du
308. specteur G n ral de l Environnement pour sa participation particuli re la revue de la pr sente Seconde Communication Nationale sur les Changements Climatiques Fait Abidjan le 09 mars 2010 Pour l Equipe de Coordination du Projet Le Point Focal UNFCCC Kadio AHOSSANE Ph D REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 iii ACRONYMES oes African Centre of Meteorological Applications for Development ADRAQ ver a reve dues Association pour D veloppement de la Riziculture Afrique de l Ouest AISA oes awl siens Association lvoirienne des Sciences Agronomique ANAM siis cra qeu ey AER ERAN ERN Agence Nationale de l Aviation civile et la M t orologie ANADERS ao Saves Agence Nationale d Appui au D veloppement Rural Agence Nationale De l Environnement ARO AI Autorit de la R gion du Sud Ouest ASECNA ani Agence pour la S curit de la Navigation A rienne en Afrique et a Madagacar BAD arias Banque Africaine de D veloppement esee RE ER RS Banque Centrale des Etats de l Afrique de l Ouest rca Even xs Banque Mondiale BNETD eer RR deed chads Bureau National d Etudes Techniques et D veloppement CONUCC siemens Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques CEDEAO asie Communaut Economique des Etats de l Afrique de l Ouest adc Centre de Promotion de l Investissement en C
309. sur par des entreprises a ronautiques europ ennes Air France Brussels Airlines et quelques entreprises africaines South African Airways Kenya Airways Air S n gal International Les mouvements enregistr s en 2005 par les a roports de Yamoussoukro San Pedro et Tabou se chiffrent respectivement 46 946 4 665 et 183 La Compagnie nationale Air Ivoire met en place pour sa part une politique commerciale ax e sur le d veloppement de ses destinations vers les pays de l Afrique de l Ouest et la France REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 58 Inventaire des gaz a effet de serre REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 60 2 INVENTAIRE DES GAZ A EFFET DE SERRE L inventaire des GES en C te d Ivoire est effectu par le Bureau Changement Climatique du Minist re de l Environnement des Eaux et For ts qui l autorit responsable de l ex cution des obligations du pays envers la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques Le groupe national d inventaire est constitu des services techniques de diff rents minist res impliqu s dans les changements climatiques On note VANADER Agence Nationale d Appui au D veloppement Rural le Comit National de T l d tection et d Information G ographique CNTIG le Bureau d Energie le Bureau National d Etudes Techniques et de D veloppement BNETD et le Cabinet MENSO Consulting SARL qui on
310. t humaine les infrastructures pourraient contraindre le d veloppement en Afrique 5 3 Aper u de l agriculture ivoirienne Cheville ouvri re du progr s conomique ivoirien l agriculture incarne a double titre le moteur du d veloppement durable en C te d lvoire D une part du fait de son importance relative dans la production nationale puisqu elle repr sente la plus grande composante du Produit Int rieur Brut 30a 35 suivant les ann es et plus de 60 des exportations D autre part en tant que source d emplois et de revenus pour la majorit de la population car pres de 60 de la population vit en milieu rural Il n a pas t labor d indicateurs pour suivre et valuer les pratiques agricoles durables et le d veloppement rural Toutefois le Gouvernement a dot le secteur agricole d un Plan Directeur pour son d veloppement jusqu Uhorizon 2015 Ce plan labor depuis 1992 rev t les objectifs suivants l am lioration de la productivit et de la comp titivit la recherche de l autosuffisance et de la s curit alimentaire la diversification pouss e des produits agricoles Afin d atteindre ces objectifs une nouvelle politique de promotion agricole a t mise en ceuvre Celle ci s est fond e sur les aspects suivants Le d sengagement de l tat des activit s marchandes par la r forme des structures impliqu es dans la production et ou la commercialisation des produits agricoles
311. t t choisis pour conduire les tudes d inventaires Des experts de diverses institutions organisations et entreprises industrielles nationales sont impliqu s dans l accomplissement de certaines t ches notamment dans la fourniture de donn es sur l activit et d autres caract ristiques ainsi que des calculs ex cut s et de documentation L Institut National de la Statistique INS nous a t d un soutien ind niable dans le processus Les quipes de travail se sont bas es sur le manuel d utilisateur relatif aux directives pour l tablissement des communications nationales des Parties non vis es l annexe de la Convention fond sur la d cision 17 CP8 celui du Groupe Consultatif des Experts GCE en communication nationale des Parties non annexe 2006 les Lignes directrices du GIEC pour les inventaires nationaux de gaz effet de serre version r vis e de 1996 ainsi que les recommandations du GIEC en mati re de bonnes pratiques et de gestion des incertitudes pour les inventaires nationaux GIEC 2000 et celles du GIEC en mati re de bonnes pratiques pour l affectation des terres les changements d affectation des terres et la foresterie GIEC 2003 L analyse des sources cl s a t effectu e conform ment aux bonnes pratiques et de gestion des incertitudes dans les inventaires nationaux de gaz effet de serre du GIEC 2003 Le travail d estimations des missions et des absorptions des GES directes
312. t La formation des lagunes est l un des l ments les plus caract ristiques de la topographie de la C te d lvoire qui poss de un littoral d environ 550 Km de long 3 3 3 1 3 La pluviom trie La connaissance des pr cipitations et de leur r gime repr sente le fondement de l analyse des ressources hydriques Suivant l abondance de ces pr cipitations et surtout leur r partition et surtout leur r partition saisonni re quatre r gimes pluviom triques ont t diff renci s conform ment aux r gimes climatiques pr sent s dans le tableau suivant Tableau 27 Pluies moyennes mensuelles 1980 1996 par zone climatique mm NE Cumul Regime Janv F v Mars Avril Mai Juin Juill Ao t Sept Oct Nov D c moyen Climatique annuel Atti en 19 4 47 8 108 5 138 5 223 7 282 5 133 9 109 9 149 6 160 1 99 6 47 7 1 521 Baoul en 8 3 40 91 8 122 140 2 136 6 119 4 131 150 3 111 32 3 13 6 1 097 Soudanais 3 4 11 9 42 4 83 9 117 4 137 1 194 236 182 7 95 2 18 8 5 2 1128 Montagne 6 8 34 5 93 1 129 2 156 2 157 6 191 282 4 240 9 119 6 26 2 12 1 1 449 Source Plan Directeur de GIRE 1999 3 3 3 1 4 Hydrographie et hydrologie Le r seau hydrographique de la C te d lvoire comprend principalement quatre bassins majeurs que sont d Ouest en Est le Cavally le Sassandra l
313. t e a t estim e avec les statistiques de la DISA en tenant compte des chiffres de l OIBT de la DPIF et de la SODEFOR REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 97 Donn es d activit s Au niveau de l volution du patrimoine forestier taux d incertitude est de 0 en ce qui concerne les donn es sur les reboisements Les donn es issues de sources diff rentes donnent les m mes r sultats et sont donc fiables a 100 En ce qui concerne les plantations de cultures arboricoles a caract re forestier h v a palmier a huile cocotier les donn es sont diff rentes d une source a une autre donnent une incertitude de l ordre de10 La consommation traditionnelle de bois de chauffe n a pas t chiffr e de fa on exhaustive pour toute la C te d lvoire Nous nous sommes content s de la valeur publi e par la FAO avec une incertitude d environ 30 Au niveau des autres stocks de biomasse ligneuse par contre une marge d incertitude existe entre les donn es de la DISA DPIF et les donn es du RNA En ce qui concerne les donn es sur la biomasse r colt e une incertitude de l ordre de 25 Facteur d mission d absorption coefficient de conversion Le manque d information sur les diff rentes esp ces plant es et leur superficie nous a amen utiliser un taux d accroissement annuel unique Sachant que ce sont toutes des esp ces croissance rapide une incertitude d envi
314. t aussi possible d organiser une caravane de sensibilisation sur les changements climatiques travers la C te d lvoire notamment aupr s des populations rurales coop ratives agricoles des transporteurs routiers des gares importantes des chefs lieux des REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 178 R gions ou des D partements On y voquerait les causes les cons quences possibles et le r le de chacun dans les mesures d adaptation et d att nuation mises en place Dans ces d placements la caravane pourrait faire des arr ts si possible dans les lieux publics ou dans les tablissements scolaires qui le souhaitent pour une sensibilisation travers des jeux concours avec des gadgets de r compenses un concours d affiches aux niveaux des l ves de l enseignement primaire des lyc es et coll ges et des tudiants des cycles universitaires et des grandes coles notamment l Institut National Sup rieur des Arts et Action Culturelle INSAAC et le lyc e artistique d Abengourou Le r sultat d un tel concours pourrait tre exploit sous plusieurs formes Les affiches laur ates pourraient faire l objet d un vernissage fortement m diatis tant par les m dias d Etat que par les m dias priv s T l visions Radios Presse crite Certaines affiches laur ates pourraient tre utilis es comme des couvertures des cahiers en usage dans les coles Certaines affiches la
315. t rebois 7000 ha dans le Domaine Rural au cours de cette m me p riode Au cours de l ann e 2000 les plantations de cultures arboricoles caract re forestier ont t estim es a 6 250 ha Ce qui correspond 2000 ha d h v a 3 494 ha de palmier a huile 756 ha de cocotier Tous ces arbres sont des esp ces a croissance rapide Ainsi nous avons utilis un taux d accroissement annuel de 12 5 tonnes ms ha an La fraction de mati re s che par d faut utilis e est de 0 5 REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 96 Estimation de la teneur totale en carbone 126 24 kt C Estimation de la quantit de la biomasse r colt e Pour estimer la biomasse r colt e en ce qui concerne la production totale de grumes commercialis es elle est de 2 560 000 m3 Elle correspond la somme de la consommation int rieure et de l exportation de bois dans le Domaine rural et dans les For ts Class es de C te d Ivoire A ces donn es l on a ajout la production totale de Sciages qui est de 603 000 m3 de Placage estim 297 000 m3 et de Contreplaqu correspondant 80 000 m3 Nous avons utilis un ratio de conversion de la biomasse par d faut de 0 95 dm m3 utilisable pour les for ts tropicales exploit es pr conis e par les Lignes directrices du GIEC La consommation traditionnelle de bois de chauffe selon la FAO est de 58 000 tonnes de mati re s che Les donn es sur les autres ut
316. tants pr sentant de grandes surfaces de stockage des eaux l int rieur des terres sont artificiels li s aux barrages Au total les ressources mobilisables des eaux de surface s l vent 39 milliards de m3 Certains cours d eau et r servoirs pr sentent des signes d eutrophisation caract ris s par la pr sence de v g taux aquatiques envahissants VAE L envahissement par la jacinthe d eau a volu des zones c ti res vers les eaux continentales Bandama Como Sassandra La salade d eau Pistia stratiotes occupe l ensemble des eaux de surface du territoire Par ailleurs des pollutions des eaux et des s diments ont t ponctuellement constat s li s l utilisation des fertilisants et des pesticides pr s des grandes plantations coton palmier huile caf cacao banane etc Le laboratoire LABECO a enregistr que tous les s diments Buyo N Zo et Guessabo contiennent des r sidus de Lindane Heptachlore Aldrine et Dieldrine Dans les m mes zones tous les poissons pr lev s contiennent des r sidus de plusieurs organochlor s et des pesticides ont t observ s dans le lait maternel Figure 5 Etat de la Lagune Ebri Abidjan Enfin les eaux des baies lagunaires d Abidjan enregistrent des niveaux de pollution lev s notamment au niveau des bassins versants d Akou do avec les lixiviats non trait s provenant REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIO
317. te d Ivoire occupe l chelle mondiale la place de premier producteur de cacao 1 404 million de tonnes campagne 2003 2004 elle est troisi me en ce qui concerne la noix de coco et septi me pour la production de caf 154 000 t campagne 2003 2004 domin e par la vari t robusta Le pays d veloppe parall lement d autres fili res de productions pour l exportation telles celles de l huile de palme 109 162 t du coton 180 144 du caoutchouc 141 379 t des bananes 307 227 t et des ananas 226 022 t Une pr sence remarquable est manifest e dans la culture commerciale 1 564 million t de graines de palme 1 430 million de t de canne sucre 65 216 t de noix de kola 167 000 t de noix de cajou 120 902 t de mangues et r alise de nombreuses cultures vivri res banane plantain 1 519 716 mais 608 032 taro 51 252 et riz 673 006 Auto suffisante pour le manioc et l igname la C te d Ivoire reste cependant un importateur net en c r ales Occupant en 2007 66 de la population active et contribuant hauteur de 70 aux recettes d exportation l agriculture affirme sa primaut dans l activit conomique de C te d Ivoire Mais cette agriculture est elle m me marqu e par la domination du bin me caf cacao qui repr sente40 des recettes d exportation et 20 du PIB et fait vivre 6 millions d ivoiriens avec 600 000 exploitations en activit Le cacao dont la C te d Ivoire g n re 40 de la production mondia
318. te lib r 59 91 Kt N Emissions des gaz traces autres que le CO M thane 95 86 Gg CHA Monoxyde de carbone 838 74 Gg CO Oxyde nitreux 0 66 Gg N O Oxyde d Azote 23 82 Gg NOx Abandon des terres exploit es En C te d lvoire en zone foresti re les terres exploit es abandonn es sont le fait des jach res Cet abandon n est pas d finitif Depuis quelques ann es les terres abandonn es pour cause d infertilit sont reconverties en d autres plantations culturales coton h v a Estimation de la s questration annuelle de carbone dans la biomasse ge des terres lt 20 ans Les superficies rebois es sur les terres abandonn es dans les for ts class es sont de 153 275 ha Cette valeur est sous estim e en r alit par manque de donn es dans domaine rural pour cause de pratiques culturales itin rantes Le taux annuel de croissance de la biomasse est de 5 3 L estimation des superficies des terres abandonn es sur le reste du territoire est valu e 5 000 000 ha Cette valeur est en dessous de celle inscrite dans la pr c dente communication selon le jugement d expert Le taux annuel de croissance de la biomasse est de 2 5 Estimation de la s questration annuelle de carbone dans la biomasse ge des terres lt 20 ans 6 656 18 Estimation de l absorption annuelle de carbone dans la biomasse ge des terres gt 20 ans La superficie totale des terres aban
319. teur est de loin le plus affect par la crise En 2004 il a connu un recul de 0 5 1 avec une chute de 5 dans l activit globale des soci t s de service IL paie non seulement les d g ts directs et indirects de la guerre mais aussi la politique de fermeture ou de relocalisation de certaines soci t s dans la sous r gion Toutes les branches du secteur ont enregistr des baisses significatives Ainsi les ventes de d tail ont connu une baisse globale de 0 6 sur l ann e 2004 Cette chute est attribuable a la diminution des revenus des m nages touch s par la fermeture des usines les mises au ch mage technique et le d part des expatri s L indice du commerce de la BCEAO Banque Centrale des tats d Afrique de l Ouest est estim 1 sur l ann e 2004 1 7 6 Secteur Energie 1 7 6 1 P trole et gaz naturel Avant la d couverte de gisements la couverture des besoins nationaux en produits p troliers finis est assur e par les importations Toutefois bien qu partir de 1965 des quantit s de plus en plus importantes d hydrocarbures soient import es elles sont totalement trait es par la Soci t ivoirienne de raffinage SIR cr e en octobre 1962 et dont la capacit de raffinage est de 3 500 000 tonnes de p trole brut par an soit 70 000 barils par jour Cette situation fait ainsi baisser de facon consid rable le taux d importation de produits finis du pays qui s illustre de ce fait comme un pays r alisant de
320. tr s utilis dans les installations de r frig ration et de conditionnement d air BNETD Le HFC134a a fait son apparition mais les quantit s utilis es restent encore n gligeables Les entreprises ivoiriennes utilisent encore largement des CFC dans la fabrication des mousses FIMA et les a rosols GHANDOUR et SICOBEL Des projets d investissement visant la reconversion de ces entreprises a de nouveaux fluides ont t initi s Les extincteurs utilisent encore largement le CO2 En ce qui concerne les halons ce sont le 1301 le 1211 et le 2402 qui taient principalement utilis s par le Groupement des Sapeurs Pompiers pour l extinction des feux REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 83 Les PFC Perfluorocarbones CF2 et C2F4 ne sont pas utilis s dans les diff rentes branches d activit Les sources d missions de HFC PFC peuvent tre consid r es comme n gligeables dans les missions de GES de la C te d Ivoire Utilisation de SF L utilisation de SF en C te d lvoire est essentiellement due au secteur lectrique En effet les Postes Moyenne tension et Haute tension du r seau lectrique utilisent du SF6 pour l extinction de l arc lectrique qui apparait lors des op rations de commutation Les autres activit s n cessitant l emploi d hexafluorure de soufre SF6 sont inexistantes en C te d Ivoire Ce sont principalement les grandes villes qui b n ficient de ce type mat
321. trent des points tr s vuln rables aux changements climatiques notamment la diagonale NE SW Les observations climatiques faites dans cadre de l tude de vuln rabilit montrent des poches climatiques qui ont subit des baisses de la pluviom trie et une l vation de la temp rature entre 1990 et 2000 L tude montre que le Nord Est le Centre et le Sud Ouest de la C te d lvoire connaissent une baisse de la pluviom trie dans cette partie importante du pays Cette zone se distingue de sa richesse cologique on y trouve la r serve de Bouna au nord est le parc d Abokouam kro au centre le parc de Marahou au centre ouest le parc de Tai l ouest Une telle situation climatique a d normes impacts sur la biodiversit de la zone Les projections faites Uhorizon 2030 et Uhorizon 2100 montrent clairement une accentuation de la baisse de la pluviom trie et de l l vation de la temp rature sur la m me p riode et la zone L valuation de l impact du changement climatique sur les ressources naturelles en C te d Ivoire et l identification des mesures d adaptation ont t faites dans les secteurs suivants Agriculture Ressources en eau Sant humaine Secteur de l Agriculture L agriculture Ivoirienne contribue pour 27 au PIB emploie 2 3 de la population active et fournit avec le secteur agroindustriel 40 des recettes d exportation Ce secteur tr s important pour le pays est vuln rable aux changements clim
322. tres que la CO2 les valeurs par d fauts ont t utilis es 2 1 2 4 3 Analyse des incertitudes L analyse des incertitudes de niveau 1 en annexe 3 fournit l valuation des incertitudes selon le gaz et la cat gorie de source telle que d finit par l IPCC 2 1 2 4 4 Assurance Qualit et Contr le de la Qualit L approche de r f rence pour le secteur nergie rapport e en annexe 4 fournit plan d Assurance Qualit et de Contr le de Qualit pour ce secteur 2 1 2 4 5 Recalcul depuis l inventaire de 1994 Aucun recalcul n a t ex cut 2 1 2 5 Sous cat gorie 1b2 p trole brut et gaz naturel 2 1 2 5 1 Description de la cat gorie Les lignes directrices du GIEC d finissent trois sources d missions de fugitives li es aux activit s de p trole brut et de gaz naturel Nous avons Les missions li es aux activit s de p trole brut 1B2a Les missions concernant les activit s du gaz naturel 1B2b et Les missions dues a la vaporisation et la mise l air libre du p trole et du gaz naturel 1B2c 2 1 2 5 2 M thodologie Le calcul des missions dues aux activit s de p trole et de gaz naturel s est fait suivant les lignes directrices du GIEC version r vis 1996 m thodologie de niveau 1 La d termination des missions due la mise lair libre et la vaporisation du p trole brut et du gaz naturel a t possible gr ce aux donn es d exploration des diff rents gisem
323. ture 2 4 1 Bilan des missions L agriculture met une missions de GES estim e 194 612 26 Gg Eq CO o 76 98 des missions nettes de 2000 Tableau 9 Elle constitue de ce fait la source nationale d mission de GES la plus dominante La cat gorie des sols cultiv s met le plus de gaz effet de serre soit 70 41 des missions nationales 178 021 34 Gg Eq CO Elle repr sente 91 des missions dans le secteur de l Agriculture Tableau 19 Emissions des Gaz effet de serre du secteur Agriculture z co2 Total nias emissions Emissions Emissions Gg Eq CO2 Total national emissions removals 40 668 47 26 353 69 185 799 98 252 822 14 100 00 4 Agriculture 9 107 86 185 504 40 194 612 26 76 98 A Enteric fermentation 4892 37 4 892 37 1 94 B Manure management 72 94 6563 21 6 636 16 2 62 C Rice cultivation 1582 53 1 582 53 0 63 D Agricultural soils 0 00 178021 34 178 021 34 70 41 E Prescribed burning of savannahs 1045 52 190 98 1 236 50 0 49 REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 87 1514 51 728 87 2 243 38 0 89 0 00 0 00 0 00 0 00 ot Enteric fermentation agricultural residues 25 E Manure management 4 15 2 41 E Preseribed burning of Savannahs Of 4 C Rice cultivation 0 81 D Agricult
324. turelles REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 210
325. ues extr mes Publi en septembre 2000 par le WWF Organisation mondiale de protection de la nature Gland Suisse REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 196 Country Inventory Year C te d Ivoire 2000 National greenhouse gas inventory of anthropogenic emissions by sources and removals by sinks of all greenhouse gases not controlled by the Montreal Protocol and greenhouse gas precursors Greenhouse gas source and sink categories m s Tir DRN SO Gg Gg Gg Gg Gg Gg Gg Gg Total national emissions and removals 60 372 31 19 703 84 1 251 34 599 26 287 06 3 695 55 51 30 4 079 55 1 Energy 60 370 72 0 00 291 57 0 29 168 98 447 14 44 84 4 079 55 A Fuel combustion sectoral approach 60 370 72 16 92 0 29 168 77 446 84 42 76 4 076 43 1 Energy Industries 57 566 28 0 93 0 10 136 77 18 13 4 54 1 017 61 2 Manufacturing industries and construction 177 94 0 06 0 01 0 66 7 55 0 11 639 48 3 Transport 2 191 50 0 24 0 02 23 24 71 48 13 70 2 313 15 4 Other sectors 435 00 15 69 0 17 8 10 349 68 24 40 106 18 5 Other please specify 0 00 0 00 0 00 0 00 0 00 0 00 0 00 B Fugitive emissions from fuels 0 00 274 65 0 20 0 30 2 09 3 13 1 Solid fuels 0 00 0 00 0 00 0 00 0 00 2 Oil and natural gas 274 65 0 20 0 30 2 09 3 13 2
326. ues parties du monde Il est vident que l int gration des technologies dures et souples et la collaboration entre le gouvernement et les ONG sont n cessaires pour augmenter l efficacit des diff rentes technologies pour l adaptation aux effets adverses La capacit de satisfaire l agriculture mondiale aux besoins de la population en expansion a t due au d veloppement et l adoption de nouvelles technologies plut t qu l expansion de terres cultiv es IPCC Groupe Actif 1996 Il est r aliste d anticiper sur les besoins de l agriculture face l incertitude et le fait de changer les conditions climatiques se reposera peut tre m me plus lourdement sur le d veloppement de la technologie et du transfert Les strat gies d adaptation sp cifiques et les mesures pour le secteur de l agriculture savoir les mod les de rendement des r coltes la pr vision saisonni re le d veloppement des vari t s la recherche alternative de la r colte l introduction de nouvelles vari t s la promotion de l irrigation les techniques l intensification et la diversification agricole bas sur le travail du GIEC en particulier dans le Secteur de l Agriculture Rapport Sp cial sur les Questions M thodologiques et Technologiques en Transfert de Technologies sont d velopp s dans le but de former et conscientiser 5 4 1 Information et Eveil de conscience Le d veloppement de l information et l veil de cons
327. ulturales coton h v a 2 5 4 2 M thodologie On procede a deux s ries de calculs pour estimer les absorptions de CO provenant de la reconstitution de la biomasse et des sols Ces calculs se rapportent a la superficie des terres abandonn es et la dur e de la p riode d abandon La s questration annuelle de carbone dans la biomasse au dessus du sol pour les terres abandonn es depuis 1980 La s questration annuelle de carbone dans la biomasse au dessus du sol pour les terres abandonn es avant 1980 Ces chiffres sont alors additionn s et la s questration de carbone est convertie en absorption de CO REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 102 Estimation de la s questration annuelle de carbone dans la biomasse En r alit il n existe pas d tudes exhaustives pr cises sur les superficies des terres abandonn es depuis 1980 Estimation de la s questration annuelle de carbone dans la biomasse ge des terres lt 20 ans Nous avons estim les terres abandonn es de moins 20 ans 5 089 240 millions d hectare Le taux annuel de croissance de la biomasse par d faut est de 5 3 Le taux annuel de croissance de la biomasse est de 2 5 Estimation de la s questration annuelle de carbone dans la biomasse ge des terres lt 20 ans 19 486 49 kt C Estimation de l absorption annuelle de carbone dans la biomasse ge des terres gt 20 ans La superficie totale de
328. un programme national de formation et de sp cialisation en CC e D veloppement d un partenariat avec les universit s et centres de recherche des pays de l annexe pour la formation de sp cialiste et recyclage des chercheurs e Elaborer et mettre en uvre un programme de formation et de sp cialisation en CC e D velopper un partenariat avec les universit s et centres de recherche des pays de l annexe change d tudiants don d quipement et recyclage des chercheurs Faibles capacit s des acteurs cl s formuler des projets en mati re de vuln rabilit et d adaptation ligibles au FEM Formation des experts nationaux au montage des sc narii fiables et de documents de projets ligibles au FEM e Former les experts nationaux aux techniques de montage de sc narii fiables e Former les acteurs sur la possibilit de monter des projets et sur les crit res d ligibilit desdits projets e Former les acteurs au montage du document de projets selon les directives du FEM REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 187 REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 188 Int r t et opportunit s de la Convention pour la C te d Ivoire et Initiatives ivoiriennes en relation avec les dispositions de la CCNUCC REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 190 8 INTERET ET OPPORTUNITES DE LA CO
329. ur bin me caf cacao qui marque encore fortement l conomie du pays La chute des cours de ces produits agricoles de base survenue fin des ann es 1970 provoque une r cession conomique qui perdure au cours des ann es 1990 entra nant de graves cons quences sur la vie sociale En janvier 1994 la d valuation a hauteur de 50 du franc CFA permet un taux de croissance positif de 6 pendant deux ann es cons cutives gr ce notamment aux mesures d accompagnement adopt es par la communaut financi re internationale Produit int rieur brut r el Croissance comparaison Afrique C te d Ivoire i par habitant en prix courants rm 1007 ne iam eun A non ihid Mbp O Source OCDE Figure 10 Evolution du PIB Les programmes d ajustement structurel mis en place par les partenaires ext rieurs que sont le Fonds Mon taire International et la Banque mondiale conduisent l adoption de mesures drastiques de restriction budg taire et de redressement conomique par le gouvernement sans grand succ s Les arri r s de paiement des dettes contract es aupr s de ces institutions ainsi que des probl mes de corruption li s l ex cution de projets financ s par l Union Europ enne conduisent la fin des ann es 1990 une rupture du partenariat avec lesdites institutions L impact n gatif de cette situation sur l conomie est aggrav par le coup de force militaire de d cembre 1999 et l inst
330. ur ates pourraient tre agrandies sous forme de posters en format A3 ou plus pour tre diffus es dans les tablissements scolaires Certaines affiches laur ates pourraient aussi tre r duites en format de cartes postales et serviraient pour les changes de voeux soit pour le nouvel an soit pour d autres occasions festives L int r t de ces trois derniers points est de d velopper une p dagogie sp cifique pour pr parer les apprenants scolaires et universitaires se familiariser avec les notions et les termes scientifiques li s aux changements climatiques et de d velopper en eux la compr hension des mesures d att nuation et d adaptation de ces ph nom nes atmosph riques Ils pourraient leur tour proposer sugg rer ou divulguer d autres id es favorables ou allant dans le sens des mesures d att nuation et d adaptation existantes Proposer et d velopper des th mes en vue de cr er un site web en francais sur les changements climatiques en C te d Ivoire Il s agira de s inspirer des diff rents rapports sur les mesures d att nuation pour d gager des points pertinents retenir En effet un nombre important d tudes de r sultats de recherche d ateliers et s minaires existent sur les changements climatiques aussi bien sur le plan g n ral travers le monde que sur le plan particulier de la C te d lvoire o le Point Focal National PFN coordonne efficacement le r le qui lui est d volu travers un vivi
331. ur le renforcement de l efficacit des institutions techniques et de formation Faible mobilisation des ressources financi res pour la m diatisation des activit s sur les CC Appui financier pour la m diatisation des activit s relatives aux CC Octroyer un appui financier pour la m diatisation des activit s relatives aux cc Faibles capacit s financi res des institutions de collecte a mettre en place des strat gies ad quates de collecte permanente de donn es Appui financier aux syst mes de collecte de donn es pour la mise en uvre d une strat gie ad quate collecte permanente des donn es d activit Appuyer financi rement les syst mes de collecte de donn es pour la permanence de la collecte des donn es d activit Faibles capacit s des experts nationaux utiliser les mod les du GIEC ou en concevoir de plus adapt s aux circonstances ivoiriennes pour les tudes de vuln rabilit et d adaptation Formation des experts nationaux la ma trise des mod les du GIEC e Informer les d cideurs politiques sur le processus de mise en uvre de la CCNUCC et le PK en C te d Ivoire e Informer et sensibiliser les d cideurs politiques sur les avantages et les opportunit s li s a la mise en ceuvre de la CCNUCC et du MDP Faibles capacit s des experts nationaux a monter des sc narios en mati re de vuln rabilit et d adaptation e Elaboration et mise en uvre d
332. urage seront importants afin de limiter les effets n gatifs L ampleur de l adaptation d pendra de l accessibilit quelques mesures en particulier dans les pays en voie de d veloppement L acc s aux technologies et de savoir faire le niveau ou le degr des changements climatiques et les contraintes biophysiques tel que la disponibilit de l eau les caract ristiques du sol et les g n tiques de la r colte IPCC 1996 R sum pour les Politiciens groupe actif Il Sans la mise en uvre d une adaptation identifi e et mesur e il n y a aucun avantage a organiser des mesures d adaptation Les ressources ad quates sont la condition pr alable fondamentale pour la mise en uvre de ces mesures Il peut y avoir plusieurs sources de financement pour les mesures d adaptation y compris les sources bilat rales et multilat rales REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 170 5 4 4 Politiques pour encourager l adaptation L adaptation pr vue quand elle concerne le transfert exige des actions strat giques bas es sur la conscience de ce que le climat change et de celles dont on a besoin pour r pondre au mieux un tel changement Malgr l incertitude une gamme d options d adaptation peut tre utilis e pour augmenter la flexibilit et l adaptabilit de la vuln rabilit Beaucoup de technologies qui peuvent tre employ es pour s adapter aux changements climatiques sont d j
333. ural soils 31 47 Figure 23 Proportion des missions par sous cat gories Cheptel domestique Les valeurs de 1990 n tant pas d taill es nous ne pouvons pas tablir une tendance partir du premier inventaire Les missions du cheptel domestique taient de 1 194 27 Gg Eq CO en 1994 et elles ont t estim es a 11 528 52 Gg Eq CO en 2000 soit 8 65 d augmentation Cette tres forte augmentation peut avoir plusieurs explications La forte augmentation du cheptel bovin entre 1994 et 2000 soit 14 La forte augmentation de la volaille entre 1994 et 2000 soit 24 La forte augmentation des petits ruminants ovins et caprins entre 1994 et 2000 16 Riziculture inond e Les missions dues a la riziculture inond e ont augment de 0 23 entre 1994 et 2000 Les missions dans ce secteur sont pass es de 1 291 5 Gg Eq CO en 1994 a 1 582 53 Gg Eq CO en 2000 Cette tendance pourrait tre justifi e par les superficies de la riziculture inond e qui ont augment es Br lage des savanes Dans ce sous secteur le br lage comprend Le br lage des savanes d aux feux sauvages anthropiques Le br lage des superficies en zones de savanes pour la pr paration de terrain par les paysans pour les cultures vivri res igname manioc arachide patate riz REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 88 Le br lage des for ts lors de la cr ation de nouvelles plantatio
334. urelles renouvelables terrestres La prise en compte de la dimension environnementale se caract rise par l adoption d un certain juridiques Lois codes et d crets dont principalement Le Code de l Environnement du 3 Octobre 1996 r gles et proc dures applicables aux tudes d impact environnemental EIE des projets de d veloppement du 8 Novembre 1996 d terminant les Le Code Forestier de 1965 Le Code de l eau du 3 Octobre 1996 La Loi sur la r organisation fonci re du 23 d cembre 1998 modifi e par la loi du 28 juillet 2004 La mise en application des conventions internationales et de l arsenal juridique s est traduite dans le cadre des strat gies de politique au niveau national telle que la Strat gie Nationale de D veloppement Durable SNDD et le Plan National d Action Environnementale PNAE Des structures techniques ont t cr es l issue du PNAE pour l application et la mise en uvre des ces dispositions importantes Il s agit de l Agence Nationale de l Environnement ANDE et le Fonds National de l Environnement FNDE Recherche et observation syst matique L activit d observation syst matique du climat en C te d lvoire est la charge de la SODEXAM Elle g re les r seaux m t orologiques compos s de stations synoptiques a ronautiques stations agro m t orologiques stations climatologiques et des postes pluviom triques Le pays dispose de 3 universit s avec des centres de recherches
335. usive et la fragilisation de l environnement naturel en lien avec les changements climatiques La C te d Ivoire a ratifi plusieurs conventions internationales et a entrepris diverses actions relatives la protection de l environnement Il s agit principalement de la Le Plan National d Action Environnementale PNAE REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 21 Cr ation des plusieurs Agences et services techniques pour la protection de l environnement ANDE et CIAPOL Strat gie Nationale de D veloppement bas e sur la r alisation des Objectifs du Mill naire pour D veloppement Vision 2015 et prise en compte des OMD DSRP OMD 1 R duire la faim et la pauvret DSRP 1 Cadre macro conomique ii Promotion d un environnement propice au secteur priv et au d veloppement rural EVALUATION La proportion de la population en dessous du seuil de pauvret est pass e de 32 3 en 1993 38 4 en 2002 ce rythme elle sera de 48 en 2015 contre un objectif de 15 2 Assurer l ducation primaire pour tous 3 Promouvoir l galit des sexes et l autonomisation des femmes 4 R duire la mortalit des enfants de moins de cinq ans 5 Am liorer la sant maternelle 6 Combattre le VIH SIDA la Paludisme et les autres maladies 7 Assurer un environnement durable 8 Partenariat mondial pour le d veloppement iii Accroissement de l ac
336. ustriels sur les opportunit s et les avantages qu offrent la CCNUCC et le MDP Sensibiliser et former les ONG sur les opportunit s et les avantages qu offrent la CCNUCC et le MDP Faible prise en compte des CC dans le corpus juridique national Elaboration des textes d application de la CCNUCC et du PK en C te d Ivoire Informer et sensibiliser les l gislateurs et les juristes sur les CC et leurs risques Former les l gislateurs et les juristes sur la CCNUCC et le PK et les engagements du pays a leurs gards Informer les l gislateurs et les juristes sur le processus de mise en uvre de la CCNUCC et le PK en C te d lvoire Prendre des textes d application de la CCNUCC et du PK en C te d Ivoire Elaborer appliquer et vulgariser les textes compl mentaires Elaborer adopter et vulgariser les textes sur la gestion et l acc s aux donn es et informations relatives aux CC Faible capacit des acteurs mobiliser cofinancement n cessaire pour b n ficier du soutien financier du FEM e Formation sur les m canismes de financement de la CCNUCC e Formation en conception des projets FEM e Elaboration et mise en ceuvre d une politique de taxation environnementale Former les acteurs sur les m canismes de financement de la CCNUCC Former conception et sur proc dures de financement des projets FEM Elaborer et appliquer la politique de taxation environnementale Insuffisance des mo
337. uvent impos es du sommet vers le bas La mise en uvre manque quand la communaut locale n est pas consult e ou quand les agents formateurs ne sont pas suffisamment outill s aux techniques sp cifiques Par cons quent les mesures destin es am liorer sol et productivit de l eau par exemple devraient recevoir plus haute priorit pour la recherche Quelques mesures agricoles pourraient avoir une approche int gr e biotechnologique La provision en nouvelles technologies destin e l adaptation aux changements climatiques est contrainte par plusieurs facteurs et varie selon la r gion et en fonction de l adaptation organis e La C te d lvoire l instar de beaucoup de pays en d veloppement n a pas assez de capitaux pour s engager dans les nouvelles technologies si bien que le renforcement pour la recherche agricole sera ralenti REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 173 REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 174 Education formation sensibilisation du public dans le domaine des changements climatiques REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 176 6 EDUCATION FORMATION SENSIBILISATION DU PUBLIC DANS LE DOMAINE DES CHANGEMENTS CLIMATIQUES A l instar des autres pays la C te d lvoire conna t les probl mes li s aux changements climatiques savoir l rosion c ti re l avanc e du d sert la bais
338. uvertes de gisement de gaz naturel ont consid rablement contribu renforc la part du thermique dans la production de l lectricit REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 72 6000 5 000 4000 3000 2000 1000 o MWh 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 Source Direction de l Energie Figure 21 Evolution de la production d lectricit de 1995 2003 en MWh Consommation La consommation d nergie lectrique a connu une forte croissance de 1995 1998 avec un taux de 43 61 A partir de cette ann e la consommation restera pratiquement constante jusqu en 2003 o l on observera une baisse due la crise sociopolitique de 2002 En 2000 la consommation totale d nergie lectrique tait de 2 929 286 MWh 300000 46 faa a 2 500 000 2000000 4 lt 1 500 000 MWh 1000000 500 000 A AAA o d amp D SS v Source Direction de l Energie o C dw d P X O qo d Qoo DS Figure 22 Evolution de la consommation d nergie lectrique de 1995 2003 en MWh 2 1 2 1 Sous cat gorie 1a1 les industries nerg tiques 2 1 2 1 1 Description de la cat gorie Cette cat gorie inclut les missions dues la combustion de combustibles pour la production d lectricit et le raffinage du p trole La production d lectricit est destin e l approvisionnement du r seau le
339. ux universitaires et dans les services nationaux en Afrique de l Ouest Le CURAT repr sente un centre d int r t pour les Enseignants chercheurs et les Chercheurs un cadre id al pour les stages obligatoires de fin de cycle pour de nombreux tablissements sup rieurs de C te d Ivoire un p le d attraction universitaire en Afrique plus de 8 nationalit s des pays de l Afrique de l Ouest une structure d appui et de co encadrement pour les tudiants ivoiriens l tranger un excellent centre d animation scientifique et d changes entre chercheurs Au sein du CURAT a t cr e par d cision rectorale n 00317 du 29 09 2000 l cole Doctorale Africaine de T l d tection EDAT L originalit de la formation en T l d tection initi e au CURAT r side dans le fait qu il s agit d une formation compl mentaire c est dire que les tudiants inscrits au CURAT appartiennent d j une sp cialit bien pr cise et ne sont pas de simples t l d tecteurs Au contraire ils poss dent d j un pr r quis dans un autre domaine scientifique Sciences de la Terre G ographie Math matique Botanique ou Physique dans lequel la T l d tection et le SIG n interviennent que comme un outil indispensable Par cons quent l insertion des dipl m s du CURAT dans les milieux professionnels en C te d Ivoire et en Afrique ne pr sente a priori aucun probl me 4 1 5 Universit Abobo Adjam L Universit d Abobo Adj
340. vec une hygrom trie de 60 70 et des pr cipitations annuelles de 1 200 mm3 Bouak Cette r gion climatique conna t galement quatre saisons deux saisons s ches de novembre mars et de juillet ao t et deux saisons pluvieuses de juin octobre et de mars mai Le climat de savane sec concerne principalement la r gion des savanes Les amplitudes thermiques quotidiennes et annuelles y sont relativement importantes de l ordre de 20 le taux d humidit inf rieur celui du sud du pays varie de 40 50 La zone consid r e est caract ris e par la pr sence intermittente entre les mois de d cembre et f vrier d un vent frais et sec l harmattan On y rel ve deux saisons l une s che de novembre juin ponctu e par quelques pluies au mois d avril et l autre pluvieuse couvrant la p riode de juillet octobre Les pr cipitations moyennes enregistr es sont de 1 203 mm3 Korhogo La C te d Ivoire est en fait la zone de transition entre le climat quatorial humide et le climat tropical sec Ainsi le pays peut tre divis en deux zones principales le Sud et le Nord Tableau 2 Temp ratures et pluviom tries moyennes de quelques grandes villes Villes Temp rature moyenne annuelle c Pluviom trie moyenne annuelle mm Abidjan 26 8 1 649 Bouak 26 2 1 096 Korhogo 26 1 1 407 Man 24 4 1 618 REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010
341. viom triques En outre elle est charg e de harmoniser les programmes d tudes et travaux m t orologiques r aliser une concertation permanente entre les usagers de m t orologie et les organismes d observation de pr vision et de recherches promouvoir l utilisation des donn es m t orologiques notamment dans les tudes du d veloppement agricole industriel hydrologique et de g nie civil REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 144 tudier et r aliser les investissements m t orologiques proposer une politique de d veloppement de la m t orologie nationale laborer et de suivre les plans de d veloppement court moyen et long termes animer la coop ration internationale interafricaine interr gionale et nationale en mati re de m t orologie Les stations synoptiques fonctionnent 24 heures sur 24 et sont tenues par des professionnels Parmi celles ci on d nombre trois stations de radiosondage et cinq stations de pilot Ces deux types de stations font des mesures en altitude qui s effectuent l aide de l chelle a rologique Le but est de conna tre le profil vertical de l atmosph re en vue de la pr vision du temps Les param tres mesur s sont la Pression la Temp rature UHumidit et le Vent diff rents niveaux Pour le Radiosondage on utilise un ballon de couleur rouge de 100g avec une vitesse ascensionnelle de
342. voire aller au del de l exploitation et de l exportation des produits bruts pr sent s par le secteur primaire et d velopper le secteur de l industrie sont une n cessit L industrie repr sente alors seulement 10 de la production int rieure brute pour un chiffre d affaires global de 13 milliards de francs cfa Face aux contraintes li es au co t lev des facteurs de production la raret de main d oeuvre qualifi e et aux possibilit s de financement la nouvelle politique mise en place par le jeune tat est essentiellement ax e sur l adoption d un code des investissements en vue d attirer les investisseurs trangers Ainsi en 1976 et 1977 le chiffre d affaires global des entreprises industrielles est respectivement de 350 milliards et 459 milliards de francs cfa L industrie ivoirienne connait toutefois un d s quilibre structurel car elle est en majorit compos e de petites et moyennes entreprises tr s peu de grandes entreprises mergeant dans cet ensemble Elle est aujourd hui la plus diversifi e de la sous r gion ouest africaine et repr sente 40 du potentiel industriel de l UEMOA malgr les difficult s auxquelles elle se trouve confront e En 2000 en effet la plupart des secteurs enregistrent des taux de croissance n gatifs Mais en 2002 et 2003 l extraction de p trole et de mines est en hausse de 78 3 et 74 8 puis de 3 5 et 10 7 en 2004 et 2005 Les industries agro alimentaires qui ont des taux de croissan
343. x d incidence de la ville de Bondoukou La temp rature pr sente une augmentation importante entre 1997 et 1998 variation de 26 1 27 C et reste stable sur les autres p riodes Le paludisme pr sente une tendance la baisse pendant les p riodes de stabilit de la temp rature et une phase de stabilit quand la temp rature augmente Les infections respiratoires ont volu en hausse sur toute la p riode tandis que les maladies diarrh iques la malnutrition et la rougeole sont rest es stables Pluiviom trie A 1997 1958 Ann es 1999 Taux d incidence 3 Pluiom tie Paludisme Infections respiratoires Rougeole Maladics diarh iques Malnuirition Figure 36 Evolution comparative de la pluviom trie et des taux d incidence de la ville de Bondoukou Les donn es sur la pluviom trie de la r gion de l est dans la p riode de 1996 a 2000 ne sont pas disponibles et ne peuvent donc pas faire l objet de commentaires REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 135 R gion du nord Ville Odi nn Temp rature m Paludisme ntections respiratoires Fougeole Temp rature o z E Maladies diarrh iques 1996 1937 1998 1999 2000 Malnutrition Ann es Figure 37 Evolution comparative de la temp rature et des taux d incidence dans la vil
344. yens financiers n cessaires pour le fonctionnement efficace des points focaux CCNUCC FEM et et des structures d centralis es de la mise en uvre de CCNUCC e Renforcement institutionnel des Points Focaux CCNUCC et FEM e Appui financier aux Points Focaux FEM et CCNUCC Appuyer financi rement les Points focaux CCNUCC et FEM travers des projets de renforcement institutionnel et technique Octroyer une enveloppe financi re aux Points focaux CCNUCC et FEM REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 186 Contraintes lacunes et faiblesses Besoins en renforcement de capacit s Actions possibles mener Faible contribution financi re de l Etat dans les projets CC e Mobilisation par l Etat de ressources cons quentes pour les projets CC e Appui financier pour l am lioration du syst me de collecte des donn es e Inscrire des ressources financi res suffisantes dans le budget de l Etat au profit du processus de mise en uvre de la CCNUCC e Appuyer financi rement l am lioration du syst me de collecte de donn es Manque de ressources financi res pour le recyclage et la formation d experts nationaux Appui financier des partenaires au pays pour renforcer l efficacit des institutions techniques et de formation e Octroyer un appui financier pour le recyclage et la formation de formateurs nationaux e Appuyer financi rement le pays po
345. yst me et l analyse de sa variabilit interannuelle Les chercheurs de Lamto appartiennent un groupe international tudiant les interactions dans les syst mes mixtes Herbe Arbre dans l optique de comprendre les m canismes du fonctionnement de la dynamique et de la productivit des savanes Ce groupe est sp cialis dans les tudes de terrains et de mod lisation aussi bien en Afrique qu en Australie ou en Am rique 4 1 7 Agence Nationale de l Environnement ANDE Le D cret N 97 393 du 9 juillet 1997 portant cr ation et organisation d un tablissement public caract re administratif d nomm Agence Nationale de l Environnement ANDE d finit en son article 4 les missions d ANDE L Agence Nationale de l Environnement ANDE a pour mission D assurer la coordination de l ex cution des projets de d veloppement caract re environnemental REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE SECONDE COMMUNICATION NATIONALE 2010 151 D effectuer le suivi et de proc der l valuation des projets du Plan National d Action Environnementale PNAE De constituer et de g rer un portefeuille de projets d investissement environnementaux De participer aux c t s du Minist re charg de l Economie et des Finances la recherche de financements du PNAE De garantir la prise en compte des pr occupations environnementales dans les projets et programmes de d veloppement De veiller la mise en

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