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COUR DES COMPTES EUROPÉENNE

1. Sur la question sp cifique du SANI la Commission a propos l ensemble des tats membres des s ances de formation sur la pr paration des notifications et en particu lier l utilisation du SANI De plus les tats membres disposent d un manuel d utilisateur du SANI ainsi que d un point de contact au sein de la DG Concurrence pour toutes les questions li es la pr paration d une notifi cation via le SANI Dans le cadre de la r vision des orienta tions la Commission valuera la possibilit d am liorer les formulaires de notification en cause afin que les informations requises facilitent la r daction d une notification compl te 32 Quatri me puce Dans presque tous les cas la Commission a publi une FAQ au moment de l adoption du texte d initiative politique nouvelle D2 Une FAQ distincte et r guli rement mise jour est accessible sur la page du site web consacr e l application des r gles relatives aux aides d tat en ce qui concerne les ser vices conomiques d int r t g n ral Elle inclut galement un service d information interactif destin r pondre aux questions suppl mentaires 32 Cinqui me puce Un service d assistance a t mis sur pied dans le contexte de la crise tant pour ce qui concerne la crise financi re que pour ce qui touche l conomie r elle 33 La Commission s efforce en permanence de rendre les textes les plus clairs possible N anmoins
2. VOLUTION DU NOMBRE D AFFAIRES DE RECOUVREMENT EN COURS D c Juin 2004 2004 2005 2005 2006 2006 2007 2007 2008 2008 2009 2009 2010 m Affaires de recouvrement pendantes Source Commission europ enne Rapport sp cial n 15 2011 Les proc dures de la Commission permettent elles de garantir une gestion efficace du contr le des aides d tat Affaires de recouvrement provisoirement class es 34 LA MISE EN UVRE DE NOMBREUSES D CISIONS DE RECOUVREMENT DURE TROP LONGTEMPS 72 Peu de d cisions de recouvrement de la Commission sont ex cu 29 Certaines de ces proc dures t es dans le d lai de quatre mois qu elle a fix La plupart d entre comprennent plus d une action elles font l objet d un recours devant la Cour de justice form par en justice l tat membre et ou le b n ficiaire recours en annulation et ou par la Commission recours pour non respect d une d cision de la Commission Depuis 2005 celle ci a intent des actions en justice contre plusieurs tats membres qui n avaient pas mis en uvre une d cision de recouvrement Depuis 2009 la Commis sion a galement engag six proc dures d infraction l encontre d tats membres qui n avaient pas pris les mesures n cessaires pour se conformer l arr t de la Cour de justice en demandant celle ci de leur infliger une amende ou une p nalit 73 Certaines affaires de recouvrement sont pendantes depuis dix vingt ans en raiso
3. 33 9 27 et 18 3 17 pour celles ouvertes en 2006 en 2007 et en 2008 respectivement Si l on tient galement compte de l examen pr liminaire le d lai total entre la notification et la d cision de la Commission a t sup rieur deux ans dans tous les cas en cause Rapport sp cial n 15 2011 Les proc dures de la Commission permettent elles de garantir une gestion efficace du contr le des aides d tat 21 20 S agissant des ann es 2008 et 2009 les chiffres ne sont pas r v lateurs car plusieurs dossiers ne sont pas encore clos 21 Article 7 paragraphe 6 du r glement de proc dure 28 53 Dans tous les tats membres contr l s les parties prenantes taient d avis que les proc dures de traitement des dossiers taient trop longues Les projets comprenant des aides indivi duelles notamment ceux soumis un examen conomique ap profondi par la Commission sont les plus probl matiques voir points 55 et 56 Cela peut avoir des cons quences n gatives pour les tats membres comme l adoption tardive de la l gislation nationale applicable en la mati re ou le risque de perdre des investisseurs potentiels arrive souvent que la composition de l quipe de la Commission charg e du dossier change ce qui peut entra ner des retards suppl mentaires LE RECOURS LA PLANIFICATION AMIABLE A JUSQU ICI T LIMIT 54 En septembre 2009 le code de bonnes pratiques a introduit la planificatio
4. C est dans ce contexte qu a t d cid le ren forcement substantiel des activit s de sur veillance 2011 leur couverture sera dou bl e pour atteindre 33 des aides octroy es au titre de r gimes d aide approuv s ou des mesures couvertes par une exemption par cat gorie en 2009 sur la base des d penses d clar es par les tats membres Tableau de bord des aides d tat Mise jour du printemps 2007 COM 2007 347 final du 28 juin 2007 22 Dans l ensemble l exercice 2008 confirme les r sultats des exercices pr c dents dans leur majorit les mesures mises en uvre au titre d exemptions par cat gorie ou de r gimes d aide approuv s sont conformes aux r gles applicables Et si certains cas posent pro bl me cela n implique pas n cessairement que l aide octroy e n tait pas compatible arrive souvent que la mesure puisse tre approuv e sur une autre base ou constitue une aide de minimis Au 4 d cembre 2009 six des cas alors soumis surveillance sur un total de 37 posaient probl me La Commission reconna t qu une bonne coop ration avec les tats membres est essentielle en vue d une surveillance effi cace Elle regrette que les tats membres ne fournissent pas toujours des donn es fiables sur le montant des aides accord es Cet tat de fait peut amener la Commission inclure dans l chantillon des r gimes au titre des quels aucune aide n a t accord e ce qui rest
5. de la Commission OUI Proc dure formelle d examen affaires C D cision n gative de la Commission L aide est elle compatible p avec ou sans recouvrement D cision d approbation Proc dure de recouvrement affaires RC de la Commission si une aide a t octroy e avant que la Commission ait pris une d cision d favorable Rapport sp cial n 15 2011 Les proc dures de la Commission permettent elles de garantir une gestion efficace du contr le des aides d tat 13 APER U SCH MATIQUE DE LA PROC DURE APPLICABLE AUX PLAINTES Plainte d une partie concern e Examen pr liminaire affaires CP La Commission conclut l absence S agit il d une aide d Etat d aide d Etat dans sa d cision ou le plaignant retire sa plainte Existe t il des doutes D cision de la Commission sur sa compatibilit ou le plaignant retire sa plainte OUI Proc dure formelle d examen affaires C D cision d favorable L aide est elle compatible de la Commission avec ou sans recouvrement Proc dure de recouvrement affaires RC si une aide a t octroy e avant que la Commission ait pris une d cision d favorable D cision de la Commission Rapport sp cial n 15 2011 Les proc dures de la Commission permettent elles de garantir une gestion efficace du contr le des aides d tat 14 TENDUE ET APPROCHE DE L AUDIT 12 D une mani re g n rale l objectif consistait d terminer si
6. une enqu te appro fondie sur les parties prenantes en juillet 2010 Les r sultats de cette enqu te mettent en lumi re des perceptions quilibr es sur l approche conomique 59 La Commission convient qu en l tat les tats membres n ont gu re fait appel la proc dure simplifi e Or pour que cette proc dure fonctionne il faut que les tats membres y recourent 60 Deuxi me puce La Commission observe que m me si cette exigence est l une des pierres angulaires d une proc dure moderne et transparente la r ticence des tats membres sortir du cadre du dialogue bilat ral habituel avec la Commission risque aussi de compliquer les autres mesures de transparence propos es par la Cour en particulier pour ce qui est du traitement des plaintes voir recommanda tion 2 Rapport sp cial n 15 2011 Les proc dures de la Commission permettent elles de garantir une gestion efficace du contr le des aides d tat 60 Cinqui me puce Outre les facteurs identifi s par la Cour des comptes europ enne pour expliquer le faible recours la proc dure simplifi e la Commis sion juge que les possibilit s ouvertes par le cadre temporaire et les besoins sp ci fiques auxquels ce dernier r pondait dans un contexte de crise financi re notamment l tendue limit e des aides compatibles ont pu jouer un r le Avec ce cadre temporaire la Commission s tait engag e autoriser rapi dement les mesures vis
7. LAIS ET DE LOURDEUR DES PROCESSUS 42 En 2009 la Commission a publi des mesures de simplification comprenant une proc dure simplifi e voir points 59 et 60 et un code de bonnes pratiques voir point 34 et encadr 1 pour la conduite des proc dures de contr le des aides d tat Le code de bonnes pratiques avait pour objectif premier de fournir des indications concernant la gestion au jour le jour des proc dures relatives aux aides d tat en favorisant l esprit de coop ration et la compr hension mutuelle entre les services de la Commission les autorit s des tats membres la communaut juridique et les milieux d affaires Rapport sp cial n 15 2011 Les proc dures de la Commission permettent elles de garantir une gestion efficace du contr le des aides d tat 43 Conform ment aux dispositions du code la Commission a ga lement encourag les tats membres tablir le plus t t pos sible des contacts pr alables la notification en dehors de la proc dure simplifi e Ces contacts visent am liorer la qualit des notifications en permettant de clarifier les questions en sus pens ou de pr ciser les informations dont la Commission a besoin pour statuer Bien que leur utilit soit mise en doute par cer taines instances habilit es accorder des aides le nombre de pr notifications a consid rablement augment en 2009 2010 voir graphique 5 L ENQU TE PR LIMINAIRE DURE LONGTEMPS POUR DE NOMBR
8. cision dans 18 lan gue d origine et ou toutes les langues offi cielles engendre parfois des d lais mais n en est pas moins essentielle sur le plan de la transparence L obligation de confidentialit d coule du trait La n cessit de trouver le bon qui libre entre cette obligation et celle de moti ver les d cisions prises donne parfois lieu de longues discussions mais l aussi il semble que cela constitue une tape essen tielle de la proc dure 67 Les proc dures de traitement des plaintes ont t pr cis es par divers r cents arr ts de la Cour qui exigent en principe que la Commission rende une d cision sur les plaintes qui lui sont soumises La Commis sion peut uniquement exposer au plaignant les raisons pour lesquelles une mesure don n e ne lui semble de prime abord pas consti tuer une aide ill gale ou lui faire savoir que les informations dont elle dispose sont insuf fisantes pour constater l existence d une aide d tat ill gale La p riode de douze mois a t introduite la suite d une recommandation du code de bonnes pratiques et ne saurait donc tre la norme pour des dossiers ant rieurs l entr e en vigueur dudit code en septembre 2009 68 La politique de recouvrement est un autre instrument important pour lutter contre les aides ill gales les aides non notifi es jug es incompatibles doivent tre rembours es par le b n ficiaire Pour viter toute dette futu
9. e est particuli re ment lev pour les aides au sauvetage et la restructuration les mesures fiscales et les ventes de terrains un prix inf rieur celui du march qui ont entra n le d p t de plusieurs plaintes l est galement pour les aides octroy es par des organismes publics r gionaux ou locaux qui accordent rarement des aides d tat et ont donc une connaissance r duite des r gles en la mati re Rapport sp cial n 15 2011 Les proc dures de la Commission permettent elles de garantir une gestion efficace du contr le des aides d tat 15 LE CONTR LE DES MESURES COUVERTES PAR UNE EXEMPTION PAR CAT GORIE EST LIMIT 19 En 1998 le Conseil a autoris la Commission adopter des r gle ments d nomm s r glements d exemption par cat gorie REC pour les aides d tat Ces r glements permettent la Commis sion de d clarer des cat gories d aides d tat particuli res compa tibles certaines conditions avec le trait et de les exempter ainsi de l obligation de notification pr alable et d approbation par la Commission 20 La Commission a introduit des exemptions par cat gorie dans plu sieurs domaines dont les aides d tat en faveur de la formation de l emploi de la recherche du d veloppement ainsi que de protection de l environnement En 2008 ces exemptions par cat gorie ont t regroup es dans un r glement g n ral d exemp tion par cat gorie RGEC Con
10. et de notification Deuxi me tiret La Commission ne peut am liorer les r gles et les pratiques dans le domaine des aides d tat sans la participation effective des tats membres La Commission convient que la dur e de trai tement des dossiers relatifs aux aides d tat peut parfois tre longue Le r glement g n ral d exemption par cat gorie de 2008 qui marque une r orientation par rapport l an cien syst me de contr le ex ante fond sur les notifications avait d j permis une dimi nution sensible de la charge administrative En 2009 la Commission a par ailleurs adopt des mesures de simplification mat rialis es sous la forme d un code de bonnes pratiques et d une communication relative la proc dure simplifi e Ces deux instruments ont pour objet d am liorer l efficacit la transpa rence et la pr visibilit des proc dures rela tives aux aides d tat Plan d action dans le domaine des aides d tat Des aides d tat moins nombreuses et mieux cibl es une feuille de route pour la r forme des aides d tat 2005 2009 COM 2005 107 final Rapport sp cial n 15 2011 Les proc dures de la Commission permettent elles de garantir une gestion efficace du contr le des aides d tat Troisi me tiret La jurisprudence a rendu plus contraignantes les conditions dans lesquelles la Commis sion peut clore les plaintes La quantit tr s importante de plaintes le peu d info
11. lais dans plusieurs affaires simultan ment certaines demandes ne sont envoy es que juste avant l expiration du d lai l gal de deux mois Dans 4 des 43 dossiers de notification contr l s la Commission a envoy une demande de renseignements ou adopt une d cision approuver l aide ou engager une proc dure d examen formel hors d lai 19 Source DG Concurrence Indicateurs relatifs aux aides d tat section point 10 lettre b Les indicateurs de la DG Concurrence relatifs au respect des d lais permettent de mesurer par ann e le temps qui s coule entre l ouverture et le classement des affaires ayant d j fait l objet d une d cision Ils sont donc excessivement flatteurs pour les derni res ann es puisque les affaires encore pendantes qui par d finition n cessitent un plus long d lai en sont exclues Rapport sp cial n 15 2011 Les proc dures de la Commission permettent elles de garantir une gestion efficace du contr le des aides d tat 49 50 51 52 Il arrive fr quemment que les tats membres ne r pondent pas dans les d lais fix s par la Commission Compte tenu du grand nombre de questions pos es par la Commission de leur complexit et du niveau de d tail demand y r pondre dans les 20 jours ouvrables repr sente un d fi pour les tats membres La structure administrative d un tat membre peut galement encore retarder la r ponse la Commission Par exemple dans
12. les questions trait es impliquent souvent une analyse juridique et cono mique complexe et ne peuvent d s lors tou jours d boucher sur des r gles relativement simples et imm diates convient d op rer une distinction claire entre les diff rents types de r gles en vigueur Certaines d entre elles telles que la r gle de minimis ou le RGEC sont par essence des normes direc tement applicables tay es par une vaste pratique et assorties de lignes directrices claires En revanche pour les lignes direc trices ou les cadres qui exigent d identifier un objectif europ en commun et un quilibre entre effets n gatifs et positifs comme le pr voit le trait il est plus difficile d dicter des r gles pr cises susceptibles de couvrir tous les sc narios envisageables Les r gles ne peuvent alors qu arr ter les principes g n raux appliquer Rapport sp cial n 15 2011 Les proc dures de la Commission permettent elles de garantir une gestion efficace du contr le des aides d tat 35 La Commission salue la conclusion de la Cour des comptes europ enne 39 Depuis le d but de 2011 des r unions r u nissent tous les deux mois l ensemble des unit s et le haut encadrement Les discus sions s effectuent sur la base d un plan de gestion des cas et couvrent aussi les r sul tats attendus et la d finition du statut actif ou inactif des dossiers Des orientations sup pl mentaires peuvent ainsi tre fou
13. rit s habilit es accorder des aides ne se sont cependant jamais mises en rapport avec leur point de contact national soit parce qu elles n en connaissaient pas l existence soit parce qu elles n en ont pas ressenti la n cessit Rapport sp cial n 15 2011 Les proc dures de la Commission permettent elles de garantir une gestion efficace du contr le des aides d tat 19 20 LA MAJORIT DES TATS MEMBRES SOUHAITERAIENT QUE LA COMMISSION JOUE UN R LE PLUS DYNAMIQUE 32 Dans sept des huit tats membres audit s les parties prenantes ont d clar qu elles seraient favorables que la Commission se montre plus dynamique sur les points suivants qui m ritent d tre examin s plus avant par cette derni re la sensibilisation des instances susceptibles d accorder des aides l obligation de notification o la promotion des bonnes pratiques pour la conception de mesures d aides conformes aux r gles de l Union en mati re de concurrence la diffusion d orientations suppl mentaires sur les informa tions exactes pr senter dans le cadre des diff rents types de notifications afin que la Commission puisse conclure que la notification est compl te L uniformisation du formulaire notification dans le syst me lectronique de notification des aides d tat SANI n a que partiellement r solu ce probl me o 18 publication s par e d une foire aux questions FAQ r guli rement mise jour s
14. tat et notamment si i le syst me de notifications de plaintes et d enqu tes d office permettait la Commission de traiter toutes les affaires pertinentes en mati re d aides d tat ii la Commission disposait de structures et de proc dures de gestion appropri es pour traiter efficacement les dossiers d aides d tat dans les d lais impartis iii la Commission valuait l incidence du contr le qu elle exerce sur les aides d tat Les observations de la Cour s appuient sur un audit effectu aupr s de la Commission ainsi que dans huit tats membres s lectionn s cet effet La Cour a constat que la Commission a d ploy des efforts pour que tous les dossiers d aides d tat pertinents soient trait s mais que ses syst mes ne permettaient pas de garantir que toutes les aides taient recens es que les proc dures applicables aux aides d tat notifi es taient longues que le r glement des plaintes prenait du temps et que la proc dure n tait pas transparente que la Commission avait r agi rapidement la crise financi re que la Commission n valuait pas pos teriori l incidence du contr le des aides d tat sous tous ses aspects SYNTH SE IV Sur la base de ces observations la Cour recommande la Commission de revoir l affectation des ressources consacr es au contr le des aides d tat afin de sensibiliser les tats membres
15. LA D FINITION DES AIDES D TAT RENDENT LES STATISTIQUES DIFFICILEMENT COMPARABLES DANS LE TEMPS La comparabilit des donn es relatives des ann es diff rentes est affect e par les changements apport s la l gislation et la pr sentation des donn es Par exemple l importance croissante des plafonds et leur rel vement en ce qui concerne les aides de minimis ont introduit un biais vers le bas dans l volution des donn es relatives aux aides d tat communiqu es par les tats membres qui complique comparaison entre plusieurs ann es successives LE NOMBRE D VALUATIONS ANTE T LIMIT ET LA COMMISSION N EXERCE AUCUNE FONCTION D VALUATION A POSTERIORI Les lignes directrices de la Commission disposent qu une valua tion d impact a posteriori doit tre r alis e pour les principales initiatives de la Commission et pour celles qui auront les retom b es les plus importantes la fin de 2010 un certain nombre d entre elles tait en pr paration et deux taient termin es Une unit d valuation avait t cr e dans le cadre de la r or ganisation de la DG Concurrence en 2007 mais elle avait t dis soute un an plus tard sans avoir effectu de travaux importants dans le domaine des aides d tat En 2010 la DG Concurrence a lanc le projet de d velopper une fonction d valuation ex post permettant d appr cier l incidence r elle des politiques existantes de la DG Concurr
16. attention des tats membres concern s et les services de la DG Concurrence en ont assur le suivi RECOURS LIMIT AU CADRE TEMPORAIRE VISANT FACILITER L OCTROI D AIDES EN FAVEUR DE L CONOMIE R ELLE Dans le contexte du plan europ en pour la relance conomique la Commission a approuv le 19 janvier 2009 un cadre temporaire 32 voir encadr 2 pour donner aux tats membres de nou veaux moyens de faire face aux effets du resserrement de cr dit sur l conomie r elle et pour permettre aux entreprises de conti nuer d avoir acc s au financement l exception de la possibilit d octroyer des aides allant jusqu 500 000 euros sans qu elles soient d clar es incompatibles qui a t accueillie favorable ment par la plupart des tats membres et des aides accord es sous la forme de garanties le recours au CT a t limit 36 32 Cadre communautaire temporaire pour les aides d tat destin es favoriser l acc s au financement dans le contexte de la crise conomique et financi re actuelle JO C 83 du 7 4 2009 p 1 modifi par JO C 261 du 31 10 2009 p 2 et JO C 303 du 15 12 2009 p 6 33 Elles ne sont pas comprises dans les statistiques puisque les aides de minimis ne sont pas consid r es comme des aides au sens de l article 107 paragraphe 1 du TFUE Rapport sp cial n 15 2011 Les proc dures de la Commission permettent elles de garantir une gestion efficace du contr le de
17. d cision a t prise La publication est souvent retard e en raison de l obliga tion de traduire la d cision dans toutes les langues officielles de l UE ainsi que de la n cessit d tablir une version non confiden tielle du document 67 La Commission essaie de r gler les cas de plainte infond e sans que le coll ge soit amen prendre officiellement une d cision Quand elle estime que les l ments tayant l existence d une aide indue sont insuffisants une lettre est adress e au plaignant Sur cette base ce dernier peut d cider de ne pas donner suite sa plainte qui est alors consid r e comme retir e Une telle lettre n a t envoy e dans les douze mois suivant le d p t de la plainte que dans une minorit de cas MISE EN UVRE DES D CISIONS DE RECOUVREMENT 68 Le recouvrement d aides d tat ill gales n a pas t envisag comme une sanction mais comme un moyen de r tablir la situa tion pr c dant l octroi de l aide ill gitime ill gale Cet ob jectif est atteint une fois que les aides augment es des int r ts sont rembours es par le b n ficiaire qui a profit d un avantage sur ses concurrents sur le march L tat membre doit prendre toutes les mesures n cessaires pour recouvrer l aide aupr s du b n ficiaire conform ment aux proc dures nationales Rapport sp cial n 15 2011 Les proc dures de la Commission permettent elles de garantir une gestion efficace du contr
18. d penses r elles consacr es aux aides d tat octroy es l ann e pr c dente Les donn es communiqu es par les tats membres sont de qualit variable et l quipe charg e des tableaux de bord voir point 90 passe beaucoup de temps les v rifier et ajouter les montants manquants La plupart des parties prenantes consid rent que la proc dure actuelle n cessite norm ment de ressources 86 Plusieurs parties prenantes ont indiqu que l obtention de don n es aupr s des autorit s publiques locales posait parfois pro bl me du fait que dans la plupart des tats membres l organisme charg de coordonner les aides d tat au sein du minist re natio nal ou f d ral n a aucun pouvoir de contr le ou de supervision sur le gouvernement r gional ou local En cons quence les donn es fournies par les tats membres en mati re d aides d tat et utili s es par la Commission risquent d tre incompl tes or le tableau de bord de celle ci pour les aides d tat ne comporte aucune r serve 87 De nombreux tats membres fournissent les donn es tardivement mais ce jour une seule proc dure d infraction t engag e pour cause de non respect des d lais L un des principaux probl mes est que l unit de coordination des aides d tat lorsqu elle existe ne dispose pas d un syst me centralis efficient capable de pro duire directement les donn es demand es par la Commission mais doit les obtenir aupr
19. la Commission l tat membre concern o le d lai n cessaire l tat membre pour r pondre celles ci o le d lai n cessaire la Commission pour adopter une d cision ou pour adresser une nouvelle demande de renseignements deux mois au maximum Pour un tiers des notifications de l chantillon la Commission a en voy au moins deux demandes de renseignements Comme l indique le manuel de proc dures l quipe charg e du dossier doit s efforcer de regrouper les demandes de renseigne ments pendant la phase d examen pr liminaire En principe ne devrait y avoir qu une demande de renseignements complets au cours de cette phase envoyer normalement dans les quatre six semaines apr s la date de notification Dans des cas exception nels d ment justifi s une demande suppl mentaire est possible Cependant dans 28 des cas de l chantillon o la Commission a formellement demand des renseignements compl mentaires au moins trois demandes de renseignements ont t envoy es Les demandes de renseignements sont souvent transmises peu de temps avant l expiration du d lai l gal La Commission a transmis les demandes de renseignements en moyenne 50 jours apr s la notification ou la derni re communica tion de renseignements par l tat membre concern tant donn que de nombreuses demandes de renseignements doivent tre tra duites et que les gestionnaires de dossiers doivent veiller au res pect des d
20. le des aides d tat 69 La mise en uvre effective des d cisions de recouvrement est essentielle pour la cr dibilit de la politique de la Commission en mati re d aides d tat et est consid r e comme une priorit dans le plan d action dans ce domaine State Aid Action Plan voir point 6 LA COMMISSION A DIVIS LE NOMBRE D AFFAIRES DE RECOUVREMENT EN COURS PAR DEUX DEPUIS 2005 70 Depuis 2003 une quipe sp cialis e assure le suivi des d cisions de recouvrement La Commission a r ussi ramener le nombre d affaires de recouvrement en cours d un maximum de 94 la fin de 2005 41 la fin de 2010 voir graphique 7 71 Le nombre d affaires de recouvrement en cours a continu de baisser en 2008 2010 mais dans une moindre mesure Cela r sulte du classement provisoire de 13 affaires de recouvrement Juin D c Juin D c Juin D c Juin D c Juin D c Juin 100 E gt 80 2 TD D TD u 20 Q Z 0 28 Depuis juillet 2008 la Commission classe provisoirement les affaires de recouvrement dans le cadre desquelles l tat membre concern a pris toutes les mesures n cessaires sa disposition dans le dispositif national m me si l op ration de recouvrement ne peut tre consid r e comme pleinement r alis e Les affaires provisoirement class es peuvent tre rouvertes notamment en cas d annulation du jugement sur lequel le classement provisoire tait fond
21. me objet les proc dures nationales portent sur la l ga lit des aides et non sur leur compatibilit alors que la Commission ne peut sanctionner l ill galit des mesures en tant que telle Rapport sp cial n 15 2011 Les proc dures de la Commission permettent elles de garantir une gestion efficace du contr le des aides d tat 49 OBSERVATIONS 17 Compte tenu des contraintes qui sont les siennes en termes de ressources la Commis sion n est pas en mesure d exploiter pleine ment l ensemble des informations publi quement disponibles Elle examinera quelle r ponse proportionn e pourrait tre appor t e dans ce domaine 18 L analyse effectu e par la Commission met en lumi re des diff rences consid rables entre les tats membres puisque 73 des aides ill gales analys es proviennent de cinq tats membres Allemagne Italie Espagne France et Royaume Uni Les donn es tudi es sug g rent une proportion d environ 10 d aides ill gales 21 En d laissant le syst me de contr le ex ante la Commission convient de la n cessit de renforcer ses activit s de surveillance L exp rience acquise jusqu ici en mati re de surveillance permettra d affiner les choses plus avant dans les ann es venir notam ment en accordant une attention particuli re aux mesures tats membres pour lesquels des probl mes ont t relev s mais aussi de pr ciser les r gles pour viter toute ambigu t
22. mesures pour renforcer la coop ration avec les tats membres concernant leur obligation de notification cependant elles n ont pas t suffisantes Des enqu tes d office sont r alis es de ma ni re occasionnelle mais la Commission ne s attache pas suffisam ment d tecter les cas qui auraient d tre notifi s s appuyant principalement sur les plaintes d pos es par des tiers Juridique ment elle ne peut examiner syst matiquement les proc dures des tats membres pour s assurer de leur fiabilit et ses activit s de contr le sont limit es Par cons quent le risque existe que certaines aides d tat ne soient pas mises au jour RECOMMANDATION 1 La Commission devrait revoir l affectation et l emploi des res sources consacr es la gestion des aides d tat en vue a d adopter une attitude plus dynamique dans sa relation avec les tats membres de d ployer plus d efforts pour les sensibiliser aux r gles applicables aux aides d tat en diffusant des exemples de bonnes pratiques et en fournis sant davantage d orientations pratiques de renforcer ses activit s de contr le tant sur le plan de leur tendue que sur celui de la taille des chantillons d organiser ses enqu tes d office de mani re plus syst matique et mieux cibl e afin de pouvoir d tecter les aides ill gales LES PROC DURES RELATIVES AUX AIDES D ETAT NOTAMMENT EN MATIERE DE PLAINTES SONT ENCORE LONGUES ET MANQUENT DE
23. office la Commission d cide que la mesure constitue une aide compatible l absence de notification ou la notification tardive n a aucune cons quence pour l tat membre ou pour les b n ficiaires concer n s Par contre si elle d cide que l aide octroy e est incompa tible les b n ficiaires doivent la rembourser avec int r ts comme s il s agissait d un pr t voir point 68 La Commission ne v rifie pas si les mesures d aides dont la no tification a t retir e mais qui de prime abord semblaient constituer des aides d tat sont abandonn es ou mises en uvre sans l approbation de la Commission Dans ce dernier cas elles seraient ill gales et la Commission pourrait ouvrir une enqu te d office Il en va de m me pour les mesures notifi es d clar es incompatibles par la Commission LA COMMISSION N EST PAS ASSEZ DYNAMIQUE LORSQU IL S AGIT DE SENSIBILISER LES TATS MEMBRES LEUR OBLIGATION DE NOTIFIER LES AIDES D TAT LE R SEAU DE POINTS DE CONTACT NATIONAUX CR PAR LA COMMISSION N A PAS CONNU UN GRAND SUCC S En 2006 la DG Concurrence a d cid de cr er des points de contact nationaux au sein de la Commission Ces agents un par pays sont le premier point d entr e la DG Concurrence Leur t che se limite fournir aux tats membres des orientations pratiques caract re informel et non contraignant sans faire r f rence aux enqu tes en cours Dans les tats membres la plupart des auto
24. purement et sim plement imput la Commission En ce qui concerne les plaintes la Cour de justice de l Union europ enne a formul par sa jurisprudence une vision assez large de ce qui constitue une plainte recevable Rapport sp cial n 15 2011 Les proc dures de la Commission permettent elles de garantir une gestion efficace du contr le des aides d tat IV Quatri me tiret La Commission accueille favorablement cette recommandation Un tel syst me devrait tre mis en uvre partir du d but 2012 L en registrement du temps tait d j effectu sur une base volontaire au sein de certaines unit s de la DG Concurrence IV Cinqui me tiret Une valuation ex post horizontale qui vise rait valuer exhaustivement l incidence du contr le des aides d tat sur l conomie dans son ensemble poserait nombre de difficult s m thodologiques et demeurerait n cessaire ment assez g n rale INTRODUCTION 7 En ce qui concerne les actions en civil et bien qu il soit plus facile de d poser une plainte aupr s de la Commission europ enne que d engager une proc dure en justice comme c est le cas dans d autres domaines li s la concurrence il est effectivement fait usage des recours form s par les particuliers ce qui tend montrer que le co t des actions au civil n est pas forc ment dissuasif notam ment lorsque des montants importants sont en jeu Les deux proc dures n ont pas le m
25. ration d entreprises Les tats membres ont appr ci ces orien tations m me s ils ont aussi formul quelques critiques relatives l interpr tation de certaines conditions La r ponse rapide de la Commission et son attitude pragmatique ont contribu ce qu aucune des principales institutions finan ci res ayant son si ge dans l Union europ enne ne fasse faillite Gr ce au syst me d approbation provisoire de l aide pour une p riode de six mois les aides ont pu tre octroy es rapidement et en toute l galit avec la possibilit d examiner l affaire plus en d tail par la suite Rapport sp cial n 15 2011 Les proc dures de la Commission permettent elles de garantir une gestion efficace du contr le des aides d tat 35 30 Communications de la Commission Application des r gles en mati re d aides d tat aux mesures prises en rapport avec les institutions financi res dans le contexte de la crise financi re mondiale JO C 270 du 25 10 2008 p 8 Recapitalisation des tablissements financiers dans le contexte de la crise financi re actuelle limitation de l aide au minimum n cessaire et garde fous contre les distorsions indues de concurrence JO C 10 du 15 1 2009 p 2 Le traitement des actifs d pr ci s dans le secteur bancaire de la Communaut JO C 72 du 26 3 2009 p 1 Le retour la viabilit et l appr ciation des mesures de restructuration prises dans le sect
26. sensi bilisation aux activit s de contr le et aux enqu tes d office convient toutefois de concilier cet objectif avec d autres cet gard la Commission tient souligner l obligation l gale qui lui est faite de trai ter les notifications et d assurer le suivi des plaintes Pour relever ces d fis et afin d accro tre l efficacit la DG Concurrence a entam en 2011 l examen du fonctionnement du r seau charg des aides d tat Un groupe de travail a mis un certain nombre de recommanda tions qui ont t adopt es et sont en cours de mise en uvre Recommandation 1 a La Commission salue la recommandation Recommandation 1 b L tendue de l exercice de contr le sera dou bl e en 2011 pour couvrir 33 des aides octroy es en 2009 au titre d un r gime approuv ou du RGEC Recommandation 1 c Un contr le renforc contribuera d tecter les aides ill gales 97 La Commission se r jouit de lire que de nom breux l ments op rationnels li s au traite ment des dossiers sont bien g r s et que les cas li s la crise financi re ont t r gl s rapidement La Commission sait que le traitement des plaintes est probl matique et qu il existe un arri r consid rable et difficile r sorber Le code de bonnes pratiques avait pour objet de combler les lacunes identifi es par la Cour des comptes europ enne dans le cadre l gis latif et proc dural en vigueur Rapport sp cial
27. tat 75 76 77 78 R ACTION RAPIDE DE LA COMMISSION FACE LA CRISE FINANCI RE LA PROC DURE D APPROBATION T RAPIDE Les affaires urgentes li es la crise ont t g r es beaucoup plus rapidement que celles qui l taient pas car elles ont fait l objet d une correspondance moins formelle avec les tats membres d un change d informations plus informel par t l phone et par courriel Par ailleurs de nombreux tats membres ont accept de recevoir les courriers et les d cisions en anglais renoncia tion au droit la traduction de mani re acc l rer la proc dure laquelle les b n ficiaires ont t plus directement associ s Plusieurs affaires ont ainsi t r gl es en quelques jours Alors que la charge additionnelle de travail avait initialement t r sorb e gr ce aux heures suppl mentaires DG Concur rence a r ussi plus que doubler le nombre de gestionnaires responsables des dossiers relatifs aux mesures d aide au secteur financier en 2009 en cr ant une task force concernant la crise financi re LA COMMISSION A DIFFUS DES ORIENTATIONS SP CIFIQUES RELATIVES AUX MESURES D AIDE LI ES LA CRISE Pour r pondre l urgence de la situation la Commission a rapi dement adopt des orientations sp cifiques sur les aides d tat accord es au secteur financier qui sont venues compl ter les orientations existantes en mati re de sauvetage et de restructu
28. COUR DES COMPTES EUROP ENNE 59 1919191898 164 6 15 LES PROC DURES DE LA COMMISSION PERMETTENT ELLES DE GARANTIR UNE GESTION EFFICACE DU CONTR LE DES AIDES D TAT RAT Sr D Ur ati gt RAT 3 Up NS IT Rapport sp cial n 15 LES PROC DURES DE LA COMMISSION PERMETTENT ELLES DE GARANTIR UNE GESTION EFFICACE DU CONTR LE DES AIDES D TAT pr sent en vertu de l article 287 paragraphe 4 deuxi me alin a du TFUE COUR DES COMPTES EUROP ENNE COUR DES COMPTES EUROP ENNE 12 rue Alcide De Gasperi 1615 Luxembourg LUXEMBOURG T l 352 4398 1 Fax 352 4398 46410 Courriel euraud eca europa eu Internet http wWww eca europa eu Rapport sp cial n 15 201 POINTS l IV 12 15 16 95 16 33 17 30 31 33 34 83 35 41 42 60 61 67 68 74 75 83 84 95 85 93 94 95 TABLE DES MATI RES SIGLES ET ACRONYMES SYNTH SE INTRODUCTION TENDUE ET APPROCHE DE L AUDIT OBSERVATIONS RECENSEMENT DES CAS D AIDES D TAT PERTINENTS LES CONTR LES DE LA COMMISSION VISANT S ASSURER QUE LES TATS MEMBRES RESPECTENT LEUR OBLIGATION DE NOTIFIER LES AIDES D TAT SONT INSUFFISANTS LA COMMISSION N EST PAS ASSEZ DYNAMIQUE LORSQU IL S AGIT DE SENSIBILISER LES TATS MEMBRES LEUR OBLIGATION DE NOTIFIER LES AIDES D TAT TRAITEMENT DES DOSSIERS LE MANQUE D INFORMATIONS DE GESTION FIABLES ET LE
29. EUSES NOTIFICATIONS Les informations fournies par l tat membre dans sa notification sont cens es tre suffisamment compl tes pour que la Commis sion puisse statuer sans avoir besoin d autres pr cisions Si la no tification est incompl te la DG Concurrence adresse une demande d informations compl mentaires laquelle l tat membre est in vit r pondre dans un d lai de 20 jours L tat membre peut demander une extension de celui ci VOLUTION DU NOMBRE DE PR NOTIFICATIONS ET DE NOTIFICATIONS 700 600 500 O N A_N ss 300 P 20 w T Nombre de dossiers 0 Moyenne 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2000 2005 Nombre de notifications Nombre de pr notifications Source Commission europ enne Rapport sp cial n 15 2011 Les proc dures de la Commission permettent elles de garantir une gestion efficace du contr le des aides d tat 45 46 47 48 Le d lai moyen n cessaire la prise de d cision s est allong entre 2005 et 2008 2007 2008 il t de six huit mois pour 40 des notifications Ce pourcentage a consid rablement baiss 2009 mais cela s explique dans une certaine mesure par les dossiers li s la crise financi re qui ont t trait s tr s rapidement en raison de leur caract re urgent La dur e de l examen pr liminaire est essentiellement d termin e par trois facteurs o le nombre de demandes de renseignements adress es par
30. NS TYPES D AIDES EST DISCUTABLE Apr s avoir re u les feuilles de calcul remplies par les tats membres l quipe de la DG Concurrence charg e des tableaux de bord effectue une s rie de v rifications pour d tecter d ven tuelles anomalies dont une comparaison entre les donn es four nies par les tats membres d une part et le budget approuv et les montants des ann es pr c dentes d autre part Cependant les tats membres peinent fournir la Commission des estimations budg taires fiables dans le syst me de notifica tion SANI Souvent le succ s d une mesure est difficile pr voir Certains donateurs indiquent syst matiquement les d penses escompt es pour la premi re ann e seulement plut t que le budget pour toute la p riode de r f rence comme le demande la Commission La m thode utilis e par la Commission pour calculer la valeur de certains types d aides notamment les aides au secteur finan cier est quelque peu arbitraire S agissant des mesures fiscales les tats membres fournissent souvent des estimations budg taires car le montant r el est impossible calculer en raison de la complexit du cadre r glementaire et du nombre lev de b n ficiaires Rapport sp cial n 15 2011 Les proc dures de la Commission permettent elles de garantir une gestion efficace du contr le des aides d tat 39 35 COM 2010 701 final 93 94 73 QUELQUES CHANGEMENTS APPORT S
31. ORT SP CIAL PORTE SUR LA QUESTION DE SAVOIR SI LES PROC DURES DE LA COMMISSION PERMETTENT DE GARANTIR UNE GESTION EFFICACE DU CONTR LE DES AIDES D TAT LA COUR A CONSTAT QUE LA COMMISSION NE POUVAIT TABLIR AVEC UNE ASSURANCE SUFFISANTE QU ELLE TRAITAIT TOUTES LES AFFAIRES PERTINENTES EN MATI RE D AIDES D TAT IL N EXISTE AUCUNE BASE JURIDIQUE PR VOYANT UN EXAMEN SYST MATIQUE DES PROC DURES ET DES SYST MES DE CONTR LE DES TATS MEMBRES HORMIS LE PRINCIPE DE COOP RATION LES PROC DURES APPLICABLES AUX AIDES D TAT SONT LONGUES LES PLAINTES EN PARTICULIER MANQUENT DE TRANSPARENCE DANS LE DOMAINE DU CONTR LE DES AIDES D TAT LA COMMISSION A R AGI RAPIDEMENT LA CRISE FINANCI RE ELLE N A PAS ENCORE VALU POSTERIORI L INCIDENCE DU CONTR LE DES AIDES D TAT SOUS TOUS SES ASPECTS LES RECOMMANDATIONS DE LA COUR VISENT AM LIORER LES PROC DURES DE LA COMMISSION ET L EFFICACIT DE SA GESTION RAT gt x 2 Z lt gt gt COUR DES COMPTES EUROP ENNE ISBN 978 92 9237 381 8 9117 18 Office des publications 8929213738
32. S PROBL MES ORGANISATIONNELS ENTRAVENT L ACTION DE LA COMMISSION LES NOUVELLES PROC DURES DE GESTION DES NOTIFICATIONS N ONT PAS PERMIS DE R SOUDRE LES PROBL MES DE RESPECT DES D LAIS ET DE LOURDEUR DES PROCESSUS LE D LAI N CESSAIRE AU TRAITEMENT DES PLAINTES RESTE LONG ET LA PROC DURE MANQUE DE TRANSPARENCE MISE EN UVRE DES D CISIONS DE RECOUVREMENT R ACTION RAPIDE DE LA COMMISSION FACE LA CRISE FINANCI RE SUIVI ASSUR PAR LA COMMISSION LES DONN ES RELATIVES AUX AIDES D TAT FOURNIES PAR LES TATS MEMBRES SONT INCOMPL TES ET MANQUENT DE FIABILIT LE NOMBRE D VALUATIONS EX ANTE T LIMIT ET LA COMMISSION N EXERCE AUCUNE FONCTION D VALUATION A POSTERIORI Rapport sp cial n 15 2011 Les proc dures de la Commission permettent elles de garantir une gestion efficace du contr le des aides d tat 96 100 CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS 96 LA COMMISSION NE PEUT TABLIR AVEC UNE ASSURANCE SUFFISANTE QU ELLE TRAITE TOUTES LES AFFAIRES PERTINENTES EN MATI RE D AIDES D TAT 97 98 LES PROC DURES RELATIVES AUX AIDES D TAT NOTAMMENT EN MATI RE DE PLAINTES SONT ENCORE LONGUES ET MANQUENT DE TRANSPARENCE 99 100 LA COMMISSION NE PROC DE PAS A POSTERIORI UNE VALUATION APPROFONDIE DE L INCIDENCE DE SON CONTR LE DES AIDES D TAT ANNEXE R GLES FONDAMENTALES R GISSANT LE CONTR LE DES AIDES D TAT PAR LA COMMISSION R PONSES DE LA COMMISSION SIGLES ET ACRONYMES EU 27 l ensem
33. TRANSPARENCE De nombreux l ments op rationnels li s au traitement des dos siers sont bien g r s et les affaires li es la crise financi re ont t r gl es rapidement cependant la proc dure d approbation reste tr s longue pour un grand nombre de mesures d aide d tat Le traitement des plaintes est particuli rement probl matique L accroissement de leur nombre combin la longueur des proc dures et au faible degr de priorit qui leur est souvent accord a entra n l accumulation de dossiers en souffrance Rapport sp cial n 15 2011 Les proc dures de la Commission permettent elles de garantir une gestion efficace du contr le des aides d tat 41 42 98 3 longueur des proc dures d examen la Commission et le manque d information des parties prenantes sur l tat d avance ment des travaux ont abouti une incertitude juridique RECOMMANDATION 2 Dans l optique d accro tre la transparence et d acc l rer le processus d cisionnel la Commission devrait s engager cl turer l examen pr liminaire soit par une d cision soit par l ouverture d une proc dure formelle d examen dans un d lai d un an apr s la r ception de la premi re notification La Commission devrait restreindre au maximum le nombre de demandes de renseignements adress es aux tats membres et se limiter celles absolument n cessaires sa prise de d cision Afin de garantir une plus grande s curit juri
34. affaires CP sont cl tur es soit par le transfert du dossier une autre DG soit par l engagement d une proc dure formelle d examen Dans ces deux cas la cl ture de l affaire CP ne correspond pas la fin de la proc dure du point de vue du plaignant 2010 Affaires CP relatives des plaintes pendantes depuis plus d un an 32 65 L chantillon examin par la Cour comprenait 30 dossiers de 27 COM 2010 282 final du plainte Dans 6 cas la Commission n a pas fait suivre la plainte 3 juin 2010 rapport de la l tat membre concern dans les deux mois en lui demandant Commission Rapport sur la des renseignements Dans 11 cas l tat membre et ou le plaignant politique de concurrence 2009 n ont pas t inform s de l tat d avancement du dossier pendant SEC 2010 666 plus d un an Dans 6 cas l tat membre et ou le plaignant n ont pas t pr venus de la cl ture du dossier ce qui a entra n une incertitude juridique tant donn que les tats membres igno raient s ils taient autoris s continuer d octroyer l aide ou non 66 L engagement tardif ou l absence d engagement de la proc dure formelle d examen en r duisent galement la transparence car les tiers ne prennent connaissance du dossier et n ont la possibilit de formuler des commentaires son sujet qu apr s la publication au Journal officiel de la d cision d engager une proc dure for melle d examen de deux six mois apr s que la
35. aide d tat et en 18 Communication de la assurer le suivi C est un outil pr cieux qui permet de stocker les Commission relative une informations n cessaires la prise de d cision ainsi que d assu proc dure simplifi e de rer le suivi des d lais et la planification des travaux Le syst me traitement de certains types permet de g n rer des rapports par exemple sur les cas en souf d aides d tat C 136 du france sur les statistiques relatives la dur e des proc dures 16 6 2009 p 3 etc pr sente toutefois quelques faiblesses o jusqu en novembre 2010 l enqu te relative une noti fication ou une m me plainte tait souvent divis e en plu sieurs proc dures voir graphiques 2 et 3 ayant chacune un num ro d identification distinct ce qui emp chait de d ter miner la dur e totale de traitement du dossier correspondant o l existence de proc dures connexes n tant pas toujours bien pr cis e dans ISIS l obtention d une vue d ensemble claire de l affaire prend du temps et est difficile o en outre pour 30 des cas examin s par la Cour certains documents comme des proc s verbaux de r unions des cour riels des enregistrements d appels t l phoniques ou de t l conf rences ne figuraient pas dans 1515 et ou n avaient pas t consign s en temps voulu LES NOUVELLES PROC DURES DE GESTION DES NOTIFICATIONS N ONT PAS PERMIS DE R SOUDRE LES PROBL MES DE RESPECT DES D
36. ait pas t n cessaire de formuler plus de deux demandes de renseignements Souvent les demandes de renseignements compl mentaires d coulent des r ponses fournies par les tats membres aux premi res demandes de renseignements 3 Pour la p riode envisag e on a enregistr 451 dossiers 312 d entre eux ont t clos durant cette p riode dont 4 seulement ont exig plus de 2 demandes de renseignements 49 Le nombre et la complexit des questions d pendent des mesures elles m mes et des renseignements n cessaires pour pouvoir les analyser les approuver cet gard il convient aussi de souligner qu part les questions la Commission ne dispose gu re d instruments pour obtenir des informations li es au march 5T La dur e de l examen pr liminaire d pend au premier chef de la qualit des notifica tions transmises par les tats membres Si la Commission est tenue de rendre une d ci sion dans un d lai de deux mois compter de la r ception d une notification compl te elle n est pas tenue d engager une proc dure formelle d examen dans les six mois suivant la r ception de la notification ini tiale incompl te La dur e de la proc dure d examen pr liminaire d pend d s lors de l exhaustivit de la notification initiale de la complexit du dossier et du degr de coop ration entre la Commission et l tat membre concern C est pr cis ment pour tenter de r duire la dur e de la
37. as de recouvrement o des entretiens avec des agents charg s du traitement ou de la gestion des dossiers au sein de 10 unit s de la DG Concurrence avec des agents occupant des postes cl s dans les unit s hori zontales de cette derni re ainsi qu avec des repr sentants du service juridique et du secr tariat g n ral de la Commission o une revue des principaux documents de gestion o des tests analytiques 15 Bien que la Cour n ait pas contr l les syst mes au niveau des tats membres elle a effectu des visites d information aupr s de 44 parties prenantes des secteurs public et priv dans huit d entre eux Les avis de ces derni res n ont t utilis s comme source d informations compl mentaires que lorsqu ils taient partag s par un grand nombre d entre elles Rapport sp cial n 15 2011 Les proc dures de la Commission permettent elles de garantir une gestion efficace du contr le des aides d tat 16 17 18 OBSERVATIONS RECENSEMENT DES CAS D AIDE D TAT PERTINENTS En vertu du trait les tats membres sont tenus de notifier la Commission toutes les mesures d aide d tat pr vues La Cour a examin si le syst me de notifications de plaintes et d enqu tes d office fournit une assurance suffisante que la Commission traite tous les cas importants d aide d tat Les points 17 33 portent sur la question de savoir si la Commission d ploie suffisamment d efforts pour v rifier qu
38. aux r gles sur les aides d tat avec plus de dynamisme d intensifier ses activit s de contr le et d organiser ses enqu tes d office de mani re plus syst matique et mieux cibl e pour d tecter les aides ill gales de rendre plus transparentes ses proc dures de traitement des dossiers en infor mant r guli rement les parties prenantes de l tat d avancement de ceux ci et engageant plus rapidement des proc dures formelles d examen de raccourcir la dur e des proc dures par exemple en limitant le nombre de demandes de renseignements transmises aux tats membres et en traitant rapide ment les plaintes non fond es de mettre en place un syst me renforc d enregistrement du temps et de rapports de gestion pour optimiser l affectation des ressources de r guli rement valuer a posteriori l incidence du contr le des aides d tat sur les entreprises sur les march s et sur l conomie dans son ensemble INTRODUCTION D une mani re g n rale la Commission europ enne est charg e de veiller au contr le efficace des aides d tat La direction g n rale de la concurrence DG Concurrence est responsable au pre mier chef de la gestion de la politique de concurrence de l Union europ enne La responsabilit du contr le des aides d tat dans les domaines de l agriculture et de la p che incombe aux DG Agri culture et d veloppement rural et Affaires maritimes et p che re
39. ble des tats membres actuels de l UE Ex officio en vertu de sa charge ou de ses fonctions d office dans le domaine des aides d tat terme utilis pour d signer les enqu tes men es d office par DG Concurrence savoir lorsque celle ci prend l initiative d examiner un cas d aide suppos e ill gale et ou d cide d ouvrir une enqu te ce sujet PETRA Pilot Experiment Time Reporting Application exp rience pilote d enregistrement du temps de travail PIB produit int rieur brut PN pr notification RDI recherche d veloppement et innovation R G EC r glement g n ral d exemption par cat gorie SAAP State Aid Action Plan plan d action dans le domaine des aides d tat SANI State Aid Notification Interactive logiciel servant notifier les aides d tat TCE trait instituant la Communaut europ enne TFUE trait sur le fonctionnement de l Union europ enne SYNTH SE P Les tats membres de l Union europ enne UE sont tenus de notifier la Commission toutes les mesures d aide d tat planifi es et d obtenir l accord de cette derni re avant de les mettre en uvre Le contr le des aides d tat incombe la direction g n rale de la concurrence de la Commission europ enne dans tous les secteurs l exception de l agri culture et de la p che 11 La Cour a examin si les proc dures de la Commission permettaient de garantir une gestion efficace du contr le des aides d
40. bles avec le march int rieur a les aides caract re social octroy es aux consommateurs individuels condition qu elles soient accord es sans discrimination li e l origine des produits b les aides destin es rem dier aux dommages caus s par les calamit s naturelles ou par d autres v nements extraordinaires c les aides octroy es l conomie de certaines r gions de la R publique f d rale d Allemagne affect es par la division de l Allemagne dans la mesure o elles sont n cessaires pour compenser les d savantages conomiques caus s par cette divi sion Cinq ans apr s l entr e en vigueur du trait de Lisbonne le Conseil sur pro position de la Commission peut adopter une d cision abrogeant le pr sent point 3 Peuvent tre consid r es comme compatibles avec le march int rieur a les aides destin es favoriser le d veloppement conomique de r gions dans les quelles le niveau de vie est anormalement bas ou dans lesquelles s vit un grave sous emploi ainsi que celui des r gions vis es l article 349 compte tenu de leur situation structurelle conomique et sociale b les aides destin es promouvoir la r alisation d un projet important d int r t eu rop en commun ou rem dier une perturbation grave de l conomie d un tat membre Rapport sp cial n 15 2011 Les proc dures de la Commission permettent elles de garantir une gestion efficace du contr le des aide
41. bliques pour les pr ts taux r duit c des pr ts bonifi s notamment pour la production de produits verts d des aides au capital investissement de 2 5 millions d euros par petite et moyenne entreprise PME et par an Rapport sp cial n 15 2011 Les proc dures de la Commission permettent elles de garantir une gestion efficace du contr le des aides d tat 38 SUIVI ASSUR PAR COMMISSION 84 Chaque ann e la Commission publie un tableau de bord des 25 Fix s par le r glement de mise aides d tat qui fait le point sur les progr s accomplis en ce en uvre CE n 794 2004 qui concerne la r alisation des objectifs de Lisbonne consistant accorder des aides d tat moins nombreuses et mieux cibl es ainsi que de mani re ponctuelle sur l incidence de son contr le des aides d tat Aux points 85 95 la Cour value si les donn es collect es par la Commission sont fiables et exhaustives ainsi que si l analyse d impact effectu e par cette derni re est suffisante LES DONN ES RELATIVES AUX AIDES D TAT FOURNIES PAR LES TATS MEMBRES SONT INCOMPL TES ET MANQUENT DE FIABILIT L OBTENTION DE DONN ES RELATIVES AUX AIDES D TAT AUPR S DES TATS MEMBRES EST PROBL MATIQUE 85 Dans le courant du premier trimestre de l ann e la Commission adresse une feuille de calcul aux tats membres qu ils doivent remplir pour chacune des mesures reprises dans la liste avec les donn es correspondant aux
42. cace du contr le des aides d tat D9 Ce point est galement pr cis dans le code de bonnes pratiques 65 Les plaintes de l chantillon examin la Cour des comptes europ enne datent de p riodes diff rentes et les proc dures en vigueur ont t affin es au fil du temps La proc dure actuelle est d finie dans le code de bonnes pratiques qui constituait d j une tentative de combler les lacunes identifi es par la Cour des comptes par exemple enga gement tenter de traiter les plaintes dans un d lai indicatif de douze mois compter de leur r ception fourniture d informations quant au degr de priorit accord une plainte donn e et fourniture d informations aux tats membres et aux plaignants pro pos du traitement des plaintes Toute d cision non aide est transmise l tat membre concern le plaignant rece vant quant lui copie de cette d cision 66 faut souligner que ce probl me n est pas sp cifique aux plaintes la publicit n est normalement pas davantage de mise pour les cas d aide notifi e pr alablement l ouver ture de la proc dure formelle d examen La transparence ne vaut que dans le cadre de la proc dure simplifi e En r gle g n rale les tats membres s opposent un tel degr de transparence durant la phase d examen pr li minaire lequel n est d ailleurs pas pr vu par le r glement de proc dure de traduire la d
43. ceux o l administration est d centralis e la structure organisationnelle est telle que les r ponses doivent passer par plusieurs niveaux de pouvoir avant d tre transmises la Commission Sur la base de l chantillon de notifications examin par la Cour les tats membres ont mis en moyenne 33 jours pour fournir les renseignements requis Dans 40 des cas s lectionn s les tats membres n ont pas fourni les informations demand es dans les d lais que ce soit dans les 20 jours ouvrables ou avant la nouvelle ch ance fix e en accord avec la Commission LA PROC DURE FORMELLE D EXAMEN EST GALEMENT ASSEZ LONGUE La Commission est tenue d engager une proc dure formelle d exa men d s qu elle prouve d importantes difficult s ou des doutes pour d terminer la compatibilit de l aide avec le march int rieur et ou des difficult s d ordre proc dural pour obtenir les rensei gnements n cessaires Pour plus de la moiti des cas notifi s en 2005 2008 il a fallu plus de six mois pour que la d cision d en gager une proc dure formelle soit prise Dans la mesure du possible la Commission devrait s efforcer d adopter une d cision pour les cas notifi s dans les 18 mois suivant l engagement de la proc dure formelle d examen Le pourcentage de dossiers dont le traitement a dur plus que les 18 mois recommand s s est lev 38 9 24 pour les proc dures formelles d examen ouvertes en 2005 et 13 4 31
44. cteur des ser vices l exception des chemins de fer des autres secteurs des transports et de la p che fluctuaient autour de 0 5 du produit int rieur brut PIB de 27 avant le d clenchement de la crise financi re au second semestre de 2008 mais elles ont atteint 3 5 du PIB 410 milliards d euros 2009 soit leur plus haut niveau depuis le premier rapport de la Commission sur les aides d tat 1990 voir graphique 1 Les aides d tat accord es secteur financier dans le contexte de la crise financi re se sont lev es 351 7 milliards d euros soit 2 98 du PIB de l EU 27 et expliquent donc en grande partie l augmentation de ce type d aides 2008 et 2009 3 Telles qu elles sont d finies l article 107 paragraphe 1 du TFUE voir galement points 88 et 89 pour les types d aide qui sont exclus des statistiques de la Commission 4 Source COM 2010 701 final du 1 d cembre 2010 Tableau de bord des aides d tat Rapport sur les aides d tat accord es par les tats membres de l UE Mise jour de l automne 2010 AIDES D TAT ACCORD ES L INDUSTRIE ET AU SECTEUR DES SERVICES DANS L UE EN DU PIB DE L EU 27 4 0 3 5 3 0 2 0 1 5 1 0 Pourcentage du PIB de l EU 27 0 5 0 0 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 Source Commission europ enne Rapport sp cial n 15 2011 Les proc dures de la Commission permettent elles de garantir un
45. dique toutes les parties prenantes la Commission devrait traiter rapide ment les plaintes infond es La Commission devrait r guli rement informer le plaignant l tat membre ainsi que le b n ficiaire des progr s ou de l absence de progr s r alis s dans chaque affaire et des r sultats de l examen La Commission devrait examiner s il y a lieu de tirer des enseignements de sa gestion de la crise financi re dans le but d am liorer ses m thodes de travail courantes La Commission devrait mettre en uvre un syst me am lior d enregistrement du temps et de rapports de gestion pour pouvoir contr ler efficacement le temps consacr chaque affaire et la charge de travail des diff rents ges tionnaires de dossiers de mani re optimiser l utilisation des ressources Rapport sp cial n 15 2011 Les proc dures de la Commission permettent elles de garantir une gestion efficace du contr le des aides d tat 43 LA COMMISSION NE PROC DE PAS A POSTERIORI UNE VALUATION APPROFONDIE DE L INCIDENCE DE SON CONTR LE DES AIDES D TAT 99 le manque de fiabilit des donn es contrarie les efforts de la Commission pour effectuer un suivi du contr le des aides d tat Son principal outil d information le tableau de bord semestriel des aides d tat pr sente plusieurs insuffisances un manque d exhaustivit une fiabilit et une comparabilit insuffisantes des donn es ainsi que la disponibilit tard
46. e autre DG comme la DG Fiscalit et union douani re Certaines plaintes re ues et g r es par la DG Concurrence ne sont pas moti v es par la crainte d ventuelles distorsions de concurrence mais par des pr occupations cologiques par exemple Rapport sp cial n 15 2011 Les proc dures de la Commission permettent elles de garantir une gestion efficace du contr le des aides d tat 62 63 64 Tant le nombre de plaintes re ues que celui des plaintes en suspens ont augment r guli rement au cours de la p riode 2006 2010 voir graphique 6 Le d lai de traitement a t de plus d un an pour la moiti d entre elles de plus de deux ans dans un quart des cas et pour quelques unes il a m me t sup rieur cinq ans L arri r est particuli rement important dans le domaine des transports Ces dossiers ont t transf r s de la DG nergie et transports la DG Concurrence au d but de 2010 la suite de la nouvelle r partition des comp tences entre les commissaires n existe pas de d lais juridiquement contraignants concernant le traitement des plaintes alors que des d lais tr s stricts s ap pliquent aux notifications En vertu de l article 10 du r glement de proc dure la Commission est cependant tenue d examiner les plaintes sans d lai Les plaintes non prioritaires sont souvent trait es lorsque le ges tionnaire des dossiers concern s n a pas d autres t ches plus ur ge
47. e gestion efficace du contr le des aides d tat En 2005 la Commission a labor un plan d action dans le domaine des aides d tat State Aid Action Plan SAAP afin que les r gles applicables en la mati re contribuent davantage garantir une croissance durable la comp titivit de l conomie la coh sion sociale et r gionale ainsi que la protection de l environnement Le SAAP tait fond sur les principes suivants des aides d tat moins nombreuses et mieux cibl es une approche conomique plus fine des proc dures plus efficaces et une am lioration de l application de la pr visibilit et de la transparence partage des responsabilit s entre la Commission et les tats membres Le SAAP a t progressivement mis en uvre de 2005 2009 Le SAAP a notamment mis en lumi re la n cessit d assurer en ce qui concerne les aides d tat accord es par les tats membres une application et un contr le mieux cibl s et a soulign le fait que les recours form s par les particuliers devant les juridictions nationales pouvaient contribuer atteindre cet objectif en nant un renforcement de la discipline en mati re d aides d tat En avril 2009 la Commission a publi une nouvelle communica tion relative l application de la l gislation sur les aides d tat par les juridictions nationales Celle ci contenait des orientations d taill es et visait sensibiliser la possibilit d utilis
48. e les tats membres remplissent leurs obligations d coulant des r gles sur les aides d tat ainsi que pour sensibiliser ces derniers leur obligation de notifier les aides d tat LES CONTR LES DE LA COMMISSION VISANT S ASSURER QUE LES TATS MEMBRES RESPECTENT LEUR OBLIGATION DE NOTIFIER LES AIDES D TAT SONT INSUFFISANTS LA COMMISSION N A PAS UTILIS AU MIEUX LES INFORMATIONS ACCESSIBLES AU PUBLIC La Commission ne dispose pas d une base juridique sp cifique lui permettant de demander aux tats membres qu ils lui fournissent des informations en vue d identifier les principales instances ha bilit es octroyer des aides et de d terminer au niveau des tats membres l organisation interne ou les proc dures applicables mati re de notification et de contr le Elle ne dispose pas non plus d une base juridique sp cifique l habilitant r aliser des enqu tes par secteur ou par tat membre pour d tecter les aides d tat potentiellement ill gales Toutefois la Commission n a pas utilis au mieux les informations accessibles au public en vue d valuer le risque de non notification d une aide Elle n a de ce fait pas r pertori les cat gories de mesures d aides pr sentant un risque de non notification particuli rement lev en raison du risque inh rent qu elles comportent ou des faiblesses des sys t mes de contr le mis en place par les tats membres Le risque qu une aide d tat ne soit pas notifi
49. e mises jour qui sont notifi es au personnel par courriel 11 couvre la plupart des activit s principales fournissant des orien tations claires ainsi que des mod les types Les agents charg s des dossiers se conforment g n ralement bien au manuel sauf dans quelques rares cas concernant le respect des d lais de pro c dure voir point 48 et le t l chargement des documents dans ISIS voir point 41 LE NOMBRE DE DOSSIERS LEUR COMPLEXIT ET LEUR HI RARCHISATION POSENT DES PROBL MES 36 Les affaires d aides d tat requi rent une analyse approfondie car elles peuvent s av rer compliqu es et d une importance consi d rable sur le plan conomique Dans certains cas il peut s agir de questions aussi complexes qu un grand projet a ronautique ou qu une restructuration bancaire En moyenne chaque agent est charg de sept dossiers titre principal et de sept autres en qualit d assistant De ce fait les ressources disponibles pour les autres activit s comme les enqu tes d office la surveillance les initiatives visant multiplier les changes de bonnes pratiques entre tats membres etc sont limit es 37 1 r organisation de la DG Concurrence op r e en 2007 visait entre autres accro tre sa capacit utiliser ses ressources de mani re plus efficiente par une r partition plus souple de ses ressources humaines entre les unit s et les directions Cela devait permettre de faire en sorte que les
50. e pour examiner en troite coop ration avec l tat membre concern certains types de mesures d aide d tat dans un d lai r duit Cette proc dure exige seulement de la Commission qu elle v rifie si la mesure est conforme aux dispositions et pratiques existantes sans exercer aucun de ses pouvoirs discr tionnaires Cette proc dure peut s av rer utile mais il est difficile d en appr cier l efficacit car elle n a pas t souvent utilis e jusqu pr sent Rapport sp cial n 15 2011 Les proc dures de la Commission permettent elles de garantir une gestion efficace du contr le des aides d tat 22 Le document de travail de la Commission Principes communs d valuation conomique de la compatibilit des aides d tat en application de l article 87 paragraphe 3 du trait CE du 6 mai 2009 explicite la m thodologie utilis e par la Commission pour l examen des cas soumis une analyse conomique approfondie http ec europa eu competition state_aid reform reform html 23 Paragraphe 9 des Principes communs d valuation conomique de la compatibilit des aides d tat en application de l article 87 paragraphe 3 du trait CE 30 60 En 2010 la proc dure simplifi e a t appliqu e dans 21 cas Cela repr sente moins de 4 du nombre total de notifications re ues Les l ments suivants permettent d expliquer cette situation o la Commission se r serve le droit de revenir la
51. ence sur les march s concern s et de tirer les enseignements des exp riences pass es la fin de 2010 la fonc tion d valuation ex post n tait toujours pas op rationnelle 36 Initialement fix 100 000 euros par le r glement CE n 69 2001 de la Commission du 12 janvier 2001 concernant l application des articles 87 et 88 du trait aux aides de minimis JO L 10 du 13 1 2001 p 30 le plafond est pass 200 000 euros partir de 2007 en vertu du r glement CE n 1998 2006 de la Commission voir ci dessus L aide minimis ne constitue pas une aide d tat et la plupart des tats membres ne collectent aucune donn e cet gard 37 Document de travail de la Commission Analyse d impact accompagnant la communication de la Commission concernant l application aux services publics de radiodiffusion des r gles relatives aux aides d tat SEC 2009 893 et r sum SEC 2009 892 Rapport sp cial n 15 2011 Les proc dures de la Commission permettent elles de garantir une gestion efficace du contr le des aides d tat 96 97 CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS LA COMMISSION NE PEUT TABLIR AVEC UNE ASSURANCE SUFFISANTE QU ELLE TRAITE TOUTES LES AFFAIRES PERTINENTES EN MATIERE D AIDES D ETAT La plupart des syst mes des tats membres ne permettent pas d obtenir une assurance suffisante quant au respect de l obliga tion de notifier les aides d tat La Commission a pris certaines
52. er cette voie comme solution de rechange et comme compl ment plication de cette r glementation par la Commission Toutefois les proc dures judiciaires engag es au niveau national ne sont pas encore tr s r pandues En vertu de l article 108 du TFUE voir annexe les tats membres de l UE sont tenus de notifier la Commission toutes les aides d tat qu ils envisagent d accorder et d obtenir l approbation cette derni re avant de mettre en uvre les mesures correspon dantes sauf s il s agit de mesures pour lesquelles la Commis sion a lev l obligation de notification voir points 19 25 La Commission est la seule autorit habilit e d clarer une aide d tat compatible avec le trait et dispose de pouvoirs discr tionnaires tendus en la mati re 2 COM 2005 107 final du 7 juin 2005 Plan d action dans le domaine des aides d tat Des aides d tat moins nombreuses et mieux cibl es une feuille de route pour la r forme des aides d tat 2005 2009 document de consultation 6 Plusieurs intervenants ont fait part de difficult s concernant le recours la sph re priv e pour l application des r gles en mati re d aides d tat la collecte d informations sur une aide suppos e incompatible par les concurrents tant difficile et plus co teuse que le d p t d une plainte aupr s de la Commission Rapport sp cial n 15 2011 Les proc dures de la Commission permettent elle
53. ernant les cat gories d aides d tat que le Conseil a d termin es conform ment l article 109 comme pouvant tre dis pens es de la proc dure pr vue au paragraphe 3 du pr sent article Rapport sp cial n 15 2011 Les proc dures de la Commission permettent elles de garantir une gestion efficace du contr le des aides d tat 4 R PONSES DE LA COMMISSION SYNTH SE l La Commission rappelle le r le majeur des tats membres et l obligation qui leur est faite par le trait de notifier toutes les mesures d aide d tat projet es Comme le pr cisait d j le plan d action dans le domaine des aides d tat publi en 2005 l am lioration de la gouvernance est une responsabilit parta avec les tats membres cf section 111 1 paragraphes 48 et suivants Toute am lio ration des proc dures de contr le des aides d tat passe d s lors par une bonne coop ra tion avec les tats membres Premier tiret La Commission s attaque activement aux cas d aide potentiellement ill gale en assurant le suivi des plaintes mais aussi en proc dant des enqu tes d office et un contr le ex post La pr vention des aides ill gales est par ailleurs renforc e par la mise en uvre d une politique nergique de recouvrement fortement dissuasive Pour autant c est avant tout aux juridictions nationales qu il incombe d assurer la l galit des aides en respectant leurs obligations de statu quo
54. es dans des d lais g n ralement plus courts que ceux de la pro c dure simplifi e est d s lors possible que certains tats membres aient pr f r opter pour l autre proc dure 62 Face au volume consid rable des plaintes l insuffisance des informations fournies dans nombre de d p ts de plaintes conju gu e aux pouvoirs restreints dont dispose la Commission en mati re de collecte d infor mations pertinentes et l obligation qui lui est faite de prendre des d cisions dans tous les cas o un plaignant dot de la personna lit juridique l exige peut entra ner d im portants retards dans certains dossiers Cela tant en optant pour une approche plus cibl e la Commission est d ores et d j parvenue r duire consid rablement l ar ri r entre d cembre 2010 464 plaintes pen dantes et juillet 2011 400 63 La Commission peut accorder des degr s de priorit diff rents aux plaintes qui lui sont soumises Bouygues T 475 04 en fonction par exemple de l ampleur de l infraction pr sum e de l importance du b n ficiaire du secteur conomique concern ou de l exis tence de plaintes similaires Elle peut donc suivant sa charge de travail et le droit qui lui revient de d cider des enqu tes prioritaires reporter le traitement d une mesure qu elle ne juge pas prioritaire Rapport sp cial n 15 2011 Les proc dures de la Commission permettent elles de garantir une gestion effi
55. eur financier dans le contexte de la crise actuelle conform ment aux r gles relatives aux aides d tat JO C 195 du 19 8 2009 p 9 3 Communication de la Commission Lignes directrices communautaires concernant les aides d tat au sauvetage et la restructuration d entreprises en difficult JO C 244 du 1 10 2004 p 2 79 80 8 1 LA COMMISSION S EST EFFORC E DE PR SERVER DES CONDITIONS DE CONCURRENCE QUITABLES Afin d viter que les institutions financi res n utilisent les aides pour renforcer leur position sur le march au d triment de leurs concurrents la Commission a d examiner les conditions dans lesquelles les aides taient accord es aux banques Dans cer tains cas cela a eu pour effet la cession de certaines activit s et ou la cessation de certaines pratiques par exemple l inter diction d exercer une influence dominante sur les prix Les tats membres et les b n ficiaires des aides sont tenus de pr senter des rapports de mise en uvre p riodiques souvent trimestriels ou semestriels La task force de la DG Concurrence concernant la crise financi re suit de pr s les d cisions dans les principales affaires de sauve tage de restructuration d institutions financi res Dans cer taines de ces affaires il a t constat que l application des condi tions ou la concr tisation des engagements pris taient lentes ou inadapt es mais ces anomalies ont t port es l
56. ficult juridique pour la proc dure Ce constat est d ailleurs confirm par le fait que le Tribunal et la Cour de justice ne jugent pas incomplets les dossiers pr sent s par la Commission 45 S il est vrai que le d lai moyen de prise de d cision a augment entre 2005 et 2007 il faut noter que le nombre de fiches d infor mation concernant des exemptions par cat gorie est pass de 291 631 durant la m me p riode en d coule un effet m canique les dossiers les plus simples n tant plus notifi s les notifications restantes tendent tre plus complexes Le fait que l am lioration du d lai moyen de traitement pourrait tre due au traitement tr s rapide des dossiers li s la crise finan ci re ne doit pas faire oublier que le person nel charg de ces dossiers a t en partie ponctionn sur celui charg d autres dossiers qui se sont vu accorder une priorit moins lev e 47 Le manuel de proc dures refl te les dispo sitions arr t es dans le code de bonnes pra tiques entr en vigueur le 1 septembre 2009 Les 28 point s par la Cour des comptes incluent des cas ant rieurs la publication du manuel de proc dures code de bonnes pratiques et donc l entr e en vigueur de la r gle recommandant de ne pas d passer deux demandes de renseignements Lors de l valuation des r sultats men e en septembre 2010 la Commission a constat que dans pr s de 95 des cas il n av
57. form ment aux principes de base d finis dans le plan d action dans le domaine des aides d tat SAAP voir point 6 le RGEC a sensiblement tendu la port e des exemptions par cat gorie en ce qui concerne tant les types d aides que les montants maximaux concern s Depuis 2007 le nombre de mesures couvertes par une exemption par cat gorie est sup rieur celui des notifications voir graphique 4 PAR UNE EXEMPTION PAR CAT GORIE 11 R glement CE n 994 98 du Conseil du 7 mai 1998 sur l application des articles 92 et 93 du trait instituant la Communaut europ enne certaines cat gories d aides d tat horizontales JO L 142 du 14 5 1998 p 1 12 R glement CE n 800 2008 de la Commission du 6 ao t 2008 d clarant certaines cat gories d aide compatibles avec le march commun en application des articles 87 et 88 du trait r glement g n ral d exemption par cat gorie JO L 214 du 9 8 2008 p 3 VOLUTION DU NOMBRE DE NOTIFICATIONS ET DE MESURES COUVERTES 2010 3 600 Er WL Rn G 00 5 O 20 EX 0 Moyenne 2005 2006 2007 2008 2009 2000 2005 Nombre de notifications re ues Source Commission europ enne Nombre de mesures couvertes par une exemption par cat gorie Rapport sp cial n 15 2011 Les proc dures de la Commission permettent elles de garantir une gestion efficace du contr le des aides d tat 21 22 23 24 La Commi
58. i nition ces aides ne sont pas notifi es la Commission La Commission a examin la possibilit d exploiter les rapports publi s l chelon national Malheureusement les d finitions des aides publiques et des aides d tat sont dans la plupart des cas passa blement diff rentes et ne permettent donc pas une comparabilit directe des rapports voir Tableau de bord des aides d tat Mise jour du printemps 2007 COM 2007 347 final du 28 juin 2007 La Commission a en outre renforc son action en mati re de recouvrement cr ation d une unit y consacr e au sein de la DG Concur rence ce qui produit un effet dissuasif sur l octroi d aides ill gales Par ailleurs la Commission renforce aussi sa surveillance ex post cf point 21 28 La notion d aide a t d finie objective ment et sous le contr le de la Cour de jus tice de l Union europ enne ce qui signi fie que la Commission ne dispose d aucune marge d appr ciation Mais il est aussi exact que la jurisprudence de la Cour sur la notion d aide n est gu re prolixe sur ce qui peut donner lieu des d cisions non aide ce qui explique sans doute le nombre tr s r duit de d cisions de cette nature En outre la Commission peut tre amen e lais ser ouverte la question de la nature d une mesure si cette derni re se r v le en tout tat de cause compatible avec le march int rieur Rapport sp cial n 15 2011 Les p
59. ides d tat 1 31 Les r unions de coordination interne avec les points de contact nationaux charg s de traiter les questions relatives aux aides d tat au sein de la DG Concurrence ont montr que les tats membres n taient gu re demandeurs d un service d aide qui ne soit pas li aux enqu tes en cours Les rap ports de certains tats membres avec leur point de contact national ont t rares voire inexistants Cela tant les nouveaux tats membres tendent davantage y faire appel De mani re g n rale il semble que les tats membres contactent directement les quipes charg es des dossiers ou font appel leurs propres canaux Par ailleurs le lancement du bulletin d information lectronique qui compte d sormais plus de 7 000 abonn s semble avoir fourni aux tats membres une source d information utile sur les questions relatives aux aides d tat De m me la tenue de plus en plus fr quente de r unions de pr notification a r duit le besoin de disposer de tels points de contact informels 32 Premi re puce L obligation de notification qui est inscrite dans le trait depuis l origine vise les tats membres et non les autorit s d centralis es habilit es accorder des aides Les autorit s centrales sont donc au fait de l obligation de notification m me s il est possible que les autorit s d centralis es le soient moins La DG Concurrence plaide activement en ce sens par le biais de d
60. ission permettent elles de garantir une gestion efficace du contr le des aides d tat Le caract re exceptionnel du cadre tempo raire bas sur l article 107 paragraphe 3 point b du TFUE qui voque une action visant rem dier une perturbation grave de l conomie d un tat membre exige d examiner r guli rement si les conditions d application dudit article demeurent r u nies C est la raison pour laquelle la Commis sion n a pu adopter un cadre vocation per manente ou tout le moins plus durable 85 Ind pendamment du probl me de qualit les informations fournies par les tats membres dans les d lais fix s restent souvent incom pl tes ce qui oblige l quipe charg e des tableaux de bord tenter d obtenir les don n es manquantes aupr s des tats membres Au final il est n cessaire de soumettre une deuxi me s rie de questions ce qui prend au total plus de trois mois 86 En g n ral les tats membres ne partagent pas avec la Commission les informations li es aux probl mes touchant leur collecte de donn es aupr s des pouvoirs r gionaux et locaux et la fiabilit des donn es En la mati re la Commission renvoie aux notes m thodologiques ins r es dans le document de travail joint la mise jour de l automne 2010 du tableau de bord des aides d tat et qui traitent de la port e de la collecte de donn es Bien que les obligations d information des tats me
61. ive de celles ci 100 En outre sauf dans quelques tudes ponctuelles la Commission n a pas encore valu a posteriori l incidence de ses activit s de contr le des aides d tat sur l conomie europ enne RECOMMANDATION 3 La Commission devrait am liorer l efficience et la fiabilit de son processus de collecte de donn es La Commission devrait r guli rement valuer a posterio ri l incidence des aides d tat et du contr le de celles ci sur les entreprises les march s et l conomie dans son ensemble Le pr sent rapport a t adopt par la chambre IV pr sid e par M Igors LUDBORZS membre de la Cour des comptes Luxem bourg en sa r union du 25 octobre 2011 Par la Cour des comptes licu V tor Manuel da SILVA CALDEIRA Pr sident Rapport sp cial n 15 2011 Les proc dures de la Commission permettent elles de garantir une gestion efficace du contr le des aides d tat 44 R GLES FONDAMENTALES R GISSANT LE CONTR LE DES AIDES D ETAT PAR LA COMMISSION ARTICLE 107 DU TFUE EX ARTICLE 87 DU TCE 1 Sauf d rogations pr vues par les trait s sont incompatibles avec le march int rieur dans la mesure o elles affectent les changes entre tats membres les aides accor d es par les tats ou au moyen de ressources d tat sous quelque forme que ce soit qui faussent ou qui menacent de fausser la concurrence en favorisant certaines entreprises ou certaines productions 2 Sont compati
62. ivers canaux ateliers formations sur l utilisation du sys t me lectronique de notification des aides d tat SANI conf rences au sein des tats membres etc 32 Deuxi me puce Le RGEC et les diff rentes orientations et communications ont pour objet de clarifier les conditions de compatibilit d une mesure d aide d tat La Commission ne cesse de chercher am liorer ces textes afin de four nir les meilleurs conseils qui soient Au del de ces efforts la Commission voit sa capacit de fournir des orientations cibl es restreinte par la grande diversit existante au niveau des tats membres et des instances habili t es accorder une aide Dans le contexte des r gimes de cofinance ment par exemple la Commission a r cem ment invit les autorit s de gestion des tats membres impliquer bien en amont les ins tances nationales charg es de la coordina tion des aides d tat dans la conception des mesures d aide d ploy es au titre des pro grammes op rationnels la Commission est dispos e venir en aide aux instances natio nales qui en feront la demande 32 Troisi me puce La Commission a publi divers documents pour aider les parties prenantes par exemple Guide des r gles communautaires appli cables aux aides d tat en faveur des PME Vade mecum sur la l gislation commu nautaire en mati re d aides d tat ou Vade mecum sur la revitalisation des zones urbaines d favoris es
63. latives aux aides de mi nimis qui permettent d acc l rer la mise en uvre des mesures d aide et y ont progressivement fait recours plus fr quemment Lorsqu ils accordent des aides de minimis les tats membres doi vent informer les entreprises concern es de leur caract re de minimis obtenir des informations compl tes de la part de l entre prise sur les ventuelles autres aides de m me nature per ues au cours des trois derni res ann es et v rifier minutieusement si le plafond n est aucun moment d pass Les tats membres peu vent galement utiliser un registre central pour veiller au respect du plafond mais tr s peu le font Rapport sp cial n 15 2011 Les proc dures de la Commission permettent elles de garantir une gestion efficace du contr le des aides d tat 13 Voir le rapport sur la politique de concurrence relatif 2009 http ec europa eu competition publications annual_report 2009 fr pdf 14 titre de comparaison en 2009 pr s de 1 000 mesures couvertes par une exemption par cat gorie ont t notifi es la Commission a posteriori et plus de 200 r gimes ont fait l objet d une notification ex ante 15 R glement CE n 1998 2006 de la Commission du 15 d cembre 2006 concernant l application des articles 87 et 88 du trait aux aides de minimis JO L 379 du 28 12 2006 p 5 18 25 Bien que les tats membres soient tenus d enregistrer et de compi 16 Lorsqu un tat
64. les 9 2010 701 final proc dures de la Commission permettaient d assurer un contr le efficace des aides d tat La principale question d audit s est ar 19 Danemark Allemagne France ticul e autour de trois sous questions Italie Chypre Hongrie Slov nie et Royaume Uni a Le syst me de notifications de plaintes et d enqu tes d office permet il de garantir que la Commission traite tous les dossiers pertinents d aide d tat b La Commission dispose t elle de structures et de proc dures de gestion appropri es pour traiter efficacement les dossiers d aides d tat dans les d lais impartis c La Commission value t elle l incidence de son contr le des aides d tat 13 L audit t centr sur l organisation ainsi que sur les processus de prise de d cision et de suivi de la Commission au cours de la p riode 2008 2010 par contre il n a pas vis appr cier la vali dit des d cisions prises par la Commission L audit a couvert les domaines o le contr le des aides d tat rel ve de la responsa bilit de la DG Concurrence Ces derniers repr sentent 96 de l ensemble des aides d tat octroy es en 2009 chemins de fer non compris en raison du volume particuli rement important de l aide octroy e au secteur financier 14 Les travaux d audit effectu s au niveau de la Commission ont comport o l examen d un chantillon compos de 50 pr notifications 30 plaintes 40 cas de suivi et 10 c
65. les aides d tat nonc e l annexe du r glement CE n 794 2004 de la Commission n a pas chang depuis son introduction que ce soit sur le plan de sa port e ou sur celui des don n es que les tats membres doivent fournir dans leur rapport annuel Deuxi mement les principaux chiffres sur les d penses consen ties au titre des aides d tat ont t rendus publics de la m me mani re et en appliquant la m me m thodologie afin de permettre la comparaison des donn es 94 Conform ment aux r gles relatives l va luation d impact la DG Concurrence pr voit de mener des valuations d impact pour l en semble des projets en mati re d aides d tat Quatre valuations devraient tre achev es la fin de 2011 huit en 2012 et six en 2013 95 Une valuation ex post exhaustive de l impact des activit s de contr le des aides d tat n est pas faisable en l tat actuel des connaissances conomiques et compte tenu des ressources limit es N anmoins la Commission poursuivra son valuation ad hoc de certaines acti vit s sp cifiques de contr le des aides d tat cf par exemple http ec europa eu competition publications reports temporary_stateaid_rules_en html CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS 96 Alors que l article 108 du TFUE impose dans son paragraphe 1 une supervision constante des mesures d aide existantes et oblige la Commission dans son paragraphe 3 valuer les aides
66. luation de la compatibilit qu elle effectue constitue d j une forme d valuation d impact men e la lumi re des objectifs fix s par le trait tenant compte des distorsions de concur rence et des incidences sur les changes Une valuation ex post exhaustive de l im pact des activit s de contr le des aides d tat n est pas faisable en l tat actuel des connaissances conomiques et compte tenu des ressources limit es N anmoins la Commission poursuivra son valuation ad hoc de certaines activit s sp cifiques de contr le des aides d tat par exemple http ec europa eu competition publications reports temporary_stateaid_rules_en html 60 Recommandation 3 a Soucieuse de faciliter la collecte des don n es et d am liorer l efficience tant pour les tats membres que pour la Commission la DG Concurrence a mis sur pied une nouvelle base de donn es centralis e par le biais de laquelle les autorit s habilit es accorder des aides au sein des tats membres peuvent directement encoder les d penses consenties en la mati re est pr vu de mettre pleine ment en uvre cette application baptis e SARI d ici 2012 En ce qui concerne la fiabilit la Commission rappelle qu il incombe aux tats membres de fournir des donn es compl tes et pr cises Le projet l gislatif visant modifier les obligations d information faites aux tats membres tient compte de ce point et renforce la fo
67. mbres leur imposent de fournir une estimation dans le cas o les d penses r elles ne peuvent tre tablies pour l ann e vis e cette estimation n est fournie que dans de rares cas Ce point a d j t mentionn dans le cadre du tableau de 4 Page 68 du document de travail joint au tableau de bord des aides d tat mise jour de l automne 2010 http eur lex europa eu LexUriServ LexUriServ do uri SEC 2010 1462 FIN EN PDF Rapport sp cial n 15 2011 Les proc dures de la Commission permettent elles de garantir une gestion efficace du contr le des aides d tat 57 89 Pour le tableau de bord des aides d tat les subventions octroy es au secteur ferroviaire sont exclues du calcul Pour la premi re fois la mise jour de l automne 2010 mentionne le montant total des aides au secteur ferro viaire dans un chapitre distinct on disposera donc d sormais de donn es comparables 92 La DG Concurrence a revu la m thode de calcul du montant affect aux mesures d aide au secteur financier et l appliquera en vue de la mise jour de l automne 2011 du tableau de bord En tout tat de cause la m thode utilis e pour calculer la part d aide a t conforme aux communications pertinentes par exemple actifs d pr ci s garanties 93 La Commission doute que la comparabilit entre les donn es de diff rentes ann es p tisse des changements apport s Premi rement l obligation de signaler
68. membre ler toutes les informations concernant l application du r glement estime qu une mesure envisag e de minimis et de les communiquer la Commission sur demande ne constitue pas une aide crite cette derni re ne contr le pas le respect des conditions d tat mais qu il est pas d octroi des aides de minimis Plusieurs instances accordant des absolument certain et qu il aides ont d clar qu il tait tr s difficile de v rifier si le plafond souhaite que la Commission pour les aides de minimis tait respect et qu en g n ral elles statue en la mati re savaient pas pr cis ment si c tait ou non le cas LA COMMISSION N ESSAIE PAS SYST MATIQUEMENT DE D TECTER LES MESURES D AIDE NON NOTIFI ES 26 La d tection des mesures d aide d tat que les tats membres n ont pas notifi es alors qu ils auraient d le faire s op re essentielle ment sur la base de plaintes et d enqu tes d office voir point 9 La Commission n a que r cemment commenc enregistrer les enqu tes d office s par ment des plaintes Le nombre d enqu tes d office 35 en 2009 et 18 en 2010 est bien plus faible que le nombre de plaintes environ 400 en 2009 27 Bien qu une revue de la presse permette de mettre au jour de nouveaux cas possibles d aides d tat ce qui donne lieu des enqu tes d office cette pratique ne s est pas g n ralis e En fait la surveillance limit e que la Commission exerce sur les r gimes d aide et
69. ment de son action de sensibilisation des activit s de contr le et des enqu tes d office La Commission a d ploy des efforts notables pour am liorer la c l rit du trai tement le nombre total de plaintes a t ramen son niveau d avant la crise soit un peu plus de 1 000 dossiers la fin de 2010 et la r duction s est poursuivie pour s tablir un peu plus de 900 la fin de juillet 2011 N anmoins l afflux de nouveaux dossiers et l volution de la jurisprudence sur le traite ment des plaintes et certaines contraintes y aff rentes travail obligatoire ressources n ont pas permis la Commission de r ali ser une r duction plus substantielle de l ar ri r et de se concentrer sur les dossiers plus importants les sources de distorsions majeures ou sur les enqu tes d office IV Deuxi me tiret La Commission salue la recommanda tion qui vise le m me objectif que le code de bonnes pratiques entr en vigueur au 1 septembre 2009 IV Troisi me tiret La Commission salue la recommandation En adoptant le code de bonnes pratiques de 2009 la Commission a d j restreint le nombre de demandes de renseignements Par ailleurs elle a r cemment mis en place des contr les de son encadrement sup rieur sur les demandes multiples de renseignements Cela tant dit le nombre de demandes de renseignements d pend aussi de la qua lit des informations fournies par les tats membres et ne peut tre
70. n 15 2011 Les proc dures de la Commission permettent elles de garantir une gestion efficace du contr le des aides d tat Toutefois la DG Concurrence s est attel e depuis le d but de 2011 r duire l arri r L exercice a d j d bouch sur une r duction sensible du nombre de plaintes en souffrance voir ci dessus point 62 La Commission tient par ailleurs souligner le r le essentiel que doivent jouer les tats membres dans la garantie d un contr le effi des aides d tat 98 Le code de bonnes pratiques est cens accro tre la transparence et la pr visibilit La Commission fait en outre observer que certains tats membres rechignent recourir la proc dure simplifi e en raison des obli gations de transparence qui l accompagnent Recommandation 2 a Sous sa forme actuelle la proc dure exige de la Commission qu elle prenne une d cision ou ouvre une proc dure formelle d examen sur une aide notifi e dans un d lai de deux mois compter de la r ception de la notifi cation compl te Recommandation 2 b La Commission reconna t que le nombre de demandes de renseignements devrait tre aussi restreint que possible Ce principe est d ores et d j nonc dans le code de bonnes pratiques La DG Concurrence a galement mis en place des m canismes de contr le Lorsque les tats membres fournissent une notification exhaustive le cas ch ant apr s un contact de pr no
71. n rales s adressant toutes les entreprises ne constituent donc g n ralement pas des aides d tat Les r gles de la Commission visent garantir que les aides d tats octroy es par les tats membres sont compatibles avec le march int rieur R glement CE n 659 1999 du Conseil du 22 mars 1999 portant modalit s d application de l article 93 du trait CE pr sent article 108 du TFUE JO L 83 du 27 3 1999 p 1 R glement CE n 794 2004 de la Commission du 21 avril 2004 concernant la mise en uvre du r glement CE n 659 1999 du Conseil portant modalit s d application de l article 93 du trait CE JO L 140 du 30 4 2004 p 1 Rapport sp cial n 15 2011 Les proc dures de la Commission permettent elles de garantir une gestion efficace du contr le des aides d tat Les aides d tat peuvent prendre diff rentes formes Les subven tions et les exon rations fiscales sont les plus communes mais il en existe d autres comme les pr ts des conditions de faveur les garanties les diff r s d imp t et les participations au capital Les aides d tat peuvent tre accord es par les autorit s natio nales f d rales r gionales ou locales ainsi que par des entit s contr l es par les pouvoirs publics Des aides d tat moins nombreuses et mieux cibl es tel est l objectif fix par le Conseil europ en de Lisbonne en mars 2000 Les aides d tat en faveur de l industrie et du se
72. n s de toute urgence la Commission proposera une planification amiable l tat membre notifiant Commission s efforcera de grouper les demandes de renseignements au cours de la phase d examen pr liminaire En principe il n y aura donc qu une seule demande de renseignements globale qui sera normalement envoy e quatre six semaines apr s la date de notification o La d cision d ouvrir proc dure formelle d examen sera publi e dans un d lai de deux mois o Les d lais accord s aux tats membres et aux parties concern es pour soumettre leurs observations seront plus strictement respect s o La Commission mettra tout en uvre pour examiner une plainte dans un d lai indicatif de douze mois compter de sa r ception o Les tats membres et les plaignants seront syst matiquement tenus inform s du classement ou du traitement d une plainte Rapport sp cial n 15 2011 Les proc dures de la Commission permettent elles de garantir une gestion efficace du contr le des aides d tat 22 LE MANQUE D INFORMATIONS DE GESTION FIABLES ET LES PROBL MES ORGANISATIONNELS ENTRAVENT L ACTION DE LA COMMISSION LES PROC DURES DE LA DG CONCURRENCE RELATIVES AUX AIDES D TAT SONT CLAIRES ET BIEN RESPECT ES 35 Disponible sur l intranet DG Concurrence le manuel de pro c dures constitue le principal document de r f rence pour les proc dures de traitement des affaires fait r guli rement l objet d
73. n amiable L tat membre et la Commission peuvent se mettre d accord sur le degr de priorit d un dossier sur les renseignements fournir par l tat membre ainsi que sur la forme probable la dur e de l valuation effectu e par la Commission En change des efforts consentis par l tat membre pour fournir rapidement tous les documents n cessaires la Commission s at tachera terminer son enqu te dans les d lais convenus conjoin tement Aucune trace de la planification amiable n a t trouv e dans les dossiers examin s au cours de l audit LA NOUVELLE APPROCHE CONOMIQUE AFFIN E N EST PAS SUFFISAMMENT CLAIRE POUR LES PARTIES PRENANTES 55 La nouvelle structure d finie dans le SAAP voir point 6 cor respond une architecture trois niveaux exemption par ca t gorie appr ciation standard et appr ciation approfondie En principe les mesures d aide notifi es la Commission doivent faire l objet d une appr ciation standard Les appr ciations ap profondies concernent un petit nombre de cas sp cifiques par exemple certains grands projets d investissement Rapport sp cial n 15 2011 Les proc dures de la Commission permettent elles de garantir une gestion efficace du contr le des aides d tat 56 57 58 59 Une appr ciation de cette nature peut comporter une analyse conomique approfondie con ue pour fournir la Commission une analyse solide de l incidence conomique pr
74. n de la longueur des proc dures tant devant les tribunaux nationaux tat membre contre b n ficiaire que devant la Cour de justice de l Union europ enne Commission contre tat membre Les 41 affaires de recouvrement pendantes en juillet 2010 remontaient en moyenne quasiment cinq ans Quatorze d entre elles sont en cours depuis dix ans ou plus Plu sieurs autres affaires provisoirement class es datent galement de plus de dix ans En mati re d ex cution des d cisions l objec tif de la Commission consistant classer ou porter devant la justice les affaires de recouvrement dans un d lai de deux ans a t atteint dans environ la moiti des cas au cours de la p riode 2008 2010 La tendance s est orient e la hausse au cours de cette p riode de 28 au premier semestre de 2008 environ 57 au second semestre de 2010 74 3 longueur des proc dures de recouvrement s explique gale ment par la difficult identifier tous les b n ficiaires des r gimes d aides ainsi qu d terminer le montant exact de l aide recouvrer La Commission n est pas juridiquement tenue de fixer ce dernier mais elle indique g n ralement l tat membre la m thode utiliser pour le calculer Certains tats membres sou haiteraient que la Commission les aide davantage en la mati re Rapport sp cial n 15 2011 Les proc dures de la Commission permettent elles de garantir une gestion efficace du contr le des aides d
75. ne d rogation aux articles 258 et 259 Rapport sp cial n 15 2011 Les proc dures de la Commission permettent elles de garantir une gestion efficace du contr le des aides d tat 46 Sur demande d un tat membre le Conseil statuant l unanimit peut d cider qu une aide institu e ou instituer par cet tat doit tre consid r e comme compatible avec le march int rieur en d rogation des dispositions de l article 107 ou des r glements pr vus l article 109 si des circonstances exceptionnelles justifient une telle d cision Si l gard de cette aide la Commission a ouvert la proc dure pr vue au pr sent pa ragraphe premier alin a la demande de l tat int ress adress e au Conseil aura pour effet de suspendre ladite proc dure jusqu la prise de position du Conseil Toutefois si le Conseil n a pas pris position dans un d lai de trois mois compter de la demande la Commission statue 3 La Commission est inform e en temps utile pour pr senter ses observations des pro jets tendant instituer ou modifier des aides Si elle estime qu un projet n est pas compatible avec le march int rieur aux termes de l article 107 elle ouvre sans d lai la proc dure pr vue au paragraphe pr c dent L tat membre int ress ne peut mettre ex cution les mesures projet es avant que cette proc dure ait abouti une d cision finale 4 La Commission peut adopter des r glements conc
76. notifi es il n existe revanche aucune base juridique qui pr voie la supervision syst matique des proc dures et syst mes de contr le des tats membres en dehors du principe de coop ration nonc l article 4 du trait UE La Commission traque activement les aides ill gales par le biais des plaintes des enqu tes d office et d un contr le ex post qui passe par la surveillance des mesures couvertes par une exemption par cat gorie et des r gimes approuv s La mise en uvre d une politique nergique de recouvrement exerce un effet dissuasif suppl mentaire sur l octroi d aides ill gales Les tribunaux nationaux peuvent eux aussi uvrer la dissuasion en sanctionnant les mesures ill gales non respect de l obliga tion de notification La Commission n a aucun moyen d influer sur l organisation interne des tats membres Le principal outil de collecte d information est la demande de renseignements qui peut tre adress e l tat membre propos de mesures concr tes Face ces contraintes le risque existe effectivement de ne pas mettre au jour les aides certaines d entre elles tout cas Cela tant dit les b n ficiaires potentiels ont de plus en plus conscience avertis notamment par leurs contr leurs financiers du risque qu induit pour eux l octroi d une aide non notifi e Recommandation 1 La Commission convient qu une plus grande attention devrait tre accord e la
77. ntes En cons quence l examen pr liminaire la proc dure formelle d examen peuvent durer longtemps Dix des 30 dossiers de plainte examin s par la Cour n ont pas donn lieu une d cision ou n ont pas t cl tur s dans un d lai de deux ans Dans plusieurs cas rien n a t fait pendant plus d un an La moiti des affaires CP n aboutissent pas une d cision avant et la plupart des proc dures formelles d examen durent galement plus d une ann e Les plaignants ont la possibilit de saisir la Cour de justice de l Union europ enne pour abstention de statuer article 265 du TFUE mais ils n ont que tr s rarement recours cette proc dure AUGMENTATION DU NOMBRE DE PLAINTES 600 500 400 300 200 Nombre de cas 100 0 2005 2006 2007 2008 2009 m Plaintes pendantes la fin de l exercice Plaintes re ues Source Commission europ enne Rapport sp cial n 15 2011 Les proc dures de la Commission permettent elles de garantir une gestion efficace du contr le des aides d tat 24 192 au 1 janvier 2008 233 au 1 janvier 2009 et 270 au 30 octobre 2010 ce qui montre une augmentation continue 25 Ce nombre peut encore augmenter certaines affaires tant encore en cours 26 Source Indicateurs de la Commission relatifs aux aides d tat En fait le temps n cessaire pour examiner une plainte est sous estim dans ces statistiques tant donn que certaines
78. obable d une aide d tat Elle se polarise sur le crit re de mise en balance L appr ciation de la compatibilit d une aide consiste fonda mentalement en la mise en balance de ses effets n gatifs et de ses effets positifs sur le plan de sa contribution la r alisation d objectifs d int r t commun clairement d finis Ces nouvelles dispositions ont toutefois soulev des interrogations parmi les parties prenantes qui appr cient diff remment l effica cit de l approche conomique affin e de la Commission Certains estimaient qu elle ne faisait que prolonger la proc dure d approba tion et cr er davantage d incertitudes alors que d autres consid raient qu il s agissait d une mani re positive d examiner l incidence r elle de la mesure propos e et taient d us que la Commission n y ait pas plus souvent recours La Commission a proc d une consultation publique sur cette question en 2009 et en a publi les r sultats au d but de 2011 Toutefois elle n a pas encore r pondu aux pr occupations concer nant l approche plus fine exprim es lors de cette consultation Pour que le r gime relatif aux aides d tat fonctionne correc tement la Commission et les parties prenantes dans les tats membres doivent parvenir un niveau lev de compr hension mutuelle LA PROC DURE SIMPLIFI E INTRODUITE EN 2009 N A JUSQU PR SENT PAS T SOUVENT APPLIQU E Une proc dure simplifi e a t introduit
79. par davantage de transparence puisque la d cision d engagement de la proc dure est publi e et que toutes les parties int ress es y compris les b n ficiaires de la mesure et leurs concurrents ont le droit de formuler des observations Rapport sp cial n 15 2011 Les proc dures de la Commission permettent elles de garantir une gestion efficace du contr le des aides d tat Voir article 4 paragraphe 5 du r glement de proc dure La notification est consid r e comme compl te si dans les deux mois de sa r ception ou de la r ception de toute information additionnelle requise la Commission ne r clame pas d autres informations Si la Commission demande des informations compl mentaires en adressant une demande de renseignements un nouveau d lai de deux mois commence courir compter du moment o l tat membre fournit l information requise 8 Article 4 paragraphes 2 4 du r glement de proc dure 12 APER U SCH MATIQUE DE LA PROC DURE APPLICABLE AUX AIDES NOTIFI ES Pr notification par l tat membre Contacts pr alables la notification entre l tat membre et la Commission affaires PN Notification par l tat membre Examen pr liminaire La Commission conclut l absence S agit il d une aide d Etat d aide d Etat dans sa d cision ou l Etat membre retire sa notification OUI Existe t il des doutes D cision d approbation sur sa compatibilit
80. phase d examen pr liminaire que le code de bonnes pratiques pr conise la tenue d une r union de pr no tification notamment destin e appr cier l information n cessaire pour fournir une notification compl te et r duire le nombre de demandes de renseignements 53 L am lioration de la gouvernance dans le contr le des aides d tat est une respon sabilit partag e de la Commission et des tats membres Une des causes majeures des retards d nonc s est la pi tre qualit de cer taines des notifications transmises par les tats membres En dehors de quelques cas tout fait excep tionnels la Commission n a relev aucun l ment attestant des r percussions n gatives de la dur e de traitement des dossiers sur les d cisions d investissement Les tats membres sont habilit s r agir voir par exemple article 5 paragraphe 3 du r glement de proc dure 54 La planification amiable telle que pr vue dans le code de bonnes pratiques n est pas juridiquement contraignante Elle n est que la traduction de l engagement des parties faire de leur mieux si bien que la valeur ajout e par rapport un engagement infor mel est tr s limit e Qui plus est un engage ment de ce dernier type offre davantage de flexibilit aux tats membres 57 La Commission rel ve les r actions parta g es favorables ou critiques vis vis de l examen conomique approfondi 58 La Commission a publi
81. proc dure normale si l une des garanties ou des exclusions pr vues dans la communication relative la proc dure simplifi e s applique o les tats membres h sitent recourir la proc dure simpli fi e car contrairement ce qui se passe pour les notifications normales un r sum de la notification est publi sur le site internet de la Commission ce qui offre la possibilit aux par ties concern es de formuler des observations o les conditions remplir pour l application de la proc dure simplifi e sont strictes la proc dure simplifi e ne s applique qu aux cas simples notification qui sont g n ralement approuv s dans un d lai de six mois dans le cadre de la proc dure normale o la proc dure simplifi e doit tre pr c d e par des contacts de pr notification obligatoires LE D LAI N CESSAIRE AU TRAITEMENT DES PLAINTES RESTE LONG ET LA PROC DURE MANQUE DE TRANSPARENCE 61 Les concurrents et autres parties int ress es qui consid rent qu une mesure d termin e constitue une aide d tat peuvent se plaindre la Commission Un formulaire de plainte est disponible sur le site internet de la Commission europ enne et peut tre rempli en ligne ou renvoy par la poste ce qui rend la proc dure relativement ais e Certaines plaintes ne rel vent pas de la comp tence de la DG Concurrence Le cas ch ant les dossiers sont soit cl tur s apr s un examen rapide soit transmis un
82. ptionnel des conditions de travail mises en place pour traiter ces dossiers Mal gr cela l arri r de dossiers en souffrance a connu une augmentation consid rable en 2009 2010 77 Les orientations d finissent des conditions claires en mati re de compatibilit des aides d tat avec le march int rieur La mise en uvre pratique de chaque principe d pend dans une large mesure des sp cificit s des tablissements bancaires concern s Cela dit l valuation des mesures prises dans chacun des dossiers de restructuration a t men e en tenant d ment compte des autres dossiers afin d assurer la coh rence d en semble et de veiller l existence de condi tions gales entre les banques et les tats membres 78 La Commission se r jouit de la conclusion de la Cour des comptes europ enne 82 l exception de Chypre tous les tats membres ont fait usage du cadre temporaire lls ont tous mis en place au moins un r gime et dans la plupart des cas de deux quatre r gimes pr ts garanties cr dits l expor tation aides limit es compatibles Le fait qu ils n aient pas toujours eu recours au bud get pr vu l origine tend confirmer l uti lisation prudente des mesures permises au titre du cadre temporaire l approbation du r gime leur a permis de l employer en tant que de besoin sans n cessairement puiser l enveloppe budg taire Rapport sp cial n 15 2011 Les proc dures de la Comm
83. quipes charg es des dossiers comprennent un responsable ou un assistant provenant d uni t s diff rentes Toutefois sauf au d but de la crise financi re le temps consacr par les gestionnaires de dossiers des affaires g r es par d autres unit s est rest limit un pourcentage infime de leur temps de travail total Rapport sp cial n 15 2011 Les proc dures de la Commission permettent elles de garantir une gestion efficace du contr le des aides d tat 38 39 40 Depuis d cembre 2009 les nouvelles affaires d aides d tat sont r parties en deux cat gories de priorit en fonction de deux cri t res principaux la valeur de pr c dent et les priorit s fix es par la Commission o priorit 1 les dossiers consid r s comme essentiels pour as surer un contr le efficace des aides d tat o priorit 2 toutes les autres affaires qui ne rel vent pas de la priorit 1 Bien que les dossiers de la premi re cat gorie b n ficient de plus de ressources et d attention de la part des responsables 115 ne sont pas n cessairement clos rapidement il s agit souvent des plus complexes Les gestionnaires de dossiers travaillent si multan ment sur plusieurs affaires et sont tenus de respecter les d lais l gaux pour l ensemble des notifications ils doivent donc parfois mettre de c t un dossier de la premi re cat gorie pour traiter une notification moins prioritaire Les gestionnaires de dos
84. re le b n ficiaire a donc int r t ce que la mesure d aide ait t notifi e et approu v e Une politique de recouvrement efficace concourt d s lors au respect de l obligation de statu quo 73 Pour ce qui est de la dur e g n ralement longue des proc dures de recouvrement la Commission en convient et regrette le manque de coop ration dans le chef de certains tats membres ainsi que la dur e des proc dures en justice Pour autant elle n en souligne pas moins qu elle fait tout son possible pour acc l rer les choses comme le rel ve dans ses conclusions la Cour des comptes europ enne qui note que la Commission s est montr e plus rapide ces derni res ann es pour porter les dos siers devant la Cour de justice de l Union europ enne 74 Lorsque la Commission dispose des donn es n cessaires elle s efforce de quantifier le montant exact de l aide recouvrer 3 Parall lement la Commission guid e par le principe de bonne coop ration fournit aux tats membres les orientations n ces saires pour calculer le montant de l aide recouvrer 75 La Commission se r jouit du constat dress par la Cour des comptes europ enne quant au traitement des dossiers li s la crise financi re 76 La charge de travail additionnelle a t absorb e gr ce aux heures suppl men taires aux transferts de collaborateurs en provenance d autres unit s et au carac t re exce
85. reint l utilit de l exercice De m me la Commission d plore que les tats membres rechignent parfois fournir des renseigne ments et provoquent ce faisant retards et complications dans le processus de contr le de conformit 24 Les services de la Commission ont connais sance d initiatives d ploy es par certains tats membres vue de la cr ation d un tel registre central et saluent ces initiatives 25 D s lors que l aide octroy e sur la base de la r gle de minimis ne constitue pas une aide d tat au titre de l article 107 paragra phe 1 du TFUE elle n est pas int gr e dans la surveillance des r gimes approuv s et des exemptions par cat gorie En l absence de disposition l gale prescrivant la surveillance des mesures qui ne sont pas consid r es comme des aides la Commission ne proc de des contr les de conformit qu en cas de suspicion ou de plainte Or aucune plainte ne lui est parvenue cet gard Compte tenu de sa nature aide d ampleur limit e le contr le du respect de la r gle de minimis ne se voit pas accorder une prio rit comparable celle accord e au contr le des mesures vis es par le RGEC ou d autres mesures d aide pouvant avoir des incidences plus significatives sur la concurrence et les changes entre tats membres 27 est tr s difficile de d tecter une aide ill gale encore inconnue ou de d terminer l am pleur du probl me d s lors que par d f
86. rma tions fournies dans nombre de dossiers de plainte et l obligation l gale d adopter des d cisions peuvent entra ner d importants retards En cette mati re aussi la Commis sion compte sur la bonne coop ration avec les tats membres en mati re de fourniture d informations Le code de bonnes pratiques a am lior la transparence et la pr visibilit de la proc dure de traitement des plaintes Quatri me tiret La Commission se r jouit de voir la Cour des comptes europ enne saluer la rapidit de sa r action la crise financi re III Cinqui me tiret L impact du contr le des aides d tat par la Commission ne peut tre valu qu l aune des dispositions du trait relatives la compatibilit On ne peut en revanche se prononcer sur l ventuel impact global posi tif des aides sur l conomie europ enne et le bien tre des consommateurs car en l tat actuel des connaissances conomiques une telle valuation se heurterait d importantes difficult s m thodologiques Les actions entreprises par la Commission europ enne en mati re de contr le des aides d tat dans le contexte de la crise cono mique et financi re ont fait l objet d un exa men attentif men par la Commission elle m me et par Copenhagen Economics et les r sultats de cet examen ont t soumis au Parlement europ en IV Premier tiret La Commission fait sienne la recommanda tion pr conisant un renforce
87. rmulation en ce qui concerne l exhaustivit et la fiabilit des donn es que les tats membres doivent fournir dans leur rapport annuel Recommandation 3 b Voir r ponse au point 100 Rapport sp cial n 15 2011 Les proc dures de la Commission permettent elles de garantir une gestion efficace du contr le des aides d tat Comment vous procurer les publications de l Union europ enne Publications gratuites sur le site de Bookshop http bookshop europa eu e aupr s des repr sentations ou des d l gations de l Union europ enne Vous pouvez obtenir leurs coordonn es en consultant le site http ec europa eu ou par t l copieur au num ro 352 2929 42758 Publications payantes sur le site de Bookshop http bookshop europa eu Abonnements factur s par exemple s ries annuelles du Journal officiel de l Union europ enne recueils de la jurisprudence de la Cour de justice de l Union europ enne e aupr s des bureaux de vente de l Office des publications de l Union europ enne http publications europa eu others agents index_fr htm D UNE MANI RE G N RALE LA COMMISSION EUROP ENNE EST RESPONSABLE DU CONTR LE DES AIDES D TAT ARTICLES 107 ET 108 DU TFUE LES TATS MEMBRES DE SONT TENUS DE NOTIFIER LA COMMISSION TOUTES LES MESURES D AIDE D TAT D 41 LLO LL 9V O PLANIFI ES ET D OBTENIR L ACCORD DE CETTE DERNI RE AVANT DE LES METTRE EN UVRE LE PR SENT RAPP
88. rnies aux quipes charg es des dossiers afin de leur permettre d identifier et d adapter leurs prio rit s y compris n gatives 40 PETRA jusqu ici utilis sur une base exclusi vement volontaire au sein de certaines uni t s sera tendu l ensemble de la direction g n rale y compris au r seau charg des aides d tat partir de 2012 sera compl t par un syst me mesurant des indicateurs ex ante de la charge de travail associ e aux dossiers discussion pr limi naire lors de la r union de gestion des aides d tat du 1 juillet 2011 consacr e aux r sul tats provisoires qui sera progressivement affin sur la base de l exp rience acquise La Commission disposera alors d une id e pr cise des ressources et de la charge de travail 41 Premi re puce Depuis novembre 2010 un syst me de num rotation unique des dossiers a t mis en place ind pendamment du stade de la proc dure 41 Troisi me puce Tous les documents courriers relatifs une nouvelle notification plainte ou aide non notifi e doivent tre d pos s au greffe int gr s au dossier et pris en compte dans le cadre de la d cision Rapport sp cial n 15 2011 Les proc dures de la Commission permettent elles de garantir une gestion efficace du contr le des aides d tat 53 Si les documents voqu s par la Cour sont utiles pour assurer la pleine tra abilit des dossiers leur absence ne soul ve aucune dif
89. roc dures de la Commission permettent elles de garantir une gestion efficace du contr le des aides d tat La Commission n en envisage pas moins une mise jour de ses instruments d orientation 29 Selon la jurisprudence de la Cour de jus tice de l Union europ enne la Commission ne peut p naliser un tat membre ou le b n ficiaire d une aide pour non respect de l obligation de notification Seules les juridictions nationales sont habilit es sanctionner l absence de notification ou la notification tardive voir par exemple communication de la Commission relative l application des r gles en mati re d aides d tat par les juridictions nationales JO C 85 du 9 4 2009 p 1 points 19 et suivants et arr ts de la Cour de justice cit s dans celle ci qui pr cisent le r le des juridictions nationales Si la Commission d cide que l aide octroy e est incompatible les b n ficiaires ne sont tenus qu rembourser l aide avec int r ts afin de r tablir la situation qui pr valait avant l octroi de l aide cf point 68 30 Dans aucune plainte ou aucun dossier la Commission n a eu connaissance du non respect par un tat membre d un retrait de notification voir Tableau de bord des aides d tat Mise jour du printemps 2007 COM 2007 347 final du 28 juin 2007 Rapport sp cial n 15 2011 Les proc dures de la Commission permettent elles de garantir une gestion efficace du contr le des a
90. s aides d tat 31 82 La plupart des possibilit s offertes par le CT n ont t exploit es que par une minorit d tats membres 2009 les tats membres n ont en outre attribu que 2 7 du volume d aide approuv au titre des r gimes CT Cela s explique en partie par la dur e trop courte du CT moins de deux ans jusqu la fin de d cembre 2010 qui n a pas permis aux tats membres d laborer d approu ver et de mettre en uvre des mesures d aide dans ce cadre 83 Le 1 d cembre 2010 la Commission 8 prolong le CT jusqu au 31 d cembre 2011 mais avec des conditions plus strictes et une suppression progressive des diff rentes mesures Depuis le 1 jan vier 2011 toute banque demandant le soutien de l tat sous la forme de capital ou de mesures de sauvetage des actifs d pr ci s doit soumettre un plan de restructuration la Commission LE CADRE TEMPORAIRE Comme annonc dans son plan europ en pour la relance conomique la Commission a instaur un cer tain nombre de mesures temporaires afin de permettre aux tats membres de rem dier aux difficult s exceptionnelles rencontr es par les entreprises pour obtenir des financements Le cadre temporaire donne la possibilit aux tats membres d octroyer sous certaines conditions et jusqu la fin de l ann e 2010 des subventions n exc dant pas un plafond de 500 euros par entreprise sur une dur e de trois ans b des garanties pu
91. s d tat 45 c les aides destin es faciliter le d veloppement de certaines activit s ou de certaines r gions conomiques quand elles n alt rent pas les conditions des changes dans une mesure contraire l int r t commun d les aides destin es promouvoir la culture et la conservation du patrimoine quand elles n alt rent pas les conditions des changes et de la concurrence dans l Union dans une mesure contraire l int r t commun e les autres cat gories d aides d termin es par d cision du Conseil sur proposition de la Commission ARTICLE 108 DU TFUE EX ARTICLE 88 DU TCE La Commission proc de avec les tats membres l examen permanent des r gimes d aides existant dans ces tats Elle propose ceux ci les mesures utiles exig es par le d veloppe ment progressif ou le fonctionnement du march int rieur Si apr s avoir mis les int ress s en demeure de pr senter leurs observations la Commission constate qu une aide accord e par un tat ou au moyen de ressources d tat n est pas compa tible avec le march int rieur aux termes de l article 107 ou que cette aide est appliqu e de fa on abusive elle d cide que l tat int ress doit la supprimer ou la modifier dans le d lai qu elle d termine Si l tat en cause ne se conforme pas cette d cision dans le d lai imparti la Commission ou tout autre tat int ress peut saisir directement la Cour de justice de l Union europ en
92. s d un grand nombre d autorit s responsables de l octroi des aides Rapport sp cial n 15 2011 Les proc dures de la Commission permettent elles de garantir une gestion efficace du contr le des aides d tat 88 89 90 91 92 PLUSIEURS TYPES D AIDES D TAT SONT EXCLUS DES STATISTIQUES EN LA MATI RE Le tableau de bord couvre les aides d tat telles qu elles sont d fi nies l article 107 paragraphe 1 du TFUE octroy es par les tats membres au cours de l ann e en cause voir points 3 et 4 Cette d finition est plus restrictive que celle utilis e par la plupart des tats membres dans le cadre de leurs rapports nationaux Les aides au secteur ferroviaire ne sont pas prises en consid ra tion bien que de plus en plus de march s ferroviaires nationaux soient ouverts la concurrence Avec l exclusion d un des secteurs les plus importants sur le plan des aides re ues les donn es en mati re d aides d tat fournies la Commission et publi es par celle ci ne peuvent tre consid r es comme compl tes Le ta bleau de bord des aides d tat de l automne 2010 indique pour la premi re fois que les aides au secteur ferroviaire notifi es par les tats membres ont atteint 33 1 milliards d euros soit 0 3 du PIB de l EU 27 2009 mais qu en raison de l absence de donn es comparables ces aides ne sont pas comprises dans les montants totaux LA M THODE DE CALCUL EMPLOY E POUR CERTAI
93. s de garantir une gestion efficace du contr le des aides d tat 10 11 La Commission peut soit d cider que la mesure ne repr sente pas une aide soit l approuver ou encore engager une proc dure formelle d examen Toutes ces d cisions doivent tre adopt es dans un d lai de deux mois compter de la r ception d une noti fication compl te 515 estiment qu une mesure donn e constitue une aide d tat les concurrents et les autres parties int ress es peuvent d poser une plainte aupr s de la Commission Celle ci peut galement de sa propre initiative ouvrir une enqu te dite d office concernant des cas pr sum s d aide d tat Les notifications et les plaintes font l objet d un examen en deux phases voir graphiques 2 et 3 La premi re consiste en un exa men pr liminaire visant d terminer si la mesure notifi e consti tue une aide d tat et le cas ch ant si celle ci est compatibles Lorsque la Commission constate l issue de cet examen qu il existe des doutes sur la compatibilit de la mesure avec le march int rieur elle d cide d engager une proc dure formelle d examen Tout au long de la proc dure l tat membre l origine de la no tification la possibilit de modifier la les 5 notifi ei s pour la les rendre compatibles Si la premi re phase de la proc dure se d roule essentiellement entre la Commission et l tat membre la deuxi me se caract rise
94. siers estiment qu ils ont besoin d orientations plus d taill es sur la r partition de leur temps de travail entre les dossiers de la premi re cat gorie et ceux de la deuxi me qui constituent la plus grande partie de la charge de travail Pour une affectation optimale des ressources les responsables ont besoin d informations pr cises sur les moyens disponibles et sur la charge de travail de la DG Concurrence En 2009 celle ci par cons quent mis en place un projet pilote d enregistrement du temps de travail nomm PETRA Cet outil permet aux gestion naires de dossiers d enregistrer le temps consacr aux diff rentes affaires qu ils traitent La participation se faisant sur une base volontaire elle est partielle d s lors les rapports tablis partir de PETRA n ont qu une valeur indicative DG Concurrence ne dispose encore d aucun outil donnant une vue d ensemble Rapport sp cial n 15 2011 Les proc dures de la Commission permettent elles de garantir une gestion efficace du contr le des aides d tat 23 17 Selon les indicateurs de la DG Concurrence relatifs aux aides d tat au deuxi me trimestre de 2010 moins de 6 des nouvelles affaires relevaient de la premi re cat gorie alors que 82 appartenaient la seconde 24 EN G N RAL LES SYST MES INFORMATIQUES UTILIS S POUR G RER LES DOSSIERS R PONDENT AUX BESOINS DES UTILISATEURS 41 L application ISIS sert g rer les affaires d
95. spectivement Dans tous les autres secteurs de l conomie c est la DG Concurrence qui en a la charge Le contr le des aides d tat par la Commission trouve sa base juridique dans les articles 107 et 108 du TFUE voir points 3 et 8 ainsi que l annexe Un r glement du Conseil dit r glement de proc dure et un autre de la Commission dit r glement d application d terminent les modalit s suivant lesquelles la Commission assume ses responsabilit s en la mati re La Commis sion publie des communications et des lignes directrices pour pr ciser comment ces r gles doivent s appliquer dans la pratique l article 107 paragraphe 1 du TFUE les aides d tat sont d fi nies de la mani re suivante dans la mesure o elles affectent les changes entre tats membres les aides accord es par les tats ou au moyen de ressources d tat sous quelque forme que ce soit qui faussent ou qui menacent de fausser la concurrence en favorisant certaines entreprises ou certaines productions Pour constituer une aide d tat une mesure d aide doit remplir simul tan ment quatre conditions o impliquer un transfert de ressources appartenant l tat o conf rer un avantage conomique des entreprises o fausser ou menacer de fausser la concurrence en favorisant cer tains b n ficiaires tre susceptible d affecter les changes intra UE Les subventions octroy es des particuliers et les mesures g
96. ssion a reconnu que le contr le a posteriori rev tait une importance croissante les mesures couvertes par une exemption de notification ex ante tant de plus plus nombreuses Cepen dant ses activit s de surveillance se limitent effectuer chaque ann e un contr le documentaire de 15 r gimes d aide approuv s et de 15 mesures couvertes par une exemption par cat gorie s lectionn s par choix raisonn ce qui ne peut fournir qu une vague id e du respect des conditions fix es par le RGEC et par les d cisions de la Commission portant approbation des r gimes d aide Le contr le exerc par la Commission en 2008 n a fait appara tre des probl mes importants que dans 3 des 30 cas examin s Son utilit a en outre t limit e car la Commission n a pas t en mesure de v rifier les diff rentes subventions accord es dans le cadre de certains r gimes s lectionn s aucune aide n ayant en core t octroy e La Commission a galement prouv des diffi cult s obtenir les informations demand es aux tats membres LA COMMISSION NE CONTR LE PAS SI LE PLAFOND FIX POUR LES AIDES DE MINIMIS EST RESPECT Le r glement minimis pr voit une limite de 200 euros au dessous de laquelle on consid re que l aide n affecte pas les changes entre tats membres ni ne fausse la concurrence et qu elle ne constitue donc pas une aide d tat Les tats membres ont accueilli favorablement les r gles re
97. sur les mesures couvertes par une exemption par cat gorie voir points 19 22 constitue la seule forme de contr le d office actuellement appliqu e syst matiquement en mati re d aides d tat La Commission reconna t elle m me qu il ne suf fit pas de s appuyer sur les plaintes et les actions judiciaires au niveau national pour pouvoir garantir que les tats membres res pectent pleinement leur obligation de notifier les aides d tat et que toute mesure visant r duire le nombre de notifications devrait tre compens e par la mise en place d autres m canismes de contr le 28 La notion d aide d tat tant complexe il est difficile pour les tats membres de d terminer si une mesure en constitue une et s il convient de notifier la Commission est extr mement ardu d tablir si certaines mesures fiscales sont non des aides d tat ce qui explique pourquoi environ 5 des notifications sont effectu es pour des raisons de s curit juridique uniquement La Cour de justice de l Union europ enne ayant une interpr tation extensive de la notion d aide d tat la Commission consid re qu elle n a que peu de marge de man uvre pour d clarer qu une mesure n en constitue pas une Rapport sp cial n 15 2011 Les proc dures de la Commission permettent elles de garantir une gestion efficace du contr le des aides d tat 29 30 31 Si la suite d une plainte ou l issue d une enqu te d
98. tification aucune demande de renseignements n est n ces saire Partant le nombre de ces demandes d pend de la qualit des informations four nies par les tats membres Rapport sp cial n 15 2011 Les proc dures de la Commission permettent elles de garantir une gestion efficace du contr le des aides d tat Recommandation 2 c La Commission prend note de cette recom mandation Elle fait cependant observer que la Cour de justice de l Union europ enne donne dans sa jurisprudence une d finition assez large de ce qu est une plainte fond e Recommandation 2 d La Commission fait sienne cette recomman dation d j incorpor e au code de bonnes pratiques Recommandation 2e La Commission tire d s pr sent les ensei gnements de sa gestion de la crise finan ci re Certains l ments ne peuvent toutefois tre transpos s sans autre forme de proc s d autres secteurs de l conomie Recommandation 2 f La Commission pr voit de mettre en uvre compter du d but de 2012 un syst me am lior d enregistrement du temps tirant parti de l exp rience acquise dans le cadre d un projet pilote d ploy sur une base volontaire Associ une valuation ex ante de la charge de travail ce syst me devrait concourir une meilleure allocation des ressources 100 La Commission rappelle que son r le consiste avant tout viter l octroi d aides d tat incompatibles avec le trait L va
99. ur le site web de la Commission consacr la concurrence 18 mise en place d un service d assistance fournissant des infor mations quant l interpr tation des lignes directrices SELON CERTAINES PARTIES PRENANTES LES LIGNES DIRECTRICES DE LA COMMISSION SONT TROP COMPLIQU ES 33 En g n ral les parties prenantes appr cient les lignes directrices de la Commission Si elles rendent les d cisions de la Commission en mati re d aides d tat plus pr visibles elles sont consid r es par certaines parties prenantes comme tant trop compliqu es manquant de clart et laissant trop de place l interpr tation cr ant ainsi une ins curit juridique Rapport sp cial n 15 2011 Les proc dures de la Commission permettent elles de garantir une gestion efficace du contr le des aides d tat 34 21 TRAITEMENT DES DOSSIERS Le r glement de proc dure le code de bonnes pratiques voir en cadr 1 et le manuel interne de proc dures de la DG Concur rence fixent les r gles r gissant le traitement des notifications des plaintes et des proc dures de recouvrement La Cour a exa min si la Commission disposait de structures et de proc dures de gestion appropri es pour traiter efficacement les aides d tat dans les d lais impartis L MENTS SAILLANTS DU CODE DE BONNES PRATIQUES ADOPT EN 2009 Dans les cas particuli rement singuliers techniquement complexes ou sensibles ou qui doivent tre exami

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