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Impacts du changement climatique sur les risques côtiers

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1. 940 50000 920 er 45000 2 900 3 2 E 880 40000 5 YN gt 860 2 35000 y E 840 4 820 30000 3 o S 800 x 25000 2 780 760 20000 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 Annee Figure 2 Comparaison entre le volume moyen annuel continu et le flux d energie moyen annuel tirets pour la periode 1997 2007 Si on compare l volution des volumes de plage et les flux d nergie moyens annuels figure 2 on remarque qu une diminution de l nergie entre 2002 et 2005 correspond une augmentation du volume de la plage cette tendance est moins vidente entre 1997 et 2002 et on observe une anomalie en 2001 D autre part on peut constater la pr sence d une oscillation de p riode de l ordre de 3 ans de l nergie de la houle Liens avec l indice NAO Afin de comparer l volution temporelle de diff rents facteurs indice NAO mode 1 de l analyse EOF et nergie incidente nous avons r alis une analyse en ondelettes comparative qui est pr sent e sur la figure 3 On remarque une forte p riodicit moyen terme comprise entre 2 et 3 ans La p riodicit de 2 3 ans appara t nettement dans le signal de l indice NAO mensuel normalis o une oscillation avec une p riode de 2 3 ans s est d clench e avant 1998 pour s att nuer puis dispara tre a partir de 2003 Period y 1999 2000 2001 2002 2003 2004 200 2007 2005 NAO Period
2. cccccccnccnncccccnoninones 75 Rafael Almar Nadia Senechal Philippe Bonneton et Jean Paul Parisot Th me 3 Implications socio conomiques 79 Changement climatique et valuation des risques c tiers en Afrique du Nord 81 Yves Ennesser Dominique Cataliotti et Monique Terrier Assessment of damage from storm surge and sea level rise to coastal cities lessons from the Miami Elisabetta Genovese St phane Hallegatte et Patrice Dumas Construction et protection de l environnement des communaut s littorales du Centre Ouest attantique ll apporcde ar sea ei ttes 89 Thierry Sauzeau et Jacques Peret La prise en compte des effets du changement climatique dans les nouveaux sch mas de protection duht ralen Louisiane et au MISS PL a 93 Jean Marc Zaninetti Co t de la protection c ti re en Languedoc Roussillon quelle rentabilit 000000000000000000000000000 97 Cyril Vanroye MISEEVA Vuln rabilit du syst me c tier la submersion marine Hypoth ses et sc narios transdisciplinaires pour valuer une vuln rabilit future dans le cadre d un changement global 101 Charlotte Vinchon Anne Laurence Agenais Nacima Baron Yelles Emmanuelle Berthelier Philippe Bonneton Manuel Garcin C cile H rivaux Laure Kuhfuss Laure Maton Catherine Meur Ferec H l ne Rey Valette Yann Balouin Jean Christophe Charles Etienne Delvall
3. 5 EPOC Univ 14 50 15 10 Parisot Jean Paul fet al Bordeaux 1 3 Maillet Gregoire et Vella 15 10 15 30 Claude LEESA Univ Angers 15 30 15 50 Vella Claude et al CEREGE 15 50 16 10 16 10 16 30 16 30 17 10 Pedreros Rodrigo et al Oumwertu Le 4 _ a 1 4 Pl ee r duc oll oque u Variations r gionales du niveau de la mer reconstruites sur les 5 derni res d cennies Mod lisation du niveau de la mer dans les experiences decennales et centennales du mod le couple CNRM CERFACS Simulations des etats de mer dans l oc an atlantique de 1960 2100 pour trois sc narios de changement climatique Tendances et variabilit des caract ristiques des vagues dans le Golfe de Gascogne de 1958 2001 Impact du changement climatique sur les v nements de temp te affectant les littoraux europ ens le projet MICORE Le projet CECILE Changements Environnementaux Cotier Impact de l El vation du niveau de la mer Hydrodynamisme d une plage de baie m sotidale en condition modalez et en conditions de plus forte agitation temp te lt ynthia Anse de Suschnio Bretagne Sud VULSACO Vuln rabilit des syst mes c tiers sableux face sum changements climatiques et aux pressions anthropiques m thodes outils r sultats et enseignements La vuln rabilit aux changements climatiques avec une mod lisation DH sur quatre plages fran aises Analyse de l volution de la plage du Truc Vert Gironde sur une p
4. BRGM RNSC RIC BP 36009 45018 Orl ans Cedex 2 r pedreros brgm fr Abstract Les mod les num riques constituent un outil essentiel pour mieux analyser les v nements pass s et appr cier l exposition future des c tes fran aises aux submersions marines Cette tude a pour objectif une valuation de la submersion marine deux chelles r gionale sur tout le Languedoc Roussillon et locale sur des segments de plage trois ch ances actuelle 2030 et 2100 et pour trois types de submersion permanente r currente et exceptionnelle La m thodologie est bas e sur l utilisation de diff rents mod les num riques associ s des formules semi empiriques A chaque chelle la m thodologie adopt e d pend de la pr cision des donn es topo bathym triques disponibles Ce papier pr sente la m thodologie globale adopt e ainsi que quelques r sultats a l chelle r gionale Les r sultats l chelle locale et les incertitudes li es aux donn es et la m thodologie sont en cours de r alisation Introduction La submersion marine est li e une l vation du plan d eau due la combinaison de processus physiques li s des ph nom nes m t orologiques et astronomiques La hauteur d eau moyenne la c te par rapport au niveau de r f rence comprend cf Figure 3 l l vation du niveau de la mer le niveau de la mar e la surcote atmosph rique cr e par le vent qui pousse les masses d eau vers la c
5. PUC Ingenieria Santiago Chile UMR EPOC Talence ralmar ing puc cl UMR EPOC Talence n senechal epoc u bordeaux 1 fr gt UMR EPOC Talence p bonneton epoc u bordeaux 1 fr UMR EPOC Talence parisot Wepoc u bordeaux 1 fr Abstract Coastal observation presented up to now shadows in diverse time scales Permanent video systems largely solved this issue with a continuous and long term observation of both hydrodynamics and morphodynamics We show the example of Biscarrosse beach Landes video system which detected an erosion tendency of the beach over the 2007 2009 period as well as large short term day week variability The results presented in this communication put forward the evident interest of using video systems for understanding beach dynamics and as a beach management tool Introduction Le fonctionnement des plages de la c te aquitaine Figure 1 a fait l objet de nombreuses tudes revue dans Castelle et al 2007 Faisant office de r f rence la plage du Truc Vert est par exemple suivie mensuellement depuis 1998 Parisot et al 2010 et plus intensivement durant les diff rentes campagnes de terrains r alis es La t l d tection satellite fournie en parall le l volution grande chelle spatio temporelle de la c te Des observations ont montr que la plage de Biscarrosse poss de un comportement similaire celui du Truc Vert et plus g n ralement aux plages de la c te sableuse aquitaine Almar et al
6. Nous analysons plus en d tail les variations d cennales multi d cennales du niveau de la mer dans plusieurs r gions oc aniques Pacifique Tropical Ouest Ocean Indien Golfe du Mexique et r gion des Cara bes Nous nous int ressons particuli rement aux tendances sur les 50 derni res ann es et estimons la hausse baisse absolue du niveau de la mer dans ces trois r gions 1 0 5 0 BO E 120 E 180 120 BOC WY mm yr Figure 1 Variabilit r gionale des tendances lin aires du niveau de la mer reconstruit sur la p riode 1950 2003 partir de 99 mar graphes et du mod le de circulation g n rale oc anique OPA NEMO La tendance lin aire moyenne uniforme de 1 7mm an a t soustraite Les cadres rouges correspondent aux r gions d tudes choisies Oc an Indien Pacifique Tropical Ouest Golfe du Mexique et r gion des Cara bes COOK Is Figure 2 Pacifique Tropical Ouest Variabilit r gionale des tendances lin aires du niveau de la mer reconstruit sur la p riode 1950 2003 Les ronds blancs correspondent aux emplacements des s ries mar graphiques disponibles dans cette r gion Les comparaisons de tendances r alis es avec les valeurs issues d enregistrements mar graphiques non utilis s dans la reconstruction montrent un bon accord ce qui permet de valider les r sultats de la reconstruction Sur la p riode altim trique depuis 1993 nous observons aussi un bon accord entre la varia
7. Royaume Uni Est de la Mer d Irlande R sultats Les approches proposes par les diff rents partenaires de MICORE sont variables Ceci est d la qualit tr s diff rente des donn es disponibles dans les diff rents pays au choix des meilleurs proxies qui diff rent selon les sites et la p riode temporelle analys es Malgr la volont d appliquer une approche similaire pour toutes les regions d Europe ceci s est av r impossible en raison de la forte h t rog n it des donn es disponibles Les r sultats obtenus sont d taill s dans les sections suivantes Diff rences dans les jeux de donn es disponibles Le probl me majeur rencontr par les partenaires de MICORE a t la difficult d acc der a de longues series de mesures Pour plusieurs pays les bases de donn es m t orologiques ne sont pas publiquement accessibles ou sujettes des restrictions d utilisation ce qui limite la distribution libre de la donn e Dans plusieurs cas les jeux de donn es n exc dent pas quelques ann es ou au mieux quelques d cennies Ce type d information ne permet pas l analyse des tendances a long terme qui sortiraient de la variabilit interannuelle ou de comportements cycliques La solution pour minimiser ce probl me tait d tendre les bases de donn es existantes en int grant les r sultats de mod le de pr vision en particulier pour les vagues Les deux diff rences majeures entres les donn es assembl
8. _ 99 El ments de r flexion Conclusion Le projet de recherche PESETA http peseta jrc ec europa eu a valu les co ts d adaptation au changement climatique suivant diff rents sc narios pour tous les pays europ ens l horizon 2100 Les r sultats de cette tude ont t repris dans une synth se sp cifique commandit e par la Commission europ enne DG Affaires Maritimes et P ches et r alis e par Policy Research Corporation en association avec MRAG Policy Research Corp 2009 Dans le domaine de la protection du littoral les co ts consid r s sont ceux relatifs la mise en oeuvre de rechargement ou la sur l vation des digues Les r sultats pour le Languedoc Roussillon se situerait entre 3 et 5 M par an tout a fait coh rent avec le co t annuel de 12ME par an dont 60 d investissement De son cote dans le cadre de l ONERC l valuation des dommages potentiels avance des co ts annuels l chelle r gionale entre 150 et 350 ME par an Ces valuations sont cependant r alis es sur la base d approches globales qui m ritent d tre affin es afin de guider les choix d am nagement la fois Ces d marches n cessitent aussi un travail d acquisition de donn es r f rentielles notamment topographiques de m thodologies d valuation de l impact physique du changement climatique de m thode d termination des incertitudes ainsi que de d marches stabilis es d valuation des co ts La r alis
9. quinoxe le pic d une banale temp te hivernale accompagn d un fort creux barom trique d pressionnaire Cette addition a provoqu une forte surcote de mar e Le ph nom ne est connu Des mar graphes l enregistrent depuis le d but du XVIII si cle Il consiste en un d passement mar e haute de la cote calcul e et publi e dans les annuaires Le risque d une surcote de mar e d quinoxe c est la submersion dont les riverains gardent en m moire les pisodes de 1957 1941 et 1940 Les archives rec lent bien d autres dates l histoire de la mer des Pertuis en est jalonn e En d pit de la r currence de tels v nements les submersions n ont jamais interrompu le d veloppement des territoires c tiers des villages littoraux et les activit s de leurs habitants Un exemple parmi d autres est fourni par la fa ade continentale de l le d Ol ron avec le village de La Perrotine Situ sur la SAUZEAU Thierry La Perrotine un village ol ronais face au risque de submersion marine dans Garnier Emmanuel dir La crise Xynthia l aune de l histoire enseignements et enjeux contemporains d une histoire des submersions La Rochelle 112p op cit p 91 93 p 9 Duvat Virginie Les impacts de la temp te Xynthia sur les plages de l le d Ol ron les r alit s du terrain Rapport mars 2010 27p http lienss univ larochelle fr IMG pdf RapportX ynthiaOleron2 pdf l http france meteofr
10. Orientales Ifremer DELZST CLA 00 L objectif de la communication est de proposer des l ments de r flexion sur l valuation des co ts d adaptation en zone c ti re au vue des r sultats de certains projet tude rentabilit de la protection en LR projet PESETA rapport ONERC 2009 et de faire merger les besoins des d cideurs locaux en terme d outils d aide la d cision L volution des pratiques de protection En Languedoc Roussillon jusque dans les ann es 90 la r ponse l rosion a t locale M me si quelques sch mas directeurs ont tent de coordonner ces actions ils n ont t que partiellement appliqu s car souvent mal partag s et peu financ s La lutte contre l rosion se r sumait essentiellement a cr er des ouvrages de protection durs pis brise lames Les connaissances scientifiques et techniques de l poque ainsi que le manque de mesure sur les conditions naturelles du littoral houle dynamique s dimentaire n ont pas permis de bien valuer l impact des ouvrages sur le long terme Aujourd hui 1l appara t clairement que s ils ont localement bien r pondu aux attentes ils ont souvent report l rosion sur les secteurs voisins Samat 2007 Le bilan global tant environnemental qu conomique reste mitig ce jour Les ouvrages en Languedoc Roussillon n ont pas d finitivement r solu les probl mes d rosion De plus la QT n cessit croissante d ent
11. la bou e Biscarrosse 1958 2001 1970 2001 Hauteur de vague moyenne m Tendance lin aire cm an 0 1 2 3 4 5 6 5 4 3 2 1 0 1 2345 s ll gt do e gt i 52 N an Figure 2 Cartes des moyennes des hauteurs de en vagues de 1958 a 2001 1 colonne et des 46 N wu tendances de 1958 2001 2 colonne et de 1970 a 2001 3 colonne pour l ann e compl te hauteurs aw des vagues moyennes et pour l t hauteurs des i vagues moyennes et hauteurs des vagues sup rieures sw au 95 percentile Les hachures indiquent des zones ox pr sentant des tendances significatives plus de 95 en T test 44 N Annee Hs 4 Variabilit interannuelle Les indices de structures de t l connection donnent des indications sur la circulation atmosph rique a une grande chelle spatiale De pr c dentes tudes ont permis d tablir un lien entre le climat de vague dans le Golfe de Gascogne et quelques uns de ces indices Dodet et al 2010 Le Cozannet et al 2010 NAO EA P riode pic Direction pic Hauteur significativ P riode pic j Bee Rae x n y gt RS zey E AA Niger 3 Ps Tut ar oa PS ES e gt e cs LOA i p er AR 3 Ann e Ann e f Hiver Hiver Coefficient de correlation Automne EZE i gg ne A rr A A A ARS ORI Figure 3 Cartes de corr lation entre les indices de NAO d EA et les ca
12. 2006 Empirical parameterization of setup swash and run up Coastal Engineering 53 7 pp 573 588 Vinchon C Aubie S Balouin Y Closset L Garcin M Idier D Mallet C 2009 Anticipate response of climate change on coastal risks at regional scale in Aquitaine and Languedoc Roussillon France Ocean amp Coastal Management 52 2009 pp 47 56 105 Evaluation conomique des dommages li s a P l vation du niveau de la mer d marche g n rale et application la r gion Languedoc Roussillon C cile H rivaux Laure Maton Anne Laurence Agenais Yvan Caballero Helene Rey Valette Laure Kuhfuss Emmanuelle Berthelier BRGM Service Eau Unit NRE et Service g ologique r gional Languedoc Roussillon 1039 rue de Pinville 34000 Montpellier c herivaux brgm fr l maton brgm fr y caballero brgm fr LAMETA Facult d Economie CS 79606 34960 Montpellier Cedex 2 helene rey valette univ montp 1 fr laure kuhfuss lameta univ montp1 fr SOGREAH 6 rue de Lorraine 38 130 ECHIROLLES emmanuelle berthelier sogreah fr anne laurence agenais sogreah fr Introduction Quels seront les impacts conomiques de l l vation du niveau de la mer li e au changement climatique dans le si cle a venir sur la r gion Languedoc Roussillon Voici une des questions pos es dans le cadre du projet MISEEVA 2008 2011 r alis dans le cadre de ANR Vuln rabilit Milieu Climat 2007 Pour explorer cette questio
13. BASSIN D ARCACHON e y G esciences pour une Terre durable Office National des For ts b rg m LaSAGeC CASAGEC Fournisseurs de D cideurs insta des MBa Aquetiques Kosta CBSA PRIEBA Ste Linn enne de gt K LITTORAL AQUITAIN F Figure 7 Le partenariat mis en uvre dans le cadre de l Observatoire de la Cote Aquitaine Collecte de donn es et r seau de mesures En tant que centre de ressources l Observatoire de la C te Aquitaine collecte des informations environnementales SIG donn es de biodiversit faune flore qualit du milieu issues d organismes locaux sp cifiques des milieux littoraux c te rocheuse c te sableuse Bassin d Arcachon Il op re galement des mesures r guli res et des observations scientifiques et techniques relatives aux al as rosion c ti re mouvements de terrain submersion marine Les principaux indicateurs suivis concernent l volution g omorphologique de la c te trait de c te forme de plage et de dune limites de v g tation les agents dynamiques houle vent etc et les am nagements ouvrages de protection DPM etc En exemple la Figure 8 pr sente l volution du trait de c te entre 1966 et 2008 d duite des donn es collect es photos a riennes images satellites et des suivis effectu s sur le terrain La connaissance des processus environnementaux peut tre limit e par la fr quence inad
14. les apports fluviaux sont tr s largement retenus proximit des embouchures actives les seules autres zones en accumulation sont les fl ches littorales qui sont aliment es par les courants de d rive littorale les secteurs en forte rosion sont principalement les anciens lobes prodeltaiques situ s au droit des embouchures des anciens chenaux cas du Bras de Fer d s 1841 et de P goulier pour la p riode 1895 actuel ou situ s l embouchure des chenaux du Rh ne dont la morphologie ne permet pas un apport s dimentaire cons quent leur embouchure cas du Petit Rh ne depuis 1841 Il appara t ainsi que le bilan s dimentaire global du delta d pend essentiellement de l tat des lobes prodeltaiques qui montrent une tendance rapide l rosion d s le changement de position du chenal Au final l tude de l volution du delta du Rh ne au cours des deux derniers si cles montre une d connexion totale entre l hydrologie du fleuve et l volution du delta ainsi qu entre la zone d embouchure qui concentre l essentiel des apports sel contemporains du fleuve et le reste du lin aire c tier De m me cette tude fixe les temps de r ponse de l environnement littoral des v nements majeurs du type avulsion et met en lumi re la rapidit de la reprise des stocks s diment s sur les lobes prodeltaiques abandonn es et le r le de ces stocks dans l alimentation du littoral deltaique Le secteur de l embou
15. tudi s ainsi que les formules de dimensionnement utilis es Nous estimons ensuite l impact du changement climatique sur ces ouvrages avant d tudier enfin le renforcement adopter pour conserver le m me niveau de performance 147 Fonctions Nous nous int ressons ici aux digues portuaires ou c ti res de type digue a talus en enrochements perm able ou de type perr imperm able Ce sont des structures rencontr es en faibles profondeurs Elles sont utilis es d une part dans les ports afin de garantir des conditions de navigation acceptables en r duisant la houle et les transports s dimentaires les co ts de dragage doivent tre r duits et d autre part en zone c ti re en protection d infrastructures comme les routes industries centrales nucl aires zones d habitation Figure 1 Les deux fonctions principales Dimensionnement Le changement climatique modifie le dimensionnement d une digue talus principalement pour les processus suivants la stabilit des blocs de la carapace le franchissement et la stabilit du mur de couronnement non trait ici Les param tres intervenant dans ce dimensionnement sont les suivants la pente des fonds m la profondeur en pied d ouvrage h la hauteur significative de houle avec approche statistique H ou spectrale Hmo et la pente de la structure a Niveau d eau revanche jj au repos R i profondeur de berme profondeur hg pent
16. 12 50 14 10 14 10 14 30 ae BRGM Resultats du GT risques cotiers du Groupe Mahona Risques Naturels et Adaptation au Changement Climatique 14 30 14 50 Sergent Philippe et al CETMEF Renforcement des ouvrages de protection marine vis 8 vis de la montee du niveau des mers et des oceans 14 50 15 30 Pause Rocchi Jean Fran ois PDG du BRGM 16 30 16 45 Cloture du colloque Galveston Island Texas lors du passage de l ouragan Ike septembre 2008 David J Philip Photo David J Philip PRE Lo 1 ht 5 COREE PO n a r ner Wimereux C te d Opale f vrier 1990 Photo Jean C li gt Contacts n lenotre brgm fr t bulteau brgm fr T l 02 38 64 37 22 T l 02 38 64 39 45 ect pour une berre durable gt big ANR BRGM 212 rue de Bercy 3 Av Claude Guillemin BP 36009 75012 PARIS 45060 Orl ans FRANCE T l 0178 09 80 oo T l 02 38 64 34 34 Hotline Appels projet 0811 42 8000 Fax 02 38 64 35 18 O Design impression BRGM novembre 2010
17. 2008 Ensuite pour chacun des sites une analyse des donn es pass es trait de c te profil de plage conditions de vagues au large a t r alis e pour identifier l existence ou non de corr lations entre la dynamique des plages et le climat aussi bien en termes de changements que de variabilit s climatiques Une fois le comportement pass analys il s agissait d estimer la vuln rabilit des sites par rapport aux changements climatiques possibles Pour cela deux approches compl mentaires ont t suivies Une premi re approche est bas e sur la mod lisation num rique morphodynamique des plages Tout d abord le climat actuel a t caract ris pour chaque site avec un certain nombre de sc narios de conditions de vagues mar e surcotes Des mod les morphodynamiques ont t mis en place afin d tudier le comportement du syst me pour ce climat actuel Ensuite des scenarios futurs ont t construits sur la base de variations de 10 des hauteurs de vagues par exemple Les mod les ont alors t utilis s pour tudier les changements de comportement de la plage pour ces sc narios Plusieurs centaines de simulations ont t effectu es puis traduites en termes d indicateurs pour faciliter l analyse La deuxi me approche a consist analyser les prises de d cision par les parties prenantes en s appuyant sur des questionnaires des interviews et des ateliers de mise en situation Enfin sur
18. 3 des inondations du fait de probl mes de drainage et d vacuation des eaux du polder Des v nements tels que la temp te de novembre 2007 auraient pu causer des dommages bien plus importants s ils s taient produits pleine mer et ou lors d une grande mar e Dans le contexte actuel de changement climatique et de hausse du niveau de la mer ces impacts potentiels seraient prendre en compte dans les politiques de d fense contre la mer et de protection des populations littorales de fa on tablir des syst mes d alerte ce qui n est actuellement pas le cas dans cette r gion Introduction En Mer du Nord les c tes du Danemark du Nord de l Allemagne des Pays Bas du Royaume Uni de la Belgique et du Nord de la France sont particuli rement sensibles aux mar es et surcotes de temp tes Lamb 1991 Langenberg ef al 1999 Dans le pass des ondes de temp te engendr es par les vents du Nord et de l Ouest ont engendr de grands cataclysmes le long de ces c tes Les eaux repouss es par les vents provoquent des sur l vations du niveau d eau qui sont catastrophiques lorsqu elles coincident avec de forts marnages et surtout des pleines mers de vive eau Leurs impacts sont malheureusement bien connus sur ces c tes de la Mer du Nord depuis l v nement de 1953 qui a engendr localement des submersions de digues et d importantes inondations en particulier aux Pays Bas et en Angleterre o leurs cons quences o
19. 455 pp Safecoast 2008 Coastal flood risk and trends for the future in the North Sea region synthesis report Safecoast project team The Hague pp 136 Van der Most H and M Wehrung 2005 Dealing with Uncertainty in Flood Risk Assessment of Dike Rings in the Netherlands Natural Hazards 2005 36 191 206 Van der Veen A and C Logtmeijer 2005 Economic Hotspots Visualizing Vulnerability to Flooding Natural Hazards 36 65 80 Whitman R V Anagnos T Kiorcher C A Lagorio H J Lawson R S and Schneider P 1997 Development of a national earthquake loss estimation methodology Earthquake spectra Vol 13 n 4 Zibri G 2004 Risques lies aux ouvrages souterrains constitution d une chelle de dommages PhD thesis INPL ENSMN LAEGO Ecole doctorale PROMEN Sp cialit Genie civil Hydrosyst mes G otechnique 197 INFOLITTORAL 1 observation de la Terre au service de la dynamique c ti re Florence BAILLARIN Damien GALARRAGAS Antoine GARDEL Francois FROMARD Jean Marie FROIDEFOND gt Virginie LAFON Christophe PROISY Romain WALCKER Franck MERCIER Olivier PRONIER Aur lie DEHOUCK Spot Image florence baillarin spotimage fr olivier pronier spotimage fr Nev ntropic dg nev ntropic fr ULCO UMR LOG antoine gardel univ littoral fr CNRS UMR ECOLAB fromard cict fr gt UB1 UMR EPOC j froidefond epoc u bordeaux 1 fr SADERA GeoTransfert e maneux Mepoc u bordeaux l fr IRD AMAP chr
20. Les accumulations forment des imbrications parfois en caille Imm diatement au nord de la calanque d Arnette ou dans les parties proches de la c te les blocs sont le plus souvent isol s de grande ou petite taille Plus au nord dans les parties loign es du rivage d une quarantaine de m tre les accumulations forment un cordon allong plus ou moins continu de direction N125 N140 parall le la c te Au sud de la calanque d Arnette les accumulations forment trois courts amas parall les la c te Certains blocs ont fait l objet d une plus grande attention de par leur taille exceptionnelle leur forme ou les faunes marines fix es sur leurs surfaces tab 1 sais Densit Echantillon lithologie Latitude Longitude se A vomm AMCE en moyenne Masse mer m m gt m NGF e cm estimee t Block3 Calcaire coquillier 43 20 199 5 01 747 13 63 2 729 i i 43 Block6 Calcaire coquillier 43 20 298 5 01 542 1 728 2 720 Block7 Calcaire coquillier 43 20 301 5 0 1 537 2 707 17 78 Block8 Calcaire coquillier 43 20 304 5001 543 13 80 0 969 2 678 Block9 Calcaire coquillier 43 20 304 5 01 520 14 20 3 588 2 684 La densit a t mesur e pas pycnom tre et donc ne tient pas compte de la porosit connect e avec l atmosphere Le plus gros bloc tudi 37 tonnes est situ 39m du littoral et une altitude de 2 17m NGF Ce bloc porte des karsts caract ristiques de l
21. Mod lisation de la morphodynamique des barres d avant plage par analyse de stabilit lin aire application la plage du lido de S te La Houille Blanche Parisot J P S Capo D Rihouey H Howa F Desmazes et L Fauque Analyse de l volution morphodynamique de la plage du Truc Vert Gironde sur une p riode d cennale Communication accept e a XI mes Journ es Nationales Genie C tier Genie Civil des Sables d Olonne 2010 Poumad re M Bohn Bertoldo R Balouin Y Idier D Mallet C Robin M Ruz M H Oliveros C 2010 Gouvernance des risques climatiques et vuln rabilit du littoral m thodologie du sc nario de l atelier de parties prenantes et des repr sentations sociales Journ es impact du changement climatique sur les risque c tiers 15 16 nov 2010 Orl ans Vinchon C Idier D Balouin Y Capo S Castelle B Chateauminois E Certain R Crillon J Fattal P Hequette A Maanan M Mallet C Maspataud A Oliveros C Parisot J P Robin M Ruz M Thiebot J 2008 Projet VULSACO Vuln rabilit de plages sableuses face au changement climatique et aux pressions anthropiques Module 1 Caract risation des sites Rapport final BRGM RP 56618 FR 114 p 48 fig 16 tabl 7 ann 5 LA VULNERABILITE AUX CHANGEMENTS CLIMATIQUES AVEC UNE MODELISATION 2DH SUR QUATRE PLAGES FRANCAISES Philippe Larroud LEGI BP 53 38041 Grenoble France larroude hmg inpg fr Abstract First
22. a n induira pas les m mes impacts partout 2 L exposition aux risques naturels en particulier lies a la mer Cette susceptibilit du territoire tre affect va parall lement d pendre une chelle moins fine du contexte r gional dans lequel se localise l espace consid r Ce contexte va en effet jouer sur le s type s d al as qui vont potentiellement affecter le territoire On sait par exemple pour tre caricatural ici que les regions polaires ne vont pas tre soumises a des cyclones de m me que les tremblements de terre vont survenir dans des zones sp cifiques Il convient cependant de tenir compte galement d al as naturels qui ne vont pas d pendre de zones g ographiques particuli res C est le cas des tsunamis par exemple qui prennent source dans des regions activit sismique mais qui vont avoir des effets bien au del de celles c1 Cela appuie l id e que diff rentes chelles spatiales doivent tre consid r es en m me temps 3 La sensibilit des cosyst mes et des ressources naturelles Les les coralliennes par exemple pr sentent des cosyst mes particuli rement sensibles aux variations des caract ristiques oc aniques temp rature et turbidit de l eau notamment Elles disposent par ailleurs de ressources limit es lentilles d eau minces surfaces merg es restreintes etc l inverse de vastes plaines littorales adoss es des espaces continentaux pourront par
23. ampleur depuis les ann es 1980 que ce soit en sciences de l ing nieur en sciences naturelles ou en sciences humaines et sociales Dauphin 2001 Dubois Maury 2001 Morel et al 2006 L approche des risques naturels par l tude des dommages permet d appr hender l ampleur d un v nement en int grant la fois les caract ristiques de l al a des enjeux de la sensibilit des populations et de l organisation de la soci t d clarations et indemnisation des dommages Les dommages et leur analyse sont aussi naturellement le domaine des assureurs de par leur vocation selon certaines r gles couvrir une partie des d g ts provoqu s par les catastrophes naturelles Cependant les travaux des assureurs se basent sur des corr lations statistiques entre vitesse du vent et co t des dommages Bresch et al 2000 Or les processus et la typologie des 189 dommages caus s par les vagues de temp tes chocs et rosion en fa ade maritime submersion marine transport de d bris sont diff rents de ceux caus s par le vent Les dommages et les co ts caus s par l tat de la mer sur la zone c ti re n cessitent donc d tre discrimin s de ceux cr s directement par le vent La d marche d j utilis e dans le cadre d autres risques naturels s ismes mouvements de terrain tsunamis qui consiste quantifier la probabilit d atteindre ou de d passer un certain niveau de dommages pour une typologie donn e
24. analyse ERA 40 du Centre Europ en de Pr vision M t orologique Moyen Terme CEPMMT ou ECMWF avec une r solution spatiale de 0 5 et un pas de temps de 6 h Les mod les de la base ANEMOC ont t calibr s et valid s par comparaison avec les mesures de houlographes de la base de donn e CANDHIS du CETMEF Benoit et al 2008 Une partie des r sultats obtenus pendant ce projet est disponible sur le site Internet ANEMOC http anemoc cetmef developpement durable gouv fr anemoc 1 2 Objectifs de la pr sente tude La base ANEMOC a permis d am liorer les connaissances sur la climatologie actuelle des tats de mer sur la base de simulations r trospectives d une p riode de temps r cente et en utilisant des donn es de for ages issues d une r analyse m t orologique La simulation num rique peut aussi tre utilis e en mode prospectif dans le but d tudier les effets potentiels du changement climatique sur la climatologie des tats de mer Dans ce cas on force le mod le d tats de mer non plus par des donn es issues de r analyses m t orologiques mais par des donn es issues de mod les climatiques Le travail pr sent ici a consist utiliser les champs de vents issus de simulations climatiques r alis es au Max Planck Institut MPI Allemagne pour forcer le mod le de calcul ayant servi a la construction de la base ANEMOC afin d examiner les impacts du changement climatique sur l volution de la climatolog
25. dimentaire en cours Anthony et al 2004 Concernant la Mangrove en Guyane on commence peine comprendre les m canismes qui font que cet cosyst me se p rennise naturellement dans un contexte rosif intense et r p t Proisy et al 2009 Enfin la question des effets du changement climatique dans cette r gion n a t que tr s peu abord e La mod lisation climatique en cours de r alisation par M t o France indiquerait un changement des r gimes de pluies saison humide plus courte pluviom trie diminu e annuellement mais avec des pisodes de pluies plus intenses Cela ne resterait pas sans cons quences sur les r gimes de d bit des fleuves et sur la dynamique du littoral le trait de c te la r silience des cosyst mes littoraux la biodiversit et les ressources halieutiques Vendeville et al 2006 Enfin la p che dans la zone c ti re fournit le march local guyanais et un fort potentiel de d veloppement existe Blanchard et al 2004 Pour une gestion c ti re efficace rentable et durable 1l faut donc int grer un ensemble de connaissances des processus physiques et cologiques Il est urgent de disposer de m thodes reproductibles permettant de suivre l volution des caract ristiques des mangroves et vasi res en particulier Infolittoral 1 s appuiera sur la station de r ception SEAS localis e en Guyane et capable d acquerir des images dans toute la zone Cara bes L ancrage dans leurs conte
26. du lido de Sete 18 et de la Tresson Noirmoutier 60 entre les mois de Novembre 2009 et Mai 2010 Ils avaient comme objectif e a construction d un sc nario socio conomique pour chaque site en 2030 e L implication personnelle des PP dans le projet et cons quemment de faciliter leur participation l tape suivante du projet l atelier e D enrichir les contenus d battus lors des ateliers partir d une r flexion ant rieure Ainsi l atelier serait une confrontation des points de vue d j d velopp s plut t que la construction initiale d un point de vue 2 3 Questionnaire Le questionnaire sur les repr sentations sociales du changement climatique tait envoy par courriel aux participants suite l entretien Ce questionnaire comprenait les instruments suivants e Contenus de la repr sentation sociale Evoc Les participants devaient crire les cinq mots ou expressions qui leur venaient l esprit lors qu ils pensaient au _changement climatique CC Leurs r ponses taient class es par le logiciel Evoc 2000 Scano et al 2002 pour identifier les l ments les plus prototypiques du CC e Structure de la repr sentation sociale Similitude Douze caract ristiques du CC sont propos es et les participants devaient les r partir en 4 groupes de 3 l ments en fonction de la proximit avec leur propre id e du CC Cette d marche a permis la composition de blocs de similitude plus ou moins proches en sen
27. e Herv Franquart Anne Peggy Hellequin Yann Krien Sophie Lecacheux Gon ri Le Cozannet Fabien Marche Vincent Mazeiraud Fabien Nathan Rodrigo Pedreros Blanche Poisson Emmanuel Romieu et B n dicte Rulleau Evaluation conomique des dommages li s a l l vation du niveau de la mer d marche g n rale et application la r gion Languedoc Roussillon St aus 107 C cile H rivaux Laure Maton Anne Laurence Agenais H l ne Rey Valette Emmanuelle Berthelier et Charlotte Vinchon La perception de risque une composante cl de la vuln rabilit globale des zones c ti res la submersion marine Application au littoral languedocien occcnnnnnnnncncnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnninininininininininos 113 B n dicte Rulleau Catherine Meur Ferec Herv Flanquart et Anne Peggy Theme 4 Transfert de la recherche vers l appui aux politiques publiques 117 Quelles r ponses des politiques publiques face un risque de long terme 7 119 H l ne Rey Valette Laure Kuhfuss Yann Balouin et C cile H rivaux Gouvernance des risques climatiques et vuln rabilit du littoral m thodologie du sc nario de l atelier de parties prenantes et des repr sentations soclalesS cccccccccccnnncnnncnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnininons 25 Marc Poumadere et Raquel Bohn Bertoldo ANCORIM Atlantic Network for COastal RIsks Management R seau atlantique pour une meilleure gestion et pr vention des r
28. et SARRAZIN Jean Luc dir Le sel de la baie Histoire arch ologie ethnologie des sels atlantiques PUR Rennes 2006 41 1p SUIRE Yannis Le Marais poitevin une cohistoire du XVI si cle l aube du XX si cle Centre vend en de recherches historiques 2006 535 p 89 intensive sur les plateaux qui l encadrent ce paysage se voit galement vide de sa ressource par les c r aliers qui ont mis en valeur les marais dess ch s en aval En amont et en aval chacun utilise l hydraulique son avantage au d triment du marais mouill dont les activit s de loisir souffrent de l tiage prolong et forc que connait chaque t la Venise verte De plus la d prise rurale a entra n le passage d une conomie d levage et de jardinage vers une production de bois pour l industrie peupliers particuli rement gourmande en eau Le tableau ne serait pas complet sans l vocation des ass chements littoraux intervenus au XIX si cle sur le littoral de la Vend e et de la Charente Maritime Ils ont donn naissance des polders tourn s vers l exportation de vin de pommes de terre de fruits avant que le tourisme baln aire ne s en empare apr s 1960 Enfin les les et presqu iles charentaises d tiennent un certain nombre de marais doux d pressions jadis envahies par le flux et le reflux mais coup s de l oc an par cordons dunaires aux temps historiques Id alement situ s port e
29. faillance des protections ces superficies pourraient par contre repr senter le triple des superficies sans ENM et atteindre 390 km Selon l option d adaptation retenue entre 92 000 et 195 000 personnes pourraient tre expos es ce type de temp te soit de deux cinq fois plus que pour une temp te identique sans ENM Les dommages provoqu s par ce type de temp te hivernale peuvent tre nombreux dommages aux habitations et la population interruption d activit s conomiques dommages aux v hicules aux routes et infrastructures de communication dommages aux ouvrages de protection dommages aux biens historiques et culturels dommages aux terres agricoles dommages aux biens environnementaux tous ces dommages pouvant impacter de mani re indirecte diff rents secteurs de l conomie L exemple des dommages aux terres agricoles est 1c1 retenu comme illustration Dommages pour l agriculture La d marche d estimation des dommages aux terres agricoles en cas de temp te centennale en 2100 a consist d velopper un mod le int grant des fonctions de dommages par type de culture de texture de sol de p riode d occurrence et de niveau d intensit de l al a Agenais 2010 Coupl un syst me d information g ographique le mod le permet d valuer trois types de dommages la perte de rendement ou la destruction des cultures la remise en tat des terres et la d t rioration de l quipement La d marche a
30. ferlement de vagues p riodiques sur une plage de pente fixe exp riences de Cox 1995 Les zones d termin es par des traits verticaux correspondent aux zones o le passage d un syst me d quations l autre est r alis un instant donn permettant le d ferlement puis la propagation des vagues d ferl es On peut galement voir sur cette figure que la forme typique des vagues en zone de surf dite en dent de scie est correctement reproduite L ancienne version de SURF WB ne permettait que de simuler l hydrodynamique en zones de surf et de jet de rive c est dire pour X gt 13m sur cette figure Notre nouveau mod le permet de commencer la simulation plus au large Il peut pr dire la propagation de la vague sur le plateau continental l augmentation de son amplitude en zone de lev e et enfin son d ferlement Figure 2 Vagues p riodiques se propageant et d ferlant sur un plage de pente constante Les traits verticaux d terminent des zones o la propagation de la vague est gouvern e par les equations de SV un instant donn Ce mod le a t intensivement valid en 1D en utilisant solutions analytiques et exp riences en laboratoire Bonneton et al 2010 Chazel et al 2010 Tissier et al 2010 et a donn des r sultats tr s satisfaisants En particulier 1l a t test en utilisant les donn es de laboratoire de Synolakis 1987 concernant le d ferlement et run up d une onde solitaire sur un
31. guli rement et en connaissance des interactions qui existent entre les diff rentes composantes de l environnement littoral Il s adresse aux gestionnaires et d cideurs impliqu s dans la modification ou la gestion de l environnement littoral afin de leur fournir les outils efficaces d aide la d cision 1 Objectifs L objectif premier d Infolittoral 1 est de d finir des produits standards issus de l imagerie satellitaire en compl ment des moyens traditionnels mesures in situ Ces produits pourront tre utilis s par 1 Les scientifiques pour leurs activit s de recherche 2 Les bureaux d tudes mandat s par les d cideurs 3 Les d cideurs eux m mes dans le cas de produits satellitaires autonomes par exemple dans le domaine de la s curit Le consortium Infolittoral 1 va s attacher d finir des produits images les plus adapt s aux strategies de suivi multi temporel des zones naturelles mais galement de l occupation des 199 sols a l chelle saisonni re Le but tant en grande partie de d finir les param tres biologiques biomasse esp ce couvert v g tal de zones dont l volution lente ou rapide a un impact sur l quilibre et la qualit de l cosyst me dans son ensemble Un objectif secondaire concerne la sp cification d un syst me d information pour la gestion int gr e des zones c ti res 2 Les sites d tudes Dans un premier temps deux chantiers pilotes ont t reten
32. importants d lais On retrouve pour partie la m me typologie chez Agrawala et Fankhauser 2008 autour de trois facteurs le temps anticipation r action l chelle local regional l impulsion autonome ou planifi e et le type d acteurs individu ou collectivit priv ou public L analyse des strat gies nationales d adaptation mises en uvre en Europe Biesbrock et al 2010 montre l importance strat gique de l information scientifique des sensibilit s diff rentes s cheresse en Europe du Sud et inondation pour le nord et des options diff renti es Certains pays se focalisent sur les secteurs les plus vuln rables tandis que d autres ont des approches globales et que seuls certains pays du Nord et du centre de l Europe ont int gr les b n fices du changement climatique Pays Bas UK Suede Finlande Danemark Allemagne Lettonie Cependant la plupart des Strategies Nationales d Adaptation ne d finissent pas clairement les chelles locales et r gionales ni la r partition des r les entre secteurs Alors que seulement quelques pays ont r ellement mis en uvre des strat gies de communication tous les pays soulignent l importance de l information et le besoin d indicateurs pour lesquels l Agence Europ enne de l Environnement propose de commencer par quantifier les changements n cessaires De nombreux travaux mettent l accent sur l importance de l anticipation et le r le du secteur public dans ce domaine no
33. le CNRM CERFACS d nomm e CNRM CMS5 a fait l objet de nombreuse am lioration par rapport celle du 4 rapport Figure 1 De nombreux progr s en termes de r solution d am lioration des diff rents composants notamment atmosph rique et de diagnostiques ont t int gr s En ce qui concerne le niveau de la mer qui devient une variable pronostique du mod le une attention particuli re a t port e sur la fermeture du bilan d eau douce afin de le conserver Le calcul des diff rentes contributions au niveau de la mer est effectu de mani re rigoureuse Les exp riences d cennales n cessitent une tape interm diaire dite d initialisation qui consiste contraindre explicitement le mod le coupl par les observations oc aniques de temp rature et de salinit afin d avoir des conditions initiales les plus r alistes possibles La figure 2 montre comment le niveau de la mer qui est ind pendant est reproduit par cet exercice d initialisation L int r t de ces exp riences pour l tude du niveau de la mer sera outre de fournir une estimation plus pr cise pour les d cennies venir de permettre une meilleure estimation de la signature du changement climatique en la d convoluant de la variabilit d cennale et donc une meilleure interpr tation des projections en fin de si cle ainsi que de leur dispersion Ce mod le est actuellement utilis pour effectuer les deux types d exp riences Les exp r
34. lisation 3D des s diments marins Th se G osciences Institut National de Lorraine 150p Turner II B L R E Kasperson P A Matson J J McCarthy R W Corell L Christiensen N Eckley J X Kasperson A LuerseE M L Martello C Polsky Pulsipher A amp A Schiller 2003 A framework for vulnerability analysis in sustainability science Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America 100 14 8075 8079 Le Nindre Y M G Bod r J L Izac E Putot J Levasseur 2006 Etude pour le maintien de l quilibre bios dimentaire des estrans de la c te sud du Bassin d Arcachon Rapport BRGM RP 54814 FR 129p 4 annexes 207 ANNEXE 209 Journ es Impacts du Changement Climatique sur les Risques C tiers Sbrgm 15 et 16 novembre 2010 au BRGM Orl ans La Source NR Programme 15 novembre 2010 IAN CACHE DES PARTICIPANTS ts Len tre Nicole Chef d unite Risques C tiers BRGM Ma E mn 9 50 40 40 Becker M lanie et al LEGOS CNES 10 10 10 30 Hogel Pislippe et Salas y CERFACS Melia David 10 30 10 50 10 50 11 20 Tib ri Wadier Anne Laure Morellato David et al CETMEF 11 20 11 40 Charles Elodie et al 11 40 12 00 Balouin Yann et al BRGM 12 00 12 20 Le Cozannet Goneri et al BRGM 12 20 12 40 12 40 14 10 14 10 14 30 Dubois Alexandre et al idier Deborah et al Univ Bretagne Sud 14 30 14 50 Larroud Philippe LEGI Grenoble
35. matique entre un fort niveau de coh sion soci tale et une faible vuln rabilit du territoire car des effets de seuil peuvent jouer Une forte cohesion communautaire peut par exemple amener une communaut s enfermer dans une approche autocentr e de la gestion des perturbations Or l exp rience d autres et quelques fois leur aide peuvent tre utiles pour sortir de ou viter la crise 6 La diversification des activit s conomiques et de subsistance Ici l hypoth se sous jacente est la suivante un territoire construit sur le mod le de la monoactivit aura d autant plus de mal se remettre d une crise ayant lourdement affect ce secteur dominant qu il n existe pas d autres secteurs conomiques ou d autres activit s susceptibles de jouer un r le compensatoire en termes de revenus nationaux et locaux d approvisionnement en nourriture de disponibilit d emplois de moyens de production 7 L organisation politique et institutionnelle Ce septi me facteur d influence renvoie aux m canismes qui r gissent le fonctionnement du territoire et qui expliquent que les diverses circonscriptions qui le composent portions de c tes arri re pays zones urbaines communes r gions sont plus ou moins reli es les unes aux autres Plus un micro territoire fera face seul une catastrophe naturelle plus les cons quences de celle ci risquent de durer dans le temps faute de ressources ext rieures venues en renfort
36. ment Nous avons besoin d une methode permettant de localiser les fronts chaque instant ainsi que d un crit re permettant de d cider quand initier le d ferlement pour un front donn Afin de localiser et caract riser les fronts de vagues chaque pas de temps nous estimons la dissipation d nergie correspondant la premi re tape SV Cette dissipation est proche de zero dans les parties r gulieres de la vague et forme un pic quand des chocs se d veloppent voir Figure 1 On peut alors facilement rep rer les fronts de vague chaque pas de temps et sauter l tape dispersive pour un front donn quand la vague est pr te a d ferler De plus apr s int gration sur le front et normalisation la dissipation permet de d terminer de mani re simple s un front donn est d ferl ou non En effet la dissipation normalis e est proche de 1 quand le front est totalement d ferl et proche de z ro sinon L tude de la dissipation est ensuite combin e avec un crit re base sur la pente du front de la vague pour d terminer quand initier et terminer le d ferlement crit re initialement introduit par Schaffer et al 1993 t 2 0s 1 5 40 E 3 20 0 5 T 0 2 4 B x m x m Figure 1 Deferlement d un vague sur fond plat A gauche la surface libre a droite la dissipation d energie Di a t 2 0s Applications Notre m thode est illustr e Figure 2 Dans cet exemple on consid re la propagation et le d
37. risation R f rences bibliographiques Anselme B P Durand L Goeldner Gianella F Bertrand 2008 Impacts de l l vation du niveau marin sur l volution future d un marais maritime endigu le domaine de Graveyron bassin d Arcachon France VertigO la revue des sciences en environnement 8 1 1 9 Arnaud Fassetta G Bertrand F Costa S Davidson R 2006 The western lagoon marshes of the Ria Formosa Southern Portugal sediment vegetation dynamics long term to short term changes and perspective Continental Shelf Research 26 363 384 Aubie S B Daubet J Favennec C Mallet J Mugica 2010 Compte rendu des observations relatives aux impacts de la temp te Xynthia sur le littoral aquitain Rapport final BRGM RP 58511 FR 40 p 51 fig Bonnot Courtois amp J E Levasseur 2002 Mesures in situ de la s dimentation au front des schorres aux abords du Mont Saint Michel Journ es Nationales G nie Civil G nie C tier Anglet France 15 17 Mai 2002 Goeldner Gianella L 2007 D pold riser en Eruope occidentale Annales de G ographie n 656 339 360 Jervey M T 1988 Quantitative geological modeling of siliclastic rock sequences and their seismic expression In Wilgus C K Hastings B S Kendal C G St C et al Eds 1988 Sea Level Changes An Integreted approach SEPM Special Publication 47 69 Kedziersky P 2007 Int gration de connaissances s dimentologiques et stratigraphiques dans la mod
38. tangs situ es sous les niveaux centennaux sous les niveaux centennaux lm et sous les niveaux centennaux Im 3 2 Arr t s de reconnaissance de l tat de catastrophe naturelle li s a la mer La base de donn es GASPAR Gestion Assist e des Proc dures Administratives relatives aux Risques naturels et technologiques recense par r gion les arr t s inter minist riels pris lors d v nements exceptionnels reconnus comme catastrophes naturelles Ces arr t s constituent un indicateur d exposition d une commune un risque qui peut tre littoral L exploitation de cette base de donn es a permis d valuer et de cartographier le nombre d arr t s par commune li s l action de la mer Pour cela un premier travail sur la terminologie des risques inscrits dans la base a t r alis afin d identifier les al as qui sont li s la mer chocs m caniques li s l action des vagues d exclure les al as non littoraux avalanches s ismes et de conserver ceux qui peuvent tre li s l action de la mer temp te inondations Seuls les arr t s concernant les communes situ es dans les zones basses ont ensuite t retenus x A oa e Lara CHE Ends Techniques Mio iene mm El Ruvieg Bi Etabli par CETE M diterran e DREC Service Hydraulique Vuln rabilit du territoire national aux risques littoraux Date de mise jour le 05 03 2009 Nombre d arr t s de catastrophes naturelles li s
39. volontaire des infrastructures dures de protection digues par exemple pour permettre la r implantation de zones humides et faciliter le fonctionnement naturel du trait de c te Ce type de politique de retrait des enjeux anthropiques permet en outre d viter la perte d cosyst mes coinc s entre l avanc e du niveau de la mer et les infrastructures coastal squeeze Les politiques de retrait peuvent intervenir de diff rentes fa ons par la d finition de zonages restreignant le d veloppement a une distance minimale de la c te par le rolling easement o les enjeux sont maintenus court terme sans mesures de protection et deviennent progressivement la propri t de l Etat car localis s sur le Domaine Public Maritime sans indemnisation et enfin par l arr t des subventions ou des assurances qui r duit la valeur des biens et l attractivit des territoires 3 Quelles perspectives en Languedoc Roussillon Le plan climat du Languedoc Roussillon a pour ambition de maintenir l attractivit du territoire en tenant compte des risques naturels Plusieurs mesures sont directement li es au risque de submersion marine dont une intitul e anticiper et adapter a l volution du trait de c te qui vise poursuivre et tendre les op rations de lutte contre l rosion c ti re en s adaptant a des risques plus frequents Elle se d cline en plusieurs sous mesures am lioration des connaissances pr vention et sensibilisation r
40. 00 00 12 00 00 00 12 00 00 00 12 00 00 00 12 00 00 00 lt Mar e pr dite SHOM Mar e mesur e 5min PAD Mar e mesur e 1h SONEL Surcote mesur e 5min PAD 3 Impossiblit d vacuer basse mer les eaux int rieures pendant 24h Figure 2 Conditions m t o marines enregistr es Dunkerque et impacts recens s lors de la temp te des 8 9 novembre 2007 Risques potentiels Dans l hypoth se o la surcote record de 2 40 m enregistr e lors de la temp te de novembre 2007 se produirait pleine mer dans les m mes conditions de mar e marnage de moyennes vives eaux 4 66 m Cote Marine pr dite 5 76 m CM potentiellement atteinte 8 15 m et toujours sous l influence de forts vents frontaux NW N plusieurs secteurs urbains pourraient tre inond s en particulier de nouvelles zones r sidentielles b ties faible altitude CM 7 49 7 79 m en bordure m me du port Est de Dunkerque S1 cette m me surcote se produisait pleine mer lors d une grande mar e marnage de grandes vives eaux 5 67 m 165 CM predite 6 34 m CM potentiellement atteinte 8 74m comme cela aurait pu se produire 15 jours plus t t ou plus tard les zones potentiellement inond es pourraient tre plus tendues et en cas de saturation des canaux d vacuation ou de br che plusieurs secteurs de la ville de Dunkerque sont suffisamment bas pour se trouver de nouveau inond s comme cela a eu lieu e
41. Benoit et Anne Laure Tiberi Wadier Tendances et variabilit des caract ristiques des vagues dans le Golfe de Gascogne de 1958 2001 Elodie Charles D borah Idier J r me Thi bot Gon ri Le Cozannet Rodrigo Pedreros Fabrice Ardhuin et Serge Planton Impacts du changement climatique sur les v nements de temp te affectant les littoraux europ ens POE NOR a EET 29 Yann Balouin Oscar Ferreira Paolo Ciavola et le groupe MICORE Le projet CECILE Changement Environnementaux C tiers Impacts de I El vation du niveau de la Gon ri Le Cozannet Anny Cazenave David Salas y M lia Guy W ppelmann Vincent Donato Patrice Walker et Philippe Rogel Hydrodynamisme d une plage de baie m sotidale en conditions modales et en conditions de plus forte agitation temp te Xynthia Anse de Suscinio Bretagne Sud 39 Alexandre Dubois Mouncef Sedrati et David Menier Theme 2 Impacts sur les al as 45 VULSACO Vuln rabilit des syst mes c tiers sableux face aux changements climatiques et aux pressions anthropiques m thodes outils r sultats et enseignements 47 D borah Idier Yann Balouin Raquel Bohn Bertoldo Fr d ric Bouchette Faiza Boulahya Olivier Brivois Daniel Calvete Sylvain Capo Bruno Castelle Raphael Certain Elodie Charles Eric Chateauminois Etienne Delvall e Albert Falques Pau
42. Gardel Fran ois Fromard Jean Marie Froidefond Virginie Lafon Christophe Proisy Romain Walcker Franck Mercier Olivier Pronier et Aur lie Dehouck La vuln rabilit du littoral du bassin d Arcachon la submersion marine le programme BARCASUB ersten sten Sees een ns en ride le 203 Frederic Bertrand et Lydie Goeldner Gianella THEME 1 Modifications des forcages VARIATIONS REGIONALES DU NIVEAU DE LA MER RECONSTRUITES SUR LES 5 DERNIERES DECENNIES Melanie Becker Benoit Meyssignac William Llovel Anny Cazenave Philippe Rogel et Guy Woppelmann 1 LEGOS CNRS Toulouse melanie becker legos obs mip fr 2 LEGOS CNES Toulouse benoit meyssignac legos obs mip fr 3 LEGOS CNES Toulouse william llovel legos obs mip fr 4 LEGOS CNRS Toulouse anny cazenave legos obs mip fr 5 CERFACS Toulouse Philippe Rogel cerfacs fr 6 LIENSS CNRS Universit de la Rochelle gwoppelm univ Ir fr Introduction L l vation du niveau de la mer est une des principales cons quences du r chauffement climatique qui menace de nombreuses r gions c ti res basses et de petites les tr s peupl es Dans ces r gions l l vation du niveau de la mer est amplifi par des contraintes dues des ph nom nes naturels par exemple l affaissement du sol dans les zones deltaiques induit par la charge s dimentaire les mouvements verticaux du sol dus la tectonique au volcanisme et au rebond post glaciaire etc ou et aux ac
43. La valeur de 40 correspond l incidence maximale au niveau de la barre externe Cette valeur a t calcul e en utilisant la relation de dispersion Le mod le utilis dans cette etude est le code MORFOSS Garnier et al 2006 2010 C est un mod le non lin aire 2DH Le systeme d quations moyenn es sur la verticale contient une quation de conservation de la masse 1 une quation de conservation de la quantit de mouvement 2 et une quation de conservation du s diment 3 La propagation des vagues est simul e en utilisant une quation de dissipation de l nergie des vagues et la loi de Snell Le flux de s diment horizontal est calcul avec la formule de Soulsby and Van Rijn 4 La variable a est calcul e avec l quation 5 Soulsby 1997 Ov OV O l 0 Se 1 ED 0 2 EV a er ire pees l j i j Oz l q sf l Ot l p Ox q a M A 0 018 21 u 0 018 2 oy asdf ea ee gt D D a 0 sinon ou D est la profondeur D z z t est le temps v d signe la vitesse du courant moyenn e sur la verticale g est la gravit g 9 81 ms p est la masse volumique de l eau p 1024 kg m S et S sont les tensions de radiation et les tensions de Reynolds 7 est le frottement sur le fond p est la porosite du sediment p 0 4 h est la perturbation du fond g sont les composantes du flux de s diment horizontal y est un coefficient permettant de prendre en compte l effet de pente u est
44. Van Gent M R A Smale A J et Kuiper C 2003 Stability of rock slopes with shallow foreshores Ja Melby ed Proc 4 int coastal structures conf Portland 26 30 August 2003 ASCE Reston pp 100 112 5 Goda Y 2000 Random seas and design of maritime structure PL F Liu ed Advanced Series on Ocean Engineering vol 15 World Scientific Singapore 444 pages 151 POSTERS 153 Mod lisation de type Green Naghdi de la transformation des vagues en zone littorale Application aux risques de submersion dus aux vagues extr mes Marion Tissier Philippe Bonneton Fabien Marche Florent Chazel David Lannes Rodrigo Pedreros l Universit de Bordeaux 1 CNRS UMR 5805 EPOC avenue des Facult s Talence F 33405 France m tissier epoc u bordeaux1 fr p bonneton epoc u bordeaux 1 fr Universit de Montpellier 2 UMR CNRS 5149 Place Eug ne Bataillon 34095 Montpellier France fmarche math univ montp2 fr Universit de Toulouse UPS INSA IMT CNRS UMR 5219 F 31077 Toulouse France florent chazel insa toulouse fr DMA CNRS UMR 8553 Ecole Normale Sup rieure 45 rue d Ulm 75005 Paris France david lannes ens fr gt BRGM 3 avenue Claude Guillemin BP 36009 45060 Orl ans Cedex 2 France r pedreros brem fr Abstract Les changements globaux venir d origines anthropique et climatique vont entra ner une nette augmentation des risques c tiers et rendent donc primordial le d veloppement d outils e
45. We at DO F N Divers Zones de submersion en 2100 100cm d ENM avec MNT IGN retravaill BE Permanente MA R currente Exceptionnelle Zones ind termin es l chelle r gionale lagunes EI Figure 6 Carte des zones de submersion en 2100 avec une ENM de 1m chelle regionale Conclusion et perspectives Les r sultats obtenus a l chelle r gionale donnent une premi re approximation des zones potentiellement concern es par la submersion dans un contexte de changement climatique et peuvent tre exploit s pour l valuation globale des dommages L approche locale donnera des r sultats plus pr cis sur quelques secteurs et permettra d valuer les incertitudes de l chelle r gionale li es la m thodologie et la pr cision des donn es utilis es Bibliographie Rahmstorf S A 2007 Semi empirical approach to projecting future sea level rise Science Vol 215 pp 368 369 D qu et al 2003 IMFREX Impact des changements anthropiques sur la fr quence des ph nom nes extr mes de vent de temp rature et de pr cipitations Rapport final Stockdon H F Holman R A How P A Sallenger A H Jr 2006 Empirical parameterization of setup swash and run up Coastal Engineering 53 p 573 588 Observation vid o continue du littoral multi chelles et multi processus exemple de la c te aquitaine Rafael Almar Nadia Senechal Philippe Bonneton et Jean Paul Parisot
46. a t utilis avec un niveau marin stationnaire correspondant au niveau moyen de la mar e et sans prise en compte des courants de mar e ou oc aniques 2 2 Les champs de vent utilis s comme donn es de for age Pour cette tude nous avons utilis les champs de vents a 10 m obtenus par le MPI avec le mod le climatologique couple ECHAMS MPIOM sur la p riode de 1960 2100 Ces champs de vent ont une r solution spatiale de 1 8 et sont disponibles toutes les 6 h it La simulation dite C20 sur la p riode 1960 2000 1004 A sation B1 stabilisation Stabilisation 2000 vise mod liser globalement les ph nom nes i e la so mustorique chronique temporelle des vents simul e ne correspond pas exactement la chronique r ellement observ e 700 Pour la p riode de 2001 2100 trois sc narios sont 9 simul s rep r s par Bl AlB et A2 Ces sc narios correspondent trois volutions possibles du taux de CO2 dans l atmosph re au cours du XXI me si cle cf figure 1 400 300 1900 1950 2000 2050 2100 2150 2200 Figure 1 Evolution de la concentration en CO2 dans l atmosph re pour les differents sc narios de changement climatique 2 3 Calage effectu sur la p riode 1979 2000 Les hauteurs de vague issues de la simulation C20 ont t compar es a celles de la base ANEMOC sur la p riode 1979 2000 Un calage statistique des vents a t r alis une augm
47. ann noo 750 21000 Site 3 Noirmoutier point 4 4 Site 4 Dunkirk Depth m Depth m Cross Shore distance m Cross Shore distance m r t t t t non 2000 1000 000 sooo sooo non n 250 non nn 2000 12950 Figure 3 Profils cross shore des quatre sites utilis s pour cette tude avec la situation des points utilis s pour les calculs des tailles de grain maximales La tendance g n rale est l augmentation de la taille maximale m me faiblement sauf en certains points pour certains sc narios Site 1 S te Sc nario de base Surcote Sc Hs 10 Incidence 120 Sc 120 10 Sc 120 0 00583 0 00584 0 00590 0 00580 0 00580 0 00580 0 00580 0 00580 0 00581 0 00581 0 00580 0 00580 Cas 1 Cas 2 Cas3 Cas Table 1 R sultats du diam tre maximal mobilisable m avec la m thode inverse site de S te Surcote Sc Hs 10 Incidence Truc Vert 120 Sc 120 10 Sc 120 AA A AAA eee NA Table 2 R sultats du diam tre maximal mobilisable m avec la m thode inverse site du Truc Vert Site 3 Sc nario de base Surcote Sc Hs 10 Incidence Noirmoutier 120 Se 120 10 Sc 120 0 00585 0 00588 0 00588 0 00588 0 00591 0 00597 0 00596 0 00596 Table 3 R sultats du diam tre maximal mobilisable m avec la m thode inverse site de Noirmoutier Site 4 Sc nario de base Surcote Sc Hs 10 Incidence Dunkerque 120 Sc 120 10 Sc 120 0 00893 0 00
48. appara tre sous l effet du couplage entre les volutions du fond et les gradients longshore de concentration en s diment Les morphologies illustr es sur les Figures 7c et 7d montrent des analogies avec ce type de barres O Ien DEER Figure 7 Morphologies observ es le long de la plage de Duck USA Source van Enckevort et al 2004 Remerciements Les auteurs remercient le projet ANR VMC 2006 VULSACO n ANR 06 VULN 009 R f rences Falqu s A Montoto A Iranzo V 1996 Bed Flow instability of the longshore current Continental Shelf Res 16 15 1927 1964 Falqu s A Coco G Huntley D A 2000 A mechanism for the generation of wave driven rhythmic patterns in the surf zone J Geophys Res 105 C10 24071 24087 Garnier R Calvete D Falqu s A Caballeria M 2006 Generation and non linear evolution of shore oblique transverse bars Journal of Fluid Mechanics 567 327 360 Garnier R Dodd N Falqu s A Calvete D 2009 A mechanism inhibiting rip channel formation for oblique waves Proceedings of Castal Dynamics 2009 Impacts of Human Activities on Dynamic Coastal Processes DOI n 10 1142 9789814282475 0039 1 13 Garnier R Dodd N Falqu s A Calvete D 2010 Mechanisms controlling crescentic bar amplitude J Geophys Res 115 F02007 do1 10 1029 2009JF001407 Soulsby R L 1997 Dynamics of marine sand A manual for practical applications Thomas Telford Publications London 249 p Th
49. at the exception of the vulnerability assessment and the inverse modelling Thus we explore the practicability of these two key points Inverse approach Direct approach 1 Direct approach 2 Hazard level Forcing conditions Vulnerability Intensity Return period lt NM Acceptable Risk level Gravity Risk assesment Return period Vulnerability Inversion i and NM Risk assesment Forcing conditions R cc Figure 11 Principle of inverse and direct approaches CC climate change NM numerical modelling Methods for vulnerability assessment The first step in an inverse method consists in determining the acceptable level of risk This has to be based on a vulnerability study The main idea of the vulnerability step in the inverse method is to identify first the critical asset which can be material and immaterial what is of value for the society second all the related assets or network which could lead to a failure of the asset function Depending on time and space scale several methods have been identified functional analysis Zihri 2004 Analytical Hierarchy Process Mendez Cabrera 2010 stakeholder s perception Poumad re et al 2008 hot spots Van der Veen and Logtmeijer 2005 Community Vulnerability Assessment Tools http www csc noaa gov rvat structural network analysis Gleyze 2002 Among the studied vulnerability methods at a community scale t appears that a
50. basse mer 2 40 m provoquant 1 une rosion dunaire 2 une submersion de la digue de front de mer ainsi 3 qu un blocage de l vacuation des eaux int rieures pendant 24h Figure 2 Les niveaux d eau maximums enregistr s au mar graphe de Dunkerque sans les vagues ont atteint 6 79 m et 6 83 m CM le 9 novembre La surcote record de 2 40 m sans pr c dent Dunkerque depuis la temp te de 1953 s est heureusement produite mar e basse en conditions de vives eaux moyennes coefficient 76 marnage de 4 67 m De plus le paroxysme de cette temp te a eu lieu 5 heures avant la pleine mer donc avec un d calage de quelques heures peine les cons quences de cet pisode auraient pu tre bien plus s v res Au regard de certains v nements pass s les 31 janvier l f vrier 1953 le 12 janvier 1978 les 19 20 mars 2007 Maspataud 2011 cette temp te aurait pu avoir des cons quences bien plus catastrophiques si elle s tait produite pleine mer et ou lors d une grande mar e Vitesse m s 20 360 s Clich s 9 11 07 1 Erosion plage dune A Maspataud 15 270 5 2 Submersion 10 f 180 5 de la digue de 5 front de mer 5 90 Vitesse du vent Direction du vent 0 1049 Pression atmosph rique hPa 1020 1000 2 5 Altitude du pied de dune Elevation m OP N amp PB UT om 0 Surcote m 711 7 11 8 11 8 11 9 11 9 11 10 11 10 11 11 11 11 11 12 11 00 00 12 00
51. but de projet Des tests ont montr qu avec la m thodologie a l chelle r gionale et la pr cision des donn es topographiques les surfaces submerg es sont inchang es si les donn es CFSR sont utilis es Les vagues calcul es atteignent 8m de hauteur au moment du pic de temp te cf Figure 5 Le set up correspondant ee d termin avec les formules de Stockdon 2006 reste assez faible et s chelonne de 10cm a 20 cm sur la r gion Quant au niveau d eau mar e surcote il varie de 40 cm pr s de la fronti re espagnole a 1 5m dans des baies plus enclav es cf Figure 5 Cartographie de la submersion La Figure 6 pr sente comme exemple les r sultats obtenus pour 2100 avec Im d ENM pour les trois types de submersion au niveau de Palavas les Flots On peut voir que l int gralit du lido est concern par au moins un des types de submersion surtout par la submersion exceptionnelle Sur cette carte les incertitudes li es aux donn es topo bathym triques notamment n ont pas encore t valu es A cette chelle de repr sentation on remarque de nombreuses incoh rences dans les surfaces submerg es dues la r solution et la pr cision du MNT utilis ex canal et port de Palavas les Flots gt A Te a L y Pets gt D us FE whe Fe A a gt 4 e P E gt LI n 468 Pr Th gt te EA TT ae EU EE F2 O da lt IS ARE T a A 72 2 it 4 27 4 EA
52. chaque TT a 0 JENGement Saisonnier Amnucl Tableau 3 Importance relative par rapport a la variabilit totale des composantes evenementielle saisonniere annuelle de variabilite temporelle de la position de structures morphologiques littorales ligne d eau barre externe et barre externe 0 5 T T T 1 1 14 30 180 365 At d echantillonage jours Figure 4 Incertitude verticale AZ associ e une mesure ponctuelle r alis e fr quence d echantillonnage donn e At calcul e partir du spectre temporel d volution de la ligne d eau et pour une pente de plage constante de 0 03 fr quence fo est calcul e l int grale du signal associ aux fr quences sup rieures fo signal non r solu L incertitude obtenue longueur horizontale est ensuite rectifi e sur la verticale en consid rant une pente de plage caract ristique de 0 03 La Figure 4 montre une augmentation rapide de l incertitude pour les faibles p riodes indiquant clairement que la majorit du signal pr sente une p riode inf rieure au mois pic 14 jours Aussi l incertitude associ e a une observation mensuelle est de 37 cm La courbe n augmente ensuite que faiblement montrant qu une plus grande p riode d chantillonnage n aurait que peu de cons quences sur la description de l volution de la plage Conclusions Dans un contexte d volution du littoral a l chelle climatique nous montrons l int r t des systemes
53. coasts Proc 30th Int Conf on Coastal Eng ICCE 2006 San Diego Californie USA 739 751 Benoit M Lafon F et Goasguen G 2008 Constitution et exploitation d une base de donn es d tats de mer le long des c tes fran aises par simulation num rique sur 23 ans Base ANEMOC en Atlantique Manche Mer du Nord European Journal of Env and Civil Eng Vol 12 1 2 35 50 Morellato D et Benoit M 2009 Construction d une base de donn es d tats de mer le long des c tes fran aises m diterran ennes par simulations retrospectives couvrant la p riode 1979 2008 Actes de la 1 re Conf rence M diterran enne C tiere et Maritime 2 4 d cembre 2009 Hammamet Tunisie URL http www paralia fr cmcm e01 37 pdf 23 Tendances et variabilit des caract ristiques des vagues dans le Golfe de Gascogne de 1958 2001 Elodie Charles Deborah Idier J r me Thi bot Gon ri Le Cozannet Rodrigo Pedreros Fabrice Ardhuin Serge Planton BRGM Service RNSC 3 av C Guillemin BP 6009 45060 Orl ans cedex 2 e charles bregm fr d idier brgm fr thiebot brgm fr g lecozannet brgm fr r pedreros brem fr Centre National de Recherches M t orologiques 42 av G Coriolis 31057 Toulouse cedex 1 serge planton meteo fr 3 Ifremer Centre de Brest 29280 Plouzan fabrice ardhuin ifremer fr Abstract Climate change impact on wave conditions is of many concerns regarding off shore and coastal
54. d bit sp cifique de 3 10 m s m correspondant un niveau d ins curit pour des pi tons situes sur la cr te de la digue Pour des petits nombres d Iribarren et un faible d bit sp cifique q une quation simple d termine l augmentation de la revanche en fonction de la hauteur sp cifique de houle calcul e partir 2 spectre AR y 7 0 33In GAH yy La remontee de la cr te de l ouvrage AD est la somme de l augmentation de la revanche AR et de la remont e du niveau moyen de la mer Ah 4 AD Ah AR Dommages Il s agit ensuite d estimer l augmentation du diam tre AD 59 des blocs n cessaire pour conserver le m me niveau d endommagement de la carapace En consid rant le diam tre des mat riaux du noyau petit par rapport au diam tre des blocs on obtient 5 AD n50 AH S D H n50 S Propagation de la houle au large jusqu au pied de l ouvrage La remont e du niveau moyen de la mer Ah et la variation de la houle au large AH d terminent la variation de la houle significative au pied de l ouvrage AH ou AH avec une approche statistique ou AH g avec une approche spectrale Goda 2000 5 propose une formule pour estimer H7 en faible profondeur A Lo lt 0 2 Lo est la longue d onde 6 y u H min KH T Pih Pma Ho K Ho a 149 K est le coefficient de shoaling Les facteurs fp Pr and Ana sont d finis comme suit 7 0 38 0 29 H bo noza e exp 0m B 9 52exp 2m Bi max 092
55. d placement de la population pourraient atteindre jusqu a 9 millions d euros par an Le dommage total actualis sur la p riode 2010 2100 est estim a 15 millions d euros La perte de terres Selon les perspectives d adaptation consid r es pres de 120 km de terres s ches pourraient tre submerg es de mani re permanente ou r currente La transformation de ces terres en zones submerg es peut tre valu e par la perte du co t d opportunit associ Fankhauser 1994 Cette perte de terre est valu e sur la base de la valeur des terres agricoles consid rant que si les terres urbaines ou industrielles sont laiss es la mer celles ci seront relocalis es ailleurs au d triment de zones agricoles ou naturelles Ces co ts voluent tr s peu jusqu en 2080 inf rieurs 2 millions d euros par an puis augmentent de mani re importante pour atteindre 9 millions d euros par an en 2100 En consid rant un taux d actualisation d croissant la valeur actualis e totale li e la perte d lkm de terres est valu e a 2 5 millions d euros contre 0 4 millions d euros pour une perte d lkm en 2070 Le dommage total actualis li a la perte de terres est ainsi estim 27 millions d euros Dans une perspective de type deni c est dire sans anticipation l valuation des dommages devra tre compl t e par les dommages li s la perte des b timents et infrastructures pr sentes sur ces terres et n ayant
56. d ploiement a eu lieu du 26 f vrier au 5 mars 2010 comprenant le passage de la temp te Xynthia Les trois appareils deux ADCP et un S4 ADW ont t plac s sensiblement aux m mes endroits de l estran mais a des profondeur variables un ADCP houlographe a l ouest un S4 ADW au centre et un ADCP l est proche d un platier rocheux affleurant Les trois appareils ont principalement enregistr les param tres de courants et de houles dans la zone de shoaling Lors des conditions modales les appareils mettent en evidence des courants bidirectionnels de composante longitudinale pr pond rante sur les courants de composante transversale et avec des vitesses faibles de l ordre de 0 10 m s l ouest comme au centre de la baie Cependant l est on observe des courants aux directions al atoires qui refl tent la mise en place d un courant de gyre avec un certain retard d l amortissement de la propagation de l onde de mar e par le platier rocheux Lors de conditions agit es on observe un forcage du vent sur les courants tidaux emp chant ainsi l installation du flot et ou du jusant dans le sens d coulement modal A l est les courants sont comme lors de conditions modales al atoires montrant la forte dominance du courant de gyre La temp te Xynthia a fortement rod le centre de la baie et a mis nu un platier rocheux Des courants al atoires ont donc t mesur s sur ce point L analyse spectrale des houles indi
57. de 7 tudiants de Master 1 d histoire pour l ann e 2010 2011 Les r sultats de ces travaux portant sur Nieul sur mer Charron Aytr Les Boucholeurs Fouras l le d Aix Port des Barques et Ol ron devraient permettre de redonner la parole l habitant et l exp rience de terrain dans un dialogue que l on esp re f cond avec des autorit s acquises l id e du primat de la pr vision scientifique sur l exp rience du risque v ritable patrimoine immat riel des gens des c tes PEDREROS Rodrigo et alii Temp te Xynthia rapport pr liminaire mars 2010 57p 5 GARNIER Emmanuel dir La crise Xynthia l aune de l histoire enseignements et enjeux contemporains d une histoire des submersions La Rochelle 112p op cit p 73 source www wetterznetrale de _9 La prise en compte des effets du changement climatique dans les nouveaux schemas de protection du littoral en Louisiane et au Mississippi Jean Marc Zaninetti Universit d Orl ans UFR LL amp SH 10 rue de Tours BP 46527 45065 Orl ans cedex 2 jean marc zaninetti univ orleans fr Abstract The failure of the Hurricane Protection System during the onset of hurricane Katrina August 29 2005 demonstrated the limits of a coastal protection policy that was solely based on a structural resistance strategy ignoring the changing conditions of the environment In the aftermath of hurricane Katrina the Congress charged the USACE to produce com
58. des plages ces zones humides sont d sormais loties grand coup de remblai sans gard pour les risques n s de l exposition de leur rempart de dune l rosion de la houle d ouest Certes l abri des les charentaises la mer des Pertuis est habituellement pr serv e des col res de l Oc an Les qualit s de cet abri maritime sont connues depuis l Antiquit Cette mer int rieure tait le Portus Santonum des Romains avant de devenir le Havre de Brouage des flottes du sel venues de la Hanse ou de Hollande Aussi la vie s est elle depuis longtemps panouie sur ses rivages entre la baie de l Aiguillon et l estuaire de la Seudre comme sur les c tes sous le vent dominant d ouest des les Charentaises C est dans ce contexte que le r seau urbain s est enracin avant les renforts de la vogue baln aire et de la littoralisation des r sidences p riurbaines Sur les littoraux du Centre Ouest atlantique ces vagues successives d am nagement du littoral salines assechements drainage ont fait na tre des paysages vari s marais mouill s et desseches polders Ils sont devenus plus attractifs mesure que l h liotropisme et la littoralisation se sont empar s des soci t s contemporaines Dans la nuit du 27 au 28 f vrier 2010 c est la que Xynthia a frapp d une mani re dramatique C est que le littoral a d encaisser un triple impact simultan la pleine mer d une classique mar e d
59. du niveau moyen de la mer AR Ah Utilisant le logarithme de la formule de TAW 2002 en faible profondeur nous obtenons le d bit sp cifique avant et apr s changement climatique En soustrayant les deux quations et en faisant l hypoth se de petites variations l quation suivante est trouv e Aq Ro 1 rn 1 1 Ian q Hy 0 33 0 022 45 9 95 2 H H o 0 33 0 0222 15 7575 Re Deux termes ont un impact sur l augmentation du franchissement d abord l augmentation de la hauteur significative de houle l ouvrage et ensuite la remont e du niveau moyen de la mer Dommages En utilisant la formule de Van Gent en tr s faibles profondeurs la variation du niveau de dommages s exprime selon la formule suivante AS AH 2 S d A S Le taux d augmentation du dommage est cinq fois plus important que le taux d augmentation de la hauteur significative Renforcement de l ouvrage pour conserver le m me niveau de performance Nous tudions dans cette section les effets du changement climatique remont e du niveau moyen de la mer et variation de la hauteur de houle au large sur la construction d un nouvel ouvrage ou sur l adaptation de l ancien ouvrage Franchissements L objectif est de d terminer d abord la remont e de la cr te de l ouvrage AD ou l augmentation de la revanche AR n cessaire a la conservation du d bit sp cifique de franchissement d cid initialement par le ma tre d ouvrage par exemple un
60. du Centre Ouest La citadelle de Brouage d sormais situ e a plusieurs kilom tres de la mer qui baignait ses murs au d but du XVII si cle en constitue un vivant t moignage Partout l homme a contribu par ses activit s a hater diriger et prot ger l volution de cet environnement tr s particulier Le paysage de marais n de plusieurs vagues d entreprise d am nagement du littoral est l autre l ment majeur de la construction de l environnement littoral La saline a support l activit pionni re de cette colonisation de la terre sur la mer D s le Moyen ge les abbayes se sont lanc es dans une v ritable course la mer pour mettre la main sur le sel ressource et monnaie d change Devenus marais g ts et d di s l levage extensif reconvertis en marais ostr icoles et m me parfois maintenus l tat de marais salants les prises des marais saintongeais ou de la Baie de Bourgneuf abritent des formes tout fait originales du mode de vie et de travail des populations littorales A peu pr s contemporains des grands am nagements salicoles les ass chements r alis s par l rection de digues de canaux de drainage et de clapets appel s aboiteaux ou varaignes ont donn naissance aux marais agricoles Deux g n rations de ces paysages sont identifiables en Centre Ouest Elles sont r unies dans le Marais Poitevin autour de l opposition marais mouill s marais dess ch Le mar
61. du littoral de l tat de Louisiane dont le schema directeur a t adopt en 2007 CPRA L USACE met des r serves relatives l efficacit de ces diversions et met en garde contre certains effets potentiellement ind sirables C est pourquoi un programme compl mentaire de mod lisation a t d cid pour simuler l volution de la plaine delta que sous l effet de cette multiplication des d rivations du fleuve Dans l attente des r sultats de ces tudes ce param tre n a pas t pris en compte explicitement dans les mod les du LaCPR conduisant ses auteurs alerter le lecteur sur le fait que la prise en compte de 3 seuils d l vation du niveau marin pouvaient surestimer localement l impact de la subsidence 2 M thode d analyse conomique des projets de protection du littoral dans le Mississippi et en Louisiane La strategie dite des lignes de d fense multiples comporte trois composantes essentielles e Des mesures non structurelles de d fense du trait de c te et de restauration des les barri re et des zones humides du littoral e Des protections structurelles sous formes d endiguement de barrages et de portes de crue e Des mesures d am nagement destin es r duire l exposition aux risques en rachetant des propri t s ou en sur levant des b timents L USACE a r alis une analyse co t b n fice des diff rentes options disponibles Si l estimation du co t des investissements ne soul ve
62. en France Aquitaine et M diterran e de 1970 1990 Italie surcotes Pologne augmentation significative pour les vagues et les surcotes et Espagne significative pour le vent Six proxies sur 17 sugg rent une augmentation de la fr quence des temp tes pour 5 r gions c ti res Toutefois 6 autres proxies montrent l absence de tendance et 5 autres indiquent une diminution de fr quence pour 4 autres r gions c ti res Pour l une de ces r gions Espagne Andalousie l une des analyses vents indiquent une augmentation significative alors qu une autre vagues indique une diminution plus en coh rence avec la r gion voisine au Portugal Conclusions L utilisation de 58 analyse pour 12 r gions c ti res en incluant des donn es mesur es et simul es et les indicateurs de temp tes les plus importants vagues vents surcotes devraient permettre de donn es des valeurs indicatrices de l volution des temp tes marines en Europe Toutefois les r sultats obtenus dans cette tude bas s sur les donn es disponibles et les 12 r gions analys es d montrent qu aucune tendance d volution g n rale sur les temp tes ne peut tre d finie en Europe Pour quelques r gions c ti res des tendances sp cifiques peuvent tre point es Bulgarie En g n ral une d croissance des temp tes est observ e bien que non significative France Aquitaine non significative est observ e Pologne En g n ral un
63. es par les partenaires sont les sources de donn es mesur es mod lis es et la longueur des series obtenues de 4 105 ans Etant donn s les objectifs de l tude les s ries inf rieures 30 ans n ont pas t consid r es M me avec ce seuil 1l reste difficile avec 3 d cenmies de s affranchir de cycles long terme les cycles lunaires de 18 ans par exemple et c est la raison pour laquelle les conclusions de l analyse doivent consid r es avec pr cautions en prenant en compte les limites des donn es existantes et disponibles Dans quelques cas sp cifiques des r sultats taient d ors et d j disponibles dans la litt rature Belgique Pologne et une revue critique des ces informations a t tablie Presque toutes les analyses de vents ont t bas es sur des mesures l exception de la Mer Noire o des simulations ont t utilis es En revanche les s ries temporelles de houle exc dant 30 ans sont toutes issues de mod lisations Seule la Belgique la c te ouest du Portugal et la Catalogne disposaient de mesures Les p riodes consid r es pour l analyse des vents sont comprises entre 46 ans Pays Bas a 105 ans Andalousie pour la surcote de 45 ans Pologne 100 ans Pays Bas pour les vagues de 30 ans Belgique 60 ans Bulgarie Pour l Italie l analyse de la houle n a pu tre r alis e que sur 18 ans Diff rences dans les indicateurs utilis s Les r gions c ti res europ enne
64. es requiert une m thodologie diff rente selon l chelle de travail Pour l chelle r gionale le set up est calcul avec des formules semi empiriques Stockdon 2006 puis le niveau total est crois avec le MNT IGN retravaill par le BRGM l aide d un logiciel SIG pour d terminer les zones inond es Pour l chelle locale le calcul de la submersion est effectu avec le code SURFWB du laboratoire EPOC Aucun enregistrement de bou e ni de mar graphe n tant disponible pour la temp te de 1982 l implantation de la mod lisation a t calibr e et valid e avec la temp te de d cembre 1997 S1 les r sultats de hauteur d eau sont tr s comparables avec les deux sources de donn es les vagues sont mieux repr sent es avec les donn es CFSR particuli rement au moment du pic R sultats a l chelle r gionale Simulation de la temp te de novembre 1982 43 6 m m 9 434 8 amp 43 2 2 43 3 428 0 8 0 7 0 6 06 42 6 0 4 0 3 0 2 42 4 0 1 28 3 32 34 36 38 4 42 44 46 Figure 5 R sultats pour la temp te de 1982 avec les donn es NCEP R2 au pic de temp te Gauche Niveau d eau simul avec MARS Droite Hauteur et direction des vagues calcul es avec SWAN pa daa sy wo aN GAGANG o gt N o R a N 42 2 8 3 32 34 36 38 4 42 44 46 48 5 A l chelle r gionale les donn es NCEP R2 ont t utilis es pour la mod lisation car les donn es CFSR n taient pas disponibles en d
65. habitants de la zone Palavas P rols Carnon face aux al as de submersion marine mais aussi et surtout de contribuer forger un outil d aide a la d cision publique qui peut fonctionner dans d autres territoires littoraux Remerciements Cette recherche a t r alis e dans le cadre du projet Marine Inundation hazard exposure modelling and Social Economic and Environmental Vulnerability Assessment in regard to global changes MISEEVA finance par l Agence Nationale de la Recherche dans le cadre du programme Vuln rabilit Milieux Climat VMC Ce projet dans son ensemble est pr sent dans un autre article de ces actes Les auteurs tiennent remercier les membres du projet pour leurs commentaires et suggestions ainsi que les personnes qui ont particip a la collecte de donn es gt En effet 90 des enqu t s n ont pas t inond par la mer dans le logement local concern ces dix derni res ann es THEME 4 Transfert de la recherche vers l appui aux politiques publiques 117 QUELLES REPONSES DES POLITIQUES PUBLIQUES FACE A UN RISQUE DE LONG TERME H l ne Rey Valette Laure Kuhfuss Yann Balouin C cile H rivaux LAMETA Facult d Economie Montpellier BRGM Montpellier helene rey valette univ montp1 fr y balouin brgm fr laure kuhfuss lameta univ montp1 fr c herivaux brem fr Introduction L tude des risques li s au changement climatique rel ve des risques non
66. houles Attaques des vagues la c tel Ruissellement boulement des falaises meubles rocheuses Surfr quentation pi tinement des dunes Risque d inondation he gt NM mer eau douce lt lt ih a L S Tr beurden Echelle 1 25000 f gt 1 GRESARC UNIVERSITE DE CAEN octobre 2004 Fig 1 A G omorphologie c tiere et al a 1 25000 secteur de Lannion a Pleumeur Bodou B Occupation et usage du sol 1 5000 commune de Tr beurden La cartographie d taill e chelle 1 5000 des enjeux sur 15 sites particuli rement sensibles pr sente pour chaque secteur deux cartes distinctes r alis es sur la bande littorale des 200 metres une carte de l occupation du sol Fig 1B pr sentant la physionomie des parcelles cadastrales et une carte de l usage du sol pr cisant la fonction des enjeux Les al as cartographi s correspondent soit l rosion marine dans les secteurs les plus exposes aux houles soit l rosion continentale pour les effondrements des falaises meubles soit encore l rosion anthropique au niveau de la fr quentation des massifs dunaires et de l impact d ouvrages longitudinaux de d fense qui fragilisent les plages La cartographie synth tique des donn es morpho s dimentaires des facteurs dynamiques et des tendances volutives du littoral a permis d identifier les sites les plus sensibles Fig 2 Eboulement de falaise meuble Plougrescant I Trev
67. human activities projet ANR VMC 2007 2010 MISEEVA Marine Inundation hazard exposure modeling and Social Economic and Environmental Vulnerability Assessment in regard to global changes projet ANR VMC 2008 2011 CECILE Changements Environnementaux C tiers Impact de l El vation du niveau de la mer projet ANR CEP 2010 2013 Ces journ es ont r uni pres de 100 participants minist re de l Ecologie de I Energie du D veloppement Durable et de la Mer collectivit s tablissements publics universitaires bureaux d tudes organismes priv s Pour en savoir plus sur les projets du BRGM d di s aux impacts du changement climatique sur les risques c tiers gt http vulsaco brgm fr gt www anr cecile fr Table des mati res Th me 1 Modification des forcages coccccccccnnnnooooooooocccccnnononnnnnnnnnnononononnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnananans 9 Variations r gionales du niveau de la mer reconstruites sur les 5 derni res d cennies 11 M lanie Becker Benoit Meyssignac William Llovel Anny Cazenave Philippe Rogel et Guy Woppelmann Mod lisation du niveau de la mer dans les exp riences d cennales et centennales du mod le couple Bn 2d Et Ge 5 2 1 Gs ee 15 Philippe Rogel et David Salas y Melia Simulations des tats de mer dans l oc an atlantique de 1960 2100 pour trois sc narios de CAO SCC Halle ae ane en one en da en dc aNE 19 David Morelatto Michel
68. inhabitants in the Miami metropolitan area and population is growing It is also a low lying city with most of the population living below an elevation of 10m and is located in a region where tropical cyclones hit frequently The present study is focused on the two contiguous counties of Miami Dade and Broward In this analysis we consider the impact of different storm surges predicted by the computerized model Slosh and investigate sea level rise considering different hurricane parameters storm category and direction wind speed and tide level For each impact we apply a damage function and determine if the considered storm surges potentially lead to definitive asset loss considering both properties and their contents The results show that in absence of protections losses will be very high for large sea level rises reaching up to tens of billions USD In the second part of the analysis we demonstrate how the economic impact changes when protections are built up considering different dikes heights We conclude that to raise flood defences 1s urgently required since the consequences of a storm surge could be enormous Introduction In coastal cities the product of an interaction between climatic socio economic and institutional aspects 1s increasing the risk of big damage losses and it is suitable to reduce future risks through targeted territorial development plans This study proposes the case of the Miami area illustrating a methodology
69. l objet d une validation solide bas e sur 11 bou es c ti res et oc aniques diamants sur la figure 1 Les statistiques obtenues pour les bou es situ es sur la fa ade atlantique fran aise tableau 1 et une profondeur de plus de 20 m sont satisfaisantes avec un biais proche de 0 et un coefficient de d termination lev R gt 0 87 pour les hauteurs de vagues Les champs de vagues obtenus sont d une qualit suffisante pour proc der une analyse de l volution du climat de vagues au cours des derni res d cennies dans le Golfe de Gascogne 0 Profondeur m 1000 2000 3000 4000 5000 6000 P riode Profondeur Bayonne 1989 1992 20 m Biscarrosse 1980 2000 26 m Cap Ferret 2001 2002 54m Gascogne 1998 2002 4500 m Yeu 1992 1998 47m Yeu 2 1998 2000 32m Yeu 3 2000 2002 32m Tableau I Comparaison des vagues simul es et mesur es 3 Tendances pluri d cennales 10 E S E 6 E 4E 2E 0 Hauteur significative Biais 10 cm 10 cm 0 cm 1 cm 9 cm 4 cm 4 cm RMSE 39 cm 35 cm 28 cm 38 cm 32 cm 28 cm 30 cm R2 0 87 0 87 0 92 0 94 0 93 0 92 0 94 SI 23 24 15 15 16 16 16 Figure 1 Domaines utilis s pour les simulations Les positions des bou es utilis es pour la validation sont indiqu es par des diamants et les bou es galement utilis es pour la calibration par des diamants pleins Le diamant Yeu represente 3 bou es dont les bou es Yeu 2 et Yeu 3 util
70. la base de la caract risation des sites des analyses de donn es pass es de la connaissance de chaque site et des r sultats de mod lisation une revue des indicateurs existants a t faite dans la perspective d une application sur les quatre sites d tude pour estimer leur vuln rabilit v nementielle et long terme Ces l ments sont utilis s pour proposer de nouveaux indicateurs Caract risation Physique et Socio Economique des sites Indicateurs de vuln rabilit Tendance Em actuelle Vuln rabilit associ e Noirn utier ch ance 2030 en fonction du type d unit c ti re Tru GRN Impact de la gouvernance sur la gestion du risque Te A d e f Figure 2 a adnan du projet b localisation des sites d tude c Plage du Lido de Sete d Plage du Truc Vert e Plage de La Tresson f Dunes Dewulf Dun rque Sc narios de changements climatiques Lido ge S te a b Mod lisation dynamique actuelle et future plage arri re plage 3 Quelques r sultats marquants 3 1 Evolutions pass es et climat De 1997 a 2007 un suivi topographique r gulier de la plage du Truc Vert est r alis avec des profils cross shore longueur 250 m du pied de la dune embryonnaire a la laisse de basse mer En outre en utilisant la technique d analyse factorielle AFC et une analyse fr quentielle pour d terminer la p riodicit des variations morphologiques et hydro
71. la d cision et de renforcer la collaboration entre gestionnaires du littoral et communaut scientifique Les 3 WP th matiques ci dessus sont encadr s et support s par deux WP transversaux permettant de mutualiser et de f d rer l effort de communication de capitalisation de production d outils communs au service de la coh rence du programme WP2 et 3 Le WP 1 est consacre la pr paration du projet Calendrier de mise en uvre Le projet a d marr le 1 mai 2009 La phase op rationnelle s articule de la mani re suivante 1 ann e septembre 2009 juillet 2010 inventaire des ressources scientifiques et techniques l chelle des r gions impliqu es dans le projet et concernant les trois th matiques concern es rosion et mobilit du trait de c te qualit de l eau et impact sur les activites conomiques am nagement du territoire littoral cr ation d un annuaire des d cideurs gestionnaires du littoral l chelle des r gions partenaires enqu te des besoins des d cideurs en mati re d acces et d utilisation de l information scientifique cr ation du site Internet ANCORIM et integration en ligne des informations r colt es game annee ao t 2010 juillet 2011 r alisation d outils innovants p dagogiques pour les gestionnaires du littoral et transfert en ligne r alisation d tudes de cas dans les diff rents territoires participant au projet pour l change d e
72. la houle se renforce sur la haute plage et le front dunaire Une rupture et ou un franchissement du cordon littoral peuvent alors provoquer la submersion des zones humides situ es en arri re dont le niveau topographique est inf rieur celui des pleines mers de vive eau Par ailleurs certains secteurs de fond de baie o se d veloppent des marais maritimes ont t endigu s depuis deux si cles Les digues anciennes qui ceinturent les polders potentiellement inondables sont souvent en mauvais tat ce qui augmente le risque de submersion marine comme cela s est produit en 1990 et en 2006 R f rences Bonnot Courtois C amp Lafond L R 1995 SMVM Baie de Saint Brieuc Etude sur l volution des rivages de la baie de Saint Brieuc entre Tr veneuc et Plurien DDE Saint Brieuc 128 p Bonnot Courtois C amp Lan on G 2004 Erosion littorale Evaluation du risque Caract risation de l al a rosion sur le littoral des Cotes d Armor Rapport UMR 8586 CNRS PRODIG DDE 22 30 p 19 cartes Pinot J P 1993 L volution du littoral autour de la baie de Lannion et sur la c te de Granit Rose S M V M DDE 22 120 p Pinot J P 1997 Rapport sur les risques li s a l volution du littoral entre Penv nan et Plouha SMVM DDE 22 123 p VULNERABILITE DU TERRITOIRE NATIONAL AUX RISQUES LITTORAUX ras e zas 1 vq 2 2 y je 2 4 C line Perherin Am lie Roche C line Trmal Isabelle Rou
73. la mer LEGENDE Limites administratives Region 29 D partement R f rentiels Y c BD Gaspar t l charg e le o RER 13 08 08 MEEDDAT DGPR arr t s de CatNat r f renc s depuis la lot du 13 juillet 1982 BD TopoPays IGN 2008 Statistiques des niveaux marins extremes de pleine mer Manche et Atlantique 2008 3 0 SHOM CETMEF ri Communes du littoral selon 4 oe 05 FEN et le d cret n 2004 311 et 1 15 du 29 mars 2004 article L 321 2 du code de l environnement MN 2 25 EE 3 35 eS 4 45 MN 5 55 r Pr fecture Sous Pr fecture Communes du littoral Nombre de catastrophes naturelles li es la mer Echelle 1 6 000 000 e Ces donn es ne peuvent pas tre r utilis es 4 l chelle communale Carte de France m tropolitaine des arr t s de catastrophes naturelles li s a la mer 181 3 3 L indicateur crois IBC Un indicateur seul ne donne qu une image partielle de la vuln rabilit Pour cartographier la vuln rabilit aux risques littoraux l chelle nationale le croisement des diff rents indicateurs li s aux al as et aux enjeux est un l ment de r ponse Il a t choisi de croiser les arr t s de catastrophes naturelles et les b timents situ s dans les zones basses par commune en consid rant qu une commune sera plus vuln rable si elle contient un grand nombre de b timents et qu elle a d j subi de nombreuses catastrophes naturelles d origine marine L indicateur rend donc princi
74. littoral dunkerquois Nord de la France 163 Aur lie Maspataud Marie H l ne Ruz et St phane Vanh e Reconstitution et analyse des signaux marins du Golfe du Lion 167 Cyril Vanroye Fr d ric Pons et C line Trmal Le Havre une ville c ti re soumise aux submersions marines et aux instabilit s de falaises POS ni a D E estan 171 Sylvain Elineau Anne Duperret Pascal Mallet et R mi Caspar Le littoral des Cotes d Armor entre rosion marine et continentale 175 Chantal Bonnot Courtois Vuln rabilit du territoire national aux risques littoraux 179 C line Perherin Am lie Roche C line Trmal Isabelle Roux Fr d ric Pons C line Boura Emmanuel Devaux et Guy D sir Projet C E cons quence du changement climatique sur l cog omorphologie des estuaires 183 Florence Cayocca et Pierre Le Hir Projet JOHANNA 2010 2013 analyse syst mique des dommages g n r s par les vagues de temp te application aux cons quences de la temp te Johanna 10 12 mars 2008 189 Charlotte Vinchon Camille Andr et Catherine Meur Ferec A risk based approach for coastal risk assessment development of an inverse methodology 193 D borah Idier J r my Rohmer Victor Turpin et Alexandre Magnan INFOLITTORAL I l observation de la Terre au service de la dynamique c ti re oocococoo 199 Florence Baillarin Damien Galarraga Antoine
75. m rite d tre transpos e et adapt e aux risques c tiers li s des v nements m t o marins Objectifs et structuration du projet L objectif du projet JOHANNA en vue de la mise en place de mesures de pr vention ou de r duction des dommages et d adaptation aux cons quences du changement climatique est de d velopper une m thodologie reproductible pour l analyse des processus de dommages induits par les vagues de temp te Cette m thodologie cherchera faire merger aux diff rentes tapes de cette d marche des indicateurs quantifiables ou non qui devront permettre de caract riser les al as et les dommages au regard des conditions de temp te en entr e Il appara t dans un premier temps n cessaire de pr ciser la nature des al as et des dommages induits sp cifiquement par les vagues de temp te et d tudier leurs liens Il est donc propose d appliquer cette d marche sur la r f rence de la temp te Johanna r cente et dont les param tres physiques aussi bien que les dommages g n r s sont bien renseign s woe wig MN HERA vr Dommages de la temp te Johanna du 10 12 mars 2008 ME we 4 Communes reconnues en tat de catastrophe naturelle nis Wa Figure 1 Carte des 99 communes littorales bretonnes ayant fait l objet d un arr t minist riel de reconnaissance de catastrophe naturelle suite la temp te Johanna en rouge La m thode propos e portera la fois su
76. ont One step for weatherevent utilise Tomawac Telemac Sisyphe TTS 8 Waves Current Sea bed evolution erkhoff Model Saint Venant Model i F i 1 time t2 _ 53 Les quations des trois modules sont d taill es dans Hervouet 2007 Cette m thodologie de mod lisation morphodynamique des plages de sable est d j valid e en termes de maillage pas de temps et de convergence dans Falques et al 2008 et Larroud 2008 La figure 2 montre les comparaisons avec les donn es in situ ici le Truc Vert pour les autres sites voir Maspataud et al 2010 et les rapports ANR Vulsaco La pr sentation physique des sites est d crite dans Vinchon et al 2008 er VEG u VEC IN Telemac Telpmac Telma 0 5 4 5905 4108 1240 6 4 08 0 906 4 68 1240 7 5 0800 7 4 08 1 00 8 4 08 080 8 4 081200 9 4 48 0980 5 4 080005 4 081200 6 4 08 00 6 4 08 12 0 7 4 06 0500 7 4 08 22 00 8 4 08 O00 8 4 08 42 00 9 4 08 0 00 574 08 0 005 4 08 12 006 4 08 0 006 4 08 12 007 4 08 0 007 4 08 12 00 8 4 08 0008 4 08 125009 4 08 090 F igure 2 Comparaison Hs Ux cross shore et Uy long shore entre les valeurs num riques et les mesures in situ sur l appareil VEC 3 toutes les donn es in situ EPOC Univ Bordeaux 3 R sultats Nous allons pr senter deux fa ons de regarder ventuellement la vuln rabilit des plages en analysant les r sulta
77. pas pu tre d pr ci s Au contraire dans des perspectives avec anticipation on consid rera que les co ts li s la perte des b timents seront minimes du fait de leur d pr ciation progressive par leur propri taire par anticipation du ph nom ne Yohe et al 1996 Certaines terres s ches pourraient galement si l artificialisation du sol est faible ou retir e se transformer en zones humides g n rant ainsi un dommage moindre voire un b n fice pour ces types d habitats La modification des lagunes et des zones humides L ENM entrainerait d une part l l vation du niveau de l eau dans les lagunes littorales et d autre part une submersion des zones humides situ es sur leurs pourtours Les lagunes et les habitats composant ces zones humides sont l origine de nombreux services cosyst miques ils servent notamment de support pour la p che et la conchyliculture la chasse ils permettent d vacuer les crues et d purer les eaux d coulement provenant des bassins versants et ils abritent une faune et une flore d int r t patrimonial L l vation du niveau d eau et par cons quent la salinisation progressive de ces habitats entraineraient une translation des habitats des zones humides et donc des services qu ils produisent vers des horizons topographiques plus lev s Cependant dans la situation actuelle de nombreux obstacles s opposent a cette translation b tis routes chemins de f
78. permanents d observation vid o A partir de donn es continues et long terme peuvent tre calcul es les caract ristiques locales de vagues et de la dynamique de la plage Nous donnons l exemple du syst me vid o de la plage de Biscarrosse Landes qui a permis de caract riser la variabilit temporelle de la plage Une tendance l rosion 2 m an a t observ e sur la p riode 2007 2009 ainsi qu une forte dynamique v nementielle p riode de 14 j Ces r sultats montrent clairement l apport de la vid o pour la compr hension de la dynamique et la gestion du littoral Le d veloppement d un r seau d observation vid o est donc envisager afin de suivre l mpact du changement climatique sur les c tes fran aises References Almar R Castelle B Ruessink G Senechal N Bonneton P Marieu V 2009 High frequency video observation of a double sandbar system under high energy wave forcing Journal of Coastal Research SI56 2 1706 1710 Castelle B Bonneton P Dupuis H Senechal N 2007 Double bar beach dynamics on the high energy meso macrotidal French Aquitanian coast a review Marine Geology 245 141 159 Parisot J P Capo S Rihouey D Howa H Desmazes F Fauque L 2010 Analyse de l volution morphodynamique de la plage du Truc Vert Gironde sur une p riode d cennale Comptes rendus de G nie Cotier Genie Civil Les Sables d Olonne THEME 3 Implications socio conomiqu
79. pi ger des sediments Une valuation de l adaptabilit d un mod le de ce type au bassin de la Loire sera faite en particulier en lien avec les r sultats attendus du projet ICC HYDROQUAL Des m thodes plus traditionnelles mettant en lien d bit solide et d bit liquide seront utilis es par ailleurs et appliqu es afin de d finir des s ries temporelles de flux solide n cessaires aux mod les sch matiques comme au mod le de la Loire Par ailleurs des s ries chronologiques de r gimes de temp tes la limite marine seront constitu es pour une utilisation dans les cas o la propagation des vagues aux embouchures est consid rer Mod le g n rique d estuaire Il est propos de mettre en uvre un mod le morphos dimentaire de type processus tel que les partenaires du projet en ont d velopp depuis plusieurs ann es Il s agit d un mod le 3D existant r solvant a la fois l hydrodynamique estuarienne avec gradients de densit quations de Navier Stokes sous approximation hydrostatique et les transports en suspension simultan s de sable et de vase Waeles et al 2007 2008 Le mod le permet de prendre en compte la consolidation des vases m lang es ou non une fraction sableuse Le couplage morphodynamique est assur i e volution bathym trique en fonction des transports de s diment avec ou sans facteur morphologique amplification des rosions d p ts par rapport aux s diments en suspensio
80. probabilisables et syst miques qui impliquent de raisonner un horizon de prospective et de tenir compte des controverses relatives a l al a y compris en fonction des politiques d att nuation aux dommages et aux principes de partages de ces risques entre g n rations Les r ponses doivent donc tre concert es et plamifi es en instaurant des politiques publiques dites d adaptation d finies comme l ensemble des actions visant adapter notre soci t aux nouvelles conditions environnementales cr es par le changement climatique pour en limiter les dommages et maximiser les b n fices GIEC 2001 Il s agit de se centrer sur les politiques publiques mises en uvre dans le cadre du changement climatique car la question de l adaptation des soci t s et des activit s aux variations du climat est une pratique ancienne qui concerne de tr s nombreux secteurs De m me l int r t des politiques adaptatives a d j t montr Holling 1978 en r ponse l inadaptation de la gestion rationnelle la complexit et l incertitude et elles sont pr conis es dans le cadre du d veloppement durable L objectif de cette communication est de s interroger sur les principes et les modalit s de ces politiques dans le cas du risque de submersion marine de fa on g n rique et pour le Languedoc Roussillon Cette analyse s inscrit dans le cadre du projet MISEEVA finance par l ANR et coordonn par le BRGM auquel elle co
81. quence des temp tes mais une augmentation sensible de leur intensit De plus ces temp tes remontent sensiblement vers le nord une saisonnalit plus marqu e avec une l g re augmentation des valeurs moyennes et extr mes pour la saison hivernale et une diminution nette pour la saison estivale Ces tendances sont d autant plus marqu es que le sc nario de changement climatique du GIEC est pessimiste tendances du sc nario A2 plus marqu es que celles du sc nario AlB elles m mes plus marqu es que celles du sc nario B1 1 Introduction 1 1 Rappels sur la base de donn es ANEMOC Adresse actuelle DREAL Midi Pyr n es Cit Administrative B t G 2 boulevard Armand Duportal BP 80002 31074 Toulouse C dex 9 France 19 Au cours des derni res ann es le CETMEF et le Laboratoire National d Hydraulique et Environnement LNHE de EDF R amp D ont collabor pour construire partir de simulations num riques r trospectives hindcast une base de donn es continue d tats de mer couvrant le nordest de l Oc an Atlantique la Manche la Mer du Nord et la Mer M diterran e Benoit amp Lafon 2004 Benoit et al 2008 Morellato amp Benoit 2009 Cette base de donn es appel e ANEMOC pour Atlas Num rique d Etats de Mer Oc aniques et C tiers couvre une p riode de temps allant du ler Janvier 1979 au 31 Ao t 2002 Les for ages m t orologiques utilis s taient les champs de vent 10 m issus de la r
82. r alis le projet ANR VULSACO portant sur la vuln rabilit des plages sableuses face aux changements climatiques et pressions anthropiques Dans ce projet d une part il s agissait d identifier et estimer des indicateurs de vuln rabilit l rosion et a la submersion marine pour les c tes sableuses basses de l avant plage l arri re pays face au changement climatique ch ance des ann es 2030 D autre part le r le aggravant ou mod rateur que peut avoir le facteur d occupation humaine du littoral sur cette vuln rabilit a t tudi Les chelles temporelles vont du court terme chelle des temp tes au moyen terme d cennies _ 47 Le projet est bas sur l tude de quatre plages sableuses m tropolitaines a savoir les plages du lido de S te 34 du Truc Vert 33 de La Tresson 85 et de Dewulf 59 Ces sites sont caract ris s par des environnements hydrodynamiques et socio conomiques repr sentatifs des plages sableuses basses m tropolitaines Cette communication vise pr senter la m thode mise en place les outils utilis s quelques r sultats marquants ainsi que les principaux enseignements tir s l issue de ce projet 2 M thode Afin d avoir une approche la plus similaire possible entre les sites la methode a t la suivante figure 1 Tout d abord une caract risation macroscopique physique environnementale et socio conomique des quatre sites a t effectu e Vinchon et al
83. rigorously Additionally the design of future protection has to take into account future sea level rise projections due to climate change The present analysis has several caveats which have to be highlighted In particular the damage function has not specifically built for this region flood defences have not been explicitly modelled and the consequences of an overflow are not represented in any detail As a consequence much more work on the vulnerability of Miami is needed and will be carried out in a follow up study Acknowledgements We would like to thank Auguste Boissonnade and Robert Muir Wood from RMS and Edida Rajesh from RMSI for providing us the economic data on asset exposure and Nicola Ranger from LSE for her advices on vulnerability curves References Genovese E 2006 A methodological approach to land use based flood damage assessment in urban areas Prague case study Technical EUR Reports EUR 22497 EN Hallegatte S N Patmore O Mestre P Dumas J Corfee Morlot C Herweijer R Muir Wood 2008 Assessing Climate Change Impacts Sea Level Rise and Storm Surge Risk in Port Cities A Case Study on Copenhagen OECD Environment Working Paper No 3 Harrington J and Walton T L 2008 Climate change in coastal area in Florida sea level rise estimation and economic analysis to year 2080 Florida State University report Heberger M H Cooley P Herrera P H Gleick E Moore 2009 The impacts of
84. s ces dispositifs de mesure in situ de la s dimentation conduisent s interroger sur les modalit s de redistribution des s diments l chelon non seulement des topos quences transferts transversaux mais galement des secteurs fonctionnels d finis selon le compartimentage hydrodynamique du fond de la lagune et la configuration des cellules s dimentaires transferts longitudinaux La notion d accommodation emprunt e par Le Nindre ef al 2006 aux concepts de stratigraphie s quentielle pour qualifier autour du bassin d Arcachon le comblement de le tranche d eau disponible par les s diments marins au niveau le plus lev de la mer se r v le ici particuli rement pertinente En effet si l on consid re l accommodation dans son acception originelle c est a dire comme l espace disponible naturel ou cr par l homme pour la s dimentation potentielle Jervey 1988 Kedziersky 2007 et contr lant la r partition des s diments dans le temps on dispose d un cadre d valuation spatio temporelle de la vuln rabilit permettant d int grer les actions humaines dans les processus d accentuation ou de r duction de la vuln rabilit to t Temps i Eustatisme Bathym trie 4 ACCOMMODATION pr serv Flux s dimentaire Tectonique Figure 15 Evolution th orique des variables sedimentaire et bathym trique dans l intervalle de temps tot et l espace d accommodation cr pa
85. s entre eux par des sas ou des cluses Certains d entre eux directement connect s la mer Fig 2 subissent des variations naturelles de hauteurs d eau marine r duites par r gulation en fonction du marnage 171 2 Ya HZ oe z r BS a k gt m a ax a nn oe r lt 500m e 2 2 y A TU Figure 2 Orthophotographie de la ville basse du Havre acquise en 2008 par la ville du Havre en collaboration avec le Grand Port Maritime du Havre GPMH et la Communaut de l Agglomeration Havraise CODAH La pr sence de ces bassins rend le centre ville du Havre sensible au risque de submersion marine comme en t moigne la vuln rabilit historique inondations de 1981 1983 et 1984 du quartier Saint Fran ois qui forme une le artificielle entour e de bassins L analyse historique des conditions mar graphique et m t orologique enregistr es lors des v nements extr mes ayant entra n des d bordements de bassins et donc une inondation partielle de la ville du Havre a t r alis e La plus haute hauteur d eau a t enregistr e au Havre au cours de la nuit du 23 au 24 novembre 1984 avec 9 28 m entra nant l inondation d une partie de la ville et plus particuli rement le quartier Saint Fran ois L inondation s est d roul e en deux tapes Fig 3 1 L arriv e d une d pression atmosph rique du sud ouest pendant le flot a entra n une baisse rapide de la pression a
86. stagnation et dessaisonalisation de la fr quentation touristique Se pose galement la question de l actualisation des dommages cet horizon temporel conform ment aux recommandations du Commissariat G n ral du Plan 2005 une hypoth se de taux d actualisation d croissant de mani re continue partir de 30 ans est retenue La n cessit de prendre en compte une anticipation possible du ph nom ne par les pouvoirs publics et plusieurs possibilit s d adaptation du Languedoc Roussillon ENM qu elles soient planifi es par les pouvoirs publics ou autonomes Les impacts 107 conomiques de ENM peuvent en effet tre totalement differents selon le degr d anticipation et d adaptation Tol 2007 Cinq perspectives d adaptation caricaturales ont ainsi t construites par l quipe de projet le d mi le laisser faire la protection int grale la protection des c urs de ville et le retrait int gral Les impacts de l l vation progressive du niveau de la mer Avec une hypoth se d elevation du niveau de la mer de lm l horizon 2100 les terres situ es moins de 1 37m NGF d l vation seraient submerg es au moins deux fois par an en 2100 Lecacheux et al 2010 plus de 180km de terres et zones humides seraient concern s La topographie r gionale conjugu e au rythme de progression de ENM est telle que l volution des superficies submerg es serait assez lente jusqu a 2080 moins de 50 km
87. tes L analyse de la dur e des temp tes n a pas t r alis e en Belgique et Andalousie Il n existe pas de tendance en France Aquitaine et M diterran e Italie Portugal C te ouest de l Espagne et Mer d Irlande Une diminution non significative a t observ e en Bulgarie et au Portugal alors que la Pologne est la seule r gion d Europe qui pr sente une augmentation de la dur e des temp tes non significative Intensit des temp tes Il n existe pas de tendance d volution de l intensit des temp tes en Belgique Bulgarie France M diterran e Italie Pays Bas Portugal c te ouest Espagne Catalogne et Ale Royaume Uni Une l g re diminution est observ e au sud du Portugal et en Belgique hauteur de vagues sup rieures 3 m mais reste peu significative Une augmentation non significative est observ e en Belgique niveaux de surcotes Aquitaine et en Pologne Il est int ressant de noter que dans certains pays Belgique Bulgarie des proxies diff rents montrent des tendances oppos es Fr quence des temp tes Cette valuation n a pas t r alis e en Belgique et en Espagne Catalogne Il n y a pas de tendances observ es en Italie vagues et vents Portugal c te Ouest et Royaume Uni Une diminution non significative est observ e en Bulgarie Pays Bas c te sud du Portugal et Espagne Andalousie pour les vagues Une augmentation de la fr quence des temp tes est observ e
88. to assess coastal flood risks from storm surge in urban areas Since 1990 Florida has been struck directly by 22 tropical storms and hurricanes Moreover 40 of Florida s beaches were listed as critically eroded Despite the big amount of money invested by the state in beach nourishment our study suggests that it does not provide adequate benefits in the form of storm damage reduction on structures and infrastructures The area of Miami represents a hotspot of human and economic coastal flood exposure Herwe jer et al 2008 It is one of the port cities with the highest exposure and vulnerability to climate extremes in the world assuming a mean sea level rise of 0 5 meters by 2070 Nicholls et al 2007 When considering its high exposure the city has surprisingly a very low level of protection with no comprehensive seawall or dam system to protect the city from storm surges This paper describes the impacts of water related risks specifically in the Miami Dade and Broward counties with the aim to establish an overall cost estimate of potential damage In the first part of this study we analyse storm surge losses considering different hurricanes http www nhc noaa gov HA W2 english surge slosh shtml 85 intensities and directions according to the result of the model Slosh We assess the direct losses according to the economic values of insured properties provided us by Risk Management Solution RMS This analysis is used to determi
89. vall es sous marines peu profondes qui se prolongent terre par des calanques tant t effondr es par le jeu de faille locales non exprim es terre Il r sulte de ce dispositif structural et lithologique une c te basse orient e N160 pr c d e en mer par une avant c te rocheuse peu profonde plongement lent vers le sud ouest interrompue tr s ponctuellement par des portions de c te falaise de tr s faible hauteur 1 2m non pr c d e par un platier marin protecteur des houles figure 2 Les profils bathym triques r alis s partir des lev s de sondes du SHOM 1978 mettent en vidence cette morphologie sous marine et permettent d expliquer en grande partie la localisation pr f rentielle des accumulations de blocs sur ce littoral figure3 En effet au droit des accumulations dans la direction O SO le profil bathym trique plonge rapidement en dessous des 10 metres de profondeur Les houles et vagues exceptionnelles abordant la c te depuis ces directions ne seront pas ralenties par la morphologie sous marine au droit des zones d accumulation de blocs contrairement la zone situ e en arri re du platier profil AB Calangue if Arnette archi Ad suparnont Figure 2 amp 3 Carte bathymetrique et profils a he r qe N _ 20m 3250m gt Ney 128 compar s 3 Les accumulations de blocs Les amas de blocs sont par leur forme et par leur taille de plusieurs types
90. 02 ye exp 4m 0 0 En tr s faibles profondeurs nous faisons l hypoth se que la formule de Goda se r duit 8 H3 Po Ph On en d duit la formule quivalente pour les variations de la hauteur de houle significative la cote 9 AH 0 62 p 4H pP Ah En faibles profondeurs le rapport H7 3 Hmo est plus grand que 1 Nous ferons cependant l hypoth se que la formule 9 reste valable pour la hauteur significative de houle calcul e a partir du spectre Application 1 q 3 10 m s m 140 4 structure permeable avec des enrochements en deux couches y 1 attaque frontale des vague pente des fonds m 1 hauteur de houle significative au large AH 10 m et longueur d onde au large Ly 150 m Les quations 3 4 et 9 donnent 10 AD 0 07 4H 1 74 4h Application 2 les m mes donn es pour une structure imperm able en b ton donnent i AD 0 17 4H 2 864h Consid rant que les variations attendues du niveau moyen de la mer d une part et de la hauteur significative de houle au large en conditions extr mes d autre part sont du m me ordre de grandeur hypoth se pessimiste d environ 1 m pour chacun la fin du si cle les quations 10 et 11 montrent que le facteur dominant sur la remont e de la cr te d ouvrage est le niveau moyen de la mer Ainsi cette remont e de la cr te d ouvrage est estim e 1 7 fois la remont e du niveau moyen de la mer pour un ouvrage perm able et presque trois fois pour un
91. 1 Es itu AR f 147 fi i ia ws CHA Y A tr A LA ice Ees Figure 4 R ponse du syst me Figure 5 R ponse du syst me Figure 6 R ponse du syst me lorsque l incidence des vagues est lorsque l incidence des vagues est lorsque l incidence des vagues est de de 7 a visualisation 3D de la de 28 au niveau de la barre 37 au niveau de la barre externe a plage sous marine b Evolution externe a Visualisation 3D de la Visualisation 3D de la plage sous verticale du fond c champ de plage sous marine b Evolution marine b Evolution verticale du courant 2DH verticale du fond c champ de fond c champ de courant 2DH courant 2DH L analyse des termes de l quation 6 montre que l apparition des barres transverses obliques est li e au couplage entre les volutions du fond et le gradient longshore de concentration en s diment C est un nouveau type d instabilit car les m canismes de g n ration d instabilit connus sont li s la composantes cross shore du terme de production 161 Discussion et conclusion Cette tude montre que la r ponse morphologique d un syst me de plage a deux barres d pend fortement de l incidence des vagues Une incidence faible favorise l apparition de barres en croissant Un exemple de ce type de morphologie est repr sent sur la Figure 7 b Pour les incidences fortes le mod le indique que deux types de barres obliques transverses peuvent
92. 10 Dans le cas tudi 1c1 le littoral de Provence occidentale n est pas connu pour des m gablocs d plac s par des vagues et le site de Carro est notre connaissance le premier site en M diterran e fran aise ou l on observe de tels processus Cette d couverte est d autant plus importante que le littoral en question est proximit de zones urbaines et industrielles du Golfe de Fos La r currence de tels v nements pourrait avoir des cons quences en termes de risques sur les personnes et les biens figurel LION GULF Ch tesuneut les Martigues O POS our gt RTE A ol z F l i tf Figure I Localisation de la zone tudi e 2 Le cadre g ographique et g ologique du golfe de Fos et de la terminaison du massif de la Nerthe Le littoral tudi s tend sur la c te rocheuse du sud est du Golfe de Fos entre Golfe du Lion et terminaison de la Basse Provence calcaire Ce secteur constitue la limite entre le domaine d extension oligoc ne du Golfe du Lion o un syst me complexe de grabens et de horsts assure la remont e du substratum ant rift vers l est et le massif de la Nerthe Le 267 basculement Mio plioc ne de la Provence m ridionale g n re un plongement progressif des structures secondaires et des d p ts marins burdigaliens Mioc ne inf rieur dans le golfe de Fos sous la forme de plateforme structurale et ou marine Ces plateformes sont discontinues tant t entaill es par des
93. 1s to apply this method to a simple but real case Acknowledgements The authors thanks the ANR VMC 2006 project VULSACO neANR 06 VULN 009 as well as the BRGM funded VULNERISK project for contributions to the financial support of the present work References Forrester A I J Keane A J 2009 Recent advances in surrogate based optimization Progress in Aerospace Sciences 45 50 79 Gleyze J F 2002 La vuln rabilit structurelle des r seaux de transport dans un contexte de risque PhD thesis universite Paris 7 Denis Diderot Laboratoire COGIT Idier D and Astruc D 2003 Analytical and numerical modeling of large scale rhythmic bedform dynamics J Geophys Res 108 C3 3060 Lophaven S N Nielsen H B Sondergaard J 2002 DACE A Matlab kriging toolbox version 2 0 Technical Report IMM TR 2002 12 Informatics and Mathematical Modelling Technical University of Denmark 28 pp Mendez Cabrera M 2010 Changement climatique M thode d evaluat on du risque c tier face l l vation du niveau marin sur l ile de La R union Master student report M2 PRO Espace amp Milieux UFR G ographie Histoire et Sciences de la Soci t Poumadere M Mays C Pfeifle G and A T Vafeidis 2008 Worst case scenario as stakeholder decision support a 5 to 6 m sea level rise in the Rhone delta France Climatic Change 91 123 143 Renn O 2008 Risk Governance Coping with uncertainty in a complex world London Eathscan
94. 2010 e Analyses spectrales Les analyses spectrales des burst enregistr s lors de conditions modales et de temp tes montrent des spectres similaires avec la pr sence d ondes infragravitaires mar e montante lorsque l appareil est soumis au d ferlement Les ondes infragravitaires disparaissent lors des pleines mers de forte agitation Les p riodes au pic mar es hautes sont sup rieures celles mesur es mar es 01 31 10 01 00 01 31 10 01 09 01 31 10 05 15 01 31 10 05 24 montantes Toutefois lors 0 08 To 113 Tp 7 6sec Mar e montante 0 16 d diti d t At 3 p 11 3se AE Rs es conditions de temp te N R T les nergies des houles E gravitaires sont pres de a vingt fois sup rieures UR celle enregistr es lors de o DOS Oe lt e N AAA o 0 03 FREQUENCY HZ 033 conditions modales 02 27 10 23 45 02 27 10 23 54 a 4802 28 10 03 45 02 28 10 03 54 Figure 5 Analyses e Mar e haut E Fr montantes et lors des E pleines mers en conditions dal ps modales en haut et lors J s MM AN WA des conditions du passage 0 ee f v AA E 1 MN TR am N A gt A 0 03 FREQUENCY HZ 033 de la temp te Xynthia en Conclusion bas La baie de Suscinio est une plage m sotidale domin e par les courants de mar e Le flot y est globalement orient vers le nord ouest et le jusant vers le sud est avec une pr dominance du flot Dans cette baie les intensit s des courants t
95. 2010 Cette plage pr sente une forte variabilit temporelle et ce diff rentes chelles En plus de l volution court terme jour semaine des travaux d magerie satellite grande chelle ont par exemple montr une tendance interannuelle l rosion et sugg rent un lien avec la dynamique sedimentaire de l embouchure du Bassin d Arcachon Toutefois en raison du manque d information collect e haute fr quence et de mani re permanente ni les causes ni la dynamique de cette plage et en g n ral de la c te aquitaine n avaient pu tre caract ris es Nous pr sentons dans cette communication une m thodologie bas e sur l imagerie vid o permettant de suivre de mani re continue l volution du littoral Syst me d observation vid o Un syst me d observation vid o Figure 2 a t install en avril 2007 sur la plage de Biscarosse L objectif tait d obtenir une base de donn es la fois continue 1 e haute fr quence et long terme Des outils ont t d velopp s pour mesurer les caract ristiques hydrodynamiques locales trait de c te vagues dissipation nerg tique courants et morphodynamiques structures sableuses bathym trie littorale La fr quence d acquisition est de 2 Hz les param tres hydrodynamiques et morphodynamiques sont calcul s toutes les 15 min et le champ de vue couvre environ 2 km de c te Figure 2 d R sultats Dynamique temporelle des structures sableuses a F Fi
96. 4 d F 1999 2000 2001 200 2003 2004 2005 2006 200 2006 MODE 1 Period y 1999 2000 2001 200 200 2004 2005 2006 200 2006 HS Figure 3 Comparaison de l analyse en ondelettes A de l indice NAO journalier B du Mode I de l analyse EOF C de l nergie incidente de la houle entre 1999 et 2008 La figure 3 souligne une composante de p riode de 2 ans la fois sur le signal de l Indice NAO mais aussi sur les signaux du model et de l nergie de la houle Cette p riodicit semble s tre activ e vers 1998 puis atteindre une intensit maximale entre 2001 et 2003 puis de s att nuer et dispara tre vers 2003 Une p riodicit annuelle montre un signal fort sur l ensemble des 3 signaux avec cependant une diminution de son intensit vers 2004 pour s intensifier nouveau vers 2005 2006 Ces r sultats indiquent une action de combinaison de p riodicit s allant de la saisonni re a la pluri annuelle sans pourtant en identifier de pr f rentielle sur l ensemble des trois signaux ce qui est en accord avec les travaux de HURRELL et DESER 2009 sur l indice NAO Cependant la concordance de la p riodicit de l ordre de 2 ans entre le mod le le flux nerg tique li a la houle et l indice NAO semble indiquer une bonne corr lation entre ces derniers bien que le lien entre NAO et r gime de houle ne soit pas vident dans le golfe de Gascogne les moyennes hivernales de l indice NAO pr sentent en effet un coeff
97. 4 Autorit s r gionales 3 Autorit s locales 2 Agences publiques 6 Universit s ou centres de recherche 1 centre de formation 2 organisations sans but lucratif 1 entreprise priv e L ensemble de ces acteurs travaille en int grant la gestion int gr e des zones c ti res et la mutualisation de leurs exp riences et comp tences constitue une ressource importante dans une optique de mise en r seau des expertises une information Scientifique de qualit traduite et interpr t e pour un public non expert au travers d outils innovants contribuant au renforcement des capacit s des diff rents acteurs du littoral une plus grande connaissance de la perception des risques de la part des gestionnaires et d cideurs du littoral et une meilleure priorisation des activit s de communication et d appui la d cision s av rant n cessaires des bonnes pratiques sur la pr vention gestion des risques dans les domaines abord s par le projet pr sentant des solutions d velopp es dans certains des territoires partenaires et ventuellement transf rables dans les situations locales l change d exp riences dans un cadre transnational une S rie d tudes de cas prospectives avec recherche de solutions alternatives face aux probl mes identifi s dans les domaines abord s par le projet Pour la communaut scientifique le projet permet d identifier les domaines dans lesquels l information scientifi
98. 45060 Orl ans Cedex 2 j rohmer brgm fr Iddri Sciences Po 27 rue Saint Guillaume 75007 Paris Abstract Basis for the development of a new methodology risk based has been set up The principle is to start from a risk level acceptable by the society and to estimate the return period of this risk threshold Some advantages and limits have been identified A first practicability analysis has been done The next step is to apply this method to a simple but real case Introduction This last decade extensive work has been done on coastal hazard estimation coastal risk analysis human sciences regarding risk and vulnerability One approach to assess the risk is to use a direct method hazard based starting from offshore conditions scenarios combination of wave tide and surge conditions these scenarios being characterised by a return period and to estimate the induced hazards flooding and finally the risk Such approach has some limits In the frame of climate change such approach encounters difficulties for updating limit n 1 Indeed the knowledge of the forcing conditions pressure and wind especially which generates wave and surges is evolving quite quickly whereas the numerical modelling is quite computational time consuming A second limit limit n 2 is that such approach makes the assumption that the return period of risk or hazard is equal to the return period of the offshore forcing conditions However a same hazard c
99. 5 amp 16 novembre 2010 Orl ans Scano S Junique C amp Verges P 2002 Ensemble de programmes permettant l analyse des vocations EVOC2000 Manuel d utilisateur Aix en Provence Junique C Barbry W Scano S Zeliger R amp Verges P 2002 L analyse de similitude de questionnaires et de donn es num riques SIMI2000 Manuel d utilsateur Aix en Provence Reinert M 1998 Alceste Analyse de donn es textuelles Manuel d utilisateur Toulouse IMAGE REGION ANC RIM ORK FOR COASTAL RISKS MANA AQU ITAI N E ANCORIM Atlantic network for coastal risks management R seau atlantique pour une meilleure gestion et pr vention des risques c tiers Projet europ en Interreg IVB Espace atlantique Florence Bouteau Directrice du projet europ en ANCORIM florence bouteau aquitaine fr Isabelle D v Coordinatrice du projet europ en ANCORIM isabelle deve aquitaine fr Contexte Une vuln rabilit commune aux r gions littorales atlantiques Les 33 r gions europ ennes de la fa ade atlantique comptent environ 70 millions d habitants La bande c ti re de 10 km couvre une surface totale de 194 197 km pour un lin aire c tier de 2 500 km Ces r gions sont caract ris es par leur forte identit construite sur la proximit de l oc an qui d termine une forte tradition d ouverture internationale un r el potentiel conomique un riche complexe de syst mes naturels Ces zones c ti res doive
100. 603 0 00605 0 006155 0 00719 0 00682 0 00719 0 006610 Table 4 R sultats du diam tre maximal mobilisable m avec la m thode inverse site de Dunkerque Ce crit re est donc a confirmer par l analyse de l ensemble des simulations mais il ne semble pas compl tement pertinent pour la vuln rabilit ou non de la plage On peut le compl ter par la deuxi me m thode pr sent e dans ce papier l analyse de l volution temporelle des profils cross shore pour chaque site pour les m mes sc narios pr sent s pr c demment Ce crit re n est pas convainquant sur les sites o les courants de mar e sont pr pond rants Noirmoutier et Dunkerque Ceux sont les sites o nous sommes le moins convaincus de la pertinence de nos r sultats de morphodynamique avec nos simulations TTS La figure 4 montre que l tude de l volution du profil cross shore peut tre compl mentaire d une tude de vuln rabilit par les indicateurs classiques En effet on voit l influence de l augmentation de la surcote du changement de direction ou de l augmentation de la hauteur significative des houles sur l volution de plusieurs profils sur le site du Truc vert 55 Site 2 Truc Vert profil 2 r r Y r Y Y r 100 200 300 ou Soo Figure 4 Profil cross shore du Truc vert pour les quatre sc narios de la table 2 4 Conclusion Ces travaux nous ont permis de valider et d am liorer nos procedures de calculs de l volution morpho dynami
101. 80 115 3508 TC Utrecht the Netherlands Resume La dynamique des barres sableuses d avant c te est r gie par des ph nom nes qui agissent sur des chelles de temps et d espace tres variables Dans cette tude nous tudions un systeme de plage double barres en se focalisant sur l influence de l angle d incidence des vagues Nous utilisons un mod le morphodynamique 2DH Par auto organisation plusieurs types de figures s dimentaires rythmiques apparaissent le long des barres Les vagues frontales ont tendance favoriser l apparition de barres en croissant Ce type de morphologie dispara t pour des incidences moyennes Les vagues arrivant obliquement par rapport la c te favorisent l apparition de barres transverses obliques Le m canisme l origine de l apparition de ces barres transverses est nouveau par rapport ceux d crits dans la litt rature Introduction Les barres sableuses d avant c te poss dent des morphologies complexes qui voluent rapidement sous l action des vagues Ces barres sont souvent caract ris es par la pr sence de figures s dimentaires rythmiques telles que des barres en croissant des barres ba nes ou des barres transverses L apparition de ces figures s explique en partie par le m canisme d auto organisation c est dire les interactions entre les volutions du fond les courants et les vagues Figure 1 Dans cette tude nous nous focalisons sur le comportement d un system
102. 9 km 5 15 7 km 3 Dune encoche 6 5 km 1 C terocheuse saine Massif dunaire 227km 40 14km 3 Plage 55km 10 Cote rocheuse rod e 9 5km Falaise meuble 2 rod e 73km Falaise meuble 13 saine 61km 11 Fig 3 R partition de l alea rosion selon le type morphologique de c te sur l ensemble du littoral des C tes d Armor Synth se et conclusion Les falaises rocheuses repr sentent 40 du lin aire c tier du d partement mais aucun probl me majeur d rosion c ti re n affecte ces formations tr s anciennes et tr s r sistantes Les falaises meubles taill es dans les formations p riglaciaires qui ont napp de grandes surfaces du socle ancien particuli rement sur l ensemble de la c te Nord de la Bretagne ne sont pas r sistantes l attaque de la mer mais subissent galement une rosion continentale li e aux infiltrations d eau dans le sol Ces falaises meubles voluent assez rapidement et la majorit des al as a t recens dans ce type de faci s sur l ensemble du littoral du d partement L rosion de ces falaises d origine continentale est li e aux 177 boulements provoqu s par la saturation en eau des formations meubles La construction de murs de sout nement au pied de ces falaises ne suffit g n ralement pas viter la poursuite de l rosion si l vacuation de l eau n est pas pr vue Ainsi Porz Hir et Porz Even des murs de protection ont t bas
103. AG provenant de stocks s dimentaires secondaires bios dimentogen se d mant lement des lobes fossiles D autre part elle met en vidence une tendance g n rale au ralentissement de l alimentation des plages une consolidation des stocks s dimentaires marins et l apparition r centes de p riodes de recul Introduction Cette tude a pour but de caract riser l impact des diff rents forcages sur l volution du trait de c te du delta du Rh ne Pour ce faire une premi re approche bas e sur la confrontation de cartes topo bathym triques a permis de r aliser une chronologie des volutions du trait de c te delta que Cette chronologie a ensuite pu tre compar e aux diverses volutions des for ages retenus climatiques et anthropiques pour tenter de discerner les causes de ces volutions temporelles Deux chelles spatiales ont galement t retenues l chelle du delta du Rh ne pour les volutions globales et l chelle de l embouchure du Rh ne et de ses plages adjacentes pour les volutions plus fines Evolution du littoral deltaique depuis la fin du P A G Nous disposons de cartes bathymetriques l chelle du Delta depuis 1841 Une comparaison des MNT entre 1841 et l actuel Fig 1 montre que le budget s dimentaire global du Delta dans la zone 0 20m est positif de 620 millions de m soit un apport annuel moyen d environ 4 millions de m La r partition spatiale de ces diff rentes zones montre que
104. ARINE INUNDATION CASE STUDY ON THE FRENCH MEDITERRANEAN COAST B n dicte Rulleau Catherine Meur Ferec Herv Flanquart et Anne Peggy Hellequin REEDS EA 4456 Universit de Versailles Saint Quentin en Yvelines Guyancourt benedicte rulleau reeds uvsq fr UMR 6554 CNRS LETG Institut Universitaire Europ en de la Mer Universit de Bretagne Occidentale Plouzan meurferec univ brest fr Universit Lille Nord de France Lille amp TVES EA 4477 Dunkerque hflanquart yahoo fr Universit Lille Nord de France Lille amp TVES EA 4477 Dunkerque aph univ littoral fr Abstract This research is founded on an approach of vulnerability based on four main components hazards marine meteorological factors and climate change geomorphologic process assets at stake identification and valuation market and non market goods damages valuation management public policies of prevention and reparation and perception of risk Risks perception has a major position in systemic vulnerability evaluation because it gives precious indications on the variability of the points of view of the stakeholders the degree of conscientiousness and sensibility of the exposed inhabitants their attachment to the territory their reactions in front of the hazard etc So it gives indications on their adaptation capacity Results of a large survey conducted in 2009 over more than 560 inhabitants of a low and very urbanized stretch of the French Mediter
105. Ainsi 41 des r sidents se prononcent en faveur des brise lames enrochements pis pour lutter contre l rosion de la plage Cette information est particuli rement pr cieuse car elle montre que les populations restent encore tr s attach es aux m thodes traditionnelles qui ont probablement un impact important sur les riverains et les lus par leur c t imposant et donc rassurant Ces m thodes sont pourtant aujourd hui souvent remises en question m me par les services de l tat qui les ont longtemps pr n es guide Cetmef de gestion de l rosion c ti re 2010 Cependant une part presque aussi importante des enqu t s 37 prefererait des actions par apports de s diments sur la plage ou les petits fonds ce qui marque peut tre une volution vers la reconnaissance de nouvelles techniques qui tardent se d velopper en France Enfin 10 sont en faveur du repli strat gique un score relativement important pour une option qui suscite en g n ral le d saccord farouche des populations locales De fa on globale tout type d enjeux confondus quipements collectifs patrimoine culturel paysage et nature activit s conomiques et touristiques une maison 33 des personnes interrog es estiment qu il faut prot ger collectivement quel qu en soit le co t et 40 si le co t est raisonnable Seuls 14 pensent qu il ne faut pas les prot ger car la submersion est inevitable et 10 parce qu
106. Anthropogenic climate change over the Mediterranean region simulated by a global variable resolution model Climate Dyn 20 327 339 Grinsted A Moore J C Jevrejeva S 2009 Reconstructing sea level from paleo and projected temperatures 200 to 2100 AD Climate Dynamics Hansen J E 2007 Scientific reticence and sea level rise Environmental research letter 2 April June 2007 http www 1op org EJ article 1748 9326 2 2 024002 erl7_2_024002 html IPCC 2007 4th Assessment Report Climate change 2007 The physical Science Basis Contribution of Working Group I to the Fourth Assessment report of the Intergouvernmental Panel on Climate Change Solomon S D Qin M Manning Z Chen M Marquis K B Averyt M Tignor and H L Miller eds Cambridge University Press Cambridge UK and New York USA 2007 Lazure P Dumas F 2008 An external internal mode coupling for a 3D hydrodynamical model for applications at regional scale MARS Advances in Water Resources 31 pp233 250 Michael J A 2007 Episodic flooding and the cost of sea level rise Ecological economics vol 63 pp149 159 Nicholls R J and Tols R 2007 Regional to global implications of sea level rise an analysis of the SRES scenarios Philosophical Transactions of the Royal Society Rahmstorf S 2007 A semi empirical approach to projecting future sea level rise Science VOL 215 19 January 2007 p 368 369 Stockdon H F Holman R A Howd P A Sallenger A H
107. C en Europe ao t 2006 concluait au sujet de l espace atlantique Contrairement aux autres mers d Europe aucune politique r gionale commune visant mettre en vidence et analyser les probl mes et questions au niveau r gional n est en place pour la c te Atlantique ANCORIM permet d effectuer un pas vers une plus forte mutualisation des exp riences et connaissances l chelle de l arc atlantique de partager 129 information et les ressources disponibles et de formaliser collectivement en fonction des comp tences et domaines d expertise de chacun de nouvelles r ponses et outils d aide la d cision Il r sulte ainsi des r flexions du groupe de travail environnement et gestion int gr e des zones c ti res de la Commission Arc Atlantique de la CRPM Il r pond la volont partag e par tous de mettre en uvre une d marche concr te de coop ration sur la pr vention et la gestion op rationnelle des risques naturels c tiers A ATLANTIC AREA Transnational Programme European Union AR NARINI ENVIRONMENT amp RENEWABLE ENERGIES European Regional Development Fund Objectifs L objectif du projet Le projet se propose de contribuer au renforcement des capacit s d action des acteurs du littoral des r gions atlantiques en mati re de gestion et pr vention des risque c tiers compte tenu notamment du facteur aggravant du changement climatique Il s adresse donc en priorit aux
108. E AQUITAINE R sseu d ogeons au sor co du litoral m Sources IGN SPOT Image BD Carto 2008 BD Carthage 2008 Figure 8 Evolution du trait de c te du littoral aquitain entre 1966 et 2008 Analyse des donn es pour la gestion du littoral En plus de son r le de centre de ressources l Observatoire de la C te Aquitaine a pour mission de soutenir les partenaires et les collectivit s dans la gestion du littoral Il est ainsi amen a mettre des avis techniques portant sur des am nagements des ouvrages de protections des v nements de temp te et de submersion marine des pollutions Pour cela l Observatoire s appuie sur les connaissances labor es et r alise des analyses en lien avec la recherche fondamentale tude strat gique de l volution du trait de c te sur le littoral aquitain en 2020 et 2040 pilot e par le GIP littoral aquitaine et en collaboration avec le laboratoire EPOC Universit Bordeaux 1 137 1965000 A La Teste de Buch Le Teich mod lisation num rique pour caract riser l al a submersion marine dans le Bassin d Arcachon exemple de r sultats Figure 9 collaboration avec le laboratoire EPOC Universit Bordeaux 1 et le CASAGEC cellule de transfert de l Universit de Pau et des Pays de Adour CTC Les principales difficult s rencontr es par l Observatoire pour la r alisation de ses expertises sont li es l absence d informa
109. EAU disponible en t l chargement pour le traitement d autres types de donn es pluviom trie temp rature jauge fluviale est en outre tout fait envisageable Des actions compl mentaires visant la r cup ration d autres signaux dans le Golfe du Lion sont en cours afin d tendre l historique des s ries R f rences CETE M diterran e 2010 Rapports d tude pour le compte de la DREAL Languedoc Roussillon 1 Traitement des s ries maregraphiques du Golfe du Lion Partie homog n isation Recalage temporel 2 Analyse historique des s ries mar graphiques du Golfe du Lion 3 Traitement des s ries mar graphiques du Golfe du Lion Extraction et tude statistique des v nements de r f rence Rapports t l chargeables sur le site web de la DREAL LR URL http www languedoc roussillon developpement durable gouv fr article php3 1d_article 1614 169 LE HAVRE UNE VILLE COTIERE SOUMISE AUX SUBMERSIONS MARINES ET AUX INSTABILITES DE FALAISES LITTORALES Sylvain ELINEAU Anne DUPERRET Pascal MALLET R mi CASPAR 1 Universit du Havre FRE 3102 CNRS LOMC Laboratoire Ondes et Milieux Complexes 53 rue de Prony BP540 76058 Le Havre cedex France sylvain elineau univ lehavre fr anne duperret univ lehavre fr 2 Communaut de l Agglom ration Havraise CODAH Direction pour I Information sur les Risques Majeurs H tel d Agglom ration 19 rue Georges Braque 76085 Le Havre Cedex France p
110. Gascogne en particulier en zone c ti re en lien avec les structures de t l connection et ce partir de travaux de mod lisation Une premi re partie d crit le mod le mis en place et les donn es de vent utilis es pour mod liser les vagues dans le Golfe de Gascogne sur la p riode 1958 2001 avec une r solution spatiale adapt e cette tude Les r sultats en termes de tendance pluri d cennale sont d taill s dans une seconde partie Les r sultats et l analyse de la variabilit interannuelle sont ensuite pr sent s 2 Mod lisation des vagues Un mod le de vagues emboit a t mis en place avec le code WAVEWATCH III Tolman 2009 et les param trages des termes source d Ardhuin et al 2010 Les vagues sont calcul es sur deux domaines emboit s figure 1 le premier couvre l Atlantique Nord une r solution spatiale de 0 5 pour capter l ensemble des vagues susceptibles de se propager jusqu la c te aquitaine et le second couvre le Golfe de Gascogne a une r solution spatiale de 0 1 Les vagues sont g n r es par les champs de vent issus de la r analyse ERA 40 du CEPMMT r solution spatiale de 1 125 toutes les 6 heures La r analyse ERA 40 sous estimant les vitesses de vent au niveau de la bou e Gascogne une correction du vent est appliqu e s appuyant sur les mesures de vagues de 8 bou es de juillet 1998 ao t 2002 diamants pleins sur la figure 1 Charles et al 2010 Le mod le mis en place fait
111. ISLAND Brandy Wine Bay FONCTIONS DOMINANTES EXPOSITION DES ENJEUX ra Ho 5 r Hav J Important foyer de peuplement Bei Faible Road Harbour Fonctions vitales uu Assez faible centres de d cision nergie Zone d accueil touristique Es moyenne Nannie Marina ec Elev e Cay Ee Tr s lev e Fig 3 Cartographie de l exposition des enjeux aux risques li s la mer Tortola Iles Vierges Britanniques Le 0 3 5km Perspectives de recherche A ce stade il semble int ressant 1 d affiner la description des crit res retenus 2 d int grer de nouvelles donn es comme la perception du risque ou le r le de l aide ext rieure dans la gestion du risque 3 de compl ter l approche engag e par un volet portant sur la capacit de r ponse des communaut s locales 4 de continuer travailler simultan ment sur diff rents types de terrains pour parvenir laborer une trame m thodologique g n rique qui soit transposable modulable et adaptable et qui permette de r aliser des comparaisons R f rences bibliographiques Garcia Mora M R Gallego Fernandez J B Williams A T Garcia Novo F 2001 A coastal dune vulnerability classification A case study of the SW Iberian Peninsula Journal of Coast Research 17 802 817 Harvey N Woodroffe C D 2008 Australian approaches to coastal vulnerability assessment Sustain Sci 3 67 87 Abuodha P Woodroffe C D 2010 Assessing vulnerability to se
112. L une des dates 4200 35 est tr s ancienne Une mobilisation imm diatement post rieure cette date para t peu probable et une pollution par le carbonate du bloc mioc ne est envisageable car la position du niveau marin pour la p riode est situ e au moins 2m sous le niveau marin actuel Vella ef al 2005 une telle mobilit est difficilement envisageable Enfin le Lithophyllum forme sur l un des blocs une corniche bio construite exceptionnellement conserv e La corniche de lithophyllum est typique du m diolittoral inf rieur elle marque en M diterran e le niveau marin de fa on exceptionnelle quelques centimetres pres Cette corniche permet d estimer le d placement vertical 3m entre la p riode de construction de la corniche et la position actuelle _ 69 F Distance Volume altititude A Code 14 Cal B C A D Echantillon Latitude Longitude m NGF Materiel dat C yr B P 43 20 302 51 546 Serpulidae sp Poz 37456 415 30 1772 lt 1950 43 20 304 5001 568 0 546 Serpulidae sp Poz 37455 585 30 1678 lt 1950 Bloc7 43 20 301 5 01 537 eo Poz 37461 895 30 1395 1630 43 20 304 5001 543 13 80 0 969 Serpulidae sp Poz 37460 550 30 1703 lt 1950 43 20 304 5 01 520 14 20 3 588 Lithophaga lithophaga Poz 37459 1035 30 1292 1457 AD Bloc10 43 20 312 5 01 491 17 20 2 023 Serpulidae sp Poz 37457 4200 35 2458 2100 BC 4 Conclusion Les blocs du littoral de Ca
113. Marines Place Nicolas Copernic Technop le Brest Iroise 29 280 PLOUZANE meurferec univ brest fr 13M Fabien Marche Fabien Marche math univ montp2 fr REEDS Universit de Versailles Saint Quentin en Yvelines B timent Vauban 47 boulevard Vauban 78280 Guyancourt benedicte rulleau reeds uvsq fr R sum Le projet MISEEVA 2008 2011 r alis dans le cadre de l ANR Vuln rabilit Milieu Climat 2007 a pour objectif de d finir la vuln rabilit du syst me c tier la submersion marine dans un contexte de changement global aux ch ances de 2030 et 2100 Les diff rentes tapes de cette d marche font l objet de communications dans le cadre des pr sentes journ es JICCRIC 2010 Il s est agi de d finir l al a valuer les enjeux et les dommages potentiels et d appr hender la capacit d adaptation La d marche de MISEEVA est fond e sur un certain nombre d hypoth ses pour le futur Des sc narios climatiques bas s sur les mod lisations climatiques existantes Des hypoth ses d mographiques et conomiques bas es sur la connaissance des enjeux actuels et l analyse des tendances d mographiques et conomiques actuelles projet es 2030 et 2100 La construction de diff rentes perspectives de strat gies d adaptation au changement climatique en 2100 r alis e partir des connaissances acquises Au terme de ces travaux il reste croiser les r sultats de ces diff rentes approches pour d fini
114. Pujos and X Andre 1988 Migration of mud banks and changing coastline in French Guiana Marine Geology 84 1 2 19 30 Froidefond J M Castaing P Mirmand M Ruch P 1991 Analysis of the Turbid Plume of the Gironde France Based on SPOT Radiometric data Remote Sens Environment 36 149 163 Froidefond J M L Gardel D Guiral M Parra J F Ternon 2002 Spectral Remote Sensing reflectances of coastal waters in French Guiana under the Amazon influence Remote Sensing of Environment 80 225 232Froidefond J M Ouillon S 2005 Introducing a mini catamaran to perform reflectance measurements above and below the water surface Optics Express 13 3 926 936 Froidefond J M F Lahet C Hu D Doxaran D Guiral M T Prost and J F Ternon 2004 Mudflats and mud suspension observed from satellite data in French Guiana Marine Geology 208 2 4 153 168 Fromard F Puig H Mougin E Marty G Betoulle J L Cadamuro L 1998 Structure above ground biomass and dynamics of mangrove ecosystems New data from french Guiana Oecologia 115 1 2 39 53 LA VULN RABILIT DU LITTORAL DU BASSIN D ARCACHON A LA SUBMERSION MARINE LE PROGRAMME BARCASUB Fr d ric Bertrand Lydie Goeldner Gianella UMR 8586 Prodig CNRS 2 rue Valette 75005 Paris Frederic Bertrand paris sorbonne fr UMR 8586 Prodig 2 rue Valette 75005 Paris CNRS 75005 Paris lydie goeldner ofree fr Abstract The inner shores of Bassin d Arcacho
115. R 5 rue Eug ne Bourdon ZI de Kergaradec 29490 Guipavas France franck desmazes hocer com Abstract Depuis 1997 un suivi topographique r gulier de la plage du Truc Vert est realise par le laboratoire EPOC de Bordeaux I A mar e basse des profils cross shore d une longueur d environ 250 m allant du pied de la dune embryonnaire a la laisse de basse mer ont d abord t lev s au th odolite entre 1997 et 2003 puis au GPS cin matique Une campagne intensive ECORS en mars avril 2008 a compl t ce jeu de donn es L ensemble de ces profils a fait l objet d une mise en forme rigoureuse afin de constituer une s rie de donn es unique et homog ne La technique d analyse factorielle AFC couramment utilis e pour caract riser l volution morphodynamique des plages sableuses a t mise en uvre pour analyser l ensemble de la base de donn es Une analyse fr quentielle a galement t r alis e afin de d terminer la p riodicit des variations morphologiques et hydrodynamiques et d tablir des corr lations entre les for ages houle mar e Une p riodicit annuelle a principalement t d gag e Des composantes p riodiques trimestrielle et semestrielle apparaissent galement ainsi qu une p riode de l ordre de 2 3 ans Cette signature spectrale est galement pr sente dans le for age li la houle et dans l indice NAO Introduction Dans le cadre de ANR VULSACO l ensemble des mesures topographiques et b
116. Regarding potential advantages of an inverse approach we should notice that the final result is a return period Further more within this approach updating due to climate change appear quite easier since the occurrence frequencies are computed only at the end after all the numerical computations Such an approach also allows limiting the bias of having to select a priori a specific risk scenario as it rather looks at every combinations which lead to the un acceptable level of risk Thus there is no a priori assumption overcoming the limits n 1 and n 2 Finally the starting point is the acceptable risk which induces a ealistic point of view of what is potentially threatened by hazards Thus the first step 1s to properly identify the system vulnerability the tipping points of the system and finally the level of hazard that could be accepted for these tipping points This could be a water height and a flooded duration This both overcomes the limit n 3 and allows establishing pragmatic links between physical and social studies What we argue here is that the inverse approach could help building interdisciplinary bridges The principle of inverse method looks quite promising for risk assessment However the complete method has to be developed and applied to better identify the practicability of such approach for real cases Every step relies more or less on the same tool as for direct approaches eg statistical analysis numerical modelling
117. Y BEEF ISLAND N a es Er ee Fat Hogs Bay Road Town e lt A Ar Marina 7 Road Harbour a J Carrot Bay Paraquita l Bay nee Brandy Wine y N IA Bay Beim ny poo y Sea Cow muggers lt a Bay Bay ir PNa hie FONCTIONS DOMINANTES INDICE SYNTHETIQUE DE VULNERABILITE _ LP Cay Recovery Fat Hogs tant foyer de peuplement dr gt Hea Bay e e ida ds id Sl 63 y Sopers Hole a y Road Harbour Fonctions vitales cd a centres de decision energie a 46 Zone d accueil touristique 2 33 O Fonctions strat giques Fig 1 Cartographie de la vuln rabilit des plaines c ti res de Tortola Iles Vierges Britanniques aux risques li s la mer Marina 0 3 5 km 141 TORTOLA ISLAND Lormer _ Bay Cooper Trunk Bay Ba Cooten Ba gt La SS Paraquita Bay Brandy Wine Bay Hodges Creek ay FONCTIONS DOMINANTES SENSIBILIT MORPHOLOGIQUE Faible Fat Hog Important foyer de peuplement Bay Assez faible Road Harbour nn vitales centres de decision nergie Moyenne 0 3 5 km osh nn Zone d accueil touristique lev e Nanme Marina Lay Cay Tres levee Fig 2 Cartographie de la sensibilit morphologique des plaines c ti res de Tortola Iles Vierges Britanniques aux risques li s a la mer zZ TORTOLA ISLAND Lormer Bay Cooper Trunk Bay Ba rewer BEEF
118. a d pold risation au regard des techniques traditionnelles de protection c ti re 203 Andernos Arcachon Situation du fond du bassin lagunaire Les domaines endigu s du fond du bassin d Arcachon Figure 13 Localisation des sites d tude du programme Liteau BARCASUB L appropriation par les populations et leurs lus de ce mode de gestion du risque de submersion d j op rationnel dans les pays riverains de la mer du Nord Goeldner Gianella 2007 suppose outre une concertation largie sur les enjeux de la protection des rives du bassin une valuation pr cise des conditions de pr servation des marais littoraux qui frangeant et prot gent encore localement la rive orientale du bassin IL Methodologique d analyse globale de la vuln rabilit L approche m thodologique du risque de submersion marine des rives du bassin d Arcachon et de leurs rives s inspire d une approche d velopp e par l Institut de l environnement de Stockholm SEI propos des aspects humains du changement climatique Si l on se r f re la d finition g n rale propos e par Turner ef al 2001 la vuln rabilit la submersion marine peut tre tre con ue comme la propri t mergeante de syst mes coupl s homme environnement consid r s comme des ensembles d l ments et de processus sociaux et biophysiques interactifs plus moins int gr s S appuyant sur les concepts cologiques de susceptibilit et de r silie
119. a level rise using a coastal sensitivity index a case study from the southeast Australia Journal of Coastal Conservation 14 189 205 DU SYST ME DE RESSOURCES LA VULN RABILIT VERS UN CADRE D ANALYSE TRANSDISCIPLINAIRE Alexandre Magnan Virginie Duvat Institut du d veloppement durable et des relations internationales Iddri Sciences Po 27 rue Saint Guillaume 75 007 Paris alexandre magnan iddri org LIENSs Littoral Environnement Soci t S UMR Universit de la Rochelle CNRS 6250 Institut du Littoral et de l Environnement 2 rue Olympe de Gouges 17 000 La Rochelle virginie duvat univ lr fr Ce texte a pour principale ambition de contribuer renouveler l approche classique de la vuln rabilit des territoires littoraux aux risques naturels La d marche adopt e est originale en ce qu elle s appuie sur la notion de syst me de ressources entendue ici comme l ensemble des composantes naturelles et anthropiques d un territoire qui permettent de d finir ses forces et ses faiblesses face aux risques naturels qui elles m mes d terminent ses capacit s de gestion des perturbations et d adaptation aux changements Le syst me de ressources mobilise ainsi l ensemble des caract ristiques physiques et anthropiques des territoires pour en expliquer le fonctionnement L approche choisie permet d expliquer sur des bases concr tes en quoi les risques naturels perturbent un territoire dans s
120. a progression du biseau sal pourrait concerner 5 8 millions de m3 par an pr lev s pour la production d eau potable En fonction de l importance des volumes expos s a la salinisation le degre de d pendance l aquif re affect et la tension en termes de demande sur la ressource certaines communes ou groupements de communes pourraient se retrouver dans des situations de forte vuln rabilit pour leur production d eau potable En cas de remplacement par des ressources de substitution telles que le dessalement d eau de mer les co ts li s la diminution du volume d eau douce disponible pour l eau potable sont estim s entre 6 et 9 millions d euros par an selon les perspectives d adaptation consid r es Le dommage total actualis sur la p riode 2010 2100 est estim entre 24 et 33 millions d euros Les impacts d une temp te de type centennale en 2100 Une temp te centennale telle que celle de 1982 a t mod lis e en 2100 avec la prise en compte de l ENM puis compar e une m me temp te sans ENM En l absence de mise en place de protections les superficies impact es par cette temp te seraient l g rement sup rieures celles d une temp te sans ENM avec 200 km concern s 55 Toutefois les terrains touch s par les temp tes ne seraient pas du tout les m mes et seraient situ s bien plus 109 en arri re du trait de c te actuel Dans la perspective protection int grale et en cas de d
121. a zone basse de l infralittoral Photo AB On peut estimer la distance parcourue a partir de ces formes ainsi que la hauteur du soulevement en comparant la position actuelle des karsts littoraux et la position du bloc apres son d placement D autres blocs portent des traces encore plus pr cises l un d eux est un fragment de l encoche m dio infralittorale de falaise Photo C Le bloc a t soulev de 2 65m et d plac vers l int rieur de 14m environ Alors que dans le premier cas il n est pas possible de dater le d placement dans le cas de l encoche les faunes marines associ es l encoche lithophages et vermets permettent de dater la p riode ou le bloc se trouvait encore en position semi immerg e 550 BP 35 BP 1703 1950 cal AD o gt m E N _ z Pa a o NX Mea e DU gt gt gi erg de Sa ihn 3 RER A Vo A gt Photographies vue des formes littorales ABC et des faunes fix es DEFG De tr s nombreux blocs portent une faune marine fix e typique de l infralittoral sup rieur ou du m diolittoral Photo DEFG 7 d entre eux ont t chantillonn s et dat s au 14C Les faunes dat es sont vari es Lithophages Photo E vermets Photo G Lithophyllum bissoides photo D balanes Photo F Les datations l exception d un r sultat sont comprises entre la fin du Moyen Age et l actuel tab 2
122. adaptation en France Titus 1998 Rising seas Coastal erosion and the takings clause how to save wetlands and beaches without hurting property owners Maryland Law Review 1998 57 4 p 1279 1391 Turner R K D Burgess D Hadley E Combes and N Jackson 2006 Eoastal management in the 21 century coping strategies for vulnerability reduction CSERGE Working Paper ECM 06 04 UE 2007 Livre vert Adaptation au changement climatique en Europe les possibilit s d action de l Union Europ enne Com 2007 354 final 32 p Urwin and Jordan 2008 Does public policy support or undermine climate change adaptation Exploring policy interplay across different scales of governance Global Environmental Change 18 2008 180 191 123 Gouvernance des risques climatiques et vulnerabilite du littoral M thodologie du sc nario 2030 de l atelier de parties prenantes et des repr sentations sociales Marc Poumad re Raquel Bohn Bertoldo Yann Balouin D borah Idier Cyril Mallet Marc Robin Marie H l ne Ruz Carlos Oliveros Institut Symlog 262 rue Saint Jacques 75005 Paris poumadere wanadoo fr ISCTE IUL Av das For as Armadas 1649 026 Lisboa Portugal i BRGM 3 av C Guillemin BP 36009 45060 Orl ans Cedex 2 LETG UMR CNRS 6554 P le Mer et Littoral Univ de Nantes BP 81227 44312 Nantes cedex 3 LOG Univ du Littoral C te d Opale MREI 2 189A Av M Schumann 59140 Dunkerque A
123. ae RE EE A Bion te Regha Pres Fa ee Lo wen Sd RPP ORO Ci ria Pies ul n a lid iol CN A d a 4 ro i 3 se re ZOO Orleans hi ri E JOURN ES IMPACTS DU CHANGEMENT CLIMATIQUE SUR LES RISQUES C TIERS Q h i CSMA _ G osciences pour une Terre durable brgm RECUEIL DES ACTES DES JOURNEES IMPACTS DU CHANGEMENT CLIMATIQUE SUR LES RISQUES COTIERS 15 16 novembre 2010 Orl ans France JOURNEES IMPACTS DU CHANGEMENT CLIMATIQUE SUR LES RISQUES C TIERS Comit d organisation Nicole Lenotre BRGM Orleans Thomas Bulteau BRGM Orleans Organis es par le BRGM sous l gide de l Agence Nationale de la Recherche ANR ces Journ es ont permis d tablir un tat d avancement sur les recherches men es en France sur les impacts du changement climatique sur les risques c tiers Quatre themes ont t abord s lors de ces deux jours Theme 1 Modification des for ages houle surcotes l vation du niveau de la mer Th me 2 Impacts sur les al as rosion submersion marine Theme 3 Impacts socio conomiques perception du risque perte d activit s dommages et co ts engendr s Theme 4 Transfert de la recherche vers l appui aux politiques publiques Elles ont galement t l occasion de restituer les r sultats scientifiques des projets de recherche VULSACO VUlnerability of SAndy COast systems to climate change and
124. ais mouill am nag au Moyen ge est une bonification de zones anciennes de mar cages inond es par les eaux de ruiss lement des bassins versants C est un territoire rendu cultivable par un r seau hydrographique de drainage Le marais dess ch le prolonge en aval face la mer dont il est une conqu te Il a t am nag depuis les Ordonnances de Henri IV et l intervention hollandaise Ces paysages ont v cu d intenses bouleversements au XX si cle mais c est le marais mouill qui en fait les frais de la mani re la plus s v re Priv d eau par le d veloppement de la ma siculture CHAUMILLON Eric WEBER N Spatial variability of modern incised valleys on the French Atlantic coast Comparison between the Charente Pertuis d Antioche and the Lay S vre Pertuis Breton incised valleys in SEPM Special publication ncised Valleys in Time and Space n 85 edited by Robert W Dalrymple Dale A Leckie and Roderick W Tillman 2006 p 57 85 SAUZEAU Thierry Petite histoire de Brouage La Cr che Geste Editions 2008 115 p gt TREFFORT C cile Moines monast res et prieur s charentais au moyen ge dans Pichot Daniel et Mazel Florian Prieur s et soci t au moyen ge Annales des Pays de Bretagne et de l Ouest tome 113 ann e 2006 n 3 PUR Rennes 2006 MILLE REAULT Sarah Les marais charentais g ohistoire des paysages du sel Rennes PUR 2003 7 HOCQUET Jean Claude
125. al Un risque important de submersion marine sur l ensemble du littoral mais aussi en bordure du Lac de Tunis et des sebkhas Sejoumi et Ariana _ 83 fait de Risque rosion En Fort Moyen MI Faibie LA 5 RAA gt Jaafar N T a Madina El Fadhila Sich salah Set Cite Riadh La Mars ho d La Soukra Cit EftAhiem si difDhnf A AE 0 LE Tac W Ain Zaghouany g AE N Be D Le Mutuelleville PE a P a En Lac deTunis Le Pa e Sa DO TT er gt _ oe El Ha fore Es Salda El Manoubia Djebel Djeloud oe Cit Mohamed Ali Jer 5 ElKabaria BE e ae Ci contre les zones hachur es repr sentent les 5500 hectares de surfaces potentiellement submersibles par une surcote marine de fr quence cinquantennale l horizon 2030 1 34 m NGT Les fl ches rouges repr sentent les secteurs sur lesquels le risque de submersion augmente le plus Les principales vuln rabilit s urbaines enjeux sont repr sent es par un code couleur Zenata r gion de Casablanca en situation actuelle m me pour une surcote marine exceptionnelle 4 60 m ZH seule la plage est submerg e A l horizon 2100 en tenant compte d une l vation de 1 m du niveau d eau le m me v nement submerge en plusieurs endroits le massif dunaire et inonde les points bas situ s en retrait ACTUEL 4 60m ZH de ee J R A M Eee a ES ote TP AAA AR Y a
126. ale Rapport sur le d veloppement mondial 2010 D veloppement et changement climatique World Bank amp Pearson Ed Washington DC 412 p Biesbroek et al 2010 urope adapts to climate change Comparing National Adaptation Strategies Global Environmental Change 2010 In press Blanchard G Le Guellec J L 2009 Pouvoirs et d mocratie en Bretagne a l preuve du changement climatique l horizon 2030 Conseil conomique et social Bretagne 195 p CGDD 2009 Assurance des risques naturels en France Etudes amp documents n 1 128 p Chevassus au Louis B L analyse des risques Quae Ed Coll Science en Questions 95 p Commissariat G n ral du D veloppement Durable 2009 L conomie verte en perspective Horizon 2030 2050 Lettre de veille de la mission prospective Paris n 1 sept oct pp 3 10 DRE LR 2008 Guide d laboration des plans de pr vention des risques de submersion marine en Languedoc Roussillon 19 p ECOFYS MEDCIE 2008 Etudes des effets du changement climatique sur le grand sud est Rapport Languedoc Roussillon Godard O 2009 Equite et transmission au c ur de l arbitrage entre adaptation et mitigation In Adaptation au changement climatique Liaison Energie Francophonie 85 4 trimestre 2009 49 54 Godard O Henry C Lagadec P Michel Kerjan E 2002 Trait des nouveaux risques Pr caution crise assurance Gallimard Ed Paris 620 p Hallegatte S Dumas P 2010 Adaptation gestion
127. alis par la suite dans le cadre d un suivi permettant de mesurer l volution globale de la vuln rabilit et l efficacit des politiques de mitigation men es par les acteurs R sultats d une application aux Iles Vierges Britanniques l exemple de Tortola Seule une partie des r sultats cartographiques obtenus a Tortola est pr sent e ci apr s Diff rents types de cartes peuvent tre produits des cartes de synth se qui mettent en vidence les variations spatiales de la vuln rabilit fig 1 et des cartes th matiques montrant la variation de la sensibilit des sites d finie comme relevant de leurs seules caract ristiques physiques fig 2 ou le degr d exposition des enjeux fig 3 Ces diff rents types de cartes sont compl mentaires pour le gestionnaire la premi re donne une vision synth tique des zones prot ger en priorit car elles sont susceptibles de conna tre des dommages majeurs en cas d v nement exceptionnel la seconde met en vidence les zones basses les plus soumises aux al as permettant ainsi de visualiser les plaines qu il est dangereux d am nager et qui lorsqu elles l ont t doivent faire l objet de mesures de pr vention et de protection sp cifiques la troisi me retranscrit la part de la vuln rabilit qui est due aux strat gies d am nagement du territoire qu elle permet du coup d valuer N TORTOLA ISLAND t Lormer Bay Cooper Trunk Cooten Lambert Bay Bay Josiah ay
128. an be due to different forcing conditions A third limit limit n 3 1s that this type of approach can lead to neglect forcing conditions that are not dramatic individually but that can lead to dramatic events when taking together e g Xynthia event inducing for example to neglect coastal defence system failures e g Katrina event Finally limit n 4 are we sure that the final results answer to the need of risk management regarding the studied site Indeed many other drivers than just environmental ones are involved in decision making territorial planning and societal relationships Therefore what should be judged at stake cannot be defined by solely taking into account the hazard dimension Some methods which are still direct but more focused on risks have been already set up to overcome the limit n 2 van der Most and Wehrung 2005 The essence of the method 1s that various failure mechanisms can initiate a flood not only extremely high water levels but also dike instability or failure The probability of all failure mechanisms occur at the same time determines the risk of flooding in a dike ring and show where the relatively weak locations in water defences lie Regarding the limit n 4 less attention have been paid to really involve stakeholders from the first steps of the risk assessment process More precisely even 1f social scientists have done a lot of work the links between them and risk analysis experts hard science
129. ana gov USACE LaCPR program http lacpr usace army mil USACE MsCIP program http www sam usace army mil mscip default htm USGS Coastal Louisiana Land Losses http www nwrc usgs gov special landloss htm COUT DE LA PROTECTION COTIERE EN LANGUEDOC ROUSSILLON QUELLE RENTABILITE Cyril Vanroye Chlo Auffret DREAL Languedoc Roussillon Montpellier cyril vanroye developpement durable gouv fr CETE M diterran e Aix en Provence Chloe Auffret developpement durable gouv fr Introduction Le littoral du Languedoc Roussillon de par ses caract ristiques physiques est expos aux al as littoraux actuels et se pr sente a fortiori comme particuli rement vuln rable dans le futur l vation du niveau marin changement du r gime de temp te Ce littoral a aussi la sp cificit d avoir fait l objet d une op ration d am nagement d ensemble r alis e de mani re concentr e entre 1960 et 1970 Cette op ration d am nagement a t port e par l Etat qui a assur la majorit du financement des infrastructures collectives n cessaires au d veloppement des cinq grandes unit s touristiques identifi es le long du littoral r gional Le montant des investissement assum s par l Etat dans le cadre de la mission Racine s l ve a pr s de 790 millions d 2010 sur la p riode 1964 1980 Racine 1980 Sch ma directeur d am nagement H rault AF nude 07 _ unit touristique MIA coupure d urbanisation
130. ance com france actu actu portlet_id 50150 amp document_id 22089 consult le 21 juin 2010 2 POUVREAU Nicolas Trois cents ans de mesures mar graphiques en France outils m thodes et tendances des composantes du niveau de la mer au port de Brest these de doctorat en g ophysique La Rochelle 2008 474p GARNIER Emmanuel Historique des risques de submersions marines pour les littoraux fran ais journ e Vigilance et alerte risques tsunamis et submersions marines juin 2010 Institut National de Ma trise des Risques IMdR et Association Fran aise pour la Pr vention des Catastrophes Naturelles AFPCN rive droite d un chenal il est au d bouch d une zone de marais salants anciens 35km Dans cette contexte le 28 f vrier 2010 4h30 pleine mer le niveau de l eau a atteint 4 00m 4 20m A titre de comparaison le 15 f vrier 1957 La Rochelle on atteignait 4 00m 4 30m avec des vents plus violents encore Si les deux v nements semblent d intensit comparable les cons quences n ont pas du tout t les m mes Ni en 1957 ni lors des submersions pr c dentes les d cideurs n ont pr conis de mettre fin trois si cles d occupation humaine ni La Perrotine ni ailleurs Il faut donc prendre acte du fait que Xynthia apr s Klaus et Martin a reformul la question du risque c tier Face la submersion action publique traumatis e par un bilan humain extr mement lourd a op
131. angements du niveau marin d origine climatique et relatif dans les zones s lectionn es incluant les mouvements du sol 5 Impact c tier futur tude de l impact des zones s lectionn es selon leurs g omorphologies et selon diff rentes classes de sc narios climatiques en se focalisant sur les pertes de terres c ti res rosion potentielles Au del de la valorisation du projet par des communications scientifiques le projet pr voit une valorisation aupr s des parties prenantes travers la constitution d un groupe d utilisateurs IN Introduction Objectifs sp cifiques du projet CECILE L objectif g n ral du projet CECILE est l tude de l impact physique de l l vation du niveau marin pour les 50 derni res ann es et le prochain si cle dans des r gions c ti res des d partements et territoire d outre mer fran ais dans leur contexte r gional Les objectifs d taill s du projet voir galement Figure 1 sont les suivants Am liorer la connaissance concernant l l vation du niveau marin pass e 50 derni res ann es et future jusqu a 2100 en prenant en compte les mouvements relatifs du sol Il s agit de poursuivre les efforts de recherche communs entre sciences du climat et de l oc an WP 2 4 et g ophysique WP 2 3 pour analyser toutes les composantes des variations du niveau marin pass es et futures et fournir ainsi des informations aux scientifiques concern s par l impact de l l va
132. apt e de production de donn es ex besoin de mettre jour le g or f rencement des ouvrages de protection l absence de donn e dans certaines zones g ographiques ex absence de bathym trie dans les zones de petits fonds la dur e insuffisante ex donn es de houle et de vent disponibles trop r centes ll En federant la collecte et la production d informations environnementales puis en les diffusant l Observatoire de la C te Aquitaine s efforce donc d assurer une continuit et une coh rence r gionale dans l acquisition de ces donn es indispensables a la d marche GIZC dans le contexte de changement climatique RGF93 360000 330000 6440000 6440000 Le Porge Oc an p 585 08 Evolution du trait de c te 9 gt 998 de 1966 1985 Be de 1985 a 1998 de 1998 a 2008 gt 105m 90 105 m 75 90 m 60 75m 45 a 60 m 30 45 m 15 30 m 15 15m 30 15 m 45 30 m 60 45 m 75 60 m 90 75 m 105 90 m lt 105 m 1966 limite discernable de la pleine mer qui s pr c de la prise de vue des photos a riennes IGN 1985 pied de dune d fin par photo interpr tation des photographies a riennes IGN au 1 5000 a 1998 pied de dune d fini par photo interpr tation des photographies a riennes IGN au 1160097 2008 pied de dune d fini par photo interpr tation des prises de vue s 2 OBSERYAI CIRE C T
133. aptations au regard de diff rents futurs possibles en 2030 et 2100 2 1 Sc narios climatiques Les sc narios climatiques ont et construits au d but du projet partir du niveau de connaissance actuel des cons quences du changement climatique sur le milieu c tier Le GIECC 2007 value l l vation du niveau de la mer entre 13 et 59 cm en 2100 selon les sc narios d mission de gaz effet de serre retenus Des publications post rieures au GIECC 2007 proposent des hypoth ses plus pessimistes allant de 1 5m Ramstorf 2007 Grinsted 2009 Hansen 2007 Le choix a t de prendre pour 2100 deux valeurs possibles 1 l hypoth se m diane du GIECC 2007 soit 35cm et 11 l hypoth se de 1 m Rahmstorf 2007 2030 tant encore dans la fourchette des variations climatiques naturelles 1l est difficile de discriminer la part de l impact du r chauffement sur l l vation du niveau de la mer L interpolation des courbes du GIECC 2007 donnent une valeur de 7 cm en 2030 valeur qui sera retenu pour ce travail La connaissance de l volution des temp tes restant ce jour impr cise GIEC 2007 Guibelin et D qu 2003 un v nement historique de r f rence a t choisi temp te de novembre 1982 dite centennale pour valuer l impact des temp tes similaires dans ce contexte d l vation du niveau de la mer 2 2 Sc narios d mographiques et conomiques Ces sc narios ont t construits partir de la connaissanc
134. arge en suspension charge de fond comme potentielle explication en raison du confinement des sables dans les zones les plus rod es du lobe sous marin et de leur transfert pr f rentiel tr s ponctuel dans le temps et dans l espace vers le prodelta Le littoral du Grand Rh ne appara t ainsi comme un syst me complexe structur par des m canismes fonctionnant au sein d un emboitement d chelles spatiales et temporelles tr s contraignant La relation entre le fleuve et le littoral delta que est r git par une combinaison de for ages multiples et parfois interd pendants qui rend la compr hension du r le de chacun tr s difficile ma triser Bibliographie Guerard A 1895 Mouth of the River Rhone In J Forrest Ed Excerpt Minutes of Proceedings of the Institution of Civil Engineers 82 4 34p Iverson R M 1997 The physics of debris flows Review of Geophysics 35 3 245 296 Maillet G M Vella C Provansal M Et Sabatier F 2006 Connexions entre le Rhone et son delta partie 2 volution de I embouchure du Rh ne depuis le d but du 18e si cle G omorphologie 2 125 140 Maillet G M Poizot E Sabatier F Vella C et M ar Y 2010 Sediment transport pattern in a microtidal river mouth using geostatistical sediment trend analysis GSTA The case of the Grand Rhone River France Journal of Sedimentary Research Sous presse Orton G J et Reading H G 1993 Variability of deltaic processes in term
135. arin a jou dans le pass r cent un r le moins important que les r ductions en apports de s diments grossiers li es a l anthropisation du bassin versant Aussi la d marche du projet est d exploiter des donn es sur les syst mes c tiers dans des zones pour lesquelles le niveau marin a chang de mani re importante au cours des 15 ou des 50 derni res ann es C est le cas de nombreux d partements et territoires d outre mer fran ais qui doivent tre tudi s dans leur contexte r gional La capitalisation de ces observations permettra de mieux appuyer les cartographies d impacts potentiels de l l vation du niveau marin future Se focaliser sur un seul site rend difficile l attribution des mouvements du trait de c te telle ou telle cause en raison de la complexit des processus en jeu et de leurs interactions Nicholls et al 2007 La nouveaut de l approche propos e ici est de travailler sur une multiplicit de sites d une mani re similaire a Zhang et al 2004 et Webb et al 2010 Conclusion Organisation et partenaires du projet Le projet a une dur e de 3 ans de 2010 a 2012 et fait partie du programme ANR Changements Environnementaux plan taires Il est mene par le consortium suivant Laboratoire d Etudes en G ophysique et Oc anographie Spatiales LEGOS UMR 5566 coordination scientifique BRGM coordination du projet Centre National de la Recherche Scientifique Groupe d Etude de
136. ascal mallet agglo havraise fr 3 M t o France station du Havre Quai des Abeilles 76600 Le Havre France remi caspar meteo fr Le Havre est une ville c ti re situ e sur les bords de la Manche dans le d partement de la Seine Maritime Haute Normandie Cette ville a t construite en partie sur les alluvions de l estuaire de la Seine constituant la ville basse et sur les falaises de craie du bassin de Paris formant la ville haute Fig 1 La Communaut de l Agglom ration Havraise CODAH regroupe pres de 250 000 habitants sur un territoire soumis a plusieurs risques d origine naturelle et technologique Cap d Antifer Le Havre Figure 10 Mod le Num rique d El vation r alis a partir des donn es de laser aeroporte LIDAR de 2006 source Ville du Havre Grand Port Maritime du Havre GPMH et la Communaut de l Agglomeration Havraise CODAH L objectif de l tude est de mieux comprendre quel type de param tre peut donner lieu un al a naturel et conduire une situation de risque sur le territoire du Havre Les al as sont li s l rosion des falaises de craie qui s tendent sur une vingtaine de kilom tres en zone littorale au nord du Havre et aux submersions marines de la ville basse du fait de la pr sence de bassins portuaires d eau de mer situ s en centre ville 1 Les submersions marines au Havre La ville basse du Havre est caract ris e par la pr sence de bassins maritimes reli
137. at Universite du Littoral Cote d Opale Parker J A et Foden D 2009 High resolution Measurement of a North Sea Storm Surge Journal of Coastal Research SI 56 ICS2009 1656 1660 Zhang G K Douglas B C et Leatherman S P 2004 Global warming and coastal erosion Climatic Change 64 41 58 RECONSTITUTION ET ANALYSE DES SIGNAUX MARINS DU GOLFE DU LION Cyril Vanroye Fr d ric Pons C line Trmal DREAL Languedoc Roussillon Montpellier cyril vanroye developpement durable gouv fr CETE M diterran e Aix en Provence frederic pons developpement durable gouv fr CETE M diterran e Aix en Provence celine trmal developpement durable gouv fr Introduction Le littoral du Languedoc Roussillon de par ses caract ristiques physiques est expos aux al as littoraux actuels A fortiori l se pr sente comme particuli rement vuln rable dans le futur l vation du niveau marin changement du r gime de temp te Des mesures de niveaux ont t r alis es a diff rentes p riodes la fois en mer et dans les tangs arri res littoraux mais n ont jamais t capitalis es du fait de leur faible int r t pour la navigation Par contre elles sont indispensables la caract risation des v nements extr mes actuels et dans la mesure du possible la r gionalisation de l l vation de niveau marin Traiter les donn es marines pour caract riser la submersion La submersion marine est un ph nom ne physique extr mement c
138. ate galement des composantes saisonni res 3 mois et 6 mois et une autre plus long terme 2 3 ans qui serait associ e aux grosses houles et qui s apparente a une signature de la NAO R f rences bibliographiques DESMAZES F 2005 Caract risation des barres sableuses d une plage de la c te aguitaine Exemple de la plage du Truc Vert Th se de doctorat Universit de Bordeaux 1 292 p DODET G BERTIN X TABORDA R 2010 Wave climate variability in the North East Atlantic Ocean over the last six decades Ocean Modelling 31 pp 120 131 GOURIOU T 2007 Evolution morphologique d une plage sableuse Comparaison entre un site pr serv et un site anthropis M moire de stage de Master 2 ENVOLH Universit Bordeaux I 30 p HURRELL J W DESER C 2009 North Atlantic climate variability The role of the north Atlantic Oscillation Journal of Marine Systems 78 pp 28 41 PARISOT J P CAPO S CASTELLE B BUJAN S MOREAU J GERVAIS M REJAS A HANQUIEZ V ALMAR R MARIEU V GAUNET J GLUARD L GEORGE L NAHON A DEHOUCK A CERTAIN R BARTHE P LE GALL F BERNARDI P J LE ROY R PEDREROS R DELATTRE M BRILLET J SENECHAL N 2009 Treatment of topographic and bathymetric data acquired at the Truc Vert Beach during the ECORS Field Experiment Journal of Coastal Research SI56 2 pp 1786 1790 RIHOUEY D 2004 Analyse statistique de l volution morphodynamique des plages sableuses Application a
139. athymetriques r alis es depuis plus de 10 ans sur la plage du Truc Vert ont t rassembl es Le suivi morphologique de cette plage a t initi par D Michel et H Howa en 1997 puis a t le lieu de nombreuses campagnes internationales Derni rement la mission ECORS qui a regroup une large communaut scientifique a permis en particulier un suivi topographique quotidien de la plage en mars et avril 2008 PARISOT et al 2009 De 1997 2003 le m me profil de plage intertidale 1D appel profil maitre a t lev au th odolite DESMAZES 2005 Les lev s topographiques effectu s au GPS cin matique Trimble 5700 ont t r alis s partir de 2003 et jusqu en 2006 avec une fr quence bimensuelle partir de f vrier 2006 les lev s deviennent mensuels Les lev s topographiques sont r alis s avec une pr cision centim trique sur l horizontale et la verticale Les lev s ont d abord t r alis s pied puis au Quad depuis janvier 2007 ce qui permet d enregistrer des points en continu sur une plus grande emprise spatiale et ainsi obtenir une meilleure representation de la configuration de la plage A chaque mar e basse de vives eaux 15 radiales cross shore sont lev es de la laisse de basse mer la dune embryonnaire La distance ong shore s parant chaque radiale est d environ 25 m l emprise totale atteint 350 m partir de ces lev s les profils centraux correspondant aux profils ma tres r alis s au
140. ation d Analyses Co ts Avantages robustes l chelle des territoires ainsi que leurs mises en perspective dans une d marche strat gique d am nagement est indispensable Il s av re d ores et d j que les co ts associ s la protection du littoral notamment dans le cadre de la mise en oeuvre du recul strat gique seront colossaux en sans aucune mesure avec ceux connus par le pass R f rences RACINE P 1980 Mission impossible L am nagement touristique du littoral du Languedoc Roussillon Editions Midi Libre Montpellier MIALLR SMNLR BRL EID Mission interminist rielle d am nagement du littoral du Languedoc Roussillon Service Maritime et de Navigation du Languedoc Roussillon BRL ing nierie Entente Interd partementale pour la D moustication 2003 Orientations strat giques pour la gestion de l rosion en Languedoc Roussillon 24 p URL http www languedoc roussillon pref gouv fr grandsdossiers missionlittoral etudes rapport shtm SAMAT O 2007 Efficacit et impact des ouvrages en enrochements sur les plages microtidales Le cas du Languedoc et du delta du Rh ne Th se de doctorat Universit de Provence Aix Marseille 1 CETE M diterran e 2010 Evaluation des cotits de protection des territoires littoraux en Languedoc Roussillon Rapport d tude pour la DREAL Languedoc Roussillon Policy Research Corporation in association with MRAG 2009 The economics of climate change adaptation in EU
141. ation du niveau de la mer des diff rents sc narios et ch ances la mar e basse astronomique et le niveau marin associ des conditions de vagues moyennes Malgr un faible marnage 59cm les p riodes de haute mer induiront a minima aux mar es d quinoxe des zones de submersion r currente au calcul pr c dent est ajout l amplitude de mar e Enfin les temp tes induiront comme elles le font d j des ph nom nes de submersion exceptionnelle qui se cumuleront l effet de l l vation du niveau de la mer Le calcul de la submersion est fait en cumulant l l vation du niveau de la mer selon les diff rents sc narios climatiques l amplitude de la mar e et les surcotes atmosph riques et li es aux vagues engendr es par les conditions de temp tes Ces l ments de calcul sont approches en utilisant des mod les imbriqu s pour simuler les vagues li es au vent SWAN Booj et al 2004 et la surcote atmosph rique et la mar e MARS Lazure et Dumas 2008 puis des formules empiriques propos es par Stockdon 2006 pour valuer la surcote li e au d ferlement et la limite du jet de rive La chaine de mod les utilis e pour mod liser la submersion exceptionnelle a t valid e par des v nements de temp te bien renseign s 1997 et 2007 puis appliqu e la temp te de novembre 1982 en y int grant les valeurs d l vation du niveau de la mer des sc narios climatiques et le marnage tidal La carte de la f
142. ation sch matique par rapport la mod lisation d un estuaire r el la Loire Enfin c est au sein de cette action que seront d finies les diff rentes publications scientifiques issues du projet et que sera abord e la valorisation des r sultats aupr s d un public largi sous forme d un document de synth se ou d une plaquette 187 Projet JOHANNA 2010 2013 analyse syst mique des dommages g n r s par les vagues de temp te application aux cons quences de la temp te Johanna 10 12 mars 2008 Charlotte Vinchon Camille Andr Catherine Meur Ferec BRGM RNSC RIC BP 36009 45018 ORLEANS CEDEX 2 c vinchon brem fr G omer UMR 6554 LETG Institut Universitaire Europ en de la Mer Place Nicolas Copernic Technop le Brest Iroise 29280 PLOUZAN meurferec univ brest fr Introduction Les derni res d cennies ont vu l augmentation des dommages et des co ts induits li s aux risques c tiers r sultat notamment de l augmentation des enjeux sur un littoral de plus en plus peupl et urbanis Meur F rec et al 2008 Par ailleurs les sc narios de changement climatique global pr voient l horizon 2100 une l vation du niveau marin de l ordre du metre ou plus selon les auteurs et les mod les IPCC 2007 Rahmstorf 2007 Hansen 2007 Grinsted 2010 qui augmentera encore l exposition des enjeux actuels de la zone littorale aux al as c tiers Vinchon et al 2009 A cela pourrait s ajoute
143. au VWP5 La vuln rabilit des zones c ti res BRGM de la mer CNRM CERFACS LEGOS CREOCEAN LEGOS LIENSS CNRM CERFACS Mod lisation du climat 1805 2100 de l l vation du niveau marin l horizon 2100 A Carte des vtesses de venation Vann du niveau de la mer depuls 1950 Das e sur ia mode ation Chad pue coun du CNRM CHRM NES TR PRE 2 TER son DE A Cazenave LEGOS coordination scientifique RENTE z G Le Cozannet BRGM coordination du projet R alisation ee Projet site internet EROM RNSC Rieques C http www anr cecile fr www brgm fr BRGM RNSC Risques C tiers Figure 1 illustration de la d marche du projet CECILE Hydrodynamisme d une plage de baie m sotidale en conditions modales et en conditions de plus forte agitation temp te Xynthia Anse de Suscinio Bretagne Sud Dubois Alexandre alexandre dubois univ ubs fr Sedrati Mouncef mouncef sedrati univ ubs fr Menier David david menier univ ubs fr Equipe G osciences Marines amp G omorphologie du Littoral EA 2219 G oarchitecture Universit de Bretagne Sud Campus de Tohannic Centre de Recherche Yves Coppens BP 573 56017 Vannes cedex France Abstract Deux d ploiements de deux courantometres houlographes et d un courantometre ont eu lieu dans la plage de baie m sotidale de l anse de Suscinio Le premier d ploiement a eu lieu du 28 janvier au 5 f vrier 2010 pendant des conditions modales Le second
144. billions of USD In the first example we illustrate that storms having East direction in the current economic and land use situation would cause direct losses to contents amounting to about 5 to 15 billion USD for residential structures 5 to 9 billion for commercial structures and USD 5 to 7 billion for industrial structures depending on storm category For the buildings it would cost about 3 to 10 billion USD for residential structures 6 to 11 billion for commercial structures and 2 to 3 billion USD for industrial structures In the second example for a storm with a North East direction the monetary results are higher especially for residential structures Residential Structure Residential Structure Residential Content Residential Content m Commercial Structure m Commercial Structure USD billion USD billion E Commercial Content E Commercial Content Industrial Structure Industrial Structure 2 Industrial Content m Industrial Content ik e105i2 e325i2 e525i2 nel0512 ne325i2 ne515i0 Figure 1 Direct damage USD estimation in Biscayne Bay for storm surge heading East and North East calculated for Categories 1 3 and 5 for contents and structures Non insured assets Non insured assets such as public infrastructure are not included in the available data We referred to past studies in order to find a best guess estimates and we
145. briefing Les ateliers ont t conduits sur les sites de la c te Aquitaine Truc Vert 6 participants de l le de Noirmoutier La Tresson 11 participants et du Lido de Sete 10 participants Sur le site de Dunkerque les perceptions locales ont t tudi es partir d un nombre lev de r ponses aux questionnaires 20 En contraste avec les forums ou d bats organises pour associer la soci t civile a la gouvernance des risques on notera ici l identification des PP pour un territoire l implication pr paration par les interviews et questionnaires individuels la construction de donn es pr cises bien que fictives la situation de groupe et l laboration collective de d cisions par les PP 3 Quelques r sultats marquants 3 1 Ateliers Les sc narios fictifs de temp te 2030 ont t re us comme tant r alistes pouvant m me affecter certains participants carte satellite de Noirmoutier coup e en deux apr s la temp te fictive de 2030 Les participants ont soulign que le cadre de l atelier 2030 leur a permis de consid rer et de discuter des enjeux dont tout le monde est conscient mais difficiles aborder dans la situation r elle La notion de recul strat gique para t connue des PP et fait partie des options consid r es Un consensus devient difficile dans l atelier quand un enjeu sp cifique e g voie ferr e lido de S te gains de terrain sur la mer Noirmoutier vient s opposer une option de recul pa
146. bstract As part of the ANR VULSACO project VULnerability of SAndy COast to climate change and anthropic pressure a specific methodology including a 2030 scenario of a major storm event a workshop and social representations analysis 1s developped and applied to better understand the role played by stake holders in aggravating or reducing the vulnerabilty of low lying linear sandy coastal systems 1 Introduction Un des objectifs du projet VULSACO est de mieux comprendre le r le potentiellement ageravant ou mod rateur que peut avoir le facteur d occupation humaine sur la vuln rabilit du littoral dans la perspective du changement climatique l horizon des ann es 2030 sur les plages du lido de S te 34 du Truc Vert 33 de La Tresson 85 et de Dewulf 59 ces plages sableuses repr sentant diff rents environnements hydrodynamiques et socio conomiques avec leurs propres caract ristiques morphologiques physiques d occupation et d utilisation de l espace Idier et al 2010 Le r le des d cisions humaines peut tre d terminant pour l incr ment de la vuln rabilit par l occupation ou pas de zones risque et sa gestion mise en place ou pas de syst mes de protection Dupuy 2008 a d velopp une r flexion en soulignant que l incertitude sur les missions de gaz effet de serre l chelle plan taire dans quelques dizaines d ann es est responsable pour moiti de l incertitude sur le r chauffe
147. c repr sente l ensemble des caract ristiques physiques de l espace qui s valuent en termes d opportunit s et de contraintes pour le d veloppement Dans le contexte des risques naturels cela traduit la propension de l espace l I fait la synth se de travaux des auteurs Cazes Duvat 2001 Duvat 2007 Magnan 2009a 2009b Duvat et Magnan a para tre sur les themes de la vuln rabilit des territoires littoraux aux risques li s la mer et sur la capacit de r ponse des soci t s en incluant la dimension changement climatique Cela explique que seuls les travaux des auteurs apparaissent ici en bibliographie chacun d entre eux renvoyant a une bibliographie plus complete Les auteurs n ont pas connaissance de l utilisation de cette notion de syst me de ressources ni dans l analyse des risques naturels pass s et actuels ni dans celle des impacts du changement climatique 143 littoral tre affect par des perturbations propension qui va d pendre tant de la diversit des al as que de leur occurrence et de leur l intensit Un l ment central renvoie ici la nature des c tes Celle ci retraduit les conditions locales a micro locales part de lin aire c tier proportion de plaines littorales altitudes r seau hydrographique plus ou moins ramifi bassin versant plus ou moins pentu nature du substrat plage de sable c te rocheuse etc densit de la couverture v g tale etc Ainsi un m me al
148. changements climatiques la peur semble simplement avoir chang de camp Convoquant l exemple n erlandais dans l obsession du risque z ro les autorit s ont lanc une politique d abandon rapide quoique tr s localis des rivages Domestiqu e par les riverains des villages concern s cette peur est d autant moins partag e que la m moire des d fenses c ti res y reste encore vivace L enqu te de m moire lanc e d s avril 2010 aupr s des habitants de l le d Ol ron change la focale Elle contribue restaurer la place de l humain dans le dossier Les souvenirs des submersions voquent les moyens de lutte mis en uvre autrefois et les imprudences commises r cemment face au risque La recherche historique prend le relais en exploitant des archives in dites r v lant la force de la vie communautaire c ti re Le risque pr sent comme exceptionnel irr sistible et fruit d une volution irr m diable est ainsi remis en perspective sur le temps long Les missions d enqu te parlementaires ont accueilli ces premiers r sultats avec int r t de m me que la R gion Poitou Charentes qui a souhait financer une tude largie En juin 2010 un colloque pluridisciplinaire a permis de faire valider cette approche par des g ographes des oc anographes des climatologues Sous la direction d historiens du Gerhico EA4270 Poitiers la g ohistoire des territoires du Centre Ouest impact s par Xynthia occupe une quipe
149. chure semble ainsi conditionner lui seul l tat de sant moyen de la plaine deltaique Il est donc n cessaire d en cerner pr cis ment les m canismes d volution 3140000 N 1841 1872 Petit Rhone 3130000 Grand Rhone 3120000 A Say lt a 750000 760000 770000 780000 790000 800000 810000 3140000 1872 1895 Petit Ahone 3130000 Grand Rhone Fossil Bras de Fer 3120000 750000 760000 770000 780000 790000 800000 810000 3140000 1895 Actuel 3130000 Grand Rhone 7 Fossil Bras de Fer 3120000 750000 760000 770000 780000 790000 800000 810000 Fig 1 Evolution des fond marins entre 0 et 20 m au cours des 19 et 20 sur la comparaison diff rentielle de Mod les Num riques de Terrain siecles bas e Relations entre l dification de la plaine deltaique et le lobe actif Dans la zone pr sent e sur la figure 2 on peut observer les 6 derniers kilometres du Rh ne avant son arriv e en mer Le chenal profond en moyenne de 8 m mais plus fortement incis en rive gauche est faiblement sinueux et obstru en rive droite par une fl che littorale s appuyant sur une importante dune hydraulique longitudinale L embouchure pr sente une asym trie g n rale vers l Est t moin des effets de la d rive littorale de direction Ouest Est Une importante barre d embouchure en forme de croissant constitue la partie Fig 2 Morphologie e sous marine actuelle de la zone d embouc
150. ci tal conomique comme tant momentane car perp tuellement en volution Certaines interactions r sultent d effets d encha nement d ordre physique comme c est le cas entre morphologie processus naturels en jeu ces deux param tres s influen ant mutuellement niveaux de ressources et exposition aux al as Elles r sultent aussi des relations entre les facteurs anthropiques conditions de vie coh sion soci tale organisation politique par ex Une troisi me interface enfin concerne les interrelations homme milieu dont l analyse permet d appr hender la durabilit des modes de d veloppement Les modalit s d am nagement du territoire et de d veloppement ont par exemple des effets majeurs sur la morphologie l tat des cosyst mes l volution des ressources et l exposition des soci t s aux al as naturels Cela se r percute ensuite sur les societ s humaines en affectant le capital de ressources qu elles utilisent pour se d velopper habitations d plac es suite au recul du trait de c te pollution des lentilles d eau probl mes sanitaires induits ravages des cultures destruction des flottes de p che etc Cette perspective globale syst mique et dynamique si elle complexifie le probl me s impose n anmoins comme incontournable L on passe ainsi de l analyse du syst me de ressources celle du syst me de la vuln rabilit ce qui implique que toute strat gie de r duction de la vu
151. coastal aereas Final Report for the attention of European Commission Directorate for Marine Affairs and fisheries MISEEVA Vuln rabilit du syst me c tier la submersion marine Hypotheses et sc narios transdisciplinaires pour valuer une vuln rabilit future dans le cadre d un changement global Vinchon Charlotte Agenais Anne Laurence Balouin Yann Baron Yelles Nacima Berthelier Emmanuelle Bonneton Philippe Charles Jean Christophe Garcin Manuel Delvall e Etienne Flanquart Herv Hellequin Anne Peggy H rivaux C cile Krien Yann Kuhfuss Laure Lecacheux Sophie Le Cozannet Goneri Marche Fabien Maton Laure Mazeiraud Vincent Meur Ferec Catherine Nathan Fabien Rey Valette H l ne Pedreros Rodrigo Poisson Blanche Romieu Emmanuel Rulleau Benedicte BRGM RNSCIRIC BP 36009 45018 Orl ans Cedex 2 c vinchon brgm fr LVMT EA3582 Universit de Marne la vall e 19 rue Alfred Nobel Cit Descartes 77455 Marne La vall e Cedex 2 n baron univ mlv fr 7 SOGREAH 6 rue de Lorraine 38130 Echirolles emmanuelle berthelier sogreah fr EPOC Universit Bordeaux 1 CNRS UMR 5805 EPOC Talence F 33405 France p bonneton epoc u bordeaux 1 fr gt LAMETA Facult de sciences conomiques Avenue de la Mer Site Richter 34 960 Montpellier Cedex 2 helene rey valette univ montp 1 fr MESHS UBO G omer LETG UMR 6554 Institut Europ en d Etudes
152. coles Ceci soul ve des inqui tudes quant la capacit du syst me actuel de drainage vacuer les eaux exc dentaires et sur la p rennit de l vacuation gravitationnelle de l eau du polder Dans le contexte actuel de changement global et de hausse du niveau moyen marin 1l est important que les parties prenantes prennent en compte ces impacts potentiels afin de renforcer la d fense contre la mer augmenter l activit et efficacit des syst mes de pompage et face a des d fis croissants en mati re d alerte et de protection des populations littorales tablir des syst mes d alerte comme en Belgique ou aux Pays Bas ce qui n est actuellement pas le cas dans cette r gion R f rences bibliographiques IPCC 2007 Climate Change 2007 Synthesis Report Contribution of Working Groups I II and III to the Fourth Assessment Report of the Intergovernmental Panel on Climate Change Core Writing Team Pachauri R K and Reisinger A eds IPCC Geneva Switzerland 104 p Lamb H 1991 Historic storms of the North Sea British Isles and Northwest Europe Cambridge University Press Langenberg H Pfizenmayer A Von Storch H et Sundermann J 1999 Storm related sea level variations along the North Sea coast natural variability and anthropogenic change Continental Shelf Research 19 6 821 842 Maspataud A en pr paration Impacts des temp tes sur la morphodynamique du profil c tier en milieu macrotidal Th se de doctor
153. concern s et suivie d une augmentation forte des surfaces concern es sur la p riode 2080 2100 Selon la perspective d adaptation retenue cette submersion progressive pourrait conduire a la perte de terres la modification de l occupation du sol la perte de biens b timents par exemple le d placement de population et d activit s conomiques la modification des lagunes et des zones humides la disparition de plages la salinisation des ressources en eau douce tous ces dommages pouvant impacter de mani re indirecte diff rents secteurs de l conomie tourisme agriculture industrie m nages Quatre exemples ont t choisis dans cette communication pour illustrer les d marches d valuation de dommages Le d placement de la population La population pourrait tre concern e de diff rentes mani re par ENM selon les perspectives d adaptation consid r es celle ci pourra tre d plac e par anticipation du fait de la submersion directement affect e par la submersion lorsqu il n y a pas d anticipation ou alors prot g e par des digues dunes ou autres types de d fenses De 80 000 100 000 personnes pourraient tre situ es en zone de submersion et n cessiter d tre d plac es jusqu a 13 de la population des 41 communes concern es Certaines communes pourraient avoir des difficult s relocaliser leur population au sein de leur territoire lorsque la r serve fonci re est insuffisante Les co ts li s au
154. constructing sea level from paleo and projected temperatures 200 to 2100AD Climate Dynamics vol 34 n 4 p 461 472 Hansen J E 2007 Scientific reticence and sea level rise Environmental Reearch Letters 2 024002 6p IPCC 2007 Climate Change 2007 The Physical Science Basis Contribution of Working Group I to the Fourth Assessment Report of the Intergovernmental Panel on Climate Change Cambridge University Press 996p Meur F rec C Deboudt P and Morel V 2008 Coastal risks in France an integrated method for evaluating vulnerability Journal of Coastal Research vol 24 n 2B p 178 189 Morel V Deboudt P Hellequin A P Herbert V et Meur F rec C 2006 Regard r trospectif sur l tude des risques en g ographie a partir des publications universitaires 1980 2004 L Information G ographique vol 70 n 1 p 6 24 Rahmstorf S 2007 A semi empirical approach to projecting future sea level rise Science vol 315 n 5810 p 368 370 Vinchon C Aubie S Balouin Y Closset L Garcin M Idier D and Mallet C 2009 Anticipate response of climate change on coastal risks at regional scale in Aquitaine and Languedoc Roussillon France Ocean and Coastal Management vol 52 n 1 p 47 56 A RISK BASED APPROACH FOR COASTAL RISK ASSESMENT DEVELOPMENT OF AN INVERSE METHODOLOGY D borah Idier Jeremy Rohmer Victor Turpin et Alexandre Magnan BRGM 3 av C Guillemin BP 36009
155. cul s sur la plage sous la pression que les formations meubles exercent sur la face interne des murs F1g 4 Cet al a rosion continentale concerne plusieurs secteurs enjeux significatifs car le sommet des falaises est parfois enti rement urbanis Porz Even Dans les C tes d Armor les cordons littoraux plages adoss es et fl ches sableuses surmont es ou non de massifs dunaires se rencontrent tr s fr quemment sur l ensemble du d partement Soit les plages sont petites et l cart des stations baln aires et elles ne sont g n ralement pas am nag es et ne pr sentent pas de gros probl mes de d maigrissement Soit les plages sont situ es aux abords ou dans les stations baln aires et dans ce cas elles sont presque toutes bord es par un ouvrage longitudinal de haut de plage Ces ouvrages ont t construits pour permettre l urbanisation au plus pres de la mer ou pour faire face l rosion des falaises qui servent d ados Un fort d maigrissement de la plage est observ sur de nombreux sites expos s aux houles et donc soumis l al a rosion marine Il peut s y ajouter un al a submersion par franchissements des ouvrages qui bordent le trait de c te lorsque les am nagements n atteignent pas une cote d arase suffisante La fragilisation des massifs dunaires par leur sur fr quentation ou par la fixation de leur versant littoral par des enrochements augmente le recul de la dune et l rosion marine par
156. d une d gradation partielle des ressources du territoire touche Parall lement et c est la encore une preuve de l ambigu t de l influence des facteurs d ordre anthropique des effets dominos peuvent aussi jouer amenant les probl mes l chelle d un micro territoire se r percuter des chelles plus larges et inversement Ces cas de figure s ils sont tr s contrast s mettent en avant l id e de coh rence territoriale qui rappelle celle de coh sion soci tale Une fois encore insistons sur la n cessit de consid rer ensemble dans une approche syst mique ces sept grandes familles de facteurs d influence de la vuln rabilit Ceci nous invite alors placer la notion de syst me de ressources au c ur de la vuln rabilit Le syst me de ressources est au c ur de la vuln rabilit La diversit des facteurs qui interviennent dans la vuln rabilit d un territoire invite d finir ce dernier comme un syst me de ressources produit et g r par les soci t s Sa vuln rabilit tient par del ses caract ristiques intrins ques la nature des interactions qui s organisent entre les composantes de ce syst me Il s agit bien ici d inscrire l analyse de la vuln rabilit dans une approche globale prise en compte de l ensemble des composantes territoriales syst mique analyse de leurs interactions et dynamique en consid rant tout tat 145 morphologique cologique so
157. de la temp te Xynthia du 28 f vrier 2010 Fast AO PAE EIn 242 UO AV O O O Legende he re er ara ron traitdec te Rn e Cordon dunaire Om CM Er Platier rocheux 5mCM ee Marais Appareils ue Digue ars 0M AT ITON ADN Hi 47 20 24400 24370 24270 24100 Figure 1 Localisation de l anse de Suscinio Les trois courantometres ont t d ploy s a l ouest Beg Lann au centre Landrezac et l est Penvins sur le domaine dissipatif de l estran A Penvins l ADCP est plac a proximit d un platier rocheux affleurant M thodologie Le premier d ploiement d appareil a eu lieu du 28 janvier 2010 au 5 f vrier 2010 en conditions de faible agitation Le second a eu lieu du 26 f vrier au 5 mars 2010 en condition de plus forte agitation Deux ADCP sentinel 1200 Hz et un S4Adw ont t utilis s Seul un des deux ADCP tait quip d un capteur de pression capable de mesurer les parametres de houle Celui ci a t d ploy l ouest de la baie Le second ADCP a t d ploy l est Le S4 a quant lui t dispos au centre de la baie Les trois appareils ont t programm s de la m me fa on La dur e d enregistrement burst a t de 9 minutes toutes les 15 minutes a une fr quence de 2 Hz Les donn es brutes recueillies ont t trait es avec les logiciels WinADCP WaveView S4App 3 0 32 et WaveWin et export es au format ASCII R sulta
158. degr de vuln rabilit a la submersion marine infrastructures de transports routier et ferroviaire et constructions issus de la BD Topo de l IGN sites d int r t cologique issus du R seau Natura 2000 tablissements industriels risque class s SEVESO et centrales nucl aires ont ainsi t recens s dans les zones basses pr c demment identifi es un indicateur crois Intensit du B ti situ dans les zones basses des communes ayant fait l objet d un arr t de Catastrophe naturelle li la mer indicateur IBC 3 1 L indicateur Zones basses La cartographie des zones basses zones topographiques situ es sous un niveau marin de r f rence m thodologie reprise du guide m thodologique Plans de Pr vention des Risques Littoraux MATE amp METL 1997 pour la cartographie l al a submersion marine est un indicateur de la vuln rabilit du territoire aux submersions marines Les zones basses obtenues sont cependant distinctes des zones inondables Elles sont d finies sans tenir compte des ouvrages de protection De plus seule une approche statique est adopt e non prise en compte de la tenue du niveau de pleine mer et des franchissements La cartographie des zones basses a t r alis e partir du Mod le Num rique de Terrain MNT de la BD Topo de l IGN du trait de c te Histolitt GN SHOM des niveaux marins centennaux 1ssus d une part de l tude SHOM CETMEF SIMON 2008 pour les c te
159. deront l incr mentation des perspectives d adaptation 4 Conclusion Les travaux r alis s ce jour dans le projet MISEEVA ont permis d obtenir une connaissance int gr e et transdisciplinaire du risque de submersion marine Bas e sur un vocabulaire et des hypoth ses de travail communs A ce stade du projet les diff rentes composantes de la vuln rabilit ont t abord es La complexit de la typologie des enjeux et de leur possibilit d endommagement par un al a lui m me complexe et la forte incertitude qui accompagne les diff rentes approches montrent qu il sera difficile d avoir au terme du projet une approche exhaustive de la vuln rabilit syst mique Cependant l agr gation des r sultats permettra d avancer vers un ou des indicateurs de vuln rabilit et de le ou les d cliner au regard des perspectives d adaptation References Booij N Haagsma 1 J G Holthuijsen L H Kieftenburg A T M M Ris R C van der Westuysen A J Zijlema M 2004 Swan Cycle III version 40 41 User s Manual 115 pp Conseil R gional du Languedoc Roussillon 2009 Sch ma R gional d am nagement et de d veloppement durable du territoire SRADT 526 p http www laregion fr 69 amenagement htm D l gation l Am nagement du Territoire et a l Action R gionale DATAR 2004 Construire ensemble un d veloppement quilibr du littoral La Documentation fran aise Paris 155p Gibelin A L and D qu M 2003
160. des modifications majeures dans un sens plut t n gatif Seuls 8 pensent que les choses resteraient quasiment identiques sans interventions particuli res et 10 imaginent que le milieu pourrait tre pr serv par l action de l homme Les r ponses ces trois questions cibl es sur les cons quences de la mont e du niveau de la mer font appara tre des pr visions de tr s importants dommages m me court terme vingt ans Cette approche plut t pessimiste est probablement mettre en relation avec la forte m diatisation de la probl matique du r chauffement climatique qui entrainerait une l vation du niveau de la mer Cependant de tels r sultats peuvent para tre tonnants au regard des projections personnelles qui comme nous l avons vu sont plut t caract ris es par la stabilit r sidentielle et la confiance Ce d calage vient probablement d un ph nom ne de biais d optimisme Peretti Watel 2003 connu en sociologie et psychologie du risque et qui consiste minimiser les risques auxquels on est personnellement expos 3 2 Quelles strat gies pour l avenir Les strategies de gestion future du trait de c te impliquent plusieurs options qui sont aujourd hui clairement expos es notamment dans le rapport Eurosion Commission europ enne 2004 Mais si la th orie para t claire en mati re de strategie globale les enqu tes aupr s de populations r v lent souvent des positions individuelles plus complexes
161. des risques et analyse couts b n fices illustration sur le cas du Languedoc Roussillon et de la montee du niveau de la mer In Perthuis de C Hallegatte S Lecop F 2010 Economie de l adaptation au changement climatique Conseil Economique pour le D veloppement Durable F vrier 2010 89 p Holling C S 1978 Adaptative Environmental Assessment and Management John Wiley amp Sons New York 377 p IPCC 2001 Eoastal zones and marine ecosystems Climate Change 2001 Impacts Adaptation and Vulnerability Chapter 6 Magnan A 2008 L adaptation toile de fond du d veloppement durable Synthese IDDRI Changement climatique N 8 2008 4 p MEEDDM 2010 La gestion du trait de c te Quae Ed Paris Coll Savoir Faire 290 p MEEDDM 2009 Evaluation du co t des impacts du changement climatique et de adaptation en France ONERC 2007 Strategie nationale d adaptation au changement climatique La documentation Fran aise Paris 95 p Perthuis de C Hallegatte S Lecop F 2010 Economie de l adaptation au changement climatique Conseil Economique pour le D veloppement Durable F vrier 2010 89 P Perthuis de C 2009 Et pour quelques degr s de plus Nos choix conomiques face au risque climatique Paris Pearson 306 p Philibert C 1999 The economics of climate change and the theory of discounting Energy Policy 27 913 927 SOGREAH 2009 Evaluation du co t des impacts du changement climatique et de
162. dynamiques effectu 100 scenarios par sites plusieurs mod les mis en uvre a permis malgr les limites des mod les non seulement de mieux comprendre le comportement des plages mais aussi d initier des traitements adapt s pour l analyse de jeux de simulations importants 3 3 Gouvernance Afin d appr hender le type de d cision ainsi que les m canismes associ s que les parties prenantes pourraient prendre en 2030 des ateliers de mise en situation ont t effectu s Poumadere et al 2010 Ainsi pour trois des quatre sites ces ateliers ont eu lieu au 1 semestre 2010 Le caract re interdisciplinaire et complet de la situation de recherche propos e lors des ateliers avec les parties prenantes a fortement contribu l implication de ces derni res Ces ateliers ont t un l ment de sensibilisation des parties prenantes au processus et l anticipation des prises de d cisions bas es sur des r sultats scientifiques portant a des ch ances lointaines 2030 Ces prises de d cisions sont troitement li es ce qui est acceptable ou pas par la soci t En particulier la notion de seuil de risque que la soci t peut tol rer nous semble tre un point d entr e int ressant pour d velopper de nouvelles approches d tude du risque en g n ral et c tier en particulier Idier et al 2010 3 4 Indicateurs L analyse bibliographique des indicateurs de vuln rabilit physique existants a permis d identif
163. dynamiques et tablir des corr lations entre les for ages houle mar e Parisot et al 2010 ont montr une cyclicit de la plage de 2 3 ans et une corr lation entre la dynamique de la plage et le for age li la houle et l indice NAO Oscillation Nord Atlantique Ce r sultat est consistant avec les corr lations mises en vidence par Le Cozannet et al 2010 entre les climats de vagues dans le Golfe de Gascogne et la NAO entre autres 3 2 Mod lisation La mod lisation effectu e dans Vulsaco n tait pas au d part fonci rement nouvelle partant de mod les commerciaux Telemac Genesis ou de recherche Marsouin X Beach morphodyn morfo60 morfo55 1D morfo existants Cependant l application de ces mod les a des environnements vari s 4 sites a permis d dentifier de nouveaux ph nom nes Par exemple Idier et al 2009 ont mis en vidence l existence d instabilites du trait de c te pour des vagues d incidence normale quasi normale la c te alors que ces instabilit s n taient connues que pour des vagues de forte incidence Ashton and Murray 2006 De m me Thiebot et al 2009 ont mis en vidence les diff rents comportements possibles de syst mes double barre e g site du Truc Vert en fonction de l incidence des vagues Ces mod lisations ont permis de mieux comprendre l volution possible du syst me en fonction des volutions des conditions de vagues De plus le nombre de simulations morpo
164. e a deux barres soumis un for age stationnaire induit par les vagues L influence de l incidence des vagues not e 9 est tudi e en imposant plusieurs directions de vagues au bord du domaine de calcul La hauteur et la p riode des vagues sont les m mes pour toutes les simulations Les objectifs de cette tude sont 1 d identifier les morphologies qui peuvent appara tre le long des plages deux barres lorsque les vagues sont obliques par rapport la c te et 11 de comprendre les m canismes associ s Perturbation du fond Figure 1 Sch ma de principe de l auto organisation source Thi bot ef al 2010 Description des configurations simul es et du mod le La bathym trie utilis e au d but de chaque simulation est uniforme en longshore les barres sont rectilignes et parall les la c te La bathymetrie est id alis e mais r aliste Le 159 profil utilis pour construire la bathymetrie initiale est tel que la barre interne resp externe est situ e a 50 m resp 230 m de la plage immerg e une profondeur de 1 5 m resp 3 5 m Le domaine de calcul mesure 4000 m en longshore et 750 m en cross shore La taille des mailles est de 10 m dans les deux directions Des petites perturbations sont impos es sur le fond a 7 0 pour initier le m canisme d auto organisation Figure 1 Les vagues impos es au bord du domaine ont les caract ristiques suivantes H 2 1 m Tp 6 5 s et 0 0 40
165. e actuelle des tendances d mographiques et conomiques pour le littoral du Languedoc Roussillon croissance d mographique associ e la migration population vieillissante et apparition d une classe sociale pauvre et pr caire PIB positif poids conomique du tourisme L occupation du sol du littoral est contrast e entre la fa ade maritime tr s urbanis e et les tangs et leurs p riph ries o se situent les enjeux d agriculture de p che et de biodiversit en concurrence avec une urbanisation croissante Les documents de planification et de prospective SRADT LR 2009 DATAR 2004 permettent d anticiper en 2030 une poursuite des tendances plus particuli rement en termes d mographique et de croissance du tourisme Ces documents n autorisent cependant pas de pr dire la situation conomique et sociale en 2100 Deux sc narios sont donc propos s 1 maintien de la situation actuelle bien que non plausible 11 croissance lin aire de la population accompagn e d une stabilit des tendances conomiques mais une dessaisonalisation du tourisme 2 3 Perspectives d adaptation L importance de l al a en 2030 sera assez similaire la situation actuelle 7 cm d l vation du niveau de la mer et r gime de temp te identique l actuel En revanche la croissance d mographique et de l emprise du tourisme provoqueront vraisemblablement une croissance des enjeux expos s et donc de la vuln rabilit L incer
166. e cr dits f d raux pour le programme de restauration des les barri res Par contre aucune protection structurelle nouvelle n a t retenue et le programme non structurel HARP Hazard Area Reduction Plan de retrait ordonn du littoral qui pr conisait de constituer un fond pour racheter peu a peu 17 000 propri t s ind fendables pour les d molir et renaturaliser le terrain sur lequel elles taient baties souvent d anciens wetlands a t cart en raison d oppositions politiques alors m me que l analyse co t b n fice indiquait que c tait la mesure la plus efficace pour r duire les risques sur le littoral du Mississippi En Louisiane le processus de planification de l intervention f d rale est moins avanc le rapport pr liminaire de mars 2009 est toujours en discussion et le Congr s n a toujours pris aucune d cision attribuant de nouveaux credits f d raux la r gion en dehors des nombreuses mesures d j engag es pour mettre La Nouvelle Orl ans enfin aux normes de protection contre l inondation centennale La Louisiane est donc encore en attente d une aide f d rale susceptible de l aider d fendre son littoral contre l inexorable mont e des eaux R f rences NOAA National Hurricane centre NHC Sea Lake and Overland Surge caused by Hurricane models http www nhc noaa gov ssurge index shtml State of Louisiana Coastal protection amp restoration program http coastal louisi
167. e croissance des temp tes est observ e significative pour la fr quence des v nements Portugal C te Sud En g n ral une d croissance non significative des temp tes est observ e Les r sultats de cette tude pointent galement la n cessit de rendre publics tous les jeux de donn es europ ens sur les indicateurs de temp tes et la n cessit d tablir des r seaux de suivis des indicateurs de temp tes qui devront tre op rationnels sur plusieurs d cennies int grant la fois les donn es actuelles et historiques Les trous dans les s ries de mesures existantes doivent tre combl s en utilisant les mod les num riques les plus avanc s et les mieux calibres pour diminuer les incertitudes et am liorer la pr cision des analyses Actuellement la variabilit interannuelle des temp tes est plus importante que les volutions l chelle de temps analys e plus de 3 d cennies Quelques unes des analyses France Aquitaine Espagne Andalousie indiquent une relation claire entre les temp tes et la NAO Oscillation Nord Atlantique Il n a cependant pas t possible dans cette tude d observer une association claire entre le r gime des temp tes et le changement climatique global Ceci n implique pas que les cons quences du changement global augmentation de la temp rature de l eau augmentation du niveau des mers n auront pas d influence sur les regimes de temp te en Europe et sur les impacts d
168. e des dommages potentiels de comparer spatialement ces dommages l chelle de secteurs g ographiques ainsi que de construire des indicateurs de vuln rabilit des territoires ENM Agenais A L 2010 Evaluation conomique des dommages li s la submersion marine sur l agriculture Construction d un mod le et application au Languedoc Roussillon M moire de fin d tudes Montpellier SupAgro Brgm 103p Fankhauser S 1994 Protection vs retreat estimating the costs of sea level rise CSERGE Working Paper GEC 94 02 54p Glover R E 1959 The pattern of freshwater flow n a coastal aquifer J of Geoph Res 64 439 475 Lecacheux S R Pedreros et al 2010 Evaluation simplifi e de la submersion marine a l chelle du Languedoc Roussillon Plan 2005 R vision du taux d actualisation des investissements publics Commissariat General du Plan Tol R S J 2007 The double trade off between adaptation and mitigation for sea level rise an application of FUND Mitig Adapt Strat Glob Change 12 741 753 Werner A D and Simmons C T 2009 Impact of Sea Level Rise on Sea Water Intrusion in Coastal Aquifers Groundwater Vol 47 No 2 pp 197 204 Yohe G J Neumann et al 1996 The economic cost of greenhouse induced sea level rise for developed property in the United States Climatic Change 32 387 410 111 RISK PERCEPTION A KEY COMPONENT OF SYSTEMIC VULNERABILITY OF COASTAL ZONE TO M
169. e des zones de transition pour la Directive Cadre sur l Eau Echanges hydriques et particulaires entre lit majeur et lit mineur r le de la v g tation et investigation sp cifique en Loire Cette action s attachera caract riser les changes transversaux dans l estuaire de la Loire eau et sediment sur la base d une tude bibliographique e g Diara 1984 en Loire et l a de de mesures sp cifiques courantometre mouill et profileur de turbidit acquis l occasion de cette tude Le profileur est constitu d une perche munie d une centaine de capteurs a r trodiffusion optique adapt s la caract risation de gradients lev s comme on peut en rencontrer dans les tiers Diara 1984 Les flux hydriques et particulaires seront suivis pendant des p riodes caract ristiques de l ordre du mois dans un tier repr sentatif pour couvrir diverses conditions hydros dimentaires Le suivi de la v g tation sera organis le long de plusieurs transects permanents repr sentatifs de la diversit et de la complexit de la zonation de la v g tation de l estuaire de la Loire et suivis mensuellement pendant une ann e Au sein de carr s d un metre carr les param tres suivants seront mesur s granulom trie du substrat structure et densit de la v g tation contribution sp cifique mensuellement importance des d p ts s dimentaires mensuellement L analyse de ces donn es et la recherche de c
170. e du fond m Figure 2 D finition des param tres principaux figure extraite du Guide enrochement 2 Pour une digue talus en enrochements nous retenons la formule TAW 2002 3 pour le calcul des franchissements en tr s faibles profondeurs Ces quations utilisent des facteurs de correction pour une berme 7 les caract ristiques des blocs 7 le type de couronnement et l angle d attaque des vagues vg Les solutions pour r duire le franchissement consistent notamment ajouter une berme modifier le couronnement et changer les caract ristiques des blocs Les formules les plus utilis es en ce qui concerne la stabilit de la carapace sont la formule d Hudson les formules de Van der Meer et celle de Van Gent 2003 4 en tr s faibles profondeurs C est cette derni re formule que nous retiendrons Impact du changement climatique si l ouvrage n est pas modifi Nous proposons d tudier l influence de la remont e du niveau moyen de la mer Ah et de la variation de la hauteur de houle au large AH sur les franchissements et la stabilit des blocs Franchissements Avec le changement climatique les param tres de dimensionnement qui vont changer sont d une part Hino la hauteur significative de houle calcul e a partir du spectre au pied de l ouvrage et d autre part la revanche R le niveau de la cr te de l ouvrage par rapport au niveau moyen de la mer La variation de la revanche est directement li e la remont e
171. e la mer 5 R f rences bibliographiques CETMEF CETE M diterran e CETE Ouest D c 2009 Vuln rabilit du territoire National aux risques littoraux Rapport CETMEF DELCE 163 p MATE METL Minist re de l Am nagement du Territoire et de l Environnement Minist re de l Equipement des Transports et du Logement 1997 Plan de pr vention des risques littoraux PPR Guide m thodologique La documentation fran aise Paris 54 p SIMON B 2008 Statistiques des niveaux marins extr mes de pleine mer Manche et Atlantique SHOM CETMEF C d rom Projet C E Cons quences du Changement Climatique sur l Ecogeomorphologie des Estuaires Florence Cayocca et Pierre Le Hir DYNECO PHYSED IFREMER BP70 29280 Plouzan fcayocca ifremer fr DYNECO IFREMER BP70 29280 Plouzan plehir ifremer fr Pour caract riser la r ponse des estuaires au changement climatique un outil de mod lisation g n rique pour estuaires types est mis en place et exploit dans de nombreuses configurations et diff rents sc narios de for age incluant des modifications dues au changement climatique CC Puisque l effet de la v g tation sur les changes r siduels des s diments entre le lit mineur d un estuaire et le lit majeur est un m canisme mal connu consid r comme essentiel une action propre ce sujet est propos e elle comprend une analyse bibliographique pouss e et un suivi sur le terrain dans l estuaire de la Loi
172. e leurs transformations pr alables L tude des risques de submersion requiert donc une mod lisation de type vague vague capable de d crire de fa on pr cise la dynamique en zone de lev e puis en zone de surf et cela sur des bathym tries complexes Ces mod les vague a vague peuvent tre bas s soit sur les quations de type Boussinesq soit sur les quations de Saint Venant Les mod les bas s sur des quations de type Boussinesq sont des outils tr s puissants pour d crire l hydrodynamique c ti re Comme ils tiennent en compte la fois les effets non lin aires et dispersifs 1ls peuvent pr dire de fa on pr cise les transformations des vagues non d ferl es d eau profonde peu profonde Cependant ces quations n incluent pas naturellement la dissipation due au d ferlement et deviennent donc invalides en zone de surf La strat gie la plus commune pour tendre le domaine de validit de ces mod les consiste 155 int grer une param trisation empirique de la dissipation Madsen et al 1997 Kennedy et al 2000 Cienfuegos et al 2009 FUNWAVE est un exemple connu de ce type de mod le Il peut donner de tr s bons r sultats mais chaque utilisation n cessite un tuning pr alable de plusieurs param tres d terminants puisque influant sur le d ferlement et le run up Les mod les bas s sur les quations de Saint Venant SV peuvent eux g rer la dissipation due au d ferlement et les mouvements de la lig
173. e mani re g n rale 1l convient de noter que cette rosion s effectue sous forme d un arasement g n ralis de l ensemble de la barre c est dire du sommet du lobe sous marin Cette tendance nette l rosion du lobe par son sommet constitue l interrogation essentielle lever pour tenter d expliquer l actuel d ficit sedimentaire du littoral deltaique Evolution qualitative historique de la charge solide rhodanienne Nous disposons de deux types de donn es nous permettant de d gager une id e pr cise de l volution respective des mati res en suspension MES et de la charge de fond distance m 1500 2000 2500 3000 Fig 3 Superposition des profils bathym triques Position Trait de C te historiques au droit de 1944 2005 l embouchure de Roustan 2003 1995 1988 1962 1954 1934 1895 E 2 u E gt 2 localisation sur la Fig 2 principalement sableuse La premi re consiste en une compilation bibliographique des tudes sur le sujet Maillet et al 2006 qui permet de constater qu a la fin du 19 si cle la charge en suspension annuelle tait estim e par Guerard 1895 5 22 millions de m et la charge de fond a 18 millions de m soit un rapport MES sable de 4 Inversement la fin du 20 si cle les auteurs estiment environ 10 la part de la charge de fond dans le d bit solide total annuel avec une charge en suspensio
174. e mener des exp riences de sensibilit D autre part l utilisation du syst me couple de pr vision d cennale pour caract riser les modes de variation du niveau de la mer en r ponse des flux d eau typiques associ s ces ph nom nes sera galement men e 17 References Bindoff N Willebrand J Artale V Cazenave A Gregory J et al 2007 Observations Oceanic climate andsea level In Climate Change 2007 The Physical Science Basis Contribution of Working Group I to the Fourth Assessment Report of the Intergovernmental Panel on Climate Change ed S Solomon et al Cambridge UK Cambridge Univ Press Cazenave A Dominh K Guinehut S Berthier E Llovel W et al 2009 Sea level budget over 2003 2008 A reevaluation from GRACE space gravimetry satellite altimetry and Argo Glob Planet Change 65 83 88 do1 10 1016 gloplacha 2008 10 004 Cazenave A and W Llovel Contemporary Sea Level Rise Annu Rev Mar Sci 2010 2 145 73 2009 Church J A N J White T Aarup W S Wilson P L Woodworth C M Domingues J R Hunter amp K Lambeck 2008 Understanding global sea levels past present and future Sustainability Science Special Feature doi 10 1007 s11625 008 0042 4 Meehl G A T F Stocker W D Collins P Friedlingstein A T Gaye J M Gregory et al 2007 Global Climate Projections In Climate Change 2007 The Physical Science Basis Contribution of Working Group I to the Fourth Assessment Repo
175. e plage de pente constante La Figure 3 compare donn es exp rimentales et pr dictions du mod le diff rents instants Elle montre un tres bon accord que ce soit en zone de lev e t 10 et 15 157 ou en zone de surf t gt 15 ou l asym trie de la vague et sa d croissance en amplitude est bien d crite En particulier ce cas test montre que le mod le donne une bonne pr diction des mouvements de la ligne d eau point crucial pour l application aux ph nom nes de submersion 0 4 gt Ue 0 2 eo 30 40 eo 30 40 gt o a0 40 0 0 a Figure 3 Comparaison des donn es exp rimentales et pr dictions du mod le traits pleins pour une onde solitaire d ferlant sur une plage de pente constante Synolakis 1987 Surface libre a differents instants t t eh Conclusions La prise en compte des effets dispersifs dans le code SURF WB a permis d augmenter consid rablement son domaine de validit Le mod le tendu est maintenant capable de d crire de mani re efficace la dynamique en zone de lev e tout en gardant les qualit s initiales de SURF WB concernant ces capacit s d crire la dynamique des vagues d ferl es et les mouvements complexes de la ligne d eau De plus des tests pr liminaires ont montr que le mod le pouvait g rer les probl matiques de d passement de structures overtopping sans difficult particuli re ce qui en fait un outil potentiellement tr s efficace pou
176. e premier rapport pour l tat du Mississippi a t confi la division de Mobile de USACE Mississippi Coastal Improvement Program MsCIP autre pour l tat de Louisiane a t confi a la division de la Nouvelle Orl ans Louisiana Coastal Protection and Restoration LaCPR Si la division de Mobile a t en mesure de tenir les d lais et de publier un rapport technique de pr s de 3 600 pages des juillet 2007 il n en a pas t de m me pour la division de la Nouvelle Orl ans qui a repouss en mars 2009 la publication du rapport technique long de pr s de 4 000 pages Les deux documents pr sentent des diff rences tant dans leur conception que dans leur m thodologie ce qui complique l analyse la fois de la prise en compte du changement climatique et des implications economiques de cette prise en compte C est pourquoi il convient tout d abord de consid rer la m thodologie de prise en compte du changement climatique dans l valuation des risques dans chacun des deux rapports Nous tudierons dans un second temps la m thodologie d analyse conomique des deux projets avant de terminer cette pr sentation par une analyse globale de la prise en compte effective des deux rapports dans le contexte plus large de la reconstruction des littoraux saccag s par les cyclones de l ann e 2005 _ 93 1 Prise en compte du changement climatique dans l analyse des risques c tiers dans les tats du Mississippi et de la Louis
177. e se prot ger est trop cher Si l on tente d analyser les r ponses plus en d tail il semble qu une certaine hi rarchie des enjeux apparaisse la volont de protection collective serait plus forte pour les biens comme les quipements de service public 84 et le patrimoine b ti 79 et naturel 76 5 Les r ponses sont aussi fortement positives mais davantage corr l es au co t pour les activit s conomiques 73 115 Enfin la protection collective des biens individuels comme une maison est le seul enjeu pour lequel une part importante des personnes interrog es r pond non 42 bien que ce soit le principe du syst me Catnat En termes de protection individuelle 93 des personnes interrog es n ont pas pris de dispositions particuli res 5 des r sidents ont fait des travaux de sur l vation des parties les plus basses de leur habitation 7 ont construit des murets achet des planches install des drains fait des travaux d tanch it de portes Le risque de submersion s est donc que tres rarement concr tise par des interventions mat rielles sur les biens probablement parce que la n cessit ne s en est pas faite sentir Lorsque l on pose aux r sident la question Supposons qu il y ait v ritablement besoin de se prot ger contre la submersion marine seriez vous pr t payer pour construire vos propres d fenses pour prot ger votre maison dans les vingt prochain
178. e suivant de la zone tudi e La question de la subsidence se pose en des termes assez diff rents sur les littoraux de la Louisiane et du Mississippi On peut tre surpris en premier lieu par l absence de prise en compte explicite de la subsidence dans l analyse de l l vation relative du niveau marin en Louisiane Les mesures connues indiquent pourtant la perte de 8 mm an en moyenne entre 1965 et 2005 pour La Nouvelle Orleans dont 2 mm an du fait de l l vation du niveau marin proprement dite et 6 mm an du seul fait de la subsidence du delta L analyse de l rosion du littoral indique que depuis 1985 a la suite du ralentissement des activit s d extraction des hydrocarbures sur le continent le trait de c te est rest stable l ouest du delta du Mississippi Chenier Plain On enregistre m me des gains de zones humides dans le delta de l Atchafalaya Par contre la plaine deltaique a continu a enregistrer de fortes pertes de zones humides qui ont t converties en lagunes et en baies maritimes Toutefois des tudes ant rieures de USGS avaient avanc l id e que la charge sedimentaire du Mississippi tait suffisante pour contrebalancer l effet de l l vation du niveau marin a moyen terme condition de restaurer la circulation d eau douce dans le delta 20 projets de d rivations ont t mise en chantier ou sont l tude actuellement Il s agit en effet de la pi ce ma tresse de la strat gie de protection
179. e temps des parties prenantes et chelles de temps physique de changement climatique correspond plus une chelle propre la variabilit climatique C est dans ce cadre que s inscrivent les r sultats obtenus Pour la suite les travaux de mod lisation r alis s ont mis en vidence la n cessit de poursuivre les travaux de recherche en mod lisation morphodynamique c ti re aux chelles de temps aussi bien v nementielles que d cennales Enfin en 2007 d but du projet 1l n existait aucune donn es sorties de mod les de vagues pour les p riodes futures en zone littorale Cette difficult nous a incit s recourir des sc narios Si ce projet d marrait aujourd hui les choix seraient diff rents tant donn l mergence de mod lisations des vagues en zone c ti re couvrant des p riodes futures Grabemann and Weisse 2008 Remerciements Ces travaux ont t financ s par l Agence Nationale de la Recherche ANR au travers du programme VMC projet VULSACO n ANR VMC06 009 Les parties prenantes ayant contribu ce projet sont aussi vivement remerci es R f rences Ashton A and A Murray 2006 High angle wave instability and emergent shoreline shapes 2 wave climate analysis and comparisons to nature J Geophys Res 111 481 F04 012 do1 10 1029 2005JF000 423 Coelho C Silva R Veloso Gomes F Taveira Pinto F A vulnerability analysis approach for the Portuguese west coast In Popov V Br
180. e vague dans le Golfe de Gascogne est donc similaire a celle de la NAO en hiver intensification des fortes hauteurs de vagues mais les directions des vagues sont cette fo1s c1 d cal es vers le Sud Les champs de vagues simul s pr sentent galement des corr lations mod r es 0 3 lt R lt 0 5 voire fortes R gt 0 5 avec d autres indices de structures de t l connection Dans l ensemble les corr lations sont spatialement homog nes du large vers la c te Bien que le climat de vagues dans le Golfe de Gascogne d pende aussi de param tres locaux et non climatiques tels que la bathym trie la variabilit interannuelle des caract ristiques des vagues s av re tre fortement corr l e aux structures de t l connection 5 Conclusion La r solution spatiale 10 km et la longue p riode 1958 2001 des vagues mod lis es ont permis de mettre en vidence diff rents points sur l volution spatiale et temporelle des vagues dans le Golfe de Gascogne les seules tendances significatives concernent les vagues d t de 1970 2001 avec une augmentation accrue pour les hauteurs de vagues extr mes le long de la c te la variabilit interannuelle est fortement reli e aux structures de t l connection de l Atlantique Nord NAO et EA mais aussi d autres structures de t l connection de l h misph re nord Remerciements Ce travail a t r alis dans le cadre d une these BRGM CNRM AXA Research Fund et co encadr e pa
181. ebbia C A editors Risk Analysis V Simulation and Hazard Mitigation Vol 91 UK Wessex Institute of Technology WIT Transactions on Ecology and the Environment 2006 p 251 262 Dodet G Bertin X Taborda R 2010 Wave climate variability in the North East Atlantic Ocean over the last six decades Ocean Modelling 31 pp 120 131 Fattal P Maanan M Tillier I Rollo N Robin M and Ottier P 2010 Coastal vulnerability to oil spill pollution the case of Noirmoutier island France J of coastal Res 26 5 879 887 Grabemann I and Weisse R 2008 Climate change impact on extreme wave conditions in the North Sea an ensemble study Ocean Dynamics 2008 58 199 212 DOI 10 1007 s10236 008 0141 x Idier Falques Mallet Castelle Parisot Le Cozannet and Delvall e 2009 Shoreline sandwaves along the Aquitanian Coast France influence of climate change Geophysical Research Abstracts Vol 11 EGU General Assembly 2009 Idier D Rohmer J Turpin V Et Magnan A 2010 A risk based approach for coastal risk assessment development of an inverse methodology Journ es impact du changement climatique sur les risques c tiers 15 16 nov 2010 Orl ans Le Cozannet G Lecacheux S Delvall e E Desramaut N Oliveros C Pedreros R 2010 Teleconnection Pattern influence on sea wave climate in the Bay of Biscay Journal of Climate in press Thi bot J Idier D Falqu s A Calvete D Certain R Garnier R 2009
182. egies on a Mediterranean beach Marine Pollution Bulletin 57 pp 45 52 Maspataud A Idier D Larroud Ph Sabatier F Ruz M H Charles E Levacheux S Hequette A L apport de mod les num riques pour l tude morphodynamique d un systeme dune plage macrotidal sous l effet des temp tes plage de la dune Dewulf Est de Dunkerque France pp 353 360 DOI 10 5150 jngcgc 2010 042 M Soulsby R Dynamics of marine sand Thomas Telford 245 pp Vinchon C Idier D Balouin Y Capo S Castelle B Chateauminois E Certain R Crillon J Fattal P Hequette A Maanan M Mallet C Maspataud A Oliveros C Parisot J P Robin M Ruz M Thiebot J 2008 Projet VULSACO Vuln rabilit de plages sableuses face au changement climatique et aux pressions anthropiques Module 1 Caract risation des sites Rapport final BRGM RP 56618 FR 114 p 48 fig 16 tabl 7 ann Analyse de l volution de la plage du Truc Vert Gironde sur une p riode d cennale liens avec l indice NAO PARISOT Jean Paul CAPO Sylvain RIHOUE Y Didier HOWA H l ne DESMAZES Franck et Laetitia FAUQUE 1 Universit Bordeaux 1 EPOC UMR 5805 Av des facult s 33405 Talence France parisot Wepoc u bordeaux 1 fr s capo epoc u bordeaux 1 fr 2 CASAGEC 1 all e du parc Montaury 64600 Anglet France didier rihouey univ pau fr 3 UFR Sciences UPRES EA 2644 2 bd Lavoisier 49045 Angers France helene howa univ angers fr 4 HOCE
183. elon Marglin 1963 cit par Philibert 1999 a taxer les pauvres pour aider les riches ou a ce que Baumol 1968 cit par Philibert 1999 qualifie d une action a la robin des bois invers e Plusieurs propri t s peuvent tre mises en avant Outre l incertitude entourant ces risques leur caract re continu De Perthuis et a 2010 ou graduel ONERC 2007 Magnan 2008 avec des effets de seuils et des ph nom nes extr mes l interaction entre ph nom nes oblige 119 envisager des strategies sp cifiques impliquant des transformations profondes des soci t s et une approche dynamique de la vuln rabilit ainsi le GIEC propose d adopter une approche dite s quentielle ou pas pas et le plus possible r versible Enfin il s agit de politiques d centralis es et s lectives associant des actions publiques et priv es et donnant lieu des strat gies diff renti es selon les chelles en fonction des composantes locales de la vuln rabilit Les mesures spontan es et d centralis es tant insuffisantes ou m me pouvant induire des maladaptations De Perthuis et al 2010 la question de la coordination est alors centrale la fois entre secteurs entre p riodes entre territoires pour tenir compte notamment des effets des migrations d mographiques sur la vuln rabilit et entre chelles de gouvernance pour r partir l information optimiser les synergies et viter les reports de vuln rabilit d un te
184. ement littoral identique ou proche 1 e languedocien Quant aux r sidents secondaires 72 pens ent qu ils vous poss der ont cette r sidence dans vingt ans 77 des r sidents principaux pensent que la valeur marchande de leur logement va augmenter ou rester stable ce qui r v le une non prise en consid ration des ventuelles cons quences conomiques des risques c tiers cette ch ance ou la croyance de leur prise en charge pour les pouvoirs publics via le syst me CatNat Cette projection s accompagne d un fort d sir de transmission du logement aux enfants 75 beaucoup plus forte chez les r sidents secondaires 86 que chez les principaux 43 test du y significatif a 1 Tous ces chiffres montrent une projection de vie future stable sur le territoire enqu te celle c tant encore plus marqu e pour les r sidents secondaires que pour les principaux sans doute a cause d un attachement plus fort au logement qui peut constituer le point stable au regard d un parcours professionnel qui am ne a changer souvent de r sidence principale et une moins bonne connaissance des temp tes hivernales On ne d tecte donc pas de signes Ainsi pour les r sidents les th matiques abord es sont 1 le logement nature de l habitat et parcours de l enqu t en termes de r sidence 2 les attraits locaux et l attachement au territoire 3 les usages de la plage et des lagunes 4 la conna
185. ent Guirec Prevot et C line Trmal l Centre d tudes Techniques Maritimes et Fluviales 2 boulevard Gambetta BP 60039 60321 Compi gne cedex France Philippe Sergent developpement durable gouv fr Guirec Prevot developpement durable gouv fr 2CETE M diterran e P le d activit s Les Milles Avenue Albert Einstein CS 70499 13593 Aix en Provence Cedex 3 Celine Trmal developpement durable gouv fr Resume L une des premi res cons quences du changement climatique est la remont e du niveau moyen des mers L Observatoire National sur les Effets du R chauffement Climatique ONERC envisage une hypoth se extr me d augmentation d un m tre de ce niveau l horizon 2100 L augmentation du niveau moyen des mers influera sur le d ferlement bathym trique en zone c ti re conduisant des conditions de houles plus fortes la c te Ces conditions plus s v res se traduiront par une r duction de la stabilit des enrochements des digues a talus et par des franchissements plus cons quents La modification du climat de houle a l ouvrage est due principalement a la hausse du niveau moyen Les ouvrages situ s en faibles profondeurs y seront les plus sensibles Par exemple en tres faibles profondeurs ouvrages de haut de plage par exemple si une hausse d un metre du niveau d eau moyen doit se produire ces ouvrages devront tre rehauss s de deux trois m tres pour conserver la m me performance en terme
186. entation de la vitesse des vents de 6 permet d ajuster en moyenne les hauteurs de vagues issues de la simulation C20 aux hauteurs de vagues de la base ANEMOC Cette augmentation de la vitesse des vents de 6 est appliqu e l ensemble des simulations y compris aux simulations prospectives des sc narios B1 AlB et A2 3 Presentation des r sultats et discussion 3 1 Analyses statistiques effectuces Pour quantifier les effets du changement climatique sur l volution de la climatologie des tats de mer diverses analyses sont effectu es pour les trois sc narios simul s calculs de la valeur moyenne de la hauteur des vagues et des valeurs associ es aux quantiles 50 70 95 97 et 99 de la distribution des hauteurs de vagues sur des p riodes mensuelles annuelles d cennales et trentennales et centennales calcul du nombre moyen de temp tes par an r partition des directions moyennes et des directions pour une hauteur des vagues d passant Q99 sur des p riodes de 30 ans 3 2 R sultats principaux Quelques r sultats sont pr sent es sur les figures ci apr s Figure 2 volution de la climatologie moyenne valeur moyenne de la hauteur Hmo par rapport la p riode de r f rence 1960 2000 Figure 3 volution de la climatologie des plus forts v nements de temp tes bas e sur la hauteur Hmo du quantile 99 de la distribution des hauteurs de vagues L analyse de l ensemble des r sultats fai
187. er etc Sans retrait de ces obstacles certains habitats seraient amen s dispara tre _oinces entre l l vation du niveau d eau et les terres artificialis es et avec eux les services cosyst miques qu ils produisent Au contraire l l vation du niveau d eau dans les lagunes littorales provoquerait une expansion de cet habitat et ventuellement de certains des services qu elles produisent La salinisation des ressources en eau douce Plusieurs aquif res c tiers pourraient tre affect s par ENM du fait de 1 la submersion directe des captages par de l eau de mer et 2 la progression du biseau sale la nappe de Mauguio Lunel la nappe des calcaires de la Gardiole les nappes du plio quaternaire du Roussillon et les nappes des sables astiens Concernant les deux derni res nappes celles ci tant captives la compr hension du ph nom ne de biseau sal reste complexe et n est pas forcement observ l heure actuelle Ces aquif res constituent des r serves en eau douce d importance r gionale et sont aujourd hui principalement utilis s pour la production d eau potable avec plus de 60 millions de m3 par an La submersion directe pourrait menacer 1 6 millions de m3 par an pour la production d eau potable dans le plioquaternaire du Roussillon et les sables astiens Selon le principe de Ghyben Herzberg Glover 1959 Werner et al 2009 appliqu aux calcaires de la Gardiole et la nappe de Mauguio Lunel l
188. eral trends Secondly different risk indicators based on the analysis of public national databases national statement of natural disaster extreme sea level and elements at risk as constructions infrastructures or protected areas were determined mapped and combined to quantify vulnerability 1 Introduction L tude Vuln rabilit du territoire national aux risques littoraux a t lanc e par le CETMEF en 2008 en partenariat avec les Centres d Etudes Techniques de l quipement CETE de M diterran e et de l Ouest afin de disposer sur la France m tropolitaine les DOM et les COM d une synth se nationale des connaissances actuelles sur les risques littoraux d identifier les secteurs les plus vuln rables et d valuer ceux qui seront les plus susceptibles d tre impact s par l l vation du niveau marin Cette tude s est d clin e en deux parties une synth se bibliographique d une part et la d finition de m thodes permettant de quantifier la vuln rabilit et d tablir une repr sentation des principales zones vuln rables d autre part 2 Synth se bibliographique La synth se bibliographique a permis d estimer l tat des connaissances sur les risques littoraux et de faire une synth se nationale de la vuln rabilit Elle s est appuy e sur les rapports d tudes men es l chelle r gionale ou d partementale et traitant de la submersion marine et l volution du trait de c te des enjeux de la gestion du l
189. eriode d cennale Mens avec la NAO Impacts de la diminution de la charge solide du Rh ne sur la mobilit du trait de cote deltaique depuis la fin du Petit Age Glaciaire Mega blocs de la bordure orientale du Golfe de Fos marqueurs de temp tes exceptionnelles de sud ouest Mise en place d une approche multi modeles pour valuer l exposition du Almar Rafael et al Univ pes du Session posters ktoral languedocien aux submersions marines dans un contexte de changement climatique Observation video continue du littoral multi chelles et multi processus 4740 47230 Ennesser Yves et al Egis BCEOM Changement climatique et an des risques cotiers en Afrique du 17 30 17 50 Genovese Elisabetta et al CIRED 17 50 18 10 PEREAT ne sh Univ Poitiers Jacques 48 10 Cocktail 211 Assessment of damage from storm surge and sea level rise to coastal cities lessons from the Miami area Construction et protection de environnement des communaut s littorales du Centre Ouest atlantique l apport de la geohistoire 16 novembre 2010 La prise en compte des effets du changement climatique dans les nouveaux sch mas de protection du littoral en Louisiane et au Mississippi CEDETE Univ 9 40 9 30 Zaninetti Jean Marc Orleans 9 30 9 50 Vanroye Cyril DREAL LR Cout de la protection cotiere en ARE PEAR quelle rentabilit MISEEVA Vuln rabilit du syst me c tier la submersion marine 9 50 10 10 Vinchon Cha
190. ers la mer guid par les couches argilo sableuses situ es en pied de falaise Le Cossec 2010 Cette d formation lente provoque une d stabilisation du sommet de la falaise et la perte de terrains c tiers par effondrement de surface ainsi que l accumulation de d p ts sedimentaires en pied de falaise Fig 4 Figure 4 Mod le Num rique de Terrain drap de l orthophotographie de 2006 secteur d Octeville source Ville du Havre GPMH CODAH Ces d p ts de pied de falaise sont r guli rement rod s par l action de la mer par rognage lors des mar es hautes de vives eaux et des temp tes ce qui se traduit sur le long terme par un recul du trait de c te L acquisition de donn es de laser a roport LIDAR et d orthophotographies r alis es en 2006 et 2008 par la ville du Havre en collaboration avec le Grand Port Maritime du Havre GPMH et la Communaut de l Agglomeration Havraise CODAH permet d tudier avec une pr cision de 20 cm l volution du trait de c te Ces donn es nous permettront de quantifier pr cis ment le taux d rosion de ce secteur de falaise littorale Les Mod les Num riques de Terrain MNT et d El vation MNE g n r s a partir de ces donn es permettent d obtenir un comparatif dans le temps et l espace du profil de falaise Ces donn es ont permis de mettre en vidence une volution morphologique du pied de falaise du nord au sud Au Sud au niveau du Cap de la H ve Sain
191. es LEGI BP 53 38041 Grenoble Cedex 9 E T S L de Caminos Univ de Cantabria Avda de los Castros s n 39005 Santander Spain de LOG Univ du Littoral Cote d Opale MREI 2 189A Av M Schumann 59140 Dunkerque 1 C C de l le de Noirmoutier BP 714 rue de la Pr e au Duc 85330 Noirmoutier en l lle SYMLOG 262 rue St Jacques 75005 Paris Abstract Within the ANR VULSACO project VULnerability of SAndy COast to climate change and anthropic pressure the present day erosion tendencies as well as the potential future erosion trends are investigated The main objectives are to 1 assess indicators of vulnerability to climate change for low lying linear sandy coastal systems facing undergoing climate change and anthropic pressure until the 2030s and 2 identify the aggravating or reducing effect of human pressure on this vulnerability This paper presents the methodology and a focus on some results The lessons learned from that project are also pointed out 1 Introduction La dynamique de la zone littorale est directement d pendante des vagues et courants en zone c ti re Ces facteurs hydrodynamiques sont quant a eux directement l es la dynamique du syst me oc an atmosphere et donc l volution du climat aussi bien en termes de variabilit climatique que de changements climatiques Ainsi les syst mes c tiers devraient tre fortement vuln rables aux changements climatiques C est dans ce contexte qu a t
192. es _ 79 Changement climatique et valuation des risques c tiers en Afrique du Nord Yves Ennesser Dominique Cataliotti et Monique Terrier Egis BCEOM International 78 all e John Napier 34965 Montpellier Cedex 2 yves ennesser wegis fr Egis Eau 78 all e John Napier 34965 Montpellier Cedex 2 dominique cataliotti egis fr BRGM 3 avenue C Guillemin 45060 Orl ans Cedex 2 m terrier brgm fr Abstract Coastal cities of Middle East and North Africa MENA which in 2000 were the home to over 60 million people and are expected to grow to 100 million by 2030 stand out as the most productive cities in the region but also as the most directly affected by climate change impacts For example according to some experts MENA will be the second developing region most affected by sea level rise SLR n the world In this context the World Bank launched a study addressing the vulnerability and adaptation to climate change of Alexandria Casablanca and Tunis as well as of the Bouregreg Valley in Morocco for the 2030 horizon A complementary study also addressed long term effects 2100 of SLR at Zenata Casablanca region The first results of these studies carried out by Egis BCEOM International AU IDF and BRGM are presented and discussed in this paper Three types of coastal natural risks are assessed and compared on each site erosion storm surge related submersion and tsunami related submersion Based on diachronic analys
193. es ann es les r ponses sont partag es 57 r pondent non et 41 oui Parmi les r ponses n gatives les motifs avanc s sont tout d abord la faible exposition au risque 33 puis l inutilit d une lutte 19 17 estiment que ces d pense doivent tre prises en charge collectivement On voit donc que si les personnes interrog es sont favorables aux protections collectives pour les quipements collectifs la question de la protection de biens individuels se pose tant en termes collectifs qu en initiatives individuelles 4 Bilan et perspectives vers des indicateurs d adaptation Les r sultats de ce type d enqu te sur la perception des risques peuvent s averer particuli rement utiles lorsqu il s agit d tablir une strategie long terme pour la gestion des c tes habit es La non prise en consid ration de ces l ments risque de retarder ou m me de nuire la mise en place des politiques publiques de pr vention de gestion de crise et de r paration des dommages partage des co ts L encore le mauvais exemple de la gestion des c tes fran aises soumises la temp te Xynthia est loquent Au del de l analyse des r sultats de notre enqu te nous souhaitons pr sent aller plus loin pour d velopper des indicateurs qui renseigneront sur la capacit de r action adaptation des populations concern es L objectif est de comprendre et d expliquer les comportements et adaptations possibles des
194. es of past evolutions and simulations using digital elevation models quantitative estimates of coastal stretches and urban surface areas under concern can be provided Despite numerous uncertainties first and foremost regarding SLR values and methodological shortcomings these pilot studies make possible raising awareness and understanding of local stakeholders on urban planning needs Introduction Les villes c ti res d Afrique du Nord et du Moyen Orient accueillent aujourd hui plus de 60 millions de personnes et en abriteront environ 100 millions en 2030 Ces m galopoles sont la fois les agglom rations les plus productives et celles qui vont tre les plus touch es par les impacts du changement climatique notamment du fait de leur caract re c tier D apres certains experts cette r gion sera la deuxi me zone g ographique au monde la plus affect e par l l vation acc l r e du niveau de la mer EANM Egis BCEOM International AU IDF et BRGM collaborent une tude pilote financ e par la Banque Mondiale destin e valuer l tat actuel de pr paration aux d sastres naturels et au changement climatique de trois grandes villes d Afrique du Nord Alexandrie Tunis Casablanca et la vall e du Bouregreg Rabat La phase de diagnostic r cemment achev e a permis de pr ciser les niveaux de risque d rosion et de submersion du littoral en situation actuelle et l horizon 2030 Une tude compl mentaire men e
195. es temp tes Cela signifie principalement que dans les jeux de donn es existent et disponibles ces impacts n ont pas t d tect s ou n ont pas un signal visible et fort l chelle europ enne Remerciements Ce travail a t r alis dans le cadre du projet FP7 MICORE n 202798 Les auteurs fran ais remercient la DREAL du Languedoc Roussillon pour la mise a disposition de ses donn es hydrodynamiques 33 Le projet CECILE Changements Environnementaux C tiers Impact de l El vation du niveau de la mer Goneri Le Cozannet Anny Cazenave David Salas Y M lia Guy W ppelmann Vincent Donato Patrice Walker Philippe Rogel BRGM RNSC RIC 3 av C Guillemin 45060 Orl ans Cedex g lecozannet brgm fr Laboratoire d Etudes en G ophysique et Oc anographie Spatiales LEGOS UMR 5566 gt Centre National de la Recherche Scientifique Groupe d Etude de l Atmosph re M t orologique CNRM URA 1357 Universit de La Rochelle Laboratoire Littoral ENvironnement et Soci t S UMR 6250 CREOCEAN Service hydrographique et Oc anographique de la Marine SHOM Centre Europ en de Recherche et de Formation en Calcul Scientifique Cerfacs Resume Le projet CECILE a pour objectif tude de l mpact physique de l l vation du niveau marin pour les 50 derni res ann es et le prochain si cle dans des r gions c ti res des d partements et territoire d outre mer f
196. et al 2009 r alis e sur une courte p riode avait montr une corr lation entre le for age hydrodynamique et la r ponse de la plage plus faible Biscarrosse 0 4 qu a Truc Vert 0 6 Les r sultats suggeraient alors un contr le important de la morphodynamique grande chelle Bassin d Arcachon sur l volution de la plage de Biscarrosse Ceci pourrait en partie expliquer l volution long terme constat e qui n est pas due une modification du climat de vague Statistiques temporelles de la variabilit de la plage La plage de Truc Vert est suivie par lev e GPS mensuellement depuis 1997 Est ce que cette fr quence d chantillonnage est optimis e pour les chelles temporelles du syst me tudi Pour qualifier les besoins en terme de fr quence d chantillonnage la variabilit de la plage a t caract ris e pour diff rentes chelles de temps Le tableau 2 pr sente la variabilit relative des structures morphologiques Les r sultats indiquent que la majorit de la variabilit de 52 85 des diff rentes structures se situe l chelle v nementielle La composante saisonni re est galement marqu e de 14 27 alors que les variations pluriannuelles ne repr sentent qu une faible partie de la variabilit totale A partir de ces donn es vid o continues d volution de la plage nous avons pu d terminer l incertitude associ e des mesures r alis es une fr quence donn e Figure 4 Pour
197. et de sc narii de pr vision des impacts des v nements extr mes temp te intense coupl e une mar e de vives eaux par ex prend d autant plus de temps qu elle est co teuse en moyens humains techniques et financiers De nombreux pays n ont pour cette raison l pas la capacit de s engager dans de telles d marches Un autre constat qui peut tre fait est celui de l inad quation qui existe souvent entre l chelle de production des donn es et celle laquelle se manifestent les besoins des gestionnaires Dans les espaces insulaires par exemple de nombreuses donn es sont tablies des chelles trop petites le fa ade littorale et sont par cons quent d une utilit limit e pour g rer les risques Face ces constats et afin de r pondre la forte demande exprim e par les lus et les gestionnaires de disposer d l ments concrets pour pouvoir mettre en uvre des politiques de r duction des risques li s la mer 1l semble int ressant de d velopper des m thodologies d valuation globale de la vuln rabilit des c tes basses les plus expos es aux risques d rosion c ti re et de submersion marine Garcia Mora ef al 2001 Harvey et Woodroffe 2008 Abuodha et Woodroffe 2010 Ce type d approche permet de fournir dans des d lais raisonnables des outils op rationnels cartes grande chelle et indicateurs de suivi en particulier aux acteurs afin de les aider d finir des zones d intervention p
198. exemple tre dot es de larges r serves d eau souterraines et en surface d un r seau hydrographique important Ainsi disposeront elles d un potentiel d am nagement relativement lev On sait par ailleurs que les cosyst mes continentaux sont g n ralement moins fragiles que ceux des les probleme de l endemisme mais aussi qu ils subissent davantage encore la pression des activit s humaines pollution par exemple 4 Les conditions de vie de la population Les conditions de vie des populations contribuent la vuln rabilit des territoires lorsque l esp rance de vie est limit e par un tat sanitaire m diocre et ou par une alimentation pauvre lorsqu il existe d importants retards dans les transports et l ducation ph nom nes de marginalisation spatiale et sociale etc N anmoins et cette remarque vaut pour les facteurs 4 7 il faut concevoir l influence des conditions de vie sur la vuln rabilit comme tant intimement li e l ensemble des conditions physiques environnementales et anthropiques locales Une population jeune ne sera pas a priori ni plus ni moins r siliente qu une population vieillissante les notions de rapport au risque et d exp rience des al as pouvant jouer un r le plus d terminant que l ge par exemple De m me qu un haut niveau d ducation ne presage pas forcement de r actions adapt es lors de catastrophes naturelles En revanche les conditions sanitaires semblent davan
199. expert Pour cette raison le partenariat repose sur des bin mes d autorit s publiques et scientifiques universit s laboratoires centres de recherche permettant ainsi de cr er ou de renforcer les passerelles entre les acteurs impliqu s dans la lutte contre les risques c tiers Le projet se propose galement d explorer les futurs possibles des territoires et des activit s conomiques c ti res au travers de d marches prospectives men es sur la base de sc narii conduits sur des tudes de cas Ces tudes doivent conduire identifier des solutions alternatives aux probl mes pos s et concourront sensibiliser des publics cibl s par le projet en mati re de gestion adaptative des littoraux et de prevention des risques Le projet implique l ensemble des parties prenantes de la gestion int gr e des zones c ti res dans les r gions partenaires en sollicitant progressivement une dynamique de communication et d changes entre diff rentes cat gories d acteurs lus et services techniques des collectivit s associations secteur priv et chambres consulaires corporations et organisations socioprofessionnelles communaut s scientifiques et techniques p les de recherche centres de ressources travaillant sur les probl matiques littorales et centres de formation des acteurs du territoire Le theme de la gouvernance est donc au c ur du projet celui ci rassemble en effet des partenaires provenant aussi bien de collectivi
200. ferl es peuvent ainsi se propager dans la zone de surf de fa on naturelle gouvern es localement par les quations de SV Br ve description du mod le Les quations de GN sont tout d abord reformul es de la fa on suivante O h eV hv 0 1 hv ghVo V hv 8v D ou D est le terme caract risant les effets dispersifs 1 ss 1 uahT h b gt Live euhQ h 510 a a o T et Q sont deux op rateurs non d finis ici voir Bonneton et al 2010 pour les details Remarquons que si D 0 on obtient les quations de Saint Venant Cette reformulation permet de coupler de mani re simple les quations SV et GN La partie SV et le terme dispersif vont tre trait s s par ment chaque pas de temps en utilisant une m thode de splitting La partie Saint Venant est r solue en utilisant les m thodes num riques d velopp es pour SURF WB Volumes Finis tandis que les termes dispersifs sont trait s par une m thode de type Diff rences Finies dans un second temps Les sch mas num riques sont d ordre 4 en espace et en temps Gestion du d ferlement L id e est de passer des quations GN a SV localement dans le temps et dans l espace en supprimant le terme dispersif D cf quation 1 quand la vague est pr te d ferler Comme nous voulons appliquer notre code des conditions r elles 1 e des vagues irr guli res avec diff rents points de d ferlement chaque vague doit tre trait e s par
201. fficaces pour l tude des probl matiques de submersion Une bonne pr diction du comportement des vagues en zone de jet de rive ne peut se faire sans une connaissance pr cise de leurs transformations pr alables L tude des risques de submersion requiert donc une mod lisation de type vague a vague capable de d crire de fa on pr cise la dynamique en zone de lev e puis en zone de surf et cela sur des bathym tries complexes Le mod le SURF WB Marche et al 2007 a t d velopp sp cifiquement pour d crire la dynamique des vagues d ferl es et les mouvements complexes de la ligne d eau Cependant il ne prend pas en compte les effets dispersifs et n est donc valide qu apr s d ferlement Notre d marche a consist tendre le domaine de validit de SURF WB vers le large en y int grant des termes dispersifs L enjeu majeur a t de d velopper une strategie num rique qui permette de conserver les qualit s initiales de SURF WB en particulier concernant la gestion naturelle des vagues d ferl es et la simplicit du traitement de la ligne d eau Bonneton et al 2010 Tissier et al 2010 Introduction Les pr visions du GIEC concernant la modification du regime de temp te et l l vation du niveau de la mer rendent primordial le d veloppement d outils efficaces pour l tude des risques de submersion Une bonne pr diction du comportement des vagues en zone de jet de rive ne peut se faire sans une connaissance pr cise d
202. finition des indicateurs identifi s Les diff rentes tapes de l analyse seront replac es dans un cadre conceptuel afin de garantir la reproductibilit de la m thode d autres v nements ou d autres sites dans le but de disposer d un outil d analyse simplifi e de la vuln rabilit du littoral aux vagues de temp tes Le volet analyse des dommages est l objet d une th se de doctorat qui sera soutenue au terme du projet et dont les r sultats seront int gr s dans le rapport du projet 191 La m thodologie d velopp e sera diffus e au sein de la communaut scientifique sous forme de publication s scientifique s et de communications lors de conf rences consacr es aux risques naturels La synth se de l tude sera galement destin e aux assureurs et aux gestionnaires des risques c tiers pour soutenir leurs d marches de pr vention de r duction du risque face aux vagues de temp te et de communication sur ce type d venement Conclusion Le projet JOHANNA propose une d marche innovante gr ce une approche syst mique reposant sur le croisement de donn es aff rant l al a et de donn es relevant des dommages Le caract re novateur de cette tude repose sur une recherche de qualification indicateurs voire de quantification des dommages ainsi que sur la reproductibilit de la m thode mise en place d autres sites et d autres v nements de temp te Enfin il r side galement dans le croiseme
203. flexion sur l amenagement des sites les plus vuln rables Il est aussi pr vu de cr er une instance de concertation autour de l adaptation d int grer le changement climatique dans les PPR les PAPI les contrats de riviere de renforcer le volet adaptation dans les produits de sortie du SRADDT et enfin de mener des actions sp cifiques pour les activit s touristiques travers notamment la sensibilisation des collectivit s et des acteurs du secteur Il est prevu des mesures de soutien de la recherche pour renforcer l aide la d cision concernant l adaptation la sensibilisation des lus et la mise en conformit des documents d urbanisme avec les PPR submersion 121 marine Il existe en effet depuis Octobre 2008 un guide pour les PPR submersion marine pour le Languedoc Roussillon DRE LR 2008 qui constitue une sorte de region mod le en la mati re Plus r cemment en relation avec l ouvrage de r f rence du MEEDDM 2010 trois r unions de concertation ont t r alis es par le Pr fet et les services de l Etat pour faire prendre conscience notamment aux lus du besoin de s adapter d s pr sent au risque de submersion L accent a t mis sur les limites des politiques actuelles de rechargement qui pourraient s av rer co teuses et non g n ralisables et qui ne dispensent pas de r fl chir des strat gies durables long terme tel que le recul strat gique Le retrait de la route c ti re du Lido de Sete cons
204. gestionnaires et d cideurs du littoral ainsi qu a la communaut scientifique Le projet intervient en termes de mise en r seau mutualisation communication et animation pour une meilleure sensibilisation et mobilisation des acteurs et afin de leur fournir des outils op rationnels pour la prise de d cision en mati re de pr vention et de lutte contre les risques c tiers ANCORIM permet de mettre en r seau les connaissances les outils et les comp tences entre diff rentes r gions europ ennes de l espace atlantique et de mutualiser ainsi les ressources La probl matique des risques c tiers tant commune aux diff rents territoires concern s tout en ayant des manifestations diverses il s av re utile de promouvoir l change d exp riences de faire circuler les informations et de contribuer fournir un m me r f rentiel commun pour la gestion int gr e des zones c ti res de l espace atlantique Le projet n est donc pas ax sur la production de nouvelles donn es scientifiques mais plut t sur l adaptation et la valorisation des donn es existantes afin de les rendre accessibles et utilisables aux gestionnaires du littoral Cette optique am ne galement le projet se pencher sur la r alisation d outils didactiques afin de pallier la difficult de compr hension et d utilisation op rationnelle de donn es et outils scientifiques certes disponibles mais souvent difficilement interpr tables par un public non
205. gure 1 Systeme video de Biscarrosse installation en avril 2007 a installation du m t au sommet duquel sont install es les cam ras b syst me local de traitement informatique h berg dans le poste de secours situ moins de 20 m des cam ras et c vue des 5 cam ras d reconstitution du champ de vue du syst me vid o partir des images des 5 cam ras X season m 07 04 07 07 07 10 08 01 08 04 08 07 08 10 09 01 time yy mm Figure 2 Evolution temporelle de la position de la ligne d eau moyenne le long de la c te a Biscarrosse sur la p riode 2007 2009 a volution mensuelle et b tendance d volution pluriannuelle Une variation positive signifie un engraissement de la plage n gative une rosion tc are Evenementiel m j Saisonnier mois Annuel m an Ligne d eau 98 en interne Moy rn un RE externe Moy Tableau l variations maximales mesur es par composante temporelle pour la ligne d eau la barre interne et barre externe Positif vers le large et n gatif vers la c te Gr ce a un suivi vid o r alis sur une courte p riode mai avril 2008 la vuln rabilit de la plage de Biscarrosse l impact des temp tes avait t mise en vidence Almar et al 2009 les barres sableuses tant tr s mobiles Pour v rifier si ces r sultats se retrouvent dans la dynamique long terme l volution cross shore de la position des barres et du trait de c te de la plage de Bi
206. hazards The present paper investigates the wave climate multi decadal trends and inter annual variability in the Bay of Biscay during the past decades 1958 2001 Wave fields are computed with a wave modelling system based on WAVEWATCH III code and forced by ERA 40 reanalysis wind fields A solid validation of the wave model and a fine spatial resolution 10 km in the Bay of Biscay allow the use of computed wave fields in the analysis of wave climate trends and variability in deep and intermediate water depths Examination of seasonal mean and extreme wave conditions highlights no significant trend in the Bay of Biscay except for summer wave fields from 1970 to 2001 exhibiting a significant wave height increase of about 0 5 cm y at Biscay buoy The high inter annual variability of wave conditions in the Bay of Biscay is studied regarding its relationship with northern hemisphere teleconnection patterns A strong correlation of wave characteristics with the North Atlantic Oscillation and the East Atlantic pattern indices is underlined as well as with other teleconnection patterns appearing to be linked to certain seasonal wave conditions Most of these relations can be explained by the atmospheric circulation anomalies associated to teleconnection patterns 1 Introduction Les vagues sont un param tre important dans l tude des risques naturels en particulier des risques c tiers Le changement climatique est susceptible de modifier les conditio
207. hologique sable de l estuaire y compris de l amont de Nantes 2 Affinement du sc nario tendanciel 2040 actuel mis en place sur la Loire gr ce au mod le morphologique sable 3 Etude de sensibilit sur ce sc nario tendanciel aux incertitudes du CC Hydrologie niveau de la mer effets des temp tes temp rature principalement Evaluation de diff rents sc narios CC selon les recommandations du GIEC optimiste pessimiste 4 Etude pour chaque sc nario du comportement des vases bouchon vaseux volution morphologique des estrans coin sal sur la base du mod le hydrosedimentaire vase modifi par les apports obtenus de la tache 3 et en int grant les effets attendus sur la v g tation par dire d experts Les diff rents l ments produits par les mod les permettront de fournir un retour d exp rience vers le mod le g n rique et les indicateurs mettre en place Synth se et transfert vers les gestionnaires L analyse des pr visions d volution du climat du GIEC permettra de d finir une s rie de scenarios lies l amplitude des changements pr voir en terme de d bits ou de mont e du niveau de la mer par exemple D autres sc narios peuvent tre envisag s dans le cas des estuaires li s aux activit s anthropiques qui conditionnent grandement leur fonctionnement e g dragages am nagement des berges pr sence de v g tation gestion hydraulique des marais Cette action d finira ainsi quels sc
208. hure de Roustan et de P goulier Le trait bleu correspond au profil de la figure 3 sommitale du lobe sous marin Plus au large le front deltaique s tend de 4 m 20 m avec une pente moyenne sup rieure 4 Sous le front deltaique on trouve le prodelta dont la fronti re topographique avec les d p ts de plate forme continentale est estim e autour de 80 m La figure 2 nous pr sente galement une image de la morphologie du lobe abandonn de P goulier sur le d mant lement duquel s appuie l dification de la fl che de la Gracieuse L volution de cette zone peut tre appr hend e gr ce a 7 relev s bathym triques r alis s depuis l ouverture de l exutoire de Roustan En proc dant a la superposition de profils topographiques Fig 3 il est possible de constater que l dification du lobe s est r alis e de mani re constante jusqu en 1995 avant de subir un net recul entre cette date et 2003 La position du trait de c te tant stable depuis 1944 Sabatier et al 2006 on peut s tonner de voir le lobe s avancer en mer sans qu il y ait pour autant mersion et avanc e de la plaine deltaique Si l on s int resse cette volution en terme de volumes on constate que les zones en accumulation restent pr pond rantes jusqu en 1988 puis se restreignent au front delta que dans l axe du chenal Depuis les ann es 80 les zones en rosion dominent et le bilan global est n gatif depuis 10 ans D
209. i bot J Idier D Falqu s A Calvete D Certain R et Garnier R 2010 Mod lisation de la morphodynamique des barres d avant plage par analyse de stabilit lin aire application la plage du Lido de S te 97 103 La Houille Blanche DOI 10 1051 1hb 2010011 Van Enckevort I M J Ruessink B G Coco G Suzuki K Turner IL Plant NG and Holman RA 2004 Observations of nearshore crescentic sandbars J Geophys Res 109 C06028 doi 10 1029 2003JC0022 14 IMPACTS POTENTIELS DE CONDITIONS METEO MARINES EXTREMES SUR UNE COTE BASSE DENSEMENT PEUPLEE LE CAS DU LITTORAL DUNKERQUOIS NORD DE LA FRANCE 1 2 3 r r 4 2 Vanh e St phane Maspataud Aur lie me Ruz Marie H l ne Univ Lille Nord de France F 59000 Lille France ULCO LOG F 62930 Wimereux France 7 CNRS UMR8187 R 62930 Wimereux France Aurelie Maspataud univ littoral fr ruz univ littoral fr Institution Interd partementale des Wateringues 62505 Saint Omer France Resume Le littoral dunkerquois comme la plupart des c tes m ridionales de la Mer du Nord est constitu de zones basses et dens ment peupl es bord es de cordons dunaires qui prot gent de l inondation un polder localement situ sous le niveau moyen de la mer Ce territoire est vuln rable et soumis a un triple risque car des conditions m t o marines extr mes peuvent induire de fortes surcotes et provoquer 1 un recul du trait de c te 2 une submersion marine ainsi que
210. i pose des probl mes pour l estimation des surfaces submerg es Ce MNT a t retravaill partir des courbes de niveaux pour obtenir des valeurs plus progressives et continues Pour la mod lisation de la temp te les constantes de mar e utilis es sont les donn es FES2004 du Legos Deux sources de vent et de pression disponibles ont t test es les donn es issues des r analyses NCEP R2 de la NOAA de r solution 1 875 toutes les 6 heures et CFSR de la NOAA de r solution 0 5 toutes les heures Quant au climat de vague moyen 1l a t calcul a partir des mesures de la bou e Golfe du Lion 42 11 N 4 69 E Approche generale La m thodologie est bas e sur l utilisation de differents mod les num riques associ s des formules semi empiriques La simulation des processus hydrodynamiques en mer est tout d abord assur e par une mod disation embo t e avec deux mod les cf figure 2 gauche SWAN de l universit de Delft est utilis pour la g n ration et la propagation des vagues au large et en zone c ti re MARS 2DH de l Ifremer est utilis pour le calcul du niveau d eau et de ses variations dues aux mar es et aux surcotes atmosph riques Echelle r gionale Echelle locale Figure 4 Gauche Emprises successives pour la mod lisation en trait continu pour SWAN en trait continu et pointill pour MARS Droite Emprises des chelles r gionales et locales Le calcul des zones inond
211. iane L elevation relative du niveau marin a t de 60 cm sur l tendue du 20 si cle en moyenne sur la c te du Mississippi elle est projet e 1 m tre sur l tendue du 21 si cle pour tenir compte de l acc l ration de l l vation pr vue du niveau marin suivant les sc narios du 2 rapport du GIEC Ces donn es ont t int gr es de mani re d terministe dans l estimation de l rosion du trait de c te et des risques d inondation Les mod les d al a du MsC P sont calcul s partir de la simulation num rique de 197 temp tes diff rentes dans les conditions de bathym trie et de topographie actuelles Le niveau de la sur c te de mar e a ensuite t translate de mani re d terministe de 1 metre au dessus du niveau actuel En l absence de consensus scientifique autour de cette question aucune hypothese n a te faite relative a l eventuelle intensification ou accroissement de la fr quence des cyclones dans le Golfe du Mexique La m thode adopt e pour le LaCPR diff re quelque peu de la pr c dente L analyse de risque s est appuy e sur la simulation informatique de 304 temp tes dont 27 seulement incluaient trois sc narios contrast s sur l l vation relative du niveau marin respectivement de 30 60 et 90 cm Les simulations indiquent une amplification de la r ponse en terme de sur c te de mar e par rapport l l vation relative du niveau marin avec un coefficient multiplicateur variabl
212. icient de corr lation de 0 3 avec le Hs et de 0 5 avec les p riodes pic DODET et al 2010 Les donn es morphodynamiques de la Plage du Truc Vert confront es aux donn es de l indice NAO et du flux nerg tique de la houle semblent pourtant montrer le contraire une intensification de ces p riodicit s de 1 an et d environ 2 ans sur les trois signaux entre 2000 et 2003 puis leur r activation vers 2006 2007 59 occasionne une rosion de la plage en relation avec une augmentation de l nergie incidente la c te en phase avec l indice NAO alors que la diminution de l intensit de ces p riodicit s saisonni res et pluri annuelles coincide avec une phase d accr tion de la plage du Truc Vert entre 2002 et 2006 Conclusion Une l g re rosion de la plage a pu tre constat e de 1998 a 2002 suivie d une p riode d accr tion tr s nette entre 2002 et 2005 La plage est rest e relativement stable jusqu en 2006 Depuis les 3 derni res ann es la plage du Truc Vert est globalement en rosion Ce ph nom ne rosif a d j t mis en vidence par GOURIOU 2007 qui a r alis une tude comparative de l volution morphologique des plages de Biscarosse et du Truc Vert entre 2003 et 2007 L analyse factorielle a ensuite t compl t e par une analyse fr quentielle permettant de d terminer la p riodicit des for ages hydrodynamiques Une p riodicit annuelle est clairement mise en vidence On const
213. idaux sont de l ordre de 0 1 m s pour des conditions modales jusqu a 0 2 m s pour des conditions de temp te De part et d autre de la baie les directions d coulement des courants sont variables En conditions modales Hs 0 2 0 25 m vitesse du vent 1 2 m s a l ouest et au centre les courants sont bidirectionnels Les directions des courants s inversent en passant du flot vers le jusant suivant la propagation de l onde de mar e Pourtant l ouest le platier rocheux semble installer un courant de gyre unidirectionnel qui force les courants tidaux a emprunter une direction pr f rentielle N 220 En condition de for age moyen Hs 0 25 0 3 m et vitesse du vent 9 m s orient N 90 le jusant s installe plus difficilement a l ouest le courant tend devenir unidirectionnel orient vers l ouest Le centre de la baie est moins affect A l est proximit du plateau rocheux le courant de gyre force les courants s couler vers la direction N 70 Lors des conditions de la temp te Xynthia Hs 0 8 1 m vitesse du vent 17 m s orient N 320 l ouest le courant est clairement unidirectionnel Le jusant ne peut s nstaller Au centre le jusant est de composante transversale orient e vers le large en bed return flow A l ouest la direction al atoire des courants indique une forte dominance du courant de gyre Avec l affleurement du platier rocheux l est les directions d coulements des courants s
214. ie des vagues dans le nord est de l Oc an Atlantique A partir du quatri me rapport du GIEC Groupe d experts Intergouvernemental sur l Evolution du Climat le MPI a en effet r alis un certain nombre de simulations de sc narios de changement climatique avec le mod le coupl ECHAMS MPIOM sur la p riode 1960 2100 2 M thodologie employ e pour les simulations prospectives 2 1 Pr sentation succincte du mod le num rique utilis Les simulations ont t r alis es avec le logiciel spectral de troisi me g n ration TOMAWAC Benoit et al 1996 TOMAWAC r sout l quation d volution de la densit spectro angulaire d action d onde e g Bretherton amp Garret 1969 Komen ef al 1994 et mod lise l volution en espace et en temps du spectre directionnel de l tat de mer sous des conditions instationnaires de for age par les vents Le maillage utilis correspond a la grille dite oc anique de la base ANEMOC Benoit et al 2008 Il couvre la partie nord de l Oc an Atlantique et comprend 2279 n uds et 4218 l ments avec une r solution de l ordre de 1 au large et se raffinant a l approche des c tes fran aises o elle atteint environ 20 km Ce mod le est utilis sans conditions de vagues incidentes aux limites En chaque n ud de la grille de calcul le spectre des vagues est discr tis en 21 fr quences entre 0 04 et 0 4 Hz et en 36 directions r solution angulaire constante de 10 Le modele
215. iences centennales sont produites par le CNRM et les exp riences d cennales par le CERFACS La banque de donn es de niveau de la mer correspondant a ces exp riences sera mise a disposition a la communaut nationale gr ce au projet ANR CECILE Sea level variations Brest Comparison with Tide Gauge as E E Le E ca 14 un 1950 1960 1970 1980 1990 2000 2010 Time Figure 2 R analyses du niveau de la mer obtenues par assimilation de donn es de temp rature et salinit dans des mod les globaux de circulation de l oc an noir observations mar graphiques bleu CERFACS vert ECMWF rouge INGV violet Metoffice L exemple pris ici est le mar graphe de Brest Incertitudes Comme mentionn plus haut la question des incertitudes associ es aux projections tant pour le niveau moyen des oc ans que pour les tendances r gionales est centrale D une part l impact des estimations r centes du bilan de masse des calottes polaires modifie sensiblement la vision du bilan actuel Cazenave et al 2009 et donc des projections D autre part des estimations de l impact r gional de tels ph nom nes en est ses d buts Stammer 2008 Ceci implique que les mod les utilises pour les projections futures prennent en compte cette source d incertitude C est ce qui sera fait par exemple dans le cadre des projets ANR CECILE et EU FP7 COMBINE Il est en effet prevu de mettre en place un mod le de calotte polaire et d
216. ient pallier le manque de s diment en retaurant le fonctionnement naturel restauration de cordon dunaires by pass d ouvrages ou en apportant des s diments au syst me littoral rechargement de plage eo e la modification du transit s dimentaire qui vise interrompre le transit par la mise ne place de techniques lourdes pis brises lames dans le but de stocker localement le sable transitant L objectif de l tude relative l valuation de la rentabilit de la protection du littoral en Languedoc Roussillon confi e par la DREAL LR au CETE M diterran e est d apporter des l ments de r ponses sur l identification des territoires a proteger et le co t associ cette protection Un premier travail d analyse consister valuer le co t de la protection du littoral sur une dur e de 30 ans a compter de 2009 La d marche t r alis e en deux tapes 1 analyse des co ts d op rations de protection r cents afin de d gager des ratios actualis s 2 valuation du co t de la protection des diff rents secteur en fonction du mode de gestion et en int grant les co ts d investissement et d entretien des ouvrages Ces co ts ressortent pres de 351 millions d d ici 2040 soit environ 12 M par an La part de l investissement resp entretien repr sente 60 de ce montant resp 40 La suite de l analyse va valuer le co t des enjeux proteges au regard d hypoth ses sur les al as
217. ier les facteurs importants prendre en compte Sur cette base des indicateurs ont t appliqu s dont celui de Coehlo et al 2006 pour l chelle long terme Si les r sultats donnent globalement la hi rarchisation attendue entre les vuln rabilit s des sites sur les chelles long terme et v nementielles les limites de ces indicateurs pour une application comparative sp cifique sur des plages sableuses dont les g omorphologies sont proches sont galement ressorties Aussi afin d affiner ces indicateurs les experts des sites ont identifi d autres param tres importants pour chaque site Un indicateur long terme defini partir de celui de Coehlo 2006 a ainsi t propos Certains param tres existants ont t toff s g ologie g omorphologie et action anthropique et d autres ont t rajout s disponible s dimentaire direction des vagues Il s agit maintenant d appliquer ce travail de nombreux autres _ 49 sites afin de tester la robustesse des d veloppements Enfin la vuln rabilit socio conomique a aussi t int gr e dans des indicateurs Fattal et al 2010 4 Enseignements et conclusion Le projet VULSACO visait int grer I influence du changement climatique et le r le de la gouvernance dans l tude de la vuln rabilit de plages sableuses ch ance 2030 par analyses de donn es et mod lisation Une telle ch ance qui tait au d part un compromis entre chelles d
218. igure 1 illustre les r sultats de l approche r gionale pour le sc nario de Im d l vation en 2100 en superposant les donn es de hauteur d inondation aux MNT disponibles IGN et localement LIDAR mis a disposition par la DREAL LR L impr cision du MNT IGN r gional induit n anmoins une forte incertitude qui se cumule notamment a celle des sc narios et qu il reste calculer Les zones potentiellement inond es en 2030 sont tr s peu diff rentes de celles qui peuvent l tre actuellement selon les hypoth ses prises pour l l vation du niveau de la mer et en consid rant cette incertitude En revanche en 2100 selon les sc narios d l vation du niveau de la mer propos s une surface de 2000 et 4000 ha serait submerg e de fa on permanente et une surface de 1000 a 14 000 ha le serait de facon r currente 103 Exceptional marine Recurent marine inundation Permanent inundation Figure 1 Extension possible des diff rentes submersions pour une l vation du niveau de la mer de Im en 2100 3 2 Analyse de la composante enjeux expos s et dommages potentiels voir C Herivaux et al JICCRIC L valuation des enjeux de leur valeur et de leur potentialit d endommagement est bas e sur l analyse de l occupation du sol ce jour La premi re tape d inventaire et d valuation de la valeur des enjeux a t abord e par diff rentes m thodes et diff rentes chelles selon la typologie de
219. imul les sc narios Bl AIB et A2 d finis par le GIEC Groupe d experts Intergouvernemental sur l Evolution du Climat des simulations prospectives d tats de mer ont t effectu es sur le nord est de Oc an Atlantique pour la p riode 2000 2100 Les simulations ont t r alis es avec le code d tat de mer TOMAWAC sur la grille de calcul dite oc anique ayant servi la construction par simulations r trospectives hindcast de la base de donn es d tats de mer ANEMOC couvrant la p riode 1979 2002 et poss dant une r solution raffin e l approche des c tes fran aises Atlantique Manche Mer du Nord Pour les pr sentes simulations forc es par des donn es du mod le ECHAMS MPIOM apres un calage du mod le sur la p riode 1979 2000 par rapport aux r sultats de la base ANEMOC des moyennes et des quantiles de la hauteur significative spectrale des vagues Hmo sont calcul s sur diff rentes p riodes dans le but de mettre en vidence des effets li s au changement climatique sur la variabilit spatiale et temporelle des tats de mer en fonction des sc narios simul s Les analyses des simulations effectu es mettent en vidence les tendances g n rales suivantes une l g re diminution de la valeur moyenne de la hauteur Hmo sur la fa ade Atlantique et une l g re augmentation sur la Mer du Nord une l g re augmentation des valeurs extr mes de cette hauteur Hmo une faible diminution de la fr
220. imulations 2DH montrent un bon ajustement avec les donn es obtenues sur les plages Puis la vuln rabilit peut tre tudi e la vuln rabilit de la c te sera d finie et tudi e sur la base des observations in situ et des r sultats des mod les qui sont issus d un ensemble de simulations bas es sur diff rents sc narios possibles actuels et en 2030 Nous pr senterons pour l ensemble des quatre sites fran ais la vuln rabilit au regard de certains param tres profil cross shore direction du flux s dimentaire pour l ensemble des sc narios 2 M thode En utilisant le code de calcul 2DH Telemac nous avons mis en place une proc dure quas permanente liant les calculs de houle la mod lisation de la houle se fait par I interm diaire du code Artemis qui r sout l quation de Berkhoff avec int gration des processus de dissipation par d ferlement et frottement sur le fond le calcul hydrodynamique et celui du transport s dimentaire Camenen et Larroud 2003 Fig 1 La cha ne de calcul Telemac constitue un mod le complet utilisant la m thode aux l ments finis et permettant la r alisation de diff rents calculs hydrodynamiques s dimentaires Figure 1 Schema du mod le Artemis Telemac Sisyphe boucle sur un pas de don ee AAA ERRAN temps m t orologiques v nement entre tl Sediment Transport Model et t2 utilis pour nos simulations ATS One step for codes Pour les sites Noirmoutier et Dunkerque
221. ions de la circulation oc anique a la r organisation des densit s au sein de l oc an sous l effet des transports de chaleur et de sel et aux changes de masse entre l oc an et les autres r servoirs cryosph re sols atmosph re Pour r sumer nous ne nous int ressons qu l cart entre le niveau de la mer et le g o de et nous laissons de c t les fluctuations de celui ci ainsi que les mouvements de la Terre solide et leurs effets en gardant bien s r l esprit les incertitudes associ es ces ph nom nes La raison de ce parti pris est que c est cette grandeur seule qui est accessible par la mod lisation de l oc an tant pour les besoins op rationnels que climatiques Enfin la sp cificit du climat grandes chelles de temps et d espace nous conduit n gliger galement des ph nom nes rapides mar es ondes internes etc Mod les et projections climatiques Les mod les num riques de simulation du climat r solvent les quations du mouvement et des lois physiques pertinentes sur des grilles de discr tisation relativement grossi res de l ordre de la centaine de kilom tres Ces mod les num riques apportent des informations utiles pour la connaissance des m canismes de variation climatique du niveau de la mer de sa r partition g ographique de ses volutions pass es Ils permettent de faire des projections de son volution future et d clairer les incertitudes associ es ces projections R sul
222. ions portuaires protections ponctuelles de particuliers am nagements l gers de brise vent dans les dunes Fig 1A L al a est figur sous forme de tiret s dans le trac des faci s g omorphologiques si le littoral pr sente une d gradation L orientation pr f rentielle des vagues la c te est indiqu e lorsque l action des houles pr domine sur le secteur c tier consid r Les probl mes d rosion continentale li e l boulement des falaises qu elles soient rocheuses ou meubles sont figur s par des toiles dont la taille est proportionnelle l ampleur de l rosion Sont galement figur s par des symboles sp cifiques la surfr quentation des massifs dunaires et les zones basses de marais maritimes potentiellement inondables Zone Foru 4 Y sm Bande des XO metres mu Got Falaise rocheuse g 3 EN du sectas duen de Trebeursen Falaise meuble to TR gt Types d occupation du soi Cordon de galets y Bn TP i Rose Rue Chemn Plage sableuse Massif dunaire Dune encoche d rosion Dune en forte rosion Limite du schorre Am nagements Port Epis Perre digue ou mur a Zones urbaine et d urbanisation future Enrochements EN TI zene utere Digue en terre mr Zoro Cutrenisa on are Protection ponctuelle E Lupas do tral de odio de particuliers Trat de c te non am nag Brise vent Parc bone Mares Herten Braumallen Bos BEBSE0UEBD0 D gradation Orthogonales de
223. iques issues de ces approches sont en cours d tude sur le bassin de la Loire Vidal et al 2010 et se font en lien avec le projet GICC DRIAS APR 2008 L application de ces sc narios climatiques permet en particulier l alimentation de mod les hydrom t orologiques n cessaires la simulation des volutions des d bits l chelle de la France e g Habets et al 2008 ou d un bassin Kormas et al 2009 pour la Somme Ducharne et al 2007 pour la Seine en cours d application sur la Loire Ducharne et al 2010 Les r sultats de ces tudes seront exploit s au cours de ce projet en fournissant des s ries chronologiques de d bits respectant la variabilit saisonni re et la fr quence des v nements exceptionnels Les mod les de pr diction des flux s dimentaires initialement destin s simuler la variabilit des apports s dimentaires en fonction des changements climatiques l chelle de plusieurs milliers d ann es Kettner et Syvitski 2008 permettent aujourd hui d aborder toutes les 183 chelles puisqu ils peuvent pr dire des s ries temporelles journali res de flux s dimentaires partir d un mod le stochastique e g Morehead et al 2003 Syvitski et Kettner 2007 Ces pr dictions de transport s dimentaire reposent sur des formulations semi empiriques et requi rent le param trage d informations moyenn es sur le bassin lithologie usage des sols volume des r servoirs susceptibles de
224. irsanamankau Cotiers Impact de l Elevation du niveau de la mer Projet de recherche ANR Changements environnementaux plan taires 2009 2012 A Cazenave LEGOS G Le Cozannet BRGM G W ppelmann LIENSs D Salas Y Melia CNRM GAME P Rogel Cerfacs P Walker CREOCEAN V Donato SHOM L elevation du niveau de la rer as tine consequence inajeur a vanabine r gionale de 2 a Le es f l l vation du nv au du changement climalique Le projet CECILE a pour objectil nr pre gene a ferude de ring MI phy agus de elevation JU Miveal hn ares estim es avec des observations ces narin pendan les derni res 50 ann es el le prochain si cle cotes Le pojeli mulidisciplinat m re Verperliss lis TOPEX Poseidon entre 1 sf t Vals t i j oa at eae 1993 et 2007 panenanes Poul ovserrver Slevation do Wives thar ablreot is LEGOS etvetalll modeliset tes altels du clinal 1 avalunr mpnel a ta GM AAA vellnerahiliie des zones cotiares ee EEE RTE TETE Programme Scientifique WP1 Cr ation d une base de donn es et identification des sites de l tude WP3 L l vation du niveau de la mer relatif et absolu LIENSS LEGOS SHOM WP2 L l vation du niveau de la mer absolu l chelle globale et r gionale LEGOS uu lt ee y A a 1v a y a pe ie hive he se ntc e y EVE ha whi ave WP4 Les pr dictions de l l vation du nive
225. is es pour la calibration P riode moyenne T02 Minquiers et Yeu 2 sont directionnelles Direction pic Biais RMSE R SI Biais RMSE 127s 1 85s 0 66 19 090s 1 71s 0 56 22 0 84s 1 38s 0 70 16 0 17s 0 77s 0 82 10 0 625 1 24s 0 71 17 069s 1 14s 0 70 15 3 24 0 80s 1 35s 0 71 17 le biais l erreur quadratique moyenne RMSE le coefficient de d termination R et l indice de dispersion SI sont calcul s pour les hauteurs et les p riodes le biais et la RMSE pour les directions Les champs de vagues simul s sont examin s de mani re syst matique afin d dentifier les p riodes saisons et types de vagues pr sentant des changements significatifs tendances diff rentes de 0 une probabilit de plus de 95 d apr s le T test de Student dans la zone d int r t Il en ressort qu il n y a pas de tendance significative sur la p riode 1958 2001 quelle que soit le type de vagues des vagues moyennes aux vagues dont la hauteur est sup rieure au 95 percentile ou la saison figure 2 Cependant sur la p riode 1970 2001 on note une augmentation significative des hauteurs de vagues en t dans le Golfe de Gascogne Cette augmentation est localis e au large pour les vagues moyennes 0 5 cm an a la bou e Gascogne et elle s approche des c tes tout en s intensifiant pour les vagues dont la hauteur est sup rieure au 95 percentile 2 6 cm an la bou e Gascogne et 1 3 cm an
226. isques c tiers VV 129 Isabelle Deve et Florence Bouteau L Observatoire de la C te Aquitaine un exemple d outil partenarial contribuant au suivi et a l analyse de l impact du changement climatique sur le littoral occccccnnnnnnccnnnononononononenos 135 Cyril Mallet Sandrine Aubi Julie Mugica et Ana s Hoareau Une m thodologie pour valuer la vuln rabilit des c tes basses aux risques li s la mer 139 Virginie Duvat et Alexandre Magnan Du syst me de ressources la vuln rabilit vers un cadre d analyse transdisciplinaire 143 Alexandre Magnan et Virginie Duvat Renforcement des ouvrages de protection marine vis vis de la mont e du niveau des mers et des DE A A US 147 Philippe Sergent Guirec Prevot et C line Trmal POS leise 153 Mod lisation de type Green Naghdi de la transformation des vagues en zone littorale application aux risques de submersion dus aux vagues extr mes oonccccnnccccnncnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnos 155 Marion Tissier Philippe Bonneton Fabien Marche Florent Chazel David Lannes et Rodrigo Pedreros Influence de l angle des vagues sur la r ponse morphologique d une plage deux barres 159 J r me Thi bot Deborah Idier Roland Garnier Albert Falques et Gerben Ruessink Impacts potentiels de conditions m t o marines extr mes sur une c te basse dens ment peupl e le cas du
227. issance du risque de submersion marine et le sentiment d exposition 5 la capacit de mobilisation et 6 le talon conomique et social Le questionnaire se compose de 158 questions 3 L enqu te r alis e en 2009 est ant rieure de pr s d un an la temp te Xynthia du 28 f vrier 2010 Cette question a t pos e en tout d but d enqu te et ils ne connaissaient pas ce stade le sujet de notre tude marquants de crainte pour l avenir de la c te du moins pas suffisants pour contrecarrer les amenites que procure le littoral et envisager de d placer sa r sidence la question Selon vous quels effets pourrait avoir la mont e du niveau de la mer en Languedoc Rousillon 25 des r ponses choisies par les enqu t s concernaient la disparition totale ou partielle des plages 30 voquent une inondation des zones d arri re lido et 28 impliquent des dommages sur les secteurs b tis du lido 90 des r sidents pensent que la mont e de la mer pourrait provoquer dans leur commune dans les vingt ans venir des d g ts sur le b ti et ou le r seau routier 45 pensent m me que des quartiers entiers seront inhabitables Et concernant les dommages potentiels long terme lorsque l on demande aux enqu t s comment ils imagin ent le lido et les tangs a l horizon 2100 42 le voient fortement modifi voire submerg par la mont e du niveau de la mer 65 pensent que la c te aura subi
228. istophe proisy ird fr CLS franck mercier cls fr Resume Le projet Infolittoral 1 vise d velopper une offre de service vocation internationale pour la surveillance de l environnement littoral et des activit s anthropiques bas e sur les technologies spatiales et s inscrivant dans un contexte de suivi des impacts du changement climatique Ce projet dans sa premiere phase va valoriser des innovations scientifiques et techniques collaboration R amp D cellule de transfert de technologie et entreprises priv es dans les domaines du traitement des donn es spatiales d observation de la terre et du d veloppement des outils cartographiques d aide la d cision Introduction Les zones littorales sont des espaces privil gi s de d veloppement des activit s humaines transformations am nagements modification des quilibres environnementaux A l interface oc an continent elles sont galement des zones particuli rement sensibles l volution de contraintes globales notamment li es au r chauffement climatique Le projet Infolittoral 1 subventionn par le Fonds Unique Interminist riel est une tude pilote d une dur e de 24 mois qui rassemble des partenaires industriels Spot Image CLS PME Nev ntropic associatifs G E O Transfert ADERA et publics UMR EPOC Bordeaux AMAP Montpellier ECOLAB Toulouse et LOG Wimereux Il r pond la fois un besoin en informations fiables mises jour r
229. ittoral et des m thodes de protection ou de la vuln rabilit du littoral li e au changement climatique 179 Les informations disponibles le long des c tes fran aises ne sont pas homog nes Certains secteurs ont fait l objet de multiples tudes alors que d autres sont peu trait s Cinq regions se d gagent le Nord Pas de Calais la Haute Normandie la Basse Normandie la Bretagne et les Pays de La Loire ou la connaissance de la vuln rabilit aux risques littoraux est approfondie s expliquant par des al as littoraux tr s presents ainsi qu une volont politique forte 3 Indicateurs de vuln rabilit aux risques littoraux Afin d tablir une repr sentation simple de la vuln rabilit aux risques littoraux plusieurs indicateurs cartographiques exploitant les bases de donn es pr sentant des informations homog nes l chelle nationale ont t d termin s le niveau de connaissance des risques littoraux par r gion d termin partir de la synth se bibliographique les zones basses zones topographiques situ es sous un niveau marin de r f rence le nombre d arr t s de catastrophe naturelle li s la mer par commune la pr sence de documents r glementaire ou d information li s la mer sur une commune comme les Atlas de Zones Inondables et les Plans de Pr vention donn es issues de la base de donn es nationale GASPAR les enjeux situ s dans les zones basses rendant ainsi compte d un
230. iveau de la mer En 2100 les submersions exceptionnelles atteindraient les lidos mais aussi les bordures nord des tangs Les dommages g n r s par celles ci seront fonction de la hauteur d eau mais aussi de la dur e de l inondation permettant une certaine r silience des enjeux Il restera valuer l volution des enjeux selon les diff rentes perspectives d adaptation propos es et donc d en d duire l volution de leur vuln rabilit 3 3 Analyse de la capacit d adaptation Pour d finir la vuln rabilit du territoire littoral la submersion 1l est n cessaire de pond rer les donn es d exposition et de vuln rabilit intrins que des enjeux en introduisant la notion de capacit d adaptation du territoire Les r sultats de l enqu te de perception r alis e en 2009 aupr s des r sidents sont pr sent s en d tail par B Rulleau et al JICCRIC le but de cette approche est d tablir des indicateurs de capacit de mobilit d attachement au territoire et de sensibilit au risque L analyse de la capacit de r ponse des d cideurs et des documents de planification et de prospectives existants est pr sent e par H Rey Valette et al JICCRIC Les premiers r sultats d montrent qu il sera n cessaire de d velopper la prise en consid ration du risque c tier dans les projets d am nagement actuels et futurs Ces approches doivent permettront d valuer la capacit d adaptation et gui
231. l Atmosph re M t orologique CNRM URA 1357 Universite de La Rochelle Laboratoire Littoral ENvironnement et SocieteS UMR 6250 CREOCEAN Bureau d tudes Service hydrographique et Oc anographique de la Marine SHOM Centre Europ en de Recherche et de Formation en Calcul Scientifique Cerfacs Le projet comprend un workshop public final qui sera organis fin 2012 et au cours duquel les r sultats du projet seront pr sent s Remerciements Cette tude est financ e par l Agence Nationale de la Recherche dans le cadre de son programme Changements Environnementaux Plan taires Bibliographie 1 Webb A P and Kench P S 2010 The dynamic response of reef islands to sea level rise evidences from multi decadal analysis of island change in the central pacific 2 Nicholls R J Wong P P Burkett V R Codignotto J O Hay J E McLean R F Ragoonaden S and Woodroffe C D 2007 Coastal systems and low lying areas Climate Change 2007 Impacts Adaptation and Vulnerability Contribution of Working Group Il to the Fourth Assessment Report of the Intergovernmental Panel on Climate Change M L Parry O F Canziani J P Palutikof P J van der Linden and C E Hanson Eds Cambridge University Press Cambridge UK 315 356 3 Zhang K Q B C Douglas and S P Leatherman 2004 Globalwarming and coastal erosion Climatic Change 64 41 58 ere Cin gt sen Aa D METEO METEO E Changements Eiv
232. l Fattal Philippe Larroude Sophie Lecacheux Roland Garnier Arnaud H quette Gon ri Le Cozannet Mohamed Maanan Cyril Mallet Aur lie Maspataud Claire Mays Carlos Oliveros Martin Paillart Jean Paul Parisot Rodrigo Pedreros Marc Poumadere Nicolas Robin Marie H l ne Ruz Marc Robin J r me Thi bot et Charlotte Vinchon La vuln rabilit aux changements climatiques avec une mod lisation 2DH sur 4 plages fran aises 53 Philippe Larroud Analyse de l amp volution de la plage du Truc Vert Gironde sur une p riode d cennale lien avec la Jean Paul Parisot Sylvain Capo Didier Rihouey H l ne Howa Franck Desmazes et Laetitia Fauque Impacts de la diminution de la charge solide du Rh ne sur la mobilit du trait de c te deltaique depuis la fin du Petit Ave Glacial ni nas nn tn 61 Gr goire Maillet et Claude Vella M ga blocs de la bordure orientale du Golfe de Fos marqueurs de temp tes exceptionnelles de sud Claude Vella Efim Pelinovski Francois Demory Victor Canut Philippe Dussouillez et Thomas Jules Fleury Mise en place d une approche multi mod les pour valuer l exposition du littoral languedocien aux submersions marines dans un contexte de changement climatique 71 Rodrigo Pedreros Sophie Lecacheux Etienne Delvall e Yann Balouin Manuel Garcin Yann Krien Gon ri Le Cozannet Blanche Poisson et J r me Thi bot Observation vid o continue du littoral multi chelles et multi processus
233. l de risques de toute nature leurs craintes sont plus marqu es envers la maladie grave 34 en cumul et l accident de la route 19 5 deux risques non environnementaux individuels dont l existence est rappel e chaque jour par les m dias et les conversations avec l entourage et qui donc apparaissent bien r els La crainte de l inondation n arrive qu en quatri me place 7 5 pour cette population install e sur une c te basse Il appara t donc que ce risque ne soit pas quelque chose qui obnubile les habitants Il est vrai que contrairement l accident de la route ou la maladie grave l imondation n est que rarement associ e dans l esprit des individus un danger mortel Par ailleurs quand on demande aux enqu t s quels sont les trois les risques environnementaux qu ils jugent les plus importants pour le littoral de leur commune la pollution marine et des tangs est le plus souvent choisie 55 en cumul puis la pollution de l eau ou de l air 50 Les modalit s li es a une l vation du niveau de la mer 45 5 et une inondation par la mer ou les tangs 43 ne viennent qu ensuite Ce relatif d sint r t pour les dangers de submersion marine n est pas sans cons quence sur la projection de r sidence sur le territoire Ainsi la question o pensez vous r sider dans vingt ans 45 des r sidents principaux r pondent dans le m me logement 70 souhaitant rester dans un environn
234. la soit li la r alisation d ouvrages C est que pour la premi re fois des techniques douces ont t mises en uvre au travers de deux op rations embl matiques un rechargement massif sur les plages du Golfe d Aigues Mortes 8 7 ME et surtout le recul strat gique dans le cadre de l op ration d am nagement et de protection du Lido de S te Marseillan 3 tranches de travaux 41 M A elles seules le co t de ces deux op rations repr sente 40 des sommes cumul es d pens es en protection du littoral sur la p riode 1948 2010 Ces op rations ont par nature des objectifs plus durables et une vocation plus globale que le recours aux ouvrages de protection classiques Leur co t semble aussi tre plus important En compl ment le Contrat de Projet Etat R gion sur la p riode 2007 2013 pr voit un montant d investissement global de 100 ME au titre des op rations d am nagement du littoral L valuation du co t de la protection l horizon 2040 Les orientations strat giques pour la gestion de l rosion MIAL LR 2003 ont d fini par secteurs homog nes des modes de gestion de l rosion Pour chaque cellule s dimentaire 1l a t ent rin e l un des modes suivants e le recul consistant laisser au syst me littoral un espace de libert pour poursuivre son volution naturelle et retrouver un quilibre le cas ch ant en d pla ant les enjeux menac s e la restauration d un quilibre naturel qui rev
235. la vitesse orbitale rms au fond A est un coefficient qui d pend des caract ristiques du s diment dso 200 um et de la profondeur cp est la coefficient de frottement morphodynamique Ucrit est la vitesse critique d rosion A partir des quations 3 et 4 Falqu s et al 2000 ont introduit l quation 6 Cette quation permet d analyser les liens entre les for ages hydrodynamiques et la r ponse morphologique du systeme Le premier terme du membre de droite est un terme de production le second est un terme de diffusion Les m canismes connus de g n ration d instabilit s sont li s la composante cross shore du terme de production Il s agit des couplages bedsurf Falqu s ef al 2000 et bedflow Falqu s ef al 1996 6 Dv VC V TVh o a y up et C a D Resultats Pour d crire la r ponse du systeme nous nous basons sur les volutions du fond le long de chacune des barres A l aide d une transform e de Fourier nous calculons la longueur d onde A des figures rythmiques Le temps de r ponse de la plage est quantifie avec le taux de croissance o des figures rythmiques voir Garnier ef al 2006 pour plus de d tails Pour avoir une vision globale de l influence de l angle sur la r ponse morphologique du syst me nous avons tudi la relation entre l angle d incidence des vagues et la longueur d onde des instabilit s Figure 2 d une part et le taux de croissance des instabilit s Fig
236. lac Biscarrosse Capbreton risque d inondation dans les zones mar cageuses et de faible altitude comme Bordeaux ou les communes du Bassin d Arcachon impact sur les activites ostreicoles dans le syst me lagunaire d Arcachon et le r le cologique du bassin De nombreuses activit s scientifiques visent d une part mieux comprendre les processus en domaine littoral notamment dans le but de mod liser et a terme de pr voir les modifications de l environnement c tier et d autre part mettre au point des m thodes de cartographie op rationnelle des habitats c tiers Ils poursuivent ainsi un double objectif fondamental et appliqu Les informations acquises depuis plus de 20 ans sur le littoral aquitain Froidefond et al 1991 2002 2005 ainsi que les nombreux partenaires de l UMR EPOC SIBA IFREMER CEMAGREF SMIDDEST LASAGEC Conservatoire du Littoral font de ce site pilote un atout int ressant pour la validation des produits et savoirs qui seront d velopp s dans le cadre d INFOLITTORAL 1 3 Les th matiques abord es et l utilisation des images satellites Le projet Infolittoral 1 a pour objectif de privil gier une approche it rative en contact troit et permanent avec les d cideurs de la gestion du littoral en Aquitaine et en Guyane Dans un premier temps les acteurs guyanais et aquitain vont tre rencontr s pour identifier les probl matiques locales aborder prioritairement Les r sultats de cette anal
237. le d affecter les sites tudi s L valuation est bas e sur la compilation et l analyse des bases de donn es evenementielles ainsi que sur la publication de r sultats de simulations de s ismes fictifs localis s au niveau des zones tsunamig niques susceptibles d int resser les secteurs c tiers tudi s Une comparaison directe avec les submersions d origine m t orologique n a cependant pas t possible en l absence de relev s bathym triques suffisamment fins pour pouvoir simuler les conditions de propagation des tsunamis Des r sultats destin s sensibiliser les acteurs locaux Sont pr sent s ci apr s quelques exemples de r sultats obtenus dans le cadre de cette tude Ils t moignent de la volont d attirer l attention des autorit s locales sur les risques et les vuln rabilit s des zones c ti res urbaines dans le contexte de changement climatique Ils doivent bien entendu tre consid r s comme une premi re approche du probl me vou e tre compl t e et affin e par la suite D ores et d j ces r sultats sont discut s avec les responsables locaux d am nagement du territoire pour la d finition de plans d actions afin de r duire l impact des changements climatiques dans les 20 ans et 50 ans venir Tunis un risque fort d rosion pour 16 km de lin aire c tier en situation actuelle 27 km en 2030 du l l vation du niveau marin 20 cm mais surtout de urbanisation du littor
238. les caract ristiques des principales temp tes ayant affect le littoral ces derni res d cennies Pour les quatre sites tudi s il a t possible de caract riser des v nements proches de la fr quence cinquantennale L impact des surcotes correspondantes en termes de submersion a t ensuite estim l aide de mod les num riques de terrain MNT Ces MNT ont t construits par compilation des diff rentes donn es topographiques disponibles au format num rique Ont notamment t utilis s les relev s topographiques r alis s dans le cadre de l tude sur les conditions d inondation du Grand Tunis BCEOM SIRUS 2005 et ceux relatifs au Schema Directeur d Am nagement et d Urbanisme du Grand Casablanca IAU IDF 2006 Leur pr cision est valu e a environ 10 cm sur l axe vertical Soulignons que l chelle g ographique de l tude et les moyens disponibles n ont pas permis d effectuer des v rifications sur le terrain Sont donc identifi es les zones potentiellement submersibles sans pr juger de la plupart des obstacles naturels ou artificiels ex remblai routier susceptibles de prot ger certains secteurs Les principales digues de protection ont n anmoins t prises en compte L l vation acc l r e du niveau marin EANM aux horizons 2030 et 2100 a t estim e partir d une analyse exhaustive de la litt rature scientifique recente sur le sujet Les positions controvers es du 4 rapport d
239. limatique N 60 bas sur l analyse des questionnaires Similitude Pollution 5 4 R sultat de tion humaine 78 5 Remerciements Ces travaux ont t financ s par l Agence Nationale de la Recherche ANR au travers du programme VMC projet VULSACO n ANR VMC06 009 Les auteurs remercient U Badorc S Capo P Fattal et J P Parisot pour leurs contributions aux ateliers ainsi que les parties prenantes ayant particip a ce travail 6 R f rences Doise W 1982 L explication en psychologie sociale Paris Presses Universitaires de France Dupuy J P 2008 Expertiser par gros temps Actes du colloque Risques amp Expertise Conseil g n ral de l environnement et du d veloppement durable MEEDDM pp 8 17 Paris 20 novembre 2008 Idier D Balouin Y Bertoldo R B Bouchette F Boulahya F Brivois O Calvete D Capo S Castelle B Certain R Charles E Chateauminois E Delvall e E Falques A Fattal P Larroud Ph Lecacheux S Garnier R H quette A Le Cozannet G Maanan Mallet C Maspataud A Mays C Oliveros C Paillart M Parisot J P Pedreros R Poumad re M Robin N Ruz M H Robin M Thi bot J 2010 Vuln rabilit des syst mes c tiers sableux face aux changements climatiques et aux pressions anthropiques m thodes outils r sultats et enseignements Journ es Impacts du changement climatique sur les risques c tiers 1
240. lit des sites d finissant leur exposition l al a 2 l accr tion s dimentaire au front des schorres d terminant la r sistance potentielle des marais aux effets destructeurs rosifs et submersifs des mar es de temp tes et 3 la dynamique de conqu te reconqu te de la v g tation halophile dans les secteurs o les actions humaines r servoirs poisson mares de ont contribu une forte d gradation des schorres naturels Ces trois variables d terminent l quilibre dynamique du syst me des marais lagunaires aussi bien que leur capacit perdurer au del des perturbations occasionn s par les pisodes temp tueux dans un contexte de rel vement du niveau marin propice en soit des processus de redistribution du stock s dimentaire au sein du syst me lagunaire arcachonnais Un des objectifs du programme Liteau BARCASUB tant d analyser les m canismes de l interaction v g tation s dimentation qui r glent la dynamique s dimentaire des estrans Bonnot Courtois amp Levasseur 2002 Arnaud Fassetta et al 2006 les diff rents sites retenus ont t quip s de dispositifs exp rimentaux de mesure de la s dimentation Dix transects cal s altim triquement ont t tablis en front de marais pold ris et choisis en fonction de leur repr sentativit des situations de progradation vers l aval ou de r trogradation vers l amont des g ofaci s de marais avec dans ce cas possibilit de recol
241. ln rabilit actuelle et future passe n cessairement par la consolidation du syst me de ressources R f rences bibliographiques Cazes Duvat V 2001 Le poids des contraintes physiques dans le d veloppement des atolls l exemple de l archipel des Maldives oc an Indien Les cahiers d Outre Mer 53 pp 3 26 Duvat V 2007 Les littoraux coralliens des petites les de l oc an Indien Mascareignes Seychelles Maldives Volume 1 G omorphologie Institut Oc anographique Paris Coll Oceanis 31 1 2 pp 1 194 volume 2 Am nagement et gestion 31 3 4 pp 195 240 Duvat V Magnan A para tre en 2010 2011 Des archipels en p ril Les maldives et les Kiribati face au changement climatique VertigO num ro sp cial Les petits territoires insulaires face aux changements climatiques vuln rabilit adaptation et d veloppement Magnan A 2009a La vuln rabilit des territoires littoraux au changement climatique mise au point conceptuelle et facteurs d influence Analyse Iddri 1 En ligne URL http www iddri org Publications Collections Analyses An 0901 A Magnan Vulnerabilit e pdf Magnan A 2009b Proposition d une trame de recherche pour appr hender la capacit d adaptation au changement climatique VertigO 9 3 En ligne URL http vertigo revues org 9189 RENFORCEMENT DES OUVRAGES SITUES EN FAIBLES PROFONDEURS VIS A VIS DE LA MONTEE DU NIVEAU DES MERS tl Philippe Serg
242. lyser la dur e des temp tes en Espagne et en Belgique l intensit en Espagne et la fr quence en Belgique Pour toutes les autres r gions c ti res toutes les tendances ont t analys es pour au moins un proxy Afin de minimiser les erreurs les interpretations portent sur les valeurs sup rieures un seuil de temp te donn et bien d fini et non sur les donn es moyennes Un total de 54 proxies a t analys pour les 12 r gions c ti res consid r es Analyse des temp tes La premiere conclusion des concepts mentionn s ci dessus est que l int gration et la comparaison des informations au niveau europ en est une tache difficile en raison de la diff rence de jeux de donn es et des p riodes tudi es La synth se des analyses conduites par les partenaires de MICORE met en vidence la difficult de d finir une tendance claire de l volution du r gime de temp tes au niveau europ en Les r sultats montrent une grande heterog neite des tendances d volution d une r gion c ti re une autre Le r sultat dominant est l absence de tendance avec 62 des proxies analys s 36 sur 58 exprimant aucune volution Environ 19 11 sur 58 des proxies montrent une augmentation des temp tes avec seulement 3 d entre eux montrant une augmentation statistiquement significative p lt 0 05 Environ 19 11 sur 58 des proxies montrent une diminution des temp tes non significative statistiquement Dur e des temp
243. m data set Geomorphology Volume 107 Issues 3 4 15 June 2009 Pages 263 274 _ 43 THEME 2 Impacts sur les al as _ 45 VULNERABILITE DE SYSTEMES COTIERS SABLEUX FACE AUX CHANGEMENTS CLIMATIQUES ET AUX PRESSIONS ANTHROPIQUES METHODES OUTILS RESULTATS ET ENSEIGNEMENTS Deborah Idier Yann Balouin Raquel Bohn Bertoldo Fr d ric Bouchette Faiza Boulahya Olivier Brivois Daniel Calvete Sylvain Capo Bruno Castelle Raphael Certain Elodie Charles Eric Chateauminois Etienne Delvall e Albert Falqu s Paul Fattal Philippe Larroud Sophie Lecacheux Roland Garnier Arnaud Hequette Gon ri Le Cozannet Mohamed Maanan Cyril Mallet Aur lie Maspataud Claire Mays Carlos Oliveros Martin Paillart Jean Paul Parisot Rodrigo Pedreros Marc Poumadere Nicolas Robin Marie H l ne Ruz Marc Robin J r me Thi bot Charlotte Vinchon BRGM 3 av C Guillemin BP 36009 45060 Orl ans Cedex 2 d idier brgm fr GEOSCIENCES Cc 60 Univ Montpellier II cedex 5 34095 Montpellier UPC C Jordi Girona 1 3 Modul B4 B5 despatx 103 E 08034 Barcelona Spain i EPOC avenue des Facult s domaine Universitaire Bordeaux 1 33405 Talence IMAGES Univ Perpignan 52 av P Alduy 66860 Perpignan BRLi 1105 avenue Pierre Mend s France BP 4001 30001 Nimes cedex LETG UMR CNRS 6554 P le Mer et Littoral Univ de Nantes BP 81227 44312 Nant
244. m for a Category 3 and even from 11 5m up to 15 8m in the extreme event of a Category 5 storm By an overlay of these results and the insured value of residential industrial and commercial area visualized on a GIS we determined which current insured built up areas are at risk of storm surge and estimated the economic value of the entire assets that are flooded by each storm surge category The economic results we obtained were weighted on a damage function related to water heights Damage function The damage functions is an increasing functions as the inundation depth grows also damage rises We considered the direct costs so what refers to physical damage to capital assets and inventories valued at same standard replacement costs Genovese 2006 At this stage we do not consider indirect losses such as business interruption environmental damage and evacuation costs Among the damage functions available in the literature we chose the one developed by the OECD for the area of Copenhagen Hallegatte et al 2008 Buildings are divided in insurance classes each with their own stage damage curve based on the type of asset residential commercial and industrial The contents and building costs has to be calculated separately since contents are evaluated as completely destroyed with at water level that 1s considerably lower than the one we consider for the buildings themselves The direct losses we obtained as a result are amounting to several
245. m protection will be probably inadequate In fact very high dams would completely eliminate the visual and physical access to beaches Moreover in general a hardfill dam requires a basement which is three times the height of the dam itself COLD 1992 This means that a very high dam would require an enormous quantity of space on the beach This solution appears not to be conceivable in an area where tourist attractiveness is the base of the local economic system Anyway since about 30 percent of ocean beaches in Florida would probably disappear because of sea level rise before 2100 Harrington and Walton 2008 turism is at risk anyway Therefore the impact of protections on the touristic sector can be twofold and has to be carefully investigated Conclusions The area of Miami is extremely vulnerable in the current situation and it is still impossible today to predict precisely how rapidly sea levels will rise and how hurricane frequency and strength will change but this risk is likely to increase in the future Without institutions able to carry out a wide ranging risk management framework this risk increase may translate into larger disasters The study demonstrates that to take action and to raise flood defenses is urgently required Of course building dams on the beach front may have negative aesthetic effects and may potentially impact on city attractiveness Even once built appropriate protective measures protections have to be maintained
246. ment climatique en 2100 Ces missions tant largement d pendantes des activit s humaines de production et de mitigation il conclut que ce serait une simplification grossi re de traiter le syst me climatique comme s 1l s agissait d un syst me dynamique physique Consid rant que les r ponses contre les menaces marines concernent de nombreuses parties prenantes PP la prise en compte des divers enjeux en pr sence et des raisonnements qui leur sont associ s requi rent une m thodologie sp cifique Dans la mesure o l avenir d pendra en partie des d cisions qui seront prises en fonction de l anticipation de celui ci l int gration des PP s effectue dans le cadre d un atelier de mise en situation bas sur un sc nario de temp te en 2030 En lien avec cet atelier deux niveaux d analyse sont utilis s et reposent sur les repr sentations sociales principes abstraits et sur les prises de d cisions principes pragmatiques Les repr sentations sociales sont des croyances et connaissances qui orientent l action d un groupe donn envers un objet social significatif Comme ces notions modelent le comportement collectif envers ces objets les repr sentations sociales sont partag es par tous les membres ce qui permet un langage commun S agissant de r alit s assez abstraites et stables Doise 1982 les repr sentations sociales peuvent tre g n ralis es par les groupes de PP de tous les sites La prise de d cision refl te en par
247. ment faible nergie d une hauteur significative la c te g n ralement inf rieures 1 m et de 5 6 s de p riode de forts vents de secteur Nord associ s une basse pression atmosph rique peuvent fr quemment induire de fortes surcotes 1 1 5 m responsables d une rosion de la plage et de la dune d un recul du trait de c te ainsi que de probl mes de drainage et d vacuation des eaux exc dentaires du polder Un territoire risque av r dans le pass et persistant aujourd hui Si dans le Nord de l Europe les esprits restent marqu s par The Big Flood de 1953 qui avait affect les c tes hollandaises anglaises belges et danoises en France la r gion dunkerquoise avait galement subi cette temp te Durant cet v nement les impacts locaux dus aux hauts niveaux d eau et la forte houle furent tout de m me importants deux br ches et une submersion de la digue du canal exutoire une inondation marine une rosion des plages et dunes mais heureusement sans victimes humaines contrairement l Angleterre et aux Pays Bas Cinquante quatre ans plus tard une nouvelle forte temp te qui a d but dans la nuit du 8 au 9 novembre 2007 a affect l ensemble des c tes de la Mer du Nord Parker et Foden 2009 Avec de forts vents frontaux N NW et gt 10 m s persistants 48h et combin s a une chute de la pression atmosph rique de 23 hPa des surcotes se sont produites pleine mer 1 20 m comme a
248. mp te l nergie les vents et les niveaux de surcote en fonction de la disponibilit et des conditions d exposition sp cifiques chaque site Le principal facteur limitant l analyse est la disponibilit des donn es pour les 40 derni res ann es ou plus Les mesures comme par exemple la houle sont disponibles depuis peu 2 3 d cennies au maximum et ne permettent pas seule l analyse des tendances d volution Il a donc t n cessaire d incorporer des mod les de pr vision pour tendre les s ries disponibles L objectif initial tait l analyse des donn es sur les 150 derni res ann es Toutefois seuls quelques pays ont des donn es qui permettent de remonter aussi loin et leur qualit sont souvent telles qu elles sont difficilement comparables avec les mesures ou mod les des 40 derni res ann es Il a donc t d cid de focaliser l analyse sur les derni res d cennies ou la donn e est disponible et de bonne qualit 29 L analyse a t r alis e pour toutes les zones d etudes de MICORE auxquelles ont t ajout es trois autres secteurs l Aquitaine la Catalogne et la c te ouest du Portugal Les sites analys s sont donc Belgique tout le littoral Bulgarie tout le littoral France Aquitaine et Golfe du Lion Italie Nord de l Adriatique Pays bas tout le littoral Pologne tout le littoral Portugal c tes sud et ouest Espagne Andalousie et Catalogne
249. mpl mentarit entre l utilisation de m thodes traditionnelles et technologie spatiale l utilisation de donn es spatiales multi source optique et radar coupl es avec des mesures in situ et l adoption d une d marche r solument orient e utilisateurs et non sp cialistes de la t l d tection devraient permettre d aboutir la d finition d une offre de service type pour le suivi du littoral constituant la premi re tape avant de d ployer un service op rationnel l horizon 2015 5 Bibliographie Anthony E J and F Dolique 2004 The influence of Amazon derived mud banks on the morphology of sandy headland bound beaches in Cayenne French Guiana a short to long term perspective Marine Geology 208 2 4 249 264 Proisy C Gratiot N Anthony E J Gardel A Fromard F and Heuret P 2009 Mud bank colonization by opportunistic mangroves A case study from French Guiana using lidar data Continental Shelf Research 29 3 632 641 Blanchard F Berthou P Daur s F Reynal L Rose J Vendeville P 2004 Coastal fisheries assessment in Guadeloupe Martinique and French Guyana setting observatories COASTFISH small scale coastal fisheries in Latin America and the Caribbean Abstract and Poster Vendeville P Baudrier J Blanchard F Mangili C Achoun J Renaud H 2006 Etude des peuplements de juveniles de poissons et de crevettes des fonds du littoral de Guyane Froidefond J M M
250. n estim e environ 9 0 millions de m Ainsi en 100 ans et sur la base de ces mesures peut on observer une inversion totale du rapport entre charge en suspension et charge de fond Inversion essentiellement due une r duction drastique de la charge de fond au cours du 20 si cle tandis que la charge en suspension se maintient dans une fourchette relativement constante au regard de l extr me variabilit des ann es hydrologiques Ces donn es restent bien videmment sujettes discussion N anmoins sur la base de ces donn es bibliographiques 1l nous faut consid rer que la tendance l affinement des apports solides du Rh ne est nette 63 La seconde mani re de caract riser l volution qualitative des apports solides du Rhone se base sur une approche morphologique en mesurant les pentes associ es chaque ann e pour lesquelles nous disposons d un relev bathym trique Ainsi nous pouvons observer Fig 4 que la pente du lobe actuel n a pas cess de cro tre au cours de l dification du lobe pour atteindre la valeur actuelle de 4 13 Or de nombreux auteurs s accordent penser qu il y a une corr lation positive directe entre l augmentation de la teneur des s diments en particules grossi res et l augmentation de la pente des d p ts Orton et Reading 1993 Iverson 1997 Suivant cette hypoth se morphologique il nous faudrait consid rer l inverse de la conclusion bibliographique q
251. n le partenariat de recherche BRGM LAMETA et SOGREAH a d velopp un cadre m thodologique d valuation des dommages Cette d marche g n rale a t b tie afin de relever plusieurs d fis La prise en compte de deux types d al a 1 le premier effet de l l vation du niveau de la mer ENM a savoir l augmentation progressive du niveau de la mer conduisant si aucune action de d fense n est entreprise une submersion des terres basses mais galement 2 la modification des caract ristiques d evenements d occurrence plus al atoire tels qu une temp te de type centennale Englober au mieux la diversit des impacts pouvant tre provoqu s par ENM est galement apparu important savoir ne pas se limiter aux impacts directs sur la population et les biens marchands tels que le b ti les infrastructures et les ouvrages de d fense mais d integrer galement dans la d marche les impacts potentiels lies a la perte de terre et les changements d occupation du sol associ s ainsi que les impacts li s une d gradation de milieux naturels tels que les lagunes les zones humides les plages les ressources en eau douce La difficult de conduire une valuation conomique un horizon aussi lointain Aucuns travaux de prospective n tant disponibles l horizon 2100 les seules hypoth ses d volution r alis es dans le cadre du projet consistent en une projection de tendance d mographique ainsi qu une
252. n le risque est accru par le recul du trait de c te La vuln rabilit est alors optimale 5 Mod le d am nagement du site Cet indicateur est valu sur la base de 4 crit res a la surface b tie densit des enjeux aggravation des effets de submersion inondation par l imperm abilisation des sols b la r partition des enjeux qui les expose plus ou moins l al a submersion c leur distance par rapport la mer qui d termine leur exposition d le nombre de b timents et infrastructures qui d termine le niveau d exposition partir de classes tablies en fonction des situations locales part du total du district par ex 6 Degr d exposition des infrastructures de Cet indicateur combine l importance strat gique des infrastructures transport et de production importance nationale ou caract re unique pour la desserte du site consid r et leur niveau d exposition qui inclut leur position altitude distance par rapport la mer et aux couloirs de submersion cours d eau mangroves et leur degr de protection par des ouvrages de d fense Ce degr d exposition correspond aux dommages potentiels tablis partir d v nements pass s et des dommages potentiels valu s en fonction de la localisation des infrastructures consid r es 7 Degr d exposition des ressources vitales Les ressources vitales eau potable nergie les centres de decision centres de d cision et services d as
253. n 1953 De tels v nements pourraient induire des dommages importants dans un futur proche en termes de submersion marine d rosion dunaire et d inondation tout sp cialement si un v nement extr me se produit en conjonction d une ou plusieurs pleines mers lors d une grande mar e Des zones tendues proches du front de mer pourraient tre submerg es et ou inond es les dunes c ti res qui constituent un rempart naturel contre les incursions marines risquent de reculer de fa on importante et le polder pourrait tre inond Dans ce secteur les impacts des v nements extr mes tels que le recul du trait de c te la submersion marine et les inondations ville et polder d pendent fortement de la conjonction de 3 facteurs 1 une violente temp te des vents de Nord persistants et une basse pression atmosph rique induisant une surcote 2 une pleine mer 3 une mar e de vives eaux ou d quinoxe De telles conditions peuvent tre amplifi es en particulier dans le cas de br che ou submersion de digue haute mer d impossibilit d vacuer basse mer les eaux exc dentaires int rieures de panne ou de saturation des pompes et bien s r en cas de facteur climatique agoravant fortes pluies persistantes Conclusions Il existe aujourd hui une r elle vuln rabilit de cette portion de littoral face aux v nements extr mes aux submersions marines et aux inondations de territoires urbains comme agri
254. n dans l eau et aux flux horizontaux permettant une acc l ration du temps Le mod le sera appliqu des geometries sch matiques longueur section l embouchure degr de convergence rapport zone intertidale zone immerg e nombre de chenaux m andrement r partition des s diments fins et grossiers et pour de nombreuses configurations de for ages d bits liquides et solides en amont avec modulation saisonni re plus ou moins accus e amplitude de mar e en aval l vation du niveau moyen Les effets du changement climatique sur ces for ages seront d duits de la d duits de la d finition des sc narios de for age en pr tant attention au rythme des changements Le maillage sera assez fin pour permettre de reconstituer des volutions morphologiques r alistes L effet de la v g tation des berges et la presence de zones annexes plus ou moins v g talis es simulant marais et prairies submersibles seront pris en compte dans le mod le de fa on param trique via le frottement en particulier Les r sultats de mesure et de mod lisation en estuaire de Loire seront exploit s pour permettre une calibration de ce param trage Les r sultats seront recherch s en termes d volution morphologique plusieurs chelles de temps et en particulier aux ch ances de 15 et 50 ans L analyse des effets du CC s exprimera en tendances soit sous forme de d placement des quilibres ou au contraire sous forme de r
255. n efficient method could be a combination of the stakeholder s perception and the functional analysis Inverse modelling Let us formally define F as the model used for risk assessment so that Y F X f x1 X2 XN where Y represents the calculated risk level and X represents the vector of the forcing conditions x 1 1 to N which can be for instance the current magnitude the water depth the wind speed etc Given a level of acceptable risk R the second step of the mverse method consists in calculating the set of all vectors of forcing conditions XO so that XY F R This formal problem is referred to as the nverse problem of the contour Re For illustrative purposes we consider the model F as the linear stability analysis model for the tidal seabed pattern generation Idier et al 2003 which calculates the sandbank spatial wavelength given the forcing conditions of the form X current magnitude c m s water depth A m Let us consider the risk level R as the wavelength 10 000m In particular the pairs cj 1 07 m s H 35 m co 1 4 m s H5 21 8 m and c3 1 6 m s H3 19 m are specific solutions of the mverse problem of the contour R 10 000 m as outlined in Figure 2A and all the solutions correspond are graphically represented by the green contour Mathematically such a mverse problem can be solved in a forward manner consisting in the systematic forward evaluation of the model F using a regular grid in the t
256. n lagoon in SW France are physically and socio economically vulnerable to accelerated sea level rise and associated coastal flooding because of its low topography and the increase of both population and activities An original method for the assessment of vulnerability to coastal flooding is been implemented within the framework of the Liteau BARCASUB research program It simultaneously accounts the character magnitude and frequency of coastal storms and variation to which the marsh biosedimentary system is exposed its sensitivity and its adaptive capacity including managed retreat strategy and tidal restoration inside the polders Introduction Plusieurs v nements temp tueux r cents dont la temp te Xynthia 27 28 janvier 2010 ont r v l le potentiel d endommagement de la submersion marine sur les rives du bassin d Arcachon La survenue rapproch e de ces v nements destructeurs conjuguant mar es vagues et vents importants dans un contexte d l vation du niveau marin et de poursuite de la littoralisation du bassin conduit a envisager dans le cadre du programme de recherche pluri disciplinaire Liteau BARCASUB 2009 2011 une r ponse adaptative a long terme au risque de submersion fond e sur la d pold risation Celle c1 s appuie sur un diagnostic socio environnemental conduite a partir d une m thodologie d analyse globale de la vuln rabilit I Contexte du programme Liteau BARCASUB A la diff rence de la temp
257. narios suppl mentaires examiner en lien avec ce qui est connu des strategies d adaptation actuelles mises en uvre par les gestionnaires en particulier pour le cas de la Loire La d clinaison de ces diff rents sc narios particuli rement au sein des actions 2 et 4 produira une quantit importante de r sultats qui devront tre synth tis s afin d tre utilisables en particulier par les gestionnaires mentionnons par exemple l augmentation du risque de submersion Cette action s attachera d finir des indicateurs pertinents permettant de produire cette synth se Par ailleurs la notion d incertitude est essentielle au sein de toutes les tudes prospectives issues de l application plus ou moins lointaine des pr dictions d volution du climat du GIEC Aux incertitudes initiales s ajoutent les incertitudes li es l utilisation de mod les num riques incertitudes li es aux hypoth ses simplificatrices relatives aux processus et aux param tres l usage de conditions de for ages par essence incertaines puisqu il s agit de projections et dans le cas des estuaires sch matiques du degr de simplification choisi Cette pr occupation relative aux incertitudes fait partie int grante de chacune des actions cette action de synth se se proposera de faire l analyse des contributions respectives des incertitudes au cours des diff rentes tapes et de mettre en relation les degr s d incertitude li s a la mod lis
258. nce le mod le d analyse SUST SUSTainibility appara t particuli rement adapt l analyse et la gestion des risques c tiers en ceci qu il permet de d passer l opposition entre vuln rabilit biophysique et vuln rabilit sociale tout en jetant un pont entre tude fonctionnelle de la vuln rabilit ax e sur l origine de cette propri t et une approche territoriale essentielle pour rendre compte de sa variabilit spatiale et temporelle Politiques publiques ONERC MEEDEM CELRL Processeur externe Y Dynamique interne Exposition Sensibilit Capacit d adaptation DalAan Occupation utilisation 7 p Endiguement Topo A bathym trie du sol R ponse m adaptative Nouveau Degr de D pold risation 9 partielle totale xa systeme protection gt Niveaux d eau a i extr mes Marees de Fragilite des habitats y temp te A de o PE ee ne Comit consultatif Choix des modes de gestion LOCAL R GIONAL Changement climatique El vation du niveau marin augmentation des MENRES CL OP AL Figure 14 Mode d analyse de la vuln rabilit la submersion des rives du bassin d Arcachon Le diagnostic de vuln rabilit aux submersions marines entam dans le cadre du programme Liteau BARCASUB se fonde sur l analyse des trois variables d terminant le potentiel d endommagement ou de pr servation des marais frangeant les rive interne du bassin 1 la submersibi
259. ne d eau de fa on simple Les vagues d ferl es sont assimil es des chocs Elles se propagent et dissipent leur nergie sans n cessiter de param trisation ad hoc Ce dernier aspect est tr s important puisque la dissipation d nergie due au d ferlement va d terminer la surcote li e aux vagues ph nom ne cl dans les probl matiques de submersion Le mod le SV SURF WB Marche et al 2007 a t d velopp sp cifiquement pour d crire la dynamique en zones de surf et de jet de rive sur des bathymetries complexes Il a t appliqu avec succ s a des cas de submersion dans le cadre de l ANR MISEEVA inondations de Palavas Les Flots Pedreros et al 2010 Cependant comme ce type de modele ne prend pas en compte les effets dispersifs il est invalide en zone de lev e et ne peut tre applique qu aux vagues d ferl es Notre travail a consist tendre le domaine de validit de SURF WB en y int grant les effets dispersifs Le nouveau mod le est bas sur les quations de Green Naghdi GN qui sont les quations de Boussinesq fortement non lin aires de base Elles peuvent tre d compos es en une partie correspondant aux quations de Saint Venant et un terme dispersif L id e est de traiter les vagues non d ferl es par les quations de GN et les vagues d ferl es par les quations de SV le passage d un syst me d quation l autre se faisant en supprimant localement le terme dispersif Les vagues d
260. ne the benefits from protection as a function of different storm surges Finally we determine the consequences of an adaptation strategy starting from the current condition and then analyse how the loss prospective can change when protections are added Flood losses analysis in absence of protection As a first step we propose an assessment of the exposure in absence of flood protection in the Biscayne Bay Slosh Sea Lake and Overland Surge from Hurricanes is a computerized model developed by the American National Weather Service NWS with the aim to estimate storm surge heights and winds resulting from historical hypothetical or predicted hurricanes It calculates water surface elevations caused by storm surge in specific basins and gives as a result different MEOW Maximum Envelope of Water which refers to the maximum the water reaches at every grid cell for a given hypothetical storm The Slosh database exists for the Biscayne Bay for four different directions of the hurricane tracks North East North East and East North East Five hurricane Categories between 1 and 5 and Speed 5 15 and 25 mph are presented for these directions We extracted the results in a shapefile format for different storm direction in case of weak Category 1 medium Category 3 or strong Category 5 storm surge Maximum water levels of 3 3 up to 3 9m can be reached in case of a category 1 storm depending on the wind direction of 7 5m up to 8 7
261. nfront s aux probl mes d volution du trait de c te Dans ce cadre une tude sur les risques littoraux lies a l rosion c ti re a t engag e par le Service Prospective Planification et Contr les de la DDE des Cotes d Armor pour l ensemble du lin aire c tier du d partement Les objectifs de cette tude concernent l analyse de la g omorphologie du trait de c te la caract risation de l al a rosion et l valuation de la vuln rabilit sur des secteurs sensibles En premier lieu la cartographie au 1 10000 des principales caract ristiques du littoral g omorphologie du trait de c te param tres morpho dynamiques am nagements types d al a a t r alis e pour les 49 communes littorales du d partement Elle a permis de discriminer l origine marine continentale ou anthropique des facteurs d rosion et de pointer les secteurs particuli rement sensibles Ceux ci ont fait l objet d une analyse d taill e de la vuln rabilit mise en vidence par des cartographies au 1 5000 des enjeux montrant l occupation des parcelles cadastrales et l usage du sol dans la bande littorale des 200 metres et permettant une meilleure d finition du risque rosion c ti re De cette analyse d coulent des pr conisations d am nagements et de gestion de la frange littorale selon chaque type d al a Introduction Compte tenu des risques de submersion induits par un recul long terme du trait de c te a
262. ns de vagues et donc d impacter la vuln rabilit du littoral Cette tude propose de mieux comprendre l volution pass e de ce forcage marin le long des c tes fran aises bord es par le Golfe de Gascogne Au large des c tes diff rentes tudes ont not une tendance l augmentation des hauteurs de vagues dans le bassin Atlantique Nord Bacon et Carter 1991 et plus localement dans le Golfe de Gascogne Dodet et al 2010 Le Cozannet et al 2010 durant les derni res d cennies La forte variabilit interannuelle des vagues a galement t not e dans ces tudes et s est trouv e tre fortement corr l e aux variations des indices des structures de t l connection de l Atlantique Nord tels que l Oscillation Nord Atlantique NAO ou la structure Est Atlantique EA En zone c ti re l tude de Dupuis et al 2006 bas e sur des mesures la bou e Biscarrosse 1980 1998 a montr une tendance la baisse des hauteurs de vagues et une faible corr lation de la NAO avec les hauteurs de vagues Ces r sultats diff rents soulignent le manque de donn es de vagues dans le Golfe de Gascogne une r solution spatiale suffisamment fine et sur une p riode suffisamment longue pour permettre une analyse des tendances long terme et de la variabilit interannuelle en zone c ti re 25 Cette tude a pour objectif de caract riser l volution spatiale et temporelle des vagues durant les derni res d cennies dans le Golfe de
263. nt t dramatiques causant des milliers de victimes McRobie et al 2005 Les littoraux bas qui bordent g n ralement ces c tes basses sont vuln rables aux ph nom nes de submersion et d rosion marine tout particuli rement dans le contexte actuel de mont e du niveau marin et dans l hypoth se de possibles changements dans le r gime des temp tes associ s au changement climatique Zhang ef al 2004 IPCC 2007 Un secteur d tude bas et vuln rable Sur les c tes m ridionales de la Mer du Nord une grande partie de la plaine maritime flamande est constitu e de zones basses dens ment peupl es bord es de cordons dunaires qui prot gent de l inondation un arri re pays localement situ sous le niveau moyen de la mer De Dunkerque la fronti re belge le littoral est d sormais tr s urbanis et les derniers espaces naturels 7 km de dunes c ti res qui subsistent repr sentent un rempart entre la mer et le 163 polder Aujourd hui les communes c ti res pr sentent une forte densit de population avec par exemple 1980 hab km Dunkerque ce qui est largement sup rieur la moyenne nationale A l arri re pays vivent actuellement 450 000 habitants sur une superficie de 100 000 ha C est dans ce secteur que se trouve Les Mo res la plus basse commune fran aise situ e jusqu a 2 m sous le niveau moyen de la mer et prot g e des inondations marines par les dunes c ti res Figure 1 Afin d vite
264. nt faire face plusieurs menaces qui accroissent leur vuln rabilit les contrastes internes entre des zones en d peuplement et des zones en d veloppement rapide les fortes pressions sur les syst mes c tiers saisonni res li es au tourisme et de l urbanisation une rosion c ti re active affectant la stabilit du trait de c te sur les littoraux meubles et mena ant les d fenses c ti res des fa ades urbanis es les risques induits par les conditions naturelles et les v nements climatiques extr mes les menaces sur la qualit des eaux induites par les rejets agricoles et industriels La volont de protection des paysages et du patrimoine naturel constitue donc un l ment partag et f d rateur dans l appartenance l espace atlantique L adaptation au changement climatique une pr occupation grandissante Ces diff rentes pressions sont potentiellement accentu es par les effets pressentis du changement climatique abord s dans le Livre vert pr sent en juin 2007 par la Commission europ enne et par les diff rents travaux du Groupe II du GIEC 2007 quatri me rapport Certains secteurs d activit conomique sont directement vuln rables parmi lesquels ceux d pendant des ressources naturelles renouvelables p che aquaculture agriculture et ceux d pendant de l attractivit paysag re et r cr ative comme le tourisme baln aire Des enjeux transnationaux Le rapport d valuation de la GIZ
265. nt original d approches manant du domaine scientifique pluridisciplinaire et de donn es relevant du domaine des assurances En plus de l l vation du niveau de la mer li e au r chauffement climatique l un des forcages qui sera consid rer pour valuer l volution des al as c tiers dans le futur est la variation de la fr quence et de l intensit des temp tes ainsi que son effet sur les vagues et sur les dommages qu elles peuvent entra ner On dispose d une connaissance plus ou moins compl te des caract ristiques des temp tes historiques mais limit e dans le temps ces donn es ne permettent pas ce jour de d finir l volution de la fr quence et de l intensit des temp tes dans le si cle venir Cependant une base de connaissance sur les processus du ph nom ne vagues de temp te permettra de d finir l al a actuel et ventuellement futur quand des tendances sur l volution de ces for ages seront mieux connues R f rences Bresch D N Bisping M et Lemcke G 2000 Les temp tes en Europe un risque sous estim Swiss Re publishing 27p Dauphine A 2001 Risques et catastrophes observer spatialiser comprendre g rer Paris Armand Colin Coll U G ographie 288p Dubois Maury J 2001 Les risques naturels quelles r ponses Paris La Documentation Fran aise Coll Probl mes Politiques et Sociaux n 863 88p Grinsted A Moore J C and Jevrejeva S 2010 Re
266. ntiels WP 5 il est n cessaire d initier la constitution et la capitalisation d une base de donn es d observation de systemes cotiers et de leurs evolutions sur le long terme WP 1 Resultats attendus Ce projet proc dera une revue des variations relatives du niveau marin et de sa variabilit r gionale observations et causes et contribue am liorer la mod lisation des variations de niveau marin actuelles pass es WP 2 et 3 LEGOS LIENSS et SHOM et futures WP 4 CNRM et CERFACS moyennes globales et variabilit r gionale Il proc dera a des analyses permettant de mieux comprendre les impacts potentiels de l l vation du niveau marin a des cons quences sur les milieux c tiers WP 5 Cette d marche s appuie sur l expertise de CREOCEAN et du BRGM en termes d exploitation de donn es historiques en utilisant notamment des images a riennes anciennes archiv es par le SHOM Les volutions observ es doivent en outre tre plac es dans le contexte des facteurs d tat g omorphologie disponibilit en s diments influence de l anthropisation sur les processus morphodynamiques c tiers et des for ages vagues courants temp tes qui gouvernent les mouvements du trait de c te Approche vis a vis des zones d interret Le niveau marin en France M tropolitaine a peu chang r cemment De plus il est probable que dans les zones les plus vuln rables telles que le Delta du Rhone l l vation du niveau m
267. ntribue en pr cisa nt les modalit s possibles de r ponse des politiques publiques 1 Principes et propri t s des questions m thodologiques aux questions de soci t La revue de la litt rature montre que la question de l adaptation au changement climatique ONERC 2007 UE 2007 OCDE 2008 Banque Mondiale 2010 CEDD 2010 est r cente comparativement aux politiques d att nuation dont elle est indissociable en raison de la perte graduelle d efficacit des strategies d adaptation mesure que l on s carte des sc narios de maitrise des missions parvenant stabiliser le rechauffement a un certain niveau De Perthuis 2009 Agrawala et Fankhauser 2008 d finissent le b n fice brut de l adaptation comme la difference entre les dommages dus au changement climatique avec et sans adaptation moins le co t des mesures d adaptation On retrouve la logique classique de l valuation co t b n fice mais avec des dommages ou pertes vit es qui se substituent aux avantages Si la logique reste classique diverses questions m thodologiques interviennent concernant notamment la programmation dans le temps qui est cruciale et controvers e Le choix d un taux d actualisation faible voire d croissant renvoie un d bat de soci t en termes d efficacit quant la prise en compte des progr s technologiques et d quit entre g n rations notamment si les g n rations futures sont plus riches ce qui revient alors s
268. nvisager et de discuter le sujet d licat et affectivement charg d une temp te sur leur territoire Les d cisions prises apr s la temp te fictive 2030 incluent selon les sites des approches de recul strat gique mais remises en cause quand un enjeu sp cifique est d fendu de communication pour viter la stigmatisation de la r gion et de lucidit quant la dur e de 127 vie restreinte des protections L organisation de la repr sentation sociale des PP autour d l ments concrets de leur activit indiquent leur implication effective dans le ph nom ne L engagement remarquable des PP dans ce travail d laboration en atelier parfois prouvant quand elles se trouvent confront es des donn es qu elles pr f reraient ne pas avoir consid rer tient en grande partie au caract re interdisciplinaire et relativement complet de la situation de recherche construite Cette construction interdisciplinaire passe notamment par l acceptation par chacun d tre d pendant des savoirs d autrui et par la coordination des compl mentarit s Extremisation Augmentation du des climats niveau de la mer 10 2 7 2 Fonte des Basculement 6 6 vi 66 cc leratio 5 4 r a D forestation Acc leration des Temp tes glaciers des saisons transformations i 7 2 78 Transformation climatique naturelle D r gulation 7 8 globale du climat Vac Figure 1 Arbre maximum des l ments caract risant le changement c
269. ologie des vagues a t r alis a titre exploratoire Il permet cependant d identifier des tendances d volution potentielle des valeurs moyennes des hauteurs d tat de mer ainsi que de l intensit et de la fr quence des temp tes Un certain nombre de d veloppements et d am liorations sont actuellement envisag s pour la suite de ces travaux r alis s au sein du Laboratoire Saint Venant s appuyant notamment sur une th se engag e d but octobre 2010 dans le but de confirmer et pr ciser les tendances mises en vidence sur ce jeu de simulations 5 Bibliographie Bretherton F P et Garret C J R 1969 Wavetrains in inhomogeneous moving media Proc Royal Society London Series A 302 529 554 Komen G J Cavaleri L Donelan M Hasselmann K Hasselmann S et Janssen P A E M 1994 Dynamics and modelling of ocean waves Cambridge Univ Press 532 p Benoit M Marcos F et Becq F 1996 Development of a third generation shallow water wave model with unstructured spatial meshing Proc 25th Int Conf on Coastal Eng ICCE 1996 Orlando Floride USA 465 478 Benoit M et Lafon F 2004 A nearshore wave atlas along the coasts of France based on the numerical modelling of wave climate over 25 years Proc 29th Int Conf on Coastal Eng ICCE 2004 Lisbonne Portugal 714 726 Lafon F et Benoit M 2006 Estimation of extreme wave conditions from hindcast simulations with application to the wave climate along French
270. omplexe qui se caract rise par une l vation du plan d eau que constitue la mer sous l action de diff rents l ments vent pression atmosph rique mar e astronomique effet des vagues et l envahissement des zones basses l arri re du front de mer Des instruments de mesure mar graphiques ont t implant s diff rentes p riodes sur le littoral du Golfe du Lion et ont permis d acqu rir des mesures de niveaux marins Ces donn es constituent la connaissance historique de l al a Elles se pr sentent sous la forme d enregistrements papier du niveau sur une semaine ou on discerne la mar e et une composante m t orologique Les supports disponibles sont souvent de mauvaise qualit et d pourvus de renseignements sur la r f rence de mesure verticale Aussi afin de capitaliser ces donn es et d am liorer les connaissances la DREAL Languedoc Roussillon a confi au CETE M diterran e une op ration de r cup ration et d analyse de tous les supports existants Ser por Qich ues Mer z AZ 12 24 AA ok nd aa g A ne My du ET ae v f 4 1 u a SAE Os ur E IAE L md LAS 25 L ri ee rae wea ere arrar SEJI es i Exemple de donn es papier enregistrement papier r alis a S te lors de la temp te de 1997 167 La d marche a ainsi eu pour objectifs de e num riser les mar grammes papier originaux e recaler en temps et en hauteur les donn es afin de valider les signaux obtenus e d termine
271. on ensemble et mettent en exergue le caract re syst mique et dynamique de sa vuln rabilit Si les auteurs ne traitent pas ici de la dimension introduite par le changement climatique ils replacent tout de m me leur analyse dans le cadre de la d finition du Groupe d experts intergouvernemental sur l volution du climat selon laquelle la vuln rabilit est le degr auquel un syst me risque de subir ou d tre affect n gativement par les effets n fastes des risques naturels y compris la variabilit climatique et les ph nom nes extr mes La vuln rabilit d pend du caract re de l ampleur et du rythme des al as naturels auxquels un syst me est expos ainsi que de sa sensibilit et de sa capacit d adaptation Les facteurs de vuln rabilit L analyse renouvel e de la vuln rabilit actuelle des territoires s appuie sur sept cat gories de facteurs qui entretiennent de fortes interactions et d finissent le syst me de la vuln rabilit Si les facteurs physiques 1 3 ont en g n ral des effets bien d finis en ce qu ils renforcent ou att nuent la vuln rabilit l influence des facteurs anthropiques 4 7 est plus ambigu car grandement d pendante de sp cificit s locales tr s variables d un contexte un autre 1 La configuration territoriale La configuration du territoire clatement des surfaces merg es dans les archipels coralliens vastes tendues en milieu continental et
272. on referred to as meta model e g polynomial function radial basis functions kriging etc Further details can be found in the recent overview of Forrester and Keane 2009 The meta model simulates the behaviour of the real phenomenon in the domain of the forcing conditions and predicts the model responses with a negligible computation time hence rending straightforward the forward grid based approach The methodology can be stated as follows Step 1 generate a limited number of pairs X c H and for each pair calculate the corresponding wavelength using the rue model F Step 2 use the resulting set of the form X A as a raining set to eonstruct the meta model Step 3 solve the mverse problem in a forward manner using the low computer time cost meta model and extract the contour Figure 2B provides the contour for the wavelength value of 10 000 m using a amp riging meta model Lophaven et al 2002 constructed with a training set of 50 pairs X A It is worth noting that the approximation error difference between the green and the blue contour in Figure 2B is rather low Hence this methodology only requires 50 simulation runs to solve the nverse problem compared to the 10 000 runs directly using F Conclusions Basis for the development of a new methodology risk based has been set up Some advantages and limits have been identified A first practicability analysis has been done The next step
273. onisation par le marais sal de vasi res anciennement soustraits au domaine maritime Ainsi sur le front de l le deltaique de Malprat sept transects ont t tablis a travers l espace laiss a un schorre in galement d grad par le fauchage de la v g tation et les points d rosion cr s lat ralement par les tonnes dans un cadre de fond de baie inter distributaire Dans l approche propos e la vuln rabilit s inscrit dans les conditions d quilibre du syst me et non ant rieurement mod le Pression And Release ou post rieurement mod le Risk Hazard au d clenchement des facteurs perturbateurs 205 soumise a une sedimentation vaseuse intense Cinq autres profils topographiques dans r servoir a poisson d sormais reli e la baie inter distributaire et offrant un nouvel espace disponible la s dimentation Trois transects ont galement t tablis en front du domaine endigu de Graveyron l int rieur duquel 3 profils avaient d j t lev s en 2003 pour dresser un tat z ro de la topographie du site et mettre en place un suivi de la dynamique s dimentaire d un ensemble fonctionnel de marais rendu la mer d s 1996 Anselme ef al op cit HI L accommodation cadre int grateur d analyse de la vuln rabilit des rives la submersion marine Au del de l acquisition de donn es visant pr ciser les conditions stationnelles d engraissement ou d maigrissement des marais sal
274. onn e aux mesures sans regret et qui soient les plus flexibles possibles Par la suite les d cideurs de 2050 qui seront nes en 2010 auront int gr ces questions et pourront innover de fa on plus radicale dans la philosophie des mesures notamment de par leur sensibilit plus forte aux questions environnementales au profit de politiques bas es sur la r habilitation des services rendus par les cosyst mes On peut aussi esp rer comme le souligne l AFPCN 2008 b n ficier des innovations li es l ing nierie soci tale dans une soci t ou la mutualisation et d mocratisation de la responsabilit devrait tre croissante Il convient cependant de veiller ce que ces politiques ne soient pas un vecteur de renforcement des in galit s notamment entre territoires et en particulier entre pays du Nord et du Sud mais aussi propos des questions jusqu a present peu abord es d allocation et de redistribution des fonds publics notamment quant aux choix des seuils d assurabilit et aux modalit s de r assurance donnant lieu des produits financiers de plus en plus complexes CGDD 2009 Godard et al 2002 L adaptation qui fait l objet de nombreux travaux se concr tisera par une strat gie nationale en 2011 et communautaire en 2013 BIBLIOGRAPHIE Agrawala S Fankhauser S 2008 Aspects Economiques de l adaptation au changement climatique co ts b n fices et instruments economiques OECD Paris Juin 2008 Banque Mondi
275. onnaires techniciens chercheurs etc Ses principales missions consistent collecter des donn es environnementales sur le long terme et r aliser des mesures et des observations sur le terrain de mani re continue Il constitue ainsi un outil indispensable pour l valuation de l impact du changement climatique sur le littoral L Observatoire a galement pour mission d aider la d cision les acteurs gestionnaires du littoral en mettant des avis techniques leur demande Malgr les connaissances d velopp es gr ce aux mesures la pr cision des pr dictions reste limit e par les difficult s li es la quantification de l volution des agents dynamiques houle vent et intrins ques stock s dimentaire alt ration des roches au cours des prochaines d cennies Il appara t de ce fait essentiel de d velopper des mod les pr dictifs dont la mise en uvre pourra s appuyer sur la consid rable base de donn es aliment e par l Observatoire de la C te Aquitaine Setup m 0 3 0 25 0 2 0 15 0 1 UNE METHODOLOGIE POUR EVALUER LA VULNERABILITE DES COTES BASSES AUX RISQUES LIES A LA MER Virginie Duvat Alexandre Magnan UMR LIENSs Littoral Environnement Soci t S Universit de la Rochelle CNRS 6250 Institut du Littoral et de l Environnement 2 rue Olympe de Gouges 17 000 La Rochelle virginie duvat univ Ir fr Institut du d veloppement durable et des relations internationales Idd
276. ont fortement influencees par la morphologie du littoral L analyse spectrale des houles indique une nette dominance des ondes gravitaires mar e montante les ondes infragravitaires sont tr s pr sentes en condition de d ferlements lors des conditions de temp tes Elles disparaissent ensuite lors de la pleine mer Les donn es hydrodynamiques seules ne permettent pas d expliquer l mpact de la temp te Xynthia sur le cordon dunaire de Suscinio Les param tres morphologiques et granulom triques y jouent un r le tr s important R f rences E J Anthony F Levoy O Monfort Morphodynamics of intertidal bars on a megatidal beach Merlimont Northern France Marine Geology Volume 208 Issue 1 30 July 2004 Pages 73 100 A Dehouck H Dupuis N S n chal Pocket beach hydrodynamics The example of four macrotidal beaches Brittany France Marine Geology Volume 266 Issues 1 4 15 October 2009 Pages 1 17 F Levoy E J Anthony O Monfort C Larsonneur The morphodynamics of megatidal beaches in Normandy France Marine Geology Volume 171 Issues 1 4 15 December 2000 Pages 39 59 Masselink Short A D The effect of tide range on beach morphodynamics and morphology a conceptual beach model Journal of Coastal Research Volume 9 Issues 3 1993 pages 785 800 N S n chal T Gouriou B Castelle J P Parisot S Capo S Bujan H Howa Morphodynamic response of a meso to macro tidal intermediate beach based on a long ter
277. orm It can be assumed that some natural or artificial protections of which we are not aware of probably already exists therefore this result has to be considered as an overestimation 2 meters protections We subtracted 2 meters to all the values All the water levels from 0 to 2 meters became equal to 0 Most of the damage both in structures and contents is concentrated before the 2 meters water level For example a storm surge of Category 1 heading East has a residual damage of only 15 and 13 of residential building and between 8 and 1 for the commercial and industrial ones Therefore we affirm that a 2 meters protection could be suitable in case of smaller events able for example to save the 35 billion USD of damage caused by a Category storm heading East but do not offer an adequate protection for events of major dimension 5 meters protections A 5 meters dam completely protects from all Category 1 storm surges We calculated that with a protection of 5 meters a storm surge of Category 3 heading East has a residual damage of 28 for residential buildings 24 for the commercial buildings and 17 for the industrial ones This partial overflowing could possibly be contained with further flood control structures and defences e g successive dike rings drainage infrastructure and beach nourishment interventions 87 Completely maintaining flood risk In case of a Category 5 storm reaching water levels higher than 10 meters a 10
278. orr lations avec les param tres hydros dimentaires feront l objet d un travail m thodologique Le mod le hydros dimentaire op rationnel labor par SOGREAH pour le compte du GIP Loire a pour but de tester les sc narios d am nagements grandes chelles du fleuve dans le cadre du programme Interr gional Loire Grandeur Nature Il est actuellement employ pour l valuation de sc narios de restauration de l estuaire et des vasi res exp rimentales en permettant de d crire une chelle fine les coulements et les transferts particulaires M me s 1l peut tre consid r comme la pointe de l tat de l art dans son domaine les incertitudes restantes sont encore nombreuses notamment dans le comportement hydros dimentaire des vasi res sable vase consolidation et concernant l action de la v g tation L effet de la v g tation sera int gr par attenuation de l intensit des coulements et de la turbulence et donc des taux de d p t et de remobilisation mais aussi plus directement par la fixation des s diments dans le milieu racinaire mod le de sol Impact du changement climatique sur l volution morphosedimentaire de l estuaire de la Loire Le mod le hydrosedimentaire op rationnel labor par Sogreah pour le compte du GIP Loire a pour but d tudier l estuaire aval principalement l aval de Nantes Le mod le existant permet de d terminer l chelle d une ann e complete les processus li s aux
279. osantes de l al a chocs li s l nergie des vagues rosion et transport de s diment hauteur extension vitesse et dur e de l inondation etc La composante transport de d bris sera d crite qualitativement sur la base d observations et des constats e L analyse des dommages en lien avec l al a sera bas e sur une synth se des observations faites au sortir de la temp te par les scientifiques les lus locaux les services de s curit civile de l tat et les assureurs Il s agira de cr er une typologie des dommages et des diff rents processus d endommagement notamment en transf rant la d marche utilis e pour l analyse des dommages sismiques au b ti aux al as c tiers Dans la mesure du possible les dommages seront quantifi s en se focalisant notamment sur la valeur des dommages assur s Les fonctions d endommagement des enjeux par les diff rentes composantes de l al a seront labor es Tregastel et dans le Finist re Saint Gu nol Penmarc h Alain Montule Ga l Kervarec et Le T l gramme e Enfin une valuation de la probabilit de retour des conditions combin es de temp te et de mar e sera r alis e Cette tape consistera croiser les notions de p riodicit de retour des forcages et de l al a mais aussi des impacts mat riels ou humains La synth se de cette analyse syst mique de l al a vagues de temp te int grera une cartographie SIG ainsi que la d
280. ou Treguignec _ Kerbors Eboulement de NE Ne de Br hat falaise rocheuse DNS D NS e t 1 el Perros Guirec E F 2 r gate gt Penv nan Pleubian at Erosion marine Louannec ES ve Ploubazlanec Trdl vern L zardrieux yon Tr beurden A Pleumeur Bodou a p i Risque de submersion pi ec er Ouez Erosion anthropique gt Tr dez Locquem su fr quentation massif dunaire Saint Machel en Gr ve A ve Plouha Plestin les Gr ves Y Saint Quay Portrieum x Fr y pair Cast le Guildo Etables sur Mer Binic en Erquy Pordic gt Ms N a Pl neuf Val Andr Pl rin les Rosaires Planguenoual Morieux Langueux Hillion Secteurs sensibles COTES D ARMOR Fig 2 Caract risation de l al a rosion sur l ensemble du littoral du d partement Ploubalay Sur les 49 communes littorales du d partement 35 d entre elles pr sentent des probl mes d rosion sur un ou plusieurs secteurs de leur trait de c te La tr s grande majorit de l al a concerne l instabilit des falaises meubles le plus souvent d origine continentale Fig 3 S y ajoutent l rosion des plages d origine marine et l al a submersion soit au niveau des zones basses de marais maritimes soit par franchissement des ouvrages de protection dont l altim trie est trop basse par rapport aux niveaux extr mes Am nagement bon tat Am nagement Schorre 69 km 12 mauvais tat 2
281. ourants tendent devenir unidirectionnels Le centre de la baie ne subit pas d imposant changement En revanche l est les courants s coulent dans une direction quasi oppos e celle observ e lors de conditions modales Figure 3 Repr sentation sch matique des r sultats hydrodynamiques obtenus lors de conditions de for age moyen dans l anse de Suscinio Enregistrement du 3 mars 2010 e Conditions de forte agitation passage de la temp te Xynthia Hs 0 8 1m et vitesse du vent 18 m s orient N320 245070 24470 2 430 0 24200 24100 Legende 47 31 0 N traitdec te gt Cordon dunaire 0 m CM E Platier rocheux 5 m CM BE Marais Appareils Digue AT ATUN lt Flot A Jusant Courant de gyre z Vent ER Houle AT 300 N 47 200 N ATTN 2400 2 430 0 2200 24100 Lors de la temp te Xynthia les courants tidaux ont enregistr s une l g re augmentation d intensit pour atteindre 0 2 m s pour certains burst Les directions d coulements sont forc es par ces conditions de forte agitation figure 4 A l ouest le courant est unidirectionnel au centre le courant de jusant s installe en courant transversal orient vers le large A l est la direction du courant est al atoire Figure 4 Repr sentation sch matique des r sultats hydrodynamiques obtenus lors de conditions de la temp te Xynthia dans l anse de Suscinio Enregistrement du 28 f vrier
282. ouvrage imperm able en b ton Application 3 En utilisant les quations 5 et 9 et en n gligeant la part due aux variations de la houle au large dans l quation 9 on obtient 8 q 9 AD so _ 4h 12 D 50 h Les blocs des ouvrages situ s en tr s faible profondeur peuvent voir leur masse plus que doubler pour une remont e du niveau moyen de la mer de 1 m Conclusion Les ouvrages situ s en faibles profondeurs seront tr s sensibles au changement climatique et principalement la remont e du niveau moyen de la mer Trois axes se d gagent pour adapter les structures limiter le franchissement par exemple en modifiant le mur de couronnement am liorer la stabilit de la carapace en ajoutant une couche d enrochements suppl mentaire ou en adoucissant la pente et r duire les sollicitations ext rieures 1 e la houle en implantant un ouvrage d tach ou en assurant un rechargement de sable R f rences 1 Lebreton et Trmal 2009 La houille blanche Evaluation de l impact du changement climatique sur le dimensionnement des digues a talus N 2 pp 45 51 2 Guide Enrochement 2009 Utilisation des enrochements dans les ouvrages hydrauliques Traduction fran aise du Rock Manual PM09 01 CETMEF 1302 pages 3 TAW 2002 Technisch rapport golfoploop en golfoverslag bij dijken Technical report on wave run up and wave overtopping at dikes in Dutch Technical Advisory Committee on Water Defences Delft 50 pages 4
283. palement compte de la vuln rabilit la submersion marine Les r gions les plus vuln rables sont celles du Languedoc Roussillon de la Picardie du Poitou Charentes du Nord Pas de Calais et des Pays de La Loire A l oppos les r gions Corse Haute Normandie Basse Normandie et Bretagne sont moins vuln rables La cartographie a aussi t r alis e pour le b ti sous les niveaux marins centennaux 1 m afin d valuer l volution de la vuln rabilit avec l l vation du niveau moyen de la mer La r gion o l volution est la plus forte est le Languedoc Roussillon MORD PAS DE CALAIS PICARDIE HAUTE NORMANDIE BAS SE WORMAMDIE BRET AGHE PAYS DE LA LOIRE POITOU CHARENTES AQUITAINE LANGUEDOL ROUSSILLOM PROYENCE ALPES COTE D AZUR CORSE Indicateur crois Rapport par r gion du nombre de communes des classes les plus vulnerables sur le nombre de communes situ es en zones basses sous le niveau centennal 4 Conclusion L tude a permis de faire un bilan des l ments disponibles pour faire une synth se des risques littoraux La synth se bibliographique et la production des indicateurs donn es quantifiables ayant permis la r alisation de cartes l chelle nationale donnent des informations compl mentaires permettant d identifier les secteurs vuln rables aux risques littoraux et les indicateurs cartographiques permettent galement d identifier les secteurs les plus vuln rables une l vation du niveau d
284. par Egis Eau a une chelle plus d taill e sur le secteur de Zenata region de Casablanca a galement permis de travailler l horizon 2100 L analyse a t compl t e par une valuation du risque de tsunami Sont pr sent s ci apr s les principaux l ments de la d marche m thodologique et les r sultats obtenus sur les sites les plus repr sentatifs 81 Une approche m thodologique adapt e a l chelle et aux incertitudes de l tude Sur des lin aires c tiers de plusieurs dizaines de kilom tres une centaine dans le cas de l agglom ration d Alexandrie il a t n cessaire de d velopper une methode d analyse et de simulation des risques simple et robuste En ce qui concerne la probl matique d rosion c ti re outre les quelques tudes r alis es localement la d marche s est essentiellement appuy e sur une analyse diachronique de photographies a riennes verticales sur support papier planches contacts noir et blanc Sur le littoral de Tunis les r sultats de quatre missions photographiques ont ainsi t utilis s pour retracer l volution du littoral de 1948 nos jours Les probl mes de submersion marine n ayant fait l objet d aucune tude sur l ensemble des zones urbaines concern es l analyse a d abord consist caract riser les surcotes marines caract re exceptionnel L examen de la litt rature et des entretiens aupr s des autorit s portuaires et maritimes ont permis de d finir
285. paravant au th odolite ont t extraits La base de donn es globale contient 141 profils dont 73 ont t lev s au th odolite et 68 au GPS cin matique Les donn es ainsi trait es ont t 57 analys es par la m thode EOF d velopp e par RIHOUEY 2004 Les donn es de for age marin sont issues des archives du mod le d velopp a la NOAA WaveWatchII TOLMAN 2002 Analyse de l volution du premier mode spatial Le mode temporel associ au premier mode spatial repr sente les variations de l altitude moyenne du niveau de sable sur la plage figure 1 Dans l ensemble le profil moyen oscille saisonni rement avec des topographies de plage plus lev es en t et plus basse en hiver Du 22 mai 1998 au 14 f vrier 2002 on constate un l ger abaissement de l altitude moyenne Puis de f vrier 2002 au 22 ao t 2005 l augmentation de l altitude moyenne traduit un engraissement g n ral de la plage durant cette p riode Entre le 22 ao t 2005 et le 6 novembre 2006 le profil de plage reste relativement stable A partir de novembre 2006 on assiste de nouveau a un abaissement de l altitude moyenne de la plage rendant compte d une rosion progressive et relativement importante de ces 3 derni res ann es First temporal mode 22 08 2005 0 11 i 06 11 2006 amplitude en CH 00 14 02 2002 bgs 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 Figure 1 Evolution du premier mode spatial
286. particules fines les particules sables tant consid r es comme fig es Cette approximation est consid r e comme satisfaisante au premier ordre pour l tude du comportement actuel et court terme de l estuaire Des m thodologies sp cifiques ont ainsi t d velopp es pour tudier certains 185 ph nom nes long terme comme le changement climatique la morphologie des fonds durs est fix e par dire d experts selon les processus long terme a tudier Sa coh rence hydraulique est v rifi e par mod le Sur cette nouvelle morphologie une analyse du comportement hydros dimentaire de la vase est alors effectu e Ainsi l impact du changement climatique sur l estuaire est qualifi sur les chelles de temps de 2040 Si l id al est bien s r une mod lisation compl te sable vase sur les m mes chelles de temps au moins force est de constater que de nombreux progr s restent faire Nous proposons de progresser par tapes et de restreindre dans un premier temps les objectifs de l tude d taill e de l impact du changement climatique sur l estuaire de la Loire deux tapes clefs e l int gration d un mod le morphologique des fonds durs Sables pour sensiblement am liorer la qualit de l valuation des fonds durs une chelle de temps donn e e L int gration des progr s effectu s sur les vasi res dans l action 3 Pour cela cette action sera d velopp e en 4 tapes 1 R alisation d un mod le morp
287. pas de difficult s particuli res 1l n en va pas de m me de l estimation de leurs b n fices potentiels qui d pend de nombreux param tres Un cyclone comme Katrina a caus des pertes multiples dont le total n a jamais fait l objet d un consensus Les assurances ont d clar plus de 42 milliards de pertes L tat du Mississippi a re u 24 6 milliards d aide f d rale a la suite de Katrina Pour sa part la Louisiane a re u plus de 42 milliards d aide f d rale Le MsCIP repose sur un certain nombre d hypotheses e La demande pour des r sidences littorales ne diminuera pas dans les prochaines ann es malgr les cyclones e Sur le littoral du Mississippi la reconstruction sera complete d s 2012 mais l adh sion des collectivit s locales aux normes du programme national d assurance contre les inondations National Flood Insurance Program NFIP les contraindra adopter des ordonnances d am nagement contraignantes qui interdiront l essentiel de nouveaux d veloppements dans la plaine d inondation Le stock de propri t s expos es est donc suppos rester constant dans l avenir m me si une part croissante peut passer d un usage exclusivement r sidentiel un usage principalement commercial e Les alternatives retenues doivent minimiser l incitation de nouveaux d veloppements dans la zone inondable Moyennant les calculs et les choix effectu s Le MsCIP fait une recommandation claire et chiffr e d s 2007 e
288. ponible en quatre langues et recense les donn es pr sentes dans les r gions partenaires d Ancorim voire au del l chelle nationale et europ enne Il n a pas vocation tre exhaustif mais tre continuellement mis jour et enrichi un annuaire des acteurs du littoral recensant les gestionnaires et d cideurs du littoral dans les diff rentes r gions partenaires du projet des outils innovants con us pour la transmission d informations scientifiques essentielles la pr vention et gestion des risques c tiers l attention d un public non scientifique des tudes de cas mises en uvre dans diff rents territoires pilotes du projet illustrant des cas concrets d analyse et de prevention des risques avec la mise en vidence d l ments de transf rabilit potentielle d autres contextes europ ens en mati re scientifique et de gouvernance 133 L Observatoire de la C te Aquitaine un exemple d outil partenarial contribuant au suivi et a analyse de impact du r chauffement climatique sur le littoral Cyril Mallet Sandrine Aubi Julie Mugica et Anais Hoareau BRGM Service G ologique R gional Aquitaine Europarc 24 avenue L onard de Vinci 33600 Pessac l c mallet brgm fr a aubie brem fr j mugica brem fr a hoareau brgm fr Introduction La fa ade atlantique aquitaine s tend sur plus de 270 km de l embouchure de l Estuaire de la Gironde au nord celui de la Bidassoa a
289. praa x 3 4 x ye 2 7 z 500 El SS CC JM tres _ x gt ps Y y ve A Lt ae 4 f e y er TEE A w ir Ls o A _ s nn u gt r Lara Le littoral marocain atlantique est expos au risque de tsunami du fait de la proximit de la zone de contact des plaques tectoniques europ ennes et africaines Le tsunami du 28 f vrier 1969 estim a une p riode de retour 200 ans a g n r une vague d environ m hauteur de Casablanca En situation de mar e haute un tel tsunami pourrait g n rer des hauteurs de submersion comparables a celles d une temp te de fr quence cinquantennale hors run up Conclusion La pr sente tude apporte des r sultats concrets en termes d valuation des risques c tiers dans un contexte de changement climatique pour un horizon op rationnel en phase avec les programmes d urbanisme 2030 et un horizon strat gique de planification a long terme 2100 Elle montre ainsi que d ici 2030 par rapport la situation actuelle les surfaces submerg es pour une temp te de fr quence cinquantennale et le lin aire c tier fort risque d rosion pourraient respectivement augmenter de 22 et 70 sur Tunis L valuation conomique de ces risques d bouche sur un co t moyen annuel non n gligeable d environ 20 millions de Dinars l horizon 2030 soit environ 0 04 du PIB du Grand Tunis dont 22 imputable au changement climatiq
290. prehensive technical reports proposing a at 5 coastal protection system for the states of Mississippi and Louisiana The USACE Mobile district published a preliminary version of the Mississippi Coastal Improvement Program MsCIP as soon as 2007 Conversely the New Orleans district published the draft version of the Louisiana Coastal Protection and Restoration report LaCPR only in 2009 Because of differences of conception and different methods comparing these two huge reports being respectively over 3 600 and 4 000 pages long is not an easy task This paper compares first how these two reports take the climate change into account Second it compares their economic eost benefit analysis Finally it concludes by discussing the decisions actually based on these reports to this date in the wider framework of the ongoing reconstruction process of these coastal areas that were ruined by the hurricanes of 2005 Introduction La d faillance des digues du Hurricane Protection System lors du passage de l ouragan Katrina le 29 ao t 2005 a mis en vidence les limites d une politique de protection du littoral fond e sur une strat gie de r sistance statique et ne prenant pas en compte les changements de l environnement Le Congr s a mandat le Corps des Ing nieurs Militaires U S Army Corps of Engineers USACE pour produire rapidement deux rapports techniques d taill s proposant un nouveau plan de protection de haut niveau du littoral L
291. que etc et donc sur la capacit d adaptation Elle aide ainsi a s orienter vers une bonne gouvernance des risques 2 Pr sentation du site et m thodologie de l enqu te t La temp te Xynthia a dramatiquement d montr la grande vuln rabilit de ces territoires c tiers En sus des probl mes d efficacit des syst mes d alerte de fiabilit des digues et d autorisation de construire en zone submersible la question de la perception des risques par les habitants se pose avec une acuit nouvelle 113 Le secteur d enqu te est situ sur la c te m diterran enne fran aise du d partement de l H rault et regroupe trois communes dominante touristique et r sidentielle Mauguio Carnon Palavas les Flots et P rols La population m re est constitu e de l ensemble des individus qui poss dent ou utilisent des biens ou services marchands ou non potentiellement exposes l al a submersion marine savoir les r sidents et les commer ants dont les logements locaux se situent moins de deux kilom tres du trait de c te Pour chacune de ces populations le questionnaire et la m thode d chantillonnage ont t adapt s Les enqu tes ont t r alis es en face a face sur site en avril et juillet 2009 Au final 318 r sidents principaux 163 r sidents secondaires et 81 commer ants ont t interrog s 3 R sultats 3 1 Craintes et confiance Lorsque l on soumet aux enqu t s un ventai
292. que avec la chaine de calcul Telemac Nous montrons dans cet article une premi re approche simplifi e sur ces donn es du calcul d indicateur de vuln rabilit des plages sableuses Cette approche nous montre des limites et doit tre compl t e par l analyse compl te des simulations des diff rents sc narios et par une approche plus classique de l valuation des indicateurs Remerciements Ces travaux ont t en partie financ s par l Agence Nationale de la Recherche ANR au travers du programme VMC projet VULSACO n ANR VMC06 009 References Camenen B and Larroude Ph 2003 Comparison of sediment transport formulae for a coastal environment Journal of Coastal Engineering 48 pp 111 132 Falques A Dodd N Garnier R Ribas F MacHardy L C Sancho F Larroud Ph and Calvete D 2008 Rhythmic surf zone bars and morphodynamic self organization Coastal Engineering 55 pp 622 641 Hervouet J M Hydrodynamics of Free Surface Flows Modelling With the Finite Element Method 2007 John Wiley amp Sons 360p Idier D Pedreros R Oliveros C Sottolichio A Choppin L et Bertin X 2006 Contributions respectives des courants et de la houle dans la mobilit s dimentaire d une plateforme interne estuarienne Exemple le seuil interinsulaire au large du Pertuis d Antioche France C R Geoscience Vol 338 718 726 Larroud Ph 2008 Methodology of seasonal morphological modelisation for nourishment strat
293. que existante est encore insuffisante et donc de mieux orienter les questions de recherche pour r pondre une demande pr cise Il leur sera galement possible d identifier les difficult s ou lacunes existantes en mati re de communication envers les gestionnaires permettant ainsi d am liorer les pratiques existantes Au travers de la mise en r seau des comp tences et des initiatives le projet permet galement de contribuer faciliter de nouveaux partenariats de recherche et synergies transnationales entre laboratoires centres de recherche universit s R sultats quantitatifs ANCORIM permet la r alisation d outils d appui a la d cision pour la pr vention et la gestion des risques c tiers un site Internet d di au projet ANCORIM mettant disposition des utilisateurs les diff rents outils du projet contenu technique et m thodologique Le site est disponible en quatre langues et s adresse aussi bien aux d cideurs du littoral qu a la communaut scientifique Il est enfin bien entendu l outil principal du r seau ANCORIM initi pendant le projet et destin s tendre un inventaire des principales ressources scientifiques et techniques existantes dans l espace atlantique susceptibles de constituer un appui la d cision pour la gestion des risques c tiers L inventaire permet d acc der a diff rentes typologies de ressources acteurs projets tudes r seaux sites Internet l gislation Il est dis
294. que une nette dominance des ondes gravitaires Une plus forte pr sence des ondes infragravitaires est observ e en zone de surf lors des conditions de forte agitation Introduction Le littoral atlantique fran ais a fait l objet de plusieurs campagnes de mesures hydrodynamiques in situ C est le cas en aquitaine S n chal 2009 en mer d Iroise Dehouck 2009 en Normandie Levoy 2000 et Nord Pas de Calais Anthony 2004 Ces mesures ont pour objet de d terminer les intensit s et les directions des courants marins ainsi que les param tres des houles responsables des diff rentes morphologies observ es sur les plages sableuses Pourtant l activit hydrodynamique du littoral Sud Breton ainsi que ces r ponses morphodynamiques restent tr s faiblement connues En effet aucune mesure hydrodynamique n a encore t effectu e sur le littoral Sud Breton Cette tude pr sente les principaux r sultats des conditions hydrodynamiques d une plage de baie de Bretagne Sud L anse de Suscinio situ e en presqu le de Rhuys Morbihan est une plage r flective en morphologie de Low Tide Terrasse Masselink et Short 1993 ayant fait l objet de deux d ploiements de trois courantometres houlographes figure 1 Ces d ploiements ont permis de mesurer les directions et les intensit s des courants ainsi que les param tres de houle _ 39 pendant des conditions modales et des conditions de plus fortes agitations au passage
295. ques Contribution des Groupes de travail I II et III au quatri me Rapport d valuation du Groupe d experts intergouvernemental sur l volution du climat Le Cossec J 2010 La d formation gravitaire des c tes falaises s dimentaires Mod lisations num riques et exp rimentales du secteur c tier Le Havre Antifer Haute Normandie Th se de doctorat de l Universit du Havre 17 septembre 2010 Mortimore R N amp Duperret A eds Coastal chalk cliff instability Geological Society London Engineering Geology Special Publications 20 pp 139 148 Pirazzoli P A Costa S Dornbusch U Tomasin A Recent evolution of surge related events and assessment of coastal flooding risk on the eastern coasts of the English Channel 2006 Ocean Dynamics n 56 pp 498 512 Tomasin A et Pirazzoli P A 2008 Extreme sea level in English Channel Calibration of joint probability method Journal of Coastal Research n 24 4C p 1 13 LE LITTORAL DES COTES D ARMOR ENTRE EROSION MARINE ET CONTINENTALE Chantal Bonnot Courtois UMR 8586 PRODIG CNRS Laboratoire de G omorphologie et Environnement littoral EPHE 15 boulevard de la mer 35800 DINARD chantal bonnot ephe sorbonne fr Resume Le recul long terme du trait de c te associ une mont e du niveau de la mer implique une analyse d taill e des al as et des enjeux pour la mise en place d une gestion durable des zones c ti res dans les d partements littoraux co
296. qui associe 16 partenaires de 9 pays a pour objectif principal de d velopper un demonstrateur d outils int gr s pour la pr vision des impacts morphologiques des temp tes en soutien aux strat gies de protection civile Des temp tes importantes ont historiquement touch les littoraux europ ens mais la connaissance sur les modifications du r gime de temp tes reste limit e Le changement climatique est suppose tre le facteur principal d une telle modification en induisant des changements d intensit de dur e de fr quence des v nements extr mes une augmentation ou diminution des vents des vagues ou de la surcote long terme La compr hension des volutions du r gime de temp te lors des derni res d cennies permettra aux gestionnaires du littoral de mieux se pr parer aux v nements futurs et de prendre en compte les tendances d volution des temp tes dans leurs strategies de mitigation et d adaptation L un des objectifs principaux de MICORE est d entreprendre une analyse des volutions des temp tes et de consid rer leur variabilit future dans un contexte de changement climatique Cette analyse inclue l tude des tendances dans les donn es m t orologiques et vise am liorer la compr hension de la r ponse des littoraux des volutions potentielles des for ages Elle est bas e sur les jeux de donn es existants aux niveaux national et europ en Les for ages consid r s comprennent les vagues de te
297. r P Delecluse et D Idier Les auteurs remercient l quipe ERA 40 A Braun CNRM A Le Berre et X Kergadallan CETMEF C Deyts CELM R Magne SHOM F Dupros F Boulahya et N Desramaut BRGM et la r gion Centre CCSC pour l acc s au calculateur PHOEBUS Bibliographie Ardhuin F Rogers E Babanin A Filipot J F Magne R Roland A Van Der Westhuysen A Queffeulou P Lefevre J M Aouf L Collard F Semi empirical dissipation source functions for ocean waves Part I definition calibration and validation J Phys Oceanogr 2010 Bacon S Carter D J T Wave climate changes in the north Atlantic and North Sea Int J Climatol 11 545 558 1991 Barnston A G Livezey E L Classification seasonality and persistence of low frequency atmospheric circulation patterns Mon Weather Rev 115 1083 1126 1987 Charles E Idier D Pedreros R Le Cozannet G Ardhuin F Mallet C Planton S Vagues sur la c te aquitaine r gionalisation dynamique de 1958 2002 XI journ es nationales G nie C tier G nie Civil 2010 Dodet G Bertin X Taborda R Wave climate variability in the North East Atlantic Ocean over the last six decades Ocean Model 31 120 131 2010 Dupuis H Michel D Sottolichio A Wave climate evolution in the Bay of Biscay over two decades J Marine Syst 63 105 114 2006 Le Cozannet G Lecacheux S Delvallee E Desramaut N Oliveros C Pedreros R Teleconnection pa
298. r l tude des submersions Le d veloppement d une version 2DH n cessaire pour l application des cas r els est en cours Publications dans le cadre de l ANR MISEEVA Bonneton P Chazel F Lannes D Marche F and Tissier M 2010 A splitting approach for the fully nonlinear and weakly dispersive Green Naghdi model n correction to J Comput Phys Bonneton P Chazel F Cienfuegos R Lannes D Marche F and Tissier M 2010 Recent advances in Serre Green Naghdi modelling for wave transformation breaking and runup processes In correction to European Journal of Mechanics B Fluids Tissier M Bonneton P Marche F Chazel F and Lannes D 2010 Serre Green Naghdi modelling of wave transformation breaking and run up using a high order finite volume finite difference scheme Proc 32nd Int Conf on Coastal Eng Shanghai China ICCE2010 Award Best Abstract by a Student Influence de l angle des vagues sur la reponse morphologique d une plage deux barres J r me Thi bot Deborah Idier Roland Garnier Albert Falques et Gerben Ruessink BRGM RNSC RIC 3 av C Guillemin 45060 Orl ans Cedex j thiebot brgm fr Departament de Fisica Aplicada Univeristat Polit cnica de Catalunya UPC C Jordi Girona 1 3 Modul B4 B5 despatx 103 E 08034 Barcelona Catalonia Spain Department of Physical Geography Institute for Marine and Atmospheric Research Utrecht Utrecht University P O Box
299. r l analyse de la propagation des vagues de temp te a la c te dans un contexte m t orologique et tidal extr me et sur le lien entre les composantes de cet al a et les dommages induits e La premi re t che du projet consistera identifier le ou les site s d tude au regard de leur pertinence par rapport l v nement Johanna et de la disponibilit des donn es tant en termes de donn es physiques topo bathym trie m t orologie hydrodynamique que sur les biens endommag s d clarations et constats de dommages indemnisations chiffr es des dommages assur s et de la demande des utilisateurs finaux de ce travail assureurs et services de s curit civile e Il s agira ensuite de caract riser les vagues de temp te direction hauteur de vague p riode nergie avec les mod les m t orologiques et hydrodynamiques existants partir des conditions de vent de pression atmosph rique et de mar e connues lors de la temp te Johanna Les cha nages de mod les mis au point dans le cadre des projets de recherche ANR VULSACO et MISEEVA pourront tre utilis s pour cette t che e L analyse de l al a croisera ces donn es d entr e avec les observations et les donn es collect es sur le terrain par les chercheurs du laboratoire G omer pendant ou apr s la temp te afin de valider les mod lisations Il s agira ensuite d identifier ou d laborer des indicateurs si possibles quantifiables des diff rentes comp
300. r la qualit de ces donn es et pr ciser les utilisations possibles des diff rentes s ries e analyser les signaux et r aliser une tude statistique La r cup ration des donn es La m thode de num risation Le travail de r cup ration a t r alis grace au d veloppement du logiciel NUNIEAU en t l chargement libre sur le site www cete mediterranee fr par le CETE M diterran e Bas sur la reconnaissance d une bande de couleur l permet de r cup rer le niveau moyen de la mer et la gamme de fluctuation Pr s de 150 ans de donn es cumul es dans le Golfe du Lion et des s ries de plus de 30 ans sont d sormais disponibles Au final ce sont pr s de 7 500 mar grammes qui ont t num ris s suivant la m thodologie suivante Num riser les A en V rifier la continuite de 5 utilisant la Ari E mar grammes Bu la serie Compiler les originaux donn es r cup r es couleur An Un important travail de v rification de la fiabilit de ces donn es a t r alis afin de d terminer les utilisations possibles de ces donn es tude des niveaux historiques et des surcotes analyse statistique l vation du niveau marin Ce travail a t bas sur l analyse de la stabilit des composantes de mar e en phase et en amplitude Cela a permis de corriger les s ries Le calage altim trique diff rent de la v rification de l amplitude a t r alis en comparant les donn es moyennes entre diff rentes les
301. r la r ouverture la mer d un marais endigue adapt d apr s Kedziersky 2007 Cette approche dynamique para t particuli rement adapt e des situations comme celle du bassin d Arcachon o scientifiques et gestionnaires sont amen s envisager une r ponse adaptative au risque de submersion travers la d pold risation autrement dit travers la cr ation d un espace d accommodation autorisant des migrations du syst me bio s dimentaire des marais Fig 3 Conclusion La mise en place d une m thodologie d analyse globale de la vuln rabilit la submersion marine suppose de d finir un cadre d analyse spatio temporelle des composantes de la vuln rabilit Dans la perspective d un retrait strat gique remettant en cause de la fixite du trait de c te le concept g ologique d accommodation permet d envisager les migrations du syst me bios dimentaire des marais en r ponse une avanc e contr l e de la mer Synth tisant les variations d espace d accommodation et de flux s dimentaire les variations topo bathymetriques des estrans constituent un descripteur essentiel des tendances volutives du syst me Le suivi de ces variations ainsi que de celles du couvert v g tal des marais au droit des domaines endigu s permettra de caract riser les modalit s de migration des corps s dimentaires r trogradation aggradation progradation dans l espace d accommodation nouvellement cr par la d pold
302. r la vuln rabilit syst mique de la zone d tude et a proposer les indicateurs qui permettront de suivre son volution 1 Motivation du projet L une des cons quences attendues d un r chauffement climatique dans le si cle venir l augmentation des risques c tiers due notamment l l vation du niveau de la mer Nicchols et al 2007 Vinchon et al 2009 L objectif de MISEEVA est d valuer par une d marche transdisciplinaire et multipartenariale la vuln rabilit du syst me c tier a la submersion marine aux ch ances de 2030 et 2100 On consid re les cons quences du changement climatique l vation du niveau de la mer volution du r gime des temp tes 101 GIECC 2007 mais galement l volution possible des enjeux pr sents et la capacit d adaptation du syst me La zone d tude choisie est la region Languedoc Roussillon avec un zoom sur 5 communes c ti res Villeneuve l s Maguelone P rols Lattes Palavas les Flots et Mauguio Carnon Cette r gion est caract ris e par une c te basse sableuse lidos isolant la mer des tangs sal s et des enjeux urbains et touristiques importants la rend en effet d s pr sent sensible la submersion 2 Hypoth ses et sc narios Le d veloppement de ce travail repose sur la mise en place d hypotheses de travail en termes de sc narios climatiques de sc narios d volutions d mographique et conomique et de perspectives en terme d ad
303. r que le polder ne soit inond la quasi totalit de la plaine maritime flamande et plus sp cialement le territoire des Wateringues est couverte par un r seau dense de canaux et de pompes qui drainent les eaux exc dentaires du polder et les vacuent directement dans la mer lors des basse mers 0 0 0 5 0 0 E 5 LE MER DU NORD Mer du Nord u 2 PAYS BAS _ Manche ER 2 aay ER FRANCE mi 150km sr Bancs er Bancs sableux O 52 0 0 N PA a a gt Py Dorkar que 50 0 0 N o Estran Banctidal Urbanisation Vitesse du vent _ lt 5m s Mio 12ms E 5a8m s 1238 16ms 833 10 m s MN gt 16 m s M t o France Dunkerque Digue de front de mer Courbes bathym triques E 8 2 Eai Z ro hydrographique M Mar graphe 9 1000M Figure I Localisation de la region d tude sur les c tes Sud de la Mer du Nord Les c tes de l extr me Nord de la France sont pisodiquement expos es a des v nements temp tueux qui induisent une rosion c ti re Le long de cette c te macrotidale le marnage est de l ordre de 3 5m en mar e de mortes eaux moyenne et 5 4m lors de vives eaux moyennes Cette c te est expos e a des vents mod r s dominants et parall les a la c te d une large fen tre Sud Sud Ouest Figure 1 Bien que cette c te soit expos e un fetch limit et des vagues de relative
304. r un possible accroissement sur l Europe du Nord des v nements climatiques extr mes dont font partie les temp tes temp r es L analyse des dommages li s aux temp tes est classiquement faite par les assureurs en comparant directement le co t des dommages la vitesse atteinte par les vents Bresch et al 2000 Cependant si le vent est l al a direct qui provoque une grande partie des dommages sur le trac de la temp te 1l est galement par ailleurs le facteur d clenchant de for ages secondaires en g n rant des vagues de temp te qui viennent frapper les c tes Ces vagues se surimposent ventuellement une surcote atmosph rique et des conditions de mar es de vives eaux comme ce fut le cas lors de la temp te Johanna du 10 au 12 mars 2008 et plus r cemment lors de la temp te Xynthia le 28 f vrier 2010 Dans un objectif de pr vention et de r duction du risque li s aux temp tes c ti res 1l importe de mieux comprendre le ph nom ne des vagues de temp te afin de reconna tre les dommages sp cifiques cet al a et de pouvoir les discriminer Le projet JOHANNA a pour objectif d analyser les processus de propagation des vagues de temp te et les dommages induits Il est r alis dans le cadre d un partenariat financier et scientifique entre la Fondation de recherche MAIF l UBO et le BRGM tat de la question Dans le monde de la recherche les travaux sur les risques naturels ont pris une grande
305. ract ristiques des vagues de 1958 a 2001 pour des saisons s lectionn es Les hachures indiquent des zones avec des coefficients de corr lation significatifs a plus de 95 T test Dans la pr sente tude les variations des anomalies annuelles de hauteur p riode et direction sont compar es aux variations des indices des structures de t l connection de l h misph re nord Barnston et Livezey 1987 pour diff rentes saisons Les coefficients de corr lation obtenus figure 3 sont particuli rement lev s pour la NAO et I EA ce qui rejoint les r sultats de Le Cozannet et al 2010 La phase positive de la NAO NAO est associ e a une augmentation des hauteurs et des p riodes durant toute I ann e et durant l hiver tandis qu en t la NAO est associ e a une diminution des hauteurs de vagues Pour toutes les saisons la NAO est associ e un d calage vers le Nord de la provenance des vagues En effet les anomalies de pression associ es la NAO consistent en un dip le Nord Sud situ au dessus de l Atlantique Nord et qui g n re des vents plus intenses et plus au Nord en NAO En t les structures d anomalies sont plus faibles et se d calent vers le Nord Est ce 27 qui pourrait expliquer la diminution des hauteurs Quant a IEA les anomalies de pression associ es en hiver et automne sont similaires a celles de la NAO mais avec un d calage du dipole vers le Sud L action de I EA sur le climat d
306. raissant alors trop radicale La dur e de vie des protections 20 30 ans para t une limite acceptable Les participants int grent galement une strat gie de communication visant rassurer les touristes sur la remise en tat des plages apr s la temp te Truc Vert Bien que transversal aux sujets en cause le changement climatique a t peu voqu directement lors des discussions 3 2 Repr sentations sociales L analyse des repr sentations sociales montre que le changement climatique est con u par ces participants de fa on similaire la majorit de la population Ils int grent n anmoins au noyau central des notions li es aux temp tes et aux v nements extr mes D un c t ces r sultats sont parfaitement compatibles avec l exposition accrue des habitants du littoral aux temp tes tant donn que la r alit v cue par les participants est re pr sent e C est dire elle est toujours pr sente De l autre le fait que la temp te Xynthia ait eu lieu pendant le recueil des donn es peut avoir influenc ces r sultats dans le sens d accentuer les contenus relatifs aux temp tes figure 1 4 Conclusion La m thodologie du sc nario fictif de temp te en 2030 et de l atelier ont permis d int grer le r le des PP dans l tude des vuln rabilit s du littoral La r alit de la situation de groupe et de l laboration collective de donn es construites avec pr cision bien que fictives ont permis aux PP d e
307. ran ais dans leur contexte r gional Il se concentre sur les aspects suivants 1 Observations d veloppement d une m thodologie multidisciplinaire pour l tude des variations du niveau marin r centes 50 derni res ann es et actuelles et ses impacts physiques changements dans la morphologie c ti re dans un certain nombre de zones c ti res s lectionn es dans le cadre d une approche int gr e impliquant tous les facteurs li s au changement climatique aux ph nom nes naturels et aux for ages anthropiques 2 Attribution analyse des contributions respectives des facteurs climatiques l vation du niveau marin et sa variabilit r gionale et non climatiques mouvements verticaux du sol subsidences li es des processus naturels ou anthropiques rosion de la c te li e aux temp tes aux vagues et aux courants c tiers et autres agents de for ages sur les derni res d cennies dans les r gions s lectionn es 3 Mod lisation des variations de niveau marin am lioration de la mod lisation climatique coupl e sur les prochaines d cennies afin d estimer le rythme moyen d l vation du niveau marin et sa variabilit r gionale Les observations par altim trie satellitaire pour les 15 derni res ann es et les reconstructions pour les 50 derni res ann es seront utilis es comme contraintes en simulations r trospective des mod les 4 Projection des niveaux marins proposition de scenario fiables de ch
308. ranean coast Palavas zone H rault are analyzed 1 Introduction Dans un contexte d l vation du niveau de la mer et d intense urbanisation du littoral l valuation de la vuln rabilit c ti re repr sente un d fi pour les pays et les communaut s concern s La vuln rabilit globale a la submersion marine peut tre vue comme la r sultante de plusieurs facteurs Barnett et al 2008 Cutter 1996 Hoozemans 1993 Nicholls 1995 McFadden et al 2007 la fois conjoncturels risques et structurels socio conomiques culturels politiques et institutionnels influen ant la capacit de r ponse de la soci t d Ercole et al 1999 La recherche dans ce domaine exige donc une approche transdisciplinaire bas e sur quatre composantes Meur Ferec et al 2008 1 les risques facteurs marins et m t orologiques processus g omorphologiques 2 les enjeux biens et services marchands et non marchands identification et valuation 3 la gestion politiques publiques de pr vention et de r paration 4 la perception de risque Cette derni re bien qu elle n ait t prise en consid ration que tardivement dans l analyse des risques Peretti Watel 2000 occupe une place importante Elle fournit en effet des indications pr cieuses sur la variabilit des points de vue des gestionnaires le degr de conscience et de sensibilit des habitants expos s leur attachement au territoire leurs r actions face au ris
309. rces et faiblesses L ensemble des investissements s tablit dans une fourchette tr s large allant de 59 a 139 milliards alors que les d g ts estim s si rien n est fait varient entre 77 milliards pour une inondation centennale et 219 milliards pour une crue mill naire L efficacit relative des plans de protection varient d une r duction de 15 minimum une r duction maximale de 85 de ces dommages selon les alternatives Le LaCPR a suscit des frustrations au moment de sa publication Les Corps ont principalement t critiqu s pour leur pr sentation timor e refusant d tablir des priorit s Les co ts mentionn s sous la forme d un grand tableau scind par unit de planification sont exorbitants au regard des moyens disponibles dans un contexte de crise conomique et de restrictions budg taires _ 95 3 Reconstruction du littoral post Katrina et prise en compte des rapports de PUSACE Plusieurs observateurs ont relev la faiblesse de la prise en consid ration du changement climatique par les deux rapports de USACE pour le Mississippi et la Louisiane Laquelle a t r duite une discussion tr s br ve sur l l vation du niveau marin La lenteur avec laquelle la division de la Nouvelle Orl ans a produit son rapport et sa prudence explique sans doute l cart d impact des deux rapports A la suite de la publication de la version finale du rapport MsCIP en juin 2009 le Congr s a allou 439 millions d
310. re o des donn es ont d j t acquises Diara 1984 Profitant de cette exp rience en Loire ainsi que d une mod lisation 3D d j en place une tude plus pouss e de l impact du CC dans l estuaire de la Loire sera r alis e Enfin une synth se des r sultats sera tablie et mise en forme pour un transfert vers les gestionnaires et les acteurs concern s par les environnements estuariens Le projet s articule autour de 5 actions e D finition des sc narios de for age en France m tropolitaine pour la mod lisation g n rique et pour la mod lisation de l estuaire de Loire D veloppement et exploitation de mod les g n riques d estuaires Echanges hydriques et particulaires entre lit majeur et lit mineur r le de la v g tation et investigation sp cifique en Loire e Impact du changement climatique sur l volution morphos dimentaire de l estuaire de la Loire e Synthese et transfert vers les gestionnaires Definition des sc narios de forcage La d clinaison l chelle r gionale des pr visions de changement des for ages issues des simulations du GIEC techniques de downscaling a fait l objet de nombreux d veloppements dans la communaut des m t orologues Bo et al 2006 Christensen et Christensen 2007 Christensen et al 2008 Ces techniques ont t appliqu es l chelle de la France D qu 2007 Pag et al 2008 ou de bassins versants Bo 2007 Des projections climat
311. retien et de restauration de ces quipements entra ne des surco ts financiers g n ralement non pr vus dans les budgets initiaux de construction Ainsi l Etat a impuls d but 2000 un changement dans les pratiques de protection dans le cadre des orientations strat giques pour la gestion de l rosion l Etat au travers d une Mission interminist rielle a d fini en partenariat avec les collectivit s des modes de gestion de l rosion pertinent l chelle des cellules s dimentaires Ces modes de gestion ont t essentiellement bas s sur des techniques douces recul strat gique rechargement reconstitution et entretien dunaire et ont marqu une volution importante dans les pratiques de gestion de l rosion Le co t historique de la protection La DREAL LR a mis en place un outil de suivi des op rations d am nagement du littoral et a constitu une base de donn es des ouvrages de protection Dans cette base de donn es sont capitalis es toutes les informations relatives aux r alisations Afin de reconstituer les co ts li s a la protection chaque ouvrage est associ une tranche de r alisation une ann e de r alisation et un co t La DREAL a ainsi p reconstituer les tranches de r alisation depuis 1948 Ces informations ne sont pas toutes compl tes mais cette base est ce jour le seul outil disponible sur le sujet Les co ts ont t actualis s en utilisant l indice de r vision TP02 index couramment
312. ri Sciences Po 27 rue Saint Guillaume 75 007 Paris alexandre magnan iddri org Dans le contexte actuel caract ris par l exacerbation des risques li s a la mer sous l effet de facteurs vari s urbanisation et am nagement des espaces littoraux perturbation de la dynamique c ti re d gradation des cosyst mes protecteurs que sont les dunes les mangroves etc et l existence de fortes incertitudes sur les impacts attendre du changement climatique il semble la fois important et urgent de r pondre aux besoins des responsables politiques et administratifs de disposer de diagnostics globaux directement utilisables pour prendre des d cisions d am nagement et de gestion visant mieux prot ger les enjeux S il est n cessaire de r aliser des tudes compl tes des chelles spatiales fines pour mieux conna tre les al as et la vuln rabilit des soci t s littorales l on ne saurait cependant attendre que des connaissances exhaustives soient produites pour mieux g rer les risques c tiers La temp te Xynthia en a r cemment donn une excellente illustration bien que l on ne dispose pas de certaines connaissances notamment de mod les de submersion il est n cessaire de prendre des d cisions et de choisir entre le recul strat gique ou la r sistance par le renforcement des ouvrages d ing nierie La mise en place de bases de donn es completes et l laboration de mod les de compr hension des processus
313. rioritaires et mettre en uvre des actions de r duction de la vuln rabilit Il s agira ici de pr senter bri vement 1 les fondements de la m thodologie qui a t mise au point par les auteurs 2 l application r alis e sur l le de Tortola dans les Iles Vierges Britanniques ainsi que 3 les perspectives de recherche qu ouvrent ces premiers travaux 139 M thodologie d valuation de la vuln rabilit des c tes basses aux risques li s la mer 1 La question de l chelle spatiale de reference La perspective d aide la d cision qui est adopt e 1c1 impose de choisir une chelle spatiale pertinente pour l action c est dire correspondant un ou plusieurs p rim tres de gestion emboites que le territoire consid r soit sous administration publique ou priv e Cela revient travailler grande et tr s grande chelle et consid rer des unit s spatiales coh rentes en termes morphologiques plaine littorale cellules et sous cellules s dimentaires le corallienne et d am nagement foyer de peuplement zone industrielle 2 Les indicateurs de vuln rabilit des c tes basses aux risques li s la mer Neuf indicateurs de vuln rabilit ont t identifies qui sont relatifs aux conditions physiques plus ou modifi es par l homme morphologie littorale processus degr exposition des enjeux et l am nagement du territoire exposition et protection des foyers de peuplement sys
314. rlotte et al Hypoth ses et sc narios transdisciplinaires pour valuer une vuln rabilit future dans le cadre d un changement global Evaluation conomique des dommages lies l l vation du niveau de la 10 10 10 30 H rivaux C cile et al mer d marche g n rale et application la r gion Languedoc Roussillon La perception de risque une composante cl de la vuln rabilit globale 10 30 10 50 Rulleau Benedicte et al REEDS UVSQ des zones c ti res la submersion marine Application au littoral languedocien 10 50 11 30 Session posters Th me 4 Transfert de la recherche vers l appui aux politiques publiques president de session De Smedt 44 30 11 50 Rey Valette H l ne et al unes Quelles r ponses des e face a un risque de long Gouvernance des risques climatiques et vuln rabilite du littoral m thodologie du sc nario de l atelier de parties prenantes et des repr sentations sociales Poumadere Marc et Bohn Institut Symlog et li Bertoldo Raquel ISCTE Deve Isabelle et Bouteau 12 10 12 30 Florence remplac es par Mallet Cyril Conseil R gional ANCORIM Atlantic network for coastal risks management R seau Aquitaine atlantique pour une meilleure gestion et pr vention des risques c tiers L Observatoire de la C te Aquitaine un exemple d outil partenarial 12 30 12 50 Mallet Cyril et al contribuant au suivi et l analyse de l impact du r chauffement climatique sur le littoral
315. rraient tre concern es par une augmentation de 1 m du niveau de la mer avec des dommages de 200 milliards de pour les seuls pays en voie de d veloppement le rapport Stern value entre 15 et 150 milliards par an les co ts suppl mentaires li s l adaptation L Union Europ enne 2007 propose une comparaison du co t des dommages avec et sans adaptation en 2020 et en 2080 qui montre l int r t manifeste de ces politiques en 2080 avec des dommages qui sont ainsi quatre fois plus faibles De m me l effet de protection d une digue pour le Languedoc Roussillon Hallegatte et Dumas 2010 in De Perthuis et a 2010 est valu en consid rant plusieurs situations d adaptation stricte ou optimale et plusieurs hauteurs de digues Les r sultats sont fonctions du niveau actuel de protection et montrent que des digues de 2m dont le co t est de 3 90 milliards d euros permettent d viter pour 24 milliards de dommages relatifs a l habitat et aux infrastructures 2 Quelles strat gies Comment coordonner des mesures d centralis es Le groupe de travail interminist riel sur l impact du changement climatique 2008 propose une typologie des adaptations possibles selon qu elles sont autonomes ou planifi es priv es ou publiques non r versibles lorsqu elles portent sur une dur e de vie importante comme l habitat ou le g nie civil et enfin inertes lorsqu elles concernent l volution des valeurs et des institutions qui suppose d
316. rritoire l autre si les r ponses ou non r ponses apport es dans une zone accentuent le ph nom ne ailleurs Il s agit de faire voluer les strat gies d am nagement du territoire de fa on se coordonner avec les politiques existantes mais aussi de d finir de nouveaux crit res d valuation des projets travers par exemple la notion de prisme climatique Banque Mondiale 2010 ou climate proofing UE 2007 Il ne s agit donc pas d une simple politique additionnelle mais bien comme le d veloppement durable d une nouvelle norme ou r f rentiel qui doit se diffuser et faire voluer l ensemble des politiques publiques et des pratiques avec des ajustements qui rel vent de trois niveaux selon qu ils modifient les dimensions les instruments ou les objectifs des politiques existantes Urwin et Jordan 2007 A terme elles pourront tre d terminantes des subventions et des modalit s d assurance qui pourront tre conditionn es a la mise en uvre pr alable de mesures d adaptation Ces politiques d adaptation se distinguent des notions classiques de correction et de pr caution Chevassus 2007 et m me si elles en partagent la philosophie ne sont pas non plus assimilables au principe de pr caution puisque leur objectif n est pas de r duire le risque mais ses effets Quelques travaux tentent d valuer le b n fice de ces mesures Tandis que la Banque Mondiale 2010 estime que 60 millions de personnes pou
317. rro a la sortie du Golfe de Fos sont les premieres manifestations de vagues exceptionnelles de SO sur le littoral fran ais m diterran en Ces vagues sont probablement associ es des temp tes exceptionnelles dont la r currence et la force sont rares L existence de ph nom ne combin tsunamis et vagues de temp tes est envisageable Cependant le nombre d j important d v nements au moins 4 mis en vidence partir de seulement 7 datations radiocarbones et l tat de fra cheur des faunes ainsi que leur coloration ou l tat tr s vari s de colonisation par des lichens sont des indices d v nement tr s nombreux peu compatible avec une multitude de tsunamis compte tenu des connaissances tectoniques et sismiques dans le bassin m diterran en proven al 5 R f rences Goto K Okada K Imamura F Characterictics and hydrodynamics of boulders transported by storm wave at Kudaka Island japan Marine Geology 262 14 24 2009 Goto K Miyagi K Kawana T Takahashi J Imamura F Emplacement and movment of boulders by known storm waves Field evidence from the Okinawa Islands Japan Marine Geology in press 2010 Maouche S Morhange C Meghraoui M Large boulder accumulation on the Algerian coast evidence tsunami events in the western Mediterranean Marine Geology 262 96 104 2009 Mastronuzzi G Sanso P Boulders transport by catastrophic waves along the Ionian coast of Apulia Southern Italy Marine Geolog
318. rt of the Intergovernmental Panel on Climate Change Solomon S D Qin M Manning Z Chen M Marquis K B Averyt M Tignor and H L Miller eds Cambridge University Press Cambridge United Kingdom and New York NY USA Pardaens A K J M Gregory J A Lowe A model study of factors influencing projected changes in regional sea level over the twenty first century Clim Dyn DOI 10 1007 s00382 009 0738 x 2010 Rahmstorf S 2007 A semi empirical approach to projecting future sea level rise Science 315 368 Stammer D 2008 Response of the global ocean to Greenland and Antarctica melting J Geophys Res 113 C06022 doi 10 1029 2006JC001079 ETATS DE MER ET CHANGEMENT CLIMATIQUE SIMULATIONS DES ETATS DE MER DANS L OCEAN ATLANTIQUE DE 1960 A 2100 POUR TROIS SCENARIOS DE CHANGEMENT CLIMATIQUE David Morellato Michel Benoit Anne Laure Tiberi Wadier Centre d Etudes Techniques Maritimes et Fluviales 155 rue Pierre Bouguer BP 5 29280 Plouzan C dex France david morellato developpement durable gouv fr anne laure tiberi wadier developpement durable gouv fr Laboratoire d Hydraulique Saint Venant Universit Paris Est laboratoire de recherche commun EDF R amp D CETMEF et Ecole des Ponts ParisTech 6 quai Watier BP 49 78401 Chatou C dex France michel benoit edf fr ou michel benoit saint venant lab fr R sum A partir de champs de vents issus du mod le climatologique coupl ECHAMS MPIOM ayant s
319. s engineering etc is still poor The reverse also is true Consequently and although it is commonly advocated to associate stakeholders their practical involvement in risk analysis needs specific methodological development Renn 2008 Thus an alternative approach risk based could be to inverse the usual risk approach and to start from a level of risk which 1s really acceptable by the society decision makers stakeholders and populations to end up in the return period of this risk level Such approach would allow identifying all the forcing conditions and their occurrence probability inducing 193 a threat for critic assets of the territory In the present paper we investigate the advantages and foreseen scientific and technical challenges of such approach Especially we will discuss the method which could be used for the critical acceptable risk identification and the mathematical inversion method Inverse method for risk assessment and foreseen advantages The figure 1 sums up the principle of the inverse method we propose Currently the risk is defined as risk hazard x vulnerability It can be redefined as risk frequency return period gravity damage introducing the notion of gravity as the consequence of intensity x vulnerability and as an image of the damages that are recognized by the society as manageable This definition allows to focus on the gravity of the flooding and thus on the acceptable level of risk
320. s Atlantique Manche et d autre part de la bibliographie pour la M diterran e Compte tenu de l incertitude altim trique du MNT estim e Im et afin d tudier le possible impact d l vation du niveau marin moyen li au changement climatique l vation ch ance 100 ans ici retenue 1m trois types de zones ont t tudi es les zones situ es sous le niveau marin centennal sous le niveau marin centennal moins m tre et sous le niveau marin centennal plus metre estimant ainsi les variations de surface en fonction des niveaux marins retenus D apr s les estimations effectu es en France m tropolitaine 590000 ha sont situ s sous les niveaux marins centennaux et 735500 ha sont situ s sous les niveaux marins centennaux Im Les r gions dont les surfaces de zones basses sont les plus importantes sont les Pays de la Loire le Poitou Charentes et le Nord Pas de Calais Les r gions PACA Aquitaine et Languedoc Roussillon sont celles dont les surfaces de zones basses augmentent le plus avec une l vation du niveau marin NORD PAS DE CALAE AC ARDIE HAUTE NORMANDIE O Niveaux centennaux 1m Ml Niveaux centennaux E Niveaux centennaux 1m Ml Zone actuelement en BASSE NORMANDIE BRETAGNE eau PAYS DE LA OIRE POMOU CHARENTES OS ACUITAINE LANGUEDOC ROUSSILLON PACA U corse 0 0 20000 0 100000 0 120000 0 000000 50000 0 Surfaces des zones basses de France m tropolitaine en eau lacs
321. s d pendante de la famille de mod les utilis s 15 CMIPS et le prochain rapport de VIPCC Projections centennales d cennales Dans ses grandes lignes l exercice international d intercomparaison des mod les climatiques CMIPS en cours dans le cadre de la pr paration du prochain rapport du GIEC a t assez substantiellement modifi par rapport a ses pr d cesseurs Il est divis en plusieurs parties notamment des simulations du XX si cle des projections pour le XXI pour lesquelles de nouveaux sc narios ont t construits et des exp riences de pr visibilit d cennales encore dites pr visions a court terme En termes de projections cet exercice de pr vision d cennale permettra de mieux estimer les erreurs structurelles des mod les et donc de mieux comprendre la dispersion des projections Dans le rapport final le niveau de la mer aura un chapitre d di 20C3M Commit sea level change SRESB1 sea level change SRESAIB sea level change SRESA2 sea level change 1 CO2 to x2 sea level change 1 CO2 to x4 sea level change E o D E O D gt D y D un v D _ D gt lt 5 o O 1900 1950 2000 2050 2100 2150 2200 2250 Time years Figure 1 Evolution du niveau moyen de la mer dans diff rents sc narios SRES du mod le CNRM CM3 utilis dans le cadre du 4 Rapport de I IPCC Mod le coupl CNRM CMS et projet ANR CECILE La version la plus r cente du mod
322. s de franchissement En outre ces ouvrages subiront une augmentation des dommages non n gligeables Par exemple pour conserver les m mes conditions de stabilit les blocs des ouvrages situ s en tr s faible profondeur peuvent voir leur masse plus que doubler Introduction Le changement climatique caract ris en mer par la remont e du niveau moyen et le changement de la houle au large va avoir un impact sur la fonction des ouvrages leur stabilit m canique et la s curit des biens et des personnes Sch matiquement avec l augmentation progressive des dommages les ma tres d ouvrage vont adopter les options suivantes a r parer les digues l identique b renforcer les digues existantes c reconstruire les digues avec un nouveau dimensionnement et avec ventuellement un nouveau mode d occupation et d enfin d molir l ouvrage et se replier Lebreton et Trmal 2009 1 ont tudi l impact du changement climatique sur les ouvrages l aide d un mod le num rique de propagation de houle Nous proposons ici une premi re approche analytique du probl me en utilisant la formulation de Goda 2 pour la houle en pied d ouvrage Nous allons de plus jusqu proposer et valuer les solutions de renforcement Ces solutions doivent tre test es plus pr cis ment ensuite dans le cadre du projet SAO POLO du programme GICC Gestion et Impact du Changement Climatique Dans cet article nous pr sentons d abord la g om trie des ouvrages
323. s du CC Ces relations de similitude peuvent tre synth tis es par l arbre maximum qui garde les liaisons les plus fortes entre les l ments obtenu partir du logiciel Similitude 2000 Junique et al 2002 2 4 Ateliers Le sc nario de temp te 2030 pr sent au d but des ateliers par les scientifiques partenaires du projet s appuyait sur des donn es physiques montrant le cumul d v nements in dit mais plausible avec des repr sentations visuelles e g photo satellite de Noirmoutier avant apr s la temp te Des articles de presse galement dates de 2030 int graient dans une narration journalistique les impacts socio conomiques de la temp te fictive et parfois des controverses Dans un deuxi me temps et sur la base de ces donn es les PP seules sont r unies en groupe de consultation dont la mission tait d laborer les d cisions prendre dans cette situation de post temp te hors gestion de crise en 2030 Quand le groupe souhaitait des informations sur la p riode 2010 2030 e g v nements extr mes volution des politiques de gestion deux questions crites pouvaient tre adress es aux scientifiques qui r pondaient galement par crit Le travail du groupe tait enregistr et a fait l objet d une analyse de contenu syst matique Alceste Reinert 1998 La fin de l atelier voyait de nouveau l ensemble des participants PP et chercheurs r unis pour changer leurs impressions dans le cadre d un d
324. s enjeux Ont t valu individuellement les enjeux d urbanisme d agriculture de patrimoine naturel de ressources en eau et les enjeux li s aux plages L enjeu touristique est indirectement analys par l valuation des plages les capacit s d accueil le commerce Il s est agi ensuite d valuer les fonctions d endommagement intrins ques aux diff rents types d enjeu celles ci se r v lent tr s diff rentes en fonction du type d enjeu et de la nature permanente r currente ou exceptionnelle de la submersion Ce travail est en cours et doit aboutir d finir des indicateurs de vuln rabilit intrins que des diff rents enjeux La figure 2 r sume le lien entre les types d enjeux et l exposition aux inondations permanentes et r currentes selon les sc narios et souligne la forte exposition aux inondations r currentes du lido zones urbaines plages et espaces naturels pour l hypoth se de Im d l vation du niveau de la mer de Im en 2100 Le dommage cr par une inondation permanente ou r currente est consid r comme une perte irreversible du terrain inond 16 000 14000 C Feide Foekidiatapaces 12 000 Beaches 10000 a Cibabdaid cidiguay 8 000 7 6000 u 4000 i 2 000 P_R P _ R P_R not considering SLR 2100 SLR of 35cm 2100 SR of Im Figure 2 Distribution des zones expos es aux submersions permanentes et r currentes pour les diff rents sc narios d elevation du n
325. s of sediment supply with particular emphasis on grain size Sedimentology 10 475 512 Sabatier F Maillet G M Fleury J Antonelli C Suanez S Provansal M et Vella C 2006 Long term relationships between river sediment input and littoral bathymetric change in a microtidal deltaic system Marine Geology 234 143 157 _ 65 Les m ga blocs de la bordure orientale du Golfe de Fos marqueurs de temp tes exceptionnelles de sud ouest Claude Vella Efim Pelinovski Francois Demor l Victor Canut Philippe Dussouillez 4 Jules Fleury CEREGE BP80 13545 aix en provence cedex 04 vella cerege fr Institute of Applied Physics Russian Academy of Sciences 46 Uljanov Street 603950 GSP 120 Nizhny Novgorod Russia enpeli mail ru 1 Introduction Les blocs d plac s par les tsunamis et les temp tes sont r pertori s sur l ensemble des littoraux de la plan te Pour les v nements anciens historiques pr historiques ou pl istoc nes il est souvent difficile de faire la part entre les vagues dont l origine est un tsunami ou une temp te Nott 2000 Mastronuzzi and Sanso 2000 Mastronuzzi et al 2007 Maouche et al 2009 Lors d v nements r cents ou dans le cadre de suivis littoraux l origine et les caract ristiques physiques des vagues ont pu tre mises en vidence lors de d placement de m gablocs Noormets ef al 2002 Nott 2004 Goto et al 2009 Suanez et al 2009 Goto et al 20
326. s sont soumises diff rents r gimes de temp tes qui peuvent s exprimer par des niveaux de surcote et ou par des hauteurs de vagues Les deux sont directement li s au for age par le vent bien que la surcote soit galement d pendante de changements de pression atmosph rique et une chelle de temps diff rente l augmentation du niveau de la mer Dans certaines regions d Europe les impacts des temp tes sont principalement dus aux surcotes Belgique Pays Bas Pologne Italie dans d autres r gions les vagues sont le facteur le plus important Portugal Espagne En cons quence l utilisation d un proxy commun toutes les r gions d Europe n est pas possible et chaque partenaire a defini ses indicateurs en fonction des donn es disponibles et des caract ristiques du secteur tudi Le vent a t utilis comme proxy pour la Belgique Bulgarie Italie Pays Bas Espagne et Royaume Uni Les surcotes ou niveaux d eau ont t utilis s pour la Belgique Italie Pays Bas Pologne et Royaume Uni Les vagues ont t utilis es dans tous les pays l exception des Pays Bas Diff rences dans les analyses Tous les partenaires ont proc d une valuation de la qualit des donn es disponibles et d fini le type d analyse pour chaque jeu de donn es Id alement les proxies analys s doivent couvrir l volution de la dur e de l intensit et de la fr quence des temp tes Toutefois il n a pas t possible d ana
327. scarosse est suivie sur une longue dur e 2007 2009 Le signal est d compos en volution v nementielle saisonni re et pluriannuelle Pour la composante v nementielle les taux moyens de migration augmentent entre la ligne d eau 1 m jour la barre interne 3 m jour et la barre externe 6 m jour Tableau 1 De m me pour les maxima Les barres et en particulier la barre externe sont en effet les plus expos es aux v nements extr mes prot geant ainsi le haut de plage Les ordres de grandeurs des migrations saisonni res sont importants et plus homog nes entre les diff rentes structures soit 2 4 m mois pour les moyennes et 6 11 pour les maximales Ces r sultats indiquent des cycles t hiver marqu s visibles sur la Figure 3 a A l chelle pluriannuelle les diff rences de comportement sont notables La tendance interannuelle observ e au recul du trait de c te de 2 m par an confirme les r sultats pr c demment obtenus par imagerie satellite sur la m me zone La barre interne pr sente une forte migration vers la c te de 10 m an La barre externe ne migre que faiblement et au contraire vers le large Deux explications ces tendances sont possibles Soit un ajustement de la plage une variation du climat de vague peu significative sur la p riode soit l influence d un changement morphodynamique de grande chelle Une pr c dente tude comparant les indices morphologiques et le for age hydrodynamique Almar
328. sea level rise on the California coast California Climate Change Center Pacific Institute Herweijer C Nicholls R J Hanson S Patmore N Hallegatte S Corfee Morlot J Chateau J Muir Wood R 2008 How do our coastal cities fare under rising flood risk Catastrophe Risk Management April 12 13 ICOLD 1992 Cost Impact on Future Dam Design Analysis and Proposals ICOLD publications No 83 Nicholls R J S Hanson C Herweijer N Patmore S Hallegatte J Corfee Morlot J Chateau and R Muir Wood 2007 Screening Study Ranking Port Cities with High Exposure and Vulnerability to Climate Extremes OECD Working Paper Construction et protection de l environnement des communaut s littorales du Centre Ouest atlantique apport de la g ohistoire Thierry SAUZEAU Jacques PERET 1 7 thierry sauzeau univ poitiers fr Ja E jacques peret univ poitiers fr Abstract Les littoraux d entre Loire et Gironde sont domin s par les c tes basses Les estrans vastes y sont le plus souvent vaseux et sableux Leur mobilit aux temps g ologiques et historiques reste d actualit Aliment e par les s diments charri s par plusieurs fleuves c tiers elle s appuie aussi sur une courantologie c ti re compliqu e par la presence d les et de passages les pertuis mais aussi de baies et de pointes Ces conditions naturelles ont d cid du colmatage des golfes anciens qui parsemaient le littoral
329. sistance administration et les services d assistance police pompiers h pitaux jouent un r le fondamental pour la pr vention alerte ainsi qu en situation de crise intervention d urgence valuation aide aux sinistres 8 Degr d exposition du b ti touristique II constitue une part importante des enjeux sur les littoraux 9 Degr d exposition des foyers de II d termine l exposition des habitants du tissu conomique et des peuplement infrastructures de base Tab 1 Indicateurs de vuln rabilit des c tes basses aux risques li s la mer 1 Ba tes ER A os a a A en a A 2 1 p rim tres d intervention sous administration publique commune district r gion 2 p rim tres d intervention sous administration priv e parcelle priv e g r e par un particulier ou par un groupe h telier par exemple Pour chacun de ces indicateurs des niveaux de vuln rabilit sont d finis class s de 0 ou 1a n qui permettent de calculer un indice synth tique de vuln rabilit et des indices th matiques Les r sultats sont restitu s sous deux formes compl mentaires 1 graphique qui met en vidence les principales causes de la vuln rabilit et permet d identifier facilement les domaines d intervention possibles pour la r duire 2 cartographique qui met en vidence les variations spatiales de la vuln rabilit L valuation premi re tablit un tat de r f rence qui peut tre actu
330. ssoci une mont e du niveau de la mer l tude du risque rosion c ti re englobe n cessairement une valuation de la vuln rabilit mais aussi et en amont une analyse pr cise des al as La synth se des donn es des Schemas de Mise en Valeur de la Mer Tr gor Go lo PINOT 1993 1997 et Baie de Saint Brieuc BONNOT COURTOIS amp LAFOND 1995 coupl e l actualisation sur le terrain de l tat du trait de c te a conduit a une caract risation de l al a sur l ensemble du lin aire c tier du d partement des C tes d Armor Les param tres repr sent s sur les cartes concernent la g omorphologie du trait de c te et les caract ristiques morpho dynamiques du littoral les am nagements et le type d al a correspondant aux principaux facteurs d rosion qu ils soient d origine marine continentale ou anthropique La cartographie synth tique a t r alis e sur le fond de carte Top 25 de l IGN une chelle de travail du 1 10 000 pour un rendu cartographique au 1 25 000 BONNOT COURTOIS amp LANCON 2004 R sultats Au total 19 cartes couvrant l ensemble du littoral du d partement ont permis de caract riser les principaux types g omorphologiques de c tes falaises rocheuses ou meubles cordons littoraux fl ches massifs dunaires estrans vaseux Les am nagements sont repr sent s par des figur s sp cifiques selon le type de protection pis et cales digues 175 enrochements installat
331. stations Des r sum s ont t produits pour chaque s rie permettant de qualifier les donn es Le traitement de ces donn es a permis une analyse des v nements historiques du Golfe du Lion L analyse des donn es Des analyses statistiques classiques ont t r alis es sur les stations de mesure pr sentant des dur es d observations longues sur les param tres suivants le niveau moyen le niveau instantan la surcote horaire la surcote instantan e et la fluctuation horaire du niveau du plan d eau Storm on december 1997 TT Niveau instantan Ve LE N Niveau moyen Sete hourly leveli Minimum Sete hourly levelj Mean Sete hourly level Maximum Hourly sea level cm NGF 15 Dec 1997 16 Dec 1997 17 Dec 1997 19 Dec 1997 20 Dec 1997 21 Dec 1997 22 Dec 1997 Apr s avoir enlev le signal de mar e Surcote quasi instantan e 7 Surcote horaire Storm surge cm Sete quasi instantaneous surge Sete hourly surge el 15 Dec 1997 16 Dec 1997 17 Dec 1997 18 Dec 1997 19 Dec 1997 20 Dec 1997 21 Dec 1997 22 Dec 1997 Date Conclusion Cette communication illustre une m thodologie reproductible de reconstitution des s ries de mesure de niveaux marins qui permet de mener les analyses relatives l l vation du niveau marin et aux surcotes Ce type de traitement est indispensable a la validation des r sultats des mod les num riques pr dictifs L utilisation du logiciel NUNI
332. stim e 1 milliards d investissements totaux environ dont 65 la charge du budget f d ral et 35 la charge des collectivit s locales La m thode retenue repose sur l laboration de sc narios alternatifs l horizon 2100 croisant une typologie de l utilisation du sol r sidentiel ou commercial et des hypoth ses relatives l l vation relative du niveau marin Une estimation de la valeur des propri t s expos es est d riv e de ces scenarios par unit de planification ce qui permet de calculer les dommages potentiels des cyclones a partir des simulations produites par le mod le SLOSH Sea Lakes and Overland Surge caused by Hurricanes du NOAA en l absence d investissements nouveaux dans la protection contre les cyclones Les diff rentes options de protection sont alors introduites dans le mod le D autres param tres sont analyses tel que les revenus g n r s par la p che et le tourisme ainsi que l impact sur l emploi Au final les gains sont estim s et le rapport co t b n fice en est d riv L ensemble est annualis pour faciliter la programmation budg taire Le LaCPR proc de de m me mais la pr sentation du rapport ne met pas le chiffrage en avant laissant la priorit des consid rations qualitatives relatives a l acceptabilit sociale des mesures pr conis es Au lieu de recommander un plan d action unifi comme le MsCIP le LaCPR se limite proposer 27 sc narios pr sent s en terme de fo
333. t appliqu e sur quatre territoires pilote repr sentant les trois quarts des superficies agricoles du Languedoc Roussillon expos es en cas de temp te centennale en 2100 Selon la perspective d adaptation retenue une temp te centennale entra nerait de 27 43 millions d euros de dommages de 1 4 2 1 millions d euros si actualis sur ces territoires soit du double plus du triple d une temp te quivalente mais sans ENM Le dommage moyen est estim 2700 euros par hectare avec des valeurs pouvant varier de 30 euros pour un hectare de friche plus de 200000 euros pour un hectare de fruits frais sous serre sur terrain limoneux argileux La petite Camargue serait le secteur le plus touch tant en termes de superficie touch e que de dommages L valuation des dommages li s ENM en cas de temp te centennale devrait th oriquement tre compl t e par l valuation des effets de l ensemble des types de temp tes avec diff rentes p riodes de retour pour pouvoir tre compar e aux dommages li s l augmentation progressive du niveau de la mer Conclusion Le partenariat de recherche du projet MISEEVA a permis d apporter certains clairages sur les impacts conomiques de ENM dans le si cle venir en Languedoc Roussillon Les travaux de recherche sur les diff rents biens et ressources potentiellement affect s par l ENM sont encore en cours Les r sultats de ces travaux permettront d avoir une vision global
334. t pour le repli hors des zones submersibles des activit s et du b ti La force d une telle d cision tient la rigueur des avis d experts qui la motivent La plan te se r chauffe Le niveau des oc ans monte A l instar des gens des les de l Oc an Indien et des deltas d Asie il faut se r soudre abandonner les zones jadis gagn es sur la mer Du sommet de Copenhague au Grenelle de l environnement les rapports entre la nature ceux qui vivent son contact et les autorit s dont la fonction r galienne consiste les prot ger ont t boulevers s Du c t des d cideurs la Nature toute puissante a supplant la foi en sa domestication possible D un autre c t sur les littoraux les densit s ont toujours t plus fortes que dans les terres et ce en d pit des peurs n es de l oc an descentes ennemies p nuries de denr es bleds bois et videmment vimers Pour y faire face on a am nag des citadelles des ports des polders agricoles offrant une double s curit alimentaire et territoriale face la mar e Par le choc frontal des deux conceptions la temp te Xynthia a soulign crument l inad quation des politiques mises en uvre par les autorit s Le renoncement a servi de doctrine jet un voile pudique sur les n gligences issues de la r volution baln aire et fait abstraction des traditions anciennes de r sistance et de r silience des communaut s Face aux menaces li es aux
335. t mes de production infrastructures et ressources vitales tab 1 Indicateurs de vuln rabilit Justification 1 Configuration morphologique Les syst mes morphologiques sont plus ou moins sensibles aux ph nom nes d rosion et de submersion selon leur nature c tes rocheuses ou s dimentaires leur altitude leur environnement imm diat pr sence ou non de mar cages mangrove et leurs dimensions 2 Existence d une zone de protection Cette notion renvoie des formations g ologiques beachrocks plates formes conglom ratiques remparts de temp te banquettes de r tention sedimentaire r cif corallien des modes d am nagement remblais les artificielles et des ouvrages de d fense cordons de t trapodes murs de protection situ s dans les domaines marin et terrestre qui ont pour effet d amortir les vagues et de r duire leur nergie la c te donc de prot ger au moins en partie les enjeux 3 Degr d exposition aux agents La position du site consid r par rapport la direction de provenance des morphodynamiques houles de temp te et saisonni res la d coupure du littoral et la pr sence ou non de terres merg es au devant des c tes flots presqu iles jouent un r le majeur dans l exposition aux houles 4 volution du trait de c te L volution du trait de c te traduit l tat s dimentaire du syst me consid r et sa tendance volutive En situation d rosio
336. t s locales que d organismes scientifiques dans le but de renforcer l interaction et l change entre ces deux typologies d acteurs dont l action et l intervention sont fondamentales pour une gestion efficace des risques c tiers M thodologie d intervention Le projet se structure autour de 3 grandes probl matiques traduites en workpackages WP ou groupes de travail th matiques rosion et stabilit du trait de c te WP4 qualit des eaux c ti res en relation avec les activit s conomiques WPS am nagement des territoires littoraux ruraux et urbains WP6 Pour chacune des th matiques identifi es le projet intervient de la mani re suivante mise en vidence des besoins des d cideurs et gestionnaires du littoral en mati re d acc s et d utilisation de l information scientifique travers une enqu te r alis e au sein des sept r gions partenaires du projet inventaire des principales ressources scientifiques et techniques existantes dans l espace atlantique susceptibles de constituer un appui la d cision pour la gestion des risques cotiers r alisation d outils innovants permettant de diffuser et de communiquer des informations essentielles un public non scientifique mise en uvre d tudes de cas dans diff rents territoires pilotes du projet r alisation d outils et d activit s de communication afin de fournir aux destinataires du projet un ensemble de r sultats d aide
337. t ressortir les tendances g n rales suivantes Les volutions de la hauteur des vagues Hmo sont d autant plus marqu es que le sc nario est pessimiste volutions du sc nario Bl moins marqu es que celles du sc nario AlB elles m mes moins marqu es que celles du sc nario A2 Les volutions sont d autant plus marqu es que l on avance dans le XXI me si cle 21 Les r gions maritimes situ es au nord et au nord est de la France voient la moyenne annuelle des hauteurs de vagues augmenter figure 2 les hauteurs augmentent jusqu a 5 en valeurs relatives Les r gions situ es a l ouest facade atlantique et Golfe de Gascogne voient la moyenne annuelle des hauteurs des vagues diminuer figure 2 les hauteurs diminuent jusqu 5 Quelle que soit la r gion consid r e les valeurs extr mes annuelles des hauteurs de vagues augmentent cf figure 3 les hauteurs augmentent de 1 le long de la c te Atlantique et de 5 8 le long des c tes de la Manche et de la Mer du Nord Les temp tes sont l g rement moins nombreuses mais sensiblement plus fortes sur les c tes fran aises L analyse mensuelle des quantiles montre une saisonnalit t hiver plus marqu e le long des c tes fran aises les hauteurs de vagues augmentent jusqu 10 les mois d hiver et diminuent jusqu 25 les mois d t Il n est pas observ cette chelle de mod lisation d volution significative de la direc
338. tage jouer dans un m me sens quelques soient les autres conditions locales Ce point soul ve l importance de ne pas consid rer les facteurs d influence de la vuln rabilit isol ment les uns des autres mais au contraire de faire l effort de les analyser dans leur contexte territorial synergies et conflits entre les facteurs 5 La coh sion soci tale La solidarit communautaire qui s appuie sur la coh sion de la soci t permet d amortir les effets d une perturbation naturelle a diverses chelles territoriales Aussi la coh sion soci tale qui repose sur des bases la fois culturelles partage d une identit de valeurs culturelles etc sociales r seaux et m canismes de solidarit et conomiques compl mentarit s entre les secteurs poids des in galit s etc constitue t elle un facteur important de r duction de la vuln rabilit Cela est d autant plus vrai dans les pays pauvres que les autorit s publiques ont des capacit s de gestion et d intervention souvent r duites Mais cela est aussi tr s largement vrai dans les pays industrialis s par exemple au travers des m canismes assurantiels De m me que l on pourra s interroger sur le poids de l individualisme dans l aptitude d une soci t dites d velopp e r pondre de mani re coh rente et coordonn e une catastrophe naturelle Enfin nuancons ici aussi en rappelant qu il faut absolument se garder d tablir une relation syst
339. tamment par rapport la mise disposition de donn es scientifiques en soulignant que celles ci sont tr s peu disponibles aux chelles locales ou il s agit pourtant de penser la sp cificit des mesures Plus pr cis ment Burton ef al 1993 cit s par IPCC 1994 d nombrent six comportements envisageables de pr vention par anticipation de tolerance des pertes de partage des pertes au sein d une population plus large que celle directement affect e de changement d usages ou d activit s de d localisation et de restauration du syst me son tat initial apr s chaque v nement climatique On peut in fine distinguer deux types de mesures Titus 1998 l usage de technologies dures ou douces comme le rechargement des plages pour adapter les usages et r duire l exposition ou des adaptations bas es sur l am lioration de la gestion des cosyst mes de fa on d une part augmenter leur r silience et d autre part renforcer certains services cosyst miques tels que par exemple le r le _tampon des zones humides lors d v nements exceptionnels Banque Mondiale 2010 Plus sp cifiquement par rapport la submersion marine des zones c ti res IPCC 2001 retient trois strat gies la protection et l accommodation qui supposent des am nagements en dur ou des m thodes douces d ampleur plus ou moins importante et le retrait strat gique ou r alignement planifi Turner et al 2006 qui implique la destruction
340. tats r cents depuis le 4 me rapport de l IPCC Les projections d volution du niveau moyen de la mer du rapport de 1 IPCC de 2007 entre 19 et 59 cm d l vation l horizon 2100 Meehl et al 2007 sont bas es sur la g n ration de mod les utilis e au d but des ann es 2000 Ces projections ont depuis t fortement discut es La capacit limit e de ces mod les reproduire les tendances r centes observ es et la mise de c t de certaines sources d incertitudes en sont clairement des limitations Ramhstorf 2007 En particulier la connaissance des contributions des deux calottes polaires non prises en compte alors ont beaucoup progress depuis gr ce aux observations par satellite Bindoff et al 2007 Cazenave and Llovel 2009 Il est donc probable que ces estimations seront r valu es significativement lors du prochain rapport Les variations r gionales du niveau de la mer et leurs projections ont galement fait l objet de travaux r cents et novateurs Paerdens et al 2010 Mais la complexit des mod les et de leur validation associ e la densit spatio temporelle relativement pauvre des observations r gionales de niveau de la mer sur une p riode pertinente font que la distribution g ographique des variations du niveau de la mer est peu contrainte et cela explique en partie la tr s grande diversit des projections r gionales Plus pr cis ment la structure g ographique des projections est tr
341. te Adresse le pied de falaise s tend sur plus de 100 m tres et a une hauteur d environ 30 m tres Ce pied de falaise se r duit progressivement en allant vers le nord jusqu a dispara tre apr s le Cap d Antifer La quantification des volumes gliss s et accumul s en pied de falaise permettra de calculer les taux d rosion sur le secteur 3 Le niveau marin au Havre L altimetrie satellitaire Topex Pos idon et Jason Cazenave et al 2008 donne une augmentation du niveau marin moyen a chelle globale de 3 1 0 4 mm an ce qui permet 173 une pr vision d l vation du niveau marin de 18 59 cm d ici la fin du XXT si cle selon les scenarii GIEC 2007 Le mar graphe du Havre situ l entr e du port enregistre les niveaux d eau depuis 1938 Ces donn es sont continues et compl tes partir de 1972 ce qui repr sente plus de 350 000 donn es horaires soit 40 ans d enregistrement L analyse des hauteurs d eau permet de d terminer une tendance d augmentation de 2 mm an au Havre en prenant en compte une donn e moyenn e par an Alors qu elle est de 1 75 mm an en prenant en compte une donn e moyenn e par jour Ces r sultats sont en accord avec estimation de Pirazzoli et al 2006 sur le mar graphe du Havre r alis e partir de donn es annuelles sur la periode 1938 2002 et qui pr voie une augmentation du niveau marin de 1 8 0 4 mm an Conclusion L augmentation de 1 75 mm an d
342. te Klaus d cembre 1999 qui avait essentiellement endommag le quartier du Mauret a Andernos les Bains l ensemble du pourtour du Bassin a t atteint durant Xynthia des hauteurs d eau maximales inf rieures 90 cm ayant t mesur es sur des distances atteignant plusieurs centaines de metres l int rieur des terres en amont le trait de c te S Aubi ef al 2010 Si le risque de submersion marine est d sormais av r sur l ensemble du pourtour du bassin les effets destructeurs des mar es de temp te sont particuli rement marqu s sur la rive orientale du bassin Fig 1 expos e au plus long fetch et dont les marais sal s frangeants ont largement r gress par le fait des endiguements pass s et de l extension de vastes domaines pold ris s Certes Graveyron L Escalopier Malprat C est dans le cadre de ce secteur fonctionnel profond ment transform par les actions humaines o la d prise des activit s traditionnelles pisciculture a permis d engager a Graveyron un processus de r ouverture accidentelle la mer Anselme ef al 2008 que le programme Liteau BARCASUB a entam une analyse du risque centr e sur la vuln rabilit des rives du bassin L approche pluridisciplinaire et participative du programme vise permettre de d finir des modes de gestion du risque de submersion adapt s localement a des combinaisons sp cifiques de facteurs physiques et humains en valuant en particulier la faisabilit de l
343. te et la d pression qui a un effet de barom tre inverse la surcote due aux vagues ou set up qui est une l vation locale du plan d eau vers la c te due au d ferlement des vagues En plus de ce niveau moyen s ajoute le jet de rive ou swash masses d eau projet es vers le haut de l estran par le d ferlement des vagues Elevation du niveau de la mer Tx a Surcote due aux Sah o Ste Surcote atmosph rique JP set up jet de rive atmosph rique Niveau de la mar e am a w c 9 Pd in al qu g gt i 1 i NE a 2 S Hauteur d eau moyenne gt lagune A bra pov me Serre dea e M Ce schema n est pas l chelle Sens de propagation des vagues Figure 3 Sch ma des ph nom nes contribuant la submersion marine le L objectif du volet mod lisation de MISEEVA est de d finir l exposition actuelle et future du littoral languedocien aux submersions marines 1 a l chelle de la r gion et 11 sur trois sites locaux correspondants a des sections de plage autour de Palavas les Flots cf Figure 4 droite Trois types de submersion permanente r currente exceptionnelle sont d finies pour les trois ch ances du projet 2010 2030 2100 Methodologie Hypoth ses Pour chaque ch ance on d finit trois type de subersion La submersion permanente correspond aux surfaces submerg es lors des plus basses mers astronomiques sans surcote atmosph riq
344. tie les repr sentations sociales 125 N anmoins les principes pragmatiques d pendent davantage des priorit s locales des r seaux dont les PP peuvent faire partie des conditions politiques socio conomiques etc Les conditions pour l action tant moins stables les conditions pour la prise de d cision doivent tre analys es dans chaque contexte particulier Pour cette raison les ateliers de prise de d cision ont t organis s pour chaque site Compte tenu de ces deux aspects les repr sentations et les prises de d cision une m thodologie sp cifique a t d velopp e pour mieux conna tre les processus et les contenus des d cisions des parties prenantes locales ainsi que leurs strat gies de gouvernance des risques climatiques en 2030 2 M thode La m thodologie du sc nario et de l atelier de parties prenantes avec analyse des repr sentations sociales retenue dans ce cadre comprend les tapes suivantes 2 1 Composition d une liste de participants Chaque partenaire responsable de site a compos une liste des PP dans sa r gion Ces PP comprenaient notamment des repr sentants des services publics des collectivit s locales des entreprises des associations Ces personnes taient inform es par courriel des principaux objectifs du projet et invit s a faire part de leur point de vue lors d un entretien t l phonique 2 2 Entretiens Les entretiens ont t conduits pour les sites de Truc Vert 22 participants
345. timer la part du r chauffement de l oc an aux variations r gionales observ es du niveau de la mer Cette tude est r alis e dans le cadre de l ANR CECILE Changements Environnementaux C tiers Impacts de l El vation du niveau de la mer Berge Nguyen M et al 2008 Reconstruction of past decades sea level using thermosteric sea level tide gauge satellite altimetry and ocean reanalysis data Global and Planetary Change 62 1 2 p 1 13 Bouin M N amp W ppelmann G 2010 Land motion estimates from GPS at tide gauges a geophysical evaluation Geophysical Journal International 180 1 p 193 209 Llovel W et al 2009 2 D reconstruction of past sea level 1950 2003 using tide gauge records and spatial patterns from a general ocean circulation model Clim Past 5 p 1 11 Woppelmann G et al 2009 Rates of sea level change over the past century in a geocentric reference frame Geophysical Research Letters 36 12 p L12607 Ps ce Mod lisation du niveau de la mer dans les exp riences d cennales et centennales du modele coupl CNRM CERFACS Rogel Philippe David Salas Y M lia lURA1I875 CERFACS CNRS Toulouse France rogel cerfacs fr Centre National de Recherche M t orologique Toulouse France david salas meteo fr Composante climatique du niveau de la mer Nous nous int ressons 1c1 la composante climatique des variations du niveau de la mer C est a dire celle qui est due aux fluctuat
346. tion de houle Compte tenu du concept de r silience c ti re d fini dans l tude EUROSION 2004 l acquisition de donn es environnementales sur le long terme est d une importance majeure dans la d marche de GIZC men e par l Observatoire A l chelle europ enne l Observatoire de la C te Aquitaine est un partenariat exemplaire Figure 7 dont la mise en uvre a t recommand dans l tude EUROSION 2004 l chelle regionale et locale la production le traitement le stockage l actualisation l change et la diffusion de l information pertinente sur les processus de l rosion c ti re devraient tre consid r s comme des exigences fondamentales pour assurer des op rations r ussies dans la gestion de la ligne de c te Les autorit s r gionales devraient jouer un r le de premier plan dans la cr ation des conditions institutionnelles et techniques ad quates Cette strategie ne devrait pas se limiter a la gestion de la ligne de c te mais s tendre au contexte plus large de la gestion int gr e de toute la zone c ti re 135 Partenaires scientifiques et techniques Cofinanceur CUE San ac Ad ST Er AQUITAINE He Conservatoire du littoral ensu esp EPOC G E O LA D BX Centre de Developpement de Gtoxience Apphqu De General de la Gironde Conseil pase G n ral ne i des Landes PYRENEES ATLANTIQUES IX BORDEAUX 1
347. tion de propagation moyenne des vagues ACCROISSEMENT DE HAUTEUR_HMO CM SIECIE 15 HAUTEUR_HMO M 70 1960 2000 65 3 6 _ 60 E a Z 3 2 _ mi 55 5 a 28g B u 2 4 B 50 Ex E H B H 5 E 2 E a a u ae E 45 10 i 1 2 40 ve E e E 20 35 a E 4 m 30 0 40 30 20 10 0 40 30 20 10 0 a 35 LONGITUDE LONGITUDE BAOCROISSEMENT DE POCROISSEMENT DE HAUTEUR_HMO HAUTEUR_HMO CM SIECIE CM SIECIE 15 15 D an wo TT 5 5 E HN 4 H E 5 H 5 m i 10 i 10 15 15 El 20 E 20 E 25 a 25 Mn E E 30 a 30 40 10 o 35 40 10 0 35 30 20 30 20 LONGITUDE LONGITUDE Figure 2 Evolution de la moyenne de hauteur Hmo par rapport a la p riode 1960 2000 ACCROISSEMENT DE HAUTEUR_HMO CM SIECLE HAUTEUR_HMO M 1360 2000 12 11 57 38 o wW oO BR wW 19 LATITUDE LATITUDE 23 00 y nan 3 0 oN e m M 1 0 40 10 0 40 10 0 123 30 20 30 20 LONGITUDE LONGITUDE cm SIECLE 57 38 oO Pe wW w 0 LATITUDE o LATITUDE 57 57 wW 0 T T T T T T T T 10 0 123 40 10 0 123 T 40 30 20 LONGITUDE 30 20 LONGITUDE Figure 3 Evolution du quantile 99 de la hauteur Hmo par rapport a la p riode 1960 2000 4 Conclusions pr liminaires et perspectives Ce premier travail de simulation prospective de l volution de la climat
348. tion du niveau marin sur les c tes D velopper des m thodes pour analyser l impact de l l vation du niveau marin sur les mouvements du trait de c te Les mouvements du trait de c te peuvent de fait avoir de nombreuses causes vagues courants temp tes hausse du niveau marin et l attribution d une volution du trait de c te tel ou tel facteur est d licate Pour cela une approche syst mique sera mise en place dans le cadre du projet Multidisciplinarite du projet L l vation du niveau marin est un probl me global qui a pour cause la variabilit et les changements de climat naturels et anthropiques WP 2 mais qui int gre aussi la r ponse dynamique de la terre solide ces changements WP 3 A l chelle pluri d cennale le plus pr occupant est l impact potentiel sur les marges des calottes Antarctiques et du Groenland WP 4 qui pourraient causer des l vations du niveau marin importantes Des tudes r centes sugg rent galement que ces redistributions de masses pourraient avoir des cons quences importantes sur la variabilit r gionale des variations du niveau marin Enfin les cons quences de l l vation du niveau marin sur les syst mes c tiers d pendent fortement de la g omorphologie c ti re mais ils doivent tre analys s au sein de l ensemble des ph nom nes pouvant avoir un effet sur la morphodynamique littorale notamment les v nements extr mes Pour pouvoir cartographier les impacts pote
349. tion r gionale du niveau de la mer issue de la reconstruction et l observation bas e sur l altim trie spatiale Des tendances sur les 50 derni res ann es tr s positives du niveau de la mer sup rieures la hausse moyenne globale du niveau de la mer sur cette p riode 1 7mm an sont mises en vidence pour certaines les du Pacifique Ouest les les Samoa les Tuvalu et les Kiribati avec des tendances lin aires positives de l ordre de 2 3 mm an Figure 2 Dans d autres r gions notamment dans la r gion des les du Pacifique Sud nous observons des tendances lin aires du niveau de la mer tr s faible pour les les Marshall et celles de Micron sie avec des tendances lin aires positives de l ordre de 0 1 mm an Figure 2 Une analyse en EOF Empirical Orthogonal Functions est effectu e pour cette r gion d tude les les du Pacifique Ouest afin d estimer le signal interannuel et decennal superpos la tendance ainsi que la structure r gionale de ce signal Des comparaisons avec des vitesses verticales Bouin amp Woppelmann 2010 Woppelmann et al 2009 issues de stations GPS colocalis es avec certains mar graphes Funafuti Papeete Noum a etc permettent de r valuer la vitesse a long terme de variation du niveau de la mer dans un r f rentiel absolu donc comparable aux variations donn es par l altim trie sur 17 ans Des comparaisons avec des donn es d expansion thermique permettent d es
350. tion sur l volution des agents dynamiques sous l effet du changement climatique L volution des climats de houles ou des p riodes de retour de temp tes par exemple est un param tre essentiel pour l estimation de la position du trait de c te dans plusieurs d cennies ou pour le dimensionnement d ouvrage de protection contre la submersion marine par exemple De plus des informations sur l volution morphodynamique sont indispensables pour la prise en compte de l l vation du niveau marin d o l importance de d velopper des mod les pr dictifs permettant de simuler la dynamique des milieux c tiers mobilit des fonds li es aux agents marins sur de longues chelles de temps d cennales et centennales Niveaux d eau maximums m Andernos les Bains Andernos les Bains Lanton A Lanton A Arcachon A Arcachon A A La Teste de Buch Le Teich A A Pyla A Pyla Lambert Il tendu Lambert Il tendu 310000 315000 320000 325000 330000 335000 310000 315000 320000 325000 330000 335000 Figure 9 Application de mod les num riques pour l estimation des niveaux d eau dans le Bassin d Arcachon R sultat de simulation de l v nement Klaus 24 01 2009 rapport BRGM RP 58723 FR Conclusion La prise en compte des risques c tiers dans la gestion du littoral aquitain a permis de mettre en place des 1996 l Observatoire de la C te Aquitaine un partenariat r gional exemplaire r unissant gesti
351. titude d une prospective 2100 est trop grande pour permettre des pr dictions Il s est donc agi au vu des r sultats mi projet de proposer des situations d adaptation imagin es et contrast es en fonction du comportement de la population et des gestionnaires face au changement climatique Ces perspectives vont des cons quences du d ni d un changement impliquant une situation de laisser faire une protection int grale du trait de c te contre les al as ou un retrait total Entre ces perspectives caricaturales une strat gie composite apparait plus vraisemblable Elle combinerait la protection de certaines zones d enjeux consid r s comme prioritaires et le laisser faire et ou le retrait d autres zones Cependant cette strategie composite peut r sulter d une gestion id ale Michael 2007 bas e sur des tudes de co ts b n fices et la connaissance du risque ou au contraire d une protection partielle compos e avec du laisser faire par faute de moyens 3 Approche de la vuln rabilit sur la base de ces hypoth ses 3 1 Analyse de la composante al a voir R Pedreros et al JICCRIC A partir des sc narios climatiques tablis ci dessus diff rents types de submersions possibles ont t d finis en termes de p riode de retour et de dur e L l vation du niveau de la mer induira une submersion permanente d un certain nombre de terrains littoraux sa valeur est d termin e en cumulant l l v
352. titue le premier grand projet embl matique de ce type de politique Cependant dans les faits le retrait strat gique est loin de faire l unanimit du fait des difficult s de financement et d acceptabilit sachant que les d cideurs ont une capacit de projection temporelle limit e 25 30 ans Ecofys MEDCIE 2008 Il convient en effet de tenir compte de la capacit d adaptation laquelle est fortement li e la sensibilit mais aussi la capacit de mobilisation et de gouvernance compte tenu notamment de la croissance des dispositifs de type BOT Build Operate and Transfer notamment dans le domaine des infrastructures La r flexion men e en Bretagne Blanchard et Le Guellec 2009 identifie plusieurs sc narios Les futures strat gies d adaptation pourront tre la r sultante d une r gulation mondiale un pilote pour la plan te ou nationale l Etat climatiseur ou de r gulations concert es ensemble contre vents et mar es ou pourront s effectuer sans coordination gr ce nous le d luge Il est aussi n cessaire de respecter les phases de l innovation Banque Mondiale 2010 dans une logique de progressivit ou les actions actuelles concernent d abord l information de fa on r duire les incertitudes et l laboration de syst mes d alertes tel par exemple la production quotidienne par M t o France d s 2011 de cartes de vigilance sur les vagues de submersion La priorit doit tre d
353. tivit s humaines par exemple l affaissement du sol en raison du pompage des eaux souterraines et ou l extraction du p trole l urbanisation etc De plus les observations mar graphiques pour le dernier si cle et les mesures du niveau de la mer partir des missions spatiales d altim trie pour les derni res d cennies ont montr que l l vation du niveau de la mer tait loin d tre uniforme mais au contraire faisait appara tre de fortes variabilit s r gionales Il est important de conna tre et de comprendre cette variabilit r gionale du niveau de la mer ses changements aux chelles interannuelles d cennales et multid cennales Pour cela nous avons d velopp une m thode de reconstruction globale des variations du niveau de la mer au cours des 5 derni res d cennies Berge Nguyen et al 2008 Llovel et al 2009 Cette m thode est bas e sur l analyse statistique conjointe de series mar graphiques et de s ries temporelles de grilles de niveau de la mer issues d un mod le de circulation g n rale oc anique La carte globale des tendances lin aires de la variabilit r gionale du niveau de la mer reconstruit avec cette m thode pour la p riode 1950 2003 est pr sent e la figure 1 En moyenne globale la tendance lin aire est de 1 7 mm an sur la p riode 1950 2003 Apres apparaissent des disparit s r gionales par exemple un fort signal positif dans le Pacifique Tropical et n gatif dans l Oc an Indien
354. tmosph rique de plus de 10 kPa en 6 h Ces conditions ont conduit une surcote de 1 30 m 2 Le retour d une pression atmosph rique plus haute apr s le passage de la d pression accompagn d un renforcement et d une r orientation vers l ouest des vents dominants ont cr une seconde surcote atteignant 1 40m Dans la mesure o cette seconde surcote a eu lieu durant la tenue du plein elle a caus une inondation 1000 eee 1005 u 270 1 LEFT SL rs n iR a o 700 4 i 4 i si r 995 5 ii D g TR ae gt LI S 500 400 r 985 Eg mar e pr vue 5 _ mar e observ e ue 7980 g 200 Patm hPa 7 975 Y 100 a o 970 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26 Heures Figure 3 Analyse de l inondation au Havre du 23 et 24 novembre 1984 Apres cette inondation des murets de protection ont t install s autour des zones les plus sensibles sur levant le bord des bassins de 50 cm Depuis 1984 aucune submersion marine n a affect la ville basse du Havre Cependant lors de la temp te Xynthia une surcote a quelques centim tres du d bordement a galement affect les bassins portuaires de la ville 2 L rosion des falaises littorales Les falaises littorales du secteur c tier situ es au nord du Havre entre les caps de la H ve et d Antifer subissent une d formation gravitaire par glissement tr s lent v
355. ts Les trois sites tudi s de l anse de Suscinio pr sentent des r sultats sensiblement diff rents pour des conditions de forcages m t o marins identiques Les directions d coulement des courants mesur s peuvent tre tr s variables Pourtant les vitesses de ces courants sont comparables et sont le plus souvent de l ordre de 0 1 m s On remarque cependant pour des conditions d agitations variables une intensit plus importante du flot par rapport au jusant 4T 31 0 N 47 30 0 N 47 29 0 N 4T 31 0 N AT 200N 47 290 N Conditions modales Hs 0 2 0 25 m et vitesse du vent 1 2 m s L enregistrement du 31 janvier 2010 figure 2 montre des conditions de tr s faible agitation et de for age m t o marin L ADCP situ Beg Lann montre un flot stable s installant N250 et un jusant moyen N135 Le courant tend y tre bidirectionnel A Landrezac le courant est clairement bidirectionnel On observe lors des plus importantes hauteurs d eau une inversion 274500 2244110 24300 24200 274100 Legende trait de c te 0m CM 5 m CM e Appareils E Marais mm Digue 4 Aa N 150 N 350 b q SN s IN 3 i 3 Hs 0 25 m f aa A el Q Pp Tp 8 10s Al Ne AN A Ss tt gt ENRE fi AN P t k i LE f PS 4 e ora Sah 6 A t e 4 5d 4 tatag ee E tn gt 3 2 440 O 2 430 0 24200 24100
356. ts des simulations des diff rents sc narios propos s La premi re m thode est bas e sur la m thode d crite dans Idier et al 2006 Nous allons dans un premier temps regarder la taille de grain maximale mobilis e avec une approche plus simple En effet le calcul de la contrainte au fond sera estim e seulement partir de la vitesse issue des simulations coupl es mar e et houles ou houles seules suivant le site On d termine aussi le Shields critique grace l quation propos e par Soulsby et Whitehouse dans Soulsby 1997 p105 Puis on trouve la taille maximale de grain mobilisable par m thode inverse voir les r sultats dans les tables 1 4 Dans ces tableaux les colonnes repr sentent quatre sc narios Sc nario de base pour chaque site est le sc nario construit partir des donn es actuelles puis un cas de simulation o on augment la surcote de 120 un cas o on change la hauteur significative des houles au large de 10 et un cas o l on change la direction des houles au large Nous faisons les calculs de taille de grain maximale mobilisable en quelques points le long de profil cross shore sur chaque site voir figure 3 l point 2 11 point 2 1 2 Site 2 Truc Vort promt ER 2 1 3 Depth m Cross Shore distance m t t M t ono sou 750 1000 pes 2 2 Site 2 True Vert profil 2 Hin Be PIERS AIT point 2 2 3 4 T T r T 500 750 2000 ross Shore distance m Y M t gt r o Y LL
357. ttern influence in the Bay of Biscay J Climate 2010 Tolman H L User manual and system documentation of WAVEWATCH III version 3 14 NOAA NWS NCEP MMAB Technical Note 276 194 pp Appendices 2009 Impact du changement climatique sur les v nements de temp te affectant les littoraux europ ens le projet MICORE Yann Balouin Oscar Ferreira Paolo Ciavola et le groupe MICORE BRGM Service G ologique R gional du Languedoc Roussillon Montpellier y balouin brgm fr CIMA Universidade do Algarve Faro Portugal oferreir ualg pt Dipartimento di Scienze della Terra Universita di Ferrara Ferrara Italy cvp unife it Abstract Within the European project MICORE Morphological Impacts and COastal Risks induced by Extreme storm events Project FP7 n 202798 an analysis of historical storm events was performed Physical characteristics of storms were studied to assess if the magnitude of storms their duration and frequency has changed in the last decades This contribution presents a critical analysis of the study the main problems encountered and the results obtained on change in storminess at a European level Introduction Les temp tes entra nent souvent des r ponses morphologiques rapides et importantes sur les littoraux sableux rosion du trait de c te submersion de la plage franchissements dunaires Le projet europ en MICORE Morphological Impacts and Coastal Risk induced by Extreme storm events
358. u GIEC ont t confront es aux projections plus pessimistes de certains auteurs Une analyse par bassin a t r alis e notamment pour essayer d affiner les projections sur la zone m diterran enne Notons qu il n a pas t jug souhaitable d utiliser les enregistrements mar graphiques locaux pour definir des tendances du fait du faible nombre d ann es d observations disponibles et ou de la mise en vidence de ph nom nes de subsidence relativement forts L impact de l l vation du niveau marin sur les surcotes a t valu La prise en compte de l EANM sur les ph nom nes d rosion a t essentiellement qualitative la pr cision relative des MNT sur la frange littorale et l absence de relev s bathym triques ne permettant pas de quantifier son impact La sensibilit naturelle du littoral notamment la largeur et la pente du lido sableux les ouvrages de protection existants ou projet s et les enjeux de protection front urbain dense actuel ou projet zone naturelle prot g e ont n anmoins t int gr s dans l analyse pour proposer une cartographie selon trois classes de risques Pour la submersion la cartographie globale du risque a t compl t e par des simulations de hauteurs d eau sous SIG Les risques g n r s par les ph nom nes climatiques ont t compl t s par ceux d origine sismique notamment par l interpr tation d un sc nario de tsunami possible dans les 20 ans et susceptib
359. u niveau marin observ e sur le mar graphe du Havre est en accord avec le sc nario optimiste du GIEC 2007 qui pr voit une augmentation g n rale du niveau marin d environ 20 cm sur la p riode 2000 a 2100 Une augmentation du niveau marin sous l effet d un changement climatique global peut avoir un effet direct sur le risque de submersion marine de la ville du Havre Cet effet peut tre particuli rement inqui tant pendant les p riodes o diff rents ph nom nes conduisant a des surcotes locales sont combin s mar e haute de vives eaux d pression atmosph rique temp te avec vent d afflux Concernant l volution du trait de c te rocheux une augmentation globale du niveau marin pourrait favoriser les effets de rognage du d p t de pied de falaise lors des niveaux marins hauts mar e haute coupl e a un pisode de temp te Nous chercherons quantifier l effet pr cis des variations d une hauteur de niveau d eau en pied de falaise pour mieux sp cifier son impact direct sur les modalit s d rosion du trait de c te et son impact sur l rosion R f rences Caspar R Costa S et Jakob E 2007 Fronts froids et submersions de temp te dans le nord ouest de la France La M t orologie n 57 p 37 47 Cazenave A Lombard A Llovel W Present day sea level rise A synthesis Comptes Rendus G oscience Volume 340 num ro 11 pages 761 770 novembre 2008 GIEC 2007 Bilan 2007 des changements climati
360. u sud C est un environnement naturellement riche et relativement pr serv mais galement fragile dont il est n cessaire d assurer une gestion et une protection efficaces et durables A cette fin l Observatoire de la C te Aquitaine a t mis en place des 1996 C est un outil d aide a la d cision pour la gestion et l am nagement du littoral aquitain Il est financ par l Europe FEDER l Etat la R gion Aquitaine les Conseils G n raux de la Gironde des Landes des Pyr n es Atlantiques le Syndicat Intercommunal du Bassin d Arcachon le BRGM et l ONF Ses principales missions coordonn es avec le GIP Littoral Aquitain et le R seau de Recherche Littorale Aquitain concernent la collecte aupres d organismes locaux et la production r seau de mesures sur le terrain de donn es relatives au littoral g omorphologie hydrog ologie biodiversit qualit du milieu Il est galement responsable de la diffusion et de la communication de ces donn es mise disposition des donn es cf http littoral aquitaine fr r pondant aux exigences de la Directive Cadre Europ enne INSPIRE Enfin l Observatoire s appuie galement sur les connaissances d velopp es partir de ces donn es afin d mettre des avis techniques en soutien aux partenaires et collectivit s et conduit des analyses en lien avec la recherche fondamentale ex alt ration des roches caract risation du trait de c te en 2020 et 2040 mod lisa
361. ue Sur le secteur de Zenata r gion de Casablanca le risque de submersion c ti re encore faible l horizon 2030 pourrait devenir critique d ici la fin du si cle Soulignons qu il s agit d une tude caract re exploratoire premi re tude de ce type dans les pays d Afrique du Nord valuation a deux horizons diff rents op rationnel et strat gique approche combin e risque climatique et risque sismique tsunami etc M me s cette tude pr sente de nombreuses incertitudes commencer par les hypoth ses d l vation du niveau marin elle permet n anmoins de prendre conscience des enjeux de ma trise de l urbanisation en zone c ti re et constitue un outil d aide a la d cision pour les acteurs du territoire ASSESSMENT OF DAMAGE FROM STORM SURGE AND SEA LEVEL RISE TO COASTAL CITIES LESSONS FROM THE MIAMI AREA Elisabetta Genovese St phane Hallegatte et Patrice Dumas genovese centre cired fr hallegatte centre cired fr gt dumas centre cired fr Abstract Coastal cities are growing at a very rapid pace both in population and in terms of assets therefore flood exposure will increase substantially in these areas in the absence of specific protections such as dikes and seawalls In addition great uncertainty surrounds the future evolution of hurricane intensity The area of Miami represents a clear hotspot of human and economic coastal flood exposure there are more than 5 million
362. ue au cours du 20 si cle puisque la pente augmente la proportion de sable dans les d p ts prodelta ques augmente galement Fig 4 Evolution de la pente du front prodeltaique en degr s depuis l ouverture du chenal de Roustan 1890 1910 1930 1950 1970 1990 2010 I Ouverture de Roustan Conclusions La conclusion de cette tude n est donc que partielle Nous souhaitions comprendre comment l volution des apports rhodaniens influen ait la progradation deltaique On constate que la tr s forte capacit de r tention du lobe actuel et l puisement des stocks anciens semblent expliquer la vuln rabilit actuelle du littoral deltaique L tude historique montre la faiblesse des transferts particulaires entre le lobe et le littoral proximal en l absence d avulsion On a observ par ailleurs Maillet et al 2010 que les p riodes de crue ne favorisaient pas ou plus non plus la progradation du delta mais au contraire entrainaient souvent l rosion du littoral proximit de l embouchure Concernant la diminution globale de la charge solide totale si elle apporte des r ponses en termes de tendance basse fr quence elle n explique pas la stagnation r cente du trait de c te au niveau de l embouchure En cas d apports faiblissants on pourrait s attendre une avanc e lente ou un recul mais pas une stagnation depuis 1945 Cette observation nous a conduit consid rer la variation du ratio ch
363. ue et par climat de vagues moyen La submersion r currente correspond aux plus hautes mers astronomiques sans surcote atmosph rique et climat de vagues moyen Enfin la submersion exceptionnelle correspond un cas de temp te de r f rence Les hypoth ses d l vation du niveau de la mer ENM sont de 0 07 m en 2030 GIECC2007 et de 0 35m moyenne GIECC2007 ou Im Rahmstorf 2007 en 2100 Le climat de vague moyen est consid r comme inchang En ce qui concerne les temp tes en M diterran e plusieurs tudes ont sugg r une l g re diminution de leur fr quence IMFREX 2003 mais aucune tendance significative ne ressort La m me temp te historique de r f rence est utilis e dans les trois sc narios de submersion exceptionnelle du 6 au 8 nov 1982 car elle est consid r e comme la temp te a plus fort impact ces derni res ann es La g omorphologie de la c te est consid r e comme inchang e Donn es Les donn es bathymetriques disponibles sont issues de GEBCO General Bathymetric Chart of the Ocean a une minute de r solution et des sondes SHOM HISTOLITT a un degre de r solution Deux types de donn es topographiques sont utilis es le MNT IGN r solution de 50mX 50m et pr cision de Im pour l chelle r gionale et les donn es LIDAR r solution de 2mX2m et pr cision centimetrique pour l chelle locale La pr cision au metre du MNT IGN induit une repr sentation des zones basses en marche d escalier ce qu
364. upture et changement de trajectoire des syst mes D ventuelles modifications de la distribution des s diments seront observ es Le fonctionnement des syst mes estuariens en cours d volution avec ou sans changement climatique sera analys en termes hydrodynamiques courants max asymetries temps de transit des masses d eau et hydrologiques remont e des eaux sal es dans l estuaire et sur les berges intensit et positionnement du bouchon vaseux Les incertitudes de la simulation seront valu es par le biais d une tude de sensibilit aux principaux param tres incertitudes sur les for ages et leur volution incertitudes sur les param tres physiques frottement sur le fond comportement du s diment et num riques La validation du mod le sera tablie en comparant ses r sultats aux situations morphosedimentaires que l on peut observer dans des estuaires dont les conditions de for age sont connues comme par exemple l estuaire de la Loire Les r sultats seront tr s nombreux et une difficult majeure sera de les pr senter et de les synth tiser Pour pouvoir les classer il faudra identifier des indicateurs qui soient des descripteurs synth tiques et pertinents du fonctionnement et de l tat physique des estuaires Ces indicateurs ne sont pas aujourd hui d finis et leur recherche sera un objectif de cette action qui pourra aider la caract risation de l tat et du fonctionnement hydro morpho s dimentair
365. ure 3 d autre part Ces deux figures permettent de distinguer quatre types de r ponses distinctes not es T1 T1 T2 T3 T4 1000 o O Barre interne m o Barre externe 0 7 14 21 28 34 40 0 7 14 21 8 0 Figure 2 Evolution du taux de croissance des figures Figure 2 Evolution de la longueur d onde des figures rythmiques en fonction de l incidence au niveau de la rythmiques en fonction de l incidence au niveau de la barre externe barre externe 28 34 40 Les incidences faibles 0 lt 11 favorisent l apparition de barres en croissant Figure 4 dont la longueur d onde cro t avec l incidence des vagues L apparition de ces instabilit s est due au couplage bedsurf Falqu s ef al 2000 Garnier ef al 2010 Ce type de r ponse est not T1 Pour T1 le taux de croissance diminue avec Cette diminution est telle que les barres en croissant n apparaissent plus lorsque 6 14 17 T2 Le m canisme qui emp che la formation de barres en croissant lorsque les vagues arrivent obliquement par rapport la c te est d crit en d tails dans Garnier ef al 2009 Les incidences plus fortes 0 21 favorisent la formation de deux types de barres transverses obliques T3 et T4 Ces deux types de barres se distinguent notamment par leur orientation Figure 5 et Figure 6 Les instabilit s T3 resp T4 sont orient es dans le sens du resp face au courant longshore yA hos 22
366. us dans le cadre de ce projet notamment pour la partie Recherche et D veloppement les c tes de Guyane Fran aise et le littoral Aquitain 2 1 Le littoral guyanais Encore peu industrialis e et relativement pr serv e la c te guyanaise constitue une singularit mondiale en comparaison avec le niveau important de d gradation affectant les autres littoraux tropicaux Cependant les activit s humaines s y d veloppent rapidement urbanisation p che aquaculture levage extensif de buffles industrie p troli re etc Ce d veloppement trop peu encadr fragilise d j dans certaines r gions les fonctions des cosyst mes littoraux et en particulier la mangrove par exemple capacit d changes entre cosyst mes terrestres et marins habitats essentiels pour la biodiversit nurseries pour les esp ces d int r t halieutique zones de ponte pour les tortues marines nidification d oiseaux marins Selon le sc nario d mographique interm diaire de l INSEE la population serait multipli e par deux dans 20 ans Les pressions sur le milieu littoral guyanais et ses ressources vont donc s accro tre augmentant ainsi le risque d alt ration des fonctions cit es plus haut La dynamique s dimentaire est tr s visible notamment sur les plages de Cayenne o le stock de sable globalement constant car _emprisonn entre une s rie de monts rocheux balance d un c t ou de l autre de chaque anse en fonction de la phase hydro s
367. used the consequences of the Katrina landfall in New Orleans to help assessing infrastructure losses such as in the OECD report Hallegatte et al 2008 The OEDC concludes that uninsured losses represent about 40 of insured losses Therefore all the previous outcomes needed to be increases of 40 leading to very massive losses For a storm with East direction total losses building plus contents are between a minimum loss of USD 34 billion for a Category storm e10512 and USD 72 billion for a Category 5 storm e52512 Because of the damage function we chose we assume that our damage evaluation is probably overestimated especially when considering the areas on the beach front where most of the buildings are skyscrapers Assessing risk reduction measures The final step of our analysis is the evaluation of the potential damage when hypothetical protections are built We can theorize that the cost of building a seawall can be of approximately USD 5 300 per linear foot in year 2000 that is about USD 1 600 per meter Heberger et al 2000 About 200 km long coast will need to be protected and therefore we estimate that the cost of constructing a coastal flood protection can be lower than 1 billion dollars We made four different basic assumptions hypothesizing the following scenarios of intervention Unchanged protection In absence of protection a storm surge will lead to losses between 35 billion up to 186 billion USD for a Category 5 st
368. ute Cordon dunaire F Platier rocheux Jusant ZZ Houle des directions des courants s parant le flot du jusant La composante longitudinale du courant est sup rieure la composante transversale A Penvins l ADCP _ enregistre un courant unidirectionnel de direction moyenne N220 Aucune renverse de courant n est observ e Figure 2 Repr sentation sch matique des r sultats hydrodynamiques obtenus lors de conditions modales dans l anse de Suscinio Enregistrement du 31 janvier 2010 Conditions de for age moyen Hs 0 25 0 3m et vitesse du vent 9 m s orient N90 L enregistrement du 3 mars 2010 figure 3 montre une agitation mod r e et un forcage plus important Pendant toute la dur e de la pleine mer le vent est orient N90 avec une intensit relativement constante de 9 m s On observe plusieurs changements de direction d coulement 2 450 0 24470 243070 24200 2 41 0 O Legend 500 1 000 m trait de c te Cordon dunaire OmCM Platier rocheux 5 m CM RE Marais Appareils gums Digue 4 Flot gt Jusant Cour nt de gyre TX Vent Von E SA Tp 44108 0 Pa 1y 1 DR zu h e mt Y ie Ve y y fee ane e oy e LA f j j 24400 247070 2 420 O 24100 _4 47310 N 47 WU N des courants notamment a l ouest et l est A Beg Lann le jusant s installe plus difficilement Les c
369. utilis pour l actualisation des prix en g nie civil lorsqu il s agit de travaux maritimes On d nombre ainsi pr s de 280 ouvrages de protection sur le littoral Languedoc Roussillon Les co ts d investissement associ s ces r alisations sur la p riode 1948 2010 avoisinent 117 millions d euros Bien videmment l volution du nombre d ouvrages est croissant sur la p riode avec une forte concentration des r alisations pendant et apr s la p riode d exercice de la Mission Racine La corr lation est tr s nette entre la mat rialisation des enjeux et la demande de protection 45 000 00 50 140 000 0 300 40 000 000 120 000 000 250 35 000 000 100 000 000 30 000 000 25 000 000 80 000 000 60 000 000 15 000 000 40 000 000 20 000 000 1945 1950 1955 1960 1965 1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 2005 2010 e E oS Pp FS ds S P Ki P A WZ IS N DWM WWM WM 0 X x x 9 9 9 Ww PL Ff ES 1949 1954 1959 1964 1969 1974 1979 1984 1989 1994 1999 2004 2009 2014 Reconstitution des co ts relatifs la protection du littoral en Languedoc Roussillon 1948 2010 Il faut aussi noter une forte reprise des investissements sur la p riode 2006 2014 qui r sulte de la mise en uvre des op rations d am nagement impuls e par la Mission Interminist rielle cette poque Les montants sont importants sans que ce
370. ux sites d tude du Programme National d Environnement C tier et aux plages d Anglet These de doctorat Universit de Pau et des Pays de I Adour 196 p TOLMAN H L 2002 Alleviating the Garden sprinkler effect in wind wave models Ocean modelling 4 pp 269 289 IMPACTS DE LA DIMINUTION DE LA CHARGE SOLIDE DU RHONE SUR LA MOBILITE DU TRAIT DE COTE DELTAIQUE DEPUIS LA FIN DU PETIT AGE GLACIAIRE Gregoire M Maillet et Claude Vella LEESA Facult des Sciences Universit d Angers gregoire maillet univ angers fr CEREGE UMR 6635 Universit Aix Marseille 1 vella cerege fr Abstract Depuis le 19e si cle la tendance a la r duction progressive de la charge solide du Rhone semble av r e mais 1l reste difficile d en estimer l impact sur l volution du littoral Nos tudes ont eu pour but de quantifier l influence des fluctuations temporelles des apports terrigenes sur l volution du littoral par rapport aux autres for ages class s en deux groupes 1 occurrence des crues occupation du sol et artificialisation du fleuve et 2 variation du niveau marin morphologie de l embouchure et dynamiques marines Cette tude a t men e d abord a l chelle du delta puis au niveau des plages proches de l embouchure Elle montre d une part que l volution du trait de c te deltaique est d connect e de la variabilit des apports fluviaux contemporains l essentiel de l alimentation des plages depuis la fin du P
371. we established a procedure for binding three codes to simulate realistic or idealized climates This procedure is validated in terms of hydrodynamics and morpho dynamic evolution These models have been used as part of a cycle of meteorological simulations describing the evolution of monthly events or hydrodynamic factors Then the vulnerability can be studied the vulnerability of the coast will be defined and studied on the basis of in situ observations and model results will come from a set of simulations based on different scenarios current and 2030 We will evaluate for all four French sites the parameter of vulnerability against this set of scenarios 1 Introduction Dans un contexte de vuln rabilit au changement climatique nous allons pr senter la m thodologie de l approche de mod lisation pour analyser la vuln rabilit de plusieurs plages sur la c te fran aise Toutes ces tudes sont issues du le projet ANR VULSACO Les objectifs que nous avons atteints au cours de ce programme sont multiples Tout d abord nous avons mis en place une proc dure de liaison de trois codes de pouvoir simuler les climats r alistes ou 1id alis s Cette proc dure est valid e du point de vue de l hydrodynamique et l volution morpho dynamique Larroud 2008 Ces mod les ont t utilis s dans le cadre d un cycle de simulations m t orologiques d crivant l volution mensuel ou v nementiel des facteurs hydrodynamiques Les r sultats de s
372. wo dimensional forcing conditions space and in extracting the desired contour using for instance packaged software such as Matlab function contourc The green contour depicted in Figure 2A was calculated with a 100x100 regular grid hence representing 10 000 model runs Ae B 50 1 r r True model de A True model et Kriging 45 45h Meta Model x Training data 4 te 5 E je oO o l 5 7 o I e v gy S y A O oO f h 5 Te 7 ee ae S 20 er irn que l l 79 i 15 I 909 js N S a Mii ME MN 1 2 22 4 Ur gt E E Y Current Magnitude c m s Current Magnitude c m s Figure 12 A Estimation of the combinations of current magnitude c m s and water depth H m leading to the generation tidal sandbanks of 10 km wavelength using the true model with a forward grid based approach green contour B Estimation of the combinations using the kriging approximation blue contour constructed with 50 training data blue cross type markers Nevertheless such an approach may be hardly feasible when considering computational time consuming models with computer time cost varying from hours to days In the present study we propose a methodology using a single computer processor unit and relying on the 195 meta modelling approach which consists in replacing the complex model F by a mathematical approximati
373. x Fr d ric Pons C line 3 3 pS Boura Emmanuel Devaux Guy D sir Centre d Etudes Techniques Maritimes et Fluviales 155 rue Pierre Bouguer BP 5 29 280 Plouzan France Celine Perherin developpement durable gouv fr Amelie Roche developpement durable gouv fr Centre d Etudes Techniques de l quipement M diterran e CS 70499 13 593 Aix En Provence Cedex 3 France Celine Trmal developpement durable gouv fr Isabelle Roux developpement durable gouv fr Frederic Pons developpement durable gouv fr gt Centre d Etudes Techniques de l quipement de l Ouest M A N Rue Ren Viviani BP 46 223 44 262 Nantes Cedex 2 France Celine Boura developpement durable gouv fr Emmanuel Devaux developpement durable gouv fr Guy Desire developpement durable gouv fr Abstract French national territory vulnerability to coastal risks is a study led by CETMEF in close collaboration with two French public engineering centres CETE M diterran e and CETE de l Ouest The main objectives were to summarize coastal hazards vulerability knowledge and to map and estimate the expanse of the current French areas vulnerable to coastal hazards This assessment is necessary to estimate climate change impacts The fisrt part of the study run in 2008 2009 was about metropolitan France and the second part in progress is about French overseas territory Firstly the main regional scaled studies were summarized to give gen
374. xperiences l exp rimentation d approches innovantes et ou la d finition de sc narios prospectifs et transfert sur le site Internet des rapports d tudes de cas 3 ann e ao t 2011 avril 2012 131 Activit s de communication et diffusion des r sultats animation du r seau d experts s minaires nationaux conf rence finale Le partenariat Chef de file Conseil r gional d Aquitaine France Partenaires BRGM France CREAA France IAAT Poitou Charentes France Conseil r gional de Bretagne France Cap l Orient agglom ration France LNEC Portugal Universit de Coimbra Portugal IHRH Portugal Diputacion provincial a Coruna Espagne CETMAR Espagne Universit de Vigo Espagne Udaras na Gaeltechta Irlande Mayo County Council Irlande NUIG Irlande Partenaires associ s GEOS France IFREMER France Administra ao de Regiao Hidrografica do Centro Portugal Xunta de Galicia Espagne R sultats escompt s R sultats qualitatifs ANCORIM facilite l acc s pour les d cideurs et gestionnaires du littoral un r seau de comp tences et d expertises sp cialis es sur l espace atlantique et cibl es dans les diff rents domaines li s la pr vention et la gestion des risques littoraux Sept r gions europ ennes sont en effet repr sent es provenant de quatre pays Espagne France Irlande Portugal diff rents types d acteurs prennent une part active aux activites
375. xtes g ographiques et socio conomiques propres des outils de caract risation et de suivi de l volution des facies littoraux participera une appropriation du projet par les partenaires destinataires des produits attendus Couple a la disponibilit en donn es satellitaires g n r es par la station cet ancrage repr sente un atout significatif pour une bonne r alisation et une p rennisation du projet 2 2 Le littoral aquitain D un point de vue d mographique l Aquitaine va voir sa population augmenter de 10 d ici 2030 et cela principalement dans les zones urbaines et littorales Ainsi sur les quatre centres urbains promis au plus fort d veloppement on trouve Bordeaux Arcachon et Bayonne augmentant les impacts potentiels des rejets urbains sur la qualit des eaux De plus les bouleversements climatiques qui se manifestent soit par la mont e du niveau marin soit par la modification du r gime des vents et des houles mais galement par l intensit des pr cipitations pourra avoir des cons quences sur l boulement des falaises rocheuses du Pays Basque li e en grande partie l alt ration continentale des roches par hydrolyse sur le recul du littoral sableux et l rosion des plages touristiques du littoral girondin et landais sur la protection des infrastructures portuaires passes d Arcachon et de la Gironde port du Verdon circulation maritime dans l estuaire de la Gironde etc et des villes littorale Sou
376. y 170 93 103 2000 Mastronuzzi G Pignatelli C Sanso P Selleri G Boulder accumulations produced by the 20th february 1743 tsunami alongthe coast of southeastern Salento Apulia region Italy Marine Geology 242 191 205 2007 Nott J Records of prehistotic tsunamis from boulder deposits evidence from Australia Sci Tsunami hazards 18 3 14 2000 Nott J The tsunami hypotesis comparisons of the field evidence against the effects on the Western Autralian coast of some of the most powerful storms on earth Marine geology 208 1 12 2004 Noormets R Crook K A W Felton E A Sedimentology of rocky shorelines 2 shoreline megaclasts on the north shore of Oahu Hawaii origins and history Sediment Geol 150 31 45 2002 Suanez S Fichaut B Magne R Cliff top storm deposits on Banneg island Brittany France Effect of giant waves in the Eastern Atlantic Ocean Sedimentary Geology 220 12 28 2009 Vella C Fleury T J Racassi G Provansal M Sabatier F Bourcier M Evolution of the Rhone delta plain in the Holocene Marine Geology 222 223 235 265 2005 Mise en place d une approche multi mod les pour valuer l exposition du littoral languedocien aux submersions marines dans un contexte de changement climatique Projet MISEEVA Pedreros Rodrigo Lecacheux Sophie Delvall e Etienne Balouin Yann Garcin Manuel Krien Yann Le Cozannet Goneri Poisson Blanche Thiebot J r me
377. yse des besoins permettrons d inventorier les informations utiles et de planifier les tapes du projet jusqu la production des produits de g o information retenus pour la description et l analyse des questions littorales a traiter Les activit s de R amp D transverses en cours en mati re de for age hydrodynamique et s dimentaire g omorphologie c ti re et occupation et utilisation des sols sur le littoral continental men es actuellement par les partenaires Infolittoral 1 devraient permettre d apporter les l ments techniques n cessaires leur exploration La qualification des capteurs spatiaux et le choix des produits images seront propos s en particulier 201 1 en fonction des probl matiques retenues suite la phase de recueils et de synth se des besoins 2 en fonction des chelles spatio temporelles auxquelles la dynamique peut tre analys e afin de d finir une couverture spatio temporelle optimale des ph nom nes analys s et de cerner les diff rentes pressions de l chelle historique l chelle v nementielle 3 en fonction des caract ristiques radiom triques des capteurs et des bases de donn es spectroradiom triques des littoraux s diments coh sifs et non coh sifs 4 Conclusion et Perspectives Les r sultats attendus s inscrivent dans une d marche innovante de mise a disposition de technologies nouvelles accessibles aux plus grand nombre d utilisateurs La validation de la co

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