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Guide des bonnes pratiques pour le tourisme

1. Remerciements Ce guide a t d velopp avec le financement du Minist re fran ais des affaires trang res et europ ennes Le Programme des Nations Unies pour l environnement PNUE et l Organisation mondiale du tourisme OMT ont fourni le soutien institutionnel Concept de la s rie et gestion par Eric Belvaux Secr tariat de la Convention sur la diversit biologique concept de la publication par Oliver Hillel Secr tariat de la Convention sur la diversit biologique coordination du projet texte et pr sentation par Christopher Hogan Secr tariat de la Convention sur la diversit biologique Le Secr tariat de la Convention sur la diversit biologique souhaite remercier les personnes suivantes pour leur contribution cette publication Luigi Cabrini OMT Helena Rey PNUE Alberto Vega Exposito Secr tariat de la Convention sur la diversit biologique John Hull Auckland University of Technology Anna Spenceley SNV Chucri Sayegh Secr tariat de la Convention sur la diversit biologique Richard Denman The Tourism Company Burghard Rauschelbach GTZ Heike Dickhut Eberswalde University Germany Birgit Steck SNV Sylvie Nuria Noguer Samson B lair Deloitte amp Touche et Paula Arantes Consultante sur l cotourisme Br sil Secr tariat de la Convention sur la diversit biologique Les utilisateurs peuvent t l charger r utiliser imprimer modifier distribuer et ou copier le texte les graphiqu
2. L identification de ressources cl s dans la planification de la zone et une analyse de la sensibilit de ces ressources a t men e afin de d finir le niveau et le type d utilisation touristique appropri s L valuation de la sensibilit des ressources et le sch ma d occupation des sols ont t d velopp s en tenant compte des tapes suivantes 1 La collecte de donn es sur les conditions de chaque ressource et la subdivision de la zone de planification selon les sous zones naturelles les habitats 2 La classification en sous zones habitats et la sensibilit la pression touristique faible moyenne lev e 3 Le d veloppement de sch mas d occupation des sols pour les sous zones en fonction de leur sensibilit environnementale 4 Le d veloppement de r glementations de conservation la gestion et le d veloppement pour les zones de gestion de l occupation des terres Cinq zones de gestion correspondant aux diff rents grades de sensibilit ont t propos es pour la planification de la r gion Le plan de gestion de l utilisation des terres a galement introduit des r glementations g n rales associ es chaque zone de gestion stipulation du type et de la densit des logements dans chaque zone La r glementation de l occupation des sols a conduit la modification et dans certains cas l annulation de plans de d veloppement dans certaines zones Les r glementations bas es sur des crit re
3. UN GUIDE DES BONNES PRATIQUES LE TOURISME POUR LA NATURE amp LE D VELOPPEMENT La Convention sur la diversit biologique est un accord international qui traite des questions de biodiversit Etablie en 1992 elle compte 192 Parties aujourd hui et poursuit trois objectifs majeurs 1 Conserver de la diversit biologique 2 Utiliser la diversit biologique de fa on durable et 3 Partager les avantages de la diversit biologique de fa on juste et quitable Le Secr tariat de la Convention sur la diversit biologique a t mis en place pour soutenir les objectifs de la Convention Ses principales fonctions consistent pr parer et organiser les r unions de la Conf rence des Parties COP et des autres organes de la Convention soutenir les Parties en fonction de leurs besoins et coordonner avec les autres organismes internationaux concern s Le Secr tariat de la Convention sur la diversit biologique a mis en place l unit de la diversit biologique pour le d veloppement en 2008 avec le soutien des gouvernements fran ais et allemand Cette unit a pour objectif de promouvoir l int gration de la conservation de la diversit biologique et des objectifs de r duction de la pauvret la planification de la conservation plans d action et strat gies nationales sur la diversit biologique et du d veloppement documents strat giques de r duction de la pauvret ou strat gies de d veloppement durable
4. occupation des sols les lois de construction les codes qui affectent le d veloppement du tourisme Les valuations d impacts environnementaux Pour de nombreux r sidents en particulier les communaut s autochtones et locales les cadres l gislatifs permettent entre autres aux h tes de prendre soin de l environnement Les instruments du r gime foncier qui reconnaissent les domaines ancestraux peuvent par exemple cr er les conditions favorables au tourisme durable Si une communaut ne d tient pas les droits sur les terres qu elle occupe pourquoi devrait elle se soucier des impacts n gatifs du d veloppement non durable du tourisme Pourquoi devrait elle contribuer en nergie temps et ressources propos de questions auxquelles elle ne se sent pas habilit e r pondre La terre est galement un atout important pour obtenir des cr dits tablir des co entreprises et des partenariats L application est l un des probl mes r currents des lois et normes sur la durabilit dans les pays en d veloppement surtout quand elles fixent des limites la croissance touristique ou imposent des conditions comme les normes de construction ou technologiques les zones de non d veloppement la taille des groupes de visiteurs etc sur des op rations qui entra nent des co ts suppl mentaires ou la perception de pertes de revenus L implication politique quilibr e des parties prenantes en leur accordant une influence q
5. utilisation durable de la diversit biologique par le biais du tourisme international est l un des moyens les plus efficaces de la pr server et qu interdire les vols longs courriers compromettrait au contraire la survie de la diversit biologique cruciale Les m thodes de gestion des diff rents impacts du tourisme sont nombreuses voir EUHOFA et autres 2001 page 37 pour une liste des impacts et le Secr tariat de la Convention sur la diversit biologique 2007 page 25 pour une description des outils de planification et de traitement Le tourisme durable demande une planification impliquant de multiples parties prenantes un cadre politique facilitateur un cadre l gislatif et normatif une collaboration entre secteur priv et communaut s h tes et le renforcement des capacit s des individus et des institutions Reconnaissant les opportunit s offertes par le tourisme dans le contexte de la Convention sur la diversit biologique les Parties de la Convention ont adopt les lignes directrices sur la diversit biologique et le d veloppement du tourisme en 2004 Les lignes directrices de la Convention pr sentent le processus de planification du tourisme en 12 tapes logiques et s quentielles voir graphique 4 Les listes pour le suivi de la mise en uvre d un plan sont pr sent es dans le manuel d utilisateur de la Convention Secr tariat de la Convention sur diversit biologique 2007 voir page 87 D autres lignes dire
6. res fournissent de l eau douce des loisirs de l lectricit et sont des sources d alimentation Les zones c ti res humides aident lutter contre les inondations filtrer les d chets et servent de p pini res aux fermes piscicoles Ces services des cosyst mes ne fournissent pas seulement les ressources de base n cessaires la survie mais ils participent galement d autres aspects qui am liorent notre qualit de vie comme la sant la s curit les relations sociales harmonieuses et la libert de choix L industrie du tourisme d pend de nombreux services des cosyst mes Les activit s touristiques des zones c ti res s appuient en g n ral sur la vari t des ressources marines comme les r cifs coralliens les baleines les oiseaux et des eaux propres pour la plong e et la natation Le tourisme d observation de la vie sauvage les safaris requiert des cosyst mes en bonne sant pour h berger les esp ces animales Les parcs nationaux sont souvent situ s dans des zones foresti res et montagneuses et d pendent des services des cosyst mes qui fonctionnent pour offrir aux visiteurs des activit s ludiques ducatives et des exp riences culturelles L valuation des cosyst mes pour le mill naire EM EM 2005 une entreprise scientifique qui implique plus de 1300 experts de 95 pays a tudi l tat de 24 services qui ont contribu directement au bien tre des tres humains voir tableau 2 L
7. valuation du statut et des besoins futurs en termes de ressources humaines et de main d uvre tous les niveaux Une proposition de conception et des lignes directrices architecturales pour le futur d veloppement souhait d finissant les priorit s en termes de sites et d attraction des investissements les conditions de construction et les principes de conception l chelle de d veloppement et les centres touristiques les besoins en infrastructures les produits et les plans de commercialisation Une valuation de tous les impacts existants et potentiels sociaux conomiques et environnementaux issus du tourisme et les strat gies d intervention et d att nuation La prise en compte des m canismes de remboursement pour la maintenance ou la restauration des services des cosyst mes Flickr com Marth de Jong Lantink Les plans de d veloppement d utilisation des terres et de zonage conomique et environnemental sont en g n ral int gr s aux plans de destination La pr paration d un plan de destination demande une consultation tendue une collecte exhaustive d informations et une compr hension profonde des ressources des dynamiques politiques et sociales et de l influence relative des diff rents groupes d int r t Certaines des activit s de mise en uvre les plus importantes peuvent faire l objet de projets s par s afin de faciliter la lev e de fonds et la gestion 23 TUDE DE CAS Le sch ma direc
8. EM a conclu que 15 des 24 services d clinent dont l approvisionnement en eau douce la production du secteur de la p che en mer et le nombre et la qualit des lieux forte valeur religieuse et spirituelle L EM a rapport que la demande pour l utilisation des sites naturels des fins de loisirs est en augmentation et que ces sites sont de plus en plus g r s dans ce but Les valuations des sous cat gories de EM ont montr que les services culturels et de loisirs du tourisme se portent bien et sont en croissance cependant certaines valuations ont mis jour des activit s touristiques pouvant potentiellement r duire la capacit des cosyst mes fournir ce service culturel Certaines caract ristiques naturelles des sites comme les r cifs coralliens ont t d grad es par leur utilisation en tant que ressource d une activit de loisir voir Dans la ligne de mire page 8 7 EM 2005 Tableau 2 Les biens et services des cosyst mes Services d approvisionnement Alimentation fibres et combustible Ressources g n tiques Substances biochimiques Eau douce Services de r gulation R sistance l invasion Herbivorisme Pollinisation Dispersion des graines R gulation du climat R gulation des nuisibles R gulation des maladies Protection contre les catastrophes naturelles R gulation de l rosion Purification de l eau Services culturels Valeurs sp
9. Managing Tourism amp Biodiversity User s Manual on the CBD Guidelines on Biodiversity and Tourism Development Voir le site http tourism chd int documents chdtourismmanual pdf Secr tariat de la Convention sur la diversit biologique 2008 Cross sectoral toolkit for the conservation and sustainable management of forest biodiversity Voir le site www chd int doc publications chd ts 39 en pdf Secr tariat de la Convention sur la diversit biologique s d Biodiversit et tourisme Introduction Voir le site www chbd int tourism 46 S124N0OSS14 RESSOURCES Spenceley A 2003 Sustainable Nature based Tourism Assessment Toolkit SUNTAT Voir le site http anna spenceley co uk Papers htm Steck B SNV et ODI 2009 Tracing the Tourism in Northern Tanzania Power point presentation British Overseas Development Institute and Netherlands Development Organisation ST EP Le tourisme durable instrument d limination de la pauvret s d Voir le site www unwto org step pub fr pub php TOI Tour Operators Initiative for Sustainable Tourism Development s d Voir le site www toinitiative org WLT World Land Trust s d Carbon Balanced Flight Calculator Voir le site http www carbonbalanced org calculator flights asp Note les missions de carbone par personne sont pr sent es sur le site http en wikipedia org wiki List of countries by carbon dioxide emissions per capita WRI W
10. Soutiennent la cr ation et la gestion de petites ou moyennes entreprises locales ou communautaires touristiques par des populations pauvres li es des cha nes de distribution et de produits plus larges 5 Mettent en place des taxes sur les revenus ou profits touristiques dont le produit b n ficie des projets sociaux pour assister les populations pauvres 6 Encouragent et font la promotion de la donation volontaire du soutien par les entreprises touristiques et par les touristes et 7 Assurent que l investissement dans les infrastructures stimul es par le tourisme profite galement aux populations pauvres de la localit directement ou par le soutien d autres secteurs Le S r e DA DEA Ea DD A a PCT L 2 E Vendeur de paniers en raphia Madagascar gt gt RESSOURCES COMPL MENTAIRES Le tourisme et la r duction de la pauvret recommandations pour l action OMT 2004 Poor Tourism Partnership A collaborative research initiative between the International Centre for Responsible Tourism the International Institute for Environment and Development and the Overseas Development Institute voir PPT s d xnenj g 2113 GAS 12 NOILINGOHINI INTRODUCTION i gt gt LINK Slide 11 Flickr com Marth de Jong Lantink Exemples de tendances actuelles relatives au tourisme mondial la nature et au d veloppement Les gouvernements prennent de plus en plus conscience de l importance soci
11. aux niveaux national et local Gestion durable de la terre Le tourisme peut tre un alli pour une gestion plus durable de la terre dans le monde entier en fournissant des moyens de subsistance compl mentaires ou alternatifs aux fermiers et aux communaut s R serve naturelle Dana Jordanie locales qui d pendent d une bonne gestion des ressources naturelles Renforcement de l appr ciation culturelle Le tourisme durable peut am liorer l estime de soi et fournir des incitations pour maintenir les arts et l artisanat traditionnels les connaissances traditionnelles et les pratiques qui contribuent l utilisation durable de la diversit biologique Cependant les interactions entre tourisme et valeurs culturelles locales peuvent tre complexes et le d veloppement du tourisme peut conduire la perte d acc s la terre aux ressources et aux lieux sacr s des communaut s autochtones et locales incitations conomiques pour la protection de l habitat Le tourisme peut apporter une valeur conomique tangible aux ressources naturelles et culturelles Cela peut se traduire par un revenu direct en faveur de la conservation de ces ressources gr ce aux d penses des visiteurs et par une augmentation du soutien pour la conservation de la part des communaut s locales Le tourisme contribue directement et largement aux revenus pour la protection des zones prot g es et des autres attractions gr ce aux droits d entr e aux permis concessions
12. d VOYAGISTES LOGEMENT comme les h tels l arriv e et au d part les auberges et les B amp B AGENCES DE VOYAGE ET INDUSTRIE DU CONF RENCE ORGANISATEURS PORTAILS DE VOYAGE TOURISME D EXPOSITIONS ORGANISMES DE A TE AUTRES ACTEURS DE R GLEMENTATION L INDUSTRIE Graphique 2 Sch matique repr sentant la nature intersectorielle de l industrie du tourisme 16 NOILINGOHINI BONNES PRATIQUES El ments de bonnes pratiques pour le tourisme Une destination touristique est un ensemble d attractions d quipements d infrastructures d installations d entreprises de ressources et de communaut s locales dont la combinaison offre aux touristes les produits et les exp riences qu ils recherchent La bonne gestion du d veloppement durable d une destination est un processus complexe impliquant le secteur priv comme moteur principal les d veloppeurs les financiers les propri taires terriens les entreprises de gestion les franchis s et les op rateurs tous les niveaux de gouvernance et un bon nombre d organismes publics les groupes d int r t des r sidents dont les communaut s autochtones et locales et les ONG locales internationales Le d veloppement qui int gre la conservation de la diversit biologique et la r duction de la pauvret et quilibre tous les int r ts concern s est dirig au mieux par des acteurs locaux Les d cisions prises loin des r alit s locales des destination
13. described as the diversity of life on Earth Simply put biodiversity is the variety of all living things the places they inhabit and the interaction between the two Biodiversity is directly responsible for around 40 of the world s economy particularly in sectors such as agriculture and forestry and for ecosystem services such as clean water and soil fertility 70 of the world s poor live in rural areas and depend directly on biodiversity for their survival and well being INTRODUCTION Biodiversity is a key tourism asset for developing countries The interrelations between of tourism biodiversity conservation and poverty reduction can be illustrated on three sides of a triangle see Figure 1 Many tourism attractions in developing countries are closely linked to biodiversity such as protected areas beaches and islands and traditional ways of life In fact biodiversity may well be one of the competitive advantages some developing countries have in regards to tourism Moreover developing countries control the largest proportion of global biodiversity and many of the megadiverse developing countries are also mainstream tourism destinations with over 5 million international arrivals per year e g South Africa Peru Mexico and Brazil Tourism is one of the most dynamic economic sectors in many developing countries and these countries are receiving an increasing share of the international tourism market currently 40 of internation
14. et CI 2005 Sustainable cruise line operations guidelines CI 2006 Guide for action on biodiversity in hotels IUCN 2008 The Global Partnership for Sustainable Tourism Criteria Resource Centre GSTC s d Leeds Metropolitan University s International Centre for Responsible Tourism http www icrtourism org library shtml 36 2n2sU211p e L0 12114 S1N0I1VHd SINNOG BONNES PRATIQUES gt gt LINK Slide 27 Promotion marketing et communication influencer les visiteurs La plupart des voyageurs ne sont toujours pas conscients de l impact potentiel que leur choix de consommateur peut avoir sur la durabilit du tourisme La communication propos des questions de durabilit avec les touristes n est pas ais e Il semble que les touristes ne souhaitent pas prendre en compte les effets n gatifs de leurs vacances Ils ne veulent pas voir la pauvret ne veulent pas avoir r fl chir au traitement des d chets ne pas tre les t moins de la d gradation culturelle ni faire face aux probl mes des locaux Bien qu il y ait du vrai dans cette description en particulier s agissant de la th orie de la fuite par les vacances un large pourcentage de voyageurs veut aujourd hui apporter une contribution positive Et la durabilit est vendeuse Si le message est bien pr sent que le prix est comp titif les clients auront tendance pr f rer les fournisseurs qui profitent aux destinations Les techniques d interpr
15. etc les revenus peuvent tre investis dans des programmes de renforcement des capacit s l attention des communaut s locales pour g rer les zones prot g es Source PNUE et OMT 2005 et SCDB s d 10 eUIU u SEUOf LU02 142114 NOILINGOHINI INTRODUCTION G gt gt LINK Slide 10 x 5 CA EL 2 2 v TD c E lt kad X 2 E Tourisme d veloppement et r duction de la pauvret Le tourisme cr e des emplois et des perspectives conomiques en faveur des populations h tes et peut r duire ou liminer la pauvret Le tourisme est un contributeur majeur de l conomie de nombreuses les notamment dans les Cara bes la M diterran e l Afrique de l est et le Pacifique En 2008 les voyages et le tourisme ont contribu hauteur de 14 8 du produit national brut des Cara bes et pour 2 15 millions d emplois soit 12 9 de l emploi total Ces chiffres vont sans doute continuer d augmenter dans les dix prochaines ann es WTTC 2009 Le tourisme peut avoir des impacts favorables notables pour les populations pauvres des petits tats insulaires en d veloppement PEID En 2004 le total des arriv es de touristes dans les 49 PEID par mer et par air a t estim plus de 27 millions de personnes contre environ 11 millions en 1988 Celui se traduit par une augmentation cumul e de 145 sur la p riode ou de 9 par an Le nombre de personnes occupant un emploi directement li au to
16. gatifs sur la diversit biologique en particulier quand il n adopte pas de standards de gestion d velopp s pour prot ger le capital naturel Infrastructures Le d veloppement du tourisme n cessite en g n ral des infrastructures qui peuvent s rieusement endommager l habitat naturel Le probl me est aggrav par le fait que le tourisme intervient souvent dans des zones de grande diversit biologique comme les zones c ti res et de montagnes et les zones prot g es Le tourisme de masse incontr l est l une des principales causes de la d gradation des zones c ti res PNUE et CI 2003 Utilisation et appauvrissement des ressources Le tourisme consomme autant d nergie que le Japon PNUE 2005 et utilise trois fois plus d eau que le volume d eau douce du Lac Sup rieur entre le Canada et les Etats Unis par an 10 millions de m tres cubes Le d veloppement du tourisme pourrait conduire une utilisation plus intense des ressources locales dans des zones restreintes et ainsi menacer les syst mes de gestion de ces ressources locales PNUE et CI 2003 Pollution de l eau Les d veloppements de nouvelles infrastructures conduisent souvent une augmentation de la pollution des syst mes d gouts Cela peut avoir des impacts n gatifs s rieux sur la diversit biologique des zones c ti res et en particulier dans les zones de r cifs coralliens PNUE et CI 2003 Activit s touristiques Les activit s des touristes et
17. homme la culture et l environnement Fiabilit Les services propos s aux touristes devraient tre fiables et coh rents la s curit et la s ret de base devraient tre garanties aux h tes et aux visiteurs Transparence les entreprises de tourisme devraient tablir des m canismes de responsabilit financi re Durabilit les entreprises de tourisme devraient d efforcer d tre durables par exemple en faisant un usage responsable des ressources en r duisant les fuites conomiques par l emploi et l achat locaux En 2008 34 tablissements taient certifi s par FTTSA dont 6 taient des entreprises d tenues par des communaut s Source FTTSA 2008 32 S1NDI1VHd SINNOG BONNES PRATIQUES Instruments conomiques financiers et ax s sur le march suite Promotion de l investissement Dans de nombreuses destinations en d veloppement les gouvernements ont d fini un interlocuteur unique pour faire une promotion de l investissement qui attire le bon investisseur un investisseur avec des attentes de retour sur investissement de long terme une implication locale int gr l conomie locale et adoptant une approche durable L efficacit de ces programmes interlocuteur unique d pend de leur capacit coordonner avec plusieurs agences qui ont un mandat juridique pour r glementer les investissements Souvent ils r ussissent en offrant simplement des informations constantes au bon mo
18. qu ils ne poss dent pas encore les comp tences pour les appliquer mais galement en raison d autres contraintes institutionnelles et syst miques 8 Pour qu une formation soit efficace il lui faut identifier un besoin la formation doit r pondre un besoin r el per u par les acteurs locaux les parties prenantes doivent tre organis es et si possible responsabilis es avant la formation et une structure de bonne gestion ou un cadre de parties prenantes devra sans doute tre mis en place pour organiser la formation faire le suivi n cessaire et assurer que les participants utilisent les comp tences et les connaissances acquises Au niveau du gouvernement il est important d impliquer tous les minist res et les agences concern es pas seulement le minist re de l environnement mais aussi celui du tourisme et de l conomie de l ducation des affaires trang res de la planification des affaires r gionales des finances et du budget Au fil du temps il sera peut tre n cessaire d institutionnaliser ces comit s de parties prenantes et inter institutions pour permettre aux initiatives de survivre au del des mandats courts et ou des circonstances L appropriation locale du processus de formation et du d veloppement de son contenu de m me que le soutien explicite des plus hauts niveaux de gestion sont essentiels pour que les r sultats des programmes de formation puissent durer 40 pneupiqoy je ueyp Ga
19. se sont concentr s sur les moyens d am liorer la comp titivit gr ce une vision et un positionnement des plans de produits des plans d action et d investissement Une orientation pragmatique les sch mas directeurs ont tous adopt une approche orient e sur le pragmatisme et la mise en uvre le sch ma directeur d Istrie a r alis plus de 50 de ses investissements au cours des trois premi res ann es de mise en uvre Lac et parc national de Plitvice Croatie Le d veloppement de sch mas directeurs a t identifi comme un l ment cl de la r ussite en d veloppant une industrie touristique comp titive en Croatie Source Cizmar and Lisjak 2007 24 48 8181 01391 WOIYIIJA S1NDI1VHd SINNOG BONNES PRATIQUES gt gt LINK Slide 17 Flickr com macgerry Outils strat giques et politiques gt Projets de tourisme durable Une fois que les plans de destination sont compl t s les sous composants du plan peuvent tre pr sent s comme projets sp cifiques afin de faciliter la collecte de fonds la gestion et l valuation Une structure de bonne gestion sera mise en place pour chaque projet en tant qu l ment du plan global prenant en compte les mandats les capacit s des diff rentes organisations et des acteurs Une erreur courante dans le d veloppement de projets consiste ne pas prendre en compte les motivations des acteurs locaux et ne pas d finir d objectifs raisonnable
20. secteur priv est le moteur du tourisme et d tient l exp rience et les contacts avec la cha ne d approvisionnement pour permettre aux produits d tre vendus durablement sur le march Les op rateurs les guides les agents les vendeurs et les distributeurs doivent tre impliqu s dans le d veloppement du produit le marketing et la vente selon ce qui convient 25 TUDE DE CAS Village culturel de Gudigwa Botswana L ONG Conservation International Cl et le Bugakhwe Conservation Cultural Trust ont d velopp le projet de tourisme co culturel communautaire de Gudigwa nord du Botswana en 1999 avec l objectif de permettre la communaut de Gudigwa de tirer profit des possibilit s de d veloppement conomique tout en pr servant les objectifs de gestion des ressources naturelles Le projet a cherch tablir un camp commercialement viable qui permettrait aux visiteurs de faire l exp rience de la richesse culturelle de la communaut locale San Il tait pr vu que les fonds issus des profits de l activit pourraient tre redistribu s aux projets de d veloppement CI tait impliqu e dans la gestion du camp de 2003 date d ouverture 2006 quand l ONG a transmis la gestion des activit s l op rateur touristique local BigFoot Safaris qui continue de g rer le camp Le camp tait un chec commercial lorsqu il tait g r par CI malgr quelques impacts sociaux positifs CI a r sum les le ons du pr
21. sociales du tourisme et minimiser ses impacts n gatifs _ Introduira les bonnes pratiques dans la relation entre le tourisme le d veloppement et la diversit biologique Assistera les Parties de la Convention sur la diversit biologique dans la mise en place de politiques de d veloppement du tourisme de strat gies de plans et de projets qui int grent la r duction de la pauvret et la diversit biologique Fournira des suggestions pour organiser des formations et des ateliers sur le tourisme Fournira une liste des bonnes pratiques pour valuer dans quelle mesure les recommandations du guide ont t adopt es pour une destination sp cifique une r gion ou un pays Fournira des sources et des r f rences pour offrir de plus amples informations aux lecteurs Les l ments du guide 1 Brochure Le tourisme pour la nature et le d veloppement un guide des bonnes pratiques 2 CD ROM contenu dans la pochette de la brochure Le CD ROM propose une version PDF de la brochure les r f rences des mat riels et un r sum de la pr sentation PowerPoint int gr e comme outil pour les planificateurs touristiques partager dans les sessions de formation les ateliers les r unions de planification strat gique etc Les utilisateurs peuvent pr parer leur propre pr sentation en s lectionnant ou en r alisant leurs propres diapositives Tourism biodiversity and poverty reduction Biodiversity can be
22. strat gies sur la diversit biologique le tourisme et la r duction de la pauvret se chevauchent ils ou bien se renforcent ils les uns les autres est ce que les politiques d un segment prennent en consid ration celles des deux autres Disposez vous d un cadre institutionnel au niveau f d ral qui rassemble les minist res et les agences gouvernementales promotion du tourisme comit s marketing agences de gestion des parcs bureaux de promotion de l investissement etc dans les plans et les strat gies de mise en uvre d administration Disposez vous de destinations touristiques durables plans de sites ou une s rie de plans qui prennent en compte la diversit biologique et la r duction de la pauvret d velopp s et administr s par des groupes de travail de parties prenantes multiples sp cifiques ce site Disposez vous d un portefeuille de projets de propositions soutenant vos politiques strat gies et plans de destination de tourisme durable Vos lois et autres codes et normes soutiennent ils les plans de destination et les politiques de tourisme durable Les partenariats priv s publics soutiennent ils et encouragent ils objectivement le tourisme durable dans votre destination notamment pas le renforcement des capacit s et par une attention sp ciale accord e aux associations commerciales locales et aux PME 41 Mesures Informations de base Un syst me de suivi et d valuation du tou
23. tation peuvent tre utilis es par les fournisseurs pour communiquer sur les valeurs du patrimoine culturel et naturel sensibiliser et offrir une compr hension du lieu et une exp rience de qualit Les gouvernements peuvent galement engager la planification strat gique du tourisme vers la durabilit en visant son investissement marketing Le gouvernement du Costa Rica par exemple utilise les investissements marketing touristiques de pr f rence pour les entreprises qui ont re u l colabel CST Cela cr e une incitation suppl mentaire en faveur de l engagement et des certifications L Union europ enne a soutenu la commercialisation d entreprises de certification utilisant une s rie d colabels par le biais du projet VISIT tandis que la Soci t financi re internationale et le groupe Banque mondiale ont soutenu la mise en place du site World Hotel un portail de voyage qui fait la promotion des entreprises durables gt gt Ressources suppl mentaires pour la promotion et le marketing de la durabilit Secr tariat de la Convention sur la diversit biologique 2007 User s Manual on the CBD Guidelines voir annexe pages 116 122 et la liste de l utilisateur technique pages 73 86 Guide du PNUE Marketing Sustainable Tourism Products Font and Carey 2005 IUCN publications sur le tourisme http www iucn org about work programmes business bbp our work tourism Voluntary Initiatives for Sustainability in Tourism ht
24. al arrivals up from 34 in 2000 see Table 1 International tourist arrivals reached 924 million in 2008 up 2 on 2007 UNWTO 2009 while international tourism receipts for 2007 registered US 856 billion data for 2008 not yet available The contribution of the travel and tourism economy to total global employment was estimated at 238 277 000 jobs in 2008 or 1 in 12 jobs worldwide WTTC n d 3 Note Les liens entre la brochure et la pr sentation PowerPoint sont mentionn s tout au long de la brochure NOILINGOHINI INTRODUCTION O EXEMPLE Sur la piste du tourisme du dollar Tanzanie La Tanzanie est un exemple de r ussite qui a vu le taux de croissance du nombre de touristes multipli par dix entre 1990 et 2007 le nombre annuel de visiteurs passant d environ cent mille un million Au cours de la m me p riode les recettes des devises touristiques sont pass es de 150 000 dollars US 725 000 dollars US par an L organisation de d veloppement des Pays Bas SNV et le British Overseas Development Institute ODI ont r cemment r alis une analyse des diff rents l ments favorables aux populations d munies de deux attractions majeures en Tanzanie l escalade du Mont Kilimandjaro et l observation des animaux les safaris dans la zone Serengeti Ngorongoro Lac Manyara Tarangire L tude a t conduite pour suivre les d penses des touristes et proposer des moyens d optimiser les impacts du tourisme sur le
25. ale conomique et environnementale du secteur touristique et de ses impacts sur les destinations concern es Le tourisme n a cess de cro tre et a montr une certaine r sistance face aux crises r centes comme le terrorisme la propagation des maladies contagieuses et les conflits r gionaux Cependant bien que l essentiel du flux touristique aille de pays d velopp s vers pays d velopp s l industrie est aujourd hui plus multi polaire qu elle ne l a jamais t comme le montre la croissance du pourcentage des revenus touristiques des pays d velopp s vers les pays en d veloppement La croissance taux et volume des arriv es internationales vers l Asie a de tr s loin surpass toutes les autres destinations depuis les 10 derni res ann es Globalement les responsabilit s des gouvernements dans le d veloppement touristique ont tendance se d centraliser et de plus de plus de mandats chouent aux niveaux administratifs locaux Le tourisme est galement un secteur transversal qui n cessite la mise en place d accords entre parties prenantes pour fonctionner voir le graphique 2 et le tableau 3 Les destinations durables et qui sont couronn es de succ s ont besoin d organisations de gestion des destinations dont les structures de gouvernance quilibrent les int r ts entre les groupes locaux majeurs Bien qu il s agisse a priori d un d veloppement positif permettant des gestions mieux adapt es et des r pons
26. cement des capacit s les gouvernements peuvent orienter les op rations des entreprises touristiques vers la durabilit et la production plus propre Les professionnels dans les pays en d veloppement pr cisent que si les gouvernements ne peuvent pas mettre en place des syst mes de renforcement des capacit s les ONG jouent ce r le Le renforcement des capacit s peut inclure Les r seaux de sp cialistes les outils de formation distance les portails d information et les s minaires sur Internet La mise en place d organisations de gestion et de commercialisation des destinations qui concentrent leurs efforts sur l aspect environnemental et social Le d veloppement de programmes standards sur le tourisme durable int grer aux lignes directrices officielles pour la formation et les institutions ducatives L tablissement de partenariats public priv et d associations d changes touristiques Le soutien au d veloppement de codes volontaires comme les crit res mondiaux de tourisme durable GSTC s d Des outils de d veloppement professionnels pour les petites et moyennes entreprises en particulier les incubateurs d entreprises pour les services et les installations durables essentielles les lignes de cr dit sp ciales le soutien marketing foire commerciale sites Web et r compenses Flickr com Marth de Jong Lantink Les strat gies de renforcement des capacit s sur la durabilit diff rent p
27. comprend Le merchandising Le marketing des produits locaux Pour soutenir le fonctionnement des activit s commerciales par les communaut s locales par exemple la commercialisation de l eau de source locale les certificats d origine des produits d artisanat en fournissant des revenus Les sch mas de compensation carbone peuvent aussi contribuer la protection de la diversit biologique en compensant les missions de carbone caus es par les activit s de tourisme par l investissement dans des projets dits de compensation carbone comme le projet de conservation de la for t de Conservation International voir CI s d ar Les donations individuelles et d entreprises pour soutenir les activit s de conservation 33 TUDE DE CAS Certification Costa Rica Le programme de certification pour le d veloppement durable du Costa Rica CST d velopp au d but des ann es 90 par le Comit du tourisme du Coste Rica r compense les entreprises responsables d un point de vue environnemental et social et qui r pondent aux attentes des clients en offrant une exp rience unique et de grande qualit La certification est d livr e par une commission ind pendante aux entreprises qui peuvent d montrer par des audits externes leur conformit avec des crit res de durabilit d finis et obtenir un score de 20 minimum dans quatre domaines de base param tres physiques et biologiques infrastructures et services interac
28. ctrices sont disponibles comme le code mondial d thique 19 du tourisme de OMT OMT 2001 et le partenariat pour les crit res mondiaux de tourisme durable GSTC s d soutenu par Rainforest Alliance la Fondation des Nations Unies le PNUE et l OMT Le GTSC s d sert galement d outil de comparaison pour la formation les colabels et les sch mas de certification En fonction de leurs objectifs et de leurs moyens les d cideurs peuvent proposer les lignes directrices les plus adapt es une situation donn e Ou alors ils peuvent d velopper leurs propres lignes directrices par le biais de la planification participative et par l am liorer l adh sion et l autonomisation des parties prenantes g rer les impacts Les interactions complexes entre les nombreuses parties prenantes et la nature d centralis e sont une barri re constante au d veloppement et la mise en uvre des outils politiques pour le tourisme et elles rendent son administration difficile En particulier la coordination des mandats et des attributions des gouvernements des parties prenantes dans les diff rentes organisations impliqu es dans le tourisme demande une attention particuli re Le PNUE et OMT 2005 page 55 font la liste des agences concern es qui doivent tre r unies pour le tourisme durable Le changement de gouvernement et l alternance qui en d coule peut conduire une politique ne plus tre dans les bonnes Planificatio
29. d ici 2010 et 2015 respectivement pour les cosyst mes terrestres et marins voir le Secr tariat de la Convention sur la diversit biologique 2006 et les carts de financement entre ressources disponibles et ressources n cessaires de nombreuses Parties de la Convention ont propos d augment le flux des ressources du tourisme vers les zones prot g es par l attribution de concessions l am lioration des attractions et des quipements le marketing et le renforcement des capacit s des organismes responsables des parcs Les revenus des visites et les partenariats touristiques sont particuli rement vis s comme sources de financement des destinations en d veloppement Du c t des touristes il y a une prise de conscience croissante du besoin de durabilit Les touristes font des choix plus thiques et deviennent plus int ress s r pondre aux questions de d veloppements n gatifs comme la prostitution des enfants la difficult d acc s aux b n fices du tourisme par les communaut s autochtones et locales les pertes conomiques et la d gradation environnementale des destinations Les touristes consid rent en g n ral qu un environnement propre et l absence de confit social sont des conditions essentielles de voyage Les touristes sont pr ts ne payer que pour les progr s qui conduisent une am lioration directe de leur exp rience l oppos d un soutien aux activit s de conservation environnementales
30. de coop ration en 2006 avec le Fonds mondial pour la nature WWF pour soutenir la conservation de la diversit biologique dans les zones avec un volume touristique important La Riviera et la Costa Maya Mexique ont t les premi res destinations s lectionn es qui pr sentent une croissance touristique sans pr c dent qui empi te sur une diversit biologique tr s riche Les partenaires du projet ont reconnu la n cessit de soutenir l adoption de bonnes pratiques environnementales par les h tels pour am liorer la planification touristique par l int gration et l adoption de pratiques de construction de conception et d emplacement durables dans les r glementations f d rales Il s agissait des premi res tapes pour r duire les cons quences n gatives du sur d veloppement touristique Elles ont contribu au projet de loi nationale sur le tourisme se concentrant en particulier sur les incitations pour la conservation de la c te et sur le tourisme responsable dans les zones prot g es et ont recommand l int gration d une norme officielle pour les r gles concernant la construction la conception et l emplacement dans la p ninsule du Yucatan approuv e en f vrier 2009 Dans la r gion cologique maritime Andaman en Tha lande surtout Phuket Kao Lak et Krabi la TOI et WWF travaillent l am lioration du traitement des eaux us es formant les personnels des h tels et des centres de vacances et assurant que les zon
31. des op rateurs peuvent avoir des impacts n gatifs sur les environnements locaux Les r cifs coralliens peuvent tre endommag s par des plongeurs peu scrupuleux des bateaux ou des entrepreneurs qui vendent des morceaux de corail comme souvenirs PNUE et CI 2003 D chets Le tourisme produit 35 millions de tonnes de d chets solides par an soit environ l quivalent d un pays comme la France PNUE et CI 2003 Changements climatiques Les missions de dioxyde de carbone du secteur du transport touristique du logement et autres activit s sont estim es entre 4 et 6 des missions totales OMT et autres 2007 Ce pourcentage est peu pr s quivalent aux missions cumul es du Canada du Br sil et de la Cor e du Sud WRI s d 9 Cependant le tourisme durable peut aussi avoir des retomb s positives pour la diversit biologique tout en apportant des b n fices sociaux et conomiques aux communaut s h tes Augmentation des revenus des communaut s locales Le tourisme est une opportunit pour le d veloppement du commerce et la cr ation d emplois de m me que pour la stimulation de l investissement et du soutien des services locaux m me dans les communaut s recul es Education sensibilisation Le tourisme peut aider promouvoir la conservation par la sensibilisation des visiteurs gr ce des programmes d interpr tation bien tudi s Il peut am liorer l image de la conservation de la diversit biologique
32. e en raison des volutions politiques et des alternances de partis Les groupes de travail interminist riels les accords multi partisans et les comit s institutionnalis s de parties prenantes peuvent agir comme gestionnaires des strat gies et politiques permettant une meilleure gestion du tourisme durable durant chaque mandat et en p riode de transition mais ces alliances demandent tre constamment revalid es mobilis es et ren goci es 21 TUDE DE CAS Strat gie nationale d cotourisme et plan d action Bulgarie Le d veloppement d une strat gie nationale d cotourisme et d un plan d action NESAP a t initi en 2002 par le gouvernement bulgare dans un effort de cr er des opportunit s de croissance conomique pour les communaut s situ es pr s des zones prot g es de renforcer le soutien local la conservation et de contribuer au d veloppement rural durable Le NESAP a t pr par apr s deux ans de consultation et de participation des parties prenantes incluant la participation des associations de tourisme des ONG pour la conservation et de la fondation pour la r forme du gouvernement local Douze r gions d cotourisme ont t d finies bas es sur la g ographie physique les zones prot g es et les sites d h ritages culturels partir desquelles des associations r gionales ont t tablies qui ont pr par 12 programmes d action d cotourisme r gional La strat gie na
33. e Jong Lantink Outils strat giques et politiques gt Le processus de planification standards lignes directrices principes et codes Le tourisme durable ne va pas de soin En fait plusieurs facteurs jouent contre la durabilit Les besoins des touristes par exemple sont diff rents de ceux des r sidents locaux et les planificateurs ont tendance privil gier les attentes des clients La comp tition pour les ressources entre les touristes et les locaux peut entra ner de l inflation et une surexploitation des ressources Le niveau et la vitesse de d veloppement du tourisme sont souvent impos s par des planificateurs centraux et peuvent tre non durables Les vols longs courriers sont un autre facteur qui peut remettre en cause la durabilit du tourisme Un seul billet aller entre l Am rique du Nord et l Europe de l Ouest produit des missions de carbone quivalentes plusieurs d cennies de celles d un citoyen d un des pays les moins avanc s ne voyageant pas WLT s d Certains partisans soutiennent que cette information permettrait de faire le proc s des voyages longues distances et de conseiller aux voyageurs clair s de choisir des destinations plus proches de chez eux D un autre c t les voyages vers les pays en d veloppement peuvent apporter les ressources conomiques n cessaires pour permettre aux r sidents de g rer les ressources de mani re durable Les destinations mergentes soutiennent souvent que l
34. es fragiles et les esp ces en danger comme les tortues sont prot g es Sur l le de Koh Khao dans la province de Phang Nga district de Ta Kua Pa les efforts de TOI et de l Unit de consultation sur la diversit biologique et le d veloppement du tourisme visent emp cher autant que possible les impacts n gatifs du tourisme de masse et aident diversifier l offre pour allonger la dur e de s jour des touristes Source TOI n d and UNWTO 2009 38 10 2SU0 E LU02 142114 S1NDI1VHd SINNOG RESSOURCES Q9 Suggestions pour les sessions de formation sur le tourisme L information contenue dans ce guide peut contribuer la planification strat gique au d veloppement politique et strat gique et la conception de projet Le guide peut galement servir des objectifs de formation et ducatifs Les programmes de formation peuvent suivre la s quence propos e et le contenu ou n utiliser que les outils et les exemples requis Le CD ROM dans la pochette de la brochure contient une pr sentation qui r sume le contenu de cette brochure et qui peut participer la diffusion de l information L information contenue dans cette section a t pr par e partir d un atelier d experts de formation sur le tourisme en 2009 Munich au Reisepavillon lors de l International Alternative Travel Fair Certaines propositions ci dessous peuvent aider am liorer les r sultats des programmes ducatifs ou de formation 1 A
35. es les tableaux de cette publication tant que la source originale est cit e La reproduction des photographies est sujette l accord d utilisation par les d tenteurs des droits Citation Secr tariat de la Convention sur la diversit biologique Organisation mondiale du tourisme et Programme des Nations Unies pour l environnement 2009 Le tourisme pour la nature et le d veloppement un guide des bonnes pratiques Montr al 48 iii pages Cr dits photographiques page de garde de haut en bas Flickr com unwiredben stockphoto com Flickr com Martha de Jong Lantink Flickr com Travelling Pooh ISBN 92 9225 183 X Avant propos l Introduction ll Bonnes pratiques Ill Ressources Objet et port e du guide Tourisme diversit biologique et r duction de la pauvret Services des cosyst mes requis par le secteur du tourisme Impacts environnementaux du tourisme Un instantan Tourisme d veloppement et r duction de la pauvret Exemples de tendances actuelles relatives au tourisme durable El ments de bonnes pratiques pour le tourisme Outils politiques et strat giques gt Le processus de planification standards lignes directrices principes et codes gt Politiques et strat gies de d veloppement du tourisme durable gt Plans de destination du tourisme durable gt Projets de tourisme durable Outils normatifs et l gislatifs Mesures informations de base rapports audits suivi et valuation Instruments con
36. es indicateurs d tat qui ont contr l l tat des destinations touristiques facteurs essentiels pour d terminer une quelconque expansion du d veloppement du tourisme dans la r serve Quatorze indicateurs de pression ont t d velopp s pour contr ler l impact des activit s touristiques sur l environnement et l efficacit des mesures de gestion pour prot ger l environnement touristique Les dix indicateurs de r ponse comprenaient des mesures des r glementations et des normes utilis es par les gestionnaires pour contr ler et pr venir la d gradation de l environnement touristique Le programme de gestion environnementale incluait la r serve ainsi que les communaut s voisines affect es par les activit s touristiques Le programme a int gr l influence des activit s touristiques sur l cosyst me dans son ensemble en incluant les zones en dehors des limites de la r serve La destruction de la v g tation par les randonneurs et les p nuries d approvisionnement en eau taient les deux enjeux majeurs de la restriction du d veloppement touristique L utilisation du mod le pression r ponse dans la r serve naturelle de Tianmushan montre que les indicateurs peuvent servir au suivi des pressions caus es par le tourisme et de l efficacit des r ponses pour tenter d atteindre un tourisme durable Source Li 2004 30 gt YDLIIN LOD HI S1NDI1VHd SINNOG BONNES PRATIQUES gt gt LINK Slide 23 Instrumen
37. es plus rapides cela soul ve la question du renforcement des capacit s des gouvernements provinciaux et municipaux pour engager tous les secteurs sociaux concern s mod rer les n gociations pour le bien commun et g rer le tourisme de mani re durable Le tourisme ne peut pas fonctionner ind pendamment il doit tre connect au tissu conomique d une destination et r pondre aux besoins des communaut s locales Le tourisme durable demande des infrastructures qui impliquent un investissement collectif et des cha nes d approvisionnement complexes Une forte d pendance aux revenus touristiques peut mettre le d veloppement en p ril Et les importations de produits pour r pondre la demande des touristes causent des pertes de revenus importantes certaines destinations De nombreuses destinations ont mis en place les proc d s de l agenda 21 local pour assurer que le tourisme est int gr aux plans de d veloppement durable et l approche par cosyst me de la Convention sur 13 UNEP and UNWTO 2005 la diversit biologique a t mise en place dans de nombreuses destinations touristiques pour assurer que les besoins de tous les acteurs sont pris en compte Le tourisme ne peut pas supporter lui seul les investissements n cessaires pour g rer la continuit des services des cosyst mes comme l eau l nergie l alimentation et les loisirs Tableau 3 Domaines d influence du gouvernement sur la durabilit du tour
38. est le r sultat Malgr le changement de gouvernement en 2000 les l ments du plan et les outils politiques de r gulation de la croissance taient toujours en place en 2008 De nombreuses mesures de protection environnementale ont d coul de ce plan dont la d classification de 1700 hectares de terres pr c demment allou es au d veloppement urbain la suppression d immeubles non durables du site la cr ation d un parc marin et de zones prot g es terrestres la cessation du dragage de mer utilis jusque l pour r g n rer les plages et la mise en place de plans de r duction et de recyclage des d chets urbains Les plans pour mettre en place une taxe environnementale a roportuaire ont d cependant battre en retraite en raison de la forte r sistance des r sidents locaux et des op rateurs touristiques Source PNUE amp OMT 2005 mis jour 26 S1NDI1VHd SINNOG BONNES PRATIQUES gt gt LINK Slide 19 lt 5 a m o ao D z Outils normatifs et l gislatifs Les outils l gislatifs et normatifs facilitent la mise en uvre de plans et de strat gies pour un tourisme durable Ils incluent notamment Les lois r gissant le secteur du tourisme sp cifiant les conditions et exigences des licences de fonctionnement des h tels des voyages organis s et des services Les conditions et les normes r glementant les valuations d impacts sur l environnement L utilisation des terres et l
39. et l int r t du secteur priv et comment r pondre aux probl mes qui appara tront in vitablement comme le contr le de qualit les responsabilit s en cas de rupture de contrat le contr le des dommages et le remboursement des investissements pour se conformer aux r glements voir Eagles et Hillel 2008 R compenses Les r compenses du tourisme durable contribuent tablir des crit res de comparaison et reconna tre des chefs de file De fait les lois et les normes d finissent les standards minimaux acceptables les sch mas de certification et les incitations encouragent les acteurs progresser pour atteindre les plus hauts niveaux de durabilit tandis que les r compenses soulignent les meilleures pratiques des champions et des pr curseurs Ces crit res peuvent voluer avec l augmentation du nombre d acteurs capables de satisfaire des standards plus exigeants 31 Certification Les sch mas de certification qui ont le mieux r ussi apportent trois types d avantages aux clients potentiels une valeur marketing par les consommateurs reconnaissance de la marque le traitement pr f rentiel par d autres entreprises le long de la cha ne d approvisionnement droit de pr emption conditions pr alables pour les fournisseurs et les avantages pour les gestionnaires le processus qui conduit la certification forme et motive l quipe Quand un gouvernement o un organisme de gestion d une destination souhai
40. feng 2epdf v1 from 5fship 5fto 5fshore 5feng pdf CI 2008 The Gudigwa Cultural Village An historical overview of a community eco cultural tourism initiative in northern Botswana CI s d Publications sur les loisirs marins et sur l industrie des croisi res sur le site www celb org xp CELB publications resources et Sustainable Hotel Siting Design and Construction sur le site www iblf org docs SitingDesign pdf CI s d Voir le site www celb org xp CELB programs climate conservation carbon xmil Craigwell R 2007 UNU WIDER Document de recherche N 2007 19 Tourism Competitiveness in Small Island Developing States CST Certification for Sustainable Tourism Costa Rica 2008 Voir le site www turismo sostenible co cr EN home shtml Eagles Paul F J McCool Stephen F and Haynes Christopher D A 2002 Sustainable Tourism in Protected Areas Guidelines for Planning and Management IUCN Gland Switzerland et Cambridge UK xv 183pp Eagles P and O Hillel 2008 Improving protected area finance through tourism In Protected areas in today s world their values and benefits for the welfare of the planet Secr tariat de le Convention sur la diversit biologique s rie technique n 36 p 77 86 Voir le site www cbd int doc publications chd ts 39 en pdf 43 EM Evaluation des cosyst mes pour le mill naire 2005 Ecosystems and Human Well Being Current State and Trends Volume 1 Island Press Washi
41. g n rales ou aux projets sociaux Si des structures de redevances sont appliqu es les touristes et les voyagistes auront tendance r clamer une transparence totale et la justification financi re des fonds investis 15 Dans le cadre du d fi global que constitue la perte de la diversit biologique voir EM 2005 des menaces claires et croissantes mettent en p ril les attractions touristiques naturelles les plages vierges les r cifs coralliens sains la m gafaune les esp ces charismatiques Le plaisir de profiter de la beaut naturelle des sites est devenue un produit de luxe Les efforts pour tendre la durabilit dans le tourisme et la pratique occasionnelle du blanchiment vert ont conduit une prolif ration des co labels des termes ronflants et m me de sch mas de certification souvent pour la plus grande confusion des consommateurs d cid s faire une diff rence dans leurs choix de voyages Cependant les labels et les tiquettes durables ne composent toujours pas plus de 1 du march global du tourisme ce qui rend leur faisabilit conomique incertaine et conduit la fusion et la fermeture de certaines initiatives Le tourisme est un secteur particuli rement important pour les femmes qui composent 46 de la main d uvre elles ne repr sentent que 34 40 de la main d uvre en g n ral Lorsque le tourisme sera une industrie plus mature ce pourcentage atteindra environ 50 IUCN s
42. gique peut tre d crite comme la diversit de la vie sur terre Autrement dit la diversit biologique concerne toutes les esp ces vivantes leur habitat et l interaction entre les deux La diversit biologique est directement responsable d environ 40 de l conomie mondiale en particulier dans les secteurs de l agriculture des for ts et des services des cosyst mes comme l eau potable et la fertilit du sol 70 de la population pauvre vit dans des zones rurales et d pend directement de la diversit biologique pour sa survie et son bien tre La diversit biologique est un atout essentiel du tourisme dans les pays en d veloppement Les relations ente le tourisme la conservation de la diversit biologique et la r duction de la pauvret peuvent tre repr sent es par les trois c t s d un triangle voir la figure 1 De nombreuses attractions touristiques dans les pays en d veloppement sont troitement li es la diversit biologique C est le cas des zones prot g es des plages et des les et des modes de vie traditionnels En fait la diversit biologique pourrait bien tre un avantage comparatif de certains pays en d veloppement au regard du tourisme De plus les pays en d veloppement contr lent la plus grande part de la diversit biologique globale et de nombreux pays en d veloppement hyperdivers sont galement des destinations touristiques majeures avec plus de 5 millions d arriv es internationales
43. i s vit actuellement et qui n pargne pas le secteur du tourisme OMT anticipe 1 6 milliards de touristes internationaux d ici 2020 La croissance extraordinaire du secteur demande la vigilance de toutes les parties prenantes pour en surveiller la durabilit L OMT a d j engag plusieurs initiatives pour le d veloppement d un contexte profitable la fois au tourisme et la diversit biologique et l ann e 2010 qui c l brera l ann e internationale de la diversit biologique offrira une nouvelle opportunit de concevoir de nouvelles id es et des actions conjointes L id e que le tourisme peut r ellement uvrer en faveur du d veloppement durable et de la r duction de la pauvret gagne du terrain Elle est soutenue par le d veloppement de politiques et d instruments et par la mise en uvre du programme STEP le tourisme durable instrument d limination de la pauvret par OMT Cette publication montre comment le tourisme peut contribuer deux des Objectifs du Mill naire pour le d veloppement la durabilit environnementale et l radication de la pauvret Il propose de bons exemples sur la fa on dont le tourisme peut r pondre aux questions environnementales conomiques et sociales et gr ce sa liste d taill e de r f rences c est un outil utile pour tous les planificateurs du tourisme Luigi Cabrini Directeur D veloppement durable et tourisme Le mot d introduction du Programme des Nations Unie
44. ignificative les pertes en diversit biologique d ici 2010 La diversit biologique est au c ur de l accomplissement de tous les objectifs des OMD et de la r alisation de cet engagement international d ici 2015 Etablir des liens entre diversit biologique r duction de la pauvret et d veloppement est une t che cruciale Cela implique de renforcer les droits des populations pauvres sur leurs ressources et de d velopper des mesures d incitations financi res par lesquelles ces populations pauvres tablies dans des zones riches en diversit biologique seraient r mun r es par ceux qui b n ficient de ces services Cela demande galement de renforcer les partenariats entre la diversit biologique et les secteurs du d veloppement Cette s rie de guides vise compiler les bonnes pratiques qui soutiennent la conservation de la diversit biologique et la r duction de la pauvret dans diff rents secteurs du d veloppement Nous esp rons que ces guides offriront des options pratiques aux gouvernements aux agences de d veloppement aux entreprises et aux organisations non gouvernementales qui oeuvrent pour faire en sorte que les activit s de conservation de la diversit biologique et de lutte contre la pauvret marchent la main dans la main Ahmed Djoghlaf Secr taire ex cutif Convention sur la diversit biologique Le mot d introduction de l Organisation mondiale du tourisme OMT En d pit de la crise conomique qu
45. irituelles et religieuses Syst mes de connaissances Education inspiration Loisirs et valeur esth tique Services de soutien Production primaire Logement Cycle nutritif Formation et r tention des sols Production d oxyg ne atmosph rique Cycle de l eau Dans la ligne de mire gt Plong e de loisir et r cifs coralliens L cotourisme et la plong e de loisir produisent une part importante de la valeur conomique des r cifs coralliens estim e 30 milliards de dollars US par an Les tudes montrent que la valeur conomique des cosyst mes coralliens comme destination touristique est fortement li e aux conditions environnementales locales Quand les massifs sont d grad s ce type d cotourisme est menac La destruction des r cifs coralliens la Jama que et la Barbade a conduit un d clin important du nombre de visiteurs et des recettes et des troubles sociaux EM 2005 La valeur conomique des r cifs coralliens est estim e entre 100 000 dollars US et 600 000 dollars US par kilom tre carr par an Et les co ts estim s pour les prot ger les co ts de gestion d une zone marine prot g e s l vent seulement 775 dollars US par kilom tre carr et par an PNUE WCMC 2006 UE pue WBS WO2 142114 NOILINGOHINI INTRODUCTION i gt gt LINK Slide 7 Impacts environnementaux du tourisme un instantan Le tourisme peut produire une vari t d impacts n
46. isme Tourisme D veloppement global coordination et mise en uvre de la politique touristique Soutien au d veloppement touristique gestion et marketing Bureau du Premier ministre Position du tourisme dans l quilibre des politiques et priorit s Finances Niveau des ressources budg taires allou es au tourisme Politique fiscale R gles de taux de change Commerce o Termes Termes de l change Promotion de l exportation et de l investissement j Termes de l change Promotion de l exportation et de l investissement Promotion de l exportation et de l investissement me conomique Politique de d veloppement durable Soutien aux entreprises en particulier les PME Environnement et ressources R glementation et contr le de l impact environnemental Conservation de la diversit naturelles biologique Gestion des zones prot g es Gestion des ressources pour l cotourisme Accessibilit signalisation et information gestion du trafic et des infrastructures Affaires trang res Relations entre pays d origine et destinations Conditions d attribution de visas 14 NOILINGOHINI INTRODUCTION DO Exemples de tendances actuelles relatives au tourisme mondial la nature et au d veloppement Au cours des derni res ann es les solutions technologiques la plupart des enjeux environnementaux du tourisme ont t appliqu es et test es Il n est donc plus n cessaire de d velopper de nouvelle
47. le activit de tourisme doit effectuer pour recevoir l approbation comment les autorit s doivent g rer le processus d approbation et comment soutenir la transition vers le tourisme durable par l ducation et le renforcement des capacit s 3 Programme des Nations Unies pour l environnement et Organisation mondiale du tourisme 2006 version fran aise Rendre le tourisme durable un guide l usage des d cideurs Voir le site www unep fr scp publications details asp id DTI 0819 PA Le guide propose un ensemble exhaustif d instruments l attention des gouvernements de la planifications des r glementations aux instruments conomiques l utilisation de certification et d indicateurs Il pr sente 12 buts pour le tourisme durable et leur implication politique Il d crit les structures et strat gies collaboratives n cessaires aux niveaux local et national 48 S124NOSS14 Pour plus d informations veuillez contacter Secr tariat de la Convention sur la diversit biologique 413 rue Saint Jacques Suite 800 Montr al QC Canada H2Y 1N9 T l 1 514 288 2220 Fax 1 514 288 6588 Email secretariat cbd int Site Web www cbd int Convention on Biological Diversity LE Ay E k gg os VU e Se UNEP ts R erder N UNWTO OMT IOHBTO Re Avec le soutien technique du PNUE et de OMT Avec le soutien financier du Minist re fran ais des affaires trang res et europ ennes
48. limate Change and Tourism Responding to Global Challenges 45 PNUE Programme des Nations Unies pour l environnement 2005 Tourisme en expansion menace croissante ou occasion de mieux prot ger l environnement Voir le site www grid unep ch product publication download ew_tourism fr pdf PNUE s d Voir le site www unep fr scp tourism publications PNUE et CI Programme des Nations Unies pour l environnement et Conservation International 2003 Tourism and Biodiversity Mapping Tourism s Global Footprint Voir le site www unep org PDF Tourism and biodiversity report pdf PNUE et OMT Programme des Nations Unies pour l environnement et l Organisation mondiale du tourisme 2005 Vers un tourisme durable guide l attention des d cideurs Voir le site www unep fr scp publications details asp id DTI 0819 PA PNUE WCMC Programme des Nations Unies pour l environnement World Conservation Monitoring Centre 2006 In the front line shoreline protection and other ecosystem services from mangroves and coral reefs PNUE WCMC Cambridge UK 33 pp Voir le site www unep wcmc org resources PDFs In the front _line pdf PPT Pro Poor Tourism s d Voir le site www propoortourism org uk index html Secr tariat de la Convention sur la diversit biologique 2006 Perspectives mondiales de biodiversit 2 Voir le site www chbd int doc gbo gbo2 chd gbo2 fr pdf Secr tariat de la Convention sur la diversit biologique 2007
49. ment aux investisseurs potentiels en les aidant viter tout ce qui n incite pas investir la bureaucratie les mandats qui se recoupent la mauvaise information et m me la corruption et qui empoisonne certaines destinations en d veloppement Frais d entr e d utilisateur et taxes Les frais d utilisation sont un excellent moyen de profiter la conservation parce qu ils permettent de contr ler le taux de visite de certains sites naturels sensibles ils aident au financement de la conservation de la nature et peuvent aussi soutenir les projets communautaires Selon le principe de l utilisateur payeur les frais d utilisation sont consid r s comme un moyen juste de collecter des revenus pour la protection de la diversit biologique compar s aux taxes notamment y a en g n ral une bonne acceptation des frais d utilisation s ils participent aux co ts des sites o ils sont collect s et ne sont pas r int gr s aux budgets nationaux et affect s d autres secteurs Les taxes environnementales peuvent cependant se retourner contre le secteur du tourisme Pour viter ce probl me il faut notamment que l agence de collecte d tienne un mandat l gal et qu il soit accept de tous et qu elle ait la capacit de g rer les ressources de mani re transparente pour offrir aux touristes une exp rience de meilleure qualit de la destination Autres m canismes Un chantillon d autres instruments conomiques et financiers
50. n Vision amp Objectifs Objectifs Evaluation de l impact Participation Gestion Information de adaptative base Gestion de l impact Surveillance L gislation amp Prise de Mesures de d cision Mise en uvre Graphique 4 Le cycle de planification pour la planification int gr e du tourisme et de la diversit biologique gr ces de la nouvelle administration ind pendamment de son efficacit ce qui constitue une difficult suppl mentaire Pour que les politiques soient int gr es aux proc dures gouvernementales l engagement et le soutien du secteur priv ainsi que l engagement du personnel gouvernemental de carri re et technique des ONG et des diff rents groupes de politiciens sont n cessaires pour cr er des alliances entre parties prenantes et permettre une transition et une adaptation progressive pendant les changements de gouvernement 20 J dde pieyoiy Z007 A99S S1NDI1VHd SINNOG BONNES PRATIQUES gt gt LINK Slide 13 Flickr com Marth de Jong Lantink Outils strat giques et politiques gt Politiques et strat gies de d veloppement du tourisme durable Si les plans de site ou de destination repr sentent le quoi du tourisme durable les strat gies et politiques touristiques sont le comment elles refl tent les voies et les moyens d atteindre les objectifs et tapes de la durabilit Les politiques font souvent r f rence aux cadres institutionnels qui pe
51. nception du processus et du contenu du programme de formation peut faciliter l op ration 5 Les probl mes surviennent en g n ral apr s une session de formation et pas avant Les formations doivent tre compl t es par 39 de la pratique du soutien individuel des mod les de d monstration Les activit s de soutien peuvent inclure des syst mes d informations utilisant les technologies Web 2 0 avant et apr s la formation des lettres d informations etc 6 Les sp cialistes du tourisme ont rarement de l exp rience en tant que formateurs Les sp cialistes de la formation et de l ducation devraient donc tre impliqu s dans le d veloppement des mat riels de formations et dans l organisation des programmes de formations Des orateurs et des mod rateurs form s de m me que des sp cialistes de la communication devraient galement faire partie de l quipe d 7 La formation n a pas grande utilit si elle n est pas int gr e un ensemble plus large de renforcement des capacit s au d veloppement et Atelier de la r gion Pacifique sur les communaut s la responsabilisation pour permettre aux participants d appliquer les autochtones le tourisme et la diversit biologique comp tences acquises y a souvent un d calage entre une situation 2008 Samoa pr sente et un tat futur atteindre Les participants form s n utilisent pas les techniques et les contenus enseign s non seulement parce
52. ngton DC EUHOFA IH amp RA et PNUE International Association of Hotel Schools International Hotel and Restaurant Association et le Programme des Nations Unies pour l environnement 2008 Semer les graines du changement le kit de formation l environnement et au tourisme durable pour l industrie h teli re Voir le site www unep fr scp publications details asp id DT1 1043 PA Font X and B Carey 2005 Marketing Sustainable Tourism Products Programme des Nations Unies pour l environnement et Regione Tuscana Voir le site www unep fr shared publications pdf WEBx0010xPA MarketingTourism pdf FTTSA Fair Trade in Tourism South Africa 2008 Making Tourism More Responsible and More Rewarding Rapport annuel 2007 2008 Voir le site www fairtourismsa org za pdffiles FTTAnnualReport2008 pdf GRI Global Reporting Initiative s d Voir le site www globalreporting org ReportingFramework SectorSupplements TourOperators GSTC Crit res mondiaux du tourisme durable s d Voir le site www sustainabletourismcriteria org Hillel O 2009 per com Secr tariat de la Convention sur la diversit biologique Charg de programme Sustainable Use Tourism and Island Biodiversity ITP International Tourism Partnership s d Voir le site www tourismpartnership org Publications EMH html IUCN International Union for Conservation of Nature 2008 Biodiversity My hotel in action Voir le site http cmsdata iucn org d
53. ns de l cotourisme a travaill avec Conservation International pour d velopper une strat gie pour une s rie d ateliers de d veloppement de produits Un atelier de formation des formateurs de dix jours a t con u pour renforcer les capacit s locales et adapter les proc dures concern es et la technologie la culture et au contexte du Br sil Avec un groupe d ONG et l Ecoplan net Institute CI a tenu une s rie d ateliers en 1994 et form un groupe principal de 35 professionnels du tourisme issus de huit tats br siliens pour devenir des instructeurs interactifs appel s facilitateurs capables de conduire une s rie d ateliers r gionaux de 5 jours sur l cotourisme A partir de ce groupe initial 600 personnes ont particip 55 ateliers travers le Br sil entre 1996 et 2004 Les sp cialistes taient capables de r pondre aux nouveaux besoins de formations et de consultation des gouvernements locaux ONG entrepreneurs et communaut s Une r cente valuation par l association d cotourisme du Br sil a identifi au moins 80 nouveaux produits tours colodges attractions etc d velopp s selon les m thodes des ateliers Seize des participants l atelier initial de formation des formateurs continuent d assister les initiatives cotouristiques de CI au Br sil Source Hillel 2009 gt gt OUTILS SUPPL MENTAIRES DE RENFORCEMENT DES CAPACIT S Sustainable hotel siting design and construction guidelines IBLF
54. ojet comme suit 1 L implication tr s t t de professionnels du secteur priv est essentielle pour assurer les liens avec la cha ne de valeur et l int grit op rationnelle 2 Les sch mas d incitations indirectes qui visent int grer d veloppement et conservation sont un d fi majeur et doivent tre extr mement bien planifi s 3 Au niveau de la communaut les projets de tourisme mal mis en uvre peuvent conduire des b n fices limit s qui ne compensent pas les co ts individuels et qui sont trop indirects pour agir comme incitation pour la conservation Source CI 2008 TUDE DE CAS Agenda 21 local et rajeunissement d un site de vacances Espagne La municipalit de Calvi sur la c te sud de l le des Bal ares espagnoles Mallorca a t un lieu de vacances populaire attirant environ 1 6 millions de touristes par an Suite une croissance du tourisme non durable au cours des r centes d cennies la pression humaine lev e sur les ressources locales et la d gradation de l environnement le tourisme a chut de 20 dans la r gion entre 1988 et 1991 En r ponse ce d clin un forum local de l industrie int grant des repr sentants de la communaut et du gouvernement a initi un plan d action local pour le futur d veloppement durable int gr de la r gion de Calvi le secteur du tourisme jouant un r le moteur Le plan d action de l agenda 21 local de la r gion de Calvi approuv en 1997 en
55. omiques financiers et ax s sur le march Renforcement des capacit s Promotion marketing et communication Suggestions pour les sessions de formation sur le tourisme Liste des bonnes pratiques le tourisme pour la nature et le d veloppement R f rences Contenu du CD 17 19 21 23 25 27 29 31 35 37 39 41 43 45 NNJLNOD AVANT PROPOS Avant propos de la s rie La conservation et l utilisation durables de la diversit biologique de m me que l radication de l extr me pauvret sont deux enjeux contemporains majeurs La communaut internationale a reconnu que ces deux d fis sont troitement li s et requi rent une r ponse coordonn e La protection de la diversit biologique joue un r le essentiel dans la lutte contre la pauvret et contribue au d veloppement durable 70 de la population pauvre mondiale vit dans des zones rurales et d pend de la diversit biologique pour sa survie et son bien tre L impact de la d gradation environnementale est plus s v re pour ces populations pauvres dont les options de survie sont limit es Les Objectifs du Mill naire pour le d veloppement OMD ont t d finis par les Nations Unies en 2000 pour combattre la pauvret la faim les maladies l illettrisme l in galit des genres et la d gradation environnementale Ils int grent l objectif de 2010 d termin en 2002 par la Convention sur la diversit biologique qui consiste r duire de fa on s
56. on d taill e qui inclut des m thodes pour d velopper et mesurer des indicateurs de durabilit d velopp s pour des destinations sp cifiques 29 TUDE DE CAS Indicateurs de gestion environnementale de l cotourisme Chine La r serve de Tianmushan est une zone de 42 84 km tablie en 1986 pour prot ger l cosyst me de la for t primitive du sud est de la Chine Elle a t reconnue r serve internationale de biosph re en 1996 dans le cadre du programme sur l homme et la biosph re de l UNESCO La flore et la faune exceptionnelles ainsi que les attractions culturelles ont attir de plus en plus de Visiteurs au fil des ann es de 29 650 en 1987 52 160 en 1998 La zone ouverte aux visiteurs l int rieur de la r serve est relativement petite compos e de deux pistes de 6km et 8km chacune Etant donn s la capacit environnementale limit e de la zone et les taux lev s de visite la gestion de l activit touristique est consid r e comme un enjeu tr s important Un programme de gestion environnementale a t mis en place suivant le mod le pression r action Selon ce mod le les indicateurs sont class s selon qu ils sont des indicateurs de pression d tat ou de r ponse Quarante cinq indicateurs ont t d velopp s et regroup s selon trois cat gories environnement naturel local installations artificielles et environnement social et conomique Parmi les quarante cinq indicateurs onze taient d
57. orld Resources Institute s d Voir le site http cait wri org figures php page ntn 2 3 WTTC World Travel and Tourism Council 2009 Travel and Tourism Economic Impact Caribbean Voir le site www wttc org bin pdf original_ pdf file caribbean pdf WTTC s d Voir le site www wttc org eng Tourism Research Tourism Satellite Accounting 47 Contenu du CD ROM Pr sentation PowerPoint Cette pr sentation r sume le contenu de cette brochure et a t incluse comme outil pour les planificateurs du tourisme partager pendant les sessions de formation les ateliers les r unions de planification strat gique etc le diaporama peut tre adapt pour une audience pr cise en suivant les tapes suivantes 1 dans le menu du diaporama cliquer sur personnaliser le diaporama 2 cliquer sur nouveau 3 Ajouter les diapositives souhait es Documents cl s 1 Secr tariat de la Convention sur la diversit biologique 2004 Lignes directrices sur la diversit biologique et le d veloppement du tourisme Voir le site www chd int doc publications tou gdl fr pdf 2 Secr tariat de la Convention sur la diversit biologique 2007 Managing Tourism amp Biodiversity User s Manual on the CBD Guidelines on Biodiversity and Tourism Development Voir le site http tourism chd int documents chdtourismmanual pdf Ces lignes directrices fournissent un cadre pour expliquer ce qu un requ rant d un nouvel investissement ou d une nouvel
58. our chaque sous segment du secteur du tourisme La plupart des emplois du secteur sont offerts par des micro des petites ou des moyennes entreprises PME Le renforcement des capacit s pour le tourisme durable des PME est un d fi tant donn e leur nature h t rog ne variabilit des structures et leur capacit de survie en g n ral la dur e de vie est de deux ans ce qui demande de r p ter les formations en permanence Concernant les sites de vacances des grandes entreprises les cha nes de gestion h teli re et les entreprises d exploitation la prise de d cision est d tenue par les investisseurs et les hauts responsables le langage de la durabilit doit tre int gr avec minutie aux plans de travail Le renforcement des capacit s est plus facile mettre en place pour ce segment de l industrie syst mes de gestion environnementale politiques de ressources humaines et budgets de formation dont les proc dures sont plus uniformes les approches sur la durabilit sont plus faciles mettre l chelle et les b n fices sont relativement faciles mesurer conomies d utilisation des ressources motivation des employ s cr ation d emplois 35 TUDE DE CAS Ateliers de formation des formateurs Br sil Il est souvent difficile de former un groupe de formateurs qui va insuffler l lan F n cessaire une destination pour l engager sur la voie du tourisme durable En 1992 un groupe de pr curseurs br silie
59. ources en soutenant les petites entreprises en am liorant les infrastructures de transport des touristes et de services des zones pauvres Les gouvernements peuvent galement cr er des incitations favorables aux entreprises qui investissent et op rent en faveur des populations pauvres en adaptant leurs licences concessions et politiques marketing ODI 2005 11 Consciente du potentiel du tourisme pour r duire la pauvret et agissant selon les pr occupations des Etats membres l Organisation mondiale du tourisme OMT a lanc le programme ST EP le tourisme durable instrument d limination de la pauvret en 2003 avec le soutien du gouvernement de la R publique de Cor e L agence de coop ration n erlandaise SNV le gouvernement italien et d autres apportent leur soutien financier au programme Actuellement ST EP met en uvre 75 projets et 100 nouveaux projets sont en d veloppement voir ST EP s d L approche ST EP consiste formuler des politiques pour la planification et le fonctionnement d installations et de destinations touristiques qui 1 Embauchent des personnes pauvres dans les entreprises touristiques 2 Soutiennent des entreprises locales qui fournissent des biens et des services aux entreprises touristiques et qui ont des politiques sp cifiques pour employer des personnes pauvres 3 Facilitent les ventes directes de biens et de services aux visiteurs par les populations pauvres conomie informelle 4
60. ownloads iucn hotel guide final pdf 44 sI YNOSSJY RESSOURCES y IUCN s d Tourism Gender makes the difference Voir le site http generoyambiente org biblioteca documentos php leng ingles amp cat 5 amp subcat 5 Li W 2004 Environmental management indicators for ecotourism in China s nature reserves A case study in Tianmushan Nature Reserve Tourism Management 25 559 564 NG National Geographic s d Voir le site www nationalgeographic com travel sustainable info and resources html ODI Overseas Development Institute 2005 Can tourism accelerate pro poor growth in Africa Voir le site http www odi org uk resources odi opinions asp OMT Organisation mondiale du tourisme 2001 Global Code of Ethics for Tourism Voir le site www world tourism org code ethics eng brochure htm OMT 2004 Tourisme et r duction de la pauvret recommandations pour l action OMT 2005 Guidebook on Indicators of Sustainable Development for Tourism Development OMT 2008 Faits saillants du tourisme Voir le site www unwto org facts eng pdf highlights UNWTO HighlightsO8 fr LR pdf OMT 2009 Barom tre OMT du tourisme mondial 7 1 OMT 2009 Non publi Tour Operators Initiative for Sustainable Tourism Development TOI Mexique et Tha lande OMT PNUE et OMM Organisation mondiale du tourisme Programme des Nations Unies pour l environnement et l Organisation mondiale de la m t orologie 2007 C
61. par an c est le cas de l Afrique du Sud du P rou du Mexique et du Br sil Le tourisme est l un des secteurs conomiques les plus dynamiques de ces pays et ils re oivent une part de plus en plus importante du march du tourisme actuellement 40 des arriv es internationales contre 34 en 2000 voir tableau 1 Tableau 1 Revenus du tourisme international en milliards de dollars US Source OMT 2008 264 Pays en d veloppement 43 Les arriv es internationales de touristes ont atteint 924 millions en 2008 soit 2 de mieux qu en 2007 OMT 2009 tandis que les recettes du tourisme international atteignaient 856 milliards de dollars US en 2007 les donn es de 2008 ne sont pas encore disponibles La contribution de l conomie du voyage et du tourisme l emploi dans le monde a t estim e 238 777 000 emplois en 2008 soit un emploi sur douze WTTC s d 5 Flickr com Eric flickr La diversit biologique est un atout vital pour l industrie du tourisme Les touristes endommagent les paysages dont les parcs nationaux les zones c ti res et les r gions de montagne qui h bergent une riche diversit biologique Chaque touriste attend un environnement propre et de nombreux visiteurs ne reviendront pas vers des destinations pollu es ou d grad es TOURISME DURABLE A CONSERVATION R DUCTION DE DE LA DIVERSIT LA PAUVRET BIOLOGIQUE Graphique 1 Tourisme pauvret et conservation Les pa
62. re actuelle Source Steck B SNV et ODI 2009 3 payena 3 u02 14214 Flickr com M Winterburn EXEMPLE D fis de d veloppement touristique Indon sie Bukit Lawang au nord de Sumatra Indon sie est un village cotouristique actif qui accueille un centre de r habilitation pour les orangs outans Le centre a t cr en 1973 avec le soutien de WWF et du Service de conservation de la nature indon sien dans le but d inverser la tendance d clinante de la population des orangs outans d cim s et faisant l objet de trafic et de les r int grer dans l cosyst me de la for t Le centre de r habilitation est devenu une attraction touristique majeure dont le nombre de visiteurs est pass de 4 000 en 1976 plus de 18 000 en 1992 En 1997 la popularit du site attirait 8 000 visiteurs les week ends La for t tr s dense entre le centre de r habilitation et Bukit Lawang a jou le r le de zone tampon Cependant l augmentation rapide du nombre de visiteurs et de touristes a conduit mettre en place de nombreuses activit s de d veloppement r duisant la taille du tampon forestier La zone est devenue bruyante les d tritus ont augment de m me que le risque d pid mies Les primates r introduits dans leur milieu sont quant eux devenus d pendants de la nourriture distribu e par les visiteurs et ont cess de s alimenter par eux m mes En cons quence le Minist re des for ts a d cr t la ferme
63. risme durable est il en place avec un ensemble d indicateurs pour soutenir les politiques et les plans de destination Les m canismes de communication des informations aux parties prenantes concern es et au public en g n ral sont ils en place Economie finances march s Utilisez vous des syst mes de certification ou des co labels par le biais d auto valuation ou d audit par une tierce partie pour le tourisme durable Sont ils compatibles avec les politiques et les plans sur la diversit biologique la r duction de la pauvret et le d veloppement Y a t il des politiques de concessions et des normes pour les op rateurs du tourisme durable dans les zones prot g es et les cosyst mes sensibles clairement d finies et contr l es Y a t il des incitations conomiques en place pour promouvoir le tourisme favorable aux populations pauvres et la diversit biologiques comme les exemptions de taxe les r compenses pour les meilleures pratiques les strat gies de promotion des investissements les incubateurs d entreprises et d autres instruments Des syst mes de gestion de l impact des visiteurs comme les technologies les proc dures de gestion ont ils t mis en place pour les zones prot g es les zones naturelles de votre pays r gion destination Renforcement des capacit s Avez vous des programmes de renforcement des capacit s r guliers o en cours pour les groupes de parties prenantes de votre de
64. rmettent la bonne marche du d veloppement du tourisme Les politiques peuvent ne pas tre sp cifiques un site et peuvent tre g n ralis es l ensemble d un pays tandis que les strat gies sont plut t domin es par l action et sont souvent li es une destination ou une r gion Compl tant le plan de destination site les politiques et les strat gies d crivent un tat futur souhait vision et d taillent les tapes pour atteindre cet objectif Les gouvernements sont indispensables pour mod rer les n gociations entre les diff rents groupes d int r t Cependant chaque organisation et minist re a souvent tendance repr senter des groupes diff rents de parties prenantes et une certaine constance est n cessaire la coh sion entre les diff rentes Safari l l phant Vietnam politiques et strat gies tourisme r duction de la pauvret et diversit biologique et entre les diff rents niveaux de gouvernement Sous ce point les outils utiliser incluent les politiques de tourisme les m canismes de coop ration interminist riels et inter agences les partenariats qui permettent aux organisations responsables des parcs de travailler avec l industrie et de r cup rer une partie des revenus pour la conservation et le d veloppement local et la formation des professionnels et des communaut s La continuit est un d fi pour les politiques et les strat gies de d veloppement du tourisme durabl
65. s S124N0OSS14 RESSOURCES Sy Liste des bonnes pratiques le tourisme pour la nature et l environnement Les questions ci dessous vont vous permettre d valuer jusqu o les recommandations du guide ont t adopt es pour une destination une r gion ou un pays donn s L objectif est de s assurer qu aucun des outils cl s pr sent dans cette publication n a t n glig dans le d veloppement d initiatives de tourisme durable Le Secr tariat a galement mis disposition des listes de v rification compl tes pour les lignes directrices de la Convention sur la diversit biologique voir le Secr tariat de la Convention biologique page 87 et a d velopp une tude d auto valuation sur le site Biodiversity and Tourism Network voir le site http tourism chd int survey shtml Processus de planification Votre processus de d veloppement de tourisme durable fait il usage des lignes directrices de la Convention sur la diversit biologique et le d veloppement du tourisme ainsi que de son manuel d utilisateur comme r f rences Utilisez vous d autres standards lignes directrices ou principes comme le code mondiale d thique du tourisme de l OMT OMT 2001 ou les crit res mondiaux du tourisme durable GSTC s d Politiques et strat gies Avez vous des politiques sp cifiques ou des plans sur le tourisme la nature et le d veloppement et la r duction de la pauvret Si tel est le cas vos plans politiques et
66. s combinant sensibilit cologique et viabilit conomique ont t approuv es par la TDA l Agence gyptienne des affaires environnementales et le Gouvernorat de la mer Rouge Le plan de gestion des terres et le projet d occupation des sols sont des composants de l Initiative de tourisme durable de la mer Rouge toujours active en 2009 laquelle int gre galement le suivi environnemental l valuation de l impact et la diffusion des informations sur les meilleures pratiques ainsi que des formations et de la sensibilisation Source PNUE amp OMT 2005 mis jour 28 D40300 S1NDI1VHd SINNOG BONNES PRATIQUES gt gt LINK Slide 21 Flickr com macgerry Mesures informations de base rapports audits suivi et valuation Les donn es coh rentes sur les impacts mondiaux du tourisme sur l environnement font d faut Le PNUE et Conservation International fournissent quelques estimations pertinentes PNUE CI 2003 Cependant des recherches compl mentaires et des statistiques globales doivent tre compil es int gr es et publi es Pour les d cideurs ce travail demande des outils d valuation comme le kit d valuation de l cotourisme durable Spenceley 2003 et la fiche des scores des destinations de National Geographic NG s d le d veloppement et l implantation d indicateurs et de syst mes de mesure pour d terminer les niveaux d impact acceptables du tourisme et la cr ation de donn es n cessaires po
67. s du point de vue des r sidents Souvent des acteurs ext rieurs d tiennent la plupart des comp tences de collecte de fonds et d engagement des donateurs et le projet est d velopp sans la participation des acteurs locaux une mission de validation est en g n ral mise en place o les locaux ont dans le meilleur des cas la possibilit de commenter sur un avant projet pr d termin Ce type de projet est per u comme une initiative ext rieure par les locaux avec peu de retomb es sur le long terme Un autre d fi des projets de tourisme consiste sous estimer la phase de transition qui doit intervenir partir de la seconde moiti de la vie du projet quand les objectifs et les activit s d un projet incombent aux agences et institutions locales aux gouvernements aux ONG et au secteur priv Souvent apr s avoir investi d importantes ressources et beaucoup de temps les activit s du projet ne peuvent pas tre transf r es aux institutions concern es et les b n fices disparaissent une fois que l quipe du projet termine son travail L approvisionnement local et le renforcement constant des capacit s pour r pondre aux limites des institutions locales doivent tre pris en compte d s la phase de d veloppement pour assurer la survie des l ments importants Enfin de nombreux projets de tourisme durable chouent en raison du manque d exp rience marketing et du manque d acc s au march En dernier ressort le
68. s du tourisme sont souvent compar s ceux du feu il peut cuire votre nourriture et chauffer votre maison mais il peut galement la br ler Le tourisme fournit des emplois et des revenus certains estiment qu il repr sente jusqu 10 du march de l emploi il peut apporter des financements aux zones prot g es et sensibiliser les visiteurs et leurs h tes et il a en g n ral moins d impact sur l environnement que les secteurs de l industrie Mais il consomme des ressources naturelles et d grade les cosyst mes peut contribuer augmenter le co t de la vie des populations locales d grader la culture locale vendue comme un produit de base et ses revenus peuvent n avoir que tr s peu de retomb es locales Les effets d finitifs du tourisme sur une communaut et sur une destination d pendent entre autres de la sensibilit de l environnement du cadre politique et l gal des technologies employ es et de la capacit des parties prenantes g rer les impacts et engager le d veloppement sur la voie de la durabilit voir les exemples pages 3 et 4 La conservation et l utilisation durables de la diversit biologique peuvent et doivent tre int gr es aux politiques et strat gies de d veloppement du tourisme qui apportent des b n fices conomiques et sociaux aux communaut s h tes Ce guide sur les bonnes pratiques vise fournir des outils aux parties prenantes pour faire du secteur touristique un sec
69. s populations pauvres Porteurs au Mont Kilimandjaro Tanzanie La mont e du Kilimandjaro et l organisation d un safari dans le nord de la Tanzanie apportent des b n fices notables aux populations pauvres Avec environ 35 000 randonneurs annuels le total des d penses pour le Kilimandjaro atteint quasiment 50 millions de dollars US par an dont 28 sont consid r s comme destin s aux populations pauvres 13 millions de dollars US Assurer que le personnel de randonneurs re oit une part raisonnable de la valeur cr e est essentiel pour renforcer l impact du tourisme de l escalade de montagne en faveur des populations pauvres Le safari de la zone nord attire environ 300 000 touristes dont les d penses dans le pays atteignent 550 millions de dollars US par an Environ 19 de ces d penses sont en faveur des populations pauvres ce qui repr sente environ 100 millions de dollars US par an Dans ce secteur touristique les meilleurs moyens pour augmenter les flux de b n fices vers les populations pauvres consistent assurer que les fonds allou s par la gestion des zones prot g es pour le d veloppement des communaut s profitent aux communaut s locales Il y a de nombreuses possibilit s d int grer les petits producteurs pauvres locaux dans la cha ne d approvisionnement des h tels Les secteurs de l artisanat et du logement pourraient galement fournir des ressources en faveur des populations pauvres plus importantes qu l heu
70. s pour l environnement PNUE Il n est pas n cessaire d exag rer l importance de la diversit biologique pour la soci t humaine On estime que 40 de l conomie mondiale repose sur des produits et processus biologiques Le tourisme d pend de la diversit biologique et les r centes tendances et pr visions montrent une expansion touristique vers de nouvelles destinations Bien que cette tendance s accompagne de nouvelles opportunit s de d veloppement conomique et de r duction de la pauvret elle produit galement un impact touristique dans des zones jusque l pargn es par son d veloppement Ce guide r pond ces questions de fa on conviviale Il est compl t par une s rie d outils et de mat riels de soutien d exercices et d tudes de cas pour l aspect pratique et il identifie les meilleures pratiques qui peuvent inspirer les gouvernements les agences de d veloppement les entreprises et les organisations non gouvernementales pour faire en sorte que la conservation de la diversit biologique et la r duction de la pauvret marchent main dans la main Nous esp rons que vous utiliserez ces outils et que vous ferez du d veloppement du tourisme durable une r alit en mettant en uvre des pratiques durables concr tes dans vos activit s Arab Hoballah Chef Unit consommation et production durables PNUE DTIE auOM1401 INTRODUCTION Flickr com unwiredben CG Objet et port e du guide Les effet
71. s sont moins efficaces et peuvent ali ner les organisateurs locaux et conduire des l phants blancs au d veloppement incontr l et qui ne r pondent pas aux attentes D un autre c t les plans d action locaux sans coordination appropri e avec les lignes directrices nationales et provinciales ou sans les outils politiques pour les rendre possibles ni un environnement normatif qui peut conduire au bon d veloppement pourront galement conduire une d gradation de l environnement et une distribution inad quate des b n fices Cependant du point de vue des d cideurs le c ur du d veloppement durable se situe sans conteste au niveau du site ou du plan de destination C est un document complexe qui r sulte d un processus de planification minutieux et qui doit tre r guli rement r vis au fur et mesure que le d veloppement progresse pour assurer une gestion adapt e Cela ne veut pas dire que les autres outils pr sent s dans ce guide ne sont pas aussi importants les strat gies et les politiques d finissent le cours du d veloppement et d terminent un cadre institutionnel le processus de planification permet diff rentes parties prenantes de s accorder sur des valeurs et des objectifs communs tandis que le suivi et les proc d s statistiques fournissent des informations sur la capacit des organismes de gestion atteindre leurs objectifs C est cependant au niveau des destinations que la campagne po
72. s technologies pour le tourisme durable mais plut t d adapter les solutions existantes et test es pour chaque cas L nergie durable la gestion de l eau et des d chets dans l industrie du tourisme ont t sujettes plusieurs publications de la division technologie industrie et conomie du PNUE voir PNUE s d Le Center for Environmental Leadership in Business de Conservation International a publi plusieurs documents de r f rence sur les loisirs marins les croisi res et l implantation la conception et la construction de complexes de vacances voir CI s d Dans le m me temps IUCN a publi un manuel sur les h tels respectueux de la diversit biologique IUCN 2008 et le partenariat nternational Business Leadership Forum s Tourism Partnership a publi un manuel sur la gestion environnementale pour les h tels voir ITP s d Diff rentes techniques de planification et de minimisation des impacts sont d crites dans le manuel d utilisateur des lignes directrices de la Convention sur la diversit biologique Secr tariat de la Convention sur la diversit biologique 2007 page 25 Le tourisme a traditionnellement repr sent une source de financement des zones prot g es et cette contribution est en augmentation voir Eagles et Hillel 2008 Reconnaissant les objectifs ambitieux de la Convention sur la diversit biologique pour les zones prot g es entre 10 et 12 de l ensemble des cosyst mes l galement prot g s
73. ssurer la participation quilibr e des parties prenantes int grer les acteurs priv s et publics La participation des parties prenantes impliqu es ou affect es par le tourisme est essentielle pour la gestion int gr e du tourisme de la diversit biologique et de la r duction de la pauvret 2 Les strat gies de formation des formateurs permettent souvent de former une masse critique d experts et de rendre disponible des exp riences grande chelle 3 Une approche interactive devrait tre employ e pour expliquer les concepts et les principes du d veloppement du tourisme durable Les formateurs devraient utiliser d s que possible des exemples de situations locales et des tudes de cas organiser des voyages d tude faire intervenir les experts locaux et organiser des r unions face face avec les acteurs du tourisme local et national pour encourager l change d informations 4 Les valeurs et les normes culturelles des participants devraient tre prises en compte dans la planification des programmes de formation Dans certains groupes les discussions ouvertes entre les niveaux hi rarchiques sont encourag es tandis que dans d autres lavis des dirigeants est attendu Les formations r ussies doivent tenir compte du passif de la motivation des circonstances des capacit s et des attentes des participants des pairs des dirigeants et des institutions L implication tr s t t des repr sentants du public vis d s la co
74. stination programmes de formation r seaux plateformes sur Internet sur les liens entre le tourisme la nature et le d veloppement Le tourisme durable est il inclus dans les programmes de formation et les curricula se rapportant au tourisme formels et informels dans les institutions ducatives les associations de commerce et les ONG locales Si tel est le cas la diversit biologique et la r duction de la pauvret sont ils pris en compte dans le contenu et les m thodes d valuation Communication sensibilisation Le tourisme durable ainsi que les messages sur la diversit biologique et le d veloppement local a t il t int gr aux mat riels de communication de promotion sur la destination destin s aux visiteurs aux r sidents et aux professionnels du tourisme Y a t il des syst mes de soutien centres d informations bases de donn es plateformes collaboratives en place pour encourager assister le secteur priv int grer les questions de durabilit dans leurs activit s et mat riels de communication 42 S124N0OSS14 RESSOURCES Q9 R f rences Cizmar S and S Lisjak 2007 Tourism master plans An effective tourism destination management tool in SEE South East European Journal of Economics amp Business 2 1 48 57 CI Conservation International 2006 Sustainable cruise line operations guidelines Voir le site www celb org ImageCache CELB content downloads pdf from 5fship 5fto 5fshore 5
75. t de la conservation du patrimoine ont progress un rythme rapide au cours des cinq derni res ann es Source PNUE amp OMT 2005 mis jour 22 2 8 J 0 2 9 W02 1H1 4 S1N0I1VHd SINNOG BONNES PRATIQUES gt gt LINK Slide 15 Outils strat giques et politiques gt Plans de destination du tourisme durable Les plans de destination galement appel s sch mas directeurs sont g n ralement sp cifiques une destination o un site et d crivent un tat futur et un processus n cessitant des ressources humaines le d veloppement d une installation et d infrastructures pour atteindre une vision souhait e Etant donn es que les priorit s identifi es dans un plan de destination varient au fil du temps il doit tre consid r comme un document vivant L exp rience montre qu apr s 3 5 ans les plans de destination qui n voluent pas perdent de leur acuit et doivent tre mis jour ou suspendus Les plans de destination incluent les l ments suivants B Un inventaire des attractions quipements et autres facteurs qui ont une influence sur une destination Un examen des circonstances qui mod lent et influencent le d veloppement futur Une analyse strat gique des goulets d tranglement des forces et des faiblesses des menaces et des opportunit s en relation avec la concurrence de la destination Un examen des tendances du march des besoins et des attentes des r sidents Une
76. te adopter des codes de conduite ou des standards volontaires ils peuvent d cider d adh rer des lignes directrices des colabels ou des crit res de certification existants ou bien d velopper de nouveaux crit res partir de leurs propres conditions et attentes L investissement dans les standards existants est int ressant si la marque est reconnue par les consommateurs importants ou les d cideurs des entreprises du secteur Un label existant peut tr s bien ne pas convenir certaines conditions locales de m me que le paiement de frais de licences au propri taire de la marque Exemple Commerce quitable dans le tourisme Afrique du Sud Fair Trade in Tourism South Africa FTTSA est une LENS organisation but non lucratif qui encourage le tourisme responsable et quitable en Afrique du Sud FTTSA g re un programme de certification volontaire qui r compense par l utilisation de la marque de certification FTTSA les tablissements de tourisme d Afrique du Sud qui adh rent aux principes suivants O NOTH KE Part quitable Les participants une activit de tourisme devraient recevoir une part quitable de revenu proportionnelle leur contribution l activit D mocratie Les participants une activit de tourisme devraient avoir le droit et la possibilit de participer aux d cisions qui les concernent Respect Les h tes et les visiteurs devraient respecter les droits de l
77. teur comme outil de gestion efficace de la destination Croatie La Croatie est devenue un leader du d veloppement touristique de l Europe du sud est avec une activit conomique issue du voyage et du tourisme doublant celle de tous les autres pays de la r gion en 2006 Le voyage et le tourisme repr sentent la plus importante contribution au PNB et comptent pour une part importante de l emploi en comparaison des autres pays de la r gion L mergence de la Croatie dans l industrie du tourisme a t attribu e deux facteurs essentiels Le gouvernement croate a jou un r le actif en d veloppant un cadre strat gique du tourisme au niveau de l tat Le second facteur est la production de sch mas directeurs de d veloppement du tourisme au niveau local travers le pays se concentrant sur la r alisation d objectifs de moyen terme La pr paration du sch ma directeur de la Croatie a t initi e en 2000 et incluait quatre principes cl s _L accent mis sur le niveau local de nombreuses municipalit s le long de la c te adriatique la plus importante r gion touristique du pays ont d velopp leurs propres sch mas directeurs L implication des parties prenantes les sch mas directeurs locaux ont t d velopp s avec la participation d un vaste r seau de parties prenantes au cours d ateliers organis s dans les grandes et les petites villes et les villages Structure et centre d int r t les plans cadre
78. teur plus respectueux de la diversit biologique et plus juste socialement Il r pond aux questions du lien entre d veloppement touristique conservation de la diversit biologique et d veloppement r duction de la pauvret Il vise sensibiliser sur des outils qui ont t test s dans le monde entier et qui ont d montr leurs avantages en faveur de la diversit biologique et du d veloppement Il n carte aucun segment du secteur puisque le tourisme doit tre durable dans son ensemble En raison de la nature intergouvernementale du Secr tariat de la Convention sur la diversit biologique les agents gouvernementaux les d cideurs au niveau des minist res et des agences concern es par le tourisme aux niveaux global r gional national et local constituent l audience principale vis e par le guide Le mat riel pr sent peut galement tre utile aux planificateurs des ONG de m me qu aux agences bilat rales et multilat rales de d veloppement et de coop ration Le lecteur peut faire usage des outils en consultant la section compl mentaires sur les ressources voir page 39 Ce guide Dressera les grandes lignes de la situation et des tendances du tourisme mondial et de ses effets sur la diversit biologique et sur le d veloppement Informera les d cideurs publiques de l existence d outils contenant des exemples de techniques de technologies et de proc dures pour optimiser les contributions environnementales et
79. tionale d cotourisme a fourni la base des programmes d action et des associations r gionales qui ont par la suite particip de mani re significative au plan d action national d cotourisme Parc national centre des Balkans Certains des l ments cl s du NESAP comprennent 1 Le soutien au d veloppement institutionnel par le renforcement du groupe de travail sur l cotourisme national un groupe de parties prenantes qui surveille la mise en uvre la r vision et la mise jour du plan 2 Le r le pr pond rant du r seau entre entreprises et entre le tourisme et les autres secteurs au niveau local 3 L importance du d veloppement des entreprises par la formation les dispositifs d assistance les sch mas d assurance qualit et les marques De nombreux instruments ont t d velopp s pour soutenir la mise en uvre du plan de m me que des indicateurs pour mesurer l impact des produits d cotourisme Deux changements l gislatifs ont contribu la mise en uvre du NESAP 1 La possibilit d accorder des contrats aux petits voyagistes dans les zones prot g es dont les revenus per us contribuent la gestion des zones prot g es 2 Les lois gouvernementales locales ont chang pour que les revenus des taxes touristiques restent dans la municipalit et soient d di s aux infrastructures li es au tourisme Le d veloppement du tourisme de m me que la promotion locale et r gionale des ressources naturelles e
80. tions avec les clients et contexte socio conomique interaction avec la communaut locale Les am liorations de pratiques de gestion peuvent conduire les entreprises atteindre le cinqui me niveau de la CST mat rialiser par cinq feuilles comme le concept des toiles de For t de nuages Monteverde Costa Rica une cinq Sur les 84 lieux d h bergement certifi s par la CST au Costa Rica quatre ont atteint le cinqui me niveau en 2008 pour obtenir les cinq feuilles le score dans les quatre domaines de base doit au moins atteindre 95 Le programme CST a eu un effet positif sur l industrie du tourisme au Costa Rica en mettant en place un ensemble de standards de durabilit cr dibles et objectifs Gr ce la promotion de pratiques sociales et environnementales exemplaires les entreprises certifi es CST ont fait un effort pour am liorer leur performance et leur score au fil du temps En tant qu initiative gouvernementale le programme CST a l avantage d tre gratuit et de maintenir des standards techniques et thiques lev s Le programme b n ficie galement d une reconnaissance officielle et d une utilisation dans le marketing du pays et fait partie de la strat gie nationale pour le d veloppement du tourisme durable au Costa Rica PNUE et OMT 2005 et CST 2008 34 JOWJE UO9 12114 S1NOI1VHd SINNOG BONNES PRATIQUES gt gt LINK Slide 25 Renforcement des capacit s mm Par le renfor
81. tp www visit21 net UK Federation of Tour Operators gestion de la cha ne d approvisionnement syst me durable Travelife http www itsAtravel com Worldhotel link com http www whl travel about us ResponsibleTravel com un portail de voyage avec des informations de base http www responsibletravel com Planeta com un journal mondial sur l cotourisme pratique http www planeta com 37 ETUDE DE CAS L initiative des voyagistes pour le d veloppement du tourisme durable TOI Mexique et Tha lande Etablie en 2000 par un groupe de voyagistes avec le soutien du PNUE de l UNESCO et de OMT h te du secr tariat l initiative des voyagistes pour le d veloppement du tourisme durable TOI est une alliance internationale de voyagistes qui s engagent faire progresser l objectif des Nations Unies de d veloppement durable Les voyagistes occupent une position cl pour influencer la cha ne d approvisionnement encourager et catalyser les initiatives et les efforts pour atteindre le d veloppement du tourisme durable dans tous les secteurs de l industrie du tourisme Les entreprises membres de la TOI reconnaissent qu elles sont directement responsables de la protection des destinations et d un point de vue commercial d offrir aux clients un produit de qualit tout en pr servant l avenir de leur entreprise Etant donn e la valeur ajout e par l int gration des zones prot g es la TOI a sign un accord
82. ts conomiques financiers et ax s sur le march Les instruments conomiques financiers et ax s sur le march comprennent notamment La certification de tourisme durable voir PNUE et l OMT 2005 page 109 Les concessions pour les op rations de tourisme dans les zones prot g es et sur les terres du domaine public voir Eagles et autres 2002 pour une revue compl te des options de financement Les r compenses comme ITB To Do WTTC Tourism for Tomorrow Conde Nast Traveler s World Savers award et soutien marketing comme ICT Costa Rica aux pr curseurs de la durabilit Les incitations au tourisme durable comme les taxes d incitation les d rogations de taxes d importation et les r ductions sur les technologies durables qui ne sont pas localement disponibles La mise en uvre ou la modification des taxes charges et frais pour rediriger l affluence touristique Des infrastructures adapt es de gestion de l impact des visiteurs Le soutien public la communication volontaire de donn es environnementales de lignes directrices et de codes de conduite Megan Epler Wood Syst mes de concessions La capacit institutionnelle d une organisation responsable d un parc s engager dans la phase de d veloppement d une politique de concessions dans le secteur du tourisme d termine sa r ussite Les syst mes de concessions doivent tudier comment faciliter et promouvoir la capacit d investissement
83. ture du centre des orangs outans en tant que centre de r habilitation La rapide expansion de l cotourisme a conduit une surexploitation des pistes et la r duction de la zone habitable des esp ces animales et a donc provoqu des dommages la diversit biologique L utilisation des orangs outans comme produit de vente aux touristes et aux march s locaux a menac la r habilitation de l esp ce dans son cosyst me L expansion rapide du tourisme dans les ann es 80 et 90 a galement conduit au d veloppement d h tels de restaurants et d autres entreprises touristiques L utilisation de mat riaux de construction locaux en provenance du lit des rivi res et des for ts a diminu la qualit et la valeur de l cosyst me en tant que site touristique L exemple de Bukit Lawang illustre comment le d veloppement touristique peut aller plus vite que la capacit locale mettre en place un cotourisme durable II semble de plus en plus clair que le moyen de revitaliser Bukit Lawang comme centre cotouristique durable passera par le zonage de l utilisation des terres par cat gorie fonctionnelle le suivi la coordination et l organisation institutionnelles et la d finition des responsabilit s locales en mati re de d veloppement et de conservation Source SCDB 2008 4 NOILINGOHINI INTRODUCTION G gt gt LIEN Diapositive 3 Tourisme diversit biologique et r duction de la pauvret La diversit biolo
84. uitable dans les structures de gestion le d veloppement conjoint et la mise en place de seuils de changement acceptable voir Secr tariat de la Convention sur la diversit biologique 2007 page 25 ou des incitations qui peuvent r orienter le secteur vers des formes plus durables sont des moyens de r pondre ce probl me Une profonde compr hension de l influence politique et des attentes des diff rents groupes d int r t des campagnes d information coh rentes sont n cessaires pour tablir des syst mes de bonne gestion et des plateformes de n gociation capables de faire face aux d fis du d veloppement 27 TUDE DE CAS Plan de gestion de l utilisation des terres et r glementations de l occupation des sols Egypte La c te de la mer Rouge gyptienne a connu une croissance touristique sans pr c dent au d but des ann es 80 en raison de son abondante vie marine comprenant des r cifs coralliens En 2001 l Autorit de d veloppement du tourisme TDA a lanc un plan de gestion des terres et un processus de r glementation de l occupation des sols de la zone sud de la mer Rouge afin de g rer l expansion venir du tourisme dans une zone connue pour sa forte densit en r cifs frangeants et en zones prot g es Le plan de gestion de l utilisation des terres a t d velopp en reconnaissant que les ressources et les sites de la r gion ont des capacit s d adaptation aux activit s touristiques diff rentes
85. ur g rer les changements existants et potentiels Le concept de capacit de charge et de seuil de changement acceptable sont des l ments essentiels de toute strat gie de m me que l identification et la collecte d informations de base donn es de r f rence pour les programmes de suivi voir Secr tariat de la Convention sur la diversit biologique pages 26 et 30 La comparaison peut tre tablie par le biais d tudes de cas et de recherches Une destination est identifi e qui a r pondu aux enjeux auxquels doit faire face un site particulier En comparant les moyens de r soudre le probl me et en tenant compte des circonstances particuli res de chaque destination un plan d action pour apporter des am liorations peut tre implant De nombreuses entreprises et gouvernements ont commenc communiquer propos de leur performance environnementale et sur la diversit biologique et ont demand des audits de leurs r sultats et proc dures Global Reporting Initiative fournit des lignes directrices sur la fa on de communiquer les donn es et contient un chapitre sur le tourisme pr par avec l initiative des voyagistes et OMT GRI s d Le guide pour les d cideurs politiques Vers un tourisme durable PNUE et OMT 2005 voir page 106 fournit des informations et des cas de communication de donn es et d audits Le manuel de l OMT Indicators of Sustainable Development for Tourism Development OMT 2005 est une publicati
86. ur la diversit biologique et pour le d veloppement r ussiront ou choueront Quand les diff rentes parties prenantes d une destination touristique travaillent avec les autorit s locales pour faciliter la bonne gestion du d veloppement touristique et pour r pondre aux enjeux sociaux conomiques et aux impacts sur l environnement le r sultat produit est une organisation de gestion de destination OGD Un plan de site ou de destination est le principal instrument utilis par les OGD pour d terminer ses objectifs et guider le d veloppement La relation entre les diff rents outils disponibles pour permettre aux d cideurs de rendre le tourisme plus durable est pr sent e dans le graphique 3 Les descriptions de chaque outil tudes de cas et r f rences sont pr sent es dans les sections ci dessous 17 PROCESSUS DE PLANIFICATION PRINCIPES ET LIGNES DIRECTRICES OUTILS POUR L CONOMIE ET LE MARCH PROJETS DE TOURISME DURABLE U PARTIES PRENANTES gt gt OUTILS JURIDIQUES ET NORMATIFS GOUVERNEMENTS OUTILS POLITIQUES ET Z STRAT GIQUES DESTINATION OU PLANS DE SITE P S OL OUTILS DE SUIVI ET DE CONTR LE lt IMPLANTATION OUTILS DE RENFORCEMENT DES CAPACIT S U U U U COMMUNAUT S TOURISTES OUTILS DE COMMUNICATION ET MARKETING SECTEUR PRIV ONG Graphique 3 Sch matique des outils pour le tourisme durable S1NDI1VHd SINNOG BONNES PRATIQUES Flickr com Marth d
87. urisme est pass de 488 000 en 1988 quasiment 900 000 en 2004 Etant donn e la petite taille du march du travail dans la plupart des PEID une telle augmentation du nombre des emplois peut conduire une r duction notable du ch mage dans ces pays Craigwell 2007 Comment le tourisme b n ficie t il aux populations pauvres Compar aux autres secteurs le tourisme utilise une forte intensit de main d uvre les ratios d emploi des femmes et des jeunes sont lev s et il n est pas n cessairement accompagn d importations intenses Le secteur pr sente peu de barri res d entr e et englobe une grande vari t d entreprises ce qui permet de cr er des liens avec l conomie locale Le secteur priv et les gouvernements peuvent prendre des mesures pour renforcer les b n fices du tourisme en faveur des populations pauvres Les entreprises peuvent d velopper des liens conomiques plus forts en adaptant leur cha ne d approvisionnement ou en stimulant les fournisseurs de services touristiques et de produits culturels locaux Il existe une vari t de mod les de partenariats pour les populations locales pour s engager avec les entreprises touristiques qui impliquent souvent d utiliser leurs terres et leurs droits sur les ressources Les gouvernements peuvent stimuler les possibilit s de participation des populations pauvres en investissant pour am liorer l hospitalit en renfor ant le mandat communautaire ou local sur les ress
88. ys en d veloppement d tiennent la plus grande part de diversit biologique et de nombreuses attractions touristiques dans ces pays sont troitement li es la diversit biologique comme les zones prot g es les plages et les c tes et la vie sauvage charismatique La conservation de la diversit biologique doit tre int gr e aux politiques et aux strat gies de d veloppement du tourisme lesquelles engrangent des b n fices sociaux et conomiques pour les communaut s h tes Les pays en d veloppement re oivent une part de plus en plus importante du march international croissant du tourisme Les services touristiques dans les pays en d veloppement offrent de nombreuses perspectives conomiques et g n rent la cr ation de richesses au niveau r gional et au niveau local L industrie du tourisme est particuli re ment importante pour les femmes les femmes repr sentent 46 de la force de travail et les jeunes IUCN s d yunueq 3uof 2P YUEN LOI 1YI 4 NOILINGOHINI INTRODUCTION i gt gt LINK Slide 5 Flickr com Travelling Pooh Les services des cosyst mes requis par le secteur touristique Les cosyst mes nous fournissent de nombreux b n fices ou services des cosyst mes voir le tableau 2 Les for ts fournissent le bois pour la construction et la combustion la r gulation du climat la purification de l eau et abritent des ressources g n tiques Les rivi

Guide des bonnes pratiques pour le tourisme

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