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Télécharger - Université du Québec à Trois

1. 88 3 Il n y a aucune raison qui emp che un enfant apprendre tr s jeune ne pas salir ses v tements 4 Les enfants doivent tre propres sans couches tr s vite 5 Un enfant peut devenir une poule mouill e si on lui donne trop d affection 6 Un parent a le droit de refuser d endurer d tre achal par son enfant 7 Quand un enfant a peur on devrait le forcer vaincre sa peur IV Les communications parents enfant 1 Lorsqu on fait parler l enfant de ses peurs elles paraissent toujours plus importantes qu elles ne le sont en r alit 2 On doit prendre au s rieux les opinions des enfants dans les d cisions familiales 3 Si on laisse les enfants se plaindre ils se plaignent en core plus 4 On ne doit pas toujours demander aux enfants de faire des compromis sans leur laisser la chance d exprimer leur point de vue 89 5 Les enfants doivent s arranger pour qu on puisse les voir sans qu on ait les entendre 6 On doit permettre un enfant d essayer au moment o il le veut de faire une chose nouvelle sans que les parents le sur veillent 7 Un enfant doit toujours accepter la d cision de ses parents V La confiance en l enfant 1 Les enfants sans surveillance font des mauvais coups 2 On doit dire exactement quoi et comment le faire sinon les enfants font des erreurs 3 Les enfants ne doivent rien cacher leurs parents 4 Plus de parents devraient c
2. la communication parent enfant A4 et la confiance en l enfant A5 Les parents d enfants sans trouble de comportement d montrent une plus grande confiance en eux m me ils se sentent davantage responsable et sont plus sensibles l influence qu ils peuvent avoir sur leur enfant aussi ils accordent plus d importance l opinion 78 de l enfant et ont davantage confiance en lui que les parents d enfant avec trouble de comportement Une partie de ces r sultats rejoignent ceux de plusieurs auteurs mais d une fa on inverse En effet en tudiant le niveau de confiance en soi des parents d enfant pr sentant des troubles de comportement Ferreira et Winter 1968 ont trouv que ces parents pr sentaient beaucoup d insatisfaction individuelle qu ils passaient la plupart du temps en silence et qu ils vivaient avec des sentiments n gatifs tels la peur et l hostilit De plus ils manifestaient peu ou pas d accomplissement personnel AU niveau de la communication d autres auteurs soit Riskin et Faunce 1970 ainsi que Bugental Love Kaswan et April 1975 ont observ beaucoup plus de communication floue et de messages inconsistants entre les parents d enfants pr sentant des troubles de comportement et leur enfant qu entre les parents d enfant sans trouble de comportement et leur enfant Les diff rences obtenues au niveau des comportements s observent sur le plan du d veloppement motionnel C2 et de la socialisatio
3. N EST PAS TRES AIME DES AUTRES ENFANTS ESSAIE D AIDER UN ENFANT QUI S EST BLESSE 10 INQUIET PLUSIEURS CHOSES L INQUIETENT 11 A TENDANCE A TRAVAILLER SEUL DANS SON COIN PLUT T SOLITAIRE 12 S EXCUSE SPONTANEMENT APRES AVOIR FAITE UNE GAFFE 13 IRRITABLE IL S EMPORTE FACILEMENT 14 PARTAGE SES FRIANDISES OU LA NOURRITURE QU IL A EN TROP 15 A L AIR TRISTE MALHEUREUX PRES DES LARMES OU ACCABLE 16 A L EGARD POUR LES SENTIMENTS DE L ENSEIGNANT 17 A DES TICS NERVEUX OU DES MANIERISMES 18 ARRETE RAPIDEMENT DE PARLER LORSQU ON LUI DEMANDE 19 SE MORD LES ONGLES O LES DOIGTS 96 20 AIDE SPONTANEMENT A RAMASSER DES OBJETS QU UN AUTRE ENFANT A ECHAPPES 21 DESOBEISSANT 22 A UNE FAIBLE CAPACITE DE CONCENTRATION NE PEUT MAIN TENIR SON ATTENTION LONGTEMPS SUR UNE MEME CHOSE 23 SAISIT L OCCASION DE VALORISER LE TRAVAIL D UN ENFANT MOINS HABILE 24 TENDANCE A AVOIR PEUR OU A CRAINDRE LES CHOSES NOUVELLES OU LES SITUATIONS NOUVELLES 25 MONTRE DE LA SYMPATHIE POUR UN ENFANT QUI A COMMIS UNE ERREUR 26 TEND A ETRE UN PEU TROP METICULEUX S ATTACHE TROP AUX DETAILS 27 DIT DES MENSONGES 28 OFFRE D AIDER UN ENFANT QUI A DE LA DIFFICULTE DANS UNE TACHE EN CLASSE 29 A MOUILLE URINER OU SALI DEFEQUER SA CULOTTE A L ECOLE 30 AIDE UN ENFANT QUI SE SENT MALADE 31 BEGAIE LORSQU IL PARLE 32 A D AUTRES PROBLEMES
4. milles qui ne pensent pas comme nous 2 J encourage mon enfant faire mieux que les autres 3 J aime que mon enfant participe des jeux de comp tition 4 Je veux que mon enfant fasse bonne inpress tan sur les autres 5 J attends beaucoup de mes enfants b Le socio expressif 1 J essaie d emp cher mon enfant de s adonner des jeux vio lents avec les autres enfants 2 J interdits mon enfant de dire des choses malveillantes sur les autres 3 J essaie d emp cher mon enfant de se battre 4 J avertis mon enfant de ne pas se salir quand il joue 5 Je ne permets pas mon enfant de jouer des tours aux autres 92 IV Les relations parents enfant 1 Je trouve cela difficile de punir mon enfant 2 Je suis tol rant e et d tendu e avec mon enfant 3 J ai tendance g ter mon enfant 4 cause de mon enfant je laisse tomber quelques unes des choses qui m int ressent 9 Il n y a pas de conflit entre mon enfant et moi 6 Souvent je pense que je vis trop en fonction de mon enfant 7 Je me f che souvent avec mon enfant 8 J ai des moments intimes et chaleureux avec mon enfant 9 Il arrive souvent que je ne tienne pas les promesses que j ai faites mon enfant V La discipline 1 Je punis mon enfant en l isolant pour un moment 2 Je crois que la punition physique est le meilleur moyen de discipliner un enfant 93 3 Je r p te souvent mon enfant que d une mani
5. par leur p re I remarquait aussi que la relation pere fils etait marquee par l antagonisme et l hostilit Pour ce qui est des m res avec enfant pr sentant des troubles de comportement et des m res avec enfant sans trouble de comportement nous avons relev les m mes diff rences significatives que pour les parents et les p res au niveau des comportements C2 C3 C4 C5 C6 Certaines de ces diff rences ont t soulev es entre autre par Mark 1953 qui a d couvert que les m res d enfant pr sentant des troubles de comportement sont plus restrictives dans leur fa on de contr ler l enfant Elles leur permettent galement peu ou pas de libert d expression Par ailleurs Cunningham et Barkley 1979 trouva que souvent les m res d enfant pr sentant des troubles de comportement n entretenaient pas d interaction avec leur enfant elles restaient plut t l cart et en silence jusqu ce que l enfant initie un contact Les diff rences relatives aux attitudes entre les deux groupes de m res s observe au niveau de la confiance en soi A1 de la communication parents enfant Ad ainsi que de la confiance en l enfant A5 Les m res d enfant sans trouble de comportement ont davantage confiance en elles m mes que les meres d enfant avec trouble de comportement elles attachent une plus grande importance a la verbalisation tiennent compte davantage de l opinion de leur enfant et leur confiance en lui est plus lev e Ce
6. rat aie de traitement des donn es Afin de v rifier notre hypoth se de recherche qui pr cise que nous devrions retrouver des diff rences significatives au Questionnaire Passe Partout entre les parents d enfant avec troubles de comportement et les parents d enfant sans trouble nous allons proc der comme suit l aide de l analyse de la variance nous v rifions s il existe des diff rences significatives au seuil de p lt 05 en comparant syst matiquement les r sultats aux Q P P des parents d enfant avec troubles de comportement A T C aux parents d enfant sans trouble de comportement S T C Les r sultats au Questionnaire Passe Partout sont de trois ordres le r sultat parental soit les moyennes entre le r sultat du p re et celui de la mere le r sultat du p re et le r sultat de la m re Ces r sultats se pr sentent en plusieurs chelles soit l chelle AT ou Attitude total l chelle CT ou Comportement total Chaque chelle total se subdivise en sous chelles Dans une premi re tape nous comparons nos deux groupes l chelle AT pour le parent le p re puis la 61 mere Nous reprenons cette m me proc dure pour l chelle CT puis en dernier lieu nous v rifions chacune des sous chelles Rappelons que pour les sous chelles attitudes plus les moyennes tendent vers la cote 1 plus elles correspondent a des attitudes parentales positives plus elles tendent vers la cote 4 plus elles
7. tude Dans un premier temps nous d finissons les variables par la suite nous d crivons les caract ristiques de l chantillon les instruments de mesures utilis s ainsi que le d roulement de l exp rimentation D finition des variable Dans le cadre de cette recherche la variable ind pendante est caract ris par le type d enfant soit l enfant qui pr sente des troubles de comportement et l enfant qui ne pr sente pas de trouble de comportement La variable d pendante est l attitude des parents et finalement nos variables contr les sont le statut socio conomique le sexe des parents ainsi que le sexe des enfants qui dans les crits sont consid r s comme pouvant influencer les attitudes parentales Variable ind pendan 49 La variable ind pendante se caract rise par le type d enfant avec troubles de comportement A T C ou sans trouble de comportement S T C Par enfants pr sentant des troubles de comportement nous entendons ici des enfants qui a l chelle d agressivit du Questionnaire d Evaluation du Comportement au Prescolaire Q E C P pr sentent un score de 3 et plus pour les filles et de 8 et plus pour les gar ons Par enfant sans trouble de comportement nous entendons les enfants qui a cette m me chelle pr sentent un score en de a de 2 pour les filles et en de a de 7 pour les gar ons Ce crit re provient des recherches men es par Tremblay et ses collaborateurs de l Ecole de psycho ducation de
8. choue en classe Dans une m me ligne de pens e Hilliard et Roth 1969 ont trouv que les m res d enfant bon en classe sont g n ralement plus acceptantes envers leur enfant que les m res d enfant qui r ussissent pauvrement Barton et Ericksen 1981 ont galement trouv que l ind pendance et la libre expression au sein de la famille sont reli es la r ussite acad mique tandis que les punitions et les restrictions insens es sont reli es de pr s l chec Plus t t dans une revue de litt rature sur le sujet Martin 1975 indique que les m res d enfants dou s comparativement avec les m res de ceux qui le sont moins semble attendre d s leur jeune ge que leur enfant d montre des comportements d ind pendance et de r ussite 28 De son c t Banner 1979 observa plusieurs caract ristiques propres aux m res d enfant qui ne r ussisse pas bien en classe Il les d crit comme tant plus restrictives lorsque vient le temps de permettre l enfant d tre plus ind pendant Elles l emp che de s exprimer et ont une vue plus ferm e en ce qui concerne la d finition du r le et des activit s propres une m re Elles sont vues comme tant punitives acceptant peu ou pas du tout les faiblesses de leur enfant et tendent dominer d une fa on tyrannique Ces m res sentent galement qu elles doivent absolument tout savoir de leur enfant Celui ci n est donc pas en mesure d avoir d intimit Elles d montrent
9. de voix plus affirmative lorsqu elles exprimaient verbalement leur accord ou leur d saccord que lorsqu elles faisaient une d claration neutre Dans un mod le d interaction inverse les m res d enfant en difficult avaient une qualit de voix beaucoup moins affirmative lorsqu elles exprimaient verbalement leur accord ou leur d saccord que lorsqu elles faisaient une d claration neutre En terminant certains auteurs ont fait ressortir une interaction typique entre une m re et son enfant pr sentant des difficult s de comportement En effet Kogan et Wimberger 1971 ont observe que la mere est r guli rement une observatrice passive des activit s de son enfant Lorsqu aucune interaction n lieu la mere demeure l cart jusqu ce que l enfant initie une fois de plus le contact Sa r action la plus fr quente la demande de son enfant est simplement Mm hm ou Okay pour ensuite redevenir silencieuse Suivant cette sorte de contact sens unique les auteurs ont observ que l enfant se renferme lui aussi dans le silence lorsque sa m re ne r pond pas ses demandes comme il le voudrait Voyons maintenant certaines recherches portant principalement sur les caract ristiques des m res en relation avec les habilet s chez l enfant 2 M re et habilet de l enfant D autre part Bing 1963 s est arr t e sur les effets qu ont certaines pratiques ducatives sur le d veloppement des habilet s cognitives diff r
10. et des sous chelles comportements du Q P P entre les deux groupes de p res Sous Groupe A T C Groupe S T C dl F chelles X ET X ET AT 2 69 31 2 28 21 1 23 45 0 00 CT 2 18 31 2 53 21 1 18 81 0 00 L analyse de variance nous permet encore une fois de constater qu il y a une diff rence significative entre nos deux groupes de p res au niveau de la totalit des sous chelles suivantes AT F 23 45 p lt 0 00 les p res d enfants S T C ont des attitudes parentales plus positives envers leur enfant CT F 18 81 p lt 0 00 les p res d enfant S T C ont des comportements plus positifs envers leur enfant mparaison x gr e mere Si nous observons les moyennes au niveau de la totalit des sous chelles attitudes AT et des sous chelles comportements CT nous constatons des diff rences entre les deux groupes de m res tel qu indiqu au tableau 6 66 Tableau 6 Diff rences la totalit des sous chelles attitudes et des sous chelles comportements du Q P P entre les deux groupes de m res Sous Groupe A T C Groupe S T C dl F P chelles X E T X ET AT 2 71 36 2 41 34 1 7 12 0 01 CT 2 16 3 2 5 23 1 15 41 0 00 L analyse de variance nous permet d affirmer qu il existe une diff rence significative entre nos deux groupes de m res au niveau de la totalit des sous chelles attitudes et des sous chelles comportements AT F 7 12 p lt 0 01 les m
11. ge de l enfant et le type de probl me Les r actions des m res vis vis l enfant tendent tre plus positives que celles des p res elles sourient plus souvent lors des t ches difficiles et stimulent leur enfant plus que le p re surtout avec les enfants plus jeunes Les m res stimulent leur enfant plus que les p res lors des t ches difficiles Le seul comportement qui diff rencie clairement les m res des p res pour chaque t ches et chaque cat gories d ge est celui de bloquer l acc s au clavier l enfant En effet les m res plus souvent que les p res emp chaient l enfant de toucher au clavier et ce pour chaque t che et chaque cat gorie d ge 17 Dans cette tude on a pu galement examiner certaines differences de comportement des gar ons agressifs envers leur m re ou leur p re Ces gar ons d montraient plus d opposition et taient plus en dehors de la t che ne travaillaient pas celle ci avec leur m re pour chacune des t ches facile et difficile qu avec leur p re Les gar ons plus g s 8 ans bloquaient plus souvent l acc s au clavier leur m re que les plus jeunes 7 ans Les gar ons regardaient plus en direction de leur m re lors de t ches faciles que lors de t ches difficiles les plus g s regardaient plus en direction de leur m re durant les deux t ches tandis que les plus jeunes regardaient plus leur m re durant la t che facile et leur p re durant la t ch
12. les chelles du C R P R liminent un probl me m thodologique important rencontre dans la composition d autres questionnaires d attitudes c est a dire l incongruence entre les affirmations des parents et leur comportement r el Le questionnaire de Block contr le galement la tendance des sujets r pondre de fa on cat gorique absolument en accord absolument en d saccord Pour ce faire les diff rents nonc s sont exprim s alternativement selon les formes positives et n gatives ex j aide mon enfant je ne lui permet pas de 55 Ainsi les recherches de Block 1973 contribuent am liorer la validit et l efficacit de l utilisation de l enqu te par questionnaire Par ailleurs Legault 1981 labore un autre instrument de mesure des attitudes parentales le Questionnaire Passe Partout labor partir des questionnaires de Block 1973 et de Hereford 1963 Ce Questionnaire comprend un ensemble de 72 propositions pouvant tre regroup es en 11 themes ou chelles qui seront d crits ult rieurement D apr s ce questionnaire les parents ont juger s ils acceptent ou rejettent le contenu de chaque proposition Ainsi pour chaques nonc s il y a quatre types de r ponse possibles totalement d accord plut t d accord plut t en d saccord totalement en d saccord Suite une premi re exp rimentation aupr s de 1800 parents qu b cois les qualit s psychom triques du questi
13. res d enfants S T C ont des attitudes plus positives envers leur enfant CT F 15 41 p lt 0 00 les meres d enfants S T C ont des comportements plus positifs envers leur enfant omparaison des deux groupes au niveau des sous chelles attitudes A1 A2 A4 A echell comportements C1 C2 03 C4 C5 C6 j _ H W H ison r Si nous observons les moyennes aux sous chelles confiance en soi A1 sentiment de responsabilit des parents A2 acceptation du d veloppement de l enfant A3 communication parents enfant degr d empathie Ad confiance en l enfant A5 nous constatons plusieurs 67 diff rences entre les parents d enfants A T C et les parents d enfants S T C voir au tableau 7 Tableau 7 Diff rence aux sous chelles attitudes du Q P P entre les deux groupes de parents Attitudes Groupe A T C Groupe S T C d F P parentales X ET X E T A1 27 49 2 32 47 1 6 05 0 02 A2 2 8 41 25 dl 1 6 49 0 02 A3 2 72 46 2 66 27 1 25 N S Ad el 59 1 76 29 1 13 17 0 00 A5 301 33 2 49 45 1 17 74 0 00 L analyse statistique nous permet d affirmer qu il y a une diff rence significative entre nos deux groupes de parents au niveau des sous chelles suivantes A1 F 6 05 p lt 0 02 les parents d enfants S T C ont davantage confiance en eux m mes A2 F 6 49 p lt 0 02 le sentiment de responsabilit est plus lev chez les parents d enfants S T C A4 F 13 17 p l
14. res et des m res ainsi que les caract ristiques qui distinguent les parents d enfant pr sentant des troubles de comportement 12 Recherche sur les diff rences d attitudes et de comportements entre les p res etles m res Depuis les ann es 30 et 40 l tude des attitudes parentales et leur association aux comportements de l enfant quelqu ils soient fut un secteur de recherche populaire Toutefois une lacune majeure existe en regard des attitudes des p res et de leurs participation dans la formation de la personnalit chez l enfant Une revue de litt rature sur la relation parent enfant dans les ann es 1929 1956 r v le au moins 169 publications portant sur la relation entre les m res et leur enfant Peterson Becker Hellmer Shoemaker et Quay 1959 L information disponible sur la relation p re enfant au contraire est contenue dans 10 articles Cette in galit fut a cette poque justifi e par le fait que la m re joue un r le plus important que le p re dans le d veloppement de la personnalit de l enfant que les m res sont plus souvent avec leur enfant que les p res ou que les m res sont simplement plus consentente participer des tudes Cette tat de chose peut faire croire que les m res sont le facteur cl dans le d veloppement du comportement antisocial Cependant si l interaction des p res avec leur enfant et leur pouse contribue sensiblement au comportement antisocial de l enfant alors tu
15. sente recherche vise plus particuli rement l tude des attitudes et comportements de parents d enfant de 3 5 ans S appuyant donc sur notre recension des crits notre hypoth se de recherche est la suivante 4 6 Il existe des diff rences d attitudes et de comportements entre les parents d enfant qui pr sente des troubles de comportement et les parents d enfant n en pr sentant pas Chez les parents d enfant avec trouble de comportement les attitudes et les comportements seront significativement plus n gatifs que ceux celles de parents d enfant ne pr sentant pas de trouble de comportement Chapitre II sthodol Notre tude se propose de v rifier s il existe des diff rences entre les attitudes des parents qui ont un enfant pr sentant des troubles de comportement et celles des parents dont leur enfant n en pr sente pas Ii s agit en fait de la perception que les parents ont de leurs agirs avec l enfant Rappelons ici notre hypoth se de recherche qui mentionne qu il existe des diff rences d attitudes et de comportements entre les parents d enfant pr sentant des troubles de comportement et les parents d enfant qui n en pr sente pas Chez les parents d enfant pr sentant des troubles de comportement les attitudes et les comportements seront significativement plus n gatives que ceux celles des parents d enfant sans trouble de comportement Le pr sent chapitre d crit les aspects m thodologiques de l
16. 18 58 2 03 51 2 65 23 2 70 37 2 59 22 4 2 18 43 2 18 43 2 19 47 2 48 39 2 46 43 2 50 44 5 2 19 31 2 14 34 2 25 31 2 48 16 2 51 22 2 46 18 6 2 09 32 2 11 33 2 06 36 2 37 28 2 37 35 2 37 33 Total 2 17 29 2 18 31 2 16 30 2 51 19 2 53 21 2 49 23 9 6 4 Tableau 4 Diff rence la totalit des sous chelles attitudes et comportements du Q P P entre les deux groupes de parents Sous Groupe A T C Groupe S T C dl F P chelles X ET X E T AT 2 7 33 2 35 26 1 14 25 0 00 CT 2 17 29 2 51 19 1 19 32 0 00 L analyse de variance nous permet d affirmer qu il y a une diff rence significative entre les parents d enfants A T C et les parents d enfants S T C au niveau de la totalit des sous chelles attitudes et des sous chelles comportements AT F 14 25 p lt 0 00 les parents d enfants S T C adoptent des attitudes parentales plus positives pour l enfant CT F 19 32 p lt 0 00 les parents d enfants A T C adoptent des comportements plus positifs envers l enfant B comparaison des deux groupes de per Si nous comparons les moyennes au niveau de la totalite des sous chelles attitudes et des sous chelles comportements pour chacun des groupes de p res p res d enfant avec troubles et sans trouble nous remarquons des diff rences significatives voir au tableau 5 65 Tableau 5 Diff rences la totalit des sous chelles attitudes
17. D P 1973 Who Becomes Delinquent London Heinemann
18. D autres parents utilisent la technique punitive directe si l enfant d sob it ils r agissent avec un abus de col re ou en donnant des coups l enfant F Atti rentale indulgen La famille indulgente moins qu elle soit hautement intellectuelle n est pas stimulante D un autre c t la famille indulgente est au moins durant 39 l ge prescolaire une place chaleureuse amicale et met une emphase sur les comportements sociaux Les enfants d une telle famille tendent tre gentils et sociables la maternelle mais quelque peu inactifs A l ge scolaire les enfants de ces familles semblent moins bien ajust s ils sont ins cures motionnellement et plut t g n s dans un groupe Ils sont toujours inactifs et non agressifs mais l aspect amical de leur comportement est disparu _ Atti rentale d mocrati Par ailleurs Baldwin et al 1945 ont tudi l influence de la famille d mocratique lis ont d couvert que cette famille semble entourer l enfant d une atmosphere de libert et de rapport motionnel La famille d mocratique encourage la libert d exploration et d exp rimentation fournissant ainsi une stimulation intellectuelle avec un minimum d infantilisation travers son d veloppement l enfant d une telle famille semble tre valu positivement sur des comportements refl tant un type d activit caract re social En plus d tre motionnellement s cure et non excitable l enfant d veloppe
19. DE LANGAGE 33 PEUT TRAVAILLER FACILEMENT DANS UN PETIT GROUPE DE pairs 34 MALMENE INTIMIDE LES AUTRES ENFANTS 35 CONSOLE UN ENFANT QUI PLEURE OU QUI EST BOULEVERSE 36 DISTRAIT 37 EFFICACE POUR ACCOMPLIR DES TACHES REGULIERES COMME AI DER A DISTRIBUER LA COLLATION 38 NE PARTAGE PAS LES JOUETS 39 SE MET AU TRAVAIL RAPIDEMENT 40 PLEURE FACILEMENT 41 BLAME LES AUTRES 42 APPLAUDIT OU SOURIT SI QUEL QU UN FAIT QUELQUE CHOSE DE BIEN EN CLASSE 43 ABANDONNE FACILEMENT 44 SE PROPOSE POUR AIDER A NET TOYER UN DEGAT FAIT PAR QUEL QU UN D AUTRE 45 SANS EGARD POUR LES AUTRES 9 8 99 46 ESSAIE D ETRE EQUITABLE AU JEU 2 47 FRAPPE MORD DONNE DES COUPS DE PIEDS AUX ENFANTS 48 EST DANS LA LUNE Y a t il d autres comportements importants signaler chez cet enfant R rci n Je d sire exprimer ma recconnaissance toutes les personnes qui par leur int r t et leur aide m ont permises de mener bien cette tude Mes remerciements s adressent particuli rement mon directeur de th se Monsieur Pierre Potvin Ph D professeur au d partement de psychologie de l Universit du Qu bec Trois Rivi res pour ses connaissances sa disponibilit et son support tout au long de cette recherche Je remercie galement les garderies Fleur de Soleil de Plessisville La Marmaillerie de St Ferdinand La Maison des Amis de Victoriaville ainsi que la garderie E
20. behaviors In J P Hill Eds Minn mposia on Child Psychology vol 5 Minneapolis University of Minnesota Press Patterson G R 1982 Coercive Family Process Eugene Oregon Castalia Publishing Co Peterson Becker Hellmer Shoemaker et Quay 1959 Parental attitudes and child adjustment Child Development 30 119 130 Radke M J 1946 The relation of parental authority to children havior an attitudes University of Minnesota Institute of Child Welfare Monographs No22 Riskin J et Faunce E 1970 Family interaction scales 3 Discussion of methodology and substantive findings Archives of General Psychiatry 22 526 537 Rogers B 1975 Influence du niveau socio conomique familial sur le d veloppement du jeune enfant M moire de licence U L B Rutter M 1971 Parent child separation i ge effects on the children hild P P 38 1089 1100 Saxe R M et Stollak 1971 Curiosity and parent child relationship Child Development 42 373 384 Schulman Shoemaker et Moelis 1962 Laboratory measurment of parental behavior Journal of Consulting Psychology 26 109 114 schuham A I 1972 Activity talking time and spontaneous agreement in disturbed end normal family interaction Journal of Abnormal Psycho 79 68 75 Sears R R Whiting J W M Nowlis V et Sears P S 1953 Some child rearing antacedents of aggression and dependency in young children Genetic Psychology Monograph 47 1
21. chez l enfant et la psychopathologie parentale Il semble effectivement exister dans les familles avec un enfant pr sentant des troubles de comportement soit des troubles psychologiques chez les parents soit une m sentente familiale ou une discorde maritale 45 Hypoth se de recherche Cette revue de litt rature sur les attitudes parentales envers l ducation d montrent plusieurs choses Premi rement que les attitudes parentales sont Significativement reli es l ajustement de l enfant et a sa personnalit Deuxi mement que certaines attitudes parentales ou groupes d attitudes cr ent une atmosph re saine pour la croissance motionnelle de l enfant De plus les attitudes parentales qui sont surprotectrices rejetantes s v res dominatrices et soumises sont des traits parentaux qui semble associ s aux difficult s chez l enfant Au contraire les attitudes parentales de nature d mocratiques acceptantes empathiques et compr hensives engendrent des attitudes motionnelles saines dont b n ficie l enfant Les recherches dans ce domaine indiquent que les relations parent enfant sont cruciales et que les attitudes parentales envers l ducation de l enfant et la vie familiale sont d importantes influences dans le d veloppement de l enfant Bell 1958 Bien que plusieurs tudes se sont pench es sur les attitudes parentales et leurs effets sur le d veloppement de la personnalit de l enfant la pr
22. clairement leurs impacts sur le d veloppement de la personnalit de l enfant 3 0 impaci de differentes categories d attitudes parentales sur le d veloppemen Citant Ruffino 1976 voir Pastor 1980 Pastor affirmait que les attitudes parentales pouvaient tre class es en deux cat gories La premi re cat gorie regroupe les attitudes dites r pressives Ces derni res consistent emp cher l enfant d agir pour mieux le prot ger Elles entrainent l enfant dans une tendance a la passivit la d pendance et s accompagnent souvent d agressivit et d instabilit Ces attitudes peuvent tre surprotectrices ou non Murder 1973 voir Pastor 1980 La surprotection se manifeste par un souci excessif du bien tre tant physique que psychologique de l enfant Ces attitudes se concr tisent par un interventionnisme permanent de la part des parents qui ont tendance se substituer dans toutes les actions qui risqueraient de comporter quelques dangers ou quelques d sagr ments pour l enfant La deuxi me cat gorie comprend les attitudes dites permissives Ces derni res peuvent tre de deux ordres n gatives ou positives Les attitudes permissives n gatives sont caract ristiques des parents qui agissent avec un certain go sme Ces derniers refusent de prendre en main leurs responsabilit s en laissant l enfant seul avec ses probl mes Le plus souvent il s agit de parents qui consid rent comme un esclavage le fait d avo
23. correspondent des attitudes parentales consid r es plus n gatives pour le d veloppement de l enfant Pour les sous chelles comportements ce sera l inverse plus les moyennes tendent vers la cote 4 plus elles correspondent des comportements positifs et plus elles tendent vers la cote 1 plus elles correspondent des comportements consid r s plus n gatifs pour le d veloppement de l enfant Pr sentation des r sultats R sultats du Questionnaire d valuation du comportement au Pr scolaire Afin de discerner les enfants qui pr sentent des troubles de comportement de ceux qui n en pr sentent pas nous tenons compte de l chelle agressivit du Q E C P Les enfants qui pr sentent un score de 3 et plus pour les filles et de 8 et plus pour les gar ons sont consid r s comme ayant des troubles de comportement Les enfants sans trouble de comportement ont cette m me chelle un score en de a de 2 pour les filles et en de a de 7 pour les gar ons Le tableau 2 pr sente les r sultats du EGP 62 Tableau 2 Moyennes et carts types aux chelles du Q E C P pour le groupe d enfants A T C N 20 et le groupe d enfants S T C N 20 Echelles Enfants A T C Enfants S T C X E T X E T Agres hyper 11 25 4 5 2 6 2 58 Anxiete 4 1 2 51 4 35 2 21 Inadaptation 21 1 9 01 10 85 5 82 Prosociaux 21 6 76 18 45 5 83 R sul uC ire P Partout Nous pr sentons au tableau 3 les moyennes et les carts
24. dans une garderie agissaient diff remment lors de situations de probl mes r soudre 1 6 L tude consistait ce que chacun de leur c t l enfant et ses parents apprennent travailler sur un ordinateur Dans cette situation l enfant travaillait sur quelques commandes d un programme d ordinateur et sur une t che simple tandis que ses parents ensemble recevaient le m me entra nement dans une salle c t L enfant f t r uni alternativement avec sa m re et son p re et devait faire les deux t ches sur l ordinateur La premi re t che appel e la t che facile tait identique celle que l enfant et les parents avaient apprise La deuxi me la t che difficile tait une t che qui parraissait aussi facile que la premi re mais elle n tait pas connue de l enfant ni des parents elle renfermait galement une erreur cach e qui l a rendait pratiquement impossible r soudre l int rieur du temps allou e Pour chaque t che c tait l enfant qui devait r soudre le probl me mais on lui avait dit que ses parents pouvaient l aider s il avait besoin d aide Les dyades taient laiss es seules pendant 10 minutes pour chaque t che Les parents et l enfant ne savaient pas ce que chacun avait appris Certaines diff rences significatives attribu es aux sexe des parents ont effectivement t d montr es pouvant tre attribu es au sexe des parents Elles soulignent une reiation entre le sexe des parents l
25. des troubles de comportement et vingt familles avec un enfant du m me ge ne pr sentant pas de trouble de comportement Les sujets ont t choisis en fonction des crit res suivants int r t des parents collaborer tre une famille biparentale Au printemps de 1988 cinq garderies de la r gion 04 la garderie Fleur De Soleil de Plessisiville la garderie la Marmaillerie de St Ferdinand la garderie Educative Rayon De Soleil et La Maison Des Amis de Victoriaville ainsi que l Halte Garderie l Arc En Ciel galement de Victoriaville ont t consult es pour nous aider recueillir notre chantillon d enfants et de parents Apr s avoir expos le but de la recherche au responsable de la garderie directeur ou directrice celui ci le pr sentait son tour au conseil d administration de la garderie qui acceptait ou non de collaborer Si la garderie acceptait elle nous remettait alors la liste des parents d enfants de 3 ans et demie 5 ans avec qui nous communiquions par t l phone pour leur pr senter le but de notre tude Si les parents taient interress s collaborer la recherche ils devaient alors le p re et la mere r pondrent au questionnaire Passe Partout du minist re de l Education qui est 51 destin aux parents Ce questionnaire tait disponible au bureau du directeur ou de la directrice de la garderie Suite cette tape les jardini res des garderies compl iaient le Questionnaire d E
26. et mesure de son utilisation Nous poss dons actuellement plusieurs indices de la validit de la version de Rutter 1967 ainsi que de celle de Behar et Stringfield 1974 et de Tremblay Gagnon et Piche 1987 voir Tremblay Charlebois Gagnon 1987 L annexe A pr sente l instrument estionnaire Passe P Variabl spendan 54 Notre variable d pendante de son c t soit les attitudes et comportements parentaux a t valu l aide du questionnaire r vis de Passe Partout du minist re de l Education du Qu bec Ce questionnaire comprend 74 items dont 34 correspondants aux attitudes ducatives des parents et 40 items correspondants aux comportements des parents face l ducation de leur enfant Cet instrument t inspir initialement des questionnaires de Block Child Rearing Practices Report C R P R 1973 et de Hereford Parent Attitude Survey Scale P A S S 1963 Block 1973 a valid les items de son questionnaire C R P R 1973 en observant les comportements reels des parents et en les confrontant leurs croyances face aux diff rents nonc s concernant l ducation des enfants Le style des items varie de la forme personnelle a la forme impersonnelle En effet certains de ces items sont formul s en termes de comportements r els ex je laisse souvent mon enfant alors que les autres sont d crits en termes de principes ex lever des enfants est un travail Ainsi
27. gar ons il y avaient une relation positive entre la punition et l agression manifest l cole Pour les filles celles qui taient punies plus ou moins fr quemment par leur m re montraient moins d agressivit l cole que celles qui taient mod r ment punies par leur m re Utilisant 30 de ces m mes sujets un an plus tard avec la m me chelle de punition maternelle Hollenberg et Sperry 1951 trouv rent une relation positive directe entre la punition maternelle et l agression sur les poup es ou jouets chez les filles et les gar ons Ceci sugg re qu un haut niveau de punition maternelle produit effectivement une forte r action agressive et ce autant chez les filles que chez les gar ons Hoffman 1960 apporta de plus amples vidences sur la relation entre une approche punitive comme discipline et l agressivit chez l enfant Les t moignages de parents sur les interactions d une journ e compl te avec leur enfant la maternelle f rent cod s comme refl tant la fr quence avec laqueile la tentative initiale de contr ler l enfant consistait en commandes directes en menaces en privation mat rielle ainsi que par la force physique sans explication La seconde variable refl tait la fr quence avec laquelle les m mes proc dures taient utilis es lorsque la premi re tentative de gagner la conformit t manqu e Plusieurs corr lations ont t trouv es entre le pouvoir d assertion de la mere et no
28. l enfant ait d ja r sist une technique d influence ant rieur Il semble que l utilisation fr quente du pouvoir d assertion non qualifi dans ces conditions contribue au d veloppement d hostilit chez l enfant ainsi qu un d sir de pouvoir et d une lutte lev e pour l autonomie Hoffman 1960 Les r sultats sugg rent que le p re une influence indirecte sur l enfant lorsque son pouvoir d assertion envers son pouse contribue ce qu elle utilise son tour un pouvoir d assertion envers l enfant Le pouvoir d assertion de la m re envers l enfant est en partie une r action au pouvoir d assertion de son mari envers elle Plus tard McCord 1961 classait le niveau de contr le des m res en trois cat gories excessif normal et sous la normale Le contr le excessif est celui o la m re insiste pour que son gar on soit renferm et soumis compl tement ses directives Le contr le normal refl te une implication dans le fa onnage des activit s de l enfant certains niveaux mais accorde de la libert dans d autres Le contr le dit sous la normale refl te une attitude de n gligence et de non implication Les r sultats indiquent que les gar ons non agressifs viennent fr quemment de familles o la m re utilise un contr le excessif les gar ons qui s affirment viennent en g n ral de familles o la m re utilise un contr le normal finalement les gar ons agressifs viennent de familles o la m
29. mani res la table la propret et le calme les r gles du coucher et l ob issance en g n rale En contrepartie les parents provenant de la classe ouvri re utilisaient de leur c t davantage le ridicule les cris ou les punitions physiques dans la discipline de l enfant et taient g n ralement plus restrictifs Bronfenbrenner 1958 Sears et al 1957 En r sum les parents d pendant de leur statut socio conomique pr sentent une tr s grande diff rence dans leurs attitudes et comportements 43 l gard de l ducation de leur enfant Egalement toutes les tudes qui ont mis en relation les attitudes parentales et le niveau socio conomique ont observ que les parents de milieu ais d montrent des attitudes ducatives plus flexibles et donc plus apte tablir une bonne adaptation chez l enfant que ceux de milieu moins favoris B Psychopathologie parentale Une revue de litt rature courante sugg re qu il existe au moins deux facteurs d ajustement parental reli s aux difficult s chez l enfant la psychopathologie g n rale chez les parents et la discorde maritale Plusieurs tudes comparant les enfants r f r s en clinique et ceux non r f r s ont trouv une relation positive entre la pr sence de difficult s de comportement chez l enfant et l observation de psychopathologie parentale au cours d entrevues psychiatriques Jenkins 1966 De la m me fa on Gibson 1969 a trouv que l
30. mouton noir de la famille Le p re voit souvent l enfant comme tant plus difficile contr ler comparativement la plupart des autres enfants et croit que la m re ne comprend pas l enfant aussi bien que lui Et le p re ne se sent aucunement responsable de la situation Par ailleurs ces auteurs decrivent la famille comme tant instable avec des parents immatures L enfant se sent rejet par ses parents et devient incapable de cr er une relation de confiance avec quiconque De leur c t Ferreira et Winter 1968 ont observ chez les parents de familles en difficult qu il y avait moins de satisfaction individuelle beaucoup de temps pass en silence des sentiments n gatifs de peur et d hostilit Ces familles manifestaient peu d accord spontan et galement peu d accomplissement Au cours d une tude longitudinale sur l enfant hyperactif Battle et Lacey 1972 ont d montr que dans les premi res ann es de l enfant les parents qui taient critiques d sapprobateurs et s v res dans leurs impositions de punitions pour d sob issance manquaient beaucoup d affection avaient un caract re protecteur et enfantin et taient caract ris s par une faible intensit d interaction avec leur enfant 22 Plusieurs tudes dans ce sens ont sugg r un haut niveau de relation entre les commandes et le n gativisme des parents et le comportement d viant de l enfant lorsqu il est observ la maison Johnson et Lo
31. tr s peu de tolerence envers l enfant ses activit s ses loisirs etc Finalement ce qui ressort encore plus fortement de cette tude c est la rigidit accablante de ces m res leur possessivit ainsi que leur nature intol rante En r sum ces tudes sur la relation m re enfant d montrent que les comportements des m res sont reli s de fa on significative l ajustement de l enfant En effet les meres d enfant en difficult de comportement sont principalement restrictives possessives et ignorantes Elles ont un contact froid avec l enfant et sont souvent indiff rentes Les tudes portant sur les habilet s de l enfant d montrent que les m res qui sont chaleureuses attentives acceptantes et qui font confiance l enfant alimentent ce dernier au niveau de l habilet verbale et non verbale de la curiosit ainsi qu au niveau Scolaire Contrairement aux enfants qui sont plut t dou s ceux qui prouvent un ralentissement au niveau verbal et non verbal ainsi qu au niveau scolaire ont des m res g n ralement distantes dominantes punitives et rejetantes L ensemble des tudes portant sur l incidence des attitudes parentales sur le d veloppement de la personnalit de l enfant nous am ne croire que l influence du milieu et des m thodes d intervention en ducation sur la 29 personnalit apparait certaine En analysant plus profond ment certaines cat gories d attitudes parentales nous verrons plus
32. un attachement avec ses parents et il est capable de bien s ajuster avec ses professeurs Les variables que nous venons de discuter soit la dominance le rejet la restriction et la punition ont certains traits en commun Ces attitudes et actions sont toutes pr sum ment des attaquent directes sur le sens de la s curit de l enfant elles tendent toutes briser la perception du gar on de lui m me comme personne qui a de la valeur En effet l enfant de parents dominants sera conforme et ob issant mais sera timide aura peu d initiative et sera charg d un sens de d inad quation Egalement l enfant rejet par des parents dominants sera instable motionnellement moyen au niveau intellectuel et rebelle L enfant de parents restrictifs aura des comportements 40 d inhibitions et de retrait social Finalement celui dont les parents sont punitifs aura des comportements agressifs et hostiles l ext rieur de la maison D un autre c t l enfant provenant d une famille indulgente sera plut t gentil et sociable Un peu plus tard par contre cet enfant sera g n et instable motionnellement Finalement l enfant de parents d mocratiques en plus d tre entour d une atmosph re de libert et de rapport motionnel sera encourag au niveau de l exp rimentation et stimul sur le plan intellectuel Variable eptibles d influencer les atti arentale Apres s tre arr t sur l importance et l impact des attitudes paren
33. 35 234 108 Sears R R Maccoby E E et Levin H 1957 Patterns of child rearing Evanston 3 Row Peterson sears P S 1961 Doll play aggression in normal young children hological raph 65 Whole No6 shaeffer E S 1965 A configurational analysis of children s reports of parent behavior Consult Psychology 29 552 557 Shoben E J Jr 1949 The assessment of parental attitudes in relation to child adjustment Genetic Psycho Monograph 39 101 148 Staats A W 1986 Behaviorisme social Editions Behaviora Inc Helvetigraf Quebec symonds 1939 Psychol f parent child relationship New York Appleton Century Crofts symonds 1949 Dynamics of parent child relationship New York W W Norton Lee R E et Baillargeon L et i irs eval ment au pr lai ECP Resul hantillon AEREE en classes d EN Rapport de T Service de la recherche du Centre de Psycho ducation Montreal 25p Tremblay R E et Desmarais Gervais L 1985 ionnaire d v des comportements au prescolaire QECP Manuel d utilisation Equipe de recherche sur les interventions en Sc Humaines Universit de Montr al 30p Tremblay Charlebois et Gagnon 1985 Etude pid miologique des m men ressifs la maternelle Une contribution aux eff pr vention pr coce de la d linquance Rapport de Recherche Equipe de recherche sur les interventions en Sc Humaines E R I S H 16p Tremblay Charlebois et Gagnon 1986 Les jeu
34. 48 16 1 15 01 0 00 C6 2 09 32 2 37 28 1 9 04 0 00 72 Rappelons qu aux sous chelles comportements plus la moyenne tend vers la cote 4 plus elle correspond des comportements positifs Ici l analyse de variance nous permet de dire qu au niveau des sous chelles suivantes il y a une diff rence significative entre les parents d enfant pr sentant des troubles de comportement et les parents d enfant n en presentant pas C2 F 7 03 p lt 0 01 les parents d enfants S T C adoptent des comportements plus positifs face au d veloppement motionnel de l enfant C3 F 18 45 p lt 0 00 les parents d enfants S T C pr sentent des comportements plus positifs face au d veloppement de la socialisation de l enfant aspect normatif C4 F 5 22 p lt 0 03 les parent d enfants S T C adoptent des comportements plus favorables face l aspect expressif du d veloppement de la socialisation de l enfant C5 F 15 01 p lt 0 00 les parents d enfants S T C ont une meilleure acceptation de la situation parentale C6 F 9 04 p lt 0 00 s les parents d enfants S T C utilisent d une fa on plus positive les r gles disciplinaires avec leur enfant Aucune diff rence significative entre les deux groupes de parents n a t relev e au niveau du d veloppement g n ral de l enfant Ceci est galement vrai pour les deux groupes de p res et les deux groupes de m res Nous pouvons alors constater q
35. C6 comportement 6 _ r gles disciplinaires comportements relatifs la dis cipline permettant de connaitre les diff rentes modalit s de con tr le employ es par les parents Ainsi le Questionnaire Passe Partout 1981 est constitu de deux parties attitudes et comportements consid rant respectivement 5 6 aspects diff rents Les chelles d attitude valuent les croyances ou principes des parents tandis que les chelles de comportements v rifient les actions 5 8 parents tandis que les chelles de comportements v rifient les actions concr tes des parents aupr s de leur enfant Bertrand 1986 L annexe B pr sente l instrument Dans le chapitre suivant nous d crivons les strat gies utilis es pour le traitement des donn es ainsi que la pr sentation et la discussion des r sultats Chapitre III Ce chapitre comprend quatre parties La premi re partie pr sente la strat gie de traitement des donn es La deuxi me partie pr sente les statistiques descriptives issues des deux instruments le Questionnaire d Evaluation du Comportement au Prescolaire Q E C P et le Questionnaire Passe Partout Q P P La troisi me partie v rifie l hypoth se de recherche qui nous indique qu il existe des differences d attitudes et de comportements entre les parents d enfant pr sentant des troubles de comportement et les parents d enfant n en pr sentant pas Enfin la quatri me partie discute les r sultats obtenus
36. Child Development 46 747 752 Castaignede J et Tremblay R E 1984 Investissement parental et transmission de l inadaptation sociale chez l humain In A de Haro et X Espadaler Eds Processus d acquisition pr coce Les communications Barcelone Universit autonome de Barcelone et Soci t Fran aise pour l tude du Comportement animal Castels Bruno 1978 L enfant fou P dagogie Psychosociale Editions Fleurus Paris 250p Carpenter et Eisenberg 1938 Some relationships between family background and personality Journal of Psychology 6 115 136 Charlebois Tremblay Gagnon et Lariv e 1986 Aggressive boys interaction with adults a cross setting study of behavior stability Eight biennial meeting of isra Chicago 25p l cole primaire un programme sur les interventions en Sc Humaines Universite de Montr al 12p Charlebois Tremblay et Gagnon 1986 104 Clarke Stewart K A 1978 And daddy makes three The father s impact on mother and young child Child Development 49 466 478 Cliche P 1976 Un sch ma explicatif de la pauvret Minist re des affaires sociales du Qu bec doc 2 202p Craig et Glick 1968 Ten year experience with the Glueck Social Prediction Table Criminologica 5 17 27 Cunningham C E et Barkley R A 1979 The interactions of normal and hyperactive children with their mothers in free paly and structured tasks 50 217 224 Debaty P 1967 La me
37. Universit du Qu bec M moire pr sent L Universit du Qu bec Trois Rivi res Comme exigence partielle de la maitrise en psychologie Par Sophie Painchaud Les attitudes des parents l gard de leur enfant qui pr sente des troubles de comportement Aout 1989 Universit du Qu bec Trois Rivi res Service de la biblioth que Avertissement L auteur de ce m moire ou de cette th se a autoris l Universit du Qu bec Trois Rivi res a diffuser des fins non lucratives une copie de son m moire ou de sa th se Cette diffusion n entraine pas une renonciation de la part de l auteur ses droits de propri t intellectuelle incluant le droit d auteur sur ce m moire ou cette th se Notamment la reproduction ou la publication de la totalit ou d une partie importante de ce m moire ou de cette th se requiert son autorisation ill Sommat Cette recherche a pour but de d crire et de comparer les attitudes et les comportements de parents qui ont un enfant de 3 a 5 ans presentant des troubles de comportement avec les attitudes et les comportement de parents qui ont un enfant du m me age ne presentant pas de trouble de comportement L hypoth se pr cise qu il existe des differences significatives entre les parents d enfant avec trouble de comportement et les parents d enfant sans trouble de comportement au niveau de leurs attitudes et comportements parentaux L chantil
38. _ A3 attitude 3 _ Ad attitude 4 _ A5 attitude 5 _ confiance en sol sentiment de responsabilit des parents Ces composantes concernent les parents face a eux m mes en tant que parents acceptation du d veloppement de l enfant communication parent enfant confiance de l enfant Ces attitudes s appliquent aux re lations parent enfant et sont es sentiellement li es au d velop pement de l autonomie de l enfant autonomie qui est une caract ris tiques positive fondamentale au d veloppement harmonieux de l en fant Quant aux composantes reli es aux comportements des parents elles sont les suivantes 5 7 B Les composantes reli es aux comportements C1 comportement 1 _ le d veloppement g n ral de l enfant comportements qui r f rent la fa on dont les parents envisagent leur r le d ducateur C2 comportement 2 _ le d veloppement motionnel de l enfant comportements qui r f rent la fa on dont l enfant peut arriver a ma triser ses motions tout en pouvant les exprimer C3 comportement 3 _ d veloppement de la socialisation aspect normatif C4 comportement 4 _ d veloppement de la socialisation aspect expressif comportements qui permettent d valuer comment est envi sag e la socialisation de l enfant C5 comportement 5 _ relations parent enfant comportements permettant de re lever avec quelle facilit la situation parentale est v cue
39. a d linquance tait plus fr quente dans les familles unies intactes mais malheureuses que dans les familles bris es et heureuses La relation entre la d viance chez l enfant et la discorde maritale est moins bien d finie L observation d interactions familiales lors de situations structur es semble confirmer qu il existe une plus haute discorde maritale dans les familles avec enfants r f r s en clinique que dans les familles avec enfant sans difficult Schuhman 1972 En 1971 Rutter a mis l emphase sur la relation entre la d viance chez l enfant et la discorde maritale En revoyant la relation entre la separation parent enfant et le comportement antisocial de l enfant il trouva que ce n tait pas la s paration elle m me mais plut t la discorde familiale entourant cette 44 separation qui semblait cruciale dans le d veloppement du comportement antisocial De son c t Farrington 1973 voir West et Farrington 1973 a trouve que 42 9 des jeunes qui sont devenus agressifs entre 14 et 18 ans vivaient dans une famille ou une discorde maritale etait apparue dans la p riode d intervention Ces r sultats furent compar s avec un certain nombre d enfants qui sont devenus agressifs dans cette m me p riode mais qui vivaient dans des familles caract ris es par une harmonie maritale En r sum les tudes que nous venons d analyser d montrent qu il existe bel et bien un lien entre les troubles de comportement
40. ant des difficult s de comportement et les parents d enfant du m me ge ne pr sentant pas de difficult de comportement Dans le premier chapitre nous effectuons tout d abord un examen des concepts d attitudes et de trouble de comportement ainsi que l interaction entre ces deux notions Dans un deuxi me temps nous pr sentons une analyse des principales recherches r alis es dans le domaine des attitudes parentales plus pr cis ment des tudes ayant compar directement les attitudes des parents d enfant en difficult de comportement avec celles des parents d enfant sans difficult de comportement Le deuxi me chapitre traite de la description de l exp rimentation des renseignements sont fournis relativement la composition de l chantillon aux instruments de mesure ainsi qu au d roulement de l exp rience Le dernier chapitre est consacr la pr sentation et la discussion des r sultats Finalement la conclusion nous permet de r sumer notre d marche et de faire part de consid rations se d gageant de la pr sente tude Chapitre premier Contexte th orique Dans ce premier chapitre nous d finissons les concepts d attitude d attitude parentale et de trouble de comportement Nous pr sentons par la suite une analyse des principales recherches r alis es depuis les ann es cinquante jusqu nos jours Parmi celles ci nous abordons les diff rences d attitudes et de comportements entre les p res
41. avec les comp tences intellectuelles de l enfant esp rer l ind pendance t t chez l enfant tre en mesure de l engager dans le jeu l valuer tr s comp tent et interagir pius longtemps avec lui et sont vraisemblablement les r sultats de la comp tence de l enfant En tudiant galement les diff rences d attitude et de comportement entre les p res et les meres avec leur enfant Belsky 1979 a fait ressortir entre autre que les m res surpasse les p res au niveau de prendre soin de l enfant et ce autant lorsqu elles sont seules avec l enfant que lorsque les deux sont pr sents Egalement plusieurs auteurs dont Emmerick 1962 ont conclu de leurs tudes ant rieures que la m re est habituellement vue comme tant plus aimante et nourrici re que le p re que ce dernier est per u comme tant plus strict que les m res sont vues comme utilisant plus de contr le psychologique sp cialement avec les filles que les p res sont vus comme utilisant plus de punitions physiques sp cialement avec les gar ons que le parent du sexe oppos est port conc der plus d autonomie que le parent du m me sexe que ce dernier est aussi vu comme tant moins charitable et plus frustr particuli rement par les enfants plus vieux et finalement que le p re est vu comme provoquant plus de peurs Dans la m me ligne Tremblay et ses coll gues 1986 se sont demand s si les dyades m re enfant et p re enfant de gar ons agressifs
42. bitz 1974b Lobitz et johnson 1975 Il est apparu galement que les enfants r f r s en clinique sont l objet d une plus grande quantit de commentaires n gatifs et de contr le parental que les enfants qui ne sont pas r f r s en clinique Cela est vrai m me si leur comportement est d viant ou non Plus tard Osterrieth et al 1979 d montr rent que les attitudes parentales telles le respect l empathie et l acceptation envers l enfant sont toutes plus favorables la croissance et l accomplissement de l enfant de 3 a 6 ans pour des acc l rations sp cifiques en comparaison aux parents qui sont exigeants et stressants Dans une m me direction Loeber 1982 observa dans son tude sur la stabilit du comportement d linquant que la m thode parentale pour duquer l enfant viendra plus tard aider dans l identification des jeunes d linquants chroniques La faible vidence disponible sugg re que le comportement antisocial d guis est principalement associ au manque d coute des parents a galement t prouv que plus les habilet s d ducation des parents sont chroniquement d ficientes plus s l ve la probabilit que l enfant deviendra antisocial de fa on chronique Le m me auteur en 1984 a pu observer dans l tude des conditions familiales de gar ons qui se battent l cole les m mes traits familiaux soient des conditions ducatives m diocres le rejet de la part des parents la dis
43. corde maritale etc Ant rieurement Langner 1979 voir Loeber 1982 trouv dans une tude longitudinale men e Manhattan que sur une p riode de cinq ans les 23 enfants dont les parents sont devenus moins rejetants ont d montr une r duction dans le nombre de comportements antisociaux et d linquants Il est apparu que plus les d sordres familiaux persistaient plus les comportements antisociaux de l enfant devenaient chroniques Il est galement d montr que lorsque les parents sont incapables d apporter une discipline et d avoir un contr le sur les sorties de leur enfant les chances deviennent alors plus grandes que l enfant pr sente des comportements antisociaux et d linquants Le modele de communication des parents de familles en difficult est l objet de recherches interessantes Entre autre Riskin et Faunce 1970 ont observ que les parents d enfant agressif et antisocial d montraient significativement plus de communication floue que les parents d enfant sans trouble de comportement De leur c t Bugental Love Kaswan et Appril 1975 ont d couvert plus de messages inconsistants chez les parents de gar on agressif que chez les parents de gar on non agressif Finalement en comparant les familles sans difficult avec les familles en difficult Lessin et Jacobs 1984 ont observ que les parents du deuxi me groupe exprimaient davantage d int r t non verbal positif lorsqu ils se parlai
44. cteurs clefs Castaign de et Tremblay 1984 Des tudes soul vent l hypoth se qu une d sorganisation familiale plus lev e lorsque les p res sont absents Hoffman 1963 ou qu une entente conjugale plus 19 fragile lorsque les deux parents vivent ensembles McCord 1982 voir Castaign de et Tremblay 1984 pourraient tre plus fr quentes chez les gar ons agressifs et peu prosociaux En r sum il appert que m me si les p res sont plus actifs et impliqu s avec leur enfant les tudes ne d montrent pas comment ces p res prennent r ellement soin de leur enfant Egalement on souligne que les p res ont peu d opportunit pour d montrer leur talent nourricier On mentionne galement que si l enfant aime mieux jouer avec le p re ce n est pas parce qu il le pr f re mais bien parce qu il pr f re le type de jeu dans lequel il s engage Du c t de l tude des diff rences d attitude et de comportement entre les m res et les p res on note une distinction au niveau de la qualit et de la quantit d interaction qu ont les parents avec leur enfant En effet les meres semblent tre plus interactives au niveau des verbalisations des contacts physiques et des jeux mais gale au p re pour ce qui est de la sensibilit de la stimulation et de l affection envers l enfant Par ailleurs la m re semble utiliser un contr le plus psychologique surtout avec les filles tandis que le p re utilise davantage les pun
45. d veloppent une troite relation avec leur p re aussi bien qu avec leur m re Clarke Stewart 1978 et peuvent pr f rer jouer avec leur p re plut t qu avec leur mere Clarke Stewart 1978 Lamb 1976 En effet Clarke Stewart 1978 a fait ressortir dans son tude sur l impact qu ont les p res sur leur pouse et leur enfant que celui ci d montre plus de joie et de coop ration en jouant avec son p re qu avec sa m re Par contre l auteure pr cise que les diff rences dans la somme de comportement d affiliation chez l enfant semble tre en fonction du comportement parental Elle affirme galement que lorsqu on leur donne un choix entre jouer avec la m re ou jouer avec le p re beaucoup d enfant 14 pr f rent jouer avec le p re et sont galement plus sensibles coop ratifs et impliqu s dans le jeu La suggestion ici est que ce n est pas le p re en soi que l enfant pr f re mais plut t le type de jeu dans lequel le p re s engage L hypoth se que l effet de la m re sur le d veloppement de l enfant est direct et que celui du p re est indirect t support e par cette tude En effet la mere influence l enfant l enfant influence le p re et ce dernier influence la m re Au cours d observations naturelles les m res d montraient tre plus interactives que les p res pour ce qui est des verbalisations des contacts physiques et de jouer avec les jouets Par contre elles n taient pas diff rentes des
46. dier seulement les meres donnera un impact partiel sur notre connaissance des causes et des rem des Tremblay Charlebois Gagnon Lariv e et Laurent 1987 13 Au cours des derni res ann es par contre il y eut une mont e d int r t pour tudier les p res avec leur enfant peut tre parce que les p res tiennent aujourd hui un r le plus actif dans les soins de l enfant ou m me parce qu ils participent davantage dans le processus d accouchement de leur pouse Lamb 1976 Ces tudes ont d montr comment les p res sont actifs et impliqu s dans l interaction avec leur enfant sugg rant implicitement que les p res sont ou peuvent tre aussi bon dans le r le de parent que les meres Certaines tudes ant rieures ont d montr que les p res sont absorb s par leur enfant nouveau n Greenberg et Morris 1974 et qu ils sont aussi nourriciers affectueux sensibles et actifs avec leur b b et les jeunes enfants que les m res Clarke Stewart 1978 au moins lorsqu une interaction est attendue et qu un observateur prend des notes Bien que ces tudes d montrent que les p res peuvent tre aussi actifs que les m res elles n tablissent pas comment ceux ci prennent r ellement soin de leur enfant L observation la maison et les rapports des parents sugg rent que les opportunit s qu ont les p res de manifester leur talent nourricier ne sont pas fr quentes Kotelchuck 1976 N anmoins les jeunes enfants
47. ducative Rayon de Soleil et la Halte Garderie l Arc En Ciel galement de Victoriaville pour leur d vouement lors du recrutement des sujets Et enfin merci aux parents pour leur pr cieuse collaboration Sf ren 102 Anderson R E 1968 Where s dad Paternal deprivation and delinquency Arch Gen Psychiat 18 641 649 Andry R G 1960 Delinquency and parental pathology London Methuen Baldwin Kalhorn et Breese 1945 Patterns of parent behavior Psychological 58 3 75p Bandura 1973 Aggression A social learning analysis Prentice Hall inc Englewood cliffs New Jersey Bandura et Walter 1959 Adolescent aggression New York Ronald Banner 1979 Child rearing attitudes of mothers of under achieving and over achieving children British Journal of Educational Psychology 49 150 155 Barton et Ericksen 1981 Differences between mothers ans fathers in teaching style and child rearing practices Psychological Reports 49 237 238 Battle et Lacey 1972 A context for hyperactivity in children over time Child Development 43 757 773 Becker W C 1964 Consequences of different kinds of parental discipline In Hoffman Martin et Hoffman Lois Wladis eds Review of child development research New York Russel Sage Foundation 547p Behar D et Stewart M A 1982 Agressive conduct disorder of children The clinical history and direct observations Acta Psychiatrica Scandinavia 65 210 220 B
48. e taient sp cialement d ficient dans l utilisation de compliments ou d loges Ant rieurement Bandura et Walter 1959 trouv rent de fa on similaire que la relation entre le p re et son gar on tait marqu e par le rejet l antagonisme et l hostilit Medinnus 1965 a fortement support les r sultats d Andry 1960 ainsi que ceux de Bandura et Walter 1959 en d montrant des diff rences marqu es entre les gar ons d linquants et les non d linquants au niveau de la perception de leur p re et en d montrant galement peu de diff rences entre les deux groupes au niveau de la perception de leur m re L attitude non favorable consistente de cette cat gorie de d linquant envers leur p re fut sp cialement marqu e aux chelles rejetant et n gligeant Dans le domaine des facteurs environnementaux permettant de pr dire la d linquance l adolescence et l ge adulte la relation avec la m re le p re et la fratrie jouent un r le important Bowlby 1951 Dans une tude men e par Craig et Glick 1968 on d montre que l valuation de la qualit de l environnement familial discipline et supervision de la mere cohesion de l unit familiale et l valuation du comportement par les enseignants en premi re ann e du primaire permet de pr dire 92 3 des gar ons qui ont un dossier judiciaire 10 ans plus tard D une fa on g n rale l attachement aux parents et l investissement parental sont des fa
49. e attitude parentale et comportement de l enfant Comme nous l avons vu plus t t l attitude est d crite comme tant une r ponse motionnelle positive ou n gative a des stimuli sociaux Egalement lorsqu un stimulus social a acquis la fonction de d clencher une r ponse motionnelle ou une attitude il a aussi acquis une fonction de renfor ateur ainsi qu une fonction directive Ainsi la m re qui f licite ses deux enfants pour leur comportement dans un jeu de coop ration augmente la probabilit de r apparition de ce comportement De plus les f licitations peuvent d clencher chez les deux enfants des r ponses motionnelles positives En d autres termes l autre enfant en vient d clencher une r ponse motionnelle semblable celle que d clenchent les f licitations Leduc 1984 De fa on identique il est possible d apprendre une attitude n gative l gard d une personne en tant puni en sa pr sence Ainsi pour reprendre un exemple emprunt la vie quotidienne l enfant qui fait l objet de beaucoup d agression la maison sera susceptible de reproduire ces m mes comportements dans son entourage De plus si c est le p re qui se comporte de fa on agressive avec son enfant celui ci sera enclin pr senter des comportements d hostilit face aux personnes qui lui rappelle d une certaine fa on son p re Nous verrons dans la prochaine partie plusieurs tudes comparant les attitudes et comportements des p
50. e derni re d une fa on ouverte et positive composante cognitive et sera encline aller vers elle en la rencontrant composante comportementale Selon Staats 1986 il semble tout aussi important dans l tude des attitudes de montrer le fonctionnement de celles ci Ainsi un stimulus entra nant une r ponse motionnelle poss de par le fait m me deux autres fonctions En effet Staats 1986 explique qu un stimulus motionnel deviendra un stimulus renfor ant lorsqu il suivra un comportement instrumental De fa on g n rale les stimuli sociaux qui agissent sur l attitude d un individu poss dent galement des propri t s renfor antes Si le stimulus agissant sur l attitude se produit la suite d un comportement instrumental la r ponse instrumentale sera renforc e De plus un stimulus motionnel deviendra un stimulus directif en ce sens qu il en viendra provoquer un ensemble de comportements d approche en situation positive et un ensemble de comportements d vitement en situation n gative Staats 1986 Quand une attitude est apprise les stimuli sociaux qui ressemblent au stimuli originaux d clenchent aussi cette attitude Toute chose tant gale par ailleurs une personne qui a appris une attitude positive l gard d un enfant aura une attitude positive l gard des enfants qui lui ressemblent et vice versa La th orie du behaviorisme social sugg re que les attitudes sont non seulement effet d
51. e difficile Comme le souligne ces auteurs bien que ces diff rences significatives entre les moyennes des groupes sont seulement une petite partie des comportements observ s elles tracent un mod le d interaction qui a d ja t observe ailleurs Wahler et Dumas 1986 Les dyades m re gar on sont plus coercitives et deviennent plus n gatives avec l ge et la difficult de la t che Certaines diff rences entre les moyennes d montrent que les m res bloquent l acc s au clavier l enfant plus souvent que les p res Cependant les corr lations sugg rent que les m res qui pr sentent ce comportement ont des poux qui font la m me chose Si la m re tend bloquer les actions de l enfant plus souvent que le p re les r sultats d montrent que les gar ons qui sont souvent emp ch s de toucher le clavier par leur m re sont souvent priv s de le toucher par leur p re Ceci vient supporter l id e que les comportements des gar ons sont une des causes de ce comportement chez le parent Bell et Chapman 1986 Par ailleurs Andry 1960 a compar les attitudes qu ont envers leurs parents un groupe de gar ons d linquants et un groupe contr le L auteur 18 trouva que les d linquants contrairement au groupe contr le se sentaient plus aim par leur m re que par leur p re Les d linquants exprimaient galement une insatisfaction par rapport la mod ration des punitions parentales ils sentaient que leur p r
52. ell R Q 1958 Retrospective attitude studies of parent child relation Child Development 29 3 323 338 Bell R Q et Chapman M 1986 Child effects in studies using experimental or brief longitudinal approaches to socialization Developmental Psychology 22 595 603 Belsky J 1979 Mother father infant interaction A naturalistic observational study Developmental Psychology 15 601 667 103 Bernard Claveau 1981 niv Q niveau d aspiration scolaire des parents pour leur enfant d ge prescolaire M moire de Maitrise Universit du Qu bec Trois Rivi res Bertrand C 1986 L i rentales chez res et les mer n des enfants d ge prescolaire 0 a 4ans M moire de Maitrise Universit du Qu bec Trois Rivi res 81p Bing E 1963 Effects of childrearing practices on development of differential cognitive abilities Child Development 34 631 648 Block J 1973 ild reari f iption of parental jalization Institute of human development University of California Berkely Bowlby J 1951 Maternal care and mental health Monograph 2 Geneva World health organization Bronfenbrenner U 1958 Socialization and Social class through time and space In E E Maccoby T M Newcomb et E L Hartley Eds Reading in social Psychology New York Henry Holt Bugental D B et Love L R 1975 Nonassertive expression of parental approval and disapproval and its relationship to child disturbance
53. ent entre eux que lorsqu ils communiquaient avec leur enfant Plusieurs traits vidents supportent l hypoth se d une grande inconsistance dans le mod le de communication chez les familles avec un enfant d linquant versus les familles avec un enfant sans difficult Comme nous venons de le voir les parents d enfant en difficult ont g n ralement t observ s par diff rents chercheurs comme tant en conflit avec leur enfant Ces parents sont souvent d sapprobateurs rejetants et contr lants Ils ont galement t observe comme tant immatures et instables motionnelement Plusieurs tudes ont aussi d montr que les parents 24 d enfant en difficult qui sont d sapprobateurs et s v res ont un caract re protecteur et enfantin et ont un faible niveau d interaction avec leur enfant Les tudes qui portent sur ia d linquance soulignent que la m thode parentale pour duquer l enfant aidera plus tard identifier les jeunes d linquants chroniques Ces m mes tudes d montrent que lorsque les parents sont moins rejetant envers l enfant celui ci diminue ces comportements antisociaux Enfin ce que l on retient de ces tudes c est qu il existe une inconsistance marqu e dans le mod le de communication des familles en difficult ainsi que des contradictions inter et intra parentales En terminant certaines tudes ont prouv que les cons quences du n gativisme des parents att nuent le comportement d via
54. entielles chez l enfant Elle arrive la conclusion g n rale qu une mere exigeante et quelque peu g nante mais qui entretient une relation chaleureuse avec son enfant alimentera l habilet verbale de ce dernier D un autre c t l habilet non verbale est stimul e en donnant l enfant un haut niveau de libert s exp rimenter par lui m me 20 Dans le m me sens Saxe et Stollack 1971 ont tudi les attitudes des meres et le niveau de curiosit de l enfant Ils ont indiqu que les meres de gar on tr s curieux exprimaient significativement plus de sentiments positifs que les m res de gar on peu curieux Les m res du premier groupe taient plus attentives et moins restrictives que les m res du deuxi me groupe Plus tard dans une tude semblable celle de Saxe et Stollack 1971 Endsley et al 1979 ont d montr que plus la m re est autoritaire et moins elle se comporte positivement envers son enfant moins elle oriente son enfant a explorer par lui m me et a interagir avec elle En ce qui a trait la r ussite scolaire Morrow et Wilson 1961 ont support dans leur tude l hypoth se que les m res de gar on qui r ussisse bien en classe partagent davantage d id es de confidences d activit s avec leur gar on approuvent et font plus confiance sont davantage affectueuses et encourageantes et finalement sont beaucoup moins s v res et restrictives avec leur enfant que les m res d enfant qui
55. es familles sont ax s sur des priorit s d ordres pratiques dans un champ limit d activit s 42 D autre part Bernard Claveau 1981 a pu conclure au terme de son tude que plus les sujets appartiennent un haut niveau socio conomique plus ils ont tendance exprimer des aspirations lev es pour leur enfant Certains auteurs ont d montr que les aspirations exprim es par les parents pour leur enfant constituent une influence importante dans le cheminement de l enfant Ant rieurement Hoffman 1963 pr sentait de fa on similaire l hypoth se que les parents qui ont des attitudes autoritaires seront plus coercitifs envers leur enfant Toutefois Hoffman conclua que cela tait vrai seulement pour les meres et les p res de classe moyenne En g n ral les recherches syst matiques ont surtout mis l accent sur la classe moyenne professionnels propri taires administrateurs etc et la classe ouvri re travailleurs d habilet manuelle avec des emplois permanents Peu d attention t port e a la classe sup rieure G n ralement les recherches ont montr que les parents de classe moyenne procuraient plus de chaleur utilisaient davantage le raisonnement et d montraient leur d ception ou leur culpabilit au moment de discipliner l enfant Ils d montraient aussi plus de permissivit face aux demandes d attention de la part de l enfant les comportements sexuels l agressivit envers les parents les
56. es garcons lev s avec des mod les parentaux deviants avaient plus de possibilit de participer dans des activites antisociales Plus tard les m mes auteurs 1961 trouv rent que la d viance parentale telle que l agressivit l vasion ou d autres fa ons excentriques d tre dans une famille tait en corr lation avec l agressivit chez l enfant Par contre ils conclurent aussi qu un mod le agressif n assure pas lui seul l agressivit chez l enfant Attitude parentale rejetan 35 En tudiant les effets de diff rentes disciplines sur le comportement de l enfant Baldwin Kalhorn et Breese 1945 se sont entre autre arr t s sur les enfants rejet s par leur parents Ils ont soulev le fait que les enfants rejet s activement sont marqu s au cours de leur d veloppement par une attitude de non conformisme motionnelle lev e Ils se rebellent contre les pressions et les restrictions de leur environnement ils sont moyens au niveau intellectuel et l utilisation de leur intelligence est moindre en termes d originalit et de cr ativit D un autre cot l enfant dont le rejet est moins actif tend tre plus curieux et plus actif socialement Son ajustement la maternelle se fait travers des esp riences physiques on pense ici la bagarre Finalement ce groupe n est pas tr s motionel ni r sistant comme le sont les enfants rejet s plus activement Horney 1937 dans une tude ant r
57. es m res d enfants S T C ont de meilleures attitudes face la communication avec l enfant A5 F 6 69 p lt 0 01 la confiance en l enfant est plus grande chez les m res d enfants S T C En ce qui a trait aux sous chelles sens des responsabilit et acceptation du d veloppement de l enfant les deux groupes de meres semblent tre au m me niveau en ce qui a trait a leur sentiment de 71 responsabilit face l enfant et l acceptation du rythme de d veloppement de ce dernier tant donn qu aucune diff rence significative n est ressortie de ces sous chelles B Diff rence au niveau des sous chelles comportements 1 comparaison des deux groupes de parents Si nous observons les moyennes des sous chelles d veloppement g n ral de l enfant autonomie C1 d veloppement motionnel de l enfant C2 d veloppement de la socialisation aspect normatif C3 aspect expressif C4 acceptation de la situation parentale C5 r gles disciplinaires C6 nous remarquons plusieurs diff rences entre les parents d enfants A T C et les parents d enfants S T C tel que le montre le tableau 10 Tableau 10 Diff rences aux sous chelles comportements du Q P P entre les deux groupes de parents Comportements Groupe A T C Groupe S T C d F P X ET X ET C1 1 94 37 2 16 51 1 2 5 N S C2 20 303 2 92 32 1 7 03 0 01 C3 2 1 562 2 65 22 1 18 45 0 00 C4 2 18 43 2 48 39 1 5 22 0 03 C5 2 19 31 2
58. es parents d enfant sans trouble de comportement un plus grand respect quant au rythme des acquisitions de leur enfant en rapport avec chaque tape du d veloppement de ce dernier Malgr le nombre plut t restreint de sujets les r sultats confirment ais ment notre hypoth se Toutefois il serait interessant dans des recherches ult rieures sur la question de travailler partir d un chantillon plus grand et aussi d analyser la variable classe sociale des parents En effet le statut socio conomique influence de fa on significative l attitude et le comportement des parents envers l enfant Donc il serait pertinent d analyser davantage le degr de signification de cette variable lors de recherches de plus grande envergure Finalement l instar de Tremblay et son quipe il serait judicieux d analyser les autres items du Q E C P c est dire le score anxiete retrait social le score total inadaptation et le score comportement pro sociaux et d en tirer des analyses statistiques en rapport avec les parties attitudes et comportements du Q P P ANNEXE A Questionnaire Passe Partout Questions soumises aux parents 86 Questionnaire Passe Partout Les questions soumises aux parents group es selon les attitudes et les comportements auxquels elles se rapportent A Les attitudes des parents I La confiance en soi 1 Il est difficile de savoir quoi faire lorsqu un enfant a peur de quelque ch
59. es principes d apprentissage mais aussi deviennent une cause de l apprentissage des motions fonction affective de l acquisition de comportements fonction renfor ante et enfin cause de d clenchement de comportements d approche ou d vitement fonction directive Leduc 1984 Finalement la piupart des d finitions de l attitude renferment les termes tels disposition organisation tendance d une personne r agir d une mani re positive ou n gative favorablement ou d favorablement l gard de sujets d objets de classe d objets ou de situations Parlons maintenant de l objet de notre tude les attitudes parentales G n ralement lorsque l on parle d attitudes parentales nous touchons de pr s l aspect de l ducation Nous parlons de parents rigides surprotecteurs permissifs exigeants punitifs tol rants etc Ces diff rents types de comportements favorisent au cours de l ducation de l enfant diverses fa ons de r agir qui d veloppent progressivement leur individualit En nous basant sur la d finition de l attitude de Staats 1986 nous parlons de l attitude parentale comme tant une r ponse motionnelle positive ou n gative de l individu face une situation ayant un caract re ducatif Trouble d mportemen La notion de trouble de comportement est paradoxale a bien des gards et d abord en ceci que tout enfant peut d montrer des troubles de comportement Il peut ouvrir la po
60. et les m res avec leur enfant en difficult les caract ristiques des parents d enfant avec ou sans difficult de comportement l interaction des m res avec leur enfant en difficult et non en difficult diff rentes m thodes d ducation parentale et leurs effets sur l enfant De plus deux variables pouvant influencer les attitudes parentales sont tudi es il s agit du milieu socio conomique et de la psychopathologie familiale Enfin nous terminons ce chapitre en non ant l objectif de notre tude et en pr sentant notre hypoth se de travail D finition du concept d attitude d attitude parentale et de trouble de n d attitude et d atti arental En g n ral les auteurs d finissent une attitude comme tant une disposition evaluative durable envers certains objets ou classe d objets et mentionnent souvent que les attitudes comprennent les composantes cognitives affectives et comportementales qui sont compatibles l une avec l autre Chisman 1944 voir Debaty 1967 De fa on semblable Thurston 1946 d finira l attitude comme la somme totale de sentiment de tendance ou de pr judice de notion pr concue d id e de peur de menace et de conviction chez l homme propos de sujets sp cifiques Rokeach 1966 voir Debaty 1967 en parlera comme une organisation relativement durable de croyances autour d un objet ou d une situation en pr disposant une de ces organisations r pondre d une mani re priv
61. hild deviance and parenting behavior Journal of Abnormal Child Psychology 2 193 207 Johnson et lobitz 1974 Parental manipulation of child behavior in home observation Journal of Applied Behavior Analysis 7 23 31 Kagan J et Moss H A 1962 Bi maturnity A hologi development New York Wiley Kinstler D B 1961 Covert and overt maternal rejection in stuttering Journal of Speech and Hearing Disorders 26 145 155 Kogan K I et Wimberger 1971 Behavior transactions between disturbed children and their mothers Psychological Reports 28 395 404 106 Kotelchuck M 1976 The infant s relationship to the father Experimental evidence In M E Lamb Eds The role of the father in child development New York Wiley Larnb M E 1976 Interactions between tow years old and their mothers and fathers Psychological Reports 38 447 450 Leduc A 1984 Recherch r le behaviorism Brossard Editions Behaviora 316p lieu i fi Direction g n ral du d veloppement p dagogique Minist re de l Education Legault G 1981 ble Lessin et Jacob 1984 Multichannel communication in normal and delinquent families Journal of Abnormal Child Psychology 12 3 369 384 Lobitz et Johnson 1975 Normal versus deviant children A multimethod comparaison Journal of Abnormal Child Psycho 3 353 374 Loeber R et Dischion T J 1984 Boys who fight at home and school family conditions influencing cros
62. ieure a d crit le rejet voil ou subtil comme tant essentiellement d vastateur Plus tard Kinstler 1961 en est venu conclure que les meres de jeune gar on qui b ga e rejettent leur enfant de mani re voile beaucoup plus que les m res d enfant qui parle normalement Les parents qui rejettent et d testent leur gar on produisent vraisemblablement plus de gar on agressif Ces parents ont une relation froide avec leur enfant La grande majorit des gar ons agressifs 95 ont t lev s dans des familles o au moins un des parents tait motionnellement rejetant la majorit des enfants non agressifs ont t lev s par des parents affectueux Attitude parentale restrictiv 3 6 D un autre c t dans une tude rapport e par Schaeffer 1965 Radke 1946 a trouv que les attitudes parentales telles l autocratie la restriction et l utilisation d une discipline s v re sont reli es aux probl mes de l enfant Les conclusions taient bas es sur 11 diff rences significatives un seuil de 05 Il est galement ressorti de son tude sur les enfants en maternelle que ceux qui avaient des parents restrictifs d montraient des comportements inhibes et de retrait social Hoffman Rosen et Lippitt 1960 ont trouv qu une restriction extr me ainsi qu une dominance parentale occasionnaient g n ralement un refus d autonomie de la part de l enfant De leur c t Kagan et Moss 1962 o
63. il gi e Pour le behaviorisme social Leduc 1984 l attitude est une r ponse motionnelle positive ou negative des stimill sociaux Cette definition englobe toutes les dimensions contenues habituellement dans le concept d attitude Ainsi par exemple une r ponse motionnelle un groupe de personnes comme les qu b cois ou les lib raux est une attitude Il en est de m me d une r ponse motionnelle des v nements sociaux comme une gr ve une guerre ou d une r ponse motionnelle des id es comme la d mocratie la libert Par contre une r ponse motionnelle un meuble ou une maison n est pas une attitude puisqu il ne s agit pas d un stimulus social On remarque que cette d finition de l attitude comporte trois composantes motive cognitive et comportementale La composante motive fait r f rence au domaine des motions Elle est constitu e de l ensemble des r ponses motionnelles positives et n gatives d clench es par les stimuli nombreux et vari s de la vie courante La composante cognitive est l ensemble des r pertoires fondamentaux de comportements qui ont trait au langage et la cognition La composante comportementale est caract ris e par l ensemble des r ponses motrices produites par un individu sous le contr le de stimuli vari s Staats 1986 Ainsi par exemple si une personne d veloppe un sentiment positif envers une autre personne composante affective elle pensera cett
64. iquement le personnel prend les jouets des autres est lent suivre les directives etc Ces traits ont t observ s par Behar et Stewart 1982 dans leur tude sur les enfants ayant des difficult s de comportement et r f r s en clinique Dans cette m me tude quelques exemples de mensonges et de vols ont t observ s de m me que des exemples d impulsivit de faible tol rance la frustration et un exc s d humeur Egalement un refus d admettre la culpabilit une r ticence partager et un besoin excessif d attention taient souvent observ s Dans la pr sente tude nous nous arr tons surtout aux types d enfant qui pr sentent des troubles de comportement tels l agressivit et l hyperactivit On observe a travers ce comportement un manque de consid ration pour les autres des querelles fr quentes avec les pairs et des signes d irritabilit De plus on peut y associer une faible capacit de concentration ainsi qu une tendance tre continuellement en mouvement Tremblay et Desmarais Gervais 1985 Les recherches sur le d veloppement des enfants pr sentant des troubles de comportement montrent que ces comportements existent d s les premi res exp riences de socialisation Charlebois Tremblay et Gagnon 1986 qu ils sont stables c est dire qu ils se manifestent dans plusieurs situations e g la maison et l cole et qu ils persistent au cours des ann es 11 Interaction entr
65. ir a s occuper d un enfant Leur conscience d un contentieux affectif avec leur enfant leur fait croire qu ils peuvent se racheter ses yeux en lui permettant ce que d autres parents d fendent aux leurs L enfant sera mal prot g des stimulations ext rieures non compatibles avec son niveau de d veloppement Les attitudes permissives positives sont le propre des parents qui donnent l enfant une certaine latitude dans la r alisation et l expression Ces 3 1 parents s attardent toujours contr ler les situations maintenir un syst me ducatif coh rent qui donnent l enfant une sensation de libert d action mais accompagn e d une s curit totale attest e par une constante disponibilit Les enfants ainsi lev s disposent la fois de la s curit d une image parentale solide et aim e ainsi que d une libert d action suffisante tout en tant dans une situation tr s favorable leur volution intellectuelle et affective Ces attitudes se manifestent par l acceptation Accepter son enfant c est admettre qu il n est qu un enfant c est l aider quitter l enfance c est le mettre dans une situation telle qu il puisse assumer lui m me la part essentielle de sa propre ducation Plusieurs tudes se sont attard es sur les cons quences d avoir des parents de diff rentes cat gories soit dominants restrictifs rejetants d mocratiques etc sur l enfant En tudiant les r sultats de diff rents chercheu
66. it social Le score sie total inadaptation est obtenu tout simplement par l addition des r sultats aux 28 items du questionnaire Le score agressivit hyperactivit par l addition de 13 items contenant des descriptions de comportements agressifs et hyperactifs Et le score anxi t retrait social par l addition de six items contenant des descriptions de comportements anxieux et de retrait social La version comportements inadapt s et prosociaux 48 items donne en plus des trois scores d crits ci haut total inadaptation agressivit hyperactivite anxiet retrait social un score comportements prosociaux Ce score est obtenu par l addition des 20 items d crivant des comportements prosociaux Le type de r ponse possible pour chacuns des items est ne s applique pas 0 point comportement occasionnel 1 point et comportement fr quent 2 points Ceci pour les deux versions du questionnaire Il n y a pas eu d tude de fid lit du Q E C P depuis sa traduction en fran ais Par contre plusieurs tudes ant rieures Rutter 1967 Behar et Stringfield 1974 Zimmermann Tansella et al 1977 et Weir et Duveen 1981 voir Trernblay et Desmarais Gervais 1985 ont montr par les m thodes test retest et interjuge que l instrument pouvait tre utilis de fa on fid le par des enseignants qui ont une bonne connaissance de l enfant La validit d un instrument de mesure se construit au fur
67. itions physiques surtout avec les gar ons De plus le parent du sexe oppos semble tre celui qui accorde plus d autonomie alors que celui du m me sexe est vu comme tant moins charitable et plus frustr Toujours au niveau des diff rences il a t d montr que les variables paternelles sont associ es de plus pr s aux comp tences intellectuelles de l enfant parce qu entre autre le p re esp re l ind pendance de son enfant plus t t et semble plus en mesure de l engager dans le jeu Par rapport aux t ches lors de situations de probl me r soudre les m res sont consid r es comme tant plus positives et stimulantes que les 20 p res au niveau des t ches difficiles D un autre c t les gar ons agressifs demontraient plus d opposition avec leur m re qu avec leur p re dans les deux t ches facile et difficile Les plus g s regardaient plus en direction de leur m re lors des deux t ches tandis que les plus jeunes regardaient leur m re durant la t che facile et leur p re durant la t che difficile Les tudes sur la d linquance d montrent clairement que les gar ons d linquants sont insatisfaits dans la relation avec leur p re Ils affirment se sentir plus aim par leur m re et rejet par leur p re Finalement il semble que nous retrouvons souvent une d sorganisation familiale ou une m sentente conjugale dans l environnement des gar ons agressifs aract ristiques des parents m
68. ives au niveau des attitudes et des comportements En effet les p res d enfant sans trouble de comportement ont une plus grande confiance en eux m mes A1 se sentent davantage responsable de leur enfant A3 accordent plus d importance l opinion de leur enfant A4 et ont une plus grande confiance en ce dernier A5 que les p res d enfant avec trouble de comportement De plus les p res du premier groupe adoptent des comportements plus positifs quant au d veloppement motionnel C2 de l enfant et aux aspects normatif C3 et expressif C4 de la socialisation en formulant moins d attentes et en pr sentant moins d interdits Ils ont une perception moins id aliste que les p res d enfant en difficult en ce qui a trait aux relations parents enfant C5 et finalement ils utilisent la discipline C6 familiale d une mani re plus positive Inversement plusieurs tudes viennent supporter les r sultats concernant les groupes de p res Shapiro 1966 voir Tremblay et al 1987 en regardant la relation entre le p re et son enfant pr sentant des troubles de comportement souligne que ceux ci sont souvent en conflit L enfant est vu par son p re comme le mouton noir de la famille et plus difficile contr ler De plus le p re ne se sent aucunement responsable de la situation Dans une 8 0 tude touchant la d linquance chez les jeunes Andry 1960 a d couvert que les enfants d linquants se sentaient rejet et moins aim
69. l Universit de Montreal Tremblay et Baillargeon 1981 Variabl ape n La variable d pendante est l attitude parentale Nous d finissons l attitude parentale par les croyances ducatives et les types de comportements ducatifs auxquels adherent les parents concernant l ducation de son enfant L attitude parentale telle que mesur e par le uestionnaire Passe P Q P P du minist re de l Education concerne les aspects li s la confiance du parent en lui m me le sens des responsabilit s les communications ainsi que les relations parents enfants la confiance en l enfant etc Variables control Statut socio conomique cette variable a t contr l e en prenant soin de s lectionner les familles dans des garderies consid r es comme accueillant des enfants de familles de classe moyenne 50 Sexe des parents les familles qui ont particip a la recherche sont toutes biparentales le p re et la m re ont chacun de leur c t r pondu au Q P P Nous contr lons cette variable dans nos traitements statistiques Sexe des enfants ici nous avons fait en sorte qu il y ait le m me nombre ou presque de gar ons et de filles dans les deux groupes soit les familles avec enfant pr sentant des troubles de comportement et les familles avec enfant sans trouble de comportement Sujets Une quarantaine de familles ont particip a la recherche Vingt familles avec un enfant de 3 ans et demie 5 ans pr sentant
70. les troubles du comportement chez l enfant et les interrelations familiales conflictuelles est fr quemment observ e en clinique et dans les rapports de recherche Ainsi les pratiques familiales par leurs multiples incidences sur l volution de l enfant vont appara tre comme autant de facteurs handicapants ou stimulants Si nous nous interessons au ph nom ne d attitudes et plus particuli rement d attitudes parentales c est qu elles participent l explication d une grande partie des comportements de l enfant qu il soient pass es pr sents ou venir La plupart des recherches portant sur les attitudes parentales et leurs associations aux comportements de l enfant qu ils soient positifs ou n gatifs ont surtout mis l accent sur les attitudes des meres vis a vis de leur enfant et une lacune majeure existe en regard des attitudes des p res ainsi que de leur r le dans la formation de la personnalit chez l enfant Par contre dans une tude effectu e sur les attitudes parentales et l ajustement de l enfant Peterson et ses coll gues 1959 trouv rent que les attitudes paternelles sont au moins aussi reli es l apparition de probl mes de comportement chez l enfant que les attitudes maternelles Notre recherche vise principalement l approfondissement des connaissances dans ce domaine c est dire la description et la comparaison des attitudes et comportements ducatifs entre les parents d enfant de 3 5 ans pr sent
71. lon se compose de 40 familles provenant de la r gion 04 Plus pr cis ment 20 familles avec un enfant de 3 a 5 ans pr sentant des troubles de comportement et 20 familles avec un enfant du m me age ne presentant pas de trouble de comportement L preuve choisie pour identifier les enfants pr sentant des troubles de comportement est le Questionnaire d Evaluation du Comportement au Prescolaire Q E C P Ce Questionnaire etait rempli par les jardinieres des garderies Pour mesurer les attitudes et les comportements parentaux le Questionnaire Passe Partout du minist re de l Education 1981 est utilise Les variables tudi es au niveau des attitudes parentales sont la confiance en soi le sens des responsabilit s l acceptation du d veloppement de l enfant les communications parents enfant la confiance en l enfant Quant aux variables reli es aux comportements des parents elles sont les suivantes le d veloppement en g n ral le d veloppement motionnel de l enfant le d veloppement de la socialisation l aspect socio normatif et l aspect socio expressif les relations parents enfant et la discipline Les r sultats obtenus d montrent des diff rences significatives entre les groupes de parents de p res et de m res d enfant avec trouble de comportement et les groupes de parents de p res et de m res d enfant sans trouble de comportement dans presque tous les aspects En effet le
72. n C3 C4 de l enfant ainsi que sur le plan des relations parents enfant C5 et des r gles disciplinaires C6 Les parents d enfant qui ne pr sente pas de trouble de comportement adoptent des comportements plus positifs face au d veloppement motionnel de l enfant Ces parents accordent moins d importance l esprit de comp tition que les parents d enfant qui presente des troubles c est dire qu ils formulent moins d attentes au cours du processus de socialisation de l enfant aspect normatif et posent moins d interdits aspect expressif Leur perception de ce que doit tre les relations parents enfant est beaucoup plus r aliste que celle des parents d enfant avec trouble de comportement et ils utilisent les r gles disciplinaires de fa on plus constructive 79 En tudiant la relation entre les parents et leur d enfant qui pr sente des troubles de comportement Schulman et ses coll gues 1962 ainsi que Lessin et Jacobs 1984 ont trouv un faible niveau d interaction parent enfant Lorsqu il y avait interaction les parents exibaient des comportements hostiles envers leur enfant avec trouble de comportement ils taient souvent d sapprobateurs face au d veloppement de ce dernier et s v res quant aux r gles disciplinaire En consid rant seulement les p res d enfant pr sentant des troubles de comportement et les p res d enfant sans trouble de comportement nous avons relev les m mes diff rences significat
73. n du p re et l hostilit de l enfant envers 3 8 les autres enfants ainsi qu une r sistance l influence des professeurs En g n ral les r sultats appuient la supposition commune qu une discipline restrictive alimente des comportements d inhibition et qu une discipline permissive alimente plus des comportements non inhib s Dans leur tude sur les corr lations familiales et l agressivit chez le jeune gar on McCord et al 1961 soul vent que des attaques parentales directes sur le gar on quelles soient manifest es par une discipline punitive physique ou une utilisation fr quente de menaces ou de b mes envers le gar on ces attaquent taient associ es a un niveau lev de comportements agressifs chez l enfant Presumement cette forme de comportement parentale est nettement frustrante pour les d sirs de d pendance du gar on le rejet parental lui apprend t t dans la vie que les autres tres humains sont mena ants et agressifs Becker et ses coll gues 1964 ont reproduit presqu exactement les donn es reliant la punitivit chez la m re et l valuation par les professeurs de l agressivit chez les enfants L agressivit des gar ons l cole tait reli e l utilisation de punitions physiques par la m re Certains parents explorent une intention non punitive dans la discipline de leur enfant ils raisonnent avec lui lui donne certains privil ges ou lui indique leur d saccord verbalement
74. nes garcons agressifs Primaut des caract ristiques personnelles de la m re sur celles du p re Rapport de Recherche Equipe de recherche sur les interventions en Sc gt Humaines E R I S H 24p Tremblay Charlebois Gagnon et Lariv e 1986 Prediction and prevention of anile delinaquen n earl ilidhood The Montreal Lonaitudine Equipe de recherche les interventions en Sc Humaines E R 1 S H Tremblay Charlebois Mn nt Lariv e et Laurent 1987 Differences between mothers and fathers behavior with aggressive boys International Society 109 for the Study of Behavioral Development neuvi me biennial meeting Tokyo Japan 44p Tremblay Charlebois et Gagnon 1987 Quatres cat gories de gar ons agressifs la maternelle diff rences comportementales et familiales Equipe de recherche sur les interventions en Sc Humaines E R I S H 25p Thurston L L 1946 Comment American Journal of Sociology 52 39 40 Walher R G Winkel G H Peterson R F et Morrison D C 1965 Mothers as behavior therapists for their own children Behavior Res and Therapy 3 113 124 Walher R G et Dumas J E 1986 Maintenance factors in coercive mother child interaction The compliance and predictability hypothesis _Journal of Applied Behavior Analysis 19 13 22 Weller L et Luchterhand E 1983 Family relationships of problem and promising youth Adolescence 69 93 100 West et Farrington
75. nfants S T C ont des comportements plus favorables face l aspect expressif du d veloppement de la socialisation de leur enfant C5 F 16 49 p lt 0 00 les p res d enfants S T C ont une meilleure acceptation de la situation parentale C6 F 5 61 p lt 0 02 les p res d enfants S T C utilisent les r gles disciplinaires d une mani re plus positive araison x gr mer Consid rant les moyennes obtenues pour les sous chelles comportements C1 C2 C3 C4 C5 C6 par groupe de m res nous constatons plusieurs diff rences entre les m res d enfant avec troubles de comportement et les m res d enfant sans trouble de comportement tel que le montre le tableau 12 Tableau 12 To Diff rences de comportements du Q P P entre les deux groupes de m res Comportements Groupe A T C Groupe S T C dl C1 C2 C3 C4 C5 C6 X 1 94 2 48 2 03 2 19 2 29 2 06 ER 43 64 ei 47 31 36 X 218 2 88 2 59 2 5 2 46 2 37 ET 56 41 22 44 18 33 F P 1 1 51 N S 1 5 46 0 02 1 20 26 0 00 1 4 61 0 04 1 7 85 0 01 1 8 53 0 01 L analyse de variance nous permet d affirmer qu il y a une diff rence significative entre les m res d enfant pr sentant des troubles de comportement et les m res d enfant sans trouble de comportement au niveau des sous chelles suivantes C2 F 5 46 p lt 0 02 les m res d enfants S T C ont des comportements plus favorables face au d velop
76. niveau de prestige de l occupation du p re En comparant deux mod les d ducation des enfants Cliche a dress de fa on sch matique les r sultats auxquels Chisman 1966 tait parvenue Le tableau pr sent par Cliche fait nettement ressortir que les attitudes r pressives et permissives n gatives sont pr dominantes chez les familles pauvres alors que les familles riches se rapprochent plus du mod le id al attitudes permissives positives et d acceptation Une tude men e par Pastor 1980 sur ce m me sujet arrive la conclusion que les attitudes permissives positives et d acceptation sont plus apparentes dans les familles de niveau socio conomique sup rieur De plus l on semble favoriser la communication parent enfant et tre plus ouvert au dialogue dans les familles de niveau socio conomique moyen Les parents de familles ais es semblent accorder plus de confiance l enfant en lui laissant une certaine autonomie et en lui donnant quelques responsabilit s L enfant voluerait dans une forme souple de structuration de l environnement o l on pr coniserait un mod le d ducation bas sur la non directivit Dans les familles socio conomiquement faibles on semble adopter une forme plus rigide de structuration de l environnement familial Le mod le d ducation de l enfant serait plut t traditionnel avec une pr occupation pour la discipline et pour le respect de l autorit Dans ce groupe les int r ts d
77. nt consid r les effets d une m re restrictive en relation avec l ge de l enfant La restriction parentale tait d finie en termes de degr auquel la m re tentait de forcer son enfant l aide de punitions et de menaces adh rer ses propres standards Egalement du degr auquel une d viation ces standards tait punie La restriction de la m re fut valu e partir de toutes les observations et les entrevues disponibles et un score moyen t d termin pour trois p riodes d ge naissance 3 ans 3 6 ans 6 10 ans Les r sultats de cette tude indiquent qu une restriction pr coce semble de loin avoir un plus grand pouvoir d inhibition qu une restriction tardive Une restriction un ge plus lev qu il produise un enfant conforme et d pendant ou non semble g n rer davantage de comportements d hostilit chez l enfant E Attitude parentale punitive 3 7 Faisant partie d une recherche sur les enfants en maternelle Sears et al 1953 ont examin les cons quences des punitions de la m re sur les comportements agressifs de l enfant La punitivit tait en grande partie d finie par le degr de douleur physique ou d inconfort g n r par la m re lorsque l enfant agit de fa on agressive ou asocial Contrairement aux attentes des chercheurs soit que les punitions pour l agression devraient agir de fa on a inhiber cette expression les d couvertes taient les suivantes pour les
78. nt de l enfant Toutefois les donn es de l tude de Patterson Patterson et Cobb 1971 Patterson et Reid 1970 sugg rent au contraire que les cons quences du n gativisme peuvent avoir un effet d acc l ration plut t que de ralentissement sur le comportement d viant de l enfant dans les familles en difficult Nous verrons ci apr s les diff rentes tudes portant principalement sur l observation des caract ristiques de m res d enfant avec trouble de comportement et sans trouble de comportement Etant donn qu il existe peu d tude similaire du c t des p res nous ne toucherons pas cet aspect M r nfan 1 Mere et enfant avec trouble de comportement Shoben 1949 pr sent un inventaire des attitudes parentales par rapport l ducation de leur enfant Ce questionnaire d attitude parentale Parent Attitude Survey f t administr 100 m res soit 50 m res ayant un enfant d fini comme tant sans probl me et 50 m res avec un enfant d fini 25 comme tant un enfant probl me L hypoth se de Shoben que les comportements des m res sont significativement reli s l ajustement de l enfant fut support En mesurant la dominance maternelle la possessivit et l ignorance les r sultats ont fait ressortir des corr lations significatives entre ces trois chelles et l ajustement de l enfant dans une validation crois e avec des groupes comparables Par ailleurs Mark 1953 s est se
79. nt du m me ge ne pr sentant pas de troubles de comportement Nous avons demand la collaboration de plusieurs garderies de la r gion 04 ce qui nous a permis d entrer en contact avec les parents Au d part nous avons mis l hypoth se qu il existe des diff rences significatives entre les parents d enfant pr sentant des troubles de comportement et les parents d enfant n en pr sentant pas et ce au niveau de leurs attitudes et comportements Notre tude nous a permis de constater que les parents d enfant pr sentant des troubles de comportement sont plus enclins une approche autoritaire envers leur enfant tandis que les parents d enfant sans trouble de comportement pr sentent une approche compr hensive En ce qui a trait la v rification de notre hypoth se les r sultats obtenus ont d montr des diff rences significatives entre les groupes de parents de p res et de m res d enfant avec troubles de comportement et les groupes de parents de p res et de meres d enfant sans trouble de comportement dans presque tout les aspects En effet les parents d enfant ne pr sentant pas de trouble de comportement ont une plus grande confiance en eux m mes ils sont davantage responsables et sont plus sensibles l influence qu ils peuvent avoir sur leur enfant De plus ces parents accordent plus d importance aux communications parents enfant et d montre une plus 8 4 grande confiance en lui Aussi on a observ chez l
80. onnaire sont d montr es et une nouvelle version est r alis e en 1981 La correction du questionnaire se fait en attribuant chacun des items une valeur num rique allant de tout fait d accord 1 tout fait en d saccord 4 Ainsi pour la partie attitude plus les moyennes tendent vers la cote 1 plus elles correspondent des attitudes parentales positives plus elles tendent vers la cote 4 plus elles correspondent des attitudes parentales consid r es plus n gatives pour le d veloppement de l enfant Pour la partie comportement ce sera l inverse plus les moyennes tendent vers la cote 4 plus elles correspondent des comportements positifs de la part des parents plus les moyennes tendent vers la cote 1 plus elles correspondent des comportements parentaux qualifi s comme plus n gatifs pour l ducation de l enfant 5 6 L valuation de la consistance interne et de la stabilit de l instrument indique que chacune des chelles a une consistance interne relativement grande En effet la valeur de alpha de Cronbach varie de 0 58 0 69 pour la partie attitude et de 0 38 0 61 pour la partie comportement Les relations entre les diff rentes chelles d attitude ducative sont toutes positives et significatives Les composantes des attitudes ducatives qui sont tudi es se d crivent comme suit A Les composantes des attitudes ducatives A1 attitude 1 _ A2 attitude 2
81. onsid rer qu il est important de savoir tout ce que leur enfant est en train de faire 5 Quand les r glements familiaux ne sont pas strictement res pect s les enfants d sob issent 6 Il n est pas facile de laisser un enfant aller seul en vi site chez des amis ou parents parce qu il d sob it quand ses pa rents ne sont pas avec lui 7 Je ne veux pas que mon enfant essaie quelque chose qu il risque d chouer 90 B Les comportements des parents I Le d veloppement g n ral de l enfant 1 Si mon enfant a des difficult s je l encourage s en ti rer plut t par lui m me 2 Je laisse souvent mon enfant prendre des d cisions qui le concernent 3 Je donne beaucoup de t ches et de responsabilit s familiales a mon enfant 4 Je laisse mon enfant prendre plusieurs risques et essayer des choses nouvelles mesure qu il grandit 5 Quelques fois je permets mon enfant de r vasser et de ne rien faire II Le d veloppement motionnel de l enfant l J aide mon enfant quand il se fait agacer par ses amis 2 Je ne permets pas mon enfant de se f cher contre moi 3 Je montre mon enfant toujours contr ler ses sentiments 4 Je punis mon enfant quand il se querelle par jalousie 5 J apprends tr s t t mon enfant ne pas pleurer 9 1 III Le d veloppement de la socialisation a Le socio normatif l J essaie de garder mon enfant loin des enfants ou des fa
82. optent des attitudes et des comportements qui favorisent davantage le d veloppement de l enfant 77 Di ENI Un grand nombre d tudes portant sur la relation parent enfant Baldwin Kalhorn et Breese 1945 Becker 1964 Martin 1975 etc ont d montr que les attitudes et les comportements parentaux envers l ducation de l enfant sont significativement reli s l ajustement de l enfant et a sa personnalit Egalement que les attitudes et comportements n gatifs des parents sont associ s avec les troubles de comportement chez l enfant Les r sultats obtenus l aide du questionnaire sur les attitudes parentales permettent de d terminer l existence d une diff rence significative observ e entre les parents d enfant avec trouble de comportement et les parents d enfant sans trouble de comportement en ce qui a trait aux attitudes et comportements ducatifs Il ressort en effet que les parents d enfant sans trouble de comportement favorisent une approche compr hensive de l enfant plut t qu une approche autoritaire Pour ce qui est de notre hypoth se savoir qu il existe des diff rences d attitude et de comportement entre parents d enfant pr sentant des troubles de comportement et parents d enfant n en pr sentant pas nous relevons plusieurs diff rences significatives entre nos deux groupes de parents Dans un premier temps des diff rences relatives la confiance en soi Ai au sens des responsabilit A2
83. ortement Humain 1 27 36 105 Gagnon G et Leduc A 1987 Le behaviorisme paradigmatique une th orie unificatnce Comportement Humain 1 27 36 Greenberg M et Morris N 1974 Engrossment The newborn s impact upon the father American Journal of Orthopsychiatry 44 520 531 Gibson je dre mgd o in Bite to en homes Journal of hil lines 10 195 204 Hereford C F 1963 Changing parental attitudes through group discussion University of Texas Press 45 55 Hilliard T et Roth R M 1969 Maternal attitudes and the non achievement syndrome Personal and Guid J 47 424 428 Hoffman L W Rosen S et Lippitt R 1960 Parental coerciveness child autonomy and child r le at school Sociometry 23 15 22 Hoffman M L 1960 Power assertion by the parent and its impact on the child Child Development 31 129 143 Hoffman M L 1963 Personality family structure and social class as antecedents of parental power assertion Child Development 34 869 884 Hollenberg E H et Sperry M S 1951 Some antecedents of aggression and effects of frustration in doll play Personality 1 32 43 Horney K 1937 The neurotic personality of our time New York W W Norton Jenkins R L Nur Eddin E et Shapiro 1966 Cildren s behavior syndromes and parental responses Genetic Psychology Monographs 74 261 329 Johnson et Lobitz 1974 The personal and marital adjustment of parents as related to observed c
84. ose d inoffensif 2 Il est difficile de savoir quand tablir une r gle et jus qu o la maintenir 3 Elever des enfants est un travail exasp rant dur pour les nerfs 4 Il est difficile de savoir ce qu est une id e saine sur la sexualit 5 Il est difficile de savoir quand il faut tre amical et quand il faut garder ses distances avec les enfants II Le sens des responsabilit s 1 Certains enfants sont naturellement mauvais 87 2 Certains enfants sont naturellement tellement ent t s que les parents n y peuvent presque rien 3 C est beaucoup trop difficile de comprendre pourquoi les en fants agissent comme ils le font 4 Un enfant qui provient d une famille probl mes n a pas beaucoup de chances de s en sortir 5 La plupart des d fauts qu un enfant a nervosit col re etc il les a d s la naissance 6 Avec tout ce qu un enfant entend amis adultes un parent ne peut pas l influencer beaucoup 7 la naissance tous les enfants sont semblables c est ce qui se produit par la suite qui fait la diff rence 8 Souvent les parents sont punis pour leurs propres fautes travers les mauvais comportements de leurs enfants III L acceptation du d veloppement de l enfant 1 Plus vite un enfant se d tache motivement de ses parents mieux il pourra r soudre ses probl mes 2 Lorsqu un enfant d sob it on doit faire en sorte qu il se sente coupable et honteux
85. p res pour ce qui est de la sensibilit de la stimulation de l affection ou de la sensation dans un mod le d intercorr lation entre les comportements En g n ral nous pouvons retenir de ces r sultats que les p res et m res sont diff rents au niveau de la quantit d interaction avec leur enfant mais identiques au niveau de la qualit avec l exception notable du jeu social o ils sont identiques en quantit mais diff rents en qualit Au cours de cette m me tude on a pu remarquer que lorsque les deux parents taient pr sents les m res initiaient moins la conversation et jouaient moins avec l enfant que lorsqu elles taient seules avec lui Ce fait illustre bien le ph nom ne plus g n ral qui fait que lorsque le nombre d adulte dans une situation augmente la somme d interactions adulte enfant diminue Cela s explique par le fait que les adultes ce moment l se concentrent davantage l un sur l autre Lamb 1976 Lorsque le p re tait pr sent la mere s engageait moins dirigeait moins et tait moins renfor ante et sensible dans ses interations avec l enfant 15 Les mod les de corr lation obtenus dans ces analyses sugg rent que les variables maternelles associ es avec la performance intellectuelle en vertu de leur nature stimulante et acc l ratrice sont vraisemblablement influentes sur le d veloppement intellectuel de l enfant Par contre les variables paternelles sont associ es de plus pres
86. pement motionnel de leur enfant C3 F 20 26 p lt 0 00 les m res d enfants S T C adoptent des comportements favorisant davantage la socialisation de l enfant aspect normatif 76 C4 F 4 61 p lt 0 04 les m res d enfants S T C ont des comportements plus positifs face l aspect expressif du d veloppement de la socialisation de leur enfant C5 F 7 85 p lt 0 01 les m res d enfants S T C ont une meilleure acceptation de la situation parentale C6 F 8 53 p lt 0 01 les m res d enfants S T C utilisent de fa on plus positive les r gles disciplinaires Ainsi nous pouvons retenir notre hypoth se et constater que d une fa on g n rale ils existe des diff rences significatives entre les groupes de parents de p res et de m res d enfant avec ou sans trouble de comportement et ce tant au niveau des attitudes qu au niveau des comportements Globalement les diff rences se retrouvent aux sous chelles confiance en soi acceptation du d veloppement de l enfant communication parents enfant et confiance en l enfant en ce qui trait aux attitudes Pour les sous chelles comportement les diff rences se retrouvent principalement au niveau du d veloppement motionnel de l enfant du d veloppement de la socialisation aspects normatifs et expressifs a la relation parents enfant ainsi qu la discipline Les parents d enfant sans trouble de comportement ad
87. ponsabilit face leur enfant A4 F 20 04 p lt 0 00 les p res d enfants S T C ont de meilleures attitudes face la communication avec l enfant A5 F 27 46 p lt 0 00 les p res d enfants S T C ont une plus grande confiance en l enfant Encore une fois les deux groupes de p res semblent accepter plus facilement le rythme de d veloppement de leur enfant du fait qu il n y ait pas eu de diff rence significative la sous chelle acceptation du d veloppement de l enfant A3 mparaison des x grou mere Si nous comparons maintenant les moyennes de chacune des sous chelles attitudes Ai A2 A3 A4 A5 entre les deux groupes de m res nous observons les diff rences tel qu indiqu au tableau 9 70 Tableau 9 Diff rences aux sous chelles attitudes du Q P P entre les deux groupes de meres Attitudes Groupe A T C Groupe S T C di F P parentales X ET X ET Ai 2 76 58 2 33 54 1 5 94 0 02 A2 2 85 49 2 65 42 1 1 91 N S A3 2 2 48 2 66 33 1 21 N S Ad 2 22 63 1 81 34 1 6 7 0 01 A5 2 98 34 2 6 56 1 6 69 0 00 L analyse de variance nous permet d affirmer qu il y a une diff rence significative entre les m res d enfant pr sentant des troubles de comportement et les m res d enfant n en pr sentant pas au niveau des sous chelles suivantes Al F 5 94 p lt 0 02 les m res d enfants S T C ont davantage confiance en elles m mes A4 F 6 7 p lt 0 01 l
88. re ou d une autre il sera puni pour les mauvais coups qu il fait 4 Je menace plus souvent de punir que je ne le fais en r alit 5 Je punis mon enfant en le privant d un privil ge qu autre ment il aurait eu 6 Je crois qu en le r primandant et en le critiquant mon en fant s am liorera 7 Quand mon enfant se comporte bien je lui donne des privi l ges suppl mentaires 8 J ai des r gles s v res et bien tablies avec mon enfant 9 Quand je suis f ch avec mon enfant je m organise pour qu il le sache mi x jardini r Pr JI Questionnaire de 48 items QUESTIONNAIRE D EVALUATION DU COMPORTEMENT AU PRESCOLAIRE Nom de l enfant Origine ethnique Ecole Langue maternelle Classe Race Sexe M Code permanent Blanche F Noire Nbre Enf Fam Jaune Rang Enf Fam NE S APPLIQUE COMPORTEMENT COMPORTEMENT PAS OCCASIONNEL FREQUENT 1 TRES AGITE TOUJOURS EN TRAIN DE COURIR ET SAUTER NE DEMEURE JAMAIS EN PLACE 2 ESSAIE D ARRETER UNE QUERELLE OU UNE DISPUTE ENTRE LES ENFANTS 3 REMUE CONTINUELLEMENT SE TORTILLE NE SAIT COMMENT SE TENIR SANS BOUGER 4 DETRUIT SES PROPRES CHOSES OU CELLES DES AUTRES 5 PARTAGE LE MATERIEL UTILISE POUR UNE TACHE 9 6 SE BAT AVEC LES AUTRES 7 INVITE UN ENFANT QUI SE TIENT A L ECART A SE JOINDRE A SON GROUPE DE JEU 8 9
89. re pere d enfant avec ou sans trouble d comportement L tude de la relation parent enfant jouit d une longue histoire dans la psychologie d veloppementale Plusieurs th ories de la personnalit contemporaine attachent une grande importance au r le que jouent les parents dans la d termination des caract ristiques de la personnalit chez l enfant Dans la prochaine partie nous d crivons de fa on g n rale les caract ristiques propres aux parents d enfant qui pr sentent des troubles de comportement Par nfan Plusieurs recherches s en sont tenues observer les attitudes et les comportements des parents de familles dites normales en comparaison avec les attitudes et les comportements des parents de familles en difficult Par 2 1 exemple Schulman et ses coll gues 1962 ont indiqu que les parents d enfant pr sentant des troubles de comportement dans une situation de salle de jeu exibaient significativement plus de comportements hostiles envers leur enfant que ne le faisaient les parents d enfant sans trouble de comportement Egalement ces parents rejetaient beaucoup plus leur enfant que les parents d enfant sans trouble de comportement Jenkins Nureddin et Shapiro 1966 ont voulu de la m me fa on tudier les caract ristiques propres des parents avec un enfant pr sentant des troubles de comportement Il ressort de cette tude que le p re et l enfant sont souvent en conflit et que ce dernier est vu comme le
90. re utilise un contr le sous la normale et excessif Une convergence consid rable existe entre les r sultats de ces tudes ll semble qu il existe des raisons de supposer qu une domination adulte stricte et ferme produira un enfant conforme et ob issant mais handicapera celui ci 3 4 a l initiative et le chargera probablement d une timidit et d un sens d inad quacit Un traitement plus permissif semble favoriser plus d ind pendance et d agressivit chez les enfants lls sont moins dociles mais semblent tre d apr s certaines tudes plus populaires et plus consid r s que d autres B Attitude parentale agressive Un peu diff remment Bandura 1973 a explor dans une s rie d exp riences en laboratoire l effet d une cr ation d un mod le de comportement sur l enfant Dans cette tude un groupe d enfant la maternelle tait expos un mod le d adulte agressif alors qu un autre groupe tait expos un mod le d adulte soumis et non agressif Les enfants taient un autre moment test s au niveau de limitation des comportements agressifs lorsque le mod le tait absent Manifestement les enfants qui ont t expos s au mod le agressif se comportaient avec significativement plus d agressivit que les enfants de l autre groupe tandis que ceux expos s au mod le passif manifestaient moins d agressivit Ant rieurement McCord et al 1959 voir McCord 1961 ont support l hypoth se que l
91. rs nous verrons que chacune des fa ons d tre des parents effectivement une influence sur l enfant Certains mod les alimenteront les comportements d inhibition chez l enfant tandis que d autres activeront les comportements d viants A Attitude parentale dominante Dans son tude Symonds 1939 compar les enfants de parents dominants avec ceux dont les parents sont plut t dociles La dominance fut d finie comme tant l utilisation de beaucoup de contr le de restriction de s v rit punition s v re ou bl me ainsi qu une planification excessive pour les besoins de l enfant surprotection La soumission fut d finie comme tant le fait de donner l enfant une grande libert d acc der toutes ses demandes d tre permissifs de d serter ou de n gliger l enfant et ou de d montrer un manque de discipline Les enfants de parents dominants taient 3 2 mieux socialis s plus courtois ob issants simples g n reux et polis Ils taient aussi plus sensibles conscients g n s et effac s Les enfants de parents soumis permissifs taient plus d sob issants irresponsables d sordonn s en classe et incapables d tre attentif Dans une tude ant rieure Carpenter et Eisenberg 1938 ont indiqu que sur 500 filles de niveau coll gial 50 valu es comme dominatrices venaient d une enfance o leur propre libert et individualit tait limit es Les plus soumises comme celles g n e
92. rti re d une voiture en marche et risquer d en tomber En jouant avec des allumettes il peut mettre le feu une grange Il peut courir sur un toit en risquant de se blesser ou de se casser les os Il peut s il met la main sur un fusil tirer et tuer si l arme est charg e Dans ces cas l enfant ne sera pas tiquet comme ayant des troubles de comportement Ces folies de l enfant sont consid r es comme tant naturelles et toujours possibles En t moignent ici les interdictions de toutes sortes comme par exemple celle de jouer avec des allumettes de toucher au couteau aux ciseaux pointus ou tout autre objet r put dangeureux l interdiction d aller tel endroit de monter plus haut ou de s approcher du bord En autant qu elles ne d rangent pas la tranquilit des grandes personnes les folies de l enfant sont parfois comprises et souvent tol r es Elles sont vues comme tant une sorte d inexp rience de d faut de discernements d incons quence naturelle L ali nation relative dont elles t moignent tient selon le jugement commun l tre m me de l enfant sa fragilit la pauvret relative de ses moyens physiques intellectuels ou pratiques Castels 1978 Par contre l enfant tiquet comme ayant des 1 0 troubles de comportement est vue comme quelqu un d extr mement comp titif non conforme qui veut toujours gagner ou tre premier en ligne qui se bat avec les autres attaque phys
93. rvi de certains items du questionnaire d attitude parentale de Shoben 1949 pour l tude de la schizophr nie I administra le questionnaire 100 m res d enfant schizophr ne hospitalis et 100 m res d enfant non schizophr ne Les deux groupes de m res taient du m me ge de la m me religion du m me statut socio conomique et du m me niveau d ducation Mark fait ressortir que les m res d enfant schizophr ne taient principalement restrictive dans leur fa on de contr ler leur enfant Elles permettent a leur enfant peu ou pas du tout de libert et vascillent entre une d votion excessive l enfant et un attachement froid Dans le m me but Freeman et Grayson 1955 ont mesur les attitudes parentales de 50 m res d enfant schizophr ne et 50 m res d enfant sans difficult en utilisant le questionnaire de Shoben 1949 Cette etude a permis aux chercheurs de v rifier et de supporter les hypoth ses suivantes les m res d enfant schizophr ne sont possessives et ignorantes elles d montrent en g n ral des attitudes parent enfant plus pauvre que les m res d enfant non schizophrene D une fa on diff rente certains auteurs ont tent d tudier la qualit de voix de m res d enfant sans trouble de comportement en comparaison avec les m res d enfant avec trouble de comportement Dans leur tude Bugental Love et Kaswan 1975 ont decouvert que les m res du premier groupe 2 6 avaient une qualit
94. s d pendantes et anxieuses venaient presqu enti rement de familles o les parents taient dominateurs Celles qui devaient avoir la permission de leur parents pour pratiquement tout taient l ge prescolaire soumises 21 plut t que dominatrices 2 Plus tard Anderson 1940 voir Anderson 1968 identifia un groupe d l ves de niveau secondaire venant de familles affectueuses chaleureuses et o les adultes montraient peu de dominance Il trouva ces enfants marqu s par un haut niveau de maturit de pond ration quilibre de ga et de coop ration d ob issance et de responsabilit Lafore 1945 utilisant une technique directe d observation fait deux visites d une demi heure dans les maisons de vingt et un enfants en garderie et rapporta que les parents qui pr sentaient de nombreuses instances dictatrices et qui interferaient souvent recevaient beaucoup plus d expression d hostilit de la part de leur enfant Les parents qui d montraient beaucoup de comportements bl mants bousculants et punitifs avaient des enfants qui pleuraient souvent Les enfants qui taient fr quemment menac s pr sentaient une nature apeur e Les enfants qui taient constamment mis en garde taient peu d brouillard 2 Bri vement il a t d montr que le pouvoir d assertion des parents sur l enfant joue un r le important lorsqu il est utilis par la m re dans des conditions d implication maximum ex apr s que
95. s parents d enfant qui ne pr sentent pas de trouble de comportement d montrent des attitudes et des comportements parentaux plus positifs que les parents d enfant de l autre groupe OCTO na a ea a ae ben eo etienne de dd 1 Chapitre premier Les attitudes parentales 0 00 eeesesesneneceecsceceecaceeesseeeeeetenees 4 Concepts d attitude d attitude parentale et de trouble de comportement a a 5 Recension des CS a ea us aT ATES i 12 Hypoth se de recherche sis 45 Chapitre Il M TODO ea ce 47 Chapitre III Analyse des r sultats 00 cccssssssceeeceeesssseseeeeeesesessceeeeseeeesesseeeneeees 59 DISCUSSIONOES Fe SU eS ane ne a ereuaeaate 77 CONCUSSION eai E E E E 82 Annexe A Questionnaire Passe Partout VU 85 Annexe B Questionnaire d Evaluation du Comportement AU Tr SCO ANN E E E E E TS 94 FREMEYCIGMEONIS vcccccocacssccccaccccocdcccctccerevevaccueceaaceveccseussenteasccasaveteucsesscecensancuocecueresenbecces 100 R f rences c0cccecccaccocccanccecccccccaccceceauecseeceucavecsuccceeeceecanscceccuecececaeccavecaucacaseaecuesseseouss 102 Introduction L importance sociale sans cesse grandissante de la relation parent enfant a amen dans la dern re d cennie plurieurs chercheurs tudier cette question De fa on g n rale l id e que la relation parent enfant a une port e significative sur le d veloppement social de l enfant et son ajustement n est pas chose nouvelle et une association positive entre
96. s resultats se rapprochent encore une fois mais de fagon inverse de ceux de differents auteurs En effet Banner 1979 en plus de faire ressortir un faible niveau de confiance en soi chez les m res d enfant pr sentant des troubles de comportement d couvre qu elles acceptent peu ou pas les faiblesses de leur enfant De plus elles l emp che de s exprimer puisqu elles 8 1 ne tiennent pas compte de ses opinions Ne leur faisant pas confiance elles sentent devoir absolument tout savoir sur leur enfant lui interdisant ainsi d avoir son intimit Nos r sultats rejoignent ceux de plusieurs autres auteurs qui rel vent l existence d une diff rence d attitude et de comportement entre les parents d enfant pr sentant des troubles de comportement et les parents d enfant sans trouble de comportement Battle et Lacey 1972 Loeber 1982 Lessin et Jacobs 1984 Ces r sultats vont dans le m me sens que ceux obtenus par Loeber 1983 c est dire que les parents d enfant pr sentant des troubles de comportement ont peu ou pas confiance en eux m me se sentent peu responsable du d veloppement g n ral de leur enfant habilet s d ducation d ficiente et souvent le rejettent Conclusion Notre recherche avait pour but de d crire et de comparer les attitudes et les comportements de parents qui ont un enfant de 3 5 ans pr sentant des troubles de comportement avec les attitudes et les comportements de parents qui ont un enfa
97. s setting consistency Journal of Counsulting and Clinical Psycho 52 5 759 768 Loeber R 1982 The stability of antisocial and delinquent child behavior A review Child Development 53 1431 1446 Mark J C 1953 The attitudes of males schizophrenics toward child behavior f r ho 48 188 194 Martin B 1975 Parent child relation In F D Horowitz Ed Review of child development research vol 4 Chicago University of Chicago Press McCord W McCord J et Howard A 1961 Familial correlates of aggression in non delinquent male children Journal of Abnormal Social Psycho 62 79 93 Medinnus G R 1965 Delinquent s perceptions of their parents Journal of Consulting Psychology 29 592 593 Morrow et Wilson 1961 Family relations of bright high achieving and under achieving high school boys Child Development 32 501 510 Osterrieth P et al 1979 Improving education for disadvantaged children The Hague Pergamon Press and Bernard van Leer Foundation 107 Pastor R 1980 Attitudes et comportements caract ristiques de la population j ani M moire de Maitrise Universit du Qu bes Trois Rivi res Patterson G R et Reid J D 1970 Reciprocity and coercion Tow facets of social systems In C Newriger et J L Michael Eds Behavior Modification in Clinical Psychology New York Appleton Century Crofts Patterson G R et Cobb J A 1971 A dyadic analysis of aggressive
98. sure des attitudes Paris Presses Universitaires de France Desmarais Gervais L et Tremblay R E 1984 Le questionnaire d valuation du comportement au prescolaire QECP Normes pour la 1 Rapport de recherche Equipe de recherche sur les interventions en Sc Humaines Universit de Montr al 37p Dufour M A 1985 Les diff rences d attitudes parentales entre parents et futurs parents Qu b cois M moire de Maitrise Universit du Qu bec Trois Rivi res 106p Emery R E 1982 Marital turmoil Interparental conflict and the children of discord and divorce Psychological Bulletin 92 310 330 Emmench W 1962 Variations in the parent s r le as a function of the parent s sexe and the child s age and sexe Merril Palmer Quaterly 8 3 11 Endsley Hutcherson Garner et Martin 1979 Interrelationships among selected maternal behaviors authoritarianism and preschool children s verbal and non verbal curiosity Child Development 50 331 339 Eron L D 1982 Parent child interactions television violence and aggression of children American Psychologist 37 197 211 Ferreira A et Winter W 1968 Information exchange and silence in normal and abnormal families Family Process 7 251 276 Freeman R V et Grayson H M 1955 Maternal attitudes in schizophrenia Journal of Abnormal Psychology 50 52 61 Gagnon G et Leduc A 1987 Le behaviorisme paradigmatique une theorie unificatrice Comp
99. t 0 00 les parents d enfants S T C ont de meilleures attitudes face la communication avec l enfant 68 A5 F 17 74 p 0 00 les parents d enfants S T C d montrent une plus grande confiance en l enfant Aucune difference significative n a ete souleve au niveau de la sous chelle acceptation du d veloppement de l enfant A3 Ce qui signifie que les deux groupes de parents acceptent plus facilement le rythme de d veloppement de leur enfant 2 comparaison deux groupe r Si nous comparons les moyennes de chacune des sous chelles attitudes A1 A2 A3 A4 A5 entre les p res d enfant pr sentant des troubles de comportement et les p res d enfant n en pr sentant pas nous remarquons les diff rences tel qu indiqu ci dessous Tableau 8 Diff rences d attitudes du Q P P entre les deux groupes de p res Attitudes Groupe A T C Groupe S T C dd F P parentales X ET x E T Al 2 64 58 2 31 47 1 3 95 0 05 A2 2 75 39 235 36 1 10 88 0 00 A3 2 2 51 2 66 31 1 0 22 N S A4 231 02 T T 29 1 20 04 0 00 A5 3 03 41 2 37 39 1 27 46 0 00 69 L analyse statistique nous permet d affirmer qu il y a une diff rence significative entre nos deux groupes de p res au niveau des sous chelles suivantes Ai F 3 95 p lt 0 05 les p res d enfants S T C ont davantage confiance en eux m mes A2 F 10 88 p lt 0 00 les p res d enfants S T C pr sentent un plus grand sentiment de res
100. t habituellement compl t par le titulaire de classe ou de groupe Dans cette etude ce sont les jardinieres des garderies qui ont complete le Q E C P apres que nous nous soyons assure que celles ci avaient une bonne connaissance des enfants a tre valu s Cet instrument a d j ete utilis a plusieurs reprises pour de gros chantillons d enfants des classes maternelles a la Commission des Ecoles Catholiques de Montreal C E C M par l quipe de Tremblay de l Ecole de psycho ducation de l Universit de Montr al Desmarais Gervais et Tremblay 1984 Tremblay et Baillargeon 1984 Le Q E C P permet d obtenir une estimation de la fr quence et des types de comportements agressifs et de retrait social presentes par l enfant dans ses interactions avec les pairs Le Questionnaire d Evaluation du Comportement au Prescolaire Q E C P se pr sente en deux versions une version comportements inadapt s qui contient 28 items et une version comportements inadapt s prosociaux qui englobe 48 items Pour la presente recherche nous avons utilise cette deuxieme version Les 20 questions portant sur les comportements prosociaux ont t ajout es par l quipe de recherche de Tremblay Tremblay Charlebois et Gagnon 1985 La version comportements inadapt s 28 items donne en plus du score total inadaptation deux scores identifi s par une analyse factorielle le score agressivit hyperactivite et le score anxiete retra
101. tales sur le d veloppement de la personnalit de l enfant ainsi que sur certaines diff rences d attitude et de comportement entre les p res et les meres il sera interessant d analyser certaines variables pouvant influencer ces attitudes A Cla sociale et attitude parental Le statut socio conomique des familles influence de fa on significative l attitude de celles ci envers l ducation et l cole Havighurst et Neugarten 1962 voir Cliche 1976 rapportent que les adultes de niveau socio conomique sup rieur sont eux m mes plus instruits que les adultes des autres niveaux Ils accordent donc une valeur consid rable a l ducation Ce qu ils attendent de leur enfant c est qu il finisse le coll ge et qu il profite le plus possible de ses exp riences scolaires Les adultes de niveau socio conomique moyen consid rent l ducation scolaire comme tr s importante surtout pour pr parer leur enfant un succ s futur dans sa vie professionnelle Ceux de niveau socio conomique inf rieur tendent consid rer l instruction avec scepticisme et voir l cole et ses m thodes comme tant contraires leur propres valeurs 41 Dans une tude r alis e pour le minist re des Affaires Sociales du Qu bec Cliche 1976 a aussi d montr que la qualit des relations parent enfant est li e d une certaine fa on la condition socio conomique des parents Ici la classe sociale est typiquement d finie en termes du
102. types obtenus par les groupes de parents d enfants A T C et de ceux des groupes de parents d enfants S T C Nous y pr sentons aussi les r sultats obtenus par les deux groupes de p res ainsi que par les deux groupes de m res ompara son des deux groupes au nivea chelles d attitudes AT m men T comparaison des deux aroupes ren Si nous observons les moyennes de la totalit des sous chelles attitudes AT et des sous chelles comportements CT nous constatons les diff rences significatives entre les parents d enfants A T C et les parents d enfants S T C Le tableau 4 pr sente ces r sultats Tableau 3 Moyennes et carts types aux chelles du Q P P pour les parents les p res et les m res des enfants A T C et S T C Parents d enfants avec troubles de comportement Parents d enfants sans trouble de comportement Parents Peres Meres Parents Peres Meres CHELLES X E T X E T X E T X E T X E T X E T TTITUDES 1 2 70 50 2 64 58 2 76 58 2 32 47 2 31 47 2 33 54 2 2 80 41 2 75 39 2 85 49 2 50 31 2 35 36 2 65 42 3 2 72 46 2 72 51 2 72 48 2 66 27 2 66 31 2 66 33 4 2 27 55 2 31 52 2 22 63 1 76 29 1 71 29 1 81 34 5 3 00 33 3 03 41 2 98 34 2 49 45 2 37 39 2 60 56 Total 2 70 33 2 69 31 2 71 36 2 35 26 2 28 21 2 41 34 OMPORTEMENTS 1 1 94 37 1 94 43 1 94 43 2 16 51 2 19 58 2 13 56 2 2 50 63 2 52 68 2 48 64 2 92 32 2 96 38 2 88 41 3 2 10 52 2
103. ue les deux groupes de parents de p res et de m res adoptent des comportements semblables niveau du d veloppement g n ral de leur enfant 13 mparaison ux ar Ar Si nous comparons les moyennes de chacune des sous chelles comportements C1 C2 C3 C4 C5 C6 entre les groupes de p res avec enfant pr sentant des troubles de comportement et les groupes de p res avec enfant n en pr sentant pas nous remarquons les diff rences tel qu indiqu au tableau 11 Tableau 11 Diff rences aux sous chelles comportements du Q P P entre les deux groupes de p res Comportements Groupe A T C Groupe S T C di F P A Ek X Eh C1 1 94 43 2 19 58 1 2 41 NS C2 2 02 68 2 96 38 1 6 43 0 02 C3 2 18 58 27 237 1 11 57 0 00 C4 2 18 43 2 46 43 1 4 42 0 04 C5 2 14 34 2 51 22 1 16 49 0 00 C6 2 11 33 2 37 35 1 5 61 0 02 L analyse statistique nous permet d affirmer qu il y a une diff rence significative entre les p res d enfant pr sentant des troubles de comportement 74 et les p res d enfant sans trouble de comportement au niveau des sous chelles suivantes C2 F 6 43 p lt 0 02 les p res d enfants S T C adoptent des comportements plus positifs face au d veloppement motionnel de l enfant C3 F 11 57 p lt 0 00 les p res d enfants S T C ont des comportements plus positifs face au d veloppement de la socialisation de l enfant aspect normatif C4 F 4 42 p lt 0 04 les p res d e
104. valuation du Comportement au Prescolaire Q E C P pour chaque enfant dont les parents avaient accept de collaborer notre recherche En r cup rant et en corrigeant les questionnaires d ment remplis tant par le p re que par la m re pour le Q P P ainsi que par les jardini res des garderies pour le Q E C P nous avons pu former nos deux groupes de familles c est dire vingt familles avec un enfant de 3 ans et demie 5 ans pr sentant des troubles de comportement et vingt familles avec un enfant du m me ge sans trouble de comportement Le tableau 1 pr sente l chantillon des sujets tableau 1 Le sexe et le type d enfants participant a la recherche N 40 Sexe Groupe A T C Groupe S T C Total gar ons 10 9 19 filles 10 11 21 Total 20 20 40 Instruments de mesure utilis s Deux instruments de mesure ont t utilis s pour mesurer d une part notre variable ind pendante et d autre part notre variable d pendante 52 F Questionnaire d Evaluation du Comportementau Prescolaire Variable Dans un premier temps afin de discerner les enfants pr sentant des troubles de comportement de ceux n en pr sentant pas nous avons utilis le Questionnaire d Evaluation du Comportement au Prescolaire Q E C P cr l origine par Rutter 1967 pour les l ves du primaire et adapt par Behar et Stringfield 1974 ainsi que Fowler et Park 1979 voir Tremblay et al 1981 pour le pr scolaire Le Q E C P es

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