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La lutte antivectorielle - Documents pour le développement durable

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1. va ee CHERS 4 s Da r a Fig 7 2 Distribution g ographique de la dracunculose 1995 L encadr montre la distribution de la maladie en Inde OMS WHO 96675 Transmission Les larves du ver de Guin e p n trent dans le corps lorsque l on boit de l eau contenant des cyclops contamin s par des larves infestantes Une fois dans l estomac les cyclops sont dig r s et les larves ainsi lib r es peuvent se d placer librement Elles s efforcent alors de traverser la fine paroi intestinale apr s quoi elles gagnent le tissu conjonctif de l abdomen et du thorax o elles voluent vers le stade adulte et s accouplent au bout de trois mois Parvenue maturation la femelle se dirige vers la surface du corps en g n ral au niveau des membres inf rieurs Un an environ apr s le d but de l infection la femelle est pr te sortir du corps et se reproduire en lib rant jusqu trois millions de larves Figs 7 3 et 7 4 Des cop podes microscopiques soni ing res avec l eau de boisson Las copspodes lib rant des larves dans l intestin Les larves migrent vers les endroits ou le tissu conjonctif est plus lache a gt a EN En iy ae 14 ip nn w Le cop pode s infecte en ing ranl des larves Larves lib r es dans l eau par le Fa m ver gu merge de l ulc ration N OY I H ae Fig 7 3 Cycle de d veloppement du ver de Guin e par Tai
2. 53 Guiart J In Gilbert A Fournier L eds Pr cis de parasitologie Library of the Doctorate of Medicine Paris J B Bailli re amp Sons 1910 54 Orkin M Maibach HI Scabies therapy Seminars in dermatology 1993 12 22 25 55 Kolar KA Rapini RP Crusted Norwegian scabies American family physician 1991 44 1317 1321 56 Berger TG Treatment of bacterial fungal and parasitic infections in the HIV infected host Seminars in dermatology 1993 12 296 300 57 Kar SK Mania J Patnaik S The use of ivermectin for scabies National medical journal of India 1994 7 15 16 58 Macotela Ruiz E Pena Gonzalez G The treatment of scabies with oral ivermectin Gaceta medica de Mexico 1993 129 201 205 59 Glazion P et al Comparison of ivermectin and benzyl benzoate for treatment of scabies Tropical medicine and parasitology 1993 44 331 332 60 Taplin D et al Comparison of Crotamin 10 cream Eurax and permethrin 5 cream Elimite for the treatment of scabies in children Pediatric dermatology 1990 7 67 73 61 Palier AS Scabies in infants and small children Seminars in dermatology 1993 12 3 8 62 Haustein UF Pyrethrin and pyrethroid permethrin in the treatment of scabies and pediculosis Hautarzt 1991 42 9 15 63 Bischoff E Fischer A Liebenberg B Assessment and control of house dust mite infestation Clinical therapeutics 1990 12 216 220 64 Van Bronswijk JEMH Schober G Kniest FM
3. Feuilles de surveillance Une m thode plus simple consiste punaiser des feuilles de papier de couleur sur les murs afin d y recueillir des d jections de r duves r centes Si l on inscrit sur les feuilles la date laquelle on les met en place on saura pendant quelle p riode des r duves se sont trouv s l int rieur de la maison La pr sence de traces de d jections sur un papier r cemment fix est la preuve indiscutable d une infestation l poque consid r e Le meilleur endroit pour installer les feuilles de papier se trouve sur les murs proximit des lits Les feuilles sont consid r es comme aussi sensibles que les cartons de surveillance 20 22 Fig 3 32 Entourer d un cercle toute trace de d jections et inscrire la date Comme on le voit droite les traces laiss es sur une surface verticale ont un aspect caract ristique Bibliographie 1 Rabinovich JE Leal JA Feliciangeli de Pinero D Domiciliary biting frequency and blood ingestion of the Chagas disease vector Rhodnius prolixus Stahl Hemiptera Reduviidae in Venezuela Transactions of the Royal Society of Tropical Medicine and Hygiene 1979 73 272 283 2 Schofield CJ Chagas disease triatomine bugs and blood loss Lancet 1981 1 1316 3 Lutte contre la maladie de Chagas Rapport d un Comit OMS d experts Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1991 OMS S rie de Rapports techniques N 811 4 Maladies tropicales Pro
4. 50 Schreck CE Posey K Smith D Durability of permethrin as a potential clothing treatment to protect against blood feeding arthropods Journal of economic entomology 1978 71 397 400 51 Sholdt LL et al Effectiveness of permethrin treated military uniform fabric against human body lice Military medicine 1989 154 90 93 52 Schreck CE Mount GA Carlson DA Wash and wear persistance of permethrin used as a clothing treatment for personal protection against the lone star tick Acari Ixodidae Journal of medical entomology 1982 2 143 146 53 Sholdt LL et al Field studies using repellent treated wide mesh net jackets against Glossina morsitans in Ethiopia East African medical journal 1975 52 277 283 54 Harlan HJ Schreck CE Kline DL Insect repellent jacket tests against biting midges in Panama American journal of tropical medicine and hygiene 1983 32 185 188 55 Grothaus RH et al Insect repellent jacket status value and potential Mosquito news 1976 36 11 18 56 Schreck CE et al Chemical treatment of wide mesh clothing for personal protection against blood feeding arthropods Mosquito news 1977 37 455 462 57 Blagoveschensky D Bregetova N Monchadsky A An investigation on new repellents for the protection of man against mosquito attacks Transactions of the Royal Society of Tropical Medicine and Hygiene 1945 39 147 58 Grothaus RH Adams JF An innovation in mosquito borne disease protecti
5. l int rieur dans les zones s ches ou vent es o ils ne trouvent gu re de g tes de repos ext rieurs suffisamment s rs Une fois les ufs parvenus leur stade final de d veloppement les moustiques abandonnent leur lieu de repos la recherche d un biotope convenable pour la ponte Nombre d esp ces d anoph les se nourrissent la fois sur l Homme et sur l animal Elles ne manifestent toutefois pas toutes la m me pr f rence pour l un ou pour l autre Certaines esp ces s alimentent principalement sur les animaux alors que d autres ne se gorgent pratiquement que sur l Homme Ces derni res sont les plus dangereuses comme vecteurs du paludisme Les moustiques du genre Culex On a d crit environ 550 esp ces appartenant au genre Culex Fig 1 6 qui sont pour la plupart des esp ces tropicales ou subtropicales Certaines d entre elles jouent un r le important comme vecteurs de la filariose de Bancroft et d arboviroses telles que l enc phalite japonaise Dans certaines r gions elles constituent une nuisance importante taill r elle Fig 1 6 Moustique du genre Culex Cycle de d veloppement Les femelles d posent la surface de l eau des barquettes ou radeaux qui peuvent comporter jusqu une centaine d ufs ou davantage Ces barquettes flottent jusqu l closion des ufs qui se produit dans les 2 3 jours Les moustiques du genre Culex se reproduisent dans les lieux les plus vari s depuis
6. Les avantages de ce mode de traitement sont les suivants rapidit d application et de s chage dans le cas des tissus pais le traitement en surface peut r duire les pertes d insecticide par absorption on utilise moins d insecticide en se bornant ne traiter que les parties du tissu qui sont susceptibles d entrer en contact avec les insectes convient pour le traitement rapide d un grand nombre de moustiquaires l chelon d un village notamment si certaines personnes ne souhaitent pas que leur moustiquaire soit lav e ou impr gn e dans le m me r cipient que celles des autres habitants La m thode a aussi quelques inconv nients n cessit de disposer d un quipement pour les pulv risations il faut une certaine formation pour tre capable de traiter le tissu a la bonne dose une quantit non n gligeable d insecticide peut se perdre dans l atmosph re Fig 1 78 Traitement d une moustiquaire par un insecticide appliqu au moyen d un pulv risateur pression pr alable Mat riel de pulv risation Bombes a rosols Il existe des bombes a rosols qui contiennent de la perm thrine 0 5 ou de la flum thrine elles sont commodes mais ch res Une bombe contenant 85 g de perm thrine suffit pour traiter 3 5 4 5 nf de tissu mais pas davantage car une grande partie de l insecticide se dissipe dans l atmosph re pendant la pulv risation Pulv risateurs pression pr alab
7. Les punaises de lit ont un corps oval aplati d pourvu d ailes et mesurent 4 7 mm de long De couleur brun tre brillante elles se gonflent apr s un repas de sang et prennent alors une coloration brun fonc On distingue trois stades dans le cycle de d veloppement de la punaise l uf la nymphe et l adulte Fig 4 1 De couleur blanche les ufs mesurent environ 1 mm de long La nymphe a le m me aspect que l adulte mais elle est plus petite Le d veloppement complet du stade de l uf celui de l adulte prend de six semaines plusieurs mois selon la temp rature et l abondance de la nourriture Le m le comme la femelle se nourrit de sang en piquant des personnes endormies pendant la nuit A d faut d humains la punaise de lit s attaque divers animaux dont la souris le rat et le poulet Un repas de sang dure 10 15 minutes chez l adulte moins longtemps chez la nymphe et il en faut un tous les trois jours environ Pendant la journ e la punaise se cache dans des endroits sombres et secs dans les lits les matelas les fissures des murs et du sol et le mobilier on la trouve galement cach e derri re les tableaux et sous le papier peinte les cachettes servent galement de g tes larvaires Dans les pays au climat chaud les punaises pullulent souvent dans les chambres coucher Dans les climats plus frais les chambres chauff es offrent galement un habitat favorable aux punaises puisqu elles ne peuvent se d velop
8. cause de son effet irritant En voyant davantage de punaises de lit qu auparavant les habitants croient que les pulv risations sont responsables de l augmentation de la population d insectes 7 8 Pour cette raison de nombreux occupants ont refus l acc s de leur logement aux quipes de pulv risation employ es dans la lutte antipaludique Dans certaines r gions il se peut que la pr sence de punaises de lit ait ainsi contribu indirectement l inefficacit du programme de lutte antipaludique Puces Les puces sont de petits insectes h matophages d pourvus d ailes ordre des Siphonapt res aussi appel Aphanipt res qui se d placent en sautant de fa on caract ristique Elles se nourrissent principalement en piquant les mammif res mais galement les oiseaux Sur les 3000 esp ces connues une bonne dizaine seulement s attaquent couramment l Homme Les esp ces les plus importantes sont la puce du rat la puce de l Homme et la puce du chat Fig 4 6 La piq re de puce peut tre irritante et tr s d sagr able et peut provoquer une spoliation sanguine La puce du rat tire son importance du fait qu elle est un vecteur des agents de la peste bubonique et du typhus murin Occasionnellement la puce du chat transmet le t nia l homme La puce chique p n tre dans l piderme humain et peut provoquer des infections On observe des puces h matophages qui piquent l homme dans la plupart des r gions du monde Biologi
9. cla i entrer las mousti Fig 1 83 a Dans ces maisons il est possible de poser des grillages sous les avant toits les ouv portes et des fen tres peuvent tre ferm es ou galement prot g es par un grillage b La pose de pas envisageable dans cette maison Il est pr f rable dans ce cas d utiliser des vaporisateurs d inse moustiquaires Grillages et rideaux impr gn s d insecticide Le traitement des grillages par un insecticide peut constituer un moyen pratique et bon march pour r soudre certains des probl mes voqu s plus haut Un grillage ou un rideau trait repr sente une barri re toxique pour les moustiques et autres insectes volants qui cherchent p n trer l int rieur des habitations 115 119 Comme le contact avec la surface trait e provoque l irritation ou la mort des moustiques ceux ci ne sont plus capables de trouver les trous que le grillage pourrait comporter Les moustiques survivants sont tellement perturb s par ce contact qu ils cessent toute attaque Par ailleurs ceux qui ont pu p n trer par une ouverture non grillag e finiront par tre tu s lorsqu ils tenteront de sortir par une ouverture prot g e par un grillage trait Dans certains logements un grillage trait peut se r v ler aussi efficace qu une moustiquaire En outre cette m thode exige beaucoup moins de mat riau et d insecticide d o un prix de revient plus favorable Autre avantage par rapport aux moustiquaires une
10. conduisent souvent a int grer plusieurs m thodes dans une strat gie de lutte globale 37 Cette strat gie int gr e peut comporter les l ments ci dessous e Surveillance chantillonnage destin rep rer les habitats de tiques o des mesures de lutte sont n cessaires e Am nagement de la v g tation mesures physiques ou chimiques visant r duire et isoler les habitats de tiques e Action au niveau des h tes limination ou exclusion des animaux servant d h te e Lutte chimique cibl e pandage de pesticides contre les tiques en visant sp cialement leurs h tes ou leurs biotopes e Pratiques culturelles modifications du mode de vie destin es limiter exposition aux tiques e Protection individuelle v tements protecteurs r pulsifs recherche et ablation des tiques Pulv risations spatiales d insecticides La pulv risation directe d un produit dans les biotopes naturels occup s par les tiques dans les for ts et les champs peut enrayer les pid mies de certaines maladies tiques par exemple la maladie de Lyme 38 et les viroses neurotropes tiques A partir d un h licopt re ou d un a ronef voilure fixe on peut pulv riser un acaricide liquide concentr sur de vastes superficies en utilisant un produit pour application tr s bas volume Dans le cas d une petite tendue la pulv risation peut se faire avec un pulv risateur dos ou avec un brumisateur motoris s en employa
11. galisant les berges et en accentuant la pente pour accro tre la vitesse du courant Pendant la saison s che des mares peuvent se former dans le lit des cours d eau Fig 1 131 Pour viter qu elles ne servent de g tes larvaires on peut les drainer vers le courant principal Les plus petites peuvent tre combl es Larvicides S il se forme des mares dans le lit des cours d eau on peut y pandre des larvicides p 133 qui ne soient toxiques ni pour les poissons ni pour les animaux qui viennent s y d salt rer Si ces mares s ass chent rapidement il suffira d un seul pandage En revanche si elles subsistent un mois ou davantage il est recommand d pandre une formulation qui lib re lentement sa mati re active par exemple des granul s de sable impr gn s de t m phos pour viter d avoir retraiter le site trop souvent Fig 1 131 Pendant la saison s che les moustiques peuvent se reproduire dans les mares stagnantes qui se forment dans le lit des cours d eau Petits ruisseaux On a pu combattre avec un certain succ s les moustiques de l esp ce Anopheles maculatus un vecteur du paludisme en Asie du sud est qui se reproduit dans les ruisseaux qui d valent les hauteurs bois es de ces r gions C est ainsi que l on parvient parfois l emp cher de se reproduire en traitant les zones d eau calme ou stagnante des ruisseaux au moyen d un larvicide chimique ou d une huile inoffensifs pour les poisson
12. noter que leur utilisation se limite aux maisons et autres lieux peu ventil s Ils peuvent en revanche tre efficaces au milieu d une v g tation dense o le r pulsif n est pas dilu par les courants d air Les substances utilis es sont principalement des insecticides rapides effet de choc qui agissent la fois en repoussant et en tuant les insectes comme par exemple les all thrines qui appartiennent au groupe des pyr thrino des On estime que ces compos s sont sans danger pour l homme si on les utilise convenablement Les vaporisateurs d insecticides exercent leurs effets protecteurs contre les moustiques et autres dipt res piqueurs de la mani re suivante en les emp chant de p n trer dans une pi ce d habitation effet dissuasif en les irritant et en les perturbant une fois entr s en contact avec le produit effet excito r pulsif et en les emp chant de piquer en les paralysant ou en les tuant effet insecticide Serpentins anti moustiques Ces serpentins Fig 1 44 sont parmi les vaporisateurs d insecticides les plus connus et les plus largement utilis s du fait de leur commodit d emploi de leur efficacit 61 66 et de leur bas prix Une fois allum s ils se consument vitesse r guli re pendant 6 8 heures lib rant continuellement l insecticide dans l atmosph re A l origine ils taient faits d un m lange de poudre de pyr thre voir encadr d un mat riau de remplissage combustibl
13. rectiligne et en augmentant leur pente De la sorte il y a moins d endroits de faible profondeur propices la reproduction des moustiques et le courant devient plus rapide Lutte biologique La lutte biologique contre les moustiques et autres esp ces nuisibles consiste introduire dans leurs biotopes des esp ces qui sont leurs ennemis naturels par exemple des parasites des micro organismes pathog nes ou des pr dateurs I peut s agir d insectes de virus de bact ries de protozoaires de champignons de v g taux divers de n matodes ou de poissons Pour pouvoir utiliser ces agents biologiques de mani re efficace il faut une bonne connaissance de la biologie et du comportement des insectes combattre ainsi que des conditions locales C est probablement lorsqu elles sont utilis es conjointement d autres que ces m thodes donnent les meilleurs r sultats par exemple parall lement un am nagement de l environnement ou l pandage de larvicides d pourvus de toxicit pour les agents de lutte biologique Un certain nombre d organismes se sont r v l s efficaces contre les larves de moustiques Les plus importants sont les suivants poissons qui se nourrissent de larves de moustiques poissons larvivores moustiques pr dateurs du genre Toxorhynchites dont les larves se nourrissent des larves d autres moustiques libellules dont les larves se nourrissent de larves de moustiques cop podes cycl
14. usage individuel et communautaire 1999 449 pages ISBN 92 4 254494 9 Sw fr 132 00 dans les pays en d veloppement Sw fr 40 00 No de commande 2150448 Avant propos L laboration et la production du pr sent manuel ont repr sent une t che consid rable II a fallu rassembler toutes les donn es n cessaires concernant la lutte contre les vecteurs de maladies les animaux r servoirs et la vermine domestique en ayant pour ligne de conduite la r daction d un guide pratique utilisable par tout un chacun Les esp ces d crites de m me que les m thodes de lutte propos es ont t s lectionn es l intention de personnes ou de collectivit s qui pourraient apporter beaucoup la lutte antivectorielle mais qui en sont plus ou moins emp ch es par le manque de moyens financiers ou une formation insuffisante Le choix d une m thode de lutte d pend aussi pour une grande part de la structure de d cision des collectivit s et des activit s de lutte antivectorielle d j entreprises par les services de sant locaux C est principalement Jan A Rozendaal qui entre 1988 et 1991 s est charg des recherches du recueil des donn es et des visites sur le terrain n cessaires la pr paration de l ouvrage Le manuscrit a ensuite t examin par plusieurs sp cialistes de la lutte antivectorielle qui ont propos un certain nombre de changements Lors de la r daction du manuscrit d finitif Jan Rozendaal a ajout des
15. 1 21 Pr vention et traitement La filariose se transmet beaucoup moins facilement que le paludisme et la prophylaxie n en n est donc pas recommand e aux voyageurs On peut r duire le risque de contamination en se prot geant des piq res de moustiques ou en prenant des mesures pour en r duire le nombre On peut souvent confirmer la maladie en cas de suspicion par la recherche des microfilaires dans le sang l aide d un microscope existe une nouvelle m thode de type immunologique qui permet de d celer la pr sence de l antig ne filarien dans le courant sanguin Cette preuve est aussi sensible et sp cifique que l examen au microscope et elle pr sente l avantage de permettre le recueil des chantillons pendant la journ e m me lorsque les microfilaires ont une p riodicit nocturne Les sujets infect s peuvent tre trait s par la di thylcarbamazine DEC On utilise ce produit dans certaines r gions pour le traitement de masse des sujets infect s afin de r duire la morbidit et la transmission La DEC est plus toxique pour les microfilaires que pour les vers adultes qui ne peuvent tre limin s qu au prix d un traitement au long cours La mort des microfilaires sous l action de la DEC peut provoquer des naus es et d autres effets secondaires d sagr ables qui bien que sans danger risquent de dissuader le malade de mener le traitement son terme Fig 1 21 El phantiasis enflure permanente d un membre i
16. 1972 46 416 425 159 Laird M et al Integrated control operations against Aedes aegypti in Tuvalu Polynesia In Laird M Miles JW eds Integrated mosquito control methodologies Volume 2 London Academic Press 1985 395 428 160 S curit d emploi des pesticides Neuvi me rapport Comit OMS d experts de la biologie des vecteurs et de la lutte antivectorielle Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1985 OMS S rie de Rapports techniques No 720 161 Toma T et al Effects of methoprene a juvenile hormone analogue on mosquito larvae from the Ryukyu Archipelago Japan Japanese journal of sanitary zoology 1990 41 99 103 162 Logan TM et al Pretreatment of floodwater Aedes habitats Dambos in Kenya with a sustained release formulation of methoprene J ournal of the American Mosquito Control Association 1990 6 736 738 163 Linthicum KJ et al Efficacy of a sustained release methoprene formulation on potential vectors of Rift Valley virus in field studies in Kenya Journal of the American Mosquito Control Association 1989 5 603 605 164 De Barjac H Sutherland DJ eds Bacterial control of mosquitoes and blackflies biochemistry genetics and applications of Bacillus thuringiensis israelensis and Bacillus sphaericus New Brunswick NJ Rutgers University Press 1990 165 Lacey LA Urbina MJ Heizman CM Sustained release formulations of Bacillus sphaericus and Bacillus thuringiensis H 14 for control o
17. 3 367 376 82 Rozendaal JA et al Efficacy of local mosquito nets treated with permethrin in Suriname Medical and veterinary entomology 1989 3 353 365 83 Snow RW Jawara M Curtis CF Observations on Anopheles gambiae Giles s l during a trial of permethrin treated bednets in the Gambia Bulletin of entomological research 1987 77 279 286 84 Lindsay SW et al Impact of permethrin impregnated bednets on malaria transmission by the Anopheles gambiae complex in the Gambia Medical and veterinary entomology 1989 3 263 271 85 Graves PM et al Baisse de l incidence et de la pr valence de Plasmodium falciparum chez les enfants de moins de 5 ans gr ce l utilisation de moustiquaires impr gn es de perm thrine Bulletin de l Organisation mondiale de la Sant 1987 65 869 877 86 Charlwood JD Graves PM The effect of permethrin impregnated bednets on a population of Anopheles farauti in coastal Papua New Guinea Medical and veterinary entomology 1987 1 319 327 87 Carnevale P et al La lutte contre le paludisme par des moustiquaires impr gn es de pyr hrinoides au Burkina Faso Bulletin de la Soci t de Pathologie exotique et de ses filiales 1988 81 332 342 88 Li ZZ et al Trial of deltamethrin impregnated bed nets for the control of malaria transmitted by Anopheles sinensis and Anopheles anthropophagus American journal of tropical medicine and hygiene 1989 40 356 359 89 Snow RW Rowan KM Greenw
18. Dissertation Salt Lake City UT University of Utah 1970 2 Service MW Lecture notes on medical entomology London Blackwell Scientific 1986 3 Lymphatic filariasis infection and disease control strategies Report of a Consultative Meeting held at the Universiti Sains Malaysia Penang Malaysia August 1994 Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1994 document non publi TDR CTD FIL PENANG 94 1 disponible aupr s de la Division de la Lutte contre les Maladies tropicales Organisation mondiale de la Sant 1211 Gen ve 27 Suisse 4 Voyages internationaux et sant Vaccinations exig es et conseils d hygi ne Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1997 5 Pant CP Control of vectors of Japanese encephalitis Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1979 document non publi WHO VBC 79 733 disponible aupr s de la Division de la Lutte contre les Maladies tropicales Organisation mondiale de la Sant 1211 Gen ve 27 Suisse 6 Le Berre R et al The WHO Onchocerciasis Control Programme retrospects and prospects Philosophical transactions of the Royal Society of London Series B Biological sciences 1990 328 721 729 7 Prod hon J et al Lutte contre l onchocercose par l ivermectine r sultats d une campagne de masse au Nord Cameroun Bulletin de l Organisation mondiale de la Sant 1991 69 443 450 8 Kurtak D et al Evaluation of larvicides for the control of Simulium damnosum s l Dipter
19. Fig 3 22 On peut fabriquer des blocs de pis de bonne qualit en comprimant de la terre dans une presse m canique Fig 3 23 Les blocs de pis fabriqu s la presse m canique doivent tre mis s cher pendant 2 3 semaines avant d tre utilis s Pour une construction bon march on peut se servir de la presse pour fabriquer des blocs de terre non additionn s de ciment qu on fera s cher au soleil En pareil cas on peut am liorer les choses en rev tant les murs d un enduit de ciment les murs en blocs doivent tre humect s avant la r alisation de l enduit Une personne suffit pour actionner la presse si l on dispose d une quipe d au moins trois personnes on peut la faire marcher en permanence pendant que les op rations d excavation et de m lange de la terre et l empilage des nouveaux blocs se poursuivent Avec une bonne machine une quipe de trois ouvriers peut fabriquer au moins 20 blocs l heure On a mis au point plusieurs types de presse a main Avantages et inconv nients des blocs de terre stabilis s et comprim s par rapport aux blocs ordinaires s ch s au soleil adobes ou au clayonnage garni e R sistance sup rieure garantissant un usage plus long de l habitation e Meilleur aspect e R duction du nombre des anfractuosit s des murs susceptibles de servir de cachettes aux insectes e Meilleur fini superficiel des murs facilitant la peinture ou l enduit e Porosit inf rie
20. La m thode a l avantage d tre d une efficacit prolong e et de ne pas n cessiter d lectricit ce qui la rend particuli rement adapt e aux habitations rurales aux tentes et aux caravanes Il faut viter d exposer en permanence des enfants en bas age ou des personnes g es ou malades des manations de dichlorvos dans des pi ces mal a r es On a fait tat chez quelques personnes de probl mes de sant dus une exposition permanente du dichlorvos Bombes a rosols Les r cipients sous pression ou bombes a rosols constituent un moyen commode de diffuser des insecticides dans une pi ce sur une moustiquaire dans un v hicule etc afin d abattre rapidement les moustiques et autres insectes volants Ces r cipients contiennent un concentr insecticide en solution dans un solvant organique ou dans l eau ainsi qu un gaz propulseur liqu fi ou comprim On a beaucoup utilis le pyr thre dans de nombreuses bombes a rosols de diverses marques mais aujourd hui les principes actifs utilis s sont principalement des pyr thrino des de synth se et dans une moindre mesure des carbamates propoxur et bendiocarbe ou encore un organophosphor le dichlorvos Le m lange peut contenir un insecticide effet de choc qui agit rapidement un agent action plus lente qui tue v ritablement l insecte et un synergisant en g n ral du butoxyde de pip ronyle qui accro t l activit des produits pr c dents En raiso
21. Pour pr venir et combattre efficacement la dracunculose il faut assurer l ducation des membres de la communaut Eviter que les patients n entrent en contact avec l eau Les personnes qui sont porteuses d une filaire pr te sortir ne doivent mettre aucune partie de leur corps en contact avec de l eau destin e la boisson Assurer la s curit de l approvisionnement en eau La communaut pourra envisager de doter ses points d eau de pompes d installer un r seau d adduction sous canalisations ou encore de doter ses puits d une margelle en b ton pour viter que l eau de ruissellement ne retourne aux puits Fig 7 11 Fig 7 11 Puits dot d une margelle c est une source d eau potable qui offre toute s curit Filtration de l eau de boisson La filtration de l eau de boisson est une m thode tr s pratique qui peut tre utilis e partout o s vit la dracunculose Fig 7 12 4 6 On peut par exemple utiliser une cotonnade tissage serr maille de 0 15 mm que l on trouve sur tous les march s pour filtrer l eau de boisson II est cependant noter que ce genre de filtre se colmate rapidement si l eau est boueuse et il vaudra mieux utiliser dans ce cas un mat riau filtrant monofilamentaire II faut absolument veiller ce que le filtre ait toujours la m me orientation c est dire que la m me face soit toujours tourn e vers le haut sans quoi les cyclops et les salet s qui se sont pris dans l
22. The management of house dust mite allergies Clinical therapeutics 1990 12 221 226 Chapitre 5 Blattes Insectes d tritivores et mauvaise hygi ne Les blattes comptent parmi les nuisibles les plus r pandus dans de nombreux logements et autres b timents Pendant la nuit elles cherchent leur nourriture dans les cuisines les r serves de denr es alimentaires les poubelles les caniveaux et les gouts Elles constituent une nuisance du fait de leurs habitudes de grande malpropret et de leur odeur d sagr able Certains sujets peuvent devenir allergiques aux blattes la suite d une exposition fr quente Ces insectes jouent parfois un r le dans la propagation de maladies intestinales telles que la diarrh e la dysenterie la typho de et le chol ra Biologie Les blattes sont des insectes au corps aplati g n ralement muni de deux paires d ailes repli es plat sur le dos Fig 5 1 La plupart des esp ces volent rarement mais se d placent sur leurs pattes tr s rapidement Leur couleur va en g n ral du brun clair au noir Selon les esp ces leur longueur est comprise entre 2 3 mm et plus de 80 mm TT Cerque appendice sensorielle ue ES Fig 5 1 Vue lat rale d une blatte Blattella germanica OMS WHO 96481 Sur les plus de 3500 esp ces identifi es seules quelques unes ont de l importance pour l homme car elles se sont adapt es vivre dans les b timents Les esp ces les plus courantes s
23. au frais et muni d un morceau de papier sur lequel on pourra examiner les d jections des insectes A la fin de cette p riode on note le taux de mortalit d finitif Si l preuve fait appara tre un taux sensiblement plus faible que celui qu on avait obtenu pr c demment avec le m me mode op ratoire par exemple 60 au lieu de 100 c est que l insecticide n est plus assez efficace Am lioration du logement Pour se prot ger durablement des r duves on peut modifier les habitations et leurs abords imm diats de fa on supprimer tous les lieux de repos habituels des r duves 9 11 II existe des m thodes bon march pour am liorer l tat des murs de la toiture et du sol 12 Cependant des r duves venus de maisons contamin es voisines ou de l environnement p ridomiciliaire peuvent continuer de trouver des lieux de repos leur convenance dans des coffres derri re des tableaux etc C est dire que l am lioration des logements est plus efficace si elle est effectu e simultan ment par la majorit des habitants d une zone donn e Fig 3 15 fi Fig 3 15 L am lioration du logement r duit le nombre d endroits utilisables par les r duves pour se reposer Maisons existantes Murs Pour am liorer l tat des murs on peut en combler les fissures au moyen d un cr pi pr par avec des mat riaux disponibles localement Fig 3 16 On veillera tout sp cialement combler les anfractuosit s au sommet des murs ju
24. aussi bien dans les r gions temp r es que dans les r gions tropicales La m thode est bon march a une efficacit prolong e et risque moins de provoquer l apparition d une r sistance aux insecticides que la pulv risation de produits effet r manent Toutefois elle ne fonctionne pas quand de l air circule sous le plafond comme c est le cas dans de nombreuses pi ces tables ou curies bien a r es Le nombre de mouches diminue assez lentement au d but tandis que d autres m thodes chimiques peuvent tre plus efficaces si l on recherche un r sultat imm diat Application Les bandes sont plong es dans une mulsion insecticide dilu e ventuellement additionn e de sucre de glyc rol ou d un autre produit attractif et de colle ou d huile qui vont former une pellicule r sistante Apr s cette op ration on laisse le liquide s couler et les bandes s cher Une m thode traditionnelle consiste se servir de fagots de brindilles qu on impr gne avec une solution toxique AU cours des ann es 50 les professionnels utilisaient pour le traitement des bandes ou des cordelettes un insecticide bon march mais extr mement toxique le parathion Aujourd hui on lui pr f re des produits moins dangereux pour l homme qu il s agisse d organophosphor s comme le diazinon le fenchlorphos le malathion le fenthion le dim thoate et le trichlorfon de carbamates comme le propoxur et le dim tilan ou de pyr thrino des co
25. cas on devra utiliser un autre insecticide vis vis duquel il n y a ait pas de r sistance crois e e Longue dur e sur une surface donn e L insecticide doit conserver une forte toxicit pendant une p riode suffisamment longue pour que l on ne soit pas oblig de proc der des retraitements trop fr quents qui sont co teux et longs e Innocuit pour l Homme et les animaux domestiques Les produits ne doivent pr senter aucun danger pour les op rateurs les occupants et les animaux qui pourraient tre accidentellement contamin s pendant ou apr s le traitement e Acceptabilit pour les occupants Certaines formulations conviennent moins bien que d autres parce qu elles d gagent une odeur ou laissent subsister des d p ts inesth tiques sur les murs e Stabilit pendant le stockage et le transport bonne miscibilit l eau pas d agressivit vis vis du mat riel d pandage e Bon rapport co t efficacit Dans le calcul du co t il faut tenir compte du mode d application de l insecticide de sa dose et du nombre de traitements annuels R sistance La r sistance r sulte la fois de l usage de l insecticide et de la pression de s lection exerc e sur la population d insectes Lorsqu une r sistance appara t le choix d un produit de remplacement d pend du m canisme selon lequel cette r sistance se d veloppe de ce que l on sait de la sensibilit des insectes du rapport co t efficacit du
26. d eau Deux litres de ce m lange permettent de traiter un plan d eau de 100 nf de superficie et d environ 10 cm de profondeur Les granul s doivent tre r pandus la main gant e raison de 1 25 g n sur une profondeur ne d passant pas 50 cm Malathion Le malathion est un organophosphor efficace contre un grand nombre d insectes On l utilise principalement en pulv risations effet r manent contre les moustiques adultes mais il permet galement de d truire les larves qui sont dissimul es dans les tendues d eau des zones trait es II est particuli rement efficace contre Aedes aegypti en milieu urbain Aux doses usuelles 224 1000 g ha on estime qu il est sans danger pour l Homme et les animaux domestiques vivant dans les zones trait es en revanche il peut tre nocif pour les poissons Il en existe diverses formulations mais on ne les utilise pas couramment pour les op rations de lutte antilarvaire leur emploi tant plut t r serv aux organismes sp cialis s dans la d moustication Chlorpyrifos Cet organophosphor est couramment utilis comme larvicide pour traiter des g tes dont les eaux sont mod r ment fortement pollu es et o son effet r manent peut se prolonger pendant plusieurs semaines 157 On l empoie avec succ s dans les bassins de captage les foss s servant l vacuation des eaux d gout les latrines fosse les puits perdus ainsi que dans les bassins de collecte des eff
27. e notamment pendant les heures d ensoleillement Elles chassent vue et peuvent voler sur de longues distances On les rencontre de pr f rence en for t ou dans les zones bois es et mar cageuses En g n ral les tabanid s ne viennent pas piquer l int rieur des habitations Leur piq re est profonde et douloureuse et les plaies continuent souvent saigner une fois que la mouche s est loign e Ils ont besoin d une grande quantit de sang ce sont des piqueurs inquiets qu un rien d range et c est pourquoi ils prennent un peu de sang plusieurs reprises sur le m me h te ou des h tes diff rents Stomoxes Les stomoxes Stomoxys ou mouches charbonneuses sont des insectes cosmopolites qui ressemblent la mouche domestique et que l on appelle aussi mouches piqueuses On peut les distinguer des autres mouches non piqueuses d aspect semblable par le fait que leurs pi ces buccales pointent vers l avant Fig 1 15 Leur piq re est douloureuse et elles repr sentent une s rieuse nuisance pour l Homme et les animaux Ce ne sont pas d importants vecteurs de maladies Toutefois en Am rique du Sud elles peuvent jouer un r le dans la transmission de la myase en transportant les ufs d un vecteur de la myase Dermatobia hominis En Afrique on peut les confondre avec les glossines dont les pi ces buccales pointent galement vers l avant Elles sont cependant plus petites que les ts ts et leurs ailes ne se recouvrent pas
28. eau contamin e Encore faut il tre bien averti de la nature du risque et savoir quelles tendues d eau sont susceptibles d tre peupl es de gast ropodes contamin s Fig 8 8 Lorsqu on vit dans une zone d end mie il est souvent impossible de n avoir aucun contact avec l eau par exemple dans le cas des cultivateurs travaillant dans des secteurs irrigu s ou des p cheurs ou d emp cher quiconque d en avoir les enfants par exemple Fig 8 8 Sites de transmission caract ristiques a Canal de drainage c Rizi re irrigu e avec des canaux de drainage tout autour d Rives de lacs artificiels ou naturels en Afrique On peut combattre la maladie dans les foyers de transmission dont on a connaissance en ayant recours un ensemble de mesures un d pistage plus efficace et un meilleur traitement des malades l am lioration de l assainissement pour permettre une vacuation hygi nique des excreta humains la fourniture d eau potable la r duction des contacts avec les eaux contamin es et la destruction des gast ropodes L o la pr valence de la schistosomiase est faible mod r e et o les services de sant fonctionnent bien il se peut qu un meilleur d pistage des malades et un traitement plus efficace soient le meilleur moyen de combattre la maladie 1 Dans les zones de l Asie du sud est et du Pacifique occidental o s vit la schistosomiase S japonicum les mesures de lutte doivent comporter
29. il est rapidement m tabolis et ses m tabolites sont excr t s en totalit au bout de 24h II inhibe la cholinest rase mais la r cup ration est tr s rapide lorsque l exposition a cess Si on observe les pr caution d usage le produit est sans danger pour ceux qui l utilisent ainsi que pour les occupants des habitations trait es n est pas dangereux non plus pour le b tail II est cependant noter que les canards sont particuli rement vuln rables Formulations courantes poudre dispersable dans l eau 80 en sachets pr dos s Un sachet suffit pour une charge de pulv risateur Dose 0 2 0 4 g n Efficacit r manente reste efficace 2 3 mois Pyr thrino des de synth se Dans ce groupe figurent les insecticides effet r manent les plus r cents La perm thrine la deltam thrine la lambdacyhalothrine la cyperm thrine et la cyfluthrine ont fait l objet d essais d pandage en pulv risations murales On les emploie dans les cas o les vecteurs sont r sistants aux autres groupes d insecticides Les pyr thrino des sont mod r ment dangereux et dans les conditions normales ils ne pr sentent pas de risque pour les pulv riseurs et les occupants des habitations trait es Deltam thrine existe sous forme de poudre dispersable dans l eau 2 5 et 5 0 ou encore de concentr mulsionnable 2 5 et 5 0 A la dose de 0 05 g n elle est g n ralement efficace pendant 2 3 mois sur les surfaces
30. ishmaniose cutan e provoque habitueilement une ou plusieurs l sions mutilantes Les amastigotes sa multplient et se propagent d autres cellules Fig 1 32 Cycle de d veloppement de Leishmania par Taina Litwak pour la United States Agency for international Development s VBC project Le risque de contamination est plus lev chez les personnes qui dorment la belle toile ou qui travaillent dehors la nuit II y a galement davantage de risque l o se trouvent des rongeurs infect s ou autres animaux h tes Sympt mes cliniques Dans les zones o la leishmaniose visc rale kala azar est end mique ce sont les enfants qui sont les plus touch s sauf en Europe du sud et en Chine et il y a deux fois plus de malades du sexe masculin que du sexe f minin La maladie d bute insidieusement avec apparition progressive de fi vre d un malaise g n ral d une perte de poids et bien souvent de toux et de diarrh e L un des principaux signes cliniques est l h patospl nom galie hypertrophie de la rate et du foie Fig 1 33 avec pr sence ventuelle d une ad nopathie En Inde le kala azar peut provoquer un assombrissement de l pid mie au niveau de la face des mains des pieds et de l abdomen Il existe d autres signes qui sont semblables ceux d une malnutrition comme l d me et certaines anomalies t gumentaires et pileuses Chez des sujets venant de zones exemptes de kala azar et donc non immunis s la maladie
31. l ve de lair emerge de la surface ou au a la surface la surface nymphe la dessus de l eau de l eau de l eau surface de lea Fig 1 2 Le cycle de d veloppement du moustique OMS Les femelles gravides se mettent en qu te d un lieu favorable la ponte Une fois qu elles y ont d pos leurs ufs elles retournent prendre un autre repas de sang vont pondre nouveau et ainsi de suite jusqu la mort Une femelle pond de 30 a 300 ufs la fois selon l esp ce De nombreuses esp ces d posent leurs ufs directement la surface de l eau soit isol ment Anopheles soit en amas sous forme de radeaux flottants par ex Culex Sous les tropiques les ufs closent habituellement en 2 3 jours Certaines esp ces par ex Aedes d posent leurs ufs juste en dessous de la surface ou sur la boue humide ces ufs n closent que lorsque l eau les recouvre Dess ch s ils peuvent rester viables pendant des semaines Apr s l closion les larves ne se d veloppent pas en continu elles passent par quatre stades diff rents instars Au premier stade la larve mesure environ 1 5 mm de long et au quatri me environ 8 10 mm Les larves sont d pourvues de pattes mais elles poss dent une t te et un corps bien d velopp s qui sont recouverts de soies Elles sont capables de nager dans l eau gr ce des mouvements ondulants de leur corps Elles se nourrissent de levures de bact ries et de petits organismes aquatiques
32. l espace de quelques jours ou de quelques semaines Ce sont des biotopes qu affectionn Aedes aegypti vecteur de la dengue et de la fi vre jaune ainsi d ailleurs qu Aedes albopictus un autre vecteur de la dengue connu dans les Am riques sous le nom de moustique tigre Ces esp ces se reproduisent galement dans les r cipient citernes etc o l on conserve l eau destin e la boisson et aux ablutions Aedes aegypti se reproduit et se nourrit g n ralement l int rieur tandis qu Aedes albopictus est plut t exophile et affectionne les endroits ombrag s et les lieux de ponte tels que vieux pneus et d charges de d tritus Anopheles stephensi qui est un vecteur du paludisme dans certaines agglom rations urbaines de l Asie m ridionale choisit souvent comme g tes larvaires des mares des citernes et divers r cipients o l on conserve l eau destin e la boisson Les g tes larvaires en eau claire peuvent se subdiviser en deux groupes qui appellent des mesures de lutte de nature diff rente Les g tes temporaires l int rieur et l ext rieur Les g tes permanents constitu s par les r cipients ou r servoirs d eau les puits et les mares ou tangs G tes temporaires l int rieur Les g tes larvaires des moustiques du genre Aedes se trouvent l int rieur et aux alentours des habitations vases de fleurs soucoupes plac es sous des pots de plantes ornementales pi ges fourmis non surveill
33. mesure d apporter un soutien durable et dans quelle proportion Apports des services de sant et de la communaut n cessaires aux diff rentes mesures de lutte Apports Apports des communautaires services sanitaires importants M thodes simples et peu co teuses de protection modestes individuelle n cessitant la participation active de la communaut tout enti re Exemples moustiquaires impr gn es am lioration de l habitat limination des g tes larvaires existants ou potentiels l int rieur et aux alentours des habitations Des techniques simples pour emp cher la prolif ration des vecteurs qui demandent une participation active de la population et une supervision directe par des gens du m tier Exemples limination des g tes larvaires utilisation de poissons larvivores pandage de larvicides M thodes qui exigent du mat riel un personnel d ment form ainsi que la participation technique et financi re de la communaut Exemple pulv risation d insecticides sur les murs des habitations M thodes pour l radication des maladies ou de leurs vecteurs qui n cessitent de la part des services sanitaires des investissements importants pendant une p riode limit e et dont la mise en uvre doit tre directement supervis e par des sp cialistes de la lutte antivectorielle Exemples le programme de lutte contre l onchocercose en Afrique de l Ouest et les divers programmes de lutte antipalu
34. on que l extr mit de la baguette reste en contact avec le mur L op rateur se tient juste en face du mur S il est droitier il porte le pulv risateur sur son paule gauche et le maintient de la main gauche il tient la lance de la main droite Fig 9 16 Mur i 45 cm Fig 9 14 R partition du jet OMS WHO 96718 Ruissellement Fig 9 15 Lors de l aspersion d une surface verticale les particules d insecticide rebondissent en partie dans l atmosph re si la pulv risation est trop dense l insecticide ruisselle le long du mur OMS WHO 96719 F Fig 9 16 Op rateur portant des v tements protecteurs et plac en bonne position pour effectuer des pulv risations murales Le port d un casque ou autre couvre chef et de v tements protecteurs est n cessaire En commen ant dans le coin inf rieur du mur et en pulv risant uniform ment balayer la surface en remontant Tout en continuant l aspersion se d placer d un pas sur la droite Le passage suivant doit mordre sur le pr c dent d environ 5 cm Fig 9 13 Une fois arriv au sommet continuer traiter en redescendant jusqu en bas Continuer de la m me mani re jusqu ce que toute la superficie 19 n ait t couverte Chaque bande de 3 m de haut doit tre couverte en 6 7 secondes de sorte que le traitement des 9 bandes doit prendre une minute Pour r gler la vitesse des passages on peut compter les secondes voix haute ou utiliser
35. pandus la main ou avec un arrosoir ou un pulv risateur peuvent entra ner une diminution sensible de la densit des mouches en l espace de quelques heures II faut r p ter l op ration jusqu six fois par semaine pour obtenir une bonne efficacit Les distributeurs d appats liquides et les bacs contenant des app ts secs restent efficaces une semaine ou deux Un appat taler au pinceau est celui qui convient le mieux On peut l appliquer facilement sur les surfaces tant horizontales que verticales utilis es par les mouches pour se reposer et il a une bonne r manence La r sistance vis vis des app ts toxiques appara t plus lentement chez la mouche que la r sistance aux pulv risations d insecticides effet r manent M me lorsqu elles sont devenues r sistantes un insecticide d termin les mouches peuvent encore tre tu es par ce m me produit s il est incorpor dans un app t Inconv nients Les app ts qui sont r pandus la main ou avec un arrosoir n cessitent des applications fr quentes Les app ts liquides doivent tre mis hors de la port e des enfants et des animaux Types d appat Appats secs a r pandre a la main Ils contiennent 0 1 2 d insecticide dans un excipient qui peut tre simplement du sucre cristallis ou du sucre additionn de sable des pis de mais broy s des coquilles d hu tre etc On peut y ajouter un autre attractif L app t doit tre r parti en couches mi
36. pr aaoun Vents dominants ge e ma CSS Men LT fa h SAEN i Couche de ter a A _ superficielle de FLE re RF 0 6m d paisst A ddl 74 mimi mm m de 0 15m d paisseur sur le talus Excavation creus e pour sa procurer D chets le mat riau de couverture compacts Fig 6 9 D charge contr l e 1 WHO 96501 F Dans certaines grandes villes on br le de grandes quantit s de d chets dans des incin rateurs Dans les r gions s ches on peut installer de petits incin rateurs d un mod le rudimentaire Sol impr gn de mati res organiques Il faut curer les gouts ciel ouvert les fosses d aisances et les puits d infiltration pour en retirer les d chets organiques qui s y sont accumul s sous forme compacte ou sous forme de boues Fig 6 10 On peut ensuite laver les caniveaux grande eau Pour r duire la prolif ration des mouches une solution consiste couvrir ces caniveaux mais comme on l a vu au Chapitre 1 cela peut poser des probl mes en l absence d un entretien correct faut supprimer tous les endroits o des eaux us es sont directement d vers es sur le sol A i Fig 6 10 Le curage r gulier des caniveaux et des foss s est indispensable pour emp cher la reproduction des mouches dans les d tritus organiques qui s y accumulent Des pr cautions particuli res sont n cessaires dans les abattoirs et les halles au poisson Si po
37. reconna t facilement aux anneaux contrast s noirs et blancs de ses pattes ainsi qu aux marques argent es en forme de lyre que l on peut voir sur la face sup rieure du thorax Aedes aegypti se reproduit principalement dans l environnement domestique il lit domicile de pr f rence dans des citernes des bacs ou des pots remplis d eau situ s a l int rieur ou l ext rieur des habitations dans les ch neaux l aisselle des feuilles les tiges de bambous et des r cipients temporaires tels que pots bacs f ts vieux pneus bo tes de conserve bouteilles ou pots de fleurs Tous ces r cipients se caract risent par le fait qu ils contiennent une eau relativement propre Aedes albopictus ne se rencontrait l origine qu en Asie et Madagascar mais r cemment il a envahi l Am rique du Nord et l Am rique du Sud ainsi que l Afrique de l Ouest o il pourrait devenir un important vecteur de la dengue et d autres viroses A l instar d Aedes aegypti il choisit pour g tes larvaires des r cipients temporaires mais pr f re les biotopes naturels des for ts trous d arbres aisselle des feuilles mares coques de noix de coco etc et il pond plus souvent l ext rieur dans les jardins qu l int rieur dans des r cipients artificiels Comportement Les moustiques du genre Aedes piquent principalement le matin ou le soir La plupart des esp ces piquent et se reposent l ext rieur mais dans les villes des tropiques Aede
38. s Huiles disponibles localement Pour traiter de petites surfaces par exemple des latrines fosse on peut se contenter d une petite quantit de mazout ou d huile moteur us e provenant d un garage II existe des sp cifications d taill es applicables de nombreux types d huiles larvicides adapt es au traitement de vastes tendues d eau 151 mais dans la pratique l usager doit souvent se contenter des produits qu il peut trouver sur place en quantit importante et un prix modique Le combustible diesel et le k ros ne lampant huile de paraffine sont disponibles partout et d une efficacit quivalente Le diesel doit tre pandu raison de 140 190 litres l hectare ce qui rend son utilisation plut t co teuse En ajoutant un d tergent qui permet un meilleur talement de l huile on peut r duire le co t d utilisation du diesel du mazout ou du k ros ne de 20 75 car ainsi on a une meilleure p n tration dans la v g tation et dans les eaux pollu es L octoxinol convient bien cet effet la dose de 0 5 On peut galement ajouter 1 2 5 d huile v g tale comme l huile de ricin ou l huile de noix de coco qui permettent aussi un meilleur talement du larvicide Un volume de 18 50 litres d huile par hectare devrait suffire La quantit exacte d pend avant tout de l abondance de la v g tation et des d bris divers pr sents la surface de l eau ainsi que de l importance de la pollution Huil
39. s r cipients remplis d eau qu on place sous les pieds des garde manger etc Fig 1 103 Dans une maison vide les moustiques peuvent se reproduire dans les cuvettes de W C les r servoirs des chasses d eau et les tuyaux d vacuation des salles de bain et des cuisines i nn Fig 1 103 Les moustiques du genre Aedes peuvent trouver dans les habitations des g tes larvaires tels que vases 1 soucoupes de pots de fleurs 2 et pi ges fourmis 3 Mesures de lutte e Eviter de mettre trop d eau dans les pots de fleurs e Changer fr quemment l eau des vases et bien les gratter au pr alable pour d tacher des parois les ufs de moustiques qui pourraient y tre fix s On peut ajouter des granul s de sable enrob s de t m phos ou de fenthion l eau des vases ou des autres g tes larvaires temporaires Fig 1 104 e Dans l eau des pi ges fourmis on peut ajouter du sel ou des granul s au t m phos p 146 Fig 1 105 on peut aussi la surmonter d une couche d huile ou la remplacer par de la graisse e Dans une maison vide il faut couvrir les cuvettes de W C ainsi que les cr pines d vacuations situ es au niveau du sol et le trop plein des r servoirs des chasses d eau au moyen d un grillage ou d une pi ce de tissu Fig 1 106 Pour une courte p riode on peut avoir avantage utiliser un d sinfectant ou un larvicide p 165 G tes temporaires l ext rieur A l ext rieur l
40. s furent de courte dur e et les vecteurs acqu raient souvent une r sistance aux insecticides qui contraignait se tourner vers des produits nouveaux d un prix de revient plus lev La suspension des programmes de lutte finit par laisser la transmission se r tablir un niveau non n gligeable Le succ s ne fut durable que l o l environnement avait t modifi de mani re a emp cher les vecteurs de retrouver des lieux de ponte ou de repos Substituts emploi d insecticides Si un regain d int r t se manifeste pour la recherche d autres moyens de lutte antivectorielle que l pandage d insecticides comme la lutte biologique et l am nagement du milieu c est que les vecteurs importants sont de plus en plus r sistants aux produits d usage courant et que l on s inqui te des effets que le DDT et certains autres insecticides exercent sur l environnement La lutte par am nagement de l environnement consiste modifier les lieux susceptibles de servir de g tes larvaires par exemple en comblant ou en ass chant d finitivement les mares et les mar cages ou encore en d sherbant et en curant p riodiquement tangs et canaux La lutte biologique repose sur l utilisation d organismes vivants ou de produits qui en d rivent pour d truire les vecteurs et les ravageurs II s agit en particulier de virus de bact ries de protozoaires de champignons de plantes de vers parasites et de moustiques ou de poissons pr dateu
41. tombent sur le sol o ils closent en quelques jours Sympt mes L infestation se manifeste pour commencer par une irritation et un prurit au moment o la femelle a pratiquement termin son d veloppement Parfois elle entra ne une inflammation et une ulc ration s v res Si la chique femelle meurt dans le tissu cutan e il peut en r sulter une surinfection qui risque si elle n est pas diagnostiqu e d aboutir a un t tanos une gangr ne et m me la perte d un orteil L extrusion naturelle du sac ovaire ou l extraction de la chique avec une pingle ou une aiguille souill e laisse dans la peau une marque minuscule qui peut s enflammer Cette inflammation peut s tendre et voluer vers un ulc re septique Sous un orteil l infection peut provoquer la formation de pus Fig 4 12 La puce chique femelle s attaque aux personnes qui marchent nu pieds et s enfonce profond ment dans la peau au niveau des parties molles du pied 18 Fig 4 13 Agrandissement de la zone plantaire o s est enfonc e une chique Les ufs sont expuls s travers l ouverture centrale de couleur fonc e avec l aimable autorisation du Natural History Museum Londres Pr vention lutte et traitement Les populations de chiques arrivent souvent subsister dans l environnement p ridomiciliaire en se nourrissant sur le b tail et les animaux domestiques II faut s efforcer de d barrasser ces animaux des chiques Dans le cas des chi
42. travers les v tements ils se groupent souvent en essaim autour de la t te de leur proie qu ils essaient de piquer la face IIs peuvent galement piquer les autres parties d couvertes La plupart des esp ces ont une activit trophique exclusivement extradomiciliaire Ils peuvent constituer une forte nuisance d autant plus que leur petite taille leur permet de passer travers les mailles des moustiquaires ordinaires Phl botomes Les phl botomes mesurent environ 1 5 4 mm de long Ce sont des insectes velus avec de gros yeux et des pattes longues et gr les Fig 1 1d Ils se d placent par vols courts en se posant tr s souvent Contrairement tous les autres dipt res piqueurs ils maintiennent leurs ailes relev es lorsqu ils sont au repos Les phl botomes piquent habituellement apr s la tomb e de la nuit mais en for t et par temps couvert ils peuvent galement tre agressifs dans la journ e La plupart des esp ces se nourrissent l ext rieur mais quelques unes le font galement l int rieur Leurs pi ces buccales sont trop courtes pour qu ils puissent piquer travers les v tements Taons Les tabanid s sont des mouches de taille moyenne grande 6 25 mm de longueur au vol puissant et au comportement tr s h matophage Certaines esp ces repr sentent les plus grands dipt res piqueurs avec une envergure de 6 5 cm Leur couleur est variable claire ou fonc e avec parfois des irisations La t te
43. vaporation et l ass chement des petites collections d eau et rend les g tes larvaires plus facilement rep rables par les quipes de d moustication Elimination des plantes aquatiques Pour pouvoir respirer les larves et les nymphes de Mansonia se fixent aux parties immerg es des plantes aquatiques Dans les mares et les mar cages o cette esp ce pullule on peut l emp cher de prolif rer en arrachant et en d truisant p riodiquement la v g tation voir p 175 Il est possible de lutter contre d autres esp ces de moustiques en liminant la v g tation qui dissimule les larves aux poissons larvivores et les prot ge des vagues et des courants Dans les g tes larvaires de petite dimension comme les trous d emprunt et les mares par exemple on peut d sherber la main et c est une t che dont les membres de la communaut voisine peuvent parfaitement s acquitter en s aidant de r teaux ou autres outils de ce genre Si les g tes sont plus tendus on pourra pandre des herbicides ou introduire des poissons herbivores des carpes par exemple voir p 175 Quelquefois comme c est le cas dans les for ts mar cageuses de certaines r gions d Indon sie et de Malaisie il est impossible d liminer ou de d truire la v g tation tant donn l tendue de la zone o sont situ s les g tes larvaires Rectification des berges On peut rectifier les berges des cours d eau des foss s et des tangs en leur donnant un trac
44. 1982 19 143 146 35 Schreck CE Mount GA Carlson DA Pressurized sprays of permethrin on clothing for personal protection against the lone star tick Acari Ixodidae Journal of economic entomology 1982 75 1059 1061 36 Schreck CE Snoddy EL Spielman A Pressurized sprays of permethrin or deet on military clothing for personal protection against Ixodes dammini Acari Ixodidae 1986 37 Bloemer SR et al Management of lone star ticks Acari Ixodidae in recreational areas with acaricide applications vegetative management and exclusion of white tailed deer Journal of medical entomology 1990 27 543 550 38 Stafford KC Ill Effectiveness of carbaryl applications for the control of Ixodes dammini Acari Ixodidae nymphs in an endemic area Journal of medical entomology 1991 28 32 36 39 Mount GA et al Area control of larvae of the lone star tick with acaricides Journal of economic entomology 1983 76 113 116 40 Mount GA et al Insecticides for control of the lone star tick tested as ULV sprays in wooded areas Journal of economic entomology 1968 61 1005 1007 41 Rupes V et al Efficiency of some contact insecticides on the tick Ixodes ricinus International pest control 1980 6 144 147 150 42 Dmitriev GA The effectiveness of some insecticides against ticks International pest control 1978 5 10 11 43 Roberts RH Zimmerman JH Mount GA Evaluation of potential acaricides as residues for the are
45. 4 28 puis se d tache apr s s tre gorg e pour se transformer en adulte Les femelles adultes grimpent dans la v g tation dans l attente d un h te qui leur convienne sur lequel elles vont rester une quatre semaines avant de se laisser tomber sur le sol et de chercher un abri dans un endroit frais sous une pierre ou un lit de feuilles mortes pour y pondre Tn Lt TT Q mwm ta Fe a Be lt Fig 4 25 Les tiques molles ou ornithodores sont fr quentes dans les maisons aux murs en torchis ou en adobe et au sol en terre battue qui constituent la norme dans certaines r gions d Afrique Fig 4 26 Tiques dures taille r elle a Tique d Afrique du Sud ou tique du damalisque Amblyomma hebraeum vecteur de la fi vre boutonneuse provoqu e par Rickettsia conori b taille r elle b Tique du mouton Ixodes ricinus vecteur de l enc phalite a tiques en Europe centrale c Tique des bois des montagnes Rocheuses Dermacentor andersoni vecteur de la fi vre pourpr e du Nouveau Monde provoqu e par Rickettsia rickettsii en Am rique du Nord en Am rique centrale et en Am rique du Sud avec l aimable autorisation du Natural History Museum Londres nymphe af adulte gt masse d oeufs larve Fig 4 27 Cycle de d veloppement d une tique dure Ixodes repr sentation de la femelle adulte sur laquelle est fix e une importante masse d ufs et de la nymphe nymphose
46. Brazil Transactions of the Royal Society of Tropical Medicine and Hygiene 1981 75 691 693 20 Schofield CJ et al A key for identifying faecal smears to detect domestic infestations of triatomine bugs Revista de la Sociedad brasileira de Medicina tropical 1986 1 5 8 21 Menezes MN et al The interpretation of faecal streaks produced by different instars of triatomine bugs Transactions of the Royal Society of Tropical Medicine and Hygiene 1990 84 799 22 Garcia Zapata MT Schofield CJ Marsden PD A simple method to detect the presence of live triatomine bugs in houses sprayed with residual insecticides Transactions of the Royal Society of Tropical Medicine and Hygiene 1985 76 790 792 Chapitre 4 Punaises de lit puces poux tiques et acariens Des ectoparasites vivant sur le corps de l homme et dans ses v tements et sa literie Il existe de nombreuses esp ces de puces poux tiques et acariens h matophages Les poux sont des parasites de l Homme qui vivent sur son corps ou dans ses v tements tandis que l on d couvre souvent des punaises en train de se gorger de sang sur l Homme ou les animaux domestiques Les punaises de lit que l on trouve galement dans les autres meubles se procurent leur repas de sang en piquant l homme Certains acariens par exemple les agents de la gale sont des parasites de la peau D autres esp ces d acariens ainsi que des tiques peuvent galement piquer l Homme pour se nourrir Les
47. Ce que l on souhaite c est que les insectes meurent une fois qu ils se sont pos s sur la surface trait e ne faut donc pas que l insecticide utilis ait un effet r pulsif Quelques insecticides tuent par contact mais exercent galement une action toxique par la voie a rienne sans tenir les insectes a distance bendiocarbe propoxur pirimiphos m thyl f nitrothion La formulation joue un r le important les concentr s mulsionnables ne conviennent g n ralement pas Coop ration avec les occupants Les pulv risations d insecticides l int rieur des habitations sont l origine de nombreux probl mes et malentendus entre les quipes de pulv riseurs et les occupants faut une bonne ducation sanitaire pour pouvoir faire comprendre la raison d tre des pulv risations Les responsables de la planification et de x cution des op rations doivent respecter les us et coutumes de la population Insecticides pour pulv risations effet remanent Les traitements insecticides peuvent viser les stades larvaires des moustiques qui vivent dans l eau ou les insectes adultes imagos Dans ce dernier cas il existe deux modes d pandage e Lib ration dans l atmosph re sous forme de vapeurs ou d a rosol au moyen par exemple de serpentins anti moustiques ou de bombes a rosols o encore par pulv risations spatiales Cette m thode permet d tourdir ou de tuer les insectes en vol ou au repos d s qu ils
48. Dans certaines r gions la r sistance des moustiques aux insecticides pose un probl me Les larvicides ont galement l inconv nient d tre potentiellement nocifs pour d autres organismes comme les poissons larvivores et certains insectes pr dateurs larves de libellules L utilisation de Bacillus thurigiensis H 14 p 150 ou de r gulateurs de la croissance des insectes p 148 permettrait d obvier au probl me pos par la r sistance et les effets secondaires ind sirables Ces produits doivent tre pandus sous une forme sp ciale qui vite que les particules ne tombent sur le fond En effet les larves d anoph les qui se nourrissent en surface ne peuvent tre tu es que si les particules se maintiennent a ce niveau L adjonction d un agent de surface permet une meilleure dispersion Les granul s qui flottent la surface y lib rent leur mati re active sur une p riode de plusieurs semaines mais leur efficacit peut tre r duite si le vent souffle et les entra ne d un c t de la rizi re Les huiles larvicides permettent galement d viter le probl me de la r sistance aux insecticides et elles ne sont pas en g n ral dangereuses pour les poissons m me s il arrive qu elles soient nocives pour certains insectes pr dateurs Bibliographie 1 Knudsen AB The biology and control of tabanids on the southeastern shore of the Great Salt Lake Utah with special reference to the deer fly Chrysops discalis Williston
49. En l absence de traitement elle est mortelle dans 2 10 des cas Traitement Il existe un traitement par la t tracycline et ses d riv s Pr vention La pr vention exige l adoption de mesures pour liminer les tiques molles et se prot ger de leurs piq res Paralysie ascendante tiques En m me temps que leur salive les tiques dures injectent dans le corps de leurs victimes des toxines qui peuvent d terminer chez l Homme et les animaux une paralysie ascendante tiques Cette paralysie se manifeste 5 7 jours apr s le d but du repas de sang en commen ant aux membres inf rieurs pour s tendre au haut du corps affectant l locution la d glutition et la respiration On l observe partout dans le monde o elle est particuli rement fr quente et grave chez l enfant de moins de deux ans Le traitement consiste dans l ablation du parasite Rickettsioses tiques Ce groupe de maladies est provoqu par des esp ces troitement voisines du genre Rickettsia qui sont transmises lors des piq res de tique ou de la contamination de la peau par des tissus ou d jections de tiques cras es e Les fi vres pourpr es du Nouveau Monde provoqu es par Rickettsia rickettsii s observent au Br sil au Canada en Colombie aux Etats Unis d Am rique au Mexique et au Panama e La fi vre pourpr e provoqu e par R sibirica s observe en F d ration de Russie au Japon et dans le Pacifique e La fi vre pourpr e provoqu
50. Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1990 OMS S rie de Rapports techniques No 793 Techniques entomologiques pratiques pour la lutte antipaludique Partie l Guide du stagiaire Partie Il Guide de l instructeur Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1994 Entomological laboratory techniques for malaria control Part Learner s guide Part Il Tutor s guide Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1994 document non publi disponible aupr s de La Division de la Lutte contre les Maladies tropicales Organisation mondiale de la Sant 1211 Gen ve 27 Suisse Franceys R Pickford J Reed R Guide de l assainissement individuel Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1995 Geographical distribution of arthropod borne diseases and their principal vectors Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1989 document non publi WHO VBC 89 967 disponible aupr s de Distribution et Ventes Organisation mondiale de la Sant 1211 Gen ve 27 Suisse Gilles D Warrell D Bruce Chwatt s essential malariology London Heinemann Medical Books 1993 Mise en uvre de la strat gie mondiale de lutte antipaludique Rapport d un groupe d tude de l OMS sur la mise en uvre du plan mondial d action pour la lutte contre le paludisme 1993 2000 Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1993 OMS S rie de Rapports techniques No 839 Insect and rodent control through environmental management A c
51. La plupart sont dot es d un siphon respiratoire situ l extr mit de l abdomen qui leur permet de respirer en venant d boucher la surface Elles plongent pendant de courtes p riodes pour chapper un danger ou rechercher de la nourriture Les larves d anoph les qui respirent et se nourrissent en adoptant une position parall le la surface sont pourvues d un siphon rudimentaire Les larves de Mansonia n ont pas besoin de venir respirer la surface car elles peuvent pr lever de l air en ins rant leur siphon dans une plante aquatique laquelle elles restent d ailleurs fix es la majeure partie du temps Sous les climats chauds le stade larvaire dure 4 7 jours ou davantage en cas de p nurie de nourriture Parvenue au terme de son d veloppement la larve se transforme en une nymphe dont la forme g n rale est celle d une virgule Les nymphes ne se nourrissent pas et passent la majeure partie de leur temps la surface de l eau Elles plongent rapidement vers le fond si elles sont d rang es Lorsque la nymphe arrive maturit son t gument se fend une extr mit livrant passage un moustique adulte compl tement d velopp Sous les tropiques le stade nymphal dure de 1 3 jours Lorsque les conditions sont favorables le passage de l uf l imago prend de 7 13 jours Fig 1 3 Abdomen dilat d un moustique r cemment gorg Agressivit des moustiques Les femelles se nourrissent sur
52. Pour bon nombre les dispositifs qu on trouve sur le march fonctionnent en attirant les blattes vers un endroit d termin o elles sont prises au pi ge ou tu es Peuvent tre utilis es comme attractifs certaines denr es alimentaires des ph romones et diverses substances chimiques Le pi ge proprement dit peut tre de nature m canique ou consister en un produit visqueux On peut confectionner un pi ge avec un simple bocal o l on met de la vaseline et un peu de nourriture les blattes sont attir es par la nourriture plac e au fond du bocal par exemple du pain ou des raisins secs et sont incapables de s chapper cause de la mince couche de vaseline dont le rebord int rieur du bocal est enduit Fig 5 10 Fig 5 10 Quelques mod les de pi ge b Papier gluant recouvert de blattes prises au pi ge le pi ge contient un produit chimique attractif c Pi ge constitu d un simple bocal garni de raisins secs comme app t une feuille de papier facilite l entr e des blattes tandis qu une fine couche de vaseline emp che ces insectes de s chapper Les app ts toxiques ne comportent aucun dispositif de pi geage Ils sont constitu s du m lange d un aliment attirant pour les blattes et d un insecticide On en trouve plusieurs types dans le commerce sous forme de pastilles ou de p tes Les pastilles sont g n ralement r parties dans plusieurs petits r cipients ou parpill es dans des endroits pouvant servir d
53. South Africa South African medical journal 1983 63 77 81 2 Maymans MV et al Risk factors for transmission of hepatitis B virus to Gambian children Lancet 1990 336 1107 1109 3 Maymans MV et al Do bedbugs transmit hepatitis B Lancet 1994 343 761 763 4 Schofield CJ et al A key for identifying faecal smears to detect domestic infestations of triatomine bugs Revisto da Sociedade brasileira de Medicina Tropical 1986 1 5 8 5 Lindsay SW et al Permethrin impregnated bednets reduce nuisance arthropods in Gambian houses Medical and veterinary entomology 1989 3 377 383 6 CharlwoodJD Dagoro H Collateral effects of bednets impregnated with permethrin against bedbugs Cimicidae in Papua New Guinea Transactions of the Royal Society of Tropical Medicine and Hygiene 1989 83 261 7 Newberry K Jansen EJ Quann AG Bedbug infestation and intradomiciliary spraying of residual insecticide in Kwazulu South Africa South African Journal of science 1984 80 377 8 Newberry K Jansen EJ The common bedbug Cimex lectularis in African huts Transactions of the Royal Society of Tropical Medicine and Hygiene 1986 80 653 658 9 Butler T The black death past and present 1 Plague in the 1980s Transactions of the Royal Society of Tropical Medicine and Hygiene 1989 83 458 460 10 Schein E Hauschild S Bekampfung des Flohbefalls bei Hunden und Katzen mit dem Insekten Entwicklungshemmer Lufenuron Program Er
54. Une cloque phlyct ne se forme quelques jours plus tard Ces signes peuvent s accompagner de fi vre de naus es de vomissements et de diarrh e Lorsque la cloque est recouverte par l eau il y a stimulation de la femelle pour lui faire expulser ses larves sous la forme d une s rosit blanch tre que l on peut quelquefois apercevoir Le ver est blotti juste sous la peau et son ut rus fait lentement saillie par l orifice de la plaie pour pouvoir lib rer les larves qu il contient Tout ce processus peut durer 1 3 semaines apr s quoi le ver meurt Parfois le ver ne sort pas et se calcifie On peut souvent voir et palper les vers calicifi s qui se trouvent sous la peau On peut galement les d celer aux rayons X Fig 7 9 L infection filarienne fait appara tre sur le pied ou ailleurs un ced me enflure qui d mange et qui br le Au bout de quelques jours il se forme une phlyct ne cloque et une plaie ouverte Cette ulc ration est la porte de sortie du ver Les sujets les plus s rieusement affect s sont ceux chez qui la filaire sort au niveau d une articulation le genou par exemple Dans ce cas il peut en r sulter une arthrite et une boiterie permanente Lorsque le ver se rompt et lib re les larves dans les tissus sous cutan s de gros abc s peuvent se former Dans environ 90 des cas le ver se trouve au niveau des membres inf rieurs mais il peut aussi sortir au niveau des mains du scrotum des seins de la lang
55. arbres caoutchouc de l Asie du sud est pour lutter contre Anopheles minimus et A maculatus Modification de la salinit de l eau On peut d moustiquer les lagons et les mar cages du littoral en y faisant p n trer de l eau de mer La plupart des esp ces ne sont pas capables de supporter l accroissement de la teneur en sel que cela entra ne Les lagons peuvent tre reli s la mer par un chenal muni de vannes voir encadr p 172 par de simples drains ou caniveaux d assainissement Ombragement des berges L o les moustiques ont une pr f rence pour des g tes larvaires partiellement ou totalement expos s au soleil on peut les emp cher de se reproduire en plantant des buissons et des arbres le long des berges pour les ombrager fortement Cette m thode est utilis e avec succ s dans les plantations de th de l Assam en Inde pour lutter contre Anopheles maculatus et A minimus Eclaircissage de la v g tation En claircissant la v g tation on risque d accro tre la prolif ration des esp ces de moustiques qui ont une pr dilection pour les eaux ensoleill es Cependant certaines esp ces ont besoin de g tes larvaires aquatiques situ s l ombre et on peut donc les combattre efficacement par un claircissage de la v g tation comme c est le cas pour Anopheles bolabacensis au Sabah Malaisie Cette m thode a aussi l avantage de supprimer les lieux de repos des moustiques adultes En outre elle favorise l
56. arthropod borne viruses On conna t environ 400 arbovirus diff rents ils sont en g n ral h berg s par des animaux et occasionnellement transmis l Homme par des moustiques Les arboviroses les plus importantes transmises par des moustiques sont la fi vre jaune la dengue et plusieurs formes d enc phalite Les vecteurs en sont Aedes Culex ou quelquefois des anoph les Fi vre jaune La fi vre jaune est une affection aigu de courte dur e dont l issue est souvent fatale Elle d bute par une forte fi vre des maux de t te et des douleurs g n ralis es des vomissements et quelquefois un ict re ou jaunisse qui donne au malade un teint jaune Ces sympt mes sont suivis d h morragies internes et de vomissements La mort peut survenir dans les trois jours qui suivent le d but de la maladie Transmission et distribution Le virus de la fi vre jaune est principalement pr sent dans des populations de singes vivant dans les for ts denses et des for ts galeries de l Afrique de l Am rique centrale et de l Am rique du Sud Fig 1 22 Elle est transmise d un singe l autre par des moustiques sylvestres des esp ces du genre Aedes en Afrique et des genres Haemagogus et Sabethes en Am rique du Sud et en Am rique centrale Figs 1 23 et 1 24 Ces moustiques peuvent piquer l homme lorsque celui ci p n tre dans la for t et le virus peut ainsi passer du r servoir simien la population humaine II y a lieu de pense
57. buccale et p n trer finalement dans le courant sanguin La peau intacte oppose un obstacle infranchissable au parasite Fig 3 7 at WHO 96190 Fig 3 6 Distribution g ographique de la maladie de Chagas dans les Am riques OMS WHO 96190 La transmission du parasite peut se faire entre des r servoirs d animaux sauvages et les r duves sans implication de l Homme Ce dernier peut s infecter lorsqu il p n tre dans un milieu naturel o se trouvent des animaux sauvages et des vecteurs contamin s Si l Homme s installe dans ce type de milieu apr s l abattage ou l expulsion des animaux r servoirs les r duves peuvent transmettre le parasite aux animaux domestiques et aux humains avec une fr quence accrue La construction d habitations et d abris pour animaux offre aux insectes de nouveaux lieux de repos et de nouvelles cachettes Le r duve ing re das trypanosomes lors d un repas de sang Les trypanosomes parviennent maturit at deviennent infectieux en 10 20 jours Les tatous les ratons laveurs les opossums at diff rents autres rongeurs constituent des r servoirs l tat sauvage Le r duve pique un h te et d pose des trypanosomes sur la peau de celui ci avec ses d jections L h te contamine la plaie de pigiire en se grattant A Les toits de chaume at tes fissures des mur constituent un habitat id al pour les r duve Les pomen sympt mes peuvent consistor 4 un chagome i
58. ce type il suffit de combler un foss profond avec de grosses pierres qui offrent peu de r sistance au passage de l eau On recouvre ensuite les pierres avec des feuilles de palmier par exemple des aiguilles de pin ou du sable grossier pour jouer le r le de filtre Fig 1 97 On vite ainsi que de la vase ou de l argile ne vienne colmater la partie basse du drain On peut aussi garnir le fond du drain de grosses perches de bois bambou par exemple ou de demi coques de noix de coco renvers es apr s quoi on recouvre de grosses herbes ou de d tritus et d une couche finale de terre Les tuyaux en gr s verniss peuvent servir constituer des drains efficaces On les dispose bout bout sur le fond d une tranch e de faible profondeur a environ 0 5 2 m en dessous du niveau du sol On vite d tanch ifier les joints de mani re ce que l eau puisse p n trer A leur partie sup rieure les joints sont recouverts de d tritus de feuilles de bandes de papier kraft de plastique ou autre mat riau r sistant de fa on r duire l envasement Fig 1 98 II faut disposer les tuyaux de mani re rigoureusement rectiligne en leur donnant une pente comprise entre 1 200 et 1 400 selon la quantit d eau vacuer Les eaux grasses et les ordures m nag res ne doivent absolument pas p n trer dans le r seau L o les tuyaux sont proches de la surface il faut construire des pontets pour viter que des v hicules ne les
59. ces lors de l am lioration du logement On peut pour cela galiser le sol le compacter et le recouvrir d une chape de ciment Fig 3 19 II faut boucher les fissures qui se formeraient par la suite Toiture Dans les r gions o les mat riaux traditionnels utilis s pour la toiture permettent aux r duves de s y cacher chaume au Venezuela bois recouvert de terre en Argentine et en Bolivie le mieux est de les remplacer par des tuiles ou de la t le ondul e Fig 3 18 Le mortier peut tre renforc par une armature m tallique Fig 3 19 Les lieux de repos offerts aux r duves par le sol peuvent tre bouch s puis recouverts d une chape de ciment Rita on f 7 2 R J 3 E ps A i E l i Fig 3 20 Les tuiles constituent un mat riau de couverture traditionnel dont on peut se servir pour am liorer les habitations Les tuiles partagent avec les mat riaux traditionnels l avantage d isoler la maison du chaud et du froid et elles ont un aspect plus attrayant que la t le qui plus est on peut les fabriquer localement En revanche leur poids n cessite la construction sp ciale d une charpente pour en supporter la charge Fig 3 20 Les t les ont l avantage d tre relativement bon march et g n ralement faciles se procurer Fig 3 21 Leur utilisation pour confectionner le toit ne soul ve pas de difficult s En revanche elles n isolent pas du froid ou du chaud et elles sont bruyantes lorsqu elles
60. clinical immunology 1990 86 781 787 5 Wooster MT Ross MH Sublethal responses of the German cockroach to vapors of commercial pesticide formulations Entomologia experimentalis et applicata 1989 52 49 55 6 Schal C Relation among efficacy of insecticides resistance levels and sanitation in the control of the German cockroach Dictyoptera Blattellidae Journal of economic entomology 1988 81 536 544 7 Cochran DG Monitoring for insecticide resistance in field collected strains of the German cockroach Dictyoptera Blattellidae Journal of economic entomology 1989 82 336 341 8 Rust MK Reierson DA Hansgen KH Control of American cockroaches Dictyoptera Blattidae in sewers Journal of medical entomology 1991 28 210 213 9 Prakash S et al N N diethylphenylacetamide a new repellent for Periplaneta americana Dictyoptera Blattidae Blattella germanica and Supella longipalpa Dictyoptera Blattellidae Journal of medical entomology 1990 27 962 967 Chapitre 6 Mouches communes Des agents de la propagation m canique de maladies diarrh iques et d infections cutan es et oculaires La mouche commune ou mouche domestique Musca domestica vit en troite association avec l Homme partout dans le monde Fig 6 1 Elle se nourrit de produits alimentaires destin s la consommation humaine et de d chets dans lesquels elle peut se charger de germes pathog nes divers dont elle assure ensuite le transp
61. corce souple prise sur un arbre du lieu b pi ce de gaze circulaire munie d une ganse contenant un lastique on peut ainsi facilement ajuster le filtre l ouverture du r cipient Lutte chimique On peut se d barrasser des cyclops en traitant les sources d eau avec du t m phos un insecticide qui ne rend pas l eau impropre la consommation s il est utilis la dose voulue 7 Toutefois ce traitement co te cher et il faut du personnel qualifi pour calculer le volume de la source d eau traiter pr parer les solutions insecticides la dose voulue etc On le r serve donc en g n ral aux petites collections d eau dans le cadre de programmes d radication sp cialis s Traitement La formulation d usage courant la plus efficace est le concentr mulsionnable 50 que l on pand raison de 2 ml par m tre cube d eau II faut valuer le volume d eau que la mare repr sente et verser dans un seau la quantit voulue de t m phos pour pr parer l mulsion la bonne dose en veillant ajouter suffisamment d eau pour pouvoir traiter toute la superficie de la mare Fig 7 16 Fig 7 16 Epandage d une solution de t m phos la surface d une mare pour d truire les cyclops II faut effectuer le traitement insecticide juste avant que ne commence la saison de transmission On pourra tre amen r p ter l op ration toutes les 4 6 semaines au cours de la saison de transmission Utilisation d e
62. corps en outre ils volent souvent en essaims autour de la t te et des parties expos es du corps de leurs proies et leur vol n a pas l allure sautillante de celui des phl botomes Cycle de d veloppement De nombreuses esp ces se reproduisent dans des zones mar cageuses aux eaux douces ou saum tres ainsi que dans la vase des mangroves elles pondent leurs ufs sur les parties sur lev es de la boue ou du sol humide Certaines esp ces importantes par la nuisance qu elles repr sentent pondent sur les plages sablonneuses du littoral D autres choisissent plut t les amas de feuilles mortes l humus le fumier des plantes demi d compos es des creux d arbres les troncs de bananiers sectionn s ou encore des v g taux ou des objets proches de l eau ou partiellement immerg s Les larves se nourrissent de mati res organiques en d composition Le d veloppement de l insecte depuis l uf jusqu l imago prend de 2 4 semaines sous les climats chaud mais peut durer plusieurs mois dans les r gions temp r es Comportement Les c ratopogonid s prennent leurs repas de sang sur des mammif res des oiseaux des reptiles ainsi que sur l Homme IIs piquent pendant la journ e et la nuit mais chez la plupart des esp ces l agressivit est maximale en d but de soir e Toutes les parties du corps sont attaqu es si elles sont expos es La piq re d un seul insecte peut tre douloureuse mais si les c ratopogonides sont con
63. couches de 15 30 cm de large doivent tre dispos es le long des pistes des rongeurs La poudre ne doit tre appliqu e qu aux endroits o elle ne risque pas d tre d plac e par l Homme ou par le vent On veillera ne pas saupoudrer de produit l o il existe un risque de contamination des aliments De nombreuses poudres insecticides restent efficaces 2 4 mois quand on les utilise l int rieur dans des endroits tranquilles Une poudreuse plongeur convient bien pour le poudrage ra pide des nids et pistes de rongeurs et celui des greniers et des vides m nag s au dessous des constructions Ce mod le est constitu d une pompe du genre pompe v lo a laquelle est fix un r cipient contenant la poudre L air chass de la pompe p n tre dans ce r cipient en agite le contenu et l expulse travers une buse Fig 4 10 Poudr use plongeur Poudreuse main Fig 4 10 Appareils utilisables pour l pandage d une poudre anti puces OMS A d faut on peut se servir d une poudreuse a main facile fabriquer avec un bidon muni une extr mit d un tamis de num ro mailles de 16 On peut galement utiliser un bidon dans lequel on perce des trous avec un clou sur l un des deux fonds Avec ce type d appareils on peut appliquer une poudre insecticide peu toxique sur les v tements ou sur le pelage des animaux Lutte int gr e contre les rats et les puces Pour endiguer les pouss es pid miques de pes
64. cours d eau La meilleure poque pour installer des pi ges ou crans se situe la fin de la saison des pluies apr s la d crue et cela pour plusieurs raisons pendant la saison des pluies l insecticide impr gnant le dispositif risque fort d tre lessiv la population de glossines se concentre dans la for t galerie pendant la saison s che la population de glossines est alors plus g e du fait du taux de mortalit des pupes plus lev la saison des pluies et compte par cons quent davantage d insectes qui sont plus attir s par les pi ges Villages entour s par la for t Les glossines se reposent dans la v g tation entourant les villages et s attaquent l homme et aux animaux domestiques proximit de la lisi re dans les zones au sol d tremp aux endroits o l on s approvisionne en eau bornes fontaines ou autres dans les toilettes dans les lieux de baignade etc Autour des villages il faut pr f rer les pi ges aux crans et les installer aux endroits o l on risque normalement d tre piqu Figs 2 15 et 2 16 L utilisation de pi ges munis d un sac o sont emprisonn es les glossines permet aux villageois d appr cier l efficacit des activit s de lutte Fig 2 14 Des pi ges doivent tre install s proximit des lieux de lessive ou de baignade Chemins et sentiers situ s en lisi re de for t Les mouches ts ts s attaquent souvent l Homme sur les senti
65. d but de soir e et disposer ensuite des moustiquaires pour se garantir contre les piq res nocturnes On trouve des r pulsifs un peu partout mais pour beaucoup de gens leur prix de vente risque d tre trop lev en vue d un usage quotidien Leur efficacit est variable et d pend de leur composition Mode d emploi Quel que soit le type de r pulsif utilis il faut l appliquer avec parcimonie sur toutes les parties expos es de piderme en particulier le cou les poignets et les chevilles On vitera de l appliquer autour des yeux et des muqueuses narines bouche On peut utiliser un r pulsif en bombe a rosol pour traiter les parties expos es du corps Le r pulsif ne doit pas tre pulv ris sur le visage il faut d abord le pulv riser sur les mains Fig 1 38 puis se frotter les parties les moins sensibles du visage En cas de r action allergique cutan e on lavera l eau la partie trait e et on consultera un m decin en lui montrant le r cipient ou l emballage du produit Fig 1 39 Pour voir si un r pulsif produit une r action cutan e ind sirable commencer par en appliquer une petite quantit sur le dos de la main Les diff rents types de r pulsifs R pulsifs traditionnels ou naturels On utilise depuis fort longtemps toutes sortes de substances pour loigner les insectes h matophages 22 La fum e d un foyer ouvert repousse les insectes surtout lorsque l air est calme ou que la pi ce est ma
66. d eau douce des r gions d end mie comme des sites potentiels de transmission Pour les ouvriers agricoles qui sont constamment expos s au risque d infestation le moyen le plus pratique de lutter contre la maladie est de se faire examiner et traiter p riodiquement Am liorer l assainissement Il faut viter de d f quer ou d uriner dans ou proximit des tendues d eau afin de contaminer le moins possible les gast ropodes dont elles constituent l habitat On aura galement soin de construire des latrines ou des toilettes et on apprendra aux enfants s en servir Fig 8 10 pour davantage de d tails sur les latrines voir le Chapitre 1 were fe ie ioe Fig 8 10 L utilisation de latrines fosse vite la transmission de la schistosomiase D truire les gast ropodes Maintenant que l on dispose de nouveaux m dicaments moins nocifs pour le traitement de la schistosomiase et que dans bien des r gions l approvisionnement en eau et l assainissement se sont am lior s la destruction des gast ropodes n est peut tre plus autant l ordre du jour comme moyen de combattre la maladie Elle demeure n anmoins une mesure de lutte importante et efficace notamment l o la transmission est assez intense du fait des enfants qui ont l habitude de jouer dans l eau II ne semble pas que l on puisse faire cesser ces contacts avec l eau par l ducation sanitaire et un approvisionnement en eau pure Quoi qu il en s
67. d utiliser le concentr mulsionnable 25 la dose de 0 4 mg litre et la poudre mouillable 70 la dose de 0 6 mg litre Pour calculer le volume de liquide pulv riser la surface de l eau on proc de comme suit On value tout d abord le volume de l tang en multipliant sa profondeur moyenne par sa longueur et sa largeur Pour mesurer la profondeur on peut utiliser une baguette gradu e lest e son extr mit et fix e son sommet au milieu d une longue corde En tirant sur les deux extr mit s de la corde on maintient la baguette plant e bien droite dans le fond de l tang Sur un tang de petite dimension on peut pulv riser le molluscicide uniform ment sur toute la surface Sur un tang plus vaste il suffit de traiter les bords Il existe un mat riel de terrain tr s simple pour mesurer la concentration du produit dans l eau et s assurer que l pandage a t fait correctement En eau courante D s que le molluscicide est introduit dans un cours d eau il est entra n distance de son point d application initial Comme le produit doit rester suffisamment longtemps en contact avec les gast ropodes pour pouvoir les tuer au moins huit heures de pr f rence il faut que l pandage soit poursuivi pendant un laps de temps assez long On recommande de traiter les eaux courantes pendant huit heures raison de 0 6 mg litre de concentr mulsionnable 25 ou de 1 mg litre de poudre mouillable Hab
68. dangereux de tous s il est produit selon les normes de l OMS On l utilise couramment en pulv risations effet r manent pour la lutte contre le paludisme et la maladie de Chagas II est quelquefois mal accept par les personnes dont on traite l habitation en raison de son odeur d sagr able Formulations courantes poudre dispersable dans l eau ou concentr mulsionnable 50 Dose 1 2 g m Efficacit r manente la dose la plus lev e il peut durer jusqu six mois sur le chaume ou le bois mais seulement 1 3 mois le torchis et le pl tre Sur des surfaces de torchis forte teneur en compos s alcalins min raux il se d compose tr s rapidement F nitrothion Class comme mod r ment dangereux le f nitrothion est plus toxique pour l Homme que le malathion Le personnel charg de l pandage et tous ceux qui sont appel s le manipuler doivent observer des mesures de s curit tr s strictes Comme dans le cas du malathion une exposition r p t e peut faire baisser le taux de cholinest rase dans les tissus nerveux Les op rateurs doivent se soumettre un contr le p riodique de leur taux sanguin de cholinest rase et si celui ci est trop bas cesser le travail d pandage jusqu ce que le taux redevienne normal L action toxique du f nitrothion sur les insectes s exerce non seulement par contact mais encore par la voie a rienne et peut durer jusqu deux mois apr s l pandage Le fait que l
69. de certaines maladies La transmission des germes pathog nes ne se fait pas seulement d un h te l autre l occasion d un repas de sang mais peut aussi s op rer pour certains d entre eux entre la tique femelle et sa descendance taille r elle Fig 4 23 Tique molle Ornithodoros moubata vecteur de la r currente tiques en Afrique avec l aimable autorisation du Natural History Museum Londres Larves dans oe des coquilles 5 Tay amp fs Fig 4 24 Cycle de d veloppement de la tique molle Ornithodoros moubata 30 Copyright Blackwell Science Ltd Tiques molles Les adultes sont de forme ovale aplatie et ont un corps coriace et rid Les pi ces buccales sont situ es sous le corps et invisibles du dessus La ponte se fait dans les lieux de repos des adultes par exemple les fissures et anfractuosit s des murs et du sol des maisons et le mobilier Les larves les cing stases de la nymphose et les adultes recherchent tous activement un h te sur lequel prendre leurs repas de sang Apr s s tre gorg s ce qui prend une trentaine de minutes ils se laissent tomber sur le sol La plupart des esp ces peuvent survivre plus d un an entre deux repas de sang et certaines plus de 10 ans Les tiques molles ne vivent pas sur leurs h tes mais sont particuli rement nombreuses dans ks nids et les lieux de repos de ceux ci Certaines esp ces comme la tique du poulet et la tique du pigeon appartenant au genre
70. de programmes de lutte antipaludiques connaissent des probl mes d ordre financier et op rationnel Fig 1 16 R partition approximative des r gions impalud es 1996 OMS WHO 97043 F Transmission Les plasmodies p n trent dans l organisme lors de la piq re par un anoph le infect Les parasites envahissent le foie en empruntant le courant sanguin et s y multiplient Pendant cette p riode la personne contamin e ne se sent pas malade Au bout de 9 jours ou un peu plus selon l esp ce de plasmodie en cause les parasites qui se trouvent alors sous une forme appel e m rozo te p n trent dans le courant sanguin envahissent les globules rouges et s y multiplient nouveau Quelques jours apr s l apparition des premiers sympt mes certains m rozoites se transforment en gam tocytes qui constituent le stade sexu du cycle de d veloppement Lorsqu un anoph le pique une personne dont le sang contient des gam tocytes il s infecte a son tour et les parasites passent une autre phase de leur d veloppement dans l organisme de l insecte A la fin de ce processus une nouvelle g n ration de parasites les sporozoites migre vers les glandes salivaires du moustique o elle demeure jusqu ce que l insecte pique de nouveau quelqu un et inocule avec sa salive les sporozoites un nouvel h te humain Les sporozoites envahissent le foie et le cycle reprend Fig 1 17 Dans l organisme du moustique le cycle dure de 9 12
71. de protection doivent toujours tre impeccablement tenus et il faut proc der des contr les p riodiques pour v rifier qu il n y a ni d chirures ni usures du tissu qui pourraient entra ner une contamination de l piderme Les v tements et les quipements de protection doivent tre lav s tous les jours l eau et au savon s par ment des autres v tements Les gants doivent faire l objet d une attention particuli re et il faut les remplacer d s qu ils sont d chir s ou pr sentent des signes d usure Apr s usage on devra les rincer grande eau avant de les ter A la fin de chaque journ e de travail il faudra les laver l ext rieur et l int rieur Mesures de s curit Lors des pulv risations Le jet qui sort du pulv risateur ne doit pas tre dirig vers une partie du corps Un pulv risateur qui fuit doit tre r par et il faut se laver la peau si elle a t accidentellement contamin e Les occupants de la maison et les animaux doivent rester dehors pendant toute la dur e des op rations On vitera de traiter une pi ce dans laquelle se trouve une personne un malade par exemple que l on ne peut pas transporter l ext rieur Avant que ne d butent les pulv risations il faut galement sortir tous les ustensiles de cuisine la vaisselle et tout ce qui contient des boissons ou des aliments On peut aussi les r unir au centre d une pi ce et les recouvrir d une feuille de plastique Fig 10 12 L
72. des p riodes qui peuvent atteindre quatre mois dans l eau stagnante des citernes mais qui sont beaucoup plus br ves en eau courante Si le g te larvaire s ass che les briquettes conserveront probablement leur efficacit jusqu au retour des eaux 161 On peut donc proc der des pandages sur des sites ass ch s consid r s comme des g tes larvaires potentiels en pr vision du retour des eaux ou des pr cipitations C est ainsi qu au Kenya on a pu s opposer avec succ s la prolif ration des moustiques dans le mois qui a suivi la saison des pluies en traitant des mares ass ch es cinq semaines avant qu elles ne soient recouvertes par les pr cipitations 162 163 Le principal avantage de ces pandages pr alables est de pouvoir tre pratiqu s avant que la saison des pluies n ait rendu les sites inaccessibles Les sites que l on traite sont des foss s de drainage des bassins de captage des tangs des mar cages envahis par les mar es des marais d eau douce et des trous d emprunt est peu probable que les briquettes soient efficaces dans des endroits o la mont e des eaux risque de les entra ner au loin Dans les zones bourbeuses les briquettes enrob es de boue peuvent galement perdre de leur efficacit Epandage L pandage des briquettes se fait la main sans n cessiter d quipement particulier C est pourquoi elles se pr tent particuli rement bien au traitement de sites loign s o il une r man
73. donne des indications sur la biologie et l importance m dicale de chaque groupe de vecteurs ainsi que sur les moyens de les combattre Un certain nombre de chapitres sont galement consacr s au traitement des habitations par des insecticides effet r manent ainsi qu aux pr cautions d utilisation de ces produits Le pr sent ouvrage s adresse principalement aux agents de sant et au personnel sanitaire auxiliaire en poste au niveau des districts et des collectivit s locales mais aussi aux planificateurs sanitaires aux organismes d aide et a ceux qui travaillent dans les camps de r fugi s Prix CHF 132 Prix dans les pays en d veloppement CHF 40 ISBN 92 4 254494 9
74. dot s d une grosse t te avec des yeux volumineux aux reflets iris s Les pi ces buccales puissantes sont dirig es vers le bas Les ailes sont compl tement transparentes brun tres ou tachet es Au repos elles sont repli es plat le long du corps Fig 1 14 Chrysops spp a C fixissimus Dessin aimablement communiqu par le Natural History Museum de Londres b C discalis Williston 1 Cycle de d veloppement Les femelles de tabanid s se nourrissent sur de gros animaux sauvages ou domestiques comme les chevaux les bovins et les cervid s ainsi que sur de petits mammif res des reptiles et des oiseaux Elles peuvent galement se nourrir sur l Homme Les ufs sont pondus la face inf rieure de divers supports tels que feuilles tiges de v g taux et brindilles surplombant la surface de l eau Apr s l closion les larves tombent dans la boue ou l eau qui constituent le substrat Les larves de la plupart des esp ces vivent dans la boue les v g taux en d composition l humus les sols d tremp s ainsi que dans les eaux boueuses et peu profondes du bord des tangs des marais ou des cours d eau Elles se nourrissent g n ralement de substances en d composition d origine animale ou v g tale Selon les esp ces les larves ont entre 1 et 6 mm de long Le d veloppement de l insecte depuis l uf jusqu l imago peut durer de 1 3 ans Comportement La plupart des esp ces se nourrissent pendant la journ
75. e est en train de s alimenter d o son abdomen distendu avec l aimable autorisation du Natural History Museum Londres Tableau 2 1 Esp ces et sous esp ces de Glossina connues pour transmettre la trypanosomiase Groupe G palpalis Groupe G morsitans sous genre Nemorhina sous genre Glossina palpalis gambiense morsitans centralis palpalis palpalis morsitans morsitans tachinoides pallidipes fuscipes fuscipes fuscipes quanzensis fuscipes martinii Ces zones se situent souvent la fronti re de deux biotopes ou types de v g tation dont l un au moins est bois Pareille combinaison offre aux glossines la fois des lieux s rs pour se reposer et une bonne visibilit des zones o elles s alimentent Fig 2 2 Dans les zones bois es les glossines se reposent le plus souvent sur les rameaux et les parties ligneuses de la v g tation proximit du sol Alimentation Toutes les mouches ts ts et aussi bien les m les que les femelles se nourrissent de sang mais leurs sources pr f r es diff rent selon les esp ces Pour la plupart elles pr f rent piquer les animaux et ne s attaquent l homme qu accidentellement Les esp ces les plus dangereuses sont celles qui n ont pas de pr f rence marqu e et prennent leurs repas de sang sur tout h te leur port e imm diate sans exclure l Homme Lors de la recherche d un repas les glossines sont attir es par les objets mobiles de grandes dim
76. el control de la enfermedad de Chagas Manuel de construction et d am lioration des habitations en clayonnage garni de terre pour la lutte contre la maladie de Chagas Washington DC Organisation panam ricaine de la Sant 1988 13 Bos R The importance of peridomestic environmental management for the control of the vectors of Chagas disease Revista argentina de microbiologia 1988 20 suppl 58 62 14 Paulone et al Field research on an epidemiological surveillance alternative of Chagas disease transmission the primary health care PHC strategy in rural areas Revista argentina de microbiologia 1988 20 suppl 103 105 15 D as JCP Control of Chagas disease in Brazil Parasitology today 1987 11 336 341 16 Wisnivesky Colli C et al A new method for the detection of reinfected households during surveillance activities of control programmes of Chagas disease Revista argentina de microbiologia 1988 20 suppl 96 102 17 Oliveira Filho AM New alternatives for Chagas disease control Memorias do Instituto Oswaldo Cruz 1984 79 suppl 117 123 18 Pinchin R Oliveira Filho AM Pereira ACB The flushing out activity of pyrethrum and synthetic pyrethroids on Panstrongylus megistus a vector of Chagas disease Transactions of the Royal Society of Tropical Medicine and Hygiene 1980 74 801 803 19 Pinchin R et al Comparison of techniques for detection of domestic infestations with Triatoma infestons in
77. en d composition Fumier Les tas d excr ments animaux accumul s comptent parmi les g tes larvaires les plus importants pour la mouche domestique Un tas de fumier convient plus ou moins bien cette fin selon son humidit qui ne doit pas tre excessive sa texture qui ne doit pas tre trop rigide et sa fra cheur en principe la constitution du tas ne doit pas remonter plus d une semaine Ordures m nag res et d chets de l industrie de transformation alimentaire Les ordures m nag res constituent le principal g te larvaire de la mouche Fig 6 3 Elles englobent les d chets produits lors de la pr paration de la cuisson et de la distribution d aliments dans les lieux publics et chez les particuliers ainsi que les d chets provenant de la manipulation du stockage et de la vente de denr es alimentaires sur les march s y compris les fruits et les l gumes Fig 6 3 Les ordures m nag res constituent le principal g te larvaire des mouches en zone urbaine Fumier organique Les champs qui sont massivement engraiss s avec des mati res organiques telles que du fumier des excr ments des ordures m nag res ou de la farine de poisson peuvent constituer des g tes larvaires convenables pour les mouches Egouts La mouche domestique utilise galement comme g tes larvaires les boues r siduaires et les d chets organiques solides accumul s dans les caniveaux d couverts les fosses septiques fosses ente
78. en faire reculer l usage Fig 1 45 Fleur de pyr thre OMS Comment utiliser le serpentin Placer le serpentin sur un support appropri et allumer l extr mit libre En principe chaque bo te de serpentins contient un support en m tal Ce support permet d viter que le serpentin ne soit en contact avec la surface d un objet Dans le cas contraire il pourrait en effet tomber et mettre le feu aux objets environnants Lorsqu on d sire faire br ler un serpentin l int rieur il faut le placer sur son support et disposer celui ci sur un socle ininflammable par exemple sur une soucoupe ou sur une plaque en veillant ce que l ensemble soit le plus bas possible et proximit imm diate des personnes prot ger Allumer le serpentin juste avant que les moustiques commencent s activer suffit d un seul serpentin pour une chambre de volume normal 35 m Dans un endroit confin comme une tente ou une petite pi ce ferm es il y a risque d irritation oculaire et pulmonaire par la fum e Dans un endroit plus spacieux on placera plusieurs serpentins en diff rents points Si les pi ces sont ventil es ou que les serpentins sont utilis s l ext rieur il faut veiller ce qu ils soient plac s au vent des personnes prot ger Allum dans la soir e un serpentin peut rester efficace jusqu en d but de matin e Toutefois si la pi ce est balay e par un fort courant d air avec une porte ou des fen t
79. end mique dans 74 pays tropicaux et l on estime que plus de 200 millions de personnes vivant en zone rurale ou agricole taient porteuses du parasite On pense qu la m me poque entre 500 et 600 millions de personnes taient expos es au risque d infection Etant une affection qui touche principalement le monde rural et m me certaines professions la schistosomiase frappe surtout ceux qui ne peuvent viter d avoir des contacts avec de l eau contamin e soit pour des raisons professionnelles cultivateurs p cheurs soit parce qu ils ne disposent pas d une autre source d eau saine pour se d salt rer laver leur linge ou faire leur toilette Les jeunes de 10 15 ans peu r sistants et qui jouent ou nagent tr s souvent dans des eaux contamin es sont de tous les plus fortement infect s Les mouvements de population de plus en plus nombreux favorisent la propagation de la maladie et la schistosomiase conna t d sormais une fr quence accrue dans les zones p riurbaines La plupart des habitants des zones d end mie ne pr sentent que des infections l g res et asymptomatiques mais les effets sur l conomie nationale et la sant de la population n en sont pas moins s rieux Dans de nombreuses r gions nord est du Br sil Egypte Soudan la capacit de travail de la population rurale est fortement r duite par suite de la faiblesse et de la l thargie qu entraine la maladie Principales formes et r partition
80. es de difficult s respiratoires Des signes d h morragie interne sont fr quemment observ s Fig 1 26 Un syndrome de choc peut appara tre par suite de la spoliation sanguine et de la chute de la tension art rielle En l absence de traitement la mortalit peut atteindre 50 chez les malades en tat de choc mais la mortalit globale se situe g n ralement entre 5 et 10 A Cas import s Non confirm s a E a a S amp a x Fig 1 25 Distribution des flamb es de dengue forme classique et forme h morragique 1975 1996 OMS WHO 94386 F Pr vention traitement et lutte contre la maladie Il n existe pas de vaccin contre la dengue mais des travaux sont en cours afin d en mettre un au point II n existe pas de traitement sp cifique mais en cas de choc on peut traiter le malade par administration d lectrolytes et de plasma avec surveillance des signes vitaux Les mesures pr ventives les plus efficaces consistent r duire la densit des vecteurs en l occurrence Aedes aegypti Pour ma triser durablement l infection le plus conomique est de faire obstacle sur une grande chelle la reproduction du vecteur c est dire en liminant ces g tes larvaires que constituent les r ceptacles naturels ou artificiels en br lant les d chets organiques en grillageant ou en bouchant les r cipients d eau potable en installant des syst mes d adduction d eau ou s il n y pas d autre m t
81. es sous forme de blocs En d sagr geant ces blocs il est possible d obtenir une petite quantit de billes L industrie p trochimique produit de grandes quantit s de billes de polystyr ne non expans contenant du pentane en solution solide II suffit de chauffer les billes 100 C la vapeur ou au bain marie pour provoquer leur expansion Sous l action de la chaleur le plastique se ramollit et le pentane en passant l tat gazeux provoque une expansion de la bille qui peut atteindre 30 fois son volume initial Ces billes expans es peuvent tre produites par des ateliers sp cialement quip s et transport es sur les lieux d pandage dans des sacs ou des f ts Les billes de polystyr ne sont plus faciles transporter sous forme non expans e notamment sur de longues distances Une fois sur place il suffit comme on l a vu de plonger les billes dans un r cipient d eau bouillante pour provoquer leur expansion Fig 1 101 Pour cela on verse les billes dans l eau raison de la valeur d une tasse a la fois on agite et on les retire l aide d une passoire Avec cette m thode l expansion des billes n est que de 15 20 fois leur volume initial II faut que les billes restent bien scell es jusqu ce qu on les plonge dans l eau sans quoi des fuites de pentane se produiront et le diam tre final des billes s en trouvera r duit Pour d truire les larves de moustiques ce sont les billes d un diam tre initial
82. est bas sur des donn es pratiques fournies par R Montanari OMS Papouasie Nouvelle Guin e et par C Curtis London School of Hygi ne and Tropical Medicine Londres Angleterre M trage Quantit d eau ml Quantit de de tissu perm thrine ml Poly thyl ne Nylon Polyester 100 Coton 10 25 55 deniers Maille de 156 1 nf 14 30 130 5 2 0 9 1 pi ce 175 375 1625 62 5 25 11 5 12 5 nt 4 pi ces 700 1500 6 500 250 100 45 5 12 pi ces 2 100 4 500 19 750 300 136 5 500 20 pi ces 3 500 7 500 A 1 250 500 227 5 500 Feuille de Mesure Flacon de Eprouvette plastique i concentr gradu e a Me insecticide L Gants longs Fig 1 71 Ustensiles et quipement n cessaires pour impr gner des moustiquaires 3 Pr parer la solution d impr gnation e Calculer le poids total d insecticide n cessaire T au moyen de la formule T DxS dans laquelle D la dose choisie pour l impr gnation en g nf S la superficie totale de la pi ce de tissu en m Pour obtenir la quantit de concentr insecticide n cessaire pour pr parer la solution on applique la formule suivante 1 T C dans laquelle C repr sente la quantit de mati re active dans le concentr insecticide g ml Par exemple un concentr mulsionnable a 25 contient 25 g de mati re active pour 100 ml 1 ml de concentr contient donc 0 25 g de mati re active En pr lever le volume n cessaire dans une pr
83. est large et les yeux volumineux Les pi ces buccales ne pointent pas vers l avant comme chez les glossines elles sont dirig es vers le bas Fig 1 1e Les taons sont particuli re ment actifs pendant la journ e lorsque la lumi re solaire est vive Ils sont en g n ral exophiles et se nourrissent principalement dans les bois et les for ts Leur piq re est profonde et douloureuse elle continue souvent saigner apr s l envol de l insecte Les taons peuvent facilement piquer travers les v tements Glossines Les glossines ou mouches ts ts ne se rencontrent qu en Afrique Ce sont des insectes de couleur jaun tre ou brun fonc de taille moyenne 6 15 mm On peut les distinguer des autres grands dipt res piqueurs par la position de leurs pi ces buccales qui pointent vers l avant Fig 1 1f voir aussi les stomoxes Elles ne piquent que pendant la journ e Stomoxes Les stomoxes ou mouches des tables sont des insectes de taille moyenne 5 6 mm et de couleur sombre dont la forme et la taille rappellent celles de la mouche domestique En Afrique on peut les distinguer de cette derni re et des autres mouches d aspect voisin par la position des pi ces buccales Fig 1 1g qui chez les stomoxes pointent vers l avant ainsi que par leur taille plus r duite et la position des ailes qui ne se recouvrent pas au repos Les stomoxes piquent pendant la journ e et surtout l ext rieur C est au voisinage des fermes e
84. et des puits ont toutes les chances de contracter l infection Fig 7 5 Fig 7 5 Au cours de la saison s che lorsque le niveau de l eau s abaisse dans les mares des villages les cyclops sont concentr s dans une petite quantit d eau donc plus faciles ramasser Lieux o il y a risque de contracter l infection Le ver de Guin e ne se rencontre que l o la temp rature de l eau d passe 19 C pendant une partie de l ann e Les communaut s les plus menac es sont donc celles qui utilisent des mares des citernes et des puits escaliers pour s approvisionner en eau Les points d eau favorables la transmission de la dracunculose sont donc ceux o des personnes parasit es sont amen es p n trer dans l eau l eau est stagnante et peupl e de cyclops susceptibles de transmettre le parasite l eau est r guli rement utilis e pour la boisson Les trous d eau creus s la main de l Afrique occidentale les puits escaliers de l Inde et les mares qui subsistent dans le lit ass ch des rivi res ou les accumulations d eau temporaires qui se forment dans les champs cultiv s de certaines r gions en sont des exemples typiques Figs 7 6 7 8 Fig 7 6 En Inde les puits escaliers constituent des lieux de transmission caract ristiques Peay ae Fig 7 7 Les mares stagnantes qui se forment dans le lit des cours d eau sont favorables a la reproduction des cyclops et peuvent galem
85. excreta ainsi qu avec des couches souill es des corchures et des yeux infect s interdire l acc s des mouches aux carcasses abats et issues dans les abattoirs Protection contre les mouches des aliments des ustensiles de cuisine et des personnes On peut mettre les aliments et les ustensiles de cuisine dans des r cipients des placards des emballages etc qui emp chent le passage des mouches Des moustiquaires et des grillages peuvent tre pos s aux fen tres et autres ouvertures On peut installer des portes fermeture automatique ou poser dans l embrasure des portes des rideaux de perles ou de lani res en plastique jointives qui arr tent les mouches Fig 6 11 Des moustiquaires peuvent tre install es au dessus de la couche des nourrissons pour les prot ger des mouches des moustiques et autres insectes mais aussi sur les aliments ou les ustensiles de cuisine Fig 6 12 L utilisation d un ventilateur lectrique permet de cr er un mur d air dans les entr es ou dans les couloirs qui doivent rester ouverts Fig 6 11 Des rideaux de perles peuvent tre install s dans l embrasure des portes pour emp cher le passage des mouches et des autres insectes Fig 6 12 L utilisation de moustiquaires auto portantes sans armature permet de prot ger les nourrissons des mouches La pose de grillages aux ouvertures constitue la m thode la plus importante dans les b timents mais elle risque de r duire la venti
86. ext rieur Simulies Les simulies Fig 1 9 dont on conna t environ 1300 esp ces se rencontrent un peu partout dans le monde G n ralement de couleur noire elles ont de 1 5 4 mm de longueur Les simulies sont les vecteurs de l onchocercose ou c cit des rivi res en Afrique en Am rique centrale et en Am rique du Sud En Afrique les esp ces les plus importantes sont Simulium neavei ainsi que les membres du complexe Simulium damnosum Elles constituent en outre une s rieuse nuisance dans de nombreuses r gions du monde du fait de leurs douloureuses piq res et de leurs attaques en masses quelquefois normes Les piq res de simulies peuvent provoquer une enflure et une inflammation locales accompagn es d une intense irritation cutan e se prolongeant pendant quelques jours plusieurs semaines En principe les simulies ne p n trent pas dans les habitations Cycle de d veloppement Les simulies pondent leurs ufs dans des eaux tr s courantes fortement oxyg n es ruisseaux rivi res ou d versoirs de barrages Fig 1 10 Sous les tropiques il leur faut 1 4 jours pour clore Les larves ne nagent pas et restent fix es la v g tation subaquatique aux pierres et autres substrats Elles se nourrissent de particules en suspension Selon le climat le stade larvaire peut se prolonger d une semaine a plusieurs mois Les nymphes restent galement fix es aux objets immerg s et l closion imaginale se produit dans
87. fois les grillages pos s il n y a en principe plus s en occuper M thode de traitement Les instructions relatives au traitement des pi ces de tissu donn es la page 92 restent valables dans le cas d un grillage Les doses recommand es au m tre carr sont de 0 75 1 00 g pour la perm thrine de 0 05 g pour la cyfluthrine et de 0 025 0 035 g pour la deltam thrine ou la lambdacyhalothrine Avantages pratiques par rapport un grillage non trait e Un grillage trait est facile poser En raison de l effet toxique les moustiques sont perturb s et deviennent incapables de rechercher les trous ou autres petites ouvertures de sorte qu il n est pas n cessaire que le grillage soit parfaitement ajust Fig 1 84 e On peut utiliser un grillage mailles plus larges 102 103 voir page 93 ce qui permet une meilleure a ration un grand avantage sous les climats chauds Ouverture des Avant toits Les moustiques ne parviennent pas traverser la gaze si elle est irait e Fig 1 84 Lorsqu on pose des grillages trait s sous les avant toits il n est pas n cessaire de faire un ajustage pr cis car les moustiques ne sont plus capables de trouver des passages OMS Autres mat riaux utilisables pour la protection Au lieu d utiliser un treillis m tallique ou plastique on peut disposer des fibres des lani res ou des rideaux qu on laisse pendre librement apr s les avoir trait s Fig 1 85 Ex
88. forme de granul s de microcapsules ou de briquettes On les divise en deux groupes e Les analogues d hormones juv niles comme le m thopr ne emp chent les larves ou les nymphes de parvenir au stade adulte ils ne tuent pas les larves e Les inhibiteurs de la synth se de la chitine perturbent le processus de mue et tuent la larve lorsqu elle mue Leur action est donc plus rapide que celle des analogues d hormones juv niles Le diflubenzuron et le triflumuron en sont des exemples S curit Il est peu probable que les r gulateurs de croissance des insectes constituent une menace pour l Homme ou les animaux domestiques mais ils peuvent n anmoins pertuber le d veloppement de nombreuses esp ces d arthropodes ayant pour biotopes les g tes larvaires qu on se propose de traiter C est pourquoi la plupart des fabricants n en recommandent l usage que sur les sites aquatiques o il n y a gu re de risque pour les populations de crabes de crevettes et autres arthropodes d tre contamin es soit directement soit indirectement par ruissellement ou dispersion du produit M thopr ne L OMS estime que le m thopr ne peut tre utilis sans danger pour traiter l eau potable 160 La mati re active se d compose assez rapidement dans l eau On pr pare des briquettes 1 8 8 de m thopr ne et des granul s de concentrations diverses afin d obtenir une meilleure r manence Les briquettes lib rent lentement la mati re active sur
89. foss Aa Fond du foss Fig 1 93 Talus de remblai constitu d une lev e de terre situ e une certaine distance du bord d un foss Des rigoles dispos es de loin en loin perpendiculairement au talus permettent l vacuation des eaux dans le foss 132 Fig 1 94 Plaque en b ton moul utilis e pour le rev tement des foss s 131 Rev tement des foss s Si n cessaire on peut ma onner les bords du foss pour les stabiliser ce qui est galement possible plus simplement au moyen de briques de perches ou de gazon En g n ral cette stabilisation est n cessaire lorsque l coulement des eaux est turbulent par exemple proximit d un coude ou la jonction d un foss lat ral avec un collecteur Le rev tement am liore le fonctionnement des foss s de drainage et r duit les d penses d entretien Les foss s durent plus longtemps ils sont plus faciles nettoyer demandent moins de surveillance et finalement reviennent moins cher que les tranch es ciel ouvert De toute fa on les tranch es ciel ouvert ne sont d aucune utilit dans les r gions qui connaissent de fortes pr cipitations On peut constituer un rev tement rudimentaire de pierres plates dont on bouche les interstices avec des petits cailloux maintenus par du ciment Une autre solution consiste construire une dalle de b ton de 4 5 cm d paisseur renforc e par un un trellis de fil de fer On a galement l habitude d utiliser d
90. g nf Le r pulsif ne reste actif que pendant quelques jours et les moustiques peuvent aussi attaquer par le haut Fig 1 53 Les moustiques attaquent souvent l occupant d un hamac par dessous a l endroit o le corps prend appui NAA 13 a WA T Fig 1 54 Un morceau de toile de tulle ou de gaze impr gn d insecticide ou de r pulsif que l on fixe sommairement sous le hamac peut apporter une certaine protection contre les moustiques piqueurs e Allumer un serpentin anti moustique a proximit du hamac On peut le placer sans risque sous ce dernier si le serpentin est a l int rieur d un porte serpentin e On peut se prot ger pendant une dur e assez longue en traitant le dessous ou la totalit du hamac avec une ponge impr gn e d un pyr thrino de action rapide Les moustiques seront tu s ou mis hors d tat de nuire d s qu ils entreront en contact avec la partie trait e du hamac En raison de l paisseur du hamac il faut une dose relativement forte d insecticide 1 5 g de perm thrine par nm e existe une m thode plus conomique qui demande beaucoup moins d insecticide et qui est tout aussi efficace Elle consiste fixer sur le dessous du hamac une pi ce de toile de tulle ou de gaze impr gn e Fig 1 54 Ce morceau de tissu peut tre sommairement fix l aide d pingles ou par quelques points II faut toutefois qu il soit tout contre le hamac de mani re que les mous
91. granul s lib rent lentement l insecticide pendant environ 4 6 semaines Les granul s de t m phos sont meilleur march et plus largement disponibles que le m thopr ne ou le B t H 14 Il est plus facile d enlever les granul s lorsqu on vide une jarre ou un pot d eau pour le nettoyer si l on a pris la pr caution de les envelopper dans un linge perm able On peut aussi plus facilement les remettre apr s remplissage du pot Fig 1 120 e Le m thopr ne p 149 peut s utiliser sans risque pour traiter l eau de boisson mais il co te plus cher que le t m phos existe sous forme de briquettes lib ration lente qui peuvent durer jusqu a cing mois e Bacillus thurigiensis H 14 B t H 14 p 150 est un agent biologique sans saveur qui peut s utiliser sans danger pour traiter l eau de boisson existe sous forme de granul s ou de comprim s briquettes qui flottent la surface de l eau et lib rent lentement le larvicide Dans une citerne d eau potable les briquettes peuvent durer environ 4 semaines Poissons larvivores certaines esp ces de poissons qui se nourrissent de larves de moustiques peuvent tre introduites dans les grands r servoirs situ s l ombre et par cons quent prot g s des grandes variations de temp rature faut un certain clairement et un minimum de nourriture Pour qu une esp ce de poisson soit utilisable cette fin il faut qu elle puisse longtemps survivre avec peu de nourritur
92. herbes les gramin es les haies les buissons et les arbres Ces lieux de repos se trouvent g n ralement proximit des endroits que ces insectes pr f rent pendant la journ e pour se nourrir et se reproduire et ils sont l abri du vent Ils sont habituellement situ s en hauteur mais rarement plus de cinq m tres Fluctuations du nombre de mouches Le nombre de mouches dans une localit d termin e varie selon l abondance des g tes larvaires la dur e d ensoleillement la temp rature et l humidit Leur densit est maximale une temp rature moyenne de 20 25 C et diminue aux temp ratures inf rieures ou sup rieures jusqu devenir pratiquement nulle au dessus de 45 C et au dessous de 10 C Aux temp ratures tr s basses la mouche peut rester vivante l tat quiescent au stade de l adulte ou de la nymphe Comportement et distribution Pendant la journ e les mouches se rassemblent principalement au niveau et autour des endroits qui leur servent de sources de nourriture et de g tes larvaires mais aussi de lieux de reproduction et de repos Fig 6 4 Leur distribution est fortement influenc e par leurs r actions la lumi re la temp rature et l humidit ainsi qu la couleur et la texture des surfaces La temp rature qu elles pr f rent pour se reposer est comprise entre 35 et 40 C L oviposition l accouplement l alimentation et les d placements en vol sont tous interrompus quand
93. huile min rale 156 des larvicides chimiques comme le fenthion ou le chlorpyrifos ou encore des larvicides bact riens comme B sphaericus p 141 Sous forme liquide il suffit de les verser dans la fosse mais il est pr f rable de les pulv riser pour obtenir une meilleure r partition la surface de l eau L pandage peut se faire rapidement et ses effets sont imm diats Ils ont pour principal inconv nient de n cessiter plusieurs retraitements ce qui la longue peut se r v ler on reux L huile min rale et la plupart des larvicides chimiques ne restent actifs que quelques semaines tout au plus B sphaericus peut rester actif jusqu huit semaines apr s l pandage notamment a forte dose L avantage de l huile min rale c est qu on en trouve peu pr s partout On peut m me se procurer gratuitement de petites quantit s d huiles de vidange qui suffisent pour le traitement d une latrine II faut quand m me se souvenir que l huile n a d action larvicide qu la condition de recouvrir enti rement la surface traiter Malheureusement l huile ne s tale pas toujours bien sur les surfaces tr s pollu es et risque aussi d tre rapidement d compos e 111 ann gt Tubulure d a ration ite Direction du courant d air Superstructure Rembiai a COM THDHDITETTETE NN Rev tement de la fosse SN NS NN OS SS OS a ee FLL LP FF FF RS wia Fig 1 124 Mouvement de l air da
94. insecticides a effet r manent est surtout pratiqu e dans les exploitations agricoles dans les parcs ou abris pour animaux Inconv nients Le choix d un insecticide est d licat car les r sultats obtenus avec le m me produit peuvent tr s bien tre satisfaisants un endroit et d cevants ailleurs Le risque de voir les mouches devenir r sistantes est plus important avec les pulv risations d insecticides effet r manent qu avec les autres traitements chimiques utilis s contre les mouches adultes Insecticides On trouvera au Tableau 6 2 une liste d insecticides effet r manent utiliser en pulv risation avec indication des doses d emploi recommand es Avant de faire son choix mieux vaut consulter un sp cialiste de la lutte contre les nuisibles Tableau 6 2 Insecticides effet r manent de la classe des organophosphor s et de la classe des pyr thrino des utilis s dans la lutte contre les mouches Insecticide Dose g m de Observations mati re active Organophosphor s azam thiphos 1 0 2 0 Surtout vendu sous forme d appat sucr bromophos 1 0 2 0 Faible r sistance dans la plupart des endroits diazinon e 4 1 0 Idim thoate 0 25 1 0 1 0 chlorfenvinphos 0 4 Probl mes de r sistance dans la ee des eee fenchlorvos 1 0 2 0 2 0 fenitrothion i 1 0 2 0 mate poo 1 0 2 0 malathion 1 0 20 2 0 pirimiphos m thyl 1 0 2 0 Faible r sistance dans la e dans we plapart des eis des
95. la temp rature tombe au dessous de 15 C Fig 6 4 March Pendant la journ e les mouches adultes abondent sur les tals les tas d ordures et le sol Les mouches ont leur maximum d activit dans un air peu humide Aux temp ratures lev es au dessus de 20 C la plupart des mouches domestiques passent leur temps dehors d couvert ou sous les parties abrit es Quand elles ne sont pas en train de se nourrir les mouches se reposent l int rieur sur des surfaces horizontales sur des fils qui pendent ou des objets qui sont suspendus verticalement ou encore au plafond sp cialement la nuit Le succ s des op rations de lutte exige une tude d taill e des lieux de repos locaux des mouches Importance pour la sant publique Nuisance Lorsqu elles sont nombreuses les mouches peuvent constituer une nuisance tr s d sagr able en harcelant les gens pendant leur travail et leur repos Elles souillent l int rieur et l ext rieur des habitations avec leurs d jections Elles peuvent aussi avoir un impact d favorable sur les esprits vu que leur pr sence est consid r e comme r v latrice d un manque d hygi ne Maladies Les mouches peuvent propager certaines maladies du fait qu elles se nourrissent aussi bien d aliments destin s l Homme que d immondices Elles entra nent des germes pathog nes pendant qu elles se d placent sans voler et pendant qu elles se nourrissent Les germes qui adh rent la s
96. latrines les tas d ordures etc En outre les blattes transportent les ceufs de vers parasites et peuvent d terminer des r actions allergiques savoir une dermatite un prurit et un d me palp bral c t de troubles respiratoires plus graves 4 Mesures de lutte Il est plus facile de venir bout des blattes dans les zones temp r es o les populations de ces insectes ne peuvent survivre l ext rieur pendant l hiver que dans les r gions chaudes et humides L arme essentielle r side dans la propret des locaux parfois difficile maintenir dans les maisons o vivent des enfants et des animaux domestiques Dans les maisons isol es il est plus facile d liminer les blattes que dans les appartements dont l acc s est facilit par la pr sence de locaux contigus Dans les r gions chaudes la r infestation se fait a partir de l ext rieur ou par l interm diaire des conduites de chauffage et des tuyaux d eau dans les appartements ou encore a l occasion de l introduction de produits d picerie ou de bagages provenant de r gions infest es arrive que des blattes se rencontrent m me dans des maisons la propret irr prochable mais il est peu probable qu elles puissent y tablir des colonies La pr sence de nymphes et d ooth ques de dimensions vari es indique qu il s agit d une colonie solidement tablie L infestation peut tre mise en vidence par la d couverte des insectes derri re les plin
97. le Natural History Museum de Londres Vitae CAF OITTTS CUT TE r J RTE D RS SET LITE f LE POELE ET CET 7 Fig 1 12 Un lieu de transmission caract ristique de la leishmaniose visc rale Comportement Peu dou s pour le vol les phl botomes adultes restent en g n ral quelques centaines de m tres de leurs g tes larvaires Ils s envolent et se posent sans cesse ce qui donne leur vol une allure sautillante et saccad e caract ristique Dans ces conditions ils ne piquent que l o ils trouvent des lieux de ponte appropri s IIs piquent la plupart du temps l ext rieur mais certaines esp ces se nourrissent galement l int rieur Les esp ces sont en majorit actives l aube au cr puscule ou pendant la nuit mais en for t ou dans une pi ce sombre elles peuvent galement se montrer agressives durant le jour surtout si elles sont d rang es par les activit s humaines Au cours de la journ e les phl botomes se reposent en g n ral dans des lieux abrit s humides et sombres comme ceux o ils se nourrissent mais peuvent aussi lire domicile dans des creux d arbres des grottes des maisons ou des tables A proximit des habitations ils peuvent galement trouver refuge dans les fissures des murs les piles de bois ou de briques et les tas d immondices Les phl botomes se nourrissent de sucs v g taux mais la plupart du temps les femelles ont besoin d un repas de sang pour assurer le d
98. les 2 6 jours Fig 1 8 Canal dans lequel la surface de l eau est recouverte de touffes de jacinthe d eau Eichhornia a L Robertson A droite b vue rapproch e de la jacinthe d eau L Robertson Des larves et des nymphes de Mansonia sont fix es aux racines d o elles pr l vent l oxyg ne n cessaire leur respiration c 2 Copyright Blackwell Science Ltd Comportement Les simulies piquent l ext rieur et pendant la journ e en particulier le long des berges des cours d eau Certaines esp ces ont une pr f rence marqu e pour des parties du corps bien d termin es En Afrique de l Ouest par exemple Simulium damnosum pique principalement aux jambes La plupart des esp ces se nourrissent principalement sur des mammif res et des oiseaux un certain nombre sont anthropophiles Sous les tropiques les simulies mettent 2 3 jours pour dig rer leur repas de sang dans les trous d arbres et autres sites naturels qui leur servent de lieux de repos taille r elle Fig 1 9 Simulie a en vol OMS b au repos dessins aimablement communiqu s par le Natural history Museum de Londres Fig 1 10 a G te larvaire typique de simulie L Robertson Les simulies adultes pullulent souvent dans ces lieux b Larves fix es a la feuille d une plante immerg e Dessin aimablement communiqu par le Natural History Museum de Londres Phl botomes Les phl botomes Fig 1 11 sortes de petits moustiq
99. les climats chauds ces tissus fines mailles ont le s rieux inconv nient de ne pas procurer une bonne a ration Plus les mailles sont larges plus l a ration est efficace mais si elles d passent 2 mm elles ne pourront pas emp cher la p n tration des moustiques Fig 1 55 Moustiquaire rectangulaire 1 pouce tricot tiss Fig 1 56 a Le maillage d une moustiquaire est habituellement indiqu en nombre de trous par pouce carr La moustiquaire repr sent e sur la figure a un maillage de 156 12 x 13 taille r elle b Vue grossie d un fragment de moustiquaire tiss e et de moustiquaire tricot e Tissus pour moustiquaires Traditionnellement on a toujours utilis le lin le raphia fibre tir e de la feuille de palmier et le chanvre mais ces mat riaux sont d sormais supplant s par le coton et les fibres synth tiques nylon polyester et poly thyl ne La qualit d une moustiquaire d pend de l paisseur et de la r sistance des fils mais aussi du proc d de fabrication Les fils peuvent en effet tre tiss s ou tricot s Fig 1 56 Les moustiquaires tiss es ont un inconv nient savoir que les fils peuvent glisser les uns sur les autres ce qui entra ne la formation de trous assez larges pour laisser passer les moustiques II semble toutefois que les moustiquaires tiss es avec des fils de poly thyl ne plus rigides ne pr sentent pas ce probl me Les moustiquaires en tissu synth tique
100. les larves de Culex tritaeniorhynchus s est r v l e difficile dans les rizi res d Asie mais on peut y parvenir quelquefois en pratiquant une irrigation intermittente en utilisant des poissons larvivores et en pandant des larvicides bact riens n Pour emp cher la reproduction des moustiques incommodants dans les zones rurales notamment dans les marais d eaux saum tres soumis mar e on utilise quelquefois des granul s insecticides qui ne lib rent leurs mati res actives qu une fois recouverts par l eau c est dire au moment m me de l closion des ufs Parmi les autres m thodes on peut citer la r gulation du niveau des eaux et l am lioration des r seaux d irrigation et de drainage Quelquefois par arrachage ou destruction de la v g tation aquatique laquelle les larves et les nymphes sont fix es Par pandage de larvicides sur les cours d eau K En vitant de se tenir dans des endroits o l on sait que des phl botomes ont l habitude de se reposer et de se reproduire arrive que des c ratopogonides piqueurs p n trent dans les habitations ou sous les tentes Lorsque c est possible le drainage ou le comblement des zones mar cageuses se r v lent extr mement efficaces mais ces op rations sont souvent trop co teuses Quelquefois des pulv risations a riennes d insecticides sur ces zones permettent de contenir efficacement mais temporairement les populations de dipt res par destruc
101. les nappes phr atiques Les animaux qui se nourrissent d insectes empoisonn s par du DDT de m me que les pr dateurs situ s plus en aval dans la cha ne alimentaire s intoxiquent eux m mes peu peu L Homme accumule aussi du DDT dans ses diff rents tissus en consommant des l gumes et autres produits contamin s C est d ailleurs ce qui a amen la plupart des pays a en interdire l usage Cette situation n est pas sans cons quences sur la possibilit pour les programmes de lutte antipaludique de se procurer et d utiliser du DDT Ce produit reste l un des insecticides les meilleur march Tableau 9 2 et lorsqu on l utilise en pulv risations murales il est relativement sans danger pour l Homme et l environnement On n a pas fait tat de cas d intoxication humaine cons cutifs des pulv risations murales malgr la tr s large utilisation qui est faite de cet insecticide dans la lutte contre le paludisme Organophosphor s Ces insecticides ont t mis au point apr s le DDT Ils ont pris de l importance en tant que produits de remplacement lorsqu il est apparu que certaines esp ces de vecteurs taient devenues r sistantes au DDT Les plus couramment utilis s sont le malathion et le f nitrothion Ils sont plus chers que le DDT et leur r manence est moindre Tableau 9 2 Tableau 9 2 Prix de revient compar des insecticides utilis s en pulv risations murales frais d pandage exclus Insecticide Dosage
102. mailles 74 on peut citer e Une meilleure ventilation sous les climats chauds et humides e Un moindre co t malgr la n cessit d utiliser des fibres plus r sistantes e Un poids et un volume r duit une fois pli es ce qui en facilite la distribution et l utilisation par les voyageurs et les nomades Elles ont en revanche les inconv nients suivants e Aucune efficacit contre les insectes une fois que l insecticide s est vent d o la n cessit de r impr gner la moustiquaire le plus rapidement possible e Se d chirent plus facilement que les moustiquaires classiques e N existent pas dans le commerce et doivent par cons quent tre confectionn es avec du tissu rideaux ou du tulle larges mailles Rideaux de lit Dans les r gions o les moustiquaires sont trop co teuses on peut les remplacer par des rideaux en fibres d origine locale Fig 1 69 ou par des cordes suspendues tout autour du lit Pour qu ils puissent assurer une protection contre les insectes volants ces rideaux ouverts doivent tre impr gn s d insecticide II n est pas n cessaire d installer un dais tant donn que les moustiques ne volent g n ralement pas tr s haut Ces rideaux assurent une bonne protection sans tre toutefois aussi efficaces que les moustiquaires trait es Fig 1 69 On peut remplacer peu de frais une moustiquaire par des rideaux de lit confectionn s l aide de fibres d origine locale trait es
103. malades Cette strat gie repose essentiellement sur des services m dicaux de base capables de faire un diagnostic rapide et d instituer un traitement appropri II faut disposer d un syst me efficace d orientation recours qui permette de transf rer les cas graves ou ceux dont la maladie ne c de pas aux th rapeutiques classiques Dans certains secteurs un programme antipaludique bien con u peut comporter des mesures de lutte antivectorielle Fig 1 18 Le paludisme peut tre confirm par le pr l vement d un chantillon de sang et son examen au microscope Lorsque l infrastructure sanitaire a atteint un niveau de d veloppement suffisant les services de sant doivent s attacher pr venir la morbidit et la mortalit au sein des groupes vuln rables insuffisamment immuns tels que les nourrissons les femmes enceintes et les travailleurs On peut d ailleurs am liorer la protection de ces groupes par la mise en place de mesures de lutte contre les moustiques Une chimioprophylaxie est recommand e aux voyageurs enfants de moins de cinq ans et femmes enceintes dans les zones de forte end micit Dans les r gions o la transmission est mod r e dans celles o les services de sant disposent d un personnel bien form et exp riment de m me que dans les zones prioritaires comme celles o sont mis en uvre des projets de d veloppement on peut tenter de r duire la pr valence du paludisme par des mesures de d mou
104. maladies virales De nombreuses autres viroses sont transmises l Homme par les moustiques par exemple la fi vre virus Chikungunya et la fi vre de la vall e du Rift dans les zones irrigu es de l Afrique de l Est et de l Inde o se produisent des pid mies de grande envergure La maladie de la rivi re de Ross s vit dans certaines r gions d Australie et dans quelques les du Pacifique Elle est souvent l origine d arthrites des mains et des pieds qui disparaissent au bout de quelque temps Il n existe pas de traitement sp cifique contre ces maladies On peut en revanche les pr venir et les combattre par des mesures appropri es de lutte antivectorielle Onchocercose c cit des rivi res L onchocercose est due a une filaire parasite Onchocerca volvulus Ce sont les simulies qui transmettent l infection d une personne l autre Cette infection peut provoquer des d mangeaisons intenses et des l sions oculaires susceptibles d entra ner la c cit La maladie dont la distribution est focale s vit dans toute l Afrique centrale et l Afrique de l ouest ainsi que dans certaines zones d Afrique orientale Les r gions les plus touch es sont les zones de savane de l Afrique de l ouest L infection se transmet galement de fa on localis e au Y men ainsi qu en Am rique centrale et en Am rique du sud Selon les estimations actuelles il y aurait pr s de 18 millions de personnes infect es dont 268 000 aveu
105. migrans est une affection grave souvent d bilitante provoqu e par un spiroch te Borrelia burgdorferi D allure grippale elle se caract rise par un ryth me extension progressive chez environ la moiti des patients accompagn de fi vre fatigue myalgies et arthralgies Plusieurs semaines voire plusieurs mois apr s la piq re par la tique infectieuse on peut observer un ced me douloureux au niveau des grosses articulations genou coude une enc phalite une paralysie faciale des l sions oculaires et une cardite que la phase aigu ait t ou non marqu e par un ryth me Par la suite ventuellement plusieurs ann es apr s la piq re on constate parfois une rosion cartilagineuse arthrite et un dysfonctionnement neuromusculaire Fig 4 29 La maladie de Lyme s observe surtout dans les r gions temp r es septentrionales en Chine aux Etats Unis d Am rique en Europe et en ex URSS Fig 4 29 Les signes caract ristiques de la maladie de Lyme consistent dans un d me douloureux des grosses articulations comme le genou et une arthrite chronique Transmission La transmission est principalement assur e par les ixodes habituellement en t o leurs nymphes sont abondantes Les petits rongeurs sp cialement les souris servent de r servoirs tandis que les gros mammif res sont avant tout des h tes qui entretiennent les populations de tiques Les larves se contaminent au moment o elles prennent
106. mondiale de la Sant de concert avec d autres organismes internationaux ainsi que les pouvoirs publics de la plupart des pays s efforcent de l radiquer 2 3 A cet gard l ducation sanitaire et l organisation de programmes d radication bas s sur la participation active des communaut s jouent un r le essentiel II est facile d obtenir l appui des villageois tant donn que la maladie s impose comme une vidence la fois douloureuse et incapacitante Apr s une ducation sanitaire approfondie on pourrait compl ter les programmes d radication par une formation des villageois consistant leur apprendre panser une plaie filtrer l eau avant de la boire et mettre en uvre des mesures simples d am nagement de leur environnement par exemple le comblement et le drainage des mares A l occasion de tout projet agricole ou ducatif envisag dans une zone d end micit filarienne il faudrait ne pas oublier de rappeler aux int ress s que l eau de boisson doit tre filtr e et que les personnes parasit es ne doivent pas aller dans l eau quand le ver est pr s de sortir Cette simple mesure devrait permettre d am liorer sensiblement le r sultat de ces projets tant en ce qui concerne la production vivri re que la fr quentation scolaire Pour ce qui est des projets d approvisionnement en eau en milieu rural il faudrait donner la priorit aux villages o la dracunculose est end mique Mesures de lutte
107. moustiquaires sont impr gn es simultan ment il faut faire une marque ind l bile sur chacune d elles pour qu elle puisse tre restitu e son propri taire 1 Calculer la superficie de tissu traiter Fig 1 70 2 D terminer la quantit d eau n cessaire pour le trempage total de la pi ce de tissu Tableau 1 4 e Remplir partiellement une jarre ou un seau avec une quantit connue d eau Fig 1 71 e Tremper la pi ce de tissu dans l eau e Tordre l g rement pour essorer et laisser s goutter l eau qui reste en la recueillant dans le r cipient e Mesurer la diff rence entre le volume d eau initial et le volume restant On peut pour cela utiliser une grande prouvette gradu e ou peser la pi ce de tissu avant et apr s le trempage et l essorage La diff rence entre le poids initial et le poids final en grammes est gale au volume d eau en millilitres ml absorb par le tissu On obtient ainsi la quantit d eau n cessaire pour pr parer la solution mure nds iz SC TOO a Fig 1 70 Pour calculer la superficie d une moustiquaire rectangulaire on applique la formule S 2 a x c 2 b x c a x b dans laquelle a repr sente la longueur du lit b la largeur et c la hauteur Tableau 1 4 Quantit d eau absorb e par diff rents types de tissus pour moustiquaire et quantit de perm thrine n cessaire pour impr gner la moustiquaire la dose de 0 5 g nf Ce tableau
108. num rer dans ce manuel tous les r pulsifs traditionnels et leur mode d emploi Nombre d entre eux n ont jamais t soumis a une tude scientifique et leur efficacit reste a confirmer Quelques produits v g taux inoffensifs utilis s comme r pulsifs Citronnelle Huile essentielle tir e de la plante du m me nom et tr s utilis e comme r pulsif La citronnelle industrielle est le principe actif d un certain nombre de r pulsifs du commerce Fra chement appliqu e sur la peau la citronnelle est presque aussi efficace contre les piq res d insectes que les r pulsifs chimiques mais son action ne se prolonge pas au del d une heure Neem En Afrique en Asie et en Am rique latine on utilise parfois des feuilles de neem un arbre dont le nom scientifique est Azidarachta indica qui d gagent en br lant une odeur d sagr able On peut aussi les faire s cher et les suspendre dans la maison pour chasser les moustiques Certains estiment que des neems plant s proximit d une maison tiennent les moustiques distance mais ce n est pas prouv scientifiquement On utilise des extraits de graines de neem comme insecticide en agriculture Arbres aromatiques On fait parfois br ler le bois ou la r sine de certains arbres aromatiques pour loigner les moustiques Dans quelques pays d Afrique on vend ce bois sur les march s locaux 23 R pulsifs modernes pour application cutan e Au cours de la deuxi me mo
109. ou conomiquement irr alisable on peut pandre des larvicides ou des billes de polystyr ne sur les g tes larvaires En raison de la pollution de ces sites les larvicides ne sont pas tous efficaces et il faut employer des doses relativement lev es Les pulv risations intradomiciliaires d insecticides effet r manent ne sont g n ralement pas tr s efficaces contre Culex quinquefasciatus au moins en partie du fait que cette esp ce a l habitude de se reposer sur les surfaces que l on ne traite g n ralement pas comme les v tements les rideaux et autres pi ces de tissu suspendues plut t que sur les murs et les plafonds En outre il se pose dans les viles un probl me pratique celui du nombre de pi ces traiter La m thode la plus commun ment utilis e pour lutter contre les vecteurs du genre Mansonia qui transmettent la brugiose consiste arracher ou d truire la v g tation sur laquelle les larves et les nymphes sont fix es Parfois comme c est le cas par exemple dans les for ts mar cageuses de certaines r gions d Indon sie ou de Malaisie la lutte antilarvaire est impraticable en raison de l tendue des lieux de ponte Dans ce genre de situation il faut insister sur la pr vention des piq res par des mesures de protection individuelles Maladies virales transmises par des moustiques Les virus qui sont transmis par des moustiques ou d autres arthropodes sont appel s arbovirus d apr s l anglais
110. ou d gager l orifice avec une tige souple Fig 10 8 voir aussi le Chapitre 9 p 415 Apr s chaque remplissage se laver les mains et le visage l eau et au savon Ne boire et ne manger qu apr s s tre lav les mains et le visage Fig 10 9 Prendre une douche ou un bain la fin de la journ e Fig 10 7 Pour mesurer et diluer des insecticides il faut utiliser le mat riel ad quat adapt de 2 WHO 96856 Fig 10 8 Pour d boucher une buse utiliser une tige souple adapt de 2 WHO 96857 Fig 10 9 Se laver les mains et le visage avant de boire et de manger adapt de 2 WHO 96858 V tements de protection Traitements l int rieur des habitations Les op rateurs doivent porter une combinaison de travail ou une chemise manches longues par dessus un pantalon un chapeau large bord un turban ou autre type de couvre chef ainsi que des bottes ou de grosses chaussures Les sandales ne conviennent pas faut se prot ger la bouche et le nez avec un moyen simple par exemple un masque jetable en papier un masque chirurgical jetable ou lavable ou un chiffon de coton propre D s que le tissu est humide il faut le changer Les v tements doivent galement tre en coton pour faciliter le lavage et le s chage IIs doivent couvrir le corps et ne comporter aucune ouverture Sous les climats chauds et humides il peut tre inconfortable de porter un v tement protecteur suppl mentaire aussi s efforcera t
111. par un insecticide On peut les confectionner avec des fibres provenant de sacs en polypropyl ne ou en jute Si l on utilise ce genre de sacs il faut les ventrer et les effilocher pour distendre les fibres Il ne faut pas utiliser de mat riaux inflammables comme le sisal par exemple Impr gnation d un tissu l aide d un insecticide Il est facile d impr gner un tissu l aide d un insecticide suffit de pr parer une mulsion de cet insecticide dans l eau puis d y tremper le tissu et de le laisser ensuite s cher Lorsque le tissu est sec l insecticide reste fix aux fibres Les insecticides Nombre d insecticides bien connus comme le DDT par exemple ne conviennent pas l impr gnation des tissus car ils agissent trop lentement et de ce fait les insectes ont le temps de s chapper avant d avoir absorb une dose mortelle En outre de nombreux insectes sont d sormais r sistants divers insecticides Les pyr thrino des de synth se ne pr sentent pas ces inconv nients Ils agissent tr s rapidement et sont tr s toxiques pour les insectes Par ailleurs on estime qu en g n ral ils sont sans danger pour l Homme aux doses recommand es De plus ils sont relativement sans danger pour l environnement car ils se d composent rapidement dans le sol Les pyr thrino des existent sous la forme de solutions g n ralement d sign es sous le nom de concentr s pour mulsion M lang s l eau ces con
112. permet de se pr munir contre les esp ces qui p n trent l int rieur pour se reposer et se nourrir On peut en g n ral emp cher les moustiques de venir se reproduire l entour et l int rieur des habitations moyennant un certain nombre de mesures simples et permanentes Ce qui d ailleurs n emp che pas que l on soit encore expos aux piq res de moustiques venus de terrains voisins o ils continuent se reproduire Pour venir bout de ces nuisances il faut donc qu il y ait une bonne entente entre voisins On peut opter pour telle ou telle mesure de protection individuelle sans savoir exactement contre quelle esp ce on souhaite se pr munir Ces m thodes sont essentiellement destin es prot ger des individus des familles ou de petites collectivit s Toutefois des m thodes telles que les moustiquaires impr gn es d insecticide l am lioration des logements ou l limination des g tes larvaires peuvent galement tre utilis es pour r duire la morbidit au sein d une communaut si la majorit de ses membres les appliquent A l chelon communautaire la lutte contre les maladies transmission vectorielle se fait g n ralement grande chelle et elle a besoin d un minimum d appui et de participation de la part d un organisme sanitaire local II faut consulter les agents de sant qui ont l exp rience de la lutte antivectorielle au sujet du choix et de la mise en ceuvre de la strat gie la mieux appropri e a l
113. peut prendre un cours plus aigu et plus grave Fig 1 33 L hypertrophie de la rate et du foie est un signe caract ristique de la leishmaniose visc rale Les sympt mes de la leishmaniose cutan e varient d une r gion l autre et m me a l int rieur d une m me r gion en fonction de l esp ce de parasite en cause et de la r ponse immunitaire du malade La l sion leishmanienne typique commence par un nodule qui se d veloppe au point de piq re puis une ulc ration cro teuse centrale appara t la cro te pouvant ensuite tomber d couvrant l ulc re Fig 1 34 La l sion volue progressivement vers la gu rison laissant une cicatrice profonde et permanente dont la coloration tranche sur celle de l piderme environnant Selon l esp ce parasitaire en cause la l sion volue spontan ment vers la gu rison en deux mois plusieurs ann es Dans certains cas il ne peut y avoir de gu rison sans traitement et la maladie est susceptible d voluer vers la forme cutan o muqueuse Il arrive aussi que la maladie gagne le syst me lymphatique et provoque des ulc rations sur tout le corps Les premiers sympt mes de la forme cutan o muqueuse sont analogues ceux de la forme cutan e mais les parasites peuvent passer dans la muqueuse de la cavit oro nasale et du pharynx Les tissus mous et les cartilages de ces zones sont peu peu d truits par les ulc rations et par l rosion Fig 1 35 Le gonflement des l vres e
114. poste ou retrait s du personnel de l OMS ont galement fourni conseils et suggestions Dr J Akiyama Dr D Barakamfitiye Dr P F Beales Dr P de Raadt Dr C W Hays Dr P R J Herath Dr R L Kouznetsov M F A S Kuzoe Dr R Le Berre Dr S Litsios Dr A Moncayo Dr J Najera Morrondo Dr M Nathan Dr R Plestina M G Qu lennec Dr H R Rathor Dr C Ravaonjanahary Dr A E C Rietveld Dr L Self Dr J Storey Dr J Verhoeff and Dr M H Wahdan Sauf indication contraire les illustrations du texte et de la couverture sont dues a Lois Robertson Amsterdam Pays Bas Une grande reconnaissance est due au Minist re des Affaires trang res des Pays Bas pour son appui financier a cet ouvrage Introduction Historique et cadre g n ral de la lutte antivectorielle Au tournant du dix neuvi me si cle on s est rendu compte que certaines esp ces d insectes et autres arthropodes ainsi d ailleurs que plusieurs gast ropodes d eau douce taient responsables de la transmission de maladies importantes Comme on ne disposait pas toujours de vaccins ou de m dicaments efficaces contre ces maladies il n y avait souvent gu re d autre solution que la destruction du vecteur pour les emp cher de se propager Les premiers programmes de lutte antivectorielle consistaient a munir de grillages les ouvertures des habitations a utiliser des moustiquaires a ass cher ou a combler les mar cages et autres tendues d eau servant de gites larvai
115. poumons Si le malade respire convenablement sa poitrine doit se soulever et s abaisser Retirer la bouche de celle du malade et le laisser expirer Fig 10 15 Inspirer encore une fois profond ment plaquer la bouche sur celle du malade et lui souffler nouveau dans les poumons R p ter cette man uvre 10 12 fois par minute c est dire une fois toutes les cinq secondes Fig 10 14 Le bouche bouche Inspirer profond ment et plaquer sa bouche sur celle du malade OMS WHO 96860 Fig 10 15 Le bouche bouche Retirer la bouche et laisser le malade expirer OMS WHO 96502 II faut poursuivre la respiration artificielle le plus longtemps possible et aussi longtemps que le pouls est perceptible S il y a eu ingestion d insecticide il faut faire appel a une autre technique de ventilation artificielle S il y a pr sence d insecticide sur la peau ou dans les yeux laver les yeux avec une grande quantit d eau claire pendant au moins cing minutes Fig 10 16 Enlever les v tements souill s et placer le malade hors de la zone de contamination Fig 10 17 oe Fig 10 16 Laver les yeux pendant au moins cinq minutes avec de l eau claire pour enlever les claboussures de pesticide adapt de 3 WHO 96861 Fig 10 17 Oter imm diatement les v tements souill s et se rincer la peau adapt de 3 WHO 96862 Laver enti rement le corps du malade pendant au moins 10 minutes si possi
116. produit et de la possibilit de se le procurer L id al serait d opter pour une strat gie qui permette d utiliser chacun des produits disponibles le plus longtemps possible Le DDT a t l insecticide le plus couramment utilis et on peut encore s en servir lorsque les moustiques vecteurs ne lui sont pas r sistants En cas de r sistance au DDT les premiers insecticides auxquels on pense sont en g n ral les organophosphor s notamment le malathion Si les insectes que l on veut combattre sont devenus r sistants au malathion on pourra passer au f nitrothion qui est plus cher et plus dangereux ou bien au pirimiphos m thyl galement plus co teux Les carbamates constituent galement une alternative plus co teuse Lorsque les insectes sont r sistants tous les types d insecticides on se tourne en principe vers les pyr thrino des Ces insecticides comptent parmi les produits les moins dangereux de ce genre lorsqu on les utilise aux doses recommand es Pour obtenir des renseignements sur l efficacit des diff rents insecticides dans les conditions locales on peut s adresser aux services sanitaires ou des centres de recherches locaux qui comptent des sp cialistes de la lutte antivectorielle parmi leur personnel Formulations On pand rarement les insecticides l tat pur En r gle g n rale ils sont pr sent s en formulations sp ciales adapt es aux exigences des diff rentes m thodes d application Les ins
117. que l on proc de pour emp cher la prolif ration de Aedes aegypti et de A albopictus Comblement Le comblement des g tes larvaires de moustiques au moyen de pierres de terre de platras de cendres ou de d chets repr sente la mesure la plus durable possible Elle convient parfaitement pour la r duction des g tes larvaires constitu s de faibles d pressions de trous d eau de trous d emprunt de foss s ou d tangs non entretenus pour lesquels on n a pas besoin d un remblai important Tant qu on op re petite chelle il n est pas n cessaire de disposer de comp tences particuli res et les membres de la communaut peuvent faire le travail avec le mat riel le plus simple pelles pioches brouettes charrettes etc Pour des travaux de plus grande envergure il peut tre pr f rable d utiliser du mat riel lourd tracteurs et autres engins motoris s par exemple On vitera de remblayer en cr ant ailleurs d autres g tes larvaires Si on utilise des d chets comme remblai on devra les tasser et les couvrir de terre pour viter d attirer les mouches Apr s comblement on ajoutera de la bonne terre et on nivellera le tout pour rendre le site agr able et utilisable ventuellement comme terrain b tir aire de jeux etc On peut envisager une collaboration avec des firmes industrielles des entreprises agricoles ou des services publics pour leur demander de faire d poser gratuitement leurs rebuts sur le site par le
118. r elle reproduit de 154 Le poisson perle d Argentine Cynolebias bellotii C est un des poissons annuels que l on rencontre en Am rique du sud et en Afrique est incapable de se reproduire dans des tendues d eau permanentes et ne peuple que des biotopes dont l eau dispara t tous les 2 3 mois ou au moins une fois par an Les ufs qui survivent la s cheresse enfouis dans le sol peuvent tre concentr s transport s et dispers s dans un mat riau l g rement humide Ils closent quelques heures apr s recouvrement de la terre par les eaux Bien qu on n ait gu re valu les possibilit s de ces poissons il semble qu ils puissent rendre service dans les trous d emprunt les tangs qui sont sec une partie de l ann e ainsi que dans les rizi res et les p turages irrigu s o les autres poissons ne peuvent pas survivre 153 Taille r elle reproduit de 153 Le tilapia Oreochromis Tilapia mossambicus Ce cichlid se rencontre en Afrique orientale On l l ve avec succ s dans les rizi res irrigu es o il sert la fois d arme contre les moustiques et de nourriture pour l Homme A la temp rature optimale de 22 C il se reproduit tr s rapidement Cette esp ce est capable de vivre et de se reproduire dans des eaux douces ou saumatres 146 taille r elle 20 cm OMS La carpe Cyprinus carpio On l ve ce poisson comestible dans les rizi res irrigu es les foss s et les tangs C est
119. re active mais si la situation se d t riore on peut les r activer en remplissant les trous avec de l eau Si cette eau est utilis e pour la consommation humaine ou pour abreuver les animaux il ne faut utiliser que des larvicides adapt s au traitement de l eau potable Dans ce cas on envisagera le t m phos le m thopr ne ou le B t H 14 Poissons larvivores Il est vraisemblable que ces trous finiront par s ass cher un jour ou l autre aussi ne peut on en principe envisager d utiliser des poissons larvivores Toutefois les poissons appartenant l esp ce Cynolebias bellotii p 140 dont les ufs peuvent survivre la saison s che et clore en une seule saison humide seraient envisageables sous certaines conditions 181 Accumulations d eau proximit des routes La construction de routes sur des digues ou des lev es cr e souvent un obstacle au passage des ruisseaux Le drainage naturel du terrain ne se fait plus et de grandes mares se forment le long des routes Fig 1 133 Par ailleurs les excavations creus es le long du chantier pour pr lever la terre n cessaire la construction de la lev e ont tendance se remplir d eau C est ainsi que la construction de grandes routes travers la for t amazonienne a abouti a la cr ation de nombreux g tes larvaires favorables la reproduction d Anopheles darlingi un vecteur du paludisme Fig 1 133 La construction d une route cr e souvent un obstacle
120. s vit surtout dans les bidonvilles des pays en d veloppement Elle est transmise par Culex quinquefasciatus qui prolif re dans les eaux pollu es des canaux de drainage dans les puits perdus et les foss s La brugiose due B malayi se pr sente galement sous deux formes dont la plus commune est transmise pendant la nuit et l autre au cours de la journ e et de la nuit La premi re se rencontre chez les populations rurales des zones rizicoles d Asie Elle est transmise par des anoph les qui piquent la nuit ainsi que par des esp ces du genre Mansonia qui pondent dans les mar cages et les mares envahies par la v g tation aquatique La deuxi me forme affecte principalement les singes qui peuplent les mar cages Les esp ces de Mansonia qui se reproduisent dans les for ts mar cageuses d Indon sie et de Malaisie peuvent contaminer les populations du voisinage La brugiose est caus e par Brugia timori et n est transmise que par Anopheles barbirostris Sympt mes cliniques Les sympt mes d pendent essentiellement de la dur e de l infection Les vers adultes qui vivent dans les vaisseaux lymphatiques peuvent provoquer une grave inflammation du syst me lymphatique et des acc s de fi vre a r p tition Les infections bact riennes secondaires jouent un r le important dans l volution vers le lymphoed eme et l l phantiasis c est dire l enflure caract ristique des membres des parties g nitales et des seins Fig
121. servira plus tard fermer le sac e Attacher le sac de capture la pyramide de tulle Coudre le sac apr s avoir plac les c t s AB et CD sur les lignes correspondantes Fig 2 21 e de la pyramide S assurer qu une ouverture est m nag e entre A et C Fig 2 21 i Elle permettra aux glossines d entrer l int rieur du pi ge e Attacher la pyramide aux morceaux de mat riau bleu ou noir j Plier la pyramide avant de la poser sur les quatre morceaux de tissu comme il est indiqu sur la figure k Coudre le tulle avec les morceaux de tissu le long des lignes OP e On donnera au pi ge sa forme d finitive sur le terrain apr s l avoir accroch a un support convenable Les quatre c t s sont tendus entre deux lattes ou baguettes souples d environ 120 cm de long qui sont introduites dans les quatre poches des morceaux de mat riau bleu ou noir 1 Les deux baguettes se coupent angle droit et assurent chacune le d ploiement de deux morceaux de la m me couleur Pour pouvoir introduire une baguette dans la seconde poche il faut percer un trou dans l un des morceaux perpendiculairement 1 D apr s un mod le utilis en 1989 en Ouganda par J Lancien a aN me eg Q D daux morceaux de mat riau bleu et deux morceaux da Mat riau noir 90 cm Fig 2 21 a b c d Montage d un pi ge pyramidal Fig 2 21 e f g h Montage d un pi ge pyramidal Fig 2 21 i j k I Mont
122. solution d insecticide peut tre utilis e plusieurs jours apr s avoir t pr par e Pass cette p riode on ne peut plus l utiliser pour une r impr gnation et il faut l liminer avec les pr cautions d usage II faut notamment viter de s en d barasser dans un endroit o elle risque en s coulant de contaminer l eau utilis e pour la consommation ou le lavage ou encore de s infiltrer dans des tangs poissons ou des cours d eau en effet les pyr thrino des sont tr s toxiques pour les poissons II faut la d verser dans un trou creus sp cialement cet effet dans un sol sec o elle sera rapidement absorb e et se d composera sans causer de dommage l environnement Fig 1 80 On peut galement s en servir pour traiter les nattes de couchage ou les matelas ressorts pour viter que les moustiques ne viennent piquer par dessous Le traitement des matelas est utile en pr sence de punaises Ce qui reste de solution peut aussi tre utilis pour se d barrasser d autres nuisances comme les fourmis et les blattes Dans ce cas on arrosera directement ou on tamponnera l ponge la zone infest e sous l vier de la cuisine dans les recoins On peut limiter temporairement la prolif ration des insectes en en versant l int rieur et alentour des latrines ou lieux de ce genre Protection des abris et des habitations contre les insectes Nombreux sont les moustiques qui attaquent l Homme pendant la nuit l
123. sont battues par la pluie Un autre mat riau de couverture est constitu par les acerolitos mat riau composite form d asphalte emprisonn entre deux feuilles d aluminium Les panneaux fabriqu s avec ce mat riau assurent une bonne isolation contre les temp ratures extr mes mais ils sont plus facilement endommageables et plus co teux que la t le ondul e Le fibrociment asphalte ciment en feuilles pr sente des avantages comparables mais il est plus lourd et plus fragile Fig 3 21 La t le ondul e n offre pas d habitat convenable aux r duves Maisons neuves Lorsqu on pr voit de construire une maison neuve ou que la maison ancienne ne vaut pas la peine d tre remise en tat par les m thodes ci dessus et doit tre remplac e il est recommand d utiliser des mat riaux durables tels que cimenta briques cuites ou bois de construction Si l on ne dispose pas de ces mat riaux ou qu ils sont trop co teux on peut viter que les murs en pis ne se fissurent en prot geant la terre de l rosion et du retrait gr ce l addition de bitume asphalte de ciment de chaux ou de paille ou d un m lange de plusieurs de ces mat riaux Dans certaines r gions les blocs d adobe traditionnels qui ne sont pas cuits au four mais s ch s au soleil sont d j de bonne qualit du fait de la paille qui y est ajout e et de leur teneur en l ments naturels contenus localement dans le sol Blocs de pis stabilis s et c
124. sont g n ralement meilleur march et ont moins de chances de pourrir que les moustiquaires de coton Les moustiquaires bon march en coton nylon ou polyester contiennent souvent de l amidon qui leur donne une meilleure tenue et les rend plus agr ables l il II faut cependant se souvenir que l amidon se dissout au lavage Quelques d finitions pour caract riser une gaze ou un tulle moustiquaire Maille c est le nombre de trous par pouce carr Par exemple une maille de 156 a 12 x 13 trous par pouce carr Dimension de la maille taille des trous d une gaze moustiquaire Elle d pend du nombre de trous par pouce carr maille et de l paisseur des fils avec lesquels la moustiquaire est confectionn e La dimension recommand e pour la plupart des pays tropicaux va de 1 2 1 5 mm Denier caract rise le poids et par cons quent la r sistance du fil Par d finition 1 denier repr sente le poids en grammes de 9000 m de fil Les moustiquaires sont g n ralement confectionn es avec du fil de 40 100 deniers mais un fil de 40 deniers se rompt facilement aussi recommande t on plut t des fils de 70 deniers R sistance il s agit de la r sistance des fils la rupture exprim e en gramme par denier Par exemple si un m tre de fil de 40 deniers se rompt sous une charge de 160 g sa r sistance est de 4 g par denier Fibre mono multifilament les fils d une moustiquaire sont form s d une ou de plusieurs
125. souple reli une lance dont le robinet et la buse permettent de couper ou de r gler le jet Fig 9 4 Dispositif de pulv risation Vanne de r glage Fig 9 4 El ments pricipaux d un pulv risateur main pression pr alable OMS R servoir Fig 9 5 see Robinet ou Tige du Pere rires vanne d arr t ManOmetTe sis sesrcrsviinsers EL CES Blocage Couverc e Yale tebe avale sn 376 27S ut I MONTRE ET Raccord du de la cuve tuyau esses Manchon protecteur Lance Cuve Sams ss esse dise ss ans lt pg een eae ae ey ey ae Tube plongeur Bretelle SRE SEE Corps de pompe Armature du joint de piston Clapet de retenue Buse Support de la lance et hs protection de la buse 2 Repose pied Fig 9 5 Vue clat e d un pulv risateur main pression pr alable OMS WHO 96709 F e La cuve est g n ralement en acier inoxydable La plupart des cuves comportent quatre orifices leur extr mit sup rieure un orifice assez large pour le remplissage muni d un couvercle amovible et des orifices plus petits pour la pompe air le raccord du tuyau souple et le manom tre e Le couvercle de la cuve Fig 9 6 comporte les l ments suivants 1 un joint de caoutchouc 2 une poign e 3 une soupape de d charge actionn e la main ou en imprimant un quart de tour la poign e 4 une chainette retenant le couvercle Fig 9 6 Gros plan
126. souvent par la r duction du nombre de tiques voir aussi p 263 Tableau 4 4 Formulations insecticides utilis es contre les tiques M thode d application Formulation Immersion partielle malathion 5 dichlorvos 0 1 carbarile 1 lavage ou pulv risation dioxathion 0 1 naled 0 2 coumaphos 1 directe sur l animal Poudrage carbarile 5 coumaphos 0 5 malathion 3 5 trichlorphon 1 Pulv risation d un produit solution ou mulsion huileuse de DDT 5 lindane effet r manent sur le 0 5 propoxur 1 bendiocarbe 0 25 0 48 sol etc pirimiphos m thyl 1 diazinon 0 5 malathion 2 carbarile 5 chlorpyrifos 0 5 organophosphor s carbamates et pyr thrinoides N bulisation a tr s bas volume pulv risation dichlorvos 20 propoxur 10 prop tamphos 10 perm thrine 11 Port par les chiens et les chats d un collier anti puces et anti tiques Moustiquaires impr gn es Pour lutter contre les tiques molles qui prennent habituellement leurs repas de sang a l int rieur sur des personnes en train de dormir on peut utiliser des moustiquaires impr gn es 5 voir galement p 262 et Chapitre 1 Protection communautaire La lutte est parfois men e a grande chelle dans des zones d activit s r cr atives ou dans des zones dans lesquelles les tiques transmettent certaines maladies La recherche de l conomie et de l efficacit
127. sup rieure des murs de moellons Fig 1 108 faut se d barrasser des ordures dans de bonnes conditions d hygi ne en utilisant le syst me local d enl vement ou en les enterrant Fig 1 109 faut recouvrir les pneus usag s Fig 1 111 Nettoyage r gulier des goutti res et ch neaux Fig 1 113 faut couper les extr mit s creuses des piquets de bambou jusqu au premier n ud G tes larvaires permanents R servoirs et r cipients d eau Les jarres citernes et autres r cipients ou r servoirs constituent de bons g tes larvaires pour les moustiques du genre Aedes ainsi que pour Anopheles stephensi La mise en place d un r seau d adduction d eau fiable et bien con u permet de s affranchir dans une certaine mesure des citernes et des r servoirs et devrait conduire une rar faction des g tes larvaires Les mesures destin es viter la prolif ration des moustiques dans les r cipients ou r servoirs ne doivent pas nuire la qualit de l eau ni en g ner l addition ou le pr l vement Mesures de lutte e Les petites jarres doivent tre enti rement vid es environ une fois par semaine et il faut en gratter la surface int rieure pour liminer les ufs de moustiques e Les jarres ouvertes doivent tre dot es d un couvercle rigide Fig 1 114 Les moustiques ne sont arr t s que si les jarres ont des bords lisses et que le couvercle est bien ajust e Les jarres f ts tonneaux et
128. t abord car les m thodes utilisables dans ce cas ne sont g n ralement pas la port e des non sp cialistes Les moustiques n ont pas tous les m mes pr f rences pour ce qui est de leurs lieux de ponte Par exemple certaines esp ces se reproduisent dans des r cipients d eau claire proximit ou l int rieur des habitations alors que d autres pr f reront les eaux pollu es d un r seau d gouts ou encore des g tes artificiels ou naturels en milieu rural Pour conna tre la nature et le lieu exacts des g tes larvaires de l esp ce qu on cherche liminer il faut g n ralement s adresser un sp cialiste qui proc dera a une tude minutieuse Une fois que l on a situ les lieux de ponte les moyens a mettre en uvre pour les liminer peuvent tre simples et peu co teux Dans l environnement domestique ce genre d tude a moins d importance en effet la plupart des g tes larvaires situ s proximit et l int rieur des habitations sont faciles rep rer et il n est pas tr s compliqu de les liminer Les membres de la communaut peuvent et doivent liminer tous les g tes larvaires qu ils ont pu observer chez eux quelle que soit par ailleurs l importance de l esp ce en cause en tant que simple nuisance ou vecteur de maladie La destruction des larves peut tre la seule m thode efficace lorsque les moustiques ont un comportement exophile et que par cons quent ils ne p n trent pas a l
129. taille r elle Fig 1 1 Les dipt res piqueurs a moustiques dessin aimablement communiqu par le professeur M W ry Institut de M decine tropicale Anvers Belgique moustique au repos L Robertson b simulies c c ratopogonides d phl botomes e taons f glossines g stomoxes tous les dessins aimablement communiqu s par le Mus um d Histoire naturelle de Londres sauf indication contraire Alors que certaines esp ces piquent dans la matin e la soir e ou la nuit d autres se nourrissent de pr f rence pendant la journ e Certaines esp ces sont agressives l ext rieur et d autres l int rieur des habitations Simulies Les simulies sont des insectes au corps trapu qui mesurent environ 1 5 mm de long Elles sont en g n ral de couleur noire mais il en existe aussi de jaunes et d orange Les yeux sont volumineux et les pattes courtes Les ailes incolores sont larges et courtes Fig 1 1b Les simulies piquent pendant la journ e l ext rieur Certaines esp ces manifestent une pr f rence exclusive pour certaines parties du corps par exemple les jambes ou le haut du corps C ratopogonides Les c ratopogonides mesurent environ 1 5 mm de long Leur agressivit se manifeste tout au long de la journ e et de la nuit mais ils ont tendance piquer plus souvent en fin d apr s midi et en d but de nuit Leurs pi ces buccales sont trop courtes Fig 1 1c pour qu ils puissent piquer efficacement
130. terrain 7 8 il semble que le meilleur produit consiste dans un m lange de bitume oxyd et d un organophosphor comme le malathion ou le chlorpyriphos puisqu il a gard sa toxicit pendant au moins cinq ans Quand cette peinture est destin e cette utilisation son aspect noir peu attrayant perd toute importance Pour plus de renseignements prendre contact avec le Nucleo de Pesquisas de Produtos Naturals Universit f d rale de Rio de Janeiro CEP 21941 Rio de Janeiro Br sil D termination de la r manence Une preuve simple permet de mesurer la perte de r manence d un insecticide avec le temps On recueille une dizaine de r duves adultes ou de nymphes de pr f rence des nymphes du cinqui me stade qui viennent de s alimenter et on les expose pendant une dur e d termin e sur le type de surface tudi II faut les enfermer sous un c ne OMS normalis pour preuve biologique ou sous une bo te de P tri en verre renvers e ou n importe quel autre r cipient plat transparent que l on fixe la surface trait e avec un lastique un ruban des clous ou tout autre moyen Fig 3 13 De pr f rence ce r cipient sera plac sur une surface plane non fissur e afin que les r duves ne puissent pas s chapper A d faut il faut combler les fissures et assurer l tanch it entre le r cipient et la surface du mur La pr f rence accord e aux adultes ou aux nymphes du cinqui me stade tient au fait qu
131. toits sont des voies d acc s faciles pour les insectes volants encore que certaines esp ces de moustiques soient moins m me que d autres de se frayer un chemin vers l int rieur du logement en empruntant ces ouvertures 111 Les ouvertures qui ne sont pas n cessaires l a ration doivent dans la mesure du possible tre condamn es 112 La condamnation des ouvertures sous les avant toits n est gu re possible car cela restreindrait l a ration Toutefois munir ces ouvertures d un grillage est une bonne id e voir plus loin Les portes et les fen tres doivent tre bien ajust es et fermer correctement Dans les r gions chaudes seuls les logements modernes quip s d un syst me de climatisation peuvent rester enti rement ferm s la nuit S il n est pas possible de fermer ou de grillager les ouvertures des avant toits on peut construire un faux plafond qui emp chera la p n tration des moustiques dans le logement Si un plafond en dur se r v le trop lourd pour la construction on peut utiliser des mat riaux l gers comme la toile d emballage un cannage ou un tressage de paille ou un tulle anti moustiques Fig 1 81 Dans les maisons dont le toit est en t le ondul e ce faux plafond a l avantage suppl mentaire d assurer une isolation partielle et donc de prot ger les occupants de la chaleur irradi e par le toit D un autre c t le faux plafond s il est en dur risque de servir de refuge aux petits mam
132. traitement de 40 minutes a donn une concentration de 2 3 g m qui a limin les gast ropodes dans cette portion du canal pendant 4 6 semaines Au bout de cette p riode il a fallu r p ter le traitement Bibliographie 1 L utilisation des m dicaments essentiels Septi me rapport du Comit OMS d experts Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1997 OMS S rie de Rapports techniques No 867 2 Gryseels B The relevance of schistosomiasis for public health Tropical and medical parasitology 1989 40 134 142 3 Lutte contre les tr matodoses d origine alimentaire Rapport d un Groupe d tude de l OMS Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1995 OMS S rie de Rapports techniques No 849 4 Ling B et alii L utilisation des vidanges en agriculture et en pisciculture Forum mondial de la sant 1993 14 78 82 5 La lutte contre la schistosomiase Deuxi me rapport du Comit OMS d experts Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1993 OMS S rie de Rapports techniques No 830 6 Fenwick A Experience in mollusciciding to control schistosomiasis Parasitology today 1987 3 70 73 7 Klumpp RK Chu KY Focal mollusciciding an effective way to augment chemotherapy of schistosomiasis Parasitology today 1987 3 74 76 8 McCullough FS The role of mollusciciding in schistosomiasis control Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1992 document non publi WHO SCHIST 92 107 disponible su
133. traitement des murs par des insecticides effet r manent Avantages effet imm diat sur les populations d insectes adultes d o leur int r t pour lutter contre les flamb es pid miques n cessitent moins de main d uvre pour un m me traitement et permettent de traiter rapidement des superficies importantes pour un m me traitement en zone urbaine la quantit d insecticide est moindre les moustiques qui ne sont pas au repos dans les habitations sont galement tu s Inconv nients importantes d penses renouvelables L effet des pulv risations n a qu une dur e limit e et on peut tre amen faire de nouvelles pulv risations le co t de l quipement est lev de m me que les frais d exploitation et d entretien il est n cessaire de disposer d un personnel sp cialis pour entretenir et r parer le mat riel en raison des frais lev s on ne peut gu re multiplier les pandages en milieu rural il y a un risque de pollution et de contamination des zones et des organismes qui ne sont pas vis s par le traitement dans certaines r gions les habitants sont r ticents accepter cette technique en raison des odeurs et parce qu ils pensent qu elle peut nuire a leur sant Elimination des g tes larvaires On trouvera dans ce qui suit des renseignements pratiques sur les moyens d emp cher la prolif ration des moustiques Le probl me des autres dipt res piqueurs n a pas
134. trypanosome dans le sang le suc ganglionnaire ou le liquide c phalorachidien Les pid mies r centes sont le plus souvent a mettre au compte d un rel chement de la surveillance et de l importance accrue des mouvements de population De plus les activit s de lutte ont souffert du manque de personnel qualifi et de moyens financiers Le principal objectif de la lutte antivectorielle est de limiter les contacts entre la population et les glossines De toutes les m thodes actuellement disponibles les plus prometteuses et les plus acceptables du point de vue cologique consistent dans l utilisation de pi ges glossines ou celle d crans impr gn s d un insecticide Lors d une pid mie qui appelle des mesures d urgence on peut proc der la pulv risation d insecticides sur la v g tation dans les lieux de repos des glossines Mesures de lutte Toute une s rie de m thodes sont utilisables dans la lutte contre les glossines Avant la d couverte d insecticides appropri s on s appuyait principalement sur le d broussaillement des zones servant d habitat aux glossines Dans les r gions touch es par la trypanosomiase T rhodesiense on tuait ou liminait la principale source de nourriture des mouches savoir la faune sauvage Du fait de cette p nurie alimentaire les glossines finissaient par s teindre Ces m thodes ont t largement abandonn es et l on a d sormais recours la pulv risation d insecticid
135. type de traitement est galement efficace contre les punaises de lit et certaines esp ces intradomiciliaires de phl botomes qui transmettent la leishmaniose On peut aussi en faire usage pour d truire les moustiques des genres Culex et Aedes qui sont respectivement les vecteurs de la filariose et de la dengue mais il est vrai que le traitement n est pas tr s efficace dans ce cas notamment du fait que ces moustiques s ils ont effectivement un comportement endophile ont plut t tendance se reposer sur des surfaces qu il est exclu de traiter comme les rideaux les v tements et les meubles On peut lutter contre les blattes les puces les tiques molles les acariens piqueurs et autre vermine en pulv risant des insecticides effet r manent aux endroits o ils se reproduisent se cachent ou se reposent En Afrique il est possible de d truire les mouches ts ts vectrices de la maladie du sommeil en traitant de la sorte les v g taux qui leurs servent de lieux de ponte et de repos Les probl mes du traitement des habitations dans les programmes de lutte antipalustre Z1Z En g n ral le traitement des murs par des insecticides effet r manent s est r v l efficace contre le paludisme partout o il a t effectu correctement Un certain nombre de probl mes ont quand m me fini par se poser en particulier l apparition chez les insectes vis s d une r sistance au DDT et d autres insecticides le fait qu
136. un chronom tre Si l on ne trouve pas de mur convenable on confectionnera un panneau de 1 80 m de haut et de 6 35 m de long 11 43 n pour s entra ner Le panneau sera divis en 9 bandes comme indiqu plus haut Chaque bande de 1 80 m de haut devra tre couverte en 4 secondes de sorte que les 9 bandes seront trait es en 36 secondes Entretien et r paration Pi ces de rechange Les op rateurs disposent le plus souvent d un manuel d utilisation illustr qui contient les indications suivantes description du mat riel mode op ratoire instructions pour l entretien marche suivre en cas de probl me liste des pi ces de rechange II faut toujours avoir des pi ces de rechange sous la main en particulier des joints et des vannes Lorsqu on passe une commande au fabricant ou un fournisseur local ne pas oublier d indiquer le mod le du pulv risateur la d signation de la pi ce et son num ro de r f rence Nettoyage Nettoyer la cuve tous les jours une fois le traitement termin II ne faut pas qu il reste de la suspension insecticide l int rieur Rincer le pulv risateur fond avec de l eau et laisser s cher Ne pas jeter l eau de rin age dans un cours d eau un tang ou tout autre endroit accessible des passants ou des animaux La meilleure solution consiste la d verser dans une latrine fosse ou un trou creus dans un sol sec distance de tout point d eau rivi re tang ou terrain ag
137. un repas de sang sur une souris et les nymphes ou les adultes peuvent ensuite transmettre les spiroch tes au cours de repas suivants Dans la zone temp r e septentrionale o la maladie de Lyme s vit le plus sa propagation s explique par le d veloppement des troupeaux de rennes car cet h te principal s est adapt a un mode de vie qui l a rapproch des populations humaines Dans de nombreuses r gions la maladie de Lyme se contracte dans les banlieues r sidentielles 32 Traitement L antibioth rapie permet de pr venir la maladie de Lyme ou d en ralentir l volution au moyen de la t tracycline ou de ses d riv s pendant 2 4 semaines chez l adulte et de la p nicilline chez l enfant Pr vention La pr vention repose sur l loignement par rapport aux biotopes occup s par les tiques la protection contre leurs piq res et la lutte antivectorielle La protection individuelle est assur e par l utilisation de r pulsifs dont il faut badigeonner la peau et pulv riser les v tements dans les zones infest es Si les tiques d j fix es sont extraites dans les 24 heures la transmission des spiroch tes peut tre vit e Une antibioprophylaxie peut tre souhaitable lorsqu on a t piqu par une tique contamin e On trouve dans le commerce des n cessaires d preuve faisant appel a de nouvelles mol cules qui permettent de d celer les spiroch tes dans les chantillons de tiques Tular mie La tular mie gale
138. une feuille de plastique ou rang s dans un local couvert Les moellons ou briques comportant des trous et destin s l rection de murs doivent tre colmat s avec du sable ou du ciment Fig 1 110 e faut inspecter p riodiquement les goutti res et les ch neaux Le cas ch ant on les nettoiera Fig 1 111 ou on les r parera en veillant leur donner une pente de 1 cm pour 10 m environ afin que l eau ne s y accumule pas e Les trous d arbres peuvent tre bouch s avec du mortier ou du sable Fig 1 112 L aisselle des feuilles de bananier ou de brom liac es contient souvent de l eau que l on peut traiter avec du t m phos p 146 e Les extr mit s creuses des piquets de cl tures en bambou doivent tre coup es jusqu au niveau du premier n ud Fig 1 113 ou remplies de sable pour viter que de l eau ne s y accumule Fig 1 107 Quelques exemples de g tes larvaire d Aedes situ s l ext rieur La ponte peut s effectuer dans 1 les vieilles bo tes de conserve ou r cipients de plastique abandonn s 2 les bouteilles 3 les coques de noix de coco 4 les vieux pneus 5 les f ts et les tonneaux 6 les citernes d eau 7 les brom liac es et l aisselle des feuilles de bananier 8 les goutti res bouch es 9 les dessous de pots de fleurs 10 les bouteilles cass es dispos es sur les murs pour dissuader les cambrioleurs 11 les mat riaux de construction pr sentant des trous 12 l extr mit
139. une seule stase 30 Copyright Blackwell Science Ltd Nymphe de tique dur en attente d un h le Fig 4 28 Habitat typique de tiques dures se nourrissant normalement sur des animaux sauvages La plupart des esp ces de tique dure ont trois h tes diff rents un pour la larve un pour la nymphe et un pour l adulte Cependant certaines esp ces ont seulement un ou deux h tes pour les trois formes Comme elles restent fix es plusieurs jours sur leur h te les tiques dures peuvent tre transport es tr s loin C est cette capacit se gorger sur des h tes diff rents et se d placer sur des distances consid rables qui explique en partie l importance des tiques comme vecteurs de maladies Importance pour la sant publique Nuisance La piq re de tique est extr mement douloureuse en cas d infestation massive ce qui n est pas rare chez les animaux la perte de sang peut tre importante R currente tiques Cette maladie est provoqu e par un spiroch te du genre Borrelia Elle est transmise par la piq re d ornithodores tiques molles dans de nombreux pays tropicaux et subtropicaux ainsi qu en Europe et en Am rique du Nord Ces tiques prennent g n ralement un repas de sang rapide pendant la nuit l int rieur des maisons ou proximit puis quittent leur h te 31 La maladie se caract rise par une courbe thermique tr s irr guli re faisant alterner nombreuses pouss es f briles et r missions
140. veloppement de leur ufs Le ph nom ne d autog n se a t observ chez quelques esp ces Le repas de sang est pris sur l Homme ou sur des animaux comme le chien le b tail domestique les rongeurs sauvages les serpents les l zards et les oiseaux Chaque esp ce a des pr f rences trophiques particuli res mais la disponibilit des diff rents h tes joue un r le important La salive des phl botomes peut accro tre la virulence des leishmanies qu ils inoculent Les phl botomes ne sont d importants vecteurs des leismanioses que dans la mesure o ils se nourrissent r guli rement sur l Homme taille r elle Fig 1 13 C ratopogonide Dessin aimablement communiqu par le Natural History Museum de Londres C ratopogonides Les c ratopogonid s Fig 1 13 forment une famille de petits dipt res h matophages dont la longueur avoisine 1 5 mm Le genre le plus important Culicoides est un genre cosmopolite qui peut par ses piq res constituer une s rieuse nuisance de m me que le genre Leptoconops dans les Am riques Dans certaines r gions d Am rique du Sud et d Afrique ces insectes transmettent les filaires Manzonella ozzardi et M perstans g n ralement consid r es comme non pathog nes pour l Homme Dans certaines r gions on a tendance confondre ces insectes avec les phl botomes mais en r alit ils s en distinguent par le fait qu en position de repos leurs ailes sont repli es plat sur le
141. vermine Lyngby Danemark Chapitre 8 Dr R K Clumpp ancien membre de la Division of Vector borne Diseases Minist re de la Sant Nairobi Kenya Dr R Slootweg Centre d tudes cologiques Universit d Etat de Leyde Leyde Pays Bas Les membres suivants du personnel de l OMS ont galement contribu la r daction des divers chapitres M R Bos Division du Soutien op rationnel a l Hygi ne du Milieu Dr A W A Brown ancienne Division de la Biologie des Vecteurs et de la Lutte antivectorielle M P D Cattand ancienne Division de la Lutte contre les Maladies tropicales Dr N G Gratz ancienne Division de la Biologie des Vecteurs et de la Lutte antivectorielle Dr A B Knudsen ancien membre de la Division de la Lutte contre les Maladies tropicales Dr K E Mott Division de la Lutte contre les Maladies tropicales Dr P J A Ranque Division de la Lutte contre les Maladies tropicales Dr C Schofield ancien fonctionnaire au Programme sp cial de recherche et de formation concernant les maladies tropicales Dr A R Seim Division de la Lutte contre les Maladies tropicales M G Shidrawi ancien membre de la Division de la Lutte contre les Maladies tropicales L OMS remercie galement les personnes suivantes de leur appui et pr cieux conseils Dr P Carnevale Institut Pierre Richet OCCGE Bouak C te d Ivoire M R Carroll Building Research Establishment Watford Angleterre Dr M Coosemans Institut de m decine tro
142. 136 Pour compl ter le d sherbage on peut introduire des carpes ou des gouramis qui se nourrissent de ces plantes Par ailleurs on peut essayer de m nager une partie plus profonde dans l tang pour que les poissons puissent survivre si le niveau baisse pendant la saison s che Elimination de la v g tation aquatique L limination de la v g tation aquatique permet de rendre les tangs impropres pour un temps la reproduction des moustiques du genre Mansonia fig 1 132 p 134 177 178 D sherbage et rectification des berges Ces mesures permettent de r duire temporairement la prolif ration de la plupart des esp ces de moustiques en liminant le couvert v g tal protecteur ainsi que les zones de faible profondeur Fig 1 132 p 134 Huiles et produits chimiques larvicides Pour obtenir un effet rapide mais de br ve dur e on peut pandre ces produits la surface de l eau p 142 Les formulations lib ration lente comme les briquettes de m thopr ne p 149 ou de B t H 14 p 150 par exemple durent un mois ou davantage II faut veiller ne pas utiliser un produit susceptible de tuer les pr dateurs naturels des moustiques qu il s agisse d insectes ou de poissons Les herbicides peuvent tre utiles pour d truire les plantes auxquelles se fixent les larves de Mansonia Trous d emprunt Dans les zones rurales de nombreux pays on utilise de la terre pour construire routes et maisons Cette terre es
143. 190 cm de large La dimension optimale d pend des habitudes du ou des dormeurs et de l espace disponible De tr s grandes moustiquaires peuvent tre utilis es par des groupes de personnes comme en Mauritanie qui ont l habitude de passer la soir e ensemble Elles sont dispos es sous des abris sans parois qui donnent de l ombre pendant la journ e Supports sp ciaux pour moustiquaires rectangulaires Supports int rieurs Lorsqu on a l habitude de refaire le lit pour s y asseoir pendant la journ e il faut pouvoir accrocher la moustiquaire des barres amovibles ou des supports sp ciaux fix s au plafond ou au mur Fig 1 58 et 1 59 Fig 1 57 Moustiquaire rectangulaire avec entr e rideaux chevauchants endant a nuit pendant la Journ e Fig 1 58 Support pour moustiquaire rectangulaire permettant de remonter rapidement et facilement la moustiquaire au plafond pendant la journ e Les l ments sont en bambou bois ou plastique Fig 1 59 Support pour moustiquaire rectangulaire utilisable l int rieur ou l ext rieur adapt de 72 Fig 1 60 On peut fixer aux pieds du lit des perches de bois flexibles dispos es en croix qu il est facile ensuite d enlever en m me temps que la moustiquaire pendant la journ e Fig 1 61 Moustiquaire circulaire un seul support Supports ext rieurs Dans les r gions o on a l habitude de dormir dehors pendant la saison chaude le meilleur syst m
144. 39 122 Charlwood JD Dagoro H Paru R Blood feeding and resting behaviour in the Anopheles punctulatus Donitz complex Diptera Culicidae from coastal Papua New Guinea Bulletin of entomological research 1985 75 463 475 123 Kay BH Case studies of arthropod borne disease in relation to livestock Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1990 document non publi PEEM WP 10 90 4 disponible aupr s de la Division de la Lutte contre les Maladies tropicales Organisation mondiale de la Sant 1211 Gen ve 27 Suisse 124 Senior White R Studies on the bionomics of Anopheles aquasalis Curry 1932 III Indian journal of malariology 1952 6 29 72 125 Giglioli G Ecological change as a factor in renewed malaria transmission in an eradicated area Bulletin de l Organisation mondiale de la Sant 1963 29 131 145 126 Cragg FW The zoophilism of Anopheles in relation to the epidemiology of malaria in India Indian journal of medical research 1923 4 962 964 127 Chow CY Thevasagayam ES Bionomics and control of Culex pipiens fatigans Wied in Ceylon Bulletin de l Organisation mondiale de la Sant 1957 16 609 632 128 Operational manual on the use of insecticides for mosquito control Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1989 document non publi WHO VBC 89 976 disponible aupr s de la Division de la Lutte contre les Maladies tropicales Organisation mondiale de la Sant 1211 Gen ve 27 Suisse 129 Mo
145. Argas peuvent se nourrir sur l Homme d faut de leurs h tes de pr dilection Les esp ces qui se nourrissent couramment sur l Homme se rencontrent autour des villages et l int rieur des habitations Fig 4 25 Elles ont des habitudes comparables celles des punaises de lit sortant souvent de leur cachette pendant la nuit pour venir piquer l Homme et les animaux Certaines esp ces sont fr quentes sur les grands axes de communication dans les maisons d h te et les campements ainsi que dans les grottes et crevasses Tiques dures Les tiques dures adultes sont de forme ovale aplatie et mesurent de 3 23 mm de long selon les esp ces Fig 4 26 Les pi ces buccales sont visibles l avant du corps en forme de rostre ce qui les distingue des tiques molles de m me que la pr sence d un cusson dorsal derri re la t te et d une nymphose une seule stase Fig 4 27 Les ufs sont pondus directement sur le sol en grand nombre Les larves sont tr s petites mesurant 0 5 1 5 mm de long elles grimpent dans la v g tation o elles attendent le passage d un h te convenable sur lequel elles se fixent l un de leurs endroits de pr dilection pour piquer par exemple l int rieur de l oreille ou le dessus de la paupi re AU bout de plusieurs jours quand la tique est gorg e de sang elle se laisse tomber sur le sol cherche un abri et mue l tat de nymphe laquelle cherche son tour un repas de sang Fig
146. Br sil par exemple lorsque le nombre de maisons qui se r v lent encore infest es apr s la pulv risation ne d passe pas 5 la localit est plac e en phase de vigilance Les pulv risations sont interrompues mais les occupants sont tenus de signaler eux m mes la pr sence de r duves voir p 253 En cas de r infestation d une habitation on y recommence le traitement insecticide ainsi que dans toutes les maisons voisines Cette m thode donne de bons r sultats mais elle revient cher On s appuie aujourd hui davantage sur des m thodes moins co teuses sur la d centralisation de la lutte et sur le renforcement de la participation communautaire Les activit s men es en Bolivie au Br sil et au Venezuela ont apport la preuve que l am lioration du logement est galement un moyen de lutte efficace 3 Dans le nord de l Argentine un programme communautaire fond sur la distribution massive de pots ou de cartouches fumig nes associ e au contr le du contenu de cartons de surveillance voir p 251 a permis d interrompre la transmission de la maladie de Chagas Toutefois il n est pas certain que la m thode soit transposable ailleurs 4 Lors de la phase de vigilance les pouvoirs publics cessent pratiquement toute intervention et doivent tre relay s par la communaut laquelle il revient d am liorer le logement et l environnement p ridomiciliaire d assurer la surveillance de traiter les logements r infest s
147. Culex On peut aussi y trouver des Aedes Les moustiques p n trent dans la fosse en passant par la tubulure d a ration et par les orifices d entr e et de sortie de l eau Fig 1 126 Fig 1 126 Les fosses septiques constituent souvent d importants g tes larvaires de Culex Les moustiques vont et viennent par la tubulure d a ration l orifice du trop plein et toute ouverture mal ferm e Lorsque l on ouvre la fosse pour la vidanger ou l inspecter il se forme fr quemment des craquelures fissures etc dans le couvercle il faut les boucher sans d lai Mesures de lutte e Poser un grillage m tallique aluminium ou acier inoxydable sur l ouverture de la tubulure d a ration e S assurer de la bonne fermeture du couvercle il est commode pour une bonne tanch it de le recouvrir de sable Les gros interstices peuvent tre bouch s avec du caoutchouc mousse e S il y a un exc s d eau vacuer p riodiquement on pourra creuser un puits perdu voir plus loin e Fermer l orifice de sortie avec un mat riau facile enlever e Epandre de l huile des larvicides chimiques ou des billes de polystyr ne si les mesures pr cit es ne sont pas applicables se reporter la partie qui concerne les latrines fosse humide Si on utilise des billes de polystyr ne il faut munir l orifice de sortie d une cr pine pour viter que les billes ne soient chass es l ext rieur Puits perdus Dans les zones urbai
148. Dans certains pays l ass chement p riodique des rizi res est prescrit par la loi 154 Foug res flottantes Les foug res aquatiques flottantes Azolla peuvent former une couche v g tale paisse capable de recouvrir de vastes tendues d eau On les cultive en Chine et en Inde pour les utiliser comme engrais o nourrir les animaux Dans une rizi re l obtention d une bonne couverture emp che en outre la prolif ration des moustiques 183 185 Il importe d obtenir une bonne couverture avant le pic habituel de prolif ration II est cependant fr quent qu on n y parvienne pas en raison des fluctuations du niveau des eaux Poissons larvivores Il est possible d lever des poissons dans les rizi res la fois comme source de nourriture et pour combattre les moustiques condition de renforcer et de sur lever les digues ce qui permet d obtenir la profondeur d sir e Les arriv es et les sorties doivent tre grillag es pour viter que les poissons ne s chappent II faut m nager une sorte d tang ou de tranch e plus profonde pr s du d bouch de la rizi re o les poissons puissent trouver refuge lorsque la rizi re est ass ch e ou qu ils ne fouillent pas les plants de riz en eau peu profonde la recherche de nourriture Les oiseaux pr dateurs comme les h rons peuvent poser probl me En outre si l on pand dans les rizi res des insecticides organochlor s comme le DDT la dieldrine ou le lindane ces comp
149. Diptera Glossinidae Mise au point d un mod le conomique le pi ge Vavoua Tropical medicine and parasitology 1990 41 185 192 5 Lancien J Gouteux JP Le pi ge pyramidal mouche ts ts Diptera Glossinidae Afrique m dicale 1987 258 647 652 6 Laveissi re C Couret D Grebaut P Recherche sur les crans pour la lutte contre les glossines en r gion foresti re de C te d Ivoire Mise au point d un nouvel cran Cahiers d ORSTOM Entomologie m dicale et parasitologie 1987 25 145 164 7 La trypanosomiase africaine pid miologie et lutte Rapport d un comit d experts de l OMS Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1986 OMS S rie de Rapports techniques N 739 8 Laveissi re C Couret D Manno A Importance de la nature des tissus dans la lutte par pi geage contre les glossines Cahiers d ORSTOM Entomologie m dicale et parasitologie 1987 25 133 144 Chapitre 3 R duves ou triatomes Les vecteurs de la maladie de Chagas Les r duves ou triatomes sont de gros insectes h matophages sorte de punaises volantes qu on trouve principalement en Am rique latine et dans le sud des Etats Unis d Am rique Un certain nombre d esp ces sont adapt es une vie p ri et intradomiciliaire et jouent un r le important dans la transmission l Homme de Trypanosoma cruzi le parasite responsable de la maladie de Chagas galement appel e trypanosomiase am ricaine Cette parasitose qui s vit d
150. Dur e Nombre de Dose Formulation Quantit g m de approximative traitements totale totale de app produit de l effet sur 6 mois sur 6 formulation pai technique r manent sur mois par m sur du torchis g m 6 mois mois f nitrothion 2 3 2 4 CE 50 8 750 propoxur 2 3 2 4 CE 20 20 930C deltam thrine 0 025 6 i 0 025 PDE amp 2 5 1 250 perm thrine 0 125 B BR lo 250 PDEA25 1 Boo a PDE poudre dispersable dans l eau CE concentr mulsionnable P Frais de transport non compris Source 2 Malathion Ce compos est devenu l un des insecticides effet r manent les plus utilis s du fait qu une r sistance au DDT est apparue dans de nombreux pays est consid r comme repr sentant un certain danger En cas d absorption de particules par inhalation ingestion ou contact cutan lors des pulv risations il y a r duction de l activit d une enzyme pr sente dans le tissu nerveux la cholinest rase Les intoxications graves se manifestent par des signes tels que crampes et faiblesses musculaires suivies de crises de convulsions Les ouvriers pulv riseurs ne doivent pas pandre de malathion plus de cinq heures par jour ni plus de cinq jours par semaine Si le produit est conserv pendant de longues p riodes temp rature lev e il peut se former des impuret s qui le rendent encore plus toxique pour l Homme Le malathion est le moins cher des organophosphor s et le moins
151. LC Laboratory evaluation of controlled release repellent formulations on human volunteers under three different climatic regimens J ournal of the American Mosquito Control Association 1989 5 52 55 18 Curtis CF et al The relative efficacy of repellents against mosquito vectors of disease Medical and veterinary entomology 1987 1 109 119 19 Rutledge LC et al Comparative sensitivity of representative mosquitoes Diptera Culicidae to repellents Journal of medical entomology 1983 5 506 510 20 Smith CN Repellents for anopheline mosquitoes Miscellaneous publications of the Entomological Society of America 1970 1 99 117 21 Dedet JP Cutaneous leishmaniasis in French Guiana a review American journal of tropical medicine and hygiene 1990 43 25 28 22 Curtis CF et al Natural and synthetic repellents In Curtis CF ed Control of disease vectors in the community London Wolfe 1991 75 92 23 Snow RW et al Does wood smoke protect against malaria Annals of tropical medicine and parasitology 1987 81 449 451 24 Wirtz RA et al Laboratory testing of repellents against the tsetse Glossina morsitans Diptera Glossinidae Journal of medical entomology 1985 22 271 275 25 Schreck CE et al Repellency of selected compounds against blackflies Journal of medical entomology 1979 15 525 528 26 Schreck CF et al Evaluation of personal protection methods against phlebotomine sandflies including vectors of l
152. La lutte antivectorielle M thodes usage individuel et communautaire Sous la direction de Jan A Rozendaal OMS 1999 Organisation mondiale de la Sant Gen ve 1999 L Organisation mondiale de la Sant OMS cr e en 1948 est une institution sp cialis e du syst me des Nations Unies qui agit en tant qu autorit directrice et coordinatrice pour toutes les questions internationales de sant et de sant publique Elle est tenue par sa Constitution de fournir des informations et des avis objectifs et fiables dans le domaine de la sant humaine fonction dont elle s acquitte en partie gr ce son vaste programme de publications Dans ses publications l Organisation s emploie soutenir les strat gies sanitaires nationales et aborde les probl mes de sant publique les plus urgents dans le monde Afin de r pondre aux besoins de ses Etats Membres quel que soit leur niveau de d veloppement l OMS publie des manuels pratiques des guides et du mat riel de formation pour diff rentes cat gories d agents de sant des lignes directrices et des normes applicables au niveau international des bilans et analyses des politiques et programmes sanitaires et de la recherche en sant ainsi que des rapports de consensus sur des th mes d actualit dans lesquels sont formul s des avis techniques et des recommandations l intention des d cideurs Ces ouvrages sont troitement li s aux activit s prioritaires de l Organis
153. Lorsque le r servoir parasitaire est exclusivement humain il est possible de circonscrire les flamb es par un d pistage et un traitement rapides des cas Les phl botomes qui se reposent l int rieur peuvent tre efficacement limin s par un traitement de la surface int rieure des murs et de l ext rieur et de l int rieur des encadrements de porte des fen tres et autres ouvertures au moyen d un insecticide a effet r manent II est rare que l on attaque directement l insecticide les vecteurs de la leishmaniose Dans la plupart des cas c est la lutte contre les moustiques vecteurs du paludisme qui se voit accorder la premi re priorit la destruction des phl botomes tant un c t de cette op ration Dans le cas des flamb es caract re pid mique il y a avantage a envisager l pandage d insecticide sous volume ultra faible aux alentours et l int rieur des habitations En ce qui concerne l limination des animaux r servoirs il est noter que certaines activit s de d veloppement peuvent avoir pour cons quence la rar faction des leishmanies lorsque la modification de l environnement le rend inhabitable pour les animaux h tes qui vivent en for t En Ethiopie des mesures ont t prises pour lutter contre le daman des rochers un animal sauvage qui sert de r servoir aux leishmanies Le r servoir domestique le plus important est le chien mais le cheval l ne et le mulet seraient galement des r s
154. M thodes de surveillance Collecte la main La m thode la plus directe pour d celer l infestation par des r duves consiste a inspecter leurs cachettes possibles avec une lampe torche Fig 3 28 Pour d loger les insectes des fissures profondes et autres cachettes on peut asperger ces derni res avec une substance irritante ou un agent de rin age par exemple une solution 035 de pyr thrino de de synth se ou de pyr thre dans du k ros ne 17 18 en se servant d un pulv risateur manuel en plastique du type utilis pour humidifier les plantes d int rieur Fig 3 29 Les r duves et les ufs ainsi d couverts doivent tre recueillis avec une pince et apport s un enseignant ou un agent de sant qui pourra identifier l esp ce en cause et prendre contact avec un fonctionnaire des services de lutte antivectorielle Fig 3 28 On peut inspecter les fissures des murs et les autres cachettes possibles la recherche des r duves Fig 3 29 Les fissures profondes et les anfractuosit s des murs peuvent tre asperg es avec une substance irritante ou un agent de rin age de fa on en d loger les r duves Cartons de surveillance Une m thode moins laborieuse mais moins pr cise consiste utiliser une bo te en carton susceptible de servir de cachette aux r duves Ces cartons peuvent facilement tre d mont s et examin s r guli rement par exemple tous les mois la recherche de r duves d ufs ou de tra
155. Pompes a trier Ces pompes sont utilis es dans certains programmes de lutte antivectorielle car elles sont meilleur march que les pulv risateurs pression pr alable La pompe qui est mont e sur un repose pied ou un trier est plong e dans un seau contenant la bouillie pulv riser Elle est reli e la lance par un tuyau souple Ce dispositif n cessite l intervention de deux personnes l une qui actionne la pompe et l autre qui dirige la lance La pression d pend de la vitesse de pompage de sorte qu il est difficile d pandre le produit uniform ment Ces pompes trier ne sont pas recommand es en raison de leu impr cision et aussi parce qu avec un seau ouvert on risque de provoquer des claboussures l int rieur de l habitation trait e De toute mani re il ne faut pas s en servir pour pandre des pesticides dangereux b buse CE seau wees tube plongeur j support poign e du oor a fare h robinet PTIT repose pied soupape d aspiratit bille joint et carte de protection Fig 9 3 Pompe trier a L Robertson b OMS Pulv risateurs pression pr alable Fonctionnement et principe Un pulv risateur pression pr alable consiste essentiellement en un r servoir g n ralement appel cuve contenant la formulation insecticide que l on met sous pression par l action d une pompe solidaire de ce r servoir L air comprim entra ne le liquide dans un tuyau
156. Sujet infect humain avec la salive du moustiq Les sporozoites migrent vers le 7 lls envahissent les cellules h patiques Te Ils forment des 0533 m rozo tes See L clatement des cellules lib re les m rozo es dans ge le courant sanguin wz Quelques m rozoites es se transforment en Q gam tocytes dans les h maties a L ctatement des hamatias provoque fi vre et frissons Les m rozoites envahissent des millions d h maties Multiplication asexu e des m rozo tes Fig 1 17 Cycle de d veloppement du parasite du paludisme Par Taina Litwak pour la United States Agency for international Development s VBC project Immunit L o le paludisme existe depuis longtemps l tat end mique comme c est le cas dans de nombreuses r gions d Afrique les habitants sont si fr quemment infect s qu ils finissent par acqu rir une certaine immunit Tr s souvent ils peuvent tre porteurs de plasmodies sans pr senter le moindre sympt me Les pid mies de paludisme qui provoquent des maladies graves sont souvent associ es l arriv e de groupes de personnes non immunes dans des r gions de forte end micit par exemple des personnes en qu te d un emploi des r fugi s ou des militaires Pr vention et traitement On peut pr venir le paludisme en prenant suffisamment de pr cautions pour ne pas se faire piquer par des anoph les Parmi les mesures qui permettent de se pr munir c
157. Une fois sur place verser de l eau dans un seau gradu jusqu au trait des 8 litres Ajouter ensuite le contenu d un sachet et bien m langer avec une palette de bois Verser la suspension dans le r servoir du pulv risateur l aide d un entonnoir muni d un filtre reboucher le r servoir et bien l agiter Concentr mulsionnable Pour pr parer 1 litre de suspension partir d un concentr mulsionnable on utilise la m me formule que pour la poudre dispersable dans l eau avec X volume de concentr mulsionnable n cessaire ml Y dose d emploi recommand e g nf C concentration de la mati re active dans la formulation On obtient 1 litre de suspension en ajoutant X ml de concentr mulsionnable a 1000 X ml d eau Exemple On veut pulv riser un concentr mulsionnable de DDT 25 raison de 1 g nf x 2 1 400 100m 25 Pour pr parer 1 litre de suspension ajouter 100 ml de concentr mulsionnable 900 ml d eau Pour une cuve de pulv risateur de 8 litres ajouter 800 ml de concentr mulsionnable 7200 ml d eau Pulv risateurs actionn s la main Il existe de nombreux mod les de pulv risateurs actionn s la main La plupart sont destin s la lutte contre les ravageurs Moyennant quelques modifications on peut aussi les utiliser pour des op rations de sant publique ou pour d truire la vermine domestique L organisation mondiale de la Sant a publi des norme
158. a Simuliidae in West Africa Journal of the American Mosquito Control Association 1987 2 201 210 9 Samba EM Le Programme de Lutte contre l Onchocercose en Afrique de l Ouest Un exemple de bonne gestion de la sant publique Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1994 La Sant publique en action No 1 10 Dedet JP Cutaneous leishmaniasis in French Guiana a review American journal of tropical medicine and hygiene 1990 43 25 28 11 Esterre P et al Evaluation d un programme de lutte contre la leishmaniose cutan e dans un village forestier de Guyane fran aise Bulletin de l Organisation mondiale de la Sant 1986 64 559 565 12 Lutte contre les leishmanioses Rapport d un Comit OMS d experts Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1990 OMS S rie de Rapports techniques No 793 13 Sergiev VP Control measures against cutaneous leishmaniasis Colloques internationaux du CNRS 1977 No 239 322 323 14 Wada Y Control of Japanese encephalitis vectors Southeast Asian journal of tropical medicine and public health 1989 20 623 626 15 Dremova VP Markina VV Kamennov NA How evaporation and absorption rates affect the formulation of various insect repellents International pest control 1971 13 13 16 16 Mehr ZA et al Laboratory evaluation of controlled released insect repellent formulations Journal of the American Mosquito Control Association 1985 1 143 147 17 Gupta RK Rutledge
159. a control of the lone star tick Journal of economic entomology 1980 73 506 509 44 White DJ et al Control of Dermacentor variabilis 3 Analytical study of the effect of low volume spray frequency Journal of the New York Entomological Society 1981 89 23 33 45 Mount GA Control of the lone star tick in Oklahoma parks through vegetative management Journal of economic entomology 1981 74 173 175 46 Mather TN et al Reducing transmission of Lyme disease spirochetes in a suburban setting Annals of the New York Academy of Sciences 1988 539 402 403 47 Deblinger RD Rimmer DW Efficacy of a permethrin based acaricide to reduce the abundance of Ixodes dammini Acari Ixodidae Journal of medical entomology 1991 28 708 711 48 Daniels TJ Fish D Falco RC Evaluation of host targeted acaricide for reducing risk of Lyme disease in southern New York State Journal of medical entomology 1991 28 537 543 49 Harwood RF James MT Entomology in human and animal health 7 d New York Macmillan 1979 50 Buescher MD et al Repellent tests against Leptotrombidium fletcheri Acari Trobiculidae Journal of medical entomology 1984 21 278 282 51 Kulkarni SM Laboratory evaluation of some repellents against larval trombiculid mites Journal of medical entomology 1977 14 64 70 52 Roberts SH Zimmerman JH Chigger mites efficacy of control with two pyrethroids Journal of economic entomology 1980 73 811 812
160. a couche d enduit suivante pour en augmenter l adh rence et viter la formation de fissures provoqu e par un s chage trop rapide Mortier de ciment Pour am liorer la tenue du rev tement il faut appliquer une couche finale de mortier compos de cimenta de sable et d eau Comme pr c demment cette couche doit tre appliqu e sur une surface humect e de mani re en augmenter l adh rence et tre mouill e p riodiquement pour ne pas risquer de se fissurer Le mortier risque de se d tacher dans les cas suivants le mur n a pas t humect avant d tre enduit de mortier le mortier n a pas t humect pour lui permettre de s cher plus lentement le mortier est de qualit m diocre c est dire trop faible teneur en ciment Mortier arm On peut augmenter la r sistance de l enduit en y incorporant une armature m tallique grillage ou fil de fer Fig 3 18 L id al serait d armer le cr pi de tous les murs mais la priorit doit tre donn e ceux qui sont le plus expos s la pluie II faut mettre en place l armature avant d appliquer l enduit Pour obtenir la plus grande r sistance possible il faut placer l armature au milieu de la couche Si l armature est directement en contact avec le torchis elle risque de se corroder rapidement Sols rev tus ou non Sp cialement en Am rique centrale o Triatoma dimidiata est une esp ce vectrice il ne faut pas n gliger le sol des pi
161. a sant publique Nuisance L Homme est tr s couramment piqu par la puce du chat Ctenocephalides felis et moins souvent par celle du chien C canis Malgr son nom la puce dite de l Homme Pulex irritans est moins importante Les puces sautent partir du sol et piquent fr quemment l Homme au niveau des chevilles et des jambes les parties les plus accessibles encore qu elles puissent s en prendre un dormeur dans n importe quelle partie du corps La piq re de puce est irritante et parfois extr mement d sagr able En cas d infestation massive on peut observer des r actions allergiques et une dermatite Peste La peste est une maladie provoqu e par un bacille Yersinia pestis Elle frappe principalement des animaux sauvages par exemple le rat et d autres rongeurs Le bacille de Yersin est transmis par les puces et l Homme peut tre contamin par des puces qui se sont elles m mes nourries sur un animal infect Sous le nom de peste noire la peste a autrefois provoqu des pid mies catastrophiques Elle reste dangereuse du fait de sa pr sence fr quente dans les populations de rongeurs La peste rurale ou selvatique peut tre contract e dans l ouest des Etats Unis d Am rique en Am rique du Sud en Afrique en ex URSS dans certaines r gions de la M diterran e orientale ainsi qu en Asie centrale et en Asie du Sud Est La peste est fr quente chez l homme dans plusieurs pays d Afrique en Bolivie Br sil d
162. a situation locale Tableau 1 2 Choix de m thodes de lutte contre les dipt res piqueurs Nuisance vecteur Piq res a l int rieur l ext rieur jour de Piq res Autoprotection Protection personnelle Prot ger Emp cher le les reproductioi habitations l int rieur contre les et alentour insectes des habitations Anopheles TES Nn e Aedes O l e Mansona 2 w n T Simulies re a 1 EC o IPhi botomes me JAN 44 fo 2 C ratopogonides W E JAN lStomoxes Ee J J a efficace g n ralement efficace quelquefois efficace inefficace Dans le cas de flamb es caract re pid mique on peut envisager des pulv risations spatiales d insecticides sous volume ultra faible Les anoph les ne se reproduisent g n ralement pas proximit des maisons en secteur urbain l exception de A stephensi en Asie m ridionale En Afrique il y a transmission du paludisme aux abords semi urbanis s des villes o les conditions sont celles du milieu rural d On pourrait am liorer tant soit peu la protection en d tournant les moustiques vers les animaux domestiques Contre Culex quinquefasciatus f L implantation des abris pour animaux distance des rizi res s est r v l e efficace au Japon 14 9 La lutte contre
163. a transmission du typhus des broussailles provoqu en Asie et dans le Pacifique par R tsutsugamushi Seuls sont d crits ici les thrombidid s les autres acariens piqueurs ont sensiblement la m me biologie et le m me cycle biologique Biologie Les thrombidid s adultes mesurent environ 1 2 mm de long sont de couleur rouge vif ou brun rouge et ont l aspect du velours La nymphe est analogue mais plus petite Les larves sont minuscules avec 0 15 0 3 mm seulement de longueur Fig 4 30 L adulte et la nymphe ne piquent ni les animaux ni l Homme mais vivent dans le sol et se nourrissent d autres acariens et de petits insectes notamment de leurs ufs En revanche la larve se nourrit de tissu cutan Une fois sortie de l uf la larve se tra ne dans les herbes ou la v g tation au voisinage du sol et dans les lits de feuilles mortes o elle attend le passage d un animal ou d un h te humain Elle se fixe sur la peau des reptiles des oiseaux des mammif res et des Hommes qui se d placent ou se reposent dans ce biotope Chez l Homme elle recherche les endroits o les v tements sont serr s avec une pr dilection pour la taille et les chevilles larve nymphe parasite des animaux vivant dans le sol et de l homme adulte adulte taille r elle vivant dans le sol Fig 4 30 Acarien piqueur du genre Thrombicula Reproduit de la r f rence 49 avec l aimable autorisation de l diteur Copyright MacMillan Publishing C
164. a vanne de fermeture Si c est le cas il faut couper la partie us e et remettre le tuyau en place D poser quelques gouttes d huile propre sur le cuir du piston afin d assurer la lubrification du corps de pompe et faire en sorte que la pression soit suffisante Remplacer le cuir du piston s il n est pas en bon tat La pulv risation d insecticides provoque l usure de l embout de la buse Les embouts us s doivent tre remplac s Si l orifice est rod il va d livrer une plus grande quantit d insecticide faudra faire contr ler p riodiquement le d bit de la buse par un op rateur qualifi II existe pour cela une m thode simple qui consiste pulv riser une suspension sur une surface sombre toute irr gularit de la plage d aspersion indique que l embout est remplacer Rangement V rifier que la cuve est vide remonter les diff rentes pi ces et ranger la cuve l envers avec le couvercle pendant au bout de sa cha ne et en bloquant le piston Fig 9 19 S assurer que la lance et la buse ne risquent pas de tomber ou de s abimer d une mani re ou d une autre Bloquer la vanne de fermeture en position ouverte Fig 9 19 Ranger la cuve l envers apr s s chage OMS WHO 96723 Que faire en cas de panne e La pression ne monte pas quand on pompe Il est probable que le cuir du piston est dess ch ou abim Mettre de l huile ou le remplacer e Le jet ne sort pas ou produit une aspersion ir
165. absorbent les particules d insecticide par inhalation ou contact mais la protection qu elle offre est de courte dur e e Application sur une surface sous la forme d une pulv risation ou d un d p t ou impr gnation en vue d une action prolong e Les insecticides effet r manent tuent les insectes qui se posent ou se d placent sur les surfaces trait es La dur e de l action d pend d un grand nombre de facteurs comme la nature de la surface l insecticide utilis sa formulation et sa dose On peut citer comme exemples les poudres insecticides que l on utilise contre les poux et les puces ou encore les moustiquaires impr gn es et le traitement des murs d une habitation Selon la m thode d application utilis e on fera usage de tel ou tel insecticide Ainsi les insecticides qui s vaporent rapidement la temp rature ambiante ne conviennent pas si l on a l intention de traiter des murs en obtenant un effet r manent Par contre ils conviendront tr s bien pour des pulv risations spatiales ou un pandage par vaporisateur Caract ristiques des bons insecticides effet r manent Un insecticide effet r manent doit avoir les propri t s suivantes e Forte toxicit pour les insectes vis s Les insecticides perdent leur efficacit si les insectes vis s acqui rent une r sistance De temps autre il faut capturer des insectes et v rifier si des signes de r sistance commencent se manifester Si c est le
166. action toxique s exerce aussi par voie a rienne peut tre utile lorsque les moustiques d truire piquent l int rieur des habitations mais ne s y reposent pas Le f nitrothion est souvent actif contre les insectes nuisibles qui sont devenus r sistants au malathion Formulations courantes poudre dispersable dans l eau 40 ou 50 concentr mulsionnable 5 Dose 1 ou 2 g m Efficacit r manente sur les boiseries une dose de 1 g n peut conserver son efficacit jusqu deux mois et demi sur les surfaces de torchis l effet r manent dure 1 2 mois Carbamates Propoxur Ce compos est class comme mod r ment dangereux En cas d absorption il r duit l activit de la cholinest rase mais celle ci redevient rapidement normale d s que cesse l exposition est assez toxique pour les poissons les oiseaux les abeilles le b tail et la faune sauvage L action toxique du propoxur s exerce par la voie a rienne et peut subsister jusqu deux mois l int rieur et proximit des habitations o il a t pulv ris On l utilise l o se manifeste une r sistance aux organochlor s et aux organophosphor s Formulations courantes poudre dispersable dans l eau 50 et concentr mulsionnable 20 Dose 1 ou 2 g nr Efficacit r manente peut rester efficace pendant 2 3 mois la dose de 2 g n Bendiocarbe Le bendiocarbe est class comme mod r ment dangereux Une fois absorb
167. age d un pi ge pyramidal Le pi ge Vavoua Fig 2 22 e D couper trois morceaux de mat riau noir et trois morceaux de mat riau bleu aux dimensions indiqu es sur la Figure 2 22 a et marquer les points A B C et D sur les morceaux noirs e Disposer deux morceaux noirs l un sur l autre et coudre le long de la ligne AB e Replier le morceau sup rieur le long de AB et poser le troisi me morceau par dessus Coudre le long de CD e Coudre ensemble les morceaux 2 et 3 le long de CD sur le morceau 2 et le long de AB sur le morceau 3 b e Coudre les trois morceaux bleus avec les trois morceaux noirs conform ment aux indications de la Figure 2 22 c Pr voir une couture de 1 cm Faire une couture au bord inf rieur de chacun des trois l ments bleu noir e D couper trois morceaux de tulle pour moustiquaire aux dimensions indiqu es sur la Figure 2 22 d Les assembler en forme de c ne et coudre celui ci aux l ments bleu noir en suivant les lignes EF sur le c ne et les lignes GH sur le mat riau bleu e e Prendre un morceau de fil m tallique de 250 cm de long le cintrer de facon a obtenir un cerceau de 80 cm de diam tre et fixer ensemble les deux extr mit s par pissage ou soudage Replier le bord inf rieur du c ne de tulle autour du cerceau m tallique maintenir en place au moyen d aiguilles et faire un ourlet tout le long du cerceau e e Pour installer le pi ge sur le terrain introduire une baguett
168. aires Les d penses de personnel sont fortement r duites mais il n est pas exclu que le service sanitaire local ou l association qui se charge des op rations doive proposer une compensation financi re ou autre aux participants De toute mani re il faut galement envisager un renforcement des services sanitaires si l on veut qu ils soient m me d assurer leur t che d ducation pour la sant tout en supervisant les pulv risations et en en valuant les r sultats Ce sont galement les services sanitaires qui doivent avoir la responsabilit du mat riel des pi ces de rechange et des insecticides faut aussi s assurer le concours de sp cialistes de la lutte antivectorielle qui conseilleront les ex cutants sur les techniques le mat riel et les produits employer ainsi que sur le calendrier des op rations Conditions respecter pour assurer l efficacit des pulv risations murales Habitudes de repos des moustiques Plus les moustiques ont tendance se reposer longtemps l int rieur plus les pulv risations murales sont efficaces Une p riode de repos de quelques heures suffit g n ralement pour que la plupart des esp ces de moustiques et de phl botomes soient tu es Il importe galement de conna tre les endroits que les insectes choisissent de pr f rence pour se reposer certaines esp ces ne se posent qu la partie inf rieure des murs d autres se r fugient dans les combles II est bien clair qu il s
169. al of some cypriniformes fishes Indian journal of medical research 1985 82 517 520 145 Jayasree M et al Giant gourami Osphronemus goramy Anabantoidei as a potential agent for control of weeds the breeding source for the vectors of Brugia malayi Indian journal of medical research 1989 89 110 113 146 Data sheet on biological control agents tilapiine fish Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1987 document non publi WHO VBC 87 945 disponible aupr s de la Division de la Lutte contre les Maladies tropicales Organisation mondiale de la Sant 1211 Gen ve 27 Suisse 147 Gupta DK Sharma RC Sharma VP Bioenvironmental control of malaria linked with edible fish production in Gujarat Indian journal of malariology 1989 26 55 59 148 Reuben R et al Biological control methods suitable for community use In Curtis CF ed Control of disease vectors in the community London Wolfe 1991 139 158 149 Wickramasinghe MB Costa HH Mosquito control with larvivorous fish Parasitology today 1986 2 228 230 150 Menon AGK Indigenous larvivorous fishes of India Delhi Malaria Research Centre 1991 151 Manuel pratique de lutte antilarvaire dans les programmes antipaludiques Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1974 OMS Publication Offset No 1 152 Lacey LA Lacey CM The medical importance of riceland mosquitoes and their control using alternatives to chemical insecticides Journal of the Amer
170. ale de la Sant 1211 Gen ve 27 Suisse 17 Gratz NG Brown AWA Fleas biology and control Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1983 document non publi WHO VBC TS 83 874 disponible sur demande aupres de la Division de la Lutte contre les Maladies tropicales Organisation mondiale de la Sant 1211 Gen ve 27 Suisse 18 Cook GC Manson s tropical diseases 20 d Londres W B Saunders Company Ltd 1996 19 Rietschel W Observations on sandfleas Tunga p n trons in man and dogs in French Guiana Tierarztiche Praxis 1989 17 189 193 20 Chunge RN A study of head lice among primary school children in Kenya Transactions of the Royal Society of Tropical Medicine and Hygiene 1986 80 42 46 21 Sinniah B Sinniah D Rajeswari B Epidemiology and control of human head louse in Malaysia Tropical and geographical medicine 1983 35 337 342 22 Tap lin D et al Permethrin 1 cr me rinse for the treatment of Pediculus humanus var capitis infestation Pediatric dermatology 1986 3 344 348 23 Preston S Fry L Malathion lotion and shampoo a comparative trial in the treatment of head lice Journal of the Royal Society of Health 1977 97 291 24 Donaldson RJ Logis S Comparative trial of shampoos for treatment of head infestation Journal of the Royal Society of Health 1986 105 39 40 25 Sinniah B et al Pediculosis among rural school children in Kelang Selangor Malaysia and their susceptibili
171. ans la plupart des pays d Am rique centrale et d Am rique du Sud est incurable et d termine la phase chronique une visc ropathie chagasique et une atteinte myocardique Certains patients succombent finalement une d faillance cardiaque On peut cependant interrompre r ellement la transmission en d truisant les r duves l int rieur et autour des habitations l o ils ont leurs lieux de repos Biologie Malgr la diversit des esp ces rencontr es d un pays l autre tous les r duves ont un aspect similaire et le m me cycle biologique et sont faciles distinguer des autres insectes Fig 3 1 En Am rique latine les r duves sont connus localement sous toute une s rie de noms dont barbeiros vinchucas pitos et chinches Cycle de d veloppement La dur e totale du cycle de d veloppement des r duves de l uf l imago varie de 4 24 mois selon les esp ces et les conditions environnementales Fig 3 2 Les esp ces vectrices les plus importantes ont g n ralement un ou deux cycles annuels L adulte diff re des stades immatures nymphes par la pr sence d ailes et de genitalia pleinement d velopp s Les formes adultes et immatures occupent les m mes biotopes et ont des habitudes trophiques similaires Comportement Dans les Am riques on trouve des r duves aussi bien en r gion foresti re qu en r gion seche Les formes adultes et immatures vivent dans les terriers et les nids d animaux s
172. ans le duod num Les m tacercaires traversent la paroi intestinale et gagnent le foie en empruntant le syst me lymphatique ou en rampant dans le p ritoine Elles y demeurent 2 3 mois Une fois parvenues maturit elles viennent s tablir dans les canaux biliaires Chez l Homme leur long vit peut d passer 10 ans L Homme se contamine en consommant de la salade infest e de kystes du foie cru ou mal cuit ou en buvant de l eau pollu e Signes cliniques L invasion du foie est difficile diagnostiquer car les sympt mes sont variables et peuvent voquer d autres maladies L inflammation chronique des voies biliaires constitue un signe majeur Cette inflammation peut se compliquer d une h morragie Les personnes ayant r cemment consomm du foie cru ou mal cuit peuvent pr senter une pharyngite plus facile diagnostiquer Diagnostic On peut mettre en vidence les ufs de Fasciola hepatica par examen des selles au microscope voir p 377 Traitement et pr vention Il existe une possibilit de traitement par le bithionol La mise sur le march du triclabendazole a t autoris e en Egypte et l homologation de ce produit est envisag e par les autorit s de contr le pharmaceutique de plusieurs pays Il est possible de se pr munir contre une infestation en ne buvant que de l eau bouillie ou filtr e et en vitant de consommer du foie cru ou insuffisamment cuit ou de manger des l gumes sans les laver La destruct
173. ant des v tements protecteurs en s enduisant de r pulsif ou en utilisant des grillages pour viter les piq res en cours de journ e Dengue et dengue h morragique La dengue est provoqu e par plusieurs virus troitement apparent s appel s virus de la dengue types 1 2 3 et 4 C est principalement Aedes aegypti qui transmet la maladie d une personne l autre mais Aedes albopictus peut galement en tre le vecteur La maladie existe sous deux formes la forme classique et la forme h morragique La dengue classique donne lieu des pid mies explosives qui touchent principalement les adultes avec parfois plusieurs dizaines de milliers de cas notamment en milieu urbain C est une affection f brile aigu d installation brutale et qui peut durer une semaine ou davantage Elle provoque de tr s fortes migraines accompagn es de douleurs musculaires et articulaires et d un exanth me L issue en est rarement fatale Elle s vit dans la plupart des pays tropicaux et dans certaines r gions subtropicales Fig 1 25 Elle peut galement exister dans les zones rurales en pr sence de moustiques vecteurs appropri s La dengue h morragique est une maladie grave qui s vit en Asie du sud est et dont l apparition dans les Am riques et le Pacifique Sud est assez r cente Fig 1 25 touchant principalement les enfants La maladie d bute par une forte fi vre des vomissements une migraine et des douleurs abdominales accompagn
174. antes aquatiques ou qui sont mod r ment pollu es par des mati res organiques telles que de l urine ou des f ces comme c est fr quemment le cas proximit des habitations humaines Les plantes servent de source de nourriture et de support pour la ponte en outre elles assurent une protection contre les courants trop rapides et contre divers pr dateurs comme les poissons et les oiseaux La plupart des esp ces de gast ropodes aquatiques meurent si elles viennent tre entrain es sur les berges au cours de la saison s che Certaines d entre elles parviennent n anmoins survivre plusieurs mois la dessication en s enterrant dans la vase et en obturant l orifice de leur coquille l aide d un bouchon de mucus La plupart des esp ces peuvent survivre hors de l eau pendant de courtes p riodes Les temp ratures comprises entre 22 et 26 C sont g n ralement optimales pour la reproduction mais pour les bulins du Ghana et autres zones de forte chaleur l intervalle de temp rature est plus tendu Les gast ropodes survivent sans peine des temp ratures comprises entre 10 et 35 C On n en trouve pas dans les eaux sal es ou acides Dans la plupart des r gions les variations saisonni res des pr cipitations du niveau des eaux et de la temp rature entra nent des fluctuations marqu es dans la densit des populations de gast ropodes et le taux de transmission Dans le Sahel africain les r servoirs qui contiennen
175. ar nf de tissu g n ou encore en milligrammes par cnf mg cnf 1 g nf 0 1 mg cnf Un m tre carr d un tissu pais absorbe une quantit plus importante d un m me insecticide qu un m tre carr d un tissu mailles laches Cependant tout l insecticide ne se trouve pas la surface une partie du produit ayant p n tr en profondeur Pour obtenir la surface d un tissu pais une toxicit quivalente celle que produit l impr gnation d un tissu fin il faut augmenter les doses unitaires d insecticide Tableau 1 3 En principe un insecticide devrait avoir une dur e d efficacit d autant plus longue que la dose est plus lev e Toutefois si l on proc de a des lavages fr quents il est recommand de retraiter le tissu avec une dose plus faible apr s chaque lavage Les pyr thrino des les plus actifs devraient tre les plus conomiques car les doses n cessaires sont plus faibles Cependant ils co tent plus cher au kilogramme que la perm thrine et le choix sera finalement fonction du prix et des possibilit s d obtention locale Pr cautions Les pyr thrinoides de synth se dont on recommande l usage pour le traitement des moustiquaires sont relativement peu toxiques pour l Homme les mammif res et les oiseaux faut distinguer les pr cautions que doivent prendre les usagers des moustiquaires impr gn es et les mesures de s curit destin es prot ger les personnes qui effectuent l impr gnation Un ti
176. ary field trials of personal protection in the Gambia using deet or permethrin in soap compared with other methods Medical and veterinary entomology 1989 3 97 100 36 Yap HH Effectiveness of soap and permethrin as personal protection against outdoor mosquitoes in Malaysia Journal of the American Mosquito Control Association 1986 2 63 67 37 Frances SP Effectiveness of deet and permethrin alone and in soap formulation as skin and clothing protectants against mosquitoes in Australia Journal of the American Mosquito Control Association 1987 3 648 650 38 Chiang GL et al Effectiveness of repellent insecticidal bars against malaria and filariasis vectors in peninsular Malaysia Southeast Asian journal of tropical medicine and public health 1990 21 412 417 39 Gupta RK et al Effectiveness of controlled release personal use arthropod repellents and permethrin impregnated clothing in the field Journal of the American Mosquito Control Association 1987 3 556 560 40 Dedet JP Esterre P Pradinaud R Individual clothing prophylaxis of cutaneous leishmaniasis in the Amazonian area Transactions of the Royal Society of Tropical Medicine and Hygiene 1987 81 748 41 Renz A Enyong P Weyler D The efficacy of appropriate clothing and of deet Simulium repellent as an individual protection against the transmission of onchocerciasis Tropical medicine and parasitology 1987 38 267 42 Magnon GJ et al Repellency of two d
177. ation Autres pyr thrino des La cyperm thrine la flum thrine et l alphacyperm thrine ont une toxicit qui les situe entre la perm thrine et la deltam thrine Cependant ces insecticides n ont pas fait l objet d essais complets d efficacit et d innocuit en vue d une utilisation pour le traitement des moustiquaires Les meilleurs tissus et insecticides pour les moustiquaires trait es Pour un m me effet insecticide une moustiquaire en coton doit tre impr gn e avec 3 5 fois plus de perm thrine ou de lambdacyhalothrine qu une moustiquaire en fibres de nylon 107 108 Cela provient du fait que dans une moustiquaire de coton une grande partie du produit se trouve retenue dans les espaces vides int rieurs aux fibres et ne peut donc agir sur les moustiques Les fibres de nylon n tant pas vid es la majeure partie de l insecticide reste l ext rieur et peut donc tre capt e par les pattes des moustiques qui se posent Toutefois dans le cas de la deltam thrine il semble qu il n y ait aucune diff rence d efficacit entre le coton et le nylon 77 108 Avant de fixer son choix sur un produit il faut v rifier qu on peut se le procurer localement Cela tabli le choix ne d pend plus alors que du prix et de consid rations d ordre technique Doses recommand es Les doses unitaires d insecticide recommand es pour l impr gnation des tissus sont g n ralement exprim es en grammes de mati re active p
178. ation savoir la pr vention et l endiguement des maladies la mise en place de syst mes de sant quitables fond s sur les soins de sant primaires et la promotion de la sant individuelle et collective L accession de tous un meilleur tat de sant implique l change et la diffusion d informations tir es du fonds d exp rience et de connaissance de tous les Etats Membres ainsi que la collaboration des responsables mondiaux de la sant publique et des sciences biom dicales Pour qu informations et avis autoris s en mati re de sant soient connus le plus largement possible l OMS veille ce que ses publications aient une diffusion internationale et elle encourage leur traduction et leur adaptation En aidant promouvoir et prot ger la sant ainsi qu pr venir et combattre les maladies dans le monde les publications de l OMS contribuent la r alisation du but premier de l Organisation amener tous les peuples au niveau de sant le plus lev possible Catalogage la source Biblioth que de l OMS La Lutte antivectorielle m thodes usage individuel et communautaire sous la direction de J A Rozendaal 1 Lutte contre insecte m thodes 2 Lutte contre animaux nuisibles m thodes 3 Vecteur maladie 4 Manuel Rozendaal Jan Arle ISBN 92 4 254494 9 Classification NLM QX 600 L Organisation mondiale de la Sant est toujours heureuse de recevoir des demandes d autorisation de reproduire ou
179. ation de la mati re active est rapide ou lente On les pand la main ou l aide de souffleuses portables Les granul s p sent lourd et posent donc des probl mes de transport pour les op rations d pandage grande chelle On les fabrique souvent sur place en m langeant du sable ou autre mat riau avec la solution insecticide e Briquettes Elles se pr sentent sous la forme d un bloc constitu d une matrice inerte impr gn e d insecticide Elles flottent et lib rent lentement leur mati re active la surface L pandage se fait la main Les formulations larvicides les plus couramment utilis es sont les concentr s mulsionnables que l on pand en g n ral l aide de pulv risateurs main Les poudres mouillables et les concentr s pour suspension s pandent de la m me mani re Dans les programmes de grande envergure les pulv risations s effectuent souvent au moyen de machines mont es sur des v hicules On a parfois recours des a ronefs pour traiter de vastes superficies ou des zones inaccessibles par la voie terrestre Lorsqu il s agit d op rations a petite chelle on peut pandre le produit la main Les formulations liquides se versent la surface du g te larvaire avec un seau une bo te ou une bouteille Les granul s sont dispers s la main II faut viter les contacts directs entre la peau et l insecticide en portant des gants Comme la plupart des produits ont une r manence li
180. au profit de traitements focaux 6 7 On commence par proc der une tude dont le but est de reconna tre les sites et les saisons de transmission et c est uniquement sur ces sites que l on proc de aux pandages p riodiques de molluscicides En g n ral ces pandages sont limit s aux endroits fr quent s par la population locale pour la baignade la toilette la lessive etc Actuellement un seul molluscicide chimique le niclosamide est jug acceptable pour les campagnes de lutte contre les gast ropodes D autres produits notamment d origine v g tale sont en cours d valuation En raison de son prix de revient lev le niclosamide n est utilis que parcimonieusement dans un petit nombre de programmes locaux A petite dose il est extr mement toxique pour les gast ropodes et leurs ufs En pratique on recommande une concentration de 0 6 1 mg litre pendant une dur e de huit heures C est un produit qu on peut manipuler sans danger et qui une fois dilu n est pas toxique pour les plantes et les cultures aquatiques il est cependant tr s toxique pour les poissons On peut n anmoins consommer sans risque des poissons qui ont t tu s par le niclosamide Appliqu ponctuellement et la bonne saison le niclosamide ne devrait pas avoir d impact n gatif grave sur environnment Il faut cependant ne pas perdre de vue que l emploi de molluscicides pr sente un certain nombre d inconv nients a savoir c est
181. au bouillie pour la boisson Faire bouillir l eau destin e la boisson constitue une m thode simple et efficace pour tuer les cyclops Cependant cela prend du temps et il faut disposer de bois de feu qui peut tre rare ainsi que d un r cipient qui aille au feu Bibliographie 1 Chippeaux J P La dracuculose en savane arbor e au B nin Paris Universit de Paris 1991 Th se 2 Hopkins DR Ruiz Tiben E Dracunculiasis eradication target 1995 American Journal of tropical medicine and hygiene 1990 43 296 300 3 WHA 44 5 In Recueil de r solutions et de d cisions de l Assembl e mondiale de la Sant et du Conseil ex cutif Volume 111 1985 1992 3 me d Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1993 109 110 4 Sullivan JJ Long EG Synthetic fibre filters for preventing dracunculiasis 100 versus 200 micrometres pore size Transactions of the Royal Society of Tropical Medicine and Hygiene 1988 82 465 466 5 Duke BL Un filtre barre la route au ver de Guin e Sant du Monde 1984 mars 29 6 Adeniyi JD et al Acceptability and use of monofilament nylon filters in a guinea worm endemic area in western Nigeria an intervention study Gen ve Programme sp cial Banque mondial OMS PNUD de Recherche et de Formation concernant les Maladies tropicales 1991 document non publi TDR SER PRS 8 disponible sur demande au Programme sp cial de Recherche et de Formation concernant les Maladies tropicales Organ
182. au claire afin d liminer les salet s et les d bris divers qui les encombrent et d truire les g tes larvaires de moustiques Cette op ration est r alisable l o l eau est abondante par exemple au bord de la mer e Pour un effet imm diat mais de courte dur e on pandra de l huile ou un larvicide chimique aux endroits o l on observe des larves Habitats naturels des moustiques Un certain nombre d esp ces de moustiques vecteurs de maladies se reproduisent distance de l environnement domestique dans des biotopes naturels tels que mar cages cours d eau lacs ou tangs ou dans des biotopes r sultant de l activit humaine tels que r servoirs citernes r seaux d irrigation champs irrigu s ou trous d emprunt On peut souvent viter que les moustiques ne se reproduisent dans ces biotopes en les rendant inutilisables gr ce un am nagement appropri des lieux qui facilite en outre la mise en uvre de mesures de d moustication En milieu rural il faut bien conna tre le comportement et les g tes larvaires des esp ces vis es pour pouvoir lutter efficacement contre les larves Les op rations de lutte doivent tre planifi es mises au point et supervis es par des sp cialistes de la lutte antivectorielle afin d viter les erreurs et de ne pas gaspiller de pr cieuses ressources Sur certains sites tels que les mar cages les cours d eau et les lacs ces op rations doivent tre galement confi es des s
183. au passage des ruisseaux et peut provoquer la formation de mares d eau stagnante le long de la chauss e Mesures de lutte e faut creuser des caniveaux d assainissement sous la route au droit de la lev e afin de laisser les ruisseaux suivre leur cours naturel e Utilisation de poissons larvivores et pandage de larvicides R seaux d irrigation et champs irrigu s Diverses activit s agricoles et notamment la culture du riz aquatique riz paddy impliquent le recours l irrigation et sont donc susceptibles de cr er des g tes larvaires qui conviennent aux anoph les vecteurs du paludisme ainsi qu certaines esp ces de Culex comme C tritaeniorhynchus vecteur de l enc phalite japonaise en Asie Les moustiques trouvent souvent leurs g tes larvaires proximit ou l int rieur des r seaux d irrigation notamment s ils sont mal construits ou que leur gestion et leur entretien laissent d sirer Fig 1 134 Ils peuvent en particulier se reproduire dans les canaux et les foss s d irrigation au milieu de la v g tation des bords Lorsque les canaux sont sec il peut subsister des trous qui retiennent assez d eau pour que les moustiques puissent s y reproduire S il y a des fuites elles peuvent donner naissance distance des canaux des flaques qui seront autant de g tes larvaires I est difficile d emp cher la prolif ration des moustiques dans les champs irrigu s car ceux ci y trouvent de vastes surface
184. au repos _ Trompe taille r elle Fig 1 15 Stomoxe Dessin aimablement communiqu par le Natural History Museum de Londres Cycle de d veloppement Males et femelles se nourrissent sur l Homme et les animaux notamment les quid s les bovid s et les canid s Les femelles pondent leurs ufs sur des mati res organiques humides en d composition comme le crottin de cheval le compost ou les d bris de v g taux pourris Les larves de couleur blanc cr me ressemblent celles de la mouche domestique Les pupes se d veloppent dans les zones s ches du sol Le d veloppement de l insecte depuis l uf jusqu l imago dure de 12 jours 2 mois en fonction de la temp rature Comportement Les stomoxes piquent dans la journ e et surtout l ext rieur mais il n est pas exclu qu ils attaquent galement l int rieur Ils abondent proximit des b timents de ferme et des curies En l absence d animaux ils peuvent devenir plus agressifs pour l Homme Ils piquent la plupart du temps au niveau des membres inf rieurs Importance pour la sant publique Nuisance Certaines esp ces de dipt res piqueurs attaquent en essaims et peuvent constituer une nuisance consid rable Dans certaines zones en particulier dans le nord des r gions temp r es il peut tre impossible de travailler l ext rieur a cause de la pr sence d essaims de moustiques agressifs Certaines esp ces notamment les grands dipt res piq
185. auffer le tout 40 C et ajouter la base parfum e Verser la soude caustique dans ce m lange la temp rature ambiante en agitant vivement Lorsque toute la soude a t ajout e verser l argile en pluie et verser l mulsion dans des moules en laissant la r action se poursuivre pendant 12 heures Le lendemain d couper les blocs en savonnettes de 40 g Envelopp es dans des feuilles de polypropyl ne et plac es dans des bo tes l abri de l air les savonnettes conservent leur efficacit pendant plus de deux ans Si on utilise un sac plastique ou qu on les range sans les emballer dans une bo te herm tique leur dur e de conservation se limite un an Si le produit est destin tre utilis dans un d lai de quelques semaines on peut se contenter d un emballage bon march V tements protecteurs Les v tements peuvent assurer une protection contre les piq res d insectes s ils sont suffisamment pais et d une texture qui s oppose la p n tration de l aiguillon ou des pi ces buccales Les insectes sont g n ralement moins attir s par les couleurs claires que par les teintes fonc es Le port de bottes ou de chaussures montantes permet de se prot ger les chevilles On peut galement se prot ger ce niveau en portant des chaussettes paisses et des pantalons longs et en veillant bien engager le bas du pantalon dans la chaussette Les chemises manches longues les r silles voilettes foulards et c
186. aussi est il pr f rable de ne pas la laisser au soleil surface propre et non absorbante en vitant de l exposer en plein soleil En r gle g n rale il ne faut pas faire imm diatement s cher la moustiquaire sur un tendage car en s gouttant elle va perdre une partie de sa dose d insecticide qui ne sera plus uniform ment r partie dans le tissu Lorsque la moustiquaire sera rest e s cher pendant quelque temps au sol on pourra la placer sur tendage pour acc l rer le processus Fig 1 76 Une fois essor e une pi ce de coton plac e sur un tendage ne goutte pas autant qu une pi ce de tissu synth tique Quelquefois il est utile qu il y ait un gradient de dose dans le tissu par exemple s il s agit d une moustiquaire pour hamac car c est vers le bas que le corps du dormeur est en contact avec la moustiquaire Pour obtenir un gradient de dose on peut placer le tissu un peu plus t t sur l tendage Fig 1 77 Comment traiter une seule moustiquaire rectangulaire Pour traiter une seule moustiquaire de type familial 12 5 nt en tulle de nylon ou de polyester raison de 0 5 g n diluer 25 ml de concentr mulsionnable de perm thrine a 25 dans 375 ml d eau Agiter et verser le m lange dans un sac en plastique Placer la moustiquaire dans le sac et bien fermer en attachant ou en nouant l extr mit du sac Secouer et p trir le sac vigoureusement pendant 10 minutes voir Fig 1 74 Retirer la m
187. aut enlever les meubles et la nourriture ou les placer au centre de la pi ce en ayant soin de les recouvrir d une feuille de plastique pour viter le d p t de particules d insecticide Fig 1 89 La personne qui effectue le traitement doit se couvrir la t te et le corps le plus compl tement possible sans oublier les bras et les jambes Lorsque le traitement s effectue l int rieur il est recommand de se prot ger la bouche et le nez l aide d un simple masque jetable ou lavable voir Chapitre 10 Fig 1 89 Avant le traitement insecticide il faut enlever les meubles et la nourriture ou bien les recouvrir d une feuille de plastique Quelques uns des probl mes que peuvent poser les pulv risations dans les habitations e Dans certaines r gions les vecteurs peuvent tre r sistants aux insecticides e Les pulv risations d insecticides sur les murs peuvent laisser un d p t visible notamment si on utilise une poudre mouillable en suspension On peut am liorer les choses en utilisant un concentr mulsionnable du m me insecticide ou encore un insecticide plus actif qui permettra de r duire la dose par unit de surface par exemple un pyr thrino de Cependant certaines des autres formulations et insecticides qui pourraient convenir cet gard risquent de se r v ler trop co teux pour une utilisation grande chelle e peut y avoir des objections d ordre religieux ce type de traitement e Le lava
188. autres r cipients doivent tre recouverts avec une pi ce de tissu ou du grillage Fig 1 115 On peut confectionner un couvercle souple suffisamment durable avec du grillage ou du tulle tendu sur un cadre De cette fa on l eau de pluie peut p n trer e Les r servoirs d eau peuvent tre prot g s contre les moustiques au moyen d un couvercle fixe dot d une ouverture grillag e permettant l coulement de l eau tout en faisant office de filtre Fig 1 116 II suffit de poser un robinet au bas du r servoir pour que celui ci puisse rester en place en permanence Le filtre doit tre nettoy ou chang r guli rement Les grands r servoirs d eau peuvent tre quip s d une couverture grillag e autonettoyante en existe un mod le en acier inoxydable encastr dans une querre creuse en ciment Fig 1 117 L eau de pluie s coule dans le r servoir travers le grillage qui retient les salet s Celles ci sont ensuite presque toutes chass es par l eau qui s coule rapidement sur la pente Ce filtre a t mis au point Tonga On ne le trouve pas dans le commerce mais on peut le fabriquer en grandes quantit s l aide d un moule en m tal Si une petite quantit suffit il est plus commode de fixer le grillage sur une querre de m tal de bois ou de tout autre mat riau r sistant l eau Les r servoirs sur lev s et les citernes de toit qu on remplit en pompant l eau depuis le bas ne poss dent pas d or
189. auvages oiseaux chauves souris cureuils opossums et tatous qu ils piquent pour se nourrir de sang pendant la nuit lorsque les animaux sont endormis Un certain nombre d esp ces sont adapt es une vie intradomiciliaire et p ridomiciliaire et prennent leurs repas de sang sur l Homme et les animaux domestiques poulets bovins ch vres chats et chiens La dur e d un repas varie entre 10 et 25 minutes Fig 3 1 Gros plan de la t te d un r duve montrant la trompe avec l aimable autorisation du Natural History Museum Londres cm adulte Fig 3 2 Cycle de d veloppement du r duve avec l aimable autorisation du Natural History Museum Londres Lieux de repos habituels Les r duves responsables de la transmission de la maladie de Chagas se reposent le jour dans des anfractuosit s abrit es de la lumi re proximit de leur source de sang Lieux de repos intradomiciliaires Pendant la journ e les r duves pr f rent se cacher dans des anfractuosit s mal clair es qui abondent dans les murs en pis ou en adobe non cr pis IIs trouvent d autres cachettes derri re les tableaux dans les meubles les coffres et les v tements accroch s une pat re murale ou encore dans les lits Fig 3 3 et 3 4 Rhodnius prolixus vecteur important que l on trouve en Colombie au Venezuela et en Am rique centrale se cache fr quemment dans les toits de chaume Triatoma infestons qui est l esp ce vectrice la plus i
190. ble l eau et au savon Si on manque d eau il faut essuyer la peau doucement avec des chiffons ou du papier pour liminer le pesticide Eviter de frotter ou de gratter trop fort Vomissement Il ne faut pas faire vomir le malade moins d tre s r qu il a aval un pesticide tr s toxique et que l on ne pourra pas compter sur une prompte intervention m dicale Ne jamais faire vomir un malade qui a aval une suspension huileuse ou un produit dilu dans de l huile diesel ou du k ros ne car il y aurait risque d inhalation des vomissures ce qui serait encore plus grave que l intoxication digestive D apr s l tiquette on pourra savoir s il s agit d un produit tr s toxique t te de mort sur tibias crois s On ne doit faire vomir le malade que s il est conscient Si n cessaire le faire asseoir ou lever et lui chatouiller le fond de la gorge avec le doigt Qu il vomisse ou non lui faire avaler une mixture contenant trois cuiller es a soupe de charbon actif dans un demi verre d eau Recommencer jusqu l arriv e du m decin Soins au malade Le malade doit rester au repos en position allong e car les intoxications par les organophosphor s et les carbamates sont aggrav es par l agitation II doit tre allong sur le c t la t te plus basse que le corps Si le malade est inconscient lui tirer le menton vers l avant et la t te en arri re de mani re que ses voies a riennes soient bien d gag es Fig 10 18 Le ten
191. bles d assurer efficacement la transmission interhumaine des maladies II est probablement plus difficile d viter les piq res en d but de soir e que durant la nuit Les moustiques qui se reposent l int rieur sont les plus faciles a combattre Caract res distinctifs des moustiques vecteurs Il existe parmi les moustiques deux groupes h matophages qui s attaquent a l homme et sont susceptibles de transmettre des maladies e Les anoph les le genre Anopheles est surtout connu pour son r le dans la transmission du paludisme mais il peut aussi transmettre la filariose dans certaines r gions e Les culicines qui comprennent les genres suivants Culex vecteurs de la filariose et de certaines maladies virales Aedes vecteurs de la dengue de la fi vre jaune et d autres viroses ainsi parfois que de la filariose Mansonia vecteurs de la brugiose Haemagogus et Sabethes vecteurs de la fi vre jaune dans les for ts d Am rique du Sud et d Am rique centrale La figure 1 4 montre en quoi les moustiques des genres Anopheles Aedes et Culex se distinguent les uns des autres Les caract res les plus utiles pour distinguer les anoph les des autres moustiques sont les suivants la longueur des palpes est gale celle de la trompe lorsque le moustique est au repos ses pi ces buccales et son abdomen sont g n ralement align s et inclin s par rapport la surface sur laquelle il se tient cette inclina
192. c une taille l g rement sup rieure Poux de corps Les poux de corps s observent le plus souvent dans les v tements sp cialement aux endroits o ils sont en contact direct avec le corps par exemple les sous v tements l entrejambe du pantalon les aisselles la taille le cou et les paules Ils se fixent aux poils uniquement au moment du repas de sang Les oeufs s accrochent aux fibres des v tements Les poux de corps sont particuli rement r pandus dans les r gions froides o les personnes se lavent et changent de v tements rarement Les poux de corps se propagent par contact direct d un sujet l autre C est dire qu on les trouve habituellement dans des conditions de manque d hygi ne et de sur occupation par exemple dans les prisons et les camps de r fugi s mal tenus et dans les tranch es pendant la guerre La transmission interhumaine est galement possible dans les v hicules bond s et sur les march s Une infestation par les poux de corps peut aussi se produire lorsqu on utilise la m me literie les m mes serviettes de toilette ou v tements ou qu on s assied sur des si ges des tapis de chaise ou des coussins contamin s Fig 4 17 Examen du cuir chevelu la recherche de poux de t te L infestation est g n ralement plus massive chez les filles que chez les gar ons Poux de t te Le pou de t te est la plus fr quente des esp ces de pou qui parasitent l Homme II vit uniquement sur le cui
193. centr s donnent naissance un liquide laiteux Les formulations du type huile dans l eau sont sp cialement destin es au traitement des tissus elles permettent une bonne adh rence de l insecticide aux fibres et ne d gagent pas d odeur d sagr able pendant le traitement Les pyr thrino des existent aussi sous la forme de poudres mouillables ou de concentr s pour suspension mais ces formulations conviennent moins bien au traitement des textiles car elles adh rent mal aux fibres Leur efficacit en est court e et les particules d insecticide qui se d tachent peuvent irriter la peau existe un certain nombre de pyr thrino des photostables mais seules la perm thrine la cyfluthrine la deltam thrine et la lambdacyhalothrine ont fait l objet de tests d efficacit et d innocuit pour le traitement des moustiquaires On a galement v rifi l efficacit et l innocuit de la perm thrine et de la flum thrine pour le traitement des v tements Pyr thrinoides pour le traitement des tissus Tous les pyr thrino des ne conviennent pas au traitement des tissus faut en effet que le produit reste efficace l int rieur du tissu pendant au moins plusieurs semaines qu il r siste la lumi re solaire et qu il soit sans danger Les pyr thrino des de premi re g n ration comme les pyr thrines naturelles pyr thre les all thrines et la ph nothrine ne conviennent pas car ils se d composent rapidement lorsqu ils
194. ces contre certaines esp ces d acariens 50 51 Fig 4 31 R gions d Asie du Sud Est et du Pacifique occidental o l on observe le typhus des broussailles OMS Elimination de la v g tation Il est tr s difficile de venir bout des acariens en les d truisant dans leurs biotopes du fait de leur distribution diss min e Quand on arrive rep rer les lots v g taux qui abritent un grand nombre de larves d acariens on peut avoir int r t les liminer par br lis ou abattage avant de labourer ou de d caper le sol Une autre bonne m thode consiste faucher les herbes ou mauvaises herbes de ces lots Ce genre de mesures est recommand au voisinage des campements et des b timents Pulv risation d insecticides effet r manent sur la v g tation Quand il est impossible d liminer la v g tation on peut pulv riser un insecticide effet r manent sur les lots infest s par les acariens Une application jusqu une hauteur de 20 cm au dessus du sol s est r v l e efficace en Europe contre les acariens cach s dans les gramin es autour des maisons des h pitaux et des campements L pandage peut se faire par brumisation avec un quipement pour pulv risation sous volume ultra faible Comme insecticides on peut utiliser le diazinon le fenthion le malathion le propoxur ou la perm thrine 52 Sarcopte de la gale Le sarcopte de la gale Sarcoptes scabiei d termine chez l Homme une dermatos
195. ces de d jections l int rieur On a mis au point et exp riment diff rents mod les de bo te 16 19 Elles sont toutes plates et perc es de trous sur les c t s ou sur le fond et sont remplies de papier ou de carton pliage accord on Fig 3 30 Les bo tes sont clou es aux murs 1 5 m de hauteur ainsi qu proximit des lits mais de fa on ne pas tre la port e des enfants Fig 3 31 Fig 3 30 Carton de surveillance Le fond est perc de trous qui permettent aux r duves de p n trer l int rieur Du papier pliage accord on offre des cachettes attirantes pour ces insectes Fig 3 31 Les cartons de surveillance sont accroch s aux murs proximit des lits et hors de port e des enfants Lors de l inspection des cartons il importe d entourer d un cercle les traces de d jections ventuellement observ es afin d viter des confusions d une observation la suivante Fig 3 32 Les r duves d couverts doivent tre mis dans un sac en plastique une bo te d allumettes ou tout autre r cipient et envoy s pour examen a des enseignants ou aux autorit s sanitaires Etant donn que d autres insectes par exemple des blattes et des punaises de lit peuvent utiliser les cartons pour s y cacher il importe de savoir reconna tre les r duves ainsi que leurs ufs et d jections On a publi par ailleurs des cl s d identification qui permettent de d terminer l origine des d jections 20 21
196. cide sur une surface d pend non seulement du type d insecticide et de sa formulation mais encore de la nature de la surface La plupart des insecticides persistent plus longtemps sur le bois ou sur le chaume que sur le torchis Les surfaces de torchis absorbent une certaine proportion de l insecticide et peuvent parfois provoquer sa d composition chimique Par exemple du malathion pulv ris sur du bois pourra subsister pendant trois mois ou davantage alors que sur certaines surfaces de torchis il dispara tra en trois semaines Si l on ne conna t pas les conditions locales il est conseill en cas de pulv risations sur des surfaces de bois ou pour une p riode de transmission de courte dur e de choisir les doses les plus faibles indiqu es par le Tableau 9 1 Les doses les plus lev es pourront tre utilis es pour traiter les surfaces de torchis ou encore si l on souhaite un effet r manent prolong Comme on l a vu plus haut la persistance d un insecticide est galement conditionn e par sa formulation Insecticides d usage courant Organochlor s Seul le DDT sera examin ici en d tail La dieldrine a t couramment utilis e une poque mais elle est tr s toxique pour l Homme et les animaux domestiques et elle n est plus commercialis e Le lindane s utilise l o existe une r sistance au DDT Il est plus toxique que ce dernier mais on peut l pandre sans risque moyennant certaines pr cautions co te plus c
197. convient parfaitement aux voyageurs et aux campeurs Moustiquaires autoportantes Ces moustiquaires n existent qu en petite dimension On les vend en g n ral pour prot ger les denr es alimentaires contre les mouches ainsi que pour abriter les nourrissons et les enfants en bas ge Fig 1 63 Comme elles sont autoportantes elles sont faciles installer l ext rieur ou a l int rieur Lit de camp avec capote de protection On a con u l usage des personnes qui travaillent dans les for ts ombrophiles par ex les chercheurs d or de la for t amazonienne un lit de camp pliant dot d une capote autoportante La capote qui peut tre d solidaris e du lit est faite d une feuille de poly thyl ne imperm able munie d orifices d a ration prot g s par de la gaze Elle comporte galement un panneau d entr e prot g par un tulle et qui se ferme l aide d une fermeture glissi re Fig 1 64 Ce couchage est plus confortable qu un hamac dot d une moustiquaire mais il est aussi plus co teux et plus encombrant Fig 1 63 Deux mod les de moustiquaires autoportantes utilis es pour la protection des nourrissons et des enfants en bas ge Le mod le de gauche en ombrelle repliable existe dans le commerce Celui de droite galement repliable est fait de morceaux de fil de fer en U il est facile fabriquer Fig 1 64 Lit de camp capote autoportante qui prot ge contre la pluie et les insectes Mo
198. crasent Sable grossier Empierrement Sous sol Fig 1 97 Section d un simple drain enterr il s agit d un foss empierr recouvert de sable grossier 130 m EE TS ELSIE IAL AS CR ACER RES AG Fig 1 98 Drain enterr constitu de tuyaux en gr s dont les joints ne sont pas tanch ifi s Les joints sont recouverts d un collier d argile de papier kraft ou de tout autre mat riau r sistant 133 Eucalyptus On peut planter des eucalyptus pour assainir des terrains mar cageux ou des parcelles tr s proches de la nappe phr atique Fig 1 99 Les esp ces pousse rapide et tr s avides d eau conviennent particuli rement bien L arbre capte l eau du terrain qui s vapore ensuite au niveau des feuilles Pour assurer une vaporation optimale il faut planter les arbres bonne distance La valeur commerciale des arbres est un avantage suppl mentaire de la m thode Pose de grillages et de couvertures sur les g tes larvaires Les g tes larvaires potentiels constitu s d habitats clos de dimensions modestes citernes d eau potable ou puits par exemple doivent tre rendus inaccessibles aux moustiques adultes Dans certains cas on peut les munir de couvercles ou de couvertures amovibles par exemple en grillage voir p 158 On peut emp cher les moustiques de p n trer dans les puits en les dotant d une couverture en ciment et en les quipant d une pompe bras On peut galement prot ger les lat
199. cs de l eau qu on aura pr lev e dans cet habitat afin d viter aux poissons le choc que constituerait pour eux un changement soudain d eau et de temp rature Si le transport doit durer plusieurs heures ou davantage il faut pr voir une alimentation en oxyg ne et viter de trop grandes variations de temp rature En refermant les r cipients on veillera laisser un vide d air correspondant environ un tiers du volume II ne faut pas que les poissons soient trop nombreux dans les sacs ou les r cipients et ceux ci devront tre envelopp s dans des linges humides ou plac s dans des bo tes en carton ou en polystyr ne avec un dispositif quelconque de r gulation de la temp rature Pour empoissonner de petits g tes larvaires on peut utiliser des seaux contenant par exemple 50 gambusies dans 8 litres d eau Six gambusies suffisent pour une mare ou un bassin de 5 10 nf avec peu de v g tation aquatique 151 Fig 1 102 On peut transporter les poissons depuis leur bassin d levage jusqu l endroit o l on veut les introduire en utilisant un sac de plastique demi rempli d eau Des esp ces efficaces de poissons larvivores La gambusie Gambusia affinis C est l esp ce qui est la plus largement utilis e pour combattre les larves de moustiques Avec le guppy elle appartient une famille de carpes vivipares les poeciliid s Leur bouche est sp cialement adapt e pour qu elles puissent happer leurs proies en surfac
200. ct ristiques de la maladie et de son vecteur sont identiques Par exemple la pulv risation d insecticide sur les murs peut tre la meilleure m thode pour combattre le paludisme dans un secteur alors que dans un autre secteur il sera pr f rable d avoir recours des moustiquaires impr gn es d insecticide ou d am nager l environnement Les diff rences qui peuvent tre importantes entre les diverses m thodes vont conditionner la nature et le degr de participation de la communaut des agents de sant de village ou de district ainsi que des sp cialistes de la lutte antivectorielle Le choix de la m thode d pendra souvent des fonds disponibles de l existence de personnels d ment form s du niveau de d veloppement socio conomique de la communaut ou de la r gion et de celui des services de sant locaux Choix des mesures de lutte appropri es Lorsqu il s agit de choisir les mesures de lutte appropri es une situation donn e on peut en g n ral distinguer deux types de situation appelant chacune une solution diff rente nuisances caus es par la pr sence de ravageurs parasites etc maladies v hicul es par des insectes h matophages ou autres vecteurs Dans les deux cas il est possible de trouver des solutions pour prot ger collectivit s et individus II importe de faire une distinction entre les mesures qui offrent une protection convenable contre les maladies et celles qui ne sont pas suffisa
201. d h b tude du sommeilleux et la mort Traitement Il n existe pas de traitement chimioprophylactique Par le pass on a utilis la pentamidine cette fin mais on ne croit plus son efficacit Aux stades pr coces de la maladie du sommeil alors que le syst me nerveux n est pas encore atteint un traitement est possible Contre les infections T rhodesiense on utilise la suramine sodique par voie intraveineuse tandis que contre celles T gambiense on se sert de la pentamidine g n ralement en intramusculaire encore qu une perfusion intraveineuse lente se r v le tout aussi efficace Ces deux m dicaments ont des effets secondaires A la phase tardive caract ris e par une atteinte neurologique les chances de gu rison sont restreintes Jusqu une poque r cente la seule mol cule disponible ce stade tait le m larsoprol tant pour la trypanosomiase T gambiense que pour celle T rhodesiense Comme ce m dicament peut avoir des effets secondaires graves engageant le pronostic vital il doit tre administr sous surveillance m dicale rigoureuse Son utilisation est d conseiller aux stades pr coces En 1994 on a utilis avec succ s un nouveau produit l flornithine pour le traitement de la trypanosomiase T gambiense tous les stades Toutefois la production de cette substance a cess fin 1995 Le traitement des deux formes de maladie du sommeil est on reux Pr vention et lu
202. d cimer les mouches tr s rapidement ce qui est capital lors d une pid mie de chol ra de dysenterie ou de trachome Plaquettes diffusantes de dichlorvos On trouve dans le commerce des plaquettes constitu es d un mat riau absorbant impr gn de dichlorvos Fig 6 15 Elles diffusent lentement l insecticide pendant une dur e pouvant aller jusqu trois mois dans un local peu a r La plupart de ces plaquettes sont destin es au traitement de pi ces d un volume de 15 30 m Fig 6 15 Plaquette diffusante de dichlorvos La m thode n est efficace que dans les endroits peu a r s et peut comporter un risque de toxicit pour l homme de sorte qu elle est exclure dans les pi ces o dorment des nourrissons ou des personnes g es Pour plus de renseignements se reporter au Chapitre 1 p 75 Introduction de mat riaux toxiques dans les lieux de repos des mouches L id e de fournir aux mouches des lieux de repos o elles seront expos es des produits toxiques s inspire de l observation selon laquelle ces insectes affectionnent plus particuli rement certains endroits pendant la nuit savoir les ar tes des meubles et les rebords les cordes les fils les plafonds etc Les mat riaux qui peuvent tre impr gn s d insecticide sont les moustiquaires les rideaux les cordelettes en coton les bandes de tissu ou de gaze et les bandes de papier fort Ces bandes peuvent garder leur efficacit pendant de longues semaines
203. d alcool ou d iode sur la plaie en op rant en antisepsie et maintenir cette protection jusqu la gu rison Fig 4 14 Le sac ovaire de la chique peut tre extrait avec un objet pointu Pou de t te pou de corps Pou de pubis Fig 4 15 Les poux h matophages qui s attaquent l Homme sont des insectes aplatis sans ailes avec des pattes structur es de fa on pouvoir s accrocher aux poils sujet parasit L Robertson poux OMS Poux Les poux sont de petits insectes h matophages qui vivent sur la peau des mammif res et des oiseaux Trois esp ces de poux se sont adapt es l Homme le pou de t te Pediculus humanus capitis le pou de corps Pediculus humanus et le pou de pubis Pthirus pubis Fig 4 15 Ces trois esp ces sont cosmopolites Une p diculose peut d terminer une irritation et un prurit intenses En outre le pou de corps peut transmettre le typhus exanth matique la r currente poux et la fi vre des tranch es Des pouss es de typhus exanth matique qui feraient des milliers de victimes s observent parfois dans des r gions froides dans des conditions de pauvret et de suroccupation des logements sp cialement sur certains hauts plateaux d Afrique d Am rique latine et d Asie Biologie Les trois esp ces de poux cit es plus haut vivent en principe exclusivement sur l Homme en se nourrissant de son sang leur cycle de d veloppement comporte trois stades l uf la n
204. d eau peu profondes antenne Fig 7 1 En pr levant l eau d une mare avec un bocal on peut y voir des points minuscules anim s de mouvements saccad s Sur la partie gauche de la figure un cyclops tel qu il appara t au microscope WHO 96674 Importance pour la sant publique Dracunculose Comme la dracunculose ne s vit que dans les r gions pauvres et isol es d un petit nombre de pays et qu elle n est que rarement mortelle elle a t n glig e pendant des ann es La lutte contre cette parasitose n a attir que depuis peu l attention de la communaut internationale Avant que des mesures de lutte syst matiques n aient t prises on estimait 10 millions le nombre de personnes porteuses du parasite dans les r gions rurales pauvres de l Afrique subsaharienne de l Inde du Pakistan et du Y men Jusque vers le milieu des ann es 70 la maladie a t pr sente en R publique islamique d Iran et en Arabie s oudite A l heure actuelle la maladie se cantonne a l Afrique subsaharienne Fig 7 2 En 1994 on en a signal 164 000 cas en Afrique dont un tiers au Soudan o l extension des activit s de surveillance et de lutte n ont commenc que cette m me ann e Hors d Afrique la maladie a presque disparu moins de 400 cas ont t signal s en Inde et environ 100 au Y men en 1994 Le x 2 a d i t 2 nl Lit pi a teen Pasae spas
205. dans la pi ce et venir piquer l occupant du lit lorsqu il sort de la moustiquaire Ils peuvent galement aller piquer d autres personnes qui dorment dans la m me pi ce sans protection Fig 1 67 Das moustiques affam s sont pos s sur la moustiquaire ou pr s de celle ci dans l attente qu elle s ouvre Les moustiques peuvent p n trer par las trous Les moustiques psuvent piquer lorsque le corps du dormeur vient au contact d la gaze Les moustiques qui ne peuvent tra Des moustiques peuvent p n trer par moustiquaire vont aller plquer les p dessous si la moustiquaire est mal bord e non prot g es qui dorment proxil Fig 1 67 Les inconv nients d un mod le standard de moustiquaire non trait e Protection individuelle ou communautaire l aide de moustiquaires non trait es Si un petit groupe de personnes d une communaut utilise des moustiquaires il en tirera probablement un avantage en ce sens que les moustiques pourront facilement trouver sur place d autres h tes pour se nourrir qu il s agisse de personnes non prot g es ou d animaux domestiques En revanche si tous les habitants utilisent des moustiquaires et qu il n y a pas d animaux domestiques suffisamment attractifs les moustiques affam s vont probablement rester sur place jusqu 1 ce qu ils trouvent un trou dans une moustiquaire 2 qu ils parviennent piquer travers le tulle 3 ce que les occupants des lits sortent de leur mousti
206. de 2 mm qui conviennent le mieux Une trentaine de litres de billes environ trois seaux p se environ 1 25 kg et suffit pour couvrir 3 m d eau sur une paisseur de 1 cm Fig 1 101 On peut fabriquer sur place des billes en polystyr ne expans partir de billes normales en les plongeant dans de l eau bouillante Am nagement de l environnement L am nagement de l environnement n a pas le caract re d finitif d une transformation du site et il faut intervenir nouveau de temps autre pour obtenir un r sultat Cette m thode qui vise liminer une esp ce bien d termin e de moustique d pend en grande partie du comportement de l insecte Les mesures prendre peuvent tre tr s simples et peu co teuses mais elles supposent au pr alable une tude minutieuse du vecteur On peut ainsi avoir consulter des sp cialistes de la d moustication qui indiqueront la communaut et aux organismes sanitaires quelles sont les m thodes les mieux adapt es aux conditions locales Fluctuation du niveau des eaux Dans les grandes retenues d eau destin es la consommation humaine ou l irrigation les fluctuations de niveau r duisent la prolif ration des moustiques par les m canismes suivants les larves sont refoul es sur les bords les larves sont d log es de leurs habitats v g taux le long des berges et sont donc plus expos es l action des vagues et la pr dation par les poissons la v g tat
207. de la pi ce trait e soient grillag es On peut r p ter le traitement tous les jours ou m me plusieurs fois par jour Une bombe a rosol est un r cipient sous pression et ne doit donc pas tre expos e directement au soleil ni une temp rature sup rieure 50 C La plupart des a rosols contiennent du propane ou du butane tr s inflammables et ne doivent donc pas tre dirig s sur une flamme ou des mat riaux incandescents par exemple une cigarette allum e Fig 1 51 On utilise des a rosols contenant des insecticides action rapide pour d truire imm diatement les insectes volants ou rampants A rosols base aqueuse On a r cemment mis au point des a rosols base aqueuse qui semble t il ont sur les a rosols base huileuse les avantages suivants ils ne laissent ni tache ni r sidu huileux sur les surfaces trait es ne produisent pas d odeur d sagr able ni d effet irritant et sont ininflammables Toutefois les gouttelettes des a rosols base huileuse sont g n ralement plus fines et plus efficaces En outre il faut agiter vigoureusement le r cipient avant usage Pulv risateurs main Avant l invention des bombes a rosols jetables on utilisait couramment des pulv risateurs main Ces pulv risateurs sont munis d un r servoir qu on peut remplir d une solution de pyr thre ou d un autre insecticide Fig 1 52 Ils reviennent moins cher a utiliser que les bombes a rosols To
208. de la partie sup rieure de la cuve avec le couvercle enlev e Un manom tre qui permet de mesurer la pression dans la cuve e Une bretelle qui doit tre suffisamment large pour ne pas blesser les paules de l op rateur Elle est fix e a la cuve par une boucle en acier Sur les cuves de grande dimension cette bretelle est r glable e Lorsque la cuve n est pas utilis e on place la lance sur un support et la buse dans un embout protecteur Pompe air Fig 9 7 Joint du piston Piston Clapet de retenue Tige Corps de pompe Tige Poign e Fig 9 7 Vue clat e d une pompe air OMS WHO 96711 Cette pompe est constitu e d un piston qui se d place le long d un tube cylindrique corps de pompe Lorsqu on actionne le piston l air est comprim travers un clapet de retenue situ la base du tube Le joint du piston peut tre en cuir en plastique ou en caoutchouc et r sister aux produits chimiques qui entrent dans la composition de la formulation Dispositif de pulv risation Ce dispositif comporte les l ments suivants 1 un tube plongeur mont sur la cuve au moyen d un joint torique si le joint est endommag il peut y avoir des fuites d air 2 un tuyau flexible en mat riau r sistant aux produits chimiques qui entrent dans la composition de la formulation insecticide 3 un filtre cr pine dispos dans un logement pr vu cet effet et qui permet de retenir les particules trop grosses pour pass
209. de torchis et de chaume mais on a fait tat d une efficacit de 9 mois sur d autres types de surfaces Perm thrine existe sous forme de poudre dispersable dans l eau 25 A la dose de 0 5 g n elle est efficace pendant 2 3 mois Lambdacyhalothrine existe sous forme de concentr mulsionnable et de poudre dispersable 10 en sachets pr dos s A la dose de 0 025 0 05 g n elle peut rester efficace 2 3 mois Cyperm thrine existe sous forme de concentr mulsionnable 5 ou 25 A la dose de 0 5 g n elle peut rester efficace quatre mois ou davantage Pr paration d une suspension d insecticide Si l on s en tient la m thode classique d pandage l insecticide sera pulv ris a la dose de 40 ml par n soit 1 litre pour 25 nf En principe ce volume de suspension reste sur la surface trait e sans couler Poudre dispersable dans l eau Pour pr parer 1 litre de suspension pulv riser on peut appliquer la formule suivante re 75 X x 100 dans laquelle poids de poudre dispersable n cessaire g dose d emploi recommand e g nf c X Y C oncentration de la mati re active dans la formulation Exemple Poudre de DDT dispersable dans l eau 75 pulv riser la dose de 2 g nf x 2 2 100 66 6g 75 Pour un r servoir de 8 litres la quantit de poudre dispersable sera donc de 8 x 66 6 533 3 g L insecticide devra tre emball en sachets de 533 3 g chacun
210. de traduire ses publications en partie ou int gralement Les demandes cet effet et les demandes de renseignements doivent tre adress es au Bureau des Publications Organisation mondiale de la Sant Gen ve Suisse qui se fera un plaisir de fournir les renseignements les plus r cents sur les changements apport s au texte les nouvelles ditions pr vues et les r impressions et traductions d j disponibles Organisation mondiale de la Sant 1999 Les publications de l Organisation mondiale de la Sant b n ficient de la protection pr vue par les dispositions du Protocole No 2 de la Convention universelle pour la Protection du Droit d Auteur Tous droits pr serv s Les appellations employ es dans cette publication et la pr sentation des donn es qui y figurent n impliquent de la part du Secr tariat de l Organisation mondiale de la Sant aucune prise de position quant au statut juridique des pays territoires villes ou zones ou de leurs autorit s ni quant au trac de leurs fronti res ou limites La mention de firmes et de produits commerciaux n implique pas que ces firmes et produits commerciaux sont agr s ou recommand s par l Organisation mondiale de la Sant de pr f rence d autres Sauf erreur ou omission une majuscule initiale indique qu il s agit d un nom d pos Compos Hong Kong Imprim Hong Kong 98 12303 Best set Speedflex 2600 Commander Lutte antivectorielle La M thodes
211. des app ts toxiques R sistance Le papin est r sistant vis vis de plusieurs organochlor s organophosphor s carbamates et pyr thrino des 7 La blatte orientale la blatte am ricaine et la grande blatte brune Periplaneta brunnae ont d sormais acquis une l g re r sistance principalement au DDT et au chlordane Depuis peu la blatte am ricaine est devenue r sistante au trichlorfon en Chine et la grande blatte brune au diazinon aux Etats Unis d Am rique Application Zones traiter Le traitement doit tre tendu de nombreux endroits dans les cuisines et les offices le long des plinthes et derri re les plinthes l int rieur et autour des viers l int rieur et au dessus des placards sous les chaises et les tables dans les coffrets de branchements pr s des r frig rateurs et des glaci res sous les rev tements de sol non coll s dans les locaux o l on pr pare des aliments les conduites les canalisations les gouts et les regards faut aussi traiter les locaux servant la conservation d aliments dans les restaurants les entrep ts et d autres tablissements commerciaux Fr quence du traitement La persistance d action d un insecticide d pend de diff rents facteurs notamment le soin apport son application la vitesse de la r infestation la nature du produit chimique utilis la dose et la formulation choisies le type de surface trait la temp rature et l humidit e
212. dies tropicales Pr face Les maladies transmises par les arthropodes et les gast ropodes d eau douce sont parmi les principales causes de morbidit et de mortalit dans de nombreux pays tropicaux et subtropicaux et m me quoique dans une moindre mesure dans les zones temp r es En plus du tribut qu elles pr l vent sous la forme de d c s pr matur s et d invalidit s ces maladies paludisme filariose leishmaniose schistosomiase dengue trypanosomiase etc constituent un obstacle important au d veloppement conomique par suite de la perte d innombrables heures de travail du co t lev du traitement et des d penses occasionn es par la lutte contre les vecteurs Outre qu elles peuvent tre pr judiciables l environnement les campagnes de lutte antivectorielle grande chelle sont souvent irr alisables pour des raisons financi res ou simplement pratiques C est pour cette raison qu on en est venu envisager des m thodes que les particuliers et les communaut s puissent eux m mes mettre en uvre pour se pr munir contre les maladies transmises par des vecteurs II n existe malheureusement que tr s peu de documentation susceptible d tre utilis e avec profit par les non sp cialistes Le pr sent ouvrage s efforce de combler cette lacune en proposant des m thodes de protection individuelle utilisables par les particuliers et les collectivit s m thodes qui ne demandent qu un minimum d organisation et de for
213. dique des ann es 60 et 70 Mesures d urgence qui r clament une action nergique de la part des services sanitaires avec l aide de sp cialistes de la lutte antivectorielle Exemples pulv risation en volume ultra faible n bulisation d insecticides pour endiguer des pid mies de dengue Modestes importants Chapitre 1 Moustiques et autres dipt res piqueurs Vecteurs du paludisme de la leishmaniose de l onchocercose de la dengue de la fi vre jaune et autres maladies Biologie Les dipt res piqueurs sont des insectes volants dot s d une paire d ailes qui se nourrissent en su ant le sang de l homme et des animaux Dans de nombreuses r gions du monde ils cr ent par leurs piq res une nuisance consid rable De plus et c est plus grave ils v hiculent nombre de maladies surtout sous les tropiques o ils sont la cause d une morbidit et d une mortalit importantes Le groupe le plus important de dipt res piqueurs est constitu par les moustiques Ce sont des insectes au corps long et gr le dot s de longues pattes et de longues pi ces buccales en forme d aiguilles Parmi les autres dipt res on peut citer les simulies les phl botomes les mouches ts ts ou glossines les c ratopogonides les tabanid s ou taons et les stomoxes dont les pi ces buccales sont g n ralement plus courtes et le corps plus robuste Les trois derniers groupes ne sont pas tr s importants en tant que vecteurs de maladies h
214. dition de le mettre l abri de la chaleur de la lumi re solaire directe et d une forte humidit Efficacit r siduelle six mois ou davantage Efficacit et importance du DDT La d couverte des propri t s insecticides du DDT dans les ann es quarante a permis une perc e dans la lutte contre le paludisme Appliqu en pulv risations ce compos est tr s efficace pour d truire les moustiques qui se reposent sur les murs II est bon march et conserve son efficacit pendant plusieurs mois Dans de nombreux pays les programmes de lutte antipaludique ont obtenu des succ s notables en traitant les habitations une ou deux fois par an avec ce produit Malheureusement on a d bien souvent y renoncer en raison du co t lev des op rations et du fait que la population s est montr e de moins en moins coop rative En outre les moustiques vecteurs du paludisme sont devenus r sistants dans de nombreuses r gions obligeant recourir des insecticides plus co teux Quoi qu il en soit le DDT reste efficace dans un certain nombre de pays Il reste que l utilisation du DDT rencontre de plus en plus d opposition de la part des cologistes qui font valoir non sans raison que ce compos se r v le nocif lorsqu il est employ des fins agricoles En effet une fois pulv ris sur les cultures le DDT met beaucoup de temps se d composer subsiste longtemps dans le sol et peut p n trer dans les cours d eau et
215. dividuel Le simple fait de se laver et de changer de v tements r guli rement suffit en g n ral pr venir l infestation par des poux de corps Mais cette solution peut tre impraticable quand l eau est rare qu on manque d installations pour se laver et que les personnes concern es ne poss dent qu un seul v tement Une autre solution consiste laver les v tements et la literie avec un savon contenant du DDT 7 Le lavage au savon et l eau froide ne suffit pas liminer les poux des v tements IlI faut utiliser de l eau plus de 60 C et si possible repasser ensuite les v tements Traitement collectif ou traitement de masse La m thode de choix pour un traitement de masse consiste dans le saupoudrage d un insecticide entre le corps et les sous v tements Il existe de bonnes poudres constitu es d un m lange de talc et d un insecticide perm thrine 0 5 DDT 10 ou lindane 1 Les autres poudres insecticides indiqu es au Tableau 4 3 peuvent tre utilis es en cas de r sistance Comme la poudre entre en contact troit avec le corps il importe que l insecticide choisi soit peu toxique pour l Homme et non irritant Un avantage des poudres insecticides est qu elles sont faciles transporter et entreposer L application peut se faire avec n importe quel type de poudreuse par exemple air comprim plongeur ou soufflet Fig 4 21 voir p 274 ou la main importe d expliquer le but de l
216. donn es relatives aux derni res acquisitions en mati re de lutte antivectorielle afin que le texte soit le plus jour possible Cet ouvrage arrive vraiment point nomm car il semble d sormais que la lutte antivectorielle va consister beaucoup moins en vastes programmes organis s par les pouvoirs publics qu en initiatives locales impliquant une participation accrue de la communaut Par ailleurs il est d sormais bien clair que nombre de m thodes traditionnelles uilis es pour pr venir ou combattre les maladies transmises par des vecteurs et autres maladies infectieuses sont mal appliqu es ou ont perdu leur efficacit Par suite du d veloppement conomique de l volution d mographique et de la modification de l environnement ou encore de l augmentation des migrations humaines des maladies r apparaissent dans de nouveaux contextes ou sous des formes plus virulentes Nombreux sont maintenant les agents pathog nes qui r sistent aux m dicaments courants et leurs vecteurs ont galement acquis une r sistance aux insecticides Les m thodes d crites dans cet ouvrage et tout sp cialement celles qui consistent modifier de fa on permanente les habitations et d autres l ments du cadre de vie peuvent contribuer la lutte contre ces maladies qui font obstacle au progr s conomique et au bien tre de la population dans de nombreuses r gions du monde Dr K Behbehani Directeur de la Division de la Lutte contre les Mala
217. du lieu 147 Dans certains pays on l ve des poissons la fois pour la consommation et pour la destruction des larves de moustiques dans des biotopes divers Des cichlid s tels que Oreochromis mossambicus O niloticus et O spiluris se sont r v l s int ressants cette fin en Indon sie en Malaisie en Somalie et au Soudan 148 149 La carpe commune Cyprinus carpio et une carpe d un autre genre Ctenopharyngodon idella s utilisent avec succ s dans le sud de l Inde 144 et en Chine Les poissons larvivores peuvent galement servir de nourriture aux gros poissons destin s la consommation humaine Elevage des poissons larvivores Dans les r gions o certains biotopes contiennent souvent des poissons larvivores on peut les utiliser pour y pr lever des sp cimens qui serviront ensuite empoissonner les g tes larvaires de moustiques Cela se pratique souvent dans les r gions relativement s ches o la pr sence de l eau se limite aux canaux foss s puits etc Les poissons ne s y trouvent pas toujours en tr s grand nombre mais on peut de la sorte finir par empoissonner tr s largement les tendues d eau 150 151 Pour pouvoir disposer d une source ininterrompue de poissons il est n cessaire de les lever dans des bassins sp ciaux Des bassins ou tangs de ce genre sont d j largement utilis s pour l levage de poissons destin s la consommation humaine et on peut y lever simultan ment des poisson
218. due au plafond d une pi ce d habitation Pour viter un contact avec des mat riaux inflammables il est pr f rable que la m che br le a l int rieur d une grille m tallique cylindrique Impr gnation Si on utilise de l esbiothrine la dose recommand e est de 1 ml kg verser 1 ml d esbiothrine de qualit technique dans 1 15 litres de k ros ne et plonger une m che de jute de 1 kg dans le m lange jusqu saturation Laisser s cher la m che l ombre et la ranger dans une bo te ou un sac jusqu utilisation Plaquettes insecticides vaporiser Lorqu on dispose de l lectricit on peut utiliser de petits r chauds lectriques pour vaporiser ces plaquettes insecticides Fig 1 48 Cette m thode tr s utilis e a contrairement aux serpentins l avantage de ne pas produire de fum e visible Les paquettes sont souvent constitu es d un tampon de papier de 35 x 22 x 2 mm impr gn d insecticide Elles sont emball es dans des feuilles d aluminium pour viter l vaporation de l insecticide Les insecticides utilis s sont g n ralement des pyr thrino des du groupe de l all thrine par ex la bioall thrine l esbiothrine ou l esbiol qui sont consid r s comme inoffensifs pour l homme et qui r duisent ou repoussent rapidement les moustiques et autres insectes piqueurs 62 69 Fig 1 48 R chaud lectrique pour la vaporisation de plaquettes insecticides Les plaquettes contiennent un indicateur col
219. duisent qu une contamination temporaire de l eau et la plupart d entre eux disparaissent en une journ e l exception des organophosphor s qui peuvent persister beaucoup plus longtemps En pr sence de moustiques r sistants tous les larvicides classiques on pourra envisager de recourir des huiles larvicides ou des produits plus co teux tels que les r gulateurs de la croissance des insectes ou les larvicides bact riens Ces deux derniers groupes de compos s sont d pourvus de toxicit vis vis des poissons des mammif res et de la plupart des autres organismes non vis s Ils se p sentent sous la forme de briquettes lib ration lente et leur activit r manente dans les eaux stagnantes de volume relativement faible est meilleure que celle de tous les autres larvicides Des organophosphor s comme le t m phos le fenthion et le chlopyrifos Tableau 1 5 comptent parmi les larvicides les plus couramment utilis s Tableau 1 5 Compos s utilisables comme larvicides pour la d moustication Larvicide Formulation Dose de Dur e d action Toxicit Danger de mati re effective la mati re active active semaines g ha Huiles de p trole CT aE E E EE Vert de 840 1000 l Schweinfurt Compos s organophosphor s F nitrothion CE GR 100 1000 1 3 mod r e Fenthion CE GR 22 112 2 11 lev e lodfenphos CE GR S 50 100 7 16 Malathion CE GR S 224 1000 1 2 l g re T m p
220. duit au bout de quelques heures Les jeunes larves s enterrent dans la mati re sous jacente comme elles doivent tirer leur oxyg ne de l atmosph re elles ne peuvent survivre que si elles disposent de suffisamment d air frais Quand la mati re sous jacente est tr s humide elles ne peuvent vivre qu en surface tandis que dans une mati re plus s che elles peuvent s enfoncer de plusieurs centim tres Chez la plupart des esp ces la larve est effil e blanche et sans pattes et elle se d veloppe rapidement en trois mues successives Ce d veloppement dure de 3 jours au minimum plusieurs semaines selon les esp ces ainsi que selon la temp rature la nature des aliments disponibles et leur abondance Une fois termin ce stade pendant lequel elle s est nourrie la larve gagne un endroit plus sec et s enterre ou se cache sous divers objets Elle s entoure d une sorte de coque le puparium o s op re la transformation de la larve en adulte Cette p riode dure g n ralement 2 10 jours et se termine par l mergence de l insecte parfait qui se fraie un passage travers une br che ouverte au sommet du puparium puis jusqu la surface Peu apr s l closion imaginale la mouche d plie ses ailes et son corps s che et se durcit La mouche adulte est grise mesure 6 9 mm de long et porte sur le dos quatre bandes de couleur fonc e dispos es longitudinalement Quelques jours s coulent avant que l adulte soit apte se repr
221. e Le cycle de d veloppement de la puce comporte quatre stades uf larve nymphe et adulte Fig 4 7 La puce adulte mesure 1 4 mm de long elle a un corps troit et aplati Elle est d pourvue d ailes mais poss de des pattes sauteuses puissantes Sa couleur est variable du brun clair au brun fonc Les larves mesurent de 4 10 mm de long et sont de couleur blanche malgr leur absence de pattes elles sont tr s mobiles Le cocon qui entoure la nymphe est bien camoufl car il est collant de sorte qu il se recouvre rapidement de poussi re de sable ou d autres particules fines tailte r elle Fig 4 6 Puce du chat Ctenocephalides felis felis avec l aimable autorisation du Natural History Museum Londres Fig 4 7 Cycle de d veloppement de la puce avec l aimable autorisation du Natural History Museum Londres La puce est h matophage dans les deux sexes Elle se reproduit proximit des endroits o son h te se repose et dort dans la poussi re sur la terre battue et les d tritus dans les fissures des murs et du sol les tapis les terriers et les nids Son d veloppement exige une forte humidit La larve se nourrit de mati res organiques d jections de l h te petits insectes morts et sang non dig r rejet par des puces adultes A la fin du stade larvaire la puce file un cocon blanch tre peu serr a l int rieur duquel elle poursuit son d veloppement se transformant en nymphe La puce atte
222. e Dans certains d entre eux les progr s r alis s sont d j spectaculaires ainsi la maladie a t limin e du Pakistan en 1996 apr s sept ans d efforts opini tres et en Inde le nombre de cas a recul de plus de 99 entre 1984 et 1995 Dans l ensemble du monde l incidence de la maladie est tomb e de 3 5 millions de cas en 1986 environ 122 000 en 1995 Biologie Les cyclops sont peine visibles 0 5 2 mm et peuvent se reconna tre leurs mouvements saccad s Fig 7 1 Ils se nourrissent de plancton et autres organismes aquatiques Leur cycle de d veloppement est adapt aux mares et autres collections d eau stagnantes qui constituent leurs biotopes Les femelles se reproduisent sans f condation pendant plusieurs g n rations jusqu ass chement du biotope Elles donnent alors naissance une nouvelle g n ration form e de m les et de femelles qui produisent des ufs f cond s Les cyclops peuvent survivre d une saison des pluies a l autre en cas de s cheresse Dans les trente minutes qui ont suivi la mise en eau d une mare ass ch e on a observ la pr sence de cyclops vivants un jour plus tard ils s taient transform s en femelles matures 1 Les animaux et les inondations dispersent facilement les ufs donnant ainsi le d part de nouvelles populations C est souvent pendant la saison s che que la densit des cyclops est la plus lev e les cours d eau et les mares formant alors des collections
223. e Elles sont originaires d Am rique centrale mais vu les succ s qu elles remportent dans la lutte contre les moustiques on les a introduites dans de nombreuses r gions du monde Ces poissons peuvent r sister d importantes fluctuations de temp rature ainsi qu la pollution de l eau mais c est dans les eaux relativement claires et mod r ment chaudes qu ils ont le meilleur rendement 152 Taille r elle reproduit de 152 Le guppy Poecilia reticulata Comme la gambusie il s agit d une sorte de carpe vivipare capable de happer sa nourriture en surface Elle est originaire d Am rique du sud et s est popularis e comme poisson d aquarium On l a introduite dans de nombreux pays pour lutter contre les moustiques notamment en Am rique du sud et en Asie Ce poisson est mieux adapt aux temp ratures lev es que la gambusie et il supporte des eaux fortement pollu es C est pour cette raison qu il est particuli rement efficace contre les moustiques du genre Culex qui se reproduisent dans des eaux charg es de polluants organiques 153 Taille r elle reproduit de 153 Le panchax Aplocheilus panchax Cette carpe ovipare se rencontre sur le sous continent indien en Indon sie en Malaisie et au Sri Lanka o elle est r pandue dans les rizi res et les foss s Elle joue un r le important dans la d moustication 154 Ce poisson peut supporter la pollution et des temp ratures de 20 45 C Taille
224. e Fig 1 49 L insecticide liquide peut durer jusqu 45 s ances de 8 10 h chacune De nombreux mod les sont munis d un interrupteur et d une lampe t moin Ce dispositif est plus commode et plus efficace que le vaporisateur de plaquettes car il assure un d bit r gulier d insecticide reste cependant d un prix plus lev Diffuseur de dichlorvos Le dichlorvos est un liquide volatil dont la vapeur est tr s toxique pour les insectes volants suffit d impr gner de dichlorvos un mat riau absorbant sp cial comme le polyur thane pour que l insecticide s vapore lentement sans n cessiter de disposif chauffant Le diffuseur se p sente habituellement sous la forme d un morceau de chlorure de polyvinyle ou de toute autre r sine appropri e satur e de dichlorvos liquide qui est mont l int rieur d un support ajour en plastique Fig 1 50 Certains diffuseurs sont constitu s de bandes de 5 x 25 cm ou encore d une sorte de bo te Ils sont vendus sous emballage herm tique pour viter toute vaporation pr matur e de l insecticide Fig 1 49 Deux mod les de vaporisateurs lectriques liquide Le diffuseur et son support en plastique sont plac s une hauteur de 1 2 m au dessus du sol ou accroch s au plafond La plupart des mod les contiennent suffisamment de dichlorvos pour traiter une pi ce de 15 30 n pendant 1 2 mois Cette dur e est r duite en pr sence d un fort courant d air
225. e Le traitement doit intervenir sans d lai pour viter les l sions c r brales ou autres En g n ral les infections P vivax P malariae ou P ovale ne sont pas mortelles mais elles peuvent l tre chez les tr s jeunes enfants ou les personnes g es et malades Dans les infections P vivax et P ovale l intervalle entre les acc s f briles a une dur e caract ristique de deux jours elle est de trois jours dans le cas de P malariae Dans le paludisme falciparum cet intervalle est irr gulier II dure en g n ral de 36 40 heures mais il n est pas rare qu il soit plus court Un acc s f brile non trait peut durer d une semaine un mois ou davantage Lorsque la maladie reprend au bout de quelques semaines ou davantage on parle de rechute Ces rechutes ne se produisent pas dans le cas des infections a falciparum mais elles sont courantes pour les infections P vivax et P ovale Dans le cas de P vivax les rechutes peuvent se produire intervalles irr guliers pendant des p riodes allant jusqu deux ans ou m me cing ans pour P ovale Une infection P malariae peut durer jusqu 50 ans avec des pisodes f briles survenant de temps autre Une anoph le ing re des ele ho de Plasmodium ors d un repas de sang Apr s maturation las gam tocyt se reproduisent pour former des zygotes Au bout de 10 14 jours l s sporozoites sont lib r s Te Les sporozoites passent chez I h
226. e l tiquette devrait indiquer quelles sont les possibilit s de r emploi des r cipients et comment s y prendre pour les nettoyer Il ne faut en aucun cas r utiliser des r cipients qui ont contenu des pesticides class s comme tr s dangereux ou extr mement dangereux Dans certaines conditions les r cipients de pesticides class s comme peu dangereux ou ne devant pas en principe pr senter de danger en utilisation normale peuvent tre r utilis s condition que ce ne soit pas pour contenir des aliments des boissons ou de la nourriture pour animaux Les r cipients faits de mat riaux comme le poly thyl ne qui absorbent pr f rentiellement les pesticides ne doivent pas tre r utilis s s ils ont contenu des pesticides dont la mati re active est class e comme mod r ment tr s ou extr mement dangereuse quelle que soit la formulation D s qu un r cipient est vide il faut le rincer puis le remplir compl tement avec de l eau et le laisser reposer pendant 24 h Ensuite on le vide et on recommence deux fois l op ration Hygi ne g n rale Il ne faut ni manger ni boire ni fumer lorsqu on manipule des insecticides La nourriture doit tre rang e dans des bo tes herm tiquement ferm es La mesure la dilution et le transvasement des insecticides doivent s effectuer avec le mat riel ad quat Fig 10 7 Ne pas agiter ni pr lever des liquides les mains nues Si la buse s est bouch e agir sur la vanne de la pompe
227. e par exemple de la sciure de bois et d un liant comme l amidon Actuellement on utilise commun ment certains pyr thrino des de synth se notamment des produits effet de choc comme les all thrines pour confectionner des serpentins Ils sont plus efficaces et plus faciles obtenir que le pyr thre 61 Dans certains serpentins utilis s en Chine on incorpore du DDT mais cet insecticide n est pas efficace lorsqu il est utilis de cette mani re 61 Pour rendre l odeur de la fum e plus agr able les serpentins sont quelquefois parfum s Ils se conservent au moins trois mois s ils sont empaquet s dans du papier ou du plastique et rang s dans une bo te l abri de la lumi re et de l humidit re w Fig 1 44 Les serpentins anti moustiques sont parmi les vaporisateurs les moins chers et les plus utilis s Le pyr thre Le pyr thre est une plante Chrysanthemum cinariaefolium qui contient plusieurs principes actifs pyr thrines toxiques pour les insectes Ces substances qui peuvent tre extraites des fleurs et des tiges s ch es au moyen d un solvant Fig 1 45 sont couramment utilis es en a rosols pour abattre rapidement les insectes volants Pour la confection de b tonnets et de serpentins anti moustiques on utilise soit la fleur elle m me r duite en poudre soit un extrait Cependant l approvisionnement incertain et l introduction de pyr thrino des de synth se plus efficaces tendent
228. e prurigineuse cosmopolite connue sous le nom de gale Biologie Le sarcopte de la gale mesure 0 2 0 4 mm de long et il est pratiquement invisible l il nu Fig 4 32 Son cycle de d veloppement se d roule presque enti rement chez l Homme la surface ou dans l paisseur de la peau Pour se nourrir et pondre la femelle f cond e fore une galerie pidermique le sillon qu elle prolonge raison de 1 5 mm par jour et qui se manifeste ext rieurement par la pr sence de petites lignes sinueuses extr mement minces mesurant quelques millim tres plusieurs centim tres de long Pour passer de l uf au stade adulte il suffit parfois de deux semaines Les femelles peuvent vivre sur l Homme pendant 1 2 mois Lorsqu elles se d tachent de leur h te elles ne survivent que quelques jours Le sarcopte de la gale si ge en g n ral aux endroits o la peau est mince et rid e par exemple les espaces interdigitaux les faces lat rales du pied et de la main Fig 4 33 le pli du coude et du genou le p nis les seins et les omoplates Chez le jeune enfanta le sarcopte peut avoir d autres localisations notamment le visage Importance pour sant publique Transmission La transmission du sarcopte se fait g n ralement par contact interpersonnel troit par exemple entre deux personnes qui dorment c te c te ou l occasion d un rapport sexuel La dispersion s op re principalement au sein des familles de so
229. e cachette Les p tes peuvent aussi tre r parties dans plusieurs petits r cipients Certaines formulations r centes s chent spontan ment et peuvent tre appliqu es directement sur les surfaces Dans certains pays on trouve des pi ges herm tiques garnis d un app t sec pr sentation qui exclut tout risque pour les enfants et les animaux de compagnie On peut utiliser comme produit alimentaire dans les app ts le tourteau d arachide les aliments pour chiens et le maltose Application Les app ts et les pi ges sont d utilisation commode et doivent tre install s dans des endroits fr quent s par les blattes Ils ont leur maximum d efficacit quand il n y a pas ou peu de nourriture que ces insectes pourraient pr f rer l app t ce qui est le cas dans les bureaux La bonne tenue des locaux est particuli rement importante lorsqu on utilise uniquement des app ts Ceux ci doivent tre fr quemment renouvel s en cas d infestation massive R pulsifs On porte un int r t croissant aux r pulsifs dans la lutte contre les blattes Ces produits peuvent avoir un int r t particulier pour le traitement des endroits servant de cachette dans les conteneurs ainsi que dans les cartons et les bo tes de boissons de denr es alimentaires et autres produits En tenant les blattes l cart de ces endroits on emp che leur diss mination ou leur transport d une localit l autre On peut galement se servir de r pulsifs dan
230. e certaines esp ces de moustiques vecteurs piquent et se reposent l ext rieur le fait qu il est exclu de traiter certaines surfaces l int rieur des habitations l habitude qu ont les habitants de certaines r gions de dormir a la belle toile pendant la saison chaude A cela s est ajout un probl me suppl mentaire de taille savoir la r pugnance de certaines communaut s accepter cette m thode Les populations qui vivaient dans des zones ou le traitement des habitations tait fr quent n en voyaient gu re l avantage de sorte qu elles ont eu de plus en plus tendance ne pas laisser p n trer les quipes de pulv riseurs dans leurs maisons refusant de subir l odeur parfois d sagr able des insecticides et de voir leurs logements souill s par des d p ts inesth tiques d s lors qu elles ne constataient pas de contrepartie sous la forme d un recul sensible de l incidence des maladies L organisation la gestion et le financement de vastes campagnes de pulv risations s tendant sur de longues p riodes se sont r v l es probl matiques dans nombre de pays Traiter un grand nombre d habitations une ou deux fois par an exige une organisation minutieuse et beaucoup de personnel de v hicules et de pulv risateurs Apr s une p riode initiale marqu e par des succ s les pulv risations se sont r v l es de moins en moins efficaces et rentables II a bien fallu se rendre compte que la poursuite de ces program
231. e consiste placer la moustiquaire sur une sorte de cadre que l on peut ensuite enlever facilement du lit Fig 1 60 72 Moustiquaire circulaire On donne parfois la pr f rence aux moustiquaires de forme circulaire ou conique car on peut les suspendre en un seul point Fig 1 61 Elles s accrochent par le sommet a une bride elle m me fix e un cerceau gain en rotin ou en plastique En g n ral elles sont pr vues pour un couchage deux places Comparativement une moustiquaire rectangulaire ce type de moustiquaire exige des occupants qu ils fassent davantage attention ne pas venir au contact du tissu pour viter de se faire piquer par les moustiques Moustiquaire en forme de coin Fig 1 62 Moustiquaire en forme de coin Ces moustiquaires n existent qu en une seule dimension Elles sont beaucoup moins ch res que les mod les rectangulaires car elle n cessitent environ la moiti moins de tissu Le sommet de la moustiquaire est suspendu par une bride accroch e a un barreau de bois gain On peut ainsi la fixer par le haut n importe quel endroit convenable situ au dessus de la t te de lit ou du couchage Le fond constitu d un mat riau pais qui emp che les moustiques de venir piquer les pieds du dormeur doit tre fermement engag sous le matelas ou fix de toute autre mani re Fig 1 62 Peu encombrante une fois pli e et ne n cessitant qu un seul et unique point de fixation cette moustiquaire
232. e en h berge les stades sexu s c est chez les gast ropodes que se d veloppent les stades asexu s En contaminant son environnement l Homme joue le r le de vecteur L infection se transmet sans qu il y ait contact entre les gast ropodes et l Homme Les gast ropodes d eau douce sont galement les h tes d autres tr matoses humaines ou animales dues notamment des douves et qui peuvent si ger au niveau du foie des poumons et des intestins Biologie On pense qu il existe environ 350 esp ces de gast ropodes d importance m dicale ou v t rinaire La plupart des h tes interm diaires des schisostomes qui parasitent l Homme appartiennent aux genres Biomphalaria Bulinus et Oncomelania On peut identifier les esp ces en cause d apr s la forme de leur coquille II existe des cl s taxonomiques r gionales d utilisation simple pour la reconnaissance de la plupart d entre elles Les gast ropodes se divisent en deux grands groupes les gast ropodes aquatiques qui vivent dans l eau et ne peuvent pas en r gle g n rale survivre dans un autre environnement Biomphalaria et Bulinus et les gast ropodes amphibies qui sont adapt s la vie subaquatique aussi bien que terrestre Oncomelania En Afrique et dans les Am riques ce sont des gast ropodes du genre Biomphalaria qui servent d h tes interm diaires S mansoni Fig 8 1 En Afrique et en M diterran e orientale les h tes interm diaires de S haematobium sont de
233. e et tre capable de supporter certaines fluctuations de temp rature faut aussi disposer de poissons qui permettront de r empoissonner les r servoirs La gambusie Gambusia affinis et le guppy Poecilia reticulata conviennent bien car ils sont faciles lever en grandes quantit s En Chine on a obtenu de bons r sultats avec un poisson chat Clarias fuscus dont il suffit de placer un sp cimen dans chaque pot ou r servoir d eau 20 100 litres Cette esp ce est capable de survivre longtemps II faut cependant veiller ce que le poisson ne saute pas hors du pot En Somalie on utilise avec succ s des tilapias Oreochromis Spiluris spiluris qu on lib re dans les r servoirs enterr s Un seul poisson suffit pour 3 m 133 148 Fig 1 114 Fermeture des jarres avec un couvercle herm tique Fig 1 115 Couverture des tonneaux et des f ts avec une pi ce de tissu ou du grillage Fig 1 116 Couvercle fixe avec ouverture grillag e Fig 1 117 R servoir d eau quip d une couverture grillag e autonettoyante Fig 1 118 R servoir sur lev muni d un couvercle bien ajust Evacuation Evacuation prot g e par de la gaze Fig 1 119 Si on utilise une couche de billes en polystyr re l vacuation doit tre prot g e pour viter l obturation Fig 1 120 On peut envelopper les granul s de t m phos dans un linge perm able avant de les introduire dans un r cipient d eau Puits et
234. e filtre vont repasser dans l eau Pour s en souvenir on peut superposer deux cotonnades de couleur diff rente ou encore faire une marque sur une des faces du filtre Fig 7 12 On peut liminer les cyclops de l eau destin e la boisson en la filtrant sur un morceau de gaze Mat riaux utilisables pour confectionner des filtres Toile de coton En filtrant l eau sur une toile de coton mailles de moins de 0 15 mm on peut retenir tous les cyclops qu elle est susceptible de contenir Fig 7 13 Cependant s il y a des particules d argile dans l eau celles ci vont rester captives des fibres de coton et vite colmater le filtre il est difficile ensuite de s en d barasser Wie N iene sa RS a D Ni BINGE LE Z SZ Lust K RUN Van N Na ANE Eo NA SHEN LA COREA K Ni EN Fig 7 13 Un fragment de toile de coton vu au microscope Les fils sont constitu s d un grand nombre de petits filaments qui retiennent les particules d argile Gaze synth tique La gaze monofilamentaire mailles de 0 15 mm convient pour filtrer une eau limoneuse Figs 7 14 et 7 15 Elle ne se colmate pas et elle est facile nettoyer 6 0 emo Fig 7 14 Un tan de gaze filtrante ee vu au microscope Les particules en suspension ne colmatent pas ce mat riau filtrant facile a nettoyer Fig 7 15 Mod les de filtres appropri s a pi ce de gaze d environ 30 x 30 cm fix e sur un cadre confectionn avec de l
235. e infest e on y applique aujourd hui une formulation insecticide en proc dant comme pour le pou de t te En cas d infestation massive le traitement doit tre tendu toutes les r gions couvertes de poils situ es au dessous du cou Fig 4 20 Pour liminer les poux on peut laver les cheveux avec un shampooing ou une lotion anti poux Tableau 4 3 Insecticides et formulations d usage courant contre les poux Insecticide Formulation et concentration bioall thrine lotion 0 3 0 4 shampooing 0 3 0 4 la rosol 0 6 carbarile poudre 5 0 DDT poudre 10 0 ition 20 ldeltam thrine lotion 0 03 shampooing 0 03 iodofenphos poudre 5 0 lindane poudre 1 0 oo oon o o malathion poudre 1 0 lotion 0 5 perm thrine poudre 0 5 tion o shampooing 1 0 ph nothrine shampooing 0 2 0 4 poudre 0 3 0 4 propoxur poudre 1 0 t m phos poudre 2 0 Savon insecticide Le pain de savon insecticide est une formulation bon march r cemment mise au point qui contient de la perm thrine 1 et constitue un anti poux efficace On peut galement s en servir contre le sarcopte de la gale voir p 308 Mode d emploi Le savon peut tre utilis en shampooing Savonner les cheveux mouill s au pr alable laisser se former une mousse et masser soigneusement le cuir chevelu Laisser le produit en contact pendant 10 minutes rincer et s cher les cheveux On peut liminer les poux tu s avec un peigne en les r
236. e les r duves arriv s ces stades sont les moins sensibles aux insecticides et peuvent moins facilement s chapper par de petites ouvertures Pour permettre des comparaisons on utilisera le m me type de surface pour chaque preuve Les r duves n cessaires pour ces preuves peuvent tre demand s aux organismes charg s de la lutte antivectorielle et aux centres de recherche ou tre captur s sur le terrain II faut prendre un maximum de pr caution pour ne pas toucher directement les d jections de r duves sauvages qui risquent d tre contamin es par les parasites responsables de la maladie de Chagas b Fig 3 13 Pour d terminer la perte de r manence d un insecticide apr s son application sur un mur on peut exposer des r duves la surface trait e en utilisant a soit le c ne OMS normalis pour preuve biologique b soit par exemple une bo te de P tri renvers e Fig 3 14 Apr s avoir expos les r duves l insecticide tudi on les met pendant 1 3 jours dans un pot ou un bocal afin de d terminer leur taux de mortalit La dur e d exposition peut aller de plusieurs heures plusieurs jours Si l preuve est pratiqu e peu apr s l pandage de l insecticide on choisira une dur e telle que le taux de mortalit des r duves expos s soit compris entre 90 et 100 A la fin de l exposition il faut conserver les r duves 1 3 jours dans un pot ou un bocal Fig 3 14 Ce dernier doit tre gard
237. e m tallique de 1 cm de diam tre et 150 cm de long dans la partie tubulaire m nag e au milieu des crans noirs Placer un tampon de coton au sommet du c ne pour viter qu il ne soit perc par la baguette m tallique e l D apr s un mod le utilis en C te d Ivoire par le Dr C Laveissi re L cran Fig 2 23 e El ments n cessaires voir Fig 2 23 a une barre de fer de 150 cm de long et 1 cm de diam tre une barre de fer de 85 cm de long et de pr f rence 0 8 cm de diam tre un morceau de tissu bleu de 110 cm x 50 cm deux morceaux de tissu noir de 110 cm x 17 5 cm deux morceaux de tissu de 25 cm x 2 cm e Souder ensemble les deux barres a une extr mit sur une longueur de 2 cm conform ment aux indications de la Figure 2 23 b Recourber la barre courte de fa on a l amener perpendiculairement la barre longue Aff ter l autre extr mit de la barre longue pour qu elle soit plus facile planter dans le sol e Coudre les deux morceaux de tissu noir avec le tissu bleu des deux c t s b Compte tenu des coutures la largeur de l ensemble est de 83 cm e Ourler sur 3 cm le bord sup rieur du tissu b e Plier des rubans en deux et les coudre vers le sommet et vers le bas du c t le plus long de l cran b e Proc der l installation sur le terrain en enfon ant solidement la barre la plus longue dans le sol c avant d enfiler l cran sur la barre courte d et de le fixer sol
238. e mati re r sistante bon march et qui se pr te a un traitement insecticide Le polypropyl ne tiss r pond ces exigences et on en trouve peu pr s partout Les pyr thrino des adh rent bien cette mati re et offrent une bonne r sistance au lessivage par la pluie G B White communication personnelle Fig 1 87 Feuille de polypropyl ne tiss trait e par un insecticide et pouvant tre fix e aux piquets d une habitation temporaire M thode de traitement On peut proc der par pulv risation ou par trempage selon la marche suivre qui figure la p 94 Pour gagner du temps et faciliter les choses on pourra opter pour la pulv risation si on dispose d un pulv risateur voir p 103 Les doses recommand es au m tre carr sont les suivantes perm thrine 0 75 g cyfluthrine 0 05 g deltam thrine ou lambdacyhalothrine 0 025 g Evitement et d tournement des dip res piqueurs Evitement On peut parfois se prot ger individuellement en vitant les lieux o l on sait que des moustiques ou autres dipt res piqueurs ont l habitude de se reposer ou de pondre et en s abstenant de se rendre dans des endroits a risque aux heures o l agressivit des insectes est maximale Pour beaucoup d esp ces il s agit des heures qui suivent imm diatement le lever et le coucher du soleil Implantation des habitations De nombreux moustiques et dipt res piqueurs volent de pr f rence face un l ger vent car ce c
239. e mod le on peut valuer la superficie moyenne traiter par habitation Un chantillon de 5 maisons sur 100 environ devrait suffire Dans cet chantillon de maisons on mesurera les murs les plafonds et autres surfaces traiter On peut utiliser pour cela une perche de 2 m de long environ que l on graduera en demi m tres Calcul de la quantit d insecticide n cessaire pour une tourn e de pulv risations La quantit totale d insecticide T n cessaire d pend des facteurs suivants nombre d habitations superficie moyenne traiter par habitation nm dose d insecticide appliquer g nf concentration de la mati re active dans la formulation Oo lt lt z NxSxY X T 100 Exemple Un village compte 100 maisons La superficie moyenne traiter est de 200 nf par maison La dose de DDT recommand e est de 2 g nt Le DDT est sous la forme d une poudre mouillable dans l eau a 75 _ 100x 200x 2 7 75 if x 100 53 3 Il faut donc 53 3 kg de DDT poudre mouillable dans l eau a 75 Il est recommand de garder en r serve au moins 10 d insecticide suppl mentaire Personnel et quipement n cessaire Une seule personne peut traiter environ 8 10 maisons par jour en travaillant plein temps Dans une communaut de 200 habitations deux personnes quip es chacune d un pulv risateur peuvent traiter toutes les habitations en peu pr s deux semaines Lorsqu on ach
240. e ou en empruntant les voies respiratoires On utilise des larvicides pour traiter les g tes larvaires que l on ne peut ni ass cher ni combler et sur lesquels toute autre mesure qu il s agisse de l emploi de poissons pr dateurs ou d un am nagement du site serait inop rante ou trop on reuse Vert de Schweinfurt appel aussi vert de Paris Le vert de Schweinfurt ou ac toars nite de cuivre est un d riv de l arsenic qui a t tr s largement utilis de 1921 jusque dans les ann es 40 pour d truire les larves d anoph les se pr sente sous la forme d une poudre verte pratiquement insoluble dans l eau Les particules de vert de Schweinfurt flottent en surface et provoquent l intoxication des larves d anoph les qui viennent y chercher leur nourriture Les autres esp ces de moustiques ne sont g n ralement pas affect es Ce produit a l avantage d tre tr s bon march tr s efficace contre les larves d anoph les facile transporter et distribuer On n a pas connaissance d effets ind sirables sur les mammif res les poissons et les insectes et une fois trait e l eau reste utilisable des fins domestiques Ce produit a occup une place importante dans l arsenal des programmes de lutte antipaludique mais l introduction de compos s organophosphor s relativement peu dangereux et extr mement efficaces en a r duit l usage Huiles de p trole L pandage d huiles de p trole a la surface de l ea
241. e par R conori s vit dans la r gion m diterran enne en Afrique et dans le sud de l Asie e La fi vre pourpr e provoqu e par R australis s vit en Australie au Queensland e La fi vre Q dont l agent est Coxiella burnetii est cosmopolite et fr quente dans les abattoirs les tablissements d quarrissage et de conditionnement de la viande les laboratoires d analyses m dicales les parcs bestiaux et les levages de volaille Sa transmission l Homme se fait principalement lors de la consommation de lait ou de viande provenant de bovins contamin s ou lors de l inhalation de d jections dess ch es de tiques infect es par le personnel qui s occupe des bestiaux Chez l Homme le d but est brutal avec une fi vre qui dure plusieurs semaines une sensation de malaise g n ral des myalgies et arthralgies des c phal es intenses et des frissons Un exanth me s tend parfois la totalit du corps Le taux de l talit peut d passer 15 20 en cas d erreur de diagnostic ou d abstention th rapeutique Traitement On peut utiliser des antibiotiques comme la t tracycline ou le chloramph nicol Pr vention II faut viter de se faire piquer et quand des tiques sont fix es sur le corps proc der rapidement leur ablation en prenant des pr cautions faut que les tiques soient fix es depuis plusieurs heures pour que les rickettsies puissent infecter l Homme Maladie de Lyme La maladie de Lyme erythema chronicum
242. e qu ont ces moustiques de se reposer sur les objets que l on ne traite pas comme les v tements les rideaux et tentures ou autres pi ces de tissu pendantes plut t que sur les murs et les plafonds 127 En outre Culex quinquefasciatus est r sistant au DDT et aux autres insecticides organochlor s Les autres insecticides l exception des pyr thrino des effet r manent seraient trop co teux pour des activit s de lutte qui devraient tre poursuivies pendant de nombreuses ann es Par ailleurs un autre probl me se poserait en ville savoir le nombre important de pi ces d habitation qu il faudrait traiter En milieu rural le traitement des habitations humaines et des abris pour animaux pour lutter contre les vecteurs de l enc phalite japonaise appartenant au genre Culex se r v le galement inefficace en r gle g n rale du fait que ces esp ces ont un comportement exophile 5 On peut lutter efficacement contre les phl botomes qui ont un comportement endophile en traitant la surface int rieure des murs de m me que l int rieur et l ext rieur des portes et des fen tres et autres ouvertures l aide d insecticides effet r manent Les insecticides les doses et les techniques de traitement sont les m mes que pour la destruction des anoph les dans le cadre de la lutte antipaludique est arriv que l on traite des habitations uniquement pour lutter contre la leishmaniose mais dans un petit nombre de r g
243. e qui en tient lieu Il existe divers mod les adapt s diff rentes situations Ils sont plus ou moins commodes pour un usage quotidien et leur prix varie dans d importantes proportions Le mode de suspension est galement un l ment important prendre en consid ration Moustiquaire rectangulaire C est le mod le le plus pratique et qui a le plus de succ s On l utilise en g n ral au dessus d un lit ou d un sac de couchage Elle se suspend quatre brides ou plus dispos es aux coins sup rieurs du lit Elle peut comporter une entr e form e de deux rideaux qui se recouvrent sur environ 60 cm ce qui permet d entrer et de sortir sans avoir tirer sur la partie de la moustiquaire engag e sous le matelas Fig 1 57 H faut veiller ce que les deux rideaux se recouvrent bien pour viter la p n tration des moustiques Les dimensions sont variables la plupart des moustiquaires ont une hauteur d environ 150 cm et une longueur de 180 190 cm Les moustiquaires pour lit une place ont 70 80 cm de large et utilisent environ 9 nf de gaze Pour un couchage plus large on peut utiliser une moustiquaire pour lit deux places de 10 11 nf 100 110 cm de largeur ou m me de 12 13 nf 130 140 cm de large II existe des moustiquaires de tr s grande taille pour les lits de grandes dimensions ou les couchages pos s m me le sol pour toute une famille Ces moustiquaires couvrent une surface de 14 15 n et ont 180
244. e ruissellement Equipement On peut utiliser des pulv risateurs dos pression pr alable Fig 2 29 des pulv risateurs m caniques portatifs et des pulv risateurs m caniques mont s sur un tracteur Les deux premiers types d appareil sont utilis s d autres fins par les agriculteurs de certains pays et peuvent tre adapt s la lutte anti glossines Pour viter les pertes d insecticide et de temps il est recommand de se renseigner au sujet des doses utiliser et de l poque choisir pour les pulv risations Pulv risations a riennes L utilisation d h licopt res ou d a ronefs voilure fixe est surtout pratiqu e dans le cadre de la lutte contre la trypanosomiase animale Dans de tr s rares cas lors de pouss es pid miques on s en est cependant galement servi pour combattre la trypanosomiase humaine Les h licopt res permettent d pandre des insecticides effet r manent ou des a rosols effet non r manent dans des endroits bien d termin s De petits a ronefs sont galement utilis s pour la pulv risation p riodique d a rosols Comme il faut que les particules d insecticide soient entra n es vers le bas on s abstiendra en r gle g n rale d effectuer les pulv risations de 9 heures 17 heures p riode de la journ e marqu e par des ascendances C est uniquement en d but de matin e ou en fin d apr s midi que les conditions atmosph riques conviennent pour une pulv r
245. e situation n y en a pas eu depuis mais le risque demeure et des cas sont signal s chaque ann e parmi les personnes qui travaillent en for t En Afrique on signale occasionnellement des flamb es en milieu urbain ou rural dans les r gions voisines des zones de for ts flamb es qui peuvent entra ner la mort de milliers de personnes La contamination peut tre syst matique pour les personnes qui travaillent en for t La fi vre jaune n a jamais t signal e en Asie Lutte Le meilleur moyen de pr venir la fi vre jaune est la vaccination Elle est recommand e toutes les personnes qui travaillent ou se rendent dans des for ts o existe un risque de transmission La vaccination est galement indiqu e pour les personnes qui vivent dans des zones urbaines ou rurales expos es au risque Cette vaccination assure en principe une protection d au moins dix ans et les autorit s sanitaires portuaires ou frontali res d un certain nombre de pays tropicaux exigent une revaccination contre la fi vre jaune tous les dix ans 4 Il est possible de lutter contre les pid mies en vaccinant toutes les personnes qui vivent dans les secteurs affect s on peut galement proc der des pulv risations spatiales d insecticides pour d truire les moustiques adultes ou encore d truire leurs larves par des moyens appropri s Pour r duire le risque d infection une personne non vaccin e peut se prot ger des piq res de moustiques en port
246. e voir si on a bien ajout le volume voulu ce volume est ordinairement de 8 10 litres Agitation Pour bien m langer la suspension il faut agiter la cuve avant de commencer la pulv risation et recommencer de temps autre pendant l op ration Pour cela on tient le pulv risateur d une main par la tige de la pompe et de l autre par le fond de la cuve Il ne faut pas tenir la cuve par la bretelle ni la balancer en avant et en arri re en la gardant l paule Les formulations qui r pondent aux normes de l OMS devraient rester en suspension sans qu il soit n cessaire de les agiter davantage Si on utilise des sachets de pesticide pr dos s on verse directement dans la cuve le volume d eau n cessaire On ajoute ensuite le contenu du sachet on rebouche la cuve et on m lange les ingr dients en retournant le pulv risateur un certain nombre de fois Pr paration du pulv risateur e Pour fermer la cuve ins rer le couvercle verticalement dans la cuve le soulever et l engager dans l orifice de remplissage tourner la poign e sur toute la largeur de l ouverture e Pour ouvrir la cuve actionner la soupape de s curit pour mettre la cuve la pression atmosph rique et pouvoir desserrer facilement le couvercle Mise sous pression de la cuve Si le pulv risateur est muni d un repose pied d bloquer le piston tout en maintenant l appareil avec le pied Tirer compl tement le piston avec les deux mains puis le repousser
247. eau douce et fournissent aux populations humaines des occasions fr quentes de contact La schistosomiase et les autres maladies transmises par l eau qu elles soient amen es ou simplement propag es par les projets d am nagement des ressources hydrauliques peuvent avoir de graves r percussions sur l conomie pertes de journ es de travail co t du traitement et sur la qualit de vie sans compter les retards dans l ach vement des travaux si les ouvriers des chantiers et les membres de la population locale tombent malades I est n anmoins possible de pr voir des mesures de lutte d s le stade de planification d un projet d exploitation des ressources en eau En organisant dans toute la r gion en cause l examen et le traiteme nt ventuel de la population des employ s de l entreprise en charge du chantier et des membres de leur famille sans oublier d ventuelles populations migrantes on peut esp rer r duire le risque de voir la schistosomiase prendre les proportions d un probl me majeur de sant publique Une bonne gestion des ressources hydriques compl t e le cas ch ant par des pandages p riodiques de molluscicides peut contribuer limiter la prolif ration des gast ropodes Plus les possibilit s de transmission sont faibles au d part moins la maladie aura de chances de prendre des proportions importantes Tr matodoses d origine alimentaire 3 En 1993 on comptait au moins 40 millions de personnes r sidan
248. ect stagnante incorr Fig 1 96 Disposition correcte et incorrecte d un caniveau d assainissement adapt de 131 Drainage par r seaux enterr s Ce type de drainage est plus co teux que le drainage ciel ouvert et son int r t est donc limit en ce qui concerne la d moustication On fait appel a cette m thode lorsque la surface ne peut pas tre interrompue par des foss s qui g neraient la libre circulation et l utilisation des sols ou encore lorsque l instabilit du sol est telle qu il est impossible d assurer la permanence des foss s Ce syst me a l avantage d viter tout colmatage par des v g taux ou des ordures En g n ral il n exige qu une surveillance minimale et il rend inutile le recours a des mesures antilarvaires suppl mentaires comme l pandage d insecticides ou d huiles min rales Le drainage souterrain est souvent utilis dans les zones irrigu es pour assainir les terrains et am liorer la production agricole En Malaisie on a mis en place des r seaux enterr s sp cialement con us pour viter la prolif ration des moustiques le but tant dans un premier temps de faire baisser le niveau des nappes phr atiques de mani re ce que les eaux de surface s infiltrent plus facilement On utilise galement ce genre de r seau enterr pour recueillir les eaux qui ruissellent le long des pentes et drainer les torrents qui d valent les hauteurs Pour r aliser le plus simplement un drain de
249. ecticide ne p n trent pas l int rieur des murs mais restent la surface au contact des insectes Formulations lib ration lente peintures insecticides Ces formulations semblent apporter une solution au probl me de la d gradation rapide de l insecticide a la surface des murs en pis ainsi qu celui de son absorption Elles comportent une base de latex ou d ac tate de polyvinyle et peuvent tre appliqu es sur les murs par pulv risation ou au pinceau Fig 3 10 et 3 11 L application au pinceau a l avantage de la simplicit et d un faible co t par rapport un traitement insecticide classique compte tenu de la persistance d action des produits Cependant les murs en pis sont mal adapt s l utilisation d un pinceau qui rode leur surface les organismes charg s de la lutte antivectorielle pr f rent appliquer une fine pellicule superficielle de produit par pulv risation car cette technique prend moins longtemps et elle est plus efficace R cemment on a sp cialement mis au pointa en vue du traitement des surfaces en pis par pulv risation une peinture insecticide qui est efficace contre les r duves 7 8 Cette peinture peut galement tre tal e au pinceau Une fois s che elle devient transparente et prend la consistance d une fine pellicule de mati re plastique Ce produit doit tre m lang l eau avant son application Composition d une peinture insecticide Seuls sont utilisable
250. ecticides effet r manent se pr sentent habituellement sous forme de poudres dispersables dans l eau de concentr s mulsionnables ou de concentr s pour suspension Poudres dispersables dans l eau Ce sont des poudres additionn es d un agent tensioactif qui permet a l insecticide de se dissoudre dans l eau On agite le m lange de temps autre pour maintenir l insecticide en suspension Ces produits sont g n ralement livr s en poudre 5 80 de mati re active Un kilogramme d une poudre 75 contient 250 g de mat riau inerte et 750 g d insecticide pur En versant directement le produit dans l eau on obtient une suspension pr te tre pulv ris e qui contient 1 5 de mati re active Concentr s mulsionnables Un concentr mulsionnable est constitu d un solvant additionn d un agent mulsifiant et dans lequel l insecticide est dissous Lorsqu on le verse dans l eau il se forme une mulsion d un blanc laiteux qui est compos e de gouttelettes huileuses finement dispers es Un minimum d agitation suffit le maintenir en suspension Concentr s pour suspension Un concentr pour suspension est constitu de particules d insecticides avec un agent mouillant et un peu d eau On peut l utiliser pour pr parer une suspension aqueuse Ce produit a le grand avantage d tre ininflammable Les particules d insecticide sont de plus grande taille que dans les concentr s mulsionnables et elles rest
251. ecueillant sur une serviette de toilette Recommencer l op ration trois jours plus tard Les cheveux sont d barrass s des poux pendant au moins plusieurs semaines Mode de fabrication Ce savon qu on trouve dans le commerce peut tre fabriqu localement des fins non commerciales Constituants Huile de coco crue brute 57 0 Anti oxydant 0 14 Huile min rale 8 86 Solution de soude caustique 32 0 Argile naturelle ee QQ Commencer par m langer la perm thrine avec l huile min rale la temp rature ambiante puis verser le m lange dans l huile de coco dans laquelle on a fait dissoudre l anti oxydant Compl ter avec la solution de soude caustique la temp rature ambiante en m langeant rapidement Terminer en saupoudrant avec l argile et verser l mulsion obtenue dans des moules o la r action va continuer pendant 12 heures Le jour suivant d couper les blocs obtenus en savonnettes de 40g Si les savonnettes sont envelopp es dans un film de polypropyl ne et enferm es dans une bo te tanche l air elles conservent leur activit au moins deux ans Si l on se sert comme emballage d un petit sac en plastique pour sandwichs ou qu on place le produit dans une bo te tanche l air mais sans l envelopper la dur e de conservation est de un an Quand le produit est destin tre utilis dans un d lai de quelques semaines le conditionnement le moins co teux suffit Poux de corps Traitement in
252. eet formulations and Avon Skin So Soft against biting midges Diptera Ceratopogonidae in Honduras Journal of the American Mosquito Control Association 1991 7 80 82 43 Schreck CE Kline D Smith N Protection afforded by the insect repellent jacket against four species of biting midge Diptera Culicoides Mosquito news 1979 39 739 742 44 Schreck CE Kline DL Area protection by use of repellent treated netting against Culicoides biting midges Mosquito news 1983 43 338 342 45 Beales PF Kouznetsov RL Measures against mosquito bites In Steffen R et al eds Travel medicine Berlin Springer Verlag 1988 113 122 46 Schreck CE Haile DG Kline DL The effectiveness of permethrin and deet alone or in combination for protection against Aedes taeniorhynchus American journal of tropical medicine and hygiene 1984 33 725 730 47 Breeden GC Schreck CE Sorensen AL Permethrin as a clothing treatment for personal protection against chigger mites Acarina Trombiculidae American journal of tropical medicine and hygiene 1982 31 589 592 48 Schreck CE Mount GA Carlson DA Pressurized sprays of permethrin on clothing for personal protection against the lone star tick Acari Ixodidae Journal of economic entomology 1982 75 1059 1061 49 Schreck CE Snoddy EL Mount GA Permethrin and repellents as clothing impregnants for protection from the lone star tick Journal of economic entomology 1980 73 436 439
253. eishmaniasis in Panama American journal of tropical medicine and hygiene 1982 31 1046 1053 27 Fossati FP Maroli M Laboratory tests of three repellents against Phlebotomus perniciosis Diptera Psychodidae Transactions of the Royal Society of Tropical Medicine and Hygiene 1986 80 771 773 28 Sharma KN A field trial of deet as a leech repellent Armed forces medical journal of India 1969 25 260 263 29 Kumar S et al Field evaluation of three repellents against mosquitoes blackflies and land leeches Indian journal of medical research 1984 80 541 545 30 Heick HM et al Reye like syndrome associated with the use of insect repellent in a presumed heterozygote for ornithine carbamoyl transferase deficiency Journal of pediatrics 1980 97 471 31 Miller JD Anaphylaxis associated with insect repellent New England journal of medicine 1982 307 1341 32 Robbins PJ Cherniak MC Review of the biodistribution and toxicity of the insect repellent deet Journal of toxicology and environmental health 1986 18 503 525 33 S curit d emploi des pesticides Quatorzi me rapport du Comit OMS d experts de la Biologie des Vecteurs et de la Lutte antivectorielle Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1991 OMS S rie de Rapports techniques No 813 34 Rao SS Rao KM Insect repellent N N diethylphenylacetamide an update Journal of medical entomology 1991 28 303 306 35 Lindsay SW Janneh LM Prelimin
254. ement et lorsque des probl mes surviennent ils sont difficiles r soudre En cas de colmatage des canalisations enterr es il peut y avoir d bordement et formation de flaques qui sont autant de g tes larvaires pour les moustiques Le r seau de surface se substitue souvent au r seau souterrain lorsque celui ci est obstru Fig 1 127 Un puits perdu qui recueille les eaux r siduaires de la lessive et des ablutions peut tre combl avec des cailloux pour emp cher les moustiques d y tablir un g te larvaire En donnant une certaine pente aux drains de surface on assure une vitesse d coulement suffisante pour permettre l autocurage des drains et emp cher la reproduction des moustiques A partir du moment o un drain commence se colmater le d bit diminue et le risque d obstruction totale augmente Si en plus on rejette des ordures dans les drains il se cr e des conditions favorables la prolif ration des Culex et autres moustiques La couverture partielle des drains de surface en rend l inspection le curage et l entretien plus difficile Mesures de lutte e S assurer que les trous de visite des drains enterr s sont bien ferm s e Veiller ce que le r seau soit correctement entretenu et que les r parations soient effectu es sans d lai e Enlever la salet les d bris et d tritus et tout ce qui peut faire obstacle l coulement de l eau Fig 1 128 e Nettoyer p riodiquement les drains l e
255. emp che la plupart des esp ces de moustiques l exception d Anopheles melas en Afrique occidentale d y tablir leurs g tes larvaires Fig 1 130 Pour combattre les moustiques nuisibles notamment ceux du genre Aedes qui se reproduisent dans les mar cages d eau saumatre soumis l action de la mar e on utilise parfois des granul s qui ne lib rent leur principe actif qu une fois le terrain submerg c est dire au moment de l closion des ufs b Marais Caniveau d assainissement Vanne ouverte mar e basse Marais Vanne ferm e mar e haute Fig 1 130 Des vannes peuvent permettre l eau d un mar cage de se d verser dans la mer tout en emp chant l entr e de l eau de mer mar e haute 133 Lacs et r servoirs Lorsque des moustiques choisissent des lacs ou des r servoirs pour se reproduire ils tablissent g n ralement leurs g tes larvaires le long des berges l o l eau est peu profonde et o la v g tation les prot ge des poissons des vagues et d un ensoleillement excessif Mesures de lutte Fluctuations du niveau de l eau Il est parfois possible d difier un barrage muni d une vanne au d bouch d un lac comme on le fait habituellement pour les retenues d eau artificielles Ce dispositif permet de faire monter ou descendre p riodiquement le niveau des eaux p 133 En maintenant la surface des eaux un niveau lev on d truit les plantes terrestres qui pe
256. emples de mat riaux fibres obtenues en effilochant des sacs de poly thyl ne ou de jute cordes rideaux de lit lani res de plastique Fig 1 85 On peut prot ger une entr e l aide de fibres ou de lani res trait es par un insecticide Protection des tentes Les campeurs qui donnent sous la tente sont fr quemment attaqu s par des insectes volants Les tentes sont souvent munies d un treillis protecteur en tulle ou en gaze mais les moustiques peuvent p n trer par de petits interstices lorsqu on ouvre ou qu on ferme cette moustiquaire En outre les mailles en sont g n ralement trop larges pour faire obstacle aux c ratopogonides qui infestent les abords des terrains mar cageux Pour emp cher la p n tration de ces insectes il faut que les mailles soient de dimension inf rieure la dimension courante de 1 2 1 5 mm D un autre c t l a ration sera moins bonne avec ces mailles de petite dimension Exemples de solutions e On peut utiliser des bombes a rosols ou des vaporisateurs l int rieur de la tente une fois celle ci ferm e Cela peut toutefois tre d sagr able pour les occupants en raison du confinement Sous une tente de plus grande dimension on peut faire usage de serpentins insecticides qui prot gent pendant toute la dur e de la nuit mais la prudence doit tre de r gle du fait que l espace est limit et que le mat riau de la tente et des sacs de couchage est inflammable En
257. en es dans divers pays ont montr de fa on convaincante que ces appareils ne prot gent nullement contre les moustiques piqueurs 70 71 Un essai effectu par des fabricants et qui avait apparemment donn un r sultat positif s est r v l tre de conception erron e Au Royaume Uni un certain nombre de fabricants ont t condamn s des amendes pour publicit mensong re Mesures de protection pour les hamacs Le hamac est un moyen de couchage utilis dans de nombreuses r gions du monde On l utilise souvent dans les zones de jungle car il offre par rapport aux couchages traditionnels les avantages suivants il est difficilement accessible aux insectes rampants scorpions serpents et autres petits animaux il assure une bonne a ration et convient aux climats chauds Sans contact avec le sol humide il permet au dormeur de rester au sec l ger et facile plier il est d un transport commode Il ne prot ge toutefois pas son occupant contre les insectes volants Les moustiques se posent et piquent souvent sous le hamac l endroit o le corps s appuie Fig 1 53 La nuit on peut se prot ger l aide d une moustiquaire mais pendant la journ e elle est d un usage malcommode ne serait ce que parce qu elle r duit la visibilit et l a ration Suggestions pour se prot ger en l absence de moustiquaire e Traiter le dessous du hamac avec un r pulsif volatil comme le deet a la dose d environ 20
258. ence prolong e de l action larvicide s impose II faut les introduire l o le g te est le plus profond de mani re que l action larvicide se maintienne durant la saison s che Pour la lutte contre Aedes il faut une dose de 4 6 kg de mati re active par hectare Dans les mares d eau stagnante de faible profondeur moins de 60 cm on d posera une briquette pour 20 nf de superficie Pour les autres moustiques comme Anopheles Culex et Mansonia il faut doubler la dose Diflubenzuron Le diflubenzuron s emploie en pulv risations sur les g tes larvaires de moustiques en eau libre que le milieu soit pollu ou non II convient au traitement des champs irrigu s utilis s pour les cultures vivri res Son efficacit peut se prolonger pendant 1 2 semaines mais dans des endroits clos comme les puits perdus ou les latrines l effet larvicide peut durer jusqu un mois On l utilise aussi pour emp cher la prolif ration des c ratopogonides dans les zones de mar cages Le diflubenzuron est couramment commercialis sous forme de poudre mouillable 25 de mati re active ou de granul s dos s 0 5 Epandage Une fois m l e l eau la poudre mouillable est pandue au pulv risateur raison de 25 50 g ha sur les eaux claires et de 50 100 g ha sur les eaux pollu es Les granul s sont utilis s pour traiter les g tes larvaires encombr s par une v g tation luxuriante ou les eaux courantes On les pand la main ou
259. endroits Surtout utilis s sous forme d pe ss sos ime ee sucr prop tamphos 0 25 1 0 1 0 trichlorfon 1 1 0 2 0 tara lt dans certaines esceas eons EUR o d Europe cyfluthrine cyperm thrine ee deltam thrine 0 01 0 15 fenval rate 1 0 perm thrine 0 025 0 1 a L utilisation de la plupart des organophosphor s fait l objet de restrictions dans certains pays en ce qui concerne les laiteries les usines de transformation alimentaire ou les autres endroits o des aliments sont expos s des restrictions sont galement impos es certains de ces produits lorsqu il existe un risque d exposition de la volaille des vaches laiti res et d autres animaux pendant la pulv risation x L pandage se fait avec un pulv risateur main Chapitre 9 ou a moteur sous faible pression pour viter la dispersion au loin des particules d insecticide Pulv risations spatiales Une brume ou un a rosol produits a partir d une solution ou d une mulsion insecticide exercent sur les mouches un effet de choc et les tuent rapidement La pulv risation se fait avec une bombe a rosol un pulv risateur a main ou un petit pulv risateur m canique portatif Le principe consiste a remplir tout le volume trait d une brume de fa on que les mouches se chargent de petites gouttelettes en volant Par comparaison avec les pulv risations d insecticides a effet r manent sur les surfaces servant de lieux de repos les pulv
260. enre Leishmania Elle touche l Homme et les animaux On estime qu en 1996 quelque 12 millions de personnes taient infect es et que 350 millions d autres taient expos es au risque La leishmaniose visc rale galement connue sur le sous continent indien sous son nom hindi de kala azar est provoqu e par Leishmania donovani L infantum ou L chagasi c est une affection qui int resse les organes internes et dont l issue est souvent fatale si on ne la traite pas Elle est end mique en Afrique de l est sur le sous continent indien et en Am rique du sud Elle s vit sporadiquement en Chine dans la r gion m diterran enne en Asie du sud est et dans les pays qui forment le sud de l ex URSS Fig 1 31a La leishmaniose cutan o muqueuse galement connue en Am rique du sud sous le nom d espundia est principalement due Leishmania braziliensis c est une affection de la peau et des muqueuses nasale et buccale qui peut provoquer des l sions tr s d formantes Elle s vit en Am rique centrale et en Am rique du sud la leishmaniose oronasale due d autres esp ces de leishmanies a t observ e en Ethiopie et au Soudan Fig 1 31b La leishmaniose cutan e est connue sous des noms divers tels que bouton d Orient clou de Biskra bouton d Alep ulc re de Bahia ulc re du chiclero Elle est caus e entre autres esp ces par Leishmania major L tropica L aethiopica ainsi que par des esp ces appartenant aux comp
261. ens on peut leur administrer de l ivermectine 0 2 mg kg de poids corporel ou leur plonger les pattes dans du dichlorvos 0 2 19 La premi re m thode peut tuer d autres parasites par exemple les larves de Dermatobia qui sont responsables d infections cutan es Dans les zones contamin es les habitants doivent examiner leurs pieds tous les jours la recherche de chiques qui viendraient de s y enfoncer et qui apparaissent sous la forme de minuscules points noirs prurigineux On se pr munit contre les chiques en portant des souliers Les chiques peuvent galement tre tenues l cart par un r pulsif appliqu sur la peau encore que le produit soit rapidement limin si l on marche nu pieds directement sur le sol Quand on peut rep rer l endroit d o proviennent les chiques on peut essayer de les d truire en effectuant un br lis ou en pandant un insecticide convenable sur le sol Traitement Moyennant une certaine habilet on peut extraire une chique avec une pince ou un objet pointu par exemple une aiguille une pine ou la pointe d un couteau Fig 4 14 Pour r duire le risque d infection il faut nettoyer l objet utilis et l endroit si possible a l alcool L extraction peut tre indolore mais on veillera ne pas faire clater le sac ovaire Il existe un risque d infection si des oeufs ou certaines parties du corps de la chique restent dans la plaie Apr s l extraction il faut mettre un pansement imbib
262. ensions ou de couleur bleu vif 1 et par le dioxyde de carbone Importance pour la sant publique La piq re des glossines est douloureuse de sorte que cet insecte peut constituer une v ritable nuisance pendant la journ e lorsque sa densit est lev e Trypanosomiase Il existe chez l Homme deux formes de maladie du sommeil selon la sous esp ce de trypanosome en cause Fig 2 3 la trypanosomiase T gambiense provoqu e par Trypanosoma brucei gambiense qui est g n ralement consid r e comme chronique et s observe le plus souvent en Afrique occidentale et en Afrique centrale la trypanosomiase a T rhodesiense provoqu e par Trypanosoma brucei rhodesiense qui est une affection aigu cantonn e pour l essentiel a l Afrique orientale On estime a une cinquantaine de millions le nombre de personnes r parties dans 36 pays qui sont expos es au risque de contracter la trypanosomiase FNS x Fig 2 3 Distribution g ographique des foyers de trypanosomiase T gambiense et rhodesiense 1996 OMS Pourtant on ne signale qu environ 20000 nouveaux cas chaque ann e Parmi ceux ci 2 3 succombent la maladie du fait de l inefficacit chez eux des m dicaments ou des effets secondaires du traitement On pense que de nombreux cas ne sont pas d clar s D autres esp ces de trypanosomes peuvent tre pathog nes pour la faune sauvage ou les animaux domestiques notamment les bovins les porcins et
263. ent l int rieur du lit et sous le lit ont toutes chances d tre tu s Fig 3 25 Avantages des moustiquaires impr gn es d insecticide Des pr cisions ont t fournies au Chapitre 1 au sujet des moustiquaires et de la fa on de les impr gner avec un insecticide Cartouches ou pots fumig nes Une cartouche fumig ne jetable est constitu e d un petit r cipient d insecticide muni d une m che sortant son sommet Fig 3 26 Lorsqu on allume la m che une fum e insecticide se d gage pendant un bref laps de temps Fig 3 27 Une cartouche suffit pour la fumigation d environ 15 n d air Il en faut par cons quent deux pour une pi ce de 3 x 5 x 2 m 30 m En g n rale on en pr voira deux pour chaque pi ce o dorment des personnes ou des animaux Pour faciliter au maximum la dispersion de la fum e il faut laisser les portes ouvertes entre pi ces voisines Pendant la fumigation les gaz doivent p n trer l int rieur des lieux servant de cachettes aux r duves Les insectes irrit s sont alors d log s puis tu s Pour obtenir une efficacit maximale il faut fermer toutes les ouvertures Une heure apr s l allumage d une cartouche fumig ne on peut a rer la maison et y rentrer r f GE J 4 WEL Fig 3 26 Une fois la m che allum e les cartouches fumig nes d gagent une fum e insecticide Fig 3 27 La combustion se poursuit pendant une dur e pouvant atteindre 15 minutes Les car
264. ent La plupart des pyr thrino de s sont efficaces la fois pour d loger les nuisibles de leurs cachettes et pour les tuer L pandage d un insecticide effet r manent se fait avec un pulv risateur manuel pression pr alable voir Chapitre 9 Il faut apporter un soin particulier aux matelas aux meubles et aux fissures et anfractuosit s des murs et du sol Fig 4 5 En cas d infestation massive il faut pulv riser le produit sur les murs et le sol jusqu ce qu ils soient visiblement mouill s point de ruissellement En g n ral cela correspond 1 litre de produit pour 50 nf sur une surface non absorbante et au moins 5 litres pour la m me superficie sur une surface absorbante par exemple un mur en adobes Dans les pays tropicaux humides l op ration doit se faire le matin afin que les pi ces aient le temps de s cher et qu on puisse y entrer de nouveau le soir Des pr cautions sont n cessaires avec les matelas et la literie de fa on qu ils ne soient pas tach s ni d tremp s de plus il faut bien les a rer et les faire s cher avant de s en resservir Pour les matelas et la literie on peut utiliser une formulation insecticide en poudre r pandue avec un appareil main pour viter de mouiller les surfaces trait es Il ne faut pas utiliser d insecticide effet r manent pour la literie des nourrissons mais un insecticide peu persistant comme on en trouve dans la plupart des bombes a rosols Fig 4 4 La carto
265. ent donner lieu a la transmission de la dracunculose si l eau est utilis e pour la boisson Fig 7 8 Les petites mares que l on a creus es ou les trous d eau que l on a excav s pour y recueillir l eau de pluie sont les lieux de transmission les plus importants du ver de Guin e dans les campagnes d Afrique Fluctuations saisonni res de la transmission Dans les zones s ches de l Afrique occidentale au sud du Sahara et dans l ouest de l Inde la transmission culmine au d but de la saison des pluies C est alors le moment des semailles et les paysans puisent leur eau de boisson dans les mares que la pluie forme au milieu des champs Lorsqu a la fin de la saison des pluies les mares s ass chent la transmission prend fin Dans les savanes de l Afrique occidentale plus humides la transmission se produit principalement pendant la saison s che Pendant la saison des pluies les collections d eaux superficielles sont si nombreuses que la transmission a moins de chances de se produire Au cours de la saison s che les r serves d eau potable se limitent a quelques mares o les conditions sont plus favorables la transmission Symptomatologie Les premiers signes de la dracunculose se manifestent au moment o le ver femelle est pr t sortir c est dire environ un an apr s la contamination Un d me appara t l endroit o le ver va sortir Fig 7 9 Le patient ressent une d mangeaison et une sensation de br lure
266. ent plus longtemps la surface des murs Elles sont par contre plus petites que les particules de poudre dispersable et donc moins efficaces sur des surfaces poreuses Les r sidus qui subsistent apr s traitement sont moins disgracieux que dans le cas des poudres dispersables Ce type de formulation existe pour plusieurs insecticides voir Tableau 9 1 Tableau 9 1 Insecticides utilis s pour les traitements effet r manent Insecticide Dose Dur e Action Classe de g m d efficacit insecticide s curit de la mois mati re active Organochlor s Dor i 2 6ouplus contat DM lindane 0 2 0 5 3 ou plus contact DM Organophosphor s Carbamates bendiocarbe 0 2 0 4 2 3 contact VA DM propoxur 1 2 2 3 contact VA DM Pyr thrinoides alphacyperm thrine 0 03 2 3 contact DM cyfluthrine 0 025 3 5 contact DM cyperm thrine 0 5 4 ou plus contact DM deltam thrine 0 05 2 3 ou plus contact DM lambdacyhalothrine 0 025 0 05 2 3 ou plus contact DM perm thrine 0 5 2 3 contact VA DM a DM danger mod r DF danger faible VA voie a rienne Poudre dispersable dans l eau concentr mulsionnable ou concentr pour suspension Pour les pulv risations l int rieur des habitations ce sont les poudres dispersables qui sont les plus efficaces dans la plupart des pays Cela tient au fait que cette formulation est celle qui convient le mieux aux surfaces poreuses telles que les murs de briqu
267. er travers l orifice de la buse on doit pouvoir le retirer pour le nettoyer ou le remplacer un robinet ou une vanne d arr t qui permet l op rateur de fermer l appareil 4 une lance ou tube porte buse d une longueur de 40 60 cm certains mod les sont dot s d une lance t lescopique 6 une buse compos e d un embout d un filtre d un corps de buse et d un crou d assemblage l embout peut tre en acier inoxydable en c ramique ou en plastique Fig 9 8 L embout de la buse est l l ment le plus important du pulv risateur doit d livrer une quantit pr cise de bouillie par minute pour une certaine pression de la cuve et permettre d obtenir un jet de forme d termin e avec une bande d aspersion de largeur constante Le choix de la buse d pend de la mani re dont on pulv rise l insecticide Ecrou de serrage Embout Cr pine Fig 9 8 El ments d une buse OMS Diff rents mod les de buses Fig 9 9 e La buse jet b ton est utilis e pour traiter les fentes et les fissures o se dissimulent les punaises de lit les tiques les blattes et les fourmis e La buse jet plat produit un jet en ventail et c est le mod le de choix pour les pulv risations effet r manent e La buse c ne creux est utilis e pour traiter les g tes larvaires de moustiques ainsi que les habitats des tiques et des acariens situ s dans la v g tation e La buse c ne plein est utilis e pour traiter le
268. erdisant le passage des mouches La ponte est ainsi rendue impossible et les larves et les nymphes sont tu es par la chaleur d gag e par le compostage qui ne peut plus se dissiper Fig 6 7 Il est pr f rable d installer le tas de fumier sur une aire b tonn e et entour e de rigoles car cela emp che les larves de migrer pour se transformer en nymphes dans le sol alentour Sous les climats chauds on peut taler le fumier sur le sol car il a le temps de s cher avant que les mouches puissent se d velopper Zone servant a la nymphose 1 A yi P EE fr ats l 4 de nl 2 Ga Whe ee TTT ue rm gt AD us umr ea WATTS mie b Zone o la prolit ralion esi impossible Fig 6 7 La reproduction des mouches dans les tas de fumier peut tre rendue impossible par l installation d une couverture l g re sur ces tas par exemple une feuille de plastique comme les pertes de chaleur sont alors r duites les couches superficielles deviennent trop chaudes pour servir de g tes larvaires OMS WHO 96499 F Excreta humains On peut emp cher la reproduction des mouches dans les latrines fosse non couvertes en compl tant l installation par une dalle munie d un siphon et un grillage arr tant les mouches l orifice ext rieur du tuyau d a ration A d faut de siphon on peut fermer l orifice de la latrine avec un couvercle bien ajust On peut aussi r duire la prolif ration des mouches en installant des la
269. erm abilisation Dans ce dernier cas on peut utiliser une mulsion de type huile dans l eau Feuilles trait es pour la protection d abris temporaires Un certains nombre de personnes qui sont amen es se d placer utilisent des abris temporaires chercheurs d or chasseurs bUcherons saigneurs d arbres caoutchouc et peuplades foresti res semi nomades En outre les occupants de nouveaux tablissements humains peuvent avoir habiter pendant un certain temps des logements qui ne sont pas termin s Ces divers abris n offrent gu re de protection contre les insectes piqueurs et leurs occupants sont souvent amen s utiliser des moustiquaires et des serpentins pour tre moins piqu s Outre les moustiquaires trait es on peut utiliser des feuilles de tissu ou de plastique galement trait es qui constituent une protection plus durable 121 Ces feuilles se fixent aux piquets sur lesquels repose le toit de l abri et peuvent galement tre utilis es pour couvrir portes et fen tres Fig 1 87 Pendant la journ e il suffit de les rouler Quelques uns des moustiques pos s l int rieur ou l ext rieur de la feuille sont tu s par l insecticide les autres sont repouss s apr s un bref contact Ce syst me a l avantage suppl mentaire de pr server l intimit et de prot ger du vent Lorsque les occupants quittent l abri on peut enlever la feuille pour la r utiliser ailleurs Ces feuilles doivent tre faites d un
270. ers situ s la lisi re de la for t En pareil cas on peut se servir d crans car leur localisation rend facile une nouvelle impr gnation si besoin est II faut disposer les crans perpendiculairement au sentier afin qu ils soient bien visibles pour les glossines qui volent le long du sentier Fig 2 17 Plantations Les glossines s attaquent galement aux personnes qui travaillent dans leur jardin et sur les plantations de caf ou de cacao On peut assurer leur protection au moyen de pi ges ou d crans install s la limite des plantations et la lisi re de la for t Fig 2 18 Sur les plantations la pr f rence doit tre accord e aux crans qui reviennent moins cher que les pi ges argument important vu le nombre de dispositifs n cessaire et peuvent tre facilement r impr gn s sans soulever de probl mes d acc s Fig 2 15 Pour prot ger un village il faut installer des pi ges la lisi re de la for t l o les glossines s attaquent couramment l Homme Points d eau dans les r gions bois es L approvisionnement en eau ne se fait pas uniquement dans les rivi res mais galement dans des puits des mares des trous d emprunt et des bassins isol s Quand ce genre d emplacement se trouve dans la for t il constitue un habitat favorable pour les mouches ts ts II faut donc installer un ou deux pi ges ou crans proximit Fig 2 19 Fig 2 16 Les ts ts sont attir es par
271. erver au frais dans un emballage ferm afin de les prot ger de l humidit Bacillus sphaericus Il existe un autre bacille Bacillus sphaericus qui produit galement une toxine Ses propri t s sont analogues celles de B t H 14 mais il est plus efficace dans les eaux pollu es B t H 14 tant lui plus actif en eau claire II n est pas efficace contre les simulies ni contre Aedes aegypti 148 164 Contrairement B t H 14 les formulations de B sphaericus contiennent des bact ries vivantes qui peuvent se multiplier m me lorsque l eau est pollu e Habituellement il a galement une action plus durable que B t H 14 On estime qu il convient tr s bien au traitement des g tes larvaires de Culex dont les eaux sont pollu es 165 Dans ces biotopes B sphaericus a un meilleur effet r manent que la plupart des autres larvicides et il a en plus l avantage d tre inoffensif pour les organismes non vis s et de ne pas susciter de r sistance 168 Le d veloppement du produit se poursuit mais d autres arrivent d j sur le march Des essais en situation r elle ont montr que les pastilles et les briquettes base de B sphaericus sont efficaces contre les larves de moustiques pendant plus de huit semaines 165 Epandage Apr s avoir bien m lang l eau le concentr soluble on proc de son pandage au moyen de pulv risateurs manuels pression pr alable Pendant l op ration il faut agiter le r servoir de
272. ervoirs de leishmaniose cutan o muqueuse dans les Am riques Dans certaines r gions par exemple au Br sil en Chine sur le pourtour de la M diterran e et dans l ex URSS on a pris des mesures pour d truire les chiens contamin s ainsi d ailleurs que d autres animaux r servoirs Sur ce dernier territoire le programme d limination a essentiellement port sur la grande gerbille Rhombomys opimus 13 Mansonellose La mansonellose est une filariose due des filaires parasites de l Homme appartenant au genre Mansonella Mansonella ozzardi se rencontre au Mexique au Panama aux Antilles et en Am rique du sud Elle est tr s r pandue chez les indiens d Am rique et elle est transmise par des c ratopogonides du genre Culicoides ainsi que par des simulies Elle est g n ralement consid r e comme b nigne mais on a fait tat de certains sympt mes tels que des douleurs articulaires Mansonella perstans est r pandue dans certaines r gions d Am rique du sud et d Afrique M streptocerca dans quelques pays d Afrique occidentale et centrale Ces deux parasites sont transmis par des c ratopogonides du genre Culicoides La filaire adulte vit dans les cavit s du corps ainsi que dans le m sent re o il ne semble pas qu elle cause de pathologie chez son h te humain Les larves sont pr sentes dans la peau et le sang Ces parasitoses peuvent se traiter par la di thylcarbamazine En fait la plupart du temps les malades ne sont pa
273. es les de Flores de Timor et d Alor l est de Java Elle est transmise par Anopheles barbirostris Fig 1 19 s Trinidad amp Tabago Guyana Suriname reco sau reco ous ED or W bancrofti E Zones entour es d un cercle non d taillables voir le texte pour plus de renseignements Zones o il peut y avoir transmission Ancienne zone o it y aurait une forte diminution voir radication Fig 1 19 Distribution g ographique de la filariose lymphatique 1992 OMS WHO 92353 F WHO 92354 F Transmission Les vers adultes colonisent les vaisseaux lymphatiques et produisent des embryons appel s microfilaires Celles ci circulent dans le courant sanguin et passent dans l organisme du moustique la faveur d une piq re Les microfilaires poursuivent pendant quelques jours leur d veloppement chez le moustique qui transmet les larves infectieuses lors d un repas de sang un nouvel h te humain Les larves migrent ensuite vers les ganglions lymphatiques pour atteindre leur stade adulte final dans les vaisseaux Fig 1 20 Il y a tr s peu de chances pour qu une seule piq re par un moustique infect soit r ellement infectieuse Les vers adultes peuvent vivre tr s longtemps et lib rer dans le sang un grand nombre de microfilaires Sujet infect Les microfilaires sont lib r es dans le syst me lymphatique et passent dans le courant sanguin Un mousti
274. es des trous d emprunt des mares et autres collections d eau superficielles Sch ma g n ral du r seau L eau s coule par les foss s jusqu un exutoire situ en contrebas et qui d bouche dans un missaire rivi re ruisseau tang puits perdu ou foss collecteur principal Les foss s doivent suivre le cheminement naturel de l eau la surface du sol Pour viter l rosion de leur surface int rieure il faut s arranger pour qu ils soient aussi rectilignes et courts que possible Dans la mesure du possible il faut galement viter les coudes brusques Fig 1 92 A c t du foss collecteur principal il peut y avoir plusieurs foss s lat raux ou secondaires destin s recueillir l eau mais qui ne d bouchent pas imm diatement dans le collecteur Toutefois il vaut mieux qu il y en ait le moins possible pour r duire l entretien Au point de jonction avec le collecteur le foss lat ral doit faire un angle d environ 30 degr s avec la direction du courant Si l angle est plus ouvert le courant provenant du foss lat ral risque de provoquer une rosion de la paroi oppos e du collecteur Il est pr f rable que le foss lat ral d bouche l g rement au dessus du niveau normal de l eau du collecteur Pente Pour que l eau s coule avec une vitesse suffisante il faut que la pente soit comprise entre 1 et 5 cm pour 10 m Si la pente est trop forte et la vitesse trop lev e il y aura rosion du fond et des par
275. es du commerce On trouve dans le commerce des huiles sp ciales contenant des agents tensio actifs qui permettent un meilleur talement et accroissent l effet toxique des huiles larvicides Ces huiles sont sans doute efficaces la dose de 9 27 litres par hectare On peut encore am liorer l efficacit en ajoutant du t m phos Si on les utilise convenablement les huiles l g res ne sont pas toxiques pour les poissons les oiseaux et les mammif res Epandage On peut pandre les huiles larvicides au goutte goutte avec un bidon ou un seau ou les verser carr ment avec un bidon eau Pour un pandage grande chelle il est pr f rable d utiliser un pulv risateur pression pr alable Si les tendues traiter sont tr s vastes il faut proc der par la voie a rienne Avantages et inconv nients des huiles larvicides Avantages e L huile est visible a la surface de l eau et il est donc possible de voir si elle a t pandue convenablement e Pour les petites superficies comme les trous d emprunt les mares les latrines les foss s et les puits perdus c est une m thode relativement bon march et facile mettre en uvre e Cette m thode permet de d jouer la r sistance des moustiques e Aux doses recommand es les produits utilis s ne sont pas toxiques pour les mammif res les poissons et la plupart des esp ces non vis es Inconv nients e Pour de vastes superficies la m thode est co teu
276. es en terrain mar cageux Mesures de lutte R duction des sources de prolif ration AU cas o des mar cages se r v leraient abriter des g tes on peut envisager de les ass cher et de les combler s ils sont de petite dimension et peu de distance d une ville C est une mesure qui est en revanche peu conomique si les mar cages sont tendus et qu il n y a pas d tablissements humains distance de vol Les g tes larvaires peuvent tre drain s p 123 et ass ch s en r duisant l alimentation en eau du mar cage ou en augmentant le d bit de drainage On peut quelquefois r duire l alimentation en eau d un mar cage en creusant tout autour des foss s collecteurs en g n ral au pied d une l vation de terrain Fig 1 129 On peut aussi creuser des foss s au milieu du mar cage Une autre solution envisageable consiste difier un barrage dans le contrebas du mar cage ce qui permet de le transformer en un lac profond o les larves ne peuvent pas subsister Les mar cages peu profonds et les terrains o la nappe phr atique est haute peuvent tre assainis par la plantation d eucalyptus p 131 Larvicides On utilise parfois des larvicides dans les situations d urgence Ce sont les granul s qui conviennent le mieux car ils sont faciles pandre et tombent dans l eau sans tre arr t s par la v g tation On peut aussi proc der des pulv risations sous volume ultra faible au moyen de brumisateurs actio
277. es esp ces cette distance est de 1 5 2 km Les mesures de lutte qui n ont pas un caract re permanent ne doivent pas tre interrompues tant que le moustique se comporte comme un vecteur de maladie La somme d efforts et de d penses qu il faut consentir pour obtenir un r sultat effectif sur une zone aussi vaste varie peu avec la dimension de l tablissement humain a prot ger Le co t par t te de la lutte antilarvaire est donc plus lev dans les zones o la population est clairsem e que dans les zones dens ment peupl es En revanche le co t par t te des mesures de d moustication dirig es contre les imagos comme l utilisation de moustiquaires trait es ou les pulv risations d insecticides l int rieur des logements est sensiblement le m me en milieu rural qu en milieu urbain En milieu urbain la lutte antilarvaire est souvent plus conomique que la destruction des imagos L o la transmission du paludisme est intense il faut liminer la presque totalit des g tes larvaires d anoph les pour que la pr valence de la maladie diminue En effet m me si sa densit est fortement r duite une population d anoph les peut tre en mesure de maintenir la pr valence du paludisme a un niveau lev Les meilleures conditions de r ussite de la lutte antilarvaire sont les suivantes g tes larvaires en nombre limit facilement rep rables faciles d acc s C est la meilleure option lorsque
278. es et l utilisation de pi ges et crans impr gn s d insecticides Pi ges et crans impr gn s d insecticides Les pi ges et crans constituent une arme efficace dans la lutte contre les glossines Ils sont bon march faciles transporter et totalement d nu s de risque pour l utilisateur et pour l environnement Une fois qu un cran ou un pi ge adapt a t mis au point pour une r gion donn e son utilisation ne n cessite aucune comp tence particuli re La m thode convient donc parfaitement chaque fois que l on recherche un moyen efficace et bon march pour prot ger la communaut Mode d action et conception Depuis de longues ann es les chercheurs se servent pour leurs tudes de pi ges d un mod le sp cial adapt la capture des glossines On sait que ces derni res s appuient au moins en partie sur leur vue pour trouver les endroits qui leur conviennent pour leurs repas de sang ou comme lieux de repos et sont attir es par les objets de grandes dimensions qui se d placent ou se d tachent sur le paysage environnant Certaines couleurs sp cialement le bleu attirent de nombreuses glossines 2 Pour inciter les mouches venir s y poser on utilise pour confectionner les pi ges des crans de deux couleurs contrast es le bleu et le noir Une fois pos es les glossines se d placent vers la partie sup rieure du dispositif en direction de la lumi re Quand elles y sont parvenues elles sont prises a
279. es g tes larvaires peuvent tre constitu s de tas de d tritus de vieux pneus d ustensiles de jardin et de cuisines abandonn s de mat riaux de construction de goutti res de citernes d eau potable de r cipients divers de plantes et autres objets en tous genres Fig 1 107 Dans les villages situ s proximit d une plage ou au bord d une rivi re le fond des bateaux peut galement servir de lieu de ponte Fig 1 104 On peut ajouter l eau des vases des granul s de sable enrob s de t m phos ou de fenthion Fig 1 105 Ajouter du sel ou des granul s de sable enrob s de t m phos l eau des pi ges fourmis Fig 1 106 Les cuvettes de W C les cr pines d vacuations des sols et les trop pleins doivent tre prot g s contre les moustiques Mesures de lutte e faut combler les petites mares avec de la terre des pierres ou du sable et proc der ensuite au nivellement du terrain Les mares plus profondes aliment es par l eau de pluie peuvent tre combl es avec de la caillasse que l on recouvre ensuite de terre Si les mares sont nombreuses pendant la saison des pluies il est probablement plus facile de proc der a un traitement larvicide rapide p 141 par pulv risations ou pandage manuel e faut se d barrasser des d tritus le cas ch ant en utilisant le syst me local d enl vement des ordures Fig 1 108 Les collectivit s peuvent galement utiliser ces d tritus pour c
280. es hamacs et les tableaux ou tentures ne doivent pas tre trait s S il faut traiter le bas des meubles et le c t situ vers le mur on veillera ce que les autres surfaces soient effectivement trait es Fig 10 12 Les meubles et la nourriture doivent tre recouverts d une feuille de plastique ou plac s l ext rieur avant le d but des op rations II faut balayer le sol ou le laver apr s les pulv risations Les occupants doivent viter tout contact avec les murs Les v tements et l quipement doivent tre lav s tous les jours II faut viter de pulv riser des organophosphor s ou des carbamates plus de 5 6 heures par jour et se laver les mains apr s chaque remplissage Si l on utilise du f nitrothion ou de vieux stocks de malathion il faut que tous les op rateurs fassent contr ler chaque semaine leur cholinest rase sanguine voir encadr Surveillance de l exposition aux organophosphor s Il existe dans le commerce des trousses de campagne pour contr ler l activit de la cholinest rase sanguine Si cette activit est basse on peut en d duire qu il y a eu exposition excessive un insecticide organophosphor Ces dosages doivent tre pratiqu s toutes les semaines chez toutes les personnes qui manipulent de tels produits Toute personne dont l activit cholinest rasique est trop basse doit tre mise en arr t de travail jusqu retour la normale Impr gnation des tissus Lorsq
281. es insectes h matophages qui s abritent dans les matelas tels les punaises Cimex et les r duves Les insectes peuvent survivre longtemps sans nourriture et ils ont toutes les chances de subsister jusqu ce qu ils r ussissent prendre un repas Tous ces probl mes sont en principe limin s si l on impr gne la moustiquaire avec un pyr thrino de action rapide L utilisation de moustiquaires impr gn es d insecticide assure la destruction des punaises de lit des poux et des puces ainsi que celle des moustiques Fig 3 25 Bien que l efficacit de la m thode contre les r duves soit encore l tude il semble probable que ces insectes sont tu s ou repouss s sp cialement s agissant des stades larvaires les plus vuln rables Les moustiquaires impr gn es pourraient tre utiles comme moyen de protection individuelle dans les r gions o les pouvoirs publics n ont pas entrepris d op rations de lutte En outre leur utilisation pourrait prendre place dans un programme plus vaste fond sur la participation communautaire et destin maintenir l acquis r sultant d une campagne publique Mais elle ne saurait en aucun cas remplacer les op rations de pulv risation d insecticide sur les murs ni les travaux d am lioration de l habitat Les r duves ne peuvent pas trouver de trous ni d autres ouvertures Les r duves qui se d placent la surface de la moustiquaire sont tu s ou repouss s Les r duves qui viv
282. es moustiques de piquer l occupant Pour viter cet inconv nient il faut utiliser une moustiquaire de plus grande dimension Il existe un mod le sp cial pour les militaires et les explorateurs qui s aventurent dans la jungle Dans ce mod le le tulle est fix sur les c t s du hamac Aux deux extr mit s le hamac est prolong par des pi ces de bois II est prot g par un toit imperm able L entr e consiste en un panneau pourvu d une fermeture glissi re Pour emp cher les moustiques de venir piquer par dessous le hamac est fait d un mat riau imp n trable qui isole galement du froid Toutefois sous des climats chauds ce syst me retient la sueur ce qui le rend inconfortable Instructions pour l utilisation des moustiquaires Si des trous viennent se former dans une moustiquaire il faut la repriser le plus rapidement possible II est important d utiliser une moustiquaire suffisamment grande pour couvrir la totalit du lit ou du couchage et de mani re qu il n y ait pas de contact entre le corps de l occupant et le tulle sans quoi les moustiques pourraient venir piquer travers les mailles Les habitants de certaines r gions en particulier les enfants ont l habitude de partager la m me moustiquaire Ce surpeuplement peut amener certains occupants laisser sortir des parties de leur corps au cours de la nuit Fig 1 66 Pour viter cela on peut utiliser une moustiquaire plus grande ou une moustiquaire sup
283. es ou de torchis Les particules d insecticide sont relativement grosses et l absorption relativement faible De ce fait il reste davantage de mati re active sur les parois pour tuer les moustiques au repos ou les insectes rampants et l effet r manent s en trouve prolong Les poudres dispersables dans l eau ont galement l avantage d tre plus l g res et plus faciles transporter que les concentr s mulsionnables On peut les pr emballer pour un usage plus commode sur le terrain et leur toxicit pour l Homme est moindre Les concentr s pour suspension conviennent galement aux surfaces rugueuses mais des pr cautions sont prendre lors de la formulation afin d viter l agglutination des mati res solides au fond du r cipient Par ailleurs comme il s agit d un produit liquide il n cessite l emploi de r cipients relativement co teux et une manipulation prudente afin d viter tout d versement accidentel Les concentr s mulsionnables co tent plus cher et s utilisent de pr f rence pour traiter des surfaces imperm ables et les murs recouverts d un cr pi fin car ils ne tachent pas et ne laissent pas de d p ts L effet r manent des concentr s mulsionnables d pend de la capacit d absorption de la surface trait e et des propri t s physiques de l insecticide En g n ral les poudres dispersables dans l eau et les concentr s pour suspension ont un meilleur effet r manent sauf dans le cas des s
284. es plaques pr fabriqu es jointives Elles sont g n ralement en b ton et mesurent de 60 70 cm Leur section repr sente une portion de cylindre et elles comportent un joint qui en facilite la pose dans un foss sp cialement pr par Fig 1 94 Dans les foss s de grande dimension on peut les surmonter de plaques de gazon ou de b ton Fig 1 95 II n est pas toujours n cessaire de poser un rev tement dans un foss de petite dimension en g n ral il suffit de rev tir le fond et les parois jusqu une hauteur de 8 cm au dessus du niveau normal de l eau Les bords doivent tre d barrass s de la v g tation Caniveaux d assainissement Lorsqu il faut faire passer un drain sous une route ou une banquette on a recours un caniveau d assainissement auquel on donne une pente plus importante pour viter tout colmatage par accumulation de d bris et de vase Fig 1 96 Ces caniveaux peuvent tre en bois en b ton en t le ondul e ou en plastique Ces deux derniers mat riaux sont pr f rables car ils ont une meilleure r sistance l effort que les autres On peut confectionner des canalisations bon march avec de vieux f ts de p trole dont on a enlev le fond va Fig 1 95 Foss rev tu de b ton et de gazon 131 Route Route Caniveau d assainissement dispos Extr mit amont selon la ligne de pente correct incorre Sable t gravier j Tendance au colmatage Eau Extr mit ave incorr
285. es suspensions de pyr thrino des peuvent tre d vers es sur un sol sec o elles seront rapidement absorb es et subiront ensuite une d composition qui les rendra inoffensives pour l environnement S il reste une certaine quantit de solution insecticide on peut l utiliser pour d truire les fourmis et les blattes II suffit pour cela de verser un peu de solution sur les endroits infest s sous l vier de la cuisine dans les coins ou de passer une ponge imbib e Pour faire temporairement obstacle la prolif ration des insectes on peut verser une certaine quantit de solution l int rieur et autour des latrines ou sur d autres g tes larvaires Les solutions de pyr thrino des destin es au traitement des moustiquaires et autres tissus peuvent tre utilis es quelques jours apr s leur pr paration On peut galement s en servir pour traiter les nattes et les matelas de corde afin d emp cher les moustiques de venir piquer par en bas On peut aussi traiter les matelas pour combattre les punaises Nettoyage des emballages et r cipients vides de pesticides R utiliser des r cipients de pesticides vides pr sente des risques et il est d conseill de le faire Toutefois on peut estimer que certains r cipients de pesticides sont trop utiles pour qu on les jette purement et simplement apr s usage Peut on donc nettoyer et r utiliser de tels r cipients Cela d pend la fois du mat riau et du contenu En princip
286. est assez grande Fasciola hepatica Cette douve est r pandue dans le monde entier et elle est l origine d importantes pertes conomiques dans les levages C est un parasite courant des ruminants et notamment des ovins des caprins et des bovins buffles en particulier mais elle peut aussi infester de nombreuses autres esp ces domestiques ainsi que nombre d animaux sauvages Elle est moins r pandue chez l Homme que chez l animal On estime qu entre 1970 et 1993 il y a peut tre eu un peu plus de 300000 cas cliniques de distomatose h patique dans quelque 40 pays d Europe d Am rique d Asie d Afrique et du Pacifique occidental Cette douve a 2 3 cm de longueur 0 8 1 3 cm de largeur elle est plate et affecte la forme d une feuille Cycle de d veloppement et transmission Le ver adulte vit dans les canalicules biliaires et elle y pond ses ufs Ceux ci passent ensuite dans les intestins et sont excr t s dans les mati res f cales Ils peuvent rester viables plus de neuf mois dans les mati res f cales humides La larve ou miracidium va clore au bout d environ deux semaines apr s p n tration des ufs dans l eau Elle p n tre ensuite dans l organisme d un gast ropodes pour produire un grand nombre de cercaires capables de nager jusqu ce qu elles trouvent une plante aquatique o s enkyster du cresson par exemple Lorsque ces kystes sont ing r s par un h te humain ou animal ils lib rent des m tacercaires d
287. est celui dont on se sert pour faire les poches de pantalon Sac de capture Les sacs de capture sont fabriqu s en tulle pour moustiquaire Le pi ge pyramidal Fig 2 21 e D couper deux morceaux de mat riau bleu et deux morceaux de mat riau noir aux dimensions indiqu es sur la Figure 2 21 a e D couper quatre bandes de tissu de 60 cm x 5 cm b e Coudre les quatre bandes sur les quatre morceaux de mat riau bleu ou noir conform ment aux indications de la figure Replier la partie qui d passe sur 6 cm et la coudre de fa on obtenir une poche dont l ouverture soit dirig e vers le milieu du morceau de mat riau c e Placer les morceaux l un sur l autre en faisant alterner le noir et le bleu Coudre les morceaux ensemble 3 cm du bord oppos aux poches d e D couper le tulle en un seul morceau aux dimensions indiqu es sur la Figure 2 21 e et y marquer les points A B C et D rep r s par un ast risque sur le dessin e Faire une couture de 2 cmau bord inf rieur de la pyramide en cousant le c t TV sur le c t TU f Attacher au sommet de la pyramide une bande de tissu ou une ficelle de 1 2 m de long qui permette de fixer le pi ge un support sur le terrain e D couper quatre morceaux de tulle aux dimensions indiqu es sur la Figure 2 21 g e Coudre ensemble les quatre morceaux le long des lignes BE et DF Fixer une bande troite de tissu ou une ficelle pr s de l ouverture EF h Cette bande
288. est sans doute pas n cessaire de renouveler le traitement si l on traite ou nettoie tous les endroits infest s Il ne faut pas utiliser d insecticide pour la literie des nouveau n s mais la laver fond La puce en tant que vecteur de maladies Lors des pid mies de peste ou de typhus des mesures de lutte sont n cessaires en deux phases 1 poudrage des nids de rat pour tuer les puces de ces rongeurs 2 d ratisation Une campagne de lutte o l on se proposerait uniquement de tuer les rongeurs risquerait d intensifier la transmission de la maladie l Homme la mort de nombreux rongeurs entra nerait en effet la dispersion d une multitude de puces quittant leur h te mort la recherche d une nouvelle source de sang Poudre insecticide La m thode la plus efficace et la plus courante pour d truire les puces des rongeurs consiste dans le poudrage de DDT 10 On utilise de plus en plus d autres insecticides sous cette m me forme voir Tableau 4 2 car le DDT est d sormais inefficace dans les nombreuses r gions o les puces sont devenues r sistantes sans compter qu il pose des probl mes environnementaux Tableau 4 2 Insecticides et m thodes d application efficaces contre les puces Mode Pesticide et formulation d application ou d action Pulv risation d un malathion 2 diazinon 0 5 propoxur 1 0 dichlorvos produit a effet 0 5 1 0 fenchlorvos 2 bendiocarbe 0 24 pyr thrines
289. este la plus efficace pour lutter contre les vecteurs Il est d ailleurs possible qu un certain nombre de probl mes puissent tre r solus en modifiant simplement l organisation des pulv risations Il faut faire appel l ducation sanitaire pour faire prendre conscience aux collectivit s locales et autres groupes de la responsabilit qu ils ont dans la prise en charge de leur propre sant et des possibilit s qui s offrent eux cet gard Dans de nombreuses r gions les cultivateurs poss dent des pulv risateurs pour le traitement de leurs cultures Dans les petites collectivit s on pourrait envisager d apprendre aux agriculteurs assurer le traitement de leurs habitations en apportant ventuellement de l g res modifications leur mat riel Les services sanitaires pourraient galement fournir le mat riel de pulv risation et former les agents de sant ou d autres membres de la collectivit a son utilisation pour le traitement des habitations Dans une petite communaut on peut traiter toutes les habitations en une ou deux semaines et plusieurs collectivit s peuvent donc partager le m me mat riel La solution communautaire permet d viter la plupart des probl mes que pose le transport des quipes et du mat riel de pulv risation En am liorant l ducation sanitaire et en faisant davantage participer la collectivit la planification des op rations on obtient une meilleure coop ration de la part des propri t
290. et de mettre en uvre des m thodes simples de protection individuelle par exemple l application d une peinture insecticide et l utilisation de feuilles impr gn es de moustiquaires impr gn es et de cartouches ou pots fumig nes Un v nement r cent pourrait modifier sensiblement les modalit s de la lutte contre la maladie de Chagas l adoption en 1991 par les Ministres de la Sant de l Argentine de la Bolivie du Br sil du Chili du Paraguay et de l Uruguay d une r solution qui pr conise pour liminer cette maladie l association de la lutte antivectorielle et du d pistage des sujets parasit s par examen h matologique On se propose de pulv riser des insecticides dans toutes les habitations des r gions connues pour tre infest es par Triatoma infestans Une commission intergouvernementale a t nomm e avec mission d une part de r unir et de g rer des fonds et d autre part de coordonner l ex cution du plan 5 L application d insecticides sur les murs des habitations En g n rale les r duves restent longuement en contact avec les murs et les toits des maisons la surface ou a l int rieur desquels ils se cachent le jour et sur lesquels ils se d placent la nuit C est dire que le traitement de ces endroits par un insecticide a r manence prolong e peut d truire la plupart des r duves Fig 3 9 En plus des pulv risations intradomiciliaires sp cialement dans les chambres coucher il est souha
291. et doit tre d truit et remplac Les mouches qui p n trent dans la cage y meurent rapidement et finissent par la remplir jusqu au sommet apr s quoi il faut la vider Le pi ge doit tre install dehors en plein soleil loin de l ombrage Papiers tue mouches Les papiers tue mouches qu on trouve dans le commerce sous forme de serpentins accrocher au plafond attirent les mouches cause de leur teneur en sucre Les mouches qui se posent sur le papier sont englu es Un serpentin dure plusieurs semaines s il n est pas enti rement recouvert de poussi re ou de mouches prises au pi ge Pi ges lumineux munis d un dispositif d lectrocution Les mouches sont attir es par la lumi re et lectrocut es lorsqu elles touchent le grillage sous tension qui entoure la lampe Fig 6 14 La lumi re bleue et les UV attirent les calliphorid s mais ne sont pas tr s efficaces contre les mouches domestiques faut exp rimenter la m thode dans les conditions locales avant d investir dans ce genre d appareil On s en sert parfois dans les cuisines des h pitaux et dans les restaurants Fig 6 14 Pi ge lumineux muni d un dispositif d lectrocution M thodes chimiques L utilisation d insecticides est une m thode temporaire n utiliser qu en cas de stricte n cessit car les mouches deviennent tr s rapidement r sistantes au produit utilis Bien que ce r sultat soit provisoire des insecticides efficaces permettent de
292. et la cardiotoxicit des m dicaments entra nent des effets secondaires plus graves Pr vention et lutte contre la maladie On peut se pr munir contre l infection en vitant les piq res de phl botomes II est recommand d avoir recours des mesures individuelles de protection de disposer sur les couchages des moustiquaires impr gn es d insecticide ou dont les mailles soient suffisamment serr es et d apporter un certain nombre d am liorations au logement suffit quelquefois pour se prot ger d viter les endroits o l on sait que les phl botomes se reposent ou se reproduisent Dans une for t paisse il est recommand de ne pas se tenir entre les racines en contrefort des grands arbres Fig 1 36 Les nouvelles zones d habitat en for t doivent tre de pr f rence entour es d un terrain d frich sur environ 300 400 m tres de profondeur 11 12 Fig 1 36 Dans les paisses for ts de l Am rique du sud les phl botomes se reposent et se reproduisent souvent sur le sol humide situ entre les racines en contrefort des grands arbres Pour r duire la transmission de la leishmaniose on a mis en uvre des m thodes adapt es la situation pid miologique telles que le d pistage et le traitement des malades ou la destruction des vecteurs ou des h tes r servoirs Les mesures de lutte d pendent galement des habitudes des esp ces vectrices locales et le cas ch ant de celles des animaux r servoirs
293. f container breeding Culex quinquefasciatus Mosquito news 1984 44 26 32 166 Berry WJ et al Efficacy of Bacillus sphaericus and Bacillus thuringiensis var israelensis for control of Culex pipiens and floodwater Aedes larvae in lowa Journal of the American Mosquito Control Association 1987 3 579 582 167 Chang MS Ho BC Chan KL Simulated field studies with three formulations of Bacillus thuringiensis var israelensis and Bacillus sphaericus against larvae of Mansonia bonneae Diptera Culicidae in Sarawak Malaysia Bulletin of entomological research 1990 80 195 202 168 Mulla MS et al Larvicidal activity and field efficacy of Bacillus sphaericus strains against mosquito larvae and their safety to non target organisms Mosquito news 1984 44 336 342 169 Cairncross S Feachem RG Environmental health engineering in the tropics New York NY John Wiley amp Sons 1983 170 Franceys R Pickford J Reed R Guide de l assainissement individuel Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1995 171 Curtis CF Hawkins PM Entomological studies of on site sanitation systems in Botswana and Tanzania Transactions of the Royal Society of Tropical Medicine and Hygiene 1982 76 99 108 172 Curtis CF Low cost sanitation systems and the control of flies and mosquitoes Transactions of the Royal Society of Tropical Medicine and Hygiene 1984 78 298 173 Morgan PR Mara DD Ventilated improved pits recent developments i
294. faut veiller ce qu elle soit toujours bien ferm e mais un espace libre doit tre m nag en g n ral au dessus de la porte pour que l air puisse entrer Lorsque la porte est ouverte elle laisse entrer la lumi re ce qui r duit l efficacit de l installation Une structure en spirale sans porte permet de maintenir l int rieur de la latrine dans l ombre Figs 1 124 et 1 125 Superstructure es 1 ee a ar Em tee e r es ca a gare ee ee ee at ee ee te eet ay art Tn me a Se 9 100 cm Fig 1 123 Latrine avec syst me de chasse et siphon qui prot gent contre les insectes et les odeurs Epandage de billes en polystyr ne expans En d versant des billes en polystyr ne expans dans l eau de la fosse on peut former une couche uniforme la surface II suffit d une couche compl te de 1 2 cm d paisseur pour viter la prolif ration des moustiques p 131 Ce syst me a en outre l avantage d arr ter les odeurs qui manent de la fosse Une fois que les mati res l on travers e la couche se reforme imm diatement Si la fosse s ass che les billes sont enterr es sous les excr ments mais d s que l eau revient la flottabilit des billes leur permet de regagner la surface Si elles ne sont pas entra n es au loin par les inondations les billes peuvent durer plusieurs ann es Epandage de larvicides Pour d truire les moustiques qui infestent les latrines fosse on peut utiliser de l
295. ffet de choc ne conviennent pas pour le traitement des treillis protecteurs car leur action insecticide n est pas durable Par ailleurs il est d conseill de tremper la tente elle m me dans un concentr mulsionnable voir encadr Traitement de la surface int rieure d une tente Les nomades les militaires les r fugi s et autres personnes qui vivent sous la tente dans des zones o s vissent des maladies transmission vectorielle ou tout du moins o les insectes constituent une nuisance peuvent dans certaines conditions se prot ger en traitant la surface int rieure de leur tente On peut ainsi tout comme dans une habitation en dur tuer les moustiques et les phl botomes qui se reposent l int rieur et se d barasser d une partie de la vermine Du fait que les occupants sont en contact assez troit avec le mat riau de la tente il ne faut pulv riser que des insecticides effet r manent de faible toxicit pour l Homme comme c est le cas des pyr thrino des Pour la perm thrine on recommande une dose de 0 5 1 0 g par nf de surface int rieure Lorsque le mat riau de la tente est un tissu pais il faut proc der comme pour les murs d une habitation en dur Les poudres mouillables ne conviennent pas cet usage et il faut les remplacer par des concentr s mulsionnables 120 Toutefois on vitera d utiliser ces concentr s pour traiter des mat riaux imperm abilis s car cela pourrait nuire l imp
296. fibres Les fibres de nylon ou de polyester sont des fibres multifilament compos es de nombreux filaments alors que les fibres de poly thyl ne sont des fibres monofilament Ourlet de renfort les moustiquaires comportent souvent un ourlet en forte toile de coton ou de jersey synth tique Cet ourlet prot ge la moustiquaire contre l usure qui se produit lorsqu on la borde chaque jour sous le matelas Si cet ourlet est suffisamment large 30 cm il prot gera galement le dormeur contre les piq res des insectes qui pourraient se trouver la partie inf rieure de la moustiquaire Plafond fin tissu de jersey ou autre mat riau opaque que l on dispose en g n ral par dessus la moutiquaire pour emp cher la poussi re de tomber sur l occupant du couchage Couleur les moustiquaires sont en g n ral de couleur blanche mais il en existe aussi dans d autres couleurs La couleur blanche permet de rep rer plus facilement les moustiques qui ont r ussi passer travers les mailles Toutefois on peut pr f rer un tissu plus sombre et par cons quent moins salissant Les diff rents mod les de moustiquaires Les moustiquaires sont fabriqu es en diff rentes tailles et mod les La moustiquaire doit recouvrir enti rement le dormeur et donner suffisamment d aisance pour lui permettre d viter les contacts avec le tissu II faut galement qu elle soit assez longue pour que l on puisse border le lit en l engageant sous le matelas ou c
297. fois avant de devoir tre remplac s II faut remplacer les pi ges anciens par des pi ges neufs r cemment impr gn s au bout d une dur e de l ordre de huit mois Dans les r gions o le probl me des glossines a un caract re saisonnier l installation ou la r impr gnation des pi ges ou crans doit se faire en d but de saison Montage El ments n cessaires 8 Tissu bleu Il est recommand d utiliser du tissu bleu contenant 33 de coton et 67 de polyester et pesant environ 200 g n Ce tissu est tr s r sistant l usure N importe quelle nuance de bleu peut faire l affaire mais on obtient les meilleurs r sultats avec le bleu lectrique et le bleu roi Une autre solution meilleur march mais sans doute moins efficace consiste dans l utilisation de feuilles de plastique de la m me couleur bien visible pour les glossines Tissu noir Pour l application d un insecticide le meilleur type de tissu noir est du nylon pur pesant environ 44 g n Tulle pour moustiquaire Le tulle utilis dans les pi ges doit tre de bonne qualit car il soutient l ensemble de la structure Les produits synth tiques sont g n ralement plus solides et co tent moins cher que le coton outre qu ils sont plus faciles impr gner Le meilleur produit est le nylon non m lang d une densit d environ 30 g n qui r siste mieux au soleil que le polyester pur Un autre tissu r sistant et facile se procurer sur les march s locaux
298. fond en proc dant par all es et venues r guli res Fig 9 12 Fig 9 12 Mise sous pression de la cuve du pulv risateur Si le pulv risateur est dot d un manom tre continuer pomper jusqu ce qu il marque une valeur de 380 kPa environ Si le manom tre manque de pr cision on consid rera qu un coup de pompe donne peu pr s 7 kPa de sorte qu avec 54 ou 55 coups de pompe on atteindra la pression voulue pour une cuve aux trois quarts pleine La pression utile se situe entre les limites de 170 et 380 kPa soit une pression moyenne d environ 280 kPa pendant la pulv risation Pendant que l on pulv rise l insecticide il faut maintenir la pression de la cuve en pompant de temps autre On t chera de s habituer donner le nombre de coups de pompe n cessaires pour atteindre la pression maximale en pr vision d une panne du manom tre Pour bloquer le piston actionner le levier de verrouillage faut toujours remettre la cuve a la pression atmosph rique lorsque l on a fini d utiliser le pulv risateur ou pendant le transport Epandage de la bouillie Il faut appliquer la suspension de mani re uniforme la dose recomand e sur toutes les surfaces traiter La quantit d insecticide pulv ris e sur une surface donn e d pend des facteurs suivants la concentration de l insecticide dans la suspension le calcul de la dose est d taill la page 401 la pression de l air dans le pulv risateur main
299. for the control of Culex mosquitoes in pit latrines Journal of the American Mosquito Control Association 1985 1 519 524 138 Reiter P Expanded polystyrene balls an idea for mosquito control Annals of tropical medicine and parasitology 1978 72 595 596 139 Sharma RC Yadav RS Sharma VP Field trials of the application of expanded polystyrene EPS beads in mosquito control Indian journal of malariology 1985 22 107 109 140 Maxwell CA et al Control of bancroftian filariasis by integrating therapy with vector control using polystyrene beads in wet pit latrines Transactions of the Royal Society of Tropical Medicine and Hygiene 1990 84 709 714 141 Mulla MS Isaak LW Field studies on the toxicity of insecticides to the mosquito fish Gambusia affinis Journal of economic entomology 1961 54 1237 1242 142 Castleberry DT Cech JJ Jr Mosquito control in wastewater a controlled and quantitative comparison of pupfish Cyprinodon nevadensis amargosae mosquito fish Gambusia affinis and guppies Poecilia reticulata in sago pondweed marshes Journal of the American Mosquito Control Association 1990 6 223 228 143 Data sheet on Nothobranchius spp Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1981 document non publi WHO VBC 81 829 disponible aupr s de la Division de la Lutte contre les Maladies tropicales Organisation mondiale de la Sant 1211 Gen ve 27 Suisse 144 Panicker KN et al Larvivorous potenti
300. form par une souris le p romysque Lorsqu elles piquent ces souris les larves de tique du cerf peuvent s infecter de sorte que les nymphes dans lesquelles elles se transforment constituent des vecteurs contamin s Comme les souris recueillent des mat riaux mous pour construire leurs nids leur infestation par les tiques cesse pratiquement lorsqu on met leur disposition du coton impr gn de perm thrine 7 8 Cette m thode a t employ e dans les quartiers r sidentiels limitrophes de bois et de parcs dans le nord des Etats Unis d Am rique afin de r duire l abondance des nymphes de tique contamin es 46 47 Le mat riau trait destin la construction des nids est dispos tous les 10 m tres dans les lieux fr quent s par les souris l int rieur de tubes distributeurs de 4 cm de diam tre sur 20 cm de long qui en assurent la protection La technique d impr gnation est brevet e et consiste plonger du coton dans une mulsion de perm thrine avant de le faire s cher A l vidence il faut que les souris trouvent et utilisent le mat riau qu on leur propose pour que la m thode soit efficace et l on a signal des checs 48 Toutefois bien utilis un traitement de ce type cibl sur un h te d termin permet de r duire notablement l abondance des tiques infect es en utilisant 20 fois moins de mati re active qu avec un traitement insecticide par pulv risation d o un co t nettement inf
301. g ographique des schistosomes Les principales formes de la schistosomiase humaine sont dues cinq esp ces de parasites En 1996 la schistosomiase intestinale due Schistosoma mansoni tait signal e dans 52 pays d Afrique de la M diterran e orientale de la Cara be et d Am rique du Sud A la m me poque les formes intestinales orientale et asiatique dues S japonicum et S mekongi taient observ es dans divers pays d Asie Par ailleurs on signalait la pr sence dans dix pays d Afrique centrale d une autre forme intestinale due S intercalatum La forme urinaire v sicale due S haematobium s observait dans 54 pays d Afrique et de la M diterran e orientale Figs 8 3 et 8 4 ly i ire GS mansom bee ja M tt 5 ere a anu y i gt i Fig 3 8 R partition de la schistosomiase Schistosoma mansoni et S intercalatum dans le monde 1993 OMS WHO 92720 M S haematobium E S japonicum A g el O S mekongi X LS gt Fig 3 9 R partition de la schistosomiase Schistosoma haematobium S japonicum et S mekongi dans le monde 1993 OMS WHO 92721 Cycle de d veloppement et transmission Lorsqu ils p n trent dans l eau les ufs excr t s par une personne infect e lib rent une larve minuscule le miracidium qui se d place vivement dans l eau gr ce aux fins cils vibratiles dont son corps est couvert Le miracidium survit environ 8 12 heu
302. galement des renseignements sur ce que l on peut attendre des diff rentes m thodes de lutte Le deuxi me chapitre qui porte sur les questions de sant publique passe bri vement en revue les diff rentes maladies transmises par des vecteurs indique dans chaque cas la place des mesures de lutte antivectorielle dans les strat gies mises en uvre pour combattre ces maladies II s ach ve par des consid rations pratiques sur diverses m thodes Ce sont les moyens de protection individuelle et ceux qui se pr tent une action communautaire qui sont abord s le plus en d tail En revanche les m thodes de lutte dont la mise en uvre exige un personnel sp cialis ne sont expos es que dans leurs grandes lignes Protection individuelle Il s agit de m thodes permettant de se prot ger personnellement de prot ger sa famille ou un petit groupe de proches contre les nuisances ou les maladies caus es par les insectes Elles consistent en particulier viter de mettre son corps en contact avec les vecteurs et am nager son environnement pour les emp cher de trouver des lieux de repos ou de ponte l int rieur ou aux alentours de la maison s agit en g n ral de mesures simples et peu co teuses que l on peut prendre sans l aide de sp cialistes Lutte au sein de la communaut Il est plus difficile de prot ger toute une communaut contre les nuisances ou les maladies dont les insectes sont cause On peut envisager des mesu
303. galement efficace contre la gale Elle est administr e par voie orale en une seule dose de 100 200 ug par kg de poids corporel 57 59 Les traitements classiques visent tuer le sarcopte avec un insecticide voir Tableau 4 5 On trouvera pp 283 286 des renseignements sur la fa on de fabriquer et d appliquer les formulations M me si le traitement est efficace le prurit persiste un certain temps mais finit par dispara tre II est indispensable de traiter tout l entourage familial pour pr venir une r infestation La plupart des traitements assurent une gu rison compl te encore qu il faille parfois une seconde application au bout de 2 7 jours On vitera un traitement excessif car certains compos s sont toxiques Tableau 4 5 Insecticides utilisables contre la gale en cr me en lotion ou en mulsion aqueuse Insecticide Formulation benzoate de benzyle mulsion a 20 25 soufre dans un liquide huileux lindane s cr meooulotiond1 malathion mulsion aqueuse 1 gt perm thrine pain de savon 1 ou cr me 5 Les insecticides couramment utilis s contre la gale sont le lindane lotion 10 le benzoate de benzyle lotion 10 le crotamiton cr me 10 et la perm thrine cr me 5 On consid re aujourd hui que cette derni re est le m dicament de choix du fait de sa tr s grande efficacit et du faible risque d effets secondaires 55 60 62 Mode d application Il faut badigeonne
304. ge des animaux Les cartouches fumig nes qui lib rent un a rosol d insecticide action rapide comme les pyr thrino des le propoxur et le bendiocarbe assurent la destruction directe des puces et sont commodes utiliser voir p 262 et Chapitre 3 Mais l effet du produit est de courte dur e et la r infestation peut tre rapide Puces du chat et du chien Des puces peuvent tre d couvertes dans le pelage des chats et des chiens autour du cou et sur le ventre Le traitement consiste dans l application d un insecticide sous forme de poudre de pulv risation ou de shampooing on peut galement immerger l animal enti rement Le poudrage est moins dangereux que les pulv risations car le risque d absorption cutan e est moindre avec un insecticide sous forme s che De plus les poudres ont moins d odeur et elles sont moins nocives pour la peau II ne faut pas utiliser le carbaryl ni le malathion chez les chatons ou les chiots de moins de quatre semaines Les animaux d agr ment peuvent tre quip s d un collier anti puces en plastique impr gn d insecticide Ces colliers sont efficaces 3 5 mois alors que les autres traitements n ont qu une efficacit de courte dur e Depuis peu on utilise contre les puces du chat et du chien le luf nuron en comprim s Ces derniers sont administr s une fois par mois raison de 30 mg kg de poids corporel chez le chat et de 10 mg kg de poids corporel chez le chien et peuvent tre d
305. ge ou le replatrage des murs pour des raisons culturelles ou religieuses notamment rendent les insecticides partiellement ou totalement inefficaces e La collectivit peut voir d un mauvais il l arriv e d trangers dans les maisons par crainte qu ils ne commettent des vols ou se conduisent mal vis vis des femmes e Un certain nombre d insectes nuisibles comme les punaises de lit ont acquis une r sistance au DDT et d autres insecticides Dans ces conditions le traitement des habitations n offre plus l avantage suppl mentaire de les liminer En outre on estime g n ralement que les pulv risations d insecticides les rendent encore plus agressifs Autres m thodes de traitement insecticide des murs Sur les surfaces qui s y pr tent bois pl tre par exemple on peut appliquer des peintures insecticides Fig 1 90 Cette m thode est plus longue mais elle ne n cessite pas de pulv risateurs Si le mur doit tre peint ou repeint de toute mani re la seule d pense suppl mentaire sera d acheter insecticide Ces peintures insecticides existent dans le commerce mais on peut aussi les pr parer soi m me en ajoutant un insecticide de la peinture ordinaire Un certain nombre de facteurs sont toutefois prendre en consid ration la peinture doit avoir un pH neutre car la plupart des insecticides se d composent rapidement lorsqu on les m lange avec une mulsion alcaline l insecticide doit a
306. gebnisse einer Feldstudie Lutte contre l infestation des chats et des chiens par les puces au moyen d un inhibiteur du d veloppement des insectes le luf nuron Program R sultats d une tude de terrain Kleintierpraxis 1995 40 277 284 11 Osbrink WLA Rust MK Reierson DA Distribution and control of cat fleas in homes in southern California Siphonaptera Pulicidae Journal of economic entomology 1986 79 135 140 12 Rust MK Reierson DA Activity of insecticides against the pre emerged adult cat flea in the cocoon Siphonaptera Pulicidae Journal of medical entomology 1989 26 301 305 13 Lemke LA Koehler PG Patterson RS Susceptibility of the cat flea Siphonaptera Pulicidae to pyrethroids Journal of economic entomology 1989 82 839 841 14 Miller BE et al Field studies of systematic insecticides V Evaluation of seven organophosphate compounds for flea control on native rodents and rabbits in south eastern New Mexico Journal of medical entomology 1978 14 651 661 15 Schinghammer KA Ballard EM Knapp FW Comparative toxicity often insecticides against the cat flea Ctenocephalides felis Siphonaptera Pulicidae Journal of medical entomology 1985 22 512 514 16 Fleas Training and information guide Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1985 document non publi WHO VBC TS 85 1 disponible sur demande aupr s de la Division de la Lutte contre les Maladies tropicales Organisation mondi
307. gion d sertique Traitement pr vention et lutte Les sujets contamin s peuvent tre trait s par la t tracycline ou ses d riv s La pr vention consiste viter tout contact avec les acariens On peut se d barrasser des larves d acariens en pulv risant des insecticides effet r manent dans les zones bois es ou les broussailles mais cette m thode est co teuse Mesures de lutte Pr vention des piq res On peut viter de se faire piquer en se tenant l cart des zones infest es et en s appliquant un r pulsif sur la peau et sur les v tements Les ouvertures des v tements peuvent tre trait es par application manuelle ou par pulv risation suffit normalement d une bande de 1 3 cm de large Le benzoate de benzyle le phtalate de dim thyle le DEET le carbamate de dim thyle et I thylhexanediol constituent des r pulsifs efficaces En cas d exposition fr quente la meilleure fa on de se prot ger consiste porter des v tements impr gn s d insecticide et ins rer le bas du pantalon dans les chaussettes Quand la v g tation est basse le traitement peut tre limit aux chaussettes et au bas des jambes de pantalon Pour les v tements on peut utiliser un ou plusieurs des r pulsifs c dessus ou un pyr thrino de voir Chapitre 2 assurant une protection plus durable m me apr s un ou deux lavages L exp rience montre que le DEET et le phtalate de dim thyle sont les r pulsifs les plus effica
308. gles par ailleurs 500 000 autres malades souffrent de graves troubles visuels Fig 1 28 Fig 1 28 Distribution g ographique de l onchocercose 1995 OMS WHO 96168 F VUE IFP MW omy nn Les microfilaires se transforment en lars infactantes en 6 1C Les larves infectantes p n trent Les microfilaires peuvent dans un h te provoquer des l sions humain au oculaires c cit point de piq re Les microfilaires atte stade adulte dans le sous cutan s Les microfilaires peuvent provoquer un ryth me et des d mangeaisons intenses avec modification de la couleur et enflure ds l piderme Les vers adultes s acco et forment des nodules 1 sous cutan s Les femelles donnent naiss des milliers de microfilaire Fig 1 29 Cycle de d veloppement d Onchocerca volvulus par Taina Litwak pour le compte de la United States Agency for International Development s VBC Project Transmission Les simulies sont les seuls vecteurs de l onchocercose Lorsque la simulie se nourrit elle ing re des embryons d onchocerques microfilaires Dans l organisme de la simulie les microfilaires se transforment au bout de 6 10 jours en larves infectantes Ces larves sont transmises l Homme lors du repas de sang de l insecte et ach vent alors leur d veloppement en devenant des vers adultes Fig 1 29 Les vers femelles peuvent vivre jusqu 12 ans dans l organisme humain et elles y produisent des m
309. gn in limiting vector borne disease In Curtis CF ed Control of disease vectors in the community London Wolfe 1991 187 212 115 Lines JD Myamba J Curtis CF Experimental hut trials of permethrin impregnated nets and eave curtains against malaria vectors in Tanzania Medical and veterinary entomology 1987 1 37 51 116 Majori G et al Efficacy of permethrin impregnated curtains against endophilic sandflies in Burkina Faso Medical and veterinary entomology 1989 3 441 444 117 Majori G Sabatinelli G Coluzzi M Efficacy of permethrin impregnated curtains for malaria control Medical and veterinary entomology 1987 1 185 192 118 Procacci PG et al Permethrin impregnated curtains in malaria control Transactions of the Royal Society of Tropical Medicine and Hygiene 1991 85 181 185 119 Sexton JD et al Permethrin impregnated curtains and bednets prevent malaria in western Kenya American journal of tropical medicine and hygiene 1990 1 11 18 120 Motabar M Malaria and nomadic tribes of southern Iran Cahiers d ORSTOM S rie entomologie m decine et parasitologie 1974 12 175 178 121 Xavier PA Lima JE O uso de cortinas impregnadas com deltametrina no controle da malaria em garimpos no territorio federal do Amapa L utilisation des rideaux impr gn s de deltam trine dans les r gions orif res du Territoire f d ral d Amapa Revista brasileira de malariologia e doencas tropicais 1986 38 137 1
310. gr s de la recherche 1989 1990 Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1991 dixi me rapport du Programme sp cial PNUD Banque mondiale OMS de Recherche et de Formation concernant les Maladies tropicales 5 Kingman S South America declares war on Chagas disease New scientist 1991 19 October 16 6 Oliveira Filho AM Cost effectiveness analysis in Chagas disease vector control interventions Memorias do Instituto Oswaldo Cruz 1989 84 409 417 7 Oliveira Filho AM Development of insecticide formulations and determination of dosages and application schedules to fit specific situations Revista argentina de microbiologia 1988 20 suppl 39 48 8 Oliveira Filho AM et al Biological assay of house wall structure treated with insecticidal paints Revista de la Sociedad brasileira de Medicina tropical 1989 22 suppl 11 60 9 Bric o Le n R Rural housing for control of Chagas disease in Venezuela Parasitology today 1987 12 384 387 10 Dias JCP Dias RB Housing and the control of vectors of human Chagas disease in the state of Minas G rais Brazil Bulletin de l Organisation panam ricaine de la Sant 1982 2 117 129 11 Schofield CJ Marsden PD The effect of wall plaster on a domestic population of Triatoma infestons Bulletin de l Organisation panam ricaine de la Sant 1982 16 356 360 12 Bric o Le n R Gusmao R Manual de construcci n y mejoramiento de viviendas de bahareque para
311. h s les boutiques les restaurants ou dans tout autre endroit infest par les mouches Attraction des mouches au moyen d appats toxiques Tableau 6 1 Les app ts toxiques traditionnels taient constitu s de sucre et d eau ou d un autre liquide attirant les mouches additionn s d un poison violent tel que l ars nite de sodium On peut encore recommander pour tuer les mouches l utilisation de lait ou d un liquide sucr contenant 1 2 de formald hyde Des progr s ont t rendus possibles par le d veloppement d organophosphor s et de carbamates extr mement toxiques pour les mouches mais relativement sans danger pour l homme et les mammif res L efficacit d un app t d pend a des substances naturelles attractives auxquelles les mouches sont adapt es et b de la concurrence exerc e par d autres substances attractives des aliments En r gle g n rale les app ts n attirent pas les mouches qui sont loign es Toutefois certains attractifs sp ciaux autres que le sucre peuvent beaucoup renforcer l efficacit des app ts dont l effet se fait alors sentir dans un rayon de quelques m tres Parmi ces attractifs on peut citer la levure ferment e ou une prot ine animale par exemple uf entier le carbonate d ammonium les sirops et le malt Dans certaines r gions un attractif de synth se qu on trouve dans le commerce le SFA s est r v l tr s efficace contre les mouches dans les levages avicoles c
312. hacyperm thrine raison de 380 mg n l impr gnation reste efficace pendant trois mois sur un m lange de coton et de polyester et jusqu six mois sur un tissu en nylon Il existe diverses formulations de pyr thrinoides mais c est avec les concentr s solubles et les concentr s mulsionnables qu on obtient les meilleurs r sultats Mode op ratoire Pour impr gner d insecticide un cran ou un pi ge conform ment une dose pr cise il faut disposer des renseignements suivants superficie approximative du pi ge ou de l cran en n a quantit d eau n cessaire pour saturer le pi ge ou l cran b concentration obtenir pour l insecticide en grammes par nf dans le mat riau constitutif du pi ge ou de l cran c quantit de mati re active par litre d insecticide concentr g litre d Le volume en litres de concentr mulsionnable n cessaire pour impr gner l cran ou le pi ge est donn par la formule a x c d M langer le concentr avec la quantit d eau b Fig 2 24 Verser le m lange dans un seau ou tout autre r cipient suffisamment grand pour qu on puisse y plonger le pi ge ou l cran Plonger le pi ge ou l cran dans la solution et presser jusqu ce qu il soit compl tement imbib et absorbe toute la solution Fig 2 25 Le pi ge ou l cran ainsi imbib est ensuite mis s cher sur l herbe ou sur une feuille de plastique Fig 2 26 Pendant toute l op ration
313. hapeaux fournissent aussi une certaine protection Certains insectes parviennent toutefois piquer travers l toffe d un v tement et des chaussettes en particulier pour se pr munir contre ce risque on peut traiter les v tements avec un insecticide ou un r pulsif Les c ratopogonides les phl botomes et les simulies qui sont de petite taille sont incapables de piquer travers les v tements m me si le tissu est fin 40 Pour les personnes qui ont faire durant la journ e la meilleure solution consiste porter des v tements l gers couvrant le plus possible le corps et s appliquer un r pulsif sur les parties d couvertes 26 41 Contre les essaims de c ratopogonides les r pulsifs n offrent qu une protection partielle On peut obtenir une bonne protection avec des r silles ou des vestes capuchon munies de voilettes larges mailles et impr gn es de r pulsifs 22 42 44 V tement anti moustique Dans l ex URSS on a mis au point un gilet suffisamment pais pour emp cher les moustiques de piquer au travers mais qui assure quand m me une a ration suffisante du corps Il se pr sente sous la forme d un sous v tement manches longues fait d un tissu larges mailles et dont les fibres ont environ 0 5 cm d paisseur se porte sous une chemise classique manches longues 45 V tements trait s On peut traiter les v tements au moyen de r pulsifs pour emp cher les moustiques de se po
314. her que le DDT et il est moins persistant de sorte que les traitements au lindane sont d un prix de revient assez lev En outre l existence d une r sistance en a r duit l int r t DDT Le DDT a t l un des premiers insecticides a tre couramment employ pour des pulv risations effet r manent Comme il est bon march tr s efficace qu il a une bonne persistance et qu il est relativement sans danger pour l Homme on continue l utiliser pour traiter les murs l int rieur des habitations Toutefois l apparition d une r sistance et les restrictions impos es son utilisation dans un certain nombre de pays ont conduit lui substituer d autres insecticides d un prix de revient plus lev En novembre 1993 un Groupe d tude de l OMS a examin la question de l usage du DDT pour combattre les maladies transmission vectorielle II a conclu que le DDT pouvait tre utilis pour la lutte antivectorielle condition de prendre un certain nombre de pr cautions 1 Formulations courantes poudres dispersables dans l eau 75 la plus fr quemment utilis e ou 50 concentr mulsionnable 25 Doses 1 2 g n selon la surface traiter davantage sur le torchis et la brique moins sur le bois et la dur e de la p riode transmission la plus forte des deux doses donne un effet plus durable Stockage c est un produit stable qui peut tre conserv en milieu tropical sans d t rioration notable con
315. hode qui donne satisfaction en pandant sur les g tes larvaires des larvicides efficaces et sans danger Ces strat gies de r duction des sources de prolif ration des moustiques par la communaut supposent un effort important d ducation sanitaire qui s inscrive dans la dur e KE Fig 1 26 Les h morragies internes provoqu es par la dengue h morragique peuvent entra ner un assombrissement de l piderme au niveau de la face et des mains Ce sont les enfants qui sont le plus souvent touch s Il est galement recommand de veiller sa protection personnelle contre les moustiques qui piquent en cours de journ e par exemple en portant des v tements ad quats en s enduisant d un produit r pulsif et en munissant de grillages les ouvertures de la maison Outre les m thodes chimiques commun ment utilis es contre les moustiques piqueurs comme par exemple les pulv risations spatiales intradomiciliaires on peut se prot ger dans la journ e l aide de serpentins et autres dispositifs anti moustiques de moustiquaires et de climatiseurs En cas d pid mie on prendra le m me genre de mesures mais il faudra aussi tenter de r duire rapidement les populations de moustiques en proc dant sans d lai des pulv risations d insecticides l ext rieur En ville on traite g n ralement par des insecticides les zones o existent de nombreux g tes larvaires abritant des populations denses d Aedes Ces traitemen
316. hos CE GR S 56 112 2 4 l R gulateurs de croissance des insectes Diflubenzuron GR PM 25 100 1 4 M thopr ne BR S SLL 100 1000 4 8 I Larvicides bact riens Bacillus BR CE GR 100 6000 ss H PM im sphaericus BR CE GR 500 5000 BR briquettes CE concentr mulsionnable GR granul s S suspension SLL suspension lib ration lente PM poudre mouillable gt Les doses les plus fortes sont utiliser en eau pollu e ou pour un effet r manent danger improbable en utilisation normale d Litres par hectare Source r f rence 157 Avantages et inconv nients des pandages d insecticides Avantages e Les moustiques sont d truits avant de se disperser en direction des habitations e Les op rations peuvent tre men es en un laps de temps tr s court e existe de nombreux larvicides efficaces e Pour les pandages petite chelle on peut proc der manuellement pour travailler plus grande chelle on peut faire usage de pulv risateurs agricoles ou des pulv risateurs main qui sont largement utilis s dans les programmes de lutte antipaludique Inconv nients e La d moustication est temporaire et une reprise fr quente des op rations peut revenir cher dans les zones o les g tes larvaires sont nombreux ou tendus e Certains larvicides peuvent tre nocifs pour les autres tres vivants du biotope notamment pour les ennemis naturels des moustique
317. ibution des cas d enc phalite japonaise en Asie du sud et de l est 1995 OMS WHO 95476 F Distribution et transmission Pour certains de ces virus ce sont des oiseaux notamment des h rons des aigrettes des ibis et autres volatiles qui fr quentent les mar cages ou leurs abords qui jouent le r le de r servoir Les moustiques transmettent les virus du r servoir aviaire d autres animaux tels que porcs ou chevaux ainsi qu l homme Chez le cheval la maladie est tr s grave et son issue fatale C est notamment le cas pour l enc phalite quine v n zu lienne L enc phalite japonaise s vit en Chine et dans les pays du sud est asiatique voir Fig 1 27 et avait galement auparavant une localisation japonaise Elle est extr mement fr quente dans les zones de rizi res o elle est transmise des oiseaux l Homme et au porc par des moustiques de diverses esp ces et en particulier par Culex tritaeniorhynchus Ces moustiques peuvent galement la transmettre du porc l Homme L enc phalite quine v n zu lienne est pr sente en Am rique du Sud et en Am rique centrale de m amp me que dans le sud des Etats Unis L enc phalite quine de l Ouest et l enc phalite de St Louis se rencontrent aux Etats Unis et dans le nord de l Am rique du Sud L enc phalite quine de l Est s vit dans l est des Etats Unis en Am rique du Sud ainsi que dans certaines r gions d Asie d Australasie et d Europe Pr vent
318. icaine Plasmodium vivax qui est pratiquement inexistant en Afrique mais qui pr domine en Asie en Am rique centrale et en Am rique du sud Plasmodium malariae un parasite cosmopolite dont les foyers sont tr s diss min s Plasmodium ovale qui se rencontre principalement dans les zones tropicales de l Afrique occidentale et de rares occasions dans le Pacifique occidental Le paludisme s vit dans l ensemble de la zone tropicale et touche galement certaines r gions des zones subtropicales et temp r es Fig 1 16 Environ 2 2 milliards de personnes vivant dans 90 pays sont expos es au risque d infection palustre et on estime que chaque ann e 300 500 millions d entre elles contractent le paludisme avec une issue fatale chez 1 5 2 7 millions de malades Le paludisme est l une des principales causes de morbidit et de mortalit en Afrique notamment chez les enfants et les femmes enceintes Les voyageurs les touristes et les immigrants peuvent galement tre tr s expos s au risque Le paludisme est difficile traiter du fait que les souches de P falciparum r sistantes aux antipalud ens classiques se sont r pandues et que les produits de substitution sont la fois co teux et toxiques En outre on a de plus en plus de peine d moustiquer les habitations par des pulv risations intradomiciliaires car de nombreuses esp ces d anoph les sont devenues r sistantes aux insecticides Enfin nombre
319. ican Mosquito Control Association 1990 6 Suppl 2 1 93 153 Coykendall RL ed Fishes in California mosquito control Sacramento CA California Mosquito Vector Control Association Press 1980 154 Takken W et al Environmental measures for malaria control in Indonesia a historical review on species sanitation Wageningen Wageningen Agricultural University 1991 Paper 90 7 155 Thevasagayam ES Siong Y Philip G Temephos Abate as a replacement larvicide for oil for the control of Anopheles maculatus the main vector of malaria in peninsular Malaysia Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1979 document non publi WHO VBC 79 723 disponible aupr s de La Division de la Lutte contre les Maladies tropicales Organisation mondiale de la Sant 1211 Gen ve 27 Suisse 156 Burton GJ Observations on the habits and control of Culex pipiens fatigans in Guyana Bulletin de l Organisation mondiale de la Sant 1967 37 317 322 157 Operational manual on the application of insecticides for control of the mosquito vector of malaria and other diseases Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1996 document non publi WHO CTD VBC 96 1000 disponible aupr s de la Division de la lutte contre les Maladies tropicales Organisation mondiale de la Sant 1211 Gen ve 27 Suisse 158 Bang YH Pant CP A field trial of Abate for the control of Aedes aegypti in Bangkok Thailand Bulletin de l Organisation mondiale de la Sant
320. ide sur les cheveux est la m thode la plus efficace 20 26 On peut utiliser diverses formulations shampooing lotion mulsion ou poudre Fig 4 20 voir aussi Tableau 4 3 Certains pyr thrino des sont les produits les plus recommand s car ils ne provoquent pas de sensation de br lure au niveau du cuir chevelu ni d autres effets secondaires comme on en observe parfois avec d autres insecticides comme le lindane 27 28 Les poudres quelle qu en soit la granulom trie sont en g n ral moins efficaces et moins bien accept es que les lotions ou les mulsions On peut faire des shampooings avec un savon contenant 1 de perm thrine voir encadr ci dessous Comment pr parer une poudre un shampooing ou une lotion insecticide Pour pr parer une poudre insecticide on peut incorporer un insecticide en poudre mouillable dans du talc en poudre jusqu l obtention de la concentration de mati re active recommand e De m me on pr pare un shampooing en m langeant un insecticide sous forme de poudre ou de concentr mulsionnable avec un shampooing de pH neutre Enfin pour pr parer une lotion insecticide on m lange un concentr mulsionnable avec de l eau ou de l alcool Moustiquaires impr gn es Les infestations par le pou de t te prennent fin quand on dort sous une moustiquaire impr gn e d un pyr thrino de suffisamment persistant 5 voir Chapitre 1 et p 262 Poux de pubis Au lieu de raser la r gion pubienn
321. idement la barre verticale au moyen des rubans e l D apr s un mod le utilis en C te d Ivoire par le Dr C Laveissi re Morceau 3 b 125 cm 27 cm 12 5 cm PTS RE pat gt 27cm Ouverture c Fig 2 22 a b c Montage d un pi ge Vavoua d s a tampon de coton Cerceau m tallique Tulle pour moustiquaire 90 cm Baguette m tallique Fig 2 22 d e Montage d un pi ge Vavoua a Tissu noir Tissu noir b RE Tissu de couleur quelconque Tiges m talliques Fig 2 23 a b Montage d un cran Fig 2 23 c d e Montage d un cran Impr gnation Insecticides Les insecticides qui conviennent le mieux pour l impr gnation d un pi ge ou d un cran sont les pyr thrino des sp cialement la deltam thrine l alphacyperm thrine la lambdacyhalothrine la cyfluthrine et la b tacyfluthrine Ces produits ont le double avantage d avoir un effet r manent prolong et de tuer rapidement les glossines m me apr s un contact bref D autres insecticides comme le DDT mettent trop longtemps tuer les glossines de sorte qu ils exigeraient des doses nettement plus lev es Les insecticides se d composent sous l action du soleil de la pluie et du vent En g n ral l effet r manent augmente avec la dose initiale La r manence d pend par ailleurs de la nature du tissu utilis Avec la deltam thrine raison de 200 mg n ou l alp
322. ifice pour la collecte de l eau de pluie Ils sont en revanche souvent munis d un trou de visite qui en permet galement le nettoyage Ce regard doit comporter un couvercle bien ajust Fig 1 118 e Une couche de billes en polystyr ne p 131 couvrant compl tement la surface de l eau emp che la prolif ration des moustiques et r duit l vaporation On peut introduire les billes par l ouverture inf rieure dont sont dot s certains r servoirs Si le niveau de l eau dans le r servoir descend au dessous de l ouverture il y a risque d obstruction du tuyau Pour viter tout risque de ce genre il faut munir l orifice d un solide grillage ou lui fixer un tuyau coud descendant Fig 1 119 Ce dernier dispositif est couramment utilis pour viter que les salet s qui flottent en surface ne soient entra n es avec l eau du r servoir Les r servoirs doivent tre munis d une couverture pour viter que des oiseaux des cureuils ou des l zards ne cherchent s aventurer sur la couche de billes e Le t m phos p 146 est un insecticide relativement efficace et sans danger que l on peut utiliser pour traiter l eau de boisson a une dose ne d passant pas 1 mg litre A cette dose il ne communique pas de go t d celable l eau et il n est pas toxique pour l homme les mammif res et les poissons On peut se le procurer sous la forme de granul s de sable impr gn s de 1 d insecticide Une fois vers s dans la citerne les
323. igner a ce sujet avant de proc der au traitement Pulv risations d insecticides effet r manent L application d insecticides a effet r manent se fait g n ralement par pulv risation avec un appareil domestique plongeur ou un pulv risateur manuel pression pr alable Les pulv risateurs sont munis d une buse qui r duit la section du jet celle d une pingle ce qui permet la pulv risation de l insecticide dans des fissures et des endroits d acc s difficile Un jet plus large en forme d ventail est utile pour les zones plus accessibles II faut mouiller compl tement la surface trait e sans toutefois aller jusqu au point de ruissellement de l insecticide pulv ris Une dose de 4 litres d insecticide non dilu pour 100m convient souvent la pulv risation se faisant par bandes de 30 50 cm de large A d faut d un autre quipement on peut appliquer l insecticide au pinceau Le traitement soigneux des pistes et des abris des insectes est essentiel l efficacit du traitement En g n ral une phase d attaque intensive est suivie de traitements d entretien p riodiques Une seule pulv risation de chlorpyrifos ou de diazinon dans les tuyaux de raccordements aux gouts peut en liminer les blattes pendant au moins neuf mois 8 Insecticides L apparition d une r sistance chez certaines blattes et des consid rations d ordre cologique ont conduit remplacer les organochlor s par des organophosphor
324. il faut porter des gants pour se prot ger de l insecticide Fig 2 24 Le volume d insecticide mulsionnable est mesur avec une prouvette gradu e Fig 2 26 Une fois impr gn l cran ou le pi ge est mis s cher sur l herbe ou sur une feuille de plastique Distribution d insecticides la collectivit Dans les programmes de lutte anti glossines de grande ampleur qui font appel la participation communautaire on peut proc der comme suit pour distribuer l insecticide aux particuliers e Noter pour chacun d eux le nombre de pi ges et ou d crans qu il devra impr gner Calculer la quantit d insecticide concentr n cessaire et la verser dans une bouteille ordinaire qu on peut se procurer bas prix e Utiliser une jauge Fig 2 27 pour indiquer sur la bouteille le niveau jusqu auquel il faudra la remplir d eau pour obtenir la dilution d insecticide voulue Ce syst me a l avantage de permettre aux personnes concern es d emporter l insecticide chez elles sans tre oblig es de l pandre imm diatement En revanche une fois le concentr dilu dans l eau il doit tre utilis dans les heures qui suivent Soren Fig 2 27 On peut fabriquer des jauges en carton ou en plastique adapt es a quelques types de bouteille courants Fig 2 28 La r impr gnation des pi ges peut se faire sur place par pulv risation directe d insecticide Quand le mat riau bleu et noir constit
325. illions de microfilaires qui migrent vers la peau d o elles peuvent nouveau passer chez la simulie la faveur d une piq re C est proximit des riv res et ruisseaux au cours rapide que la transmission est la plus fr quente car c est l que les simulies se reproduisent et peuvent donc attaquer l Homme en nombre Il n y a pas de transmission lorsque la temp rature est inf rieure 18 C et la maladie n existe que sous les tropiques Sympt mes cliniques Les filaires adultes s enkystent en nodules sous cutan s dont le diam tre varie de quelques millim tres plusieurs centim tres Ils s accumulent l o les plans osseux sont superficiels La plupart des sympt mes sont dus aux filaires qui se s parent des nodules pour se diriger vers la peau et les yeux Le sympt me le plus fr quemment voqu est un prurit intense Dans les infections anciennes l piderme s atrophie et s amincit Les l sions oculaires permanentes se traduisant notamment par la c cit la cons quence la plus grave de la maladie tant au plan individuel que du point de vue de l conomie rurale apparaissent apr s plusieurs ann es d une infection intense Les voyageurs qui se rendent dans des zones o s vit l onchocercose ont peu de chances de voir se d velopper des sympt mes graves en cas d infection Traitement pr vention et lutte contre la maladie La pr vention de la maladie passe obligatoirement par la lutte contre les simu
326. ine dans certaines r gions se reproduit dans les syst mes d assainissement individuels tels que les latrines fosse les fosses septiques les puits perdus les puisards les fosses d aisances les drains et les canaux contenant des eaux stagnantes pollu es par des d chets organiques Il peut galement choisir comme g tes larvaires des collections d eau pollu es situ es a proximit de petites industries familiales par exemple des fosses o sont jet es les coques de noix de coco Les mares tangs et puits hors d usage servant de d charge constituent galement autant de g tes larvaires Culex gelidus un important vecteur de l enc phalite japonaise en Asie du sud est se reproduit galement en eau pollu e Les latrines fosse sont les principaux g tes larvaires de certaines mouches Chrysomyia parfois pr sentes en grand nombre et susceptibles de transmettre aux aliments des agents pathog nes issus des mati res f cales Latrines fosse Les latrines fosse que l on utilise pour l vacuation des excr ments humains sont essentiellement constitu es d une simple excavation recouverte d une dalle perc e et entour e d une paroi qui assure l intimit de l usager Dans les zones o le sol est sec et poreux ces fosses sont galement s ches et seules les mouches s y reproduisent En revanche l o la nappe phr atique est haute ces fosses sont inond es et des milliers de Culex quinquefasciatus peuvent parfois en sor
327. infections palustres dans des villages ou la transmission est faible a mod r e par exemple en Chine et en Gambie 88 92 Dans ceux o la transmission est intense paludisme holoend mique on a constat que les moustiquaires impr gn es n avaient gu re d influence sur le nombre des infections Il n en demeure pas moins que le nombre de piq res infectantes par des moustiques porteurs de plasmodies a diminu de 90 95 et que les villageois ont mieux r sist la maladie en acqu rant une meilleure immunit 76 85 93 96 Autres mat riaux susceptibles d tre trait s D autres mat riaux comme le tulle large maille et les rideaux de lit en fibres monobrin peu serr es sont susceptibles une fois trait s d emp cher la p n tration des insectes Moustiquaires larges mailles Les moustiquaires trait es dont les mailles sont de dimension inf rieure l envergure d un insecte volant vont contraindre celui ci se poser avant d essayer de passer au travers s exposant ainsi au contact avec le tulle tre repouss ou tu 97 102 Les moustiquaires trait es dont les mailles ont une dimension d environ 4 mm prot gent contre la plupart des esp ces de moustiques 81 des mailles de 2 mm tant probablement m me de prot ger contre les c ratopogonides et les phl botomes 103 Ce genre de moustiquaire permet une bonne a ration sous les climats chauds Parmi les avantages des moustiquaires larges
328. ins cas on peut r duire l acc s de ces insectes aux b timents en comblant les vides qui subsistent dans le rev tement de sol et dans les cadres des portes Il faut aussi obturer le pourtour des passages des conduites d eau pluviale et des conduites d gouts des canalisations d eau potable et des c bles lectriques Fig 5 7 Fig 5 7 En bouchant les ouvertures les fissures et anfractuosit s de m me que les joints avec un produit d tanch it on r duit les possibilit s d entr e de blattes Lutte chimique Il est difficile d liminer les blattes au moyen d insecticides et cela pour plusieurs raisons notamment le fait qu elles sont devenues r sistantes la plupart des produits d usage courant En outre de nombreux insecticides exercent sur elles un effet r pulsif qui les fait fuir et assure du m me coup leur protection 5 La lutte chimique n apporte qu un r pit temporaire et doit dans toute la mesure possible s accompagner de l assainissement de l environnement et de l am lioration du logement 6 L pandage d insecticide se fait dans les lieux de repos et les cachettes des insectes par pulv risation d un produit effet r manent ou par saupoudrage Ces m thodes sont efficaces pendant une dur e variable de quelques jours plusieurs mois selon l insecticide et le substrat sur lequel il est d pos On peut galement incorporer un insecticide dans des produits attractifs pour les blattes obtenant ainsi
329. int rieur des habitations C est aussi le cas dans une moindre mesure des c ratopogonides et sous les climats secs des phl botomes Les m thodes qui emp chent ou restreignent la p n tration des moustiques dans les maisons d habitation assurent aux r sidants une protection non n gligeable On a vu que pour viter la p n tration des insectes ou les tuer on peut utiliser des a rosols des serpentins des vaporisateurs ou des vapeurs r pulsives Toutes ces m thodes ont l inconv nient de ne pas avoir d effet durable En plus des moustiquaires on a besoin de m thodes caract re permanent qui soient la fois plus efficaces plus pratiques et plus durables Architecture de la maison Les moustiques sont g n ralement peu nombreux p n trer dans les maisons b ties sur pilotis ou dans les appartements situ s l tage car beaucoup d esp ces pr f rent voler proximit du sol 109 On en trouve cependant parfois dans des appartements situ s des tages lev s comme cela s est produit Calcutta 110 Fig 1 80 Pour se d barrasser en toute s curit de l insecticide en exc s on peut le jeter dans une latrine fosse ou dans un trou sp cialement creus cet effet dans le sol Plus les ouvertures d un logement sont petites et moins elles sont nombreuses moins les moustiques ont de chances d y p n trer Dans les r gions tropicales les ouvertures d a ration comme les fen tres et les avant
330. int rieur pour se reposer ou se nourrir ou encore lorsqu ils r sistent aux insecticides existants La destruction des larves a un avantage important certaines des mesures mises en ceuvre a cet effet assurent une protection permanente Les moustiques peuvent tre limin s de mani re durable par la modification ou la suppression de leurs lieux de ponte c est ce que l on entend par suppression des sources de prolif ration Ces mesures peuvent consister par exemple a couvrir ou a grillager les r cipients ou r servoirs contenant de l eau a ass cher les marais et les mares combler les foss s les tangs etc Parmi les mesures caract re semi permanent qu il faut reprendre de temps autre on peut citer l limination des d chets et des r cipients susceptibles de servir de g tes larvaires le d broussaillage des berges des tangs et des ruisseaux la modification du niveau des lacs et des retenues d eau le curage des cours d eau et la r paration des drains Dans les villes comme la campagne de nombreux g tes larvaires r sultent de l activit humaine et il faut viter d en cr er dans toute la mesure du possible On peut citer par exemple les vieilles bouteilles ou bo tes de conserve les robinets et les tuyaux qui fuient les syst mes de drainage et les r seaux d gouts mal con us les r seaux d irrigation d fectueux les trous d emprunt et les retenues d eau Il est galement possible de d truire les larve
331. int son plein d veloppement au bout de 1 a 2 semaines mais le nouvel adulte ne sort du cocon que sous l effet d un stimulus par exemple les vibrations provoqu es par les mouvements de son h te Dans les maisons vides elle peut survivre jusqu un an dans son cocon L installation de nouveaux occupants dans une maison rest e vide peut provoquer l mergence simultan e de nombreux imagos qui sortent de leur cocon et s attaquent massivement l Homme ou aux animaux Dans des conditions optimales le d veloppement du stade de l uf au stade adulte prend 2 3 semaines Comportement Les puces fuient la lumi re et se trouvent principalement dans le pelage Fig 4 8 ou le plumage des animaux ou encore dans les lits ou les v tements de l Homme Quand elle le peut une puce fait plusieurs repas de sang au cours de la journ e ou de la nuit On reconna t une infestation massive la pr sence sur les v tements et la literie de taches de sang non dig r r gurgit ou rejet par les puces La plupart des esp ces de puce ont comme h tes habituels une ou deux esp ces seulement mais en l absence de leur h te normal elles prennent leurs repas de sang sur d autres animaux ou sur l homme Les puces adultes peuvent survivre plusieurs mois sans se nourrir Elles se d placent en sautante certaines esp ces pouvant faire des bonds de 30 cm de haut Fig 4 8 Lorsqu un chat se gratte c est le signe qu il a des puces Importance pour l
332. ion traitement et lutte contre la maladie Dans certains pays d Asie on utilise un vaccin contre l enc phalite japonaise qui permet d immuniser les enfants des zones d end mie existe galement des vaccins contre les enc phalites quines de l Est et de l Ouest En revanche il n existe aucun traitement sp cifique contre l infection Pour viter la contamination on peut porter des v tements protecteurs s enduire d un produit r pulsif munir de grillages les ouvertures des habitations placer des moustiquaires ou encore utiliser des dispositifs antimoustiques tels que serpentins etc en vitant galement d avoir des activit s l ext rieur la tomb e de la nuit En milieu rural la pulv risation d insecticides dans les abris pour animaux et les habitations en vue de d truire les Culex vecteurs de l enc phalite japonaise est g n ralement inefficace car le moustique pique et se repose l ext rieur 5 Dans certaines r gions la d moustication est en revanche possible en prenant des mesures pour emp cher le moustique de se reproduire dans les rizi res et les r seaux d irrigation En situation d pid mie on peut proc der des pulv risations spatiales d insecticides l ext rieur Dans les zones d end mie il est recommand de tenir les animaux domestiques distance des habitations Cette mesure s applique tout particuli rement aux porcs l o l enc phalite japonaise est end mique Autres
333. ion d une poudre insecticide peut se faire avec une bo te poudreuse ou avec une poudreuse soufflet ou plongeur Les pulv risations se font avec un pulv risateur manuel pression pr alable On peut utiliser les m mes produits et les m mes doses que dans le cas des puces voir Tableau 4 2 II est particuli rement important de traiter le dos le cou le ventre et l arri re de la t te Les colliers en plastique impr gn s d un insecticide dont on se sert pour d barrasser les chiens et les chats de leurs puces voir Tableau 4 2 n ont qu une efficacit partielle contre la plupart des esp ces de tique Pulv risation d insecticides dans les maisons et dans les lieux de repos des animaux On peut tuer les tiques en pulv risant un insecticide sur le sol dans les maisons sous les porches dans les v randas dans les chenils et les autres endroits utilis s pour dormir par des animaux domestiques Des produits effet r manent qui conviennent sont indiqu s au Tableau 4 4 voir galement p 269 Dans les maisons infest es par les tiques molles Ornithodoros on peut pulv riser du lindane 0 2 g nf entre autres insecticides faut sp cialement veiller traiter les cachettes et les lieux de repos des tiques dans les fissures et anfractuosit s des murs du sol et des meubles Les pulv risations intradomiciliaires d insecticide a effet r manente pratiqu es pour tuer les moustiques vecteurs du paludisme se traduisent
334. ion des berges o les larves peuvent trouver refuge devient plus clairsem e Il faut que ces fluctuations se produisent intervalles de dur e inf rieure la vie des larves c est dire environ 7 10 jours Le niveau de l eau doit varier en g n ral de 30 40 cm voir p 173 Dans les r gions rizicoles on lutte contre les moustiques par une irrigation intermittente voir p 179 Chasse par d lestage Le principe est le m me que pour les fluctuations du niveau des eaux On l utilise dans les petits cours d eau o l abondance et la continuit du courant en m me temps que sa lenteur permettent aux moustiques de se reproduire dans des g tes tranquilles proximit des berges En lib rant p riodiquement un important volume d eau dans le lit du cours d eau on balaye les ufs les larves et les nymphes situ s sur les bords ou on les refoule sur les berges Afin de recueillir un volume d eau suffisant pour effectuer cette chasse on rige un petit barrage dans le secteur o se reproduisent les moustiques Le barrage doit tre situ l o le cours ou la voie d eau se r tr cit et o les berges sont hautes doit tre dot d une vanne commande manuelle ou m canique ou encore d un siphon automatique qui permettent de lib rer l eau une fois par semaine Ce dispositif suppose un important investissement initial mais il est durable et n exige gu re d entretien On l utilise dans les plantations de th et d
335. ion des gast ropodes n est pas rentable Mesures de lutte Outre le d pistage des cas et le traitement des malades dans les centres de sant de base il faut prendre des mesures pour r duire ou interrompre la transmission de la schistosomiase La mesure la plus conomique dans la plupart des r gions consiste a assurer un approvisionnement en eau pure L ducation sanitaire de la population est galement essentielle pour que la communaut accepte de participer a la construction des installations n cessaires et de s en servir Eviter d entrer en contact avec des eaux infest es de gast ropodes II faut fournir de l eau pour la boisson la toilette et la lessive Lorsqu un village est dot d un bon syst me de distribution d eau avec des pompes des canalisations ou des puits les habitants sont moins tent s de se rendre la rivi re ou l tang Fig 8 9 Fig 8 9 Une installation de distribution d eau dot e de pompes de puits et de robinets incite la population rester l cart des tendues d eau contamin es Les autorit s sanitaires doivent renseigner la population sur la salubrit des diff rentes tendues d eau faut viter de nager de patauger de faire sa lessive ou sa toilette dans des eaux suspectes d tre infest es de gast ropodes Quoi qu il en soit tant donn que l on ne peut pas toujours disposer de renseignements d taill s il est pr f rable de consid rer toutes les tendues
336. ions seulement Dans la plupart des cas on donne la priorit la destruction des vecteurs du paludisme qui entra ne de surcro t celle des phl botomes Conditions des traitements insecticides Avant de proc der au traitement insecticide il faut effectuer des tudes d taill es pour recueillir des donn es sur les localit s o il y a transmission de maladies et dans l affirmative d terminer quelle est la saison de transmission identifier le vecteur voir comment il pique et se repose et quelle est sa sensibilit aux insecticides Pour traiter convenablement les habitations avec un insecticide il faut galement disposer d un personnel d ment form II peut s agir de sp cialistes appartenant un service public ou de membres de la communaut recrut s par un organisme sanitaire local pour effectuer le travail pendant la saison de transmission II faut galement pourvoir l entretien du mat riel et disposer de pi ces de rechange Comment proc der au traitement En principe on pulv rise l insecticide l aide d un pulv risateur pression pr alable actionn manuellement On trouvera au chapitre 9 un expos sur les formulations d insecticides utiliser les pulv risateurs les techniques de traitement et l entretien du mat riel Le choix de l insecticide doit se baser sur l efficacit du produit contre l esp ce vis e son co t et sa disponibilit Aucune d cision ne devra tre prise sans consultati
337. iques et les l cher sous la moustiquaire Au bout de 15 minutes se glisser sous la moustiquaire et r cup rer les moustiques noter le nombre de moustiques vivants ou morts Il faut refaire le traitement si moins de 16 moustiques sont morts et qu aucun moustique n est pos sur le drap Si des moustiques sont pos s sur le drap la mesure n est pas valable et il faut la refaire Pour viter que des moustiques ne se posent sur le drap il faut fermer la moustiquaire par en bas pendant toute la dur e de l essai e M thode de la bo te de P tri Cette m thode est valable pour tous les tissus et pour de nombreux insectes piqueurs Sur la pi ce de tissu trait e poser l envers un r cipient transparent sans couvercle par exemple une bo te de P tri Fig 1 79a Capturer vivants des insectes appartenant l esp ce contre laquelle on d sire se prot ger et les l cher sous le r cipient D terminer le temps n cessaire pour que 80 des insectes soient abattus ou tu s Supposons que l on ait plac sous le r cipient cinq lots successifs de 10 insectes et qu il faille en moyenne six minutes pour que le huiti me moustique tombe sur le tissu on consid rera que le temps n cessaire pour abattre 80 des moustiques est de six minutes Si l on r p te l exp rience au bout de quelques mois et que le temps n cessaire pour abattre 80 des insectes est beaucoup plus long par exemple 60 minutes ou davantage on en concluera a la n cessit de tra
338. iques sont des acariens h matophages qui s attaquent l Homme comme aux animaux On les trouve partout dans le monde et elles constituent des vecteurs importants d un grand nombre de maladies Parmi celles qu elles transmettent l Homme les plus connues sont la r currente tiques la fi vre pourpr e des montagnes Rocheuses la fi vre Q et la maladie de Lyme Les tiques sont galement importantes en tant que vecteur de maladies des animaux domestiques et peuvent occasionner de lourdes pertes conomiques On distingue deux grandes familles de tiques les tiques dures Ixodid s qui comptent environ 650 esp ces et les tiques molles Argasid s qui en comptent environ 150 Les tiques ne sont pas des insectes mais des arthropodes plus pr cis ment des acariens qui se distinguent facilement par la pr sence de quatre paires de pattes chez l adulte et l absence d une segmentation claire du corps Fig 4 23 Biologie Les tiques ont un cycle de d veloppement qui comporte un stade larvaire marqu par l existence de six paires de pattes et un ou plusieurs stades nympho octopodes Fig 4 24 Les formes immatures ressemblent l adulte et le passage d un stade au suivant ne peut se faire qu apr s un repas de sang Les tiques adultes vivent plusieurs ann es et peuvent survivre des ann es enti res sans se nourrir Les deux sexes sont h matophages le m le piquant toutefois moins souvent que la femelle et peuvent tre les vecteurs
339. iques transmettent le paludisme ou d autres maladies de fa on saisonni re il faut proc der aux traitements insecticides juste avant le d but de la transmission Cette pr caution est particuli rement importante lorsque la protection conf r e par les insecticides ne dure que quelques mois se peut que dans les programmes de grande envergure on ait de la peine a tablir un calendrier des op rations en raison de la n cessit de r partir les traitements de mani re uniforme sur toute l ann e En pareil cas la priorit sera de faire en sorte que les op rations soient entreprises en temps voulu dans les localit s o l existence de cas de paludisme est connue Le probl me ne se pose pas lorsque les op rations de pulv risation sont organis es au niveau communautaire Lors de la planification des op rations il faudra tenir compte du comportement et des coutumes de la population II faut proc der aux pulv risations lorsque les habitants sont cens s tre chez eux Le traitement des structures temporaires que l on utilise sur le terrain au moment des semailles ou de la moisson doit s effectuer peu apr s la construction de ces abris Le recr pissage des murs l occasion de certains v nements culturels peut galement influer sur le moment et la fr quence des traitements Planification d un programme de traitement Chacun peut traiter sa propre maison mais en g n ral ce genre d op ration se pratique plut t dans l i
340. ir au chaud avec une couverture s il a froid et le rafra chir avec une ponge tremp e dans l eau fra che s il a tendance transpirer S il vomit spontan ment veiller ce qu il n inhale pas les vomissures En cas de convulsions lui glisser quelque chose de rembourr entre les dents pour qu il ne se blesse pas de Les Fig 10 18 Si le malade est inconscient le coucher sur le c t et lui renverser la t te en arri re adapt de 5 WHO 96863 Emp cher le malade de fumer ou de boire de l alcool Ne pas lui faire boire de lait L eau est autoris e Suite du traitement Les malades dont l tat n cessite des soins plus pouss s doivent tre conduits a l h pital le plus proche L OMS pr pare des directives pour la prise en charge des intoxications 6 Une liste de centres anti poisons peut tre obtenue sur demande 7 Bibliographie 1 Normes pour les pesticides utilis s en sant publique insecticides molluscicides r pulsifs m thodes 6 me d Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1988 2 Guidelines for personal protection when using pesticides in hot climates Bruxelles Groupement international des associations nationales de fabricants de produits agrochimiques GIFAP 1989 3 Guidelines for the safe and effective use of pesticides Bruxelles Groupement international des associations nationales de fabricants de produits agrochimiques 1989 4 Guidelines for the avoidance limita
341. is e pour se pr munir contre les piq res de moustiques et d autres insectes h matophages On les applique directement sur la peau les v tements ou autres pi ces de tissu comme les moustiquaires ou les crans anti moustiques IIs s vaporent beaucoup plus vite que la plupart des insecticides L action des insecticides est plus durable et le contact avec le produit a pour effet soit de les tuer soit de les tourdir alors que les r pulsifs emp chent simplement le contact entre l Homme et l insecte Une fois appliqu sur la peau le r pulsif peut tenir les moustiques loign s pendant 15 minutes 10 heures si on les applique sur les v tements ou d autres pi ces de tissu leur action est beaucoup plus durable L efficacit et la dur e d action varient selon le type de r pulsif nature du principe actif et type de formulation voir Fig 1 37 le mode d application les conditions locales temp rature humidit vent l attirance plus ou moins grande du moustique pour telle ou telle personne les pertes dues a la transpiration et aux frottements 15 17 et la sensibilit des insectes au produit chaque esp ce ayant sa sensibilit propre 18 20 La densit des piq res joue galement un r le important plus il y a de moustiques plus on a de chances d tre piqu Dans certaines conditions l usager pourra b n ficier d une protection totale mais dans d autres circonstances cette protection sera plus limit e Les perso
342. isation a rienne Ce mode d pandage est galement exclure sur une for t dense qui emp che l insecticide de parvenir jusqu aux niveaux inf rieurs Les pulv risations a riennes sont plus rapides effectuer que les pulv risations au sol mais elles ont le grave inconv nient d tre on reuses et de n cessiter un quipement sp cialis en outre les pandages d a rosols effet non r manent doivent tre renouvel s cing fois intervalle d une dizaine de jours Cette m thode de lutte doit donc tre r serv e aux situations d urgence Fig 2 29 Pulv risation d un insecticide effet r manent sur la v g tation au niveau des lieux de repos et des g tes larvaires de glossines au moyen d un pulv risateur manuel pression pr alable Bibliographie 1 Green CH The effect of colour on trap and screen orientated responses in Glossina palpalis palpalis Robineau Desvoidy Diptera Glossinidae Bulletin of entomological research 1988 78 591 604 2 Green CH The use of two coloured screens for catching Glossina palpalis Robineau Desvoidy Diptera Glossinidae Bulletin of entomological research 1989 79 81 93 3 Challier A Laveissi re C Un nouveau pi ge pour la capture des glossines Glossina Diptera Muscidae description et essais sur le terrain Cahiers d ORSTOM Entomologie m dicale et parasitologie 1973 11 251 262 4 Laveissi re C Grebaut P Recherches sur les pi ges glossine
343. isation mondiale de la Sant 1211 Gen ve 27 Suisse 7 Sastry SC et al Abate its value as a cyclopicide J ournal of tropical medicine and hygiene 1978 81 156 158 Chapitre 8 Gast ropodes d eau douce Hotes interm diaires des schistosomes et des tr matodes qui sont l origine de parasitoses alimentaires De nombreuses esp ces de gast ropodes d eau douce appartenant la famille des planorbes sont les h tes interm diaires de larves de distomes tr matodes du genre Schistosoma ext mement infestantes elles provoquent en Afrique en Asie et dans les Am riques une parasitose appel e schistosomiase ou encore bilharziose C est une parasitose tr s r pandue et bien qu elle ne d termine qu une mortalit relativement faible elle constitue une affection tr s d bilitante pour des millions de malades Elle s vit dans les r gions o les gast ropodes qui sont les h tes interm diaires du parasite habitent des eaux pollu es par les excr ments de sujets contamin s La bilharziose se transmet par des contacts r p t s avec des eaux douces lors d activit s telles que p che agriculture natation lavage toilette ou loisirs divers Dans certaines zones les projets de d veloppement des ressources en eau et plus particuli rement les projets d irrigation peuvent contribuer introduire ou propager la schistosomiase Les gast ropodes sont consid r s comme les h tes interm diaires du parasite car si l Homm
344. iser des pyr thrinoides comme la deltam thrine ou la perm thrine pour d truire les larves de moustiques Toutefois en raison des graves effets qu ils peuvent avoir sur tous les insectes poissons crustac s et animaux aquatiques en g n ral on pr f re en limiter l emploi des situations sp ciales sous la surveillance troite d organismes sp cialis s dans la d moustication R gulateurs de la croissance des insectes Il s agit de compos s chimiques extr mement toxiques pour les larves et les nymphes qui agissent en perturbant leur d veloppement Ils sont tr s peu toxiques pour les mammif res les oiseaux les poissons et les insectes au stade adulte Toutefois ils sont fortement toxiques pour les crustac s et les stades immatures des autres arthropodes aquatiques L usage en est limit par leur co t lev et leur raret mais ils peuvent tre particuli rement int ressants lorsque les insectes d truire sont devenus r sistants aux larvicides organophosphor s ou que l action n faste de ces compos s sur l environnement en interdit l usage II n est sans doute pas souhaitable de s en servir lorsqu il est n cessaire de d truire imm diatement les larves par exemple si la loi fait obligation aux r sidents de d barrasser leur lieu d habitation des larves qui s y trouvent Ces compos s subissent une d gradation rapide dans l environnement mais peuvent subsister des semaines ou des mois lorsqu ils sont pandus sous
345. ison varie selon les esp ces et peut parfois approcher 90 Anopheles culicifacies vecteur du paludisme en Asie du sud est constitue une exception il se tient presque parall le sa surface de repos Comme son nom l indique il ressemble superficiellement un moustique du genre Culex Fig 1 4 Quelques uns des principaux caract res distinctifs des moustiques des genres Anopheles Aedes et Culex OMS WHO 99279 F Les moustiques du genre Anopheles Il existe dans le monde environ 380 esp ces appartenant au genre Anopheles Fig 1 5 Quelque 60 d entre elles sont suffisamment attir es par l Homme pour constituer des vecteurs du paludisme Un certain nombre d anoph les sont galement des vecteurs de la filariose et de diverses viroses Cycle de d veloppement Les g tes larvaires varient d une esp ce l autre mais sont souvent expos s au soleil et g n ralement associ s la v g tation plantes dress es ou feuilles flottantes algues Les sites les plus fr quemment choisis pour la ponte sont les mares les zones de suintement les anses calmes des rivi res au cours lent les rizi res l aisselle des feuilles de certaines plantes piphytes ainsi que les flaques d eau de pluie Les r cipients artificiels tels que pots baquets citernes et r servoirs sur lev s ne leur conviennent g n ralement pas sauf dans le cas d Anopheles stephensi en Asie du sud ouest Antenne Trompe wi taille
346. it pas d velopp e les larvicides efficaces et les doses recommand es correspondantes sont les suivants des organophosphor s savoir le dichlorvos et le diazinon a la dose de 0 3 1 0 g n et le trichlorfon le dim thoate le fenchlorvos le t trachlorvinphos le bromophos le f nitrothion et le fenthion la dose de 1 2 g n7 des r gulateurs de la croissance des insectes comme le diflubenzuron la cyromazine et le triflumuron la dose de 0 5 1 0 g m ou le pyriproxyf ne la dose de 0 1 g nf cette classe de produits emp che le d veloppement larvaire pendant 2 3 semaines L pandage de larvicides se fait avec un pulv risateur ou un arrosoir muni d une rampe sous forme d mulsion de suspension ou de solution Fig 6 20 La dose doit tre suffisante pour que les 10 15 cm sup rieurs du substrat soient mouill s r sultat obtenu avec 0 5 5 litres par nf Fig 6 20 Epandage d un larvicide avec un arrosoir rampe Bibliographie 1 Keiding J The housefly biology and control Training and information guide advanced level Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1986 document non publi WHO VBC 86 937 disponible sur demande aupr s de la Division de la Lutte contre les Maladies tropicales Organisation mondiale de la Sant 1211 Gen ve 27 Suisse Pour en savoir plus The housefly Training and information guide intermediate level Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1991 documen
347. itable d effectuer des pulv risations p ridomiciliaires au niveau des biotopes des r duves Bien utilis s les insecticides recommand s sont peu toxiques pour l homme La pulv risation d un insecticide exige des comp tences particuli res et donc une formation sp ciale des op rateurs Les collectivit s peuvent envisager d assurer cette formation certains de leurs membres Les agents de sant employ s par les organismes m dicaux peuvent galement y voir l une de leurs fonctions Les personnes sans formation doivent s abstenir d pandre des insecticides dans leur logement car elles risqueraient d obtenir une couverture in gale de gaspiller des produits et de soumettre les occupants une exposition excessive Les insecticides m me les moins dangereux ne doivent pas tre appliqu s la main ou sans pr cautions convenables On trouvera aux Chapitres 9 et 10 des renseignements sur l quipement et les techniques de pulv risation et sur la fa on de se servir d insecticides en toute s curit Malheureusement les mat riaux utilis s pour la construction des murs ne conviennent pas tous galement l application d insecticides Les murs les mieux adapt s cette fin sont ou bien cr pis ou bien fabriqu s l aide d un mat riau non poreux comme le bois de feuillu tropicale le bois peinte les briques crues comprim es ou les briques cuites En pareil cas l insecticide reste en effet la surface alors que les mat
348. iter nouveau la moustiquaire e M thode du pi ge conique Cette m thode recommand e par l OMS 78 exige un mat riel sp cial ainsi qu une formation particuli re Le pi ge conique se fixe la moustiquaire au moyen d un ruban de caoutchouc comme le montre la figure 1 79b On peut galement le fixer avec des aiguilles sur une pi ce de bois ou de carton que l on place sous le tissu Si l on utilise un mat riau non tiss ou un tissu larges mailles on peut appliquer le pi ge sur une certaine paisseur de mat riau obtenue en repliant celui ci un certain nombre de fois Exposer 10 moustiques la fois pendant environ trois minutes Enlever ensuite les moustiques et les introduire par aspiration dans un r cipient propre en carton ou en plastique Fig 1 79c qui sera muni d une grille et dans lequel on aura plac un tampon d ouate tremp dans de l eau contenant 10 de sucre Noter le nombre d insectes abattus au bout de 1h et de 24h R p ter l exp rience cing fois c est dire sur 50 moustiques On consid re que l insecticide est encore efficace si au moins 40 moustiques 80 ont t abattus Comme on risque de tuer un certain nombre de moustiques en les manipulant sans pr caution ou tout autre raison on fera une essai t moin sur une moustiquaire non trait e Si la mortalit d passe 20 dans le groupe t moin il faut refaire l exp rience Elimination de l insecticidel 1 Voir galement le chapitre 10 Une
349. iti du vingti me si cle on a produit un certain nombre de r pulsifs de synth se action prolong e non toxiques cosm tiquement acceptables en applications cutan es et efficaces contre de tr s nombreux insectes Parmi les produits labor s au cours de la premi re moiti du si cle le phtalate de dim thyle l indanone et l thylhexanediol se sont r v l s les plus efficaces en application cutan e Ces substances entrent encore dans la composition de certains r pulsifs du commerce En 1954 la mise au point du di thyltoluamide ou deet a marqu un tournant dans la recherche Ce produit qui se pr sente sous la forme d un liquide huileux incolore dot d une l g re odeur reste le meilleur qui soit II repousse de nombreux insectes et acariens tiques en particulier Son action est plus durable que celle des autres r pulsifs 18 20 24 27 Le deet agit galement contre les sangsues terrestres h matophages 28 29 Il est disponible soit pur soit en solution 5 90 Pour en faciliter l utilisation et les rendre cosm tiquement plus int ressants ces produits sont souvent propos s sous forme de lotions de cr mes de mousses de cires sticks ou d a rosols en bombe On leur adjoint fr quemment une base huileuse ou alcoolique et un parfum d odeur agr able On applique le produit sur les parties expos es de l piderme par pulv risation massage ou friction selon le mode de pr sentation Dans certain cas
350. ituellement on applique le molluscicide au moyen d un goutte goutte constitu d un tuyau souple plongeant dans un f t Fig 8 11 qui permet d assurer un d bit constant pendant plusieurs heures Fig 8 11 Lutte chimique contre la schistosomiase le molluscicide est lentement d vers dans le cours d eau partir d un f t Ce dispositif doit tre install en un point o le cours d eau ou le canal se resserre ou encore l o l coulement est turbulent afin que le produit se m lange bien l eau Le courant va entra ner le produit et le r partir dans l ensemble du r seau II faut d verser suffisamment de produit au d part pour qu en fin de parcours il ne se soit pas trop dilu et soit encore capable de tuer les gast ropodes et leurs ufs Dans les canaux on peut valuer la vitesse du courant en notant le temps que met un objet flottant parcourir une certaine distance Dans un cours d eau cette m thode conduit des r sultats inexacts du fait de l existence de portions o l eau stagne et d autres o le courant est rapide On trouvera dans encadr ci dessous le calcul de la quantit de produit utiliser Epandage d un molluscicide au moyen d un distributeur d bit constant Epandage de niclosamide en poudre mouillable 70 raison de 1 mg de mati re active par litre sur une dur e de 8 heures 1 Volume d eau traiter par seconde n s Q V x P x L avec V vitesse du co
351. ituer un moyen efficace pour les collectivit s ou les personnes de r duire leur exposition aux insectes piqueurs et par voie de cons quence la transmission des maladies Nombreuses sont les esp ces de moustiques et de dipt res en g n ral qui pr f rent se nourrir sur des animaux plut t que sur l Homme Le red ploiement des troupeaux de bovins ou l introduction d animaux domestiques en g n ral peut d tourner les moustiques de leurs h tes humains aux d pens de ces animaux Les diff rences d agressivit ou de morbidit palustre relev es dans un m me secteur peuvent parfois s expliquer par la pr sence ou l absence d animaux domestiques 122 124 Si l on place du b tail entre un tablissement humain et les g tes larvaires ou les lieux de repos diurnes des moustiques par exemple aux abords d un village les animaux vont attirer sur eux les insectes d o une certaine protection pour les villageois Au Japon l implantation des abris pour animaux bonne distance des rizi res s est r v l e efficace contre les Culex qui v hiculent l enc phalite japonaise 14 Toutefois avant de mettre en uvre cette m thode il faut que des sp cialistes tudient la situation locale On sait par exemple que dans les zones rizicoles de l Asie du sud est les porcs peuvent servir de r servoir au virus de l enc phalite japonaise Si on les garde proximit des maisons pour d tourner leurs d pens les moustiques qui pourraient piq
352. jours Le paludisme peut galement se transmettre accidentellement lors de la transfusion de sang parasit ou encore par l utilisation d aiguilles ou de seringues contamin es Pendant la grossesse il peut y avoir contamination du foetus par le sang de sa m re contamination transplacentaire Sympt mes cliniques Le paludisme d bute comme une grippe avec des acc s de fi vre huit jours ou un peu plus apr s la piq re par un moustique infect Fi vre frissons sueurs profuses et c phal es peuvent alors se manifester de mani re cyclique La fr quence et l intensit des acc s de fi vre d pendent de l esp ce de plasmodie en cause mais la dur e en est g n ralement de 2 3 jours Les acc s de fi vre co ncident avec les vagues de multiplication des parasites et la destruction des globules rouges Les infections chroniques entra nent souvent une hypertrophie du foie et de la rate Le paludisme falciparum ne donne pas toujours lieu ce genre de manifestations cycliques Il s agit de la forme la plus grave de la maladie qui si elle n est pas trait e peut conduire un tat de choc avec insuffisance r nale et cardiaque aboutissant au coma ou la mort La mort est souvent due l obstruction des petits vaisseaux sanguins d un organe vital par les h maties parasit es qui s y accumulent Lorsqu il s agit des capillaires c r braux on a affaire une forme de paludisme appel e acc s pernicieux ou neuropaludism
353. l aide de souffleuses portables Larvicides bact riens Bacillus thurigiensis H 14 Le bacille Bacillus thurigiensis s rotype H 14 B t H 14 produit des toxines qui permettent de d truire tr s efficacement les larves de moustiques et de simulies qui les ing rent Aux doses normales ces toxines sont inoffensives pour les autres insectes les poissons les animaux sup rieurs et l Homme Le bacille peut tre utilis pour traiter les eaux destin es la boisson ou l irrigation des cultures vivri res I est efficace contre les insectes devenus r sistants aux larvicides chimiques 148 164 Les toxines se d composent rapidement dans l environnement et les pandages doivent donc tre renouvel s p riodiquement Ce produit est plus co teux que les larvicides classiques mais meilleur march que les r gulateurs de croissance Le B t H 14 est couramment commercialis sous la forme de poudre mouillable et de granul s Il existe galement des briquettes de mise au point r cente qui flottent a la surface de l eau et lib rent le bacille en une trentaine de jours Comme l efficacit de ces briquettes ne d pend pas des pisodes successifs de temps sec ou pluvieux elles conviennent donc bien au traitement des biotopes permanents ou temporaires Ces briquettes de forme annulaire et d environ 5 cm de diam tre sont destin es au traitement des petits g tes larvaires que l on trouve dans l environnement domestique 165 tels q
354. l sions de grattage peuvent d terminer une surinfection A see Sd ani eae ep os ia e ps g T pt tey gt rt i pie PR re ye iy s i th Fig 4 2 Les punaises de lit se trouvent presque toujours dans les chambres coucher Dans les logements fortement infest s dont les occupants peuvent tre piqu s une centaine de fois par nuit sinon plus la spoliation sanguine provoqu e par les piq res peut d terminer une an mie mod r e chez le nourrisson Mesures de lutte Les punaises de lit sont capables de changer rapidement de place lorsqu elles sont d rang es et elles passent relativement inaper ues au moment o elles piquent Certaines personnes ne sont pas m me conscientes d tre piqu es chaque nuit par un grand nombre de punaises C est dire que des mesures de lutte ne doivent tre adopt es que si la pr sence de ces insectes est certaine D pistage L infestation peut tre attest e par la d couverte dans les cachettes potentielles des punaises d insectes vivants de mues d ufs ou de d jections Ces derni res peuvent galement tre visibles sous la forme de petites taches noires ou brun fonc sur les draps de lit les murs et le papier peint 4 Une maison o pullulent les punaises de lit peut prendre une odeur d plaisante caract ristique Pour rep rer des punaises vivantes on peut pulv riser dans les fissures et anfractuosit s un a rosol base de
355. l OMS 1 L tiquette doit tre r dig e en anglais et dans la langue du lieu elle doit indiquer le contenu les consignes de s curit mise en garde et toutes dispositions prendre en cas d ingestion ou de contamination accidentelles Toujours laisser le produit dans son r cipient d origine Figs 10 1 et 10 2 Prendre les mesures de pr caution voulues et porter les v tements de protection conform ment aux recommandations Fig 10 1 Diff rents mod les de r cipients de pesticides adapt de 2 WHO 96851 Fig 10 2 Rechercher s il y a des symboles de mise en garde des pictogrammes ou des codes de couleur sur les tiquettes adapt de 2 WHO 96852 Stockage et transport Conserver les pesticides dans un endroit dont on puisse verrouiller l entr e et qui ne soit pas accessible aux personnes non autoris es ou aux enfants Fig 10 3 En aucun cas les pesticides ne doivent tre conserv s en un lieu o l on risquerait de les prendre pour de la nourriture ou de la boisson II faut les tenir au sec mais l abri du soleil On vitera de les transporter dans un v hicule servant aussi au transport de denr es alimentaires Fig 10 3 Tenir les pesticides hors de port e des enfants adapt de 3 WHO 96853 Elimination Apr s les op rations la suspension d insecticide qui reste peut tre limin e sans risque en la d versant dans un trou creus tout sp cialement ou dans une latrine a fosse Fig 10 4 II
356. l homme et les animaux La plupart des esp ces manifestent des pr f rences quant au choix de leurs h tes Elles sont attir es par les odeurs corporelles par le dioxyde de carbone et par la chaleur qu mettent leurs h tes Certaines esp ces ont un rythme d agressivit particulier et piquent de pr f rence certaines heures par exemple au cr puscule l aube ou au milieu de la nuit En g n ral c est pendant la nuit que les femelles se gorgent mais elles peuvent aussi piquer pendant la journ e Certaines esp ces se nourrissent de pr f rence en for t et d autres l ext rieur ou au contraire l int rieur des habitations Comme la digestion du repas de sang et le d veloppement des ufs durent plusieurs jours le moustique une fois gorg cherche un endroit ombrag o il puisse se reposer en toute s curit sans crainte de dessication Certaines esp ces pr f rent se reposer l int rieur des habitations ou dans les abris destin s au b tail alors que d autres choisissent plut t de le faire l ext rieur sur la v g tation ou sur tout autre site naturel En g n ral les moustiques ne piquent pas pendant le d veloppement des ufs Selon leur comportement les moustiques peuvent constituer simplement une nuisance ou devenir des vecteurs de maladies et cela conditionne le choix des m thodes de d moustication Les esp ces qui se nourrissent de pr f rence sur les animaux ne sont g n ralement pas capa
357. l int rieur des petites fissures ou des autres endroits inaccessibles o se cachent les blattes Ils contiennent habituellement un produit irritant pyr thrine pyr thrino de ou autre qui d loge les blattes de leurs cachettes ce qui diminue le temps n cessaire pour les tuer Si l utilisation d un a rosol peut provoquer une baisse rapide du nombre de blattes il faut parfois pour obtenir un effet durable proc der un traitement d appoint par pulv risation d un insecticide a effet r manent voir p 325 Fig 5 9 Utilisation d une bombe a rosol pour appliquer un insecticide effet r manent dans les cachettes des blattes sous un vier Dans les grandes villes la destruction des blattes se fait parfois grande chelle par pandage au moyen d un thermo n bulisateur Fum es Les fum es sont des nuages de particules d insecticide obtenues par chauffage Leur granulom trie est inf rieure celle des a rosols 0 001 0 1 um Les fum es p n trent profond ment l int rieur des cachettes et sont particuli rement utiles dans les sous sols des b timents ainsi que dans les r seaux de drainage et les r seaux d gouts Pi ges et app ts On a longtemps utilis des app ts contre les blattes et l on continue de le faire dans certains contextes par exemple pour le traitement des bureaux et des laboratoires sp cialement en cas d apparition d une r sistance a certains des insecticides d usage courant
358. l ventil e Cet effet r pulsif de la fum e peut tre accentu par la combustion de certaines substances comme par exemple du bois aromatique r sineux ou diverses plantes Dans l Inde du sud on br le des feuilles de Vitex negundo le nochi pour loigner les moustiques des habitations Fig 1 38 On peut utiliser un r pulsif en bombe a rosol pour traiter les parties expos es du corps Fig 1 39 Lavette impr gn e de r pulsif qui a t sortie de son emballage Elle est satur e d un m lange de deet et d alcool On l utilise en s en frottant les parties expos es du corps Les huiles essentielles tir es de certaines plantes comme la citronelle ont un effet r pulsif quand elles sont appliqu es directement sur la peau ou les v tements mais leur effet protecteur est tr s bref On parvient quelquefois le prolonger en ajoutant au r pulsif volatil de la graisse ou de l huile animales qui permettent de ralentir la vitesse d vaporation Nombre de r pulsifs traditionnels pr sentent des inconv nients savoir ils ont une dur e d action tr s br ve ils ne sont pas tr s agr ables utiliser forte odeur irritation ils peuvent avoir des effets secondaires ind sirables par exemple dans le cas de la fum e D un autre c t ils ont aussi des avantages on peut se les procurer facilement ils sont connus et accept s partout ils sont bon march Il n est pas possible d
359. la base que contient le produit huile silicone polym re r duit la vitesse d vaporation du principe actif et permet donc d en prolonger l action 15 17 Certaines formulations de deet peuvent conserver leur effet r pulsif jusqu 12 heures mais la dur e de cet effet est en g n ral de 4 6 heures Certains produits longue dur e d action ont l inconv nient de devenir collants lorsqu on les applique sur la peau mais ce n est pas le cas des solutions thanoliques de deet On n a que rarement signal des allergies ou autres r actions s v res ruptions par exemple au deet 30 32 On estime que ce compos est sans danger pour les adultes sauf en cas d exposition prolong e de fortes concentrations Comme les enfants se r v lent plus sensibles il faut veiller ce que leur piderme soit le moins expos possible et il est recommand d appliquer le produit de pr f rence sur leurs v tements 33 Le deet peut attaquer certains plastiques par ex stylos verres de montres montures de lunettes si ges de voitures Des donn es d origine indienne incitent penser que le N N di thylph nylac tamide DEPA est aussi efficace que le deet tout en tant moins co teux 34 La citronnelle est souvent utilis e car elle est bon march et d odeur plus agr able selon certains Le phtalate de dim thyle et certains d riv s carboxyliques sont plus difficiles trouver On les ajoute au deet dans un certain n
360. la trypanosomiase africaine tant chez l homme que chez les animaux La maladie du sommeil c est son nom courant est g n ralement fatale pour l Homme en l absence de traitement Elle s vit dans des foyers qui sont dispers s dans toute l Afrique subsaharienne A l heure actuelle les statistiques font tat de 20 000 25 000 victimes par an mais le risque d pid mies graves persiste Biologie Les glossines sont des dipt res robustes de 6 15 mm de long qui se distinguent des autres mouches piqueuses par leurs pi ces buccales trompe situ es dans le prolongement du corps vers l avant et par la nervation caract ristique de leurs ailes Fig 2 1 On conna t une trentaine d esp ces et sous esp ces de glossines appartenant toutes au genre Glossina o l on peut distinguer trois groupes ou sous genres Austenia groupe G fusca Nemorhina groupe G palpalis et Glossina groupe G morsitans Seules neuf esp ces ou sous esp ces appartenant au groupe G palpalis ou au groupe G morsitans sont connues pour transmettre la trypanosomiase Tableau 2 1 Cycle de d veloppement La femelle de la mouche ts ts tant larvipare elle ne pond pas d ufs mais directement une larve une seule a la fois La larve se d veloppe dans l ut rus en 10 jours et lorsque sa croissance est enti rement termin e elle est d pos e sur de la terre ou du sable humide dans un endroit ombrag g n ralement l abri d un buisson d un t
361. laire mesure environ 7 9 mm de long et contient une quarantaine d ceufs Fig 5 2 Esp ces de blattes les plus courantes avec l aimable autorisation du Natural History Museum Londres male adulte a blatte am ricaine Periplaneta americana femelle adulte b blatte australienne Periplaneta australasiae male adulte femelle adulte c blatte orientale Blatta orientalis m le adulte femelle adulte d blatte bandes brunes Supella longipalpa 10 mm male adulte nymphe e papin ou phyllodromie Blattella germanica WHO 96482 Cycle de d veloppement Les blattes sont des insectes relativement primitifs ayant un cycle de d veloppement r duit trois stades uf nymphe et adulte Fig 5 3 La femelle pond ses ufs par groupes entour s d une ooth que c est dire d une sorte d tui ou de capsule coriace ayant l aspect d une gousse Certaines esp ces comme le papin portent l ooth que l extr mit de leur abdomen pendant plusieurs semaines La plupart des autres s en d barrassent au bout d un ou deux jours Les ooth ques ont une forme tr s caract ristique qui sert souvent de clef d identification Selon l esp ce la temp rature et l humidit l closion a lieu au bout de 1 3 mois 10 mm nymphe adulte Fig 5 3 Cycle de d veloppement du papin avec l aimable autorisation du Natural History Museum Londres Les jeunes ou nymphes sont apt res et mesurent e
362. lation et l clairage Une maille de 2 3 mm fait l affaire sauf si l on veut aussi emp cher le passage des moustiques auquel cas la maille doit tre de 1 5 mm au maximum voir Chapitre 1 On pr f rera le plastique arm au m tal nu qui risque de se corroder Les mouches qui ne sont pas arr t es par les grillages peuvent tre tu es au moyen de pi ges de papiers tue mouches ou par la pulv risation spatiale d un insecticide avec une bombe a rosol M thodes de destruction directe des mouches Les m thodes utilisables pour tuer directement les mouches peuvent tre class es en deux cat gories selon qu elles sont de nature physique ou chimique Dans l expos sommaire qui suit ces m thodes sont class es par ordre de complexit croissante pour l utilisateur M thodes physiques Les m thodes physiques sont faciles utiliser et ne soul vent pas de probl me de r sistance aux insecticides mais elles ne sont pas tr s efficaces quand les mouches sont tr s nombreuses Elles sont particuli rement bien adapt es une utilisation petite chelle dans les h pitaux les bureaux les h tels les supermarch s et les autres boutiques o l on vend de la viande des l gumes et des fruits Pi ges mouches On peut capturer un grand nombre de mouches avec des pi ges Un r cipient de couleur fonc e constitue un endroit attirant pour les mouches comme g te larvaire ou comme endroit o chercher sa nourriture Lorsq
363. le actionn s manuellement Il en existe plusieurs mod les qui sont tr s largement utilis s dans les programmes de lutte antipaludique Ces pulv risateurs conviennent bien pour l application de m langes eau insecticide Pulv risateurs lectrodynes Ces pulv risateurs ont t mis au point pour l application sans pression de solutions sp ciales de pyr thrino des II n y a aucune adjonction d eau et le tissu s che rapidement Le principe de la m thode est de produire des goutelettes charg es lectriquement qui sont attir es par le tissu pr alableme nt mis la terre Dans ces conditions il est possible de traiter des tulles larges mailles Comment pulv riser un insecticide sur une moustiquaire M thode 1 La dilution de l insecticide s effectue comme suit Pulv riser de l eau sur des chantillons de tissu de superficie connue en d pla ant la buse du pulv risateur vitesse et distance constantes voir chapitre 9 En r glant la vitesse de d placement de la buse on peut viter que le tissu ne goutte et assurer ainsi un s chage rapide La consommation d eau est mesur e au niveau du r servoir de la pompe On pr pare ensuite la solution conform ment aux indications de la page 97 II faut veiller bien pulv riser la solution sur la face du tissu expos e aux insectes l autre face pouvant recevoir une dose plus faible d insecticide Une fois que la solution est pr te on peut proc der la pulv risatio
364. le constitue une nuisance car la femelle s enfonce profond ment dans la peau On rencontre les chiques dans les r gions tropicales et subtropicales d Am rique du Sud d Am rique centrale des Antilles et de l Afrique Biologie La larve de chique vit l tat libre et se d veloppe dans un sol poussi reux ou sablonneux Au d buta l adulte vit galement l tat libre mais apr s la copulation la femelle f cond e se fixe sous la peau de l Homme et d animaux comme le porc le chien et la volaille en utilisant comme porte d entr e un territoire cutan mou par exemple des crevasses plantaires les espaces entre les orteils et le dessous des ongles des pieds D autres r gions du corps peuvent galement tre concern es Importance pour la sant publique En g n ral une m me personne n est infest e que par une ou deux chiques en m me temps encore qu une infestation massive par plusieurs centaines de chiques ne soit pas impossible Les personnes qui ne mettent pas de chaussures par exemple les enfants sont les plus souvent atteintes La chique s enfonce enti rement dans la peau l exception de l extr mit de son abdomen Elle se nourrit de liquides organiques et se gonfle jusqu atteindre la taille la forme et la couleur d une baie de gui en 8 12 jours Fig 4 12 Le corps de la femelle est enti rement rempli de milliers d ufs qui sont expuls s au cours des semaines suivantes Fig 4 13 La plupart des ufs
365. le tissu sans faire d claboussures On peut utiliser un seau une poubelle une cuvette ou m me un sac en plastique selon les dimensions et le nombre des pi ces de tissu impr gner Si on utilise un sac en plastique il faut le remplir d un volume de solution permettant de saturer le tissu sans laisser de r sidu Une fois que l on a mis la pi ce de tissu dans le sac en fermer l extr mit en le nouant Agiter et p trir vigoureusement le sac pendant une dizaine de minutes Fig 1 74 puis sortir la pi ce de tissu du sac et la laisser s cher sans l essorer 5 Retirer la pi ce de tissu du r cipient l essorer pour liminer le liquide en exc s ou la laisser s goutter au dessus du r cipient L tendre ensuite sur une feuille de plastique ou sur toute autre surface propre et non absorbante par exemple des feuilles de bananier Fig 1 75 et la laisser s cher dans cette position Si on a effectu l impr gnation dans un sac en plastique on peut trancher le sac pour l taler et y tendre le tissu trait Pendant le s chage il faut retourner la pi ce de tissu de temps autre La dur e de s chage d pend entre autres de l paisseur du tissu de la quantit d eau absorb e et de la superficie expos e au soleil et au vent faut plusieurs heures pour faire s cher une moustiquaire de coton Si la moustiquaire reste en plein soleil il peut y avoir destruction partielle des pyr thrino des qui impr gnent le tissu
366. le traitement des personnes contamin es et des animaux domestiques car chiens chats porcs buffles d Asie chevaux ou bovins peuvent tre tout aussi bien parasit s que les animaux sauvages Quand ils sont contamin s les rongeurs sauvages peuvent perp tuer la transmission Dans les zones de forte end micit des campagnes antischistosomiennes sp ciales comportant la destruction des gast ropodes peuvent venir compl ter utilement et conomiquement les autres mesures 2 Des am liorations durables sont envisageables elles sont fond es sur un approvisionnement en eau saine et sur la mise niveau de l assainissement et des mesures d hygi ne Pour que la collectivit comprenne la n cessit d utiliser convenablement et d entretenir les installations sanitaires et les sources d approvisionnement en eau il est essentiel de pr voir un programme d ducation pour la sant La lutte contre la schistosomiase dans le cadre des projets de d veloppement et d exploitation des ressources en eau Les parasitologues sont pr occup s par le nombre croissant de projets de d veloppement et d exploitation des ressources en eau projets qui par ailleurs jouent un r le essentiel dans l expansion de l agriculture et de l industrie des pays en d veloppement Les retenues d eau de toutes dimensions qu il s agisse de lacs artificiels ou de r seaux d irrigation constituent d excellents biotopes pour les gast ropodes d
367. lentement la filaire en l attachant un fil ou en l enroulant autour d un b tonnet pour l emp cher de se r tracter l int rieur Il faut nettoyer et d sinfecter la plaie tous les jours On la couvrira aussi d un pansement serr pour viter que l ulc ration ne s infecte Le bandage rappelle galement au patient qu il ne doit pas entrer dans l eau jusqu la hauteur de la plaie et si celui ci ne prend pas garde et immerge quand m me sa plaie le pansement emp chera les larves de se disperser dans l eau En cas d infection bact rienne s v re une couverture antibiotique est n cessaire et il faut administrer de l anatoxine t tanique aux patients porteurs d une plaie ouverte On traite quelquefois les inflammations graves par limination chirurgicale du ver et du pus Pour combattre la dracunculose on peut liminer les cyclops pr sents dans la source d eau viter d en avaler en buvant et veiller ce que des personnes parasit es ne viennent pas contaminer les points d eau Eradication de la dracunculose En raison de la nature de son cycle de d veloppement le parasite est tr s sensible de faibles variations de son environnement et il n est pas irr aliste d esp rer l radiquer compl tement Des mesures simples et peu co teuses permettent d interrompre la transmission suffit d emp cher toute nouvelle infection pendant une ann e seulement pour faire dispara tre compl tement la maladie L Organisation
368. les animaux domestiques et peuvent tre captur es l aide d un dispositif install dans l enclos des animaux tre install s tous les 200 m le long des pistes Fig 2 17 Des crans doivent foresti res Fig 2 18 Les personnes travaillant dans les jardins et sur les plantations peuvent tre prot g es par l installation de pi ges ou d crans la lisi re de la for t et le long des sentiers l int rieur des plantations CET 12 a 2 7 4 R 4 amp E Aw at 4 i e f Fig 2 19 Les glossines s attaquent souvent l Homme proximit des points d eau qui sont entour s d une v g tation dense Entretien Il importe de d broussailler la zone entourant les pi ges ou les crans de fa on d gager ces derniers de la v g tation et les rendre bien visibles pour les glossines Fig 2 20 Si la v g tation a une croissance rapide le d broussaillage doit tre recommenc fr quemment faut remplacer les pi ges ou les crans qui ont disparu et r parer ceux qui sont endommag s ou d chir s R impr gnation Apr s l impr gnation initiale il faut r impr gner les crans tous les 3 4 mois environ Comme les pi ges gardent leur efficacit m me quand l insecticide a puis son effet la r impr gnation n est pas toujours n cessaire Les pi ges durent fr quemment 6 10 mois Les crans peuvent durer jusqu deux ans et sont r impr gn s plusieurs
369. les chevaux Transmission La glossine se contamine en ing rant des trypanosomes avec le sang lorsqu elle pique une personne ou un gros animal domestique ou sauvage eux m mes infect s Une fois contamin e la glossine transmet l infection en injectant son tour des parasites dans le sang d une nouvelle victime Ces parasites se multiplient et envahissent les liquides et les tissus de l organisme L infection se produit g n ralement l endroit o l Homme p n tre dans l habitat naturel des glossines La maladie du sommeil T gambiense est principalement transmise par des mouches du groupe G palpalis Elles s attaquent l Homme le long des fleuves par exemple au niveau des ponts et des gu s dans les villages en bord de lac et aux endroits utilis s pour la lessive ou la baignade ainsi qu aupr s des collections d eau des plantations et des routes bord es par la v g tation Fig 2 4 et 2 5 Fig 2 4 La transmission de la trypanosomiase T gambiense se produit le plus fr quemment le long des cours d eau et au bord des lacs Fig 2 5 Cycle de transmission de la trypanosomiase T gambiense La maladie du sommeil T rhodesiense est transmise par des esp ces de savane appartenant au groupe G morsitans En principe ces esp ces se nourrissent sur les animaux sauvages qui vivent dans la savane et les zones bois es comme le guib ou sur des animaux domestiques comme les bovins et les ch vres Elles s a
370. les moustiques ne pondent que pendant une courte p riode les mesures dirig es contre les imagos sont inefficaces ou difficilement acceptables pour des raisons culturelles les mesures visant une r duction permanente des sources de prolif ration sont plus conomiques que celles qui doivent tre r p t es p riodiquement R duction des sources de prolif ration On entend par r duction des sources de prolif ration toute mesure qui fait obstacle la reproduction des moustiques ou conduit l limination de leurs g tes larvaires S il s agit de mesures dont les effets sont durables ou qui conduisent une modification permanente du site on parle de transformation de l environnement Lorsqu il s agit de mesures caract re temporaire qu il faut reprendre plus ou moins longue ch ance on parle d am nagement de l environnement L ass chement des zones mar cageuses la bonification des terres et autres mesures caract re permanent ont t mises en uvre d s le d but du si cle Dans bien des r gions elles ont jou un r le important dans l limination ou le recul des maladies transmission vectorielle Transformation de l environnement Enl vement ou destruction des g tes larvaires On peut proc der l enl vement ou la destruction des petits r cipients tels que bo tes de conserve bouteilles pneus ou coques de noix de coco qui peuvent servir de g tes larvaires C est d ailleurs ainsi
371. les r cipients artificiels et les bassins qui recueillent les eaux de drainage jusqu aux vastes tendues d eau caract re permanent L esp ce la plus courante Culex quinquefasciatus qui repr sente une importante nuisance et transmet la filariose de Bancroft pond surtout dans les eaux pollu es par des mati res organiques telles qu ordures m nag res excr ments ou v g taux en d composition On peut citer comme exemples de g tes larvaires les puits perdus les fosses septiques les latrines fosse les drains bouch s les canaux et les puits abandonn s Dans de nombreux pays en d veloppement Culex quinquefasciatus se rencontre commun ment dans les zones urbaines en d veloppement rapide qui souffrent d un drainage et d un assainissement insuffisants Culex tritaeniorhynchus le vecteur de l enc phalite japonaise en Asie pr f re des eaux plus propres Il se rencontre le plus souvent dans les rizi res irrigu es et dans les foss s Comportement Culex quinquefasciatus est une esp ce nettement domestique La femelle adulte pique indiff remment hommes et animaux tout au long de la nuit l int rieur comme l ext rieur Pendant la journ e les moustiques sont inactifs et se reposent souvent dans les recoins sombres des pi ces des abris et des ponts dormants IIs se reposent galement l ext rieur sur la v g tation ainsi que dans les trous des arbres en milieu forestier Les moustiques du genre Aedes Ce
372. lexes braziliensis et mexicana Elle se traduit par des ulc rations de la peau Il s agit de la forme de leishmaniose la plus courante qui se rencontre en Afrique en Am rique du sud sur le sous continent indien en Asie du sud ouest autour de la M diterran e et dans les pays qui forment le sud de l ex URSS Fig 1 31c Transmission La plupart des formes de leishmaniose sont avant tout des maladies de petits mammif res L Homme est souvent contamin par des phl botomes qui se sont pr alablement infect s lors d un repas de sang pris sur un animal malade Fig 1 32 L importance de tel ou tel animal comme r servoir de parasites varie d un lieu l autre et il peut galement y avoir une transmission interhumaine Ce n est pas non plus toujours la m me esp ce de phl botome qui transmet partout l infection et les diverses esp ces en cause peuvent souvent avoir une cologie et un comportement diff rents En Am rique du sud les personnes les plus expos es au risque de leishmaniose cutan e ou cutan o muqueuse sont celles dont les activit s les am nent se rendre en for t b cherons r colteurs de caoutchouc et d autres produits de la for t chasseurs ouvriers du b timent et agriculteurs Le risque est lev dans les tablissements humains situ s proximit d paisses for ts 10 Sur le sous continent indien la transmission intradomiciliaire et p ridomestique est plus courante du fait que la lei
373. lies L ivermectine un m dicament anti onchocerquien r cemment mis au point d truit les microfilaires mais il est inactif contre les vers adultes On peut cependant pr venir la c cit par la prise d un comprim chaque ann e apr s le traitement initial Cette th rapeutique est d sormais utilis e grande chelle pour le traitement des personnes infect es et pour viter l volution de la maladie Dans les onze pays d Afrique de l ouest couverts par le Programme de lutte contre l onchocercose voir encadr la lutte contre la maladie repose sur l association de la lutte antivectorielle et de la distribution d ivermectine Dans les autre pays d end mie qu ils soient en Afrique ou en Am rique du sud de m me qu au Y men on se borne distribuer de l ivermectine Le Programme de lutte contre l onchocercose En Afrique de l ouest a d but en 1974 le Programme mondial de lutte contre l onchocercose programme men conjointement par la Banque mondiale l OMS le PNUD les pays donateurs et les pays d Afrique de l ouest Ce programme vise ramener les populations de simulies un faible niveau pendant une p riode suffisamment longue pour qu il y ait interruption de la transmission du parasite et que les filaires adultes qui sont susceptibles de survivre jusqu 12 ans chez l Homme disparaissent compl tement Le programme repose sur l pandage grande chelle d insecticides par voie a rienne et depui
374. livie Importance pour la sant publique Nuisance Les piq res de r duve sont en g n ral relativement indolores si bien que le plus souvent elles n veillent pas la victime Dans certains cas la piq re se manifeste ult rieurement par un prurit intense et d autres troubles cutan s En pr sence de populations de r duves importantes on peut observer des an mies chroniques imputables a la spoliation sanguine r sultant de piq res fr quentes 1 2 Maladie de Chagas La trypanosomiase am ricaine ou maladie de Chagas est provoqu e par un protozoaire parasite Trypanosoma cruzi qui est transmis l Homme par les r duves Elle est associ e la pauvret dans les zones rurales d Am rique centrale et d Am rique du Sud o l on estime 16 18 millions le nombre de personnes parasit es dont plus de 6 millions sont appel es d velopper la maladie clinique Fig 3 6 3 Transmission Les r duves ing rent les parasites pendant qu ils prennent leur repas de sang sur un animal ou personne contamin s Une fois infest s les r duves red posent des parasites avec leurs d jections sur la peau d une autre personne pendant un nouveau repas ou peu de temps apr s En se grattant ou se frottante la victime facilite la p n tration des parasites au niveau de la piq re ou de l excoriation Transport s par les doigts les parasites peuvent aussi utiliser comme portes d entr e la conjonctive et les muqueuses nasale ou
375. lorvos OP pulv risation 5 0 5 TD appat 19 1 9 Dioxacarbe C pulv risation 5 10 0 5 1 0 MD pulv risation 5 10 0 5 1 0 a rosol 7 5 0 75 Fluf noxuron RCI app t 0 01 0 001 JLD Hydram thylnone ITE app t 1 2 LD lodofenphos OP 10 RI T ae 1 25 0 125 MD 2 5 0 25 poudre soudre 20 2 0 Prop tamphos OP pulv risation 5 10 0 5 1 0 TD poudre 20 2 0 a rosol 20 2 0 Propoxur C pulv risation 10 1 0 MD app t 20 2 0 a C carbamate OP organophosphor PS pyr thrino de de synth se RCI r gulateur de la croissance des insectes ITE inhibiteur des transporteurs d lectrons gt Classes TD tr s dangereux MD mod r ment dangereux LD l g rement dangereux RI risque aigu improbable en cas d utilisation normale Quand son application n est pas confi e des sp cialistes le produit doit tre livr pour des raisons de s curit sous forme dilu e avec un maximum de 50 g de mati re active par litre Poudres Les formulations pulv rulentes s ches se pr parent en m langeant une poudre insecticide avec du talc ou une autre poudre inerte servant de support Elles sont particuli rement utiles pour le traitement des murs creux des faux plafonds et des autres cachettes de blattes difficiles d acc s On peut projeter la poudre dans les espaces vides avec une poudreuse manuelle soufflet ou plongeur voire avec une simple cuill re Fig 5 8 En fixant une rallo
376. ls colonisent les vaisseaux de la vessie Environ la moiti des ufs quittent le corps par la voie f cale schistosomiase intestinale ou urinaire schistosomiase urinaire les autres restent dans le corps de la personne infect e o ils provoquent des l sions dans divers organes Signes cliniques Les ufs qui ne sont pas vacu s par la voie urinaire ou f cale restent implant s dans les tissus et ils y d terminent un certain nombre de sympt mes qui d pendent de leur nombre et de leur localisation Dans la schistosomiase urinaire S haematobium les ufs provoquent des l sions des voies urinaires dont la cons quence est l h maturie c est dire l apparition de sang dans les urines La miction devient douloureuse et les l sions progressent peu peu au niveau de la vessie des uret res et des reins Lorsque la maladie est avanc e le cancer de la vessie n est pas rare La schistosomiase intestinale S mansoni S japonicum ou S mekongi volue plus lentement II y a hypertrophie progressive du foie et de la rate Fig 8 7 et une atteinte intestinale cons quence de la fibrose tissulaire qui se produit tout autour des ufs pr sents dans la paroi ainsi que de l hypertension portale Du sang appara t dans les selles par suite des h morragies qui se produisent r p tition au niveau des vaisseaux du syst me porte et dont l issue peut tre fatale L infection S intercalatum est localisation recto sigm
377. luents situ s sur les sites de traitement des eaux us es II est fortement toxique pour les poissons et mod r ment toxique pour les mammif res et les oiseaux ne faut donc jamais l utiliser pour traiter des eaux poissonneuses ou destin es la consommation humaine et sa manipulation ne doit tre confi e qu des personnes connaissant les pr cautions observer dans l emploi des insecticides voir le Chapitre 10 Le chlorpyrifos est couramment commercialis sous la forme de concentr mulsionnable 48 p v de mati re active de granul s ou de poudre mouillable Epandage On pand le chlorpyrifos au moyen de pulv risateurs manuels pression pr alable la dose de 11 25 g de mati re active par hectare 157 Pyrimiphos m thyl Le pyrimiphos m thyl est un organophosphor efficace contre des insectes tr s divers et notamment les larves et les imagos de moustiques Il est peu pr s aussi actif que le fenthion mais un peu moins toxique pour l Homme On ne peut cependant pas l utiliser pour traiter les r serves d eau potable II est relativement instable dans les eaux pollu es On le commercialise couramment sous forme de concentr mulsionnable 50 Epandage L pandage s effectue au moyen de pulv risateurs manuels pression pr alable raison de 100 g de mati re active par hectare L efficacit se maintien pendant 1 semaines selon la qualit de l eau 11 Pyr thrinoides On peut util
378. lupart sont envahis par le parasite finit par d terminer des sympt mes chroniques notamment des cardiopathies et visc ropathies irr versibles On estime 27 le nombre de sujets infect s qui font un probl me cardiaque susceptible de provoquer une mort subite 6 le nombre d anomalies de l appareil digestif et 3 les l sions nerveuses centrales et p riph riques Fig 3 8 L d me palp bral connu sous le nom de signe de Roma a constitue un sympt me pr coce caract ristique de la maladie de Chagas Pr vention et lutte Il n existe pas de m dicaments satisfaisants pour le traitement de la maladie de Chagas en phase chronique Au stade de l infection d butante difficile diagnostiquer le nifurtimox et le benznidazole peuvent tre utilis s en d pit de leurs effets secondaires Pour acc l rer le diagnostic on a mis en place dans les pays d end mie un r seau de laboratoires qui facilite l ex cution des pr l vements sur le terrain et garantit l application de crit res de diagnostic normalis s Il est particuli rement important de se pr munir contre la contamination en d truisant les r duves Les principales m thodes utilis es cette fin sont les suivantes pulv risation d insecticides sur les murs et les toits des maisons c est la m thode qui a la pr f rence dans la plupart des r gions o la maladie de Chagas est end mique am lioration des logements afin d liminer au moins en pa
379. m lasse et peuvent tre tal s au pinceau sur les cloisons les murs les poteaux le tour des fen tres et les plafonds ou sur des bandelettes des plaques etc qui sont accroch es ou fix es par tout autre moyen aux endroits o les mouches abondent Fig 6 18 L appat colle a la surface et reste actif plusieurs semaines ou plusieurs mois Le trichlorfon est l un des insecticides dont on se sert couramment pour ce mode d application Les mouches qui ne sont pas tu es lors de leur contact avec la surface trait e peuvent l tre par l app t qu elles ont mang Fig 6 18 App t toxique tal au pinceau dans des endroits fr quemment utilis s par les mouches comme lieux de repos Traitement des lieux de repos avec un insecticide effet r manent On peut pulv riser un insecticide suffisamment r manent sur les surfaces qu utilisent les mouches pour se reposer voir Chapitre 9 Cette m thode a la fois un effet imm diat et un effet long terme Selon le produit utilis la nature du rev tement ou de la surface des murs la temp rature l humidit l ensoleillement et la r sistance des mouches la r manence peut tre assur e de plusieurs jours quelques semaines II importe de savoir o les mouches passent l essentiel de leur temps pendant la nuit Les pulv risations doivent tre limit es aux surfaces dont on sait pour l avoir observ qu elles servent de lieux de repos pour les insectes La pulv risation d
380. mal II faut faire quelques essais pour savoir quelle est la bonne sciure Apr s avoir bien m lang les divers ingr dients ajouter le m me poids d eau jusqu obtention d une p te uniforme et homog ne Fig 1 47 Saigneur d arbre caoutchouc muni d un porte serpentin sp cial fix sa ceinture Disposer la p te dans un moule ayant la forme souhait e et mettre s cher sur un gouttoir On peut fabriquer un moule en creusant une pi ce de bois pour lui donner la forme d sir e Si l on d sire que la combustion se poursuive pendant de longues heures la forme en serpentin est pr f rable Pour une dur e plus courte 3 4h on peut donner la p te la forme d un b tonnet fin et allong M ches r pulsives On a mis au point en Inde un moyen plus conomique que les serpentins 68 il s agit de m ches que l on trempe dans une solution insecticide appropri e Lorsqu on les fait br ler ces cordons d gagent une fum e qui repousse ou tue les moustiques et autres dipt res piqueurs On recommande d utiliser des fibres de jute faciles se procurer en Inde pour confectionner ces m ches d un diam tre de 0 9 cm et d un poids d environ 28 g m En Inde on a choisit l esbiothrine comme insecticide mais d autres insecticides comme ceux qui entrent dans la composition des serpentins peuvent galement convenir Une m che impr gn e mesurant 1 2 m de longueur br le pendant 10 12 h lorsqu elle est suspen
381. maladies transmises par des moustiques Rapport d un Groupe d tude de l OMS OMS S rie de Rapports techniques No 857 1995 103 pages CHF 15 La filariose lymphatique description et moyens de lutte Cinqui me rapport du comit OMS d experts de la filariose OMS S rie de Rapports techniques No 821 1992 79 pages CHF 10 Techniques entomologiques pratiques pour la lutte antipaludique Partie Guide du Stagiaire 1994 77 pages CHF 15 Partie Il Guide de instructeur 1994 54 pages CHF 12 Lutte antivectorielle et soins de sant primaires Rapport d un groupe scientifique de l OMS OMS S rie de Rapports techniques No 755 1987 71 pages CHF 9 Mat riel de lutte contre les vecteurs Mat riel de lutte contre les vecteurs 3 dition 1991 323 pages Sw fr 51 Pour plus de d tails sur ces ouvrages et sur les autres publications de l Organisation mondiale de la Sant s adresser au Service Marketing et Diffusion Organisation mondiale de la Sant 1211 Gen ve 27 Suisse Les prix consentis dans les pays en d veloppement repr sentent 70 des prix indiqu s Couverture arri re Les infections transmises par les arthropodes et les gast ropodes d eau douce comptent parmi les causes les plus fr quentes de maladie et de d c s pr matur s dans les pays tropicaux et subtropicaux ou m me quoique dans une moindre proportion dans les r gions temp r es Outre leurs effets directs sur la san
382. mares Dans de nombreux pays tropicaux les puits et les mares des zones rurales et suburbaines dont l eau est relativement claire sont utilis s comme g tes larvaires par les anoph les Les puits servant de sources d eau potable peuvent tre trait s avec des larvicides p 141 comme le t m phos le m thopr ne ou Bacillus thurigiensis H 14 p 150 ou encore tre empoissonn s avec des poissons larvivores p 136 Par suite de l installation de r seaux d adduction de nombreux puits ont t abandonn s Ce serait une bonne solution que de les combler Toutefois si on veut les conserver en vue d une r utilisation ult rieure on pourra envisager l introduction de poissons larvivores L o il n y a pas de risque d inondation une solution efficace et durable consiste couvrir l eau des puits d une couche de billes en polystyr ne p 159 De petites mares d eau claire sont souvent pr sentes sur les chantiers de construction et au sous sol des b timents 11 faut les combler ou les drainer Parfois la bonne solution consiste introduire des poissons larvivores p 136 ou pandre des larvicides p 141 de l huile min rale par exemple Des mares d eau relativement propre se forment souvent aussi proximit des bornes fontaines qui ne sont pas dot es d un bon syst me de drainage par exemple une goulotte ou un puits perdu G tes larvaires en eau pollu e Culex quinquefasciatus vecteur de la filariose urba
383. mation de la part des services de sant locaux En g n ral il s agit de techniques simples et peu co teuses ne n cessitant qu un niveau minimum et qui sont sans danger pour l usager et l environnement Ce manuel donne des renseignements pratiques sur la totalit des principaux vecteurs de maladies et autres genres de vermine m me si pour une communaut donn e seuls certains d entre eux pourront entrer en ligne de compte convient donc d adapter les indications du manuel la situation locale et aux groupes de population en cause voyageurs par exemple L Organisation mondiale de la Sant accueillera avec plaisir les remarques des lecteurs surtout en ce qui concerne l utilisation du manuel sur le terrain Toutes les observations ou propositions d am lioration doivent tre adress es la Division de la Lutte contre les Maladies tropicales Organisation mondiale de la Sant 1211 Gen ve 27 Suisse Remerciements La r daction du pr sent manuel n a t possible que gr ce la contribution et aux efforts d un certain nombre de personnes Dr J A Rozendaal Cadre associ aupr s de l ancienne Division de la Biologie des Vecteurs et de la Lutte antivectorielle OMS a effectu l essentiel du travail recherche collecte des donn es et visites sur le terrain Dr R Slooff Directeur de l ancienne Division de la Biologie des Vecteurs et de la Lutte antivectorielle OMS et le Dr C F Curtis du Department of Entomol
384. ment On trouve des solutions alcooliques 30 et 95 de deet technique qui conviennent pour l impr gnation par trempage La marche suivre est indiqu e la page 94 Draps impr gn s Lorsqu on dort la belle toile dans des r gions o les nuits sont fra ches ou lorsqu on n a ni la possibilit ni les moyens de disposer d une moustiquaire on peut envisager de se couvrir avec un drap ou toute autre pi ce de tissu pr alablement impr gn e d insecticide ou de r pulsif s agit d une m thode qui n a pas encore t essay e mais que l on peut consid rer comme aussi s re et efficace que le port de v tements impr gn s Sous les climats chauds on pourrait pour se couvrir enti rement le corps envisager d utiliser des tissus fins tissage pas trop serr qui laisse passer l air Vestes impr gn es en gaze larges mailles Des vestes sp ciales faites d une gaze ou d un tulle larges mailles et munies d un capuchon protecteurs peuvent assurer une protection suffisante contre les insectes piqueurs lorsqu elles sont impr gn es de deet ou d un autre r pulsif Fig 1 41 43 53 56 Ces vestes sont tr s commodes pour les personnes qui se rendent pour un court laps de temps dans des zones infest es par de grandes quantit s de moustiques ou autres insectes piqueurs par exemple le nord de la Sib rie de la Scandinavie ou de l Alaska L avantage de cette gaze est de pouvoir tre utilis e avec ou sans autres v temen
385. ment connue sous le nom de maladie de Ohara est provoqu e par un coccobacille Francisella tularensis Les sympt mes variables selon la porte d entr e consistent en c phal es frissons pisodes f briles et tum faction des ganglions lymphatiques La maladie s vit en Am rique du Nord en Europe au Japon et en ex URSS Transmission La transmission s op re l occasion de piq res par des tiques ou des taons du genre Chrysops voir Chapitre 1 ou lors de la manipulation du gibier infect e par exemple de li vres Les chasseurs et les forestiers sont les plus expos s au risque de contamination Traitement Une antibioth rapie par la streptomycine est possible Pr vention Il faut se tenir l cart des biotopes occup s par les tiques et viter d tre piqu porter des gants imperm ables pour d pouiller et pr parer du gibier faire cuire le gibier c ur et viter de boire l eau non trait e dans les r gions o s vit la maladie Viroses neurotropes tiques Il s agit d un groupe de viroses d terminant une m ningo enc phalite aigu Les sympt mes sont de gravit variable selon la nature de la maladie Dans de nombreux cas l infection ne d termine aucune pathologie Les infections s v res peuvent provoquer de violentes c phal es une forte fi vre des naus es le coma et la mort e L enc phalite de la ta ga s observe dans la partie extr me orientale de l ex URSS e L enc phalite tiques d E
386. mes tait hors de port e de la plupart des pays en d veloppement Au cours des ann es 70 il est apparu l vidence que l radication du paludisme fond e sur le traitement des habitations par des insecticides tait irr alisable et qu une r organisation des programmes de lutte s imposait Ces traitements n ont t poursuivis que l o les ressources taient suffisantes et les chances de r ussite raisonnables Pour les programmes de lutte antipalustre il ne s agissait plus d radiquer la maladie mais d en r duire l incidence un niveau tel qu elle cesse d tre un probl me majeur de sant publique II tait visiblement devenu n cessaire d adopter une strat gie plus souple en diversfiant les techniques de lutte antivectorielle et de prise en charge de la maladie Organisation des op rations de pulv risation Le traitement des habitations tait traditionnellement confi des programmes sp cialis s dot s d un effectif nombreux mais il tait d sormais clair que si l on se tournait vers d autres m thodes de lutte antivectorielle elles devaient tre plus simples et meilleur march de mani re permettre la d centralisation et une participation plus importante des services de sant de district et des populations locales M me si l on a voulu privil gier d autres m thodes que la pulv risation d insecticides dans les habitations il n en reste pas moins que dans bien des circonstances cette technique r
387. mif res aux oiseaux aux serpents ou encore notamment en Am rique du Sud aux triatomes qui sont les vecteurs de la maladie de Chagas 113 114 Li LUI LI LI LU LU L Fig 1 81 Sous les tropiques les moustiques peuvent p n trer dans les habitations par les ouvertures des avant toits Un faux plafond en mat riau l ger permet non seulement de faire obstacle cette p n tration mais encore en agissant comme isolant d assurer une certaine protection contre la chaleur irradi e par le toit OMS Grillage anti moustiques La pose de grillages au niveau des portes fen tres et autres ouvertures emp che la p n tration des insectes tout en maintenant une certaine a ration Pour faire obstacle la plupart des esp ces de moustiques les mailles ne doivent pas d passer 1 5 mm Elles doivent tre encore plus petites pour s opposer au passage des phl botomes ou des c ratopogonides Souvent ces grillages ne conviennent pas du fait qu ils r duisent l a ration II n emp che qu on les utilise couramment dans les r gions o s vissent tout au long de l ann e des maladies transmises par des moustiques et o l on peut assurer une ventilation artificielle On peut utiliser soit des grillages permanents soit des protections amovibles constitu es de grillages fix s sur un cadre Fig 1 82 Ce dernier type est plus co teux et n cessite un ajustage minutieux Il faut v rifier p riodiquement qu il n y a ni tro
388. mit e lorsqu on les utilise comme larvicides il faut r p ter les pandages toutes les 1 2 semaines dans la plupart des r gions tropicales T m phos Le t m phos est un organophosphor extr mement actif contre les larves de moustiques et autres insectes aquatiques mais tr s peu toxique pour les poissons les oiseaux les mammif res et l Homme Du fait de sa faible toxicit pour les organismes non vis s et de son efficacit faible dose le t m phos est dans bien des cas l insecticide de choix On le recommande pour d truire les larves de moustiques dans l eau destin e la boisson et l o des vert br s peuvent se trouver en contact avec elle 155 156 159 On l utilise tr s largement pour traiter les cours d eau d Afrique occidentale dans le cadre de la lutte contre les simulies Il est galement efficace dans les eaux pollu es Ses formulations courantes sont le concentr mulsionnable 46 ou 20 p v de mati re active et les granul s 1 de mati re active Epandage Grandes tendues dispersion de granul s et pulv risation de concentr mulsionnable en suspension aqueuse La dose d emploi doit tre de 55 g par hectare sur les plans d eau relativement d gag s et de 110 g par hectare en pr sence d une v g tation aquatique dense Dans ce dernier cas les granul s sont plus efficaces et doivent tre pandus intervalles de 1 3 mois Petites superficies on peut ajouter une petite q
389. mme la cyperm thrine la deltam thrine la perm thrine et la cyfluthrine Lors de la pr paration des produits il ne faut pas oublier qu une forte concentration d insecticide peut avoir un effet r pulsif ou irritant sur les mouches II arrive donc qu une concentration plus faible soit plus efficace Il faut essayer plusieurs doses sur le terrain pour appr cier l effet attractif ou r pulsif correspondant Une concentration de 1 10 donne g n ralement de bons r sultats dans le cas des organophosphor s et des carbamates Une fois impr gn s les supports sont accroch s au plafond ou dans d autres endroits envahis par les mouches raison d environ 1 m tre lin aire par m tre carr de surface au sol Les l ments rectilignes verticaux et les l ments curvilignes attirent davantage les mouches que les l ments horizontaux et une couleur fonc e ou rouge est pr f rable a une couleur claire L accrochage se fait au moyen d agrafes ou d pingles ou le long d un fil horizontal tendu parall lement au plafond Fig 6 16 if gf Fig 6 16 Une m thode commode consiste a accrocher au plafond des bandes ou des cordelettes de coton de tissu ou de gaze impr gn es d un insecticide suffisamment persistant Les cordelettes ou les bandes peuvent galement tre tendues sur des cadres qu on d place alors selon les besoins On peut utiliser des bandelettes dans les abris pour animaux les levages avicoles les marc
390. mportante en Am rique du Sud affectionne pour se cacher la charpente des toits et le sol Fig 3 5 Enfin une esp ce vectrice en Am rique centrale Triatoma dimidiata se cache aussi dans les fissures du sol l int rieur du logement Lieux de repos p ridomiciliaires Certains r duves trouvent des lieux de repos qui leur conviennent dans le voisinage imm diate ce qui leur permet d entrer commod ment l int rieur des habitations pour prendre leurs repas de sang Ils se cachent dans des empilements d objets les plus divers par exemple des tas de bois de feu de bois d oeuvre de tuiles de pierres et des piles de sacs de produits alimentaires On trouve galement des r duves au repos dans les abris pour animaux par exemple les poulaillers et les enclos ch vres az a ga HE a a a ra Ga TE Fig 3 3 Les r duves trouvent des cachettes leur convenance dans les fissures des murs en adobe et dans les endroits sombres par exemple entre plusieurs coffres ou entre les b ches d un tas de bois etc ainsi que derri re les tableaux dans les lits et dans les toits de chaume Fig 3 4 Les lieux de repos les plus importants sont constitu s par a les anfractuosit s profondes des murs en clayonnage garni de terre et b des murs en adobe Fig 3 5 Les toits constitu s d une charpente recouverte de terre sont des lieux de repos importants pour Triatoma infestans en Argentine et en Bo
391. mportants car elles r pandent la salet et g tent les aliments les tissus et les reliures de livres Elles r gurgitent p riodiquement une fraction de leur nourriture incompl tement dig r e et d posent des d jections En outre elles lib rent une s cr tion naus abonde la fois par l appareil buccal et par des glandes dont l orifice se situe sur le corps ce qui fait que les endroits o des blattes ont s journ ou les aliments qu elles ont touch s gardent longtemps une odeur insupportable Maladies Les blattes circulent beaucoup d un b timent l autre ou p n trent en abondance dans des habitations partir des caniveaux des jardins des r seaux d gouts et des latrines Comme elles se nourrissent aussi bien des excreta que des aliments de l Homme elles peuvent propager des germes pathog nes Fig 5 5 2 3 En g n ral les blattes ne sont pas la cause principale de telle ou telle maladie mais comme les mouches domestiques elles peuvent jouer un r le annexe dans la propagation m canique des agents responsables de certaines affections Leur r le cet gard est soup onn ou d montr dans les cas ci dessous diarrh e dysenterie chol ra l pre peste fi vre typho de viroses par exemple poliomy lite Fig 5 5 Les blattes peuvent assurer la propagation m canique de certaines maladies en souillant les aliments destin s la consommation humaine avec des germes ramass s dans les
392. n Zimbabwe Washington DC World Bank 1982 Technical Paper No 3 174 Evans AC Pit latrines and vent pipes public health tools in rural areas South African journal of science 1984 80 107 108 175 Evans AC du Preez L Effect of screened vent pipes on the egression of mosquitoes and flies from pit type latrines South African journal of science 1987 83 144 146 176 Oomen JMV de Wolf J Jobin WR Health and irrigation Incorporation of disease control measures in irrigation a multi faceted task in design construction operation Wageningen International Institute for Land Reclamation and Improvement 1990 Publication No 45 177 Rajagopalan PK Panicker KN Das PK Control of malaria and filariasis vectors in South India Parasitology today 1987 3 233 241 178 Rajagopalan PK et al Environmental and water management for mosquito control In Curtis CF ed Control of disease vectors in the community London Wolfe 1991 121 138 179 Dua VK Sharma VP Sharma SK Bioenvironmental control of malaria in an industrial complex at Hardwar U P India Journal of the American Mosquito Control Association 1988 4 426 430 180 Sharma VP Community based malaria control in India Parasitology today 1987 3 222 226 181 Sharma VP Sharma RC Bioenvironmental control of malaria in Nadiad Kheda District Gujarat Indian journal of malariology 1986 23 95 118 182 Mulhern TD ed A training manual for Califor
393. n es avec un tissu lastique comme les bandeaux anti sueur de mani re rester bien en place Fig 1 41 Les vestes en gaze ou en tulle large mailles impr gn de r pulsif prot gent des moustiques et autres insectes piqueurs Us Se Fig 1 42 Un voile impr gn de r pulsif permet de se prot ger la t te et le cou contre les moustiques et autres insectes piqueurs Fig 1 43 Des chevilli res impr gn es de r pulsif emp chent les insectes de piquer le bas des jambes les chevilles et les pieds On les impr gne de r pulsif plut t que d insecticide car la vaporisation du r pulsif permet de prot ger les parties d couvertes du corps situ es proximit Ces accessoires doivent tre rang s dans une bo te m tallique ou un sac en plastique hem tiques pour r duire l vaporation du r pulsif La dose de concentr de deet 95 est de 4 ml par bande mais on peut aussi saturer le tissu d un m lange 30 d alcool et de deet Port es 2 h chaque soir ces bandes conservent leur efficacit pendant au moins 50 jours Pi ces d toffe d tachables impr gn es de r pulsif On peut viter de traiter int gralement un v tement en utilisant des pi ces de tissu d tachables impr gn es de r pulsif Ces pi ces peuvent tre fix es par exemple l aide de boutons pression ou de bandes de velcro Une tude 59 a montr que quatre carr s de 15 cm x 15 cm appos s sur le devant d une chemi
394. n trent dans le c ne sup rieur vivement clair dont elles ne peuvent plus sortir Une fois la zone choisie pour l installation d un pi ge on peut d placer celui ci de fa on obtenir une efficacit maximale Pour savoir si un pi ge impr gn est bien situ il suffit de compter le nombre de captures chaque jour de la premi re semaine En comparant les chiffres avec ceux qui sont obtenus avec d autres pi ges on rep re les pi ges peu productifs qu il convient de d placer For ts galeries Les glossines recherchent souvent leurs repas de sang en suivant la rive d un cours d eau Ce biotope est tr s bien adapt l utilisation de pi ges et d crans qu on peut facilement disposer sur le trajet suivi en vol par les glossines Les endroits utilis s pour la baignade et la lessive doivent tre prot g s par un pi ge ou un cran install au d but de la piste partant du cours d eau Fig 2 14 Si possible on en installera d autres tout autour Les tudes montrent qu on obtient une efficacit maximale en installant des pi ges ou crans tous les 300 m sur une distance d environ 5 km tant en amont qu en aval de la zone prot ger Les pi ges ou crans doivent tre install s le plus pr s possible des bords du cours d eau afin d avoir une visibilit maximale dans les endroits les plus d couverts et ensoleill s en plus grand nombre dans les endroits les plus fr quent s par la population le long du
395. n trer l int rieur de ce c ne Le c ne sup rieur est fabriqu avec de la mousseline pour moustiquaire et quip d un dispositif simple qui assure la capture des glossines WHO 851682 Fig 2 8 Le pi ge biconique Les c nes sont subdivis s en quatre compartiments au moyen de quatre morceaux de tissu noir OMS WHO 851682 Le pi ge Vavoua La bourgade ponyme de ce pi ge lieu de sa mise au point se situe en C te d lvoire Fig 2 9 4 Un c ne en mousseline pour moustiquaire fix sur un cerceau en m tal galvanis est plac au dessus de trois crans dispos s radialement a 120 Chaque cran est de couleur bleue sur les deux tiers verticaux ext rieurs et de couleur noire sur le tiers int rieur Les glossines viennent se poser sur les parties noires et comme elles sont attir es par la lumi re vers le haut elles se trouvent enferm es dans le c ne sup rieur lorsqu elles s envolent Ce mod le peut tre soit quip d un pi ge simple soit impr gn d un insecticide Le pi ge pyramidal Le pi ge pyramidal est constitu d une pyramide de mousseline pour moustiquaire blanche et transparente qui coiffe deux crans noirs et deux crans bleus dispos s en croix Fig 2 10 Mis au point au Congo 5 ce mod le est actuellement utilis grande chelle en Ouganda Comme il est quip d un dispositif de capture son sommet il n a pas besoin d tre impr gn d insecticide de sorte qu il est ada
396. n des r serves exprim es un peu partout dans le monde propos de l usage des chlorofluorocarbures produits qui attaquent la couche d ozone la plupart des marques utilisent d sormais d autres gaz propulseurs Fig 1 50 Un diffuseur de dichlorvos lib re continuellement l insecticide pendant 1 3 mois sans n cessiter d lectricit Pour faire fonctionner ce dispositif il suffit d exercer une br ve pression sur la valve poussoir qui se trouve l extr mit sup rieure du r cipient L a rosol peut tre dirig contre des insectes volants ou rampants ou encore dispers dans le volume d une pi ce Fig 1 51 Une fois trait e la pi ce doit rester ferm e pendant environ 15 minutes pour d truire le maximum d insectes Pour traiter les endroits o des cafards des puces des poux ou des punaises peuvent se dissimuler ou se reproduire on pourra s approcher une distance d environ 20 cm Les pulv risations spatiales n ont qu un tr s court effet r manent une fois que l a rosol s est d pos les insectes peuvent revenir impun ment sur les lieux En outre les principes actifs en g n ral de la all thrine ou de la trans all thrine sont rapidement d compos s par la lumi re Toutefois ces insecticides br ve dur e de vie ont l avantage de ne laisser aucun r sidu toxique sur les lits le mobilier ou autres surfaces Pour un maximum d efficacit de l a rosol il est pr f rable que les ouvertures
397. n g n ral quelques millim tres seulement blanche au moment de l closion leur couleur fonce en l espace de quelques heures Le passage au stade adulte se fait par plusieurs mues successives sur une dur e de quelques mois plus d un an selon l esp ce L adulte est apt re ou muni d ailes celles ci comportant alors une paire ext rieure de structure coriac e recouvrant une paire d ailes membraneuses repli es Comportement Les blattes vivent en troite association avec l Homme 1 2 Originaires des r gions tropicales la plupart des esp ces vivent dans la zone temp r e dans les parties des maisons et des autres b timents o elles trouvent une chaleur une humidit et une nourriture qui leur conviennent Les blattes sont en g n ral gr gaires Elles ont principalement une activit nocturne car pendant la journ e elles se cachent dans les fissures et anfractuosit s des murs des chambranles et des meubles ainsi que dans des endroits o elles se sentent en s curit salles de bains placards tuyauterie des syst mes de chauffage la vapeur abris pour animaux sous sol postes de radio et de t l vision ou autres appareils lectriques caniveaux et r seaux d gouts Lorsqu on allume la lumi re de nuit dans une cuisine infest e par les blattes on les voit s enfuir des plats des ustensiles des plans de travail et du sol a la recherche d un abri Les blattes ont une nourriture extr mement vari e e
398. n sur tendage m me o on laissera ensuite s cher la moustiquaire M thode 2 Dans le cas d une toile ou d un tulle l gers pulv riser la solution insecticide pr par e selon les indications de la page 97 jusqu ce que le liquide commence ruisseler saturation Suspendre une feuille de plastique derri re la pi ce de tissu traiter pour recueillir la solution en exc s On peut galement traiter les moustiquaires apr s les avoir dispos es une une sur un gouttoir sp cial voir Fig 1 77 Quand faut il renouveler le traitement II faut renouveler le traitement lorsque l insecticide a perdu son activit Cette perte d activit peut avoir diff rentes causes e L insecticide se d compose ou s vapore peu peu ces processus s acc l rant sous l action de la chaleur et du rayonnement solaire e L insecticide est lessiv par la pluie e Une fraction de l insecticide est limin e par le lavage e Des manipulations fr quentes et le pliage de la moustiquaire pendant la journ e peuvent galement provoquer une perte d insecticide Pour avoir a renouveler moins souvent le traitement il importe d viter toute manipulation inutile de la moustiquaire de proc der au traitement peu apr s le lavage de mani re ne pas avoir relaver la moustiquaire avant quelque temps de ranger la moustiquaire dans un sac de plastique ou dans une bo te ce qui vite la fois la d gradation de l in
399. na Litvak pour le compte du projet VBC de la United States Agency for International Development WHO 96677 Fig 7 4 Le ver femelle adulte de Dracunculus medinensis est blanc il a entre 30 et 120 cm de longueur et environ 0 2 cm de largeur OMS Pour pouvoir sortir la femelle produit des substances toxiques qui provoquent la rupture de l piderme et causent des phyct nes et des ulc rations douloureuses C est souvent lorsque la personne infect e p n tre dans l eau pour remplir son r cipient que le ver sort partiellement et commence lib rer ses larves Chaque fois que cette op ration se r p te sur une p riode de 1 3 semaines des centaines de milliers de larves minuscules sont lib r es Ensuite le ver meurt et il est limin du corps en 3 8 semaines Les larves ainsi lib r es ne peuvent pas infecter l Homme directement Elles sont capables de rester actives dans l eau pendant environ trois jours et meurent si elles ne sont pas ing r es par un cyclops Dans l organisme du cyclops les larves se d veloppent en l espace d environ deux semaines pour donner un stade larvaire capable d infecter l Homme Les cyclops souffrent galement de l infection et ont tendance tomber au fond de l eau C est pour cette raison que dans les savanes humides de l Afrique subsaharienne o le niveau de l eau est au plus bas pendant la saison s che les personnes qui viennent coper l eau qui subsiste au fond des mares
400. nce vis a vis des eaux pollu es des fluctuations de la salinit et de la temp rature capables de bien supporter le transport de pr f rence originaires de la r gion que l on se propose de d moustiquer On a valu l efficacit d un certain nombre d esp ces locales et plusieurs d entre elles se sont r v l es int ressantes II s agit pour la plupart de carpes Poeciliid s et Cyprinodontid s de petite taille popularis es comme poissons d aquarium Les stades juv niles mais pas les adultes d esp ces de plus grande taille peuvent aussi se nourrir de larves de moustiques Parmi les esp ces que l on utilise avec le plus de succ s dans diff rents pays on peut citer la gambusie Gambusia affinis et le guppy Poecilia reticulata La gambusie est tr s efficace en eau claire tandis que le guppy peut tre utilis avec profit dans des eaux pollu es 141 142 Le guppy supporte mieux les temp ratures lev es que la gambusie et il est donc sans doute plus efficace dans les rizi res des r gions chaudes Toutefois contrairement la gambusie le guppy ne peut pas survivre aux temp ratures inf rieures 10 C D autres esp ces telles que Cynolebias Nothobranchius et Aphyosemion pondent des ufs capables r sister la s cheresse et on peut les utiliser dans les g tes larvaires qui s ass chent temporairement comme les trous d emprunt et les rizi res irrigu es 143 Aire d extension initiale de quelq
401. nces raison de 60 250 g pour 100 n sur les lieux de repos par exemple par terre On peut galement le mettre dans des r cipients sp ciaux install s poste fixe bacs ou autres en m tal bois carton etc L efficacit est maximale quand il existe des surfaces convenables sur lesquelles l appliquer Appats liquides r pandre avec un arrosoir ou un pulv risateur On les pr pare en m langeant dans l eau un insecticide 0 1 0 2 et du sucre ou un autre dulcorant par exemple raison de 10 L application se fait avec un arrosoir ou un pulv risateur sur le sol en l absence d enfants ou d animaux et sur d autres surfaces horizontales ou verticales appropri es hors de la port e des animaux et des enfants Distributeurs d appats liquides Un app t liquide du m me type que ceux qu on r pand avec un arrosoir ou un pulv risateur est mis dans un r cipient bocal retourn ou abreuvoir individuel muni d une ponge ou d une m che qui s en imbibe Fig 6 17 On peut galement impr gner d insecticide des boules ou des nattes de mat riau absorbant qu on humecte avant utilisation Fig 6 17 Distributeur d appat liquide constitu d une ponge qui est maintenue humide par le liquide qui s coule d un bocal retourn moiti rempli Appats visqueux taler au pinceau Ils sont compos s d un insecticide 2 6 d un liant et de sucre ou simplement d un insecticide incorpor dans du sirop ou de la
402. ncidence of malaria infection Acta tropica 1991 49 165 171 97 Grothaus RH et al Field tests with repellent treated wide mesh netting against mixed mosquito populations Journal of medical entomology 1972 2 149 152 98 Grothaus RH et al Wide mesh netting an improved method of protection against blood feeding Diptera American journal of tropical medicine and hygiene 1974 23 533 537 99 Hossain MI Curtis CF Laboratory evaluation of deet and permethrin impregnated wide mesh netting against mosquitos Entomologia experimentalis et applicata 1989 52 93 102 100 Itoh T Shinjo G Kurihara T Studies of wide mesh netting impregnated with insecticides against Culex mosquitos Journal of the American Mosquito Control Association 1986 2 503 506 101 Kurihara T Fujita K Suzuki T Insecticide treatment of wide mesh net curtain for vector control and the effect upon behavioural response of adult mosquitoes J apanese journal of sanitary zoology 1985 36 25 31 102 Kurihara T Kaminura K Arakawa R Phenotrin impregnation of wide mesh net for protection from biting mosquitoes Japanese journal of sanitary zoology 1986 37 261 262 103 Schreck CE Kline DL Area protection by use of repellent treated netting against Culicoides biting midges Mosquito news 1983 43 338 342 104 Pyrethroid insecticides in public health Parasitology today 1988 7 S1 S2 105 Jana B Laboratory and field evaluation of py
403. nd nombre de fois par voie asexu e jusqu ce que des milliers de formes nouvelles les cercaires mergent du mollusque pour gagner l environnement aquatique Selon l esp ce de gast ropode et de parasite cette phase du d veloppement peut prendre 3 semaines sous les climats chauds et de 4 7 semaines voire davantage dans d autres r gions Les cercaires qui sont des formes larvaires queue bifurqu e peuvent vivre 48h hors du gast ropode Au cours de cette p riode il leur faut trouver un h te humain afin de poursuivre leur d veloppement En p n trant dans la peau la cercaire perd sa queue Au bout de 48h elle a compl tement travers la peau pour gagner les vaisseaux sanguins Ce processus provoque parfois des d mangeaisons mais la plupart des gens ne s en rendent pas compte En l espace de sept semaines le jeune parasite parvenu a maturit se transforme en ver adulte m le ou femelle Seules les femelles f cond es produisent des ufs M le et femelle restent li s l un l autre pendant toute leur existence qui dure en moyenne moins de cinq ans mais qui peut atteindre 20 ans La femelle dont le corps est plus gr le est retenue en permanence dans un sillon situ la partie ant rieure du corps du m le Une fois les ufs pondus le cycle recommence Dans la schistosomiase intestinale les vers se fixent aux vaisseaux sanguins qui tapissent la paroi intestinale dans la schistosomiase urinaire i
404. nditions que le typhus exanth matique ces deux maladies v hicul es par le pou pouvant d ailleurs coexister L Homme se contamine lorsqu il crase des poux infect s entre ses ongles ou ses dents Les germes pathog nes sont alors lib r s et peuvent p n trer dans l organisme au niveau d une excoriation ou d une l sion ou a travers la muqueuse buccale Traitement Il existe un traitement base de t tracycline Pr vention et lutte La pr vention et la lutte rel vent des m mes m thodes que dans le cas du typhus exanth matique il n existe pas de vaccin Fi vre des tranch es Cette rickettsiose est provoqu e par Rochalimaea quintana et se manifeste par une fi vre intermittente et des douleurs dans tout le corps et donne lieu des rechutes fr quentes L infection est rarement mortelle On peut sans doute observer des cas de fi vre quintane partout o l on traite des poux de corps On en a effectivement observ en Bolivie au Burundi en Ethiopie au Mexique en Pologne en ex URSS et en Afrique du Nord Les pid mies qui ont s vi au cours de la Premi re et de la Seconde Guerre mondiale chez les soldats et les prisonniers vivant dans des conditions d entassement et de manque d hygi ne expliquent le nom de fi vre des tranch es Transmission La transmission se fait par contact avec des d jections de poux contamin es comme dans le cas du typhus exanth matique Traitement La t tracycline le chloram
405. ne faut pas se d barrasser d un pesticide en le jetant dans un endroit o il risque de contaminer de l eau utilis e pour la boisson ou le lavage ou encore parvenir jusqu un tang ou un cours d eau Certains insecticides comme les pyr thrino des sont tr s toxiques pour les poissons Creuser un trou au moins 100 m tres de tous cours d eau puits ou habitations Si on se trouve dans une r gion de collines il faut creuser le trou en contrebas Verser toutes les eaux qui ont servi au lavage des mains apr s le traitement Enterrer tous les r cipients bo tes bouteilles etc qui ont contenu des pesticides Fig 10 5 Reboucher le trou le plus rapidement possible Les emballages ou r cipients en carton papier ou plastique ces derniers nettoy s peuvent tre br l s Fig 10 6 si cela est autoris bonne distance des maison et des sources d eau potable En ce qui concerne la r utilisation de r cipients apr s nettoyage voir l encadr ci dessous Fig 10 4 S il reste de l insecticide on peut s en d barrasser sans risque en le versant dans une latrine ou dans un trou creus sp cialement Fig 10 5 Avant d enterrer les emballages vides il faut les rendre inutilisables et en r duire le volume le plus possible adapt de 4 WHO 96854 Fig 10 6 On peut br ler les emballages de papier de carton et de plastiques sauf ceux qui sont en PVC apr s les avoir nettoy s adapt de 4 WHO 96854 L
406. nes en expansion rapide il n existe gu re d installations pour l vacuation des eaux us es Dans ces conditions les r sidents peuvent tre amen s creuser des puits sur les lieux ou proximit de leur habitation afin d y rejeter leurs eaux vannes Les eaux r siduaires qui sont rejet es dans des puits perdus ont tendance stagner et constituent donc des g tes larvaires favorables pour les moustiques du genre Culex ou plus rarement Aedes Mesures de lutte e Combler les puits avec de petits cailloux Fig 1 127 e Si le puits ne d borde pas r guli rement y pandre des billes de polystyr ne p 151 e Epandre des larvicides chimiques p 141 pour obtenir imm diatement une protection de courte dur e R seaux de drainage Les agglom rations urbaines disposent en g n ral d un double r seau de drainage l un pour la collecte des eaux r siduaires eaux de lavage et des effluents et l autre pour l vacuation des eaux de pluie r seau pluvial Les eaux de pluie sont souvent vacu es par un r seau de surface tandis que les effluents le sont soit par un r seau de canalisations enterr es soit par un r seau de surface fr quemment raccord au r seau de collecte des eaux de pluie On pourrait penser que les r seaux souterrains constituent la meilleure solution puisqu ils sont difficilement accessibles aux moustiques En fait les couvercles pos s sur les trous de visite ne ferment pas toujours herm tiqu
407. nf rieur d la filariose lymphatique Lutte La filariose devrait tre plus facile ma triser que le paludisme du fait que la transmission du moustique l homme n est gu re efficace et que la longue p riode qui s coule avant que les sympt mes ne deviennent graves permet une chimioth rapie active Pourtant la lutte contre la maladie reste difficile dans la pratique car il faut du temps pour liminer les vers de leur h te humain et du fait que collectivement parlant l observance est insuffisante La nouvelle m thodologie de lutte contre la filariose consiste administrer chaque ann e aux populations des zones d end mie une dose unique de DEC et d ivermectine donn es soit seules soit de pr f rence en association 3 L association de ces deux produits permet galement de r duire ou d liminer d autres helminthiases ainsi que la gale Toutefois dans les r gions o l onchocercose et la loase sont end miques on donne la pr f rence l ivermectine seule Le traitement doit en principe tre poursuivi pendant au moins cinq ans Lorsque c est possible le traitement m dicamenteux s accompagne de mesures de lutte antivectorielle La lutte contre Culex consiste en principe emp cher la reproduction du moustique On peut liminer ou du moins circonscrire les g tes larvaires en eau pollu e par l am lioration de l assainissement et de l hygi ne en g n ral Lorsque cette am lioration est impossible
408. nflammation entourant ta piq r et un pisode f brile Au bout de plusieurs ann es 1 1 l infection peut entra ner des troubles intestinaux ainsi qu une cardiopathie pouvant aboutir un arr t cardiaque Le E GI Les trypanosomes p n trent dans la circulation sanguine so muttiplient et infactent les cellules du c ur de l sophage et du c lon Les chiens les cobayes etles rats constituent d importants r servoirs domestiques Fig 3 7 Cycle biologique de Trypanosoma cruzi selon Taina Litwak United States Agency for International Development s VBC Project La transmission peut galement se faire entre la future m re et l enfant qu elle porte et lors d une transfusion de sang contamin C est un probl me qui prend de l importance dans certaines agglom rations urbaines Clinique On observe souvent une r action locale limit e au point d entr e du parasite dans l organisme Si ce point est proche de l il on peut observer un d me palp bral marqu e connu sous le nom de signe de Roma a Fig 3 8 il int resserait environ 50 des sujets infect s Dans un d lai de quelques jours on observe parfois un pisode f brile accompagn d ad nopathies qui peut tre mortel chez l enfant mais le plus souvent n engage pas le pronostic vital La phase suivante est asymptomatique et peut durer plusieurs mois voire plusieurs ann es Cependant l atteinte progressive des organes dont la p
409. nge de petit diam tre certains types de poudreuse on peut faire p n trer la poudre profond ment l int rieur des cachettes La poudre se disperse facilement et peut atteindre le fond des fissures et anfractuosit s A noter que la pr sence d un d p t de poudre abondant peut exercer un effet r pulsif sur les blattes et les chasser vers des zones non trait es ou des endroits moins accessibles II ne faut pas proc der au poudrage de surfaces mouill es car l efficacit du produit y est r duite Quand on associe poudrage et pulv risation d un produit effet r manent il faut attendre pour appliquer la poudre que la surface trait e par pulv risation soit s che a Fig 5 8 L application d une poudre insecticide peut se faire a avec une cuill re L Robertson ou b avec une poudreuse soufflet OMS A rosols Un a rosol consiste dans la pulv risation de tr s petites gouttelettes 0 1 50 um Cette formulation ne convient pas pour l application d un insecticide a effet r manent mais on peut l utiliser pour les pulv risations spatiales car les gouttelettes restent en suspension dans l air un certain temps et tuent les insectes par contact Les bombes a rosols contenant un insecticide effet r manent et un insecticide effet de choc par exemple du propoxur et un pyr thrino de conviennent contre les blattes et ne posent pas de probl mes d approvisionnement Les a rosols peuvent p n trer
410. nia mosquito control agencies Visalia CA California Mosquito Control Association 1980 183 Lu BL The effect of Azolla on mosquito breeding Parasitology today 1988 4 328 329 184 Hu YF et al Cultivation of a fern Azolla filiculoides in rice fields for mosquito control Chinese journal of biological control 1989 5 104 106 185 Rajendran R Reuben R Laboratory evaluation of the water fern Azolla pinnata for mosquito control Journal of biological control 1988 2 114 116 186 Nalim S et al Control demonstration of the rice field breeding mosquito Anopheles aconitus Donitz in Central Java using Poecilia reticulata through community participation 1 Experimental design and concept Bulletin Penel Kesehatan Health studies Indonesia 1985 13 31 37 187 Nalim S Tribuwono D Control demonstration of the rice field breeding mosquito Anopheles aconitus Donitz in Central Java using Poecilia reticulata through community participation 2 Culturing distribution and use of fish in the field Bulletin Penel Kesehatan Health studies Indonesia 1987 15 1 7 188 Nalim S et al Control demonstration of the rice field breeding mosquito Anopheles aconitus Donitz in Central Java using Poecilia reticulata through community participation 3 Field trial and evaluation Bulletin Penel Kesehatan Health studies Indonesia 1988 16 7 11 Pour en savoir plus Lutte contre les leishmanioses Rapport d un Comit OMS d experts
411. nn s manuellement mont s sur v hicules ou embarqu s bord d a ronefs ces derniers tant utilis s en vue d une action rapide sur des zones tendues difficiles d acc s par d autres moyens p 146 Si la n bulisation s effectue au vent d un mar cage les gouttelettes d insecticide vont tre entrain es loin l int rieur de celui ci Les marais temporaires qui sont submersibles pendant et apr s la saison des pluies peuvent tre trait s au moyen de formulations lib rant lentement un r gulateur de croissance briquettes p 148 Fig 1 129 Assainissement d un terrain mar cageux l aide de drains collecteurs 131 Mar cages littoraux et lagons Il existe souvent en arri re du littoral des mar cages et des tangs qui se remplissent d eau sal e lors des mar es de printemps mais ne sont pas soumis l action quotidienne de la mar e Comme dans le cas des marais et tangs d eau douce on peut les drainer ou les combler si cette solution est r alisable d un point de vue conomique On peut aussi installer des vannes automatiques qui laissent l eau s chapper mar e basse lors du jusant mais l emp chent d entrer mar e haute lors du flux Plus simplement il est possible de mettre les mar cages ou les tangs en communication avec la mer au moyen de foss s ou de caniveaux d assainissement L action de la mar e peut alors s exercer et la pr sence altern e d eau sal e et d eau douce
412. nnement On peut am nager l environnement par drainage comblement ou encore en cimentant les parois des canaux Ce sont des techniques g n ralement co teuses mais qui ont l avantage d avoir des effets durables R duction des habitats de gast ropodes Les gast ropodes ont besoin de v g tation pour se nourrir s abriter et pondre leurs ufs En d sherbant les foss s et les canaux d irrigation on peut donc r duire leur nombre Toutefois pour proc der cette op ration manuellement il faut p n trer dans l eau ce qui n est pas sans danger alors que d un autre c t le d sherbage m canique co te fort cher Le nettoyage des canaux est galement un moyen de lutter contre d autres maladies comme le paludisme et peut am liorer le rendement du r seau d irrigation Cette m thode a toutefois l inconv nient de n cessiter des interventions a r p tition Si l on dispose de ressources suffisantes on pourra cimenter les canaux pour viter ou r duire la pousse des v g taux On peut aussi enlever les plantes aquatiques qui encombrent les lieux de baignade des enfants ou ceux qui sont r serv s la lessive et au lavage de la vaisselle Dans certaines conditions on peut envisager l introduction de la carpe de Chine Ctenopharyngodon idella qui permet de d truire les herbes aquatiques par voie biologique voir le Chapitre 1 Modification du niveau et du d bit des eaux Lorsque le volume des eaux ne constitue pas un facteu
413. nnes qui travaillent ou voyagent dans la for t tropicale humide devront sans doute r p ter les applications de r pulsif car celui ci est rapidement limin par la transpiration 21 Comme ce sont des produits qui ne sont pas actifs tr s longtemps ont les applique essentiellement au moment o les insectes commencent piquer Dans le cas des moustiques c est tr s souvent vers le cr puscule Fig 1 37 Les r pulsifs existent en bombes a rosol lotions cr mes b tons cotons impr gn s applicateurs etc Ou et quand les utiliser Les r pulsifs sont pr cieux lorsque les autres mesures de protection sont inop rantes peu pratiques ou interdites personnes qui doivent sortir la nuit personnel des plantations expos au risque pendant la journ e personnes qui traversent des toundras des mar cages des prairies des for ts etc infest s de moustiques ou s en approchent etc On peut galement pr f rer les r pulsifs pour se prot ger l int rieur d une habitation impossible calfeutrer ou dont cette op ration g nerait trop la ventilation Les voyageurs appr cient le faible encombrement des r pulsifs qui les rend ais ment transportables ainsi que leur facilit d utilisation en tout lieu et en tout temps Associ s d autres m todes les r pulsifs peuvent jouer un r le important dans la lutte contre les moustiques et autres dipt res piqueurs Par exemple on peut les utiliser pour se prot ger en
414. nouveler les pulv risations la m thode n est gu re efficace quand les endroits pouvant servir de g tes larvaires aux mouches abondent l efficacit d pend de l importance des courants d air pendant la pulv risation L pandage se fait par brumisation ou n bulisation ou par pulv risation tr s bas volume TBV On utilise un quipement m canique au sol ou embarqu Les brumiseurs constituent l quipement le plus pratique car ils assurent une distribution du produit qui d pend moins des courants d air On trouvera au Tableau 6 3 une liste d insecticides utilisables pour les pulv risations spatiales l ext rieur avec indication des doses efficaces Tableau 6 3 Doses efficaces pour les pulv risations spatiales anti mouches l ext rieur Insecticide Dose g ha de mati re active Organophosphor s azam thiphos 50 200 fdiazinon 340 dichlorvos 340 ldim thoate 2200 fenchlorvos 450 liodofenphos 350 malathion 670 haea 220 pirimiphos m thyl 250 IPyr thrino des bioresm thrine 5 10 cyfluthrine 2 deltam thrine 0 5 1 0 Iph nothrine 5 10 s s SS Iperm thrine 5 10 pyr thrines 20 Iresm thrine 20 Dans les r gions o les mouches ne sont pas r sistantes l insecticide correspondant gt Insecticide pouvant tre associ d autres pyr thrino des effet de choc rapide ou un synergisant comme le pip ronylbutoxyde 5 10 g ha Pulv risa
415. ns leurs urines h maturie II s agit l d un signe d atteinte v sicale qui peut tre utilis par les agents de soins de sant primaires pour identifier les enfants qu il est n cessaire de traiter La s dimentation des urines est galement une m thode simple et efficace pour mettre en vidence les ufs de schisostomes Le diagnostic de la schistosomiase intestinale par comptage des ufs dans des chantillons de selles a galement t simplifi On fait passer un petit chantillon de selles travers un tamis en nylon ou en acier pour liminer les d bris volumineux et on le recouvre d une feuille de cellophane tremp e dans le glyc rol technique de Kato ou on le place entre deux lames de verre l examen est ensuite effectu au microscope par un op rateur d ment form Traitement Tout le monde peut contracter la schistosomiase mais les enfants sont plus expos s que les adultes se r infecter apr s avoir t trait s Les recherches sur un ventuel vaccin suscitent beaucoup d int r t mais les perspectives de succ s sont encore lointaines Il existe trois m dicaments efficaces et sans danger que l on peut donner par la voie buccale pour traiter la schistosomiase II s agit du praziquantel de l oxamniquine et du m trifonate qui figurent tous les trois dans la Liste mod le OMS des m dicaments essentiels 1 Le praziquantel est efficace en dose unique contre toutes les formes de la maladie Des infec
416. ns une latrine am lior e autoventil e OMS Suk Toit de chaume Superstructure en spirale avec clayonnage rev tu d argile Dalle de couverture en roseaux en bois ciment s PA d gees Fosse rectangulaire Fig 1 125 El ments constitutifs d une latrine am lior e autoventil e avec superstructure en spirale faite d un clayonnage rev tu d argile et surmont e d un toit de chaume 176 En ce qui concerne les larvicides chimiques les doses doivent tre plus fortes que pour le traitement d une eau claire D autres produits que le fenthion ou le chlorpyrifos sont utilisables En tout tat de cause les larvicides doivent rester actifs au moins pendant quelques semaines Fosses septiques La o il n existe pas de r seau d gout sous canalisations il est courant de rejeter les eaux vannes dans des fosses septiques Ces fosses consistent en r servoirs de d cantation tanches o sont d vers s les d chets entra n s par une chasse d eau le long d une courte canalisation La d cantation qui s op re dans la fosse permet de s parer les liquides des mati res solides qu il faut d ailleurs vidanger de temps autre Un orifice permet la sortie des liquides qui s coulent en g n ral dans un puits perdu ou dans un drain Le trop plein forme parfois une flaque qui peut faire office de g te larvaire pour les moustiques Les fosses sont des g tes peu visibles mais tr s importants pour les moustiques du genre
417. nt soit une formulation tr s bas volume soit une mulsion dans l eau ou une poudre mouillable L efficacit est assur e pendant un mois ou plus selon les conditions et les dimensions de la zone trait e Des insecticides biod gradables qui conviennent sont indiqu s au Tableau 4 4 39 44 Am nagement de la v g tation Dans les parcs et les campements par exemple on peut se d barrasser des tiques en liminant la v g tation qui leur sert d habitat 37 45 On peut proc der par abattage fauchage ou application d un herbicide Action au niveau des h tes On peut r duire l importance des populations de tiques en liminant les animaux sur lesquels elles prennent normalement leurs repas de sang L installation de cl tures permet de tenir l cart les gros animaux comme les cervid s 37 Impr gnation au moyen d un insecticide d l ments entrant dans la construction des nids Les rongeurs qui construisent un nid servent de r servoirs ou d h tes principaux naturels aux germes de nombreuses infections transmission vectorielle dont la maladie de Lyme et plusieurs des viroses neurotropes tiques Une strat gie de lutte antivectorielle cibl e sur un h te d termin consiste impr gner d insecticide un l ment utilis pour la construction de leurs nids par les rongeurs constituant des r servoirs de spiroch tes responsables de la maladie de Lyme Aux Etats Unis d Am rique le principal r servoir est
418. nt un r sultat qu aussit t apr s la piq re car le ciment salivaire au moyen duquel ces acariens sont fix s sur leur h te les emp che de d gager rapidement leur rostre Dans les r gions o les tiques constituent une simple nuisance on peut les enduire d huile de paraffine de vaseline ou de vernis ongles pour les priver d oxyg ne Les tiques dures dissolvent alors le ciment qui les emp che de retirer leur rostre mais cela peut prendre plusieurs heures Toutefois ces m thodes sont d conseill es dans les r gions o les tiques sont des vecteurs de maladies car elles agissent trop lentement et risquent de pousser acarien r gurgiter dans la plaie de piq re provoquant l injection de germes pathog nes En pareil cas il est recommand d extraire les tiques imm diatement m me s il faut pour cela laisser la t te en place dans la plaie Application d insecticides sur les animaux Les animaux domestiques servent souvent d h tes a des tiques qui peuvent piquer l Homme pour se nourrir et transmettre ensuite des maladies aux personnes comme aux animaux L application directe d insecticides sur le corps de ces animaux par poudrage pulv risation immersion ou lavage peut tre tr s efficace existe des formulations destin es tre vers es sur le dos la distribution de l insecticide un pyr thrino de sur le reste du corps tant assur e par les mouvements de l animal notamment ceux de sa queue L applicat
419. ntention de lutter contre une maladie qui affecte la collectivit Dans certains cas le traitement de toutes les habitations d une vaste zone peut tre confi un programme r gional ou national de lutte contre la maladie Ces op rations a grande chelle exigent l tablissement de plans d limitant les zones traiter les m thodes et techniques d pandage des insecticides la dur e des op rations les besoins en personnel fournitures et mat riel avec en outre la pr paration d un budget Lorsqu il s agit d une seule collectivit le programme des op rations est beaucoup plus simple Les points suivants sont prendre en consid ration e Efficacit de la m thode faut que les autorit s sanitaires locales soient capables de prouver que la pulv risation d insecticides est efficace et que c est une m thode adapt e aux conditions locales II faut donc donner des renseignements sur l insecte vis expliquer son comportement et sa sensibilit aux diff rents insecticides e Information de la communaut Les dirigeants de la communaut ou les services sanitaires locaux doivent faire comprendre la population la n cessit d un programme de pulv risations et faire en sorte que chacun se rende compte qu il a la responsabilit de collaborer II faut rechercher l assentiment de la communaut II faut lui expliquer les points suivants comment l insecticide agit et quel est son effet protecteur le fait que le produit e
420. ntes elles seules mais peuvent tre int ressantes combin es d autres Avant de se lancer dans une activit quelconque de lutte antivectorielle il importe de se poser deux questions savoir e Quel est le r sultat attendu simplement se prot ger soi m me et sa famille contre les piq res d insectes et les maladies qu elles peuvent transmettre ou faire reculer la maladie dans la communaut e Les autorit s sanitaires sont elles d j en train de prendre des mesures de lutte et seriez vous d sireux d apporter un surcroit de protection a la communaut ou a votre famille Il est indispensable de r pondre ces questions pour choisir les m thodes de lutte les plus appropri es Pour diagnostiquer correctement une maladie ou identifier un vecteur il peut tre n cessaire de consulter un agent de sant local de pr f rence d j impliqu dans les discussions au sujet de la n cessit et des possibilit s de la lutte antivectorielle L avis de personnes ayant l exp rience de la lutte contre les ravageurs peut tre utile On trouvera dans le pr sent manuel des donn es de base permettant d identifier plus facilement les vecteurs et les maladies qui jouent un r le important dans telle ou telle communaut Gr ce aux indications que contient le premier chapitre consacr la biologie on devrait tre capable de d terminer quel groupe appartiennent les ravageurs ou les vecteurs en question On y trouvera
421. o il y a peu de vent b cherons saigneurs d arbres caoutchouc ouvriers des plantations et mineurs d or peuvent se prot ger dans une certaine mesure contre les moustiques et les phl botomes en fixant leur ceinture un ou deux serpentins plac s dans une bo te sp cialement con ue cet effet Fig 1 47 Les serpentins sont maintenus en place par deux pi ces de m tal ou de la gaze de fibre de verre ininflammable Par rapport aux r pulsifs les porte serpentins ont l avantage d tre meilleur march de ne pas irriter la peau m me lorsqu on les porte souvent et de ne pas tre entra n s par la transpiration Comment confectionner des serpentins On peut fabriquer des serpentins bon compte avec un insecticide et un produit de base inflammable 67 Composition Poudre de pyr thre 1 3 20 40 en poids Colle soluble dans l eau gel d amidon 25 30 en poids Charge farine de noix de coco sciure jute 30 40 en poids Fongicide acide benzo que d shydroac tate de sodium 0 2 0 5 en poids On peut utiliser des insecticides plus efficaces comme la all thrine 0 2 0 3 ou la trans all thrine 0 10 0 15 Si on utilise l un de ces deux produits il faut que la charge soit de 60 80 Pour que leur combustion soit r guli re les serpentins du commerce contiennent souvent du nitrate de potassium En outre il faut que les particules de sciure aient la bonne dimension sinon la combustion se fera
422. o dienne Fig 8 7 Une hypertrophie h pato spl nique foie et rate peut s observer en cas de schistosomiase intestinale non trait e Dermatite des nageurs Des cercaires qui normalement parasitent les oiseaux peuvent galement traverser l piderme humain Lorsque les larves pr sentes dans la peau meurent il se produit une r action allergique connue sous le nom de dermatite des nageurs Elle s observe dans de nombreuses r gions temp r es du globe chez des personnes qui se baignent dans des eaux douces saum tres ou sal es souill es par les d jections d oiseaux aquatiques et o vivent des gast ropodes susceptibles d h berger les parasites Diagnostic Les techniques modernes permettant de d celer la pr sence d ufs de schistosomes par examen microscopique sont simples et peu co teuses existe une technique simple de filtration la seringue avec du papier filtre ou des filtres de nylon ou de polycarbonate que l on peut recommander pour le diagnostic quantitatif de la schistosomiase urinaire On peut ainsi proc der la num ration des ufs un rythme pouvant atteindre 130 chantillons l heure En utilisant cette technique de num ration sur des chantillons provenant d enfants du Ghana du Kenya du Lib ria du Niger de la R publique Unie de Tanzanie et de Zambie des chercheurs ont observ que les sujets ayant plus de 50 ufs des haematobium pour 10 ml d urine avaient souvent du sang da
423. odes e Le programme de lutte relevant du secteur public affecte des inspecteurs de terrain a la surveillance dans des zones d termin es 15 e Certains membres de la communaut re oivent la formation et les quipements et fournitures n cessaires pour assurer eux m mes la surveillance sous r serve de tenir inform s les responsables du programme officiel C est ainsi qu on peut charger des coliers de capturer des r duves qu ils remettent leur instituteur en vue de leur exp dition aux autorit s sanitaires e Conform ment l approche des soins de sant primaires certains membres de la communaut re oivent une formation d agent de sant et sont ensuite charg s entre autres fonctions de la surveillance et des traitements domiciliaires redevenus n cessaires 16 La premi re m thode est la plus on reuse La troisi me suppose l existence d un syst me de soins de sant primaires bien organis est essentiel que les communaut s et les propri taires de logement participent la surveillance De leur cot les autorit s sanitaires doivent se charger de l information et assurer la fourniture de supports ducatifs notamment d affiches et de brochures afin de motiver les communaut s et de mobiliser leur concours Bien organis e la surveillance vite beaucoup de travail aux autorit s et leur fait faire des conomies importantes Elle a toutes les chances d am liorer la qualit des activit s de lutte
424. oduire Dans les conditions naturelles la femelle pond rarement plus de cinq fois et en r gle g n rale 120 130 ufs au maximum chaque ponte Nourriture La mouche m le comme la mouche femelle se nourrissent de toutes sortes d aliments destin s la consommation humaine de d tritus et d excreta y compris la sueur et d excr ments animaux Dans les conditions naturelles les mouches recherchent une alimentation extr mement vari e La structure de leur appareil buccal les contraint a se nourrir d aliments liquides ou facilement solubles dans leur salive ou au niveau du jabot Les aliments liquides sont aspir s tandis que les aliments solides sont imbib s de salive au pr alable de fa on tre dissous L eau est un l ment essentiel du r gime alimentaire de la mouche qui ne peut g n ralement pas s en passer plus de 48 heures sans mourir Comme autres sources alimentaires habituelles il faut citer le lait le sucre le sirop le sang le bouillon de viande et de nombreux autres produits qu on trouve dans les habitats humains Les mouches ont manifestement besoin de se nourrir au moins deux ou trois fois par jour G tes larvaires La mouche femelle pond sur des mati res organiques d origine animale ou v g tale qui sont d compos es ou en cours de fermentation ou de putr faction A la diff rence des calliphorid s et des mouches viande la mouche domestique se reproduit rarement dans de la viande ou de la chair
425. of public health importance in Malaysia Tropical biomedicine 1987 4 13 18 67 Maclver DR Mosquito coils Part General description of coils their formulation and manufacture Pyrethrum post 1963 2 22 27 68 Sharma VP et al Insecticide impregnated ropes as mosquito repellent Indian journal of malariology 1989 4 179 185 69 Chadwick PR Lord CJ Tests of pyrethroid vaporising mats against Aedes aegypti L Diptera Culicidae Bulletin of entomological research 1977 67 667 674 70 Curtis CF Fact and fiction in mosquito attraction and repulsion Parasitology today 1986 11 316 318 71 Foster WA Lutes KI Tests of ultrasonic emissions on mosquito attraction to hosts in a flight chamber Journal of the American Mosquito Control Association 1985 1 199 202 72 Jamjoom GA Omar MS Portable mosquito net support devices for indoor and outdoor use Journal of the American Mosquito Control Association 1990 6 544 546 73 Snow RW et al A trial of bednets mosquito nets as a malaria control strategy in a rural area of the Gambia West Africa Transactions of the Royal Society of Tropical Medicine and Hygiene 1988 82 212 215 74 Rozendaal JA Impregnated mosquito nets and curtains for self protection and vector control Tropical diseases bulletin 1989 7 R1 R41 75 Burkot TM et al Effects of untreated bednets on the transmission of Plasmodium falciparum P vivax and Wuchereria bancrofti in Papua New G
426. ogy London School of Hygiene and Tropical Medicine ont revu le manuel et fait un certain nombre d observations sur son contenu et sa structure L OMS exprime sa reconnaissance aux sp cialistes dont les noms suivent pour leur pr cieuse contribution aux diff rents chapitres Chapitre 1 Dr C F Curtis London School of Hygiene and Tropical Medicine Londres Angleterre Dr C E Schreck United States Department of Agriculture Gainesville FL Etats Unis d Am rique Dr V P Sharma Malaria Research Centre Delhi Inde Professeur Yap Han Heng Malaysia Sains University Penang Malaisie Chapitre 2 M J Lancien Institut fran ais pour la recherche et le d veloppement en coop ration ORSTOM Entebbe Ouganda Dr C Laveissi re Institut Pierre Richet Organisation pour la coop ration contre les grandes end mies OCCGE Bouak C te d Ivoire Chapitre 3 Dr R Bric no Le n Universit centrale du Venezuela Caracas Venezuela Dr A M Oliveira Filho Universit f d rale de Rio de Janeiro Rio de Janeiro Br sil Dr Paulone Institut national pour le diagnostic et l tude de la maladie de Chagas Institut Dr Mario Fatala Chaben INDIECH Buenos Aires Argentine Dr E Segura INDIECH Buenos Aires Argentine Chapitre 5 Dr D G Cochran Department of Entomology Virginia Polytechnic Institute and State University Blacksburg VA Etats Unis d Am rique Chapitre 6 M J Keiding Laboratoire danois d tude de la
427. ois des foss s Forme section La section optimale donner au foss d pend entre autres de la texture du sol Dans un sol stable argileux par exemple on peut avoir des parois verticales mais dans un sol sablonneux on peut tre amen leur donner une inclinaison de 4 1 c est dire 40 cm horizontale ment pour 10 cm verticalement Dans la plupart des sols l inclinaison des parois est de 1 1 2 1 Profondeur Elle d pend de la hauteur de la zone drainer et du d gorgement Le fond de fouille doit tre 15 cm plus bas que le fond de la mare du mar cage ou autre drainer D blai La fouille doit commencer au niveau du d gorgement et progresser de l aval vers l amont Les d pressions du sol seront combl es au moyen des d blais Si on d cide de laisser les d blais le long de la tranch e il faut les taler ou les entasser de mani re constituer de chaque c t un talus de remblai r gulier que l on situera une certaine distance du bord pour viter que la terre ne soit entra n e l int rieur du foss Le talus de remblai qui longe la tranch e doit tre perc de rigoles rapproch es pour permettre l vacuation des eaux dans le foss Fig 1 93 a Bonne disposition A Foss secondaire Foss principal Foss secondaire b Mauvaise disposition Fig 1 92 Ass chement des mares a bonne disposition b mauvaise disposition 131 Lev e de terre 4 Paroi du
428. oit avant de proc der une campagne de destruction des gast ropodes encore faut il s assurer par des pr l vements que les tendues d eau en cause en contiennent effectivement On peut d cimer les populations de gast ropodes soit indirectement en r duisant la superficie de leurs biotopes soit directement en les capturant Si ces mesures se r v lent insuffisantes pour les liminer on pourra envisager de recourir des poisons chimiques molluscicides Seules des personnes techniquement qualifi es sont habilit es prendre et ex cuter ce genre de d cision Les molluscicides ont t jusqu ici et demeurent la m thode la plus importante de destruction des populations de gast ropodes C est contre les esp ces aquatiques appartenant aux genres Bulinus et Biomphalaria qu ils sont le plus efficaces En revanche ils le sont moins contre les esp ces amphibies du genre Oncomelania qui transmettent S japonicum Dans ce cas il est g n ralement plus conomique d agir sur l environnement La lutte contre les gast ropodes peut tre confi e des quipes sp ciales ou au personnel des centres de soins de sant primaires moyennant une petite formation l pid miologie et la lutte antischistosomienne L o les sites de transmission sont bien connus peu nombreux et facilement accessibles la communaut peut galement jouer un r le actif dans la lutte contre les gast ropodes Am nagement de l enviro
429. ombler des trous d emprunt des mares et autres d pressions du sol Il faudra r guli rement les recouvrir d une couche de terre pour viter la prolif ration des mouches des moustiques et des rongeurs La couche sup rieure constitu e de terre tass e devra avoir au moins 50 cm d paisseur et une pente de 1 5 cm par m tre pour assurer un drainage suffisant Ce genre de d charge contr l e p 126 vite la prolif ration des moustiques permet de se d barrasser des ordures et bonifie la terre On utilise m me les terrains o sont situ es de telles d charges comme terrains b tir espaces de jeu etc e faut ranger les vieux pneus sous un toit ou une couverture quelconque pour viter l accumulation d eau de pluie Fig 1 109 On peut galement les percer pour que l eau s vacue ou les remplir de terre et s en servir comme bacs fleurs Les accumulations d eau de pluie dans de vieux pneus peuvent aussi tre trait es par des larvicides ou de l huile pour liminer les larves p 141 e Les objets volumineux tels que carcasses de voitures de r frig rateurs ou de machines laver constituent d importants g tes larvaires et ne doivent pas tre abandonn s l air libre car ils sont susceptible de cr er des accumulations d eau e faut ranger dans un endroit sec les seaux jarres arrosoirs et autres r cipients en les couvrant ou en les retournant e Les mat riaux de construction doivent tre recouverts d
430. ombre de pr parations du commerce Les produits contenant un m lange de plusieurs r pulsifs sont sans doute efficaces contre un plus grand nombre d esp ces que ceux qui n en contiennent qu un seul La savonnette r pulsive Il s agit d un produit d hygi ne individuelle r cemment mis au point qui offre une protection de longue dur e pour un prix modique est pr par l aide de produits utilis s en savonnerie comme l huile de coprah et contient 20 de deet et 0 5 de perm thrine Pour l appliquer il faut humidifier la savonnette ou la peau et frotter jusqu obtention d une mousse avec laquelle on masse les parties expos es du corps Fig 1 40 Pour la protection du visage on applique la mousse sur le front le cou et les oreilles Apr s l application il subsiste sur la peau une pellicule blanche qui dispara t assez vite Cette pellicule a une consistance visqueuse que l on peut trouver d sagr able Elle ne s en va pas facilement par contact avec les v tements mais on peut liminer en frottant sous un courant d eau Le produit est sans danger mais il faut viter les parties sensibles lorsqu on l applique sur l piderme d enfants en bas age Dans l attente de tests d innocuit en bonne et due forme l OMS n en recommande pas l usage quotidien pendant de longues p riodes L application doit se faire au coucher du soleil pour assurer une protection pendant la soir e En fonction d un certain nombre de facteurs e
431. ommation Inconv nients e Les poissons ne sont efficaces que s ils s tablissent en grand nombre dans le g te larvaire et m me dans ce cas ils ne parviennent pas faire compl tement obstacle la prolif ration des moustiques Ceux ci peuvent continuer se reproduire a densit plus faible Pour les tenir totalement en chec il faut prendre encore d autres mesures par exemple pandre des larvicides non toxiques pour les poissons e La destruction des larves au moyen de poissons pr dateurs peut prendre 1 2 mois cette m thode ne convient donc pas lorsqu on escompte un r sultat rapide e Les poissons sont moins efficaces lorsque la v g tation aquatique est dense ou que des ordures flottent la surface ces obstacles doivent tre limin s e I faut des bassins sp ciaux pour l levage des poissons leur transport et leur conservation exigent beaucoup de soins Dans les tangs et les mar cages o la v g tation est luxuriante le poissons larvivores ne sont pas tr s efficaces car ils ont de la peine trouver les larves de moustiques Des poissons de plus grande taille comme la carpe Cyprinus carpio 144 le gourami g ant Osphronemus goramy 145 et le tilapia Tilapia ou Oreochromis mossambicus 146 peuvent permettre aux poissons larvivores d atteindre les larves en d racinant et en d vorant la v g tation Ces gros poissons peuvent en outre constituer une source de nourriture pour les populations
432. ommunity action programme Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1991 La filariose lymphatique description et moyens de lutte Cinqui me rapport du Comit OMS d experts Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1992 OMS S rie de Rapports techniques No 821 L onchocercose et la lutte anti onchocerquienne Rapport d un comit OMS d expert de la lutte anti onchocerquienne Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1995 OMS S rie de Rapports techniques No 852 Service MW Lecture notes on medical entomology London Blackwell Scientific 1986 Jeux de diapositives pour la formation a la biologie des vecteurs et a la lutte antivectoriellel 1 Disponible aupr s de Diffusion et Marketing Organisation mondiale de la Sant 1211 Gen ve 27 Suisse Aedes aegypti biology and control Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1986 Environmental management for vector control Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1988 Malaria vectors Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1986 Personal protection and community action for vector and nuisance control prepared in collaboration with C F Curtis Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1991 Chapitre 2 Glossines Des vecteurs de la trypanosomiase Les glossines ou mouches ts ts sont des mouches h matophages du genre Glossina On les rencontre uniquement en Afrique tropicale et elles ont un r le important comme vecteurs de
433. ompany La larve reste fix e sur la peau de son h te de deux jours un mois selon les esp ces apr s quoi elle se laisse tomber sur le sol o elle s enterre pour se transformer en nymphe puis en adulte formes inoffensives Distribution Les acariens ont une distribution tr s h t rog ne sur de petites tendues du fait de leurs besoins sp ciaux Les nymphes et les adultes ont besoin de conditions p dologiques d termin es pour survivre et se d velopper tandis que les larves ont besoin d h tes animaux tels que les rats sauvages d autres petits rongeurs et les oiseaux Des biotopes convenables sont fournis aux acariens par les prairies les broussailles les for ts les rizi res abandonn es et les for ts claircies On en trouve galement dans les parcs les jardins les pelouses et les zones humides au bord des lacs et des cours d eau Les larves attendent le passage d un animal ou d un Homme en se tenant sur les feuilles ou sur les tiges d herbes s ches En g n ral l Homme se contamine lorsqu il se d place pied ou stationne dans une zone infest e Dans les r gions tropicales et subtropicales les bambuseraies sont un lieu de pr dilection des acariens Importance pour la sant publique Nuisance Les piq res d acariens peuvent d terminer un prurit intense ainsi qu une vive irritation et inflammation cutan e ryth me prurigineux Elles sont g n ralement localis es aux membres inf rieurs A l end
434. omprim s On peut fabriquer des blocs de pis de bonne qualit plus r sistants que les blocs ordinaires et pouvant supporter une charge sup rieure en les compactant dans une presse m canique Fig 3 22 Leur fabrication directement sur le chantier r duit beaucoup la quantit de mat riaux transporter On obtient des blocs stabilis s tr s solides et r sistants l eau en comprimant un m lange de ciment environ 5 8 et de terre On peut aussi obtenir des blocs de r sistance comparable avec de la chaux raison de 7 10 La terre doit tre suffisamment s che pour pouvoir une fois miett e passer travers un tamis mailles de 6 mm Cette granulom trie est indispensable pour que la terre se m lange bien avec le ciment qui en principe devrait en enrober toutes les particules La terre utilis e doit contenir de pr f rence 5 30 d argile II faut laisser les blocs s cher au soleil pendant 2 3 semaines avant de s en servir Fig 3 23 II faut les empiler 3 5 jours apr s leur confection et les recouvrir pour les prot ger de la pluie 1 Pour plus de pr cisions s adresser au Building Research Establishment Garston Watford Angleterre Les murs en blocs comprim s et stabilis s n ont pas besoin d tre cr pis car en principe ces blocs ne se fissurent pas I faut soigneusement boucher les joints avec du mortier et les affleurer afin de ne pas laisser subsister de vides pouvant servir d habitat aux r duves
435. on Military medicine 1972 137 5 59 Rao KM et al N N diethylphenylacetamide in treated fabrics as a repellent against Aedes aegypti and Culex quinquefasciatus Diptera Culicidae Journal of medical entomology 1991 28 142 146 60 Lacey LA Schreck CE McGovern TP Native and experimental repellents against blackflies Diptera Simuliidae in the Amazon basin of Brazil Mosquito news 1981 2 376 379 61 Chadwick PR The activity of some pyrethroids DDT and lindane in smoke from coils for biting inhibition knockdown and kill of mosquitoes Diptera Culicidae Bulletin of entomological research 1975 65 97 107 62 Curtis CF Hill N Comparison of methods of repelling mosquitoes Entomologia experimentalis et applicata 1988 49 175 179 63 Charlwood JD Jolley D The coil works against mosquitoes in Papua New Guinea Transactions of the Royal Society of Tropical Medicine and Hygiene 1984 78 678 64 Hudson JE Esozed S The effects of smoke from mosquito coils on Anopheles gambiae Giles and Mansonia uniformis Theo in verandah trap huts at Magugu Tanzania Bulletin of entomological research 1971 61 247 265 65 Smith A Hudson JE Esozed S Trials with pyrethrum mosquito coils against Anophe les gambiae Giles Mansonia uniformis Theo and Culex fatigans Wied entering verandah trap huts Pyrethrum post 1972 11 11 115 66 Yap HH Chung KK Laboratory bioassays of mosquito coil formulations against mosquitoes
436. on d pandre les pesticides pendant les heures o la chaleur est la moins forte Pr paration des suspensions Les personnes qui sont charg es d ensacher les insecticides et de pr parer les suspensions doivent prendre des pr cautions sp ciales voir le Chapitre 9 p 408 Outre les v tements de protection mentionn s ci dessus elles doivent porter des gants un tablier et une protection oculaire par exemple un cran facial ou des lunettes Figs 10 10 et 10 11 Les crans faciaux prot gent la totalit du visage et tiennent moins chaud II faut se couvrir la bouche et le nez comme indiqu pour les traitements l int rieur des habitations On veillera en outre ne pas toucher une quelconque partie de son corps avec les gants pendant la manipulation des pesticides Fig 10 11 Equipement de protection pour les yeux et le visage adapt de 2 Impr gnation des tissus Pour traiter les moustiquaires les v tements les grillages ou les pi ges glossines avec des insecticides il est imp ratif de porter de longs gants de caoutchouc Dans certains cas une protection suppl mentaire est n cessaire par exemple contre les vapeurs les poussi res ou les aspersions d insecticides qui peuvent tre dangereux Ces accessoires de protection suppl mentaires doivent tre mentionn s sur l tiquette du produit et peuvent consister en tabliers bottes masques faciaux combinaisons et chapeaux Entretien Les v tements
437. on pr alable des autorit s sanitaires Que faut il traiter En g n ral on traite la totalit de la surface int rieure du toit et des murs ainsi que le bas des meubles de grande dimension Fig 1 88 Dans certaines r gions les vecteurs ne se reposent que sur la partie basse des murs par exemple une hauteur maximale de 1 5 m de sorte que l on peut faire une conomie non n gligeable en ne traitant que cette partie des murs Inversement certaines esp ces de moustiques pr f rent s journer dans les hauteurs des habitations proximit du toit Quand faut il traiter Dans les zones o il y a transmission vectorielle du paludisme ou d autres maladies selon un rythme saisonnier il faut traiter juste avant le d but de la p riode de transmission Cette consid ration est particuli rement importante lorsqu on utilise des insecticides action br ve qui n assurent de protection que pendant quelques mois Cela peut poser des probl mes de calendrier aux programmes de grande envergure du fait de la n cessit d taler les traitements sur toute la dur e de l ann e il faudra veiller ce que les localit s o la morbidit palustre est la plus importante soient trait es en priorit dans les conditions optimales Fig 1 88 On peut traiter murs et plafonds avec un insecticide effet r manent pour liminer les moustiques endophiles Pr cautions particuli res prendre avant de traiter une habitation Il f
438. on qui semble le mieux convenir cette fin Avantages et inconv nients des pi ges et des crans Ecrans Les crans sont moins compliqu s que les pi ges et reviennent environ 70 moins cher 7 C est dire qu une m me enveloppe budg taire permet de couvrir une zone plus tendue ou de l quiper de fa on plus dense En revanche la n cessit d une impr gnation plus fr quente repr sente un inconv nient notoire Pi ges Les pi ges attirent davantage de glossines que les crans du fait qu ils sont visibles sous tous les angles Ils exigent moins de manipulations puisqu ils restent efficaces m me quand l insecticide a cess d tre actif Pi ges impr gn s ou non d insecticide Les pi ges impr gn s ont une efficacit sup rieure de 10 20 a celle des pi ges non impr gn s Avec ces derniers il faut donc plus longtemps pour obtenir le m me taux de destruction des glossines Les pi ges non impr gn s doivent tre quip s d un dispositif de capture permanent par exemple un sac On peut galement les impr gner si l on cherche une efficacit rapide Les pi ges continuent d assurer la capture de glossines quand l insecticide est devenu inactif au bout de 3 6 mois Installation Le mode d installation d pend des conditions locales et est affaire de pr f rence personnelle On peut se contenter de fixer les pi ges un piquet ou a un poteau m tallique ou en bois Dans les r gions d cou
439. onn s sans danger aux femelles gestantes ou allaitantes Le luf nuron est absorb par la puce femelle lors d un repas de sang et il agit en inhibant le d veloppement de l uf 10 Lorsqu on emploie une poudre on peut se servir d une bo te poudreuse mais il faut ensuite frotter pour faire p n trer le produit profond ment l int rieur des poils Fig 4 9 La poudre ne doit pas p n trer dans les yeux les narines et la gueule des animaux La quantit appliqu e sur l abdomen doit tre limit e car l animal va absorber du produit en se l chant II faut commencer l application au dessus des yeux puis progresser vers l arri re en direction de la queue et des hanches en insistant autour des oreilles et sous les pattes ext rieures Dans le cas d un petit animale il suffit d une cuill re soupe de poudre tandis que 30g peuvent tre n cessaires pour un gros chien Lorsqu on proc de par pulv risation il faut mouiller le pelage fond On peut se servir d un pulv risateur manuel pression pr alable ou d une bombe a rosol Fig 4 9 L application d une poudre insecticide sur le pelage d un chien le d barrasse de ses puces Le traitement doit parfois tre renouvel en cas de r infestation Des sources de r infestation importantes sont constitu es par les endroits o s journent longuement les animaux ou les personnes notamment pour dormir sont donc en cause les lits et la literie ainsi que les niches ou chenil
440. ont les suivantes e Periplaneta americana la blatte am ricaine qui est cosmopolite Elle mesure 35 40 mm de long et elle est de couleur rouge tre brillant chocolat Fig 5 2 a L ooth que mesure 8 10 mm de long et contient 16 ufs e Periplaneta australasiae la blatte australienne se rencontre principalement dans les r gions tropicales et subtropicales Elle ressemble a la blatte am ricaine mais elle est plus petite 31 37 mm de long et plus fonc e Fig 5 2 b Chacune des ailes ant rieures comporte une bande jaune p le qui s tend peu pr s sur le tiers de sa longueur L ooth que contient environ 22 24 ufs e Blatta orientalis la blatte orientale se rencontre surtout dans les r gions au climat temp r et frais De couleur noir tre elle mesure 20 27 mm de long Fig 5 2 c L ooth que mesure 10 12 mm de long et contient 16 18 ufs e Supella longipalpa la blatte bandes brunes est cosmopolite Elle mesure 10 14 mm de long et son corps est marqu de bandes jaunes et brunes Fig 5 2 d L ooth que mesure 4 5 mm de long et contient environ 16 ufs e Blattella germanica le papin ou phyllodromie se trouve dans la plupart des r gions du monde De couleur brun jaun tre clair elle mesure 10 15 mm de long ce qui en fait l une des plus petites blattes domestiques Fig 5 2 e En g n ral la femelle n expulse l ooth que qu imm diatement avant l closion L ooth que est de couleur c
441. ontient 88 de farine de poisson de qualit commerciale 5 de sulfate d ammonium 5 de chlorhydrate de trim thylamine 1 d acide linol ique et 1 d indole La lib ration des substances attractives se fait lentement une fois que l app t a t humect Un autre attractif qu on trouve dans le commerce est constitu d une ph romone de la mouche la muscalure qui peut attirer ces insectes encore trois semaines apr s son application Tableau 6 1 Insecticides incorpor s dans les app ts toxiques anti mouches Insecticide App t Appat liquide Appat liquide App t sec appliqu par dispos au visqueux r pandre aspersion moyen d un l taler au distributeur pinceau Organophosphor s dichlorvos fim thoste ___ t trichlorfon Es ae m mamon o naled prop tamphos Carbamates bendiocarbe dim tilan m non propoxur t ft S E S S formad hyde o ll a Suspension aqueuse gt Le signe ou le signe signalent les insecticides qui conviennent le mieux ou sont le plus utilis s pour le mode d application correspondant Egalement utilisable sous forme de granul s coll s sur des bandelettes ou des cartons Avantages Les diff rents types d appats sont bon march et faciles a utiliser Ils permettent de venir bout des mouches quand les g tes larvaires disponibles sont en nombre mod r Certains app ts r
442. ontre les piq res on peut citer le port de v tements protecteurs l utilisation de r pulsifs dont on enduit les parties expos es de l piderme les serpentins anti moustiques et autres vaporisateurs d insecticides l utilisation de moustiquaires pendant les heures de sommeil et l am lioration des locaux Comme il n est pas toujours possible d tre certain de l efficacit de ces mesures les personnes qui se rendent dans une zone impalud e doivent prendre des antipalud ens titre prophylactique afin de ne pas contracter la maladie dans l ventualit d une piq re infectieuse On pourra s informer aupr s des autorit s sanitaires qui ont connaissance de la situation locale et des m dicaments les plus appropri s pour une prophylaxie antipalustre Les personnes qui pr sentent des signes de paludisme doivent tre trait es sans d lai Dans la mesure du possible il faut tout d abord examiner un chantillon de sang au microscope Fig 1 18 Il importe que les malades non immuns et les enfants en bas age soient trait s sans d lai car la vie du malade peut tre en jeu en l espace de quelques heures Les m dicaments utilis s pour le traitement des infections doivent tre efficaces contre les souches locales de plasmodies Lutte contre le paludisme Dans les zones o la transmission du paludisme est intense les activit s de lutte visent mettre un frein la mortalit vitable et soulager les souffrances des
443. ood BM A trial of permethrin treated bednets in the prevention of malaria in Gambian children Transactions of the Royal Society of Tropical Medicine and Hygiene 1987 81 563 567 90 Lindsay SW et al Permethrin impregnated bednets reduce nuisance arthropods in Gambian houses Medical and veterinary entomology 1989 3 377 383 91 Charlwood JD Dagoro H Collateral effects of bednets impregnated with permethrin against bedbugs Cimicidae in Papua New Guinea Transactions of the Royal Society of Tropical Medicine and Hygiene 1989 83 261 92 Snow RW et al Permethrin treated bednets mosquito nets prevent malaria in Gambian children Transactions of the Royal Society of Tropical Medicine and Hygiene 1988 82 838 842 93 Njunwa KJ et al Trial of pyrethroid impregnated bednets in an area of Tanzania holoendemic for malaria Part 1 Operational methods and acceptability Acta tropica 1991 49 87 96 94 Magesa SM et al Trial of pyrethroid impregnated bednets in an area of Tanzania holoendemic for malaria Part 2 Effects on the malaria vector population Acta tropica 1991 49 97 108 95 Lyimo EO et al Trial of pyrethroid impregnated bednets in an area of Tanzania holoendemic for malaria Part 3 Effects on the prevalence of malaria parasitaemia and fever Acta tropica 1991 49 157 163 96 Msuya FH Curtis CF Trial of pyrethroid impregnated bednets in an area of Tanzania holoendemic for malaria Part 4 Effects on i
444. op ration aux personnes concern es car la poudre laisse des traces bien visibles sur les v tements Pour un traitement individuel il faut appliquer environ 30g de poudre de fa on r guli re sur les v tements en contact troit avec le corps en se servant d un r cipient perc de trous sa partie sup rieure On veillera sp cialement bien saupoudrer les coutures des sous v tements et des autres habits Dans le cas d un groupe important il faut compter environ 50g de poudre par personne La projection de la poudre se fait par les ouvertures des v tements au niveau du cou du bas des manches et de la taille de tous les cot s apr s avoir desserr les v tements Fig 4 22 II faut galement saupoudrer les chaussettes les couvre chefs et la literie Un seul traitement devrait suffire mais il faut parfois recommencer tous les 8 10 jours si l infestation persiste L impr gnation des v tements avec un pyr thrino de sous forme d mulsion assure parfois une protection durable 29 car l insecticide peut conserver son efficacit apr s 6 8 lessives Fig 4 21 On peut saupoudrer les v tements d insecticide avec une bo te poudreuse poudreuse manuelle a soufflet OMS Fig 4 22 Traitement individuel avec une poudre insecticide appliqu e au moyen d une poudreuse plongeur Reproduit de Insect and rodent control Washington DC Department of the Air Force the Army and the Navy 1956 Tiques Les t
445. opoides petits crustac s qui s attaquent aux larves de moustiques du premier et du deuxi me stade n matodes qui parasitent les larves de moustiques champignons qui se d veloppent dans l organisme des larves de moustiques larvicides bact riens qui sont des toxines produites par Bacillus thurigiensis H 14 et par B sphaericus l huile de neem extraite du neem un arbre dont le nom scientifique est Azadirachta indica Elle est dot e de propri t s larvicides Azolla une foug re flottante qui peut recouvrir des plans d eau entiers les rendant impropres a la reproduction des moustiques De tous ces agents seuls deux sont largement utilis s les poissons larvivores et les larvicides bact riens Ces derniers seront tudi s dans la partie consacr e aux larvicides Poissons larvivores Les poissons larvivores se nourrissent de larves de moustiques On les utilise un peu partout dans le monde pour tenter de se d barrasser des moustiques incommodants et de contenir le paludisme ou d autres maladies transmises par des moustiques On recherche en g n ral des esp ces ayant les caract ristiques suivantes pr f rence pour les larves de moustiques par rapport a d autres types de proies pr sentes a la surface de l eau petite taille permettant d acc der facilement aux eaux peu profondes et de p n trer dans la v g tation reproduction rapide dans les petites collections d eau tol ra
446. or qui passe du bleu au blanc mesure que l insecticide s vapore Dans une pi ce d environ 35 n une plaquette contenant par exemple 40 mg de all thrine ou 20 mg de trans all thrine durera au moins 8 10 h Toutefois vers la fin de cette p riode la quantit d insecticide lib r e sera moindre Si la pi ce est plus vaste il faut utiliser plusieurs plaquettes ou des plaquettes contenant davantage d insecticide Les vaporisateurs lectriques vendus avec les plaquettes sont de plusieurs types Ce sont des sortes de r chauds munis d une r sistance chauffante de forme plate 5 6 watts mont e dans un bo tier ventil en mati re plastique Certains mod les se branchent directement sur le secteur au moyen d une prise La temp rature atteint 160 C entre la r sistance chauffante et la plaquette et 125 C sur la face sup rieure de cette derni re II faut que la temp rature de la plaquette soit d environ 145 C pour que l insecticide se vaporise Certains mod les ne permettent pas d atteindre cette temp rature et ne vaporisent donc pas suffisamment l insecticide Un vaporisateur atteint sa temp rature de fonctionnement au bout d une demi heure environ Vaporisateurs lectriques liquide Il s agit d une am lioration technique du syst me pr c dent L insecticide liquide plac dans un r servoir qui est port la temp rature voulue par une r sistance chauffante s vapore travers une m che poreus
447. ort En plus de la mouche domestique il existe un certain nombre d autres esp ces de mouches qui sont devenues commensales de l Homme mouches synanthropiques et posent des probl mes similaires dans les habitats humains Sous les climats chauds M sorbens est particuli rement int ressante de ce point de vue Etroitement apparent e la mouche domestique elle est consid r e comme jouant un r le important dans la propagation d infections oculaires D autres mouches dont les calliphorid s sont associ es la transmission d infections intestinales amp tailla r ella Fig 6 1 Mouche commune ou mouche domestique Musca domestica avec l aimable autorisation du Natural History Museum Londres Biologie Cycle de d veloppement Le cycle de d veloppement de la mouche comporte quatre stades l uf la larve galement appel e ver ou asticot chez certaines esp ces la nymphe et l adulte ou imago Fig 6 2 Selon la temp rature le passage de l uf l imago prend de 6 42 jours Le cycle biologique dure g n ralement 2 ou 3 semaines mais si la temp rature est plus fra che il peut durer jusqu 3 mois adulte i uf nymphe LATE TO TS TA AL TT 8 16 heures 3 6 jours Fig 6 2 Cycle de d veloppement de la mouche OMS WHO 96494 F Les ceufs sont g n ralement pondus par paquets sur une mati re organique par exemple du fumier ou des d tritus L closion se pro
448. orter les aliments et les boissons et faire sortir les animaux e faut ouvrir les penderies contenant des v tements ou offrant d autres cachettes aux r duves e faut ouvrir les portes de communication entre pi ces voisines e Une fois les cartouches allum es on attendra au moins une heure avant de rouvrir les portes et les fen tres pour que la maison puisse s a rer e Laisser la maison s a rer une demi heure avant d y rentrer S curit d emploi La vapeur qui se d gage de la cartouche contient des insecticides par exemple du dichlorvos du lindane ou un pyr thrino de tr s peu toxiques pour les mammif res les oiseaux et l homme La m thode est consid r e comme sans danger pour l utilisateur Toutefois pendant la fumigation il faut faire vacuer tout le monde et ne laisser rentrer personne avant que la maison ait t a r e pendant une trentaine de minutes portes et fen tres ouvertes Le risque d incendie est absolument minime puisque la combustion se fait sans flamme Surveillance Lorsqu une campagne de masse fond e sur les pulv risations domiciliaires d insecticides a effet r manent sur les murs a permis de d cimer ou d radiquer les r duves il importe de rester vigilant une r infestation serait un signal d alarme appelant une action imm diate de la part des propri taires de logement ou des autorit s comp tentes La surveillance peut tre organis e selon trois grandes m th
449. os s risquent de s accumuler dans l organisme des poissons et de les rendre impropres la consommation Certains insecticides notamment les pyr thrino des sont tr s toxiques pour les poissons La pr sence de poissons dans les rizi res peut avoir un effet positif sur la production car certaines esp ces d vorent les plantes concurrentes des plants de riz et leurs excr ments fertilisent le sol En outre en fouissant le fond de la rizi re les poissons permettent une meilleure oxyg nation des racines 148 152 186 188 Parmi les esp ces int ressantes on peut citer le tilapia Oreochromis mossambicus dont les stades juv niles dou s d une croissance rapide se nourrissent de larves de moustiques la carpe Ctenopharyngodon idella Cyprinus carpio elle se nourrit de plantes aquatiques et lorsqu elle est jeune de larves de moustiques le guppy Poecilia reticulata la gambusie Gambusia affinis le panchax Aplocheilus panchax poisson qui est fr quemment pr sent dans les rizi res et les foss s d irrigation en Asie du sud est Larvicides Leur utilisation est co teuse et en raison des vastes superficies traiter elle n cessite un quipement sp cial qu il faut confier des personnels d ment form s L pandage doit se faire soit par voie a rienne au moyen d a ronefs voilure fixe ou d h licopt res soit au sol au moyen de pulv risateurs dos actionn s manuellement p 141
450. osse creus e cet effet AU moins une fois par semaine il faut recouvrir le contenu de la fosse d une nouvelle couche de terre pour arr ter la prolif ration des mouches RENE Fig 6 8 L utilisation de poubelles munies d un couvercle tanche peut r duire la prolif ration des mouches dans les agglom rations urbaines WHO 96500 M me dans des poubelles herm tiquement ferm es la reproduction des mouches n est pas totalement exclue Sous les climats chauds les larves peuvent sortir des poubelles pour se transformer en nymphes au bout de 3 4 jours seulement En pareil cas il faut ramasser les ordures au moins deux fois par semaine Sous les climats temp r s un ramassage hebdomadaire suffit Lorsqu on vide une poubelle il faut en curer soigneusement le fond Dans la plupart des pays les ordures m nag res sont transport es dans des d charges o il est indispensable pour r duire la prolif ration des mouches de compacter les d chets et de les recouvrir chaque jour d une couche de terre bien tass e 15 30 cm Ces d charges doivent tre situ es plusieurs kilom tres au moins des zones r sidentielles Comme on l a vu au Chapitre 1 les d chets peuvent tre utilis s pour combler les endroits qui servent de g tes larvaires aux moustiques trous d emprunt zones mar cageuses et autres d pressions Quand on les recouvre de terre selon des modalit s pr cises on parle de d charge contr l e Fig 6 9
451. osse peuvent tre galement dot es d un joint hydraulique en S faisant siphon qui emp che l entr e et la sortie des insectes et fait obstacle aux odeurs Fig 1 123 Des dalles de latrines avec siphon incorpor sont couramment commercialis es dans les pays d Asie La chasse se fait en versant au moins un litre d eau et le syst me fonctionne au mieux l les usagers ont l habitude de se munir d un r cipient d eau pour leurs ablutions Pour ne pas boucher ou endommager le siphon il faut viter de jeter des objets solides dans la latrine Latrine am lior e autoventil e 135 170 175 II s agit d une latrine munie d un tuyau de ventilation qui permet d vacuer les odeurs lorsque un courant d air passe au sommet du tuyau L air frais est aspir dans la fosse par le trou de d f cation m nag dans la dalle L int rieur de la cabane qui surmonte la fosse est relativement sombre Les mouches du genre Chrysomyia qui sortent de la fosse sont attir es vers le tuyau d a ration car le conduit est mieux clair que le trou de d f cation Ce genre de latrine est relativement efficace contre Culex L extr mit sup rieure du tuyau d a ration tant recouverte d un grillage les insectes ne peuvent pas s chapper l ext rieur et finissent par mourir Pour que l installation fonctionne bien il est essentiel que l int rieur de la cabane soit sombre Si elle est de forme rectangulaire avec une porte dans une des parois il
452. otamment de c r ales et d aliments pour animaux Fig 4 34 Acarien de la poussi re domestique Dermatophagoides pteronyssinus avec l aimable autorisation du Natural History Museum Londres Pr vention et lutte Pour d terminer la densit des allerg nes provenant des acariens contenus dans la poussi re des logements on peut mesurer la teneur de la poussi re en d jections d acariens guanine 63 Pour r duire la pr sence d acariens et de champignons associ s on peut diminuer l humidit et am liorer la ventilation des pi ces et liminer la poussi re faut a rer les chambres coucher et les salles de s jour de fa on r guli re ou prendre d autres mesures pour r duire l humidit En secouant la literie et en lavant fr quemment les draps et les couvertures on r duit la nourriture la disposition des acariens et par voie de cons quence la densit de cette vermine Une autre m thode efficace consiste passer l aspirateur dans les lits sur les tapis et dans les meubles Les insecticides d utilisation g n rale contre les ravageurs ne sont pas efficaces mais il existe un produit sp cial base de benzoate de benzyle qui d truit les acariens lorsqu on l a pplique sur les matelas les tapis et les capitonnages et autres garnitures de meubles 63 64 Bibliographie 1 Jupp PG McElligott SE Lecatsas G The mechanical transmission of hepatitis B virus by the common bedbug Cimex lectularis in
453. ourant leur apporte les odeurs Par cons quent au moment d implanter un nouveau village de construire une maison ou de monter une tente ou une structure temporaire on peut dans une certaine mesure viter les moustiques en choisissant un site qui soit sous le vent des g tes larvaires les plus proches condition bien entendu qu il y ait des vents dominants Dans le cas de nouveaux tablissements humains en zone de for t on pourrait envisager de d fricher une bande de terrain de 1 2 km de largeur tout autour qui servirait de protection contre les moustiques de la for t S il s agit de se pr munir contre des phl botomes une bande circulaire d environ 300 m de largeur peut convenir Il est parfois possible d liminer des g tes et des biotopes potentiels de moustiques par un am nagement de l environnement drainage nivellement d broussaillage par exemple voir p 125 On pr f re souvent construire sa maison proximit d une rivi re d un ruisseau ou d un tang pour pouvoir disposer d une source d eau Compte tenu de la situation des biotopes et des g tes larvaires fr quent s par les vecteurs du lieu cela peut cr er un risque suppl mentaire de piq res Une solution ce probl me serait d installer un syst me de distribution d eau sous canalisations ou de recueillir l eau de pluie dans des citernes l preuve des moustiques D tournement vers les animaux Dans certains secteurs la zooprophylaxie peut const
454. oustiquaire et retendre pour la faire s cher sur le sac qu on aura pr alablement fendu et tal bien plat Fig 1 76 Lorsque le tissu fra chement impr gn est rest s cher pendant quelque temps sur une surface horizontale on peut acc l rer le processus en le pla ant sur un tandage F Rd Fig 1 77 Installations utilisant des perches et des feuilles de plastique pour le traitement grande chelle des moustiquaires Des r cipients recueillent la solution insecticide en exc s qui ruisselle le long d une feuille de plastique d apr s S Meek Comment traiter 20 moustiquaires Pour traiter 20 moustiquaires standard de type familial 12 5 mn en tulle de nylon ou de polyester raison de 0 5 g n verser 7 5 litres d eau dans une poubelle et ajouter 500 ml de concentr mulsionnable de perm thrine 25 Agiter et plonger les moustiquaires une une dans le r cipient en les p trissant jusqu ce qu elles soient compl tement satur es par la solution insecticide Ne pas oublier de porter des gants de protection Sortir les moustiquaires du bain insecticide les laisser s goutter et les tendre bien plat sur une feuille de plastique pour qu elles puissent s cher de pr f rence l ombre Traitement par pulv risations Lorsqu on a traiter un grand nombre de moustiquaires il peut tre pr f rable d appliquer l insecticide au moyen d un pulv risateur 74 Fig 1 78
455. ouvette gradu e ou l aide d une pipette Fig 1 72 e A l aide d une grande prouvette gradu e ou tout autre r cipient gradu mesurer le volume d eau n cessaire pour diluer le concentr selon le calcul effectu au point 2 ci dessus e Dans un r cipient appropri m langer l eau et le concentr mulsionnable Pour tre s r de pouvoir impr gner la pi ce de tissu dans sa totalit il serait bon de disposer d un peu plus de solution L exc s ne sera pas perdu car il pourra servir a impr gner d autres moustiquaires de m me d ailleurs que le liquide recueilli lors de l essorage 4 Prendre une pi ce de tissu propre et s che et la plonger dans la solution en la comprimant bien pour en faire sortir l air et veiller ce qu elle trempe compl tement Fig 1 73 S il s agit d une grande pi ce de tissu par exemple une moustiquaire compl te la plier soigneusement pour faciliter l limination de l air et la p n tration de la solution Cette pr caution est particuli rement importante dans le cas des moustiquaires de poly thyl ne qui sont assez rigides et d pourvues d lasticit Fig 1 72 Mesure de la quantit de concentr n cessaire l aide d une prouvette gradu e Fig 1 73 Impr gnation d une pi ce de tissu par pressage et trempage faut porter des gants de protection en caoutchouc Il faut que le r cipient utilis soit suffisamment grand pour que l on puisse y manipuler
456. oyen d un concentr pour suspension ont d clar avoir ressenti une br lure de la face C F Curtis observations non publi es 1990 et cette sensation a galement t pouv e par des personnes dormant sous des moustiquaires de coton trait es par une poudre mouillable base de deltam thrine 105 Lambdacyhalothrine De mise au point r cente cet insecticide est de plus en plus utilis en sant publique et on le trouve d sormais un peu partout pour les usages agricoles Globalement ses propri t s sont analogues celles de la deltam thrine On a fait tat d effets ind sirables du genre irritation nasale chez des personnes qui dormaient sous des moustiquaires fra chement impr gn es de cet insecticide et cela m me lorsque le tulle tait sec Des tudes mettant en vidence l action prolong e de ce produit ont t r cemment publi es 93 106 et d autres essais sont en cours Cyfluthrine Ce produit tr s r pandu est utilis en agriculture et en sant publique Il est plus toxique pour les insectes que la perm thrine mais moins que la lambdacyhalothrine ou la deltam thrine On n a pas signal d effets ind sirables mais les essais effectu s jusqu ici sont tr s limit s G Hesse communication personnelle II existe en mulsion sp ciale huile dans l eau qui lui conf re une meilleure adh rence aux fibres que le concentr mulsionnable et qui ne produit ni odeur ni irritation pendant l impr gn
457. p cialistes Toutefois le traitement de g tes larvaires de dimensions plus modestes n cessite souvent la participation des services de sant locaux des collectivit s locales des agriculteurs et autres personnes si l on veut qu elles soient couronn es de succ s Les op rations de lutte sont essentiellement dirig es contre les anoph les vecteurs du paludisme dont les g tes larvaires sont tr s divers Sont galement vis s les Mansonia vecteurs de la brugiose filariose Brugia qui se reproduisent dans des mar cages et des mares ainsi que les Culex vecteurs de l enc phalite japonaise dont les g tes se situent principalement dans les rizi res et les foss s adjacents Les op rations de lutte antilarvaire doivent g n ralement tre men es dans un p rim tre d pourvu d habitations de 1 5 2 km de rayon qui repr sente la distance de vol de la plupart des esp ces de moustiques Dans certains secteurs la transmission de la maladie et la reproduction des moustiques se limite en grande partie des p riodes bien d termin es de l ann e au cours desquelles les op rations de d moustication rev tent une importance particuli re Fig 1 128 faut liminer les salet s et les d bris divers qui font obstacle l coulement de l eau dans les r seaux de drainage Mar cages Dans de nombreux pays la bonification des terres li e au d veloppement urbain et rural r duit l importance des g tes larvair
458. per qu au dessus de 13 C Fig 4 2 Les adultes peuvent survivre plusieurs ann es sans nourriture taille r elle Fig 4 1 Cycle de d veloppement de la punaise de lit avec l aimable autorisation du Natural History Museum Londres Dispersion Leur absence d ailes explique que les punaises de lit ne se d placent que sur de courtes distances Dans les maisons mal construites o elles trouvent de nombreuses cachettes elles passent d une chambre l autre en marchant par terre leur passage d une maison l autre se fait principalement l occasion du d m nagement d articles usag s meubles literie et parfois v tements Importance pour la sant publique Les punaises de lit ne sont pas consid r es comme des vecteurs de maladie On les avait incrimin es dans la transmission du virus de l h patite B 1 2 mais cette hypoth se a t contredite par une tude r cente en Gambie 3 Les punaises tirent principalement leur importance de la g ne qu occasionnent leurs piq res Certaines personnes sp cialement en cas d exposition prolong e sont insensibles ou presque a ces piq res qui prennent chez elles la forme d une petite tache rouge parfois non prurigineuse Les personnes qui n ont jamais t piqu es auparavant peuvent en revanche pr senter une inflammation locale et souffrir d un prurit intense et d insomnie La piq re provoque un d me blanch tre et dur qui continue souvent saigner Les
459. ph nicol et la doxycycline sont probablement efficaces mais comme il s agit d une maladie relativement b nigne ces antibiotiques n ont pas fait l objet d une exp rimentation suffisante Pr vention et lutte La pr vention et la lutte rel vent des m mes m thodes que dans le cas du typhus exanth matique il n existe pas de vaccin Mesures de lutte Les mesures de lutte utilis es d pendent de l importance du probl me de sant Un traitement individuel ou collectif peut tre instaur quand les poux constituent une simple nuisance Les campagnes grande chelle sont recommand es s il s agit de venir bout d une pouss e pid mique Poux de t te Mesures d hygi ne En se lavant r guli rement les cheveux au savon et l eau chaude et en se peignant tous les jours on peut r duire le nombre de nymphes et d adultes Toutefois un simple shampooing n limine pas les lentes qui sont solidement accroch es aux cheveux Avec un peigne sp cial aux dents fines tr s serr es on peut liminer la fois les adultes et les ufs Fig 4 19 Une m thode efficace parfois adopt e chez les jeunes gar ons consiste raser le cuir chevelu toutefois si les int ress s se rebellent cette perspective comme c est fr quente il ne faut pas insister Fig 4 19 Un peigne poux muni de dents fines tr s serr es permet d liminer les poux de t te et leurs ufs lentes Insecticides L application d un insectic
460. picale Anvers Belgique M M Dubbelman Siamdutch Mosquito Netting Co Bangkok Tha lande Dr A Fenwick Schistosomiasis Research Project Minist re de la Sant United States Agency for International Development le Caire Egypte Dr J Goose Cambridge Animal and Public Health Ltd Hauxton Cambridge Angleterre Dr G Hesse Bayer AG Leverkusen Allemagne Dr T W Hofman Cyanamid International Louvain la Neuve Belgique M J F Invest Roussel Uclaf Berkhamsted Angleterre Professeur J J Laarman Universit d Amsterdam Amsterdam Pays Bas M S Matsuo Sumitomo Chemical Co Osaka Japon M G A Matthews International Pesticide Application Research Centre Sunninghill Berkshire Angleterre Professeur D H Molyneux Liverpool School of Tropical Medicine Universit de Liverpool Liverpool Angleterre Professeur M S Mulla Universit de Californie Berkeley CA Etats Unis d Am rique Dr R Sonneck Bayer AG Leverkusen Allemagne Dr R Sturrock Department of Medical Helminthology London School of Hygiene and Tropical Medicine Londres Angleterre M Teoh Kim Teik Fumakila Malaisie Professeur H J Van Der Kaay ancien professeur l Universit d Etat de Leyde Leyde Pays Bas Professeur G Webbe ancien professeur au Department of Medical Helminthology London School of Hygiene and Tropical Medicine Londres Angleterre Dr G B White Zeneca Public Health Fernhurst Haslemere Angleterre Les membres suivants en
461. pl mentaire On peut aussi impr gner le tulle d un insecticide ou d un r pulsif afin d loigner ou de tuer les moustiques avant qu ils n aient le temps de venir se gorger sur les parties du corps non prot g es Fig 1 66 Une moustiquaire ne permet pas une bonne protection si les occupants sont trop nombreux Pour fermer une moustiquaire on peut border en l engageant sous le matelas ou ce qui en tient lieu en faire retomber les pans tout autour du couchage jusqu au contact du sol une bordure de tissu lourd permet un bon contact mais on peut galement lester les pans de la moustiquaire au niveau de la bordure ou encore introduire des poids dans la gaine de ourlet pour le maintenir II faut abaisser la moustiquaire avant la tomb e de la nuit Avant de se coucher on pourra tuer coups de tapette les moustiques qui auraient pu p n trer sous la moustiquaire ou encore pulv riser un insecticide Sol fissur non couvert Il arrive que des moustiques p n trent par dessous la moustiquaire Cela se produit souvent dans les habitations de torchis plancher de bambou ou dans lesquelles les lits ont un matelas en corde On peut prot ger les matelas contre les insectes en les bordant soigneusement avec les pans de la moustiquaire Toutefois si le matelas est trop mince les moustiques seront capables de piquer travers On peut y rem dier en pulv risant sur le couchage un insecticide a action rapide
462. ple les troncs les petites branches et les racines des arbres faut que l insecticide conserve son activit pendant au moins les deux mois que dure la nymphose afin que tous les adultes soient tu s au stade de l closion imaginale La pulv risation de petites doses d insecticide a effet non r manent au moyen de bombes a rosols permet de d truire directement les ts ts au repos ou en vol Pulv risations au sol En principe les pulv risations sont limit es aux lieux de repos connus afin de r duire la quantit d insecticide et l importance du travail n cessaires On pulv rise le produit sur le couvert v g tal sur une bande de 10 m de large et depuis le niveau du sol jusqu 0 75 m 4 m de haut selon l esp ce de glossine en cause et l emplacement de la zone trait e Les pandages se font la saison s che afin que l insecticide ne soit pas lessiv par la pluie Les produits et formulations les plus utilis s sont les poudres mouillables de DDT de dieldrine et d endosulfan et plus r cemment les pyr thrino des de synth se Ces derniers ont l avantage de se d grader rapidement dans l environnement et d tre tr s peu toxiques pour l homme et les mammif res appartiennent cette cat gorie la deltam thrine l alpham thrine la cyfluthrine la cyperm thrine et la perm thrine Le DDT et l endosulfan dilu s respectivement 50 g litre et 30 g litre sont pulv ris s sur la v g tation jusqu au point d
463. point En Am rique du Sud on a modifi le plan et le mode de construction des habitations pour les rendre inhospitali res aux triatomes Des filtres d un mod le sp cial permettent de d barrasser l eau de boisson des Cyclops vecteurs du ver de Guin e Gr ce de nouvelles techniques d irrigation il est d sormais possible d emp cher la prolif ration des moustiques et des gast ropodes sans aucun dommage pour les cultures La lutte antivectorielle au niveau communautaire Ce sont les circonstances locales et les pr f rences de la population qui vont d terminer la nature de la m thode de lutte antivectorielle appliquer dans une communaut donn e II est essentiel que les diff rentes communaut s soient inform es des diverses possibilit s qui s offrent elles et qu elles participent activement au choix et l ex cution des activit s de lutte adapt es leur situation particuli re Les m thodes de lutte antivectorielle justiciables d une participation communautaire doivent pr senter les caract ristiques suivantes tre efficaces tre abordables utiliser des produits et du mat riel disponibles localement tre faciles comprendre et mettre en uvre tre acceptables et compatibles avec les coutumes les attitudes et les croyances locales tre sans danger pour les usagers et l environnement Des m thodes valables en un lieu donn ne le sont pas forc ment ailleurs m me si les cara
464. port du Comit OMS d experts de la Biologie des vecteurs et de la Lutte antivectorielle Gen ve Organisation mondiale de la sant 1984 OMS S rie de Rapports techniques No 699 R sistance des vecteurs aux pesticides Quinzi me rapport du Comit OMS d experts de la Biologie des vecteurs et de la Lutte antivectorielle Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1992 OMS S rie de Rapports techniques No 818 Chapitre 10 S curit d emploi des pesticides Les pesticides sont toxiques pour la vermine mais aussi pour l Homme Cependant si l on prend des pr cautions suffisantes ils ne devraient constituer une menace ni pour la population ni pour les esp ces animales non vis es La plupart d entre eux peuvent avoir des effets nocifs si on les avale ou s ils restent en contact prolong avec la peau Lorsqu on pulv rise un pesticide sous forme de fines particules on risque d en absorber avec l air que l on respire existe en outre un risque de contamination de l eau de la nourriture et du sol Des pr cautions particuli res doivent tre prises pendant le transport le stockage et la manipulation des pesticides II faut nettoyer r guli rement le mat riel d pandage et bien l entretenir pour viter les fuites Les personnes qui se servent de pesticides doivent apprendre les utiliser en toute s curit Pr cautions Etiquetage Les pesticides doivent tre emball s et tiquet s conform ment aux normes de
465. pplication de la dose d insecticide exactement n cessaire Une fois les op rations termin es il faudra se d barrasser des sachets et r cipients vides en observant les consignes de s curit voir Chapitre 10 page 421 Pr paration des suspensions Avant de pr parer la suspension d insecticide il faut v rifier le pulv risateur et l talonner avec de l eau Sur le terrain on dilue la poudre dispersable dans un petit volume d eau et on m lange avec une palette ou une baguette de bois jusqu obtention d une p te fluide On introduit ensuite cette p te dans la cuve et on rince avec de l eau le r cipient qui contenait la p te Le liquide de rin age est vers dans la cuve du pulv risateur On r p te le rin age jusqu ce que le r cipient soit propre et que le liquide atteigne le niveau voulu dans la cuve Les occupants de l habitation a traiter peuvent pr ter assistance aux op rateurs par exemple en leur fournissant de l eau Fig 9 10 Remplissage On verse la suspension dans la cuve en la faisant passer sur un tamis ou un chinois de mani re retenir d ventuelles salet s Fig 9 11 Si l on ne prend pas cette pr caution la buse risque de se boucher pendant la pulv risation Fig 9 11 Remplissage de la cuve du pulv risateur Il ne faut pas remplir la cuve plus des trois quarts pour laisser un espace suffisant a l air comprim La cuve comporte g n ralement un trait de jauge qui permet d
466. produit au bout de 6 a 8 jours et le gast ropode parvient maturit en 4 7 semaines selon l esp ce et les conditions ext rieures La temp rature et les sources de nourritures comptent parmi les facteurs limitants les plus importants Un gast ropode pond jusqu 1000 ufs au cours de son existence dont la dur e peut d passer une ann e Chez les gast ropodes amphibies du genre Oncomelania qui peuvent vivre plusieurs ann es les sexes sont s par s La femelle pond ses ufs un un pr s du bord Ecologie Les gast ropodes occupent des biotopes constitu s d tendues d eau de pratiquement toute nature depuis les petites mares temporaires et les ruisseaux jusqu aux fleuves et aux grands lacs Dans chacun de ces biotopes les gast ropodes peuvent se rencontrer par places et il faut bien examiner les diff rents sites lorsqu on les recherche De plus leur densit varie notablement avec la saison En g n ral les gast ropodes aquatiques qui h bergent des schistosomes vivent au voisinage des berges des lacs des tangs des marais des ruisseaux et des canaux d irrigation o les eaux sont peu profondes Ils s journent sur les plantes aquatiques ou dans la vase pleine de mati res organiques en d composition On peut galement les trouver sur des rochers des pierres ou des structures de b ton recouvertes d algues ou encore sur des d bris de nature vari e IIs vivent le plus souvent dans des eaux qui abondent en pl
467. pt aux r gions o les pluies sont abondantes Dans les programmes de grande ampleur il a l avantage d une tr s grande compacit qui en facilite l entreposage On peut lui donner sa forme d finitive sur place en d ployant les crans au moyen de deux b tons 4 gt 3 Fig 2 9 Le pi ge Vavoua Sac de capture pyramide int riaure Mousseline pour moustiquaire Bleu Noir Parcours de la glossine Fig 2 10 Le pi ge pyramidal Fig 2 11 Pi ge impr gn fix un support m tallique On peut lac rer le tissu pour dissuader les voleurs et r duire l effet du vent Ecrans impr gn s A la diff rence des pi ges les crans n assurent la destruction des mouches que s ils sont impr gn s d insecticide Le mod le le plus courant est constitu d une bande de mat riau bleu lectrique o sont m lang s coton et polyester ou plastique comp l t e sur les bords par deux morceaux de nylon ce qui porte la superficie totale environ 1 mn L cran est d pli entre deux lattes en bois horizontales puis soit accroch une branche par une corde soit fix un support m tallique vertical enfonc dans le sol Fig 2 11 6 Les glossines sont attir es par la couleur bleue et essaient de se poser sur les bandes noires 11 suffit donc d impr gner uniquement celles ci qui doivent tre confectionn es l aide d un mat riau constituant un bon substrat pour l insecticide c est le nyl
468. puces les punaises de lit et les poux sont des insectes alors que les tiques et les acariens appartiennent a une autre classe d arthropodes celle des arachnides A la diff rence des insectes adultes ils ont un corps qui n est divis qu en deux segments et qui est muni au stade adulte de quatre paires de pattes contre trois chez les insectes Les punaises de lit les poux de t te et les poux du pubis ne provoquent pas de maladie mais ils peuvent tre extr mement g nants En revanche d importantes maladies humaines et animales sont transmises par certains autres des arthropodes examin s ici a savoir le typhus pid mique et la r currente poux poux de corps la peste et le typhus murin certaines puces la maladie de Lyme la r currente a tiques et de nombreuses viroses tique s le typhus des broussailles rickettsies h matophages Punaises de lit Deux esp ces de punaises de lit se nourrissent sur l Homme la punaise de lit commune Cimex lectularius que l on trouve dans la plupart des r gions du monde et la punaise de lit tropicale Cimex hemipterus que l on rencontre principalement sous les tropiques Elles constituent une grave nuisance lorsqu elles sont pr sentes en abondance ce qui est le plus souvent le cas quand les logements laissent a d sirer Elles jouent un r le mineur dans la transmission de maladies encore qu elles soient peut tre des vecteurs du virus de l h patite B Biologie
469. pyr thre dont l effet irritant d loge les insectes R pulsifs Le di thyltoluamide DEET et d autres r pulsifs actifs sur les insectes le sont aussi sur les punaises de lit Ces produits sont utilisables par les voyageurs qui doivent dormir dans une maison infest e Cependant il est peu probable que l application du r pulsif sur la peau prot ge toute la nuit Les serpentins dont on se sert contre les moustiques assurent sans doute une certaine protection voir Chapitre 1 Mesures simples utilisables par les m nages Des punaises de lit en petit nombre peuvent se rencontrer dans n importe quel m nage sp cialement si le mobilier ou la literie sont de seconde main Pour venir bout d une infestation l g re il faut nettoyer fond les articles infest s en les arrosant d eau bouillante puis en les exposant au soleil Une bombe a rosol permet de pulv riser un insecticide usage domestique sur les matelas dans les fissures des murs et les autres cachettes possibles Parmi les insecticides efficaces il faut citer les pyr thrino des le propoxur le bendiocarbe et le dichlorvos L op ration doit tre renouvel e si l on d couvre encore des punaises au bout de quelques semaines N buliseur jection totale Il s agit d un appareil analogue une bombe a rosol mais qui est con u de mani re a mettre d un coup la totalit de son contenu gr ce une valve sp ciale L a rosol lib r contient des gouttele
470. quaire En pareil cas l utilisation de moustiquaire risque de ne pas entra ner un recul du paludisme dans la communaut 73 74 Par contre ces moustiques peuvent facilement trouver se nourrir s il y a des animaux domestiques proximit 75 L o la transmission est peu ou mod r ment intense ce sera peut tre suffisant pour faire reculer le paludisme parmi les membres de la communaut Moustiquaires trait es par un insecticide Les probl mes voqu s plus haut au sujet des moustiquaires classiques peuvent tre r solus en les impr gnant d un pyr thrino de action rapide 74 76 78 qui irrite ou tue les moustiques qui entrent en contact avec lui ce qui les emp che donc de se frayer un passage par les trous du tulle Fig 1 68 M me trou e une moustiquaire impr gn e sera aussi efficace qu une moustiquaire non impr gn e en bon tat dans la mesure toutefois o les trous ne sont pas trop grands 79 81 L impr gnation prolonge donc la dur e d utilisation de la moustiquaire Un moustique qui se pose sur une moustiquaire impr gn e et qui essaie de piquer une partie du corps en contact avec le tulle a de grandes chances d tre tu 44 Si toutefois il survit son contact avec l insecticide provoque une perturbation comportementale telle que le moustique n y reviendra sans doute pas 79 80 82 83 Une personne qui sommeille sans moustiquaire c t d une autre personne qui est install e sous une mousti
471. quaire trait e sera quelque peu prot g e contre les piq res 79 Lorsqu on sort d une moustiquaire trait e au cours de la nuit ou le matin on a galement moins de chances d tre piqu Des moustiques affam s ne s journent pas dans la pi ca en attendant que quelqu un sorte de la moustiquaire Le contact avec la gaze impr gn e ies tue ou les repousse Les moustiques ne trouvent pas de trous ou autres petites ouvertures par lesquelles p n trer D s qu ils se posent sur la be Les personnes qui dorment dans a m me piace moustiquaire les moustiques sont sans protection sont moins expos es aux piq re tu s ou mis hors d tat de nuire Fig 1 68 Les avantages d une moustiquaire trait e par un insecticide On peut utiliser les moustiquaires impr gn es comme pi ges avec app t humain en installant une personne l int rieur pour attirer les moustiques et autres insectes piqueurs Tous ces facteurs soulignent l importance particuli re d une utilisation g n ralis e des moustiquaires trait es pour lutter contre le paludisme Pour peu que cette pratique se g n ralise effectivement dans une communaut de nombreux anoph les seront d truits et il est probable que bien peu survivront assez longtemps pour transmettre l infection Les personnes qui sortent de leur moustiquaire en d but de nuit ou avant l aube de m me que ceux qui n utilisent pas du tout de moustiquaire b n ficient ainsi d une certaine protec
472. que ing re des microfilaires lors d un repas Les microfilaires se transforment en larves infectantes en 8 12 jours Les larves infectantes p n trent dans un h ts humain au point de piq re Les vers adultes parviennent maturit en l espace d environ mois at s accouplent dans les vaisseaux et les ganglions lynphatiques L occlusion des vaisseaux lymphatiques par les vers adultes ntraine une enfiure des membres qui peut aller jusqu l l phantiasis Fig 1 20 Cycle de d veloppement des filaires Taina Litwak pour la United States Agency for international Development s VBC Project Il existe deux formes de filariose de Bancroft Dans la forme la plus commune les microfilaires circulent dans le sang pendant la nuit alors que dans la deuxi me forme elles y sont pr sentes en permanence mais en nombre plus important au cours de la journ e Les vecteurs de la premi re forme sont Culex quinquefasciatus et certaines esp ces d anoph les qui piquent la nuit La deuxi me forme s vit dans le Pacifique sud et dans certaines zones rurales de l Asie du sud est o les principaux vecteurs sont des moustiques piquant de jour comme certaines esp ces d Aedes Dans les zones rurales la filariose de Bancroft est principalement transmise par certaines esp ces d anoph les qui sont galement des vecteurs du paludisme ainsi que par Aedes La forme urbaine de cette affection se caract rise par le fait qu elle
473. que nuisance Protection individuelle L application sur la peau et les v tements d un r pulsif efficace comme le DEET d tourne les puces de s attaquer l homme En application cutan e ces r pulsifs ont l inconv nient de n tre efficaces que quelques heures voir Chapitre 1 On obtient une protection plus durable en saupoudrant les v tements d insecticide voir p 287 ou en portant des v tements impr gn s d insecticide voir Chapitre 1 Mesures d hygi ne l mentaire Il est possible d liminer r ellement les puces ainsi que leurs ufs larves et cocons en balayant soigneusement les habitations et en lavant le sol On obtient aussi de bons r sultats en passant l aspirateur Lorsque de nouveaux occupants s installent dans une maison contamin e rest e vide un certain temps cela peut provoquer une closion imaginale abondante et de nombreuses puces s attaquent l homme II est recommand de traiter le sol au moyen d un d tergente d un insecticide ou d une solution benz nique de naphtal ne on veillera ne pas inhaler des vapeurs de benz ne Application d insecticides On peut venir a bout d une infestation massive en appliquant un insecticide par pulv risations ou poudrage dans les fissures et anfractuosit s dans les angles des pi ces et dans tous les endroits o des puces et leurs larves sont susceptibles d tre pr sentes On peut aussi appliquer des insecticides sur les v tements et sur le pela
474. que parasite a besoin d un gast ropode particulier pour se d velopper Les cercaires sortent de l organisme du gast ropode parasit et nagent dans l eau la recherche d un deuxi me h te sp cifique ou substrat dans lequel elles vont s enkyster Ce deuxi me h te sert souvent l alimentation humaine par ex cresson poissons ou crustac s Des mesures de pr vention et de lutte sont possibles qu il s agisse de mesures de salubrit alimentaire proprement dites cuisson suffisante et lavage minutieux du poisson de la viande et des l gumes ou de mesures prises plus en amont qui consistent notamment viter le contact avec les d jections humaines On a ainsi constat que la fertilisation des bassins piscicoles avec des gadoues non trait es telle qu elle est pratiqu e en Chine tait une cause importante de distomatoses dues Clonorchis et autres douves En recueillant les gadoues dans des r sevoirs o elles subissent un traitement pr alable qui permet de d truire les ufs et autres agents pathog nes on peut r duire ces parasitoses de fa on sensible 4 Les mesures de lutte contre les gast ropodes ne sont pas conomiques Le praziquantel est le produit de choix pour traiter toutes les tr matodoses humaines d origine alimentaire sauf la fasciolase On trouvera ci apr s une description relativement d taill e de Fasciola hepatica car elle est l origine d une parasitose largement r pandue et dont l importance
475. qui aura en outre l avantage d liminer les punaises Pour une protection permanente on peut envisager de placer une surface imp n trable sous le matelas ou le couchage Une pi ce de forte toile ou une feuille de plastique peuvent parfaitement convenir pour cela Comment se procurer une moustiquaire Il existe une grande vari t de mod les de dimensions et de qualit s On peut aussi en confectionner soi m me avec une pi ce de tulle ou de gaze ce qui permet de l adapter ses pr f rences personnelles On peut confectionner des moustiquaires en tissu opaque a partir de pi ces de tissu destin es aux fabriques de v tements est facile galement de confectionner des moustiquaires avec du tulle rideaux N importe quelle forte toile peut tre utilis e pour la bordure le plafond et les brides de suspension Les coutures de fixation des brides doivent tre renforc es En ajoutant une bordure au bas d une moustiquaire bon march de production industrielle on peut en am liorer l efficacit et en prolonger l usage Quelques probl mes rencontr s avec les moustiquaires Une moustiquaire n assurera pas une protection suffisante si elle n est pas utilis e correctement ou si elle pr sente des trous qu on a n glig de raccommoder En outre si le dormeur entre en contact avec la moustiquaire pendant son sommeil il peut tre piqu par des moustiques travers le tissu En outre des moustiques affam s peuvent demeurer
476. qui ont du mal grimper le long des pieds Toutefois elles peuvent encore atteindre leur h te en grimpant sur les murs R pulsifs Parmi les r pulsifs qui emp chent les tiques de s agripper au corps on peut citer le DEET le phtalate de dim thyle le benzoate de benzyle le carbamate de dim thyle et l indalone 33 Ces divers produits peuvent tre appliqu s sur la peau ou sur les v tements Dans le premier cas leur action ne dure souvent que quelques heures car le produit est la fois absorb et limin par les frottements Sur les v tements l efficacit est beaucoup plus longue parfois de plusieurs jours 34 Pour plus de renseignements concernant les r pulsifs se reporter au Chapitre 1 V tements Les v tements peuvent assurer une certaine protection par exemple les pantalons lorsqu ils sont enfonc s dans les chaussettes ou des chaussures montantes et les chemises si elles sont enfil es dans le pantalon Lorsqu on s est rendu dans une r gion infest e il faut se d shabiller et inspecter ses v tements la recherche de tiques V tements impr gn s Les personnes qui se rendent souvent dans une r gion infest e par des tiques doivent penser impr gner leurs v tements par pulv risation 35 36 ou immersion avec un pyr thrino de comme la perm thrine ou la cyfluthrine L effet de choc est rapide sur les tiques qui grimpent le long des pantalons ou des chemises Ainsi les tiques sont non seulemen
477. r elle a en vol taille r elle au repos Fig 1 5 Un anoph le a en vol sch ma aimablement communiqu par le professeur M W ry Institut de M decine tropicale d Anvers Belgique b au repos L Robertson Les ufs sont pondus un un la surface de l eau et flottent jusqu l closion De forme oblongue ces ufs sont munis d une paire de flotteurs lat raux et mesurent environ 1 mm de longueur L closion se produit dans les 2 3 jours Les larves flottent horizontalement la surface et s y nourrissent de particules organiques Sous les tropiques il faut 11 13 jours pour passer de l uf l imago Comportement Les anoph les sont actifs du coucher au lever du soleil Chaque esp ce a des heures d agressivit maximale qui lui sont propres et il y a galement des variations dans les pr f rences pour une activit intra ou extradomiciliaire Les anoph les qui p n trent dans les habitations pour se nourrir y prennent souvent quelques heures de repos une fois gorg s IIs peuvent ensuite sortir pour se rendre vers leurs g tes de repos abrit s constitu s par la v g tation les terriers de rongeurs les fentes et les fissures des arbres ou du sol les grottes et la partie inf rieure du tablier des ponts II peuvent galement demeurer l int rieur pendant tout le temps n cessaire la digestion du repas de sang et la production des ufs Les anoph les se reposent plus souvent
478. r guli re alors que le pulv risateur est sous pression Mettre a la pression atmosph rique et nettoyer la buse voir page 415 Contr ler galement le filtre et la vanne de fermeture Nettoyer si n cessaire e la pression ne se maintient pas il y a une fuite d air V rifier le joint du couvercle de la cuve et celui du corps de pompe pour voir s il n y a pas de fuites Nettoyer le si ge des joints et remplacer les joints si n cessaire Si on ne parvient pas localiser les fuites couvrir les connexions avec de l eau savonneuse et rechercher la pr sence de bulles e On n arrive pas arr ter le pulv risateur Mettre la pression atmosph rique et d monter la vanne ou le robinet de fermeture en suivant les indications du manuel Nettoyer et si n cessaire remplacer le si ge le joint torique la cale d paisseur la rondelle et le pointeau Les traitements insecticides O faut il traiter II faut traiter tous les endroits qui servent de cachettes ou de lieux de repos aux esp ces vis es Selon le cas il peut s agir d habitations humaines de maisons vides d abris pour animaux de garde manger ou de cuisines C est seulement apr s avoir consult un sp cialiste de la lutte antivectorielle que l on pourra d cider des endroits traiter Il faudra galement que les sp cialistes pr cisent s il y a lieu de traiter les magasins les coles les glises les usines les entrep ts et autres grands b timen
479. r manent naturelles 0 2 perm thrine 0 125 deltam thrine 0 025 cyfluthrine 0 04 pirimiphos m thyl 1 Poudrage malathion 2 5 carbarile 2 5 propoxur 1 bendiocarbe 1 perm thrine 0 5 1 0 cyfluthrine 0 1 deltam thrine 0 05 t m phos 2 pirimiphosm thyl 2 diazinon 2 fenthion 2 f nitrothion 2 iodofenphos 5 ph nothrine 0 3 0 4 Shampooing propoxur 0 1 ph nothrine 0 4 Pot fumig ne propoxur dichlorvos cyfluthrine perm thrine deltam thrine ph nothrine Collier anti puces dichlorvos 20 propoxur 10 prop tamphos diazinon a chien ou chat R pulsif di thyltoluamide DEET dim thylphtalate benzoate de benzyle Le poudrage se fait dans les nids et sur les pistes des rongeurs ainsi que dans les autres endroits o le produit a des chances de s accrocher leur pelage quand ils passent Lors des activit s de toilettage la poudre se r pand sur le pelage et tue ainsi les puces Avant d entreprendre la lutte il importe de savoir o se trouvent les nids et les pistes des rongeurs Pour conomiser l insecticide il faut commencer par boucher l entr e des nids seuls ceux qui seront rouverts par la suite seront soumis un traitement insecticide Le poudrage doit se faire l int rieur de chaque nid au moyen d une poudreuse faut d poser autour de l ouverture une couche de poudre de 1 cm d paisseur Des
480. r chevelu et s observe le plus souvent chez les enfants Les ufs ou lentes sont solidement coll s la base des cheveux sp cialement sur l arri re du cr ne et derri re les oreilles Fig 4 17 et 4 18 Comme les cheveux poussent d environ un centim tre par mois on peut dater l infestation en mesurant la distance du cuir chevelu l uf le plus proche coll sur un cheveu Les sujets parasit s h bergent en g n ral 10 20 poux de t te adultes Les femelles pondent 6 8 ufs par jour La propagation des poux de t te se fait par contact direct par exemple entre des enfants pendant qu ils jouent ou qu ils dorment dans le m me lit La transmission peut aussi tre la cons quence de l utilisation par plusieurs personnes d un m me peigne auquel sont fix s des cheveux porteurs de lentes ou de poux Poux de pubis Le pou de pubis est de couleur blanc gris tre et voque un crabe avec ses pseudopinces normes s observe principalement dans la pilosit pubienne o il pond ses ufs la base des poils Une infestation massive peut se propager d autres parties du corps recouvertes de poils telles que le thorax les cuisses les aisselles les cils les sourcils et la barbe La propagation se fait principalement par contact sexuel ou autre contact personnel troit et concerne surtout les adultes jeunes ayant une vie sexuelle active Fig 4 18 Agrandissement d un cheveu montrant des poux adultes et des ufs a
481. r demande a la Division Lutte contre les Maladies tropicales Organisation mondiale de la Sant 1211 Gen ve 27 Suisse Pour en savoir plus L ducation pour la sant dans la lutte contre la schistosomiase Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1990 Jordan P Webbe G Sturrock RF Human schistomiasis 3 me dition Oxford CAB International 1993 Chapitre 9 Traitement des habitations au moyen d insecticides a effet r manent L un des progr s les plus importants r alis s au cours de ce si cle dans la lutte contre les insectes a t la mise au point d insecticides capables de consever leur activit pendant une longue p riode Le premier a tre dot d une activit prolong e c est dire avoir un effet r manent a t le DDT mis au point au cours de la Deuxi me guerre mondiale On s apercut peu apr s qu une fois pulv ris sur les murs et les plafonds d une habitation cet insecticide continuait a tuer les insectes pendant plusieurs mois C est ainsi que les pulv risations d insecticides effet r manent ont pris une importance particuli re dans la lutte contre les moustiques vecteurs du paludisme qui se reposent souvent sur les murs avant et apr s avoir pris leur repas de sang En Am rique du sud le traitement des murs est galement devenu le moyen le plus important de d truire les triatomes vecteurs de la maladie de Chagas des punaises qui vivent dans les fentes et les fissures Ce
482. r la totalit du corps au dessous du cou sans se limiter aux endroits o si ge le prurit Comme le produit doit tre laiss en contact jusqu au lendemain le patient ne doit pas se laver avant mais il peut s habiller apr s avoir attendu environ un quart d heure pour que le produit s che Acariens contenus dans la poussi re des maisons Les acariens pr sents dans la poussi re des logements complexe Dermatophagoides ont une distribution mondiale Fig 4 34 Extr mement petits 0 3 mm ils vivent dans les meubles les lits les oreillers et les tapis o ils se nourrissent de d bris organiques telles les cellules desquamantes de la peau et les pellicules d tach es du cuir chevelu Chez de nombreuses personnes l inhalation de poussi re domestique charg e d acariens de d jections d acariens et d autres d bris et champignons associ s ces nuisibles d termine des r actions allergiques par exemple de l asthme ou un coryza En faisant les lits on peut mettre en suspension dans l air un grand nombre d allerg nes produits par ces acariens Dans les pays de la zone temp r e les acariens s observent tout au long de l ann e principalement dans les lits et les tapis Ceux d entre eux qui vivent sur le sol des salles de s jour ont un pic de densit vers la fin de l t et le d but de l automne D autres acariens qui d terminent des r actions analogues chez l Homme vivent dans les stocks de produits divers n
483. r limitant l l vation et l abaissement de leur niveau ainsi que l augmentation de leur d bit peuvent perturber les biotopes des gast ropodes et leurs sources de nourriture Un drainage rapide et total permet de rendre la v g tation moins abondante et provoque une dessication mortelle pour les mollusques C est une m thode qui peut tre int ressante dans les secteurs o l on pratique l irrigation des cultures Elimination des lieux de ponte Les trous d emprunt les mares et les tangs de petite dimension sans utilit particuli re peuvent tre drain s ou combl s s ils se r v lent constituer d importants sites de transmission de la schistosomiase Capture et destruction On peut draguer les canaux et les cours d eau en g n ral pour capturer les gast ropodes et les craser ensuite ou les laisser mourir par dessication C est ce qui se produit dans les zones irrigu es d Egypte et du Soudan o il s agit d une retomb e b n fique du curage des canaux pratiqu dans le but de les d senvaser et d am liorer ainsi l coulement de l eau Lutte biologique La possibilit de lutter contre les gast ropodes par voie biologique suscite un certain int r t mais c est une option qui ne peut pas tre recommand e pour le moment 5 Lutte chimique Par le pass on avait souvent tendance traiter tout un secteur par des molluscicides Cette technique co teuse et dangereuse pour l environnement a t abandonn e
484. r que dans certaines zones d end micit le virus se maintient dans les populations de moustiques par transmission trans ovarienne en l absence d un r servoir animal vert br Fig 1 22 R gions d Afrique a d Am rique centrale et d Am rique du Sud b o la fi vre jaune est end mique 1995 OMS WHO 96166 F WHO 96167 F Aedes bromeliae Fig 1 23 Cycle de transmission sylvatique rural et urbain de la fi vre jaune en Afrique 2 Copyright Blackwell Science Ltd En Afrique des singes s aventurent quelquefois hors de la for t pour venir chercher des bananes dans des bananeraies et peuvent alors infecter les diverses esp ces de moustiques locales qui leur tour vont contaminer les personnes qui vivent ou travaillent dans les plantations Une personne qui contracte l infection dans une for t ou proximit de celle ci peut transporter le virus dans des zones rurales ou urbaines et le faire passer chez des moustiques de l esp ce Aedes aegypti ou d esp ces voisines qui le transmettront ensuite dans la population humaine Ce genre de situation peut entra ner de graves pid mies et de nombreux d c s NG l Sabethes chloropterus Fig 1 24 Cycle de transmission selvatique rural et urbain de la fi vre jaune en Am rique centrale et en Am rique du Sud 2 Copyright Blackwell Science Ltd Dans les Am riques on a observ jusqu en 1954 de tr s graves flamb es urbaines provoqu es par ce genre d
485. res pendant lesquelles il doit trouver un gast ropode d eau douce qui lui convienne et p n trer dans son organisme pour continuer se d velopper Figs 8 5 et 8 6 L eau est contamin e par les oeufs pr sents dans les urines et les mati res f cales Les vers adultes produisent des oeufs qui se logent dans les tissus et provoquent des l sions pulmonaires h patiques spl niques intestinales et urinaires Les formes larvaires voluent vers les formes adultes dans les vaisseaux sanguins profonds en 6 semaines Oeufs de environ Schistosoma mansoni PA t de S haematobium YRO Ajij ms as ACL et we ps ee Les cercaires libres p n trant dans la peau Eclosion du miracidium partir de l oeuf Par reproduction asexu e le miracidium donne naissance des milliers d cercaires Le miracidium p n tre dans les tissu du gasi ropode Fig 8 5 Cycle de d veloppement des schistosomes par Taina Litwak pour le compte du projet VBC de l United States Agency for International Development WHO 96691 Fig 8 6 Transmission des schistosomes Les ufs p n trent dans l eau lorsqu une personne contamin e y urine ou d f que sur la berge Pour se d velopper et venir ensuite contaminer un sujet humain les formes infestantes du parasite ont besoin d un gast ropode d eau douce qui leur convienne Une fois l int rieur du gast ropode le miracidium se reproduit un gra
486. res analogues celles que l on prend au niveau individuel ou familial mais bien entendu plus grande chelle De grands efforts sont n cessaires pour obtenir la participation de tous les membres de la communaut Avant tout investissement dans un effort de lutte l chelon communautaire il faut demander aux agents de sant quelles sont les mesures qu ils estiment devoir tre efficaces dans les conditions locales De nombreux facteurs sont prendre en consid ration l esp ce du vecteur et son comportement la compatibilit des mesures envisag es avec la culture locale les possibit s de financement long terme la n cessit d obtenir les conseils de sp cialistes etc Dans certains cas il est plus conomique d am liorer le d pistage et le traitement des malades que de prendre des mesures de lutte antivectorielle En revanche si le diagnostic d une maladie pose des probl mes ou que l on ne dispose pas de moyens de traitement appropri s le seul espoir de juguler la maladie r side dans la lutte antivectorielle Apr s avoir tudi sa propre situation la communaut pourra utiliser le pr sent manuel pour d cider du choix des mesures de lutte qui lui conviennent le mieux Ce choix ne doit pas reposer uniquement sur des consid rations d efficacit mais aussi prendre en compte le fait que les mesures retenues doivent tre durables et abordables importe galement de voir si les services de sant locaux sont en
487. res aux insectes et a les traiter au p trole ou au vert de Schweinfurt La d couverte en 1940 des propri t s insecticides du DDT ou dichlorodiph nyldichlor thane a constitu une avanc e majeure dans la lutte contre les maladies transmission vectorielle Ce produit tait en effet extr mement efficace contre les moustiques intradomiciliaires lorsqu on le pulv risait sur les murs des habitations Par ailleurs il n tait pas cher produire et restait actif pendant plusieurs mois II tait galement efficace contre d autres insectes piqueurs ainsi que contre les puces les poux les punaises de lit et les triatomes Pendant les ann es 50 et au d but des ann es 60 on organisa dans nombre de pays des programmes de lutte visant ma triser voire radiquer les plus importantes des maladies transmission vectorielle paludisme maladie de Chagas et leishmanioses par des pandages de DDT grande chelle Tr s co teux ces programmes taient en principe d une dur e limit e L objectif tait d radiquer les maladies ou de r duire la transmission un niveau tel que les tablissements de soins soient en mesure de les contenir sans faire appel des mesures de lutte suppl mentaires Au d but ces programmes connurent un large succ s et dans un certain nombre de pays on parvint m me interrompre ou du moins r duire les activit s de lutte antivectorielle Cependant dans la plupart des pays ces succ
488. res ouvertes ou encore que l on se trouve l ext rieur avec du vent la vitesse de combustion du serpentin risque d tre augment e et l insecticide d tre dispers et dilu dans l atmosph re Pour une meilleure protection l int rieur de l habitation il est pr f rable d utiliser les serpentins en d but de soir e ou de vaporiser un r pulsif sur Sa peau ou ses v tements si on est l ext rieur puis d installer une moustiquaire sur son lit pour le reste de la nuit Porte serpentins Pour plus de commodit d efficacit et de s curit on peut utiliser des porte serpentins qui sont des r cipients sp cialement destin s cet usage L utilisation de ces dispositifs permet de prolonger la dur e de combustion dans une proportion pouvant atteindre 20 Ils prot gent galement le serpentin de la pluie et du vent tout en emp chant tout contact avec des objets inflammables On en trouve plusieurs mod le en Asie Fig 1 46 II est galement possible d en confectionner l aide d une vieille bo te de conserve au bas de laquelle on soude un support On perce ensuite des trous au sommet et sur les c t s de la bo te ferm ouvert Fig 1 46 Porte serpentin du commerce Ces dispositifs sont couramment utilis s en Asie surtout dans les lieux surpeupl s Ils am liorent la commodit l efficacit et la s curit des serpentins Porte serpentin portatif Les personnes qui travaillent dans des zones de for t
489. rethroid impregnated netting in India PhD Thesis London University of London 1991 106 Vector Control Research Centre Annual report 1990 Pondicherry India 1990 107 Hossain MI Curtis CF Heekin JP Assays and bioassays of permethrin impregnated fabrics Bulletin of entomological research 1989 79 299 308 108 Miller JE Laboratory and field studies of insecticide impregnated fibres for mosquito control PhD Thesis London London School of Hygiene and Tropical Medicine 1990 109 Charlwood JD Paru R Dagoro H Raised platforms reduce mosquito bites Transactions of the Royal Society of Tropical Medicine and Hygiene 1984 78 141 142 110 Chatterjee KK et al Vertical distribution of Anopheles stephensi larvae in Calcutta Indian journal of malariology 1988 25 107 108 111 Snow WF Studies of house entering habits of mosquitoes in the Gambia West Africa experiments with prefabricated huts with varied wall apertures Medical and veterinary entomology 1987 1 921 112 Lindsay SW Snow RW The trouble with eaves house entry by vectors of malaria Transactions of the Royal Society of Tropical Medicine and Hygiene 1988 82 645 646 113 Schofield CJ White GB Engineering against insect borne diseases in the domestic environment House design and domestic vectors of disease Transactions of the Royal Society of Tropical Medicine and Hygiene 1984 78 285 292 114 Schofield CJ et al The role of house desi
490. riaux poreux comme le pis absorbent l insecticide appliqu en grande partie En outre les min raux qui sont contenus dans le pis ou dans l enduit peuvent d composer rapidement les formulations insecticides classiques Un insecticide peut rester actif un an ou plus sur un mur en bois d oeuvre mais moins de 2 3 mois sur un mur d adobe Fig 3 9 L application d insecticides sur les murs et les toits se fait en g n ral par pulv risation Insecticides Le DDT n est pas suffisamment efficace contre les r duves On a utilis des produits plus co teux comme la dieldrine l hexachlorocyclohexane HCH et le propoxur Leur r manence sur les murs en pis ne d passe g n ralement pas les trois mois De nos jours les insecticides de choix sont principalement des pyr thrino des de synth se tels que la cyperm thrine la cyfluthrine la deltam thrine la perm thrine la lambdacyhalothrine et la fenpropathrine Bien que ces produits reviennent souvent plus cher que ceux qu on utilisait autrefois ils ont l avantage d une r manence g n ralement tr s sup rieure et s utilisent plus faibles doses d o finalement une meilleure rentabilit 6 Les poudres mouillables et les suspensions concentr es sont des formulations qui conviennent pour le traitement de surfaces murales poreuses Leur action persiste plus longtemps que celle des concentr s mulsionnables car du fait de leur grosseur sup rieure les particules d ins
491. ricole D monter le filtre de la vanne de r glage et le nettoyer soigneusement en le rin ant gale ment l eau Fig 9 17 Filtre Rg SA RAEI oe Fig 9 17 D montage du filtre pour nettoyage OMS WHO 96721 F Remonter toutes les pi ces apr s nettoyage l exception de la buse Remplir la cuve avec de l eau propre la fermer et pomper de l air l int rieur Ouvrir la vanne de r glage et laisser l eau couler de la lance dans le tuyau les filtres et la vanne Oter le couvercle de la cuve et nettoyer l int rieur Nettoyer l embout de la buse en le rin ant l eau Fig 9 18 Insuffler de l air dans l orifice l aide d une pompe le nettoyer et le s cher Pour enlever les salet s qui s y seraient d pos es utiliser une brosse fine ou un cure dent ne jamais utiliser de fil m tallique On peut galement liminer les salet s en pressant la buse contre la soupape de s curit qui se trouve la partie sup rieure de la cuve Fig 9 18 Nettoyage de l embout de la buse par rin age l eau OMS WHO 96722 Entretien Inspecter p riodiquement la cuve et remplacer toute pi ce us e ou d fectueuse V rifier galement que le bord du corps de pompe ne comporte pas de fissures qui risqueraient d entra ner une baisse de la pression V rifier galement que le tuyau est en bon tat Au bout de quelque temps il se produit une usure du tuyau pr s de son point de fixation la cuve ou l
492. rieur Les programmes communautaires dans lesquels ce traitement est tendu toutes les propri t s d un quartier se sont r v l s les plus efficaces Acariens Les acariens sont de tr s petite taille mesurant 0 5 2 0 mm de long il en existe plusieurs milliers d esp ces dont beaucoup vivent sur les animaux Comme les tiques les acariens ont huit pattes et un corps non ou peu segment Chez la plupart des esp ces le cycle comporte tous les stades uf larve nymphe et adulte Les stades immatures sont analogues l adulte mais de plus petite taille Certains acariens sont des vecteurs importants de rickettsioses tel Rickettsia tsutsugamushi l agent du typhus des broussailles et de plusieurs viroses Par leurs piq res les acariens peuvent constituer une nuisance importante pour l homme et les animaux De nombreuses personnes sont allergiques au contact ou aux piq res d acariens L un d eux le sarcopte de l Homme est responsable de la gale humaine Les principaux acariens examin s ci apr s sont les suivants les acariens piqueurs vecteurs du typhus des broussailles le sarcopte les acariens contenus dans la poussi re des maisons Acariens piqueurs De nombreuses esp ces d acariens sont des parasites des mammif res et des oiseaux et s attaquent occasionnellement l Homme Leur piq re peut provoquer une irritation et une inflammation cutan es Un groupe celui des thrombiculid s est responsable de l
493. rines contre les insectes au prix d une meilleure conception voir p 163 Une m thode un peu moins orthodoxe consiste recouvrir enti rement la surface de l eau avec un mat riau imp n trable aux moustiques Les billes en polystyr ne expans et les plantes pousse rapide qui flottent la surface de l eau comme les Azolla p 179 en constituent un exemple Billes en polystyr ne expans On peut taler des billes de polystyr ne expans la surface de l eau pour constituer une couche flottante Fig 1 100 Une couche d une paisseur de 1 2 cm suffit pour emp cher la prolif ration des moustiques si elle recouvre la totalit de la surface Ne pouvant plus parvenir la surface pour respirer les larves meurent Les billes ne sont pas d gradables et restent en place pendant des ann es Toutefois comme elles sont facilement dispers es par le vent ou les courants on ne peut les utiliser que l o l eau reste confin e l int rieur d une enceinte Les billes de polystyr ne ne sont toxiques ni pour l Homme ni pour l animal les poissons en particulier et on peut donc les utiliser sans risque pour prot ger les r serves d eau potable 134 140 Y ii A cman St Fig 1 100 Une couche de billes en polystyrene expans emp che les larves de venir respirer a la surface de l eau Fabrication et mise en place On utilise souvent pour rembourrer les emballages des billes de polystyr ne expans comprim
494. risations spatiales ont un effet imm diat mais de courte dur e Le risque de voir appara tre une r sistance vis vis du produit utilis est moindre La m thode est utilisable l int rieur des locaux l ext rieur et pour pulv riser directement le produit sur des mouches r unies en masse Pulv risations spatiales l int rieur des locaux Dans les abris pour animaux les pulv risations spatiales constituent surtout un traitement annexe parall lement l utilisation d un produit a effet r manent ou d app ts toxiques cependant elles peuvent constituer la principale m thode de lutte chimique dans les exploitations agricoles o ces autres m thodes chouent du fait de l apparition d une r sistance et doivent alors tre fr quentes Le produit choisi doit tre sans danger pour les animaux domestiques Le traitement doit avoir lieu un moment o les mouches sont les plus nombreuses l int rieur par exemple le soir Avantages les pulv risations spatiales pratiqu es l int rieur permettent de r duire rapidement la densit des mouches dans les habitations les cuisines les restaurants les boutiques les abris pour animaux etc Fig 6 19 Fig 6 19 Les bombes a rosols sont tr s utilis es et permettent de tuer les mouches domestiques dans les endroits confin s Inconv nients il ne faut pas recourir aux pulv risations spatiales dans les cuisines ou les restaurants pendant qu on y pr pare ou se
495. rizontales sans p n trer l int rieur des fissures profondes Ces appareils ont un effet de courte dur e et n emp chent pas une r invasion partir des habitations voisines non trait es On s en sert principalement lorsqu il faut agir dans l urgence On trouvera au Chapitre 3 la description d une cartouche fumig ne mise au point en Am rique du Sud contre les r duves ainsi que des instructions g n rales sur la fa on de proc der la fumigation d une maison Fig 4 4 Cette cartouche contient un insecticide irritant qui d loge les r duves de leurs cachettes Fig 4 3 L utilisation de moustiquaires impr gn es d un pyr thrinoide peut r duire voire supprimer l infestation par les punaises de lit et les poux de t te Insecticides effet r manent En cas d infestation massive d une maison il faut utiliser un insecticide tr s persistant En principe un traitement suffit pour liminer les punaises de lit mais si l infestation persiste il faut renouveler le traitement intervalles d au moins deux semaines Dans de nombreux pays les punaises de lit sont souvent r sistantes au DDT au lindane et la dieldrine II faut donc choisir un insecticide d efficacit d montr e contre la population vis e voir Tableau 4 1 L addition d un irritante par exemple de la pyr thrine 0 1 0 2 aide faire sortir les punaises de lit de leurs cachettes ce qui accro t leur exposition l insecticide effet r man
496. rmanente On peut donc ass cher la rizi re une fois par semaine pendant 2 3 jours pour d truire les larves 152 178 Encore faut il que l exploitant dispose d eau en quantit suffisante pour irriguer de nouveau la rizi re apr s le drainage Les champs doivent tre parfaitement plans et tr s bien drain s de mani re s ass cher compl tement apr s interruption de l arriv e d eau La p riodicit optimale des alternances d ass chement et de submersion doit tre d termin e par un sp cialiste car elle d pend du mode d irrigation de la texture du sol de la vari t de riz cultiv e et de divers autres facteurs Le sp cialiste devra aussi envisager la possibilit d autres retomb es n gatives comme par exemple la prolif ration de moustiques attir s par l inondation La mise en uvre de l irrigation intermittente pose un probl me savoir la n cessit de submerger les champs pendant 2 3 semaines apr s le repiquage du riz pour que les plants puissent repartir Pendant cette p riode on peut combattre les moustiques par l une ou l autre des m thodes pr cit es Si l on a recours aux poissons larvivores il faut m nager dans les rizi res ou les foss s des zones d eau assez profondes pour que les poissons puissent survivre au cours des p riodes d ass chement L irrigation intermittente doit se pratiquer simultan ment grande chelle dans toutes les rizi res tout au long de la saison de culture 152
497. roit de la piq re la peau gonfle l g rement et rougit Un point rouge central indique la localisation de la larve Comme ces larves sont invisibles l il nu elles restent le plus souvent inapercues tant que la l sion de piq re ne r v le pas leur pr sence Typhus des broussailles Les acariens piqueurs peuvent transmettre un certain nombre de rickettsioses et de viroses l Homme mais seule la plus importante est examin e ici a savoir le typhus des broussailles encore appel fi vre fluviale du Japon Il est provoqu par Rickettsia tsutsugamushi et d bute brutalement marqu par de la fi vre des c phal es intenses et une ad nopathie importante Le point de fixation de l acarien infect est le si ge d une l sion cutan e primitive une ulc ration bords droits recouverte d une escarre dont l apparition pr c de habituellement l pisode f brile Le taux de mortalit d pend des circonstances et peut aller de 1 60 Distribution et transmission Le typhus des broussailles s vit surtout dans les zones rurales basses d Asie et d Australie Fig 4 31 Il a fait de nombreuses victimes chez les militaires pendant la Seconde Guerre mondiale et frappe principalement les personnes qui se rendent ou travaillent dans une zone infest e par les acariens broussailles terrain envahi par les mauvaises herbes les ronces etc clairi res zones rebois es nouveaux campements et nouveaux p rim tres irrigu s en r
498. ronc d arbre abattu d une grosse pierre ou d une racine en contrefort Elle s enterre imm diatement et se transforme en pupe L mergence de imago se produit 22 60 jours plus tard selon la temp rature La femelle ne s accouple qu une fois dans sa vie mais elle peut produire une larve tous les 10 jours si les conditions sont optimales sur le plan de l alimentation et des g tes larvaires Lieux de repos Les glossines passent le plus clair de leur temps se reposer l ombre dans des zones bois es Leur pr f rence va aux parties ligneuses basses de la v g tation de nombreuses ts ts se cachent dans des trous d arbre ainsi qu entre les racines Fig 2 2 Elles ne recherchent leur nourriture que pendant de tr s br ves p riodes au cours de la journ e et se reposent d ailleurs souvent proximit de leur source de nourriture Les zones o le risque d tre piqu par une glossine est important sont g n ralement les suivantes les pistes foresti res les alentours des collections d eau en for ts la v g tation proximit des lieux de baignade et de puisage de l eau sur les rives des rivi res et des fleuves la v g tation entourant les villages les for ts sacr es ou les cimeti res plant s d arbres les lisi res de la for t en bordure des plantations par exemple de caf ou de cacao les habitats de savane pour le groupe morsitans Fig 2 1 Glossine la mouche repr sent
499. rr es o sont recueillis les effluents domestiques et les fosses d aisances Tas de produits v g taux Les tas d herbe coup e de compost ou d autres mati res v g tales en cours de putr faction constituent de bons gites larvaires pour les mouches Ecologie des mouches adultes La connaissance de l cologie des mouches claire leur r le dans la transmission m canique de certaines maladies et permet de planifier les mesures de lutte La mouche adulte est un insecte d activit essentiellement diurne puisqu elle se nourrit et s accouple pendant le jour La nuit elle se repose normalement bien qu elle s adapte dans une certaine mesure a la lumi re artificielle Lieux de repos Pendant le jour lorsqu elles ne s activent pas a la recherche de leur nourriture on peut observer des mouches au repos l int rieur des habitations sur le sol les murs les plafonds etc et l ext rieur sur le sol les cl tures les murs les marches les latrines fosse rudimentaires les poubelles les tendoirs linge les gramin es et les plantes adventices La nuit est normalement une p riode d inactivit pour la mouche Ses lieux de repos pr f r s sont alors les plafonds et les autres structures sur lev es Si la temp rature ne tombe pas pendant la nuit les mouches domestiques se reposent fr quemment a l ext rieur sur les cl tures les tendoirs linge les fils lectriques les cordes les mauvaises
500. rs On s efforce en g n ral de d truire les larves sans polluer l environnement La lutte biologique donne souvent ses meilleurs r sultats lorsqu on la pratique parall lement l am nagement de l environnement R organisation de la lutte antivectorielle Parall lement la recherche d autres m thodes de lutte on a tent dans de nombreux pays de r organiser les activit s et les services Dans la mesure du possible les programmes de lutte antivectorielle ont t d centralis s et int gr s aux services de sant de base au niveau du district II s agissait par l d assurer la p rennit des programmes tout en r alisant des conomies substantielles sur le plan financier notamment par une r duction du co t de la main d uvre Finalement des responsabilit s accrues ont t confi es aux agents de sant de village ou de district Au cours de la derni re d cennie on a accord une grande importance l adaptation des techniques existantes et la mise au point de nouvelles m thodes permettant aux agents de sant en g n ral comme aux particuliers de se prot ger eux m mes C est ainsi que l on a donn la priorit la mise au point de mesures de lutte antivectorielle simples sans danger bien adapt es et peu co teuses On dispose d sormais de filets et d crans impr gn s d insecticide pour se pr munir contre les moustiques et les phl botomes En Afrique des pi ges anti glossines ont t mis au
501. rt des repas comme leur efficacit est limit e ces pulv risations conviennent principalement comme compl ment d une autre m thode Pulv risations spatiales l ext rieur Elles permettent de se d barrasser des mouches rapidement mais de fa on temporaire par exemple dans des d p ts d ordures o l on n a pas la possibilit de recouvrir les d chets d une couche de terre suffisante dans les zones d activit s r cr atives sur les march s et dans l industrie alimentaire ou lorsqu on veut obtenir une couverture tendue dans les villes et les agglom rations urbaines sp cialement en situation d urgence En g n ral la m thode n a qu un effet temporaire et seules sont tu es les mouches qui sont expos es au produit l ext rieur Celles qui se trouvent l int rieur des locaux ou se reposent l abri ont des chances de survivre la m thode est sans efficacit sur les adultes au moment de l closion imaginale Les pulv risations spatiales doivent tre effectu es un moment o la densit des mouches est maximale par exemple le matin Des traitements quotidiens sur une dur e de deux semaines par exemple peuvent ramener la densit un niveau partir duquel on peut poursuivre la lutte en espa ant les traitements par exemple une fois par semaine ou tous les quinze jours Avantage la densit des mouches est r duite rapidement Inconv nients le co t peut tre lev du fait de la n cessit de re
502. rte que si l un des membres de la famille attrape la gale il est probable que les autres vont faire de m me En revanche le risque d infestation est minime lorsqu on dort dans un lit pr c demment utilis par une personne contamin e alors que la contagion peut se faire par l interm diaire des sous v tements taille r elle 200 pm Fig 4 32 Sarcopte de la gale D une longueur de 0 2 0 4 mm il est difficilement visible l il nu avec l aimable autorisation du Natural History Museum Londres Distribution La gale est r pandue dans le monde entier frappant toutes les tranches d ge et toutes les cat gories sociales Dans certains pays en d veloppement elle peut concerner jusqu au quart de la population Elle est particuli rement r pandue chez les jeunes enfants Des pouss es de gale sont fr quemment signal es en cas d entassement et de manque d hygi ne par exemple dans les camps de r fugi s les prisons et les cr ches maltenues Clinique On voit d abord appara tre une petite trace rouge tre l g rement sur lev e et extr mement prurigineuse II se forme ensuite la surface de la peau des papules et des v sicules de la taille d une t te d pingle qui finissent par clater Les l sions de grattage en saignante entra nent la propagation de l infestation Si le patient se gratte nergiquement et sans arr ta une surinfection est fr quente entra nant une pyodermite la formation de pustule
503. rtie les endroits pouvant servir de cachettes aux r duves c est la m thode qui convient le mieux pour se prot ger individuellement et elle est particuli rement importante pour pr venir une r infestation apr s la destruction des r duves gr ce la pulv risation d insecticides Pour exclure le risque de transmission de la maladie de Chagas l occasion d une transfusion on pratique dans les banques de sang des contr les sp ciaux qui permettent de s assurer que les donneurs sont indemnes Mesures de lutte Les modalit s de la lutte diff rent selon le taux d infestation des logements par les r duves et selon l intensit de la transmission de la maladie de Chagas Sept pays o cette maladie est end mique savoir l Argentine la Bolivie le Br sil le Chili le Paraguay l Uruguay et le Venezuela ont lanc des programmes de lutte antivectorielle l chelle nationale Ces programmes reposent essentiellement sur la pulv risation d insecticides tr s bonne persistance d action sur les murs des habitations et dans les lieux de repos p ridomiciliaires des r duves Des quipes sp cialement form es appartenant au service public sont normalement charg es des activit s d pandage lesquelles se divisent en trois phases pr paratoire d attaque et de vigilance Pendant la phase d attaque on proc de la pulv risation dans toutes les habitations des collectivit s o l on a d couvert des logements infest s Au
504. s e Les larvicides pouvant tre toxiques pour l Homme il est n cessaire que ceux qui les pandent soient d ment form s aux techniques d pandage et inform s des pr cautions prendre Formulations larvicides La plupart des larvicides existent dans les formulations suivantes e Poudre mouillable Poudre s che trait e par un agent mouillant dispersant pour permettre un rapide m lange avec l eau et donner une bouillie que l on peut ensuite pulv riser facilit de stockage et de transport e Concentr pour suspension Liquide contenant l insecticide l tat finement divis un agent mouillant et de l eau on le m lange avec de l eau pour obtenir une suspension que l on va ensuite pulv riser e Concentr mulsionnable Solution d insecticide dans un solvant sp cial l addition d agents mulsifiants permet de diluer plus facilement cette solution dans l eau On peut verser le produit directement la surface de l eau ou proc der par pulv risation e Granul s et pastilles Mat riau inerte grains de sable ou mat riau absorbant enrob ou impr gn d insecticide s agit de produits lourds qui p n trent mieux que les formulations liquides dans une v g tation aquatique dense Certains produits tombent au fond du g te larvaire alors que d autres flottent et sont donc plus efficaces contre les larves d anoph les qui viennent chercher leur nourriture la surface Selon le type de produit la lib r
505. s Si possible il faut incin rer les paillasses des animaux ou les laver l eau tr s chaude et au savon On peut passer l aspirateur pour liminer les tas de poussi re contenant des larves et des nymphes de puces et se servir d un insecticide a effet r manent pour traiter les locaux infest s L utilisation d un insecticide en poudre ou en solution est possible 11 Comme les cocons sont beaucoup moins sensibles aux insecticides que les puces adultes il faut recommencer le traitement toutes les deux semaines pendant six semaines au total pour tre certain de tuer toutes les puces au moment de l closion imaginale 12 Puces de l Homme En g n ral cette esp ce de puce ne reste pas sur la personne qu elle vient de piquer de jour elle se repose dans les fissures et anfractuosit s des murs dans les tapis et dans la literie Le nettoyage r gulier des habitations en particulier des chambres devrait emp cher une infestation massive Une mesure plus efficace consiste appliquer un insecticide par poudrage ou pulv risation sur les matelas ainsi que dans les fissures du sol et des lits Si la literie n est pas trait e il faut la laver et la nettoyer pendant qu on applique l insecticide Dans de nombreuses r gions du monde les puces sont d sormais r sistantes au DDT au lindane et la dieldrine 13 15 On trouvera au Tableau 4 2 une liste d insecticides susceptibles d tre appliqu s par pulv risation ou poudrage II n
506. s p 141 On a galement rig quelques barrages de petite dimension en amont des g tes larvaires On peut alors proc der des l chers d eau p riodiques qui permettent d entra ner les larves au loin p 133 et de d truire leurs habitats Les vannes de ces barrages sont actionn es manuellement ou automatiquement et on dispose ainsi d un syst me permanent dont les frais d exploitation sont modestes Etangs Les moustiques du genre Anopheles ou Mansonia se reproduisent souvent dans des tangs dont les eaux ne sont pas pollu es Les Mansonia ne sont pr sents que l o il existe une v g tation aquatique o les larves et les nymphes puissent se fixer Mesures de lutte Comblement La terre n cessaire au comblement peut quelquefois provenir d un tang profond utilis pour l levage de poissons p 126 La plupart du temps toutefois le comblement d un tang permanent co te trop cher et peut m me tre totalement exclu si l tang sert de r serve d eau mme eS aT mn se Tan mm aye Ea Fig 1 132 On peut rendre les tangs inhospitaliers pour les larves de moustiques en liminant la v g tation aquatique Poissons larvivores Les poissons larvivores sont utiles pour assurer la d moustication permanente des tangs Fig 1 132 II faut am nager les berges pour leur donner une forte pente et liminer la v g tation aquatique qui les borde de mani re que les poissons puissent atteindre les larves p
507. s aegypti se reproduit se nourrit et se repose l int rieur et aux abords des habitations Les moustiques du genre Mansonia Les moustiques du genre Mansonia se rencontrent principalement dans les zones mar cageuses des pays tropicaux Certaines esp ces sont d importants vecteurs de la brugiose en Inde du Sud en Indon sie et en Malaisie Leur corps de m me que les pattes et les ailes est recouvert d caill s brun fonc ou plus claires qui leur donnent un aspect poussi reux comme s ils taient saupoudr s de sel et de poivre Cycle de d veloppement Les esp ces qui transmettent la filariose pondent normalement leurs ufs en masses fix es la face inf rieure des plantes qui flottent ou pendent pr s de la surface de l eau Comme les larves et les nymphes s accolent aux plantes aquatiques pour pouvoir respirer on ne les trouve que dans des tendues d eau dot es d une v g tation permanente marais tangs foss s et canaux d irrigation herbeux et elles peuvent tre difficiles rep rer Elles se rencontrent galement dans des eaux plus profondes avec une v g tation flottante tr s souvent fix es la partie immerg e de ces plantes aquatiques Eichhornia Pistia Salvinia Fig 1 8 Comportement Les esp ces du genre Mansonia piquent g n ralement la nuit la plupart du temps l ext rieur mais certaines p n trent dans les habitations Une fois gorg es les femelles se reposent en g n ral l
508. s bulins et il en va de m me pour S intercalatum en Afrique En Asie du sud est ce sont des esp ces du genre Oncomelania qui servent d h tes interm diaires S japonicum des gast ropodes du genre Tricula jouant le m me r le pour S mekongi Parmi tous ces gast ropodes qui h bergent temporairement des tr matodes on peut citer en particulier les lymn es genre Lymnaea dont l importance tient au fait qu elles servent d h tes interm diaire la douve du foie Les lymn es peuvent tre aquatiques ou amphibies Fig 8 2 Fig 8 1 Gast ropode du genre Biomphalaria tir du Manuel Bayer de lutte contre les nuisibles 1987 reproduction autoris e Fig 8 2 Coquilles de gast ropodes appartenant des genres importants sur le plan m dical OMS a Biomphalaria alexandrina Egypte a Biomphalaria b Bulinus truncatus Egypte b Bulinus a taille r elle Oncomelania quadrasi Philippines c Oncomelania Lymnaea natalensis Kenya d Lymnaea Cycle de d veloppement Toutes les esp ces de bulins et de Biomphalaria sont herma phrodites c est dire qu elles poss dent a la fois des organes males et femelles et sont donc capables de s autof conder et de se croiser Un seul sp cimen est capable d envahir et de peupler tout un biotope Les ufs sont pondus de mani re intermittente par paquets de 5 40 chaque paquet tant pris dans une masse g latineuse L closion se
509. s d taill es relatives aux pulv risateurs utilisables pour les traitements muraux effet r manent afin d assurer un pandage uniforme des insecticides dans les meilleures conditions de s curit 3 Diff rents mod les de pulv risateurs main Pulv risateur main pression pr alable C est en g n ral le type classique de pulv risateur pour les traitements effet r manent en existe de nombreux mod les mais seuls les quelques uns qui satisfont aux normes de l OMS seront examir dans ce qui suit se eee eee ra gt ot Fig 9 1 Pulv risateur a main a pression pr alable OMS Pulv risateur a dos Largement utilis en agriculture ce type de pulv risateur se porte sur le dos Une protection est pr pour emp cher le contact direct entre la cuve et le dos de l op rateur C est un appareil qui fonctionn en continu et dont le d bit est relativement constant L op rateur maintient d une main la pression dans la cuve en actionnant une pompe l aide d un levier et de l autre il tient la lance dont il peut diriger le jet Sur les mod les munis d une vanne de r glage il n est pas n cessaire d actionner la pompe en permanence On peut utiliser un quipement de ce genre pour traiter des g tes larvaires a un larvicide mais il ne doit pas tre utilis pour les pulv risations murales effet r manent Ti Fig 9 2 Pulv risateur a dos OMS
510. s d eaux stagnantes vu u cil ipl WII isol Berge nette dys Er et pentue ay Retenue ES d eau Ss v V g tation abondante Trou d emprunt autodrainant Suintement R seau de distribution y Canal principal avec rev tement A gt Br che dans Ca F la digue D bordement R seau inondation incontr l a Mauvaise distribution d eau Terrain accident HPR A WY i rainage VS RS Fay r NA ts y g SRY t SE wae f UE Drainage NS st 5 insuffisant ss Ts SY an Bon drainage Zone de Si RME TAN ki Suintement L A ns leg ee Fig 1 134 Qualit s et d fauts des r seaux d irrigation adapt de la r f rence 182 Mesures de lutte Construction et entretien Le fond des canaux et des foss s doit tre bien galis et pr senter une l g re pente pour qu il ne subsiste pas d eau stagnante en cas d ass chement Ils devront tre convenablement entretenus de mani re qu il n y ait pas de fuites au niveau des vannes des digues et du rev tement des bords Des berges en pente raide et d barrass es de leur v g tation permettent de r duire la prolif ration des moustiques dans les canaux et les foss s De la sorte le courant est plus rapide et les larves davantage expos es aux poissons larvivores et autres pr dateurs Irrigation intermittente A certains moments du cycle cultural les plants de riz ne n cessitent plus une submersion pe
511. s de rats et de souris Sa transmission est assur e principalement par la puce du rat et la puce du chat de sorte que l homme peut se contaminer lorsqu il entre en contact avec les d jections de puce dess ch es ou des puces cras es Le typhus murin est cosmopolite et s observe l o l homme et le rat vivent dans les m mes b timents Ses sympt mes sont analogues ceux du typhus exanth matique poux voir p 281 mais de moindre gravit Pr vention et lutte L immunit est acquise apr s la premi re infection Le traitement des malades est le m me que pour le typhus exanth matique voir p 281 La lutte consiste pandre un insecticide effet r manent sur les pistes des rats ainsi que dans leurs nids et les endroits leur servant de cachettes Quand on arrive ainsi tuer effectivement les puces on peut ensuite prendre des mesures de lutte contre les rongeurs voir p 274 encadr Autres maladies Les puces transmettent occasionnellement d autres maladies bact riennes ou parasitaires des animaux l homme par exemple la tular mie provoqu e par le bacille Francisella tularensis et les t niases du chien et du chat Les enfants qui jouent avec des animaux de compagnie peuvent se contaminer en avalant des puces qui h bergent des vers au stade infectieux Mesures de lutte Les mesures de lutte pr conis es diff rent selon qu on voit dans la puce une nuisance ou un vecteur de maladies La puce en tant
512. s des insecticides forte tension de vapeur puisqu il faut que les particules migrent jusqu la surface de la couche de peinture Le malathion le propoxur le pirimiphosm thyl et le f nitrothion conviennent cet effet Par exemple un concentr mulsionnable de malathion 8 3 ou une poudre mouillable ajout e une suspension mulsionnable principalement form e d ac tate de polyvinyle laisse subsister une fois le produit sec une mince pellicule contenant environ 13 de la mati re active laquelle migre en permanence vers la surface Fig 3 10 On peut appliquer une peinture insecticide sur les surfaces traiter par pulv risation faut retirer le filtre dont est munie la poign e du pulv risateur pour emp cher la polym risation du latex Entre deux applications le gicleur doit tre maintenu immerg dans l eau et l quipement doit tre soigneusement nettoy l eau la fin de chaque s ance de pulv risation Fig 3 11 Les peintures insecticides lib ration lente peuvent tre appliqu es au pinceau Avantages et inconv nients des peintures insecticides Avantages e Les peintures insecticides ont une persistance d action sup rieure celle des insecticides classiques et donc une meilleure rentabilit Une seule application peut durer jusqu deux ans alors que les formulations classiques d insecticides comme les pyr thrino des de synth se ou l HCH ne durent pas plus d un an Dans une t
513. s et des carbamates biod gradables des pyr thrino des de synth se et plus r cemment des r gulateurs de la croissance des insectes Ces derniers sont extr mement toxiques pour les larves ou les nymphes dont ils perturbent le passage au stade adulte voir galement Chapitre 1 p 148 Ils sont en revanche fort peu toxiques pour les organismes non vis s Leur utilisation est limit e par un prix lev et des probl mes d approvisionnement mais leur int r t peut tre consid rable quand les blattes sont r sistantes aux autres insecticides courants On trouvera au Tableau 5 1 la liste d un certain nombre de ces produits avec indication des doses recommand es Pour plus de pr cisions sur la pulv risation des insecticides et sa pratique dans de bonnes conditions de s curit se reporter aux Chapitres 9 et 10 Tableau 5 1 Insecticides d utilisation courante dans la lutte contre les blattes Insecticide Nature Formulation Concentration Classification OMS chimique des pesticides par risque nn pan 5g g kg a ui pulv risation 0 15 0 015 MD Bendiocarbe pulv risation 2 4 4 8 0 24 0 48 poudre 1 0 Leare 7 5 0 75 B tacyfluthrine PS pulv risation 12 5 MD Chlorpyrifos OP pulv risation 5 0 5 MD Cyfluthrine pulv risation 5 10 MD Cyph nothrine pulv risation 1 25 0 125 2 5 0 25 fa rosol 0 1 0 3 ne pulv risation 0 025 0 0025 MD Ss bo a rosol 0 2 0 02 poudre 20 2 0 Dich
514. s et le m thopr ne A force d en pandre sur certains sites on a provoqu l apparition de souches r sistantes chez plusieurs esp ces d insectes vis s notamment Culex quinquefasciatus Les formulations courantes sont le concentr mulsionnable 46 et 84 5 de mati re active p v et les granul s de sable enrob s 2 de mati re active Epandage Grandes tendues Les pulv risations se font raison de 112 g par hectare au maximum La concentration finale dans l eau trait e ne doit pas d passer 0 1 mg litre Le concentr mulsionnable peut tre pandu tel quel ou apr s dilution dans l eau Les granul s de sable 2 sont dipers s l aide d une souffleuse portable raison de 5 5 kg ha et constituent la formulation de choix pour traiter les g tes larvaires dont la v g tation est dense ou qui sont recouverts de d bris flottants On utilise galement les granul s pour traiter des tendues d eau peu profondes ou des cours d eau lents dont la profondeur n exc de pas 30 cm Petites superficies Le concentr mulsionnable peut tre d vers directement la surface de l eau des tangs des foss s de petite dimension des fosses septiques etc Si on utilise le concentr 46 la dose est de 0 2 ml par m tre cube ce qui correspond 0 1 mg de fenthion par litre Pour un pandage l aide d un pulv risateur manuel pression pr alable il faut m langer 10 ml de concentr 46 avec 10 litres
515. s et un ecz ma Fig 4 33 Infestation massive de la peau du poignet par le sarcopte de la gale 53 Un rash cutan voquant la gale est possible dans des r gions du corps d o le sarcopte est pourtant absent II s agit d une r action allergique qui se produit principalement au niveau des fesses de la taille et des paules Chez les nouveaux sujets contamin s le prurit et le rash cutan n apparaissent qu au bout de 4 6 semaines tandis que chez les sujets qui avaient d j t infest s le rash se manifeste apr s quelques jours Il existe une forme rare de la maladie la gale norv gienne qui est associ e un nombre consid rable de sarcoptes et consiste dans une dermatose cro teuse affectant sp cialement la paume des mains et la plante des pieds Elle semble plus fr quente chez les immunod prim s sp cialement les sujets infect s par le VIH que chez les sujets immunocomp tents 54 56 Confirmation La confirmation du diagnostic peut se faire en pr levant par grattage un fragment de peau que l on place entre lame et lamelle pour y rechercher le sarcopte L application d une huile min rale facilite le pr l vement et l examen Une autre m thode consiste a badigeonner d encre les zones cutan es atteintes puis les laver pour faire appara tre les sillons Traitement On a r cemment d couvert que l ivermectine utilis e dans le traitement de l onchocercose et de la filariose lymphatique est
516. s g n rateurs d a rosols mont s sur v hicule ou a ronef Les pulv risations spatiales se font galement au moyen de g n rateurs de brouillard thermique ou froid ou encore sous volume ultrafaible 128 129 Acceptation des pulv risations spatiales par les communaut s De nombreuses communaut s s inqui tent de l utilisation d insecticides qui sont susceptibles d avoir des effets nocifs sur la sant et l environnement II s ensuit que la population peut se montrer plus ou moins coop rative mais dans des proportions qui varient selon le pays et la localit Toutefois si l on parvient a bien faire passer l information notamment pendant les pid mies ou en cas de nuisance grave on pourra obtenir que les habitants r pondent plus volontiers a la demande officielle de laisser portes et fen tres ouvertes pour que les a rosols ou les brouillards insecticides p n trent mieux l int rieur L pandage d insecticides au moyen de pulv risateurs mont s sur v hicules a un caract re ostensible souvent exploit par les dirigeants politiques d sireux de montrer qu ils font le n cessaire pour r duire les nuisances et la transmission des maladies Fig 1 91 On peut proc der des pulv risations spatiales en situation d pid mie ou lorsque la densit des moustiques incommodants devient intol rable Les pulv risations spatiales ont un certain nombre d avantages et d inconv nients comparativement au
517. s g tes larvaires de moustiques La buse jet plat commun ment utilis e pour les pulv risations murales produit un jet dont l angle d ouverture est de 80 avec un d bit de 757 ml par minute et une pression de 280 kPa dans la cuve Elle est g n ralement en acier inoxydable sp cial L embout comporte deux m plats de part et d autre de l orifice pour faciliter le d montage SCE ULL AAO k ff FARI amp wes a sf OR cattle 7 VAE ds Fe Bo Sonen e k 50 RAT TTET au ee s ae A ee ome Lenn Len re Jet b ton Jet plat C ne creux C ne plein Fig 9 9 Diff rents mod les de buses OMS Utilisation et manipulation des pulv risateurs main pression pr alable Pr paration du pesticide et remplissage de la cuve Les pesticides doivent tre manipul s avec pr caution Avant de commencer les pulv risations on d signera un point central o seront pr par s des sachets en papier ou en plastique contenant la quantit voulue d insecticide voir la page 419 pour le calcul de la dose Les personnes charg es de cette t che devront porter des v tements protecteurs voir page 419 Ces pr cautions permettent de r duire les risques de contamination du personnel de d versements accidentels ou de gaspillage sur le terrain et d avoir en outre une charge de travail moins lourde lors du traitement des habitations Cela facilite galement l a
518. s larvivores On peut constituer des lev es de terre avec les d blais provenant de l excavation des bassins Ces lev es sont form es de couches de terre d environ 20 cm qu il faut humidifier et tasser l une apr s l autre L herbe et les autres v g taux qui poussent sur les lev es peuvent les prot ger de l rosion Le sommet de la lev e doit se trouver au moins 30 50 cm au dessus de la surface de l eau On utilise aussi avec succ s de grandes citernes en ciment pour lever les poissons Pour prot ger les jeunes poissons contre les poissons plus g s il faut qu il y ait suffisamment d espace et de v g tation Une collectivit peut lever des poissons larvivores pour son usage personnel et pour en distribuer ensuite aux m nages et aux agriculteurs On peut augmenter la production par une utilisation judicieuse d aliments artificiels tels que d chets organiques d jections animales etc Il faut emp cher la prolif ration des algues qui consomment de l oxyg ne ventuellement en pandant des herbicides Transport et distribution Le meilleur moyen de transport consiste utiliser de petits r cipients d une capacit pouvant aller jusqu 40 litres par exemple des seaux en plastiques ou des jerrycans ou encore des sacs en plastique r sistant que l on remplit moiti avec l eau du bassin d levage Fig 1 102 Avant de lib rer les poissons dans leur nouvel habitat il faut ajouter dans les r cipients ou les sa
519. s les placards des cuisines dans les distributeurs automatiques d aliments et de boissons etc Plusieurs huiles essentielles par exemple les essences de menthe de menthe verte et d eucalyptus sont connues pour avoir un effet r pulsif l encontre des blattes mais les meilleurs r sultats s obtiennent avec des produits de synth se dont la standardisation est plus facile Par exemple on peut traiter les produits d emballage ou l int rieur des entrep ts avec une dilution appropri e de DEET N N di thyl m toluamide ou de DMP phtalate de dim thyle Un d p t de DEET raison de 0 5 mg cnf fait fuir des cartons plus de 90 des Blattella germanica et plus de 80 des Periplaneta americana pendant environ une semaine selon la temp rature et l humidit Des produits de synth se plus prometteurs sont l tude en Inde 9 et pourraient tre commercialis s dans un proche avenir savoir le DEPA N N di thylph nylac tamide et le DECA di thylcyclohexylac tamide Bibliographie 1 Roth LM Willis ER The biotic associations of cockroaches Smithsonian miscellaneous collection 1960 141 1 470 2 Cornwell PB The cockroach Vol 1 Londres Hutchinson 1968 3 Roth LM Willis ER The medical and veterinary importance of cockroaches Smithsonian miscellaneous collection 1957 134 1 147 4 Stankus RP Horner E Lehrer SB Identification and characterization of important cockroach allergens Journal of allergy and
520. s moustiques se rencontrent partout dans le monde et comptent plus de 950 esp ces Ils peuvent repr senter par leurs piq res une s rieuse nuisance pour l Homme et les animaux tant sous les tropiques que sous les climats temp r s Dans les pays tropicaux Aedes aegypti Fig 1 7 est un important vecteur de la dengue de la dengue h morragique de la fi vre jaune et d autres viroses Une autre esp ce tr s proche Aedes albopictus peut galement transmettre la dengue Dans certaines r gions les moustiques du genre Aedes transmettent la filariose Cycle de d veloppement Les ufs sont pondus isol ment juste au dessus ou proximit de la surface de l eau dans des mares temporaires ou d autres biotopes aquatiques dont le niveau monte et descend IIs peuvent r sister pendant des mois la dessication et n closent que lorsqu ils sont recouverts par l eau Dans les r gions o les hivers sont froids toutes les esp ces d Aedes survivent ces p riodes l tat d ufs Certaines esp ces se reproduisent dans les mar cages saumatres du littoral qu inondent de temps autres de grandes mar es ou des pr cipitations exceptionnellement fortes alors que d autres se sont adapt es aux pratiques agricoles en mati re d irrigation a taille r elle Fig 1 7 Aedes aegypti a en vol document aimablement communiqu par le Natural History Museum de Londres et b au repos L Robertson Aedes aegypti se
521. s quelques ann es sur la distribution d ivermectine 6 7 La destruction des larves par pandage d insecticides sur les cours d eau est la seule m thode pratique qui permette de venir bout des simulies Fig 1 30 L pandage d insecticide sur un g te larvaire donn entra ne g n ralement la destruction des larves jusqu 10 km en aval Pour viter de polluer l environnement et de gaspiller les produits on utilise des insecticides qui pr sentent une grande sp cificit vis vis des simulies en outre leur pandage et leur devenir dans le milieu sont tr s soigneusement surveill s Le t m phos la phoxime ainsi que Bacillus thuringiensis H 14 figurent parmi les produits utilis s On proc de une rotation des diff rents insecticides afin d viter qu une r sistance ne se d veloppe parmi les populations de simulies 8 9 L une des raisons de ces pandages grande chelle sur de vastes bassins fluviaux tient au fait que les simulies sont capables de se laisser porter par le vent sur de grandes distances de l ordre de plusieurs centaines de kilom tres La destruction des g tes larvaires locaux ne serait donc pas suffisante pour viter tout risque de r invasion partir des secteurs voisins Fig 1 30 Epandage d insecticide par voie a rienne sur des g tes larvaires de simulies situ s dans une rivi re Leishmaniose La leismaniose est caus e par des leishmanies protozoaires parasites appartenant au g
522. s sans modifier un site Par exemple on peut peupler les retenues d eau de poissons larvivores ou pandre des produits toxiques pour les larves substances chimiques larvicides bact riens p trole ou huiles larvicides diverses ou encore billes de polystyr nes d pos es la surface de l eau La destruction des larves n a pas d effet imm diat sur le nombre des moustiques piqueurs et il peut s couler plusieurs jours voire plusieurs semaines avant que l on constate une r duction appr ciable La destruction des larves prot ge la communaut ou les foyers situ s dans le p rim tre vis plut t que les individus en tant que tels tous ceux qui vivent proximit de l endroit o se trouvaient les g tes larvaires en b n ficieront D un autre c t les moustiques continueront s vir si non loin de l subsistent d autres g tes larvaires La lutte contre les larves consiste liminer les lieux de ponte ou les mo difier pour que les larves ne puissent plus s y d velopper rendre les lieux de ponte inaccessibles aux moustiques adultes introduire dans les lieux de ponte des poissons larvivores ou autres pr dateurs de ce genre pandre des larvicides Quel est le bien fond de la lutte antilarvaire La destruction des g tes larvaires doit s effectuer aux alentours des tablissements humains sur un p rim tre dont le rayon soit sup rieur la distance de vol des moustiques vis s Pour de nombreus
523. s trait s car il est rare qu ils aient se plaindre du moindre sympt me Loase Cette maladie est caus e par une filaire appel e Loa loa Elle est transmise par des taons du genre Chrysops et elle se limite aux bois et aux for ts de l Afrique occidentale et centrale du B nin l Ouganda et au sud du Soudan Le cycle de d veloppement de la filaire ressemble celui d Onchocerca volvulus voir Fig 1 29 Le ver adulte vit dans les tissus sous cutan s Lorsqu il se d place sous la peau il provoque des picotements et des d mangeaisons L infection entra ne souvent des tum factions dans diverses parties du corps Les larves pr sentes dans le courant sanguin sont capt es par le taon au moment de son repas de sang On peut traiter la loase par la di thylcarbamazine ou l ivermectine Tular mie La tular mie est une affection bact rienne transmise par la piq re des taons du genre Chrysops et par des tiques t gument dur Pour plus de renseignements voir le Chapitre 4 Mesures de lutte Choix des mesures de lutte appropri es Le Tableau 1 2 indique le moment et l endroit o les diff rents groupes de dipt res sont actifs Les mesures de protection individuelles utilisation de r pulsifs ou port de v tements protecteurs sont efficaces contre tous ces insectes Par exemple les moustiquaires sont efficaces contre les dipt res qui piquent la nuit L am nagement des b timents pour les rendre imp n trables aux insectes
524. se e Elle n est gu re efficace en pr sence de v g tation et de d bris flottants qu il faut donc liminer avant de proc der l pandage e L effet ne dure normalement que quelques jours e L huile recouvre la v g tation les troncs d arbres etc e S il y a du vent il va disperser l huile larvicide Larvicides organiques de synth se La d couverte des insecticides organochlor s en 1940 a conduit la plupart du temps a abandonner les m thodes traditionnelles de d moustication et a se tourner vers l pandage de ces nouveaux compos s sur les g tes larvaires Au cours des ann es cinquante les insecticides organochlor s ont perdu une grande partie de leur efficacit par suite de l apparition d une r sistance chez certaines esp ces de moustiques II est galement apparu que ces insecticides s accumulaient durablement dans les tissus animaux et v g taux Ces produits ne sont plus recommand s par l OMS pour la destruction des larves de moustiques mais l exception de la dieldrine on peut toujours les utiliser sans risque pour traiter les murs des habitations Les organophosphor s les carbamates et les pyr thrino des sont moins persistants car ils se d composent rapidement dans l environnement aussi en recommande t on l usage comme larvicides reste que les pyr thrino des sont tr s toxiques pour les crustac s et les poissons et ne doivent donc pas tre employ s en leur pr sence Ces produits ne pro
525. se plus un carr sur le dos permettaient de r duire sensiblement les piqdres de moustiques pendant plus de deux mois en utilisation bi hebdomadaire Pour les impr gner on peut les tremper dans une solution 10 de deet ou de DEPA apr s quoi on les place dans un sac herm tique en plastique en attendant de les utiliser Ce syst me a l avantage d tre simple et bon march de ne pas entra ner de contact direct avec la peau et de permettre d enlever la pi ce d toffe avant le lavage du v tement Vaporisateurs d insecticides Contrairement aux r pulsifs seuls quelques insecticides comme le dichlorvos ont un effet spatial la temp rature ambiante Certains d entre eux peuvent n anmoins agir distance en repoussant voire en tuant les insectes dans la mesure ou on les vaporise l aide d un dispositif chauffant On peut galement les diffuser dans l air au moyen d une bombe a rosol Les dispositifs qui permettent de lib rer un insecticide dans l atmosph re contribuent a prot ger les personnes situ es dans leur voisinage Un moyen traditionnel consiste faire br ler des plantes ou du bois contenant des substances r pulsives ou insecticides 23 60 Parmi les dispositifs modernes on peut citer les serpentins insecticides les plaquettes vaporiser les diffuseurs de dichlorvos et les bombes a rosol Ce sont des produits relativement peu co teux qui peuvent prot ger plusieurs personnes la fois Il est toutefois
526. secticide et l accumulation de poussi re de changer de m thode de nettoyage par exemple de secouer la moustiquaire et de la brosser avec une brosse souple si le lavage ne peut pas attendre il faut le faire dans l eau froide sans utiliser de savon d utiliser des moustiquaires de couleur qui sont moins salissantes de faire coincider les traitements avec les maxima saisonniers d agressivit culicidienne et de transmission Dur e approximative de l effet r manent de la perm thrine 74 Moustiquaire non utilis e gt 6 mois 1 2 ans dans un sac herm tique Moustiquaire utilis e tous les jours 4 6 mois Moustiquaire utilis e tous les jours et lav e une fois par mois dans l eau froide 2 3 mois Moustiquaire utilis e tous les jours et lav e une fois par semaine dans l eau froide 1 mois V tements port s tous les jours et lav s chaque semaine 1 2 mois Mesure de l efficacit r manente On s aper oit parfois que l insecticide a perdu de son efficacit au fait que le nombre d insectes agressifs augmente et que ceux qui entrent en contact avec les moustiquaires ou tous autres tissus trait s sont plus nombreux en r chapper Si l impr gnation vise essentiellement d truire certaine esp ces de moustiques c est la survie de ces esp ces qu il faut surveiller Le traitement est renouveler dans les cas suivants Z Z les moustiques parviennent p n trer travers la mous
527. ser et de piquer ou encore avec des insecticides action rapide du groupe des pyr thrino des comme la perm thrine Ces insecticides ne repoussent pas les insectes mais les laissent au contraire entrer en contact avec le tissu o ils sont alors tu s ou suffisamment irrit s avant d avoir eu le temps de piquer II est pr f rable d appliquer les r pulsifs sur les v tements ou d autres pi ces de tissu que sur la peau car on r duit ainsi le risque de r actions allergiques La peau n a ainsi qu un contact limit avec les r pulsifs ou les insecticides du fait que ces produits adh rent fortement aux fibres on peut alors utiliser des doses plus lev es Les pyr thrino des de synth se sont g n ralement pr f r s aux r pulsifs volatils pour le traitement des v tements Les raisons en sont les suivantes ils agissent rapidement en repoussant ou tuant les insectes piqueurs leur action est prolong e et dans une certaine mesure ils r sistent aux intemp ries au soleil et au lavage l eau froide ils sont d une utilisation plus agr able peu pr s incolores et inodores et ils ne graissent pas ils ne sont pas toxiques et n irritent pas la peau si on les applique la bonne dose 46 ils sont sans action sur le plastique ils reviennent moins cher que les r pulsifs car il suffit de quelques petites doses de temps en temps Il ne faut cependant pas perdre de vue que si un v tement a t trai
528. shmaniose visc rale a un caract re anthroponosique et que le vecteur est strictement p ridomestique En Afrique la situation pid miologique est tr s diversifi e Par exemple le risque de leishmaniose visc rale est plus lev chez les hommes qui ont l habitude de tenir des r unions communales autour des termiti res alors que chez les garcons qui m nent le b tail dans des cavernes o il trouve refuge et plaques de sel l cher c est le risque de leishmaniose cutan e qui est augment R Killick Kendrick communication personnelle Fig 1 31 Distribution de la leishmaniose a leishmaniose visc rale de l Ancien et du Nouveau Monde b leishmaniose cutan e et cutan o muqueuse du Nouveau Monde c leishmaniose cutan e de l Ancien Monde 1996 OMS WHO 89983 WHO 96008 F WHO 96009 F Un phi botome ing re des leishmanies Les laishmanies se transforment en Le r servoir animal est constitu promastigotes infectants an 7 10 jours de chiens de rongeurs de chats de paresseux de opossums et de canid s sauvages L invasion da la bouche du nez i En piquant un h te humain let elfe dei ich le phisbotome lui injecte leishmaniose cutan o muqueuse des promastigotes La leishmaniose visc rale ou kala azar est dus la multiplication des leishmanies dans la rate le fole et la moeltg osseuse A l int rieur des cellules de l h ta les leishmanies se nt an amastigotes La l
529. sid r s comme une s rieuse nuisance c est aussi parce qu ils ont l habitude d attaquer en essaims compos s de centaines ou de milliers d individus La plupart des esp ces n attaquent qu l ext rieur mais on peut tout de m me tre piqu l int rieur Quelques unes des esp ces les plus importantes prolif rent dans les mar cages et tangs c tiers Dans ces r gions elles peuvent faire obstacle au d veloppement du tourisme Dans les zones de mar cages les c ratopogonides p n trent fr quemment sous la tente des campeurs Les personnes qui s journent sous une v randa ou qui vivent dans des maisons dont les murs ne sont pas clos sont galement expos es de fr quentes piq res Taons tabanid s Les tabanid s Fig 1 14 sont des mouches de taille moyenne ou de grande taille caract re cosmopolite Leur piq re peut tre tr s douloureuse rendant quelquefois p nibles les activit s ext rieures en zone de for t ou de mar cages Leur importance en tant que vecteurs de certaines maladies par ex tular mie et certaines arboviroses est secondaire En Afrique occidentale et centrale certaines esp ces du genre Chrysops tramsmettent une filariose humaine due la filaire Loa loa Les groupes les plus importants sont les taons genre Tabanus les chrysops genre Chrysops et les h matopotes genre Haematopora Les tabanid s ont 5 25 mm de long Ce sont des insectes robustes au vol puissant Ils sont
530. sitif n est efficace qu aussi longtemps que l insecticide subsiste Utilisation de pi ges par les particuliers ou les communaut s Etant donn que les glossines peuvent parcourir en vol des distances consid rables l utilisation de pi ges doit se faire tr s grande chelle Cela suppose la participation de plusieurs personnes dans une m me communaut et m me de pr f rence celle de plusieurs communaut s voire de plusieurs districts Cependant des communaut s isol es habitant en for t par exemple au Congo ont mis en uvre avec succ s leurs propres mesures de protection Quant aux exploitants agricoles ils peuvent assurer leur protection individuelle en r gion foresti re en installant des pi ges ou des crans sur leurs plantations ou dans leurs camps Mod les de pi ges et crans Le pi ge biconique Le pi ge biconique est l un des premiers mod les avoir t mis au point Fig 2 8 3 A la diff rence de deux mod les plus r cents il n est pas utilis dans les op rations de lutte grande chelle cause de son prix relativement lev et de sa structure complexe Cependant on s en sert encore pour contr ler l efficacit de la lutte anti glossines Le c ne inf rieur est fabriqu en coton ou en tissu synth tique de couleur bleu lectrique L int rieur est subdivis en quatre compartiments au moyen de quatre morceaux de tissu noir Quatre ouvertures permettent aux glossines de p
531. sont expos s la lumi re du jour Les pyr thino des de deuxi me et de troisi me g n ration sont beaucoup plus stables et conviennent donc bien 104 Perm thrine La perm thrine est couramment utilis e en agriculture et en sant publique et on peut s en procurer un peu partout C est le produit de choix pour l impr gnation des moustiquaires et des v tements Elle se r v le tr s efficace pour la lutte contre les insectes nuisibles et rien d indiqu qu elle ait des effets secondaires ind sirables Deltam thrine Tr s largement disponible la deltam thrine est couramment utilis e en agriculture et en sant publique On en fait un tr s large usage en Chine pour l impr gnation des moustiquaires Son activit est plus de 30 fois sup rieure celle de la perm thrine Les doses recommand es sont beaucoup plus faibles que celles de la perm thrine mais cet avantage est contrebalanc par un prix unitaire plus lev Elle est plus toxique que la perm thrine pour l Homme et les animaux mais les formulations contiennent moins de mati re active On s est plaint des irritations qu elle peut provoquer au cours de l impr gnation Les personnes qui dorment sous une moustiquaire s che ne se plaignent g n ralement pas d effets ind sirables mais cela peut d pendre des fibres dont est faite la moustiquaire et de la formulation utilis e Des personnes qui dormaient sous des moustiquaires de poly thyl ne trait es au m
532. sparaissent en quelques heures En cas de contamination des yeux ou d irritation cutan e il faut laver la partie touch e grande eau En cas d ingestion de pyr thrino des il est imp ratif de consulter un m decin Pr cautions prendre avec les moustiquaires trait es Apr s s chage il faut viter que les enfants en bas ge qui dorment sous la moustiquaire ne portent le tulle la bouche Les moustiquaires en tissu synth tique nylon polyester qui viennent d tre trait es avec une dose relativement forte de lamdacyhalothrine 0 030 g n sont susceptibles de provoquer des sympt mes voquant un rhume ternuements et nez qui coule pendant la premi re ou les deux premi res semaines d utilisation Si on utilise une dose plus faible par exemple 0 010 g n qui a encore un effet insecticide durable ces effets ind sirables disparaissent en une journ e 93 On n a jamais constat d effets ind sirables avec les moustiquaires de coton ou les moustiquaires synth tiques trait es la perm thrine ou la cyfluthrine en mulsion huile dans l eau Comment pr parer une solution convenable et traiter puis faire s cher le tissu Commencer par laver soigneusement le tissu si celui ci n est pas parfaitement propre Il devra tre tout fait sec le jour de l op ration C est tr s important si l on impr gne des moustiquaires appartenant diff rentes personnes avec la m me solution insecticide Lorsque plusieurs
533. ssation des programmes de lutte On manifeste d sormais davantage d int r t pour d autres m thodes de lutte qui permettent d viter une partie des probl mes pos s par les traitements insecticides On a ainsi de plus en plus tendance recourir des m thodes moins co teuses et plus faciles mettre en uvre comme l usage g n ralis des moustiquaires impr gn es ou l limination durable ou permanente des g tes larvaires Filariose lymphatique La filariose lymphatique est caus e par trois esp ces de vers parasites qui se logent dans les vaisseaux lymphatiques et provoquent une norme enflure des membres et d autres parties du corps Cette maladie entra ne de grandes souffrances et elle est t s incapacitante mais elle est rarement mortelle e La filariose de Bancroft dont l agent causal est Wuchereria bancrofti est principalement transmise par Culex quinquefasciatus et par certaines esp ces des genres Anopheles et Aedes En 1996 on d nombrait environ 107 millions de personnes porteuses de filaires dans diverses r gions de la Chine de l Inde ou ailleurs en Asie du sud est dans les les du Pacifique en Afrique tropicale ainsi qu en Am rique centrale et en Am rique du Sud Fig 1 19 e La brugiose caus e par Brugia malayi et par B timori touchait quelque 13 millions de personnes en 1996 principalement en Asie du sud est Ses principaux vecteurs appartiennent l esp ce Mansonia B timori se rencontre dans l
534. ssible il faut b tonner le sol et installer des rigoles pour faciliter le nettoyage Dans les endroits o l on utilise le fumier comme engrais il faut viter les amas compacts au moment de l pandage Elimination de tout ce qui attire les mouches Les mouches choisissent comme g tes larvaires des endroits dont l odeur les attire En outre elles sont galement attir es par divers produits comme la farine de poisson la poudre d os la m lasse et le malt des brasseries le lait et les fruits l odeur douce sp cialement les mangues Pour emp cher que les mouches ne soient attir es par les d chets il faut veiller la propret des lieux ramasser les d chets et en recouvrir les tas Dans les industries o l on utilise des produits attirant les mouches on peut installer des vents sp ciaux pour liminer les odeurs Pr vention des contacts entre mouches et agents pathog nes Des germes pathog nes sont pr sents notamment dans les excreta et les excr ments les ordures m nag res les eaux d gouts les yeux infect s les corchures et les plaies Les mesures prises contre la prolif ration des mouches r duisent galement les contacts entre ces insectes et les germes Les plus importantes sont les suivantes installer et utiliser des latrines et toilettes convenables dans lesquelles les mouches ne puissent pas entrer en contact avec les mati res emp cher tout contact des mouches avec les malades et leurs
535. ssu impr gn la dose recommand e ne pr sente aucun danger lorsqu il est sec Tableau 1 3 Doses d insecticide n cessaires pour l impr gnation de diff rents tissus Tissu Dose g m Perm thrine Cyfluthrine Deltam thrine Lambdacyhalothrine Tulle larges 0 10 0 25 0 05 0 008 0 012 0 005 0 008 mailles plus de 2 mm Tulle 0 20 0 50 0 03 0 01 0 025 0 010 0 015 moustiquaire ordinaire mailles de 1 5 mm Toile de coton 0 70 1 20 0 05 draps chemises Tissu pais 0 65 1 25 0 05 vestes pantalons Lorsqu on proc de l impr gnation il faut viter tout contact entre la solution insecticide et la peau et plus particuli rement les l vres la bouche les yeux et toute plaie ouverte il convient de porter des gants de caoutchouc pendant toute l op ration et de prendre garde aux claboussures dans les yeux en veillant galement ne pas inhaler les vapeurs Si l on a beaucoup de moustiquaires impr gner il vaut mieux s installer dehors ou dans un local convenablement a r et n utiliser que des r cipients ouverts et peu profonds Si l on respire des vapeurs d insecticide on s expose a des maux de t te et a une irritation du nez ou des yeux Cela se produit plus souvent avec la deltam thrine ou la lambdacyhalothrine qu avec la perm thrine ou la cyfluthrine Si l on travaille sans gants on peut sentir des picotements dans la peau des mains Ces effets ind sirables di
536. st sans danger pour les occupants le fait que ni les murs ni les plafonds ni les meubles ne seront ab m s la n cessit pour les occupants de prot ger ou de ranger tous les objets qui ne doivent pas recevoir d insecticide La coop ration des occupants pourra consister pr parer leur maison notamment a enlever les meubles les ustensiles de cuisine et la nourriture avant le d but des op rations et les placer par exemple l ext rieur ou a les mettre au milieu d une pi ce apr s les avoir recouverts d une feuille de plastique le fait qu il ne faut pas recr pir ou laver les murs pendant les quelques mois qui suivent le traitement e Estimation de la quantit de fournitures n cessaire s agit des insecticides des pulv risateurs des pi ces de rechange des v tements protecteurs des gants du savon et des feuilles de plastique pour recouvrir les meubles Mesure de la superficie totale traiter Il est pr f rable de commencer dresser une carte de la collectivit en y indiquant l emplacement de chaque maison traiter Un num ro de r f rence sera attribu chaque maison le num ro tant peint sur la maison et inscrit sur la carte Il faut indiquer la taille approximative de la maison et pr ciser son type ainsi que la nature du mat riau dont sont faits les murs les plafonds et autres surfaces susceptibles d tre trait es Si toutes les habitations sont construites et agenc es sur le m m
537. ste au dessous du toit Comment faire un cr pi 1 M langer du sable 6 parties de la terre pass e au crible 1 partie de la bouse de vache 1 partie et de la chaux ou du ciment 0 5 1 partie Pour obtenir de la chaux on peut calciner pendant 24 heures des roches calcaires d origine locale dans un four foyer ouvert chauff au bois avant de pulv riser le r sidu blanc ainsi obtenu avec un marteau et de le m langer dans de l eau Une fois le cr pi termin e on peut badigeonner les murs pour en am liorer l aspect par exemple avec un lait de chaux 2 Pr parer du torchis en incorporant une terre argileuse des bouts de paille tr s courts pour augmenter la r sistance du m lange Enduire le mur et s assurer que la totalit de sa surface est parfaitement lisse Lorsqu on a besoin d un enduit pais il est conseill d appliquer le torchis en deux ou m me trois couches minces pour viter la formation de fissures II faut laisser s cher chaque couche avant d appliquer la suivante Toutefois pour am liorer l adh rence on humectera le mur sur toute sa surface avant d appliquer une nouvelle couche Fig 3 17 Fig 3 16 Les lieux de repos constitu s par les anfractuosit s des murs peuvent tre limin s gr ce au cr pissage des murs au moyen d un enduit qu on peut mettre en place la main puis lisser soit la main soit avec une truelle 4 ep DEORE Fig 3 17 faut humecter la surface avant d appliquer l
538. stication l chelle de la communaut Dans les zones o il existe un risque d pid mie des mesures de lutte antivectorielle effet rapide prises en temps voulu par exemple l pandage d insecticides jouent un r le important dans la matrise ou la pr vention des flamb es Ind pendamment de l intervention des services de sant dans la planification et la gestion des diverses activit s la participation de la collectivit l effort de lutte a galement son importance faut d gager des ressources suffisantes pour que les am liorations obtenues soient durables Dans les pays d velopp s o le personnel a un haut niveau de professionnalisme et qui disposent de moyens suffisants il est possible d envisager l radication du paludisme l chelle du territoire national Cette radication a t r alis e en Europe du Sud dans la majorit des Antilles aux Maldives et dans de vastes r gions de l ex URSS et des Etats Unis Comme la plupart des anoph les p n trent dans les habitations pour se nourrir et se reposer les programmes de lutte antipaludiques consistent essentiellement pulv riser des insecticides effet r manent sur les murs et les plafonds Ce traitement des habitations joue encore un r le important dans quelques pays tropicaux mais dans d autres il perd peu peu de son int r t en raison de probl mes voir Chapitre 9 qui dans certaines r gions ont conduit l interruption voire la ce
539. stiquaires du fait qu ils constituent pour les moustiques qui n ont pu se nourrir sur les dormeurs abrit s une autre source de repas de sang facilement accessible Sans la pr sence dans un village d animaux suffisamment attractifs sur lesquels ils puissent se nourrir les moustiques affam s vont probablement continuer rechercher leur nourriture jusqu ce qu ils finissent par trouver un h te humain non prot g par une moustiquaire voir l encadr p 91 Epandage d insecticides Pulv risations d insecticides sur les murs Les moustiques et les dipt res piqueurs en g n ral passent une partie de leur existence a rechercher des endroits tranquilles et sombres o ils puissent se reposer Sans les r gions s ches les habitations jouent un r le important comme lieux de repos pour les phl botomes Dans la for t ombrophile les insectes sont moins tributaires des habitations et se reposent souvent l ext rieur sur la v g tation arrive toutefois que des moustiques habituellement exophiles p n trent dans les habitations la recherche de nourriture et s y reposent quelque temps avant et apr s s tre gorg s Lorsque des moustiques et autres insectes se reposent l int rieur des habitations on peut les d truire en pulv risant sur les murs un insecticide effet r manent durable L insecte est tu lorsque ses pattes entrent en contact avec l insecticide Certains produits ont un effet irritant sur les moustiq
540. t l aide d un pyr thrino de non r pulsif les insectes ail s peuvent quand m me venir piquer les surfaces de peau qui sont d couvert aussi faut il appliquer un r pulsif ces endroits Par suite de la vaporisation un v tement fra chement trait par un r pulsif prot ge mieux la peau nue qu un v tement trait l aide d un pyr thrinoide Les chaussettes impr gn es peuvent prot ger efficacement contre les simulies car celles ci piquent fr quemment au niveau des chevilles Les pantalons et les bas impr gn s prot gent galement bien contre les tiques et les acariens 47 L impr gnation des v tements est galement efficace contre les piq res de moustiques de phl botomes de c ratopogonides de puces et de poux du corps 47 52 Les r pulsifs peuvent conserver leur efficacit jusqu une semaine apr s l impr gnation On peut prolonger cette efficacit en rangeant le v tement impr gn dans un coffre ou un sac herm tiques de mani re viter l vaporation du produit Appliqu sur un v tement un r pulsif restera plus longtemps efficace que sur la peau car e il n y a pas de pertes par abrasion e le produit n est pas absorb par la peau e il n y a aucune limination du principe actif par la sueur e la temp rature plus basse ralentit l vaporation sauf si le v tement est expos au soleil e le produit adh re mieux au fibres de coton et aux fibres synth tiques Un v tement trai
541. t ces affections notamment le paludisme la filariose la leishmaniose la bilharziose ou schistosomiase la dengue et la trypanosomiase constituent un obstacle au d veloppement conomique par suite des heures de travail perdues et des d penses importantes occasionn es par le traitement des malades et la lutte contre les vecteurs Les campagnes de grande envergure destin es liminer les vecteurs sont souvent impraticables pour des raisons la fois financi res et techniques et du fait qu elles peuvent tre dangereuses pour l environnement C est pourquoi on se tourne d sormais vers des m thodes que les collectivit s ou m me tout un chacun peuvent mettre en uvre Le pr sent manuel donne des renseignements pratiques sur les m thodes que les familles et les communaut s urbaines ou rurales peuvent utiliser pour se prot ger et qui n exigent qu un minimum d intervention de la part des services sanitaires I s agit en g n ral de m thodes relativement simples et peu co teuses ne demandant gu re de formation pr alable et qui pour peu qu on les utilise convenablement sont sans danger pour l usager et l environnement On y trouvera galement des renseignements pratiques sur les grandes maladies et leurs principaux vecteurs moustiques et autres dipt res piqueurs glossines triatomes ou r duves punaises de lit puces poux tiques acariens blattes mouches domestiques puces d eau et gast ropodes d eau douce Le manuel
542. t par la perm thrine peut conserver pendant des semaines ou des mois sa toxicit pour les insectes selon qu il est plus ou moins souvent port et lav ou expos la pluie Un v tement impr gn peut conserver son efficacit protectrice m me apr s une dizaine de lavages l eau froide et au savon Toutefois l limination de la perm thrine est plus importante si on utilise de l eau chaude 50 52 R pulsif ou pyr thrinoide Tout r pulsif jug sans danger pour une application cutan e peut servir impr gner des v tements La perm thrine a fait l objet de tr s nombreux essais et on estime qu elle est toujours le produit de choix pour le traitement des v tements 46 D autres pyr thrino des peuvent galement convenir comme par exemple la cyfluthrine mais la plupart des pyr thrino des non toxiques sont rapidement d compos s par la lumi re solaire Comment traiter des v tements Pour impr gner un v tement de perm thrine on peut pulv riser le produit l aide d une bombe a rosol ou tremper le v tement dans une mulsion aqueuse La dose recommand e est de 1 25 g nt 0 125 mg cnf pour les manteaux les vestons les chemises manches longues et les pantalons et de 0 8 g n 0 08 mg cm pour les chemises manches courtes Il est peut tre plus facile de se procurer du deet en bombe a rosol Pour ce produit la dose recommand e est de 20 g n 2 mg cnf soit environ 70 g de mati re active par v te
543. t autres lieux o sont parqu s de gros bestiaux qu elles piquent le plus souvent Elles se gorgent la plupart du temps au niveau des membres Moustiques Les moustiques jouent un r le important dans la transmission d un certain nombre de maladies tropicales comme le paludisme les filarioses et plusieurs viroses dengue enc phalite japonaise et fi vre jaune notamment Dans les pays temp r s ils constituent davantage une nuisance que des vecteurs de maladies Il existe environ 3000 esp ces de moustiques dont une centaines sont vectrices de maladies Les mesures de lutte ne sont en g n ral dirig es que contre une ou quelques unes des esp ces vectrices les plus importantes et peuvent viser soit les imagos soit les larves Cycle de d veloppement On distingue quatre stades dans ce cycle de d veloppement l oeuf la larve la nymphe et l adulte ou imago Fig 1 2 En g n ral les femelles ne s accouplent qu une seule fois mais pondent p riodiquement pendant toute leur existence Pour y parvenir la plupart d entre elles doivent prendre un repas de sang Fig 1 3 Les m les ne sont pas h matophages ils se nourrissent de sucs d origine v g tale La digestion d un repas de sang et le d veloppement ult rieur des ufs durent 2 3 jours sous les tropiques mais peuvent prendre davantage de temps dans les zones temp r es Siphon respiratoire ufs la nymphe la larve l imago d pos s la pr love de l air r
544. t du nez peut conduire ce que l on appelle parfois le nez de tapir Les mutilations sont graves et peuvent quelquefois avoir une issue fatale par suite de malnutrition ou de bronchopneumonie Fig 1 34 La pr sence d ulc rations qui laissent de profondes cicatrices apr s gu rison est caract ristique de la leishmaniose cutan e Fig 1 35 La leishmaniose cutan o muqueuse peut provoquer de graves mutilations de la face par destruction progressive des tissus de la cavit nasale et buccale Traitement Une simple leishmaniose cutan e gu rit en g n ral sans traitement et conf re au malade une immunit contre d autres infections par le m me parasite C est pour cette raison que l on communique quelquefois volontairement l infection aux nourrissons au niveau du dos ou des fesses pour les prot ger contre des infections susceptibles de leur causer de vilaines cicatrices sur le visage Les autres formes de leishmaniose sont difficiles traiter et il faut en g n ral envisager une th rapeutique au long cours par un d riv de l antimoine pentavalent antimoniate de m glumine ou stibogluconate de sodium Le traitement consiste en de fr quentes et douloureuses injections et m me si la tol rance est bonne en r gle g n rale il peut se produire des effets secondaires mod r s tels qu anorexie vomissements naus es malaise g n ral myalgies et c phal es Plus rarement il arrive que l h patotoxicit
545. t emp ch es de piquer mais galement tu es En outre le traitement des v tements par un pyr thrino de est efficace contre les moustiques pendant au moins un mois 34 On trouvera des renseignements sur la fa on d impr gner les v tements avec des pyr thrino des au Chapitre 1 Extraction des tiques fix es Pendant et apr s un s jour dans une zone infest e il importe d examiner son corps fr quemment la recherche de tiques II faut les liminer au plus vite car le risque de transmission d une maladie augmente avec la dur e pendant laquelle la tique reste enfonc e dans la peau L extraction doit se faire par traction lente mais r guli re de pr f rence avec une pince pour viter que les doigts n entrent en contact avec les liquides organiques infectieux de l acarien La tique doit tre saisie le plus pr s possible de l endroit o sa t te p n tre dans la peau de fa on ne pas l craser et en veillant ne pas briser les pi ces buccales enfonc es dans le derme car il pourrait en r sulter une irritation et une surinfection Certains v t rinaires disposent d un instrument sp cial pour l ablation rapide des tiques du chien Pour amener les tiques molles retirer leur rostre on peut soit les toucher avec un objet tr s chaud comme la pointe d une aiguille chauff e soit les tamponner avec un anesth sique par exemple du chloroforme ou de l ther Dans le cas des tiques dures ces m thodes ne donne
546. t l importance des pertes par d gradation ou frottement En g n ral les insecticides restent plus longtemps efficaces sur une surface peinte que sur une surface non peinte et sur du bois que sur des briques ou des blocs Si on lave fr quemment une surface trait e ou si elle se couvre de poussi re ou de graisse l insecticide peut perdre toute efficacit Il est rare qu un seul traitement permette l radication des blattes Pour la plupart des esp ces un traitement compl mentaire peut tre n cessaire tous les mois afin de tuer les nymphes qui viennent d clore ou d emp cher une r infestation S curit et pr cautions d emploi Il faut veiller ne pas contaminer les aliments On s abstiendra de tout traitement l o des enfants sont susceptibles d entrer en contact avec les r sidus d insecticide Dans des conditions particuli res par exemple le traitement des zoos ou des boutiques sp cialis es dans la vente d animaux de compagnie il ne faut pas utiliser de produits effet r manent en pulv risation ou par poudrage En pareil cas on peut parfois appliquer une quantit limit e de produit chimique au pinceau Une autre solution consiste se servir d un produit chimique peu toxique pour les mammif res et les oiseaux par exemple l acide borique en poudre ou la silice en a rogel Certaines formulations risquent de tacher les tissus le papier peint le carrelage et d autres mat riaux domestiques faut se rense
547. t mangent en particulier tous les aliments consomm s par l Homme Fig 5 4 Leur pr f rence va aux denr es amylac es ou sucr es Elles sirotent le lait et grignotent le fromage la viande la p tisserie les c r ales le sucre et le chocolat sucr Elles mangent galement le carton les reliures de livres les rev tements de plafond contenant des mati res amylac es la doublure int rieure encoll e des semelles leurs propres exuvies des blattes mortes et ratatin es du sang frais ou s ch des d jections des crachats ainsi que les ongles des doigts de la main ou du pied des b b s et des personnes endormies ou malades Fig 5 4 Les poubelles sans couvercle constituent un milieu parfaitement adapt pour le d veloppement des blattes OMS Dispersion Chez certaines esp ces on observe des migrations en masse apparemment en cas de surpeuplement Les insectes migrants gagnent de nouvelles r gions en volant ou en se d pla ant par terre Les blattes sont fr quemment transport es l int rieur des habitations en m me temps que des cartons de bouteilles et des sacs de pommes de terre d oignons ou d autres produits alimentaires qui ont t contamin s au cours de leur stockage dans des entrep ts mal tenus Le transport de cette vermine peut se faire sur de longues distances dans des a ronefs des bateaux ou d autres v hicules Importance pour la sant publique Nuisance Les blattes sont des nuisibles i
548. t non publi WHO VBC 90 987 disponible sur demande aupr s de la Division de la Lutte contre les Maladies tropicales Organisation mondiale de la Sant 1211 Gen ve 27 Suisse Chapitre 7 Cyclops Hotes interm diaires du ver de Guin e Les cyclops sont de minuscules crustac s appartenant a la famille des cyclopid s que l on appelle galement puces d eau On les rencontre en g n ral dans les eaux douces stagnantes par exemple celles des puits et des mares utilis es par des communaut s agricoles d favoris es vivant la campagne ou aux alentours des agglom rations En Afrique sub saharienne en Inde et au Y men ces crustac s sont les h tes interm diaires du ver de Guin e Dracunculus medinensis appel aussi filaire de M dine un parasite qui est l origine de la dracunculose Cette parasitose se transmet l Homme lors de l ingestion d eau contenant des cyclops infect s La dracunculose est rarement mortelle mais elle est extr mement d bilitante Le ver qui peut atteindre un m tre de longueur si ge principalement au niveau des membres inf rieurs mais il est capable de sortir en n importe quel point du corps Il n existe pas de m dicaments contre cette maladie mais on peut prendre des mesures pr ventives simples et efficaces La plupart des pays o cette parasitose est end mique ont adopt un programme d radication bas sur ces mesures qui consiste notamment fournir une eau de boisson non contamin
549. t notamment des esp ces de moustiques locales la savonnette r pulsive peut prot ger pendant 4 8 heures Dans des conditions optimales l effet protecteur peut m me durer jusqu 12 heures Cet effet est plus ou moins marqu et dure plus ou moins longtemps selon les conditions d utilisation et les esp ces en cause 35 39 l W 4 4 1 Fig 1 40 La savonnette r pulsive Une savonnette de 40 grammes utilis e avec parcimonie sur les bras les jambes et autres parties du corps expos es dure environ 20 jours Le produit est brevet mais le d tenteur du brevet en autorise la production locale des fins non commerciales Le mode de fabrication et les ingr dients sont analogues ceux que l on utilise en savonnerie Composition en poids Huile de coprah non raffin e 49 86 Antioxydant par ex butylhydroxyanisole 0 14 Deet 20 00 Perm thrine officinale perm thrine cis trans 25 75 0 50 Base parfum e par ex essence de rose ou de lavande 1 00 Solution de soude caustique 27 50 Argile naturelle 1 00 On peut se procurer ces ingr dients dans la plupart des pharmacies Le deet peut tre obtenu aupr s de distributeurs de produits chimiques Faute de perm thrine officinale on peut utiliser de la perm thrine de qualit technique M langer le deet et la perm thrine la temp rature ambiante et ajouter le m lange l huile de coprah dans laquelle on aura pr alablement dissous l antioxydant Ch
550. t pour la plupart en Asie du sud est et dans le Pacifique occidental porteuses de tr matodoses non schistosomiennes distomatoses La distomatose grande douve encore appel e fasciolase ou distomatose h patique est une parasitose due l invasion du foie par Fasciola hepatica ou F gigantica Elle s vit un peu partout dans le monde D autres douves asiatiques sont susceptibles de provoquer des affections h patiques opisthorchiases il s agit notamment de Clonorchis sinensis d Opisthorchis viverrini et d O felineus II existe galement en Asie en Afrique occidentale et en Am rique du sud Equateur et P rou notamment des distomatoses pulmonaires dues a des douves du genre Paragonimus Des distomatoses intestinales dues a Fasciolopsis buski et a de nombreuses autres esp ces de douves s vissent galement dans plusieurs pays d Asie Tous les tr matodes qui parasitent l Homme sont des vers plats en forme de feuille dont la taille varie de 1 a 30 mm voire a 75 mm dans le cas de Fasciolopsis Les vers adultes pondent des ufs qui sont excr t s dans la bile les expectorations ou les mati res f cales Lorsqu ils entrent en contact avec l eau les ufs closent en donnant naissance des larves qui vont p n trer dans les gast ropodes qui leur servent d h tes interm diaires Fasciola Paragonimus ou sont d abord ing r s par les gast ropodes dans l organisme desquels ils closent ensuite Clonorchis Opisthorchis Cha
551. t pr lev e dans des trous creus s en dehors des villages L eau de pluie ou d infiltration qui s amasse dans ces excavations peut constituer un g te larvaire pour un certain nombre d esp ces de moustiques Les excavations anciennes qui contiennent de la v g tation sont g n ralement de meilleurs g tes larvaires que celles qui viennent d tre creus es Mesures de lutte Comblement La terre n cessaire au comblement des trous d emprunt peut parfois tre tir e des tangs poissons dont on est en train d augmenter la superficie ou la profondeur p 126 177 179 181 On peut aussi remblayer avec des ordures m nag res ou des d chets industriels par exemple de la sciure ou des cendres 179 Dans ce cas il faut recouvrir les d chets d une couche de terre pour viter que les corps creux bo tes de conserve bouteilles etc ne se remplissent d eau et emp cher les mouches et les rats de p n trer Drainage On peut drainer une s rie de trous d emprunt au moyen de foss s de drainage d bouchant dans une des excavations de sorte qu il n y a plus alors qu un seul trou inond Epandage d huile et de larvicides Cette op ration donne un r sultat rapide mais de courte dur e Toutefois les briquettes de m thopr ne p 149 ou de B t H 14 p 150 durent de 1 4 mois et peuvent suffire pour la plus grande partie de la saison de reproduction Une fois les trous ass ch s les briquettes cessent de lib rer leur mati
552. t une certaine quantit d eau plusieurs mois durant peuvent constituer des sites de transmission intensive de la schistosomiase urinaire pendant une p riode limit e car les bulins survivants les recolonisent rapidement d s le retour des pluies Les gast ropodes du genre Oncomelania peuvent survivre aux p riodes de s cheresse car ils poss dent un opercule qui leur permet d obturer l orifice de la coquille Dans la zone temp r e ils sont capables de survivre 2 4 mois mais beaucoup moins longtemps sous les tropiques Ils sont amphibies et peuplent des zones humides rizi res mal labour es cours d eau paresseux canaux secondaires ou tertiaires de r seaux d irrigation mar cages et caniveaux Sur tous ces sites la v g tation joue un r le important en maintenant une temp rature et une humidit convenables Ils se nourrissent peu pr s des m mes choses que leurs cong n res terrestres en y ajoutant la partie des plantes qui merge de l eau Importance pour la sant publique Schistosomiase La schistosomiase ou bilharziose est l une des parasitoses humaines les plus r pandues et seul le paludisme ob re davantage les r gions tropicales et subtropicales par ses effets sur la situation socio conomique et la sant publique C est galement la maladie d origine hydrique la plus fr quente et elle constitue l un des risques sanitaires majeurs dans les zones rurales des pays en d veloppement En 1996 elle tait
553. tapettes et lampes lectriques UV ou la lumi re bleue Toutefois la pr f rence doit tre accord e l am lioration de l assainissement et de l hygi ne qui entre autres avantages donne des r sultats plus durables et est plus rentable Am lioration de l assainissement et de l hygi ne On peut faire appel quatre strat gies la r duction du nombre de g tes larvaires l limination partielle des sites qui attirent des mouches venant d ailleurs la pr vention des contacts entre mouches et agents pathog nes la protection contre les mouches des aliments des ustensiles de cuisine et des personnes R duction ou limination des g tes larvaires Abris pour animaux tables curies enclos et parcs d engraissement Il faut b tonner le sol et construire des rigoles ou foss s d coulement le fumier doit tre enti rement ramass et le sol nettoy grande eau tous les jours Poulaillers Lorsqu on garde en cage des volatiles dont les d jections s accumulent sous eux il faut faire s cher ces derni res au moyen de ventilateurs il faut aussi r parer les conduites d eau qui fuient ramasser et liminer les d jections et laver fr quemment le sol grande eau Tas de fumier Le fumier doit tre mis en tas afin de r duire la superficie de la zone o la temp rature convient pour la reproduction des mouches II faut recouvrir le tas de fumier avec du plastique en feuilles ou un autre mat riau int
554. te les pulv risateurs il faut aussi se procurer les pi ces de rechange les plus utiles On peut supposer qu il faudra changer l embout de la buse apr s avoir trait 200 habitations Le co t des pi ces de rechange repr sente environ 10 de celui des pulv risateurs Il faudra fournir aux op rateurs des v tements protecteurs ainsi que du savon voir le Chapitre 10 Celui qui est charg de pr parer les paquets pr dos s d insecticide utiliser ult rieurement doit galement recevoir une paire de gants un tablier un masque et des lunettes de protection Une personne ventuellement un des dirigeant de la communaut ou un agent de sant devra se charger de superviser les op rations Bibliographie 1 Lutte contre les vecteurs du paludisme et autres maladies transmises par des moustiques Rapport d un Groupe d tude de l OMS Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1995 OMS S rie de Rapports techniques No 857 Annexe 1 2 Lutte contre les leishmanioses Rapport d un comit d experts de l OMS Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1990 OMS S rie de Rapports techniques No 793 3 Mat riel de lutte contre les vecteurs 3 me d Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1991 Pour en savoir plus M thodes chimiques de lutte contre les arthropodes vecteurs et nuisibles importants en sant publique Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1988 Pesticides chimie et normes Huiti me rap
555. te ou de typhus en milieu urbain on installe des app ts empoisonn s pour les rats et au m me moment ou quelques jours plus t t on applique des insecticides destin s tuer les puces de ces rongeurs Conviennent comme raticides la warfarine la coumafuryle le dif nacoum le brodifacoum le coumat tralyl la bromadiolone la chlorophacinone et le phosphure de zinc 16 17 Dans les endroits o l on conserve des aliments destin s la consommation humaine ainsi que dans les lieux tr s fr quent s comme les march s il est moins dangereux d utiliser des bo tes contenant un app t Fig 4 11 les rongeurs se couvrent de poudre anti puces pendant qu ils mangent l app t empoisonn de sorte que la poudre a le temps d agir avant que l animal soit mort Ces bo tes peuvent tre dispos es le long des pistes de rongeurs tous les 60 m tres Un app t qui convient consiste dans un m lange de 100 g de flocons d avoine avec un raticide b yy i App t empoisonn Poudre insecticide j a DRE ee Appat Fond saupoudr Appat ampoisonn empoisonn d insecticide l int rieur Fig 4 11 Mod les de bo tes app t a Bo te en bambou b Bo te constitu e d une planchette en bois 30 x 20 cm recouverte d un toit m tallique OMS Chiques Apparemment la puce chique Tunga penetrans ne transmet pas de maladies l Homme mais la diff rence de toutes les autres esp ces de puces el
556. temps autre La dose d pend de l esp ce vis e et de la nature de l eau Pour d truire les larves de Culex dans les petites collections d eau stagnante on pand la suspension raison de 0 1 10 ml m L effet r manent peut subsister 1 2 semaines la dose la plus faible et 2 3 mois la dose la plus forte Les grandes superficies d eau pollu e sont trait es raison de 1 4 litres ha Biotopes situ s l int rieur et l entour des habitations Ces biotopes peuvent se subdiviser en deux grands types e Les g tes larvaires en eau claire il s agit principalement de r cipients remplis d eau de pluie et qui dans zones tropicales conviennent bien la reproduction de certaines esp ces du genre Aedes e Les g tes larvaires en eau pollu e il s agit principalement de syst mes individuels d assainissement et de collections d eau stagnante et pollu e qui constituent des lieux favorables la reproduction des esp ces de Culex Pour viter la reproduction des moustiques l int rieur et l entour des habitations il suffit de prendre des mesures simples de r duction des sources de prolif ration Ces mesures sont la port e de toutes les familles et ne n cessitent pas l intervention de sp cialistes G tes larvaires en eau claire La plupart des collections d eau claire ont un caract re temporaire Les r cipients de jardin qui se remplissent d eau lors d une ond e peuvent de nouveau tre sec en
557. tenue 170 380 kPa la section de l orifice de sortie de la buse la distance entre l extr mit de la buse et la surface trait e la vitesse laquelle la suspension est pulv ris e sur la surface Formation Ces deux derniers facteurs impliquent que l op rateur soit exp riment c est dire qu il ait re u la formation voulue faut que le personnel s entraine par exemple sur le mur d un b timent appliquer la suspension un rythme qui permettre de couvrir 19 m par minute D limiter un rectangle de 3 m de hauteur et de 6 35 m de longueur et le diviser en neuf bandes verticales parall les dont la premi re aura 75 cm de largeur et les suivantes 70 cm Fig 9 13 snisimieimemimimoieisisici l fete nn nn ere re eee ee ee 0 6 35 m Fig 9 13 Surface pour la pratique des pulv risations effet r manent que l on peut d limiter a la craie sur le mur d un grand batiment OMS WHO 96717 En tenant la buse 45 cm du mur on obtient une plage d aspersion de 75 cm Figs 9 14 et 9 15 Pour s entra ner maintenir la buse 45 cm du mur prolonger la lance l aide d une baguette de bois ou de tout autre dispositif ayant la longueur voulue que l on fixera avec un lastique ou une ficelle Bien s assurer qu il y a 45 cm entre l embout de la buse et l extr mit de la baguette Tendre le bras droit et se pencher vers la surface du mur tout en levant et en baissant alternativement le bras de fa
558. term diaire des crachats et des gouttelettes de Pfl gge mises par un malade lorsqu il tousse ou ternue La peste pulmonaire a provoqu des pid mies au cours des si cles pass s faisant des millions de victimes En l absence de traitement elle est tr s souvent mortelle e Peste septic mique L invasion du flux sanguin par le bacille de Yersin entra ne la mort du sujet avant que l une des deux formes pr c dentes de peste ait le temps de se d velopper Pr vention et lutte Une immunit partielle s installe la suite d une infection I existe un vaccin qui assure une protection mais pendant quelques mois seulement La streptomycine la tr tracycline ou ses d riv s et le chloramph nicol sont extr mement efficaces lorsqu ils sont administr s dans la journ e qui suit l apparition des sympt mes On ma trise rapidement la peste urbaine en pandant une poudre insecticide dans les terriers et sur les pistes des rongeurs la poudre se fixe rapidement sur la fourrure des animaux et tue les puces vectrices qui y sont abrit es Ce poudrage doit tre suivi de mesures de lutte contre les rongeurs Les personnes qui travaillent sur le terrain peuvent se prot ger en saupoudrant leurs v tements d insecticide en portant des v tements impr gn s ou en utilisant des r pulsifs et cela de fa on quotidienne Typhus murin Le typhus murin est provoqu par Rickettsia typhi et s vit de facon sporadique dans les population
559. thes les coffres les meubles et dans leurs autres cachettes habituelles Pendant la nuit les blattes sont faciles d couvrir dans le faisceau d une lampe En cas d infestation massive on peut faire appel la lutte chimique puis l am nagement de l environnement pour priver les insectes de nourriture et d abris Quand la population de blattes est peu abondante on peut en venir bout avec des app ts ou des pi ges Am nagement de l environnement Propret et hygi ne Il faut conserver la nourriture dans des r cipients munis d un couvercle tanche et plac s dans un garde manger grillag ou un r frig rateur Fig 5 6 La propret s impose chaque instant de fa on qu aucun fragment de nourriture ou de mati re organique ne subsiste nulle part II faut soigneusement fermer les poubelles et les vider souvent de pr f rence tous les jours D Fig 5 6 On peut prot ger les aliments en les mettant dans un garde manger grillag interdisant l entr e des mouches et des fourmis Les sous sols et les espaces m nag s au dessous des habitations doivent tre maintenus secs et d barrass s de nourriture et d eau auxquelles les blattes puissent avoir acc s Limitation de l acc s Avant de les introduire dans un b timent il faut s assurer que les produits d picerie les v tements revenant de la lessive les v tements sales les cagettes ufs et les meubles ne renferment pas de blattes Dans certa
560. tion and disposal of pesticide waste on the farm Bruxelles Groupement international des associations nationales de fabricants de produits agrochimiques 1987 5 Guidelines for emergency measures in cases of pesticides poisoning Bruxelles Groupement international des associations nationales de fabricants de produits agrochimiques 1984 6 Henry J Wiseman H Prise en charge des intoxications Manuel l usage des agents de sant Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1998 7 Programme international sur la s curit chimique F d ration mondiale des associations des centres de toxicologie clinique et des centres antipoisons Yellow Tox World Directory of poisons centres Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1993 document non publi disponible sur demande au Programme international sur la S curit chimique Organisation mondiale de la Sant 1211 Gen ve 27 Suisse Pour en savoir plus Guidelines for the safe handling of pesticides during their formulation packing storage and transport Bruxelles Groupement international des associations de fabricants de produits agrochimiques 1982 Programme international sur la s curit chimique The WHO recommended classification of pesticides by hazard and guidelines to classification 1994 1995 Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1994 document non publi WHO PCS 94 2 disponible sur demande au Programme pour la Promotion de la S curit chimique Organisa
561. tion contre le risque de contracter l infection 84 88 On peut galement utiliser des moustiquaires impr gn es pour prot ger contre le paludisme et d autres maladies transmises par des insectes les groupes vuln rables d une collectivit femmes enceintes enfants personnes g es malades Les enfants en bas ge que l on couche de bonne heure seront ceux qui b n ficieront le plus de ce genre de protection 89 L emploi de moustiquaires impr gn es peut entra ner la disparition ou du moins la rar faction d autres arthro podes nuisibles tels que les punaises de lit les poux les tiques de la volaille et les mouches domestiques 90 91 II est probable que ces moustiquaires sont galement efficaces contre les puces et les triatomes Quelles moustiquaires peut on traiter On peut traiter tous les types de moustiquaires y compris les vieilles moustiquaires trou es et les moustiquaires en fibres naturelles ou synth tiques Toutefois les fibres multifilament retiennent mieux l insecticide que les fibres monofilament En effet les particules d insecticide s liminent facilement des fibres monofilament par abrasion ou lavage Pour plus de d tails sur les insecticides a utiliser et la marche a suivre pour impr gner une moustiquaire voir a la p 94 Lutte antipaludique communautaire au moyen de moustiquaires trait es L utilisation de moustiquaires impr gn es d insecticide permet de faire reculer le nombre des
562. tion des larves n On peut se prot ger des piq res en portant des v tements pais Les r pulsifs habituels sont moyennement efficaces contre les taons Les m thodes qui permettent de r duire ou d emp cher les dipt res de se nourrir sur les animaux domestiques sont utiles non seulement pour ces animaux mais galement pour les personnes qui vivent proximit des tables On trouve dans le commerce des plaques impr gn es d insecticide qui fix es l oreille des animaux se r v lent tr s efficaces contre Stomoxys calcitrans pendant un deux mois P Voir chapitre 2 aY compris l utilisation de pi ges et de grillages ainsi que le traitement des zones de repos de ces dipt res au moyen d insecticides effet r manent Protection individuelle Les m thodes de protection personnelle utilis es individuellement ou par de petits groupes de personnes pour se pr munir contre les piq res d insectes et les maladies qu elles sont susceptibles de transmettre consistent emp cher les insectes de venir au contact du corps L quipement utilis est de volume r duit portable et d une utilisation simple Ces m thodes peuvent offrir une protection non n gligeable contre la contamination et permettent parfois de limiter la transmission des maladies dans une communaut du moins lorsqu elles sont utilis es par une fraction importante de la population Les r pulsifs Ils constituent la m thode la plus commun ment util
563. tion mondiale de la Sant 1211 Gen ve 27 Suisse S curit d emploi des pesticides Quatorzi me rapport du Comit OMS d experts de la Biologie des vecteurs et de la Lutte antivectorielle Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1990 OMS S rie de Rapports techniques No 813 Bibliographie OMS th matique La lutte contre les insectes et les rongeurs par am nagement de l environnement Un programme d action communautaire 1994 viii 107 pages 62 fiches 7 jeux CHF 90 S curit d emploi des pesticides Quatorzi me rapport du Comit OMS d experts de la biologie des vecteurs et de la lutte antivectorielle OMS S rie de Rapports techniques No 813 1991 31 pages CHF 6 R sistance des vecteurs aux pesticides Quinzi me rapport du Comit OMS d experts de la biologie des vecteurs et de la lutte antivectorielle OMS S rie de rapports techniques No 818 1992 68 pages CHF 10 Lutte contre les vecteurs et les nuisibles en milieu urbain Onzi me rapport du Comit OMS d experts de la biologie des vecteurs et de la lutte antivectorielle OMS S rie de Rapports techniques No 767 1988 86 pages CHF 9 Mat riel d application des pesticides pour la lutte antivectorielle Douzi me rapport du Comit OMS d experts de la biologie des vecteurs et de la lutte antivectorielle OMS S rie de Rapports techniques No 791 1990 55 pages CHF 8 Lutte contre les vecteurs du paludisme et autres
564. tions directes sur des essaims de mouches Lorsque des mouches pullulent sur un tas d ordures m nag res on peut les asperger directement avec un pulv risateur main ou m canique qui r pand un nuage de composition relativement liquide qui tue les mouches atteintes directement et s vapore en laissant un r sidu toxique qui tue celles qui se d placent sur la surface trait e pendant le reste de la journ e Ces traitements sont galement efficaces contre les larves Il existe toute une gamme d organophosphor s qui peuvent tre utilis s en solution dans le k ros ne ou en mulsion aqueuse la concentration de 1 2 Traitement des g tes larvaires au moyen de larvicides Les larvicides chimiques s utilisent principalement sur les tas de fumier dans les exploitations agricoles La lutte pratiqu e ce stade a le gros avantage de s attaquer au probl me la base Cependant la m thode n est pas sans inconv nients comme le fumier s accumule constamment et qu il est renouvel le traitement larvicide doit tre fr quemment recommenc pour que le produit puisse p n trer en profondeur et soit bien distribu De plus les larvicides tuent souvent des ennemis naturels des mouches comme les col opt res les acariens et les perce oreilles Enfin les larvicides peuvent favoriser l apparition d une r sistance de sorte qu il faut choisir le produit soigneusement Sous r serve qu une r sistance ces produits ne se so
565. tions schistosomiennes qui jusqu ici conduisaient des l sions irr versibles peuvent d sormais tre trait es avec succ s par ce m dicament L oxamniquine est r serv e au traitement de la schistosomiase intestinale en Afrique et en Am rique du Sud mais S mansoni est moins sensible ce m dicament en Afrique qu en Am rique du Sud Le m trifonate mis au point l origine pour servir d insecticide s est r v l tre un produit efficace et sans danger pour le traitement de la forme urinaire Nombre de m decins ont exprim la crainte que la r infection n te rapidement tout int r t au traitement mais ce point de vue s est r v l trop pessimiste En identifiant rapidement les malades et en les traitant sans d lai on peut imm diatement r duire la contamination de l environnement par les ufs des parasites Dans certaines zones la r duction du nombre de cas ainsi obtenue peut se maintenir pendant un an et demi sans autre intervention mais il est vrai aussi que l o la transmission se poursuit certains groupes d ge les coliers peuvent se r infester en 4 6 mois Toutefois m me en cas de r infection on peut observer une r duction prolong e de la morbidit car celle ci est en g n ral imputable a des infections au long cours avec une forte charge parasitaire Pr vention et lutte On peut en principe se pr munir contre l infection lors d un voyage par exemple en vitant tout contact avec de l
566. tiquaire en restant en vie les insectes h matophages parviennent se nourrir travers le tissu trait et restent vivants apr s avoir ma rch ramp ou s tre pos s sur ce tissu Souvent il est difficile de se rendre compte que l insecticide a perdu de son efficacit Cependant si la transmission est saisonni re il suffit en g n ral de traiter la moustiquaire une fois par an au d but de la saison de transmission L o s vissent des maladies transmises par des insectes il est capital de ne pas attendre que le tissu ait perdu son efficacit protectrice pour refaire un traitement Il existe plusieurs m thodes pour mesurer l efficacit r manente d une moustiquaire trait e Fig 1 79 Ces contr les doivent tre effectu s sur des tissus fra chement impr gn s afin de d terminer une valeur de r f rence pour l efficacit valeur laquelle on comparera les r sultats des contr les ult rieurs Chaque contr le doit tre r p t plusieurs fois Fig 1 79 D termination de l efficacit r manente d une moustiquaire trait e c on enl ve par aspiration les moustiques pris dans le pi ge conique e L cher de moustiques sous la moustiquaire s agit d une m thode simple mais approximative et qui ne n cessite pas de mat riel autre que celui dont on a besoin pour capturer les moustiques Suspendre la moustiquaire de mani re qu elle touche le sol et disposer un drap blanc au dessous Attraper 50 moust
567. tiques aient plus de chances de s y poser et d tre tu s On veillera tout de m me ce que le tissu ne soit pas directement en contact avec le hamac sauf au niveau des pingles ou des points car sans cela les moustiques auraient le temps de piquer avant d tre tu s L int r t d utiliser un morceau de tissu d tachable c est que cela facilite l impr gnation En outre on peut l enlever lorsqu on veut laver le hamac et le ranger l abri de l air si on ne l utilise pas Moustiquaires On utilise des moustiquaires Fig 1 55 depuis fort longtemps pour se prot ger contre les insectes h matophages pendant la nuit Elles assurent galement une protection contre d autres animaux comme les araign es les blattes les col opt res les l zards les serpents et les rats Lorsqu elles sont coup es dans un tissu opaque suffisamment pais elles prot gent galement du froid et de la poussi re tout en assurant l intimit de l occupant Les moustiquaires sont g n ralement confectionn es avec une gaze ou un tulle dont les mailles ont 1 2 1 5 mm de c t ce qui est suffisant pour emp cher la p n tration des moustiques Les tr s petits insectes comme par exemple les phl botomes ou les c ratopogonides peuvent cependant passer travers les mailles Seul un tissu opaque par ex un jersey tr s fines mailles moins de 0 2 mm une gaze ou un tulle impr gn s peuvent assurer une protection suffisante dans ce cas Sous
568. tir L am lioration de l assainissement consiste souvent effectuer des travaux dont l aboutissement est la mise en place d un syst me de chasse d eau permettant d entra ner les excr ments dans une courte canalisation raccord e une fosse septique ou au r seau d gouts Mesures de lutte Meilleure conception des installations En munissant les fosses d une couverture ad quate on emp che les insectes d y p n trer ou d en sortir 135 Les couvercles de bois ou de m tal ne permettent pas une fermeture suffisamment herm tique pour emp cher la p n tration des moustiques En revanche on peut fabriquer un couvercle de b ton parfaitement ajust en le coulant dans le trou qu il est destin recouvrir Figs 1 121 et 1 122 Inconv nients possibles e Le couvercle est relativement lourd de sorte que les enfants ont de la peine le soulever e Les bords du couvercle s abiment facilement et finissent par laisser passer insectes et odeurs e Possibilit d all es et venues d insectes et de d gagement d odeurs lorsque le couvercle est soulev e Co t lev Eri Fig 1 121 Couvercle de latrine l preuve des moustiques b Couvercle Section ewe wee eee Fig 1 122 Couvercle de latrine a l preuve des moustiques a vue en plan et b vue en coupe avec cotes en millim tres 169 Copyright John Wiley amp Sons Limited Latrine a chasse d eau avec siphon 135 Les latrines a f
569. touches fumig nes peuvent constituer une bonne solution dans les r gions o l on a r ussi liminer les r duves mais o les op rations de pulv risation dans les habitations ne sont plus effectu es de fa on r guli re En cas de r infestation la m thode permet de traiter rapidement et pour un co t modique les maisons r infest es et les maisons imm diatement voisines 14 1 Pour des pr cisions sur l approvisionnement en cartouches fumig nes s adresser au Pest and Insecticide Research Centre CIPEIN Zufriategui 4380 Buenos Aires Argentine Avantages et inconv nients des cartouches fumig nes Avantages e L utilisation de cartouches n exige aucune formation particuli re e Cette technique donne ses meilleurs r sultats lorsqu elle est associ e d autres m thodes de lutte En Argentine elle a permis de r duire la fr quence des op rations de pulv risation dans les habitations de deux fois par an une seulement pendant la p riode de surveillance Inconv nients e La r manence du produit est faible Les r duves peuvent r appara tre dans une maison trait e dans un d lai de quelques mois e Utilis e fr quemment cette m thode est co teuse Mode op ratoire e Avant d allumer la m che il faut poser la cartouche fumig ne par terre loin de tout objet inflammable et sur une surface r sistante au feu e faut fermer les fen tres et les portes donnant sur l ext rieur emp
570. tous cas ces serpentins doivent tre plac s sur des supports ad quats p 72 On peut aussi placer le serpentin juste devant la tente dans un conteneur qui le prot ge de l humidit et du vent Fig 1 86 e Le tulle ou la gaze de protection peuvent tre trait s par un r pulsif ou un pyr thrino de pour faire obstacle aux insectes volants comme les c ratopogonides par exemple qui pourraient se frayer un chemin travers les mailles Fig 1 86 Mesures de protec ion suppl mentaires pour les campeurs des serpentins anti moustiques sont dispos s juste devant la tente e Un r pulsif en applications cutan es deet par exemple peut tre pulv ris sur le treillis de protection pour emp cher les insectes de passer pendant plusieurs jours De toute mani re il est pr f rable que le treillis soit trait par un pyr thrino de action prolong e soit en pulv risations soit en bain dans une solution ad quate on peut de la sorte faire une conomie et obtenir une prolongation de l effet sur plusieurs mois De tous ces pyr thrinoides seules la perm thrine et la flum thrine existent en bombes a rosols voir p 104 Une autre solution consiste a tremper le treillis de protection dans une mulsion de pyr thrinoide Les doses sont les m mes que pour les moustiquaires voir tableaux 1 3 et 1 4 On peut galement humecter le treillis avec une ponge Les bombes a rosols courantes qui contiennent des insecticides e
571. trines du type fosse ventil e se reporter au Chapitre 1 pour plus de renseignements Des g tes larvaires sont galement mis la disposition de la mouche Musca sorbens quand certains ont l habitude de s exon rer en plein air sans utiliser de latrines ni de toilettes C est un probl me courant lorsque des groupes de population importants par exemple des r fugi s s journent dans des camps de transit L installation de latrines correctes devrait recevoir la priorit A d faut on peut demander aux int ress s d aller s exon rer dans un champ r serv a cet usage situ au moins 500 m tres sous le vent de l habitation ou du d p t d aliments le plus proche et au moins 30 m tres de toute source d approvisionnement en eau Cela r duit le nombre de mouches dans le camp et facilite l limination des trons La pratique qui consiste recouvrir les excreta d une mince couche de terre risque d accro tre la prolif ration des mouches car les mati res f cales mettent alors en principe plus longtemps s cher Ordures m nag res et autres d tritus organiques Pour liminer ces milieux propices la prolif ration des mouches on peut proc der leur ramassage leur stockage leur transport et leur limination selon des modalit s pr cises Fig 6 8 Quand il n existe pas de syst me de ramassage des ordures m nag res on peut s en d barrasser en les faisant br ler ou en les enfouissant dans une f
572. ts En cas de doute on s abstiendra en raison des d penses que cela implique En principe toutes les surfaces int rieures susceptibles de servir de lieux de repos doivent tre trait es I peut toutefois tre tr s long ou impossible de traiter certaines surfaces par exemple sous les meubles et les carpettes derri re les tableaux sur les l ments de la charpente etc En g n ral on peut se limiter aux murs plafonds et celliers Traitement s lectif Certains insectes ont une pr f rence notoire pour des lieux de repos situ s l int rieur des habitations Par exemple certaines esp ces de moustiques se reposent principalement la base des murs ou uniquement au plafond ou sous les avant toits En se bornant traiter ces surfaces on assurera une destruction efficace des moustiques au moindre co t Dans la lutte antipalustre il est souvent n cessaire de traiter des b timents qui ne servent pas toujours de lieux de repos la population II faut cependant traiter les abris temporaires utilis s lors de la saison des semailles ou de la r colte ou encore pour la chasse et la p che Pour lutter contre la maladie de Chagas il peut tre n cessaire quelquefois de traiter non seulement les habitations mais encore les cachettes p ridomestiques des triatomes situ es l int rieur des abris pour animaux et des entrep ts de denr es alimentaires Quand faut il traiter Dans les r gions o les moust
573. ts et de ne pas tenir trop chaud Elle a en revanche l inconv nient de s emm ler facilement dans la v g tation dense aussi convient elle mieux aux zones o la v g tation est clairsem e Le mat riau utilis est un coton r sistant larges mailles un m lange de polyester et de coton ou du nylon On en trouve au Canada et aux Etats Unis qui consistent en un treillis de polyester larges mailles avec des brins de coton L adjonction de coton est n cessaire pour permettre une impr gnation la dose recommand e de 0 25 g de deet par gramme d toffe 10 15 g par nf Ces vestes doivent tre rang es dans des sacs herm tiques en plastique Voiles impr gn s anti insectes Le port de voiles de gaze ou de tulle larges mailles analogue celle qui sert confectionner les vestes ci dessus permet de se prot ger la t te et le cou Fig 1 42 57 58 On les porte de pr f rence avec un chapeau ou tout autre type de couvre chef La gaze ne nuit ni la visibilit ni la ventilation Bandes et chevilli res impr gn es de r pulsif Beaucoup d esp ces d insectes h matophages piquent surtout au niveau des chevilles et des poignets On peut se prot ger convenablement contre ces piq res en portant aux extr mit s des bandes de coton impr gn es de r pulsif Fig 1 43 18 59 Ces bandes ont environ 10 cm de largeur et 35 cm de longueur et elles peuvent tre munies de boutons et de boutonni res ou tre confection
574. ts peuvent tre effectu s au moyen de brumisateurs port s sur le dos ou la main ou encore d appareils mont s sur tracteur ou a ronef La pulv risation sur les murs d insecticides effet r manent est en g n ral inefficace contre Aedes aegypti car cette esp ce se repose normalement l int rieur des habitations sur des surfaces qui ne se pr tent pas ce genre de traitement comme les rideaux ou autres pi ces de tissu II faut constituer des r serves d insecticides en pr vision des situations d urgence Enc phalite virale L enc phalite virale est une maladie caract ris e par une inflammation aigu de l enc phale et de la moelle pini re II existe un certain nombre de virus qui sont capables de donner lieu aux m mes sympt mes mais avec plus ou moins de gravit et une volution plus ou moins rapide Souvent il n y a m me pas de sympt mes du tout Dans les cas b nins on observe un tat f brile avec migraine dans les cas graves la fi vre est forte et s accompagne de sympt mes tels que migraines tremblements paralysie spastique qui aboutissent au coma La mort est extr mement fr quente en cas d enc phalite japonaise et elle n est pas rare non plus dans les cas de fi vre de la vall e de la Murray ou d enc phalite quine de l Est L arri ration mentale et les troubles neurologiques sont des s quelles souvent observ es chez les survivants Enc phalite japonaise Fig 1 27 Distr
575. ttaquent galement aux Hommes qui vivent dans ces r gions ou y p n trent agriculteurs gardiens de troupeau p cheurs chasseurs voyageurs et ramasseurs de miel Dans certaines zones d pid mie par exemple proximit du lac Victoria la trypanosomiase T rhodesiense est transmise dans l environnement p ridomiciliaire d une personne une autre ou d un animal domestique l homme par une sous esp ce du groupe G palpalis savoir G f fuscipes Fig 2 6 Clinique Les premiers sympt mes de la maladie du sommeil consistent en c phal es fi vre irr guli re d mes et arthralgies Fig 2 7 A un stade plus avanc le parasite envahit le cerveau d terminant en g n ral des troubles mentaux le coma puis la mort Dans la trypanosomiase T gambiense il existe souvent une p riode de latence cliniquement muette qui peut durer plusieurs mois ou plusieurs ann es Cette p riode de latence est absente ou de courte dur e dans la trypanosomiase T rhodesiense Les infections T gambiense ont g n ralement une volution lente tandis que celles T rhodesiense ont un caract re aigu Sans traitement les deux formes de maladie du sommeil sont fatales Fig 2 7 La trypanosomiase africaine d bute g n ralement par des c phal es une fi vre irr guli re des oed mes et des arthralgies A un stade plus avanc l atteinte du cerveau entra ne l affaiblissement des fonctions mentales un coma tat
576. tte La strat gie actuellement mise en uvre contre la maladie du sommeil repose sur le d pistage actif et le d pistage passif surveillance le traitement des sujets parasit s et quand il y a lieu la lutte contre les glossines Depuis quelques ann es on cherche s assurer la participation des communaut s aux programmes nationaux de fa on qu elles puissent durablement prendre le relais des activit s entreprises par l chelon central L objectif de la surveillance est de r duire le r servoir humain de l infection et de rendre le traitement moins dangereux gr ce un d pistage pr coce La surveillance permet aussi de d celer sans retard toute augmentation de la pr valence Vu que la symptomatologie de la trypanosomiase T gambiense est g n ralement fruste la surveillance comporte dans ce cas des programmes de d pistage confi s des quipes mobiles Dans les zones o c est la forme T rhodesiense qui s vit la surveillance est principalement fond e sur l observation des patients qui viennent spontan ment consulter dans les centres de sant ruraux Le diagnostic repose sur la s rologie le test d agglutination direct sur carte pour la trypanosomiase CATT permet d identifier les cas de trypanosomiase T gambiense tandis que l immunofluorescence indirecte IFT permet de d celer une infection T rhodesiense Les cas s ropositifs sont confirm s par un examen microscopique qui r v le la pr sence du
577. tte ensuite avec ses d jections Comme celles ci forment une poudre noire fine en s chante elles sont facilement diss min es par l air en mouvement La poudre peut infecter de petites plaies par exemple des l sions de grattage ou les muqueuses nasale et buccale Comme le germe pathog ne peut survivre au moins deux mois dans les d jections de pou dess ch es il est dangereux de manipuler les v tements ou la literie des typhiques Traitement L antibioth rapie est efficace par exemple avec la t tracycline la doxycycline ou le chloramph nicol Pr vention et lutte On a pr par un vaccin mais il n est pas encore disponible dans le commerce Pour pr venir l infection il faut s attaquer aux poux de corps Les pouss es pid miques peuvent tre ma tris es gr ce l application d un insecticide a effet r manent sur les v tements de tous les habitants des r gions touch es R currente poux Cette r currente est provoqu e par un spiroch te Borrelia recurrentis Les sujets infect s font des pisodes f briles de 2 9 jours alternant avec des p riodes de r mission de 2 4 jours En g n ral 2 10 des sujets atteints succombent en l absence de traitement ce taux de l talit pouvant monter jusqu 50 lors d une pid mie La maladie est cantonn e des r gions limit es d Afrique d Am rique du Sud et d Asie Transmission La r currente poux se produit sensiblement dans les m mes co
578. ttes relativement grosses qui p n trent mal l int rieur des fissures Il ne faut pas utiliser cette fin les bombes contenant un m lange d insecticide et de k ros ne a cause du risque d explosion Moustiquaires impr gn es Les moustiquaires impr gn es d un pyr thrinoide suffisamment persistant sont efficaces contre les punaises de lit qui sont tu es ou repouss es Fig 4 3 5 6 Elles sont de plus en plus appr ci es comme moyen de protection contre les moustiques vecteurs du paludisme Un avantage annexe de ces moustiquaires fr quemment signal consiste dans la disparition totale des punaises de lit et des poux de t te ce qui explique la faveur dont elles jouissent dans les r gions infest es par les punaises de lit G n rateurs de fum e Les g n rateurs de fum e qu on trouve dans le commerce et qui contiennent en g n ral des pyr thrino des comme insecticide peuvent tre employ s pour pratiquer une fumigation l int rieur des maisons La combustion dure 3 15 minutes et l appareil n est utilisable qu une seule fois II d gage une fum e contenant de tr s petites gouttelettes d insecticide qui peuvent p n trer dans les fissures et les anfractuosit s et y tuer les punaises de lit les puces les mouches les moustiques et les acariens transport s par les rats tropicaux Les g n rateurs de fum e ne fonctionnent pas toujours bien car il arrive que l insecticide se d pose sur les surfaces ho
579. ty to malathion carbaryl Perigen and kerosen Journal of the Royal Society of Health 1984 104 114 115 26 Bowerman JG et al Comparative study of permethrin 1 cr me rinse and lindane shampoo for the treatment of head lice Journal of infectious diseases 1987 6 252 255 27 Lipkin J Treating head lice it s a pesticide issue too Journal of pesticide reform 1989 9 21 22 28 Fusia JF et al Nationwide comparative trial of pyrethrins and lindane for pediculosis in children experience in north eastern United States Current therapeutic research 1987 41 881 890 29 Sholdt LL et al Effectiveness of permethrin treated military uniform fabric against human body lice Military medicine 1989 154 90 93 30 Service MW Lecture notes on medical entomology Londres Blackwell Scientific 1986 31 Barclay AJ Coulter JB Tick borne relapsing fever in central Tanzania Transactions of the Royal Society of Tropical Medicine and Hygiene 1990 84 852 856 32 Jaenson TGT The epidemiology of Lyme borreliosis Parasitology today 1991 2 39 45 33 Schreck CE Snoddy EL Mount GA Permethrin and repellents as clothing impregnants for protection from the lone star tick Journal of economic entomology 1980 73 436 439 34 Schreck CE Mount GA Carlson DA Wear and wash persistence of permethrin used as a clothing treatment for personal protection against the lone star tick Acari Ixodidae Journal of medical entomology
580. u elles essaient de ressortir les mouches sont arr t es par le treillis m tallique clair par le soleil qui ferme l ouverture du r cipient Cette m thode convient exclusivement l ext rieur Dans l un des mod les un r cipient en plastique ou une bo te de conserve contenant l app t est ferm par un couvercle en bois ou en plastique muni d une petite ouverture lui m me surmont par une cage grillag e Un espace de 0 5 cm m nag entre la cage et le couvercle permet aux mouches de se frayer un passage jusqu l ouverture du r cipient inf rieur Fig 6 13 couvercle Cage lt lt 4 griltag e E 15cm Les mouches l se posent 15 cm Aloo Rebord al manor ongs F R vers le Couvercle en bois soso Boite contenant Vappat capacit 18 litras Fig 6 13 El ments constitutifs d un pi ge mouches OMS WHO 96505 F Il faut remplir ce dernier moiti avec un app t humide de texture molle en veillant ce qu il n y ait pas d eau au fond Des d chets humides en d composition provenant de la cuisine conviennent par exemple des l gumes verts des c r ales ou des fruits blets On peut y ajouter de gros morceaux de viande ou de poisson avanc Quand l vaporation est importante il faut humecter l app t tous les deux jours On trouvera la page 345 la description d autres app ts possibles Au bout d une semaine l app t grouille d asticots
581. u Nord Est en Equateur au Myanmar au P rou et au Viet Nam 9 L Homme contracte la peste rurale lorsqu il vient s installer dans une r gion rurale et manipule des animaux sauvages Les personnes les plus expos es sont les chasseurs qui risquent d tre piqu s par une puce infect e lorsqu ils manipulent un animal qu ils viennent de tuer La peste urbaine peut s vir lorsque des rats qui vivent l int rieur et autour des habitations sont infect s Les puces du rat appartenant l esp ce Xenopsylla qui prennent normalement leurs repas de sang sur des rats peuvent l occasion piquer l Homme et lui transmettre la maladie Quand des rongeurs infect s par le bacille pesteux meurent les puces s en loignent et risquent alors de s attaquer l homme et de le contaminer D autres puces par exemple celle de l Homme peuvent ensuite assurer la transmission interhumaine Du point de vue clinique on distingue trois formes de peste e Peste bubonique Des tum factions bubons remplies de bacilles se d veloppent dans les ganglions lymphatiques sp cialement au niveau de l aisselle et de l aine Cette forme est normalement transmise l homme par des puces infect es En l absence de traitement elle est mortelle dans environ 50 des cas e Peste pulmonaire Il s agit d une forme secondaire comportant une atteinte pulmonaire Elle est extr mement contagieuse du fait de la transmission de bacilles d un individu l autre par l in
582. u on manipule des concentr s d insecticides ou qu on pr pare des suspensions il faut porter des gants Attention galement aux projections dans les yeux II faut utiliser une grande bassine pas trop haute Fig 10 13 et il faut que la pi ce soit bien a r e pour que l on ne risque pas d inhaler les fum es Fig 10 13 Pour l impr gnation des tissus porter de longs gants de caoutchouc et utiliser une grande bassine pas trop haute Mesures d urgence Sympt mes d intoxication Les intoxications par des pesticides prennent g n ralement une forme aigu et sont la cons quence d une importante contamination par voie transcutan e ou par ingestion Les sympt mes varient selon le genre d insecticide et peuvent parfois tre confondus avec ceux d autres maladies Comment reconna tre une intoxication Etat g n ral faiblesse et fatigue extr mes Epiderme irritation sensation de br lure sueurs profuses marques Yeux d mangeaisons sensation de br lure larmoiement difficult accommoder ou vision trouble dilatation ou contraction de la pupille Syst me digestif sensation de br lure dans la bouche et dans la gorge salivation excessive naus es vomissements douleurs abdominales diarrh e Syst me nerveux maux de t te tourdissements confusion agitation crampes musculaires d marche titubante locution p teuse convulsions inconscience Syst me respiratoire toux douleurs et oppression thoraciq
583. u pi ge dans un sac sp cialement con u Un pi ge efficace attire toutes les glossines qui se trouvent dans un rayon d une cinquantaine de m tres distance correspondant leur port e visuelle Les mouches migrantes qui passent proximit sont galement attir es De ce fait un pi ge peut liminer des glossines qui proviennent d un territoire beaucoup plus tendu que sa zone d attraction imm diate Les ts ts qui p n trent l int rieur du pi ge succombent soit l exposition a un insecticide dont le mat riau constitutif du pi ge est impr gn soit l exposition au soleil Les pi ges impr gn s ont l avantage suppl mentaire d assurer la destruction des glossines qui se posent simplement sur le pi ge sans p n trer l int rieur Le mod le de base des pi ges et des crans peut tre utilis partout en Afrique o l on rencontre des glossines moyennant parfois quelques modifications destin es en accro tre l efficacit dans les conditions locales Pour lutter contre certaines esp ces responsables de la transmission de la trypanosomiase animale groupe Glossina morsitans on dispose de substances odorantes qui les attirent L cran impr gn d insecticide qui est une variante simplifi e du pi ge impr gn est constitu d un grand morceau d toff d une couleur attractive pour les glossines lesquelles sont tu es par l insecticide lorsqu elles se posent sur l cran impr gn Ce type de dispo
584. u pour d truire les larves de moustiques a t l une des premi res mesures de lutte contre les moustiques 155 156 Lorsque les larves atteignent la surface pour respirer elles sont tu es de deux mani res par asphyxie et par empoisonnement sous l effet des vapeurs toxiques Les huiles larvicides ne sont pas efficaces contre les moustiques du genre Mansonia car leurs larves et leurs nymphes ne remontent pas la surface L huile doit tre pandue sous la forme d une fine pellicule couvrant compl tement la surface II existe de nombreuses huiles de qualit s diverses que l on peut utiliser pour la d moustication et cela en fonction des conditions locales A temp rature lev e il faut utiliser une huile paisse par exemple du p trole brut ou du mazout alors qu en pr sence de v g tation il faut une huile plus l g re qui s tale mieux comme le k ros ne ou le combustible diesel Ces huiles tuent tr s rapidement les larves mais leur effet ne dure que quelques heures quelques jours Comme elles sont relativement on reuses par rapport d autres larvicides et qu elles n ont pas d effet durable on les utilise d sormais moins pour lutter contre les moustiques Elles conservent toutefois un int r t particulier l o les moustiques sont devenus r sistants aux insecticides Comme elles sont tr s largement disponibles elles sont int ressantes pour une utilisation petite chelle par les m nages ou les collectivit
585. uantit de granul s dans les r servoirs d eau potable o ils conservent leur efficacit pendant environ cinq semaines Pour l eau potable la dose recommand e est de 0 5 1 mg par litre ce qui repr sente 20 g 2 petites cuiller es de sable enrob 1 dans un f t de 200 litres L pandage des formulations liquides peut se faire en versant simplement la quantit n cessaire la surface de l eau l aide d une bo te ou d un seau On proc de actuellement l essai de pastilles flottantes en plastique impr gn es de t m phos Cette formulation reste efficace jusqu 6 semaines et elle est particuli rement int ressante pour la lutte contre les larves d anoph les qui se nourrissent en surface Fenthion Le fenthion est un organophosphor qui a un effet l tal rapide sur les larves et qui poss de en outre une longue r manence Comme il pr sente une toxicit relativement lev e pour l Homme les mammif res et les oiseaux son utilisation exige certaines pr cautions voir Chapitre 10 Aux doses normalement employ es pour d truire les larves les poissons ne sont pas menac s convient principalement au traitement des foss s aux eaux pollu es des tangs des mar cages des fosses septiques et autres g tes larvaires qui ne sont pas utilis s comme r serves d eau potable par l Homme et les animaux domestiques En eau pollu e le fenthion est plus efficace que les larvicides d eau douce comme le t m pho
586. uche fumig ne d gage un insecticide sous forme de vapeur pendant une dur e pouvant atteindre 15 minutes LL ere S V RE SDS IEE 3222 v x i i Mie ne or vad i Fig 4 5 Pulv risation d un insecticide a effet r manent sur les matelas les fissures des murs et du sol et les autres cachettes possibles au moyen d un pulv risateur manuel a pression pr alable Tableau 4 1 Insecticides a effet r manent utilisables contre les punaises de lit Insecticide Concentration dans le produit pulv ris malathion 2 0 propoxur 2 0 carbarile 1 0 diazinon 0 5 bendiocarbe 0 2 0 3 fenchlorvos 1 0 pirimiphos m thile 1 0 prop tamphos 0 5 1 0 perm thrine 0 5 cyfluthrine 0 01 deltam thrine 0 005 llambdacyhalothrine 0 005 OR Punaises de lit et lutte contre les vecteurs du paludisme Les campagnes de pulv risations intradomiciliaires effectu es dans le cadre de la lutte antipaludique ont re u un tr s bon accueil dans de nombreux pays tropicaux en partie parce que les punaises de lit taient tu es du m me coup Malheureusement ces insectes sont rapidement devenus r sistants aux insecticides d o de nombreuses plaintes au sujet de l inefficacit des produits qui continuaient pourtant tuer les moustiques Une autre explication l augmentation du nombre des punaises de lit observ es serait que l insecticide les chasse de leurs cachettes
587. ude r alis e au Br sil on a estim US 29 la d pense n cessaire pour d barrasser une maison des r duves pendant un an contre 73 avec l HCH et 31 66 avec la plupart des pyr thrino des courants e Les peintures sont appr ci es des occupants car elles augmentent la r sistance a l abrasion des murs en pis Inconv nients e La quantit de formulation transporter par logement est plus importante et des pr cautions sont n cessaires pour que le gicleur du pulv risateur ne se bouche pas cause de la polym risation du latex Application d une peinture impr gn e d insecticide sur la structure en bois d une maison clayonnage Lors de la construction d une maison clayonnage avant de remplir d argile les interstices de la structure en bois on peut peindre cette derni re avec une peinture impr gn e d un insecticide lib ration lente Fig 3 12 Les fissures venant se former par la suite constitueront alors pour les r duves des lieux de repos toxiques nur 7 l A E HA y oe g r a at te ot EE x it AMA AN Fig 3 12 On peut utiliser une peinture insecticide pour traiter la structure en bois d une maison clayonnage garni d argile La qualit la plus importante d une peinture destin e au traitement du bois consiste dans sa r manence vu qu une nouvelle application est impossible D apr s des travaux de laboratoire et des tudes men es sur le
588. ue les tangs les bassins et les r servoirs ou citernes On peut galement les utiliser dans les endroits difficiles d acc s Sur des plans d eau tr s d gag s ces briquettes ne sont pas d une grande efficacit car le vent peut les pousser vers l un des bords 166 Celles qui sont constitu es d une matrice insoluble perdent leur efficacit dans les eaux l g rement pollu es car la matrice s enrobe de d bris et ne peut plus lib rer le principe actif ces briquettes sont donc utiliser en eau claire Le B t H 14 est g n ralement consid r comme un agent de lutte biologique est toutefois remarquer que ce produit contient surtout des bact ries mortes des spores vivantes et des cristaux de toxines l int rieur de spores qui ne se multiplient plus Dans ces conditions il peut galement tre consid r comme un insecticide obtenu par des moyens biologiques Epandage Apr s m lange l eau de la poudre mouillable on la disperse au moyen de pulv risateurs manuels pression pr alable ou de tout autre dispositif de ce genre Les granul s sont pandus la main ou l aide de souffleuses portables sur les g tes recouverts de v g tation L pandage des briquettes se fait galement la main a raison de 4 briquettes pour 10 nf de superficie S il y a risque de dispersion par le vent il faut les attacher avec des ficelles aux plantes des piquets ou d autres objets fixes 167 II faut les cons
589. ue ou d autres r gions du corps En g n ral il ne sort qu un seul ver mais on a d crit des cas de personnes portant jusqu 30 vers Cette parasitose s accompagne le plus souvent de douleurs intenses et d une boiterie temporaire qui peut durer de trois semaines six mois La destruction de l articulation peut provoquer une invalidit d finitive La sortie du ver co ncide habituellement avec la saison des activit s agricoles Traitement pr vention et lutte Il n existe aucune immunit naturelle contre le ver de Guin e et on ne dispose pour l instant d aucun vaccin ou m dicament qui permette de pr venir ou de traiter efficacement la dracunculose Devant un patient parasit le premier souci est de pr venir et de traiter les infections secondaires abc s t tanos septic mie ainsi que l arthrite Le seul traitement connu consiste extraire la filaire II faut proc der tr s lentement pour viter la rupture du ver On ne doit tirer que quelques centim tres par jour Afin de faciliter l extraction et de calmer la douleur on utilise souvent des rem des locaux ou des plantes m dicinales Une m thode ancestrale pour viter que le ver ne se r tracte l int rieur consiste a l attacher un fil enroul autour de la cheville Fig 7 10 On peut aussi nouer la partie mergente du ver autour d une allumette et l enrouler d un tour chaque jour jusqu extraction compl te a Fig 7 10 On peut extraire
590. uer les habitants on court le risque que quelques moustiques ne transmettent la maladie de l animal l Homme et ne cr ent une situation encore pire que la pr c dente En fait on ne conna t gu re de cas dans lesquels cette m thode a pu tre appliqu e avec succ s pour r duire la nuisance caus e par des insectes piqueurs ou faire reculer la transmission d une maladie En revanche on a des exemples de situations o les piq res de moustiques et la transmission des maladies ont augment parce que l on avait retir le b tail et les animaux domestiques ne laissant plus aux insectes piqueurs que les habitants du lieu pour se nourrir Cela s est produit notamment lorsque les animaux de trait on t remplac s par des tracteurs que l levage des bovins a t abandonn 125 et que de nouveaux tablissements humains se sont constitu s dans une for t dont le gibier avait t extermin par les chasseurs On a expliqu des pid mies de paludisme survenues en Inde par une diminution de l effectif du b tail cons cutive une forte s cheresse a laquelle avaient succ d l ann e suivante de fortes pluies g n ratrices de nombreux g tes larvaires pour les moustiques 126 Il est possible que l efficacit des mesures de lutte antivectorielle prises dans un village donn d pende de la pr sence ou de l absence d animaux dans ce village Par exemple les animaux domestiques sont susceptibles d augmenter l efficacit des mou
591. ues respiration difficile et sifflante Il est galement important de savoir e Si le malade a manipul un pesticide e S il y a eu contamination e Quel est exactement le produit qui a t utilis e Quelle quantit a t aval e e Et depuis combien de temps Il faut s efforcer de retrouver les emballages ou r cipients de pesticides pour s assurer de la nature du produit en cause ou encore contr ler le mat riel d pandage Bien lire les tiquettes des r cipients et les conserver Si l on redoute une intoxication il faut donner imm diatement les premiers soins et appeler un m decin le plus vite possible Dans la mesure du possible on conduira le malade l h pital le plus proche Premiers soins Si le malade ne respire plus pratiquer la respiration artificielle Si le malade n a pas aval d insecticide pratiquer le bouche bouche Relever le menton du malade et incliner sa t te en arri re en la soutenant d une main pour d gager les voies respiratoires Poser l autre main sur le front du malade le pouce et l index vers le nez Pincer les narines du malade entre le pouce et l index pour emp cher l air de s chapper Inspirer profond ment puis appliquer troitement et herm tiquement sa bouche sur celle du malade Fig 10 14 Souffler quatre reprises rapidement et profond ment tout d abord sans laisser les poumons se d gonfler compl tement Surveiller le thorax du malade tout en gonflant ses
592. ues et leur font fuir les habitations trait es Dans des zones s ches et vent es cela peut entra ner la mort des insectes faute de lieux de repos ext rieurs convenables Le traitement des murs par un insecticide n vite pas forc ment les piq res En effet un moustique affam qui p n tre dans une habitation peut tr s bien commencer par piquer les occupants avant m me de se poser sur un mur trait et d y trouver la mort Comme la plupart des anoph les ont un comportement endophile les programmes de lutte antipaludiques font porter leurs principaux efforts sur le traitement de l int rieur des habitations murs et plafond par des insecticides effet r manent Le traitement des habitations est encore une mesure de lutte importante dans un certain nombre de pays tropicaux mais dans d autres il a perdu de son importance en raison de divers probl mes Actuellement on a de plus en plus tendance a opter pour des m thodes moins co teuses et plus faciles mettre en uvre comme l usage de moustiquaires impr gn es l chelle communautaire ou dont les r sultats sont durables comme l limination des g tes larvaires Si les pulv risations d insecticides effet r manent a l int rieur des habitations ne sont g n ralement pas tr s efficaces contre Aedes egypti le vecteur de la dengue ni contre Culex quinquefasciatus le vecteur de la filariose lymphatique c est pour une part tout du moins en raison de l habitud
593. ues h matophages sont d importants vecteurs de la leismaniose et peuvent constituer par leurs piq res une nuisance s rieuse encore que localis e Les esp ces de la r gion m diterran enne peuvent transmettre une virose connue sous les noms de fi vre phl botomes fi vre pappataci ou encore fi vre de trois jours Cycle de d veloppement Les phl botomes vivent dans des habitats vari s qui vont de zones semi d sertiques la for t ombrophile Ils pondent leurs ufs dans des lieux humides sur des sols d tremp s riches en humus Les larves se nourrissent de mati res organiques en d composition Les petits trous ou fissures du sol les puits de ventilation des termiti res les terriers les fentes des murs les interstices des ouvrages de ma onnerie ou les racines des arbres peuvent leur convenir comme g tes larvaires D importantes populations de phl botomes peuvent se constituer dans les quartiers d habitation l o le b tail est regroup pour la nuit Les insectes trouvent dans ces bovins une abondante source de sang tandis qu tables et maisons leur fournissent des lieux de repos convenables Fig 1 12 Le cycle de d veloppement peut durer de 1 4 mois selon l esp ce et la temp rature mais il est en g n ral de moins de 45 jours taille r elle Fig 1 11 Phl botome Longueur environ 1 5 3 5 mm fortement velu gros yeux sombres pattes longues et gr les Dessin aimablement communiqu par
594. ues poissons larvivores appartenant aux cyprinodontid s Afrique tropicale et sub tropicale Aphanius Aphyosemion Epiplatys Nothobranchius Inde et Asie du sud est Aplocheilus Macropodus Am rique centrale et Am rique du sud Fundulus Heterandria Poecilia Lebistes Il faut viter d importer des poissons exotiques et s assurer que les esp ces locales peuvent convenir Une fois l ch s dans la nature les poissons qui appartiennent des esp ces import es risquent de poser des probl mes cologiques en se substituant aux esp ces locales ou en s attaquant d autres organismes aquatiques Toutefois dans les g tes larvaires artificiels isol s de l environnement naturel on peut utiliser sans probl mes ces esp ces import es s agit notamment des r servoirs et des citernes d eau potable des piscines des bassins de jardin et des points d eau en milieu d sertique On peut y l cher des gambusies sans risque qu elles s chappent dans la nature Avantages et inconv nients des poissons larvivores Avantages e Si le milieu leur convient les poissons peuvent s y tablir et constituer un moyen auto entretenu de lutte contre les moustiques e Introduire et maintenir des poissons dans un g te larvaire ne revient pas tr s cher en g n ral et cela ne n cessite pas d quipements complexes et co teux e Les poissons sont cologiquement sans danger et ne rendent pas l eau impropre la cons
595. ueurs comme les tabanid s et les stomoxes de m me que les simulies et certaines esp ces d Aedes peuvent infliger de douloureuses piq res parfois suivies d une tum faction et d une inflammation L irritation peut durer plusieurs semaines Une forte densit de dipt res piqueurs peut inciter les gens utiliser des moyens de protection individuels ou autres Lorsque ces dipt res sont galement des vecteurs de maladies une meilleure protection individuelle contre les piq res peut du m me coup r duire le risque de contracter une maladie est vrai toutefois que la transmission de certaines maladies n implique pas n cessairement une forte densit de piq res et les gens peuvent ne m me pas se rendre compte qu ils ont t piqu s C est particuli rement vrai dans le cas du paludisme dans certaines for ts ombrophiles En l absence de nuisance il peut tre difficile d inciter les gens se prot ger contre le risque d infection Paludisme Le paludisme est caus par un parasite unicellulaire la plasmodie un protozoaire appartenant au genre Plasmodium Ces parasites sont transmis d un individu l autre par des moustiques du genre anoph le existe quatre esp ces de plasmodies capables d infecter l Homme Plasmodium falciparum dont l aire d extension recouvre l Afrique tropicale et une partie de l Asie du Pacifique occidental de l Am rique centrale et de l Am rique du sud ainsi qu Ha ti et la R publique domin
596. uffit de traiter les lieux de repos effectifs Sensibilit des moustiques aux insecticides Il existe des esp ces de moustiques qui sont devenues r sistantes certains insecticides notamment au DDT ce qui oblige utiliser d autres produits Il y a suspicion de r sistance si l on constate plusieurs reprises que les moustiques survivent apr s avoir s journ sur des surfaces trait es pendant au moins une demi heure Pour en avoir confirmation on peut utiliser le n cessaire OMS pour la d termination de la sensibilit des vecteurs aux insecticides Disponible sur demande Vector Control Research Unit School of Biological Sciences Malaysia Sains University USM Penang Malaisie Nature des murs et des toits Toutes les surfaces ne conviennent pas aux pulv risations d insecticides les murs de terre ou de torchis non cr pis sont tr s absorbants et pompent l insecticide pr sent sur la surface o les moustiques viennent se poser Certains murs de terre contiennent des substances qui augmentent le pH provoquant la d composition rapide de certains insecticides Les toits de chaume ou de fascines offrent de nombreuses caches o les insectes peuvent se reposer sans risquer d tre atteints par les insecticides Les surfaces qui se pr tent le mieux aux pulv risations sont celles qui ne sont pas absorbantes comme les surfaces en bois dur ou les surfaces peintes voir Chapitre 1 Nature des insecticides
597. uinea Transactions of the Royal Society of Tropical Medicine and Hygiene 1990 84 773 779 76 Rozendaal JA Curtis CF Recent research on impregnated mosquito nets J ournal of the American Mosquito Control Association 1989 5 500 507 77 Curtis CF et al Impregnated bed nets and curtains against malaria mosquitoes In Curtis CF ed Control of disease vectors in the community London Wolfe 1991 5 46 78 The use of impregnated bednets and other materials for vector borne disease control Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1989 document non publi WHO VBC 89 981 disponible aupr s de la Division de la Lutte contre les Maladies tropicales Organisation mondiale de la Sant 1211 Gen ve 27 Suisse 79 Lines JD Myamba J Curtis CF Experimental hut trials of permethrin impregnated mosquito nets and eave curtains against malaria vectors in Tanzania Medical and veterinary entomology 1987 1 37 51 80 Darriet F et al Evaluation de l efficacit sur les vecteurs du paludisme de la perm thrine en impr gnation sur des moustiquaires intactes et trou es Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1984 document non publi WHO VBC 84 899 disponible aupr s de La Division de la Lutte contre les Maladies tropicales Organisation mondiale de la Sant 1211 Gen ve 27 Suisse 81 Hossain MI Curtis CF Permethrin impregnated bednets behavioural and killing effects on mosquitoes Medical and veterinary entomology 1989
598. umaines Le tableau 1 1 indique les maladies qui sont transmises par chacun de ces groupes Caract res distinctifs des dipt res piqueurs Moustiques Les moustiques se distinguent des autres insectes piqueurs par leur long corps gr le leurs longues pattes et leurs pi ces buccales en forme d aiguilles Fig 1 1a On peut quelquefois discerner une apparence d caill s au niveau des ailes Les imagos insectes adultes ont entre 2 et 12 5 mm de longueur Tableau 1 1 Maladies transmises par des moustiques et autres et autres dipt res piqueurs Vecteurs Maladies Moustiques Culicid s Anopheles Paludisme filariose lymphatique Culex Filariose lymphatique enc phalite japonaise autres viroses Aedes Fi vre jaune dengue dengue h morragique autres viroses filariose lymphatique Mansonia Filariose lymphatique Autres dipt res piqueurs Mouches ts ts glossines Trypanosomiase africaine maladie du sommeil Simulies C cit des rivi res onchocercose mansonellose g n ralement asymptomatique Phl botomes Phlebotomus leishmaniose fi vres phl botomes Lutzomyia Taons tabanid s Loase tular mie C ratopogonides Mansonellose g n ralement asymptomatique taille r elle h fi x taille r elle taille r elle Q taille r elle d 2 taille r elle Chrysops fixissimus Chrysops discat Williston taille r elle t taille r alie
599. un poisson robuste qui pr f re les eaux riches et peu profondes avec des fonds vaseux et une v g tation importante II se multiplie lorsque la temp rature de l eau d passe 18 C Les alevins se nourrissent de larves de moustiques et les adultes de diverses plantes aquatiques ou d algues mais ne s attaquent pas aux plants de riz On peut utiliser la carpe pour combattre la fois les moustiques et les mauvaises herbes aquatiques 753 taille r elle 32 cm reproduit de 153 Les larvicides On pand des larvicides sur les g tes larvaires pour tuer les larves de moustiques Vers la fin du 19 me si cle on utilisait d j des huiles de p trole pour la d moustication avant m me d avoir lucid le r le de ces insectes dans la transmission des maladies On utilisait aussi un d riv de l arsenic le vert de Schweinfurt appel aussi vert de Paris que l on dispersait la surface de l eau sous forme de poudre pour d truire les larves d anoph les qui venaient y chercher leur nourriture Ces larvicides sont maintenant remplac s par des produits plus modernes mais les huiles de p trole sont encore utilis es petite chelle Leurs avantages et leurs inconv nients sont num r s la page 143 Les larvicides peuvent agir comme poisons gastriques que les larves doivent ing rer en prenant leur nourriture ou encore comme poisons de contact qui p n trent dans l organisme de la larve en traversant la paroi chitinis
600. une t che de longue haleine car il faut r p ter les pandages ces produits sont co teux et il est capital qu ils soient appliqu s sous la surveillance d un personnel d ment form ils sont nocifs pour un certain nombre d esp ces non vis es notamment les poissons les gast ropodes sont capables de s enfouir dans la vase ou de quitter temporairement leur biotope aquatique pour chapper aux produits chimiques ce qui n cessite de recommencer le traitement Pour plus de d tails sur l emploi des molluscicides on pourra consulter la r f rence 8 Epandage Le niclosamide est commercialis sous forme de poudre mouillable a 70 ou de concentr mulsionnable a 25 Cette derni re formulation s tale bien a la surface des eaux calmes lorsqu on l applique m lang e a du gazole dans la proportion de 8 5 parties de concentr pour 1 5 parties de gazole Une quantit de 1 43 g de poudre mouillable ou de 4 g ou 4 ml de liquide contient 1 g de mati re active En eau stagnante Pour traiter des eaux stagnantes tels que mar cages mares tangs ou retenues l arri re d un barrage il est pr f rable d utiliser des pulv risateurs On trouvera au Chapitre 9 la description et le mode d emploi des pulv risateurs pression pr alable On peut galement se servir de pulv risateurs dos Les bouillies pr par es avec la poudre mouillable doivent tre constamment agit es Sur des eaux stagnantes il est recommand
601. unt GA Ultra low volume application of insecticides for vector control Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1985 document non publi WHO VBC 85 919 disponible aupr s de la Division de la Lutte contre les Maladies tropicales Organisation mondiale de la Sant 1211 Gen ve 27 Suisse 130 Manuel de l am nagement de l environnement en vue de la d moustication eu gard plus sp cialement aux vecteurs du paludisme Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1985 OMS Publication offset No 66 131 Tabaoda O Medical entomology Bethesda MD United States Naval Medical School 1967 132 Insect and rodent control Washington DC Departments of the Air Force the Army and the Navy 1956 133 Pratt HD Littig KS Barnes RC Mosquitoes of public health importance and their control Atlanta National Communicable Disease Center 1969 134 Dua VK Sharma SK Sharma VP Use of expanded polystyrene beads for the control of mosquitoes in an industrial complex at Hardwar India Journal of the American Mosquito Control Association 1989 5 614 615 135 Curtis CF et al Insect proofing of sanitation systems In Curtis CF ed Control of disease vectors in the community London Wolfe 1991 173 186 136 Chandrahas RK Sharma VP Small scale field trials with polystyrene beads for the control of mosquito breeding Indian journal of malariology 1977 24 175 180 137 Reiter P A field trial of expanded polystyrene balls
602. uplent les berges Pendant la saison de reproduction des moustiques on maintient le niveau des eaux aussi bas que possible de mani re que les larves et les objets flottants viennent s chouer sur les berges et que la v g tation aquatique ne puisse plus se d velopper II se cr e ainsi autour du lac une zone d gag e qui n offre plus aucune possibilit de g tes larvaires aux moustiques On fait monter et descendre le niveau des eaux tous les 7 10 jours c est dire intervalles plus courts que la dur e de d veloppement des stades aquatiques du moustique Si n cessaire on peut compl ter cette op ration en liminant les d bris et les v g taux flottants Larvicides Il est possible d pandre des larvicides partir d un bateau l aide d un pulv risateur motoris Cours d eau Les moustiques tablissent leurs g tes larvaires dans les zones de calme des cours d eau situ es proximit des berges l o ils sont prot g s du courant par divers obstacles tels que des racines ou des plantes en saillie etc II est g n ralement difficile de d truire les larves car les surfaces traiter sont tr s tendues II faut donc proc der une tude minutieuse des sites pour d terminer la position exacte des g tes larvaires Mesures de lutte R duction des sources de prolif ration On peut parfois r duire le nombre des g tes larvaires en liminant les obstacles et la v g tation des berges ou encore en
603. urant en m s P profondeur de l eau en m tres L largeur du canal en m tres 2 Quantit totale de molluscicide en grammes n cessaire Q x 100 70 x 60 x 60 x 8 3 D bit du distributeur F litres s 4 Solution introduire dans le distributeur Q m s x 100 70 g m F l s 100 70 x Q F g l N B La vitesse moyenne du courant sur la totalit de la section du canal est gale a environ 85 de la vitesse maximale mesur e a la surface en observant le d placement d un objet flottant II faut donc multiplier par 0 85 la quantit de niclosamide donn e par l quation 2 Il faut verser dans le f t le volume de solution molluscicide n cessaire pour que l pandage reste constant sur une p riode de 8 heures La solution s coule par un tuyau souple ou un robinet On peut r gler le d bit en tournant plus ou moins le robinet ou en comprimant plus moins le tuyau avec une pince de Mohr Si on a pr par une suspension au moyen d une poudre mouillable il faut l agiter fr quemment pour viter le d p t de la mati re active Epandage focal dans un canal au Soudan Dans un village du Soudan o un canal d irrigation voisin constitue un site de transmission de la schistosomiase on a pu constater l efficacit d une m thode l g rement diff rente On a pr par une suspension en m langeant 1 kg de niclosamide en poudre mouillable 70 avec 10 litres d eau et on l a d vers e 300 m en amont du village Un
604. ure celle de l adobe donnant une surface mieux adapt e la pulv risation d un insecticide effet r manent destin tuer les r duves ou les moustiques vecteurs du paludisme Inconv nients e Bien qu elle puisse tre utilis e par une seule personne la presse doit tre achet e et utilis e par une coop rative communautaire ou une petite entreprise pour tre conomiquement viable e Caract re fastidieux de la pr paration de la terre Am lioration de l environnement p ridomiciliaire Les cl tures les toitures et les constructions en dur servant d abris pour animaux ou d entrep ts de produits agricoles et de bois de feu peuvent tre modifi es de fa on a offrir aux r duves un minimum de cachettes Fig 3 24 13 Y L 2 ye Fi i i i iy Nou H TR er ae Kee Fig 3 24 Cl tures pour enclos ch vres Celle de droite offre moins de cachettes aux r duves que celle de gauche Moustiquaires impr gn es Les moustiquaires peuvent constituer un obstacle physique entre les insectes h matophages et les dormeurs Cependant elles perdent toute efficacit si elles sont mal bord es sous le matelas ou sont perc es de trous permettant le passage des insectes piqueurs M me quand une moustiquaire est bien utilis e il arrive que le corps du dormeur vienne a son contact et que l insecte puisse alors prendre son repas de sang En outre les moustiquaires sont inefficaces contre l
605. urface du corps de l insecte ne survivent que quelques heures tandis que ceux qui sont ing r s avec les aliments peuvent survivre plusieurs jours au niveau du jabot ou de l intestin La transmission des germes s op re lorsque la mouche entre en contact avec l Homme ou avec sa nourriture Fig 6 5 La plupart des maladies peuvent galement tre contract es de fa on plus directe par contact avec des aliments de l eau de l air ou les mains d une personne qui ont t souill es ou encore par contact interpersonnel Cela r duit l importance relative des mouches dans la transmission m canique des maladies Fig 6 5 L Homme peut contracter diverses infections en mangeant des aliments souill s par les mouches Sont transmissibles par les mouches des infections intestinales par exemple dysenterie diarrh e typhoide chol ra et certaines helminthiases des infections oculaires telles que trachome et conjonctivite h morragique pid mique Fig 6 6 la poliomy lite et certaines infections cutan es par exemple pian dipht rie cutan e certaines mycoses et l pre Fig 6 6 Les gardiens de troupeaux de gros b tail sont parfois entour s d une nu e de mouches de l esp ce Musca sorbens qui constituent un vecteur important de certaines infections oculaires Mesures de lutte Les mouches peuvent tre tu es directement au moyen d insecticides ou de dispositifs ou appareils tels que pi ges papiers tue mouches
606. urfaces non absorbantes sur lesquelles les trois formulations ont une persistance et une efficacit quivalente Doses et cycles de traitement La dose d emploi est la quantit d insecticide d livr e par unit de surface On l exprime g n ralement en grammes par m tre carr g n La valeur optimale de la dose d emploi varie selon le lieu la saison l esp ce du vecteur et la nature de la surface trait e Les doses donn es au Tableau 9 1 sont celles qui donnent habituellement satisfaction Les sp cialistes locaux de la lutte antivectorielle doivent pouvoir donner des renseignements sur les doses utiliser On appelle cycle de traitement l intervalle de temps entre deux traitements cons cutifs Dans une petite collectivit o il est possible d op rer rapidement on traitera les habitations au cours des semaines pr c dant le d but de la saison de transmission Si la saison ne dure que trois mois et que l on utilise un produit dont l effet persiste pendant trois mois ou davantage il suffira de traiter une fois par an L o la transmission se produit tout au long de l ann e il pourra tre n cessaire de pr voir plusieurs cycles de traitement pour couvrir toute la p riode Lorsque la dose d emploi est forte l effet r manent est en principe plus durable Si en revanche la saison de transmission est br ve on pourra se contenter d une dose plus faible Nature de la surface trait e La persistance d un insecti
607. urope centrale s vit en Europe depuis l Oural jusqu la France e Le louping ill est une enc phalite des moutons d Ecosse et d Irlande qui d termine parfois une enc phalite chez l Homme Transmission et pr vention Ces maladies sont transmises par les piq res de tique et par la consommation de lait provenant d animaux infect s II n existe pas de traitement sp cifique mais on a mis au point un vaccin contre certaines de ces viroses neurotropes La pr vention consiste se tenir l cart des tiques et le cas ch ante proc der leur ablation rapide Principales tiques dures vectrices de maladies En g n ral diverses esp ces de tiques peuvent tre des vecteurs pour chacune des maladies indiqu es ci dessous avec une importance variable selon les r gions Maladie Vecteur Maladie de Lyme Tique du renne Ixodes dammini Fi vre pourpr e provoqu e par Rickettsia rickettsii Tique du chien am ricaine Dermacentor variabilis IR sibirica Tique des bois asiatique Dermacentor silvarum IR conori Tique du chien brune Rhipicephalus sanguineus IR australis Tique des acacias Ixodes holocyclus Fi vre Q Amblyomma americanum Tular mie Tique du li vre am ricaine Haemaphysalis leporis palustris Enc phalite tiques de la Tique de la taiga Ixodes persulcatus taiga Enc phalite a tiques Tique des graines de ricin Ixodes ricinus d Europe centrale Maladie de la for t de Tique des oiseau
608. urs propres camions Lorsque l on envisage de remblayer des superficies tr s importantes on peut utiliser pour un prix modique les d blais d une mine les mat riaux de draguage d un port les d bris d immeubles en d molition etc Drainage Pour drainer l eau d un terrain on peut mettre en place un r seau de drains et de chenaux ciel ouvert avec vannes canalisations souterraines et syst me de pompage Un drainage correct r duit la prolif ration des moustiques mais il est vrai que les r seaux de drainage utilis s en agriculture ou pour l vacuation des eaux d gout et des eaux de pluie constituent souvent eux m mes d importants g tes larvaires par suite de fautes de conception et d un entretien insuffisant Les fuites les obstructions les poches d eau et les petites flaques r siduelles cr ent souvent de bons lieux de ponte pour les moustiques La conception et la construction d un r seau de drainage sont des t ches complexes qui n cessitent l intervention d ing nieurs Toutefois certaines installations de taille modeste destin es viter la prolif ration des moustiques sont la port e de personnes moins qualifi es disposant d un quipement de base 130 Foss s ciel ouvert Le creusement de foss s ciel ouvert ne pose pas de probl mes Ces foss s ont pour but d viter l accumulation des eaux de pluie en exc s dans les d pressions du sol et de permettre l ass chement des zones mar cageus
609. us ni d chirures dans le grillage Mat riaux pour les grillages Tulle de coton efficace mais se d t riore facilement L a ration est r duite dans une proportion pouvant atteindre 70 Grillage m tallique l a ration est r duite de 30 50 les rongeurs ne peuvent pas p n trer De nombreux m taux se corrodent dans les zones humides l utilisation de grillages en cuivre ou en acier inoxydable permet d viter ce probl me mais c est une solution co teuse Grillage en plastique bon march et facile poser L a ration est r duite dans une proportion pouvant atteindre 35 Le nylon ne tient pas tr s longtemps s il est expos en plein soleil La fibre de verre recouverte de PVC est plus durable Charni re d coup e dans une feuille de m ta Chami re d coup e dans un pneu Fig 1 82 Porte grillag e correctement construite gauche et charni res improvis es pour quiper une porte ou une fen tre grillag es droite OMS Inconv nients des grillages Fig 1 83 Trous les moustiques sont tenaces et ils ont t t fait de d couvrir les trous A ration le grillage petites mailles fait obstacle au renouvellement de l air Portes et fen tres il est n cessaires que les grillages soient amovibles Avant toits il est souvent difficile de poser des grillages sans laisser subsister d ouvertures f Ouvertures par lesqueiles les moustiques peuvent p n trer Cette paroi
610. ustiquaires pour hamacs Il existe des moutiquaires sp cialement adapt es aux hamacs elles sont analogues aux mod les rectangulaires mais elles comportent des manchons chaque extr mit pour les cordes du hamac Dans certaines r gions on les confectionne avec de la toile de coton opaque ce qui assure une certaine intimit prot ge du froid et donne de la robustesse l ensemble Pour emp cher les moustiques de passer on peut laisser pendre la moustiquaire jusqu au sol Si le sol est sale et qu il faille emp cher les petits animaux de grimper le long de la moustiquaire on peut la fermer en tirant un des c t s sous le hamac avec des ficelles et en engageant l autre c t dedans II faut serrer les manchons autour des cordes l aide de ficelles La moustiquaire est suspendue en quatre points comme l indique la figure 1 65 ou bien en deux points seulement si le toit comporte deux barreaux de bois horizontaux destin s maintenir l cartement des c t s de plus grande longueur Dans ce dernier cas la moustiquaire est suspendue par une seule corde nou e aux deux extr mit s des cordes du hamac LT Se ee te i ant je ee ee et se 0 sum a D hiver reves Er UE RE CR Fig 1 65 Moutiquaire pour hamac Malheureusement la moustiquaire est souvent serr e contre le hamac d o le risque de contact direct entre le tissu et le corps du dormeur ou le dessous du hamac et par cons quent la possibilit pour l
611. utefois ces derni res produisent des a rosols dont les gouttelettes sont plus fines qui restent plus longtemps dans l air et qui sont en g n ral plus efficaces Actuellement les pulv risateurs a main sont surtout utilis s contre les insectes rampants Des pulv risateurs a main et leur liquide de remplissage sont encore en vente dans certains pays Ce liquide peut avoir par exemple la composition suivante un m lange a parts gales de k ros ne et d alcool auquel on ajoute une petite quantit d un ou de deux insecticides a action rapide et un parfum Exemple de m lange insecticide courant Bioall thrine 0 1 Perm thrine 0 5 White spirit ou alcool pur 49 7 K ros ne 49 7 On peut utiliser de nombreux autres m langes insecticides notamment du dichlorvos et du propoxur Fig 1 52 Dans un pulv risateur a main l a rosol est dispers au moyen d une pompe Vibreurs lectroniques Il existe des dispositifs lectroniques piles produisant des vibrations de fr quence lev e que l on vend un peu partout pour loigner les moustiques Certain fabriquants pr tendent que ces appareils simulent le son mis par les moustiques m les et que celui ci exerce un effet r pulsif sur les femelles accoupl es D autres affirment que les vibrations imitent celles qui sont mises par les libellules et provoquent donc la fuite des moustiques En fait un certain nombre d tudes scientifiques ind pendantes m
612. utif d un pi ge est en mati re plastique il faut immerger uniquement la partie sup rieure en tulle On peut plier un cran de fa on que seule la partie noire soit immerg e Pulv risation Dans les programmes anti glossines de grande ampleur mieux vaut sans doute proc der la r impr gnation des pi ges sur place par pulv risation Fig 2 28 Des pulv risateurs manuels pression pr alable font l affaire Pulv risations d insecticide Au cours d une pouss e pid mique de trypanosomiase la meilleure solution pour d truire les glossines consiste peut tre pandre un insecticide par pulv risation au niveau du sol ou par voie a rienne La pulv risation n est g n ralement pas recommand e en routine car elle revient cher et exige un quipement sp cial et du personnel bien form sans compter qu elle entra ne la pollution de l environnement N anmoins lorsque l urgence de la situation l exige des agents de sant sp cialis s peuvent organiser des pulv risations au sol avec la participation de la communaut Dans certains pays les exploitants agricoles se servent de pulv risateurs dos pression pr alable pour d truire les nuisibles ces appareils peuvent facilement tre adapt s en vue de leur utilisation dans la lutte contre les glossines L objectif des pulv risations est d pandre un insecticide a effet r manent dans les endroits ot les glossines se reposent pendant la journ e par exem
613. vec l aimable autorisation du Natural History Museum Londres Importance pour la sant publique Seul le pou de corps est un vecteur de maladies humaines Il transmet le typhus exanth matique la r currente poux et la fi vre des tranch es Nuisance Les poux se gorgent de sang plusieurs fois par jour de sorte qu une infestation massive peut d terminer une irritation et un prurit intenses Des r actions toxiques a la salive inject e dans la peau peuvent se manifester par un tat de lassitude et une sensation de malaise g n ral Typhus exanth matique Cette maladie provoqu e par une rickettsie Rickettsia prowazekii constitue une affection aigu hautement infectieuse r alisant un tableau de c phal es frissons fi vre et algies g n ralis es En l absence de traitement elle peut tre mortelle dans 10 40 des cas Ce typhus se rencontre sur tous les continents sauf en Australie II est tr s r pandu dans les r gions relativement froides o l on porte des v tements pais et o la pr sence du vecteur est la plus fr quente Autrefois cette maladie s vissait particuli rement en temps de guerre et de famine De nos jours les foyers de transmission sont situ s dans les r gions montagneuses d Am rique du Sud et d Afrique centrale et orientale ainsi que dans l Himalaya Transmission Le pou de corps ing re les rickettsies pathog nes pendant qu il se gorge du sang d un sujet contamin e sang qu il reje
614. vertes et vent es la r sistance au vent est probablement sup rieure lorsqu on accroche le pi ge une branche Fig 2 12 ou tout autre support au lieu de le fixer un poteau Les pi ges accroch s dans la v g tation comportent le risque de voir leurs l ments constitutifs s enchev trer L utilisation d un support sp cialement con u a le gros avantage de permettre le choix d emplacements ensoleill s les mieux adapt s Fig 2 13 Fig 2 12 Les pi ges peuvent tre accroch s une branche choisie de fa on que le bas du pi ge se trouve 30 50 cm du sol Fig 2 13 Les pi ges peuvent tre accroch s un support sp cial dans un endroit ensoleill Les crans peuvent tre d pli s entre deux lattes de bois horizontales o accroch s aux branches d un arbre avec une corde Toutefois comme ils risquent davantage que les pi ges de s enchev trer s ils sont install s dans la v g tation il est recommand de les suspendre un support m tallique ou en bois voir Fig 2 11 Les endroits qui conviennent le mieux pour l installation d un pi ge ou d un cran d pendent du type de biotope En g n ral les meilleurs emplacements sont d gag s et ensoleill s et situ s dans un endroit o la population de mouches est dense Leur bonne visibilit fait que les glossines sont attir es et viennent se poser sur les crans noirs d o une chance accrue lorsqu elles s envolent vers le haut qu elles p
615. voir une forte tension de vapeur pour pouvoir migrer vers la surface de la peinture comme par exemple le propoxur le pirimiphos m thyl ou le f nitrothion Dans les r gions o l on a l habitude de replatrer les surfaces murales en pis ou en ciment on a essay d incorporer l insecticide au pl tre avant de l appliquer Cette m thode n est pas recommand e car on perd ainsi presque tout l insecticide qui ne peut plus entrer en contact avec les insectes Fig 1 90 Application d une peinture insecticide au pinceau Pulv risations spatiales d insecticides On utilise parfois des insecticides en a rosols pour d truire les insectes en vol ou au repos lorsqu on cherche un r sultat imm diat ce qui est le cas par exemple en situation d pid mie ou en pr sence de fortes densit s d insectes incommodants qui menacent la sant publique Fig 1 91 Comme l action insecticide n est pas tr s durable il faut en g n ral recommencer les pulv risations un certain nombre de fois On peut appliquer cette m thode l int rieur et aux alentours des habitations en milieu urbain ou rural et m me aussi traiter les lieux de repos ext rieurs des insectes situ s par exemple dans des zones de v g tation dense ou des mar cages d eaux saum tres Il faut disposer d un quipement sp cial par exemple de brumisateurs motoris s port s sur le dos ou de n bulisateurs thermiques avec bretelle d paule II existe galement de
616. x et des singes Haemaphysalis spinigera Kyasanur Fi vre pourpr e des Tique des bois am ricaine Dermacentor andersoni montagnes Rocheuses Fi vre h morragique de Tique des oiseaux et des mammif res Hyalomma Crim e Virus Congo marginatum Autres arboviroses La maladie de la For t de Kyasanur s vit dans certaines r gions de l Inde La fi vre h morragique d Omsk s observe dans le sud ouest de la Sib rie elle d termine une grave affection souvent mortelle chez les personnes qui manipulent des rats musqu s le virus est principalement transmis par l eau encore qu on le trouve aussi chez les tiques dures La fi vre pourpr e des montagnes Rocheuses est de gravit mod r e et s vit dans la partie occidentale de l Am rique du Nord La fi vre h morragique de Crim e Virus Congo est une maladie aigu souvent grave et mortelle qu on rencontre dans certaines r gions d Afrique d Asie et d Europe Mesures de lutte Protection individuelle Eloignement par rapport aux zones contamin es Dans toute la mesure possible il faut se tenir loign des champs et des for ts infest s par des tiques En Afrique les piq res de la tique molle Ornithodoros moubata vecteur d une r currente peuvent tre vit es en s abstenant de fr quenter les anciens campements et de dormir m me le sol des maisons en pis Les lits sp cialement les lits m talliques peuvent assurer une certaine protection contre les tiques
617. ymphe et l adulte Fig 4 16 Le d veloppement de l uf l imago prend une quinzaine de jours Les ufs nacr s appel s lentes se collent un cheveu ou un poil ou dans le cas du pou de corps aux fibres textiles fines La nymphe est analogue l adulte mais beaucoup plus petite Une fois parvenu son plein d veloppement le pou mesure jusqu 4 5 mm de long et se nourrit du sang qu il suce plusieurs fois par jour Le pou ne peut se d velopper que dans un milieu chaud au contact de la peau de son h te si ce contact cesse il meurt en quelques jours Les poux se propagent normalement par contact direct par exemple dans des pi ces o dorment un trop grand nombre de personnes ou dans d autres situations de surpeuplement ou de suroccupation nymphe 1 fs amy 77 2 A Fig 4 16 Cycle de d veloppement du pou OMS nymphe 3 adulte Les trois esp ces de poux qui parasitent l Homme se rencontrent sur des parties du corps diff rentes e le pou de t te est un parasite du cuir chevelu particuli rement fr quent chez l enfant sur l arri re du crane et derri re les oreilles e le pou de pubis se trouve principalement dans la pilosit pubienne mais il peut se propager dans d autres parties du corps recouvertes de poils mais rarement dans le cuir chevelu e le pou de corps se trouve dans les v tements aux endroits o il est en contact direct avec le corps il ressemble au pou de t te mais ave

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