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Urb an HEART - World Health Organization
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1. Il est vraisemblable que ces m thodes soient interd pendantes et doivent s appuyer l une sur l autre Les avantages relatifs des diff rentes modalit s de lutte sont bri vement voqu s ci dessous A 2 1 Cibler les groupes de population ou les classes sociales d favoris es Cette m thode mesure les progr s r alis s sous l angle de l am lioration de la sant du groupe cibl seulement par exemple les personnes vivant dans la pauvret On ne mentionne pas les am liorations qui se produisent dans l ensemble de la population Toute am lioration sanitaire constat e dans la population cibl e peut tre consid r e comme un succ s Dans la Figure 2 1 nous voyons que les populations d munies ont une esp rance de vie inf rieure celle des populations nanties Selon cette m thode les responsables de l laboration des politiques s emploieraient uniquement am liorer la situation sanitaire du groupe le plus d favoris par exemple d boucher sur une r duction des in galit s les 20 96 les plus pauvres Or cette m thode risque de ne pas toujours Q2 Q3 Figure 2 1 Cibler 80 70 60 50 A0 Les 20 4 Les 20 96 les plus pauvres les plus riches uil Esp rance de vie la naissance ann es Groupes de population r partis par quintiles de richesse Urban HEART A 2 2 Restreindre l cart sanitaire Cette m thode prend comme point de d part la sant des g
2. l autre la communaut de vues l emporte Par exemple il serait largement consid r comme injuste que les chances de survie soient nettement inf rieures pour les enfants de certains groupes socio conomiques par rapport d autres La Constitution de l Organisation mondiale de la Sant adopt e en 1946 disposait alors que la possession du meilleur tat de sant qu il est capable d atteindre constitue l un des droits fondamentaux de tout tre humain quelles que soient sa race sa religion ses opinions politiques sa condition conomique ou sociale S inscrivant dans le m me tat d esprit plus de 60 ans plus tard l quit en sant suppose qu id alement chacun pourrait atteindre son plein panouissement et qu cet gard nul ne devrait tre p nalis par sa position sociale ni par toute autre circonstance socialement d termin e Whitehead and Dahlgren sont la principale r f rence pour cette section 2 Organisation mondiale de la Sant A 2 TROIS M THODES FONDAMENTALES TENDANT R DUIRE LES IN GALIT S DE SANT AU plan mondial de multiples strat gies ont t appliqu es en vue de rem dier aux in galit s en sant Trois m thodes fondamentales permettant la fois d en prendre la mesure et de les combattre consistent cibler les groupes de population ou classes sociales d favoris es restreindre l cart sanitaire ar duire les in galit s dans l ensemble de la population
3. niveau de revenu niveau d instruction zone locale Indicateur sp cifiqu Accidents de la Taux de mortalit li aux accidents de la une maladie route route pour 100 000 habitants 5 NOTE annexe 1 du Manuel de l utilisateur pr sente chaque indicateur de mani re approfondie Table 1 B Indicateurs de base d terminants de la sant Niveau de revenu niveau d instruction zone locale Pourcentage de la population ayant acc s de facon durable une source Environnement Acc s une eau et infrastructure salubre mat riels d eau am lior e Pourcentage de la population avant Niveau de revenu niveau acc s un syst me d assainissement d instruction zone locale am lior Acc s des infrastructures d assainissement am lior es Environnement et infrastructure mat riels Ach vement Ach vement d un cycle complet d tudeSexe niveau de revenu zone d un cycle primaires exprim en pourcent ge locale complet d tudes primaires D veloppement social et humain Accouchements Proportion d accouchements assist s par Niveau de revenu niveau assist s par du du personnel de sant qualifi d instruction zone locale personnel de sant qualifi D veloppement social et humain Niveau de revenu niveau d instruction zone locale Pourcentage d enfants enti rement vaccin ss D veloppement Enfants enti rement vaccin s social et humain Pr valence du tabagisme Se
4. pond rale insuffisance pond rale d instruction de la m re zone locale Surcharge pond ral Pr valence de la surcharge pond rale et de l ob sit dans la Sexe groupes d ge et ob sit populatiorf niveau de revenu niveau d instruction zone locale d instruction de la m re zone locale Zone locale Activit physique Pourcentage de personnes ayant un faible taux d activit Sexe groupes d ge physique 600 MET minimum par sema e niveau de revenu niveau d instruction zone locale Table5 Indicateurs fortement recommand s conomie Pauvret Pourcentage de la population vivant au dessous du seuil deSexe niveau d instruction pauvret nationi zone locale Les femmes dans la Part des femmes dans la population active exprim e eh Niveau de revenu niveau population active pourcentag d instruction zone locale S curit Proportion des m nages ayant acc s la s curit Sexe groupes d ge d occupation des d occupation des logements en propri t ou en location niveau de revenu niveau logements d instruction zone locale 8 Indicateur 14 des objectifs du Mill naire pour le d veloppement Les accoucheuses traditionnelles ne figurent pas dans cette OMD taux de mortalit infantile cat gorie OMS 9 La plus grande prudence est de mise lorsque l on rend comptel etin enfant enti rement vaccin est un enfant auquel ont taux de notification par opposition aux taux de pr valence
5. rique Health Inequalities Intervention Tool Outil d intervention sur les in galit s sanitaires London Health Observatory Observatoire de sant de Londres Urban Audit Organisation mondiale de la Sant 25 D 2 PR SENTATION DES DONN ES Une valuation r ussie passe n cessairement par un consensus sur les principaux r sultats escompt s Pour faciliter l analyse l Outil Urban HEART recommande d organiser les donn es sous forme de pr sentation visuelle simple pouvant permettre toute une gamme de parties prenantes de d finir les principaux probl mes d quit e l application Matrix l application Monitor D 2 1 L application Matrix l application Matrix est une configuration d indicateurs pr sent s sous une forme simplifi e pour clairer les responsables de l laboration des politiques et les principaux acteurs sur les points suivants les performances au niveau local afin d orienter la hi rarchisation des politiques et interventions strat giques aux niveaux local et national a quel endroit concentrer l assistance prodigu e au plan national pour pallier les points faibles d cel s au niveau local comparaison des performances entre diff rentes parties d une m me ville et entre les villes L application Matrix convient aux domaines suivants Performances compar es des villes ou des quartiers d une m me ville L application Matrix r sume les performances enregistr es par les villes ou les zo
6. s ni quant au trac de leurs fronti res ou limites Les lignes en pointill sur les cartes repr sentent des fronti res approximatives dont le trac peut ne pas avoir fait l objet d un accord d finitif La mention de firmes et de produits commerciaux ne signifie pas que ces firmes et ces produits commerciaux sont agr s ou recommand s par l Organisation mondiale de la Sant de pr f rence d autres de nature analogue Sauf erreur ou omission une majuscule initiale indique qu il s agit d un nom d pos L Organisation mondiale de la Sant a pris toutes les pr cautions raisonnables pour v rifier les informations contenues dans la pr sente publication Toutefois le mat riel publi est diffus sans aucune garantie expresse ou implicite La responsabilit de l interpr tation et de l utilisation dudit mat riel incombe au lecteur En aucun cas l Organisation mondiale de la Sant ne saurait tre tenue responsable des pr judices subis du fait de son utilisation TABLE DES MATI RES Organisation mondiale de la Sant PREFACE uaea LM UE 2 REMERCIEMENTS name A CONCEPTS ET PRINCIPES nn 6 A1 L IN GALIT EN MATI RE DE SANT A 2 A3 B 1 B 2 B 3 B 4 C1 Ca D 1 D 2 EI EZ TROIS M THODES FONDAMENTALES TENDANT R DUIRE LES IN GALIT S DE SANT COMBATTRE LES IN GALIT S SANITAIRES DANS LES ZONES URBAINES PR SENTATION DEL OUTILURBAN HEART 10 EN QUOI CONSISTE L OUTIL POURQUOI REC
7. Sexe groupes d ge B Maladies cardio exprimer pour 100 000 habitants sur une p riode donn e niveau de revenu niveau vasculaires Par exemple le taux de mortalit imputable une maladie d instruction zone locale C Maladies cardio vasculaire pour 100 000 personnes au cours de respiratoires l ann e qui pr c de D VIH sida E Taux d homicides F Maladie mentale Table3 Indicateurs fortement recommand s environnement et infrastructure mat riels par un syst me de traitement des d chets solides d instruction zone locale de traitement des d chets solides Combustibles solides Proportion de la population utilisant des combustibles Sexe niveau de revenu nivea solides d instruction zone locale Accidents du travail Taux d incidence des accidents ou maladies professionnels Sexe niveau de revenu M nages desservis Pourcentage de m nages desservis par un syst me munitipdliveau de revenu niveau ayant une issue l tale ou non pour 100 000 personnes niveau d instruction zone actives locale Organisation mondiale de la Sant 41 42 Table 4 Indicateurs fortement recommand s d veloppement social et humain Alphab tisation La proportion de la population adulte g e de 15 ans at Sexe niveau de revenu zone plus qui est alphab tis e exprim e en pourcentage della locale population correspondante Insuffisance Pr valence d enfants de moins de cinq ans pr sentant un exe niveau de revenu nivea
8. VITRE Acc s une eau salubre IT HCH ET INFRASTRUCT Raid t S CC s des syst mes URE MATERIELS E EH VEH E am lior s CR NENNEN NN car Eos NES RSS NN S SOCIAL ET d tudes primaires HUMAIN Accouchements assist s mESENS par du personnel de sant qualifi ove W CONOMIE o EE e W m m sant GOUVERNANCE c RRRSI SE e Les lignes donnent un tableau g n ral de l efficacit d une intervention politique ou programmatique particuli re D 2 2 L application Monitor l application Monitor vise essentiellement informer et clairer les responsables politiques gestionnaires de programmes et techniciens locaux et nationaux sur le suivi des performances des indicateurs de sant au fil du temps au sein des villes ou d une ville l autre au regard de points de rep re pr cis par exemple des objectifs du Mill naire pour le d veloppement ou des cibles nationales la d termination des tendances concernant l ampleur des in galit s dans les indicateurs de sant au sein des villes ou entre les villes D apr s les donn es factuelles issues de l application Monitor illustr es la Figure 7 les principales parties prenantes devraient tre en mesure de rep rer quels sont les indicateurs de sant prendre en compte en priorit et quels sont les groupes de population particuli rement d favoris s Organisation mondiale de la Sant La Figure 7 donne un exemple de l application Monitor dans laquel
9. des indicateurs qui mesurent la situation conomique et les difficult s que doivent surmonter la population en g n ral ou certains groupes en particulier pour acc der certains cr neaux Ce domaine englobe les indicateurs qui mesurent l acc s au cr dit et au capital les offres d emploi les possibilit s de g n rer des revenus et d autres obstacles rencontr s pour sortir de la pauvret Organisation mondiale de la Sant 23 24 Le domaine de la gouvernance a trait aux aspects li s aux droits de la personne et l exclusion politique savoir participation au processus d cisionnel et priorit s dans l allocation des ressources visant am liorer la sant et ses d terminants notamment La d sagr gation de chaque indicateur par groupe de population ou zone g ographique est encourag e dans le but de mesurer l quit avec pr cision Selon l indicateur les donn es pourraient tre d sagr g es par groupe de population sexe ou cat gorie d ge lieu quartier ou district ou groupe socio conomique tudes ou tranche de revenus D 1 2 Indicateurs de base Si l on d finit des indicateurs de base c est dans le but de montrer clairement aux autorit s locales les questions essentielles valuer lorsqu elles aborderont les in galit s sanitaires Il est pr conis de recueillir ces indicateurs de facon universelle pour l Outil Urban HEART Ils sont limit s en nombre mais ont t s lectionn s
10. gies appliquer en tenant compte notamment des domaines susceptibles de conna tre des in galit s par exemple le ciblage de groupes vuln rables comme les adolescents pour la publicit sur le tabac ou l incapacit de certains lieux de travail faire appliquer l interdiction de fumer partir de ces strat gies on pourrait d finir des interventions appropri es La Figure 9 montre comment les quipes peuvent tablir un ensemble d interventions apr s avoir class les questions par ordre de priorit La premi re tape consisterait cartographier le les indicateur s en le s rattachant au domaine d action dont il s rel ve nt puis se reporter aux modules d intervention pour ce domaine lesquels sont class s en fonction des cinq strat gies de riposte disponibles l annexe du Manuel de l utilisateur Ces strat gies devraient reposer sur un objectif bien pr cis Afin de trouver la m thode d intervention la mieux adapt e via une action intersectorielle il est recommand d organiser des sessions de remue m ninges faisant intervenir tous les secteurs et toutes les communaut s Cela permettra de d finir la capacit et les ressources disponibles de chaque secteur financier par exemple les outils et les m canismes ainsi que les ressources humaines Organisation mondiale de la Sant 35 Figure9 D terminer les strat gies et les interventions illustration de la lutte contre le tabagisme consid r e comme prio
11. insister sur le fait qu il y a lieu d interpr ter les donn es avec soin lors de l tablissement des priorit s Urban HEART Figure 8 S lectionner une question consid r e comme prioritaire par les communaut s et les pouvoirs publics en se basant sur les r sultats de l valuation titre d illustration seulement DOMAINE QUARTIER D ACTION INDICATEURS VISTO NN S NE Acc s une eau salubre DSDS ET INFRASTRUCT Acc s des s Le f y URE MATERIELS d assainissement EEN EE m lior s cuf E AED MT sm SOCIAL ET d tudes primaires HUMAIN Accouchements assist s par du personnel de sant qualifi oon ES LL CII on EN EI owman El n m mm eee WEEESEN E 1 2 D finir les strat gies de riposte pertinentes Les interventions propos es dans l Outil Urban HEART ont t subdivis es en cinq strat gies de riposte pr sent es en d tail ci apr s dans l Encadr 4 A incorporer la sant dans l am nagement et le d veloppement urbains B souligner l importance et renforcer le r le des soins de sant primaires en milieu urbain C polariser davantage l quit sanitaire en milieu urbain D placer l quit en sant parmi les priorit s des collectivit s locales E d fendre un projet national Les modules strat giques ont t num r s de facon al atoire et l ordre dans lequel ils apparaissent ne doit pas tre consid r comme une hi rarchisation Les interventions bas es sur les
12. lors de la phase de riposte sont budg tis es et hi rarchis es afin de les incorporer au processus d cisionnel des collectivit s locales La mise en uvre du programme s emploie traduire la th orie en pratique l aide d instances administratives et politiques de diff rents niveaux Urban HEART n est cependant pas un outil de mise en uvre car ce stade c est l unit sanitaire correspondante qui appliquera les politiques labor es dans une optique d quit et qui en assurera la surveillance Les secteurs non sanitaires pourront aussi ce stade disposer d une dotation pour concevoir des politiques qui auront un impact sur l quit en sant Ce qui est pr sent ici description et illustration n est qu une indication sur la facon de g rer la mise en ceuvre On peut toutefois l envisager de diff rentes facons et chaque accord institutionnel conclu dans son cadre aura une incidence correspondante sur le processus Un syst me permettant d tayer la volont politique et les engagements financiers s impose pour assurer la fonction de suivi d valuation et pour la p rennit g n rale de l intervention Il sera important d valuer le processus de planification et de mise en ceuvre Les interventions men es bien devront 38 Urban HEART comporter des fonctions d valuation et de suivi int gr es L valuation peut tre la fois externe et interne faire intervenir la communaut et se concentrer la foi
13. mat riels alcoolis es Environnement Espaces verts Proportion du territoire recouvert Zone locale et infrastructure d espaces vert parcs terrains de jeu mat riels autres espaces publics notamment 3 D veloppement Violence au Taux de pr valence de la violence au foyer Niveau de revenu niveau social et humain foyer l encontre des femmes et ou des enfants d instruction zone locale D veloppement Faible poids de Pourcentage de nourrissons n s vivants Sexe de l enfant niveau de social et humain naissance qui p sent moins de 2500 g 8 pendant revenu niveau d instructio une p riode donn e zone locale 5 conomie Population Proportion de la population urbaine vivant Niveau de revenu niveau vivant dans des dans des taudis d instruction zone locale taudis conomie Emploi non Pourcentage de la population active Niveau de revenu niveau offi ciel exer ant un emploi non officfel d instruction zone locale 7 Gouvernance D penses Pourcentage du budget des collectivit s Zone locale publiques pou locales affect l ducation l ducation diff rences entre les taux de notification et de morbidit la production conomique d une zone urbaine en g n ral il n a 22 Indicateur 29 des OMD pas t jug n cessaire d tablir une diff renciation par secteurs 23 Indicateur 4 des OMD englobe l insuffisance pond rale mod r amp d a s curit d occupation des logements est le droit de tout enfant dont le poids en fon
14. on tangible les progr s accomplis et les r alisations obtenues gr ce l intervention Lorsque l on fixe les d lais d ex cution il faut imp rativement tenir compte du probl me concret qui se pose dans le contexte politique et strat gique de la ville y compris des d lais n cessaires pour tablir le budget et pour obtenir les approbations de toutes les parties n cessaires sans oublier la p rennit du programme ressources et appui politique Le cycle de planification des autorit s locales ou nationales est une contribution capitale l ch ancier Au moment d laborer l objectif strat gique il est galement imp ratif que l ensemble des parties prenantes participent l adoption du cahier des charges l accent mis sur l importance d une perspective commune et l urgence de la collaboration sera un facteur de coh sion pour le projet car chaque secteur a ses propres int r ts Si au final le but commun consiste r duire les in galit s sanitaires la d finition d autres th mes communs entre les objectifs du secteur de la sant et ceux d autres secteurs comme formant un but pangouvernemental global permettra de tisser des liens au service d une action intersectorielle r ussie en faveur de la sant EXAMPLE Si le tabagisme a t reconnu comme l une des questions prioritaires auxquelles s atteler les personnes charg es de mettre en ceuvre l Outil Urban HEART auront alors besoin de d finir quelles strat
15. pertinentes Il est fortement conseill d incorporer le processus de planification et de mise en ceuvre d Urban HEART dans le processus d laboration local des politiques Gr ce l exp rimentation pilote plusieurs villes du monde ont d j montr comment utiliser l Outil d valuation et d intervention pour aider les communaut s ainsi que les autorit s locales et nationales s atteler en amont la question des in galit s en mati re de sant Organisation mondiale de la Sant 39 ANNEXE 1 INDICATEURS DE L OUTIL URBAN HEART LISTE DES INDICATEURS DE BASE Table 1 A Indicateurs de base v nements de sant Sexe niveau de revenu niveau d instruction de la m re zone locale Le nombre de d c s de nourrissons survenant entre la naissance et l ge d un an exactement exprim pour 100p naissances vivant s Mortalit infantile Indicateur synth tique Taux de pr valence du diab te et des Sexe niveau de revenu d c s li s au diab te pour 100 000 niveau d instruction zone habitants normalis selon l ge locale Indicateur sp cifique une maladie Indicateur sp cifique Tuberculose une maladie A Proportion de cas de tuberculose d tect s et soign s dans le cadre de traitements de br ve dur e sous Sexe niveau de revenu niveau d instruction zone locale surveillance directe DOTS B Taux de pr valence et taux de mortali li s la tuberculos Sexe groupes d ge
16. rement L information qui met en vidence le foss existant entre les villes ou au sein d une m me ville est une condition sine qua none pour d clencher les actions locales susceptibles de promouvoir l quit en sant Il faudrait que les renseignements fournis soient suffisamment exhaustifs pour qu apparaissent en filigrane les principaux Urban HEART d terminants de la sant et suffisamment concis pour faciliter l laboration des politiques et le classement des interventions par ordre de priorit Soucieuse de simplifier le processus en amont l OMS a en 2008 2009 collabor avec 17 villes situ es dans une dizaine de pays dans le but d exp rimenter et d affiner l Outil d valuation et d intervention pour l quit en mati re de sant en milieu urbain baptis Urban HEART Cet Outil paule les responsables locaux de l laboration des politiques et les communaut s moyennant une proc dure normalis e de collecte des donn es factuelles pertinentes et la planification rationnelle d actions m me d influer sur les in galit s sanitaires Cet effort collectif au service d un objectif commun a incit aussi bien les autorit s municipales que les communaut s reconnaitre l existence des in galit s en sant et prendre des mesures pour rectifier le tir On imagine fort bien que les villes se trouvant dans des contextes diff rents puissent institutionnaliser cet Outil en l adaptant localement tout en conservan
17. t administr es des doses des huit antig nes standard 10 Indicateur 24 des OMD BCG DTC 3 doses vaccins antipoliomy litiques 3 doses 11 Indicateur 23 des OMD et antirougeoleux avant l ge d un an pour autant que 12 Indicateur 30 des OMD on entend par source d eau am lior e l administration de chaque dose ait t valide OMS l eau courante les fontaines publiques les forages ou les pomjb sOn entend par ch meurs toutes les personnes au dessus les puits prot g s les sources prot g es ou l eau de pluie d un certain ge qui ont t a sans emploi pendant Habitat ONU directives sur les indicateurs urbains la p riode de r f rence c est dire sans emploi salari ou 13 Indicateur 31 des OMD on entend par syst me d assainissemena amp ctivit non salari e b imm diatement disponibles pour am lior les dispositifs suivants gouts ou fosses septiques un emploi c est dire disponibles pour un emploi salari latrines siphon hydraulique et latrines am lior es fosse ou une activit non salari e et c demandeurs d emploi d sagr g e condition de ne pas tre publics ONU Habitat c est dire qui ont accompli des d marches sp cifiques en directives sur les indicateurs urbains qu te d un emploi salari ou non salari 6 14 L ach vement d un cycle complet d tudes primaires mesur 18 Indicateur 13 des OMD par le taux brut d admission en derni re ann e du c
18. 7 suffisante p rennit du logement et s curit d occupation du 26 L indicateur 1 des OMD intitul Proportion de la population logement Cet indicateur est corr l l objectif 7 des OMD disposant de moins de US 1 par jour en parit de pouvoir 32 L emploi non officiel comprend le nombre total de ces d achat PPA tait l indicateur propos au d part Or d apr s emplois tel que d finis par le Bureau international du Travail les recommandations des sites exp rimentaux le seuil de qu ils soient exerc s dans le cadre d entreprises du secteur pauvret national a t jug plus indiqu officiel ou non officiel dans des m nages pendant une p riode 27 Cette rubrique est similaire mais pas identique l indicateur de r f rence donn e la liste int grale des emplois non officiels 11 des OMD intitul Proportion de femmes salari es dans le d finie par le BIT peut tre consult e dans l annexe du Manuel secteur non agricole Vu la faible contribution de l agriculture de l utilisateur de l Outil Urban HEART Organisation mondiale de la Sant 43 ANNEXE 2 R F RENCES ET SOURCES D INFORMATION R F RENCES 1 Knowledge Network on Urban Settings Our cities our health our future acting on social determinants of health equity in urban settings Rapport de la Commission des D terminants sociaux de la Sant Gen ve Organisation mondiale de la Sant 2008 http www who orjp knusp KNUS_final_re
19. OURIR L OUTIL QUE PEUT ON ATTENDRE DE L OUTIL URBAN HEART EL MENTS DE BASE DE L OUTIL URBAN HEART PLANIFIER L OUTIL D VALUATON ET D INTERVENTION D URBAN HEART 18 CYCLE DE PLANIFICATION ET DE MISE EN CEUVRE LEMANUEL D UTILISATION DE L OUTIL URBAN HEART VALUATION ss 22 INDICATEURS PR SENTATION DES DONN ES EDO senc 30 D FINIR LES PRIORIT S ET LES STRAT GIES DE RIPOSTE S LECTIONNER LES INTERVENTIONS PERTINENTES CONCLUSION 38 ANNEXE 1 INDICATEURS DEL OUTILURBAN HEART 40 ANNEXE 2 R F RENCES ET SOURCES D INFORMATION 44 PR FACE Pour reprendre les termes du Directeur g n ral de l Organisation mondiale de la Sant OMS le Dr Margaret Chan l quit en sant c est important C est m me une question de vie ou de mort La r flexion sur les carts sanitaires d un groupe de population l autre revient au c ur des questions abord es par les autorit s nationales et locales et par les organisations internationales En 2005 l OMS a cr la Commission des D terminants sociaux de la Sant afin de soutenir les pays et les partenaires mondiaux de la sant et d appeler leur attention sur les d terminants sociaux qui sont des facteurs importants de mauvaise sant et d in galit s sanitaires entre les pays et au sein d un m me pays Pr c demment en 1978 lors de la Conf rence internationale sur les soins de sant primaires r unie Alma Ata les gouvernements du mo
20. Urb an HEART 14vV3H ueqin N 978 92 4 2500 f SE d LS ny NEC AY Organisation J mondiale de la Sant 789242 500141 Catalogage la source Biblioth que de l OMS Urban HEART outil d valuation et d intervention pour l quit en sant en milieu urbain 1 Accessibilit service sant 2 Evaluation r sultats et m thodes Soins 3 Participation consommateurs 4 Facteur socio conomique 5 Programme national sant 6 Sant urbaine LCentre OMS pour le d veloppement sanitaire Kobe Japon ISBN 978 924 250014 1 Classification NLM W 84 4 O Organisation mondiale de la Sant Centre OMS pour le d veloppement sanitaire Kobe 2010 Tous droits r serv s Les demandes relatives la permission de reproduire ou de traduire des publications de l OMS que ce soit pour la vente ou une diffusion non commerciale doivent tre envoy es aux Editions de l OMS Organisation mondiale de la Sant 20 avenue Appia 1211 Gen ve 27 Suisse t l copie 41 22 791 4806 adresse lectronique permissions who int ou au Centre OMS pour le d veloppement sanitaire Kobe Japon please provide e mail address and telephone Les appellations employ es dans la pr sente publication et la pr sentation des donn es qui y figurent n impliquent de la part de l Organisation mondiale de la Sant aucune prise de position quant au statut juridique des pays territoires villes ou zones ou de leurs autorit
21. an HEART suppose que l on trouve une solution ce probl me en faisant participer les communaut s touch es tant la d finition des probl mes qu l laboration d interventions et leur ex cution Deuxi mement habiliter des communaut s d finir les priorit s en utilisant des donn es factuelles puis impulser des actions pour traiter ces priorit s suppose la p rennisation d un objectif plus vaste qui consiste lutter contre les in galit s sanitaires en milieu urbain Alors que les structures gouvernementales et l encadrement sont susceptibles d voluer avec le temps une demande d intervention bien inform e de la part des communaut s permettra de p renniser leur mise en ceuvre Organisation mondiale de la Sant 17 C PLANIFIER L OUTIL D VALUATON ET D INTERVENTION D URBAN HEART Pour veiller ce que l application de l Outil soit possible efficace et p renne il importe que sa mise en ceuvre soit int gr e dans le cycle de planification des collectivit s ou autorit s locales comme les exercices de planification et de budg tisation Par cons quent la mise en ceuvre d Urban HEART prendra un caract re cyclique et non lin aire C 1 CYCLE DE PLANIFICATION ET DE MISE EN CEUVRE Si les processus d laboration des politiques diff rent selon les pays voire les contextes urbains il y a n anmoins un fond commun En deux mots il s agit d un syst me de m canismes et de r gles permettant la fo
22. au de revenu ou d ducation au sein d une m me ville L Outil pr sente quatre caract ristiques souhaitables en pareil cas a il est d une utilisation commode b il est complet et n exclut personne C il est praticable et viable d un point de vue op rationnel d il met en corr lation les donn es factuelles et les actions Ces caract ristiques positives sont approfondies dans l Encadr 1 B 2 POURQUOI RECOURIR L OUTIL L adoption et l utilisation de l Outil d valuation et d intervention par les autorit s nationales et locales les organisations communautaires et les collectivit s urbanis es ou en voie d urbanisation rapide visent 12 Urban HEART aider les responsables de l laboration des politiques et les principaux acteurs mieux comprendre les d terminants sociaux de la sant et leurs cons quences pour les citadins inciter les responsables de l laboration des politiques administrateurs de programmes et principaux acteurs prendre des d cisions strat giques et donner un degr de priorit lev aux actions et interventions URBAN HEART QUATRE CARACT RISTIQUES SOUHAITABLES A IL EST COMMODE UTILISER B IL EST COMPLET ET N EXCLUT PERSONNE D IL MET EN CORRELATION LES DONN ES FACTUELLES ET LES ACTIONS C IL EST PRATICABLE ET VIABLE D UN POINT DE VUE OP RATIONNEL On peut aussi s y r f rer en les d signant sous le terme d in galit s sanitaires inter ou int
23. border est telle que les actions ne peuvent tre men es dans le seul secteur de la sant Les causes profondes des in galit s sanitaires sont souvent hors de port e directe du syst me de sant d o la n cessit imp rative pour tous les secteurs pertinents de prendre des mesures afin que les interventions soient efficaces Deuxi mement le partage de l information et de ses sources d un secteur l autre est essentiel si l on veut appliquer l Outil avec succ s En l absence d une centralisation des syst mes d information les indicateurs des diff rents d terminants pertinents pour le secteur sanitaire risquent de rester sous la houlette des autres secteurs Il faudra absolument que l ensemble des int ress s s engagent de facon pr coce notamment en mati re d acquisitions communes Troisi mement les interventions et actions propos es dans le cadre de la mise en ceuvre de l Outil d valuation et d intervention Urban HEART appelleront Urban HEART une action intersectorielle reposant sur l troite participation de tous les secteurs pertinents Par exemple les interventions propos es pour aborder le probl me de la violence chez les jeunes et de la criminalit urbaine devront tre soutenues par l appareil r pressif des autorit s locales ou nationales comme la police ainsi que le secteur de l ducation voire les groupes communautaires qui proposent des programmes extrascolaires La difficult de l action intersectori
24. ction de l ge est inf rieur la individu ou groupe d tre prot g efficacement par l Etat contre norme de 2 3 carts types de la m diane pour la population une viction ill gale ONU Habitat indicateur 32 des OMD de r f rence et insuffisance pond rale lev e plus de 3 cart89 On entend par assurance tout r gime d assurance qu il soit types de la m diane social priv ou communautaire 24 L ob sit est couramment d finie comme un indice de masse30 Les Centres de Lutte contre la Maladie Etats Unis d Am rique corporelle IMC de 30 kg m2 ou plus La surcharge pond rale estd finissent l espace vert comme un terrain public non mis en d finie comme un IMC gal ou sup rieur 25 30 kg m2 valeur couvert de v g tation naturelle Sont exclus les jardins 25 MET quivalent m tabolique un MET est d fini comme priv s et les espaces verts d une superficie inf rieure 5 m2 un kcal kg h et il quivaut l nergie que l on d pense en 31Un m nage vivant dans un taudis est d fini comme un groupe de tant tranquillement assis Le MET est aussi d fini comme la personnes vivant sous le m me toit et priv es d une ou plusieurs consommation d oxyg ne en ml kg min sachant qu un MET des conditions ci apr s acc s une source d eau am lior e quivaut l oxyg ne consomm en tant tranquillement assis acc s un syst me d assainissement am lior surface habitable soit 3 5 ml kg min
25. destin aux utilisateurs Ce Manuel a pour vocation d accompagner la mise en place de l Outil Urban HEART Il s adresse aux organismes quipes et personnes appel s jouer un r le de premier plan dans le lancement la coordination et la gestion du processus Urban HEART dans leurs villes respectives Il vise encadrer l quipe au cours des diff rentes tapes du processus d valuation et de riposte Il doit aller de pair avec l Outil et les ressources en ligne qui lui sont associ es Le Manuel donne des orientations reposant sur les donn es de la recherche les meilleures pratiques et les exp riences relat es par les villes qui ont d j utilis l Outil Il indique par exemple comment mettre en place les applications Matrix et Monitor pour pr senter les donn es et comment se familiariser avec Il comprend aussi une liste de contr le pour chaque tape afin d aider les quipes utilisant l Outil d finir si elles ont en l esp ce atteint leurs objectifs Pour r ussir la mise en ceuvre d Urban HEART il faut respecter la marche suivre indiqu e dans le cycle de planification L tape qui suit imm diatement la riposte a trait l allocation budg taire et aux autres allocations de ressources ainsi qu l adoption le cas ch ant des textes de lois et arr t s qui sous tendent l application des actions d finies Dans la phase de mise en uvre il importe de faire intervenir tous les secteurs concern s
26. e de vie du groupe le plus riche sert d indice de r f rence pour les autres groupes Il s agit ici de r duire l cart entre tous les groupes de population compar s aux nantis Figure 2 3 Agir sur l ensemble de la population Les 20 96 Q2 Q3 Q4 Les 20 96 les plus pauvres les plus riches Esp rance de vie la naissance ann es Groupes de population r partis par quintiles de richesse A 3 COMBATTRE LES IN GALIT S SANITAIRES DANS LES ZONES URBAINES En 2007 pour la premi re fois dans le monde on a constat que les villes grandes ou petites taient davantage peupl es que les campagnes La promesse de la ville tient la proximit qu il s agisse des infrastructures mat rielles et sociales d appui la sant des technologies et des emplois des tablissements scolaires et des services de sant La Commission des D terminants sociaux de la Sant a d fini comme prioritaire l action tendant transformer la proximit en accessibilit et am liorer la sant l ducation et les services sociaux dans les villes Les travaux de la Commission ont contribu sensibiliser davantage la communaut mondiale la question de l quit en sant Dans son rapport final pour 2008 la Commission d finit comme suit l in galit sanitaire Les diff rences syst matiques d tats de sant qui pourraient tre vit es par des Urban HEART mesures judicieuses sont tout bonnement injustes C est ce que nous ent
27. e session vot une r solution fond e sur les recommandations de la Commission et intitul e R duire les in galit s en mati re de sant par une action sur les d terminants sociaux de la sant 4 Organisation mondiale de la Sant 11 B PR SENTATION DE L OUTIL URBAN HEART B 1 EN QUOI CONSISTE L OUTIL L Outil d valuation et d intervention pour l quit en mati re de sant en milieu urbain Urban HEART est un guide facile utiliser par les responsables de l laboration des politiques et les d cideurs aux niveaux national et local pour rep rer et analyser les in galit s sanitaires entre personnes vivant dans diff rentes parties d une ville ou appartenant des groupes socio conomiques diff rents au sein d une m me ville ou d une ville l autre e faciliter les d cisions concernant les strat gies interventions et actions viables et efficaces qu il conviendrait d appliquer pour r duire les in galit s sanitaires inter et intra urbaines La mise en ceuvre de l Outil dotera les responsables de l laboration des politiques des donn es factuelles et strat gies n cessaires pour r duire les in galit s sanitaires inter et intra urbaines Les in galit s sanitaires interurbaines sont celles qui se produisent dans deux villes ou plus les in galit s sanitaires intra urbaines sont celles qui existent entre les quartiers ou districts ou encore groupes socio conomiques par exemple nive
28. eillers un panachage de chercheurs responsables et experts aupr s d organisations internationales ont prodigu les avis techniques et conseils voulus pour tayer la validit scientifique et la faisabilit pratique de l Outil Organisation mondiale de la Sant A CONCEPTS ET PRINCIPES L JA TT NN A 1 L IN GALIT EN MATI RE DE SANT Dans chaque ville il existe des diff rences de sant au sein de la population Des modifications g n tiques et constitutionnelles font en sorte que la sant des individus varie comme n importe quelle autre caract ristique physique Les personnes g es ont tendance tre plus malades que les jeunes en raison du vieillissement naturel Or si trois l ments se combinent on passe de la simple diff rence l in galit Une diff rence de sant qui est syst matique socialement induite et par cons quent modifiable et injuste est une in galit sanitaire 2 Figure 1 Taux de mortalit des moins de cinq ans pour 1000 naissances vivantes exprim par quintiles de richesse en milieu urbain dans les pays s lectionn s 160 B Les 20 les plus pauvres 140 B Q2 B 03 120 H Q4 Les 20 les plus riches 100 M n s 3 IL lu h Bolivie Cameroun Inde gypte Philippines Turquie Cameroun Inde gypte Philippines Turquie d Sources Enqu tes d mographiques et de sant 2003 2005 estimations OMS 6 Urban HEART Les diff re
29. elle tient au fait qu elle suppose d excellentes aptitudes en mati re de communication de rh torique et d esprit d quipe des connaissances interdisciplinaires et une certaine souplesse en mati re d accords administratifs et de gestion de facon pouvoir piloter l valuation la hi rarchisation puis proc der la formulation des politiques et l ex cution des programmes B 4 3 Participation communautaire La participation communautaire devrait faire intervenir les membres de la communaut dans tous les aspects en particulier la planification la conception la mise en uvre et la p rennisation du projet Elle permet aux communaut s de prendre une part active aux d cisions concernant leur sant et promeut l utilisation simultan e des ressources communautaires Deux l ments doivent tre pris en consid ration savoir Premi rement il importe de reconnaitre que l exclusion sociale est un l ment d terminant des in galit s sanitaires Les villes et zones urbaines ont en g n ral des r sultats et des possibilit s de valeur in gale car certains groupes de population sont syst matiquement exclus de la participation au processus d cisionnel Par exemple les obstacles qui tiennent la diff rence entre les sexes et l appartenance ethnique se traduisent par une in galit d acc s aux ressources aux capacit s et aux droits laquelle conduit son tour des in galit s sanitaires Le processus Urb
30. en particulier les groupes communautaires Si le secteur de la sant est vraisemblablement appel prendre la t te des interventions d ordre sanitaire il appartient aux autres secteurs de faire de m me pour celles qui sont de leur ressort Enfin la mise en place de l Outil et des interventions ne sera pas exhaustive sans une valuation de l ensemble du processus et des r sultats obtenus Les interventions mises en uvre devraient comporter des fonctions de suivi et d valuation int gr es Organisation mondiale de la Sant 21 D VALUATION D 1 INDICATEURS D 1 1 Organisation des Indicateurs Le volet valuation de l Outil Urban HEART aide diff rencier les divers groupes de population au sein d une m me ville ou d une ville l autre en utilisant les indicateurs des principaux v nements de sant et des principaux d terminants sociaux regroup s dans quatre domaines d action La Figure 4 montre comment s organisent les indicateurs de l Outil Figure 4 Regroupement des indicateurs au sein de l Outil D TERMINANTS SOCIAUX DE LA SANT V NEMENTS DE SANTE Environnement et infrastructure mat riels Indicateurs synth tiques Mortalit morbidit sp cifique une maladie D veloppement social et humain conomie Gouvernance 22 Urban HEART Les indicateurs des v nements de sant comprennent ceux qui renseignent sur les r sultats ou impacts majeurs des multiples fac
31. endons par in galit s en sant Et d ajouter Combler ces in galit s les normes diff rences sanitaires que l on peut niveler entre pays et dans les pays est une question de justice sociale 3 La Commission a reconnu en outre que les principes eux seuls taient insuffisants Il faut des donn es factuelles sur les actions susceptibles d am liorer en pratique la sant et de r duire les in galit s Des l ments factuels devraient tre recueillis non seulement sur les causes imm diates des maladies mais aussi sur l origine des causes les structures nationales et mondiales fondamentales et les conditions d termin es socialement qu elles cr ent conditions dans lesquelles les personnes grandissent vivent travaillent et vieillissent cet gard la Commission a invit plusieurs instances multilat rales dont l OMS utiliser un cadre mondial commun d indicateurs pour suivre l tat d avancement des progr s assumer la conduite des op rations en renfor ant notamment les capacit s techniques des tats Membres et en laborant des m canismes d action intersectorielle au service de la sant suivre les progr s accomplis dans le domaine de l quit en sant appuyer la mise en place de syst mes mondiaux et nationaux de surveillance de l quit sanitaire convoquer des r unions mondiales En mai 2009 l Assembl e mondiale de la Sant OMS a lors de sa soixante deuxi m
32. es interventions r alis es pourraient par exemple comporter des fonctions int gr es d valuation et de suivi L valuation devrait tre aussi bien externe qu interne faire participer la communaut et de multiples secteurs et se concentrer la fois sur les processus et sur les r sultats Les principaux l ments pr sent s dans le cycle de planification de la Figure 3 font l objet de l Encadr 2 LES DIFF RENTS VOLETS DU CYCLE DE PLANIFICATION VALUATION Cerner le probl me RIPOSTE tablir la marche suivre POLITIQUES laborer les politiques PROGRAMME Mettre en uvre le programme 20 Urban HEART C 2 LE MANUEL D UTILISATION DE L OUTIL URBAN HEART Tout en reconnaissant l importance de chaque volet du cycle de planification l Outil lui m me axe ses conseils sur les deux premiers l ments pr sent s la Figure 3 savoir a l valuation et b la riposte Les mesures prendre pour laborer les politiques et mettre en ceuvre les phases du programme auront vraisemblablement une forte connotation locale et d passeront par cons quent le cadre d orientation du pr sent document Or gr ce l exp rience pilote des villes men e en 2008 2009 on a pu d finir les grandes tapes de la mise en ceuvre de l Outil Urban HEART en coop ration avec les responsables municipaux et les communaut s Ces tapes sont indiqu es ci apr s dans le Manuel
33. et riposte des divers groupes de l Outil proposait des interventions et des actions au titre de cinq strat gies pertinentes lesquelles n ont pas vocation prescrire mais servir de base pour examiner la facon dont les politiques strat gies programmes et projets actuels pourraient tre am lior s ou quelles autres interventions il y aurait lieu de pr voir pour s employer combler les carts en mati re d quit que le volet valuation a mis en vidence Les modules strat giques de riposte fourniront des informations utiles pour hi rarchiser et laborer des interventions ou des actions sp cifiques certaines situations Ils provenaient essentiellement de l analyse qualitative d tudes de cas et recommandaient notamment les meilleures pratiques manant de l OMS et d ONU Habitat ainsi que l exp rience pratique de l application de l Outil E 1 D FINIR LES PRIORIT S ET LES STRAT GIES DE RIPOSTE Avant de se lancer dans la d finition de la strat gie et de l intervention qui conviennent eu gard l valuation de l quit il importe de noter qu il n existe pas d algorithme universel pour trouver la r ponse la plus efficace Chaque pays a des cibles primordiales un milieu environnant des sources de financement des parties prenantes qui lui sont propres et plusieurs autres facteurs qui varient d une municipalit sur l autre Au moment de la conception d une intervention les responsables de l laboratio
34. ir les interventions r alistes et appropri es De plus les crit res propos s devraient s appliquer de facon rigoureuse afin que l quipe puisse se rendre compte si une intervention est praticable ou non Les collectivit s locales devraient avoir leur mot dire en ce qui concerne les priorit s d action L identification des interventions r alistes l aide des crit res fournis dans l Outil d bouche sur la r alisation de l objectif de base Cependant les phases suivantes strat gie programme et suivi et valuation sont d cisives pour garantir le caract re cyclique que l on souhaite donner l Outil et pour p renniser la lutte contre les in galit s sanitaires Organisation mondiale de la Sant 37 r CONCLUSION X Urb an HEART urban HEART Urban HEART a pour objet de faciliter les volets valuation et riposte du cycle de planification De plus il s agit essentiellement d un outil destin promouvoir les interventions en cours qui doit tre incorpor dans la planification nationale et locale de la sant et dans la mise en ceuvre des programmes L laboration des politiques et la mise en uvre des programmes sont des processus complexes qui ne sont pas du ressort de l Outil Or vu le r le qu ils jouent pour garantir la mise en uvre p renne et r ussie de l Outil Urban HEART on les mentionne nouveau bri vement Dans la phase d laboration des politiques les interventions retenues
35. is la formulation des politiques ce que l on peut faire et la mise en uvre programmatique comment s y prendre pour que cela fonctionne Les r sultats g n r s par ce syst me font intervenir des acteurs de divers groupes par exemple la communaut les groupes de pression de multiples secteurs qui participent au processus d cisionnel l influencent interviennent sur sa constitution et ont des r percussions sur lui 18 Urban HEART La Figure 3 pr sente le caract re cyclique de la planification et de la mise en uvre de l Outil Urban HEART Il garantit la coh rence avec les m thodes de gouvernance locale permet l int gration des r sultats de l valuation dans le d bat politique local facilite l tablissement de liens avec les autres secteurs offre de meilleures chances d influencer les dotations budg taires et surtout place les questions d quit sanitaire au coeur du processus d laboration des politiques locales Il est probable que les villes dans lesquelles l Outil sera mis en ceuvre pratiquent d j des valuations et des interventions En ce sens l Outil Urban HEART peut compl ter les initiatives sociales et sanitaires en vigueur en y ajoutant l optique quit Figure3 Int gration de l Outil Urban HEART dans le cycle de planification local SUIVI ET VALUATION Organisation mondiale de la Sant 19 En outre il importera d valuer le processus de planification et de mise en uvre L
36. le la performance des meilleurs et des pires quartiers d une ville est port e sur un graphique extrapolant l volution de la mortalit des moins de 5 ans L application Monitor montre l ampleur des in galit s entre les quartiers d une m me ville obtenant les meilleures performances et les moins bonnes par rapport aux deux points de rep re que sont la moyenne urbaine et la cible de l objectif du Mill naire pour le d veloppement pour 2015 Figure7 L application Monitor pour illustration seulement 80 70 60 50 Moyenne urbaine 40 30 naissances vivantes Cible OMD 2015 Taux de mortalit des moins de 5 ans pour 1000 1985 1990 1995 2000 2005 2010 2015 Objectif 4 des OMD r duire la mortalit des enfants de moins de 5 ans Cible 5 r duire de deux tiers entre 1990 et 2015 le taux de mortalit des enfants de moins de 5 ans 28 Urban HEART D 2 3 Qualit des donn es Il importe d insister sur le fait que l efficacit des applications Matrix et Monitor sont tributaires de la qualit des donn es fournies laquelle doit tre minutieusement contr l e avant d tre pr sent e dans les deux applications susmentionn es Encadr 3 QUALIT DES DONN ES 1 S LECTIONNER LES SOURCES DE DONN ES LES PLUS FIABLES 2 VALIDER LES DONN ES 29 Organisation mondiale de la Sant E RISPOSTE E RIPOSTE Le vol
37. les bureaux r gionaux de l OMS et les responsables municipaux et nationaux du monde entier Sa mise au point a t fortement influenc e par l apport des quipes implant es dans les villes qui ont particip aux essais savoir e Guarulhos Br sil e Jakarta Denpasar Indon sie Nakuru Kenya T h ran R publique islamique d Iran tat de Sarawak Malaisie e Mexico Mexique Ulaanbaatar Mongolie Davao Naga Olongapo Paranaque Tacloban Taguig Zamboanga Philippines Colombo Sri Lanka e Ho Chi Minh ville Viet Nam Il est noter que l enthousiasme des groupes communautaires des divers sites exp rimentaux et leur aptitude s assurer un large soutien en vue d utiliser l Outil pour s atteler aux in galit s sanitaires dans leur ville se sont av r s d cisifs Leur contribution et l accent mis sur l approche participative ont t l un des fondements d Urban HEART Urban HEART L laboration de l Outil Urban HEART a galement b n fici pour beaucoup de la comp tence des hauts fonctionnaires du Si ge de l OMS Gen ve en particulier de ceux qui coiffent le Groupe Maladies non transmissibles et sant mentale et le Groupe Information bases factuelles et recherche Enfin les 12 membres du groupe consultatif sp cial de l Outil Urban HEART ont sollicit le concours de divers sp cialistes toute une gamme de sp cialistes qui ont pris part la mise au point de l Outil Les cons
38. meilleures pratiques et correspondant aux diff rentes strat gies sont num r es l annexe du Manuel de l utilisateur Une strat gie d finie devrait avoir un objectif concret assorti de r sultats 7 Les interventions sont num r es dans l annexe du Manuel de l utilisateur Organisation mondiale de la Sant 33 34 CINQ MODULES STRAT GIQUES D INTERVENTIONS STRAT GIE A incorporer la sant dans l am nagement et le d veloppement urbains STRAT GIE B souligner l importance et renforcer le r le des soins de sant primaires en milieu urbain STRAT GIE C polariser davantage sui l quit sanitaire en milieu urbain STRAT GIE D placer l quit en sant parmi les priorit s des collectivit s locales STRAT GIE E d fendre un projet national visibles Id alement il faudrait d finir l objectif strat gique en le compl tant d un ensemble pr cis de changements escompt s et de r sultats repr sent s autant que possible sous forme de nombres ou de pourcentages exacts au cours d une p riode donn e Les r sultats escompt s devraient tre des changements mesurables d apr s les indicateurs utilis s dans l application Matrix ou Monitor pour le volet valuation Figurera aussi l volution attendue Urban HEART concernant les d terminants sociaux de la sant et les effets qui devraient en r sulter sur la sant Ces mesures permettront de calibrer de fa
39. n des politiques devraient aussi garder l esprit que chaque ville petite ou grande a ses points forts et ses points faibles en mati re de politique de ressources de financement d infrastructures de configuration g ographique etc chaque occurrence les interventions devraient tre adapt es afin d utiliser au maximum ces atouts ce titre il est vital que les interventions soient individualis es au cas par cas 30 Urban HEART Cette section se pr sente comme un guide g n rique sur la corr lation existant entre l valuation et la riposte de l Outil Urban HEART comment d finir les interventions voulues susceptibles de traiter les in galit s sanitaires en milieu urbain partir des r sultats de l valuation E 1 1 D finir les carts en mati re d quit L Outil Urban HEART prie instamment les utilisateurs de d terminer les politiques les programmes et les projets qui peuvent tre mis en place poursuivis d velopp s am lior s modifi s ou interrompus pour atteindre les buts vis s en mati re d quit Gr ce l valuation les d cideurs peuvent classer les questions traiter en priorit pour contrecarrer l in galit en sant et ses d terminants S agit il de redresser le tir pour une mauvaise performance pr cise r v l e par Matrix de s attaquer aux in galit s r v l es par Monitor et Matrix au sein d une m me ville ou d une ville l autre ou bien de conjuguer les deux La hi
40. nces de sant syst matiques ne sont pas r parties de fa on al atoire dans la population mais forment un ensemble coh rent les plus frappantes tant celles qui se produisent entre divers groupes socio conomiques Cette structure sociale de la maladie est omnipr sente m me si son ampleur et sa port e varient selon les pays La Figure 1 montre que dans chacun des pays s lectionn s dans diff rentes r gions du monde des diff rences syst matiques de mortalit chez les moins de cinq ans existent en milieu urbain dans tous les groupes socio conomiques repr sent s par quintiles de richesse I n existe aucune loi de la nature selon laquelle les enfants des familles pauvres meurent davantage que ceux des familles riches Par cons quent cette diff rence tient essentiellement aux circonstances sociales diff renci es elle n a pas de fondement biologique Si les politiques sociales et conomiques en vigueur maintiennent ces carts elles doivent alors tre consid r es comme in quitables et modifi es en cons quence l in galit en mati re de sant est consid r e comme injuste car elle d coule d une organisation sociale inique qui la maintient en l tat Elle est injuste car a nous savons comment r duire les in galit s l aide d interventions connues et il est inique de ne pas agir et b les in galit s peuvent tre vit es Si l id e qu on se fait de l injustice peut osciller sensiblement d un lieu
41. nde entier avaient ent rin l id e selon laquelle la sant est li e aux conditions de vie et de travail de la population et reconnu le r le de la participation communautaire Malgr l engagement envers la sant pour tous pris Alma Ata force est de constater que le foss entre les pays riches et les pays pauvres et entre les nantis et les d munis d un m me pays s est beaucoup creus depuis L incidence du milieu urbain sur la sant et en particulier sur l in galit en mati re de sant a fait couler beaucoup d encre Les donn es dont nous disposons montrent que si en moyenne les services publics dont la sant et la prestation de service sanitaires s av rent plus satisfaisants en zone urbaine qu en zone rurale ces moyennes masquent souvent de grandes disparit s entre les populations plus ou moins d favoris es L un des facteurs cl s est l exclusion des segments marginalis s et vuln rables des syst mes de planification de la sant publique et de riposte 1 La sant urbaine est influenc e par une interaction dynamique entre les politiques mondiales nationales et infranationales dans ce contexte plus vaste les autorit s municipales et les collectivit s locales peuvent s employer activement combler l cart qui s pare les plus ais s des plus mal lotis Ind pendamment des donn es factuelles seuls quelques pays ont tudi leurs in galit s sanitaires inter ou intra urbaines qui plus est r guli
42. nes urbaines dans les diff rents domaines d action et pr sente sous une forme visuelle simple un tat compar des r alisations urbaines Efficacit compar e des politiques et des programmes L application Matrix retrace dans les grandes lignes l efficacit des politiques et des interventions programmatiques telles qu elles sont d sign es par leurs indicateurs La Figure 6 donne un exemple de l application Matrix dans laquelle la performance des quartiers d une m me ville est port e sur une courbe qui varie en fonction de leurs indicateurs respectifs des d terminants de la sant Une approche similaire vaut pour les indicateurs relatifs aux v nements de sant Le code de couleur de chaque carr indique le degr de r alisation le vert quivalant un bon r sultat et le rouge un mauvais par rapport aux objectifs ou moyennes d finis aux plans local national ou international et le jaune indique une performance en dec du but vis mais au dessus de l indice de r f rence inf rieur e Les colonnes correspondent la performance des quartiers ou des villes en fonction des diff rents d terminants Par exemple une ville ou une zone urbaine locale qui cumule un grand nombre de carr s verts se positionne mieux que son homologue obtenant un grand nombre de carr s rouges Urban HEART Figure 6 L application Matrix illustration d une valuation de l quit sanitaire intra urbaine DOMAINE mm D ACTION NIST NN S
43. ns et de ressources avant de retenir une option Quelles que soient les m thodes employ es pour recueillir des informations il conviendra de tout mettre en uvre pour pr server la validit scientifique du processus Pour ce qui est de la p rennit des deux strat gies les autorit s locales et les communaut s devraient s employer instaurer de facon simultan e et graduelle les syst mes et capacit s n cessaires afin de veiller ce que les donn es d sagr g es par cat gories soient disponibles au fil du temps m me si elles risquent de ne pas l tre dans le premier cas La collecte des donn es doit respecter certains fondamentaux savoir e D sagr gation Les statistiques mises disposition devraient tre d sagr g es par sexe ge situation socio conomique r gion g ographique ou administrative et origine ethnique selon qu il convient e Validation Les donn es utilis es en d finitive doivent tre soigneusement contr l es par les autorit s locales et nationales pertinentes et par les experts correspondants Elles doivent respecter des normes de qualit lev es et tre recueillies aupr s de sources officielles fiables Organisation mondiale de la Sant 15 16 e Coh rence Il s agit ici de la coh rence interne des donn es au sein d un ensemble de la coh rence entre les ensembles de donn es et au fil du temps et de la mesure dans laquelle les r visions suivent un ch ancier et un
44. port pdf consult le 30 janvier 2010 2 Whitehead M Dahlgren G Levelling up part 1 concepts and principles for tackling social inequities in health Copenhagen WHO Regional Office for Europe 2006 3 Combler le foss en une g n ration instaurer l quit en sant en agissant sur les d terminants sociaux de la sant Rapport final de la Commission des D terminants sociaux de la Sant Gen ve Organisation mondiale de la Sant 2008 http www who nt social determinants thecommission finalreport en index html consult le 30 janvier 2010 4 R duire les in galit s en mati re de sant pour une action sur les d terminants sociaux de la sant R solution WHA62 14 de l Assembl e mondiale de la Sant Gen ve Organisation mondiale de la Sant 2009 SOURCES D INFORMATION HEALTH EQUITY IN URBAN SETTINGS Knowledge Network on Urban Settings Our cities our health our future acting on social determinants of health equity in urban settings Rapport de la Commission des D terminants sociaux de la Sant Gen ve Organisation mondiale de la Sant 2008 http www who orjp knusp KNUS final report pdf consult le 30 janvier 2010 Harpham T Urban health in developing countries what do we know and where do we go Health and Place 2009 15 107 116 D TERMINANTS SOCIAUX DE LA SANT Combler le foss en une g n ration instaurer l quit en sant en agissant sur les d terminants socia
45. pour repr senter un large ventail des performances enregistr es dans les syst mes de sant en milieu urbain en particulier pour ce qui est des in galit s Ils visent faciliter l application de l Outil et les comparaisons d une ville ou d un pays sur l autre Reconnaissant les limites que pose le recours un jeu restreint d indicateurs les indicateurs de base sont donc compl t s par des indicateurs optionnels fortement recommand s qui sont adaptables au plan local La d finition des indicateurs de base s appuie sur cinq crit res essentiels Disponibilit des donn es e Solidit de l indicateur choisi pour mesurer les in galit s Couverture d un large ventail de questions e Comparabilit et universalit de l indicateur e Disponibilit de l indicateur dans d autres outils de premier plan relatifs au milieu urbain et la sant D apr s l exp rience et les recommandations des villes qui ont exp riment l Outil Urban HEART et des experts internationaux Les indicateurs de base de l Outil Urban HEART devraient tre recueillis comme indiqu Toutefois on peut raisonnablement envisager que pour d autres indicateurs les villes et pays puissent privil gier l emploi d indicateurs suppl tifs Par exemple l indicateur intitul Proportion des m nages ayant acc s la s curit d occupation des logements en propri t ou en location pourrait peut tre se substituer au Pourcentage de logemen
46. processus p riodique bien tablis et transparents Repr sentativit Les donn es doivent repr senter de fa on ad quate la population et les sous populations pertinentes e Confidentialit s curit et accessibilit des donn es La pratique doit tre conforme aux lignes directrices et aux autres normes tablies pour le stockage la sauvegarde le transport de l information et l extraction e M thodes d ajustement Les donn es brutes demandent tre ajust es pour tenir compte des facteurs de confusion Par exemple pour comparer la pr valence d affections comme le diab te qui sont r ceptives l ge du patient les donn es doivent tre corrig es pour permettre des variations dans la pyramide des ges des diff rentes populations Qui dit correction dit m thodes de transformation et d analyse des donn es suivant des modalit s statistiques judicieuses et transparentes B 4 2 Action intersectorielle au service de la sant L action intersectorielle suppose que l on noue des relations constructives avec les personnes et les entit s ext rieures au secteur sanitaire dans le souci d influer sur toute une gamme de d terminants de la sant Parmi ces autres secteurs figurent l ducation les transports et les travaux publics secteur public ainsi que les groupes communautaires et organisations non gouvernementales traitant des questions pertinentes Premi rement la nature du probl me que l Outil s efforce d a
47. ra urbaines ce qui est courant dans les ouvrages scientifiques Organisation mondiale de la Sant 14 sp cifiquement adapt es aux besoins des groupes vuln rables et d favoris s des villes aider les communaut s circonscrire les disparit s priorit s et interventions requises pour promouvoir l quit en sant pauler les administrateurs de programmes pour leur permettre d am liorer la collaboration intersectorielle et les strat gies de communication en rapport avec les d terminants sociaux de la sant B 3 QUE PEUT ON ATTENDRE DE L OUTIL URBAN HEART L Outil devrait permettre e aux autorit s locales et nationales dot es des donn es factuelles pertinentes d clairer les d cisions importantes concernant l tablissement des priorit s et l allocation des ressources aux communaut s de se mobiliser et de prendre en charge la promotion de l quit sanitaire e aux multiples secteurs de s engager atteindre des objectifs communs notamment la promotion de l quit en sant aux citadins d am liorer leur situation sanitaire et sociale et de r duire les in galit s sanitaires entre les groupes de population B 4 EL MENTS DE BASE DE L OUTIL URBAN HEART Il est important d avoir l esprit les l ments de base qui permettront de mettre en ceuvre l Outil avec succ s Un dispositif prenant en compte des probl mes complexes comme la r duction des in galit s sanitaires et sociales ne pe
48. rarchisation des questions l aide des diagrammes d valuation devra s effectuer de facon strat gique et r fl chie sachant que diverses modalit s sont possibles Il y a bien des fa ons d analyser les applications Matrix et Monitor pour d finir les priorit s Chaque quipe affect e l Outil devra se charger de cette analyse en appr hendant les questions au mieux de ses capacit s Un exemple succinct est propos titre d illustration 5 La Figure 8 montre que la pr valence du tabagisme est plus lev e que la moyenne dans trois des six quartiers consid r s en rouge En m me temps les trois autres ont atteint le niveau cible souhait en vert Si la lutte contre le tabagisme est prioritaire pour les communaut s ou les autorit s locales c est peut tre alors l une des questions que les membres de l quipe vont choisir Telle est l une des nombreuses m thodes envisageables pour d finir les priorit s en se basant sur l analyse de l application Matrix Dans la plupart des cas l quipe sera m me de d finir de multiples priorit s d action Le Manuel de l utilisateur offre davantage d exemples Organisation mondiale de la Sant 31 D apr s l exp rience des villes qui ont exp riment l Outil toutes les quipes ont pr f r d finir les questions prioritaires en se concentrant sur les zones rouges Elles ont estim que c tait une facon de proc der facile et attrayante Quelques principes g n
49. raux ont toutefois t aussi recommand s l issue des exp riences pilotes D passer le codage couleur Dans les applications Matrix et Monitor le codage couleur vise simplifier l analyse des donn es Il sera toutefois judicieux d examiner les valeurs num riques r elles des indicateurs au moment de statuer sur les carts combler en priorit D passer les zones rouges S il peut tre tentant de ne s int resser qu aux zones rouges signal es dans Matrix il importe de suivre de pr s les indicateurs ou les groupes color s en jaune pour s assurer qu ils ne risquent pas de se fragiliser et de tomber dans le rouge Mettre en vidence les l ments positifs Il est en outre judicieux d voquer ce qui fonctionne bien et d encourager au besoin les domaines ou les groupes indiqu s en vert pr server leur bonne performance pour des indicateurs sp cifiques Interpr ter les donn es avec prudence L on ne peut interpr ter efficacement les donn es qu en faisant participer l analyse tous les acteurs pertinents Des communaut s locales par exemple pourraient tre mieux plac es pour comprendre si une question donn e est v ritablement prioritaire dans leur contexte De plus dans certains cas un cart qui se creuse ou une performance qui baisse peut tr s bien ne refl ter qu une meilleure notification des donn es Cela ne veut pas dire que la question n est pas pr occupante mais il importe d
50. ritaire Exemple de question class e prioritaire Par exemple appuyer des services t l phoniques d aide au sevrage tabagique Pr valence Strat gie B et d autres initiatives communautaires du tabagisme associ es un traitement pharmacolo gique peu on reux et facilement accessible Domaine d action 2 Strat aie C Par exemple interdire de fumer dans les d veloppement g lieux publics en particulier les espaces clos social et humain Par exemple oeuvrer de concert avec les Strat gie A principaux guides d opinion communautaires dans le but de changer les perceptions relatives l acceptabilit du tabac Par exemple polariser sur le milieu urbain pour Credo adapter la Convention cadre de lutte antitabac g et fournir les ressources et l appui n cessaires la mise en oeuvre au plan local Enfin en d terminant les groupes d action les d cideurs devraient aussi valuer les corr lations possibles avec des programmes d int r t similaires qui existent d j ou sont en cours On pourrait ainsi viter les chevauchements r duire les co ts au minimum et encourager la collaboration avec d autres protagonistes Ce serait aussi beaucoup plus facile que de partir de z ro puisque la structure institutionnelle et le financement sont d j en place La participation communautaire est elle aussi fondamentale pour arr ter les interventions appropri es et obtenir des r sultats programmatiques concluan
51. roupes d favoris s par rapport au reste de la population Dans cette cat gorie il s agit essentiellement de combler le foss qui existe entre les d munis et les nantis c est dire d amoindrir les in galit s sanitaires entre les extr mes de l chelle sociale Dans la Figure 2 2 l esp rance de vie des 20 les plus riches sert d indice de r f rence pour d finir l cart de niveau avec les 20 96 les plus pauvres Cette m thode a pour objet de rapprocher l esp rance de vie des 20 96 les plus riches les nantis et des 20 96 les plus pauvres les d munis Figure 2 2 Restreindre l cart 80 Les 20 96 Q2 Q3 Q4 Les 20 96 les plus pauvres les plus riches Esp rance de vie la naissance ann es Groupes de population r partis par quintiles de richesse Organisation mondiale de la Sant 10 A 2 3 R duire les in galit s dans la population tout enti re Cette m thode reconna t que la situation sanitaire tend aller de pair avec le d clin de la situation socio conomique et qu il ne s agit pas seulement d une question d cart sanitaire entre les riches et les pauvres Par cons quent l ensemble de la population est pris en compte y compris les groupes revenu interm diaire l objectif consistant r duire les in galit s sanitaires entre les groupes revenu lev interm diaire et faible en galisant les chances d un bout l autre du spectre socio conomique Dans la Figure 2 3 l esp ranc
52. s sur les processus et sur les r sultats En outre les collectivit s locales et les communaut s devraient s employer mettre en place les syst mes et les capacit s n cessaires pour veiller ce que des donn es d sagr g es par cat gorie soient disponibles au fil du temps m me si elles ne le sont pas au d part L efficience d Urban HEART tient au fait qu il peut tre mis en ceuvre dans les cadres institutionnels existants Son unicit r side dans l accent mis sur la lutte contre les in galit s sanitaires en milieu urbain De plus il favorise le dialogue intersectoriel et l laboration des politiques ce titre Urban HEART ne devrait pas tre consid r comme un outil analytique d connect du processus d laboration des politiques au niveau local Bien qu il incombe au secteur de la sant d en assurer le contr le et l encadrement il importe d s le d part de faire intervenir les principales parties prenantes qui aideront cerner les probl mes appelant une action au niveau local Il est probable qu il y ait d j des valuations et des interventions en cours dans les villes qui auront recours l Outil Urban HEART peut compl ter les initiatives sociales et sanitaires en vigueur en braquant les projecteurs sur l quit L Outil propose une valuation des tapes et des processus dans le but de promouvoir ou d ajouter une dimension quit aux processus existants et de la corr ler aux interventions
53. t 2004 http www who int reproductivehealth publications monitoring 9280638327 en index html consult le 19 janvier 2010 Whitehead M Dahlgren G Levelling up part 1 concepts and principles for tackling social inequities in health Copenhague Bureau r gional de l OMS pour l Europe 2006 LA SITUATION DES VILLES DU MONDE Programme des Nations Unies pour les tablissements humains ONU Habitat The state of the world s cities 2008 09 harmonious cities Nairobi ONU Habitat 2008 http www unhabitat org pmss listltemDetails aspx publicationID 2562 consult le 30 janvier 2010 INDICATEURS DE SANT The good indicators guide understanding how to use and choose indicators Coventry NHS Institute for Innovation and Improvement 2008 http www apho org uk resource item aspx RID 244584 consult le 30 janvier 2010 STATISTIQUES SANITAIRES MONDIALES Statistiques sanitaires mondiales 2009 Gen ve Organisation mondiale de la Sant 2009 http www who int whosis whostat 2009 en index html consult le 30 janvier 2010 Urban HEART
54. t l esprit On pourrait satisfaire la volont de combler le foss sanitaire du milieu urbain en clairant les politiques de sant publique par des l ments factuels assortis d une analyse approfondie des in galit s sur la base d une approche participative et intersectorielle L Outil d valuation et d intervention donne l occasion aux responsables politiques de diff rents secteurs ainsi qu aux communaut s de coop rer en se servant de donn es factuelles pour d finir et hi rarchiser les interventions de lutte contre les in galit s sanitaires Les hauts fonctionnaires locaux disposent d un outil leur permettant d impulser et d engager leur administration allouer des ressources de facon plus rationnelle en b n ficiant d un soutien largi Il est important de noter que cet Outil habilite les collectivit s locales utiliser des l ments factuels et prendre des mesures selon leurs priorit s avec l aval des autorit s locales et nationales Les villes des 10 pays suivants ont proc d un essai pilote d une premi re version de l Outil savoir Br sil Indon sie Kenya Malaisie Mexique Mongolie Philippines R publique islamique d Iran Sri Lanka et Viet Nam Organisation mondiale de la Sant REMERCIEMENTS L Outil d valuation et d intervention pour l quit en sant en milieu urbain Urban HEART est le fruit d une collaboration entre le Centre OMS pour le d veloppement sanitaire Kobe Japon
55. teurs et l ments qui interviennent dans la performance du syst me de sant et des autres secteurs li s aux d terminants sociaux de la sant Ils se subdivisent ensuite en indicateurs synth tiques par exemple le taux de mortalit infantile indicateurs de mortalit et de morbidit sp cifiques une maladie par exemple le taux de d c s li s au diab te pour 100 000 habitants normalis selon l ge Les d terminants sociaux de la sant ont t class s selon les quatre domaines d action suivants e Le domaine de l infrastructure et de l environnement mat riels comprend des indicateurs li s aux risques mat riels et environnementaux d coulant des conditions de vie comme l acc s une eau salubre et aux services d assainissement et des conditions environnementales du quartier de la communaut et du lieu de travail comme l exposition aux risques professionnels Le d veloppement social et humain comprend les d terminants et interactions qui influent sur les aspects du d veloppement humain et les questions d exclusion sociale comme l acc s l ducation et aux services de sant la s curit nutritionnelle et alimentaire ainsi qu d autres services sociaux Ce domaine d action englobe aussi les obstacles l am lioration des comportements de recours aux soins du mode de vie personnel et des pratiques sanitaires dus un manque de connaissance dans ce domaine Le domaine de l conomie contient
56. ts Par exemple en engageant la communaut dans des groupes de discussion tendant d finir des interventions essentielles on peut en profiter pour instaurer une bonne communication et une compr hension commune des priorit s E 2 S LECTIONNER LES INTERVENTIONS PERTINENTES Il est indispensable de mettre en uvre des interventions rationnelles l aide de technologies adapt es et compte tenu des ressources disponibles Par cons quent il y aurait lieu d tablir un classement des interventions d finitivement retenues comme prioritaires en fonction de l importance et de la variabilit de la question cible et en fonction du budget du temps imparti des ressources humaines et de la dynamique des programmes en vigueur ainsi que des circonstances dans lesquelles s inscrit le probl me en question Six crit res sont propos s pour hi rarchiser les interventions savoir Urban HEART REDUIT LES INEGALITES SANITAIRES RESSOURCES LOCALES DISPONIBLES ACCEPTABLE PAR LES COMMUNAUTES AUTRES PRINCIPAUX ACTEURS CONCERNES REALISABLE DANS LES DELAIS IMPARTIS SUSCEPTIBLE D ETRE EFFICACEE ET RATIONNEL CONFORME AUX PRIORITES LOCALES NATIONALES Aix FA AA AVA AU ITIUITI Ant AA A HILU u parties prenantes qui aidera faire le bon choix Seule une valuation v ridique et honn te des ressources disponibles et des priorit s entre les secteurs peut permettre aux responsables de l laboration des politiques de chois
57. ts en propri t Ce processus d adaptation de l Outil devrait tre effectu avec les divers protagonistes De plus les villes pourraient envisager l utilisation d indicateurs plus pertinents au plan local Urban HEART La Figure 5 num re les indicateurs de base de l Outil pour les v nements de sant et les d terminants sociaux de la sant On trouvera l annexe 1 la d finition d taill e des indicateurs avec proposition de d sagr gation stratifi e Parall lement aux indicateurs de base on trouvera aussi la liste des indicateurs optionnels fortement recommand s pour aider les personnes charg es de mettre en ceuvre l Outil d finir les autres indicateurs recueillir dans leur valuation de l quit Figure5 Indicateurs de base V NEMENTS DE SANT Mortalit Accidents de Diab te Tuberculose infantile la route ENVIRONNEMENT f D VELOPPEMENT SOCIAL ET INFRASTRUCTURE MAT RIELS GOUVERNANCE CONOMIE D penses publiques de sant Ach vement du cycle Ch mage d tudes Acc s une eau salubre Accouchements assist s par du personnel de sant qualifi Acc s un assainissement am lior Enfants enti rement vaccin s Pr valence du tabagisme Urban Info ONU Habitat EURO URHIS Union europ enne Big Cities Health Inventory Inventaire sanitaire des grandes villes National Association of Country and City Health Officials tats Unis d Am
58. ut tre universel il devra tenir compte des interventions en cours suivre un processus cyclique et non lin aire et tre fonction de la participation de tous les acteurs locaux Or trois l ments de base devraient pr sider sa mise en ceuvre a de solides bases factuelles b une action intersectorielle au service de la sant et c une participation communautaire B 4 1 De solides bases factuelles Les donn es utilis es dans l Outil d valuation et d intervention devraient r pondre des normes de fiabilit de transparence et d exhaustivit lev es l un des principaux crit res de s lection des indicateurs pertinents consiste d terminer ceux qui sont le plus susceptibles d avoir une incidence sur les in galit s sanitaires Premi rement il importera de polariser sur les indicateurs disposant de donn es sur l quit Deuxi mement la qualit et la fiabilit des donn es disponibles devraient tre d termin es la qualit et la validit des donn es devraient tre tablies tout au long du processus puisque les donn es de mauvaise qualit ne conviennent pas la prise de d cisions Troisi emement il y a lieu de statuer sur la facon de traiter des indicateurs pour lesquels il n y a pas de donn es disponibles Urban HEART La non disponibilit des donn es suppose deux strat gies de traitement a l utilisation de donn es de remplacement d j disponibles et b la production de donn es nou
59. ux de la sant Rapport final de la Commission des D terminants sociaux de la Sant Gen ve Organisation mondiale de le Sant 2008 http www who int social determinants thecommission finalreport en index html consult le 30 janvier 2010 COMBATTRE LES IN GALIT S SOCIALES EN MATI RE DE SANT Bambra C et al Tackling the wider social determinants of health and health inequalities evidence from systematic reviews Journal of Epidemiology and Community Health 2009 http dx doi org 10 1136 jech 2008 082743 consult le 22 janvier 2010 44 Rapport de situation sur la s curit routi re dans le monde Gen ve Organisation mondiale de la Sant 2009 Hussmanns R La mesure de l emploi du ch mage et du sous emploi Normes internationales en vigueur et questions de leur application Organisation internationale du Travail D partement Statistique http www ilo org wcmsp5 groups public dgreports integration stat documents publication wcms 088394 pdf consult le 19 janvier 2010 Strat gie mondiale de l OMS pour l alimentation l exercice physique et la sant cadre de suivi et d valuation de la mise en uvre Gen ve Organisation mondiale de la Sant 2008 http www who int dietphysicalactivity DPASindicators en index html consult le 19 janvier 2010 Petit poids de naissance estimations nationales r gionales et mondiale Organisation mondiale de la San
60. velles La premi re option consiste examiner les donn es pertinentes provenant de localit s similaires ou autres sources qui pourraient servir de donn es indirectes suppl tives Encore faut il avoir les comp tences n cessaires pour d terminer la pertinence et l applicabilit des donn es provenant d autres sources C est une option rationnelle puisqu elle fait intervenir les donn es dont on dispose Pourtant sa p rennit d pend de la capacit de la source d information originale continuer de produire des donn es pertinentes au fil du temps La deuxi me qui consomme davantage de ressources suppose la conduite d une enqu te ou d une valuation qualitative La production de nouvelles donn es risque d tre on reuse ou ph m re puisqu elle implique des comp tences et des ressources substantielles La conduite d une enqu te n est pas recommand e moins qu il n existe une forte volont politique locale assortie des capacit s en rapport Des experts techniques sp cialis s dans la conception d enqu tes l chantillonnage et l laboration d instruments devraient intervenir dans le processus De m me sil option d une valuation qualitative est retenue pour certains indicateurs les experts comp tents dans l organisation de groupes de discussion ou d entretiens avec des informateurs cl s devraient tre sollicit s Il est important d appr cier les disponibilit s locales en mati re de comp tences d informatio
61. xe groupes d ge niveau de revenu niveau d instruction zone locale Pourcentage de la population qui fume couramment des cigarettes et autre formes de produits du tabac D veloppement social et humain 40 Urban HEART 7 conomie Ch mage Pourcentage de la population Sexe groupes d ge niveau actuellement au ch ma e d instruction zone locale Gouvernance D penses Pourcentage des d penses que les Zone locale publiques de collectivit s locales consacrent la sant sant Table 2 Indicateurs fortement recommand s v nements de sant INDICATEURS SYNTH TIQUES des enfants de et l ge de cinq ans exactement exprim en tant que tax niveau d instruction de la Taux de mortalit Le nombre de d c s d enfants survenant entre la naissance Sexe niveau de revenu moins de cinq ans pour 1000 naissances vivant s m re zone locale 2 Taux de mortalit Le nombre de d c s matern lsour 100 000 naissances Zone locale maternelle vivantes pendant une p riode donn e g n ralement une ann e la naissance si les conditions de mortalit pr valant au moment de ja niveau d instruction zone il 3 Esp rance de vie Le nombre d ann es que peut esp rer vivre un nouveaufn Sexe niveau de revenu naissance demeurent inchang es durant toute sa vie INDICATEURS SPECIFIQUES A UNE MALADIE TAUX DE MORBIDITE MORTALITE A Tousles cancers Les taux de morbidit mortalit normalis s selon l geJ
62. ycle 19 On entend par d c s maternel le d c s d une femme survenu d enseignement primaire est le nombre total d l ves admis au cours de la grossesse dans un d lai de 42 jours apr s sa en derni re ann e du cycle primaire d apr s la Classification terminaison quelle qu en soit la dur e ou la localisation pour internationale type de l ducation ou CITE 97 ind pendammentne cause quelconque d termin e ou aggrav e par la grossesse de l ge exprim en pourcentage du nombre total d enfants ou les soins qu elle a motiv s mais ni accidentelle ni fortuite atteignant l ge th orique correspondant dans la population D finition de l OMS 15 Indicateur 17 des OMD le personnel de sant qualifi 20 Indicateur 16 des OMD comprend les m decins infirmiers et sages femmes qualifi e31 Les utilisateurs devraient tre vigilants lorsqu ils font valoir des Urban HEART Table 6 Indicateurs fortement recommand s gouvernance 1 Participation Pourcentage d lecteurs autoris s ayant vot lors des Sexe groupes d ge zone lectorale lections locales nationales les plus r centes locale 2 Assurance Pourcentage de la population couverte par une assuranc exe niveau de revenu nivea quelconque d instruction zone locale Table 7 Indicateurs optionnels Environnement D bits de Nombre de d bits de boissons alcoolis es Niveau de revenu niveau et infrastructure boissons pour 100 000 habitants d instruction zone locale
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