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Deuxième séance - Archives de l`Assemblée nationale

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1. 1984 que modifi par la loi d orientation du commerce et de l artisanat du 27 decembre 1973 l assur doit tre jour de ses cotisations pour b n ficier des prestations En cas de paiement tardif l int resse peut dans un d lai de trais mais apr s la date d ch ance des cotisations IJaire valoir ses droits aux prestations mais le r glement ne pourra intervenir qu l issue du paiement de la tatalit des eotisations dues L alin a 2 de l artiele 5 dispose que par d rogation aux dispositions de l alin a pr c dent le regle ment peut toutefois tre aecurd en eas de force majeure ou de bonne foi d ment prouv e dans les eonditions fix es par un d cret en Conseil d Etat Ce decret n est pas encore intervenu En l lat actuel des textes l organisme auquel est affili l int ress a fait une juste application des textes en vigueur en refusant le remboursement de sains prodigu s aux mais de mai et juin 1974 puisque les cotisations chnes Je P avril 3974 et devant couvrir la p riode du 1 7 avril au 30 septembre 1974 n ont t pay es que le 18 juillet 1974 Toutefois eomme cela lui a t indiau lassur peut demander la commission de recours gra cieux de sa eaisse mutuelle r gionale en faisant valoir les difficult s qu il traverse la prise en charge totale ou partielle des soins non rembours s au titre des prestations l gales ASSEMBLEE NATIONALE w on mr m S cur
2. 17228 1 mars 1975 M Franceschi a not avec int r l les dispositions qui ont et prises par M le secretaire d Etat aux transports dans ja r ponse sa question crite n 10351 en date du avril 1974 parue au Journal officiel D bats parlementaires du 7 septembre 1974 page 43901 et concernant l octroi de deux bons 30 p 100 de r duction par an valables sur les lignes de la S NX C F aux anciens agents ferroviaires des chemins de fer du Maroc et de Tunisie admis la retraite avant l ind pendance de ces pays ainsi qu leur famille Il lui demande cependant s il ne lui parait pas opportun de proc der pr sent une nouvelle tude bienvei llante du probl me tendant faire b n ficier les int ress s compte tenu de ur ge et de leur faible nombre du transport gratuit sur le r seau S N C F R ponse Les anciens a nts des r seaux de chemin de fer d Afrique du Nord son int gr s la S N C F noat acquis et ne peuvent acqu rir de droits l octroi de facilit s de circulation sur la S5 N C F Par mesure d uu grande bienveillance il vient d tre d cid cependant d accorder aux retrait s des chemins de fer marocains el tunisiens el aux anciens agenis du M diterran e Niger deux bons de r duction par an ainsi que je l avais annonc a l honorable parlementaire dans ma r ponse sa question crile n 19351 M ne saurait tre envisag d aller au del de cette d
3. 1972 ASSEMBLEE NATIONALE R ponse L examen concert par les services du minist re de l conomie et des finances et du minist re du travail des conditions dans lesquelles les travailleurs relevant du regime de la garantie de ressources institu e par l accord du 27 mars 1972 pourraient tre admis au b n fice de la r duction de 30 p 100 sur les tarifs de la S N C F au titre du billei de cong annuel n a pas permis encore de surmonter certains probl mes notam ment d ordre budg taire La recherche d une solution se poursuivra avec la ferme valont d aboutir S N C F billets populaires de cong s tarifs pr f rentiels travailleurs en pr retraite de la r gion parisienne 31490 15 juin 1974 M Marette attire l attention de M le ministre du travail sur la situation des travailleurs en pr retraite de la r gion parisienne qui ne peuvent pas b n ficier du tarif pr f rentiel des billets populaires de cong s sur le r seau S N C F alors que les travailleurs en pr retraite dans l ensemble de la France b n ficient de ces dispositions Il lui demande s ne compte pas prendre des dispositions pour aligner la situation des travailleurs en pr retraite de la r gion parisienne sur j ensemble de ja France R ponse L examen concert par les services du minist re de l conomie et des finances et du minist re du travail des condi tions dans lesquelles les travailleurs reievant du r
4. 22 f vrier 1975 M Labh expose M le ministre du travail que l emploi de chlorure de vinyle dans certains milieux professionnels parait devnir entrainer des affectations cardiaques ou h patiques chez les personnes anpel cs respirer des ann es durant des manations de ce produit 1 lui demande si des tudes ont t faites en vue de v rilier cette constalation et si leurs conclusions ne permettent pas de classer parmi les maladies pro fessionnalles celles provoqu es par l utilisatinn du chlorure de vinyle R ponse Le d cret n 72 1010 du 2 novembre 1972 a ajoul aux tableaux des maladies professionnelles annex s au d cret n 46 2959 du 31 d cembre 1946 modifi relatif l application du Jivre IV du code de la s curit sociale sur la pr vention et la r paration des accidents du travail et des maladies professionnelles le tableau n 52 relalif aux affections cons cutives aus op rations de polym ri sation du chlorure de vinyle Ce lableau pris en applicatinn des dis positions de l article L 496 alin a du code de la s curit D nt s F am t 2 ee em ee SEANCE DU 22 AVRIL 1975 sociale couvre les troubles angioneurotiques des doigis et l ast olyse des phalanges ungu ales des mains confirm e radiologiquement La conmission d hygi ne industriclle a mis r cemment un avis favo rable l adjnnction cette tiste de l angiosarsome du foie Les l ment
5. I L utilisation d essence synth tique produite aux U S A partir de la houille pose des probl mes de s curit d approvisionnement de d lal partir duquel cette fabrication peut intervenir de fa on significative et de prix de revient Les U S sont de gros consommateurs d essence et importent de grandes quantit s de p trole Le p trole ssnth tique produit aux Etats Unis serait donc destin pr f rentiellement au march int rieur Il est craindre par ailleurs que des d lais importants soient n cessaires pour relancer la production charbonni re et construire les usines d essence synth tique Quand au prix auquel pourra tre disponible ce carburant la situation actuelle montre que les pro ducteurs de charbon ont tendance s aligner sur les pris du p trole Les fabricants d essence synth tique risquent ainsi d avoir utiliser une mati re premi re ch re qui cenirainera un co t de production sensibiement plus lev que l essence d origine p trolitre 2 il est exact qu il existe quelques ressources charbonni res dans le Jura et le Brian onnais dont l exploitation n a pas t envisag e jus qu pr sent Il appartient maintenant aux Charbonnages de France de d cider dans le cadre du nouveau plan eharbonnier si ces r serves se pr sentent dans des conditions favorables une exploi tation conomique valable compte lenu du contexte nerg tique actuel 3 l incin ration de
6. Ce num ro comporte le compte rendu int gral des deux s ances 22 avril 1975 Paris Imprimerie des Journaux officiels 26 rue Desaix
7. Mais nous ne connaissons pas d employeur assez l ger je serais tent de dire suffisamment stupide pour motiver le licenciement d une ferame enceinte par son tat de grossesse Cela n existe pas L employeur qui est g n par la pr sence d une femme enceinte par exemple parce que celle ci a un moindre rendement trouvera toujours un autre motif lequel tr s souvent sera tr s indirectement li l tat de grossesse la faute pat exemple ESS Or comme l un de nos coll gues qui est m decin et membre de la majorit le rappelait ce matin en commission il est tr s dif ficile de dis erner la faute qui r sulte de la grossesse de celle qui ne lui est pas li e Chaeun sait qu une femme enceinte depuis quelque temps peut se montrer plus nerveuse plus susceptible un peu moins assidue son travail bref un peu moins ren table L employeur trouvera donc pour prononcer le liceneiement un exeellent motif qui n aura rien voir apparemment avec la grossesse Par cons quent s il n est pas clairement affirm dans la loi qu aueun licenciement de femme enceinte n est possible pendant les quelques Semaines que dure cet tat nous ne pour rons emp cher ces licenciements abusifs contre lesquels la loi de juillet 1973 ne permet pas de lutter Certes des situations exceptionnelles dans lesquelles une faute n aurait pas t sanctionn e pourront se rencontrer mais renversant les termes d une c l b
8. Le projet pr cise d autre part que l employeur ne doit pas Prendre en consid ration l tat de grossesse de la femme pour r silier son contrat au cours d une p riode d essai SEANCE DU 22 AVRIL 1975 La jurisprudence admet d ailleurs que si la p riode d essai doit permettre au chef d entreprise de se faire un jugement clair sur a comp tence et l aptitude professionnelle d un salari cet employeur agit n anmoins avec une l g ret bl mable lorsqu il se fonde sur des l ments sans rapport avec l ex cution du travail pour rompre le contrat Il convient d ajouter que la p riode d essai est en principe sauf pour les cadres de courte dur e huit quinze jours pour les ouvriers et qu elle ne se pr sume pas A d faut d une stipulation du contrat de travail il appartient l em ployeur qui l invoque de prouver l existence de l engagement l essai en se r f rant la convention collective ou aux usages tablis dans la profession Je parlerai maintenant de la protection de la salari e contre la modification unilat rale de son contrat de travail en raison de son tat La femme peut se trouver pendant sa grossesse dans une situation particuli rement difficile en raison de la p nibilit de son emploi et un changement de poste peut tre envisag par l int ress e elle m me le m decin du travail ou Pem ployeur La salari e peut demander son employeur de la mater temporai
9. R ponse Le potentiel de production de l le de la R union en essence de g ranium est de l ordre de 100 120 tonnes Au cours des derni res ann es les quantit s produites ont t coul es normale ment et un prix estim r mun rateur par les agriculteurs L essence de g ranium Bourbon en raison de sa qualit fail prime sur la march tout en h n ficiant d un prix nettement sup rieur aux offres faites par des producteurs concurrents L essence de g ra nium Bourbon est parlilculi rement recherch e en raison de sa teneur en un rhodinol sp cifique tr s appr ci par linduslrie mais il convient de remarquer que les techniques d exiraclion dans les autres pays producteurs se sont am lior es el Cet avanlage sp ci fique esl maintenant moins d terminant L essence de g ranium de heurte galement la concurrence des produils vhimiques de 1962 qq synth se Bien que l le de la R union demeure le principal producteur elle n a plus maintenant le monopole et d autres pays ont tendance accroitre leurs productions C est en particulier le cas de l Egypte qui en 1975 disposerait d une centaine de tonnes D autres pays d Afrique du Nord comme le Maroc et l Alg rie sont galement producteurs mais une moindre chelle La Russie est galement un fournisseur Jusqu en 1974 la R union n a pas prouv de difficult s pour couler son essence Par contre le march a tr s fortement rale
10. Stations serrice risques pr sent s par la vente conjointe de produits ulimentaires et p troliers 19049 23 avril 1975 M Ducoton informe M le ministre de la sant que depuis un certain temps se d veloppe dans les stations service la vente de marchandises qui n ont qu un lointain rapport avec l essence ou les accessoires d automobiles C est ainsi que tend se g n raliser la vente de fruits et l gumes Certes de telles ventes n ont rien d ill gai dans la mesure o les d marches officielles ont t accomplies encore que l on puisse y voir une concurrence contestable De plus dans de nombreuses stations service la pr sentation des produits se fait dans des conditions d hygiene qui sont loin de correspondre aux normes exig es pour les profession nels qui vendent en boutique cageots au sol vapeurs d essence danger de d p t de r sidus sur les marchandises etc Devant une telle situation il lui demande si toutes les conditions d hygi ne et de sccurit alimentaires sont exig es lorsqu une autorisation de vente de fruits et l gumes est donn e une slation service et quelles mesures il entend prendre pour viter les risques de conta mination qui ne peuvent manquer d exister par la vente conjointe de produits alimentaires et p troliers Emploi rem des la crise de l emploi f minin en Bretagne 19050 23 avril 1975 M Dalbera attire l atilention de M le Premier min
11. aux pr sidents des tribunaux de commerce qu ils n ont plus exiger cette pi ce lorsqu il s agit d trangers qui d sirent exercer une profession commerciale ou industrielle Il lui demande s il existe bien cette discrimination tout fait inexplicable entre les trangers et les ressortissants fran ais Il tui fait d ailleurs valoir la suite des d elarations faites par les hautes autorit s de l Etat dans le courant de l t dernier que l existence d un extrall du casier judicialre pour l exercice de telles professions apparait comme pr judiciable la r insertion sociale des personnes condamn es pourtant des pelnes relativement mineures Il lui demande s il peut envisager la suppression des dispositions de l article 1 du 30 ao t 1947 A 1966 ASSEMBLEE NATIONALE R ponse La question pos e par l honorable parlementaire rel ve de la comp tence du garde des sceaux ministre de la justice tant en ce qui concerne le contr le exerc l occasion des inscrip tions au registre du commerce qu en ce qui concerne l interdiction d entreprendre une profession commerciale ou industrielle atta ch es certaines condamnations par la loi du 30 ao t 1947 S agissant du premier paint ii peut lui tre toutefois pr cis qu aucune circu laire du minist re de l industrie et de la recherche n a demand aux presidents des tribunaux de commerce de s abstenir pour les ressorti
12. naitre devra cesser d s que lint ress e pourra sans danger reprendre son emploi initial Cette r int gration inter viendra au plus tard la fin du cong de maternit Telles sont les principales dispositions du projet de loi qui vous est pr sent Les nouvelles garanties ainsi apport es aux femmes seraient bien entendu assorties des sanctions civiles et p nales que j ai rappel es tout l heure Ce projet nc touche pas aux principes fondamentaux qui r gissent la formation du contrat de travail savoir la libert d engagement des parties la facult de mettre fin tout mo ment ja p riode d essai la n cessit d un accord sur les modifications des conditions du contrat Faute de quoi ce texte introduirait les dangers de la discrimination que j ai d j voqu s Il entend tre un texte de dissuasion qui doit faciliter aux femmes la difficile conciliation qu elles souhaitent pourtant r aliser entre l exercice d une activit professionnelle et les exigences de la maternit Applaudissements sur les bancs des r formateurs des centristes et des d mocrates sociaux de l union des d mocrates pour la R publique et des r publicains ind pendants M le pr sident Dans la discussion g n rale la parole est M Gau M Jacques Antoine Gau Monsieur le pr sident monsieur le ministre mesdames messieurs la participation de la France l ann e internationale de la femme qui a t fr qu
13. Amendement n 17 de la commission des lois MM le rap porteur le secr taire d Etat Adoption Adoption de l article unique modifi Apr s l article unique Amendement n 9 de la commission des affaires culturelles MM le rapporteur pour avis le rapporteur le secr taire d Etat Rejet Titre L amendement n 10 de la commission des affaires culturelles devient sans objet Adoption de l ensemble du projet de loi qui apr s le rejet de l article additionnel se limite l article unique 3 Travail des femmes Discussion d un projet de loi p 1930 Mme Missoffe rapporteur de la commission des affaires cultu relles familiales et sociales M Michel Durafour ministre du travail Discussion g n rale M Gau Mme Moreau Cl ture Passage la discussion des articles i Art Ir Amendements n 12 de Mme Constans et 1 de la commission des affaires culturelles Mmes Constans le rapporteur MM le ministre Gau Jacques Blanc Rejet par scrutin de l amen dement n 12 adoption de l amendement n 1 M Bernard Marie Suspension et reprise de la s ance p 1936 Amendement n 23 rectifi de M Jacques Blanc avec le sous amendement n 24 de M Jacques Blanc M Jacques Blanc Mme le rapporteur M le ministre Retrait du sous amende ment adoption de l amendement Amendement n 2 de la commission Mme le rapporteur M le ministre Rejet Reje
14. Je pr cise que le Gouvernement reprend en jodio l amendement n 23 d pos par M Blanc et accept par la commission M le pr sident Quel est l avis de la commission Mme H l ne Missoffe rapporteur Cet amendement est en etfet dans la ligne de l amendement qui avait t pr sent par M Blanc M le pr sident La parole est M Berthelot M Marcelin Berthelot Il suffit de lire ce texte et de le comparer la d claration qu a faite tout l heure M le ministre pour voir le divorce flagrant qui existe entre les deux et appr cier la port e r elle du texte En r alit seul un petit nombre de femmes enceintes seront prot g es dans leur travail alors que des milliers d autres seront licencices Il fallait quon le sache Applaudissements sur les bancs des communistes M Alexandre Bolo Ce n est pas parce que vous le dites que cela deviendra vrai M le pr sident La parole est M Maurice Blanc M Maurice Blanc Monsieur le pr sident j aimerais que soient bien pr cis s le pr nom de M Jacques Btanc auteur de Pamen dement repris et le mien car en certaines circonstances cette nn peut tre g nante pour l un comme pour l autre Sou rires M le pr sident La parole est M Jacques Blanc M Jacques Blanc On ne peut laisser dire que cet amende ment ne prot gera pas toutes les femmes enceintes M Marcelin Bertheiot Elles vous en reparleront M le pr sident
15. autres travail leurs dont la situation est aussi digne d int r t constituerait un certain abus une certaine injustice En voulant sur ce point particulier r server un sort plus favorable aux femmes encein tes qu aux travailleurs handicap s ou aux travailleurs g s par exemple on aboutirait finalement au r sultat inverse de ce que l on souhaitait Ceci dit je tiens pr ciser que le Gouvernement n imposera pas son point de vue l Assembl e Pour ma part je suis pr t me rallier l amendement de la commission des affaires culturelles Mais j insiste sur le fait que son adoption accorderait aux femmes enceintes un avantage qui n est pas actuellement consenti d autres cat gories de travailleurs M le pr sident La parole est M Bernard Marie M Bernard Marie Monsieur le pr sident je ne sais si mon intervention a sa place ce stade de la discussion Mais certaines difficult s d application peuvent se pr senter pour les emplois procur s par des entreprises de travait temporaire Qui sera alors responsable Sera ce l entreprise qui aura pro cur l emploi ou la soci t dans laqueile l int ress e sera embauch e Les emplois temporaires se comptent par cen taines de milliers et la question que je pose n est pas simple ment une colle gt si j ose m exprimer ainsi M le pr sident La parole est Mme Chonavel pour d fen dre l amendement n 14 Mme Jacqueline Chonavel Le ter
16. il n estime pas devoir examiner rapidement les justes revendications des personnels hospitaliers Ouvriers de l Etat int gration des ouvriers temporaires de la d fense parmi les personnels statut 19127 23 avril 1975 M Pierre Lagorce appelle l attenlion de M le ministre de la d fense sur la question de l int gration des ouvriers temporaires de la d fense nationale parmi les travail eurs de l Etat soumis au statut Si l on peut admettre en effet qu il soit exceptionnellement n cessaire de recourir une main d uvre en renfort pour faire face des travaux particuli rement urgents ou occasionnels il ne semble pas normal qu un ouvrier temporaire occupe un emploi permanent pendant de nombreuses ann es avant d tre pass au statut Depuis des ann es l emploi dans son ensemble est stable la d fense nationale Rien n appara t done qui justifie le maintien d un volant aussi important de main d uvre temporaire Alors qu il avait te d cid il y a quelques ann es d int grer au statut tout ouvrier temporaire ayant plus de cinq ans d anciennet chiffre r v lateur de la permanence de ces emplois dits temporaires x on n a pas continu dans cette voie mais on s est content d autoriser des int grations en nombre d risoire C est ainsi qu en 1974 il y a eu 900 int grations la direction technique des constructions navales pour 7 000 ouvriers temporai
17. l achat repr sente un tiers pour la client le soit 33 000 francs et que par cons quent la plus value sera estim e 50 millions moins 35 000 francs soit une taxe payer au taux de 15 p 100 de 7 mil lions 500000 francs 11 convient d observer que 100000 francs en 193i repr sentaient 2 500 louis c est dire actuellement 62 millions 500 000 francs N semble tout fait abusif de ne pas tenir cumpte pour l estimalion de la plus value de la d valuation mon taire inter venue depuis quarante quaitre ans 11 est bien certain que la valeur de l officine n a pas t multipli e par 500 et que seule le diminur tion de valeur de la monnaie explique le chiffre de vente pr vu l heure actuelle 11 lui demande s il n estine pas conforme la plus stricte quit de pr voir certains coefficients s appliquant au prix d achat afin de tenir compte de la d valuation mon taire et de faire en sorte d viter tout abus dans la taxation de la plus value REPONSES DES MINISTRES AUX QUESTIONS ECRITES PREMIER MINISTRE Service national mesures d amnistie en faveur des objecteurs de conscience insoumis l officc national des for ts 17208 Jj r mars 1975 M Vilion altire l attention de M le Premler ministre sur la situation de plusieurs cenlaines d objectcurs de conscience qui ayant t reconnus comme tels par la commission juridictionnelle avaient refus d accomplir ie service civil dans le ca
18. par une convention sign e le 31 d cembre 1958 entre les organisations syndicales d empioyeurs et de salari s ne garantissaii l origine qu une partie des salari s L extensien de ve r gime a t r alis e par l ordonnanee n 67 580 du 13 juillet 1987 eempter du 1 janvier 1968 mais l article 11 alin a 2 pr vai que lordon nance n est pas applieable aux employeurs des personnes d finies par l article 1532 deuxi me alin a du code g n ral des imp ts ni ces personnes elle m mes Les organisations signataires de la eonvention du 31 d cembre 1954 ont demand l U N E D I C de proc der une tude sur les conditions dars lescvelles les employ s de maison pourraient ventuellement b n ficier de la garantie d assurance ch mage Assurance tvicillesse thurmonisation des dates de revulorisotion des pensions et de rel vement de leur plafond 16910 15 f vrier 1975 M Offroy rappelle M le ministre du travail qu une question avait t pos e l un de scs pr d cesseurs sur les modalil s de revalorisation annuelle des pensions d j liqui d es tquestion crie n 4924 r ponse Journal officiel D bats Assem bl e nationale n 3 du 19 janvier 1974 p 248 La r panse pr cil c disait que des dispositions laient en eours d laboration en vue d harmoniser les dates de revalorisalion des pensions de vieillesse et de rel vement du plafond de ces pensions ce qul aurait pour
19. ration des ordures m nag res 13959 4 octobre 1974 M Duvillard demande M le ministre de l industrie et de la recherche comme sulle la r ponse publi e au Journal officiel du 24 ao t 1974 sa question crite n 9392 du 16 mars 1974 soulignant la n cessit d une disponibilit en houille suffisante pour produire de l essence synth tique un prix comp titif I si l importalion en France d essence synth tique produite aux U S un prix beaucoup plus bas qu en Europe ne serait oas finalement blen moins on reuse pour notre pays que l importation de p trole brut compte tenu nutamment des nausses de tarifs consid rables intervenues depuis un an et r cemment encore 2 s il est exact qu il existerait en France m me deux tr s importantes r serves de charbon sous forme de gise ments encore inexploit s Pun dans Je Jura l autre dans le Brian onnais et dans l affirmative s il ne serait pas possible au moins moyen terme de mettre ces deux bassins houillers potentiels en exploitation pour pouvoir r duire d autant notre consommation de p trole 4 si le proc d de chauffage des immeubles par incin ration des ordures m nag res pr sente le double avantage de r duire la pollution et d conomiser Je carbu rant proc d d j mis en application dans certaines lacalit s ne pourrait pas dans la conjoncture actuelle connaitre un d veloppe ment plus important R ponse
20. saisie de cet amendement M Jacques Antoine Gau Personne apparemment n en a t saisi PE 2 1975 SEANCE DU 22 AVRIL 1937 M le pr sident Quel est l avis du Gouvernement M le ministre du travail L amendement M Hamel parait au premier abord int ressant En effet la salari e rempla ante est recrut e sur contrat dur e d termin e ou pour une mission de travail temporaire en principe pour une p riode ne d passant pas six mois Il para t alors effectivement raisonnable de s assurer que la salari e puisse remplir son contrat jusqu son terme Mais je fais observer M ilamel que malheureusement par cette voie on autorise la recherche de l tat de grossesse de la rempla ante ce qui va l encontre de l objectif vis par le projet de loi C est pourquoi tout en reconnaissant le bien fond de ee i de M famel je lui demande de retirer son amen ement pr sent par M le pr sident La parole est M B cam pour r pondre au Gouvernement M Marc B cam Nous pouvons effectivement nous trouver en face de situations inextricables Car au lieu d une entreprise employant quatre ou cinq per sonnes il peut s agir d un employeur n ayant qu une seule salari e la secr taire d un parlementaire par exemple Bien entendu il n est pas question de r silier le contrat mais il faut viter que l employeur qui n a qu une secr taire ou qu une comptable et qui recherche
21. tablissements que vise l article 88 du code d j cit supposer que le caract re hura nitaire de ces prestatlons ne puisse justifier une compl te exon ration de l impasition en question Imp ts locaux assujettisscment d un jardinier salari 19138 23 avril 1975 M Fr d ric Dupont demande M ie ministre de l conomie et des finances si un jardinier demeu rant dans une d pendance de la propri t o il travaille Pint rieur des murs de celte propri t salari li par un contrat de travail et pay mensuellement est tenu payer des imp ts locaux Abattoirs publics rel vement du taux de la tore d usage vers e aux collectivit s publiques propri taires 19139 23 avril 1975 M Ligot expose M ie ministre de l agriculture que l utilisation des locaux et des quipements des abattoirs publies donne lieu au paiement au profit des eol lectivit s publiques propri taires d une taxe d usage dont le taux est actuellement fix 0 06 F par kilogramme de viande nette Ce taux n a pas t revis depuis le 1l janvier 1968 et les collectivil s coucern es notamment celles qui entreprennent de construire d agrandir ou de moderniser des tablissements de cette nature ne parviennent pas faire face aux charges d amortissement et d entretien qui se trouvent consid rablement ob r es d une part par l augmentation importante du co t des travaux d autre part
22. Ann e 1975 N 25 suite A N JOURNAL OFFICIEL Mercredi 23 Avril 1975 ASSEMBL E NATIONALE CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 5 L gislature SECONDE SESSION ORDINAIRE DE COMPTE RENDU INTEGRAL 1974 1975 19 SEANCE dm Sobiee du Mordi 22 Avil 1976 SOMMAIRE J Fixation de l ordre du jour p 1920 Mme Chonavel M le pr sident 2 Modification de l ordonnance du 4 f vrier 1959 relative au statut g n ral des fonctionnaires Modification de l article 36 du code de ia famille et de l aide sociale Suite de la discussion de deux projets de toi p 1921 Discussion g n rale commune suite MM Maurice Blanc P ronnet secr taire d Etat aupr s du Premier ministre charg de la fonction publique Cl ture MODIFICATION DE L ORDONNANCE DU 4 F VRIER 1959 RELATIVE AU STATUT G N RAL DES FONCTIONNAIRES Passage la discussion des articles Art 1 Amendement n 9 de Mme Thome Paten tre MM Burckel rap porteur de la commission des lois constitutionnetles de la l gisla tion et de l administration g n rale de la R publique le secr taire d Etat Rejet Amendements n 5 de M Renard et 1 corrig de la commission des lois MM Renard le rapporteur le secr taire d Etat Rejet de l amendement n 5 adoption de l amendement n 1 corrig Amendement n 2 corrig de la commission des lois MM le rapporteur le secr taire
23. Belcour B nard Fran ois B nar Mario Bennetot de B nouville de Beraud Berger Bernard Reymond Bettencourt Beucler Bichat Biguon Albert Blguon Charles Billotte Bisson Robert Bizet Blanc Jacques Blary Bias BoinviHiera Boisd Bolo Bonhomme Boscher Boudet Boudon Boulin Bourdell s Bourgeois Bcurson Bouvard Boyer Braillion Braun G rard Rurckel Pignion Luclen Pimout Plancix Poperen Porelli Pranch re Raiite Raymond Renard Rieubon Rigout Roger Roucaute Ruffe Saint Paul Sainte Marie Ont vot contre 1 Brial Briane Jean Briliouet Brocard Jean Brochard Broglie de Brugerolle Buffet Buron Cabanel Caill Antolne Calllaud Caiiie Ren Cara Cattin Bazin Caurier Ceyrac Chaban Delmas Chabrol Chalandan Chamant Chambon Chassagne Chasseguet Chaumont Chauvet Chinaud Ciaudius Petit Commenay Cornet Cornette Maurice err ze couderc Caulais Coust Couve de Murville Crenn Mme Cr pin Alictto Crespin Cressard Dahalani Dailiet Damamme Damette Darnia Dassault Debi Degraeve Delaneau EE EEE nr Sauzedde Savary Schwartz Gilbert S n s Sp nale Mme Thome Pate n tre Tourn Vacant Ver Villa Villon Vivien Alain Vizet Weber Ctaude Zuccarelli Deiatre Delh
24. M le pr sident Quel est l avis du Gouvernement M le ministre du travail Le Gouvernement n a pour l instant aucune objection formuler son sujet M le pr sident Dans ces conditions monsieur Jacques Blanc maintenez vous votre sous amendement n 24 M Jacques Blanc Je le retire monsieur le pr sident M le pr sident Le sous amendement n 24 est retir Je mets aux voix l amendement n 23 rectifi L amendement est adopt Mme Jacqueline Chonavel Belle protection ASSEMBLEE NATIONALE M le pr sident Mme Missolfe rapporteur MM Gau et Madrelle ont pr sent un amendement n 2 ainsi r dig lt Compl ter l article 1 par le nouveau paragraphe sui vant Ii Dans la deuxi me phrase du deuxi me alin a du texte de l article 122 25 2 sont supprim s les mots Sauf s il est prononc pour un des motifs justifiant par application de l alin a pr c dent la r siliation du contrat de travail La parole est Mme le rapporteur Mme H l ne Missoffe rapporteur Cet amendement est la cons quence de la r daction propos e pour le premier alin a de l article L 122 25 2 M le pr sident Quel est l avis du Gouvernement M le ministre du travail Le Gouvernement est contre puis qu il est la cons quence d un amendement auquel il s est oppos M le pr sident Je mets aux voix l amendement n 2 Apr s une preuve main lev e d clar e douteus
25. aises int ress es n envi sagent rien si ce n est quelques am liorations mineures sur des navires actuellement en service La place de notre fiotte insuffi sante en ce secteur comme dans les nutres va encore r gresser avec les risques eunsecutifs pour l emploi En revanche des compagnies prennent des dispositions pour r pondre l accroissement du tralic de marchandises et de passagers J lui demande en cons quence ce que compte faire le Gouvernement pour metire en service de nouveaux navires fran als afin d viter l affr tement de navires sous pavillon de complaisance comme le Maury Poppins poss d par une compaznie allemande battant pavillon chypriote et compre nant un quipage compos en partie de Phllippins ASSEMBLEE NATIONALE Morine marchonde orenir du paquebot France et plan de relance de la marine marchande 19090 23 avril 1975 M Andr Durom a rappelle M le ministre des transports que le paquebot Frauce demeure immobilis depuis plusieurs mois dans le canal central maritime pr s du Havre Aucune mesure ne semble avoir te prise son gard bien que le march des croisi res soit en expansion les succ s de l exploitation du Queen Elizabeth I comment s dans Le Monce du 12 avril 1973 en sont une preuve aussi flagrante qu am re En revanche les r sultats de la r union d tude sur le remplacement de France par un aulre navire ne sont pis connus alors que plus de 400 ma
26. b n ficient de conditions cologiques tout falt favorables pour tre le terrain d accueil de stations des instituts fran ais sp cialis s dans Ics cultures lropicales Les sta tions d j impant es sont sp cialis es dans les productions propres ces d partements cuilures fruiti res banane ananas cultures mara ich res et vivri res et jusqu maintenant ont t financ es sur des cr dils du F I D O M Ce mode de financement ne rend pas possible la prise en charge des d penses de recherche qui serait relative d autres productions que celles obtenues dans les D O M Toutefois partir du budget 1976 il a t propos que les cr dits relatifs aux instituts de recherche uvrant dans les D O M soient int gr s dans l enveloppe recherche de la D G R S T Ce nouveau cadre financier semble plus appropri pour permettre ventuelle ment la cr ation de nouvelles stations charg es de sp culations autres que celles existant actuellement Si ces extensions ven tuelles qui int ressent d autres minist res taicnt propos es par ceux ci le secr tariat d Etat aux D 0 M T O0 M ne pourrait qu y tre favorable Fleurs essence de g roniumt 18453 4 avril 1975 M Fontaine demande M le secr taire d Etat aux d partements et territoires d outre mer de hien vouloir lui faire le point du march de l essence de g ranium en France et dans les pays falsan partie du March commun agricole
27. c est dire protection et non discrimina tion doivent tre con us de facon cornpl mentaire et non pas isol ment La protection ne doit jamais repr senter une porte Juverte sur l exelusion Tel est le sens g n ral dans lequel le projet de loi que je vais maintenant vous pr senter a t lahor Avant d en examiner les principales innovations il me parait souhaitable de rappeler ce que sont les r gles actuelles pour marquer la place de ce projet dans l volution du droit que le l gislateur a d j consacr e f C est une loi du 27 novembre 1909 qui pour la dise fois s est attach e la protection de la maternit en d cidant que la suspension du travail par la femme pendant une p riode de huit semaines autour de l accouchement ne pouvait tre cause de rupture du contrat de travail Compl t e et prolong e plu sieurs reprises cette l gislation a trouv son point d ahoutis sement dans une loi du 30 d cembre 1966 qui constitue le droit positif actuel et dont je rappelle bri vement les prineipales dispositions La protection accord e la salari e en tat de grossesse s ex prime par trois dispositions importantes du code du travail qui visent l interdiction de licenciement Ic cong de maternit la suspension ou la rupture du contrat de travail par la sala ri e Il est interdit tout d abord un employeur de licencier une femme pendant sa grossesse et pendant une p riode de dou
28. celui d x emploi el non de poste M ie pr sident Effectivement et le sous amendement n 22 du Gouvernement est du m me coup lui aussi sans objet Personne ne demande plus la parole Je mets aux voix l article 4 L orticle 4 est adopt Article 5 M le pr sident Art 5 L article L 122 27 est ainsi modifi La r siliation du contrat de travail par l employeur pour l un des motifs pr vus l article L 122 25 2 ne peut prendre effet ou tre signifi e pendant la p riode de suspension pr vue l article L 122 26 Je suis saisi de deux amendements identiques n 8 el 16 L amendement n 8 est pr sent par Mme Missoffe rapporteur et MM Gau et Madrelle l amendement n 16 est pr sent par Mmes Constans Chonavel Moreau et M Berthelot Ces amendements soni ainsi r dig s _ R diger ainsi l article 5 L article L 122 27 est supprim La parole est Mme is rapporteur pour soutenir l amendement n 8 Mme H l ne Missoffe rapporteur Cet amendement tombe aussi puisque l article 1 n a pas t adopt ll en va de m me d ailleurs pour l amendement n 16 M ie pr sident Les amendements n 8 et 16 sont en effet devenus sans objet M le pr sident Personne ne demande plus la parole Je mets aux voix l article 5 L article 5 est adapt ASSEMBLEE NATIONALE Apr s l article 5 M le pr sident Mme H
29. d ailleurs t envisag e dans la discussion mais elle n a pas t retenue La commission a demand au Gouvernement d tudier la possibilit d un recul g n ralis voire dans certains eas d une suppression des limites d ge d acc s aux emplois publics M le secr taire d Etat a d ailleurs donn tout l heure quelques pr cisions ce sujet M le pr sident Quel est l avis du Gouvernement M Gabriel P ronnet secr taire d Etat Mesdames messieurs larsque je veus ai expos les intentions du Gouvernement j ai eu l occasion d indiquer qu un projet de d cret pr voit que la limite d ge pour le recrutement de 81 p 100 des fonction naires sera relev e quarante cinq ans alors qu elle d passe rarement aujourd hui trente cinq ans Un tel effort qui se cumule avec le recul pour service natlo nal et avec celui que pr voit le projet du Gouvernement est incompatible avec les amendements qui nous sont propos s et qui pr voient soit un recul de deux ans par enfant charge ASSEMBLEE NATIONALE 1928 soit une extension de cette possibilit m me aux enfants qui ne sont plus charge moins que cette charge ait t effective pendant un certain nombre d ann es Du reste une telle proposition est disposition de l amendement n l heure par l Assembl e et qui pr voit un recul de la limite d ge d admission gal une ann e C est pourquoi je demande M lc rapporteur
30. de leur montant Cette fraction est d termin e d apr s l ge du cr direntier lors de l entr e en jouissance de la rente ct elle est fix e 70 p 100 si l int ress est g de moins de cinquante ans 50 p 100 si l int ress est g de cincuante cinquante neuf ans 40 p 100 si l int ress est g de soixante soixante neuf ans 30 p 100 si l int ress est g de plus de soixante neuf ans Jl lui demande si pour all ger les difficult s que rencontrent les er di rentiers par suite de l augmentation continue du co t de la vie et de la d valuation mon taire il ne serait pas possible de reviser les d gr vements qui leur ont t ainsi accord s en 1953 et de diminuer le pourcentage de la rente qui est soumis l imp t Commer ants et artisans am nagement de la taxation des plus valucs sur fonds de commerce tenant compte de la d valuation mon taire 19148 23 avril 1975 M Bouvard attire l aitention de M le ministre de l conomie et des finances sur la taxation abusive laquelle sont soumis certains contribuables au titre de l imposition sur la plus value des fonds de commerce Il iui cite titre d exerr ple le cas d un pharmacien qui a achet son officine en 1931 pour une somme de 100 000 francs Ayant l intention de vendre cette officine il esp re trouver preneur au prix de 50 millions anciens francs Le service des imp ts lui a fait savoir que le prix de 100090 francs
31. des soins dentaires et d optique aux personnes g es 15256 4 d cembre 1974 M Lavwriol s tonne aupr s de M le ministre du travail de n avoir pas re u malgr plusieurs rappels de r ponse sa questivn crite n 12325 Journol officiel D bats Assembl e nationale n 47 du 25 juillet 1974 p 3821 Comme il tient connaitre sa position l gard du probl me voqu Il lui renouvelle les termes de celte question ll appelle donc nou veau son atteniion sur la situation faite par la s curit sociale aux personnes du troisi me ge Elle leur applique le rembour sement de droit commun pour les soins dentaires et les lunettes alors que les int ress s sont particuli rement astreinis en raison de leur ge ce genre de frais un moment o le remboursement de la pilule anticonceptionnelle a t d cid o on rembourse selon le droit commun les soins cons cutifs des accidents de vacauces lels que les accidents de ski ou de sports d t il lui demande si ces in galit s lui paraissent normales et dans la ne ga tive quelles mesures il compte prendre pour les faire ecsser R punse La r ponse la question pos e par l honorable par lementaire a t publi e au Journal officiel D bats Assembl e nationale n 103 du 17 d cembre 1974 Assurance maladie maintien des prestations au b n fice des femmes divore e pendant deux ans 15331 6 decembre 1974 M
32. dige Aucun employeur ne peut r silier le contrat de travail d une salari e lorsqu elle est en tat de grossesse m dicale ment constat et pendant une p riode de vingt semaines suivant l accouchement En cas d arr t de travail en raison d un tat pathologioue r sultant des couches celte dur e est augment e de la dur e de l tat pathologique gt L amendement n 1 pr sent par Mme H l ne Missoffe rapporteur et par MM Gau et Madrelle est con u en ces termes Compl ter l article 1 par le nouveau paragraphe sui vant Ii Le premier alin a de l article L 122 25 2 est ainsi r dig lt Aucun employeur ne peut r silier le contrat de travail d une salarice lorsqu elle est en tat de grossesse m dicale ment constat et pendant une p riode de dix huit semaines suivant l accouchement gt m parole est Mme Constans pour soutenir l amendement F me Mme H l ne Constans Cet amendement propose une nouvelle r daction pour le premier alin a de l article 122 252 du code du travail En effet le texte en vigueur repris dans l article premier du projet laisse l employeur pour r silier le contrat de travail d une salari e en tat de grossesse la facult d invoquer soit une faute de l int ress e soit l impossibilit o il se trouve de maintenir le contrat Par ce biais il peut donc p naliser la femme enceinte et d s lors la port e de la loi se r duit n ant ou
33. duction aux pr reiraif s et quelles mesures it compte prendre pour faire cesser une discrimination injustili e R ponse L examen concert par les services du minist re de l conomie et des finances et du minist re du travait des condi tlons dans lesquelles les travailleurs relevant du r gime de la garan qq mm ASSEMBLEE NATIONALE tie de ressources institu e par l accord du 27 mars 1972 pourraient tre admis au b n fice de la r duction de 30 p 100 sur les tarifs de la S N C F au titre du billet de cong annuel n a pas permis encore de surmonter certains probl mes notamment d ordre budg taire La recherche d une solution se poursuivra avec la ferme volont d aboutir TRANSPORTS Industrie a ronautique inombre de Concorde mis en fabrication 14310 17 octobre 1974 M Coust demande M le secr taire d Etai aux transports 1 s il est bien exact qu en ce qui concerne le Concorde les lancements en fabrication sont toujours limit s seize 2 s il a pu appr cier les cons quences sur le plan de charge d une telle limitation et s il ne consid re pas comme opportun de pr voir des 1975 des cr dits d tudes de nouveaux types d avions afin d viter des ruptures dans les plans de charge des usines fabriquant le Concorde 3 s il peut en outre pr ciser si au del des cr dits n cessaires pour 1975 des cr dits pluriannuels ont t envisag s et de quel montani
34. e golfe Persi que Indon sie et mer du Nord 2 en 1973 un programme de recher che technologique pour l exploitation p troli re en mer profonde a t d fini dans le cadre du comit d tudes p troli res marines l objectif est d acqu rir la technologie de la prospection et de la production des fonds marins sous une profondeur d eau de 3000 m tres d ici 1983 En raison de l valution de Ja situation mondiale dans le domaine des hydrocarbures le r cente conseil de planifiea tion vient d affirmer la priorit qu il convient de r server ce programme pour lequel un concours financier de la C E E vient d tre obtenu 3 la recherche et le d veloppement en mati re d activit p troli re dans les zones marines sont ainsi troitement suivis coordann s voire soutenus travers le comit d tudes p troli res marines Les succ s oblenus par cette formule depuis 1963 incitent conserver cette coordination souple dans un domaine o les diverses initiatives doivent pouvoir s exprimer aussi rapidement que possible sous le contr le direct des administrations de tutelle 4 Findustrie p troli re et parap troli re a tabli dans ce eadre les liaisons n cessaires avec le Cnexo dont la comp tence d passe le domaine purement p trolier I importe que le Cnexo reste associ aux d veloppements p troliers dans les travaux et les tiles d accompagnement qui pourront avoir des retomb es dans d autres se
35. e comme suit lt Toutefois et sous r serve d observer les dispositions de l article L 122 27 ci dessous il peut r silier le contrat s il justifie d une faute grave de l int ress e non li e son tat de grossesse ou de l impossibilit o il se trouve pour un motif tranger la grossesse ou l accouchement de maintenir ledit contrat Il avait galement pr sent un sous amendement n 24 r dig comme sult Apr s les mots non li e ins rer les mots direc tement ou indirectement Dans cette forme l l amendement n 23 m aurait plus d objet Accepteriez vous de le modifier monsieur Jacques Blanc M Jacques Blanc Volontiers monsieur le pr sident Cet amendement n 23 rectifi se lirait ainsi Compl ter l article 1 par le nouveau paragraphe sul vant Le premier alin a de l article L 122 252 est compl t par la phrase suivante lt Toutefois et sous r serve d observer les dispositions de l article L 122 27 ei dessous il peut r silier ce contrat s il justifie d une faute grave de l int ress e non li e son tat de grossesse ou de l impossibilit o il se trouve pour un motif tranger la grossesse ou l accouchement de main tenir ledit contrat M le pr sident Quel est l avis de la commission sur l amen dement n 23 rectifi Mme H l ne Missoffe rapporteur La commission est favorable cet amendement
36. es soient soumises un ramas sage plus pouss et int gralement r g n r es dans les usines des entreprises agr es par la direction des carburants l exclusion de tout autre emploi 4 si en derni re analyse il n y aurait pas lieu de subordonner la fourniture d huiles neuves la remise d huiles usag es et ce suivant des modalit s d terminer R ponse Il est exact que le proc d de l institut fran ais du p trole n est actuellement utilis qu en Italie Ce proc d qui sur le plan technique pr sente certains avantages se heurte une concurrence assez vive et jusqu pr sent les r g n rateurs fran ais ont choisi des voies plus classiques L institut fran ais du p trole poursuit actuellement des recherches pour am liorer la rentabilit de son proc d Si ces travaux sont concluants ils devralent permettre de cr er des usines de r g n ration de petite taille ce qui r duirait les co ts de transport Actuellement l organisation du ramassage et de l limination des huiles us es est l tude entre les diff rents d par tements minist riels concern s Des prnpositions concr tes doivent prochainement tre soumises au Premier ministre Un des objectifs essentiels de l organisation propos e sera d assurer un approvisionne ment satisfaisant en mati res premi res de l industrie de la r g n ra tion L arr t du 20 novembre 1956 sera repris dans un ensemble de textes plus
37. gissant les possibilit s de r version en mati re de rente accident de travail C est ainsi qu l expiration d un d lai de cinq ans le b n ficiaire peut demander la r verson sur la t te du conjoint survivant de la rente qui lui est allou e et ce pendant une p riode de trois mois jour pour jour En cas de d c s avant cinq ans ou si la demande n a pas t faite comme cit plus haut aucune r version ne peut tre attribu e au conjoint survivant 1l s agit d une lacune grave car la rigueur des d lais fait que quantit de conjoints survivants sont l s s et perdent le b n fice de la r version alors que leur situation mat rielle est pr caire 11 lui demande les mesures qu il compte prendre pour que ce f cheux tat de fait soit r vis et que les demandes de r version en mati re de rente accident de travail puissent tre fermul es tout moment sans restriction de dur e ou de d lai R ponse La rente attribu e au travailleur atteint d une incapa cit permanente de travail la suite d un accident du travail est personnelle et viag re Le l gislateur a estim que la componsa tion de la perte de gain subie dans ce cas par la victime devait tre r alis e sous forme de rente afin de garantir efficacement cette victime et son foyer Il a en outre d cid que la renle serait incessible et insaisissable Ce mest que sous certaines condi tions et r serves qu il a admis aux termes de Par
38. il est calcul compter du 1 avrit 1975 sar le salaire du point 122 2 incorporation rapide de l indemnit de r sidence dans le traitement comptant pour la retraite actucllement tous les l ments du salaire proprement dil entrent en compte pour la d termination de la pension conform ment la stricte r glemen tation relative aux pensions en mati re de r gimes sp ciaux de retraite Par contre les accessoires du salaire primes diverses Indemnit s et notamment l indemnit de r sidence etc ne sont pas pris en compte de mani re gale selon les secteurs d activit La situalion faite aux cheminots cel gard est des plus favora bles la part de la r mun ration soumise retenue pour pension est voisine en effet de 80 p 100 Il est cependant pr vu de continuer incorporer l indemnit de r sidence dans le salaire servant de base au calcul de la pension Les tapes de cette incorporation rel vent des n gociations de l entreprise avec son personnel dans le cadre des accords annuels de salaires 3 modification du taux de r versibilit des pensions aux veuves la S N C F comme dans la quasi totalit des r gimes de retraites les pensions de r version vers es aux veuves sont fix es 50 p 100 dc la pension du retrait et l avantage minimum qui leur est garanti est au moins gal celui garanti par le r gime g n ral de la s curit sociale Dans ces conditions une modification sur ce poi
39. jusqu la r int gration de lui verser le montant de la r mun ration qui aurait t per ue pendant la p riode couverte par la nullit L aide judiciaire est de droit pour la femme devant la juridiction du premier degr lt Il Sera puni d un emprisonnement de un six mois et d une amende de 3000 15 000 F ou de l une de ces deux peines seulement l employeur qui aura m connu les dispositions du pr sent article Le b n fice des circonstances att nuantes ne pourra pas tre accord La parole est Mme le rapporteur M H l ne Missoffe rapporteur Cet amendement a t adopt par la commission l initiative de Mme Chovanel qui je lais serai le soin de je d fendre M le pr sident La parale est Mme Chovanel Mme Jacqueline Chonavel 1i est tr s d sagr able pour les parlementaires de voir que les lais qu ils ont vot es ne sont pas toujours appliqu es comme c est le cas pour la loi sur l galit des salaires L amendement n 10 tend instituer des sanctions particuli res en cas de non application de la ioi qui sortira de nos d lib rations M le pr sident Quel est l avis du Gouvernement M le ministre du travail L amendement n 10 va tr s au del du droit actuel principalement sur deux points D une part il pr voit l obligation de r int gration en cas de licenciement prononc pendant la p riode de protection et 2e d autre part i
40. l amendement n 11 rectifi Quant l amendement n 18 de M Richard la commission ne l a pas examin mais iout porte galement croire qu elle ne l aurait pas accept en effet il pr voit une condition d duca tion d au moins trois ans alors que la commission dans ses amendements a retenu des conditions beaucoup moins draco niennes M le pr sident Quel est l avis du Gouvernement M Gabriel P ronnet secr taire d Etat L amendement n 16 m rite l attention Autant je suis d accord sur la premi re phrase de cet amende ment qui fait r f rence la charge que constitue un enfant lev pendant neuf ans avant le seizi me anniversaire autant je suis conduit formuler des r serves sur la seconde phrase qui institue un recul de limite d ge pour les femmes du seul fait ASIE ont eu un enfant alurs qu elles peuvent ne pas en avoir la charge En l occurrence on recr erait une discrimination M le rap porteur vieni de le noter alors que le projet du Gouvernement a pr cis ment pour objet de les liminer toutes Au surplus la r daction propos e permettrait une fenime qui abandonnerait son enfant de b n ficier de la mesure M Pierre Mauger Tr s juste M Gabriel P rcennet secr tnire d Etat Sans mettre en doute l intention qui a anim la commission je souligne que cette derni re disposition dont l esprit esi vous en conviendrez assez loign du texie en discussion se
41. l expulsion s il ta blissait que le bailleur aurait express ment ou tacitement consenti l tablissement de nouveaux rapports locatifs auquel cas la d ci sion d exputsion se trouverait priv e d effets par l a commune volont des parties Le juge saisi d une contestation de cette nature siatue en tenant compte de l ensemble des circonstances propres chaque cas d esp ce f QUALITE DE LA VIE Environnement quipement de terrains et hangars destin s recevoir les vieux mat riels inutilisabics 35721 20 d cembre 1974 M Serge Mathieu expose M ila ministre de la qualit de la vle que les services de nettoiement urbains refusent ordinairement d enlever les objets volumineux encombrants et hors d usage tels que meuhles cass s matelas crev s sommiers ventr s et frigidaires irr cup rables de sorte que les propri taires de ceux ci ont trop souvent tendance s en d barrasser en les abandonnant en pleine nature I lui demande s il n estime pas que toutes mesures utiles devraient tre prises son initialive pour que les municipalit s urbaines installent la sortie des vitles et sur les grands axes de circulation des terrains et hangars destin s recevoir contre le paiement d un faible droit les vieux mat riels inutilisables ce qui d une part permettrait la r cup ration facile de vieilles ferrailles et d autre part supprimerait les amoncelle ments de d tritus non r
42. les modolit s d attributian de la carte de combattant aux per sonnes ayant servi en Afrique du Nord 19069 23 avril 1975 M Laudrin rappelle M le secr taire d Etat aux anciens combattants qu un arr t interminist riel du 11 f vrier 1975 a t publi fixant la composition de la commission d experts charg e de d terminer les modalit s selon Jesquelles la carte du combaltant pourra tre d livr e aux personnes ayant parti cip aux op rations effectu es en Afrique du Nord et qui ne rem plissent pas les conditions du droit commun pour obtenir celte carte Il lui demande de Jui indiquer quand la commission en cause sera convoqu e Assurance vieillesse textes d application de la loi du 3 janvier 1975 simplifinnt les conditions d ouverture du droit pension de vieillesse 19070 23 avril 1975 M Peyret rappelle M le ministre du travell que les articles 12 21 de la loi n 75 3 du 3 janvier 1975 comportent plusieurs simplifieations de l ouverture du droit pen sion de vieillesse En partleulier l article 12 modifie l article L 341 du code de la s curit sociale en supprimant pour l attribution d une pension de vieillesse la conditian d affiliation pendant une dur e minimale au r gime g n ral Les assur s qui totalisent moins de soixante trimestres d assurance sont concern s par ce texte qui est applicable partir du 1 juillet 1974 Malheureusement ils ne peuvent b n ficier
43. ne peuvent pas pr tendra la prise en charge des frais de voyage Les personnes originaires des d partements d outre mer appel es suivre des stages de formation professionnelle ou passer des preuves de concours ou d examens peuvent oblenir la prise SEANCE DU 22 AVRIL 1975 1961 en charge de leurs frais de vovage pour se rendre en m tropole Cette prise en charge est r alis e sur un cr dit figurant au budget des d partemeuis d outre mer au titre de l action sociale en faveur des personnes etrang res l adminislration Retraite compl mentaire opplication de la loi du 29 d cembre 1972 aux D O M 18274 29 mars 1975 M Fontaine demande M le secr taire d Etat charg des d partements et territoires d outre mer s il peut faire le point sur lapplication la R union de la proc dure pr vue l article 2 de la loi n 72 1223 du 29 d cembre 1972 portant g n ralisation de la retraite compl mentaire R ponse L honorable parlementaire est inform qu un projel d arr t labor par le ministre du travail comp tent pour l appli cation de la loi n 72 1223 du 29 d cembre 1972 ayant pour objet d tendre l ersemble des cadres des quatre d partements d outre mer les dispesitions de la convention collective nationale du 4 mars 1947 a re u ie 6 novembre 1974 l approbation de la commission nationale paritaire d agr ment des accords de relraite Ce document est actu
44. partementai de protection maternelle et infantile aux frais de fonctioonement du centre De plus au cas o des travaux d am na gement seraient n cessaires pour permettre au centre dont il s agit de fonctionner dans toutes les conditions requises Il pourrait tre envisag titre exceptionnel qu une partie forfaitaire des d penses occasionn es soit imput e sur le budget du service d partemental de P M 1 sous r serve de l accord du conseil g n ral Action sauitoire et sociale secr taires administrotifs en chef des directions de l action sanitaire et sociale bonifications attribu es par le d cret du 27 septembre 1974 17933 22 mars 1975 M Foyer demande Mme le ministre de la sant si le Gouvernement entend faire b n ficier les secr taires administratifs en chef des directions de l action sanitaire et sociale des bonilications attribu es aux secr taires en chef de pr fecture par le d cret n 74838 du 27 septembre 1974 Dans l affirmative il souhaiterait conna tre quelle date peut tre esp r e la publication du d cret R ponse Les secr taires administratifs en chef des directions de l action sanitaire et sociale vont tr s prochainement b n ficier des m mes avaniases de carri re et notamment de la bonification d anciennet qui a t accord e aux secr taires administratifs en chef de pr feciure par le d cret n 74 838 du 27 septembre 1974 Le d cret qui a t
45. pris dans ce sens va tre publi incessamment TRAVAIL S N C F billets de cong annuel travailleurs en ch mage 11184 31 mai 1974 M Chaumont rappelle M le ministre du travall qu en r ponse la question crite n 1285 de M Bolo Journal officiel du 15 septembre 1973 il pr cisait que l tude entreprise sur les conditions dans lesquelles les travallleurs priv s d emploi relevant des r gimes d aides publique et d assurance ch mage pourraient tre admis b n ficier d un billet de cong annue comportant une r duction de 30 p 100 sur les tarifs de la S N C F avait conduit envisager dans un premier temps l octroi de cet avantage aux b n ficiaires de la garantie de res sources accord e aux travailleurs licenci s apr s soixante ans en vertu de laccord du 27 mars 1972 sign par les organisations nationales repr sentatives des employeurs et des salari s En sp cifiant qu aucune d cision n tait encore Intervenue d ailleurs cet gard il ajoutalt que la g n ralisation d une telle mesure au profit des travailleurs priv s d emploi demeuralt en tout tat de cause dans les pr occupations de ses services mais posait des probl mes d ordre budg taire et administratif qui n avaient pas encore pu tre r solus lul demande si les tudes en cause ont about el si ies int ress s peuvent d sormals h n flcier l gi timement de ce tarif r duit l accasion d un voyage annuel
46. promouvoir une politique contractuelle entre n gocianis et utilisateurs et d velopper le taux d utilisation des vieux papiers par l industrie papeti re fran aise encore inf rieur ceux des industries de nos partenaires de la Communaut conomique europ enne Heure l gale modification semestrielle en vuc d conomiser l nergie 17704 8 mars 1975 M Labarr re demande M le ministre de l industrie et de la recherche o en sont les tudes relatives au changement d horaire en France el ce qui s oppose ce que l heure l gale soit modifi e deux fois par an ee qui permettrait notamment en hiver de nombreuses personnes enfants des coles employ s de bureaux elc de rentrer plus t t chez eux le soir tandis que l conomie fran aise r aliserait d appr ciables conomics d nergie R ponse Au cours de l tude effeciu e en vue d valuer les conomies d nergie lectrique qui r sulteraient d une modification de l heure l gale diff rentes possibilit s ont l examin es d o il ressort qu un changement d heure pendant l hiver pr senterail l inconv nient de modifier l amplitude relalive des pointes de consommation du matin el du soir ces pointes soni actuellement d gale amplitude ce qui n cessiterait l utilisation de centrales iher miques anciennes donc bas rendement pour fournir le surplus de courant momentan ment n cessaire En revanche une avance d une heure de l he
47. rerons pas pour autant que notre t che sera achev e et 1934 ASSEMBLEE NATIONALE tous nos efforts continueront de tendre vers l instauration d un autre r gime conomique et social dans lequel les femmes salari es et avec elks l ensemble des travailleurs trouveront une vie meilleure Applaudissements sur les bancs des socta listes et radicaux de gauche et des communistes M le pr sident La parole est Mme Moreau Mme Gis le Moreau Mesdames messieurs le projet de loi que nous discutons ce soir concerne l une des discriminations les plus anachroniques qui frappent encore les femmes le refus d un emploi le licenciement ou la mutation d office parce qu elles sont enceintes Des pratiques scandaleuses f accompagnent chez Peugeot Sochaux il leur tait demand d apporter la preuve qu elles n taient pas enceintes D autres entreprises et n y en a t il pas encore exigeaient de leurs employ es qu elles se pr sentent lors de leur menstruation Ces faits portant gravement atteinte la dignit de la femme ont t rendus publics et d nonc s par la presse et notamment par L Humounite Bien d autres h las se d roulent quotidiennement dans le secret des bureaux d embauche C est la raison pour laquelle ils doivent tre d nonc s cette tribune Mais ces conceptions ne sont pas seulement le fait d un patronat sans scrupule Un parlementaire de la majorit au jourd hui secr ta
48. rieurs la ville de Caen La bourse de 530 francs qui leur est accord e est tr s faible En outre clle est pay e avec un retard difficilement excusable JI lui demande de bien vouloir envisager les dispositions n cessaires pour que le versement du montant de cetie bourse soit effectu en d but de trimestre et non terme chu Il souhaiterait galement que le montant de la bourse en cause puisse tre major Fonctionnaires allongement de la tol rance d nccnvoatinn pour qu ils puissent b n jici s des aides la construction 19064 23 avril 1974 M Bisson rappelle M le ministre de l quipement que lorsque des fonctionnaires sont tenus dans l in t r t du service d occuper un logement de fonction celui ci constitue obligatuirement leur habitation principale De ce fait les IJonction naires en cause ne peuvent b n ficier narmalement des primes la construction Cependant une tol rance de trois ans a t institu e en leur faveur alors que g n ralement les conditinns d occupation qui permettent de b n fieier des primes doivent tre remplies dans Je d lai maximum d un an qui suit soit la d claration d ach vement des travaux soit l acquisition de logements si celle ci est post rieure ladite d claration Cette tol rance a t reprise par l article 9 du d cret n 72 66 du 24 janvier 1972 relatif aux primes aux bonifica tions d int r t et aux pr ts la consiruetion Jl n en demeu
49. s entra ne un rajustement des p nalit s correspondantes sinon la lai de 1972 devrait bien t t tre revue dans son ensemble Cela dit j ajouterai deux observations En premier lieu la proc dure est plus longue en mati re de d lit qu en mati re de contravention En second lieu des p na lit s trop lourdes risquent d tre jug es disproportionn es par les tribunaux qui ne jes infligeront pas et ia suppression des circonstances att nuantes envisag e par l amendement pourrait en fait placer les tribunaux devant l alternative suivante qui serait peu souhaitable soit la condamnation une peine trop lev e soit la relaxe pure et simple Pour toutes ces raisons je ne crois pas opportun de retenir amendement n 10 M le pr sident Je mets aux voix l amendement n 10 L amendement n est pas adopt Article 6 M le pr sident Art 6 Les termes ou des femmes sont supprim s dans l article L 234 1 du code du travail Personne ne demande la parole Je mets aux voix l article 6 L article 6 est adopt Apr s l article 6 M le pr sident Le Gouvernement a pr sent un amendement n 7 rectifi ainsi concu Apr s l article 6 ins rer le nouvel article suivant lt L article 187 1 du code p nal est modifi ainsi qu il suit Art 187 Sera puni d un emprisonnement de deux mois deux ans et d une amende de 3000 francs 30 000 francs o
50. sident Je mets aux voix l amendement n 12 Je suis saisi par le groupe communiste d une demande de seru tin publie Le scrutin va tre annonc dans l ensemble du Palais M le pr sident Je prie mesdames et messieurs les d put s de bien vouloir regagner leur place Le scrutin est ouvert Il est proc d au scrutin M le pr sident Personne ne demande plus voter Le serutin est clos Voici le r sultat du serulin Nombre de votants 1 473 Nombre de suffrages exprim s 473 Majorit absolue sms che e doc 237 Peur l adoption a a 182 Conine T aana s NK 291 L Assembl e nationale n a pas adopt M lo pr sident Je mets aux voix l amendement n 1 repouss par le Gouvernement M le ministre au travail Je tiens bien pr ciser nouveau que si le Gouvernement repousse cet amendement il acceptera en revanche l amendement n 23 de M Jacques Blanc L amendement n 1 est adopt Applaudissements sur les bancs des communistes et des Socialistes et radicaux de gaucht i ee ee ne n ie 2 eq IMIM ASSEMBLEE NATIONALE 2 SEANCE DU 22 AVRIL 1975 nn ee e n a a _ _ _ _ _ _ nn M le pr sident Dans ces conditions je pense que amende ment n 23 de M Jaeques Blane devient sans objet Protesta tions sur les banes de l union des d mocrates pour la R pu blique des r publieains ind pendants et
51. sition du terrain destin l implantation d un nouvel tablissement et sis au lieudit Angie Cha iliou au Nord de l agglom ration nan taise est arriv e son terme la signature des actes administralifs qui constatent l cession devant Intervenir tr s bref d lal Les tudes techniques du projet de construction se poursuivent et la demande de permis de construire sera d pos e l automne prochain en m me temps que sera saisie pour avis la commission r gionale des op rations immobili res Le financement de la coastruciion est enti rement assur par Etat et les cr dits n cessaires sont SEANCE DU 22 AVRIL 1975 1969 inscrits au budget du minist re de la justice Dans ces conditions les travaux sur Ile terrain pourront cominencer deans le courant du premier seemesire 1976 et s achever en deux ans environ Expulsians proc dures d expulsion contre des locataires qui depuis le jugement ont apur les orri r s de loyer 17368 1 mars 1974 M Kalinsky attire l altention de M le ministre de la justice sur la pratique de certains propri taires qui poursuivent des proc dures d expulsions engag es l encontre de locataires en se fondant sur des jugements d expuision pronon c s au vu d arri r s de loyers qui ont t compl tement apur s depuis la date du jugement qui remonte daas certains cas plusieurs ann es Cette pratique scrait justifi e par le fait que le jugement rev tu de
52. sur l allongement des d lais de cong de maternit Les amendements propos s et accept s par la commission r pondent donc au souci soit d am liorer le texte soit d assurer uue protection plus g n rale de ia salari e en cas de maternit Parmi les amendements de la premi re s rie certains compl tent l article 3 du projet en pr voyant une affectation temporaire de la salari e son initiative lorsque cette affectation se trouve ASSEMBLEE NATIONALE 2 SEANCE DU 22 AVRIL 1975 1981 approuv e par le m decin du travail et si celle ci doit avoir lieu dans un autre tablissement il sera r cessaire que la salari e donne son accord En outre il a paru souhaitahle qu une affec tation temporaire dans un autre emploi d cid e en vue de prot ger la sant de la femme enceinte n entra ne aucure diminution du salaire de Fint ress e D une fa on g n rale la deuxi me s rie d amendements a pour objet d allonger d une part les d lais pendant lesquels lem ploseur n peut pas r silier le contrat de travail de la femme salari e enceinte d autre part la p riode de suspension par a femme de son contrat de travail avec possibilit d un allonge ment sans limite pour raison pathologique J ai ainsi r sum la philosophie g n rale du texte et des principaux amendements propos s La commission a galement adopt un amendement renfor ant Jes p nalit s l encontre des
53. volue L entr e dans la vie profes sionnelle se fait souvent tardive Une analogie plus grande entre des emplois des secteurs public et priv autorise plus couram ment que par le pass le passage de l un l autre C est pourquoi le Gouvernenienti a d cid d lever l ge auquel sont ouverts les recrutements de la fenction publique un d cret actuellement soumis au Conseil d Etat fixe quarante cing ans la nouvelle limite pour les corps de cat gories B C et D On value mieux la port e de eette mesure si l on sait que la limite de quarante einq ans s entend sans pr judice des autres reeuls autoris s pour charges familiales ou services militaires par exemple et qu actuellement elle concerne 81 p 100 des emplois accessibles aux fonctionnaires En r pondant aux sages observations des rapporteurs MM Bur kel et Richard je tiens rendre hommage la qualit de leurs travaux qui montlrent bien l int r t et la n cessit d une collaboration troite entre le Parlement et le Gouvernement Enfin pour conclure je veux souliguer que cetle volont d ouverture trouve son prolongement naturel dans la politique des conditions de travail mise en uvre pour la fonction publique politique d hygi ne et de s curit notamment laquelle seront bient t associ s tous les agents par l interm diaire de leurs repr sentants politique d am nagement du temps aussi avec l introduction du travail mi temps et
54. 22 f vrier 1975 M Gissinger demande M le ministre de l conomie et des finances sil esl exact en ce qui concerne les stations d puration des caux us es que les laux des subventions sont variables 20 p 100 pour une station r alis e par une callectivit locale et 40 p 100 lorsque celte r alisation est faite au profil d entre prises industrielles Si cela est exact Jl lul demande les raisons qui justifient ces diff rences et s il n envisage pas une harmo nisalion des taux de subventions en les portant au taux unique de 40 p 100 R ponse La loi n 64 1245 en date du 16 d cembre 1984 relative au r gime el la r partition des eaux ainsi qu la lutte contre leur pollution a instilu les agences financi res de bassin charg es au moyen de subventions de contribuer l ex cution d ouvrages d int r t commun aux bassins Ces agences tablissent SEANCE DU 22 AVRIL 1975 SEE aaaea 1263 un r gime d aides propre chacune d entre elles dans un pro gramme d intervention s inl grant pour ee qui est du programme pluriannuel actuel dans le cadre du VI Plan de d veloppement conomique et social 11 est indiqu l honorable parlementaire qu il est difficile d tablir des comparaisons entre le r gime des subventions pour la r alisation de slalions d puration des eaux applicable aux collectivit s locales et celui pr vu pour les entreprises industrielles ces subventions ne
55. 323 36 du code du travail Cet amendement devient sans objet Personne ne demande plus ia parole Je mets aux voix l ensemble du projet de loi qui apr s le rejet de l article additionnel se limite l article unique L ensemble du projet de loi est adopt 1930 ASSEMBLEE NATIONALE un D TRAVAIL DES FEMMES gt Discussion d un projet de loi M le pr sident L ordre du jour appelle la discussion du projet de loi modifiant et compl tant ie code du travail en ce qui concerne les r gles particuli res au travail des femm s n 1486 1561 La parole est Mme Missoffe rapporteur de la commission des affaires culturelles familiales et sociales Mme H l ne Missoffe rapporteur Un des probl mes majeurs de la condition f minine est de concilier maternit et travail Si l am lioration g n rale des conditions de travail va dans le sens de cette n cessaire conciliation sans cr er pour autant de discrimination l gard des femmes il est en revanche vident qu au moment de la maternit pendant la p riode qui la pr c de et pendant celle qui la suit les conditions de pro tection de la femme salari e conditious qui demandent tre tudi es de mani re approtondie sur les plans m dical et social sont de nature particuli re puisqu elles concernent j enfant attendu l enfant r cemment n et la femme elle m nie Nous vivons une poque o les r les traditionnell
56. 50 p 100 L amendement d pos par le Gouvernement qui se substitue rait celui de la commission permettrait d allonger de deux semaines la p riode pendant laquelle serait applicable le taux de 90 p 100 sous r serve hien entendu d un avis m dical Le nouvel article ins rer avant l artiele 4 serait ainsi r dig lt L article L 298 du code de la s curil sociale est compl t eomme suit L indemnit journali re de repos peut galement tre attri bu e sur prescription m dicale pendant une p riode suppl mentaire n exc dant pas deux semaines et dans des conditions d termin es par d cret en Conseil d Etat mn et aaa M le pr sident Si j ai bien compris monsieur le ministre vous souhaitez que l amendement n 26 soit mis en discussion commune avec l amendement n 5 M le ministre du travail Oui monsieur le pr sident M le pr siden Je suis en effet saisi d un amendement pr sent par le Gouvernement et r dig comme suit Avant l article 4 ins rer le nouvel article suivant L article L 298 du code de la s curit sociale est com pl t comme suit e L indemnit journali re de repos peut galement tre attribu e sur prescription m dicale pendant une p riode suppl mentaire n exc dant pas deux semaines et dans des conditions d termin es par d cret en Conseil d Etat la demande du Gouvernement cet amendement est soum
57. En cffet les conditions de recrutement pour un m me corps pourront tre diff rentes pour les hommes et pour les femmes I NP PEN SEANCE DU ne 22 AVRIL 1975 1923 Pour ces divers motifs il nous parait n cessaire de poser des r gles plus lib rales el plus conformes aux principes fonda mentaux de notre droit L amendement n 9 confirme le principe de non discrimination mais laisse la possibilit de mesures d ogatoires Toutefois s agissant de l application d un principe rit dans le pr ambule de la Constitution il nous parait indispensable que les d ro gations r sultent de la loi Apnlandisseirents sur les bancs des socialistes ei radicaux de gauche et des communistes M le pr sident Quel est l avis de la commission M Jean Claude Burckel rapporteur de la commission des lois constitutionnelles de l gislation et de l administration g n rale de la R publique La commission a repouss cet amendement estimant que la proc dure propos e pr senterait de grives diffi culi s d application pratique Il serait en effet tr s difficile da revenir sur des d rogations inscrites dans la loi m me si elles n apparaissaient plus justifi es un moment ou un aulre Par ailleurs la prac dure pr vue l amendement n 1 corrig de la commission r pond aux v ux des auteurs de l amende meni n 9 M le pr sident Quel est l avis du Gouvernement M Gabriel P ronnet secr taire d Eta
58. Ia force des choses jug es n est p rim qu l expiration du d lai de trente ans ind pendamment du r glement de ses causes Ainsi de nombreux locataires qui ont fait l objet d un jagemeat d expulsion mais ont r ussi au prix d efforis pers v rants se mettre jour de leur arri r de loyers se trouvent aujourd hui menaces d expulsion JI lui demande quelles mesures i entend prendre pour faire cesser cette pratique et pour prot ger les locataires de bonne foi contre arbitraire du propri taire R ponse Les jugements produisent tous leurs effets lorsqu ils ont acquis force de chose jug e Chacune des parties peut alors en poursuivre l ex cution jusqu l expiration du d lai de prescrip tion L une des parties ne pcut faire chec l ex cution d un juge ment ea se conformant tardivement des obligations dort a m connaissance a pr cis ment t constat e et sanctionn e par ce jugement En application de ces r gles le propri taire qui a vu prononcer son profit la r soiutioa d un bail est fond poursuivre l expulsion de son anclen locataire quand bien m me ce dernier aurait ult rieurement r gl les loyers en retard La r solution du bail ne dispense pas en effet ie locataire d acquitter sa delte de loyers laauelle trouve sa cause dans la prestation de logement fournie par le propri taire L ancien locataire qui s est maintenu dans les lieux pourrait cependant r sister
59. La premi re femrie sous pr fet a t nomm e il y a quelques mais Existait il depuis de longues ann es des femmes doyen de facult M Louis Darinot C est du folklore Mme H i ne Constans Et la masse des fonctionnaires M Emmanuel Hamel De tels exemples montrent qne la majorit et le Gouvernement ont accompli non pas en paroles mais en actes une uvre importante de promotion f minine i peut nier que dans la fonction publique de plus en plus nombreuses sunt celles qui acc dent des emplois importants Je ne citerai pour terminer qu un seul fait qui a marqu la jeunesse en France c tait une jeune fille qui il y a deux ans portait le drapeau de l Ecole polytechnique Applaudisse ments sur les bancs des r publicains ind pendants et sur divers bancs de l union des d mocrates pour la R publique M le pr sident Avant de mettre aux voix l ensemble du projet de loi je tiens rendre hommage l assiduit toute particuli re de nos coll gues femmes dans ce d bat Personne ne demande plus la parole Je mets aux voix l ensemble du projet du loi L ensemble du projet de loi est adopt MODIFICATION DE L ARTICLE 36 DU CODE DE LA FAMILLE ET DE L AIOE SOCIALE M le pr sident Nous en arrivons l examen du projet de loi portant modification de l article 36 du code de la famille et de l aide sociale Aucune motion de renvoi en commission n tant pr sent e le passage la discus
60. M ie ministre du travail sur la situation des travailleurs qui subissent les preuves tendani obtenir le permis de condue teur d engins l vateurs ou permis de cariste Il lui fait observer que les examens sont organis s sous l gide de ila f r mation permanente tandis que les moniteurs qui instruisent les travailleurs sont agr s par les organismes tel que l A P A V E Or le permis qni est attribu aux int ress s est aceept par les employeurs mais n est pas reconnu officiellement Les salari s qui en sont titulaires et qui doivent changer d emploi n ont pas la possl bilit de se reciasser dans un emploi analogue si leur nouvel employeur n accepte pas de reconnaitre le permis qu ils d tiennent Dans ces conditions il lui demande quelles mesures il compte prendre afin que ie permis de cariste soit d sormais reconnu par l ensemble des entreprises R ponse L arr t du 30 juillet 1974 publi au Journal officiel du 11 ao t 1974 a fix les mesures de s curit applicables aux chariots automoteurs de manutention conducteurs port s L article 12 de l arr t pr cit dispose que la eonduile de ces engins ne doit tre confi e qu des eondueteurs soigneusement instruits et qui ont subi un examen prouvant qu ils sont capables de s acquitter de leurs fanctions en toute s curit En raison des conditions de travail tr s vari es particuli res chaque entreprise il est apparu opportun de co
61. Nimes a 2 ASSEMBLEE NATIONALE R ponse La Soci t nationale des chemins de fer est amen e concentrer ses activit s d entretien du materiel roulant dans un nombre de plus en plus restreint d ateliers et d tablissements sp cialis s Elle m ne cette action dans le cadre de l autonomie de gestion qui lui a t accord e par l avenant du 27 janvier 1971 la convention de 1937 et en consid ration de l ohjectif d quilibre financier atteindre Le d pot ferroviaire de B ziers a deux fonc tions diff rentes g ure fonction Mat riel qui consiste assurer les revisions ou les r parations d un certain nombre de locomotives lectriques comptant un eflectit d environ 600 agents b ine fonetion Transport qui regroupe l ensemble des activit s de conduite repr sentant un effectif de l ordre de 300 agents Sur le plan national l aclivit Mat riel du dep t de B ziers a pu tre main tenue compte tenu de l augmentation pr vue du pare de lacomo tives lectriques pour les lectritications futures de lignes Les craintes prouv es par le personnel sp cialis de B ziers d tre mut Narbonne paraissent donc actuellement sans fondement En revanche les tudes de rationalisation de l utilisation du per sonnel de conduite oni conclu tormellement une orientation prioritaire en faveur du d p t de Narbonne situ g ographiquement au confluent des courants de tratie importants entre le Roussill
62. a roport Charles de Gaulle de Roissy en France pr sente certaines malfacons dangereuses sl elles s actentuent pour le d collage et l atterrissage des a ronefs Bourses et allocations d tudes rel verment des plafonds de ressources 19116 23 avril 1973 M Huguet attire l altention de M le ministre de l ducatlon sur le fait que de nombreuses familles d clarent ne plus pouvoir obtenir de bourse nalionale pour leurs enfants alors qu elles en b n ficlaient auparavant et que leur pouvoir d achat n a pas augment Il lui demande de bien vouloir rappeler ASSEMBLEE NATIONALE 2 SEANCE DU 22 AVRIL 1975 am mme o quelle a t la progression ces derni res ann cs des plafonds de vessourtes ne pos d passer pour l obtention d une bourse natio nale s il estime que celie ci a t suffisante et donne les m mes possibilit s aux familles qu ant rieurement ou sinon quelles mesures compte prendre le Gouvernement pour y parvenir Artistes cartographes du service de la corte g olagique de la France cr ation d un statut minuist ricit 19177 93 avril 1975 M Alduy attire l aitention de M le ministre de l Industrie et de la recherche sur le corps des artistes cartographes du service de la carte g ologique de la France direc tion des mines cr en 1942 avec un stalut identique celui des artistes cartographes de l institut g ographique national du minis t re de l quipe
63. an de prison il a t largi dans les pins brefs d lais la suite de l intervention d une assistante sociale et le service de la maln d uvre trang re a saisi la justice pour le faire b n cier ASSEMBLEE NATIONALE 2 SEANCE DU 22 AVRIL 1975 i m ans a sam 1 0 0 qq 0 qq em op qq e ee des dispositions des articles 24 et 155 1 d1 nouveau code de la nationalit fran aise dans le but de swczeoir l ex cution d un arr t d expulsion du ministre de l int rieur pris son encontre le 4 avril 1974 Un certificat de nationalit fran aise Jui a t d livr cinq mois plus tard et en cons quence il per oit l indemnit accord e aux travailleurs sans emploi cependant que l autorit mili taire saisie par le pr fet a refus de l incorporer D autre part dans le d partement du Puy de D me un jeune gar on issu d une famille de sous officiers de carri re en instance d incorporation en qualit de gendarme auxiliaire a t employ agricole apr s avoir subi en 1974 des examens et tests la diligence de la direction de l agriculture Inscrit pr sent comme demandeur d emploi l agence d issoire il ne fait l objet d aucune proposition et ne b n ficie pas de l indemnit accord e aux travailleurs sans emploi alors m me qu entretemps le b n fice des allocations familiales a t retir ses parents Surpris par une telle incoh reac
64. asiatique ont effecti vemeot augment dans des proportions consid rables en 1974 et ont contribue par leurs prix perturber le march encore qu elles ne repr sentent qu environ 6 p 100 de la production nationale ll a t demand aux professionnels int ress s en vue de provoquer l application des dispositions pratectrices pr vues au G A T T de presenter la commission des communaut s Bruxelles un dossier tablissant les ventuelles violations de la r glementation internatio nale en matiere de prix dans les changes ext rieurs et pouvant ainsi donner lieu une action antidumping ou l applieation de taxes compensatoires Si des l menis suffisants sont effectivement r unis ce sujet les services du minist re de l industrie et de la recherche s emploieront soutenir ce dossier aupr s de la commission afin qu une d cision satisfaisante puisse intervenir dans les meilleurs d lais P trole recherche du p trole off shore mise en place d une structure regroupant les moyens mis en uvre pur l Etat et ceux des compagnies p troli res 16847 15 f vrier 1975 M Labb rappelle M le ministre de l industrie et de la recherche que l article 1 7 de la loi n 67 7 du 3 janvier 1967 portant cr ation d organismes de recherehe qui a en particulier cr le centre national pour l exploitation des oc ans Cnexo a pr eis que cet tablissement a pour mission en liaison avec les mi
65. avec un salaire est le m me que celui qui est opposable aux travailieurs indemnis s au titre du ch mage partiel en cas de r duetion d horaire dans leur entreprise Il faut pr ciser que je travail occasionnel ne peut s entendre que comme une occupation n ayant aucun caraet re habituel el ne pouvant procurer des res sources constanies En ce qui concerne le r gime d assurance EE a 1980 ASSEMBLEE NATIONALE ch mage l indemnisation du ch mage n est possible que lorsque celui ci est total c est dire lorsqu il entraine un arr t complet d activit pour le travailleur priv d emploi Cette r gle d incompati bilit entre l exereice d une activit professionnelle et le b n fice des allocations d coule de l article 13 du r glement Toutefois son application trop absolue pourrait conduire parfois des solutions choquantes aussi est il pr vu par la d lib ration n 18 6 que dans certains cas exceptionnels le directeur ou la commission paritaire de l Assedic peut d cider loctroi des allocations un ch meur occupant une activit r duite Du point de vue de Ja r gtementation il convient de distinguer d une part une activit r duite s apperentant une forme d utilisation particuliere des loisirs m me si celle ci procure quelques ressources occasionnelles et d autre part une activit r duite pr sentant certaines caract ristiques d une activit professionnelle Le maintien des allocatio
66. calcul e sur le taux applicable l ge de soixante cinq aos ont t tendues aux b n ficiaires de lex r gime local d assurance des d partements du Haut Rhin du BasRhin et de la Moselle par les d crets n 74 191 du 26 f vrier 1974 et n 74 1195 du 31 d cembre 1974 Il est confirm l honorable parlementaire que les instances des principaux r gimes de retraite compl men taire ont d cid que les participants eyant obtenu de la s curit sociale la liquidation de jeur pension vieillesse an taux plein an titre de l2 loi susvis e pourralent b n ficier de leur retraite compl mentaire sans coefficient d abattement Cette justification tant indispensable les dossiers d pos s avant le 1 juillet 1974 ont pu faire l objet d une revision avec effet du 1e janvier 1974 pour tenir compte des nouvelles r gles du r gime de base Il est rappel que les r gimes de retraite compl mentaire sont des r gimes de droit priv toute d rogation aux r gles ci dessus rappel es en faveur des ressortissants du r gime local d Alsace Lerraine ne pourrait provenir que de la d cision des organisations signataires responsables de la cr ation et de la gestion de ces r gimes Anciens combattants et prisonniers de guerre extension du b n fice de Ia loi du 21 novembre 1973 aux pensions d j liquid es prises entre soixante et soixante cinq ans 16714 8 F vrier 1975 M Plerre Sauvalgo expose M je minist
67. cise comment se d finit l oceupation de huit mois par an S agit il d une occupation de huit mois cons cutifs et dans ce eas et au cours de eette p riode l occupant ascendant descendant ou locataire ne peut il s absenter pour se rendre en vacance en cure ou en visite chez des enfants des parents ou des amis L occupation peut elle tre r partie tout au long de l ann e en p riodes d in gales dur es mais formant au totai huit mois au moins H lui demande galement quels sont les moyens de preuve que peut produire l accupant pour justifier de l occupation de huit mois Associations de parents d l ves examen des rapports sur les probl mes de s curit des C E S de l Is re 19131 23 avril 1975 M Gav demande M le ministre de l ducation les motifs pour lesquels les associations de parents d l ves int ress es n ont pu ce jour prendre connaissance des rapporis tablis par les soci t s commises l eflet d enqu ter sur les probt mes de s curit que posent les C E S de Grenobie Oiym pique La Tour du Pin Meylan Moi irans Saint Martin d H res et Vizitles et quelles mesures il compte prendre pour que cammuni cation leur sait faite sans autre d lai Accidents du trarail textes d application de la loi relative aux rentes attribu es aux 1yauts druit de la victime d c d e 19132 23 avrit 1975 M Gau appelite l attention de M le ministre du travaii sur le
68. cision intervenue tout r cemment ct dont le caract re exception nel doit d j tre soulign N GAF urgente n cessit de r aliser la gare suuterruine de Paris Lyon 17254 1 7 mars 19753 M Kalinsky attire l attention de M le secr taire d Etat aux transports sur l urgente n cessit de r aliser la gare souterraine de Paris Lyon destin e la correspondance avee la station du R E R actuellement en construction La saturation de la gare actuelle est en effet la source de nombreuses diffieuit s la fois pour le personnel et pnur les usagers qui ne disposent pas des inslallalions fonctionnelles indispensables Cette situation va encore tre aggrav e par la mise en service pleine cadence de l antenne ferroviaire desservant amp ville nouvelle d Evry Or la direction g n rale de la S N C F vieni d crire l auteur de la question que si les cr dits correspondants soni inscrits au oudgel de 1976 la mise en service de la gare de banlieue pourra tre effectu e en 1980 Cela signifie que dans l hypoth se la meilleure 2 SEANCE DU DU 22 AVRIL 1975 t ann em mise en service m cette gare minterviendrait pas avant cinq ans soil trois ans apr s la mise en service de la gare du R E R qui perdrait de ce fait une grande partie de sa raison d tre durant toute cette p riode Une telle situation ne peul manquer d aggraver d ann e en ann e les difficuli s acluelles et il lu
69. coh rent pour en permettre une application plus ais e Des dispositions seront prises en ce qui concerne les d tenteurs interdisant le rejet dans le milieu naturel 11 n est pas envisag d intervenir au niveau de la distribution en subordonnant la four niture d huiles neuves la remise d huiles us es en revanche lt est pr vu de demander aux detenteurs de pouvoir justifier leurs consom mations d huiles neuves et la destination des huiles us es Professions commerciales et industrielles inscription au registre du commerce dispense de produire un extrait n 2 du cosier judiciaire 16778 8 f vrier 1975 M Julia rappelle M le ministre de l industrie et de la recherche que la loi n 47 1635 du 30 ao t 1947 relative l assainissement des professions commerciales et indus trielles interdit l exercice d une profession commerciale ou indus trielle aux personnes qui ont subi une condamnation des peines et pour des d lits num r s l article 1 de la loi pr cit e Pra tiquement toute condamnation plus de trois mois de prison ferme entraine l Incapacil d entreprendre une profession commerciale ou industrielle Au vu de ce texte les tribunaux de commerce pour l inscription au registre du commerce exigent de tous candidats la production d un extrail n 2 du casier judiciaire Il semble par contre qu une circulaire r cente du minist re de l industrie et de la recherche aurait pr cis
70. conduire reconnaissance officielle du permis de conducteur d engins l vateurs 15566 14 d cembre 1974 M Crespin expose M le ministre du travall que de nombreux travailleurs sont titulaires du permis de cariste conducteur d ensin l vateur Celle sp cialit est sanctionn e par un permis dont les preuves comporlent des tests psychotechniques des questions crites et orales et une preuve de conduite Les examens se font dans le cadre de la formation permanente et les moniteurs qui instruisent et fonl subir les examens sont des techniciens quallfi s dont Pactivit s exerce l gard d organismes donnant telle que l A P A V E toutes garanties sur le contr le et la qualit du permis d livr Or ce permis s il est accept par les employeurs n est pas reconnu officiellement Cette careuce est tr s regrettable car lorsque le Litulaire d un tel permis est appel changer d employeur il peut tre embauch sans que la valeur du permis soil remise en cause mais il peut tre galement amen devoir subir une nouvelle v rification de son niveau professionnel par son nouvel eniployeur D lui demande s il n estime pas quitable qu l inslar des permis V L P L ou T C le permis de cariste obtenu dans des conditions lui assurant toute sa valeur soit reconnu dans toutes les entreprises fran aises et ne solt pas susceptible d lre remis en queslion lors de chaque changement d
71. coniinue b n ficier pour elle m me el les membres de sa famille qui soni sa charge pendant une p riode dont la dur e est fix e par d crel en Conseil d Etat des prestations en nalure du r gime obligatoire d assurance maladie et maternit dont elle relevait titre d avant droit au moment de la mention en marge de lacte de mariage ou de la transcriplion du jugement de divorce Si ce projet est retenu par lc Parlement ces dispositions prendront effet au 1 juillet 1975 Assurance invalidit p riode durant laquelle les prestations de longue maladie cessent d tre per ues alors que la rente invalidit n est pas encore vers e 15435 11 d cembre 1974 M Plantier rappelle M le ministre du travail que les prestations suciales et les allocations familiales vers es aux chefs de famille plac s en cong de longue maladie cessent d tre per ues l expiration d un d lai de trois ans d lai partir duquel leur est attribu une rente d invalidit Or avant que le dossier d invalidit soil tabli il s coule g n ralement quatre ou cinq mois pendant lesquels ils ne per oivent ni cetle rente ni les avantages anciens La siluation de ces familles devient alors dramalique et elles font aopel au bureau d aide sociale de leur r sidence lequel a des possibilit s d intervention tres limitces Afin d vlier ce hiatus il lai demande si des dispositions ne pourraient pas tre prises consi
72. conserver voire augmenter ses profits 3 le patronat tend supprimer autant que faire se peut les licenciements pour cause conomique qui dannent droit 90 p 100 du salaire et tes transformer en licenciements paur tout autre motif c est ainsi qu apr s vingt ans de travail un ouvrier s est vu licenci pour l insutfisance de son travail 4 dans l ensemble des entreprises la formation continue n est pour ainsi dire dispens e qu aux eadies ce qui n est conforme ni l esprit ni la lettre de Ja loi de juillet 1971 5 dans un eas pr cis des subventions accord es pour l implantation d une entreprise risquent d tre employ es d autres lins puisque nan seulement le nombre d emplois cr s ne correspond pas celui envisag mais que cette entreprise risque de disparaitre En cons quence il lui demande de lui indiquer les mesures qu il entend prendre pour qu a Saint Brieuc les employeurs ne tournent pas Ja loi et que les travailleurs n aient pas souffrir d une maniere intol rable d une crise dont lls ne sont pas responsables i Cr ches Ier ation d une cr che inter entreprise dans la zone industrielle de Kergonan Brest 19058 23 avril 1975 M Dalbera attire Pattention de Mme le ministre de Ja sant sur une exigence des 1200 travailleuses de la zone industrielle de Kergonan Brest savoir la cr alion d une er che Seulement deux cr ches existent Brest elles sont insuf fisantes
73. contr l e de pr ts taux d int r t bonifi Question n 19006 M Maurice Cornette expose M le ministre de l agriculture que depuis deux ans les d s quilibres observ s dans plusieurs productions et march s agricoles sont g n rateurs de pertes de revenu pour les agriculteurs de m vente de lourdes d penses de soutien de concurrence aexacer b e intra ou extracommunautaire Tel est le cas notamment pour le vin les viandes bovire et porcine les produits avicoles certains fruits et l gumes et produits laitiers Dans d autres secteurs au contraire tels les prot agineux et le riz nous demeurons largement d ficitaires 11 lui demande les mesures que le Gouvernement compte mettre en uvre et promouvoir afin de r aliser une meilleure ma trise des productions et mar ch s l ments essentiels de s curit tant pour les agriculteurs que pour les activit s d aval et les consommateurs La s ance est lev e La s ance est lev e une heure vingt cinq Le Directeur du service du compte rendu st r ographique de l Assembl e nationale JACQUES RAYMOND TEMIN a a oo 9 a 1944 ASSEMBLEE NATIONALE O dre du jour tabli par la conf rence des pr sidents R union du mardi 22 avril 1975 La conf rence des pr sidents a tabli comme suite l ordre du jour des s ances que l Assembl e tiendra jusqu au mercredi 80 avril 1975 in lus Mardi 22 avril soir Suite de la di
74. d Etat Adoption Adoption de l article 1 modifl Art 2 Amendements n 8 de Mme Thome Paten tre 3 corrig de la commission des lois 6 de M Renard Mme Thome Paten tre MM Renard le rapporteur le secr taire d Etat Rejet de l amendement n 8 et de l amendement n 6 adoption de l amen dement n 3 corrig qui devient l article 2 Apr s l article 2 Amendement n 10 de la commission des lois MM le rappor teur le secr taire d Etat Adoption Explication de vote M Hamel Adoption de l ensemble du projet de lol MODIFICATION OE L ARTICLE 36 DU CODE DE LA FAMILLE ET DE L Ai0E SOCIALE Passage la discussion de l article unique Article unique Les deux alin as du texte propos pour l article 36 du code de la famille et de l aide sociale ainsi que les amendements s y r f rant sont r serv s jusqu au vote sur les amendements n 16 de la commission des lois 11 rectifi de Mme Chonavel 18 de M Richard et le sous amendement n 19 de Mme Chonavel Amendements n 16 de la commission des lois constitution nelles de la l gislation et de l administration g n rale de la R publique avec le sous amendement n 19 de Mme Chonavel 1i rectifi de Mme Chonavel et 18 de M Richard M le rappor teur Mme Chonavel MM Richard rapporteur pour avis de ia comimission des affaires culturelles familiales et sociales le secr taire d Etat Rejet du s
75. de M l ing nieur g n ral de lair Marchal conseiller scientifique la S N E C M A M Marchal qui s est rendu Rouen le 16 jan vier 1975 a confirm l int r t des essais pr vus PI F P qui doivent permettre de dresser des diagrammes complets de fonctionnement du moteur et de comparer les bilans thermiques obtenus avec diff rents m langes combustibles M Marchal a galement accept d assister titre d observateur aux essais en question Les services du d l gu g n ral l nergie ont galement de leur c t par l interm diaire de l arrondissement min ralogique de Rouen confirm nouveau M Champhrin l offre d expertise mentionn e ci dessus Seules les conclusions du rapport d expertise permettront de porter un jugement d finitif sur l int r t r el du moteur mis au point par M Chambrin Energie moteur eau r suitat de l expertise technique envisag e 15373 7 d cembre 1974 M Coust demande M le ministre de l industrie et de la recherche si la suite des contacts pris sur son initlative et la demande du d l gu g n ral l nergie entre l institut fran ais du p trole et les inventeurs du moteur eau MM Chambrin et Jojon garagistes Rouen l expertise envi sag e tendant pr ciser les avantages ventuels sous l angle du bllan nerg tique et de la pollution de cette technique a pu tre r alis e et dans laffirmative quelles conc
76. de ce produit un moment o de lelles activit s pr sentent un int r t vident pour le pays surtout du point de vue du redressement de la balance des paiements l Ii demande par cons quent quelles mesures il envisage de prendre en vue d obtenir une meilleure stabilisation des cours de ce produit R ponse Les pouvoirs publics se pr occupent de la situation cr e par les cours anormalement bas des vieux papiers alors qu ils pr conisent le recyclage des produits industriels La baisse des cours que l on constate depuis quelque temps est due essen tiellement la diminution de la demande de l industrie papeli re dont l activit est actuellement r duite de 30 p 100 en moyenne Cette r duction est d ailleurs plus importante dans les branches industrielles grosses consommatrices de vieux papiers telles que celles des cartons et des emballages Des tudes sont mences par le comit interprofessiunnel de la r cup ration et du recyclage des vieux papiers cr l instigation du minist re de l industrie et de la recherche et du minist re de la qualit de la vie en vue de mettre au point un syst me de r gulation des cours permettant de pallier les difficult s occasionn es par des fluctuations de prix 2 SEANCE DU 22 AVRIL 1975 1967 conjonciurelles Simultan menti le Comirec a galement pour mission de rechercher les moyens mettre en uvre paur organiser le march des fibres de r cup ration
77. de leur comptabilit par une stricte r glementation de la propagande lectorale en pr voyant notamment annulation des lections en cas d affichage irr gulier La r panse cette question J O d bats A N n 11 du 2 mars 1974 disait que l ensemble des prohl mes voqu s avaient retenu l attention du d partement de l int rieur et qu ils faisaient l objet d tudes approfandies Pr s d un an s tant coul depuis cette r ponse il jui demande quelles eonelusions ont abouti les tudes en cause et quelles d cisions sont envisag es par le Gouvernement dans ce dnmaine i R ponse La question voqu e par l honorable parlementaire entre dans le programme d action qui a t arr t par le Gouver nement au d but de lPann e 1975 ainsi que le Pr sident de la R publique l a encore rappel lors de son allacution radiot l vis e du 23 janvier dernier e est done au mois d avril que le Gouver nement sera appel examiner les r sultats des tudes entreprises et se prononcer sur les options retenir pour r aliser jes r formes souhuaitables en la mati re Travailleurs immigr s am lioration de la l gislation applicnale aux travuilleurs originuires des Etats d Afrique noire 17457 i mars 1975 M Poperen appelle l aitention de M le ministre C Etat ministre de l Int rieur sur la cireulaire du 30 novem bre 1974 qui a modifi la r glementation concernant les travailleurs orig
78. de manuels sco laires mis gratuitement la disposition des associations des parents d l ves des coles int ress es qui se chargeraient du service de pr t et de l entretien des livres L cole Saint Joseph de Cluny qui est un tablissement priv assure un enseignement satisfaisant mais souffre d une crise de recrutement du personnel qui devient de plus en plus aigu Une r duetion de l effectif des l ves est craindre pour cette raison Il suffirait toutefois de pallier le manque de personne par l envoi d enseignants au titre de la coop ration Le lyc e fran ais de Pondich ry est le seul tablissement public fran ais 1 dispense un enseignement comparable celui des lyc es de France Malheureusement tous les l ves ayant effec tu leur cycle primaire dans les diverses coles fran aises ne peuvent y tre admis Le grand obstacle que constituait le manque de locaux a t lev gr ce la g n rosit d une personne appartenant une vieille famile indienne amie de la France qui a mis la disposition du lyc e un local pouvant servir d annexe Il n en reste pas moins que cet tablissement soulifre d une insuffisance de personnel et d quipement ne permettant pas d augmenter sa capa cit d accueil au niveau de l enseignement secondaire et profes sionnel et rendant m me diflicile le maintien de ses activit s dans leur forme aetuelle Le d blocage rapide de cr dits s av re n ces saire pour re
79. de personnes d c d es sur la voie publique la morgue de l h pital le plus proche 19078 23 avril 1975 M d Harcourt attire l attention de M le ministre d Etat ministre de l int rieur sur certaines obligations impo s es actuellement aux petites communes rurales l occasion des d c s sublts ou la suite d accidents de personnes sur la voie publique sur leur territolre En particulier le corps du d funt ou de la victime doit tre transport la malrie de cette localit C est en effet cet endroit qu est pr vue la visite du m decin devant d livrer le permis d inhumer ainsi que l accueil de la famille venant reconnaitre le corps Alors que tr s souvent dans ces petites com munes la mairie se r duit une pi ce ou deux g n ralement occu p es par les services municipaux c est dire les graves perturba tions que peut entrainer une telle obligation dans le fonctionnement des services de la mairie I Iul demande s il ne serait pas possible d envisager d autorlser les services de police des pompiers ou d am bulance transporter le corps la morgue de l h pital le plus proche M res de familles retrait es bonifications pour enfants des assur es retrait es avant l institution de cet avantage 19079 23 avril 19 5 M Coust attire l attentinn de M le ministre du travall sur la situation des m res de famille assur es soclales qui ont t admises la retra
80. de r ponse dans les d lais susvis s son auteur est invit par le pr sident de l Assembl e lu faire connaitre s il entend ou non la convertir cn question orale Dans la n gative le ministre comp tent dispose d un d lai suppl mentaire d un mois 5 Dans le cas o la question crite est transform e en question orale celle ci prend rang dans Les conditions pr vues au dernier alin a de l article 133 x 6 Font l objet d un roppel publi au Journal officiei les ques tions crites auxquelles il n a pas t r pondu dans les d lais pr vus aux articles 2 3 et 4 du pr sent article 7 Le texte des questions crites est reproduit dans les rappels il est communiqu aux auteurs des questions en m me temps que le rappel leur est notifi QUESTIONS ECRITES REMISES A LA PRESINENCE DE ZL ASSEMBLEE NATIONALE Centre d tudes sup rieures d am nagement insuffisance de ses moyens 19046 23 avril 1975 M Juquin attire l attention de M le secr taire d Etat aux universit s sur les probl mes pos s au centre d tudes sup rieures d am nagement de l universit Fran ois Rabela s Tours Cr e en 1969 l universit forme une ma trise de sciences et techniques d am nagement reconnue en 1972 C est ia seule de ce type existant actuellement en France La formation dispens e au C E S A lui a valu d j un renom international Aciuellement 325 tudiants y sont scol
81. derniers mois de l ann e pr c dente a compromis les r coltes de vin et de raisin de table emp ch les emblavures de c r alcs et entra n l asphyxie des racines d un tr s grand nombre d arbres fruitiers Les gel es g n ralls es de ces derniers jours affectant la fois les plaines et les ASSEMBLEE NATIONALE 2 SEANCE DU 22 AVRIL 1975 coteaux constituent un v nement aggravant qui rend dramatique la situaiinn de larboriculture dans ce d partement Les activitis connexes sont lourde nent touch es les entreprises d emballage pour ne citer qu elles d bauchent et cessent leur activit Le comit d partemental d expertise des calamit s agricoles doit se r unir pro chainement pour lancer la proc dure administrative et technique J lui demande de tout mettre en uvre punur instruire avec vigueur et c l rit un dossier aussi important et d envisager toutes les aides possibles qui permettraient de redresser une situation aussi compro mise Somalie dispositions prendre foce aux v nemeuts de Somalie 19067 23 avril 1974 M Debr demande M le ministre des affalres trang res si les propos tenus par l ambassadeur de Somalie jors de sa conf rence de presse en f vrier ceux tenus par le ministre des affaires trang res la t l vision en avril sans oublier les circonstances qui ont accompagn la prise en otage de notre ambassadeur ne justifieraient pas certai
82. des mesures en cause les caisses d assurance vieillesse n ayant re u aucune instruction ce sujet N lui demande quand seront prises les dispositions d application concernant les articles pr cit s Etudiants texron ration de la taxe d habitation par ceux log s en H L M 19071 23 avril 1975 M Labb expose M le ministre de l conomie et des finances que les cenires r gionaux des uvres universitaires et scolaires C R O U S logent sur crit res soiclaux les tudiants ayant les ressources les plus faibles soit dans des r sidences universitaires soit d faut dans des H L M ASSEMBLEE NATIONALE 2 1949 Depuis l adoption de la loi n 73 1129 du 31 d cembre 1973 sur la modernisation des bases de la fiscalit directe locale les tudiants logeant en H L M tout au moins dans certaines villes sont assu jettis la taxe d habitation Cette taxation est extremement regret table car ceux qui y sont soumis sont issus de milieu modeste ne disposent que de faibles ressources et cette imposition ne peut qu aggraver les conditions de vie difficiles qui sont d j les leurs Ayant demand tre log s en cit universitaire il est regrettable que leur logement en H L M les soumette une taxe qu ils n auraient pas eu payer dans une r sidence universitaire Pour ces motifs M Claude Labb demande M le ministre de l co nomie et ces finances de bien vouloir envis
83. directeur fixe les principes d am nagement de l agglom ration parisienne mais ne saurait pr juger la solution technique permettant la r alisation des projets dont le principe est retenu De ce fait le trac indiqu sur les documents d urhanisme n a pour objet que de marquer la volont de r aliser une liaison n cessaire sans pour autant imposer un trac d fini Dans le cas particulier de l autoroute A5 le trac actuellement pr vu au sch ma directeur n est pas immuable Des modilications sensibles seront sans doute apport es ce trac au moment de Ja canstitution du projet technique et de nombreux ajustements de detail pourront tre r alis s en concertation avec les collectivit s afin de parvenir une solution qui soit ja moins contraignante possihle pour les communes travers es Conducteurs des travaux publics reclassement en cat gorie B 16105 29 mars 1975 M Garcin attire l attention de M le ministre de l quipernent sur le fait que jies conducteurs et les conducteurs principaux de travaux publies de l Etat qui en d pit du peu de moyens dont ils disposent assurent avee comp tence l entretien du r seau routier et veillent ja s curit des usagers de la route sont class s en cat gorie C dont les Indices de fin de carri re ne correspondent plus aux t ches qu ils assurent Il lui demande quelles mesures il compte prendre afin que selon le v u adopt par le conseil sup rieur de Ja
84. effet d viter les inconv nients que connaissent de numbreux retrait s lesquels ne peuvent b n ficier des revalorisations auxquelles ils pour A 2 SEANCE DU 22 AVRIL 1975 1983 raient pr tendre dans la mesure o celles ci ont pour effet de porter leur pension un niveau sup rieur un plafond qui n est pas major en m me temps que Jes pensiuns elles m mes La conclusion de la r ponse qui vient d tre rappel e disait que des recherches en vue de nouvelles simplitications taient poursuivies Or depuis le 1 jan vier 1974 les pensions d j liquid es sont revaloris es deux fois par an au l janvier et au l juillet de ehaque ann e par application d un eoefficient de majoration fix par arr t minist riel d eret n 73 1212 du 29 d cembre 1973 Depuis l abandon de Ja revalorisa tion annuelle qui intervenait ou l avril le probl me est encore plus complexe el il serait souhaitable que les modifications du pla fond intervienneni aux dates fix es pour les revalorisations des pen sions c est dire au l janvier et au 1 juillet 11 lui demande si les tudes dont faisait tat la conclusion de la r ponse pr cit e ant t poursuivies ct s il envisage de retenir la dispusition qu il vient de lui sugg rer R ponse Le syst me de revalorisation des pensions inslilu par le d cret n 73 1212 du 29 d cembre 1973 cst le r sultat des tudes effectu es
85. employeur R ponse L arr t du 30 juiliet 1974 publi au Journal officiel du 11 ao t 1974 a fix les mesures de s curit applicables aux chariots automoteurs de manutention conducteurs port s L ar ticle 12 de l arr t pr cil dispose que la conduite de ces engins ne doit tre confi e qu des conducteurs soigneusement instruits et qui ont subi un examen prouvant qu ils sont capables de s acguitter de leurs fonctions en tonte s cnrit En raison des conditions de travail tr s vari es particuli res chague entreprise il est apparu opportun de confier l employeur le soin de faire passer l examen dont il s agit Cet examen doit se d rouler dans l entreprise inl ress e sous le contr le du responsable de la s curil ou de son re pr sentant qualifi et comporter des man uvres que le cariste est men faire habiluellement en service normal C est pourquoi Pau torisation de conduite d livr e n est valable que dans l entreprise consid r e Toutefois un certain assouplissement de ces disposilions esl actuellement envisag compte tenu de la formation sp cialis e dispens e dans certains tablisseinents 11 importe cet gard de concilier l int r t qui s attache ce que la s urit des conducteurs de chariots et des autres travailleuis suit efficacement assur c et la n cessit de ne pas entraver le developpement normal de la pro fession de cariste Assurance maladie
86. employeurs aui ne respectent pas la loi et dans sa s ance de ce malin elle a accept deux amen dements du Gouvernement qui modifiant deux articles du code p nal tendent viter toute discriminatiun entre les sexes Personnellement je pense que le projet tel qu il nous est soumis est trop limitatif j aurais souhait qu il traite de fa on plus exhaustive du probl me du travail f minin par rapport celui de la maternit C est un domaine o il faut tre extr me ment prudent sous peine de p naliser les femmes elles m mes il aurait peut tre t sage d envisager le probl me de la mr ter nit en lui m me en tant que ph nom ne social En ma qualit de rapporteur du projet je vous indiquerai fid lement mesdames messieurs les eultats du travail effectu en commission Applaudissements sur tes bancs de l union des d mocrates pour la R publique des r publicains ind pendants et des r formateurs des centristes et des d mocrates sociaux M le pr sident La parole est M le ministre du travail M Michel Durafour ministre du travail Monsieur le pr si dent mesdame messieurs le projet de loi qui est aujourd hui soumis votre approbation vis am liorer la condition des femmes au travail particuli rement lorsqu elles sont en tat de grossesse ll s inscrit dans la ligne des efforts entrepris depuis pr s d un an par le Gouvernement sous l impulsion de Mme Je secr taire d Eta
87. en 1971 sur la Sa ne ei la Marne out montr que ces accidents provoquent parfois une h catombe d sastreuse de poissons r duisant n ant des ann es d effort des soci t s de p ehe Dans le m me temps l interruption des pr l vements d ean usages domestique ou agri ecole compromet l approvisionnement de r gions enti res Les cons quences en seraient particuli rement sensibles dans les p riodes d tiage o la demande d eau est f rte En 1971 des instructions rigoureuses ont t adress s aux pr fets Tout accident de ce type devait faire l objet d une engu te administrative imm diate cependant que les autorit s judiciaires seraient saisies L article 434 1 du code rural pr voit notamment des peines de prison allant de dix jours un an ei des amendes de 500 francs 5060 francs pour les poliueurs de rivi res Conijointement une mission d enqu te tait d sign e charg e de surveilier les conditions de stockage et d emploi dans les tablissements industriels utilisant les produits les plus toxiques Toutefois daas un premier temps et reconnaissant alors l insuffisance du personnel d inspection l enqu te fut limit e aux cyanures et quelques autres produits de haute toxicit IJ Jui demande depuis la d cision de 1971 1 quel a t l accroissement du nombre des personnels attach s cette mission d inspeetion et de surveillance 2 l utilisation et au stockage de quelles autres substances tox
88. en vue d ajuster au mieux les pensions du r gime g n ral tle la s curit sociale aux augmentations des salaires intervenues au cours des p riodes les plus r centes tudes dont il tait Fait tat dans une pr c dente r ponse laquelle se r f re l honorable parlementaire Ce syst me permet en effet aux pensionn s de b n ficier d s le d but de l ann e et sans attendre que la connaissance des r sultats satistiques et comptables ait permis d valuer dans les conditions fix es par la r glementa tion le montant du coefficient de majoration annuel appliquer aux pensions eompte lenu du taux de progression du montant mayen des indemnit s journali res vers es au eours des p riodes de r f rene Comme le rel vement du salaire plafond servant au caicul des cotisaticns de s curit sociale la revalorisation des pensions est en effet valu e annuellement la majoration interve nant au t janvicr etant accord e litre provisionnel ei valoir sur la revalorisation annuelle calcul e au 1 juillet Con u pour apporter un avantage cerlain l ensemble des pensionn s ee nouveau mode de revalorisation peut dans certains cas ne pas apporter les m mes avantages eertains d entre eux du fait que les pensions ne peuvent exe der un certain pourcentage du plafond des r mua rations vis l article 13 de l ordonnance n 67 706 du 21 ao t 1967 Malgr les tudes poursuivies sur ce probl me il n a p
89. espace littoral n 1492 1558 Suite de la discussion du projet de loi modifiant et compl tant certaines disnositions de proc dure p nale n 1479 1499 Mardi 29 evril apr s midi et soir Discussion du projet de loi tendant la g n ralisation de la s curit sociale n 1480 Percredi 30 avril apr s midi Questions au Gouvernement Douze questions orales sans d bat ANNEXE QUESTIONS ORALES INSCRITFS A L ORDRE DU JOUR DU MERCREDI 23 AVRIL 1975 Questions orales avec d bat Question n 8 M Bayou demande M le ministre de lagri culture quelles mesures il compte prendre pour assurer anx viticulteurs un juste revenu de leur travail gr ce l instauration et au soutien d un prix correspondant au prix de revient de leur production et au salaire de toutes les personnes travaillant sur l exploitation familiale Question n 18986 M Millet attire l attention de M le ministre de l agriculture sur la gravit de la d gradation du revenu des agriculteurs et des viticulteurs Si des mesures importantes ne sont pas prises rapidement pour rem dier cette situation le potentiel productif agricole sera directement mis en cause En 1974 le pouvoir d achat agricole a baiss en moyenne de 15 p 100 Compte tenu de l inflation les prix fix s Bruxelles pour la campagne 1875 1976 non seulement consa 2 SEANCE DU 22 AVRIL 1975 crent la d gradation intervenue en 1974 mais co
90. fait intervenir la Caisse nationale d assurance maladie d une part et d autre part le budget annexe des prestations sociales agricoles et le budget de J Etat pour assurer Je paiement des prestations ct par suite des avances sur pres tations vers es respectivement aux salari s et aux exploitants agri coles Cependant la n cessit d apporter une aide financi re imm diate a conduit lautorisation donn e aux caisses de mutualit sociale agricole de verser aux tablissements hospitaliers le jour m me de la r ception des dossiers d hospitalisation et avant toute v rification une avance gale 80 p 100 du montant desdits dossiers Q E n 10428 Jaurnal officiel D bats A N du 31 mai 1974 p 2371 Des difticult s continuent toutefois d tre rencontr es pour l application de mesures similaires par les r gime d assurance maladie des travailleurs non salari s non agricoles La caisse mutuelle r glonale de Basse Normandie des non salari s a notam ment fait connaitre un centre hospitalier qu il lui paraissait dif ficile d admettre le sysl me des avances pratiqu es par le r gime g n ral de Ja s curit sociale tant donn que contrairement ce dernier r gime l ouverture du droit aux prestations de ses assur s n est accord que pour six mois lors du paiement de l ch ance de cotisation En signalant l inconv nient qui r sulte de la non concordance des mesures prises dans ce domaine et compte
91. fendre amendement n 3 Mme H l ne Missoffe rapporteur Cet amendement n a pas t adopt par la commission qui lui a pr f r les amende ments n 3 et 4 que nous examinerons dans quelques inslanis l g rement diff rents M le pr sident La parole est M le ministre du travail pour soutenir le sous amendement n 20 et donner son avis sur les amendements n 13 ct 3 M le ministre du travail Le Gouvernement accepte l amen dement n 3 car les am nagements propos s par la commission se traduisent par une am lioration de la r daclion initiale du texte En effet cet amendement pr voit que l initiative de la muta tion peut venir de la salari e ce que le lexte gouvernemental n emp chait pas mais qu il est bon n anmoins de pr ciser ASSEMBLEE NATIONALE 2 SEANCE DU 22 AVRIL 1975 men mme RS mem w Je nole qu en mettant sur le m me plan les deux proc dures l initiative de la salari c ou de l employeur au regard de l intervention du m decin du travail on conf re celui ci le m me pouvoir lorsque le changement d affectation est demand par l int ress e et lorsqui l l esi par j employeur Mais cette construction est coh rente avec l obligation faite l employeur par un autre amendement de la commission de maintenir le selaire ant rieur En elfel lorsque la salari e demandera sa mulalion lem ployeur ne devra y proc der et par cons quent maintenir le
92. fran ais dans des conditions partieuli rement alarmantes s il peut faire le point des d marches qu il a entreprises et des espoirs raisonnables qu il a pu entrevoir quant la lib ration de ces d tenus Presse garanties du respect de la libert du travail dans l industrie du livre 19142 23 avril 1975 M Stehilln rappelle M le Premier ministre qu l occasion du d bat sur la presse l Assembl e natio nale le comit inter presse d un grand quotidien de Paris avait d nonc les abus auxquels donne lieu l interpr tation des conventions de 1921 relatives l industrie du livre I demande quelles mesures le Gouvernemert entend prendre pour 1 faire respecter la libert du travail dans ce secteur important de la presse 2 modifier les dispositions prises en 1921 afin de mettre un terme des privil ges limit s Paris qui donnent une minorit d employ s ia possibilit de mettre en p ril une entreprise de presse Fonctionnaires r forme du cadre A 19143 23 avril 1975 M Barberot attire l attention de M le Premier ministre Fenction publique sur le fait qu la suite du reclassement des agents du eadre B on constate une certaine incoh rence entre les situations adininistratites des agents du cadre A et de ceux du cadre B C est ainsi que fr quemment des inspecteurs se trouvent pratiquement galit de elessement indi ciaire et m me peuvent tre d pass s p
93. instituer le p age qu au del de la ville nouvelle de Marne la Vali s aurait pour but de limiter les e pertes d exploitation pr vues par la soci t priv e qui alise l autoroute de l Est L institution de ce p age urbain consti tuerait un grave pr c dent et p naliserait les travailleurs de la banlieue Est contraints d utiliser leur voiture en raison de l insuf fisance partieulicrement criante des emplois dans ce secteur et de l inadapiation des transports en commun Eile aurail en outre des cons quences d sastreuses pour l am nagement de ce secleur o la circulation est aujourd hui particuli rement difficile Les villes de Joinville Champigny Chennevi res Ormesson et Villiers sur Marne qui esp raient vacuer vers l auturoute A4 une parlie importante du trafic de transit qui encombre la voirie locale risquent de voir se perp tuer les nuisances r sultant d une circula tion excessive dans des voies inadapt es Le resultat d une lelle d cision constituerait un v ritable g chis puisqu un grand nombre d usagers seraient dissuad s d utiliser une autoroute tr s large ment con ue et ayant co t dans la travers e de la banlieue plus d un milliard de francs nouveaux Cette somme financ e enticre ment par les fonds publics c est dire en d finitive par des sommes pr lev es sur les contribuables servirait ainsi alimenter les profits d une soci t priv e dont le capital est d tenu
94. l ducation Ce dernier sur proposition de la commission lncalc des bourses d tudes si geant Pondich ry a accord pour l nn c 1974 1975 au b n fice d enfants scolaris s au lyc e fran ais ou l cole Saint Joseph de Cluny de cette ville ainsi qu l cole Saint Joseph de Karikal un cr dit correspondant 473 bourses d iudes d un montant de 85 878 franes Un effort sensible a donc t accompli en ce domaine au cours du pr sent exercice puisque la dotation tait de 69 989 francs durant l ann e pr c dente Cnmpte tenu de limpor tance du soutien que le minist re de l ducation accorde aux familles r sidant l tranger et dont le niveau de revenus justifie une aide de cette nature et eu gard aux mnyens mis sa dispo sition cet effet au titre du pr sent exercice le cr dit mentiann ci dessus correspond l effort maximum de ce d nartement dans le domaine en cause Par ailleurs jl y a iieu de pr ciser que l examen des allocations de bourses est effectu non pas en fonction de bar mes s appliquant aux ressources des familles vivant en France mais en prenant en consid ration la situation r elle des familles concern es C est cet effet pr cis ment qu ont t mises en place des commissions locales de bourses qui disposent de tous les l ments n cessaires pour tablir les propositions d attribution de ces ailneations d tudes dans les conditions d quit souhaitables COMME
95. la liste des b n ficiaires de la formation Le comit d entreprise a naturellement condamn ce simulacre de formation et est intervenu aupr s de l inspecteur du travail et du pr fet du d partement En vain puisque ces praliques continuent Il lui demande s il compte condamner publiquement de telles pratiques et prendre enfin toutes mesures pour qu elles cessent R ponse Le probl me pos par l honorable parlementaire relatif aux abus auxquels donnerait lieu l application de la l gis lation sur la formation professionnelle continue appelle les remarques suivantes les stages dits d adaptation ont t d finis par le l gislateur comme ayant pour objet de faciliter l acc s un premier emploi ou un nouvel emploi de travailleurs tllulaires d un contrat de travail et r mun r s par leur entreprise notamment de jeunes pourvus d un dipl me professionnel Le Premier ministre a en outre pr cis dans sa circulaire du 4 sepiembre 1972 que ne peuvent tre consid r es comme entrant dans cette cat gorie les actions de simple adaptation au poste de travail Il suit que toute imputation sur te montant de la parlicipation obligaloire de l entreprise la formation professionnelle continue de d penses relatives des p riodes de simple adaptation au poste de travail est abusive et en particuller les salaires vers s aux travailleurs qui se trouvent dans cette situation La confusion entre ces p ri
96. le fonds D une fa on g n rale le Gouvernement consid re que l ach vement de l int gration des d partements d outre mer dans la Communaut est une condition essentielle de leur d veloppement conomique et social Partie int grante du March commun les d partement d outre mer sont en droit de b n ficier pleinement des politiques commu naulaires tout en acceptant les disci lines qu elles impliquent a Fran ais l tranger aide aux divers tablissements scolaires fran ais de l Inde 17380 J mars 1975 M Pierre Bas appelle l attention de M le ministre des affaires trang res sur la situation des tablis sements d enseignement fonctionnant au profit des enfan s fran ais dars les anciens comptoirs fran ais de l Inde Quatre nille enfauts d ge scolaire fr quentent soit des coles g r es par le Gouverne ment indien Pondieh ry Karikal et Mah soit le lyc e Fran ais et l cole Saint Joseph de Cluny Pondich ry Il lui signale que chacun de ces tablissements doit faire face de graves probl mes qui doivent tre appr hend s rapidement et recevoir les solutions qui s imposent Par le d vouement des ma tresses el la bonne volont SEANCE DU 22 AVRIL 1975 r EEE a a a a ay 1959 des l ves le niveau des coles g r es par le Gouvernement indien doit encore s am liorer Il pourrait y tre contribu en grande partie par la dotation en nombre suffisant
97. le nouvel article suivant A l article L 323 36 1 du code du travail et dans l intitul de la section ITI dudit code apr s ies mots la proportion minimale de p res sont ins r s les mots et m res La parole est M le rapporteur pour avis M Lucien Richard rapporteur pour avis Le project de loi qui se situe dans le cadre de la politique gouvernementale de promotion de la femme et de non discrimination entre les sexes tend aux caudidates l admission aux emplois publics le nues d une mesure jusqu maintenant r scrv e aux can ats L amendement propos se situe dans le m me esprit Il a pour objet de faire h n ficier les m res de famille des dispositions de l article L 323 36 du code du travail qui dispose que dans chaque d partement le pr fet d termine sur proposition de l union d partementale des associations familiales la proportion minimale de p res de famille ayant au mains trois enfants charge et de veuves ayant au moins deux enfants charge qui doivent tre employ s dans les diverses cat gories d exploita tions ou d tablissements priv s M le pr sident Quel est l avis de la commission M Jean Claude Burckel rapporteur La commission ne s est pas prononc e s estimant incompetente sur une mati re qui rel ve du code du travail M la pr sident Quel est l avis du Gouvernement M Gabriel P rennet secr taire d Etat Cet amendement appelle
98. les cas sembiahles d tre plus nuisible qu utile aux jeunes femmes en conduisant certains employeurs ies carter syst matiquement au moment de l embauche La Salari e enceinte est susceptible plus que d autres salari es d tre l objet d une mutation de poste arbitraire son tat physique pouvant r duire son rendement Cette mutation s acc5m pagne bien souvent pour int ress e d une diminution de r mun ration et d un sentiment d inf riorit Sensible ce risque de mutations arbitraires l encontre des salari es enceintes le projet pose eu principe l interdiction de prendre en consid ration l tat de grossesse de la femme pour prononcer une mutation Toutefois l article 2 du projet pr voit une exception cette interdiction de principe La mutation l initiative de employeur est possible lorsque le m decin du travail a reconnu la n cessit d un changement d em ploi et l aptitude de la salari e occuper le nouvel emploi propos Mais cette exception reste limit e au maximum la dur e de la grossesse Elle prend fin d s que l tat de sant de la femme le permet Enfin toute mutation arbitraire peut tre sanctionn e par des dommages int r ts et des p nalit s La commission comme il fallait s y attendre a souhait d pas ser les limites troites du texte et s est prononc e sur le renforce ment de la garantie d emploi de la salari e enceinte ainsi que
99. les pouvoirs publics en faveur des anciens combattants et prisonniers de guerre En effet l association g n rale des institutinns de retraites des cadres A G LR C et l association des r gimes de retraite complimen taire iArrcoi ont pris des mesures cet elfet Les institutions adh rentes ces associations sont donc tenues de les appliquer Il en est ainsi pour l institution g n rale interprofessionnelle de retraites des salaries l G I R S membre de l union uatiorale des institutions de retraites des salari s U N LR S qui est elle m me adh rente l Arrco Des renseignements recueillis aupr s de cette institution il r sulte qu elle applique effectivement les instructions de l Arrco en la mati re Il est rappel que les r gimes de retraite compl mentaire sont des r gimes priv s doul les r gles sont tablies librement par les partenaires sociaux l administration n est pas habilit e intervenir aupr s de ceux d entre eux qui ne font pas actuellement b n ficier leurs participants de l avantage susvis Seules les organisations syndicales patronales et salariales respon sables de la cr ation et de la gestion de ces r gimes sont comp tentes pour prendre une d cision cet gard Permis de conduite Caristes volidit au plon notional des atutrrisotions de conduite d livr es sous l gide d un organisme agr 17339 1 mars 1975 M Renard attire l attentlon de M le mini
100. me d ing nieur Ma tres nageurs souveteurs am lioration de leur situntion 19124 23 avril 1975 M Gravelle expose M le ministre de la qualit de la vie jeunesse et sports la situation des maitres nageurs sauveteurs 11 lui demande quelles mesures il compte prendre pour leur donner satisfaction en ce qui concerne l amendement du dipl me d Etat le reclassement en fonction du d cret n 73 323 du 9 mars 1973 et le maintien int gral de la loi du 24 mai 1951 la priorit d atribulion de poste aux candidats civils professionnels et l labo ration d un contrat de travail type agr par le minist re du travail afin de garantir les conditions demploi des ma tre nageurs sauve teurs n apparienant pas aux collectivit s locales Budget destination de cr dits ouverts au compte sp cial du Tr sor uva ces aux tablissements publics nationaux et services auto nomes de l Etat 19125 23 avril 1975 M Savary demande M le ministre de l conomie et des finances de lni faire connaitre la destination du cr dit de 400 millions de francs ouvert par le d erct n 735 141 du 11 mars 1975 au compte sp cial du Tr sor intitul Avances aux tablissements publics nationaux et services autonomes de l Etai I le prise de pr ciser dans quel d lai et selon quelles madalit s exactes seront utilis es les sommes en cause Personnel des h pitaux revendications en mati re de salaires pe
101. n ral de la s curit sociale Il lui fait observer ce sujet que des ressortissants du r gime de retraite vieillesse en vigueur dans les d partements d Alsace Lorraine ayant fait valoir leurs droits la retraite de base l ge de soixante ans sont conscients que ces droits ne peuvent tre r vis s leur profit en leur substituant ceux fa sant l objet de la loi pr cit e Iis s tonnent toutefols du refus qui leur est oppos par les r gimes de retraites compl mentaires de les faire b n ficier avec une ou deux ann es d avance du compl ment de retraite demand c est dire ne pas leur accorder la non appii cation sur le total des points acquis du coefficient de minoration pormalement pr vu Il lui demande si une action ne peut tre entre prise aupr s des organismes de retraites compl mentaires afin que ceux ci prennent en compte les demandes qui leur sont ypr seat es par les ressortissants du r gime local d Aisace Lorra ine lesquels pouvaient normalement faire valoir jeurs drolts une retraite de base d s P ge de soixante ans et qui remplissent par ailleurs toutes les conditions pour que leur relraite compl mentaire intervienne dans les normes fix es par la ioi du 21 novembre 1973 R ponse Les dispositions de la loi n 73 1051 du 20 novem bre 1973 permettant aux anciens combattants et prisonniers de guerre de b n ficier entre soixante et soixaniecinq ans d une pension de retraite
102. ne doit entrainer aucune diminution de r mun ration L amendement n 4 pr sent par Mme H l ne Missoffc rap porteur et MM Gau et Madrelle est con u comme suit lt R diger ainsi le d but du deuxi me alin a du texte propos pour l article L 122 25 1 du code du travail lt Cette affectation temporaire qui aucune diminution de la r mun ration ant rieure effective de l int ress e ne peut avoir d effet gt Le reste sans changement L amendement n 14 pr sent par Mmes Chonavel Moreau Constans et M Berthelot est libell en ces termes lt Au d but du deuxi me alin a du texte propos pour l article L 122 25 1 du code du travail substituer au mot lt mutation gt le mot affectation La parole est M le ministre du travail pour soutenir l amendement n 21 i M le ministre du travail Il est souhaitable comme l a estim la commission d viter qu une mutation temporaire ne p nalise les salari es en provoquant une r duction de leur r mun ration alors que la grossesse et la maternit entrainent g n ralement un accroissement de d penses i Toutefois il parait l gitime dans le souci la fois d viter des abus et de r server cet avantage aux salari es qui ont d j acquis une certaine stabilit dans l entreprise de limiter le maintien du salaire ant rieur aux femmes ayant un an d ancien net la date retenue par le m decin comme tant cell
103. o de nom breux employeurs demandent aux nouveaux embauches de produire les derniers bulletins de paie de leur employeur pr c dent afin de justifier leurs pr tentions salariales le certificat de travail ne fournissant aucun renseignement ce sujet dans la mesure ga lement n certains r giements int rieurs demandent la production des derniers bulletins de paie pour les nouveaux embauch s on peut craindre que tes dispositions de l article L 412 2 du code du travail selon lesquelles il est interdit tout emplayeur de prendre en consideration l appartenance un syndicat ou l exercice d une activit syndicale paur arr ter ses d cisions en ce qui concerne l embauchage la conduite et la r partition du travail la formation professionnelle l avancement la r mun ration et l octroi d avan tages sociaux les mesures de discipline et de cong diement soient rendues inapplicahles un monent o la position du salari est parti culi rement faible devant l entplnyeur et a l abus en mati re de refus d embauchage est dine preuve difficile En cons quence Il lui demande sl ne juge pas n cessaire d interdire aux employeurs d indiquer sur es bulletins de paie le motlf des d ductions au cas o elles sont effectu es pour fait de gr ve Le d compie des heures de d l gation pourrait tre obligatoirement fait sur un bordereau distinct du bulletin de paie afin que la qualit de repr sentant du personnei n y app
104. p troles n s pas pu tre mis en explol tation apr s sa sortie du chantier de eonstruetion et a t plac en position d attente Cependant celte d cision n a entrain aucun licenciement de personnel Ce navire a t command en 1970 en pr vision d une augmentation continue des hesoins de transport du groupe Compagnie fran aise de raffinage Depuis la guerre du Kippour la crise de l nergie a boulevers les conditions d activit du march p trolier En particulier la diminution de la consom SEANCE DU 22 AVRIL 1975 malion a entrain une importante reduetion du volume des appro visionnements Face ceke situation la Compagnie navale des p troles a pris la d cision qu elle a jug e la plus conforme sa bonne gestion L entr e en service de l Opalc a donc t diff r e pour une p riode Jimit e l issue de celle ei il prendra norma lement place dans le syst me d approvisionnement du groupe Compa gnie fraao aise de raffinage La toi impose que les deux tiers du p trole brut n cessaire la labrication des produits destin s au march int rieur soient transportes sous pavillon fran ais Ce taux de couverture peut tre estim pour l ann e 1974 63 p 100 pour 1975 il est possible de pr voir qu il sera au minimum de 78 p 100 Ces chiffres ne sont pas comparables avec le taux de couverture cit par l honorable parlementaire La proportion de 32 8 p 100 correspond au rapport entre le tanoage transpor
105. par le rel vement du taux d int r t des emprunts et la r nduetion de la dur e de remboursement de ceux ci 11 demande en cons quence que soit port rapidement de 0 06 F 0 09 F voire 0 10 F le taux de la taxe d usage afin que les coilectivit s publiques proprl taires d abattaivs ne soient pas contraintes soit d ajourner sine die les travaux envisag s sait de faire supporter par les contribuables des charges qui incombent l galement aux usagers Testaments d finition du testamenut partage testament au profit d ascendants 19140 23 avril 1975 M Volsin expose M le ministre de l conomie et des finances que d apr s la r ponse la ques tion crite n 7309 Journal officiel D bats A N du 9 mars 1974 p 1106 le testament par lequel une personne sans post rit a divis ses blens entre ses deux ascendants ne serait pas un partage Au contraire ic testament par lequel un p re de famille a divis ses biens entre ses enfants auralt le caract re d un partage 11 Jui demanie de pr ciser les crit res sur lesquels il se base pour faire cette distinction surprenante ASSEMBLEE NATIONALE Tchad tlib ration de fonctionnaires fran ais d tenus 19141 23 avril 1975 M Coust demande M le ministre des affaires trang res 3 la suite des r cents v nements intervenus au Tchad ei eompte tenu du temps eoul depuis la d tention dans ce pays de deux fonctionnaires
106. postes et t l commu nications Il lui demande done de lui pr ciser si le montant des taxes de raccordement d finilivement acauises au budget ne repr sentera pas en fait une recette nouvelle puisque aucun remboursement n aura plus lieu Personnel auxiliaire titularisation des auxiliaires employ s temps partiel 17893 22 mars 1975 M Allainmat atlire l attention de M le secr taire d Etat aux postes et t l communications sur le cas des auxiliaires de ses services qui ne sont pas emplov s temps complet mais qui effectuent cependant un travail d une dur e journali re de sept heures peine inf rieure celle des Fonctionnaires temps complet Il lui demande de lui faire onnaitre si ces auxiliaires employ s souvent depuis plus de dix ans peuvent tre titularis s sur place et dans quelles condi tions Dans la n gative il lui demande de lui indiquer jes raisons qui s opposent cette promotion snciale d employ s donnant toute satisfaction et leur maintien sur place hautement souhaitable G om tres topographes revendications des l ves techniciens sup rieurs 18315 9 mars 1975 M Haesebroeck attire l attention de M le ministre de l ducation sur les revendications des l ves techniciens sup rieurs et pr liminaires g om tres tapographes qui consistent en la reconnaissanee effective du brevet de technicien sup rieur et du dipl me universitaire de technologie da
107. pour avis de bien vouloir retirer l amendement de sa commission incompatible avec la M le pr sident La parole est M le rapporteur pour avis M Lucien Richard rapporteur pour avis La commission des affaires culturelles familiales et sociales m avait donn pour mission de retirer cet amendement dans l hypoth se o les explications de M le secr taire d Etat donneraient satisfaction l Assembl e Tel est mon avis le cas je me permets donc de retirer l amendement M le pr sident L amendement n 8 est retir Je suis saisi de quatre amendements n 12 6 corrig 3 et 13 pouvant tre soumis une discussion commune L amendement n 12 pr sent par M Richard pour avis et Mme Chonavel est ainsi con u lt Dans le premier alin a du texte propos pour larti cle 36 du code de la famille et de l aide sociale substituer aux mots lt par enfant mineur charge les mots lt par enfant ayant t lev au foyer L amendement n 6 corrig pr sent par M Jean Brocard est libell comme suit Dans le premier alin a du texte propos pour l artl cle 36 du code de la famille et de l aide sociale substituer aux mots par enfant mineur charge ou ouvrant droit les mots par enfant charge ou ayant t charge et ouvrant ou ayant ouvert le droit Les deux amendements suivants sont identiques L amendement n 3 est pr sent par M Burcke
108. pour le reclassement professionnel et social des travailleurs handicap s n ont pr vu une repr sentation des associations de handicap s au sein de ladite commission dont il n est pas envisag de modifier le caract re 3 les directives qui ont t donn es n ont pas m connu Je caract re continu du proces sus de reciassement ce qui Implique une liaison et une coordi nation entre les organismes qui y concourent En l tat actuel des dispositions prises les travailleurs handicap s peuvent tre admis au b n fice d une p riode de r cup ration ou rattrapage scolaire lorsqu elle s av re indispensable pour assurer l efficacit de la r ducalion professionnelle vers laquelle les int ress s ont t orient s compte tenu de leurs aptitudes Nombre de centres de r ducation professionnelle comportent d ailleurs une section de ratirapage scolaire Ce rattrapage scolaire dont la dur e peut tre variable selon les vas donnent lieu prise en charge par les divers r gimes sociaux au m me titre que le stage de r ducation pro fessionnelle Par ailleurs les moyens mis la disposition de l Agence nationale pour l emploi se sont progressivement d velopp s En outre dans chaque chef licu de d partement l A N P E a mis en place un prospecteur placier sp cialis pour les travailleurs handicap s qui a pour mission de guider et de suivre l action des prospecteurs placiers dans ce domaine particulier et d assister
109. pour mettre fin la grave stiluation voqu e Langues vivantes introduction de l arabe comme premi re langue dans les C E S 319051 23 avril 1975 Mme Constans demande M le ministre de l ducation s il n envisage pas d introduire l arabe comme pre miere langue vivante dans les C E S En effet dans certaines r gions de France r gion parisienne Marseille par exemple les familles immigr es d origine alg rienne ou marocaine sonl nombreuses Leurs enfanis sonl le plus souveni bilingues mais aucun enseignement de la langue arabe n est organis ni l cole primaire ni dans les C E S si bien qu ils sont coup s de leur culture ancestrale et de la possibilit de parfaire leurs connaissances linguistiques dans la langue de leur pays d origine apparait done fort souhaitable qu ils puissent b n ficicr le plus t t possible d un enseignement d arabe Assistants en sciences conomiques juridiques et politiques garantie d emploi titularisations et promotions 19052 23 avril 1975 Mme Constans allire l alienlion de M ic secr taire d Etat aux universit s sur la siluation des assistants en sciences conomiques juridiques et politiques Des n gociations ont t r cemment engag es entre leurs organisations syndicales et le secr tariat d tat aux universit s eelui ci avait pris l engage ment d laborer un d cret portant r forme du statut et des carri re
110. presque I faut donc r diger autrement le premier alin a de l article L 122 25 2 Par ailleurs nous consid rons qu il convient de prolonger jusqu vingt semaines apr s l accouchement les effets de la protection de la loi car la fatigue ou les difficult s de l ailaite ment peuvent avoir souvent des cons quences pathologiques I doit en aller de m me videmment pour une tat patholo gique cons cutif l accouchement et constat par certificat m dical M le pr sident La parole est Mme le rapporteur pour soutenir l amendement n 1 et donner son avis sur l amende ment n 12 Mme H l ne Missoffe rapporteur L amendement n 12 n a pas t adopi par la commission qui lui a pr f r l amende ment n 1 M le pr sident La parole est M le ministre du travail M le ministre du travail L amendement n 12 de Mme Cho navel et l amendement n 1 de la commisison conduisent l un et l autre l interdiction absolue pour l employeur de r silier le contrat de travail de la femme pendant toute la p riode de protection quelles que saient les circonstances fautes lourdes ventuelles pli nom nes conomiques affectant l entreprise tels gue licenciements collectifs r organisation ou faillite Le Gouvernement ne peut pas accepter ces amendements qui modifieraient fondamentalement l un des principes de base qui r gissent les contrats de travail celui du droit e r siliation unilat
111. qui orga nisent le ch mage et pihent l conomie nationale La nationa lisation de l industrie pharmaceutique entre autres aurait sans aucun doute d heureux effets sur La recherche de la solution au probl me qui nous est pos La situation actuelle montre bien que pour assurer le droit la maternit ct garantir les droits des femmes il faut mettre fin la crise que conna t notre pays c est l objectif que s est fix le programme commun de gouvernement que les femmes sont de plus en plus nombreuses soutenir Apnlaudissements sur les bancs des communistes ct des socialistes et radicaux de gauche EE SEANCE DU 22 AVRIL 1975 1935 ASSEMBLEE NATIONALE M le pr sident Personne ne demande plus la parole dans la discussion g n rale La discussion g n rale est close Aucune motion de renvoi en commission n tant pr sent e le passage la discussion des articles du projet de loi dans le texte du Gouvernement est de droit Article 1 M le pr sident Art 1 L article L 122 25 du code du travail devient l article L 122 25 2 gt Je suis saisi de deux amendements n 12 et 1 pouvant tre soumis une discussion commune L amendement n 12 pr sent par Mines Constans Chonavel Moreau et M Berthelot est ainsi libell Compl ter l article 1 par le nouveau paragraphe sui vant JI Le premier alin a de l article L 122 25 2 est ainsi r
112. remis en cause par Ja perc e autorouti re Or la n cessit d une telle pere e ne para t pas compl tement tablie au moment o il est question de donner la priorit aux transports en commun Il est en effet pr vu de r aliser rapidement quelques kilom tres de l l autoroute F5 dont les fonctions font double emploi avec celles pr vues pour A5 Enfin plusieurs hectares de zone d emplois pr vue Limeil Br vannes serajent st rilis s pour les emprises n cessaires l chan geur avec l auioroute A87 C est pourquoi il lui demande s il n entend pas prendre en consid ration tous ces l ments pour r examiner l utilit de l autoroute A3 et pour favoriser la rcouver ture d urgente aux voyageurs de la ligne S N C F Boissy Saint L ger Brie Comte Rahert R ponse La r alisation de l autoroute A3 Paris Troyes demeure un objectif long terme du sch ma directeur routier de la r gion parisienne Cette infrastructure aura pour fonction d couler le trafic de transit destination ou en provenance du Sud Est du bassin parisien C est un office tout diff rent que remplira la voie rapide F dont le r le essentiel sera d assurer la desserte de ia ville nouvelle de Melun S nart Il n est done pas possible de substituer la voie rapide F5 l autoroute A5 Au dermeurani il est noter que la r alisation de lautoroute A5 n est envisag e qu lointaine cheance Par ailleurs il convient de preciser que le sch ma
113. scolaire d s la p riode de r adaptation fonctionnelle 2 un effort de coordination entre les tablissements hospitaliers les centres de r adaptation et les centres de re ducation pour permettre le passage sans transition du travailleur handicap de Pun dans l autre 3 la mise la disposition des services de l emploi des moyens suffisants pour assurer aupres des employeurs les actions de prospection d information et de contr le susceptibles de favoriser le placement des iravailleurs handicap s 4 le renforce ment du contr le des licenciements des travailleurs handicap s 5 l adoption en mati re de travail prot g d une politique r elle ment orient e vers une int gration des ateliers dans l conomie nationale et supposant la substitution de la notion de solidarit celle d assistance I lui demande la suile susceptible d tre r serv e en llaison avec les autres d partements minist riels int ress s aux suggestions qu il vient de lni exposer R ponse Si en d pit des cfforts consentis au cours de ces derni res ann es toutes les difficult s n ont pu tre surmont es dans tes actions conduites en vue du reclassement des travailleurs handicap s il convient de consid rer que la mise en uvre de la loi du 23 novembre 1957 s ins re en raison m me de sa finalit dans le cadre d une mission dont le caract re complexe ne saurait tre m connu Chaque personne handicap e constitue e
114. solution quilibr e qui tienne compte aussi bien de la velont de poursuivre la poli tique de d fense et d illustration de la langue fran aise que de la n cessit de maintenir une coop ration efficace avec nos partenaires britanniques et du souci de pramotion internationale des rnat riels a ronautiques fran ais tout en assurant un degr maximum de s cu rit en exploitation Plus pr cis ment il ne saurait tre concevable que les sections du manuel d exploitation qu un quipage fransais peut tre amen utiliser dans des conditions d urgence ne soient pas r dig es en fran ais Les services charg s de l approbation de tels documents veilleront ce qu une version fran aise soit effec tivement mise la disposition des quipages de la compagnie natio nale Cela tant pour des raisons videntes de s curit et pour accentuer les possibilit s de coop ration avec d autres pays il est indispensable que les personnels navigants fran ais aient une bonne Connaissance de l anglais mais il est exclu que l anglais devienne une langue de travail exclusive Cheminots revendication des ogents retrait s de la S N C F en moti re de pensions 16475 1 f vrier 1975 M La Combe appelle l attentlon de M le secr talre d Etat aux transports sur la situation des agents retrait s de la S N C F Il lu rappelle que ceux ci souhaitent 1 que le minimum de pension soit calcul s
115. sportives A cet effet le pr sident de la f d ration de jeu XII a t re u par les responsables de Ja soci t et il a t convenu d accertuer les efforts faits en faveur de cette disci pline En outre les magazines r gionaux de F R 3 rendent lzrge ment compte des matches les plus int ressants notamment dans les directions r gionales de Montpellier Toulouse et Bordeaux Pour l avenir les soci t s nationales de programme ont l intention de donner une place importante la retransmission d une part de la finale de la coupe de France le 18 mai 1975 et d autre part de la finale du championnat de France le 11 mai 1975 AFFAIRES ETRANGERES Fonds europ en de d veloppement r gional inelusion des d partements d outre mer parmi les zones b n ficiaires 15144 28 novembre 1974 M Rivierez demande M le ministre des affaires trang res si dans l aveair le Gouvernement comme il lui a t demand question crite de M Cerneau du 28 novembre 1973 compte faire figurer les d partements d ouire mer sur la liste des r gions et des zones susceptibles de b n ficier des interventions du fonds europ en de d veloppement r gio nal tant rappel que la commission conomique europ enne n a pas jug opportun de prendre ces d partements en consid ration pour un concours du F E D R tant donn qu ils b nc ficient d j du fonds europ en de d veloppement F E D Jour nal of
116. t s la nouvelle hausse du prix du gas oil qui vient s ajouter aux hausses vertigineuses des derniers mois Cette hausse se traduit par une aggravation des candilions d exploitation des bateaux de p che et par voie de cons quence entraine une d t rioration notable du niveau de vie d j pr caire des quipages Il rappelle que dans une question crite n 7623 du 19 janvier 1974 Journol officiel du 27 avril le ministre de l agriculture a bien voulu la suite de l augmentation du prix du carburant affecter au fonds d orientation et de r gularisation F O R M A une somme au titre de l exercice 1974 en vue de l octroi d une aide aux entreprises de produrtion maraich re et horticole sous serres chauff es qui utilisent du fuel oil Dans des cireonsiances semblables dues aux m mes causes il Iul demande quelles mesures 1 compte prendre pour viter que les p clieurs soient victimes de la hausse du prix du carburant R ponse Conscient de la d gradation de la situation cono mique des armements la p che maritime le Gouvernement a d cid d accorder pour l ann e 1974 une aide exceptionnelle de 20 millions de francs en faveur de la p che industrielle et artisanale Le cr dit correspondant a t vot par le Parlement dans ia loi de finances recetlficative du 16 julllet 1974 Le m canisme mis en place pour le versement de la subvention fait appel aux organi sations professionneiles comit central des p ch
117. tenu de la n cessit de faciliter la tr sorerie des tablis sements hospitaliers quel que soit le r gime d appartenance dea malades M Bisson demande M le ministre du travail de bien vouloir envisager l extension de la circulaire du 8 juin 1973 aux r gimes des travailleurs non salarl s non agricoles Bourses et allocations d tudes tr duction des d lais de paiement et revolorisation des baurses des l ves assistants sociaux de l cole de service social de Caen 19063 23 avril 1975 M Bisson signale Mme le ministre de la sant qu Ja miavril les l ves assistants sociaux l cole de service social de Caen litulaires d une bourse du minist re de la sant n ont encore re u ni le deuxi me acompte correspondant au premier trimestre de cette bourse ni la bourse enti re du deuxi me trimestre Les int ress s suivent une formation de qua rante heures par semaines r parties raison de deux jours el demi 1948 mm de stage comprenant huit heures de travail par jour et deux jours et demi de cours comportant huit heures de cours par jour Compte tenu du travail personnel qu ils doivent fournir en dehors de ces heures de stage et de cnurs ils ne peuvent videmment envisager un travail r mun r annexe La formation de ces assis tants sociaux les oblige faire tace de nombreux frais l occa sion de leur stage frais de d placement logement et nourriture sur les lieux de stages ext
118. titre du service national actif ce que ne pr voit pas l article L 64 du code du service national C est pourquoi la commission a adopt un amendement tendant supprimer cette possibilit de d rogation M le pr sident La porole est M le rapporteur pour avis pour soutenir l amendement n 7 M Lucien Richard rapporteur pour avis Cet amendement tend revenir au texte actuel de l article 36 du code de la famille et de l aide sociale qui pr voit des d rogations motiv es par les n cessit s sp ciales de certains services Ce dernier est en effef plus restrictif que le mot lt activit s Or il appara t n cessaire de circonscrire au maximum les possibi l s de d rogation M le pr sident Quel est l avis du Gouvernement sur les deux amendements M Gabriel P ronnet secr taire d Etat Le Gouvernement est d accord sur l amendement n 7 de M Richard En revanche en ce qui concerne l amendement n 2 de M Burckel je tiens appeler mesdames messieurs votre atlen tion avec d ailleurs beaucoup d insistance sur le fait que la d rogation dont la commission des lois demande la disjonction s applique non pas seulement aux corps de fonctionnaires mais aussi aux entreprises publiques et aux services conc d s Or les suj tions parfois tr s contraignantes de certaines acti vit s justifient un recrutement de personnels jeunes notamment pour certains emplois dans les compagnies a rienne
119. une seule des parties une rigidit absolue des rapports contractuels pendant une p riode qui peut atieindre une ann e serait en fin de compte une mesure susceptible de nuire l embauchage de la main d uvre f mi nine J ajoute que le Gouvernement est galement oppos ce que la p riode de proteetion soit port e vingt ou dix huit semaines apr s l accouchement Aucun l ment m dical ou sta tistique n est avanc l appui de cette proposition or dans la tr s grande majorit des cas il appara t que le d lai de protection actuel fix douze semaines apr s l accouchement suffit pour que la femme retrouve la fois physiquement et psychologiquement la pleine capacit de reprendre son travail De plus le Parlement a adopt la loi du 13 juillet 1973 sur la r siliation unilat rale du contrat de travail en application de ce texte on peut penser qu un licenciement qui interviendrait d s l expiration du d lai de protection et sans motif r el et s rieux serait consid r par les tribunaux comme directement li l tat ant rieur de la femme et donc abusif Si le Gouvernement ne peut admettre ni l un ni l autre de ces amendements il acceptera en revanche D Co Uee pro pos par M Jacques Blanc M le pr sident La parole est M Gau pour r pondre 4 au Gouvernement M Jacques Antoine Gau L amendement n 1 adopt par la niajorit de la commission a t pr sent l initi
120. vision du rugby XIII 16740 8 f vrier 1975 M Alduy attire l attention de M le Premier ministre Porte parole du Gouvernement sur l ostracisme dont semble tre victime actuellement le jeu XH la t l vision Il lui demande pour quelles raisons ce sport qui compte plus de 15000 licenci s el de tr s importantes celes de rugby est tr s souvent oubli dans les missions sportives La rencontre internatio nale France Angleterre qui s est d roul e Perpignan le 19 janvier 1975 n a m me pas i t l vis e alors que ce m me jour a t retransmis en diff r un match de rugby XV opposant deux quipes trang res La presse sporiive elle m me s est mue de cet tat de fait Midi Olympique et Midi Spnrts du 27 janvier 1975 H lui demande galement quelles mesures il envisage de prendre pour que cesse cette mise l cart R ponse Toute assurance est donn e l honvrable parlemen taire que le jeu XI ne fait l objet d aucun ostracisme de la part des soci t s nationales de programme La politique suivie est juste ment de participer la promotion des sports qui n ont pas aupr s du public toute l audience qu ils m ritent C est dans la ligne de cette action qu un accord tait intervenu entre T F 1 et la f d ration fran aise de jeu XII d apr s lequel le 16 mars dernier une mi temps de la rencontre France Galles devait tre retransmise Malheureusement ce projet ne p
121. 1973 accuser un retard de 26 p 100 sur les pensions allou es aux tributaires du r gime g n ral des assurances sociales Pour rem dier cette situaliion il a t d cid par la loi d orientation du comrnerce et de l artisanat du 27 decembre 1973 d harmoniser progressivement avec le r gime g n ral les r gimes dont be n ficlent les Membres des secteurs professionnels susindiqu s en proc dant des r ajustements successifs Une premi re mesure a t prise en ce sens par l arr t du 1 f vrier 1974 qui a major de 7 p 100 avee effet du 1 janvier 1973 les avantages de vieillesse allou s aux commer ants et aux artisans Le rattrapage ainsi esquiss n en laisse pas moins subsister ce jour un important d calage qui ne pourra de toute vidence tre combl qu au prix d un tr s s rieux effort 11 lui demande comment les pouvoirs publics entendent exercer cette action dans le respect des exigences qu assigne san d roulement ja loi d orientation d ja cit e qui stipule par son article 23 que le r ajustement total devra etre termin au plus tard le 31 d cembre 1977 R pouse l est confirm que comme le pr voit l article 23 de la loi n 73 193 au 27 d cembre 1973 d orientation du commerce et de l artisanat le r ajustement des retraites des artisans et commer ants sera r alis totalement au plus tard le 31 d cembre 1977 S il n est pas possible en lelat actuel de la conjonc
122. 974 ne d vassent pas 27500 francs soit un montant mensuel de rente de 2 290 francs Si la rente atteint le chiffre de 38 000 francs le m nage qui a pay 2 250 francs en 1974 ne paiera que 1178 francs en 1975 Ces mesures r pondent aux pr occupations de l honorable parlementaire Imp t sur le revenu abottement de 20 p 100 au profit des travailleurs ind pendants 16356 25 janvier 1975 M Coust avait pr c demment attir l attention de M le ministre de l conomie et des finances sur le fait que l abaltement de 20 p 100 sur l l ment imposable dont peut b n ficier la grande majorit des contribuables ne peul tre appliqu d une fa on g n rale aux travailleurs ind pendants La raison donn e est que les ressaurces des int ress s sont mal connues M le ministre de l conomie et des finances a bien voulu r pondre que pour viter des anomalies ou des injustices les mesures ne peuvent tre prises que pour des professions enti res et dans la seule mesure o il est possible de se fonder sur des donn es pr cises eompl tes et objectives ce qui est le cas des agents g n raux d assurances et des auteurs compositeurs l fait observer que l on pose ainsi pour les travailleurs ind pendants des conditions qui n ont nullement t pos es pour les salari s Il n a jamais t question apparemment de supprimer l abattement de 20 p 100 pour des professions enti res au motif que les revenus d une par
123. DU JOUR M le pr sident Aujourd hui quinze heures s ance publique Questions au Gouvernement Questions orales avec d bat Questions n 8 18986 128988 19001 et 19006 jointes par d cision de la conf rence des pr sidents Question n 8 M Bayou demande M le ministre de l agriculture quelles mesures il compte prendre pour assurer aux viticulteurs un juste revenu de leur travail gr ce l instau ration et au soutien d un prix correspondant au prix de revient de leur production et au salaire de toutes les personnes tra vaillant sur l exploitation familiale Question n 18986 M Millet attire l attention de M la ministre de l agriculture sur la gravit de la d gradation du revenu des agriculteurs et des viticulteurs Si des mesures importantes ne sont pas prises rapidement pour rem dier cette situation le potentiel productif agricole sera directement mis en cause En 1974 le pouvoir d achat agricole a baiss en moyenne de 15 p 100 Compte tenu de l inflation les prix fix s Bruxelks pour la campagne 1975 1976 non seulement consa crent la d gradation intervenue en 1974 mais conduisent una nouvelle aggravation pour 1975 Des mesures nationales compl mentaires s imposent donc pour compenser l insuffisance des mesures communautaires Dans ces conditions il lui demande quelles mesures il compte prendre pour garantir une progres sion normale et suffisante du pouvoir d achat des agr
124. Gissinger rappelle M le ministre du travail que le conjoint d un assur du r gime g n ral de s cu rit sociale b n ficie des prestations en nalure de l assurance mala die Le droit aux prestations en qualit de conjoint cesse avec la dis solution du mariage Cependant en cas de d c s de l assur les veuves peuvent pr tendre aux prestations en nature pendant une p riode d un an apr s le d c s du mari Un projet de loi qui sera incessamment examin par le Parlement pr voii d ailleurs de porter ce d lai deux ans Par contre lorsque le mariage est dissous la suite d un divorce le conjoint divorc cesse d avoir droit aux presta tions maladie la date o le divorce est prononc d finitivement Cetle cessation brutale des droits place les femmes divorc es dans des situalions souvent exir mement graves Il lui demande si au moins lorsqu il s agit de divorce prononc aux lorts du mari les droits aux prestations maladie ne pourraient pas tre main tenus l pouse divore e pendant une p riode qui pourrait par excmple elre d un an R ponse Le projet de loi tendant la g n ralisation de la s curit sociale actuellement d pos sur le bureau de l Assembl e nationale donne satisfaction la pr occupation exprim e par Phono rable parlementaire Il pr voit en effet dans son litre I que la personne divorc e qui ne b n ficie pas un autre litre ue l assurance maladie et maternit
125. Je mets aux voix l amendement n 1 L amendement est adopte M le pr sident En cons quence l article 1 est ainsi r tabli La parole est Mme le rapporteur Mme H l ne Missoffe rapporteur Je signale qu une l g re erreur a t commise l article 4 adopt sans modification car il a t indiqu abusivement que l amendement n 7 tombait En effet il convient d harmoniser la r daction de l article 4 avec les modifications adopt es l article 3 et en cons quence de remplacer les mots d une mutation par l expression lt d un changement d affectation M le pr sident Il n y a pas d opposition Il en est ainsi d cid La parole est M Bernard Marie M Bernard Marie Monsieur le ministre je vous ai pos tout heure une question Je comprends fort bien qu il vous soit difficile d y r pondre en cet instant car ell est relative un cas particulier C est pourquoi je demande qu l occasion de lexa men du texte par le S nat vous preniez soin d tudier le probl me tr s important que j ai voqu compte tenu du grand nombre de personnes employ es par des soci t s de travail temporaire M le pr sident Le Gouvernement vous a entendu mon cher coll gue Personne ne demande plus la parole Je mets aux voix l ensemble du projet de loi L ensemble du projet de loi est adopt L Assembl e a supprim l article 1 en pre La T eS LA ORDRE
126. La parole est M le secr taire d Etat M Gabriel P ronnet secr taire d Etat Le Gouvernement pro pose d abroger le dernier alin a de l article 44 du statut g n rai des fonctionnaires qui a cr une disponibilit sp ciale pour rai sons familiales au b n fice exclusif des femmes Un projct de d cret a t pr par pour leudre le b n fice de cette disponibilit sp ciale par exemple aux fonctionnaires des deux sexes pour suivre le conjoint ou lever un enfant en bas ge Votre commission des lois cstime que cette mati re ret ve du domaine l gistatif Elle propose en cons quence non pas d abro ger le dernier alin a de l article 44 mais de le remplacer par une disposition pr voyant explicitement la disponibilit sp ciale en faveur de tout fonctionnaire sans distinction de sexe Le Gouvernement ne peut partager l opinion de votre commis sion quant la nature l gislative d une telle disposition L article 45 du statut g n ral des fonctionnaires dispose en effet et sans ambigu t qu eun r glement d administration publique d termine les cas et conditions de la mise en disponi bilit ASSEMBLEE NATIONALE _ Les articles 24 25 et 26 du d cret n 59 309 du 14 f vrier 1959 pris pour l application du statut g n ral des fonctionnaires nu m rent ainsi tous les cas de disponibilit s et l article 26 lui m me pr cise notamment les conditions d octroi aux fe
127. Les collectivit s locales et leurs tablissements publics peuvent adh rer aux groupe ments de commandes cr s par la commission de coordination Les adh rents aux groupements sont dispens s de la passalion d un march art 377 I lui demande s il peut lui indiquer les justifica tions produire au soutien des mandats mis par l ordonnateur et notamment si en plus du certiflcat tr s succinct et non d taill dont la production est pr vue par l article 377 il y a lieu d annexer une amplialion de la demande d adh sion et du cahier des charges au vu duquel cetle adh sion a t donn e 1956 ASSEMBLEE NATIONALE Epargnc logement d finition de la notion d occupation de kuit mais par an conditionnant l attribution des cr dits 19130 23 avril 1974 M Plerre Lagorce expose M le ministre de conomie et des finances que pour b n ficier du cr dit d par gne logement trois eonditions sont remplir L une d elles est relative l oceupation du logement qui doit tre la r sidence principale et permanente du b n ficiaire du pr t de ses ascendants descendants ou ceux de san eonjoint ou encore le ioeataire Les instructions pr cisent la notion de r sidence principale et perma nente se d finit par une occupation minimum de huit mois par an d s l acquisition du logement ou l ach vement des travaux gt 1 lui demande s il peut jui indiquer de fa on pr
128. N C F a t pr vu par le protocole du 4 juin 1968 les tapes de r alisation de ce programme sont fix es au premier ehef par l entreprise en accord avec les organisations syndicales Cheminots tagents de la S N C F d missionnaire avant l ge de cinguante cing ons droits en mati re de retraite 16836 15 f vrier 1975 M Tony Larue appelle l attention de M le secr taire d Etat aux transports sur la situaiion au regard de la retraite S N C F d une personne ayant travaill dans les chemins de fer et qui a ehoisi d exercer une autre profession En effet en vertu d une r glementation datani de 1911 un agent de la S N C F d missionnaire avant l ge de cinquante einqg ans estl consid r comme avant rompu son contrat de travail C est ainsi qu une personne qui est devenue professeur dans l enseigaement technique apr s avoir travaill vingt deux ans de 1937 1959 en qualit d agent la S N C F ne percevra qu une retraite non p r qu e d un montant de 220 francs par mois Il est anormal qu un cheminot ayant eotise r guli rement se voie ainsi priv du b n fice de la retraite 11 lui demande quelles mesures i compte prendre pour mettre fin cette injustice R vonse J 1 est exact que les agents d missionnaires des grands r seaux de chemins de fer ipost rieurement de la S N C F apr s quinze ans de services mais avant l ge d admission la retraite ne peuvent obtenir qu un
129. R ponse I est exact qu la suite d une d cision prise conjoin tement avec notre partenaire britannique au mois de juillet 1974 la fabrication des avinns Concorde de s rie est actuellement limit e seize appareils Le programme sera r examin lorsqu une volu tion de la situation commerciale se produira Ce principe a t admis par le c t britannique tors de la r union du 25 mars der nier Cette decision a t prise apres l examen des cons quences des diff rents choix possibles sur la charge de travail des usines et sur les aspects financier et commercial du programme Elle repr sente le r sultat d un compromis entre diff rentes contraintes parmi lesquelles la plus grande place a t faite aux probl m2s de l em ploi Le budget 1975 comparte une somme de 10 millions de frances pour des tudes pr liminaires d un nouveau type d avion civil Il ne serait pas raisonnable surtout dans la conjoncture actuelle de lan cer un nouveau programme d avion civil sans s tre assur au pr a lable qu il y ait effectivement un march suffisant pour un tel avion en particulier en Europe Le principe de l annalit du budget ne permettant pas de pr voir des cr dits pluriannuels les sommes n cessaire au del de t975 seront examin es l occasion de la mise au point des lois de finances propres ci cun des exercices bud g taires ult rieurs en fran ais de l ensemble Concorde Transports a rien
130. R ponse Loin de se d sint resser du proc d invent par M Chambrin permettant de faire tourner les moteurs avec un m lange de 50 p 100 d eau et 50 p 100 d alcool le ministre de l industrie et de la recherche informe l honorable parlementaire que d s le 25 juin 1974 il a demand aux ing nieurs de l arrondis sement min ralogique de Rouen de prendre contact avec l inventeur Le rapport tabli signalait notamment que l insuffisance des expli cations fournies par M Chambrin ei le manque de moyens de mesure disponibles sur place ne permettaient pas de porter en toute rigueur un avis d finitif sur le proc d pr sent A l initia tive du ministre de l industrie et de la recherche l Institut fran ais du p trole exp rimentera ce moteur D s la fin septembre II F P a achet rod pr par un moteur conforme aux souhaits de M Chambrin et l a mis sa disposition L I F P sera en mesure de r aliser les essais d s que l inventeur lui aura remis le moteur quip Toutes instructions ont t donn es larrondissement min ralogique pour faciliter le transfert du moteur exp rimental et sa mise sur banc d essais apres adaptation M Chambrin n a pas encore donn suite offre d expertise qui lui a t faite et a proc d sur place de son c t un certain nombre de mesures et d essais partiels La chambre de commerce de Rouen a par ailleurs sollicit pour le compte de M Chambrin les avis
131. RCE ET ARTISANAT Commer ants commer ants g rants majoritaires de 5 R L aide sp ciale compensatrice 15685 19 d cembre 1974 M Juquin appelle l attention de M le ministre du commerce et de l artisanat sur l insuffisance de la r glementation d attribution de l aide sp ciale compensatrice servie aux commer ants g rants majoritaires des S A R L I lui expose le cas d un commer ant g de quatre vingt huit ans qui a abandonn l epiccrie dont il tait propri taire depuis 1947 Ce commer ant exer ait sos sctivit sous la forme d une S A R L dont il tait g rant majoritaire l a demand la caisse de retraite et de pr vnvance de commerces de l alimentation le b n fice de l aide sp ciale compe nsatrice Cette caisse ne peut r pondre favorablement en l absence des instructions minist rielles n cessaires l application de la loi du 13 juillet 1972 A l exemple cit s ajoutent les cas de nombreux commer ants qui cessent leurs activit s profession nelles dans les m mes conditions Il lui demande quelles nouveiles instructions minist rielles elle compte prendre pour pr ciser la situation des commer ants g rants majoritaires de S A R L de telle sorte qu ils puissent b n ficier de l aide sp ciale compensairice au m me titre que les autres commer ants R ponse Les nouvelles r gles g n rales d attribution de l aide sp ciale eompensairice institu e par la loi du 13 jui
132. a liste est tablie par d cret en Conseil d Etat apr s avis du conseil sup rieur de la fonction publique et des comit s techniques paritaires un recrutement exclusif d hommes ou de femmes ou titre exceptionnel selon les modalit s pr vues dans le m me d cret des recru tements et conditions d acc s aistincts pour les hommes et les femmes La parole est M Renard pour soutenir l amendement n 5 M Roland Renard Cet amendement tend garantir l gallt des travailleuses de la fonction publique il convient de permetlre la consultation ct le contr le des organismes paritaires lors de l tablissement de la liste des corps recrutement exclusif d hommes ou de femmes C est l une garantie suppl mentaire que nous demandons l Assembl e de bien vouloir accepter M le pr sident La parole est M le rapporteur pour d fen dre l amendement n 1 corrig et pour donner l avis de la commission sur l amendement n 5 M Jean Claude Burckel rapporteur Sans contester le bien fond des dispositions d rogatoires au principe g n ral d galit des sexes pour l acc s la fonction publique la commission des lois souhaite par l amendement n 1 corrig renvoyer un d cret en Conscil d Etat apr s avis du conseil sup ricur de la fonction publique et des comit s techniques paritaires tautes les d rogations qu elles portent sur la forme m me recrutement exclusif numerus clausus condit
133. a r gion de Saint Gervais el de Chamonix H lui fait observer que malgr les am nagements apport s au r gime des abaltements de zones les r gles actuellement applicables ont apporl des ajustements insuf fisants et sont g n ratrices de diff rences graves entre les cheminots d une m me r gion puisque les ahattements varient en fonction de l altitude Dans ees conditions il lui demande quelles mesures il enmpte prendre 1 pour supprimer rapidement et le cas ch ant par tapes les abatilemenis de zones encore appli cables 2 dans l imm diat pour que les cheminots affeel s dans la haute vall e de l Arve ne soient soumis qu un abatlemenl de zone de 22 5 p 100 pendart toute l ann e 1976 ASSEMBLEE NATIONALE R ponse La situation au regard des majorations r sidentielles du persoonel cheminot de la haute vall e de l Arve a l exa min e plusieurs reprises Actuellement et la suite des diff rentes mesures qui sont intervenues la quasi totalit des localit s concern es b n ficient en raison de leur caract re touristique d un surclassement saisonnier leur taux de majoration r sidentielle est port pendant les saisons d t et d hiver isoit au 1olal durant sept mois de l ann e de 19 21 5 p 100 ex taux de 22 5 p 100 modifi le 1 d cembre 1974 Le maintien longueur d ann e du taux de 21 5 p 100 n a pas paru justifi Au surplus toute mesure ponctuelle dans l
134. ager une modification des dispositions applicables en ce domaine afin ue les tudiants en cause soient exon r s de la taxe d habitation Soci t s commerciales modalit s d appheation de la l gislotion sur l option pour le pr l vement lib ratoire an cos des soci t s filiales et soci t s m res 19072 23 avril 1975 M Besvguitte expose ce qui suit M le ministre de l conomie et des finances En vertu de larti cle 125B du code g n ral des imp ts l option pour le pr l vement lib ratoire n est pas admise en ce qui concerne les int r ts vers s au titre des sommes que les associ s assuraot en droit ou en fait la direction d une personne morale laissent ou mettent diiectement ou par personnes interpos es la disposition de cette personne moral dans la mesure o le total de ces sommes exc de 200 000 francs Lorsqu une soci t m re et une soci t filiale pos s dent les m mes dirigeants et que ceux ci avancent la soci t m re une somme globale de 200000 francs et la soci t filiz e une somme globale de 200000 francs galement rien ne para t s opposer semble t il ce que ces dirigeants puissent opter dans chacune des deux soci t s pour le pr l vement lib ratoire appli cable aux int r ts produits par ces avances M Beauguitte demande en cons quence M le ministre de l conomie et des firances quelte position il pense pouvoir adopter ce sujet Rapa
135. aisses de salaires Dans la deuxi me vingt sept femmes sur cinquante salari s neuf personnes sont licenci es dont neuf Temmes En celte ann e internationale de la femme ruins que jamais on ne peut tol rer que la discrimination s ajoute aux cons quences d j d sas treuses de la crise ll lui demande donc quelles mesures elle compte prendre pour rem dier cette situation Emploi licenciement de travailleuses des Brosseries Selle de Saint Bricuc C tes du Nard 19054 23 avril 1975 M Dalbera expose M le Premier ministre Condition f minine la situation des Brossecries Selle Saint Brieuc C tes du Nord Cette entreprise compte 72 femmes sur 78 employ s Des r ductions d horaire d but es en d cembre ont ahoutl la performance de sept jours travaill s en f vrier Les licenciements aujourd hui effectu s louchent en priorit les m res de famille sous le fallacieux pr texte que leurs maris travaillent ll lui demande s il approuve l attitude de cet employeur et dans la n gative quelles mesures il compte prendre pour mettre fin ces m thodes r voltantes Formation projtessionnelle corence des structures d accueil pour les femmes dans le Finist re 19055 23 avril 1975 M Dalbera attire l atiention de M le Premler ministre Farmatisn protessionnelle sur la grande mis re de la formation prolessionnelle I minine dans le Finist re particu li rement Brest Selon les
136. al que d apporter des solutions des cas individuels Pins pection du travail et ies tribunaux nous rapportent en effet des pratiques discriminatoires qui pour tre peu nombreuses n en sont pas moins intol rables C est pourquoi le projet de loi n a pas pour objectif de trai ter l ensemble des questions li es la conciliation du travail et de la maternit comme Ta fort bien soulign Mme le rap porteur mais de limiter les pouvoirs de l employeur pour viter l apparition et la r p tition de comportements anormaux En second lieu le texte qui vous est soumis participe d une conception de la protection sociale qui se veut aussi d velop p e que possible mais dont les limites doivent tre judieieuse meut trac es On sait maintenant que dans le domaine du tra vail les dispositions protectrices doivent tre confront es en permanence non seulement avec les principes de la libert de choix des parties mais aussi avec le souci de ne pas discriminer les cat gories que l on veut pr cis ment prot ger C est ainsi par exemple que la multiplication des r gles pro tectrices du travail f minin peut avoir pour effet de bloquer ou de freiner la participation des femmes aux activit s profes sionnelles et de rendre plus difficile l insertion sociale qu elles souhaitent c est pourquoi les deux objectifs de toute politique de la condition f minine et cela est particuli ement vrai dans le domaine du travail
137. alle Deliaune Delong Jacques Deniau Xavier Denis Bertrand Deprez Desanlis Dhinnin Dominatl Donnez Dousset Dronne Dugoujon Duhamel Durieux Ehm Albert Falaia Fanton Faure Maurice Favre Jean Fe t Ren Flornoy Fontaine Forens Foss Fouchier Fourneyron Foyer Fr d ric Dupont Mme Fritsch Gabriac Gabriel Gagnaire Gastines de Gaussin Georges Gerbet Ginoux Girard Gissinger Glon Andr lodefroy oxiet Daniel Jurault f razianl Grimau Grussenmeyer Gu na Guermeur Guichard Guillermin Guilliod Hamel Hamelin Jean Hamelin 1Xavier Harcourt d Hardy Hausherr Mme Hauleclocque de Hersani Herzog Hoffer Honnet Hunault Icari Inchausp Jacquet Michel Joanne Joxe Louis Julia Kaspereit K dinger Kerveguen de Kiffer Krieg Labb Lacagne Lafay Laudrin Lauriol Le Cabellec Le Douarec Legendre Jacques Lejcune Max Lemaire Le Tac ASSEMBLEE NATIONALE Le Theule Ligol Liogier Macquet Magaud Mal ne de la Malouin Marcus Marette Marie Marlin Masson Marc Massoubre Mathieu Cilbert Mathieu Serge Mauger Maujo an du Gassel Mayoud M decin M haignerie Mesmin Messmer M tayer Meunier Mme Missoffe iH lene Mohamed Monlagne Montesquiou de Morellon Mourot M
138. allocation suppl mentaire du fonds natlonal de solidarit qui malgr cette qualit et les conditions requises par ailleurs ne soni pas exon r s de la redevance O R T F En effet ces allocataires qui per oivent l indemnit viag re de d part d passent parfois le plafond des ressources retenu par le service des redevances Or cet avantage n est pas pris en compte juste titre dans le montant des revenus pour l attribution de l allocation suppl mentaire Ainsi il s est cr une siluation r glementaire contradictoire et qui aboutit de nombreuses et injustes discriminations 1 ui demande quelles mesures elle compte prendre pour que tous les b n ficiaires de l allocation suppl mentaire du fonds national de solidarit sans exception puissent tre exon r s de la redevance O R T F dans la mesure o ils satisfont aux autres conditions exig es Marine marchande dispositions prendre par notre flotte paur faire face au d veloppement du trafic transmanche pr vu d ici 19901 19089 23 avril 1975 M Durom a attire l attention de M le ministre des transports sur le d veloppement du trafic transmanche la suite de l arr t de la construction du tunnel sous la Manche Les tudes prouvent que d ici 1980 le trafic devrait doublec et tripler jusqu en 1990 Sur cette base la British Railways et les autres compagnies britanniques enl d j command les navires n cessaires alors que les compagnies fran
139. am lioration aussi mineure On nous avait annonc il y a quelque temps pour justifier la cr ation du secr tariat d Etat lascondition f minine de grandes r formes sur le travail des femmes Nous sommes je me permets de le remarquer le seul pays d velopp annoncer chaque ann e un aussi grand nombre de textes de loi sur un sujet aussi pr cis sans parvenir changer la situation d un iota En effet bien que le l gislateur ait accumul dans la Constitu tion et dans la loi les r gles pr voyant la non discrimination entre les sexes et envisag la ratification des conventions euro p ennes et internationales sur ce m me sujet rien ne change ni dans le secteur priv mon coll gue Jacques Antoine Gau l exposera dans un instant ni ce qui est encore plus grave dans le secteur public Pourtant la fonction publique devrait tre le sccteur prioritaire o l Etat pourrait appliquer les beaux principes qu il proclame tous vents sans se heurter la mauvaise volont de certains chefs d entreprise En fait qu en est il Aujourd hui les disparit s restent tr s grandes entre hommes et femmes dans les administrations de l Etat Les derni res statistiques de l I N S E E qui remontent 1968 nous apprennent que les femmes repr sentent 44 p 100 des effectifs de l administration publique Mais elles sont tr s in galement r parties dans l chelle des fonctions Plus nombreuses dans les b
140. amendement n 16 pr c demment adopt 2 d donner satisfaction aux auteurs de ces amendements M le pr sident Madame Thome Palen tre raaintenez vous votre amendement Mme Jacqueline Thome Paten tre Je le retire monsieur le pr sident M le pr sident L amendement n 13 est retir Quel est l avis du Gouvernement sur les amendements n 12 6 corrig et 3 M Gabriel P ronnet secr taire d Etat La r daction de l amendenient n 3 propos par la commission correspond l intention du Gouvernement et pr sente au moins l avantage d une plus grande elart J aurais donc mauvaise gr ce monsieur le rapporteur ne pas m y rallier En ce qui concerne les deux utres amendements le Gouver nement suit les conclusions de la commission Du reste l adop tien de l amendement n 3 rendrait sans objet ces amendements En outre comme l a dit M lc rapporteur l amendement n 16 pr c demment adopt par l Assembl e devrait donner satisfac tion leurs auleurs M le pr sident Monsieur le rapporleur pour avis maintencz vous votre amendement M Lucien Richard rapporteur pour avis S agissant d un amendement de la commission des affaires culturelles familiales et sociales je suis oblig de le maintenir M le pr sident Et vous monsieur Brocard mainlenez vous le v tre M Jean Brocard Bien que n tant convaincu ni par les arguments de M le secr taire d Etat ni par ceux de M
141. angement et l aptitude de la salari e occuper le nouveau poste propos L affectation dans un autre tablissement est subor donn e l accord de l int ress e gt Sur cet amendement je suis saisi d un sous amendement n 20 pr sent par le Gouvernement ct ainsi r dig Dans le premier alin a du texte propos par l amende ment n 3 substituer aux mots poste de travail le mot emploi gt et la fin du m me alin a aux mols lt nouveau poste les mots nouvel emploi La parole est Mme Chonavel pour d fendre l amendement p 13 Mme Jacqueline Chonavel Cet amendement am liore la r dac tion du texte et a pour premier objectif de ne pas donner la toute puissance aux m decins du travail Il suffira d sorinais d une justification m dicale pour que toute femme en tat de grossesse puisse obtenir une affectation un travail moins p nible Le second objectif est de compi ter l arlicle L 122 25 du code du travail par la notion inexistante dans le lexle initial du maintien de la r mun ration effective ant rieure ja demande de l int ressce I ne suffit pas en effet de proposer affectation d une femme enceinte un travail moins p nible Encore faut il lui assurer le salaire quivalant celui dont elle b n ficiait dans son ancien emploi sinon la maternit serail p nalis e M le pr sident La parole est Mme le rapporteur pour d
142. ants taient cit s 2935 terrains de sport 545 piseines 1425 gvmnases Les objectifs de la troisi me loi programme qui se termine le 3t d cembre 1975 taient de 1400 terrains de sport 2 600 gymnases 1 000 piscines Ils ne seront pas atteints ear leur taux de r alisation tait en 1974 de 60 p 100 Le total des r ali sations sportives des deux premi res lois programmes et des pr visions de la troisi me est donc de 12130 r alisations sportives U lui demande 1 comment s explique la diff rence entre ces 2 ehilftres ou si eelle diff rence provient d installations spor tives non financ es par l Etat 2 quelles furent les partieipations financi res respeetives de l Etat et des eolleetivit s locales dans ces eonstructions 3 quel fut le montant de la T V A eneaiss e par l Etat sur ees constructions 4 ies mesures qu il compte prendre pour que les retards dans l ex cution de la troisi me loi programme soient r sarb s notamment en ce qui eoncerne les piscines et les gymnases Conseils munieipaur erelusion d un conseiller de Bronvaux Moselle en vertu d une loi datant de l annexion allemande 19100 23 avril 1975 M Villon attire l attention de M le ministre d Etat ministre de j int rieur que le conseil munieipal de Bronvaux Moselle a d cid le 23 f vrier 1975 d exclure I un de ses membres de l assembl e communale en se r f rant une loi du 6 janvier 1895 prise l poque de l annexion a
143. apidement d gradables qui enlaidissent trop souvent certains coins de campagne fran aise R ponse Il est exact que de nombreuses municipalit s qui ont organis un service d enl vement des ordures m nag res limitent ce service aux d chets des m nages dont les dimensions permettent une pr senlalion dans les r cipients habituels de collecte Une enqu te faite ce sujet en 1973 dans les communes de plus de 5000 habitants montre que moins de la moiti d entre elles ont organis l enl vement des d chets encombrants I arrive galement que tes usagers ignorent les dispositions prises sp ciale ment pour les d barrasser de ces monstres ent vement p rlo dique par exemple tous les mois ou tous les trimestres enl vement la demande points de d p t possibles d charge usine de traite ment conteneur sp cial mis disposition dans les quartiers etc Cette situation entraine trop fr quemment des d p ts sat vages qui enlaidissent ie paysage et sont l origine de pollutions et de nuisances Pour y rem dier i est effectivement n cessaire que les municipalit s d veloppent am liorent et fassent mieux conna tre les moyens offerls aux habitants pour l limination des d chets encombrants La circulaire n 71 274 du minist re de l inl rieur en date du 24 mai 1971 les y a invit s et un effort non n gligeable a t accompli depuis dans ce domaine mals bien qu il ne repr sente
144. ar des coll gues chefs de section ou eontr leurs divisionnaires de m me anciennet ou m me parfois d anciennet inf rieure Bien que les inspecteurs aient accept de nonbreux sacrifices notamment sur le plan familial pour acc der au cadre A esp rant pouvoir b n ficier ainsi d une am lioration de carri re ils constatent que leur efforts n ont pas t recompens s puisqu ils ont une earri re inf rieure certains de leurs coll gues demeur s dans le cadre B 11 convient de signaler d ailleurs que les inspecteurs issus du concours interne eonstiluent la seule cat gorie de personnels qui ne b n ficient pas d une nomi nation l indice gal ou sup rieur celui detenu au moment de leur acc s dans le nouveau grade Il lui demande s il peut donner l assurance que ladministration proc dera rapidement la r forme du cadre A de maniere mettre fin aux incoh rences ainsi consta i es Functionnaires r forme du cadre A 19144 23 avril 1975 M Barberot attire l attention de M le secr taire d Etat aux postes et t l communicatlons sur le fait qu la suite du reclassement des agents du cadre B on constate une certainc incoh renee entre les situations administra tives des agents du cadre A et de ceux du cadre B C est ainsi que fr quemment des inspecteurs se trouvent pratiquement galit de classement indiciaire et m me peuvent tre d pass s par des coll gues chefs de sect
145. araisse pas mm 1982 ASSEMBLEE NATIONALE SEANCE DU 22 AVRIL 1975 R ponse En l absence de dispositions l gislatives ou r gie mentaires sur ce point un travailleur n est nullement oblig de donner suite la demande d un employeur l invitant produire les derniers bulletins de paie qui lui ont t d livr s par un pr c dent employeur en vue de justifier ses pr tentions salariales Par contre il n est pas interdit aux employeurs de mentionner sur les bulletins de paie la d duction des heures de travail non ex cut es pour fait de gr ve puisque pour r pondre aux dispositions de l article R 143 2 i 7 du co e du travail le bulletin de paie doit indiquer le montant des diverses d ductions op r es sur la r mun ration brute du travailleur aux fins de permettre celui ci de conna tre exactement comment a t valu le montant de sa r mun ration nette li y a lieu toutefois de noter que la gr ve offre un caract re occasionnel et que par suite les heures retenues pour faits de gr ve ne figurent qu titre tempcraire sur les bulletins de paie En ce qui concerne la question des heures de d l gation il convient que celles ci soient mentionn es sur les bulletins de paie remis aux repr sentants du personne pour permettre ces derniers de v rifier que l employeur a bien pris en compte les heures dont il s agit Le minist re du travail n a pas t saisi jusqu pr sent de d
146. aris s Or les moyens dont dispose le centre sont loin de satisfaire aux exigences tant du point de vue de la s curit que de celui du nombre d emplois n cessaires 66 p 100 du personnel enseignant esl ext rieur l universit Il n y a pas de biblioth caire Les directeurs de ce centre ont valu lcurs besoins imm diate pour octobre 1975 six postes d enseignant uu poste d alde de laboratolre un poste de techuiclen un secr taire administralif une dactylo et deux documentalistes En cons quence il lui demande quelles mesures il compte prendre pour donner au C E S A les moyens de fonctionnement normal Objecteurs de conscie re situation du soldat Michel Laffont 19047 23 avril 1975 M Villon attire l attention de M le ministre de la d fense sur le cas du soldat Michel Laffont de Chalon sur Sa ne dont la demande et celle d autres appel s de d cembre 1971 de statut d objecteur de consclence fut rejet e par la commission juridictionnelle le 26 avril 1973 Alors que trente sept de ses jeunes camarades ont b n ficl de ce statut apr s un recours en cassation pr s du Consell d Etat le 21 d cembre 1973 il lui fut nouveau refus le 4 juin 1974 Enfin ce soldat a t r incar c r apr s avoir purg une condamnatlon pour Insoumission et avori b n fici de quarante cinq jours de remise de peine En cons quence il iul demande s il n y auralt pas dans cet acharnement de l auto
147. artenir l femme aussi bicn qu l employeur et que celui ci ne peut impo ser une affeclation dans un autre tablissement sans l accord de la salari e En outre il convient hien entendu de pr ciser que le chargement de poste ne doit pas entra ner de diminution de la r mun ration ant rieure effective Il reste que ces dispositions n auront d effet v ritable que si les m decins du travail s cartant d une conception souvent trop troite de la notion d aptitude ou d inaptitude l emploi pren nent en considcration la notion plus large de p nibilit J ai note d ailleurs monsieur le ministre que si le texte du projet de loi ne mentionne pas ce terme vous l avez employ tout l heure dans votre intervention J esp re donc que cette id e de p nibililt trouvera sa place dans le texte En effet sont p nibles par exemple pour une femme enceinte la station debout permanente ou la station assise prolong e toute la journ e sans possibilit de d placement ou encore un travail qui implique certaines tr pidations ou qui inflige dans plusieurs activit s alimentaires ou chimiques des odeurs pru voquant des naus es les m decins n admettent pas toujours pour autant que ces emplois entrainent une inaptitude de la femme enceinte I faut que lorsque son poste de travail comporle de tels d sagr ments la travailleuse puisse obtenir une autre affec tation temporaire sans attendre d tre oblig e d
148. article IE de la loi de finanees rectificative pour 1973 qui a abrog l arr t du 2 ao t 1971 permettant le maintien d affiliation au r gime sp cial de s curit sociale dans les mines des agents des houilleres de bassin convertis a pr vu en faveur de ces agents la possihiiit de rester affili s au r gime minier pour les risques vieil lesse invalidit d c s apr s lexpiration de Ja p riode de quinze ans fix e par l arr t du 2 ao t 1971 Ceux qui avaient cess d tre affili s au 7 janvier 1975 apr s l expiration de la p riode de quinze ann es ci dessus vis e peuvent demander le r tablissement de leur affiliation Les dispositions dont il s agit sont inspir es du souci de faciliter pour les mineurs le passage de nouvelles activites en leur permettant de rester affili s un r gime augue ils sont tr s attach s Les quelques inconv nients qui peuvent en r sulter pour les employeurs paraissent devoir tre surmont es par Ceux ci en consid rant les garanties qu apportent d anciens mineurs avant accompli une dur e appr ciable de services miniers Ja possibilit de conserver ou de r tablir leur ppartenance au r gime sp eiai de s curit sociale dans les mines jusqu la cessation d finitive de leur activit professionnelle et audela en qualit de retrait s Moladies professionnelles classement des affections cardiaques ou h patiques dues la manipulation du chlorure de vinyle 17039
149. as t possible jusqu pr sent d instituer un parall lisme rigoureux entre l velution du plafond et la revalo risation des pensions La solution qu il a paru quitable de retenir apporte cependant une am lioration eerlaine de la situation de la majorit des pensionn s notamment parmi les moins favoris s Le ministre du travail reste cependant tr s altentif aux distor sions qui peuvent r sulter des mesures en vigueur cette question n tant pas perdue de vue au cours des tudes qui se poursuivent actuellement en liaison avec la caisse nationile d assurance vieillesse des travailleurs salari s pour am liorer le svst me de revalorisation mg Assuronce maladie frefus de renuoursement des prestations maladie un trovailleur non salari non agricole grabutaire en raison d un paiement tardif de cotisationi 19937 15 f vrier 1975 M Dorieux expose M le ministre da travail qu un travailleur non salari non agricole commer ant est atteint depuis plus d un an d une grave maladie incurable ayant engendr au cours des mais des d bours m dicaux et phar maeeutiques l int ress depuis le d but de sa maladie est iola lement inapte au travail el son activit commerciale est poursuivie par son pouse La caisse d assurance maladie laquelle ce eon mer ant est oblizatoiremert affili vient de lui retourner un dossier de maladie afl rent aax d bours des mois de mai et juin 1974 en lui pr cisant textue
150. ase rejel e par le Gouvernement La seconde phrase de l amendement n est pos adopt e M le pr sident Je mets aux voix l amendement n 16 tel qu il r sulte des vates qui viennent d lre mis L amendement ainsi modifi est adopt M le pr sident Les amendements n 11 rectifi et 18 n ont plus d objet Nous en revenons aux amendements pr c demment r serv s M Burckel rapporteur a pr sent un amendement n 1 ainsi libell i R diger ainsi le d but du premier alin a du texte prapos pour l article 36 du zode de la famille et de l aide sociale lt L ge limite d admission dans les corps des adminis trations de l Etat ou dans les cadres des collectivit s locales des tablissements publics des entreprises publiques et des services conc d s est le reste sans changement La parole est M le rapporteur M Joan Claude Burekel rapporteur 11 s agit d un amendement de forme i M le pr sident Quel est l avis du Gouvernement M Gabriel P ronnet secr taire d Etat Le Gouvernement esl d accord sur la forme et sur le fond d ailleurs M le pr sident Je mets aux voix l amendement n 1 L amendement est adopt M le pr sident Je suis saisi de deux amendement n 2 et 7 pouvant lre soumis une discussion Commune L amendement n 2 pr sent par M Burckel rapporteur est ainsi Con u Dans le premier alin a du texte propos
151. asses cat gories elles se rar fient dans les plus hautes Les femmes et je vous prie d y r fl chir repr sentent en effet 65 p 100 des fonctionnaires de la cat gorie D elles passent 58 p 100 dans la cat gorie B ce gonflement tant d d ailleurs au grand nombre d institutrices Mais elles ne sont que 31 p 100 dans la cat gorie en d pit de l inclusion des professeurs de l enseignement secondaire parmi lesquels les femmes sont fort nombreuses SEANCE DU 22 AVRIL 1975 1921 Une tude r cente de juin 1974 sur les administrations cen trales r alis e par le comit du travail f minin qui d pen du minist re du travail met en vidence deux des principales dis criminations dont sont victimes les femmes dans la fonction publique D une part elles constituent la majorit 55 p 100 des agents non titulaires elles sont contractuelles surnum raires vacataires etc D autre part leur classsement stagne quelle que soit l importance de la t che qui leur est confi e Le rythme des promotions f minines est beaucoup plus long que celui des hommes la promotion au choix notamment est pour elles pratiquement inexistante M Bernard Marie Que font les syndicats M Maurice Blanc Il en r sulte qu un nombre insignifiant de postes de direction est confi des femmes Cette structure existe d ailleurs dans les services ext rieurs de l Etat On se rend compte ains
152. ations sinon cerlaines fabricalions elles m mes repr sentent un tr s grave danger pour les travailleurs de l entreprise ainsi que pour la s curit des populalions des localit s environnantes En cons quence il lui demande s il peut Jui faire connaitre 1 les conclusions essentieiles de l enqu le qui a suivi l accident 2 quelles mesures les pouvoirs publics ont exig de la direction de l entreprise Solvay et ont pris eux m mes pour ce qui les concerne afin que la s curit des 3200 travaillcurs de l usine et de la population des localit s voisines soit enti rement assur e R ponse L accident signal par l honorable parlemenlaire 2 donn lieu dans les meilleurs d lais une enqu le de la part des services de l inspeclion du travail Cetle enqu te a permis d tablir les constatations suivantes au cours d une op rations de d po tage d un wagon citerne de chlore liquide la tuyaulerie assurant la liaison entre la cilerne et ia luyaulerie fixe de l installation usine sesi rompre provoquant une importante fuite de chlore qui n a pu tre colmat e qu apr s plusieurs heures All g e par ce commen cement de d polage la citerne s est brusquement lev e de quelques centim tres et la tuyauterie trop rigide s est bris e A la suite de cet accident le syst me d alarme et de mise en place des premiers secours internes l entreprise a fonctionn correclement Par contre de gra
153. ative dea socialistes et des radicaux de gruche comme d ailleurs tous les amendements d pos s par la commission Les arguments que vient de d velopper M le ministre du travail ne me paraissent pas convaincants Il s agit de savoir vraiment ce que nous voulons voulons nous oui ou non prendre en consid ration la situation particuli re de la femme enceinte ou de la femme qui vient d accoueher et instituer en sa faveur une protection particuli re M Louis Mexendreeu Le Gouvernement veut faire semblant comme pour toul M Jacques Antoine Geu Comme nombre de mes coll gues je suis soucieux de ne pas introduire dans notre l gislation sociale d une mani re quelconque et par exc s de protection des mesures qui pourraient apparaitre comme discriminatoires l gard d autres travailleurs parce qu elles iraient trop loin dans le sens de la protection de la femme salari e N anmoins s il existe une situation sp cifique c est bien celle de a grossesse qui appelle donc des mesures particuli res S agissant de la garantie de l emploi pour la femme enceinte nous savons que la jurisprudence assure d j une protection elle demeure toutefois insuffisante dans la mesure pr cis ment o elle ne peut s exercer que dans des limites troites c est dire lorsque la cause du licenciement esl li e la grossesse la jurisprudence qualifie d abusif le licenciement dont le motif est l tat de grossesse de la femme
154. aulx en Velin R ponse La soci t mise en cause a prms effeclivement la G cision de Fermer son usine de Vaulx en Velin en raison du manque de d boueh s de la rayonne industrielle Le comit d tablissement amp re u eommunication r cemment du plan social tabli par la direction qui comporte notamment une s rie de mesures tendant favoriser soit le d part volontaire en retraite anticip e d s l ge de e nquante cinq ans d un certain nombre de travailleurs soit le reclassement externe ou interne du personnel Les services d partementaux du travail et de la main d uvre suivent cette affaire depuis son dut et ils veilleront attentivement au respert des proc dures l gales et onventionnelles pr vues en matiere de licenciements pour cause conomique Employ s de maison situotion pr eaire en mati re d emploi indemnil de l issedic 16832 15 f vrier 1975 M Pierre Lagorce appelle l attention de M le ministre du travail sur la situation particuli rement pr caire des employ s de maison qui perdeni leur emploi en cas de maladie leur employeur ne les reprend ordinairement pas et lorsqu ils sont au ch mage ils ne touchent pas l indemnit vers e par l Assedie Il lui demande s il n envisage pas de prendre des mesures propres rem dier cetle situation R ponse Le r gime nalional interprofesr onnel d alloeatians sp ciales aux travailleurs sans emploi de l industrie et du commerce cr
155. autres discriminations Ainsi on voit encore fr quemment des employeurs refuser d embaucher des personnes en raison de leur sexe sans qu aucun motif de bon sens puisse tre invoqu Ce sont les femmes qui sant ie plus souvent victimes de ces discriminations Nombreuscs sont les offres d emploi assorties de conditions telles que hommes seulement ou candidat du sexe masculin exclusivement conditions qui rel vent du seul pr jug ASSEMBLEE NATIONALE 2 SEANCE DU 22 AVRIL 1975 1943 Article 1 M le pr sident mi re d lib ration Le Gouvernement a pr sent un amendement n 1 ainsi r dig lt R tablir l article 1 dans la nouvelle r daction suivante lt I L article L 122 25 du code du travail devient l article L 122 25 2 lt IL La deuxi me phrase du premier alin a de Parti de L 122 25 2 est r dig e comme suit lt Toutefois et sous r serve d observer les dispositions de l article L 122 27 ci dessous il peut r silier le contrat s il justifie d une faute grave de l int ress e non li e son tat de grossesse ou de l impossibilit o il se trouve pour un motif tranger la grossesse ou l accouchement de maintenir ledit contrat gt La parole est M le ministre du travail M le ministre du travail A la suite du vote de l Assembl e l article 1 a t supprim Cet amendement se propose ni le r tablir
156. avail de lui indiquer ee qu il eonvient d entendre par abandon manifeste de l enfant pour l application de l articte L 543 aliu a nouveau du code de la s curit saciale relatif l attribution de l allocation d orpheiin et de mani re plus pr cise quelles sont les justifications qui seront exig es de la femme divorc e pour obtenir le b n fice de cette atloealion au titre des enfants dont elle a la garde Accidents du travail ttertes d application de la loi relative aug renies gttribu es aux uyants droit de la victime d c d c 19135 23 avril 1975 M Dubedout appelle l attention ce M le ministre du travail sur le fait que fa lai n 74 1027 en date du 4 d cembre 1974 publi e au Journal officiel du 5 d cembre 1974 retative aux rentes attribu es aux ayants drait de la vletime d un SEANCE DU 22 AVRIL 1975 accident du travail suivi de mort n a pas fait l objet quatre mois apr s sa promulgation d un d cret d application 11 lui demande s il n estime pas devoir falre para tre ee texte dans les plus brefs d lais Forination continue mise en uvre dans la fonction publique 19136 23 avrit 1973 M Bernard Reymond demande M ie Premier ministre Fonction publique de bien vouloir lui fournir des pr cisions sur la mise en uvre dans la fonction publique des dispositions relatives la formation eontinue T V A revision du taux appliqu aux tablissement
157. availleurs au sein de l entreprise Agema R ponse La sosi t mise en cause a effectivement licenci trente trois salari s le 19 d cembre 1974 sans avoir consult son comit d entreprise comme le pr voit la r glementation en vigueur L ins pecteur du travail comp tent dans le cadre des pouvoirs qu il d tient a relev par proc s verbal les infractions ainsi commises Par ailleurs apr s l intervention le 27 f vrier 1975 d un jugement d claratif de r glement judiciaire l exploitation de l entreprise a t confi e en g rance libre une autre soci t qui a conserv les aquarante trois salari s maintenus en activit l issue du licen ciement du 19 d cembre 1974 L Agence nationale pour l emploi s est pr occup e d assurer le reclassement des salari s concern s par ce licenciement et actuellement cinq d entre eux restent ins crits comme dernar leurs d emploi dans les agences locales du d partement de la Seine Saint Denis mn Industrie du livre tentreprise France Edition et Publication 16916 15 f vrier 1975 M Ralite attire l attention de M le ministre du travail sur la situation pr occupante dans laquelle se trouvent les travailleurs de l entreprise France Edition et Publication apr s aue la direction ait fait connaitre son intentlon de proc der au ticenciement co sctif de 400 personnes soit environ un sixi me de l effectif touchant toutes les cat gories du personnel C
158. ay par l Etat et celui par par le budget d parlemental R ponse Les renseignements demand s par lhonorable parle mendaire se rapportant certaines snus pr fectures d une importance d mographique voisine de celle de Draguignan sont apporl s par le tableau ci apr s r a V A NOMBRE D HABITANTS de l arrondissement D PARTEMENTS SOUS PR FECTURES Bouches du Rh ne AE Arles mb Hole SEL 21 NS ee s te DAC me RS a PET 0 RS aa Does MONARHS se oc ues eiaa er Maine et Loire 54 0m Gholel Gun SE es Mainc et Loire ve ET UT SAUMU areae NANE dus Manche a SOON Avranches 4 on NE Oise aa a ee e Cr ane COMpIEEDE Essen s at Meas Rhone agree es ss Villefranche sur Sa ne Seine Maritime 4 coco Le lake 2 0 FR SOMME ed es re AOV eera 4 dde Re Abhheville 1 Selon les renseignements communiqu s par les pr fets 2 Sous pr fecture plus impartanie figurant titre comparatif nd 134 137 126 144 125 124 EFFECTIF TOTAL PERSONNEL R MUN R sur le budget d partemental 1 EFFECTIF R EL du personnel d tat 000 8 13 21 000 8 9 17 000 11 2 13 000 11 16 000 i 10 1 1 000 14 5 19 000 7 12 19 000 7 4 11 000 18 44 62 000 7 4 11 A e E E a e a p e EE E Le fait de pr voir cinquante emplois pour la sous pr fecture de Draguignan t moigne donc d une prise en consid ration s rleuse de la siluation
159. c un retard important les premi res indemnit s dues par 1l 4 S S E D I C N lui demande quelles mesures il compte prendre pour mettre fin 3 cette regrettable situation Donation d duction pour le calcul des droits du Tr sor de la charge impos e une donataire qui en contrepartie de la donation d un appartement s occupe d un enfoni totalement involide 19076 23 avril 1975 M Voilquin rappelle M le ministre de l conomie et des finances qu aux termes de l article 740 du code g n ral des imp ts le droit per u par le Tr sor en mati re de donation est per u sans distraction des charges 1 lui expose le cas suivant des parents ont un enfant unique plac sous le r gime de la curatelle des majeurs et qui est titulaire d une carte d invalidit totale et permanente d livr e par la pr fecture comp tente D sirant aujourd hui arranger la situation de leur patrimoine afin que leur enfant ait le n cessaire pour vivre ils souhaltent donner leur ni ce qui est infirmi re un appartement charge par elle ce qu elle accepte de s occuper de leur enfant quand ils ne pourront plus le faire eux m mes cet enfant n cessitant la pr sence quasi permanente d une personne qualifi e D s lors la ni ce des donateurs ne pourra pas faire autrement que de r duire sensiblement son activit professionnelle pour se consacrer len fant Il lui demande s il ne serait pas possible par exception au p
160. captivit m me si les int ress s n ont pas t affili s ant rieurement la s curit sociale ne s applique qu aux pensions de vieillesse prenant effet post rieurement au 31 d rembre 1973 Le principe de non t troacti vit des textes l gislatifs et le caract re d finitif de la liquidation des pensions de vieillesse s opposent en effet la revision au titre de la loi pr cit e des pensions de vieillesse des anciens combattants et anciens prisonniers de guerre qui ont obtenu la liquidation de leurs droits avec effet ant rieur au l janvier 1974 date de mise en vigueur des nouvelles dispositions susris es Le Gouvernement n en demeure pas moins conscient dr difficult s rencontr es par les pensionn s qui ne disposent que de faibles ressources et les tudes se poursuivent en liaison avec la caisse nationale d assurance vieillesse des travailleurs salari s en vue d am liorer leur situation compte tenu des possibilit s financi res Retraites compl mentoires g n ralisation du b n fice de la retraite onticip e des anciens combattants et prisonniers de guerre 17322 le mars 1975 M Xavier Deniau rappelle M le ministre du travall que le d cret n 74 1194 du 31 d cembre 1974 a modifi ur lexte pr c dent fixant les conditions d application de la loi n 73 1051 du 21 novembre 1973 accordant aux anciens com battants et aux anciens prisonniers de guerre la possibilit de pr tendre comp
161. caux d j engag s Or les besoins sanitaires des arm es qui doivent lre satisfaits en priorit par le service de sant ne le permettent pas DEPARTEMENTS ET TERRITOIRES D OUTRE TER Fonction publique remboursement des frois de voyage des fonc tionnaires ou ogents de l Etot originaires des D O M et affect s en m tropole i 18153 29 mars 1975 M Fontalne demande M le secr talre d Etat aux d partements et territoires d outre mer de lul falre connaitre Ja diff rence qui exlste entre un fonclionnaire el un agent de l Etat puisqu aussi bien c est sur ce distingo subtil qu est fond e la possibilit ou l impossibilit pour son admnistration de participer et de prendre en charge les frais de voyage des R union nais re us un concours national soit pour rejoindre leur affeclation en m tropole soit pour subir les preuves orales des examens R ponse Il est confirm l honorable parlementaire que les fonctionnaires de l Etat c est dire qui ont fait l objet d une nomi nation d une instaliation et d une tituiarisation peuvent lorsqu ils sant mut s dans l int r t du service entre les d partements d outre mer et la m tropole obtenir la prise en charge de leurs frais de changement de r sidence en application du d cret n 53511 du 21 mai 1953 Les agentis de l Etat c est dire ceux qui sont auxi liaires contractuels ou nomm s et invil s rejoindre ieur premier poste
162. cenventionn s figurent au nombre des b n fieiaires des dispositions de ia loi du 16 juillet 1971 relatives la r mun ration des staglaires de la formation professionneile qu une liaison troite s est tablie avec l office national des anclens combattants pour utiliser effectivement les possibilit s offertes par ses coles de r ducation professionnelle qu un effort d informa tion a t entrepris aupr s des emploveurs sur les possibilit s offertes par l arr t du 10 ao t 1970 pr voyant l octroi de l aide SEANCE DU 22 AVRIL 1975 de l Etat pour l am nagement de postes de travail mesure qu s inscrit dans le cadre d une politique visant r aliser autant que possible une r insertion professionnelle en milieu normai de travail Compte tenu de la situation d crite ci dessus les pr ci sions suivantes peuvent tre apport es 1 en application des dispositions du programme finalis visant au renlorcement des moyens mis fa disposition des C D O I des cr dits ont t inscrits aux budgets de 1972 de 1973 de 1974 et de 1975 Cet effort sera poursuivi 2 la commission d partementale d orienta tion des infirmes exerce une fonction essentiellement technique dans l examen des cas individuels qui lui sont soumis et par ses d cisions participe l autorit adminislrative Ni le d cret n 54611 du 11 juin 1954 ni le d cret n 62 881 du 26 juillet 1962 pris apr s avis du conseil sup rieur
163. certaines observations IN convient d abord de rappeler que la l gislation sur les allocations familiales vis e par Farticle L 323 36 du code du travail ne prcad en consid ration que l un des deux parents le p re ou la m re pour tablir des cons quences tenant aux enfants charge Il en est ainsi notamment pour l attribution des diverses allocations C est d ailleurs dans ce sens de proteclion du revenu de la famille assur principalement par le chef de famille le p re ou la m re veuve que le l gislateur a pr vu les dispositions de l article L 323 36 Mentionner les m res serait donc contraire l esprit m me du texte J ajouterai que ces dispositions sont tr s anciennes elles m nent d une loi du 8 octobre 1940 prise par l autcrit de fait du gouvernement de PEtat fran ais Or la garantie de l emploi ne peut plus tre recherch e aujourd hui par des dispositifs aussi autoritaires Il est int ressant de signaler cet gard qu en dix ans l conomie a accueilli 1200000 femmes suppl mentaires Les femmes repr sentent aujourd hui 38 4 p 100 de la population active et la population active f minine cro t bien plus rapidement que la population active totale Il appara t que les femmes mari es repr sentent la plus grande partie des femmes au travail En 1966 52 p 100 des femmes au travail taient mari es en 1973 cette proportion est pass e 62 p 100 Am liorer les conditio
164. couchement d autre part supprimer a limitation douze semaines en cas de suites pathologiques T l accouchement il faudrait au moins que l amendement n 26 sc substitue non pas l amendement n 5 mais la seule premi re phrase de celui ci sinon il serait restrictif par rapport celui que la commission avait adopt M lo pr sident Je mets aux voix l amendement n 5 L amendement n est pas adopt M le pr sident Je mets aux voix l amendement n 26 L amendement est adopt ASSEMBLEE NATIONALE 2 SEANCE DU 22 AVRIL 1975 e m m e m e e a e e o a a A D D A G M le pr sident Je suis saisi de deux amendements identi ques n 6 et 15 L amendement n 6 est pr sent par Mme Missoffe rapporteur et MM Gau et Madrelle l amendement n 15 est pr sent par M Berthelot Mmes Moreau Constants et Chonavel Ces amendements sont ainsi r dig s e Avant l article 4 ins rer le nouvel article suivant Le deuxi me alin a de l article L 122 20 est modifi comme suit Quand j accouchement a lieu avant la date pr sum e la p riode de suspension du contrat de travail pourra tre prolong e jusqu l accomplissement des seize semaines de suspension du contrat auxquelles la salari e a droit La parole est Mme le rapporteur pour soutenir l amende ment n 6 Mme H l ne Missoffe rapporteur Cet amendement est devenu sans objet du fait de l adoption
165. cteurs La compr hension des ph nom nes g ologiques li s aux marges continentales les travaux de pr reconnaissanee grande chelle les tudes des incidences cologiques de certaines activit s marines les probl mes i s la p n tration de Phomme sous la mer peuvent tre cit s cet gard ASSEMBLEE NATIONALE Assurance vieillesse taliguement du r gime des retraites des per sonuels d Electricit et gaz d Alg rie sur celui d Electricit de France et Ga de Francas 17562 8 mars 1975 M Soustelle demande M ie ministre de l industrle et de la recherche pour quelles raisons les personnels retrait s d Electricit et gaz d Alg rie dont le statul d termin par les d crets du 5 juin 1947 el du 7 avril 1951 tait rigoureu sentent identique celui des persanuels d Electricit de France etl de Gaz de France ne b n ficient pas des m mes avantages que les retrait s de ces deux tablissements publics R pouse En avril 1963 l organisme alg rien qui a succ d l tablissement publie national fran ais Electricit et gaz d Alg rie a cess le paiement des pensions que les agents de nationalit fran aise dudit tablissement s taient constitu e en Alg rie avant l accession de ce pays l ind pendance Devant celte situalion de fait le Gouvernement fran ais soucieux de ne pas laisser les int ress s sans ressources et bien qu aucune disposition l gislative ou r gleme
166. ctifs du VII Plan 17275 1 mars 1975 M Mexandeau demande M le Premier ministre si l absence d une comntission education et d un inter groupe formation qualifications professionnelles dans les ins tances de pr paration du VI Plan signifie que le Plan ne comportera pas d indications pr cises sur les objectifs moyen terme du Gon vernement en matiere d ducation nationale et sur la programmation des investissements n cessaires Il lui demande aquelles sont les instructions donn es au commissariat au Plan en ce domaine R pouse Le Gouvernement a d cid de consacrer la premi re phase de pr paration du VI Plan une r flexion sur les perspec tives de notre d veloppement conomique et social ainsi que sur ies contraintes et les risques qui p seront sur notre conomie au cours des ciny prochaines ann es Cette r llexion a t engag e au sein de quatre commissions relations cenomiques et financi res avec l ext rieur in galit s sociales am nagement du territoire et cadre de vie croissance emploi et financement H n a denec pas te proc d une analyse sectorielle approfondie Cependant la plupart des instances ont soulign de leur point de vue l imporianrce des probl mes d ducation et de formation Compte tenu des propo sitions pr sent es par ces quatre instances ainsi que par les r gions consult es sous la forme de r ponses un questionnaire le Gouver nement me
167. ctivit professionneile r mun ratriee la cotisation de l int ress peut tre prise en charge en totalit ou partiellement par le service d partemental d aide sociale conform ment aux r gles fix es par le titre HI du code de la famille et de laide sociale Ch mage indemnisation du ch mage partiel travailleurs effectuant trente heures par semaine 16216 18 janvier 1975 M Henri Michel appelle l attention de M ie ministre du travail sur l injustice d coulant de l application de ia l gislation sur l indemnisatian du ch mage partiel en ce qui concerne les travailleurs effectuant moins de quarante heures de travail par semaine En elfet la loi n a pr vu une indemnisation que pour les seuls salari s effectuant habituellement quarante heures de travail hebdomadaires Ainsi pour des travailleurs qui effectuent habituellement environ trente heures par semaine aueune indemnisation n est possible m me si leur horaire esi ramen quinze heures ou moins Ainsi dans le d partement de la Dr me une soci t qui emploie en p riode normale environ 500 personnes effectuant des travaux domicile a d mettre en ch mage partiel la quasi totalit de ses salari s La plupart d entre eux n ayant pu apporter la preuve qu elle fournissait habituellement quarante heures hebdomadaires n entre pas dans le cadre de la ioi En cons quence il lui demande jes mesures qu il compte prendre pour tendre cel
168. d Air Frouce 17251 1 mars 1975 M Kalinsky attire l attention de M le secr taire d Etat aux transports sur la question crite n 15449 adress e M le secr taire d Etat la culture et publi e au Journal officiel du 11 d cembre 197 concernant la politique pers v rante de la compagnie Air France tendant imposer ses navigants l usage de l anglais comme langue de travail exclusive Plus de deux mois apr s sa publication cetie question crite demeure sans r ponse I lui demande comment il entend conform ment ses d cla rations du 7 f vrier maintenir la langue fran aise sa place dans le monde de den ain el s il ne pense pas que le transport a rien fait partie du monde de demain R ponse Le secr taire d Etat aux transports ne peut que rap peler les l ments fournis M Picrre Bas en novembre dernier r nonse la question crite n 14424 du 23 octobre 1974 Journal ofjiciel n 87 Assembl e nationale du 19 novembre 1974 p 6699 lt Seules certaines parties tr s pr cises du manuce d utilisation du 2e SEANCE DU 22 AVRIL 1975 1973 Concorde concernant l exploitation en vol et mettant de ce fait en cause la securit de l avion ont tre approuv es par les services ificiels Les instructions notifi es Air France par le secr tariat g n ral l aviation civile ce sujet demandant d une fa on g n rale la compagnie nationale de rechercher une
169. de 6 70 p 100 est identique celle pr vue par le r gime g n ral des salari s ll lui demande quelles mesures il envisage de prendre compter du 1 janvier 1975 afin que l article 23 de la loi d orientation du com merce et de l artisanat puisse prendre son plein effet dans les meil leurs d lais possibles R ponse ll est confirm que comme le pr voit Particle 23 de la loi n 73 193 du 27 decembre 1973 d orientation du commerce et de l irtisanat le r ajustement des retraites des artisans et com mer ants sera r alis totalement au plus tard le 31 d cemhre 1977 S il n est pas possible en l tat actuel de la conjoncture conomique et Jinanci re de prendre des engagements sur unec acc l ration ve fielle de ce r ajustement celui ci sera poursuivi en 1973 D ores et d j je r ajustement de 7 p 100 de la valeur des points de retraite ap r an l janvier 1974 dont fait tat l honorable parle mentaire a t suivi d un r ajustement de 3 p 100 au 1 janvier 1975 s ajautant la revalorisation de 6 3 p 100 identique celle qui est appliqu e cette date dans le r gime g n ral des salari s Artisans possibilit de rachat de points de retraite pour les non b n ficiaires de l aide compensatricei 16648 8 f vrier 1975 M Albert Bignon rappelle M le ministre du travall qu un arr t du 20 septembre 1974 publi au Jaurral officiel du 2 octobre 1974 pr voit que la poss
170. de l amendement n 26 M le pr sident L amendement n 6 est devenu sans objet Il en va de m me pour l amendement n 15 Article 4 M le pr sident Art 4 L article L 122 26 est compl t eomme suit lt Dans le cas o pendant sa grossesse la femme a fait l objet d une mutation dans les conditions pr vues au premier alin a de l article L 122 25 1 elle est r int gr e dans l emploi occup avant cette mutation lorsqu elle reprend son travail l issue de la p riode de suspension d finie au pr sent article Mme Missoffe rapporteur MM Gau et Madrelle ont pr sent un amendement n 7 ainsi con u R diger ainsi le texte propos pour l article L 122 26 du code du travail Dans le cas o pendant sa grossesse la femme a fait l objet d un changement d affectation dans les conditions pr vues au premier alin a de l article L 122 25 1 elle est replac e au poste occup avant ce changement lorsqu elle reprend son travail l issue de la p riode de suspension d finie au pr sent artiele Je suis galement saisi d un sous amendement n 22 pr sent par le Gouvernement et libell comme suit Dans le texte propos par l amendement n 7 substituer aux mots au poste les mots dans l emploi La parole est Mme le rapporteur Mme H l ne Missoffe rapporteur Cet amendement de forme est aussi sans objet puisque le terme utilis en d finitive est
171. de la population aetive Or parmi ies 8100000 femmes qui travaillent aujourd hui celles qui sont mari es repr sentent une proportion tr s forte plus de 62 p 190 Cette volution ne parait pas termin e dans la mesure o les abandons d activit apr s le mariage et la naissance du premier enfant tendent se rar fier Jl ne me parait pas indispensable de revenir sur les raisons de ces volutions qui sont bien connues et qui ont t parfai tement synth tis es par le rapporteur de votre commission des affaires culturelles familiales et sociales Je voudrais n anmoins prolonger la r flexion et voquer deux points fondamentaux qui permettent d clairer la situation actuelle et l quilibre du pro jet de loi pr sc par le Gouvernement Le premier p usrait se formuler de la fa on suivante pour quoi modifier le dispositif l gislatif existant si celui ci permet d j une plus large participation des femmes la vie cono mique et notamment de celles qui sont mari es charg es de bas O ATO t nm O OO EE VEN E OOO tuner famille ou dans lattente d un enfant Les chiffres eit s par Mme Missoffe et ccux oue je viens de rappeler montrent en effet que la J gislation est adapt e conomiquement et sociale ment l volution des besoins et des mentalit s les femmes acc dent de plus en plus largement la vie professionnelle Mais en r alit il s agit moins ici de r gler un probl me glob
172. de la s curit soclale en vue d actualiser la r glementalion r sultant des disposi tlors de article 36 du d cret 45 0179 du 29 d cembre 1945 et de l arr t du 19 juillet 1946 Ce texte envisage nolamment une plus grande souplesse de la p riodicit des examens de sani ainsi qu un rel vement de la limite d ge actuelle SEANCE DU 22 AVRIL 1975 Formation professionnelle indemnit journali re per ue par les stagiaires torabant malades au cours du stage de sp cialisation 15894 28 d cembre 1974 M B cam fait observer M le n nistre du travail que certains salari s ant rieurement Inscrits au r gime g n ral de la s curit sociale el se trouvant plac s au cours ou la fin de stage de sp clalisation dans la situation de personnel en longue maladie subissent un pr judice grave C est alnsi que des ducateurs en stage de sp cialisalion percevant une bourse de formation professionnelle et cotisant la s curit sociale au taux tr s faible de 0 06 p 100 ne per oivent plus qu une indemnit journali re tr s faible actuellement de 8 01 francs par jour m me s ils sont couverts 100 p 100 pour les frals m dicaux Elant donn leur ant riorit dans le r gime g n ral ct leurs efforts de sp cialisation il semblerait l gltime de leur assurer une meilleure couverture en cas de maladie R ponse Il est rappel Phonorable parlementaire que conform ment aux disposi
173. de poss der un titre de s jour des d lais dont ils disposent pour l ebtenir et des conditions de d livrance Cette information a t effectu e galement sur les lieux de travail et dans les foyers o de nombreux ressortissants d Afrique r sident On peut donc consid rer que les trangers ont t valablement inform s Au 28 t vrier dernier plus de 42 000 d entre eux s taient fait conna tre l sera toutefois tenu compte apr s l expiration de ces trois mois des situations individuelles et notamment des trangers se trouvant en cong dans Ieur pays d origine durant le premier trimestre de Pann e 1975 4 le d p t de demandes de titre de s jour dans les commissariats r sulte de l application du d eret du 30 juin 1916 qui dispose Tout tranger g de plus de seize ans est tenu de se pr senter dans le d partement de la Seine la pr fecture de police de Paris et dans les autres d partements au commissariat de police on d faut de eommissariat Ja mairie de sa r sidence pour y souscrire une demande de carte de s jour du type eorres pondant la cat gorie laquelle il appartient Cette dispasition a t d cid e et maintenue en vue d viter aux trangers de longs d placements pouvant entra ner des pertes de salaire Si je prin cipe de confier aux mairies le soin de recevoir dans tous les eas les demandes de cartes de s jour n a pas t retenu c est essentiel lement dans l
174. de travail dur e d termin e n a pu tre renouvel en raison des circans tancea conomiques D tention uilisation des e centres d h bergement 19085 23 avril 1975 M Fran ois Billoowx expose M le ministre d Etat ministre de l int rieur uue l affaire du ressortissant marocain Mohamed Cherif a permis d a prendre l utilisation qui est faile de l tage sup rieur du hangar A au poste 68 du m le d Arenc du port de Marseille I a agil d une prison clandeatine bien qu appel e ASSEMBLEE NATIONALE 2 SEANCE DU 22 AVRIL 1975 depuis sa d couverte centre d h bergement il apparait que sont mises au secret dans ce lieu notamment des personnes menac es d expulsion sans qu elles puissent faire apoel un avocat ou des per sonnes remises Ja police sous pr texie de v rification de teur situalion administrative 11 lul demande 1 combien il existe de s centres en France leurs lieux d implantation et qui a pris l ini tiative de leur cr ation 2 en application de quelles dispositions l gislatives ont t cr s ces centres qui sont une atteinte la libert individuelle Indemnit viag re de d part indexation 19086 23 avril 1975 M Dutard a tire l attention de M le ministre de l agriculture sur la situation difficile que connaissent les retralt s agricoles dont les prestations vieillesse subissent une d valorisation sensible du
175. demande s il n entend pas mettre un terme cette situation absurde et pr judi ciable aux travailleurs contraints de changer d entreprise en appor tant aux dispositions g n rales annex es l arr t du 30 juillet 1974 la pr cision que l autorisation de conduite d livr e sous l gide d un organisme agr est valable au plan national au m me titre qu un permis de conduire R ponse L arr t du 30 juillet 1974 publi au Journol officiel du 11 ao t 1974 a fix les mesures de s curit applicables aux chariots automoteurs de manutention conducteurs port s L arti cle 12 de l arr t pr cil dispose que la conduite de es engins ne doit tre confi e qu des conducteurs soigneusement instruits et qui ont subi un examen prouvant qu ils sont capables de s acquit ter de leurs fonctions en toute s curit En raison des conditions de travail tres vari es particuli res chaque entreprise il est apparu opportun de confier l employeur le soin de faire passer l examen dont il s agit Cet examen doit se d rouler dans l entre prise int ress e sous le contr le du responsable de la s curit ou de son repr sentant qualifi et comporter des man uvres que le cariste est amen faire habituellement en service normal C est pourquoi l autorisation de conduite d livr e n est valable que dans l entreprise consid r e Toutefois un certain assouplissement de ces dispositions est actue
176. demnit s journali res sont servies aux int ress s pen dant des p riodes de trois ann es s par es par une juterruption de deux aus Cette r gle parait particuli rement rigoureuse d s lors que les assujettis au r glme g n ral ne sont astreints qu une suspension d un an d autant plus que la pension militaire n est pas eo ASSEMBLEE NATIONALE un revenu mais un d dommagement pour pr judice subi qui est ni imposable ni saisissable Dans ces conditions it lui demande quelles mesures il compte prendre pour mettre un terme l injustice dont scnt victimes les titulaires des pensions militaires pr cit es R ponse Conform ment aux dispositions de l article 383 3 du code de la s curit sociale les assur s malades ou bless s de guerre re oivent pour les interruption de travail dues l affec tion qui leur a ouvert droit la pension militaire les indemnit s journali res de l assurance maladie pendani des p riodes de trois ans s par es par une interruption de deux ans sous r serve qu ils r unissent les conditions d attribution lors de chaque interrup tion de travail et que leur incapacit physique de reprendre ou de continuer le travail soit reconnue par le m decin conseil Les d lais de deux et trois ans sont calcul s de date date Si pendant une p riode de deux ann es l int ress n a b n fici d aucune indemnit journali re un nouveau d lai se trouve ouvert l
177. des motifs conomiques d ordre conjoncture l entreprise en cause envisage effectivement de proc der un certain nombre de licenciements et de mises la retraite anti cip es Elle a r uni cet effet son comit d entreprise aux fins d information et de consultation les 7 janvier et 20 mars 1975 Les services d partementaux du travail et de la main d uvre ont veill jusqu ici ce que les proc dures de concertation pr vues par les accords sur la s curit de l emploi soient scrupuleuse ment observ es Pour l avenir ls useront de tous les moyens en leur pouvoir pour limiter les incidences des mesures d cid es par l entreprise l est rappel ce sujet qu aux termes de Parti ele L 321 9 du code du travail l autorit administrative comp tente dispose en la circonstance d un d lai de trente jours compter de la date d envoi de la demande de licenciement pour v rifier les conditions d application de la proc dure de concertation Ja r a lit des motifs invoqu s pour justifier les licenciements ainsi que la port e des mesures de reclassement et d indemnisation envi sag es et pour faire eonna tre l employeur soit son accord soit son refus d autorisation Accidents du travail conditions d attribution des rentes de r version 16533 1 f vrier 1975 M Gravelle appelle l attention de M le ministre du travail sur la loi du 31 d cembre 1946 art L 462 du code de la s curit sociale r
178. des r formateurs des centristes et des d mocrates sociaux MM Bernard Marie et Jacques Blanc Monsieur le pr sident il faut proc der une conlre preuve par assis et lev M Antoine Gissinger Nous sommes bien plus nombreux que les repr sentants de l opposition M le pr sident Mes chers coll gues le vote est acquis J ai ce soir annonc les r sultats d au moins cinq scrutins dont le r sultat tenait une voix et si les membres de l opposition ont quelque peu protest ils nont pas t jusqu contester ma bonne foi comme le font maintenant les membres de la majo rit Ces derniers sont peut tre les plus nombreux mais sans doute certains ont ils omis de lever la main pour prendre part au vote En tout tat de cause je le r p te le r sultat est acquis M Bernard Marie Au nom du groupe de l union des d mo erates pour la R publique je demande une suspension de s ance d une quinzaine de minutes M le pr sident Elle est de droit La s ance est suspendue La s ance suspendue le mercredi 23 avril z ro heure quinze est reprise amp zero heure trente M le pr sident La s ance est reprise Je rappelle que l Assembl e vient d adopter l amendement n 1 M Jacques Blanc avait pr sent un amendement n 23 r dig comme suit Comp er l article 1 par le nouveau paragraphe suivant La deuxi me phrase du premier alin a de l ariiele L 122 25 2 est r dig
179. distinction n est faite entre les deux sexes lt Cependant pour certains corps dont la liste est tablie par d cret en Conseil d Etat il peut tre pr vu un recrutement exclusif d hommes ou de femmes lorsque la nature des fonctions ou les conditions de leur exercie le justifient titre exceptionnel les siatuts particuliers peuvent pour les m mes motifs pr voir des recrutement et conditions d acc s distincts pour les hommes et les femmes Mme Thome Paten tre MM Pierre Joxe Fr che Boulay Gau et les membres du groupe du parti socialiste et des radicaux de gauche et apparent s ont pr sent un amendement n 9 libell comme suit R diger ainsi le texte propos pour l article 7 de l ordonnance n 59 244 du 4 f vrier 1959 Art 7 Pour l application de la presente ordonnance aucune distinction n est faite entre les deux sexes sous r serve des mesures exceptionnelles command es par la nature des fonctions et pr vues par la loi La parole est Mme Thome Paten tre pour soutenir lamen dement Mme Jacqueline Thome Paten tre Le pr ambule de la Consti tution du 27 octobre 1946 repris et confirm par le pr ambule de l actuelle Constitution pr cise La loi garantit la femme dans tous les domaines des droils gaux ceux de l homme Le m me pr ambule indique en outre que la France garantit tous l gal acc s aux fonctions publiques r Ces principes ont t rezri
180. dont la situation actuelle va au del m me de l aust rit M Andrleu demande M le ministre de l conomie et des finances s il peut lui confirmer les propos qu il a tenus suivant lesquels les restrictions de cr dits envisag es ne toucheront pas le domaine social et s il inclut bien dans ce domaine le logement soclal _ R ponse Il est pr cis l honorable parlementaire que loin de baisser le volume des cr dits affect s au logement social H L M et pr ts sp ciaux imm diats pour l accession la propri t connait une forte augmentation dans le budget de 1975 1 convient en outre de rappeler qu au poids des e aides la pierre gt vient s ajouter celui de l effort suppl mentaire consenti par le Gouver nement dans le domaine des aides personnalis es et notamment celui des am nagements apport s au r gime de l allocation de logement compter du l juillet 1974 Enfin l effort fait en faveur du logement des travailleurs immigr s a t consid rablement aecru Les dotations traditionnelles inscrites au budget du minist re de l quipement et destin es la lutte contre l habltat insalubre ont en effet t compl t es par des ressources nouvelles et tr s impor lantes es P cheurs groves cons quences de la hausse du priz du carburant 33272 3I ao t 1974 M Fr che expose M le ministre de l conomie et des finances la situation d licate des p cheurs confron
181. dre de l office national des for ts pour ne pas se soumettre au d cret du 17 ao t 1972 qui leur supprime pendant les deux ans de service les droits civiques les plus l men taires et qui ont donc t consid r s eomme insoumis m me lorsqu ils ont accompli leur service pendant deux ans volontairement au sein d associations civiles d int r t g n ral agr es avant juin 1972 puur les recevoir Bien que le d lit d insoumission 1958 ait t amnisti par la loi du 16 juillet 1974 leur situation reste incertaine en ce qui concerne leurs obligations de service Aussi il lui demande de prendre des mesures 1 afin que la situation des jeunes gens insoumis FO N F soit r gularis e et qu iis soient consid r s comme ayant accompli leurs obligations 2 afin que soient abrog s les articles R 83 R 84 et R 85 du cede du service national et remplac s par des dispositions respectant les droits de citoyen 3 afin de r tablir la possibilit d accomplir le service civil dans le cadre d associations civiles cr es selon la loi de 1901 et pr tes recueillir les objecteurs de conscience pour accomplir des t ches d int r t public ou de solidarit humaine R ponse Les vbjecteurs de conscience insaumis ou d serteurs qui ont t amnisti s par la loi du 16 juillet 1974 ne peuvent tre consid r s comme ayant accompli leurs obligations vis vis du service national comme le sugg re l honorable parlem
182. e blce est consult e par assis et lev l Asscm M le pr sident L amendemnent n est pas adopt Personne ne demande plus la paroie Je mets aux voix l article 1 oaile jai les amendements n I et 23 rectifi L article 1 ainsi modifi n est pus adopte Article 2 M le pr sident Art 2 Il est ins r un nouvel article L 122 25 ainsi r dig L employeur ne doit pas prendre en consid ration l tat de grossesse d une femme pour refuser de l embaucher r silier son contrat de travail au cours d une p riode d essai ou sous r serve des dispositions de l article L 122 25 1 prononcer une mutation d emploi Il lui est en cons quence interdit de rechercher ou de faire rechercher toutes informations concernant l tat de gros sesse de l int ress e lt La femme candidate un emploi ou salari e n est pas tenue sous r serve des cas o elle demande le b n fice des dispositions l gislatives et r glementaires concernant la protection de la femme enceinte de r v ler son tat de grossesse M Hamel a pr sent un amendement n 25 ainsi r dig lt Compl ter le texte propos pour l article L 122 25 du code du travail par le nouvel alin a suivant Toutefois cette interdiction pour l employeur de prendre en consid ration l tat de grossesse d une femme pour refuser de l embaucher ne s applique pas lorsqu elle est appel e remplacer une personne elle m m
183. e b n ficient normaicment de la loi n 61 1439 du 26 d cembre 196 d s lors qu ils remplissent les conditions fondamentales pos es par ce texte avoir t install avant l ind pendante avoir quitt le territoire pour des irotifs politique ou de s curit La comission consultative interminis t rielle charg e de l examen des dossiers fait preuve de Pesprit le plus lib ral dans l appr ciation des crit res d admission C est ainsi que plus de 6 000 Fran ais revenus de Madagascar ont t admis au b n fice des mesures pr vues en faveur des rapatri s par les textes d application de Ja loi susvis e II est pr cis que les personnes n cessiteuses rentrant de Madagascar sans le b n fice de a ioj ne sont pas pour autant livr es elles m mes puisque le minist re des affaires trang res assure lcur transport et que le comit d entraide aux Fran ais rapatri s leurs alloue des aides notamment en maticre d h bergement JUSTICE Prisons d placement et reconstruction des prisons de Nantes N 15925 4 janvier 1975 M Maujo an du Gasset demande M le ministre de la justice o en est l heure actuelle la question du d placement et de la reconstruction des prisons de Nantes R ponse Le minist re de la justice a d cid de d saffecter la maison d arr t de Nantes dont ia v tust et l inadaplation ne permetlent pas d envisager une modernisation La proc dure d acqui
184. e 31 d cembre 1945 au vu de toute preuve 19094 23 avril 1975 M Kalinsky attire l attention de M le ministre du travall sur les cons quences des dispositions de Parti cle 712 du code de la s curit sociale selon lesquelles la prise en eompte des trimestres d assurance vieillesse pour la p rlode comprise entre le 1 juillel 1590 et le 31 d cembre 1945 est fonction des cotisations de l assur pendant cette p riode Or compte tenu de l anciennet de cette p riode et de l instabilit conomique qui l a caract ris e grande d pression seconde guerre mondiale il n esl pas rare que des travailleurs ne disposent d aucune pi ce permellant d tablir les cotisations qu ils ont pu verser La dispa rilion dun grand nombre dentreprises en aclivit cette poque 46 1952 ASSEMBLEE ne permet pas d effectuer les recherches n eessaires et en d finitive les travailleurs coneern s se trouvent priv s du droit pension cor respondant leur travail et leurs cotisations pendant cette p riode L amputation des pensions qui en r sulte tend aggra ver pour des milliers de retrait s ies difficult s qui r sultent de l insuffisance g n rale des pensions eu gard la mont e du co t de la vie 11 lui demande en cons quence quelles dispositions il entend prendre d urgence pour permettre la validation au vu de toute preuve et notamment des certilieats de travail des trimestres trava
185. e Cho navel En effet nous avons estim lors de la discussion en com mission que l expression par enfant ayant t lev au foyer tait trop vague J ai donc propos une nouvelle r daction estimant qu il tait socialement injuste de priver un certain nombre de m res de famille qui ont lev des enfants mais qui ne les ont plus charge du b n fice des mesures propos es dans ce projet de loi M le pr sident La parole est M le rapporteur pour soule nir l amendement n 3 et donner son avis sur les amendements n 12 et 6 corrig M Jean Claude Burckel rapporteur Par l amendement n 3 la commission a entendu largir les conditions d ouverture du droit et ce de deux mani res 16 qui a t adopt e tout SEANCE DU 22 AVRIL 1975 D abord en substituant la notion d enfant charge celle plus restrictive d enfant mineur charge ou ouvrant droit aux allocations familiales gt afin de ne pas exclure notamment la prise en consid ration de l enfant de dix huit vingt et un ans FR EeUl charge et n ouvrant donc pas droit aux allocatiens amiliales Ensuite en rempla ant la notion d enfant handicap par celle de personne charge ouvrant droit aux allocations pr vues pour les handicap s afin de ne pas introduire une condition de filiation que rien ne justifie La commission a repouss les amendements n 12 et n 6 corrig mais l
186. e au il faut estendre par fin de saison Cette d finition devrait pouvoir tre retenue par ville ou par r gion et par profession La x fin de saison ainsi d finie le serait aor s consultation des orgauisations profes sionnelles d apr s les us et coutumes des lieux Il lui demande s il envisage un additif au d cret du 25 novembre 1962 pour que dans les conditions pr cit es le pr fet ei le maire aient pouvoir Ge fixer la date de fin de saison d t ou de fin de saison d hiver par arr t dates qui pourraient d ailleurs tre revues annuellement en fonction des conditions conamiques ou climatiques particuli res une ann e Un tel texte assainirait la profession en mettant tous les commer ants sur le m me pied en r tablissant et r affirmant les r gles d une libre et loyale concurrence indispensable la survie du commerce traditionnel R ponse Les difficult s que suscite l application des disposi tions de la loi du 30 d cembre 1906 sur les ventes au d bailage et celle du d cret du 26 novembre 1962 pris pour son application n ont pas chapp au Gouvernement qui se propose de soumettre l ensemble de ce probl me l examen du comit consultatif de l gislation commerciale si geant sous l autorit conjointe du garde des sceaux ministre de la justice et du ministre du commerce et de l artisanat afin de d gager les solutions les plus cfficaces sus ceptibles d tre donn es aux probl mes pos
187. e but d viter ce leur faire supporter une charge suppl mentaire surtout dans les villes importantes o r sident de nombreux trangers l convient d ailleurs de souligner que lappli cation de ces dispositions aux ressortissants africains n a rencontr aucune difficult Des instructions avaient t donn es pour que les demandes pr sent es par les ressortissants des Etats d Afrique noire soient accueillies dans de bonnes conditions 5 quant au pro bi me de regroupement des familles les dispositions applicables aux ressortissants africains sont les m mes que celles pr vues pour les autres trangers Si des mesures d ailleurs r cemment aim na g es limitent le regroupement des familles il ne s agit que de d cisions de caract re provisoire Pour rem dier l insuffisance des logements le Gouvernement a d cid au conseil des ministres du 9 octobre de meitre en uvre un programme de construction plus important Cette mesure a t parmi d autres annonc e publique ment l poque Police commissariats ouverts la nuit pour assurer lo s curit des pharmneies de gorde 17621 8 mars 1975 M Kalinsky attire l attention de M le ministre d Etat ministre de l int rleur sur les conditions d ins eurit dans lesquelles les pharmaciens assurent le service de garde de nuit I y a eu d apr s les d clarations minist rieiles un doubie ment du nombre des pharmacies attaqu es en 1974 pa
188. e consultation des commissions paritaires des centres hospitaliers 17492 8 mars 1975 M Abadie attire l attention de Mme le ministre de la sant sur l inutilit des commissions paritaires des centres hospitaliers dans la mesure o il n est tenu aucun compte de leurs avis Le r le des lus el des repr sentants du personnel se limitant de la figuration de mauvais go t constitue en effet une perte de temps pour tous et une atteinte aux principes d mocratiques s R ponse Les n ormatlons que re oit le ministre de ta sant en particulier des organisations syndicales repr sentalives des per sonnels hospitallers ne permettent pas de ronclure que d une fa on g n rale fes avis mis par les commissions consultatives paritaires fonctionnant dans les h pitaux publics soient syst mati quement ignor s Bien au contraire la concurrence extr mement vive ertre les organisations syndicales l occasion du reoouvel tement de ces commissions pour obtenir le plus grand nombre possible de si ges de repr sentants du personnel semblerait indi quer que le role jou par ces derni res est tout autre que figu ratif Au demeurant les commissions consultatives paritaires qui existent dans les tablissements hospitaliers comme dans tous les secteurs de ta tonction publique sont charg es d clairer par leurs avis les d cisions des autorit s l galement responsables et en ce sens le ministre de la sani
189. e dans l application des lois M Romain Buffet demande M le Premier ministre si ce jeune demandeur d emploi doit se comporter comme le condamn pr cit pour avoir satisfaction ou si conform ment aux droits des travailleurs sans emploi et aux honnes m urs il peut tre admis b n ficier des dispositions bienveillantes de la l gis lation R ponse L honcrable parlementaire s inqui te juste titre propos d un cas particulier des difficult s d emploi des jeunes avant le service militaire Les circonstances conomiques actvelles ont en effet provoqu une augmentation du nombre des ch meurs r duisant par l m me les possibilit s d emploi des jeunes ne justifiant d aucune exp rience ou n ayant re u aucune formation professionnelle D autre part dans une p riode o la main d uvre disponible est plus abondante les emploreurs ont tendance privil gier dans la cat gor e jeune ccux dont l insertion professionnelle ne sera pas rapi dement interrompue par les obligations militaires Dans le but de pallier ces situations difficiles et de faciliter l insertion des jeunes les plus d favoris s sur le plan de la formation le Gouvernement a pr vu la mise en place de certaines mesures La premi re pr voit l ouverture de stages de pr paration la vie professionnelle pour les jeunes sortis du syst me scoluire sans formation ou avec une formation insuffisante Ces actiors de formation sont destin es aux je
190. e dans une proposition de loi qu il a d po s e le 22 f vrier dernier le groupe du parti socialiste et des radicaux de gauche a lui m me demand que conform ment aux principes de la D claratiun universelle des droits de l homme adopt e par l assembl e g n rale des Nations Unies en 1948 comme d ailleurs eux de la d claration de Philadelphie consti tutive de l Organisation internationale du travail en 1944 les discriminations de sexe soient assimil es dans notre l gislation sociale et d une fa on plus g n rale dans l ensemble de notre l gislation aux discriminations raciales Mesdames messieurs partir d amendemenis d pos s par le groupe du parti socialisie et des radicaux de gauche la com mission des affaires culturelles familiales et sociales a sensi blement am lior le pr jet de loi Mais chacun d entre nous doit savoir que m me dans sa nouvelle r daction ce texte laisse enti res la plupart des diffi cult s que rencontrent les femmes dans leur travail surlout lorsqu elles sont m res de famille et qu elles doivent au d tri ment souvent de leur sant et de l quilibre de fleur foyer pallier par leur double travail l insuffisance des revenus de leur m nage et la carence dramatique des quipements collec tifs et sociaux M Louis Mexandeau Tr s bien M Jacques Antoine Gau Aussi qu on ne se m prenne pas si tout l heure nous votons pour ce projet de loi nous ne consid
191. e demander un arr t de travail Une troisi me question que n aborde pas le projet de loi mais que nous jugeons essentielle et qui rel ve de notre discus sion est la dur e du cong de maternit c est dire de la p riode durant laquelle la femme est en droit de suspendre son contrat de travail De quatorze semaines actuellement la dur e de ce cong devrait tre port e seize semaines soit dix semaines au lieu de huit apr s l accouchement Une telte modification accept e par la commission des affaires culturelles familiales et sociales sur la proposition du groupe du parti socialiste et des radicaux de gauche laisse certes entier le probl me de l indemnisation des deux semaines suppl men taires Mais je le rappelle il y a quinze mois M Poniatowski alors ministre de la sant publique et de la s curit sociale avait fait part la commission de son intention de prolonger la p riode de versement des indemnit s journali res de la s curit sociale en cas de cong de maternit Vous ne pouvez faire moins monsieur le ministre que de reprendre votre compte le projet de votre pr d cesseur Ainsi que je l indiquais au d but de mon intervention le Gou vernement propose de compl ter son projet initial en tendant l application de certaines dispositions du code p nal aux discri minations fond es sur le sexe Cette mesure ne peut que recueillir notre approbation el je pr cise d ailleurs qu
192. e des textes leur en reconnaisse le m rite l instant de leur candidature aux emplois publics la version initiale du code de la famille heureusement corrig e par la jurisprudence r servait aur hommes le b n fice du recul de limite d ge accord pour charges de famille De plus la gestion administrative traditionnelle execluait sur tout les femmes de certains corps ou de certaines fonetions dans un souci de protection et pour privil gier Jeur r le s cu laire d pouse et de m re Mais le temps n est plus aujourd hui o suivant le mot de Giraudoux lt les hommes eroient r parer les injuslices qu ils commettent l gard des femmes en les pousant Depuis longtemps d ja le Gouvernement s attache liminer au moyen de toutes les proc dures dont il dispose les discrimi nations fond es sur le sexe qui n ont pas de raison d tre dans une fonction publique moderne S inspirant des lt principes particuli rement n cessaires notre temps gt le statut g n ral des fonetionnaires labor au len demain de la seconde guerre mondiale montrait d j la voie et l on peut affirmer que dans le domaine de la promotion ASSEMBLEE NATIONALE 2 SEANCE DU 22 AVRIL 1975 ee me e nm nm ne e me me 2 comtes se O f minine la fonction publique fran aise a v ritablement donn l exemple 44 p 100 des emplois de la fonction publique je dis bien 44 p 100 sont aujourd hui pou
193. e du d but de la grossesse M le pr sident La parole est Mme le rapporteur pour sou tenir l amendement n 4 et donner l avis de la commission sur l amendemert du Gouvernement Mme H l ne Missoffe rapporteur La commission n a pas t aaisie de l amendement du Gouvernement qui lui para t un peu restrictif par rapport celui qu elle a elle m me adopt puis qu il limite le maintien de la r mun ration aux salari es ayant au moins un an d anciennet En ce qui concerne l amendement n 4 il parait normal de pr ciser qu une affectation temporaire l initiative de l em ployeur n entraine aucune diminution de salaire pour la salari e On notera tout d abord que de tr s nombreuses conventions collectives pr voient que l affectation temporaire dans un emploi habituellement moins r tribu entraine pour le salari qui en fait l objet le mairtien de son salaire effectif ant rieur D autre part l affectation de la salari e enceinte dans un emploi moins r tribu quivaudrait en cas de refus de l int ress e une rupture du contrat de travail la charge de l employeur Mais il est bien vident qu une telle issue ne r pond pas la volont du l gislateur de conserver son emploi la salari e enceinte alors m me que son apport l entreprise peut tre r duit Par ailleurs on doit consid rer qu une diminution du salaire cons cutive un changement d affectation est grave pou
194. e du jour p 1943 PRESIDENCE DE M ARSENE BOULAY vice pr sident La s ance est ouverte vingt et une heures trente M le pr sident La s ance est ouverte RE a FIXATION DE L ORDRE DU JOUR M le pr sident La conf rence des pr sidents a tabli comme suit l ordre du jour des s ances que l Assembl e tiendra jus qu au mercredi 30 avril inclus Ce soir Suile des projets de loi sur le recrulement dans la fonction publique et sur l acc s aux emplois publics Projet de loi sur le travail des femmes Mercredi 23 avril apr s midi Queslions au Gouvernement Cinq questions orales jointes avec d bat M le ministre de l agriculture sur l agriculture et la viticulture de MM Bayou Millet Mayoud Antoune et Maurice Cornette Jeudi 24 apr s midi et sair D cision de l Assembl e sur la publication du rapport de la commission d enqu te sur l o troi de certains permis de construire Paris Projet de loi adopt par le S nat sur le permis de chasser Projet de loi modifiant la proc dure p nale Vendredi 25 matin apr s midi et ventuellement soir Projet de loi adopt par le S nat sur le conservatoire de l espace littoral Suite du projet de loi modifiant la proc dure p nale Mardi 29 apr s midi et soir Projet de loi sur la g n ralisalion de la s curit sociale Mercredi 30 apr s midi Questions au Gouvernement Douze questions orales sans d bat La pa
195. e en tat de grossesse o en cong d un an pour maternit La parole est M Hamel M Emmanuel Hamel Nous sommes tous d accord pour que les femmes enceintes b n ficient du maximum de protection Mais il convient de tenir compte de certaines situations concr tes que peuvent notamment connaitre de petites ou muyennes entre prises Par exemple dans une entreprise qui emploie cing ou six personnes la comptable ou la caissi re se trouve tre enceinte elle obtient un cong de maternit ou abandonne son activit Dans ces conditions il serait normal gue l employeur puisse refuser de confier ce poste une femme enceinte qui le solliciterait et cela aussi dans le propre int r t de cette autre femme enceinte Il ne s agit pas d une hypoth se d cole On peut en effet tr s bien concevoir ure cascade de remplacements et que deux ou rois personnes enceintes se succ dent pour le m me emploi de telle sorte que le chef d une petite entreprise se trouverait dans une situation quasi insoluble Mme Gis le Moreau Vous proposez une sorte de roulement Sourires M Emmanuel Hamel Ne souriez pas madame Dans ce d bat nous devons rechercher le maximum de protection en faveur des femmes enceintes Or l exc s de certaines dispositions peut aboutir au r sultal inverse de celui que nous recherchons M le pr sident Quel est l avis de la commission Mme H l ne Missoffe rapporteur La commission n a pas t
196. e la permanence des quipes de secours routiers ct formation des m decins militaires et des sapeurs pompiers 16579 1 r f vrier 1975 M Maurice Legendre cxpose M le ministre de ia d fense que dans le cadre des instructions du d cret du 2 d cembre 1965 certains tabtissements doivent disposer de moyens mobiles de secours et de soins d urgence cet effet des quipes de m decins militaires du contiagent sont d tach es chaque ann e dans des centres hospilaliers d termin s d sign s par le minist re de la sant Ces m decins r partis deux par deux dirigent une unit mobile de secours d urgence qui a pour but de pro longer l action hospitali re sur le tieu des accidents et d assurer aux victimes une assistance m dicale pendant le transport primaire L action de ces jeunes praticiens est particuli rement efficace et la symblose m decins sapeurs pompiers donne des r sultats remar quables en mati re de secours routiers Le d partement d Eure el Loir dispose tous les ans de trois quipes affect es Chartres Dreux et Ch teaudun L activit de ces unit s est tr s importante comme le font ressortir les statistiques tablies et i est certain que de nombreux biess s ont pu tre sauv s gr ce la pr sence de ces m decins comp tents sur les lieux de l accident Cependant les quipes ne sont mises en place que durant six mois d avril octobre alors que le nombre d accidents corporels est
197. e pension proportionnelle jouis sance diff r e ne b n ficiant pas de Ja p r quation Les pensions de ce type font p riodiquement J objet d une majoralioa d un montant gal celui fix par voie l gislative pour la revalorisation des rentes viag res Cette disposition du statut des retrail s des anciens grands r seaux reprise par le statut des retrait s de la S N C F ne peut pas tre appr ci e iod pendammenti de l en semble du r gime de retraite partieulier aux cheminots Elle s explique par le souci de l entreprise de privil gier les agents qui y ont fait toute leur carriere il convient de pr ciser cependant qu en application des regles g n rales de enordination des pensions servies par les r gimes particuliers et le r gime g n ral des assurances sociales en vigueur depuis 1950 la pension ci dessus ne peut tre inf rieure ce que l int ress aurait recu du r gime g n ral Ea outre le probl me signal par l honorable parlemen taire fait actuellement l objet de nouvelles tudes de ja part de la S N C F en relation avec les am lioratioas des pensions dit r gime g n ral Constructions navales ip trolier Opale 16864 15 f vrier 1975 M Cermolacce attire l attention de M le secr taire d Etat aux transports sur la d cision de la Compagnie navale Ges p troles de d sarmer le p trolier Opale Alors que la balance des 1ransports maritimes sous pavillon fran ais est large m
198. e personne restant son foyer et assurant seule la garde et l entretien de ses propres enfants Cependant il convient de noter qu en application des dispositions de Particle L 242 2 du code de la s curit sociale les m res de famiile et ies femmes b n ficiaires de l aliocation de salaire unique ou de l alloca tion de la m re au foyer et de la majoration pr vue aux arti eles L 533 ou L 535 1 du m me code ou l article t092 1 du code rural sont affili es obligatoirement l assurance vieillesse du r gime g n ral de la s curit sociale Le financement de assurance vieillesse des personnes vis es ci dessus est assur par une cotisa tion la charge exclusive des organismes d bileurs des presta tions familiales et ealcul e sur une assiette forfaitaire La joi n 75 3 du 3 janvier 1975 a galement pr vu l affiliation volontaire I IN a a a a a CENS 1979 Passuranee vieillesse des m res de famille ou des femmes charg es de famille qui ne rel vent pas titre personnel d un r gime obligatoire d assuranee vieillesse Il est vrai qu en ce qui concerne la maladie et les eharges de ia maternit seule une assurance volontaire permet aetuellement la protection des femmes seules sans aetlvit prolessionrnelle La cotisation est la charge exclusive de l assur voluntaire Toutelois en cas d insuffisance des ressources tenant notamment fl incapaeit d ment eonstat e de se livrer une a
199. e quelles mesu res le Gouvernement compte prendre pour aider les agricul teurs et viticulteurs surmonter ces difficult s et si en parti culier il n envisage prs la mise en uvre d un plan viticole long et court terme avec dans l imm diat l octroi aux pro ducteurs de vins d appellation contr l e de pr ts taux d int r t bonifie Question n 19006 M Maurice Cornette expose M le ministre de l agriculture que depuis deux ans les d s quilibres observ s dans plusieurs productions et march s agricoles sont g n rateurs de pertes de revenu pour les agriculteurs de m ventes de lourdes d penses de soutien de concurrence exacer b e intra ou extracommunautaire Tel est le cas notamment pour le vin les viandes bovine et porcine les produits avicoles certains fruits et l gumes et produits laitiers Dans d autres sec teurs au contraire tels les prot agineux et le riz nous demeu rons largement d ficitaires Il lui demande les mesures que le Gouvernement compte mettre en uvre et promouvoir afin de r aliser une meilleure ma trise des productions et march s l ments essentiels de s curit tant pour les agriculteurs que pour les activit s d aval et les consommateurs a a a Remplacsment d un d put d c d Par une communication de M le ministre d Etat ministre de l int rieur du 21 avril 1975 faite en application de l article L O 179 du code lectoral M le pr side
200. e retrait s Il leur esl donc impossible de profiter de celte r duction l ancienne enireprise d clarant tre incomp tente puisque le pr retrait ne fail plus partie de ses effeclifs D aulre pari les Assedic et les services de l aide publique ne veulent pas assumer cette responsabilit Il lui demande quels molifs interdisent latiribution d un billet S N C F de r duction aux pr retrail s et quels mesures il comple prendre pour faire cesser une discrimination injustifi e R ponse Le tarif des billets populaires aller ct relour annuels a t cr en 1950 pour les pensiona s ct retrait s d un r gime de s eurit sociale ce sont les minist res du travail ainsi que de F eunomie ct des finances qui ont tabli la liste des b n ficiaires de ces billets el qui peuvent seuls la modifier s ils l estiment n cessaire L extension de ja mesure aux ch meurs en situation de pr retraite a t mise l lude ealre ces deux administrations auxquelles a t signal e l intervention de l hono rable parlementaire S N C F situation des agents de la S N C F au regard du r gime des abattements de zonc notamment dans la r gion de Saint Gervais et de Chamonix 17971 22 mars 1975 M Jean Pierre Cot appelle l a lealion de M le secr taire d Etat aux transports sur la silualion des agents de la S NX C F au regard du r gime des abatiemenis de zones notamment pour eeux qui sont en fonctions dans l
201. e sens souhait remettrait en cause le classement de toutes les agglom rations dont la situation est comparable Quant la suppression progressive des zones de salaires il s agit d un probl me d ordre g n ra qui ne concerne pas seulement la S N C F des dispositions particuli res cet gard concernant soit la r duction du nombre de zones soit celle des taux de majo rations ont t incluses dans les accords de salaires qui constitucnt le cadre naturel des n gociations sur ce point TRAVAIL Handicap s intensification de la politique tendant leur r insertion professionnelle 11540 19 juin 1974 M Labb en reconnaissant l effort accompli au cours des derni res ann es pour le reclassement des travailleurs handicap s appelle l attention de Monsieur le ministre du travail action soclale sur ta n cessit de poursuivre et d inten sifier les mesures d j prises dans ce domaine ll lui demande que soit envisag cel gard une action dont les principaux objectifs pourraient tre les suivants acc l ration du programme finalis gt adopt dans le cadre du VI Plan et affectation des cr dits n ces saires repr sentation des travailleurs handicap s dans les commis sions d orientation des inlirmes afin d humaniser les d cisions de ces commissions mise en uvre rapide des mesures de r adapta tion de r ducation et de reclassement par 1 l organisation du rattrapage
202. e ses res sources non professionnelles d passent cc plafond li pourra alors b n ficier d une aide d gressive r troactive apr s la publication prochaine des r gles relatives aux aides sur fonds sociaux qui pr cisent galement les modalit s d application de ce dernier type d aide En tout ctai de cause cet ancien commer ant devra reprendre contact avec sa caisse d assurance vicillesse au cours du deuxi me trimestre 1975 Ventes r glementation des ventes sous forme de soldes o de liquidotion 16575 1 f vrier 1975 M Freche expose M le ministre du commerce et de l artisanat le probl me de l interpr tation de la loi du 30 d cembre 1906 et du d cret du 26 novembre 1962 propos des ventes faites sous forme de soldes ou de liquidation La loi pr cit e n cessite g n ralement en la mati re une autorisation Cette derni re doit tre donn e par la municipalit du lieu o doit se produire les ventes Cependant le d cret du 26 novembre 1962 a autoris les soldes libres sans autorisation en particulier pour ASSEMBLEE NATIONALE RX SEANCE DU 22 AVRIL 1975 EE M o e M D D E e ge de cn les soldes p riodiques ou saisonniers de marchandises d mod es d fraichies d pareill es ou de fin de s rie vendues en fin Ae saison De fait l impr cision m me fin de saisoa autorise de nombreux abus car le texte ne pr voit pas avec pr cision ce qu est la fin de saison ll per
203. eaux Combrisson Mme Constans Cornette Arthur Cornut Gentiile Cot Jean Pierre Cr peau Daibera Darinot Darras Defferre Delelis Delorme Denvers Depletrl Deschamps Desmulliez Dubedout Ducaion Duffaut Dupuy Duraffour Paul Durom a Duroure Dutard Etoy Fabre Robert ajon Faure Gilbert Filioud Fiszbin Forni Franceschi Fr che Frelaut Gaillard Garcin Gau Gaudin Gayraud Giovannini Gosnat Gouhier tase tese oroe otl seems tm ee totem 2e tes te 473 473 Gravelle Gue lin Haesebroeck Hage Hou l Houteer Huguet Huyghues des Etages Tb n Jalton Jans Josselin Jourdan Joxe Pierre Juquin Kalinsky Labarr re Laborde Lagorce Plerre Lamps La rue Laurent Andr Laurent Paul Laurissergues Lavielle Lazzarino Lebon Leenhardt Le Foll Legendre Maurice Legrand Le Meur Lemoine Le Pensec Leroy Le S n chai L Huillier Longequeue Loo Lucas Madrelie Maisonnat Marchais Masqu re Masse Maasot Maton Mauroy Mermaz Mexandeau Michel Claude Michel Henri Millet Mitterrand Molet Montdargent Mme Moreau Naveau Nil s Notebart Odru Philibert MM A lii res d Alioncle Anthonrioaz Antoune Aubert Audinot Authier Barberot Bas Pierre Baudis Baudouin aumet B 5 Beauguitte Andr B cam B gauit
204. eilleures ann es condition d avoir cotis 150 tri mestres les dossiers qui ont t liquides le sont sur 144 trimestres H lui demande done pour quelles raisons cet abattement est op r et quelles mesures il entend prendre pour faire cesser cette ano malie R ponse La loi du 21 novembre 1973 dont les modalit s de mise en uvre ont t pr cis es par les d crets des 23 janvier et 31 d cembre 1974 pr voit que les anciens combattants et anciens prisonniers de guerre r unissant certaines conditions de dur e de captivit ou de services militaires en temps de guerre peuvent b n ficier entre soixante et sSoixante Cinq ans d une pension de vieillesse calcul e sur Je taux pr vu soixante cinq ans sous r serve toutefois de l application de la loi du 31 d cembre 1971 1 est rappel que cette loi qui permet par la prise en consid ration d ann es d assurance au del de Ja trenti me de b n ficier soixante cingq ans ou soixante ans en cas d inaptitude au travail d une pension de vieillesse gale 50 p 100 du salaire annuel moyen de base n a pris son plein effet qu au l janvier 1975 Pendant la p riode transitoire de 1972 1975 les taux ont aug ment en fonction de l ann e d entr e en jouissance de ces pen sions celles ci ont t liquid es compte tenu des dur es d assu rance maxima suivantes trente deux ann es en 1972 trente quatre en 1973 trente six en 1974 pour atteindre trentc sep
205. ement d volus Pun et l autre sexe sont remis en cause Mais la maternit est et restera la seule sp cificit absolue de la femme elle doit donc tre reconnue comme telle par la soci t Ce projet de loi se veut tre un l ment de r ponse bien modeste sans doute un probl me qui se pose un nombre de plus en plus grand de femmes comment travailler en tant enceinte Comment pr server le sort de la future m re plus vuln rable plus port e la fatigue et celle de l enfant na tre Comment viter que la grossesse qui g n ralement n est pas une maladie mais un tat exigeant certaines pr cautions et certains m nagements au cours de son volution ne soit pas pour une femme oblig e de travailler ressentie comme un trop lourd handicap Pour ces m mes femmes qui sont de plus en plus nombreuses travailler les chiffres sont loquents entre vingt cinq et trente quatre ans c est dire l ge normal de ia maternit ur celles qui de plus en plus nombreuses aussi gardent leur emploi apr s leur mariage ou apr s la naissance de leur remier enfant l accueil de la soci t son attitude vis vis de eur tat constituera un des t ments d terminants de notre d mographie Il me faut aussi rappeler que le travail f minin en augmen tation constante est source de prosp rit grandissante pour la nation ies femmes qui travaillent paient des imp ts cotisent la s cu
206. emment voqu e aujourd hui cette tribune la d signation voici pr s d un an d un secr taire d Etat charg de la condition f minine ont pu un moment faire na tre un certain espoir chez les femmes de ce pays espoir de se voir enfin reconna tre leur place une place gale celle des hommes dans notre soci t et particuli rement dans le monde du travail 0 om A OAE aaa ASSEMBLEE NATIONALE Mais dans ce domaine comme dans les autres le discours officiel est une chose et la r al en est une autre Alors que l on tait en droit d attendre du Louvernement qu il formule une conception globale de la condition f minine et qu partir de l il propose au Parlement un ensemble de mesures propres supprimer les discriminations et r duire les in galit s nous constatons que la m thode qui a t choisie est celle comme on dit des petits paquets Elle nous vaudra donc d exa miner toute une s rie de textes dont beaucoup sont mineurs vous l avez reconnu tout l heure monsieur le ministre Aucun en tout cas ne va au fond des choses comme en t moignent les trois projets de loi qui nous sont successivement soumis aujourd hui Cette m thode cherche coup s r cr er l illusion d un changement continuel mais elle n esi pas sans danger pour le Gouvernement qui faute d une politique d ensemble en est r duit l improvisation et la pr cipitation Est il s rieux je vous
207. ent d ficitaire par rapport aux trafics d importation et d expor tation cette d cision lui parait d autant plus aberrante qu il s agit d un navire gros porteur 280 000 tonnes d sarm avant m me d avoir effectu son premier voyage Certes un tel d sarmement refl te la erise qui s vit dans les transports p troliers l chelle mondiale erise qui a l voqu e au cours d uge r eente interview du d l gu g n ral du comit central des armateurs loutelnis celui ci n a pris position qu en termes de construction el d affr tement sans quz les probl mes de transports sous le pavillon nationat aient l voqu s S il y a sureapacit mondiale de tonnage pour les p lroliers ce qui a entra n des annulalions de commandes de navires et remet partiellement en cause le plan de relance de la marine marchande il n en demeure pas moins que la couverture du trafic p trolier destin la France n est assur e qu 328 p 100 par le pavillon national Ce fait pose nouveau et avec force dans ce domaine le probl me des affr teinents trangers Aussi bien par rapport la balance des paiements que dans le domaine de emploi il lui parail inadmissible qu un p trolier sortant des ehantiers soit imm diate ment d sarm l lui demande en cons quence qu elles sont les mesures qu il entend prendre paur metire un terme un tel seandale R ponse Il est exact que le p trolier Opale command par la Compagnie aavale des
208. ent pour le r gime de la d claralion eontro l e et rempliraient un engagement sur l honneur de ne pas accepter d honoraires aulres que ceux r gl s par ch que et faisant l objet d une d claration apr les tiers Ainsi il serail possible de faire b n ficier de l galit fiscale tous ceux qui ne pourraient mal riellcment dissimuler une partie de leurs revenus R ponse Le Gouvernement a marqu diverses reprises sa ferme volont de rapprocher les modalit s d imposition des revenus non salariaux de celles des revenus salariaux Mais ce rapproche ment implique que les revenus nets d clar s par les travailleurs ind pendants c est dire leurs recettes el aussi leurs d penses pro fessionnelles soient connus avec exactitude Le conseil des imp ts organisme ind pendant a t charg de faire le paint sur cette question Jusqu pr sent les travaux men s par je conseil ont permis d tablir que seuls les agents g n raux d assurantes et les auteurs ou compositeurs remplissaient les eanditions requises pour b n ficier du r gime fiscal des salari s et le Parlement en a tir les cons quences Mais le conseil poursuit aetuellement ses tudes et loutes les organisations professionnelles peuvent si elles le d sirent lui faire parvenir directement les l ments qu elles jugcraient n cessaires de lui communiquer Eau unifarmisation des subventions oux stations d puration des caux us cs 17136
209. entaire car ils n ont en r alite accompli aucune obligation m me si certains d entre eux ont estim l avoir fait sous la forme d un pr tendu service civil incentrole Leur situation ne peut tre r gularis e que par l accomplissement de leurs obligations vis vis du service national Par ailleurs il ne peut tre envisag d abroger les arti cles R 83 R 84 et R 85 du code du service national sans que soient ventuellement adopt es des mesures nouvelles int ressant la totalit des jeunes vens soumis aux obligations du service natio nal actil En effet ces articles traitent de l interdiction de partici pation toute activit ou r union caract re politique ou syndical et de l interdiction de toute r clamation ou manifestation collec tive interdictions que doivent respecter tous les jeunes gens accom plissant l une des formes actives du service national Quant la possibilit pour les obiecteurs de conscience d accomplir leur service dans le cadre d associations civiles cr es selon la loi de 1901 et signataires d une convention particuli re pour leur utili sation elle n a pas t supprim e mais limit e la deuxi me ann e de service cette formule permet en effet d imposer aux int ress s pendant la premi re ann e laquelle correspond la dur e des obligatians dans les autres Tormes actives du service national un meilleur contr le et un encadrement plus satisfaisant Education tobje
210. entiellement pour des probl mes de logement En cons quence il lui demande les mesures qu il compte prendre pour am liorer Ja l gislation sur les points voqu s ci dessus et pour permettre que cees travailleurs trangers qui concourent pour une large part la eroissance conomique fran aise ne soient pas aceueillis dans des eonditions dont notre pays n aurait pas se vanter R ponse Les informations dont fait tat l auteur de la question en ce qui concerne les dispositions r glementaires applicables aux ressortissants africains appellent les pr cisions suivantes 1 ceux de ces trangers qui sont titulaires d une earte de s jinur ordinaire peuvent l exccption du d partement des Alpes Maritimes se d pla cer sur l ensemble du territoire et y fixer librement leur r sidence sous la seule obligation de d clarer leur nouvelle adresse dans les huit jours de leur arriv e 2 il n a jamais t question qu une absence de trois mois hors du territoire fran ais remette en question la validit de leur autorisation de s jour ordinaire 3 la dur e de trois mois retenue pour la mise en application des nouvelles dispo sitions est fond e sur Ja n cessit de limiter au maximum a p riode pendant laaueile doivent ecexister l ancienne et la nouvelle r glemen tation Il a t demand aux pr fets de faire conna tre par tous les moyens aux trangers concern s l obligation nouvelle qui leur est faite
211. ents Le premier pr cise que le recul de la limite d ge se fera par enfant charge ou bien par personne ouvrant droit aux allo cations pr vues pour les handicap s Je me r jouis que la commission des lois ait elle m me pr vu un amendement simi laire et qu elle l ait adopt j esp re vivement que le Gouver nement ne s y opposera pas Le second amendement est encore plus important Nous some mes fiers juste titre d avoir introduit partir d un amen dement de notre coll gue Besson qui a t vot par l Assembl e contre l avis de la commission ct celui du Gouvernement per mettez moi de le rappeler une disposition qui est devenue l arlicle 8 de la loi du 3 janvier 1975 portant am lioration da la situalion des veuves _1922 Cette disposition pr voit que pour les veuves oblig es de rechercher un emploi apr s le d c s de leur conjoint il ne peut en aucun ceas tre fait opposition d une quelconque limite d age pour l acc s aux emplois qu elles pourraient postuler Or le texte que le Gouvernement nous propose aujourd hui dans le cas de veuves ayant galenient des enfants ou des handicap s charge est beaucoup plus restrietif J1 serait inadmissible que le Pariement se d juge et permette qu une disposition beaucoup plus large ne puisse tre appliqu e C est pourquoi nous proposons par un amerdement que l article 36 du code de la famille ne puisse s appliquer que sous r serve des disp
212. er les droits syndicaux dans les tablissements hospitaliers publics Les avan tages accord s par cette circulaire sont identiques ceux qui sont pr vus en faveur des fonctionnaires de l Etat par la circulaire n 10383 SG du 14 septembre 1970 de M le Premier ministre Cette derni re instruction ioterdit que le temps consacr aux r u nions d information soit pris sur le temps de travail Il en va donc de m me en ce qu concerne les personnels hospitaliers publics Ce n est que dans l hypoth se o une modification dans le sens souhait par l honorable parlementaire interviendrait en faveur des person nels de l Etat que son extension pourrait tre envisag e en faveur des personnels en fonction dans les tablissements hospitaliers pubtics Travoulleuses familiales signatures des conventions entre leurs associations et la direction d partementale de l action sanitaire et sociale du Nord 14879 j4 novembre 1974 M Denvers demande Mme le ministre de la sant quelles sont les raisons qui s opposent une signature rapide des conventions entre la direction d partementale de l action sanitaire et suciale du Nord et les diverses associations de travailleuses familiales et si en cas de signature elle est consciente de l impartance de f incidence financi re pour le budget d partemental R ponse L honorahle parlementaire a appel l attention du ministre de la sant sur les conventions pass es entre les
213. er un doute ou m me de sugg rer une inter pr tation plus restrictive de cette jurisprudence La commission en demande donc la suppression M le pr sident Quel est l avis du Gouvernement M Gabriel P ronnet secr taire d Etat Le Gouvernement est d accord M le pr sident Je mets aux voix l amendement n 4 L amendement est adopt M le pr sident M Burckel rapporteur a pr sent un amen dement n 17 ainsi r dig e Compl ter le texte propos pour l article 36 du code de la famille et de l aide sociale par le nouvel alin a suivant lt Un m me enfant ne peut ouvrir droit qu au b n fice de l un ou de l autre des alin as ci dessus La parole est M le rapporteur M Jean Clauda Burckel rapportetr Cet amendement se justifie par son texte m me M le pr sident Quel est l avis du Gouvernement M Gabriel P ronne secr tuire d Etat Le Gouvernement est d accord M le pr sident Je mets aux voix amendement n 17 L amendement est adopt M le pr sident je mets aux voix l article unique modifi par les amendements adopt s article unique qui deviendrait l article 1 si un ou plusieurs articles additionnels taient adopt s par la suite L article unique ainsi modifi est adopt Apr s l article unique M le pr sident M Richard rapporteur pour avis a pr sent un amendement n 9 ainsi con u lt Apr s l article unique ins rer
214. eramens de sont pre ventifs sans limite d ge 15743 20 d cembre 1974 M Coust appelle l altention de M le ministre du travail sur les difficult s que causent aux personnes g es les dispositions de l urr t du 19 juillet 1946 qui a pr vu lorganisation d examens de sant p riodiques des assur s entre six mois et soixante ans Si en effet certaines caisses proc dent au remboursement de ces examens sur leur fonds d action sanitaire et sociale aux assur s g s de plus de soixante ans et m me de soixante cing ans d autres s en tiennent aux texles en vigueur et les caisses qui remboursent ces examens aux assur s peuvent par ailleurs y renoncer r glementairement ce qui ne manque pas de poser de graves probl mes aux assur s g s de plus de soixante ans dont les difficult s financi res sont souvent importantes Il ijui demande s il n envisage pas de r former celle r glementation afin de supprimer les disparil s qui existent ecluellement centre les r gions dans la pratique des cxamens de sant concernant le trolsi me ge en donnant aux caisses r gionales les moyens n cessaires la pr vention sans limitation d ge R ponse Un projel de d cret fixant les modalit s d appllca tion de l article L 294 du code de la s curit sociale relalif aux examens de sant gratults vient d tre pr par par le minlst re du travail compte tenu de l avls du haut comit m dical
215. es respectivement de quarante cinq quarante trois ans et de cinquante cinq quarante huit ans Le b n ficie de ce nouveau texte dont la date de prise d effet est le 1 janvier 975 a t largi par circulaire minist rielle n BC 22 du 9 juillet 1974 aux travailleurs admis la reiraite en 1974 Leurs ain s retrait s depuis 973 ou ant rieure ment qui pass dent eux aussi les temps de service requis en regard de la nouvelle r glementation se voient cependant opposer un refus leur demande Cette situation cr e chez nos anciens un malaise bien compr hensible n du sentiment tr s net que leur travail n est pas reconnu au m me titre que celui de leurs cadets puisqu quivalence iis ne peuvent obtenir la r compense accord e ceux ci En majorit ils ont la ferme conviction qu une injustice est commise leur gard et que leur ge loin de les favoriser les p nallse En cons quence il lui demande d tendre par mesure d quil tous les retraites la mesure d j prise pour ccux ayant cess leur activit en 1974 et d honorer ainsi les efforts fournis durant toute une vie de labeur Calamit s agricolcs mesures urgentes dans le Tarn et Garonne 19066 23 avril 1975 A4 Bonhomme expose M le ministre de l agriculture que le Tarn lt t Garonne voit s accumuler en quelques mois une s rie de calamit s agricoles qui frappent durement son conomle La pluviosit excessive des
216. es ayant servi en Afrique du Nard au cours des op rations de maintien de l ordre qui comportent la d termina tion des p riodes pendant lesquelles les unit s auxquelles ils ant apparienu seront r put es comba tantes entra nera la reconnais sance de ces p riodes Comine campagnes de guerre En parileulier les agents de l Etat pourront ils b n ficier pour Je calcul de leur pension d anciennet des bonifications de campagne double pr vues aux articles L 12 et L 14 du code des pensions civiles et militaires de retraile Pensions de retraite civiles et militaires prise en camopte du temps passe en coptivit ponr l octroi des bonificationis d anciennet 19061 23 avril 1975 M Aubert signale M le ministre de l conomie et des finances que les articles L 12 et L 14 du code des pensions civiles et militaires de retraite pr voient que certains services de guerre peuvent donner lien bonifications d anciennet pour Je calcul de la retraite Dans ces conditions cette retraite peut tre calcul e sur une base de quarante annuit s au Heu de trente sept et demie Parmi les services retenus pour l oblention de la bonificalion figureot les services retenus pour l obtention de ja bonification figurent les services de guerre sanctionn s par l attribution aux fonctionnaires de la earte du combattant Apr s la guerre il avait te promis de prendre cn consid ration pour l octroi des bonifications d anciennet le
217. es dispositions actuelles qui limitent la prolongation de cette suspension en cas d tat pathologique huit semaines avant la date pr sum e de l ac couchement douze semaines apr s la date de celui ci L allongement du cong de maternit qu implique cet amen dement est une mesure b n fique d ailleurs l tude depuis de nombreuses ann es Le probl me de l indemnisation de cet allongement de cong reste pos mais le Gouvernement a d pos un amendement qui permet de le r soudre M le pr sident La parole est M le ministre du travail 1949 M le ministre du travail L aegen n 5 de la commission n autorise qu un allongement de deux semaines de la suspen sion du contrat de travail au titre du cong de maternit Il ne permet pas d am liorer le versement des indemnit s jour nali res de la s curit sociale pendant celte p riode C est pourquoi le Gouvernement tout en tant favorable au principe de cet amendement n 5 en a d pos un autre qui tend compl ter l article L 298 du code de la s curit sociale Actuellement le cong de maternit ouvre droit pendant qua torze semaines au versement d indemnil s journali res au taux de 90 p 100 du gain journalier de base ainsi que j ai indiqu dans mon expos introductif Ce cong peut tre allong de six semaines en cas l tat pathologique mais pendant cette p riode suppl mentaire le taux des indemnit s n est que de
218. es maritimes et ASSEMBLEE NATIONALE 2 SEANCE DU 22 AVRIL 1975 he hummm we ee qq organisations de producteurs notamment L aide est vers e aux b n ficiaires en trois tranches trimestrielles de montants d gressifs Les subventions allou es aux entreprises b n ficiaires suivent en mati re de taxe sur la valeur ajaut e le m me r gime que les recettes que les int ress s tirent de la p che proprement dite Il en r sulte que les p cheurs et les armateurs de la p che qui b n ficient de l exon ration de l article 261 2 4 du eode g n ral des imp ts pour la vente des produits de leur p che ne seront pas soumis la taxe sur la valeur ajout e au titre de l aide qui leur sera allou e Afin de tenir compte des s rleuses difficult s conjoncturelles que connait ce secteur le Gouvernement a d cid de reconduire le principe de cette aide pour l ann e 1975 et d en accro tre le montant qui passera de 20 23 millions de francs alors m me que les p cheurs viennent d obtenir une baisse sensible du prix de revient de leurs carburants Rentes viag res revalorisation indexction et r forme de la fiscalit 15377 7 d cembre 1974 M Paul Duraffour attire l attention de M le ministre de l coiomle et des finances sur la situation injuste faite aux rentiers iagers I lui fait remarquer 1 que les majorations accord es dars les lois de finances s av rent insuffisantes pour mai
219. es priv s D corations et m dailles r ablissement de la Croix du m rite social pour r compenser les actians b ucvalcs des associations philanthro piques culturelles et sociales 19121 23 avril 1975 M Gaudin se faisant l cho de la Soci t d entraide du m rite social demande Mme le ministre de la sant si en vue de r compenser les acllons b n voles des associations philanthropiques culturelles et sociales elle n envisage pas de r lablir la Croix du m rile social ou une distinction de remplacement enmsmmbeme re ent ce E E N EO uter mimi ASSEMBLEE NATIONALE SEANCE DU 22 AVRIL 1975 1955 Personnel des h pitour rerendicotions en mati re de Saloires pensions de retrattc et cong s annuels 19122 23 avril 1975 M Gaudin attire l attention de Mme le ministre de la sante sur le caractere discriminatoire des mesures nouvelles annonc es qui cr ent au sein du personnel hospitalier une s gr gation inacceptable I lui demande si elle compte prendre en consid ration les revendications du personnel portant sur les points suivants incorporation des primes et indemit s dans le traitement soumis retenues pour pension revision du classement indiciaire des agents de la cat gorie B des ASH G 1l aides soignants G JV refonte des statuts a des personnels ouvriers des garages et services g n raux b des services administratifs c des personnels du service int rieur Attr
220. es r mun rations des travailleurs de l usine Manum Ronchamp Haute Sa ne 19103 23 avril 1975 M Gilbert Schwartz attire l attention de M le ministre du travail sur les probl mes se posant dans l usine Magum Ronchamp 701 Cette usine fabrique des avces soires pour automobiles pour les grandes firmes Peugeot Renault ASSEMBLEE NATIONALE SEANCE DU 22 AVRIL 1975 1953 Or le eh mage partiel et la menate de licenciements p sent sur les travailleurs de eette entreprise Une semaine a et eh m e du 24 mars au F avril pour les trois quarts des 630 salari s Des r ductions d horaires sont impos es avec une heure de compen sation seulement par semaine En cette p riode d ins eurit et de hausse constante du co t de la vie les employ s de l usine s inqui tent juste titre de eette situation En eons quence il lui demande i qu il intervienne pour que des n gociations soient ouvertes avec les repr sentants des salari s eoncernant le probl me de l indemnisation des heures ch m es 2 si les menaces de lieen ciements qui p sent sur les travailleurs sant fond es Emploi menaces sur l emploi et les r mun rations des travailleurs de l entreprise Pelter Saint Die Vosges 19104 23 avril 1975 M L Huillier attire l attention de M le ministre du travail sur la situation qui est faite aux travailleurs de l entreprise Peltex Saint Di 88100 Les menaces sur l emp
221. es retraites des anciens combattants de 1914 1918 17297 I mars 1975 M Chinaud expose M le ministre du travail que les d crets n 74 1194 74 1196 74 1197 du 31 d cem bre 1974 permettent aux anciens combattants de 1939 1945 d Indo chine de Cor e et d Alg rie ainsi qu aux ancien prisoanicrs de ces guerres de b n ficier par le jeu de bonificatiuns d annuit s d une retraite anticip e au laux plein Il atlire son attention sur le fuit que la plus grande partie des ancicas combattants de la guerre 1914 1918 qui ont cess leurs activit s professionnelles l ge de soixante cing ans n ant pu r unir les 120 trimestres d affi liation alors n cessaires pour obtenir leur retraite au taux plein il lui demande s il n esiinie pas qu il serait quitable qu en accord avec son cullegue Je ministre de l conomie et des finances loutes dispositions utiles suient prises son initialive pour que les int ress s dont le nombre d croil rapidement puissent obtenir cux aussi une majnration de retraite tenant compile du temps qu ils ont passe suus les drapeaux 1986 ASSEMBLEE NATIONALE R ponse Il est confirm l honorable narlementaire que la loi du 2 novembre 1973 qui pr voit d une part l attribution sous certaines conditions d une pension de vieillesse anticip e aux anciens combattants et anciens prisonniers de guerre d autre part la vali dation gratuite des p riodes de mobilisation ou de
222. est M le rapporteur M Jean Claude Burckel rapporteur Cet amendement de suppression est la cons quence de l adoption de l amendement n 1 corrige M le pr sident Quel est l avis du Gouvernement M Gabriel P ronnet secr taire d Etat Le Gouvernement est favorable l adoption de cet amendement M le pr sident Je mets aux voix l amendement n 2 corrig L omendement est adopt M le pr sident Personne ne demande plus la parole Je mets aux voix l article 1 modifi par ies amendements adopt s L article 1 ainsi modifi est adopt ASSEMBLEE NATIONALE Article 2 M le pr sident lt Art 2 Le dernier alin a de l article 44 de l ordonnance n 59 244 du 4 f vrier 1959 est abrog Je suis saisi de trois amendements n 8 3 corrig ct 6 pou vant tre soumis une discussion commune L amendement n 8 pr sent par Mme Thome Paten tre MM Gau Pierre Joxe et les membres du groupe du parti socia liste et des radicaux de gauche et apparent s est ainsi con u lt R diger ainsi l article 2 e Le dernier alin a de l article 44 de l ordonnance n 59 244 du 4 f vrier 1959 est remplac par tes dispositions sui vantes Les fonctionnaires des deux sexes b n ficient en outre d une disponibilit sp ciale dont les modalit s sont d finies par d cret 2e SEANCE DU 22 AVRIL 1975 L amendement n 3 corrig pr sent par M Burckel
223. estime pas quitable d envisager la non prise en compte de ces pensions de r version qui de ee falt ne permettent pas un conjoint survivant et g de b n ficier de l aide sp ciale compensatrice ou de l aide d gressive Baux commerciaux cons quences pour le petit commerce de la hausse des loyers 19109 23 avril 1975 M Robert Andr Vivien appelle l atten tion de M le ministre de la justice sur les cons quences particu li remcent dommageables pour de tr s nombreux commer ants de la hausse de leurs loyers r sultant de la fin du r gime transitoire et mcltant en application eompter du 1 janvier 1975 les dis positions de Particle 23 6 du d cret du 30 septembre 1953 Depuls cette date les loyers eommerciaux vont en effet et l oecasion de chaque renouvellement subir des augmentations pr s de deux fais plus rapides que celles du ca t de la vie Dans Paris et la r gion parisienne des renouvellements de baux commerciaux de neuf ans se sont notamment traduits par la fixation de nouveaux loyers qui sont de l ordre de deux fnis et demi trois fois ceux appliqu s en 1966 lI Jui demande si des inajorations aussi hrutales sont compa tibles avec la d fense du petit eomimerce associ la iatte contre la hausse des prix et s il n estime pas souhaitable que les mesures de revision de baux commereiaux donnent lieu une nouvelle tude Transports maritimes arn nagement des tarifs sur les l
224. etlement soumis la signature des ministres concern s L extension de cette mesure s op rera de mani re progressive dans les autres secteurs dans le cadre de conventions collectives de telle mani re que les charges suppl mentaires impos es aux enlreprises ne compromettent pas leur quilibre financier Recherche scientifique instituts de recherche en zone tropicale 18378 3 avril 1975 M Rivierez attire l attention de M le secr taire d Etat aux d partements et territoires d outre mer sur le fait que les instltuts fran ais de recherche en zone tropicale de r putation mondiale ont presque tous leurs slations et centres de recherches hors du territoire de la R publique 11 s ensuit que ces organismes se trouvent sous la d pendance des Etats trangers sur les territoires desquels se trouvent les mat riels v g tal et animal obtenus apr s des dizaines d ann es de travaux et indis pensables la formation des chercheurs charg s de poursuivre la mission d aide au d velappement des instituls 11 lui demande s il n estime pas n cessaire de mettre fin cette situation pr sente ment anormale en commen ant constituer aussi en terre fran aise sp cialement en Guyane francaise d partement qui remplit toutes les conditions d accueil de ces instituts les collections animale et v g tale qui leur sont n cessaires R ponse Les d partements d outre mer du fail de leur situa tlon en zone tropicale
225. ette mesure qui s av re sans justification r elle s inscrit dans une poli tique qui aboutit au d mant lement de la presse et de l industrie du livre en g n ral Les d put s communistes ne sauraient admettre que tes dirigeants du groupe fassent payer aux travailleurs qui n en sont aucunement respousabhles les cons quences de cette politique n faste C est pourauoi il lui demande en leur nom quelles mesures il compte prendre pour que soient rapport s tous les licencicments et pour assurer le plein emploi dans ce secteur industriel R ponse La soci t en cause ayant surmonter depuis sep tembre 1974 d importantes difficult s conomiques d ordre essen tiellement conjoncturel qui ont t expos es au comit d entre prise d s le 10 d cembre sa direction g n rale a tabli un plan de redressement comportant notamment des r ductions d effectifs dans plusieurs services Ce plan a t examin au cours de nom breuses r unions du comit d entreprise et des commissions de travait organis es dans chacune des grandes cat gories de per sonnel concern Bien que l autorit administrative comp tente ait t saisie d une demande d autorisation de licenciement le 22 jan vier 1975 c est dire plus d un mois apr s la consultation du comit d entreprise les discussions se sont prolong es au del de cette date entre les syndicats et la direction en vue de limiter au maxi mum les incidences des mesures e
226. ettre au ch mage partiel 145 salari s sur un effectif 1otal de 260 L indem nisation minimale garantie fix e par un accord conclu au sein de l entreprise correspondait 75 p 100 du salaire mensuel pendant le mois de novembre 1974 el 80 p 109 du salaire pendant les deux mois suivants La soci t a l d clar e en r glement judi ciaire par jugement du tribunal de commerce de Cannes en date du 30 janvier 1975 A compter du 1 f vrier 1975 apr s consultation du comit d entreprise et information des services de la direction d partementale du travail el de la main d uvre les syndics ont d cid le licenciement de la lotalit du personnel En raison de l absence quasi totale de liquidit s au sein de Ventre prise les adminisirateurs judiciaires ont fait appel aux fonds sp ciaux ger s par l Assedie suivant la proc dure parti uli re ins titu ee par la loi n 73 1194 du 27 decembre 1973 concernant le paiement des cr ances r sullant du contrat de travail L accord interprolessionnel du 14 octobre 1974 pr voyant l attribution de PaHocatior suppl mentaire d aitente garantit aux salari s licenci s 90 p 100 e leur salaire de r f rence Toutefois les repr scr ants du tribunal de commerce s empiolent rechercher activemer une possibilit de g rance libre de affaire solution qui permettrait de maintenir taut ou partie du personnel dans leur emploi 1977 Assurance maladie toonditions de remboursement
227. eurement au le janvier 1973 dans le cadre du r gime d assurance vieillesse de l industrie et du commerce ne sont nas remis en cause Il ne s agit donc que d une disposition transitoire qui a t prise dans la mesure o il a pu tre consid r qu il s agissait de droits acquis par les assur s pour la dur e de leur engagement Or l ancien r gime d assurance vieillesse des professions artisanales ne cam portait pas de syt mes de rachats chelonn s ce qui explique le disparit constat e par l honorable parlementaire Par contre les b n ficiaires de l aide sp ciale compensalrice institu e par la loi n 72 6537 du 13 juillet 1972 qu ils soient arlisans ou commer ants ont Ja possibilit en application de l article 14 de cette loi de demander que tout ou partie de l aide soit vers e leur caisse de retraite pour tre affect e un rachat de cotisations S curit sociale ventilation par nature d entreprises des sommes dues au titre des catisatinnsi 16651 8 f vrier 1973 M Dhinnin demande M le ministre du travall pour pr ciser la r ponse faite la question crite n 13564 Journal officiel D bats Assembl e nationale du 30 octobre 1974 p 5495 concernant les montants dus la s curit sociale sil pourrait lui indiquer les sommes qui sont dues 1 par les entreprises du secteur priv faisant l objet d un moratoire r guli rement n goci et accept 2 par les administratio
228. ficiel des communaut s europ ennes du 16 octobre 1974 n C 97 11 pareille position de la commission ne pouvant tre admise R ponse Comme le sait l honorable parlementaire le Pr sident de la R putklique lors de son s jour la Guadeloupe et la Mar tinique du 12 au 16 d cembre dernier a d clar L ach vement de la d partementalisation conomique n est qu une tape prenant place dans un projet plus vaste qui est celui d une int gration accentu e dans le March commun Le Gouvernement souhaite qu ane nouvelle tape soit rapidement franchie il vient de pro c der un examen d ensemble du dossier qui Pa conduit demander aux instances communautaires que les d partements d outre mer b n ficient plus compl tement des dispositions du Traite de Rome A propos du fonds europ en de d veloppement r gional le Pr sident de la R publique a fait savoir D autres perspectives d action communautaire vont s ouvrir aux d partements d outre mer en particulier application de la politique r gionale d cid e au sommet de Paris et l application au rhum du futur r glement sur l alcool La demande du Gouvernement fran ais d application aux d partements d outre mer du fonds europ en de d velopnement r gional a t adopt e par le conseil des ministres de la Commu naut conomique europ enne le 4 mars 1975 Cette d cision entrera en vigueur en m me temps que les autres textes r gissant
229. fin de 1974 il a t d livr au d but de l ann e des certificats d importation pr l vement r duit partant sur plu sieurs millions de tonnes permettant l heure actuelle gr ce natamment aux manipulations mon taires l entr e du bl et ma s am ricain des prix rendus en Europe se situant au dessous des prix d intervention De plus le mode de fixation des montants compensatoires entre les pays de la Communaut aboutit des diffi cult s suppl mentaires et artificielles pour nos exportations vers la C E E dont les pays sont incit s par ce syst me acheter des c r ales outre Atlantique La chute des cours des prix du ma s met en difficult de nombreuses coop ratives qui avaient vers de forts acomptes bas s sur les cours de r colte Elle p nalise aussi grave ment les producteurs qui ont fait s cher leur ma s en Cribs c est dire sans utilisation de fuel et qui vendent moins cher que s ils avaient livr leur r colte humide JI lui demande en cons quence quelles sont les mesures que son Gouvernement compte demander aux autorit s de Bruxelles ou prendre lui m me poir l assainis sement du march des c r ales notamment a faire cesser l impor tation de c r ales dans la C E E des prix inf rieurs aux prix eommunautaires b liminer les obstacles artificiels mis par le mude de fixation des montants compensataires pour la vente des c r ales fran aises aux pays de la C E E e acco
230. fonction publique le 28 juin 1973 les conducteurs et conducteurs principaux des travaux publies de l Etat soient reclass s dans la grille indiciaire de la cat gorie B premier niveau de grade faisant l ohjet de l arr t du 20 septembre 1973 R ponse Le corps des conducteurs des travaux publies de l Etat comporte un grade de conducteur elass dans le groupe VI et un grade de conducteur principal b n ficiant d une chelle indiciaire interm diaire entre celles des cat gories C et B Les conducteurs principaux b n ficient en effel en fin de earri re d un indice dont l cart par rapport aux fonctionnaires du premier niveau de grade de la cat gorie B ne sera que de 30 points bruts au 1 juillet 1976 444 au lieu de 474 L administration de ASSEMBLEE NATIONALE 2 SEANCE DU 22 AVRIL 1975 mm me mnt gt mnt ee meme me me l quipement fait proc der actuellement une tude portant notamment sur les missions et responsabilit s assum es par les fonctionnaires int ress s En fonction des r sultats de cette tude les d partements de l conomie et des finances et de la fanction publique seront saisis de propositions concernant en particulier l am lioration du classement indiciaire du corps des conducteurs des travaux publies de l Etat INDUSTRIE ET RECHERCHE Energie d veloppement de l usage et de la production d essence synth tique portir de la houille chauffage urbain par incin
231. gime de la garantie de ressources institu e par l accord du 27 mars 1972 pourraient tre admis au b n fice de la r duction de 30 p 100 sur les tarifs de la S N C F au titre du billet de cong annuel n a pas permis encore de surmonter certains probl mes notamment d ordre budg taire La recherche d une solution se poursuivra avec la ferme volont d aboutir Formatian professionnelle revendications des personnels des centres de F P 16268 25 janvier 1975 M Gravelle appelle l attention de M le ministre du travall sur ja gr ve effectu e le 19 novembre 1974 par les personnels du centre de F P A de Romilly sur Seine pour informer les pouvoirs publics de leurs mauvaises conditions de tra vail Ces travailleurs r clament le droit la retraite taux plein cinquante cinq ans pour les femmes et soixante ans your les hommes l octroi de onze chelons pour l ensemble du personnel la majoration des bas salaires la revalorisation du pouvoir d achat l am lioration des conditions de travail le respect de l extension des droits syndicaux r union mensuelle d une heure sur le temps de travail En cons quence il lui demande les mesures qu il compte prendre pour satisfaire ces l gitimes revendications et pour am liorer les conditions de travail des personnels du centre de Romilly sur Seine comme celles de l ensemble des travailleurs des centres de F P A R ponse Les revendication
232. haleur et d lectricit et des possibilit s de tri des erdures m nag res en vue d une r cup ration et d un recyclage de cer tains d chets comme les emballages en verre ou en mati re plastique les vieux papiers ASSEMBLEE NATIONALE 2 a Energie moteur eau invention d ing niewrs rouennais 14125 10 octobre 1974 M Fran ols B nard demande M le ministre de l industrie et de la recherche les raisons pour lesquelles le Gouvernement semble ne pas s int resser une d cou verte sensationnelle qui pourrait r sceudre le probl me de l nergie en ne se pr occupant pas d une d couverte extraordinaire qui vient d tre faite par deux ing nieurs rouernais MM Chambrin et Jojon qui ont r ussi mettre au point uo moteur n utilisant que de l eau pour carburant Le scepticisme n est pas en soi une attitude concevable et il y aurait lieu semble til dans la situation o se trouve l Occident face l offensive des producteurs de p trole de prendre une d cision Il attacherait le plus grand prix ce que lui soit faite une r ponse pr cise cette question compte tenu de l importance historique que pr sente cette invention Il esp re qu il lui donnera toutes pr cisions utiles concernant ce moteur eau Il pr cise ce sujet qu un brevet a t pris au plan national mais que les inventeurs ont d reculer devant l norme d pense que repr sente le brevet international
233. i demande en cons quence quelles mesures il entend prendre 1 pour d bloquer les cr dits indispensables d s 1975 de mani re permettre de coor donner les travaux avec ceux de la gare du R E R 2 pour que les travaux soient conduits de maniere permettre ja mise en service de la gare S N C F sans un retard exag r par rapport a la gare du R E R R ponse Les travaux actuellement en cours de conslruetion de la gare soulerraine de Paris Lyon dont ie projel a t approuv par d cision du 17 octobre 1973 comprennent non seulement la ronstruction du gros uvre de ouvrage communa R A T Pe S N C F proprement dit mais galement la construction de nouveaux couloirs de liaison entre la gare S N C F de surface la gare souterraine la ligne de m tro n et d une vasle salle soulerraine silu e sous la plate forme froulale des voies de banlieue et d arriv e des grandes lignes La mise ea service de ces inslal lations interviendra en en me lemps que celle de la gare du R E R et contribuera grandement d congestionner la gare de surface S N C F pendant les p riodes d affluence En particulier pendant la p riode interm diaire o la gare du R E R sera en service et o le service de banlieue S N C F resiera en gare de surface les usagers de Ja banlieue en correspondance avee le R E R ei le m tro seront canalis s vers la salle souterraine de fond de gare el les nouveaux couloirs de ci
234. i des demandeurs d emploi c est dire parmi les ch meurs L in galit devant la s curit de l emploi s accompagne pour elles de bien d autres discriminations l cart moyen des r mu n rations annuelles s tablit quelque 35 p 100 entre salaires masculins et f minins la formation professionnelle en prin cipe ouverte tous et toutes de mani re gale est en fait tr s insuffisante quantitativement et qualitativement pour les jeunes filles et cette insuffisance retentit ensuite sur toute la vie professionnelle des femmes dont la promation est souvent tres lente voire inexistante Ce sont autant de pesanteurs qui appelleraient de la part des pouvoirs publies une action nergique Mais ce qui est en cause ici ce sont les structures m mes de notre soci t de ce syst me capitaliste dans lequel nous vivons qui conduisent l exploitation maximum des travailleurs les plus d munis que sont avec les immigr s les femmes Et moins que des textes l gislatifs qui au demeurant existent mais restent lettre morte c est d une autre politique conomique et sociale qu on peut attendre de v ritables changements Le texte que nous examinons est donc modeste dans son objet Il l est galement dans son contenu La femme enceinte a incontestahlement besoin d une protec tion particuli re non seulement quant la garantie de l emploi mais aussi quant aux conditions de travail protection qui doit se prolo
235. i que la mani re dont l Etat patron tourne sa propre l gislation est exactement la m me que celle des employeurs du secteur priv En effet il n est pas question pour un patron quel qu il soit de se mettre ouvertement en infraction en er ant des disparit s visibles entre deux travailleurs titulaires de deux postes simi laires ayant une qualification gale selon qu il s agit d un homme ou d une femme Mais on tourne la loi en bloquant les femmes dans les postes de moindre qualification et en freinant leur promotion bien qu en g n ral pour un m me emploi elles poss dent des dipl mes sup rieurs ceux de leurs coll gues masculins Le rapport de notre coll gue M Burckel est cet gard tr s r v lateur rappelant une tude d Alfred Sauvy datant de 1967 sur les traitements de la fonction publique le rapporteur de la commission des lois nous apprend que m me qualifica tion gale les salaires des hommes et des femmes restent in gaux dans la fonction publique Au minist re de l ducatiun o les femmes sont pourtant majoritaires en nombre comme d ailleurs dans la plupart des minist res sociaux une seule femme a acc d au poste d inspec teur d acad mie mais elle est consid r s comme faisant fonc tion moins qu il n y ait eu des promotions nouvelles dans cette cat gorie au cours du mois dernier et je serais heureux de l apprendre Aussi face cette situation complexe o l gal
236. iaisons entre la Corse et le continent 19110 23 avril 1975 M Robert Andr Vivien expcse M le secr taire d Etat aux transports qu aetuellement il est d livr pour les eong s de moins de quatorze jours des billets aller et retour par transport maritime entre le continent et la Corse un prix forfaitaire qui s applique au transport d une voiture avec deux passagers et uniquement en premi re classe De telles dispo sitions sont videmment regrettables puisqu elles d favoriseni les familles avec enfants En outre il est regrettable que ce forfait ne concerne que les voyageurs de premi re classe Par ailleurs sur les nouveaux horaires applicables entre juin et septembre 1975 il est sp cifi que les titres de transports passagers et voitures devront tre retir s sur pr sentation du bon d change au plus tard un mois avant la date de la travers e aller Si cette forma lit n est pas respect e la compagnie disposera des places Une telle mesure est galement eritiquahle alors que les nouveaux tarifs n ont pas cncore t homologu s En lin la saison estivale 1975 commence le 1 jui alors que eelle de 1974 d butait le 1 juil let et aueune disposition particuli re ne parait tre prise en faveur de ceux qui se rendent en Corse pour des raisons d ordre familial ou parce qu ils poss dent une propri t dans l ile M Robert Andr Vivien demande M le secr taire d Etat aux transports de hie
237. iative de l employeur lorsque je m decin du travail a reconnu la n cessit d un changement d emploi et l aptitude de la sa ari e occuper le nouvel emploi propos Cette mutation teinporaire ne peut avoir d effet exc dant la dur e de la grossesse et prend fin d s que l tat de sant de la femme lui permet de retrouver son emploi initial Je svis saisi de deux amendements n 13 et 3 pouvant tre soumis une discu 5ion commune L amerndement n 3 pr sent par Mmes Chonavel Conslans Morcau et M L ihelot est ainsi libell R diger ainsi le premier alin a du texte propos pour l article L 122 25 I du codc du travail Sur justification m dicale toute femme en lat de grossesse pourra obtenir son affectalion un travail moins p nible dans le m me tablissement avec maintien de r mun ration effective ant rieure la demande de la femme et de l employcur L amcndement n 3 pr sent par Mme H l ne Missoffe rap porteur et MM Gau ct Madrellc est ainsi con u Subsiituer au premicr alin a du texte propos pour l article L 122 25 I du code du travail les ncuvelles dispo silions suivantes Les dispositions de l article L 122 25 ne font pas obs laclc l affectation temporaire de la salari e un autre poste de travail son initiative ou celle de l employeur lorsque se trouvent tablies par le m decin du travail la n cessit m dicale d un te ch
238. ibilit de rachats de points de retraite pour les travailleurs non salari s des profes sions artisanales est Jaiss e actucllement aux seuls assur s h n fi ciaires des aides institu es par la loi du 13 juillet 1972 Par contre aux termes d un autre arr t galement dat du 20 septembre 1974 et ins r au m me Journal nfficicl les commer ants sont autoris s poursuivre le rachat des cotisations s cet engagements de rachat a 2 SEANCE DU 22 AVRIL 1975 1981 t souscrit ant rieurement au l janvier 1973 JI lui demande de lui faire conna tre les raisons qui motivent celte diff rence de mesures appliqu es dans des r gimes parall les sur un probl me commun Il souhaite que logiquement les artisans soient aussi aulo ris s poursuivre le rachat de leurs points de retraite et que cette op ration ne soit pas r serv e ceux d entre eux ayant b n fice de l aide compensatrice R ponse La mise en application de la loi n 72 554 du 3 juillet 1972 portant r forme de l assurance vieillesse des travailleurs non salari s des professions artisanales industrielles et cammer ciales a eu pour cons quence l abrogation des anciens syst mes de rachat qui n ont pas lcur quivalent dans le r gime g n ral de Ja s curit sociale sur lequel les r gimes d assurance vieillesse des artisans industriels et commer ants sont d sormais align s Seuls les engagements de rachat chelonn souscrits ant ri
239. ibution d une cinqui me semaine de cong s annuels Etablissements universitaires eration de postes d enseignonts de personnels ocdministratifs et de service d une cinqui me onn e d enseignement ou centre d tudes sup rieures d am nagement de l universit de Tours lIndre et Laire 39123 23 avril 1975 M Andrieu appelle l attention de M le secr taire d Etat aux universit s sur la situation du centre d tudes sup rieures d am nagement de l universit Fran cis Rabelais Tours Ce centre qui est le seul existant actuellement en France contribue la formation d am nageurs susceptibles de concevoir leur m lier en tenant compte des facteurs cologiques des donn es sociolu liques et des possibilit s techniques En l tat actuel des effectifs et des moyens il ne peut en effet r pondre aux enseignements fonda mentaux et aux demandes sans cesse accrues d inscriptions nouvelles provenant d tudiants de tous les d partements fran ais M lui demande s il estime pas devoir prendre en consid ration les demandes qui lui ont t adress es en vue de b n ficier pour la rentr e d octobre 1975 de six postes d enseignants d un poste d aide de laboratoire d un poste de technicien d un secr taire administratif d une dactylo et de deux documentalistes et de donner l autorisation d effectuer une cinqui me ann e d enseignement permettant aux tudiants d obtenir l quivaience du dipl
240. iculteurs aboutir une meilleure organisation des march s permettre une augmentation du pouvoir d achat int rieur et d velopper nos exportations de produits alimentaires satisfaire les l gitimes revendications des producteurs de viande Question n 18988 M Mayoud souligne M le ministre de l agriculture que selon la commission des comptes de l agri culture le revenu de l ensemible de la profession agricole a baiss en 1974 de plus de 11 p 100 par rapport l ann e pr c dente Il lui demande s il n estime pas indispensable d une part de proposer un certain nombre de mesures tendant la mise en place d une v ritable politique agricole long terme et d autre part de prendre d urgence toutes dispositions conjonc turelles n cessaires notamment en mati re d levage et de viti culture Question n 19091 M Antoune attire l attention de M le ministre de l agriculture sur les graves difficult s avec tesquelles se trouvent aujourd hui aux prises les producteurs agricoles et tout particuli rement en raison d2s accords pass s avec nos partenaires europ ens les viticulteurs Il lui demande quelles mesures le Gouvernement compte prendre pour aider les agri culteurs et viticulteurs surmonter ces difficult s et si en particutier il n envisage pas la mise en uvre d un plan viti cole long et court terme avec dans l imm diat l octroi aux producteurs de vins d appellation
241. ier des assembl es parlementaires tel qu il est pr vu par l article 8 de l crdonnance n 58 1100 du 17 novembre 1958 relatif au fonctionnement des assembl es parlementaires La parole est M le rapporteur M Jean Claude Burckel rapporteur Le projet de loi ne concerne que les corps r gis par le statut g n ral de la fonction publique Afin de ne pas carter du b n fice de ses disposi tions diff rentes cat gories d agents du secteur public ne rele vant pas de ce statut la commission des lois vous propose un article additionnel tendant le champ d application de ces mesures aux agents des collectivit s locales des tablissements publics et des entreprises publiques dont le personnel est soumis un statut r glementaire et sur la proposition e son pr si dent M Foyer au personnel des assembl es parlementaires Toutefois afin de tenir compte de la nature particuli re de ces diff rents organismes ou institutions la commission a pr vu que des d rogations ventuelles seraient tablies selon les pro c dures propres chacun d eux 2 SEANCE DU 22 AVRIL 1975 1925 M le pr sident Quel est l avis du Gouvernement M Gabriel P ronnet secr taire d Etat Le Gouvernement est d accord sur ce principe M le pr sident Je mets aux voix l amendement n 10 L amendement est adopt M le pr sident La parole est M Hamel pour une explication de vote sur l ensemble M Emmanue
242. iffi cult s d embauches li es la production de bulletins de prie faisant apparaitre qu un salari a pris part une gr ve ou constituant la preuve de l exercice de fonctions repr sentatives Par ailleurs il ne lui a pas t signal de cas pr cis d tablissements dans lesquels le r glement int rieur pr voit la production obligatoire de bulletins de paie lors de l embauchage Pour le cas o de tell s ventualit s se produiraient les services de l inspection du travail pourraient tre invit s effectuer des d marches aupr s des tablissements en cause Retraites compl mentaires demande de retraite onticip e pr sent e par les anciens combattants ressortissants du r gime local d Alsoce Lorraine 16706 8 f vrier 1975 M Gissinger appelle l attention de M le ministre du travail sur la position prise par les caisses de retraites compl mentaires l gard des demanades de retraite pre nant effet avant l ge de soixante Cinq ans qui leur sont pr sent es par des anciens combattants ou anciens prisonniers de guerre remplissant les conditions pour b n ficier des dispositions de la loi n 73 1051 du 21 novembre 1973 mais qui ont d j pris leur retraite avart le 1 janvier 1974 Les int ress s se voient r pondre qu ils ne peuveat pr tendre une retraite anticip e au titre du r gime compl mentaire du fait que celui ci applique des mesures identiques ceiles prises par le r gime g
243. ik s entre le 1 juillet 1930 et le 31 d cembre 1945 Presse et publications mesures prendre contre un libraire exposant Mein Kampf 19095 23 avril 1975 M Barel attire l attention de M le ministre d Etat ministre de l int rieur sur des faits qui viennent d tre saumis son attention et qui rel vent ses yeux d une gravit certaine Un de ses correspondants en effet a t alarm par le fait qu un libraire de sa ville a pu exposer et expose encore sans daute ce jour Mein Kampf r dit par les Nouvelles Editians latines A juste titre cette personne s indigne qu on puisse exposer aujourd hui en 1975 un ouvrage qui fait l apologie du nazisme Cela eonstitue un outrage la m moire des victimes de l hitl risme en ce trenti me anniversaire de la victoire En cons quence il lui demande si ee Tait ne tombe pas sous le coup de la loi interdisant la diffusian de la presse au de la litt rature faisant l apologie du racisme et done les mesures qu il compte prendre pour que eette loi soit effectivement appliqu e Enseignement technique reconnaissance par les employeurs des dipl ines qu il d livre 19096 23 avril 1975 M Berthelot attire l attention de M le ministre de l ducation sur l inqui tude manifest e par les l ves des coll ges d enseignement technique et leurs parents De nom breuses lettres lui sont parvenues exposant les probl mes des jeunes coll giens qui avan
244. il sur les dispositions du d erct du 12 septem bre 1952 modifi relatif la situation au regard de la s curit sociale des assur s tilulaires de plusieurs pensions L article 1 paragraphe b de ce d cret pr cise Si assur est titulaire d une pension d invalidit et d une pension acquise un autre litre ll est affili au r gime de s curit sociale dont il rel ve du fait de la pension d invalidit Il en r sulte qu un ancien mineur titulaire d une pension de vieillesse calcul e sur la base de trente sept ann es de services miniers ayant repris une activit salari e durant un an et demi entra nant son affilialion au r gime g n ral et b n ficiaire par la suite d une pension d invalidit rel ve du r gime g n ral Bien que l assur b n ficie de l exon ration du ticket mod rateur il n en r sulte pas moins que ses ayants droit doivent le supporter alors que le r gime minier accorde la graluit des soins pour l ensemble de la famille Sans m connaitre le souci de simplicit qui a conduit la r daction de cet article 11 lui demande si dans certains cas le droit d option du r gime de s curit sociale ne pourrait tre accord l assur R ponse Les titulaires d une pension d invalidit ont droil et ouvrent droit aux prestations cn nature de l assurance maladie et de l assurance maternit selon les dispositions de l article L 317 du code de la s curit sociale Par ai
245. ile avant que ne soient insti tu es des bonifications pour enfant 1 lui demande s il ne pourrait tre envisag de r examiner le dossier des int ress es ou tout au 1950 moins de leur accorder une majoration forfaitaire l image de celle qui avait t attribu e aux personnes d j retrail es lers de Yen tr e en vigueur de la loi du 31 d cembre 197i portant de 30 375 le nombre maximum des annuit s prises en comple Testaments enregistrement au droit fixe des partages 19060 23 avril 1975 M Vitter expose M le Premier ministre que la auestion crile n 17196 Jui avait t pos e afin de connaitre ses intentions au sujet d un probl me pr sentant une grande jmpor tance dans les circonstances actuelles car il com rne de nombreuses familles fran aises injustement p nalis es par une routine inhu maine et antisociale alors qu elles m riteraient d tre r compens es Or la r ponse ladite question Journal officiel D bats A N du 29 mars 1973 p 1139 a t faite par la chancellerie Elle se borne reproduire un texte ancien et sans int r t puisqu il a d j t publi maintes reprises En cons quence il lui demande nou veau si en sa qualit de chef de Govvernement il envisage d in viter l administrailion modifier une r glementation qui de loute vidence est incompatible avec la mise en uvre d une v ritable politique familiale Allocation
246. ilit de l emploi la totalit de son personnel eette firme souhaiterait avoir acces aux aides finan ci res d organismes publies ou semi publies tels que les S D R ou les comit s d partementaux d information et d orientation exer ant leur action au profit des petites et moyennes entreprises indus trielles Or en tant qu entreprise de n goce celle ci n entre pas dans le cadre d intervention de ees organismes li lui demande s il n estime pas opportun que soient tendues des professions de ce genre dont l utilit conomique et sociale est certaine les pos sibilit s d aide aecord es aux entreprises industrielles Commer ants et artisans nan prise en compte des pensions militaires de r version pour l attribution des aides sp ciales conpensetrice o d gressive 19108 23 avril 1975 M Robert Andr Vivien appclle l atten tion de M le ministre du commerce et de l artisanat sur les mnda lit s d application des textes relatifs l attribution de l aide spc eiale campcnsatrice ou de l aide d gressive Dans les ressourees prises en compte figurent tous les revenus du demandeur de cette aide qu ils sojent imposables ou non Parmi ceux ci peuvent intervenir des pon ons militaires de r version dont le montant souvent modeslc suffit dans certains cas porter les ressources au dessus du chiffre limite pr vu et supprime par vaic de eons quence le drait l aide sollicit e 11 lui demande s il n
247. inaires des Etats d Afrique noire anciennement sous adminis tration fran aise A c t d un certain nombre de points positifs certaines lacunes subsistent dans cette l gislation et notamment l attribution ces travailleurs d une simple carte de r sident ordinaire limite leur droit de eirculation un d partement ou une r gion ce qui peut tre consid r comme une atteinte aux droits acquis cette earte de r sident e ordinaire n autorise qu une absence maximum de trois mois du territoire fran ais ce qui pose un probl me vident lorsque ces travailleurs veulent rentrer dans leur pays apr s avoir conomis depuis plusieurs ann es le prix lev du billet Les d lais de mise en application de cette eireulaire de trois mois seulement paraissent trop brefs pour que les travailleurs concern s puissent en connaitre les termes De plus un certain nombre Ge travailleurs en cong dans leur pays ne rentreront pas avant le 31 mars et la question se pose de savoir s ils seront refoul s leur rentr e en France Comme la pr c dente cireulaire Fontanet la circulaire de novembre 1974 impose aux SEANCE DU 22 AVRIL 1975 travailleurs d Afrique noire le pointage au eommissariat de police qui n est pas un endroit particuli rement quip pour l accueil des immigr s Enfin la possibilit de faire venir leur famille n est toujours pas aussi largement ouverte qu il le faudrait aux travail leurs immigr s ess
248. inir un statut de l homme ou de la femme dans la fonetion publique mais d laborer celui d un personnel de l Etat soumis des exigences analogues sinon identiques C est dire que les textes qui vous sont soumis mesdames messieurs se veulent galement un t moignage d quilibre D abord en proc dant une seconde r forme du statut general celle de Particle 44 qui n aceordait qu aux femmes et non pas tous les agents fonctionnaires la facult d inter rompre momenian ement leur carri re pour raison de famille Ensuite en attribuant le b n fice du recul de limite d ge l entr e dans la fonction publique pour charges de famille aux personnes supportant effectivement ces charges Les dispositions qui font l ohjet de ee d bat illusirent yale ment la volont de changement qui anime l action gouverne mentale Je n en veux pour preuve que l entreprie globale dans laquelle s ins re la modification de l article 56 du code de la famille c est dire le recul de l ensemble des limites d ge fix es pour l entr e dans la fonction publique Celles ei ne sont pourtant pas d pourvues de raisons d tre la plus au moins grande facilit d adaptation des agents tant aux n cessit s de la formation initiale qu aux contraintes pro pres certaines fonctions leur facult d accomplir une carri re et surtout d acqu rir un droit minimum pension ne sont certes pas n gligeables Mais le monde du travail
249. initiale plus formation continue lire l aitribulion de Ces emplois devrait donc permetire aux chefs d tahlissement de mieux r partir la charge globale d enseignement formation initiale plus formation continue 1988 ASSEMBLEE NATIONALE 2 SEANCE DU 22 AVRIL 1975 ANNEXE AU PROC S VERBAL DE 2 S ance du Mardi 22 Avril 1975 SCRUTIN N 158 Sur l amendement n 12 de Madame Constans l article 1 du projet de loi modifiant le code du travail en ce qui concerne ies r gles particuli res au travail des femmes Interdiction de r silier le contrut de travail d une salari e en tat de grossesse et pendant les vingt semaines suivant l accouchement Nombre des MONS aus oo 20 02 see dos soc Nombre des suffrages exprim s Majorit absoiue Pour l adoption Contre tete eme L Assembl e nationale n a pas adopt Allainmat Andrieu Haute Garonne Andrieux Pas de Calais Ansart Antagnac Arraut Aumont Baillot Ballanger Balmigere Barbet Bardol Barei Barthe Bastide Bayou Beck Benaist Bernard Berthelot Berthouin Besson Billoux Andr Billoux Fran ois Blanc Maurice Bonnet Alain Bordu Boulay Boulloche Brugnon Bustin Canacos Capdeviile Cariler Carpentler Cermalacce C saire Chambaz Chandernagor Charles Pierre Ont vot pour 1 Chauvel Christian Chev nement Mme Chonavel Cl ramb
250. ion et t l vision nationales extension de l exon ration de redevance oux veuves de guerre et anciens combattants de la guerre 1914 1918 19074 23 avril 1975 M M decin expose M le Premier ministre Porte parole du Gouvernement que les conditions d exemp tion de droit de la redevance radio 1 cat gorie et de la redevance de t l vision de 1 cat gorie sont fix es par les dispositions de l article 15 du d cret n 60 1469 du 29 d cembre 1960 modifi e par l article 6 du d cret n 61 727 du 10 juillet 1961 par Particle 2 du d cret n 69 579 du 13 juin 1969 et par les articles 2 et 3 du d cret n 70 1270 du 23 d cembre 1970 li lui signale que parmi les cat gories de personnes appel es b n ficier de cet avantage ne figurent pas les veuves de guerre et les anciens comhattants de la guerre 1914 1918 dont le nombre est de plus en plus limit et qul repr sentent des Cas particuli rement Int ressants Il lui demande de vouloir bien envisager d tendre aux veuves de guerre et aux anciens combattants de la guerre 1914 1918 le b n fice des avan tages pr cit s SEANCE DU 22 AVRIL 1975 Allocation ch mage retard dans le paiement des indemnit s dues par l ASSEDIC 19075 23 avril 1975 M Da ilet expose M le ministre du travail que dans certaines r gions et peut tre sur l ensemble du territoire national il semble que les travailleurs priv es d emplol per oivent ave
251. ion le maximum de garantie que ceux ci sant en droit d atilendre R ponse Ainsi que le Gouvernement l a expos plusieurs reprises un contr ic technique g n ralis des v hieules automobiles et plus particuli rement des v hicules achet s d occasion soul ve de grandes difficult s d application tant sur le plan juridique que sur le plan financier Il apparait comme tout particuli rement dangereux notamment qu un eontr le lechnique administratif puisse appara tre comme une garantie eommerciale comple tenu de la port e n cessairement limit e d un tel contr le En effel ce cantr lc serait effectu sans d montage et le degr d usure des diff rentes pi ces du v hicule ne saurait lre d cel avec exactitude En particulier dans le cas d esp ce signal par l honorable parlementaire il faut rappeler qu un frein conserve en principe son efficacit pendant toute la dur e d utilisation des garnitures ct plaquettes or dans le cadre d un eontr le administratif des v hicules d occasion l usure des freins disque n aurait sans doule pas t d cel e La seule garaniie valable en cas de iransaction consiste donc engager la responsabilit du vendeur en cas de vices cach s lesquels ne peuvent lre d lecl s que par une exper tise approfondie avec d montage du v hicule eeci n exclut pas la possihilit qu oni les acheteurs de v hicules d occasion de faire contr ler volontairement leur v hicule da
252. ion ou contr leurs divisionnaires de m me anciennel ou m me parfois d anciennet inf rieure Bien que les inspecteurs aient accept de nombreux sacrifices notamment sur le plan familial pour acc der au cadre A esp rant pouvoir b n ficier ainsi dunt am lioration de carri re ils constatent que leurs efforts n ont nas t r compens s puisqu ils ont une carri re inf rieure certains de leurs coll gues demeur s dans le cadre B Il convient de signaler d ailleurs que les inspecteurs issus du concours interne constituent ia seule cat gorie de personnels qui ne b n ficie pas d une nomination 3 l indice gal ou sup rieur celui d tenu au moment de leur acc s d ns le nouveau grade Il lui demande s il peut donner l assurance que l administration pro c dera rapidement la r forme du cadre A de mani re mettre fin aux incoh rences ainsi constat es Accidents du travail td cret d application relatif aux rentes des ayants droit des victimes d accidents du travail 19145 23 avril 1975 Mme Fritsch rappelie M le ministre du travail que la loi n 741027 du 4 d cembre 1974 modifiant certaines dispositions du code de la s curit sociale relatives aux rentes attribu es aux ayants droit_de la victime d un aecident du travail suivi de mort a apport des am liorations tres sensibles aux avantages pr vus en faveur des veuves d accident s du travail Beaucoup de ees veuves esp raient pouvo
253. ions d acc s diff rentes pour les hommes et les femmes ou sur les modalit s selon lesquelles pourraient s op rer les recrutements d rogatoires L adoplion de 1924 cet amendement emporterait par voie de cons quence la suppres sion du troisi me alin a de l article 7 de l ordonnance du 4 f vrier 1959 tel qu il figure au projet de loi La commission a repouss l amendement n 5 qui est contraire celui que je vicns de d fendre dans la mesure o il exctut les d rogations fond es sur les conditions d exercice des fonctions et o il renvoie pour les dispositions d rogatoires aux diff rents statuts particuliers et non un d cret en Conseil d Etat qui pr sente l avantage d tablir une liste r capitulative de ces d rogations Il obtient cependant satisfaction par l amendement n 1 corrig quant la consultation du conseil sup rieur de la fonction publi que et des comit s techniques paritaires M ie pr sident Quel est lavis du Gouvernement sur ces deux amendements M Gabriel P ronnet secr taire d Etat Le texte du Gouver nement tendait introduire une ptus grande solennit dans la proc dure de d rogation A cet gard la consultation du Conseit d Etat dont la contri bution au respect voire l extension du principe d galit est consid rable nous a paru une formalit suffisante pour atteindre le but vis La proposition de la commission et les amendements qui vien
254. ions nccidentelles des eaux constat es depuis 1971 sont les suivantes 1971 711 1972 517 1973 6411 1974 619 5 sanctions prises eontre les pollueurs pour le d partement de l Essonne en 1972 dix proe s verbaux ont donn lieu des pour suites judiciaires et quatre transactions ont t accord es par le minist re de la qualit de la vie en 1973 trois poursuites judiciaires et trois transactions et en 1974 sept poursuites judiciaires et deux transactions au plan national en 1972 101 poursuites judiciaires en 1973 173 poursuites judiciaires et en 1974 147 poursuites judi ciaires Marine morchande foppuortunit d incin rer en M diterran e 16654 8 f vrier 1975 M Pujol demande M le ministre de la qualit de la vie pourquoi il n y a pas lieu d inan rer en M diterran e partir de ports de chargement fran ais Cette information conciuait le communiqu de presse de son minist re du 22 ao t 1974 reconnaissant le principe de proc der l incine ration en mer pour la France Il iui demande quelles sont les raisons qui la justifient R ponse L incin ration de d chets en mer partir de navires sp cialement adapt s constitue une technique qui se limite pour l instant des produits plus difficilement liminables terre Elle peut tre consid r e si toutes les pr cautions sont prises comme un moyen satisfaisant d limination de tels d chets Encore faui il q
255. iques ces mesures ont elles t tendues 3 si tous les tablissements mis en d jaui lors des inspections ont effecti vement r alis les mesures de s eurit n cessaires 4 quel est le nombre des aceidents survenus depuis 1971 et quelle est l estimation de leur co t 5 combien de condamnations ont elles t prononc es l encontre des pollueurs coupables des d versements aceidentels ou non pour combien de pollutions constat es R ponse 1 Une circulaire du 23 mars 1973 adress e aux pr fets par le ministre charg de l environnement a apport des pr cisions sur la politique suivie en mati re d inspection des tablissements elass s dangereux insalubres ou incommodes Aux termes de cette celrculaire la r forme de l inspection d cid e en 1968 est poursuivie et d velopp e Depuis 1968 un programme de recrutement de 260 ing nieurs et techniciens et de 180 personnels de bureau tal sur cinq ans a t d cid Malgr un certain retard il est en voie d ahoutir Les cr ations de postes depuis l origine ont t les suivantes POSTES 1969 1970 1971 Ing nieurs pe 0 Pa S 2i 35 Techniciens j Total du person i 7 nel technique U 34 51 36 53 40 Q 236 Personnel administra tif ne ou cr s T 54 v sba g Q sba NN Total des postes Ce premier programme s tant r v l insuffisant en raison de l accrois
256. ir b n ficier rapidement des disposition de cette nouvelle loi Cependani l heure actuelle anni RE SEANCE DU 22 AVRIL 1975 1957 elles ne peuvent obtenir satisfaction en raison du retard intervenu dens la publication du d cret d application Elle lui demande s il peut donner l assurance que ce texte sera publi dans les meilleurs d lais Retrait s attribution d un eapital d c s aux ayants droit 19146 23 avril 1975 M Ginoux expose M le ministre du travail que les assur s retrait s n ouvrent pas droil au b n fice du capital d c s Ceux d entre enx qui exercent une activit apr s la liquidation de leur retraite continuent verser des eolisations au titre de l assurance maladie l autre part au moment du d c s d un assur retrait le conjoint survivant doit supporter des d penses tr s lourdes pour les frais d obs ques Il lui demande s il n estime pas qu il conviendrait de reviser sur ce point la l gislation de s curit sociele Rentes viag res diminution du pourcentage de la rente soumis l impot sur le revenu 19147 23 avril 1975 M M decin rappelle M le ministre de l conomie et des finances qu en vertu de l article 75 de la loi n 63 156 du 23 f vrier 1963 les rentes viag res constitu es titre on reux ne sant consid r es comme un revenu pour l application de l imp t sur le revenu d par le cr direntier que pour une fraction
257. ire d Etat aux postes et t l communications administration o travaillent plus de cent mille femmes M Achille Fould n exposait il pas r cemment dans une question crite que trop souvent des femmes en tat de grossesse solli citaient des emplois et ne demandait il pas au ministre si en ne signalant pas son tat e la femme ne commet pas une faute laquelle pourrait quant son interpr tation juridique relever de l article 1116 du code civil le simple silence d une partie dissimulant son contractant un fait qui s il avait t connu de lui l aurait emp ch de contracter et si dans ce cas particulier les services de la m decine du travail doivent obligatoirement intervenir avant la prise du travail et men tionner l tat de grossesse Bien entendu il est difficile aujourd hui d exprimer de telles conceptions mais le l gislateur doit faire en sorte qu elles ne passent pas clandestinement en quelque sorte dans la r alit La dignit de la femme l avenir du pays la sant de la g n ration suivante tout cela est en cause avec la protection de la femme enceinte On ne peut que souligner la timidit du projet de loi que nous discutons qui est d fini d s le d but comme modeste I est regrettable alors que l ann e internationale de la femme suscite de nombreuses d clarations gouvernementales ou minis t rielles qu un tel probl me ne soit pas abord dans sa globa lit et ne se trad
258. is une discussion commune avec l amendement n 5 Quel est l avis de la commission sur l amendement n 26 Mme H l ne Missoffe rapporteur La commission n a pas t saisie de cet amendement qui pr voit l indemnisation de deux semaines de cong de maternit suppl mentaires Mais aur la forme je pr senterai deux observations Si cet amendement devait tre adopt il serait pr f rable de l ins rer apr s l article 6 puisqu il concerne le code de la s curit sociale Il conviendrait galement de modifier le titre en cons quente M le pr sident La parole est M Ganu M Jacques Antoine Gau Je constale avec satisfaction que Pamendement que la commission a adopt su notre proposi tion et qui tend prolonger le cong de ma nit a conduit le Gouvernement proposer non pas exactement ce que nous aurions souhait c est dire une prolongation de deux semaines de la dur e d indemnisation par la s curit sociale au taux de 80 p 100 mais un texte qui va tout de m me dans ce sens Je constate cependant monsieur le ministre que si l Assem bl e adopte l amendement n 26 de pr f rence l amendement n 5 de la commission nos v ux ne seront que partiellement satisfaits En effet comme Mme le rapporteur l a expliqu tout l heure l amendement adopt par la commission a deux objets d une part porter de huit dix semaines a p riode de sus ension de contrat apr s l ac
259. isoire de l entreprise que l administra teur g rant eu le syndie doivert soumettre le cong diement du ou des repr sentants du personnel compris dans ie ou les licen ciements eallectifs envisag s pour molif conomique l assentiment du comit d entreprise En l absence de enmii ou si ceel organisme a mis un avis d favorable la mesure visant les int ress s celle ci ne peut intervenir que sur d cision conforme de l inspecteur du travail Toute autre est la situation lorsque la hiquidation judiciaire a pour cons quence la fermeture d finitive de l tablissement et le licenciement simultan de l ensemble du personnel En application des textes consid r s et de la jurisprudence de Ja Cour de cassa tion les r gles dict es en faveur des repr sentants du personnel ne peuvent plus reeevoir leur application En effet la fermelure d finitive rend sans objet l exercice des fonetions repr sentatives du personnel et le fait que la mesure de licenciement affecte l ensemble des salari s exelut toule possibilit de diseriminalion Cadres istages de conversion oux cadres en ch mangr financ s par le fonds national pour l emploi ar 17186 22 f vrier 1975 M Gilbert Faure expose M le ministre du travail que les stages de conversion destin s nux cadres on ch mage financ s par le fonds nalional pour l emploi sont en nombre netiecment insuffisant alors m me que le nombre de demandes
260. issement C est ainsi qu en 1974 une somme de 1919329 francs Jui a t consacr e pour la r mun ration les voyages et les indemnit s diverses de vingt cinq professeurs d tach s les Frais de fonctionnement et l attribution de mat riel p dagogique Depuis Ja fin de 1974 des perspectives d extension sont offertes au lyc e fran ais de Pondich ry gr ce au don d un immeuble et au r sultat d une collecte destin e son am nagement en salles de classes correspondant un nouveau cycle secondaire court mais il est certain que l agrandissement ainsi envisag n cessitera une aide compl mentaire du Gouvernement fran ais Le minist re des affaires trang res pour sa part souhaite avoir en sa possession avant toute d cision el a demand en cons quence l ambassade une tude pr cise et chiffr e de l op ration incluant non seulement les postes d enseignement qui seront n cessaires mais aussi les d penses in vitables de fonctionnement et d am nagement les 72000 roupies dues la g n rosit de la population fran aise de Pondich ry tant videmment insuffisantes Le minist re des affaires trang res compte teau des renseigne ments qui lui seront ainsi fournis et des moyens budg taires qui seront les siens continuera ses efforts pour aider le d veloppe ment du lyc e fran ais de Pondich ry 4 le probl me de Pattribu De NA CR tion de bourses scolaires rel ve du minist re de
261. istre sur la situation dramatique de l emploi en g n ral et de l emploi f minin en particulier tant dans les C oles du Nord que dans le Finist re Dans ces d partements ie nombre de ch meurs a doubl en un an le nombre de ch meurs femmes est sup rieur au nombre de meurs hommes Qu il s agisse des femmes rapp er par la r duction d horaires par le ch mage ou qu il s agisse des femmes demeurant au foyer toutes ont une pr occupation majeure du travail Le probl me de l emploi des femmes est pratiquement sans issue en raison de la sous industrialisation de ces d partements sacrifi s jusqu pr sent et consid r s comme r servoir de main d uvre de ja Communaut europ enne Jl est tres difficile pour les jeunes filles de trouver un premier travail d abord en raison du manque g n ral d emplois ensuite en raison d une formation profes sionnelle ne correspondant pas aux d bouch s locaux ou r gionaux Quelques chiffres montrent la gravit du probl me un concours ouvert l arseral de Brest il y eut 3 000 candidats pour 40 places offertes 400 pour 17 places offertes l h pital de Brest 500 pour 20 places offertes la caisse d allocations familiales de Saint Brieuc Les promesses concernant le d veloppement conomique de la Bre tagne n ont cess d tre multipli es par le Gouvernement mais en vain En cons quence il lui demande quelles mesures concr tes et rapides il entend prendre
262. it d au moins 85 p 100 en les affiliant au r gime g n ral sils n ont pas la qualit d assur s sociaux un autre titre I n est pas envisag de modifier cetle r glementation Comit s d entreprise tindemnisation des membres en cas de liquidation judiciaire d entrepriser 17128 22 f vrier 1975 M Lavlelle appelle l attention de M le ministre du travail sur l insuffisance des mesures de protection des membres des comit s d entreprise dans le cas de liquidation judiciaire Les comit s d entreprise avaient l cr s par l ordon nance n 45 280 du 22 I vrier 1945 et modifi s par les textes subs quents La protection des memhres de ces comit s avait t pr vue section 11 fart 123 et suivants Or la loi du 3 janvier 1975 Munrnali officiel du 6 janvier 19751 met fin au dispositif de protection dans le cas de liquidation judiciaire M lui demande de bien vouloir lui indiquer quelles propositions il compte faire pour permettre Vindem nisation des membres des comit s d entreprise R ponse Il est pr cis l honorable parlementaire que la loi n 75 11 du 3 janvier 1975 relative aux licenciements eallectifs pour eause conomique na pas pour effet de faire perdre aux salari s investis d un mandat repr sentatif la protection sp ciale conlre les licenciements qu ils tiennent des textes r gissant ce mandat lM s ensuit lorsque la liquidation judiciaire entraine la fermeture partielie ya prov
263. it est loin d tre la r gle on peut se demander si les projets que nous allons voter aujourd hui en particulier celui que nous examinons ce soir qui modifie l article 36 du code de la famille apporte ront des solutions plus efficaces que tous les textes d j vot s en la mati re Tout d abord je rel verai une phrase assez tonnante de l expos des motifs du projet qui a t reprise par M Burckel dans son rapport En effet le Gouvernement nous propose de faire dispara tre ce qu il nomme lui m me une discrimination non parce qu il s agit l d une injustice qu il faut r parer mais tout simplement parce qu elle ne correspond plus aux m urs actuelles Je vous en laisse l appr ciation Faudra t il donc attendre que toutes les discriminations socia les toutes les injustices toutes les in galit s de notre syst me ne correspondent plus aux m urs pour les r parer En ce cas mes chers coll gues pour peu que l actuelle majorit dure nous risquons d attendre longtemps et les femmes qui constituent parmi les travailleurs une des cat gories les plus d favoris es risquent de le rester ind finiment Ce texte nous propose done d allonger la limite d ge pr vue pour ja candidalure des femmes certains postes de la fonction publique Il est fort mince et nolre avis bien insuffisant cependant il comporte des lacunes et des dangers C est pour y rem dier que nous avons d pos deux amende m
264. it sociale mini re imineurs couvertis restant ufjilres la s curit mini re situation de leurs empluyeursi 16861 15 f vrier 1975 M Legrand attire l attention de M le ministre du travail sur l application du d cret n 75 8 du 6 janvier 975 portant applieation de Ja loi de jinances rectifica tive pour 1973 art 11 int ressant les mineurs convertis affili s la s curit sociale mini re pour les risques invalidile vre l esse et d c s Les nouvelles dispositions ne pr voient aucune limite de dur e d affiliation Or les employeurs des mineurs convertis s etaient engag s cotiser pour eux au r gime minier pour une p riode limit e la date laquelle les int ress s atteindruient le minimum de quinze ans de services pour leur ouvrir droit pens un H est donc possible que leurs employeurs soient en regard du d eret du 6 janvier 1975 retireurs pour continuer cotiser au r gime minier Des difficult s analogues pourront d ailleurs surgir pour tous les mineurs convertis puisque l accord pr alable de leurs employeurs n est plus demand alcrs que ces dermers auront verser au r gime minier des cotisations plus lev es que celles du regime g n ral et tenir une compiabilt s par e pour ces travailleurs En cons quence il lui demande sil ne juge pas n cessaire d apporter quelques pr cisions sur ces questinns R ponse Le d cret n 758 du 6 janvier 1975 pris en applica tion de l
265. it pas prendre en consid ration l tat de grossesse de la femme lors de l embauche Deux moyens sont pr vus pour assurer cette protection de principe d une part l femme n est pas tenue de r v ler son tat de grossesse au moment de l embauche d autre part il est interdit l employeur de rechercher ou de faire rechercher des informations concernant l tat de grossesse de la candidate l emploi Cette interdiction n est pas sans sanction Elle comporte m me une double sanction civile et p nale Certes la port e de cette protection lors de l embauche est fort limit e lorsque la grossesse devient manifeste Le texte n en am liore pas moins la situation existante en consacrant et renfor ant la jurisprudence Lorsque la salari e a t embauch e son engagement n est g n ralement pas d finitif Le contrat l essai qui peut durer de quelques jours rois mois s analyse comme un contrat de travail conclu sous condition r solutoire au cas o l essai n est pas jug satisfaisant par l une ou l autre des parties Le projet pr cise que l employeur ne peut r silier le contrat de travail l essai en prenant pour motif l tat de grossesse de la salari e Il y a donc un droit pour la salari e enceinte de ne pas r v ler son etat et une interdiction pour l employeur de rechercher l tat de grossesse i Aller plus loin dans la protection de la femme enceinte risque rait comme dans tous
266. itique sociale est indispensable pour am liorer sensiblement les conditions et le cadre de vie afin que les couples aient envie d avoir des enfants et puissent les accueillir Par ailleurs il est n cessaire d offrir aux m res de famille la possibilit d obtenir des cong s suppl mentaires pour qu elles puissent concilier leur travail et leur vie familiale facult d in terrompre l activit professionnelle pendant un an avec garantie de l emploi une heure pay e par jour pendant un an toutes les m res travailleuses pendant la premi re ann e de leur enfant deux jours de cong s suppl mentaires par enfant charge dix jours l un ou l autre des parents pour soigner un enfant malade de telles dispositions qui n ont rien de d mago gique figurent d j dans certaines conventions collectives gr ce l action men e par les travailleuses et leurs syndicats Tout un ensemble de mesures est donc n cessaire pour am lio rer sensiblement la condition f minine ces mesures sont conte nues dans notre proposition de loi cadre n 1007 dont nous r cla mons nouveau la mise l ordre du jour Les lus communistes soutiennent les actions men es actuellement par les travailleuses en faveur non seulement du droit la maternit mais aussi du droit au travail et du droit l galit Les moyens de satisfaire ces revendications existent condi tion de faire payer les grosses soci t s et les banques
267. l ne Missoffe rapporteur et MM Gau et Madrelie ort pr sent un amendement n 9 ainsi r dig Apr s l article 5 ins rer le nouvel article suivant Le d but de l articie L 122 28 est r dig comme suit lt A l expiration du d lai de suspension du contrat pr vu au premier alin a de l article L 122 26 la femme peut le reste sans changement La parole est Mme le rapporteur M H l ne Missoffe rapporteur C est un amendement d harmo nisation avee la r daction propos e pour le premier alin a de l article L 122 26 M le pr sident Quel est l avis du Gouvernement M le ministre du travail Le Gouvernement est favorable cet amendement qui apporte une modification de forme et pr sente en outre l avantage de simplifier la r daction de larti cie L 122 28 M le pr sident Je mets aux voix l amendement n 9 L amendement est adapt M le pr sident Mme H l ne Missoffe rapporteur et Mme Cho navel ont pr sent un amendement n 10 ainsi libell Apr s l article 5 ins rer le nouvel article suivant L article L 122 30 est modifi comme suit I L inobservation par employeur des dispositions des articies L 122 25 L 122 28 peut donner lieu l attribution de dommages int r ts au profit de la femme En outre lorsque en application des dispositions pr cit es le licenciement est nul l employeur est tenu de r int grer l int ress e et
268. l r sulte de ces dispositions que des assur s peuvent se voir refuser des prestations alors qu ils n ont b n fici que d un nombre peu lev d indemnit s journali res depuis le d but du premier arr t de travail Aussi il est aetnellement proc d en liaison avec le minist re des anciens combattants et le ministere de l conomie et des finances une tude approfondie afin d examiner dans quelles conditions il pourrait tre propes un am nagement des disposi tions de l article en cause permettant de sauvegarder les droits des invalides dont les arr ts de travail sont de courte dur e Accidents du travail circonstances de l accident survenu l entreprise C bleries de la Seine Crosne Essunne 17793 13 mars 1975 M Combrisson attire l attention de M le ministre du travait sur l accident qui s est produit Crosne Essonne dans l entreprise C bleries de la Seine qui a co t la vie un ouvrier D apres les renseignements recueillis ji apparai trait que les mesures de s curite pourraient tre mises en canse il lui demande en cons quence quelles dispositions il compte pren dre 1 pour que toute la lumi re soit faite sur les respunsabilit s 2 pour que soient appliqu es le cas ch ant toutes les mesures de s curit afin qu un tel accident ne se reproduise plu R ponse La nature de la question pos e rend n cessaire une enqu te approfondie sur les point
269. l rapporteur l amendement n 13 est pr sent par Mme Th me Paten tre M Pierre Joxe et les membres du groupe du parti socialiste et des radicaux de gauche et apparent s Ces amendements sont ainsi r dig s lt Apr s les mots lt recul d un an r diger ainsi la fin du premier alin a du texte propos pour l article 36 du code de la famille et de l aide sociale par enfant charge ou par personne charge ouvrant droit aux alloca tions pr vues pour les handicap s La parole est M Richard rapporteur pour avis pour sou tenir l amendement n 12 rapporteur M Lucien Richard rapporteur pour avis Je pr f rerais que Mme Uhonavel signataire de l amendement le d fende elle m me S M le pr sident La parole est Mme Chonavel Mme Jacqueline Chonavel Cet amendement adopt par la commission des affaires culturelles familiales et sociales pro c de de l esprit que j voquais tout l heure I s agit d ouvrir le b n fice de cette loi non seulement aux femmes et aux hommes qui ont des enfants mineurs charge mais aussi ceux dont les enfants onl t lev s au foyer ce qui sous entend que ces enfants ne sont plus forc ment charge ni forc ment mineurs M le pr sident La parole est M Brocard pour d fendre l amendement n 6 corrig M Jean Brocard Cet amendement tend si je puis dire corriger le caract re non juridique de l amendement de Mm
270. l Hamel Mes chers coli gues il est ind niable que ce texte apporte des am liorations importantes la condi tion f minine Je souhaite comme de nombreux membres de l opposition que ce pas soit suivi d autres mais j estime que ce n est point servir la cause de l mancipation f minine ni peser avec exactitude ce qui s accomplit et ce qui reste faire que de diminuer syst matiquement la port e des progr s d j r ali S S Il est impossible en une seule soir e de transformer tout un tat de choses dont on peut concevoir qu il le sera prochainc ment Nous le souhaitons A cet gard je regrette que M Maurice Blanc avec talent certes se soit laiss aller quelque exc s A l entendre rien ne serait fait pour la promotion f minine actuellement par la faute du Gouvernement et de sa majorit Je me permets simplement et c est d ailleurs pourquoi je serai heureux comme d put r publicain ind pendant de voter ce texte de rappeler que ce projet s inscrit dans un mouvement incontestable de promotion f minine Jusqu pr sent quand a t on pu cempter quatre femmes au Gouvernement Protestations sur les bancs des socialistes et radicaux de gauche et des communistes Jusqu pr sent a t on vu m me si l on peut en sourire la promotion f minine s exercer jusque dans l arm e Une femme n a t elle pas t nomm e colonel Jusqu pr sent y avait il des femmes sous pr fet
271. l ait de l roslon moa taire 1 lu demaude quelles mesures l compte prendre pour que ces relrait s disposent d un pouvoir d achat garanti notamment par J indexatlon de lin demnil viag re de d part Formation professionnelle am lioration de In situation du personnel des centres de F P A J 19087 23 avril 1973 M Dutard attire l attention de M le ministre du travail sur la situation du personnel des cenires de formation professionnelle pour adultes dont les revendications expri m es lors de la journ e de gr ve du 14 mars 1975 doivent tre prises en consid raiion Ja fois dans l int r t des travaitleurs de ce secteur et dans lint r t g n ral 11 lui demande quelles mesures il compte prendre pour l attribuer les 11 chelons tout le personnel avec 4 50 p 100 d cart entre chaque chelon 2 d bloqater les effectifs 3 fixer le salaire plancher 700 francs 4 aonner l association pour la formation professionnelle des adultes les mnyens n cessalres son bon fonctionnement et son d veloppement rendu particuli rement n cessaire en raison des difficult s de l emploi Radiodiffusion et t l vision nationales exnn ration de la rede vance pour les b n ficiaires de l allocation suppl mentaire du fonds national de solidarit 19088 23 avril 1975 M Dutard attire l attention de Mme le ministre de la sant sur la situation de certains b n ficiaires de l
272. l fait de l infraction commise un d lit sanctionn par des p nalit s dont je note au passage qu elles sont sup rieures celles qui prot gent fes repr sentants du personnel Le Gouvernement est oppos cet amendement parce que le droit r int gration qu il pr voit est un droit g n ral et absoiu dont la salari e pourrait sc pr valoir quels qu aient t les motifs de son licenciement La r int gration est parfaitement justifi e dans certains cas et d ailleurs les tribunaux la prescrivent fr quemment Mais dans d autres cas elle serait injustifi e N faut par cons quent laisser aux juges du fond le soin de se prononcer en fonction des circonstances qu ils sont seuls m me d appr cier Il faut en outre garder pr sent l esprit le fait que la protection de la temme est assur e sur le plan SEANCE DU 22 AVRIL 1975 1941 salarial par l obligation faite l employeur lorsque le licencie ment est annul de verser le montant du salaire correspondant la p riode couverte par la nullit et aussi par l octroi de dom mages et int r ts En ce qui concerne l aggravation des p nalit s je rappelle que la loi du 5 juillet 1972 et le d cret du 24 octobre de la m me ann e ont proc d une remise en ordre g n rale et pr vu une aggravation des p nalit s applicables en droit du travail Il serait peu opportun que chacun des textes particuliers qui am liorent la protection des salari
273. l occurrence celui de la commune de Villeneuve le Roi R ponse Le probl me que pose la s curit des pharmacies du fait des cambriolages de plus en plus fr quents dont clles sont l objet de la part de toxicomanes en qu te de stup fiants ou de produits psychotropes a retenu toute l attention du ministre d Etat ministre de l int rieur Ii appara t que cette protection ne rel ve pas seulement du renforcement des effectifs de police ou de gen darmerie Etle suppose de la part des pharmaciens eux m mes l ins tallation de moyens de s curit dans leurs officines En accord avec les services du minist re de la sant il est d ailleurs envisag un certain nombre de mesures de protection des pharmacies propres contrecarrer les vols ventuels Le contr le pr alable par ie commissariat de police ou dans les zones rurales par la brigade de gendarmerie de l identit du b n ficiaire de l ordonnance d livrer la nuit a t voqu H parait difficile de pouvoir le retenir saut circonstances locales favorables en raison des inconv nients d ap plication qu il pr scnterait notamment dans les cas d urgence ou d loignement des officines et des b timents de police ou de gendar merie La m me garantie peut d ailleurs tre offerte au pharmacien de garde de nuit si le m decin ayant d livr ordonnance impli quant la fourniture imm diate des m dicaments prend soin de l en avertir t l phoniquement Ceite fac
274. le m me principe celui de l identit totale des caract ristiques des deux postes tout en en facililant la mise en uvre pratique M le pr sident La parolc cst M Gau M Jacques Antoine Gau C est nolre suggestion que l expres sion poste de travail a Ct subslitu c par la commission au terme emploi En effet nous souhaitons que le changement d affectation de la salari e soit entour du maximum de garanlies et cet gard la notion de changement d emploi nous para t dange reuse En effet il pourrait s agir par exemple d un empioi propos en fonction de sa moindre p nibilit mais qui ne r pon drait pas au niveau de qualification de la femme Mieux vaut ne pas jouer sur les mots el viler d aboutir un texte ambigu et mal utilis par les employeurs L expression poste de travail d s lors que nous l expliei tons et que les travaux pr paratoires de la loi y feront donc r f rence ne me senible pas susceptible d engendrer les situa tions que vous avez d crites monsieur le ministre M le pr sident La parole est M lc ministre du travail M le ministre du travail L argument de M Gau peut tout aussi bicn tre interpr t dans le sens inverse En cffet le poste de travail peut tr s bien avoir disparu dans l entreprise et l int ress e risque alors de ne pas tre r enbauch e parce qu un emploi d une quivalence rigoureuse ne peut lui lre offert En assura
275. le chef de la sec tion d partementate de Agence au cours des r unions de la C D O I Quant au contr le les inspecteurs du travail ne manquent pas de veiller au respect de la l gislation 4 en l tat actuel de la l gis lation il n appara il pas que les atcliers prot g s agr s rel vent d une politique d assistance Ces tablissements per oivent une aide financi re de PEtat titre de participation lcurs charzes de fonclionnement et l volution des cr dits inscrits au budget cet cffet chap 43 73 soit 5 460 0090 francs en 1974 contre 1 070 000 francs en 1969 traduit toute l attention port e par le Gouvernement leur d veloppement La situation des ateliers prol g s qui se dis tinguent des centres d aide par le travail a d ailleurs t examin e par le conscil sup rleur pour le reclassement professionnel et soclal des travailleurs handicap s Le projet de loi d orientation en faveur des personnes handicap es adopi en premi re leciure par l Assem bl e nationale comporte en son chapitre 1I des dispositions relatives l emploi qui visent r aliser de nouveaux progr s dans le domaine du reclassement professionnel des travailleurs handicap s Assurunce maladie possibilit de choisir son r gime de s curit sociale pour un assur titulnire d une pension d involidit et d une autre pension 13151 24 ao t 1974 M Legrand attire l aiteniton de M le ministre du trava
276. le demande mes chers coll gues comme nous l avons vu aujourd hui de modifier par deux amendements quelques heures avant le d bat en s ance publique l objet d un projet de loi Surtout lorsqu il s agit et je cite le texte m me des amendements n 17 et 18 du Gouvernement tels qu ils ont t mis en distribution au d but de cet apr s midi mais qui depuis ont t rectifi s de sanctionner p nalement des mesures discriminatoires qui visent une personne en raison de son appartenance ou de sa non appartenance un sexe Certes nous reconnaissons au Gouvernement le droit l erreur nous constatons d ailleurs qu il en use largement et parfois en abuse mais nous pensons que le sujet dont nous discutons m ritait de sa part un peu plus de s rieux et un peu moins de pr cipitation Le projet de loi vise donc selon son titre modifier et compl ter le code du travail en ce qui concerne les r gles particuli res au travail des femmes Ce titre parait bien ambitieux si on consid re le contenu r el du projet qui ne concerne en fait que les femmes enceintes et celles qui vien nent d accoucher comme si les quelque huit millions de femmes qui travaillent et pour beaucoup d entre elles par contrainte n avaient de probl mes qu en raison de leur maternit Ces huit millions repr sentent on l a rappel tout l heure 38 4 p 100 de la population active mais on d nombre 55 p 100 de femmes parm
277. le devoir tre maintenu en 1975 un niveau l g rement sup rieur Les movens mis en place sembient r pondre dans de bonnes conditions aux besvins compte tenu des possibilit s qu offrent par ailleurs les dispositions l gales sur la formation professionnelle continue dans le cadre de f ducation permanente l accord national inter professionnel du 9 juillet 1970 sur la formation et le perfection nement professionneis et son avenant du 30 avril 1971 Personnel d encadrement ainsi que l accord du 14 octobre 1974 sur Tallo cation suppl mertaire d attente Le lieu d inseription comme deman deur d emploi l Agence nationale pour l emploi A N P E d un cadre demandeur de formation n entraine aucune limitation g o graphique d acc s ces sessions Les diff rentes p dagogies et les divers contenus et niveaux des formations requi rent une plus ou moins grande h t rogeneit des groupes de stagiaires notamment quant leurs fonctions ant rieures la branche d activit cono mique dans laquelle etles ont t exerc es Ieur formation de base leur sexe jeur ge et le lieu de leur dernier emploi Le dispo Sitif couvre l ensemble des r gions et l importance des capacit s d accucil en stagiaires dans les r gions forte concentration urbaine est un reflet de la polarlsalion g ographique des emplois et des demandes d emplois particuli rement nette pour les ing nieurs ct cadres il convient de rappeler aussi que le c
278. le rap porteur je le retire monsieur le pr sident A M le pr sident L amendement n 6 corrig est retir Je mets aux voix l amendement n 12 L amendement west pas adopt M le pr sident Je mets aux voix l amendement n 3 L amendement est adopt M le pr sident MM Claude Michel Pierre Joxe Gau Mme Thome Palen tre et les membres du groupe du parti socialiste et des radicaux de gauche et apparent s ont pr sent un amendement n 15 ainsi libell Compl ter le premier alin a du texle propos pour l article 36 du code de la famille et de l aide socia e par les mols Sous r serve des dispositions de l article 8 de la loi n 75 3 du 3 janvier 1975 La parole est M Maurice Blanc M Maurice Blanc Dans notre esprit la pr sente disposition doit tre compl mentaire de celle qui a t adopt e lors du vote de la loi du 3 janvier 1975 l gard des veuves el qui pr voit que pour les veuves oblig es de truvailler apr s la mort de leur poux il ne peut tre fait opposition d une quelconque limite d ge I doit tre entendu que dans le cas de veuves ayant des enfants ou des personnes charge la disposition qui s appliquera sera bien videmment celle de l article 8 de la loi du 3 jan vier 1975 el non celle de l article 36 nouveau du code de la famille et de l aide sociale Nous demandons l Assembl e de ne pas se d juger sur ce point M le pr siden
279. le souci D abord il va dans le sens d une justice accrue et a pour objet d tendre le champ d application du projet de loi des personnes ayani eu trois enfants charge Ensuile il tend harmoniser les dispositions de l article L 327 du code de la s curit sociale qui pr voit une majoration de 10 p 100 des pensions de vieillesse pour iout assur avant eu ou clev trois enfanis durant neuf ans avant leur seizi me anniversaire Enfin il r pond au d sir de tr s nombreuses femmes exclues du b n fice de ce projet et d sireuses de reprendre une acli vit apres avoir lev leurs enfants M le pr sident Quel est lavis de la commission sur le sous amendement n 19 et sur les amendements n 11 rectifi et 18 M Jean Claude Burckel rapporteur La commission n a pas examin le sous amendement pr sent par Mme Chonavel Toute fois il semble qu il introduirait une nouvelle discrimination pr judiciable cette fois ci aux hommes En ce qui concerne l amendement n 11 rectifi Ja commission avait eu examiner un amendement n 11 dont l objet tait identique Elle l avait rejet estimant que la proposition for mul e ctait plus restrictive que celle qui est contenue dans son propre amendement n 16 lequel impose une condition de dur e d ducation de neuf ans et non de dix huit comme le pr voit l amendement de Mme Chonavel Je puis donc supposer que la commission aurait galement rejet
280. les projets de recherche pour lesquels un eoncours financier de PEtat est sollicit au titre du fonds de soutien aux hydrocarbures F S H 1 Les soci t s p troli res nationales l institut fran ais du p trole et les soci t s de services ou de construction de mat riel p trolier ont ainsi pu d velopper des techniques ou des mat riels de prospection et d exploitation des hydrocarbures en mer qui leur conf rent une salide position internationale parfois m me l un des tout premiers rangs L institut fran ais du p trole en particulier se consacre plut t aux recherches th oriques ou long terme mais on lui doit galement beaucoup d innovations notamment en mati re de sismique marine de positionnement dyna mique des navires de conception de plates formes de forage etc ll convient d ajouter que les programmes de recherche de TI I F P en mati re d exploration et de production font l objet d une coordi nation avee ceux op r s par amp soci t s p troli res au sein d un comit des programmes d exploration et de produetion auquel est int gr le C E P M pour les questions marines Les deux groupes p troliers fran ais Total et Elf Aquitaine outre leur participation active l effort de d veloppement technologique ont r ussi se constituer et mettre en valeur un important domaine minier marin et produisent d j ou sont sur le point de le faire dans de nombreuses zones M diterran e golfe de Guin
281. leur contr le de l ensembie des moyens mis en uvre par les pouvoirs publies et les entreprises priv es 11 lui demande que cet organisme de coordination ne comprenne pas le Cnexo dont les moyens seraient semble t il plus utilement employ s dans d autres domaines R ponse 1 D s 1963 devant les perspectives offertes par la mise en vidence de vastes bassins s dimentaires repr sentant pr s de trois fois la superficie des bassins terrestres les pouvoirs publies ont pris conscience de la n cessit de faciliter l industrie p tro li re fran aise l acquisition de moyens techniques nouveaux pour lui permettre de mieux aborder l exploration des plateaux eonti nentaux et l exploitation des gisements sous marins d hydrocarbures Une action concert e de recherche scientifique et technique consti tuait un pr alable indispensable la r ussite en ce domaine Le comit d tudes p troli res marines C E P M a ainsi t cr par d cision interminist rielle en 1963 11 s agit d un organisme consultatif plac aupr s de la direction des carburants dont le r le est d analyser de mani re permanente l tat des techniques pro c d s et appareillages utilis s ou utilisables pour la recherche et exploitation de gisements d hydrocarbures favoriser l information mutuelle des soci t s sur leurs programmes de recherche et la d ter mination d objectifs communs Ce comit est amen en outre donner un avis sur
282. llemande Une telle mesure est contraire la d mocratie la plus l mentaire la libert d expression de tout citoyen Elle remet en cause le verdict du suffrage universel Une loi aussi attentatoire aux libert s communales est elle encore vraiment en vigueur Il est permis de s tonner que les autorit s pr fectorales aient permis l ex eution d une telie d cision abligeant l lu int ress pr senter une requ te devant le tribunal administratif mais sans que celle ci ait un elfet suspensif le eonseiller ainsi arbitrairement exelu ne pouvant pas si ger au cnnseil En cons quence il lui demande les mesures qu il eompte prendre pour permettre ce conseiller municipal d exercer imm diatement les fonctions qui lui ont t confi es par le suffrage universel Emploi rcfus par une entreprise de r int grer les jeunes travailleurs au retour du service national 19107 23 avril 1975 M Larrarino expose M le ministre du travall Jes faits suivants une entreprise m tallurgique de Marseiile les Etablissements Ferrer Auran groupe Eriesson 88 ave nue de la Capelette 13010 Marseille refuse de r int grer les jeunes gens de retour du service national Ainsi sept travailleurs r gu li rement salari s durant plus d un an avant leur d part n ont pas t repris entre mar 1974 et mars 1975 D ici la fin de l ann e en cours treize autres jeunes appel s vont rentrer dans leurs loyers et la direc
283. llement ce qui suit par une lettre circulaire datve du 23 janvier 1975 Veuillez trouver en retour votre dossier maladie pour lequel nous ne pouvnns donner une suile favorable vatre eotisation pour la p riode du H avril 1974 au 30 septem bre 1974 n ayant t r gl e que le 18 juillet 1974 el eette m me lettre cireulaire pr cise ce grabataire qu il lui est toutefois loisible de contester la d cision correspondante devanl la commis sion Ge recours gracieux de la caisse La maladie reconnue ayant une origine ant rieure celle cotisation couverte un peu tardive ment pendant la p riode de soins est ello soumise aux textes inter pr l s par celte caisse alors que pendanli le m me laps de temps les prestalions sonl rembours es avee plusieurs mnis de retard Jl lui est demand si cetle position de ceile eaisse maladie s inserit dans une exacte application des textes r gissant cette mati re 68 253 du 19 mars 1968 pris en application de l article 20 de la loi n 66 509 du 12 juillet 1966 modifi e relative l assurance maladie des iravailleurs non salari s des professions nan agricoles dispose que les cotisetions dues par les affili s exer ant une aclivit professionnelle sonl payables d avanee ct r parlics en deux ch ances semestrielles fix es au 1 avril et au I octobre de chaque ann e Aux lermes de l article 5 alin z 1 de la loi du 12 juillet 1966 pr cit e tel R ponse Le d cret n
284. llement envisag compte tenu de la formation sp cialis e dispens e dans certains tablissements 1 importe cet gard de concilier l int r t qui s attache ce que la s curit des conducteurs de chariots et des autres travailleurs soit efficacement assur e et la n cessit de ne pas entraver le d veloppement normal de a profession de carlste Comit s d entreprise possibilit de constituer deux coll ges distincts de codres pour les lections 17395 jer mars 1975 M Le Douarec demande M le ministre du travail si la direction d une entreprise comportant plus de vingt cinq cadres peut les r partir en vue des lections du comit d entreprise entre deux coll ges distincis l un r serv aux cadres exer ant une fonction hi rarchlque l autre regroupant les cadres techniques administratifs ou commerciaux doat les travaux recher ches et missions impliquent une oration sup rieure identique alors que l article L 4332 3 du code du travail ae pr voit express ment pour lesdites cat gories que la constitution d un seul coll ge sp cial dont l existence ne saurait au demeurant tre mise en cause aux termes m mes du paragraphe 3 de l article pr cit par voie d accord conclu entre la direction et les arga nisations syndicales R ponse L article L 433 2 du code du travail dispose que le nombre et la composition des coll ges lectoraux en vue des lec tions au comit d entrep
285. llet 1972 ont t publices au Journal officiel du 11 janvier 1975 et per mettent d sormais aux commer ants et artisans g s qui ont exerc leur activit en qualit de g rant majoritaire d une S A R L de b n ficier de cette aide sous r serve qu ils remplissent les autres conditions pr vues par Ja lai Dans le cas particulier vaqu par l honorable parlementaire ce commer ant qui a abandonn le fonds d picerie dont il tait propri taire ne peut avoir vocation une aide sp ciale compensatrlce puisque cette aide est r serv e ceux qui sont toujours en activit au moment o ils d posent leur demande Par contre il pourra pr tendre ventuellement une aide sur fonds sociaux s il a cess son activit avant le I janvier 1973 date d entr e en vigueur de la loi En effet la commission nationale d aide aux commer ants et artisans g s qui s est r unie le 21 f vrier 1975 a approuv les nouvelles r gles g n rales d attri bution des aides sur fonds saciaux tendant cette cat gorie d aide les dispositions adopt es en mati re d aide sp ciale enmpensatrice en particulier l ouverture du droit aux anciens g rants majoritaires de A R L Si la cessation d activit de l int ress est intervenue au cours de l ann e 1973 et que ses ressources totales aient t comprises entre 1 5 et 2 fois le plafond donnant droit l allocation suppi mentaire du fonds national de solidarit sans qu
286. lleurs l article 4 du d cret n 67 925 du 19 octobre 1967 pr voit que les int ress s sont exon r s de toute participation aux frais engag s pour eux m mes Cetle exon ration ne s tend pas aux frais cngag s pour leurs ayants droil Je d cret n 52 1055 du 12 septembre 1952 modifi par le d crel 1 70 159 du 26 f vrier 1970 pr voit d autre part que si l assur nst titulaire d une pension d invalidit et d une pension acquise un ASSEMBLEE NATIONALE 2 SEANCE DU 22 AVRIL 1975 autre titre il est affili pour le risque maladie au r gime de s curit sociale dont il rel ve du fait de la pension d invalidit Ainsi que le remarque l honorable parlementaire la r gle pr vue par ces dispositions r pond un souci de simplicit Elle peut aboutir des in galit s en raison de la disparit des avantages respectivement pr vus par les diff rents r gimes Les difficult s r sultant de l application des r gles de coordination font actuellement l objet d une etude Assurance vieillesse pensions des commer ants et artisans tapes de leur olignement sur les pensions du r gime g n ral 14235 16 octobre 1974 M Lafay expose M le ministre du travail qu en d pit de l application de la loi du 3 juillet 1972 qui a entrain une revalorisation de 15 p 100 du taux des pensions de retraite des aneiens commer ants et artisans ces prestations continuaient la fin de l ann e
287. lleurs y oni droit et ce n est pas le cas de tous sont tr s loin de compenser les pertes de salaire Elle lui demande donc s il n envisage pas de prendre des mesures particuli res et imm diates en faveur des enfants de ces familles suppl ment de bourses et allocalion d tudes pour les enfants scolaris s avec revision imm diate du nombre de parts de bourses gratuit de la cantine scolaire bons de s jour pour permettre aux enfants de partir en colonie de vacances les d penses aff rentes tant prises en charge par l Elat QUESTIONS CRITES Art 139 et 133 du r glement Article 139 du r glement 1 Les questions crites sont r dig es notifi es et publi es dans les conditions fix es par Varticle 154 En outre elles ne doivent contenir aucune imputation u ordre personnel l gard de tiers nomm ment d sign s 2 Les r ponses des ministres doivent tre publi es dans le mois suivant la publication des questions Ce d lai ne comporte aucune interruption fbh n An a LA PRESIDENCE DE L ASSEMBLEE NATIONALE AUX QUESTIONS CRITES 3 Dans ce a lai les ministres ont toutefois la facult soit de d ciarer par crit que l int r t public ne leur permet pas de r pondre soit titre exceptionnel de demander pour rassembler les l ments de leur r ponse un d lai suppl mentaire qui ne peut exc der un mois 4 Lorsqu une question crite n a pas obtenu
288. loi qui y p sent ont amen le personnel se mettre en gr ve avec occupation de l usine Le eanseil municipal de la ville a tenu une r union extraordinaire sur cette question En effet pr textant des difficult s financi res cette soci t qui aecusait pourtant en mars 1974 une augmentation de 23 p 100 du chiffre d affaire par rappert l exereiee pr c dant menace aujourd hui de licencier 196 travailleurs Cette firme n utilise sa capaeit de production qu 50 p 100 Un chomage partiel de vingt heures par semaine est pratiqu Au moment o la hausse du co t de la vie pose de graves probl mes aux travailleurs ceux ci sont inquiets de la persistance de cette situation En cons quenee il lui demande qu il intervienne 1 pour savoir si eette baisse de l activit de ladite entreprise est bien justifi e 2 qu en tout tat de eause des mesures soient prises pour que les travailleurs n aient pas subir de baisse de leurs revenus 3 les mesures qu il compte prendre pour sauvegarder lemploi dans la r gion C reules td gradatinn persistante du march 19105 23 avril 1975 M Lemoine attire l attentlon de M le Premier ministre sur la d gradation persistante du march des c r ales Apr s que les autorit s du March eommun avee l accord du Gouvernement fran ais aient emp eh sous le pr texte de p nurie dans la C E E les exportations vers les pays tiers tr s avantageuses la
289. ls sont int grate nent respect s Une disposition l gale qui accorderait mensuellemert une heure prise sur le temps de travail pour la tenue de r unions syndicales serait imm diatement appliqu e FA F P A En ce qui concerne la majoration des bas salaires il convient de noter que le salaire le plus bas pay FA F P A est depuis le 1 octobre 1974 de 1653 frants par mois pour un travail temps complet Les salaires de PA F P A voluent comme ceux des personnels des arsenaux qui sont eux m mes li s l volution des salaires des ouvriers de l industrie des m taux de la r glon parisienne En fin de d roulement de carri re des personnels des petites cat gorics qui ne b n ficient que de six chelons fait actuctlement l objet d un examen approfondi SEANCE DU 22 AVRIL 1975 Licenciements Etablissements Agema de Romainville Seine Saint Denisl 16642 8 f vrier 1975 M Govhler attire l attention de M le ministre du travail sur les conditions ill gales dans lesquelles un licenciement collectif a t effectu aux Etablissements Agema 178 rue Paul de Cach Romainville signale que cette entreprise enployait des ouvriers professionnels hautement qualifi s les commandes taient suffisantes proteste conire les m thodes employ es l gard du comit d entreprise demande l intervention de M le ministre pour des mesures soient prises afin que l emploi soit garanti ces tr
290. lusions il en tire R ponse L institut fran ais du p trole a mis la disposition de M Chambrin garagiste Rouen un moteur de R 16 au d but du mois d octobre afin au ll le modifie en l quipant des disposilifs de son invention Toutes insiructions ont t donn es l arrondis sement min ralogique de Rouen pour faciliter le transfert du moteur exp rimental et sa mise sur banc d essais apr s adaptation M Chambrin n a pas encore donn suite l offre d expertise qul lui a t faite el a proc d sur place de son c t un cerlain nombre de mesures et d essais partiels La chambre de commerce de Rouen par ailleurs sollicit pour le compte de M Chambrin les avis de M l ing nieur g n ral de l alr Marchal conseiller scien tifique la S N E C M A M Marchal qui s est rendu Rouen le 16 janvier 1975 a confirm l int r t des essais pr vus PFI F P qui doivent permettre de dresser des diagrammes complets de fonctionnement du moteur et de comparer les bilans lhermiques obtenus avec diff rents m langes eombustibles M Marchal a ga lement accept d assister titre d observateur aux essais en question Les services du d l gu g n ral l nergie ont galement de I I NII NN I I SEANCE DU 22 AVRIL 1975 1965 leur c t par linterm diaire de l arrondissement min ralogique de Rouen confirm nouveau M Chambrin l offre d expertise mentionn e ci dessus Seule
291. m dier cette situation Enfin l accession des enfants appartenant aux familles de condition modeste est partieuli rement frein e par les restrictions apport es dans le domaine de l attribu tion des bourses scolaires lesquelles devraient tre accord es de fa on plus lib rale et sur la base des bar mes de ressources appli qu s en France Jl1 lui demande s il compte prendre les mesures qui s imposent afin d apporter toute l aide n cessaire aux divers tablis sements scolaires fran ais de l Inde et par l m me de maintenir le rayonnement culturel fran ais dans ce pays R ponse Le minist re des affaires trang res est conscient du probl me pos par la scolarisation des enfants Fran ais dans les anciens comptoirs fran ais de l Inde 1 puur ce qui concerne la dotation de manuels scolaires aux voles g r es par le Gouverne ment indien le minist re des affaires trang res est pr t tudier toute demande des autorit s indiennes qui lui parviendrait en ce sens et adresser des ouvrages la biblivth que nationale de Pondich ry qui il appartiendra t de les entretenir et de les pr ter aux tablissements concern s Par contre le minist re des affaires trangeres n envisage pas de d tacher directement du personnel enseignant daas les tablissements indiens mais il est dispos dans l hypoth se o le Gouvernemer indien lui en ferait la demande mettre sa disposition New Delhi pa
292. m liorer les conditions de vie et de travail des femmes L accouchement pr matur cause principale de nombreux et importants handicaps de Flenfant est plus fr quent chez les femmes immigr es les ouvri res les femmes qui travaillent debout ou celles qui ont de petits logements une enqu te de FI N S E R M r cemment parue vient de le d montrer Le rapport a soulign la baisse inqui tante du taux de la natalit dans notre pays que traduit cette constatation sinon des difficult s de plus en plus grandes pour accueillir un enfant au foyer et assurer son avenir dans des conditions dignes de notre temps Des milliers de jeunes couples actuellement se privent de ia joie immense d avoir un petit parce qu il y a du ch mage et pas assez d appartements ni de cr ches alors qu noire poque les progr s des sciences et des techniques les possibilit s de d veloppement de l conomie et des richesses nationales doivent n cessairement permettre d accorder des droits sociaux plus tendus It convient en effet d assurer l progr ssi n des sa ires et des prestations familiales en m me temps que la stabilit des prix de rendre plus juste la fiscalit de d velopper le logement social de prot ger la sant d am liorer la s curit sociale de d mocratiser l enseignement d assurer la gratuit scolaire et de d velopper les quipements socio ducatifs notamment les cr ches Une telle pol
293. me pour centage calcul sur Ja base du nombre de jours d absence N est il pas anormal que dans ce centre hospitalier aucun service de contra ception ne soit encore organis Enfin on y eonstate que comme dans la presque totalit des centres hospitaliers le personnel est en nombre insuffisant tel point que si unc infirmi re est malade les vendredis samedis dimanches une surveillante doit la remplacer avec beaucoup d insistance le personnel des cuisines dont le travail est ir s dur demande de pouvoir partir la retraite au taux plein cinquante cinq ans et tout le persannel hospitalier r clame une revalorisation des salaires Sur chaque point il lui demande d indi quer Jes mesures qu elle compte prendre pour am liorer Ja situation du personnel Emploi application de la l gislation sur les licenciements et la farmatian professionnelle par es entreprises de Saint Rrieuc C tes du Nord 19057 23 avril 1975 M Dalbera attire l attention de M le ministre du travail sur le fait que dans plusieurs entreprises de Saint Brieue qui pratiquent des reductions d horaires on des licen eiements 1 le patronat s efforce de licencier d abord les femmes mari es alors que le mariage des femmes n est qu il sache dans aucun texte l gal consid r comme motif de licenciement prioritaire 2 le patronat s efforce en se livrant un v ritable chantage la r cession d augmenter les eadences de mani re
294. me d s affectation gt convient mieux que celui de mutation gt mais comme il figure dana l amendement n 4 je me railierai ee dernier M le pr sident Je mets aux voix l amendement n 21 L amendement est adopt M le pr sident En cons quence les amendements n 4 et 14 deviennent sans objet Personne ne demande plus la parole Je mets aux voix l article 3 modifi par les amendements adopt s L article 3 ainsi modifi est adopt Avant l article 4 M le pr sident Mme Missoffe rapporteur et MM Gau et Madrelle ont pr sent un amendement n 5 ainsi con u Avant l article 4 ins rer le nouvel article suivant Le premier alin a de l article L 122 26 est modifi comme suit La femme a le droit de suspendre le contrat de travail pendant une p riode qui commence six semaines avant la date pr sum e de l accouchement et se termine dix semai nes apr s la date de celui ci Si un tat pathologique attest par certificat m dical comme r sultant de la grossesse et des couches le rend n cessaire la p riode de suspension est augment e de la dur e de cet tat pathologique La parole cst Mme le rapporteur Mme H l ne Missoffe rapporteur L amendement n 5 a un double objet D une part il tend prolonger de huit dix semaines la p riode pendant laquelle la femme peut suspendre son contrat de travail D autre part il tend supprimer l
295. ment et pr sent en voie d extinction En effet le service de la carte g ologique de la France a t supprim le l janvier 1968 et ses activit s ont t confi es par le minist re au B R G M bureau de recherches g ologiques et mini res el en 1975 ce corps des artistes cartographes ne comprend que quatre agents en fonction la direction des mines huit au B R G M et deux en coop ralion au Maroc et certains de ces agents en fonctions dans des arrondissements min ralogiques exercent des fonctions lelles que celles d inspecteurs des tablissements class s 11 lui demande s il n envisage pas pour ces agents la cr ation d un statut minist riel identique celul des ing nieurs des travaux g ogra phiques et cartographiques de l Etat cr par d cret n 73 264 du 6 mars 1973 Industries c ranautiques r sultats de l enqu te sur les s vices dont ont t victimes les membres du persounel de la S N I A SA 19118 23 avril 1975 M Philibert demande M le secr taire d Etat aux transports s il a t inform des conditions dans lesquelles des membres du personnel de la S N I A S qui le 25 f vrier dernier venaient rencontrer les repr sentants du C N P F et de rU P I M au domaine de Fonl Blanche commune des Pennes Mirabeau ont l malmen s par un groupe d intervention I lui demande s il lui est possible de tui communiquer les r sultats de l enqu te qu il n a sans dou
296. ments de paysages Il constituerait galement un facteur d aggravation des difficult s de circulation au d bouche du pont de Villeneuve conlribuant augmenter le nombre de voi lures passant dans le goulot d tranglement naturel form par l avanc e vers la Seine du plateau de Villeneuve Saint Georges L am lioration de la circulation recherch e a en cons quence toutes chances de n lre pas obterne notamment dans le sens Paris Province en raison de la diffieult de tourner gauehe vers la voie projet e Il faut noter enfin que le d bouch de cette voie tr s importante dans la rue de Paris Villeneuve Saint Georges rendrail n cessaire la construction d un nouveau pont sur l Yerres et la destruction de pavillons dans le quartier du Blandin pour r aliser un acc s direct sur la route nationale 5 Or il serait possible d am liorer les liaisons du Val d Yerrcs vers Paris et la proche banlieue sans d truire le sile ni porter atteinte l int grit du quartier du Blandin en r alisant plusicurs liaisons petit gabarit vers la route nationale 5 d une part et vers le plateau de Brie d autre part Il lui demande en cons quence quelles mesures il prend pour que l ensemble du projet soit reconsid r afin de prot ger l environnement des habitants du Val d Yerres et de per mettre une am lioration r elle de la circulation Assurance vieillesse tuolidation des trimestres travaill s entre le 1 juillet 1930 et l
297. met de pr senter comme soldes saisan niers de v ritables liquidations puisqu elles eonstitueut pour certains magasins pr s de 50 p 100 du volume des affaires trait es annuel lemcat Le m canisme en est bien simple tous les achats effectu s pour une saison sont doubles o triples de ce qui est n cessaire pour des ventes normales ces articles sont marqu s un taux tr s sup rieur au taux normal de la profession quinze jours ou trois semaines avant la fin de saison tout ce qui reste c est dire entre un tiers et 50 p 100 des achats effectu s est mis en solde avec une d marque de 50 p 100 la caisse remise qui permet encore des ventes b n ficiaires vu le taux pratiqu initialement Ce genre d op ration est r p t tous les ans et parfois m me deux fois par an Ce qui lui enl ve tout caract re exceptionnel d une part et de l autre l importance des quantit s vendues celui de fin de s ries invendues peadant la saison du fait d un achat trop impor tant ou inconsid r li s agit en fait d une m tlhinde qui s apparente plus celle des soldeurs professionnels qu celui du commerce tra ditionnel Enfin la date laquelle commence ces soldes arr te aussit t les affaires et casse un march d o un tort mat riel mais aussi moral sur l ensemble du commerce accr ditant l id e malheu reusement trop r pandue de b n fices normes r alis s par les commer ants Il conviendrait donc de d finir c
298. miers secours pour lesquels ils sont les plus aptes en raison de leur disponibilit de leur qualification et du mat riel perfece tionne dont ils disposent d gagement des victimes d endroits diffi ciles d acc s d sincarec ration des bless s des v hicules acci dent s ete En revanche une tude en cours doit permettre de d terminer les conditions dans lesquelles il serait possible pour les autorit s ocales si elles en d cidaient ainsi de demander une r mun ration pour ce qui est fr quemment la suite oblig e des secours sur place c est dire l vacuation rapide du ou des accident s par les v nicules de secours aux bless s appartenant aux corps de sapeurs pompiers Dans ce eas les transports par ces v hicules ne devraient nas tre eonsid r s comme tant diff rents des transports par les ambulances priv es quant aux possibilit s de remboursement par les caisses de s curit sociale des d penses qu ils ant entrain es pour les aecident s assur s sociaux Elections liriitation financiere des d penses des partis 16587 1 f vrier 1975 M Peretti rappelle M le ministre d Etat ministre de l int rieur qu il avait pos le 2 mars 1974 son pr d cesseur une question crite n 7911 tendant moraliser les cClections par la limitation financi re des d penses des partis par l attribution de sammes permettant ces partis d effectuer leur campagne lectorale par un contr le
299. min par le d cret n 69 596 du 14 juin 1969 impose des modifica tions tr s importantes des lieux pour r aliser les installalions sanitaires indispensables et pour isoler Correctement les uns des autres les nouveaux logements I y a donc incontestablement reprise de gras uvre au sens de l article L 421 pr cit sans men tionner la modification de fa ades rendues n cessaires pour r aliser la ventilation des chambres transform es en cuisines L absence de permis de construire supprime d ailleurs toute garantie sur l habitalit Or ces travaux extr mement on reux sont d autant moins justifi s qu il existe dans les communes conecrn es un grand nombre de familles qui attendent souvent depuis des ann es l attribution d un logement pius grand compte tenu de leur composition L augmentation du nombre de logements qui en r sulte devrait s accompagner d une augmentation du nombre de places de parking ainsi que de la surface des locaux colleclifs r sidentiels locaux sociaux conform ment la r glementation Cette augmentation rend caduques les conventions pass es avec les collectivit s locales pour la r servalion des logements et pour la participation financi re du constructeur aux quipements eollec tifs Enfin une telle op ration peut s analyser en d tinitive eomme d tournement de fonds publics les financements accord s par l Etal la caisse des pr ts aux H L M ou le Cr dit foncier pour la co
300. mmes de la dis panibilit sp ciale Pourquoi d s lors le statut g n ral des fonctionnaires avait il en son article 44 pr vu une disponibilit sp ciale alors qu il renvoyait tous les autres cas au niveau r glementaire Tout sim plement parce que Ja disponibilit sp ciale tait de nature l gisla tive dans la mesure o r serv e exclusivement au personnel f minin elle ne respectait pas le principe d galit entre ies sexes pos l article 7 du statut g n ral Un d cret n aurait pu porter atteinte ce principe et il tait donc n cessaire de recourir la lai Mais d s l instant o la dis ponibilit sp ciale pour raisons familiales en faveur du person nel f minin serait abrog e le droit commun d fini par l article 45 du statut s appliquerait de plein droit et la disponibilit sp ciale cette fois conforme au principe d galit et tendue aux deux sexes rel verait videmment du domaine r glementaire Je demande donc votre commission de bien vouloir retirer son amendement le Gouvernement prenant l engagement d ten dre ie b n fice de la disponibilit pour raisons familiales aux agents des deux sexes Je rappelle que le texte instituant cette mesure est pr t et j attends avec confiance le vote de ce projet de loi pour soumettre le d cret au Conseil d Etat M le pr sident Maintenez vous votre amendement monsieur le rapporteur M Jean Claude Burckel rapporteur Je sui
301. n u Compl ter le texte propos pour l arlicle 36 du code de la famille et de l aide soeiale par le nouvel alin a suivant lt Tout candidat un emplai dans les corps ou cadres vis s l alin a pr c dent b n ficie par enfant lev dans les canditions pr vues l article L 327 deuxi me alin a du code de la s curit sociale d un recul de la limite d ge d admission gale une ann e Les candidates b n ficient de cette mesure sous la seule condition qu elles aient donn naissance un ou piusieurs enfants 3 Sur cet amendement je suis saisi d un sous amendement n 19 pr sent par Mme Chonavel et libell en ces termes lt la fin du texte de l amendement n 16 substituer aux mois lt donn naissance un ou plusieurs enfants les mots lt lev un ou plusieurs enfants l gitimes natu rels ou adoptifs gt L amendement n 11 rectifi pr sent par Mme Chonavel est libell comme suit lt Compl ter le texte propos pour l article 36 u code de la famille et de l aide sociale par le nouvel alin a suivant Ces dispositions s appliquent galement aux personnes ayant lev un ou plusieurs enfants l gitimes naturels ou adoptifs pendant leur minorit L amendement n 18 pr sent par M Richard est ainsi con u e Compl ter le texte propos pour l article 36 du code de la famille et de l aide sociale par le nouvel alin a suivant e Ces dispositi
302. n vaulair faire proc der une tude rapide des probl mes que posent les liaisons maritimes entre le eontinent et la Corse afin que soient pr vus des modalit s de voyage et des tarifs permettan aux Corses qui exercent une activit professionnelle sur le continent de sc rendre dans lile dans des conditions de voyage qui ne soient pas exag r ment on reuses 1954 Budget tr gularit d un transfert de cr dits et de l ouverture d une autorisation de programme par arr t du 31 d cembre 1974 19111 23 avril 1975 M Jesn Antagnac indique M le ministre de l conomie et des finances que selon l article 14 de l ordonnance organique du 2 janvier 1959 les transferts de cr dits ne peuvent pas modifier la nature d une d pense Dans ces condi tions il lui demande de bien vouloir lui confirmer que le transiert d un cr dit de paiement de 700 000 francs annul au chapitre 33 92 du budget des services financiers prestations et versements facul tatifst et ouvert au chapitre 57 90 du m me budget quipement des services financiers n a pas moditi la nature de la d pense primitivement vutee par le Parlement 11 lui pr cise que ce trans fert a t op r par un arr t du 31 d cembre 1974 paru au Journal officiel du 25 janvier 1975 page 1137 Jl lui demande par ailleurs partir de quelle annulation it a pu ouvrir dans le m me arrete une autorisation de programme de 700000 franc
303. n consentie par la victime ellem me sur le montant de sa propre rente en faveur de son conjoint S agissant du d lal de trois mois pendant lequel la demande de conversion est recevable sa bri vet s explique par le caract re exceptionnel que pr sente la facult de conversion Toutefois la possibilit d apporter des assou plissements sur ce dernier point a t mise l tude I convient d autre part de rappeler qu ind pendamment de l application de ces dispositions l article L 454 1 modifi du code de la s curit sociale ouvre au conjoint survivant un droit propre jattribution d une rente de conjoint survivant lorsque le d c s de l victime r sulte des cons quences de l accident quelque moment qu il se produise Ce droit s exerce dans le d lai de prescription de deux ans pr vu l article L 465 du code de la s curit sociale et qui a pour point de d part la date du d c s de la viletime ASSEMBLEE NATIONALE Assurance vieillesse tanciens prisonniers de gue re suppression de l abattement d annuit s pour le calcul de la retraite anticip e 16547 1l f vrier 1975 M Niles expose M le ministre du traval qu il a t saisi de nombreuses r clamations d anciens prisonniers de guerre Alors que la loi relative la retraite anti cip e accord e aux anciens prisonniers de guerre pr voit que les droits des int ress s seront liquid s sur la base de 50 p 100 du salaire dix m
304. n d une soci t ouverte au progr s L Etat premier employeur de France tient donner la gestion de la fonction publique la valeur d un t moignage permanent de justice d quilibre et d aptitude au changement T moignage de justice pour le premier projet la loi impo sera tous un traitement identique pour le second elle r ta blira un quilibre compromis par l unifurmit de la r gle devant Ja diversit des situations personnelles Dans l accomplissement du service publie l Etat ne veut connaitre que la qualite du fonctionnaire et non son apparte nance l un ou l autre sexe la r forme de l articie 7 du statut g n ral qui vous est prupos e fait de l galit de condi tion des agents une r alit pleine et enti re A l inverse au moment de l entr e dans la fonction publique l Etat tiendra compte des charges familiales et sociales assu m es par te ou tel candidat la mise jour de l artiele 36 du code de la famille supprimera toute discrimination juridique a l attribution du recul de limite d ge pour ne consid rer que les suj tions effectives Leurs effets imm dials situeront d abord ces raesures au nombre des actions entreprises par le Guuvernement pour am Horer l insertion des femmes dans la vie professionnelle Jusqu pr sent les t ches familiales taient essentiellement assur es par les femmes au d triment de leur insertion dans la vie professionnelle sans que la lettr
305. n effet un cas particulier pour lequel une solution appropri e doit tre recherch e au stade de l application des liaisons sont tablir avec les r gimes sociaux dont rel vent les int ress s lorsqu une prise en charge est requ rir A cet gard la commission d parte mentale d orientation des infirmes joue un r le important tant au niveau de l instruction des demandes qui lui sont pr sent es qu celui de la coordination des op rations de reclass2ment C est d ailleurs pour am liorer ses possibilit s d intervention que des dispositions ins r es dans le programme finalis adopt dans le cadre du VI Plan ont pr vu outre un d veloppement des moyens pour assurer les examens m dicaux et psychotechniques un renfor cement par tapes successives des effectifs affect s aux directions d partementales du travail el de la main d uvre Diverses mesures ont t prises au cours de ces derni res ann es avec le sonci constant de renforcer les moyens de reclassement professionnel C est ainsi que de nouvelles directives ont t donn es pour l instruction des demandes en pr cisant le r le respectif des directions d partie mentales du travail et de la main d uvre qui ont la charge des C D O 1 et des services de l Agence nationale pour l emploi qui apporte son coucours actif que les travailleurs handie1p s accom plissant un stage de r ducation professionnelle dans ies tablisse ments l ment agr s ou
306. n faite au personnel municipal de la d sinfection de la ville de Paris Ces agents subissent une loi promulgu e suus Vichy tloi du 3 juillet 1941 qui a supprim paur ces travailleurs les b n fices du r gime insalubre Les gou tiers ant t r tablis dans leur droit par la lai du 17 mars 1960 les d sinfecteurs s en sont trouv s cart s On ne comprend pas l injustice faite ces 131 travailleurs quand on sait que dans cette profession deux tiers des agents n arrivent pas la retraite et que trente sept agents sont morts en dix ans En cans quentce il lui demande quelles mesures l compte prendre pour que ees travailleurs b n ficient du r gime insalubre auquel its ont droil Equipement sportif et socio ducatif tex cution des lois progrommes 19099 23 avril 1975 M Hage fait observer M le ministre de le qualit de la vie que dans de r centes interviews un quo tidien de province et la radio monsieur le secr taire d Elal la jeunesse et aux sports a d clar en substance que trois lois programmes d quipement sportif nous ont permis en quinze ans TS E E N S E E NATIONALE 2 SEANCE DU 22 AVRIL 1975 de r aliser 63000 quipements spartifs Or les ehiffres officiels ont pr cis quau cours de a premi re loi programme les instal lations sportives r alis es taient de 1234 terrains de sport 521 piscines 470 gymnases A la fin de la deuxi me loi pragramme les chiffres suiv
307. nd degr Au moment o dans notre pays les ch meurs dont la plupart sont des jeunes se comptent par centaines de milliers o 2 500 tudiants d ducation physique et sportive au terme de leur quatri me ann e d tudes sp cifiques et pr paratoires au professorat ne se verront offrir que 400 postes au concours de recrutement il lui demande quelles mesures il compte prendre pour que soient cr s des postes avec les cr dits disponibles pour la r mun ration de ces heures suppl mentaires et pour pr voir au collectif budg laire la cr ation de 3000 postes premi re lape vers la cr ation de 9000 postes en trois ans Ces 9000 postes sont n cessaires pour appliquer un horaire de trois heures hebdmadaires dans le premier el le second cycle et pr parer ainsi l application des cinq heures r glementaires Bourses et allocations d tudes enfants dont les parents sont des travailleurs en ch mage 19149 22 avril 1975 Mme Constans attire l altenlion de M le Premier ministre sur la situation difficile voire dramatique dans certains cas dans laquelle se lrouvent de nombreux enfants de familles de travailleurs en ch mage Les familles o l un des parents parfois les deux se trouvent au ch mage total ou victimes de r duc tion d horaires voient leur revenu mensuel amput de fa on impor tante les pertes de salaires atteignent parfois 400 ou 500 francs par mois Les indemnit s de ch mage quand ces travai
308. ndre au regard des op rations d incin ra tion une mesure d interdiction tant au un accord international ne serait pas intervenu sur la pr vention de la pollution de cette mer Si une telle mesure n a pas t prise en Atlantique c est que pr cis ment cette concertation existe par le cruchement de la commission cr e par la Convention d Oslo relative la pr ventinn de la pollution marine par les op rations d immersion Les changes de vues tablis dans ce cadre entre les pays riverains de l Atlantique du Nord Est sont sulfisaniment avanc s pour pouvoir envisager bref d lai l laboration d un protocole particulier visant les op ra tions d incin ration dans cette zone En ce qui concerne la M tiiter ran e le prinelpe d une telle concertation vient seulement d tre admis par nos partenaires l occasion de la conf rence intergouvernonmen tale sur Ja protection de la M diterran qui s est tenue Barcelone du 28 janvier au 4 f vrier 1975 A l initiative de la d l gation fran aise l incin ration de d chets en mer a t prise en consid ration dans le cadre du programme de travail adopt pat la canterenee Ce programme de traval comprend la mise au point au niveau des experts de plusieurs protocoles qui viseront les diff rentes sources de pollution de la mer Ces protocoles devranti tre propo s s une conf rence de pl nipatentiaires qui seront appel s les parapher locasion d une conf
309. nduisent une nouvelle aggravation pour 1975 Des mesures nationales compl mentaires s imposent donc pour compenser l insuffisance des mesures communautaires Dans ces conditions il lui demande quelles mesures il conipte prendre pour garantir une progres sion normale et suffisante du pouvoir d achat des agriculteurs aboutir une meilleure organisation des march s permettre une augmentation du pouvoir d achat int ri ur et d velopper nos exportations de produits alimentaires satisfaire les l giti mes revendications des producteurs de viande Question n 18988 M Mayoud souligne M le ministre de l agriculture que selon la commission des comptes de lagri culture le revenu de l ensemble de la profession agricole a baiss en 1974 de plus de 11 p 100 par rapport l ann e pr c dente ID lui demande s il n estime pas indispensable d une part de proposer un certain nombre de mesures tendant la mise en place d une v ritable politique agricole long terme et d autre part de prendre d urgence toutes dispositions conjoncturelles n cessaires notamment en mati re d levage et de viticulture Question n 18001 M Antoune attire l attention de M le ministre de l agriculture sur les graves difficult s avec lesquelles se trouvent aujourd hui aux prises les producteurs agricoles et tout particuli rement en raison des accords pass s avec nos par tenaires europ ens les viticulteurs Il lui demand
310. ne peut nullement tre convaincu de leur inutilll Contraception cr dits permettant l ouverture du centre de contraception de S te H rault 17772 15 mars 1975 M Arraut expose Mme le ministre de la sant que ia municipalit de Sete vient de se voir refuser les cr dits pour j ouverture du premier centre de contraception demand dans j H tault Consid rant que la volont d tendre la connaissance des m thodes contraceptives se mesure aux moyens mis en uvre il lui demande quelles dispositions elle entend prendre pour per mettre l ouverture de ce centre et dans quels d lais R ponse Il cst pr cis que les services ext rieurs du minis t re de la sant n ont pas eu connaitre d une demande de cr dits qui aurait t formul e par la municipalit de S te pour la cr ation d un centre de planification ou d ducation familiale D apr s les informations obtenues sur cette affaire il semble que la v le de S te ait demand une subvention d quipement la caisse locale d ailocations familiales de Montpeliier Lod ve qui n a pas cru devoir la retenir Il a te galement indiqu que la v le de S te doit prochainenient adresser au service int ress de ta direction d par tementale de l action sanitaire et sociale un dossier complet relatif l agr ment dudit centre de planification ou d ducation familiale Cet agr ment permettrait une participation financiere du service d
311. ne refuse pas en principe d assurer le relais de cet organisme ce relais ae pourrait cependant s aecom plr que progressivement el dans une premi re tape prendre la forme d une participation financi re de principe Les er dits d quipements et de fonctionnement n ayant pu tre d gag s sur le budget de 1975 la demande en sera renouvel e d s que la situation financiere el conomique du budget de l Etat le per mettra S N C F maintien de l activit du u p t de la gare de B ziers et de l ensemble de ses cffeetifs 16977 15 f vrier 1975 M Balmig re attire l attention de M le secr taire d Etat aux transports sur les graves cons quences qui d couleraient de l application des projets de reduction massive d activit concernant le d p t de la gare S N C F de B ziers Il lui expose que eette r duetion d activit supprimeiait deux cents emplois parmi les agents de eonduile les personnels d encadrement el administratifs Les nominations d l ves condueleurs seraient ga lement stopp es contraignant l exode un plus grand nombre de jeunes Un nouveau coup serail part l conomie biteraise qui connait une situalion alarmante de sousemploi M lui demande quelles mesures il cample prendre pour maintenir l activit et l en semble de ses effeetifs au d p t S N C F de B ziers lequel fait preuve d une grande tviabilil el qui est au centre d un trafie important dans les deus sens de Toulouse et de
312. nent de nous tre pr sent s auraient pour effet d alourdir la proc dure administrative alors que te Parlement lui m me invite souvent le Gouvernement la simplifier En effet les consultations du conseil sup rieur de la fonction publique et surtout des comit s techniques paritaires principe auquel nous ne sommes pas hostiles ne pourraient que retar der l application de ces dispositions Par ailleurs le texte du Gouvernement vous propose de n inscrire dans la liste unique que tles d rogations exclusives de tout recrutement f minin ou masculin les modalit s diff rentes d acc s suivant le sexe sont renvoy es aux statuts parti culiers d abord parce qu elles suscitent moins de difficult s et ensuite parce qu on a voulu viter de rendre l taboration du d cret en Conseil d Etat trop complexe et trop longue Sous r serve de ces observations le Gouvernement s en remet la sagesse de t Assembl e en pr cisant toutefois que l amen dement n 1 corrig est le moins loign de ses intentions M le pr sident Je mets aux voix amendement n 5 L amendement n est pas adopt M le pr sident Je mets aux voix l amendement n 1 corrig L amendement est adopt M le pr sident M Burckel rapporteur a pr sent un amen dement n 2 corrig ainsi con u Supprimer le troisi me alin a du texte propos pour l article 7 de l ordonnance n 59 244 du 4 f vrier 1959 gt La parole
313. nes dispositions nouvelles le silence et la r slgnation devant ces propos pouvant faire ervoire qu il est possible d attaquer la France dans ses int r ts dans ses citoyens et dans son honneur sans r action officielle Fiscalit immobili re revision des taur des correctifs annuels oppliqu s au prit d acquisition des biens pour l valuation des plus values 19068 23 avril 1975 M Kedinger appelle l attention de M le ministre de l conomie et des finances sur le caract re artificiel des modalit s aetuelles d valuation des plus values immobili res sou mises l imposition au litre des profits consid r s comme sp cula tifs ou des ventes de terrains b tir et de biens assimil s En effet l application au prix d acquisition des biens acquis depuis 1939 d un correctif annuel fix arbitrairement 3 p 100 ou 5 p 100 au del de la cinqui me ann e pour les profits dits sp culatifs pour l tablissement du prix de revient aboutit pratique ment compte tenu des taux r els de d pr ciation mon taire l imposition de plus values fictives assimilables une v ritable spo liation Il u demande en cons quence s il ne lul semblerait pas logique el conforme la plus l mentaire quit de porter des taux r alistes les correctifs annuels retenus pour l valuation des plus values actuellement soumises l inposition Anciens combattants convocation de la commission d experts sur
314. nfier l employeur le soin de faire passer lexamen dont il s agit Cet examen doit se d rouler dans l entreprise int ress e sous le controle du responsable de la s eurit ou de son repr sentant qualifi et comporter des man uvres que le eariste est amen faire habituellement en service normal C est pourquoi l autorisation de conduite d livr e n est valable que dans l entreprise consid r e Toutefois un certain assouplissement de ces dispositions est actuellement envisag compte tenu de ila formation sp cialis e dispens e dans certains tablissements Il importe cet gard de concilier l int r t qui s attache ce que la s curit des conducteurs de chariots et des autres iravailleurs soit efficacement assur e et la n eessit de ne pas entraver le d veloppement normal de ia profession de cariste Femmes affiliation obligatoire la s curit sociale des m res chefs de famille non solariees 16041 11 janvier 1975 M Weisenhorn rappelle M le minis tre du travail que les personnes assurant moyennant r mun ration la garde et l entretien des enfants qui leur sont confi s par ies parents sont aflili es obligatoirement aux assuranees sociales mais ne peuvent toutelois pr tendre aux prestations de ia s curit sociale que si elles gardent au moins trois enfants Il lui fait observer que par contre la femme scule e libataire divorc e ou veuvel n exer ant pas d activit professio
315. nger suffisamment de temps apr s l accouchement Des dispositions figurent cet gard dans le code du travail mais elles sont imparfaites et c est les renforcer et les compl ter que nous sommes invit s trop timidement pourtant notre gr Certes il est positif de pr voir express ment dans la loi que l tat de grossesse ne peut tre invoqu par l employeur ni pour refuser d emhaucher une femme ni pour r silier son contrat de travail Mais il s agit en fait d une simple cons cration de la jurisprudence La menace demeure de multiples abus par des employeurs qui peuvent invoquer un autre motif pour justifier c licenciement C est pourquoi le groupe du parti socialisle et des radicaux de gauche a d pos un amendement adopt par la commission interdisant tout cong diement d une femme enceinte pour quel que motif que ce soit cette garantie s tendant jusqu la fin de la dix huiti me semaine suivant l accouchement Sc EL L m SEANCE DU 22 AVRIL 1975 N 19e De la m me fa on si le texte du Gouvernement nous paraft s orienter dans la bonne voie lorsqu il pr voit qu une mutation temporaire ne peut tre impos e la femme que si cette muta tion est m dicalement justifi e nous estimons que l encore il ne va pas assez loin C est la raison pour laquelle nous avons d pos un amendement repris par la commission qui dispose que l initiative du changement d affectation doit app
316. nist res et les entreprises publiques ou pri v es de d velapper la connaissance des oceans et Jes tudes de recherche tendant l exploitation des ressources contenues leur surface dans leur masse leur sol et leur sous sol Pour 1975 le Cnexo s est vu accorder des dotations plafonn es un niveau voisin de celui de 1974 1I a t amen pour 1975 d finir des actions prioritaires et proc der des choix dans le cadre de on pro gramme Oc an les priorit s devant porter sur l aquaeulture les min raux sous marins le p trole off shore En ce qu concerne le p trole off shore que ce soit dans le domaine de la recherche de gisements nouveaux ou dans celui de fa technologie de lexploi tation oa de la productiont il convient d observer qu un effort tr s sup rieur aux possibilit s du Cnexo est d j en cours effort financ par les compagnies p troli res elles m mes par l Etat fonds de soutien aux hydrocarbures et par l interm diaire de la redevance incluse dans le prix de vente des produits p troliers redevance qui forme l essentiel du budget de l institut fran ais du p trole J souhaiterait d ailleurs que lui soient fournis les l ments permet tant de pr ciser les contributions directes et indirectes subventions apport en moyens et en nature etc de l Etat dans les activit s de recherche scientifique et technique li es l exploitation du p trole off shore Il iui fait observer que le Cne
317. nn c des prises en charge accord es par la s curit sociale aux tablissements recucillant des enfants inadapt s et notamment aux instituts m dico p dagagiques instituts m dico professionnels centres m dico psychop flagogiques sections d arri r s profonds des h pitaux psychialriques h pitaux de jour I lui demande s il peut lul indiquer ees chift es en dis tinguant Iles diff rentes cat gories de ces enfants inadapi s men taux moteurs sensoriels caract ricis cas sociaux R ponse La question pos e par l honorable paricmentaire n cessite une enqu te approfondie dont les r sultats lui seront communiqu s des que possible Assurance vieillesse rerscment aux enfants m me non charge des arr rages chus au d c s d un retrait r 17283 17 mars 1975 M Ballanger appelle l attention de M le ministre du travail sur le fait qu en cas de d c s d un retrail aux termes des dispositions de I article 7 paragraphe Il du d cret n 66 248 du 31 mars 1966 scul le conjoint survivant ou d faut les enfants charge sont en droit de percevoir l int gralit des arr rages qui laient en cours au moment du d c s Or rien n esl pr vu en faveur des enfants qui ne sont pas charge ct peuvent tre eux m mes en activiil ou relrait s li lui semble qu il y a l une injustice laqguetle il faudralt porter rem de C est pourquoi il Jui demande les dispositions qu il entend prendre pour
318. nnelle et levant son loyer ses propres enfants ne b n ficie pas de ces avantages ou seulement alors par le truchement d une assurance volontaire tr s co teuse Il lui demande s il ne convient pas de eonstater ee pro pos une regrettable anomalie et si dans ic cadre d une politique familiale dont chacun s accorde reconnaitre la n cessit il n envi sage pas de mettre en uvre un texte l gislatif accordant j affilia tion obligatoire la s curit sociale et partant l attribution des divers avantages qui eu d coulent aux femmes seules restant au fayer pour y lever au minimum trois enfants R ponse L honorable parlementaire fait remarquer que les nourrices et gardiennes d enfants qui assurent moyennant r mun ration la garde et l entretien des enfants qui leur sont confi es sont aflili es ohligatoirement la s curit sociale alors que la m re de famille c libataire divorc e ou veuve qui l ve ses enfants son propre fover ne peut pr tendre aux m mes avantages En effet aux termes de l article L 120 du code de a s curit sociale pour le calcul des eotisalions des assurances sociales des accidents du travail et des allocations familiales sont consid r es comme r mun ratlons toutes les sommes vers es aux travailleurs en contrepartie ou l occasion du travail Dans ces eonditions intervient une notion d activit professionnelle qui ne peut tra appliqu e un
319. non tre renvoy e un d cret Applaudissements sur les bancs des socialistes et radicaux de gauche M le pr sident La parole est M Renard pour soutenir l amendement n 6 M Roland Renard Cet amendement a le m me objet que celui que vient de pr senter Mme Thome Paten tre Il s agit de maintenir dans le statut g n ral des fonctionnaires le principe de disponibilit comme un des droits fondamentaux garantis par e statut M le pr sident La parole est M le rapporteur pour d fendre l amendement n 3 corrig et pour donner l avis de la commis sion sur les amendements n 8 et 6 M Jean Claude Burckel rapporteur Conform ment au principe de non discrimination le Gouvernement propose d accorder le b n fice de la disponibilit pour raisons familiales aux fonction naires des deux sexes Tout en approuvant ceite intention la commission conteste la proc dure employ e par le Gouvernement consistant dans un premier temps supprimer les dispositions de l ordonnance du 4 f vrier 1959 pour les reprendre ensuite dans un d cret Consid rant la nature l gislative et non r glementaire de ces dispositions la commission propose de modifier l ordonnance de 1959 de mani re en tendre le b n fice tout fonctionnaire La commission a galement examin les deux amendements n 8 et 6 qui vout dans le m me sens mais elle les a repouss s au b n fice du sien M le pr sident
320. nous ne pouvons pas modifier l ordre du jour tabli Mais le porte parole de votre groupe a t entendu la conf rence des pr sidents et l inscription de l affaire qui vous int resse sera vraisemhlablement examin e la sem ine prochaine par ladite conf rence DR VER MODIFICATION DE L ORDONNANCE DU 4 FEVRIER 1959 RELATIVE AU STATUT GENERAL DES FONCTIONNAIRES MODIFICATION DE L ARTICLE 36 DU CODE DE LA FAMILLE ET DE L AIDE SOCIALE Suite de la discussion de deux projets de loi M le pr sident L ordre du jour appelle la suite de la dis cussion Du projet de loi cortant modification de l ordonnance n 59 244 du 4 f vrier 1959 relative au statut g n ral des fonctionnaires n 1488 rectifi 1517 Du projet de loi portant modification de l article 36 du code de la famille et de l aide sociale n 1487 rectifi 1516 Dans la suite de la discussion g n rale commune la parole est M Maurice Blanc M Maurice Blanc Mesdames messieurs le projet de loi n 1487 rectifi portant modification de l article 36 du code de la famille et de l aide sociale aboutira en fait reculer d un ou deux ans la limite d ge pr vue pour les candidates certains postes de la fonction publique lorsqu elles ont un enfant ou un handicap charge du moins si notre amendement identique celui de la commission des lois est adopt par l Assembl e Il est tonnant qu un texte de loi porte sur une
321. ns peut donc tre d cid la demande des int ress s et sous r serve de lJ ensembie des autres conditions exig es pour le versement des allocations soient satisfaites Pour l appr ciation de ces demandes il doit tre tenu compte de la nature et de l importance de l activit des conditions d exercice de cette activit En cas de d cision favorable le travailleur sans emploi a droil aux allocations pour les journ es de ch mage constat mais non pour les journ es o il a exerc son activit occasionnelle Les r gles nonc es ci dessus au titre du r gime d assurance ch mage sont applicables aux b n fi ciaires de l allocation suppl mentaire d attente cr e par l accord interprofessionnel du 14 octobre 1974 AGRICULTURE Assurance invalidit rel vement du taux morimum des rentes servies par les soci t s mutualistes agricoles 16480 1 f vrier 1975 M Radius expose M le ministre du travail que en application de l ordonnance du 19 octobre 1945 portant statut de la mutualit une soci t mutualiste assuran la protection d exploitants agricoles est hebilit e 4 verser entre autres ses membres des prestations compl mentaires en cas de maladie ainsi qu un capital d c s et une rente d invalidit En ce qui concerne plus pr cis ment la couverture du risque invalidit elle est assur e par la caisse autonome invalidit et d c s see tion invalidite fanctionnant au sein de cette m
322. ns artisanales industrielles et commerciales des dispostions du r gime g n ral de la s curit sociale relatives l assurance vieillesse pr cise en son article 10 que c est litre transitoire et jusqu une date qui sera fix e par d crct qu il sera fait application des dispositions susvis es l article 7 If du d cret du 31 mars 1966 menu m sus mme _ Inspection du travail modalit s de transmission aux parquets des proc s rerbaux d infraction 17296 l1 mars 1975 M Chinaud expose M le ministre du travail que le pouvoir de relever par proc s verbaux les infrac tions que constatent les inspecteurs du travail en mati re de i gis lation du travail r sulte des articles L 611 10 falin a I et L 611 1 alin as 1 2 et 31 lesquels sont ainsi r dig s pour le premier Les iaspecteurs du travail et de la main d uvre et les ing nieurs des mines constatent les infractions par des proc s verbaux qui font foi jusqu a preuve du contraire Pour le second Les inspec ieurs du travail el de ja main d uvre sont charg s de veiller l application des dispositions du code du travail el des lois et r glements non codifi s relatifs au r gime du travail Ils sont galement charg s concurremment avec les agents et officiers de police judiclaire de eonstater s il y chet les infractions ces dispositions ls constatent en outre fes infractions aux dispositions des article
323. ns d insertion professionnelle des femmes suppose d autres actions de caract re positif auxquelles s attache le Gouvernement lutte contre la discrimination salariale d ve loppement de la formation professionnelle cr ation des condi tions permettant de concilier maternit et activit professionnelle Pour toutes ces raisons tenant la fais l esprit du texte et l efficacit je demande la commission des affaires cultu relles familiales et sociales de bien vouloir retirer son amen dement i J ai pr sent ces observations pour r pandre cette commis sion laquelle je tiens cependant signaler comme l a fait tout l heure le rapporteur de la commission des lois que le sujet abord n a aucun rapport avec le projet de loi sur la fonction publique actuellement en discussion M le pr sident Maintenez vous votre amendement monsleur le rapporteur pour avis M Lucien Richard rapporteur pour avis Je n ai pas le droit de le retirer monsieur le pr sident M la pr sident Je mets aux voix l amendement n 8 L amendement n est pas adopt Titre M le pr sident Je donne lecture du titre du projet de lolt Projet de joi portant modification de l article 36 du code de la famille et de l aide sociale M Richard rapporteur pour avis a pr sent un amendement n 10 libell comme suit Compl ter le titre du projet de loi par les mots t de l article L
324. ns des centres sp cialis s 1964 Autoroute A5 opportunit de sa r alisation 17620 8 mars 1975 M Kalinsky attire l attention d2 M je ministre de l quipement sur la difficult pour les communes de P rigny Mandres les Roses Villecresnes et Limeil Br vannes d arr ter les plans d occupation des sois qui r gleront leur d veloppement pour la d cennie venir compte tenu des servitudes r sultant du passage de l autoroute A5 dans ce secteur du Val de Marne l s agit en effet pour l essentiel d une r gion rurale o dominent les activit s horticoles haute valeur ajout e et le projet autoroutier constituerait une gene considerable pour ces activit s Ce projet coupe en deux la commune de P rignr sur Yerres passe proximit du eenire de Man dres lecs Roses et entraine Viliecresnes la destruction de plusieurs habitations et d un esoace vert publie L avenir m me de Mandres serait gravement compromis par cette r alisation qui couperait le centre actuel de l extension pr vue sous forme de Z A C De nombreux logements seraient expos s au bruit et se trouveraient s par s des quipements collectils par l autoroute Pres de 15 hectares d espaces bois s de konne qualit seraient saerili s dans la travers e du bois de la Grange dont l acquisition Vient detre r alis e par lA F T R P L quiliore cologique de ce massif bois e sun role dans le d velop pement des quipements de laisirs seraient
325. ns et les collectivit s locales 3 par les entreprises nationalis es ou en r gie R ponse Le minist re du travail ne dispose pas de renscigne ments assez d taill s pour r pondre aux questions pos es par l honorable parlementaire Une tuue a donc l demand e l Agence centrale des organismes de sicurite sociale Droits syndicaux interdiction des mentions de retenues pour heures de gr ve sur les bulletins de paie 16670 8 f vrier 1975 M Legrand attire l attention de M le ministre du ravall sur l intcrpr tatian de certains tablis sements sur les questions suivantes l article R 143 2 du cade du travail Stipule e Le bulletin de paie pr vu l article L 143 3 indique 6 le montant de la r mun ration brute du travailleur int ress 7 la nature et le montant des diverses d ductions op r es sur cette r mun ration brute Certains tablissements se basant sur les dispositions de l article pr cit notaient sur les bulletins de paie les d ductions aff rentes aux p riodes de suspen sion du contrat de travail cons cutives un conflit collectif du tra vail en indiquant e d ductions pour heures de gr ve 1 arrive fr quemment que soient not es sur le bulletin de paie des repr sentants du personne les beures correspondant au lemps qui leur est d volu par la l gislation pour accomplir leur mission sous le chapitre Heures de d l gation Dans la mesure
326. ns les conventions collectives et les statuts de la fonction publique savoir l insertion au dernier chelon du niveau de la fili re de technicien le maintien des horaires actuels l augmentation des cr dits de fonctionnement l allocation d tudes pour les plus d favoris s la revalorisation du pr liminaire emploi notre niveau de formation et sa reconnaissance comme deux ann es apr s le B A Ca Il iui demande s il n estime pas devoir examiner ees revendications avec une grande hienveillance et les satisfaire dans an avenir aussi rapproch que possible Rectificatifs 1 Au Journal officiel D bats parlementaires Assembl e nationale du 10 avril 1975 R PONSES OES MINISTRES AUX QUESTIONS CRITES Page 1481 2 colonne question n 167142 de M Alduv Mme le ministre de la sant ia 6 ligne de la r ponse au lieu de Ce d lai s explique par les tudes 2t consultatinns nombreuses qu exige rait cet arr l minist riels lire Ce d lai s explique par les tudes et consultations nombreuses qu exigeait cet arr t inler minist riel 2 Au Journal officiel D bats narlementaires Assembl e nationale du 16 avril 1975 R PONSES DES MINISTRES AUX QUESTIONS CRITES Page 1711 l7 celonne ques ion crite n 16854 de M Maisonnat M le ministre de l ducation au lieu de de l attrihuiion de ces emplois devrait done permettre aux chefs d tablissement for mation
327. nsions de retraite et cong s annuels 19126 23 avril 1975 M Haesebroeck appelle l attention de Mme le ministre de la sant sur le profond m contentement qui r gne chez les personnels hospitaliers Ceux cl d noncent en effet le caract re discriminatoire des mesures nouvelles qui cr ent une s gr gation intol rable Ils rappellent que l h pital public est une entit o toutes les cat gories de personnel concourent aux soins des malades Ils demandent en outre que la prime de fonction qui valente au paiement de treize heures suppl mentaires soit vers e tous les agents hospitaliers et dans tous les lablissements A ce sujet ils d noncent toutes mesures s gr galives entre la r gion parisienne et la province que le personnel para m dical actuelle ment exclu du b n fice de l indemnit mensuelle la per olve en fonction des qualifications qui sont analugues celles du personnel infirmier que les primes et indemnit s soient incluses dans le lrai tement soumis retenues pour pension que la revision du classe ment indiciaire des agents de la cat gorie B des A S H G Il et des aides soignantes G IV que la r forme des statuts donne satisfaction aux cat gories suivantes personnels ouvriers des garages et des services g n raux personnels administratifs person nels du Service int rieur et envisage lattribution d une cinqui me semaine de cong s pay s l lui demande en cons quence s
328. nstruction d un nombre donn de logements tant utilises pour la construction de logements diff rents du programme initlal I lui demande en cons quence sur quels fonds sont financ s ces travaux tr s co teux et comment son administration qui exerce la tutelle des organismes d H L M a pu autoriser de telles d penses 2 s il n entend pas faire cesser dans les moindres d lais ces op ra tions entreprises en violation du code de l urbanisme en contradic tion avec le dossier de financement d pos pour lattribution des cr dits et en violation des Conventions pass es avec les colleetivit s locales 3 s il n entend pas au eontraire donner aux organismes d H L M les moyens de r duire les loyers des logements sans en r duire la taille de mani re ce qne les mal log s puissent avoir acc s des logements correspondant leurs besoins et leurs moyens Autoroute A 4 abandon du projet d instouration d un p age 19022 23 avril 1975 M Kallnsky attire l attention de M le ministre de l quipement sur les informations concordantes concer nant les ludes men es par ses services pour l instauration d un p age sur l autoroute A4 la hauteur du pont de Charenton quelques kilom tres seulement du boulevard p riph rique Selon M le pr fet du Val de Marne ce projet tudi en contradiction avec x SEANCE DU 22 AVRIL 1975 1951 les engagements pris ant rieurement de n
329. nt de l Assembl e nationale a t inform que M Isidore Renouard d put de la quatri me circonscription de J Ille et Vilaine d c d le 18 avril 1975 est remplac jusqu au renouvellement de l Assembl e naitonae par M Edouard Simon lu en m me temps que lui cet effet a i Modification la composition des groupes Journal officiel Lois et d crets des 20 et 22 avril 1975 GROUPE DES R PUBLICAINS IND PENDANTS 56 membres au lieu de 57 Supprimer le nom de M Renouard Liste des d put s n appartenant aucun groupe 17 au lieu de 16 Ajouter le nom de M Edouard Simon ASSEMBLEE NATIONALE 2 SEANCE DU 22 AVRIL 1975 1945 QUESTIONS REMISES gt ET R PONSES DES MINISTRES QUESTIONS ORALES SANS DEBAT Art 133 134 136 et 137 du r glement Education physique et sportive cr ation de postes d enseignants et cr dits suppl mentaires 19084 21 avril 1975 M Hage attire l attention de M le ministre de la quallt de la vie Jeunesse et sports sur le fait que le secr taire d Elat la jeunesse et aux sporis s est d clar dispose payer chaque professeur d ducation physique et spor tive cn place trois heures suppl mentaires ce qui permettrait selon ses dires de r soudre les probl mes imm diats de l insuffisance Ces horaires d ducation physique et sportive dans le seco
330. nt du r glement des retraites de la S N C F ne peut tre envisag e en dehors d une volution g n rale des diff rents r gimes de retraite vers une situation plus favorable 4 reversibilit de la pension sur le veuf la S N C F le droit pension de r version en faveur des veufs pr vu aux articles 16 et 17 du r glement des relraites est assorti de conditions suivant lesquelles notamment la pension de r versibilit n est accord e que s il est reconnu par le service m dical qu au d c s de sa femme l int ress est atteint d une infirmit ou d une maladie incurable le rendant d finitivement inapte au travail lI est exact que cette condition qui existait galement dans le r gime du la fnnction publique a t supprim e derni rement de ce dernier r gime Mais le personne de Ja S N C F b n ficic d un r glement particulier l entreprise r gle ment qui constitue un ensemble coh rent comportant ses propres 1974 ASSEMBLEE NATIONALE avantages et les dispositions appli ables aux fonctionnaires qu il s agisse des droits ou des obligations ne s imposent pas aulomati quement la S N C F Ea tout tat de eause l entreprise n a pas fait pour l iastant de propositions tendant l extension d une mesure semblable en faveur de ses agents 5 allribution de boni fications traction aux retrait s ex agents de conduite l octroi de bonificatioos aux agents de conduite de la S
331. nt tr s clairement comme je le fais maintenant que le mot emploi doit lre entendu dans le sens d un emploi rigoureusement identique celui pr c demment occup il ne peut pr ter aucune confusion alors que l expression poste de travail dans je cas o le poste de travail a disparu peut poser un probl me praliquement insoluble M le pr sident Je mets aux voix l amendement n 13 L amendement n est pas adopt M le pr sident Je mets aux voix le sous amendement n 20 Le sous amendement est adopt M le pr sident Je mets aux voix l amendement n 3 modifi par le sous amendernient n 20 L amendement ainsi modifi est adopt M le pr sident Je suis saisi de rois amendeinents n 21 4 et 14 pouvant lre soumis une discussion commune A O IIA e A A ASSEMBLEE NATIONALE Daaa a a aaa L amendement n 2 pr sent par le Gouvernement est ainsi con u Substituer au deuxi me alin a du texte propos pour l article L 122 25 1 du code du travail les nouvelles dispo sitions suivantes lt Cette affectation tempor ire ne peut avoir d effet exc dant la dur e de la grossesse et prend fin d s que l tat de sant de la femme lui permet de retrouver son emploi initial Pour les salari es travaillant depuis un an au moins dans l entreprise la date retenue par le m decin comme tant celle du d but de la grossesse cette affectation
332. ntaire ne l y ablige t a d cid de faire assurer par le budget de l Etat la garantie de la pension de retraite que les int ress s auraient per ue au minimum s ils avaieni efteclu leur carricre dans les industries leclriques et gazi res fran aises Electricit de France a t charg e d effeciuer pour le compte de l Etat les op rations mat rielles correspondantes C est ainsi que ces retrait s per oivent depuis lors une pension de retraite calcul e par r f rence au salaire national de base du personnel des indus tries lectriques et gazi res et voluant douc en fonction des majo rations de ce salaire de base le salaire servant de r f rence cette pension de retraite est celui qui est affect du taux de majoration r sidentielle le moins lev 23 5 p 100 actuellement alors que le taux le plus lev est 23 p 100 lI est rappel en tout tal de cause que le Conseil d Etat statuant au contentieux a rejet en 1970 les conclusions d un agent retrait d Electricit et gaz d Alg rie visant contesler la l galit de la mesure prise par le Gouvernement en 1963 Papier stabilisation des cours du vieux papier 17590 8 mars 1975 M Zeller expose M le ministre de l industrie et de la recherche qu apr s une flamb e des cours durant l ann e 1974 le prix du vicux papier est retomh un niveau extr mement bas d courageant tatalement l activit de ramassage et donc de recvelage
333. ntenir le pouv ir d achat des rentiers 2 que le syst me des tranches auxquelles s appliquent les revalorisations est particu li rement injuste et qu il est impossible d admettre qu un m me taux de revalorisation soit accord aux rentes souscrites entre 1914 et 1940 ou entre 1952 et 1959 3 que les rentiers viagers sont soumis un r gime d imposition sur le revenu discriminatolre puisque les fractions de rentes constitu es titre on reux sup rieures t5 000 francs sont passibles d un mp t atteignant 80 p 100 du revenu quel que soit l ge du cr direnticr ce qui constitue un v ritable pr l vement sur le capital Il lui demande s il compte pr voir l indexation des rentes vlag res par rapport l indice des prix reconsid rer le d coupage de tranches de majoration et r former la fiscalit appli cable aux rentiers viagers en fonction du vieux principe de l galit des citoyens devant l imp t R ponse 1 Bien qu aucune ohligation juridique ne r sulte du contrat de rente viag re l Etat pour des raisons sociales a accord depuis 1948 des revalorisations aux rentes viag res du secteur publie ces revalorisations sont financ es presque ini gralement par le budget g n ral les compagnies d assurances ne prenant en charge que 10 p 100 du montant des majorations des rentes constitu es aupr s d elles Ces revalorisations sont devenues de plus en plus fr quentes et ont pris un rythme annuel de
334. nti partir du d but de l ann e 1975 Ce ralentis sement ne concerne pas particuli rement le g ranium ou le v tyver produit la R union mais s applique toutes les mati res pre mi res analogues utilis es en parfumerie Le g ranium donc t touch au m me titre que les autres huiles essentielles Pour rem dier cette situation des mesures ont t prises en accord avec le F O R M A pour faciliter la constitution d un siock de r gu larisation Le niveau de ce stack a t fix en fonction des pr vi sions de ventes qui devraient reprendre dans le courant du deuxi me semestre 1975 Si besoin en tait l augmentation de ce stock r gu lateur pourrait tre prapos e Compte tenu de ces dispositions les producteurs disposant de r f rences ant rieures de production pourroni couler leurs r coltes au prix qui a t fix en accord avec la profession ECONOMIE ET FINANCES Logements sociaux travailleurs trangers n cessit de ne pos r duire les cr dits 12713 27 juillet 1974 Les informations donn es par la presse et corrobor es par la d mission de M Postel Vinay secr taire d Etat aupr s du ministre du ravail travailleurs immigr s dont on sait malgr le lacanisme du communiqu officiel qu elle a t politique par certains choix budg taires faisant craindre que la politique d aust rit impos e aux Fran ais par le budget 1975 ne soit support e d abord par ceux
335. nvisag es et d assurer le reciasse ment pr alable des personnes int ress es La direction d parte mentale du travail et de la main d uvre qui en la circonstance a activement particip depuis le d but de cette affaire la recher che de solutions appropri cs poursuit ses efforts dans ce sens en liaison constante avec les partenaires sociaux S N C F attribution de billets de cong s pay s aux pr retrait s 17362 1 mars 1975 M Claude Weber attire l attention de M le ministre du travalt sur l attribution des billets de cong s pay s aux pr retrait s En effct les travailleurs en activit b n ficient d un billet de r duction S N C F de cong s pay s Les retrait s eux aussi une fois par an peuvent b n ficier d une r duction de 30 p 100 Par contre le probl me est diff rent pour ies pr retrait s Ceux ci ne sont plus en activit mais non compl tement en ch mage puis qu ils per oivent unc partie de leur ancien salaire plus une allocation ch mage Ils ne sont consid r s ni comme salari s ni comme retrait s H leur est donc impossihle de profiter de cette r ductiun l ancienne entreprise d clarant tre incomp tente puisque le pr retrait ne fait plus partie de ses effectifs D autre part les Assedic ct les services de l aide publique ne veulent pas assumer cette respansa bilit 11 lui demande quets motifs interdisent l attribution d un billet S N C F de r
336. odes normales d adaptation de nouveaux postes de travail et d authen tiques stages d adaptation tels que d finis ci dessus implique d ailleurs une infraction aux conditions p dagogiques requises des actions de formation Celles ci doivent en effet prendre la forme d un enseignement qui se d roule normalement dans des locaux distincts des lieux de production Lorsque cet enseignement omporte une application pratique celle ci peut toutefois se d rouler dans les leux de production mais seulement dans la mesure o les obligations suivanies sont respect es l enseignement pralique est donn par un personnel qui a re u un entra nement p dagogique il est conforme une progression pr alablement tablie Il donne ASSEMBLEE NATIONALE lieu en fin de stage une appr ciation des r sultats abienus I est rendu compte au comit d entreprise ou d faut la commission sp ciale cr e par la l gislation sur la formation professionnelle continue des conditions dans lesquelles ces obligations ont t satisfaites Dans le cas o ees instances consid rent que de telles obligations n ant pas l remplies ou eantestent la mise en appli cation de la legislation sur la formation continue dans l enireprise elles peuvent saisir la eellule de controle de la participation institu e auvr s de chaque pr fecture de r gion Celle ci peut alors proc der une enqu te qui tablira la responsabilit de l em
337. oit les indemnit s journali res de la s curit sociale qui sont gales 90 p 100 du gain journalier de base Enfin plusieurs dispositions offrent la salari e la possi bilit de suspendre plus longtemps son contrat ou de le rompre dans le but de se consacrer pendant un certain temps l du cation de son enfant C est ainsi que la salari e en tat de grossesse apparente peut quitter d finitivement son emploi sans avoir respecter un d lai cong Par ailleurs la femme peut s abstenir de reprendre son emploi l expiration de son cong de maternit Elle peut alors dans l ann e suivant ce terme solliciter son r embau chage l employeur tant tenu pendant un an compter de sa demande de l embaucher par priorit dans l un des emplois auxquels sa qualification lui permet de pr tendre En cas de r emploi la salari e devra b n ficier de tous les avantages qu elle avait acquis avant son d part L inobservation par l employeur des dispositions qui viennent d tre rappel es peut donner lieu l attribution de dommages int r ts au profit de la salari e et lorsque le licenciement est nul au versement des salaires qui auraient t per us par la femme pendant la p riode couverte par la nullit L aide judiciaire est de droit pour la femme devant la juridiction du premier degr L employeur contrevenant est en outre passible d une amende de 600 1 000 francs pouvant tre por
338. on l Espagne le Sud Ouest et la region rhodanienne Celile orienta tion prioritaire dont l objet tinai est situ apr s l lectrification de la ligne Narbonne Port Bou pr vue pour les ann es 1980 1982 conduit videmment pratiquer dans le domaine du recru tement et des nominations une politique qui se traduit par une pr dominance accord e au depot de Narbonne Il faut cependant ajouter que la position de B zaers au d bouch de la ligne lec trifi e B ziers Neussargues y justifiera longtemps encore le main tien d une activit du aaie h de conduite augment e par celle propre l exploitation du triage de la gare Il n est pas possible de chiffrer m me approximativement la r duction B ziers du personnel de conduite vers 1980 1982 Aucune mutation d office de B ziers sur Narbonne n est envisag e D autre part les promo tions continueront tre pronoucees pour les agents du d p t de B ziers dans la mesure des seuis besoins de cel tablissemeni Toutes les autres s effectueront au b n fice de Narbonne Les repr sentanis du personnel du dep t de B ziers ont t inform s diverses reprises des dispositions prises La proximit des villes de Narbonne et de B ziers permet d quilibrer au mieux les besoins fonctionnels avee le minimum d inconvenients pour le personnel Cheminots cheminots retroit s de Tunisie et du Maroc octroi d un permis de circulation gratuite sur le r seou S N C F
339. on de proc der est d ailleurs d j appliqu e dans certaines localit s par entente directe entre les praticiens et les pharmaciens Elle donne satisfaction Par ailleurs dans certaines r gions les organisations professionnelles de phar maciens pr conisent Ja d livrance de nuit des m dicaments au travers des guichets assurant Ja protection de leurs adh rents D autres systemes de s curit peuvent d ailleurs tre mis en place Des instructions sont donn es aux pr fets pour qu en fonction des conditions locales et apr s concertation avec la profession ces moyens de protection soient mis en place Ropatri s aide de VEtat oux rapatri s de Madagascar 17868 22 mars 1975 M Fontaine appelle attention de M le ministre d Etat ministre de l int rieur sur la situation des Fran ais ayant ou devant quitter Madagascar la sulte d v nements poli tiques Il constate que pour ces Fran ais rapatri s il n existe aucune mesure d accueil Il lui demande de lui faire conna tre si ie Gouver nement n envisage pas d apporter une aide ces compatriotes afin que leurs droits soient les m mes que ceux qui ont t reconnus aux autres cat gories de rapatri s il v a douze ans R ponse La situation des Fran ais devaat quitter Madagascar n chappe pas l attention vigilante du Gouvernement Contraire ment aux affirmations de l honorable parlementaire nos compa triotes venant du territoire malgach
340. oncept de march iocal ou m me r gional du travail pour ces cat gories n a qu une r alit limit e ce march du travaif tant mieux appr hend dans ses dimensions nationales En ce qui concerne plus pr cis ment la r gion AMidi Pvr n es il est pr vu en 1975 l ouverture de deux sessions une session du cycle de forma tion Formation de cadres niveaux de formalion Ilf et IV r alis e Balma 131 par le centre d tudes sup rieures indus trielles C E S l pour 15 stagiaires pris en charge au titre du F N E le nombre d autres stagiaires participant cette session venani notamment d entreprises tant de 7 el une session du cycle de formation Cycle de perfectionnement continu m thodes de direction et de geslion pr visionnelle niveaux de formation I et If r alis e Ramonvitle Saint Agne 31 par l institut fran ais de gestion F G pour 25 stagiaires pris en charge au titre du F N E Le nombre de cadres el assimil s priv s d emploi admis dans ces conditions aux sessions ouvertes en Haute Garonne est pass de 10 en 1973 40 en 1974 le maintien de ce dernier nombre est pr vu en 1975 Handicap s montant des prises en charge acenrd es par la s curit suciale our tablissements recueillant des enfants inadgpt s 17187 22 f vrier 1975 M Pierre Joxe demande M le ministre du travail s il peut iul faire connaitre pour les ann es 1970 1974 inclus le montant par a
341. onne du ton de vos propos car je ne pense pas que nous ayons juger r ciproquement de nos qualit s de c ur et je ne vois pas ce qui vous donne croire que je serais moins sensible que vous aux probl mes que vous voquez M Maurice Blanc Il ne s agit pas de c ur M Emmanuel Hamel S il ne s agit pas de c ur c est alors de r alit qu il faut parler Si l Assembl e n adopte pas mon amendement elle risque de nuire beaucoup plus l ensemble des femmes que de leur apporter un soutien car le texte propos par le Gouvernement peut aboutir dans un tel cas une discrimination de fait l encontre des femmes en provoquant le refus de certains chefs d entreprises d embaucher des femmes Et vous auriez peut tre le m me comportement monsieur Gau si vous en tiez un C est la raison pour laquelle je crois devoir maintenir mon amendement d autant qu il vise le cas limit du remplacement dune femme enceinte par une autre femme galement enceinle M le pr sident Je mets aux voix l amendement n 25 L amendement n est pas adopt M le pr sident Personne ne demande plus la parole Je mets aux voix l article 2 L article 2 est adopt m e e e e a a a S a a a a A a e a a a 1938 Article 3 M le pr sident Art 3 Il est ajout un article L 122 25 I ainsi r dig lt Les dispositions de l article L 122 25 ne font pas obstacle une mutation temporaire l init
342. ons s appliquent galement aux personnes ayant lev au moins trois enfants dans les conditions pr vues l article L 327 deuxi me alin a du code de a s curit sociale La parole est M ment n 16 le rapporteur pour soutenir i amende M Jean Claude Burckel rapporteur Dans le texte actuel le droit esi appr ci au moment de ia candidature Or il peut apparaitre injuste d carter du b n fice de la disposition une candidate qui a eu la douleur de perdre son enfant peu apr s la naissance ou apr s l avoir lev pendant plusieurs ann es A notre avis le recul de la limite d ge se justifie non seule ment par la charge assum c effectivement au moment de la candidature et qui par exemple dans le cas d une adoption peut tre r cente mais galement par le handicap r sultant soit de la maternit soit des soins dispens s pendant plusieurs ann es pour l ducation des enfants On pourrait done tr s bien admettre que le droit sait gale ment ouvert tout candidat ayant eu la charge d un ou plusicurs enfants dans les conditions pr vues l article L 327 deuxi me alin a du code de la s curit sociale c est dire ayani lev un enfani pendant au moins neuf ans avant le seizi me anniversaire de cebti ci ce droit pourrait tre galement tendu aux can didate d s lors qu elles ont donn naissance leur enfant Tel est l objet de l amendement n 16 M le pr siden
343. orfaitaires une aide exceptionnelle ou la possibilit d obtenir des pr ts taux r duits comme cela se pratique pour d autres sinis tr s seraient seuls susceptibles de sauver de la faillite nombre de ces tablissements ou stations 11 lui demande donc quelles dis positions il compte prendre pour rem dier a situation expos e ci dessus R ponse Les difficult s signal es ne paraissent pas suscep tibles d tre r gl es dans la cadre de la l gislation sur les calamit s publiques permettant de prendre les mesures palliant les r per cussions d v nements catastrophiques avant gravemer perturb le fonctionnement des collectivit s qui les ont subis Les varia lions des conditions m t orologiques susceptibles d influer sur les activit s caract re saisonnier ou touristique constituent en effet des risques inh rents l exercice de telles activit s De plus la situation d crite par l honorable parlementaire para t s tre am llor e la suile du refroidissement et de l enneigement intervenus ASSEMBLEE NATIONALE 2 recemment 11 semble par cons quent pr matur de formuler d s pr sent des conclusions L intervenant est donc invit lorsque celles ci pourront tre d gag es prendre s il l estime utile contact avec le ministre de l conomie et des finances dont rel ve l appli cation des suggestions qu il a faites DEFENSE S curit routi re ossurence d
344. orga nismes de travailleuses familiales et le d partement du Nord ainsi que sur les incidences financi res de leur application Ces conven tions ont pour but de pr ciser les modalit s d intervention des travailleuses familiales dans le cadre notamment de la prolection maternelle et infantile et de l aide sociale l enfance Afin d har moniser l action men e par l ensemble des d partements dans ces divers domaines une convention type a t adress e MM les pr fets par circulaire du 9 ao t 1974 L application de cette convention type a n cessil dans certains d partements des adap tations ce qui en retard la signature En ce qui concerne le d partement du Nord une convention relative la pr vention exis tait aul rieurement la circulaire pr cit e elle est toujours en vigueur En passant une convention avec un organisme de travail leuses familiales le d partement marque sa volont d intervenir en faveur des familles il n en perd pas pour autant la maitrise des d penses alnsi engag es Quant la charge financi re r sultant de application des conventions pass es avec les organismes de travailleuses familiales il convient de rappeler que les d par tements n en assument en fait qu une partie en effet s agissant de d penses concernant fa protection maternelle et infantile et l aide sociale l enfance l Etat cu assure le remboursement plus de 80 p 100 H pitaux absence d
345. organisations f minines et les syndicais consult s 1 aucune sectioun n esl ouverte aux jeunes filles et femmes dans les centres de PA F P de ce d partement le plus proche se trouverait Rennes 2 les formations offertes aux jeunes filles ne r pondent pas aux offres d emploi 3 la formation continue ignore le personnel f minin En cons quence il lui demande quelles mesures il entend prendre pour que dans le Finist re la formation professionnelle des jeunes lilies et des femmes soil r elle et diver sifice H pitaux am lioration de ta situation du Personnel du centre hospitalier de Soint Bricuc C tes du Nard 19056 23 avril 1975 M Dalbera ailtire l attention de Mme le ministre de la sant sur les revendications majeures exprim es par le personnel du centre hospitatier de Saint Brieuc C les du Nord Dans ce centre qui compte environ mille personnes doni les deux tiers sont des femmes il n existe aucune cr che ni aucun centre de ASSEMBLEE NATIONALE SEANCE DU 22 AVRIL 1975 1947 loisirs La garde des enfants les mercredis et au cours des petites vacances pose de tr s gros problemes aux m res de famille Pour surveiller leurs enfants malades le personne f minin doit prendre des juurs sur les journ es de conges D autre part n est il pas sean daleux que m me en cas d accident du travail ou en cas de maladie professionnelle le personnel perde un pourcentage de Ja pri
346. ositions de l article 8 de la loi du 3 janvier 1975 J esp re vivement que le Gouvernement nous suivra sur ce plan me go qqn PS mp de dt On En terminant je rappellerai Mme le secr taire d Etat qu une convention des Nations Unies qui date de 1952 porte sur le statut politique des femmes Mais la France n a pu et ne peut toujours pas y adh rer car elle est un des rares pays o des discriminations existent toujours entre les hommes et les femmes notamment pour l sec s aux emplois publies Or cette convention oblige les Etats signataires permettre aux femmes d occuper tous les postes publies et d exercer toutes les fonctions publiques tablies en vertu de la l gislation nationale Mme le secr taire d Etat pourrait peut tre nous indiquer quelle date la France entend tre m me de signer cette eonvention Applaudissemeonts sur les bancs des socialistes et radicau r de gauche et des communistes M le pr sident La parole est M le secr taire d Etat aupr s Au Premier ministre charg de la fonction publique M Gabriel P ronnet secr taire d Etat Mesdames messieurs je voudrais rapidement situer l importance des projets de loi que le Gouvernement soumet l Assembl e Leur inspiration les rattache l un des principes fondamen taux de la tradition r publicaine l galit de tous devant la loi Leur port e les inscrit dans un vaste projet administratif et social la constructio
347. ossibilit de maintenir le contrat pour proc der un licenciement 2 SEANCE DU 22 AVRIL 1975 Deuxi mement le maintien de la r mun ration touch e ant rieurement par la femme qui re oit une affectation temporaire en raison de son tat Troisi mement la prolongation de la suspension du contrat de travail pendant toute la dur e de l tat pathologique provoqu par la grossesse ou l aceoucheinent Quatri mement l application de la sanction en cas dc vio lation de la loi m me si cette loi n est pas suffisante le respect de la maternit et la garantie du droit la sant pour les m res et les enfants appellent en effet des projets d une autre ampleur En ce qui concerne la maternit des mesures s rieuses doivent tre prises pour diminuer le taux de mortalit p rinatale qui est dans notre pays deux fois celui des Pays Bas et des pays scandinaves La premi re mesure consisterait porter le cong de maternit seize semaines enti rement r mun r es L amendenient de derni re minute d pos par le Gouverne ment laisse une petite place cette possibilit Ma s pourquoi ne pas tendre aujourd hui toutes les femmes ce droit r clam avec force et dont b n ficient d j des milliers de femmes la faveur de conventions collectives Je rappellerai ici notre proposition de loi en ce sens d pos e depuis de nombreuses ann es D autres mesures devraient l accompagner pour a
348. ous amendeinent n 19 adoption de ia premi re phrase de l amendement n 16 rejet de la seconde phrase Adoption de l amendement n 16 ainsi modifi Les amendements n 11 rectifi et 18 n ont plus d objet Amendements r serv s Amendement n 1 de ia commission des lois MM le rapporteur le secr taire d Etat Adoption Amendements n 2 de ia rommission des lois et 7 de t a commission des affaires culturelles MM le rapporteur je rap porteur pour avis le secr taire d Etat Rejet de l amende ment n 2 adoption de l amendement n 7 Amendement n 8 de la conunission des affaires culturelles MM le rapporteur pour avis le rapporteur le Ssecr talre d Etat Retrait Amendements n 12 de la commission des affaires culturelles 6 corrig de M Jean Brocurd 3 de la commission des lois 13 de Mme Thome Paten tre Mme Chonavel MM Jean Brocar amp le rapporteur Mme Thome Paten tre le secr taire d Etat Retrait de amendement n 13 et de l amendement n 6 corrig rejet de l amendement n 12 adoption de l amendement n 3 Amendement n 15 de M Claude Michel MM Maurice Blanc le rapporteur ie secr taire d Etat Rejet Amendements identiques n 4 de la commission des lols ct i4 de Mme Thome Paten tre Mme Thome Paten tre MM le rapporteur le secr taire d Etat Retrait ce l amendement n 14 adoption de l amendement n 4 45 ASSEMBLEE NATIONALE 1920 Pa
349. ouvernement n en demeure pas moins conscient des difficuit s rencontr es par les pensionn es qui ne disposent que de faibles ressources et les tudes se poursuivent en liaison avec la caisse nationale d assurance vieillesse des travailleurs salari s en vue d am liorer leur situation compte tenu des possibilit s financi res Formation professionnelle taxe sur la formation professionnelle gt salaires vers s our ouvricrs pour les p riodes d adaptation cons cutives un changement de poste 16716 8 f vrier 1975 M Odru signale M le ministre du travall le cas d une entreprise de ia m tallurgie dont la direction consid re qu au cours d un changement de poste un ouvrier doit effectuer une p riode d adaptation le salalre qui est pay pour cette p riode est alors r duit du montant de la taxe sur la forma tion professionnelle due par l entreprise Alnsi des travallleurs sont en formation sans le savoir et ils doivent comme tout le personnel r aliser les temps Un ouvrier affect des travaux de routine d bavurage deux r gleurs affect s des travaux de P 3 volent leurs salaires pris en compte sur le budget de formation Un candi dat au poste de d panneur et a t employ au service montage pour diff rents iravaux pendant quatre mois et 80 p 100 de son salaire ont t pris sur le budget formation Le plus souvent il suffit d ex cuter une nouvelle s rie de pi ces pour tre port sur
350. pas une charge suppl mentaire tr s lourde pour le service municipal i resle encore insuffisant Le projet de loi relatif l limination des d chets et la r cup ration des mat riaux dont le Gouvernement vient de salsir Je Parlement propose ol a e ar e a a e a e a e a a e e a a a e 970 cet gard que les communes solent tenues d organiser un service d limination pour lensemble des d chets des m nages Les conditions dans lesquelles ce service devrait tre organis pourraient bien entendu varier suivant l importance de la commune et d autres conditions locales La solution sugg r e par l honorable parlementaire de l am nagement de lieux proches des ugglom ra tions o les habitants pourraient apporter leurs d chets encom brants en vue de leur destruction et de la r cup ration des mati res reevelables constitue une des formes les plus simples et les plus conomiques du service Mais de nombreuses munici palit s pr f reront sans doute organiser des services de ramassage vitant aux habitants d avoir op rer eux m mes le transport des objets Pollution protection des cours d eau et sanctions prises contre les pollueursi 16240 18 janvier 1975 M Juquin appelle l attention de M le ministre de la qualit de la vie sur les dangers de pollution des rivi res dus au d versement accidentel ou d lib r de stocks de produits toxiques industriels Les catastrophes survenues
351. ployeur et provoquera ventuellement les sanctions pr vues en ceas de non respect de la l gislation Cependant si l honorable parlementaire pouvait donner par lettre toutes informations utiles eoncernant l identit ae l entreprise vis e mon d partement minis t riel ne manquerait pas d intervenir aupres de la cellule susnanm e Industrie chimique tRh ne Poulenci atelier de Vaulr en Velin 16732 8 f vrier 1975 M Hou l s adresse M le ministre du travail pour lui demander de prendre toutes dispositions utiles afin d emp cher la fermeture et par eons quent le licenciement de 800 travailleurs emplay s par Rh ne Poulene Textile l atelier C T A Vaulx en Velin Rh ne Il estime que les propositions de reclassement d j faites aux personnels concern s ue sont pas s rieuses et qu en tous les cas elles ne tiennent pas compte des diffieult s qui seront elles notamment des femmes de cette entre orise qui risquent de ce voir reclass es dans des entreprises situ es tr s loin de leur domicile actuel D apr s les informations qu il poss de cette d cision de fermeture serail la eons quence d une valuation pr vue et d j engag e dans Rh ne Poulene depuis plusieurs ann es Dans ces conditions on peut s tunner que la nouvelle soit ainsi aussi brutalement annonc e aux travailleurs concern es H lui demande de tout mettre en uvre pour que l atelier en question continue fonctionner V
352. pour faire face aux nombreuses demandes manant des femmes travailleuses de sorte que ehacune poss de des listes d attente de plus de 100 noms la cr ation d une cr che inter entreprises en zone industrielle est done urgente En cons quence il lui demande si elle entend intervenir pour favoriser une parti cipation patronale des diverses entreprises pour aider la cr alion d une cr che dans la zone industrielle pr cit e Emploi augmentation des cadences l entreprise Savebog de Saint Brieue C tes du Nord 19059 23 avril 1975 M Dalbera signale M le ministre du travell qu l entreprise Savebag de Saint Brieuc C tes du Nord dont le personnel est 95 p 100 f minin les r duetians d horaires en vigueur depuis octobre nc se soldent pas par une diminution mais au contraire par un accroissement de rendement C est ainsi que d une production journali re de 200 valises par trente personnes on est passe une production de 240 valises par vingt personnes Il lui demande donc s il trouve normale cetle situation el dans Ja n gative ce qu il compte faire pour y rem dier Pensions de retraites civiles et militaires b n fice des banifications de campagne donn pour le ealcul des pensions des agents de l Etat anciens militaires oyant servi en Afrique du Nord 19060 23 avril 1975 M Aubert demande M le ministre de la defense si l attribution de la qualit de combhaltant aux anciens militair
353. pour l essentiel par quelques tr s grandes banques soucieuses avant toul de renta bilit I lui demande en cons quence 1 quelles instructions il donne ses services pour mettre fin aux tudes entreprises pour l instilution d un p age en zone urbaine contrairement aux enga gements renouvel s des pouvoirs publics 2 s il n entend pas tirer les cons quences du fait que les soci t s priv es r alisant des autoroutes pr tendent ne pas honorer compl tement les engage ments r sultant du contrat qu elles ont pass avec l Etal et metlre fin une exp rience qui revient pressurer l usager afin d ali menter les profits des grandes banques Routes reconsid ration du projet de voie routi re en bordure de l Yerres portant atteinte au site sans r soudre les pro bl mes de circulation 19093 23 avril 1975 M Kalinsky attire l atlention de M le ministre de la qualit de la vie sur le projet de r alisation en bordure de l Yerres d une Importante voie routi re constituant la d viation du chemin d partemental 32 destin e drainer vers la nationale 5 VilleneuveSaint Georges le lrafic en croissance rapide r sultant de la construction de milliers de logements dans le Val d Yerres Ce projet dont la r alisation esl commenc e porterait une grave atteinte au site de qualit remarquable que conslilue le cheminement des m andres de l Yerres au fond d une vall e qui multiplie les change
354. pour larti cle 36 du code de la famille et de l aide sociale supprimer les mots moins de dispositions contraires moliv es par les n cessit s sp ciales de certaines activit s L amendement n 7 pr sent par M Richard rapporteur pour avis est ainsi libell Dans le premier alin a du texte propos pour Tarti cle 36 du code de la famille et de l aide sociale substituer aux mois certaines activit s les mots certains services gt La parole est M le rapporteur pour soutenir l amendement n 2 M Jean Claude Burckel rapporteur Le projet de loi maintient les dispositions ant rieures qui pr voient la facult de d roger pour des motifs tenant aux n cessit s sp ciales de certaines activit s ce recul de limite d ge En ce qui concerne la fonction publique proprement dite de telles dispositions d ragalaires figurent dans cinq statuts parti culiers officiers de paix officiers de police adjoints et commis saires de police de la police nationale ing nieurs des travaux des services du mobilier et ing nieurs des services techniques du mat riel En fait elles ne sont pas appliqu es sauf dans le corps des commissaires de police Ces pratiques contradictoires ne renforcent pas le bien fond de telles d rogations Au demeurant la l galit de ces disposi tions statutaires para t douteuse dans la mesure o elles limitent galement la prise en compte du temps pass au
355. pouvant dans les deux cas exc der 80 p 100 de la d pense subvenlionnable En effet si le taux moyen des aides en eapital esl de l ordre de 25 p 100 en moyenne des inveslissements subventionnables pour les collectivit s locales et de 50 p 109 environ pour les industriels cette diff rence s explique par le fait que les colleclivit s locales b n ficient d autres aides publiques Etat d partements alors que les industriels en mati re de subventions ou d avances ne sont aid s que par les seules agences financi res de bassin fl eonvient par ailleurs d observer que les aides accord es de m me que l am lioration des ressources en eau sont la eontreparlie des redevances per ues et d finies dans le programme pluriannuel des agences Il en r sulte done que toute augmentalion des aides entra nerait une hausse corr lative des redevances per ues sur les usagers EDUCATION Enseignants moyenne des notes administratives par discipline et par cat gorie 16810 15 f vrier 1975 M Tony Larue demande M le ministre de l ducation quelles laient les moyennes des notes adminlsira lives pour chaque chelon telles qu elles ressortent des tableaux des promouvables au titre de 1974 1975 pour chaque diseipline el pour chacune des cat gories suivantes agr g s certifi s P T A de lyc e technique charg s d enseignement R ponse Les renseignements relatifs la moyenne des noles administratives de
356. pr judice qui r sulte pour les veuves d accidents du travail du retard mis la publication des textes d application de la loi n 74 1027 relative aux rentes attribu es aux ayants droit de la vietime d un accident du travail suivi de moart et lui demande quelles mesures il compte prendre paur que celte parution intervienne saus d lai Retraites treveudications de l uniou conf d rale des retrait s C G T 19133 23 avril 1979 M Gau appelle attention de M le ministre du travail sur la correspondance qui lui a t adress e par le pr sident de l union conf d rale des retrait s C G T et par laquelle celui ci lui demande 1 quelies suites il pense donner aux propositions transmises le 5 novembre 1974 par le conseil d administration de la caisse nationale d assurance vieillesse 2 quelles mesures il compte prendre pour altribner un minimum de pension quivalant au S M 1 C paur une carri re professionnelle d une dur e minimum de vingt cinq ans 3 quelles mesures compte prendre pour attribuer une allocation ou un eapital d c s aux retraii s 4 quelles mesures il compte prendre afin de fixer 75 p 100 le montant des pensions de reversion l lui demande de bien vaulair iui faire part de son sentiment ct de ses intentions devant ces diverses revendications Allocation d orphelin condition d attribution une jemne divorc e 19134 23 avrit 1975 M Gau demande M le ministre du tr
357. prentissage de la R union taide financiere de l Etat 18903 15 f vrier 1975 M Debr demande M le secr taire d Etat aux transports si son attention a t altir e sur l cole d apprentissage maritime la R unien et s il n eslime pas compte tenu des possibilit s iir tantes de formation et de recrutement que peut repr senter cole paur l ensemole de la marine marchande que le re de participer financi rement lagran dissement et au d ve cement de eelte cole m rite un r examen en vue d apporter une notable participation de son minist re aux d penses n cessaires R ponse Le secr tariat d Etat aux transports a toujours suivi avec la plus grande attention l activit de l cole d appreatissage maritime de la R union dont les resultats ont l jusqu ici satis faisants L tablissement difi ta Pointe des Galets tail pr vu pour abriter une quarantaine d elcves La eonstruction d un h ti ment suppl mentaire est envisagee en vue de faire face une augmentation passible de la demande d abord pour satisfaire les besoins locaux mais surtout pour permetlre de ieunes r unionnais d acau rir une lerrnation en vue d embarquer sur des navires de l ensemble de la flotte fran aise Quant aux d penses de fonction ement qui sont prises actuellement en charge par le fonds d artion sanitaire et sociale dans les d pariementis d outre mer le s cr arial d Etat aux transporis
358. puis 1972 Elles sont substantielles puisque les arr rages rentes et majorations ont t relev s en moyenne de 6 5 p 100 compter du 1 janvier 1973 et de 8 p 100 au 1 janvier 1974 Quant la revalorisation pr vue par la derni re loi de finances elle atteint 14 p 100 Ces rel vements suivent donc sensiblement l volution des prix En revanche pour les raisons expos es plusieurs reprises devant le Parlement et notamment au cours du d bat du 5 novembre 1974 au S nat sur les questions orales de MM Palmero et Durieux il n est pas possible de proc der l indexation des rentes viag res et de l pargne en g n ral eu gard aux cons quences qu aurait une telle mesure notamment sur les pr ts 2 certes le syst ine des tranches actuelles de revalorisation n est pas enti rement satisfaisant tant donn l amplitude de certaines d entre elles notamment de celles qui sont cit es par l honorable parlementaire Il n a pas paru cependant pos sible de les modifier en raison des difficult s d application que cette r forme soul verait en augmentant encore la complexit du syst me et qui auraient pour cons quence un alourdissement des frais de gestion d j res lev s ct surtoui des retards dans le r glement des arr rages des rentiers 3 quant au r gime fiseal des rentes viag res il convien de rappeler que suivant les r gles du droit civil ces rentes ont le caract re d un revenu pour leu
359. que dans tous les cas les enfanis d un retrait d c d puissent percevoir les arr rages en cours au moment du d c s 1985 R ponse Les dispositions de l article 7 11 du d cret n 66 248 du 31 mars 1966 auxquelles se r f re lhonnrable parlementaire ont t prises la demande de l organisation autnnome d assu ranee vieillesse de l industrie et du commerce la suite d une assembl e g n rale des d l gu s des conseils d administration des caisses de base qui souhaitaient en cas de d c s d un retrait avoir Ja possibilit de verser l int gralit des arr rages du tri mestre en cours au conjoint survivant ou aux enfants charge Mais en contrepartie l equillbre financier du r gime a rendu n cessaire a restriction des droits des autres cat gories d h ri tiers Avant d tablir un strict alignement en la mati re sur le r gime g n ral des salari s qui ne pr voil le paiement des arr rages aux he riticrs que jusqu la date du d c s sans faire aucune distinction entre eux il a paru n cessaire pour assurer une tran sition de maintenir eu vigueur l ancienne r glementation laquelle permet d avantager le coujnini survivant ou les enfants charge qui sonl en g n ral les h ritiers les plus particuli rement dignes d int r amp Toutefois le d cret n 73937 du 2 actabre 1973 portant adaptation aux r gimes d assurance vieillesse des travailleurs non salari s des professic
360. qui accompagne la mise en place de la sous pr fecture La A a 1968 ASSEMBLLE NATIONALE Finances locales remboursement par les compagnies d assurances des frais de secours aux bless s assur s par les Services muni cipaur 15631 18 d cembre 1974 M Besson attire l attention de M le ministre d Etat ministre de l int rieur sur la part croissante des secours aux bless s nar aceidents du travail ou aecidents de Ia route dans le eo t de fonctionnement des services de secours et d incendie Comme il s agit d une lourde charge pour les collectivit s locales il lui demande dans quelles conditions l instar de ce qui se fait pour les ambulances priv es les divers r gimes de pratection sociale et les compagnies ou mutuelles d assurances pourraient rembourser aux collectivit s locales ce type de d penses R ponse Lorsque l urgence des secours apr s un accident du travail ou un aecident de ja route conduit faire appel aux sapeurs pompiers dans le cadre de leur mission g n rale d assis tance et de secours les frais expos s par ces interventions incombent effectivement aux collectivit s locales En effet il est de r gle pour les sapeurs pompiers qui rel vent de l autorit de police municipale de dispenser gratuitement sur les lieux m mes d un accident les pre
361. r exemple des volontaires du service national actif avant pour t che la forntation des pro fesseurs indiens de fran ais devant exercer dans ces tablissements 2 pour ce qui est de l cole Saint Joseph de Cluny tablissement fran ais priv le minist re des affaires trang res y r mun re d j un enseignant b n ficiaire d un contrat lype et serait dispos examiner la possibilit d tablir un second contrat similaire 3 le probl me pos par le lvc e fran ais de Pondich ry est plus complexe la population de cette ville est estim e 12000 individus ce qui correspond une population scolarisablie de quatre seize ans de 3 000 enfants environ soit une centaine de classes alors que le lyc e fran ais au niveau consid r n en compte que vingt six Pour satisfaire la demande i faudrait quintupler l effort actuel consenti par le minist re des affaires trang res ce qui malheureu sement n est pas possible Certes la capacit d accueil du lyc e fran ais de Pondich ry 700 l ves environ ne permet plus d assurer en totalit la scolarisation des enfants de nationalit fran aise r sidant dans cette ville et dont le nombre ne cesse de cro tre Le minist re des affaires trang res a auluris il y a quelques ann es le d doublement syst matique des classes du lyc e Par ailleurs il continue de faire face chaque ann e aux charges impor tantes qu implique la gestion de l tabl
362. r int gralit C est la raison pour laquelle elles sont passibles de l imp t sur le revenu entre les mains des cr direntiers Toutefois pour tenir compte du caract re particulier de ces rentes l article 1586 du code g n ral des imp is dispose que les arr rages ne sont taxables que pour une fraction de leur montant qui varie de 30 p 100 70 p 100 selon l ge du cr direntier au moment de l entr e en jouissance de la rente Cette fraclion est port e 80 p 100 sans consid ration d ge pour la partie du mantant brut annuel des rentes pergues par chaque b n ficiaire qui exc de un plafond fix par arr t du ministre de l conomie et des finances Compte tenu des dispositions de l artiele 57 de la loi de finances pour 1975 ce plafond vient d tre port 20 000 franes par b n ficiaire par arr t du 16 janvier 1975 Ce nouvel assouplissement apport au r gime d imposition d ja tr s lib rai des rentes viag res s ajoute aux diverses mesures prises en faveur des personnes gces au cours des derni res ann es et dont les effcts encore accentu s par la loi de finances pr cit e profitent bien enfendu aux rentiers les plus modestes C est ainsi par exemple qu un m nage de cr direntiers g s de soixante cinq ans au moment de l entr e en jouissance de la rente et n ayant pas d autres res sources se trouve exon r d imp t cn 1975 si les arr rages per us ASSEMBLEE NATIONALE en 1
363. r la salari e enceinte puisque ses indemnit s journali res seront calcul es sur la base d un salaire moindre A Enfin puisque le souci des auteurs du texte est d viter les mutations arbitraires le maintien en toute hypoth se de la r mun ration ant rieure constituera un frein ces mutations M le pr sident La parole est M Gau M Jacques Antoine Gau Bien entendu j approuve l amende ment n 4 tel qu il a t adopt par la commission J avoue monsieur le ministre que vos propos mont quelque peu surpris Soutenant l amendement n 21 vous avez dit en effet qu il fallait viter des lt abus J aimerais que vous nous indiquiez quelle sorte d abus pourrait r sulter d une disposition pr voyant le maintien de la r mun PP EP aa a NII ENT NES ne doit entrainer SEANCE DU 22 AVRIL 1975 1939 ration la femme enceinte Je ne comprends pas le sens que vous donnez ce terme Autrement dit je ne vois pas comment on pourrait abuser d un tel droit Pourriez vous nous clairer sur ce point M le pr sident La parole est M le ministre du travail M le ministre du travail Si le Gouvernement a propos une autre r daction c est d abord parce que celle ci se rapproche sensiblement de plusieurs dispositions g n ralement contenues dans les conventions collectives Le fait que l anciennet n entrerait pas en ligne de compte dans ce cas pr cis alors qu elle y entre pour d
364. r rapport 1973 L utilisation de produits pharmaceutiques par des drogu s est souvent eons cutive des attaques de pharmaeles pour se procurer les produits Les pharinaciens demandent que dans les zores urbaines la d livrance des ordonnances ja nuit sait subor donn e un contr le pr alable d identit du demandeur par le commissariat de police qui san tour avertit le pharmacien de garde Cela suppuse l existence des eomumissariats mais un retard tr s grand existe dans ee domaine lI en est ainsi pour la camimune de Villeneuve le Roi Val de Marne o des locaux suffisants sont disponibles mais ne sont utilis s que pour un poste de police ouvert seulement de jour durant les heures de bureau En jan vier 197 le pr fet de police confirmait que cette eoimmune figurait sur la liste des communes retenues pour devenir le si ge d un commissariat de police judiclaire et administrative I n y a aucun probl me de locaux Ce n est qu un probl me d effectifs Or aueune ASSEMBLEE NATIONALE 2 d cision n est encore intervenue ce jour malgr la p tition sign e par tous les pharmaciens du canton qui envisagent de ne plus assurer la garde de nuit si des dispositions garantissant Jeur s curit pe sont pas prises savoir l ouverture du commissariat de police Villeneuve te Roi IL iui demande en cons quence quelles mesures il envisage de prendre afir de cr er les commissariats n cesssires et en
365. rait de surero t d application difficile Je ne peux done que m y opposer M le pr sident Je mets aux voix le sous 1mendement n 19 Le sous amendement n est pas adopt M le pr sident Je vais mettre aux voix l amendemeni n 16 M Gebriel P ronnet secr taire d Etat Monsieur le pr sident le Gouvernement demande le voie par division de l amendement n 16 ASSEMBLEE NATIONALE 2 SEANCE DU 22 AVRIL 1975 2000 1 AA E EA Etek Je confirme que je suis favorable la premi re phrase ainsi r dig e lt Tout candidat un emploi dans les eorps ou cadres vis s l alin a pr c dent b n ficie par enfant lev dans les conditions pr vues l article L 327 deuxi me alin a du code de la s curit sociale d un recul de la limite d ge d admis sion gal une ann e Bien entendu je demande l Assembl e de ne pas accepter la seconde phrase de l amendement M le pr sident Le vote par division est de drait lorsqu il est demand par le Gouvernement Je mets aux voix la premi re phrase de l amendement n 16 dont M le secr taire d Etat vient de donner lecture La premi re phrase de l amendement est adopt e M le pr sident La seconde phrase de l amendement n 16 est ainsi r dig e Les randidates b n ficient de cette mesure sous la seule condition qu elles aient donn naissance un o piusieurs enfants Je mets aux voix celte seconde phr
366. rale par l une ou l autre des parties Si ces amende menis laient adopt s ce droit ne subsisterait en effet que pour la femme salari e l employeur n ayant plus la possibilit dans quelque cas que ce soit de mettre fin au contrat L objet de la r glementation dont nous discutons est d assurer aux femmes une protection cfficace contre le licenciement pen dant la grossesse et apr s l accouchement Il n est pas de cr er la limite des privil ges au b n fice d une cat gorie de salari es alors que d autres cat gories de travailleurs les handicap s ou les travailleurs g s par exemple sont galement dignes d int r t Exclamations sur les bancs des socialistes et radicaux de gauche Le droit actuel n autorise le licenciement de la aalari e enceinte ou apr s l accouchement que dans un nombre limit de cas et l interpr tation jurisprudentielle de ces cas a fourni une garantie tr s r elle aux int ress es En outre l employeur qui veut licencier la salari e doit faire lui m me la preuve de l impossibilit o il se trouve de maintenir le contrat Enfin l interdiction est absolue pendant la p riode de cong de maternit Si un licenciement intervenait en violation de ces dispositions la salari e pourrait pr tendre au versement de son salaire pendant la p riode couverte par la nullit et des dommages int r ts L ensemble de ces mesures parait suffisamment dissuasif Introduire au b n fice d
367. rap porteur est libell en ces termes lt R diger ainsi l article 2 Le dernier alin a de l article 44 de l ordonnance n 59 244 du 4 f vrier 1958 est remplac par les dispositions suivantes x Tout fonctionnaires peut b n ficier en outre d une dispo nibilit sp ciale pour raisons de feuille L amendement n 6 pr sent par M Renard Mme Constans et M Villa est ainsi libell lt R diger ainsi l article 2 lt Le dernier alin a de l article 44 de l ordonnance n 59 244 du 4 f vrier 1959 est remplac par les dispositions sui vantes Les fonctionnaires des deux sexes b n ficient en outre d unc disponibilit sp ciale pour raisons familiales La parole est Mme Thome Paten tre pour soutenir l amen dement n 8 Mme Jacqueline Thome Paten tre L article 2 du projct tel qu il nous est propos abroge la disposition de l article 44 de l ordonnance de 1959 qui accorde au personnel f minin une disponibitit sp ciale pour raison familiale Le motif invoqu est la n cessit d tendre cette disposition aux fonctionnaires des deux sexes en vertu du principe de non discrimination Si nous sommes parfaitement d accord sur cet objectif tel est d ailleurs l objet m me de notre amendement nous esti mons par contre que cette disponibilit doit rester inscrite dans le statut g n ral des fonctionnaires comme un des droits fon damentaux qu il garantit et
368. ravail pr cise par exemple qu it est interdit tout employeur de prendre en consid ration l appartenance un syndicat ou l exercice d une activit syndicale pour arr ter ses d cisions en ce qui concerne notamment l embauchage Confirmant la position de la jurisprudence de la Cour de cassation le projet pr cise que la femme n est pas tenue de r v ler son tat au moment de l embauchage et renforce ce principe par l interdiction faite l employeur de rechercher toutes informations concernant l tat de grossesse ventuel de l int ress e Ce texte doit permettre de faire chec la pra tique des questionnaires d embauche contenant des interrogations ce sujet Il convient de pr ciser galement sur ce point que la fiche m dicale tablie par le m decin du travail l issue de la visite d embauchage et transmise l employeur ne doit comporter en raison du secret auquel le m decin est tenu aucune mention d ordre m dical mais simplement un avis sur l aptitude de la candidate l emploi et l indication des postes auxquels d un point de vue m dical celle ci ne peut tre affect e Mais il va de soi que si l emploi dont il s agit est interdit aux femmes enceintes par la r glementation en vigueur tra vaux exposant au risque d intoxication benzolique par exemple ou s il comporte un risque pour la sant de la femme et a son enfant le m decin du travail mettra un avis d inapti ude
369. rculation par une batterie d escaliers m caniques plac s imm diatement en bout des quais de banlieue ce qui permettra d viter les encombremeais dus la circulation des voyageurs de grandes lignes et des chariots bagages Le report du trafic de banlieuc de la gare de Lyon dans la gare souler raine n cessite des iravaux importanis ex culer dans une zone difficile et valu s 400 millions de franes environ L inscripiion au budget de 1976 de cette op ration ne pourra ventuellement lre d cid e qu apr s une comparaison epprofondie du point de vue de l int r t conomique ct social pour la population de la r glon parisienne de l ensemble des op rations susceplibles d tre engag es 1975 S N C F ottribution de billets de cong s pay s aux pr retrait s 17360 1 mars 1974 M Claude Weber atlire l attention de M le secr taire d Etat aux transports sur l altribulion des billets de cong s pay s aux pr rctrait s En effel les lravaiileurs en activit b n ficient d ua billet de r duction S N C F de cong s pay s Les relra it s eux aussi une fois par an peuveni b n ficier d une r duction de 30 p 100 Par conire le probl me esl diff rent pour les pr retrait s Ceux ci ne sont plus en activit mais non compl tement en ch mage puisqu ils per oivent une partie de leur ancien salaire plus une allocalion chomage Ils ne sont consid r s ni comme salari s ni comm
370. rder des resti tutions suffisantes pour permettre l exportation de cr r ales en direction des pays tiers Assurance vieillesse b n fice de earxipague pour les services accomplis dans les arm es italiennes au eaurs de la guerre 1939 1945 1 106 23 avril 1975 M Aubert demande M le ministre de l conamie et des finances s il envisage d assartir de b n fice de campagne les services aceomplis dans les arm es italiennes au cours de la guerre 1939 1943 par d anciens citoyens italiens ayant opt pour la nationalit fran aise en applieation de la loi du 13 d cembre i947 et relevant de r gimes de retraites tels celui d Electricit et de Gaz de France o une telle posstbilit existe d j en faveur d autres cat gories de ressortissants Entreprises extension aux entreprise de n goce des aides aecord es aux entreprises industrielles 19107 23 avril J975 M Cressard appelle l atlention de M le ministre de l conomie et des finances sur l alde qu il convient d apporter certaines entreprises touch es par la crise conomique actuelle 11 lui signale ce propos la situation d une entreprise exer ant une activit de n goce et de r paration de mat ricls de travaux publics et de manutention dant le ehiffre d affaires a subi une baisse de 35 p 100 pour le premier trimestre de 1978 par rapport celui de 1974 Pour pallier ses s rieuses ditficult s de tr sarerie et conserver la possib
371. re du travall que la loi n 73 1051 du 21 novembre 1973 permet aux anciens combattants et prisonniers de guerre de b n licier d une pension de retraite anticip e Le d cret d application n 74 54 du 23 janvier 1974 modili par le d cret n 74 1194 du 31 d cembre 1974 pr cise que ces dispositions sont appli cables aux pensions de vieillesse prenant effet post rieurement au 31 d cembre 1973 Il lui demande s il peut envisager l appli cation de ces dispositions aux pensions d j liquid es des anciens combattants et prisonniers de guerre ayant pris leur retraite entre soixante et soixanie cinq ans R ponse Il est confirm l honorable parlementaire que la loi du 21 novembre 1973 permettant aux anciens combattants et aux anciens prisonniers de guerre de b n ficier entre soixante et soixante cinq ans d une pension de retraite calcul e sur le taux applicable l ge de soixantecing ans ne s applique qu aux pensions de vieillesse prenant effet post rieurement au 31 d cembre 1973 Le principe de non r troactivit des textes l gislatifs et le caract re d finitif de la liquidation des pensions vie lesse s opposent en effet la revision au titre de la loi pr cit e des pensions de vieiltesse des anciens combattants et anciens prisonniers de guerre qui ont obtenu la liquidation de leurs droits avec effet ant rieur au 1 janvier 1974 date de mise en vigueur des nouvelles dispo sitlons susvis es Le G
372. re pas moins que les assouplissements pr vus pour trois ann es seulement pe permettent pas aux fonctionnaires int ress s de surmonter les difficult s qu ils connaissent pour acqu rer un logement En effet d une part ils ne peuvent dans les trnis ann es qui pr c dent leur retraite rembourser le pr t qui leur est consenti et d autre part il ne peuvent achever le remboursement de ce pr t dans les ann es qui suivent leur retraite compte tenu de la r duction des ressources importante qu entraine pour eux la mise la retraite El est hors de doute qu un allongement de la tol rance d occupation de trois ans faciliterait grandement le pasage de la p riode d acti vit la retraite pour les fonctionnaires qui b n ficient d un loge ment de fonction Il lui demande de bien vouloir envisager cet allon gement afin que les fnnctionnaires en cause puissent b n ficier des aides diverses la construction dans les dix ann es qui pr c dent leur mise la retraite D corations et m dailles application tous les retrait s des nouvelles conditions d attribution de lo m daille d honneur du travail 19065 23 avril 1975 M Bilary attire l attention de M le ministre du travall sur l application du d cret n 74 229 du 6 mars 1974 modifiant les conditions d attribution de la m dailie d honneur du travail et notamzaent de ses chelons or et grand or pour les quels les annuit s n cesaires ont t ramen
373. re phrase de G the je dirai aiors que je pr f re un d sordre passager une injustice tablie Applaudissements sur les banes des socialistes et radieaux de gauche et des communistes M le pr sident La parole est M Jacques Blanc M Jacques Blanc Je suis videmment d accord avec M Gau pour prot ger les femmes en tat de grossesse Comment se fait il d s lors que les membres de son groupe aient refus en commission l amendement que j avais d pos selon lequel en aucun eas il n aurait pu y avoir liceneiement pour des motifs en relation avec l tat de grossesse En fait nous assistons en ce moment une tentative de d viation du texte propos par le Gouvernement pour remettre en cause un des droits fondamentaux de notre l gislation du travail C est pourquoi j ai d pos un amendement qui r pond me semble t il la pr occupation l gitime d interdire qu aucune femme en raison de son tat de grossesse soit licenci e Nous ne voulons pas aller au del pour ne pas instaurer une discrimina tion entre les hommes et les femmes M Louis Mexandeau Vos arguments sont connus ei par aile ment sp cieux M Jacques Blanc lls sont beaucoup moins sp cieux que vous ne le pr tendez apr s ee que nous venons d entendre Si nous voulons vraiment prot ger la femme en tat de grossesse il faut inscrire cette protection dans la loi c est ee que je pro pose M Alexandre Bolo Bravo M le pr
374. rement dans un emploi moins p nible Si le chef d entreprise donne son accord le m decin du travail est appel se prononcer sur l aptitude m dicale de l int ress e occuper le nouvel emploi propos Le m decin du travail peut galement signaler l employeur l opportunit d une mutation compte tenu de l tat de sant de la femme Conform ment l article D 243 23 du code du travail le chef d entreprise est tenu de prendre en consid ra tion les avis qui lui sont pr sent s par le m decin du travail notamment en ce qui concerne les mutations de postes L employeur en raison de la diminution du rendement de la femme enceinte ou de ses absences plus nombreuses par cxemple peut tre tent de muter celle ci dans un emploi ne correspondant pas sa qualification C est pour viter de telles d cisions arbitraires que le projet de loi interdit l employeur de muter une femme enceinte en raison de son tat sauf dans le cas o le m decin du travail aura estim que le poste occup est devenu dangereux pour la sant de int ress e et qu un changement d emploi est n cessaire Ainsi lorsque le m decin du travail estimera que la salari e demeure m dicalement apte occuper son emploi habituel l employeur ne pourra imposer celle ci la mutation qu il envi sageait La mutation autoris e en application du projet de loi ayant pour seul objet la protection de la sant de la femme et de l enfant
375. rence pr vue pour d but 1976 Dans cette perspective et pnur les raisons indiqu es le principe d interdire partis de ports fran ais des incin rations en M di terran e ne peut qu tre maintenu ASSEMBLEE NATIONALE 2 SEANCE DU 22 AVRIL 1975 1971 SANTE H pitaux droit de r union syndicale pendant les heures de travail 14575 30 octobre 1974 M Renard attire l attention de Mme le ministre de la sant sur le droit de r unions pendant le temps de travail pour l information syndicale En effet ie droit de r union des travailieurs pendant ie temps de travail est l une des reven dications faisant l objet de nombreuses campagnes pour ia d fense el l expression des droits syndicaux L article 7 de la loi du 27 d cem bre 1968 reconnait aux adh rents de chaque section syndicale le droit de se r unir une fois par mois dans l enceiote de l entreprise mais en dehors du temps de travail Nombreuses sont d j les branches professionnelles ou entreprises qui ont obtenu que des r unions de l ensemble du personnel soient pay es comme temps de travail Dans les tablissements hospitaliers rien n est pr vu par les textes Il tu demande si elle compte accorder aux tablissements de soins un cr dit d heures mensuel pay pendant le temps de travail pour f infarmation syndicale R ponse La circulaire n 168 DH 4 du 27 janvier 1972 a pr cis les conditions dans lesquelles pouvaient s exerc
376. res employ s et 250 int grations la direction des per sonnels civils pour 3000 ouvriers temporaires employ s Il convient de r gulariser cette situation en cr ant les postes budg taires pour int grer massivement les ouvriers temporaires au statut d autant que cette op ration ne co tera rien Les ouvriers tem poraires mensualis s plus d un an de service ont en effet les m mes salaires et peu pr s ia m me protection sociale que les ouvriers statut mais ils n ont pas la retraite et ne b n ficient pas de la stabilit de l emp oi 1l lui demande si compte tenu de ces arguments il n entend pas inscrire au budget 1976 les cr dits n cessaires pour r aliser ces int grations Ropport constant r tablissement de la parit l gale 19128 23 avril 1975 M Pierre Lagorce expose M le secr taire d Etat aux anciens comba tanis que l accord salarial qui vient d tre sign entre le Gouvernement et certains syndicats de fonctionnaires contient des dispositions qui frustreut les anciens combattants et victimes de guerre des majorations de pensions dont ils devraient normalement h n ficier en application du rapport constant Ainsi une majoration de cinq points est accord e aux fonctionnaires du groupe l mais les chelons de 5 8 de ce groupe ne sont pas concern s alors qu ils servent de r f rence au calcul des pensions Par ailleurs il est pr vu de relever les traitements de ces m me
377. res que Ja Conf rence mondiale de l alimentation qui aest tenue Rome du 5 au 16 novembre 1974 a adopt une d cla ration pour l limination d finitive de la faim et de la malnutrilion qua faite sienne ji assembl e g n rale des Nations Unies dans sa r solution 3348 i 3 du 17 d cembre 1974 1 Jui demande de hlen vouloir lui pr ciser les mesures que compte prendre Je Gouverne ment Iran ais pour faciliter l application des principes inclus dans cette declaration Allocation de chomage extension de l uilocotion suppl mentaire d attente tous les salari s controt de travail dur e d ter min e non renouvel 19083 23 avril 1975 M Couste expose M le ministre du travail que l accord interprofessionnel du 14 octobre 1974 cr ant une allocation suppl mentaire d attente au b n fice des salari s licenci s pour motif conomique ne concerne pas les salaries dont le contrat dur e d termin e n est pas renouvel Il lui rappelle que les aalari s du b timent se trouvant en fin de chantier dans une situa tion analogue peuvent pr tendre au h n fice de la nouvelle allo cation bien que dans des conditions pius restriciives en vertu d un accord interprofessionnel sign le 25 f vrier 1975 lui demande en cons quence quelles mesures il comple prendre pour faciliter l extension des dispositions de l accord du 14 octobre 1974 aux sala ri s ext rieurs au secteur du h timent et dont le contrat
378. rincipe ci dessus pos et moralement tout fait justifi d admettre la d duction de cette charge impos e par les donateura la donataire de la valeur du bien donn pour le calcul des droits du Tr sor charge repr sentant le paiement au Tr sor de droits lev s que l int ress e ne serait pas en mesure d acquitter Cr dit agricole d sencadrement des cr dits F O R M A quel que soit l organisme de cr dit destinataire 19077 23 avril 1975 M d Harcourt attire l attention de M le ministre de l agriculture sur les pr ts F O R M A qui ont t accord s par la caisse nationale du cr dit agricole et par les caisses r glonales Ces pr ts ont t plac s hors encadrement de cr dits 1974 et h n ficiaient de honification d int r ts et de primes quel que soit l tablissement de cr dit aupr s duquel le producteur avall emprunt En effet ces pr ts n taient pas accord s la caisse de cr dit agricole mais aux leveurs Or de nombreux b n ficiairea ne peuvent obtenir le d sencadrement des cr dits F 0 R M A allou s par d autres organismes bancalres alors m me que le l gls lateur a voulu octroyer ces avantages quei que soit l organisme ban caire De nombreux agriculteurs souhaiteraient obtenir des pr ci sions ce sujet Il lui demande quelles mesures entend prendre son minist re en vue de faire respecter la volont du l gislateur dans ce domaine D c s transport des corps
379. rins et A D S G de Fronce sont encore en ch mage malgr les nom breuses promesses Cette rel gation de France touche non seulement son quipage mais pose aussi tout le probl me de notre marine marchande en constant d clin 20 000 emplois ont disparu depuis 1960 M Durom a demande donc M le ministre des transporls 1 quelles mesures il comple prendre pour trouver une solution satisfaisante la situation intol rable du navire si et quand il va tre r arm 2 dans le cas contraire quel est le navire de remplacement pr vu et qu entend on faire des marins qui ne pour raient pas tre r embarqu s 3 quand sera t il enfin possible de pouvoir discuter du plan de relance de la marine marehande si n cessaire notre pays son conomie pour tous les genres de navigation H L M r gularit des trovoux entrepris por certains organismes d H L M pour diviser les logements 19091 23 avril 1975 M Kalinsky attire l attention de M le ministre de l quipement sur la pratique de certains organismes d H L M qui devani les difficult s qu ils rencontrent louer les grands logements aux loyers et charges particuli rement lourds ont entrepris des travaux pour diviser ees grands logements en plusieurs petits logements En violation de l artiele L 421 du code de l urbanisme ces travaux sont entrepris sans permis de construire alors que ie respect du r glement national de construction d ter
380. rise ne peuvent tre modifi s que par voie de conventicn collective ou d accord entre le chef d tablissement et l ensemble des organisations syndicales repr sentatives dans len treprise Ceci exclut donc toute d cision unilat rale de la direction de l entreprise qui viserait d doubler en deux coll ges distincts le coll ge Cadres qui est obligatoire dans les entreprises comportant au moins vingt cinq cadres Quant au fond la r partition des cadres en deux coll ges distincis peut s av rer dans certains cas de nature faciliter la repr seuation des personnels de cette cat gorie au comit d entreprise ou d tablissement I faut toutefois galement tenir compte de ce qu en multipliant le nombre des coll ges on risque de rendre plus difficile la repr sentation de chacun d eux au comit et la limite de r duire claque repr sen tant u tre plus que lc porte parole d un groupe excessivement r duit de salari s Pensions militaires d involidit et des victimes de guerre conditions d ouverture du droit oux indemnit s jouruuli res 17700 8 mars 1975 M Philibert appelle l attention de M le ministre du travai sur les modalit s d application des articles L 289 L 290 et L 383 du code de la s curit sociale aux titulaires des pensions vis es aux articles L 15 L 118 du code des pensions mili taires d invalidit et des victimes de guerre 11 lui fait observer que les in
381. rit sociale et leur participation au travail contribue largement la pr sence conomique de notre pays sur la sc ne mternationale Dans l tat actuel du droit la salari e b n ficie en cas de maternit d une protection assez compl te qui r sulte pour l essentiel de la loi du 30 d cembre 1966 dont voici les prin cipaux points La salari e enceinte b n ficie d une garantie d emploi pen dant sa grossesse garantie qui se prolonge douze semaines apr s l accouchement Pendant toute cette p riode le licenciement de la femme en tat de grossesse m dicalement constat e est interdit sauf en cas de faute grave de l int ress e ou d impossi bilit pour l employeur de maintenir le contrat cas peu fr quent qui rel ve de la force majeure ou du licenciement collectif pour n cessit conomique En outre quel qu en soit le motif le licenciement de la femme enceinte reste strictement prohib pendant la p riode o la femme peut suspendre son contrat de travail La femme peut en effet suspendre son contrat de travail pendant une p riode qui commence six semaines avant la date pr sum e de l accouchement et se termine huit semaines apr s sa date effective Outre ce cong facultatif interdiction est faite l employeur d occuper la salari e pendant une p riode de huli Semaines Pendant la p riode de suspension possible du contrat la salari e b n ficie des indemnit s journali res de s c
382. rlt militaire condamner ce jeune soldat un certain abus de pouvoir PT E 1946 ASSEMBLEE NATIONALE 2 SEANCE DU 22 AVRIL 1975 Stotions scruice risques pr sent s par la vente conjointe de produits alimentaires et p trolicrs 19048 23 avril 1975 M Ducolor informe M le ministre du commerce et de ft artisanat que depuis un certain temps se d veloppe dans les stations service la vente de marchandises qui n ont qu un lointain rapport avec l essence ou les accessoires d auto mobiles C est ainsi que tend se g n raliser la vente de fruits et l gumes Certes de telles ventes n ont rien d ill gal dans la mesure o les d marches officielles ont t accomplies encore que Fon puisse y vair une concurrence contestable De plus dans de nom breuses stations service la pr sentation des produits se fait dans des conditions d hygi ne qui sont loin de correspoandre aux normes exig es pour les professionnels qui vendent en boutique cageats au sol vapeur d essence danger de d p t de r sidus sur les marchan dises etc Devant une telle situation il Jui demande si toutes les conditions d hygi ne et de s curit alimentaires sont exig es lors qu une autorisation de vente de fruits et l gumes est donn e une station service et quelles mesures il entend prendre pour viter les risques de contamination qui ne peuvent manquer d exister par la vente conjointe de produits alimentaires et p troliers
383. rmettant de totaliser les heures accomplies ainsi que ies r mun rations per ues Seuls les travailleurs domicile travaillant pour plusieurs employeurs doivent faire la preuve qu ils effectuent habitucileiment quarante heures hebdomadaires pour percevoir une indemnisation Ch meurs menus travaux r tribu s chez des particuliers 16403 25 janvier 1975 M Alain Bonnet demande M le ministre du traval si une personne qui per oit les allocations de chomage traditionnelles peut effectuer de menus travaux r tribu s chez des particuliers m nage jardinage entretien du ehaulfage etc Dans l affirmative il lui demande de pr ciser les limites dans lesquelles peut s exercer cette petite activit It lui demande galement d examiner une situation aralogue dans le eas o la personne en ch mage b n ficierait des nouveaux aecords sur les licenciements pour raisons Cconomiques R ponse En ce qui concerne laide publique aux travailleurs priv s d emploi l exereice d une activit occasionnelle donne lieu la suppression de lallocation journali re pour chacun des jours de travail effectu Ce travail occasionnel pouvant proeurer une r mun ration importante il est fait application partir du qua triime mois d indemnisation outre le d calage des journ es d in deinnisation en fonction du temps le travail d un plafond de ressources Ce plafond qui limite les possibilit s de eumui des allocations
384. role est Mme Chonavel pour un rappel au r glement Mme Jacqueline Chonavel L objet de mon intervention est d lever une protestation au nom du groupe communiste contre le refus du Gouvernement d inscrire l ordre du jour compl e e aaa aaa aaaea aaaaIaaaaeaaaa IIIa ASSEMBLEE NATIONALE mentaire des travaux de l Assembl e nationale la proposition de loi n 555 du groupe communiste concernant la construction et le fonctionnement des cr ches dont le rapport n 1260 a t approuv l unanimit par la commission des affaires cultu relles familiales et sociales Je rappelle qu la veille des lections l gislatives de 1973 la majorit avait promis 2 090 cr ches En 1974 une soixantaine ont t construites A ce rythme il faudrait trente ans pour atteindre l objectif que pourtant tout le monde semblait consi d rer comme raisennable pour couvrir les besoins dans les cinq ans venir Cela suffit done d montrer l urgence qu il y a discuter et adopter la proposition de loi de Mme Moreau Et il serait inadmissible que les d put s qui ont approuv la proposition de loi en commission refusent aujourd hui son inscription l ordre du jour sinon chacun pourra conclure que les belles paroles sur le sort des femmes et de la famill ne sont que pure d magogic Applaudissements sur les bancs des commu nistes M le pr sident Ma ch re coll gue comme vous le savez
385. rvus par des femmes et la proportion des administratenrs eivils occupant des postes de direction est plus fnrte dans le cas des femmes que dans celui des hommes La tendance galitaire se renforce d ailleurs chaque r vision d un statut particulier qui donne l occasion d un r examen des modalit s d acc s et de carri re propres ce corps en cas de restriction l enconire de l un ou l autre sexe A cet gard je ne citerai que la facult d sormais ouverle aux femmes d tre inspecteur des lois sociales en agriculture technicien des travaux publies de l Etat ou commissaire de police De m me de hautes fonctions de l Etat qui avaient toujours t un apanage masculin sont actuellement exerc es par des femmes Je veux parler des missions d ambassadeur de france de conseiller d Etat et d inspecteur des finances Enfin et tout r cemment l Ecole polytechnique a permis des jeunes filles d acc der aux emplois d ing nieur au corps des mines ou au corps des ponis et chauss es cependant que de fonctions de sous pr fet devenaient galement accessibles aux enimes La r forme de l article 7 du statut g n ral des fonctionnaires prolonge ces efforts Elle limine de la carri re des fonction naires toute in galit que le m rite ou l anciennet ne justificrait pas Elle rend publique l num ration des corps dont les condi tions d acc s distingueraient le personnel maseulin ou f minin Il s agit non plus de d f
386. s accroilt en raison de la siluation conomique et du ch mage Ainsi pour la r gion Midi Pyr n es deux stages agr s par le F N E l un au C B S 1 l autre l institut fran ais de gestion n auraient re u de financement que pour respectivement quinze et vingt candidats alors que les demandes sont tres large ment sup rieures I hn demande quelles mesures peuvent tre prises dans un proche avenir pour qu un plus grand ombre de demandes re oive salisfaction ASSEMBLEE NATIONALE 2 SEANCE DU 22 AVRIL 1975 0 0 em ee ne R po lse Les actions r alis es au titre du fonds national de Ffemploi F N E pour les cadres et assimil s priv s d emploi ont pour objectif de faciliter leur reclassement en favorisant leur autonomie et Ieur mise en position de n gocier un nouvel emploi ainsi que la r ussite de leur projet professionnel L examen des candidatures est fait en tenant compte notamment de la situation des offres d emploi correspondantes et des pr visions possibles cet gard Le nombre de cadres et assimil s demandeurs d emploi admis au titre du F N E en sessions des cycles de formation faisant l objet de conventions conclues en application des articles L 322 1 et L 322 2 du code du travail entre le minist re du travail et divers organismes de formation est pass de 50 en 1966 325 en 1968 1070 en 1970 1730 en 1972 et 2220 en 1974 L effort financier important fait en 1974 semb
387. s voqu s l sera r pondu l honorable parlementaire aussit t que seront connus les re sullats de l enqu te qui a t prescrite ce sujet aux services de Pins pection du travail RQ _ QUESTIONS ECRITES pour lesquelles les ministres demandent un d lai suppl mentaire pour rassembler les l ments de leur r ponse Art 139 alin a 3 du r gicment T l phone conditions d applicatian du nouveau taux de la toxe de raccordement 17873 22 mars 1975 M B cam approuvant l suppression des avarces remboursables pour le raccordement tel phonique attire l attention de M le secr taire d Etat aux postes et t l com nuni ations sur deux aspects des nouvelles dispositions d une part il estime qu en change de d lais d attente parfois 9ngs il e t t J gilime de maintenir le r gime le plus favorable pour les personnes ayant d pos leur demande ant rieurement la fin cle l ann e 1974 et en particulier en faveur de celles qui avaient obtenu l accord de l administration sans que l installation ait t effectu e au 31 d cembre 1974 ainsi qu en faveur des personnes g es D autre part il jui rappelle qu il avait t convenu que SEANCE DU 22 AVRIL 1975 1987 la suppression de ces avances remboursables el la fixation de la nouvelle taxe d raccordement devaient constituer une op ration financi re neutre pour l administration des
388. s compte tenu de l vo lution r cente de la l gislation dans les autres pays ressortissant la Communaut conomique eurap enne Stations de sports d hiver situation critique des commer ants et artisans r sultant des conditions atmosph riques et ou manque de neige 17900 22 mars 1975 M Saint Paul attire l atteation de M le ministre du commerce et de l artisanat sur la situation catastrophique dans laquelle se trouvent les stations de sports d hiver dans les Pyr n es et particuli rement en Ari ge en raison de l absence quasi tolale de neige et par suite de client le au cours de la saison qui va se terminer Cette situation r sulte de circonstances atmo sph riques tout fait exceptionnelles et impr visibles Tous les commer ants ayant une activit dans ces stations ainsi que les collectivit s ou soci t s g rant les stations elles m mes connaissent des difficult s jamais rencontr es jusqu cetle ann e certains ont t oblig s de licencier leur personnel au de le mettre cn ch mage technique voire de fermer purement ct simplement Les difficult s financi res en r sultant mettent beaucoup d entre eux dans Vim possibilit de faire face leurs obligations envers les cr anciers notamment l Etat et les organismes de cr dit auxquels ils avaient fait appel pour leurs investissements L exon ration ou l ajournement des imp is bas s sur une activit normale patente chiffre d affaires f
389. s des assistants en droit et de renouveler automatiquement tous les assistants actuellement en poste pour 1975 1976 dans l attente de cette r forme Un projet de d cret a t effectivement pr par mais devant les r serves s ricuses des syndicats il a t retir par le secr taire d Etat en m me temps celui ci revenait sur l engagement de renouvellement automatique des assistants pour l ann e 1975 1976 Cette rupture et ce revirement ont provoqu l action de gr ve des assistants qui touche 30 facult s et prive de travaux dirig s 150 000 tudiants Eile lui demande donc s il campte 1 dans l imm diat assurer le renouvellement automatique de tous les assistants pour la prochaine ann e universitaire conform ment l engagement pris 2 engager avec les organisations repr sentatives des n g gocia tions qui tiennent compte de leurs propositions en mati re de s curit de l emplai de titularisation el de promotion dans la carri re Emploi licenciements et r duction des salaires des travailleuses des entreprises Choffoteaux et Chaumertex de Saint Brieuc 1C tes du Nord 19053 23 avril 1975 M Dalbera attire l aitention de M le Premier ministre Condition f minine sur la situation des entre prises Chaffoteaux et Chaumertex situ es Saint Brieuc dans les C tes du Nord Dans la premi re entreprise dont 50 p 100 sont des lemmes des r ductions d emplois se conjuguent des b
390. s fonctionnaires au moyen de prirnes et d indemnit s ces formes de r mun rations chappant au jeu du rapport constant L application du rapport constant a d j t fauss deux reprises par d crets le 26 mai 1962 et le 27 janvier 1970 Les pensions de guerre accusent de e fait une d valuation de 21 5 p 100 1 en r sulte un grave malaise dont le Parlement s tait particuli rement mu lors de la discussion du budget 1975 Le Gouvernement s tait engag rechercher une solution cet engoissant probl me par la concer tation Or pour la troisi me fois le pouvoir d achat des pensions est diminu et la spoliation dont les anciens combattants sont l objel sera port e de 21 5 p 100 plus de 25 p 100 Ainsi les mutil s les veuves ascendants et orphelins les h n ficiaires de la retraite du combattant seront nouveau atteints dans leur condition de vie d j difficile au m pris des droits sacr s des victimes de guerre il jui demande quelles mesures il compte prendre pour le rajuste ment des pensions allocations el retraites suivant la parit l gale et le respect du rapport constant March s administratifs justifications produire l appui des nchats pass s por l interm diaire des groupements de commandes 19129 23 avril 1975 M Pierre Lagorce expose M le ministre de l conomie et des finances que le livre IV du code des march s a institu la coordination des commandes publiques
391. s les che mins de fer et Electricit de France Compte tenu de ces parlicularit s je demande M le rap porteur de bien vouloir retirer l amendement de la commission tant entendu que les cas d application de la d rogation sont el demeureront exceplionnels M le pr sident Quel est l avis de la commission sur l amen dement n 7 M Jean Claude Burckel rapporteur La commission a repouss cet amendement Elle lui pr f re le texte du Gouvernement M le pr sident Je mets aux voix l amendement n 2 L amendement n est pas adopt M le pr sident Je mets aux voix l amendement n 7 L amendement est adopt M le pr sident M Richard rapporteur pour avis a pr sent un amendement n 8 ainsi libell Dans le premier alin a de l article 36 du code de la famille et de l aide sociale substituer aux mots d un an les mots de deux ans La parole est M le rapporicur pour avis M Lucien Richard rapporteur pour avis Cet amendement tend harmoniser les dispositions du projet qui vous est soumis avec celles qui sont contenues dans la loi du 3 jan vier 1975 ayant port de un deux ans par enfant la majora tion de la dur e d assurance vieillesse des femmes ayant lev au moins deux enfanis M le pr sident Quel est l avis de la commission M Jean Claude Burckel rapporteur Cet amendement a cit repouss par la commission La solution qu il propose avait
392. s traduction des documents techniques relatifs au pilotage du 15449 11 d cembre 1974 M Kalinsky exposc M le secr taire d Etat aux transports que la Soci t Air France a manifest son intention d imposer aux quipages descin s utiliser l avion Concorde l utilisation exclusive de l anglais la documentation technique r dig e en anglais n tant pas traduite contrairement aux usages en vigueur jusqu pr sent I s agirait d un grave pr c dent puisque le manuel d exploitation d un avlon n est pas seulement un mode d ernploi mais a valeur r glementaire et fait partie int grante du droit de l aviation civile I lui demande en cons quence 1 s il peut lui donner l assurance que lensemble des documents techniques concernant Concorde et notamment le manuel d exploitation seront traduits et mis la disposition des quipages en formation pour les premiers vols commerciaux pr vus la fin de l ann e 1975 comme cela a t fait jusqu pr sent lors de la mise en service de nouveaux appareils m me trangers 2 que toutes dispositions soient prises pour que les navigants de la compagnie Air France puissent continuer d utiliser entre eux la langue fran aise quel que soit le type d appareil utilis l usage d une langue ctrang re devant tre limit aux relations aver leurs correspondants au sol Transports a riens usage cxclusif de l anglais comme langue de travail des navigants
393. s L 472 alin a 21 et L 473 alin a li du code de ja s curil sociale Dans les deux ceas express ment pr vus par Ja loi ou le r glement ces attributions peuvent tre exerc es par des fonctionnaires de vcantrale assimil s 11 lui demande de bien vouloir lui pr ciser si les proc s verbaux tablis par ces inspecteurs doivent suivre la voie hi rarchique avant d tre transmis aux procureurs de la R publique uu si jes int ress s disposent de la saisine directe des parquets R pouse L article L 611 10 du code du travail cit par l hono rable parlementaire a t substitu l ancien article 107 du livre If du code du travail lors de la codification intervenue en application de ja loi n 734 du 2 janvier 1973 modifi e nar la loi n 73 625 du 10 juillet 1973 Cet article ne comporte aucune modification de fonds par rapport l ancienne r daction de l article 107 du livre 11 En cons quence la proc dure de transmissiun aux parquels des proc s verbaux r dig s par les inspecteurs du travail et les contr leurs plac s sous leur autorit cest rest e la m me Avant l envoi aux parquets les pruc s verbaux sont soumis pour visa au directeur d partemental du travail el de la main d uvre comp tent Ce visa a pour objet de v rilier que ces actes sont correctement tablis ci qu ils ne comportent nolammeut ni omission de fait ni erreur de droit Anciens combattants ct prisonniers de guerre majorations d
394. s au m me chapitre 57 90 et cn vertu de quelle disposition de l ordonnance organique du 2 janvier 1959 le pouvoir execuiif peut il cr er des autorisations de programme par arr t L gion d honneur attribution aux anciens combattants qui n ont pos recu de citation pour leurs blessures 19112 23 avril 19753 M Le S n chat appelle l attention de M le secr taire d Etat aux anciens combattants sur le Fait que les citations donn es pour blessures de guerre variant d une unil l autre certains anciens combattants ne re oivent pas la L gion d henneur Il s agit pourtant d homnies qui n ont pas moins de m rites que les titulaires La seule diff rence est qu ils n ont pas re u de citations pour leurs blessures C est pourquoi il lui demande de bien vouloir lul indiquer quelles d cisions il compte prendre pour mettre fin cette injustice citation pour blessure homologu e cr ation d un contingent sp cial pour les m daill s militaires recon naissance en tant que titre de guerre ayant valeur pour l tablisse ment des tahleaux de concours la L gion d honneur au titre de combattant volontaire de 19181 Examens concours et dipl mes reconnaissance et inscription dans les conventians collectives nationales des dipl mes unirersitaires de techuologiel 19113 23 avril 1975 M Larue expose M le secr taire d Etat aux universit s que les dipl mes universitaires de technologie ne son
395. s dans le statut g n ral des fonc tionnaires adopt en 1946 par le Parlement et ont t confirm s maintes reprises par la jurisprudence du Conseil d Etat qui a admis que des d rogations pouvaient y tre apport es selon la nature des fonctions exerc es ou les conditions de leur exercice L article 7 de l ordonnance du 4 f vrier 1959 reprend la fois ces principes fondamentaux du droit el leurs conditions d application d gag cs par la jurisprudence A l heure actuelle des distinctions peuvent tre faites entre les deux sexes sous r serve des mesures d rogaltoires pr vues Gans les statuts particuliers et command s par la nature des fonctions Le project de loi se propose de lib raliser le dispositif de l article 7 Toutefois le texte qui nous est propos parait en d finitive ires en retrait par rapport aux dispositions actuelles et donc infiniment moins favorable En effet alors que les statuts particuliers intervenant par voie r glementaire peuvent tre soumis la censure du Conseil d Etat pour violation des principes g n raux pr cit s il est propos que d sormais la liste des cmplois interdits aux femmes ou aux hommes soit d termin e par d cret en Conseil d Etat Le texte laisse donc une tr s large marge d appr ciation au pouvoir ex culif et tend figer ind finiment une s rie d excep tions Par ailleurs il tend introduire dans la loi une dispo sition nouvelle qui parail restrictive
396. s de soins 19137 23 avrit 1975 M Lafay expose M le ministre de l conomie et des finances qu en application de l article 88 de l annexe III du code g n ral des imp ts les soins donn s par les tablissements hospitaliers dispensaires cliniques maisons de repos de convalescence ou de retraite sant assujettis la taxe sur la valeur ajout e ealeul e sur la base de 17 6 p 100 Ce tanx ne manque pas de surprendre lorsqu il est compar ceini de 7 p 100 qui s applique notamment aux prestations relatives l fourniture de logements dans les h tels elass s de tourisme aux locatians d emplacements sur les terrains de camping elass s ainsi qu eer tains spectacles en partieulier de vari t s Si ces activit s m ritent d tre encourag es et s il est des plus justifi s que l incitation fiscale que constitue l application d un taux r duit de T V y contribue comment admettre en revanche sans r serve que les soins dispens s dans les conditions susindiqu es soient tax s plus lourdement Ce surcra it de charge est souvent ressenti comme une p nalisation par les personnes contraintes par leur lat de sant ou leur ge le supporter La mise en uvre de ce r gime soul ve donc un probl me d quit Il lui cemande s il envisage d y apporter une saluiion en prenant les initiatives propres ramener tout le moins 7 p 100 le taux de la T V A aff rente aux soins prodigu s par ies
397. s en possession des services techniques comp tents ne font pas tat d aflections cardiaques qui seraient imputables l action du chlorure de vinyle En vue de permettre l tude de la question il conviendrail que les praticiens qui ont consiat ou constaleraient de telles affections en fassent Ia d claration l insoecteur du travail el de la main d uvre ainsi d ailleurs que l article L 500 du code de la s curit sociale Jeur en fait obligation Des imprim s cartes leltres sont mis cet effet leur disposilion par les caisses pri maires d assurance maladie Assurntnee maladie eron ration du ticket mod rateur pour tous les prisonniers de guerre 17085 22 f vrier 19753 M Pierre Weber expose M le ministre du travail que seuls sont b n ficiaires de l exon ration du ticket mod rateur les pensionn s de guerre assujeitis au r gime g n ral de la s curit sociale 11 Jui demande s il n estime pas qu il serait souhaitable que toutes dispasitians utiles soient prises a son initiative pour que cette excellente mesure soit tendue aux pensionn s de guerre un taux inf rieur 85 p 100 qul rel vent d un quelconque r gime de proteelion sociale R ponse Les dispositions de l article L 577 du code de la s curit sociale assurent la couverture sociale des b n ficiaires du code des pensions militaires et d invalidit titulaires d une pension d invalidit correspondant un taux d incapac
398. s les conclusions du rapport d expertise permettront de porter un jugement d finitif sur l int r t r el du moteur mis au point par M Chambrin Hydrocarbures r g n ration des huiles min rales usag es 16634 B8 f vrier 1975 M Andr Beauguitte se r f rant au rapport n 1280 de la commission d enqu te parlementaire relatif aux soci t s p troli res op rant en France expose M le ministre de l industrie el de la recherche que l institut fran ais du p trole plac sous sa tutelle a trouv un nouveau proc d de r g n ration des huiles min rales usag es Dans la conjoncture pr sente leur recyclage sur une plus large chelle permettrait de r duire sensiblement la consommation des huiles neuves issues du traitement dans les raffineries des p troles bruts import s En cons quente il lui demande 1 si le proc d en cause est actuellement commerclalis dans des pays trangers autres que l Italie cit e la page 142 du rapport ci dessus vis 2 s il est en mesure de pr ciser les raisons qui jusqu alors se seraient oppos es son emploi en France 3 si pour porter un niveau plus lev la production fran aise des huiles r g n r es il a l intention en conformit de Particle 3 de l arr t du 20 novembre 1956 pris par l un de ses pr d cesseurs dans le cadre de la lol du 13 septembre 1940 de mettre tout en uvre pour que les huiles min rales de graissage usag
399. s ordures m nag res avec r cup ration de calories pour le chauffage domestique soit pour alimenter des centrales lectriques est d j utilis e en France Elle pr sente l avantage de r duire consid rablement la pollution par rapport aux autres m thodes d limination telles que la d charge simple ou contr l e et le compostage Par contre elle n appara t pas toujours comme le moyen le plus conomique pour r cup rer de la chaleur en vue de chauffer des immeubles car de nombreux param tres doivent tre pris en consid ration Enfin dans le cas o une r cup ration de chaleur est envisag e il est n cessaire que les quantit s d ordures trait es journellement soient importantes et que leur pouvoir calorifique soit assez lev pour que les quantit s de chaleur obtenues puissent assurer avee un minimum de r gularit une part suffisante des besoins de chauffage Il n est donc pas possible d envisager la r cup ration syst matique de la chaleur d gag e par l incin ration des ordures m nag res Une ciude pr a lable cas par cas peut seule permettre de choisir la solution la plus rentable L agence pour les conomies d nergie tudie les cas dans lesquels un d veloppement de la r cup ration de chaleur d incin ration des ordures m nag res pourrait intervenir dans des conditions techniques et conomiques satisfaisantes Cette iude doit galement tenir compte de l int r t d une production combi n e de c
400. s pr sent es par les personnels du centre F P A de Romiliy sur Seine concernent pour parlie des probl mes g n raux communs tous les salarl s comme par exemple l ge de la retraite la dur e du travail l tendue des droits syndi caux et pour partie des probl mes sp cifiques comme le d roulement de carri re des agents des petites cat gories et l augmentatian des salaires En ce qui concerne l ge de la retraite PA F P A applique int gralement les dispositions de la loi du 21 novembre 1973 relative aux anciens combattarts ou prisonniers de guerre Les agents qui peuvent b n ficier de cette loi per oivent au titre d indemnit de d part en retraite une indemnit de licenciement gale un cinqui me de mois par ann e de pr sence depuis leur entr e PA F P A sous r serve d une anciennet d au moins cinq ans La dur e du travail PA F P A est celle de la fonction publique avec maintien d un d calage d une heure au b n fice du personnel de FA F P A De plus les enseignants b n ficient d un abaitement de 10 p 100 Actuellement ils assurent 37 h 20 d enseignement et participent une r union technique d unc hettre par semaine Les cong s annuels sont de vingt cinq jours ouvr s auxquels s ajoute une autorisation d absence allant de No l au 1 janvier En outre les enseignants b n ficient d une semaine de cong suppl mentaire par an En ce qui concerne les droits syndicaux i
401. s professeurs ne pourront tre ins r s au Jour nol officiel D bats parlementaires en raison de la dimension que rev tirait leur publication Hs feront l objet d un envoi personnel lhonorable parlementaire EQUIPEMENT Automobiles r glementation et contr le de la vente des voitures Toccasion 17383 1 7 mars 1975 M Pierre Bas appele l attention de M le ministre de l quipement sur l absence d une l glslation permettant de donner les garanties n cessaires aux achcteurs de voitures d occasion La connaissance qu il a eu d un r cent accident mortel dont l experiise dans ce qu il restait du v hicule a permis de d celer une usure des freins disques l autorise souligner l urgence et l absolue n cessit d un contr le efficace des voitures achet es d occasion Il ne m seslime pas les difficult s relev es par M le secr taire d Etai aupr s du ministre de l quipement lors de la discussion d une question orale sur le contr le des v hicules automoblles lors de la s ance du 4 avril 1972 au S nat lorsque ce contr le concerne les v hicules d occasion et les v hicules accident s Toutefois compte lenu des cons quences dramatiques qui peuvent d couler des accidents de la route comme des incidences morales et mat rielles qui en sont souvent le prolongement il lui demande s il peut envisager et meitre en uvre sans tarder les dispositions permetliant d apporter aux acheleurs de voilures d occa s
402. s sensible l argu mentation du Gouvernement mais je ne partage pas entierement sa mani re de voir craignant malgr tout un vide juridique Au demeurant il m est impossible de retirer cet amendement n 8 que la commission a vot M le pr sident Je mets aux voix l amendement n 8 L amerdement n est pas adopt M ie pr sident Je mets aux voix l amendement n 6 L amendement n est pas adopt M le pr sident Je mets aux voix l amendement n 3 corrig L amendement est adopt M le pr sident En cons quence ce texte devient l article 2 Apr s l articie 2 M l pr sident M Burckel rapporteur et MM Foyer et Charles Bignon ont pr sent un amendement n 10 ainsi libell Apr s l article 2 ins rer le nouvel article suivant Le principe pose au premier alin a de l articie 7 de l ordonnance du 4 f vrier 1959 est de plein droit applicable aux candidats aux emplois et aux personnels des assembl es parlementaires des collectivit s locales des tablissements publics et des entreprises publiques dont le personnel est soumis un statut r glementaire i Dans les limites autoris es par l alin a 2 du m me article des d rogations pourront le cas ch ant tre tablies selon les proc dures propres chaque cat gorie d institu tions ou d organismes vis s ci dessus Toutefois cette pro c dure ne fait pas obstacle l application du r gime parti cul
403. salaire si l Assembl e se prononce dans ce sens que pour aulant que le m decin du travail aura conclu la n cessit de cette mutation Pour ce qui est par ailleurs de la disposition qui subordonne l affectation dans un autre tablissement l accord de l int res s e je l interpr te comme signifiant que la proc dure envisag e dans le cas pr c dent an particuiier en ce qui concerne l inter vention du m decin du travail s applique de la m me fa on mais que s y ajoute un autre fment savoir l accord formel de l int ress e J accepte galement cette proposition Le sous amentement n 20 du Gouvernement anticipe sur celui que j ai d pos pour tenir compte de l amendement adopt par la commission l article 4 Ces deux sous amendements ont pour objet de remplacer les termes poste de travail par le mot emploi qui figure dans le texte du Gouvernement Par d finition en effet aucune enlreprise ne comporte deux fois le m me poste de travail Une application litt rale du texte adopt par la commission interdirait donc de r ffecter la salari e l issue du cong de maternit lout autre poste que le sien propre m me si le poste propos pr sentait en tous points les m mes caract ristiques que le pr c dent Une telle contrainte me parait peu r aliste ei par cons quent de nature susciter ces difficult s En rempla ant poste de travail par emploi on pose
404. scussion Du projet de loi portant modification de l ordonnance n 59 244 du 4 f vrier 1959 relative au statut g n ral des fonctionnaires n 1488 rectifi 1517 Du projet de loi portant modification de l article 36 du code de la famille et de l aide sociale n 1487 rectifi 1516 Discussion du projet de loi modifiant et compl tant le code du travail en ce qui concerne les r gles particuli res au travail des femmes n 1486 1561 Mercredi 23 avril apr s midi Questions au Gouvernement Cinq questions orales jointes avec d bat M le ministre de l agriculture sur l agriculture et la viticulture de MM Bayou n 8 Millet n 18986 Mayoud n 18988 Antoune n 19001 et Maurice Cornette n 19006 Le texte de ces questions est reproduit ci apr s en annexe Jeudi 24 avril apr s midi t soir D cision de l Assembl e sur la publication du rapport de la commission d enqu te charg e d examiner les conditions de d livrance de certaines autorisations de d molir et de construire dans les secteurs sauvegard s de la ville de Paris Discussion Du projet de loi adopt par le S nat relatif au permis de chasser n 1555 Du projet de loi modifiant et compl tant certaines dispositions de proc dure p nale n 1479 1499 Vendredi 25 avril matin apr s midi et ventuellement soir Discussion du projet de loi adopt par le S nat portant cr a tion du conservatoire de l
405. sement du nombre d tablissements contr ler ainsi que des t ches incombant au service d inspection un programme sup pl mentaire comportant quatre cents Ing nieurs et techniciens est envisag partir du budget de 1976 2 en ce qui concerne les Instructions techniques qui ont t diffus es au cours de ces trois derni res ann es dix huit ont t impos es aux Industries ou acti vit s les plus polluantes douze autres sont en cours de signature ASSEMBLEE NATIONALE 2 SEANCE DU 22 AVRIL 1975 D mmmms the nn Um men ou en pr paration C est ainsi que les ateliers de traitement de surface des m taux et des mati res plastiques qui sont la eause la plus importante de la pollution toxique des eaux ont fait l objet d une circulaire du 4 juillet 1972 Cette circulaire vise viter les pollutions accidentelles des eaux r duire la nocivit des rejets ineluctables par un traitement appropri et interdire tout atelier nouveau et selon un calendrier d fini aux ateliers d j existants 3 le bilan des op rations de controle auxquelles ont t soumis les tablissements de traitement de surface n est pas encore possible Toutefois des instructions pr cises viennent d tre adress es en f vrier par le ministre de la qualit de la vie aux chefs d arrondissements min ralogiques afin qu ils lui fassent connaitre les r sultats obtenus aupres des tablissements visit s 4 les pollut
406. sensiblement gal tout an long de l ano e D autre part c est au moment o ces jeunes militaires ont acquis une bonne exp rlence et sont le plus efficients que leur position de d tachement prend fin Il lui demande s il n estime pas devoir prendre des mesures pour arriver assurer avec l aide de m decins militaires la m dicatisation per manente des secours routiers pour certaines r gions trafic impor tant R ponse Le service de sant des arm es participe depuis 1968 la m dicalisation des secours routiers en mettant la disposition du minist re de la sant des m decins du contingent doat le nombre a augment d ana e en ann e En 1975 126 m decins au lieu de 91 en 1974 permettront de m dicaliser pendant six mols soixante et une quipes mecbiles de secours et de soins d urgence Les m decins incorpor s en octobre re oivent pendant les deux mois qui suivent leur incorporation une formation militaire puis effectuent un stage de trois mois les sp cialisant en r animation et traumatologie d ur gence lls sont ensuile mis la disposition du miust re de la sant qui les emploie pendant six mois Cette dur e d emploi couvre la p riode de l ann e o la circulation routi re est la plus intense Le service de sant des arm es renforce ainsi en raison de l accrois sement des besoins le dispositif de secours existant Assurer la permanence de cette aide exigerait de doubler les effectifs m di
407. sion de l article unique du projet de loi dans le texte du Gouvernement est de droit Article unique M le pr sident Article unique L article 36 du code de la famille et de l aide sociale est abrog et remplac par les dispositions suivantes Art 36 Pour les candidats et ies candidates l admis sion dans les corps des administrations de l Etat ou dans les cadres des collectivit s locales des tablissements publics des entreprises publiques et des services conc d s l ge limite o O 1926 d admission dans ces corps ou cadres est moins de disposi tions contraires motiv es par les n eessit s sp ciales de certai nes activit s recul d un an par nfani mineur charge ou ouvrant droit soit aux allocations familiales soit aux allocations pr vues pour les enfants handicap s Les b n ficiaires de cette mesure sont les personnes qui ont effectivement la charge des mineurs ou des personnes ouvrant droit ces allocations A la demande de la commission les deux alin as du texte propos pour l article 36 du code de la famille ainsi que les amendements portant sur eux sont r serv s jusqu l examen des amendements n 16 de la commission des lois 11 reciifi de Mme Chonavel et 18 de M Richard tendant compl ter ce texte par de nouveaux alineas et qui peuvent tre soumis discussion commune L amendement n 16 pr sent par M Burckel rapporteur esi ainsi co
408. ssants trangers de requ rir le bulletin n 2 du easier judiciaire pr alablement leur immatriculation Commerce ext rieur arr t des importations de contre plaqu s en provenance du Sud Est asidtiquet 16819 15 f vrier 1975 M Brochard attire l attention de M z2 ministre de l industrie et de la recherche sur la situation difficile dans laquelle se trouve l industrie des panneaux de contre plaqu s Les travaux qui sont actuellement poursuivis en vue d une restructuration de cette industrie permettent d esp rer que l on arrivera une solution long terme Mais dans l imm diat il est indispensable qu une aide rapide soit apport e en bloquant pendant quelques mois les importations de contre plaqu s en pro venance du Sud Est asiatique des prix de dumping certaines offres en provenance de Malaisie datant de la premi re quinzaine de janvier repr sentent des prix C I F inf rieurs de 50 p 100 au prix de vente normal du eontre plaqu en Francei Si l on veut assurer un redressement de cette industrie il est n cessaire que des d cisions soient prises avant la fin de f vrier tant sur le plan fran ais que sur le plan communautaire H lui demande s il peut lui pr ciser les intentions du Gouvernement dans ce domaine R ponse Le ministre de l industrie et de recherche suit avec attention l volution de la situation dans l industrie des panneaux de contreplaqu s Les importations du Sud Est
409. stant soit instruire le dossier d invalidit avant ie d lai de cessation des avantages per us pendant la longue maladie soit maintenir ceux ci jusqu aux premiers arr rages de la rente d invalidit H souhaite savoir la suite suS eptible d tre apporl e ces suggestions R ponse 1l est rappel l honorable parlementaire que Patten tion des caisses d assuranee maladic a te appel e de nombreuses reprises sur l int r t qui s atlache ce que toutes dispositions soient prises en vue de h ter dans iaute la mesure du possible la liquidation des pensions d invalidit En particulier il a l de mand ces organismes de veiller tout particuli rement l appli cation des dispositions des articles 54 du d cret du 29 d cembre 1945 et 52 el sulvants du r glement int rieur des caisses primaires oo a 1978 ASSEMBLEE NATIONALE d assurance maladie aux termes desquels d s que l tat de l assur laisse pr sager une invalidit la caisse primaire est tenue de prendre toute mesure en vue de l admission ventuelle de l int ress au b n fice d une pension 1 convient de souligner par ailleurs que pendant la p riode de liquidation de leur pension la situation des int ress s peut tre examin e dans le cadre des dispositions de l arr t du 22 juillet 1954 relatif l attribution de secours par les caisses primaires sur leur budget d action sanitaire et sociale Permis de
410. stre du travall sur les dispositions de l arr t du 30 juillet 1974 Journal officiel du 1 ao t 1974 relatif aux mesures de s curit applicables aux chariots automoteurs de manutention conducteurs port s L article 12 des dispositions g n rales annex es cet arr t pr volt que les caristes doivent avoir subi un examen organis par l employeurs prouvant qu ils sont capables de s acquiiter de leur fonetion en toute s curit cet examen doit comporter deux parties 1 un examen par le m decin du travail comportant un examen psychatechaique 2 un examen de conduite des v hicules Sur le vu des r sullats de l examen l employeur doit tablir et d livrer une autorisation de condulte que tout cariste doit pouvoir pro as SEANCE DU 22 AVRIL 1975 duire lors de tout conir le Dans la quasitotalit des cas cet cxamen s effectue sous le contr le d un organisme sp cialis tel l institut de formation aux techniques d implantation et de manu tention l F T I M Or si les autorisations de conduite d li vr es par celui ci sont en g n ral reconnues valables au plan natin ual il nen va pas de m me de celles d livr es par d autres orga nismes tels que l A P A V E pourtant agr pour les d livrer Les titulaires de ces autorisations se voient donc contraints jors qu ils changent d employeur de repasser un examen de conduite le plus souvent sous l gide du m me organisme 1 lui
411. suppl mentuire du F N S retrait des pensions militaires d invalidit du total des ressources d clarer pour son attribution 19081 23 avril 1975 M Paul Duraffour appelle l atteniion de M le ministre du trevall sur les conditions d attribution de l allocation suppl mentaire du fonds national de solidarit Cetie allocation n est due que si l allocation elle m me et les ressources de l int ress cumul es sont inf rieures un plafond d termin par d cret Dans ka d clarations de ressources des demandeurs doivent en particulier figurer tous les avantages d invalidit et de vieillesse dont b n ficient les int ress s ou leur conjoint C est ainsi que les pensions militaires d invalidit entrent en compte dans le calcul de ces res sources Ces dispositlons sont pariicuil rement regretiables s agis sant de pensionn s auxquels est due la reconnaissance de la nation Compte tenu du caract re particulier de ces pensions il lui demange il peut envisager de modilier la r glementalion aciuellement en vigueur afin que ces pensions ne figurent plus dans les ressources d clarer pour l attribution de l allocation suppl mentaire du F N S mais fassent partie des ressources hors plafond Faim dans le monde foction de In France en ene ile l application de la d clarotion de la Conf rence mondiale de l alimentation de Rome 19082 23 avril 1975 M Brun expose M le ministre des affaires trang
412. t pr voit que par d rogation aux dispositions de l article 16 susvis les caisses autonomes peu vent tre autoris es sur leur demande et apr s avis de la section permanente du conseil sup rieur de la mutualit servir des rentes sup rieures aux maxima ainsi fix s dans la mesure o l examen de leur situation permet de constater que ces d passe ments ne risquent pas de compromettre leur quilibre financier ll appartient donc aux groupements int ress s de pr senter au ministre du travail une demande de d rogation indiquant le nou veau plafond sollicit et assortie de ious documents utiles en ce qui concerne la situation financi re et technique de la caisse assurant le risque invalidit Industrie textile Entreprise Texunion d H ricourt 16497 1 f vrier 1975 M Chev nement expose M ie ministre du travail les risques que comporte pour Jl emplol dans la r glon d H ricourt Ja situation de l Entreprise Texunion qui envisage de proc der soixante licenciements et quatre vingt irois mises la retraite anticip e alors que son effectif global est d j pass de 1540 personnes en 1968 961 la fin de 1974 N lui demande quelles mesures Il compte prendre pour amener le SEANCE DU 22 AVRIL 1975 gra trust D M C modifier sa politique en vue de maintenir l emploi dans une ville que l extinction de ses activites textiles transforme rait en ville dortoir R ponse Pour
413. t vers la France par navires fran ais et le total des importations par voie maritime Ce rapport n est pas significatif en effet les compagnies sont amen es pour mieux utiliser leur flotte utiliser leurs navires pour l exportation ou m me l approvisionnement de raffineries en pays trangers au lieu de les bioquer sur jes importations fran aises La valeur significative est donn e par le rapport entre d une pari les importations fran aises faites par navires fran ais augment es du trafie fait par navires fran ais destination d autres pays et d autre part le total des importations de p trole brut par voie maritime diminu de la part qui ne correspond pas au march int rieur C est ce taux qui a t de 63 p 100 en 1974 et qui sera au moins de 78 p 100 en 1975 Ainsi peut on consid rer que les compagnies p trolicres respectent la loi concernant la proportion de leur activit qui d it tre r serv e notre pavillon national 11 est sans aucun doute souhaitable de ae pas s en tenir au minimum impos par la loi et d utiliser au maximum les aauvires fran ais surtout Jorsqu il yagit d unit s modernes comme c est le cas de l Opale A celte lin it n est pas pr vu de renouveler les affre tements de navires trangers en eours la flotte fran aise lant comple tenu de la r duction du march int rieur el des nouvelles entr es en service sutfisante pour faire face aux besoins a e e o e Ecole d ap
414. t Il est inconcevable que toutes les d rogations rel vent de la loi Au demeurant la proc dure pr vue dans le projet de loi donne aux int ress es toutes garanties en l occurrence Le Gouvernement ne peut que se rallier la position de sagesse adopt e par la commission C est pourquoi il s oppose l amendement n 9 M le pr sident Je mets aux voix l amendement n 9 L amendement n est pas adopt M le pr sident Je suis saisi de deux amendements n 5 et I corrig pouvant tre soumis une discussion Commune L amendement n 5 pr sent par M Renard Mme Constans et M Villa est ainsi libell Substituer aux deux derniers alin as du texte propos pour l article 7 de l ordonnance n 59 244 du 4 f vrier 1959 les nouvelles dispositions suivantes Dans des cas exceptionnels r sultant de la nature des fonctions des dispositions d rogatoires ne pourront tra prises pour les statuts particulicrs qu apr s la consultation obligatoire des organismes paritaires minist riels concern s et du conseil sup rieur de la fonction publique L amendement n 1 corrig pr sent par M Burckel rappor teur est ainsi con u lt R diger ainsi le deuxi me alinca du texte propose pour l article 7 de l ordonnance n 59 244 du 4 f vrier 1959 lt Cependant lorsque la nature des fonctions ou les condi tions de lcur exercice le justifient il peut tre pr vu pour certains corps dont l
415. t La parole est Mme Chonavel pour soutenir le sous amendement n 19 et l amendement n 11 rectifi Mme Jacqueline Chonavel Le sous amendement n 19 a pour objet d tendre le h n fice du projet de loi non seulement aux femmes qui ont donn naissance un ou plusieurs enfanis mais galement celles qui en ont adopt L amendement n 11 rectifi tend le b n fice des disposi tions du projet aux femmes qui ont lev des enfants ayant d pass l ge de dix huit ans donc majeurs et qui ne sont plus obligatoirement leur charge ASSEMBLEE NATIONALE 2 SEANCE DU 22 AVRIL 1975 De nombreux membres de la majorit estimant que l enfant doit rester aupr s de sa m re vingt quatre heures sur vingt quatre et cela pendant de nombreuses ann es s l vent contre le fai que des m res de jeunes enfants exercent une profession Chacun est libre de ses opinions En tout cas nous devrions tre d accord pour que b n ficient du texte que nous examinons aujourd hui les femmes qui sont rest es pr s de leur enfant et qui veulent reprendre une activit quand celui ci atleint l ge de seize dix huit ou vingi ans Applanudissements sur les bancs des conimunistes le pr sident La parole est M le rapporteur pour avis IE la commission des affaires culturelles familiales el sociales pour soutenir l amendement n 18 M Lucien Richard rapporteur pour avis Cet EREN r pond un trip
416. t Quel est lavis de la commission M Jean Claude Burckel cet amendement rapporteur La commission a rejet rana 0 E a 1929 ASSEMBLEE NATIONALE 2 SEANCE DU 22 AVRIL 1975 M le pr sident Quel est l avis du Gouvernement M Gabriel P ronnet secr taire d Etat Le Gouvernement est d favorable l adoption de cet amendement car il n est pas d usage qu une loi fasse r f rence une autre loi M la pr sident Je mets aux voix l amendement n 15 L amendement n est pas adopt M le pr sident Je suis saisi de deux amendements identi ques n 4 et 14 L amendement n 4 est pr sent par M Burckel rapporteur l amendement n 14 est pr seut par Mme Thome Paten tre M Pierre Joxe et les membres du groupe du parti sacialiste et des radicaux de gauche et apparent s Ces amendements sont ainsi r dig s Supprimer le second alin a du texte propos pour l article 36 du code de la famille et de l aide sociale La parole est Mme Thome Paten tre pour soutenir lamen dement n 14 Mme Jacqueline Thome Paten tre Nous le retirons M le pr sident L amendement n 14 est retir La parole est M le rapporteur pour d fendre l amende ment n 4 M Jean Claude Burckel rapporteur Le second alin a du texte propos par le Gouvernement n apporte pas de pr ci sions suppl mentaires par rapport la jurisprudence existante et risquerait d entra n
417. t e 2 000 francs en cas de r cidive Ainsi les r gles protectrices des droits de la femme enceinte j gard de son employeur sont elles d j fort pr cises N an moins il a paru n cessaire pour des raisons que je vais main tenant voquer de compl ter ce dispositif Il est apparu en effet que la l gislation tait encore lacu naire et que deux v nements importants de la vie profession nelle devaient faire l objet d une attention particuli re de la part du l gislateur Il s agit de l embauche et de la p riode d essai d une part et des changements de poste d autre part Je tra iterai d abord de la protection lors de l embauche et au cours de la p riode d essai Redoutant les difficult s d organisation du travail qui peuvent apparaitre l occasion de l absence de la salari e pendant son cong de maternit et pour chapper aux charges suppl mentaires r sultant notamment du compl ment de salaire d la femme en application de certaines conventions collectives pendant tout ou partie de la suspension du contrat de travail certains employeurs cherchent viter d embaucher des femmes enceintes Aussi le projet de loi pose t il le principe de l interdiction de toute discrimination l embauche Il existe dans notre droit d autres exemples de textes ten dant emp cher les mesures discriminatoires l gard de certaines cat gories de salari s L article L 412 2 du code du t
418. t ans et demi en 1973 Les anciens combattants et anciens prisonniers de guerre qui remplissaient les conditions requises ont donc b n fici en 974 d une pension de vieillesse anticip e calcul e bien entendu sur Ja base d une dur e maximum possible de trente six ans ou 114 tri mestres le m me plafonnement d annuit s s est appliqu tous les assur s dont la pension a pris effet en 1974 Commer ants et artisons revalorisation progressive des prestations de l assurance moladie 16597 1 fevrier 197 M Jean Favre rappelle M le ministre du travail qu un arr t du 30 septembre 1974 Journal officiel du 4 octobre 1974 a revaloris les prestations des r gimes d assurance vieillesse des travailleurs non salari s des professions artisanales industrielles et cammerciaies Ces revalorisations intervicanent partir du 1 juillet 1974 C est en application de l article 23 de la loi d orientation du commerce et de l artisanat que les prestations d assurance vieillesse des commer ants et artisans doivent tre r a just es par tapcs en vue de leur harmonisation progressive avec le r gime g n ral des salari s Un r ajustement de 7 p 100 a eu lieu compter du 1 janvier 1974 son effet s ajoutant celui de Ja revalorisation appliqu e cette date aux pensions du r gime g n ral ce qui entra nait une augmentation glraale de 15 2 p 100 La majoration pr cit e intervenue au 1 7 juillet 1974
419. t charg de la condition f minine Cette politique est guid e par un double souci renforcer dans notre soci t les r gles protectrices d une cat gorie de la population qui apparait plusieurs gards vuln rable mais aussi lutter contre toutes les formes de discrimination qui appa raissent peu justifiahles et qui sont de moins en moins tol rees C est ainsi qu une reic ture compl te de l ensemble de notre dispositif juridique a t entreprise pour amener des modifica tions des suppressions des adjonctions permettant une mise jour dans le sens que j ai indiqu Piusieurs r formes ont ainsi t ou vont tre mises en uvre dans des domaines divers s curit sociale acces Ja fonction publique cette question a fait l objet de deux textes qui ont t examin s par votre assembl e aujourd hui conditions de travail etc El ment de cet ensemble important le pr sent projet de loi tend am liorer la protection des femmes au travail et lut ter p93 efficacement contre des pratiques discriminatoires qui peuvent s opposer la r alisation d un quilibre satisfaisant entre maternit et activit professionnelle Comme l a tr s bien rappel Mme le rapporteur le taux d ac tivit des femmes S accroit fortement depuis plusieurs ann es En dix ans 1200 000 femmes sont entr es dans la vie profes sionnelle ce qui repr sente un rythme d volution sensiblement sup rieur l augmentation
420. t de l article 1 modifi Art 2 Amendement n 25 de M Hamel M Hamel Mine le rappor teur MM le ministre B cam Gau Rejet Adoption de l article 2 Art 3 Amendements n 13 de Mme Chonavel 3 de la commission des affaires culturelles avec le sous amendement n 20 du Gouver nement Mmes Chonavel Ic rapporteur MM le ministre Gau Rejet de l amendement n i adoption du sous amendement n 20 et de l amendement n 3 sous amend i Amendements n 21 du Gouvernement 4 de la commission des affaires culturelles 14 de Mme Chonavel M le ministre Mme le rapporteur MM Gau Bernard Marie Mme Chonavel Adoption de l amendement n 21 Les amendements n 4 et 14 deviennent sans objet Adoption de l article 3 modifi Avant l article 4 Amendements n 5 de la commission des affaires culturelles et 26 du Gouvernement Mme le rapporteur MM le ministre Gau Rejet de l amendement n 5 adoption de l amende ment n 26 Amendements identiques n 6 de la commission des affalres culturelles et 15 de M Berthelot Mme le rapporteur Les amen dements n ont plus d objet Art 4 Amendement n 7 de la commission des affaires culturelles avec le sous amendement n 22 du Gouvernement L amende ment et le sous amendement n ont plus d objet Adoption de l article 4 Aft 5 Amendements n 8 de la commission des affaires culturelles et 16 de Mme Cons
421. t pas actuellement reconnus la loi du 16 juillet 1971 n ayant rien pr vu cet gard Les tudiants de cette discipline sont ainsi plac s dans nne situation particuli rement difficile et injuste Des mouvements de gr ve fort compr heunsibles en ant r sult 11 lni demande de bien vouloir lui indiquer 1 jes mesures qu il compte prendre pour assurer la reconnaissance des dipl mes universitaires de technologie dans le secteur public 2 les n gociations qu il comple ouvrir avec les repr sentants des milieux professionnels en consultation ov les repr sentants des ludiants en vue de l inscrip tion de ces diplomes dans les conventions collectives nationales Pensions niilitaires d inurolidit et des victimes de guerre droit pension ascendant pour un commer ant et artisan dont le fils est d c d lors de son service notional 19144 23 avril 1973 M Vacant demande M le secr taire d Etat aux anciens combattants si un commer ant artisan qui doil faire prochainement liquider sa pension de relralte et dont le fils est d c d alors qu il effectuait son service national peut pr tendre une pension d ascendant A crodromes dangers pr sent s par la piste de l a roport Charles de Gaulle de Roissy en France pour le d collage des a ronefs 19115 23 avril 1973 M Alaln Vivien demande M le secr taire d Etat aux transports s il est vral que la piste actucllement en service l
422. t termin leurs tudes avec suec s ne voient pas leurs dipl mes reconnus dans les conventions collectives des entreprises qui les emploient Cet tat de fait qui s ajoute la situation de l emploi qui ne cesse de se d grader frappe plus particulh rement les jeunes n ayant jamais travaill En cons quence il Jui demande quelles mesures il compte prendre pour que ces dipl mes soient effectivement reconnus par les employeurs Enseignement technique freconnaissance par les employeurs des dipl mes qu il d livre 19097 23 avril 1975 M Berthelot attire l attention de M le ministre du travail sur l inqui tude manifest e par les l ves des coll ges d enseignement technique et leurs parents De nombreuses lettres lui sont parvenues exposant les probl mes des jeunes coll giens qui avant termin leurs tudes avec succ s ne voient pas leurs dipl mes reconnus dans ies conventions collectives des entre prises qui les emploient Cet tat de fait qui s ajoute la situation de l emploi qui ne cesse de se d grader trappe plus particuli re ment les jeunes n ayant jamais travaill En cons quence il lui demande quelles mesures il eompte prendre pour que ces dipl mes soient effectivement re onnus par les employeurs Paris b n fice du r gime insolubre pour le personnel municipal de d sinfection 107 19098 23 avril 1975 M Viiia attire l attention de M le ministre du fravail sur la situatio
423. tans Mme le rapporteur Ces amendements n ont plus d objet S Adoption de Particle 5 Apr s l article 5 Amendement n 9 de la commission des affaires culturelles Mme le rapporteur M le ministre Adoption Amendement n 10 de la commission Mmes le rapporteur Choravel M ie ministre Rejet Art 6 Adoption SEANCE DU 22 AVRIL 1975 Apr s l article 6 Amendement n 17 rectifi du Gouvernement Mmes Giroud secr taire d Etat aupr s du Premier ministre charg de la condition f minine le rapporteur Adoption Amendement n 18 rectifi du Gouvernement Mmes le secr taire d Etat le rapporteur Adoption Titre Amendement n 11 de la commission des affaires culturelles Mme le rapporteur M le ministre Amendement n 19 du Gouvernement M le ministre Rejet de l amendement n 11 adoption de Pamendement n 19 Mme le rapporteur SECONDE DELIB RATION DU PROJET DE LOI Art l M Gissinger vice pr sident de la commission des affalres cultu relles familiales et sociales Amendement n 1 du Gouvernement M le ministre Mme le rapporteur MM Berthelot Maurice Blanc Jacques Blanc Adoption L article 1 est ainsi r tabli Mme le rapporteur La r daction de l article 4 est harmonis e avec les modifications adopt es Particle 3 MM Bernard Marie le pr sident Adoption de l ensemble du projet de loi 4 Ordr
424. te l gislation aux travailleurs effectuant trente heures par semaine dans une p riode conomique difficile o le ch mage touche de plus en plus de salari s R ponse Les salari s involontairement priv s d emploi ont droit un revenu de remplacement et les travailleurs domicile b n ficient des dispositions l gislatives et r glementaires appileables aux salari s L article L 3519 du eode du travail pr voit l indemni sation des heures perdues en dessous de la dur e l gale du travail IH n existe aucun texte fixant un horaire minimum tel qu une r duction d horaire ne soit indemnisable Ainsi les travailleurs domicile travaillant pour un seul employeur effectuant habituelle ment un horaire hebdomadaire inf rieur quarante heures sont indemnisablies au litre du chomage partiel Dans ee cas des salari s travaillant trente heures par semaine dont l activit est r duite quinze heures peuvent percevoir les allocations pour quinze heurcs c est dire pour la diff rence enire l horaire r duit habi tuellement praliqu et leur nouvel horaire r duit Ceci est valable quelle que soit la r duction d horaire sous r serve toutefois que le salaire habituelement per u au cours de l ann e pr c dant ia r duction d horaire soit sup rieur un salaire d appoint I appar tient l employeur d adresser l inspecteur du travail ou au fonc tionnaire de contr le assimil toutes justilications pe
425. te pas manqu de faire mener pour connaitre l identit des auteurs de ces s vices qui auralent t reconnus comme apparlenant certains services de la soci l nationale Ouvriers de l Etat cr ation de pastes d onuvrier d tat statut pour les ourriers temporaires des tablissements de caustruction et armes navales 19119 23 avril 1975 M Gaudin demande M le ministre de la d fense s il envisage de cr er des postes d ouvrier d tal Statut afin de permettre aux ouvriers tempuraires des lablissements de construction el armes navales d en b n ficier le plus t t possible En effet dans l tat actuel des choses ces ouvriers auraient la possi bilit de valider leurs ann es et de les faire prendre en compte pour le calcul de la retraite seulement lorsqu ils seront anvriers d tat ce qui repr sente le versement d une somme d argenl assez importante Baux de locanx d habitation o usage professionnel extension de lexvon rationu du droit au bnit aux communes 19129 23 avril 1975 M Gaudin demande M le ministre de l conomie et des finances pF ne pense pas pouvoir faire b n ficier les communes des m mes avantages que les particuliers en mati re d exon ralion de droit au bail En effct celles ci qui ne sont exon r es que de la taxe additionnelle ne peuvent de ce fait pr tendre aux subventions de l A N A H Elles sont donc p nslis es par rapport aux propri tair
426. temps pass en captivit m me si cette captivit n avait pas t accompagn e de l attribution de la qualit de combattant J lui demande pourquoi eette pro messe n a pas t r alis e et s il ne serait pas possible de la prendre nouveau en consid ration pour tenir compte du caract re p nible de la captivit m me pour des individus qui n ont pas t captur s en unit s combattantes t Assurance maladie des travailleurs non salari s non agricoles extension a ce r gime du syst me des acomptes provisionnels de tr sorerie vers s aux tablissements hospitaliers publics 19062 23 avril 1975 M Bisson appelle l attention de M le ministre du ftravall sur le probl nie des acomptes pravisionnels de tr sorerie pouvant tre consentis par les organismes de s curit sociale aux tablissements hospitaliers publics Cette proc dure est appliqu e d une fa on g n rale sans difficult s par les orga nismes du r gime g n ral de la s curit sociale lesquels peuvent se r f rer pour ce faire Ja circulaire n 22SS du 8 juin 1973 modifiant la circulaire n 52 SS du 10 ao t 1971 R pondant une question crite demandant l extension des dispositions de la circu laire en cause la mulualit sociale agricole M le ministre de l agriculture a fait tat de difficult s rencontr es cn Ja mati re en raison des modalit s particuli res du financement du r gime agricole de protection sociale qui
427. ter de snixante ans une pension de retraite au taux plein Ces disposilions qui ont t prises l origine l gard des salaries du r gime g n ral ont t tendues aux travailleurs non salari s Certains r gimes de retraite compl mentaire ont gale ment pr vu l attribution des retraites compl mentaires anticip es taux plein aux anciens combattants et aux anciens prisonniers de guerre remplissani les conditions pr vues C est ainsi que notam ment les r gimes de retraites compl mentaires des salari s non cadres tArrco et des cadres fAgirc ont rendu cette mesure appli cable en ce qui les concerne compter du ler janvier 1874 Par contre d autres r gimes de retraites compl mentaires ne paraissent pas avoir adopt des dispositions semblables Parmi ceux ci figure en particulier l institution g n rale interorofessionnelle de retraite des salari s lgirsi l lui demande cette occasion si une action ne peut tre entreprise en vue d inciter les r gimes ne s tant pas encore align s sur ces nouvelles dispositions sociaies accorder les memes possibilit s leurs adh rents anciens combattants et anciens prisonuiers de guerre afin que ne s tablisse pas une disparit que les int ress s comprendraient difficilement R ponse I est confirm l honorable parlementaire que les principaux r gimes de retraite compl mentaire ont adopt des dispositions s inspirant de celles arr t es par
428. ticle L 462 du code de Ja s curit sociale que le cr direntier pourrait obtenir la conversion de iout ou partie de sa rente en capital ou en rente reversible sur Ja t te de son conjoint Le d lai de cinq ans compter du point de d part de la rente pendant lequel le b n ficiaire ne peut pas demander cette conversion a pour objet d une part de laisser aux r visions plus fr quentes dans les premi res ann es qui suivent l attribution de la rente le temps de s accomplir d autre part de permettre au titulaire de s habituer au service de la rente telle qu elle a t fix e et d lablir son budget en cons quence compte tent de sa capacit de travail et de gain Ainsi peut il le cas ch ant envisager de demander la conversion en tuute connalssance de cause Il convient d observer en effet que la conversion a une incidence sur le montant des avantages dus l int ress s il s agit d une conversion en capital elle met fin pour la rente ou la fraction de rente convertie toute application des revalorisations ult rieures S il s agit d une conversion en rente reversible sur la t te du conjoint elle comporte une r duction de la rente selon un bar me de telle sorte qu il ne r sulte pas de la conversion une charge suppl mentaire pour la caisse La rente de r version attribu e dans ce cas au conjoint survivant ne constitue donc pas un avantage suppl mentaire mais la contre partie de Ja r ductio
429. tie fort importante de leurs membres dispose de revenus professionnels mal connus par exemple les employ s des caf s des h tels des restaurants les employ s des salons de coiffure ies employ s des garages et stations service les livreurs les femmes de m nage les gardiens d immeubles les professeurs de langues et de math matique etc les chauffeurs de taxi les facteurs les t l graphistes cte Et il n est m me pas fait allusion ci dessus la pratique du travail noir en dehors des heures de travail salari Cette diff rence de trailement ne peul s expliquer que par l opinion trop commun ment r pandue mais lout fait erron e que tous les membres des professions lib rales tirent des revenus lev s de l exercice de leur profession 1 est cependant certain que nombre de travailleurs ind pendants disposent de revenus professionnels inf rieurs ceux des gar ons de cal de certains grands lablis sements ou de coiffeuses salari cs M Coust demande donc M le ministre de l conomie ei des finances s il n estime pas que cette situation est injuste et s il ne conviendrait pas de mettre au point dans un premier temps un syst me qui n est m me pas exig des salari s num r s ei dessus mais aurait cependant le m rite d tre simple et efficace Ce syst me pourrait consister par exemple faire b n ficier de l abatlement de 20 p 100 tous les travailleurs ind pendants qui opterai
430. tion de cette entreprise ne pr voit rien pour les r int grer Au moment o fl est tant question de r forme du service national et de d fendre les droits des appel s ii lui demande quelies dispositions il compte prendre pour faire respecter la convention collective de la m tallurgie des Bouches du Rh ne qui pr voit que le contrat des jeunes appel s ayant plus d un an d anciennet dans l entreprise au moment de eur appel sera simplement suspendu par l aecomplissement du serviee obligatoire ludistrie textile menaces sur l emploi des travaitleurs de l entreprise Terxunion H ricourt Ilaute Sa nel 191702 23 avril 1975 M Gilbert Schwartz attire l attention de M ie ministre du travail sur les probl mes se posant aux travail leurs de l entreprise Texunion Il ricourt La direction envisage de licencier 148 salari s Depuis sept ans le personnel emplay baisse r gulierement ainsi en Tin 1968 il y avait 1515 salari s en fin 1969 il n en restait plus que 961 Celite chute continue inqui te profond ment les travailleurs En cons quence il lui demande 1 quelles raisons motivent cette diminution de personnel 2 quelles mesures il compie prendre paur qu en inut tat de cause les ira vailleurs n aient pas subir les cons quences de celte situalion tant sur les conditions de travail que sur la garantie de l emploi et le maintien du niveau de vie Industrie automobile menaces sur l emploi et l
431. tions du d cret n 73 45 du 5 janvier 1973 relatif l assurance maladie des stagiaires de la formation profes sionnelle non titulaires d un contrat de travail et relevant soit du r gime g n ral de la s curit sociale soit du r gime des assurances sociales agricoles pour loute maladie n e pendant la dur e des stages auxquels leur inscription a t accept e ou pendant le mois qui suit la fin de ces stages une indemnit journali re de maladie gale la moiti de la r mun ration jour nali re per ue pendant le stage Ces dispositions permellent de compl ter le faible montant des preslations vers es par la s curit sociale aux int ress s en cas de maladie survenant pendant leur stage Industrie chimique fuite de chlore l usine Solvay de Tavaux Damparis 15905 4 janvier 1975 M Houel rappelle M ie ministre du travail que le 8 d cembre 1974 a eu lieu l usine Solvay sise Tavaux Damparis Jura une fuite de chlore telle que selon les journaux locaux on est pass tr s pr s d une v ritable catastrophe Dix huit pomplers ont t intoxiqu s onze ont d tre hospitalis s Dole La population des cit s ouvri res de Damparis proches de l usine a t invit e en cas d ageravation se pr parer vacuer la localit Cet accident a prevoqu un vif moi dans toule la r gion Il fail apparaitre que la manipu lation de produits n cessaires certaines fabric
432. tout r cemment des haraires variables En d finitive mesdames messieurs la politique contractuelle demeure une r gle essentielle de l action gouvernementale tant il est vrai qu il ne s agit pas seulement d ouvrir toules les ASSEMBLEE NATIONALE comp tences les possibilit s de carri re dans la fonction publique mais qu il s agit aussi d am liorer la vie quotidienne des citoyens et des citoyennes que sont galement les fonctionnaires Applau dissements sur les bancs des r furmateurs des centristes et des d mocrates sociaux des r publicains ind pendants et de l union des d mpceratcs pour la R publique M le pr sident Personne ne demande plus la parole dans la discussion g ncrale commune La discussion g n rale commune esl close MODIFICATION DE L ORDONNANCE DU 4 F VRIER 1959 RELATIVE AU STATUT G N RAL DES FONCTIONNAIRES M le pr sident Nous abordons tout d abord l examen du projet de loi portant modification de l ordonnance n 59 244 du 4 f vrier 1959 relative au statut g n ral des fonctionnaires Aucune motion de renvoi en commission n tant pr sent e le passage la discussion des articles du projet de loi dans le texte du Gouvernement est de droit Article 17 M le pr sident Art 1 L article 7 de l ordonnance n 59 244 du 4 f vrier 1959 estl remplac par les dispositions suivantes Art 7 Pour l application de la pr sente ordonnance aucune
433. tri s compl ment l indemnisation des agriculteurs fran ais d poss d s de ieurs terres au Maroc 19073 23 avril 1975 M Jean Brlene expose M le Premier ministre que les mesures prises jusqu pr sent pour venir en aide aux agriculteurs fran ais propri taires de terres lt melk au Maroc et d poss d s par le Dahir du 2 mars 1973 sont tout fait insuffi santes pour assurer une indemnisation quitable de ces Fran ais spoli s L indemnit globale et fortaitaire de 113537 592 F vers e par le Gouvernement marocain en vue du protocole d accord du 2 ao t 1974 en faveur des personnes physiques de nationalit fran aise qui ont subi les cons quences du Dahir du 2 mars 1973 ne permettra de payer qu une somme forfaitaire par hectare tr s inf rieure l volution des biens dont les int ress s ont t d pos s d s Cette enveloppe est tellement falble qu aucune solution de partage quitable n a pu tre trouv e Celle qui a pu tre retenue l se consid rablement les agriculteurs qui exploitaient des petites exploitations moyennes surfaces Il appara t qu une seule solu tion serait conforme l quit l application aux agriculteurs fran ais d poss d s au Maroc des dispositions de la loi du 15 juillet 1970 qui permettrait de leur accorder un compl ment d indemnisation social N lui demande quelles sont les intentions du Gouver nement cet gard i Rodiodiffus
434. ttra au paint un rapport sur l orientation pr liminaire du VII Plan qu il soumettra au Parlement au cours de la pr sente session apr s avoir recueilli l avis du Conseil conomique et social Apres les d lib rations des assembl es la pr paration du VII Plan proprement dit sera engag e Au cours de cette deuxi me phase les objectifs et les programmes d action prioritaires qui seront contenus dans le VII Plan soumis au Parlement en juin 1976 seront arr t s apr s une large concertation et en fonction des r sultats de celle ci Il n est donc pas possible d indiquer d s pr sent si de tels objectifs gu programmes concerneront le domaine de l ducation ou de la Iormation Par ailleurs le Gouvernement n a pas encore pris position quant 2u nombre et la comp tence des commissions qui seront r unies dans cette phase Mais quelles que soient les solutions retenues dans ce domaine une attention particuli re sera port e aux problemes de l ducation et de la formation Allocation de ch mage application des dispositions relatives aux travuilleurs sans emploi 18158 29 mars 975 M Buffet porte la connaissance de M le Premier ministre qu apr s une tentative d homicide volontaire sur la personne d un conseiller g n ral de Sa ne et Loire un r sident ordinaire d origine marocaine entr en France n 1969 a seulement t d f r devant le tribunal correctionnel de M con Condamn une peine d un
435. ture conomique et financi re de prendre des engagements sur une acc l ration ventuelle de ce r ajustement celui ci sera poursulvi en t9753 D ores et d j le r aiustement de 7 p 190 de la valeur des points de retraite op r au 1 janvier 1974 dont fait tat l honorable parlementaire a t suivi d un r ajustement de 3 p 100 au 1 janvier 1975 s ajoutant la revalorisation de 6 3 p 100 identique celle qui est appliqu e celte date dans le r gime g n ral des salari s EE Emploi fsaluri s de l Entreprise Aloa Morine de constructian de boteuux amp voile Cannes Aipes Moritimes en chomage tech nique 15064 23 novembre 1974 M Bareli attire l attention de M le ministre du travail sur la situation inqui tante des 269 ouvriers de l Entreprise Aloa Marine construcirice de bateaux voile situ e dans la zone industrielle de La Bocca Cannes qui par suite de la restriction de cr dits de la hausse des prix des mati res premi res el d une programmation aventureuse a mis 60 p 100 du personnel en chomage technique de deux mois ce qui lui est profond ment pr judiciable Ces ouvriers demandent que leur emploi soit garanti que leur salalre soit sauvegard que l entreprise soit maintenue en activit Il lui demande s il envisage la satisfaction des revendications pr sent es par ces salari s de l Entreprise Aloa arine R ponse La Soci t Aloa Marine a effectivement fait adm
436. u de lune de ces deux peines seulement tout d positaire de l autorit publique ou citoyen charg d un minist re de service public qui raison de l origine d une personne de son sexe de sa situation de famille ou de son appartenance ou de sa non appartenance une ethnie une nation une race ou une religion d termin e lui aura refus sciemment le b n fice d un droit auquel elle pouvait pr tendre Les m mes peines sant applicables lorsque les faits auront t commis l gard d une association ou d une soci t ou de leurs membres raison de l origine du sexe de la situation de famille ou de l appartenance ou de la non appartenance de ces membres ou d une partie d entre eux une ethnie une nation une race ou une religion d ter min e La parole est Mme le secr taire d Etat aupr s du Premier ministre charg de ia condition f minine Mme Fran oise Giroud secr taire d Etat L amendement n 17 rectifi apporte un changement de pure forme la r daction du premier paragraphe de l amendement initial pour l am liorer L article 416 du code p nal modifi par la loi du 1 juillet 1972 incrimine le refus de fournir un bien ou un service ou d em baucher une personne Ce texte incrimine galement le licenciement dout une per sonne est l objet en raison de son origine de la nation de l ethnie laquelle elle appartient de sa race ou de sa religion Or on peut observer d
437. ue les risques qu elle permet de supprimer vis vis du milieu ter restre ne p sent pas Sous une autre forme sur le milieu marin A cet gard plusieurs raisons militent en faveur de l interdietion d incin rer ces d chets en M diterran e 11 convient tout d abord d viter les risques d accident avec une rigueur toute partleuli re compte tenu du caract re de mer ferm e de la M diterran e Un tel risque oblige b tir un syst me de surveillance en eoncertation avec nos voisins et ventuellement organiser comme cela a t fait en mati re d hydrocarbures un syst me d intervention et de lutte contre les accidents de pollution De tels syst mes existent pour couvrir l Atlantique du Nord Est avec l accord de Bonn de 1969 notamment mais aueun accord de ee type n a pu encore inter venir en M diterran e malgr les multiples efforts de la France 1l convient ensuite de ne pas er er de g ne pour les populations riveraines et ne pas perturber la navigatinn c ti re ainsi il appa rait n cessaire que les op rations d incin ration se d roulent au moins trente milles des e tes Ces op rations sont done appel es la plupart du temps se d velopper eu haute mer au del des eaux territoriales Au moment o une s rie d initiatives sont prises au niveau international pour reconnaitre la M diterran e la n ces sit de mesures partieuli res pour la prot ger de la pollution ij a t jug opportun de pre
438. uise que par de l g res corrections de la l gislation en vigueur ou par une mise jour comme vient de l indiquer le ministre du travail La faible port e de ce texte est aussi caract ristique des limites impos es par ja politique d aust rit du pouvoir lors qu il est question de l exercice d un droit des plus l mentaires pour la femme des plus indispensables pour la soci t le droit la maternit Au surplus il n est pas possible de taire combien le d ve loppement du ch mage des licenciements parmi les femmes qui constituent 54 p 100 des ch meurs rend al atoire son application y compris dans les limites qui Iui sont imparties Mais bien entendu comme toujours nous avons la volont que ce texte constitue un nouveau pas f t il modeste vers une meilleure protection de la femme enceinte ou de la jeune m re Or force est de constater l indigence du projet qui corrige peine jes dispositions en vigueur dont on connait pourtant les r percussions L adoption lors de la discussion en commission de certains de nos amendements a donn quelque consistance au projet bien qu il soit loin m me ainsi modifi de ce que souhaitent les femmes Quatre modifications nous paraissent indispensables pour qu il ait quelque efficacit m me limit e Premi rement finterdiction pour les employeurs de pr texter comme les y autorisent les textes actucis d une faute grave ou de Flimp
439. uller Narquin Nessler Neuwirth Noal Nungesser Cffroy Ollivro Omar Farah Iltireb Palewski Papel Papon Maurice i artrat Peretti Petil Peyret Pianta Picquot Pidjot Pinle Piot Plantier Pons Poulpiquet de Pr aumont de Pujol Quentier Radius Raynal R thorc Ribadeau Dumas Ribes Richard Richomme Rickert Riquin Rivi re Paul Rivierez Rocca Serra de Rohel Rolland Roux Sabl du mardi 1 s ance page 1903 2 s ance page 1919 2 SEANCE DU 22 AVRIL 1975 1989 Sall Louis Sprauer Verpilli re ide Ja Sa 1Vaigo Mme Stephan Vitter Schloesing Terrenoire Vivien Robert Schnebelen Tiberi Andr Schvariz Julien Tissandier Voilquin Seitlinger Torre Voisin Servan Schreiber Turca Wagner Simon tJean Claude Valbrun Weber Pierre Simen Lori re Valenet Weinman Sourdille Vallecix Weisenhorn Soustelle Vauclair Zeller N ont pas pris part au vote MM B rard Drapier Ribi re Ren Bruun Durand Sanford Cerneau Duvillard Simon Edouard Chazalon Godan Stehlin Coinlat La Combe Sudreau N a pas pris part au vote M Edgar Faure pr sident de l Assembl e nationale A d l gu son droit de vote Applicalion de l ordonnance n 58 1066 du 7 novembre 1958 M Muller M Lejeune Max 1 Se reporler la lisle ci apr s des d put s ayant d l gu leur vole
440. une rempla ante pour une p riode de quaire ou cinq mois ne se retrouve dans la m me situation Cette affaire comporte donc des aspects contradictoires M Hamel a raison mais M le ministre a aussi raison d affirmer que cet amendement irait l encontre du but recherch par la loi puisqu il permettrait la recherche de l tat de grossesse de la rempla ante M le pr sident La parole est M Gau M Jacque Ant ine Gau L amendement de M Hamel est fondamentalement contraire un principe g n ral de notre droit car en cr ant une distinction il rompt l galit de tous devant la loi Pourquoi une personne qui se pr senterail en qualit de rempla ante se verrait elle refuser d tre embauch e sous pr texte qu elle est en tat de grossesse alors que si elle sollicitait un emploi de non rempla ante sa candidature pourrait tre accept e Cet amendement est irrecevable parce qu il s inscrit en faux contre le principe de l galit de tous devant la loi Ou bien nous prot geons de la m me fa on toutes les femmes en tat de grossesse ou bien nous tablissons des discriminations Nous en sommes nous demander si l on entend prot ger les femmes enceintes ou les employeurs Applaudissements sur les bancs des socialistes et radicaux de gauche M Maurice Blanc Monsieur Hamel retirez voire amendement M le pr sident La parole est M Hamel M Emmanuel Hamel Mon cher coll gue Gau je m t
441. unes de seize vingt ans inscrits l Agence nationale pour l emploi sans contrat de travail non titulaires d un dipl me professionnel ou munis d un dipl me et d une qualification inadapi s au march de l emploi La seconde mesure actuellement l tude porte sur Ja cr ation de contrats emplol formation Il s agirait de contrats d une dur e de deux ans r serv s aux jeunes demandeurs d emploi de seize vingt ans dont le placement s av re particuli rement difficile soit du fait de leur manque de qualification soit parce qu ils poss dent un dipl me inadapt aux besoins du march du travail local Ces contrats comporteraicnt l engagement de l employeur d assurer une formation son salari PEtat apportant une certaine aide financi re pour compenser partiel emeni les frais de formation Ces dispositions devraient dans de no nbreux cas permettre d appcr ter une meilicure solution aux probl mes que pose le placement des jeunes sans formation professionnelle qui sont la recherche d un premier emploi Il n est possible de se prononcer l gard des deux cas particuliers auxquels se r f re M Buffet qu apr s un examen approfondi des dossiers qui ont provoqu les d cisions en cause Dans ces conditions l honorable parlementaire aurait int r t a saisir directement ie ministre du travail du nom et du domicile du jeune demandeur d emploi auquel il s int resse PORTE PAROLE Sports diffusion la t l
442. ur le salaire d embauche 2 une incorporation rapide et compl te de l indemnit de r sidence dans le traitement comptant pour la retraite 3 que la pension de r version puisse tre port e progressivement 75 p 100 de la peusion de l agent d c d Il font en effet observer qu une veuve avant l2 pension de r version minimum ne scie pas de 15 francs par jour pour vivre 4 que le conjoint d une femme agent retrait d c d e b n ficie de la pension de r version 5 que les retrait s ex agents de conduite b n ficient de l attribution d une aouvelle tape de bonifications traction 1 lui dernande quelle est sa position l gard des revendications ainsi expos es limanna Mure Le R ponse Les revendications pr sent es par l honorable parle mentaire appellent les observations suivantes 1 calcul du minimum de pension S N C F sur le salaire d embauche le minimum de pension aussi bien pour les pensions de r version que pour les pensions directes est tabli en fonction des r gles sp cifiques du r gime concern ce sujet le montant du minimum de pension qui tait jusqu au l avril 1970 fix par r f rence au salaire aff rent au point 100 de la grille hi rarchique S N C F salaire th orique inf rieur au salaire le plus bas effectivement servi dans l entreprise a t calcul partir de cette date sur la base du point 106 et depuis le i octobre 1972 sur celle du point 112
443. ure l gale en t permeitrait de supprimer la pointe de consommation du soir les conomies qui en r sulteraient sont estim es entre 0 3 et 1 p 100 soit une diminution de cansom malion de produits p troliers comprise entre 100 000 et 300 000 tonnes car la production pendant les pointes esl assur e par des centrales thermiques Cette conomie certes faible mais non n gligeable peut tre oblenue sans aucun investissement A cel gard pour obtenir une conomie de m me importance sur des consommations de fuel Inurd dans l industrie il faudrait r aliser des investissements que l an peut estimer enire 100 et 300 millions de francs La modi fication de l heure l gale n interviendra toutefois qu parlir du 1 avril 1976 afin de permettre l tude et la mise en uvre des changements qui en r sutlleront dans l organisalion des transportis internationaux INTERIEUR Sous pr fectures statistiques sur les personnels employ s 15592 17 d cembre 1974 M Lebon a entendu M le ministre d Etat ministre de l int rieur d clarer l Assembl e nationale le mercredi 11 d cembre 1974 16 h 30 que cinquante emplois existeraient la sous pr fecture de Draguignan Il lui demande s il peut lui fournir par sous pr fecture les renseignements suivants par d partement 1 ville si ge de la sous pr fecture 2 nombre d hahitants de l arrondissement 3 personnel de Ja sous pr feclure en distinguant celui p
444. urit sociale indemnit s gales 90 p 100 du gain journalier ds base ealcul dans la limite d un plafond TEN PES PES UE OP Pe RE D a a ne eq 2 SEANCE DU 22 AVRIL 1975 ne La salari e a galement ja possibilit d s qu elle se trouve en tat de grossesse apparente de rompre son contrat de travail sans d lai cong et sans avoir de ce fait payer d indemnit de rupture Elle peut enfin prolonger sa p riode d arr t de travail pendant un an au maximum pour lever son enfant Le contrat de travail est alors rompu mais elle b n ficie d une priorit d embauche avec maintien des avantages acquis Le projet de loi que nous examinons et sur lequel nous devons nous prononcer r pond tr s partiellement sans doute selon l avis unanime de la commission cet objectif de protection de la femme enccinte lorsqu elle se trouve dans trois situations lorsqu elle est la recherche d un emploi lorsque d j embau ch e elle est sous contrat l essai lorsque sous contrat de 2x d finitif elle risque de faire l objet de mutations arbi raires Point west besoin d insister sur la tendance de certains employeurs refuser d embaucher une femme qu ils savent enceinte afin d viter la g ne que peut occasionner la bonne marche de leur entreprise l absence au moins momentan e de la nouvelle salari e Pour lutter contre cette discrimination le projet pose le principe que l employeur ne do
445. ut tre r alis car la B B C ele m me n assurait pas la retransmission de ce match Le match France Angleterre du 19 janvier dernier a bien l film par la pr i DS 2 ASSEMBLEE NATIONALE station r gionale de Montpellier mais sa diffusion sur l antenne n a pu avoir lieu par suite de la mobilisation le jour m me des missions d information cons cutive l attentat de l a roport d Orly Par ailleurs plusieurs reprises la Soci t de programme Antenne 2 a consacr au jeu XH des s quences t l vis es le dimanche 19 janvier a t tourn e Perpignan la rencontre France Angleterre Cette s quence a t diffus e accompagn e d une interview dans le magazine du 22 janvier ll a t impossible de diffuser ja ren contre France Angleterre le jour m me du match Antenne 2 ne disposant pas de moyens de transmission directs Perpignan Le 9 f vrier a t diffus dans le magazine sportif du soir un extrait de la rencontre Toulouse Saint Gaudens De plus tous les dimanches soirs dans Sports sur l A 2 sont diffus s les r sultats des deux poules du championnat national Antenne 2 continnera et largira chaque fois qu il lui sera possible la place r serv e au jeu XII pour tenir compte du rayonnement que peut avoir ce sport dans certaines r gions Enfin la Soci t nationale de programme F R 3 entend r server au jeu XII une place importante dans ses retransmissions
446. utuelle selon les dispositions de l article 47 de l ordonnance susmentionn e L arr t du 3t mars 1548 modifi pr voit par ailleurs dans ses arti cles 16 et 17 les limites minima et maxima des engagements que les caisses autonomes mutualistecs peuvent contracter Le taux maximum annuel autoris fix initialement 35000 anciens francs port par arr t du 28 juillet 1959 43 000 anciens francs n a plus t modifi depuis cette date alors que l indice g n ral des taux horaires de salaire publi par le minist re du travail est pass de 137 en 1960 530 en 1974 soit une augmentation de pr s de 400 p 100 Cette augmentation repr sente en majeure partie la d gradation du pouvoir d achat et le plafond actuel des rentes de 480 francs par an est devenu tout fait d risoire C est pourquoi il lui demande de bien vouloir envisager une adaptation la situa tion actuelle du taux maximum autoris pour maintenir au moins en partie le pouvoir d achat des rentes d invalidit R ponse Le montant maximal annuel des rentes que peuvent constituer les caisses autonomes g r es par les groupements mutua listes et pratiquant l assurance en eas d invalidit est fix par l article 16 de l arr t du 31 mars 1948 modifi 360 franes lors que leur effectif est inf rieur 10000 membres cotisants et 480 francs lorsque l effectif est gal ou sup rieur ce nombre Par ailleurs l article 18 dudit arr
447. ves d fauts se sont manifesl s dans l ulillsation par les services de secours et d intervention de l enireprise des renforts venus des localit s avoisinantes notamment dans la connaissance des risques dans les consignes donn es el l approvisionneimnent en appareils respiratoires autonomes des personnes ext rieures Deux r unions du comit d hygi ne et de s curit ont t consacr es examen des causes techniques de cet accident des moyens d y rem dier el d assurer une protection satisfaisante du personnel et de la population Diverses mesures destin es viler le renou vellement de tels incidents sont du reste mises en place En ce qui concerne la coordination entre les services de l entreprise Solvay et les services de secours ext rieurs coordination qui chappe pour partie la comp tence de l inspeclion du travail divers contacts ont t constitu s ie premier tant charg de l am lioraltion du plan int rieur de s curit et le second du renouvellement du plan relallf aux r percussions sur l ext rieur en particulier sur la population environnante Une r union de synth se est pr vue laquelle doit parliciper le direclcur d partemental du travail et de la main d uvre ASSEMBLEE NATIONALE 2 SEANCE DU 22 AVRIL 1975 a re a Permis de conducteur d engins l vateurs reconnoissance officiele de ce permis 15978 4 janvier 1975 M Gravelle appelle l attention de
448. xo doit tre comp tent dans tous les domaines scientiliqu t techniques li s lexploi tation des oc ans afin d assurer ce ne sa mission l indique une coordination efficace au niveau national tout en gardant l essentiel de ses cr dits et de ses comp tences internes pour loutes les actions SEANCE DU 22 AVRIL 1975 qui ne sont pas encore prises en charge par d autres organismes publics ou priv s r le d incitation En particulier il doit veiller ne pas prendre en charge et effectuer dans ses centres scienti fiques ou techniques des travaux ou des tudes parv exemple dans le domaine du p trole off shore qui risqueraient de mobiliser des tr dits trop importants aux d pens d autres domaines plus pros pectifs o l aspect de rentabilit n appara t pas encore clairement et o ies risques sont tels qu ils n cessitent l intervention de l Etat tout retard pouvant se r v ler long derme pr judiciable l int r t g n ral Compte tenu de ces observations et de l impor tance extr me qui s attache dans la situation actuelle la recherche p troli re en mer il lui demande s il peut faire tudier une nou vele structure coh rente regroupant de mani re judicicuse les moyens mis en uvre par l Etat et les compagnies p troli res dans ce domaine de la recherehe du p trole off shore Ce regroupement permettrait d atteindre les objeelifs souhait s par l Etat en assurant une meilleure coordination et un meil
449. ze semaines suivant l accouchement Cette interdiction n est lev e qu en cas de faute grave de l int ress e ou s il est impos sible l employeur de malntenir le contrat pour un motif tranger la grossesse c est dire en g n ral en cas de diffi cult s conomiques f Si un licenciement est notifi avant la constatation m dicale de la grossesse la salari e peut dans un d lai de huit jours compter de la notification du licenciement arresser l employeur un certificat m dical justifiant de son iat Le licenciement s il n est pas prononc pour l un des motifs pr cis s ci dessus se trouve annul En effet la salari e a le droit de suspendre Son contrat de travail pendant une p riode qui commence six semaines avant la date pr sum e de l accouchement et se termine huit semaines apr s la date de celui ci Si un tat pathologique r sultant de la grossesse ou des couches le rend n cessaire la p riode de suspension peut tre augment e mais elle ne peut exc der huit semaines avant la date pr sum e de l accouchement et douze i apr s la date de celui ci c est dire vingt semaines au total Si l accouchement a lieu avant la date pr sum e le cong de maternit peut tre prolong jusqu l accomplissement des quatorze semaines de suspension du contrat auxquelles la salari e 1932 ASSEMBLEE NATIONALE a droit Pendant la p riode de suspension la salari e re

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