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Proposition de projet supplémentaire

1. Branche 1967 1973 1980 1986 1991 1996 2002 Electricit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Corps gras 0 6 1 1 13 0 6 0 2 0 1 0 6 Plastiques 0 0 0 1 0 2 0 1 0 1 0 1 0 1 Imprim s 0 1 0 0 0 1 0 1 0 2 0 3 0 3 Appareils d optique 0 4 0 6 0 3 0 2 0 3 0 4 0 5 Verre 0 0 0 0 0 2 0 0 0 0 0 1 0 1 Mat riel lectrique 0 5 0 8 1 2 0 6 0 1 0 1 0 7 Chimie min rale de base 0 4 0 6 1 2 0 3 0 3 0 0 0 7 Gaz naturel 1 7 0 4 0 1 0 3 0 7 0 6 2 0 Produits c r aliers 0 2 0 2 0 3 0 2 0 5 0 6 0 5 Coke 0 0 0 0 0 1 0 0 0 3 0 2 0 4 Mat riel BTP 0 8 1 1 0 2 0 2 0 1 0 1 1 2 Prod agric non comestibles 2 4 2 2 0 7 0 1 0 2 0 0 1 9 Minerais non ferreux 0 6 0 3 0 1 0 2 0 4 0 0 0 1 Peintures 0 7 0 8 1 1 0 5 0 4 0 4 1 2 Articles manufactur s nda 0 4 0 5 0 2 0 1 0 4 0 8 1 2 Autres produits agricoles 11 2 12 4 8 9 5 3 4 0 3 5 10 5 Quincaillerie 0 8 1 0 0 6 0 7 0 1 0 3 1 6 Machines outils 0 3 1 1 0 9 0 3 0 5 0 6 1 1 Fournitures lectriques 1 5 1 9 1 8 1 1 0 8 1 0 2 4 Produits de toilette 0 5 0 2 0 1 0 2 0 1 0 0 0 6 Moteurs 1 4 1 9 1 5 0 4 1 1 0 6 2 5 Fils et tissus 0 3 15 1 8 0 7 0 4 0 3 0 9 El ments de v hicules auto 0 4 0 6 0 5 1 0 0 1 0 2 1 7 Charbon 0 2 0 2 0 6 1 0 1 1 0 6 1 4 Instruments de mesure 1 1 1 8 1 8 1 3 1 6 1 3 2 6 A ronautique etespace 2 2 2 8 3 5 2 6 4 2 1 3 3 6 Machines sp cial
2. Le uy ae Agro gro a K LE _ e a oa Y w pa Taen nA VA A LA 4 D TT y fn N s Electronique Non ferreux Sid rurgique Electrique Art div jouets V hicules Textile Energ tique 154 1967 1972 1977 1982 1987 1992 1997 2002 Source CEPH CHELEM 112 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Annexe 4 Les avantages comparatifs r v l s du Japon 1967 2002 o0 du PIB 30 V hicules 10 M canique bl Electronique nn os Electrique Sid rurgique ere Chimique T 1 tt a eon Art div jouets Non ferreux Free Textile AO ETS a ds gg Fa _ o a Ld ia hp n su i A Agro alimentaire Energ tique 20 30 40 1967 1972 1977 1982 1987 1992 1997 2002 Source CEPI CHELEM CEPII 113 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives 60 50 40 30 Annexe 5 Les avantages comparatifs r v l s de la Chine 1967 2002 9 du PIB Textile Art Div Jouet Electrique Electronique z MABTO V hicules Non ferreux 10 Energ tique i Sid rurgique Chimique 20 M canique 30 40 1967 1972 1977 1982 1987 1992 1997 2002 Source CEPH CHELEM
3. et si les exportations nationales ont en moyenne une valeur ajout e par salari plus lev e que les CEPII 8 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives importations le commerce aura d un strict point de vue comptable un impact n gatif sur l emploi industriel Quatri me argument analyse conomique est discr dit e par sa conclusion relative absence d effet de la concurrence des pays mergents sur l activit et emploi industriels Cette critique est caricaturale les conomistes soulignent qu il existe un impact indirect transitant par la pression la baisse sur les prix passant dans la productivit et pour finir dans l emploi industriels De ce point de vue l impact de la concurrence internationale sur la d sindustrialisation est simplement de renforcer des m canismes apparaissant dans des conomies en croissance D ABORD UN MOUVEMENT DE FOND HISTORIQUE La d sindustrialisation est d abord une volution interne des conomies avanc es La structure de la demande des m nages se d forme avec la croissance de leur pouvoir d achat Durant une longue phase d industrialisation la diffusion des objets industriels dans la soci t l industrialisation de certaines fonctions alimentation les t ches domestiques et peut tre le go t pour la technique et les objets mat riels se combinent l lasticit revenu
4. CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Annexe_M 9 Les notions de parts de march position de march et sp cialisation La distinction entre avantage comparatif part de march et position de march est illustr e dans le graphique ci dessous repr sentant le cas hypoth tique d une conomie comportant deux secteurs de production dont les d ficit exc dent se compensent D s avantages comparatifs r v l s Sp cialisation Contribution positive Economie E t i nationale XPOrts P Imports d Part de Position de march march Contribution n gative Comp tition Commerce mondial CEPII 154 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Annexe_M 10 Deux approches possibles de la division verticale du travail L inad quation au monde r el de l approche classique du commerce international raisonnant sur la sp cialisation d conomies nationales sur des processus de production complets a t reconnue de longue date Les consommations interm diaires des branches comportent une part lev e et croissante d importations traduisant l organisation par les firmes de leurs processus de production sur une base globalet Les nouvelles approches du commerce international int grant l change de biens interm dia
5. Home country effects of Foreign Direct Investment Chapter 9 of Multinational firms in the world economy forthcoming Bassanini A Scarpetta S 2002 Growth Technological Change and ICT Diffusion Recent Evidence from OECD Countries Oxford Review of Economic Policy 18 3 324 44 Bernard A B Jensen J J 1999 Exporting and Productivity NBER Working Paper 7135 Bernard A B Jensen J J Schott P K 2002 Survival of the Best Fit Competition from Low Wage Countries and the Uneven Growth of US Manufacturing Plants NBER Working Papers 9170 Bernard A B Jensen J J Schott P K 2003 Falling Trade Costs Heterogeneous Firms and Industry Dynamics Falling Trade Costs Heterogeneous Firms and Industry Dynamics NBER Working Papers 9639 Boulhol H 2004 Technology Differences Institutions and Economic Growth A Conditional Conditional Convergence CEPI Working Paper 2004 02 Bouteiller E Fouquin M Le d veloppement conomique de l Asie Orientale La D couverte CEPI 1998 Comp titivit des nations Economica CEPII 1997 Trade Patterns inside the Single Market The Single Market Review Subseries IV Vol 2 Kogan Page CEPII 105 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives CEPII 1997 Trade Patterns inside the Single Market The Single Market Review Subseries IV Vol 2 Kogan Page Chen T J Ku Y H 2003 The
6. Quiltd textile product in the piece other than embroidery of hd no5810 Hand woven and needle worked tapestries whether or not made up Fibreboard of wood or other ligneous materials Residual lyes from the manufacture of wood pulp etc Balloons amp dirigibles gliders hang gliders amp other non powered aircraft Lard stearin amp oil oleostearin amp oil amp tallow oil not emulsifd mxd o w prepr Machines for extruding drawing text cutting man made textile materials Nat borates amp conc w n calcind etc natural boric acid cntg lt 85 H3BO3 Note variations sup rieures 10 sur la p riode uniquement Source CEPH BACI 30 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Tableau 5 Gains de parts de march des Etats Unis par cat gories HS4 1995 2002 HS4 variation Libell 1104 33 0 Cereal grn o w workd ex hulld exc rice hd no1006 germ of cereal 2848 29 9 Phosphides whether not chemically defined excluding ferrophosphorus 2911 23 6 Acetals amp hemiacetals amp their derivs 7003 21 7 Cast amp rolled glass sheets profiles w n having absorb reflect layer nfw 4109 20 9 Patent leather and patent laminated leather metallised leather 7805 20 5 Lead tubes pipes and tube or pipe fittings 2611 20 2 Tungsten ores and concentrates 7116 19 2 Articles of natural or cultured pearls prec semi prec stones 7508 19 2 Articles of nickel nes
7. UN ENJEU CENTRAL POUR LES POLITIQUES PUBLIQUES Si la question de l mergence de nouvelles concurrences n est pas nouvelle la combinaison d une forte r duction des co ts de transaction de l ouverture de grandes conomies tr s largement dot es en main d uvre bas cout main d uvre mobilisable en utilisant les technologies avanc es au sein des firmes multinationales cr e les conditions d une rupture brutale dans la logique de division du travail entre Nord et Sud 4 Cf Rowthorn amp Ramaswamy 1998 CEPII 6 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives La question n est pas anodine les craintes venant d tre voqu es conduisent aujourd hui une partie de la soci t questionner la l gitimit des choix d ouverture commerciale de l Union europ enne sapant ainsi les fondations d une politique commerciale ambitieuse Les effets attendus de l mergence sont d abord des effets de redistribution interne des revenus en d faveur des salari s non qualifi s et au b n fice des salari s les plus qualifi s les plus adaptables les plus mobiles on doit donc s attendre ce que la ligne de partage entre partisans et opposants du libre change recouvre tr s exactement cette distinction entre gagnants et perdants O Rourke gt montre par exemple que dans les pays du Nord les partisans de l ouverture commercial
8. Union ses avantages comparatifs vis vis des pays tiers est n gligeable pour trois raisons la dynamique des sp cialisations des nouveaux membres est largement dict e par les investissements trangers dans le secteur manufacturier r alis s en grande partie par des firmes de l Union s appuyant par cons quent sur les actifs intangibles qu elles exploitaient d j depuis des localisations au sein de PUETS on remarque ainsi de profondes mutations des sp cialisations de ces pays avec un recul tr s rapide du textile une mont e de l automobile et de l lectronique les exportations r alis es par les filiales trang res localis es dans les nouveaux membres sont largement orient es vers le march int rieur europ en et donc absentes des statistiques des avantages comparatifs de Union enfin la taille conomique limit e des nouveaux membres dilue fortement les changements qui pourraient tre apport s la sp cialisation de l Union consid r e globalement Au total on retrouve pour PUE25 une structure d avantage comparatifs similaire celle de PUE15 et une contribution tout fait marginale des nouveaux membres cette structure la seule contribution positive significative tant celle sur le bois papier comprenant les industries diverses dans notre classification 235 Concernant l Union les changes intracommunautaires ne sont pas consid r s CEPII 35 CIREM L ins
9. ores et d ja fait des coupes sombres dans les positions de la Triade le haut de gamme les produits les plus innovants plus forte marge devrait constituer le rempart ultime la concurrence du Sud Il est d s lors utile de croiser deux dimensions de la DIT niveau technologique des produits et gamme de qualit Mais afin de prendre en compte la logique de division verticale du travail discut e plus haut une troisi me dimension est utile celle du stade d laboration des produits CEPII 73 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Il est ainsi probable que m me au sein du haut de gamme de la haute technologie de nouvelles concurrences apparaissent la faveur du fractionnement des cha nes de valeur ajout e Un pays du Sud peut parfaitement si son niveau technologique est suffisant importer les composants et assembler des produits technologiques de haut de gamme Ceci s observe tr s nettement dans le cas de la Chine en d pit du manque de recul des s ries statistiques Figure 23 On note depuis 1997 une forte progression de la Chine sur les produits de consommation finis de haute technologie et de haute qualit alors que ce pays devient de plus en plus d ficitaire pour les composants de m me nature Une volution sym trique s observe en Europe Figure 24 la d gradation s tendant m me aux biens d quipement professionnel cat
10. 13 1 MALONYLUREE ACIDE BARBITURIQUE ET SES DERIVES SELS DE CES 20 1 PHENAZONE ANTIPYRINE ET SES DERIVES 29 6 PYRIDINE ET SES SELS 23 0 COMPOSES HETEROCYCLIQUES A L EXCL DES COMPOSES A HETERATOM 18 3 COMPOSES HETEROCYCLIQUES COMPORTANT UNE STRUCTURE A CYCLES P 4 0 COMPOSES HETEROCYCLIQUES COMPORTANT UNE STRUCTURE A CYCLES B 15 2 COMPOSES HETEROCYCLIQUES DONT LA STRUCTURE COMPORTE UN CYCLE 19 4 HORMONES CORTICOSURRENALES ET LEURS DERIVES UTILISES PRINCIP 18 4 INSULINE ET SES SELS 14 8 HORMONES ET LEURS DERIVES UTILISES PRINCIPALEMENT COMME HORM 9 1 HORMONES DU LOBE ANTERIEUR DE L HYPOPHYSE ET SIMILAIRES ET 6 6 OESTROGENES ET PROGESTOGENES 11 7 CORTISONE HYDROCORTISONE PREDNISONE DEHYDROCORTISONE ET 16 0 DERIVES HALOGENES DES HORMONES CORTICOSURRENALES 15 7 COULEURS EN ASSORTIMENTS POUR LA PEINTURE ARTISTIQUE L ENSE 0 8 COULEURS POUR LA PEINTURE ARTISTIQUE L ENSEIGNEMENT LA PEI 10 9 LESSIVES RESIDUAIRES DE LA FABRICATION DES PATES DE CELLULOS 136 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives 4411 4815 5104 5203 5212 5301 5302 5504 5802 5805 5811 6217 6217 7109 7111 7804 7903 8006 8405 CEPII 441119 441111 441191 441199 441129 441139 441121 441131 481500 510400 520300 521215 521225 521213 521223 521212 521214 521211 521221 521224 521222 530121 530110 530130
11. 5 89 4 1998 1 5 91 3 Etats Unis 1995 12 9 75 5 1998 10 8 78 5 importation de services UE15 1995 11 9 71 9 1998 10 9 72 9 Japon 1995 26 27 26 20 1998 19 28 31 22 Etats Unis 1995 6 5 86 3 1998 6 6 85 3 Notes Dans la m thode2 les postes Informatique et Information Autres Services Services Culturels et de Loisirs font partie de mode 4 Sources OCDE FATS mode3 et CEPI Banque de donn es CHELEM Modes 1 2 et 4 CEPII 142 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives ANNEXES METHODOLOGIQUES CEPII 143 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Annexe_M 1 La d finition des pays mergents Nous distinguons les BRICs Br sil Russie Inde Chine dont le poids conomique va affecter consid rablement l conomie mondiale dans les d cennies venir des pays mergents progressant rapidement mais de taille plus r duite Selon les crit res habituels la Chine serait un pays mergent mais la traiter s par ment permet de ne pas fausser a r flexion sur l mergence Nous croisons deux crit res un crit re de PIB par t te qui doit tre inf rieur 70 de la moyenne des pays industrialis s et un crit re d exportations qui doivent cro tre 10 plus vite que la moyenne des pays industrialis s soit dans deux sous p ri
12. CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives UNE REDISTRIBUTION MONDIALE DES AVANTAGES COMPARATIFS Les mutations en cours de l conomie mondiale sont d termin es par un mouvement de fond de redistribution des avantages comparatifs entre pays M me si des d sajustements macro conomiques peuvent masquer temporairement ce ph nom ne un basculement est en cours avec la lib ralisation des changes des pans entiers de l industrie sont appel es quitter les pays du Nord Les sch mas classiques envisageant une sp cialisation du Nord dans les industries r centes t l communications informatique et du Sud dans les industries traditionnelles textile jouets ne sont que tr s partiellement valid s comme Pont confirm les variations de parts de march examin es dans la section pr c dente A la faveur de l organisation globale des firmes et de la segmentation des processus de production a plan international les pays du Sud tendent sp cialiser leur outil industriel dans les deux types d activit s La Chine a un avantage dans le textile habillement mais aussi dans le mat riel informatique ou l lectronique grand public Dans les deux derniers cas cela n est pas contradictoire avec un d savantage de ce pays pour les composants lectroniques qui sont alors import s avant d tre assembl s dans des produits export s Certaines indus
13. MONDES PERLES TRANCHES CONCASSES OU AUTREMENT TRAVAILLES A L EXCL DE LA FARINE DE MAIS GRAINS DE CEREALES APLATIS OU EN FLOCONS A L EXCL DES GRAINS D ORGE ET D AVOINE GRAINS D AVOINE MONDES PERLES TRANCHES CONCASSES OU AUTREMENT TRAVAILLES A L EXCL DE LA FARINE D AVOINE GRAINS D AVOINE APLATIS OU EN FLOCONS GRAINS DE CEREALES MONDES PERLES TRANCHES CONCASSES OU AUTREMENT TRAVAILLES A L EXCL DES GRAINS D ORGE D AVOINE ET DE MAIS DES FARINES DE GRAINS DE CEREALES AINSI QUE DU RIZ DECORTIQUE DU RIZ SEMI BLANCHI OU BLANCHI ET DU RIZ EN BRISURES GERMES DE CEREALES ENTIERS APLATIS EN FLOCONS OU MOULUS GRAINS D ORGE APLATIS OU EN FLOCONS GRAINS D ORGE MONDES PERLES TRANCHES CONCASSES OU AUTREMENT TRAVAILLES A L EXCL DE LA FARINE D ORGE PHOSPHURES DE CONSTITUTION CHIMIQUE DEFINIE OU NON A L EXCL DES PHOSPHURES DE CUIVRE CONTENANT gt 15 EN POIDS DE PHOSPHORE ET DES FERROPHOSPHORES PHOSPHURES DE CUIVRE DE CONSTITUTION CHIMIQUE DEFINIE O NON CONTENANT gt 15 EN POIDS DE PHOSPHORE ACETALS ET HEMI ACETALS MEME CONTENANT D AUTRES FONCTIONS OXYGENEES ET LEURS DERIVES HALOGENES SULFONES NITRES OU NITROSES PLAQUES ET FEUILLES EN VERRE COULE MAIS NON AUTREMENT TRAVAILLE AUTRES QUE COLOREES DANS LA MASSE OPACIFIEES PLAQUEES DOUBLEES OU A COUCHE ABSORBANTE OU REFLECHISSANTE ET AUTRES QU ARMEES PLAQUES ET FEUILLES EN VERRE COULE COLOREES DANS LA MASSE OPACIFIEES PLAQUEES DOUBLEES OU A C
14. du Japon par branches 1967 2002 du commerce mondial Produit 1967 1973 1980 1986 1991 2002 Automobiles particuli res 9 3 25 8 45 6 43 0 39 5 25 5 Navires 32 4 39 6 30 7 32 3 28 4 21 7 Machines outils 0 9 5 1 T27 22 6 20 7 19 5 Appareils d optique 31 8 31 9 41 3 49 6 44 0 18 9 Plastiques 10 6 24 0 15 6 13 4 13 9 13 9 Mat riel BTP 3 0 8 2 12 4 20 5 19 3 13 8 El ments de v hicules auto 2 0 4 2 8 9 20 0 22 7 13 6 Articles en caoutchouc 13 9 14 8 19 7 19 5 20 2 13 4 Electronique grand public 56 6 58 4 53 8 60 9 36 0 13 2 Fer et acier 15 3 27 7 26 0 20 5 10 0 13 1 Premi re transform du fer 26 7 27 7 36 0 31 0 23 8 12 5 Machines sp cialis es 42 5 1 8 2 13 1 16 5 11 9 V hicules utilitaires 10 5 18 1 30 2 37 8 25 8 11 7 Moteurs 2 5 7 3 12 1 18 4 19 2 10 9 Fournitures lectriques 9 4 10 4 15 9 20 7 18 7 9 6 Composants lectroniques 7 0 5 5 15 8 21 5 20 6 9 2 Non ventil s 1 8 8 0 4 7 4 6 5 0 8 8 Quincaillerie 9 9 13 2 12 9 13 5 13 0 7 2 Verre 6 3 44 4 8 8 4 6 6 6 2 Mat riel agricole 1 0 3 5 6 9 12 7 6 5 5 8 Peintures 3 0 3 3 0 8 3 0 2 8 4 9 Articles en plastique 12 0 9 1 6 9 7 0 6 2 4 2 Chimie organique de base 1 3 4 1 3 3 T5 3 2 4 0 C ramique 19 0 19 1 15 8 17 2 12 3 3 7 Instruments de mesure 0 9 2 5 3 7 9 9 9 5 3 7 Articles manufactur s nda 13 1 9 2 13 0 17 2 10 2 3 7 Fils et tissus 18 6 11 0 13 1 11 5 5 3 3 5 Mat riel lectrique 7 1 11 2 15 3 19 4 14 8 3 0 Mat riel de t l communication 9 1 19 6 23 3 34 0 30 5
15. e s agissant des biens d quipement professionnel o les produits japonais se maintiennent un tr s haut niveau de qualit devant l ensemble de leurs concurrents La situation des tats Unis qui est moins bonne tend se d t riorer en fin de p riode tandis qu une progression des pays mergents est observ e partir d un niveau tr s bas CEPII 69 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives La situation des biens de consommation illustre parfaitement la logique de division qualitative du travail L examen simultan des positions sur les trois gammes de ces diff rents pays et groupes de pays montre que l Europe se caract rise par une forte position dans le haut de gamme et des difficult s dans le bas de gamme La situation am ricaine est une position d ficitaire pour tous les niveaux de gamme Les pays mergents sont d autant plus exc dentaires que le niveau de gamme est bas La Chine n a pour l essentiel des positions fortes que dans le bas de gamme Ces situations sont tr s stables sur la p riode consid r e Figure 21 Positions de march par gamme pour les biens de consommation en du march mondial 1995 2002 UE15 Japon 25 00 25 20 00 4 20 4 15 00 4 15 J 10 00 4 10 5 00 4 5 B Basse 0 00 See ray A ll m Moyenne o Haute o Haute 5 00 4 5 10 00 4 10 4 15 00 4
16. et comblant son d savantage dans l a ronautique et le spatial sur la chimie chimie de base et pharmacie et sur les produits de luxe bijoux et produits de toilette parfums et cosm tiques L exception cette r gle est am lioration de la position europ enne dans les composants lectroniques pour lesquels subsiste toutefois un l ger d savantage CEPII 37 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Tableau 8 Principaux points forts et faibles de lUE15 et volution 1967 2002 Avantages comparatifs r v l s 71 branches 9 du PIB Points forts 2002 Points faibles 2002 Machines sp cialis es 3 2 P trole brut 8 5 Automobiles particuli res 3 0 Mat riel informatique 2 9 Produits pharmaceutiques 2 7 Gaz naturel 2 8 Moteurs 1 5 V tements de confection 2 1 Produits de toilette 1 4 Autres produits agricoles 2 0 Bijoux 1 3 V tements de bonneterie 1 7 Chimie organique de base 1 3 Electronique grand public 1 4 Articles en plastique 1 2 M tallurgie non ferreuse 1 0 Quincaillerie 1 1 Charbon 0 8 El ments de v hicules auto 1 1 Viandes et poissons 0 7 Am lioration 1967 2002 D gradation 1967 2002 P trole brut 2 6 Automobiles particuli res 2 3 Machines sp cialis es 1 9 Gaz naturel 2 2 Bijoux 1 9 Mat riel informatique 2 1 Produits pharmaceutiques 1 5 V tements de bonneterie 2 0 Composants lectroniques 1 5 V tements de
17. gorie capital mais ni aux tats Unis ni au Japon Ces deux derniers pays voient par contre leur position sur les composants se d grader Annexe 25 et Annexe 26 Ces volutions divergentes sugg rent la mise en place d une division verticale internationale du travail plus complexe que la simple exportation par le Nord de composants assembl s au Sud En r alit la position des pays mergents s am liore sur les composants comme sur les biens d quipement professionnels alors qu elle se d grade sur les biens finis destin s la consommation Figure 25 Cette volution sugg re la r organisation de la division du travail dans les secteurs technologiques utilisant les pays mergents hors Chine et Inde comme plate forme d exportation de biens professionnels et de composants de haute qualit la Chine assemblant plut t des biens de consommation CEPII 74 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Figure 23 Position de la Chine pour le haut de gamme des produits technologiques par stade d laboration du march mondial 3 00 2 00 1 00 0 00 1 00 4 2 00 4 3 00 4 00 4 Consumption Transformed Capital Part components 1995 1996 1997 1998 Source CEPIT BACI 1999 2000 2001 2002 Figure 24 Position de UE15 pour
18. riel BTP 1 2 0 6 0 5 1 8 0 9 0 7 Instruments de mesure 1 1 0 9 1 1 1 7 0 8 0 8 Source CEPI CHELEM CEPII 132 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Annexe 19 Positions de march de la Chine par branches 1967 2002 du commerce mondial Produit 1967 1973 1980 1986 1991 2002 Coke 1 3 0 8 0 3 0 8 6 5 42 6 Cuirs 1 0 1 3 1 2 2 6 12 8 35 6 Articles manufactur s nda 1 8 1 7 2 3 2 1 10 6 28 1 Electrom nager 0 2 0 0 0 3 1 7 6 4 25 7 Electronique grand public 0 0 0 0 1 5 0 6 2 7 23 3 V tements de confection 1 9 2 9 4 8 8 3 14 9 23 0 V tements de bonneterie 1 0 19 3 4 7 6 12 7 22 0 Meubles 0 6 1 4 2 0 5 3 3 20 4 Tapis 2 5 3 7 2 8 8 22 2 21 7 Conserves animales 1 4 3 1 1 8 6 3 0 15 6 Horlogerie 0 0 0 3 0 3 0 4 1 0 12 6 Charbon 0 6 0 7 0 6 D 3 8 11 1 C ramique 2 0 3 5 2 0 0 6 351 13 4 Ciment 4 5 4 4 2 1 1 9 12 2 15 0 Mat riel informatique 0 0 0 0 0 7 1 3 0 4 9 4 Electricit 0 3 0 2 1 8 3 7 7 8 8 5 Chimie min rale de base 0 3 0 1 0 5 5 4 0 8 1 Quincaillerie 0 3 0 1 0 2 0 4 1 0 7 9 C r ales 3 7 2 3 5 7 0 6 2 8 4 1 Mat riel lectrique 0 3 0 4 1 0 2 1 1 2 6 8 Ouvrages en bois 0 1 0 5 0 3 0 7 2 8 7 0 Min raux nda 0 4 1 1 1 4 0 7 5 6 6 0 Conserves v g tales 3 1 3 9 4 8 5 0 6 4 8 1 Ouvrages m talliques 0 1 0 2 3 2 4 7 0 7 4 8 Fournitures lectriques 0 3 0 1 0 5 2 3 0 6 5
19. s de la moiti des importations japonaises Le troisi me r sultat qui se d gage est que la pr sence des personnes physiques est tr s limit e moins de 1 en g n ral Si par contre les postes Informatique et Information Autres Services Services Culturels et Loisirs sont exclus du Mode 1 et sont int gr s au Mode 4 annexe Dans ce cas de figure extr me il appara t que le Mode 4 est aussi important que le Mode 1 dans la Triade Tableau 14 Les diff rences modes d exportation de services en lignes exportation de services Pays ann e Consommation a Fourniture Pr sence Pr sence de l tranger transfrontali re Etrang re personnes physiques UE15 995 14 21 64 1 998 13 21 65 1 Japon 995 2 9 89 0 998 1 9 91 0 Etats Unis 995 12 13 75 0 998 10 13 78 0 importation de services UE15 995 11 17 71 1 1998 10 17 72 1 Japon 1995 26 46 26 1 1998 19 50 31 0 Etats Unis 1995 6 7 86 1 1998 6 8 85 1 Notes Dans la m thode utilis e ici les postes Informatique et Information Autres Services Services Culturels et de Loisirs font partie du mode 1 Sources OCDE FATS mode3 et CEPI CHELEM Modes 1 2 et 4 Nous venons de voir que la pr sence l tranger est le mode dominant de fourniture de services La sp cialisation l exportation et l importation de la Triade n est donc pas tant celle report e en balance 42 Ces chiffres sont don plus lev s que ceux de Karsenty g n ralement cit
20. 0 5 0 8 0 2 0 5 0 4 Total 0 0 0 1 0 2 0 5 0 4 0 3 Bijoux 0 5 0 6 0 2 0 3 0 5 0 2 Electronique grand public 0 5 0 7 0 3 1 4 0 0 0 2 Electrom nager 0 2 0 1 0 0 0 5 0 4 0 1 V tements de bonneterie 0 0 1 0 0 6 0 5 0 5 0 1 Ouvrages m talliques 1 1 2 5 0 0 0 7 0 5 0 1 V tements de confection 0 4 0 5 0 3 0 3 0 0 0 Plastiques 1 1 2 0 1 3 0 8 0 7 0 1 Navires 0 8 1 0 0 3 0 2 0 0 1 Verre 0 4 0 7 0 9 0 2 0 0 2 Electricit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 2 Mat riel de t l communication 2 9 4 4 1 3 1 7 0 9 0 2 Produits de toilette 0 1 0 7 0 2 0 1 0 0 3 Fils et tissus 0 1 1 0 1 8 1 0 0 6 0 3 Quincaillerie 1 3 1 5 0 4 0 3 0 0 3 El ments de v hicules auto 0 6 0 9 0 3 0 4 0 3 0 4 Moteurs 1 6 2 0 0 9 0 6 0 9 0 4 Mat riel lectrique 1 7 2 6 1 9 0 7 0 0 0 4 Articles manufactur s nda 0 8 0 9 0 2 0 0 0 2 0 4 Horlogerie 1 4 3 1 0 9 0 8 0 5 0 4 Composants lectroniques 0 8 1 2 0 9 0 6 0 4 0 4 P trole brut 1 3 2 0 2 9 2 5 1 8 0 5 Mat riel informatique 1 8 2 2 0 2 0 3 0 3 0 5 Fournitures lectriques 1 8 2 1 1 0 0 4 0 2 0 5 Appareils d optique 1 6 2 4 0 8 0 3 0 4 0 5 Imprim s 1 1 0 6 0 5 0 4 0 7 0 6 Chimie min rale de base 2 1 2 8 3 2 0 8 0 4 0 7 A ronautique et espace 2 8 2 9 2 3 1 3 2 1 0 8 Articles en plastique 1 8 1 8 0 6 0 2 0 2 0 8 Produits raffin s du p trole 0 9 0 8 0 2 0 8 0 0 0 9 Chimie organique de base 2 6 3 5 2 1 0 4 0
21. 100 90 OO ee oe 80 70 OWT ch owr TWTH 50 TWTH TWTV 40 4 TWIV 30 20 10 4 a ise WN Q Q N o 8 3 9 8888 88 8 rer er rer ere Fe Naa 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 Note OWT One Way Trade inter branche TWTH Two Way Trade intra branche Horizontal TWTV Two Way Trade intra branche Vertical Source CEPI BACI Lorsque lon s int resse la d sagr gation des r sultats par partenaire change on s apercoit toutefois qu un processus est enclench avec la Chine substituant tr s progressivement des changes intra branche en diff renciation verticale l inter branche La diff rence de niveau de vie interdit par contre tout d veloppement de l change intra branche en diff renciation horizontale Derni re observation m me dans ses relations avec d autres pays du Nord comme les tats Unis on note une rupture de tendance L accroissement permanent de la part du commerce intra branche dans les changes est stopp e et on note au contraire un retour vers la sp cialisation et le commerce inter branche M me s il est trop t t pour tirer des enseignements de cette volution tr s r cente il convient de retenir qu un tel ph nom ne est potentiellement porteur de co ts d ajustement CEPII 78 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation
22. 14 dans Phorlogerie le Japon a fait jeu gal avec la Suisse entre 1980 et 1985 aux alentours de 22 d exc dents relatifs chacun La Suisse est pass e d un exc dent sup rieur 55 dans les ann es soixante 22 en 1985 alors que le Japon passait de 5 en 1967 22 en 1985 Depuis les tendances se sont radicalement invers es le Japon est en d ficit alors que la part de l exc dent suisse dans le commerce mondial est remont e 40 en 2002 Comment en est on arriv l Dans un premier temps le Japon a su s emparer de la nouvelle technologie des montres lectroniques quartz alors que la Suisse n gligeait cette innovation La rapidit de son d clin a conduit la Suisse lancer un plan d urgence pour acqu rir cette nouvelle technologie et d velopper la diff rentiation de ses produits Ainsi le rattrapage technologique combin au caract re innovant du design Pont mise l abri de la concurrence des pays d Asie bas co t Le Japon n a pas su diff rencier ses produits et se retrouve en concurrence avec la Chine qui tardait s adapter Dans les composants lectroniques on assiste un retour des tats Unis et de l Europe dans une moindre mesure et cela partir des composants de tr s haut niveau technologique Le Japon d cline partir de positions tr s fortes d un exc dent de 21 du commerce en 1989 8 en 2002 Il perd des positions sur les composants les plus standards qui se fabri
23. 1987 1992 1997 2002 Source CEPIH CHELEM Figure 28 Avantage comparatif r v l des Etats Unis services inclus o9 de PIB PPA 30 20 Services wba tke owe ee see TT Tag ne oran un ee E Agriculture ws Industrie Energie Minerais 67 69 71 73 75 77 79 81 83 85 87 89 91 93 95 97 99 2001 Source CEPH CHELEM CEPII 81 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Figure 29 Avantage comparatif r v l du Japon services inclus 50 de PIB PPA 100 90 80 70 4 60 Industrie 50 40 30 20 s3 n aa nn mu mm mm Agriculture 20 Services 30 40 4 Energie Minerais 50 1 67 69 71 73 75 77 79 81 83 85 87 89 91 93 95 97 99 2001 Source CEPH CHELEM Figure 30 Avantage comparatif r v l du Br sil et de l Inde services inclus 99 de PIB PPA Br sil Inde Industrie Agriculture LE Agriculture vices Industrie 67 69 71 73 75 77 79 81 83 8 87 8 91 93 95 97 99 2001 Source CEPH CHELEM L EXPORTATION DE SERVICES PASSE MAJORITAIREMENT PAR LA PRESENCE SUR PLACE Si l on s int resse maintenant aux autres modes de vente de services l tranger que les exportations les difficult s d affectation de certains services am nent fournir deux estimations dans la premi re estimation M thode 1 les postes Informatique et Inf
24. 6 5 0 Produits pharmaceutiques 5 3 2 3 10 8 6 1 6 0 5 8 Premi re transform du fer 8 8 5 9 9 6 11 1 6 0 7 7 Chimie organique de base 20 7 13 0 12 4 5 1 5 3 8 3 Ouvrages m talliques 2 4 0 2 9 2 6 0 55 8 7 Appareils d optique 2 8 0 3 5 1 24 4 14 6 9 3 Fer et acier 8 9 11 5 7 1 15 8 7 1 9 6 Fournitures lectriques 3 8 5 6 5 9 6 7 2 8 9 9 Articles en caoutchouc 5 7 10 9 5 1 16 9 5 9 10 4 Conserves animales 18 1 19 2 8 3 15 9 8 9 10 8 Total 3 4 0 5 1 1 9 0 3 2 10 8 Quincaillerie 8 6 1 5 2 2 10 4 6 2 11 0 Sucre 23 5 18 0 10 4 9 9 7 8 11 2 Non ventil s 14 2 9 0 2 6 6 4 1 9 12 3 Produits raffin s du p trole 9 8 20 4 13 1 13 2 9 1 12 6 M tallurgie non ferreuse 11 2 9 8 35 7 17 6 5 4 13 1 Electricit 12 4 49 3 58 4 38 7 21 2 13 2 Mat riel lectrique 16 5 13 2 9 2 8 7 2 9 14 6 Mat riel de t l communication 15 9 1 6 4 8 17 5 7 9 15 0 C ramique 53 1 10 0 6 2 19 3 11 3 15 6 Gaz naturel 28 1 38 3 17 6 8 2 10 7 15 9 V hicules utilitaires 12 5 2 1 5 3 25 6 12 6 17 0 Articles manufactur s nda 4 0 2 0 3 6 19 7 4 2 17 8 Mat riel informatique 33 3 22 9 30 2 4 5 2 8 18 0 Horlogerie 20 1 17 3 14 6 20 3 14 6 19 5 Electrom nager 14 3 7 7 0 0 23 7 8 0 22 2 Source CEPII CHELEM CEPII 129 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Annexe 16 Positions de march
25. 8 8 6 Libell GRAPHITE NATUREL EN POUDRE OU EN PAILLETTES GRAPHITE NATUREL AUTRE QU EN POUDRE OU EN PAILLETTES OXYHALOGENURES DES ELEMENTS NON METALLIQUES HALOGENURES ET CHLORURES ET OX YCHLORURES SELS DES ACIDES OXOMETALLIQUES O PEROXOMETALLIQUES A L EXC CHROMATES DICH ROMATES I MANGANITES MANGANATES ET PERMANGANATE ALUMINATES TUNGSTATES WOLFRAMATES DICHROMATE DE SODIUM MOLYBDATES CHROMATES DE ZINC OU DE PLOMB DICHROMATE DE POTASSIUM PHOSPHURES DE CONSTITUTION CHIMIQUE DEFINIE OU NON A L EXC PLAQUES ET PELLICULES PHOTOGRAPHIQUES IMPRESSIONNEES ET DE PLAQUES ET PELLICULES PHOTOGRAPHIQUES IMPRESSIONNEES ET DE MICROFILMS IMPRI TUBES EN QUARTZ TUBES EN VERRE NON TRAVAILLE SAUF A COI ET PEROXOCHROMATES A L EXCL DES CHR S ESSIONNES ET DEVELOPPES AUTRES QUE POUR LA MONOFILAMENTS ARTIFICIELS DE 67 DECITEX OU PLUS ET DONT LA P BARRES OU BAGUETTES EN VERRE NON TRAVAILLE FONDU OU EN AUTRE SILICE FONDU NON TRAVAILLE EFFICIENT DE DILATATI TUBES EN VERRE D UN COEFFICIENT DE DILATATION LINEAIRE lt 5 BILLES EN VERRE NON TRAVAILLE AUTRES QUI FEUILLES ET BANDES MINCES EN ETAIN D UNE I OUVRAGES EN ETAIN N D A OUVRAGES EN TANTALE N D A TANTALE SOUS FORME BRUTE Y C LES BARRES DI E LES MICROSPHERES D EPAISSEUR SUPPORT E TANTALE SIMPLEM LENTILLES PRISMES MIRO
26. 8 0 9 CEPII Source CEPH CHELEM 131 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Annexe 18 Positions de march de l Inde par branches 1967 2002 du commerce mondial Produit 1967 1973 1980 1986 1991 2002 Tapis 10 6 6 5 6 2 4 9 4 7 7 7 C r ales 4 9 2 8 0 4 0 9 1 4 5 3 Ciment 0 3 0 8 2 5 0 0 1 3 4 9 V tements de confection 1 4 2 2 42 35 3 8 4 1 Bijoux 0 1 0 6 0 5 0 9 1 7 4 0 Minerais de fer 6 8 5 7 5 7 3 8 5 3 3 8 Fils et tissus 5 2 4 0 15 0 8 2 5 3 3 V tements de bonneterie 0 7 0 9 1 4 1 0 1 7 2 9 Cuirs 4 5 5 5 3 5 2 8 2 7 2 6 Aliments pour animaux 4 9 5 4 2 4 2 2 3 2 2 6 Viandes et poissons 0 8 0 9 155 1 6 1 6 2 5 Sucre 0 5 0 4 0 2 1 3 0 7 17 Articles en caoutchouc 0 6 0 1 0 2 0 3 0 4 1 3 Produits pharmaceutiques 0 8 0 1 0 2 0 0 0 6 1 0 Fer et acier 0 6 1 3 2 1 2 1 0 8 1 0 Conserves v g tales 0 9 0 3 2 4 0 4 0 4 1 0 Premi re transform du fer 0 8 0 7 0 6 3 3 0 8 0 9 Autres produits agricoles 2 8 2 1 2 3 2 2 1 8 0 8 Tabacs manufactur s 0 2 0 5 0 9 1 1 0 3 0 7 Quincaillerie 1 2 0 3 0 0 0 8 0 0 0 7 Ouvrages m talliques 0 2 0 2 0 1 1 8 0 5 0 6 Produits c r aliers 1 6 1 3 1 5 0 7 0 2 0 5 Mat riel agricole 0 9 0 7 0 3 0 2 0 1 0 5 Meubles 0 2 0 2 0 2 0 0 0 1 0 4 Chimie organique de base 1 9 1 3 1 0 1 3 0 3 0 4 Peintures 0 8 0 3 0 2 0 2 0 6 0 4 Conserves animales 0 4 0 4 0 3 0 4 0 2
27. 9 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives UN IMPACT LIMITE DE LA CONCURRENCE DU SUD Les termes du d bat relatif l impact du commerce avec les pays en d veloppement sur les march s du travail des pays industrialis s sont connus La DIT entre des pays du Nord se sp cialisant dans des activit s intensives en travail qualifi et ou en capital et important du Sud des produits issus d industries de main d ceuvre est porteuse d une redistribution des revenus au sein des pays Les salari s non qualifi s sont victimes au Nord de la concurrence du travail non qualifi moins pay et b n ficiant d une protection sociale moindre contenu dans les produits import s du Sud contrario les plus qualifi s tirent parti de la demande accrue pour les produits qu ils concourent produire et qui sont export s vers le Sud La r ciproque est vraie au Sud et l on s attend finalement une convergence internationale des r mun rations Les calculs de contenu en emplois souvent utilis s pour illustrer l impact de la concurrence du Sud oublient le n cessaire bouclage macro conomique du raisonnement les emplois supprim s par la concurrence des importations sont recr s ailleurs dans l conomie Encore faut il naturellement que le march du travail soit suffisamment fluide ce qui n est pas garanti dans le cas europ
28. Agro alimentaire 10 Textile Energ tique Non ferreux ru Bois Papiers V hicules Electrique Sid rurgique Chimique M canique 30 40 1967 1972 1977 1982 1987 1992 1997 2002 Source CEPI CHELEM CEPII 117 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Annexe 9 Les avantages comparatifs r v l s des tats Unis par branche 1967 2002 o du PIB Branche A ronautique etespace Papier Composants lectroniques Instruments de mesure Viandes et poissons Articles en plastique Autres produits agricoles C r ales Moteurs Fils et tissus Machines sp cialis es Peintures Produits de toilette Minerais non ferreux Prod agric non comestibles Gaz naturel Conserves v g tales Aliments pour animaux Chimie min rale de base Minerais de fer Sucre Imprim s 0 1 Armement 01 02 02 02 03 03 Boissons Verre M tallurgie non ferreuse Machines outils Plastiques Premi re transform du fer Mat riel BTP CEPII 118 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Les avantages comparatifs r v l s des tats Unis par branche 1967 2002 o du PIB suite CEPII Min raux nda Conserves animales 0 0 0 0 Engrais Produits raffin s du p trole
29. BRICs largement conditionn par la mise niveau des institutions 57 On peut naturellement obtenir galement l volution attendue de leur balance courante 58 Boulhol 2004 CEPII 93 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Deux trajectoires bornent lavenir des pays mergents et des BRICs convergence rapide et m canique a Goldman Sachs versus blocage institutionnel susceptible de d boucher sur des crises financi res r p tition ou des crises sociales majeures Concernant la capacit technologique de l Union on envisage trois hypoth ses la poursuite du d clin un statu quo o un redressement la faveur d une r activation du processus de Lisbonne Les informations disponibles ce jour laissent penser que les tats Unis resteront la fronti re technologique pendant la premi re moiti de ce si cle et nous retenons cette hypoth se de travail S agissant du Japon nous consid rons que la d cennie perdue ne l a pas t totalement et que les ajustements en cours ainsi que le formidable effort consenti par le Japon en termes de revitalisation technologique de son conomie sont susceptible de lui permettre de retrouver la place qui tait la sienne en mati re technologique La combinaison de ces deux jeux d hypoth ses d finit les six sc narios ayant servi de guide de lecture des transformations en cours
30. Les pertes et gains de parts de march tous produits confondus masquent des volutions tr s contrast es au niveau plus fin Les calculs peuvent tre faits au niveau de la nomenclature harmonis e des changes 4 puis 6 chiffres en excluant le commerce intra communautaire Les r sultats pour PUE Tableau 4 ne correspondent pas aux gains de parts de march d une conomie qui aurait atteint les objectifs de la strat gie de Lisbonne mis part quelques cat gories comme les locomotives les bateaux de plaisance les ch ssis de v hicules les fibres artificielles les hormones les appareils photographiques m dicaux et des machines textiles d tail par produit en Annexe 22 On retiendra que le deuxi me poste le plus progressif des exportations europ ennes est la graisse de porc et de volailles on trouve galement parmi les postes tr s progressifs les exportations de navires destin es la destruction On est donc tr s loin de produits inscrivant l Europe dans la comp tition technologique mondiale et dans la soci t de la connaissance CEPII 28 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives La situation n est pas tr s diff rente si l on s int resse aux exportations les plus progressives des tats Unis parmi lesquelles on trouve de nombreux produits agricoles de l antigel etc Au contraire la liste des groupes de produits
31. Mat riel agricole Tabacs manufactur s Appareils d optique Feretacier Articles manufactur s nda Articles en caoutchouc Corps gras Electricit Coke Produits c r aliers Horlogerie Charbon 0 2 0 3 0 8 0 5 0 6 0 2 Ouvrages enbois 0 3 0 3 0 2 0 1 0 0 0 3 Navires C ramique Produits pharmaceutiques Ouvrages m talliques Ciment Quincaillerie Electronique grand public Chimie organique de base V hicules utilitaires Mat riel lectrique Fournitures lectriques Electrom nager Cuirs V tements de bonneterie V tements de confection Mat riel de t l communicatior Automobiles particuli res Mat riel informatique P trole brut Note classement des branches par ordre d croissant de variations en points sur 1967 2002 Source CEPH CHELEM 119 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Annexe 10 Les avantages comparatifs r v l s du Japon par branche 1967 2002 5 du PIB CEPII Branche Automobiles particuli res Mat riel informatique Moteurs El ments de v hicules auto P trole brut Machines sp cialis es Prod agric non comestibles Minerais de fer Produits raffin s du p trole Machines outils Composants lectroniques Produits pharmaceutiques Minerais non ferreu
32. Peugeot 307 comme cela a t observ au sein de l Union cet change sera source de gains de vari t pour les producteurs et les consommateurs et pr servera l existence d une offre industrielle europ enne Si au contraire les nouveaux concurrents perdent en termes de l change faute de pouvoir suffisamment diversifier leur offre et tardent lever les taux de salaire en raison d une arm e de r serve ou de la persistance de r gimes non d mocratiques la concurrence du Sud n ayant jou jusqu ici qu un r le limit dans la d sindustrialisation europ enne prendra un tour beaucoup plus d vastateur C est ici que la position europ enne dans les n gociations commerciales internationales la profondeur des accords bilat raux ou l importance donn e aux l ments sociaux dans le discours communautaire sur la sc ne internationale peuvent faire une diff rence SIX SCENARIOS Ces deux grilles de lecture peuvent tre combin es pour d finir six sc narios dont les cons quences en termes de nature des changes internationaux de sp cialisation communautaire d volution du march du travail de revenus et d in galit s posent des d fis difficiles aux politique publiques S agissant de ces deux dimensions essentielles nous verrons que la capacit technologique de PUE est s rieusement corn e tandis que le rattrapage des pays mergents et des BRICs est fortement conditionn par
33. afin de rendre les r sultats du mod le plus r alistes prise en compte d une esp rance de vie al atoire au niveau individuel mais parfaite au niveau agr g afin de raisonner avec un individu repr sentatif par cohorte une hypoth se suppl mentaire sur l existence de march s parfaits de rentes viag res a alors t ajout e afin de d terminer ce qu il advient de la richesse des agents d c d s pr matur ment un motif de legs volontaire dans les pr f rences des agents a t ajout afin d am liorer l talonnage de la richesse des m nages et de son accumulation des taux d emploi par ge exog nes sont mod lis s enfin des carts endog nes entre les taux d int r ts nationaux d biteurs et le taux d int r t cr diteur mondial sont admis afin de rendre compte d une certaine imperfection des mouvements de capitaux Nous avons aussi constitu une base compl te de donn es historiques concernant les zones g ographiques retenues afin d talonner au mieux le mod le Pour ce faire nous avons mobilis de nombreuses sources les donn es du BIT pour les taux d activit la base PWT 6 2 pour les variables agr g es la Banque Mondiale pour les stocks de capital et la construction de trajectoire historiques de Productivit Totale des Facteurs des zones la base de PAISS pour les donn es sur les r gimes de retraite les donn es des Nations Unies pour caler nos projections d mographiques CEPII 153
34. agric non comestibles 17 0 19 2 18 8 10 9 10 2 6 4 M tallurgie non ferreuse 11 6 9 4 12 8 12 2 8 6 6 3 Aliments pour animaux 15 1 10 1 8 3 11 2 9 0 5 3 P trole brut 1 6 3 5 TT 12 3 8 8 4 7 Mat riel lectrique 16 3 15 0 13 7 4 8 6 4 4 6 Min raux nda 10 1 8 3 4 4 5 8 4 0 4 5 Mat riel de t l communication 15 0 9 2 8 3 7 6 6 9 3 5 Automobiles particuli res 6 4 5 2 6 7 1 2 0 4 3 4 Verre 6 9 4 8 5 6 1 0 1 6 3 2 Produits c r aliers 18 0 10 2 12 4 8 3 1 4 2 6 Total 1 2 0 3 0 3 0 9 0 3 2 3 Ouvrages m talliques 12 5 12 2 11 2 6 9 8 2 1 9 Fournitures lectriques 13 3 9 5 9 1 4 2 5 1 1 2 C ramique 7 6 5 9 7 1 6 0 4 7 0 5 Composants lectroniques 5 6 0 1 8 5 0 6 1 9 0 2 Horlogerie 6 6 4 4 3 8 2 5 2 3 0 3 Appareils d optique 8 0 5 0 5 9 3 0 2 8 0 4 Articles manufactur s nda 5 2 4 0 5 2 2 5 1 1 0 8 Articles en caoutchouc 8 8 5 1 6 6 4 3 4 9 1 1 Instruments de mesure 9 5 8 3 9 6 5 9 7 2 1 1 Produits raffin s du p trole 2 1 1 4 1 6 0 7 2 9 1 6 Premi re transform du fer 8 8 5 9 10 6 3 9 3 7 1 7 Papier 7 7 6 9 7 4 3 8 6 6 2 4 Non ventil s 2 0 2 7 4 6 4 2 4 6 2 7 Tabacs manufactur s 6 5 4 9 6 6 6 2 6 3 2 9 Chimie min rale de base 6 4 5 8 1 7 2 8 4 5 3 2 Moteurs 15 8 12 4 16 1 8 0 10 1 3 8 A ronautique et espace 9 4 7 7 11 4 6 0 8 8 4 3 Quincaillerie 10 3 7 5 9 0 5 7 8 1 4 4 Navires 3 5 3 2 9 9 3 5 2 8 4 4 El
35. ailleurs le co t horaire du travail n est qu un des l ments de co t de la firme les co ts de transport les avantages tir s de bonnes infrastructures la stabilit politique constituent galement des d terminants d cisifs des localisations Plus fondamentalement le co t de production au sens strict ne repr sente qu une partie tr s limit e du prix de nombreux produits Les travaux les plus r cents sur les Trade costs chiffrent ceux ci un quivalent ad valorem de 170 pour les pays industrialis s dont 55 pour les co ts de distribution et 74 pour les co ts de transport Dans ces conditions les diff rentiels de co ts dans l usine sont tr s dilu s une fois le produit d livr au consommateur Ces diff rentes limites expliquent probablement que les d localisations restent un ph nom ne limit les estimations les plus r centes sur l Allemagne confront e aux d localisations dans les pays de P largissement exemple qui constitue une sorte de majorant des effets concluent 90 000 emplois d truits sur 10 ans soit l quivalent du nombre d emplois d truits certaines semaines en Allemagne Les ordres de grandeur en cause ne sont ce jour tout simplement pas comparables Plus g n ralement limpact des changes internationaux sur l emploi est minime en regard de limpact des politiques macro conomiques et de la r ponse des march s du travail Le policy mix macro conomique et les
36. comestibles 1 7 Articles manuf nda 2 0 Minerais de fer 1 7 Mat riel de t l communication 1 9 Produits raff du p trole 1 6 Articles en plastique 1 6 Machines outils 1 5 Meubles 1 2 Source CEPH CHELEM LES BRICS ONT DES AVANTAGES COMPARATIFS DIFFERENCIES Mis part le textile habillement cuir chaussures commun la Chine et lInde les BRICs ont des sp cialisations assez diff renci es faisant potentiellement de chacun de ces pays un concurrent redoutable dans un secteur en particulier 27 Ainsi que dans le papier mais il s agit d un comblement du d savantage de d part CEPII 40 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives La Chine s est fortement sp cialis e dans le secteur textile habillement qui reste son principal avantage ainsi que dans le bois papier industries diverses comme le jouet Annexe 5 Un nouvel avantage appara t depuis le d but des ann es 90 dans le mat riel lectrique Le d savantage se creuse dans la chimie la m canique et l nergie Les branches de forte sp cialisation restent caract ris es par leur contenu lev en main d ceuvre non qualifi e Tableau 11 et Annexe 11 Le cumul sur quatre branches de cet avantage structurel quivaut plus de 5 du PIB chinois ce qui repr sente une forte sp cialisation articles manufactur s divers jeux jouets quincaillerie cuir chaussures
37. commerciaux pour converger un rythme assez rapide ce qui tendrait limiter leur impact concurrentiel long terme Mais le renouvellement syst matique de cette liste notamment en Asie montre que le probl me concurrentiel ainsi soulev pour les conomies europ ennes est durable Au total les pays du Sud jouent d sormais un r le majeur dans l volution r cente du commerce international La d composition donn e dans le Tableau 1 montre en effet que si le Nord continuait entra ner le commerce mondial de 1995 1998 en repr sentant les deux tiers de la croissance des exportations mondiales et plus des quatre cinqui mes de celle des importations mondiales cette situation a t invers e ensuite Depuis 1999 le Sud repr sente plus de la moiti de la croissance des exportations mondiales et d j plus de 40 de celle des importations mondiales 25 Pour Br sil Russie Inde et Chine CEPII 20 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Tableau 1 Contributions la croissance du commerce mondial pour deux p riodes 1995 98 et 1999 2002 aa 1995 1998 1999 2002 Nord Sud Monde Nord Sud Monde Nord 61 8 69 20 28 47 Sud 27 4 31 38 15 53 Monde 87 13 100 57 43 100 Note Exportations en lignes importations en colonnes Source CEPI BACI La Lettre du CEPI n 231 2004 Figure 4 Parts des tats Unis de PUE et de la Chin
38. conduite que d un monde en profonde mutation Le Br sil la Chine et Inde sont dans cette cat gorie pays auxquels la Russie doit tre ajout e en d pit des particularismes de sa transition Ces BRICs identifi s par les travaux prospectifs sur la croissance mondiale sont donc appel s jouer un r le essentiel alors m me que la progression des niveaux de vie dans ces pays l exception de la Russie ne seta pas suffisamment rapide pour autoriser un rattrapage des pays riches horizon du milieu de ce si cle L conomie mondiale est ainsi confront e un ph nom ne nouveau de grands pays ouverts dont les niveaux de vie moyens resteront durablement plus bas que dans les pays d ancienne industrialisation occupent une place croissante dans l conomie mondiale En raison de fortes in galit s internes et d une bonne circulation des capitaux et de la technologie au niveau mondial ces pays seront par ailleurs dot s d une vaste gamme d avantages comparatifs tourteaux de soja et a ronefs chaussures et hardware informatique habillement et services informatiques Par ailleurs une s rie de pays de taille plus modeste jouent avec succ s la carte de l int gration P conomie mondiale et progressent tr s rapidement dans le commerce mondial sans tre frein s par le poids et les retards de pans entiers de l conomie domestique la diff rence des BRICs Ces pays tirent b n fice de leurs succ s
39. confection 1 8 Chimie organique de base 1 2 Non ventil s 1 7 A ronautique et espace 1 1 Fournitures lectriques 1 6 Produits de toilette 1 0 Electronique grand public 1 5 Instruments de mesure 1 0 Cuirs 1 1 Papier 0 8 Articles manufactur s nda 0 8 Source CEPH CHELEM LES AVANTAGES COMPARATIFS DES TATS UNIS ET DU JAPON La sp cialisation des tats Unis est marqu e par un fort avantage comparatif fortement dans la m canique Annexe 3 Cela repr sente selon les ann es un avantage structurel quivalent un demi point un point du PIB am ricain ce qui constitue toutes proportions gard es un ordre de grandeur similaire celui observ dans ce secteur pour l Union europ enne Il en va de m me dans la chimie avec un avantage diminu peu pr s de moiti des deux c t s de l Atlantique Le reste des avantages diff re agro alimentaire et lectronique pour les tats Unis deux secteurs d savantag s dans le cas europ en On note un recul structurel de l avantage des tats Unis dans P lectronique ce qui ne signifie pas naturellement une perte de comp titivit des firmes am ricaines La production dans leurs filiales localis es l tranger jouer ici un r le central A Poppos le secteur des v hicules constitue un fort d savantage des Etats Unis qui s est partiellement combl pendant les ann es 80 la faveur des investissements europ ens et surtout japonais sur place CEPII 38 CIRE
40. contre antibiotique Deux types de mesure sont utilis es pour rendre compte de ces deux types d change L approche par le recouvrement des changes consiste pour chaque flux l mentaire importation et exportation d un produit donn entre deux partenaires commerciaux rapporter la partie quilibr e des changes l change total En sommant sur les branches et ou les pays on obtient donc la part de P change en recouvrement appel e change intra branche Le compl ment l unit est l change inter branche le d ficit dans une branche est compens e par l exc dent dans une autre branche L approche par la typologie des flux retenue ici consiste au contraire classer a priori chaque flux l mentaire en inter branche one way ou intra branche two way en fonction du degr de recouvrement et calculer la valeur du commerce de chacun des deux types un niveau quelconque d agr gation La deuxi me dimension de l analyse est commune l ensemble des mesures existant il s agit de rep rer si les flux l importation et l exportation correspondent pour un produit donn a des qualit s des valeurs unitaires similaires ou non Si les valeurs unitaires sont diff rentes de plus d un certain pourcentage 25 dans cette tude on parlera d changes de produits diff renci s verticalement Le sch ma ci dessous adapt de Fontagn amp Freudenberg 2002 indique lalgor
41. de co ts sp cialisant leurs filiales trang res sur des segments du processus de production L appel croissant aux importations de pi ces et composants en provenance des pays bas co ts de main d uvre r duit la valeur ajout e communautaire contenue dans un euro export par l industrie europ enne Les nouveaux march s sont au Sud et les usines se localisent pr s des march s Vendre en Chine implique souvent de produire en Chine ou dans la r gion Ainsi le d placement de la demande internationale vers de nouvelles zones contenu dans le manque relatif de dynamisme de PUnion europ enne ayant un des taux de croissance les plus bas se traduit n cessairement par le d placement de l industrie europ enne vers ces nouveaux Eldorado Comment dans ces conditions les industries europ ennes peuvent elles faire face a la mondialisation dont le doublement en 30 ans du ratio transactions courantes sur PIB mondial donne une image saisissante Figure 1 L Europe est elle en mesure de conserver des activit s industrielles Ou devra t elle abandonner toute base industrielle pour devenir d une part un grand march pour des productions import es et d autre part un grand producteur de services Les services eux m mes ne sont ils pas menac s de d localisation massive vers des pays plus bas co t de main d uvre mais disposant n anmoins de comp tences fortes dans certains domaines syndrome Bengalore
42. de la DIT Un rattrapage rapide des pays mergents au b n fice de progr s sensibles en mati re institutionnelle conduira par effet de s lection un repli europ en sur les activit s abrit es exploitant la notori t h rit e de l histoire et de la g ographie sc nario 1 Repli Si au contraire la capacit technologique de l Union se stabilise au b n fice de la strat gie de Lisbonne un rattrapage rapide de l Europe par les pays mergents et certains BRICs conduira en Europe non pas un repli sur les activit s de notori t mais un tr s fort effet de s lection des firmes LUE continuera se sp cialiser sur quelques activit s technologiques et le haut de gamme Nous parlons s agissant de ce sc nario de marginalisation dans la mesure o Europe verra son emprise sur le march mondial diminuer sc nario 2 Marginalisation Un succ s de la strat gie de Lisbonne ne peut pas tre exclu m me si l valuation pouvant en tre faite mi patcours est assez n gative Il n est donc pas exclu que PUE rebondisse que les TICs diffusent massivement dans le tissu productif que l conomie europ enne flexibilise ses structures et r investisse le champ de la science Un tel succ s permettrait de maintenir des parts de march dans une conomie mondiale en forte croissance et de d boucher sur une prosp rit partag e entre Nord et Sud sc nario 3 Prosp rit partag e Ces trois premiers s
43. de notori t Sa survie d pend de sa capacit d fendre son image indications d origine g ographique exception culturelle propri t intellectuelle etc La croissance europ enne est lente ce qui freine l investissement les gains de productivit les revenus par t te Ce sc nario de repli est sans aucun doute catastrophique Le d clin de l Europe dans l conomie mondiale s acc l re ses parts de march s effondrent Le niveau de vie recule Les syst mes sociaux europ ens confront s au triple probl me du vieillissement du ch mage et de la baisse des niveaux de vie ne sont plus soutenables La chance de l Europe est toutefois l enrichissement du Sud cela garantit une demande pour les produits et services europ ens fortement connot s culturellement pour le tourisme Figure 33 Parts de march long terme Ratrappage des pays mergents BRICs Rapide Blocages institutionnels pertes de parts de march non effondrement parts de Baisse au rythme march non compens actuel par largissement rapide des d bouch s compens es fortes pressions concurrentielles parts de march en Se stabilise recul dans un march s largissant Capacti technologique UE Se redresse CEPII 97 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Si contrairement les blocages institutionnels e
44. des cha nes de valeur ajout e et une sp cialisation croissante de PUE sur les derniers segments de valeur ajout e dans lesquels un avantage est pr serv conception design qui sont des activit s industrielles la fronti re des services Enfin m me le sc nario de domination ne permettrait pas d viter la d sindustrialisation dans ce dernier sc nario fortement non coop ratif au niveau international pr server son avance technologique est vital et la propri t intellectuelle devient totalement strat gique CEPII 101 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Figure 35 L industrie europ enne long terme Ratrappage des pays mergents BRICs Rapide Blocages institutionnels _ pertes de parts de effondrement parts de k Pgh ET A march non march non compens j CSN compens es fortes par largissement re rapide des d bouch s P i concurrentielles parts de march en recul dans un march s largissant ET dell es ae pe d sindustrialisation Pee erie disparition des a A lo oe ee forte repli sur les pE oe i emplois industriels technologiques forte quali i k a l elle _ industries r igonalis es gt 0 de toute qualif I UE reste sp cialis e sur quelques points forts technologie cumulative et sur haut de gamme maintien des emplois qualifi s L impact sur l emploi e
45. des ressources naturelles le Japon et l Europe sont mal pourvus en ressources nerg tiques L puisement des ressources des tats Unis les met dans une situation similaire Toutefois alors que le Japon et l Europe am liorent leurs positions en r duisant leur d ficit et particuli rement l Europe gr ce la fois au d veloppement de ressources locales mer du Nord et nucl aire et aux efforts d conomies les tats Unis r gressent depuis 1982 L intensit nerg tique de la croissance des tats Unis approfondit ce d savantage CEPII 57 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Figure 14 Positions de march sur la fili re chimique 1967 2002 en du commerce mondial de produits chimiques 15 gt 10 lt UE 15 Japon Chine Etats Unis Emergents 5 4 10 1967 1972 1977 1982 1987 1992 1997 2002 Source CEPI CHELEM CEPII 58 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Figure 15 Positions par march sur la fili re nerg tique 1967 2002 en du commerce mondial de produits nerg tiques 15 7 Emergents Japon UE 15 Etats Unis 35 L 1967 1972 1977 1982 1987 1992 1997 2002 Source CEPH CHELEM CEPII 59 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Trava
46. donne ces acteurs conomiques un pouvoir de n gociation tr s important les effets de capture ou simplement de obbying sont jug s trop importants par une soci t civile qui se mobilise en r action Ce m canisme est encore renforc en Europe par un ensemble de caract ristiques institutionnelles notamment les rigidit s sur le march des biens freinant la cr ation de petites entreprises et la fluidit de leur d mographie gt Bernard amp Jensen J J 1999 Jean 2002 M litz 2003 Bernard Jensen amp Schott 2002 52 Chen amp Ku 2003 Barba Navaretti amp Castellani 2003 53 Bernard Jensen Schott 2003 54 Bassanini amp Scarpetta 2002 CEPII 88 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives EN 2050 LES ECONOMIES LES PLUS GRANDES NE SERONT PLUS LES PLUS RICHES En 2050 les BRICs pourraient avoir un PIB global sup rieur celui du G6 et les conomies les plus grandes au niveau mondial ne seraient plus cet horizon les plus riches Deux s ries de simulations utilisant des mod les classiques de convergence sugg rent de telles volutions Tout d abord les travaux de Goldman Sachs sur les BRICs Annexe permettent de dessiner les trajectoires conomiques possibles des BRIC et du G6 en faisant deux types d hypoth ses sur les rythmes de rattrapage technologique et sur la capacit des soci t s r
47. enne dans le commerce mondial R f rences ANNEXES STATISTIQUES ANNEXES METHODOLOGIQUES CEPII 3 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives PROBLEMATIQUE L volution tr s rapide de la Division Internationale du Travail DIT caract ris e par l arriv e de concurrents dot s d un tr s large spectre d avantages comparatifs dans les activit s industrielles comme la Chine voire s tendant aux services comme l Inde a fait resurgir eu Europe au Japon comme aux Etats Unis un th me r current du d bat public l aspiration des emplois par la concurrence des pays bas salaires et le devenir de l industrie UNE ECONOMIE POST INDUSTRIELLE Aux tats Unis le rapport Manufacturing in America command au US Department of Commerce par le Pr sident Bush s inscrit dans ses pr occupations Pour le Secr taire am ricain du Commerce Strengthening American manufacturing is a top priority for the president America s manufacturers provide our nation and our people with good jobs a better quality of life and inventions that have established our national identity Manufacturing is the backbone of our economy and the muscle behind our national security Au Japon le contraste form par la progression des effectifs dans les filiales de firmes japonaises localis es tranger accr dite l id e d une d b cle industrie
48. es 2 8 Prod agric non comest 1 9 Instruments de mesure 2 6 Am lioration 1967 2002 D gradation 1967 2002a Fer et acier 5 5 Produits pharmaceutiques 2 7 Minerais de fer 5 0 Engrais 2 6 Cuirs 3 1 Produits raff du p trole 2 4 Aliments pour animaux 3 1 Mat riel informatique 2 2 Papier 3 1 C r ales 2 0 Viandes et poissons 2 8 P trole brut 17 Sucre 2 4 Conserves v g tales 1 7 Boissons 21 Articles en plastique 1 7 Automobiles particuli res 1 9 Chimie org de base 1 7 Mat riel de 1 2 Composants lectroniques 1 6 Source CEPH CHELEM LE RENOUVELLEMENT DES AVANTAGES DES PAYS EMERGENTS La classification des pays mergents retenue ici est fond e sur un crit re d cart au revenu par t te moyen des pays industrialis s et de progression de la part de march mondial Sur la base des crit res habituels la Chine et l Inde sont des pays mergents Dans la mesure o ces pays par convention ont t trait s de fa on s par e dans la section pr c dente consacr e aux BRICs ils sont exclus des pays mergents dans ce CEPII 44 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives qui suit On se limite donc ici aux petits pays mergents La deuxi me question trancher porte sur la Cor e Pays mergent en d but de p riode analys e la Cor e ne l est plus aujourd hui et n est pas incluse Ceci permet de garder une liste de p
49. es de sources multiples et h t rog nes Pour r pondre ces difficult s le CEPH a construit une base de donn es sur le commerce international BACI Base Analytique du Commerce International rassemblant et mettant en coh rence diff rents niveaux d analyse et nomenclatures tout en tirant profit de l information disponible au niveau le plus fin possible environ 5 000 produits 6l Les donn es source issues de la base Comtrade des Nations Unies font l objet d un traitement syst matique permettant d obtenir une matrice du commerce mondial pour chaque ann e 1995 2002 Il s agit notamment de proposer une caract risation des flux commerciaux en termes de types de commerce commerce univoque commerce crois de produits similaires commerce crois de produits diff renci s verticalement gammes niveau technologique et stades de production La base ainsi obtenue permet une description des volutions du commerce mondial plus circonstanci e que celles disponibles jusqu ici 61 Voir http www cepii fr anglaiseraph bdd baci baci pdf CEPII 146 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Annexe_M 4 L analyse parts de march constantes Partant du commerce bilat ral de plus de 200 pays dans plus de 5000 produits entre 1995 et 2002 disponible dans BACI nous s lectionnons 88 pays et agr geons les produits pour parvenir 65 secteurs CTC
50. et perspectives LA SPECIALISATION DANS LES SERVICES N EST PAS UNE SOLUTION GLOBALE La sp cialisation dans les services constitue une dimension importante de la DIT qui n a pas t abord e jusqu ici Nous commen ons dans cette section par l examen des avantages comparatifs r v l s des diff rents pays tudi s int grant les changes de services r pertori s en balance des paiements Dans un second temps nous largissons l analyse aux autres modes de fourniture l tranger LA SPECIALISATION DANS LES SERVICES Quand bien m me les changes de biens repr sentent une part dominante des changes internationaux la sp cialisation internationale des conomies ne peut donc tre envisag e du seul point de vue des changes de biens en particulier quand les conomies en cause sont engag es dans un processus de d sindustrialisation C est pourquoi une analyse en termes d avantages comparatifs r v l s par l change devrait s int resser l conomie prise dans son ensemble et rendre compte des changes de services et non pas seulement des changes de biens Cette approche se heurte deux difficult s les donn es d changes de services en balance des paiements ne sont pas tr s d sagr g es et manquent souvent de fiabilit plus fondamentalement les changes de services ne passent pas majoritairement en balance des paiements d autres formes devant tre prises en compte Les changes d
51. former les institutions pour accompagner la croissance On peut tirer deux s ries de r sultats de cette approche simplifi e Le premier changement fondamental attendu dans les prochaines d cennies est la forte redistribution des tailles conomiques relatives des diff rents acteurs du commerce international Les grandes conomies mondiales sont aujourd hui les tats Unis et l Union europ enne ou en adoptant un autre d coupage le G6 Tr s rapidement la Chine va d passer en taille conomique les plus grands pays membres de l Union et les BRIC devraient d passer le G6 avant 2040 Les fortes inqui tudes suscit es en France par le fait que la Chine exporte d sormais autant que la France sur le march mondial sont donc infond es il s agit d abord d un effet de taille Le second changement concernant les carts de revenu par t te sera moins rapide Annexe 21 A Phorizon 2035 aucun des nouveaux grands pays de l conomie mondiale maura rejoint les pays riches m me sous les hypoth ses assez optimistes retenues dans cet exercice Figure 31 Le niveau de vie am ricain restera 2 5 fois sup rieur celui de la Chine et plus de 5 fois sup rieur celui de PInde cet horizon La Chine n atteindra un niveau de vie moyen gal la moiti du niveau de vie allemand qu apr s 2040 et le Br sil encore 5 ans plus tard ce qui quivaut pour la Chine a atteindre en 2035 le niveau de la Cor e du Sud de 2002 D
52. hicules auto 0 1 0 0 0 0 0 3 1 6 2 0 Instruments de mesure 0 2 0 3 1 2 3 3 2 4 2 4 Minerais non ferreux 0 0 0 0 0 1 0 3 0 4 2 4 M tallurgie non ferreuse 0 7 1 4 0 5 1 1 0 8 3 5 Machines outils 0 2 0 1 0 4 2 0 1 2 3 1 Moteurs 0 3 0 7 3 5 5 1 4 9 3 6 Minerais de fer 0 1 0 2 0 2 0 5 1 0 3 5 Prod agric non comestibles 0 3 0 1 0 5 3 2 1 7 4 1 Papier 0 1 0 0 1 2 0 9 2 6 4 2 A ronautique etespace 0 0 1 6 1 0 2 3 3 2 5 3 Chimie organique de base 1 6 0 6 0 3 0 2 3 2 7 0 Fils et tissus 1 2 1 9 0 2 14 45 4 3 Fer etacier 1 0 2 1 2 7 6 9 0 8 7 9 Articles en plastique 0 5 0 8 1 7 3 3 7 4 8 2 Machines sp cialis es 0 1 0 0 1 7 6 1 4 9 9 4 P trole brut 0 8 0 7 2 4 11 7 1 0 10 6 Composants lectroniques 0 2 0 4 1 1 2 0 3 8 18 7 Note classement des branches par ordre d croissant de variations en points sur 1967 2002 Source CEPH CHELEM 123 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Annexe 12 Les avantages comparatifs r v l s de l Inde par branche 1967 2002 5 du PIB CEPII Branche 1967 1973 1980 1986 1991 2002 V tements de confection 08 18 6 1 48 59 7A C r ales 0 9 0 9 0 3 0 5 0 8 3 3 V tements de bonneterie 0 3 0 6 1 6 1 1 2 2 4 4 Fils et tissus 3 3 3 6 24
53. ici une g n ration les acteurs majeurs du commerce mondial seront de grands pays pauvres et fortement in galitaires Cet horizon 2040 est crucial pour le commerce mondial de deux points de vue compte tenu des fortes in galit s internes au Br sil comme en Chine et de leur grande taille chacun de ces deux pays comprendra une population importante ayant un niveau de vie comparable celui des pays riches D o une similarit en termes de demande d exigence de qualit et de diff renciation des produits Dans le m me temps ces deux pays continueront disposer de pans entiers de leur march du travail mal r mun r s mais dont Pemploi pourra s appuyer sur un niveau technologique sans rapport avec la faiblesse de ces r mun rations La situation dans laquelle les pays mergents sont la fois des concurrents redoutables et des march s importants va donc s exacerber CEPII 89 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Figure 31 Convergence des revenus par t te l horizon 2050 100 80 Chine Allemagne 60 40 Br sil 2 Inde ati Allemagne p Allemagne 0 2010 2015 2020 2025 2030 2035 2040 2045 2050 55 Il s agit du G7 moins le Canada soit les Etats Unis le Japon l Allemagne la France le Royaume Uni et Italie CEPII 90 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division I
54. la Division Internationale du Travail situation et perspectives Tableau 3 D composition des variations de parts de march en volume 1995 2002 Triade BRICs mergents Croissance Effet de Effet de Performance Adaptation Adaptation Comp titivit des parts de demande demande 4 1 2 g ographique sectorielle r siduelle march g ographique sectoriel 3 5 6 7 4 6 1 2 6 Etats Unis 9 5 9 3 4 5 23 3 9 7 0 8 32 2 Japon 20 1 2 2 10 1 28 0 0 2 2 7 25 1 UE 1 4 0 6 0 1 2 1 2 5 0 2 0 3 Br sil 8 0 7 5 15 4 14 9 3 2 1 5 10 2 Chine 62 7 14 4 10 7 87 8 0 1 4 1 83 7 Inde 16 1 6 1 14 7 36 9 1 0 0 1 37 9 Russie 11 4 7 0 14 5 3 9 2 8 2 2 1 0 Argentine 16 1 8 2 19 3 11 4 2 2 3 2 12 5 Chili 4 8 5 6 20 2 21 0 7 6 2 5 159 Colombie 16 6 4 5 20 1 0 9 2 2 3 4 6 6 Equateur 18 8 1 2 27 7 7 6 7 2 0 4 14 3 Egypte 9 5 0 5 20 8 10 8 2 2 0 9 13 9 Indon sie 13 1 7 5 15 4 36 0 2 4 1 8 36 5 Malaisie 2 2 10 6 5 8 7 0 1 3 3 2 25 Mexique 76 1 6 6 2 3 67 2 4 6 1 0 70 8 Philippines 33 5 7 5 3 5 37 5 0 7 5 6 32 6 Afrique du Sud 1 0 10 1 15 5 26 5 1 2 0 4 25 7 Tha lande 8 2 9 2 2 4 19 7 0 3 0 0 19 5 Tunisie 5 5 0 1 20 4 25 8 5 1 1 7 32 5 Turquie 31 7 2 4 17 5 51 6 1 5 0 7 52 5 Vietnam 75 2 11 4 26 0 112 6 0 5 1 0 113 0 Source donn es CEPI BACI DES REDISTRIBUTIONS DE PARTS DE MARCHE PAR PRODUITS NE TRADUISANT PAS UN DYNAMISME INDUSTRIEL EUROPEEN
55. la qualit des institutions Concernant la capacit technologique de Union on envisage d s lors trois hypoth ses la poursuite du d clin un statu quo ou un redressement la faveur d une r activation s rieuse du processus de Lisbonne Nous faisons l hypoth se que les tats Unis restent la fronti re technologique c est dire le pays ayant en moyenne le niveau technologique le plus lev vers lequel convergent les suiveurs les plus dynamiques pendant la premi re moiti de ce si cle le Japon tirant quant lui b n fice des efforts de recherche de la d cennie pass e pour retrouver la place qui tait la sienne ou au moins maintenir sa situation Deux hypoth ses polaires permettent par ailleurs de caract riser les trajectoires possibles des pays mergents et des BRICs convergence rapide gt vers les niveaux de vie du Nord versus blocage institutionnel qui peut se manifester travers des crises financi res r p tition voire par des crises sociales et politiques majeures ob rant ensuite tout rattrapage pour une longue p riode 11 C est dire si le prix de leurs exportations volue d favorablement par rapport celui de leurs importations 12 Ce qui n exclut nullement une poursuite de la d gradation de leurs changes technologiques r sultant de d localisations et d un fractionnement tr s pouss des cha nes de valeur ajout e 13 Le terme rapide ne doit pas tromper on raisonne su
56. le milieu de la d cennie 90 ou seront invers es la faveur d une politique volontariste d s 2025 la situation pourra tre totalement diff rente tant les bouleversements observ s sont rapides Cette variable rel ve clairement du champ d action des politiques europ ennes au niveau des tats membres et de l Union La strat gie de Lisbonne a constitu une premi re tentative en ce sens Le Conseil europ en de Lisbonne avait en 2000 affich l objectif de faire de conomie europ enne l horizon 2010 une conomie leader bas e sur la soci t de la connaissance et combinant d veloppement durable plein emploi stabilit macro conomique et coh sion sociale Ces objectifs ont t r guli rement r affirm s dans les Conseils successifs et une batterie d indicateurs d velopp e afin d en mesurer l accomplissement Force est de constater mi parcours l enlisement de cette strat gie et le recul persistant en mati re d innovation et de productivit par rapport aux Etats Unis La seconde question est celle du rattrapage du Nord par le Sud en termes de niveau de vie et non en taille conomique c est dire en PIB Si les nouveaux concurrents convergent rapidement le commerce CEPII 13 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives mondial se d veloppera moyen terme essentiellement sur un mode intra branche VW Golf contre
57. on constate que le Japon fait la diff rence sur le fer et l acier L explosion des besoins chinois en produits primaires en est la cause majeure le retard technologique et de d veloppement expliquent que la Chine soit incapable de faire face sa propre demande tant en quantit qu en qualit De plus la Chine manque de mati res premi res et est devenue de loin le premier importateur mondial de minerais de fer avec un d ficit repr sentant en moyenne 20 des changes mondiaux par an depuis 1992 Cela dit cette situation risque de se corriger pour les produits du fer et de Pacier et m me de s inverser d ici une d cennie il en avait t de m me pour la Cor e et Taiwan dans les ann es 80 LUE gr ce l Italie Allemagne recule maintient et m me am liore ses positions sur les produits plus labor s de la premi re transformation de l acier La fili re lectrique organis e autour de centres de production de taille moyenne donne des aciers de haute qualit et une grande flexibilit de la production qui sont des avantages sans doute durables Les pays mergents pr sentent des positions tr s contrast es La Russie et la CEI devient le pays dominant le commerce mondial du fer et de l acier alors qu elle tait d ficitaire avant les ann es quatre vingt dix Sa progression explique le d clin de PUE Elle passe de l quilibre en 1992 un exc dent repr sentant 11 du commerce mondial d s 2000 et se maintien
58. p trolier Cette situation tranche avec la sp cialisation croissante des tats Unis dans les services refl tant un recul tr s rapide de la sp cialisation industrielle de ce pays passant d s le d but des ann es 80 d un avantage un d savantage comparatif r v l dans l industrie Le recul de lavantage japonais dans lindustrie est manifeste mais beaucoup plus mod r que celui des tats Unis le Japon conservant globalement un fort avantage pour l industrie Concernant les BRICs les deux volutions marquantes sont celles de l Inde qui en d pit de son fort avantage pour certaines cat gories de services d localisables a un avantage r v l croissant dans Pindustrie non dans les services et celle du Br sil qui perd son avantage comparatif industriel pour ne conserver qu un avantage dans l agriculture cadre coh rent que les producteurs de donn es doivent suivre afin de produire des donn es comparables au niveau international 1 L Inde est ainsi le premier fournisseur de services informatiques sur le march mondial CEPII 80 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Figure 27 Avantage comparatif r v l de PUE15 services inclus 99 de PIB PPA 30 Moyenne industrie Industrie Services ban ue Da ee ee TT TT ne ee ss nu Agriculture 10 Energie 20 30 L 1967 1972 1977 1982
59. pour l Europe de l Ouest Parmi les pays d velopp s cette volution est g n rale la part des tats Unis se stabilise vers 2010 diminue pour retrouver son niveau actuel vers 2020 puis d cline nettement bien que dans une proportion moindre que dans le cas europ en Au total le poids des tats Unis dans le commerce mondial ne recule que de 2 points en un demi si cle contre plus de 5 points dans le cas de l Europe de l Ouest La part du monde Chinois apr s une hausse jusque vers 2025 revient ensuite son niveau de d part Par contre la part du monde Indien augmente fortement ainsi que celle de PAfrique qui double L volution des balances commerciales montre une d gradation continue des changes de l Europe de POuest avec Papparition d un d ficit un horizon tr s proche de nous La m me situation vaut pour le Japon Le d ficit nord am ricain se r sorbe progressivement jusqu 2010 puis se d grade nouveau pour se stabiliser vers 2030 L exc dent Chinois commence se r sorber vers 2030 mais sans d ficit pr visible Phorizon de la simulation Les zones en d veloppement voient toutes leurs balances commerciales s am liorer tendanciellement y compris l Afrique dont les changes s quilibrent au milieu de ce si cle S agissant de la convergence institutionnelle et de la capacit r pliquer un sc nario de convergence Pensemble des BRICs et des pays mergents la mod lisa
60. recul progressif de la protection agricole permet au Br sil d exploiter ses potentialit s en mati re agricole alors que l avantage dans l industrie d cline m canique chimie lectronique ou au mieux se maintient textile non ferreux bois papier l exception la sid rurgie qui progresse fortement Annexe 7 Les seules branches non agricoles apparaissant parmi les point forts du Br sil en 2002 sont Fer et acier Cuir chaussure et Minerai de fer Tableau 13 et Annexe 13 Cette sp cialisation se renforce au cours du temps l exception du mat riel de communication pour lequel le d savantage se comble progressivement A loppos le Br sil a un d savantage r v l dans l a ronautique en d pit de l existence d une industrie nationale dans ce domaine dans la pharmacie la chimie organique de base le plastique l informatique les machines sp cialis es les instruments de mesure Tableau 13 Principaux points forts et faibles du Br sil et volution 1967 2002 71 branches 9 du PIB Points forts 2002 Points faibles 2002 Autres produits agricoles 10 5 P trole brut 4 6 Minerais de fer 7 4 A ronautique espace 3 6 Fer et acier 5 9 Produits pharmaceutiques 3 4 Viandes et poissons 4 8 Chimie org de base 3 2 Sucre 4 3 Engrais 3 0 Cuirs 4 3 Produits raff du p trole 2 9 Aliments pour animaux 4 2 Articles en plastique 2 9 Papier 2 7 Mat riel informatique 2 9 Boissons 2 4 Machines sp cialis
61. s se r f rant au commerce mondial dans son ensemble CEPII 83 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives des paiements examin e dans la section pr c dente que celle r v l e par l activit des filiales renseign e par les FATS Les filiales trang res install es dans les pays de la Triade sont en tr s grande majorit orient es vers la distribution 75 de l activit dans l Union 93 au Japon 61 aux Etats Unis La sp cialisation exportation att nue sensiblement cette pr minence de la distribution PUE tant beaucoup plus sp cialis e que le Japon et autant que les tats Unis dans les services de conseil et l immobilier L importance du secteur financier se retrouve dans l activit l tranger des filiales l tranger de firmes am ricaines 18 contre 6 dans le cas japonais et 13 pour l Europe Globalement on retiendra que Pexportation de services par la pr sence japonaise l tranger est essentiellement une activit de distribution en liaison troite avec les exportations industrielles de ce pays Annexe Depuis la fin des ann es 80 on note dans le cas de PUE le d veloppement tr s rapide de la pr sence sur place Il est donc probablement illusoire de compter sur les services export s pour remplacer les emplois industriels menac s par la concurrence trang re et le recul tendanciel de la pa
62. tr s net d clin Depuis 1967 Textile habillement Articles divers Sid rurgie Depuis le milieu des ann es quatre vingt V hicules Produits lectriques Secteur o les deux zones maintiennent des positions fortes Chimie Secteurs primaires tr s fort d ficit Energie M taux non ferreux Cas de divergences Les industries agro alimentaires o l Union am liore nettement ses positions alors que le Japon creuse son d ficit L lectronique o le Japon voit sa position forte contest e tandis que l Europe r duit son d ficit La m canique o PUE d cline alors que le Japon se maintient SECTEURS EN DECLIN Textile habillement Le Textile habillement Figure 10 a t le secteur clef de linternationalisation du Japon apr s guerre puis des nouveaux pays industrialis s d Asie dans les ann es soixante et soixante dix enfin la Chine et l Asie du sud est ont pris le relais La part de l ensemble des pays mergents dans les exportations mondiales du secteur approche 60 Au cours des ann es quatre vingt dix L Europe et les tats Unis ont mis en place un syst me de pr f rence r gionale qui a permis de ralentir le d clin de l ensemble Annexes 12 et 13 Dans le cas de l Union europ enne on a instaur une division du travail dans laquelle PUE maintenait des positions positives sur le textile gr ce ses exportations sous r gime sp cial vers les zones en d veloppement de la
63. verticale de la production au niveau international Les entreprises les plus actives dans ce domaine ont de meilleures performances et la probabilit de survie la plus lev e Cette plus grande r silience des firmes globalis es renforce leffet de s lection S agissant des unit s de production plut t que sur les firmes il est av r dans le cas des tats Unis que la probabilit de survie de ces unit s et la croissance de emploi dans celles ci sont n gativement affect s par la part des importations provenant des pays bas salaires la r silience des unit s les plus capitalistiques cette concurrence est plus grande Ceci introduit un effet de s lection suppl mentaire en d faveur des unit s de production les plus intensives en travail L conomie ouverte comprenant des firmes globalis es est donc plus efficace mais aussi plus concentr e et moins riche en emplois Les d faillances de firmes sont moins nombreuses mais plus spectaculaires Les cons quences d une telle d faillance sont la sortie de l conomie nationale d une industrie en cas extr me concentration sur un champion national des pertes d emplois tr s importantes le rachat et le d mant lement de grands groupes Telle est probablement un motif crucial bien que non exprim de la r sistance de la soci t civile la globalisation La concentration des risques sur un petit nombre d acteurs rend la vie conomique plus risqu e et
64. 0 293430 293420 293410 293729 293791 293799 293710 293792 293721 293722 321310 321390 380400 var_pm Libell 40 1 LARD SANS PARTIES MAIGRES GRAISSE DE PORC ET GRAISSE DE V 18 5 AVOINE 12 2 GRAINES DE NAVETTE OU DE COLZA MEME CONCASSEES 10 99 STEARINE SOLAIRE HUILE DE SAINDOUX OLEOSTEARINE OLEOMARGA 13 6 GRAISSES ET HUILES VEGETALES ET LEURS FRACTIONS PARTIELLEME 10 3 GRAISSES ET HUILES ANIMALES ET LEURS FRACTIONS PARTIELLEMEN 28 6 COQUES PELLICULES PELURES ET AUTRES DECHETS DE CACAO 15 5 BORATES NATURELS ET LEURS CONCENTRES CALCINES OU NON AL E 9 2 BORATES DE SODIUM NATURELS ET LEURS CONCENTRES MEME CALCINE 38 6 MINERAIS D ARGENT ET LEURS CONCENTRES 4 8 MINERAIS DE METAUX PRECIEUX ET LEURS CONCENTRES A L EXCL D 21 7 COMPOSES ORGANO INORGANIQUES DE CONSTITUTION CHIMIQUE DEFINI 46 6 COMPOSES HETEROCYCLIQUES A HETEROATOMEG D AZOTE EXCLUSIVEM 25 1 COMPOSES HETEROCYCLIQUES A HETEROATOMEG D AZOTE EXCLUSIVEM 22 99 COMPOSES HETEROCYCLIQUES A HETEROATOMEG D AZOTE EXCLUSIVEM 7 2 COMPOSES HETEROCYCLIQUES A HETEROATOMEG D AZOTE EXCLUSIVEM 5 7 COMPOSES HETEROCYCLIQUES A HETEROATOMEG D AZOTE EXCLUSIVEM 2 0 HYDANTOINE ET SES DERIVES 0 6 6 HEXANELACTAME EPSILON CAPROLACTAME 0 2 MELAMINE 2 9 COMPOSES HETEROCYCLIQUES A HETEROATOME S D AZOTE EXCLUSIVEM 8 5 COMPOSES HETEROCYCLIQUES A HETEROATOME S D AZOTE EXCLUSIVEM 12 2 LACTAMES A L EXCL DU 6 HEXANELACTAME EPSILON CAPROLACTAME
65. 0 4 Produits raffin s du p trole 0 1 0 9 3 4 0 1 2 5 0 4 Verre 0 1 0 1 0 2 0 5 0 6 0 2 Min raux nda 0 5 0 4 1 0 1 6 1 0 0 2 Ouvrages en bois 0 2 0 3 0 5 0 0 0 3 0 2 Automobiles particuli res 0 0 0 1 0 2 0 2 0 1 0 2 Horlogerie 0 1 0 1 0 5 0 5 0 2 0 1 C ramique 0 1 0 3 0 0 4 0 3 0 1 Articles en plastique 0 3 0 3 0 5 1 0 0 9 0 0 V hicules utilitaires 0 6 0 5 0 0 3 0 0 0 0 Electricit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Armement 0 1 0 1 0 5 1 0 0 3 0 0 Boissons 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Mat riel lectrique 2 0 1 6 0 8 2 5 0 8 0 0 El ments de v hicules auto 0 7 0 3 0 0 2 0 1 0 1 Fournitures lectriques 0 9 0 6 0 2 0 7 0 3 0 1 Electrom nager 0 4 0 2 0 0 2 0 1 0 1 Navires 1 1 1 5 0 9 2 7 0 9 0 1 Total 0 1 0 0 0 4 0 4 0 1 0 1 Electronique grand public 0 0 0 0 0 0 2 0 0 0 1 Produits de toilette 0 0 0 1 0 1 0 3 0 8 0 2 Composants lectroniques 0 4 0 2 0 2 0 5 0 2 0 2 Non ventil s 0 5 0 5 0 2 2 3 0 7 0 3 Appareils d optique 0 2 0 1 0 0 0 3 0 1 0 3 Gaz naturel 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 3 Moteurs 1 6 1 3 0 7 1 9 1 1 0 4 M tallurgie non ferreuse 1 3 0 9 1 2 1 1 0 4 0 4 A ronautique et espace 1 2 0 8 1 7 1 5 0 5 0 4 Articles manufactur s nda 0 2 0 0 0 0 0 4 0 1 0 4 Mat riel informatique 0 1 0 1 0 2 0 4 0 1 0 5 Papier 0 7 0 5 0 8 1 1 0 6 0 6 Imprim s 0 4 0 2 0 2 0 7 0 3 0 6 Machines outils 2 0 1 3 1 3 1 3 1 2 0 6 Mat
66. 0 8 1 1 48 Sucre 1 9 3 9 3 2 1 5 1 3 2 7 43 Boissons 0 3 0 9 1 9 29 19 1 8 24 Automobiles particuli res 0 1 0 2 1 9 0 6 0 1 1 6 1 8 Mat riel de t l communicatior 2 7 3 9 2 4 3 9 2 1 3 1 1 4 M tallurgie non ferreuse 0 6 1 0 1 7 0 7 1 4 1 2 0 6 Conserves animales 0 1 0 5 0 6 0 4 0 3 0 1 1 1 Ouvrages enbois 0 7 0 9 0 7 0 6 0 6 0 7 1 6 V hicules utilitaires 0 4 0 4 1 2 0 6 0 7 0 4 0 4 Meubles 0 1 0 3 0 2 0 1 0 1 0 4 0 8 Mat riel agricole 0 3 0 3 0 4 0 3 0 1 0 3 0 3 Min raux nda 0 0 0 0 0 1 0 2 0 1 0 3 0 5 C ramique 0 1 0 1 0 1 0 1 0 2 0 2 0 4 Tapis 0 0 0 3 0 4 0 4 0 3 0 2 0 5 Ciment 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 4 Electronique grand public 0 2 0 1 0 3 0 9 0 1 0 4 0 2 Premi re transform du fer 0 1 0 1 0 1 0 4 0 3 0 2 0 3 Articles en caoutchouc 0 0 0 0 0 4 0 6 0 6 0 3 0 2 Armement 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 2 V tements de confection 0 1 0 6 0 3 0 3 0 1 0 1 0 0 Ouvrages m talliques 0 1 0 2 0 0 0 1 0 1 0 0 0 0 V tements de bonneterie 0 0 0 9 0 5 0 4 0 3 0 1 0 1 Electrom nager 0 0 0 1 0 0 0 1 0 1 0 2 0 0 Navires 0 1 0 2 0 2 0 0 0 0 0 0 0 1 Tabacs manufactur s 0 1 0 1 0 1 0 0 0 1 0 2 0 0 Horlogerie 0 1 0 3 0 2 0 2 0 1 0 1 0 1 126 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Les avantages comparatifs r v l s du Br sil par branche 1967 2002 o9 du PIB suite CEPII
67. 0 8 Produits raff du p trole 0 6 Am lioration 1967 2002 D gradation 1967 2002 A ronautique espace 2 5 P trole brut 4 5 Papier 1 2 Mat riel informatique 3 4 Composants lectroniq 1 1 Automobiles partic 1 8 Instruments de mesure 1 0 Mat riel de t l com 1 1 Viandes et poissons 1 0 V tements de confect 0 9 Articles en plastique 0 9 Meubles 0 8 Autres prod agricoles 0 9 V tements de bonnet 0 6 C r ales 0 8 Cuirs 0 5 Moteurs 0 7 Electrom nager 0 4 Fils et tissus 0 7 Fournitures lectriques 0 4 Source CEPH CHELEM Concernant le Japon deux volutions majeures sont retenir Tout d abord le Japon s est reconstruit un avantage perdu dans l industrie automobile Le recul tr s important enregistr de 1980 1995 quivalent un point et demi de PIB a fait place depuis une nette am lioration permettant de revenir au niveau d avantage de 1975 Annexe 4 La situation s est particuli rement am lior e pour les automobiles particuli res qui constituent d sormais le principal point fort de conomie japonaise Tableau 10 et Annexe 10 La seconde volution concerne le secteur lectronique o les d localisations de production 26 Les r sultats complets sont donn s en annexe CEPII 39 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives ont accompagn un fort recul de l avantage comparatif du Japon repr sentan
68. 1 3 4 0 64 Quincaillerie 0 7 0 2 05 0 3 0 3 2 1 Chimie organique de base 1 3 1 3 1 4 1 0 0 3 1 5 Produits pharmaceutiques 0 5 0 0 1 0 0 7 1 5 2 3 Viandes et poissons 0 4 0 7 1 7 1 7 1 9 3 1 Tapis 2 2 19 3 3 23 25 45 Fer etacier 0 0 0 9 2 3 1 4 0 8 1 8 Cuirs 25 43 45 34 40 42 Produits raffin s du p trole 0 1 1 0 5 7 1 4 4 8 1 5 Ciment 0 0 0 1 0 3 0 0 0 2 0 9 Conserves v g tales 0 1 0 1 1 4 0 3 0 2 0 6 Automobiles particuli res 0 1 0 2 0 9 0 2 0 7 0 8 Articles en caoutchouc 0 2 0 0 0 2 0 3 0 3 0 8 Fournitures lectriques 0 7 0 8 0 2 0 7 0 7 0 0 Peintures 0 2 0 1 0 3 0 2 0 5 0 5 Mat riel lectrique 0 5 0 7 0 5 1 0 0 7 0 1 Premi re transform du fer 0 1 0 1 0 1 0 6 0 2 0 5 Moteurs 1 3 1 8 1 2 2 3 2 4 0 7 Sucre 0 1 0 1 0 0 0 3 0 3 0 7 Articles en plastique 0 2 0 3 0 7 0 9 1 5 0 4 Minerais de fer 1 0 1 2 2 1 1 7 2 1 1 5 El ments de v hicules auto 0 5 0 4 0 0 0 1 0 0 0 0 Meubles 0 1 0 1 0 1 0 0 0 0 0 5 V hicules utilitaires 0 2 0 3 0 0 0 1 0 0 0 1 Produits c r aliers 0 1 0 2 0 3 0 1 0 0 0 1 M tallurgie non ferreuse 0 6 0 8 1 4 0 7 0 5 0 4 Mat riel agricole 0 1 0 1 0 1 0 0 0 0 0 1 Ouvrages m talliques 0 0 0 0 0 1 0 2 0 1 0 2 124 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Les avantages comparatifs r v l s de l Inde par branche 1967 2002 o du PIB suite CEPII Min r
69. 15 20 00 20 25 00 25 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 ee RUE ee eres CEPII 70 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Etats Unis Emergents 25 00 25 00 20 00 20 00 15 00 15 00 10 00 10 00 5 00 4 5 00 4 Basse 0 00 m Moyenne 0 00 r r r r r r r Haute 5 00 4 5 00 4 10 00 4 10 00 4 15 00 15 00 4 20 00 20 00 4 25 00 25 00 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 Chine Inde 25 00 25 00 20 00 20 00 4 15 00 15 00 4 10 00 10 00 5 00 5 00 4 g Basse m Basse 0 00 m Moyenne 0 00 n Me Me Me Es Ut Dee Da m Moyenne o Haute Haute 5 00 5 00 10 00 10 00 4 15 00 15 00 4 20 00 20 00 25 00 25 00 1939 1996 1397 1998 1999 2000 x20011 2002 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 Source CEPH BACT CEPII 71 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives PRODUITS TECHNOLOGIQUES LA TRIADE PERD PIED La classification des produits par niveau technologique Annexe M_6 met en vidence le recul tr s rapide de la Triade et un rattrapage par la Chine pour les produits high tech Les tats Unis ont t d pass s par la Chine la fin des an
70. 2 Mat riel de t l communication 0 2 0 4 0 6 3 3 3 0 39 Navires 0 5 1 0 3 2 1 5 0 0 3 5 Appareils d optique 0 4 0 2 0 7 1 4 0 7 3 5 Articles en caoutchouc 0 4 0 1 0 4 0 3 0 1 4 1 Premi re transform du fer 3 2 5 7 3 8 7 5 5 7 0 0 Total 0 2 0 1 0 3 0 7 0 7 2 5 Imprim s 0 1 0 1 0 8 2 4 0 9 2 6 Verre 0 6 0 7 0 4 1 0 0 3 2 9 Bijoux 0 7 1 4 0 4 0 4 0 3 1 6 V hicules utilitaires 1 7 1 2 0 7 3 9 1 0 0 2 Tabacs manufactur s 0 2 0 0 0 4 6 1 1 7 1 1 Produits c r aliers 2 0 1 4 1 1 0 1 0 8 3 0 Boissons 1 1 1 4 0 7 0 6 1 2 2 0 Produits pharmaceutiques 0 1 0 6 1 5 1 0 0 6 0 9 Sucre 0 5 0 6 0 2 0 3 0 5 0 2 Armement 0 5 1 2 0 7 1 0 1 7 0 8 Automobiles particuli res 0 1 0 0 0 0 0 3 0 4 0 1 Produits raffin s du p trole 0 5 0 4 1 0 1 0 4 0 7 Mat riel agricole 0 1 0 1 0 2 0 9 0 5 0 4 Viandes et poissons 2 9 2 7 3 1 1 8 3 0 2 6 Engrais 2 7 5 0 5 8 4 7 12 3 3 5 Autres produits agricoles 1 9 2 4 2 1 2 6 4 0 1 0 Gaz naturel 0 4 0 3 0 5 1 0 1 0 1 3 Aliments pour animaux 0 5 0 4 0 8 4 7 3 4 0 5 Instruments de mesure 0 4 0 5 1 4 4 0 1 7 1 5 Moteurs 0 4 0 8 2 5 3 9 2 3 1 5 El ments de v hicules auto 0 2 0 0 0 0 0 3 1 1 1 6 M tallurgie non ferreuse 1 8 2 5 0 7 1 8 0 5 3 3 Or non mon taire 0 0 0 0 0 0 0 8 0 5 1 6 Mat riel BTP 0 6 0 4 2 5 4 0 1 4 2 4 Non ventil s 0 0 0 0 0 4 0 4 0 9 2 2 Chimie organique de base 3 0 0 9 0 6 0 9 1 6 5 2 P trole b
71. 2 9 Produits de toilette 4 7 2 8 1 5 1 3 1 3 23 Total 0 1 0 4 0 3 6 6 43 2 1 Mat riel informatique 3 7 7 2 8 4 22 2 18 9 1 7 Coke 0 4 3 7 18 1 20 7 25 5 1 5 Or non mon taire 0 0 0 0 0 7 7 6 6 4 0 5 Electricit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Papier 0 7 1 1 1 9 1 6 1 5 0 8 Imprim s 0 3 0 3 1 4 3 5 0 4 1 4 Engrais 0 6 53 1 1 0 7 1 1 1 7 Produits pharmaceutiques 4 0 6 5 6 6 6 7 6 3 1 7 Horlogerie 5 9 11 6 22 7 21 4 12 3 1 8 Bijoux 1 5 7 2 2 4 5 1 9 2 2 8 A ronautique et espace 3 7 4 1 4 5 6 6 4 7 2 9 Chimie min rale de base 1 1 0 9 1 3 5 3 6 5 3 0 M tallurgie non ferreuse 6 7 8 5 5 5 5 8 13 1 3 2 Ouvrages m talliques 10 8 12 0 15 6 12 1 1 5 3 2 Sucre 8 6 8 4 7 0 3 6 4 8 3 9 Corps gras 3 9 4 3 2 3 2 6 4 5 4 0 Armement 0 0 0 3 1 7 5 3 3 4 4 1 Produits c r aliers 0 7 5 5 4 2 3 2 4 8 4 1 Electrom nager 10 3 15 6 18 6 23 2 7 7 4 6 Produits raffin s du p trole 8 4 7 4 7 3 7 3 8 8 5 0 Meubles ST 1 3 1 3 1 9 6 6 1 Tapis 8 3 0 0 0 7 0 9 3 2 6 7 Boissons 0 4 3 1 3 4 3 6 11 9 6 8 Ciment 8 5 1 2 8 9 1 8 8 7 3 Autres produits agricoles 5 5 8 1 7 2 8 6 9 3 7 5 Min raux nda 8 7 11 4 8 7 8 0 14 8 7 8 Cuirs 9 0 0 7 1 5 3 3 6 2 8 1 Conserves v g tales 2 6 1 9 4 2 6 0 8 7 8 7 V tements de bonneterie 7 5 3 8 3 9 6 7 10 6 9 3 Aliments pour animaux 4 0 6 7 5 6 6 0 9 4 9 9 Source CEPH CHELEM CEPII 130 CIREM L inser
72. 3820 17 0 Anti freezing preparations and prepared de icing fluids 2826 16 1 Fluorides fluorosilicate fluoraluminates amp other complex fluorine salt 2705 15 7 Coal gas wat gas pro gas amp sim gases o t pet gases amp o gaseou hydrocarbon 1103 14 7 Cereal grouts meal and pellets 7611 13 5 Reservoirs vats amp sim container of alum cap gt 3001 0 t compr liq ga type 8464 12 7 Machine tool for wrkg stone ceramic like min mat for cold working glas 1506 12 5 Animal fats amp oils amp their fractions w n refind but not chemically mod nes 2607 12 4 Lead ores and concentrates 2812 12 3 Halides and halide oxides of non metals 1515 11 4 Fixd vegetable fats amp oils incl jojoba oil amp frac w n ref d not chem mod 7802 11 3 Lead waste and scrap CEPII Note variations sup rieures 10 sur la p riode uniquement Source CEPU BACI Tableau 6 Gains de parts de march du Japon par cat gories HS4 1995 2002 31 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives hs4 3705 9104 5405 2812 2504 7002 8005 9001 2841 2848 9110 8007 8103 CEPII var pm Libell 26 3 Photographic plates amp film exp amp developed o t cinematograph film 23 0 Instrument panel clock amp clock of sim type for veh aircraft vessel etc 20 5 Atti mono gt 67dtex nocross sect dim gt 1mm strip arti texmat wd lt 5mm 16 1 Halides and halide oxides of non metals 14
73. 46 2 53 3 21 8 A ronautique et espace 51 7 53 7 47 9 30 4 38 3 20 0 Aliments pour animaux 20 9 30 4 33 3 29 8 27 4 18 2 Peintures 16 8 2 6 17 7 7 9 12 0 10 5 Plastiques 20 5 3 9 21 2 9 9 12 5 TT Produits de toilette 23 8 6 0 221 8 6 13 8 7 1 Instruments de mesure 34 5 24 2 26 3 10 6 15 2 6 0 Imprim s 21 6 3 0 14 8 5 3 18 8 5 5 Or non mon taire 0 2 0 2 2 6 0 4 10 8 5 1 Mat riel BTP 42 4 35 9 31 2 3 1 17 5 5 0 Minerais de fer 3 0 2 1 7 7 72 7 3 4 9 Articles en plastique 24 1 5 1 17 6 6 6 11 6 4 4 Composants lectroniques 28 6 16 0 2 6 0 1 2 2 4 2 Charbon 29 5 24 8 31 9 22 3 24 6 3 8 Minerais non ferreux 27 5 5 2 4 0 4 0 2 0 33 Mat riel agricole 28 1 19 5 20 3 2 3 TT 21 Min raux nda 5 1 2 4 9 0 0 0 4 2 1 7 Moteurs 29 1 18 9 17 5 2 3 7 2 1 6 Conserves v g tales 1 3 0 3 2 6 0 6 7 6 0 5 Machines sp cialis es 10 6 6 4 9 2 2 7 1 3 0 3 Corps gras 11 3 3 8 6 4 5 13 0 2 Autres produits agricoles 0 7 6 4 8 0 1 3 3 0 0 1 Fils et tissus 4 4 2 8 4 6 4 5 1 4 0 2 Engrais 5 8 8 0 16 2 12 9 17 5 0 5 Chimie min rale de base 6 5 2 8 6 4 0 3 5 3 1 2 El ments de v hicules auto 33 8 17 6 17 7 3 0 2 9 2 2 Navires 3 3 0 0 2 3 1 0 2 8 3 2 Verre 1 0 0 5 6 6 8 6 0 3 3 6 Prod agric non comestibles 1 0 2 9 8 4 1 8 8 8 3 7 Viandes et poissons 23 6 19 1 10 2 10 7 0 5 3 8 Papier 14 5 8 1 1 0 10 9 0 8 4 2 Produits c r aliers 16 9 10 5 7 5 3 4 3 9 4 3 Machines outils 8 4 9 1 2 3 8 7 4 0 4 4 Coke 7 0 3 7 6 5 8 9 1
74. 530129 530210 530290 550490 550410 580219 580230 580220 580211 580500 581100 621790 621710 710900 711100 780420 780419 780411 790390 790310 800600 840510 840590 39 4 PANNEAUX DE FIBRES DE BOIS OU AUTRES MATIERES LIGNEUSES MEM 4 5 PANNEAUX DE FIBRES DE BOIS OU AUTRES MATIERES LIGNEUSES MEM _0 4 PANNEAUX DE FIBRES DE BOIS OU AUTRES MATIERES LIGNEUSES MEM 6 2 PANNEAUX DE FIBRES DE BOIS OU AUTRES MATIERES LIGNEUSES MEM 7 0 PANNEAUX DE FIBRES DE BOIS OU AUTRES MATIERES LIGNEUSES MEM 10 0 PANNEAUX DE FIBRES DE BOIS OU AUTRES MATIERES LIGNEUSES MEM 10 4 PANNEAUX DE FIBRES DE BOIS OU AUTRES MATIERES LIGNEUSES MEM 26 8 PANNEAUX DE FIBRES DE BOIS OU AUTRES MATIERES LIGNEUSES MEM 42 1 COUVRE PARQUETS A SUPPORTS DE PAPIER OU DE CARTON MEME DECO 18 6 EFFILOCHES DE LAINE OU DE POILS FINS OU GROSSIERS 13 7 COTON CARDE OU PEIGNE 38 9 TISSUS DE COTON IMPRIMES CONTENANT lt 85 EN POIDS DE COTON 28 30 TISSUS DE COTON IMPRIMES CONTENANT lt 85 EN POIDS DE COTON 20 0 TISSUS DE COTON TEINTS CONTENANT lt 85 EN POIDS DE COTON 12 9 TISSUS DE COTON TEINTS CONTENANT lt 85 EN POIDS DE COTON 8 8 TISSUS DE COTON BLANCHIS CONTENANT lt 85 EN POIDS DE COTON 7 0 TISSUS DE COTON EN FILS DE DIVERSES COULEURS CONTENANT lt 8 6 6 TISSUS DE COTON ECRUS CONTENANT lt 85 EN POIDS DE COTON 10 2 TISSUS DE COTON ECRUS CONTENANT lt 85 EN POIDS DE COTON A 10 8 TISSUS DE COTON EN FILS DE DIVERSES CO
75. 6 4 Pour ces deux pays seule la comp titivit explique ces performances lorientation aussi bien g ographique que sectorielle des exportations constitue un frein puissant notamment dans le cas chinois CEPII 26 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives et la capacit d adaptation est jusqu ici n gligeable Au contraire le Br sil 8 0 et la Russie 11 4 perdent des part de march en d pit de gains de comp titivit pour le premier de ces pays et d une comp titivit stable pour le second C est dans les deux cas une mauvaise orientation sectorielle de offre qui explique ces reculs et moindre degr une mauvaise orientation g ographique Seul le Br sil parvient corriger l g rement ces deux handicaps sur la p riode S agissant des pays mergents les r sultats sont galement tr s contrast s allant de gains de parts de march de 76 1 Mexique des pertes de 18 8 quateur A l exception de la Colombie tous ces pays gagnent en comp titivit Par contre l orientation sectorielle de Poffre joue globalement contre ces pays parfois dans des proportions importantes Am rique latine Vietnam Tunisie Les effets de l orientation g ographique sont plus modestes avec un impact positif pour le Mexique mais n gatif pour PAfrique du Sud et le Vietnam CEPII 27 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans
76. 9 Natural graphite 14 7 Glass in balls exc microspheres of 70 18 rods or tubes unworked 12 7 Tin foil ne of a thk excl bkg not exceeding 0 2 mm tin powders amp flake 12 3 Optical fibre cables sheets amp plate of polarising mat lenses prism unmtd 12 0 Salts of oxometallic or peroxometallic acids 11 2 Phosphides whether not chemically defined excluding ferrophosphorus 10 6 Watch clock movements exc compl assem rough watch amp clock movements 10 5 Tin articles nes 10 5 Tantalum and articles thereof including waste and scrap Note variations sup rieures 10 sur la p riode uniquement Source CEPI BACI 32 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Tableau 7 Pertes de parts de march du Japon par cat gories HS4 1995 2002 HS4 7116 8540 8522 9009 9109 9012 9207 9006 8519 5605 9108 2940 8525 7011 8706 7225 9617 9005 8533 9209 8520 8415 8901 8402 4815 8537 7101 8455 9029 8444 8518 5809 2521 7006 8408 8714 8542 3707 6909 9013 8405 4906 CEPII var_pm 31 9 24 1 24 0 23 0 22 6 22 6 21 6 20 9 19 6 19 6 18 3 17 8 17 3 15 7 15 1 15 0 15 0 13 9 13 2 13 0 12 9 12 7 12 6 12 5 12 3 12 1 11 9 11 7 11 5 11 4 11 2 11 2 11 1 10 9 10 8 10 7 10 7 10 5 10 3 10 3 10 1 10 0 Libell Arti
77. 9 71 73 75 77 79 81 83 85 87 89 91 93 95 97 99 2001 Source CEPH CHELEM Le d calage entre le discours conomique et la discours politique sur ce sujet mest pas nouveau Le discours politique s appuie sur quatre arguments dont l analyse conomique relativise la port e Premier argument l impact sur emploi industriel des importations en provenance des pays mergents est massif comme le d montre la fermeture de plusieurs unit s de production dans le m me bassin d emploi Contre argument les bassins d emploi sont sp cialis s et la concurrence des pays du Sud est concentr e sur certains secteurs d activit s Au niveau macro conomique et m me sous les hypoth ses les plus d favorables l impact direct sur lemploi des importations en provenance des pays mergents est n cessairement faible compte tenu des ordres de grandeur en cause Deuxi me argument un d ficit des changes industriels est mauvais car il d truit des emplois dans P conomie nationale Contre argument le d ficit commercial est n cessairement financ par un exc dent d un ou plusieurs autres postes de la Balance des paiements par exemple des investissements trangers entrants par ailleurs pr sent s comme cr ateurs d emplois Troisi me argument il convient de se sp cialiser dans des activit s haute valeur ajout e o la concurrence des pays mergents est moindre Contre argument si le commerce est globalement quilibr
78. AU GAZ PAUVRE ET GAZ SIMILAIRES A L EXCL DES GAZ DE PETROLE ET AUTRES HYDROCARBURES GAZEUX GRUAUX ET SEMOULES DE FROMENT BLE GRUAUX ET SEMOULES DE MAIS GRUAUX ET SEMOULES DE RIZ AGGLOMERES SOUS FORME DE PELLETS DE FROMENT BLE GRUAUX ET SEMOULES DE CEREALES A L EXCL DES GRUAUX ET SEMOULES DE FROMENT BLE D AVOINE DE MAIS ET DE RIZ AGGLOMERES SOUS FORME DE PELLETS DE CEREALES A L EXCL DES PELLETS DE FROMENT BLE GRUAUX ET SEMOULES D AVOINE RESERVOIRS FOUDRES CUVES ET RECIPIENTS SIMILAIRES EN ALUMINIUM POUR TOUTES MATIERES L EXCEPTION Source CEPI Base de donn es BACI 139 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives hs4 2504 2812 2841 2848 3705 5405 7002 8005 8007 8103 9001 9104 9110 CEPII Annexe 24 Gains de parts de march par produits Japon 1995 2002 hs6 250410 250490 281290 281210 284190 284150 284160 284110 284180 284130 284170 284120 284140 284890 370590 370510 370520 540500 700220 700231 700239 700232 700210 800510 800700 810390 810310 900190 900110 900140 900130 900150 900120 910400 911011 911019 911090 911012 var_pm 17 9 2 2 19 0 0 3 22 1 4 8 3 8 2 4 1 5 0 3 0 2 2 0 6 1 12 5 24 8 9 3 10 3 20 5 37 9 2 8 2 2 2 3 12 7 25 5 10 5 13 7 7 8 16 0 7 5 0 0 1 1 4 0 5 5 23 0 8 8 8 4 5
79. CENTRE D TUDES FPROSPECTIVES INTERNATIONALES L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives CEPII CIREM European Consortium for Trade policy Analysis ECTA Rapport r alis pour la Direction G n rale du Commerce de la Commission europ enne juillet 2004 9 Rue Georges Pitard 75740 PARIS Cedex 15 T l 33 01 53 68 55 00 Fax 33 01 53 68 55 03 www cepii fr L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Ce rapport a t r dig par Lionel Fontagn Michel Fouquin Guillaume Gaulier Colette Herzog amp Soledad Zignago Croisement FATS et CHELEM Daniel Mirza Assistants de recherche Sessi Tokpavi Angela Cheptea CEPII 2 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Sommaire Probl matique Sc narios et indicateurs clefs pour linustrie europ enne La fin d un mod le centr sur l int gration europ enne Une redistribution mondiale des parts de march Une redistribution mondiale des avantages comparatifs Comp tition sur les march s mondiaux un bouleversement des positions Bonne r sistance du haut de gamme europ en rosion sur la technologie La sp cialisation dans les services n est pas une solution globale Six visions long terme de la place de l industrie europ
80. CEPII 114 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Annexe 6 Les avantages comparatifs r v l s de l Inde 1967 2002 o0 du PIB 40 30 Textile 20 A EON 10 i T A a l wa 7 wc i a g Agro alimentaire 4 Le a as L 4 se em a y PAN A gE x Chimique Sid rurgique Electrique V hicules Ue aa es Art div jouet res Non ferreux M canique Electronique 10 20 30 Energ tique 40 L 1967 1972 1977 1982 1987 1992 1997 2002 Source CEPI CHELEM CEPII 115 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives CEPII Annexe 7 Les avantages comparatifs r v l s du Br sil 1967 2002 o0 du PIB 40 _ 30 a Agro rg t ors Li Fa kd VU 20 Sid rurgique 10 Textile r Art div jojuet Non ferreux 7 V hicules gt Ny eS Electrique ae AN A wa A Wy s an P 5 Electronique T Energ tique M canique Chimique 20 30 1967 1972 1977 982 1987 1992 1997 2002 Source CEPI CHELEM 116 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Annexe 8 Les avantages comparatifs r v l s des pays mergents 1967 2002 o du PIB 30 7 20
81. ERES DE ZINC 36 1 TUBES TUYAUX ET ACCESSOIRES DE TUYAUTERIE RACCORDS COUDES 14 4 GENERATEURS DE GAZ A L AIR OU DE GAZ A L EAU EGALEMENT AVEC 6 9 PARTIES DES GENERATEURS DE GAZ A L AIR OU A L EAU ET DES GEN 137 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives 8435 8444 8601 8706 8801 8903 8908 9010 9305 CEPII 843510 843590 844400 860110 860120 870600 880190 880110 890391 890392 890399 890310 890800 901020 901090 901010 901030 930590 930521 930529 930510 13 5 PRESSES ET PRESSOIRS FOULOIRS ET MACHINES ET APPAREILS SIMI 6 8 PARTIES DE PRESSES ET FOULOIRS ET DE MACHINES ET APPAREILS S 10 5 MACHINES POUR LE FILAGE EXTRUSION L ETIRAGE LA TEXTURATI 36 0 LOCOMOTIVES ET LOCOTRACTEURS A SOURCE EXTERIEURE D ELECTRIC 23 1 LOCOMOTIVES ET LOCOTRACTEURS A ACCUMULATEURS ELECTRIQUES 13 6 CHASSIS DE TRACTEURS VEHICULES POUR LE TRANSPORT DE DIX PER 15 2 BALLONS ET DIRIGEABLES ET AUTRES VEHICULES AERIENS NON CON 2 8 PLANEURS ET AILES VOLANTES 15 0 BATEAUX A VOILE DE PLAISANCE OU DE SPORT MEME AVEC MOTEUR 10 2 BATEAUX DE PLAISANCE OU DE SPORT A MOTEUR AUTRES QU A MOTE 5 6 BATEAUX DE PLAISANCE OU DE SPORT SAUF BATEAUX A MOTEUR AU _3 9 BATEAUX GONFLABLES DE PLAISANCE OU DE SPORT 13 6 BATEAUX ET AUTRES ENGINS FLOTTANTS A DEPECER 20 0 APPAREILS ET MATERIEL POUR LABORATOIRES PHOTOGRAPHIQU
82. ES OU C 3 5 PARTIES ET ACCESSOIRES DES APPAREILS ET DU MATERIEL POUR LAB 6 3 APPAREILS ET MATERIEL POUR LE DEVELOPPEMENT AUTOMATIQUE DES 10 5 ECRANS POUR PROJECTIONS 28 4 PARTIES ET ACCESSOIRES POUR ARMES ET ENGINS SIMILAIRES REPR 9 7 CANONS LISSES DE FUSILS ET CARABINES DE CHASSE OU DE TIR SPO _3 9 PARTIES ET ACCESSOIRES DES FUSILS ET CARABINES DE CHASSE OU 7 2 PARTIES ET ACCESSOIRES DE REVOLVERS OU PISTOLETS N C A Source CEPU Banques de donn es BACI 138 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives hs4 1104 hs4 2848 hs4 2911 hs4 7003 hs4 4109 hs4 7805 hs4 2611 hs4 7116 hs4 7508 hs4 3820 hs4 2826 hs4 2705 hs4 1103 hs4 7611 CEPII hs6 10423 10419 10422 10412 10429 10430 10411 10421 284890 284810 291100 700319 700311 700320 700330 410900 780500 261100 711620 711610 750800 382000 282690 282620 282619 282611 282630 282612 270500 110311 110313 110314 110321 110319 110329 110312 761100 Annexe 23 Gains de parts de march par produits USA 1995 2002 variation 39 4 7 0 6 5 2 4 1 1 0 3 5 3 9 8 32 8 0 0 23 6 27 4 8 3 2 1 2 9 20 9 20 5 20 2 154 8 0 19 2 17 0 27 9 13 3 10 2 0 9 2 6 3 2 15 7 18 3 11 7 9 7 6 1 4 4 7 1 14 1 13 5 Libell GRAINS DE MAIS
83. Effect of Overseas Investment on Domestic Employment NBER Working Paper 10156 Dixit A K Grossman G M 1982 Trade and Protection with Multistage Production Review of Economic Studies 49 158 octobre Feenstra R C Hanson G H 1996 Globalization Outsourcing and Wage Inequality American Economic Review 86 2 240 45 Feenstra R C A Rose 2000 Putting Things in Order Trade Dynamics and Product Cycles Review of Economics and Statistics 82 3 pp 369 82 Fontagn L 1991 a Biens interm diaires et Division Internationale du Travail Ed Economica Paris Fontagn L 1991 b change international d inputs interm diaires un bilan des implications positives et normatives Revue d conomie politique vol 101 3 317 99 Fontagn L Fouquin M amp Caparadjian A 2003 N gociations commerciales multilat rales dans Pautomobile Mim o Fontagn L Freudenberg M 1997 Intra Industry Trade Methodological Issues Reconsidered CEPII Working Papers 97 01 Fontagn L Freudenberg M 1999 March unique et d veloppement des changes Economie et Statistique 326 327 71 95 Fontagn L Freudenberg M 2002 Long Term Trends in HT in Frontiers of Research on Intra industry Trade Peter Lloyd et Hyun Lee eds Palgrave pp 131 158 Fontagn L Freudenberg M P ridy N 1998 Intra Industry Trade and the Single market Quality Matters CEPR Discussion Paper 1959 F
84. I R v 3 2 digits Dans une optique de court terme les performances nationales l exportation peuvent tre analys es Paide d une analyse parts de march constantes qui d compose la variation des exportations d un pays en plusieurs effets de demande et un effet de comp titivit stricto sensu La m thode utilis e ici s apparente une analyse parts de march constantes mais pr sente l avantage d une ind pendance de la d composition structurelle par rapport l ordre de prise en compte des dimensions g ographique et sectorielle Par ailleurs elle permet une valuation de la significativit des effets mesur s La m thode est une adaptation de l analyse de variance pond r e propos e par Jayet 1993 pour donner un fondement statistique l analyse structurelle g ographique Les taux de croissance des exportations bilat rales sectorielles sont r gress s sur des indicatrices exportateur importateur j et produit L estimation se fait par les moindres carr s ordinaires pond r s par le commerce initial Six A PB h Ex L effet exportateur mesure la performance exportatrice du pays i Les effets 2 jet mesurent respectivement la dynamique propre chaque importateur j et secteur amp La croissance des exportations d un pays 7 est gale son effet performance plus des effets de demande g ographique sectoriel calcul s comme des moyennes pond r es par les exportations ini
85. IREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Annexe 27 Structure sectorielle de activit des filiales trang res de services Pr sence de filiales trang res UE5 USA JPN 1998 1998 1997 Commerce de Gros et D tail 75 61 93 Hotels et Restaurants 1 2 n a Transports Communication 5 6 2 Interm diation financi res 7 19 n a Services de conseil et Immobilier 10 6 4 Autres Services services sociaux culturels 1 5 n a Pr sence de filiales nationales l tranger UE5 USA JPN 1998 1998 1997 Commerce de Gros et D tail 64 58 84 Hotels et Restaurants 1 0 0 Transports Communication 6 7 2 Interm diation financi res 13 18 6 Services de conseil et Immobilier 14 15 8 Autres Services services sociaux culturels 1 1 0 Notes n a donn es ne sont pas report es Les donn es concernent le turnover report dans la base FATS Les donn es japonaises sont report es pour l ann e 1997 tandis que les donn es pour les Etats Unis et les pays Europ ens 5 pays dont on observe toute la structure l ann e observ e est 1998 Source OECD FATS database Annexe 28 Les diff rences modes d exportation de services M thode 2 exportation de services Pays ann e Consommation Fourniture Pr sence Pr sence de l tranger Transfrontali re Etrang re personnes physiques UE15 1995 14 11 64 11 1998 13 10 65 12 Japon 1995 2
86. IRS ET AUTRES ELEMENTS D OPTIQUE EN FIBRES OPTIQUES FAISCEAUX ET CABLES DE FIBRI VERRES DE LUNETTERIE EN VERRE VERRES DE CONTACT VERRES DE LUNETTERIE EN MATIERES AUTRES QUE LE VERRE MATIERES POLARISANTES EN FEUILLES OU EN PLAQUES MONTRES DE TABLEAUX DE BORD ET MONTRES SIMILAIRES POUR AUTO MOUVEMENTS DE MONTRI EBAUCHES DE MOUVEMENTS D HORLOGERIE MOUVEMENTS D HORLOGERIE COMPLETS NON ASSEMBLES OU PARTIELLEM MOUVEMENTS DE MONTRES INCOMPLETS ASSEMBLES 140 ES OPTIQUES AUT ES COMPLETS NON ASSEMBLES O PARTIELLEME CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Annexe 25 Positions de march des Etats Unis pour le haut de gamme de la haute technologie par stade d laboration du march mondial 1995 2002 15 00 10 00 5 00 0 00 Part Components 1996 1997 Consumption Transformed 5 00 Capital 10 00 15 00 20 00 Source CEPII Base de donn es BACI Annexe 26 Positions de march du Japon pour le haut de gamme de la haute technologie par stade d laboration du march mondial 1995 2002 20 00 15 00 4 10 00 4 Consumption Capital Part components Transformed 5 00 4 0 00 5 00 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 Source CEPII Base de donn es BACI CEPII 141 C
87. L 15 1967 1972 1977 1982 1987 1992 1997 2002 Source CEPI CHELEM CEPII 66 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives TROIS CONCLUSIONS L analyse pr c dente permet de d gager trois lignes de force d volution de la Division Internationale du Travail Premi re id e A un niveau de d veloppement donn correspond une certaine forme de sp cialisation Dans ce domaine les tats Unis pr c dent vient ensuite l Union europ enne suivie du Japon suivi son tour par les pays mergents Dans un certain nombre de cas les tats Unis pr c dent d une d cennie l volution de l Union europ enne et du Japon qui pr c dent la Chine de 25 ans Bien entendu ces carts ne sont pas constants entre les diff rentes industries pour les v hicules les carts sont respectivement de 20 ans entre les tats Unis et l Europe et de 15 ans entre ceux ci et le Japon les pays mergents sont encore plus loin Ce sont les m mes carts pour les produits lectriques avec cependant une mont e tr s rapide de la Chine Deuxi me id e Les chocs mon taires modifient profond ment la donne de la comp tition mondiale dans l industrie Le plus spectaculaire tant celui de la sur valuation du dollar en 1985 qui agit comme un acc l rateur de la transformation des structures de sp cialisation La d pr ciation tr s forte du dollar sa valeur e
88. M L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Une analyse au niveau des branches permet de rep rer des volutions structurelles assez marqu es La sp cialisation am ricaine dans l a ronautique et le spatial s est renforc e depuis la fin des ann es soixante avec un apport d environ un quart de point de PIB d exc dent structurel dans la branche la moiti de Pavantage contemporain a t obtenu depuis lors Tableau 9 On rel ve galement une sp cialisation dans les composants lectroniques les composants lectroniques les instruments de mesure A l oppos on enregistre une d gradation nette dans le mat riel informatique les automobiles le mat riel de communication et les branches intensives en main d uvre non qualifi e Tableau 9 Principaux points forts et faibles des tats Unis et volution 1967 2002 Avantages comparatifs r v l s 71 branches 9 du PIB Points forts 2002 Points faibles 2002 A ronautique espace 4 6 P trole brut 5 5 Composants lectroniques 2 4 Automobiles particuli res 5 3 Moteurs 2 0 V tements de confection 1 6 Instruments de mesure 2 0 Electronique gd public 1 6 Articles en plastique 1 7 Cuirs 1 4 El ments de v hicules auto 1 4 V tements de bonneterie 1 4 C r ales 1 14 Mat riel informatique 1 4 Mat riel BTP 0 8 Meubles 1 0 Produits de toilette 0 8 Gaz naturel 0 8 Machines sp cialis es
89. M diterran e ou en transition de l Europe de l est en changes d importations de produits de l habillement fabriqu s l aide de ces textiles CEPII 49 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Cette strat gie li e l existence de l AMF a permis de contenir l expansion asiatique La fin de ce r gime programm e pour le premier janvier 2005 et l adh sion de la Chine POMC Fouquin Morand 2002 remettent profond ment en cause cette strat gie Spontan ment l volution la plus probable est celle d une volution am ricaine qui a en terme de d ficit une avance de vingt ann es tandis que les pays du sud de la M diterran e auront du mal se maintenir et les pays de PEst ont bien entam leur diversification vers des activit s plus haute valeur ajout e Articles divers Ce secteur tr s divers ne sera pas comment ici voir annexe 19 on ne mentionnera que la mont e en puissance de la Chine sur les jouets Sid rurgie La sid rurgie Figure 11 a t traditionnellement un des points forts des sp cialisations europ enne et japonaise Les positions des deux zones voluent en niveau de mani re remarquablement similaire de 1967 1997 Ces positions baissent tr s fortement depuis 1982 et jusqu en 1997 Ensuite le Japon redresse sa position tandis que PUE poursuit son d clin A un niveau de d tail plus fin
90. Mat t l com Mat inform NV ne sont pas repr sent s ici Electrom na Boissons Horlogerie Ap optique Elect gd pub Note nous utilisons les termes de secteurs et branches plut t que ceux de fili res et produits afin de garder une coh rence avec les travaux sur CEPII Base de donn es BACI correspondant au niveau produit HS6 CEPII 110 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Annexe 2 Avantages comparatifs r v l s des nouveaux membres de l Union 1993 2002 oo du PIB calcul s par rapport au commerce total de ces nouveaux membres y compris l intra UE25 20 7 154 Bois papiers 10 Pa at ET Electrique e V hicules T Agro alimentaire ae Textile Non ferreux 0 j Sid rurgique t M canique A Electronique Lg ee ee ss s 5 4 gt 10 r Un amp 7 Chimique Energ tique 25 L 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 Source CEPH CHELEM CEPII 111 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives CEPII Annexe 3 Avantages comparatifs r v l s des tats Unis 1967 2002 o du PIB 157 M canique 54 L 1 a j us v 7 ai Y pH ea E Ta TE Chimique D TA Mn NE g Y V 5 a z s Ca Y na fe 4
91. OUCHE ABSORBANTE OU REFLECHISSANTE MAIS NON AUTREMENT TRAVAILLEES AUTRES QU ARMEES PLAQUES ET FEUILLES EN VERRE DIT COULE ARMEES MEME COUCHE ABSORBANTE OU REFLECHISSANTE MAIS NON AUTREMENT TRAVAILLEES PROFILES EN VERRE MEME COUCHE ABSORBANTE O REFLECHISSANTE MAIS NON AUTREMENT TRAVAILLES CUIRS ET PEAUX VERNIS OU PLAQUES CUIRS ET PEAUX METALLISES A L EXCL DES CUIRS RECONSTITUES VERNIS OU METALLISES TUBES TUYAUX ET ACCESSOIRES DE TUYAUTERIE RACCORDS COUDES MANCHONS PAR EXEMPLE EN PLOMB MINERAIS DE TUNGSTENE ET LEURS CONCENTRES OUVRAGES EN PIERRES GEMMES OU EN PIERRES SYNTHETIQUES OU RECONSTITUEES N D A OUVRAGES EN PERLES FINES OU DE CULTURE N D A OUVRAGES EN NICKEL N D A SAUF POUDRE PAILLETTES BARRES PROFILES FILS TOLES BANDES FEUILLES TUBES TUYAUX ET ACCESSOIRES DE TUYAUTERIE PREPARATIONS ANTIGEL ET LIQUIDES PREPARES POUR DEGIVRAGE A L EXCL DES ADDITIFS PREPARES POUR HUILES MINERALES OU POUR AUTRES LIQUIDES UTILISES AUX MEMES FINS QUE LES HUILES MINERALES FLUOROSILICATES FLUOROALUMINATES ET AUTRES SELS COMPLEXES DE FLUOR A L EXCL DES FLUOROSILICATES DE SODIUM OU DE POTASSIUM AINSI QUE DE L HEXAFLUOROALUMINATE DE SODIUM CRYOLITHE SYNTHETIQUE FLUOROSILICATES DE SODIUM OU DE POTASSIUM FLUORURES A L EXCL DES FLUORURES D AMMONIUM DE SODIUM OU D ALUMINIUM FLUORURES D AMMONIUM OU DE SODIUM HEXAFLUOROALUMINATE DE SODIUM CRYOLITHE SYNTHETIQUE FLUORURE D ALUMINIUM GAZ DE HOUILLE GAZ A L E
92. REM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Figure 16 Positions de march sur les m taux non ferreux 1967 2002 en du commerce mondial de produits non ferreux 20 7 15 10 Emergents 5 Chine Japon Etats Unis UE 15 30 1967 1972 1977 1982 1987 1992 1997 2002 Source CEPH CHELEM CEPII 61 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Figure 17 Positions de march sur la fili re agroalimentaire 1967 2002 en du commerce mondial de produits agroalimentaires 157 10 Emergents Etats Unis UE 15 Japon 20 25 L 1967 1972 1977 1982 1987 1992 1997 2002 Source CEPH CHELEM CEPII 62 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives L lectronique Depuis 1985 la position du Japon dans l lectronique Figure 18 chute de 23 4 en 2002 Celle de PEurope tr s n gative en 1988 8 s am liore depuis pour s approcher de l quilibre 1 8 en 2002 Enfin les tats Unis ne cessent de reculer passant d un exc dent de l ordre de 6 dans les ann es soixante un premier d ficit en 1985 qui s accentue depuis pour atteindre 7 en moyenne La position du Japon peut tre illustr e par quelques volutions caract ristiques Annexe
93. Tableau 5 ou de produits en Annexe 24 pour lesquels le Japon a enregistr la plus forte progression de ses parts de march comprend des produits chimiques des films photographiques du verre et de l optique de horlogerie Les produits technologiques ne sont pas absents des listes de produits pour lesquels les pays de la Triade ont le plus perdu de parts de march sur la p riode r cente en raison d une relative banalisation des avantages technologiques voire d une d localisation de productions relativement technologiques C est ainsi que le Japon perd pied recul de plus de 10 de sa part de march sur la p riode 1995 2002 pour 90 produits au niveau HS6 parmi lesquels les valves et tubes photocopieurs microscopes cam ras mat riel de reproduction du son mouvements horlogers t l phones instruments astronomiques jumelles rh ostats navires tachym tres microphones circuits int gr s c ramiques Les tats Unis perdent plus de 10 de part de march pour 65 produits HS6 parmi lesquels parties d armes munitions locomotives armes t l phones machines outils ordinateurs m moires d ordinateurs bateaux C t europ en le nombre de groupes de produits en fort recul est encore plus important et la encore de nombreux produits technologiques pourraient tre identifi s nous trouvons 345 produits HS6 outre les bovins et produits associ s pour cause sanitaire on trouve les lanceurs a riens turbine
94. ULEURS CONTENANT lt 8 21 9 TISSUS DE COTON BLANCHIS CONTENANT lt 85 EN POIDS DE COTON 10 6 LIN BRISE OU TEILLE 8 8 LIN BRUT OU ROUI 7 6 ETOUPES ET DECHETS DE LIN Y C LES DECHETS DE FILS ET LES E 6 4 LIN PEIGNE OU AUTREMENT TRAVAILLE MAIS NON FILE A L EXCL 50 0 CHANVRE CANNABIS SATIVA L BRUT OU ROUI 27 0 CHANVRE CANNABIS SATIVA L TRAVAILLE MAIS NON FILE A L E 17 8 FIBRES ARTIFICIELLES DISCONTINUES NON CARDEES NI PEIGNEES N 8 4 FIBRES DISCONTINUES DE VISCOSE NON CARDEES NI PEIGNEES NI A 13 5 TISSUS BOUCLES DU GENRE EPONGE EN COTON A L EXCL DES TISS 13 2 SURFACES TEXTILES TOUFFETEES A L EXCL DES TAPIS ET AUTRES 11 7 TISSUS BOUCLES DU GENRE EPONGE A L EXCL DES TISSUS EN COTO 10 5 TISSUS BOUCLES DU GENRE EPONGE EN COTON ECRUS A L EXCL D 11 2 TAPISSERIES TISSEES A LA MAIN GENRE GOBELINS FLANDRES AUB 11 5 PRODUITS TEXTILES EN PIECES CONSTITUES D UNE OU PLUSIEURS C 19 8 PARTIES DE VETEMENTS OU D ACCESSOIRES DU VETEMENT EN TOUS T 5 9 ACCESSOIRES CONFECTIONNES DU VETEMENT EN TOUS TYPES DE MATIE 17 5 PLAQUE OU DOUBLE D OR SUR METAUX COMMUNS OU SUR ARGENT SOUS 12 5 PLAQUE OU DOUBLE DE PLATINE SUR METAUX COMMUNS SUR ARGENT O 55 7 POUDRES ET PAILLETTES EN PLOMB SAUF GRANULES ET GRENAILLES 27 4 TABLES FEUILLES ET BANDES EN PLOMB EPAISSEUR SUPPORT NON C 14 9 FEUILLES ET BANDES EN PLOMB EPAISSEUR SUPPORT NON COMPRIS 13 1 POUDRES ET PAILLETTES DE ZINC SAUF GRANULES ET GRENAILLES E 10 2 POUSSI
95. ale du Travail situation et perspectives question relative au bouclage macro conomique mondial La maquette comporte deux secteurs donc un v ritable taux de change r el d termin de fa on endog ne s int resse l quilibre pargne investissement dans une perspective de cycle de vie des individus prend en compte explicitement les flux internationaux de capitaux On dispose ainsi d un cadrage macro conomique mondial Phorizon 2050 permettant de retracer l volution attendue de la part de groupes de pays dans le commerce mondial ainsi que de leur balance commerciale prenant en compte les cons quences du rattrapage conomique et de la d mographie sur les changes Le d coupage en zones d mographiques retenu dans le mod le est fond sur la position de ces r gions dans la transition d mographique Europe de louest Europe de Est Am rique du Nord Japon Bassin m diterran en Monde chinois Afrique Monde russe Monde indien Am rique du Sud A la diff rence d un simple mod le de croissance calculant s par ment les volutions pour chaque pays l int r t est ici de disposer d une maquette mondiale prenant en compte les bouclages de balances des paiements entre zones La part de l Europe dans le commerce mondial est appel e d cliner de fa on continue l horizon de la simulation et ceci dans des proportions tout fait importantes soit par exemple une baisse de moiti sur le demi si cle
96. alifi s au sein de PUE CEPII 103 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Figure 37 Enjeux de politique conomique long terme Ratrappage des pays mergents BRICs Ratio gains co ts des Enjeu de politique Bn ee changes conomique Rapide Blocages institutionnels accroissement des d favorable in galit s inter g n rationnelles Baisse au rythme Repli sur les activit s de actuel notori t Ajustement par le bas Capacti technologique UE Se stabilise accroissement des Se redresse a tr s favorable in galit s inter qualifications CEPI 104 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives REFERENCES Amano A 1966 Intermediate Goods and the Theory of Comparative Advantage Two Country Three Commodity Case Weltwirtschaftliches Archiv vol 96 n 2 Anderson J van Wincoop E 2004 Trade Costs Journal of Economic Literature forthcoming Aw B Y Roberts M J 1985 The Role of Imports from the Newly Industrializing Countries in US Production Review of Economics and Statistics vol 67 n 1 Barba Navaretti G Castellani D 2003 Investments Abroad and Performance at Home Evidence from Italian Multinationals Centro Studi Luca d Agliano Development Studies Working Papers 180 Barba Navaretti Venables A 2004
97. anufactur s 1967 2002 Agro alimentaire Manufactur s 75 4 85 Benelux 70 Benelux 80 Italie France reste UE 15 60 70 55 4 50 4 65 60 404 55 67 69 71 73 75 77 79 81 83 85 87 89 91 93 95 97 99 2001 Source CEPLH CHELEM CEPII 23 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives UNE REDISTRIBUTION MONDIALE DES PARTS DE MARCHE On assiste depuis le milieu de la d cennie 90 une profonde redistribution des parts de march entre pays mergents et pays d velopp s et entre ces derniers L UE se sort honorablement de ce grand mouvement en d pit d une orientation g ographique d favorable de ses changes Mais une analyse d taill e renvoie Pimage d un Europe ayant manqu le rendez vous technologique du XXT re si cle LUE MAINTIENT TANT BIEN QUE MAL SES PARTS DE MARCHE En valeur et en int grant le commerce intra communautaire le recul est de 6 0 pour PUE15 depuis 1995 La situation est pire pour le Japon qui perd 16 9 de sa part de march mondiale Dans le m me temps les Etats Unis n ont recul que de 1 8 Tableau 2 Un quart de ce recul s explique dans le cas europ en par l orientation g ographique initiale des changes notamment orientation encore fortement intra communautaire des changes de l Union dans la mesure o la dynamique de la de
98. aux nda Aliments pour animaux Engrais Verre Tabacs manufactur s Ouvrages enbois Conserves animales Electricit Boissons A ronautique et espace Electrom nager Produits de toilette Electronique grand public Imprim s Appareils d optique Plastiques Mat riel BTP Coke Papier Composants lectroniques Gaz naturel Autres produits agricoles Articles manufactur s nda Instruments de mesure Minerais non ferreux Machines sp cialis es Prod agric non comestibles Chimie min rale de base Charbon Mat riel informatique Mat riel de t l communication Corps gras P trole brut Note classement des branches par ordre d croissant de variations en points sur 1967 2002 Source CEPH CHELEM 125 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Annexe 13 Les avantages comparatifs r v l s du Br sil par branche 1967 2002 5 du PIB CEPII Branche 1967 1973 1980 1986 1991 1996 2002 Feretacier 0 4 0 7 1 2 3 8 6 1 4 3 5 9 Minerais de fer 2 5 3 0 5 2 4 5 5 6 4 7 7 4 Cuirs 1 1 3 3 3 1 3 0 2 6 2 4 43 Aliments pour animaux 1 1 3 5 4 2 3 0 27 3 3 42 Papier 0 4 0 4 1 6 1 2 1 4 1 5 2 7 Viandes et poissons 2 0 2 5 1 2 0 0
99. avoir une vision mondiale et plus seulement europ enne de la concurrence BACI largit le champ g ographique qui se limitait aux seuls changes de PUE 15 dans les travaux pr c dents et introduit des indicateurs bas s sur le commerce en volume Les valeurs unitaires des changes bilat raux disponibles dans BACI permettent d tablir des indices de prix et taux de change de 1995 Les mouvements du dollar qui s est appr ci de 28 en termes effectifs sur la p riode entra nant une baisse de la valeur en dollars du commerce effectu hors zone dollar sont ainsi pris en compte 1 Le le fractionnement des cha nes de valeur ajout e chaque pays restant engag dans diff rentes industries mais se sp cialisant sur des domaines d activit sp cifiques au sein de celles ci 20 Ce travail est permis par l utilisation de la nomenclature BEC Broad Economic Categories de PONU CEPII 18 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives LA FIN D UN MODELE CENTRE SUR L INTEGRATION EUROPEENNE I est urgent pour les pays europ ens de se convaincre que le monde change et que cette volution tr s rapide ne semble pas devoir tre enray e Les largissements successifs de l Union n ont pas confort contrairement l id e g n ralement admise la place de PUnion sur l chiquier international Ces largissements ont simplement par sauts successi
100. ays mergents comp titifs Le recours r curent aux mesures protectionnistes permet de maintenir le d ficit un niveau inf rieur 10 du commerce mondial CEPII 51 CIREM L insertion de I 20 15 industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Figure 10 Positions de march sur la fili re textile 1967 2002 en du commerce mondial de produits textiles Emergents 10 4 15 4 20 25 J 19 CEPII Etats Unis 67 1972 1977 1982 1987 1992 1997 2002 Source CEPI CHELEM 52 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Figure 11 Positions de march sur la fili re sid rugique 1967 2002 en du commerce mondial de produits sid rurgiques 20 7 15 10 Japon 5 UE 15 0 00 9 H1 Emergents Etats Unis Chine 1 5 ak 1967 1972 1977 1982 1987 1992 1997 2002 Source CEPI CHELEM CEPII 53 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives V hicules La position de l Europe pour les v hicules Figure 12 d cline fortement depuis 1967 passant d un exc dent de 26 du commerce mondial environ 7 en moyenne depuis 1988 Le Japon a progress jusqu en 1985 pour atteindre le m me sommet que celui atteint par PUE vingt ans plus t t soit 26 Son d clin est d
101. ays du Sud identique lorsque Pon traite des redistributions de parts de march dans la p riode r cente On rel ve un avantage des pays mergents dans le textile s approfondissant jusqu au milieu des ann es quatre vingt dix lectronique prend ensuite le relais le d savantage dans l automobile se comble Le recul dans l nergie est tr s rapide depuis le d but des ann es quatre vingts alors que celui de lagro alimentaire est plus tendanciel CEPII 45 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives COMPETITION SUR LES MARCHES MONDIAUX UN BOULEVERSEMENT DES POSITIONS Alors que l indicateur d avantage comparatif r v l met en lumi re la sp cialisation industrielle d un pays ou d une zone donn e l analyse de la comp tition sur le march mondial exige d autres indicateurs qui comparent la performance d un pays donn pour un produit donn aux autres pays sur le march mondial Cette performance peut tre valu e en termes de part de march exportation et ou Vimportation pour une industrie donn e Elle peut galement s appuyer sur un indicateur plus synth tique prenant en compte la fois les exportations et les importations Cet indicateur de position par march qui rapporte le solde des changes pour un produit et un pays donn s aux changes mondiaux rend compte d une certaine fa on du pouvoir de march
102. c narios et surtout le dernier particuli rement harmoniste s appuient sur hypoth se d une mise niveau des institutions dans les pays bas salaires Si au contraire les blocages institutionnels et ou d mocratiques au Sud faisaient perdurer la dissociation entre productivit et r mun ration dans les CEPII 94 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives pays aujourd hui bas salaires les volutions de l conomie mondiale seraient tr s diff rentes La co existence d un Nord riche dot d une population vieillissante maintenant des filets sociaux importants avec un Sud poussant son avantage de co t li des conditions de travail et de r mun ration sans rapport avec les niveaux de productivit atteints dans le secteur exportateur serait explosive Les crises de nature sociale ou politique seraient in vitables au Sud et au Nord les politiques publiques devraient prendre en compte la g n ralisation d un sentiment anti mondialiste dans la soci t civile L hypoth se de recul technologique de PUE conduirait alors un sc nario catastrophe sc nario 4 Ajustement par le bas Une stabilisation de la capacit technologique europ enne combin e l absence de progr s institutionnels significatifs dans les pays mergents et le BRICs conduirait un sc nario projetant simplement dans Pavenir les volutions observ es
103. ce qui rel ve de la position initiale acquise par les exportateurs sur leurs diff rents march s tant sectoriellement que g ographiquement ce qui rel ve de leur capacit d adaptation aux nouvelles conditions de la demande mondiale et enfin ce qui peut tre attribu la comp titivit des exportateurs L analyse des positions de march des pays de la Triade des BRICs et des mergents s int resse non pas seulement leurs exportations dans une branche ou un secteur particulier mais aussi leurs importations Cette approche est adapt e une situation o le fractionnement g n ralis des cha nes de valeur ajout e internationale conduit importer toujours plus de composants produits semi finis pour d fendre ses parts de march l exportation tel pays maintenant ses parts de march l exportation gr ce une strat gie de d localisation massive de ses approvisionnements en composants pourra voir sa position de march dans le secteur concern se d grader gt Cette approche permet de surcro t de mesurer le pouvoir de march d un exportateur dans un secteur ou une branche particulier sur le march mondial Ces deux premiers indicateurs ne doivent donc pas tre confondus avec celui davantage comparatif r v l La logique d avantage comparatif qui renvoie la th orie du commerce international consid re que dans un monde o les n cessaires ajustements de taux de change ont eu lieu c
104. cles of natural or cultured pearls prec semi prec stones Thermionic cold cathode valves amp tube ex vac ga filld tv camera tubes Parts and accessories of apparatus of heading nos 85 19 to 85 21 Photo copyg app incorp an optical sy of the contact type amp thermo copyg Clock movements complete and assembled Microscopes other than optical microscopes diffraction apparatus Musical instrum the sound of which i prod amplifid elec ex guitars Photograph camera photograph flashlight app o t discharge lamp of 8539 Turntable record decks record player amp o sound reproducing apparatu Metallised yarn being tex yarn combined with metal thread strip powder Watch movements complete and assembled Sugars chemically pure their ethers esters and their salts Transmissn app for radio telephony radio broadcastg television camera Gls env open amp pts w o fittings for electric lamps cathode ray tubes etc Chassi fittd with engine for the vehicle of heading no 87 01 to 87 05 Flat rolled products of other alloy steel of a width of 600mm or more Vacuum flask vacuum vessel complete w case part thereof o t glas inner Binoculars monoculats astronomical instruments amp mountings thereof Electrical resistor incl rheostats amp potentiometers o t heatg resistor Parts for ex mechanism for musical box amp acces for ex cards tung fork Magnetc tape recordr amp sound rec app w n incorp a sound reprdc device Ait cond mach w motor driven fan amp elmnts for changing t
105. confection et bonneterie Le mat riel informatique est le cinqui me point fort suivi de l lectronique grand public dans les deux cas ce sont essentiellement des activit s d assemblage qui ont t localis es en Chine comme illustre le tr s fort d savantage sur les composants lectroniques qui constitue aussi la branche dans laquelle les importations chinoises ont explos Tableau 11 Principaux points forts et faibles de la Chine en2002 Avantages comparatifs r v l s 71 branches 99 du PIB Points forts Points faibles Articles manuf nda 18 0 Composants lectroniques 18 7 Cuirs 16 7 P trole brut 10 6 V tements de confection 12 1 Machines sp cialis es 9 4 V tements de bonneterie 10 2 Articles en plastique 8 2 Mat riel informatique 9 7 Fer et acier 7 9 Electronique gd public 9 6 Chimie org de base 7 0 Meubles 6 6 A ronautique espace 5 3 Quincaillerie 5 0 Fils et tissus 4 3 Electrom nager 5 0 Papier 4 2 Tapis 3 8 Prod agric non comestibles 4 1 Source CEPI CHELEM L Inde a une structure d avantage comparatif encore plus simple m me si celle ci commence se diversifier avantage dans le secteur textile contre d savantage dans le secteur nerg tique Annexe 6 la facture p troli re repr sente 3 du PIB indien L agro alimentaire constitue le second poste d avantage structurel La m canique le chimie et la sid rurgie constituent des secteurs o de nouveaux avantages appara
106. ctesedesssessdeasssietscatbodessssaniebetssedsantesssbasapseiuseccasdsiassandgsetesedbssteassoasassedubegeasias changes intra branche en berne des co ts d ajustement lev s La sp cialisation dans les services n est pas une solution globale La sp cialisation dans les services exportation de services passe majoritairement par la pr sence sur place a Six visions long terme de la place de l industrie europ enne dans le commerce mondial 85 L Europe n est pas condamn e un ajustement par le bas des co ts salariaux Il existe des limites aux d localisations Les firmes les plus efficaces sont les firmes globalis es En 2050 les conomies les plus grandes ne seront plus les plus riches Les deux variables clef performance technologique de l Union et institutions au Sud L s SE SC NATIOS re ne nr nn nn ea LAD AAU RL AOL EDA ALO es Implications n termes de DIT Rennes Implications en termes internes pour l Union europ enne ELS TS O ciesiescsescsccesssescdscsstissestensagesncnqasssndngessivandeiedovesesodopasniescanantsussatederesnnceneednncersoetoeseiotessenges ANNEXES STATISTIQUES wisssscsssccceseteoctcactenccesntecetatederateceseacavasaccnecetsesavaccsatasesaseceseeossntevoeaeees ANNEXES METHODOLOGIQUEG cccsccssssscssresesssevesssseseesssseeveseesensessseessnseesessesseseeseneeens CEPII 158 CIREM
107. d un exportateur donn sur le march mondial d une cat gorie de produits donn e UN JEU BEAUCOUP PLUS OUVERT DEPUIS LA DECENNIE QUATRE VINGT Jusqu au d but des ann es quatre vingt les positions des grandes zones de l conomie mondiale taient assez proches de l quilibre le Japon plut t en exc dent les tats Unis en d ficit ainsi que l Europe Depuis 1982 le d ficit des tats Unis s est profond ment creus jusqu atteindre 7 du commerce mondial en 1985 Le dollar faible qui suit les accords du Plazza n a pu que combler moiti le d ficit celui ci s est de nouveau aggrav de 1986 1991 pour atteindre 9 en 2002 Le d ficit des tats Unis se traduit surtout par un exc dent japonais qui culmine en 1992 pour d cliner depuis Le relais est pris par les pays mergents depuis 1996 Donc d clin des exc dents Japonais et Europ en maintien d un fort d ficit am ricain et exc dent croissant des pays mergents L apparition des pays mergents est le ph nom ne nouveau et vraisemblablement durable de l conomie mondiale CEPII 46 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives M me si les volutions sont moins spectaculaires que dans le cas des Etats Unis en raison de moindres d s quilibres macro conomiques les positions de l Union europ enne dans l industrie ont t fortement affect es par les nouv
108. de qui repr sentent eux seuls 99 du commerce international et 96 de la production mondiale et 9 zones qui regroupent tous les autres pays La base relative au commerce international rassemble de fa on coh rente des flux crois s d changes de marchandises d taill s en 71 cat gories de produits exprim s en millions de dollars courants partir de 1967 Pour chaque ann e et pour chacune des cat gories de produits les changes entre les zones g ographiques de la nomenclature commune pays ou groupes de pays sont repr sent s par une matrice unique dite harmonis e La base Balance des paiements contient les flux de balances des paiements a partir de 1967 Ces donn es couvrent l ensemble du monde Elles concernent 199 pays ainsi que les 80 zones l mentaires de la nomenclature commune et l ensemble des organisations internationales Elles sont pr sent es dans une nomenclature agr g e en 135 postes reprenant les principales rubriques de la nomenclature en 247 postes recommand e par le FMI dans le cinqui me manuel de 1993 Ces donn es sont exprim es en millions de dollars courants celles ci ayant t compl t es et corrig es Elles comportent galement des donn es agr g es en 48 postes La couverture mondiale syst matique la coh rence du syst me et sa normalisation en termes de nomenclatures permettent en combinant les 3 bases de calculer ais ment les principaux indicateurs statistiques courants ratios
109. de la demande de biens industriels est lev e Avec la saturation des besoins et l enrichissement individuel la soci t se d mat rialise la consommation se reporte sur les services sant culture loisirs la commercialisation des biens mat riels s accompagne d un contenu croissant en services garanties assistance l utilisateur assurance cr dit le gout pour la technologie ou les sciences dures s mousse difficult recruter dans les fili res d enseignement correspondantes et la pr servation de l environnement est fortement valoris e L lasticit revenu de la demande de biens industriels retombe A cet effet de demande se combine un effet d offre Les d veloppements techniques permettent des gains de productivit plus rapides dans l industrie que dans les services La d formation cons cutive des prix relatifs fait augmenter par effet de substitution la consommation de biens mat riels Jusqu un certain niveau de revenu les deux effets pr c dents se combinent pour augmenter la demande en volume de biens manufactur s et donc le volume de la production industrielle au del effet de substitution soutient une demande stagnante sinon d clinante de produits industriels L industrie se maintient en volume mais sa part dans la production en valeur et du m me coup dans l emploi recule Le recul de la part de l industrie dans l emploi total est d s lors inexorable CEPII
110. de structure solde commercial taux de couverture importations et exportations par t te taux de croissance annuel hi rarchisation des flux ou cumul des soldes La base CHELEM PIB contient des agr gats conomiques partir de 1960 couvrant l ensemble du monde au niveau des 80 zones l mentaires ainsi que pour 204 pays ind pendants ou territoires statistiques Un effort particulier a t accompli notamment pour les pays dits de l ex URSS Pour chaque pays ou zone on distingue 5 s ries la population totale en millions d habitants le Produit Int rieur Brut en valeur internationale mesur en prix nationaux courants et converti en millions de dollars courants selon le taux de change nominal le Produit Int rieur Brut en volume temporel mesur en prix nationaux constants et converti en millions de dollars constants de l ann e de base 1995 le Produit Int rieur Brut en volume PPA parit de pouvoir d achat exprim en prix internationaux et converti en millions de dollars constants de l ann e 1995 les taux de change nominaux pour les pays ind pendants CEPII 145 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Annexe _M 3 BACI Les statistiques du commerce international n autorisent des tudes d taill es et en rapport avec les d veloppements r cents de la th orie conomique qu au prix d un travail fastidieux de traitement de donn
111. denberg amp P ridy 1998 32 Ce prix est approch par la valeur unitaire des flux de commerce valeur divis e par quantit 33 Plus pr cis ment pour des produits appartenant la m me position de nomenclature un niveau tr s fin 4 Fontagn amp Freudenberg 1999 Fontagn amp Freudenberg 2002 CEPII 68 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Figure 20 Part du haut de gamme dans les exportations 60 00 50 00 40 00 Japon g UE15 m USA Emergents 30 00 1 a Inde Russie E Bresil 20 00 H Chine 10 00 0 00 Moyenne 1995 2002 Source CEPI BACI On rel ve une bonne r sistance des positions europ ennes dans le haut de gamme PUE se situe la deuxi me place mondiale devant les tats Unis et derri re le Japon La Chine est en derni re position On retiendra que le haut de gamme qui compte pour un tiers des exportations mondiales repr sente pr s de la moiti des exportations europ ennes S agissant des biens de consommation l Union europ enne a une tr s forte position mondiale pour les produits de haute qualit Figure 21 qui n est pas remise en cause sur la p riode r cente Cette situation contraste avec celle observ e dans le cas des tats Unis Ni les pays mergents ni aucun des BRICs ne parviennent r ellement mordre sur cet avantage La situation est plus diff renci
112. depuis deux d cennies sc nario 5 Fil de l eau Si enfin Lisbonne r ussissait nous aurions un sc nario de fortes divergences internationales et de domination technologique du Nord sur le Sud sc nario 6 Domination technologique 5 Ce qui exclut nullement une poursuite de la d gradation de leurs changes technologiques r sultant de d localisations et d en fractionnement tr s pouss des cha nes de valeur ajout e CEPII 95 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Figure 32 Les six sc narios Ratrappage des pays mergents BRICs Rapide Blocages institutionnels Baisse au rythme Repli sur les activit s de ae Ajustement par le bas actuel notori t Capacti technologique UE Se stabilise Marginalisation Se redresse IMPLICATIONS EN TERMES DE DIT Le sc nario Repli europ en combine une certaine impuissance de l Europe se r former d o une faible croissance une tendance confirm e la d localisation un euro faible pour se prot ger de la concurrence internationale des sorties de capitaux On assiste un effondrement des parts de march Figure 33 lequel ne pourrait tre compens par l largissement rapide des d bouch s L cart avec les tats Unis s accro t le Japon reprend des positions sur l Europe La r ussite des pays mergents et des BRICs accentue la pression sur l industrie eu
113. ds nes Heterocyclic compounds nes Yachts amp other vessels for pleasure or sports rowing boats and canoes Garnetted stock of wool or of fine or coarse animal hair Oats Precious metal ores and concentrates Base metals or silver clad with gold nfw than semi manufactured Woven fabrics of cotton nes Lead plates sheets strip and foil lead powders and flakes Terry towellg amp sim wov terry fab o t nar fab tuftd tex fab o t hd 5703 Clothing accessories nes parts of garments accessoties o t of hd 62 12 Artists students painters amp camusement colours in tubes sim packings Heterocycle compd with nitrogen hetero atom s only nucleic acids amp salt Cotton carded or combed Chassi fittd with engine for the vehicle of heading no 87 01 to 87 05 Vessels and other floating structures for breaking up Articles of leather or composition leather nes Zinc dust powders and flakes Hormones their deriv steroids nes used primarily as hormones Artificial staple fibres not carded combed o w processed for spinning Base metals silver or gold clad w plat nfw than semi manufactured Animal or veg fats oils amp fract hydrog etc w n ref d not furth prepd Apparatus amp equip for photographic laboratories nes Presses crushers amp sim mchy used in the mfr of wine fruit juices sim bev Producer gas water gas gen acetylene gas gen w w o their purifiers Rape or colza seeds whether or not broken Flax raw or processed but not spun flax tow and waste
114. e Une fonction de production n o classique permet de produire un bien interm diaire sp cifique chaque r gion partir du travail et du capital install dans la zone Ces deux facteurs sont CEPII 152 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives suppos s tre immobiles seuls sont chang s sur des march s mondiaux des biens interm diaires et des actifs financiers La production du bien composite final support de la consommation et de lPinvestissement s effectue partir de Vutilisation de deux types de bien interm diaire du bien domestique et du bien interm diaire mondial Celui ci est produit partir des exportations des biens interm diaires sp cifiques chaque zone Cette derni re hypoth se est effectu e afin d viter de mod liser une matrice entr es sorties pour caract riser l ensemble du commerce mondial La pr sence de deux secteurs de production permet donc la mise en perspective des taux de change r els effectifs Chaque zone poss de un r gime de retraite public qui fonctionne sur le principe de la r partition Enfin il existe un m canisme d change mondial intertemporel fond e sur une hypoth se de globalisation extr me des march s financiers Au del de ces m canismes g n raux qui conditionnent de fa on cruciale la dynamique de P conomie mondiale certaines hypoth ses suppl mentaires ont t effectu es
115. e dans le PIB mondial 1960 2004 PIB PPA 1995 30 00 25 00 20 00 UE12 UE15 UE 15 00 10 00 5 00 0 00 960 964 968 972 976 980 984 988 992 996 2000 2004 Source CEPH CHELEM CEPII 21 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives L INTEGRATION DES SYSTEMES PRODUCTIFS EUROPEENS EST DERRIERE NOUS Jusqu au d but des ann es quatre vingt dix l int gration europ enne a conduit la part des changes intra communautaires repr senter une part croissante du commerce mondial culminant 30 Depuis lors cette part est en forte r duction et pourrait revenir prochainement 20 seulement Cette volution contraste avec ce qui est observ pour PALENA Figure 5 Evolution de la part de l intra zone dans le commerce mondial de biens 1967 2002 25 0 UE15 15 0 ALENA 5 0 Fp hhh th tt 1 1 St 67 69 71 73 75 77 79 81 83 85 87 89 91 93 95 97 99 2001 Source CEPI CHELEM Les explications de ce recul sont diverses mont e en puissance de nouveaux pays dans la production mondiale inach vement du march unique passage d une int gration des processus productifs sur une base europ enne une int gration sur une base mondiale Pour chacun des pays membres la part des autres membres de l Union dans les importations a chut L implication directe de cette volution es
116. e et de immigration sont les qualifi s les opposants tant les non qualifi s L conomie politique de l ouverture devrait donc tre assez simple et les politiques d accompagnement de l ouverture assez clairement d finies ducation d une part filet social d autre part Mais si ouverture devait conduire en raison de la pouss e concurrentielle des pays du Sud faire dispara tre terme l essentiel de l industrie europ enne les effets sur le revenu risqueraient d tre permanents et cons quents En effet c est essentiellement dans l industrie qu apparaissent les gains de productivit source d l vation du revenu par t te Si l industrie devait dispara tre progressivement la croissance de la productivit dans l conomie europ enne tendrait vers celle de la productivit dans les services qui est faible Ce point est aggrav par la difficult rencontr e en Europe pour injecter les nouvelles technologies de l information et de la communication source de gains de productivit dans les services Les politiques publiques 4 mettre en place dans ce dernier cas seraient galement plus difficiles a identifier devrait on inciter les entreprises industrielles ne pas d localiser leur activit Devrait on investir massivement dans la Recherche et D veloppement pour tenter de conserver une avance technologique Devrait on r tablir des barri res aux fronti res de l Union pour prot ger l indus
117. e services sont regroup s en 4 modes Le premier regroupe tous les services qui franchissent les fronti res pour atteindre leurs consommateurs Cross Border supply Dans le Mode 2 4 L accord GATS General Agreement on Trade in Services a incit six organisations internationales produire en 2002 un Manuel de Statistiques du Commerce International dans les Services Ce dernier se pr sente sous la forme d un Manuel d Utilisation des informations statistiques collect es sur le commerce de services Ce manuel propose un CEPII 79 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Consumption Abroad c est le consommateur qui se d place l tranger tandis que le Mode 3 Foreign Presence implique un d placement du producteur de service pour servir la consommation locale Enfin le Mode 4 Presence of Natural Persons repr sente les services rendus par les personnes physiques dans les pays trangers Si l on se limite aux seules donn es d changes de services rep r es en balance des paiements et en d pit de la d sindustrialisation l Union reste d abord sp cialis e dans les produits industriels L avantage comparatif correspondant est stable dans le long terme et on ne note m me pas de progression de Pavantage dans les services relativement l agriculture ou l nergie la situation s tant m me d grad e depuis le premier choc
118. ectricit 0 0 0 3 0 0 0 1 0 1 4 5 Produits de toilette 8 8 7 7 12 1 4 8 4 7 4 5 Imprim s 5 6 5 7 7 2 4 2 4 6 5 1 Coke 4 5 2 9 4 7 3 9 4 4 5 2 Produits pharmaceutiques 11 1 9 6 8 1 7 3 7 3 5 5 Chimie organique de base 10 2 10 2 11 0 8 4 7 7 5 8 Mat riel agricole 14 2 11 9 16 5 7 5 9 0 6 0 Fer et acier 6 9 7 2 8 8 2 2 9 2 6 1 Source CEPH CHELEM CEPII 134 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Annexe 21 Revenus par t te pour les USA le Japon Allemagne et les BRICs 100000 75000 e US X Japan lt Russia 10000 Germany E China e Brazil _4 India 1000 2005 2007 2009 2011 2013 2015 2017 2019 2021 2023 2025 2027 2029 2031 2033 2035 2037 2039 2041 2043 2045 2047 2049 Source Goldman Sachs CEPII 135 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives HS4 0209 1004 1205 1503 1516 1802 2528 2616 2931 2933 2934 2937 3213 3804 CEPII Annexe 22 Gains de parts de march par produits UE 1995 2002 HS6 020900 100400 120500 150300 151620 151610 180200 252890 252810 261610 261690 293100 293340 293390 293319 293329 293359 293321 293371 293361 293369 293339 293379 293351 293311 293331 29349
119. el 3 Performance 4 10 9 27 2 4 7 23 3 28 0 2 1 12 4 0 8 26 9 3 6 Adaptation g ographique 3 6 0 8 1 5 9 7 0 2 0 2 6 1 1 0 1 6 5 Adaptation sectorielle 0 5 2 3 0 1 0 8 2 7 2 5 0 3 0 4 2 7 6 Comp titivit r siduelle 14 1 25 7 3 3 32 2 25 1 0 3 18 1 0 6 3 6 m 4 6 6 Source donn es CEPH BACI Le recul mest que de 1 4 pour PUE en volume toujours en int grant le commerce intra communautaire Il est beaucoup plus marqu en volume qu en valeur pour le Japon 20 1 et pour les tats Unis 9 5 Concernant les volumes chang s le probl me de performance europ enne est donc essentiellement un probl me d adaptation sectorielle 2 5 l offre de PUE ne suit pas l volution de la demande mondiale tats Unis et Japon sont tr s fortement affect s en volume par un recul de leur comp titivit compens e hauteur des deux tiers pour le premier de ces deux pays par une orientation g ographique tr s porteuse des exportations Les BRICs et les pays mergents b n ficient globalement tr s largement de cette redistribution des parts de march mais les situations sont tr s diff renci es selon les pays Tableau 3 Parmi les BRICs seules la Chine et l Inde gagnent des parts de march depuis le milieu des ann es 90 La progression chinoise est spectaculaire 62 7 alors que PInde obtient des r sultats plus modestes 1
120. elles concurrences Les positions europ ennes dans le mat riel lectrique la sid rurgie les v hicules la m canique qui inclut pourtant l a ronautique ont t fortement rod es L exc dent dans le secteur textile a disparu il y a 15 ans celui dans l lectronique il y a 25 ans M me si une partie de cette volution n est que le r sultat de la dilution de l offre europ enne dans un march mondial s largissant il n en reste pas moins que le pouvoir de march des offreurs europ ens se r duit proportion de cet effondrement Facteur aggravant aucun nouveau secteur exc dentaire n est apparu sur la p riode consid r e un niveau plus fin des branches les gains et pertes de positions apparaissent comme suit depuis la fin des ann es soixante forte am lioration pour les aliments pour animaux les corps gras les conserves v g tales les c r ales les tabacs les produits agricoles non comestibles les viandes et poissons forte d t rioration pour la bonneterie les articles en caoutchouc les automobiles particuli res lectrom nager le cuir chaussures le fournitures lectriques lectronique grand public et les ouvrages m talliques L opposition entre produits agricoles et agro alimentaires d une part et produits issus des industries de main d uvre de la fili re lectronique et de automobile d autre part est donc saisissante Afin de replacer ces volutions dans leur cont
121. emp amp humidity Cruise ship cargo ship barges amp sim vessel for the transp of person good Steam o vapour generatg boiler o t central htg super heatd watr boilr Floor coverings on a base of paper or of paperboard w n cut to size Board panels amp o bases equipped w two mote app of hd no 85 35 85 36 Pearl nat cult nt strg mountd set ungradd pearl tempor strg Metal rolling mills and rolls therefor Revolution counters taximeters amp the like speed indicators tachometers Machines for extruding drawing text cutting man made textile materials Microphones amp stand loudspeaker headphone earphone sound amplifier set Woven fabrics of metal thread of metallised yarn for apparel etc nes Limestone flux limestone amp o calcareous stone for mfr of lime or cement Glass of 70 03 70 04 70 05 bent edgeworked etc not framed etc Compression ignition int combu piston eng diesel or semi diesel eng Parts and accessories of vehicles of heading nos 87 11 to 87 13 Electronic integrated citcuits and microassemblies Chem prep for photo use unmixd prod for photo use put up in mea portn Ceram ware for lab chem o tech use ceram trough for agr ceram pot Liquid crystal devices lasers other optical appl amp instruments nes Producer gas water gas gen acetylene gas gen w w o their purifiers Plans amp drawings for architectural etc originals drawn by hand amp copies Note variations sup rieures 10 sur la p riode uniquement Source CEPH BACI 33
122. en Mais fondamentalement la part des pays en d veloppement dans les changes des grandes nations industrialis es reste trop modeste pour que les importations en provenance de ces pays puissent constituer le d terminant central des volutions du march du travail au Nord Un ordre de grandeur utile est qu environ un demi pour cent un pour cent de la population active sont concern s Si une volution assez divergente des salaires ou de l emploi entre cat gories de qualification a pu tre observ e dans les pays d ancienne industrialisation le progr s technique biais contre le travail non qualifi est donc un meilleur suspect Un dernier l ment r quilibrant la balance des co ts et des avantages de ouverture en direction des pays du Sud est que les gains tir s de l change et de la sp cialisation peuvent tre tr s lev s lorsque les pays commer ant sont tr s diff rents Les structures de prix sont tr s diff rentes entre les pays ce qui induit une plus forte sp cialisation et permet de plus grands gains d efficacit dans l allocation des ressources Le consommateur tire quant lui b n fice de baisses plus prononc es du prix du panier de biens consomm s On se plaint rarement de la baisse vertigineuse des prix relatifs des v tements ou des t l viseurs depuis deux d cennies 6 La question de Paspiration des emplois par le commerce avait re u un traitement d finitif dans Lawrence amp Slaugh
123. ents de valeur ajout e correspondant le mieux aux conditions locales des pays d accueil 4 Trefler 1993 45 Le cout horaire d un ing nieur est ainsi plus de 10 fois inf rieur en Chine alors que celui d un ouvrier est plus de 20 fois inf rieur 46 Et ou de meilleures conditions de travail 47 Plus leur capacit d organisation syndicale est limit e par la d ficience des institutions locales CEPII 86 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives IL EXISTE DES LIMITES AUX DELOCALISATIONS Les premi res limites sont li es au rattrapage La pr sence des firmes trang res l ve le niveau moyen de productivit dans l conomie spillover effect Le niveau plus lev des salaire dans les filiales trang res cr e un effet de d monstration Avec la convergence conomique l exigence d mocratique et la qualit des institutions sont susceptibles de s lever et donc de faire converger productivit et salaire dans le secteur expos d une part et productivit dans le secteur abrit et expos d autre part Progressivement les salaires au Sud devraient s lever et rendre les d localisations moins attractives Dans les ann es soixante dix on accusait le Japon de dumping salarial puis ce fut le tour de la Cor e et de Taiwan Bouteiller Fouquin 2001 aujourd hui les salaires sont plus lev s qu aux Etats Unis Par
124. epuis tr s rapide jusqu en 1995 o son exc dent n est plus que de 14 il se maintient depuis ce niveau La progression du Japon est li e sa performance sur le march am ricain dont le d ficit se creuse quasiment au m me rythme que l exc dent japonais se gonfle La r duction r guli re des d ficits du reste du monde d velopp ou non limitera les perspectives de d bouch s directs par l exportation au profit de strat gie de mondialisation des groupes qui implique une pr sence substantielle de ceux ci sur les trois continents Par ailleurs la stabilisation des positions japonaises et europ ennes qui r sulte d efforts consid rables d innovation et de productivit semble indiquer que ces sites de production se maintiendront l Europe ayant l avantage sur le Japon de pouvoir proc der une d localisation vers les nouveaux membres de PUnion Le Japon b n ficie de la proximit du continent chinois Fontagn Fouquin 2003 Produits lectriques Le secteur des produits lectriques Figure 13 pr sente une configuration tr s proche de celle des v hicules A partir de positions comp titives tr s fortes PUE d cline d s 1972 d un exc dent de 20 3 en 2002 Le Japon progresse jusqu en 1985 o son exc dent atteint 16 puis il d cline jusqu 5 en 2002 Les tats Unis ont pr c d les Europ ens d s les ann es soixante ils sont pass s d un exc dent de 10 un d ficit tout fai
125. erg amp M ller 1992 on peut utiliser une norme mondiale Trois gammes de prix qualit sont d finies partir des valeurs unitaires des flux bas de gamme gamme moyenne haut de gamme Nous utilisons les valeurs unitaires de BACI qui sont reconstruites apr s correction des co ts de transport et harmonisation des flux Ces valeurs diff rent donc de celles qui seraient observ es dans des statistiques brutes Pour chacun des produits de la nomenclature harmonis e 6 chiffres et pour chaque ann e un m me seuil de 15 pour les diff rences de valeurs unitaires autour de la moyenne communautaire mondiale est utilis pour classer chaque flux bilat ral Erreur Source du renvoi introuvable Afin de prendre en compte la forte variation des valeurs unitaires au niveau mondial on ajoute 10 de la valeur des flux pour le produit concern au dessus et en dessous des seuils consid r s 2 L ensemble des flux ainsi obtenus est class en gamme moyenne Comme les exportations et les importations sont analys es s par ment des flux pour un m me produit et un partenaire donn peuvent se trouver class s dans diff rentes gammes de prix qualit a gamme moyenne 15 autour de la moyenne augment e de 10 de la valeur du commerce total de chaque c t de cette bande b haut de gamme valeurs unitaires sup rieures de plus de 15 la norme au del des 10 de valeur de commerce susmentionn s c bas de gam
126. ermes de niveaux de vie un chec des strat gies de lutte pour la r duction de la pauvret dans le monde et le risque terme d une fracture de P conomie mondiale Cet chec du Sud n est pas seulement son chec c est aussi un chec pour les pays du Nord dans la mesure o il ne serait pas capable de cr er un environnement international facilitant Pinsertion des pays du Sud Ce sc nario ne para t pas soutenable La moindre croissance de l conomie mondiale qui en r sulte r duit aussi les d bouch s du Nord elle r duit aussi la pression du sud sur les industries qu elle concurrence donc moins d exportations de bien d quipements et moins d importations de biens de consommation Cela exasp re la concurrence entre pays du Nord et par ailleurs cela ne permettrait pas d viter la d sindustrialisation Dans ce dernier sc nario fortement non coop ratif au niveau international pr server son avance technologique est vital et la propri t intellectuelle devient totalement strat gique La nature des changes et les cons quences pour la sp cialisation internationale de l industrie europ enne sont tr s diff renci es selon les sc narios Figure 34 Dans le sc nario d ajustement par le bas limpact tr s d pressif de la mondialisation sur l industrie europ enne confront e la double concurrence des leaders technologiques et des pays bas co ts de main d uvre conduit une tr s forte sp cialisa
127. ertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Figure 7 Avantages comparatifs de PUE 15 1967 2002 o9 du PIB M canique Chimique V hicules Electrique Sid rurgique Bois Papiers Non ferreux Agro alimentaire xX Electroni aes m 3 or lectronique ent d Textile s s 5 EM Pd 4 s yi am r 1 r 7 1 1 1 i __s 1 10 Energ tique 15 4 20 1967 1972 1977 1982 1987 1992 1997 2002 Note hors intra communautaire Source CEPIH CHELEM CEPII 36 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Figure 8 Impact de l largissement sur les avantages comparatifs r v l s de l Union 2002 o0 du PIB Avantages comparatifs 2002 de PUE25 Contribution de l largissement Energ tique Boir papiers Chimique Sid rurqique Non ferreux M canique V hicules Electrique Electranique En rq tique Agroalimentaire Eoi papiers Chimique Sid rurqique Non forroux M canique V hicules Electrique Electronique Aaroalimentaire Note par construction le calcul est fait intra UE compris Source CEPH CHELEM Une analyse plus fine en 71 branches Tableau 9 conforte l image d une Union europ enne avantag e dans les industries centr es sur les technologies de la m canique machines sp cialis es automobiles moteurs
128. es importations en provenance de nouveaux pays industriels On aurait alors une industrie du type Nike concevant important et distribuant les biens qu elle ne produit plus La balance courante serait alors quilibr e par exportation de services finance redevances tourisme La pression la baisse exerc e sur les prix mondiaux par de nouveaux concurrents s appuyant sur de tr s bas co ts de main d uvre et une r glementation environnementale peu tatillonne peut entra ner un effet de s lection des firmes des produits et des technologies dans les pays du Nord seules les firmes les plus productives 5 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives survivent seuls les produits haut de gamme non concurrenc s par les importations bas prix r sistent seules les technologies les plus productives et les plus conomes en main d uvre sont retenues Chemin faisant l industrie du Nord s tiole offre de produits se concentre sur du haut de gamme ne repr sentant qu une part limit e de la demande mondiale 34 sur la p riode 1995 2002 selon l estimation propos e dans le pr sent rapport le nombre de firmes se r duit rendant plus douloureuses les erreurs strat giques l emploi industriel recule et se concentre sur les plus qualifi s Les firmes se r organisent sur une base globale pour tirer parti des diff rentiels internationaux
129. es outils 25 6 32 9 28 0 21 6 18 6 16 2 Ouvrages m talliques 38 0 33 3 46 6 38 7 33 9 16 1 V hicules utilitaires 32 2 27 5 27 4 15 1 17 3 13 5 Conserves v g tales 8 6 7 0 Bey 10 2 3 8 13 5 Ciment 23 0 26 2 38 1 34 9 24 6 12 9 Automobiles particuli res 44 1 31 5 16 0 15 9 4 6 12 8 Corps gras 14 9 0 5 18 1 18 9 20 2 12 6 Chimie organique de base 7 7 16 0 17 2 16 2 9 9 11 9 Moteurs 25 7 26 1 33 4 25 7 18 5 11 1 El ments de v hicules auto 24 2 21 7 25 9 14 2 15 9 10 9 Fils et tissus 16 8 14 9 8 4 8 7 5 8 10 1 Articles en plastique 18 3 25 9 21 8 18 0 8 8 10 1 Verre 31 8 29 4 26 7 26 0 15 8 10 1 Quincaillerie 25 6 24 5 23 0 20 9 13 6 9 9 Papier 1 5 5 3 4 3 8 0 2 6 9 8 Instruments de mesure 3 7 11 2 8 6 13 9 5 1 9 5 Electricit 8 4 1 7 5 4 10 2 24 0 9 3 Mat riel lectrique 27 3 24 1 25 6 17 1 10 0 8 4 Navires 27 6 15 2 16 3 16 0 8 0 8 3 Sucre 8 5 0 8 8 3 5 7 7 2 7 9 Engrais 19 1 15 0 9 3 4 6 Sch 6 8 Mat riel de t l communication 23 5 19 4 16 0 7 6 4 1 6 7 Electrom nager 32 1 29 7 19 2 13 2 11 2 4 6 Non ventil s 28 5 16 5 17 3 20 3 9 7 3 4 Fer et acier 19 3 20 9 20 5 18 3 14 0 33 Fournitures lectriques 26 4 25 8 21 7 13 9 5 5 2 5 Plastiques 10 4 72 14 7 14 9 7 0 2 3 Total 1 6 0 8 3 6 3 4 1 1 1 8 Chimie min rale de base 10 5 10 1 3 9 8 5 6 0 1 3 A ronautique et espace 12 1 12 5 7 2 10 6 0 5 1 0 Articles en caoutchouc 33 3 39 3 25 0 17 6 8 2 0 9 Produits raffin s du p trole 1 4 2 8 5 8 7 1 4 0 0 4 Composants lec
130. ether products are of a high technology nature or whether they are not only in sectors that themselves are considered high technology potentially existing high technology products in non technological sectors do not figure in the OECD Eurostat list and are thus implicitly considered as non technological In order to launch a joint list with Eurostat it was necessary to go further in detail in order to match 5 digit SITC positions with 6 digit HS ones However compared to this joint list both Eurostat and OECD then made a certain number of modifications Some 6 digit items of HS belonging to 5 digit items of the SITC cannot be considered as high technology and were thus excluded of the 6 digit HS list by Eurostat In total there is a joint list a modified Eurostat list and a modified OECD list Fontagn Freudenberg and Unal Kesenci 1999 decided to define high technology products as those belonging at least to one of these latter lists yielding 279 items of HS 6 digits But each year at such a level of desegregation items appear and disappear as a result 26 items in the joint list plus 1 over the 7 added by Eurostat are without any observation in 1996 Hence since they use a nomenclature corresponding to the year 1995 only 252 over the 279 items of the joint list correspond to trade data in 1996 Finally these 252 products at the 6 digit level of HS are disaggregated into about 500 items at the 8 digit level of the CN under the assum
131. euses et le capital physique n est pas n cessairement convertible d une industrie dans Pautre L ajustement peut donc prendre du temps est d autant plus difficile que la croissance globale de l conomie est faible et que de vastes poches de ch mage existent Les industries traditionnelles qui disparaissent sont concentr es g ographiquement pour des raisons d acc s aux ressources ou aux bassins de main d ceuvre et leur disparition est l origine d une d sertification industrielle dans certaines r gions Les co ts sociaux engendr s par le cumul de tous ces facteurs peuvent tre lev s 35 Helpman amp Krugman 1985 Fontagn amp Freudenberg 2002 CEPII 76 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Les changes de type intra branche n impliquent pas de tels co ts M me si l largissement du march s accompagne de sorties de firmes c est dire de disparitions m me si la pression concurrentielle incite les firmes comprimer leurs co ts globalement les industries ne disparaissent pas La mesure des types d change recourt des donn es fines d changes par produits au niveau 6 ou 8 chiffres 5 000 10 000 produits respectivement afin de ne retenir que le croisement d changes de produits suffisamment similaires et non un planeur contre un Airbus On s int resse aux relations bilat rales Allema
132. exte nous tablissons maintenant une typologie des secteurs industriels et analysons la redistribution des positions au sein de chacun d entre eux en prenant en compte les ventes sur le march europ en 2 Les annexes 14 20 donnent pour PUE les Etats Unis le Japon le Br sil l Inde la Chine et les pays mergents une pr sentation par branche excluant les changes intra communautaires CEPII 47 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Figure 9 Position de march des pays de la triade et des pays mergents et de la Chine pour le total des changes de marchandises en du commerce mondial de marchandises 6 F Emergents 7 Chine 2 VX UE 15 0 it l 2 ak Etats Unis 4 he 6 AE 8 ae 1 0 ab 1967 1972 1977 1982 1987 1992 1997 2002 Source CEPH CHELEM CEPII 48 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives UNE TYPOLOGIE DES SECTEURS INDUSTRIELS L analyse par secteurs industriels permet de pr ciser le diagnostic On a choisi de classer les secteurs selon les similitudes d volution observ es entre le Japon et l Union europ enne Ces similitudes ne sont pas arbitraires comme on le v rifiera elles correspondent l id e qu un niveau de d veloppement donn correspond une certaine forme de sp cialisation Secteurs en
133. ffondrement parts de Baisse au rythme march non compens actuel par largissement rapide des d bouch s parts de march en Se stabilise recul dans un march s largissant Capacti technologique UE Se redresse l disparition des emplois industriels de toute qualif d clin du niveau de vie et de pertes d emplois l influence europ ennes Lg qualifi s retard niveau de vie persistant par maintien des emplois rapport aux USA qualifi s croissance soutenue du niveau de vie europ en Derni re implication de ces sc narios pour la politique conomique le ratio des gains co ts de l change international et les enjeux de politique conomique L hypoth se d favorable de baisse continue de la capacit technologique europ enne conduira quelles que soient les volutions venir au Sud de forts co ts d ajustement et un accroissement des in galit s entre g n rations les g n rations jeunes supportant un ch mage lev un recul des d bouch s pour les qualifi s et l emprise sur les finances publiques d une population vieillissante A Pautre extr me du spectre des possibles un succ s du processus de Lisbonne n affranchira pas les pouvoirs publics d un accompagnement social des in galit s croissantes entre qualifi s et non qualifi s ce qui sugg re une r flexion renouvel e sur harmonisation fiscale et sociale dans un contexte de forte mobilit des travailleurs les plus qu
134. fs frein un d clin relatif annonc Les tats Unis qui n ont pas eu cette marge de man uvre ont vu leur part dans le PIB mondial reculer jusqu au milieu des ann es 80 p riode partir de laquelle ce recul a t stopp L conomie am ricaine a donc su trouver dans son propre dynamisme le ressort ayant manqu PEurope On voit sur la Figure 4 que l Union 25 aurait vu son PIB relatif reculer depuis 40 ans pour tre d pass e en fin de p riode par les tats Unis b n ficiant d une croissance potentielle plus lev e 2 La progression de la Chine contraste naturellement avec ces volutions VITESSE VERSUS MASSE DES NOUVEAUX CONCURRENTS ET MARCHES Les pays europ ens doivent d sormais faire face une conomie mondiale se d formant selon deux directions Tout d abord de nouveaux grands pays apparaissent Leur croissance assez rapide s applique des tailles absolues d j cons quentes ce qui devrait faire de ces pays un horizon tr s proche des joueurs pivots sur l chiquier mondial Cancun a t de ce point de vue le r v lateur non pas tant d une n gociation mal 21 Handicap e de surcro t par une d mographie plus d favorable que celles des Etats Unis 22 On rel ve une rupture statistique li e la r unification allemande CEPII 19 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives pr par e ou mal
135. gne face aux tats Unis pour viter d assimiler un croisement de flux la somme de deux flux de sens contraires avec des partenaires diff rents Les travaux r alis s sur le March unique europ en mettent en vidence la pr minence des changes intra branche entre pays membre alors que les changes avec les pays tiers sont plus inter branche Mais c est change intra branche en diff renciation verticale refl tant une sp cialisation qualitative des pays membres qui progresse le plus rapidement Dans cette division interne du travail les pays du Sud de l Europe sont plut t sp cialis s dans le moyen et le bas de gamme Repla ant cette probl matique dans le cadre plus g n ral des nouvelles formes de DIT entre Nord et Sud on doit donc s interroger sur les types d changes enregistr s dans ce qui constitue aujourd hui la partie la plus dynamique du commerce international Les cons quences pouvant en tre tir es du point de vue des co ts d ajustement se d duisent simplement de ce qui pr c de Les deux graphiques de la Figure 26 actualisent les calculs de Fontagn amp Freudenberg 2002 38 Les ordres de grandeur obtenus sont tout fait comparables On note sur les derni res ann es un recul tr s 5 3 rapide de l inter branche dans le commerce intra communautaire avec fait nouveau une progression de Pintra branche horizontal Au contraire s agissant du commerce extra communautaire la Fi
136. gure 26 illustre la difficult passer un change de type intra branche de fa on coh rente avec les diff rences de niveau de vie entre partenaires l change Dans la mesure o la part du commerce intra communautaire des pays membres r gresse les co ts d ajustement associ s l change international augmentent m caniquement 36 Voir Fontagn amp Freudenberg 1997 pour des d tails 37 Fontagn Freudenberg amp P ridy 1998 38 En utilisant une base diff rente puisqu il s agit de BACI et non de Comext 3 Pour la partie la plus dynamique des changes avec la Chine et les pays mergents Cette observation est coh rente avec le r sultat conom trique standard selon lequel l intra branche en diff renciation horizontale est n gativement affect par les diff rences de revenu par t te entre partenaires l change CEPII 77 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Figure 26 Part des types de commerce dans les changes de PUE15 Intra EU trade Extra EU trade 45 80 43 70 ai 39 60 37 50 4 OWT OWT 35 TWTH TWN 40 4 TWTH 33 TWTV 31 30 29 20 ae 27 10 25 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 0 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 China USA
137. haque pays a structurellement un avantage un moindre d savantage dans certains secteurs d activit et un d savantage un moindre avantage dans d autres Ces avantages structurels des pays li s leur dotation en ressources ou en technologie peuvent tre temporairement masqu s par des d sajustements macro conomiques un d ficit commercial am ricain dans un secteur industriel ne signifie pas n cessairement un d savantage am ricain dans ce secteur compte tenu du fort d ficit courant de ce pays Les pays industrialis s ne pourront maintenir un niveau lev de revenu par t te dans une conomie fortement mondialis e que si leurs produits sont suffisamment diff renci s notamment en termes de qualit et dot s d un avantage technologique Plus que sur les grands mouvements de sp cialisation venant d tre voqu s les enjeux de la division internationale du travail portent donc d sormais au niveau fin sur les positionnements en termes de gamme et de technologie des produits chang s et sur les types de commerce 15 L approche par les positions de march rapporte les soldes nets des changes par secteur ou par branche aux changes mondiaux 16 On s int resse alors la diff rence entre taux de couverture observ et taux de couverture th orique et calcule ainsi des contributions au solde commercial 17 Feenstra amp Rose 2000 18 Le CEPTI a r alis de nombreuses tudes sur ces que
138. il situation et perspectives M taux non ferreux La demande nette de l Europe en m taux ferreux Figure 16 diminue tr s fortement depuis le d but de la p riode d observation Celle du Japon se r duit au cours des ann es quatre vingt dix Cette r duction para t li e au ralentissement de la croissance de ces zones et la r duction partielle du poids de leur industrie dans l conomie A l inverse lindustrialisation de la Chine se traduit par un d ficit croissant SECTEURS DIVERGENTS Agro alimentaire L Europe qui tait fortement d ficitaire pour l agro alimentaire dans les ann es d apr s guerre r duit drastiquement sa d pendance jusqu en 1981 son d ficit relatif diminue de 19 5 5 Depuis lors la r sorption du d ficit se poursuit Figure 17 D une mani re g n rale cette r sorption porte sur les produits o les d ficits europ ens taient les plus marqu s produits agricoles autres que les c r ales pour lPalimentation humaine et pour l industrie aliments pour animaux conserves v g tales contraire les secteurs comp titifs stagnent relativement ou reculent Ce r sultat typique d une politique de soutien distordant Vallocation des ressources a toutefois permis d organiser l autosuffisance qui constituait Pobjectif de d part Le d ficit alimentaire du Japon est plus stable autour de 9 en 2002 La position des tats Unis appara t erratique CEPII 60 CI
139. ing in America A Comprehensive Strategy to Address the Challenge to U S Manufacturers Washington D C January Wilson D Purushothaman R 2003 Dreaming with BRICs the Path to 2050 Global Economic Papers 99 Goldman Sachs CEPII 108 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives ANNEXES STATISTIQUES CEPII 109 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Annexe 1 La nomenclature CHELEM Stade d laboration Primaires Manuf de base Interm diares Equipement Mixtes Consommation Lae a Min raux nda Ciment C ramique Verre Ch min base Ch org base Fils tissus Ouvr bois Papier Engrais Peintures Plastiques Art caoutch Pr raf p tr Electricit Corps gras Viandes Sucre Alim p animaux Meubles Imprim es Pr c r aliers Cons anim Cons v g t Boissons Tabacs man V t conf V t bonnet Tapis Art man nda Pr toilette Pr pharm Sid rurgie Non ferreux ____ Min non fer M tal non fer o o o ooo o S f 7 ae V hicules o o o a ns Les postes bijoux NA or non mon taire NB et non ventil s Ouvr m tal Quincail Moteurs El v h auto Comp lectr Lott Mat agric Mach outils Mat BTP Mach sp c Armement Navires A ronaut V h utilit Mat lec Fourn lec Instr mesure
140. institutions dans les pays bas salaires Dans l hypoth se o les blocages institutionnels et ou d mocratiques feraient perdurer la dissociation entre productivit et r mun ration dans les pays aujourd hui bas salaires l hypoth se de recul technologique de PUE conduirait un sc nario catastrophe nous parlons d Ajustement par le bas Si enfin Lisbonne r ussissait nous aurions un sc nario de fortes divergences internationales et de Domination technologique du Nord sur le Sud Entre ces deux sc narios le F de l eau combine stabilit de l Europe et blocage au Sud CEPII 15 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Figure 3 Six sc narios pour l industrie et l conomie europ ennes Dimension institutionnelle lt Ajustement par le bas Marginalisation Dimension technologique Succ s strat gie de Lisbonne a Convergence du Sud TRADUCTION DE CES SCENARIOS EN TERMES D INDICATEURS Le commerce mondial de produits est d sormais tir principalement par les exportations et les importations des pays du Sud En raison de leur mergence les pays du Sud gagnent naturellement des parts de march mondial pour les produits manufactur s aux d pens des pays d ancienne industrialisation comme l Europe Mais ce ph nom ne s est acc l r dans la p riode r cente et les pays membres de PUE le Japon et les tats U
141. institutions du march du travail comptent beaucoup plus que le commerce Et si aujourd hui de tr s mauvaises performances sont obtenues en Europe en mati re d emploi la globalisation n est donc pas la premi re cause la responsabilit en incombe essentiellement aux politiques conomiques internes des pays membres 48 Anderson amp Van Wincoop 2004 Les deux chiffres doivent tre multipli s 4 Marin 2003 50 Toutefois on ne prend pas en compte ici le recul de l investissement dans les pays d velopp s qui serait li s leur moindre comp titivit CEPII 87 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives LES FIRMES LES PLUS EFFICACES SONT LES FIRMES GLOBALISEES Il est aujourd hui av r que Pun des impacts puissants du commerce international sur les structures industrielles est le processus de s lection des firmes Les firmes les plus efficaces sont s lectionn es par l ouverture Avec l ouverture la structure industrielle se concentre dans chaque pays il y a des sorties de firmes l int gration des march s renfor ant la concurrence entre les firmes subsistant Ces derni res voient l chelle de leur production augmenter ce qui est source de gains d efficacit Or ce m canisme de s lection des firmes associ au commerce international est renforc par les possibilit s de d localisation et d organisation
142. ires65 d montrent que l change de biens interm diaires est l origine d un gain d efficacit pour les pays allant au del de ce que procure le simple change de biens finis En contrepartie un impact similaire au progr s technique biais contre les non qualifi s est attendu sur le march du travail Les activit s industrielles susceptibles de se maintenir au Nord correspondent en effet aux segments de valeur ajout e les plus intensifs en technologie en capital ou en main d uvre qualifi e Les travaux sur donn es de firmes confirment l argument th orique d un gain d efficacit li cette nouvelle forme de sp cialisation les firmes r organisant leur activit sur une base globale et verticale ayant une probabilit plus forte de sutvie6 La nomenclature Broad Economic Categories des Nations Unies permet de classer les produits chang s par stade d laboration La division verticale du travail au niveau international ayant pour cons quence un d veloppement rapide des changes de biens en cours de production middle products l utilisation de donn es d changes pas stade d laboration est une m thode alternative Putilisation de Tableaux Entr es Sorties contenant une information sur la provenance domestique ou import e des consommations interm diaires Cette distinction est illustr e dans la figure ci dessous correspondant au cas simplifi de Pindustrie automobile La fourniture de composants aut
143. is es 1 2 2 0 1 1 0 8 1 5 1 9 2 8 Composants lectroniques 0 4 1 0 1 9 1 6 1 3 1 0 2 1 Chimie organique de base 1 5 2 3 2 6 1 2 1 8 1 5 3 2 Articles en plastique 1 2 1 2 0 8 0 0 0 1 0 8 2 9 Conserves v g tales 2 0 1 8 2 5 2 3 0 4 0 3 0 2 P trole brut 2 9 5 2 13 1 11 6 9 4 4 5 4 6 C r ales 0 0 0 6 1 6 1 6 1 6 1 1 2 0 Mat riel informatique 0 7 2 0 0 2 1 4 1 2 2 0 2 9 Produits raffin s du p trole 0 6 0 4 0 2 1 0 0 3 1 8 2 9 Engrais 0 5 0 9 1 4 0 8 0 6 0 6 3 0 Produits pharmaceutiques 0 7 1 6 1 7 1 9 2 0 1 7 3 4 127 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Annexe 14 Positions de march de PUE par branches 1967 2002 du commerce mondial Produit 1967 1973 1980 1986 1991 2002 Machines sp cialis es 34 7 36 2 33 3 32 9 28 7 32 2 Boissons 39 4 42 2 49 6 46 8 39 6 30 7 Produits c r aliers 24 1 42 3 54 3 47 4 43 7 29 5 Mat riel agricole 23 8 22 9 24 3 27 0 28 8 29 3 Produits pharmaceutiques 25 1 26 6 28 1 26 6 23 3 27 0 Produits de toilette 19 6 28 6 26 6 28 8 26 6 25 8 Tabacs manufactur s 4 0 6 6 15 0 7 8 9 7 22 7 C ramique 23 6 26 0 32 4 32 6 26 3 22 5 Mat riel BTP 16 7 20 4 25 7 27 9 19 9 21 0 Imprim s 26 7 31 5 32 0 28 2 20 5 19 4 Premi re transform du fer 37 0 37 7 31 7 33 5 24 0 18 0 Bijoux 5 0 0 4 0 7 20 5 18 9 17 7 Peintures 24 7 27 8 32 4 31 6 22 6 16 4 Machin
144. issent Enfin on note un d savantage croissant dans le mat riel lectronique des fins d investissement y compris dans le secteur des services nous y reviendrons Les branches manufacturi res dans lesquelles l Inde est avantag e sont essentiellement des activit s intensives en main d uvre non qualifi e confection fils et tissus bonneterie cuir chaussures On note cependant la pr sence de c r ales et des produits de l levage dans cette liste8 L exception cette 28 Liste laquelle il faudrait ajouter les bijoux avantage en progression et bient t comparable l agro alimentaire non repris ici car faisant partie du poste or etc syst matiquement non repris dans les calculs CEPII 41 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives orientation non qualifi e des exportations est la pharmacie pour laquelle l Inde enregistre un avantage croissant Tableau 12 Principaux points forts et faibles de l Inde et volution 1967 2002 Avantages comparatifs r v l s 71 branches 9 du PIB CEPII 42 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Points forts 2002 V tements de confection Fils et tissus Tapis V tements de bonneterie Cuits C r ales Viandes et poissons Produits pharmaceutiques Quincaillerie Fer et acier Am lioratio
145. ithme utilis dans cette tude Degree of Overlap Similarity of between Export and Export and Import Unit Values Import Values Does the minority Do export and import unit values flow represent at differ less than 25 least 10 of the majority flow Yes No Yes Two way trade Two way trade in horizontally in vertically differentiated differentiated products products No One way trade CEPII 157 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives TABLE DES MATIERES Probl matique scccccsssccesserscceescncssesseecssesscesesenscesessenseseseeseseseeseesessenseeessensesseseeseeseseenseeeseseenseeeeees 4 Une conomie post industrielle 2 in 4 Un enjeu central pour les politiques publiques c ccc eeeseeessesesseseseesesseseesssesssesssessssesssssseesssesseensseaneaes 6 Ce que nous apprend analyse conomique ss 7 D abord un mouvement de fond historique ss 9 Un impact limit de la concurrence du Sud Pussista iniiai niini 10 De tiouvell s formes de DIT nn sens in sn frise nEn Sc narios et indicateurs clefs pour linustrie europ enne ss Les deux questions clefs technologie au Nord institutions au Sud DIX SCENA OS us ner nat EN dr ma nr vs A dr OA br Se NP A WL LOL Eo et BOS Traduction de ces sc narios en termes d indicateurs ss La fin d un mod le centr sur l int gration europ enne Vitesse versus masse des no
146. l est possible d anticiper l horizon d une quinzaine d ann es seulement Le seconde raison est l impact de plusieurs m canismes dont l impact prononc sur les structures productives commence tre per u modularit des produits c est dire capacit d composer les produits en sous ensembles pouvant tre produits ind pendamment un ordinateur gale un bo tier des cartes une alimentation un moniteur r organisation des processus de production sur une base globale design en Californie composant lectroniques au Japon assemblage en Chine d localisations Nokia transf re une partie de sa R amp D en Chine Figure 2 Part des pi ces d tach es dans le commerce international 1995 2002 16 5 15 5 15 14 5 14 4 13 5 4 13 r r r r r r r 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 Source CEPI Base de donn es BACI CEPII 11 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives La modularit croissante des produits et la grande mobilit des firmes au niveau international ont en effet permis une profonde r organisation des processus productifs au niveau international par fractionnement de la cha ne de valeur ajout e se traduisant par un poids croissant des pi ces et composants dans le commerce mondial Figure 2 Cette volution permettant de s appuyer sur la modularit des produits pour capitaliser
147. l relatif de l Europe et une mont e en puissance des pays mergents L id e est ici que l Europe parvient maintenir son niveau technologique l cart avec les tats Unis et le Japon se stabilise mais simultan ment les pays mergents progressent Les entreprises de PUnion Europ enne proc dent des ajustements structurels forts en se concentrant sur leur domaine d excellence et abandonnent le reste Les positions comp titives l int rieur des industries deviennent beaucoup plus tranch es la sp cialisation industrielle en diff renciation verticale est forte Les champions europ ens portent eux seuls l industrie europ enne qui du coup s en trouve fortement fragilis e L largissement des march s du Sud profite aux industries de biens d quipement mais PUE peine se maintenir face au Japon Les industries de main d ceuvre et d assemblage d clinent fortement Les co ts d ajustement sont tr s lev s et la mise contribution des politiques publiques pour les accompagn es tr s forte Les opinions publiques europ ennes ne per oivent aucun r pit dans la pression que la globalisation fait porter sur le mod le conomique et social europ en Le sc nario au fil de Peau combinant croissance lente et maintien du niveau technologique de PUE d une part et blocage institutionnel au Sud d autre part correspond un fractionnement accru des cha nes de valeur ajout e et une sp cialisation crois
148. le du Travail situation et perspectives Annexe_M 8 La maquette INGENUE 2 Le mod le INGENUE est un mod le d quilibre g n ral calculable de l conomie mondiale vocation prospective Ce mod le propose un monde d coup en dix zones g ographiques diff rant par leur tat d avancement technologique et leur rythme de vieillissement d mographique Afrique Sub Saharienne Am rique Latine et Cara be Am rique du Nord et Oc anie Europe de l Est Europe de l Ouest Japon Monde Chinois Monde Indien Monde M diterran en et Monde Russe Les populations de ces zones sont projet es gr ce un module d mographique autonome que nous avons construit et ce de fa on pouvoir effectuer des variantes d mographiques Le d coupage g o d mographique dans INGENUE 2 Source INGENUE chaque date diff rentes g n rations coexistent et se trouvent dans des phases diff rentes de leur cycle de vie Cette maquette compos e d individus effectuant des choix intertemporels optimaux permet donc de pr senter des valuations chiffr es des cons quences macro conomiques des volutions diff rentes selon les zones du vieillissement d mographique et du rythme de croissance du progr s technique Les principaux l ments de ce mod le sont les suivants La population est compos e d individus rationnels effectuant des choix intertemporels optimaux sur la base d un comportement de maximisation d utilit intertemporell
149. le haut de gamme des produits technologiques par stade d laboration du march mondial 25 00 20 00 15 00 4 10 00 4 5 00 0 00 Consumption Transformed Part Components Capital 5 00 4 10 00 CEPII 1995 1996 1997 1998 Source CEPH BACI 1999 75 2000 2001 2002 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Figure 25 Position des mergents pour le haut de gamme des produits technologiques par stade d laboration du march mondial 8 00 6 00 4 00 2 00 Capital Part components 1995 1996 2002 Consumption 2 00 4 Transformed 4 00 4 6 00 8 00 4 10 00 Source CEPH BACI ECHANGES INTRA BRANCHE EN BERNE DES COUTS D AJUSTEMENT ELEVES Distinguer les changes intra branche automobiles Volkswagen contre Fiat des changes inter branche Airbus contre tee shirt est indispensable du point de vue de la r flexion sur les co ts d ajustement associ s au commerce international Les changes de type inter branche impliquent des co ts d ajustement lev s dans la mesure o les industries concurrenc es par les importations disparaissent en grande partie au profit des industries exportatrices Les re qualifications de personnel sont longues et co t
150. lle en 1990 l industrie japonaise employait 15 millions de salari s au Japon et 1 2 millions l tranger Dix ans plus tard elle n emploie plus que 13 millions de salari s au Japon mais 2 8 millions l tranger 1 On se rappellera qu aux Etats Unis Ross Perot avait pr dit un giant sucking sound fait par la perte attendue de 5 millions d emplois am ricains aspir s par le Mexique dans l hypoth se o le Congr s ratifierait accord de libre change nord am ricain ALENA Ce th me est aujourd hui repris propos des pertes d emplois qualifi s suppos s aspir s par Inde ou la Chine l occasion des d localisations dans les services 2 US Department of Commerce 2004 3 JETRO 2003 CEPII 4 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Pourtant en d pit du recul de la part de l industrie dans l emploi total ce que Pon appelle la d sindustrialisation l activit industrielle continue jouer un r le central dans les conomies avanc es L essentiel du recul relatif de l industrie dans la valeur ajout e et l emploi s explique par le mouvement de ciseaux des prix industriels et des services refl tant des gains de productivit plus rapides et une plus grande exposition de l industrie la concurrencef Ainsi l industrie maintient elle peu ou prou sa part dans le PIB en volume d s lors que l o
151. mande est moins lev e au sein de l Union que sur le march mondial Les tats Unis et un moindre degr le Japon b n ficient d une meilleure dynamique de la demande du fait de l orientation g ographique de leurs changes Si cet effet avait jou seul on aurait enregistr une am lioration de 5 2 des parts de march am ricaines L orientation sectorielle des exportations europ ennes c est dire l ad quation de loffre europ enne la demande mondiale en d but de p riode a un effet neutre Au contraire l effet est tr s positif pour le Japon 24 Cette pr sentation conduit une pr sentation l g rement d favorable des r sultats obtenus par PUE dans la mesure o le commerce intra communautaire est moins dynamique que la moyenne du commerce mondial En volume les pertes de march sur le commerce extra communautaire sont n gligeables CEPII 24 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives 8 6 et pour les Etats Unis 4 0 mieux sp cialis s sur les produits r clam s par la demande mondiale La performance commerciale d finie simplement comme la diff rence entre la variation observ e des parts de march et l effet de la demande g ographique et sectorielle a donc eu un impact fortement n gatif au Japon et aux tats Unis 27 2 et 10 9 respectivement mais beaucoup plus amorti pour PUE 4 7 L adaptation a
152. me inf rieures de plus de 15 cette norme en de des 10 de valeur de commerce susmentionn s Sur la base de cette classification la part du haut de gamme dans les exportations est la plus lev e au Japon 51 5 de la valeur des exportations japonaises en Europe 48 8 suivie des Etats Unis 40 7 des pays mergents et des BRICs de 13 24 pour cet ensemble 62 Cette correction n tait pas n cessaire dans les travaux pr c dents du CEPII qui se limitaient l Union europ enne les diff rences de valeurs unitaires enregistr es taient moins lev es que dans le cas pr sent CEPII 148 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives La d finition des gammes de qualit Gamme basse Gamme moyenne Gamme haute A A a Sr SN 2 2 2 Moyenne 2 ER BA g mondiale g H g Valeur A LE ee aD 8 8 unitaire 15 15 149 CIREM CEPII L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Annexe_M 6 La d finition des produits technologiques The definition of high tech products used in CEPI studies comes from Fontagn Freudenberg and nal Kesenci 1999 They derived a list of 252 products at the 6 digits level of the Harmonised System from a joint list published by Eurostat and the OECD Origi
153. n est pas le cas dans la mesure o i les d localisations sont l occasion de transf rer les technologies de production au sein des firmes multinationales et ii les march s du travail du Sud sont suffisamment imparfaits pour que des conditions de r mun ration tr s diff rentes existent entre employ s du secteur abrit ou des exportateurs locaux et employ s des firmes trang res dans le secteur expos Les filiales trang res de firmes multinationales install es au Sud produisent donc avec une technologie du Nord et des salaires plus lev s que le salaire moyen du pays d implantation mais beaucoup plus bas qu au Nord Plus P cart de technologie Nord Sud est important plus la patience des travailleurs du Sud exclus de cette manne est grande plus lincitation d localiser des productions pour tirer parti de ces carts de co t est importante Ce n est donc pas tant l existence d une arm e de r serve importante que le niveau moyen de productivit de celle ci qui importe plus il sera proche du niveau des pays d velopp s plus lincitation d localiser sera forte Il est toutefois difficile de reproduire dans de bonnes conditions d efficacit toute la chaine de valeur ajout e dans un environnement ainsi constitu Aussi afin de b n ficier de ces carts de co ts les entreprises multinationales r organisent elles leur processus de production sur une base globale en d localisant les segm
154. n corrige les statistiques pour tenir compte du d veloppement de l emploi temporaire de Pexternalisation de certaines activit s par les entreprises industrielles nettoyage comptabilit restauration collective de limpr cision croissante de la fronti re entre services et industries dans de nombreux secteurs De nombreuses activit s de services n existent qu en raison de la pr sence de firmes industrielles L industrie offre souvent des emplois peu ou non qualifi s mieux r mun r s que les services L industrie reste le creuset des innovations et r volutions technologiques des gains de productivit elle joue un r le strat gique en termes d ind pendance industrie spatiale armement technologies de l information La tertiairisation totale des conomies avanc es est donc difficilement imaginable ce qui n emp che pas une d mat rialisation croissante de la production industrielle Pourtant la contribution de l ouverture de P conomie au recul et non la disparition de l industrie peut prendre plusieurs formes CEPII L avantage des conomies d ancienne industrialisation pourrait se d placer de l usine vers les bureaux vers la distribution ou vers les salles de march On observerait alors pour les conomies avanc es un ph nom ne de sp cialisation croissante dans les services ayant pour contrepartie le recul de l industrie confront e la concurrence croissante d
155. n es quatre vingt dix et sont d sormais dans la situation la pire au sein de notre chantillon Le Japon a vu sa position sur le march mondial divis e par deux en sept ans L UE15 a enray en 2000 une chute tr s rapide sans qu il soit possible d en inf rer une remont e durable de sa position Inversement les pays mergents ont rattrap tr s vite jusqu 1999 et stagnent depuis L volution majeure est donc la suivante la Triade en recul la Chine deuxi me acteur du march mondial de la haute technologie Naturellement les positions de march sont tr s fortement affect es par les d s quilibres macro conomiques c est ainsi que la d gradation am ricaine refl te d abord le d ficit courant de ce pays Il n emp che que du point de vue des producteurs am ricains la d gradation est bien r elle et nourrit la perception publique d une d b cle industrielle s tendant au nerf de la guerre de l avance conomique am ricaine le high tech CEPII 72 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Figure 22 Positions de march sur la haute technologie 1995 2002 du march mondial 14 Emergents USA 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 Source CEPH BACI LE DERNIER BASTION ASSIEGE Au sein de la haute technologie pour laquelle une concurrence des pays mergents et de la Chine a d
156. n 1967 2002 V tements de confect C r ales V tements de bonnet Fils et tissus Quincaillerie Chimie org de base Produits pharmac Viandes et poissons Tapis Fer et acier 7 1 6 4 4 5 4 4 4 2 3 3 3 1 2 3 2 1 1 8 6 3 4 2 4 1 3 1 2 8 2 8 2 8 2 7 2 3 1 9 Points faibles 2002 P trole brut Corps gras Mat riel de t l com Mat riel informatique Chimie min r de base Charbon Machines sp cialis es Instruments de mesure Prod agric non comest A ronautique espace D gradation 1967 2002 P trole brut Corps gras Mat riel de t l com Mat riel informatique Charbon Chimie min r de base Prod agric non comes Machines sp cialis es Minerais non ferreux Instruments de mesure Source CEPH CHELEM 30 8 2 8 2 8 2 3 1 5 1 5 1 4 1 3 1 1 0 9 29 5 2 4 2 3 2 2 1 5 1 4 1 1 0 9 0 8 0 7 Le Br sil est dot d une sp cialisation originale parmi les BRICs Ceci tient deux explications Tout d abord le Br sil a d velopp une industrie nationale assez diversifi e labri de barri res douani res non n gligeables Par ailleurs le Br sil se heurte la protection des march s agricoles dans les pays CEPII CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives industrialis s pour un certain nombre de productions pour lesquelles son avantage comparatif est marqu Le
157. n Ecu et en Yen divis e par 2 qui a suivi n a pas permis de retrouver les positions ant rieures en gros les Etats Unis n ont r cup r que les deux tiers de leurs pertes entre le minimum de 1986 et le maximum de 1991 Figure 9 puis les tendances n gatives l ont de nouveau emport et ce sont acc l r es de 1998 2000 L appr ciation du Yen en 1985 a marqu la fin de la progression du Japon sur le march mondial La position europ enne est plus difficile interpr ter compte tenu des volutions divergentes des monnaies europ ennes en particulier apr s la crise de 1992 Troisi me id e L aspect qualitatif et le contenu technologique apparaissent d terminants pour expliquer un niveau de d tail plus fin les repositionnements des industries nationales L Europe progresse ou se maintient sur certains produits de haute technologie ou de qualit sup rieure sur la sid rurgie Italie sur les cosm tiques haute qualit sur les montres et sur les produits pharmaceutiques l a ronautique et l espace etc Ces aspects sont approfondis dans la partie suivante CEPII 67 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives BONNE RESISTANCE DU HAUT DE GAMME EUROPEEN EROSION SUR LA TECHNOLOGIE Les sc narios esquiss s plus haut ont soulign Penjeu d une sp cialisation sur le haut de gamme intensif en main d uvre qualifi e en innova
158. n Networks in Multinational Firms NBER Working Papers 9723 Helpman E Krugman P R 1985 Market Structure and Foreign Trade Increasing Retuns Imperfect Competition and the International Economy Wheatsheaf books Hijzen A 2003 Fragmentation Productivity and Relative Wages in the UK A Mandated Wage Approach GEP Research Paper 03 17 University of Nottingham Hizen A G rg H Hine R C 2003 International Fragmentation and Relative Wages in the UK IZA Discussion Paper 717 Hummels D Ishii J YI K M 2001 The Nature and Growth of Vertical Specialization in World Trade Journal of International Economics 75 96 Jayet H 1993 Analyse spatiale quantitative une introduction Economica Paris Jean S 2001 Les effets de la mondialisation sur l emploi dans les pays industrialsi s survol de la litt rature existante Document OCDE DSTI EAS IND SWP 2001 7 Jean S 2002 International Trade and Firms Heterogeneity under Monopolistic Competition Open Economies Review 13 3 291 311 JETRO 2003 White Paper on the World Economy Karsenty G 2000 Assessing Trade in Services by Mode of Supply in GATS 2000 new directions in setvices trade liberalisation P Sauv and R Stern eds Lassudrie Duch ne B Berthelemy J C Bonnefoy F 1986 Importation et production nationale Ed Economica Paris Lawrence R Slaughter M J 1993 Trade and U S Wages Giant Sucking Sound or Small Hiccu
159. nally OECD 1980 1983 used to classify sectors according to a US list Then OECD 1984 decided to measure the direct content in R amp D for each sector and published a list entailing three levels of technology high medium low this classification identified 6 sectors of high technology aerospace office machinery pharmaceuticals electronic and telecommunications precision tools and electric machinery This classification has been extensively used in order to examine the high technology sector over 1970 1980 More recently the OECD 1995 issued a new classification according to the direct and indirect technological content This classification is based on the ISICrev2 and is articulated with trade data using the SITC rev3 This classification of sectors being done OECD considers products belonging to the high technology and medium technology sectors minus the automobile industry plus weapons Inside these sectors the Fraunhofer Institut selected a list of products having a high content in R amp D at the 3 digit level of the SITC These positions of the SITC 3 digit account for 230 products at the 5 digit level of the same nomenclature a list here referred to as OECD 1995 product Hence there is no correspondence between the high technology sector as referred to in OECD publications and the list of high technology products here defined It has to be noted that this methodology introduces a slight selection bias since it examines wh
160. nis ont t affect s par cette volution Cette question peut tre tudi e sur la p riode 1995 2002 en mobilisant une base d taill e et exhaustive des changes mondiaux pour la p riode r cente BACI Annexe M 3 Les six sc narios sont susceptibles de se traduire tout d abord en volution des parts de march On s attend un effondrement des parts europ ennes en cas de repli des parts en recul dans un march s largissant en cas de marginalisation des parts de march stabilis es dans un march s largissant en cas de prosp rit partag e Concernant la m thode utilis e Annexe_M 9 on s appuie sur une d composition analogue une analyse parts de march constantes la diff rence est ici que nous retenons une approche conom trique tirant parti de la grande masse d information contenue dans les donn es de commerce mondial d sagr g es en 14 L approche par les parts de march s int resse la part prise par les exportations d un pays dans les importations mondiales pour un produit L volution de cette part d pend des structures sectorielle et g ographique de la demande mondiale et de l offre du pays concern ainsi que de sa comp titivit CEPII 16 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives environ 5 000 produits On distingue dans l volution des parts de march
161. ns des deux pays sont concentr es sur le secteur des machines L Allemagne tend d cliner de fa on syst matique tandis que l Italie se maintient ou progresse En dehors des machines seule la France enregistre des progr s importants dans le secteur a ronautique en passant d une position peu quilibr e dans les ann es soixante un exc dent de 6 lors des dix derni res ann es Les pays mergents et la Chine progressent sur les secteurs les moins sophistiqu s tels que la quincaillerie ou le petit mat riel m canique cependant que la demande de machines est tr s forte dans ces pays et compense les gains sur les secteurs les moins sophistiqu s CEPII 64 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Figure 18 Positions de march s sur la fili re lectronique 1967 2002 en du commerce mondial de produits lectroniques 25 7 Emergents UE 15 Etats Unis 15 1967 1972 1977 1982 1987 1992 1997 2002 Source CEPH CHELEM CEPII 65 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Figure 19 Positions de march sur la fili re m canique 1967 2002 en du commerce mondial de produits m caniques 25 UE 15 Japon Etats Unis 0 ttt tt ae gee ON ace j Tij an Fr Chine x Pa a g Pa Le Lie 5 Emergents 10
162. nternationale du Travail situation et perspectives 100 80 Allemagne USA 60 40 Chine USA 0 20 Inde US 0 2000 2010 2020 2030 2040 2050 Source Donn es Goldman Sachs Cette analyse comporte toutefois deux limites Le n cessaire bouclage macro conomique mondial est n glig Les volutions de taux de change r el ne sont pas guid es seulement par la convergence elles r pondent aux n cessit s d quilibrage des comptes ext rieurs Cet quilibre d pend a son tour des positions commerciales relatives de la dynamique de la demande interne des mouvements de capitaux et donc de l quilibre pargne investissement au niveau mondial Enfin ce dernier quilibre doit prendre en compte l existence d une prime de risque pour les investissements r alis s dans les pays mergents Elle postule un mod le de convergence que seule une minorit de pays a connu entre 1950 et 2000 Rien n assure donc que le Br sil ou Inde entreront dans ce processus En particulier elle suppose que le rythme de mise niveau des institutions dans les pays en convergence va accompagner et permettre cette convergence Les simulations r alis es au CEPI avec la maquette INGENUE 2 pr sent e en annexe M8 dans laquelle la dynamique d mographique est repr sent e avec pr cision permettent de r gler la premi re CEPII 91 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internation
163. ntravent le rattrapage du Sud de fortes pertes de parts de march sont attendues dans un contexte de vives pressions concurrentielles dans l industrie Le sc nario d ajustement par le bas cumule alors deux inconv nients importants pour l Europe D une part les industries de biens d quipements qui sont au c ur de l industrie allemande et italienne sont directement atteintes par la faible croissance des pays du Sud qui sont leurs principaux clients Il en va de m me pour l agro alimentaire fran ais le luxe l industrie de Phabillement qui ne peut plus jouer la strat gie d un march de produits diff renci s par la qualit dans les pays du Sud D autre part la faible croissance concerne l ensemble du monde d o des d bouch s de plus en plus restreints pour l ensemble des produits industriels europ ens Les surcapacit s sont g n ralis es la pression concurrentielle vive les tensions commerciales croissantes La performance absolue de l Europe est plus mauvaise que dans le sc nario pr c dent mais compte tenu de la moindre croissance globale le recul relatif de l Europe appara t moindre il s agit d une maigre consolation Le sc nario de marginalisation en termes de projection serait le sc nario tendanciel si l on ne prenait pas en compte l inconnue institutionnelle dans les pays du Sud Une application m canique de la logique conomique de convergence conduit alors un recu
164. odes parmi trois soit lors de la sous p riode la plus r cente 1980 90 90 95 95 2002 La liste obtenue comprend 3 pays membres de PUE25 que nous excluons la Cor e que nous excluons s agissant d un pays riche et la Chine que nous classons avec les BRICs De petites diff rences de couverture g ographique des deux bases utilis es am nent avoir une liste l g rement diff rente de pays retenus selon la base utilis e Ces diff rences in vitables n affectent pas les r sultats compte tenu de la taille limit e des pays concern s CEPII 144 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Annexe M 2 CHELEM La banque de donn es CHELEM Comptes Harmonis s sur les Echanges et L Economie Mondiale construite par le CEPH est constitu e de trois bases Commerce International PIB Balance des Paiements qui permettent d analyser les positions relatives des conomies nationales et leurs relations d interd pendance dans l espace mondial Ces trois bases comportent des s ries annuelles sur longue p riode remontant selon les cas 1960 ou 1967 Les trois bases sont li es les unes aux autres par une nomenclature g ographique commune qui couvre de fa on exhaustive l ensemble du monde d coup en 80 zones l mentaires plus une zone non ventil s plus un total monde On distingue 71 pays ou groupes de pays parmi les plus importants du mon
165. omobiles au niveau national ou celle du vitrage automobile sont respectivement des intra consommations et des consommations interm diaires de la branche automobile L importation par la branche automobile de composants automobiles est une intra consommation import e utilisation de composants lectroniques import s pour fabriquer les composants automobiles nationaux est une consommation interm diaire indirecte import e Celle de composants lectroniques import s incorpor s sur la cha ne d assemblage automobile est une consommation interm diaire directe import e L utilisation de min raux pour la fabrication de vitrage automobile est dans cet exemple une consommation interm diaire indirecte domestique de la branche automobile 63 Amano 1966 64 Cf Lassudrie Duch ne Berthelemy amp Bonnefoy 1990 Fontagn 1991 a et Aw amp Roberts 1985 pour des travaux pr curseurs Et plus r cemment Fontagn Freudenberg amp Unal Kezenci 1996 et Hummels Ishii amp Yi 2001 65 Cf Fontagn 1991 b pour un survey de ces approches 66 Hanson Mataloni amp Slaughter 2001 et 2003 Hijzen 2003 Hijzen G rg amp Hine 2003 67 Chen amp Ku 2003 pour les firmes de Ta wan Barba Navaretti amp Castellani 2003 pour les firmes italiennes Kimura amp Fujii pour une conclusion plus nuanc e sur les firmes japonaises CEPII 155 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Interna
166. ontagn L Freudenberg M Unal Kezenci D 1996 Statistical Analysis of EC Trade in Intermediate Products Eurostat S rie 6D March Fontagn L M Freudenberg et D Unal Kezenci 1999 Trade in Technology and Quality Ladders Where do EU Countries Stand Journal of Development Planning Literature n 14 4 pp 527 548 Fouquin M Morand P 2002 Mondialisation et r gionalisation le cas des industries du textile et de Vhabillement document de travail du CEPI n 2002 08 Freudenberg M M ller F 1992 France et Allemagne quelles sp cialisations commerciales Economie prospective internationale 52 Gaulier G Lemoine F Unal Kesenci D 2004 China s Integration in Asian Production Networks and its Implications Mimeo CEPII Greenaway D Hine R Milner C 1994 Country Specific Factors and the Pattern of horizontal and Vertical Intra Industry Trade in the UK Welwirtschaftliches Archiv 130 1 CEPII 106 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Greenaway D Hine R Milner C 1995 Vertical and Horizontal Intra industry Trade A Cross Industry Analysis for the United Kingdom The Economic Journal 105 433 1505 1518 Hanson G H Mataloni R J Slaughter M J 2001 Expansion Strategies of U S Multinational Firms NBER Working Papers 8433 Hanson G H Mataloni R J Slaughter M J 2003 Vertical Productio
167. ormation Autres Services Services Culturels et Loisirs font partie du mode 1 Dans la m thode 2 ces m mes postes sont inclus dans le Mode 4 La vraie valeur concernant chacun de ces deux Modes se situe entre ces deux bornes CEPII 82 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Le Tableau 14 reporte donc les r sultats concernant la premi re m thode en 1995 et 1998 pour les pays de la Triade Le premier r sultat est que la part des activit s des filiales trang res dans le commerce total de services est dominante Les filiales trang res et les filiales nationales l tranger r alisent plus de 65 du commerce de service europ en et plus de 75 du commerce am ricain Au Japon la situation est tr s diff rente alors que l activit des filiales trang res au Japon repr sente pr s du quart des importations de services la part de l activit des firmes japonaises l tranger est nettement plus lev e 90 du total des exportations en services Le deuxi me r sultat est que la fourniture transfrontali re cross border supply aussi bien en cr dit qu en d bit des balances de paiements est une activit plus importante que la consommation de services l tranger aussi bien au Japon aux Etats Unis que dans les pays de PUE Le Japon l encore est dans une situation tr s sp cifique les fournitures transfrontali res constituent pr
168. p Brookings Papers on Economic Activity Mann C 2003 Globalization of IT Services and White Collar Jobs The Next Wave of Productivity Growth International Economics Policy Briefs PB03 11 Institute for International Economics Washington DC Marin D 2004 A Nation of Poets and Thinkers Less so with Eastern Enlargement Austria and Germany CEPR Discussion Paper 4358 M litz M 2003 The Impact of Trade on Intra industry Reallocations and Aggregate Industry Productivity Econometrica 71 6 1695 1725 O Rourke K H 2003 Heckscher Ohlin Theory and Individual Attitudes Towards Globalization NBER Working Paper 9872 CEPII 107 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Rowthorn R Ramaswamy R 1998 Growth Trade an Deindustrialization IMF working paper WP 98 60 Sanyal K K 1983 Vertical Specialization in a Ricardian Model with a Continuum of Stages of Production Economica 50 197 f vrier Sanyal K K Jones R W 1982 The Theory of Trade in Middle Products American Economic Review 72 1 mars Strauss Kahn V 2003 The Role of Globalization in the Within Industry Shift Away from Unskilled Workers in France NBER Working Papers 9716 Trefler D 1993 International Factor Price Differences Leontief Was Right Journal of Political Economy 101 6 961 87 U S Department of Commerce 2004 Manufactur
169. p enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Annexe 11 Les avantages comparatifs r v l s de la Chine par branche 1967 2002 5 du PIB CEPII Branche 1967 1973 1980 1986 1991 2002 Articles manufactur s nda 0 9 1 2 2 7 3 8 12 2 18 0 Cuirs 0 3 0 6 1 1 2 8 10 6 16 7 V tements de confection 0 7 14 4 0 8 8 13 4 12 1 V tements de bonneterie 0 3 0 8 2 3 6 6 9 4 10 2 Mat riel informatique 0 0 0 0 1 3 2 4 1 9 9 7 Electronique grand public 0 0 0 0 0 9 0 1 1 4 9 6 Meubles 0 1 0 3 0 5 0 4 1 4 6 6 Quincaillerie 0 1 0 0 0 5 0 2 0 7 5 0 Electrom nager 0 0 0 0 0 0 0 4 1 8 5 0 Tapis 0 4 0 9 2 2 3 2 6 7 3 8 Charbon 0 0 0 1 0 2 0 5 1 1 1 7 C ramique 0 2 0 4 0 4 0 3 0 7 1 6 Chimie min rale de base 0 0 0 0 0 2 0 7 1 2 1 3 Fournitures lectriques 0 2 0 1 0 5 3 1 2 1 1 6 Conserves animales 0 1 0 3 0 3 0 4 0 5 1 4 C r ales 0 5 0 5 1 8 0 2 1 5 0 7 Horlogerie 0 0 0 0 0 0 0 3 0 0 1 0 Ouvrages en bois 0 0 0 1 0 1 0 1 1 1 0 9 Navires 0 1 0 2 1 1 0 5 0 1 0 8 Mat riel lectrique 0 0 0 1 0 4 0 7 1 3 0 8 Conserves v g tales 0 5 0 8 1 6 1 9 1 8 1 4 Coke 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 6 Ciment 0 2 0 2 0 2 0 1 1 1 0 8 Articles en caoutchouc 0 1 0 0 0 1 0 0 0 1 0 6 V hicules utilitaires 0 5 0 6 0 5 2 5 1 0 0 1 Ouvrages m talliques 0 0 0 0 0 5 0 6 0 2 0 3 Electricit 0 0 0 0 0 1 0 2 0 6 0 3 Min ra
170. perspectives SECTEURS A POSITIONS FORTES Chimie La chimie Figure 14 est globalement domin e par l Europe celle ci parvient maintenir son exc dent relatif en 2002 presque exactement au niveau de 1967 proche de 10 Le Japon fait de m me mais un niveau nettement inf rieur 2 Le d clin am ricain est moins rapide qu ailleurs mais repr sente finalement un recul de 10 points en trente ans L industrie europ enne se maintient un niveau lev car la taille de ses unit s de production est suffisante pour lui assurer efficacit et capacit d innovation Elle compense son d clin sur les produits de la chimie min rale de base par une progression remarquable sur les produits de la cosm tique et le maintien d une position forte sur la pharmacie Le Japon est dans ce cas handicap par sa structure domin e par les grands groupes dont chacun tente d tre pr sent sur toute la fili re C est un des cas o la structure monopolistique de l industrie europ enne joue en sa faveur La chimie confirme que sur les produits de haute technologie pharmacie et sur les produits diff renci s de haute qualit PUE conserve des atouts majeurs La r volution des biotechnologies en passe d tre manqu e pat PUE pourrait toutefois modifier profond ment la donne dans la pharmacie au cours de la prochaine d cennie SECTEURS PRIMAIRES A FORT DEFICIT Energie La logique du secteur de l nergie Figure 15 est celle
171. ption that all 8 digit positions belonging to a high tech 6 digit one are also high technology products Source Gaulier e al 2004 CEPII 150 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Annexe _M 7 Le mod le de Goldman Sachs La croissance des PIB nationaux exprim s en monnaie internationale est d termin e par l accumulation de facteur de production l efficacit dans leur utilisation et l volution des taux de change r el Les projections d mographiques et un mod le n oclassique de convergence permettent respectivement de d terminer la croissance de la population active et le rythme d accumulation du capital La convergence technologique d termine l efficacit dans Putilisation de ces ressources i e la PGF L application de l effet de Balassa selon lequel l cart la PPA se r duit avec le niveau de d veloppement permet de donner une trajectoire des taux de change r els Le mod le est donc un mod le de Solow le progr s technique est d crit par une vitesse de convergence fonction inverse de l cart de revenu par t te par rapport la fronti re technologique am ricaine se d pla ant elle m me au rythme de 1 3 par an Voir Wilson D Purushothaman R 2003 Dreaming with BRICs The Path to 2050 Global Economics paper 99 CEPII 151 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationa
172. quent en Asie du Sud est Ni la Chine ni les NPI de la premi re g n ration ne parviennent satisfaire leur propre demande int rieure activ e par la tr s forte demande de produits de l lectronique grand public ou d ordinateurs Le Japon para t pris entre deux types de concurrence l une high tech en provenance des tats Unis et l autre en termes de co t en provenance des pays mergents d Asie L lectronique grand public passe en Chine et dans les pays d Asie du Sud Est Pinformatique Ta wan et en Cor e Cela n emp che cependant pas les groupes japonais de se maintenir grace a leur strat gie de d localisation La m canique Les grandes zones d velopp es Etats Unis Europe Japon sont toutes exc dentaires dans le secteur de la m canique Figure 19 Les Etats Unis ont laiss la premi re place aux Europ ens en 1971 puis ils sont pass s derri re le Japon en 1983 La premi re place occup e par les Europ ens qui cependant d clinent CEPII 63 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives aussi depuis 1977 de 21 10 en 2002 est menac e par le Japon en 2000 Le Japon progresse jusqu en 1995 et atteint 11 puis r gresse ensuite 6 Les positions de l Europe sont en fait celles de l Allemagne et de l Italie 17 sur 21 en 1977 et 10 sur 10 en 2002 et le d clin est principalement allemand Les positio
173. r le long terme et comme nous le verrons une g n ration ne suffira pas CEPII 14 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives La combinaison de ces deux jeux d hypoth ses d finit six sc narios Figure 3 Premier sc nario Un rattrapage rapide des pays mergents au b n fice de progr s sensibles en mati re institutionnelle combin un recul technologique europ en conduisant par effet de s lection des technologies des produits un Rep europ en sur les activit s abrit es Si au contraire la capacit technologique de l Union se stabilise un rattrapage rapide des pays mergents conduira non pas un repli sur les activit s de notori t mais un tr s fort effet de s lection des firmes DUE continuera se sp cialiser sur quelques activit s technologiques et sur le haut de gamme Nous parlons de Marginalisation dans la mesure o l Europe verra son emprise sur le march mondial diminuer Un succ s du processus de Lisbonne croissance potentielle du PIB de 3 fond e sur la r forme du march des biens et du travail et des efforts substantiels de R amp D permettrait de maintenir des parts de march dans une conomie mondiale en forte croissance si le rattrapage des pays mergents tait rapide nous parlons de Prosp rit partag e Ces trois sc narios s appuient l hypoth se optimiste d une mise niveau des
174. rnational ne r pond pas n gativement le commerce international lui seul ne permettra pas d galiser les diff rences de revenus de facteurs si les diff rences de niveaux de vie entre pays participant la DIT sont trop importantes ou si certains pays maintiennent une avance technologique 4 Feenstra amp Rose 2002 CEPII 85 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives In fine les diff rences internationales de r mun ration li es aux carts de productivit par t te constituent une explication centrale des sp cialisations Les effets dits Stolper Samuelson par r f rence aux deux conomistes ayant d montr leur existence effets transformant le choc de prix que constitue l ouverture la concurrence internationale en un choc de r mun rations d favorable aux non qualifi s au Nord ne sont donc pas de nature entra ner des changements brutaux sur le march du travail Il est toutefois difficile aujourd hui de s en tenir ce simple discours en 2002 les co ts horaires moyens dans l industrie taient environ 20 fois plus bas en Chine que dans PUE 15 Ces carts de co ts existent tous les niveaux de l chelle des qualifications m me si le travail qualifi est relativement plus co teux en Chine que dans PUES Alors que la faiblesse des co ts horaires devrait refl ter une faible productivit tel
175. rop enne Le Br sil et la Russie renforcent inexorablement leurs positions sur les secteurs proches des ressources naturelles agro alimentaire sid rurgie chimie min rale La Chine et l Inde d veloppent les industries d assemblage et deviennent l atelier du monde textile habillement lectronique mat riels lectriques et industries diverses jouets et les v hicules F inane 1 L industrie europ enne se retrouve bloqu e entre deux p les de concurrence Du c t des produits high tech les tats Unis et le Japon confirment leur avance dans les industries de la communication et de l information l Europe manque le virage des biotechnologies ce qui CEPII 96 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives met en p ril sa pharmacie et est rattrap e dans le spatial et a ronautique Le retard est cumulatif dans la mesure o la faiblesse de Peuro rend l acc s aux nouvelles technologies plus co teux et freine leur diffusion dans le tissu productif Du c t des produits plus banalis s les firmes europ ennes n ont d autre choix que de d localiser massivement leurs productions ou de dispara tre Dans les secteur des biens d quipement la technologie europ enne se banalise au gr des contrats avec les pays mergents et les BRICs L industrie europ enne ne peut plus que se concentrer sur quelques produits
176. rt des industries europ ennes dans l emploi CEPII 84 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives SIX VISIONS A LONG TERME DE LA PLACE DE L INDUSTRIE EUROPEENNE DANS LE COMMERCE MONDIAL Les exercices prospectifs disponibles relatifs l conomie mondiale permettent d envisager un ensemble de sc narios d volution moyen terme de l industrie europ enne en fonction de ses avantages comparatifs mais aussi des diff rentes r actions possibles aux volutions de la DIT tant en termes de politiques publiques que de comportement des op rateurs priv s Les diff rents sc narios sont caract ris s d une part en fonction de leur probabilit de r alisation et de niveau type d implication des acteurs publics et priv s requis pour leur r alisation d autre part en fonction de leur rapport co t b n fice et de leur soutenabilit conomique type de croissance associ quilibres externes Ces diff rents sc narios fournissent enfin une grille de lecture op rationnelle pour la d finition des politiques publiques L EUROPE N EST PAS CONDAMNEE A UN AJUSTEMENT PAR LE BAS DES COUTS SALARIAUX Peut on dans une conomie ouverte maintenir les emplois et les salaires face la concurrence des pays bas salaires cette question et contrairement au proc s d intention qui lui est souvent fait la th orie du commerce inte
177. rut 0 5 0 3 0 5 2 3 0 5 3 2 Produits de toilette 12 0 0 0 6 0 4 1 4 1 7 Peintures 1 7 2 0 8 0 2 0 2 1 3 Articles en plastique 1 0 1 2 1 8 3 8 4 6 4 7 Source CEPH CHELEM CEPII 133 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Annexe 20 Positions de march des mergents par branches 1967 2002 du comm mondial Produit 1967 1973 1980 1986 1991 2002 Electronique grand public 6 7 3 3 8 4 0 8 11 9 27 2 Conserves animales 6 4 5 4 4 7 11 1 19 6 26 1 V tements de bonneterie 0 9 2 2 3 2 8 1 16 7 20 4 V tements de confection 1 9 1 4 5 1 9 5 16 1 19 2 Ouvrages en bois 4 6 8 7 1 17 0 32 2 19 0 Corps gras 1 3 4 4 5 8 8 7 11 9 18 9 Minerais non ferreux 14 7 16 6 15 4 15 4 16 1 18 8 Charbon 0 6 1 0 8 8 7 1 10 5 17 4 Meubles 1 4 T 1 3 2 7 7 6 17 0 Ciment 1 3 3 3 5 4 0 9 0 7 6 5 Autres produits agricoles 13 1 125 16 4 20 7 20 5 5 6 Mat riel informatique 7 3 4 6 7 3 2 0 8 11 9 Boissons 0 2 0 9 0 9 2 4 3 1 11 4 Viandes et poissons 13 9 14 5 10 4 12 4 12 7 1 1 Cuirs 0 4 4 7 4 2 4 9 7 6 10 1 Or non mon taire 99 8 99 7 92 6 66 0 13 5 10 0 V hicules utilitaires 18 8 12 2 15 8 4 8 7 0 9 9 Gaz naturel 9 1 5 9 13 2 14 5 17 9 9 7 Sucre 10 9 11 9 4 3 5 0 7 8 9 3 Tapis 4 7 0 6 0 5 4 0 5 5 8 8 Bijoux 3 8 4 2 7 5 5 5 1 6 6 9 Electrom nager 8 4 4 6 8 3 3 3 2 1 6 6 Conserves v g tales 8 3 8 2 6 5 8 2 10 7 6 4 Prod
178. s vitrage isolants m dicaments contenant des alcalo des ou ceux contenant des hormones wagons de voyageurs armes films photographiques t l phones parties de turbines CEPII 29 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Tableau 4 Gains des parts de march de PUE par cat gories HS4 1995 2002 HS4 4815 0209 5302 8006 8601 1802 9305 2931 2934 8903 5104 1004 2616 7109 5212 7804 5802 6217 3213 2933 5203 8706 8908 4205 7903 2937 5504 7111 1516 9010 8435 8405 1205 5301 5811 5805 4411 3804 8801 1503 8444 2528 CEPII vatiation 42 1 40 1 36 2 36 1 29 2 28 6 21 9 21 7 19 3 19 3 18 6 18 5 17 7 17 5 16 4 16 2 15 6 15 5 15 0 13 8 13 7 13 6 13 6 13 3 13 1 13 0 12 9 12 5 12 4 12 3 12 3 12 2 12 2 11 8 11 5 11 2 11 0 10 9 10 9 10 9 10 5 10 1 Libell Floor coverings on a base of paper or of paperboard w n cut to size Pig fat lean meat free amp poultry fat unrendered fresh chilled frz cured True hemp Cannabi sativa L raw processd nt spun tow amp wast of true hemp Tin tubes pipes amp tube pipe fittings for ex couplings elbows sleeves Rail loco powerd from an ext soutce of electricity by elec accumulator Cocoa shells husks skins and other cocoa waste Parts and accessories of articles of heading nos 93 01 to 93 04 Organo inorganic compoun
179. s six sc narios peuvent tre tr s directement tir s de analyse conduite plus haut Du point de vue du paysage industriel europ en Figure 35 le Repli se traduit en sp cialisation de PUE sur des industries non technologiques forte identit culturelle On pensera au luxe par exemple ou encore aux industries agro alimentaires La marginalisation pr serve une industrie europ enne pour quelques sp cialit s technologie cumulative comme l a ronautique ou automobile LUE accumule les retards dans les industries technologiques plus proche du paradigme de la destruction cr atrice Dans les industries pr serv es PUE recherche la niche du haut de gamme o la comp tition en prix est la moins aigu Le sc nario de prosp rit correspond une entr e de plain pied dans la soci t de la connaissance et une consolidation de l industrie europ enne 60 Voir aussi Barba Navaretti amp Venables 2004 CEPII 100 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives La p rennisation de blocages institutionnels ou d mocratiques au Sud se traduirait par des cons quences d sastreuses en Europe L ajustement par le bas correspond naturellement une d sindustrialisation forte et un repli sur les seules industries r gionalis es fort co ts de transport verre mat riaux de construction Le fil de l eau correspond un fractionnement accru
180. sante de PUE sur les derniers segments de valeur ajout e dans lesquels un avantage est pr serv conception design qui sont des activit s industrielles la fronti re des services CEPII 98 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Le sc nario de prosp rit partag e est fond sur la capacit de l Europe combler en partie son retard sur les Etats Unis forte croissance macro conomique et forts gains de comp titivit assurent le dynamisme global de l industrie Dans un march largi l Europe reconquiert des parts de march la fois sur le high tech et le haut de gamme L euro est fort ce qui acc l re fortement le d clin des industries traditionnelles d assemblage Ce sc nario n est envisageable que si l Europe est capable de mettre en uvre la strat gie de Lisbonne de r forme des march s des biens et des facteurs de production ainsi que de mobiliser ses capacit s technologiques Le d but du XXI me si cle laisse tr s mal augurer de cette capacit Le renouveau technologique de l Europe et la forte croissance du Sud offrent cependant des d bouch s importants un assez large ventail de l industrie favorisant notamment l change intra branche de vari t s Le sc nario de domination combine renouveau europ en et blocage du rattrapage du Sud Ce sc nario implique laggravation des d s quilibres Nord Sud en t
181. stions les trois contributions principales ayant t Panalyse ex post des effets du March unique pour la Commission europ enne CEPI 1997 l analyse des changes de biens interm diaires pour Eurostat Fontagn Freudenberg amp Unal Kezenci 1996 analyse des sp cialisations par niveau technologique utilisant la nomenclature Eurostat OCDE Fontagn Freudenberg amp Unal Kezenci 1999 Les proc dures d velopp es ces diff rentes occasions peuvent maintenant tre synth tis es et appliqu es la base CEPII 17 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Par ailleurs la division verticale du travail et les pratiques d owfsourcing associ es ont des cons quences diff rentes des sp cialisations traditionnelles Elles pourront tre examin es en s int ressant l change de produits par stades productifs20 Enfin la nature des changes compte des changes de type inter branche correspondant une sp cialisation sur les branches Airbus contre tee shirt sont porteurs de forts effets distributifs internes et de co ts d ajustements lev s Au contraire les changes de type intra branche changes de vari t s diff renci es de produits au sein d une m me branche apportent des gains importants au consommateur et au producteur tout en limitant les co ts d ajustement cons cutifs ouverture BACI afin d
182. sur les diff rences de co ts ou de productivit entre les diff rentes localisations possibles tait annonc e de longue datel mais c est la chute brutale des co ts de transaction notamment Peffondrement des co ts de communication et l ouverture g n ralis e des pays du Sud qui en ont lib r les potentialit s Ces volutions justifient un r examen en profondeur et une mise en perspective de insertion de l industrie europ enne dans la DIT L analyse conduite dans le pr sent rapport concerne l Union Europ enne les pays mergents dont une liste est fix e partir de crit res explicites Annexe_M1 les nouveaux grands pays de l conomie mondiale mergents ou non Br sil Russie Inde Chine BRICs dans la suite les tats Unis et le Japon Cette approche ne m sestime pas les difficult s d insertion dans la Division Internationale du Travail rencontr es par un tr s grand nombre de pays non tudi s ici Mais s agissant d examiner les futurs possibles de l industrie europ enne on concentre l analyse sur les concurrents et d bouch s qui joueront un r le d cisif dans la d termination de cet avenir industriel Des sc narios prospectifs offrent un cadrage aux politiques publiques et permettent d identifier les indicateurs clefs de la Division Internationale du Travail Le CEPI qui a d velopp de longue date des tudes structurelles sur les ph nom nes de sp cialisation dispose d un ensemble d ou
183. t depuis ce niveau La Russie est aussi un des principaux pays exportateurs de minerais exc dent quivalent 10 du commerce mondial Le second pays comptant dans cette fili re est le Br sil qui a les m me points forts que la Russie mais avec un exc dent d exportation de minerais plus marqu 18 du commerce mondial et moins de 3 39 Accord Multi Fibres ayant encadr le commerce de textile habillement jusqu 1995 et dont la sortie a t organis e par Accord sur les Textiles et les V tements arrivant terme le 1 janvier 2005 CEPII 50 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives d exc dents pour le fer et l acier La Russie a donc mieux tir profit de sa situation proche de l Europe que n a pu le faire le Br sil vis a vis de PAm rique du Nord L Inde merge petit petit sur ce secteur mais on peut penser que lacc l ration de la croissance interne limitera consid rable ses capacit s d exportation Les autres pays sont soit des exportateurs purs de minerais de fer comme l Australie le Canada et PAfrique du sud soit sont globalement d ficitaires tant en minerais qu en produits d riv s Les Etats Unis constituent un cas part important exportateur de minerais pays d industrialisation ancienne ils ne parviennent cependant plus s imposer dans la concurrence mondiale vis vis de l Europe du Japon et des p
184. t sym trique de 10 L cart est de vingt ans entre les tats Unis et l Europe il est seulement d une dizaine d ann es entre l Europe et le Japon La Chine en 2002 atteint le niveau japonais de 1967 elle a un retard de trente cinq ans environ Les autres pays mergents suivent le profil chinois Une grande partie des produits lectriques sont des produits banalis s pour lesquels les pays d velopp s ont peu d atouts CEPII 54 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Figure 12 Positions par march sur la fili re des v hicules 1967 2002 en du commerce mondial de v hicules 30 20 Japon 10 UE 15 Emergents p Chine 10 4 Etats Unis 20 4 30 L 1967 1972 1977 1982 1987 1992 1997 2002 Source CEPH CHELEM CEPII 55 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Figure 13 Positions par march sur la fili re lectrique 1967 2002 en du commerce mondial de produits lectriques 25 20 15 10 Chine 5 Japon UE 15 p Emergents 0 PR tt tet a A H FA HH 4 an 2 P pa x 5 al 10 Etats Unis 15 L 1967 1972 1977 1982 1987 1992 1997 2002 Source CEPH CHELEM CEPII 56 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et
185. t un d placement de la concurrence intra europ enne Porigine donc entre pays largement similaires la pression concurrentielle se d place progressivement vers des pays tr s diff rents qu il s agisse de la capacit technologique ou des dotations en ressources notamment en main d uvre Mais les diff rences rep r es d un secteur l autre voir la d finition des secteurs en Annexe 1 sugg rent que les politiques conomiques men es au sein de l Union ont pu galement jouer un r le Dans le domaine de l agro alimentaire les changes communautaires repr sentent une part fortement croissante des importations des pays membres L volution oppos e est observ e pour les produits manufactur s L exemple le plus marquant est de ce point de vue celui de PAllemagne grand pays industriel qui n a pas CEPII 22 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives trouv au sein de l Europe les compl mentarit s d avantage comparatif dans l industrie dont elle avait besoin A l vidence si le March unique a jou un r le ici cela a t de renforcer ce ph nom ne Une lecture de cette volution consiste y voir le reflet d une PAC ayant atteint ses objectifs et de l absence d une politique industrielle de m me ambition au niveau europ en Figure 6 Part de l intra communautaire dans les changes de PUE15 agro alimentaire et m
186. t un point et demi de PIB depuis le point haut de 1984 Le Japon est m me dans une situation d grad e par rapport 1967 en termes d avantages comparatif concernant ce secteur Toutefois au sein de ce secteur les volutions par grande branche sont diff renci es le net recul dans l industrie lectronique est compens par une am lioration concernant le mat riel informatique Les composants lectroniques restent galement un point fort Tableau 10 Principaux points forts et faibles du Japon et volution 1967 2002 Avantages comparatifs r v l s 71 branches 9 du PIB Points forts 2002 Points faibles 2002 Automobiles particuli res 12 6 P trole brut 9 4 Moteurs 3 1 Viandes et poissons 4 2 Fournitures lectriques 3 0 Gaz naturel 4 1 Composants lectroniques 2 9 V tements de confection 2 5 El m de v hic auto 2 9 Prod agric non comestibles 2 1 Machines sp cialis es 2 2 V tements de bonneterie 2 0 Fer et acier 2 1 Cuirs 1 8 Navires 1 7 Autres produits agricoles 1 7 Quincaillerie 1 7 Produits raffin s du p trole 1 7 V hicules utilitaires 1 6 Charbon 1 7 Am lioration 1967 2002 D gradation 1967 2002 Automobiles particuli res 8 0 Electronique gd public 5 8 Mat riel informatique 3 6 V tements de confection 4 5 Moteurs 2 9 Viandes et poissons 3 1 El m de v hic auto 2 5 Cuirs 2 9 P trole brut 2 2 V tements de bonnet 2 7 Machines sp cialis es 1 8 Fils et tissus 2 2 Prod agric non
187. ter 1993 7 Ces calculs consid rent que les exportations sont des emplois gagn s et les importations des emplois perdus 8 Voir pour une synth se le survey de S Jean 2001 CEPII 10 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives DE NOUVELLES FORMES DE DIT Jusqu au milieu de la d cennie 90 il tait possible de s en tenir ce niveau de g n ralit pour repousser les craintes suscit es par l mergence de nouveaux concurrents Et ceci d autant plus que lPimpact sur les volumes de commerce restait limit l essentiel du commerce se faisant entre pays industrialis s c est dire entre des pays similaires se sp cialisant sur les produits ou les gammes de qualit au sein des industries Philips contre Miele et Lacoste contre Benetton plut t que sur les industries elles m mes lectrom nager contre habillement Il n tait pas question d abandonner totalement de vastes secteurs de production Il n tait pas non plus question d tre concurrenc dans les activit s intensives en technologie en travail qualifi en actifs intangibles M me si les m canismes venant d tre rappel s ne doivent pas en tre perdus de vue il serait donc aujourd hui imprudent de se limiter une telle analyse et ceci pour deux raisons La premi re raison est l ampleur d j prise par le ph nom ne d mergence et ce qu i
188. tiales de 7 des effets fixes importateur produit Le mod le identifie la croissance intrins que de chaque exportateur importateur ou secteur La performance d un exportateur est la croissance qui peut lui tre attribu e en propre une fois consid r l impact du caract re plus ou moins porteur de ses march s d exportation De m me le dynamisme d un secteur 7 est valu en neutralisant l effet des performances des pays participant l change Ainsi le dynamisme valu de l habillement est moindre que sa croissance observ e puisqu une part de cette croissance est attribu e au dynamisme commercial des pays mergents sp cialis s dans ce secteur En soustrayant les adaptations g ographique sectorielle sommes des produits des variations de parts de march et des effets importateur produit des effets performance on d gage la comp titivit de chaque pays CEPII 147 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Annexe_M 5 La d finition des gammes de qualit L approche qui a souvent t utilis e pour analyser la sp cialisation par gamme de qualit au sein de PUnion europ enne doit ici tre amend e pour refl ter des diff rences de prix ne relevant pas de la qualit mais d un tr s fort avantage comparatif des pays Plut t que de d finir des segments de prix qualit par rapport une norme europ enne Frendenb
189. tils pouvant tre mobilis s pour r pondre ces questions Ces m thodologies sont r unies dans ce rapport pour la premi re fois afin d clairer les sc narios propos s Cette modularit s tend aujourd hui certains services voir ce sujet et concernant le software argumentation de Mann 2003 10 Sanyal 1983 Sanyal amp Jones 1982 Lassudrie Duch ne Berthelemy amp Bonnefoy 1986 Dixit amp Grossman 1982 Fontagn 1991 a CEPII 12 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives SCENARIOS ET INDICATEURS CLEFS POUR L INUSTRIE EUROPEENNE Concernant l volution de la DIT long terme un certain nombre d l ments sont bien balis s le poids des nouveaux grands pays de l conomie mondiale l horizon 2050 est bien document la concurrence des pays mergents n a pas de raison de se ralentir et une Cor e engag e dans la d sindustrialisation sera remplac e par un pays asiatique de la deuxi me vague d mergence Les inconnues sont ailleurs et laissent une marge de man uvre aux pays europ ens dans les champs de la politique conomique et probablement de la diplomatie conomique LES DEUX QUESTIONS CLEFS TECHNOLOGIE AU NORD INSTITUTIONS AU SUD La premi re question est celle du positionnement technologique de l Europe selon que les tendances se poursuivront au rythme observ depuis
190. tion conomique ne saurait apporter de r ponse 56 INGENUE 2 est une maquette labor e en collaboration avec le CEPREMAP et l OFCE en cours de finalisation Nous sommes redevables Jean Chateau de nous avoir fourni ces l ments Les simulations pr sent es ici sont tr s pr liminaires On s int ressera plus la dynamique qu aux niveaux cf le d ficit commercial am ricain en d but de p riode par exemple CEPII 92 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives L histoire conomique montre que la convergence n est pas syst matique il est donc tout fait probable que l ensemble des pays mergents et des BRICs ne suivront pas la lettre Pune des trajectoires institutionnelles balisant nos sc narios sans que cela modifie fondamentalement les conclusions de ce rapport Mais si les blocages institutionnels et politiques devaient s approfondir dans Pune ou Pautre des nouvelles grandes conomies l horizon du milieu de ce si cle les cons quences pour la stabilit et la prosp rit de l conomie mondiale tout comme pour les firmes ayant int gr cet acteur majeur dans leur strat gie globale pourraient tre fortement d stabilisatrices Nous quittons l le champ d investigation d un rapport de ce type LES DEUX VARIABLES CLEF PERFORMANCE TECHNOLOGIQUE DE L UNION ET INSTITUTIONS AU SUD Les mod les de croissance appliq
191. tion Les changes tr s d ficitaires de biens industriels ne peuvent tre quilibr s que par des ventes de services On assiste une sp cialisation intersectorielle Les sc narios de repli et de domination conduisent eux aussi une forte sp cialisation mais cette fois ci au sein de l industrie industrie sur les activit s traditionnelles ou forte image dans le premier cas sur les industries fort contenu technologique dans le second Le sc nario au fil de Peau correspond un fractionnement g n ralis des processus productifs pour tirer pari des diff rences de co ts au niveau international entra nant une croissance continue de la part des CEPII 99 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives changes de patties et composants dans les changes Seuls les sc narios de marginalisation et de prosp rit partag e sont finalement susceptibles de voir se d velopper les changes de type intra branche Figure 34 Type d changes long terme Ratrappage des pays mergents BRICs BI Rapide T ork Bes institutionnels Inter secteurs Sp cialisation sur setvices Baisse au rythme Fortement inter actuel branche Intra branche en Se stabilise diff renciation verticale Capacti technologique UE Se redresse IMPLICATIONS EN TERMES INTERNES POUR L UNION EUROPEENNE Les implications internes de ce
192. tion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Annexe 17 Positions de march du Br sil par branches 1967 2002 du commerce mondial Produit 1967 1973 1980 1986 1991 2002 Minerais de fer 8 2 11 0 20 4 21 8 26 0 20 9 Aliments pour animaux 3 3 11 7 16 0 15 6 13 3 12 5 Sucre 4 8 10 0 9 3 5 9 5 0 12 3 Autres produits agricoles 7 4 8 3 6 9 5 6 4 5 6 8 Boissons 0 5 1 9 4 8 9 9 6 7 4 6 Viandes et poissons 2 0 2 6 1 4 0 5 1 5 4 2 Conserves animales 0 2 1 1 2 6 2 8 2 1 4 1 Fer et acier 0 5 2 2 1 1 4 7 7 4 3 9 Ouvrages en bois 1 8 2 4 2 4 2 6 2 4 3 4 Cuirs 1 1 3 1 3 5 4 3 3 3 2 9 Min raux nda 0 6 0 7 0 9 0 7 2 2 4 Ciment 0 9 0 2 0 6 0 4 0 5 2 4 Papier 0 8 0 5 1 4 7 2 0 2 1 Armement 0 0 0 2 0 6 0 6 1 8 Prod agric non comestibles 2 1 1 8 0 7 0 3 0 4 1 7 Mat riel agricole 3 1 2 6 1 6 8 0 1 6 Corps gras 0 5 1 3 2 8 1 0 0 2 1 4 C ramique 0 7 0 8 0 6 0 7 0 1 2 Tapis 0 0 0 7 1 1 35 0 0 9 Or non mon taire 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 9 Premi re transform du fer 0 7 1 0 0 2 8 5 0 9 Meubles 0 1 0 6 0 4 0 3 0 3 0 9 Articles en caoutchouc 0 1 0 2 1 1 9 2 0 0 7 Conserves v g tales 3 4 3 3 6 3 8 0 59 0 7 Non ventil s 0 1 0 8 1 6 0 6 0 4 0 6 M tallurgie non ferreuse 1 2 1 7 1 7 1 8 0 6 V hicules utilitaires 1 0 1 2 1 1 0 8 2 0 5 Automobiles particuli res 0 1 0 0 0 6 0 2 0 1 0 5 Minerais non ferreux 1 2 0 5 0 3 0 1 0 6 0 4 Tabacs manufactur s 0 3
193. tion et en propri t intellectuelle L Europe se maintient assez bien ce point de vue parvenant ainsi valoriser ses atouts dans un environnement de plus en plus concurrentiel S agissant des produits technologiques l industrie europ enne subit de plein fouet la concurrence des nouveaux arrivants Chine et pays mergents bien que de fa on att nu e par rapport au Japon ou aux tats Unis HAUT DE GAMME L UE DERRIERE LE JAPON MAIS DEVANT LES TATS UNIS A instar de nombreuses tudes celle ci s appuie sur deux hypoth ses d une part le prix des produits r v le leur qualit leur positionnement de gamme d autre part les carts prix sur un m me march observ s pour des produits identiques refl tent des diff rences de conditions de production Annexe _M 5 Les produits chang s class s sous une m me position de nomenclature sont donc de qualit diff rente et exportation et l importation de produits appartenant des segments de gamme diff rents refl tent une division qualitative de travail entre pays34 Produire des biens de haute qualit implique des d penses de R amp D un plus grand appel la main d uvre qualifi e une organisation sp cifique des proc dures internes aux firmes etc Vendre des produits de qualit c est tirer parti de la mise en uvre d actifs intangibles du savoir faire des marques 31 Greenaway Hine amp Milner 1995 CEPII 1997 Fontagn Freu
194. tionale du Travail situation et perspectives L approche par les Tableaux Entr es Sorties de la division verticale du travail de la segmentation des processus productifs utilise syst matiquement la distinction entre intra consommations import es la segmentation verticale au sens strict et consommations interm diaires import es respectivement au sens large L approche par les stades d laboration adopt e ici s int resse aux changes de biens interm diaires importation de composants lectroniques et de composants automobiles quelle qu en soit la destination consommation interm diaire directe ou indirecte de automobile ou de toute autre branche Composants lectroniques import s Composants automobile import s Conso interm directe A et indirecte import e Assemblage Autres Produit fini changes de biens interm E Approche Stades d laboration 68 Fontagn 1991 a Feenstra amp Hanson 1996 Strauss Kahn 2003 CEPII 156 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Annexe_M 11 Le mesure des types d change L change inter branche correspond la sp cialisation des pays sur des produits automobile contre m dicament l change intra branche la sp cialisation des firmes sur des vari t s des produits antibiotique
195. trie europ enne CE QUE NOUS APPREND L ANALYSE ECONOMIQUE Alors que les conomistes s accordaient d j juger naturel le mouvement de d sindustrialisation le Pr sident Clinton avait propos de fixer comme objectif de politique conomique de ramener la part de Pindustrie dans emploi am ricain de 17 20 La justification de cet objectif est double les gains de productivit tant plus lev s dans l industrie que dans les services le maintien d un niveau de vie durablement lev est conditionn par une part suffisante d industrie dans la valeur ajout e les pertes d emploi dans l industrie tant pour partie associ s la concurrence des pays mergents on s attend un gt O Rourke 2003 CEPII 7 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives fort accroissement des in galit s salariales internes Au total en d truisant l industrie am ricaine la concurrence du Sud ralentirait la progression du niveau de vie et accroitrait les in galit s Il ne faudrait pas chercher beaucoup pour dresser c t europ en une longue liste de citations quivalentes brocardant le raisonnement des conomistes et amalgamant concurrence d loyale des pays du Sud et disparition de l industrie au Nord Figure 1 transactions courantes rapport es au PIB mondial 1967 2001 30 0 20 0 4 10 0 0 0 67 6
196. tries en raison de processus capitalistique ou intensifs en main d uvre qualifi e d une technologie cumulative ou de difficult s de transport r sistent mieux ces mouvements de fond l a ronautique les composants lectroniques et automobile sont dans ce cas Dans cette section on examine les avantages comparatifs en limitant l analyse au commerce de marchandises Nous proposerons plus loin une extension de l analyse pour introduire les services CEPII 34 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives L EROSION DES AVANTAGES COMPARATIFS DE L UE 15 N EST PAS STOPPEE PAR L ELARGISSEMENT Une analyse par grands secteurs de production d finis dans Annexe 1 permet de d gager plusieurs tendances sur le long terme concernant les avantages de l Union Tout d abord dans le domaine de la m canique l Union 15 a perdu un tiers de son avantage comparatif depuis le d but des ann es 80 Concernant les v hicules le recul est plus ancien et aussi plus profond en d pit d un redressement r cent 50 de l avantage a t perdu depuis le premier choc p trolier Sur la m me p riode l avantage comparatif europ en pour le mat riel lectrique a t divis par 6 On rel ve toutefois un comblement partiel du d savantage comparatif dans l lectronique depuis le d but des ann es 80 La contribution de l largissement de l
197. troniques 11 0 13 5 9 4 9 1 6 2 0 2 Appareils d optique 4 5 0 1 9 5 7 5 13 4 0 6 C r ales 21 8 15 2 3 7 5 1 5 1 1 2 Meubles 18 7 19 6 21 3 26 4 11 6 2 0 Ouvrages en bois 4 6 7 9 4 5 1 3 12 7 2 1 Articles manufactur s nda 8 7 5 4 7 2 0 9 11 4 3 3 Cuirs 19 9 13 1 0 3 6 4 5 4 5 5 Armement 9 6 12 4 22 0 21 6 5 7 5 8 Tapis 2 8 3 5 6 9 0 5 9 7 7 5 Prod agric non comestibles 25 9 24 0 20 0 13 4 14 0 8 1 Min raux nda 21 8 20 4 21 1 11 6 10 2 8 2 Mat riel informatique 1 0 7 3 14 4 15 2 18 4 9 0 Viandes et poissons 26 6 25 6 10 4 5 7 11 2 9 2 M tallurgie non ferreuse 24 8 20 7 16 6 7 8 13 5 9 5 Minerais de fer 24 9 28 2 29 8 23 7 22 3 12 6 Horlogerie 13 7 9 9 17 6 15 2 17 7 14 5 Or non mon taire 0 0 0 0 0 0 5 6 20 7 14 9 Minerais non ferreux 34 8 26 0 28 7 25 4 20 2 15 4 Electronique grand public 4 1 9 0 14 8 16 9 21 3 18 3 Aliments pour animaux 49 8 47 2 41 8 39 4 31 8 18 4 Conserves animales 10 5 6 1 14 3 11 2 18 3 18 5 Source CEPH CHELEM CEPII 128 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Annexe 15 Positions de march des Etats Unis par branches 1967 2002 du commerce mondial Produit 1967 1973 1980 1986 1991 2002 C r ales 33 3 58 5 50 0 32 9 38 5 29 8 Armement 50 6 53 1 37 6 35 7 46 2 27 5 Tabacs manufactur s 41 1 38 5 40 6
198. u s ne laissent g n ralement pas de place aux institutions m me si la qualit des institutions est reconnue par la litt rature comme un d terminant fondamental de la croissance Des travaux r cents men s au CEPIIS partir d une enqu te comportant plus de 300 questions sur la qualit des institutions mettent en vidence plusieurs r sultats les d ficits de croissance imputables la mauvaise qualit des institutions repr sentent souvent plusieurs points de croissance par an Parmi les institutions celles concernant la capacit absorber les technologies trang res m lange de R amp D d innovation et de soutien au capital risque et la concurrence sur le march des biens jouent un r le particulier Plus g n ralement la qualit des institutions d termine la croissance de la productivit C est ainsi par exemple que la non corruption par exemple contribue autant que le stock de capital humain la dispersion de la productivit au sein de l chantillon de pays Enfin une mise niveau des institutions dans les pays d savantag s de ce point de vue n aurait pas pour seule cons quence d accroitre le revenu mondial mais aussi de r duire les in galit s mondiales LES SIX SCENARIOS Les deux dimensions essentielles s agissant de la prospective de l industrie europ enne au sein de conomie mondiale sont nous l avons vu la capacit technologique de PUE et le rattrapage des pays mergents et des
199. uveaux concurrents et march s ss L int gration des syst mes productifs europ ens est derri re nous Une redistribution mondiale des parts de march DUE maintient tant bien que mal ses parts de march sn Des redistributions de parts de march par produits ne traduisant pas un dynamisme industriel CULO 01c 0 SR UREA PRCT EOS DOPOD TN ENT PSE E en EERON NA re en ETON te en 28 Une redistribution mondiale des avantages comparatifs 34 L rosion des avantages comparatifs de PUE 15 n est pas stopp e par l largissement 00 eee 35 Les avantages comparatifs des tats Unis et du Japon Les BRICs ont des avantages comparatifs diff renci s in Le renouvellement des avantages des pays mergents Comp tition sur les march s mondiaux un bouleversement des positions Un jeu beaucoup plus ouvert depuis la d cennie quatre vingt ss Une typologie des secteurs industriels isisisi isisisi siS iSS E EKON ASN ER E ENEE Ra Secteurs en L To ESEE E E E E E EE E E E ne one Secteuts positions fortes entrei riain nn i EE PR E A a Res E Secteurs primaires fort d ficit sesine ni anarai EEEE EE an 57 Secte rs diVetQ NtS 2 sms nine entire anis EEEa 60 Eros CONCUSSIONS EE Re te Sn en ee 67 Bonne r sistance du haut de gamme europ en rosion sur la technologie 68 Haut de gamme PUE derri re le Japon mais devant les tats Unis produits technologiques la triade perd pied sin Lee detiniet bastion aSsieGe siccsisssissaisssss
200. ux volutions de la demande mondiale sur la p riode en termes g ographiques comme en termes sectoriels a jou un r le limit dans ces diff rences de performance tout au plus note t on une renforcement de la tendance europ enne ne pas orienter ses exportations vers les march s g ographiques les plus dynamiques l inverse des tats Unis Par ailleurs l adaptation sectorielle du Japon joue n gativement orientation des exportations japonaises sur les produits les plus dynamiques de la demande mondiale s est d grad e sur la p riode Ces effets d adaptation jouant un r le limit c est donc la comp titivit qui explique l essentiel des diff rences de performance celle du Japon se d grade de 25 7 celle des tats Unis de 14 1 celle de PUE seulement de 3 3 A P vidence de forts effets de change ont jou il est donc utile de s int resser maintenant aux volumes CEPII 25 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Tableau 2 Redistribution 1995 2002 des parts de march de la Triade VALEUR VOLUME VALEUR VOLUME cna Japon UE15 a Japon UE15 Etats Unis Japon UE15 Croissance des parts de march 1 8 16 9 6 0 9 5 20 1 1 4 7 7 3 2 4 6 D Effet de demande g ographique 2 Effet de demande 5 2 1 6 1 5 9 3 2 2 0 6 4 1 3 8 2 1 4 0 8 6 0 2 4 5 10 1 0 1 0 5 1 5 0 1 sectori
201. ux nda 0 0 0 1 0 3 0 3 0 8 0 3 Imprim s 0 0 0 0 0 1 0 4 0 2 0 1 Boissons 0 2 0 3 0 2 0 3 0 3 0 3 Produits pharmaceutiques 0 1 0 5 2 1 1 9 0 3 0 2 122 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Les avantages comparatifs r v l s de la Chine par branche 1967 2002 du PIB suite CEPII Branche 1967 1973 1980 1986 1991 2002 Tabacs manufactur s 0 0 0 0 0 0 0 4 0 2 0 0 Produits c r aliers 0 1 0 1 02 0 0 0 1 0 2 Armement 0 0 0 1 0 0 0 1 0 1 0 0 Sucre 0 0 0 1 0 0 0 2 0 1 0 1 Verre 0 1 0 1 0 1 0 1 0 2 0 0 Premi re transform du fer 0 3 0 8 0 8 1 5 1 8 0 4 Mat riel agricole 0 0 0 0 0 0 0 1 0 1 0 1 Aliments pour animaux 0 1 0 1 0 2 1 2 0 6 0 3 Appareils d optique 0 1 0 0 0 2 0 4 0 6 0 5 Mat riel de t l communicatior 0 1 0 4 0 8 4 3 7 8 0 7 Viandes et poissons 0 9 1 2 2 0 1 5 1 9 0 3 Engrais 0 2 0 7 1 1 0 8 3 5 0 9 Automobiles particuli res 0 2 0 1 0 0 0 7 1 6 0 8 Gaz naturel 0 1 0 1 0 3 0 7 1 1 1 1 Produits raffin s du p trole 0 2 0 3 1 8 1 0 0 2 1 5 Peintures 0 4 0 5 0 4 0 4 0 3 1 0 Autres produits agricoles 0 9 1 5 2 3 3 4 3 7 0 5 Mat riel BTP 0 1 0 1 1 2 1 8 1 0 1 5 Produits de toilette 0 3 0 0 0 4 0 1 1 1 1 2 Corps gras 0 0 0 1 0 3 0 1 1 2 1 6 Plastiques 0 1 0 1 0 9 0 8 1 6 1 8 El ments de v
202. x M tallurgie non ferreuse Chimie organique de base Mat riel BTP Produits de toilette Peintures Instruments de mesure Sucre A ronautique et espace C r ales Fournitures lectriques Mat riel agricole Plastiques Min raux nda Fer et acier Articles en caoutchouc 120 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives Les avantages comparatifs r v l s du Japon par branche 1967 2002 59 du PIB suite CEPII Branche Autres produits agricoles Electricit Produits c r aliers Armement Aliments pour animaux Tabacs manufactur s Chimie min rale de base Mat riel lectrique Ouvrages m talliques Boissons Charbon Quincaillerie Premi re transform du fer Conserves v g tales Gaz naturel Electrom nager Appareils d optique Ouvrages en bois Conserves animales Meubles Articles en plastique Mat riel de t l communicatior Articles manufactur s nda Fils et tissus V tements de bonneterie Viandes et poissons V tements de confection Electronique grand public Note classement des branches par ordre d croissant de variations en points sur 1967 2002 Source CEPII CHELEM 121 CIREM L insertion de l industrie euro
203. xamin travers le prisme simplificateur qualifi non qualifi s est aussi tr s diff renci s selon les sc narios allant d un maintien de emploi accompagn d un approfondissement des in galit s la disparition pure et simple des emplois industriels Les cons quences en termes de niveau de vie europ en d une perte d emploi qualifi s ou d une disparition des emplois industriels porteurs de gains de productivit plus lev s que les emplois de services sont imm diates recul du niveau de vie baisse de la prime la qualification d part des cerveaux convergence de la productivit de conomie vers celle des services cette derni re tant elle m me entrav e par la faible diffusion de la technologie et la n cessit CEPII 102 CIREM L insertion de l industrie europ enne dans la Division Internationale du Travail situation et perspectives d assurer une croissance faible riche en emplois peu qualifi s Dans l hypoth se d une stabilisation de la capacit technologique de l UE cette derni re enregistrerait long terme un retard de niveau de vie persistant par rapport aux tats Unis Pinverse d un succ s de Lisbonne de nature enrayer ce ph nom ne Figure 36 emploi et niveau de vie long terme Ratrappage des pays mergents BRICs Rapide Blocages institutionnels pertes de parts de march non compens es fortes pressions concurrentielles e

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