Entre applications et recherche, l`atlas informatisé de Quito
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1. LERNOUT M T 1986 Une proc dure de cartographie automatique Unisas In Mappemonde 1 46 48 Bureau D TUDES D AM NAGEMENT URBAIN INSTITUT G OGRAPHIQUE DU ZA RE 1978 Atlas de Kinshasa 2 parties 44 et 22 planches CAUVIN C REYMOND H 1986 Nouvelles m thodes en cartographie Montpellier Reclus 54 p CAUVIN C REYMOND H SERRADJ A 1987 Discr tisation et repr sentation cartographique Montpellier Reclus 116 p CHARRE J MIELLET P WaANIEZ P 1991 Pratique des syst mes d information g ographique raster Montpellier GIP Reclus 54 p COURET D 1994 Syst me d information g ographique in galit s dans le logement Henry R GoparD Atlas informatis de Quito v 121 et s gr gation spatiale Quito quateur Paris Orstom 235 p CR PEAU C 1989 Un exemple de syst me d information g ographique d aide la gestion territoriale le SIG de Timahdit Maroc In Mappemonde 3 26 31 DARATECH 1992 SIG et t l d tection Ramonville 4 8 DAUPHIN A VOIRON CANICIO C 1988 Variogrammes et structures spatiales Montpellier Reclus 56 p DE MaxIMY R 1994 Regard de l informatique sur la ville Atlas informatis cartographie un exemple Quito Conf rences rencontres La science en d bat ville r seau environnement Cit des sciences de La Villette 22. informations en juillet 1991 s il s agit de la suite logique des techniques et des tudes d velopp es depuis plusieurs ann es dans le cadre du programme de recherche AIQ il n en sera pas moins difficile techniquement et institutionnellement de mener bien un programme d envergure comme l AIQ et la mise en route d un projet tel que le SUIL Malgr ces al as le bilan du pro gramme AIQ est dress au cours du s minaire organis par l IGM l IPGH et l Orstom en avril 1992 et le travail de synth se est enfin imprim en d cembre 1992 Le contexte interinstitutionnel les contraintes inh rentes la coop ration ou cent lieux des int r ts scientifiques En quateur comme ailleurs les devoirs du partenariat sont parfois oubli s et la chose crite quand bien m me il s agit d un accord interinstitutionnel n a souvent que peu de valeur Si le cheminement 102 Y Observatoires du d veloppement observatoires pour le d veloppement d un programme de recherche est toujours plus o moins chaotique les crises particuli rement aigu s du projet AIQ ont failli plusieurs fois compromettre son ach vement4 Plusieurs conclusions m ritent d tre tir es de ces quelques ann es d efforts d une quipe franco quatorienne La multiplication des partenaires signifie la multiplication des frictions et des risques de conflitss Outre les pesanteurs bureaucratiques communes toutes les i
3. tre clos Un exemple parmi d autres 486 zones ont t d finies en fonction des statuts administratif et foncier de la g omorphologie de suite p 105 Henry R GODARD Atlas informatis de Quito Par ailleurs l flot est une unit de travail adapt e aux besoins d un service de planification choix de l chelle d analyse partir du 1 4 000 Dans le cas de Quito il n y avait pas d autre alternative d une part il fallait allier les int r ts sp cifiques de l ensemble des partenaires d autre part il n existait pas de d coupage interm diaire entre l lot et le quartier le nombre de quartiers leur confi guration leur contenu socio conomique etc variaient selon les sources utilis es et les objectifs de ceux qui les avaient d finis l occupation du sol de la pente et de l exposition lors de la constitution du SIG de Timahdit Leur surface varie de 0 7 2 500 ha soit un rap port de 1 3571 le SIG couvre une superficie de 25 357 ha CR PEAU 1989 Si un tel d coupage est pertinent dans le cadre de la probl ma tique suivie dans ce secteur rural il n est pas concevable en milieu urbain cause de la trop grande variabilit de la taille des unit s consid r es De plus la d finition des zones homog nes repose sur un nombre limit de crit res essentiellement d ordre physique dans le cas d une tude urbaine le nombre de variables prendre en compte d ordre p
4. au point de quelques indicateurs d urbanisation ou artisanat et haute technologie Que faut il entendre par indicateur d urbanisation Les deux termes servent mettre en vidence et enseigner indicateur ce qui est le plus significatif et le plus explicatif de la fabrication d une ville urbanisation Les indicateurs d urbanisation s ils sont correctement d ter min s et cartographi s devraient permettre de faire appara tre des particularit s significatives accumulations seuils manques rup tures et autres toutes anomalies visibles dans le tissu urbain et signi ficatives de forces sociales cach es mais actives qui peuvent tre ou sont effectivement des causes d une situation urbaine donn e R de Maximy l4 R de Maximy diff rencie quatre types d indicateurs d urbanisation caract risant a le fonctionnement de la ville b la structuration de l espace urbanis c la hi rarchisation de ce m me espace d les aires urbaines vocation multiple M me si cette classifica tion est relativement artificielle et arbitrairel ces indicateurs per mettent d tudier l volution des politiques urbaines de peser les 14 partir de diverses exp riences dont celle de l AIQ R de Maximy pr pare un ouvrage ndicateurs d urbanisation concepts et pratique r flexion men e propos de quelques villes des r gions intertropicales avec la collaboration de P Cazamaijo
5. derni re d marche qui a tou jours t privil gi e dans l analyse scientifique fut la base des allers et retours permanents entre la recherche fondamentale et la recherche appliqu e et de l troite collaboration pas n cessaire ment formelle entre certains chercheurs th maticiens les tech niciens de PIMQ et le chercheur informaticien 20 quipe de l AIQ a constamment soutenu la cr ation de l observatoire urbain dans les locaux de l IMQ puisque sans actualisation des donn es par l institution charg e de la planification urbaine la phase AIQ tait vou e l chec l AIQ devait donc constituer une tape et non une fin en soi Ce que personnellement nous avons d sapprouv c est le che vauchement chronologique de l AIQ et du SUI nous avons toujours d fendu le principe de l observatoire qui eut t assez inconscient pour souhaiter son insucc s ce qui signifiait indirectement le sabordage de l A Q mais nous avons contest le style de sa mise en place V117 118 Y Observatoires du d veloppement observafoires pour le d veloppement partir des hypoth ses de travail le concepteur de Savane enrichis sait le logiciel puis les variables taient choisies et trait es enfin les sorties cartographiques taient compar es la r alit terrain et aux hypoth ses de d part Apr s pr sentation des r sultats et discussions avec les membres de l IMQ des ajustements
6. el n ont pas banni pour autant les techniques plus artisanales Surtout l ach ve ment de l Aflas n a pas marqu l interruption du programme AIQ ce qui eut t synonyme d chec la mise en place du SUI signifie le contr le quatorien de l appareil technique install par l Orstom et l actualisation de la base de donn es m me si son exploitation scientifique reste incertaine et m me si l orientation des travaux cartographiques et graphiques a repris la pente si peu g ographique des interrogations dessin es dont sont coutumiers les architectes urbanisies fique Ce qui semble toutefois plus pr occupant c est le manque de for mation th matique des techniciens de lIMQ analyse g ographique des documents laboration de cartes de synth se etc le miracle ou le mirage d une technologie de pointe mal ma tris e et mal compri se peut entra ner des d rapages technocratiques d boucher sur une sacralisation de l outil et conduire une cartographie presse bouton Celui qui a l honneur d appuyer sur le bouton est alors investi d une puissance injustifi e et qui risque de faire long feu 13 La pr sence simultan e de l Orstom au four AIQ et au moulin SUI prouve l ent tement des chercheurs et la confiance de notre institut qui les a suivis en cette acrobatie institutionnelle et technique 110 Y Observatoires du d veloppement observatoires pour le d veloppement La mise
7. h enregistrement sur cassettes GUERMONT Y 1992 Information informatique et syst mes d information g ographique In Encyclop die de G ographie Paris Economica 295 310 IGM IPGH ORSTOM 1987 1991 Bulletin de l Atlas informatis de Quito A Q Boletin del Atlas informatizado de Quito AIQ IGM IPGH ORSTOM 1992 Atlas infogr fico de Quito socio din mica de espacio y politica urbana Atlas infographique de Quito socio dynamique de l espace et politique urbaine 41 planches bilingues espagnol fran ais 29 7 cm x 42 cm 297 p PELLETIER F 1991 Outils de traitement des donn es urbaines logiciels Paris Orstom 90 p PUMAIN D SAINT JULIEN T SANDERS L 1989 Villes et auto organisation Paris conomica RIMBERT S 1990 Carto Graphies Paris Herm s 176 p RUFFIN J C 1991 L empire et les nouveaux barbares Rupture Nord Sud Paris Hachette Pluriel 255 p SAINT JULIEN T 1985 La diffusion spatiale des innovations Montpellier Reclus 37 p SANDERS L 1989 L analyse statistique des donn es en g ographie Montpellier Alilade Reclus 267 p SANDERS L DURAND DAST S A 1985 L effet r gional Montpellier Reclus 47 p SOURIS M 1993 Savane syst me d information g ographique Quito Orstom 8 p WaANIEZ P 1990 Syst mes d information g ographique initiati
8. la t te d une insti 4 Ajoutons que le programme AIQ a failli ne jamais voir le jour lorsque l IMQ s est retir e une premi re fois du projet et que l IGM s est r v l tre dans l incapacit d acqu rir le mat riel informatique comment jus tifier la mise en route d une action orient e vers la gestion urbaine si le principal b n ficiaire n y participe pas comment constituer une base de donn es sans l outil informatique n cessaire Certains pourront en conclure que la conception a t difficile la gestation laborieuse et l en fantement douloureux 5 Cette multiplication tait indispensable en raison des objectifs du pro gramme de l acc s aux donn es cartographiques et des relations privi l gi es qu entretient l Orstom avec certaines institutions Henry R GopaRD Atlas informatis de Quito tution ou d un d partement nomination ou lection peut soit favo riser l avancement des travaux soit desservir le programme dans quel cas il faut attendre patiemment la promotion d un nouveau directeur L quipe de recherche n a dans ce cas qu une marge de man uvre r duite Cette marge se r duit encore lorsque des int r ts locaux ou r gionaux privil gient un ch ancier politique les lec tions municipales de 1992 au d triment du calendrier des tudes en cours ou la suite de la signature d un nouvel accord entre deux partenaires SUI alors que le premier programme de recherche AIQ q
9. les quipements et les conditions de vie la carte a t r alis e partir d une combinaison lin aire int grant dix neuf attributs chacun d eux ayant t pond r selon son influence sur les conditions de vie cette pond ration n est intervenue qu apr s un centrage r duction des valeurs de tous les attributs etc Henry R GobarD Atlas informatis de Quito De la convergence la divergence des int r ts ou chacun suit sa voie ce stade de l expos on peut se demander propos du programme AIQ s il est possible et souhaitable de mener de front une recherche fondamentale et une action d application directe de ses r sultats Au vu des objectifs affirm s du programme bien avant la signature de l accord interinstitutionnel en 1987 et des moyens humains et finan ciers affect s cette action de coop ration nous r pondons de fa on affirmative sans h siter Tout au plus peut on se demander s il serait bien raisonnable cf le titre de la communication de R de Maximy au congr s de l UGI Sydney avant que le programme AIQ n ait d marr de renouveler une op ration de cette envergure avec des partenaires aux int r ts si divergents En effet l Orstom et ses par tenaires quatoriens se sont engag s dans une action ambitieuse qui devait imp rativement r ussir au risque de mettre en p ril la cr di bilit des institutions et des chercheurs Lorsque la machine AIQ a t mise en mouvemen
10. n a jamais pris le temps de le consid rer comme indispensable Le retrait de cette institution au moment de la r daction a d ailleurs pos probl me aux trois partenaires restants en effet la structure de l ouvrage ayant t pr cis ment d finie d s 1989 les planches qui devaient tre originellement labor es par les chercheurs et techni ciens de l IMQ ont d tre soit abandonn es soit r dig es sous la responsabilit des investigateurs de l IGM de l IPGH ou de l Orstomi Quant l Orstom il souhaitait qu aboutissent tant la synth se livres que que l observatoire politique coh rente mais difficile mener bien sur le terrain 16 la d charge de l IMQ il faut noter que la p riode tant d finie comme tant caract ris e par un moment de crise municipale de manque de ressources humaines et de restrictions budg taires l institu tion pr f ra d velopper le SUI imm diatement op rationnel plut t que d affecter du personnel la synth se des donn es et la r daction du manuel scientifique du SIG Si compr hensive soit elle cette option ne se justifie pas dans une politique d exploitation de la base de donn es moyen terme ll reste paradoxal que le ma tre d uvre du SUI se soit retir de la phase d analyse et de synth se des informations stock es dans la base de donn es urbaines Mais la politique a des raisons courtes parfois incompatibles avec les aspects
11. ont t qu bauch es dans les planches de l Aflas faute de temps et un largissement de la zone d tude laire m tropolitaine qui ne peut tre n glig e par les autorit s municipales La phase SUI est notre sens beaucoup plus int ressante scientifiquement que la phase AIQ En effet la digitali sation la constitution de la base de donn es de r f rence la mise au point du logiciel etc indispensables l implantation de l observa toire sont cependant des tapes souvent d sesp r ment longues En revanche l analyse comparative de deux situations urbaines dix ans d intervalle permet d envisager de nouveaux types de traite ments cartes de tendances cartes de r sidus d enclencher de nouvelles probl matiques pourquoi ces tendances pourquoi ces Y 115 116 Y Observatoires du d veloppement observatoires pour le d veloppement r sidus et de d boucher sur des conclusions affin es relatives aux m canismes explicatifs des dynamiques de croissance et des proces sus s gr gatifs th mes s il en est qui int ressent n cessairement les autorit s municipales L volution informatique les doutes et les perspectives court terme Ces cinq derni res ann es se caract risent par la diffusion d un mat riel informatique et de logiciels la fois performants et moins chers sur les unit s centrales et les p riph riques L explosion de la micro informatique a ent
12. Entre applications et recherche atlas informatis de Quito Henry R Godard G ographe Ne re Be a S gt ESS ed du Introduction De quelques consid rations pr alables et donn es statistiques La 5 Journ e nationale de la recherche g ographique organis e en juin 1993 a t consacr e aux R seaux de suivi et de recherche d veloppement des SIG Syst mes d information g ographique en France Il s agit de coordonner les recherches d velopp es dans le domaine des SIG Programme national de recherche sur les SIG mis en place par l IGN et le CNRS en 1993 et de confronter les exp riences acquises gr ce un Observatoire des SIG soit un observa toire des observatoires C est que le march mondial des SIG est consid rable DARATECH 1992 En 1991 le chiffre d affaires total repr sente 853 millions de dollars logiciels 37 2 mat riel 34 8 services donn es ct services 28 La r partition g ographique des ventes fait appara tre le poids des centres tats Unis 34 6 Europe 31 8 et Extr me Orient 31 8 domin par le Japon et celui des p riph ries 2 reste du monde dans le cadre d une mondialisation de l cono mie des in galit s plan taires face aux bouleversements technolo giques et la nouvelle structuration du monde autour de L empire et des nouveaux barbares RUFFIN 1991 98 Y Observatoires du d
13. ant une quinzaine de jours de travail L analyse comparative des donn es censitaires est fonda mentale pour analyser de mani re fine l volution de la morpholo gic urbaine de la structure de la population etc mais il s coule une dizaine d ann es entre deux recensements 1982 et 1990 en quateur De plus les informations l chelle du p t de maisons ne sont disponibles qu au moins un an apr s le passage des enqu teurs Enfin l actualisation demande environ un an de travail saisie des lots qui sont apparus pendant la p riode inter censitaire v rifi cations ad quation de l information etc 18 S il est certainement difficile d envisager l application d une enqu te de ce type en raison de ses co ts il serait int ressant pour l IMQ de l actua liser partir d un sondage ou d une actualisation chelonn e balayant chaque ann e 1 108 ou 1 58 de l espace urbain pr c dent augment exhaustivement des espaces nouvellement ouverts l urbanisation Henry R Goparo Atlas informatis de Quito Il est donc utile de disposer de donn es plus faciles actualiser per mettant d appr cier le fonctionnement et les dysfonctionnements urbains l volution de la structuration de l espace et les processus s gr gatifs Les enqu tes relatives la sant publique et aux grands services de l tat r alis es en 1990 au r seau bancaire entreprises en 1987 et appliqu es de nouveau e
14. d un ouvrage de ce type il tait impossible de ne publier que la synth se infographique d une th matique nous devions pr senter un diagnostic de Quito la fin des ann es quatre vingt travers un balayage th matique int grant la fois des cartes incontournables bien que non informa tis es des cartes de synth se dont les structures sont analogues et dont les commentaires se recoupent ce qui permet de montrer la pr gnance de certains facteurs et des cartes dessin es partir de documents bruts issus de la station de travail 7 17 Cartes incontournables volution de la tache urbaine de Quito 1760 1987 isohy tes moyens annuels de l aire m tropolitaine de Quito etc Cartes de synth se pr sentant une vision de la ville analogue distribu tion des lots selon la relation promiscuit densit vacuation des eaux us es approvisionnement en eau potable Ces cartes mettent en vi dence la permanence de la rupture socio conomique et fonctionnelle nord sud en partie li e l obstacle de la colline du Panecillo des oppo sitions centre p riph rie Cartes redessin es partir des sorties cartographiques issues de la station zones desservies et non desservies par les r seaux principaux trac des limites externes de certains groupes d activit s laboration de cartes liss es etc YV 113 114 Y Observatoires du d veloppement observatoires pour le d veloppement L Atlas se pr s
15. doc Roussillon AIR Val de Marne AIR Br sil labor s par le GIP Reclus 1993 partir du logiciel Choroscope WANIEz 1992 Enfin des atlas interactifs se d veloppent sur CD ROM PC Atlas de Su de 1991 CD Atlas de France 1991 d velopp par le GIP Reclus Argo Informatique et Chadwyck Healey France Y 119 120 V Observatoires du d veloppement observatoires pour le d veloppement et la place privil gi e du logiciel Savane Dans ce d dale de logiciels Savane tient une place bien particu li re Outre le fait qu il soit mis la disposition des partenaires avec lesquels est sign un accord de coop ration un logiciel commercial aux capacit s quivalentes co te plusieurs centaines de milliers de francs il permet la fois de g rer un SIG adapt aux besoins d une municipalit et de r pondre aux besoins de la recherche Il est ouvert et modulaire puisque le concepteur le d veloppe en fonc tion des besoins des urbanistes et des chercheurs S il reste un outil particuli rement performant il est plus adapt des structures lourdes qu des unit s de recherche de petite taille Remerciements Nous remercions R mi Clignet et Ren de Maximy des suggestions et des critiques dont ils nous ont fait part Elles nous ont permis d augmenter cette communication de pr ciser certains concepts et th matiques et de clarifier certains points Bibliographie BROSSIER P
16. e clairement d finie nous avons privil gi trois axes directeurs a les difficult s d ordre technique institutionnel etc r solues au COUP par COUP b les avanc es scientifiques permises par l exploitation du SIG malgr les probl mes tudi s ci dessus l analyse scientifique a repris ses droits c l approche diachronique des rapides mutations technologiques entre le d marrage du programme et son ach vement dans la mesure o elles ont des implications directes sur le contenu la mise en place d un observatoire et l exploitation des donn es en 1993 Ces trois fils conducteurs sont interd pendants ils sont artificielle ment dissoci s ici par souci d accro tre la lisibilit du discours 3 Instituto Geogr fico Militar IGM Instituto Panamericano de Geograf a e Historia Secci n Nacional Del Ecuador IPGH Institut fran ais de recherche scientifique pour le d veloppement en coop ration Orstom 1992 Le SIG a permis de travailler l chelle de Pensemble d une ville d un million d habitants avec un niveau de finesse inimaginable il y a une d cennie Cet ouvrage qui est en quelque sorte un manuel tech nique et scientifique de l exploitation de la base de donn es privil gie deux axes de recherche les dysfonctionnements intra urbains et les processus s gr gatifs deux th matiques qui sont souvent isol es lune de lautre de mani re artificielle En effet elles se chevauchent s int
17. ech nologique risque alors d accoucher d une souris scientifique co teuse l autre probl me aborde les liens entre les volets op rationnel et scientifique t aux pr occupations sp cifiques de l Orstom partir du programme Atlas informatis de Quito AIQY nous proposons une valuation de cette op ration dont le premier volet a t achev en d cembre 1992 impression de l Aflas infographique 2 En octobre 1987 l Orstom signait un accord de recherche de trois ans programme Atlas informatis de Quito AIQ avec trois partenaires quatoriens l Institut g ographique militaire IGM la section quato rienne de l Institut panam ricain de g ographie et d histoire IPGH et l llustre municipalit de Quito IMQ L objet de cet accord tait de cr er une base de donn es urbaines de mettre au point un syst me d informa tion g ographique d laborer un diagnostic de la situation urbaine la fin des ann es quatre vingt d tudier le fonctionnement de la capitale les dynamiques urbaines et l volution du tissu urbain partir de l analyse des donn es existantes et de celles qui ont t collect es sp cifique ment pour les besoins du programme En octobre 1990 l IMQ cr e la cellule Observatoire urbain de Quito OUQ qui deviendra le Syst me urbain d information SUI et en juillet 1991 l Orstom et l IMQ tablissent un accord sp cifique de coop ration relatif au SUI L volution du prog
18. ente donc la fois comme un ouvrage traditionnel et une production novatrice g omatique g n r e par la mise en place d une base de donn es qu on peut mettre jour en fonction des besoins scalaires et th matiques sp cifiques des institutions partici pant la phase post rieure au programme AIQ L actualisation la carte ou tracteur et Formule 1 Nous avons distingu les indicateurs d urbanisation en fonction des moyens l gers ou des techniques plus lourdes qu ils requi rent L actualisation des donn es qui constitue l un des avantages inh rents la constitution d un observatoire doit galement tre valu e selon deux options compl mentaires rapidit d ex cution dans le cas de l actualisation d indicateurs pertinents mais dont l exploitation scientifique est termin e lenteur des proc dures de mise jour des donn es du recensement lesquelles permettent une exploitation et des ouvertures th matiques in puisables Sans minorer l int r t d une mise jour des donn es de base recen sement de la population et du logement l chelle de l lot ou enqu te exhaustive des activit s commerciales artisanales ou de service qui a entra n la saisie de 33 000 points sur lesquels s an crent et sont visualis es quelques 50000 activit s recens es en 198618 rappelons que les donn es pr sent es ci dessus peuvent tre mises jour chaque ann e moyenn
19. er p n trent sont interactives et leurs r sultantes r agissent tant t positi vement tant t n gativement sur les espaces urbains qui sont soumis des forces divergentes ou convergentes Henry R Go0ARD Atlas informatis de Quito Y 101 lt Les droits et les devoirs des partenaires Apr s un accord provisoire sign entre les quatre partenaires la fin de l ann e 1985 et de nombreux rebondissements premier retrait de PIMQ cn juin 1986 incertitude relative l acquisition de l quipe ment informatique par l IGM finalement l Orstom l ach tera et il sera op rationnel en mars 1988 etc l accord interinstitution nel est sign en octobre 1987 apr s 16 mois de semi clandesti nit Mais le feuilleton de l AIQ n est pas termin pour autant Trois ans plus tard la base de donn es urbaines est cr e et le SIG est op rationnel alors que l Aflas infographique de Quito lui n est pas encore termin bien que l accord interinstitutionnel stipulait son ach vement et sa publication L IMQ ne souhaitant pas participer la r daction et la publication de l ouvrage un avenant est sign par PIGM l IPGH et l Orstom qui prennent en charge l ensemble des travaux et des co ts de conception de r daction et de publication Toutefois parall lement l ach vement de l Atlas l Orstom et PIMQ signent un accord de coop ration relatif au SUI syst me urbain d
20. ionnel n ont jamais t d finitifs la p riode transitoire de tension ayant parfois dur un an6 6 La promotion d un haut responsable francophobe a ainsi permis que la situation soit d bloqu e et que les travaux reprennent leur progression Si nous insistons sur les difficult s rencontr es nous souhaitons souli gner la confiance que certains responsables institutionnels notamment le Secr taire technique de l IPGH ont mis dans ce programme Yv 103 104 Y Observatoires du d veloppement observatoires pour le d veloppement Les contraintes scientifiques et techniques les difficult s de calibrage de l outil ou de l ad quation au jour le jour Le programme AIQ se caract rise par la permanence de la situation d urgence pendant laquelle il a t men bien cette pression due la n cessit de respecter certaines ch ances a contribu la mise au point rapide de la probl matique et des m thodologies et du logi ciel Savane d velopp par l Orstom qui devait tre adapt aux besoins de la gestion et de l analyse urbaines Toutefois l quipe a d parfois sacrifier l approfondissement de certaines m thodologies et th matiques au profit de la vitesse d ex cution la phase H c est dire l exploitation du SIG dans le cadre du SUI pourrait per mettre de combler certaines lacunes Avant de constituer la base de donn es il fallait d finir l unit g ographique de base la plus
21. iser au mieux l ensemble des potentialit s du logiciel Savane afin de ne pas produire seulement de simples cartes d inven taire bien qu elles aient le m rite de permettre le diagnostic d une situation donn e une date pr cise Ce ne fut malheureusement pas toujours possible en raison des carences de l information et du manque de temps Toutefois ces inventaires restent peu nombreux et la plupart des cartes ont t r alis es partir de croisements de variables ou apr s avoir cr des donn es secondaires10 Plut t que d int grer dans la base de donn es urbaines les informations brutes du recensement il aurait t int ressant de r aliser des traitements statistiques pr alables avec le logiciel SAS Nous n avons malheu reusement pas dispos de ce programme alors que le recensement tait d j int gr cependant l obtention en temps et en heure de ce logiciel n aurait rien chang puisqu aucun th maticien affect Quito n tait capable de l exploiter de mani re optimale 10 Cartes d inventaire elles permettent de faire l tat d une th matique l instant t localisation des services de soins ambulatoires et hospi taliers secteurs priv et public nombre de lits des structures d h bergement des tablissements bancaires etc Cartes complexes elles r sultent du croisement de nombreuses variables distribution des lots selon la relation promiscuit densit selon
22. ita lisation et de l int gration des donn es tapes indispensables mais longues en d pit de l obstination des techniciens de l IGM charg s de cette t che les chercheurs pouvaient enfin analyser les compo santes du syst me urbain L Orstom et l IPGH disposaient d s lors des premiers travaux m tho dologiques et de commentaires des premiers documents issus de la station de travail Dans un second temps 1990 1992 la compr hen sion et les motivations des partenaires diverg rent ce qui entra na la dissociation du groupe de travail initial Paradoxalement cette dis sociation a symbolis le succ s avant terme du programme Atlas informatis de Quito AIQ puisque la constitution du SUI signifiait la r ussite au moins partielle du transfert technologique et l actualisation de la base de donn es L ach vement de l AIQ donc la publication de l Atlas voie scientifique devait se solder par la mise en route de l observatoire SUI voie op rationnelle En fait la situation tait un peu plus complexe et au del du dilemme recherche fondamentale recherche appliqu e sont apparues certai nes incoh rences comment terminer efficacement la r alisation de l Atlas alors que le mat riel informatique tait transf r de l IGM l IMQ Quelles allaient tre les cons quences court terme de la politique de l Orstom qui se trouvait simultan ment engag dans deux op rations l une quadripa
23. n 1989 et 1990 aux IGH per mettent de suivre les tendances de la sp culation immobili re de la localisation des march s et des centres commerciaux etc L int gration de ces informations ponctuelles dans la base de donn es urbaines labor e pour les besoins du programme AIQ permet non seulement de disposer rapidement d une cartographie actualis e mais encore de croiser ces variables avec d autres ponctuelles zonales ou lin aires pr sentes dans le syst me d information g ographique Face l ampleur des t ches accomplir dotation en quipements et en infrastructures volont d uvrer en faveur des quartiers g ogra phiquement p riph riques n cessit s de d terminer des priorit s d investissements il semble douteux que IMQ ait les moyens de valoriser directement dans une optique analytique les donn es issues du recensement de 1990 La participation de l Orstom au SUI tr s fortement minoritaire dans cette deuxi me phase du programme implique la r alisation de missions de courte dur e d analystes de l espace Deux types de travaux peuvent tre envisag s des tudes comparatives permettant l actualisation des indicateurs d urbanisa tion mis au point par R de Maximy partir du recensement de 1982 et la cartographie imm diate des dynamiques urbaines l un des objectifs du s jour de ce chercheur en mai juin 1993 un approfon dissement de certaines th matiques qui n
24. n pr t e l IMQ par l Orstom elie a t achet e en 1987 et la sta tion Sun acquise par la municipalit en 1991 Henry R Gopanp Atlas informatis de Quito r pondre de plus les r ponses voluent au gr de l volution des logiciels qui est parall le celle du mat riel Nous pensons qu en 1993 les capacit s d ouverture du logiciel jouent un r le plus impor tant que celui de la plate forme sur laquelle il est implant puisque les formats d enregistrement sont maintenant lisibles quel que soit le mat riel utilis La n cessit d une d marche interactive ou d une cuisine bien balanc e ce stade de l expos on peut insister la lumi re de l exp rience ATQ sur la compl mentarit des approches scientifique et op ration nelle Au cours des deux derni res ann es de l op ration 1990 1992 la symbiose entre ces ceux volets d une m me recherche a t effec tive La d marche suivie pour laborer les indicateurs d urbanisation lcs cartes ct les documents d accompagnement fut parfois inductive observation puis explication des ph nom nes souvent hypo th tico d ductive d finition d une probl matique et nonc des hypoth ses de travail confirmation ou infirmation de celles ci partir de travaux de terrain ou des donn es statistiques disponibles modification ventuelle de ces hypoth ses en fonction des connais sances sur l espace consid r Cette
25. nal of Geographical Information Systems GIS World et GIS Europe pr sentent les nouvelles scientifiques les mat riels les logiciels en France La gazette de Cassini diffuse les informations relatives aux SIG Des ouvrages analysent les capacit s des logiciels de cartographie de statistiques largement diffus s au sein de la com munaut des g ographes WanNIEz 1990 CHARRE MIELLET WANIEZ 1991 WaANIEz 1991 Un exemple de d veloppement de logiciels com merciaux est pr sent dans l article de BROSSIER LERNOUT 1986 ce logiciel r alis par le GIP Reclus combine les qualit s statistiques de SAS et les capacit s graphiques de Uniras Enfin on trouvera des exemples de travaux labor s partir de logiciels sp cifiques d velop p s par des laboratoires de recherche laboratoire de cartographie th matique Strasbourg laboratoire d analyse spatiale Nice quipe mod lisation et traitement graphiques en g ographie Rouen etc dans les publications du GIP Reclus collection Reclus mode d emploi Mappemonde et les ouvrages de Cauvin Dauphin Durand Dast s Guermont Pumain Rimbert Saint Julien Sanders etc 22 Voir les atlas interactifs sur disquettes r alis s par le laboratoire de cartographie du d partement de g ographie de l universit Laval Qu bec La francophonie nord am ricaine la carte 1988 Mines et min raux la carte 1988 les atlas interactifs AIR AIR Langue
26. nstitutions impliqu es la diversit des partenaires quatoriens int r ts sp cifiques sensibilit etc explique l aggravation des tensions qui s est manifest e partir de 1990 l IGM est particuli rement attach au d veloppement des SIG l IPGH dont les locaux sont situ s l int rieur de l IGM est un institut vocation scienti fique enfin la direction de planification de PIMQ voit dans la constitution d un observatoire urbain donc dans la constitution pr alable de la base de donn es un outil de gestion performant Lorsque les travaux avancent dans l harmonie la diversit des par tenaires est un point positif puisque la compl mentarit institution nelle agit comme un l ment moteur Par contre lorsque des tensions apparaissent la diversit devient source de d structuration Lors de ces crises l Orstom se trouve parfois en position de m diateur entre deux blocs dont les rivalit s latentes GM IPGH IMQ prennent p riodiquement des formes aigu s ce qui donne l institut un r le inconfortable en raison de son statut d organisme tranger le programme de recherche peut tre soumis lui m me des r torsions de la part d un des partenaires tel le retrait d une partie du personnel Les p riodes difficiles sont souvent provoqu es par des conflits d int r t ou de personnes qui rel guent les aspects scientifiques et techniques au second plan Un changement
27. nts urbains ainsi que sur les processus s gr gatifs ne requiert pas n cessairement une unit aussi fine Nous pensons au vu des cartes labor es partir du recensement de 1982 et de celles qui peuvent l tre partir de celui de 1990 utile de reconsid rer les notions de quartier et ou de zones homog nes afin de r duire le d coupage socio cono mique du tissu urbain quit nien en un nombre limit de secteurs aux alentours de 500 contre environ 7 000 lots en 1982 et peut tre 3 000 de plus en 1990 Y 105 106 Y Observatoires du d veloppement observatoires pour le d veloppement Le logiciel Savane a t d velopp par son concepteur qui a t affect en quateur heureusement pour les chercheurs paral l lement aux travaux scientifiques Ce logiciel progressait pas pas en fonction des n cessit s des investigateurs qui exposaient leurs besoins toujours nombreux souvent mal exprim s et parfois extra vagants au responsable du volet informatique Du fait du chemi nement lent de la probl matique des m thodologies et du logiciel les t tonnements se sont logiquement traduits par une apparente perte de temps blocages al atoires du syst me d exploitation manque de convivialit de l interface utilisateur etc Tous ces probl mes aujourd hui r solus les heureux utilisateurs de Savane en 1993 dis posent d un logiciel performant fiable et convivial Nous avons essay d util
28. on pratique sur Macintosh Paris Eyrolles 151 p WANIEZ P 1991 Analyse exploratoire des donn es Montpellier GIP Reclus 159 p Wan ez P 1992 Du choroscope aux atlas interactifs In Mappemonde 3 16 22 WANIEZ P ViziNTIM M BRUSTLEIN V 1993 Pour l exp rimentation des SIG en g ographie le SIG Paran In Mappemonde 3 29 34
29. petite sur laquelle nous allions tra vailler Les donn es cadastrales tant inutilisables l agr gation des donn es l chelle de la parcelle aurait rendu la t che consid rable l fut d cid d utiliser la seule source d information exhaus tive disponible le recensement g n ral de la population et des logements de 1982 dont les donn es socio conomiques ont t agglom r es sur la base de l flot du fait m me de leur homog n it A priori cette chelle de travail devait satisfaire tant les gestion naires de l espace volet op rationnel que les th maticiens volet recherche En effet le p t de maisons tant une unit morpholo gique et socio conomique faisant abstraction de tout d coupage administratif l analyse ce niveau des espaces urbains permettait en fonction des th matiques d velopp es de regrouper en zones homog nes des lots aux profils semblables 7 La notion d ilot et de zone homog ne a t largement analys e par D Couret dans sa th se de doctorat L auteur tudie la pertinence de ce type de d coupage dans l optique de la mise en place d un SIG Quito L un des objectifs de l op ration men e Quito tant la r plicabilit de l entreprise les conclusions de Couret doivent tre prises en compte dans l ventualit de la mise en place d un autre SIG quel que soit son lieu d implantation Toutefois le d bat sur le concept de zone homog ne est loin d
30. pro bl matique de la gestion et de la planification urbaines ou qui se caract risent par leur hypersp cialisation il existe des cr neaux sp cifiques l int rieur du champ urbain Henry R Gopano Atlas informatis de Quito ceux qui s adressent un public sp cialis cartographes g o graphes mais qui sont assez largement diffus s ceux qui destin s au grand public peuvent tre soit utilis s dans une optique g ographique soit adapt s des besoins parti culiers ceux qui sont crits par des informaticiens attach s des labora toires de recherche et qui restent relativement confidentiels2f Le panorama des logiciels actuellement d velopp s ou commercia lis s montre qu aucun d eux n associe troitement recherche et application En outre l aspect valorisation et diffusion n est pas un des objectifs prioritaires des logiciels d velopp s pour les besoins de la gestion urbaine contrairement aux produits destin s un vaste public d veloppement rapide des logiciels interactifs et de la fonc tion multim dia ou des utilisateurs qui doivent se pr occuper de transmettre les r sultats de leurs travaux par l interm diaire de publications support papier ou informatique disquettes et aujour d hui CD ROM 21 Les logiciels disponibles sur stations de travail ont t recens s et d crits par PELLETIER 1991 De nombreuses revues traitant des SIG International Jour
31. r d Artois et H R Godard Cet extrait est tir du manuscrit 15 ndicateurs du fonctionnement de la ville accessibilit grands axes et transit circulation intra urbaine et intraquartiers vie sociale des quar tiers etc indicateurs de la structuration de l espace urbanis les march s fac teurs et t moins de l urbanisation les activit s indicateurs du durcisse ment et de la consolidation du tissu urbain etc Indicateurs d aires urbaines vocation multiple les immeubles de grande hauteur indicateur de la sp culation immobili re volution dia chronique de la localisation des tablissements bancaires et des grands services de l tat transformations des aires de centralit urbaine etc Indicateurs de hi rarchisation de l espace urbanis indice de l adapta tion de la vie en ville indice de la hi rarchisation socio conomique etc Henry R Gopar Atlas informatis de Quito cons quences spatiales des actions d am nagement entreprises par les secteurs public et priv et d appr cier les transformations du tissu urbain en termes de convergences ou de divergences d int r ts poids des diff rents acteurs fa onnant la ville Si l on s attache aux moyens mis en uvre pour laborer ces indi cateurs on peut diff rencier ceux qui peuvent tre d finis avec un appui informatique minimum micro ordinateur de ceux exigeant l exploitation d une base de donn es et d un SIG install s su
32. r une station de travail Ces derniers cependant restent peu co teux construire et actualiser lorsque la base existe en effet certains indicateurs tablis partir des donn es du recensement niveau scalaire de l flot n auraient jamais pu voir le jour sans l int gra tion de ces informations au sein du SIG c est dire sans l aide de la puissance de calcul de la station de travail Dans le cadre de ce bref bilan nous nous bornons citer les indica teurs qui ont t utilis s pour r aliser l Atlas Dans la cat gorie poids l ger moins d un mois d enqu te et saisie rapide des donn es on trouve les indicateurs permettant d appr cier le fonctionnement la structuration la hi rarchisation et les dynamiques des aires de centra lit ainsi que les pressions sp culatives sur ces espaces localisation des IGH fimmeubles de grande hauteur en 1987 et 1990 volution de la localisation des si ges bancaires et des grands services de l tat entre 1960 ct 1990 implantation des si ges des entreprises priv es et publiques dont le capital est sup rieur ou gal 150 millions de sucres en 1988 1 US correspondait 436 sucres en 19881 indi cateurs diachroniques significatifs de la s gr gation spatiale des diff renciations intra urbaines et de l volution des r seaux implan tation des centres commerciaux march s et foires des agences ban caires et des services de la sant p
33. ra n la vulgarisation de la publication et de la conception assist es par micro ordinateur PAO et CAO avec les risques li s cette d mocratisation mal contr l e de la cartographie automatique et de l infographie En 1987 certaines t ches ne pouvaient tre r alis es avec un ordinateur personnel elles taient du ressort des mini ordinateurs traitements de donn es calculs et cartographie ou des imprimeries mise en page En 1993 le panorama est compl tement diff rent Aujourd hui l ordinateur personnel doit il n tre consid r qu en tant qu outil graphique et de mise en page S il est apte g rer des SIG raster ou vectoriel peut il viser un cr neau autre que scienti fique Le foss technologique il n est pas d ordre scientifique volet recherche domaine op rationnel est il en voie d tre combl ou au contraire est il en train de se creuser Autant de questions qui sont d actualit mais auxquelles il est particuli rement difficile de 19 Au cours de la phase SUI un travers doit tre vit l application sans questionnement des recettes mises au point pour traiter le recense ment de 1982 d autres th matiques ou des traitements plus appro fondis des donn es exploit es durant la p riode AIQ Autre ph nom ne prendre en compte l volution technologique qui ouvre de nou veaux horizons qui explique le lointain rapport existant entre la station Su
34. ramme AIQ a t d taill e dans les 7 num ros du Bulletin Instituto Geogr fico Militar IGM Instituto Panamericano de Geografia e Historia Secci n Nacional del Ecuador IPGH Institut fran ais de recherche scientifique pour le d veloppement en coop ration Orstom 1987 1991 Bulletin de l Atlas informatis de Quito AIQ Boletin del Atlas informatizado de Quito AIQ v 99 100 Y Observatoires du d veloppement observatoires pour le d veloppement de Quito En effet il nous semble opportun dans un premier temps de faire un bilan de cette recherche en insistant sur sa port e ses insuffisances et sur les difficult s rencontr es pour d finir dans un deuxi me temps les conditions id ales de mise en place et d exploi tation d un observatoire urbain Notre d marche vise r pondre du moins partiellement aux questions suivantes peut on concilier recherche op rationnelle et recherche fondamentale S oriente t on vers une compl mentarit une dissociation relative ou une opposi tion entre ces deux volets Est il justifi en 1993 de s engager nouveau dans un programme analogue n cessitant des ressources humaines financi res et techniques importantes Peut on envisager une structure l g re capable de r pondre aux besoins scienti fiques d une tude globalisante traitant du fonctionnement et des dysfonctionnements urbains Afin de structurer l expos autour d une probl matiqu
35. rin cipalement socio conomique est beaucoup plus lev 8 Nous supposons au d part que le p t de maisons est une entit homog ne Pour les analystes de l espace il est n cessaire de r fl chir sur la d finition des zones homog nes puisque leur contour et leur nombre varient en fonction de la th matique tudi e Il semble qu il faille identifier deux ou trois d coupages particuli rement pertinents de la r a lit socio conomique de l espace consid r Les quelques cartes de base correspondantes ne peuvent tre labor es qu au cours de l tape finale c est dire lorsque toutes les variables ont t trait es Enfin nous reviendrons ult rieurement sur cet aspect de la constitution et du d veloppement d un SIG il faut r fl chir sur la compl mentarit entre la station de travail indispensable Quito en raison des besoins de la municipalit et de la masse d informations traiter et l ordinateur per sonnel apr s la d termination des diff rents d coupages en zones homog nes il est possible d utiliser un quipement informatique moins co teux ou du moins de pratiquer des allers et retours entre le micro ordinateur et la station de travail qui permettent l utilisation optimale de cette derni re accomplissement des t ches essentielles sur la station et sous traitance des travaux subalternes au micro 9 Une tude scientifique ax e sur le fonctionnement et les dysfonction neme
36. rtite et l autre bipartite Comment justifier la relative imperm abilit scientifique de l IMQ qui se d sengageait de la r alisation de l Atlas dont le contenu tait un mode d emploi certes incomplet de l utilisation de la base de donn es et du SIG 2 En d finitive ces difficult s furent surmont es 12 L IGM qui avait accueilli depuis la mise en route du programme AIQ l quipe et le mat riel informatique ne vit pas sans ranc ur ce qui se con oit bien la station de travail et ses p riph riques quitter ses locaux De plus une partie du personnel technique de l IGM qui avait t form aux techniques informatiques fut capt e et embauch e par l IMQ la d charge de l IMQ notons que les ch ances d une institution munici pale ne correspondent pas n cessairement avec un calendrier scienti suite p 109 Henry R GobarDb Atlas informatis de Quito V 109 mais au prix de tractations et de marchandages parfois douteux qui heureusement ne mirent en p ril ni l ach vement de l ATQ ni les acquis scientifiques ind niables de cette exp rience Inoubliable s y Les apports scientifiques du SIG et de l observatoire Apr s six ans de travail il eut fallu beau voir que le bilan scientifi que soit n gatif L ouverture de nouvelles perspectives m thodolo giques l acc l ration d un grand nombre de t ches et la possibilit de faire des manipulations cartographiques en temps r
37. scientifiques dont les cons quences ne se paient qu terme comme les banlieues de bien des grandes villes nous l apprennent chaque jour Henry R GoparD Atlas informatis de Quito Ce nouvel effet de la dissociation apparente volet op rationnel volet recherche s est donc manifest e par une nouvelle dichotomie au moment du transfert technologique et de l aboutissement de la p riode AIQ d un c t la remise d une s rie de bandes sur lesquel les taient grav es les donn es du recensement et des enqu tes aux partenaires bo te chaussures de l autre l laboration d un ouvrage visant pr senter les r sultats d une analyse globalisante sur la structuration de la capitale quatorienne exposer les m tho dologies d velopp es recettes manier avec pr caution et diffuser largement les conclusions de cette exp rience pilote En tant que chercheur nous affirmons que l Aflas a t indispensable la valorisation de la somme de connaissances accumul es pendant six ans Certes il eut t pr f rable que l ouvrage se pr sente sous une forme moins classique Pour des raisons de co t de difficult s techniques et de souhait des partenaires la solution d un livre vo lutif couverture d montable et insertion ais e de nouvelles planches ou de compl ments actualis s aux planches publi es a t rejet e En raison de l absence sur le march quatorien
38. t elle ne pouvait tre stopp e ou du moins domin e qu apr s la publication de l Aflas aspect m thodologique et recherche et le transfert de la base de donn es et de l quipement informatique volet application dans les locaux de l IMQ Cette machine s tant souvent emball e ses d rapages ont t contr l s gr ce la volont de certaines institutions l ent tement des cher cheurs et la chance Apr s les difficult s de mise en route deux p riodes peuvent tre singularis es Dans un premier temps 1987 1990 les int r ts des quatre partenaires parurent converger Mais alors que l IGM et l IPGH respectaient les clauses de l accord de coop ration fonc tionnement ressources humaines PIMQ principal b n ficiaire terme de ce programme n y participait que de fa on pisodique en personnel et en moyens mat riels L IGM et PIMQ taient cependant satisfaits de la constitution de la base de donn es et de la mise en place du SIG alors que les chercheurs de l Orstom et de 11 Les chercheurs se trouvaient donc devant le paradoxe d une munici palit qui b n ficiaire terme de l ensemble des travaux tait d pour vue de conscience mais non d exigences Y 107 108 Y Observatoires du d veloppement observatoires pour le d veloppement PIPGH commen aient eux douter de voir un jour les premiers r sultats cartographiques Apr s la p riode fastidieuse de la dig
39. ublique indicateurs sp cifiques d une th matique localisation des h tels restaurants Dans la cat gorie poids lourds mettant en uvre d importants moyens humains et financiers ou l exploitation de la base de donn es labor e autour du recensement on trouve l indicateur de cohabi tation liaison entre la densit par ha et le degr de promiscuit nombre d habitants par pi ce l indicateur de hi rarchisation socio cono mique tabli partir du nombre de r sidents par pi ces habitables disponibles et des pourcentages de cadres d ouvriers qualifi s et viii 112 Y Observatoires du d veloppement observatoires pour le d veloppement d ouvriers non qualifi s par rapport au nombre d actifs l indicateur d urbanisation et de tendance localisation exhaustive des petites piceries etc Ces indicateurs forment l ossature de l Atlas indispensable l exploi tation coh rente et raisonn e de la base de donn es et du SIG dans l optique d une actualisation plus ou moins permanente La synth se et l laboration du manuel d utilisation du SIG ou bo te chaussures et recettes L Atlas est un ouvrage de synth se qui a t et reste critiqu L IGM ct l IPGH y ont vu l aboutissement et la valorisation d un labeur de six ans l accord de coop ration SUI avait t sign bila t ralement alors que l IMQ obnubil e par ses urgences lectorales
40. ui conditionne partiellement la r ussite du second n est pas encore achev S agit il du suivi d une politique g n rale de l ins titution qui chappe aux chercheurs de promesses faites un peu l g rement mais qui doivent tre tenues du t lescopage fortuit de deux chronogrammes Il est difficile de respecter les d lais fix s au moment de la signature d un accord de coop ration Malgr la force d inertie des institutions et le retard accumul valuation erron e du calendrier g n ral affectation d une partie du personnel trop longtemps avant l arriv e du mat riel informatique absence de contrat d entretien de l qui pement expliquant la paralysie partielle des travaux pendant 7 mois qui a impliqu la r vision r guli re du plan de travail la phase AIQ a t termin e avec seulement vingt mois de retard ce qui reste relativement acceptable eu gard l ampleur du programme et les difficult s rencontr es par l quipe franco quatorienne En outre les chercheurs des trois institutions signataires de l Aflas ont t appel s d autres t ches apr s avoir remis les planches pr tes l impression ce qui n tait qu implicite dans l accord sign en 1987 Si les probl mes scientifiques et techniques sont toujours r solus il est souvent plus difficile de ma triser les param tres poli tiques m me si dans le cas de l AIQ les blocages d ordre institu t
41. us s en France partir des ann es soixante dix via les tats Unis et le Canada et ayant donn naissance au courant g ographique n o positiviste Ils restent cependant des moyens techniques mis la disposition des chercheurs et ne peuvent tre consid r s comme une fin en soi S Rimbert crit Il r gne chez eux les chercheurs th maticiens un syndrome des G I S et des bases de donn es pour reprendre une expression cou 1 Aux tats Unis 70 des tats et des territoires sont quip s de SIG 23 des comt s 15 de ceux qui regroupent moins de 40 000 habi tants contre 60 de ceux qui rassemblent plus de 250 000 habitants et 7 des municipalit s 5 de moins de 25 000 habitants et 40 de celles de plus de 150 000 habitants DARATECH 1992 Henry R Gonanp Atlas informatis de Quito rant les colloques dont on ne sait trop s il tient une mode ou une n cessit En mati re de G I S comme dans beaucoup d autres cas la recherche et l application ont des int r ts plus compl mentaires que communs Ces deux affirmations de S RIMBERT 1990 posent deux pro bl mes nous ne nous aviserons pas de r pondre au premier pour d cider si la mise en place d un SIG est issue d une r flexion rai sonn e ou si elle aide obtenir des financements et Jeter de la poudre aux yeux chaque chercheur g rant sa carri re en occu pant ventuellement des cr neaux porteurs la montagne t
42. veloppement observatoires pour le d veloppement La firme Intergraph qui domine le march 50 1 est suivie par ESRI 10 1 dont 25 du march des logiciels avec Arc Info Les secteurs qui b n ficient du taux de croissance 1991 1992 le plus lev sont le g o marketing sic 41 les travaux publics 21 les ressources terrestres 20 et la cartographie 19 1 Les publications sp cialis es se multiplient la revue Computers Environment and Urban Systems CEUS Pergamon Press New York Oxford S oul et Tokyo n e au milieu des ann es quatre vingt a vu ainsi sa fr quence de parution passer 6 livraisons par an depuis 1992 et le nombre de ses champs th matiques augmenter GUERMONT 1992 aux interrogations scientifiques d ordre g n ral L essor de l informatique depuis une d cennie dans toutes les disci plines explique la fois l int r t grandissant pour les observatoires dont la notion est ancienne de m me que l acc l ration des progr s m thodologiques et les gains tant quantitatifs que qualitatifs r alis s en quelques ann es Il ne faut toutefois pas perdre de vue que doivent tre consid r s comme des outils les SIG ou Geographical Information System GIS les SGBD Syst mes de gestion de bases de donn es et la t l d tection qui leur est souvent associ e au m me titre que les m thodes quantitatives statistique math matique diff
43. ventuels hypoth ses choix des variables pond ration permettaient de d terminer de mani re plus fine les indicateurs d urbanisation Ces approches pro gressives par tentatives successives ont permis que les aspects op ra tionnels et scientifiques s alimentent mutuellement ct que les liens ne soient jamais rompus entre le d partement municipal charg de la pla nification urbaine ct la cellule terminant l laboration de l Aflas En mani re de conclusion r flexions provisoires Du poids croissant des marchands de SIG Le commerce des SIG est un cr neau all chant cf introduction o se c toient des fabricants de logiciels performants qui proposent des produits modulaires co teux mais fiables et qui ont une politi que commerciale dynamique et agressive et des soci t s dont l assise est fragile qui pr sentent des logiciels attractifs du moins sur les feuillets publicitaires ces produits souvent d faillants font l objet de mises jour irr guli res quand ils ne disparaissent pas apr s la faillite de la soci t au d triment de l utilisateur qui dispose d un logiciel obsol te court terme la divergence gestion de l espace urbain analyse de la ville Depuis quelques ann es les logiciels susceptibles d int resser l urbaniste ou l analyste de l espace semblent tre class s sous quatre rubriques ceux souvent tr s co teux qui sont d velopp s autour de la
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