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les couts de la formation ouverte et a distance

1. Animateur coordonnateur il passe les de son temps dans les processus pilotage et programmation instruire les dossiers actualiser les documents sur le serveur am liorer l existant veiller sur la plateforme r guler et animer le dispositif Techniciens de l ADM ils consacrent la majorit de leur temps environ 75 dans des activit s s inscrivant dans les processus programmation 39 3 en amont du dispositif dans des activit s telles que g rer les entr es sorties sur la plateforme et former les acteurs et pilotage 34 24 administrer le serveur publier les documents sur le serveur Enseignants on retrouve cette cat gorie d acteurs majoritairement dans des activit s dites d exploitation pour environ 40 de leur temps correction et publication des devoirs et de programmation pour environ 35 de leur temps cr ation de contenus autoformation Comme pour le chef de projet les temps affect s certaines activit s des enseignants et tout particuli rement l activit AO8 cr er des contenus faire valider sont imput s pour la dur e totale de vie du dispositif soit selon notre hypoth se de d part 5 ans Les donn es collect es nous ont galement permis de d terminer le poids respectif de chacun des acteurs dans le fonctionnement du dispositif et la production du service Les 5 sch mas qui suivent figure 4 permettent d identifier la contribution en temps pass de chacune des cat gories d acte
2. D D ve eur Construction du X dispositif Accueillir les candidats Salaire mensuel x 32 4 Total h Monter les dossiers X Inscrire les candidats Organiser les regroupements apprenants X DIEU TT Conception des contenus p 17 2 Imputer les charges indirectes aux activit s La premi re tape consiste relier au moyen de la comptabilit analytique ou d faut par analyse extra comptable les charges communes chaque service intervenant dans la FOAD tudi e CHARGES INDIRECTES Direction Gestion Charg de Enseignant Atelier COMMUNES administrative mission S multim di Direction G n rale Standard La deuxi me tape r side dans la valorisation en deux temps des activit s accomplies par chaque service valoriser pour chaque activit les charges sp cifiques provenant de chaque service effectuant des prestations communes r partir les charges communes issues de chaque service prestataire de charges indirectes concernant plusieurs activit s Cette r partition des charges indirectes communes s op re en fonction du temps pass par activit exprim en pour simplifier le travail d affectation aux activit s Nous rappelons que le temps consacr par le personnel chaque activit est obtenu gr ce aux indications port es sur les fiches d auto analyse et ventuellement corrobor es par l observation directe Imputation par exemple du service Direction aux
3. Nous revenons sur cette question dans la partie Pratiques d entreprise point 4 Notre analyse constats et commentaires p 114 Si on analyse les dispositifs sous le seul angle des co ts sans s int resser au rendement de l investissement on peut avoir un biais majeur le moins cher des dispositifs n est pas forc ment celui qui produit le mieux et inversement En effet il est de premi re importance de d terminer ce que l on est en train d valuer le cours et ou la formation dispens e avec d autres types de services compl mentaires suivant les cas le changement de comportements de telle ou telle cat gorie de salari s le transfert des acquis dans les situations de travail et l augmentation de la performance de l organisation ou bien encore est ce l tudiant et son insertion dans la vie professionnelle ou sa r ussite l examen qui est aussi en quelque sorte un extrant ou bien encore l volution du dispositif lui m me et de ses acteurs Si l on prend par exemple la logique de fonctionnement d un certain nombre d tablissements de formation qui ajustent leur taux de r ussite aux examens soit en liminant purement et simplement les mauvais avant l examen soit en faisant se pr senter les moins bons candidats en candidats libres alors il devient tr s important de bien cerner ce que l on value La plupart des dispositifs FOAD mis en owre ce jour ont profit d un abondement assez consid ra
4. 24 24 24 24 24 24 3 24 3 21 3 tg 3 6 9 12 15 18 21 21 21 21 21 21 24 24 24 24 24 24 24 24 24 21 21 PlanFo FormO FormVi rm 2 0 48 1 43 1 43 1 43 1 43 1 43 1 43 1 43 1 43 1 43 1 43 1 43 1 43 1 43 1 43 1 43 1 43 1 43 1 43 1 43 1 43 1 43 1 43 utils 3 0 71 2 14 2 14 2 14 2 14 2 14 2 14 2 14 2 14 2 14 2 14 2 14 2 14 2 14 2 14 2 14 2 14 2 14 2 14 2 14 2 14 2 14 2 14 sio 14 3 33 61 60 10 00 20 00 30 00 40 00 50 00 60 00 60 00 60 00 60 00 60 00 60 00 70 00 70 00 70 00 70 00 70 00 60 00 60 00 60 00 60 00 60 00 60 00 60 00 70 00 70 00 70 00 70 00 70 00 60 00 60 00 60 00 SuiviPro ValidAc BilanFin jet 7 1 67 35 69 5 00 10 00 15 00 20 00 25 00 30 00 35 00 35 00 35 00 35 00 35 00 35 00 40 00 40 00 40 00 40 00 40 00 40 00 40 00 35 00 35 00 35 00 35 00 35 00 40 00 40 00 40 00 40 00 40 00 40 00 40 00 35 00 quis 2 0 48 1 43 1 43 1 43 1 43 1 43 1 43 1 43 1 43 1 43 1 43 1 43 1 43 1 43 1 43 1 43 1 43 1 43 1 43 al 2 0 48 1 43 1 43 1 43 1 43 1 43 1 43 1 43 1 43 1 43 1 43 1 43 1 43 1 43 1 43 1 43 Total 30 6 67 97 83 3 57 8 57 23 57 38 57 53 57
5. 68 57 85 00 96 43 96 43 96 43 96 43 96 43 100 00 115 00 115 00 115 00 115 00 115 00 106 43 102 86 96 43 96 43 96 43 96 43 100 00 115 00 115 00 115 00 115 00 115 00 106 43 102 86 96 43 p 66 34 18 21 3 21 60 00 35 00 1 43 96 43 35 18 21 3 21 60 00 35 00 1 43 96 43 36 18 21 3 21 60 00 35 00 1 43 96 43 37 3 18 21 3 24 1 43 2 14 60 00 35 00 1 43 100 00 38 3 21 24 3 2411 43 2 14 70 00 40 00 1 43 115 00 39 3 21 24 3 2411 43 2 14 70 00 40 00 1 43 115 00 40 3 21 24 3 2411 43 2 14 70 00 40 00 143 115 00 41 3 21 24 3 2411 43 2 14 70 00 40 00 1 43 115 00 42 3 21 24 3 2411 43 2 14 70 00 40 00 1 43 115 00 43 3 18 24 3 3 2411 43 2 14 60 00 40 00 1 43 1 43 106 43 44 18 24 3 3 721 60 00 40 00 1 43 1 43 102 86 45 18 21 3 21 60 00 35 00 1 43 96 43 46 18 21 3 21 60 00 35 00 1 43 96 43 47 18 21 3 21 60 00 35 00 1 43 96 43 48 3 18 21 3 24 1 43 2 14 60 00 35 00 1 43 100 00 49 3 21 24 3 27 1 43 2 14 70 00 40 00 1 43 115 00 50 3 24 27 3 2711 43 2 14 80 00 45 00 1 43 130 00 51 3 24 27 3 2711 43 2 14 80 00 45 00 1 43 130 00 52 27 27 27 90 00 45 00 135 00 2 5 La productivit par formateur Calcul de la productivit du concept AFIH par formateur compar e une action traditionnelle Il appara t que le CA moyen d gag par un for
6. La VAN est calcul e pour une certaine classe de risque La prime de risque 16 13 3 dans notre exemple pr c dent int gr e dans le taux d actualisation est difficile d terminer dans le cas g n ral mais sans doute plus encore dans le cas d un investissement en formation o le risque est plus compliqu valuer p 93 Cette m thode suppose que les diff rents flux annuels de liquidit s sont r investis au taux d actualisation La neutralisation de cette derni re hypoth se de r investissement implicite peut tre r alis e par la m thode de la VAN globale Les flux d exploitation sont plac s sur le march financier au taux moyen propos par ce march par exemple 12 Le total des flux ainsi capitalis s est ensuite actualis au co t moyen pond r des capitaux pour une certaine classe de risque int grant une prime de risque 13 3 dans notre exemple et soustrait du co t d investissement tableau de calcul en annexe 6 Le flux de l ann e 1 est plac pendant 4 ans au taux t de 12 Le flux de l ann e 2 est plac pendant 3 ans au taux t de 12 Le flux de l ann e 3 est plac pendant 2 ans au taux t de 12 Le flux de l ann e 4 est plac pendant 1 an au taux t de 12 Le flux de l ann e 5 est un flux de fin de p riode L ch ancier suivant r capitule ces donn es 0 1 2 3 4 5 1 000 300 300 300 300 300 gt 300 te 120 336 t 12 376 12 422 472
7. Nombre d heure stagiaire g n r 2 4 La r partition de l activit formateur sur une ann e L activit d un formateur AFIH se d compose en 6 activit s principales chacune de ces activit s consomme du temps tout au long d un parcours type de 420 heures de formation AFIH par stagiaire d finition du plan de formation 2 heures formation aux outils 3 heures formation par visioconf rence 14 heures suivi de projet 7 heures validation des acquis 2 heures bilan final 2 heures OUT BUUU NS Ce qui au final repr sente 30 heures de pr sentiel tel que d fini dans l organisation p dagogique initiale Un formateur peut donc d apr s la simulation fournie par le tableau ci dessous potentiellement suivre 96 stagiaires sur une ann e un volume de 3 stagiaires en m me temps sur un PAM x 32 s ances d accueil r alisables sur une ann e en fonction de l organisation p dagogique retenue cf partie gauche du tableau p 65 Semaine 2 I OA Li D D D 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 PF FO 96 S S SO CU LU Tableau de simulation r partition des activit s du formateur sur un an FV SP V BF Ns 21 21 21 21 21 18 18 18 18 18 18 18 21 21 21 21 21 18 18 18 A Auo Ke 15 18 21 21 21 21 21 21 S S UD 24 24 24 24 24 24 3 24 3 21 21 21 21 21 S CG LU
8. 907 93 CMPC 16 1 906 ANNEXE 6 Tableau de calcul des flux de liquidit s diff rentiels du projet en FOAD 1 VAN GLOBALE Es i 12 ee ER M M capitalis s Valeur acquise totale 566 Fux d investissement 1000 Coetf d actualisation VAN globale _ VAN 93 lt 0 le projet est non rentable et doit tre rejet La VAN globale est n gative 93 conduisant au rejet de la mise en re de ce projet Cependant cette m thode repose sur des hypoth ses implicites non volution du taux du march financier pendant la p riode d tude p 94 structure plate des taux d int r ts taux identiques quelle que soit l ch ance des op rations de placement ou d emprunt Pour conclure nous constatons que la d cision d investir est contradictoire en fonction des corrections apport es ou non au calcul de la VAN Elle l est galement eu gard au choix des crit res de d cision utilis s 2 2 2 Le TIR taux interne de rentabilit ou TRI taux de rentabilit interne Le TIR est parmi les taux d actualisation possibles celui qui pr sente la caract ristique d annuler la VAN Ce crit re est d un emploi tr s fr quent appel parfois crit re des praticiens II pr sente l avantage d tre une donn e conomique li e au projet seulement caract ristique endog ne ou intrins que en indiquant le taux d int r t maximum que pourrait supporter un emprunt finan ant l
9. L outil de positionnement existe il doit tre suivi d un g n rateur de parcours permettant ainsi une prescription automatique de modules de formation Un travail assez cons quent d adaptation de contenus existants est en cours La base de donn es questions pour le positionnement est en phase d ach vement 7 http www abc netmarketing com manuel strategi onetoone miseplac htm 3 La MOA est assur e par la Direction Communication et la MOE par la Plate forme RH p 41 Jusqu pr sent une pr occupation d ordre technique a semble t il domin Une phase assez cons quente d ing nierie p dagogique devra d terminer les diff rentes situations d apprentissage qui seront propos es aux apprenants il en va de m me pour les aspects de management et de pilotage du dispositif l organisation de l ensemble du dispositif n a pas encore fait l objet nous semble t il d un travail sp cifique p 42 2 Les proc dures et les modes de calcul mis en place par la direction projet B2E 2 1 La direction projet B2E Le concept de B to E ou encore business to employee est un sous ensemble de ce que l on nomme commun ment le e business mais sp cifiquement orient en direction de la force de travail de l entreprise Instrument principalement mis au service de la fonction RH le B to E a pour vocation premi re de d velopper et favoriser les relations entre les employ s et leur entreprise via le r seau Tr s souvent ce concept
10. d un prestataire varie en fonction de sa structure organisationnelle Il appara t parfois bien difficile de retrouver ses petits les raisons sont diverses parce que les dispositifs sont encore la marge que l activit n est pas suffisamment significative pour en faire un vrai centre de profit parce que le syst me comptable de l entreprise ne permet pas de s y retrouver que les cl s de r partition sont peu claires dans les diff rents syst mes de filtrage de l entreprise y a d une part la comptabilit g n rale de l entreprise et d autre part la comptabilit analytique qui va se traduire par une analyse conomique des charges pour aboutir parfois au calcul des co ts Par cons quent le compte de r sultat du dispositif est difficilement mod lisable Une fois de plus ces difficult s li es l identification des diff rentes unit s d uvre ne sont jamais voqu es p 115
11. direction des techniques et syst mes informatiques L item Risques de ne pas faire ne doit pas tre interpr t comme le co t de renonciation appara t compte tenu des l ments mentionn s sur la grille que la professionnalisation des communicants passe essentiellement par ce projet Si croyance dans l outil il y a alors elle nous appara t quelque peu d mesur e et nous ne pouvons affirmer aujourd hui qu il existerait une sorte de one best way de la formation On peut l gitimement penser que la professionnalisation des communicants pourrait passer par d autres modalit s 3 2 Le Bilan conomique Le tableau intitul bilan conomique se divise en deux parties distinctes co ts non r currents dont Investissements et co ts associ s et co ts r currents dont co ts additionnels et r duction des co ts La premi re ligne de co ts intitul e Adaptation des contenus de l outil de positionnement n est pas renseign e car la MOE interne a consid r que ces co ts taient la marge et peu significatifs environ 30KF En effet l outil de positionnement existe et une direction sp cifique est charg e de la faire voluer en fonction des besoins des diff rents projets La seconde ligne intitul e Conception et mise on line des modules indique une estimation de 800 KF Apr s investigation il s av re qu il n existe aucun d tail de calcul de ces co ts Comme voqu
12. on consid re que le CA global est constant pour un montant de 100 K Les charges fixes totales tant de 40 K Premier cas le CA de F et de F2 repr sente chacun 50 du CA total Le taux de marge sur co t variable MSCV unitaire de F m est de 0 4 et celui de F2 m2 est de 0 6 p 110 Le taux moyen de marge sur co t variable m est gal la somme des taux de marge sur co t variable de chaque formation pond r s par la part de chacun des CA dans le CA total m m x CA1 CA m gt x CA2 CA m 0 4x 0 5 0 6 x 0 5 0 5 Deuxi me cas le CA de F et de F repr sente respectivement 70 et 30 du CA total Le taux de marge sur co t variable MSCV unitaire de F1 m est de 0 4 et celui de F m2 est de 0 6 Le taux moyen de marge sur co t variable m est gal la somme des taux de marge sur co t variable de chaque formation pond r s par la part de chacun des CA dans le CA total m m x CA1 CA m gt x CA2 CA m 0 4 x 0 7 0 6 x 0 3 0 46 Le taux moyen de marge sur co t variable tant inf rieur le r sultat va donc diminuer et le seuil de rentabilit reculer Solution alg brique Premier cas CA CA 0 5 du CA total Tableau de calcul du r sultat et du taux moyen de marge sur co t variable El ments de calcul Formation F Formation F Total _ 30 K 60 20 K 40 50Ke RS PR EE CF totales R total Calcul du seuil de rentabilit global
13. ordinateurs etc co ts de communication li s l usage de la plateforme co ts d h bergement et d administration co ts de communication li s l usage du t l phone Etc 7 On pourrait ventuellement chiffrer ces co ts trois personnes par salon dur e du salon 3 5 jours pour deux salons importants par an en moyenne auquel il faut ajouter quatre jours pour des salons secondaires soit environ 25 jours d immobilisation de personnel par an Par cons quent l estimation propos e est partielle c est davantage la m thode que nous avons tent de valider que les donn es elles m mes 3 2 R sultats provisoires 3 2 1 Affectation des charges directes aux activit s Dans un souci de synth se cette op ration est pr sent e en deux temps une affectation des temps par activit acteurs sur la base de la grille pr sent e pr c demment figure 1 un regroupement des activit s en quatre grands processus production programmation pilotage exploitation validation figure 2 et la valorisation Nous n avons pas valoris directement les activit s mais leur regroupement en processus il appartiendra au lecteur de valider ce regroupement d activit s en 4 processus majeurs Le travail s est tout de m me d roul en deux temps 1 temps A partir de la monographie des entretiens et des grilles d auto analyse voir annexes nous avons pu dresser une premi re grille de r partition te
14. que le projet est rentable ANNEXE 1 Tableau de calcul des flux diff rentiels de liquidit s du projet en FOAD 1 Flux d exploitation 300 300 300 300 300 Flux d investissement _ 1000 T S 1 Coeff d actualisation i 10 0 909 0 826 0 751 0 683 0 621 van o o ooo ff 7 VAN gt 0 projet en apparence rentable Cependant diff rents probl mes surgissent dans l application de ce crit re pour tout investissement avec des sp cificit s dans le cas de la FOAD Recettes et d penses pr visionnelles li es au projet La difficult d valuer le produit fini voir le probl me de l extrant et l impact mesurable en termes mon taires de l investissement en formation mais aussi l incertitude relative l estimation des flux nets de tr sorerie sont susceptibles d inverser la d cision d investir Une simulation pr sent e en annexe 2 supposant r gl le probl me de la mesure des flux mon taires engendr s par l investissement en formation permet de v rifier qu une baisse des recettes nettes pr visionnelles annuelles de 15 de 300 K 255 K conduit une VAN n gative 38 K et donc au rejet du projet L impr cision g n rale entourant l valuation des recettes li es un projet d investissement est aggrav e dans le cas de la FOAD Elle conduit une d cision risqu e puisque susceptible de s inverser par une modification m me peu sensible d un param tre de la d cision p 89 A
15. s clairement comment le co t unitaire a t d termin exemple choix de l unit de compte pour le calcul des co ts unitaires Les donn es fournies par l organisme de formation ne nous permettent pas davantage d affirmer que ces donn es soient tout fait fiables elles n ont pu tre valid es ni par une tude de documents comptables ni par l tude du bilan financier remis au Feder Les hypoth ses de calcul reposent sur un certain nombre de postulats la phase d exp rimentation a permis d amortir le co t des quipements exemple 20 KF par poste multim dia amortis sur trois ans et renouvellement pr vu dans cinq ans de la gestion de projet mise en place du partenariat rep rage des sites relais pilotage et coordination communication etc de l ing nierie du dispositif de la professionnalisation des quipes formation de formateurs appropriation des contenus EAO etc des ressources EAO de l installation de la plateforme technique au sein des PAM environ quatre heures minimum par PAM en r sum toute la partie R amp D a t subventionn e On part du principe que le fonctionnement des sites d accueil PAM est homog ne en terme de charge taux d occupation moyen compris entre trois et cinq stagiaires et d utilisation optimale des moyens les stagiaires utilisent le poste multim dia 10 heures par semaine mis disposition Le financement des heures stagiaires est calcul sur la base de 30 francs de
16. structure induisant une volution discontinue c est dire une variation par paliers de ces charges Un investissement additionnel permettant d accro tre le niveau d activit peut modifier la structure et par voie de cons quence les charges aff rentes Une tude conomique des co ts men e sur une ch ance sup rieure deux ou trois ans ne peut pratiquement consid rer aucune charge comme fixe On raisonne donc faussement lorsqu on aborde le mod e co t volume profit d bouchant sur la d termination du seuil de rentabilit par cette entr e Par exemple on pourrait consid rer que le co t du tutorat pour un volume pr vu de 50 tudiants est une charge fixe en fonction d un seuil de structure X Mais dans l hypoth se o le dispositif fait recette on risque tr s vite de d passer le nombre de 50 tudiants maximum ce qui un moment peut modifier la donne cela se traduira par exemple par l embauche de nouveaux formateurs la production accrue de supports l ouverture d espaces suppl mentaires pour l accueil des tudiants etc De ce fait les flux risquent galement d impacter le seuil de structure car on ne peut pas comprimer la structure au del d un certain seuil et donc de d placer le seuil de rentabilit ou point mort ou chiffre d affaires critique niveau d activit minimum pour que l activit soit rentable un niveau d activit sup rieur peut tre difficile atteindre L invers
17. sur l utilit des prestations offertes par l entreprise comme r ponse ses besoins Lorino Ce dernier consid re que ce jugement se concr tise par des prix de vente des quantit s vendues des parts de march des revenus une image de qualit une r putation Le probl me n est donc pas seulement aujourd hui de conna tre les co ts d un dispositif de FOAD pour les minimiser en cherchant maximiser ou au moins maintenir la marge que d valuer leur contribution la cr ation de valeur pour le client usager Pour le prestataire de formation exemple la DEP l valuation de la pertinence d un co t doit tre effectu e en comparaison avec l avantage qu il repr sente pour la valeur apport e au client usager en l occurrence l apprenant Pour un service formation d une entreprise qui va internaliser la formation en passant par la mise en oavre d un dispositif de FOAD par exemple il convient galement de ne pas n gliger les fonctions de soutien logistique comme la gestion des ressources humaines laquelle appartient le service formation L enjeu du calcul des co ts devient donc la connaissance des l ments qui fondent la valeur p 11 2 2 La m thode des co ts par activit s Le r le crucial que joue la formation en tant que produit du prestataire mais aussi en tant que activit de soutien aux activit s principales de l ensemble de la firme au sein de la gestion des ressources humaines n cessite l emplo
18. travers la mise en oeuvre d un certain nombre de partenariats recrutement accueil site d localis correction des devoirs va pouvoir recentrer son activit sur son c de m tier et externaliser les autres activit s notamment la production de contenus Nous avons recours des produits sur tag re qui n ont demand aucun d veloppement particulier dont le co t a d j t amorti Toutefois les cours par correspondance fourniture des supports de cours et correction des devoirs sont valoris s hauteur de 20 francs de l heure Cette estimation ne s appuie pas sur des calculs tr s pr cis c est un forfait arbitraire une sorte de pond ration empirique Les heures d enseignement par correspondance et d EAO repr sentent une variable d ajustement non n gligeable compte tenu du co t horaire L accompagnement en amont pendant et en aval repr sente galement une p 76 variable non n gligeable R duire cette fonction supposerait que les stagiaires soient tr s autonomes au risque de tendre vers un mod le bien connu dans l enseignement distance c est celui de l chec Binformation accueil R partition des temps sur parcours type PRE RARE 24o 0 d o e Formation EAO 13 0 5 O Enseignement par Correspondance 3 j 1 m Accompagnement visio BRe groupement Bilan final Dfrais gestion E frais structure 50 E frais de communication II existe un certai
19. tude pour le calcul des co ts puis son application des situations concr tes 2 1 Critiques du mod le classique de comptabilit de gestion Le mod le classique de la comptabilit analytique privil gie l activit de transformation de l entreprise au d triment des autres fonctions amont avec la fonction approvisionnement aval avec la fonction distribution Les d coupages fonctionnels et verticaux de la gestion traditionnelle ne conviennent plus dans ce nouveau contexte Les dispositifs de FOAD n cessitent sans doute plus que beaucoup d autres activit s la prise en compte de la qualit du service dans bon nombre de dispositifs FAD le form n a pas la possibilit d un soutien direct lors de la production contrairement une formation classique en pr sentiel de type stage la ma trise des d lais par une plus grande r activit les temps de r ponse du tuteur doivent tre r duits au maximum la personnalisation de l offre par l individualisation des parcours notamment Ces caract ristiques qualitatives g n rent au moins autant de consommations de ressources que le volume d activit On assiste depuis quelques ann es un d placement de l int r t de l analyste souvent contr leur de gestion du calcul du co t vers la mesure de la valeur Nous proposons la d finition suivante de la valeur la valeur est le jugement port par la soci t notamment par le march et les clients potentiels
20. un d lai tr s court ici un an p nalise les projets dont les courbes de cycle de vie des produits connaissent une phase de lancement assez longue avant d atteindre la croissance comme on peut le penser pour des projets utilisant une technologie moderne Toutefois le payback est un indicateur bien adapt pour les situations risque ce qui pourrait le l gitimer Cela sous entend que l on ait d fini l ampleur du risque Or il appara t travers les donn es collect es sur l ing nierie men e autour du projet que cette analyse de risques et tout particuli rement le risque social n a pas t r alis e alors qu il est explicitement mentionn sur l appel proposition formalis par la direction de la communication Retenir le payback inf rieur un an comme crit re de s lection signifie privil gier des projets feu de paille et paradoxalement liminer des projets ayant un cycle de vie de type apprentissage long mais qui au final auraient un impact bien sup rieur et pourraient rapporter davantage Or la mise en oeuvre d un projet de e formation s inscrit davantage dans cette seconde cat gorie car relevant encore de l innovation Il est acquis que les innovations technologiques et les innovations sociales ne suivent ni les m me chemins ni les m mes rythmes 4 2 La difficult int grer les variables li es l ing nierie du dispositif II nous est apparu bien difficile d tablir un lien clair entr
21. 3250 3 250 3 250 3 250 3 250 3 250 3 250 3 250 18 200 19971 329 Co t d inscription 7 UV en FAD ne sont pas compris les co ts induits par l utilisation du PC personnel des logiciels ventuellement n cessaires des co ts de communication et autre fournitures 2 100 7 UV x 300 Euros p 87 Co t de l arr t de l activit pendant un an salaire calcul sur 13 mois 18 200 1 400 euros x 13 Suppl ment de salaire par ann e 3 250 250 x 13 Somme des suppl ments de salaire annuel actualis e 19971 3 250 x 6 145 chiffre donn par une table financi re et correspondant la va leur actuelle d une suite d annuit s de 1 euro vers en fin de p riode pendant 10 ans au taux i de 10 La Valeur Actualis e Nette VAN mesurant la rentabilit du projet est gale 329 20 300 19 971 Un projet associ une VAN n gative doit tre abandonn Limites de cette illustration certains co ts sont n glig s voir co ts d inscription le choix d un taux d actualisation de 10 est conventionnel la dur e de vie du projet d investissement en formation de 10 ans est discutable La m thode de calcul de la VAN sera pr cis e dans l exemple ci dessous en se pla ant du point de vue de l entreprise Du point de vue de l entreprise Nous vous proposons ci dessous un exemple pour illustrer la seconde hypoth se et pr senter les critiques des m thodes classiques de choix d
22. Ce mod e tente de classer de ventiler des charges directes et indirectes en diff rents postes repr sentatifs des fonctions d une organisation approvisionnement production distribution Ce mod le atteint aussi assez rapidement ses limites et cela pour plusieurs raisons 1 il est souvent tr s difficile de d terminer ce qui en terme de charges est incorporable aux co ts Par exemple si on tentait de calculer le co t du dispositif Reflex Contact la CCI de Saumur ou encore sous l angle de l entreprise France Champignon le client n est il pas l gitime de r introduire le co t du service rendu par Miri d association au service du r seau des CCI qui a travaill sur l ing nierie des dispositifs l architecture technique l organisation p dagogique la mod lisation d une d marche dans le calcul des co ts du dispositif Travail et Communication Philippe Zarifian Puf 1996 p 112 2 les cl s de r partition des charges indirectes rel vent du pr construit et sont tr s subjectives alors qu elles vont faire varier les r sultats vers le bas ou vers le haut Par exemple comment ventile t on objectivement le co t d un service administratif le salaire du PDG etc En outre les pratiques actuelles en mati re de e formation sont encore exp rimentales et embryonnaires Par cons quent le choix de cl s de r partition risque non seulement d appara tre comme arbitraire mais en tout tat de cause difficile r
23. IMMOBILISATIONS CAPITAUX PROPRES 1 200 60 EMPRUNTS 800 40 Total 2 000 100 L entreprise dans notre exemple a recours aux deux modes de financement classiques de l investissement les capitaux propres et l emprunt Co t des emprunts Ils ont t n goci s par exemple un taux d int r t moyen de 9 par simplification nous avons choisi un taux d imp ts sur les soci t s de 33 33 Ce taux repr sente t il le co t r el des emprunts Non car le co t r el des emprunts doit tre calcul apr s conomies d imp ts en effet les int r ts sont des charges financi res inscrites dans le compte de r sultat et d ductibles du r sultat imposable L conomie d imp ts est de 9 x 0 33 Le co t r el du financement par emprunt est de 9 9 x 0 33 6 Ce calcul ne pose pas de probl me particulier pour les organisations priv es ou publiques qui financent l investissement en FOAD par le recours l endettement Co t des capitaux propres Il est repr sent par l exigence des actionnaires d un taux de rentabilit minimum En effet si l entreprise ne pr l ve pas sur son r sultat suffisamment pour distribuer des b n fices les associ s risquent de vendre leurs titres provoquant une baisse des cours et rendant plus d licate une future augmentation de capital A la diff rence des int r ts des emprunts il n est pas possible fiscalement de les d duire du b n fice imposable Dans notre exemple
24. a contraint recentrer nos investigations sur un objet moins ambitieux mais tout aussi int ressant en lien direct avec le projet en l occurrence le mode et les outils de calcul mis en place par la Direction Projet B2E intervenant en amont des projets relevant de l e business dont ceux qui rel vent du e learning afin de d terminer leur faisabilit et leur pertinence au regard de la strat gie de l entreprise La question laquelle nous tions confront s tait simple comment d termine t on si un projet de e learning est rentable ou non 1 Le Projet Professionnalisation de la fonction communication et son contexte Le projet de la direction communication de l entreprise s inscrit dans un contexte un peu particulier En effet le passage d une strat gie europ enne une strat gie d alliance et de croissance l international impacte l ensemble des directions op rationnelles du groupe L ouverture l international de la fonction communication induit des changements importants au niveau de la nature de la communication et donc de la contribution de la communication l activit de l entreprise Pour r aliser au mieux les 0 Dans un souci de simplicit nous avons respect le lexique utilis dans les environnements tudi s 3l Direction B2E Direction de Programme e Business rattach e hi rarchiquement la direction m tier Ressources Humaines et fonctionnellement l informatique p 40 objectifs assi
25. ce taux a t valu 18 conform ment au rendement exig par les fonds de pension Il existe des mod les plus sophistiqu s pour d terminer la rentabilit des fonds propres Gordon Shapiro ou MEDAF mod le d quilibre des actifs financiers dont l expos pr sente peu d int r t pour notre d monstration Si l estimation de ce taux pour une organisation priv e est complexe quel co t des fonds propres faut il retenir pour un organisme public de formation Pour finir l application propos e il ne suffit pas de faire la moyenne arithm tique entre ces deux sources de financement 18 6 2 soit 12 II faut tenir compte du poids relatif de ces deux sources de financement moyenne pond r e donn par la structure du passif Capitaux propres Total des ressources permanentes de financement 1 200 2 000 0 6 __ Emprunts Total des ressources permanentes de financement 800 2 000 0 4 Le co t moyen pond r du capital est de 18 x 0 6 6 x 0 4 10 8 2 4 13 2 p 92 Le taux d actualisation choisi sera dans ce cas de 13 2 ou 13 au lieu de 10 retenu pr c demment La somme des flux actualis s de liquidit s pour appr cier la rentabilit du projet d investissement est modifi e si les calculs sont effectu s avec ce nouveau taux ANNEXE 4 VAN ESN Nous observons une VAN toujours positive de 55 10 mais beaucoup plus faible que celle obtenue avec le taux d actualisation de
26. classique 84 2 2 Pr sentation critique des crit res classiques de s lection d un investissement appliqu s l investissement en formation 86 3 La FOAD consid r e comme une d pense 103 3 1 Co ts fixes et variables 103 3 2 Charges directes et indirectes 112 Introduction Depuis quelque temps des chiffres et des affirmations contradictoires circulent sur la dimension conomique de la FOAD ou du e learning tant t consid r s comme source d conomies importantes tant t sources de surco ts tout aussi importants Ces affirmations ne r sistent videmment pas l analyse dans la mesure o elles ne reposent jamais sur des faits suffisamment analys s et av r s Il nous est apparu de ce fait qu on ne pouvait continuer de se d sint resser de la question La difficult tait d engager des investigations notre mesure et une r flexion en pas en pas C est pourquoi nous avons cherch tablir des ponts avec d autres op rateurs qui s int ressaient cette question et cela a abouti une coop ration avec Le Pr au l OFEM CCIP et PricewaterhouseCoopers Celle ci s est d clin e en trois op rations une analyse documentaire r alis e par le Pr au une tude quantitative r alis e par l OFEM sur les attentes des entreprises sur la question des co ts et le pr sent travail sur l analyse des co ts de la FOAD r alis par Algora Notre hypoth se de d part concernant ce travail tait que la questio
27. de cet appareillage de calcul sont bien trop larges En effet la mani re dont on a pu renseigner cette grille laisse quelque peu circonspect sur la pertinence et la fiabilit des donn es produites et donc sur le calcul a priori du payback N oublions pas non plus que l ing nierie des formations ouvertes et distance est une ing nierie complexe qui s apparente davantage une d marche en pas pas avec ajustements successifs une ing nierie de l invention plut t que l application de m thodes recettes proc dures et autres techniques Il n est pas rare de proc der un re engineering du dispositif une fois la phase d exp rimentation pass e par cons quent l ing nierie financi re men e autour du projet s inscrit elle aussi dans l incertitude et n cessitera des ajustements successifs On peut mettre l id e qu il soit n cessaire de mener une ing nierie concourante plusieurs niveaux organisationnel techno p dagogique financier La grille de lecture d finie par le B2E se r v e nous semble t il tre un outil au service de syst mes d int r t pas forc ment convergents rationaliser les processus de formation rationaliser le foisonnement d id es et de projets faire plus avec moins faire voluer le dispositif de professionnalisation des communicants voil autant d objectifs et donc d enjeux diff rents poursuivis par les diff rents acteurs de cette entreprise Nous avons pu constater lors de n
28. deux semestres La raison en est simple statistiquement l quipe en charge du DU s est aper ue que les risques d abandon et donc d chec augmentaient de mani re tr s significative au del des deux semestres Tenir un objectif sur plus d un an notamment pour des salari s en partance est tr s difficile Nous sommes donc dans un dispositif entr es et sorties permanentes n anmoins si une fois inscrit on peut disposer de l ensemble des contenus en ligne il faut se caler sur l organisation semestrielle du tutorat pour pouvoir b n ficier d un accompagnement Par cons quent si un apprenant peut d buter par le module 3 par exemple il ne pourra pas forc ment b n ficier dans la foul e de la journ e de regroupement du module 3 car les journ es de regroupement sont cal es sur le rythme des DE qui eux ne peuvent compte tenu des contraintes administratives d passer le semestre Il restera donc attendre le second semestre pour b n ficier des apports lors du prochain regroupement 16 Direction de l Education permanente 2 Notre point de d part la m thode des co ts par activit activity based costing Les crit res de gestion et en particulier ceux relatifs aux calculs des co ts doivent tre en prise avec l organisation et ses objectifs Nous examinerons certains l ments de remise en cause du mod le classique de comptabilit de gestion avant de pr senter la m thode choisie dans le cadre de cette pr
29. du calcul des co ts et du retour sur investissement de la e formation La qualit des productions recueillies est tr s variable et tout particuli rement pour ce qui rel ve de l tayage th orique L objet de cette analyse documentaire tait triple identifier les fondements th oriques sur lesquels s appuient les diff rents mod les de calculs de co ts et de rentabilit de la formation recenser et rep rer les limites des m thodologies et appareils de calculs propos s porter un premier regard critique Pr cisons d embl e que ce premier tour d horizon relativement succinct a suscit davantage d interrogations qu il n a apport de v ritables r ponses op rationnelles sur la question qui nous int resse 1 Cadre th orique Nos premi res lectures indiquent qu une bonne majorit des productions et des exemples de calculs de co ts propos s dans les r f rences bibliographiques font l conomie de toute r f rence un cadre th orique explicite th orie des co ts de transaction th orie du capital humain ou bien encore th orie de l ressource par exemple A d faut nous vous proposons ci dessous un rappel sur l essentiel de ces th ories et leurs apports ventuels la FOAD La th orie des co ts de transaction a pour origine les travaux de R Coase et O E Williamson L explication de l aspect central du probl me de la coordination des activit s r side dans le choix entre les termes de l alt
30. du c t de la MOA et de la MOE interne que du c t du B2E nous permettent de mettre en avant un certain nombre de questions en distinguant ce qui rel ve de l ing nierie men e sur le projet de ce qui rel ve de l appareillage de calcul lui m me les deux tant bien videmment intimement li s 4 1 Les limites du pay back comme mode de calcul La base de r flexion adopt e aujourd hui par le B2E repose sur le d lai de r cup ration des capitaux appel payback gt Or le payback ne nous appara t pas comme un crit re a priori pertinent et donc d terminant pour mesurer la rentabilit d un investissement En effet on peut disposer sur un m me projet d un payback positif tout en ayant une VAN n gative 9 Voir la partie de la pr sente tude consacr e la question de la rentabilit de l investissement p 48 Il y a une contradiction entre l nonc d un objectif de rentabilit mesur par le retour sur investissement et l utilisation d un crit re comme le d lai de r cup ration des capitaux correspondant un objectif de couverture du risque conomique technologique politique socioculturel et d illiquidit Sur le plan m thodologique le choix d un d lai de r f rence effectu partir du pass introduit un biais dans l analyse puisque la d cision d investissement est un pari sur l avenir Le choix d un d lai risque d appara tre le fruit d une d cision arbitraire De plus le choix d
31. du choix d un d lai de r f rence d un an qui peut sembler tr s court et p nalisant pour des projets dont le d marrage est lent mais qui apr s mont e en puissance se r v leraient pertinents par rapport aux objectifs nonc s p 102 D autre part le choix d un d lai de r f rence partir de l exp rience pass e justifiant de la r ussite des d cisions prises avec ce d lai soul ve une question de m thode En effet il ne semble pas pertinent d investir et d engager le devenir de l organisation en utiliseant sans pr caution un indicateur fond sur les d cisions pass es et ce d autant plus que l environnement est complexe et turbulent 3 Cette m thode ne se fonde pas toujours comme ici mais notre souci tait de simplifier les calculs sur la technique de l actualisation Si l on renonce valuer la rentabilit d un projet d investissement selon une logique conomique et financi re il reste n anmoins estimer et contr ler les co ts 3 La FOAD consid r e comme une d pense Deux d marches sont pr sent es dans ces diff rentes tudes la premi re se traduit par une analyse distinguant les co ts fixes co ts de structure des co ts variables co ts op rationnels et la seconde par une dissociation des charges en charges directes et indirectes De mani re g n rale les tudes se focalisent essentiellement sur les co ts de production ce qui est notre sens tr s insuffisant pou
32. entre co ts fixes et co ts variables pose au moins deux probl mes D une part elle ne retient comme crit re de variabilit des co ts que l effet volume Or une part croissante de la variation r elle des co ts d pend non pas de l effet volume mais de l effet complexit Or le concept de co ts variables ne permet pas de saisir et de piloter la variation des co ts associ s des mont es en complexit question qui pourtant devient de plus en plus d cisive Donc le mod e des co ts fixes variables appliqu sans pr caution est pervers Ce qui nous semble dangereux dans ce type de raisonnement c est qu il n existe pas un seuil unique de rentabilit il en existe de fait plusieurs leur identification peut permettre d ailleurs une entreprise de d terminer si oui ou non elle doit externaliser la formation Ces diff rents biais sont rarement abord s dans les tudes qui nous sont propos es 3 2 Charges directes et indirectes Le second mod le propos dans les tudes rel ve de la distinction charges directes charges indirectes Le PCG d finit les charges directes comme des charges qu il est possible d affecter imm diatement c est dire sans calcul interm diaire au co t d un produit d termin et les charges indirectes comme des charges qu il n est pas possible d affecter imm diatement elles n cessitent un calcul interm diaire pour tre imput es au co t d un produit d termin
33. et m thodes industrielles permettant d appr hender au plus juste l volution de l efficacit organisationnelle Si l on consid re que l investissement social ne doit pas tre exclu de la rationalit de la rentabilit qu il absorbe des ressources il faut alors d terminer comment on peut maximiser l utilisation de ces ressources capitaux Ce raisonnement ne peut faire l impasse sur l aval du processus et donc se pose la question de la cr ation de valeur quid de la cr ation de valeur pour le client usager exemple il y avait encore tr s r cemment entre 75 80 d abandon en cours de formation pour le CNED Notons au passage qu il existe dans le secteur des services une logique de coproduction concept de servuction le client tant troitement associ la production du service Il en est de m me en formation par cons quent il semblerait l gitime de r imputer le service fourni par le client dans le calcul des co ts du dispositif La notion de rendement de performance p dagogique qui reste qualifier et qui peut appara tre comme singuli re au regard des contextes de mise en owre est indissociable du calcul des co ts de la mesure de la rentabilit ou encore du rendement de l investissement Cela n est pas sans poser quelques probl mes dont la d finition de ce qu on entend par rendement p dagogique y compris la m thodologie pour valuer ce rendement et de mani re implicite la d finition des
34. interroger sur la mani re dont la MOA et la MOE avaient renseign les diff rentes rubriques du profil de projet et du bilan conomique voir documents Al A2 et A3 en annexe 3 1 Le profil de projet Dans le tableau intitul profil du projet l item Niveau de support de la MOA est cot 5 ce qui signifie qu il est lev Or il est admis la fois par la MOA elle m me et par la MOE interne que nous sommes dans un processus de construction en pas pas du dispositif compte tenu la fois de la complexit de l ing nierie des syst mes flexibles de formation mais aussi de la faible connaissance du champ de la formation par la MOA et du manque d un savoir faire tabli et reconnu de la MOE interne et externe sur la mise en re de ces dispositifs AU ni veau de l implication de la MOA une personne d di e est en charge du dossier Toutefois il nous est difficile d estimer la mobilisation de l ensemble des troupes encadrement en premier lieu et apprenants cibles en second lieu sur ce projet En outre les errances actuelles et la difficile coordination entre les diff rents acteurs indiquent que l estimation tait tr s optimiste Pour ce qui rel ve des risques items Risques techniques et sociaux aucune analyse rigoureuse n a t men e alors que par exemple la MOA constate une augmentation de l absent isme aux formations du public cible On ne peut d cemment faire l hypoth se que le recours des disposit
35. l offre de formation sont consentis par la plate forme ressources humaines PFRH Les objectifs principaux sont de pouvoir proposer chaque collaborateur un parcours individualis tout en formant le plus grand nombre concept de mass customization ou sur mesure de masse en s appuyant sur les outils les mieux adapt s et notamment les TIC Du point de vue du commanditaire la direction de la communication et de la ma trise d re interne le nouveau dispositif de formation repose sur l hyp oth se suivante le recours au e learning doit permettre de diminuer les co ts de formation en r duisant le temps de formation en pr sentiel et en individualisant la prestation Par cons quent ce projet doit permettre la Plate forme RH de mod liser une nouvelle organisation de la production de la formation au sein du groupe Les premiers travaux men s conjointement par la ma trise d ouvrage MOA et la ma trise d re MOE internes ont consist d finir des r f rentiels m tiers et comp tences Au total ce sont 7 process m tiers qui ont t identifi s et qui serviront de base au dispositif de e learning 7 modules en ligne Cette base sera compl t e par l offre de formation transversale de la plate forme ressources humaines A ce jour l ing nierie du dispositif n est pas encore achev e En effet les fronti res du dispositif tant dans sa dimension technique p dagogique qu organisationnelle ne sont pas encore dessin es
36. le total des charges par 4 5 1 DEUST 1 ma trise 2 DU eux m mes composantes d une partie de DESS la partie restante repr sentant des modules suppl mentaires qu on peut valoriser hauteur de 0 5 les charges indirectes sp cifiques la FOAD ont fait l objet d une qui r partition les charges indirectes communes au service recoupent des charges li es au dispositif lui m me ainsi que des charges qui rel vent d autres prestations telles que la cr ation de sites web le d veloppement d un c d rom Selon les informations du responsable de l ADM environ 2 3 de ces charges communes sont affectables l ensemble des DFOAD ce qui induit une r partition sur les 4 DFOAD La prise en compte des charges directes li es au processus production s effectue sur une base annuelle 117 777 53 5 23 555 06 francs par an ou 11 777 75 francs par semestre P 33 Type de Dur e Quantit Prix Montant Montant D di DU ressources d amortissement unitaire en annuel CPM en ann e moyen francs total 3 annuel total 4 5 Sp cifiques FOAD Ordinateurs 3 10 9 000 90 000 Imprimantes 3 2 3 500 7 000 1 Imprimantes 3 2 2 000 4 000 2 Scanners 3 2 4 000 8 000 Mat riel de 3 1 45 000 45 000 traitement de sons et vid o Serveur 3 1 100 000 100 000 Logiciels 3 100 000 Total 3 ans 354 000 118 000 Fournitures 50 000 50 000
37. nous proposons un rappel mod lis des calculs pr c dents Au seuil de rentabilit SR CA CA CV CF 0 comme dans le cas g n ral CA CV MSCV CA CV MSCV MSCV CF 0 d o MSCV CF MSCV CA x m CAX CF m Si l on reprend les valeurs pr c dentes CA 40K 0 5 80K Le seuil de rentabilit SR CA est donc de 80K Deuxi me cas CA 0 7 CA total et CA 0 3 du CA total Tableau de calcul du r sultat et du taux moyen de marge sur co t variable El ments de calcul Formation F Formation F Total _ 42 K 60 12K 40 54Ke CF totales SR Er p 111 De m me pour ce second cas de figure nous aurons CAX CF m Si l on reprend les valeurs pr c dentes CA 40K 0 46 87K Le seuil de rentabilit SR CA est donc de 87K Le r sultat a donc baiss et le seuil de rentabilit recul alors que l on se trouve CA global et charges fixes totales constants et taux de marge sur co t variable de chaque formation m 0 4 et m 0 6 inchang s Par del les probl mes de co ts on voit comb ien le dimensionnement du dispositif de sa flexibilit c est dire de sa capacit vivre s adapter aux flux en plus et ou en moins sont des l ments importants L ing nierie du dispositif doit tenter de le pr voir et ce n est pas un exercice des plus faciles Philippe Zarifian insiste sur le fait que la distinction
38. nous semble plus utile pour tous sur des questions aussi importantes de dire les choses aussi clairement que possible 46 Voir l approche socio conomique du management d velopp e par l ISEOR Henri Savall mettant clairement en vidence les incidences de la performance humaine et sociale ou encore la qualit des conditions de vie professionnelle sur la performance conomique de l entreprise p 52 carts d rives Volont suivi des gains peu trat gique et fiable difficult politique de retrouver ses rationaliser le petits foisonnement d id es Validation du D finition d un projet l gitimation cadre d une du projet et du m thodologie cadre respect des permettant de syst mes d int r ts valider la divergents rentabilit de tel ou tel projet Strat gie de contournement de l outil faire entrer dans les cases p 53 Projet Professionali communication Bilan conomique en k EURO Montants phas s dans le temps K Euro Description Hypoth ses pour calcul montant Montant total k Euro Centre de frais affect Avant 2001 Total ann es suivantes Adaptation du contenu de l outil de positionnemen Co t marginal des questions moindre Conception et mise on line des modules inclus dans les 800 KF budg t s HO communicai 122 2 Serveurs outil posi E learning 100 KF pa
39. o Frais connexion 1558007 Frais d placement s7000 Mat riel P dagogique 33500 o C C gs Location Ordinateur 1 600 00F 0 0 00 F 0 00 0 00 Frais de gestion 10363 549 75 F 829 084 00 F 414 542 00 F 1243 626 00 F 7738 117 17 F 3 869 058 58 F ER Q O gm e D 22 e an es AFPA CP AFPA EAD 126 000 3 528 000 00 F 1 764 000 00 5 292 000 00 F PROD F 11340000F ing nierie Aa sast o oor oor owr Total CP ARPA fO aooo 2160000 O O Co oe ooo O 700 518117575 sis 175 75 F 5181 175 75 F Total Recettes 11 607 175 75 F Les 126 000 heures d EAD vont apporter environ 45 6 des recettes L appui individuel 13 500 heures au total soit un parcours type de 450 heures x 30 heures de suivi va lui g n rer 9 8 des recettes Il appara t donc tr s clairement que les actions de formation n auraient pu tre men es sans un appui financier en l occurrence avec le concours du FSE ceci s explique relativement bien par le caract re exp rimental du dispositif AFIH p 70 r partition des frais d enseignement ann e 99 Frais EAD E Frais connexion O Frais d placement O Mat riel P dagogique E Location Ordinateur E Frais de gestion 28 Les frais de connexion repr sentent pratiquement 1 3 de la d pense alors que si l on rapproche ce ratio 28 du pourcentage th orique d utilisation sans examiner la pertinence
40. objectifs poursuivis par l entreprise par le prestataire de formation par exemple et l identification du produit fini extrant Cela induit la n cessaire description et analyse du contexte de mise en vre quels sont les l ments qui ont d termin les fronti res du dispositif Cette analyse ne figure que tr s rarement dans les documents tudi s Une illustration de l importance du contexte de mise en vre nous est fournie par la variable suivante l effet d exp rience On a observ empiriquement que l entreprise qui avait les co ts les plus bas tait aussi celle qui avait la production cumul e la plus importante cette constatation a donn naissance au concept d effet d exp rience L effet d apprentissage quant lui correspond une baisse des co ts unitaires obtenue par l am lioration des pratiques au fur et mesure que l exp rience cumul e augmente Ces l ments de contexte doivent tre clairement signifi s si l on souhaite appr hender au mieux le dispositif et mettre en perspective les l ments de co ts Travail et Communication Philippe Zarifian Puf 1996 68 peu importe qu une formation apparaisse peu efficace au plan p dagogique qu elle am ne peu de modifications visibles des comportements si elle entra ne des synergies dans l organisation et coordination entre les agents Gestion des Ressources Humaines pilotage social et performances Bernard Martory Dunod 288 p
41. outil de positionnement c est dire 200KF par direction n a pas t semble t il n goci avec la MOA Il est noter que cet outil n a pas encore r ellement fait ses preuves et que le principe m me de son utilisation telle que pr vue initialement par la MOE interne n est pas v ritablement acquis Les lignes ing nierie de maintenance et ing nierie de cr ation valoris es hauteur de 10 chacune ont galement fait l objet d une estimation gros traits Enfin pour l ensemble des composantes R ductions de co ts l hypoth se du B2E logique de substitution se heurte l hypoth se de la MOA et de la MOE logique de compl mentarit II faut donc quelque part pouvoir justifier de la r duction des co ts pour justifier du projet lui m me Pr cisons pour finir que l estimation des frais annexes est une estimation large qui ne repose sur aucun indicateur s rieux que ce soit en provenance du contr le de gestion ou bien encore de la MOA Il appara t donc de mani re assez claire que la grille de lecture du B2E est sujette caution et cela au moins deux niveaux celui des principales composantes des deux tableaux celui de la mani re dont sont renseign e ces deux tableaux 4 Notre analyse constats et commentaires Nos premi res investigations bien que limit es font appara tre un certain nombre de faits suffisamment significatifs pour tenter une analyse Les entretiens men s tant
42. par an Total g n ral 168 000 37 3337 Commun service ADM pour autres prestations Ordinateurs 3 3 80 000 240 000 et p riph riques Licences 3 2 100 000 200 000 Logiciel 3 1 75 000 75 000 Autres Total g n ral 515 000 171 667 dont 2 3 imputable 25 432 la FOAD soit 114 445 A ce stade deux choix sont possibles soit on tente de rattacher ces charges au dispositif lui m me sans chercher les ventiler par activit Dans ce cas on peut calculer le co t global du dispositif soit on rattache ces charges aux activit s pour avoir un co t non plus global mais par activit pour manager au mieux le dispositif notamment pour une meilleure ma trise des co ts II faut souligner que cette simulation a t r alis e sur un et un seul service ADM ou une et une seule cat gorie d acteurs alors qu il faudrait bien entendu traiter l ensemble des charges indirectes consomm es par ces diff rents services et ou acteurs 5 Soit 5691 40 par an 2 Soit 3877 10 par an P 34 3 Compte de r sultat partiel semestriel et annuel du DFOAD DU CPM Tableau en liste hypoth se de dur e de vie du DFOAD 5 ans 1 semestre 2000 El ments de calcul Montant Produits 16 inscrits x 1607 2 560 0 16 inscrits x 1524 5 24 392 0 26 952 00 Charges 166 148 40 directes 161 364 1 indirectes sp cifique 2 845 7
43. se traduit sous la forme d un portail B2E permettant aux salari s dans l absolu d acc der des informations sur l entreprise ou sur eux m mes certaines applications m tiers des environnements de travail collaboratif de capitaliser etc La direction programme e Business coordonne quatre directions op rationnelles e Business elles m mes rattach es aux grandes directions m tiers de l entreprise Sa mission se d cline en trois points essentiels d finir la strat gie du groupe dans le e Business __incuber les projets e Business mutualiser les ressources savoir faire et fonctions communes l ensemble des projets e Business La direction projet B2E constitue l une de ces directions op rationnelles Elle est rattach e la direction m tier secr tariat g n ral et ressources humaines Paradoxalement malgr son positionnement strat gique le B2E n a aucun r el pouvoir sur les directions qui mettent vre les projets En effet le passage travers ce filtre n est pas obligatoire les directions peuvent en toute l gitimit engager tel ou tel projet En r alit c est le niveau de d penses qui va conditionner le passage par le B2E L apport essentiel de ce filtre consiste en l accompagnement la structuration des projets et pas uniquement sur le plan conomique 2 2 Objectifs m thodologie et proc dures Le B2E a t mis en place tr s r cemment avec pour principale ambition de rationalis
44. second biais le B2E proc de une seconde minoration des co ts en d terminant des r ductions de co ts qui pour la plupart sont li s au pr sentiel forfait s minaires d placements et h bergements La r duction de ce que l on nomme commun ment les frais annexes est valable dans l hypoth se o l on passe tout par les r seaux tutorat compris L ing nierie n tant pas aboutie il est impossible aujourd hui de d terminer si oui ou non l ensemble de la formation se d roulera en ligne La MOA et la MOE nous ont d ailleurs confirm que l orientation prise en mati re d organisation p dagogique rel ve davantage 3 El ments tir s d un gabarit d estimation des co ts de production multim dia r alis par Pierre Julien Guay de la Vitrine APO www ntic org clic p 45 d une hybridation coaching et ateliers tant envisag s que de l autoformation en ligne Ces diff rents l ments conduisent mettre de grandes r serves quant aux r sultats d une analyse qui repose sur un tayage peu convaincant et qui dans l hypoth se o certaines impasses sont involontaires r v le une connaissance relativement limit e des dispositifs de e learning tant dans leur conception que dans leur pilotage Si ces impasses sont volontaires alors les fondements th oriques de cette approche nous paraissent pour le moins limite 3 Le calcul des co ts du projet Il nous a sembl opportun de nous
45. sont pas forc ment les plus co teuses Les activit s relevant de la programmation consomment 35 du temps total alors qu elles absorbent environ 40 de la masse salariale 2 A l inverse le processus exploitation absorbe 19 de la masse salariale pour 26 du temps total Effet d apprentissage Les calculs ne prennent pas en compte l effet d exp rience un chef de projet qui s est investi dans la conception de DFOAD depuis plusieurs ann es consacrera moins de temps certaines activit s car ayant d j exp riment les biais de telle et telle d marche outils etc ni les diff rents niveaux de complexit des contenus en ligne produits par l ADM et les enseignants Nous sommes donc sur des estimations de conception et r alisation moyennes et g n riques D autre part ces calculs ne rendent pas compte de l effet comp tence individuelle et ou collective En effet on peut faire l hypoth se que des personnels moins exp riment s mettraient davantage de temps r aliser telle ou telle activit composante du dispositif de e formation Si cette remarque est valide pour toute activit il n en reste pas moins qu elle prend une toute autre dimension compte tenu du caract re innovant et exp rimental dans lequel s inscrivent encore aujourd hui les DFOAD Le tableau ci dessous fig 6 est une synth se de la grille agr g e des temps par activit Nous avons rep r pour chaque cat gorie d acteur l activit principale so
46. stagiaires ILEP APP ont b n fici des proc dures de droit commun Les stagiaires AFPA ont b n fici des proc dures d l gu es en gestion interne 2 Le calcul des co ts bauche d un budget pr visionnel en phase d exp rimentation Source des donn es les donn es tableaux qui suivent rendent compte de la d marche qui a permis de b tir un budget pr visionnel pour le dispositif AFIH au sein de l AFPA Nous tenons pr ciser que ces donn es fournies par l AFPA rel vent d une projection d une simulation qu il convenait par la suite de valider N anmoins ces l ments de calcul nous semblent suffisamment significatifs pour en tirer quelques clairages sur la question du calcul des co ts 2 1 Le prix de vente d une action AFIH Nous ne connaissons pas les modes de calcul des co ts unitaires fournis ci dessous Notons toutefois que l AFPA s appuie sur un dispositif existant et d j op rationnel l AFPA en l occurrence le dispositif d enseignement distance L AFPA a choisi de structurer le dispositif AFIH en fonction de l organisation suivante AFIH se d compose en deux tiers d enseignement Distance EAD et un tiers de formation EAO et de suivi Dans le tiers strictement AFIH une partie se fait en action individuelle un formateur un stagiaire et une partie en autoformation p 62 Calcul pour un parcours AFIH type 420 heures dont 30 heures individuelles 110 heures d autoformation sur supports
47. un investissement Tout projet d investissement se caract rise par un ensemble de param tres endog nes ou intrins ques Co t de l investissement en FOAD 1 000 K D penses annuelles DJ 150 K Recettes annuelles RJ 450 K recettes et d penses annuelles suppos es constantes et r alis es en fin de p riode pour simplifier les calculs Dur e de vien 5 ans _exog nes ou extrins ques taux d actualisation retenu taux i qui permet de transformer une recette nette encaisser dans n p riodes en une recette nette pr sente ou actuelle quivalente L application num rique servant de base la d monstration peut tre repr sent e sur l ch ancier suivant le taux d actualisation utilis ici sans justification pour le moment est de 10 La recette nette annuelle est de 300 450 150 1 000 300 300 300 300 300 272 70 247 80 225 30 204 90 186 30 137 p 88 Le m canisme de l actualisation permet de synth tiser en p riode 0 ou d but d ann e 1 moment de la d cision d investir l ensemble des flux annuels Le signe de la VAN conduit conclure sur l opportunit de la d cision prendre Une VAN gt 0 conduit envisager la r alisation du projet ici 137 Une VAN lt 0 conduit rejeter le projet La VAN de ce projet s l ve 137 K d tail des calculs en annexe 1 Elle est positive et indique par cons quent
48. 0 5 691 4 2 Indirectes communes 1 938 60 3877 1 2 R sultat 1 semestre 139 196 40 2 semestre 2000 El ments de calcul Montant Produits 29 inscrits x 160 4 640 0 29 inscrits x 1524 5 42 210 5 46 850 50 Charges 166 148 40 directes 161 364 1 indirectes sp cifique 2 845 70 5 691 4 2 Indirectes communes 1 938 60 3877 1 2 R sultat 1 semestre 119 297 90 1 semestre 2001 El ments de calcul Montant Produits 44 inscrits x 160 7 040 00 44 inscrits x 1524 5 67 078 00 74 118 00 Charges 166 148 40 directes 161 364 1 indirectes sp cifique 2 845 70 5 691 4 2 Indirectes communes 1 938 60 3877 1 2 R sultat 1 semestre 92 030 40 77 Co t d inscription 7 Co t p dagogique Voir figure 5 1 164 479 16 117 777 53 11 777 75 francs soit 161 364 10 P 35 2 me semestre 2001 El ments de calcul Montant Produits 34 inscrits x 160 5 440 0 34 inscrits x 1524 5 51 833 0 57 273 00 Charges 166 148 40 directes 161 364 1 indirectes sp cifique 2 845 70 5 691 4 2 Indirectes communes 1 938 60 3877 1 2 R sultat 1 semestre 108 875 40 Co t par tudiant par semestre Semestre 1 ann e 2000 10 384 30 Sem
49. 00 et 100 en 12 300 x 100 4 mois p 100 Cumul des flux de liquidit s actualis 1600 1400 1200 1000 800 600 l et flux de liquidit s d ecxploitation 600 400 200 200 400 600 800 1000 1200 GRAPHIQUE 1 DRCI GRAPHIQUE 2 D pense d investissement Cumul des flux de liquidit s D lai de r cup ration des capitaux investis DRCI Cumul des flux de liquidit s p 101 Probl mes pos s par l emploi du crit re du DRCI 1 Ce n est pas un crit re de maximisation du profit peut engendrer une contradiction entre l objectif de liquidit court terme et celui de rentabilit moyen et long terme On le qualifie parfois de crit re myope car son utilisation revient occulter tous les flux de tr sorerie au del de la date de r cup ration des capitaux La rentabilit doit normalement s appr cier en tenant compte de la dur e de vie globale du projet En effet si le premier projet FOAD expos en r f rence est mis en concurrence avec le second dont les flux de liquidit s sont pr sent s en annexe 12 l utilisation du crit re du d lai de r cup ration des capitaux investis conduit la r alisation de ce projet dont le d lai de deux ans est beaucoup plus court que celui du projet de base gt 4 ans ANNEXE 12 Tableau de calcul des flux diff rentiels de liquidit s du projet concurrent D pense Recettes
50. 1 heures 2 3 La capacit d accueil des sites PAM Les PAM sont situ s dans des sites d accueil Un Pam est compos d un ordinateur multim dia dot d EAO visioConf rences Il est reli Numeris Compte tenu d une part de l architecture technique en place et de la structuration des locaux d autre part des r gles de fonctionnement d finies dans la convention un PAM ne peut accueillir que trois stagiaires la fois Chacun de ces stagiaires va b n ficier de 2 heures par jour de travail sur EAO et d un contact avec les formateurs soit 10 heures par semaine donc 30 heures au total 3 x 10 Pour r aliser la convention de formation il faut environ 14 semaines entre l entr e et la sortie du PAM ce qui repr sente l quivalent de trois cycles annuel soit 1 260 heures par an sur un PAM Trois cycles de trois stagiaires repr sentent neuf contrats r aliser soit 3780 heures de formation 9 x 420 heures de formation ou encore 3 x 1 260 heures 48 Equivalent temps plein 20 580 420 heures x 49 stagiaires p 64 Calcul du nombre annuel d heures d ouverture d un site Nbr de sem Nbr jours Nbr heures Coeff Nbr d heures retenu semaine d ouverture d utilisation RE Re ET Capacit d accueil du site Nombre stagiaires en m me temps Nombre d heure par stagiaire semaine Nombre d heures mobilis es par semaine Nombre de semaines par contrat Nombre de cycles sur une ann e Nombre de contrats r alisables
51. 10 VAN 137 D autre part le co t d attente que repr sente le taux d actualisation ne tient pas compte de l inflation L inflation peut tre int gr e en augmentant les encaissements et les d caissements des hausses de prix ou en modifiant le taux d actualisation Le taux d actualisation doit aussi tre major d une prime de risque dont le montant est estim par l analyste en fonction de l importance de ce risque par exemple 2 pour un risque faible Dans notre exemple initial le taux d actualisation de 10 a t totalement sous estim par l analyste du projet d investissement Si nous prenions la place un taux de 16 13 3 compte tenu du risque de l investissement en formation et d une tude approfondie de la structure du financement de l entreprise choix ici d une prime de risque assez faible de 3 la VAN du projet devient n gative 18 en annexe 5 et le projet n est pas retenir ANNEXE 5 Tableau de calcul des flux diff rentiels de liquidit s du projet en FOAD 1 Hypoth se de changement du taux d actualisation de 10 16 Flux d exploitation 300 300 300 300 300 Flux d investissement 1000 1 T T Coeff d actualisation i 16 1 0 862 0 743 0 641 0 552 0 476 Ca PEN OR ee GA RO on RE VAN lt 0 projet non rentable Critique de la VAN classique La VAN positive ne signifie pas que le projet est rentable mais qu il est plus rentable que la situation actuelle
52. 21 05 276 32 41 45 117 777 53 10 00 140 00 252 110 565 550 210 0 50 1 887 00 0 12 33 30 73 26 83 27 81 39 23 42 94 0 00 49 50 2 459 20 34 428 80 61 971 84 27 051 20 138 944 80 ee An 51 643 20 0 00 12 296 00 464 051 04 63 00 49 00 372 25 225 480 15 3 0 5 1 232 50 0 76 12 45 37 6 10 11 08 34 24 3 07 50 00 0 50 15 492 96 12 050 08 91 482 24 6 148 00 55 332 00 ne en 3 688 80 737 76 122 96 303 096 40 2 00 0 00 164 265 802 120 250 0 50 1 653 00 0 02 0 00 20 00 64 63 39 48 38 56 51 12 0 00 49 50 491 84 0 00 17 975 26 17 573 68 147 736 84 13 263 16 23 026 32 0 00 4 144 74 224 211 84 8 00 5 00 21 3 207 5 100 4 0 0 348 50 0 10 1 2 56 0 73 10 21 7 13 0 82 0 00 0 00 1 967 36 1229 60 2 301 71 198 95 38 223 68 11 052 63 368 42 0 00 0 00 55 342 35 100 00 100 00 100 00 100 00 100 00 100 00 100 00 100 00 100 00 9 00 245 92 245 92 109 61 66 32 184 21 110 53 92 11 92 11 82 89 1 164 479 16 p 31 Ce tableau dans le cadre de la m thode ABM peut int resser un manager de dispositif dans la mesure o il est facile de d terminer le pourcentage de masse salariale totale absorb e par chaque processus voire par activit bien entendu Par exemple 1 Le processus programmation absorbe 39 85 464 051 1 164 479 de la masse salariale totale Ce ratio est rap procher du tableau pr c dent figure 4 indiquant les activit s les plus chronophages qui ne
53. 4 permet d identifier par del les acteurs les activit s les plus chronophages dans le dispositif de FOAD voir aussi figure 1 ce qui ne signifie pas forc ment les plus co teuses Contrairement aux id es r pandues il semblerait que les activit s purement administratives p sent un poids encore relativement lourd dans l organisation et le fonctionnement du dispositif Toutefois nous tenons pr ciser que compte tenu du fait qu il nous manque le temps pass par deux trois techniciens de l ADM on peut sans trop se tromper faire l hypoth se que les activit s A8 et A2 soient davantage valoris es Figure 4 ho Corriger et publier devoirs A24 A07 A21 A08 A02 A18 A11 A12 A19 A06 A05 A22 A23 A15 A14 A28 A26 A04 A16 A10 A13 A09 A03 A01 A17 A25 A20 A27 Instruire les dossiers 586 502 410 380 325 318 312 287 281 262 203 180 168 154 149 147 146 143 130 124 124 104 90 82 70 55 28 Accompagner les apprenants Cr er des contenus faire valider R aliser les prototypes et tester Am liorer adapter l existant Former les acteurs et se former Veiller INES et environnement Accueillir les apprenants G rer les E S du DFOAD Promouvoir le DFO
54. AD Pr parer animer regroupements Alimenter la plate forme Animer le DFOAD R guler le DFOAD Evaluer faire le bilan de l exploitation Corriger et publier les r sultats Accompagner le changement Publier actualiser docs serveur S approprier les contenus Assurer le reporting se cordonner Adapter int grer mettre on line D velopper et organiser l infrastructure Accompagner la sortie des apprenants PART DES ACTIVITES en heures aapapapap EEE pee EEE kaaa 2 a aa I 11 p 30 Second temps notre travail a consist valoriser les temps pass s par processus et non par activit par souci de synth se Le taux horaire de salaire de chacun des acteurs du DFOAD a t obtenu partir de leurs indications charge 152 heures mensuelles soit une base de temps de travail calcul e sur 35 heures par semaine salaire mensuel net x 1 4 taux moyen de PRODUCT valorisation PROG valorisation PILOTAGE EXPLOITA VALIDATION tx horaire Figure 5 R p dago cs PARA TV tuteur Enseignants ADM Cor adminis admi DEP VAP Total 0 00 225 00 11 7 232 152 10 3 0 5 640 50 0 00 54 1 34 1 71 11 42 10 84 2 04 50 00 0 50 55 332 00 1 205 66 464 21 42 736 84 16 800 00 9
55. Activit Acteurs concern s Outils de collecte des Produit de sortie donn es R aliser la monographie du Chef de projet et ou Entretiens via guide Identification des fronti res 1 dispositif responsable p dagogique d entretien du dispositif et monographie Rep rer les couples t ches Animateur coordonnateur Etude documentaire du DFOAD et ou activit acteurs du DFOAD Logigramme permettant de Consultant rep rer les encha nements et articulations entre activit s et acteurs Valider la monographie et le Chef de projet et ou Dictionnaire d activit s Inventaire des activit s du 2 premier rep rage des responsable p dagogique support des fiches d auto DFOAD couples t ches et ou Consultant analyse Tableau de rep rage des activit s acteurs Fiches d auto analyse de temps par activit par acteur Regrouper les t ches en poste par acteur Premier rep rage des activit et dresser Entretiens individuels ressources fournitures de l inventaire des activit s bureau logiciels etc r alis es dans le DFOAD consomm es par activit acteur Faire valider l inventaire des Chef de projet et l ensemble Tableau de rep rage des 3 activit s par l ensemble des des acteurs temps par activit par acteur acteurs du dispositif renseign Valoriser les activit s en temps pass par cat gorie d acteurs Analyser les donn es Consultant Hi rarchisation des activit s 4 rep rage des activit s les plus chronophages R
56. EAO et 280 heures en EAD 30 x 350 00 francs co t unitaire pour l entretien individuel 10 500 00 francs 110 x 46 00 francs co t unitaire pour l autoformation 5 060 00 francs 280 x 12 00 francs co t unitaire pour l EAD 3 360 00 francs Total co t stagiaire 18 920 00 francs Co t moyen d une heure AFIH stagiaire 18 920 420 heures 45 05 francs Cpar Co t d une heure d entretien individuel formateur stagiaire Cead Co t une heure EAD Cauto Co t autoformation Tpar Entretien Individuel Tead Formation Ead Tauto Autoformation Tafih Taux Heure stagiaire AFIH retenu Teafih Formation AFIH Tead 66 67 Teafih 33 33 Tpar 7 14 26 19 NHCon Nombre d heures par contrat de formation NHEad Nombre d heures EAD NHSem Nombre de semaines NHInd Nombre d heures Individuel PdrInd Prix de revient Individuel PdrEad prix de revient EAD PdrAuto Prix de revient Autoformation CMHS Co t moyen Heure stagiaire Tafih Taux AFIH retenu NHCo NHE NHAf NHSe NHin Pdrind INHEad NHaut PdrAut C ut CMHS n ad ih m d o o Total 14 30 Tafih 45 00 Francs 2 2 La r partition de l activit formateur sur un an certains arrondis ont t r alis s Cette estimation va permettre ensuite de d terminer le nombre de formateurs qu il faudra mobiliser en fonction du volume d heures global r alise
57. LES COUTS DE LA FORMATION OUVERTE ET A DI STANCE PREMIERE ANALYSE Mars 2002 Arnaud Coulon Consultant Algora Michel Ravailhe Enseignant chercheur en conomie gestion l Universit Picardie Jules Vernes INTRODUCTION L ANALYSE DES CO TS DE LA FOAD PRATIQUES D UNIVERSIT 1 Description du DFOAD CPM conduite de projet multim dias 1 1 Contexte de mise en vre 1 2 Description du dispositif 2 Notre point de d part la m thode des co ts par activit activity based costing 2 1 Critiques du mod le classique de comptabilit de gestion 2 2 La m thode des co ts par activit s 2 3 La d finition de l activit 2 4 L identification des activit s 2 5 La d termination des consommations de ressources par les activit s 3 L application partielle des r sultats 3 1 Les hypoth ses de calculs 3 2 R sultats provisoires 3 Compte de r sultat partiel semestriel et annuel du DFOAD DU CPM 4 Synth se de la m thodologie suivie pour l analyse du dispositif 5 CONCLUSION L ANALYSE DES CO TS DE LA FOAD PRATIQUES D ENTREPRISE 1 Le Projet Professionnalisation de la fonction communication et son contexte 2 Les proc dures et les modes de calcul mis en place par la direction projet B2E 2 1 La direction projet B2E 2 2 Objectifs m thodologie et proc dures 2 3 Les outils de calcul 3 Le calcul des co ts du projet 3 1 Le profil de projet 3 2 Le Bilan conomique 4 Notre an
58. Les points d acc s multim dias PAM se doivent d assurer l accueil des stagiaires au minimum pendant une plage horaire leur permettant de rentrer en contact avec des formateurs eux m mes situ s dans leur organisme de formation Ces sites en g n ral ne d livrent pas de formation ce sont souvent des foyers de jeunes de travailleurs des centres sociaux des biblioth ques municipales etc Une convention type a d fini les obligations de chacune des parties mise en oeuvre par les sites partenaires de moyens pour l accueil et le suivi de la pr sence des apprenants mise en oeuvre par les organismes de formation d actions de formation et mise disposition de mat riels dans les sites Les mat riels peuvent tre utilis s par les sites pendant une dur e quivalente celle de l utilisation dans le cadre du dispositif AFIH Aucun flux financier n a t tabli entre les parties au contrat Chaque partie pouvait cesser la relation contractuelle sans justification ni p nalit On peut estimer 2 ou 3 mois la dur e de n gociation pr alable avec un site d accueil trois jours le temps pass l installation de la plate forme sur les sites Pour la quasi totalit des sites un support technique a d tre apport pendant toute la dur e du projet Une trentaine de sites ont t sollicit s 20 ont t partie prenante Sur ces 20 sites 9 ont fonctionn tout au long du projet 3 se sont arr t s en cours
59. NNEXE 2 Tableau de calcul des flux diff rentiels de liquidit s du projet en FOAD 1 Hypoth se de r duction des recettes nettes de 15 Flux d exploitation 1 is 0 E nn Coeff d actualisation i 10 0 909 0 826 0 751 0 683 0 621 PR VAN lt 0 projet non rentable Dur e de vie du projet ici n 5 ans Elle ne peut tre estim e avec certitude Si l incidence de la formation sur l acquisition de comp tences par les form s facteur d accroissement de leur motivation de leur savoir savoir faire de leur productivit donc de la rentabilit de l organisation soumise forte obsolescence n est que de quatre ans au lieu des cinq pr vus initialement voir annexe 3 le projet cesse d tre rentable VAN n gative 49 K et doit tre rejet ANNEXE 3 Tableau de calcul des flux diff rentiels de liquidit s du projet en FOAD 1 Hypoth se de r duction de la dur e de vie du projet de cinq quatre ans Flux d exploitation 300 300 300 300 Flux d investissement 1000 Ek Coeff d actualisation i 10 1 0 909 0 826 0 751 0 683 1000 272 70 247 80 225 30 204 90 VANTE E EE VAN lt 0 projet non rentable Taux d actualisation L acquisition d un quipement n est jamais un investissement bon ou mauvais dans l absolu II a toutes les chances d tre bon si le taux d actualisation est faible et risque de devenir mauvais lorsque le taux d actualisation s l ve Il est impossible d valu
60. a formatrice connaissant mal les logiciels install s sur le poste multim dia ne pouvait les int grer dans un plan de formation avec efficacit ce qui a conduit augmenter le temps de connexion par visiophonie donc le temps de pr ceptorat et le co t de la formation Les documents du domaine monde contemporain ne conviennent pas car les travaux demand s aux stagiaires consistent faire des synth ses partir de documents d actualit ce qui ne correspond pas du tout aux comp tences que les stagiaires vis s par AFIH peuvent d velopper Ressources inadapt es d veloppement de produits de substitution logique de contournement sous utilisation de l existant production non conforme Surtemps Surconsommation Non production Non cr ation de potentiel Il ny a quasiment pas eu d utilisation de la visiophonie pour des op rations d accompagnement p dagogique sur des documents ou sur des notions Il n y a pas eu non plus en d pit des souhaits exprim s initialement par les porteurs du projet d utilisation des outils de communication pour une relation autonome entre stagiaires La messagerie Internet n a t utilis e de mani re significative que par les formateurs de l APP ILEP Les fonctionnalit s de partage d application n ont quasiment pas t utilis es en dehors d usages exploratoires Outils inadapt s d veloppement de modalit s d accompagnement de substitution logique de con
61. a totalit du projet Il peut entrer en contradiction avec celui de la VAN et place donc le d cideur en situation d licate Il n autorise pas la maximisation de la somme des flux nets de tr sorerie actualis s VAN mais prot ge l organisation du risque financier attach la d termination du taux d actualisation Pr sentation du TIR Revenons l exemple propos Un deuxi me projet d investissement en FOAD plus important 2 000 K est envisag en concurrence avec le premier 1 000 K II d gage des flux de liquidit s nets annuels de 580 K Le taux d actualisation reste le m me 10 pour revenir l exemple de d part Le calcul du TIR du premier projet indique un taux de 15 2 voir annexe 7 et graphique ci dessous ANNEXE 7 TIR du projet 1 Essai avec i 16 ET RC ee Essai avec i 15 7 Ts ns nr VAN La VAN s annule pour une valeur du TIR comprise entre 15 et 16 Le calcul du TIR donne une valeur un peu sup rieure 15 TIR1 15 25 TIR 0 15 0 6 18 6 x 0 16 0 15 Le graphique pr sent ci dessous pr sente l volution de la VAN en fonction de diff rentes valeurs du taux d actualisation La courbe de la VAN coupe l axe des abscisses p 95 VAN nulle une valeur du taux d actualisation i l g rement sup rieure 15 Il montre bien que la VAN est une fonction d croissante du taux d actualisation VAN une sous estimation du taux d actualisation
62. activit s CHARGES CHARGES COMMUNES Total SPECIFIQUES RE sh gt E m x regroupements a 1 Oo SE EE Oooo e Es 100 Choix des inducteurs de co ts II faut pouvoir mesurer l prestation d une activit afin de repr senter la consommation de ressources par activit L inducteur de co t peut tre compar une unit d oeuvre dans la comptabilit analytique classique selon le plan comptable g n ral l unit d re est l unit de mesure dans un centre d analyse servant notamment imputer le co t de ce centre au co t des produits L examen de notre exemple pr c dent nous conduit proposer comme inducteur de co t de l activit Accueillir les candidats le nombre de candidats postulant une inscription o le nombre d appels un candidat pouvant se renseigner en prenant plusieurs contacts avec la correspondante administrative Il est souhaitable pour ne pas reproduire le ph nom ne de subventionnement souvent reproch la comptabilit analytique traditionnelle de v rifier si le poids relatif des t ches composant l activit est peu pr s stable et si l volution du co t de l inducteur est pratiquement proportionnelle au nombre d unit s de l inducteur choisi voir le choix d une unit d oeuvre en CAE Il est galement souhaitable de proposer si possible quelques indicateurs deux ou trois par activit de fa on favoriser ult rieurement le regroupement autour d indic
63. ali communication Objectifs Professionnaliser les 650 communicants de la direction de la communication via le d ploiement d un dispositif global de formation associant formations pr sentielles et e learning Plate Forme Ma trise Direction de la communication RH Sce P rim tre g ographique international d ouvrage Ma trise d Oeuvre 00871 Ma trise Service Plan Strat gie d ouvrage Progr s m tiers Communication d l gu e Faisabilit Forte Conditions de r alisation de ce projet Synth se conomique k R alisation des r f rentiels m tiers faible outil de positionnement contenus en cours de r alisation exploitation P le Eib Pcie Niveau de support de la MOA Modules on line eten pr sentiel Investissement total organisation du d ploiementparla PFRH Co t additionnel annuel hard R duction de co t annuel hard Risques techniques Risques sociaux indicateurs de suivides gains Autres risques pr ciser Ce dossier fait l objet d une tude conduite PAYBACK Ann e 0 3 Coordination seuil de pr sent isme parle 00871 et AGORA VAN 3 ans 12 seulementgains hard Synth se faisabilit en incluantgains soft 2511 Risques de ne pas faire Non Professionnalisation des 650 com m unicants Non r alisation des objectifs du plan triennal du maitre d ouvrage Zone libre pour autres commentaires Process li s
64. alisation du projet dans les conditions conomiques cit es volution des gains en en pourcentage du seuil atteindre en rythme de croisi re valeur maxi des A Co ts ou A Gains qui se r p tent d ann e en ann e ex maintenance webmaster conomies de co ts r currents g n r es par le projet attention le p rim tre des gains doit tre homog nes avec celui des co ts associ s et des investissements Un chiffre positif indique une conomie de co ts Risques techniques valuer en coordination avec la DTSI S Annexe 3 co ts ou gains qui n auront pas d impact directement mesurables sur le compte de r sultat mais n anmoins quantifiables p ex somme de gains de productivit non agr gables oft VAN Valeur Actualis e Nette des cash flows au taux d actualisation de notre entreprise p 56 L Analyse des co ts de la FOAD pratiques d organismes de formation Le dispositif de FOAD AFIH pilot par l ILEP Avertissement aux lecteurs compte tenu de nos moyens d investigation ce troisi me regard port en aval du DFOAD s est focalis sur l identification d indicateurs de calculs r alis s par les op rateurs Notre principale ambition est d analyser les approches des prestataires de formation sur un dispositif qui a fonctionn II ne s agit donc pas pour nous de calculer les co ts a posteriori ni de tracer les contours d une mod lisation conomique Les donn es chiffr es contenues d
65. aliser 3 il existe parfois des effets de subventionnement c est dire que des activit s subventionnent d autres activit s au sein d une m me organisation L h t rog n it fr quente des activit s au sein d un centre d analyse division comptable de l entreprise o sont regroup es et analys es les charges indirectes pr alablement leur imputation aux co t comme les tudes et la production p nalise certains produits par rapport d autres en augmentant l attribution d une part des charges indirectes par le jeu du choix d unit d re volumique 4 les charges indirectes varient en fonction du phasage de l action conception prototypage mise en oeuvre exp rimentale d ploiement valuation etc on peut l gitimement se demander si ces co ts sont calcul s diff rents moments 5 d une mani re g n rale les experts constatent que le poids des charges indirectes a consid rablement augment par rapport celui des charges directes par cons quent toute r partition des charges indirectes impr cise voire fausse impacte de mani re encore plus importante sur les calculs et leur interpr tation en vue d une d cision rationnelle 6 certaines charges ont un caract re semi indirect Dans ce cas il est n cessaire de s parer la partie directement imputable un l ment de co t de la partie seulement imputable apr s r partition Par exemple le temps de d veloppement d une plateforme de
66. alyse constats et commentaires 4 1 Les limites du pay back comme mode de calcul 4 2 La difficult int grer les variables li es l ing nierie du dispositif L ANALYSE DES CO TS DE LA FOAD PRATIQUES D ORGANISMES DE FORMATION 1 Description du DFOAD AFIH Autoroutes de l information au service de la formation de l insertion et de la promotion des hommes 1 1 Contexte de mise en vre 1 2 Description du dispositif ISO 11 11 12 12 13 17 19 20 23 35 36 39 40 43 43 43 44 46 46 47 48 48 49 57 57 57 59 2 Le calcul des co ts bauche d un budget pr visionnel en phase d exp rimentation 62 2 1 Le prix de vente d une action AFIH 62 2 2 La r partition de l activit formateur sur un an certains arrondis ont t r alis s 63 2 3 La capacit d accueil des sites PAM 64 2 4 La r partition de l activit formateur sur une ann e 65 2 5 La productivit par formateur 67 2 6 Le co t moyen d une ligne RNIS 68 2 8 Le budget pr visionnel sur une ann e 70 3 La structure des co ts en phase d exploitation apr s l exp rimentation 72 3 1 Bases du calcul pour un parcours individuel de formation de 300 heures 12 4 Commentaires 75 5 Conclusion 79 ANALYSE DOCUMENTAIRE ET REP RES TH ORIQUES UN BREF TOUR D HORIZON 81 1 Cadre th orique 81 2 La FOAD consid r e comme un investissement 84 2 1 Peut on consid rer la formation comme un investissement
67. ane Canion RNIS Sie cannede au r seau gt par laisan permanente INCRIS R seau bal Acc s au 1 IUT de Sormsons r seau CCTIM RCNATER Universit tochnoko iq de Compi gne Impact sur l estimation des charges indirectes On ne pourra malheureusement pas prendre en compte les charges indirectes de structure communes plusieurs dispositifs ou composantes d un m me dispositif Une partie des charges indirectes ne peut tre r imput e ni sur les diff rentes composantes de l universit ni a fortiori sur les diff rentes formations dispens es Ces charges comprennent sans tre exhaustifs des frais g n raux comme le chauffage l eau l lectricit le mobilier le personnel d accueil de maintenance ex IATOS II appara t vident que ces charges seront en grande partie proportionnelles au nombre de m tres carr s utilis s Mais aussi des co ts de d placement d h bergement de repas de participation droits d inscription mat riel tel que stand etc aux salons et autres conf rences et colloques inh rents l activit de veille Une estimation approximative du chef de projet conduit valoriser ce poste environ 400 KF annuel hors salaires I mpact sur les autres charges Certains autres l ments de co ts n ont pu tre estim s et ou communiqu s il s agit en autre chose de co ts li s aux regroupements en pr sentiel tels que le mobilier les salles vid o projecteur
68. ans cette derni re partie nous ont t fournies par l AFPA et l ILEP 1 Description du DFOAD AFIH Autoroutes de l information au service de la formation de l insertion et de la promotion des hommes 1 1 Contexte de mise en uvre Le projet AFIH est parti d une r ponse l appel projet sur les autoroutes de l information lanc par le minist re de l Industrie en 1995 Les questions auxquelles AFIH devait r pondre taient les suivantes Les NTIC permettent elles de d velopper la r insertion de publics tr s d qualifi s exclus des processus de formation traditionnels p dagogie de face face et en rupture avec le lien social Combien cela co te t il r ellement D finir le nouveau profil de formateur dans un environnement NTIC Ce projet a consist offrir une formation de remise niveau fran ais math matiques monde contemporain des publics de niveau 5 en mettant en re une plate forme de formation distance utilisant les technologies de l information et de la communication visioconf rence Internet logiciels ducatifs Deux organismes de formation ont t impliqu s l AFPA Association pour la formation professionnelle des adultes et l ILEP Institut lillois d ducation permanente ainsi que qu une vingtaine de sites d accueil d nomm s dans le projet PAM point d acc s Multim dia L ILEP l AFPA ont b n fici du soutien de l ARD Agence r gionale de d
69. ateurs communs Le tableau suivant fournit un exemple d inducteurs plausibles par activit ACTIVITES INDUCTEURS PROPOSES Accueillir les apprenants Nombre de candidats Instruire les dossiers Nombre d appels Nombre de dossiers trait s Corriger et publier les devoirs Nombre de devoirs corrig s Nombre de pages publi es Cr er des contenus et faire valider Nombre de pages sc naris es Etudier la faisabilit du DFOAD Nombre de jours chef de projet Nous tenons pr ciser que nous n avons pas trait cette derni re tape dans le cas pr sent ci dessous 3 L application partielle des r sultats Bien qu incomplet du fait notamment du temps d investigation allou et de la difficult r colter des donn es compl tes l application du mod e ABC sur le dispositif de FOAD CPM a permis de valider la pertinence de cette d marche tout en ayant conscience de certaines de ses limites et en premier lieu la difficult de rattacher des charges indirectes aux activit s ce qui n cessiterait de remonter d un cran pour raisonner en terme de processus voire d identifier des cl s de r partition pertinentes Exercice qui n a pas t possible en regard de certaines difficult s mentionn es tout au long de cette partie 1 T s agit de mesurer l activit d un centre d analyse division comptable correspondant un service physique g ographique ou un regroupement comptable o transitent pour tre r parties de
70. au suivi r gulier des cours sont galement la charge des inscrits toutefois certains sont mis leur disposition par les techniciens de l ARDM Le nombre d apprenants inscrits depuis le lancement se d compose de la mani re suivante 1999 11 2000 1 semestre 16 2000 2 semestre 29 dont 2 en DESS 2001 1 semestre 44 dont 27 en DESS 2001 2 semestre 34 14 Exemple un candidat titulaire d une ma trise d ethnologie ayant d velopp son site web peut s inscrire au DU 15 Logiciel de retouche d images diteur de pages html pack office acrobat reader Au total ce sont donc 133 personnes qui se sont inscrites au DU CPM soit 470 heures factur es X 133 62 510 heures La r partition g ographique est int ressante Picardie 15 r gion parisienne 45 autres 35 DOM TOM 5 Les intervenants du dispositif L quipe en charge du DU se compose d un chef de projet directeur de la DEP de l UPJV qui est galement le responsable p dagogique et le pr sident du jury d examen d un animateur coordonnateur charg de l animation de la formation et de l accompagnement des stagiaires d une correspondante administrative charg e du suivi administratif et financier des stagiaires de deux t l tuteurs qui sont les r f rents pour l ensemble des modules pour les questions de cours et les devoirs charg s de l accompagnement de stagiaires et enfin des enseignants auteurs concepteurs cours
71. bdomadaires Ce rythme a t adopt pour r pondre aux exigences de la r glementation sur la r mun ration des stagiaires Les financements compl mentaires financement de fonctionnement ont t d finis ind pendamment Les deux organismes ont respect leur territoire habituel de chalandise pour la recherche des sites Les responsabilit s de suivi et de maintenance taient ind pendantes La r partition adopt e par les deux responsables de projet est la suivante contrat de 420 heures avec 2 3 en travail individuel sur documents imprim s d enseignement par correspondance et 1 3 sur documents outils multim dias dont 25 sur logiciels et 8 d utilisation de la visioconf rence ou de la communication Concernant le financement du fonctionnement deux aspects sont prendre en compte le financement des heures stagiaires r mun rant la prestation de formation et le versement d un salaire aux stagiaires Heures stagiaires L APP ILEP a obtenu un agr ment de la part de la r gion qui pr sentait deux particularit s les financements pouvaient concerner des formations d une dur e sup rieure 300 heures contrairement au conventionnement habituel des APP la port e et la gestion de la convention ne sont pas li e un bassin d emploi les heures stagiaires financ es sont qualifi es de r gionales L AFPA a financ ses heures stagiaires au travers de la commande publique R mun ration des stagiaires Les
72. ble de fonds publics DGEFP FSE cela pose de fait le probl me des effets de subventionnement externes en l occurrence dans l analyse Nous constatons que dans une grande majorit des cas les dispositifs ne sont plus op rationnels pass s le temps du subventionnement Par cons quent on ne peut imaginer b tir une strat gie de d veloppement s rieuse sur une base aussi fragile Les diverses productions tudi es n voquent jamais ce biais Le raisonnement sur les co ts est global et ne fait aucune segmentation La premi re qui nous semble tre r aliser est celle entre le public et le priv Comment mesurer par exemple la rentabilit d un dispositif FOAD public On doit s interroger sur les l ments de comparaisons de co ts le temps par exemple Le temps formation est il un temps de travail donc une charge parfois importante pour les services formation des entreprises ou du temps priv c est le cas pour les tudiants donc pas une charge en tant que telle supporter Il faut donc absolument segmenter les choses comparer ce qui est comparable en prenant en compte les contextes tout en annon ant tr s clairement de quel point de vue on se place pour raisonner en terme de co ts entreprise prestataire public ou priv qui fait ou faire faire un dispositif de type autoformation en ligne ou centre de ressource ou bien encore campus virtuel La structure des co ts d une entreprise d une universit
73. catives au Royaume Uni terminait son intervention en soulignant Ne laissez personne vous dire que les TICE vont faire baisser les co ts parce que ce n est pas possible Ce que les TICE peuvent faire s est largir la palette des possibilit s Elles peuvent am liorer l ducation et la rendre plus accessible P 39 L analyse des co ts de la FOAD Pratiques d entreprise Analyse du mode de calcul des co ts en amont du dispositif de e learning Nos premi res investigations dans le monde de l entreprise nous ont amen nous int resser un projet de e learning baptis Professionnalisation de la fonction communication Ce projet tait men au sein d une grande entreprise industrielle de dimension internationale Notre intention au d part tait de pouvoir d cortiquer le dispositif afin d en d gager les principaux processus suite l analyse des activit s r alis es par les diff rents acteurs du dispositif Cela impliquait de prendre en compte pr alablement le contexte de mise en owre les enjeux les finalit s les partenaires impliqu s etc Pour finir ce travail aurait d nous permettre de dresser le compte de r sultat du dispositif Cela supposait bien videmment que ce dispositif soit dans une phase op rationnelle Or certains v nements contingents tout management de projet sont venus perturber le planning et la r alisation des activit s pr vues initialement Ce contretemps nous
74. ces p dagogiques mobilis es Les domaines d apprentissage propos s dans le dispositif AFIH sont fran ais math matiques monde contemporain Supports imprim s de cours par correspondance L AFPA a utilis les supports dit s par le CNEFAD centre de formation distance de l AFPA L ILEP a choisi les supports dit s par EDF apr s comparaison avec les supports dit s par l AFPA le CNED les cours Legendre et France Formation Les crit res de choix taient multiples adaptation p dagogique objectifs d apprentissage poursuivis m thode suivie pertinence du d coupage des le ons etc actualit des informations qualit graphique des documents prix Les raisons essentielles de choix ont t le CNED propose un d coupage en chapitres de trop longue dur e tout comme les cours Legendre l AFPA propose un prix presque deux fois plus lev que EDF 20 F l heure d tude contre 12 F A noter cependant les cours d EDF sur le monde contemporain demandent aux apprenants de r aliser des synth ses travail p dagogique qui n est pas pertinent pour des apprenants de niveau 5 ayant un parcours de formation d une dur e limit e L acquisition des polycopi s inclut une prestation de correction des devoirs Logiciels ducatifs Ces logiciels ducatifs ou valises p dagogiques Lirebel Vocab SMAO etc sont destin s des apprentissages de fran ais et math matiques au niveau 5 Certains de ces
75. che d apprentissage Les formateurs de l APP semblent avoir eu une certaine latitude pour modifier la situation p dagogique lors de l accueil des stagiaires et lors de la conduite de la formation Investissement en temps sup rieur au pr vu temps pass accompagnement se fait au d triment d une autre activit productive Surtemps Non production Tout accroissement du recrutement de personnes non qualifi es se traduit donc par un accroissement de difficult s lors de l admission des stagiaires et la conduite de la formation Ils notent que le d lai de retour des corrig s de devoirs est trop long et ne correspond pas du tout au rythme de travail des apprenants pr vu dans le dispositif AFIH Temps pass r guler les difficult s rencontr es ventuelle mobilisation de personnel suppl mentaire parcours de formation qui doit tre r vis Surtemps Surconsommation Non production Il ny a pas eu coh rence entre l organisation des situations p dagogiques et les r gles de financement Cette situation a men une s rie d incidents majeurs un centre a d cid d appliquer une organisation p dagogique non approuv e par le formateur charg de l exp rimentation et l autre centre a rejet l organisation p dagogique du projet et n a pas mis en uvre tout un volet de l exp rimentation Production non conforme dysfonctionnements gestion de Sursalaire Non production L
76. de projet 2 n ont jamais fonctionn p 59 L int gration des outils et du dispositif dans les domaines de travail du site d accueil a t laiss au libre choix de ce dernier la convention type ne pr voyant pas d autre clause que la possibilit pour le site d utiliser jusqu 50 du temps disponible les postes multim dia mis disposition par le projet Il y a donc la possibilit de se consid rer comme une antenne simple lieu d accueil physique ou bien de d velopper une animation locale autour des NTIC ou bien d int grer de mani re structurelle poste multim dia et autres activit s du site Le co t direct est toujours tr s r duit pour les sites en raison du principe de mise disposition gratuite Le support technique La plate forme technique est un ensemble de mat riels et de ressources p dagogiques Elle comporte plusieurs l ments Ordinateurs multim dias Ces ordinateurs sont des ordinateurs multim dias avec une unit centrale de type Pentium un lecteur de c d rom un cran de 17 pouces avec adjonction d une imprimante et d un environnement audiovisuel t l phone qui reste en fonctionnement quel que soit l tat de l ordinateur microphone permettant une communication mains libres HP cam ra cartes de communication sur r seau Num ris Pour l environnement audiovisuel un quipement de la soci t Matra a t choisi pour deux raisons une bonne qualit d image l uti
77. de technicien sup rieur en comptabilit et gestion BTS per oit un revenu net mensuel de 1 400 euros soit un salaire annuel de 18 200 Une discussion avec le chef de groupe du Cabinet d expertise au sujet de l volution de sa carri re conduit le titulaire du BTS envisager une formation pr paratoire au dipl me d tudes comptables et financi res DECF II envisage de s inscrire la pr paration offerte par l Institut de tech niques conomiques et comptables INTEC d pendant du Conservatoire national des arts et m tiers CNAM sur ses propres deniers L examen n cessite le passage de sept unit s de valeur UV Le co t d inscription chacune de ces UV repr sente un montant de 300 euros soit 2 100 au total Afin de mettre le maximum de chances de son c t il est dispos demander un cong de formation d un an sans solde pour se consacrer plein temps la pr paration de cet examen La n gociation avec son sup rieur hi rarchique lui laisse esp rer une progression moyenne de sa r mun ration de 250 euros par mois soit 3 250 sur 13 mois L estimation de la dur e de vie de cet investissement en formation est limit e volontairement 10 ans maximum Le projet d investissement dans la formation est il rentable taux d actualisation retenu i 10 du point de vue du form La d pense d investissement est engag e par la personne qui acquiert la formation 2 4 6 8 10 1 3 5 7 9 2100 3250 3250
78. des apprenants donner l apprenant les moyens de contr ler par lui m me son activit apporter une culture de base technologique donner tous une galit de moyens de communication ne pas reproduire le mod e des laboratoires de langue de la prise de main distance utiliser la visioconf rence et l image comme vecteur d une p dagogie adapt e des publics faiblement qualifi s agr ger des moyens jusqu ici s par s l enseignement par correspondance l enseignement assist par ordinateur ins rer des postes et p riodes d apprentissage dans des lieux de socialisation et de culture ne pas recr er un centre de formation distance associer des organismes de formation distincts p 58 Les grandes dates du projet sont les suivantes Dates Ev nement Septembre 1997 D marrage op rationnel Septembre 1997 Recherche et installation des sites Point janvier 1998 d Acc s Multim dia Juillet 1997 Premiers stagiaires AFPA la mont e en charge a t progressive Octobre 1997 Premier flux de stagiaires ILEP 24 avril 1998 R union de tous les sites d accueil Roubaix 15 juin 1998 Journ e r gionale de communication sur le projet AFIH Septembre 1998 Deuxi me flux de stagiaires ILEP f vrier 1999 D cembre 1998 Fin du projet Mars 1999 Derniers stagiaires b n ficier d un contrat 1 2 Description du dispositif Les lieux de formation
79. e croissance du DFOAD CA de la formation 100 Keuros CA de la formation 200 Keuros Charges variables CV estim es 60 du CA CV estim es 110 soit 55 du CA Charges fixes CF valu es 50 Keuros CF valu es 50 Keuros CA 100 CA 200 CV 60 CV 110 MSCV 40 marge sur co t variable 40 du CA MSCV 90 45 du CA CF _ 50 CF 50 R 10 r sultat d ficitaire R 40 r sultat b n ficiaire CA SR CF MSCV unitaire soit 50 0 4 125 K Nouveau CA 50 0 45 111 K Solution graphique MSCV gt 0 45 CA CF MSCV 0 4 CA MSCV 50 Zone 1 pertes l Seuil de rentabilit SR ou CA Nombre d inscrits Conclusion 2 L augmentation du niveau d activit en provoquant des conomies d chelle passage des charges variables unitaires de 0 6 0 55 du CA soit un peu plus de p 108 10 de gains de productivit a abaiss le SR de 125 111 K soit de 100 inscrits 89 inscrits Mais arriv un certain stade dans le d veloppement du dispositif les charges variables risquent d augmenter plus ou moins proportionnellement l activit ce qui a pour effet d avancer ou de reculer le seuil de rentabilit 2 cas Cas d augmentation des charges variables plus que proportionnelle aux variations d activit Si des r organisations pertinentes et suffisamment significatives permettent de reculer le passage d une zone une aut
80. e des droits d inscription exemple dans le cas d une formation universitaire l augmentation du pourcentage de salari s dans une m me promotion et s acquittant donc de droits plus lev s que les tudiants induira une modification de la structure des recettes ce qui va minorer le taux de charges variables ratio charges variables CA Le d nominateur CA augmente nombre d inscrits constants seule la nature de ces inscrits va varier Cons quence de ces trois raisons le seuil de rentabilit va nouveau se d placer Nous abordons dans les paragraphes suivants deux situations illustratives de ce ph nom ne 1 cas Cas d augmentation des charges variables moins que proportionnelle aux variations d activit p 107 Les charges variables ne sont pas toujours proportionnelles au niveau d activit En effet en augmentant le niveau d activit par exemple le CA ou le nombre d inscrits les charges variables peuvent augmenter moins vite que le niveau d activit gr ce la division du travail ou tout autre levier organisationnel comme l effet d apprentissage On se situe alors dans une zone de rendement croissant c est dire dans une zone o les charges variables unitaires d croissent et que les marges sur co t variable unitaire croissent ce qui a pour effet d avancer le seuil de rentabilit et de modifier le r sultat Reprenons l exemple pr c dent voir mod le de base Situation initiale Situation nouvell
81. e l appareillage de calcul mis en re par le B2E et celui utilis un niv eau plus macro qui rel ve du contr le de gestion co construction int gration possible des diff rents appareillages de calculs de suivi Si comme on nous l a affirm l objectif est de pouvoir suivre les gains et donc de retrouver ses petits alors cela sous entend un minimum de coordination et de coh rence entre les acteurs et les outils de pilotage En effet se mouvoir en eaux troubles exige une s rieuse remise en cause des outils de navigation courante Or l ing nierie autour du projet ne permet pas de distinguer le sous syst me pilotage qui permettra d assurer une tra abilit des actions et de la production du syst me des dysfonctionnements etc de la formation et donc des gains pertes carts co ts cach s ventuel le s Seule la MOE doit rendre des comptes sur ses quilibres budg taires La matrice d finie par le B2E met en avant la notion de faisabilit niveau de support de la MOA niveau de maturit de la r flexion risques techniques et sociaux Nous ne reviendrons pas sur ce dernier point voqu pr c demment nous est impossible ce jour d estimer le degr de ma trise de l ing nierie de e formation par la MOA et la MOE 4 Le dispositif de professionnalisation lanc en 1997 ne r pond plus l internationalisation de la fonction communication aux exigences des managers et aux attentes volutives des comm
82. e posera aussi des probl mes si mon dispositif n atteint pas les objectifs fix s en terme d apprenants ce sera un surco tf Par cons quent il faut garder l esprit que les seuils de rentabilit s et donc que les zones de gain tant mouvantes en fonction des quantit s et des co ts totaux un op rateur de formation qui cro t trop vite phase euphorique peut tr s vite augmenter ses charges fixes zones d activit qui changent et d porter le seuil de rentabilit 64 De mani re tr s empirique nous affirmons ici que les d rives peuvent tre tr s rapides l chec relatif des centres de ressources en entreprise qui ont fait recette un deux mois avant d tre compl tement d sert s en est une illustration L valuation d un dispositif de visioconf rence pour le compte de la SNCF il y a un an nous a montr combien les dispositifs de FOAD taient sujets risques sur une population cible de 35 phase de test seuls 8 5 ont particip au dispositif avec la cl un abandon du projet Il ne nous appartient pas de re venir sur les raisons de ce semi chec mais il est vident que l on ne peut d cemment parler de rentabilit d investissement dans ces conditions p 106 sachant qu entre le seuil de structure initial 1 sur le graphe et le seuil de rentabilit n 2 il existe un entre deux qui est synonyme de pertes Second palier zone D de gains CF2 Co ts Fixes CF st
83. eignants Personnel de l ADM Correspondante administrative Personnel administratif DEP Personnel de la cellule VAP CNED Apprenants RT IONMONOWz gt p 24 Figure 1 bis PRODUC PROG PILOTAG E EXPLOIT A VALIDAT LON 100 00 100 00 100 00 100 00 100 00 100 00 100 00 100 00 100 00 Constat global sur l ensemble du dispositif Les activit s qui rel vent essentiellement de l exploitation repr sentent un total d environ 26 voir tableau pr c dent 1653 heures 5762 de l ensemble des activit s Les activit s regroup es dans le processus programmation et pilotage consomment respectivement 35 et 22 du total Les activit s amont programmation et celles qui se d roulent en parallde de l exploitation garantes du bon fonctionnement du dispositif Pilotage constituent deux p les majeurs alors que l exploitation proprement parler ne repr sente plus qu un quart par rapport un ratio plus lev dans le cadre de stage en pr sentiel de l ensemble des activit s r alis es dans le cadre du dispositif Cette premi re grille constitue bien plus qu un outil de rep rage des temps pass s c est un v ritable barom tre du dispositif permettant de manager le dispositif et donc de r partir au mieux les ressources en temps comp tences etc en fonction des activit s et processus R partition des temps heure semestre par cat gorie d acteurs par p
84. ement sur les diff rents facteurs cl s de succ s selon Lorino Contr le de gestion strat gique Dunod 1991 224 p La lecture des travaux traitant de la formation comme un investissement nous autorise constater que l appareillage de calcul de l investissement est tr s rarement d fini On voque souvent la notion de rentabilit d investissements exemple de l analyse co ts b n fices de la formation Web tude du projet pilote de l Institut en ligne Bell par Tammy Whalen et David Wright de la Facult d administration Universit d Ottawa mais sans d finir tr s pr cis ment les crit res retenus et les modes de calcul mis en oeuvre pour estimer cette rentabilit II nous semble important de pouvoir pr ciser non seulement les motifs enjeux finalit s qui ont permis d arr ter les investissements en formation mais aussi les diff rents l ments du bilan conomique li l investissement envisag tels que le co t d acquisition de l investissement les flux pr visionnels d exploitation et ses composantes la dur e de vie choisie le taux d actualisation choisi la prise en compte de l effet de taille l analyse de risques autant d l ments qui peuvent faire basculer le processus d cisionnel en faveur ou au d triment de telle ou telle solution On peut faire l hypoth se que ces crit res ne sont pas identiques en fonction des secteurs d activit Se poser la question de la valeur ajout e d un mod le de d
85. emploi tudiants salari s FONGECIF contrats de qualification etc La dynamique de ce mod le repose sur la marge sur co t variable MSCV p 103 Prenons un exemple simple CA de la formation 100 Keuros Charges variables CV estim es 60 du CA Charges fixes CF valu es 50 Keuros Hypoth se o la formation est d ficitaire CA 100 CV 60 MSCV 40 marge sur co t variable 40 du CA CF _ 50 R 10 r sultat Le responsable formation doit alors s interroger sur le niveau d activit seuil de rentabilit ou point mort ou chiffre d affaires critique lui permettant d atteindre au minimum R 0 soit une op ration blanche Solution alg brique Dans le cas g n ral R CA CV CF R 100 60 50 10 Dans le cas particulier du seuil de rentabilit CA R CAX CV CF 0 R CA 0 6 CA CF 0 CV 60 du CA R 0 4 CA 50 0 d o 0 4 CA 50 et CA 50 0 4 125 V rification CA 125 CV 75 0 6 x 125 MSCV 50 marge sur co t variable 0 4 x 125 CF__ 50 R 0 r sultat Conclusion 1 le CA devra tre au moins gal 125 K pour ne pas subir de pertes NB on peut aussi raisonner sur l effectif des form s puisque CA effectif inscrit x droits d inscription En supposant que les droits sont de 1250 euros par inscrit l effectif former permettant d atteindre le seuil de rentabilit r sultat sup rieur ou gal 0 pou
86. en 4 tapes 1 le les porteurs de projet ma trise d ouvrage et ma trise d re renseignent la grille qui se d compose en deux l ments distincts le profil de projet et le bilan conomique 2 les porteurs de projet pr sentent ces deux composantes renseign es au B2E qui ventuellement propose des corrections ou autres modifications 3 la grille corrig e est pr sent e aux experts du B2E pour validation et d finition de la mani re dont ce projet sera pr sent au comit d orientation et de d cision COD 4 pr sentation du projet au COD pour validation 2 3 Les outils de calcul La grille de lecture deux tableaux et un glossaire a t d finie par le B2E sans aucune concertation nous semble t il ni avec le contr le de gestion ni avec les int ress s savoir les porteurs de projet Nous faisons l hypoth se que ceci peut donner lieu des logiques de contournement pour faire entrer dans les cases et r pondre la demande voir les parties 3 et 5 Concernant la description des constituants de la grille voir glossaire il ne nous appartient pas de juger de l exhaustivit des l ments contenus dans le tableau Bilan conomique Nous mettons toutefois un certain nombre de r serves quant la pertinence et la fiabilit des donn es fournies voir pour davantage de d tails les parties 3 et 4 4 d lai de r cup ration des capitaux investis calcul partir de la couverture du co
87. enligne et susceptibles d intervenir aussi lors des regroupements physiques et virtuels chat Cette quipe en front office est compl t e par une quipe en back office l administrateur de la plateforme de t l enseignement les techniciens de l ARDM la cellule VAP de l UPJV la ou les personnes en charge de la partie marketing service externalis via le CNED ainsi que les administratifs de la DEP qui sont amen s participer de pr s ou de loin la gestion du dispositif agents comptables techniciens qui g rent les salles pour les regroupements etc Enfin il ne faut pas oublier les pourvoyeurs de contenus savoir les enseignants chercheurs Organisation du dispositif La base de l organisation est le semestre une nouvelle promotion d bute tous les six mois janvier et juin Si l on peut en th orie taler la formation sur trois ann es il n en reste pas moins que certaines contraintes administratives dues aux financeurs limitent l ouverture du dispositif En effet un DU peut se r aliser en un semestre au plus court et en trois ans au plus long on tente de privil gier ici une individualisation des temps en fonction des contraintes de chacun mais aussi des modes d apprentissage N anmoins les demandeurs d emploi doivent pr senter les examens au bout du semestre car ils ne peuvent tre pris en charge financi rement au del Les salari s quant eux sont encourag s valider leur formation sur
88. er le foisonnement d id es de projets au sein des diff rentes directions Son programme s intitule Economies et productivit l objectif affich de la direction projet B2E tant de faire plus avec moins Couvrant le champ de toutes les initiatives transversales et g n riques qui visent am liorer les services aux employ s le B2E int gre bien videmment la formation mais ne s int resse qu aux actions s appuyant pour tout ou partie sur les technologies de l information et de la communication le e learning Les objectifs principaux et initiaux du B2E sont les suivants recenser l ensemble des projets en cours et venir p 43 filtrer ces projets en stoppant les actions ayant un payback sup rieur un an dynamiser les projets ayant un payback inf rieur un an d finir une organisation permettant de suivre la r alisation des projets et donc du niveau de r alisation des gains Un travail important de benchmarking a t r alis par le B2E Selon ce dernier en mati re de formation le e learning permet des gains potentiels non n gligeables Afin de hi rarchiser les initiatives trois crit res ont t d finis dont le principal tant d avoir un payback inf rieur un an A cela s ajoutent deux autres crit res l existence d un budget m tier et une estimation de la faisabilit nous reviendrons sur ces diff rents crit res un peu plus loin La proc dure actuelle se d roule
89. er un projet d apr s ses seules caract ristiques intrins ques co t d acquisition recettes nettes annuelles dur e de vie Rappel du m canisme de l actualisation pour le lecteur non sp cialiste L investissement en FOAD de 1 000 procurant une s quence de recettes nettes annuelles constantes de 300 pendant cinq ans est il envisager p 90 On serait tent de r pondre oui en effectuant la somme alg brique 1 000 5 x 300 500 Cependant cette m thode a l inconv nient d attacher la m me valeur un euro re u dans n ann es et un euro re u aujourd hui alors que ces deux perspectives sont loin d tre quivalentes principe de rationalit conduisant pr f rer un euro aujourd hui un euro dans un an puisqu un euro plac un taux i pendant un an produira en conomie mon taire un int r t de 1 i euros Il est donc quivalent de poss der un euro aujourd hui ou 1 i euros dans un an A la limite le concept d actualisation est un concept physique d quivalence de quantit s actuelles et futures Pour d cider maintenant de r aliser ou rejeter le projet d investissement en additionnant ou soustrayant des sommes provenant de p riodes diff rentes il faut d terminer la somme v quivalente 1 dans un an En l absence de choix d un taux d actualisation la r ponse la question pos e est sans objet oui si le taux est faible non si le taux est lev 1 re
90. ernative suivants le recours au march provoquant l apparition de co ts de transaction co ts de recherche de cocontractant de collecte d information de n gociation le recours l entreprise comme substitut du march pour viter de supporter les co ts de transaction aff rents mais en subissant en contrepartie des co ts organisationnels organisation du travail structuration hi rarchique circulation de l information entre les diff rents chelons hi rarchiques Les questions actuelles au sein des grandes entreprises sur l ventuel investissement dans des logiciels de types plateforme illustrent bien cette difficult p 81 La FOAD au sein des grandes organisations pourrait tre un bon exemple de l application de la th orie des transactions en posant la question de l internalisation de tout ou partie de la formation pour viter le co t et la d pendance du contrat avec des sp cialistes de ce domaine ou de l externalisation en l absence de comp tences internes ou en raison de co ts lev s Le d cideur est ainsi conduit un arbitrage entre co ts internes et co ts externes Il est possible aussi d envisager des formes hybrides d organisation en combinant ces deux modes de coordination arrangements institutionnels d crits par Williamson L investissement en FOAD pourrait tre envisag en tant qu actif sp cifique parmi les actifs humains dans la mesure o contrairement d autres inv
91. es consomm es aux produits mais aux activit s Les activit s sont ensuite reli es aux produits qui les consomment Cette m thode s appuie sur plusieurs tapes dont l identification des activit s la d termination des consommations de ressources par les activit s l affectation des charges directes aux activit s l imputation des charges indirectes aux activit s le choix des inducteurs de co ts Etc 2 3 La d finition de l activit La m thode de gestion des co ts par activit est post rieure l laboration du plan comptable g n ral en 1982 Elle ne b n ficie pas de ce fait de d finition normalis e Bescos et Mendosa d finissent l activit comme un ensemble de t ches homog nes caract ristiques d un processus de r alisation de la cha ne de valeur et consommateur de ressources Le management de la performance Editions comptables Malesherbes 1994 Une activit regroupe des t ches homog nes et reli es entre elles qui repr sentent le niveau le plus l mentaire de l tude du travail Prenons un exemple issu de la fiche d auto analyse du poste de travail correspondante administrative pour le dipl me universitaire DU conduite de projets multim dias Les t ches r alis es dans le dispositif de formation ouverte et distance sont accueillir et r pondre la demande par t l phone explications sur le dispositif distance organisation modalit s accueill
92. es de formation concern s sont essentiellement la remise niveau de savoirs de base c est amp dire fran ais math matiques monde contemporain voire biologie pour un public cible de niveaux V IV Les ressources EAO sont utilis es en local off line L acc s au web entre dans le cadre d un troc avec les partenaires Ce troc permet au prestataire d conomiser sur la fonction responsable du PAM sur les frais de structure lectricit gardiennage nettoyage etc sur h bergement des quipements la contrepartie tant la possibilit pour le PAM de consacrer 50 du temps d utilisation du mat riel ses propres besoins Le fonctionnement actuel s appuie sur 9 PAM pour traiter 12 000 heures stagiaire ann e Augmenter le nombre de PAM induirait des co ts suppl mentaires Le tutorat via la visioconf rence est en point point 1 formateur 1 apprenant Le financement des actions de formation se fait par l interm diaire d une convention pass e entre le prestataire et le conseil r gional portant sur une enveloppe d environ 12 000 heures stagiaires par an L heure stagiaire est r mun r e hauteur de 30 francs Base temps 300 heures de formation sur 16 semaines soit environ 3 5 mois p 73 Postes de co ts Acteur Estimations co t Volume Total en concern unitaire TTC horaire francs TTC sur un parcours type Information accueil U
93. es diff rentes productions tudi es envisagent la formation soit comme un investissement dont il s agit d valuer la rentabilit soit comme une d pense qu il s agit a minima de ma triser Commen ons par examiner la FOAD sous l angle d un investissement 2 1 Peut on consid rer la formation comme un investissement classique Il n existe pas de d finition simple et unanimement accept e de la notion d investissement La plupart des d finitions retiennent celle donn e par P Masse Le choix des investissements crit res et m thodes Dunod 1959 489 p l change d une satisfaction imm diate et certaine laquelle on renonce contre une esp rance que l on acquiert et dont le bien investi est le support Nous consid rerons d un point de vue de gestion qu investir consiste supporter un co t actuel en vue d obtenir des recettes futures sup rieures De ce point de vue la formation peut tre rang e dans la cat gorie des investissements La d cision d investir est sans doute une des plus complexes parmi celles que doit prendre un responsable d organisation Elle est encore plus d licate lorsque l objet de l investissement pr sente un caract re immat riel comme l investissement en formation Les pr cautions relatives l emploi d une instrumentation de gestion pertinente devraient tre n cessairement renforc es Nous constatons un fort d ficit dans ce domaine L absence g n ralis e de typologie d inv
94. estissement en formation risque d introduire un biais dans l analyse En effet un investissement en formation peut faire partie d un projet conomique plus vaste comme la modernisation de l appareil de production n cessitant l acquisition de nouvelles comp tences du personnel La d termination de la rentabilit de l investissement en formation ne peut se faire dans ce cas ind pendamment du projet global De plus la transposition pure et simple des crit res de s lection et des m thodes d analyse de l investissement mat riel industriel l investissement immat riel formation trouve vite ses limites II ne semble pas pour le moment que la sp cificit de ce type d investissement soit bien prise en compte L importance des budgets d investissement consacr s la FOAD devrait normalement conduire v rifier la conformit des projets d investissement la politique g n rale de l organisation Une v ritable r flexion strat gique sur l int r t de ces projets ne semble pas tre vraiment engag e l heure actuelle Les directions en charge de ce probl me directions des ressources humaines direction informatique direction formation paraissent se trouver devant un double cueil Premier cueil renoncer tout calcul conomique p 84 totalement en consid rant que l impact de l investissement formation sur la rentabilit de l organisation est pratiquement impossible d terminer partiellement en excluan
95. estissements notamment de type industriel il ne peut pas tre d ploy dans d autres applications La fr quence d utilisation des actifs sp cifiques doit intervenir dans le choix entre l internalisation et l externalisation Un recours r p t un investissement sp cifique comme la FOAD justifie l internalisation La d finition des conditions d utilisation de l investissement en FOAD est d terminante et n cessite une r flexion approfondie Un autre cadre th orique comme la th orie des ressources pourrait tre mobilis pour disposer de grilles de lecture pertinentes dans le domaine de la FOAD Des auteurs comme Kay Hamel et Prahalad op rent un renversement de perspective dans l tude des relations entreprise environnement En effet l analyse strat gique des ann es 1980 notamment repr sent e par Porter met surtout l accent sur les facteurs de contingence de l environnement L hypoth se principale est que les facteurs cl s de succ s assurant un avantage concurrentiel la firme sont largement d termin s par le march Hamel et Prahalad consid rent que les facteurs de performances de l organisation sont rechercher davantage au sein de l entreprise devenant ainsi plus un portefeuille de comp tences que de produits Le pilier de la construction des choix strat giques est le p le de comp tences s appuyant sur les comp tences technologiques organisationnelles mais aussi sur l aptitude de l entrepr
96. estre 2 ann e 2000 5 729 30 Semestre 1 ann e 2001 3 776 10 Semestre 2 ann e 2001 4 886 72 Co t moyen d un tudiant sur les deux ann es Charges totales X 4 semestres 123 tudiants au total sur 4 semestres 5 403 20 A partir de cette grille de lecture il est relativement facile pour un manager de dispositif de fixer le montant du co t p dagogique au regard de la contrainte du march Analyse du processus exploitation co t horaire moyen de ce processus 34 180 224 211 84 francs x 1653 heures produites somme des heures r alis es pour chaque activit de ce processus par semestre 20 7 de l heure Ce calcul ne rend pas compte de la diversit des activit s c est un lissage sur l ensemble des activit s A19 A 24 Par exemple le taux horaires moyen d un enseignant voir figure 6 est de 184 21 francs soit 28 08 alors que le taux horaire moyen d un tuteur est de 66 32 francs soit 10 11 En gardant l esprit que les charges directes et indirectes sont sous valu es compte tenu de la collecte incompl te des donn es il faudrait en moyenne sur la base de 5 ans dur e de vie du DFOAD environ 100 inscrits par semestre pour atteindre un quilibre entre les produits et les charges seuil de rentabilit point mort 4 Synth se de la m thodologie suivie pour l analyse du dispositif Il appara t urgent et primordial de pouvoir outiller les d cideurs qu ils soient en entrepri
97. g re l encadrement quotidien des stagiaires Mobilisation du personnel PAM sur t che qui ne rel ve pas de sa comp tence personnel qui ne peut donc pas traiter ses propres t ches temps pass par plusieurs partenaires pour r gler le dysfonctionnement Surtemps Sursalaire Surconsommation Les questions d horaires peuvent rendre inop rant le principe de partage du mat riel tel que pr vu dans la convention si les stagiaires occupent les quipements aux heures ouvrables le site ne peut utiliser ces quipements pour ses besoins propres Sur un site d accueil correspondant de l AFPA de Roubaix la conjonction des deux r gles 30 heures par semaine et de r partition de 50 50 oblige de fait s il y a deux stagiaires occuper le poste mis disposition pendant la totalit des heures ouvrables donc emp che le site d utiliser l ordinateur pour ses besoins propres Mat riel indisponible pour le PAM Non production Non cr ation de potentiel Les incidents relev s ont t nombreux ils concernent la maintenance technique les questions administratives la comp tence des animateurs locaux Maintenance technique de tr s nombreuses difficult s ont t prouv es par les sites d accueil certaines pannes ont dur 4 mois Certains mat riels n ont jamais t livr s Questions administratives les d lais de certaines op rations administratives ont t trop longs sans que la situation ne lai
98. gn s aux communicants il est n cessaire de d velopper l efficience de cette population cible environ 650 communicants r partis sur 150 points g ographiques Pour ce faire il est tr s vite apparu important de faire voluer le dispositif de professionnalisation lanc en 1997 Cette nouvelle politique de professionnalisation pr voit le d veloppement de nouvelles modalit s de formation afin de compl ter l offre initiale collective par une r ponse plus individualis e L clatement g ographique et les contraintes organisationnelles renforcent la n cessit d apporter de la flexibilit au dispositif de formation La cl d entr e est donc l individualisation et la flexibilit les nouvelles technologies n tant qu un moyen de pouvoir y parvenir Les diff rents services qui ont la charge de la formation au sein du groupe sont galement touch s par l ouverture l international Compte tenu des turbulences de l environnement et de la n cessit de rationaliser les activit s la direction g n rale a d cid que l on ach terait aussi du tertiaire et donc de la formation Un service achat des prestations tertiaires s est donc mis en place Il travaille avec la direction projet B2E et tous les concepteurs de formation La question du co t en formation a t jusqu pr sent tabou chacun faisait et achetait un peu ce qu il voulait N anmoins depuis quelque temps des efforts cons quents d optimisation de
99. i de m thodes de calcul de co t sp cifiques La m thode des co ts par activit s ou ABC activity based costing nous semble la mieux appropri e pour r pondre aux exigences de pertinence de la situation nouvelle actuelle En interrogeant l organisation elle permet une repr sentation plus r aliste du fonctionnement de l organisation du dispositif de FOAD et autorise ainsi un progr s dans la connaissance et le calcul des co ts Son utilisation pourrait conduire une allocation des ressources plus judicieuse et des changements organisationnels autorisant ainsi un management par la performance m thode dite ABM activity based management L observation de la formation des co ts montre que ce ne sont pas les produits qui consomment des ressources la base de la constitution des co ts mais les activit s Par exemple l activit Accompagnement des apprenants consomme des ressources humaines un animateur et des t l tuteurs et mat rielles ordinateurs plateforme de t l enseignement Ensuite ce sont les produits qui consomment des activit s Si l on consid re que l objet de co t est l tudiant form et dipl m pr cisons que cet objet est qualifier il pourrait s agir du co t du dispositif lui m me cet extrant consomme l activit Accompagnement des apprenants En effet la m thode ABC diff re de la m thode usuelle de comptabilit analytique en ne rattachant pas directement les co ts des ressourc
100. ifs mobilisant l autonomie des individus travers la mise en vre de situations d apprentissage auto dirig es r duira de fait l absent isme Au contraire si l on se r f re aux donn es collect es ce jour sur les taux d abandon en autoformation parfois compris entre 70 et 85 on peut craindre une augmentation du ph nom ne si d une part on ne s interroge pas sur les motifs profonds de cet absent isme et d autre part si 7 Je cahier des charges r alis par la MOA stipule nous attendons du consultant une r ponse en termes d ing nierie et de pilotage de mise en auvre Le consultant nous orientera vers diff rents types de modalit s p dagogiques pr sentiel intranet conf rence coaching personnalis dans ces deux dimensions motivation et m ta comp tences voir Collectif de Chasseneuil qu est ce que la FOAD http ressources algora org reperes comprendre index asp p 46 l accompagnement p dagogique et organisationnel incluant des phases de pr sentiel n est pas pris en compte dans l ing nierie du dispositif Pour ce qui rel ve sp cifiquement de la technique qui aujourd hui peut assurer en toute certitude pouvoir ma triser les contraintes bande passante par exemple pour des contenus lourds et al as bugs divers et vari s li s l utilisation des TIC En outre aucun l ment ne nous permet aujourd hui de valider l ventuelle analyse de risques qui aurait t r alis e par la DTSI
101. ir et r pondre la demande par messagerie lectronique explications sur le dispositif distance organisation modalit s p 12 accueillir et r pondre la demande par courrier postal explications sur le dispositif distance organisation modalit s accueillir et r pondre la demande par fax provenant notamment de l tranger explications sur le dispositif distance organisation modalit s Nous consid rons possible de regrouper ces cinq t ches en une seule activit Accueillir informer les candidats 2 4 L identification des activit s Cette tape a consist apr s r alisation d une monographie envoyer une fiche d auto analyse chaque personne intervenant dans le programme de FOAD L organisme de formation ne disposant pas de comptabilit analytique il na pas t possible de s appuyer sur une architecture pr d finie II est bien vident que l existence d une comptabilit analytique favorise ce travail de d part sinon il faut construire un sch ma analytique Cette tape permettant de construire la carte compl te des activit s s accompagne d entretiens avec le responsable de la formation et ses collaborateurs pour valider la constitution des t ches en activit s les moins nombreuses mais aussi les plus significatives pour la cr ation de valeur pour le client usager ou les plus fortes consommatrices de ressources Le contact direct avec les personnes permet de les sensibi
102. is gestion 20 18 E frais structure E frais de communication Les frais de structure et de gestion sont identiques ceux de la formation traditionnelle Par exemple on part de l hypoth se que le traitement administratif consomme les m mes ressources Cette estimation peut appara tre comme arbitraire Nous sommes dans une logique de co ts externes avec un appui sur les PAM et les quipements d j install s Le troc permet l organisme de ne pas supporter les frais de structure et d h bergement du mat riel L appui sur un responsable du PAM qui a en charge les acc s au PAM sur les 50 de plages horaires disponibles et d di es l action AFIH le suivi des margements la coordination avec l organisme dispensateur la gestion et mise en oeuvre des ressources EAO rel ve d une logique de co production de service noter que parfois cette fonction est assur e par un emploi jeune Le travail domicile r alis dans le cadre de l enseignement par correspondance permet galement de ne pas supporter des co ts de structure d quipement de communication etc support s par le stagiaire lui m me L appui sur les missions locales l ANPE permet galement de ne pas avoir subir les co ts li s au recrutement Le travail de promotion et de marketing est en partie assur par le PAM et les stagiaires eux m mes Il faut souligner ici le r le d ensemblier tenu par l organisme de formation qui
103. ise a cr er de la valeur pour le client et mobiliser de fa on efficiente ses actifs sp cifiques La formation est sans doute un des moyens privil gi s pour consolider ce p le de comp tences et dynamiser le processus d apprentissage permettant de le faire voluer Une autre orientation th orique concerne les travaux sur le capital humain ou le capital intellectuel Des auteurs comme G Becker prix Nobel d conomie consid rent le capital humain comme un ensemble d aptitudes de connaissances et de savoir faire poss d s par les individus L homme peut tre consid r comme un actif au sens comptable et financier du terme qui a une valeur marchande La formation pourrait appara tre comme une d pense d acquisition n cessaire au maintien de la force de travail susceptible d une inscription l actif du bilan et faisant l objet de ce fait d un amortissement nous rappelons que le droit comptable n autorise pas l amortissement des d penses de formation mais accepte une d cision caract re fiscal de transfert de charges voir l illustration ci dessous La modification des r gles comptables n est pas irr aliste puisque le Financial and Management Accounting Committee FMAC de l IFAC International Federation of Accountants a publi une tude portant sur les concepts de base relatifs la mesure et la gestion du capital intellectuel et le r le des processus comptables dans cette mesure et gestion L app
104. ispositif par rapport un autre induit des l ments de subjectivit car tout repose sur une appr ciation singuli re de l organisation qui le met en oeuvre et de ses propres crit res d valuation et de suivi lorsqu ils existent Force est de constater que nous sommes tr s souvent en pr sence de pr construits La partie n 2 Pratiques d entreprise apporte quelques l ments de r ponse par rapport cette question Mettre en pratique diff rents crit res classiques de s lection d un investissement et ou effectuer de mani re impr cise des calculs concernant un crit re peut conduire des d cisions contradictoires d acceptation ou de rejet du projet estim Nous vous en proposons une illustration dans l exemple qui suit Si l on accepte de consid rer la FOAD comme un investissement classique il faut lui appliquer les crit res classiques de s lection d investissement et les soumettre une analyse critique 2 2 Pr sentation critique des crit res classiques de s lection d un investissement appliqu s l investissement en formation Les principaux crit res utilis s pour la d cision d investir sont la valeur actualis e nette VAN le taux Interne de rendement ou de rentabilit TIR et le d lai de r cup ration des capitaux investis DRCI Il faut rappeler que ces outils de d cision s inscrivent dans une approche monocrit re en admettant que les d cisions des investisseurs se fondent su
105. it de 40 76 de l activit totale jaune et secondaire orange On constate sur la ligne programmation PROG par exemple que la comp tence collective est une dimension centrale pour la bonne marche du dispositif et par effet induit pour les apprenants Cette hypoth se est valider Les lignes exploitation 4 activit s principales et pilotage 3 activit s principales et une activit secondaire pr sentent ces m mes caract ristiques se 6 11 7 232 152 10 3 0 5 PRODUCT 1 71 11 42 10 84 2 04 50 00 0 50 252 110 565 550 0 50 PROG 372 25 225 480 3 PILOTAGE 6 10 11 08 2 0 164 265 802 120 250 0 50 EXPLOITA 2 41 0 00 20 00 38 56 0 00 8 5 21 3 207 5 100 4 0 0 VALIDATION 9 64 1 19 2 56 0 73 10 21 7 13 0 82 0 00 0 00 100 00 100 00 100 00 100 00 100 00 100 00 100 00 100 00 100 00 3 2 2 Imputation des charges indirectes aux processus identifi s P 32 Avertissement aux lecteurs l identification d un certain nombre de charges nous est apparue tr s difficile et cela pour deux raisons principales En premier lieu chaque secteur division p dagogique abonde le budget g n ral de la DEP partir de cl s de forfaitaires correspondant une consommation th orique de services communs par exemple pour un DESS les rentr es sont amput es de 40 correspondant aux frais administratifs do
106. itif il semblerait que nous assistions deux d rives importantes D une part la ma trise d vre ne peut tenir les d lais En effet la MOA impose la ma trise d vre interne et externe certaines modifications plus particuli rement au niveau de l outil de positionnement qui concernent les relations entre les diff rents acteurs mais aussi et surtout sur l architecture technique et l organisation p dagogique telles qu envisag es en amont et donc telles que budg t es Une note de la MOE interne pr cise que ce projet ne justifie pas l investissement en temps et en argent qui a t fait D autre part la ma trise d vre interne r alise un surinvestisseme nt sur ce projet le temps initialement pr vu pour l accompagnement de ce projet sera vraisemblablement d pass compte tenu des difficult s de coordination de coop ration entre les MOA et MOE qui imposent une r gulation importante il faut mettre de l huile En conclusion il nous semble int ressant de sch matiser ce projet travers la succession de facteurs ou d tapes caract ristiques et indispensables pr sent s dans la figure qui suit Dans le cas pr sent ce cercle semble bien pencher davantage du c t vicieux que du c t vertueux ce qui risque bien de conduire l chec de l effort de rationalit touchant les co ts effort mis en avant par la MOA l origine m me de ce projet Le constat et la critique peuvent sembler s v res mais il
107. l utilisation du r seau repr sentent un co t forfaitaire pris en charge par l universit Toutefois il serait possible de quantifier les flux et donc de les chiffrer pour un site tel que la DEP mais condition que l administrateur du des serveurs de la DEP puisse nous renseigner ce qui est tout fait possible Or la plateforme INES n est pas d di e une et une seule formation Le serveur lui m me est exploit pour d autres activit s administratives entre autre ne relevant pas du DFOAD tudi Par cons quent compte tenu des contraintes rencontr es sur le terrain et du temps imparti nous avons pr f r renoncer toute tentative d estimation des co ts de communication sp cifiquement li s au dispositif Mais cette collecte de donn es devra tre r alis e ult rieurement pour viter les estimations sans fondement dans l hypoth se o nous serons m me de r gler le probl me de l imputation de certaines charges Le sch ma ci dessous permet de mieux appr hender le r seau picard l R seau National de T l communication pour la Technologie l Enseignement et la Recherche www renater fr En Picardie il s agit du RRT r seau r gional de t l communication www picardie fr p 21 crp Bibliotheque on TIC LA r ie iles Bibliotheque ms A ANnicnne Universitaire de Basuvais du r seau r giarml h berge des quipements T kcam a reseaux Lara sp cilirers canion perm
108. l ex cution de ce projet en cours de certification Annexe2 Co ts additionnels Hard Glossaire accroissement de co ts r currents g n r par le co ts qui seront directement mesurables sur le compte de r sultat de notre entreprise p ex suppression de prestations externes d quipements Indicateurs de suivi des quels indicateurs recommandez vous de mettre en place pour suivre l avancement des gains ex d rive budget indice de satisfaction employ s taux de r tention employs s taux de transactions r alis es sur l outil Ma trise d oeuvre MoE nom du ma tre d oeuvre et D partement Ma trise d ouvrage d l gu e nom du ma tre d ouvrage responsable des aspects op rationnels du projet contact du programme B2E et D partement Ma trise d ouvrage MoA nom du ma tre d ouvrage ou sponsor du projet et D partement Niveau de support MoA la MoA est elle motrice La r flexion amont implication organisation processus est elle m rie y a t il des ressources d di es sur le projet Non r currents Part budg t e Pr requis Profil de mont e en charge R currents R duction de co t part du co t ou des gains d j budg t e c est dire effectivement incluse dans un budget m me apr s r visions horizon de temps auquel les gains quilibrent les co ts selon formule du programme BtoE autres projets devant aboutir ou conditions qui doivent tre remplies pour permettre la r
109. l heure alors que le prix de revient d une heure dans le DFOAD AFIH est estim environ 50 70 francs point mort Par cons quent l organisme est oblig de s appuyer sur des effets de subventionnement internes permettant de couvrir l cart de 20 La charge repr sent e par le poste de chef de projet est quivalent un temps plein Cette charge n appara t pas dans la structure des co ts En fait elle est incluse dans les frais de structure 55 Co t total quantit 56 Cr en 1975 le Fonds europ en de d veloppement r gional FEDER est un instrument financier de l Union europ enne qui favorise la r duction des disparit s r gionales Le FEDER est l un des quatre fonds structurels de l Union europ enne qui contribuent galement dans d autres secteurs au d veloppement quilibr des diff rentes r gions de l Union europ enne 57 La mission du chef de projet recouvre un ensemble d activit s Pilotage du dispositif Liaison coordination entre les diff rents acteurs stagiaire formateur EDF coordonnateur du PAM Traitement de la validit des probl mes techniques V rification de la mise sous plis Conventionnement avec la PAM Etc 12 Binformation accueil St ru ct ure d es co ts E pr conisation accompagnement sur site O autoformation EAO m 3 5 1 20 O Enseignement par Correspondance E Accompagnement visio 5 H Regroupement E Bilan final 8 O fra
110. lisation des technologies Internet Il n est pas possible d utiliser simultan ment le r seau Internet et la visioconf rence sauf avec une d gradation de la qualit de l image Suite de logiciels Sont utilis s les logiciels Windows 95 Internet Explorer 4 Proshare Une interface a t d velopp e par la soci t Outland sur la base d un cahier des charges labor par les responsables du projet elle n a pas t utilis e Cette interface aurait permis de lancer les logiciels ducatifs et applications de communiquer par visioconf rence de r aliser du partage d application Chaque utilisateur peut voir la liste des usagers du r seau et rentrer en contact direct sous r serve alors que le poste de l appel soit en fonction veille Un r seau de t l communications Deux r seaux publics RTC Num ris sont utilis s ainsi que les services d un prestataire commercial d acc s l Internet II n y a pas de r seau sp cifique au projet Le prestataire d acc s Internet Wanadoo groupe France T l com offre une formule d abonnement l usager doit en plus acquitter les communications au co t du tarif local La visiophonie emprunte le r seau t l phonique commut Installation maintenance Du c t de l AFPA comme de l ILEP l installation a t r alis e par les chefs de projet la maintenance a t progressivement d volue d autres personnes p 60 Les contenus de formation et ressour
111. liser la m thode et d obtenir une coop ration plus fructueuse Le responsable de la formation doit imp rativement participer l tablissement de la liste des activit s retenues apr s d ventuelles simplifications Les questionnaires et les entretiens jouent de plus un r le int ressant pour mod liser la structure des activit s Dans le cas du dispositif tudi l analyse des activit s a permis au final de dresser une matrice compl te Vous trouverez ci dessous d une part la matrice compl te activit s acteurs base de calcul des charges directes et d autre part la repr sentation du dispositif apr s la r alisation de la monographie et le traitement des fiches d auto analyse 17 T nous appara t tout fait essentiel de convenir d un lexique commun pour identifier les activit s r currentes rencontr es dans les dispositifs FOAD et tr s souvent d sign es sous des vocables diff rents 8 Voir annexe 2 fiche d auto analyse p 13 A Responsable p dagogique ACTEURS DU DISPOSITIF FOAD A N Intitul A B C D E F G H J K i C A01 Etudier la faisabilit du projet T A02 R aliser de K OPITE et Chef de projet l A03 Dvper et orga l infrastructure V A04 Accompagner le changement Fe I A05 Promouvoir le DFOAD coordonnateur A06 G rer les E S du DFOAD T A07 Instruire les d
112. mateur ainsi que le nombre d heures produite par formateur peuvent quasiment tre multipli s respectivement par 2 1 814 400 917 280 et 2 5 40 320 16 380 gr ce l architecture du DFOAD AFIH Tout cela dans le cadre d une situation type sans dysfonctionnement bien entendu Nbr H Contrat Nbr Contrat Heure Stg CA pr sentiel 420 39 16380 917280 Afih 420 96 40320 1814400 TITRE NHProduite 246 15 Il semble important de souligner que le co t unitaire a baiss de 19 7 56 45 11 11 56 19 64 p 67 2 6 Le co t moyen d une ligne RNIS La ligne est utilis e 40 heures 2 heures par jour x 20 jours par mois environ Une ligne RNIS co te 16 4 francs de l heure soit 32 80 pour deux canaux Soit 40 x 32 80 1312 francs par station visio VISIOCONFERENCE Le temps d utilisation moyen heures Pour 1 mois jours Visioconf rence utilisation de 2 lignes Co t d une heure de connexion 16 4 F heure 1312 Francs Fraise de mise en service 500 F par station Mise service 6 stations 3000 F Consommation pour 1 mois 7872 F 6 x 1312 10872 F 2 7 Synth se des param tres de calcul du budget AFIH p 68 Co t AFIH par Heures Stagiaires Co t AFPA CP EAD Co t AFPA CP Pr sentiel R partition EAD AFIH Nombre d heures semaine Nombre d heures d un contrat Heures EAD Heures Pr sentiel dont suivi individuel Auto formation Capacit de production Nombre de Pam Nombre de Nouveaux Pam Nombre de contrats pou
113. me peuvent apporter leur lot de frustration si l entreprise est structur e en centres de profits Bon nombre d organismes de formation se sont lanc s dans des exp rimentations souvent avec l appui et le soutien de financements publics Ces financements ont permis de faire avancer les structures en finan ant tout ou une partie de l achat de mat riel l accompagnement des formateurs l ing nierie des dispositifs etc investissement amont permettant d accompagner le changement au sein des organisations Nombre d exp rimentations n ont pas su ou pu trouver les moyens de passer une phase de d ploiement Souvent l issue de la convention qui permet un abondement de financement public les dispositifs s arr tent Ce premier constat laisse penser que le mod le conomique n est pas viable pour le moment faute probablement d une demande suffisante et solvable p 80 Analyse documentaire et rep res th oriques un bref tour d horizon Pour r aliser cette tude documentaire sans rechercher une quelconque exhaustivit nous nous sommes appuy s sur un ensemble de documents crits provenant de diff rentes sources et divers horizons enseignants chercheurs praticiens entreprises les productions qui rel vent de ce dernier champ sont les moins nombreuses en France au Qu bec ou bien encore aux Etats Unis Une partie de ces donn es a t collect e par le Pr au lors de la premi re phase de notre r flexion sur la question
114. mesure est tr s complexe en effet comment valuer la performance de la production d une direction comme celle de la communication Quelles est l apport direct et indirect des communicants sur la performance globale du groupe concern On ne peut objectivement qu abonder dans le sens de la MOA cependant il est tout aussi l gitime de s interroger sur d une part les motifs r els rationnels ou non qui poussent l investissement dans ce type de dispositifs et d autre part sur le bien fond des discours actuels sur la rationalisation des co ts de la formation et des retours sur investissement du e learning Il nous appara t important de mener une r flexion sur la pertinence d une comparaison telle que pratiqu e par le B2E entre ce qui rel ve de modalit s traditionnelles de formation le stage et les nouvelles modalit s de formation incarn es par le e learning Une question parmi d autres se pose nous le service rendu est il identique Pour r pondre cette question cela signifie implicitement que l on soit en mesure d analyser le rendement p dagogique du dispositif II est impensable de faire l impasse sur cette question sachant que la mesure de la rentabilit de l investissement induit de fait la mesure du rapport entre les d penses de formation input et l volution des performances de l organisation output Enfin se poser la question du service rendu c est s interroger galement sur la noti
115. mps acteurs activit s Les l ments collect s bien qu int ressant ne refl tent pas en totalit la r alit des co ts En effet trois grilles concernant l atelier de d veloppement multim dia ARDM donc des techniciens intervenant entre autre sur l administration du serveur et le d veloppement de contenus n ont pas encore t renseign es A cela on doit ajouter le temps pass par le CNED pour la promotion du dispositif convention a t sign e avec la DEP d Amiens qui doit reverser 50 des droits d inscription au CNED ce qui repr sente un co t suppl mentaire Le temps est estim en heure par cat gorie d acteurs par semestre Le semestre correspond un cycle d entr e sorties th orique Figure 1 Activit s 70 12 82 105 200 20 325 20 70 90 30 11 7 32 50 10 0 5 143 5 5 70 18 100 10 203 12 100 150 262 5 222 25 200 50 502 70 280 30 380 24 80 104 60 64 124 50 72 190 312 35 12 240 287 14 60 10 40 124 49 60 40 149 14 120 20 154 60 70 130 70 70 60 15 165 60 15 0 5 318 5 26 5 200 50 281 8 20 28 70 35 255 50 410 2 12 45 121 180 48 120 168 180 406 586 15 40 55 3 140 3 146 1 1 5 5 6 3 27 5 100 146 5 0 total acteur 83 419 820 410 2032 1402 489 101 5762 Responsable p dagogique Chef de projet Animateur coordonnateur T l tuteur Ens
116. mul des Cumul des flux de d investissement annuelles recettes nettes liquidit s annuelles On peut constater que l investissement en FOAD sera r cup r pendant la quatri me ann e fin de quatri me mois car la fin de la troisi me ann e le total des recettes nettes annuelles colonne 4 est de 900 inf rieur 1 000 repr sentant la d pense d acquisition du projet d investissement pour lequel le cumul des flux de liquidit s est de 100 en colonne 5 Les deux graphiques suivants illustrent les calculs pr c dents le graphique 1 montre la d termination du d lai de r cup ration des capitaux investis par projection sur l axe des abscisses de l intersection de la droite horizontale repr sentative de la d pense d investissement et de la ligne bris e droite ici en raison des flux annuels constants repr sentative du cumul des flux de recettes nettes annuelles d exploitation non actualis s ici pr sent s dans la colonne 4 Le graphique 2 indique le m me r sultat par intersection de la ligne bris e droite ici repr sentative du cumul des flux de liquidit s co t de l investissement et flux de recettes nettes annuelles d exploitation obtenus dans la colonne 5 Le d lai sur les deux graphiques est de trois ans et quatre mois Un calcul arithm tique simple confirme ce r sultat en fin d ann e 3 il reste r cup rer 100 l ann e 4 permet de r cup rer 300 en 12 mois soit 1 en 12 3
117. n des co ts et retour sur investissement appliqu e la FOAD tait par trop complexe pour faire l impasse d un premier tour d horizon de la question Ce premier tour devait nous permettre d une part de r aliser une tude critique sur un certain nombre d crits concernant la probl matique des co ts et d autre part de r aliser plusieurs monographies de dispositif de FOAD afin de les d cortiquer d en tablir le compte de r sultat et donc de d finir leurs co ts Nous savions que la t che serait ardue et que les objectifs taient ambitieux Nos premi res investigations sur le terrain nous l ont confirm En effet nous apportons ici davantage de questions que de r ponses En outre il nous a fallu deux reprises revoir notre plan de travail et cela pour plusieurs raisons Une sous estimation de la complexit et de l tendue du champ couvert par notre sujet Des terrains difficiles dans la mesure o pour l entreprise le dispositif n tait pas encore dans une phase op rationnelle et o pour l universit une certaine inertie li e des bouleversements internes est venue perturber le d roulement de notre mission L impact de nos investigations a t non n gligeable porter un regard critique sur la structure des co ts c est d abord s interroger sur des mod les organisationnels des pratiques professionnelles des modes de management et ensuite implicitement parfois les remettre en cause Il nous a fallu faire
118. n formateur 200 francs de l heure 1 heure 200 individuel r alis Pr conisations Un formateur 200 francs de l heure 15 heures 3 000 accompagnement sur site prise en main de la station Autoformation off Stagiaire 10 francs de l heure 80 heures 800 line sur EAO Enseignement Par Stagiaire 20 francs de l heure 151 heures 3 020 Correspondance via supports EDF Accompagnement Un formateur 350 francs de l heure 8 heures 2 800 par visioconf rence Cat E Regroupement Un formateur 30 francs de l heure 40 heures 1 200 minimum de 12 base de personnes en financement du pr sentiel au sein de conseil r gional l APP Bilan final Un formateur 350 francs de l heure 5 heures 1750 Frais de gestion 1 200 Frais de structure 450 Frais de 787 50 communication Total 300 heures 15 207 50 a Co ts de communication par mois sur un site 1 000 francs Il y a 9 sites soit 9 000 francs par mois Total co ts de communication sur 16 semaines 31 500 francs 12 000 heures stagiaires financ es sur un parcours de 300 heures de formation permet de traiter environ 40 stagiaires sur lesquels on ventile la charge des co ts de communication 31 500 40 787 50 francs p 74 4 Commentaires Cette mod lisation fournie par l ILEP est prendre avec quelque peu de recul pour les raisons qui suivent Une premi re analyse conomique avait t r alis e dans le cadre de l tude AFIH sans que l on puisse identifier tr
119. n nombre de co ts cach s ces derniers se traduisent en surtemps surconsommation sursalaire non cr ation de potentiel ou bien encore dans le cas d un DFOAD sous consommation des ressources et outils mis disposition par exemple qui n ont pas t valoris s Nous sommes donc en situation id ale d exploitation Nous ne reviendrons pas sur les r sultats du diagnostic r alis en mai 1999 mais proposons d en extraire quelques l ments susceptibles de se traduire en Co ts cach s La notion de co ts cach s l ment cl du management socio conomique a t d finie par l Institut de socio conomie des entreprises et des organisations ISEOR le co t est dit cach lorsqu il n appara t pas explicitement dans les syst mes d information de l entreprise tels que le budget la comptabilit g n rale et analytique ou les tableaux de bord usuels Ils traduisent un certain nombre de dysfonctionnements class s en six familles 1 les conditions de travail l organisation du travail la gestion du temps la communication coordination concertation la formation int gr e la mise en vre strat gique DEN IN Les co ts cach s se d composent en Surcharges et Non produits Nous avons relev quelques dysfonctionnements suffisamment significatifs pour les traduire soit en surcharges soit en non produits Il serait tout fait possible de calculer les co ts engendr s par certains de ces dysfonctio
120. nde de l artisanat au monde de la fabrique que dans un premier temps c tait un artisan qui travaillait en ma trisant ses outils puis plus tard c est une machine qui tourne en imposant le rythme aux gens pour les outils de gestion c est pareil Il fut un temps o il y avait des artisans d cideurs qui utilisaient les outils qu ils voulaient Maintenant il y a des machines de gestion dont les gens cadres ou non cadres doivent servir la logique Michel Berry in Changement et innovation en formation et organisation ditions DEMOS p 51 Cela sous entend une ma trise a minima d un certain nombre d l ments li s l ing nierie des dispositifs de e learning tant du c t B2E que du c t de la MOA et de la MOE Les risques de sur dimensionnement ou de sous dimensionnement du dispositif sont r els avec des impacts sur le calcul du payback bien videmment Pour terminer il nous semble int ressant de souligner qu un certain nombre de co ts cach s sursalaires surtemps surconsommations non productions non cr ation de potentiel devront dores et d j tre r introduits dans le calcul des co ts du dispositif Une illustration nous en est donn e dans l exemple suivant Le planning pr visionnel pour le d roulement du projet indiquait une mise en uvre op rationnelle d s la rentr e de septembre Or il n en est rien Alors que l on en est encore au stade de pr production ing nierie de conception du dispos
121. nettes Cumul des Cumul des flux de d investissement annuelles recettes nettes liquidit s annuelles Cependant si les rentr es de liquidit s du projet concurrent sont plus rapides que celles du projet abord en r f rence le cumul des flux de liquidit s est inf rieur 300 contre 500 Le lecteur conviendra qu il faut h siter avant de conclure m caniquement la d cision de mise en vre du projet concurrent Une organisation surtout priv e op rant ce type de choix se prive de 200 500 pour le premier projet contre 300 pour le deuxi me et risque de subir des handicaps de comp titivit si d autres organisations effectuent des choix oppos s fond s sur l accumulation des flux de liquidit s cumul s 500 plut t que 300 L tude de terrain que nous avons r alis e ne nous a pas permis d clairer de fa on significative les raisons du choix dans le domaine du e learning de l utilisation du crit re du DRCI pour la s lection des projets Est apparue au contraire une certaine confusion au moins s mantique avec la notion de rentabilit qui ne peut tre en aucun cas associ e ce crit re 2 La d termination d un d lai de r f rence dur e maximum pour permettre l entreprise de r cup rer sa mise de fonds initiale pour le choix d un projet est relativement arbitraire L tude pratique n a pas montr de v ritable justification notamment en mati re d valuation des risques sur l objectivit
122. nnements co ts qu il faudrait ensuite ventuellement int grer dans le compte de r sultat et ou dans la mod lisation Concept d velopp par Henri Saval de l ISEOR Ma triser les co ts et performances cach s Henri Savall amp V ronique Zardet Economica Paris mars 2001 6 Sursalaire temps pass par une personne titulaire d un poste mieux r mun r une activit qui ne rel ve pas de sa comp tence Surtemps temps pass r guler les dysfonctionnements Surconsommation quantit de produits consomm s en plus pour r guler le dysfonctionnement l Non production perte de production ou d activit engendr e par le dysfonctionnement Non cr ation de potentiel strat gique performances retard es cause de dysfonctionnements actuels p 77 conomique du dispositif Ceci refl te le point de vue des auteurs et n engage en rien les deux prestataires en charge du management du DFOAD Dysfonctionnements recens s observ s Traduction en terme socio conomique Au terme de l exp rimentation il appara t que la mise au clair des responsabilit s est pour les sites un point de passage n cessaire la continuation du projet Mise au clair des responsabilit s dans la conduite du parcours notamment face aux incidents qui s occupe d un stagiaire ayant termin son programme avant la date fix e et devant rester sur le site pour b n ficier de ses droits r mun ration Qui
123. ns D r pond aux sollicitations de B en cours de formation Collabore avec G Etablit enqu tes et tats divers pour reporting interne et financeurs Met jour certains docs Suivi financier G renseigne et met jour les espaces d info sur la plate forme agendas calendrier FAQ etc Num rise sc narise enrichit int gre et publie les contenus fournis par F Assure une t l maintenance l g re et ponctuelle Administre le serveur de ressources et la plate forme de gestion des parcours Participe l am lioration continue de la plate forme de t l enseignement I collecte les donn es comptables et les int grent aux comptes DEP 2 5 La d termination des consommations de ressources par les activit s Ce travail consiste valuer le montant des ressources consomm es par chaque activit Les ressources sont assimilables aux charges de la comptabilit g n rale mais elles offrent davantage de marge de manoeuvre que les charges comptables dont le caract re contraignant restreint le champ d action du d cideur Ces moyens engag s pour la production de l activit peuvent tre tr s vari s mati res premi res fournitures salaires informations quipements par les dotations aux amortissements L avantage de la m thode ABC r side aussi dans la diminution des charges indirectes dont l imputation aux co ts par le jeu de cl s de r partition plus ou moins arbitraires et non actualis es p
124. ns quence contre un certain nombre de risques conomique en cas de durcissement des conditions concurrentielles des march s ou mergence de march s nouveaux commercial pour les produits cycle de vie court influence de la mode par exemple technologique dans les secteurs d activit soumis de fortes mutations technologiques politique si les investissements sont envisag s dans des pays forte instabilit politique risque pays socioculturel dans l ventualit de changements de modes de repr sentations de croyances d opinions de valeurs dominantes concernant les acteurs conomiques et sociaux d illiquidit due une importante immobilisation des capitaux investis dans un projet induisant un v ritable ass chement de la tr sorerie de l organisation financier face aux al as de variation du co t des capitaux Reprenons l exemple qui nous sert de fil conducteur pour cette tude Co t de l investissement en FOAD 1 000 KE D penses annuelles DJ 150 K Recettes annuelles RJ 450 K recettes et d penses annuelles suppos es constantes et r alis es en fin de p riode pour simplifier les calculs Dur e de vien 5 ans La d termination du d lai ou de la date de r cup ration des capitaux de l investissement en formation peut se faire partir des informations du tableau de l annexe 11 p 99 Annexe 11 D pense Recettes nettes Cu
125. ns quent on peut potentiellement se former de n importe quel endroit entreprise domicile organisme de formation espace ressource m diath que point relais etc partir du moment o l on dispose d un ordinateur d une connexion au Net et bien videmment d un acc s la plateforme de t l enseignement de l universit de Picardie Jules Verne Compte tenu du public les lieux sont pluriels entreprise domicile voire parfois des points relais puisque le dispositif s appuie en partie sur les antennes d localis es de Beauvais Saint Quentin Laon et Amiens Ces lieux ne servent pas exclusivement la FOAD DU CPM Une personne ressource emploi jeune sans fonction p dagogique sur chacun des points d acc s la t l formation assure diff rentes fonctions le soutien DESS syst mes d information multim dias 6 dipl me universitaire conduite de projet multim dia 7 http www dep u picardie fr foad listfoad php lay 4 3 me cycle niveau 1 p 7 technique la prise en main des outils la gestion de la salle etc Les regroupements ont lieu quant eux Amiens Les preuves finales se d roulent galement en pr sentiel Les contenus de formation et ressources p dagogiques mobilis s La formation est structur e autour de cinq modules diff rents de formation en ligne La dur e moyenne des apprentissages est d environ 60 heures th oriques pour chacun des modules L ensemble des cours es
126. nt salaires Le principe retenu de pot commun ne permet pas d avoir une vision des consommations r elles par secteur et a fortiori par formation En outre ce syst me induit in vitablement des effets de subventionnement majeurs En second lieu certaines d penses chappent totalement au service comptable de la DEP car g r es directement par la pr sidence de l universit par exemple il existe une enveloppe d di e NTIC un certain nombres de d penses li es au dispositif tudi rel vent de ce cas de figure Par cons quent les l ments de calcul qui vont suivre participent davantage d une d marche rationnelle tay e d embl e dans cette pr tude que d une valuation conduisant la connaissance des co ts r els Nous avons proc d selon les tapes suivantes Dans une premi re tape il s agit de faire la liste des mat riels logiciels et autres fournitures utilis s par l ensemble des formations distance ou non et pour le fonctionnement des services de la DEP Notre objectif tant dans une seconde tape de mesurer la part correspondant au dispositif faisant l objet de l tude et cela par service et ou par acteur du dispositif La troisi me tape consiste rattacher cette part chaque activit et ou processus Remarques les donn es qui suivent ont t collect es aupr s du responsable de l ADM Elles concernent 5 dipl mes dispens s en FOAD On a fait le choix de diviser
127. on apr s l exp rimentation Le dispositif est en phase de d ploiement donc sorti d une logique d exp rimentation 3 1 Bases du calcul pour un parcours individuel de formation de 300 heures Ce calcul a t tabli apr s deux ann es d exploitation ann es 2000 et 2001 et deux ann es d exp rimentation 1997 1999 Cette base de calcul s appuie sur un certain nombre de principes Le co t formateur est calcul partir de la convention collective de la FFP http www formaguide com convention Cette convention permet non seulement de distinguer le temps de face face p dagogique FFP de la pr paration de la recherche et des autres activit s auxquelles se livre le formateur PRAA mais aussi gr ce la grille de classification et de r mun ration de valoriser de mani re plus ou moins importante les activit s r alis es en fonction de la qualit des intervenants Cette base de calcul est importante car elle impacte le prix de revient final Par exemple l activit valuation individuelle est valoris e hauteur de 350 francs de l heure alors que l activit information et accueil est valoris e hauteur de 200 francs Ce ne sont pas les m mes intervenants puisque ces activit s ne requi rent pas le m me type de comp tences distinguo p 72 formateur cat gorie D et cat gorie E La base de calcul du temps de travail hebdomadaire est de 35 heures avec 27 heures de FFP Les domain
128. on NTIC qui pilote en partenariat avec deux universit s universit technologique de Compi gne UTC et universit de Picardie Jules Verne UPJV les plaques r gionales RENATER 1 RENATER s appuie sur un r seau de collecte dans chaque r gion qui achemine lui m me ensuite le trafic des sites raccord s vers le point de pr sence r gional RENATER Les deux universit s repr sentent dans le r seau r gional des n s de concentration du r seau r gional accueillant des quipements de t l communication La convention qui lie le conseil r gional aux deux points d interconnexion couvre l ensemble des besoins de communication des universit s sans distinction particuli re quant ce qui rel ve de la formation initiale ou continue de telle ou telle fili re etc Il est donc impossible pour la mission NTIC d avoir une vision segment e du r seau En effet les points d interconnexion constituent des points d entr e par lesquels viennent transiter tous les flux de l ensemble des sites relevant de l universit par exemple la facult de m decine les diff rents UFR et bien entendu la direction de l Education permanente DEP qui est en charge du DFOAD qui nous int resse En se rapprochant des services centraux informatiques de l UPJV nous avons fait l hypoth se qu il serait possible de r duire la maille et d identifier plus pr cis ment les co ts li s au dispositif de FOAD DU CPM Selon ce service les co ts li s
129. on de valeur que l entreprise apporte aux clients internes dans notre cas et comme le pr cise Philippe Zarifian La strat gie de l entreprise serait donc d am liorer le rapport co t valeur Elle peut accepter de voir des co ts augmenter si le gain en valeur est important un moyen de faire reculer la dictature des co ts et de modifier les bases du raisonnement conomique local Ce point de vue partag par la MOE se heurte au cadre d fini par le B2E Consid rant que l ing nierie d finition a minima des quatre sous syst mes constitutifs d un dispositif de formation flexible est encore loin d tre aboutie l ing nierie de 4l Travail et Communication Philippe Zarifian Puf 1996 2 Voir D velopper de nouvelles formes de formation les syst mes flexibles Jean Kuperholc et Alain Mor Ed Liaisons Octobre 1993 p 50 formation p dagogique r alis e ce jour n a pas encore permis de d finir le mode de production de la formation les modes de pilotage et coordination du dispositif la planification des entr es et sorties les diff rentes situations d apprentissage qui seront propos es aux apprenants et par cons quent les diff rentes ressources qui seront mobilis es etc il semble l gitime de s interroger d une part sur le degr de maturit mais aussi et surtout sur l ensemble des donn es qui ont t communiqu es pour renseigner la grille projet On peut avancer l id e que les mailles
130. os entretiens sur le renseignement de la grille que cet outil comme d autres tels que les TIC dans les dispositifs de e learning a fait l objet d un certain nombre de contournements tant t volontaires tant t involontaires Davantage subi qu appropri le cadre propos par le B2E aux diff rents porteurs de projet peut induire a induit quelques adaptations des r gles du jeu voire parfois une certaine confusion des genres Le B2E ne contr le ni l exhaustivit des l ments chiffr s ni la validit des l ments constitutifs de la grille Sans remettre en cause la bonne foi de qui que ce soit il nous appara trait opportun de s assurer de l tayage des chiffres communiqu s au B2E On ne peut se contenter compte tenu du caract re strat gique de ces projets du d claratif le cahier des charges envoy aux prestataires e learning pr cise qu il leur faudra sp cifier pour chaque module le co t de l ing nierie de formation le co t de l animation ou tutorat en fran ais le co t de l animation en anglais le co t de la traduction de l int gralit du module en anglais au vu d un glossaire technique transmis par la direction de la communication et dans d autres langues Le co t de la r actualisation annuelle en fran ais et anglais cette demande est post rieure au renseignement du template pour le B2E voir la partie sur le calcul des co ts 8 Marx disait sur la transition entre le mo
131. ose des probl mes difficiles r soudre L affectation des ressources aux activit s s effectue de la mani re suivante en prenant soin de ventiler l ensemble des charges sur la totalit des activit s pr c demment list es 1 Affectation des charges directes aux activit s temps de travail uniquement Elle s op re partir du croisement de la liste des activit s retenues avec l architecture de la comptabilit analytique disponible ou construite En cas d absence de comptabilit analytique il faut commencer par valuer les co ts par service Les montants par service seront ensuite r partis entre les diff rentes activit s l aide des temps indiqu s sur les fiches d auto analyse de poste remplies par les collaborateurs Le tableau ci dessous pr sent sous forme matricielle recense les activit s en ligne et les services en colonne Par exemple la correspondante administrative travaille 8 1 heures par semaine 32 4 heures par mois pour l activit Accueillir information des candidats au DU et consacre 4h au t l phone 3h la messagerie lectronique 1h au courrier postal 6 minutes ou 1 10 d heure au fax II faut affecter 32 4 heures du salaire charg horaire de la correspondante administrative l activit informer les candidats l inscription SERVICES PERSONNEL titre indicatif ACTIVITES Direction Gestion Animateur Enseignants Atelier titre indicatif Administrati coordonnat multim dia
132. ossiers D E A08 Cr er des contenus faire T l tuteur S valider A09 Adapter int grer mettre en E R ligne Enseignants A10 S approprier les contenus E A11 Former les acteurs et se F A former ADM L A12 Veiller INES et G l environnement Correspondante S A13 Assurer le reporting se administrative cordon E A14 R guler le DFOAD H E A15 Animer le DFOAD Personnel S A16 Publier actualiser docs administratif serveur DEP exemple A17 Administrer le serveur service D A18 Am liorer adapter l existant comptable A A19 Accueillir les apprenants j N A20 Planifier les itin raires FOAD Cellule VAP S A21 Accompagner les apprenants A22 Pr parer animer J regroupements CNED D A23 Alimenter la plateforme F A24 Corriger et publier devoirs K O A25 Pr parer les examens Apprenants A A26 Corriger valider publier r sultat D A27 Accomp sortie des apprenants A28 valuer faire bilan de l exploita p 14 ANNEXE 1 Promotion du DFOAD par B renseigne le formulaire de pr inscription http www dep u picardie fr foad plus info php lay 4 B acc de au site http www dep u picardie fr foad listfoad php lay 4 pour une premi re info Contact par mail tel entre B amp C ou D ou K premier questionnement C ou D collecte des donn es administratives CV lettre de motivation et fixe un 2 rdv 1 entretien t l phonique entre B amp C ou D Pr requis de B sont ils
133. outils ont t d velopp s avec des financements publics Le public cible Le projet a dur pendant les 18 mois pr vus jusqu d cembre 1998 En mars 1999 quelques stagiaires restent en cours de contrat Trois sites d organismes de formation ont t impliqu s op rationnellement Le nombre d apprenants concern s est APP un peu moins de 100 AFPA de Roubaix un peu moins de 45 AFPA de Li vin environ 25 Les publics touch s ont t diversifi s allant de Bac des publics particuli rement d motiv s et en rupture avec le lien social Le recrutement des stagiaires Le recrutement a t fait par les structures locales d information et d orientation et par les sites d accueil avec un degr d intervention des uns et des autres variable Certains sites d accueil ont jou un r le actif d autres ont laiss aux structures d accueil et d orientation le soin de recruter les publics Celles ci ont parfois eu traiter les dossiers individuels de r mun ration parfois pas du tout Dans plusieurs cas de figure il a fallu mener des actions de sensibilisation et des actions d information op rationnelle Organisation et financement du dispositif Les responsables de projet AFPA et l ILEP ont coop r lors de la conception du projet Un comit de pilotage commun entre les deux tablissements a t tabli p 61 Les stagiaires ont en g n ral eu des contrats de 400 500 heures raison de 30 heures he
134. p dagogique de cette composante de la visioconf rence ou des outils de communication acc s internet savoir 8 on peut s interroger s ur le choix faire en terme d outils Les frais de gestion calcul s via une cl de r partition propre au prestataire repr sente Ydes frais Les co ts d EAD sont tablis l chelle du r seau national de l AFPA et n ont rien de sp cifiques au dispositif AFIH Les composantes de ce co t ne sont pas connues r partition des frais de personnel ann e 99 BFormateurs E Animateur R seau O Facilitateur 80 p 71 r partition des frais ann e 99 mFrais EAD m Frais connexion go Frais d placement o Mat riel P dagogique W Location Ordinateur mFrais de gestion mFormateurs aAnimateur R seau Formateurs frais EAD frais de connexion repr sentent eux seuls 77 de l ensemble des co ts La substitution du facteur capital au facteur travail n est pas aussi marqu e que l on aurait pu le croire battant en br che les repr sentations des formateurs ainsi que les discours alarmistes sur la disparition progressive de cette cat gorie d acteurs li e l int gration des NTIC L investissement dans un accompagnement de proximit s explique notamment par la qualit du public cible dont le d veloppement de l autonomie requiert des moyens p dagogiques mais aussi organisationnels adapt s 3 La structure des co ts en phase d exploitati
135. partition des temps acteur Processus identification du poids respectif des diff rentes activit r alis es pour une cat gorie d acteurs Sch mas temps pass par acteur par activit et ou processus contribution de chaque cat gorie d acteurs dans le dispositif Carte des comp tences par processus Imputer les charges directes Consultant Grille de salaires pour Tableau des charges directes 5 en valorisant les temps l ensemble des acteurs par activit pass s D terminer le pourcentage de masse salariale totale absorb e par chaque processus voire par activit Imputer charges indirectes Consultant et agent Entretiens avec les acteurs Tableau des charges 6 aux activit s comptable contr leur de Analyse documentaire des indirectes Identification et inventaire gestion de la structure donn es provenant de la des ressources porteuse du DFOAD comptabilit consomm es communes l ensemble des formations et sp cifiques au DFOAD tudi D finition de la part imputer au DFOAD Rattachement de cette part chaque activit et ou processus Agr ger charges directes et Consultant et agent Tableau des charges directes Compte de r sultat global du T indirectes comptable contr leur de et indirectes DFOAD D finir les produits g n r s par le DFOAD co ts d inscription co ts p dagogique etc gestion de la structure porteuse du DFOAD Analyse documentaire des donn es provenan
136. pr c demment l ing nierie n est pas aboutie Par cons quent le travail de sc narisation de d finition des arborescences des principes de navigation des constituants vid os images sons etc de l ergonomie de la dur e de modules n a pu tre estim au plus juste On s appuie davantage sur les indications d une MOE externe qui a proc d une estimation la louche que sur un calcul rigoureux des diff rents postes de charge La troisi me ligne intitul e Prestations externes r f rentiels et coaching estim e 67 KF repr sente un travail sp cifique r alis en amont r alisation d un r f rentiel m tier et comp tence Or la MOE interne juge aujourd hui compte tenu des orientations prises par la MOA sur l outil de positionnement que ce travail n a pas t exploit pleinement et que donc il repr sente une perte potentielle dans l imm diat m me s il peut tre r cup r plus tard par la RH L estimation de la charge de travail 60 jours et 110 jours des diff rents chefs de projet du c t MOA et MOE semble quelque peu sous estim e du c t MOA et ne fait pas l objet d un suivi rigoureux du c t de la MOE difficile suivi des temps pass s p 47 l hypoth se d un surinvestissement n est pas carter La valorisation journali re correspond une norme une moyenne identique pour les diff rents services impliqu s dans ce projet La ventilation du co t de l
137. preuve de prudence et prendre en consid ration les r sistances Nous avons donc chang une premi re fois notre fusil d paule en ramenant notre chantillon initial de six trois cas tout en conservant la segmentation entreprise universit organismes de formation Notre objectif n tait pas d aborder la question de l investissement et de la rentabilit Toutefois pour les raisons voqu es ci dessus nous avons abouti un document de cadrage qui aborde cette question essentielle Nous avons donc abord la formation FOAD sous deux aspects comme une d pense en cherchant la caract riser et la mesurer de fa on la plus exhaustive possible mais aussi comme un investissement dans la partie la plus th orique du document Sur ces questions de d finition voir le document Collectif de Chasseneuil qu est ce que la FOAD http ressources algora org reperes comprendre chasseneuil index asp Nous avons conserv la segmentation initiale mais sur un chantillon plus restreint de trois cas Le regard que nous portons avec comme fil conducteur la question des co ts se situe trois niveaux en amont du dispositif l entreprise lorsque la question de l investissement se pose en phase de production l universit lorsqu il est int ressant de conna tre les co ts pour mieux les ma triser et en aval du dispositif le prestataire lorsque le dispositif est d ploy et quasiment stabilis pour dresser un bilan des op
138. r La base du temps de travail par formateur est 35 heures soit 1470 heures ann e En th orie chaque formateur suit 49 stagiaires 49 x 30 heures de suivi individuel 1470 heures de travail formateur chiffre qui peut voluer par la suite bien entendu par formateur sur une ann e L AFPA a ainsi d termin une charge moyenne par formateur quivalent environ 20 923 heures chiffre que l on retrouve dans les param tres de calcul du budget AFIH ce qui p 63 laisse penser qu un volume de 26 heures suppl mentaires seront r alis es par formateur sur l ann e AFIH Activit Annuelle d un ETP Formateur D termination du nombre de contrats suivi par un ETP formateur Sem Nombre de semaines dans une ann e SemCho Nombre de semaines chom es NHAnForm Nombre d heures r alis par un formateur en une ann e SalForAn Salaire annuel d un formateur NHCon Nombre d heure sur u contrat de formation Tfor Temps formateur mobilis NStg Nombre de stagiaire suivi par un formateur NHStg Capacit de production d un formateur Nombre Heures par ETP SemCho SemR e NHAnForm Co t ETP Charges Nbr de Mois pay Sal Brut SalForAn 365040 CoutFoHeure 248 33 NHCon Tfor NStg NHStg 420 30 49 20580 450 32 46 20700 480 34 44 21120 510 36 41 20910 540 38 39 21060 570 40 37 21090 600 42 35 21000 ProdFor 20922 857
139. r PAM Nombre Total de PAM Nombre Total de stagiaires Production totale AFIH Production totale EAD Production Totale Formateur Nbr de BFM Nbr de Nouveau BFM Salaire Formateur Annuel PDR Heure formateur Temps pass par formateur pour 1 stagiaire Nombre de stagiaires suivi par un formateur production formateur Nombre de formateur Facilitateur NTIC Salaire activite par PAM Nombre de PAM Maxi Suivi Animateur R seau Salaire Activit par PAM Nombre de PAM Maxi suivi Frais de Formation Forfait Communication PAM MOIS Forfait D placement PAM Support EAD prix Heure stg Location Mat riel par Mois Mat riel p dagogique Frais de structure 50 Soit 450 x 140 h pr sentiel l Soit 450 x 280 heures en EAD 45 00 francs 28 00 francs 56 00 francs 30 420 66 67 50 450 63000 126000 189000 8 0 365040 248 33 30 96 20923 953 243360 2 50 600000 2 50 1450 1000 12 1600 8 52 Un bureau formateur multim dia se trouve dans un centre AFPA Soit 189 000 heures 20 923 prod Par formateur Nbr Semaine 280 temps EAD 30 temps particulier 110 temps auto 14 66 67 7 14 26 19 p 69 Ing nierie co t journ e 3425 2 8 Le budget pr visionnel sur une ann e om a Formateur 36504000F 9 329747317 F 164873658F DNS Animateur R seau 900000 Facilitateur 35000 00 F 6 211 249 75 F c S Frais EAD z800
140. r l organisme de formation devra tre au moins de 100 inscrits p 104 Solution graphique CF MSCV MSCV 0 4 CA l 40 Zone 1 pertes 100 125 K 80 100 Nombre d inscrits l Seuil de rentabilit SR ou CA p 105 Cette solution graphique illustre les r sultats obtenus par la m thode alg brique en dessous de 100 inscrits ou 125 K la formation d gage une perte zone 1 pour 100 inscrits ou 125 K le r sultat est nul le commanditaire de la formation atteint le seuil de rentabilit au dessus de 100 inscrits ou 125 K la formation d gage un b n fice zone 2 Ce mod le de base comporte toutefois des limites car reposant sur une repr sentation restrictive des charges fixes et des charges variables unitaires ainsi que sur l hypoth se implicite d activit en situation de mono production Limites de la notion courante de charges fixes et seuils de rentabilit multiples Les r dacteurs du plan comptable g n ral pr cisent que les charges fixes sont des charges li es l existence de l entreprise et correspondant pour chaque p riode de calcul un niveau d activit d termin Ces charges sont en fait relativement fixes lorsque le niveau d activit de l entreprise volue peu en raison de mat riels et d op rateurs en nombre constant A l inverse une volution importante du niveau d activit conduit en g n ral un changement de
141. r rendre compte de la complexit des syst mes tudi s et parfois valu s car les co ts tels que les co ts cach s les co ts d ing nierie de conception de coordination et de pilotage de management de projet les co ts de l innovation et du changement ne sont quasiment jamais pris en compte En outre il existe peu de formalisation du dispositif de formation et donc peu de mod lisation des activit s et processus existants et par cons quent une connaissance limit e des ressources consomm es En outre il est rare dans le secteur de la formation de pouvoir s appuyer sur une comptabilit de gestion qui n existe pas toujours 3 1 Co ts fixes et variables Un des objectifs essentiels de cette distinction dans le cadre de ce qu il est convenu d appeler le mod le co ts volume profit est la d termination du seuil de rentabilit niveau d activit garantissant un r sultat au moins gal z ro Le mod le de r f rence est un mod e souvent pr sent de mani re simpliste en supposant les co ts fixes et les co ts variables unitaires totalement ind pendants du niveau d activit Dans ce mod le le CA prix x quantit s vendues dans notre cas c est le prix de la formation x nombre d inscrits ne varie qu en fonction des quantit s Le prix est consid r comme ind pendant du volume et du type de clients usagers pr cisons que parfois le prix d pend tout de m me du statut des inscrits la formation demandeurs d
142. r serveur 21010 871 Investissements amortissables prestations externes r f rentiels et coaching RNA 241 KF Ressources Plur 81 IBM 108 KF Non r currents structure Dcom 60 JH 67 100 21010 34 lo SIN el Co ts associ s d veloppement outil positionnement structure PFRH 110 JH X 0 75 pilote projet 100 secr tariat g n 47 47 10 JH X 5 collaborateurs PFRH 100 871 28 Description ing nierie de maintenance e learning Hypoth ses pour calcul montant 10 de l investissement global si d veloppement pour 4 directions clientes 1 4 pris en charge par la dcom soit 200 KF 100 21010 35 re o 131 170 re o Oo rythme de Centre de frais affect par les variations Hard 100 Montant an K Euro en Profil de mont e en charge des croisi re montants N 100 ing nierie de cr ation selon exigence du MOA 10 de l investissement global 21010 21010 100 100 Forfait s minaire 25 100 plus de formateurs 25 25 00 00 Fran ais 8h 200 X 565 260 X2 X 565 25 100 couts des d placements conomis s Annexe 1 Fr 200 personnes X 2000 F 100 filiales 100 filiales 61 Etranger 260 pers X 10000 F 100 filiales 396 ee mr 100 o Profil de projet Profession
143. r un objectif unique en g n ral de type conomique D autre part les calculs sont r alis s avec l hypoth se implicite que toutes les caract ristiques objectives d un projet d investissement peuvent tre mesur es en termes mon taires Nous adopterons une d marche volontairement didactique pour pr senter les outils servant de cadre de r f rence la d cision d investir de fa on permettre au lecteur non sp cialiste __de comprendre concr tement les m canismes conomiques et p 86 financiers de base de la d cision et les limites de leur transposition sans pr caution dans le domaine de la formation 2 2 1 La VAN valeur actualis e nette La r f rence au crit re de la valeur actualis e nette est classique puisqu il permet en confrontant des recettes nettes recettes d penses futures actualis es et des d penses pr sentes de mesurer la cr ation de valeur par la mise en re du projet L application directe de ce type de m thode sans pr caution l investissement en formation rec e un certain nombre de difficult s La rentabilit de l investissement en formation peut tre appr ci e du point de vue du form ou du point de vue de l entreprise Du point de vue du form Les calculs semblent plus ais s si on se place dans la premi re hypoth se Nous envisagerons un exemple relativement simple Un collaborateur d un cabinet d expertise comptable titulaire d un brevet
144. rations Il s agit d un premier travail n cessairement incomplet II demande videmment tre valid pr cis enrichi II nous est apparu cependant utile de le diffuser rapidement dans la mesure o il permet nous semble t il et c tait notre objectif de d part de mieux situer le cadre du d bat Ce document est compos de quatre parties compl mentaires mais qui peuvent tre lues ind pendamment les unes des autres dans l ordre souhait par le lecteur pratiques d universit pratiques d entreprise pratiques d organisme de formation analyse documentaire et rep res th oriques P 5 L analyse des co ts de la FOAD Pratiques d universit Le dispositif de FOAD Conduite de projet multim dia de l Universit de Picardie Jules Verne 1 Description du DFOAD CPM conduite de projet multim dias 1 1 Contexte de mise en uvre Le lancement en 1999 de la formation en ligne Dipl me Universitaire Conduite de Projet Multim dias s inscrit dans une d marche tr s volontariste du service formation de l universit de Picardie Jules Verne UP JV En effet la mise en o avre de cette formation distance ne repr sente qu une des traductions d un projet plus ambitieux et plus vaste lanc dans le cadre de l appel proposition de la r gion Port par le directeur de la direction de l ducation permanente et un groupe restreint de pionniers le projet s est construit dans une logique caract ristiq
145. re il n en demeure pas moins qu il existe aussi des ph nom nes de gaspillage de difficult s faire circuler l information d s conomies d chelle au sein des organisations qui induisent des co ts augmentant plus vite que l activit C est ce qu on nomme les zones de rendements d croissants c est dire les zones o les charges variables unitaires croissent et o les marges sur co t variable unitaire d croissent ce qui a pour effet de reculer le seuil de rentabilit Par exemple le pilotage et le management de 100 enseignants chercheurs ayant un r le de tuteurs charg s de TD est quasiment impossible pour une structure de type universitaire Reprenons l exemple pr c dent voir mod le de base Situation initiale Situation nouvelle bis croissance du DFOAD CA de la formation 100 Keuros CA de la formation 300 Keuros Charges variables CV estim es 60 du CA CV estim es 200 soit 66 67 du CA Charges fixes CF valu es 50 Keuros CF valu es 50 Keuros CA 100 CA 300 CV 60 CV 200 MSCV 40 marge sur co t variable 40 du CA MSCV 100 33 33 du CA CF _ 50 CF 50 R 10 r sultat d ficitaire ns R 50 r sultat b n ficiaire CA SR CF MSCV unitaire soit 50 0 4 125 K Nouveau CA 50 0 33 150 K p 109 Solution graphique MSCV 0 45 CA CF 2 MSCV 50 Zone 1 pertes MSCV 0 4 CA MSCV 0 33 CA Zone 2 gain
146. res fiables Modestement compte tenu des limites de l investigation le pr sent travail s inscrit dans cette perspective Il vise surtout une premi re clarification des concepts et de l instrumentation de la gestion S il semble acquis que l on assiste un ph nom ne d augmentation des co ts en amont des dispositifs tude de faisabilit prototypage r alisation de contenus programmation du dispositif etc il n en demeure pas moins que l exploitation elle m me a un co t qui peut se r v ler parfois bien sup rieur aux dispositifs dits traditionnels Cela peut amener certains op rateurs op rer des coupes sombres dans certains postes tels que l accompagnement p dagogique qui constitue un poste de co t non n gligeable mais qui en m me temps garantit la qualit du service rendu et r duit les risques de rupture pr matur e comme on le conna t dans l enseignement distance Les deux logiques qualit r duction des co ts apparaissent difficiles concilier Sauf si l on consid re que ces dispositifs rel vent d une qualit de prestation sup rieure que la cr ation de valeur est bien plus importante pour le client usager On peut alors estimer que tout cela aura un prix qu il nous appartient en tant que client commanditaire etc d accepter de payer ou non Lors du colloque intitul e Education Paris le 22 novembre 2000 Diana Laurillard Vice chancelier de l Open University charg e des technologies du
147. risque de placer la VAN dans une zone artificiellement positive par exemple pour i 10 une sur estimation du taux d actualisation conduit au risque oppos en aboutissant au rejet du projet puisque la VAN se situe dans une zone n gative par exemple pour i 20 GRAPHIQUE DE LA VAN EN FONCTION DE i 30 00 25 00 4 20 00 4 15 00 10 00 J VAN gt 0 5 00 4 0 00 0 5 5 00 4 10 00 4 15 00 Calcul de la VAN et du TIR du deuxi me projet et comparaison avec la VAN et le TIR du premier projet Le deuxi me projet poss de une VAN plus lev e que le premier voir annexe 8 VAN 2 198 K et doit en cons quence tre pr f r en application de ce crit re au projet 1 VAN 137 K p 96 ANNEXE 8 Tableau de calcul des flux diff rentiels de liquidit s du projet 2 Flux d exploitation 580 580 580 580 580 Flux d investissement 222000 J f T Coeff d actualisation o o Jo o o S O EE E TT VAN VAN 2 gt VAN le projet 2 est plus rentable que le projet 1 Le calcul du TIR du projet 2 est de 13 8 voir tableau de l annexe 9 ANNEXE 9 TIR du projet 2 Essai avec i 13 VAN EE VAN Essai avec i 14 Flux nets actualis s 2000 509 446 392 343 301 VANT TESTE RE Co 7 nr nm TIR2E 13 82 TIR2 0 13 0 40 9 40 x 0 14 0 13 Le TIR du projet 1 est plus lev que le TIR du projet 2 il fa
148. robl mes de maintenance sont limit s puisque chaque apprenant assume en th orie sa propre maintenance Toutefois il n est pas rare que l animateur ou bien encore les techniciens de l ARDM r pondent aux sollicitations des apprenants en assurant un peu de t l maintenance Le public cible Le dispositif est potentiellement ouvert tous les publics souhaitant se former dans le cadre professionnel ou personnel Toutefois ce sont majoritairement des salari s d entreprise souhaitant changer de situation professionnelle ayant un projet qui compose le noyau dur des inscrits Le ratio est estim 56 de salari s 39 de demandeurs d emploi DE et une part marginale d tudiants 5 A l entr e les niveaux sont quivalents la ma trise voire plus la validation des acquis professionnels VAP concernent environ 45 des inscrits cela signifie qu une logistique particuli re doit tre assur e en amont de la formation Toutefois la cr ation de valeur au niveau du service rendu mobilise de la ressource interne l quipe projet et externe c est dire la cellule VAP de l UPJ V tout en demeurant gratuite Il n existe aucune condition particuli re d acc s au DU CPM si ce n est de disposer d un niveau II avec des bases solides en informatique et d un poste multim dia connect Internet Le contrat pr cise que le mat riel ainsi que les frais de connexion sont la charge de l apprenant Les logiciels n cessaires
149. rocessus La lecture se fait par colonne par exemple 53 7 du temps pass par le chef de projet s inscrit dans le cadre des activit s dites de production Premier constat si l on tentait de ramener les temps pass s une moyenne hebdomadaire il appara trait rapidement au lecteur qu un certain nombre des acteurs impliqu s dans ce dispositif d passe largement le volant th orique des 35 heures p 25 hebdomadaires Ce constat constitue nos yeux un l ment non n gligeable en terme de gestion des ressources humaines et de statut En effet il semble vident qu une partie du temps consacr th oriquement par les enseignants l activit de recherche peut tr s vite se r duire voire dispara tre compte tenu des investissements nouveaux dans des dispositifs innovants Second constat chaque cat gorie d acteurs concentre sa force de travail sur un voire deux processus Chef de projet sans surprise il intervient tr s en amont de 50 de son activit DFOAD est consomm e dans les activit s de production faisabilit du projet prototypage d veloppement et organisation de l infrastructure accompagnement au changement Toutefois nous tenons pr ciser que les temps d clar s sur ces activit s sont amortir sur les 5 ann es du dispositif voir compte de r sultat final Responsable p dagogique il consacre 75 9 de son activit DFOAD dans le pilotage du dispositif r guler et animer le dispositif
150. roche du capital humain propos e par l IFAC met en vidence trois composants le capital humain le capital organisationnel le capital relationnel relatif aux clients p 82 Le r le de la formation dans l acquisition le maintien de ces formes de capital est un facteur cl de succ s incontournable La formation peut valoriser les interactions entre ces trois l ments Illustration Prenons un exemple une entreprise r alise en cours d ann e un important programme de formation de 100 000 Euros Nous tenons pr ciser qu il ne s agit pas pour nous de proc der un en registrement selon la technique comptable critures pass es au journal mais d tayer l argumentaire qui suit l aide de comptes sch matiques Le comptable enregistre la facture mise par l organisme de formation lors du paiement par ch que 512 Banque 6 Charge externe 100 000 100 000 2 Il peut au moment de l inventaire prendre une d cision fiscale consistant neutraliser l influence excessive de la d pense de formation sur le r sultat de l ann e En effet l incidence d une formation sur la qualification du personnel et ses prolongements escompt s sur l efficience de la combinaison des facteurs de production d passent probablement l horizon de l exercice comptable o elle a t engag e Le transfert de la charge du compte de r sultat au bilan compte de charges r partir sur plusieurs exercice
151. ructure et Marge Sur Co t Variable Premier palier zone de gains ZONE DE PERTES Seuil de CA ou effectif structure 1 Si la quantit est comprise entre le seuil de rentabilit n 1 et le seuil de structure initial alors on r alise des gains Si la quantit est sup rieure au seuil de rentabilit n 2 on r alise encore des gains MAIS si la quantit est comprise entre le seuil de structure n 1 et le seuil de rentabilit n 2 on g n re des pertes sans pour autant s en apercevoir si on pense rester sur la m me droite de co ts fixes initiale CF1 alors qu un palier sup rieur de co t fixe a t franchi CF2 en raison d un changement de structure Or la croissance d activit doit tre tr s rapide pour une fois franchi le seuil de structure 1 se situer au dessus de SR2 second palier zone de gains Cette progression du niveau d activit peut sembler certains gards assez irr aliste Limite de la r f rence aux charges variables unitaires constantes Le mod le de base pr sent pr c demment fait l hypoth se que les charges variables unitaires charges variables totales CA sont ind pendantes du niveau d activit Or en r alit ces charges peuvent varier pour plusieurs raisons gains de productivit li e l effet d apprentissage productivit li e au dimensionnement du processus conomies ou d s conomies d chelle modification dans la r partition des inscrits du point de vu
152. rvice existante se positionner officiellement sur le march de la FAD D s le d part la logique dominante a t la fois de faciliter l acc s des tudes sup rieurs par la mise en ligne de parcours de formation et d exp rimenter en r el une formation v ritablement distance pour estimer et explorer le potentiel de ce type de dispositifs et pouvoir se positionner en se diff renciant Depuis le lancement du dispositif en 1999 d autres logiques se sont substitu es aux logiques initiales am liorer la qualit du suivi des apprenants renforcer le caract re interactif des contenus mis en ligne etc Pr cisons d embl e que le dispositif tudi ne repr sente qu une partie de l ensemble de l offre FOAD de l UPJV 1 2 Description du dispositif Les lieux de formation La plateforme de t l enseignement propose une formation au DU CPM C est avant tout une offre de formation en ligne accompagn e de regroupements d apprenants En effet la plateforme de t l enseignement int gre des ressources vari es accessibles en ligne et des possibilit s de communication asynchrone et synchrone En outre elle recr e dans une certaine mesure une sorte d universit virtuelle avec plusieurs de ses fonctionnalit s administration des cursus pr inscription en ligne informations administratives cours en ligne utilisables en autoformation changes entre tudiants changes entre enseignants Par co
153. s Nombre d inscrits Conclusion 3 L augmentation du niveau d activit en provoquant des d s conomies d chelle passage des charges variable unitaires de 0 6 0 66 du CA soit un peu plus de 10 de pertes de productivit a lev le SR de 125 150 K soit de 100 inscrits 120 inscrits Conclusion provisoire sur le mod le de base Le mod le de base tel qu analys pr c demment se limite une activit de type monoproduction Or la majorit des entreprises industrielles ou prestataires de services y compris les organismes de formation offrent plusieurs produits services stages de langues bureautique qualit management initiation l conomie etc Ceci induit un probl me de fond non n gligeable pour le calcul du seuil de rentabilit global la diff rence d un seuil de rentabilit par action et donc unique lorsque la r partition du CA de produits taux de marge sur co t variable MSCV CA diff rent ce qui est le cas g n ral change A CA total constant CF identiques structure inchang e et taux de marge sur co t variable m1 et m2 constant par formation la modification de la r partition du CA total entre les deux formations affecte le r sultat global et donc la rentabilit de la prestation ainsi que les niveaux du seuil de rentabilit Par exemple Limitons 2 le nombre de formations dispens es une en langues F et la seconde en management F2 Pour chacun des cas suivants
154. s ressemble la comptabilisation d une immobilisation mais le compte de bilan utilis n est pas une rubrique d actif immobilis mais un compte de r gularisation 481 L incidence de cet enregistrement est d annuler en totalit de fa on excessive le poids de la charge ainsi transf r e puisque la somme port e au compte de produit neutralise celle inscrite en charge externe 1 3 Amortissement de la charge r partir 481 Charges r partir 7891 Transfert de charges 100 000 25 000 100 000 Dotations aux amortissements 25 000 L amortissement de la charge r partie sur plusieurs exercices renvoie une fraction par exemple 1 4 si la charge r partie est tal e sur quatre ans des charges transf r es au compte de r sultat chaque ann e Cette op ration semble proche d un amortissement d un actif humain bien que n ayant pas un caract re de d pr ciation mais d talement sur plusieurs ann es d finies fiscalement et non conomiquement p 83 L assimilation des charges r partir des immobilisations est confirm e par l approche fonctionnelle dominant l analyse financi re classique En effet la pr sentation usuelle d un bilan fonctionnel conduit retraiter le bilan comptable normalis PCG en remontant les charges r partir du bas de bilan au niveau des emplois stables avec les immobilisations brutes en haut du bilan 2 La FOAD consid r e comme un investissement L
155. s charges indirectes 3 1 Les hypoth ses de calculs Dur e de vie de la formation et du mat riel Le DFOAD a une dur e de vie de 5 ans au del de cet espace temps on consid re qu une partie des cours voire le dipl me lui m me est sujet une certaine obsolescence n cessitant une refonte partielle et ou totale du dispositif On consid re pouvoir amortir le mat riel et les logiciels dur e de vie sur trois ans Nous pr cisons qu il s agit d une dur e de vie caract re conomique plus proche de la r alit d obsolescence et non pas comptable et fiscale Dur e moyenne du travail La dur e effective de travail pour l ensemble des personnels affect s au dispositif est estim e 35 heures par semaine estimation th orique l gale bien entendu On sait que le temps consacr par une majeure partie des acteurs impliqu s dans ce dispositif d passe largement le cadre l gal Ceci peut repr senter un biais dans le calcul final dans la mesure o on va de fait minorer notablement les co ts puisqu ils sont estim s sur une base inf rieure au r el donc avec un taux horaire tr s sous valu Salaires Quatre cas de figure se pr sentent dans le dispositif Les titulaires non enseignants la base horaire est calcul e partir du salaire mensuel charg II s agit de l animateur coordonnateur de la correspondante administrative des techniciens de l ADM les personnels administratifs de la DEP des personnel
156. s en charge de la cellule VAP Les titulaires enseignants la base horaire est calcul e partir du salaire mensuel charg et ou des heures compl mentaires 1 unit de compte 39 51 soit 259 17 francs en fonction des choix r alis s par le chef de projet et la direction de l universit concern e Pour ce dispositif c est tr s souvent l heure compl mentaire Les non titulaires non enseignants la base horaire est calcul e partir du salaire mensuel charg II s agit des t l tuteurs Les non titulaires enseignants ici il s agit des consultants externes La base de calcul est le total de la prestation factur e ramen e un taux horaire P rim tre de calcul des charges Ce p rim tre est d entr e de jeu quelque peu r duit La collecte de donn es a t partielle En effet les r sultats que nous vous proposons ci dessous sont incomplets II ne nous a pas t possible de collecter l ensemble des donn es n cessaires au calcul des co ts soit parce que ces donn es n existaient pas au sein de l universit soit parce que ces donn es ne sont pas identifi es et donc r pertori es tant du c t du minist re de l Education nationale identification des co ts de structure par fili re et ou dipl me que du conseil r gional co ts de communication via r seau RENATER par exemple II s agit tout particuli rement des co ts de communication li s l utilisation de la plateforme INES et des co
157. s hypoth ses concernant les modes de calcul choisis La d ception du lecteur est d autant plus grande la lecture des consid rations g n rales la flexibilit par exemple se substituant une v ritable mesure 2 Second cueil valuer en unit s mon taires des l ments rebelles toute quantification par le syst me des prix Le caract re arbitraire de certaines de ces estimations fait perdre toute cr dibilit au calcul conomique De plus l utilisation du syst me des prix comme instrument de mesure des valeurs valorim tre comporte un certain nombre de limites II faudrait en premier lieu que l organisation utilise pour son valuation dans certaines situations d imperfection des march s des prix diff rents de ceux qui lui sont factur s En effet l organisation peut profiter d conomies externes apports de l environnement l organisation gratuits ou pay s un prix inf rieur leur co t de revient comme des dotations en mat riels informatiques accord es par une collectivit territoriale des dotations de postes d encadrement en FOAD par l autorit de tutelle ou des prestations de contenus de cours de formation en partie labor es dans le cadre de cours en pr sentiel L organisation peut aussi transf rer l environnement de fa on plus ou moins partielle et provisoire des charges repr sentant des co ts extern s Les r sultats esp r s d un investissement en formation ne s appr cient pas se
158. s p dagogiques supports de l activit FOAD Parall lement cet ensemble l apprenant a la possibilit de se rendre dans diff rents espaces virtuels qui ont t am nag s son intention tels que les forums et autres FAQ annuaires fiches techniques des tudiants des enseignants agendas dates des regroupements virtuels et en pr sentiel dates des examens informations pratiques exemple annales modalit s pratiques de suivi de la formation des rubriques d information actualis es r guli rement par l animateur sur les mises jour 8 Il n existe pas encore ce jour de gabarit type ni de charte graphique Aucun comit de r daction et ou de lecture ne statue sur la qualit des contenus En ce qui concerne les droits d auteur la question n a pas encore t tranch e aucune r gle n a t institu e Le programme d taill de chacun de ces modules est accessible via le lien suivant http www dep upicardie fr catalogue fiches sciences Du_cpm htm 10 http www dep u picardie fr ARDM ARDM php lay 5 amp rub 1 amp inpag 0 Universit de Picardie Jules Verne 12 Un travail relativement cons quent a t men pour formaliser ce qui ne l tait pas et lorsque les contenus taient formalis s il a fallu totalement repenser les sc narii p dagogiques 1 Foire Aux Questions Le support technique Le coar du dispositif repose sur un serveur de ressources sous Windows NT pr sent via
159. s pass par les apprenants en formation l accompagnement p dagogique au tutorat on line l ments qui ne sont pas pris en compte dans la grille alors qu il rel ve du on line la mobilisation ventuelle de l encadrement interm diaire et des apprenants avant le d marrage aux phases d accueil de pr formation et de contractualisation des objectifs l organisation de regroupements de phase de coaching sur poste de travail d ateliers collaboratifs distance ou en pr sentiel etc toutes rubriques connues de la MOE mais non pr vues dans les grilles Pour ce qui rel ve des TIC il faut souligner que le d tail des l ments de co ts n appara t pas toujours Par exemple le poste conception et mise on line des modules pourrait se d couper en conception p dagogique sc narisation conception de l interface production graphique analyse informatique programmation assemblages de pages web tests gestion supervision mat riel et services etc Nous avons l semble t il une estimation globale Enfin il faut rappeler que l outil qui devrait tre utilis pour le positionnement en ligne a d j fait l objet d un d veloppement sous la supervision de la MOE interne L hypoth se retenue est celle d une imputation des co ts sur 4 directions clientes Or nous savons que le choix de cet outil ne fait pas l unanimit et a m me t source de vives tensions entre la MOA et la MOE interne D autre part
160. satisfaisants Second RDV tel entre B et C C ou D envoie dossier de candidature et instruit K instruit son tour et d cide L gende A CNED B apprenants C animateur coordonnateur D correspondante administrative E t l tuteurs F enseignants chercheurs G ADM H chef de projet I DEP J cellule VAP K responsable de la formation D finition du profil de B par C et r daction d une fiche synth se Instruction du dossier par D et envoi J Instruction par J Orientation de B par C vers DEUST B abandonne candidature Dossier VAP OK p 15 G renseigne l annuaire et attribue login B puis ouvre acc s la plate forme de t l enseignement F fournit les contenus num ris s ou non G Adapte les contenus modularisation sc narisation logique hyperliens Actualise les contenu Cr e de nouveaux cours devoirs et exercices Assure les regroupements et le tutorat synchrone Veille sur le sujet et se forme Assure le reporting et se coordonne B acc de aux contenus en ligne et d clare C les modules qui C renseigne son outil vont tre pr par s C avertit E de tracing Une semaine d accueil en d but de semestre est anim e par C convoc par mail 2 chats j midi et soir Calendrier en C planifie les itin raires de formation devoirs correction sous 7 jours chats 4h00 Mo regroupements 1j Mo B d bute un des 5 mod
161. se l universit ou bien encore dans une collectivit territoriale et cela deux niveaux Il s agit de proposer des outils qui permettent de mesurer ou d appr cier au mieux la rentabilit d un investissement dans un dispositif flexible et donc faciliter la prise de d cision Cela peut se traduire de deux mani res en rappelant les fondamentaux th oriques en mati re d investissement qu ils soient en formation ou non d ailleurs P 36 en r alisant et ou achetant un outil de simulation qui permettent en fonction de plusieurs variables nombre d apprenants dur e de la formation domaines concern es degr d instrumentation du dispositif nature de cette instrumentation organisation p dagogique etc de d finir au mieux la configuration optimale du dispositif de FOAD La m thode m thode ABC propos e vise mod liser une d marche qui permet d une part de construire un outil pour calculer les co ts r els du dispositif et donc d tablir le compte de r sultat d autre part de manager en dynamique le dispositif Pour cela nous sugg rons de s appuyer sur la m thode ABC activity based costing et ABM activity based management telle que test e sur le cas DU CPM de l universit Picardie Jules Vernes La grille qui suit r sume la d marche test e sur un terrain universitaire mais elle nous para t tout fait transf rable dans un autre contexte P 37 Etapes
162. sse de possibilit s d action Les probl mes de maintenance et de disponibilit d une assistance technique ont t permanents tout au long du projet Ils ont certainement rendus sans effet et sans r sultat d importants efforts de mise en place ont suscit s un m contentement assez large et ont augment le co t total de l op ration de mani re significative Temps pass au r glement de dysfonctionnements non fonctionnement du PAM Surtemps Sursalaire Surconsommation Non production Non cr ation de potentiel Formation techniques des animateurs locaux les comp tences sont souvent ressenties comme insuffisantes principalement lors du d marrage de l activit ainsi que le support op rationnel de la part des organismes de formation II ne semble pas y avoir de manuel d utilisation de la plate forme Prestation non conforme investissement en temps sup rieur au pr vu effet de compensation par la mobilisation d autres acteurs non pr vus initialement Sursalaire Surtemps Non production Non cr ation de potentiel Gardons l esprit que cette derni re partie tente de rendre compte des l ments de co t du DFOAD mais du point de vue de l organisme de formation uniquement les co ts support s par le PAM ne rentrent pas ici en ligne de compte p 78 Heures suppl mentaires en pr sentiel dans les locaux de l APP pour les stagiaires n arrivant pas organiser leur d mar
163. t l formation qui serait utilis e pour plusieurs formations et ou dispositifs constitue une charge semi indirecte puisqu une partie de ce temps est imputable directement au dispositif tudi et une autre partie concerne l ensemble des formations mises en oeuvre Globalement les productions s appuyant sur ce mod le ne nous apportent aucune pr cision A contrario un certain nombre de calculs erron s sont donc propos s aux lecteurs 4 CONCLUSION Nous sommes en pr sence d un investissement immat riel Les d penses de formation de nature tr s vari es entrent dans le champ de l immat riel Elles ne sont pas toujours de v ritables investissements mais des d penses faisant partie d un ensemble L exemple type est celui d une formation de personnel op rationnel engag e pour am liorer sa capacit mettre en vre un outillage tr s sp cifique li par exemple la mise en re des nouvelles technologies Ce type de formation peut difficilement tre envisag de mani re autonome sans prendre en compte l ensemble du projet productif Selon C Pierrat et B Martory La gestion de 56 Selon Michel LEBAS la part des co ts indirects de production est devenue tr s significative parfois m me sup rieure 50 dans les co ts totaux le choix de l heure de la main d auvre directe comme unit d uvre instrument de mesure de l activit d un centre d analyse devient contestable dans la mesure o le facteur tra
164. t plus d autofinancement pour financer la croissance une meilleure rentabilit des capitaux propres de l entreprise priv e et peut tre des salaires plus lev s L emploi du TIR introduit un biais dans l analyse en p nalisant le projet ici 2 dont la taille est la plus importante p 98 Dans un probl me de dimensionnement d un projet d investissement il faudrait logiquement accro tre la taille d un projet jusqu ce que le TIR devienne gal au taux d actualisation pour maximiser la cr ation de valeur 2 2 3 DRCI d lai de r cup ration des capitaux investis ou pay back Ce crit re consiste chercher le d lai ou la date pour lequel ou laquelle le cumul des flux annuels de liquidit s et du co t de l investissement de n gatif devient positif c est dire le moment o l organisation entreprise aura r cup r le capital investi C est un crit re largement utilis Nous avons pu constater son emploi lors de notre tude d un projet de FOAD au sein d une grande entreprise voir la partie du rapport consacr e aux pratiques d entreprise Pr sentation du crit re du DRCI Le projet d investissement est jug int ressant et non pas rentable si sa dur e de r cup ration des capitaux est inf rieure une certaine valeur fix e a priori DR Ce crit re favorise les projets d investissement qui permettent aux organisations de rentrer rapidement dans leur mise de fonds initiale et les prot ge en co
165. t d acquisition de l investissement par le cumul des flux actualis s de liquidit s g n r s par la mise en vre du dispositif du FOAD 35 Il s appuie sur des sources comme les estimations faites par la soci t Cisco 20 millions de dollars d conomies r duction du Time to Train de 50 soit 12 5 millions de dollars d conomies pour 3 mois de formation retour sur investissement ROD de la formation estim entre 400 700 sans pr ciser le mode de calcul ni ce que ce chiffre traduit comme r alit p 44 N anmoins il convient de souligner d s pr sent deux biais majeurs par rapport au calcul des co ts du dispositif de e learning envisag dans le projet Professionnalisation de la fonction communication D une part le B2E n int gre dans le calcul des co ts que les l ments qui rel vent des technologies de l information et des communications globalement contenant et contenus Par cons quent sans pour autant pr juger des fronti res du dispositif notons par ailleurs que ni la MOA ni la MOE n est en mesure de d terminer les dites fronti res de mani re tr s pr cise on peut faire l hypoth se qu un certain nombre de postes vont de fait passer la trappe Citons par exemple et sans exhaustivit aucune les frais de structure les co ts li s la mobilisation du mat riel informatique aux frais de communication les co ts li s la coordination au pilotage des actions au temp
166. t de la comptabilit Calculs et suivi des co ts par activit et ou processus Calcul des co ts unitaires ex une heure de tutorat Calcul du co t par inscrit et mise en perspective avec d autres formations P 38 5 CONCLUSION Les dispositifs de FOAD s inscrivent encore et toujours dans une logique d innovation de construction chemin faisant sur un secteur d activit o la mati re premi re ne se transforme pas aussi facilement que dans d autres secteurs productifs et o la mesure du produit de sortie et donc de la performance des dispositifs est rendue de fait bien d licate voire parfois hypoth tique sachant que nous nous inscrivons dans une logique de co production de service Innovation et co production de service constituent deux points fondamentaux qui n cessitent peut tre de r interroger les outils classiques et de d finir de nouvelles r gles de calculs Pour le moment peu de m thodes et d outils de gestion adapt s ces dispositifs de FOAD ont t produits En grande partie parce que les syst mes de gestion et d analyse des co ts adopt s jusqu pr sent pour le syst mes de formation classique s inscrivent dans des logiques administratives dont les limites sont d sormais soulign s par le caract re innovant de ces dispositifs Les d cisions que requi rent les changements introduits par la FOAD sont difficiles prendre elle n cessitent de s appuyer sur des donn es financi
167. t du calcul conomique les l ments que l on ne veut ou ne peut pas r duire des recettes ou des d penses influence de la formation sur la motivation l implication des salari s sur le climat social de l organisation sur l am lioration des comp tences pour former un v ritable capital humain sur la productivit du travail L inconv nient de cette attitude devant l investissement formation est de mettre part des investissements en restreignant de fait le champ des investissements soumis analyse conomique Le pr l vement a priori sans aucune tude conomique de ressources de financement relativement rares dans toutes les organisations pour financer des investissements hors analyse conomique a pour cons quence d exiger des seuils de rentabilit excessivement hauts pour le reste des investissements subissant le crible des crit res de s lection conomique expos s plus loin II est souhaitable de superposer l ensemble des projets tudi s au plan conomique et l ensemble des investissements envisag s Nous avons d autre part relev un glissement de sens dans les termes utilis s par des consultants en ressources humaines ou en formation pour voquer les incidences positives de l investissement en formation Le recours au vocabulaire conomique et financier pr cis comme la notion de retour sur investissement ROI laisse de prime abord envisager une formalisation int ressante de l analyse explicitant le
168. t t l chargeable au format pdf Chaque module comprend Un cours accessible en ligne autoformation Des activit s dirig es Un tutorat assur par mail Un jour de regroupement Un examen Un cours comprend en r gle g n rale les objectifs le cours proprement parl des QCM interactifs des exercices avec auto contr le et des productions devoirs et TP renvoyer au t l tuteur pour correction Les situations d apprentissage sont donc peu vari es Les cinq modules sont M thodologies MO 1 repr sentation et traitement des connaissances MO 2 outils de d veloppement multim dias MO 3 pratiques professionnelles du multim dia Mo 4 et gestion de projet multim dia MO 5 L ensemble des ressources p dagogiques a t produit par les enseignants chercheurs de l universit ave le soutien de l atelier de recherche et d veloppement multim dia ARDM Cet atelier est une cellule technique au sein m me de l UPJV compos e d un chef de projet d un graphiste de plusieurs techniciens des syst mes d information et de quelques stagiaires DESS SIM et MIAGE L apport de l ARDM sur le dispositif de t l enseignement est non n gligeable puisque c est partir de cette cellule que l on a d velopp le contenant la plateforme elle m me et adapt ressaisi int gration d images vid os etc les contenus fournis par les enseignants chercheurs En outre l ARDM g re et administre les serveur
169. tournement sous utilisation de l existant production non conforme Surtemps Surconsommation Non cr ation de potentiel 5 Conclusion L analyse du DFOAD AFIH nous conduit retenir en conclusion quatre l ments essentiels 1 La mod lisation ne rend pas forc ment compte de la dynamique et de la complexit du fonctionnement de ce type de dispositif Par cons quent il nous faut consid rer que la mod lisation qui nous est propos e ici correspond une situation id ale en terme d organisation et de rendement 2 La logique de co ts extern s peut vite atteindre ses limites dans l hypoth se o les partenaires en l occurrence les PAM n y trouvent pas plus leur compte La d saffectation d un de ces partenaires pourrait remettre en cause l ensemble de la structure des co ts 3 La variable d ajustement que repr sentent les situations d apprentissage autodirig es est un levier sur lequel il faut s appuyer de mani re raisonnable compte tenu du public cible La forte mobilisation de l autonomie des individus peut tr s vite n cessiter de renforcer des modes d accompagnement moins instrument s qui ne viendraient pas forc ment servir la logique conomique en place 4 Cette situation id ale ne permet pas au prestataire d atteindre un quilibre entre les d penses et les recettes cela conduit de fait un syst me de compensation par le biais de subventionnements internes et ou externe qui ter
170. ts ayant fourni des supports de cours ils joueront ensuite le r le de tuteur A ce noyau sont venus se greffer des postes de techniciens pour la mise en vre de l atelier de d veloppement multim dia t De mani re empirique on constate que les dispositifs flexibles ont du mal se stabiliser ils voluent sous l impulsion de l environnement de nouvelles contraintes etc par cons quent on peut faire l hypoth se que t t ou tard il faudra pr voir un poste budg taire pour une op ration de re engineering partiel ou total du DFOAD par del la maintenance du dispositif les mises jour et l actualisation des contenus DU I peut tre obtenu dans un d lai maximum de trois ann es selon le principe d unit s capitalisables Le DU CPM est une des composantes d un DESS c est donc une formation de niveau 1 Le projet d pos par l UPJV a t financ en partie via des fonds publics et en partie sur les fonds propres de l universit A cela est venu s ajouter des postes de contractuels ainsi qu un poste de ma tre de conf rence majoritairement financ s par le biais du concours All gre formation continue dont l UPJV a t laur ate Le d veloppement de nouvelles modalit s de formation repose sur plusieurs enjeux satisfaire un certain nombre de demandes non couvertes en formation continue et capter de nouveaux publics loign s pour diverses raisons de la formation sup rieure am liorer l offre de se
171. ts de structure En effet le cadre d valuation fourni par les normes San Remo ne nous a pas permis d estimer les co ts r els de structure Selon le num ro de d cembre 2001 de la revue Vie Universitaire le mod e ne part pas du co t r el des tudes d anglais ou de math matiques II est une indication pour le minist re partir des charges relatives estim es des uns et des autres pour la gestion de l allocation des moyens Il est pr cis que ce mod le ne peut et ne vise d ailleurs pas prendre en compte la 70 San Remo syst me analytique de r partition des moyens Il s agit d un syst me de r partition multicrit res qui tente de rendre compte de la diversit des situations multiplicit des r alit s locales C est la politique contractuelle qui est sens e remplir ces objectifs Du c t de la pr sidence de l universit ce n est que depuis tr s r cemment que l on peut s int resser au nombre de m tres carr s dont dispose l universit pour r aliser sa prestation de service En effet la gestion du patrimoine immobilier de l universit ne relevait pas de sa comp tence ceci expliquant cela En ce qui concerne les co ts de communication li s l utilisation de la plateforme INES l identification des temps de communication et donc des co ts induits nous est apparue comme tr s complexe et cela pour plusieurs raisons En effet c est le conseil r gional via son d partement missi
172. u dans un an est en fait quivalent la somme v valeur actuelle dont il faudrait disposer aujourd hui pour disposer de 1 dans un an v 1 ouv 1 i puisque apr s un an au taux i elle deviendra v x 1 i 1 i soit 1 x 1 i 1 1 i De m me la valeur actuelle de 1 dans deux ans est v ou v 1 i 1 i Choix du taux d actualisation Importance de ce choix pour la prise de d cision Le taux d actualisation correspond usuellement au co t moyen pond r des capitaux CMPC Le terme de capitaux doit tre pris non au sens comptable de ce terme mais au sens financier de ressources de financement Ce taux doit inclure le co t des fonds propres co t d opportunit Son choix comme nous le montrerons repr sente la pierre d achoppement du calcul des flux actualis s D termination du taux d actualisation Il provient d l ments conomiques ext rieurs au projet II d pend du co t du capital d fini comme la moyenne pond r e des diff rentes sources de financement de l entreprise Nous ne consacrerons pas de d veloppement sp cialis ce sujet mais proposerons un exemple simple partir de l extrait de haut de bilan d une soci t pour montrer les difficult s soulev es par sa d termination dans la sph re priv e et par la transposition sans pr caution de la rationalit financi re de la sph re priv e la sph re publique p 91 emplois ressources
173. ue de tout processus innovant savoir au fil de l eau chemin faisant De 1995 1999 le projet s est construit relativement lentement et cela pour diff rentes raisons une sous estimation de l impact organisationnel et social du re engineering entrepris et tout particuli rement de l impact sur les enseignants posture pratiques p dagogiques et professionnelles statut etc une estimation erron e du partenariat industriel trois changements successifs de chefs de projet Le dispositif ne s est stabilis qu partir de 1999 apr s un investissement plus cons quent des acteurs charg s d op rationnaliser le projet N anmoins il est important de souligner d entr e de jeu que les fronti res du dispositif actuel ne sont en rien fig es puisque comme l aime le rappeler le chef de projet les remont es du terrain et notamment des apprenants eux m mes am nent le pilote revoir plus ou moins r guli rement un certain nombre de choses Actuellement le dipl me universitaire de conduite de projet multim dia DU CPM repr sente un quivalent de 300 heures de formation en ligne d coup es en 5 modules A cela s ajoutent 170 heures de tutorat soit un total de 470 heures pour l ensemble du Programme Educap le qui s inscrit dans le cadre du contrat de plan Etat r gion A partir de 1999 le groupe projet comprenait principalement un chef de projet le futur animateur de la formation les enseignan
174. ulement en termes de profit L enqu te effectu e par l Observatoire de la Formation de l Emploi et des M tiers OFEM de la Chambre de Commerce et d Industrie de Paris montre que 5 4 des entreprises interrog es pratiquant la e formation ou investissant dans la e formation placent l objectif d augmentation de chiffre d affaires et la rentabilit parmi les retours sur investissements de e formation La m me tude indique que 19 des retours sur investissements de la e formation permettent de diminuer les co ts sans pr ciser pour autant si cela concerne la formation traditionnelle ou de l activit g n rale de l entreprise Les d cisions d investir appliqu es au domaine de la formation ne semblent pas pouvoir tre prises sur la base d un seul crit re conomique mais en confrontant plusieurs crit res li s co t efficacit flexibilit satisfaction des form s par exemple L tude puis l int gration la d cision d investir d l ments non conomiques ne sauraient faire l conomie d une proc dure rigoureuse d valuation La reconnaissance de la pluralit d objectifs pourrait valablement op rer un changement d approche en compl tant ou p 85 rempla ant les analyses monocrit res par des m thodes multicrit res m thode Electre propos e par la S E MA ou m thodes d agr gation multicrit re MADM multiple attribute decision model pour hi rarchiser et agr ger les effets de l investiss
175. ules ligne renseign par C indique les autres RDV C et D animent un chat avant et apr s chaque regroupement 1jour de regroupement par Module soit 5 jours au total C organise la logistique des examens salle tables informe les participants via web convoque F surveille les examens avec F C publie les r sultats et v rifie report des notes et margements Accompagnement de B par C E et F tutorat synchrone mail sous 48h00 chat tel et asynchrone FAQ mail 1 regroupement en pr sentiel de B anim par F et ou E et ou C Examens en pr sentiel Correction par F D cision du Grand jury C g re les contestations et instruit les dossiers de poursuite d tude et d cision par K examens C Veille sur la plate forme Assure un accueil en ligne des futurs B Dispatche les questions des apprenants vers destinataires Assure une t l maintenance l g re et ponctuelle G re les conflits entre B et E Relance B r guli rement Archive l ens des productions de B mail devoirs etc Anime des chats hors programmation et r pond aux sollicitations diverses de B R alise diverses publications V rifie et contribue aux mises jour sur le web Coordonne et pilote le dispositif Forme ventuellement les t l tuteurs E S approprie l ensemble des contenus R pond aux sollicitations de B sous 48h00 Alimente les FAQs et anime les chats Corrige les devoirs et met en ligne les correctio
176. un site web une plateforme de gestion et de suivi des activit s INES y est associ e il existe trois profils d acc s enseignants administrateurs et apprenants L ensemble de l architecture technique du dispositif a t d velopp e en interne et repr sente un co t de d veloppement en amont non n gligeable II faut souligner que le d veloppement de la plateforme de t l enseignement n est pas acquis une fois pour toute En effet l aussi nous sommes en pr sence d un processus d am lioration permanente le premier gabarit qui a t utilis pour les promotions de 1999 janvier 2001 est en volution l ARDM d veloppe en parall le des am liorations une nouvelle version de la plateforme baptis e INES est en phase de test Par cons quent on ne peut n gliger le co t engendr par l volution en continu du dispositif qui doit s adapter d une part aux n cessit s p dagogiques remaniement des supports en ligne am lioration du tutorat et d autre part aux volutions technologiques niveaux d interactivit pages dynamiques etc En ce qui concerne les infrastructures r seaux et l acc s au web l UPJV est connect e RENATER r seau de l Education nationale A ce jour aucune autre technologie n est utilis e Pour ce qui rel ve du mat riel ce sont en tout trois serveurs et des stations multim dias permettant du d veloppement qui sont mobilis s La maintenance et la gestion de l ensemble rel ve de l ARDM Les p
177. unicants A cela peut s ajouter le constat de l augmentation g n rale de l absent isme aux formations p 49 interne et externe d ailleurs Quel est le degr de connaissances pratiques et th oriques de la MOA et de la MOE interne et externe sur le champ qui nous concerne savoir les syst mes flexibles de formation de quel recul dispose t on pour l gitimer tel ou tel choix qu il soit p dagogique technologique organisationnel En outre en ce qui concerne le niveau de maturit de la r flexion rien dans le cahier des charges du commanditaire ne nous claire sur la nature du changement op rer sur les finalit s et autres objectifs op rationnels absence de crit res d exploitation qui permettraient en sortie de valider mesurer un quelconque retour sur investissement La mesure d efficacit acquis techniques comportementaux se traduisant travers de gains de productivit organisationnels par exemple de l investissement formation est une tape indispensable mais qui est peine voqu e Lors de nos entretiens avec la ma trise d ouvrage il nous est apparu que la mesure de l output l analyse du rendement du dispositif c est dire une v ritable valuation d un ventuel retour sur investissement n tait pas la pr occupation du commanditaire Les raisons sont simples m me s il est l gitime de se poser la question de la mesure des retours sur la formation il n en demeure pas moins que cette
178. urs impliqu e dans chaque processus du dispositif ce qui correspond une lecture horizontale de la figure 3 Le r le des enseignants contrairement une id e tr s r pandue dans le milieu de la FOAD est loin d tre n gligeable Pour chacun des processus les enseignants interviennent comme l ment majeur except sur la partie pilotage Figure 3 Part de chaque acteur production 0 0 2 0 36 1 m R p dago m Chef Projet D Ani coordo o TV tuteur B Enseignants m ADM m Cor adminis D admi DEP B VAP Part de chaque acteur programmation 11 0 3 1 7 6 29 30 B R p dago m Chef Projet D Ani coordo o TV tuteur B Enseignants m ADM m Cor adminis D admi DEP m VAP p 27 Part de chaque acteur pilotage 0 0 1 5 Au 4 40 30 m R p dago m Chef Projet D Ani coordo o TV tuteur m Enseignants m ADM Cor adminis 2 o admi DEP 18 m VAP Part de chaque acteur exploitation 15 0 3 0 10 m R p dago Chef Projet o Ani coordo 7 o TV tuteur 49 m Enseignants m ADM Cor adminis o admi DEP m VAP 28 Part de chaque acteur validation 0 2 1 R p dago m Chef Projet D Ani coordo o TV tuteur E Enseignants m ADM m Cor adminis o admi DEP m VAP Le tableau de la page suivante figure
179. ut choisir le projet 1 L application du TIR donne l avantage au premier projet TIR 15 2 celle de la VAN au deuxi me projet VAN 198 Les deux projets sont rentables puisque leurs VAN sont positives actualis es 10 et leurs TIR sup rieurs au taux d actualisation initialement retenu i 10 et de ce point de vue les deux crit res sont quivalents La construction des deux courbes de VAN en fonction de i permet de visualiser ce probl me Les donn es associant les VAN des deux projets diff rentes valeurs du taux d actualisation i et permettant de construire les deux courbes de VAN en fonction de i sont r capitul es dans l annexe 10 p 97 ANNEXE 10 VAN 5 VAN a a GRAPHIQUE DE LA VAN EN FONCTION DE I 60 00 50 00 4 40 00 30 00 4 20 00 4 10 00 0 00 10 000 5 10 15 20 00 4 30 00 4 40 00 VAN gt 0 TIR 2 TIR1 VAN o 25 VAN 1 VAN 2 Par contre le classement des deux projets est affect par le choix d un crit re L emploi de la VAN am ne une pr f rence pour le projet 2 alors que l utilisation du TIR marque une sup riorit pour le projet 1 Si ces deux projets sont mutuellement exclusifs lequel faut il liminer Le choix du crit re du TIR pour s lectionner un investissement conduira choisir le premier projet au d triment de l accumulation sup rieure des flux de liquidit s du deuxi me projet autorisant de ce fai
180. vail perd de l importance au b n fice du facteur capital L int gration de plus en plus importante des technologies dans les processus de production de la formation illustre bien ce constat et devrait conduire a davantage de vigilance de la part des analystes p 113 l immat riel Nathan 1996 284 p il est impossible d valuer l int r t financier d une d pense de formation sans envisager le contexte dans lequel les connaissances ou les capacit s acquises vont pouvoir s exercer On plaque une logique de l investissement industriel l investissement formation Ce constat nous am ne poser une question de fond est il pertinent l gitime valide d appliquer un investissement de type social immat riel des logiques m thodes et outils qui rel vent d un mod le industriel D marche na ve car elle escamote le fait que le social reste un domaine qualitativement diff rent de l conomique dot e de sa logique propre celle des rapports sociaux de la place des salari s de leurs motivations propres de leurs attentes etc et qui gardera toujours un potentiel de contradictions d avec les finalit s conomiques Tenter de les fusionner purement et simplement de traiter le social sur un mode purement conomique est selon nous une parfaite illusion Si la r ponse est oui et nous ne rentrerons pas dans un d bat id ologique alors soyons aussi rigoureux que possible et appliquons les proc dures
181. veloppement pour la r ponse l appel projet Autoroutes de l information 4 Extraits de l tude r alis e par Algora Eric Ecoutin en mai 1999 intitul e AFIH Autoroute de l information au service de la formation de l insertion et de la promotion des hommes Une exp rimentation de formation innovante dans la r gion Nord Pas de Calais p 57 Le financement du projet a t assur par des fonds FEDER au travers du programme IRISI Initiative r gionale pour l information sur la soci t de l Information ont t financ es des d penses d investissement et des d penses de fonctionnement ceci titre exceptionnel en raison du caract re exp rimental du projet Le montant du financement IRISI est de 1 8 MF Les organismes porteurs de projet ont galement obtenu des financements sur cr dits de la formation professionnelle pour le fonctionnement et la r mun ration des stagiaires Quelques id es de base sont mises en avant par les concepteurs et responsables du projet accro tre l accessibilit de la formation en r duisant la part prise par les pratiques de l entr e en formation faire de la formation avant l entr e officielle en formation toucher les apprenants par la technologie ce qui veut dire offrir des possibilit s fonctionnelles nouvelles l apprentissage et motiver et valoriser les apprenants gr ce un outil per u comme moderne S appuyer sur la capacit d auto formation

les couts de la formation ouverte et a distance

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