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MEMOIRE POUR L`OBTENTION DU DIPLOME DE

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1. Les technologies d clairage sont nombreuses La famille des lampes diode lectroluminescentes LED qui tendent se r pandre dans les foyers et dans l industrie n a pas t envisag e en d tail dans ce m moire En pratique plusieurs types de lampes sont utilis s en fonction de la nature des postes et des activit s de travail Les crit res de s lection des lampes sont les suivants gt Le flux lumineux unitaire en lumen gt La puissance lectrique exprim e en Watt L efficacit lumineuse Im W crit re de choix conomique La nature des exigences visuelles de travail et notamment du confort visuel pour viter l blouissement Latemp rature de couleur gt L indice de rendu des couleurs les IRC La dur e de vie la consommation lectrique le prix 19 gt La forme le culot le type de verre et sa couleur La multiplicit de gammes de lampes l avanc e technologique constante miniaturisation fibres optiques LED rendent n cessaire l utilisation de la fiche technique du fabriquant B LES LUMINAIRES Selon l AFE le luminaire est un appareil qui sert r partir filtrer ou transformer la lumi re d une ou plusieurs lampes Ils ont remplac les lustres et les chandeliers au XX me si cle Outre les lampes et un appareillage lectrique ballast syst me de raccordement au r seau d alimentation ils sont compos s de r flecteurs en t le maill e aluminium verre m ta
2. Vaisseaux Retine sanguins r tinien Bu s Zonules Muscles orbitaires 23 Les voies optiques Le nerf optique nerf cr nien n II Si les photor cepteurs constituent le premier neurone le nerf optique est constitu des deuxi mes neurones Il merge du globe oculaire par la lamina cribrosa p n tre dans le cr ne o il rejoint le nerf optique controlat ral au niveau du chiasma dans lequel les fibres optiques issues des h mi r tines nasales de l oeil droit et de l oeil gauche se croisent avant de continuer leurs trajets dans la bandelette controlat rale Les fibres optiques issues des h mi r tines temporales cheminent vers la bandelette optique homolat rale Les voies optiques sont un syst me trois neurones et deux synapses Leur r le est de transmettre les signaux lumineux qui frappent la r tine jusqu au cerveau Le lieu de la synapse entre les deuxi me et troisi me neurones se trouve dans les corps g nicules lat raux du thalamus Le troisi me neurone se dirige vers les aires visuelles primaires du cortex occipital travers les radiations optiques Le lobe occipital comprend le cortex visuel primaire ou cortex stri ou aire 17 de BRODMAN o sont analys s les influx venant des 2 r tines L aire 18 est constitu e par le cortex parastri et l aire 19 par le cortex p ristri Ces diff rentes aires sont reli es entre elles et d autres aires du cerveau qui participent galement la perception vis
3. L4 Avec L luminance d un objet ou de la tache visuelle L4 luminance de l entourage imm diat C est donc la diff rence d apparence entre deux parties du champ visuel vues simultan ment Plus le contraste est lev plus l objet est per u Il peut s agir galement d un contraste de couleur d un contraste simultan ou successif La notion de contraste est fondamentale car la vision de la forme des objets d pend de la diff rence de luminance entre ce dernier et le fond d o il se d tache Ainsi un entourage trop clair assombrit la t che alors qu un entourage l g rement plus sombre favorise sa luminosit Mais un entourage trop sombre 11 diminue l clairement r tinien et cr e un effet d blouissement loi de LYTHGOE En pratique ces trois param tres doivent s quilibrer pour atteindre un confort visuel Conclusion Si l clairement quantifie la lumi re re ue par unit de surface l impression visuelle d pend de la lumi re r fl chie par unit de surface donc de la luminance Ces deux mesures devraient tre prises en compte dans un bilan d clairage Nous verrons que seule la premi re est en r gle g n rale mesur e B NOTIONS D OPTIQUE La lumi re en passant d un milieu un autre est d vi e C est ainsi qu une paille dans un verre d eau para t bris e cause de la r fraction de la lumi re lorsqu elle traverse le dioptre eau air Pour comprendre ce cheminement il faut d
4. Le Syndicat de l Eclairage dans une note d avril 2006 pr cise les notions de facteurs de maintenance qui permettent de pr voir la d pr ciation des performances de l installation comprise entre 0 90 et 0 55 Ce facteur variera en fonction de diff rentes conditions d entretien degr d encrassement des locaux remplacement syst matique relamping de toutes les lampes tous les 3 ou 4 ans ou remplacement au coup par coup de chaque lampe d fectueuse Le rendement en service des luminaires varient selon la temp rature ambiante maximum 35 pour les tubes fluorescents T8 et 25 pour les tubes T5 Des pr cisions sont donn es concernant le maillage de r f rence pour le calcul ou la v rification sur le site de l clairement moyen et de l uniformit 2 Normes de mesurage d appareillage de mesures C 42 710 Relative aux caract ristiques techniques des luxm tres C 42 711 Relative aux caract ristiques techniques des luminancem tres 3 Normes de protection pour mat riel d clairage C 71 110 Concerne la pr vention des br lures par contact C71 111 Donne les temp ratures limites acceptable des luminaires 4 Normes Travail sur cran de visualisation gt Norme fran aise NFX35 121 travail sur cran de visualisation et clavier Am nagement du local et du poste de travail 44 gt Directive 90 270 CEE du conseil du 29 05 1990 concernant les prescriptions minimales de s cu
5. sux qu Lun ZINC NM NN TGBT Locaux technique entreten RDC ae sau L Bureaux CE syndicat Pe maggue ey Bureaux servie Enresoet noim 360ux EE nn EET Hall d accueil Entre 400 et800lux 3soux accueil __400et800ix ssoix Bureaux d accueil Bureaux collectif L_Entre 400 et600 lux mue Bureaux service informatique Entre 300 et600 lux 3501x Local serveur et imprimante oe sooix Salle pause restauration Entre 300 et600lux 3001x Bureaux Bureaux secr tariat Entre 300 et 400 lux oos d d 99 Entre 300 et 600 lux OPEN spa 2 Entre 300 et 600 lux Salle N 101 Entre 300 et 600 lux aw Salle N 102 Entre 300 et 600 lux aen Salle N 103 Entre 100 et 200 lux Salle N 104 Entre 300 et 600 lux 1050ix Entre 300 et 600 lux gen CPE spag 4 Entre 300 et 600 lux 900 lux Salle N 201 Entre 300 et 600 lux aw Entre 100 et 200 lux my Salle N 203 Entre 300 et 600 lux 1150lux Entre 300 et 600 lux 600lx Salle N 205 Entre 300 et 600 lux uge Entre 300 et 600 lux 900 lux Salle N 207 Entre 300 et 600 lux gege Entre 300 et 600 lux owes Salle N 301 Entre 300 et 600 lux au Salle N 302 Entre 300 et 600 lux 3somx Salle N 303 Entre 300 et 600 lux 3201x Salle N 304 Salle N 305 Entre 300 et 600 lux 200wx Entre
6. un niveau d clairement g n ral faible de l ordre de 300 lux et de pr f rence modulaire et r glable avec utilisation de luminaires basse luminance l clairage des tables de travail tant compl t par un clairage localis JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE N C 4179 Us impliquent aussi de veiller l orlentation des crans par rap port aux prises de jour et d installer des protections permettant de r gler la p n tration de la lumi re Enfin d une facon g n rale il faut viter toute surface brillante pour les rev tements des parois des sols des plafonds du mobilier et des quipements et les couleurs tr s claires pour les sols le mobilier et les quipements IV Rendu des couleurs La Commission internationale de l clairage a d fini un indice g n ral de rendu des couleurs Ra dont la valeur maximale est 100 L installateur ou le fabricant est normalement en mesure de fournir la valeur de cet indice pour les diff rents types de lampes Une valeur de Ra sup rieure 80 assure un clairage agr able et d une mani re g n rale un rendu des couleurs convenable une valeur de Ra inf rieure 60 ne peut convenir sur le plan s curit K auem qu une activit ne n cessitant aucune exigence de rendu es couleurs V Les ph nom nes de fluctuation sont sp cifiques aux lampes d charges Les fluctuations perceptibles proviennent en g n ral d un mauvals entretien
7. D METHODOLOGIE 1 Mesures de l clairement C est dans cet esprit que les mesures d clairement se sont faites sur le plan de travail op rateur en place la surface de r f rence tant situ e l horizontale sur le plan de travail devant l cran sur le clavier cc droite et gauche du salari cp cc 7 champ central cp champ p riph rique Une moyenne de ces mesures a permis de d terminer l clairement localis au poste de travail EI et de le comparer l clairement g n ral moyen Pour la d termination de l clairement moyen il aurait fallu proc der un maillage pr tabli suivant la m thode NFX 35 103 Cette m thode permet de calculer le niveau d clairement g n ral moyen en clairage artificiel Eg qui correspond la moyenne arithm tique des niveaux d clairement mesur s dans le local clair par les seules sources d clairement artificiel soit un mesurage nocturne Cette technique aurait pu tre employ e en Novembre 2011 lors de notre premi re campagne de mesures Cette m thode permet galement de calculer l Indice G n ral d Eclairement Artificiel IGEA pour une installation de luminaires irr guli rement r partis dans un local en faisant la moyenne des niveaux d clairement en fonction des diff rentes surfaces tudi es 4 Cette recherche aurait pu tre entreprises en Juin 2012 lors de notre deuxi me campagne de mesures mais le temps nous a manqu et l int r
8. Le luminancem tre digital MAVO SPOT2 de la soci t GOSSEN Annexe 5 est un instrument de mesure de haute pr cision avec un angle de mesure de 1 Il permet la mesure de la luminance des distances de un m tre jusqu l infini Des objectifs de mesure courte distance disponibles en tant qu accessoires rendent possible la mesure de moins d un m tre 34 cm 26 Le MAVO SPOT 2 convient pour la mesure d crans gt de contraste au poste de travail gt de l clairage dans les b timents publics L appareil fonctionne avec 2 piles 1 5 VAA alcalines Il est autonome Environ 5000 mesures peuvent tre effectu es par jeu de piles neuves Son maniement est tr s simple comme en t moignent les quelques extraits suivants tir s du manuel d utilisation L appareil s allume en poussant n importe quel bouton sur le tableau en arri re de la poign e sous le tableau d affichage Le panneau d affichage s illumine et le restera pendant 30 secondes si aucune touche n est pouss e Au bout de ce d lai l appareil s teint automatiquement mais les param tres mesur s sont gard s en m moire Pour effectuer une mesure on appuie sur la touche ag en bas gauche pour s lectionner la fonction en lumi on regarde travers l oculaire on aligne le cercle qui s affiche dans le viseur avec le point que l on souhaite mesurer On appuie sur la touche A bouton en haut gauche pour lire la valeur mesur e Pour comparer des me
9. clairage et les munir de voyants lumineux gt Facilite l entretien du mat riel d clairage Il faut noter qu il n est pas fait obligation au maitre d ouvrage de livrer un b timent avec l installation d clairage artificiel termin e surtout s il ignore l usage qui sera fait au b timent C du 11 04 1984 Toutefois les installations ou parties d installations qu il r alise doivent satisfaire aux dispositions cit es ci dessus applicables aux chefs d tablissement h Le maitre d ouvrage consigne dans un document qu il transmet au chef d tablissement utilisateur les conditions d clairage et les l ments d information ou n cessaires la d termination des r gles d entretien du mat riel article R 4231 4 du code du travail En r sum on retiendra les dispositions des articles suivants gt Article R 4223 2 4223 3 objectifs g n raux gt Article R 4223 4 4223 6 valeur minimale rapport des niveaux d clairement gt Article R 4722 7 protection contre le rayonnement solaire gt Article R 4223 8 rapports de luminance protection contre l blouissement et la fatigue visuelle gt Article R 4223 8 rendu des couleurs et fluctuations de la lumi re Article R 4223 9 effets thermiques br lures Article R 4223 10 organes de commande d clairage gt Article R 4223 11 entretien gt Article R 4722 3 relev s photom triques contr les 3 Dispositions propres certains types
10. lectrique chimique biochimique quantique ou m canique La sensibilit maximale de l il se situe de jour 555 nm vert jaune Grandeurs photom triques Les grandeurs photom triques 1 se rapportent des mesures d nergie rayonnante corrig e pour la sensibilit spectrale de l il humain moyen adapt la vision diurne Le flux lumineux Le flux lumineux est la quantit de lumi re mise par une source lumineuse il s exprime en lumen 1m Il caract rise la puissance lumineuse de la source rapport e la sensibilit de l oeil Cette grandeur sert principalement quantifier la puissance de rayonnement visible d une lampe Exemple lampe incandescence 60W 7401m lampe fluorescence 36W 250 3450 Im La quantit totale d nergie mise par une source visible et non visible est le flux nerg tique mesur en Watts L intensit lumineuse Elle caract rise l importance du flux lumineux mis dans une direction donn e la densit st rangulaire qui s exprime en watts par st radian Le st radian est l unit d angle solide qui correspond un volume dans l espace d finie dans une sph re de rayon unit 1m centr e sur la source ponctuelle missive et intersectant sur la surface de la sph re une calotte de 1 m quelle que soit la forme de cette calotte Son unit est la candela cd par r f rence la source talon d origine qui tait une bougie en cire st
11. ooz oze 004 OSE olL 058 otz 009 OSTIT osz Ot 058 OSOT 009 men 086 0 009 12 00 anua 009 18 00 anua 009 18 00 anus 009 12 00 anua 009 32 00 2nua 009 12 00 anus ot 009 18 00 anua 009 18 00 anue 009 19 00E 9nua 009 12 00 anua 009 1e 00 anus 009 19 00 anus 009 18 00 nu 009 18 00 9nuo ooz 18 OOT anus 009 19 00 9nua 009 18 00 ave 009 12 00 anua 009 13 00 anua 002 12 00T aua 009 18 QUC anu 009 18 00E nu 009 12 00 nua Ey anenues PO N ailes uomungtr aes apueJ8 goe N alles uoiunaj ajjes apueJ8 SE NM aires uona 9Ijes 31189d LOE N NES DOE N age SOEN alles VOEN age EOFN alles 7O N elec IOC N age 807 N age O N aies 908 N ag 50C N aies bOZ N ag LOS AN elles TOZ N aer TOZ N aies SOLN ailes POL MN ailes FOTN age 07 H aner ICH AN ILS mods mdo 102 ANNEXE A ENQUETE ANONYME SUR LE CONFORT VISUEL AU POSTE DE TRAVAIL REMISE AUX SALARIES Num ro de poste Vous tes un homme une femme Ann e de naissance Statut contractuel CDD C CDI C Anciennet dans l entreprise Ant c dents oculaires Non Gouttes Op ration C Port d une correction visuelle Lentilles Lunettes Avez vous consult derni rement un ophtalmologue OUI NON Prescription r cente d orthoptie OUI C NON Changement de verres ou
12. sous pr fet de 2 classe directeur du cabinet du commissaire de la R publique du d partement de la Haute Corse est nomm commissaire adjoint de la R publique de l arrondissement de Thiers M Coulas Alain sous pr fet de 2 classe directeur du cabinet du commissaire de la R publique du d partement de l Aude est nomm directeur du cabinet du commissaire de la R publique du d partement de la Vend e 87 D tail d un article de code I sur http www legifrance gouv fr affichCode Article do E Legifra nce gouv fr R PUBLIQUE FRANCAIND m LE SERVICE PUBLIC DE LA DIFFUSION DU DROIT Jsessionid 00 Informations de mise jour Code du travail Partie r glementaire D crets en Conseil d Etat Livre II R glementation du travail gt Titre IV M decine du travail Chapitre Ier Dispositions de droit commun gt Section 5 Des missions des services m dicaux du travail Sous section 1 Action sur le milieu du travail Article R241 42 Modifi par D cret n 2002 792 du 3 mai 2002 art 2 JORF 5 mai 2002 Le m decin du travail est obligatoirement associ attributions A l tude de toute nouvelle technique de production A la formation pr vue l article L 231 3 1 et celle des secouristes mentionn s aux articles R 241 39 et R 241 40 Il est consult sur les projets De construction ou am nagements nouveaux ie modifications apport es aux quipements De
13. via internet charge pour eux d effacer leur r ponse l enqu te tant bas e sur le volontariat lors de la premi re campagne de mesures en octobre 2011 En mai 2012 a t remis aux salari s qui en avaient fait la demande un nouveau questionnaire plus complet comportant 37 items et associ une fiche technique compl t e par le m decin lors de l tude de poste Ce dernier questionnaire est plus complet et t moigne de moins de spontan it qu au d but de 71 l tude Il permet surtout une vision plus pr cise de la situation 23 salari s sur 52 se sont plaints de g ne visuelle c est presque la moiti sachant que le restant a neutralis le plus souvent ses luminaires et utilise une lampe d appoint except dans les situations o l clairage artificiel est indispensable accueil du public d but et fin de journ e surtout en hiver Les 23 salari s blouis par l exc s de lumi re directe ou indirecte ont tous t examin s au Visiotest et adress s l ophtalmologue mais malgr le traitement de ce sp cialiste les troubles m me s ils taient soulag s persistaient au retour devant l cran L utilisation d un Ergovision aurait t cependant plus instructive D EST CE QUE LA PARTICIPATION DE TOUS LES ACTEURS ETAIT EFFECTIVE Si tous les salari s ont particip avec bienveillance cette enqu te on ne peut en dire autant de la direction qui n a vu aucune objection mes questionnaires e
14. Au del l rosion des cathodes r duit la dur e de fonctionnement La dur e des tubes T5 T8 est de 20000 h 3 Lampes d charge haute pression A la diff rence des lampes fluorescentes d charge basse pression dans les lampes haute pression qui seront d crites ici le rayonnement mis par le gaz contenu dans l ampoule se situe pour l essentiel dans le visible et il ne n cessite pas de conversion par le biais de poudres luminescentes Les lampes d charge haute pression HID en anglais sont les sources qui pr sentent les plus grandes efficacit s lumineuses de 80 180 Im W 10 On en distingue trois types gt Les lampes vapeur de mercure sont destin es essentiellement l clairage public ext rieur Ce sont les plus anciennes et elles sont remplac es l heure actuelle par les deux suivantes 18 gt Les lampes aux halog nes m talliques l efficacit lumineuse est de l ordre de 80 100 Im W On les r serve aux clairages d int rieur d immeubles de grande hauteur aux parkings aux magasins terrains de sport La lumi re blanche a un bon IRC la dur e varie de 6000 h 10000h Les lampes vapeur de sodium haute pression elles produisent 150 Im W Elles sont utilis es pour l clairage public L IRC est de l ordre de 80 mais leur fragilit fait pr f rer les lampes vapeur de sodium basse pression qui sont plus solides plus efficaces 80 150 Im w mais dont l IRC est bas
15. Des dispositions doivent tre prises pour prot ger les travailleurs contre l blouissement et la fatigue visuelle provoqu s par des surfaces forte luminance ou par des rapports de luminance trop importants entre surfaces voisines article R 4223 8 du code du travail alin a 1 1 La difficult des mesures de luminance a conduit ne pas fixer de valeur limites dans le d cret C du 11 04 1984 Cependant la circulaire en indique quelques unes D une mani re g n rale la lumi re d une surface doit tre d autant plus faible que ses dimensions apparentes sont plus faibles que sa position est plus proche du centre du champs visuel de l observateur C du 11 04 1984 Ainsi dans le champ visuel central de l observation A 2 gt La luminance d une source lumineuse ne devrait pas exc der 3000 cd m La luminance d une surface lumineuse de grande dimension mur plafond lumineux ne devrait pas exc der 600 cd m gt La luminance d une surface lumineuse ne devrait pas d passer 50 fois la luminance des surfaces sur lesquelles elle apparait avec une tol rance de 80 fois dans le cas de grand volume dont le niveau d clairement ne d passe pas 300 lux gt On pourra s inspirer ult rieurement de la norme AFNOR NF X 35 103 qui fixe l aide d abaques des valeurs de luminance plus pr cise en fonction de diff rents facteurs tels que gt Le type de source lumineuse gt La position de l orientatio
16. Legifra n ce R PUBLIQUE FRANCAISE LE SERVICE PUBLIC DE LA DIFFUSION DU DROIT Chemin Code du travail Partie r glementaire nouvelle QUATRI ME PARTIE SANT ET S CURIT AU TRAVAIL LIVRE VII CONTR LE TITRE II MISES EN DEMEURE ET DEMANDES DE V RIFICATION Chapitre II Demandes de v rifications d analyses et de mesures Section 2 clairage des lieux de travail Article R4722 3 Cr par D cret n 2008 244 du 7 mars 2008 art V L inspecteur ou le contr leur du travail peut demander l employeur de faire proc der des relev s photom triques par une personne ou un organisme agr permettant de v rifier la conformit de l clairage des lieux de travail avec les dispositions des articles R 4223 4 R 4223 8 Liens relatifs cet article Cite Code du travail art R4223 8 VD Cit par Arr t du 23 d cembre 2008 v init Arr t du 28 d cembre 2009 v init Arr t du 23 d cembre 2010 v init Arr t du 29 d cembre 2011 v init Code du travail art R4724 16 VD Anciens textes Code du travail art R232 7 9 al 1 Ab Cr e par D cret n 2008 244 du 7 mars 2008 art V M a M i P D Article RA722 4 Cr par D cret n 2008 244 du 7 mars 2008 art V L employeur transmet les r sultats des relev s photom triques l inspection du travail dans les quinze jours qui suivent leur r ception Liens relatifs cet article Ancien
17. decins du travail et m me les experts Enfin les r sultats seront pr sent s ainsi que les solutions qui peuvent tre propos es pour satisfaire le plus grand nombre Une d marche diagnostique et strat gique sera illustr e travers cinq situations r elles LI PRINCIPES DE BASE A NOTIONS DE PHYSIQUE La lumi re Du point de vue physique la lumi re est un ph nom ne vibratoire compos d ondes lectromagn tiques comportant deux composantes l une visible spectre de raies discontinues et l autre invisible mission thermique spectre continue infrarouges ultraviolets La lumi re ne constitue qu une partie infime du large spectre des rayonnements magn tiques C est Isaac NEWTON que l on doit d avoir d montr que la lumi re solaire peut tre d compos e par un prisme en un spectre de couleurs Chaque couleur est d finie par une longueur d onde qui se propage sous la forme d un rayonnement Le spectre visible est compos de longueurs d ondes comprises entre 380 nm violet et 770 nm rouge A chaque longueur d onde correspond une sensation color e Inm 10 9 380 nm 410 nm 470 nm 520 nm 570 nm 610 nm 770 nm UV Violet Bleu Vert Jaune Rouge IR La lumi re blanche correspond la perception simultan e de l ensemble des longueurs d onde A c t des lumi res c lestes soleil toiles lune la lumi re peut tre produite par du courant d origine
18. e 640 Ix pouvoir occultant des stores 802 52 93 594 VW VW gt Eclairement localis EI devant cran TV 601 Ix horizontal sur le clavier cc 643 Ix gauche du clavier cp 600 Ix droite du clavier cp 710 Ix clairage moyen 640 Ix homog n it 600 640 0 939 gt 0 8 VW WWW WM gt Mesure des luminances t ches visuelles ERGORAMA cran 130 cd n clavier 12 cd n plan de travail 78 cd m documents 226 cd n VW WW NV luminance moyenne 111 cd n gt Mesure des luminances PANORAMA Luminaire clair 20040 cd m Baies vitr es stores relev s 6247 cd m VN Mur en face mur vert de face 106 cd m mur jaune de face 78 cd m porte 33 cd m mur gris 73 cd n 68 Angle d observation du luminaire 65 gt Rapport de luminance cran plan de travail 130 78 1 6 cran document 130 226 1 796 cran clavier 130 12 10 8 clavier plan de travail 78 12 6 2 clavier document 226 12 18 75 cran baies vitr es 6247 130 48 cran arri re plan 256 3 30 1 52 VW WW WV NON gt Proposition du m decin du travail L clairement artificiel tant impossible r duire prescription d une lampe de bureau variateur lectronique e Mise en place de stores lamelles horizontales ext rieurs ou mise en place de filtres de protection solaires sur les vitres Les cinq autres cas ne sont pas expos s ici dans le d
19. eUn troisi me groupe de 3 personnes qui travaillent sur un open space Ces salari s travaillent dans un grand local multiples postes mais b n ficient de conditions tr s particuli res r unies dans le t moignage suivant je ne suis pas particuli rement g n e depuis que le technicien a enlev 1 n on sur 2 et a remplac le n on restant par un de moindre intensit open space n 3 Cependant plusieurs l ments sont prendre en compte jefais face un mur majoritairement blanc ou de couleur pastel gt je dispose d une lampe de bureau que j utilise en priorit jesuis c t fen tre donc je profite au maximum de la lumi re naturelle Reste le cas particulier du pr accueil qui b n ficie d un clairage modulable En conclusion Les salari s non ou peu g n s e ont peu recours l clairage artificiel des luminaires car ils b n ficient de l clairage naturel peu aveuglant du fait de protections naturelles ou d une orientation nord ou ouest e quand ils doivent allumer ils ne sont pas aveugl s car ils ont recours une lampe d appoint ou un clairage modulable la demande e aucun n est aveugl par le reflet de la lumi re sur un mur orange de couleur vive et brillante e enfin ils travaillent seuls pour la majorit ou en petits groupes ou en p riph rie d une salle collective e aucun n a en face de lui un luminaire ou voit ce dernier en enfilade 60 b LA POPULATIO
20. finir plusieurs donn es La r fraction en physique des ondes est un ph nomene de d viation d une onde lorsque sa vitesse change en passant d un milieu un autre La r fraction survient l interface entre deux milieux ou lors d un changement de densit du milieu L indice de r fraction d un milieu une longueur d onde donn e mesure le facteur de r duction de la vitesse de phase de la lumi re dans le milieu par rapport la vitesse qu elle aurait dans le vide Par exemple dans un verre ordinaire d indice n 1 5 la vitesse des fronts d onde vaut 1 1 5 0 67 fois la vitesse dans le vide Dioptre un dioptre est une surface s parant deux milieux transparents d indice de r fraction diff rents Il d vie la lumi re Un dioptre peut tre plan ou courbe Un syst me optique c est un ensemble de plusieurs dioptres qui vont d vier la lumi re Il se d finit par sa puissance Puissance un objet A donne travers un syst me optique une image A Lorsque l objet est l infini son image se forme au foyer optique du syst me F Plus l image est proche du syst me plus le syst me est puissant La puissance d un syst me d pend de la courbure des dioptres de l indice de r fraction de la distance qui les s pare Dioptrie c est l unit de mesure de la puissance Elle se note d Si l image se forme apr s le dioptre sa valeur est positive et le syst me convergent ou convexe mais si l image se forme avant le diop
21. glementation en vigueur article R 4227 14 du code du travail h Priorit doit tre donn e la lumi re ext rieure article R 4223 3 du code du travail et limiter le nombre des postes de travail fixes en zones aveugles 1 Les postes de travail situ s l int rieur des locaux de travail doivent tre prot g s du rayonnement solaire g nant article R 4223 7 du code du travail gt Soit par la conception des ouvertures 35 gt Soit par des protections fixes ou mobiles appropri es Les rayons solaires peuvent en effet entra ner un blouissement du fait de l clairage localis trop insuffisant entra nant des rapports de luminance trop grands On attirera l attention sur les effets thermiques ventuels apport s par les protections int rieurs C du 11 04 1984 j Dans un m me local et en clairage artificiel le rapport des niveaux d clairement entre celui de la zone de travail et l clairement g n ral doit tre compris entre 1 et 5 article R 4223 6 du code du travail Il en est de m me pour le rapport des niveaux d clairement entre les locaux contigus en communication Cette disposition a pour but de limiter les rapports d clairement et du fait des facteurs de r flexion de limiter les rapports de luminance C du 11 04 1984 Par exemple si le niveau d clairement des zones de travail d un local est de 1000 lux l clairement g n ral de ce local ne pourra tre inf rieur 200 lux k
22. j ai parfois du mal lire ce qu il y a d crit sur l cran je sens que mes yeux forcent mon travail s en ressent Finalement Les salari es les plus touch es se plaignent e d un clairement trop important venant des luminaires 62 e d une r partition in gale de la lumi re e de stores en toile insuffisants pour prot ger des rayons du soleil e d un exc s de luminance par reflet sur des murs peints avec des couleurs vives et brillantes surtout l orange entra nant des r percussions psychosociales compromettant une bonne ambiance de travail Mesures des clairements lors de la premi re campagne Les diff rentes mesures effectu es le mercredi 02 novembre 2011 entre 8h et 9h30 taient des mesures d clairement avec clairage mixte dans l open space 2 de 2161x 756 Ix dans l open space 1 de 240 Ix 1092 Ix dans l open space 3 pas de mesure car la lumi re naturelle suffisait amplement pour travailler dans le bureau de MMM 1680 Ix dans le bureau des secr taires du MMM 636 Ix 836 Ix dans le bureau de SSS 1400 Ix dans le bureau de la secr taire de SSS 720 Ix dans le bureau de l accueil au rez de chauss e 576 Ix Aucune mesure de l clairement g n ral moyen selon la technique du maillage a t relev e dans les open spaces et aucune mesure de luminance ne furent entreprises cette poque faute d un luminancem tre mais pour y palier des photogr
23. l ment de luminaire pour viter les luminances gt 3000 cd m2 car les grilles de d filement ne sont pas assez efficaces dans le soit d placer le poste de travail soit remplacer l ordinateur par une tablette Aucun am nagement ne sera fait 3 semaines apr s la visite de poste m decin du travail repr sentant de la direction 64 malaise sur les lieux de travail 10 jours d arr t de travail gt Observations les progr s des techniques de fabrication des lampes ont permis une augmentation du rendement des lampes davantage de lumens par watt donc une augmentation de la luminance des tubes ainsi un tube fluorescent de 40 W est pass de 3000 cd m2 5000 voire 8000 cd m2 Il est certain que sans protection ad quate il s constituent une source d blouissement Cas n 2 Madame R Open space 1 Femme de 48 ans CDI 23 ans d anciennet dans l tablissement occupe un poste pr s des baies vitr es dans un coin de l open space 1 orient sud La salari e se plaint d blouissement d l intensit trop forte de l clairage qui se refl te sur le mobilier orange vif Les stores ne prot gent pas du soleil qui se refl tent sur les crans Elle manifeste une grande col re car cette situation perdure depuis octobre 2009 et parce que des lampes individuelles on t refus es Mesures r alis e le 15 06 2012 9h40 par ciel gris clair nuageux avec clairage artificiel st
24. la grande d solation des salari s C est ainsi que peu de temps apr s ma prise de fonction en qualit de m decin du travail le 01 07 2011 la MPS site de Foix j ai t convi assister au CHSCT de l Entreprise o le probl me de l clairage tait une nouvelle fois l ordre du jour 48 J avais vu concours de circonstances lors des jours pr c dents en consultation trois salari es qui m avaient expos leurs probl mes de vision et j avais t inform de la situation par le conseiller en pr vention qui assistait aussi au CHSCT Le pr c dent m decin du travail rencontr quelque temps auparavant m avait dress un tableau du contexte social de cette entreprise en cours de restructuration et de l inqui tude de l ensemble des salari s concernant non seulement leurs conditions de travail mais aussi leur avenir du fait d une crainte de d localisation de l Entreprise Je ne fus donc pas surpris quand vint le moment d aborder le probl me de l clairage de la tournure des v nements D un c t les repr sentants des salari s manifestaient leur col re r p tant une fois de plus que beaucoup de salari s restaient blouis par les lumi res qu elles soient naturelles ou artificielles et par leurs reflets sur les murs peints de couleurs vives orange surtout mais aussi jaune et vert Les troubles disparaissaient le week end pour r apparaitre le lundi De l autre cot les repr sentants de la direct
25. le rayonnement monochromatique jaune 4 Les LEDs et les OLEDs Ces derni res ann es les tubes fluorescents ont t choisis pour les open spaces les lampes halog nes ou les LFC dans les bureaux apportant un bon confort visuel Mais de plus en plus les nouvelles entreprises se tournent vers les LEDs et les OLEDs dont la technologie progresse grands pas Les LEDs sont des diodes lectroluminescents qui mettent de la lumi re lorsqu ils sont parcourus par un courant lectrique des luminophores jaunes recouvrant directement des LED bleus permettent d obtenir une lumi re blanche Les atouts sont incontestables gradation de lumi re peu de d gagement de chaleur faible consommation lectrique forte luminosit efficience nerg tique et dur e de vie lev es p rennit non li e la fr quence des clairages miniaturisation possibilit s de r aliser des couleurs satur es et de l clairage dynamique Le 17 04 2012 a t inaugur le nouveau Simply Market Saclay 91 premier supermarch quip 10096 LED Philips Selon la loi de Haitz tous les dix ans le flux lumineux des nouvelles lampes sera multipli par trente et le co t divis par dix doublement du flux tous les deux ans et baisse de 25 des prix tous les ans La technologie des LEDs va devenir la principale source d clairage En 2012 elle repr sente 12 en France 20 en Allemagne et 35 au Japon chiffre attendu en M tropole pour 2014 En R sum
26. ment des personnes et organismes de contr le gt D cret 92 333 du 31 03 1992 et sa circulaire non publi e du 14 04 1995 relatif la lumi re naturelle entr en vigueur le 01 01 1996 Arr t du 04 11 1993 Prescriptions minimales pour la signalisation de s curit et de sant au travail transposant en droit frangais la directive europ enne 92 58 CEE du 24 06 1992 Articles 3 et 4 de l arr t du 20 12 1988 relatif aux contr les p riodiques de l clairage de s curit dans les tablissements recevant des travailleurs ERT Arr t du 03 05 2007 relatif aux conomies d nergie caract ristiques thermiques et performances nerg tiques des b timents existants Avant d interroger les diff rents responsables il est utile de connaitre les devoirs de chacun L INRS dans son aide m moire juridique TJ13 fait la synth se des principaux textes r glementaires 21 33 1 Obligations de l employeur a L clairage doit tre con u et r alis de mani re viter la fatigue visuelle ainsi que les affections de la vue qui en r sultent et il doit permettre de d celer les risques perceptibles par la vue article R 4223 2 du code du travail par un niveau d clairement suffisant adapt et non g nant Les espaces vis s par cette obligation concernent les locaux affect s au travail et leurs d pendances aires de circulation int rieurs notamment en passages et escaliers Les aires ext ri
27. s curit Norme NF X35 02 Couleurs d ambiance pour les locaux de travail Norme NF X35 02 clairage de secours 43 gt Norme NF X35 02 M thode simplifi e de pr d termination des clairements dans les espaces clos et classification correspondante des luminaires Cette norme permet la d termination de l clairement moyen au plafond sur les murs et le plan utile La m thode propos e ne s applique que dans le cadre d une r partition sensiblement sym trique de la lumi re gt Norme europ enne EN 12464 1 et internationale 8994 CIE 8008 pour les installations d clairage int rieur dans les lieux de travail r pondant aux besoins de performance et confort visuel et de s curit Elle est applicable en France depuis Juin 2003 Les trois crit res de cette norme s expriment sous la forme de l clairement moyen maintenir Em lx malgr le vieillissement et l encrassement des lampes Pour les bureaux Em 500 Ix dela valeur minimale de l indice de rendu des couleurs IRC La valeur de 80 est retenue dans les locaux de travail continu Un indice de 90 est consid r de bonne qualit gt dela limite de l blouissement d inconfort valu par la m thode de la CIE sous la forme de la valeur du taux d blouissement UGR voir la publication CIE n 117 et recommandations relatives l clairage int rieur de l AFE Pour les bureaux Em 500 Ix UGR 19 IRC gt 80
28. triques et l esprit de responsabilit permettent de r aliser des actions correctrices am liorant l ergonomie des postes de travail Mots cl s ergonomie cran conditions de travail tude de poste ophtalmologie l gislation ABSTRACT This work presents the difficulties that can be encountered by occupational doctors when confronted to a problem of over illumination in a recently renovated service company Occupational doctors are not necessarily trained to deal with problems specific to light environments nor do they always have the appropriate measuring instruments at their disposal However occupational doctors are entitled to offer coherent solutions in order to alleviate employees visual pain at their workstation Twenty three cases of occupational dazzle that were followed over a three year period by the SST service Occupational Safety and Health service of the MSA MPS agricultural social mutual fund employee mutual fund are presented here Concepts of ophthalmology optics physics illuminating engineering as well as legal aspects are first introduced Then the focus is put on the usefulness of three tools the French Labour Code the light meter and the less commonly used luminance meter More specialized tools such as photometric instruments and software downloadable on the Internet can also be used The generation of photometric data and a sense of responsibility allow taking correcting actions to improve ergonomic
29. 1984 la norme europ enne EN 12464 1 recommande un clairement moyen maintenir de l ordre de 500 lux contre 425 lux pour l clairement moyen maintenir et 500 lux pour l clairement en service pour l AFE rappelons que le premier est mesur avant une intervention d entretien le second situ au milieu de la p riode qui s pare l installation du nettoyage Les valeurs d clairement retrouv es dans la plupart des bureaux lors de notre premi re campagne taient largement sup rieures aux chiffres retrouv s dans les textes La courbe acuit luminance se saturant des niveaux voisins de 200 cd m 2 ce qui correspond un clairement de 800 lux sur un papier blanc ordinaire on peut admettre par analogie avec les r sultats des mesures pratiqu es dans la majorit des bureaux qu une proportion non n gligeable des salari s taient susceptibles d tre g n s par cette 74 ambiance lumineuse trop lev e Dans la semaine suivant mon premier rapport la direction la soci t d clairage est intervenue pendant deux jours pour remplacer les tubes fluorescents qui pouvaient l tre par des tubes moins puissants compatibles avec les ballasts des luminaires et neutraliser un luminaire sur deux quand persistait encore un exc s d clairement dans tous les bureaux ou presque La circulaire du 11 04 1984 recommande non seulement un niveau d clairement g n ral faible 300 lux mais aussi de pr f rence modulair
30. 30 CC e le Champ P riph rique ERGORAMA zone circulaire de 90 CP e le Champ Total PANORAMA zone circulaire de 120 max CT L espace per u tout autour du poste de travail peut tre qualifi d environnement lumineux fig 6 Ergovision est un appareil qui permet des tests multiples outre la mesure de l acuit visuelle l tude des phories et de la vision des couleurs il permet de d pister d ventuelles l sions du champ visuel par la localisation de points lumineux dans la coupole de l appareil selon le nombre de points lumineux non vus et on peut en d duire les pathologies associ es La vision des contrastes le temps de r cup ration l blouissement la fatigue visuelle peuvent galement tre test s mais pas la tension intraoculaire Son prix deux fois celui du Visiotest en limite la diffusion Courbes Acuit Iuminance La relation acuit luminance peut tre test e 2 chez des sujets entre 20 et 60 ans permettant de les classer selon leur r action la lumi re en quatre groupes e type A sujets atteignant leur performance maximale avec peu de lumi re et qui sont g n s par un exc s e type B sujets atteignant leur performance maximale seulement condition de disposer de suffisamment de lumi re e type C sujets avec faible performance d acuit et qui sont g n s par la lumi re e type D sujets avec faible performance d acuit mais qui ont besoin de beaucoup de lumi re
31. 67 coll s sur les vitres gt meilleure r partition des luminaires en service difficile faire accepter par les voisines forte personnalit Cas n 5 Monsieur K bureau individuel Homme de 32 ans CDI 8 ans d anciennet pas d ant c dents ophtalmologiques travail sur cran toute la journ e dans un bureau individuel orient sud A consult sa demande le m decin du travail pour lourdeur et hyperh mie des globes oculaires picotements larmoiements et yeux secs blouissement fatigue visuelle tr s souvent son poste de travail les troubles disparaissent le week end Pas de lampe d appoint il utilise l clairage artificiel du luminaire au plafond qui l blouit au bout d un certain temps Son cran est orient de 74 par rapport la fen tre dans son dos face un mur peint en vert brillant Le local est petit et ne permet pas un am nagement facile du mobilier de bureau Ce salari se plaint d un exc s d clairement provenant des luminaires 2 tubes fluorescents et du soleil surtout en hiver qui arrive filtrer travers les stores en tissus install s l int rieur par rapport aux vitrages Seul dans son bureau il n est g n par personne Mesures r alis es le 21 06 12 16h00 ciel clair charg de nuages stores relev s Eclairement g n ral de jour stores ferm s lampe teinte 52 Ix de jour stores ouverts lampe teinte 802 Ix de jour stores ferm s lampe clair
32. Ainsi pour une m me performance visuelle deux sujets peuvent se distinguer par rapport aux effets temporels de l blouissement En se contentant d valuer la vision seulement par des tests d acuit visuelle on sous estime certainement la g ne dans les conditions r elles de travail et leur acceptabilit Le niveau de 500 lux luminance 130 cd m d fendu par les clairagistes pour atteindre le maximum d acuit ne peut tre g n ralis Il faut enfin savoir que la tol rance diminue en fonction de l intensit et de la dur e d exposition visuelle c est alors qu apparaissent des signes d asth nopie difficilement reproductifs hors contexte de terrain 29 C TROUBLES DUS AUX CONDITIONS D ECLAIRAGE TROUBLES VISUELS Selon la CNAMTS Bilan du risque AT MP ann e 2008 38 des plus de 50 ans d clarent avoir des difficult s voir au travail Tous les degr s de troubles visuels peuvent tre observ s du simple inconfort la g ne la fatigue visuelle Les sympt mes sont li s la sollicitation excessive des muscles intrins ques et extrins ques de l oeil la quantit des informations visuelles traiter des facteurs individuels aux conditions d environnement lumineux Dans un premier temps les individus ressentent des sensations oculaires d sagr ables voire douloureuses br lures picotements yeux lourds hyperh mie des globes oculaires et des paupi res larmoiement et ou dimi
33. MEYER J J 1997 Am nagement ergonomique des conditions lumineuses EncycIM dChir Elsevier Paris Toxicologie Pathologie professionnelles 16 781 A 40 1997 17p 3 R glementation et Eclairagisme http www thornlighting fr 5 Reglementations et Eclairagisme pdf 4 SYNDICAT DE L ECLAIRAGE Avril 2006 Eclairage int rieur des lieux de travail comment appliquer la Norme NF EN 12464 1 http www afe eclairage com fr uploads documentation 1004 1 ext pdf 5 VANDEVYVER B Mise jour par POMIAN J L juin 2008 INRS Fiche pratique de s curit ED40 La couleur dans les lieux de travail 6 LES DOSSIERS DE L A FE Guide de l clairage int rieur des lieux de travail Vision et ergonomie Editions LUX Paris Septembre 2009 7 MONOD H KAPITANIAK B 2003 In Ergonomie Abr g s Masson 2 dition chapitre 11 Voir au travail 175 189 8 TERRIER C VANDEVYVER B r impression juin 2008 INRS Fiche pratique de s curit ED82 L clairage naturel 9 GHURBURRUN R SETTA F TOULZE B 2004 2005 L clairage des locaux de travail Master pr vention des risques et nuisances technologiques Travail dirig par Thierry ATHUYT professeur associ Facult de pharmacie de Marseille Unit d enseignement 5 Facteurs d ambiance 10 BERNARD P ERGONOMIE HYGIENE ET SECURITE Ann e 37 78 333 Eclairagisme 663 673 11 SYNDICAT DE L ECLAIRAGE 2009 Lu
34. R 4223 1 R 4223 12 et R 4211 1 R 4213 4 du code du travail Les normes internationales europ ennes et frangaises AFNOR recommandent un niveau d clairement moyen de l ordre de 500 lux dans les bureaux et pr conisent une r partition quilibr e des luminances L Association Frangaise de l Eclairage AFE recommande pour sa part un clairement maintenir de 425 lux aux postes de travail informatis et propose des valeurs de r flexion selon les couleurs et la nature des parois r fl chissantes Des normes ont t tablies par les ergonomes afin d am nager les locaux et les postes de travail sur cran de visualisation Des logiciels fournis par les fabricants de lampes et luminaires existent et apportent une aide non n gligeable l clairagiste pour assurer une installation qui donne satisfaction au maitre d ouvrage et aux salari s en tenant compte de diff rents param tres dimensionnels et photom triques Les ambiances lumineuses des postes de travail sont vraisemblablement de bonne qualit dans la majorit des cas avec un tel arsenal de r glementations il n y a rien d tonnant d entendre dire en CHSCT par une soci t d audit missionn e par une grande entreprise qu elle n a pas v rifi l clairage aux motifs que les locaux sont neufs Cependant il arrive que le m decin du travail soit confront des revendications de la part de salari s qui se plaignent d une souffrance visuelle par d faut ou exc s de lum
35. clairement g n ral du local Eg doit tre gal dix fois la racine carr e du niveau d clairement local EI au poste de travail Eg 10 ED 2 En outre gr ce au luminancem tre il aurait t int ressant de mesurer le coefficient de r flexion des parois et surfaces situ es dans le champ visuel de l op rateur mais l talon r flexion standardis en option n a pu tre mis disposition Chaque dossier n cessite donc si l on veut tre exhaustif 45 mesures de luminance 25 mesures d clairement le calcul de 12 moyennes le calcul de 10 rapports VV VM faisant appel au mieux un tableur de type Excel Pour tre complet le mesurage des niveaux d clairement et de luminance devrait se faire en clairage naturel artificiel et mixte en t comme en hiver surfaces vitr es closes par rideaux ou volets s ils existent ou en situation nocturne Il est tr s difficile de consacrer autant de temps l ensemble de ces mesures et ces derni res ont t r alis es en autonome et la fin du printemps en clairage mixte les stores en partie ferm s un ciel couvert de 8 heures 30 du matin 16 heures 30 en situation de travail Enfin les valeurs d clairements ont t rapport es sur le diaporama de KRUITHOF en fonction de la temp rature de couleurs des tubes fluorescents chaque fois que n cessaire 58 VIII RESULTATS L tude ayant t faite sur deux p riodes en octobre 2011 e
36. de pointer la zone mesurer et d un filtre qui lui conf re une r ponse spectrale correspondant celle de l oeil humain Les valeurs typiques pour le travail sur cran dans un bureau sont de 300 500 Ix pour l clairement et de 75 125 cd m2 pour la luminance 2 10 Le coefficient de r flexion L oeil humain ne per oit g n ralement que la lumi re r fl chie L impression visuelle ne d pend donc pas uniquement de la quantit de lumi re produite mais galement des propri t s de r flexion des surfaces Un miroir ou une surface brillante peuvent rendre une image exacte de la source lumineuse Par contre si la surface est mate la lumi re r fl chie est diffus e de fa on plus ou moins parfaite Si la surface est rugueuse la r flexion est dispers e Le coefficient de r flexion p est le rapport du flux lumineux renvoy par une surface sur le flux lumineux renvoy par un miroir On peut utiliser un kit talon 2 de valeur connue pour d terminer le coefficient de r flexion feuille de papier blanc ordinaire p 0 79 Coefficient de r flexion Plafond Murs Blanc tr s r fl chissant 0 8 0 5 Blanc 0 7 0 5 Teintes lav es ou pastel gris 0 5 0 3 beige clair blanc cass bois clair Teintes gris moyen 0 3 0 1 Gris et beige fonc 0 1 0 1 Contraste Le contraste de luminance au sens perceptible est la diff rence de luminance entre deux zones juxtapos es C L2 L
37. der des relev s photom triques par une personne ou un organisme agr dans le but de v rifier le respect des dispositions du code du travail et notamment les dispositions des articles suivants article R 4722 3 du code du travail Le chef d tablissement choisit la personne ou l organisme agr sur une liste dress e par le Minist re charg du travail article R 4722 26 alin a 2 du code du travail Les r sultats des relev s photom triques sont communiqu s par le chef d tablissement l inspecteur du travail dans les quinze jours suivant la date de la demande de v rification article R 4722 4 du code du travail L arr t du 23 10 1984 fixe les r gles relatives aux relev s photom triques sur les lieux de travail et aux conditions d agr ment des personnes et organismes pouvant proc der ces contr les article 4724 16 du code du travail Des arr t s portants agr ment d organismes habilit s effectuer ces relev s paraissent chaque ann e au journal officiel b R gles suivre pour effectuer les relev s photom triques b 1 Mesures d clairement Les mesures d clairement doivent tre effectu es au moyen de luxm tres conformes la r glementation applicable aux instruments de mesure et qui doivent r pondre aux exigences d finis par l arr t du 23 10 1984 Ils doivent avoir t talonn s depuis moins d un an dans un centre g r par le Bureau National de M trologie BNM La ce
38. donc diff rente selon les axes de ce ballon L astigmate d forme les lettres il voit flou de loin comme de pr s Le cristallin est le deuxi me dioptre sph rique que traverse la lumi re Comme la corn e il peut engendrer un astigmatisme C est une lentille biconvexe transparente et lastique Pour la vision de pr s l objet se rapproche et l image passe derri re la r tine Le cristallin va jouer le r le d autofocus et permettre l oeil de ramener l image pour qu elle soit vue de fa on nette c est l accommodation Le cristallin tant suspendu aux muscles ciliaires quand ces derniers se contractent le muscle de Brucke la 25 zonule ligament suspenseur se rel che la courbure augmente et le cristallin devient plus convergent Il rapproche ainsi sur la r tine l image qui se formait derri re celle ci et l objet est vu net Pour viter la fatigue visuelle il est recommand aux op rateurs devant un cran de visualisation de faire des pauses au moins 5 minutes toutes les heures si la t che est intensive Dans ce cas il est recommand d intercaler dans son activit d autres t ches photocopier des documents petite r union avec les coll gues boire un caf ou un verre d eau manger un fruit il faut pr f rer des pauses courtes et plus fr quentes des pauses plus longues et rares Certains sp cialistes recommandent la r gle 20 20 20 Toutes les 20 minutes prendre 20 secondes de pause pour fixe
39. locaux de travail et de leurs d pendances notamment les passages et escaliers 2 Des espaces ext rieurs o sont accomplis des travaux permanents 3 Des zones et voies de circulation ext rieures emprunt es de facon habituelle pendant les heures de travail Article R4223 2 Cr par D cret n 2008 244 du 7 mars 2008 art V L clairage est assur de mani re 1 Eviter la fatigue visuelle et les affections de la vue qui en r sultent 2 Permettre de d celer les risques perceptibles par la vue Article R4223 3 Cr par D cret n 2008 244 du 7 mars 2008 art V Les locaux de travail disposent autant que possible d une lumi re naturelle suffisante Article R4223 4 Cr par D cret n 2008 244 du 7 mars 2008 art V Page 1 sur 3 Pendant la pr sence des travailleurs dans les lieux mentionn s l article R 4223 1 les niveaux d clairement mesur s au plan de travail ou d faut au sol sont au moins gaux aux valeurs indiqu es dans le tableau suivant VALEURS MINIMALES d clairement LOCAUX AFFECTES AU TRAVAIL et leurs d pendances Voies de circulation int rieur Escaliers et entrep ts ee Locaux de travail vestiaires sanitaires 120 lux Locaux aveugles affect s un travail permanent I wm 89 Code du travail Legifrance VALEURS MINIMALES ESPACES EXTERIEURS d clairement Zones et voies de circulation ext rieures Espaces ext rieurs o son
40. pas compl te il manque plusieurs types de lampes Toutefois elle rassemble les principales sources rencontr es dans la vie de tos les jours A noter que les industriels n utilisent pas du tout cette classification Ceci dans un but marketing En effet les acheteurs potentiels de tubes fluorescents en ach teraient moins si ces derniers taient pr sent es au sein des lampes d charge basse pression vapeur de mercure 114 ANNEXE 8 Fichier Retina svg Fichier Historique du fichier Utilisation du fichier M tadonn es Obtenir un poster de cette image cellule cellule horizontale amacrine couche couche couche pith lium des des cellules Geier des grains des grains couche des pigmentaire fibres ganglionnaires plexiforme internes couche externes segments ext optiques interne ein des photor cept externe Taille de cet aper u 800 x 471 pixels Autres r solutions 320 x 189 pixels 640 x 377 pixels Image en plus haute r solution Fichier SYG r solution de 1 010 x 595 pixels taille 172 Kio r 115 RESUME Ce m moire expose les difficult s que peut rencontrer un m decin du travail confront une situation de sur clairement dans une entreprise du tertiaire nouvellement r nov e M me s il n a pas eu dans sa formation un enseignement sp cifique concernant les ambiances lumineuses et s il n a pas forc ment tous les outils de mesure n cessa
41. pour tes espaces ext rieurs d s lors qu il n y sera effectu de nuit que des travaux occasionnels En revanche cette pr cision n exclut pas l obligation d clairage pour le travail de nuit des zones de travail ext rieures l aide d installations mobiles ou d quipements individuels m me s il s agit d un travail occasionnel Enfin l alin a 3 fait tat des zones et voies de circulation ext rieures emprunt es de fagon habituelle pendant les heures de travail il s agit notamment d espaces e t rieurs de service utili s s de nuit par les pi tons ou les v hicules non munis de dispositifs clairage pr vus par le code de la route JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE Article R 23262 Les niveaux d clairement indiqu s dans le tableau de cet article sont des valeurs minimales Pour que ces valeurs soient respect es tout moment et en tout point des lieux concern s les assujettis auront int r t tenir compte lors de la conception et de la mise en service des installations des variations pr visibles des niveaux d clairement dans l espace et dans le temps dues notamment g 2 r partition in gale de la lumi re au niveau du plan de avail Aux diff rents facteurs entra nant la r duction de l clairement dans le temps notamment l empoussi rement et le vieillissement des luminaires l usure des lampes l empoussi rement et le vieillis sement des parois du local A la fr quence de l
42. professionnels avaient g r s le lot clairage 46 VI PRESENTATION DE L ENTREPRISE ET HISTORIQUE DES FAITS L entreprise que nous d signerons par un nom d emprunt l Entreprise appartient au secteur tertiaire Les b timents neufs se composent de deux immeubles qui se font face l un sera appel le b timent principal et l autre l annexe s par s par une cour les fa ades sont orient es sud sud est et nord nord ouest Le b timent principal le plus au nord comprend trois tages et un rez de chauss e Au rez de chauss e accueil pr accueil informatique logistique bureaux r serv s au public r serves Au premier tage deux open spaces n 1 de dix huit salaries et n 2 de huit salari s et des bureaux individuels plus ou moins importants dont un grand de deux salari s s par d une cloison du bureau paysag n 2 Au deuxi me tage l open space n 3 plus petit six salari s et des bureaux personnels plus ou moins vastes Le troisi me tage est r serv la direction et son secr tariat des bureaux de deux salari s et des salles de r union et de visio conf rence Le deuxi me b timent l annexe est plus petit et compte deux tages le premier occup par quatre bureaux individuels et le deuxi me par un bureau visiteur et des archives Ces bureaux sont orient s nord Il existe galement c t de ces b timents des locaux pour la restauration et des locaux t
43. res naturelle et artificielle au niveau de chaque poste Cette analyse consiste en celle Des travaux li s la mise en conformit de chaque local vis vis des textes en vigueur actuellement Des travaux d am lioration ou de mise en ad quation avec les textes r glementaires des installations techniques d lectricit d clairages 4 2 Metfigdo oa t Le document liste les dispositions constructives et installations de chaque locaux qui ne sont pas conformes la r glementation actuelle et propose les am liorations possibles avec pour objectif la mise en conformit vis vis de la sant des personnes ainsi que l am lioration du fonctionnement et des performances Chaque local est analys de la facon suivante Pr sentation de l existant Proposition d am lioration s curitaire ou qualitative 1 3 Piecen ta tien du cie Le site du si ge de est compos d un b timent en R 3 sur RDC et d un annex en R 1 sur sous sol L ensemble des locaux regroupent principalement les activit s suivantes Activit de travail bureautique saisie sur informatique et t l communication dans le b timent principale Activit de r union et de conf rence au dernier niveau du b timent principale e Activit d archivage dans le sous sol de l annexe e Activit de d administration dans l annexe AUDIT Sur les niveaux d clairements des diff rents locaux 98 1 4 inclallofons ter xS eLponcipe d ec lai
44. sp culaire lorsque la lumi re est r fl chie par des surfaces polies ou diffus si la surface qui r fl chit la lumi re est mate 16 A l int rieur la cause la plus fr quente est une protection insuffisante contre une source de lumi re 30 Diverses formules ont t propos es pour valuer l blouissement D crire tous les syst mes de calcul serait trop long et sortirait du cadre de ce m moire Cependant il n est pas inutile de citer entre autres l quation de l blouissement d incapacit globale d finie par la CIE 6 qui tient compte de la luminance de voile de 1 clairement de l angle de direction du regard et la direction de la source du facteur de pigmentation de l oeil et de l ge De m me le syst me de la probabilit du confort visuel VCP utilis aux USA 16 ou le syst me de la courbe de luminance qui exprime la g ne d blouissement en terme de classes qualitatives et propose des recommandations de diff rentes classes pour diff rents types d activit s publication du CIE d avril 1987 reprise dans la norme ISO 89 95 sur l clairage int rieur des lieux de travail LUMINOTHERAPIE Il n est pas superflu de rappeler que la lumi re est utilis e en th rapie pour soigner certains troubles d pressifs essentiellement saisonniers La dose recommand e par les sp cialistes du domaine est de 10 000 lux pour une p riode de 20 30 minutes le matin La temp rature de couleur de la lumi re est g n ralem
45. tail mais il est possible de faire un r sum pour chaque cas _ Pour madame Z Dans un local de 10 m son bureau tout en longueur est plac devant une baie vitr e orient e nord son cran face aux vitrages Elle se plaint essentiellement des stores tissus int rieurs insuffisants surtout en hiver pour la prot ger du soleil Elle doit changer prochainement de service Pour madame RO Son bureau dans l open space 1 est plaqu contre une grande baie vitr e qui devient blouissante surtout l hiver quand les feuilles des arbres devant ne la prot gent plus des rayons du soleil Elle en souffre car elle pr sente une hypersensibilit la lumi re pourtant trait e par son ophtalmologue Aucun am nagement ne sera pr vu car elle doit changer de place pour rejoindre le centre de l open space Pour madame P Je n ai fait aucune mesure car cette employ e tait en vacances au moment de l tude Elle se plaignait d effet voile de la lumi re sortant d un luminaire au dessus de son cran de la pr sence d une baie vitr e 10 m en face d elle des reflets sur les murs droite et gauche trop brillants pour sa vue Elle sera certainement tr s d cue d apprendre qu aucune peinture ne sera chang e dans sa salle et il faudra faire une analyse de poste d s que possible Pour madame D Cette employ e se plaignait de la brillance des murs d un luminaire avec grille de d filement dans son champ de vision d une baie vit
46. trop court l image se forme en arri re de la r tine c est hyperm tropie Lorsque la lumi re entre par l iris elle est modul e par la pupille qui correspond au diaphragme d une cam ra num rique Une lumi re intense contracte l iris c est le myosis 2 mm au voisinage d un champ homog ne blanc de 10 000 cd m soit 40 000 Ix l inverse de la mydriase 8 mm dans l obscurit Il s agirait l de valeurs extr mes car de tr s bonnes performances d acuit sont d j obtenues avec des luminances sur fond homog ne entre 75 et 125 cd m pupilles entre 3 et 2 5 mm 2 Ainsi il est d usage de distinguer la vision diurne ou vision photopique de la vision nocturne ou vision scotopique Quand l clairement est moyen on parle de vision m sopique ou cr pusculaire Trop de lumi re entraine une hypersollicitation de l iris et une fatigue visuelle Avant de parvenir la r tine la lumi re traverse des dioptres dont les centres de convergence sont align s sur une m me ligne appel e axe optique La corn e lentille convexe a un pouvoir de r fraction fixe important d environ 40 dioptries 2 3 du dioptre oculaire le cristallin constituant le 1 3 restant La courbure de la corn e pr sente quasiment la courbure sph rique d un ballon de basket ball Chez les astigmates r guliers la courbure s apparente davantage celle d une ellipsoide c est dire celle d un ballon de rugby L image re ue par la r tine est
47. tubes fluorescents l blouissent dans son champ de vision derri re son cran gt Les mesures r alis es le 15 06 12 par ciel gris clair nuageux clairage artificiel g n ral en marche 9 heures du matin gt Eclairement localis EI Devant l cran TV 301 lx l cran comme tous mes autres est contraste positif Horizontal sur le clavier cc 364 Ix Horizontal gauche du clavier cp 554 Ix Horizontal droite du clavier cp 295 Ix Eclairement moyen du poste de travail 378 Ix Homog n it de l clairement 301 378 0 79 lt 0 8 gt Mesure des luminances t ches visuelles ERGORAMA Ecran 82 cd m Clavier 12 cd n Plan de table 136 cd n Documents 151 cd m Luminance moyenne 95cd m Mesure des luminances PANORAMA 1 luminaire d 1 50 m de long plac perpendiculaire l axe op rateur cran 7580 cd m en face derri re l cran angle o 35 dans l axe horizontal du regard zone angulaire d exclusion de O 30 Baies vitr es droite 107 cd m gauche 718 cd m Au plafond 559 cd m Aux murs derri re l cran mur orange 78 cd m porte gris fonc 35 cd m mur gris clair 100 cd m Moyenne des luminances 71 cd m Ecran perpendiculaire aux vitrages gt Propositions du m decin du travail la direction CHSCT courriel soit installer sur le luminaire un abat jour un bouclier
48. workstations Key words ergonomics computer screen working conditions study of workstation ophthalmology legislation Table des mati res INTRODUCTION 5 I PRINCIPES DE BASE 7 A NOTIONS DE PHYSIQUE au epa ERREUR tap INE Eege 7 B NOTIONSJDOPTIOUE E OR URN ERBEN f IRIURE eod oho sna 12 C COULEURS ET AMBIANCES LUMINEUSES seen 13 Dy EGLXIRAGE NATURE EE 14 I LES SOURCES LUMINEUSES ARTIFICIELLES sseemnnnnnenense 17 AC e EE 17 B E EE HEET 21 M RAPPELS ANATOMIQUES o iorrerereie ebrio SUA RE ERC EEN 22 IV LA VISION PENDANT LE TRAVAIL ssseseeneseneeneeesneneeeenesesenes 25 A RAPPELS SUR LA PHYSIOLOGIE DE LA VISION seems 25 B DEPISTAGE DES TROUBLES DE LA VISION e ceeeeeete ennt teen onerata eines etn en tae th ennt an tantae 27 C TROUBLES DUS AUX CONDITIONS D ECLAIRAGE eene 30 D MODIFICATION DES CAPACITES VISUELLES AVEC L GE sse 32 V REGLEMENTATION P 33 Ae REGLEMENT rnein sire 33 1 Obligations de l employeur o uno Phe EE E d m bor et ES 34 2 Dispositions applicables au ma tre d ouvrage sssssssssseseeeeeeneeneen nennen 37 3 Dispositions propres certains types de travaux ssssssssssseesseeeeeeer ener 39 4 Contr les et sanctions p nales sisi 41 5 Mission des services m dicaux du travail 42 IS W EE 43 C RECOMMANDATIONS DEL APE TEE 45 VI PRESENTATION DE L ENTREPRISE ET HISTORIQUE DES FAITS
49. 0 1984 Ils sont consign s dans un document que le chef d tablissement communique l inspecteur du travail dans les 15 jours suivant la date du relev Contenu du document Nom de l organisme qui a effectu les relev s et date d intervention Mesures de l clairement Un sch ma pr cisant gt implantation des luminaires gt l emplacement des points de mesures et les valeurs relev es gt l indication des niveaux d clairement maintenir NF EN 13032 Mesure de luminance emplacement des points de mesure gt surfaces vis es par ces masures valeurs relev es Il est interdit aux organismes agr s et leur personnel d avoir une attache de quelque genre que ce soit avec les entreprises qui font acte de commerce de mat riel lectrique ou d clairage ou qui ex cutent ou font ex cuter les installations lectriques ou d clairage d Sanctions p nales gt Le fait pour l employeur de ne pas respecter les dispositions ci dessous est puni d une amende de 3750 euros article L 4741 1 du code du travail gt Le fait pour un ma tre d ouvrage de faire construire ou d am nager un ouvrage en m connaissance des obligations mises sa charge en application des articles L 4211 1 et L 4211 2 est puni des peines pr vues aux articles L 480 4 et L 480 5 du code de l urbanisme article L 4744 1 du code du travail 5 Mission des services m dicaux du travail gt Selon l article R 241 42 du Code du Tr
50. 009 005 osor 18 00 amua 00r oos 059 19 00 2nv3 I uga1as xneaing 009 uuu m SS Qr i Lech 12 00v amua neang 00 00 E nenesa osned 12 00 enua es wes oos 008 o Siueunidun eris 18 mag 12201 009 sanbpeuvoqui Ko ost 18 00 anuz maas an ea y 005 OSIL 009 jn ajo xneaino 12 00v anuz 009 005 09b 1300r anu3 pane p xnea mg 008 Sex oss 1 00v anuj DE 008 00 ost 19 00v am qion328 p ljen 009 oos 09 12 00 am 90965 neang 009 ops sg 1 oot enu3 je21puAs 35 Neang 208 vananus ooz ost 2 anbtuu ai ne o1 ooz o o 1991 19 1909p ajoanoa enbiuuyoa xne207 ost oz s 3jenua 1912253 oor 09 oz VOREN ua Mr saneuues Ec B UN QE pps 58D oqean a2eds2 ost ot osz seneue L db tt a ZE qe ap zl 19 uoneuhsan e CR 2 HOT INIWN20q JN ino epa 101 Sau saJgiuiaid w p anale P1022e ag Ua sed juaressed au 4139 ne Sauio u02 sanbidde sa Xni 00b SEXZ ua Xni Ot9 SEXZ ua ZIT 1105 gzxz Saipuuun z doa MAIGT OS G6bXZ aJeumun z d ua siu JUS apueuap Jnauadns ina1einiqo 1nauadns 1na1e1niqo Imaan jna1enqo Jnauadns ina1e1mqo inauadns ingyei1mqo seuiou lt xn 08 bSXZ ua XN 9vs SEXZ ua S WJOU lt Xn JTB GEXZ ua Xn ZES SEXZ ua XNI SZS SEXZ ue saulJ0u lt XN 6 9 SEXZ ua xni 09 SEXZ ua SaULJOU lt Xn Sp SEXZ ua XnI 09 SEXZ ua XNI ESS GEX7 ua SaWJOU lt Xh 69 SEXZ ua auaBojey 0q D di
51. 1 04 1984 d L employeur doit adopter l clairage la zone du travail la nature et la pr cision des travaux ex cuter C du 11 04 1984 et article R 4223 5 du code du travail La circulaire de 1984 donne des exemples de valeurs d clairement minimal clairage g n ral clairages localis s pour certaines activit s l clairement pouvant tre obtenu par des clairages localis s de la zone de travail en compl ment de l clairage g n ral Eclairement minimal Type d activit 200 lux M canique moyenne dactylographie travaux de bureau 300 lux Travail de petites pi ces bureau de dessin m canographie 400 lux M canique fine gravure comparaison de couleurs dessins difficiles industrie du v tement 600 lux M canique de pr cision lectronique contr les divers 800 lux T ches tr s difficiles dans l industrie ou les laboratoires e On se reportera plut t la notion d clairement maintenir qui est la valeur en dessous de laquelle l clairement moyen de la surface consid r e ne peut pas descendre norme EN 12464 1 2002 clairage des lieux de travail mais aussi conception des lieux et situations de travail ED 950 INRS 2007 page 62 f Le m decin du travail peut suivant les capacit s visuelles des travailleurs proposer des mesures adapt es C du 11 04 1984 g L tablissement doit tre quip d un clairage de s curit conforme la r
52. 300 et 600 lux Age Salle N 306 Salle N 307 Entre 300 et 600 lux Salle N 308 Entre 300 et 600 lux 25o1w enoo Enesa EE a Sanitaires j ase Compte tenu de la r glementation en vigueur et de la campagne de mesures les niveaux d clairements moyens constat s r v lent Une insuffisance de l clairage de l escalier centrale des circulations des salles d attentes et des Sanitaires pour atteindre un niveau d clairement de 100 150 lux Une insuffisance de l clairage dans les salles de r union et de conseil pour atteindre un niveau d clairement de 500 lux Un sur clairement dans la majeure partie des bureaux situ s aux tages avec comme Propositions suivantes pour l affaiblissement de ces niveaux Soit obturer la partie clairage directe par une plaque de RAL identique a celle du luminaire en lieu et place de la grille de d filement afin d clairer les locaux qu en clairage indirecte et ponctuellement Soit diminuer la puissance des sources en les remplacants Soit supprimer un luminaire sur 2 et reprendre leur implantation dans les locaux pour Conserver une bonne uniformit avec pour incidence la reprise de l ensemble du c blage lectrique Dans les 2 derniers cas il faudra prendre en compte les consid rations de la maitrise d ceuvre et du bureau d tudes EL Page 7 100 ANNEXE 3
53. AUDIT Sur les niveaux d clairements des diff rents locaux e do site Dans le principe architectural l clairage naturel a t privil gi celui artificiel pour l ensemble des locaux expos s plein Sud les menuiseries sont quip es de stores en tissus pour limiter les apports lumineux solaires Le site est quip des types d clairage suivants en fonction des activit s et locaux Pour les escaliers et sanitaires par applique d corative direct indirecte quip e d une lampe a iodure m tallique 70 W HIT Pourles circulations et d gagement parapplique d corative direct indirecte quip e d une lampe a iodure m tallique 70 W parluminaire downlight encastr 1x26W e Pour le hall d accueil de luminaire downlight encastr 2x26W Pour les bureaux d accueil et de Service par luminaire encastr clairage direct indirect a lampe fluorescent 2x55W Pourles locaux techniques de luminaires tanches quip s de tube fluorescente 1 ou 2x36 W e Pour l ensemble des bureaux de luminaires suspendu en clairage direct indirecte avec grille de d filement basse luminance quip s de lampe fluorescente T5 49 W ou 80 W e Pourles salles de r union et conf rence par des luminaires downlight encastr 2x26W Niveau d Eclairement D signation et type de local avec clairage avec clairage naturel artificiel L m 1 uu EE gg Espace lavabo des sanitaires L mow ge Diere
54. Au niveau des d tails et des objets qui doivent tre vus pour l ex cution de la t che quelle que soit leur position dans l espace pour les mesures effectu es au poste de travail Les mesures au poste de travail sont effectu es sans modification de l environnement habituel les obstacles ventuels et le personnel restant en place Pour l valuation du rapport des niveaux d clairement mentionn l article R 232 6 3 il faut d terminer les clairements moyens des zones consid r es suivant la m thode d finie dans la norme X 35103 relative aux principes d ergonomie visuelle applicables l clairage des lieux de travail B MESURES DE LUMINANCE http www legifrance gouv fr affichTexte do cidTexte JORFTEXT000000679038 amp f 06 07 2012 93 Arr t du 23 octobre 1984 RELATIF AUX RELEVES PHOTOMETRIQUES SUR Page 2 sur 3 Article 4 Les mesures de luminance sont effectu es au moyen de luminancem tres qui doivent 1 Avoir une r ponse spectrale correspondant la sensibilit spectrale photopique de l oeil d finie par la commission internationale d clairage CIE 2 Poss der un dispositif de vis e r flexe permettant de s assurer de l orientation correcte de l appareil et de conna tre avec pr cision la zone couverte par la vis e 3 Avoir un angle d ouverture de un degr 4 Avoir t talonn s depuis moins d un an dans un centre d talonnage agr par le bureau national de m trologie BNM ou tr
55. Cr par D cret n 2008 244 du 7 mars 2008 art V Le maitre d ouvrage consigne dans une notice d instructions qu il transmet l employeur les niveaux minimum d clairement pendant les p riodes de travail des locaux d gagements et emplacements ainsi que les informations n cessaires la d termination par l employeur des r gles d entretien du mat riel http www legifrance gouv fr affichCode do idSectionTA LEGISCTA00001853254 06 07 2012 92 Arr t du 23 octobre 1984 RELATIF AUX RELEVES PHOTOMETRIQUES SUR Page 1 sur 3 E 8 looifrauce REPUMLIQUT FRAN AISE mn LE SERVICE PUBLIC DE LA DIFFUSION DU DROIT ARRETE Arr t du 23 octobre 1984 relatif aux relev s photom triques sur les lieux de travail et aux conditions d agr ment des personnes et organismes pouvant proc der ces contr les Version consolid e au 24 novembre 1984 Le ministre de l agriculture et le ministre du travail de l emploi et de la formation professionnelle Vu l article R 232 6 9 du code du travail Vu l avis de la commission nationale d hygi ne et de s curit du travail en agriculture Vu l avis du conseil sup rieur de la pr vention des risques professionnels Article 1 Le pr sent arr t fixe 1 Les r gles suivre pour effectuer les relev s photom triques sur les lieux de travail pr vus l article R 232 6 9 1er alin a du code du travail 2 Les conditions et modalit s d agr ment des personnes et des org
56. ET CIRCULAIRES e gg PREMIER MINISTRE Cabinet du Premier ministre Le Premier ministre Vu le d cret n 48 1233 du 28 juillet 1948 ortum r glement d admi nistration publique en ce qui concerne cabinets minist riels modifi par le d cret n 51 1030 du 21 ao t 1951 Vu le d cret du 22 mars 1988 portant nomination du Premier Vu l arr t du 16 avril 1983 portant nomination au cabinet du Premier ministre Arr te Art 1 Sont nomm s au cabinet du Premier ministre Chef de cabimet M eque Lamb en remplacement de M Michel Pelissier appel d autres fonctions Commandant militaire de l H tel Matignon M le capitaine de gendarmerie Olivier Marie en remplacement du capitaine de gendarmerie Claude Lallemant Adjoints au chef du cabinet milit re 5 M le capitaine de vaisseau Jean Florentin M le colonel de l arm e de l air Michel Autret M le lieutenant colonel de l arm e de terre Christian Loriferne M le lieutenant colonel de la gendarmerie Claude Gervais Art 2 Le pr sent arr t sera publi au Journal officiel de la R publique francaise Fait Paris le 4 ao t 1983 PIERRE MAUROY be MINISTERE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SOLIDARITE NATIONALE D cret n 83 721 du 2 ao t 1983 compl tant le code du travail deuxi me partie en ce qui concerne l clairage des lieux de travail Le Premier min
57. N DES SALARIES VICTIMES D EBLOUISSEMENT SONT AU NOMBRE DE 23 PERSONNES Les salari s se plaignant d blouissement tr s important sont au nombre de 23 On retrouve une fatigue visuelle avec lourdeur des globes oculaires des picotements impression d blouissement yeux rouges en fin de journ e des maux de t te eLe groupe des salari s les moins g n s 7 Travaillent dans des bureaux personnels ont souvent un clairage d appoint n ont pas subir de reflets sur un mur brillant mais doivent avoir recours l clairage artificiel g n ral quand ils re oivent le public Ils souffrent d blouissement par exc s d clairement allant jusqu 1300 lux dans 2 bureaux pendant une p riode plus ou moins longue Voici un t moignage Je vous informe qu il m est difficile d utiliser l clairage de mon bureau dans le sens o il est trop fort et me procure des migraines r p tition J utilise une lampe de bureau mais ce type d clairage est par contre un peu l ger pour recevoir du monde eUn deuxi me groupe de 3 salari es g n es par le soleil Ces trois personnes se plaignent essentiellement d un exc s de lumi re naturelle Elles travaillent pr s d une fen tre expos e sud et sont r guli rement blouies par le soleil qui filtre travers les stores int rieurs l apr s midi notamment en t Utilisant tr s peu l clairage artificiel je ressens peu les effets n gatifs de celui ci Par c
58. X 35 108 donne des exemples d clairements moyens en service recommand s par type d tablissement ainsi que les adaptations apporter aux clairements en fonction de diff rentes conditions rencontr es Cependant ces clairements ne peu vent tre directement compar s ceux du d cret ou ceux figu rant ci dessus car il s agit d clairements moyens en service donc sup rieurs aux valeurs minimales correspondantes Il est rappel en outre que l orientation des rayons lumineux permet de cr er des ombres donnant aux objets observer un cer ain relief qui contribue la bonne perception des formes Il va de soi que les niveaux d clairement fix s cet article ne pourront tre impos s dans les locaux ou manifestement les acti vit s techniques ne permettent pas un tel clairage les labos photo ou certains postes de commande par exemple Il pourra tre demand des mesures compensatoires apr s avis du m dech du travail s il s av re que les conditions d clairage provoquent une fatigue visuelle ou un danger pour la vue Pour l application des niveaux d clairement minimaux la notion de locaux de travail et d entrep t a donn lieu interrogation D une facon g n rale les valeurs minimales s appliquent sur l en semble de la surface des locaux Toutefois dans le cas des grands halls certaines surfaces o il n est effectu aucun travail perma nent pourront tre assimil es selon le cas des voies de
59. ages en fausses couleurs tablies selon les valeurs de luminance faciliteraient l valuation de l inconfort visuel li un travail sur ordinateur dans un bureau b n ficiant d un m lange 73 de lumi re naturelle et artificielle et le logiciel permettait le calcul de l UGR Comme pour le luxem tre il est plus int ressant d avoir un enregistrement pendant la journ e de luminances et d en produire une cartographie que la prise temporelle de mesures tr s variables d un moment un autre Une application de ce logiciel serait t l chargeable gratuitement sur Iphone mais on aura int r t de s quiper du logiciel photo lux rattach un appareil photographique qui n est pas la port de tous les services de m decine du travail se rapprocher des ing nieurs de la CARSAT Conscient de mes limites et de mes moyens je me suis limit pour valuer les risques d blouissement de mesurer les luminances par un luminancem tre les 15 et 22 juin 2012 Ces mesures ont t compar es aux valeurs recommand es savoir ne pas d passer certaines valeurs de contraste 1 3 entre la t che et l entourage 1 10 entre la t che et l ergorama 1 40 entre la t che et le panorama Sans utiliser les abaques sophistiqu es de BODMAN et SOLLNER ni le facteur UGR 29 je me suis content de chiffres luminancem tre photographie de l op rateur son poste de travail et ou de l environnement de travail pour valuer l blouissement direc
60. airage doit pouvoir tre entretenu ais ment Le chef d tablissement fixe les r gles d entretien p riodique du mat riel en vue d assurer la correcte application des dispo sitions des articles R 2326 2 R 232 6 3 R 232 6 5 et R 232 67 Les r gles d entretien sont consign es dans un document qui est communiqu aux membres du comit d hygi ne de s curit et des conditions de travail ou d faut aux d l gu s du personnel Article R 232 6 9 L inspecteur du travail peut prescrire au chef d tablissement de faire proc der des relev s photom triques par une personne ou un organisme agr dans le but de v rifier le respect des dispositions des articles R 232 6 2 R 232 6 3 et R 23265 Le chef d tablissement choisit la personne ou l organisme agr sur une liste dress e par le ministre charg du travail et par le ministre de l agriculture e Les r sultats des relev s photom triques sont communiqu s par le chef d tablissement l inspecteur du travail dans les quinze jours suivant la date de la demande de v rification Les conditions et les modalit s de l agr ment pr vu par le pr sent article ainsi que les r gles suivre pour effectuer les relev s photom triques sont fix es par arr t s du ministre charg du travail et du ministre de l agriculture apr s avis du conseil sup rieur de la pr vention des risques professionnels et de la commission nationale d hygi ne et de s curit
61. anismes auxquels les chefs d tablissement peuvent faire appel pour proc der ces relev s SECTION I REGLES A SUIVRE POUR EFFECTUER LES RELEVES PHOTOMETRIQUES A MESURES D ECLAIREMENT Article 2 Les mesures d clairement doivent tre effectu es au moyen de luxm tres conformes la r glementation applicable en mati re d instruments de mesure En attente la mise en place d une proc dure de contr le dans le cadre de la m trologie l gale les luxm tres utilis s devront 1 Avoir une r ponse spectrale correspondant la sensibilit spectrale photopique de l oeil d finie par la commission internationale de l clairage CIE 2 Poss der un dispositif de correction d incidence suivant la loi du cosinus pour les incidences comprises entre 0 et 90 par rapport la normale la surface d entr e du photor cepteur 3 Avoir t talonn s depuis moins d un an dans une centre d talonnage agr par le Bureau national de m trologie BNM Article 3 Pour les mesures d clairement la cellule du luxm tre doit tre plac e 1 Horizontalement et la hauteur du plan sur lequel s effectue le travail pour les locaux affect s au travail leurs d pendances et les espaces ext rieurs o sont effectu s des travaux caract re permanent en l absence d indication contraire ce plan est situ 0 85 m du sol 2 Horizontalement et la hauteur du sol pour les zones et voies de circulation ext rieures 3
62. annexe Le r sultat des contr les de niveau d clairement dans les open spaces met en vidence des niveaux d clairement encore importants au niveau de beaucoup de postes de 750 950 lux environ sous luminaires en fonctionnement de 400 500 lux dans les zones o les luminaires ont t d connect s Afin de diminuer le niveau d clairement l entreprise d clairage en liaison avec le fournisseur des luminaires apportera les modifications suivantes remplacement du ballast et mise en service d un tube 35W TS sur chaque appareil Ces modifications seront r alis es sur tous les appareils dans les locaux servant de test pendant la semaine 11 2011 Apr s deux semaines environ de fonctionnement un contr le de niveau d clairement sera r alis avec la prise en compte galement du ressenti des utilisateurs apr s modification l objectif tant d avoir dans tous les locaux bureaux un niveau d clairement inf rieur 500 lux en se rapprochant de 400 lux En ce qui concerne le box de pr accueil les bureaux du rez de chauss e les contr les des niveaux d clairement tant excessifs entre 530 lux et 751 lux il est d cid de mettre des tubes moins puissants et de ne laisser en fonctionnement par appareil qu un tube sur deux Mais en r alit seul le rez de chauss e et un grand bureau de deux op ratrices au premier tage seront r am nag s et les autres postes seront laiss s en l tat
63. ant disposer d une correction spectrale vert jaune conforme la norme ISO CIR 10527 et d un correcteur d incidence Les luxm tres utilis s taient donc un luxm tre Essilor mod le LM 101 pour les mesures r alis es en novembre 2011 un luxm tre Lutron mod le LX 102 pour celles r alis es en juin 2012 53 Nous n avons pas eu la chance d utiliser un luxm tre type LX 200 qui est pourvu d une m moire interne qui permet de stocker les sessions de mesure pour les traiter post riori sur un ordinateur type PC 23 Gr ce un logiciel LLX 200 cet quipement permet de suivre l volution de l clairement en fonction du temps et donc l volution temporelle de la lumi re un poste fixe Il permet aussi une cartographie des ambiances lumineuses de travail Ce type d appareillage sophistiqu est utile pour caract riser l clairement d un open space gr ce ses possibilit s de stockage des donn es mais a comme inconv nient d immobiliser un appareil pendant une dur e plus ou moins longue toute une journ e serait l id al et n tait pas adapt mon tude et aux buts recherch s En effet de nombreuses mesures d clairement avaient t r alis es auparavant et il s agissait pour moi de contr ler l volution de l clairement de nombreux postes de travail mesures en elles m mes tr s chronophages Les mesures de luminance et le luminancem tre utilis seront abord s dans le paragraphe suivant
64. aphies avec un appareil photo num rique ont tent de mettre en vidence un exc s de reflets sur les murs ou un d s quilibre de luminances Aucune brillance n a t mise en vidence au niveau des murs fluo orang par contre des d s quilibres de luminance taient vidents dans les bureaux MMM et SSS dus en partie la r partion des fen tres sur deux parois adjacentes L utilit de repeindre les murs demandaient confirmation par des mesures plus pr cises B LES RESULTATS DE LA DEUXIEME CAMPAGNE Les analyses ont port s sur 10 postes seulement correspondant aux salari s qui restaient g n s apr s les travaux r alis s en novembre 2011 Apr s am nagement des mobiliers suppression d un tube sur deux ou deux tubes sur quatre neutralisation de la moiti des luminaires 13 salari s ne se plaignaient plus ni de l clairement ni de la brillance des murs Seulement cinq cas sont rapport s en d tail dans ce m moire Cas n 1 Monsieur T open space 1 Annexe 6 Homme de 48 ans CDI 24 ans d anciennet dans l tablissement travailleur handicap 63 WV WW WV WM VV WV WM surdit partielle vit seul avec son fils porte des lunettes Plaintes picotements yeux rouges visions troubles blouissements fatigue visuelle Le salari consulte sa demande le m decin du travail pr venant qu il allait se mettre en cong s maladie si une solution n tait pas trouv e rapidement Les
65. arine Elle permet de caract riser les luminaires en indiquant sur un graphe leur intensit lumineuse dans les diff rents directions clairement Il caract rise la puissance lumineuse qui atteint une surface donn e C est la densit de lumi re sur une surface Il s exprime par la formule E F S o F est la valeur du flux lumineux et S l aire de cette surface r ceptive Son unit est le lux Ix qui repr sente un flux lumineux d 1 lumen sur une surface de 1m 11x 1 Im m L clairement d fini comme le flux lumineux traversant l unit de surface ou densit superficielle de flux est proportionnel au cosinus de l angle o form par la surface de r ception et un plan perpendiculaire la direction du faisceau des rayons Lorsque a tend vers 90 l clairement tend vers z ro comme le cosinus 2 Normale au plan P Normale au pien P Fig 1 L clairement Cette grandeur est int ressante car elle se mesure facilement l aide d un luxm tre et permet en contr lant les installations de savoir si la quantit de lumi re est suffisante pour voir correctement un objet L clairement est inversement proportionnel au carr de la distance s parant la source de la surface Plus on s loigne de la source et plus l clairement devient faible Si on double la distance entre une surface r ceptive et une source l clairement est divis par quatre 3 Lol humain per oit des objets soumis d
66. au plafond qui restent teints d autant plus qu elles n accueillent pas le public Leurs murs sont gris mat sauf pour l une d entre elles qui n est pas g n e par les murs jaunes qui sont ses c t s 1m de distance Ces 7 personnes ont orient l cran de leur ordinateur perpendiculairement aux fen tres annulant par cons quent les reflets sur l cran de la lumi re du jour Deux t moignages seront ici report s 59 j ai la possibilit d avoir un clairage ind pendant dans mon bureau je l utilise donc car les n ons sont vraiment trop puissants et leur clairage insupportable d s le d but d utilisation j occupe le bureau au 3 me tage Le niveau d clairement actuel me convient Il m arrive galement d utiliser l halog ne quand l clairage naturel est un peu insuffisant ou l clairage au plafond J ai orient mon cran de travail face au mur de fa on ne pas regarder la lumi re ext rieure lorsque je travaille sur cran Ce qui est effectivement bien plus confortable pour moi eun deuxi me groupe de 4 personnes qui travaillent en petit groupe Elles travaillent dans un local comportant 2 ou 3 postes pr s d une fen tre prot g s de la lumi re naturelle par une exposition nord le feuillage des arbres de dehors le coin d une pi ce ou encore l utilisation tr s courte de l clairage en d but ou fin de journ e la possibilit de se d placer l usage d un clairage d appoint
67. avail le m decin du travail est obligatoirement associ l tude de toute nouvelle technique de production Il est consult sur les projets de construction ou am nagements nouveaux de modification apport es aux quipements de mise en place ou de modification de l organisation du travail de nuit 42 gt Il est souhaitable de faire modifier les niveaux d clairement en fonction des certaines conditions rencontr es et notamment les possibilit s visuelles des travailleurs Ces mesures peuvent tre propos es par le m decin du travail C du 11 04 1984 gt Le m decin du travail dont la mission est d viter toute alt ration de la sant des salari s du fait de leurs conditions de travail est autoris faire des relev s photom triques sur les lieux de travail et faire les liens entre des alt rations de sant et certains risques professionnels Il peut aussi donner son avis sur les mesures compensatoires prendre en cas de fatigue visuelle ou de danger pour la vue dans la mesure o le niveau de luminance et surtout d clairement ne sont pas compatibles avec les valeurs fix es par voie r glementaire C du 11 04 1984 B LES NORMES Les normes sont tablies par des experts de l ensemble de la fili re pour l clairage PISO sur le plan international norme ISO 89 95 le CEN et la CIE pour l Europe et AFNOR pour la France L utilit des normes en clairage s exprime gt Pour le mait
68. ballasts lectroniques L installation de tubes moins puissants aurait n cessit le changement de tous les ballasts solution qui avait t envisag e au d but mais abandonn e en d finitif car trop co teuse TEMPERATURE DE COULEUR ET RENDU DE COULEURS D apr s les donn es en notre possession les caract ristiques des tubes fluorescents taient 35 Watts tube T5 IRC 85 20000 heures de fonctionnement 35 C 3650 Im couleur 3000 K blanc chaud en limite int rieure du diagramme de KRUITHOF 70 IX DISCUSSION Avant de r pondre la probl matique que pose ce m moire comment faire pour mettre un terme la souffrance visuelle des salari s dans cette entreprise il faut discuter le sens de ce qui a t appris tout au long de cette tude et r pondre quelques questions A L INTERVENTION DU SERVICE SST ETAIT ELLE LEGITIME La pr sentation de cette tude faite aux repr sentants du CHSCT et la Direction faisait suite une d marche des membres du CHSCT qui se faisaient l cho de l inconfort visuel de la moiti des salari s travaillant sur cran mais aussi de la direction qui s tait entour e de nombreux sp cialistes tout au long de la r novation des b timents Le chef de service SST voulait faire le point sur ce dossier qui restait en suspend depuis deux ans et progresser sur la prise en charge des risques li s la luminance grandeur difficilement mesurable Enfin le
69. be oculaire Le d faut de r sorption de l humeur aqueuse va entrainer une hyperpression intraoculaire le glaucome qui peut conduire la c cit Corps vitr substance transparente g latineuse qui remplit la cavit oculaire en arri re du cristallin Son r le est de maintenir la r tine plaqu e contre la paroi de l oeil Il prot ge cette derni re en absorbant une grande partie du rayonnement ultraviolet Le cristallin c est une lentille vivante transparente maintenue en suspension par un ligament rattach aux corps ciliaires qui permet l accommodation en faisant varier les courbures de ses faces Le cristallin durcit progressivement en vieillissant et perd sa plasticit c est la presbytie L opacification des cellules du cristallin entrainant la cataracte Dans la myopie le cristallin est trop bomb Chez l hyperm trope il est trop aplati Les muscles oculomoteurs Dans l orbite le globe oculaire est orient par six muscles 22 gt quatre muscles droits ins r s en avant de l quateur de l il droit externe droit interne droit sup rieur droit inf rieur gt deux muscles obliques ins r s en avant de l quateur du globe oblique sup rieur et oblique inf rieur Ces muscles sont innerv s par trois paires cr niennes le nerf moteur oculaire commun IIT qui actionne la presque totalit des muscles oculomoteurs l exception du muscle oblique sup rieur et du muscle droit ext
70. bureau d tude compte rendus des CHSCT fiches techniques fournies par la soci t d clairage liste des travaux r alis s ou pr voir suivi de la situation par le bureau de la logistique 51 Toutes ces donn es seront utiles au m decin du travail car opposables aux parties L ensemble du dossier donne d j une id e pr cise sur le niveau d clairement des diff rents postes sur la conformit vis vis des normes et recommandations sur la conformit des travaux r alis s et des contr les ex cut s vis vis du Code du Travail Sans tre expert de l clairage et sans faire appel des mesures n cessitant un mat riel sp cialis le m decin du travail ayant certaines notions utiles pourra s appuyer sur les l ments du dossier pour reprendre le cours des n gociations B RECUEIL DES PLAINTES DES SALARIES A PARTIR D UN QUESTIONNAIRE Gr ce la participation de l ensemble des intervenants direction comme personnel l analyse des plaintes des salari s a t possible outre les consultations de m decine du travail par l envoi par intranet d un questionnaire individuel qui respecte le secret m dical dans la mesure o l int ress est invit supprimer son message une fois envoy Deux questionnaires ont t tablis aux deux p riodes diff rentes de l tude en octobre 2011 un questionnaire tr s simple a t adress chaqu un des salari s dont le plus grand n
71. circulation int rieures ou des entrep ts sous r serve que les rapports des niveaux d clairement et les carts de luminance saient conformes aux prescriptions des articles R 2332 6 3 et R 232 6 6 Pour ce qui concerne les entrep ts il va de soi que les valeurs minimales d clairement ne sont suffisantes que pour les activit s d un entre p t classique et que chaque fois que les activit s n cessitent la perception du d tai zone d emballage par exemple i sera n ces saire d adapter les clairements dans la zone o s effectue ce travail Article R 232 63 Les prescriptions de cet article ont pour but de limiter les rapports d cisirement et par suite comple tenu des facteurs de r flexion les rapports de luminance vis s galement l article R 232 6 5 85 11 Mai 1984 Ainsi si le niveau d clairement des zones de travail d un local est de 1000 lux l clairement g n ral de ce local ne pourra tre inf rieur 200 lux Article R 232 64 La p n tration des ayons solaires sur les zones de travail peut entrainer les inconv nients suivants blouissement du fait d un clairage localis trop important entralnant des rapports de luminance trop grands inconfort possible d l effet thermique provenant de l absorb tion du rayonnement solaire direct Toutefois si la p n tration des rayons solaires est pisodique et ne provoque pas d inconfort ou d blouissement aux postes de
72. d un mat riel d fectueux tube starter ballast ou d un mauvais contact Les fluctuations non perceptibles mais pouvant provoquer des effets stroboscopiques ont pour origine alternance du courant lec trique Le d phasage de l alimentation des lampes ajout la r ma nence des rev tements des lampes supprime presque totalement ces fluctuations Les prescriptions de l article R 232 6 5 n interdisent pas l emploi des effets stroboscopiques pour l ex cution de certaines t ches toutefois ceux ci doivent tre obtenus avec des sources lumineuses ind pendantes de l clairage et limit s aux zones d utilisation Article R 232 6 6 Pour les probl mes de br lure par contact les normes NF C 71 110 et NF C 71 141 fixent les temp ratures limites acceptables des luminaires Article R 232 6 7 Les organes de commande d clairage doivent tre de pr f rence plac s au voisinage des issues ou proximit des zones de circu lation Les voyants lumineux des organes de commande de l clairage doivent tre s rs et durables par exemple lampe n on ou luminescence Article R 2326 8 Le premier alin a de cet article vise principalement l accessibilit du mat riel d clairage de fa on rendre moins p nibles et moins dangereuses les t ches d entretien nettoyage et remplacement des lampes De plus un bon choix de mat riel d clairage peut r duire la fr quence de l entretien et le temps n cessaire au
73. d utilisation des appareils Luxm tre http labo energetic eu fr labo boite outils guide 4 php PHPSESSID cbd27f16e87188fda79e90277de830bc 2 21 SOUDRY C octobre 2009 INRS Aide m moire juridique TJ13 Eclairage des locaux de travail ww inrs fr accueil produits mediatheque doc publications html refINRS TJ 13 22 MULLER F 2008 L clairage des lieux de travail Notions de base http www zestress com services eclairage sante 23 DELBUGUET FAYOT F Septembre 2011 L clairage d un open space dans une entreprise du secteur tertiaire M moire pour l obtention du dipl me de M decine Agricole Tours 82p 24 DUMORTIER D COUTELIER B FAULCON T VAN ROY F 2005 PHOTOLUX a new luminance mapping system based on Nikon Coolpix digital cameras Lux Europa 2005 Berlin Allemagne pp 308 311 25 COUTELIER B 2006 Caract risation du confort visuel dans les lieux de travail Application d un appareil photographique num rique la mesure de luminance Th se de doctorat Universit de Lyon 26 Luminancem tre MAVO SPOT2 http www gossen photo de english licht p mavospot p 27 ALCOUFFE J et collaborateurs Eclairage et confort visuel dans les bureaux au poste de travail sur cran dans les petites et moyennes entreprises de l Ile de France CAMIP 2002 2 193 205 28 LUX LA REVUE DE ECLAIRAGE 80 Eclairage public lieux de travail stades Les normes europ en
74. de kuni Te Seng Le cu et us eG Le eie he o Lauminaues e Aaus RES a Le Sloi gie L ojerctua es oblige ee d ses acre Aes Colle peu s tie Aout Rte Ceo e Le L peu Spam alle INV ginie pe Le lamiie ta poteau es Lacs vilem ot oleo eh ging au ford 109 Cas N 2 Eblouissement par d s quilibre des luminances Cas N 3 Eblouissement par exc s de luminance indirecte sur des murs vert brillant 111 Cas N 4 Eblouissement multifactoriel d faut de protection solaire des vitrages exc s d clairement d s quilibre des luminances 112 Cas N 5 Eblouissement multifactoriel exc s d clairement d faut de protection solaire des vitrages 113 ANNEXE 7 http www led fr net les sources lumineuses arbre htm Classification des sources lumineuses 5 Mercredi 08 Ao t 2007 00 00 Lampes et clairage Les diff rents types de lampes EG Arbre des sources lumineuses On peut classer les sources lumineuses de la facon suivante figure 3 Classique BF LE Classification des diff rentes sources lumineuses Classiques tubes fluorescents Vapeur de sodium Basse pression E Vapeurs de mercure pz iss fluocompactes Vapeur de sodium Ainduction e Vapeur de mercure Luminescence EEN Halogenure m talliques Figure 3 Classification des diff rentes sources lumineuses Cette classification n est
75. de l oeil Riche en vaisseaux elle nourrit la r tine La r tine membrane mince compos e de cellules photor ceptrices les c nes et b tonnets qui transmettent au cerveau par l interm diaire des cellules bipolaires et des cellules ganglionnaires dont les axones forment le nerf optique les informations qui permettent d interpr ter l image form e sur la r tine La macula tache d environ 2 3 mm de grand axe situ e au voisinage du p le post rieur de l oeil reconnaissable sa couleur jaune En son centre se trouve la fov a La fov a c est elle qui donne la vision des d tails D pression situ e pr s de l axe optique de l oeil elle ne contient que des c nes Les corps ciliaires richement innerv s ils prolongent en avant la choroide et cernent le cristallin par l interm diaire d un ligament zonule de Zinn Sur la face post rieure des corps ciliaires se trouvent les proc s ciliaires qui secr tent l humeur aqueuse L iris partie ant rieure de la tunique vasculaire de l oeil est situ entre le cristallin et la corn e Il est perc en son centre d un orifice la pupille Il forme un rideau entre le cristallin et la corn e d limitant ainsi la chambre ant rieure et post rieure de l il L humeur aqueuse Elle est liquide et s cr t e par les corps ciliaires Elle occupe la chambre ant rieure et post rieure de l oeil Avec le corps vitr elle maintient la pression intraoculaire et la forme du glo
76. de l article R 232 69 e Art 2 Les dispositions du pr sent d eret sont applicables compter du premier jour du douzi me mois suivant celui de sa publication au Journal officiel de la R publique fran aise Toutefois ce d cret n est pas applicable 1 Aux op rations de construction ou d am nagement de b ti ments pour lesquelles la demande de permis de construire est ant rieure la date d effet ci dessus mentionn e 2 Aux op rations ne n cessitant pas de permis de cons wure lorsque le d but des travaux est ant rieur cette m me ate Art 3 Le ministre des affaires sociales et de la solidarit nationale le ministre de l agriculture et le ministre de Purba nisme et du logement sont charg s chacun en ce qui le concerne de l ex cution du pr sent d cret qui sera publi au Jour officiel de la R publique francaise Fait Paris le 2 ao t 1983 Par le Premier ministre Le ministre des affaires sociales et de la solidarit nationale PIERRE B R GOVOY PIERRE MAUROY Le ministre de l agriculture MICHEL ROCARD Le ministre de l urbanisme et du logement ROGER QUILLIOT MINISTERE DE L INTERIEUR ET DE LA DECENTRALISATION Pa tatation de l tat de catastrophe naturelle Le ministre de l conomie des finances et du budg t le ministre de l int rieur et de la d centralisation et le secr t d Etat aupr s du ministre de N conomie des finances et b
77. de lentilles Moins d un an Plus d un an Dur e quotidienne de travail sur cran Moins de 4 heures Plus de 4 heures Changement r cent de poste OUI C NON C SYMPTOMES OCULAIRES JAMAIS PARFOIS SOUVENT Lourdeur des globes oculaires C P Picotements G Yeux rouges C C Larmoiements I Yeux secs Vision trouble r Eblouissement Fatigue visuelle C phal es Cervicalgies dorsalgies Pendant la journ e En fin de poste 103 CES TROUBLES PERSISTENT LE WEEK END OUI C NON I UTILISEZ VOUS L ECLAIRAGE GENERAL OUI C NON BENEFICIEZ VOUS D UNE LAMPE D APPOINT OUI C NON EST CE QU UNE LAMPE VOUS GENE DE FACE OUI NON AU DESSUS DE VOTRE ECRAN OUI C NON DE COTE OUI EC NON EST CE QU UNE LAMPE SE REFLETE SUR VOTRE ECRAN OUI C NON C ETES VOUS GENE PAR LA LUMIERE DU JOUR OUI C NON COMMENT ESTIMEZ VOUS LES PROTECTIONS SOLAIRES DES FENETRES SUFFISANTES INSUFFISANTES POSITION DU POSTE VIS A VIS DES FENETRES E DEFACE E DECOTE C DOS TOURNE ETES VOUS GENE PAR DES REFLETS SUR LES PAROIS DES MURS OUI C NON C ETES VOUS GENE OUI NON Par l clairage naturel E Par les luminaires C C Par l activit la proximit des coll gues I C Par l environnement sonore m L ECLAIRAGE VOUS SATISFAIT IL OUI C NON C DISPOSEZ VOUS DE SUFFISAMMENT D ESPACE DE TRAVAIL OUI C NON 104 FICHE TECHNIQUE DU POSTE DE TRAVAIL Date des mesures Horaire Conditi
78. de travaux a Travaux sur crans de visualisation Exigences pour un confort visuel convenable Pour un confort visuel convenable la faible luminance des crans n cessite C du 11 04 1984 Qu aucune surface luminance lev e ne se trouve dans le champ visuel de l op rateur ou ne provoque sur l cran des reflets visibles par l op rateur 39 gt Que la luminance moyenne dans les champs visuels de l op rateur soit faible Ces imp ratifs conduisent C du 11 04 1984 Aun niveau d clairement g n ral faible de l ordre de 300lux et de pr f rence modulaire et r glable avec utilisation de luminaires basse luminance l clairage des tables de travail tant compl t par un clairage localis gt A veiller l orientation des crans par rapport aux prises de jour et installer des protections permettant de r gler la p n tration de la lumi re Enfin il faut viter en g n ral toute surface brillante pour les rev tements des parois des sols des plafonds du mobilier et des quipements et les couleurs tr s clairs pour les sols le mobilier et les quipements b Notion d cran et notion de poste de travail Le d cret crans d finit ce qu il entend et par cran de visualisation et par poste de travail article 2 du d cret n 91 451 du 14 05 1991 Le moniteur de visualisation est constitu d un cran permettant d afficher des donn es alphanum riques
79. des luminances va tre souvent difficile obtenir en l absence de travaux de c blage importants Un clairage bien con u avec ou sans aide informatique ne garantit pas l absence de fatigue visuelle si d autres crit res d ergonomie ne sont pas respect s comme l agencement des bureaux par rapport aux sources de lumi re l organisation du travail les facteurs individuels L am nagement des bureaux par rapport aux sources lumineuses y compris les fen tres n est pas en effet du ressort de l clairagiste Une lumi re lat rale est pr f rable un luminaire au dessus de l cran de m me aucune lumi re ponctuelle ne doit appara tre sans protection dans une zone angulaire d exclusion de 30 au dessus de l axe horizontal du regard 2 La g ne par blouissement diminue progressivement pour devenire insignifiante vers 70 G noe retauve 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 Distance angulaire axe du regard bu w Take Ill RAPPELS ANATOMIQUES Les notions d anatomie sont bien connues des m decins et nous n entrerons pas dans les d tails Rappelons seulement les principaux l ments qui constituent l oeil et les principaux troubles qui s y rattachent 14 La scl rotique enveloppe ext rieure de nature cartilagineuse c est le blanc de l oeil La corn e transparente elle est avasculaire mais riche en nerfs r flexe corn en La choro de tapisse tout l arri re
80. du travail en agriculture Article R 2326 10 Les dispositions des articles R 2326 3 R 232 6 4 R 2326 5 Or alin a et R 2326 7 ne sont pas applicables sur les chantiers du b timent et des travaux publics d finis l article 1 du d cret n 65 48 du 8 janvier 1965 Art 2 Dans le tableau figurant l article R 23244 du code du travail les mots Art R 2326 quatre jours sont supprim s Art 3 A l article R 23247 les mots les dispositions de l article R 232 6 sont remplac s par les mots les dispo sitions de la soussection 3 de la section 1 du pr sent chapitre Art 4 Les dispositions du pr sent d cret sont applicables compter du premier jour du vingt quatri me mois euivant celui de sa publication au Journal officiel de la R publique francaise Art 5 Le ministre des affaires sociales et de la solidarit nationale et le ministre de l agriculture sont charg s chacun en ce qui le concerne de l ex cution du pr sent d cret qui sera publi au Journal officiel de la R publique fran aise Fait Paris le 2 ao t 1983 Par le Premier ministre Le ministre des affaires sociales et de la solidarit nationale PIERRE B R GOVOY PIERRE MAUROY Le ministre de l agriculture MICHEL ROCARD JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRAN AISE b 2559 D cret n 83 722 du 2 ao t 1983 compl tant le c de du travail deuxi me partie et fixant les r
81. e Metzervisse X Communes Basse Ham Bertrange Kuntzig Volstroff D PARTEMENT DE LA Ni vre Inondations du 27 avril au 1 mai 1983 Arrondissement de Ch teau Chinon Canton de Fours Communes Charrin Saint Hilaire Fontaine Arrondissement de Nevers Canton de Deche Commune Decize Inondations du 18 au 21 mai 1983 Arrondissement de Ch teau Chinon Canton de Fours Communes Charrin Saint Hilaire Fontaine E Arrondissement de Nevers Canton de Decize Commune Decize 84 4178 N C 11 Mai 1984 Art 27 La commission ne d lib re valablement que si les trois quans au moins de ses membres sont pr sents lors de l ouverture e la r union Lorsque ce quorum n est pas a teint une nouvelle convocation est envoy e dans le d lai de huit jours aux membres de la commision qui si ge alors valablement si la moiti de ses membres sont pr sents Art 28 Lorsque la commission si ge en conseil de discipline elle s assure que l agent int ress a t mis m me de prendre connaissance de son dossier avant la r union qu il a t inform de la possibilit de se faire entendre par la commission de sc faire assister ou repr senter par un d fenseur de son choix et de deman der l audition de t moins M me si l int ress n a pas us des possibilit s qui lui sont ainsi offertes ou S il n a pas d f r la convocalion qui lui a t adress e de se pr senter devan
82. e et r glable Ce qui n est pas le cas de l clairage de l Entreprise Cette circulaire recommande comme l INRS dans sa fiche ED85 33 que l clairage g n ral dans les zones de travail poste fixe avec d placement limit soit compl t par un clairage localis pour tenir compte des caract ristiques de chacun plus de lumi re est n cessaire en vieillissant Force est de constater que ce n est pas le cas ici les salari s qui ont r clam une lampe d appoint ont regu une r ponse n gative de leur employeur A la suite du CHSCT la direction a donc accord sur prescription m dicale une lampe de bureau tous les salari s qui en ferait la demande La circulaire du 11 04 1984 la norme NF X35 103 stipulent qu il faut viter toute surface brillante pour le rev tement des parois et l AFE 6 propose des facteurs de r fection allant de 0 25 0 5 pour les murs teintes gris moyen 0 1 teintes lav es ou pastel blanc satin ou gris 0 3 blanc 0 5 Le changement des couleurs des locaux peints en orange brillant ou en vert et en jaune brillant tait une revendication des salari s qui se plaignaient de l blouissement par reflet des lampes et du soleil Pourtant un exc s de luminance n a pas t retrouv sur les murs orange que la direction avait accept de repeindre dans un premier temps Ces relev s photom triques obtenus gr ce un luminancem tre associ aux reflets des flashs sur les murs et au revirement d op
83. e prendre connaissance des principaux textes r glementaires Annexe 1 qui s y rattachent www l gifrance gouv fr gt D cret N 83 721 du 02 08 1983 codifi aux articles R 4223 1 R 4223 12 du Code du Travail destin aux chefs d entreprise rappelant que l clairage doit viter la fatigue visuelle au travail et doit en assurer la s curit entr en application le 01 08 1985 D cret N 83 722 du 02 08 1983 codifi aux articles R 4211 1 R 4213 4 destin aux maitres d ouvrage applicable le 01 08 1984 gt Circulaire du 11 04 1984 relative aux commentaires techniques des d crets n 83 721 et 83 722 du 02 08 1983 relatifs l clairage des lieux de travail Les conditions d clairage visent le confort visuel Le r le du m decin du travail est pr cis Il peut proposer des mesures pour modifier les niveaux d clairement en fonction de certaines conditions rencontr es et notamment les possibilit s visuelles des travailleurs Le tableau contenu donne des exemples des valeurs d clairement minimal par certaines activit s gt Lettre circulaire DRT n 90 11 du 28 06 1990 non parue au J O relative l clairage naturel article R 4213 2 et la possibilit de vue sur l ext rieur article R 4211 2 Des exemples de situations sont donn s en annexe Arr t du 23 10 1984 relatif aux r gles suivre pour effectuer les relev s photom triques sur les lieux de travail et les modalit s d agr
84. e r guli rement r gl s l aide d une source talon elle m me v rifi e depuis moins de deux ans dans un centre d talonnage pr cit Toutefois les luminancem tres sans vis e r flexe et avec des angles d ouverture sup rieurs un degr peuvent tre utilis s pour des mesures de luminance de grandes surfaces ces appareils doivent r pondre aux sp cifications des paragraphes 1 et 4 ci dessus Article 5 Pour les mesures de luminance le luminancem tre doit 1 Etre plac la hauteur des yeux des travailleurs leur poste de travail 2 Etre orient dans la direction de la source du reflet ou de la surface concern e par la mesure C RESULTATS DES RELEVES PHOTOMETRIQUES Article 6 Les r sultats des relev s photom triques sont consign s sur un document communiqu en application de l article R 232 6 9 alin a 3 du code du travail par le chef d tablissement l inspecteur du travail Ce document indique mentions obligatoires Le nom et l adresse de la personne ou de l organisme agr qui a effectu les relev s photom triques ainsi que la date de son intervention Pour les mesures d clairement un sch ma pr cisant l implantation des luminaires l emplacement des points de mesure et les valeurs relev es les niveaux d clairement moyen d termin s selon la m thode d finie dans la norme X 35 103 pr cit e Pour les mesures de luminance l emplacement des points de mesure les s
85. e travail sur papier r pondre au t l phone classer des documents ou autres t ches un salari affect un travail ininterrompu de saisie de consultations de v rification de conception correction doit pouvoir b n ficier d une Surveillance M dicale Renforc e et d une visite annuelle ou bisannuelle si examens infirmiers interm diaires En effet ces t ches n cessitent des prises d informations incessantes des distances diff rentes avec une sollicitation importante des capacit s d accommodation convergence d autant moins performantes d s 40 ans ge d apparition de la presbytie Si le travail sur cran ne d t riore pas les yeux il est admis qu il peut tre r v lateur de d fauts visuels pr existants ou tout simplement il peut fatiguer les yeux Il faut alors en rechercher la cause d faut visuel sommeil insuffisant asth nie organisation du travail poste et environnement de travail ne respectant pas les exigences d ergonomie visuelle Si l on s en tient la circulaire DRT n 91 18 en application du d cret n 91 451 du 14 novembre 1991 la surveillance ophtalmologique de base Visiotest doit comporter 18 une mesure de l acuit visuelle de loin en mono et binoculaire le travaille sur cran exige une bonne acuit de pr s une mesure de l acuit visuelle mono et binoculaire de pr s une tude des phories de loin et ou de pr s une tude de la vision st r oscop
86. echniques pour la maintenance et les r serves En tout un peu plus de cinquante salari s travaillent dans cette entreprise du tertiaire en cours de restructuration on pouvait en compter quatre vingt il y a dix ans Depuis la r novation de l Entreprise vu la v tust des anciens locaux les salari s b n ficient d un nouvel outil de travail r am nagement des espaces de travail r fection des bureaux changement des rev tements de sols des couleurs des murs et du plafond remplacement des circuits lectriques et mise en place d un clairage flambant neuf luminaires basse consommation et tubes fluorescents Malgr tous ces efforts la direction n a cess depuis la livraison des travaux d enregistrer des plaintes de salari s constatant une g ne visuelle par sensation d blouissement au travail Plusieurs constats d clairement analyses interventions techniques n ont pas permis de r soudre encore la totalit des probl mes m me si quelques am liorations avaient t apport es Il n est pas inutile de revenir dans le pass et de rappeler les principaux v nements du dossier 3 d cembre 2009 Alors que les locaux ont t r ouverts fin octobre 2009 un rapport du m decin du travail et du conseiller en pr vention Estimation de mesures de lumi re dans les nouveaux locaux de l Entreprise signale des mesures d clairement tr s au del des normes en vigueur et pr conise puisque la probl matique
87. ectrique a Les lampes incandescence standard Elles se composent d un filament de tungst ne enferm dans une capsule de verre vide ou gaz inerte mettant un rayonnement visible dominante rouge temp rature de couleur 2700K lorsqu il est port incandescence par un courant lectrique Dans l Union Europ enne leur vente est interdite depuis le 01 09 2009 leur abandon d finitif devant intervenir en 2012 car elles sont trop consommatrices d nergie En effet leur rendement lumineux rapport entre le flux lumineux mis et la puissance lectrique consomm e est faible entre 7 et 15 Im W et leur dur e de vie est limit e par la r sistance du fil la chaleur b Les lampes tungst ne halog nes C est le m me principe mais l introduction de gaz de la famille des halog nes iode brome fluor permet la r g n ration du filament en continu Leur efficacit lumineuse est meilleure car on peut augmenter la temp rature de fonctionnement du filament de 20 25 Im W et la dur e de vie est ainsi accrue 2000 h environ d marche int ressante pour le d veloppement durable Ces lampes peuvent actuellement se substituer aux ampoules classiques Ces derni res ann es les lampes halog ne se sont multipli es dans les foyers e lampes fonctionnant la tension du secteur c est dire la basse tension 230 volts avec une douille classique vis ou ba onnette lampes tr s basse tension c est dire inf rie
88. els que Le type de source lumineuse La position et l orientation des sources La valeur de l clairement de la t che La difficult de la t che et qui donne d autres rapports de luminance et d clairement entre plan utile plafond et parois lat rales IL En clairage naturel la luminance des prises de jour d pend de l clairage ext rieur toutefois on pourra agir sur les facteurs suivants La disposition des postes de travail suppression des prises de jour dans le champ visuel lorsque les yeux sont dirig s vers la zone de travail La disposition des ouvertures L att nuation de la lumi re par rideaux stores verres filtrants On pourra aussi r duire les carts de luminance Par le choix des facteurs de r flexion des parois et celui en particulier des parties opaques adjacentes aux prises de jour Par la diffusion de la lumi re par grands rideaux couvrant toute la surface des parois vitr es E V clairage artificiel des parties opaques adjacentes aux prises jour III Cas des locaux o s effectue un travail sur crans catho diques La faible luminance des crans n cessite pour un confort visuel convenable Non seulement qu aucune surface luminance lev e ne se trouve dans le champ visuel de l op rateur ou ne provoque de reflets sur l cran visibles par l op rateur Mais que la luminance moyenne dans le champ visuel soit faible Ces imp ratifs conduisent
89. ement des stores ext rieurs sur les fa ades expos es au soleil et des rideaux int rieurs semi opaques claires sur toute la surface vitr e est pr vu dans les textes de l INRS 35 36 et livres d ergonomie 7 10 75 Si le m decin du travail sait attendre certains employ s moins patients sont en arr t de travail ne pouvant plus continuer travailler dans de telles conditions comme monsieur T travaillant face un luminaire d livrant une luminance excessive de 7580 cd m D autres attendent philosophiquement de changer de poste EN CONCLUSION Le m decin du travail dispose de plusieurs outils pour faire pression sur l employeur Ses comp tences m dicales d coute d examen de patience et de psychologie vis vis de salari s qui sont aussi ses patients A ce titre il doit proposer des mesures qui non seulement les soulagent mais remontent la source des nuisances pour y rem dier Ses comp tences en ergonomie agencements de poste de travail Ses comp tences techniques gr ce des instruments de mesures dont il doit se doter quitte les emprunter Ce fut ici le cas d un luminancem tre dont l int r t ne fait maintenant aucun doute Ses comp tences en l gislation r glementations et normes et en n gociation L ensemble de ces instruments doit aboutir un diagnostic pr cis et des propositions de solutions opposables l employeur 76 CONCLUSION Le but de l clairage est d a
90. emme de 34 ans CDI 6 ans d anciennet juriste aucun ant c dents ophtalmologique si ce n est une l g re myopie porte des lentilles de contact travail sur cran toute la journ e se plaint de picotements yeux rouges tr s souvent secs vision trouble pas de notion d blouissement ressentie proprement dit mais une fatigue visuelle Ces troubles disparaissent le week end Son poste de travail est tr s particulier Elle travaille dans un local orient sud avec 2 autres coll gues Le local tout en longueur est limit par un mur peint en vert clair brillant sa droite au nord par une succession de 6 baies vitr es sa gauche au sud Derri re elle s par e par une cloison de verre se trouve le bureau individuel du chef de service Toutes les salari es b n ficient d une lampe d appoint sauf elle Trois luminaires ont t neutralis s dans son local Un est clair en bout de local dans son champ visuel 35 sur l horizontal et deux autres au dessus et en arri re de son si ge de telle sorte que ses coll gues en arri re et en avant puissent b n ficier d un clairage lat ral Ce groupe d op ratrices utilisant tr s peu l clairage artificiel sauf en hiver Mme B n en ressent pas les effets n gatifs En fait ce qui la g ne le plus comme ses deux autres coll gues c est la lumi re du soleil dont les rayons arrivent filtrer travers les stores en tissus install s l int rieur des vitrages surtout en hi
91. ent de 4000 K La chaleur d gag e par une lampe lumi re blanche est la m me que celle d une lampe ordinaire Lorsqu on utilise un tel appareil plus la quantit de lux est lev e moins le traitement est long Par exemple il faut s exposer 30 minutes avec une lampe qui met 10 000 lux et 60 minutes si elle en met 5000 Plus on se tient loin de l appareil plus on doit prolonger l exposition La prudence est de r gle chez les gens souffrant de troubles maniaco d pressifs qui ne feront pas de luminoth rapie en dehors d une surveillance m dicale parce qu il y a un risque de d clencher un tat maniaque Ce risque est encore plus lev si le patient a tendance prolonger les s ances de luminoth rapie Il est conseill des s ances de 10 minutes pendant les phases d pressives et un arr t du traitement d s l am lioration des sympt mes AUTRES CONSEQUENCES gt Troubles m dicaux g n raux C phal es sensation de malaise insomnie somnolence asth nie gt Cons quences sur la posture Pour viter d tre bloui on peut tre amen adopter des postures inconfortables et d s quilibr es ceci peut expliquer les fr quentes cervico dorsalgies dont se plaignent les op rateurs gt Cons quences sur l ambiance de travail L absence d homog n it des clairages peut tre l origine de conflit entre les salari s qui ne b n ficient pas des m mes conditions d clairement sur leur poste de travail
92. entretien qui sera effectu De plus ces niveaux d clairement concernent l clairage g n ral Iis ne sont suffisants que pour des t ches ne n cessitant pas la perception du d tail C est pourquoi le dernier alin a pr cise la n cessit de l adaptation la nature et la pr cision des travaux ex cuter La zone de travail cit e au dernier alin a est la r gion de l espace o se trouve la t che accomplir et o il faut distinguer le d tail percevoir et le fond sur lequel il se d tache Le tableau suivant donne des exemples de valeurs d clairement minimal pour certaines activit s l clairement pouvant tre obtenu par des clairages localis s de la zone de travail en compl ment de l clairage g n ral Eclairement minimal Type d activit N20 hu osa M canique moyenne dactylographle travaux de bureau 38 M sees eg Travail de petites pi ces bureau de dessin m canographie 00 RES eeng ege M canique fine gravure comparai son de couleurs dessins difficiles industrie du v tement M canique de pr cision lectronique tine contr les divers T che tr s difficile dans l industrie ou les laboratoires M7 eem Il est souhaitable de modifier les niveaux d clairement en fone tion de certaines conditions rencontr es et notamment les possibi lit s visuelles des travailleurs Ces mesures peuvent tre propos es par le m decin du travail La norme fran aise
93. erne innerv s respectivement par le nerf trochl aire ou path tique IV et par le nerf abducteur ou moteur oculaire externe VI Le III rel ve la paupi re sup rieure et contracte le sphincter de Piris Les muscles oculomoteurs agissent en synergie dans la vision binoculaire Cette derni re permet une meilleure vision du relief et une acuit visuelle major e de 1 2 dixi mes Mais aussi elle vite la fatigue visuelle qui pourrait r sulter de petits d s quilibres oculomoteurs En effet sur cran ces muscles sont fortement sollicit s puisque le regard balaie plus ou moins rapidement diff rents plans plus ou moins clair s ce qui entrainent une accommodation concomitante 15 Les annexes gt Les paupi res sont des lames cutan o musculo membraneuses mobiles qui prot gent la partie ant rieure du globe gt La glande lacrymale sous la paupi re sup rieure elle s cr te les larmes gt Le canal lacrymal est situ au coin interne de chaque oeil Il en existe un sur la paupi re sup rieure et un autre sur la paupi re inf rieure Les canaux lacrymaux permettent l vacuation des larmes vers le canal naso lacrymal Les glandes meibomiennes minuscules elles se trouvent sur le bord des paupi res Elles sont associ es aux cils et participent la composition des larmes en produisant la partie huileuse La conjonctive est la membrane qui couvre la scl re et l int rieur des paupi res Nerf optique
94. es de circulation int rieure escaliers magasins 125 150 G n ral Minimum pour la t che visuelle 175 200 Grosse m canique t ches industrielles lecture et 250 300 criture 45 laboratoire M canique moyenne imprimeries dactylo 425 500 travaux de bureaux Bureaux de dessin m canographie 625 720 M canique fine gravure comparaison des couleurs 850 1000 dessins difficiles G n ral localis M canique de pr cision lectronique 1250 1500 ou local Localis ou local T ches tr s difficiles dans l industrie ou en gt 1750 gt 2000 Dans ces recommandations on retrouve les d finitions de l clairement moyen initial d une installation neuve l clairement moyen maintenir la limite de l acceptable avant une intervention d entretien Eclairement moyen maintenir en fonction du type d activit l clairement moyen en service situ au milieu de la p riode qui s pare l installation du nettoyage F MULLER 22 avance aussi la notion d clairement moyen initial calcul partir du coefficient d uniformit de l clairement et du coefficient de vieillissement de 1 25 pour appr cier le niveau d clairement minimal la mise en service Comme le rappelait Bernard Duval sans norme il ne peut y avoir ni qualit ni s curit et de rajouter on a trop vu d installations co teuses inefficaces la limite dangereuses parce que des non
95. es niveaux d clairement tr s vari s Eclairement Lux Plein soleil midi au sol 10000 Temps nuageux pr s d une fen tre 1000 3000 Pleine lune au sol 0 25 Bureau 500 Habitation 150 300 Rue clair e au sol 20 50 Dans le cas d un clairage uniforme les valeurs de l clairement incident exprim en lux sont identiques en tout point du plan de travail Ce principe est la base des mesures d clairement moyen des zones consid r es suivant la m thode d finie dans la norme NF EN 13032 et les recommandations du Syndicat de l clairage 4 La luminance La luminance est le flux lumineux mis ou r fl chi par unit de surface dans une direction donn e Les capacit s visuelles et le confort visuel ne sont pas affect s par le flux lumineux qui frappe un objet mais par la lumi re qui parvient aux yeux de l op rateur par l interm diaire de cet objet clair cette lumi re correspond la luminance autrefois appel e brillance La luminance est une valeur permettant de caract riser la qualit de perception visuelle d un observateur Elle est assimil e la sensation de luminosit que nous associons le plus naturellement du monde la notion d intensit lumineuse et d blouissement On consid re principalement la luminance d une source primaire fen tre ou luminaire et celle d une source secondaire surface clair e qui refl te la lumi re La luminance e
96. est 47 complexe qu une analyse affin e pourrait tre apport e par un ergonome expert en clairage tenant compte notamment des mesures de luminance 2 f vrier 2010 Mesures sur les niveaux d clairement des diff rents locaux de l Entreprise par une soci t d ing nierie et d audit Annexe 2 rapport pr sent le 15 avril 2010 Il est constat entre autres un sur clairement dans la majeure partie des bureaux situ s aux tages et des propositions d affaiblissement de ces niveaux sont propos es au chef d tablissement au maitre d ouvrage et au bureau d tude 23 juin 2010 R union des principaux acteurs dans le but d effectuer de nouvelles mesures d intensit lumineuse qui seront r alis es de nuit 22h30mn Annexe 3 par le bureau d tude et l entreprise d clairage Il est d cid dans les bureaux trois luminaires on enl ve deux tubes centraux surplombant le plan de travail On remplace les tubes flux de 48 watts par des tubes flux de 35 watts Cette op ration sera r alis e le 18 octobre 2010 dans seulement quelques salles de l Entreprise Pourquoi pas dans toutes celles o il tait possible de le faire 17 f vrier 2011 R union regroupant les participants pr c dents avec le conseiller en pr vention et un membre du CHSCT suite la persistance des plaintes pour luminosit excessive de plusieurs salari s notamment dans tous les open spaces et dans les bureaux de l
97. eures aux locaux de travail sont galement concern es si des travaux permanents y sont effectu s installation fixes ou mobiles gt galement sont concern es les zones et voies de circulation ext rieures emprunt es de fa on habituelle pendant les heures de travail b Le code du travail pr voit pour l clairage g n ral des valeurs minimales d clairement pendant la pr sence du personnel Les valeurs mesur es au plan du travail sont regroup es sous forme d un tableau l article R 4223 4 du code du travail Ces valeurs doivent tre respect es tout moment et en tout point des lieux concern s Locaux affect s au travail Valeurs minimales d clairement Voies de circulation int rieure 40 lux Escaliers et entrep ts 60 lux Locaux de travail vestiaires sanitaires 120 lux Locaux aveugles affect s un travail 200 lux permanent Espaces ext rieurs Valeurs minimales d clairement Zones et voies de circulations ext rieures 10 lux Espaces ext rieurs travaux permanents 40 lux c Pour assurer le respect de ces valeurs minimales l employeur lors de la conception et de l installation doit tenir compte 34 gt De variations pr visibles de la r partition de la lumi re au niveau du plan de travail gt De l empoussi rement de l usure des lampes du vieillissement des luminaires r duisant l clairement gt Du vieillissement des parois du local Il doit pr voir un plan de maintenance C du 1
98. eux objectifs qui r pondent des besoins fondamentaux de l homme ont t distingu s l une de l autre car elles peuvent tre obtenues par des am nagements diff rents L article R 4213 2 du code du travail privil gie le recours la lumi re du jour pour l clairage des locaux destin s tre affect s au travail parce que sa qualit est dans la plupart des cas bien meilleure que celle de la lumi re artificielle qui ne peut jouer qu un r le d appoint sans pour autant fournir l individu les rep res qui rythment le d roulement d une journ e C du 28 06 1990 b Le deuxi me principe que le maitre d ouvrage doit appliquer est d installer hauteur des yeux des baies transparentes donnant sur l ext rieur article R 4213 3 du code du travail L objectif ici est le contact avec l ext rieur On a pu observer en effet que le travail dans les locaux aveugles surtout s il s agissait d un travail poste fixe tait source d angoisse C du 28 06 1990 c Absence de valeur minimale d clairement Il n a pas t fix par le code du travail de valeur minimale d clairement pour l clairage naturel mais la circulaire du 11 04 1984 reconnaitra une dimension minimale des baies vitr es pour assurer un niveau d clairement par temps clair sup rieur aux valeurs minimales impos es par l article R 4223 4 d La circulaire du 11 04 1984 recommande pour les zones occup es par le personnel que les surfaces vitr es repr senten
99. gles relatives l clairage des lieux de travail auxquelles doivent se conformer les ma tres d ouvrage entreprenant la construction ou l am na gement de b timents destin s l exercice d une activit indus trielle commerciale ou agricole Le Premier ministre Sur le rapport du ministre des affaires sociales et de la soli darit nationale du ministre de l agriculture et du ministre de l urbanisme et du logement Vu le code du travail et notamment son article L 235 1 Vu le d cret n 83 721 du 2 ao t 1983 compl tant le code du travail deuxi me partie en ce qui concerne l clairage des lieux de travail Vu l avis de la commission nationale d hygi ne et de s curit du travail en agriculture Vu l avis du Conseil sup rieur d hygi ne publique de France Vu l avis du Conseil sup rieur de la pr vention des risques professionnels Apr s consultation des organisations professionnelles int ress es Le Conseil d Etat section sociale entendu D cr te Art 1 D est ajout au titre III du livre II du code du travail de xi me partie un chapitre V ainsi r dig CHAPITRE V Dispositions applicables aux op rations de construction dans l int r t de l hygi ne et de la s curit du travail SECTION I DISPOSITIONS G N RALES Article R 235 1 Les dispositions du pr sent chapitre fixent en application de l article L 235 1 les r gles auxquelles sont tenus de se confo
100. haque fois qu il n y aura pas d indication pr cise sur les postures de travail la hauteur d all ge ne devrait pas d passer 1 m tre la hauteur d all ge est la hauteur de la partie fixe et pleine comprise entre le sol et le vitrage Article R 2354 us D faut noter qu il n est pas fait obligation au ma tre d ouvrage de livrer un b timent avec l installation d clairage artificiel ter min e surtout s il ignore l usage qui sera fait du b timent Toutefois les installations ou parties d installation qu il r alise doivent satisfaire aux dispositions des articles R 2326 1 R 232 68 fer alin a Article R 235 5 je D va de soi qu un maitre d ouvrage livrant un b timent sans installation d clairage n est pas tenu de transmettre le document pr vu cet article Le document transmis par le maitre d ouvrage qui a r alis l installation d clairage permet D une part d informer l employeur sur les conditions d clai rage pr vues et sur l entretien de l installation pr voir D autre part de bien pr ciser quelles sont les parties de l ins tallation qui ont t r alis es respectivement par le ma tre d ouvrage ayant entrepris la construction par les maitres d ouvrage ayant proc d des am nagements par l employeur JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE 11 Mai 1984 Par exemple un clairage insuffisant peut provenir D une installation trop sommaire 2 D un mauvais entretien netto
101. hnique utilisable par tout m decin du travail d faut d un logiciel d analyse sp cifique Dans un second temps apr s d pres recherches et n gociations un luminancem tre a t mis ma disposition permettant de recueillir des donn es chiffr es de luminance au poste de travail 3 Le luminancem tre Le luminancem tre est un appareil de mesure qui ressemble une cam ra et qui permet d valuer les risques d blouissement luminances trop importantes et de g ne rapports de luminance trop lev s Pour mesurer la luminance d une source ou d une surface qui r fl chit la lumi re on utilise cet appareil constitu d une cellule sensible quip e gt d un dispositif de vis e r flexe permettant de pointer la zone mesurer 55 gt d un filtre qui lui conf re une r ponse spectacle identique la sensibilit spectacle photopique moyenne de l oeil Le luminancem tre est plac hauteur des yeux des travailleurs et orient dans la direction de la source lumineuse du reflet ou de la surface concern e Pour les mesures courantes l angle d ouverture de l oeil convient pour des mesures au niveau de t ches visuelles comportant des d tails tr s fins des angles d ouverture plus petits sont n cessaires Les luminancem tres sont contr l s et talonn s par un laboratoire comp tent pour tre conformes la norme NF C 42710 ce qui fut le cas de notre appareil lou une soci t de biotechnologie
102. ine y compris la fov a modifiant ainsi le contraste et la visibilit des d tails comme si un voile s talait sur l image r tinienne Ce ph nom ne appel effet de voile ou luminance de voile perturbe la visibilit de la t che La d faillance des fonctions visuelles est suivi d un temps de r cup ration plus ou moins long d nomm r sistance l blouissement 16 Les cellules r tiniennes formeraient avec les cellules ganglionnaires des canaux d analyse qui prennent en charge un l ment sp cifique de l image perception des formes perception des mouvements perception des couleurs D couvert au cours des ann es 2000 un nouveau photopigment la m lanopsine a t localis e dans les cellules ganglionnaires de la couche interne de la r tine Elle r gulerait au niveau de diff rentes structures c r brales des fonctions distinctes de la perception visuelle des images tels que les cycle veille sommeil horloge biologique vigilance performances cognitives humeur d pression stress m moire concentration fonctions hormonales chez la femme sant mentale syst me nerveux autonome sph re digestive et interviendrait dans la pathologie des cancers rencontr s en cas de travail post 17 ANNEXE 8 B DEPISTAGE DES TROUBLES DE LA VISION Hormis les postes de travail o les capacit s visuelles doivent satisfaire des normes sp cifiques l examen ophtalmologique en Sant du travail n est pa
103. inion de la majorit du personnel apr s r duction de l clairement ont permis d viter des travaux d un int r t discutable L homme n tant pas un appareil de mesure le personnel de l open space num ro 3 aux murs peints en vert et en jaune a maintenu son avis favorable au changement de couleur et un peintre doit proposer une couleur blanc cass e mat fort pouvoir d absorption de lumi re ce qui n est peut tre pas souhaitable compte tenu du risque d blouissement relatif La circulaire du 11 04 1984 pour ne reprendre qu elle pr conise qu aucune surface luminance lev e ne doit se trouver dans le champ visuel de l op rateur et que la luminance moyenne dans le champ visuel soit faible Sans fixer de mesures de luminance vue les difficult s de mesurage la circulaire en indique cependant quelques unes la luminance d une source lumineuse ne devrait pas exc der 3000 cd m 2000 cd m pour la norme la luminance d une surface lumineuse de grande dimension murs plafonds lumineux et par extension baie vitr e est de 600 cd m Des agencements de postes de travail suppression des prises de jour dans le champ visuel positionnement des crans par rapport aux baies vitr es 34 l att nuation de la lumi re par des rideaux stores verres filtrants pr vus par le l gislateur ont t propos s par le m decin du travail l employeur sans que ce dernier y souscrive Pourtant la n cessit d am nager syst matiqu
104. inosit aussit t entr s dans des locaux neufs L tude de l clairement et des luminances est standardis e mais longue et complexe et d passe souvent les comp tences du m decin du travail de telle sorte qu il d l gue l expertise Deux soci t s seulement sont agr es par le Minist re du travail Bureau V ritas et Apave Mais lorsque l expert a remis son rapport et que les salari s continuent se plaindre d blouissement et de fatigue visuelle il ne reste au m decin du travail que ses propres ressources pour qualifier la cause pr cise de la g ne et proposer aux membres de l entreprise les solutions les plus appropri es Ce m moire se propose donc de recenser toutes les notions utiles au m decin du travail pour analyser une situation d exc s de lumi re dans une entreprise du tertiaire r cemment r nov e Dix neuf jours apr s ma nomination en qualit de m decin du travail la MSA MPS site de Foix j ai t interpell par les membres du CHSCT sur les conditions de travail concernant l clairage et lors des entretiens avec une partie du personnel et des visites de surveillance j ai ressentis une r elle souffrance m lange de lassitude et d abandon qui m a encourag proc der une tude des postes de travail dans le cadre de mon tiers temps Il n est pas inutile de rappeler que l article R 241 42 du Code du Travail note que le m decin du travail doit tre obligatoirement consult sur les projets de c
105. ion des luminaires dans le local la ou les positions de l observateur Les valeurs donn es dans la norme EN 12464 1 sont des valeurs maximales ne pas d passer Certains fabricants proposent des tableaux simplifi s de d termination des valeurs UGR mais limit s des locaux simples pour une famille donn e de luminaires Par exemple le logiciel Dialux 12 est capable de calculer l UGR en un point donn mais ce calcul prend n anmoins beaucoup de temps La formule de calcul math matique tait hors de port e de mes capacit s math matiques Ce qui n est pas un obstacle en soi si ce n est qu il mobilise du temps et des comp tences pas toujours disponibles Ce serait donc par pur sport L installateur de l clairage de l Entreprise m a avou n y avoir jamais recours ni ce logiciel ni tout autre d ailleurs J ai utilis par contre une technique originale d estimation des reflets sur les murs brillants que tout m decin du travail peut employer Le principe repose sur l emploi d un appareil photo num rique muni d un flash donnant des repr sentations des ambiances lumineuses sur les parois des surfaces photographi es Des recherches bibliographiques plus pouss es m auraient appris qu une th se avait t crite par BRUNO COUTELIER 30 31 sur l emploi d un appareil photo num rique muni d un fish eye objectif grand angle offrant une vision 180 raccord un ordinateur muni d un logiciel d analyse sp cifique Les im
106. ion se retranchant derri re l opportunit pour les salari s de travailler dans des locaux flambant neufs par rapport d autres sites de la Soci t qui restaient en l tat Les contr les techniques r alis s depuis la livraison attestaient selon elle de la bonne foi des dirigeants persuad s d tre dans une situation conforme au droit m me si peu de modifications de l clairage avaient t entreprises changement de quelques tubes fluorescents La col re des repr sentants des salari s n en tait pas moins vive car la situation perdurait depuis deux ans L une d elles m interpella pour me demander mon avis sur ce probl me et comment je jugeais l attitude de la direction Le m decin du travail n a qu un r le de consultant il est invit si ger en r union du CHSCT pour donner un avis objectif Mes connaissances du dossier taient trop partielles pour r pondre de fa on argument e mais j en savais assez pour offrir mes services de m diateur dans le conflit dont l issue semblait bloqu e Je proposai donc de faire une enqu te et de r aliser des mesures photom triques afin de comprendre les causes de ce malaise et pr senter des solutions satisfaisant la majorit C tait un espoir pour les salari s c tait un d lai suppl mentaire pour la direction et une facon de clore les d bats Quitus me fut donc donn pour entreprendre l tude du dossier une adresse lectronique intranet fut cr e pour interroger l en
107. ique une tude de la vision des couleurs au moins l embauche sinon p riodiquement pour les t ches sur support polychrome d bouchant ventuellement sur la correction de troubles pour viter la fatigue visuelle Le champ visuel est rarement test en SST faute d quipement ad quat Les alt rations sont la cons quence de pathologies graves r tiniennes ou neurologiques DMLA SEP Elles sont prises en charge en urgence par les sp cialistes L appareil de type Ergovision peut mettre en vidence d ventuelles l sions du champ visuel Le champ visuel de chaque oeil s tend du point central de fixation jusqu 90 du cot temporal 60 du cot nasal 70 inf rieur et 50 sup rieur En vision binoculaire le champ visuel a une valeur angulaire d environ 180 horizontalement et d environ 120 verticalement Le champ visuel fonctionnel est plus important car la t te n est pas immobile Par ailleurs on distingue une zone de vision distincte et nette au point de fixation zone de 1 une zone moyenne angle de vision de 1 40 o les objets contrast s se d tachent 28 une zone externe angle de vision de 40 70 o l oeil ne distingue que les objets en mouvement Le champ visuel sur un plan de travail tache utile 0 85 m du sol peut tre d coup en 4 zones suivant l angle d ouverture e Jatache visuelle angle ouvert de 1 TV e le Champ Central zone circulaire de
108. ire une r ponse commune sur le m me espace de travail et ressentons les m mes d sagr ments La g ne visuelle est surtout due l intensit trop forte de l clairage Par temps gris lorsqu on allume un c t de la pi ce l autre c t s claire aussi ceci provoque des reflets sur le mobilier orange vif et provoque des blouissements Les stores mis en place dans un seul but esth tique ne prot gent nullement du soleil ce qui favorise les reflets sur les crans Pour information nous avons essay de r soudre ces probl mes dans le service en enlevant un n on sur deux mais cela sans r sultat Nous avons demand des lampes individuelles ce qui a t aussi refus Alors oui tout ceci provoque des maux de t te pour certaines des picotements et yeux rouges pour d autres et une grande col re pour l ensemble car depuis octobre 2009 nous n avons eu de cesse de demander que cette situation soit enfin r solue Nous travaillons dans de mauvaises conditions Pour ce qui me concerne je suis blouie par la luminosit en effet mon poste de travail se trouvant face aux placards avec des portes peintes en orange la luminosit trop forte des n ons se refl tent sur celle ci ce qui occasionne une forte g ne Cette forte g ne visuelle a des cons quences organiques mais aussi psycho sociales tensions entre coll gues qui doivent se partager la lumi re J ai besoin de lumi re pour travailler mais celle qui es
109. ires le m decin du travail doit pouvoir proposer des solutions coh rentes pour soulager la souffrance visuelle ressentie au poste de travail A propos d un dossier suivi pendant trois ans par le service SST de la MSA MPS 23 cas d blouissement au travail sont pr sent s Apr s un rappel d ophtalmologie d optique de physique d clairagisme de l gislation l accent est mis sur l utilit de trois outils le Code du travail un luxm tre un luminancem tre appareil d usage moins courant Des outils plus sp cialis s photom triques logiciels t l chargeables gratuitement sur Internet peuvent tre appel s la rescousse La production de mesures photom triques et l esprit de responsabilit permettent de r aliser des actions correctrices am liorant l ergonomie des postes de travail Mots cl s ergonomie cran conditions de travail tude de poste ophtalmologie l gislation ABSTRACT This work presents the difficulties that can be encountered by occupational doctors when confronted to a problem of over illumination in a recently renovated service company Occupational doctors are not necessarily trained to deal with problems specific to light environments nor do they always have the appropriate measuring instruments at their disposal However occupational doctors are entitled to offer coherent solutions in order to alleviate employees visual pain at their workstation Twenty three cases of occupati
110. istre Sur le rapport du ministre des affaires sociales et de la solidarit nationale et du ministre de cen Z Vu le code du travail et notamment ses articles L 231 1 L 231 2 1 et R 23244 Vu le d cret n 65 48 du 8 janvier 1965 portant r glement d administration publique pour l ex cution des dispositions du livre II titre III du code du travail en ce qui concerne les mesures particulieres de tection et de salubrit applicables aux tablissements dont le personnel ex cute des travaux du b timent des travaux publics et tous autres travaux concernant les immeubles Vu l avis de la commission nationale d hygi ne et de s curit du travail en agriculture Vu l avis du Conseil sup rieur d hygi ne publique de France Vu l avis du Conseil sup rieur de la pr vention des risques professionnels Le Conseil d Etat section sociale entendu D cr te Art 1 La sous section 3 de la section 1 du chapitre II du titre III du livre II deuxi me partie du code du travail est remplac e par les dispositions suivantes Sous sECTION 3 Eclairage Article R 232 8 La pr sente sous section fixe les r gles relatives l clairage et l clairement 1 Des locaux affect s au travail et de leurs d pendances notamment les passages et escaliers 2 Des espaces ext rieurs o sont effectu s des travaux per manents 3 Des zones et voies de circulation ext rieures emprunt es de facon hab
111. ituelle pendant les heures de travail Article R 232 6 1 L clairage doit tre concu et r alis de mani re viter la fatigue visuelle ainsi que les affections de la vue qui en r sul tent et permettre de d celer les risques perceptibles par la vue Article R 232 6 2 Pendant la pr sence du personnel dans les lieux d finis l article R 232 6 les niveaux d clairement mesur s au plan de travail ou d faut au sol doivent tre au moins gaux aux valeurs indiqu es dans le tableau ci apr s am e o Eh LOCAUX AFFECT ES AU TRAVAIL VALEURS MINIMALES et leurs d pendances d clairement Voies de circulation int rieure 40 lux Escaliers et entrep ts des 60 lux Locaux de travail vestiaires sanitaires 120 lux Locaux aveugles affect s un travail per 200 lux manent VALEURS MINIMALES d clairement ESPACES EXT RIEURS Zones et voies de circulation ext rieures 10 lux Espaces ext rieurs o sont effectu s des tra 740 lux vaux caract re permanent eeh Dans les zones de travail le niveau d clairement doit en ore gm adapt la nature et la pr cision des travaux ex cuter Article R 232 63 En clairage artificiel le rapport des niveaux d clairement dans un m me local entre celui de la zone de travail et l clai rement g n ral doit tre compris entre 1 et 5 il en est de m me pour le rapport des ni
112. le tribunal peut statuer Soit sur la mise en conformit des lieux ou celle des ouvrages avec les r glements x Soit sur la r affectation du sol en vue du r tablissement des lieux dans leur tat ant rieur Pour le ministre et par d l gation Le directeur des relations du travail J CHAZAL MINISTERE DE L INTERIEUR ET DE LA DECENTRALISATION ZS cr taire g n ral de pr fecture Par d cret du Pr sid nt de la R publique en date dn 9 mai 1984 il est mis fin sur sa demande aux fonctions de secr taire g n ral de la pr fecture du Pasde Calais 1 categorie exerc es par M Cuvelier Jean sous pr fet hors classe KS D cret portant nomination d souspr fets directeurs de cabinet de commissaires de la R publique et commissaires adjoints de la R publique E N Par d cret du Pr sident de ja R publique en date du 9 mai 1984 M Betancourt Jean Claude administrateur civil d tach en qualit de sous pr fet de l classe secr taire g n ral de la pr fec ture de la Haute Savoie est nomm directeur du cabinet du commissaire de la R publique de la r gion Alsace commissaire de la R publique du d partement du Bas Rhin 1 cat gorie M Fromion Jean sous pr fet de 2 classe commissaire adjoint de la R publique de l arrondissement de Brioude est nomm commissaire adjoint de la R publique de l arrondissement de Vend me 1 M Saugier Jacques
113. les entreprises qui font acte de commerce de mat riel lectrique ou d clairage ou qui ex cutent ou font ex cuter les installations lectriques ou d clairage De conseiller aux chefs d tablissement de recourir un ma tre d oeuvre un fournisseur ou un installateur d termin De recevoir pour les relev s effectu s dans le cadre de l agr ment d autres r mun rations que celles figurant sur le tarif des honoraires joint la demande d agr ment Le ministre du travail de l emploi et de la formation professionnelle Pour le ministre et par d l gation Le directeur des relations du travail M AUBRY Le ministre de l agriculture Pour le ministre et par d l gation Par emp chement du directeur des affaires sociales Le directeur adjoint J LENOIR http www legifrance gouv fr affichTexte do cidTexte JORFTEXT000000679038 amp f 06 07 2012 95 ANNEXE 2 SIEGE DE AUDIT SUR LES NIVEAUX D ECLAIREMENTS DES DIFFERENTS LOCAUX Version 01 du 15 04 10 Siege de AUDIT Sur les niveaux d clairements des diff rents locaux 1 1 Objet L objectif de ce document est de donner un tat des lieux des b timents existants du si ge en termes de niveaux d clairement des diff rents locaux et d analyser les possibilit s techniques en termes de mise en conformit ou d affaiblissement de ces derniers suite a des g nes visuels constater par les personnel suite un relev sur site des mesures de lumi
114. les uns r clamant plus de lumi re du fait de leur ge pour ex cuter leurs travaux les autres subissant stoiquement l exc s de luminosit Le retard pris adopter les mesures idoines aux probl mes de l blouissement persistant a pu laisser chez certains salari s un sentiment d abandon des responsables d cisionnels aboutissant un certain degr de d motivation Cons quences conomiques Le temps pass essayer de voir est du temps perdu La qualit de l ambiance lumineuse conditionne la r alisation d une t che Un mauvais clairage a une incidence non n gligeable sur la 31 productivit en terme de qualit erreurs malfa ons retards et de quantit de travaux toujours plus importants effectuer diminution du rendement D MODIFICATION DES CAPACITES VISUELLES AVEC L GE Avec l ge le pouvoir d accommodation diminue c est la presbytie L acuit visuelle baisse d environ 25 entre 20 et 60 ans Les personnes g es ont besoin d un niveau d clairage plus lev d un contraste plus fort et d une dur e de pr sentation du stimulus plus longue La r sistance l blouissement diminue Le champ visuel se r tr cit de m me que les mouvements de rotation du cou Fig 7 Le Champ visuel sur un plan de travail 32 V REGLEMENTATION A REGLEMENT Appr cier les conditions d ambiance lumineuse optimale adapt e la nature de la t che et aux locaux n cessite avant tout d
115. llis de r fracteurs de diffuseurs pour am liorer le confort visuel diminuant la luminance apparente des sources grilles de d filement ou vasque Leur prix est important et les faire changer est souvent mission impossible Les abaques de BODMAN et SOLLNER permettent le choix judicieux d un luminaire en fonction du niveau d clairement et du travail visuel effectu Mais cette m thode est actuellement remplac e suite aux recommandations 11 du Syndicat de l clairage par celle de l UGR d valuation de l blouissement direct des luminaires d clairage int rieur qui prend en compte la luminance des luminaires Le nombre la puissance des tubes et l implantation de luminaires d pend de nombreux facteurs niveau d clairement moyen n cessaire en fonction du type d activit choix des lampes type de luminaire facteur compensateur de d pr ciation empoussi rement maintenance caract ristiques du local dimension facteurs de r flexion des parois de l indice de suspension Le calcul se fait gr ce la m thode de l utilance trop compliqu e pour tre expos ici 36 Des logiciels fournis par le fabricant permettent de d terminer le nombre et l implantation des luminaires en tenant compte de tous ces param tres d autres sont t l chargeables gratuitement sur internet 12 Ils sont rarement utilis s par les installateurs d clairage que sont les lectriciens C est avec l apparition de l clairage fluorescent q
116. llule du luxm tre doit tre plac e horizontalement et la hauteur du plan de travail en l absence 0 85m du sol au niveau des d tails et des objets qui doivent tre vus pour l ex cution de la t che quelle que soit leur position dans l espace article R 4223 4 du code du travail Ces mesures sont effectu es sans modification de l environnement habituel les obstacles ventuels et le personnel restant en place Pour effectuer les contr les des rapports des niveaux d clairement de l article R 4223 6 on se rapportera la norme NF EN 13032 pour d terminer les niveaux d clairement maintenir b 2 Mesure de luminance Pour effectuer les mesures de luminance il faut un luminancem tre ayant une r ponse spectrale correspondant la sensibilit spectrale photopique de l oeil d finie par la commission internationale de l clairage CIE poss dant un dispositif de vis e un angle d ouverture de 1 ayant t talonn depuis moins d un an dans un centre d talonnage agr par le BNM ou r guli rement r gl l aide d une source talon elle m me v rifi e depuis moins de deux ans dans un centre d talonnage pr cit 41 Le luminancem tre doit tre plac la hauteur des yeux des travailleurs leur poste de travail et tre orient dans la direction de la source de reflet ou de la surface concern e par la mesure c R sultats des relev s photom triques consignation sur un document arr t du 23 1
117. m decin du travail travers son tiers temps se devait d tudier le poste de travail de salari s dont les plaintes ont t s recueillies en consultation B QUE PENSER DES TROUBLES OPHTALMOLOGIQUES Dans son article J ALCOUFFE et ses collaborateurs 27 propos d une enqu te pid miologique transversale d but 2000 portant sur l analyse de 3236 postes de travail concluait que les sympt mes visuels taient davantage associ s la n cessit de corriger des d fauts visuels et l environnement psycho organisationnel qu au niveau d clairement La principale critique que l on peut faire cet excellent article est qu il ne s est int ress qu aux sources d blouissement percues par le salari dans son champ visuel sans les chiffrer Cette tude ne se base galement que sur des mesures ponctuelles d clairement ne refl tant la situation qu un instant donn fluctuant selon la variabilit de l clairage naturel contrairement l tude de F DELBUGUET FAYOT 23 Enfin s il suffisait de porter des lunettes ou d adresser tous les salari s chez l ophtalmologue il y a longtemps que ce dossier aurait t clos le dossier de madame RO en juin 2012 illustre ces propos C EST CE QUE LE RECUEIL DES PLAINTES DES SALARIES ETAIT ACCEPTABLE La collecte des plaintes des salari s s est faite en respectant la confidentialit m decin malade travers les visites m dicales SST travers un questionnaire adress
118. mauadns Naim 00 9UJOU lt vm 569 SEXZ ua Jnauadns jna1e1mgqo SaUJOU lt XN Sp SEXZ ua Xn 19b SExz ua Jnauadns ina e1mQo SauyJou lt xn 88 SEXZ ua Xni 895 SEXZ ua anauedns jnajejniqo 8uJO0U lt vm JTE SEXZ ua m 96t uos GpXz Saueumuniz d MUST OS gzXz IRUIN T 19 GpX7 Jeun r e ejd uo siu 9EXZ xe dio at xz 10020 9ExZ din gsxz 1991 neissoawi Samu A 9p 99Jnp 2uop 1a don 1uajjneu sajnodue sa soug8ojeu sajnodiwe ssp 1ue119u ua NOS et 9yipou 12 4122 ne sstuo23Jd ajgpou 3 PPIE SUOAL snoN wonenojdxo e 3jgespnnur liii nosssnod uoinoq no anbneujo ne sepes ans utu ueuagneu a anbyeieu 3Jnpo 4122 Nos wouvwso HEINS 9uessnd 4192 pare d192 py pow uessnd sac fapaieu ausoreu oD baten 040 aussoreu o m aualloreu oq 6vxz Ode 6vxz Org 6px Goen 6vxz oayeo9 GPXZ Gage Ssxz vi pre 6vxz oeg es n 2 S2JU2P suonnjos 10A E wee oe Seen suonnios J n ade P sat3op suonnjos Aen QU WE 7 P sayu39p suonnyos IOA uou aisod sed neang asod sed neasnq 9p adwej sun jaino ey age 7 D sayuogp suonnios IOA UNOS ap pinuenb jajqnog Sayeupun ap adi iuawaerduay saneuluun i ap adh wawaejdw y 7 sageuwm ap edt wawaedw y soneunum ap odA 1uauoaoejduiay 39V41V193 LIGN Vo giuau 291 ej 9p Si t 51 deier ve tritt Te E Sr OP j 009 wos o5 32 00 nua 2 ds mda
119. minaires d clairage int rieur basse et tr s basse luminance Nouvelle d finition des luminaires d clairage int rieur tr s basse luminance TBL http www syndicat eclairage com upload declarations 60 pdf 12 DIALUX http www sermes fr fr DIALU X Losgiciel de calcul sous Windows 96 htm 13 SYNDICAT DE L ECLAIRAGE Juillet 2007 Bureaux Ecoles Mieux s clairer co ts maitris s http www syndicat eclairage com pdf publications PyM 20070720 BrochureBureau pdf 14 Anatomie de l oeil Animations http www youtube com watch v uPp 0G8Cv70o 15 CHENEAU V 2005 Fatigue oculaire Attention les yeux Travail et Securit Mai 2004 26 29 16 FLORU R d cembre 1996 Eclairage et vision NS 149 http www lara inist fr bitstream handle 2332 1842 INRS 149 pdf 17 La m lanopsine un photopigment high tech http www enrs fr insb recherche parutions articles09 h cooper htmhp 18 MULLER G 2005 Oeil et Travail Surveillance et pr vention dans un Service M dical Interentreprises M moire en vue de l obtention de la Capacit de M decine en Sant au Travail et de Pr vention des Risques Professionnels Universit Ren Descartes Paris V Facult de M decine Cochin Port Royal Ann e Universitaire 2004 2005 19 INRS Dossier mise jour 2009 Le travail sur cran 79 20 ENERG tic Laboratoire Virtuel pour Eduquer l Energie Durable Guide
120. mise en place ou de modification de l organisation du travail de nuit Afin d viter toute alt ration de la sant des salari s du fait de leur travail il est inform De la nature et de la composition des produits utilis s ainsi que de leurs modalit s d emploi ind pendamment des dispositions de l article L 231 7 et des r glements pris pour son application Des r sultats de toutes les mesures et analyses effectu es dans les domaines vis s l article R 241 41 I peut galement demander tout moment communication des documents mentionn s l article L 620 6 premier alin a Cit par Arr t du 13 d cembre 1990 art Annexe I V Arr t du 13 d cembre 1990 art Annexe II V Arr t du 15 juin 1993 art Annexe V Codifi par D cret 73 1048 1973 11 15 06 10 2011 17 1 88 Code du travail Legifrance Chemin Code du travail FS Leg ifran e R PUBLIQUE FRAN AISE LE SERVICE PUBLIC DE LA DIFFUSION DU DROIT Partie r glementaire nouvelle QUATRI ME PARTIE SANT ET S CURIT AU TRAVAIL LIVRE II DISPOSITIONS APPLICABLES AUX LIEUX DE TRAVAIL TITRE II OBLIGATIONS DE L EMPLOYEUR POUR L UTILISATION DES LIEUX DE TRAVAIL Section 1 Les dispositions de la pr sente section fixent les r gles relatives l clairage et l clairement Chapitre III clairage ambiance thermique Eclairage Article R4223 1 Cr par D cret n 2008 244 du 7 mars 2008 art V 1 Des
121. n es l apprentissage du luminancem tre s est d roul e sur une courte p riode location de 10 jours seulement Son maniement est simple et parfaitement explicit dans une brochure de 30 pages Je d plore par contre l absence de mise disposition d un talon de mesure pour le calcul du coefficient de r fection des murs en option chez le vendeur qui m aurait t bien utile Le maniement de cet appareil m a paru simple abordable tout un chacun Etant donn que les mesures 72 des luminance m me si elles sont longues 5 mesures pour chaque point transcrire sur un sch ma ont une importance cruciale dans l analyse des causes d inconfort visuel il parait tonnant que ce type d appareil ne fasse pas partie de la panoplie du parfait m decin du travail Une enqu te r alis e aupr s de 35 caisses de la MSA m a permis de collecter quatre r ponses positives l appareil tant deux fois un KONICA LS 100 une fois un vieil appareil rest dans les cartons apr s le d part en retraite d anciens coll gues et un BM 8 de chez Essilor Le luminacem tre ne semble donc pas tr s utilis dans les services SST la MSA Faut il y voir un protocole de mesure pourtant standardis pour expliquer ce d sint ressement Son prix autour de 3600 euros L interpr tation des r sultats des mesures Je n ai pas retrouv dans la litt rature faute de temps de publication sur ce sujet manant d un service SST C est un des poi
122. n des sources gt La valeur de l clairement de la t che gt La difficult de la t che Cette norme indique d autres rapports de luminance et d clairement entre plan utile plafond et parois lat rales C du 11 04 1984 m En clairage naturel la luminance des prises de jour d pend de l clairage ext rieur toutefois ou pourra agir sur C du 11 04 1984 36 gt La disposition des postes de travail suppression des prises de jour dans le champ visuel d un op rateur son poste de travail gt La disposition des ouvertures L att nuation de la lumi re par des rideaux stores verres filtrants n Il est possible de r duire les carts de luminance C du 11 04 1984 Par le choix des facteurs de r flexion des parois et celui en particulier des parois opaques adjacents aux prises de jour Par la diffusion de la lumi re par grands rideaux couvrant toute la surface des parois vitr es gt Par l clairage artificiel des parties opaques adjacentes aux prises de jour 0 Les sources d clairage doivent avoir une qualit de rendu des couleurs en rapport avec l activit pr vue et elles ne doivent pas compromettre la s curit du personnel article R 4223 8 du code du travail L installateur ou le fabriquant est normalement en mesure de fournir la valeur de cet indice pour les diff rentes lampes Une valeur de rendu de couleur sup rieure 80 assure un clairage agr able et d u
123. n poste de travail et donc d appr cier le confort visuel en un point du local l clairage naturel pouvant tre direct ou indirect venant de l ext rieur murs d un b timent voisin ou de l int rieur reflets sur les parois du local Le calcul de ces facteurs est d un grand int r t lorsqu on veut d montrer le caract re insuffisant des occultants d un vitrage En effet si les stores lamelles m talliques ext rieurs ont un facteur d att nuation tr s important de l exc s de luminance ext rieure les stores en toile r duisent les 15 luminances dans un rapport de 3 5 ce qui est parfois insuffisant en fonction de l activit sur cran d ordinateur en particulier 8 Les filtres plastifi s autocollants peuvent diminuer le flux d un facteur 4 pouvant r duire l apport de lumi re ext rieure en temps nuageux S ils ne sont pas install s d s le d but on a en g n ral beaucoup de mal les installer secondairement car les employeurs craignent alors un manque d clairement 16 ll LES SOURCES LUMINEUSES ARTIFICIELLES A LES LAMPES Les lampes sont des sources qui convertissent l nergie lectrique en lumi re Elles se repartissent en trois grandes familles technologiques 9 ANNEXE 7 1 Les lampes incandescence technologie invent e par Thomas EDISON en 1879 qui mettent de la lumi res par le biais d un filament m tallique port incandescence par la travers e d un courant l
124. naturel des luminaires de l environnement sonore elle travaille en espace collectif avec 6 coll gues Mesures r alis es le 15 06 12 11h15 par temps clair fen tres ouvertes orientation sud du local Eclairement localis El VW WV NON VW WW WM VV WV WM Wi devant l cran TV horizontal sur le clavier cc 671 Ix horizontal gauche cp 584 Ix horizontal droite cp 822 Ix clairement moyen du poste de travail 692 Ix homog n it 584 692 0 84 20 8 gt Mesures des luminances t ches visuelles ERGORAMA cran 64 cd m 149 127 sur les po it clavier 17 cd n plan de table 190 cd m documents 276 cd m luminance moyenne de la table 174 cd n Mesures des luminances PANORAMA Luminaires positionn 65 luminaire 1 616 cd m positionn 65 luminaire 2 1549 cd m positionn 35 luminaire 3 102 cd m Baies vitr es 3605 cd n Au plafond 286 cd m Aux murs 116 cd n Luminance moyenne de l espace environnant 1050 cd m Rapport R3 1050 174 6 3 gt 5 Propositions du m decin du travail d placer le poste de travail afin que l op ratrice ne regarde pas vers les fen tres repeindre les murs en blanc ou gris clair mat le groupe de salari s fait une fixation sur les murs qu il ne peut plus voir en couleur accord de la direction Cas n 4 Madame B bureau commun de trois postes 66 F
125. ne mani re g n rale un rendu de couleur convenable C du 11 04 1984 p Les ph nom nes de fluctuation de la lumi re ne doivent pas tre perceptibles article R 4223 8 du code du travail Les fluctuations sont sp cifiques des lampes d charge q Toutes dispositions doivent tre prises pour que les travailleurs ne puissent se trouver incommod s par les effets thermiques dus au rayonnement des sources d clairage mises en uvre article R 4223 9 du code du travail r Les organes de commande d clairage doivent tre d acc s facile dans les locaux aveugles et doivent tre munis de voyants lumineux article R 4223 10 du code du travail s Le mat riel d clairage doit pouvoir tre entretenu ais ment article R 4223 11 du code du travail nettoyage et remplacement des lampes notamment L employeur fixe les r gles d entretien p riodique du mat riel Un bon choix de mat riel d clairage peut r duire la fr quence de l entretien et le temps pass pour cette t che Les r gles d entretien consign es dans un document est communiqu aux membres du CHSCT ou aux d l gu s du personnel R 4223 11 du code du travail Ce document doit tre transmis par le maitre d ouvrage l employeur utilisateur en vertu de l article R 4213 4 2 Dispositions applicables au maitre d ouvrage Par maitre d ouvrage on d signe la personne physique ou morale qui d cide de faire l ouvrage et ou assure ou fait assurer le financeme
126. nes de l clairage Lux n 228 Mai Juin 2004 45 49 http www stielec ac aix marseille fr cours cete normes europeennes pdf 29 Eblouissement d inconfort facteur UGR http www energieplus lesite be index php id 10738 30 COUTELIER B DUMONTIER D 2003 Luminance calibration of the Nikon Coolpix 990 digital camera 25th Session of the CIE San Diego Vol 1 pp 2 D3 56 D3 59 p 31 COUTELIER B DUMONTIER D NOEL M 2003 The UGR in practice How to compute it Can we trust 1t 25 Session of the CIE San Diego Vol 2 Pp 2 D3 166 169 p 32 GAUTHIER F 2002 Eclairage int rieur des lieux de travail Une nouvelle norme et un r f rentiel Travail et S curit Septembre 2002 22 25 33 INTEFP L clairage www intefp sstfp travail gouv fr datas files 119620Eclairage pdf 34 VANDEVYVER B r impression mai 2005 INRS Fiche pratique de s curit ED85 Eclairage artificiel au poste de travail 35 VANDEVYVER B r impression novembre 2003 INRS Fiche pratique de s curit ED23 L am nagement des bureaux principales donn es ergonomiques 36 INRS Eclairage et vision Fiches principales www esst inrs fr cerp pdf complet 3 fiches principales pdf 37 INRS Eclairage et vision Fiches d exercices http www esst inrs fr cerp pdf complet 4 exercices et corriges pdf 81 ANNEXE 1 2558 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRAN AISE 5 Ao t 1983 D CRETS ARR T S
127. nt et pour qui sont r alis s les travaux G n ralement non technicien il n ex cute pas les travaux mais en assure le co t cf article 1710 et 1787 du code civil Il fait appel pour la construction un architecte qui entour d un bureau d tude va concevoir les plans des b timents et en diriger l ex cution L architecte est le maitre d oeuvre Il va coordonner les travaux en veillant ce que les objectifs du maitre d ouvrage soient respect s Le maitre d oeuvre a une mission 37 d finie dans un contrat pass avec le ma tre d ouvrage Ce dernier a deux obligations d finir clairement ce qu il veut dans un cahier des charges et se prononcer sur la r ception de ce qui lui est livr Dans la mesure o seul le ma tre d oeuvre est r ellement comp tent pour proposer une solution technique appropri e le cahier des charges doit pr f rentiellement faire appara tre le besoin de fa on fonctionnelle md pendamment de toute solution technique Il convient de rappeler que selon l article 111 1 du code de la construction le permis de construire est obligatoire pour les travaux ex cut s sur les constructions existantes et qui ont pour effet de modifier leur aspect ext rieur ou leur volume Voyons maintenant les obligations du maitre d ouvrage a Utiliser la lumi re naturelle pour les locaux affect s au travail La circulaire du 11 04 1984 pr cise que la lumi re naturelle et la vue sur l ext rieur d
128. nt par des mesures d clairement au moyen d un luxm tre gt v rifier que les reflets de la lumi re sur les murs fluo sont r ellement la source de la souffrance oculaire avant de proc der des travaux de r fection de peinture r clam s par les salari s gt faire un bilan des luminances dans un premier temps par une technique originale de photographie faute d avoir ma disposition un luminancem tre appareil lou en fin d tude et qui permettra d apporter des donn es objectives par des relev s photom triques L analyse comportera trois phases e valuation de la conformit des travaux r alis s vis vis de la r glementation et des normes partir des documents mis notre disposition e recueil des plaintes et caract ristiques des difficult s rencontr es par les salari s aboutissant un bilan ophtalmologique e pr sentation du mat riel utilis pour les tudes m trologiques et technique de mesure 50 A EVALUATION DE LA CONFORMITE DES TRAVAUX Cette tude s est faite partir gt des documents remis par le service logistique de l Entreprise plans des locaux audit des niveaux d clairement des diff rents locaux par la soci t d expertise en clairage expertise du bureau d tude compte rendu des r unions des principaux acteurs concern s maitre d ouvrage employeur ma tres d uvre architecte directeur du bureau d tudes contr les c
129. nts faibles dans ma d marche iconographique a Les mesures Les mesures ont t prises depuis le poste de travail hauteur de l oeil de l op rateur Je n ai pas r alis faute de temps et faute d autorisation des mesures de nuit afin d avoir une id e pr cise de l clairement g n ral des diff rents locaux D autres l auraient fait avant moi et deux reprises mais nous n avons aucun d tail de leurs protocoles de mesurage Est ce que ceci a vraiment d importance dans la mesure o l clairage est inhomog ne dans la presque totalit des locaux m me si des calculs en proportion de surface sont toujours possibles l aussi le temps nous a manqu Je n ai pas calcul non plus le facteur UGR maximal L Unified Glare Rating qui est repris dans la norme europ enne EN 12464 1 28 Sans entrer dans les d tails 29 le facteur UGR donne une id e de l blouissement d inconfort dans le champ visuel de l observateur par rapport la luminance de fond Ce facteur varie de 10 30 Plus la valeur est lev e plus la probabilit d blouissement d inconfort est importante Il doit tre de 19 dans les bureaux de 22 dans les espaces d accueil de 25 dans les salles d archives escaliers ascenseurs de 28 dans les zones de circulation Les facteurs suivants jouent un r le important dans son calcul forme et dimension du local luminance des parois des plafonds des sols type de luminaire luminance de la lampe r partit
130. nution de la s cr tion lacrymale signes d asth nopie Secondairement surviennent des troubles de la vision vision trouble difficult s d accommodation blouissement qui peuvent tre passagers r versibles apr s repos voire chroniques en l absence de pauses de dur e suffisante L blouissement s accompagne d un affaiblissement des fonctions visuelles suivi d un temps de r cup ration plus ou moins prolong selon les individus et selon leur ge L blouissement peut tre inconfortable et g nant mais sans affecter les performances visuelles L blouissement est qualifi de perturbateur ou d incapacit A F E lorsqu il r duit la capacit visuelle de l observateur donc la visibilit de la t che sans tre forc ment g nant En pratique la distinction n a pas d importance car les mesures prises pour r duire l une tendent r duire l autre Du point de vue de la source d blouissement ce dernier peut tre direct quand il est provoqu par la luminance excessive d une source lumineuse ou indirect par r flexion quand il est d aux luminances r fl chies par des surfaces qui se comportent comme des miroirs crans murs ou tables 20 Lorsque l image d un luminaire ou d une autre source de lumi re se refl te dans la zone o s exerce la t che visuelle le contraste entre le d tail et le fond diminue cet effet est appel voile de r flexion Par ailleurs les r fections peuvent avoir un caract re
131. ombre m tait inconnu afin d obtenir le maximum d adh sions une enqu te qui ne faisait que d buter Voici le texte de ce courriel Madame Monsieur Afin de faire le point sur les plaintes ventuelles concernant l clairage dans les locaux de travail de votre entreprise j aimerais que vous me signaliez Si vous ressentez une g ne visuelle votre poste de travail c phal es en fin de journ e yeux rouges blouissement picotements lourdeur voire simple g ne si vous avez r solu ces probl mes en adaptant l clairage artificiel ainsi que votre situation de travail par rapport l environnement lumineux Le d pistage d une anomalie de la vision sera peut tre utile pour v rifier l tat de votre vue et une tude de votre poste de travail sera n cessaire 52 En mai 2012 des liens chaleureux s tant tablis avec la majeure partie du personnel apr s la premi re tranche des travaux d but s en d cembre 2011 un nouveau bilan s imposait et un deuxi me questionnaire plus technique tait remis en main propre tous les salari s qui restaient g n s par l ambiance lumineuse Annexe 4 Ces questionnaires ont pour but de rep rer les postes qui posent des probl mes de vision de rep rer les salari s qui se plaignent de v rifier si les troubles existaient sur un autre poste s ils ont chang r cemment de rattacher les plaintes individuelles une ventuelle affection oph
132. omptes rendus des CHSCT fiches techniques des fournitures lectriques liste des travaux r alis s ou devant l tre suivi de la situation par le bureau logistique gt Avant tout recueil de donn es et avant toute intervention sur le terrain le m decin du travail peut d j se faire une id e sur l ambiance lumineuse vis vis la r glementation portant sur Lescaract ristiques des locaux caract ristiques des parois mat riaux de rev tement des murs choix des couleurs facteur de r flexion d terminer mat ou brillant localisation des diff rents postes de travail orientation des crans par rapport aux vitrages par rapport aux luminaires distance les s parant des baies vitr s possibilit s ou non d am nagement du plan de travail nature du rev tement du plateau Lescaract ristiques de l clairage naturel nature nombre dimensions localisation des prises de Jour nature et situation des mat riaux de vitrage et des occultants facteur de transmission lumineuse du verre d terminer faute d avoir l indice du vitrage gt les caract ristiques de l clairage artificiel Nombre et nature des lampes et luminaires Caract ristique des lampes puissance distribu e temp rature de couleur IRC Caract ristiques des luminaires type classe photom trique grille de d filement Plan de maintenance fr quence des nettoyages gt Les comp tences et qualit s des auditeurs bureau de contr le
133. onal dazzle that were followed over a three year period by the SST service Occupational Safety and Health service of the MSA MPS agricultural social mutual fund employee mutual fund are presented here Concepts of ophthalmology optics physics illuminating engineering as well as legal aspects are first introduced Then the focus is put on the usefulness of three tools the French Labour Code the light meter and the less commonly used luminance meter More specialized tools such as photometric instruments and software downloadable on the Internet can also be used The generation of photometric data and a sense of responsibility allow taking correcting actions to improve ergonomic workstations Key words ergonomics computer screen working conditions study of workstation ophthalmology legislation 116
134. ons m t orologiques Position des stores Orientation du local Bureau individuel OUI D NON O Bureau collectif OUI 0 NON O ECLAIRAGE ARTIFICIEL G n ral Utilis O Non utilis O R glable par le salari OUI NON DO Type d clairage Direct O Indirect D Eclairage d appoint QUI D NON D ECRAN R glable en hauteur OUI O NON D Orientable OUI 0 NON D Contraste positif OUI oO NON D MESURES D ECLAIREMENT ECLAIREMENT GENERAL MOYEN Eg ECLAIREMENT LOCALISE El Devant l cran TV Horizontal sur le clavier CC A gauche du clavier CP A droite du clavier CP Eclairement moyen du poste Homog n it moyenne E mini El moyen RAPPORT EL EG 105 MESURES DES LUMINANCES TACHE VISUELLE ERGORAMA cran clavier plan de table documents PANORAMA LUMINAIRES BAIES VITREES MURS PLAFOND POSITION DE L ECRAN e Vis vis des luminaires gt De face gt De c t gt Angle d observation e Vis vis des baies vitr es 106 ANNEXE 5 cOTXI NO3X1 11 S9 s a ep einseui ap ej Buy 2o e e3iBip ejeure2ueuiun LOdS OAVMW N 3 sso uonesi gn p anue 107 ANNEXE 6 Cas n 1 Eblouissement par un luminaire dans le champ de vision EH 108 fm ASeG 2512 LUNINA4GQ CES ERGORANA st PFARCRATNA DES Ck amp Nb Cem atu gn Z pue docemeut La pu siu kesar e konisoutate y Le avt pus Lea WE eeng Aiu gard lose Gur Mehr p kacs Le Reeder Se Vigo Aer morace
135. onstruction ou d am nagements nouveaux de modifications apport es aux quipements afin d viter toute alt ration de la sant des salari s du fait de leur travail Il est inform de la nature et de la composition des produits utilis s ainsi que de leurs modalit s d emploi des r sultats de toutes les mesures et analyses effectu es dans les domaines vis s l article R 241 41 Il peut galement demander tout moment communication des documents mentionn s l article L 620 6 premier alin a Mon travail tout d abord a t de recueillir toutes les notions indispensables pour appr cier la conformit de l ambiance lumineuse dans les locaux professionnels rappels de notions de physique de notions d ophtalmologie rappels de l gislation normes et recommandations de la profession en clairagisme Toutes ces notions seront pr sent es dans un premier temps Dans un deuxi me temps sera expos l historique des v nements concernant l clairage dans l entreprise qui fait l objet de cette tude les diff rents rapports d experts et les questions pr cises qui m ont t pos es avant d entreprendre ce travail Dans un troisi me temps sera abord e mon tude proprement dite qui a d but par un sondage puis une analyse photom trique des diff rents postes de travail avec tentative d appr cier la luminance avec les outils ma disposition cette derni re analyse tant tr s rarement pratiqu e par les m
136. ontre mon bureau tant expos au sud je suis plus r guli rement g n e par l blouissement du soleil nous avons bien des stores mais ils sont filtrants et non occultants Mon bureau n tant pas grand je n ai que peu de possibilit d agencement par rapport aux ouvertures eLe dernier groupe de 13 salari s les plus touch s C est le plus touch par l blouissement Ces personnes travaillent toutes dans un local collectif et souffrent toutes d un exc s de lumi re artificielle mais aussi d un exc s de luminance dans leur champ visuel d au reflet des murs et des placards peints de couleur vive et brillante Ne b n ficiant pas ou peu d clairage d appoint elles n ont aucune chappatoire et doivent travailler dans des conditions inconfortables d autant plus que toutes les lumi res se refl tent sur leur plan de travail recouvert de feuilles de papier blanc Viss es leur poste de travail m me quand elles ne regardent pas leur cran leur champ visuel ne peut chapper une surface clair e ou r fl chissante C est dans ce groupe que l on trouve les plus grandes plaintes fatigue visuelle picotements dans les yeux sensation de gonflement des yeux yeux rouges c phal es cervicalgies en cours et en 61 fin de journ e M me si certaines sont un peu favoris es car elles se trouvent sous un luminaire teint elles restent blouies par les tubes fluorescents voisins Nous nous permettons de fa
137. ores 4 ferm s gt Eclairement localis ET Devant l cran TV 1162 Ix Ecran perpendiculaire aux vitrages Horizontal sur le clavier cc 1246 Ix Horizontal gauche cp 1660 Ix Horizontal droite cp 903 Ix Eclairement moyen du poste de travail 1240 Ix VW NO NN NY Homog n it ne se calcule pas car nous sommes en clairage naturel Mesures des luminances t ches visuelles ERGORAMA Ecran 134 cd m Clavier 19 cd n Plan de table 460 cd n Documents 243 cd m Lunimance moyenne 214 cd m VW WV NON Ecran orient perpendiculaire au vitrage gt Mesures des luminances PANORAMA Luminaires 6734 cd m Baies vitr es 5663 cd n stores 1 4 ferm s la demande des autres salari s Au plafond 650 cd m Murs derri re l cran mur jaune 148 cd m mur orange 110 cd m Proposition du m decin du travail Luminance moyenne trop lev e ce poste D placer le poste de travail de la salari e Aucune r ponse de la direction 65 Cas n 3 Madame P open space 3 Femme de 38 ans CDI 8 ans anciennet dans l entreprise Poste install de 34 tournant le dos aux vitrages face aux luminaires du local et aux murs peints en vert clair brillant plaintes lourdeurs des globes oculaires yeux rouges picotements vision trouble blouissement fatigue visuelle c phal es en fin de poste L employ e se plaint de l clairage
138. ou graphiques quelque soit la technologie utilis es Le poste de travail est un ensemble comprenant un cran de visualisation un clavier des accessoires optionnels un t l phone une imprimante un support de document Un si ge une table L employeur doit organiser le travail des salari s afin d assurer une interruption p riodique du temps de travail quotidien par des pauses ou des changements d activit s d assurer leur information et leur formation et de leur faire b n ficier d une surveillance m dicale examen des yeux et de la vue avant toute affectation des travaux sur cran cette surveillance sera renouvel e p riodiquement Les salari s travaillant sur cran de visualisation ne b n ficient plus d une surveillance m dicale renforc e article L 4111 6 du code du travail article R 717 14 depuis le 01 07 2012 mais rien n emp che le m decin du travail de r it rer son examen tous les ans s il le juge utile c Locaux aveugles et locaux en sous sol 40 Les locaux aveugles affect s un travail permanent doivent avoir des valeurs d clairement minimales de 200 lux Les organes de commande d clairage doivent tre munis de voyants lumineux article R 4233 10 du code du travail 4 Contr les et sanctions p nales a Relev s photom triques par un organisme agr sur demande de l inspecteur du travail L inspecteur du travail peut enjoindre le chef d tablissement de faire proc
139. our tre l arbitre dans ce genre de conflit du fait de ses comp tences en ophtalmologie en l gislation en ergonomie et gr ce l quipement photom trique dont il dispose Trop souvent on se contente d une mesure d clairement car tous les service SST ont un luxm tre mais on aura grand avantage pousser les investigations un peu plus loin par des mesures de luminance qui permettront de rendre indiscutables des troubles visuels ressentis par certains salari s leur poste de travail C est tout l int r t de s int resser lors des visites p riodiques ou d embauche la qualit de l ambiance lumineuse autour de l cran Une seule question tes vous satisfait de votre clairage au bureau serait retenir Mon travail se termine sur un bilan positif puisque la plupart des situations probl matiques ont pu tre am lior e ou devrait l tre Mais l clairement g n ral reste inhomog ne dans au moins deux open spaces et l on peut se demander ce qui va se passer quand en raison du regroupement des effectifs pour une meilleure gestion de l espace les salari s vont devoir se partager une ambiance lumineuse d s quilibr e et non r glable T BIBLIOGRAPHIE 1 SMOLIK H J 2010 Charge visuelle de travail Les ambiances lumineuses Cours d ergonomie de l INMA Tours 146 p Ergonomie et gestion des risques professionnels Facult de M decine 7 Boulevard Jeanne d Arc BP 87900 21079 Dijon Cedex 2
140. pporter la pr cision lors du recueil d informations tout en pr servant le confort visuel suffisant pour travailler efficacement La g n ralisation des open spaces dans les grandes entreprises est un v ritable d fit pour tout clairagiste et ergonome car tous les employ s y travaillent ensemble malgr leurs exigences visuelles particuli res La cr ation d espaces de lumi re y trouve sa justification Certains quipements permettent de cr er des sc narios c est dire de commander automatiquement chaque luminaire individuellement et de garder en m moire les programmes d clairage Un m me espace peut alors b n ficier de plusieurs ambiances lumineuses chacune d di e une activit particuli re il est possible ainsi sans toucher au c blage de modifier l clairage d un plateau de bureaux en cas de r am nagement A d faut le projet initial doit tre suffisamment bien tudi pour apporter assez de lumi re mais pas plus L AFE recommande un clairement g n ral moyen maintenir de 425 Ix Tout exc s d clairement la conception va se traduire par des risques d blouissement comme ce fut le cas dans l Entreprise que j ai eu tudier l occasion de ce m moire Apr s avoir v rifi que les plaintes pouvaient se justifier objectivement par des relev s photom triques d clairement et de luminance il a t possible d interroger l Entreprise sur ses responsabilit s Le m decin du travail est bien plac p
141. q relev s de luminance a t rapport e au niveau de l cran du clavier du plan de travail des documents sur le plateau du bureau droite et gauche une moyenne des luminances au plan de travail a t calcul e e partir de ces donn es ont t calcul es les rapports de luminances cran plan de travail cran document cran clavier dossier plan de travail dossier documents qui doivent tous tre compris entre 1 et 3 e parmi les rapports de luminances au niveau de la t che visuelle Ergorama seuls les rapports Rb qui calculent la luminance au niveau de la t che visuelle TV sur la luminance au niveau du champ p riph rique qui va de 1 5 10 a retenu mon attention e Dans le champ de vision environnant le poste de travail totalit de l espace qui peut tre vu depuis le poste de travail en relevant et tournant la t te au niveau du panorama j ai mesur la luminance moyenne arithm tique des 5 relev s de luminance chaque point de mesure des sources lumineuses de grande dimension luminaires baies vit es et leurs entourages murs ou parois lat rales droite et gauche et plafond le sol ayant t exclus Chaque valeur tait report e sur un sch ma papier du champ de vision Annexe 6 A partir de ces donn es j ai calcul de nombreux rapports de luminances cran baies vitr es cran arri re plan Les rapports souhaitables sont ces niveaux de 1 10 Puis j ai calcul les rapports baies
142. r e orient e ouest en face de son cran Aucune mesure n a permis d objectiver ses plaintes et une entrevue prolong e a fait apparaitre d autres soucis Pour Madame M Aucune anomalie n a t retrouv e son poste de travail mais par solidarit avec les autres employ es de l open space 3 elle r clame que soient chang es les couleurs vert et jaune fluo de son espace de travail ce qui a t accept par la direction M me si cette d cision n a pas trouv de r elles justifications photom triques mes yeux ma mission s arr tait l 69 C LUMINAIRES ET LAMPES Depuis l ouverture des nouveaux locaux dans tous les open spaces le nombre de luminaires GALILEO de chez TARGETTI en fonctionnement a t r duit de 50 un sur deux et les tubes fluorescents ont t chang s de 49 Watts 35 Watts Dans les bureaux individuels aucune modification car les utilisateurs avaient neutralis les luminaires au plafond et n utilisaient que leur lampe d appoint de bureau Par contre dans les bureaux SSS et MMM un seul luminaire en fonctionnement a t gard sur quatre Les tubes 49 Watts ont t remplac s par des tubes T5 de 35 Watts Cette solution a t pr f r e l octroi de lampes d appoints de bureau Dans l open space 3 les luminaires comportant 4 tubes ont t all g s de 2 tubes En r gle g n rale d apr s l lectricien la puissance des tubes a t r duite au minimum compte tenu du type de
143. r les relev s prescrits par les inspecteurs du travail les frais de d placement et de s jour tant remboursables sur justification 2 Un dossier de relev s photom triques tabli au cours de la p riode de douze mois pr c dant la date de demande d agr ment et concernant un tablissement vis par le code du travail 3 Un engagement du demandeur de se conformer en cas d agr ment aux dispositions du pr sent arr t http www legifrance gouv fr affichTexte do cidTexte JORFTEXTO000000679038 amp f 06 07 2012 94 Arr t du 23 octobre 1984 RELATIF AUX RELEVES PHOTOMETRIQUES SUR Page 3 sur 3 de ne pas modifier le tarif des honoraires ou la composition du personnel sans en informer les ministres charg s du travail et de l agriculture Article 8 L agr ment est accord pour une dur e maximum au plus gale trois ans par arr t conjoint du ministre charg du travail et du ministre charg de l agriculture L agr ment peut tre retir tout moment par arr t conjoint du ministre charg du travail et du ministre charg de l agriculture autorit s comp tentes notamment en cas d inobservation des dispositions du pr sent arr t Les arr t s d agr ment et de retrait d agr ment sont publi s au Journal officiel de la R publique fran aise Article 9 Interdiction est faite aux personnes agr es et au personnel des organismes agr s D avoir une attache de quelque genre que ce soit avec
144. r ses yeux sur quelque chose qui est 20 pieds de distance environ 6 m tres et regarder loin droite loin gauche en clignant des paupi res chaque changement de direction Cette technique r duit les sympt mes li s l accommodation et la convergence stimul es par l usage de l ordinateur tout en renouvelant le film de larmes En vieillissant le cristallin durcit et grossit il perd progressivement son lasticit Le pouvoir accommodateur diminue L image des objets proches se forme derri re la r tine Dans ces conditions la vision de loin est conserv e mais pour voir de pr s lecture par exemple il faut tendre les membres sup rieurs c est la presbytie difficult obtenir une image pr cise et soutenue 33 cm Il est alors n cessaire de porter des verres correcteurs biconvexes Il arrive notamment chez le sujet jeune que l accommodation ne se rel che pas assez vite lorsque l on passe rapidement de la vision de pr s la vision de loin On parle alors de spasmes accommodatifs ou cyclospasme En vision de loin le sujet verra flou puis net Si le spasme devient concomitant il y a risque de d velopper une myopie Ces spasmes apparaissent surtout apr s une lecture prolong e d autant plus rapidement que les conditions d clairage ne sont pas bonnes Mais ils peuvent galement tre r v lateurs d une hyperm tropie ou d une myopie sur corrig e Entre le jour et la nuit il existe un tat inte
145. ract rise la teinte du blanc jaun tre pour chaude bleut e pour froide Classement des lampes Temp rature de couleur en K Blanc teinte chaude Tc 3300 Blanc interm diaire 3300 Tc 5300 Blanc teinte froide Tc gt 5300 En pratique dans les locaux de travail on utilise des lampes de teintes interm diaires 7 Il existe une relation entre la temp rature de couleur et l clairement qu il convient de respecter pour que l ambiance soit confortable diagramme de KRUITHOFF Pour pr server le confort visuel plus la temp rature des couleurs est lev e plus le niveau d clairement doit tre lev 13 Temp rature de couleur 1 en Kelvin 50 100 200 300 400 500 1000 1500 2000 Eclairement en lux Diagramme de Kruithoff L indice de rendu des couleurs IRC indique l aptitude d une lampe restituer l aspect color de l objet clair par la lumi re naturelle La valeur de r f rence est 100 La circulaire du 11 04 1984 pr cise que l indice de rendu des couleurs satisfaisant est sup rieur 80 un indice inf rieur 60 pouvant convenir qu des activit s ne n cessitant aucune exigence de rendu de couleurs L IRC peut tre excellent quand il atteint 95 98 Une source lumineuse peut poss der une couleur per ue comme agr able et un mauvais IRC L indication de l IRC doit toujours accompagner la temp rature de couleur Exemples gt Lampe incande
146. re d ouvrage en termes de conditions de travail de productivit satisfaisantes et de co ts d exploitation optimis s gt Pour le bureau d tude en termes de mise en uvre de solutions techniques et d installation de qualit gt Pour les constructeurs en termes de qualification conomiques et photom triques des quipements d clairage et de promotion de nouvelles solutions techniques Les enjeux de ces diff rents acteurs devraient tre conciliables si les normes crit res d exigences que doivent atteindre les installations d clairage taient respect es Sans norme il ne peut y avoir ni qualit ni s curit des installations mis en oeuvre Elle peut avoir valeur juridique m me si ce n est pas sa nature premi re Bernard Duval lux n 228 juin 2004 1 Normes de mesurage gt Norme AFNOR NF X35 103 principes d ergonomie visuelle applicables l clairage des lieux de travail Norme frangaise cit e dans la circulaire du 11 04 1984 elle sert de r f rence Elle est en cours de r vison la derni re datant d octobre 1990 o la norme avait t partiellement remplac e par NF X90 003 1 la nouvelle norme ne sortira pas avant mars 2013 Il est pr vu de supprimer la r f rence une luminance de plus de 2000 cd m dans le champ de vision Norme NF X35 02 Conception ergonomique des espaces de travail en bureau Norme NF X08 003 Symboles graphiques et pictogrammes couleurs et signaux de
147. rge Il est contenu dans le luminaire Dans les luminaires les ballasts lectroniques augmentent le rendement des lampes fluorescentes de 995 Les tubes fluorescents ont une efficacit de 50 90 Im W et une dur e de vie de l ordre de 10000 heures 6 15000 Pour la nation le b n fice nerg tique est important Par contre il existe des inconv nients en dehors du prix beaucoup plus lev elles contiennent du mercure toxique et polluant qui impose le retour chez le vendeur en fin de vie pour recyclage La temp rature de couleur d pend du mod le de 2700 8000K skywhite Le rendu des couleurs se situe entre 50 et 90 La qualit de la lumi re produite d pend essentiellement du nombre de poudres fluorescentes d pos es sur l enveloppe Les tubes fluorescents induction fonctionnant partir d une bobine lectrique dispos e autour du tube offrent l avantage d une tr s longue dur e de vie 60 000 100 000 h La famille des lampes fluorescentes est h t roclite Les caract ristiques et les prix varient de mani re importante d un mod le l autre Les diff rents tubes fluorescents sont identifi s par leur diam tre et leur longueur et leur puissance en watts Les tubes T2 ont un diam tre de 7 mm les T5 16mm les T8 26 mm les T12 38mm la lettre T fait r f rence au syst me d origine am ricain en pied La dur e de vie moyenne nominale est calcul e sur des cycles de trois allumage extinctions
148. ri s leur poste de travail de fa on indiscutable et y apporter des solutions cibl es gt Il tait donc vident de travailler le sujet qui n avait jusqu pr sent pas t analys ni valu par les pr c dents auditeurs J avais lu dans un article 15 que Dominique DUMORTIER 24 ing nieur du laboratoire de Sciences de l Habitat de l ENTPE Ecole Nationale des Travaux Publics de l Etat de Vaulx en Velin et Bruno COUTALIER qui r alisait sa th se 25 avaient employ un appareil photo num rique pour tablir des Cartes de Luminance associant images et mesures Muni d un fish eye objectif grand angle offrant une vision 180 le boitier est raccord un ordinateur muni d un logiciel d analyse sp cifique cet appareil a t talonn sur un ciel artificiel Les images en fausses couleurs tablies selon les valeurs de luminance facilitaient l valuation de l inconfort visuel li un travail sur ordinateur dans un bureau b n ficiant d un m lange de lumi re artificielle et naturelle Non quip d une telle technologie je pouvais cependant faire des photographies num riques avec un appareil standard quip d un flash et visualiser les r sultats obtenus Si les parois des murs taient tr s r fl chissantes une t che de lumi re apparaitrait sur les photos et le flash permettrait de rep rer les zones fortes luminances Nous verrons plus loin l utilit que l on peut retirer d une telle tec
149. rit civile D H ROUANET 7 Le ministre de l conomie des finances et du budget 1 Pour le minfsire et par d l gation x Le directeur des assurances N BARTH L MY N Le secr taire d Etat aupr s du ministre de l conomie des finances et du budget charg du budget Pour le secr taire d Etat et par d l gation Le directeur du cabinet B GAUDILL RE JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRAN AISE enus au cours des mois D PARTEMENT DE L AIN Inondations du 1 mai Arrondissement de Nantua ix Arrondissement de Bourg en Bresse Canton de B g le Ch tel f Commune Saint Lauren Canton de Pont de Vaux Commune Pont de Vaux Canton de Tr voux Commune Saint Bernard rSa ne Inondations d 6 Din 1988 Arrondissement de Bourg en Bresse Canton de Pont de Vaux d E Commune Pont de Vaux D PARTEMENT DE L ARD CHE Inondations du 17 mai au 31 mai 1983 Arrondissement de Largenti re N Canton de Serri res Communes Andance Limony Arrondissement de Privas Canton de Bourg Saint And ol Commune Saint Marcel d Ard che Canton de Chomerac Commune Baix Canton de La Voulte Communes Beauchastel La Vouite Canton de Viviers Commune Viviers Arrondissement de Tournon Canton de Tournon Commune Tournon A D PARTEMENT DE LA MOSELLE Orage di 26 avril 1693 Arrondissement de Thionville Est Canton d
150. rit et de sant relatives au travail sur des quipements cran de visualisation journal officiel L 156 du 21 06 1990 gt La luminance et ou le contraste entre les caract res et le fond de l cran doivent tre facilement adaptables par l utilisateur de terminaux cran gt cran doit tre orientable et inclinable librement et facilement pour s adapter aux besoins de l utilisateur gt lest possible d utiliser un pied s par ou une table r glable gt cran doit tre exempt de reflets et de r verb rations susceptibles de g ner l utilisateur gt La surface de travail doit tre peu r fl chissante tre de dimensions suffisantes et permettre une disposition flexible de l cran du clavier des documents et du mat riel accessoire gt L espace doit tre suffisant pour permettre une position confortable pour les travailleurs C RECOMMANDATIONS DE L A F E Les recommandations de l Association Fran aise de l clairage l A F E concernent les niveaux d clairement moyen Les valeurs propos es prennent en compte le type d activit et la baisse de puissance des lampes dans le temps ECLAIREMENT MOYEN D E Ee GE EMPLACEMENT OU TYPE D ACTIVITE Ex A maintenir En service Minimum pour la circulation l ext rieur 15 20 Cours et entrep ts 25 30 G n ral Parking all es de communication 40 50 Chargement et d chargement quais et docks 80 100 Voi
151. rm diaire appel dans lequel les c nes et les b tonnets fonctionnent partiellement Cet tat peut provoquer surtout chez les jeunes un exc s d accommodation en luminosit r duite appel myopie nocturne On observe une chute de l acuit visuelle de 1 6 10 La r tine La r tine est l organe sensible de la vision Il comprend des photor cepteurs qui captent les photons et les transforment en signaux lectro chimiques qui vont tre int gr s en signaux lectriques phototransduction l origine de potentiels d action cellules ganglionnaires qui seront achemin s par les nerfs optiques vers l enc phale Les photor cepteurs sont de deux types les b tonnets 120 millions situ s en p riph rie de la r tine sont tr s sensibles la lumi re donc permettent la vision dans des conditions de faible clairage Ils sont sensibles la luminosit et aux mouvements Ils servent la vision nocturne et cr pusculaire et ont un maximum de sensibilit vers 510 nm Ils ne permettent pas de distinguer les couleurs Le pigment qu ils contiennent est la rhodopsine les c nes sont au nombre de 5 millions ils permettent de voir les d tails et les contrastes par la perception des diff rences de luminance Us sont concentr s dans l axe de l oeil la fov a Ils sont galement sensibles la couleur gr ce trois sortes de pigments qui sont des vari t s d une m me prot ine l opsine Chaque type de c ne a une sensibili
152. rmer les ma tres d ouvrage entreprenant la construction ou l am nagement de b timents destin s l exercice d une acti vit industrielle commerciale ou agricole que ces op rations n cessitent ou non l obtention d un permis de construire 3 SECTION II R GLES D HYGI NE Sous section 1 Eclairage Article R 235 2 Les b timents doivent tre con us et dispos s de mani re que la lumi re naturelle puisse tre utilis e pour l clairage locaux destin s tre affect s au travail sauf dans les cas o la nature technique des activit s s y oppose Article R 235 3 Les locaux destin s tre affect s au travail doivent com orter hauteur des yeux des baies transparentes donna t sur l ext rieur sauf en cas d incompatibilit avec la nature des activit s envisag es Article R 2354 Le maitre d ouvrage doit dans les limites de sa responsabilit concevoir et r aliser les b timents et leurs am nagements de fa on qu ils satisfassent aux dispositions des articles R 232 6 1 R 23268 1 alin a ud 83 2560 Article R 235 5 Le ma tre d ouvrage consigne dans un document qu il trans met au chef d tablissement utilisateur les niveaux minimum d clairement pendant les p riodes de travail des locaux d ga gements et emplacements ainsi que les l ments d information n cessaires la d termination des r gles d entretien du mat riel en application du deuxi me alin a
153. s ER Sea d199 KS un en A SU umop d199 i m a sexz aen TE eut men lt auessind dba Se we d122 euaiewu anpa 0q D 4122 82Xz Gagn aros MEE d122 6pxz oa neo 4199 per x ax epzoameo 4192 i ge omo ds E aos eomm dos B DS ones P E ge come i d129 WG enz oameg d199 Ee BS comes ds i pe oaeo j d122 nc d122 p oses d199 eut oaeo 419 i mm egen SaJieuiuun ap adAi 1uaue2ejduiay sain ap edA juauja2ejduuay Saneunun ap adA 1uaus2ejduiay seJpeuiun ep d 1uauia ejduiay saemeunun ap adA 3ueuja ejduiay SaJieuiun ap adA 1uauiesejduiay saide 19 S21129P suonnjos IOA sage I2 sa3u29p suonnios IOA 0777 sud d sa1u ap suonnjos 110A sade 19 81U28p SUONNJOS 110A saude 19 SA1U22P SUONNIOS 10A 12 sa1u gp suonnjos JIOA sage 19 sa3uogp suonnios JIOA sude 19 S UIIPP suonnjos JIOA nin A ELE 19 Sa129p SUONNIOS JIOA sage 0 19 Sap suonnios 110A saade 19 SUPP suonnjos HOA sage 2 3129p suonnjos 110 A saude 12 S81U29p suonnjos 110A uou OST no 00S uou 00S uou E 00s Ino 00S m oos uou oos uou oos uou E oe mo d ee uou oos vou j 005 uou E 005 uou oos mo 005 vou 1 E uou oos uou E oos uou 005 uou l 005 uou i 00S mo oe uou nos uou 00S uou oos or 009 osz OST
154. s encore suffisamment standardis en terme de visite d embauche et de visite p riodique 18 Les salari s travaillant sur cran de visualisation occupent des postes forte charge visuelle 19 Il n existe pas proprement parler de contre indications au travail sur cran Les anomalies constat es devront tre appr ci es en fonction de la t che et de l adaptation du sujet Jusqu au 01 07 2012 les salari s qui travaillaient plus de 4 heures par jour sur cran b n ficieraient normalement d une surveillance m dicale renforc e et donc d une visite p riodique annuelle Compte tenu de la banalisation de l utilisation de l outil informatique en entreprise celle ci ne pouvait plus relever syst matiquement d une telle surveillance A partir du 01 07 2012 les nouveaux d crets relatifs l organisation de la M decine du travail loi n 2011 867 parue au J O le 24 07 2011 s appliquent et le 27 travail sur cran n impose plus une surveillance m dicale renforc e mais seulement une surveillance m dicale simple La p riodicit passe donc de 12 mois 30 mois voire 48 mois sous r serve de la r alisation d entretiens infirmiers interm diaires dont la n cessit est appr ci e par le m decin du travail et d actions pluridisciplinaires annuelles en milieu de travail Si cette abrogation se justifie pour les salari s qui peuvent se soustraire r guli rement leur activit devant l cran pour effectuer un autr
155. s ni provoquer d effet stroboscopique Article RA223 9 Cr par D cret n 2008 244 du 7 mars 2008 art V Toutes dispositions sont prises afin que les travailleurs ne puissent se trouver incommod s par les effets thermiques dus au rayonnement des sources d clairage mises en ceuvre Les sources d clairage sont am nag es ou install es de facon viter tout risque de br lure Article R4223 10 Cr par D cret n 2008 244 du 7 mars 2008 art V Les organes de commande d clairage sont facilement accessibles Dans les locaux aveugles ils sont munis de voyants lumineux Article R4223 11 Cr par D cret n 2008 244 du 7 mars 2008 art V Le mat riel d clairage est install de mani re pouvoir tre entretenu ais ment L employeur fixe les r gles d entretien p riodique du mat riel en vue d assurer le respect des dispositions de la pr sente section Les r gles d entretien sont consign es dans un document qui est communiqu aux membres du comit d hygi ne de s curit et des conditions de travail ou d faut aux d l gu s du personnel Article R4223 12 Cr par D cret n 2008 244 du 7 mars 2008 art V Les dispositions des articles R 4223 6 R 4223 7 R 4223 8 premier alin a et R 4223 10 ne sont pas applicables aux op rations de b timent et de g nie civil d finies l article R 4534 1 Page 2 sur 3 90 Code du travail Article R4722 3 Legifrance Page 1 sur 1 E
156. s textes Code du travail art R232 7 9 al 3 Ab Cr e par D cret n 2008 244 du 7 mars 2008 art V 9 Code du travail Legifrance Page 1 sur 1 E Legifra nce R PUBLIQUE FRAN AISE LE SERVICE PUBLIC DE LA DIFFUSION DU DROIT Chemin Code du travail Partie r glementaire nouvelle QUATRI ME PARTIE SANT ET S CURIT AU TRAVAIL LIVRE II DISPOSITIONS APPLICABLES AUX LIEUX DE TRAVAIL TITRE Ier OBLIGATIONS DU MA TRE D OUVRAGE POUR LA CONCEPTION DES LIEUX DE TRAVAIL Chapitre III Eclairage insonorisation et ambiance thermique Section 1 clairage Article R4213 1 Cr par D cret n 2008 244 du 7 mars 2008 art V Le maitre d ouvrage concoit et r alise les b timents et leurs am nagements de facon ce qu ils satisfassent aux r gles d clairage pr vues aux articles R 4223 2 R 4223 11 Article R4213 2 Cr par D cret n 2008 244 du 7 mars 2008 art V Les b timents sont concus et dispos s de telle sorte que la lumi re naturelle puisse tre utilis e pour l clairage des locaux destin s tre affect s au travail sauf dans les cas o la nature technique des activit s S y oppose Article R4213 3 Cr par D cret n 2008 244 du 7 mars 2008 art V Les locaux destin s tre affect s au travail comportent hauteur des yeux des baies transparentes donnant sur l ext rieur sauf en cas d incompatibilit avec la nature des activit s envisag es Article R4213 4
157. scence de 60 W Tc 2800 K IRC 100 son aspect jaune orang est caract ristique d une teinte chaude gt Tube fluorescent de 35W Tc 3000 K IRC 85 gt Les LEDs destin es remplacer les ampoules traditionnelles ou halog nes ont dans l ensemble un tr s bon IRC de l ordre de 80 85 D ECLAIRAGE NATUREL La lumi re du jour doit tre privil gi e pour son rendu de couleur le confort psychologique qu elle apporte l conomie d nergie Cependant la puissance de rayonnement du soleil est variable selon l heure de la journ e les conditions m t orologiques les saisons Elle peut poser des probl mes lorsque l exposition aux rayons du soleil est excessive du fait de l orientation surtout au sud de la position du 14 poste de travail pr s des baies vitr es de la dimension de ces derni res du vitrage non prot g par des films filtrants de stores ou de rideaux insuffisants Le m decin du travail peut donc tre amen faire certains calculs Facteur de transmission ou transmissibilit lumineuse d un_vitrage ou d un occultant dx Qi Avec d flux transmis d flux incident en ce qui concerne le vitrage p di pa o Avec q flux transmis q flux incident a flux absorb d flux r fl chi Le facteur lumi re du jour C C E E Avec E clairage ext rieur E clairage en un point du local Il permet d appr cier l apport de lumi re du jour sur u
158. semble du personnel et l acc s libre aux locaux de jour seulement pour les relev s photom triques me fut accord 49 VII METHODE Avant d aborder la m thodologie employ e dans ce travail il n est pas inutile de revenir sur la demande d intervention et son origine Si au d part il s agit de r pondre un probl me de sant et d am liorer les conditions de travail pr venir des arr ts de travail am liorer la productivit il s agit aussi d essayer d apporter l apaisement d un conflit entre la direction et le personnel tr s soucieux du probl me d clairage dans l entreprise Cet l ment est important car il va permettre au m decin du travail de b n ficier de la collaboration de tous les acteurs tout au long de cette tude Il est important en effet de s rier les objectifs des diff rents acteurs recueillir les points de vue les solutions pressenties mais aussi visiter les sites mobiliser les comp tences juridiques et technologiques avoir le mat riel de mesure appropri avoir acc s aux documents techniques n gocier la disponibilit des diff rents acteurs notamment les lectriciens sans parler des contraintes temporelles Un pr diagnostic est alors tabli et il va falloir recueillir le ressenti du personnel consultations m dicales questionnaire rencontres avec tous les salari s de l entreprise en particulier ceux qui sont rest s anonymes v rifier que l clairage actuel est trop puissa
159. sous section 3 Eclairage de la section premi re Locaux affect s au travail du chapitre II Hygi ne du titre DI Hygi ne et s curit du livre lf Deuxi me partie du code du travail des dispositions nouvelles visant a donner aux travailleurs gr ce une am lioration de l clairage des tablissements vis s l article L 231 1 de meilleures conditions de travail Les articies R 232 6 R 252 6 10 soit onze articles constituent d sormais la sous section pr cit e Les nouvelles dispositions d veloppent et largissent les prescrip tions de l ancien article R 2326 En effet l obligation d clairage n est plus limit e aux locaux ferm s af ect s au travail mais galement certains espaces ext rieurs et les conditions d clai rage ne visent plus exclusivement la s curit du travail et de la circulalion mais aussi le confort visuel En raison de l int r t qui s attache ce que ces mesures puissent tre appliqu es dans les d lais pr vus avec toute l efficacit d si rable il parait n cessaire d appeler l attention sur certains points particuli rement importants ou certaines novations essentielles Article R 232 6 L alin a 2 de cet article fait tat des Espaces ext rieurs o sont effectu s des travaux permanents Les mots travaux per manents impliquent qu il n est pas obligatoire d installer un clai rage fixe assurant un niveau d clairement au moins gal 40 lux
160. ssssssessssseessseseseee 47 ba EE 104 M o8 p om 50 A EVALUATION DE LA CONFORMITE DES TRAVAUX sese 51 B RECUEIL DES PLAINTES DES SALARIES A PARTIR D UN QUESTIONNAIRE 52 C MATERIEL ET MESURES REALISES radins ose ep b a bte Leo F alio sg eiae Dae A a apt 53 D METHODOLOGIE cire nt ne En ne Rab em Le 54 1 M sures de L clarrement 7523 rii tee E ERR Le IS 54 2 Mesures de luminance ser 99 3 L lumnancemetre nere tiit tie etit idea Ee ee 55 4 Nor bre de EE 57 HE RESULTATS ie eia pa sre t peindre esa nisiut ete evadunt E 59 A LES RESULTATS DE LA PREMIERE CAMPAGNE een 59 B LES RESULTATS DE LA DEUXIEME CAMPAGNE eee 63 C LUMINAIRES ET LAMPES 55r eroe porre a ns nat nf nine aus 70 A L INTERVENTION DU SERVICE SST ETAIT ELLE LEGITIME 7 7 B QUE PENSER DES TROUBLES OPHTALMOLOGIQUES serene 7 C EST CE QUE LE RECUEIL DES PLAINTES DES SALARIES ETAIT ACCEPTABLE 71 D EST CE QUE LA PARTICIPATION DE TOUS LES ACTEURS ETAIT EFFECTIVE 72 E PLAINTES DES SALARIES ET DONNEES PHOTOMETRIQUES 7 T2 F RESPONSABILTE DE L EMPLOYEUR uiii od nimes 74 CONCLUSION 78 BIBLIOGRAPHIE 79 ANNEXE 1 82 ANNEXE 2 96 ANNEXE 3 101 ANNEXE 4 103 ANNEXE 5 107 ANNEXE 6 108 ANNEXE 7 114 ANNEXE 8 115 INTRODUCTION L clairage des bureaux est encadr par des r glements en France depuis les d crets N 82 721 et N 83 722 du 02 08 1983 codifi s aux articles
161. sures on appuie sur la touche B en bas droite afin de s lectionner l une des trois fonctions A B ou A B Apr s avoir appuyer sur la touche B en haut droite la valeur calcul e par la fonction s lectionn e apparait en haut de l cran La fonction Ratio A B sert la mesure du contraste et de la distribution de la luminance au poste de travail La plus grande des deux valeurs est toujours le dividende c est dire si B est plus grand que A le ratio des deux valeurs sera calcul de la sorte B A La fonction Ecart en est utilis e par exemple pour tester l uniformit de la luminance d un cran cart en pourcentage des coins de l cran par rapport la valeur de r f rence au centre de l cran La diff rence A B permet de d tecter des carts entre diff rentes surfaces La r flexivit des plafonds murs et sols peut tre mesur e avec le MAVO SPOT 2 l aide de l talon r flexion standardis en option en utilisant la fonction Ecart en 56 L appareil ne doit pas tre point vers le soleil En plus de son affichage le MAVO SPOT2 est quip d une m moire pouvant contenir 1000 valeurs Un connecteur USB quip d un c ble permet de brancher l instrument au port USB d un ordinateur l aide du logiciel glux2 La fiche technique qui a t r alis e pour cette tude Annexe 4 collige e les mesures de luminance Au niveau de chaque point de mesures une moyenne de cin
162. t spectrale diff rente les c nes L porteurs de pigments sensibles au rouge sont activ s par les longueurs d onde d environ 580 nm les c nes M sensibles au jaune r agissent autour de 540 nm les c nes S sensibles au bleu r agissent autour de 450 26 nm Chaque c ne contient les 3 vari t s d opsine mais avec toujours une majorit de pigments pour une des couleurs Chaque c ne est li par les cellules bipolaires plusieurs fibres du nerf optique Le principe de la vision des couleurs est appel trichromatisme c est la composition des trois couleurs fondamentales le rouge le jaune et le bleu qui permet de reconstituer toutes les nuances color es Les dyschromatopsies cong nitales 16 fois plus d hommes que de femmes sont dues une d ficience de un ou deux des trois types de c nes S il ne dispose que d un seul type de c ne l individu est dit monochromate il ne per oit que les variations de luminance sa vie se d roule dans un film en noir et blanc Les sujets qui ne poss dent que deux r cepteurs sont dichromates comme les daltoniens Ils n ont pas de r cepteurs rouges les grandes longueurs d onde rouge ne seront pas per ues 1 de la population masculine L blouissement perturbateur est d la dispersion intraoculaire de la lumi re En effet quand un point tr s lumineux dans l espace visuel projette la lumi re sur une partie de la r tine la sensibilit diminue sur toute la r t
163. t essentiellement dans les bureaux de grandes tailles tels que les bureaux paysag s et l blouissement indirect par reflet sur les murs brillants Ces calculs m ont donn une id e des d s quilibres objectifs de luminance dans certains dossiers m amenant m interroger sur l utilit de travaux programm s de changement de couleur des murs Il faut savoir choisir les points de mesure et savoir en faire l interpr tation ce qui n est pas vident Compte tenu de tous ces l ments rien d tonnant ce que se soit la lumi re incidente c est dire l clairement et non la lumi re r fl chie que per oit l oeil humain la luminance qui sera de pratique courante D autant plus que les valeurs d clairement sont faciles d terminer pr visibles lors du projet d clairagisme et que des valeurs de r f rence sont pr vues par le l gislateur les normes les soci t s savantes L tude ici pr sent e objective les plaintes des salari s qui sont alors opposables l employeur qui est aussi maitre d ouvrage des b timents F RESPONSABILTE DE L EMPLOYEUR Les d crets n 83 721 et 722 du 02 08 1983 sp cifient que le chef d entreprise doit viter la fatigue visuelle au travail Force est de constater qu il n y arrive pas Entorse au Code du Travail article R 4223 2 32 Le Code du Travail pr voit pour l clairage g n ral des valeurs minimales d clairement dans les bureaux de l ordre de 300 lux circulaire du 11 04
164. t au dessus de mon poste est trop blouissante et crasante maux de t te donc le plus souvent je m en passe et travaille dans e l obscurit d o maux de t te et mal aux yeux car je dois forcer sur ma vue Ces syst mes de rails de lumi re sont tr s p nalisants car un n on qui satisfait un agent sera tr s p nalisant pour un autre suivant la position de son poste de travail De plus je pr cise que je n ai jamais poss d de lampe de bureau je consid re ce fait inadmissible Une lampe de bureau individuelle me satisferait et viterait par la m me occasion les tensions entre coll gues propos de l clairage Eclairage de bureau pour les uns impossibilit d avoir une lampe d appoint pour les autres cette dichotomie est l origine d un sentiment d in galit entre les salari s et devient pr judiciable l esprit d quipe A quoi s ajoute un sentiment d abandon ou d impuissance de la direction vis vis du personnel que l on trouve dans plusieurs commentaires Ce que je trouve aberrant c est le d lai qu il y a entre l adoption d une solution et sa mise en application Un travail p nible n est pas un bon travail Un environnement lumineux non confortable outre la fatigue visuelle peut favoriser des erreurs des retards une irritabilit au travail p nalisant la bonne ex cution de la t che Je ressens de l blouissement trop important qui me d range lorsque je travaille sur mon poste de travail
165. t au moins le quart de la surface de la plus grande paroi du local donnant sur l ext rieur seules tant prises en consid ration les surfaces en dessous de trois m tres de haut Par ailleurs chaque fois qu il n y aura pas d indication pr cise sur les postures de travail la hauteur d all ge hauteur de la partie fixe et pleine comprise entre le sol et le vitrage ne devrait pas d passer un m tre e Si on r utilise les locaux existants o la r glementation n est pas applicable des mesures compensatoires doivent tre propos es qualit de l clairage locaux de repos et de restauration avec vue sur l ext rieur au personnel poste fixe afin d viter les probl mes li s au confinement f Les parois doivent tre facile nettoyer g Autres contraintes du maitre d ouvrage Le maitre d ouvrage doit dans la limite de sa responsabilit concevoir et r aliser les b timents et leurs am nagements de fa on qu ils satisfassent aux dispositions des articles R 4223 2 R 4223 11 articles R 4213 1 du code du travail c est dire gt viter la fatigue visuelle et disposer autant que possible d une lumi re naturelle suffisante 38 gt Respecter des valeurs minimales d clairement en lumi re artificiel gt Prot ger les travailleurs contre l blouissement gt Prot ger les travailleurs contre les effets thermiques des sources d clairage Dans les locaux aveugles faciliter l acc s aux organes de commande d
166. t effectu s des travaux caract re permanent D am Article R4223 5 Cr par D cret n 2008 244 du 7 mars 2008 art V Dans les zones de travail le niveau d clairement est adapt la nature et la pr cision des travaux ex cuter Article R4223 6 Cr par D cret n 2008 244 du 7 mars 2008 art V En clairage artificiel le rapport des niveaux d clairement dans un m me local entre celui de la zone de travail et l clairement g n ral est compris entre 1 et 5 Il en est de m me pour le rapport des niveaux d clairement entre les locaux contigus en communication Article R4223 7 Cr par D cret n 2008 244 du 7 mars 2008 art V Les postes de travail situ s l int rieur des locaux de travail sont prot g s du rayonnement solaire g nant Soit par la conception des ouvertures soit par des protections fixes ou mobiles appropri es Article R4223 8 Cr par D cret n 2008 244 du 7 mars 2008 art V Les dispositions appropri es sont prises pour prot ger les travailleurs contre l blouissement et la fatigue visuelle provoqu s par des surfaces forte luminance ou par des rapports de luminance trop importants entre surfaces voisines Les sources d clairage assurent une qualit de rendu des couleurs en rapport avec l activit pr vue et ne doivent pas compromettre la s curit des travailleurs Les ph nom nes de fluctuation de la lumi re ne doivent pas tre perceptible
167. t en juin 2012 les r sultats seront pr sent s en fonction A LES RESULTATS DE LA PREMIERE CAMPAGNE Concernant les 52 salari s de cette entreprise gt 23 r ponses mon courriel me sont parvenues gt 15 personnes se plaignaient d blouissement plus ou moins important gt Ssalari s n all gu rent aucun trouble ou des g nes minimes Concernant les salari s qui n avaient pas r pondu au sondage e3 avaient t vus en consultation et pr sentaient une g ne visuelle au travail par blouissement equant aux autres gt 14 taient absents vacances maternit maladie ou en d placement gt 7 taient pr sents et ne se plaignaient d aucun trouble ou presque Sontmanifest des troubles oculaires au travail lors de l tude de poste Au total Si l on exclue les 14 personnes qui n ont pas fait suite au questionnaire deux populations se d gagent gt une population de salari s ayant peu ou pas de sensation d blouissement 15 personnes une population de salari s se plaignant d blouissement au travail 23 Si l on examine les conditions de travail de ces 2 populations a DANS LA PREMIERE POPULATION LES SALARIES NON OU TRES PEU GENES SONT AU NOMBRE DE 15 ET SE REPARTISSENT EN 3 GROUPES eun groupe de 7 personnes qui travaillent dans un bureau individuel Elles b n ficient de la lumi re du jour et ont un clairage lectrique individuel Elles n ont donc pas besoin des luminaires install s
168. t justifi par une incompatibilit avec la nature des activit s envisag es Articles R 2352 et R 2353 Sa f incompatibilit avec la nature des activit s justifi e par le ma tre d ouvrage de nouveaux locaux de travail ne pourront tre am nag s 1 Sans utilisation de la lumiere naturelle 2 Sans vue sur l ext rieur D faut remarquer que les deux objectifs qui r pondent des besoins fondamentaux de l homme ont t distingu s l un de l autre car ils peuvent tre obtenus par des am nagements diff rents Ainsi un lanterneau apportera la lumi re naturelle sans offrir de vue sur l ext rieur Il n a pas t fix de valeur minimale d clairement naturel car cet clairement ne d pend pas exclusivement des dispositions archi tecturales des locaux mais galement des conditions ext rieures de site cela particuli rement dans le cas de l clairage lat ral Cependant chaque fois que cela sera possible il est recommand d assurer un niveau d clairement naturel par temps clair sup rieur aux valeurs minimales de l article R 232 62 I n a pas t fix de surface minimale pour les baies transpa rentes Toutefois il est recommand pour les zones occup es par le personnel que les surfaces vitr es repr sentent au moins le quart de la superficie de la plus grande paroi du local donnant sur l ext rieur en ne consid rant que les surfaces ep dessous de 3 m tres de hauteur 2 De plus c
169. t la commission celle ci si ge valablement Art 29 L arr t du 12 juillet 1978 fixant l organisation la composition et le fonclionnement de la commission administrative paritaire comp tente pour les agents contractuels des services ext rieurs du minist re de la sant et de la famille et du minist re du travail et de la participation est abrog j Art 30 Le directeur de l administration g n rale du personnel et du budget au minist re des affaires sociales et de la solidarit nationale esi charg de l ex cution du pr sent arr t qui sera publi au Journal officiel de la R publique francaise Fait Paris le 1l avril 1984 Pour le ministre et par d l gation Le directeur de l administration g n rale du personnel et du budget B MENASSEYRE Circulaire du 11 avril 1984 relative au commentaire technique des d crets n 83 72 et 83 722 du 2 ao t 1983 relatifs l clairage des lieux de travail Paris le 11 avril 1984 Le ministre des affaires sociales et de la solidarit nationale Mesdames et Messieurs les directeurs r gionuuz et d partementaux du travail et de Vem D ploi sous couvert de Messieurs les commissaires de la R publique A D crer N 83 721 pu 2 AouT 1983 Obligations des ches d tablissement Le d cret n 83 721 du 2 ao t 1983 est pris en application de l articie L 231 2 1 du code du travail Son article 1 substitue aux dispositions de la
170. t mes prises de mesures mais qui s est faite moins enthousiaste fournir certains documents Ainsi il a t impossible d avoir connaissance du cahier des charges techniques du projet initial d clairage ni des factures des luminaires et lampes d origine ni des factures de l entreprise charg e de la peinture des locaux J ai eu par contre acc s certains comptes rendus d experts au plan de l tablissement et j ai pu chang avec les principaux intervenants architecte bureau d tude lectricien charg de l installation lors d une r union le 22 11 2011 19h30 Par la suite les changes avec la soci t d clairage m ont permis de pr ciser dans une certaine mesure la nature des composants et des interventions depuis la livraison du chantier E PLAINTES DES SALARIES ET DONNEES PHOTOMETRIQUES Pouvait on justifier les plaintes des salari s par des donn es photom triques plus objectives R pondre cette question en am ne d autres 1 Quels moyens utilis s a les luxm tres le luminancem tre Les trois outils de mesures utilis s ont t achet s lou s et entretenus par la soci t PLANETE MEDICALE et r guli rement talonn s comme le pr voit l article R 4722 3 du Code du Travail suite l arr te du 23 10 1984 relatif aux relev s photom triques sur les lieux de travail Si l usage des luxm tres tait de pratique courante pour nous le service MPS en tait dot depuis de nombreuses an
171. t ne m est pas paru essentiel Je me suis limit de calculer la moyenne arithm tique des clairements localis s aux diff rents postes de travail comme cela avait t pratiqu auparavant l op rateur tant son poste dans les conditions habituelles S1 cette technique de mesure n a pas l avantage de la reproductivit elle est cependant plus proche des conditions r elles de travail C tait en tous les cas la seule disponible dans le laps de temps consacr mon travail 54 2 Mesures de luminance Rares sont les r f rences bibliographiques que j ai pu compulser pour m initier cette m trologie Tous les articles que j ai lus s int ressent au niveau d clairement mais pas aux mesures de luminance qui ont pourtant une importance majeure dans l analyse des causes d inconfort visuel L tude des luminances est longue et est une affaire de sp cialistes semble t il et n cessite un appareillage sp cifique sur lequel nous reviendrons dans la discussion Dans mon tude il fallait r pondre deux questions gt Est ce que le reflet de la lumi re artificielle comme naturelle sur les murs brillants de couleur vive est responsable de l inconfort des op rateurs De quel ordre Et si ce facteur est important justifie t il le changement des peintures des murs dont l enjeu conomique est important co t des peintures immobilisation des salles gt Peut on identifier les causes d blouissement des sala
172. talmologique apr s examen au Visiotest par le m decin du travail et ou examen sp cialis quand le rendez vous chez un ophtalmologue a t r alis r cemment ou doit l tre dans un avenir proche De nombreuses anomalies peuvent tre d pist es signes pr curseurs d un glaucome d but de DMMA effets secondaires de certains m dicaments t tracyclines antihistaminiques Certaines prises en charge sp cialis es permettront d am liorer la situation du salari son poste de travail mais les limites sont rapidement atteintes face une hypersensibilit la lumi re ou plus souvent face une conjonctivite chronique allergique un d but de presbytie ou de cataracte C MATERIEL ET MESURES REALISES Les mesures de niveaux d clairement ont t r alis es l aide de deux luxm tres talonn s poss dant un dispositif de correction d incidence suivant la loi de cosinus pour les incidences comprises entre 0 et 180 par rapport l horizontale et ayant une r ponse spectrale correspondant la sensibilit spectrale photopique moyenne de l oeil d finie par la Commission Internationale de l Eclairage Nous avons utilis deux appareils similaires et talonn s cordon et m morisation de valeurs autonome et automatique Le cordon de chaque appareil mesure un m tre et permet une lecture du niveau d clairement distance en vitant tout risque d ombre report e sur la cellule de mesure Cette derni re dev
173. tions aux ma tres d ouvrage 86 eegend 4180 N C Les mesures prescrites font l objet des articles R 235 1 R 235 5 ces articles sont group s dans un chapitre V intitul Dispositions applicables aux op rations de construction dans l int r t de l hygi ne et de la s curit du travail ajout au titre TII du livre II deuxi me partie du code du travail Ces nouvelles mesures dont il importe de souligner le caract re novateur appellent les remarques suivantes D convient de rappeler tout d abord que 1 Par maitre d ouvrage on entend la personne physique ou morale qui d cide de faire l ouvrage et en assure ou fait assurer le finan cement 2 Pour les travaux ex cut s sur les constructions existantes le permis de construire est obligatoire selon l article L 111 1 du code de la construction pour les travaux qui ont pour effet d en changer la destination de modifier leur aspect ext rieur ou leur volume ou de cr er des niveaux suppl mentaires L application des dispositions du chapitre V aux op rations ne n cessitant pas de permis de construire a pour cons quence qu un maltre d ouvrage d s lors qu il remplace ou modifie des installa tions ou des am nagements vis s par ces dispositions doit les res pecter Ainsi par exemple la suppression de l clairage naturel ou de la vue sur l ext rieur dans des locaux de travail qui en b n ficiaient n est pas autoris e sauf si cela es
174. tra vail les mesures de protection peuvent ne pas tre n cessa res L attention est attir e sur les effets thermiques apport s par les protections int rieures qui ne r duisent pas l effet de serre des vitrages ce qui peut entra ner une l vation de temp rature trop importante l int rieur d s locaux de petit volume Article R 232 6 5 L La difficult des mesures de luminance a conduit ne pas fixer de valeurs limites dans le d cret D une mani re g n rale la luminance d une surface doit tre d autant plus faible que ses dimensions apparentes sont plus grandes et que sa position est plus proche du centre du champ visuel de l observateur Ainsi dans le champ visuel central d un observateur La luminance d une source lumineuse ne devrait pas exc der 3000 cd m La luminance d une surface lumineuse de grande dimension mur plafond lumineux ne devrait pas exc der 600 cd m Enfin la luminance d une surface lumineuse ne devrait pas d passer 50 fois la luminance des surfaces sur lesquelles elle appara t avec une tol rance 80 fois dans le cas de grand volume dont le niveau d clairement ne d passe pas 300 lux Toutes ces valeurs limites concernent galement les images r f chies des sources Pour plus de pr cision on pourra s inspirer utilement de la norme fran aise X 35 108 qui fixe l aide d abaques des valeurs de luminance plus pr cises en fonction de diff rents facteurs t
175. tre sa valeur est n gative et le syst me est divergent ou concave 12 C COULEURS ET AMBIANCES LUMINEUSES Les trois couleurs primaires sont le rouge le vert le bleu sensibilit des c nes Tout autre couleur peut tre d riv e d une combinaison de ces trois couleurs Nous voyons les objets cause de la lumi re qu ils refl tent c est dire leur propre couleur les autres tant absorb es Les couleurs participent au confort visuel des op rateurs il est donc utile de rappeler quelques notions La perception des couleurs est optimum entre 400 et 1000 Ix 5 Dans l environnement de travail il apparait n cessaire de privil gier les teintes mates et claires e Dans les locaux de petites dimensions les plafonds seront blancs p 0 7 les parois et le sol de couleurs claires et mates p 0 3 0 5 et p 0 2 0 3 e l est n cessaire dans la plupart des cas de privil gier des plans de travail de couleur claire et d indice de r flexion compris entre 0 3 et 0 5 6 e La compl mentarit des couleurs est rechercher au lieu des contrastes de luminances pour viter un blouissement e Les couleurs utilis es pour la signalisation de s curit sont pr cis es dans l Arr t du 04 10 1993 La temp rature de couleur Tc caract rise la couleur apparente dominante d une source lumineuse Elle est exprim e en degr Kelvin K 0 K 273 15 C La temp rature de couleur d une source lumineuse ca
176. u est apparue la g ne par blouissement en provenance des luminaires En effet ce type d clairage implique l usage de luminaires tendus qui devraient tre positionn s lat ralement par rapport aux op rateurs ou du moins parall lement l axe du regard dans les open spaces Ceci n est pas toujours le cas faute de notions d ergonomie visuelle par les employeurs qui privil gient plus les crit res d organisation que le confort visuel Les luminances des luminaires avec tubes fluorescents peuvent atteindre 12000 cd m et plus 2 valeurs auxquelles nos yeux ont du mal s accoutumer Les produits se renouvellent sans cesse les luminaires de basse et tr s basse luminance ont c d le pas aux luminaires de tr s basse luminance TBL 11 et gr ce des automatismes et des syst mes de contr le lectronique on peut cr er des ambiances lumineuses et des sc narios de lumi re programmables 13 Modes de diffusion En clairage direct la totalit du flux est dirig e sur le plan de travail 20 En clairage indirect la totalit du flux est dirig e l oppos du plan de travail En clairage g n ral diffus mixte la totalit du flux est dirig e dans toutes les directions En cas de d faut d appr ciation du projet d clairage le m decin du travail va se retrouver bien souvent dans une situation inextricable Que le nombre de luminaires soit excessif ou insuffisant un clairement moyen et un quilibre
177. udget charg du budget r Vu la loi n 82600 du 13 juillet 1982 relative l indemnisation des victimes de catastrophes naturelles Vu le d cret n du 10 ao t 1982 fixant les conditions de constitution et les r gles de fonctionnement du Bureau central de tarification des risques de catastrophes naturelles Vu le d cret n 82 10 ao t 1982 relatif aux op rations de r assurance des risques de catastrophes naturelles p Vu les rapports des commissaires de la R publique concern s i Mr Zem mis par la commission in st rielle le 11 juil et Arr tent f Ki Art le En applicafion des dispositions de l article 1 de la loi n 82 600 du 13 juillet 1982 susvis e l tat de catastrophe natu relle est constat d ns les d partements ou parties de d parte ments num r s en annexe pour l s dommages r sultant des inondations et glissements de terrain s d avril et de mai 1983 Art 2 L ministre de l conomie des finances et du budget le ministre de l int rieur et de la d centralisation et le secr taire d Etat aupr s du ministre de l conomie des finances et du budget charg du budget sont charg s chacun en ce qui le concerne de l ex cution du pr sent arr t qui sera publi au Journal officiel de la R publique fran aise i Fait Paris le 3 ao t 1983 Le ministre de l int rieur et de la d centralisation d Pour le ministre et par d l gation Le directeur de da s cu
178. uelle les aires temporale et pari tale Elles sont en coordination avec les aires de l audition de l quilibre de la motricit et celles r gulant notre horloge biologique Chiasma Nerf Noyau g nicul optique optique lat ral Nerf optique Partie temporale Radiations optiques Cortex visuel primaire Pal Partie nasale Colliculus sup rieur Partie temporale Repr sentation sch matique du trajet de l image per ue Fig 6 Cheminement de l information visuelle de la r tine vers le cortex occipital 24 IV LA VISION PENDANT LE TRAVAIL A RAPPELS SUR LA PHYSIOLOGIE DE LA VISION L oeil est un syst me optique compos de plusieurs dioptres qui d vient un rayon incident et le focaliser au foyer optique la r tine Cette derni re transforme la lumi re en influx nerveux sur le m me principe que les pixels d une cam ra num rique Ces influx nerveux sont analys s au niveau du lobe occipital sous forme d image de couleur de forme de mouvement de distance ou de relief La vision sera nette si l image se forme sur la r tine L oeil est alors dit m trope Si l image se forme en avant ou en arri re de la r tine le faisceau de lumi re correspondant au lieu de d terminer un point sur la r tine va d terminer une tache d autant plus grande que l image est loign e La vision est floue et l oeil est dit am trope trop long l image se forme en avant de la r tine c est la myopie
179. ure 50 volts le plus souvent 12 volts fonctionnant avec une alimentation sp cifique dans des luminaires ou des lampes de bureaux Les lampes basses tensions ont un meilleur rendement lumineux que les lampes fonctionnant la tension du secteur car le filament est plus court et la section plus importante pouvant tre port e plus haut en temp rature elles sont utilis es aussi dans l automobile La temp rature de couleur est de 2700 K exactement soit la temp rature de la lumi re solaire le Soir Elles ne contiennent aucun produit dangereux Une fili re de retraitement a t jug e plus polluante que le produit lui m me et donc elles peuvent tre jet es avec les ordures m nag res 17 2 Les lampes fluorescentes basse tension Le principe de l clairage fluorescent est celui de la d charge lectrique dans une vapeur de mercure d charge produisant un rayonnement peu visible situ dans l ultraviolet Une poudre fluorescente d sign e sous le nom de phosphore situ e sur la paroi interne transforme ce rayonnement UV en lumi re visible Ces lampes se pr sentent soit sous forme de tube dans les luminaires soit sous forme d ampoule pour un usage domestique on parle alors de lampe fluorescente compacte LFC Ce sont des tubes miniaturis s et pli s en deux trois ou quatre fois enroul s avec un culot contenant un ballast lectronique Le ballast est un appareil qui permet d amorcer et d entretenir la d cha
180. urfaces vis es par ces mesures et les valeurs relev es Le cas ch ant le document met en vidence les emplacements des points de mesure o les limites fix es par les articles R 232 6 2 R 232 6 3 et R 232 6 5 du code du travail ne sont pas respect es SECTION II PERSONNES OU ORGANISMES CHARGES DES RELEVES PHOTOMETRIQUES Article 7 Une personne ou un organisme sp cialis qui sollicite l agr ment pr vu l article R 232 6 9 du code du travail doit adresser au ministre charg du travail ou au ministre de l agriculture autorit s comp tentes un dossier de demande indiquant a S il s agit d une personne isol e Le nom et l adresse du demandeur sa comp tence th orique et pratique les r f rences relatives son activit ant rieure b S il s agit d un organisme Sa raison sociale sa nature juridique et son adresse Les noms adresse et qualit de chacun des administrateurs et des membres de sa direction c Dans l un ou l autre cas 1 La d signation du mat riel dont dispose la personne ou l organisme pour les relev s photom triques avec les documents permettant de s assurer que ce mat riel est conforme aux dispositions des articles 2 et 4 du pr sent arr t 2 La qualification et l effectif du personnel charg des relev s photom triques 3 L exp rience acquise par ce personnel dans le domaine des relev s photom triques Au dossier sont annex s 1 Le tarif des honoraires qui seront per us pou
181. veaux d clairement entre les locaux contigus en communication c Article R 232 64 Les postes de travail situ s l int rieur des locaux de travail doivent tre prot g s du rayonnement solaire g nant soit par la conception des ouvertures soit par des protections fixes ou mobiles appropri es 82 5 Ao t 1983 s Article R 232 6 5 Les dispositions appropri es doivent tre prises pour prot ger les travailleurs contre l blouissement et la fatigue visuelle pro voqu s par des surfaces forte luminance ou par des rapports de luminance trop importants entre surfaces voisines Les sources d clairage doivent avoir une qualit de rendu des couleurs en rapport avec l activit pr vue et elles ne doivent pas compromettre la s curit du personnel Les ph nom nes de fluctuation de la lumi re ne doivent pas wa perceptibles et ne doivent pas provoquer d effet strobosco pique Article R 232 6 6 Toutes dispositions doivent tre prises afin que les travail leurs ne puissent se trouver inco s par les effets ther miques dus au rayonnement des sources d clairage mises en uvre Les sources d clairage doivent tre am nag es ou install es de fa on viter tout risque de br lure e Article R 2326 7 Les organes de commande d clairage doivent tre d acc s facile Dans les locaux aveugles ils doivent tre munis de voyants lumineux Article R 232 68 Le mat riel d cl
182. ver l apr s midi Pour parer cet inconfort elles positionnent chaque jour une rang e de calendriers cartonn s contre les baies vitr es en guise de pare soleil La salari e de 58 ans au bout du couloir n est pas g n e car les baies vitr es ne parviennent pas son poste et le luminaire positionn en arri re de son bureau ne refl te pas dans son cran gt Les mesures ont t prises le 15 06 12 16h15 ciel couvert Deux stores ferm s en permanence orientation sud du local gt Eclairement localis EI devant l cran TV 769 Ix horizontal sur le clavier cc 740 Ix gauche du clavier cp 628 Ix droite du clavier cp 748 Ix clairement moyen 721 Ix homog n it 628 721 0 87 gt 0 8 VW VN NN gt Mesures des luminances t che visuelle ERGORAMA cran 152 cd m clavier 15 cd n plan de table 171 cd m document VW WW w luminance moyenne 113 cd m gt Mesures des luminances PANORAMA Luminaire et baies vitr es luminaires teints et 2 stores baiss s Murs 75 cd m Plafond 145 cd m Angle d observation des luminaires un en arri re et un devant l cran 85 Le dernier par contre 25 sur l horizontal et peu g nant grille de d filement VW WW Wi Orientation de l cran perpendiculaire aux baies vitr es gt Propositions du m decin du travail installation de stores m talliques lamelles ext rieures ou filtres de protection solaire
183. vitr es entourage imm diat qui doivent tre inf rieurs 20 Le rapport R3 luminance moyenne de la t che divis e par luminance moyenne de l espace environnant qui va de 1 5 a retenu particuli rement mon attention Comme pour les mesures d clairement il existe des normes et des textes r glementaires qui donnent des valeurs maximales On se r f rera la norme NF X35 103 la norme NF EN12464 1 2 au d cret du 02 ao t 1983 la circulaire du 11 avril 1984 aux recommandations de l AFE Tous ces calculs sont trop compliqu s pour tre de pratique courante ce qui explique l approche actuelle par cartographie de luminances partir de photographies et analyse par logiciel Les calculs se font alors de facon informatiques et la prise des mesures tr s rapides si l on a le mat riel d di Dans notre r gion seule la CARSAT dispose d un tel quipement de mesures 4 Nombre de mesures Comme pour les mesures d clairement seront relev es la date l heure les conditions m t orologiques ext rieures la position des stores et l orientation du local Sur la m me fiche outre les mesures de luminances j ai effectu des mesures d clairement localis devant l cran TV sur le clavier cc gauche et droite du clavier cp Ces mesures permettent de calculer l homog n it de l clairement au poste de travail rapport de l clairement minimum sur l clairement moyen inf rieur 0 8 57 Le niveau d
184. www inma fr D 0 aa 2e INSTITUT NATIONAL DE MEDECINE AGRICOLE 26 EN 14 rue Auguste Comte 37000 Tours 9 INMA MEMOIRE POUR L OBTENTION DU DIPLOME DE MEDECINE AGRICOLE BW Notions utiles au M decin du travail pour appr cier P clairage dans une entreprise du tertiaire propos de 23 cas d blouissement au travail M moire pr sent par le Docteur DERSARKISSIAN Yves SEPTEMBRE 2012 RESUME Ce m moire expose les difficult s que peut rencontrer un m decin du travail confront une situation de sur clairement dans une entreprise du tertiaire nouvellement r nov e M me s il n a pas eu dans sa formation un enseignement sp cifique concernant les ambiances lumineuses et s il n a pas forc ment tous les outils de mesure n cessaires le m decin du travail doit pouvoir proposer des solutions coh rentes pour soulager la souffrance visuelle ressentie au poste de travail A propos d un dossier suivi pendant trois ans par le service SST de la MSA MPS 23 cas d blouissement au travail sont pr sent s Apr s un rappel d ophtalmologie d optique de physique d clairagisme de l gislation l accent est mis sur l utilit de trois outils le Code du travail un luxm tre un luminancem tre appareil d usage moins courant Des outils plus sp cialis s photom triques logiciels t l chargeables gratuitement sur Internet peuvent tre appel s la rescousse La production de mesures photom
185. x op rations d entretien et de nettoyage Article R 2324 10 Les dispositions concernant les rapports des niveaux d clairage 1a protection contre le rayonnement solaire les fortes luminances ou les rapports de luminance ne sont pas applicables aux chantiers de b timent et de g nie civil compte tenu du caract re pr caire des installations de chantier en revanche les dispositions concer nant les niveaux d clairement le rendu des couleurs la fluctuation de la lumi re les effets thermiques les br lures l entretien restent applicables aux chantiers B D crer N 83 722 pu 2 AO T 1983 Obligations des ma tres d ouvrage Le d cret n 83 722 du 2 ao t 1983 est pris pour l ex cution de Particle L 235 1 du code du travail introduit dans le titre III du livre II premi re partie dudit code par la loi n 764106 du 8 d cembre 1976 relative au d veloppement de la pr vention des accidents du travail Il d termine les r gles et les modalit s d application auxquelles sont tenus de se conformer dans l int r t de l hygi ne et de la s curit des travailleurs les ma tres d ouvrage entreprenant la cons truction ou l am nagement de b timents destin s l exercice d une activit industrielle commerciale ou agricole C est le premier d cret qui dans le but d integrer l hygiene et la s curit d s la concep tion des b timents usage industriel commercial ou agricole permet de fixer des obliga
186. xprime de fa on objective le fait que des sources apparaissent plus ou moins brillantes Elle s exprime en candela par nv cd m Pour ne pas fatiguer la vue la luminance d une source ponctuelle devrait tre au moins inf rieure 3000 cd m Pour une source secondaire la luminance est la quantit de lumi re r fl chie par une surface clair e par exemple un plan de travail Elle d pend notamment du coefficient de r flexion de cette surface et du niveau d clairement dans le cas de surfaces mates parfaitement diffusantes loi de LAMBERT Avec L Luminance en cd m E 7 clairement regu en Im m p coefficient de r flexion L Exp r Luminance cd m Ecran informatique sur fond clair 80 120 Ciel clair au travers d une fen tre 30000 Ciel nuageux 3000 Soleil 1000000000 Tableau d optotypes correctement clair 150 200 Pleine lune 2500 Lampe fluorescente de 65 W 10000 Papier blanc sur une table sous 400 lux 100 Papier blanc sur une table sous 1000 lux 250 Surface de table sous 300 lux 40 60 La mesure de la luminance permet d valuer les risques d blouissement luminance trop importante et de g ne rapports de luminance trop lev s On utilise un luminancem tre constitu d une cellule sensible la lumi re que lui envoie une partie limit e de la source ou de la surface r fl chissante Il doit tre quip d un dispositif de vis e permettant
187. yage non r alis ou remplacement de lampes non appropri es D une modification ult rieure de l installation D un changement de facteur de r flexion des parois ou du pla fond modification des peintures ou des rev tements P nalit s D convient de rappeler que les p nalit s applicables aux maitres d ouvrage en cas d infraction aux dispositions du pr sent d cret sont pr cis es l article L 263 8 du code du travail et que selon l article L 26341 dudit code les infractions sont constat es Par les officiers de police judiciaire Par les inspecteurs du travail et par les personnes pr vues Yarticle L 4904 du code de l urbanisme savoir tous les fonc tionnaires et agents de l Etat et des collectivit s publiques commis sionn s cet effet par le maire ou le ministre charg de l urbanisme suivant l autorit dont ils rel vent et asserment s Ces p nalit s sont celles pr vues aux articles L 480 4 ei L 480 5 du eode de l urbanisme savoir Une amende comprise entre 2000 francs et un montant qui ne peut exc der Soit dans le cas de construction d une surface de plancher une somme gale 10000 francs par m tre carr de la construction ou de la partie de la construction r alis e en infraction Soit dans le cas contraire un montant de 500 000 francs En cas de r cidive outre la peine d amende ainsi d finie un emprisonnement de un mois six mois pourra tre prononc Enfin

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