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1. San Septembre 2006 ante Un mensuel au service des intervenants francophones en promotion de la sant Sors du train train mange plus malin Rdv sur www mange _ ny Ne para t pas en juillet Bureau de d p t Bruxelles X ISSN 0776 2623 Num ro d agr ation P401139 Editeur responsable Edouard Descampe chauss e de Haecht 579 bo te postale 40 1031 Bruxelles ling y Me EE THAT ph Le T inr aa F L NE CIO du AET ATANT CE ne L ETAT RCE INITIATIVES Mieux manger et mieux bouger en Communaut francaise Le contexte Mauvaise alimentation manque d exercice Les comportements alimentaires et physiques des Belges inqui tent les professionnels de la sant Les statistiques sont alarmantes en 20 ans l ob sit infantile a augment de 17 en Belgique aujourd hui 19 des 9 12 ans pr sentent un surpoids ou sont ob ses en 20 ans la consommation de fruits et l gumes est pass e de 77 50 en 2000 le co t m dical des principales pathologies associ es l ob sit s est lev 600 millions d euros soit pr s de 6 du budget des soins de sant Ces constats inqui tants demandaient des r ponses concr tes rapides et coordonn es de la part des responsables politiques des diff rents niveaux de pouvoir Face cet enjeu important de soci t le Ministre f d ral de la Sant Rudy Demotte a la bor le Plan national nutrition sant La Communaut fran aise
2. sence dans les milieux festifs Cette ann e nous tions aux festivals de Durbuy et Dour et Espe ranzah Floreffe et nous esp rons vivement pouvoir tendre cette exp rience d autres fes tivals en 2007 L quipe Sex amp Co Les orateurs sont ainsi revenus sur le parall le faire entre restriction des libert s dans la vie sexuelle et affective et vell it autoritaire au sens le plus large du terme Ils ont aussi appel la vigilance et l importance de ne pas lais ser passer certains int grismes et menaces La libert de choix appara t essentielle sauve garder car c est l essence m me de nos valeurs d mocratiques c est un droit et une libert fon damentale Le fait de ne pas pouvoir disposer de son corps menace l exercice de tous les autres droits dans la soci t Dans le cadre de l galit des chances toute loi tout droit implique que chacun chacune puisse y avoir acc s d o les enjeux de tout le travail de pr vention qui doit tre fait autour de la vie affec tive relationnelle et sexuelle Finalement les volutions de la soci t permet tent aujourd hui de s parer sexualit et famille et de choisir la forme de famille qui nous convient Nous soutenons cette diversit de vie sexuelle et familiale de formes parentales et pr nons en la mati re une r elle responsabilit Dans cet esprit soutenir le d veloppement des comp tences affectives et relationnelles sem
3. la promotion de la sant dans d autres pays que le n tre que dire alors de la latitude de l individu dans la prise en charge de sa sant quand il vit par exemple en Afrique Dans un monde bas sur la logique du profit la mondialisation vise plus les changes com merciaux que les politiques sanitaires Quelle place est laiss e aux changements favorables la sant de tout un chacun Puisse t on asso cier la mondialisation des progr s sanitaires dans les pays moins favoris s des progr s qui ne soient pas seulement des progr s d exten sion de march Peut tre la mondialisation nous donnera t elle ainsi l avenir une meilleure image d elle Hier la t l vision Revenons chez nous Hier j ai vu la t l vision les messages publicitaires suivants Nouveau Silan aromath rapie ou com ment se soigner en lessivant Dans une autre pub on ridiculise une personne en train de pousser p niblement une charrue pour cultiver des l gumes Puis on glorifie une maman qui prend si bien en charge sa mar maille non seulement elle a du temps lui consacrer mais elle lui fournit un potage en bo te plein de sant Et enfin ce papy qui fait d couvrir le go t des bonnes choses ses petits enfants en pr pa rant en deux coups de cuiller pot un g teau tout fait une poudre chocolat e du lait et hop la saveur d antan Merci papy SEPTEMBRE 2006 DUCATION SANT 215 1
4. permet de d couvrir l alimentation quilibr e au travers de diverses animations amusantes Les activi t s propos es aux enfants et aux familles consti tuent une approche diff rente de l alimentation Des outils p dagogiques ont t cr s pour les enseignants et les PSE afin de prolonger cette d couverte l cole Cette exposition est itin 2 Voir l article de Carine Maillard Tom amp Babette Apprendre bien manger en s amusant Education Sant n 205 octobre 2005 4 DUCATION SANT 215 SEPTEMBRE 2006 rante et se d place de province en province la rencontre des coles et des familles Le secteur du sport Le dispositif du ch que sport Cette mesure co financ e par le Ministre f d ral de l Int gration sociale vise favoriser l ac c s l affiliation aux clubs aux stages sportifs aux classes de neige et sportives de la Commu naut fran aise ainsi que l acquisition d qui pements sportifs li s une de ces activit s Apr s sept mois de fonctionnement 81 des villes et communes de la Communaut fran aise soit 220 villes et communes sur les 272 que compte la Communaut fran aise ont d cid d instaurer ce titre de paiement Par rap port au budget total disponible environ la moi ti a t engag e Peut mieux faire donc La mesure devra faire l objet d une publicit impor tante l ann e prochaine Les lt points verts pour les jeune
5. Manifestement les coles concern es se sont mobilis es contre le tabagisme Le fait d tre en lien avec des entreprises o il est d sormais interdit de fumer joue peut tre un r le dans cette mobilisation La quantit de cigarettes fum es a galement diminu entre 2005 et 2006 et le nombre de jeunes fumeurs reste limit avant 15 ans Mal heureusement d s cet ge le taux de fumeurs augmente rapidement pour concerner un jeune sur trois 17 ans soit un taux sup rieur la consommation des adultes 24 Le fumeur d pendant nie la d pendance Les jeunes sont en g n ral peu conscients de l engrenage de d pendance g n r par la pre mi re cigarette D s qu ils commencent fumer ce risque bien r el est ni alors m me qu ils sont tr s sensibles aux sollicitations de leur envi ronnement c est en g n ral les copains qui proposent la premi re cigarette La d pen dance tabagique s installe tr s rapidement et s incruste en profondeur Pour les fumeurs la 16 DUCATION SANT 215 SEPTEMBRE 2006 cigarette appara t alors comme une r ponse certes inad quate leurs probl mes Les actions d information la pr sence d inter dits ou le comportement non fumeur au sein de la famille parents et fratrie influencent la per ception et la consommation de tabac Moins on fume moins le jeune sera tent par l exp rience Interdire le tabac l cole les jeunes approuvent Une m
6. accompagner les projets existant et cr er un r seau scolaire Ces deux charg s de missions sont install s lad ministration de l Enseignement obligatoire Dans un premier temps ils devront se faire conna tre aupr s des coles Ils organiseront des s ances d information group es aupr s des coles et tra vailleront aussi avec les 9 Centres locaux de pro motion de la sant de la Communaut fran aise Par ailleurs les conseillers nutritionnels visite ront de mani re prioritaire les tablissements dans lesquels aucun projet p dagogique n est men les tablissements en discrimination posi tive ainsi que les tablissements qui font la demande d une visite Enfin ils travailleront en collaboration avec les PMS et les PSE qui relaie ront leurs initiatives aupr s des coles Organisation de formations continu es pour les personnels de cuisine Afin d amener les responsables et les person nels de cuisine int grer des crit res di t tiques ou nutritionnels dans la conception et la pr paration d un repas des formations en di t tique et nutrition leur seront propos es en partenariat avec l Enseignement de Promotion sociale d s la rentr e scolaire 2006 2007 Quatre modules de formation sont propos s Le pre mier est pr vu pour septembre 2006 et vise accueillir 50 personnes Etat des lieux des cantines Le Gouvernement a souhait disposer d une analyse du fonctionnement des cant
7. Champagne Ardennes qui a cr le programme Ecole du souffle destin r duire la consom mation de tabac des jeunes des enseignants et de professionnels de sant dans la r gion Cham pagne Ardennes Editeur promoteur de l outil Educa Sant avenue G n ral Michel 1B 6000 Charleroi T l 071 30 14 48 Courriel doc cipsct org L avis des experts La cellule d experts de l Outilth que sant g r e par le service Promotion de la sant de l Union nationale des mutualit s socialistes a octroy la mention coup de c ur cet outil Description Cet outil est un recueil d activit s permettant de faire des exp riences gratifiantes autour du 1 Pour une description de l Outilth que et du fonctionnement de la cellule d experts voir SPIECE C La Cellule d experts de l Outilth que sant paru dans Education Sant n 172 septembre 2002 Lire aussi du m me auteur Quels outils en promotion de la sant Education Sant n 210 mars 2006 L Outilth que se trouve exclusivement sur le site http www pipsa org DONN ES corps du souffle de la communication Il pro pose une d couverte de ses limites sans prise de risque en gardant le contr le sur soi Objectifs R aliser des exp riences positives Identifier le souffle comme vecteur de commu nication D couvrir son potentiel individuel en vue de l optimaliser Rep rer des facteurs potentiels et accessibles de bien tr
8. La Charte d Ottawa num re les conditions fon damentales de sant telles que paix h berge ment revenu et reconna t la n cessit d une action coordonn e entre de nombreux secteurs Elle est traduite en plus de 40 langues et sert de r f rence mondiale en mati re de promo tion de la sant Elle d finit cinq domaines d ac tion primordiaux laboration de politiques de sant cr ation d environnements favorables renforcement de l action communautaire acquisition d aptitudes individuelles r orientation des services de sant 14 DUCATION SANT 215 SEPTEMBRE 2006 usagers des services de sant LUSS asbl Cet article est une version l g rement modifi e d un texte paru dans Le Cha non le bulletin de liaison de la Ligue des usagers des services de sant n 3 1 trimestre 2006 Cette approche permet un travail en r seau plus efficace et la mise en place de projets visant cr er des environnements favorables la sant notamment en renfor ant les projets Villes Sant et en mettant en place des Lieux de travail Sant H pitaux Sant Fini donc le concept qui consis tait seulement s int resser la sant globale d une population nous parlons bien d tat de sant av r la Charte d Ottawa permet de se pencher sur les facteurs qui d terminent l tat de sant et de consolider le potentiel de bonne sant plut t que de se focaliser sur des probl mes d
9. agjis sons pas maintenant La Ligue Cardiologique Belge profite de la Semaine du C ur 2006 du 18 au 24 septembre pour mener une campagne nationale de sensibilisation en collaboration avec les jeunes Les points forts de la campagne sont ax s sur des sujets qui peu vent toucher chacun de nous comme l ob sit minist rielle sur la lutte contre l ob sit avec comme principal partenaire la Commission europ enne Cette conf rence vise faire de ce probl me une priorit sanitaire et politique pour une sensibilisation accrue et un engage ment politique plus d cid haut niveau ainsi que pour l encouragement de partenariats inter nationaux et intersectoriels Cette conf rence dont l organisation sera prise en charge par le gouvernement turc se tien dra du 15 au 17 novembre 2006 Istanbul Le Bureau r gional esp re la participation de tous les Etats membres de la R gion europ enne de repr sentants d organismes internationaux d organisations non gouvernementales et des m dias ainsi que d experts et d observateurs La rencontre devrait d boucher sur l adoption par les Etats membres d une Charte europ enne contre l ob sit qui servira de ligne directrice pour les mesures politiques prendre en vue de l intensification de la lutte contre l ob sit dans la R gion Pour de plus amples renseignements veuillez consulter le site du Bureau r gional de l OMS l adresse http www euro who int obe
10. des Canadiens Ce document est une premi re et ouvre des perspectives tr s impor tantes pour la suite Les Canadiens pointent en effet du doigt l importance des facteurs hors syst me de soins sur la sant Quatre domaines particuliers sont mis en avant la biologie humaine le style de vie l environnement et les services de sant Au moment de la publication du document c est le style de vie qui est particuli rement tudi et cela cause du lien entre l tat de sant et les comportements risque Au Canada commen cent donc fleurir de nombreux programmes et campagnes de sensibilisation et d ducation relatifs la fa on de vivre nourriture tabac bois son Des lois et r glementations sont gale ment mises en place C est dire l importance que ce document a sur le peuple canadien Les chercheurs canadiens se penchent ensuite sur l environnement et l importance des condi tions structurelles de vie pauvret pr carit discriminations et de l environnement g o graphique sur la sant Les Villes Sant voient alors le jour nous en avons galement en Bel gique Li ge en est un exemple L Organisation mondiale de la sant lance alors sa Strat gie de la sant pour tous pr lude la premi re conf rence internationale pour la pro motion de la sant qui se d roule comme de juste Ottawa au Canada On est en 1986 ann e de naissance de la Charte d Ottawa D Ottawa Bangkok
11. et l galit des droits notamment en ce qui concerne l orientation sexuelle de la personne Outre les 4 f d rations de centres de planning 1 F d ration des Centres de Planning et de Consultations www fcpc be Contact Anne Bourtembourg tel 064 26 73 50 F d ration La que de Centres de Planning Familial www planningfamilial net Contact Carole Grandjean et Nicole Fontaine tel 02 502 82 03 0486 96 48 25 F d ration des Centres Pluralistes de Planning Familial http sexeducamour net Contact Evelyne Dewolf tel 02 514 61 03 F d ration des Centres de Planning Familial des FPS www femmesprevoyantes be Contact X nia Maszowez tel 02 515 04 89 familial initiatrices de ce mouvement la plate forme Vive la Viel rassemble aujourd hui plus de 40 organisations voir la liste dans l encadr Une p tition est galement en ligne sur le site http www petitiononline com lavie petition html elle a rassembl en quelques jours pr s de 7000 signatures Le lancement officiel de cette plate forme a eu lieu le 18 juillet 2006 dans la salle des mariages de l H tel de ville de Bruxelles L chevin bruxellois de l galit des chances Bruno de Lille nous y a accueillis en rappelant la volont de la Ville de Bruxelles de s associer des initiatives assurant les m mes possibilit s et les m mes chances tout un chacun Evelyne de Wolf s est exprim e au nom des quatre f d ratio
12. nom ne envisager les changements r alisables renforcer le dynamisme int rieur de chaque participant Dates 23 octobre et 6 novembre ou 14 et 28 novembre 2006 Module 3 favoriser la r silience et l empowerment du patient O il sera question de l volution positive d un individu qui a v cu un ou plusieurs traumatismes Dates 29 septembre et 6 octobre ou 16 et 17 novembre 2006 En pratique Les formations se d rouleront au Centre d ducation du patient Godinne Horaire de 9h30 16h30 accueil 9h15 Formateur Isabelle Delmotte licenci e en psychologie licenci e en communication psychop dagogue psychoth rapeute Maximum 12 participants par groupe Frais de participation 105 par module de 2 journ es 285 pour les 3 modules 6 journ es L inscription se fait par t l phone au 082 61 46 11 de 8h30 17h Elle sera effective apr s r ception du montant au n de compte 796 5303234 18 Renseignements Centre d ducation du patient a s b l rue Fond de la Biche 4 5530 Godinne T l 082 61 46 11 Fax 082 61 46 25 Courriel cep_godinne skynet be Internet http educationdupatient be cep pages formation_01 htm Drogues Bruxelles 2 4 et 9 octobre 2006 Module interdisciplinaire de formation de Prospective Jeunesse 3 jours destin tout adulte relais confront la question des drogues intervenants psycho m dico sociaux enseignants ducateurs parents
13. par la Ligue cardiologique belge Cette ann e la Ligue a d cid de se focaliser sur la sensibilisation des adolescents aux risques cardiovasculaires par l organisation d une vaste campagne visant les coles secondaires du pays et d un concours bas sur un appel projets autour des th mes du tabagisme de la s dentarit et de l ob sit voir l article dans ce num ro Pour tout renseignement http www liguecardiologique be Tournai 19 septembre 2006 A l occasion de la Journ e mondiale de la Maladie d Alzheimer la Ligue Alzheimer asbl organise son colloque annuel sur le th me La maladie d Alzheimer aujourd hui et demain En particulier les th mes suivants seront trait s recherche et nouveaux traitements diagnostic et accompagnement m dical accompagnement au jour le jour soins domicile accueil de jour qualit de vie maison de repos et lieux de vie Lieu Maison de la Culture de Tournai Esplanade George Grard Boulevard des Fr res Rimbaud 2 7500 Tournai Inscription 10 sandwichs compris verser sur le compte de la Ligue Alzheimer 360 1159634 05 Tout renseignement au num ro gratuit 0800 15 225 jours ouvrables de 8 18h ou sur le site wwvw alzheimer be Ligue Alzheimer ASBL Clinique Le Peri rue Montagne S Walburge 4b 4000 Li ge Tel 04 229 58 10 Jeu pathologique Bruxelles 19 et 26 septembre ou 10 et 17 octobre 2006 Le P lican asbl service ac
14. ro 212 Outil Des id es qui ne manquent pas de souffle 15 Donn es La consommation de tabac chez les jeunes diminue 16 Lu pour vous L hyperconsommation peut elle faire notre bonheur par Christian L onard 17 Cigarette le pi ge fatal 18 Vu pour vous Mon triangle alimentaire actif 18 Nouvelle campagne d Ex quo contre l indiff rence l gard du sida 19 Histoires d ducation du patient 19 Br ves 20 ANMC Education Sant comme destinataire Internet www educationsante be Courriel education sante mc be Pour d couvrir les outils francophones en promotion de la sant une seule adresse wwwpipsa org Revue membre de l A R S C Association des revues scientifiques et culturelles wwwarsc he Les textes de ce num ro seront prochainement disponibles sur notre site www educationsante be sous r serve d acceptation des auteurs Notre site adh re la Plate forme www promosante net Imprim sur papier blanchi sans chlore Emballage recyclable EVA La revue Education Sant est r alis e avec l aide du Minist re de la Communaut fran aise de Belgique D partement de la Sant MUTUALITE CHRETIENNE
15. Que l tude fran aise soit valide ou non qu une autre pr tende qu un joint vaut une ou dix cigarettes 1 Pour plus d info nous invitons visiter la page www feditobxl be actualites php id_actu 44 d us par le produit c est plus petit que ce que je pensais Mais ils ne vont pas r agir aux cons quences long terme d une alimentation bas e sur la restauration rapide ni par rapport l impact sur leur sant physique Dans ce contexte ce travail de d construction des mes sages publicitaires permet aux jeunes d aller plus loin dans leur d marche d analyse critique Perspectives Au travers de cette illustration il appara t que l exposition de Casseurs de pub est un outil qui permet de d velopper l esprit critique et l ana lyse de la soci t et en fonction des groupes de participants jeunes adultes seniors les orientations prises par les d bats seront mul tiples et vari es Toutefois l enjeu comme pour toute d marche de promotion de la sant reste de pouvoir enclencher une mise en projet ayant pour but des perspectives de changement de la soci t vers un d veloppement durable et quitable Dans cette perspective et comme l asbl MJT Espace Jeunes l a propos il est essentiel de concevoir d s le d part l int gration de l ou til dans une approche globale de la sant De cette mani re il est possible de d boucher sur la mise en place d actions qui vont au del de l
16. apporte sa contribu tion ce plan global Le Gouvernement franco phone a adopt en novembre 2005 un plan d action qui comprend une quarantaine de mesures concr tes et cibl es destin es essen tiellement aux milieux de la petite enfance aux tablissements scolaires aux milieux extrasco laires ainsi qu aux centres sportifs Port par les trois ministres concern s Marie Arena Cathe rine Fonck et Claude Eerdekens il vise l ensemble des acteurs concern s les enfants les adoles cents les parents les enseignants les profession nels de l ducation de la sant et du sport Le plan est mis en uvre progressivement depuis plusieurs mois d j Les mesures seront r alis es au fur et mesure tout au long de la l gislature Fin mai une vaste campagne d in formation et de sensibilisation aupr s des jeunes a t lanc e Occasion de rappeler les mesures pr vues dans le plan traduites dans des actions dans les coles dans le milieu extrascolaire et dans le monde du sport Les coles Une campagne d information et de sensibilisation Le lancement de cette campagne survient peu de temps apr s celui du Plan national nutrition sant qui constitue le cadre de r f rence dans lequel le Plan attitudes saines repr sente la contribution de la Communaut fran aise cette politique globale Les deux niveaux de pouvoir ont donc travaill de mani re concer 1 Voir Education Sant n 213 juin 2006 t e
17. conomique La charte d Ottawa d finit galement les stra t gies qui caract risent une intervention en pro motion de la sant l action communautaire renforcer la participation et le contr le de la population sur sa sant par l organisation et le d veloppement communautaire la cr ation de milieux favorables modifier les conditions qui influencent directement le bien tre des citoyens en favorisant la communication et le marketing social le d veloppement des apti tudes individuelles et sociales par l ducation pour la sant transf rer aux individus les savoirs savoir faire et savoir tre n cessaires pour poser des choix personnels et collectifs face la sant 4 D apr s la charte de la premi re Conf rence internationale pour la promotion de la sant OMS Ottawa 1986 Cette d finition a largement inspir celle du d cret de la Communaut fran aise la r orientation des services de sant int grer dans les pratiques des professionnels de diff rents secteurs la prise en compte du bien tre de leur public et envisager des changements organisationnels et l laboration d une poli tique publique saine clairer les responsables politiques des diff rents secteurs sur les cons quences que leurs d cisions peuvent avoir sur la sant et la qualit de vie des citoyens en inten sifiant l action politique et l advocacy Dans ces perspectives l exposition de Casseurs de pub peut s av
18. couvrir l exposition et ses messages d identifier diverses s quences d exploitation dans le cadre d une animation d identifier les pistes potentielles de d velop pement environnement d veloppement durable analyse critique des m dias analyse du ph nom ne publicitaire influence des marques de pouvoir replacer l exploitation de l expo sition dans une d marche de promotion de la sant 5 Pour plus d information sur l utilisation d un outil dans un contexte de promotion de la sant nous vous renvoyons l article suivant SPIECE C Quels outils en promotion de la sant dans Education Sant Bruxelles n 210 mars 2006 pp 6 8 d envisager le contexte dans lequel l outil prendra sa place Lors d une premi re formation 12 personnes issues de diff rents secteurs service PSE CLPS aide la jeunesse ducation permanente mou vement de jeunesse et secteur social se sont retrouv es Elle s est d roul e en trois tapes Une premi re journ e septembre 2005 a per mis aux participants de d couvrir l exposition par une mise en situation d animation d ana lyser les diff rentes s quences d animation et de r fl chir aux mani res de l exploiter en fonc tion de leurs publics respectifs Lors de la deuxi me tape chaque participant a eu l occasion de disposer de l exposition pour pouvoir l utiliser sur le terrain et se mettre ainsi en situation r elle d animation Une deuxi me
19. dans tous les pays La r ponse cet argument je vous la donnais au d but de cet article Ottawa tait consid r comme la charte des pays industriali s s Il en fallait donc d urgence une deuxi me plus ouverte au climat actuel de d veloppement durable et de march quitable Tout un symbole Toutes ces donn es aboutissent un document estim non abouti que certains qualifieraient de document interm diaire retravailler par chaque r gion Du travail encore On s en rend compte la promotion de la sant est un domaine essentiel vaste et dangereuse ment d licat La Charte de Bangkok ne r pond pas aux attentes de tous les participants de cette sixi me conf rence et en effraie beaucoup d autres par les nouveaux partenariats qu elle implique Saura t elle grandir et s affirmer comme telle Deviendra t elle une r f rence la mani re d Ottawa Se perdra t elle dans le tourbillon des multinationales et des enjeux financiers Le trajet d Ottawa Bangkok n est donc pas si simple que cela Reste esp rer qu en route on n y perde pas l essentiel notre sant Carine Serano Ligue des usagers des services de sant LUSS asbl Adresse de la LUSS avenue Sergent Vrithoff 123 5000 Namur T l 081 74 44 28 Fax 081 74 47 25 Courriel luss luss be Internet www luss be Cet article est une version l g rement modifi e d un texte paru dans Le Cha non le bulletin de liaison de la Ligue des
20. dans leur attitude renforcer la strat gie d intervention en mati re de sevrage d s la fin de l cole secondaire D apr s un communiqu de presse du CRIOC Le rapport complet est consultable sur le site www crioc be L hyperconsommation peut elle faire notre bonheur Dans son ouvrage Les temps hypermodernes Gilles Lipovetsky nous expliquait en quoi le postmoderne avait fait son temps Ici il nous initie au concept d hyperconsomma tion fruit d une troisi me phase de l volution du capitalisme de consommation Premi re phase de 1880 la seconde guerre mondiale on assiste l apparition des grandes marques et l av nement de la publicit Le client attir par les grands magasins s mancipe du r le que jouaient jusque l les commer ants Aux alentours de 1950 se met en place la consommation de masse la soci t d affluence met l ensemble des biens la disposition du plus grand nombre La consommation est mar qu e par l obsolescence organis e Contraire ment aux th ses d velopp es par Veblen et ses pigones le consommateur n est pas unique ment occup par la satisfaction de besoins de d monstration traditionnels il est galement orient dans ses choix par un h donisme indi vidualiste Depuis la fin des ann es 1970 nous sommes entr s dans la troisi me phase poque de l hy perconsommation recherche de bonheurs pri v s sans entrer dans des relations internumai
21. de grandir en sant Cette d marche globale de promotion de la sant consiste intervenir sur les facteurs de risque et sur les d terminants de sant en insis tant sur les fonctions de l alimentation de l ac tivit physique et de la respiration Concept Ados Ouvrez les yeux sur la sant de votre c ur Ce concept s articule autour de la sant du c ur et int gre les trois dimensions manger bou ger respirer Le concept interpelle l adoles cent sur son style de vie et l invite r agir Con u comme une publicit le concept inter pelle dans un premier temps sur la malbouffe l inactivit physique et le tabagisme Ensuite il offre des alternatives et des rep res pour oser tre soi m me assumer ses diff rences et faire un choix de sant r fl chi L o l adolescent s attend recevoir des mes sages normatifs voire culpabilisants sur les m faits de ses comportements il re oit une r flexion sur ses besoins et ses valeurs estime de soi affirmation identit gestion du stress et de ses motions prise de d cisions cr ati vit et imagination Ces derniers correspondent aux comp tences psycho sociales d finies par l OMS mais galement aux images v hicul es par la publicit Notre objectif est que le concept offre la fois du plaisir au jeune envie d adh rer au projet et des alternatives aux comportements de sant non ad quats pr sent s dans notre soci t de c
22. de l a rofragile Entre ces deux mod les ton corps balance Ah La balance Tu sens que toute surcharge pond rale est traqu e Etre gros a veut dire pr ter ses flancs la critique Ah Si au moins plut t que de les pr ter tu pou vais t en d barrasser de tes flancs gonflants Pour tre dans l norme heu les normes faudra t il suivre une di te thique Est ce si dur d tre bien dans sa peau Pas tant que a Eviter les n fastes food pas ser devant en courant sans se retourner Oui voil Courir courir Et si tu cours si tu cours chaque jour hop T arrives d gressif Garde cette ligne de conduite et tu retrouveras l autre ligne Un peu de cou rage et la vie sera plus l g re Bruno Coppens Publi le 18 avril 2006 dans le Blog du site www mangerbouger be 2 DUCATION SANT 215 SEPTEMBRE 2006 permet notamment de faire le point sur leur sant via un quiz Il les invite faire part de leur exp rience ou encore dialoguer avec des personnalit s du monde culturel et spor tif sur le sujet le Journal aux coles un trimestriel d infor mation destin aux professionnels enseignants PMS PSE etc Il fait cho aux diff rentes exp riences de terrain Le 1 num ro a t distribu 35 000 exemplaires soit 12 par cole Il est galement disponible sur le site deux affiches de pr vention la premi re repr sentant une jeune fille a
23. individu et qui prennent en consid ration l en semble des d terminants de la sant Philippe Mouyart Centre local de promotion de la sant de Charleroi Thuin et Emmanuella Lonardo MJT Espace Jeunes de Charleroi Adresses des auteurs CLPS Charleroi Thuin avenue G n ral Michel 1B 6000 Charleroi T l 071 33 O2 29 MJI Espace Jeunes Avenue des Alli s 2 6000 Charleroi T l 071 20 86 72 aux quations simplistes fumer est et restera un risque pour la sant C est clair Et puis Peut on baser l ensemble d une poli tique aussi importante pour les centaines de milliers de consommateurs de ce produit sur ce seul constat Les d put s vont ils faire et d faire leurs r glementations au gr des publications scientifiques aussit t contredites En effet le risque li l utilisation de tout objet existe et il est complexe tablir Il d pend de cri t res vari s Un facteur fondamental est l aptitude utiliser l objet La culture sociale de cet objet Si l alcool tait jug uniquement sur base de sa dangerosit prouv e en laboratoire il serait sans doute interdit bien davantage encore que le cannabis Mais ce produit est int gr dans notre culture c est dire que la plupart des gens ne le consomment pas n importe comment ni n importe quand Il est l objet d un v ritable apprentissage m me si celui ci est informel et m me si cette ducation devrait tre am lio
24. journ e d cembre 2005 a per mis de faire un retour et un change au d part des exp riences d utilisation de chacun iden tification des points forts et faibles de l outil des difficult s rencontr es et des solutions mises en place Illustration sur le terrain Motivation et contexte Parmi ces exp riences l exploitation r alis e par l asbl MJT Espaces Jeunes de Charleroi illustre de mani re pertinente le potentiel de l outil Casseurs de pub L asbl MJT Espace Jeunes de Charleroi fait par tie du secteur associatif de la Mutualit socia liste C est un mouvement de jeunesse qui propose des activit s des animations et des informations concernant la sant la citoyen net et la culture des jeunes Pour ses animatrices l exposition de Casseurs de pub tait une opportunit d int grer un nou vel outil permettant de r pondre leurs mis sions L quipe de l asbl MJT Espace Jeunes de Char leroi a ainsi d fini les objectifs que l animation se proposait d atteindre faire prendre conscience aux jeunes qu ils peu vent tre libres de leurs choix de leurs parcours et de la gestion de leurs besoins le tout dans un souci d panouissement personnel faire prendre conscience du lien entre l anima tion et ce que les jeunes pourraient mettre sur pied pour que la soci t fonctionne de mani re plus quitable plus saine et plus quilibr e d montrer aux jeunes qu ils sont en ta
25. miracle au fumeur d si reux de se lib rer du tabac Le propos de son auteur Jean Pierre Cicchelero est plus original Il a ima gin la forme d un roman suspense pour traduire son propos ce qui donne un thriller th rapeutique d un genre nouveau Non pas un polar qui se d roule dans le milieu m dical comme par exemple le r cent Camisoles de Martin Winckler plut t faiblard soit dit en passant mais un argu mentaire antitabac emball comme un roman En une trentaine de chapitres un grand nombre de sujets sont abord s sous forme d une fiction transparente les facteurs intrins ques et extrins ques du tabagisme avec le h ros ses parents sa femme Florence ses initiateurs Philippe Maurice etc la r alit per ue et non per ue du fumeur au quotidien le v cu des proches les m urs de l industrie du tabac travers le sinistre Ad Patres le patron de Pro Mortem les m canismes de canc risation Benzo la contrebande le lobbying les basses uvres de l industrie du tabac par Gurkha a les illusions les leurres associ s la cigarette et Dame Nicotine VU POUR VOUS un menteur professionnel Bobard contr le scientifiques presse etc le comportement des pouvoirs publics avec Alma Mater Intox se charge de conserver les fumeurs et d en cr er de nouveaux un assassin un cancer du poumon au quotidien Monsieur Leurres et Madame Nicotine les redoutables illusionnistes
26. p dagogiques valid s scientifique ment de recommandations quant l alimentation saine l cole de recommandations quant aux bienfaits de la pratique d une activit physique de conseils nutritionnels l attention des l ves d un mod le de newsletter mensuelle la borer avec les enfants l attention des parents d adresses de sites de r f rentiels sur l ali mentation l ducation aux m dias la pratique sportive Un projet de service pour les PSE Les services PSE Promotion de la Sant l Ecole constituent des partenaires cl s dans la r ussite de ce plan Ils jouent la fois un r le majeur de m decine pr ventive par la possibilit d un dia gnostic pr coce de l enfant en surcharge pond rale et d autre part ils sont les mieux plac s pour amener l cole adapter son offre alimentaire et l ensemble de son projet p dagogique pour am liorer le cadre de vie des enfants Pour favoriser un d pistage pr coce les mis sions d observation de suivi et de d pistage des volutions pond rales anormales et d du cation des services PSE seront accentu es d s ce mois de septembre 2006 Par ailleurs les missions de promotion de la sant seront renforc es Les services PSE sont amen s d velopper un projet de service de promotion de la sant c est dire l offre de services faite par un service PSE aux coles Sur base de l adh sion volontaire et dans le cadr
27. presse du lancement du Plan qui s est pass l Ath n e Royal d Auderghem Bruxelles en la pr sence sympathique du basketteur Eric Struelens et du cuisinier Evan Triantopoulos Une activit physique mod r e peut prolonger la vie de trois cinq ans Lors de la Journ e Pour votre sant bougez les d cideurs politiques se sont accord s dire qu il tait capital de mener des actions intersec torielles pour promouvoir l exercice physique Leurs conclusions et recommandations contribue ront pr parer la Conf rence minist rielle euro p enne de l OMS sur la lutte contre l ob sit qui se tiendra Istanbul en novembre 2006 La promotion d une activit physique quotidienne a de nombreuses retomb es sanitaires positives allant de la pr vention de certaines maladies et de l ob sit jusqu l influence sur la coordination physique l quilibre la r sistance et le bien tre mental C est un outil de sant publique tr s effi cace affirme le docteur Marc Danzon direc teur r gional de l OMS pour l Europe De nouvelles recherches men es au Danemark et au Royaume Uni indiquent qu long terme une activit physique r guli re a des effets b n fiques quantifiables sur la sant prolongeant de trois cinq ans l esp rance de vie de l indi vidu par rapport une personne ne faisant pas ou peu d exercice En Europe occidentale plus de 30 des adultes sont insuffisamment ac
28. rer un tr s bon support pour une d marche de promotion de la sant Elle servira de d clencheur une action port e et organis e par les l ves d une cole ou d une classe par les habitants d un quartier de d clencheur de projets ayant pour cadre une maison de jeunes une entreprise une cole etc Elle servira galement d velopper une r flexion sur le th me de la consommation savoirs et en fonction des projets qui en d coulent de d velopper de nouveaux savoir faire cr ation de nouvelles affiches et de nouveaux savoir tre comportements adop ter face la publicit face la mani re de concevoir son mode de consommation Enfin elle pourra cr er l opportunit d attirer l attention des d cideurs sur l impact de leurs choix et de leurs politiques sur la qualit de vie et la sant de leurs concitoyens Toutefois l utilisation de cette exposition n ces site quelques d marches pr alables Une formation pour outiller les acteurs Pour passer de la th orie l action et afin de permettre une utilisation optimale en fonction des publics et des objectifs vis s une tape de formation est utile Elle a pour objectif le d ve loppement aupr s des futurs utilisateurs de la capacit d exploiter l outil dans le cadre d une approche critique de la consommation De mani re op rationnelle les objectifs de cette formation sont de permettre aux participants de d
29. stagiaires etc Infos Prospective Jeunesse Claire Haesaerts chauss e d Ixelles 144 1050 Bruxelles T l 02 512 17 66 Fax 02 513 24 02 Courriel claire haesaerts prospective jeunesse be Site Internet http www prospective jeunesse be Promotion sant Bruxelles et Li ge A partir d octobre 2006 Une formation de 4 jours de sensibilisation la promotion de la sant suivie de 6 ateliers mensuels par demi journ es d changes de pratiques Elle s adresse tout acteur concern par la promotion de la sant quipes PSE PMS planning ducateurs acteurs sociaux aides soignantes soins domicile maisons m dicales acteurs de pr vention centres d accueil A Bruxelles Lieu CLPS de Bruxelles rue E De B co 67 1050 Bruxelles Dates groupe 1 06 10 06 20 10 06 10 11 06 24 11 06 22 12 06 26 01 07 23 02 07 23 03 07 27 04 07 25 05 07 Dates groupe 2 19 01 07 02 02 07 16 02 07 09 03 07 30 03 07 20 04 07 11 05 07 07 06 07 29 06 07 07 09 07 Co t 100 par personne pour les 10 jours de formation A Li ge Lieu Maison des sports de la Province de Li ge rue des Pr montr s 12 4000 Li ge Dates 19 01 07 02 02 07 16 02 07 09 03 07 30 03 07 20 04 07 11 05 07 07 06 07 29 06 07 07 09 07 Co t 100 par personne pour les 10 jours de formation Renseignements asbl Rep res centre de formations en promotion de la sant t l et fax 010 45 73 3
30. surnomm s L amp N avaient d cid de prendre possession d une nouvelle victime pour le compte de Pro Mor tem Dans leur num ro de duettistes chacun avait un r le bien pr cis Leurres s duisait prioritairement les jeunes par voie psychique et les attirait dans ses pi ges diaboliques Nicotine qu accompagnaient de 600 1400 complices subtils perfectionnait le pi ge par une chimie hypersophistiqu e extrait p 71 L auteur qui manie en permanence l ironie s inscrit pleinement dans la tendance actuelle d normaliser l industrie du tabac Pas diffi cile il suffit de lire la litt rature des cigaret tiers eux m mes c est une source in puisable Mon triangle alimentaire actif Sans attendre le d marrage du Plan national nutrition sant belge le Vlaams Instituut voor Gezondheidspromotie VIG et la Stichting tegen Kanker STK pendant de la Fondation contre le cancer renforcent leur plaidoyer en faveur d une alimentation quilibr e combin e une d pense physique suffisante Au d part en 1997 il y a la pyramide alimen taire qui par les myst res de la g om trie lin guistique est en r alit un triangle au nord du pays Cette repr sentation imag e d une ali mentation quilibr e tait bien utile pour favo riser l apprentissage de principes di t tiques l mentaires par le grand public En 2004 une base d exercices physiques lui fut ajout e Logique l alimentation
31. usagers des services de sant n 3 1 trimestre 2006 Des id es qui ne manquent pas de souffle Description Ce guide d animation a pour objectif de favo riser la pr vention du tabagisme en privil giant la personne et non le produit en prenant en compte toutes les dimensions de l tre humain en d veloppant des processus impliquants et participatifs avec les jeunes et en encourageant la gestion des risques Il est compos d un manuel d utilisation et de 47 fiches d animation structur es en 7 dimensions je cherche mon identit mon image j affronte les difficult s je cherche des solu tions j entre en relation a je me r serve des moments de plaisir je g re mon temps j am nage mon espace je prends soin de mon corps j ai des r ves Les fiches sont de trois types les fiches d cou verte sont compos es d exercices simples qui ont pour objectif de mettre en vidence cette dimension les fiches apprentissage ont pour objectif de d velopper les connaissances et les comp tences autour de la ma trise du souffle les fiches largissements proposent des exer cices centr s sur les pr occupations des jeunes et leur vie de tous les jours Elles n utilisent pas syst matiquement la notion de souffle Cet outil est disponible via une formation dis pens e par le promoteur SEPTEMBRE 2006 DUCATION SANT 215 15 Il est r alis en collaboration avec le CRES
32. 006 Une r ception est pr vue partir de 19 heures 30 avant la pi ce Attention le nombre de places est limit les premiers se faire conna tre seront les premiers servis 2 places maximum par demande Cette offre est valable jusqu au 20 septembre Merci de communiquer votre inscription par courriel adress education sante mc be ou en appelant au 02 246 48 52 Knock ou le Triomphe de la m decine Pi ce de Jules Romains 1885 1972 mise en sc ne par Toni Cecchinato interpr t e par Jean Claude Frison D Knock et Michel de Warz e D Parpalaid d cors et costumes de Thierry Bosquet Voici ce qu en dit le metteur en sc ne A pre mi re vue la pi ce nous parle de notre sant qui est sans doute la chose qui nous int resse le plus au monde Et elle nous met en garde contre les charlatans de toutes sortes qui pr tendent nous gu rir de maladies parfois imaginaires A seconde vue elle nous parle des d rives de la publicit du marketing Et elle nous met en garde contre les manipulateurs des m dias Plus loin encore elle pourrait nous mettre aussi en garde contre les d rives de la foi Mais finale ment sa le on est surtout politique L homme providentiel est celui qui est parvenu annihi ler tout esprit critique chez ses concitoyens Et tout a avec le sourire Promotion de la sant et approche critique de la consommation Dans le cadre d une approche multifactorielle de l
33. 1 ferm le lundi Courriel asbl reperes freebel net Li ge A partir du 10 octobre 2006 Le Planning familial le 37 organise des ateliers sur l estime de soi 6 s ances les mardis 10 et 24 octobre 2006 7 et 21 novembre 2006 5 d cembre 2006 et 16 janvier 2007 soit en journ e de 13h30 16h30 soit en soir e de 19 22h PAF 120 pour le module complet Lieu le 37 rue Saint Gilles 29 4000 Li ge Renseignements et inscriptions 04 223 77 89 Namur 18 au 22 octobre 2006 13 salon Education Namur Expo le salon belge des outils p dagogiques et de l quipement pour l enseignement ouvert tous les futurs professionnels de l ducation en Communaut fran aise Il est une vitrine tr s compl te couvrant tous les domaines d activit qui touchent de pr s ou de loin l ducation la formation et l enseignement et notamment l dition scolaire et p dagogique le mat riel et le mobilier scolaires le mobilier de bureau le mat riel didactique et p dagogique le mat riel technique et professionnel le mat riel artistique le mobilier de plein air les voyages l alimentation les langues l informatique l audiovisuel le multim dia la formation des ma tres les sp cialisations la s curit l hygi ne la psychomotricit l quipement de classes d auditoires de b timents scolaires le mat riel scientifique les transports la culture les loisirs le spectacle pour jeunes l
34. 3 La sant est notre pr occupation tous mais attention elle est devenue un march Soyons vigilants En m me temps ne jetons pas l en fant avec l eau du bain Il ne s agit pas de se bou cher les oreilles Nous avons tous beaucoup Ottawa Bangkok En ao t 2005 s est pass un v nement tr s important pour nous usagers des services de sant Lequel me demanderez vous La sixi me conf rence mondiale sur le promotion de la sant a eu lieu qui a donn naissance la Charte de Bangkok baptis e du nom de la ville o elle a t sign e le 11 ao t 2005 en Tha lande Le lieu n est pas anodin De nombreuses voix s taient lev es contre la Charte d Ottawa pre mi re charte mondiale officielle en promotion de la sant celle ci tant consid r e comme la Charte des pays riches Le nom de cette nou velle charte est donc hautement symbolique Mais ne nous emballons pas avant d aborder les chartes elles m mes et leur processus de cr ation il est int ressant de se pencher sur ce qu est la promotion de la sant Nicole Mar chal alors Ministre de l Aide la Jeunesse et de la Sant de la Communaut fran aise nous avait rappel la belle d finition du d cret de 1997 lors de notre colloque de 2003 Le processus qui vise permettre l individu et la collectivit d agir sur les facteurs d terminants de la sant et ce faisant d am liorer celle ci en pri vil giant l e
35. Gerbovits Anne Catherine Paul t l 081 729 207 081 729 210 081 729 356 Fax 081 729 376 Courriel line gerbovits mutsoc be ou annecatherine paul mutsoc be Braine L Alleud 29 septembre 2006 La r gionale du Brabant wallon de l ACIH AAM Mouvement social des personnes malades valides et handicap es organise une conf rence intitul e La menace cardiovasculaire globale et les diff rents facteurs de risque anim e par le D Van de Casseye Ligue cardiologique belge 14 heures Lieu Salle de la Closi re Ste Anne rue Ste Anne 3 1420 Braine l Alleud Salle accessible aux personnes mobilit r duite Participation gratuite Inscription au 067 89 36 80 de 9 12h ou par courriel fabrice laurent2 mc be EA ERA Bruxelles 29 septembre 2006 Europa Donna Belgium et la Fondation contre le Cancer organisent une journ e d information grand public appel e Action Sein Les deux fils conducteurs de la journ e seront la recherche de la meilleure efficacit m dicale possible compte tenu des progr s les plus r cents ainsi qu une attention toute particuli re pour la qualit de vie pendant et apr s la maladie Des sujets qui pr occupent de nombreuses femmes comme le d sir d enfant apr s un cancer du sein la prise en charge de la m nopause ou encore les avanc es en mati re de diagnostic et de traitements seront abord s dans un langage accessible Plusieurs temps d change avec le public s
36. TEMBRE 2006 m thode outils contenus th me d une d marche ducative autour des d pendances crit res de qualit et d efficacit d une d marche ducative comp tence psychoaffective et comp tence sociale comp tence mobiliser par l animateur pour r ussir une d marche d ducation pour la sant l ments de l environnement marketing influence des pairs perception subjective de sant M thode de travail A partir d un projet d intervention en cours ou en conception r daction d une fiche projet pr sentant 3 aspects d un programme de promotion ou ducation pour la sant d velopper la philosophie du travail ducatif sens syst me de valeur que soutient l intervention dans le domaine de la d pendance les comp tences mobiliser chez les acteurs ducateurs qui s engagent dans la d marche l organisation et les actions mener au quotidien avec son public Public cible Directeurs enseignants personnels PSE professionnels de la sant ou de l ducation intervenant en milieu de vie asbl coles quartiers cr ches d veloppant ou d sirant d velopper un projet sur ce th me Dates 18 octobre et 22 novembre de 09 16 h Lieu La Louvi re Ville sant rue de la loi 30 Nombre d inscriptions limit 15 participants Nombre de journ es 2 Co t 50 euros Module 4 Accompagnement de projets pour des publics parti
37. a pri re et des soins En atteste de mani re fort parlante le d p t de m di caments devant les autels Chez Emile No l psychoth rapeute canadien d origine haitienne exer ant en Belgique l approche est plus cri tique La maladie engendre souvent selon lui un repli sur soi qui favorise le jeu de la supersti tion Il en appelle une ducation de masse qui permettrait au plus grand nombre de d couvrir la r solution de probl mes et de transf rer cette approche pragmatique dans la vie quotidienne Gu risseurs Le D Moussa Maman ethnopsychiatre fran ais originaire du B nin requiert lui l exp rience de gu risseurs au sein de consultations consacr es aux maladies infectieuses notamment l H pi tal Saint Louis Paris J ai d abord t interpell explique t il en constatant que certaines per sonnes africaines soign es aux neuroleptiques ne r pondent pas au traitement En ce qui concerne le sida nous rencontrons un gros probl me d obser vance du traitement D o la cr ation de ces consul tations mixtes Le malade explique au tradipraticien qu il ne se sent pas cout qu il ne comprend pas ce que le m decin classique lui raconte qu il se sent tout bonnement bien En retour les m decins hos pitaliers apprennent dire aux patients qui leur par lent par exemple d esprit qu ils savent qu en Afrique a se passe ainsi mais qu eux sont m decins fran ais Nous avons trouv une bel
38. a sant le Centre de ressources du Centre local de promotion de la sant de Charleroi Thuin CLPSCT et l asbl Educa Sant ont fait l acquisi tion d une exposition r alis e par Casseurs de pub L objectif de cette acquisition tait de proposer aux acteurs de terrain un outil permettant de faire un lien entre la sant et un de ses d terminants essentiels l environnement socio conomique Casseurs de pub Cr e en 1999 Casseurs de pub est une asso ciation fran aise loi de 1901 l quivalent de nos asbl Elle d crit son objectif comme tant de promouvoir la cr ation graphique et artis tique bas e sur la critique de la soci t de consommation et la promotion d alternatives Dans ce sens l association diffuse une revue annuelle Casseurs de pub et un journal bimes 1 Pour plus d information sur les d terminants de la sant nous vous renvoyons la lecture de l ouvrage suivant BANTUELLE M DARIO Y MOREL J Des concepts et une thique Collection Sant communautaire et promotion de la sant n 1 Bruxelles 2000 38 p Cet ouvrage peut tre t l charg l adresse suivante www sacopar be site publications pdf santecom1 pdf 2 Plus d information sur le site suivant www casseursdepub net triel La D croissance et elle relaye des v ne ments comme la Rentr e sans marques la Jour n e sans achat la Semaine sans t l Elle r alise galement des films d animations et orga
39. aisant peu d efforts physiques Trop de gens profitent de ces inventions gr ce aux quelles ils d pensent moins d nergie sans com penser par un autre type d activit physique L OMS encourage les adultes effectuer tous les jours au moins 30 minutes d exercice phy sique mod r savoir tout mouvement cor porel entra nant une d pense d nergie par exemple marcher rouler v lo jouer faire le m nage monter les escaliers ou pratiquer un sport Les enfants devraient faire au moins 60 minutes d exercice physique tous les jours Conf rence minist rielle de lutte contre l ob sit Afin de r agir l pid mie d ob sit qui s vit en Europe et de faciliter une intervention l chelle de la R gion le Bureau r gional de l OMS pour l Europe organise une Conf rence Il en va de m me pour le tabagisme puisque c est dans la tranche d ge 15 24 ans que la p n tration du tabac est la plus importante 1 jeune sur 3 est fumeur et la moiti fume 20 cigarettes ou plus par jour Un jeune sur 5 regarde la t l vision ou des vid os au moins 4 heures par jour les jours d cole Pr s de 12 sont consid r s comme accros aux jeux ou l ordinateur Pr s de 40 des jeunes ne font pas de sport plus d une fois par semaine et 10 d entre eux ne font jamais de sport Epid mie vous avez dit pid mie Les maladies cardiovasculaires pourraient bien se d clarer de plus en plus t t si nous n
40. ajorit de jeunes se d clare favorable aux mesures d interdiction qu il s agisse de la vente de tabac aux mineurs ou de fumer l cole ou dans les lieux publics Ils se montrent ouverts la discussion en famille mais celle ci commence trop souvent suite au fait que le jeune fume et rarement de mani re pr ventive Conclusions Le barom tre assu tudes du CRIOC et de la Fon dation Rodin r v le des constats positifs diminution de la consommation tant en fr quence qu en nombre d marrage plus tardif de la consommation de la premi re cigarette sauf dans l enseigne ment artistique et un constat pr occupant le nombre de jeunes qui a d j essay est toujours en augmentation L tude souligne la n cessit de concentrer la politique de pr vention et de lutte contre le tabagisme pour la population des 10 14 ans mettre l accent sur la population risque d s 10 ans et d velopper des actions de commu LU POUR VOUS nication cibl es et adapt es notamment vis vis de l enseignement artistique renforcer le r le des parents en mati re de pr vention et d information vis vis de leurs jeunes enfants en accordant davantage d at tention aux milieux sociaux d favoris s d finir des actions cibl es en mati re de sevrage pour les 14 18 ans en s appuyant par exemple sur les jeunes non fumeurs qui sont somme toute majoritaires et qui ont besoin d tre valoris s
41. ans notre soci t la notion m me de d pendance est connot e n gativement m me lorsqu on la questionne en dehors du cadre des conduites risque Or la condition d humanit n est elle pas intrins quement li e l interrelation l change l interd pendance conna tre et reconna tre donner et recevoir Pour Albert Memmi l homme d pendant enfin est encore l une des figures les plus courantes et les plus indiscutables de l universelle humanit A l re de l individualisme dans un contexte o la pens e dominante entretient le fantasme de l ind pendance opposant d pendances et vie authentique et cultivant le paradoxe de l injonction l autonomie ne pourrait on tenter de penser la question non plus en terme d antinomie mais plut t de compl mentarit tre autonome quivaudrait prendre conscience de ses d pendances et les g rer Pour commander ce Cahier 6 20 ou recevoir la liste des autres num ros parus contactez Claire Haesaerts Secr taire de r daction au 02 512 17 66 fax 02 513 24 02 courriel claire haesaerts prospective jeunesse be a Le n 37 de juillet 2006 de la revue Sant Conjugu e est intitul Course d obstacles pour soins de sant primaires Les discours sur l importance des soins de sant primaires ne tarissent pas d loge leur gard Pourtant ils demeurent les parents pauvres dans la plupart des syst mes de sant europ ens C
42. ation ali GILLES LIFOVETSKY Le bonheur paradoxal sul nur lu ii E byjt mentik Lulunun mente galement la croissance conomique et toutes les vell it s de vie frugale ou aust re de stabilisation de la croissance voire de d croissance repr sentent pour l auteur des r veries certes fond es mais dont la concr tisation n est tout simplement pas souhaitable Elles exigeraient des mesures autoritaires alors que le march reste la moins mauvaise des solutions la mieux adap t e une soci t d individus libres Toutefois Lipovetsky nous livre une conclusion encore une fois paradoxale en reconnaissant que seuls des int r ts et des passions d un autre genre pourront dresser des remparts face au d ferlement hyperconsommatif Il est peut tre urgent de trouver ces fameux moyens non autoritaires de r orienter l indi vidu vers d autres buts qui soient compatibles avec la p rennit de la plan te et de l humanit Christian L onard D partement Recherche et D veloppement de la Mutualit chr tienne Gilles LIPOVETSKY Le bonheur paradoxal Essai sur la soci t d hyperconsommation Gallimard 2006 377 pages Article paru initialement dans MC Informations n 224 ao t 2006 SEPTEMBRE 2006 DUCATION SANT 215 17 Le pi ge fatal Ce livre qui tue l envie de fumer d apr s le slo gan choc de son diteur n est pas le bouquin de plus qui donne la recette
43. ble aussi plus n ces saire dans une soci t fragilis e ou certaines per sonnes familles se trouvent isol es Prochainement les quatre f d rations initia trices ainsi que les signataires de la plate forme se r uniront pour approfondir les r flexions qui Viennent d tre relanc es et d cider ensemble en temps voulu des mesures prendre pour maintenir cette vigilance D apr s un communiqu de presse de la plate forme Vive la Vie APES UL9 Service Communautaire de Promotion de la Sant unit de l Ecole de Sant publique de l Universit de Li ge Borinage 2000 Bureau wallon des femmes de la CGSP Coordination des Associations pour le Droit l Avortement et la Contraception CADAC France CAL CEMEA SJ Organisation de Jeunesse reconnue par la Communaut fran aise a CEMEA EP Service d Education Permanente reconnu par la Communaut fran aise Collectif dialogue et partage a Commission Femmes de la FGTB Bruxelles Conseil de la jeunesse d expression fran aise CJEF R FLEXIONS Liste des organisations signataires de la plate forme au 18 juillet 2006 Centre communautaire la que juif CCLJ Centre r gional du Libre Examen Collectif National pour les Droits des Femmes CNDPF France Comit belge Ni Putes Ni Soumises D CLIC asbl groupe Femmes WENDO Espace P Ex Aequo F d ration des centres de service social F d ration des mai
44. culiers il n est pas n cessaire d avoir suivi nos formations pour participer ces groupes Application de la nouvelle r glementation tabac dans les coles et les associations r ponse aux questions change et partage de pratiques Date une demi journ e de 9 12 h le 20 d cembre 2006 La Louvi re Ville Sant rue de la loi 30 Nombre d inscriptions limit 10 participants Co t 50 euros Analyse de pratiques pour les intervenants de premi re ligne supervision de projets approfondissement et rappels th oriques Dates deux demi journ es de 9 12 h les 10 janvier 2007 et 07 f vrier 2007 Namur Bien tre et Sant 18 rue Louis Loiseau Co t 100 euros Renseignements et inscriptions asbl Promotion Sant et D veloppement Durable Rue Louis Loiseau 18 bte 2 5000 Namur T l 081 81 36 90 Courriel psdd skynet be Internet www formationsante be Ce cycle de formation est organis avec le soutien de la R gion wallonne et de la Communaut fran aise OTL EO UG Promotion de la sant Bruxelles 26 octobre 2006 Formation D velopper un processus de promotion de la sant partir d un outil organis e par le Service Promotion Sant de l Union nationale des mutualit s socialistes l intention des animateurs enseignants quipes PMS et PSE Objectifs s approprier une d marche de promotion de la sant partir d un outil participatif et coop ratif a identifier les rep r
45. cult s conjugales sommeil stress alimentation forme se trouvent investis par l expertise m dicale et psychologique Alors que les d penses de sant ob issent une courbe exponentielle les modes de vie et la consommation se m dicalisent Tentacu laire omnipr sent le processus de m dicalisation de la soci t a transform les attentes les priorit s les modes d existence de tous En d autres termes il ne s agit plus seulement de gu rir mais de pr venir les maux intervenir en amont de l apparition des situations critiques p 218 La recherche obsessionnelle de la mini misation des risques que notre soci t a rig e en dogme Jules Romains n aurait m me pas os en r ver Bref c est faire uvre de bonne sant mentale pour nous les professionnels de la pr vention de nous remettre en question au moins le temps 2 Gilles Lipovetsky Le bonheur paradoxal Essai sur la soci t d hyperconsommation Gallimard 2006 p 217 d un spectacle qui a gard toute sa force comique au fil du temps ce qui ne g te rien Serez vous des n tres Education Sant et Question Sant le Service communautaire de promotion de la sant charg de la communication ont le plaisir d in viter 50 d entre vous venir appr cier la pi ce gr ce l aide de la Ministre de la Sant Cathe rine Fonck O au Th tre Royal du Parc rue de la Loi 3 1000 Bruxelles Quand le vendredi 20 octobre 2
46. de Bruxelles 02 535 06 78 ou aupr s du Service international de recherche d ducation et d action sociale Sir as 02 649 99 58 Henar CL jai les psychologues sont encore en formation que l on va informer leurs parents du pourquoi de SEPTEMBRE 2006 DUCATION SANT 215 IL leur passage que cela ne les concerne pas puis qu ils n ont pas encore le projet de fonder une famille etc Pour nombre d entre eux notre stand consti tuait donc l occasion de franchir sans s en aper cevoir la porte d un planning familial Et ce pour d couvrir que c est un lieu dans lequel on aborde tout ce qui touche la vie affective et sexuelle on y pratique des consultations gyn cologiques contraception suivi de grossesse interruption de grossesse traitement des infections psy chologiques entretiens d urgence suivis th rapeutiques en individuel en couple ou en famille sociales et juridiques de m diation familiale Les centres de planning organisent aussi des animations dans les coles et aupr s de groupes d adultes Toute personne est bien venue homme et femme sans limite d ge quelle que soit sa situation financi re Un prin cipe fondamental est de faire en sorte que tout le monde ait acc s nos services L objectif cen tral aider toute personne acc der une vie affective et sexuelle libre et responsable 2006 le stand volue Enthousiasm s par la r ussite de cette premi r
47. de et pas seulement les pays riches La Charte de Bangkok 19 ans apr s Ottawa voici donc Bangkok La charte d finit selon l OMS les principaux enjeux traiter et les actions et engagements qui seront n cessaires pour s occuper des d terminants de la sant dans un monde globalis en faisant appel aux nombreux acteurs et parties int ress s qui ont un r le critique jouer pour parvenir la sant pour tous Elle s attarde entre autres sur les d fis rele ver en mati re de maladies transmissibles et de maladies chroniques mais aussi sur le poids de la mondialisation et ses effets sur la sant Elle introduit surtout une id e compl tement nouvelle la collaboration entre gouvernements organisations internationales soci t civile et secteur priv selon trois principes veiller ce que la promotion de la sant ait une place centrale dans le d veloppement mondial veiller ce qu elle fasse partie des responsa bilit s essentielles des gouvernements et des bonnes pratiques des entreprises veiller ce qu elle soit l un des centres d int r t des initiatives des communaut s et de la soci t civile La charte d Ottawa avait d j permis de construire des politiques sanitaires au niveau mondial national et local notamment en ce qui concerne la lutte anti tabac Cependant d im portantes disparit s entre les pays d velopp s et ceux en voie de d veloppement sp cialement e
48. e Public cible A partir de 12 ans Appr ciation Contrairement une d marche centr e sur le produit qui on l a constat ne motive pas le jeune au changement la d marche centr e sur la personne l aide trouver d autres r ponses que le tabac l alcool et autres assu tudes son mal tre ou ses difficult s L outil est particuli rement modulable pratique et efficient Il est centr sur le faire vivre des exp riences avant de penser et ou r fl chir Ses bases et concepts th oriques sont clairs document s et bien articul s avec le contenu des activit s Il favorise la communication la cr ativit l imaginaire et permet une implica tion des participants autour de leurs ressources et leur potentiel positif en dehors de toute intention moralisatrice La richesse des activi t s propos es tient dans la diversit des apports des partenaires formations et contextes d uti lisation diversifi s S il vise principalement l ac quisition d aptitudes individuelles certaines activit s permettent un d veloppement et une exploitation plus long terme A part un local confortable la mise en place de l outil n cessite peu de moyens mat riels de mise en uvre Le document d accompagnement clair et complet propose des r f rences th oriques et des aspects m thodologiques et concrets Utilisation conseill e Un espace convivial et confortable est absolu ment n cessaire pour permettr
49. e du projet d tablissement des actions de pro motion de l alimentation saine et de l activit physique en milieu scolaire et familial seront ainsi tablies en partenariat avec l cole et les SEPTEMBRE 2006 DUCATION SANT 215 3 parents Les services PSE peuvent galement faire le lien avec les associations et les orga nismes ressources et mettre les outils p dago giques disposition des coles Les milieux d accueil extrascolaires R alisation d un cadastre des outils existants L Observatoire de l Enfance de la Jeunesse et de l Aide la Jeunesse a t charg de r aliser un cadastre des outils existants documents brochures jeux formations L objectif est de pointer les manques et de valoriser les outils de qualit existants Le cadastre r alis a permis de d finir des prio rit s avec les repr sentants du secteur qui ont pu tre valoris es d j pendant les vacances d t La contribution au d veloppement harmonieux de l enfant et de l adolescent est un objectif cen tral pour les milieux d accueil extrascolaires L en semble des activit s destination des accueillants animateurs encadrants ou destination des enfants et des adolescents est orient dans ce sens Le bien tre et la sant ressources indispen sables pour le d veloppement de l enfant et de l adolescent sont d j pris en consid ration tous les niveaux de mani re globale et transver sale On trouv
50. e exp rience nous avons d cid de l amplifier et de l am liorer un nom d abord Sex and Co et un logo une brochure toute neuve sur laquelle se trouvent les r ponses aux questions les plus fr quemment pos es ainsi que les adresses des 42 centres que nous repr sentons la cr ation d un site sp cifique www sexandco info sur lequel les festivaliers peuvent visionner les photos prises avec leur accord bien entendu lors de leur pas sage au stand un questionnaire qui nous per Menaces sur nos valeurs d mocratiques La Plate forme Vive la vie se mobilise contre l obscurantisme Suite l appel du Collectif Papa Maman et moi faire du 25 juillet la premi re journ e europ enne contre l avortement les quatre f d rations de centres de planning familial en Communaut fran aise ont pris l initiative de mettre en place une Plate forme de vigilance par rapport aux risques actuels de d rives extr mistes et de recul des droits en mati re de vie affective et sexuelle et singuli rement en mati re de droit l avortement R affirmant son attachement aux valeurs d mo cratiques qui fondent notre soci t d mocra tique la Plate forme Vive la vie d fend une intangible libert de choix personnel que doi vent pouvoir exercer chacun et chacune d entre nous tout particuli rement dans le domaine de la vie affective et sexuelle Notre plate forme revendique galement le respect des diff rences
51. e donc dans le secteur une r cep tivit naturelle pour aborder un sujet tel que la promotion des attitudes saines en mati re d ali mentation et d activit s physiques Les milieux extrascolaires seront soutenus par l optimalisation des axes de formation et les outils mis disposition Promotion de l alimentation saine pour les enfants de 0 3 ans en collaboration avec l ONE Edition d une brochure d information Une brochure reprenant 10 points prioritaires pour les enfants de 0 18 mois et 10 points prioritaires pour les enfants de 18 mois 6 ans sera dit e destination des professionnels de la sant Promotion de l allaitement maternel Les b n fices de l allaitement maternel sur la sant de l enfant court et long terme ont fait l objet de nombreux travaux scientifiques qui attestent de son importance pour pr venir cer tains troubles de sant dont le surpoids C est pourquoi l OMS recommande un allaitement maternel exclusif de 6 mois Actuellement trois femmes sur quatre en Communaut fran aise d cident d allaiter lors de la naissance d un enfant Cependant cet allaitement maternel reste de courte dur e puisque 30 des enfants seulement sont encore exclusivement allait s l ge de 3 mois Des chiffres inqui tants Ob sit En 20 ans l ob sit infantile a augment de 17 en Belgique 19 des 9 12 ans pr sentent un sur poids voire une ob sit 10 des adol
52. e l exploitation des activit s de m me qu une tenue confor table pour les participants La consommation de tabac chez les jeunes diminue Pour la deuxi me ann e cons cutive le CRIOC et la Fondation Rodin publient les r sultats de leur barom tre assu tudes Les chiffres sur la consom mation de tabac par les jeunes en 2006 et sur leur perception du tabagisme semblent montrer que les campagnes de pr vention de ces der ni res ann es n auraient pas t inutiles la consommation de tabac chez les jeunes est en l g re diminution depuis un an Ceux ci sont en majorit favorables aux interdits de vente aux mineurs de fumer l cole etc N anmoins les jeunes restent fragiles face aux risques de d pen dance La pr vention doit tre renforc e aupr s des 10 14 ans et dans les milieux d favoris s Constats issus de l tude 2006 Globalement les jeunes sont moins nombreux fumer en 2006 12 qu en 2005 15 Comme pr c demment ceux de l enseigne ment technique professionnel et artistique sont plus enclins consommer du tabac et en r duire les risques renforc s dans leur percep tion par le fait de vivre dans un environnement fumeur Dans l enseignement artistique o ils taient d j plus nombreux fumer en 2005 37 le tabagisme des jeunes s accro t encore 51 en 2006 Dans l enseignement profes sionnel par contre en 2006 la consommation de tabac a l g rement diminu
53. ement de nos existences par l obsession de la bonne sant et les d rives marchandes auxquelles il donne lieu sont bien plus pr sentes aujourd hui qu hier Pour un t moignage r cent quant l actualit de la pi ce citons Gilles Lipovetsky dans son dernier essai Le bonheur paradoxal voir la recension de l ouvrage dans ce num ro Les magazines les d bats les missions t l vis es consacr s la sant passionnent un public de masse 1 Malgr son talent consid rable Fabrice Luchini n est pas parvenu nous faire oublier son g nie lors d une r cente reprise SEPTEMBRE 2006 DUCATION SANT 215 7 PS Les autocollants sont disponibles sur simple demande courrier infor drogues be 70 semestres tenter vaille que vaille de contrecarrer les id es re ues les discours et les clich s des m dias la chape des dogma tismes de tous bords et la discrimination des usagers de drogues 35 ann es porter un autre regard sur les drogues et sur ceux qui en consomment aider mieux comprendre et faire face amener la pr vention au del des discours incantatoires et moralistes des shows d ma gogiques et des d monstrations de force 35 ann es de passion et de raison m 1 1 Photo Corbis les probl mes de la sant envahissent les conversa tions ordinaires un nombre croissant de domaines de la vie sociale et individuelle chec scolaire diffi
54. emploi de plein exercice Inscription sur candidature au FARES rue de la Concorde 56 1050 Bruxelles Renseignements 02 512 29 36 ou programme sur www fares be de malades 2006 2007 L asbl Cancer et Psychologie propose diff rents modules de formation destin s aux soignants d j sur le terrain ou en devenir professionnels ou b n voles d sireux de mettre au travail leur style d accompagnement aupr s de personnes confront es une maladie grave ou la fin de vie Les formations auront lieu Bruxelles et Li ge tout au long de l ann e acad mique 2006 2007 Pour conna tre le contenu de chaque formation vous pouvez consulter le site www canceretpsy be ou obtenir le dossier des formations sur simple demande Cancer et Psychologie asbl av de Tervuren 215 14 1150 Bruxelles T l 02 735 16 97 Courriel canceretpsy skynet be Publications a Le 39 Cahier de Prospective Jeunesse porte comme titre D pendances assu tudes addictions toxicomanies Ces termes se c toient s interp n trent voire parfois se confrontent Le concept de d pendance semble de plus en plus difficile cerner faut il penser les d pendances partir de la relation avec un produit consid r comme drogue toxicomanie alcoolisme tabagisme ou partir des conduites des personnes souvent consid r es comme troubles du comportement jeu pathologique cyberd pendance hypersexualit anorexie D
55. ent tre com pl t d un volet p dagogique qui initie les l ves la d couverte et la d gustation des fruits Les ateliers des grands chefs L id e est d associer quelques grands chefs belges afin qu ils puissent apporter une touche de fan taisie et d originalit au projet Quatre ateliers cuisine par an seront mis sur pied pour corres pondre aux quatre saisons Ils s adressent aux responsables des cantines Ces personnes r ali seront un menu complet b n ficieront de conseils d un savoir faire et de recettes Des ateliers Go t et saveurs pour les enfants et les adolescents Le principe consiste mettre sur pied des ateliers du go t pour enfants et adolescents afin de leur faire re d couvrir les senteurs l importance du go t pour l tre humain etc Ces ateliers pour ront galement tre anim s par un grand chef Sans vouloir faire la le on aux jeunes Cathe rine Fonck a aussi l intention de d normaliser la consommation excessive de certains produits La partie sera rude vu les fortunes d pens es par les producteurs de ces m mes produits Cr ation d une mallette p dagogique D s janvier 2007 la Communaut fran aise mettra disposition de ses tablissements sco laires une mallette p dagogique labor e en concertation avec tous les acteurs Celle ci per mettra aux enseignants de disposer Mange plus malin et bouge oi Lg train PDT LU LUS ak sai l tir d outils
56. eprendre le contr le de cet usage et de son commerce en le r glementant quel acc s quelle qualit et en l encadrant par des mesures de pr vention et d ducation Cette politique courageuse et responsable favorisera non seulement la sant par la fin de la clandestinit et du secret li s ces pratiques mais aussi le rapport des jeunes et moins jeunes la loi et donc la citoyen net par des dispositions juridiques plus claires et moins hypocrites Une v ritable politique de sant ne devrait pas faire l conomie de ces changements Communiqu par Infor Drogues 2 Voir les r flexions de la f d ration bruxelloise des institutions pour toxicomanes disponible en t l chargement l adresse www feditobxl be publications_secteur php Religion culture et sida Quels sont les freins ou les adjuvants que peuvent repr senter l histoire de vie la culture ou la religion quand il s agit de pr venir ou de soigner le sida Le Centre r gional du libre examen de Bruxelles et le Service international de recherche d ducation et d action sociale Sir as se sont pench s sur la question l occasion d un colloque M decins anthropologues sociologues interpr tes psychologues sont venus t moigner Le r le jou par les pratiques religieuses en Afrique ou au sein des communaut s africaines en Belgique a t d velopp Selon le D Gas pard Matumikina m decin hospitalier Kin shasa e
57. es th sie loco r gionale la coronarographie le scan ner la scintigraphie ou la gastroscopie D autres parties du site pr sentent plus concr tement les activit s du Centre d ducation du patient les campagnes men es depuis 1998 l chelle de la Communaut fran aise sur les th mes de la mort subite du nourrisson et de la pro motion de la sant du nourrisson en mettant l accent sur le tabagisme l allaitement mater nel avant et apr s la naissance les formations en accompagnement th ra peutique du patient le trimestriel Education du patient et Enjeux de sant anciennement Bulletin d Educa Le n 2 2006 vient de sortir Traitant de programmes d Education du Patient destination des enfants via des prismes ludiques des marionnettes ou bien destination des adultes traitements inhal s en BPCO et l asthme la carte conceptuelle en consultation m dicale le clown relationnel ce num ro aborde aussi un sujet plus th orique de l ducation du patient la perception de la sant et la consommation m dicale l existence toujours bien r elle de l pid mie et sur l importance de la regarder en face La campagne est d clin e vers trois publics les jeunes les migrants les hommes de plus de 50 ans trois visuels dot s d un slogan exprimant chacun une forme d indiff rence Cette cam pagne a t r alis e avec l aide pr cieuse de mod les b n voles et est r ali
58. es activit s extrascolaires la gestion d tablissements scolaires la pr vention la sant l ducation l environnement le livre de jeunesse la presse jeunesse la gestion du personnel les assurances mais aussi l aide et le conseil aux enseignants et autres professionnels de l ducation Tous renseignements sur le site www saloneducation be Alcool drogues Bruxelles Octobre et novembre 2006 Sant et Entreprise ASBL organise un cycle de formation l intention des travailleurs m dico sociaux en entreprise qui sont amen s jouer le r le de structure d aide interne pour les travailleurs pr sentant des probl mes d alcool ou de drogue Th mes abord s informations th oriques sur l alcoolisme et les autres toxicomanies sensibilisation l approche syst mique de ces probl matiques tude des probl mes li s l alcool et aux autres drogues dans l entreprise formation la relation d aide information sur les ressources institutionnelles Dates 17 et 24 octobre 7 14 et 28 novembre 2006 de 9h 16h30 Lieu rue Mercelis 27 2 tage 1050 Bruxelles Frais de participation 245 en cas de prise en charge individuelle 280 en cas de prise en charge par l entreprise 2 personnes 255 personne 3 personnes et plus 245 personne Les places sont limit es 12 personnes par module Le versement au compte 068 2198957 91 de Sant et Entreprise ASBL tient lieu d i
59. es utiles la construction d un projet sant avec des enfants PARTAGES est un jeu coop ratif destin aux enfants de 8 13 ans cr par l association Partages 51 Reims France Ce jeu respecte une approche globale et positive de la sant fond e sur les d terminants de sant et les int r ts imm diats des enfants En instaurant un dialogue entre adultes et enfants autour de la loi et des conduites risque il propose des rep res en mati re de sant et de citoyennet Il permet des intervenants professionnels relais adultes relais ducateurs enseignants animateurs infirmi res parents etc de participer activement la d marche pr ventive en leur apportant un moyen le jeu et des rep res pour d velopper des projets en sant dans leurs lieux d intervention Contenu de la formation pr sentation de l association du jeu et du processus d laboration de l outil t moignages d actions sant mises en place partir de l outil valuation de la transf rabilit de la d marche Formatrices les fondatrices de l Association Partages 51 m decin scolaire infirmi re scolaire et psychologue Lieu Union nationale des Mutualit s socialistes place Saint Jean 1 1000 Bruxelles Horaire 10 h 00 12 h 30 13h 30 16 h 00 Co t 30 pour les tudiants les services et associations subventionn s en Belgique Secteur priv et tranger 100 Montant verser sur le com
60. escents seraient ob ses Alimentation En 20 ans la consommation de fruits et l gumes est pass e de 77 50 Plus de 50 des jeunes d clarent boire des boissons sucr es gazeuses 60 des l ves consomment quotidien nement des friandises sucr es Activit physique Certains jeunes n en pratiquent jamais ou quasi jamais filles l ves plus g s l ves de l enseignement technique et pro fessionnel Sant publique En 2000 le co t des pathologies associ es l ob sit tait de 600 millions d euros soit pr s de 6 du budget de l INAMI La promotion de l allaitement maternel se fera dans un premier temps via deux mesures prin cipales la formation continue du personnel m dico social entourant les familles Le personnel encadrant re oit des formations continues en collaboration avec l ONE pour optimaliser l ac compagnement des jeunes m res l int gration dans les cours de biologie du cycle secondaire Il s agit de sensibiliser les adolescents la question en l int grant dans le cours de sciences du cycle secondaire Des r unions de concertation seront mises en place entre les responsables des programmes de ces fili res et les professionnels en nutrition p dia trique de l ONE Promotion de l alimentation de mani re ludique pour les 6 12 ans Exposition Tom et Babette explorateurs du go t Ludique et didactique l exposition Tom et Babette explorateurs du go t
61. et proposent une approche coh rente et des outils compl mentaires La campagne francophone s tendra sur la l gis lature et sera valu e chaque ann e Une premi re valuation est pr vue la fin de l ann e 2007 La campagne privil gie une approche positive Change tes habi tudes a fait du bien est le message qui est v hicul aupr s des jeunes en mettant en avant les notions de plaisir et de d sir un d fi commun tous les acteurs concer n s ont t associ s ce projet savoir les enfants et les jeunes mais aussi leurs parents et les professionnels de l ducation La campagne comprend les outils d informa tion et de sensibilisation suivants un site Internet www mangerbouger be Convivial et interactif il s adresse aux enfants adolescents parents et professionnels le blog www mangerbouger be leblog Il est destin aux adolescents de 12 14 ans Il leur Une di te thique Si la vie t a jou un tour de taille genre XXL Si tu te moques de ces r gimes jamais gri sants Si tu prouves la terrible peur du bide Tu n es pas n e la bonne poque Dire qu au temps de Rubens les hommes pr f raient les grosses Aujourd hui le top qui mod le la pens e c est le format A4 anorexique asexu an mique et acn ique Ceci dit il y a quand m me les contre mod les les pulpeuses incendiaires les voluptueuses charmeuses les siliconnes qui font
62. ien professionnels du secteur social assistante sociale ducateur sp cialis professionnels de la relation d aide psychologue th rapeute en guidance Dates 19 et 23 10 2006 de 09 16h Lieu Bien tre et Sant 18 rue Louis Loiseau 5000 Namur Pr requis aucun Nombre d inscriptions limit 18 participants Co t 50 euros Module 2 Coaching sant Approche relationnelle et motivationnelle Motiver et accompagner le changement de comportement exemple du tabagisme et des assu tudes 4 jours Objectifs acqu rir des rep res m thodologiques et pratiques pour mener une d marche relationnelle avec le patient fumeur ou des groupes de fumeurs dans une perspective de soutien l arr t du tabagisme acqu rir les comp tences n cessaires pour inscrire une d marche de promotion de la sant dans sa pratique professionnelle pour l approche des d pendances Contenu a principes de tabacologie m canismes de la d pendance et cycle du changement diff rents mod les de changement de comportements principes de dynamique de groupe aborder et accompagner une personne fumeuse ou d pendante d finir le r le et la place du professionnel dans la gestion des d pendances o commence et o s arr te son intervention pr parer et susciter la motivation au changement de comportement apprendre g rer les processus de r sistance d velopper son intervent
63. ines sco laires afin d avoir une vision globale de la situation Pour ce faire un tat des lieux des cantines vient d tre r alis Les principaux constats sont les suivants plus d un tablissement sur deux fait appel une soci t externe pour la pr paration de ses repas chauds l autre moiti pr parant ses repas en interne avec son personnel de cuisine seul un l ve sur cinq se rend r guli rement la cantine pour y prendre un repas chaud sept coles sur dix mettent disposition de l eau gratuite seule une cole sur dix propose un fruit comme collation environ quatre coles sur dix ne disposent pas de r fectoire assez grand pour y accueillir tous les l ves En coh rence et compl mentarit avec les actions d j pr vues les axes principaux des pistes qui sont d velopp es portent sur la clarification des normes de qualit nutri tionnelle d hygi ne etc l information et la sensibilisation de la com munaut ducative la formation et l accompagnement des gestion naires de cantines 1 l information et la sensibilisation des l ves l information des parents la collaboration de grands chefs renomm s et sensibles la probl matique Sur base des r sultats de l enqu te et des recom mandations plusieurs projets concrets seront mis en place dans le courant de l ann e scolaire 2006 2007 Citons notamment La cr ation d une charte
64. ion dans une perspective de promotion de la sant comment faire passer un message ou communiquer avec une personne d pendante o fumeuse a quels sont les outils disponibles M thode de travail Alternance d exercices et d expos s th oriques Public cible professionnels de la sant m decin infirmi re kin psychologue di t ticien professionnels du secteur social assistante sociale ducateur sp cialis professionnels de la relation d aide psychologue th rapeute en guidance Dates 07 et 21 11 07 et 21 12 de 09 16h Lieu Bien tre et Sant 18 rue Louis Loiseau 5000 Namur Pr requis aucun Nombre d inscriptions limit 15 participants Co t 100 euros Module 3 Approche ducative et d veloppement de projet en promotion de la sant mise en place de la nouvelle r glementation sur le tabagisme dans les coles 2 jours Objectifs Acqu rir des points de rep re m thodologiques et de management pour favoriser la mise en place d une cole sans tabac et concevoir une intervention de promotion de la sant avec diff rents publics autour du th me des d pendances Contenu a cadres de r f rence de la d marche ducative en sant management et mise en place de la r glementation tabac dans les coles enjeux limites et finalit s de la d marche ducative orient e sur le th me des d pendances 22 DUCATION SANT 215 SEP
65. j existants C tait une petite r volution Apr s la conf rence d Ottawa bien d autres ont suivi Ad la de 1988 les participants y ont essen tiellement r affirm les fondements de la Charte d Ottawa et l importance d une pratique en r seau en appelant les gouvernements pro mouvoir la sant en liant entre elles les politiques conomiques sociales et sanitaires Sundsvall 1991 cette conf rence s est surtout pench e sur les liens entre sant et environne ment instruction alimentation et nutrition loge ment et habitat travail transport et protection sociale Jakarta 1997 cette conf rence a confirm les d clarations faites auparavant et a r affirm l importance de placer la promotion de la sant au c ur du d veloppement sanitaire Mexico 2000 ici les participants se sont en particulier pench s sur les d terminants de la sant relatifs aux populations conomiquement et socialement d favoris es Ces quatre conf rences n ont pas produit de charte uniquement des d clarations et des recommandations Cependant en 2000 on peut d j noter les tendances qui vont nous amener Bangkok l attention aux pays d favoris s que soulignait d j la conf rence de Mexico est par ticuli rement mise en avant Bangkok d une part par le choix du lieu et d autre part par le d sir de publier une nouvelle charte qui elle repr senterait l ensemble des pays du mon
66. le ressource dans un proverbe de chez nous qui dit qu une maladie d cou verte par une personne doit tre soign e par cette personne Le raisonnement c est que la maladie sida d couverte par la m decine doit tre soign e Amour sexe et musique Sex amp Co petite histoire Le projet a d but il y a un an pr cis ment l occasion du festival de Dour Une poign e de travailleurs issus de diff rents centres de la F d ration La que des Centres de Planning Fami lial ont voulu profiter de l t pour exercer leur mission d information et de pr vention en mati re de vie affective et sexuelle en dehors des murs de leurs centres L envie d aller la rencontre des jeunes de faire le premier pas de cesser d attendre qu ils aient un jour la curiosit ou la n cessit de franchir notre porte C est ainsi que nous sommes arri v s chez eux au festival de Dour dans ce lieu o ils font la f te des rencontres amoureuses et o quelquefois ils prennent des risques aussi Nous avons rencontr de nombreux festivaliers qui ignoraient l existence des centres de plan ning familial ce qui s y passe qui imaginent que l on n y pratique que des avortements que ces centres sont destin s aux personnes d fa voris es ou sans papiers que les m decins et par la m decine Nous avons au fil du temps cern une des raisons pour lesquelles les personnes recon naissent difficilement leur maladie Ils sont une res s
67. mbre de fumeurs avec les r sultats suivants augmentation de l envie d arr ter pour 70 d entre eux 65 disent que leur inconfort fumer a aug ment 17 d arr t et 48 de r duction de consom mation C D B Jean Pierre CICCHELERO Le pi ge fatal thriller th rapeutique Editions Jouvence 2006 320 pages 18 euros Les vrais risques Les crises de ces derni res ann es ont fait prendre conscience des dangers potentiels li s l industrialisation de la production alimentaire Et pourtant un mode d alimentation inad quat coupl notre s dentarit l gendaire repr sen tent une menace bien plus s rieuse 100 fois plus grande pour la sant publique Bien entendu la correction d habitudes alimen taire n fastes et d un style de vie peu actif ne mobilisent pas les foules cela change heureu sement depuis quelque temps ni les budgets de pr vention En moyenne en Europe la pro motion de la sant repr sente peine 1 des d penses en soins de sant Conseils adapt s en ligne Si le c ur vous en dit surfez sur http vig kan ker be start aspx Vous y trouverez un test en 1 Moins de 1 pour mille pour la Communaut fran aise ligne disponible aussi en fran ais Vu le nombre et la pr cision des questions je vous conseille de noter d abord la veille du test toutes vos consommations alimentaires solides et liquides Cela vous permettra d obtenir un r sultat p
68. mmation La seconde s ance est consacr e aux affiches de Casseurs de pub la confrontation avec les messages v hicul s par l exposition et le lien avec leur repr sentation exprim e lors de la pre mi re s ance fait surgir de nombreux d bats Une argumentation s enclenche permettant aux participants de d velopper une analyse cri tique de la soci t de consommation et des implications sur notre mode de vie Cette tape est capitale et les changes intenses car des rep res importants de la vie quotidienne des jeunes comme par exemple l utilisation des marques comme signe de reconnaissance sont mis en questionnement SEPTEMBRE 2006 DUCATION SANT 215 9 Enfin au cours d une troisi me s ance les jeunes sont invit s comme l a fait Casseurs de pub cr er leurs propres affiches Pour ce faire ils utilisent des publicit s r elles et en fonction de leur propre ressenti ils cassent ces mes sages en d tournant les images ou en cr ant de nouveaux slogans Cette tape permet d an crer la prise de conscience de l aspect manipu lateur des publicit s La prise de conscience de l impact de la manipulation Ce qui ressort de cette exp rience c est le fait que les jeunes semblent plut t marqu s par la manipulation induite par les images et les slo gans que par les cons quences long terme des comportements que la publicit impose Par exemple lorsqu ils voient l image d un ham bu
69. mme une carte de visite de l asbl mais aussi comme un outil d information et de formation l ducation du patient En vous connectant via l adresse http www educationdupatient be vous arrivez d embl e sur une page intitul e Histoires d ducation du patient A travers plusieurs histoires de cas cette partie du site invite r fl chir sur ce que l du cation du patient peut apporter au profession nel de sant et au patient Elle a t d velopp e plus particuli rement pour les m decins g n ralistes mais les autres professionnels de sant les chercheurs les tudiants pourront y trou ver galement leur int r t A partir de l une s rie de liens renvoient vers des articles textes th oriques expliquant les concepts d ducation pour la sant et d du cation du patient donnant des l ments de m thodologie pr sentant diff rentes tudes et enqu tes sur les besoins et attentes des patients leurs pratiques et comportements face la maladie ou encore sur l int gration de l du cation du patient dans la pratique m dicale Une information synth tique mais qui va droit au but C est aussi dans ces pages qu on peut t l char ger des fiches d information sur certains examens m dicaux destin es faciliter la communica tion d information au patient et lui tre remises pour une bonne pr paration ces examens Quelques exemples l anesth sie g n rale l an
70. n voir avec la promo tion de la sant Comment s parer le bon grain de l ivraie Comment s y retrouver dans les mes sages que l on peut lire dans les magazines f mi nins dans les magazines de sant dans les revues de pharmacies dans le Journal du m de cin qui en fait est crit de Z par les firmes pharmaceutiques les revues de mutuelles les messages de votre supermarch ah le light le sans sucre les ferments lactiques Il appara t indispensable de toujours prendre du recul et d au moins se dire d o vient ce message L information est elle libre ou diri g e qui profite t elle Quelle objectivit puis je accorder ces informations Les conseilleurs ne sont pas les payeurs On promeut l acc s aux soins pour tous mais pour certains la sant est un luxe qu ils ne se permettent pas Des besoins primaires tels se chauffer se loger manger prennent parfois d j 80 de leur budget De plus et cela est vrai pour tout le monde on ne change pas de style de vie comme on change de chemise Le poids des manques sociaux cul turels mat riels est l et il ne suffit pas de sim plement informer sur les comportements risque comme l alcool le tabac ou l alimentation peu adapt e Il en est de m me du cadre de vie de l environnement Les changements l individu seul ne peut tout changer Les initia tives les solutions doivent tre plus globales Et si l on pense
71. n est pas mal non plus mais il y a moyen de faire mieux Faire payer aux hommes des primes plus le v es qu aux femmes c est de bonne guerre mais franchement insuffisant Pourquoi ne pas r server les polices exclusivement aux femmes on carte ainsi d un seul coup envi ron 50 de moins bons risques En cartant d abord les hommes puis les femmes trop g es les femmes qui fument les femmes trop rondes ou celles qui ont eu des enfants ou celles qui n en ont pas eus on obtient le r sultat parfait des conditions Promotion de la sant et approche critique de la consommation par Philippe Mouyart et Emmanuella Lonardo 8 Cannabis attention aux quations simplistes par Infor Drogues 10 Religion culture et sida par V ronique Janzyk 11 Amour sexe et musique 12 L gislation IVG menace sur nos valeurs d mocratiques 12 R flexions Promotion de la sant ou promotion des ventes par Claude Sterckx IB Ottawa Bangkok un aller simple par Carine Serano 14 Sophie Fi vet V ronique Janzyk Charlotte Lonfils Roger Lonfils Carine Maillard Paul Sonkes Catherine Spi ce Bernadette Taeymans Patrick Trefois Maryse Van Audenhaege Chantal Vandoorne Christian Van Rompaey Comit op rationnel Alain Cherbonnier Christian De Bock Jacques Henkinbrant V ronique Janzyk Thierry Poucet Maryse Van Audenhaege Editeur responsable Edouard Descampe chauss e de Haecht 579 40 1031 Bruxelles Ma
72. n ce qui concerne l esp rance de vie sont appa rues aux yeux des chercheurs Entre certains pays il existe une diff rence de 48 ann es d esp rance de vie Un des objectifs de la Charte de Bangkok est de lutter et de faire voluer les strat gies de promotion de la sant pour diminuer les in ga lit s tout cela en favorisant le partenariat entre les diff rents acteurs On le constate la Charte de Bangkok se base essentiellement sur un partenariat efficace entre diff rents acteurs la nouveaut tant l intro duction du partenaire priv par exemple les firmes agroalimentaires et pharmaceutiques OUTILS Les loups dans la bergerie Ce dernier point pose videmment de nombreuses questions Nous avons tous ou presque un avis sur les int r ts de telles firmes en promotion de la sant Une firme agroalimentaire ou pharmaceu tique reste avant tout une entreprise avec des int r ts commerciaux Les personnes dirigeant ces soci t s ne sont pas des philanthropes mais bien des chefs d entreprises avec tout ce que cela engendre comme objectifs financiers N y a t il pas l comme une dissonance Ne risque t on pas de voir surgir des politiques sani taires plus bas es sur l argent qu elles vont rap porter que sur leur r el int r t pour le public Un exemple certaines soci t s commercialisent des produits laitiers dits bons pour la sant En s associant des campagnes de promotion pour une bonne alimenta
73. nes de prestige Les activit s les sentiments les choix tout devient hyper dimensionn C est de mani re trangement paradoxale que le bonheur se cherche et parfois se vit dans une soci t d hyperconsommation o tout est dis ponible en quantit s incommensurables et o les libert s semblent ne pas conna tre de limites Paradoxal car dans les soci t s de plus en plus riches l exclusion et la pr carit s vissent les corps et les m urs sont libres mais la mis re est autant sexuelle que sentimentale Lipovetsky propose cinq grands mod les paradig matiques qui peuvent servir de grille de lecture et de compr hension de nos soci t s du plaisir et du bonheur Il propose de les associer chacun une figure mythologique embl matique Le principe de la premi re th se est P nia pau vret in vitable cons quence d un syst me de stimulations sans fin des besoins qui ne pro duit que m contentements et frustrations C est Dionysos qui repr sente la pouss e paroxys tique des d sirs et de leurs satisfactions sous toutes leurs formes possibles A l oppos de ce deuxi me mod le on trouve celui de la valorisation de la performance de la comp tition et de l excellence id alis par Superman Selon une quatri me th se l envie serait la fois le moteur qui stimule et les cha nes qui entravent la croissance du monde La figure embl matique en est la d esse grecque N m sis qui person
74. ngagement de la population dans une prise en charge collective et solidaire de la vie quo tidienne alliant choix personnel et responsabilit sociale La promotion de la sant vise am liorer le bien tre de la population en mobilisant de fa on concert e l ensemble des politiques publiques La promotion de la sant tente de nous permettre d agir a priori sur notre tat de sant et ce qui le d termine en nous donnant par exemple des conseils sur la fa on de manger sainement des comportements risqu s viter Elle essaie de nous faire r fl chir sur les actes de notre vie quo tidienne et d en retirer les cons quences positives ou n gatives sur notre sant La promotion de la sant vise ce que tout un chacun ait acc s une sant de qualit et que celle ci soit au centre de toutes les pr occupations politiques ou autres Le Canada un pr curseur La promotion de la sant n a pas toujours t l ordre du jour Ce n est qu en 1974 qu un 1 Nous renvoyons nos lecteurs la pr sentation de la charte dans le n 208 d Education Sant janvier 2006 ndlr apprendre pour mieux prendre en charge notre sant Et en tant qu association de patients nous avons aussi beaucoup dire Claude Sterckx Pr sident de la Ligue des un aller simple pays commence vraiment se pencher active ment sur le sujet Le Canada publie cette ann e l un texte intitul Nouvelle perspective de la sant
75. nger Paiement par virement bancaire sans frais RIB GKCCBEBB IBAN BE 60 7995 5245 0970 Si paiement par ch que ajouter 20 pour les frais bancaires R alisation et diffusion Infor Sant Alliance nationale des mutualit s chr tiennes dans le cadre de la Cellule de Coordination intermutualiste ANMC UNMS R dacteur en chef secr taire de r daction Christian De Bock 02 246 48 50 christian debock mc be Secr taire de r daction adjoint Catherine Spi ce 02 515 05 85 catherine spiece mutsoc be R daction Maryse Van Audenhaege Carole Feulien Ont collabor ce num ro V ronique Janzyk Christian L onard Emmanuella Lonardo Philippe Mouyart Carine Serano Claude Sterckx Documentation Maryse Van Audenhaege 02 246 48 51 maryse vanaudenhaege mc be Site internet Maryse Van Audenhaege Contact abonn s Carole Feulien 02 246 48 52 carole feulien mc be Comit strat gique Martine Bantuelle Luc Berghmans Beno t Dadoumont Christian De Bock Alain Deccache losit de ces firmes qui auraient int r t pousser cette logique bien plus loin Exclure les personnes jug es trop vieilles en augmentant leurs primes de fa on les faire renoncer leur couverture vie ok c est banal Ne pas fumer c est bien consommer des yaourts aux st rols chers et rembours s par la mutuelle c est bien aussi p naliser les gros pleins de soupe et de choses moins recommandables ce
76. nifie la vengeance Elle est char g e de frapper l exc s de bonheur des mortels Enfin un cinqui me mod le s exprime dans l individualisation extr me des modes de vie et des aspirations Narcisse est indiscutablement le plus fier repr sentant d une soci t o cha cun cherche son propre plaisir m me dans ses rapports amoureux C est d une mani re paradoxale que Lipovetsky reconna t les d rives associ es aux mod les d crits pour mieux les balayer par une argu mentation pertinente mais qui donne aussi l im pression que notre soci t n est finalement le mod le de rien en tant repr sentante de tout Certaines volutions sont toutefois sp cifiques l hyperconsommation Le culte du corps par exemple associ son ins parable obsession de la sant parfaite place l Homo consumericus dans la peau de l Homo sanitas Chirurgie esth tique alicaments et m dicaments sont autant d objets hyperconsomm s en vue de satisfaire un vieux r ve de jeunesse et de beaut ternelles Une sur abondance de moyens qui font de cet hypocon driaque un sujet individuellement responsable de ses prouesses mais aussi de ses checs Pour Lipovetsky l hyperconsommation a encore de belles ann es devant elle Elle est fonction nelle car elle nourrit le mythe du bonheur l illu sion que sa r alisation est possible aussi longtemps que le malheur ne nous atteint pas c est la sagesse de l illusion L hyperconsomm
77. nise des colloques des spectacles et des expositions Parmi ces r alisations nous avons fait l acquisi tion d une exposition Celle ci est constitu e de 30 affiches formats A3 et A4 construites sur le m me sch ma que les publicit s commerciales Les messages v hicul s tournent autour de dif f rents th mes manipulation publicitaire consommation et mode de vie environnement mobilit et nergie publicit l cole L int r t de cette exposition r side dans la r flexion qu elle peut susciter au travers des images et des slogans Il est en effet ais d aborder une multi tude de th mes en lien avec nos comportements de consommateur et l influence que ceux ci ont sur la qualit de vie des personnes Liens avec la promotion de la sant Pourquoi avoir fait l acquisition de cette expo sition 3 Ces affiches sont visibles sur le site de casseurs de pub l adresse suivante www casseursdepub net expo_Casseursdepub index htm 8 DUCATION SANT 215 SEPTEMBRE 2006 Pour rappel la d finition de la promotion de la sant processus qui conf re aux populations les moyens d assurer un plus grand contr le sur leur propre sant et d am liorer celle ci envi sage la sant dans un sens global et il faut ainsi comprendre qu elle est influenc e par de nom breux facteurs l habitat les relations sociales les modes de vie les d cisions politiques le contexte environnemental et
78. ns de centres de planning fami lial pour exposer ce qui nous a motiv s prendre cette initiative Jean Jacques Amy r dacteur en chef du European journal of contraception and reproductive health care et pr sident de la F d ration La que de Centres de Planning Familial a ensuite pris la parole Plusieurs repr sentants d organisations signa taires ont expos les raisons de leur mobilisa tion dont Dalila Larabi Commission femmes de la FGTB et Emily Hoyos Ligue des familles D autres membres d organisations signataires ont galement spontan ment pris la parole afin de souligner l importance de cette initiative Les intervenants ont notamment rappel que l ac tualit tant au niveau belge qu europ en et inter national nous envoie des signes d alerte C est un leurre de croire que certains droits sont acquis car de tout temps il arrive des personnes ou des groupuscules pr ts les remettre en question 12 DUCATION SANT 215 SEPTEMBRE 2006 mettra d affiner notre travail et de mieux r pondre leurs attentes Nous disposons ga lement d une panoplie de brochures sur la contra ception la rencontre amoureuse les grossesses les infections sexuellement transmissibles ainsi que des pr servatifs mis disposition gratuite ment et la pilule du lendemain Actuellement ce projet n est pas subsidi c est dire l enthousiasme le dynamisme et la convic tion de l quipe en la pertinence de notre pr
79. nscription d finitive Tout d sistement doit tre signal au minimum 7 jours ouvrables avant le d but de la formation Pour tout renseignement compl mentaire Sant amp Entreprise asbl avenue Jan Stobbaerts 43 1030 Bruxelles T l fax 02 215 61 45 Courriel santeentreprise asbl belgacom net Site www sante entreprise be D pendances et consommations Namur et La Louvi re partir du 23 octobre L asbl Promotion Sant et D veloppement Durable organise un cycle de formation Approche globale des d pendances et de la consommation Le but est de renforcer les capacit s d acteur de sant des participants pour mener des interventions autour de la th matique des d pendances dans les milieux de vie et en relation d aide Quatre objectifs sont poursuivis apprivoiser la complexit des probl matiques de la d pendance et des consommations red finir son r le d acteur et les activit s mettre en place pour une action en ad quation vis vis des publics vis s et de l organisation ou de l environnement dans lequel elle s inscrit s approprier de nouveaux outils dans la d marche ducative la communication ou la conduite de projet l am lioration de l environnement physique et organisationnel l activation de r seau formel ou informel SEPTEMBRE 2006 DUCATION SANT 215 21 am liorer ses comp tences relationnelles en coaching sant afin de mener une intervention dans un groupe ou
80. nt qu adultes de demain les b n ficiaires de cer tains droits faire respecter et de certains devoirs respecter L exp rience d utilisation de l outil de Casseurs de pub a t r alis e avec un groupe d adoles cents entre 14 et 18 ans int gr e dans un cours intitul Soci t et consommation Ce groupe une classe de 3 secondaire du Coll ge Tugas Enem e Drame le he Pie X de Ch telineau tait compos de 24 l ves ayant videmment chacun leurs propres int r ts et leurs propres valeurs Ce contexte a permis l asbl MJT Espace Jeunes de d ve lopper sa m thode privil gi e mise en place de projets dans la dur e gr ce notamment une int gration dans les programmes scolaires L exp rience montre en effet que cette m thode a plus d impact que les interventions ponctuelles sans lien avec le contexte de vie des adolescents L outil au service du projet Afin d amener progressivement les jeunes vers une phase de d construction des messages des affiches publicitaires l quipe d animation a envisag une d marche en trois temps Une premi re s ance sert identifier la repr sentation que les jeunes ont de la publicit et de leur rapport la consommation au d part d un photo langage les participants s expri ment et posent des mots qui une fois rassem bl s leur permettent de visualiser toutes les id es et concepts que leur groupe met en lien avec la conso
81. omment comprendre cette incoh rence quelles forces et quels int r ts s opposent leur d veloppement l aide de quels atouts et avec quels alli s pourront ils d ployer leurs qualit s au service de la population Sant conjugu e a pos la question des professionnels de la sant des syndicalistes des mutuellistes des sociologues des conomistes qui alimentent un dossier d une centaine de pages Ce num ro contient aussi des r flexions sur une r forme souhait e du numerus clausus par Olivier Mariage et sur la fa on dont les maisons m dicales g rent les patients ind sirables Signalons enfin une int ressante contribution sur un sujet d licat Alors que des affaires de p dophilie n en finissent pas d occuper la sc ne m diatique il existe une surprenante m connaissance de l interdit de l inceste et m me une remise en cause de son statut d interdit Bruno Le Clef nous propose une lecture transg n rationnelle de cet interdit et examine les carences d int gration de la Loi que manifeste cette remise en question Ce num ro est disponible sur simple demande adress e Sant Conjugu e F d ration des maisons m dicales boulevard du Midi 25 bte 5 1000 Bruxelles T l 02 514 40 14 Fax 02 514 40 04 Courriel publication fmm be Site http www maisonmedicale org SEPTEMBRE 2006 DUCATION SANT 215 23 Tribune Le meilleur des mondes de l assurance Depuis longtemp
82. onsommation alimentation rapide et grasse heures pass es devant un cran voiture plut t que la marche ou l activit physique La campagne C ur Ados d butera en sep tembre lors de la semaine du c ur du 18 au 24 par des animations r alis es dans 3 villes du pays Bruxelles Li ge Anvers Divers moyens sont propos s afin de toucher l environnement du jeune une brochure destin e aux parents et intitu l e Ouvrez les yeux sur la sant du c ur de vos ados vise donner de l information aux parents et leur pr senter les diff rentes moda lit s de la campagne une brochure destin e aux adolescents Elle les invite d couvrir 3 fonctions physiologiques essentielles de notre organisme Elle se termine par 10 conseils sant exploiter une d marche centr e sur l cole le jeune et son environnement aux multiples d clinaisons une exposition l exposition est un parcours sant pour les adolescents intitul Ouvrez les yeux sur la sant de votre c ur Elle les interpelle sur leur sant et leurs styles de vie Elle propose une approche positive de la sant et des alternatives la malbouffe l inactivit physique et la cigarette un dossier p dagogique l alimentation l ac 35 ans d Infor Drogues Faites sauter les p tards Ils sont venus ils sont tous l La V nus de Milo Godzilla le monstre l ar change Saint Michel le radeau de la M d
83. ont pr vus pour lui permettre de s exprimer et de poser ses questions sur chacun des th mes abord s Ces journ es sont donc aussi l occasion pour les femmes de se faire entendre et d encourager de n cessaires initiatives politiques Lieu Mus es royaux des Beaux Arts de Belgique rue de la R gence 3 1000 Bruxelles Participation aux frais 10 par personne Livre des conf rences boissons pendant les pauses 20 DUCATION SANT 215 SEPTEMBRE 2006 lunch sandwiches et possibilit de participer la visite guid e d une partie du mus e compris Inscriptions Fondation contre le Cancer Madame Doroth e Delvoye chauss e de Louvain 479 1030 Bruxelles Programme d taill sur le site www cancer be Les inscriptions deviennent effectives apr s versement de la somme due sur le compte de la Fondation contre le Cancer 068 2314253 54 avec la communication Action Sein 2006 Bruxelles votre nom Informations Fondation contre le Cancer t l 02 736 99 99 courriel scientif cancer be Europa Donna Belgium t l 053 78 96 76 courriel europadonna fastmail fm Sant au travail Bruxelles Septembre octobre et novembre 2006 L asbl Solidarit s Nouvelles Bruxelles organise un cycle de rencontres avec pour objectif non seulement de faire le point sur les r glementations en lien avec la sant au travail mais galement de permettre des changes de connaissances et de savoir faire des acteurs de
84. ource pour les gens rest s au pays Avec le sida c est comme si toute la famille tait frapp e par la menace de la maladie Il y a donc un d ni Ex URSS Les interpr tes du Centre Psycho M dico Social Exil et du CIRE Coordination et Initiatives pour R fugi s et Etrangers pointent la multiplica tion des sectes gu risseuses comme ph no m ne cons cutif au d mant lement de l URSS L acc s aux soins tait ais explique Hazel Mumun Centre Exil La consultation tait longue le m decin assurant en quelque sorte un r le de psychologue de son patient Depuis 1991 cet acc s aux soins n existe plus Du coup des sectes gu risseuses ont prolif r Quant au travail en Belgique avec des personnes migrantes venant de l Est il est marqu par la m fiance l gard de tout psychologue ou psy chiatre On peut comprendre souligne Hazel Mumun quand on sait que ces personnes vien nent d un pays qui pratiquait l internement psy chiatrique Tatiana Pogossian CIRE rel ve de son c t la difficult de promouvoir le recours au pr servatif Le pr servatif est associ aux relations extraconjugales o il tait essentielle ment utilis comme contraceptif Et de mani re globale il est d licat de parler du sida avec des personnes issues de pays o le sida fut et est encore associ une conduite antisociale V ronique Janzyk Infos aupr s du Centre r gional du libre examen
85. pace de discussion et leur permettre de faire des choix pour leur sant des formations elles assurent une continuit de nos actions Leur objectif est de permettre l enseignant ou l ducateur d utiliser l ex position et le photod bat et de d velopper les comp tences dont il a besoin pour abor der l alimentation l activit physique et le tabac avec ses l ves enfin un site internet qui reprend les informa tions relatives la campagne c ur ados Vous y trouverez de l information des conseils et une vue d ensemble de la campagne Le site vous permet galement de commander l exposition le dossier p dagogique et le photod bat un concours Devenez Ambassadeur Belge du c ur en Inde A New Delhi du 14 au 19 novembre se d roulera un congr s Global Youth Meets on Health organis par la World Heart Federation Quatre jeunes Belges pourront y repr senter notre pays afin d y recevoir une formation Les coles d sirant participer ce concours peuvent pr senter leur projet concernant l alimentation l cole aupr s de la Ligue Cardiologique Belge Informations fournies par l asbl Promotion Sant et D veloppement Durable Pour en savoir plus www liguecardiologique be www formationsante be r dafra p l PAT A D abord via un floril ge virtuel de variations sur certains de nos th mes favoris A savoir un nou veau site d couvrir wwwinfordrogues35ans be Ce
86. pte 879 1502401 36 de UNMS AO Communication en mentionnant le nom et le code B509 2610 Date limite d inscription le 1 octobre 2006 Les inscriptions sont enregistr es dans l ordre d arriv e et effectives d s r ception du montant d groupe limit 20 personnes Renseignements Service Promotion de la sant UNMS rue Saint Jean 32 38 1000 Bruxelles T l 02 515 05 85 Fax 02 515 0611 Courriel promotion sante mutsoc be Formation en tabacologie Bruxelles D octobre 2006 avril 2007 Le Fonds des affections respiratoires FARES organise une formation continu e inter universitaire en tabacologie avec le soutien et la collaboration de l ULB l UCL l Ulg la Soci t scientifique de m decine g n rale et la Fondation contre le cancer L enseignement porte sur la d pendance tabagique pr pare l abord clinique de l aide au sevrage et la recherche dans le domaine du tabac en particulier sur le ph nom ne de d pendance tudie les relations et similitudes avec l usage d autres substances d abus La formation est sanctionn e par un examen crit de type QCM un travail de fin d tudes et un stage de 2 demi jours Accr ditations demand es Dates les samedis 28 octobre 25 novembre 9 d cembre 2006 13 janvier 10 f vrier 10 mars et 21 avril 2007 Lieu Fondation contre le cancer chauss e de Louvain 479 1030 Bruxelles Prix 350 ou 175 pour les tudiants demandeurs d
87. qualit Les cantines scolaires avec le soutien des conseillers nutritionnels peuvent adh rer une charte qualit bas e sur les crit res de sant de plaisir et de respect des normes d hygi ne Les cantines qui appliquent ces principes pour ront obtenir un label de qualit Cette charte est un outil concret qui sera mis la disposition des gestionnaires de cantines pour les aider modifier leurs pratiques culinaires de mani re progressive et adapt e tant au niveau du budget qu au niveau de l infrastructure de la cantine Un d cret reprenant ce cadre global non contrai gnant mais dont le respect sera fortement encou rag sera envisag L op ration gobelets Destin e aux coles primaires cette op ration vise inciter les tablissements scolaires pr voir de l eau dans les classes Un projet p da gogique sera mis en place carafes color es gobelets originaux etc L installation de fon taines d eau sera aussi encourag e Ce projet se fera notamment en collaboration avec le Ministre Beno t Lutgen avec Aqwawal la f d ration des intercommunales wallonnes et les producteurs distributeurs d eau de Wallonie L op ration fruits L objectif consiste fournir aux coles une fr quence d termin e des fruits de saison Pour ce faire des collaborations avec les ministres de l agriculture r gionaux et les producteurs sont envisag es Ce projet devra galem
88. quette et mise en page Muriel Logist Impression Hayez Tirage 3 100 exemplaires Diffusion 2 900 exemplaires ISSN 0776 2623 Les articles publi s par Education Sant n engagent que leurs auteurs Les articles non sign s sont de la r daction La revue n accepte pas de publicit Les textes parus dans Education Sant peuvent tre reproduits apr s accord pr alable de la revue et moyennant mention de la source Pour tous renseignements compl mentaires Education Sant ch e de Haecht 579 40 1031 Bruxelles T l 02 246 48 52 Fax 02 246 49 88 indiquer d affiliation qui excluent 100 des clients potentiels Plus le moindre sinistre provi sionner Vous me direz qu en contrepartie il n y aura plus non plus la moindre prime encais ser mais c est un d tail mesquin compar au vertige d avoir atteint le risque z ro gr ce une saine utilisation du principe de pr caution G nial non Christian De Bock Si vous voulez prendre la parole cette tribune adressez moi vos propositions 2500 signes maximum christian debock mtc be 1 En croyant l hypoth se non prouv e qu une baisse modeste du taux de cholest rol a un effet positif sur le risque cardio vasculaire Une mutualit belge vient de leur embo ter le pas en ao t 2006 rassurez vous ce n est ni la chr tienne ni la socialiste 2 Voir l essai de Christian L onard Croissance contre sant pr sent dans le num
89. r e Par contre l alcool a caus bien des ravages dans les soci t s indiennes o il tait inconnu De m me l introduction de l alcool distill dans notre soci t qui ne connaissait que l alcool fer ment a galement caus bien des d g ts II appara t donc clairement que la r glementa tion la l gislation et in fine la politique ne d pendent pas enti rement de la nature intrin s que de l objet r glementer mais aussi de la capacit de la population g rer le produit Donc d velopper un savoir faire Aujourd hui le r le du d cideur politique sa responsabilit est de tout mettre en uvre pour 10 DUCATION SANT 215 SEPTEMBRE 2006 que les risques soient minimis s L ensemble des risques La consommation du cannabis existe toujours malgr une s v re interdiction vieille de plus de 80 ans La consommation augmente m me Diff rents acteurs de terrains sont per suad s que l interdiction du produit augmente les dangers pas de contr le de qualit pas de pr cision sur le taux de concentration en prin cipe actif consommation clandestine contacts avec les maffias prix tr s lev risque judiciaire risque d exclusion sociale tensions familiales Opposer tout cela l quation simpliste un joint 7 cigarettes pour maintenir une chape de plomb sur tout changement de politique revient se mettre la t te dans le sac La respon sabilit de l Etat doit tre de tenter de r
90. rger videmment all chant et attirant et qu ils se laissent tenter ils sont g n ralement Cannabis attention La r cente m diatisation autour de l tude du magazine fran ais 60 millions de consomma teurs a focalis l attention sur les dangers de la fum e du cannabis Un joint serait l qui valent de 7 cigarettes Pour les sp cialistes la question est extr mement complexe Les tudes sont nombreuses et ne vont pas toutes dans le m me sens Une r cente 2005 tude am ricaine du D Melamede titu laire de la chaire de biologie l Universit de Colorado Boulder pr tend La fum e taba gique contient de la nicotine l o la fum e can nabique contient du THC les effets canc rig nes de la fum e sont augment s par la nicotine alors qu ils sont r duits par le THC Par ailleurs une autre tude am ricaine sugg re une absence de lien entre cannabis et cancer Concernant l tude fran aise diff rents l ments pourraient tre interrog s Des tests effectu s sur des machines fumer ne permettent pas d inf rer une conclusion pour l tre humain De m me aucune pr cision n est donn e propos de la qualit du cannabis qui a t test Il est seulement mentionn du cannabis de rue fourni par l Etat Une ambition scientifique peut elle se satisfaire de ce manque de pr cision N anmoins personne ne pr tendra que fumer du cannabis est un acte anodin
91. roche de votre situation personnelle r elle Pour chaque tage de votre pyramide vous aurez droit un commentaire qui n est pas tou jours exempt d une petite remontrance si vous vous cartez trop de la norme Il y en a qui ne vont pas aimer moi je trouve que c est une sym pathique exploitation des possibilit s interac tives de l Internet C D B Le sida On en a trop entendu trop vu et trop parl l pid mie si visible il y a une dizaine d ann es n est plus vendable aujourd hui Dans l es prit de beaucoup le sida est devenue une mala die comme les autres On pr f re la tenir l cart en se voilant la face tout en continuant prendre des risques C est particuli rement vrai pour le milieu gay o la pr vention est deve nue accessoire secondaire presque honteuse Parler du sida c es troubler la f te c est cas ser l ambiance Ex quo lance une nouvelle campagne contre cette indiff rence Bas e sur le dicton d origine chinoise je ne vois rien je n entends rien je ne dis rien souvent repr sent par trois singes se masquant les yeux les oreilles et la bouche avec leurs mains pour d signer des personnes qui ne veulent pas s impliquer la campagne propose une prise de conscience par rapport Histoires d ducation du patient Le Centre d ducation du patient propose depuis quelques mois un site enti rement retra vaill qui ne se pr sente pas uniquement co
92. s Il s agit de marches dominicales accessibles tous d veloppant des parcours parall les adapt s aux plus jeunes de nouveaux supports p dagogiques adap t s attrayants de nouveaux partenariats avec les milieux associatifs concern s qui puissent faire l objet d une exp rience pilote en 2006 et en fonc tion des r sultats tre tendus l ensemble de la programmation Points verts en 2007 L objectif de ces rendez vous est de cr er une nouvelle dynamique sportive familiale en met tant l accent sur la participation des plus jeunes dans l espoir de d velopper un r flexe sportif susceptible de se transformer en go t pour la pratique sportive r guli re Plus d heures d ducation physique et de sport l cole En partenariat avec la Ministre Pr sidente en charge de l enseignement obligatoire le Ministre des Sports a labor un projet pilote de double ment des heures hebdomadaires d ducation physique et de sport dans onze tablissements scolaires de l enseignement primaire Concr tement les l ves de la troisi me la sixi me ann e primaire des tablissements pilotes ont b n fici durant cette ann e scolaire de quatre heures hebdomadaires de sport au lieu de deux Neuf coles t moin sont galement sui vies ce qui permettra de tirer de pr cieux ensei gnements de l exp rience La premi re valuation a lieu la rentr e de septembre D apr s le dossier de
93. s de nombreuses compa gnies d assurances pratiquent des tarifs d assurance vie diff rents selon que leurs clients fument ou non R cemment en France deux assureurs ont t plus loin en favorisant les clients qui consomment des produits alimentaires baissant le taux de cholest rol Chez nous un assureur diminue depuis quelques mois la prime de ceux de ses clients dont l indice de masse corporelle est situ entre 19 et 25 La firme fait montre d une logique inatta quable accorder le juste tarif pour le juste risque segmenter le march pour donner un avantage aux bons risques et faire payer plus cher les mauvais risques Rien de plus normal dans une soci t d in dividus irresponsables de leur consomma tion fr n tique mais tr s responsables de leur bonne ou mauvaise sant Ce qui me chiffonne un peu ici c est la fri Initiatives Mieux manger et mieux bouger en Communaut fran aise 2 Une activit physique mod r e peut prolonger la vie de trois cinq ans 5 C ur ados une campagne de la Ligue Cardiologique Belge et de l asbl Promotion Sant et D veloppement Durable 5 35 ans d Infor Drogues Faites sauter les p tards par Philippe Bastin et Antoine Boucher 6 Est ce que a vous chatouille ou est ce que a vous grattouille Reprise de Knock 7 Mensuel LL num ros par an ne para t pas en juillet Abonnement gratuit pour la Belgique 50 pour 22 num ros pour l tra
94. s e sur cartes pos tales et affiches D apr s un communiqu d Ex Aequo rue Locquenghien 41 1000 Bruxelles T l 02 736 28 61 Fax 02 733 96 17 Courriel info exaequo be Site www exaequo be tion du patient destin aux soignants ges tionnaires de structures de soins associations de patients chercheurs et enseignants tra vaillant dans ce secteur et dont l objectif est de promouvoir l ducation du patient le res pect des droits des patients et la qualit de vie des patients et de leur entourage d obtenir la collaboration des soignants comme par tenaires d am liorer les soins de sant Les sommaires de tous les num ros depuis 1995 sont consultables sur le site et chacun d eux peut tre command en ligne les ressources documentaires de l association sont aussi pr sent es mais ne sont pas acces sibles en ligne Voil un site fort int ressant et fort utile pour les professionnels bien que dans l ensemble assez statique et qui pourrait peut tre aller plus loin dans l attractivit et l interactivit par exemple en mettant en ligne les articles de la revue M VA Renseignements Centre d ducation du patient rue Fond de la Biche 4 5530 Godinne T l 082 61 46 11 Courriel cep_godinne skynet be Internet http www educationdupatient be SEPTEMBRE 2006 DUCATION SANT 215 19 BREVES 16 au 24 septembre 2006 Semaine du c ur organis e comme chaque ann e
95. saine ne se con oit plus sans un minimum de mouvement La pyramide devenait donc active Aujourd hui le VIG personnalise son message gr ce un test sur Internet qui peut tre fait d s l ge de 12 ans Un peu de g om trie Ma pyramide alimentaire active traduction libre pose des questions sur la consommation r elle de chaque groupe d aliments la veille sans oublier la quantit d exercices pratiqu s la semaine pr c dente Cela permet au pro gramme d tablir une pyramide alimentaire active personnalis e Le r sultat peut tre un triangle parfait un triangle renvers sur sa pointe ou une figure un peu bizarre ce qui est probablement le r sultat le plus fr quent Le truc c est videmment que si votre r sultat res semble un vrai triangle c est que vos habi tudes alimentaires sont bien et que vous n tes pas trop s dentaires Les tudes sur la question montrent qu une large majorit du public est conscient de la rela tion entre l alimentation et la sant mais que pas mal de gens ignorent que leur propre com portement n est pas optimal Et c est encore plus vrai chez les adolescents 18 DUCATION SANT 215 SEPTEMBRE 2006 CON LS L lose ieir d horreurs plus cyniques les unes que les autres Et en plus en croire le communiqu de presse l ouvrage serait m me un substitut int ressant aux substituts nicotiniques Le manuscrit a t test aupr s d un petit no
96. si s alimen ter et se poursuivre par la visite du site consa cr nos 35 ans Enfin comme tout est mini dans notre vie un mini livre pour se d barrasser de 35 clich s tenaces qui nous encombrent la raison verra le jour en octobre Alors surveillez votre bo te aux lettres ou votre messagerie lectronique D avance nous vous remercions pour l accueil que vous r serverez ces OVRNI objets virtuels et r els nettement impertinents Philippe Bastin et Antoine Boucher Infor Drogues Infor Drogues c est 12 775 jours consacr s l accueil la rencontre et l aide des per sonnes confront es aux drogues usagers de drogues jeunes et moins jeunes parents et proches professionnels journalistes res ponsables politiques etc 420 mois informer de la fa on la plus juste et objective possible Sans dramatisation ni banalisation mais en repla ant toujours les faits dans leur contexte en tentant d ouvrir la complexit d un ph nom ne en volu tion constante Est ce que ca vous chatouille ou est ce que ca vous grattouille Acte II sc ne 1 Le Th tre Royal du Parc a la bonne id e de reprendre Knock la c l bre pi ce de Jules Romains du 28 septembre au 28 octobre Ce classique cr en 1923 et immortalis par le formidable Louis Jouvet il l a m me interpr t deux fois au cin ma en 1933 et peu de temps avant sa mort en 1951 n a pas pris une ride Mieux l envahiss
97. site accompagnera pendant quelque temps notre site officiel www infor drogues be Il sou rit du pass voque le pr sent et envisage le futur avec espoir Ensuite par l explosion d un feu d artifice mul ticolore compos d une s rie d autocollants concoct s avec cet humour absurde bien de chez nous Un bouquet de 16 autocollants met tant en sc ne des situations des contextes des formules toutes faites que nous avons quelque peu d cal s ou tordus avec un plaisir mal dis simul Toutefois au del d une certaine irr v rence nous n avons pas seulement voulu faire rire ou sourire mais aussi uvrer l ouverture au dia logue et la r flexion par la mise distance du discours Loin des propos moralisateurs et cul pabilisants il s agit toujours pour nous de favo riser la parole de susciter la r flexion d interroger le sens des actes et des mots Ces autocollants peuvent donc aussi constituer des outils pour les professionnels En effet avec leur ton r solument humoristique ils devraient d passer les r sistances de ceux que rebutent les habituels appels la peur et les mises en garde Par leur nombre ils suscitent un choix Moi je pr f re celui l Une parole un dialogue peut s ouvrir sur cette base Tiens pourquoi celui l Nous invitons donc les professionnels les dif fuser leur public car ils n ont de sens que s ils circulent Ces changes pourront aus
98. sity le manque d exercice physique et la probl ma tique du tabac Philosophie de la campagne La campagne est cibl e sur la sant du c ur et le bien tre de l adolescent Gr ce une approche positive et globale elle a l intention de le toucher de l interpeller sur ses choix et sur son style de vie Notre but est d amener le jeune devenir acteur de sa sant plut t que spectateur d un message ou d une info dont on sait qu ils contri buent peu au changement de comportement SEPTEMBRE 2006 DUCATION SANT 215 5 La campagne est con ue de mani re int gr e et transversale Les messages et outils r alis s pour cette action rencontrent l environnement dans lequel volue l adolescent parents du cateurs enseignants coles espaces jeunes Une attention particuli re a t apport e au ton au style graphique et l ancrage de la cam pagne dans les objectifs du PNSS Plan Natio nal Nutrition Sant Proposer des outils pour les professionnels de la sant et de l ducation Face la cacophonie actuelle concernant les mes sages de sant les parents enseignants duca teurs et autres professionnels de la sant ont besoin d tre outill s pour r pondre aux ques tions pos es par la sant et le bien tre des jeunes Notre ambition est que cette action puisse leur donner des alternatives des rep res pour abor der l adolescent et son univers pour permettre au jeune
99. sons m dicales Femmes Pr voyantes socialistes FGIB Forum des droits reproductifs d Argentine GACEHPA Garance Groupement belge de la Porte Ouverte pour l mancipation conomique des Travailleuses Librex Ligue des familles Ligue des droits de l Homme Ligue de l Enseignement Maison en plus Marianne Magenta a Monde selon les femmes Mouvement Fran ais du Planning Familial MFPF France PAC de Li ge Plate forme Pr vention Sida R seau mondial des femmes et droits sexuels et reproductifs WGNRR SEICA Namur Tels Quels Universit des femmes UPJB Union des Progressistes Juifs de Belgique Verbond Sociale Ondernemingen Vie F minine Promotion de la sant ou promotion des ventes Qui ne glorifierait la promotion de la sant Mais cela fait parfois penser une satire publi citaire des Monty Python Ayez de l argent On y voyait un homme au volant d un bolide habill comme un dandy couvert de femmes distribuant des billets tire larigot Ayez de l ar gent et vous serez comme lui La promotion de la sant a parfois ce tort d en foncer des portes ouvertes ce qu on pourrait caricaturer galement sous le slogan Soyez en bonne sant L objectivit Nous sommes envahis par les conseils vitez ceci prenez cela Ces conseils sont souvent des publicit s dont les seuls b n fices iront des promoteurs qui n ont rie
100. t m decin sp cialis en sant publique il est bien l gitime de se r fugier dans des pra tiques religieuses face au sida maladie qu on ne peut encore gu rir De plus l acc s aux soins est limit A Kinshasa 5 seulement des malades sont trait s Les soins sont payants et le plus sou vent il s agit de traitements qui ne sont plus d ap plication ailleurs car ils se sont r v l s toxiques Le probl me de l approvisionnement se pose ga lement qui rend la continuit des soins al atoire Les pratiques religieuses se d veloppent soit au sein d glises traditionnelles catholicisme pro testantisme islamisme et kimbanguisme par tenaires de l tat dans l organisation des soins soit au sein d glises qualifi es de r veil Ces derni res selon le D Matumikina ne s inscri vent pas dans une logique de soins On y prie pour gu rir certains se voient conseiller de faire des je nes sec Le ph nom ne est tr s inqui tant puisqu on recensait environ 100 000 sectes en 2001 Kinshasa Une position temp r e par l anthropologue No l Joret ULB EHESS Paris En disant cela on risque de sous entendre que de nombreux Kinois sont des imb ciles Des personnes peuvent se r fugier au sein de commu naut s religieuses et y trouver du r confort Au sein de l Eglise chr tienne c leste de Bruxelles o il a men des recherches No l Joret a observ la compl mentarit de l
101. terrain avec les sp cialistes de ces questions Au programme Le code du bien tre et la loi sur le harc lement moral et la violence au travail o en est on 14 09 ou 28 09 2006 Les accidents du travail et les maladies professionnelles 12 10 ou 23 10 2006 a Etre enceinte 23 11 ou 30 11 Lieu Minist re de la Communaut fran aise boulevard L opold II 44 1080 Bruxelles 9 12 heures Inscription 4 par s ance verser au compte 001 2806579 57 avec la mention date de la s ance nom du participant Renseignements Solidarit s Nouvelles Bruxelles rue de la Porte Rouge 4 1000 Bruxelles T l 02 512 71 57 Fax 02 512 76 68 Courriel snbru secretariat coditel net Education du patient Godinne Septembre octobre et novembre 2006 Le Centre d ducation du patient organise un cycle de trois formations en accompagnement th rapeutique du patient destination des professionnels de la sant Module 1 sensibilisation la communication th rapeutique avec le patient Appliquer son traitement prendre en charge son tat de sant ne rel ve pas que de ses capacit s cognitives mais aussi psychiques La formation s int ressera la qualit de la communication soignante sur base de t moignages mises en situation changes mod les th oriques Dates 13 et 17 octobre ou 9 et 23 novembre 2006 Module 2 stress et burn out des soignants La formation s attachera comprendre le ph
102. tif en mati re de toxicomanies propose un module de formation th matique de deux journ es sur le jeu pathologique destin aux futurs intervenants du secteur psycho social m dical et soignant judiciaire s curitaire sanitaire a Module 1 les 19 et 26 septembre 2006 a Module 2 les 10 et 17 octobre 2006 Lieu FEDITO F d ration des institutions pour toxicomanes rue du Pr sident 55 1050 Bruxelles Frais d inscription 50 par personne 25 pour les tudiants et demandeurs d emploi L inscription sera effective apr s envoi du formulaire d inscription sur demande et versement sur le num ro de compte suivant 210 0048029 66 au plus tard une semaine avant la formation En communication nom pr nom dates du module choisi Une confirmation de l inscription sera envoy e Le nombre de places est limit 12 personnes Renseignements Le P lican asbl Alexandra de Troz formatrice boulevard Emile Bockstael 230 1020 Bruxelles T l 02 502 08 61 Fax 02 502 51 76 Courriel courrier lepelican org Site www lepelican org Namur 28 septembre 2006 Colloque international Le suicide chez les jeunes organis par MJT Espace Jeunes en collaboration avec le Centre de Planning Familial des Femmes pr voyantes socialistes de Namur Lieu Novotel W pion PAF 15 participation au colloque repas et pauses caf documentation Renseignements et inscriptions Service communication Line
103. tifs et les niveaux d acti vit physique insuffisante provoquent 2 millions C ur Ados Une nouvelle campagne de la Ligue Cardiologique Belge con ue et r alis e en collaboration avec l asbl Promotion Sant et D veloppement Durable Sombre tableau Les maladies cardiovasculaires sont la premi re cause de mortalit en Belgique Seuls la motivation et un acte volontaire de prise en charge de chacun pour pr server son capital sant pourront les faire reculer manger quili br pratiquer une activit physique r guli rement ne pas s exposer la d pendance du tabac Les comportements adopt s d s l enfance consti tuent les bases d une vie d adulte Plus ils sont inscrits t t dans le cerveau plus il sera difficile l ge adulte de modifier les mauvaises habitudes prises Ils pr parent les adolescents devenir des cardiaques trop t t et en grand nombre Aujourd hui en Belgique 20 des enfants entre 9 et 12 ans pr sentent un exc s de poids ou de l ob sit et 10 des adolescents sont ob ses 30 des adultes ob ses taient d j des enfants trop gros de d c s par an Elle repr sente un important facteur de risque pour les maladies chroniques telles que les maladies cardiovasculaire et le dia b te de type 2 et est l une des causes de l aug mentation spectaculaire d ob sit dans toute la R gion europ enne de l OMS L volution technique permet de vivre au quoti dien en f
104. tion elles ont la possi bilit de mettre leurs produits en avant et ainsi de r colter une publicit positive qui aura cer tainement un effet dopant sur les ventes D ailleurs lors des discussions pr alables l cri ture de la Charte on pouvait d j sentir le poids des multinationales certaines recommandations tant pass es sous silence comme l effacement de la dette du Tiers Monde ou le r ajustement du prix des mati res premi res les deux tant troi tement li s D j donc le secteur priv joue un r le de museli re et emp che le vote de mesures essentielles pour le bon respect des objectifs de la charte Il y a l comme un non sens Aurions nous tellement besoin de leurs apports financiers D un autre c t ces industries ont les moyens finan ciers de mettre sur pied des campagnes grande chelle Peut on se permettre de se priver d un par tenaire ayant les moyens de d velopper ces actions La promotion de la sant peut elle pas ser par n importe quels canaux du moment qu on mesure une incidence positive sur l tat de sant des populations vis es Et comment mesurer ces incidences positives Voil plusieurs questions qu il est int ressant de se poser Mais la Charte de Bangkok n a pas soulev que ces questions l Tous les acteurs mondiaux actifs en promotion de la sant ne la jugeaient pas indis pensable les principes de la Charte d Ottawa n tant toujours pas solidement implant s
105. un entretien individuel La formation comprend 4 modules soit 10 jours au total Ils s articulent de mani re compl mentaire A l exclusion du premier module que nous conseillons tous pour son apport d informations sur les approches et mod les utilis s aujourd hui en pr vention et gestion des d pendances et de la consommation il est possible de s inscrire aux modules de son choix Module 1l La probl matique des d pendances dimension sociologique physiologique et comportementale 2 jours Objectifs clarifier les notions de d pendances consommation assu tudes addiction a d finir les champs d intervention des acteurs et l thique de travail appliquer dans sa pratique analyser les m canismes d adaptations physiologiques et psychologiques aux substances psychotropes Contenu importance du probl me approche pid miologique et approche sociologique produits et d pendance m canisme de d pendance mod le d intervention mod le m dical et mod le psycho social historique philosophie et thique des interventions cas particuliers tabac alcool cannabis alimentation M thode de travail Alternance d expos s d experts ou personnes ressources sp cialis es dans les approches pr ventives et curatives en mati re de d pendances et d changes avec les participants Public cible professionnels de la sant m decin infirmi re kin psychologue di t tic
106. use le cuirass Potemkine la boucherie Sanzo Nancy Reagan le penseur de Rodin Ren Magritte Vasarely le g nie de la lampe d Ala din Rom o et Juliette le serpent de la Gen se Fran oise Vandemoortele la dr gue et l Homo toxicomanus une quipe de nains d jant s et bien d autres invit s encore Tous ils se sont joints nous pour f ter cet anni versaire 1971 2006 le compte est bon Infor Drogues a 35 ans Tous ont r pondu pr sents notre appel pour c l brer ces 35 ann es de passion et de raison mais notre mani re Foin des discours de circonstance des colloques jubilaires et autres farces protocolaires fid les nos principes nous avons plut t eu envie d in viter nos interlocuteurs tant nos coll gues pro fessionnels que nos publics de r f rence un pas de c t Comment 6 DUCATION SANT 215 SEPTEMBRE 2006 tivit physique et la cigarette constituent trois axes de pr vention de la sant du c ur Le dossier p dagogique a t con u pour per mettre l enseignant d aborder ces 3 th matiques avec ses l ves Il donne des rep res et des activit s r aliser avec la classe un photod bat c est un outil interactif dont le but est de dynamiser la parole et l coute des jeunes Il permet d aller leur d couverte de rep rer leurs repr sentations de la sant de l alimentation de l activit physique et du tabac afin de cr er un es
107. vec le slogan Sors du train train mange plus malin l autre repr sente un joyeux trio jouant au basket avec le slogan Mange plus malin et bouge toi le train 15 000 exemplaires seront distribu s dans l ensemble des coles Ces affiches ont aussi t d clin es en 195 000 cartes postales diffus es dans les emplacements Boomerang en Communaut fran aise Par ailleurs trois outils sont destin s plus parti culi rement aux l ves de 4 primaire de l avis des experts les outils adapt s cet ge man quaient jusqu ici Il s agit des magnets des quiz et des brochures informatives destin es aux 3 12 ans celles du PNNS Les l ves sont invit s ramener ces outils la maison et discuter du sujet avec leurs parents Une brochure destin e aux 12 18 ans est aussi distribu e aux l ves de 4 secondaire Un budget de 104 000 a t allou la r a lisation de cette campagne Des conseillers nutritionnels Afin de mieux encadrer les coles dans leur d marche de promotion des attitudes saines deux conseillers sont op rationnels depuis jan vier 2006 Leur premi re mission a t de r a liser l tat des lieux des cantines en collaboration avec l administration Leurs missions consistent a installer une culture de l alimentation saine dans les coles mettre en uvre les recommandations de l tat des lieux conseiller les gestionnaires des cantines

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