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Racisme et discrimination 2006 pdf1

1. En fait Le patrimoine g n tique d une personne d termine chez une personne la couleur de ses cheveux sa taille la couleur de sa peau et encore bien d autres choses Mais en ce qui concerne la construction de la personnes ce qu elle est physiquement mais aussi son caract re ses id es etc l h r dit donc la g n tique et l environnement la culture le lieu ce qu on appelle aussi l inn et l acquis interviennent en proportions variables Ceux ci sont videmment tr s difficiles d finir selon les situations l une ou l autre peuvent pr dominer Mais l important retenir c est que ce sont leurs interactions qui s av rent d terminantes La biologie et la g n tique ne peuvent elles seules expliquer l identit et La situation d un individu Extr misme Mouvement d veloppant une th orie jusqu ses limites et allant jusqu l intransigeance et refus total de ce qui ne correspond pas celle ci L extr misme peut par exemple s appliquer des id es politiques ou des croyances religieuses Fascisme Le terme fascisme vient de fascio ou faisceau Celui ci d signe l instrument de l autorit dans la Rome antique Fascisme c est ensuite le nom que le mouvement et le r gime de Mussolini se sont donn s en Italie d s 1919 Ce mouvement devint un parti politique qui prit le nom de parti national fasciste Apr s avoir t nomm chef du gouvernement par le roi Victor Emmanuel Mussoli
2. Situation Tu ouvres la porte Tu vois cette personne devant toi Tu ne la connais pas Elle n a pas encore ouvert la bouche pour tadresser la parole Exercice Cocher et ou noter ce qu on pense de cette personne Qui elle est et pourquoi elle sonne comment on se positionne par rapport elle L hypoth se de d part est elle modifi e L animateur invite les l ves former des sous groupes de quatre personnes maximum afin de partager leurs r actions L animateur encourage les membres de chaque sous groupe se dire successivement qui ils ont identifi avant de voir la personne et apr s et quelle a t leur r action 5 T moignages Chaque jeune donne pour lui l hypoth se la plus plausible et explique la raison de son valuation apparence exp rience pass e Les autres coutent et ne font aucun commentaire En grand groupe l animateur propose de mettre en commun les r actions par rapport aux deux premi res fiches Il fait un tour de table et demande les conclusions aux diff rents groupes 107 L animateur indiquera les questions suivantes au tableau A votre avis pourquoi cette personne sonne t elle votre porte Quelles sont vos premi res r actions Qu est ce qui a provoqu ces r actions Autour de chacune de ces questions l animateur notera en sch ma araign e les apports des jeunes Pour conclure cette s quence l animateur demandera d identifier ce que font appara tre l
3. Expositions itin rantes D ici et d Ailleurs Portraits d Immigr s en Belgique a partir de l exposition itin rante du m me nom Fr d ric PAUWELS Christophe SMETS et Jeanouche ZAFIRENIOS Couleur Livres La Boite a Images 2006 Disponible a La Boite a Images 04 226 17 35 Visages et paroles Coffret p dagogique sur le th me du racisme et des discriminations a partir de l exposition itin rante du m me nom le MRAX et la Ligue des Droits de l Homme 2004 Disponible au MRAX 02 217 42 70 Notre Congo Onze Kongo La propagande coloniale belge fragments pour une tude critique Francoise DE MOOR et Jean Pierre JACQUEMIN Coop ration par l Education et la Culture 2002 Disponible au CEC 02 217 90 71 Le Noir du Blanc F lix DE ROOY en collaboration avec Francoise DE MOOR Jean Pierre JACQUEMIN et R gine TEMMERMAN Coop ration par l Education et la Culture 1991 Disponible au CEC 02 217 90 71 Th tre en animation Chacun sa chance de Fran ois CLARINVAL Animation sur les th mes de la manipulation et des pratiques discriminatoires 2003 Renseignements aupr s de Jean Fran ois Noville 04 343 29 26 Salet de Robert Schneyer Bloc 13 de Dominique Rathmes Matin brun de Franck Pavloff Pensons y et parlons en Courtes pi ces sur l exil Le racisme l exclusion l extr me droite et l int gration propos es par le Th tre de la Renaissance Li ge Renseignements aupr s de Robert Canovo ou Sandra Telesca
4. L eug nisme est un ensemble de th ories qui attribuent le destin des personnes leurs g nes plut t qu leur ducation leur environnement et leur condition sociale L eug nisme n en m me temps que le darwinisme vise am liorer l esp ce humaine a en favoriser l volution via une s lection bas e sur les caract ristiques physiques L id e est en effet de poursuivre pour l Homme une forme de s lection naturelle en d pit des progr s technologiques et sociologiques qui eux favorisent le d veloppement d une population pourvue de d fauts de tares etc Ces th ories auxquelles jamais Darwin n a voulu souscrire poursuivirent leur chemin notamment avec Alexis Carrel L Homme cet inconnu 1935 est donc qu on pourrait na tre pauvre par nature Ces th ories ont t utilis es pour justifier scientifiquement l existence d in galit s sociales Dans les ann es 30 ces th ories ont conduit dans un premier temps la classification des gens puis dans une suite logique la justification de comportements racistes et discriminatoires Elles allaient jusqu d fendre l limination pure et simple des existences m diocres A notre poque avec les progr s r alis s dans le domaine de la g n tique on reparle d eug nisme notamment en ce qui concerne les handicaps il est possible de d celer d s la grossesse les risgues et ou les cas de handicap d un enfant et donc de d cider de l liminer
5. La connaissance de soi et de l autre la rencontre de l autre genre Centre d Action La que de la Province de Luxembourg 2003 Disponible au CAL Luxembourg 061 22 50 60 et au Relais 063 23 05 00 La haine je dis non Kit p dagogique CBAI Centre Bruxellois d Actions Interculturelles Le Centre pour l Egalit des Chances la Ligue des Droits de l Homme et le MRAX Mouvement contre l antis mitisme le racisme et la x nophobie 2002 Disponible au MRAX 02 217 42 70 Vivre ensemble autrement Annoncer La Couleur avec le soutien de la Direction G n rale de la Coop ration Internationale 2002 Disponible Annoncer La Couleur 02 505 18 22 Penser l accueil autrement Annoncer La Couleur avec le soutien de la Direction G n rale de la Coop ration Internationale 2001 Disponible Annoncer La Couleur 02 505 18 22 Penser les migrations autrement Annoncer La Couleur avec le soutien de la Direction G n rale de la Coop ration Internationale 2001 Disponible Annoncer La Couleur 02 505 18 22 Moi raciste 4 Commission europ enne 2001 Disponible sur www droitshumains org Racisme BD HP_BD htm Tous diff rents tous gaux Kit p dagogique id es ressources m thodes et activit s pour l ducation interculturelle informelle avec des adultes et des jeunes Ed du Conseil de l Europe 1995 Disponible sur le site de la Commission europ enne contre le racisme et l intol rance www ecri coe int
6. des habitudes et des mani res de vivre de se v tir de se nourrir etc locales donc du pays o il a migr Mettre en exergue Mettre en vidence Exigu Etroit X nophobe Qui a peur de tout ce qui est tranger individu moeurs culture religion etc Contribuable Personne qui paie des imp ts Contraint Oblig Restaurer R tablir r installer Animation 6 Annexe 2 Texte 2 amp questionnaire Lis Le texte ci dessous puis r ponds aux questions qui suivent Quand ils sont suffisamment nombreux dans un quartier des compatriotes ouvrent des salons de coiffure de piceries des boulangeries des boucheries o sont vendues des viandes provenant de b tes abattues suivant le rituel Ils sont malheureusement en g n ral tr s peu m me trop peu exigeants en ce qui concerne le logement Une deux trois pi ces ou parfois des caves des mansardes suffisent abriter un m nage avec le nombre d enfants que connaissent d habitude ces familles Les logements occup s par ces trangers sont d ailleurs facilement reconnaissables aux fen tres mis rablement garnies qui tranchent tonnamment sur celles des appartements occup s par nos compatriotes Quelle est l attitude de la population a leur gard Je mentirais en disant que nos compatriotes prouvent norm ment de sympathie pour ces transplant s ils leur t moignent plut t une certaine m fiance Que de pla
7. 04 337 85 85 www theatredelarenaissance be Vid o C est l histoire d un Belge Dossier p dagogique de Florence DOZIN a partir d un court m trage de Rodrigo LITORRIAGA avec le soutien de la COCOF 2004 Disponible au Changement pour VEgalit CGE 02 218 34 50 Au del de Gibraltar Dossier p dagogique Centre Culturel Les Grignoux 2002 Disponible au Centre culturel Les Grignoux 04 222 27 78 183 184 Autres Le jeu des portraits Quinoa 2006 Disponible aupr s de Quinoa 02 537 5 04 Cartes en main pour la d mocratie jeu dans le cadre de la campagne de vigilance face l extr me droite organis e par le centre d Action La que 2004 Disponible au Centre d Action La que CAL 02 627 68 11 Plus de 150 outils p dagogiques pour mieux comprendre les relations Nord Sud Annoncer La Couleur avec le soutien de la Direction G n rale de la Coop ration Internationale 2001 Disponible a Annoncer La Couleur 02 505 18 22 Une production du info jeunesse CENTRE D INFORMATION ET DE DOCUMENTATION POUR JEUNES Premi re dition juin 2004 Edition mise jour juin 2006 Rue Haute 88 1000 Bruxelles T l 02 219 54 12 Fax 02 219 54 13 Courriel cidjdcidj be www cidj be
8. 28 04 1993 Pourquoi le Front National a tort in Phosphore n 190 f v 1997 pp 55 64 Litt rature Henry BAUCHAU L enfant bleu Actes Sud 2004 Aim CESAIRE Discours sur le colonialisme 1950 Rachid DJA DANI Boumkoeur Seuil 1999 Emilie FR CHE Le sourire de lange Ramsay 2004 F lix GUTMACHER Jamais je ne vous oublierai Couleur livres 2005 Imre KERT SZ Etre sans destin Actes Sud 1998 Malika MADI Wuit d encre pour Farah d du Cerisier 2001 Malika MADI Fatiha ISMAILI et ses l ves Belges sans en avoir air Memor Couleurs 2008 G rard MORDILLAT Les Vivants et les Morts Calmann L vy 2005 Raymond TROYES Meurtre dans un oflag Labor 2006 1 re dition 1946 Colloques Ceci n est pas un voile Islam et musulmans en Belgique D fis et opportunit s d une soci t multiculturelle Fondation Roi Baudouin 30 mars 2004 Ils elles Tous gaux devant le savoir Genre et in galit s l cole Changement pour UEgalit 11 mars 2006 La lutte contre l extr me droite Ligue des Droits de l Homme 28 29 et 30 septembre 2005 Vivre dans la diversit Bruxelles La que dans le cadre du Festival des Libert s 6 octobre 2008 Spectacles Allah superstar de Y B 2005 Atterrissage de Kangi ALEM 2005 Bintou de Koffi KWAHUL 2005 Discours sur le colonialisme d Aim C SAIRE avec Younouss Diallo 2003 Froid de Lars NOR N 2006 Gembloux A la recherche de l arm
9. Ce cot r ducteur peut tre mieux per u travers l exercice de pourcentage et le fait que le jeune est englob dans un r sultat sans consid ration des nuances et de son individualit Rappeler aussi qu il existe des st r otypes positifs ici ventuellement reprendre les conclusions de la s quence n 1 10 S quence n 3 Notre d finition du st r otype a t elle volu 10 m L animateur propose de compl ter ou de modifier la d finition de d part du st r otype la lumi re des r flexions apport es par l activit Prolongement Par la suite l animateur peut travailler la notion de st r otype en tant que vision du monde limit e et fig e gt en travaillant a partir des expressions fig es en francais et aussi dans d autres langues si la diversit des origines des participants le permet Rechercher le contexte dans lequel on a commenc utiliser ces expressions voir si elles ont encore du sens ce jour Exemples en langue fran aise tre fort comme un Turc fumer comme un Turc boire comme toute la Pologne etc Exemples dans d autres langues Tout y est possible Gl cklich wie Gott in Frankreich Allemagne Fuir discr tement filer l anglaise il fa il Portughese Italie Pour les Br siliens les Portugais manquent d imagination et d astuce C est le cas des Belges pour les Francais et les Hollandais blagues belges 123 124 Boire comme t
10. Il invite les jeunes s exprimer A partir de la peut tre voqu le probl me de l accueil des r fugi s de la notion de territoire de demandeurs d asile d tranger de clandestin en s appuyant sur des r alit s v cues t moignages de jeunes participant l animation coupures de presse sur les sans papiers m Au terme de cette s quence les jeunes doivent pouvoir distinguer les diff rents termes ci dessus pour pouvoir appr hender la r alit de mani re nuanc e Annexes Annexe 1 Questionnaire tir de l outil p dagogique Cl s pour d coder certains pr jug s con u par Evelyne DODEUR Les Territoires de la M moire en 2004 Annexe 2 Un exemple de tract de l extr me droite 135 136 Animation 4 Annexe 1 Test sur les r alit s socio conomiques en Belgique Cochez la bonne r ponse 1 En Belgique il y a o 3 d trangers hors UE qui n ont pas la nationalit belge o 27 d trangers hors UE qui n ont pas la nationalit belge o 49 d trangers hors UE qui n ont pas la nationalit belge 2 En 2000 la Belgique a accueilli et accept o Environ 10 000 demandeurs d asile o Environ 5 000 demandeurs d asile o Environ 1 000 demandeurs d asile 3 En 2000 la Belgique comptait environ 370 000 ch meurs o 17 d entre eux n avaient pas la nationalit belge o 35 d entre eux n avaient pas la nationalit belge o 50 d entre eux n avaient pas la nationalit be
11. N B Seul le premier des objectifs cit s en gras doit tre exprim par l animateur au d but de l animation pour laisser la place une certaine spontan it En pratique Public Groupes de jeunes de 12 20 ans Dur e de l animation 80 Mat riel e la photo propos e Annexe 1 en 1 exemplaire ou une autre photo choisie par l animateur e une copie des textes propos s Annexe 2 e une copie par l ve des fiches n 1 2 et 3 Annexes 3 3 bis et 3 ter 101 102 D roulement de Vanimation S quence n 1 Les pr jug s qu est ce que c est Comment les construit 0n 30 Vu L animateur pr sente l objectif global de l animation en gras IL annonce que la premiere partie de Vanimation devra se faire dans le silence L animateur raconte une situation imaginaire mais r aliste dans laquelle chaque jeune est appel a se projeter Apr s cela il distribue la fiche n 1 Annexe 3 a remplir individuellement 5 Situation propos e Tu es seulle la maison ou dans ton appartement Tu n attends personne On sonne la porte Exercice Cocher la pens e principale qui viendra l esprit puis la r action qui en d coulera L animateur annonce que malgr tout chacun d entre eux va ouvrir la porte et il pr sente aux groupes la photo de la personne qui a sonn L animateur demande qu aucun commentaire ne soit fait oralement Il remet a chaque jeune la fiche n 2 Annexe 3 bis compl ter 57
12. e et c est reparti A prolonger selon le temps disponible 25 Quelques exemples d affirmations Il est possible de rencontrer quelqu un sans aucune id e pr concue son sujet On ne construit des pr jug s que sur les autres jamais sur soi Un pr jug c est toujours n gatif Il est possible de remettre en question un pr jug L animateur peut aussi pr parer un panneau par affirmation et faire tirer au sort la phrase discuter 103 104 m Ala lumi re des s quences n 2 et n 3 le groupe revoit la d finition tablie en fin de premi re s quence et la modifie s il le juge n cessaire 10 N B La m me animation peut tre r p t e partir d autres photos et d autres textes En annexe Annexe 1 Photo d un personnage Annexe 2 Textes mettre en relation avec la photo Annexe 3 Fiche n 1 Annexe 3 bis Fiche n 2 e Annexe 3 ter Fiche n 3 Animation 1 Annexe 1 Photo exemples 105 106 Animation 1 Annexe 2 Textes exemples Texte n 1 Bonjour je me pr sente je m appelle Francois Zacharias Je suis un de vos voisins j habite au n 67 Je viens vous voir parce qu on est plusieurs avoir appris que la commune comptait modifier le r glement de stationnement dans la rue Ils veulent mettre des horodateurs pour que les voitures tournent Vous risquez donc vous ou vos parents de devoir payer pour le stationnement de votre voit
13. flexion sur le groupe discrimin m Les jeunes lisent le texte et rep rent individuellement les l ments de r ponse 15 Le questionnaire propos est Le suivant gt D termine l poque laquelle le texte a t crit Choix multiple gt D termine la cat gorie de personnes victime de discriminations gt Pourquoi penses tu cette cat gorie de personnes Souligne les l ments du texte qui t ont conduitle cette identification gt Que reproche t on cette cat gorie de personnes gt Comment ces discriminations se traduisent elles Qu est ce qui Les rend concr tes et visibles Quels moyens sont utilis s pour discriminer gt Rel ve une phrase ou une id e marquante dans le texte gt Quel est ton ressenti la lecture de ce texte m L animateur invite les jeunes a mettre leurs observations en commun Afin de r colter et de visualiser celles ci l animateur peut les r pertorier au tableau ou sur panneaux dans le tableau suivant 15 Epoque Indices pr sents Reproches Signes Id es Ressenti Solutions dans le texte pour nonc s a apparents de marquantes identifier la l encontre de ces cat gorie de cette discriminations personnes cat gorie de discrimin es personnes Texte 1 Id alement ce tableau est utiliser pour la mise en commun des r ponses aux questions des deux autres documents Pour gagner de la place l animateur peut changer de couleur pour chaque texte il entourera ce q
14. gr cela signifie qu il n a pas d emploi subit des discriminations est mal log n a pas acc s l enseignement de mani re normale et compl te etc Pour certains l int gration doit passer par la ma trise de la culture dominante dans le pays la langue les coutumes etc Cette derni re interpr tation se rapproche plus du concept ancien d assimilation IL faut noter que de plus en plus on parle d insertion sociale ou de coh sion sociale et que ce concept touche autant les personnes d origine trang re que des personnes belges d origine Interculturel Le concept interculturel refl te l id e que des personnes de diff rentes cultures et issues de groupes diff rents vivent sur le m me territoire Celles ci peuvent entretenir des relations ouvertes d interactions avec des changes de la reconnaissance mutuelle dans le respect des modes de vie et des valeurs de chacun La cit La cit recouvre deux significations D une part il s agit de la volont de construire une soci t juste progressiste et fraternelle dot e d institutions publiques impartiales garante de la dignit de la personne et des droits humains assurant chacun la libert de pens e et d expression ainsi que l galit de tous devant la loi sans distinction de sexe d origine de culture ou de conviction et consid rant que les options confessionnelles ou non confessionnelles rel vent exclusivement de la sph re priv e
15. qu ils communiqueront l ensemble du groupe par la suite 5 Comme pour la photo A chaque sous groupe pr sente la seconde photo Les autres v rifient si leur premi re hypoth se est toujours ad quate 5 Pour la mise en commun des hypoth ses les l ves se rassemblent autour d une grande table Chaque sous groupe partage les hypoth ses mises pour chaque duo de photos exprime les crit res utilis s pour ce faire et confronte le tout aux avis des autres sous groupes Suite ce temps de discussion l animateur nonce les solutions et laisse les l ves r agir 10 L animateur propose de quitter le jeu pour s attarder sur ce que ce dernier a mis en vidence les st r otypes repr sentations de la r alit communes un groupe de personnes Il peut s appuyer sur les questions suivantes pour animer la discussion sur le th me Pourquoi utilise t on des st r otypes Sont ils repr sentatifs de la r alit En quoi aident ils la compr hension du monde Peuvent ils tre enfermants Recherche d exemples Comment les construit on Qui les utilise gui les transmet les agences de voyage les m dias certains partis politiques le milieu familial les manuels scolaires Selon les exp riences des membres du groupe il est possible de confronter ces images avec la r alit exp riment e par les jeunes travers leurs voyages par exemple mais aussi leur v cu quotidien Il est aussi int ressant de so
16. 150 Animation 6 Annexe 1 Texte 1 amp questionnaire 1 Lis Le texte ci dessous puis r ponds aux questions qui suivent A l poque ou nous connaissions la prosp rit et le plein emploi le Gouvernement belge a fait appel vous pour participer l activit conomique du pays en assumant des t ches qu h las bien des travailleurs belges ne pouvaient ou ne voulaient plus assurer Nous vous avons accueillis dans notre pays dans les traditions s culaires qui sont les n tres et vous avez b n fici de tous les avantages sociaux que les travailleurs belges ont acquis au cours des d cennies coul es La commune de Schaerbeek est devenue pour vous on ne sait pourquoi un point de ralliement et en quelques ann es vous y avez constitu une importante communaut qui repr sente d sormais 1 3 de la population schaerbeekoise Afin d exercer vos libert s religieuses vous avez am nag ca et la des immeubles o vous exercez votre Culte Nos coles ont accueilli vos enfants auxquels nous dispensons un enseignement et une ducation qui devront leur permettre de s int grer progressivement a notre population H las c est par dizaines et dizaines que des lettres des p titions des coups de t l phone me parviennent de mes compatriotes schaerbeekois qui se plaignent dun manque d assimilation de votre part et qui exigent que des mesures soient prises La presse tend d autre part mettre en exergue la participation d
17. Baronne sa m re quand Elle va dans le monde et lui sert une tasse de chocolat avant le coucher Je me propose d instaurer cette agr able coutume avec la rempla ante d Emilie au retour de nos soir es mais bien s r notre train ne me permettra jamais d engager un valet charg uniquement des chandelles et des manchons comme c est le cas chez l ami de mon fils al Pour ce qui est d Adolphe une meilleure connaissance des usages d un commerce de er rang comme le n tre devrait lui tre salutaire Il comprendra mieux les int r ts de son pere sans cesse tourment par des exigences insupportables de la part de ses employ s Or me dit Gustave ils touchent parfois plus de 175 frs par mois b n ficient d horaires agr ables d un cong le dimanche matin pour aller a la messe ne commencent qu 7h le matin et jouissent de minutes n cessaires a leur repas de midi 157 158 Glossaire Allochtone Personne provenant d un lieu autre que celui o elle vit Exemple un immigr qui a quitt le pays o il est n pour vivre dans un autre pays est un allochtone Souvent Vamalgame est fait avec les enfants d immigr s Or ceux ci s ils sont n s en Belgique ne sont pas des allochtones Le contraire d allochtone est autochtone Ce terme d signe une personne vivant la o elle est n e Antis mitisme Les populations s mites sont les Juifs et les Arabes Mais l appellation antis mitisme concerne
18. Pourquoi I elle para t sympa Apparemment il elle n est pas celui celle que je croyais Il elle me semble louche I elle me fait peur AO LR EE RE E se tas AE ee ED Animation 1 Annexe 3 ter Fiche n 3 coute la personne ou lis ce qu elle dit et r ponds aux questions suivantes a Qui est ce c Qu est ce que tu fais Je le la fais entrer Je ne sais pas dire non J abr ge la conversation et ferme la porte J entame une discussion avec elle lui UE SR EE ER ER ER sd ee We E E EEES d As tu chang d opinion par rapport la premi re id e exprim e dans la fiche n 1 Oui Non e As tu chang d opinion par rapport la seconde id e exprim e dans la fiche n 2 Oui Non f Pourquoi Je crois ce gu il elle me dit Je ne lui fais pas confiance Rien faire il elle ne me pla t pas IU elle me pla t jusque dans sa fa on de parler aid dad RE EET EE RE ER EEN ET 109 110 2 Le bouc missaire Objectifs Analyser une des dynamiques li es aux discriminations A travers un dessin dans un premier temps analyser le regard que l on peut porter sur une situation regard objectif subjectif et dans un deuxi me temps d crypter le regard d un groupe vis vis d un individu qu il exclut travers une mise
19. TAN A ALT Les Flamands sont ee ee ee ee Re GR GR ee Re RR Ge Ge Re ee Re Les Wallons Sont EE etn eae aa EE ee L s Bruxellois Sont EED De it EE EE ee ee ete Les Fran ais Sont a Gace Gee Gee ek Ese ee les trangers Ord EG RR on The El RR EN EN Les garcons sont ee ee ee Re Re Re Re GR Re ee Re ee Ge Re Re ee Les ouvriers Sont ee ee ee ek Re Re ee Re Re ee Re Re ee Re ee ee ee Les professeurs sont ee ee ee RR Ge Ge Re Re ER Re Ge ee Re ee Re 2 coute les propositions du reste due ton groupe phase orale 3 Les propositions Dans ton texte Dans l ensemble du sous groupe Nombre de termes positifs Nombre de termes n gatifs 4 Comment expliques tu la r partition entre termes positifs et termes n gatifs dans ton texte dans le groupe 5 A pr sent souhaitez vous en sous groupe revoir la d finition du mot st r otype Si oui quels l ments sont a modifier Que voulez vous ajouter Animation 3 Annexe 3 Mets toi ma place Les hommes savent mieux retrouver leur chemin et lire un plan que les femmes Les femmes sont sentimentales les hommes sont terre a terre Les garcons sont moins doues que les filles pour les tudes Les hommes sont des buveurs de biere 131 132 Les femmes ne pensent qu se pouponner et faire du shopping Les hommes conduisent mieux que les femmes 4 Pr jug s st r otypes amp extr me droite A LOUER Pas pour e
20. a la lumi re d autres faits divers connus des jeunes du groupe 20 2 Vous sentez vous proches de ces jeunes Pourquoi langage orthographe actes id es sentiments Quels sont les acteurs en jeu dans cet article et les relations qu ils entretiennent entre eux police jeunes m dias ministre de l Int rieur Comment expliquer ce type de relations travers l article et vos connaissances impressions Quelles ont t les r ponses apport es par les diff rents acteurs nombreux relais dans la presse couvre feu refinancement du milieu associatif S quence n 2 Les causes 40 VV v M Ensuite l animateur propose l apport d une r flexion sur la question travers un extrait du livre M putes ni soumises qu il distribue chaque jeune Annexe 2 10 N B En fonction du public auquel il s adresse l animateur peut d embl e d finir des termes qui risqueraient de rester incompris L animateur demande aux jeunes de r agir cette lecture pour eux ce texte apporte t il une explication aux meutes survenues deux ans apr s la publication du livre 10 L animateur poursuit la discussion et l analyse du texte avec les jeunes selon le canevas ci dessous 20 Que dit on de l volution de la vie dans les banlieues ces derni res ann es Comment Fadela AMARA explique t elle cette volution Dans quels domaines observe t elle des pratiques discriminatoires Quelles solutions l auteur propose t ell
21. des personnes D autre part c est l laboration personnelle d une conception de vie qui se fonde sur l exp rience humaine l exclusion de toute r f rence confessionnelle dogmatique ou surnaturelle qui implique l adh sion aux valeurs du libre examen d mancipation l gard de toute forme de conditionnement et aux imp ratifs de citoyennet et de justice Cette d finition a t r dig e par le Centre d Action La que CAL Cette association qui a pour objet de d fendre et de promouvoir la la cit en Belgique francophone Wallonie et Bruxelles Multiculturel Le concept multiculturel refl te l id e que des personnes de diff rentes cultures et issues de groupes diff rents vivent sur le m me territoire se c toient mais n ont pas forc ment de contacts entre eux Les diff rences peuvent tre per ues avec indiff rence de mani re 163 164 positive ou de mani re n gative Il n y a donc pas n cessairement d interactions entre les groupes contrairement ce qui se passe quand on parle d interculturel Nationalisme Le mot nationalisme vient du mot nation Les nations furent construites par des forces sociales sp cifiques et dans des circonstances particuli res Elles se reconstruisent en permanence au travers de l histoire Le r le des Livres d Histoire entre autres est d ailleurs de raconter comment se sont dessin es les fronti res nationales Le mot nationalisme appara t principaleme
22. en situation les participants sont invit s trouver des solutions pour lutter contre ce m canisme d exclusion En pratique Public Un groupe de jeunes de 12 17 ans Dur e 2 x 50 Mat riel des copies des 3 images faisant partie du dessin chacune tant reproduite pour le tiers de la classe Annexes 1 1 bis et 1 ter une copie de l image reconstitu e par groupe de 5 jeunes Annexe 2 une copie pour chaque l ve du tableau des mots cl s Annexe 3 une copie de la fiche Coup de pouce pour pr senter votre version des faits par groupe de 5 l ves Annexe 4 D roulement de Vanimation S quence n 1 Interpr tation d un dessin 25 m L animateur apr s avoir annonc l objectif principal de l animation en gras s pare la classe en groupes de trois Dans chacun des groupes un premier jeune recoit l image de l enfant accroupi Annexe 1 le second jeune re oit l image des trois jeunes Annexe 1 bis et le troisi me jeune recoit l image de la personne debout Annexe 1 ter Individuellement chaque l ve note sur une feuille 5 mots cl s qui correspondent le mieux l image qui permettent de la r sumer ou de l expliquer 57 m Chaque groupe est invit classer dans un tableau Annexe 3 les mots cl s selon qu ils sont positifs n gatifs ou neutres et ce pour chacune des trois images L animateur prend note de tous les mots cl s dans le tableau suivant 157 Mots cl s Image 1 Image 2 Imag
23. fait de ces ann es des ann es noires tant du point de vue de la d mocratie que du point de vue conomique Parmi celles ci on retiendra l instauration ill gale de guichets s par s pour les francophones n erlandophones et trangers de la commune en 1975 plus tard en 1981 la fermeture ill gale elle aussi des guichets l inscription des immigr s pour des motifs d ordre de tranquillit publique et de s curit dans les rues de propret et d hygi ne publiques la fameuse lettre intitul e Appel aux immigr s en 1979 document utilis dans cette animation Des ann es 70 aux ann es 80 le discours de Roger Nols volue d une d fense des Francophones face aux Flamands un discours muscl l encontre de l immigration Son discours de plus en plus radical contre l immigration activera son auto exclusion du FDF en 1983 Le PRL lui ouvrira les portes comme ind pendant Roger Nols n aura de cesse de cumuler les provocations les amalgames et les prises de d cision politique brimant toute concertation d mocratique fermetures de lieux publics d ni des d fis financiers et multiculturels interdiction de rassemblements de plus de 5 personnes sur le territoire de la commune pendant le Ramadan invitation Jean Marie Le Pen etc A travers une brochure lectorale intitul e La Belgique en danger La v rit sur l immigration le message nolsien ressemble un r sum des th ses princi
24. galitaire fond e sur la diff rence de sexe Ce sentiment de sup riorit de l homme vis vis de la femme mais aussi dans certains cas de la femme vis vis de l homme peut s exprimer dans les propos dans les id es re ues dans les avantages octroy s et dans Les d cisions valuation ou choix d un candidat un poste donn dans quelque domaine que ce soit cole emploi politique clerg Il s agit donc d une forme de discrimination Soci t La soci t d signe un ensemble important d individus organis autour de r gles de lois et d institutions la justice la police l enseignement qui servent l int r t g n ral IL s agit d une collectivit organis e mais qui n est pas fig e l organisation peut en tre modifi e au cours du temps La plupart des hommes vivent en soci t comme le rappelle Aristote L homme est un animal social Valeurs Les valeurs d un individu d une soci t d une culture ou d une religion c est l importance morale qu il ou elle accorde une s rie d l ments l argent la famille l entraide la propri t etc IL s agit donc de principes moraux qui vont d terminer les opinions id es discours d cisions et actes de cet individu de cette soci t de cette culture ou de cette religion Certaines valeurs sont consid r es comme universelles l UNESCO agence des Nations Unies a d ailleurs une section Education aux valeurs universelles tol rance
25. n exclut pas que m me en Europe l homosexualit m ne diff rentes discriminations dans la vie quotidienne De l homophobie d coulent en effet diverses formes de discrimination au m me titre que la x nophobie l antis mitisme et le racisme L homophobie est donc une manifestation arbitraire qui consiste d signer l autre comme contraire inf rieur ou anormal La personne homophobe discr dite l homosexualit en lui donnant un caract re anormal Il octroie par contre l h t rosexualit un statut sup rieur et la situe au rang du naturel de ce qui va de soi Identit L identit est un concept qui peut s appliquer aux individus l identit individuelle aux groupes aux communaut s L identit d une communaut d un groupe ou d une personne renvoie aux normes et valeurs de cette communaut de ce groupe ou de cette personne L identit c est un peu la mani re dont on se d finit de l int rieur et dont on est d fini a partir de l ext rieur Lorsque l on parlera de l identit d un groupe on tiendra le plus souvent compte de la langue de la culture de la religion de l histoire de celui ci Il peut aussi tre fait r f rence la construction sociale des membres d un groupe d une communaut aux syst mes de parent aux valeurs acquises l cole ou dans la famille au poids du syst me conomique ou l gal dans lequel le groupe en question se situe Int gration Le terme d int gration a p
26. non violence paix Ces valeurs sont universelles dans le sens o elles devraient tre de mise partout et tre applicables tous Elles sont li es la dignit de l Homme Pourtant aucune n est inn e l individu celui ci va construire son syst me de valeurs partir de son ducation familiale et scolaire de son exp rience de ses rencontres de sa religion etc A l int rieur de son syst me de valeurs un individu mais aussi une soci t une culture une religion va tablir une chelle des valeurs qui permet de classer chaque valeur selon l importance que l individu la soci t la culture la religion lui accorde X nophobie La x nophobie c est la peur syst matique de l tranger Nous voyons dans le chapitre 2 Discriminations comment les expliquer que cette peur de l autre peut mener au racisme La x nophobie implique le rejet de tout ce qui est tranger individu m urs culture religion etc 167 168 Pour aller plus loin 1 Bibliographie Introduction au racisme Ouvrages Tahar BEN JELLOUN Le racisme expliqu ma fille Le Seuil 1999 Ariane CHEBEL d APPOLONIA Les racismes ordinaires Presses de la Fondation Nationale des Sciences Politiques Collection la Biblioth que du Citoyen 1998 V ronique DE RUDDER Christian POIRET et Francois VOUR H L indgalit raciste Presses Universitaires de France 2000 Pierre Andr TAGUIEFF Le racisme Flammarion 1997 Michel WI
27. ont renonc faire de la vraie mixit sociale en banlieue Uimpulser en particulier dans les logements sociaux Avec toutes les cons quences que cela peut avoir S gr gation rel gation pauvret d labrement d part des mieux lotis le cercle vicieux pouvait continuer fonctionner L impression d enfermement s est accrue avec le reflux de l ducation populaire Alors que le secteur associatif tait en crise les pouvoirs publics ont men une politique syst matique de r duction du nombre d ducateurs dans les quartiers La diff rence avec mon poque est frappante Je suis pourtant n e galement dans un quartier compos d environ 90 d immigr s alg riens et 10 de familles fran aises dui s entendaient tr s bien les uns avec les autres L ducation des enfants tait tr s stricte et reposait sur le respect des adultes Dans nos cit s il existait aussi des infrastructures publiques une ducation populaire un patronage associatif Les jeunes de ma g n ration y avaient acc s et taient pris en charge encadr s Les ducateurs de rue taient aussi physiquement tr s pr sents dans la cit ils faisaient un vrai travail ils se d pla aient dans les familles Et puis apr s l lection de Francois Mitterand en 1981 une multitude d associations cr es par les immigr s eux m mes ont vu le jour Cet essor a constitu un apport extraordinaire au mouvement associatif Il a permis de d velopper des activit s cu
28. phrases choquantes relev es par chacun dans les trois textes en demandant aux l ves d expliquer pourquoi ca les a choqu s Il peut aussi leur proposer d exprimer ce qu ils auraient envie de r pondre l auteur de ces propos Pour poursuivre il peut s appuyer sur les questions suivantes Y a t il des liens entre ces textes et l poque actuelle Quels sont ils Quelles sont les cons quences pour les auteurs de ces discriminations pour ceux qui en sont victimes et pour ceux qui en sont t moins Liens avec l Histoire avec la Loi gt Que peut on faire pour r sister ne pas tomber dans le panneau et lutter contre ce ph nom ne vy Prolongement de l animation Lutter contre les discriminations Si Le groupe marque un int r t particulier la question de savoir comment lutter contre les discriminations il peut tre int ressant de poursuivre la r flexion m Voici une piste possible Au lieu de relayer des discriminations une s rie de personnes associations militent contre les pratiques discriminatoires L animateur peut inviter les jeunes a r aliser une recherche plus fouill e sur les diff rents types de discriminations a l heure actuelle et sur les organismes qui participent la lutte contre celles ci En annexe Annexe 1 Texte 1 amp questionnaire Annexe bis Texte 1 lexique Annexe 2 Texte 2 amp questionnaire Annexe 2bis Texte 2 lexique e Annexe 3 Texte 3 149
29. sociale de culture de diff rence physique etc Etre victime de discrimination raciale n emp che pas d tre aussi soi m me raciste et de pratiquer soi m me la discrimination On parle beaucoup actuellement de discrimination positive on entend par la la volont de compenser les difficult s rencontr es par un groupe discrimin avec des moyens divers politiques plus avantageuses pour les personnes cens es tre frapp es de discriminations par exemple Une question se pose la pratique de politiques de discriminations positives ne risque t elle pas de stigmatiser plus encore les personnes qui en sont la cible Ethnie Groupement d individus partageant la m me culture et que rapproche un certain nombre de caract res de civilisation notamment la langue les usages etc L ethnie est li e un lieu g ographique bien pr cis mais se r f re aussi des populations d plac es Notons que le mot ethnie tend remplacer le mot race Ethnocentrisme Attitude consistant a confondre la culture avec sa propre culture donc sa propre vision des choses et aussi mettre des jugements sur des populations trang res exclusivement en fonction de ses propres valeurs Penser que ce qui est li sa propre culture est vrai et bien et que ce qui mane des autres mauvais On privil gie donc le groupe social auquel on appartient et on en fait un mod le unique de r f rence Eug nisme
30. st r otypes Objectifs D finir la notion de st r otype D velopper l esprit critique face aux st r otypes Montrer l utilit du st r otype cataloguer classer simplifier la r alit travers des g n ralisations Faire appara tre aussi l aspect fig et enfermant des st r otypes ils d forment la r alit suscitent des sentiments ou aussi bien chez ceux qui les expriment que chez ceux qui sont vis s Ils sont souvent n gatifs mais peuvent aussi tre positifs Mettre en vidence la diff rence entre st r otype et pr jug dans le cas o l animation 1 a t men e aupr s du m me groupe de jeunes En pratique Public Un groupe de jeunes de 12 17 ans Dur e 2 x 50 Mat riel 5 7 fois deux photos diff rentes d un m me pays voir exemples Annexe 1 Ces deux photos repr sentant des aspects totalement diff rents du pays en question du type c t pile amp c t face Le verso de chacune des photos pr sentant un aspect positif seront marqu es de la lettre A le verso des photos pr sentant l aspect n gatif seront marqu es de la lettre B Aucun crit voquant la localisation du pays ne peut figurer sur la photo Chaque lettre sera pr c d e d un num ro correspondant a celui de l quipe Ex I A 1 B II A II B IILA IILB etc L animateur peut utiliser les exemples propos s et compl ter le corpus de photos lui m me et ou avec la c
31. 6 4000 Li ge T l 04 232 70 60 www territoire memoire be 181 182 3 Outils p dagogigues N B Pour une visualisation plus ais e des outils les plus r cents ceux ci sont class s en suivant un ordre chronologique d gressif Dossiers et fiches Valeurs communes Guide didactique Sandra FEDERICI Massimo REPETTI et Brunetto SALVARANI dir Lai momo 2005 Disponible via le site www valeurscommunes org Guide accompagn de 5 BD L appel P FONTENEAU C N EDIMO P MASIONI La r serve T GUNZIG C N EDIMO F TITI Hisham et Yseult C NORAC C N EDIMO S MBUMBO Si tu me suis autour du monde C NORAC C N EDIMO F MUKUNA L expos WABERI C N EDIMO CHRISANY Cl s pour d coder certains pr jug s Evelyne DODEUR Les Territoires de la M moire 2004 Document t l chargeable sur le site des Territoires de la M moire www territoires memoire be Femmes Hommes dans le monde Minist re de la Communaut fran aise Wallonie Bruxelles Direction de l Egalit des Chances en collaboration avec Le monde selon les femmes asbl 2004 Disponible la Direction de l galit des chances 02 413 32 24 Vaincre l indiff rence J F KERKHOFS dir l initiative du Centre pour l Egalit des Chances Labor 2004 3 outils contre l intol rance Pour les 5 8 ans par Francoise GOFFART Pour les 8 10 ans par Philippe CARBONEZ Pour les 10 12 ans par Marc DE SPIEGELAERE Disponible en librairie
32. EVORKA Le racisme une introduction La D couverte 1998 Articles Francois BLAISE Le racisme in Phosphore n 153 oct 1993 pp 33 48 Laurent SADOUX Racismes un sociologue sur les bancs du coll ge in Ecole des Parents n 3 mars 1998 pp 17 21 Pas mort le racisme Plong e au c ur d un fl au ordinaire in Phosphore n 258 2002 pp 28 35 Les causes du racisme Peur de l autre Ouvrages Jean DELUMEAU La peur en Occident Fayard 1983 Georges DUBY An 7000 An 2000 sur les traces de nos peurs Textuel 1995 L o MOULIN Moi et les autres Labor 1996 Bouc missaire Ouvrages F BRION AREA CH SCHAUT A TIXHON Mon d lit Mon origine Criminalit et criminalisation de l immigration De Boeck Coll Pol His 2000 Ren GIRARD Le bouc missaire Grasset 1982 Daniel SIBONY Le racisme une haine identitaire Seuil 1997 Jean Marc TURINE Le crime d tre Roms Notes au temps pr sent Golias 2005 Article Aur lie LEROY Roms les Damn s de l Europe in MRAX info n 166 Septembre 2005 pp 4 5 Les Roms Europ ens sans Etat ensemble d articles t l chargeables sur www cafebabel com 18 04 2005 St r otypes et pr jug s Ouvrages RY BOURHIS et J P LEYENS St r otypes discrimination et relations intergroupes Mardaga 1994 Doroth e MARECHAL Quand les l ves flamands et francophones se rencontrent Les st r otypes communautaires en Belgique l pre
33. Emploi de la R gion de Bruxelles Capitale 2002 Articles Stephen STEINBERG Essor et d clin de Uaffirmative action aux Etats Unis dans l Agenda interculturel n 222 Avril 2004 pp 32 37 Emmanuelle VEIL Le racisme au travail in L Express 16 d cembre 2003 Les m tiers ont ils un sexe in L Express 2001 2004 www lexpress fr reussir dossier sexisme dossier asp ida 427919 Dans la rue Ouvrages Dan BECHMANN dir et Rody LAHSINAT Ville et immigration pri re d ins rer L Harmattan 1995 Francoise DOLTO 4 enfant dans la ville Z Editions 1988 Sonia GSIR Marco MARTINIELLO Andrea REA et Fabienne SCANDELLA Les Belges francophones face aux demandeurs d asile Academia Press 2004 E MALET et P SIMON dir Les banlieues Europe quartiers et migrants Passages Unesco 1996 S bastien ROCHE La soci t incivile Qu est ce que l ins curit 2 Paris Seuil 1996 175 176 Erik RYDBERG Demain les ghettos en feu 1991 1996 Enqu te et t moignages dans les banlieues belges Luc Pire Grandes enqu tes 1996 Philippe SPAEY Wolences urbaines et d linquance juv nile Bruxelles Les 12 20 ans t moignent Logiques sociales Sociologie Europe Belgique 2005 Conny VERCAIGNE Lode WALGRAVE Pascale MISTIAEN et Christian KESTELOOT Urbanisation exclusion sociale des jeunes et criminalit de rue KUL 2000 Le contexte de violence des jeunes Note de travail Observatoire de l Enfance
34. ONELL Une histoire europ enne de l Europe Privat 1999 Louis CHEVALIER Classes laborieuses et classes dangereuses Perrin Pour l Histoire 2002 1 re d 1958 Marc FERRO dir Le livre noir du colonialisme Robert Laffont 2003 Pierre SALMON Le racisme devant l Histoire Labor 1990 Michel WINOCK La Belle poque Perrin 2002 2003 Article Revue Histoire n 214 octobre 1997 20 me si cle Ouvrages Serge BIL Noirs dans les camps nazis Le Serpent Plumes 2005 Pierre CHAVOT et Jean Denis MORENNE L ABCda re de la Premi re Guerre mondiale Flammarion 2001 M FREDRICKSON Aacisme une histoire Liana Levi 2002 Articles Le Monde Diplomatique juillet 2003 et mars 2004 L Europe et l immigration Ouvrages Albert BASTENIER L Etat belge face l immigration les politiques sociales jusqu en 1980 Academia Erasme 1992 Albert BASTENIER L immigration au quotidien essai sur la fonction sociale de la rumeur Academia 1989 Nadia BENTCHICOU dir Les femmes de l immigration au quotidien L Harmattan Coll Villes plurielles 1997 Jean Yves CARLIER et Andrea REA Les trangers en Belgique Dossiers du CRISP n 54 2002 Hugues DORZEE et Jean Fran ois TEFNIN Les mots et les murs Luc Pire Coll Grandes enqu tes 1999 Marco MARTINIELLO La nouvelle Europe migratoire pour une politique proactive de l immigration Labor Coll Quartier libre 2001 Andrea REA mmigration et rac
35. Racismes et discriminations Fiches p dagogigues 97 98 Sommaire des fiches p dagogiques Introduction 1 Peur de l Autre 2 Le bouc missaire 3 Les st r otypes 4 Pr jug s st r otypes amp extr me droite 5 Conflit s de culture ou conflit s conomiquels 6 Face face 100 101 110 120 133 138 144 99 100 Introduction Suite au dossier th matique de Facismes et discriminations il tait n cessaire de cr er un ensemble de fiches p dagogiques l intention des animateurs des ducateurs et des enseignants Ces fiches contribuent leur mani re lutter contre les comportements racistes et discriminatoires comportements que chacun peut un jour adopter consciemment ou non Les fiches abordent essentiellement les th matiques du premier chapitre Discriminations comment les expliguer Elles permettent de mettre en avant et d analyser les m canismes qui m nent une personne ou un groupe de personnes en rejeter ou en discriminer une autre et cela travers des exercices ludiques des mises en situation et des moments d changes entre les jeunes Ces notions assimil es par les jeunes aideront ceux ci a aiguiser leur regard critique sur eux m mes mais aussi sur les discours de l extr me droite et sur les pratiques discriminatoires au cours de l Histoire Ind pendantes les unes des autres les fiches suivent n anmoins un ordre logique les premieres insta
36. de la Jeunesse et de l Aide la Jeunesse 1999 Articles Rabah KADDOURI et G rard PRESZOW Islamophobie et antis mitisme en 3 questions in Agenda interculturel n 222 avril 2004 pp 28 31 Marco MARTINIELLO La diff rence politiquement institutionnalis e in Agenda interculturel n 185 L Autre Quel Autre juin 2000 pp 15 17 Christian POIRET Racisme et criminalisation de l immigration www mrap asso fr Lutte contre les discriminations Ouvrages Fadela AMARA avec Sylvie ZAPPI M putes ni soumises La d couverte 2003 Gil L BOURDOUX et autres La loi contre le racisme a 20 ans H misph re Gauche 2001 Marco PUXI dir Jeunesse contre le racisme Instruments efficaces de lutte contre le racisme la x nophobie et l anti s mitisme aupr s des jeunes Communaut s europ ennes 1998 Charles ROJZMAN et Sophie PILLODS Savoir vivre ensemble agir autrement contre le racisme et la violence La D couverte Poche Essais n 106 2001 Caroline SAGESSER La loi anti discrimination Courrier hebdomadaire n 1887 1888 CRISP 2005 Alain SERRES et M AOUNIT dir Le Grand livre contre le racisme Rue du Monde 1999 Anouck THIBAUT Combattre l extr me droite en Europe De Boeck et Larcier Ligue des Familles 2000 Cl s pour les am nagements raisonnables au profit des personnes handicap es au travail SPF Emploi Travail et Concertation sociale 2005 Document disponible en appelant d
37. demande aux jeunes de r sumer travers un mot la situation pr sent e sur le dessin Exemples Bouc missaire Vengeance Fantasme Jeu Imagination Injuste Vilain petit canard Timidit Protection Humiliation Racket L animateur peut aussi centrer le regard sur l ombre dans le dessin Combien de personnages y a t il dans la sc ne Les l ves vont sans doute r pondre 5 Il s agit d attirer leur attention sur le fait qu ils sont 6 le fantasme doit tre pris en consid ration Par les projections faites un nouveau personnage a vu le jour dans l imaginaire du groupe ou du gar on accroupi m Cette discussion qui tournera probablement autour de l interpr tation du dessin et des mises en sc ne peut naturellement d boucher sur des partages d exp rience et une r flexion sur la fa on de r agir lorsqu on est t moin ou partie prenante d une telle situation 5 Prolongement Par la suite l animateur peut proposer aux l ves gt de replonger dans l Histoire la recherche d v nements en lien avec la notion de bouc missaire gt de rechercher des r cits fictifs films textes relatant ce type de situation gt d imaginer un r cit partir de l image reconstitu e un r cit la premi re personne du singulier avec la libert de relater un fait v cu ou d en inventer un fictif Ce travail individuel de r daction peut permettre aux l ves d ext rioriser les motions li es l ex
38. des informations sur le site www niputesnisoumises com N B Depuis 2006 a t cr e en Belgique une antenne du mouvement www niputesnisoumises be 143 144 6 Face face Objectifs Montrer que le ph nom ne des discriminations n est pas neuf et qu il peut toucher plusieurs cat gories de personnes e Montrer que les discriminations peuvent tre effectu es au quotidien mais galement faire partie d un programme politique En pratique Public Un groupe de jeunes de 15 20 ans Dur e 3 x 50 Mat riel e un exemplaire par l ve de chacun des trois textes Annexes 1 2 et 3 un exemplaire par l ve des lexiques repris dans les annexes 1 bis et 2 bis au cas o l animateur le jugerait utile D roulement de Vanimation S quence n 1 Les discriminations produites par une communaut vis vis d une autre 100 A Texte 1 Appel aux immigr s Lettre de Roger Nols Bourgmestre de Schaerbeek 1979 45 m Apr s avoir annonc le premier objectif de l animation en gras l animateur distribue le texte 1 le questionnaire et le lexique qui l accompagnent Animation 6 Annexes 1 et 1bis chacun des participants Le lexique est un document facultatif son utilisation d pend du niveau de compr hension de la langue fran aise L animateur valuera donc la pertinence de leur remettre ce document Le questionnaire conduira les jeunes une r
39. e 3 Neutres Positifs N gatifs Lorsque le tableau est compl t l animateur recueille les observations spontan es des l ves Il leur pose ensuite quelques questions pour analyser les r sultats de ce tableau Les mots cl s sont ils ventil s dans les m mes proportions pour les trois images S il y a d s quilibre comment l expliquer Il s agit ici de voir comment un dessin sugg re ou non un type d interpr tation 5 gt gt Lors de l exp rimentation de la s quence il apparaissait que les termes positifs concernaient uniquement l image 2 le groupe alors que les images 1 et 3 suscitaient exclusivement des repr sentations n gatives ou neutres Cela permet de mettre en vidence l importance du groupe pour l ge auquel on s adresse adolescence S quence n 2 chacun sa version des faits de 60 75 m L animateur demande aux l ves de former des groupes de cing et distribue a chacun d eux le puzzle reconstitu les trois images analys es s par ment Chaque groupe observe le dessin et tente de l interpr ter en prenant un temps pour changer les diff rentes hypoth ses et opter pour l une d entre elles 10 m L animateur annonce qu il faut maintenant pr parer une sayn te de 5 minutes attention 5 minutes c est long partir du dessin et dans laquelle chacun joue Le groupe doit jouer la sc ne telle qu il l a comprise et proposer une r action du t moi
40. e Service Public G n ral au 02 233 41 11 Combattre le racisme et la x nophobie action pratigue au niveau local Conseil de l Europe 1995 Combattre le racisme et la x nophobie tude et orientation pratique Conseil de l Europe 1996 La r sistible ascension de l extr me droite Minist re de la Communaut francaise 2000 Le droit face la mont e du racisme et de la x nophobie Revue trimestrielle des Droits de l Homme n 46 Bruylant 2001 Les droits de l homme Un combat inachev Actual Quarto Hors s rie janvier 2003 Les mains de l espoir Chaque main a son histoire Afous 1999 Manuel du vote des r sidents trangers A l attention des agents administratifs et des acteurs administratifs Objectif lections communales CNAPD 2006 Document t l chargeable sur le site de la CNAPD www cnapd be Prendre en compte les trangers qui vivent dans ma commune CIRE 2005 Document t l chargeable sur le site d OXFAM Magasins du monde www madeindignity be Rire contre le racisme ouvrage collectif BD Casterman coll Jungle 2006 BD disponible aupr s de l Union des Etudiants Juifs de Belgique UEJB 02 649 08 08 Tol rance Des mots pour le dire La d mocratie citoyenne l preuve du national populisme Gsara 2004 Brochure disponible gratuitement aupr s du PAC infofdpac g bel Articles Patrick HUMBLET L galit des r mun rations entre les hommes et les femmes pistes de r flexion p
41. e certains de vos enfants des actions d linquantes de bandes organis es tant de Belges que d trangers si bien que nos concitoyens ne se sentent plus en s curit Sans que vous en soyez directement responsables il faut bien admettre aussi que vous avez engendr dans notre population un laisser aller dans la propret des rues Il n est pas rare de voir chaque matin des trottoirs jonch s de d tritus et d objets les plus divers Habitant des logements souvent trop exigus pour l importance de vos familles vos enfants se d foulent tout naturellement dans les rues et sur les places publiques perturbant ainsi la tranquillit de la population Bien qu ils se d fendent d tre racistes ou x nophobes nos correspondants qui sont aussi nos contribuables comprennent mal en cette p riode de crise conomique et de ch mage le maintien de votre pr sence parmi nous alors que d autres pays confront s aux m mes probl mes n ont pas h sit prendre des mesures de rapatriement Aussi est ce avec insistance que je vous demande connaissant votre bon sens et votre d sir de rester dans votre commune d accueil de prendre de toute urgence les mesures qui qu imposent la coexistence harmonieuse des communaut s trang res avec la population belge C est avec regret que je me suis vu contraint d inviter les forces de police prendre des mesures s v res gu exige h las la situation actuelle afin de restaurer la s curit des hab
42. e oubli e de Ben HAMIDOU Nacer NAFTI Gennaro PITISCli et Sam TOUZANI 2004 Hannah et Hanna de John Retallack 2005 lll gitime d fense de Isabel CARMONA et Joaquin HINOJOSA 2005 Je ne suis pas sorcier de Pie TSHIBANDA 2005 La b te n est pas morte de Jean JACOBS 2006 La derni re lettre de Vassili GROSSMAN 2005 La femme fant me de Kay ADSHEAD 2005 La fille de Abbas d apr s La mal diction de Abdelmalek SAYAD 2005 La nuit des corbeaux de Marcel CREMER 2005 Les souvenirs de la dame en noir de Ma mouna GUEYE 2005 One human show de Sam TOUZAN et Bernard BREUZE 2004 O vous fr res humains d Albert COHEN avec Bernard Cogniaux 2003 Printemps dans un jardin de fous de Henri Fr d ric BLANC 2003 Trou Rupe de Lorent WANSON 2005 Un fou noir au pays des blancs de Pie TSHIBANDA 2004 179 180 2 Adresses utiles Annoncer La Couleur Rue Haute 147 1000 Bruxelles T l 02 505 18 22 www annoncerlacouleur be Centre Bruxellois d Actions Interculturelles CBAI Av de Stalingrad 24 1000 Bruxelles T l 02 513 96 02 www cbai be Centre pour VEgalit des Chances et la Lutte contre le Racisme CECLR Rue Royale 138 1000 Bruxelles T l 02 212 30 00 www diversiteit be Coordination et initiatives pour et avec les r fugi s et les trangers CIRE Rue du Vivier 80 82 1050 Bruxelles T l 02 629 77 23 www cire irisnet be Coordination Nationale d Action pour la Paix et la D m
43. e pour am liorer la qualit de vie dans ces banlieues A la lumi re de ces quelques pages peut on affirmer que les diff rences culturelles sont des sources de conflit Quels l ments faut il tenir absolument prendre en consid ration quand on essaye de comprendre les conflits et Les replis identitaires Le texte concerne la situation en France qui est diff rente de la Belgique quel lien tablissez vous Quelle s diff rencels distinguez vous entre la situation en France et la situation en Belgigue S quence n 3 L association Ni putes ni soumises 35 L animateur pr sente le livre et explique en quelques mots l histoire tragique qui a t la base du combat men par l association Ni putes ni soumises contre la violence et des discriminations dont sont victimes les jeunes filles et femmes dans les banlieues fran aises 15 L animateur propose une r flexion qui relie cette s quence la premi re comment expliquer l absence des filles dans les meutes de 2005 Quelle place a la femme dans notre soci t 20 En annexe Annexe 1 Article tir du So r 7 11 2005 p 9 Annexe 2 La d rive des quartiers vers le ghetto Annexe 3 Pr sentation du livre et du mouvement M putes ni soumises 139 140 Animation 5 Annexe 1 Quand la contagion se propage par l image et les SMS Arm s de cocktails Molotov et de barres de fer de jeunes meutiers des banlieues pauvres de Paris se livrent d
44. emandant de conserver les tracts de l extr me droite dans le but de les analyser et de les apporter le jour de l animation S quence n 1 Analyse d un certain regard 50 Vv L animateur apr s avoir annonc l objectif principal de l animation en gras demande aux jeunes de former des groupes 3 4 jeunes Avant de distribuer aux jeunes les tracts de l extr me droite l animateur donne la consigne suivante relever dans le tract ou l extrait du tract au moins trois messages id es pr ciser sous quelle forme les messages sont pr sent s dessin id aliste caricature t moignage changer les r actions que suscite ce discours ces messages 5 Lorsqu il distribue les tracts l animateur pr cise pour chaque sous groupe quelle partie extrait celui ci doit analyser cette partie doit tre suffisamment concise pour que la lecture et l interpr tation ne soient pas fastidieuses Le groupe commence alors la lecture ou l interpr tation du dessin de la BD 15 L animateur invite ensuite chaque groupe partager son analyse puis ses impressions et commentaires au groupe entier Il prend note des r ponses des jeunes sur trois panneaux diff rents 15 L animateur dirige ensuite une r flexion critique ax e d une part sur le contenu des tracts et d autre part sur les diff rents supports 15 Sur quelles notions l extr me droite s appuie t elle pour renforcer son discours notions psychologiques p
45. ent debout douze heures par jour pour un salaire de mis re et sans jamais avoir de loisirs Tant mieux ai je r pliqu les loisirs ne sont source que de tentations et de paresse pour les filles pauvres qu elles se r jouissent d avoir le n cessaire et en remercient Dieu tous Les jours Je la pr f re encore lorsqu elle se d sole sur les aspirations artistiques refoul es depuis que son p re lui signifia un sec refus de la voir s inscrire au cours de chant du Conservatoire Royal Il n aurait pas manqu que de compter une artiste dans notre famille si honorablement connue dans le commerce de la draperie depuis tant d ann es G2 Que de soucis chere sceur au moment ou les problemes m nagers ne manquent pas davantage La brave Emilie a notre service depuis mon mariage m a plant e la pourrie de varices elle ne pouvait plus se tenir sur ses jambes et est rentr e dans son village recueillie par une s ur Je lui ai donn un beau ch le et quelques sous qui l ont fait rougir de bonheur La cuisini re est convenable mais elle tendance a se lever tardivement et ne fait pas trop bien la sauce des boules de Suisse dont Adolphe fait ses d lices Avec mes deux pauvres domestiques je ne parle pas de la petite Emma qui fait le gros travail les feux la rue et les couloirs me voil loin de la magnificence dont parle Adolphe lorsqu il voque Monsieur de J Il para t qu une pr pos e attend chaque soir la
46. epuis dix jours une comp tition entre eux pour placer leur cit en t te des incendiaires de v hicules et de b timents C est comme une comp tition dit Moussa adolescent franco malien du quartier des Musiciens On voit ce que les autres font la t l vision on essaie d tre la hauteur Chaque soir depuis le d but du dawa le bordel en arabe une dizaine de copains de Moussa qui se connaissent depuis l enfance se retrouvent comme pour un match de foot autour d un t l viseur dans leur immeuble aux cages d escalier d cr pites M me uniforme pour tous tennis de marque jeans baggy extralarge surv tement capuche de pr f rence blanche On kiffe s clate trop de voir flamber a la t l se r jouit Youssef Je sors presque jamais de mon quartier sauf pour aller au bled village en Alg rie mais on communique avec les mecs de Seine Saint Denis via l cran toutes les cha nes passent des images m me les t l s arabes sur satellite On se d fie distance rench rit Mamadou Malien de 19 ans qui participe aux meutes avec deux de ses jeunes fr res Ceux de Clichy br lent 15 voitures il faut faire mieux mais on quitte jamais notre territoire Ces jeunes affirment ne pas tre des ca ds qui existent selon eux dans le quartier mais pr f rent que les cit s soient calmes pour faire prosp rer petits et grands trafics Les caids ils aiment pas trop que les keufs
47. ercice Annexes Annexes 1 1 bis et 1 ter Les trois images d coup es Annexe 2 L image reconstitu e Annexe 3 Tableau des mots cl s Annexe 4 Coup de pouce pour pr senter votre version des faits 113 114 Animation 2 Annexe 1 Image 1 Image 2 en ANAC 115 116 Animation 2 Annexe 1 ter Image 3 Animation 2 Annexe 2 Image reconstitu e 117 Animation 2 Annexe 3 Tableau de mots cl s 1 Classe dans ce tableau les mots cl s voqu s par l image recue selon qu ils sont neutres positifs ou n gatifs Mots cl s Image 1 Image 2 Image 3 Neutres Positifs N gatifs 2 Lors de la mise en commun ajoute dans le tableau les mots cl s de tout le groupe Observations Animation 2 Annexe 4 Coup de pouce pour pr senter votre version des faits R pondre ces questions vous aidera r partir les r les pour la sayn te et construire votre sc nario gt Qui fait quoi Qui interpr te les 3 jeunes le garcon accroupi la cinqui me personne gt Pour quelles raisons le gar on accroupi est il dans cette situation gt Qu est ce que les 3 autres lui disent gt Comment le garcon r agit il gt Quiest la personne debout gt Va t elle r agir la situation Si oui comment gt Comment chacun va t il r agir cette intervention ou non intervention du t moin 119 120 3 Les
48. erre in La d mocratie c est pas que des mots lau Nord comme au Sud 2 me volet Dossier p dagogique d Annoncer la Couleur 2005 pp 27 45 Marilou GREGOIRE BLAIS Manifestations paysannes en Chine in Alternatives pour un monde diff rent www alternatives ca article2550 html 2 mai 2006 Pierre Andr TAGUIEFF De Vantiracisme m diatique au civisme r publicain in Hommes et migrations n 1197 Antiracisme Multiculturalisme Minorit s 1996 pp 12 17 Le pass G n ralit s Ouvrages Christian DELACAMPAGNE Une histoire du racisme des origines nos jours Livre de Poche 2000 Fr d ric DELOUCHE dir avec e a Jacques ALDEBERT Johan BENDER Jiri GRUSA Histoire de l Europe Hachette De Boeck 1992 Pierre SALMON Le racisme devant l Histoire Labor Horizon Humanisme 1990 L Antiquit Ouvrages ARISTOTE Politique Livre 1 C lestin BOUGLE Fssa s sur le r gime des castes 1935 www uquebec ca Article R TEFNIN La perception de la diff rence en Egypte pharaonique in Civilisations Le racisme devant la science vol XXXV n 1 Bruxelles 1986 pp 44 45 Le Moyen Age Ouvrage Francois AUTRAND Jacques DUPAQUIER etc Le Moyen Age et le XVIe si cle Bordas 1984 171 172 Articles Revue Historia n 65 mai juin 2000 Le Moyen Age in Histoire de France Editions Du Rocher 1998 Alpha junior n 20 1977 19 me si cle Ouvrages Charles Olivier CARB
49. es r ponses ces questions La r ponse attendue tant les pr jug s le groupe sera invit construire sa propre d finition du pr jug en se basant sur les r ponses aux trois questions d finition qu il sera amen valuer par la suite Voici quoi les jeunes pourraient aboutir Quand on entre en contact avec l autre on construit tous des hypoth ses de mani re presque inconsciente On value et modifie ses hypoth ses au cours de la rencontre Ces hypoth ses se construisent sur la base des exp riences pass es de l apparence v tements visage aplomb de son propre temp rament propension la m fiance la confiance d id es pr con ues positives ou n gatives issues de l entourage Les pr jug s contribuent la construction rapide d hypoth ses 57 S quence n 2 Du pr jug une autre lecture de la r alit 15 L animateur poursuit le r cit de la rencontre il distribue lit ou joue un texte dans lequel la personne de la photo se pr sentel Annexe 2 Il distribue ensuite la fiche n 3 remplir Annexe 3 ter 5 Exercice S impr gner du texte et r pondre ensuite aux questions de la fiche n 3 sans concertation avec les autres analyse individuelle de l identit affich e de la personne de la raison de sa venue et de sa propre r action L animateur v rifie la bonne compr hension du texte par les jeunes Tout le monde est il bien d accord avec cette
50. eur de l autre peur d une perte d identit notions historiques appartenance une Histoire commune identit partag e notions sociologiques st r otypes Qu apporte chaque support ce discours caricature rire partag BD compr hension ais e t moignage proximit S quence n 2 Etrangers et st r otypes 20 L animateur distribue le test issu des Cl s pour d coder certains pr jug s test portant sur les r alit s socio conomiques et qui aborde la question des trangers Annexe 1 Les jeunes cochent les r ponses qu ils jugent bonnes 5 Correction du test en groupe 5 Voici Les r ponses 1 3 d trangers hors UE 2 1000 demandeurs d asile 3 17 Discussion a partir de la confrontation entre les repr sentations et la r alit A partir de cette discussion analyse des tracts de l extr me droite bas s sur des id es simplistes et fausses cf Cl s pour d coder certains pr jug s qui entretiennent la peur de U envahisseur et touchent indirectement la question de l identit Demander aux jeunes s ils connaissent d autres id es fausses v hicul es par l extr me droite Montrer ici que l extr me droite elle m me cr e des st r otypes au sein de la population ly compris aupr s de gens qui ne souscrivent pas ces id es 10 S quence n 3 Etrangers et extr me droite 30 m L animateur distribue chaque jeune le dessin de l extr me droite Annexe 2
51. eur de la peau ne trouve aujourd hui plus aucune justification scientifique les partis d extr me droite utilisent pourtant toujours cette notion de race dans leur propagande et lient la crise conomique et d autres facteurs 165 166 sociaux aux populations immigr es consid r es toujours comme sale race et ou race inf rieure Certains nationalistes d veloppent le racisme convaincus que la survie de leur nation passe par l exclusion voire l extermination des diverses races diff rentes de la leur comme dans les th ories et pratiques hitl riennes Religion La religion est la croyance en un monoth isme ou plusieurs dieux polyth isme qui r git r gissent le monde l univers Cette croyance en entra ne d autres diff rentes selon les religions paradis enfer anges elfes r incarnation et implique une s rie de pratiques qui sacralisent objets lieux ou tapes de la vie glises nature moutons mariages mort Ces croyances et pratiques sont partag es par un grand nombre de personnes Religion s oppose la cit qui voque elle l absence de croyance en une religion et plus largement la neutralit d un Etat en mati re de religion La religion se distingue de la secte celle ci implique une d pendance physique et ou financi re un guide ou un ma tre nomm gourou Il s agit d un groupe ferm et manipul dans lequel les adeptes manquent totalement de
52. i que les auteurs de ces crits 5 S quence n 2 Les discriminations produites par une communaut vis vis de ses membres 35 L animateur lit voix haute le texte 3 Suite cette lecture il invite les jeunes analyser le document en grand groupe L animateur utilise la m me d marche que pour les deux textes pr c dents 20 Apr s la phase d mergence d hypoth ses l animateur communique les solutions Texte 3 1820 1980 150 ans de Vie F minine Isabelle G rard et Janine Lambotte d Legrain 1979 pp 28 37 lettre avec l ent te Bruxelles le 25 mai 1889 sign e de Marie Louise 5 Apr s avoir pr cis le contexte historique du document voir paragraphe suivant et fait des liens avec les connaissances des participants l animateur demande aux l ves de comparer les deux premiers textes avec le dernier de rechercher ce qui les diff rencie principalement L int r t est ici de mettre en vidence le fait que l homme cr e aussi des discriminations au sein m me de sa communaut Les discriminations ne sont donc pas li es qu aux origines la nationalit ou la couleur de peau elles sont aussi li es des diff rences de statut social et de niveau conomique 10 S quence n 3 Mise en perspective 15 m L objectif de cette derni re s quence est d tablir des liens avec la r alit et avec l actualit L animateur peut d marrer ce temps de d bat en reprenant les
53. ibles Quels moyens sont utilis s pour les discriminer 6 Rel ve une phrase ou une id e marquante dans le texte 7 Quel est ton ressenti la lecture de ce texte Animation 6 Annexe 2bis Texte 2 lexique Compatriote Personne du m me pays de la m me r gion qu une autre personne Transplant Qui est pass d un milieu un autre ici le comprendre comme immigr Dol ance Plainte Contigu Voisin proche de Grief Ce qui motive une plainte un reproche S vir Se faire sentir vivement faire des ravages Indig ne N dans le pays qu il habite synonyme dautochtone Assimilation Adaptation int gration qui passe par l impr gnation chez l immigr des habitudes et des mani res de vivre de se v tir de se nourrir etc locales donc du pays o il a migr Moeurs Usages facons de faire propres un groupe Averti Se dit d une personne qui est consciente ou au courant de quelque chose 155 156 Animation 6 Annexe 3 Texte 3 Mon inqui tude est cependant plus vive pour votre ni ce F licienne qui va vers ses 19 ans Cette enfant jusgu a pr sent ne nous a donn gue des satisfactions brode a merveille et chante ravir mais s est li e des plus malencontreusement avec une jeune fille qui pour n tre pas de notre condition n en est pas moins lev e par nos bonnes M res du Val sans doute la faveur d une charit pr sent mal r compen
54. interpr tation L animateur interroge alors les jeunes sur le maintien ou non de leur s premi rels hypoth se s Est ce qu ils restent sur leur position En quoi celle ci change t elle et pourquoi N B Une hypoth se maintenue alors qu elle ne correspond pas au contenu du texte prononc permettra de mettre en vidence le caract re enfermant du pr jug L animateur invite alors partir des questions de la fiche n 3 les jeunes exposer leurs r actions individuelles et leur ressenti 10 S quence n 3 Ce que j en pense 35 Yhyy L animateur propose une s rie de mini d bats en respectant le sch ma suivant partir d affirmations chaque jeune devra se positionner en exprimant s il est tout fait d accord plus ou moins d accord ou pas du tout d accord avec cette id e Une affiche identifiant ces trois possibilit s est pos e diff rents endroits du local aussi lorsque la phrase est crite au tableau et lue voix haute par l animateur chaque participant se dirige vers le coin de la classe portant l affiche correspondant son opinion Chaque groupe ainsi form a trois minutes pour changer ce sujet pr ciser l id e d velopper les arguments Ensuite un porte parole par groupe rapporte aux autres les id es du groupe Des questions peuvent tre pos es Des contre arguments sont avanc s par les autres groupes Tout le monde se remet au centre du local l animateur nonce une autre id
55. intes que de dol ances de la part de ceux qui les ont comme locataires Ils louent un appartement en annon ant un nombre normal de personnes et au bout de quelques temps ce nombre est parfois port au double C est la un proc d qui indispose gravement ceux qui sont en rapport avec eux Ensuite leur mode de vie n est gu re semblable au n tre emp chant ainsi les locataires des immeubles contigus de se livrer au repos Enfin les conditions d plorables d hygi ne et de propret dans lesquelles ils vivent font que les logements sont dans un tat lamentable quand ils les quittent Ainsi se justifient les rubriques trangers s abstenir qui se voient si fr quemment sur les affiches annon ant des appartements louer D autres griefs sont formul s contre eux par Les ouvriers belges Au moment o la crise s vit si durement o le ch mage atteint un tel degr d intensit la main d uvre indig ne se voit encore priv e partiellement de travail Ajoutons que leur religion leur langue ne sont gu re faites pour op rer un rapprochement IL reste encore a envisager l assimilation de ces trangers aux autochtones Disons imm diatement que l assimilation totale ne se fera jamais L assimilation partielle pourra s accomplir ventuellement La g n ration adulte actuelle ne sera jamais absorb e Pourquoi D abord la dose est trop massive ensuite il existe de telles diff rences entre eux et n
56. isme en Europe Complexe 1998 Michel Louis ROUQUETTE La chasse limmigr violence m moire et repr sentations Mardaga Coll Psychologie et Sciences humaines 1998 Alain SERONT L image des r fugi s dans les m dias Centre national des Equipes Populaires Coll Sous la loupe n 9 1993 Catherine WITHOL DE WENDEN et Anne DE TINGUY dir L Europe et toutes ses migrations Complexe 1995 Articles Marco MARTINIELLO et Andrea REA Les effets de la construction europ enne sur la politique d int gration in M T COENEN et R LEWIN dir La Belgique et ses immigr s Vingt ans d incoh rence politique De Boeck Pol His 1997 pp 121 143 Les immigr s et la citoyennet de l Union europ enne Les effets de cl ture du trait de Maastricht et le d placement des discriminations in M TELO et P MAGNETTE Repenser l Europe Editions de l Universit Libre de Bruxelles 1996 pp 85 101 Discriminations aujourd hui A l cole Ouvrages Michel BOUGARD 4 cole et ses dupes Labor 1996 M BOUSELMATI Le voile contre lint grisme Le foulard dans les coles Labor Bruxelles 2002 Pierre HARDY et Abraham FRANSSEN duguer face la violence l cole du coup de boule au projet EVO a s b l 2000 173 174 Nico HIRTT et Jean Pierre KERCKHFS n gaux devant l cole Enqu te en Hainaut sur les d terminants sociaux de l chec et de la s lection scolaires APEED appel pour une cole d mocra
57. isme frappe d s l cole in L Humanit 18 ao t 2000 www humanite presse fr La la cit impose sa loi in Le Monde de l Education n 321 Janvier 2004 Pour se loger Ouvrage Luc MALGHEM Francoise NOEL Andrea REA et Pierre Arnaud PERROUTY Le Livre noir de la discrimination au logement Mrax 2004 Au travail Ouvrages Peter ARRIJN Serge FELD et Andr NAYER La discrimination l acc s a l emploi en raison de l origine trang re le cas de la Belgique Bureau International du Travail Service des conditions de travail Gen ve 1998 Christiane CORDERO Le travail des femmes Le Monde 1994 Maria Rosa MORELLO Universitaires issus de l immigration Quelles chances de r ussite professionnelle M moire r alis VULB sous la direction de Anne van Haecht 1993 Hommes et femmes l aube du 21 me si cle Un manuel d utilisation des statistiques sous langle du genre Minist re f d ral de l Emploi et du Travail avec le soutien des Services f d raux des Affaires scientifiques techniques et culturelles 2001 La population active en Belgique Minist re f d ral de l Emploi et du Travail 1998 Populations issues de l immigration march de l emploi et discrimination situation en R gion de Bruxelles Capitale Observatoire bruxellois du march du travail et des qualifications 2000 Tous gaux face l embauche Combattre la discrimination ethnique sur le march du travail Minist re de l
58. itants et La propret de notre ch re commune J ose croire que cet appel sera entendu 1 D termine l poque laquelle il a t crit en cochant la bonne case Ce texte a t crit oil y a un mois oilya 10 ans oily a 25 ans oily a 50 ans oilya 75 ans oily a 100 ans o ily a plus de 100 ans 2 D termine la cat gorie de personnes victime de discriminations 3 Pourquoi penses tu cette cat gorie de personnes Souligne les l ments du texte qui t ont conduitle cette identification 4 Que reproche t on cette cat gorie de personnes 5 Comment ces discriminations se traduisent elles Qu est ce qui Les rend concr tes et visibles Quels moyens sont utilis s pour les discriminer 6 Rel ve une phrase ou une id e marquante dans le texte 7 Quel est ton ressenti la lecture de ce texte 151 152 Animation 6 Annexe1 bis Texte 1 lexique Discrimination Fait de mal traiter voire maltraiter une personne plusieurs personnes un groupe une collectivit pour des raisons de diff rence de religion d appartenance sociale de culture de diff rence physique etc Prosp rit Richesse d veloppement conomique en progr s et qui procure de l abondance S culaire Qui existe depuis des si cles Exercer un culte Pratiquer une religion Dispenser un enseignement Donner un enseignement Assimilation Adaptation int gration qui passe par l impr gnation chez l immigr
59. lables physiques psychiques culturels etc provenant d un pass commun souvent class dans une hi rarchie Il v hicule d sormais explicitement un concept d inf riorit d un groupe sur un autre Aujourd hui les recherches scientifiques et la g n tique le d montrent les races n existent pas A race Le Petit Larousse le pr cise Les progr s de la g n tique conduisent aujourd hui rejeter toute tentative de classification raciale Aucun groupe humain n est intrins quement sup rieur un autre Racisme La plupart des dictionnaires se rejoignent pour donner deux d finitions du racisme voici celle du Petit Larousse 1 Id ologie fond e sur la croyance qu il existe une hi rarchie entre les groupes humains les races comportement inspir par cette id ologie 2 Attitude d hostilit syst matique l gard d une cat gorie d termin e de personnes Ex Racisme anti jeunes C est pour marquer une distance avec ce mot que Le Petit Larousse met races entre guillemets dans sa d finition du racisme Le Petit Robert lui est encore plus explicite puisqu il indique a la fin de la 1 re d finition Le racisme n a aucune base scientifique Si les dictionnaires prennent aujourd hui la peine de rejeter tout lien entre racisme et science c est bien parce que la notion de racisme est n e en 1902 de th ses scientifiques Si le racisme primaire bas notamment sur la coul
60. le racisme dirig contre les Juifs L antis mitisme est la haine la plus ancienne de l histoire puisqu il existe depuis plus de 2000 ans En 70 de notre re le pays des Juifs appel tour tour durant l histoire Pays de Canaan Palestine Isra l est d truit par les Romains La population juive se disperse dans de nombreux pays C est ce qu on appelle la diaspora Peuple sans terre donc sans lieu o se r fugier quand tout va mal les Juifs r partis un peu partout en Europe Russie Pologne Espagne France etc et dans le bassin m diterran en seront tout au long de l histoire consid r s comme diff rents Durant les situations de crise et m me en dehors ils ont souvent t pris comme exutoire bouc missaire cause de tous les fl aux Ils ont connu maintes discriminations allant de Vexclusion aux pogroms organis s destruction de leurs villages et mise a mort des personnes Le sommet du racisme anti juif eut lieu durant la seconde guerre mondiale lorsque le syst me nazi d cida leur extermination 6 Millions de personnes p rirent dans les camps de concentration Autochtone Personne qui habite le pays ou elle est n e Et ceci quelles que soient les origines de sa famille Des enfants n s de familles issues de l immigration et qui vivent dans le pays de leur naissance par exemple sont des autochtones Le contraire d autochtone est allochtone Ce terme d signe une personne provenant d un lieu autre q
61. lge Source Les Territoires de la M moire Cl s pour d coder certains pr jug s Charles Colin 2004 www territoires memoire be Document t l chargeable sur Internet Animation 4 Annexe 2 Un tract de l extr me droite DIE MOLEFE MENT NATION BAT T3 VERE LE UXT LES Source Le site de VASBL La cit Wtaermael Boitsfort www laicite 1170 net 137 138 5 Conflit s de culture ou conflit s conomidguels m Objectifs Aborder les discriminations et leurs causes partir d un fait de soci t meutes urbaines dans les banlieues en 2005 France Prendre conscience que c est la pr carit conomique et sociale touchant certaines couches de la population plus que les diff rences culturelles qui sont sources de conflit En pratique Public Jeunes g s de 17 20 ans Dur e 2 x 50 Mat riel e un exemplaire par l ve de l article et des deux textes Annexes 1 2 et 3 D roulement de l animation S quence n 1 Fracture dans les banlieues 25 m L animateur apr s avoir annonc l objectif principal de l animation en gras distribue une copie d un article de journal relatant un fait divers meutes urbaines en France 2005 avec la consigne pour les jeunes de rep rer les diff rents acteurs en jeu Annexe 1 ou un article plus r cent 5 m L animateur amorce alors une discussion sur les faits relat s ventuellement
62. libert Le fondamentalisme ou int grisme quant lui est une attitude religieuse qui refuse toute volution dans les pratiques religieuses et sociales avec la volont d imposer la religion comme r f rence premi re dans la soci t IL s agit d une forme d extr misme Les mouvements int gristes sont n s dans les ann es 70 avec la crise conomique et se rencontrent dans toutes les grandes religions catholicisme les traditionalistes protestantisme fondamentalisme islamisme les wahhabigues ou les islamistes juda sme ultra orthodoxes S gr gation La s gr gation c est l action de s parer l int rieur d une collectivit ville r gion ou pays diff rents groupes selon leur origine ethnique la couleur de leur peau leur sexe leur religion etc Cette s paration est impos e par le pouvoir et sert discriminer ou contr ler plus ais ment un groupe donn elle implique syst matiquement la domination d un groupe sur un autre En Afrique du Sud c taient les Noirs qui en taient victimes Apartheid en Occident du Moyen Age la Deuxi me Guerre Mondiale on a cr des ghettos pour les Juifs aujourd hui en Isra l on construit un mur pour que le pouvoir en place puisse mieux contr ler et discriminer les Palestiniens aujourd hui encore on observe en Belgique une s gr gation des hommes et des femmes dans l emploi par exemple Sexisme Le sexisme est une conception in
63. llant des pr requis pour les suivantes Il est donc int ressant dans cette d marche qui aide les jeunes a prendre conscience des m canismes discriminatoires d utiliser plusieurs fiches dans le m me ordre par exemple fiches 1 2 4 6 Les s quences sont r alis es pour des groupes de jeunes ag s de 12 a 20 ans Dans le cadre scolaire elles peuvent tre exploit es en francais en sciences humaines en histoire en tude du milieu et dans les cours philosophiques Elles peuvent donc servir de support a un travail interdisciplinaire 1 Peur de l Autre Objectifs Analyser les m canismes pr sents lorsque nous entrons en relation avec les autres e Montrer comment chacun est amen construire de l autre une repr sentation sans m me le conna tre ni m me le voir comment on bauche des hypoth ses sur qui est l autre partir de son visage de sa corpulence de sa voix de son criture hypoth ses qu on appelle pr jug s e Mettre en vidence la diversit au sein d un m me groupe les repr sentations d pendent notamment du contexte dans lequel on se trouve tat d esprit humeur et de notre temp rament Par cette diversit des repr sentations on per oit bien la subjectivit de celles ci le pr jug est avant tout une construction individuelle Souligner l importance de r valuer les hypoth ses mises a priori et de remettre en question le jugement tabli
64. lturelles dans les cit s et d aider renforcer la coh sion sociale en facilitant l int gration r publicaine Mais peu peu l Etat a r duit le nombre d ducateurs a supprim le service public dans certaines cit s s est d sengag des quartiers Quant aux associations elles doivent d sormais accomplir un v ritable parcours du combattant pour obtenir des financements car les dossiers sont devenus extr mement complexes et les d lais de mise en payement tr s longs Du coup de tr s nombreuses associations de quartier ont jet l ponge faute de r els soutiens Les militants et les habitants des quartiers voyant la situation se d grader ont alert les pouvoirs publics locaux comme nationaux mais ceux ci n ont pas voulu se donner les moyens humains et financiers de contrecarrer cette d gradation Ils avaient pourtant la possibilit de faire stopper les pratiques discriminatoires dans le domaine du logement et de relancer la mixit sociale ethnique des cit s Et d entamer une politique de cr ation d emplois d ducateurs pour recr er du lien social Malgr quelques mesures prises dans le cadre de la politique de la ville qui ont eu peu d effets dans la vie des habitants des cit s les politiques n avaient pas mesur l ampleur du chantier ou alors tr s 141 142 mal Certaines organisations et associations r clamaient d j depuis quelque temps un plan Marshall pour les quartiers afin que les choses changent
65. n Image 3 157 111 112 Pour aider les l ves s organiser ils re oivent une fiche de questions qu ils doivent se poser intitul e Coup de pouce pour pr senter votre version des faits Annexe 4 le sc nario tant libre gt Qui fait quoi Qui interpr te les 3 jeunes le gar on accroupi la cinqui me personne gt Pour quelles raisons le gar on accroupi est il dans cette situation gt Qu est ce que les 3 autres lui disent gt Comment le garcon r agit il gt Quiest la personne debout Va t elle r agir la situation Si oui comment gt Comment chacun va t il r agir cette intervention ou non intervention du t moin m Chaque groupe joue sa version des faits devant les autres 5 x le nombre de groupes m Lorsque tous les groupes ont pr sent leur sayn te l animateur leur propose de r agir Ce temps permet d analyser voire d valuer les diverses interpr tations et r actions solutions apport es par chacun des groupes 20 L animateur peut s appuyer sur les r flexions suivantes pour nourrir cette discussion De multiples interpr tations du dessin sont possibles Soit c est le groupe qui en se positionnant contre quelqu un se d barrasse d une s rie de frustrations Ou bien c est Le gar on qui pris par sa peur des autres se voit pers cut et se replie sur lui m me Ou encore Ce travail d interpr tation peut trouver appui sur un brainstorming l animateur
66. ni instaura un r gime d exception les lois fascistissimes La d finition du fascisme s inspire de l Histoire et des traits communs que l on trouve dans les r gimes autoritaires qui ont succ d au fascisme italien tels que l Allemagne nazie de Hitler ou l Espagne sous l autorit du g n ral Franco Tout fascisme est totalitaire et nationaliste A la fois r volutionnaire et ultra conservateur le fascisme nie l individu qu il noie dans la masse Il se construit sur le culte du chef l homme providentiel qui est cens incarner la nation Mussolini en Italie Franco en Espagne Il l gitime la violence d Etat et consid re que la d mocratie affaiblit l Etat car elle donne la parole a tous Il n h site donc pas carter voire liminer toute personne ou parti oppos le au r gime fasciste Avec le nazisme d Hitler Le fascisme s est encore transform ajoutant au culte du chef le culte de la race dit pure et le rejet de races inf rieures Lors de la seconde guerre mondiale l id ologie fasciste a ainsi men au g nocide l extermination physique et syst matique des l ments jug s ind sirables d une soci t G nocide Le g nocide est l extermination m thodique de l enti ret d un groupe ethnique par les membres d un ou plusieurs autres groupes ethniques sur un territoire donn un moment donn qui peut s tendre sur plusieurs ann es L objectif des personnes qui commettent le g nocide e
67. nt au cours du 18 me si cle en Europe au travers des rapports que celle ci entretient avec ses colonies d Am rique Le nationalisme fait appel a un sentiment d identit et d appartenance nationales La cr ation de ce sentiment d appartenance au sein d une population peut appara tre comme capital dans certains projets politiques l int rieur des fronti res d un pays En effet c est au travers de ce sentiment d identit et d appartenance que certaines forces politiques tentent de cr er une forte coh sion entre les membres d une m me nation Le processus de nationalisation est donc ce processus qui tente de cr er au sein d une population un sentiment d appartenance nationale Nous trouvons travers celui ci 2 dimensions l une politique et l autre id ologique Politiquement le processus de nationalisation renvoie la construction d un tat qui revendique et organise une forme de pouvoir dans le cadre d un territoire d fini Ceci se manifeste par un syst me politique et juridique et par des syst mes d assistance sociale et d ducation A l homog n isation des syst mes d ducation s accompagne habituellement et malheureusement une homog n isation culturelle Id ologiquement ce processus renvoie une tentative de plus en plus d lib r e de cr er et de maintenir un sentiment d appartenance communautaire au sein de la population de ce territoire Ce sentiment d appartenance communautaire est renforc son
68. nt l objet de discriminations m Les l ves lisent le document individuellement puis mettent leurs id es en commun l int rieur de chaque sous groupe pour r pondre au questionnaire 20 m Pour la mise en commun des recherches des sous groupes l animateur invite les porte parole faire part de leur r flexion Il compl te ainsi le tableau utilis pour le premier texte en utilisant une craie de couleur diff rente Si une id e avait d j t reprise pour le texte 1 il l entoure 15 m Lorsque le tableau est compl t l animateur demande aux jeunes qui peut tre l auteur de ce texte ce qu ils savent sur cette personne qui l auteur s adresse et dans quel but et enfin de quel type de texte il s agit 5 m Apres cette phase d mergence d hypoth ses l animateur communique les solutions Texte 2 Ren Dons in Bulletin de la Soci t Royale Belge de G ographie 1933 fascicule 1 pp 18 21 NB Ce texte se termine par les mots suivants Comme le disait un attach du Consulat de Pologne en passant dans certains de ces quartiers on croirait se retrouver dans une petite ville de VEst de la Pologne la Communaut juive polonaise vivant Bruxelles dans les ann es 30 10 147 148 Contexte historique l immigration polonaise L immigration polonaise en Belgique a connu plusieurs vagues En 1830 et en 1863 des soul vements visant obtenir l ind pendance de la Pologne chouent Sui
69. ocratie CNAPD Rue Blanche 29 1060 Bruxelles T l 02 640 52 62 www cnapd be Ecole sans Racisme Rue des Alexiens 37 1000 Bruxelles T l 02 511 16 36 www ecolesansracisme be Groupe d tudes sur l Ethnicit le Racisme les Migrations et UExclusion GERME Institut de Sociologie Universit Libre de Bruxelles Avenue Jeanne 44 1050 Bruxelles Intermondes la collection de films au c ur des relations Nord Sud La M diath que Place de l Amiti 6 1160 Bruxelles T l 02 737 18 11 www lamediatheque be INTERMONDES accueil htm Iteco Rue du Palais 90 1030 Bruxelles T l 02 243 70 30 www iteco be Le Monde selon les Femmes Rue de la Sablonni re 18 1000 Bruxelles T l 02 223 05 12 www mondefemmes org Ligue des Droits de l Homme LDH Chauss e d Alsemberg 303 1190 Bruxelles T l 02 209 62 80 www liguedh be Mouvement contre VAntis mitisme le Racisme et la X nophobie MRAX Rue de la Poste 37 1210 Bruxelles T l 02 217 42 70 www mrax be Namur Antifasciste Avenue Marcel Gourdin 91 5001 Namur T l 081 73 05 08 www namurantifasciste be Pour Que Vive La D mocratie plate forme c o CNAPD Coordination Nationale d Action pour la Paix et la D mocratie Rue Blanche 29 1060 Bruxelles T l 02 640 52 62 www vivelademocratie be Pour la Diversit Contre les Discriminations site de la Commission Europ enne www stop discrimination info Territoires de la M moire Boulevard d Avroy 8
70. ollaboration des l ves Dans ce cas il veillera au pr alable ce que les apports des l ves conviennent bien l activit d crite une copie par l ve de la fiche St r otype positif ou n gatif Annexe 2 les affirmations d coup es pour le jeu Mets toi ma place en un seul exemplaire pr tes tre tir es au sort Annexe 3 en fonction du nombre d l ves D roulement de l animation S quence n 1 Le st r otype une repr sentation de l esprit 50 TREER L animateur apr s avoir annonc l objectif principal de l animation en gras invite les l ves former des sous groupes de 3 a 5 personnes Il leur explique que l activit venir se pr sente comme un jeu intitul Ou est ce Chaque sous groupe recoit la photo A d un pays diff rent et doit tenter de le reconnaitre 5 L animateur distribue alors la photo B des diff rents pays chaque sous groupe en pr cisant qu il s agit du m me pays que pour la photo A A partir de leurs observations les l ves v rifient l hypoth se mise sur base de la premi re photo et la rectifient au besoin 5 Apr s cette r flexion en sous groupe un repr sentant de chaque sous groupe pr sente son image A aux autres Toutes les images sont pr sent es l ensemble du groupe dans l ordre donn par le code de chaque photo Les autres doivent tenter de deviner le pays dont il est question ils prennent note de leurs hypoth ses
71. our une meilleure lutte contre la discrimination entre les sexes in Femmes et hommes en Belgique Vers une soci t galitaire Minist re f d ral de l Emploi et du Travail 2001 pp 55 59 Jean Jacques JESPERS La t l du gnan gnan in Le Ligueur 10 mars 2003 pp 1 2 Nouria OUALI Les syndicats contre l extr me droite le racisme et la discrimination in Libert et tol rance Une campagne contre le fascisme et le racisme FGTB Bruxelles 2003 pp 26 28 M REBERIOUX Conna tre l extr me droite pour la combattre in Hommes et migrations n 1197 Antiracisme Multiculturalisme Minorit s 1996 Francois RUFFIN Le Centre de formation des journalistes saisi par l argent roi in Le Monde Diplomatique f vrier 2003 pp 26 27 Michel WIEVIORKA On est toujours mieux entre nous in Phosphore Pas mort le racisme Plong e au c ur d un fl au ordinaire n 258 d cembre 2002 p 33 Antiracisme Multiculturalisme Minorit s in Hommes et migrations n 1197 avril 1996 100 ans de lutte des Femmes en Belgique Objectifemmes num ro sp cial d cembre 2004 177 178 Discriminations ca arrive pres de chez vous La chronique des droits de l Homme n 111 Septembre Octobre 2005 Dossier Ann e europ enne contre le racisme Le dossier belge in Nouvelle Tribune n 14 1997 Le racisme ne passera pas par moi in Effervescence n 17 1994 pp 14 49 Nommer pour agir in Le Monde
72. ous que je ne vois vraiment pas comment cette assimilation pourrait se r aliser Leur langue nous est trang re leur religion nous est peu famili re leurs m urs sont diff rentes des n tres il existe d autre part une trop grande diff rence de niveau social entre ce qui forme la majorit de ces immigrants et notre population Peut on dire que ce mouvement migratoire humain a modifi Le paysage de Bruxelles Strictement parlant non encore cependant que la pr sence seule de ces trangers dans un quartier donne celui ci un aspect tout particulier d abord par le fait de nombreux magasins si parfaitement reconnaissables et puis par la pr sence de cette population grouillante bruyante gesticulante au parler insolite aux traits caract ristiques et dont l allure elle m me ne trompe pas celui est qui quelque peur averti 153 154 1 D termine l poque laquelle il a t crit en cochant la bonne case Ce texte a t crit o il y a un mois oil y a 10 ans oil y a 25 ans oil y a 50 ans oily a 75 ans oil y a 100 ans oily a plus de 100 ans 2 D termine la cat gorie de personnes victime de discriminations 3 Pourquoi penses tu cette cat gorie de personnes Souligne les l ments du texte qui t ont conduitle cette identification 4 Que reproche t on cette cat gorie de personnes 5 Comment ces discriminations se traduisent elles Qu est ce qui Les rend concr tes et vis
73. oute la Pologne c est le Dutch courage courage hollandais pour les Anglais Au Rwanda on dit menteur comme un Za rois Congolais et on dit des Rwandais qu ils sont rus s IL est int ressant de montrer que les expressions englobent d autant plus les gens les pays que ceux ci sont loign s Les expressions servent donc classer une certaine r alit et donc gagner du temps Il peut aussi tre int ressant de chercher comment on peut d construire les st r otypes gt en proposant aux jeunes de cr er partir de dessins ou de collages des productions qui mettent en vidence les l ments n gatifs des st r otypes r ducteur enfermant tiquette jugement simplification gt en inventant une histoire fictive surr aliste qui met en sc ne la lettre et de mani re caricaturale un st r otype Annexes Annexe 1 Banque de photos Annexe 2 Mets toi ma place e Annexe 3 Liste d affirmations Animation 3 Annexe 1 Bandue de photos Syrie A Syrie B 125 126 Ad TIETE mm nm ER Cem Es SR is Bolivie Bolivie B Inde B 127 Indon sie B 128 Kenya A Kenya B 129 Animation 3 Annexe 2 Le st r otype positif ou n gatif 1 Compl te les phrases suivantes k s Belges Sonto nn an a
74. pales de l extr me droite actuelle il instrumentalise la peur de l tranger l accentuation des diff rences et il joue sur le mythe de l immigr fain ant venant profiter de la Belgique L extrait de cette brochure lectorale illustre parfaitement ces id es sachant tout ce que je sais connaissant tous les rapports de police que je connais j ai interdit Les rassemblements de cinq personnes sur le territoire de ma commune pendant le ramadan Il s agissait pour moi de prot ger les personnes et les biens en une p riode particuli rement dangereuse en raison de l excitation des esprits car tel est mon devoir de bourgmestre Moralement d mocratiquement il conviendrait que seuls ceux qui souhaitent la pr sence des trangers dans notre pays subviennent leurs besoins et que l on n impose pas cette charge ceux qui ne la souhaitent pas B Texte 2 propos de la Communaut juive polonaise vivant Bruxelles dans les ann es 30 Ren Dons in Bulletin de la Soci t Royale Belge de G ographie 1933 55 m L animateur demande aux jeunes de former des sous groupes de 4 personnes maximum et leur distribue ensuite le texte 2 le questionnaire et le lexique qui Vaccompagnent Animation 6 Annexes 2 et 2bis un exemplaire par participant Ici aussi Le lexique est un document facultatif Le m me questionnaire que celui utilis pour le texte 1 am nera les jeunes la r flexion sur un autre groupe faisa
75. pellation est venu le temps de la construction et de la cr ation du mouvement Ni putes ni soumises pr sid par Fadela Amara Sollicit e par des jeunes filles et des femmes en rupture familiale la structure est paul e b n volement par des avocats et des psychologues qui sont en mesure d intervenir en urgence Par ailleurs fort du soutien populaire qui s est notamment exprim par une adh sion massive une p tition nationale 65 000 signatures le mouvement Ni putes Ni soumises s est enrichi de 60 comit s locaux afin de r pondre au plus pr s aux besoins du terrain Fervent d fenseur de la mixit sociale et du m tissage chaque comit a pour vocation de diffuser les valeurs de la la cit Le livre W putes ni soumises Sorti en septembre 2003 ce livre correspond au d sir du mouvement Ni putes ni soumises de briser Vomerta la loi du silence et de poursuivre les d bats engag s depuis la marche des femmes travers ce r cit ce sont Les voix de milliers de jeunes femmes qui se font entendre exprimant leurs interrogations et leur r volte Face au constat de la d composition du lien social dans les quartiers dont l une des cons quences est la d gradation des rapports entre hommes et femmes Fadela Amara d livre ici un message de col re de lutte et d espoir Celui de voir les filles des cit s gagner leur libert dans un rapport pacifi et galitaire avec les gar ons Texte r dig partir
76. policiers soient la alors en ce moment ils sont pas la f te plaisante Youssef S on parle de nous la t l si on dit qu on a t caillasser les keufs pour nous c est une victoire une facon de montrer qu on est des hommes comme au Mali pour les rites de passage l ge adulte assure Moussa soudain grave La t l vision v hicule aussi des images qui les stimulent autrement de mani re n gative On voit tout le temps la face de Sarko le Ministre de l Int rieur Nicolas Sarkozy NDLR l cran ca me donne la rage je voudrais tout br ler quand je l entends nous cracher dessus La racaille c est lu hurle presque un autre membre du petit groupe Souvent rivaux Les groupes de jeunes de banlieues diff rentes se sont unis dans leur col re contre la police qu ils accusent d avoir provoqu la mort accidentelle de deux jeunes Clichy sous Bois le 27 octobre Ils en veulent aussi a Nicolas Sarkosy et ses propos sur la racaille des banlieues ainsi qu une soci t francaise dont ils se sentent exclus Je n aime pas les bandes de Chanteloup je ne connais personne Clichy mais on est tous dans la m me gal re tous pas de la bonne couleur pas de la bonne religion sans avenir sans taf travail dit un jeune musulman au ch mage C est aussi pour ca qu on se comprend et qu on s entend sans se conna tre Parfois plus rarement l information passe de mani re plus directe via des SMS avec des cousins d aut
77. r ellement pour les habitants et que l on r gle d finitivement ce qu on a appel pudiquement l poque le malaise des banlieues Mais ces signaux d alarme n ont pas t entendus ou si peu Fadela AMARA avec la coll de Sylvia ZAPPI M putes ni soumises de La D couverte 2003 pp 61 63 Animation 5 Annexe 3 Pr sentation de W putes ni soumises de Fadela AMARA Une marche pour l galit Ni Putes Ni Soumises est au d part un mouvement cr dans la continuit de la Marche des femmes contre les ghettos et pour l galit qui a eu lieu du 1er f vrier au 8 mars 2003 travers la France Cette marche partait de Vitry Sur Seine o Sohanne 19 ans avait t br l e vive dans un local poubelles de la cit Balzac victime de son d sir d tre libre Pour ne plus raser les murs pendant cinq semaines dans 23 villes tapes de France cinq filles et deux garcons ont alert l opinion et les pouvoirs publics sur la condition de vie des filles et des femmes victimes de la loi de la cit Apr s une audience dans le bureau du Premier ministre fran ais la Marche s est achev e Paris par une manifestation rassemblant 30 000 personnes l occasion de la journ e internationale des Femmes Une fa on de lib rer la parole et de briser la loi du silence pour qu aujourd hui plus personne ne puisse dire On ne savait pas La naissance du mouvement Ni putes ni soumises Apr s Uinter
78. res banlieues voire de province Kes kvou cram cte nuit interroge ainsi via son t l phone portable Mamadou l adresse d un de ses cousins du Nord Tous kon peu et r pond l int ress dans une orthographe tout aussi revisit e AFP Le Soir 7 novembre 2005 p 9 Animation 5 Annexe 2 La d rive des quartiers vers le ghetto J ai de plus en plus le sentiment que nos banlieues sont entr es dans un cycle de d composition sociale et politique avanc Le ph nom ne ne date pas d hier mais il s est amplifi avec la crise conomique Les quartiers abandonn s par l Etat Cette d rive est directement li e la paup risation des quartiers Car les banlieues sont pass es totalement c t de la reprise du milieu des ann es 1990 Alors que le ch mage d croissait et que les Fran ais voyaient leur pouvoir d achat augmenter les habitants des quartiers sont rest s hors circuit et se sont enfonc s un peu plus encore dans la pauvret Ceux qui arrivaient s en sortir sempressaient de d m nager C tait souvent des familles fran aises qui ont t remplac es par des vagues d immigration successives les Maghr bins d abord puis ces derni res ann es les Turcs et les Africains Au lieu de r agir les pouvoirs publics ont continu leur politique de s gr gation sociale Ils ont ainsi aggrav la rel gation des immigr s et accentu la pauvret de ces quartiers Les maires comme les offices HLM
79. ris son sens au travers de l histoire de l immigration Au d but du si cle pass on parlait d assimilation par la personne trang re de la culture du pays d accueil L tranger devait assimiler la culture de son pays d accueil en faisant une croix sur son identit la culture de son pays d origine Cela se faisait en coh rence avec l esprit colonialiste pour lequel la culture des pays colonisateurs tait par essence sup rieure celle des pays colonis s Il tait cependant facile pour nos pays d Europe du Nord de parler d assimilation tant les immigr s venant essentiellement du Sud de l Europe taient per us comme culturellement proches A partir des ann es 60 les choses commenc rent changer on fit appel une immigration d Afrique du Nord Ces nouveaux types de migrations ne permirent plus l emploi du mot assimilation On pr f ra utiliser le mot int gration qui laisse moins entrevoir une imposition de la culture du pays d accueil envers ces nouveaux migrants On commen ait voir un respect et une l gitimation des cultures trang res au sein de ces pays d accueil Cette volution de la mani re de voir l tranger correspondait aussi l esprit de d colonisation et d un plus grand respect des autres cultures de l poque Aujourd hui l int gration fait r f rence au fait de prendre une place au sein de la soci t dans laquelle elle vit Lorsque l on dit de quelqu un qu il n est pas int
80. s e Mademoiselle Th r se Charmont oblig e de gagner son pain au lieu de rester modestement sa place a choisi de se lancer dans la dactylographie j imagine que vous avez entendu parler de cette machine suppos e remplacer l criture manuscrite et de ce fait occupe une position qui la met en contact avec nombre d hommes situation toujours p rilleuse pour une jeune fille surtout lorsqu elle est au service d un avocat peu fr quentable lib ral et m me para t il franc ma on Pour vous le d peindre sachez qu il est de ceux qui trouvent normal que des personnes de notre sexe suivent des cours l universit et osent s indigner que des magistrats soucieux du bon renom de notre justice s opposent l entr e d une personne du sexe au Barreau J ai d fendu F licienne de rencontrer encore Th r se Charmont mais je sais que celle ci est re ue dans d imprudents foyers amis et continue de cette fa on contaminer de charmantes enfants na ves avec ses id es nocives sur la soi disant triste condition des domestiques des ouvri res et m me c est un comble des demoiselles de magasin A propos de magasin jy ai emmen F licienne en vue de parfaire son trousseau bien qu elle ne soit pas encore engag e ce qui m attriste fort Au retour elle m a d plu pr tendant plaindre les personnes au travail dans ce temple moderne Vous rendez vous compte Maman disait ma sotte de fille que ces vendeuses rest
81. s des autres selon les lois de la s lection naturelle et que la lutte pour la vie a jou un r le important dans leur volution Les plus forts selon sa th orie sont ceux qui survivent se reproduisent et font voluer l esp ce Il faut savoir que la th orie de l volution de Darwin fut r volutionnaire et remit en question bien des concepts commencer par les mythes bibliques expliquant la cr ation de la terre et les d but de l homme le monde cr e en six jours Adam et Eve etc Les th ories de Darwin d montr rent que l origine de la pr sence de l Homme sur la Terre est le r sultat d une tr s longue volution Certaines sont contest es par la science moderne mais l essentiel reste d actualit N oublions pas que le 19 me si cle fut marqu par de fortes in galit s entre les classes sociales et que le racisme comme les in galit s sociales furent totalement justifi s par la science de l poque Certains penseurs du 19 me si cle se servirent des d couvertes de 159 160 Darwin pour justifier l exploitation des classes sociales plus faibles C est ce qu on appelle le darwinisme social savoir la justification de l exploitation des plus faibles par les plus forts Discrimination Pratiquer le discrimination c est le fait de mal traiter voire de maltraiter une personne des personnes un groupe une collectivit pour des raisons de diff rence de religion d appartenance
82. st que l issue de celui ci l ethnie vis e et victime du g nocide ne soit plus pr sente sur le territoire Quelques tristes exemples 161 162 en 1918 le g nocide des Arm niens par les Turcs de 1939 1945 le g nocide des Juifs et des Tziganes par l Allemagne nazie Environ 6 Millions de morts sans compter les r fugi s qui ont d quitter leur pays de 1975 1979 au Cambodge o les d portations en masse et les travaux forc s impos s la population par les Khmers rouges conduisirent la mort plus de trois millions de personnes Ici il ne s agissait pas d exterminer une ethnie mais plut t une cat gorie de population ceux consid r s comme intellectuels bourgeois dans les ann es 1980 le massacre des Kurdes en Irak notamment par gaz entre 1991 et 1995 en ex Yougoslavie Le g nocide des musulmans de Bosnie par les forces arm es serbes en 1994 au Rwanda le g nocide de l ethnie Tutsi et de Hutus mod r s par les Hutus extr mistes Homophobie L homophobie est l attitude hostile l gard des homosexuels hommes ou femmes Le terme semble avoir t utilis pour la premi re fois aux Etats Unis en 1971 mais ce n est qu la fin des ann es 90 qu il est apparu dans les dictionnaires de la langue fran aise En tant gu actes consentis entre adultes les comportements homos sont prot g s au nom du respect de la vie priv e du moins dans l ensemble des pays d Europe Cela
83. t rieur de celle ci on peut distinguer des groupes et des ethnies Malgr tout le mot race existe et il est important de cerner les id es qu il v hicule Ce mot peut s appliquer aux groupes humains ou bien entendu aux animaux mais toujours il implique une chelle de valeurs l int rieur d une esp ce Une race animale est une subdivision de l esp ce constitu e par des individus r unissant des caract res communs h r ditaires Dans cette notion d j il y a une notion de valeur implicite Les chiens ou chevaux de race valant bien plus financi rement en tout cas que les animaux issus de croisements Chez les humains le mot race s applique d abord aux familles nobles et ou r gnantes et conserve ce concept de sup riorit d un groupe sur les autres il s agit d une famille consid r e dans la suite des g n rations et la continuit de ses caract res La notion de race s est ensuite tendue une subdivision de l esp ce humaine d apr s des caract ristiques physiques h r ditaires Cette subdivision ne peut tre qu arbitraire vu que les caract ristiques h r ditaires sont tr s nombreuses et changeantes Y figer un groupe humain est donc tr s discutable encore plus dans le monde actuel fait de m tissages Le mot prend sa signification discriminatoire au 19 me si cle dans le cadre de la th orie du racisme Groupe naturel d humains qui ont des caract res semb
84. te ces v nements la Belgique aidera et accueillera des Polonais exil s Dans l entre deux guerres de 1918 1939 trois cat gories de Polonais gagneront le territoire belge Soit pour des raisons conomiques il s agit principalement d agriculteurs ne pouvant plus faire face aux conditions dramatiques de ce secteur pendant cette p riode structures agraires inadapt es et probl me de rendement entre autres hausse importante de la d mographie et d ouvriers qui essuient les cons quences d une industrialisation insuffisante et du surplus de population dans les villes Soit pour des raisons ethniques on retrouve galement une partie de la population juive la recherche d une terre d asile plus sereine antis mitisme croissant pogroms exactions Ce sont les Juifs qui font l objet des discriminations d crites dans le document analys Et enfin on retrouve des tudiants anti Russes qui n avaient pas l opportunit d tudier dans leur pays Les deux premiers groupes travailleront principalement dans les mines dans le secteur agricole mais aussi dans les commerces et les services En 1920 et en 1937 des recruteurs belges ou autochtones partent sur place ainsi que dans d autres pays de l Est pour s lectionner des travailleurs pour les mines belges A ce stade les l ves prennent un temps pour comparer les observations collect es pour les deux textes mais aussi les diff rences de style de r daction ains
85. thnicismes et culturalismes vol 3 L Harmattan 1994 pp 7 29 Marcel GAUCHET Qu est ce que l int grisme in L Histoire n 224 Les int gristes chr tiens Juifs musulmans 1998 pp 32 37 Edouard HERR L impact des cultures sur les conflits in Promouvoir la paix De Boeck Coll Les intelligences citoyennes 2004 Mohamed MOUAOIT Les Europ ens peuvent ils accueillir l Autre propos du racisme anti maghr bin in Nouvelle tribune n 15 1997 pp 26 30 Simon PETERMANN Le choc des civilisations in Espace de Libert s n 261 1998 p 14 Andrea REA Des jeunes ballott s entre deux cultures in Bruxelles ville interculturelle Labor 1995 pp 51 52 Jo l ROMAN Pour un multiculturalisme temp r in Hommes et migrations n 1197 Antiracisme Multiculturalisme Minorit s 1996 pp 18 22 Genevi ve VAN RUYMBEKE El Kalima et le dialogue chr tien musulman in Agenda nterculturel n 238 CBAI 2005 p 17 D o vient le racisme in Cahiers de l Unesco n 3 1996 pp 3 50 Couleur nation ethnie caste Pourquoi le racisme in Courrier de l Unesco n 20 2001 Economie et racisme Ouvrages Yves BENOT La modernit de l esclavage Essai sur la servitude au c ur du capitalisme La D couverte 2003 Suzanne WEBER Avec le temps Las Solidarias Les ditions libertaires 2003 Articles Marie FONTAINE Br sil le Mouvement des paysans Sans T
86. tique www aped be avril 1996 octobre 1997 Jo l KOTEK et Ahmed MEDHOUNE cole face au racisme les jeunes au d fi de l ethnicit Quorum 1998 Marie VERHOEVEN Ecole et diversit culturelle regards crois s sur l exp rience scolaire de jeunes issus de l immigration Acad mia Bruyant Sybidi Papers 27 2002 Campagne contre le refus d inscription cole Sans Racisme d cembre 1991 www ecolesansracisme be La double discrimination des jeunes issus de l immigration cole Sans Racisme septembre octobre 1998 www ecolesansracisme be Livre blanc Collectif Vous et Nous Jeunes 2000 2004 Disponible chez Jeunes 2000 AMO au 071 68 64 53 Pour une politique r ussie de non discrimination dans l enseignement un point de vue europ en sur l galit des chances pour tous les jeunes Colloque europ en Ecole Sans Racisme 1 2 f vrier 2002 www ecolesansracisme be Articles Jean Claude DURAND Vers une interpr tation interculturelle de l chec scolaire in M FOURIER et G VERMES Ethnicisation des rapports sociaux Racismes nationalismes ethnicismes et culturalismes L Harmattan 1994 vol 3 pp 85 95 Altay MANCO La scolarit des enfants turcs et maghr bins entre rupture et passerelle culturelle in Recherche Osmoses 72 avril mai juin 2000 Andrea REA Exclusion scolaire et formes de s lection in L Etat de Europe La D couverte 1992 pp 134 136 Espagne Le rac
87. tour par le rappel constant de l existence d autres nations par del les fronti res de la notre nation Pouss e l extr me cette id ologie peut mener des d rives racistes homog n isation culturelle sur le territoire rejet des personnes diff rentes de la majorit ou qui ne partagent pas l identit de la nation mais aussi imp rialistes tendre l espace g ographique de la nation Le r gime Nazi ultra nationaliste en a t la parfaite illustration Parfois aussi la lutte nationaliste est un moyen pour une communaut dans une r gion g ographique pr cise qui s estime opprim e par le pouvoir central de s affranchir de ce pouvoir ventuellement en r clamant l ind pendance de la r gion en question Exemple le mouvement nationaliste basque en Espagne Norme La norme c est la situation habituelle accept e et m me souhait e par la majorit des individus appartenant un groupe une soci t Il existe dans tout groupe une pression sociale pour tre ou rester dans la norme La norme est en effet d termin e par le syst me de valeurs fix par le groupe Un individu peut n anmoins pour diverses raisons construire un syst me de valeurs diff rent qui Le pousse pour rester coh rent avec lui m me sortir de la norme Race L inexistence des races humaines est tablie par des scientifigues tels Francois Jacob et Albert Jacquard Il n y a en fait qu une seule race humaine A l in
88. tovalorisation du groupe mais aussi une tendance la fermeture et repli sur soi Culture La culture s oppose l tat de nature On dit d ailleurs cultiver la terre C est dire la travailler de mani re la rendre vivable pour l homme L tat de nature se r f re un comportement instinctif sans r flexion sans raisonnement Tandis que l tat de culture se r f re l apprentissage la cr ation etc On peut d finir la culture comme l ensemble des connaissances des croyances de l art de la justice de la morale des coutumes des valeurs que l homme acquiert en tant que membre d une soci t Tout au long de sa vie l tre humain est immerg dans une culture ou des cultures qui vont le faconner marquer son rapport au monde Il est important de se rendre compte que la culture a une dimension collective et plurielle Comme les civilisations les cultures s entrem lent les unes aux autres Darwinisme De Darwin 1809 1882 Naturaliste anglais Lors d un long voyage qui le m ne des les du Cap Vert jusqu aux Acores en passant par les c tes sud am ricaines Darwin effectue de nombreuses exp rimentations et observations en g ologie et en biologie Il s int resse tout particuli rement aux fossiles et aux formations g ologiques des les La masse d informations recueillie est impressionnante En 1859 il publie De l origine des esp ces Cet essai montre que les esp ces sont issues les une
89. ue celui ou elle vit Un immigr est un allochtone Les gens que l on nomme immigr s de la deuxi me ou troisi me g n ration sont des autochtones car n s en Belgique M me si en Belgique on utilise fr quemment et erron ment le terme allochtone pour les d signer Civilisation La civilisation concerne l ensemble des acquisitions de grands groupes humains consid r s comme avanc s ainsi que les ph nom nes sociaux qui leur sont communs la religion la morale l art la science les techniques Exemple la civilisation occidentale la civilisation arabo musulmane la civilisation romaine etc Notons que les civilisations se sont toujours m l es les unes aux autres et influenc es tout au long de l histoire L id e d une civilisation pure est un leurre Communautarisme Ce mot n est pas encore pr sent dans le dictionnaire mais il est utilis depuis Les ann es 1980 Etymologiguement le mot renvoie l id e de communaut c est dire une collectivit sociale dot e d une unit et d une identit Notons que communautarisme est souvent employ dans un sens p joratif Les d tracteurs du communautarisme voquent le fait que les membres d un groupe doivent se soumettre aux normes propres de leur communaut Le communautarisme laisserait donc peu de place aux libert s individuelles Oppos l alt rit ouverture la diversit il renverrait une id e d autocentration et d au
90. ui a d j t crit et convient aussi pour un autre texte cela permettra de mettre en vidence les similitudes et de marquer les diff rences entre les trois textes Cette m thode permettra de visualiser que la construction et la traduction d une discrimination repose sur des principes identiques que celles ci s exercent sur une communaut ou une autre ou au sein m me d une communaut Lorsque le tableau est compl t l animateur demande aux jeunes qui peut tre l auteur de ce texte ce qu ils savent sur cette personne a qui l auteur s adresse et dans quel but et enfin de quel type de texte il s agit 5 145 146 Apr s cette phase d mergence d hypoth ses l animateur communique les solutions Texte 1 Appel aux immigr s Lettre de Roger Nols Bourgmestre de Schaerbeek Extrait de Schaerbeek info n 6 septembre 1979 pp 30 31 IL est int ressant ce moment l de donner quelques pr cisions sur le contexte de l poque laquelle Le texte a t crit et de faire des liens avec le cours d histoire L animateur peut s inspirer de l encadr suivant 10 Contexte historique Qui est Roger Nols N en 1922 Roger Nols a marqu l histoire politique de la commune de Schaerbeek dont il a t le bourgmestre pendant 19 ans A la base lib ral il rejoint le FDF en 1964 De ses mandats cons cutifs s talant de 1971 1990 on se souvient de ses positions racistes et provocatrices qui ont
91. uligner la 121 122 simultan it de plusieurs st r otypes parfois contradictoires propos d un m me pays 151 Pour conclure cette premi re s quence l animateur demande aux l ves de construire une premi re d finition du terme st r otype bauche qu il s agira de faire voluer au cours de l animation le cas ch ant 5 S quence n 2 Le st r otype positif ou n gatif 40 Si cette s quence n est pas cons cutive la premi re il est utile de se rem morer la d finition bauch e l issue de celle ci L animateur annonce le but de l activit est de faire appara tre les aspects positifs et n gatifs des st r otypes Il distribue une fiche Annexe 2 intitul e Le st r otype positif ou n gatif qui propose plusieurs phrases compl ter Exemple basetariders Ont a SA GER N ann ina Ee SPIES SOUS RE ER ED Ee ie ice diene putes Les garcons SONL EER int ee EE EG Ee GE EE ee RE ke ee Les ouvriers SOM ius EE EE soe REG ER ta tr Les professeurs sont ee ee ee e GR GR Re Re RR ee ee ee Chaque jeune compl te individuellement le point 1 57 N B Il est possible que plusieurs jeunes r agissent en refusant de remplir la fiche soit dans son ensemble soit en partie l animateur peut alors leur demander individuellement la raison de cette r action la plupart du temps refus de stigmatiser ou de g n raliser afin de la relayer en groupe entier Ensuite en sous groupes les je
92. unes mettent en commun leurs r ponses Chacun propose sa vision g n ralisante et change son avis ce sujet Apr s 5 l animateur demande chacun des sous groupes de comptabiliser individuellement et dans le sous groupe les termes positifs et les termes n gatifs ces derniers risquant sans doute d tre plus nombreux point 3 de la fiche Pendant cette phase de l animation l animateur interroge chaque sous groupe et prend note des r actions visibles de chaque groupe partir de tous les pourcentages obtenus l animateur peut galement inviter les jeunes s interroger sur les causes de ces r sultats et aborder la question de Uidentit de la confiance en soi On a tendance rejeter l autre par manque d assurance de connaissance pour se renforcer soi 10 En groupe entier l animateur propose un petit jeu intitul Mets toi ma place Il invite deux participants se placer devant le groupe classe pour r agir un st r otype L un s identifiera au sexe f minin l autre au sexe masculin Un troisi me l ve tire au sort une affirmation noncant un st r otype qu il communique aux autres Les l ves r acteurs doivent directement r agir cette phrase en fonction du sexe auquel ils s identifient pour le jeu L int r t tant videmment de sortir de sa propre vision des choses en se mettant dans l esprit d un homme si l on est une femme et vice versa L exercice est ensuite r p t avec d a
93. ure devant chez vous En tout cas pendant la semaine Notre petit groupe d habitants voudrait avoir l avis des autres voisins par rapport a ce projet On a donc r alis un petit sondage Il ne vous prendra que 5 minutes de votre temps pour y r pondre Etes vous d accord de participer l enqu te Texte n 2 Bonjour C est mon jour de chance vous tes la maison Laissez moi me pr senter Mme Biancatornada repr sentante en aspirateurs r volutionnaires Il y a des choses dans la vie dont on ne se s pare jamais eh bien c est le cas de cet engin r volutionnaire Si vous me laissez entrer mon aspirateur et moi m me nous nous ferons un plaisir de vous faire une petite d monstration gratuite Le tout en moins de temps qu il ne faut pour le dire Votre appartement est propre Ce n est rien j ai quelques beaux sp cimens de d chets vari s en r serve qui feront l affaire Pouvons nous entrer mon coll gue de travail si j ose dire et moi m me Je peux vous assurer que vous ne le regretterez pas Animation 1 Annexe 3 Fiche n 1 Tu es seulle la maison Tu n attends personne On sonne la porte a Ca sonne A quoi tu penses C est pas vrai encore un colporteur Tiens je n attends personne Sans doute le voisin qui a oubli sa cl Quel distrait celui l Chouette une visite AUTE T EE SES EE mean APE DEE ME sn b Qu est ce que tu fais Je n ou
94. utres l ves 15 Phrases tirer au sort Les hommes savent mieux retrouver leur chemin et lire un plan que les femmes Les femmes sont sentimentales les hommes sont terre a terre Les hommes ne pleurent pas Les garcons sont moins dou s gue les filles pour les tudes Les hommes sont machos Les hommes sont des buveurs de bi re Les femmes ne pensent qu se pouponner et faire du shopping Les femmes aiment les ragots Un homme ne fait pas la vaisselle Les femmes sont curieuses Les hommes sont voyeurs La danse c est pour les filles Les hommes conduisent mieux que les femmes m Apr s le jeu l animateur invite les jeunes changer leurs r actions par rapport ce court jeu de r le et par rapport la discussion en sous groupe qui l a pr c d Quel est leur ressenti L animateur peut rappeler les r actions qu il a pu observer rire col re nervement etc et poser les questions suivantes pour animer la discussion Tous ces st r otypes sont ils vrais Comment et pourquoi les construit on Sur base de quoi Comment sont ils v hicul s pub m dias blagues Pourquoi sont ils enfermants Existe t il des st r otypes qui n ont plus de raison d tre qui ne correspondent plus ni aux mentalit s ni la r alit VVVVY L animateur veillera aussi aborder le c t r ducteur de ces st r otypes qui nous englobent dans une seule cat gorie et qui nous mettent une tiquette
95. uve de la p dagogie interculturelle E M E coll Proximit s 2004 Kat rina STENOU mages de l Autre La diff rence du mythe au pr jug Editions UNESCO Seuil 1998 Pierre Andr TARGUIEFF La force du pr jug Essai sur le racisme et ses doubles Gallimard La D couverte 1992 Article Marc BOSCHE Des pr jug s aux st r otypes 2005 lire sur perso orange fr marc bosche menu8_page9 html Marco MARTINIELLO La diff rence politiquement institutionnalis e in Agenda interculturel n 185 L Autre Quel Autre 72 CBAI 2000 pp 15 17 Cultures Ouvrages Bruno CHO dir La culture De l universel au particulier Sciences humaines ditions 2002 169 170 Claude LEVI STRAUSS Face et histoire suivi de Race et culture Albin Michel 2002 1 re d 1952 Amin MAALOUF Les identit s meurtri res Grasset 1998 Articles Massimo BORTOLINI Quand l autre c est moi qui suis je in Agenda interculturel n 185 L Autre Quel Autre CBAI 2000 pp 20 26 Anne FLYE SAINTE MARIE Pour une pratique p dagogique interculturelle en milieu scolaire centr e sur les images et les attitudes in M FOURIER et G VERMES Ethnicisation des rapports sociaux Racismes nationalismes ethnicismes et culturalismes vol 3 L Harmattan 1994 pp 103 110 Ren GALLISSOT Nationalisme et racisme in M FOURIER et G VERMES Ethnicisation des rapports sociaux Racismes nationalismes e
96. ux Remarque Dans le cas o les animations 1 et ou 3 ont t men es aupr s du m me groupe il faudrait revenir tout d abord sur la d finition des mots st r otype et pr jug Objectifs Analyser le discours de l extr me droite e Mettre en vidence la diff rence entre st r otype et pr jug dans le cas o l animation a t men e aupr s du m me groupe e R fl chir sur les id es toutes faites et la conception de la r alit qui en d coule notamment propos de l immigration et des trangers e Mieux percevoir les m canismes d clench s ou sous tendus par les discours de l extr me droite D velopper l esprit critique En pratique Public Jeunes g s de 12 18 ans Dur e 2 x 50 Mat riel e un exemplaire par l ve du questionnaire Test sur les r alit s socio conomiques en Belgique Annexe 1 e plusieurs tracts d extr me droite se procurer travail ventuellement fait par les jeunes des tracts peuvent tre obtenus au MRAX 02 209 62 50 ou au CIDJ 02 219 54 12 e trois grands panneaux ou un tableau divis en trois e un exemplaire par l ve du tract de l extr me droite Annexe 2 e disposer d informations g n rales sur la proc dure de demande d asile en Belgique et sur l immigration en Belgique depuis 1945 jusqu nos jours 133 134 D roulement de Vanimation N B L animateur peut pr parer les jeunes l animation en leur d
97. vre pas J ouvre mais je montre bien qu on me d range J ouvre avec un grand sourire Quel accueil Quand on sonne j ouvre ACCRO SSL AR MR LE A DAS E EE OE A c Pourquoi J adore rencontrer du monde J ai d j eu ce genre de visite Je n aime pas tre d rang Tout le monde fait ca AUTRES RR NE N CE OA KOEN EE 107 108 Animation 1 Annexe 3 bis Fiche n 2 Tu ouvres quand m me Tu vois cette personne devant toi Tu ne la connais pas Elle n a pas encore ouvert la bouche pour tadresser la parole a Qu est ce que tu penses C est pas vrai encore un colporteur Quel dr le de type fille Tiens qu est ce qu il elle me veut Chouette une nouvelle t te dans le quartier EL EER fase a nue N EE aei eatat b Pourquoi il elle sonne IU elle a besoin d un service IV elle veut m embarquer dans un truc pas clair IU elle veut faire connaissance IU elle veut me vendre quelque chose yO a cua EE AE EE EE EE c Qu est ce que tu fais Je lui dis bonjour Je lui souris Je lui demande ce qu il elle veut Je m appr te d j refermer la porte PU OS RE BE OR Ee RR GE ER EE aN d As tu chang d opinion par rapport la premi re id e exprim e dans la fiche n 1 Oui Non e

Racisme et discrimination 2006 pdf1

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