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outil d`évaluation pour l`orientation de personnes non

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1. Attention visuelle L examinateur ouvre le pot et souffle pour faire des bulles II cherche la pr sence d un suivi du regard Discrimination visuelle Pr sentation des formes Le patient doit alors montrer les formes identiques celle qui est pr sent e M moire visuelle L examinateur pr sente des animaux au patient cochon vache cheval II laisse sur la table deux animaux cheval et cochon par exemple Puis il montre un deuxi me cheval identique qu il cache ensuite II demande alors au patient ce qu il a cach e Evaluation des comp tences auditives Perception auditive Pendant une activit activer une clochette sous la table Attention auditive Pr sentation des diff rents stimuli auditifs Discrimination auditive Pr sentation d un stimulus sonore long maracas puis activation de la sonnette M moire auditive Placer les jouets sonores devant soi et les m mes devant le patient L examinateur sollicite le patient pour qu il fasse la m me chose que lui Activation de trois jouets sonores dans un ordre donn Puis nouvelle pr sentation de cet item mais en cachant les jouets et en les activant sans que le patient ne les voie Reproduction de structures rythmiques 49 Sujets mat riel et m thode e Evaluation des comp tences motrices Coordination oculomotrice L examinateur pose le support et les pi ces correspondante
2. Des axes de prise en charge seront galement propos s l quipe pluridisciplinaire L aussi notre r le est de voir s ils ont t suivis et si les patients investissent correctement ce qui a t mis en place Pour toutes ces raisons notre m moire sera poursuivi par deux tudiantes l an prochain Elles pourraient s int resser __l affinage et la d finition des termes e la cr ation de sous items e _ l valuation des effets distance aupr s des ducateurs comme des parents e l augmentation des passations 86 Conclusion Conclusion Notre travail s est inscrit dans la volont de diffuser un outil permettant aux differents professionnels d valuer la personne autiste non verbale sans limite d age afin de proposer un moyen de communication adapt Nous avons labor un outil d valuation visant a mettre en vidence les comp tences n cessaires a la mise en place d un systeme de communication pr sentes chez ces personnes Ceci permet a l quipe pluridisciplinaire d adapter le moyen de communication la personne et non l inverse Afin de r pondre nos hypoth ses nous avons soumis notre outil 6 enfants g s de 10 14 ans accueillis au sein dun IME Ces tudes de cas ont permis de confirmer les prises en charges propos es actuellement et d enrichir les projets th rapeutiques de ces enfants Elles nous ont galement permis de nous remettre en question sur le contenu
3. PECS Makaton Reger Visue le 8 3 2 Patient An R sultats 3 4 3 Pistes d orientation Pendant l valuation aucune des comp tences socles na t clairement observ e II existe un d calage entre les observations de l quipe pluridisciplinaire et des parents et les n tres Nous pensons que la situation d valuation n tait pas propice l observation des comp tences d An Ainsi selon la repr sentation graphique An ne pr sente pas d aptitude l une des CAA retenues II faudrait donc int grer l entra nement aux capacit s requises pour les aides visuelles au projet th rapeutique g n ral d An afin que cette m thode puisse tre utilis e bon escient Ainsi des activit s visant le d veloppement de l attention visuelle de la m moire visuelle et de l abstraction pourraient tre propos es Pour exemple des activit s telles que la production de traces des activit s d appariement des lotos 3 5 Patient 5 B 3 5 1 Pr sentation du patient B est un enfant g de 13 ans II est entr l IME le 12 octobre 2011 en internat Pr c demment il tait suivi au sein d un IME non sp cifique C est un enfant tr s tactile embrassant l adulte et demandant souvent des c lins II a besoin de bouger beaucoup et il est assez accaparant II supporte mal les frustrations et fait preuve de certains comportements d h t ro agression il lui arrive de frapper de mordre l adulte
4. ainsi que diff rentes techniques qui viennent les compl ter PECS Makaton tel the ses Elles permettent une prise en charge globale de la personne ainsi que des approches plus sp cifiques Nous avons vu qu il existe galement de nombreux outils d valuation certains pour poser le diagnostic d autres pour valuer des domaines bien pr cis tels que l interaction ou la communication Malgr l existence de ces outils lorsque l on met en place une m thode de communication alternative et augmentative avec une personne autiste il n y a souvent aucune valuation pr alable sp cifique En effet les outils d valuations pr sentent souvent des limites dues des incompl tudes Or comment savoir alors que cette personne sera capable d utiliser cette technique bon escient Poss de t elle toutes les capacit s n cessaires pour y arriver L orthophoniste a pour r le de d velopper une communication fonctionnelle et efficace Or avec des patients autistes il se trouve confront a une absence d outil d valuation lui permettant de proposer la m thode de communication alternative et augmentative la plus adapt e aux potentialit s de son patient Comment faire alors pour l valuer Quelles comp tences faut il mettre en vidence La cr ation de notre outil a pour objectif de r pondre cette question en proposant un outil d valuation fonctionnel qui permet de s adapter au mieux l enfant Cet outil
5. Contexte th origue buts et hypoth ses 3 1 2 2 Grands principes Le programme TEACCH est sous tendu par 9 principes durables e les caract ristiques de l autisme retenues sont celles d crites dans la CARS e la collaboration parents et professionnels tient une place importante Les professionnels ont des connaissances sur le syndrome de l autisme mais ce sont les parents qui en connaissent le plus sur leur enfant Cette collaboration permet donc un suivi personnalis pour chaque enfant e le programme est structur pour permettre une adaptation optimale e un enseignement structur est utilis en insistant sur l utilisation de structures visuelles e le programme est fond sur l valuation formelle et informelle e les capacit s mergentes sont reconnues et encourag es et les faiblesses sont accept es e l usage des th ories comportementales et cognitives permet d aborder les probl mes de comportement e l attention est port e sur l enfant entier et non seulement sur une sp cificit particuli re Le programme individualis est adapt en fonction des changements d veloppementaux de la personne e les professionnels participant un programme TEACCH ont particip une formation o ces concepts sont enseign s en d tail Le programme TEACCH repose sur un enseignement structur dont le but est le d veloppement de l autonomie dans plusieurs domaines l autonomie dans le travail dans la vie quotidi
6. Le COMVOOR est un outil d valuation labor par R Verpoorten Noens et LA Van Berckelaer Onnes et s adresse des enfants d ge d veloppemental de 12 60 mois L objectif est de d terminer si un enfant peut utiliser un code de communication augmentatif et alternatif et selon quelles modalit s L valuation concerne le versant r ceptif de l enfant elle apporte notamment des informations objectives sur la fa on dont il appr hende et utilise les informations visuelles diverses Les preuves se composent majoritairement d association et d appariement d objets identiques ou non entre eux ou avec des images ou avec des pictogrammes L objectif est de mettre en vidence le niveau de symbolisme de l enfant 5 1 3 2 Avantages et inconv nients Le COMVOCR est un outil r cent et encore peu connu par les professionnels de sant Nous n avons ce jour aucun retour quant son utilisation et ne pouvons pour le moment affiner nos commentaires 32 Contexte th origue buts et hypoth ses 5 2 Outils non sp cifiques l autisme 5 2 1 ECSP 5 2 1 1 Description L ECSP ou chelle d valuation de la Communication Sociale Pr coce est un outil d valuation r alis par Mich le Guidetti et Catherine Tourrette en 1993 L objectif de cet outil est d aider acqu rir ou r cup rer des comp tences communicatives d ficitaires dans un cadre th rapeutique en valuant les capacit s de l enfant Il fait pa
7. a int gr le programme et fond la Division TEACCH II a mis en vidence les limites importantes de l approche th rapeutique et a soumis une nouvelle hypoth se l autisme serait provoqu par une anomalie c r brale organique inconnue et non par une relation pathologique avec les parents L orientation du groupe fut alors totalement modifi e fallait d sormais comprendre ce dysfonctionnement c r bral et d velopper une nouvelle approche en cr ant des environnements favorables aux besoins cognitifs des personnes autistes Le r le des parents devint alors central et l importance de leur collaboration avec les soignants fut mise en vidence Le but tant de d finir un programme le plus individualis possible pour l enfant Les parents pourraient alors b n ficier d une formation leur permettant d acqu rir des techniques d intervention sp cifiques et galement d am liorer leurs interactions avec leurs enfants Cette division TEACCH fut dans un premier temps financ e par le gouvernement f d ral Vers 1970 cette aide f d rale touchait son terme Durant le projet les parents avaient constitu une association le North Carolina Chapter of the National Society for Autist Children Gr ce eux l Etat de Caroline du Nord fit de la division TEACCH en 1972 le premier programme d tat am ricain de diagnostic de traitement de formation de recherche et d ducation des enfants autistes et de leurs familles 15
8. l ext rieur L int r t pour la relation avec autrui et pour la reconnaissance de l autre sera alors d velopp L une des caract ristiques des interventions ducatives est la collaboration troite avec la famille Celle ci va permettre l enfant de g n raliser les comp tences acquises des contextes vari s Contexte th origue buts et hypoth ses Pour r sumer le but des approches ducatives dans l autisme et les autres troubles envahissants du d veloppement est de permettre la personne de r aliser au mieux son potentiel et de favoriser son autonomie son ind pendance et son int gration dans la soci t B MARTIN chef de service de la villa COSMAO Lorient 2 2 3 Une vision actuelle l enfant embrouill L enfant embrouill est un concept d velopp par Catherine Barth l my et qui constitue un axe majeur de ses recherches actuelles 2 2 3 1 De l exploration fonctionnelle Aujourd hui le d saccord entre les deux courants de pens e psychanalytique contre ducatif s att nue certains auteurs supposent une implication de facteurs biologiques et environnementaux amenant ainsi l hypoth se d une tiologie multifactorielle de l autisme En 2000 les recherches de Monica Zilbovicius ont montr que les patients autistes pr sentaient simultan ment une diminution du d bit sanguin au repos et une diminution de la concentration de substance grise au niveau du sillon temporal s
9. 3 4 Patient 4 An 3 4 1 Pr sentation du patient An est un enfant g de 10 ans entr l IME il y a deux ans D abord scolaris en maternelle puis suivi en CMP CATTP il n a pas b n fici de prise en charge sp cifique Lorsqu il est arriv au sein de l IME An pr sentait des troubles importants du comportement et les six premiers mois ont t difficiles An a besoin d un cadre structur pour limiter ces troubles A la maison l environnement n est pas suffisamment structur laissant libre cours aux col res Un suivi domicile est envisag afin de g n raliser les apprentissages Expression Pour s exprimer An utilise des gestes et pointe du doigt les objets d sir s Depuis peu il verbalise certaines syllabes et sait interpeller l adulte Depuis peu des cartes de communication ont t mises en place elles concernent les besoins l mentaires boire manger toilettes An formule de fa on adapt e des demandes alimentaires par l interm diaire d images ou en prenant l adulte par le bras Compr hension An est capable de comprendre des consignes simples en contexte telles que viens s assieds toi Les cartes mises en place ont am lior la compr hension diminuant ainsi les troubles du comportement N anmoins An continue faire des col res mais celles ci expriment maintenant la frustration 3 4 2 R sultats 67 R sultats Aides visuelles Aides gestuelles T l th ses
10. C est un domaine scientifique de recherche dont l un des objectifs principaux est le d veloppement des technologies permettant l am lioration de comportements socialement significatifs Adrien et Gattegno 2011 p116 Elle s int resse des comportements vari s comme par exemple l apprentissage des demandes chez des personnes avec autisme Jennett Delmolino amp Harris 2008 3 1 1 2 Grands principes L analyse du comportement a pour but de mettre en vidence l influence de l environnement et ainsi pouvoir d velopper des strat gies pour modifier ce premier on parle d analyse du comportement associ e a une intervention intensive en vue d obtenir la meilleure int gration possible dans la soci t par le renforcement des comportements jug s appropri s et l inhibition des comportements inadapt s La m thode ABA est un programme dit de stimulation pr coce structur et intensif Elle demande un investissement important tant en temps qu en moyens humains un cadre et est bas e sur des principes scientifiques et exp rimentaux 12 Contexte th origue buts et hypoth ses Pour la r ussite du programme deux conditions sont n cessaires il doit tre pratiqu de mani re intensive 20 heures minimum par semaine pour une dur e minimum de 2 ans il doit tre men par une quipe ducative form e et coordonn e impliquant les parents dans le cadre d un programme individualis Les techniques de modificati
11. Toutefois nos exp rimentations portent exclusivement sur des enfants e Concernant la prise en charge actuelle nous n avons pas exclu de notre population les patients utilisant d j une CAA e Cadre d utilisation notre outil permet l valuation de personnes pour lesquelles la mise en place d un syst me de communication adapt est n cessaire 1 2 A qui ce mat riel s adresse t il Notre outil s adresse tous les orthophonistes dans le cadre d une valuation de personnes autistes ou avec TED II peut tre utilis e en lib ral e dans les diff rentes structures prenant en charge la population cible Le but de notre outil tant d adapter la prise en charge la personne avec autisme cette valuation convient particuli rement pour un usage pluridisciplinaire 42 Sujets mat riel et m thode 2 M thodologie 2 1 Travail pr liminaire 2 1 1 Outil 2 1 1 1 Mise en vidence des comp tences par CAA La premi re chose que nous avons faite est d tablir une liste des comp tences n cessaires pour chaque CAA Comp tences le Zl e xX T l th ses Attention auditive Discrimination auditive M moire auditive M moire visuelle gt Motricit Pointage Compr hensi rbal e iain Aides visuelles repr sentation Attention visuelle M moire visuelle Abstraction et repr sentation PECS Comp tences aides visuelles Discriminatio
12. diff rents moments de son volution et donc de suivre l effet des interventions men es aupr s d elle II permet galement l laboration de programmes ducatifs ou d intervention 29 Contexte th origue buts et hypoth ses La passation du PEP se fait en deux temps une observation directe de l enfant et un rapport de l ducateur qui se base sur les observations quotidiennes de l enfant 3 cat gories sont observ es la communication la motricit et les comportements inadapt s Les objectifs de cette evaluation sont de d terminer les forces et les faiblesses de chaque enfant pour tablir le programme ducatif le plus adapt de rassembler des informations permettant de confirmer le diagnostic d valuer les niveaux d veloppementaux adaptatifs et de servir d outil d investigation pour la recherche 5 1 1 2 Avantages et inconv nients L un des avantages du PEP est qu il est tr s complet En effet il permet d valuer de nombreux domaines la cognition verbale et pr verbale le langage expressif et r ceptif la motricit fine et globale et l imitation visuo motrice De plus la passation est souple et ajust e l enfant Les repr sentations graphiques permettent une bonne visualisation du profil de ce dernier 5 1 2 CARS 5 1 2 1 Description La premi re version de la CARS ou Childhood Autism Rating Scale chelle d valuation de l Autisme Infantile a t cr e en 1971 par Reichler et Schople
13. issues de diff rentes techniques de la psychoth rapie On peut trouver des th rapies comportementales et cognitives des psychoth rapies analytiques mais aussi l hypnose le yoga la respiration holotropique Ces strat gies vont tre personnalis es et adapt es chacun En psychoth rapie int grative aucune forme de psychoth rapie n est la meilleure Son efficacit va d pendre du patient de la nature des troubles de la formation du th rapeute et de sa capacit utiliser plusieurs ressources Les objectifs de cette m thode sont multiples e le d veloppement des comp tences cognitives langage attention conjointe imitation e l int gration sociale e l volution des sympt mes de la triade autistique e l autonomie dans les actes de la vie quotidienne e la qualit de vie de la personne et de la famille 3 1 3 3 La place de la communication dans la m thode int grative En France les prises en charge int gratives proposent des interventions pr coces personnalis es globales et coordonn es Elles visent l imitation le langage la communication l interaction sociale l adaptation des comportements Elles permettent l enfant une meilleure compr hension du monde et des comportements qui les entourent Pour cela l orthophonie la r habilitation motrice et des syst mes alternatifs de communication avec images ou symboles sont parfois utilis s 18 Contexte th origue buts et hypoth ses Certa
14. l autisme le plus souvent sans valuation pr alable Le choix se fait plut t selon la popularit des m thodes et en fonction des informations recueillies par les parents ce sujet Il nous para t donc important de centrer notre travail sur cet aspect d ficitaire de la prise en charge de la personne autiste L objectif de notre m moire est la conception le d veloppement et l organisation d un outil d valuation permettant de trouver un moyen de communication le plus adapt possible Cet objectif est en lien avec le d cret de comp tence des orthophonistes selon lequel l orthophonie consiste dispenser l apprentissage d autres formes de communication non verbale permettant de compl ter ou de suppl er ces fonctions Contexte th origue buts et hypoth ses Contexte th origue buts et hypotheses Contexte th origue buts et hypoth ses 1 D finition de l autisme L autisme est un trouble du d veloppement survenant avant l ge de 3 ans et caract ris par une alt ration des capacit s de communication une anomalie des interactions sociales et par des comportements st r otyp s OMS CIM 10 Dans la classification am ricaine DSM IV l autisme est un d sordre du d veloppement caract ris par six items au moins appartenant trois rubriques au moins deux signes pour la premi re et un signe dans chacune des deux autres La premi re rubrique concerne les anomalies qualitatives de l in
15. qui tendent tre r duits gr ce la mise en place r cente de cartes de communication Il est d crit comme rancunier Seul le time timer permet de mettre fin ses col res Expression B amorce des demandes de type PECS Cela concerne essentiellement les demandes alimentaires et de loisirs II utilise l adulte n h sitant pas lui tirer le bras pour l emmener devant l objet cible et pointe du doigt ce qu il d sire Auparavant B formulait ais ment les demandes d aide en sp cifiant ce dont il avait besoin Mais lors du changement d quipe ducative une perte d acquis a t constat e et la pr cision de la demande ne se fait plus qu au sein de l internat Au sein du groupe il demande de l aide mais n arrive pas pr ciser pourquoi 69 R sultats Compr hension Sa compr hension du langage oral est d ficitaire elle est renforc e par l utilisation de cartes de communication Son emploi du temps est correctement investi Bien qu il ait acc s un niveau de symbolisation lev les photos constituent la majorit des supports investis Actuellement B communique essentiellement a l aide de gestes et en sollicitant l adulte 3 5 2 R sultats 70 R sultats Comp tences socles Patient B R sultats 3 5 3 Pistes d orientation La repr sentation graphique met en vidence des comp tences efficientes pour l utilisation d aides visuelles Actuellement B utilise essentiel
16. Autisme du nourrisson et du jeune enfant signes pr coces Paris Masson ROGE B 2008 Autisme comprendre et agir Sant ducation insertion Paris Dunod SALLANDRE M A 2001 Va et vient de l iconicit en langue des signes fran aises Acquisition et Interaction en Langue Etrang re 15 SCHILTMANS C VERMEULEN P Mieux ensemble Gand Centre de Communication Concr te SCHOPLER E LANSING M WATERS L 1993 Activit s d enseignement pour enfants autistes Paris Masson SCHOPLER E LANSING M REICHLER R J MARCUS L M 2008 PEP 3 Profil Psycho Educatif 3 me dition Bruxelles De Boeck SCHOPLER E REICHLER R J LANSING M 2003 Strat gies ducatives de l autisme et des autres troubles du d veloppement Paris Masson SCHOPLER E REICHLER R J ROCHEN RENNER B 1971 Echelle d valuation de l autisme infantile Childhood Autism Rating Scale C A R S Torrance Western Psychological Services SHULTZ S KLIN A JONES W 2011 Inhibition of eye blinking reveals subjective perceptions of stimulus salience Psychological and Cognitive Sciences SIGAFOOS J SCHLOSSER R W Sutherland D 2013 La communication am lior e et alternative International Encyclopedia of Rehabilitation TARDIF C 2010 Autisme et pratiques d intervention Marseille Solal TUIL J 2004 Le syst me de communication par change d images Autisme et communication Paris Masson TOURRETTE C 2011 Evaluer les enfants av
17. BODIER RETHORE C 2003 L autisme et les troubles du d veloppement psychologique Paris Masson LIGHT J C BEUKELMAN DR REICHLE J 2003 Communicative competence for individuals who use AAC From research to effective practice Baltimore Paul H Brookes Publishing Co MAILLART C 2003 Les troubles pragmatiques chez les enfants pr sentant des difficult s langagi res Pr sentation d une grille d valuation la Children s Communication Checklist Bishop 1998 Les cahiers de la SBLU 13 p 13 32 MARTIN B 2000 09 L adulte autiste en institution l ments constitutifs de r flexion pour un projet de prise en charge Dipl me universitaire autisme Bordeaux MESIBOV G B 1995 Le d fi du programme TEACCH Paris Pro Aid Autisme MEHRABIAN A 1981 Silent messages Implicit communication of emotions and attitudes Belmont CA Wadsworth MICHAEL J 2004 Concepts and Principles of Behavior Analysis Association for Behavior Analysis International NADEL J 2004 Imiter pour communiquer un d fi que peut relever l enfant autiste sans langage Autisme et communication Paris Masson NADER GROSBOIS N 2006 Le d veloppement cognitif et communicatif du jeune enfant du normal au pathologique Bruxelles De Boeck 91 Bibliographie PADOVAN B 1995 R organisation neurofonctionnelle m thode Pa dovan Les cahiers de m decine anthroposophigue n 68 PERROT A HAMEURY L ADRIEN J L SAUVAGE D 1988
18. a pour but e d valuer l ensemble des comp tences n cessaires la mise en place des techniques de communication vues pr c demment e d orienter vers la m thode la plus adapt e possible aux capacit s du sujet 39 Contexte th origue buts et hypoth ses Nous supposons que la cr ation de notre outil permettrait d valuer le patient dans diff rents domaines et ainsi servir de support a l orientation du patient vers le syst me de communication le plus adapt Notre deuxi me hypoth se concerne la prise en charge des patients L utilisation de l outil pourrait en effet permettre de confirmer ou d infirmer la prise en charge actuelle du patient En fonction des comp tences mises en vidence il serait alors possible de juger de la pertinence ou non du syst me de communication actuel et de l enrichir gr ce aux r sultats observ s 40 Sujets mat riel et m thode Sujets materiel et m thode Sujets mat riel et m thode 1 Cadre et population concern e 1 1 Population cible e Pathologies concern es notre outil est destin a des personnes autistes ou TED non verbales e Concernant la tranche d ge nous n avons pas arr t de population sp cifique dans le choix de nos sujets Selon nous cet outil d valuation ne se base pas sur l ge du patient mais sur ses capacit s et incapacit s actuelles En effet il n existe pas d ge norm auquel peut se d velopper le comportement cible
19. abord consid r comme maladie mentale puis plus tard comme handicap l autisme a suscit des choix th rapeutiques et politiques de sant diff rents cr ant ainsi la controverse en France Le d bat tait tel que l Etat a du prendre position C est en 1996 que les directives r glementaires et l gislatives par l interm diaire de la loi Chossy reconnaissent l autisme comme un handicap sp cifique Contexte th origue buts et hypoth ses 2 2 volution des courants de pens e 2 2 1 Courant psychanalytigue 2 2 1 1 La relation m re enfant au centre du courant psychanalytigue L autisme a longtemps t consid r comme un probl me psychigue gue la psychanalyse a cherch a r soudre De nombreux auteurs sinscrivant dans un courant psychanalytique tels que Margaret Mahler en Hongrie Bruno Bettelheim aux Etats Unis ou Fran oise Dolto en France ont tent de comprendre la pathologie autistique et de proposer des mod les th rapeutiques adapt s A cette poque l ensemble des auteurs s accorde pour dire que l autisme serait d un dysfonctionnement dans la relation m re enfant et que le syndrome autistique se d velopperait en r ponse ce dysfonctionnement l instar de Bettelheim et de ses notions de m res r frig rateurs ou de forteresse vide Selon ce dernier la froideur de la m re entra nerait un repli de l enfant dans un cocon une forteresse les isolant alors de tout contact L autisme es
20. ajouter Suite aux passations nous pensons qu il serait judicieux d ajouter des items permettant d valuer la demande d aide la notion d interdit le refus et la fa on dont ils sont exprim s l ments ayant une importance primordiale avec des personnes autistes non verbales Cela s inscrit dans la notion de SAMU Verbal employ e par Gloria LAXER conf rence de 2012 Pour des enfants non verbaux ou peu verbaux il existe des items de base qu ils doivent pouvoir tre capables de comprendre et d exprimer Cela est particuli rement n cessaire avec des personnes autistes pour limiter les col res et comportements violents dus une incompr hension ou une impossibilit de s exprimer Ainsi sont consid r es comme SAMU Verbal les notions de e oui et non e les ordres simples donne prends pose montre encore attends assieds toi e deux ou trois noms familiers et deux noms de proches e ajustement de la promiscuit e ajustement postural Pour l valuation de ces notions des sc nes pratiques pourraient tre propos es 81 Discussion De plus il serait int ressant d ajouter des items permettant d observer la sensorialit aspect tactile lumineux En effet les travaux de Sauvage mettent en vidence des difficult s de traitement de l information sensorielle et sensori motrice l ments prendre en compte avant la mise en place d une CAA 2 4 Passations Lors des passations u
21. aspects non verbaux La passation plut t rapide dure environ une heure 36 Contexte th origue buts et hypoth ses 5 2 4 Vineland Social Maturity Scale 5 2 4 1 Description Cette chelle a t cr e par Edgar Doll en 1935 Elle est consid r e comme un outil pr curseur des chelles de mesure du comportement adaptatif R vis e en 1965 puis en 1984 elle existe actuellement en trois versions e la version abr g e nomm e Version Survey e la version compl te e la version scolaire La version abr g e est surtout utilis e comme outil diagnostic alors que la version compl te sert de support pour tablir le projet th rapeutique de l enfant La version scolaire est quant a elle centr e sur le d veloppement des apprentissages Sous la forme d un entretien semi structur elle value le comportement adaptatif dans les domaines suivants e la communication e la socialisation e l autonomie e la motricit La Vineland propose une valuation g n rale du comportement adaptatif mettant ainsi en avant les points forts et les points faibles du sujet Le terme de comportement adaptatif employe par l auteur fait r f rence a deux concepts l ind pendance et la responsabilit sociale La version principale est utilis e avec des enfants de 0 a 18 ans mais une deuxi me version est apparue pour une population allant de 0 a 90 ans Enfin une derni re version value les enfants de 0 a 5 ans 11 mois 5 2
22. cette tape acquise sont alors enseign s l enfant le commentaire l obtention d informations et l aspect structurel du langage Depuis 2005 une nouvelle branche de l ABA se d veloppe le Comportement Verbal ou Verbal Behavior Cette perspective ne s int resse non pas l aspect structurel du langage mais aux diff rentes fonctions de celui ci Toujours appuy e sur la motivation de l enfant qui est per ue comme le moteur des apprentissages cette m thode s int resse au mot et le consid re comme un comportement Le mot est donc analys en fonction de ce qu il suscite que ce soit chez l metteur ou le destinataire On ne s int resse plus au sens premier du mot mais sa finalit obtenir quelque chose attirer l attention 14 Contexte th origue buts et hypoth ses 3 1 2 La m thode TEACCH 3 1 2 1 Historigue C est dans les ann es 60 que le programme Treatment and Education of Autistic and related Communication handicapped Children TEACCH a vu le jour dans l universit de Caroline du Nord au sein d un groupe psychanalytique a destination des autistes et de leurs parents Il s agissait alors d une part d une th rapie psychodynamique de groupe pour les enfants afin qu ils puissent exprimer librement leurs sentiments et d autre part d une th rapie de groupe intensive pour les parents qui taient alors consid r s comme responsables du handicap de leur enfant Eric Schopler enseignant l universit
23. de communication n cessaires initier poursuivre et terminer une interaction de mani re adapt e La comp tence strat gique regroupe les diff rentes capacit s sp cifiques la communication telles que les strat gies permettant d obtenir l attention de son interlocuteur Actuellement cette valuation pr alable s articule autour de diff rents bilans e un bilan de langage oral e up bilan psychom trique e un bilan des fonctions sensorielles e un bilan des fonctions cognitives m moire attention fonctions ex cutives e un bilan des fonctions motrices et praxiques Malgr ces constatations nous remarquons qu il n existe pas de test alliant les differentes comp tences mises en avant par Light Beukelman et Reichle aux diff rents domaines explor s dans les bilans classiques Aujourd hui la d cision du choix de la CAA d pend davantage de la connaissance d une m thode plut t que d une autre mais est rarement justifi e par un test adapt II existe n anmoins des outils d valuation sp cifiques ou non l autisme Bien qu ils ne nous renseignent pas sur l aptitude future de l enfant utiliser une m thode de CAA ils permettent d tablir un profil global dans diff rents domaines 28 Contexte th origue buts et hypoth ses 5 L valuation 5 1 Outils sp cifiques l autisme 5 1 1 Profil Psycho ducatif PEP 5 1 1 1 Description Le PEP ou Profil Psycho Educatif a t labor par
24. de l autisme Les approches th rapeutiques p 219 263 Isbergues Ortho Edition FRANC S GERARD C L 2004 Le programme Makaton son utilisation aupr s des sujets autistes Autisme et communication Paris Masson GUIDETTI M TOURETTE C 1995 Un nouvel outil d valuation des comp tences communicatives du jeune enfant l ECSP et sa validation Enfance 48 n 2 P 173 178 90 Bibliographie HAS 2010 Autisme et autres troubles envahissants du d veloppement tat des connaissances hors m canismes physiopathologigues psychopathologigues et recherche fondamentale Etat des connaissances Argumentaire HAS 2012 Autisme et autres troubles envahissants du d veloppement interventions ducatives et th rapeutiques coordonn es chez l enfant et l adolescent Recommandation de bonne pratique Argumentaire scientifique JENNETT H K HARRIS S L DELMOLINO L 2008 Discrete trial instruction vs mand training for teaching children with autism to make requests The Analysis of Verbal Behavior 24 69 85 JUHEL J C 2003 La personne autiste et le syndrome d Asperger Qu bec Presses de l Universit de Laval KANNER L 1990 Les troubles autistiques du contact affectif Neuropsychiatrie de l enfance 38 65 84 LAXER G 2012 Vie quotidienne l enfant atteint d autisme et sa famille Conf rence LEAF R MC EACHIN J 2006 Autisme et A B A une p dagogie du progr s Montreuil Pearson LENOIR P MALVY J
25. duelles travers e up d faut de contact il ceil e une impression de surdit e des cris inhabituels e l enfant n aime pas tre touch caress 10 Contexte th origue buts et hypoth ses e pas de tentative de communication e l enfant est passif trop tranquille ou au contraire tendu e une absence d attitude anticipatrice Sauvage 1988 C est pourquoi l objectif de cette th rapie est de placer l enfant dans un exercice de r ciprocit sociale en favorisant les changes au cours de jeux tout en maintenant un contexte motivant et calme peu de bruit pas trop vite pas trop la fois L am nagement de l environnement ainsi que la disponibilit la s r nit et la r ciprocit du th rapeute permettent l enfant d am liorer son d codage de l environnement et de donner des r ponses plus adapt es 11 Contexte th origue buts et hypoth ses 3 Les m thodes de prise en charge 3 1 Pr sentation des m thodes 3 1 1 La m thode ABA 3 1 1 1 Historigue L Applied Behavioral Analysis ABA Analyse Appligu e du Comportement est une approche ducative inspir e du b haviorisme approche psychologique bas e sur l tude du comportement Elle a t cr e dans les ann es 1970 aux Etats Unis par Ivar Lovaas un psychologue chercheur s int ressant aux enfants autistes LABA prend ses sources dans les travaux concernant l analyse comportementale et le conditionnement op rant
26. s tant en r ception qu en expression Pour ces enfants l utilisation des signes gestuels a permis un v ritable d marrage de la communication verbale Virole et Bufnoir 2007 4 2 4 Les aides visuelles Les aides visuelles ou cartes de communication servent de support la communication et peuvent avoir un impact fort sur le d veloppement du langage oral et crit Elles repr sentent un concept dans sa permanence et peuvent tre pr sent es sur diff rents supports classeur cahier tableau de communication Elles font r f rence soit des personnes soit des objets II existe diff rents types d aides visuelles ic ne symbole description signe m taphore ou encore m tonymie Le choix de la repr sentation graphique est primordial Elle pourra tre ajust e en fonction du d veloppement de l enfant C est pourquoi une phase d valuation est importante avant la mise en place d un tel syst me elle permet de savoir quel niveau de repr sentation utiliser sur ces aides visuelles Nous savons que les personnes avec autisme ont des difficult s pour comprendre le langage verbal C est pourquoi les aides visuelles qui sont des indices visuels stables et concrets leur apportent une aide ind niable et leur permettent une meilleure appr hension de l environnement 26 Contexte th origue buts et hypoth ses Ces aides visuelles ont plusieurs fonctions clarifier les informations propres a une
27. tences socles Patient T R sultats 3 2 3 Pistes d orientation Pour T la repr sentation graphique met en vidence des comp tences suffisantes pour l utilisation des aides visuelles confirmant ce qui est actuellement mis en place De plus T dispose de certaines comp tences n cessaires pour utiliser les aides gestuelles Celles ci pourraient venir compl ter la communication actuelle en inscrivant l attention conjointe et la discrimination visuelle au sein d un projet th rapeutique 3 3 Patient 3 AI 3 3 1 Pr sentation du patient Al est un enfant g de 11 ans II est entr l IME le 04 septembre 2007 suite une prise en charge en h pital de jour Al n arrive pas s occuper seul il est tr s en demande d activit s motrices De gros troubles du comportement apparaissent lors d une situation nouvelle morsures griffes Son comportement n est pas stabilis il lui arrive fr quemment de faire des col res pouvant durer une apr s midi enti re Expression C est un enfant ayant des difficult s formuler des demandes car il n a pas de centres d int r t hors alimentaire S il d sire quelque chose il se sert lui m me Al utilise quelques cartes de communication lors de la collation C est un enfant vif capable de changer les images de son emploi du temps en fonction de ses envies d pend norm ment du contexte et la g n ralisation reste difficile En effet alors qu il de
28. 4 2 Avantages et inconv nients Cet outil constitue un point de d part id al au bilan psychologique puisqu il permet de situer le niveau de d veloppement de l enfant de mettre en avant ses capacit s et de faire le point sur ses difficult s qu elles soient adaptatives ou socio communicatives 37 Contexte th origue buts et hypoth ses L inconv nient majeur est l absence de traduction fran aise officielle et surtout une absence de normes frangaises suffisantes A l instar de l ECSP cette chelle n est pas sp cifique l autisme Les talonnages r alis s avec des enfants tout venants ne sont donc pas toujours adapt s la population autiste 5 3 Synth se des valuations Dans certaines valuations vues pr c demment l enfant est situ par rapport un groupe d ge Alors que dans d autres valuations l objectif est plut t d identifier le niveau initial de l enfant son niveau op rant en s appuyant sur une observation approfondie dans diff rentes situations Ces deux visions apparaissent comme compl mentaires car les normes nous permettent de quantifier les capacit s acquises et mergentes et incapacit s de l enfant alors qu une individualisation de l valuation permet une personnalisation du projet th rapeutique 38 Contexte th origue buts et hypoth ses 6 Conclusion Actuellement dans le domaine de l autisme il existe diff rentes m thodes de prise en charge ABA TEACCH
29. BA Applied Behavioral Analysis ou Analyse Appliqu e du Comportement a raison de 45 heures par semaine est scolaris en petite section de maternelle deux matin es par semaine et d couvre le PECS Picture Exchange Communication System comme moyen de communication augmentative Mais tout ne s est pas mis en place aussi simplement D abord scolaris au sein d une cole PECS dans laquelle il a t accept sans aucune valuation pr alable cette prise en charge a t abandonn e au profit d un suivi ABA jug plus efficace par les parents A cela s ajoute alors une prise en charge orthophonique ax e sur la m thode Padovan Cette derni re est d finie par la p dagogue et orthophoniste br silienne B Padovan comme une m thode globale de R organisation Neuro Fonctionnelle bas e sur la r capitulation de l ontog n se motrice et sensorielle Elle sera elle aussi arr t e quelques mois plus tard Une deuxi me prise en charge orthophonique est propos e ciblant l ducation auditive Enfin les parents remarquant des progr s chez d autres enfants autistes utilisant le PECS d cident de proposer nouveau l emploi de cette m thode pour Hugo malgr l avis n gatif de l quipe p dagogique encadrant l enfant Cet exemple n est pas un cas isol En effet avant de trouver la prise en charge optimale pour leur enfant de nombreux parents s orientent ou sont orient s vers diff rentes m thodes plus ou moins adapt es
30. De plus tant donn que Q a une compr hension verbale tr s faible uniquement certains mots isol s il serait utile de d velopper les capacit s n cessaires la mise en place d aides gestuelles ainsi que de limiter l usage de l oral peu pertinent l emploi de quelques mots isol s 3 2 Patient 2 T 3 2 1 Pr sentation du patient T est un enfant g de 10 ans Cela fait maintenant trois ans qu il volue au sein du groupe 1 de l IME apr s avoir fr quent en mi temps un IME non sp cifique sur Carvin Expression T interpelle l adulte en lui tapant sur le bras et sait pointer du doigt l objet d sir Concernant ses demandes alimentaires et ses loisirs il utilise des cartes de communication et formule ainsi des demandes adapt es II est capable d aller chercher la carte de communication voulue dans une autre pi ce que celle o il se trouve II peut galement demander de l aide de mani re adapt e depuis peu A la maison la communication gestuelle tient une place importante T a mis en place des gestes iconiques correspondant des demandes pr cises II a ainsi un geste pour les toilettes une praxie pour exprimer sa soif un geste pour le man ge 61 R sultats Compr hension T a une bonne compr hension verbale contextuelle et galement une bonne compr hension dans des situations non contextuelles si celles ci ont d ja t appr hend es 3 2 2 R sultats 62 R sultats Comp
31. Nous adressons nos sinc res remerciements nos deux ma tres de m moire qui ont si bien encadr notre travail de fin d tude et ont su nous apporter tout leur soutien durant cette ann e Nous remercions le Docteur Leman pour sa disponibilit la richesse de ses conseils et le partage de son exp rience Un grand merci a Monsieur Pruvost pour son accueil chaleureux en stage ses encouragements sa patience et son savoir faire Nous souhaitons galement remercier l quipe de TIME d H nin Beaumont qui nous a permis de r aliser nos passations dans les meilleures conditions possibles Merci aux enfants et leur famille pour leur participation Merci nos proches pour leur patience et leur soutien si pr cieux tout au long de cette ann e Un merci particulier Cl ment pour ses comp tences graphiques ses montages vid o et sa traduction Un grand merci Florent pour sa capacit nous distraire dans les moments de pr occupation et au quotidien Nous tenons remercier Benjamin Lebail pour son soutien mat riel et ses encouragements Nous remercions Caroline et Charlotte nos ma tres de stage pour leur relecture attentive R sum Actuellement de nombreuses prises en charges sont propos es aux personnes autistes non verbales compl t es par diff rentes techniques de communication augmentative et alternative CAA Mais a ce jour il n existe pas d valuation sp cifique permettant de choi
32. Schopler pr curseur du courant ducatif dans les ann es 60 l autisme ne d coule plus d un manque d affection parentale mais s explique par un dysfonctionnement c r bral d origine organique Cette hypoth se a permis la naissance de mod les ducatifs permettant aux personnes autistes de mieux int grer leur environnement et de gagner en autonomie En effet l approche ducative aborde les caract ristiques autistiques comme un handicap durable dont il faut minimiser les cons quences qui sont limitantes pour l adaptation de la personne Elle vise l am lioration de la communication fonctionnelle ainsi que le d veloppement de comp tences cognitives motrices et sensorielles qui seront utiles la personne autiste pour s adapter son environnement de mani re plus adapt e et pour tre de plus en plus autonome L approche ducative est donc une approche globale individualis e et ajust e chaque patient dans laquelle il est important de tenir compte de la probl matique personnelle et de l environnement familial scolaire et social L appui sur des valuations pr cises et sur les besoins de l enfant permet d laborer un programme personnalis qui vient s int grer dans son projet individualis La socialisation tient une place importante dans l approche ducative Elle permet l int gration de la personne et est donc recherch e dans toutes les activit s propos es temps collectifs activit s de groupe activit s
33. UNIVERSIT DE LORRAINE AVERTISSEMENT Ce document est le fruit dun long travail approuv par le jury de soutenance et mis a disposition de l ensemble de la communaut universitaire largie II est soumis la propri t intellectuelle de l auteur Ceci implique une obligation de citation et de r f rencement lors de l utilisation de ce document D autre part toute contrefa on plagiat reproduction illicite encourt une poursuite p nale Contact ddoc memoires contact univ lorraine fr LIENS Code de la Propri t Intellectuelle articles L 122 4 Code de la Propri t Intellectuelle articles L 335 2 L 335 10 http www cfcopies com V2 leg leg_droi php http www culture gouv fr culture infos pratiques droits protection htm AU Universit Lille2 b E g si E Droit et Sant ST b K R gt E La CN N 5 SD A A ER Institut d Orthophonie oe S Gabriel DECROIX DE MEDECINE Universit Lio 2 gi HeNt MEMOIRE En vue de l obtention du Certificat de Capacit d Orthophonie pr sent par Justine CARLIER Julie MARTINEZ soutenu publiquement en juin 2013 Vers une communication alternative outil d valuation pour l orientation de personnes non verbales avec autisme MEMOIRE dirig par Docteur Marie France LEMAN Fabien PRUVOST orthophoniste au SESSAD de DOUAI et l IME d HENIN Lille 2013 A nos patients extra ordinaires Remerciements
34. adapt l ensemble de la population autiste Mots cl s Autisme valuation orientation communication augmentative et alternative communication non verbale comp tences socles m thodes de prises en charge Abstract Many care methods are currently suggested to non verbal autism complemented by various augmentative and alternative communication technicals But so far there is no specific evaluation to choose the most appropriate communication method for the patient Then how can we evaluate and guide the patient toward the best method What previous skills do we have to highlight We have chosen to focus our work on this deficit aspect of the non verbal autism care method First we established the different skills needed to use each of augmentative and alternative communication kept Then we reorganized these results in order to differentiate each communication method according to the necessary skills for their implementation This led us to identify three basic competences These competences are necessary for the implementation of any augmentative and alternative communication Once we identified all the competences we were able to launch the creation of our tool starting by the handbook then the note book and the questionnaire for the parents Finally we decided to create a graphic representation in order to visualise our test results Our goal was to achieve the design the development and the organiza
35. ait que pour 7 seulement dans la compr hension du message la fa on dont la voix est pos e pour 38 et enfin 55 d pendrait des gestes et expressions du visage Or 70 des personnes autistes n ont pas acc s au langage verbal De plus leurs capacit s sensorielles tant d ficitaires par exemple la perception m diocre de la prosodie de la voix il est donc important de s appuyer sur les aides gestuelles ou visuelles pour pallier cette insuffisance C est sur ce postulat que repose la communication alternative et augmentative 20 Contexte th origue buts et hypoth ses 4 1 2 La communication alternative et augmentative Traduit de l am ricain Alternative et Augmentative Communication AAC la communication alternative et augmentative CAA regroupe l ensemble des formes de communication propos es au patient qui ne poss de aucune parole ou dont l expression est inintelligible ou bien encore dont les troubles sp cifiques sont si importants qu ils emp chent d atteindre un niveau efficace de communication 30 a 50 des enfants atteints d autisme n arriveront pas maitriser suffisamment le langage et auront donc besoin de la CAA National Research Council 2001 La CAA vient compenser ou remplacer un manque ou une grande d ficience de parole un d faut de langage impactant la communication pour la faciliter sous ses deux versants expressif et r ceptif La communication alternative et la communication augmen
36. allons exposer 2 Critiques m thodologiques La passation de l outil aupr s de 6 patients a t l occasion de l exp rimenter et de v rifier sa pertinence 17 Discussion 2 1 Remargues concernant la partie th origue Lorsqu on nous avons tudi la m thode PECS nous l avons consid r e dans sa globalit pour tablir les comp tences n cessaires son utilisation Ainsi ces comp tences sont discutables car les niveaux d abstraction et de repr sentation ne font pas partie des pr requis n cessaires selon Frost et Bondy mais interviennent selon nous lors de la mise en place de la phase 3 De plus pour la conception de notre outil le manuel de la BECS nous a servi d un point de vue m thodologique Pour autant il n appara t pas dans notre partie th orique alors qu il aurait t pertinent d approfondir l tude de ce mat riel 2 2 Forme de l outil L outil que nous avons cr se compose d un livret de passation d un livret de cotation et d un questionnaire Nous avons voulu une pr sentation claire et facile utiliser En effet l utilisation de livrets permet de recueillir des informations qualitatives dans le livret de passation et d exposer explicitement les r sultats dans le livret de cotation Le questionnaire a t modifi et simplifi plusieurs fois Suite aux retours que nous avons obtenus nous pensons qu il serait n cessaire de le simplifier nouveau notamment en y mettant moins de
37. amp des psychoth rapies c est a dire de la psychologie appliqu e au domaine du soin psychique II s est ensuite d velopp en Europe dans diverses universit s Louvain le Professeur Winfried Huber a cr e un dipl me d tudes sp cialis es en psychoth rapie donc l aspect g n ral s apparente une approche int grative Cette approche est n e du constat de la richesse des apports de diff rents courant th oriques divers psychologie cognitive courants humanistes ph nom nologiques gestalistes psychanalyses analyses syst miques sociologie familiale Ces courants sont alors appliqu s isol ment par de nombreux praticiens Mais de plus en plus d entre eux ont re u des formations sur deux ou plusieurs de ces courants et ont commenc les combiner dans leur pratique De nombreuses recherches ont montr l int r t th orique et pratique de cette d marche int grative 17 Contexte th origue buts et hypoth ses 3 1 3 2 Grands principes Les m thodes int gratives empruntent donc leurs moyens a diff rents courants th oriques d o une utilisation adapt e au contexte de l enfant aux souhaits de sa famille et aux ressources des professionnels de diff rentes disciplines L tre humain est per u dans sa globalit dans toutes ses dimensions physique motionnelle mentale sociale Dans la pratique on retrouve donc des strat gies th rapeutiques globales vari es structur es et cr atives
38. andes plut t que de tenter de se faire comprendre avec des cris Selon Bondy et Frost le PECS permet de d velopper des capacit s essentielles la communication En plus de la communication le PECS renforce les relations sociales car l enfant a besoin de l encadrant pour satisfaire ses demandes Le PECS peut tre utilis dans diff rents programmes dont le programme TEACCH le plus souvent sans valuation pr alable pr conis e par l auteur 4 2 2 Le Makaton initi e en Grande Bretagne par Mein et O Connor cette m thode est un programme de communication augment e multimodale Elle s articule autour de compensations visuelles et gestuelles et favorise le d veloppement du langage oral par la superposition de plusieurs canaux de communication Le mat riel utilis est adapt au niveau de l enfant mots signes gestes images pictogrammes 23 Contexte th origue buts et hypoth ses L enseignement s appuie a la fois sur des signes issus de la langue des signes et sur des symboles les pictogrammes le tout renforc par le langage oral Le but est d instaurer une communication de base avec l enfant puis de l amener progressivement vers une forme plus labor e de langage Le message pr sent est redondant grace aux multiples aff rences et sa pr sentation est multimodale on utilise le plus de supports possible afin que l enfant s lectionne celui qui lui est le plus adapt Le Makaton se compose de
39. appariement Le patient doit ici apparier des objets avec des photos des images et des pictogrammes des photos avec des 50 Sujets mat riel et m thode images et des pictogrammes et enfin des images et des pictogrammes e Evaluation de la compr hension Non verbale contextuelle A l arriv e du patient accueil dans la salle Puis bonjour de la main Au moment de partir au revoir de la main Verbale L examinateur se pr sente puis invite le patient s installer sans geste Pour l preuve de motricit fine l examinateur dispose des perles sur la table et invite le patient les prendre D signation d objets d images et de pictogrammes la fin des preuves c est fini 51 Sujets mat riel et m thode 2 2 2 Livret de cotation annexe 4 Nous avons d cid de pr senter s par ment la passation et la cotation d o la cr ation de ce deuxi me livret On y retrouve chacune des comp tences valu es avec le num ro de l preuve correspondant Pour la cotation il faut inscrire la comp tence dans une des trois colonnes du tableau savoir NA pour une comp tence non acquise E pour une comp tence en mergence c est dire en cours d acquisition et pour une comp tence acquise Voici les crit res de cotation que nous avons retenus Cotation des comp tences visuelles poursuite oculaire pendant un tem
40. ar des actes de r ducation constituant un traitement les troubles de la voix de l articulation de la parole ainsi que les troubles associ s la compr hension du langage oral et crit et son expression e a dispenser l apprentissage d autres formes de communication non verbale permettant de compl ter ou de suppl er ces fonctions Que l orthophoniste soit en lib ral ou en structure l outil permettrait de situer les capacit s et inaptitudes du patient un instant T et ainsi orienter vers une m thode de CAA adapt e L int r t est de pouvoir adapter la prise en charge au patient gr ce l valuation pr alable vitant ainsi que le patient soit oblig de s adapter la prise en charge De plus si l orthophoniste reprend un suivi en cours cette valuation pourra lui permettre de reconsid rer le patient par rapport sa prise en charge actuelle de d gager des zones en mergence qui pourront entrer dans un projet th rapeutique de proposer des prises en charge adapt es aux comp tences du patient 5 Ouverture Dans la construction de notre outil nous avions tabli que le patient poss derait l ensemble des comp tences socles Or certains de nos patients An et V ne pr sentent pas les comp tences socles n cessaires la mise en place d une CAA Face ce constat nous pensons qu il s av re n cessaire de cr er une deuxi me forme de notre outil adapt e aux cas o les comp tences socles ne so
41. aris Masson BAGHDADLI A NOYER M AUSSILLOUX C 2007 Interventions ducatives p dagogiques et th rapeutiques propos es dans l autisme BARTHELEMY C 2010 De l exploration fonctionnelle la th rapie du d veloppement la Th rapie d Echange et de D veloppement TED Le bulletin scientifique de l ARAPI 25 p 39 41 BIAP 2007 Moyens de communication chez la personne en situation de handicaps multiples Pertinence du choix et de la pratique BONDY A FROST L 2002 Le manuel PECS 2 Edition BRIN F COURRIER C LEDERLE E MASY V 2004 Dictionnaire d orthophonie deuxi me dition Isbergues Ortho Edition CATAIX NEGRE E 2011 Communiquer autrement Accompagner les personnes avec des troubles de la parole ou du langage les communications alternatives Marseille Solal CENTRE RESSOURCES AUTISMES 2009 L chelle de Vineland CONSTANT J DVD le pays de se conduire en pays autiste Paris Pro Aid Autism COQUART J 2012 Autisme Parole la recherche Science amp Sant 7 p 4 7 CUXAC C 2000 La Langue des Signes Fran aise les Voies de l Iconicit Faits de Langues n 15 16 Paris Ophrys D CRET 2002 D cret n 2002 721 du 2 mai 2002 relatif aux actes professionnels et l exercice de la profession d orthophoniste DELION P 2009 S minaire sur l autisme et la psychose infantile Paris Er s DENNI KRICHEL N BOUR S 2008 Education ou r ducation du langage dans le cadre
42. bjet II semblerait que cela s apparente plus a une valuation de la m moire visuelle Pour valuer la permanence de l objet l preuve que nous avons propos e lors des derni res passations semble plus adapt e Elle consiste cacher un objet ici une voiture dans une pochette puis de demander au patient de retrouver l objet avec un item d interf rence 2 3 1 3 La m moire visuelle Pour valuer la m moire visuelle nous proposions que l examinateur pr sente deux animaux les laisse sur la table et cache un double de l un d entre eux derri re son dos L enfant devait alors parmi les deux animaux rest s sur la table d signer celui qui tait cach L preuve r ussie une seule fois lors de nos passations se rapproche plus d un appartement a distance Pour valuer la m moire visuelle il faudrait pr senter au patient deux paires d animaux lui demander de m moriser ces appariements remettre les quatre animaux ensemble puis lui demander de reformer les deux paires m moris es 79 Discussion 2 3 1 4 La compr hension orale Pour valuer la compr hension orale nous avons observ la r action des patients guelgues phrases simples Ces preuves semblent plut t mettre en vidence la pr sence ou non d habilet s sociales Pour une valuation plus pouss e de la compr hension orale l utilisation de consignes serait plus adapt e II serait alors int ressant de comparer la compr hension o
43. ces socles n cessaires l utilisation de l une des CAA Un projet th rapeutique peut n anmoins tre tabli un entra nement r gulier de l attention visuelle de la m moire visuelle et du niveau d abstraction permettra par la suite la mise en place des aides visuelles Les r sultats de B permettent de confirmer la prise en charge actuelle c est dire l utilisation d aides visuelles Nous proposons d axer le projet th rapeutique sur une g n ralisation de ces aides et de renforcer sa compr hension gr ce des signes issus de la LSF Pour V les r sultats viennent infirmer la prise en charge actuelle puisqu il ne dispose pas des comp tences socles n cessaires l utilisation de l une des CAA Un projet th rapeutique peut n anmoins tre tabli un entrainement r gulier des comp tences pr alables attention pointage syst matisation des demandes permettra par la suite la mise en place d une CAA 84 Discussion 4 Int r t pour l orthophonie L avis de l orthophoniste est souvent sollicit concernant une m thode de prise en charge en particulier au niveau de la communication II a pour t che d valuer certes mais aussi d orienter comme le stipulent les Recommandations de Bonne Pratique Professionnelle RBPP De plus le d cret de comp tence des orthophonistes affirme que l orthophonie consiste e a pr venir valuer et prendre en charge aussi pr cocement que possible p
44. de communication original gr ce a sa multimodalit N anmoins la r ussite de ce programme est sous tendue par deux contraintes e l utilisation avec le plus possible d intervenants e la collaboration et l implication de la famille Il est ce jour consid r comme un programme de communication efficace dans la r ducation du langage chez les enfants autistes En effet selon les Recommandations de Bonne Pratique de la Haute Autorit de Sant le Makaton a trouv sa place au sein des r ducations 4 2 3 Signes formalis s issus d un r pertoire type LSF La LSF appara t au milieu du XVIlle si cle C est alors une m thode de communication gestuelle pratiqu e par les sourds de l Institut de Paris appuy e sur le mod le gestuel de l Abb de l p e Bien qu la base elle concerne essentiellement la communaut sourde elle est n anmoins utilis e aupr s d autres populations telles que les tout petits on parle alors de baby signs signes adapt s de la langue des signes am ricaine Ces signes sont utilisables d s les 6 7 mois de l enfant et renforcent la communication qui est encore non verbale Ils viennent compl ter les sourires regards mimiques Utilis s avec des autistes non sourds les gestes iconiques issus de la LSF sont un moyen efficace de communication alternative et augmentative En effet la langue des signes utilise le canal visuo gestuel et de nombreux enfants autistes ont des troubles
45. de l outil et de chercher comment l am liorer L laboration de notre m moire a t pour nous tr s enrichissante d un point de vue th orique et pratique Nous avons pu d velopper nos connaissances dans le domaine de l autisme Gr ce la rencontre avec l quipe pluridisciplinaire et les r flexions que ce travail a suscit es sur la prise en charge orthophonique des patients autistes nous b n ficions aujourd hui d une premi re exp rience clinique pr cieuse pour notre pratique future A l issue de notre travail nous consid rons que notre outil est exploitable N anmoins ce travail a besoin d tre poursuivi afin de rendre l outil plus pertinent et plus adapt a l ensemble de la population autiste C est pourquoi sa construction se poursuivra Tan prochain dans un autre m moire de fin d tudes Nous esp rons cependant que cet outil saura trouver une place utile dans le travail d valuation men par les th rapeutes aupr s des patients et qu il contribuera ainsi orienter efficacement leur prise en charge 88 Bibliographie Bibliographie Bibliographie ADRIEN J L 2007 BECS Pratigues psychologigues et recherches clinigues aupr s d enfants atteints de TED Bruxelles De Boeck ADRIEN JL GATTEGNO M P 2011 Lautisme de l enfant valuations Interventions et Suivis Wavre Editions Mardaga AUSSILLOUX C BAGHDADLI A BRUN V 2004 Autisme et communication Rencontres en r ducation P
46. ec d ficiences ou troubles du d veloppement Paris Dunod VERPOORTEN R NOENS I Van Berckelaer Onnes 2012 valuer la communication et intervenir manuel d utilisation pratique Bruxelles De Boeck VIROLE B BUFNOIR J 2007 Utilisation th rapeutique de la langue des signes avec des enfants autistes non sourds ZILBOVICIUS M 2008 Les raisons de l autisme vid o 92 Liste des annexes Liste des annexes Liste des annexes Liste des annexes Annexe n 1 Tableau des comp tences par CAA Annexe n 2 Tableau des diff renciations des CAA par comp tences Annexe n 3 Annexe n 4 Annexe n 5 Annexe n 6 Livret de passation Livret de cotation Repr sentation graphique des r sultats Questionnaire 94
47. enne dans les loisirs l aptitude construire une vie sociale ainsi que la gestion du comportement La structuration et l apprentissage de la communication permettrait de contourner le d ficit neurologique structuration de l environnement de l horaire et du travail L adaptation de l enseignement permet de compenser les d ficits de l autiste en s appuyant sur ses points forts en r duisant les stimulations inutiles en mettant l accent sur les informations pertinentes en donnant un sens l environnement de la personne en l aidant mieux g rer ses comportements et acqu rir une meilleure autonomie 16 Contexte th origue buts et hypoth ses 3 1 2 3 La place de la communication dans le programme TEACCH Pour aider l enfant autiste le programme TEACCH met en place un enseignement structur gui va lui permettre une meilleure compr hension de son environnement et donc par la suite de mieux se faire comprendre Des aides visuelles sont mises en place pour structurer le temps Cela permet a l enfant de pr voir la s guence des v nements de sa journ e Elle peut prendre la forme d objets d images d images et de mots ou de mots seulement qui peuvent tre plac s dans un cahier accroch s au mur et qui sont surtout accessibles l enfant a tout moment 3 1 3 La m thode int grative 3 1 3 1 Historique C est dans les ann es 1930 que le courant int gratif voit le jour aux Etats Unis ll appara t dans le ch
48. ersonnes avec autisme b n ficient de la mise en place dune m thode de communication alternative et augmentative Or aucune valuation actuelle n a pour but d orienter la personne vers la m thode la plus adapt e La m thode choisie est donc souvent mise en place en fonction de l environnement de la personne structure actuelle conseils du m decin r sultats observ s aupr s d autres personnes autistes et non de ses potentialit s L objectif de notre travail tait d laborer un mat riel permettant de mettre en avant les capacit s du patient Le r sultat se pr sente aujourd hui sous la forme d un outil d valuation compos de diff rentes situations visant mettre en vidence les comp tences pr sentes chez le patient afin de l orienter en fonction de ses capacit s vers un mode de communication adapt A notre connaissance il n existe pas de recherches ou d outils complets portant sur l valuation dans le but d orienter de confirmer ou d infirmer une orientation au niveau de la communication Notre partie th orique est bas e sur des recherches bibliographiques mais notre partie pratique est bas e sur une d marche d laboration personnelle cela tant d au manque de travaux dans ce domaine La partie pratique est enti rement bas e sur les comp tences allou es aux diff rentes CAA comp tences que nous n avons pu justifier par des travaux existants Cela a entra n plusieurs difficult s que nous
49. h se est valid e Pour chacun de nos six patients les r sultats de l valuation nous ont permis de confirmer les prises en charge actuelles et de compl ter de fa on plus adapt e le projet th rapeutique de l enfant e Concernant l expression les r sultats de Q permettent de confirmer la prise en charge actuelle Toutes les comp tences n cessaires au PECS sont efficientes l exception de la m moire visuelle qui reste faible L entrainement de cette comp tence viendra compl ter le projet th rapeutique actuel Gr ce aux r sultats un enrichissement du projet th rapeutique peut tre propos l emploi de mots phrases ainsi que des aides visuelles et gestuelles pour renforcer sa compr hension 83 Discussion Pour T les r sultats confirment la prise en charge actuelle c est a dire l utilisation d aides visuelles T montrant de bonnes aptitudes pr alables l emploi d aides gestuelles celles ci peuvent tre propos es en tant qu enrichissement du projet th rapeutique Pour Al les r sultats confirment la prise en charge actuelle c est dire l utilisation d aides visuelles II ne dispose pas de comp tences permettant la mise en place d un autre syst me de CAA Il nous para t pour le moment difficile d enrichir le projet th rapeutique tant donn les centres d int r ts restreints d Al Pour An les r sultats viennent infirmer la prise en charge actuelle puisqu il ne dispose pas des comp ten
50. ices 97 R sultats 3 Analyse des r sultats 3 1 Patient 1 Q 3 1 1 Pr sentation du patient Q est un enfant g de 14 ans II est entr l IME le 04 septembre 2006 La prise en charge l IME fait suite une prise en charge en SESSAD sp cifique autisme lors de sa scolarit en maternelle Q est un enfant plut t calme et compliant dans un environnement habituel Il a besoin d un cadre rigide et peut pr senter des difficult s lors d une rencontre avec de nouvelles personnes C est un enfant qui cherche beaucoup les r actions et l approbation de l adulte II peut pr senter parfois quelques comportements inadapt s mais n est jamais agressif Les col res apparaissent essentiellement quand Q n arrive pas se faire comprendre Expression Pour s exprimer Q interpelle l adulte et se sert d une bande phrase qu il remplit l aide de cartes de communication r unies dans un classeur II est capable d effectuer des demandes alimentaires concernant ses loisirs ou ses outils de travail Ces demandes d aide sont pr sentes uniquement dans les situations acquises Q n arrive pas g n raliser il a besoin d tre guid Compr hension L aspect verbal est tr s limit Q d duit tout du contexte L adulte doit donc exag rer ses mimiques ou hausser le ton pour faciliter sa compr hension Pour l aider un fonctionnement par cartes de communication type PECS a t mis en place Q conna t galement quelques m
51. ines de ces m thodes int grent des strat gies d am nagement de l environnement mat riel que ce soit au niveau du temps ou de l espace Une place importante est accord e l aspect visuel 3 2 Place de la communication au sein de ces m thodes En d crivant l autisme en 1943 Kanner a mis au premier plan les troubles de la communication et une incapacit vidente d velopper des relations Bien qu ils soient int gr s dans un tableau plus global ils gardent une importance primordiale sur le plan de la s miologie Pourtant les diff rentes m thodes de prise en charge ABA TEACCH int grative placent le comportement au premier plan en cherchant une r gulation de ce dernier par une adaptation de l environnement La communication n intervient que secondairement Ainsi m me si la communication est l alt ration la plus manifeste chez les enfants autistes elle n est pas la composante prioritaire dans ces prises en charge Pour pallier cela certaines approches sp cifiques vont venir les compl ter Elles visent a traiter un domaine particulier de perturbation Concernant la communication on retrouve des techniques telles que le langage gestuel le Picture Exchange Communication System PECS ou le systeme Makaton association de parole de gestes et ou de pictogrammes qui sont des syst mes de communication alternative et augmentative 19 Contexte th origue buts et hypoth ses 4 La CAA communicat
52. ion alternative et augmentative 4 1 D finitions 4 1 1 La communication Selon Nicole Denni Krichel orthophoniste la communication consiste en un transfert d informations de toutes formes et par n importe quel canal disponible Elle se joue avec un ensemble de m canismes dans change interindividuel en faisant intervenir le langage oral souvent mais aussi tout un ensemble de comportements non verbaux r gul s ventuellement par la pr sence de l autre plus ou moins consciemment gestualit tonalit de la voix distance interpersonnelle Elle permet d influencer un changement de point de vue sur une situation ou de regard sur un tre de modifier un cadre de r f rence ou un mode de pens e elle introduit un glissement m me infime dun contexte vers un autre Elle ne laisse pas les choses et les tres immobiles elle appelle leur modification leur action Elle est bidirectionnelle elle invite les deux partenaires agir Tun sur l autre dans les deux sens couter observer et comprendre d une part s exprimer et tre compris d autre part Les deux versants expressif et r ceptif sont en jeu Communiquer c est exister dans un monde social en se positionnant en tant que sujet Selon Albert Mehrabian professeur de psychologie l Universit de Californie la communication est multimodale et s explique par la r gle des 7 38 55 En effet dans son tude le sens des mots ne compter
53. ir d un travail men sur plus de 10 ans avec plus de 1500 enfants e possibilit d application a des enfants de tout ge incluant les enfants d ge pr scolaire e remplacement des jugements cliniques subjectifs et sot riques par des valuations objectives et quantifiables bas es sur l observation comportementale issus du manuel d utilisation de la CARS De plus la CARS est un outil qui s int resse aux perturbations sensorielles Plusieurs items y sont consacr s Le risque pr sent par cet outil est la proximit des scores entre les enfants autistes et ceux pr sentant un retard mental s v re La CARS n est donc pas l outil ad quat pour r aliser le diagnostic diff rentiel entre ces deux pathologies De plus son utilisation comporte un deuxi me risque celui de ne pas d tecter les formes l g res d autisme Elle convient donc plus aux formes d autisme pur plut t qu aux syndromes atypiques Lenoir et al 2003 31 Contexte th origue buts et hypoth ses Roger en 2003 pointe une autre carence de cette chelle relative a sa dimension temporelle en effet on ne se fonde gue sur les comportements actuels de l enfant et non sur les comportements ant rieurs Or l volution temporelle des troubles repr sente un l ment central du diagnostic Catherine Tourette 2011 p 260 On note galement une faible fiabilit avec notamment un fort taux de faux n gatifs 5 1 3 Comvoor 5 1 3 1 Description
54. is un comportement particulier l effet obtenu va tre l augmentation de la probabilit que ce comportement se reproduise Michael 2004 p 70 13 Contexte th origue buts et hypoth ses Les renforcateurs sont individualis s chague enfant aimera des choses diff rentes et il est important de s appuyer sur ses go ts Pour les choisir un temps d observation pr alable de l enfant est n cessaire On recherchera alors ce qu il aime toucher ce qu il aime manger ce qu il aime faire L objectif tant d aboutir l usage de renfor ateurs sociaux Enfin les renfor ateurs sont hi rarchis s c est dire qu ils sont class s par int r t croissant Ainsi lorsque l enfant produit un comportement adapt le renfor ateur donn illustrera l importance du comportement produit Le TEACCH Treatment and Education of Autistic and related Communication handicapped Children ou le PECS Picture Exchange Communication System utilisent les principes de l ABA 3 1 1 3 La place de la communication dans la m thode ABA Une grande part du programme est accord e au comportement verbal La demande est le premier objectif en s appuyant sur les motivations de l enfant on lui demande d utiliser le langage pour formuler une demande Lorsque l enfant y arrive il obtient alors son renfor ateur qui le motivera pour formuler d autres demandes Les motivations de l enfant favorisent alors l mergence du comportement verbal Une fois
55. l Evalo notamment 44 Sujets mat riel et m thode Aper u des photos utilis es 45 Sujets mat riel et m thode Aper u d images utilis es 46 Sujets mat riel et m thode Apercu des pictogrammes utilis s 2 1 2 Questionnaire Une fois ce travail effectu nous avons d cid de cr er un questionnaire pour les parents en compl ment de notre outil d valuation En effet certaines comp tences rel vent du quotidien de l enfant et ne peuvent tre reproduites en situation d valuation Diff rentes versions ont t n cessaires pour trouver les termes les plus adapt s il fallait employer un vocabulaire simple et compr hensible pour les parents mais en m me temps pr cis 47 Sujets mat riel et m thode Les informations recueillies grace au questionnaire viennent compl ter celles donn es par V guipe pluridisciplinaire Un entretien a t r alis avec les ducateurs des enfants afin d obtenir une description clinique de l enfant ses capacit s en expression et en compr hension ainsi que l orientation de la prise en charge actuelle Le questionnaire a pour but d obtenir le point de vue des parents Nous avons divis le questionnaire en quatre parties afin de recueillir des informations concernant e la vision et le regard les r actions a l environnement sonore gestuel lumineux e les centres d int r ts e expression la formulation des demandes et
56. la capacit a se faire comprendre e la comprehension verbale et non verbale mise en place ventuelle dune CAA 2 1 3 Administratif e Contact avec la structure Avant de commencer les passations nous avons pris contact avec l IME d H nin Beaumont notamment avec la chef de service de la section autisme et le m decin de la structure afin d obtenir leur accord pour les passations Nous lui avons pr sent notre projet et nous nous sommes engag es a le pr senter a l ensemble du personnel de la section autisme une fois nos passations termin es e Courrier aux parents Nous avons galement r dig un courrier destin aux parents expliquant le but de notre travail Nous avons sollicit leur accord pour que leur enfant participe a notre tude Une demande de droit a l image y a t jointe afin de pouvoir filmer les passations cela dans le but de faciliter la cotation 48 Sujets mat riel et m thode 2 2 Cr ation de Voutil 2 2 1 Livret de passation annexe 3 Pour cr er notre livret de passation nous avons mis en forme les items s lectionn s pr c demment gr ce des tableaux Un emplacement pour les observations compl mentaires nous a sembl indispensable puisqu elles jouent un r le majeur dans l analyse qualitative e Evaluation des comp tences visuelles Perception visuelle Apparition du pot a bulles dans le champ visuel du patient L examinateur lui propose de faire des bulles
57. le programme TEACCH C est un outil qui fournit des indications sur les niveaux d veloppementaux La passation peut se faire avec des enfants de 2 ans a 7 ans 5 mois et est parfois utilis e avec des enfants jusque 12 ans selon l ge d veloppemental Ce n est donc pas un outil de diagnostic de l autisme II existe actuellement 3 versions du PEP PEP labor en 1979 cette premi re version introduit une approche d veloppementale dans l valuation des enfants pr sentant des Troubles du Spectre de l Autisme alors consid r s comme intestables car les tests taient inadapt s Le Pep propose des activit s appropri es et permet une cotation souple Il est en effet dot d un syst me de cotation trois crit res r ussite chec mergence PEP R en 1990 est r alis e une version revisit e Des items sont alors ajout s pour le niveau pr scolaire le sous test du fonctionnement langagier est largi les parties relatives l valuation des comportements probl mes sont adapt es et la terminologie est modifi e afin de respecter les d finitions et usages en vigueur PEP 3 en 2004 une nouvelle r vision est effectu e afin d am liorer les propri t s psychom triques du PEP R et de mieux l adapter aux besoins des utilisateurs Sont alors ajout es des donn es permettant l identification des forces particuli res d apprentissage et de comp tences enseignables Le PEP permet d valuer la m me personne
58. lement ces aides pour les demandes alimentaires Sur le plan expressif il serait int ressant de proposer une g n ralisation de l utilisation de ces aides Des aides gestuelles tels que des signes issus de la LSF pourraient compl ter les cartes de communication d j utilis s pour renforcer la compr hension de B 3 6 Patient 6 V 3 6 1 Pr sentation du patient V est un patient g de 10 ans Il est suivi depuis un an au sein de l IME o il est interne II tait auparavant pris en charge de fa on non sp cifique au sein d un ITEP V est un enfant ayant des centres d int r ts tr s restreints II n est pas capable de rester assis plus de quinze minutes lors des activit s et des repas V pr sente des troubles du comportement avec notamment de nombreuses col res griffes morsures Expression C est un enfant tr s difficile comprendre Pour certaines de ses demandes il utilise le bras de l adulte pour arriver ses fins Un essai a t r alis avec une carte neutre fond bleu associer ses demandes mais sans r sultat pour l instant V semble ne pas avoir compris la signification de cette carte On ne remarque aucune expression visuelle ni gestuelle Un essai de syst me d change par images a t mis en place la maison mais n est actuellement pas investi Ses demandes tant souvent incomprises cela g n re chez V d importants troubles du comportement 72 R sultats Compr hen
59. mandait de l aide et signalait son envie d aller aux toilettes au sein du groupe 1 cela lui est devenu impossible depuis qu il a int gr le groupe 2 en lien avec la configuration des lieux Compr hension Sa compr hension orale est efficiente mais reste limit e Certaines consignes simples sont comprises mais il est n cessaire d adapter le discours C est un enfant tr s r ceptif au niveau visuel images et photos et qui progresse dans l imitation lui permettant d acc der une certaine autonomie 64 R sultats Actuellement un essai avec une tablette est en cours Le but est l utilisation et la syst matisation de ses demandes gr ce a une banque d images car les cartes de l IME ne sont pas utilis es a la maison Al verbalise le plus souvent en imitation mais cela reste tr s ponctuel 3 3 2 R sultats 65 Comp tences Patient Al Slansin anowe R sultats L Aides visuelles CT aides gestuenes MT KE CL LSF Ces CL Makaton R sultats 3 3 3 Pistes d orientation Ces r sultats viennent confirmer la pertinence de l utilisation des aides visuelles pour Al II ne dispose pas des comp tences n cessaires la mise en place d une autre m thode Si actuellement les aides visuelles sont peu investies cela ne semble pas venir d un d faut de comp tences mais plut t de l absence de centre d int r ts identifi s et d une importante autonomie vitant AI de formuler des demandes
60. ment les missions vocales ou verbales les regards dirig s vers le visage de l adulte les gestes conventionnels et non conventionnels de la communication non verbale les mimiques et gestuelles motionnelles les comportements motionnels impliquant tout le corps de l enfant On note galement des informations plus quantitatives qui indiquent si l occurrence des actes de communication est plut t lev e ou faible Pour finir la grille se compose galement d un recueil des r ponses de l enfant qu elles soient verbales ou comportementales L int r t de cet outil est de valoriser tous les comportements de l enfant m me si certains peuvent tre consid r s comme ayant plus de valeur que d autres L examen ne se d roule donc pas selon des situations standardis es mais il doit am nager des temps o l adulte n est pas trop directif afin de laisse l enfant la possibilit de prendre des initiatives II y aura tout de m me des moments plus structur s o l valuateur sollicite davantage l enfant pour observer ses possibilit s de r ponse Ces deux tapes correspondent deux objectifs e d terminer le profil de communication qui tient compte de toutes les donn es du bilan e montrer les capacit s de communication de l enfant de fa on dynamique 5 2 3 2 Avantages et inconv nients L avantage de cette grille est qu elle est adapt e aux stades pr coces du d veloppement de la communication et donc ses
61. n me un mot ou une phrase Il existe diff rents types de t l th ses qui se d veloppent rapidement gr ce l arriv e des nouvelles technologies Ces appareils permettent une expression efficace et am liorent l autonomie des personnes L une des t l th ses beaucoup utilis e par les enfants autistes est B A BAR Cet outil se pr sente sous la forme d un t l phone portable qui permet de lire les code barres correspondant un message sonore mot phrase acte de langage musique bruit L appareil offre donc l enfant autiste la possibilit d une interaction verbale volontaire ce qui permet le d veloppement d activit s autonomes et notamment celles qui n cessitent une consigne verbale 27 Contexte th origue buts et hypoth ses 4 3 La place de l valuation dans les CAA Selon les chercheurs Light Beukelman et Reichle quatre domaines de comp tences sont a valuer pr alablement la mise en place d une communication alternative et augmentative les comp tences langagi res op rationnelles sociales et strat giques La comp tence langagi re correspond au degr de d veloppement du langage de l enfant qu il soit r ceptif ou expressif Elle prend aussi en compte la connaissance du code linguistique La comp tence op rationnelle correspond aux aptitudes n cessaires l utilisation du syst me c est dire aux comp tences propres chaque CAA La comp tence sociale correspond aux aptitudes
62. n visuelle Permanence de l objet Appariement Compr hension non verbale Coordination oculo motrice Expression non verbale Motricit Nous avons repr sent ces comp tences sous forme de tableau pour en am liorer la visibilit annexe 1 43 Comp tences si E ruang i aides gestuelles RoneverDale ap Pointage Aides gestuelles Attention visuelle Discrimination visuelle M moire visuelle Attention conjointe Iconicit LSF Imitation gestuelle Motricit gestuelle Coordination oculo motrice Makaton Comp tences PECS LSF Attention auditive Discrimination auditive M moire auditive Sujets mat riel et m thode 2 1 1 2 Diff renciation des CAA par comp tences Tout d abord nous avons d gag trois comp tences socles n cessaires a toute CAA e une mergence non formalis e de la communication e un contact visuel e une r action une perception auditive Nous avons ensuite repris toutes les comp tences mises en vidence pr c demment pour diff rencier les CAA Nous avons ainsi abouti un nouveau tableau annexe 2 2 1 1 3 S lection des items pour l valuation des diff rentes comp tences Enfin nous avons s lectionn des items pour valuer chacune des comp tences list es pr c demment Nous avons cherch cr er le maximum d items mais certains sont repris d autres valuations le PEP et
63. ne place importante a t accord e l adaptation En effet nous consid rons qu il est primordial que le patient se trouve dans les meilleures conditions possibles le but tant de r v ler ce dont il est capable et non de le mettre en chec Le comportement de l examinateur doit tre adapt tout au long de la passation Nous avons donc propos en fonction des patients des temps de pauses am nag s des passations sur diff rentes s ances des renfor ateurs personnalis s fournis par les ducateurs Cela constitue une diff rence majeure avec un test classique puisque nous allons ici pouvoir aider l enfant et encourager Le but n est pas de noter les checs et les difficult s mais au contraire de montrer les potentialit s de la personne Durant l analyse des vid os nous nous sommes aper ues que celles ci n taient pas seulement utiles pour la cotation Elles nous permettent galement d obtenir des l ments d analyse suppl mentaires gestes regards que nous n avions pas per u lors de la passation Ces vid os tant un support tr s riche nous pensons qu il est important de filmer nos passations et donc de solliciter les parents pour l autorisation de filmer 3 Validation des hypoth ses Notre premi re hypoth se concernait la cr ation de l outil Suite l valuation dans diff rents domaines nous pensions que les r sultats pouvaient servir de support l orientation du patient et ainsi l amener ve
64. nt pas totalement pr sentes 85 Discussion En effet le d veloppement de la personne avec autisme nest pas harmonieux comme celui de l enfant tout venant L enfant tout venant se d veloppe par apprentissages successifs avec une progression La personne autiste quant elle fonctionnera souvent par lots de comp tence Elle pourra ainsi faire preuve de capacit s dans un domaine alors que les comp tences pr alables ne sont pas pr sentes Ce constat est prendre en compte dans notre outil afin de mettre en vidence les lots de comp tences m me si aucune comp tence socle n est pr sente Cette deuxi me version plus courte ciblerait en priorit les comp tences valuer par rapport aux capacit s actuelles du patient afin de mettre en avant de fa on la plus d taill e possible les capacit s maitris es A ce jour l outil n a pas t normalis l int r t tant de d gager les potentialit s de la personne et non de d finir des profils types Nous pensons n anmoins qu il serait int ressant de poursuivre les passations pour multiplier les tudes de cas et ainsi am liorer notre outil De plus il nous semble important d tre disponibles aupr s des familles nous ayant fait confiance lors de l valuation de leurs enfants et observer si les pistes d orientation sugg r es sont adopt es Si ce n est pas le cas il faudrait s attacher comprendre pourquoi les pistes n ont pas t suivies
65. on du comportement ont pour but de d velopper et initier un nouveau comportement augmenter sa fr quence g n raliser et maintenir ce comportement Cette m thode se compose de deux types d enseignement l enseignement structur et l enseignement incident l enseignement structur place l enfant dans une situation routini re cadr e Chaque apprentissage est divis en s ances et la r p tition des s ances va permettre l apprentissage Cela constitue un temps d apprentissage classique L objectif est une r ponse adapt e de l enfant sans guidance ou aide particuli re Chaque effort sera r compens pour renforcer son apparition Les attitudes non attendues seront ignor es ou corrig es l enseignement incident s applique quant lui partout L objectif est un travail de guidance aupr s de l enfant que ce soit l cole la maison ou lors d activit s On cherche mettre l enfant dans une situation la plus naturelle possible la plus spontan e et la plus plaisante pour lui Ces temps sont ad quats pour travailler des domaines tels que le regard le langage travers une activit attrayante Un l ment important dans la m thode ABA est l utilisation de renfor ateurs On parle d agents renfor ateurs ou AR Un renfor ateur c est un v nement un stimulus en terme de la vie de tous les jours c est quelque chose de plaisant Et lorsque l on va donner ce quelque chose juste apr s que l enfant a m
66. ots crits essentiellement ceux de son emploi du temps et peut associer le mot et son image La compr hension de son emploi du temps est donc correcte gr ce ces cartes de communication mais les consignes verbales restent totalement incomprises Q est en recherche du moindre indice visuel pouvant renforcer sa compr hension gestes de l interlocuteur orientation du regard 58 R sultats Actuellement Q utilise de fagon fonctionnelle le ssst me PECS mis en place et se d place continuellement avec son sac dans leguel sont rang s ses diff rents classeurs dimages et de cartes de communication 3 1 2 R sultats 59 R sultats Patient Q R sultats 3 1 3 Pistes d orientation La repr sentation graphique de Q met en vidence de bonnes comp tences pour le PECS syst me se rapprochant fortement de ce qui est mis en place actuellement En effet mise a part la m moire visuelle qui est en Emergence Q dispose de toutes les comp tences n cessaires a la mise en place de cette m thode Ces comp tences viennent confirmer la prise en charge actuelle N anmoins le projet th rapeutique pourrait s axer autour du renforcement des capacit s de m morisation visuelle ainsi que la g n ralisation Q a un niveau d abstraction lev et des pictogrammes peuvent ais ment tre utilis s avec lui Nous conseillons de les associer des mots crits pour qu il continue d velopper son stock lexical
67. ps Non Acquis En mergence Acquis Perception Absence de R action montrant visuelle r action la perception du pot bulles Attention visuelle Absence de Poursuite oculaire Poursuite oculaire des bulles pendant d signation ou animal au moins tr s limit un temps assez long Discrimination Absence de Pointage de Pointage des visuelle pointage certaines formes formes identiques a identiques chaque pr sentation M moire visuelle Absence de D signation du bon D signation du bon animal chaque d signation erron e une fois item Cotation des comp tences auditives Non Acquis En mergence Acquis Perception Absence de R action AGE r action prononc e recherche de la source sonore 52 Sujets mat riel et m thode Attention auditive Absence dint r t coute inattentive coute attentive de chague stimulus auditif reproduction ou reproduction erron e moins une des structures sonores ou rythmiques Discrimination Absence de L g re r action R action prononc e auditive r action M moire auditive Absence de Reproduction d au Reproduction identique des structures sonores et rythmiques Cotation des comp tences motrices Non Acquis En mergence Acquis Coordination Aucun Certaines pi ces Totalit des pi ces oculomotrice encastrement sont correctement correctement encast
68. quatre principes fondamentaux e un apprentissage cibl sur l acquisition d un vocabulaire de base le plus fonctionnel possible 450 items sont choisis tous adapt s aux besoins de l enfant e l organisation du vocabulaire par niveaux 9 niveaux croissants Le premier niveau recouvre les besoins l mentaires du sujet pour mettre en place une interaction Les niveaux sup rieurs s tendent a l environnement familial ducatif e l adaptation du vocabulaire en fonction des besoins de l enfant les items sont personnalis s on enl ve dans chaque niveau les items non pertinents pour l enfant De m me on rajoute dans le niveau actuel un mot dont l enfant pourrait avoir besoin m me s il appartient un niveau sup rieur lt la communication multimodale on multiplie les supports de communication pour que l enfant puisse s approprier le moyen le plus adapt ses capacit s Les signes sont toujours accompagn s de langage oral on parle donc de communication augmentative et non alternative Suite l enseignement de base le Makaton vise renforcer les apprentissages en les tendant la vie quotidienne La g n ralisation des acquisitions se fait progressivement afin de ne pas figer l utilisation des concepts dans une seule situation 24 Contexte th origue buts et hypoth ses Bien gue non sp cifigue pour les autistes il fut secondairement adapt a cette pathologie le Makaton sinscrit dans un syst me
69. r es encastr e Motricit fine Absence de Enfilage de Pr hension et pr hension et d enfilage quelques perles enfilage corrects de la totalit des perles Imitation gestuelle Absence d imitation Imitation correcte pour quelques Imitation correcte pour la majorit des items items e Cotation des capacit s cognitives Non Acquis En mergence Acquis Attention Absence de R action et R action et conjointe r action et interaction interaction d interaction maintenue pendant un temps tr s limit maintenue pendant un temps assez long Appariement Absence d appariements ou appariements erron s Certains appariements sont correctement r alis s La totalit des appariements est correctement r alis e Permanence de L objet n est pas l objet trouv L objet est trouv 5 3 Sujets mat riel et m thode Niveaux Absence Certains Appariements d abstraction et de d appariement appariements sont correctement repr sentation correctement r alis s Rep rage r alis s du plus haut niveau de repr sentation e Cotation de la compr hension Non Acquis En mergence Acquis Non verbale Absence de L g re r action R action prononc e r action Verbale Absence de bauche de R action aux r action et r action et consignes et d signations certaines d signations e
70. r dans le cadre du programme TEACCH Cette chelle est un outil cr pour diff rencier les enfants autistes des enfants porteurs d autres troubles du d veloppement sans syndrome autistique associ Elle est donc utilis e dans une d marche diagnostique Elle permet de quantifier la s v rit des troubles autistiques et pr cise donc le diagnostic d autisme Compos e de 15 items comportementaux elle est bas e sur cinq syst mes de diagnostic savoir les travaux de Kanner Creak Rutter ceux de la National Society for Autistic Citizens NSAC et les avanc es du Diagnostic and Statistical Manuel Troisi me R vision ou DSMIII 30 Contexte th origue buts et hypoth ses Les valuations avec la CARS peuvent tre faites a partir de sources d observation multiples la passation des tests le comportement l cole l entretien avec les parents ou les donn es du dossier Les scores obtenus permettent de d gager une cat gorie de diagnostic autistique non autistique et un degr d autisme en cas de diagnostic autistique l ger mod r s v re 5 1 2 2 Avantages et inconv nients La CARS pr sente de nombreux avantages e inclusion d items repr sentant diff rents crit res de diagnostic et refl tant la d finition largie du syndrome autistique qui repose sur l accumulation de donn es et a volu en fonction d une recherche empirique continue e construction et am lioration de l chelle part
71. rale sous diff rentes formes e des consignes verbales en contexte e des consignes verbales compos es de mots isol s viens donne e des consignes verbales plus complexes e des consignes verbales avec possibilit de prise d indices visuels gestes regard De m me il serait int ressant de proposer des preuves suppl mentaires concernant les habilet s sociales avec des mises en situation 2 3 2 Non pertinence de certains items 2 3 2 1 Les pictogrammes Les pictogrammes employ s lors de nos passations rappellent plut t des dessins Nous avons donc r alis une s lection de pictogrammes issus des panneaux routiers notamment pouvant tre utilis s lors des prochaines passations Ceux ci seront plus adapt s att 80 Discussion 2 3 2 2 Les preuves auditives L utilisation de jouets sonores en plus d tre non adapt e aux adultes a entra n des difficult s dans la r alisation des items concernant le versant auditif En effet les patients taient parasit s par les jouets et avaient donc plus envie de les manipuler et de s amuser que d tre attentifs et de r aliser correctement les items propos s Nous ne savions donc pas si l enfant tait dans l incapacit de les r aliser ou s il tait juste distrait Pour les preuves auditives il importe donc de trouver des stimuli non verbaux autres que les jouets sonores tel qu un son provenant d un appareil t l command 2 3 3 Items
72. rron es d signations correctes correctes 2 2 3 Repr sentation graphique des r sultats annexe 5 Pour la lisibilit des r sultats nous avons cr une repr sentation graphique o se retrouve l ensemble des comp tences valu es regroup es par CAA Chaque CAA est identifiable gr ce un code couleur en l gende Pour remplir ce tableau l orthophoniste se munit de deux couleurs une pour les comp tences acquises et l autre pour les comp tences en mergence Il s agit alors de reporter les r sultats de l enfant en coloriant les zones concern es Nous avons choisi d utiliser la couleur verte pour mettre en vidence les comp tences acquises et la couleur orange pour les comp tences en mergence Nous n avons pas jug utile de colorier les zones se rapportant aux comp tences non acquises pour viter de surcharger l affichage des r sultats Une fois le coloriage des zones concern es fini il est visuellement possible de rep rer les domaines dans lequel l enfant est performant ou en d veloppement et ainsi d cider vers quelle CAA l orienter 54 Sujets mat riel et m thode 2 2 4 Questionnaire annexe 6 Le questionnaire a t cr partir de comp tences issues d observations quotidiennes qui concernent des moments de vie de l enfant tels que la maison les repas ses changes avec ses parents Ces moments non reproductibles en situation d valuation ne pouvaient tre c
73. rs un syst me de communication adapt Cette hypoth se est partiellement valid e 82 Discussion Pour guatre de nos patients Ihypoth se est valid e e Qa t orient vers un syst me d aides visuelles et d aides gestuelles e Ta t orient vers un syst me d aides visuelles et d aides gestuelles e Ala t orient vers un syst me d aides visuelles e Ba t orient vers un syst me d aides visuelles et d aides gestuelles Cette hypoth se a pu tre valid e pour chacun de ces quatre patients car ces derniers pr sentent les comp tences socles comp tences que nous avions jug es pr alables l valuation Concernant les deux autres patients An et V l hypoth se n est pas valid e En effet la suite de la passation il nous est impossible de les orienter vers un syst me de communication adapt Cela ne semble pas li la pertinence de l outil mais l absence des comp tences socles N anmoins la deuxi me hypoth se permettra de proposer des pistes pour renforcer la prise en charge actuelle de ces deux enfants Notre deuxi me hypoth se concernait la prise en charge des patients Nous avions tabli que l utilisation de l outil pourrait permettre de confirmer ou d infirmer la prise en charge actuelle du patient Les comp tences mises en vidence nous permettraient de juger de la pertinence ou non du syst me de communication actuel et de l enrichir gr ce aux r sultats observ s Cette hypot
74. rtie des outils pr conis s dans les Recommandations pour la pratique professionnelle du diagnostic de l autisme CRA Ile de France Cet outil n est pas un test sp cifique l autisme et s adresse en premier lieu aux enfants de 3 30 mois Chez les enfants autistes il concerne ceux dont les aspects communicatifs ne d passent pas les comp tences d un enfant de 3 ans c est dire qu il vise les enfants ne produisant pas encore des phrases de plusieurs mots Cet outil est issu de l ESCS ou Early Social Communication Scales de Seibert et Hogan 1982 II value trois domaines de la communication e les interactions sociales comportement consistant attirer l attention sur soi dans le cadre d changes ludiques e l attention conjointe dont le but tant le partage d attention avec l autre e la r gulation du comportement c est dire la modification du comportement d autrui Lors de l valuation des deux premiers items sont pris en compte l initiation la r ponse et le maintien La r gulation ne s value qu au niveau de l initiation et de la r ponse L ensemble du test se compose de 108 items propos s par 23 situations ludiques et attrayantes II distingue quatre niveaux de d veloppement le niveau conventionnel tant divis en deux parties e un niveau simple concernant le d but des actions intentionnelles e un niveau complexe avec des actions complexes et diff renci es 33 Contexte th origue buts et h
75. s sur la table Motricit fine L examinateur demande au patient d enfiler les perles sur le fil Imitation gestuelle imitation globale l examinateur saute tape dans les mains et le patient doit faire pareil toucher des parties du corps la t te les bras les genoux comp tences sociales Bravo en tapant dans les mains Chut en mettant le doigt devant la bouche gestes manuels ouvrir et fermer les mains pianoter chanson gestes Ainsi font font font imitation de praxies bucco linguo faciales tirer la langue gonfler les joues claquer la langue p te modeler faire un boudin une boule l craser e valuation des capacit s cognitives Attention conjointe Faire rouler une balle entre l examinateur et le patient en le sollicitant pour qu il la renvoie L examinateur se cache derri re une feuille et attend Coucou beuh Appariement Placer sur la table des objets qui vont par paire et demander au patient de mettre ensemble ce qui va ensemble ou de montrer le m me A faire avec plusieurs images puis avec des photos des images et des pictogrammes Permanence de l objet Prendre en main un objet en le montrant au patient Le cacher sous une serviette puis un item plus tard lui demander o est cach l objet Niveaux d abstraction et de repr sentation La consigne est la m me que pour l
76. sensoriels le geste permet alors de renforcer la forme sonore du mot Elle vient compl ter le langage oral et renforce le lien entre signifiant signifi et concept La LSF s inscrit ainsi dans les communications augmentatives et alternatives au m me titre que le Makaton 25 Contexte th origue buts et hypoth ses Cuxac en 1993 s int resse a la LSF et plus particuli rement a la notion d iconicit Selon l auteur l iconicit est l existence d un lien de ressemblance direct plus ou moins troit entre le r f rent et le signe qui s y rapporte Il est l origine du concept d intention s miotique c est dire la fa on de construire du sens avec et pour autrui et du processus d iconisation processus gr ce auquel le sujet va rendre son propos iconique pour son interlocuteur L iconicit de la LSF est donc le lien entre le signe et ce quoi il r f re Les gestes iconiques issus de la LSF en tant que communication augmentative apportent ainsi une information compl mentaire l nonc Apr s mise en place de cette aide les r sultats sont rapides et encourageants Les r sultats de plusieurs ann es d usage des signes gestuels au sein de l h pital de jour sont globalement tr s positifs Bien s r certains enfants enferm s dans un autisme profond ont t totalement insensibles D autres ont relev une app tence extraordinaire aux signes gestuels et les ont massivement utilis
77. sion La compr hension est tr s limit e Certaines consignes tr s simples et quotidiennes sont comprises en contexte Au sein de l IME un emploi du temps sous forme de photos lui est propos mais ce jour V associe peu la photo l activit correspondante 3 6 2 R sultats 73 co S te EK Comp tences socles Patient V S8ns1A anowanN Silansia anow W R sultats me Aides visuelles C_ Aides gestuelles CH T l th ses LSF EH PECS CH Makaton R sultats 3 6 3 Pistes d orientation Pendant l valuation aucune des comp tences socles na t clairement observ e Ainsi selon la repr sentation graphique V ne pr sente pas d aptitude a l une des CAA retenues Nous proposons de partir de l utilisation actuelle de l adulte pour proposer a V des gestes plus fonctionnels De plus il pourrait tre pertinent d entra ner les comp tences n cessaires la mise en place d aides visuelles afin que celles ci soient investies correctement et puissent aider V a acqu rir une meilleure compr hension Des activit s telles que des appariements des lotos pourront tre propos es Avant toute chose il sera n cessaire d augmenter progressivement le temps d attention de V de proposer des activit s autour du pointage et de chercher syst matiser les demandes 15 Discussion Discussion 1 R sultats La cr ation de notre mat riel est issue dun constat la plupart des p
78. sir la m thode de communication la plus adapt e au patient Comment faire alors pour l valuer et l orienter Quelles comp tences pr alables faut il mettre en vidence Nous avons choisi de centrer notre travail sur cet aspect d ficitaire de la prise en charge de l autiste non verbal Nous avons d abord tabli les diff rentes comp tences n cessaires a l utilisation de chacune des communications augmentatives et alternatives retenues Puis nous avons r organis ces r sultats afin de diff rencier chaque m thode de communication en fonction des comp tences n cessaires leur mise en place Cela nous a amen mettre en vidence trois comp tences socles comp tences n cessaires la mise en place de toute CAA Une fois l ensemble des comp tences mises en vidence nous avons pu nous lancer dans la cr ation de notre outil commen ant par le livret de passation le livret de cotation puis le questionnaire pour les parents Nous avons enfin d cid de cr er une repr sentation graphique afin de visualiser clairement les r sultats de nos passations Notre but tait d aboutir la conception au d veloppement et l organisation d un outil d valuation permettant la mise en uvre d un moyen de communication le plus adapt possible A l issue de notre travail nous consid rons que notre outil est exploitable N anmoins ce travail a besoin d tre poursuivi afin de rendre l outil plus pertinent et plus
79. situation se centrer sur l essentiel du message appr hender les notions de temps avoir un message permanent contrairement au langage oral gui napporte qu un message ph m re d velopper l autonomie La signification de ces rep res doit tre bien comprise de l enfant Pour cela on peut proposer diff rents niveaux de repr sentation du plus concret au plus abstrait les objets r els les photos les images les pictogrammes les mots crits II faut donc trouver le rep re que l enfant comprend le mieux De nombreuses autres m thodes utilisant des pictogrammes ont ensuite vu le jour En France le GRACH Groupe de Recherche pour l Autonomie et la Communication des personnes Handicap es a cr un code de pictogrammes le GRACH destin des enfants et adolescents IMC Au Canada il y a d abord eu Commun image d sormais appel Parlerpictos qui compte plus de 2735 pictogrammes divis s en 21 cat gories distinctes Cet outil de communication permet de travailler la structure syntaxique le vocabulaire et la compr hension des consignes Aux Etats Unis c est le PCS Pictogramm Communication System qui voit le jour Il existe galement IDEO PICTOS CORNUSSE C AP PIC DICOPICTO 4 2 5 Les t l th ses Les t l th ses sont des lt appareils parlants gt Le principe est simple on appuie sur une touche pour obtenir une sortie vocale imm diate ou diff r e La sortie peut alors tre un son un pho
80. t 22 Contexte th origue buts et hypoth ses 4 La construction de phrases l enfant demande l objet qu il d sire pr sent ou non II va chercher son livre de communication prend l image symbolisant lt je veux gt la place sur la lt bande phrase gt puis il prend l image de l objet d sir et la pose c t de la premi re II d tache ensuite la bande phrase du livre de communication et cherche un interlocuteur pour la lui remettre 5 R pondre la question lt Qu est ce que tu veux gt l enfant peut demander spontan ment une grande vari t d objets ou d activit s et il peut aussi r pondre lorsqu on lui pose la question Qu est ce que tu veux 6 Faire un commentaire en r ponse la sollicitation du partenaire et de mani re spontan e l enfant peut commencer ou r pondre de fa on appropri e aux questions Qu est ce que tu veux Qu est ce que tu vois Qu est ce que tu as et autres questions similaires pos es au hasard L tape finale est la mise en place d un cahier de communication regroupant l ensemble des images connues par l enfant Elles y sont coll es avec de l adh sif et l enfant doit alors aller vers son cahier l ouvrir s lectionner l image la d coller l apporter l encadrant lui mettre dans la main et attendre ce qu il d sire Cette m thode a un gros avantage car l enfant m me d pourvu de langage oral peut formuler ses dem
81. t s que par un questionnaire rempli par les parents 55 R sultats R sultats R sultats 1 Passations de l outil Les passations ont eu lieu au sein de l IME d H nin Beaumont avec l ensemble des enfants non verbaux du pdle autisme Certains enfants sont int gr s dans le groupe 1 6 11 ans et d autres dans le groupe 2 11 15 ans Etant donn l orientation ducative de la structure les enfants b n ficient tous d aides visuelles Nous avons r alis nos passations dans le bureau de l orthophoniste qui est un bureau neutre sans distracteur qui auraient pu d ranger les enfants De plus il s agit d un lieu connu pour eux Avant chaque passation nous avons am nag notre mat riel afin de faciliter le d roulement et pouvoir nous consacrer pleinement l enfant Chaque passation a t film e afin de nous permettre une analyse plus fine des r sultats Au sein de l IME nous avons t accueillies par l quipe pluridisciplinaire notamment les ducatrices des enfants Cet change nous a permis de recueillir les l ments d anamn se pour chaque enfant Les ducatrices ont galement mis notre disposition les renfor ateurs n cessaires et adapt s chacun 2 Recueil des questionnaires L analyse des questionnaires nous a permis de compl ter les pr sentations individuelles des patients et d observer une corr lation ou non entre les observations des parents et celles des ducatr
82. t alors consid r comme une psychose et non comme un handicap provoquant chez la famille des culpabilisations des remises en cause et donc une souffrance 2 2 1 2 La prise en charge psychanalytique Concernant la prise en charge en France on retrouve ce courant au sein d institutions sp cialis es o ateliers th rapeutiques th rapies individuelles ou globales psychomotricit et orthophonie s inscrivent dans un objectif de contenance de l enfant en parall le d un travail avec la famille Ce programme compos d un versant affectif et d un versant intellectuel correspond un environnement voulu favorable par Bettelheim que ce soit au niveau des installations du mat riel du personnel ou de la nourriture La th orie psychanalytique a t lourdement critiqu e pour ses recherches sur l inconscient humain l analyse des relations pathologiques et les m thodes de prise en charge th rapeutiques Une r action contestataire est apparue en France dans les ann es 1980 M decins scientifiques et politiques s opposaient alors aux th ories et th rapies psychanalytiques r futant les id es freudiennes Contexte th origue buts et hypoth ses Cette discorde tend a prendre fin avec le rapport de 2012 de la HAS Haute Autorit de Sant qui sans en interdire la pratique en vient a d nier la pertinence des interventions fond es sur la psychanalyse 2 2 2 Courant ducatif Pour Eric
83. t est retard ou perturb avant l ge de trois ans dans au moins l un des domaines suivants interactions sociales utilisation du langage dans la communication sociale ou au sein du jeu symbolique ou imaginatif Enfin l autisme se d finit par exclusion des perturbations li es au syndrome de Rett ou autre d sordre d sint gratif de l enfance Contexte th origue buts et hypoth ses 2 L autisme d hier a aujourd hui 2 1 Historique de la notion d autisme Kanner un psychiatre am ricain d origine autrichienne est le premier avoir employ le terme d autisme en 1943 en tant qu entit clinique sp cifique de la pathologie infantile Ce terme d j employ en 1908 par Bleuler un psychiatre suisse se rattachait alors au sympt me majeur de la schizophr nie C est suite l observation de 11 enfants pr sentant des sympt mes similaires que Kanner a r alis un tableau clinique suffisamment typique pour tre distingu des entit s psychiatriques alors existantes Ainsi est n le concept d early infantile autism 3 ou autisme infantile pr coce Sans tre au courant des travaux de Kanner Hans Asperger emploie en 1944 le terme de psychopathologie autistique suite l observation de 4 enfants aux caract ristiques comportementales proches de celles observ es par son homologue C est en 1993 pour la CIM 10 et en 1994 pour le DSM IV qu apparait le terme de Troubles envahissants du d veloppement D
84. t non verbal 5 2 3 Grille de Wetherby 5 2 3 1 Description La grille de A M Wetherby a t cr e aux Etats Unis dans le cadre de travaux de recherche Elle a ensuite t adapt e en France par M F Livoir Petersen Elle n est pas sp cifique mais entre dans les recommandations de la Haute Autorit de Sant HAS pour l valuation et le diagnostic de l autisme L objectif de cette grille est d tudier le profil de communication des autistes et de les comparer avec celui d enfants normaux d enfants dysphasiques et d enfants trisomiques Elle est adapt e aux enfants non verbaux puisqu elle permet de d pister les anomalies de la communication chez de jeunes enfants chez lesquels le langage verbal n est pas encore n cessairement apparu La grille value la mani re dont les enfants emploient les moyens dont ils disposent en distinguant 15 fonctions de la communication elles m mes r parties en deux groupes 35 Contexte th origue buts et hypoth ses e les 9 premi res fonctions concernent les actes de communication en interaction et se subdivisent en 3 sous groupes la r gulation du comportement l interaction sociale l attention conjointe e les 6 autres fonctions concernent les comportements non interactifs de l enfant comportements s inscrivant dans une communication priv e de soi soi comportements propos desquels on ne peut parler de communication intentionnelle La grille recense gale
85. tative vont de pair m me s il est possible de les diff rencier sur un plan th orique En effet la communication est dite alternative lorsqu elle propose des moyens de remplacement alors que la communication est dite augmentative lorsqu elle vise compl ter la communication d j existante elle favorise alors le d veloppement du langage oral par la superposition de plusieurs canaux de communication gestuel symbolique crit Le type de communication d pend donc du niveau de langage oral initial du patient La CAA est un soutien important car elle permet la personne de trouver des outils pour compl ter ou formaliser son message initial l aidant ainsi dans sa production Elle recouvre diff rentes techniques des plus simples tels que les gestes aux plus complexes tels que des outils informatiques sp cifiques 21 Contexte th origue buts et hypoth ses 4 2 Les diff rentes CAA Diff rentes m thodes de CAA existent les plus employ es avec les personnes autistes tant le PECS et le Makaton A celles ci s ajoutent aussi des m thodes moins utilis es telles gue la LSF Langue des Signes Francaise les aides visuelles les t l th ses 4 2 1 Le PECS Picture Exchange Communication System Le PECS ou syst me de communication par changes dimages est une m thode cr e en 1985 par le psychologue Bondy et l orthophoniste Lori Frost Ce projet issu des principes de la m thode ABA a vu le jour aux Eta
86. teraction sociale manifest es par des anomalies nettes dans l utilisation de comportements non verbaux un chec pour d velopper des relations avec les pairs correspondants au niveau de d veloppement un manque de recherche spontan e du partage des activit s ludiques communes ou des int r ts un manque de r ciprocit sociale ou motionnelle La seconde concerne les anomalies qualitatives dans la communication manifest es par un retard ou une absence totale de d veloppement du langage non accompagn d un effort de compensation par d autres moyens de communication tels que les gestes ou le mime des anomalies dans la capacit amorcer ou poursuivre une conversation avec les autres une utilisation st r otyp e et r p titive du langage ou un langage idiosyncrasique un manque de diff rents jeux de faire semblant spontan s ou de jeu social imitatif correspondant au niveau de d veloppement La derni re rubrique concerne les int r ts restreints comportements et activit s r p titifs qui se manifestent par une pr occupation persistante pour un ou plusieurs centres d int r t st r otyp s et restreints anormale par l intensit ou le th me une adh sion apparemment inflexible des routines ou rituels non fonctionnels des mouvements st r otyp s et r p titifs une pr occupation persistante pour des parties d objets Contexte th origue buts et hypoth ses De plus le d veloppemen
87. termes techniques ou alors en expliquant ces termes dans un lexique 2 3 Contenu de l outil Concernant le contenu en g n ral notre mat riel est destin des personnes autistes enfants comme adultes Or lors de la cr ation de notre outil nous avons propos des items orient s vers une population d enfants puisque nous avons r alis nos passations au sein d un IME Une adaptation du mat riel est indispensable afin qu il convienne l ensemble de la population concern e L exp rimentation de notre outil a mis en vidence des limites concernant les items que nous avons s lectionn s 78 Discussion 2 3 1 Diff rence entre ce que nous voulions valuer a travers certains items et ce qu ils valuent r ellement 2 3 1 1 Lattention conjointe Pour valuer l attention conjointe nous avions propos l item du coucou beuh item ou lexaminateur se cache derri re une feuille puis se d couvre par intermittence Suite aux passations nous nous rendons compte que cet item semble plut t adapt pour valuer les capacit s entrer dans les habilet s sociales Ainsi pour une valuation correcte de l attention conjointe une preuve visant diriger l attention de la personne vers un objet cible serait plus adapt e 2 3 1 2 La permanence de l objet Pour valuer la permanence de l objet nous proposions de cacher un objet sous une serviette puis de demander tout de suite o tait cet o
88. tion of an evaluation tool that enable the implementation of the most appropriate communication method At the end of our study we consider that our tool is exploitable However this work needs to be pursued in order to make the tool more relevant and more suitable for the entire autistic population Keywords Autism evaluation orientation augmentative et alternative communication nonverbal communication basic competences care methods Table des mati res 3 1 Pr sentation des m thodes 12 3 1 1 La m thode EE 12 Ee BIASES VIS G GS 22 dd D Ee 26 4 2 5 Les t l th ses SE 27 R sultats ee 56 1 Passations de outil EE 57 3 1 2 R SUITAS ggg e ere ee eereesa 59 3 1 3 Pistes d Orientation 61 EE EE 62 3 2 3 Pistes d orientation 64 88 1 Bedsental EENEG 65 3 3 3 Pistes Retter AE 67 3 4 3 Pistes COME MATION EE 69 3 5 Patient 5 LS 69 3 D 3 PISt S SCHEER E 72 3 6 Patient 6 EE 12 Annexe n 4 Livret de cotation ss 94 Annexe n 5 Repr sentation graphique des r sultats 94 Annexe n 6 Ouestionnaire sasae aaa cece cece cece eceeeseesueeaeseussuesuesaeesesussusussessesees 94 Introduction Introduction Introduction Hugo est aujourd hui un petit gar on de 5 ans diagnostiqu autiste l ge de 2 ans 2 II est actuellement suivi par une psychologue A
89. ts Unis aupr s de jeunes enfants autistes Le Dr Bondy et Lori Frost ont ensuite propos cette m thode toute personne ayant des difficult s en langage oral Systeme de communication alternatif et augmentatif il est bas sur des strat gies de renforcement et d incitation pour formuler sa demande l enfant doit prendre une image et la donner Il s utilise aussi bien l cole qu la maison L objectif recherch est la spontan it de la demande Pour sa mise en place on part des centres d int r ts de l enfant Deux encadrants sont n cessaires Le premier accompagne la main de l enfant pour donner la carte et le second le r compense Ils cherchent automatiser progressivement ce mouvement chez l enfant l apport d aide diminuant en fonction des progr s Sa mise en place se compose de diff rentes tapes suivant une progression tablie 1 L change physique en voyant un objet lt pr f r gt l enfant prend l image correspondant cet objet l apporte son interlocuteur et la lui d pose dans la main 2 Accro tre la spontan it l enfant se dirige vers son livre de communication d tache l image va chercher son partenaire et lui remet l image dans la main 3 La discrimination d images l enfant demande un objet pr f r en allant vers son livre de communication et en choisissant l image appropri e parmi un ensemble d images II se dirige ensuite vers son interlocuteur et la lui reme
90. ucture du langage parole phonologie et syntaxe e les cinq suivantes valuent les difficult s pragmatiques initiation de la conversation coh rence langage st r otyp utilisation du contexte conversationnel et rapport conversationnel e les deux derni res valuent les aspects non linguistiques des comportements autistiques relations sociales et centres d int r ts 34 Contexte th origue buts et hypoth ses La personne gui remplit la grille doit indiguer si les comportements valu s apparaissent un peu 3 pas du tout 3 ou tout a fait La grille de Bishop permet dont d objectiver la pr sence de troubles pragmatiques chez des enfants pr sentant des difficult s langagi res 5 2 2 2 Avantages et inconv nients La Children s Communication Checklist est rapide et simple utiliser Elle peut tre remplie par diff rentes personnes en contact avec l enfant les parents l ducateur l orthophoniste ce qui permet de r aliser des comparaisons entre les observateurs La personne qui remplit la grille est galement moins influenc e par les fluctuations quotidiennes La Children s Communication Checklist permet d valuer des comportements rares ou difficiles tester au quotidien N anmoins ce type d approche est particuli rement sensible la subjectivit de l interpr tation De plus la grille de Bishop s int resse surtout l aspect verbal seuls quelques items sont d di s l aspec
91. up rieur Cette zone du cerveau ne s active pas lorsque l on fait couter des sons vocaux aux personnes autistes Selon Monica Zilbovicius lt Il n est pas question de surdit car ils entendent ce son En revanche ils ne font pas la distinction entre les sons vocaux et non vocaux De plus des travaux ont mis en vidence que l exploration oculaire du mouvement humain et des sc nes d interactions sociales est galement alt r e chez les personnes autistes La m thode de lt eye tracking gt qui permet un suivi du mouvement oculaire a permis de mettre en vidence des anomalies dans la fa on de traiter les l ments du visage En effet selon Ami Klinn psychologue l Universit de Yale les personnes autistes ont tendance plus regarder la bouche que les yeux par rapport un individu tout venant Contexte th origue buts et hypoth ses Pour ces chercheurs les autistes seraient donc incapables d obtenir des informations sociales pertinentes par le biais du regard et de la voix ce qui entra ne une difficult pour tablir des changes sociaux De plus il a t d montr que ces personnes ont une r ponse c r brale anormale lorsqu un changement survient dans leur environnement sensoriel entra nant des difficult s de traitement des informations non sociales 2 2 3 2 la Th rapie d Echange et du D veloppement Les travaux de Catherine Barth l my s inscrivent dans la m me lign e que ceu
92. x de Monica Zilbovicius En effet selon elle l enfant autiste pr sente une difficult primaire de traitement de l information sensorielle et sensori motrice qui pr c de les troubles d interaction sociale et de la communication et qui va donc entra ner des complications dans l installation d une relation duelle En r ponse cette vision de l enfant autiste la Th rapie d Echange et de D veloppement a t cr e dans le Centre Universitaire de P dopsychiatrie du CHRU de Tours en s appuyant sur l hypoth se d une insuffisance modulatrice c r brale quand ces enfants coutent ils ne peuvent pas voir quand ils regardent ils semblent ne pas entendre Mais dans la Th rapie d Echange et de D veloppement l enfant autiste n est pas consid r comme une forteresse vide Au contraire l accent est port sur les potentialit s de ces enfants qui sont plut t consid r s comme des enfants insuffisamment prot g s de la cacophonie perceptive de l environnement qui les d range En effet bien que les signes cliniques de l autisme n apparaissent bien souvent pas avant l ge de 3 ans des difficult s de traitement de l information sensorielle et sensori motrice apparaissent d s la premi re ann e Selon Catherine Barth l my elles pr c dent les troubles d interaction sociale et de communication Ces troubles s inscrivent dans une difficult plus globale que l on peut rep rer lors des situations
93. ypoth ses e un niveau conventionnel divis en niveau gestuel regroupant le d but des gestes sociaux de communication et en niveau verbal avec lutilisation de mots simples accompagn s ou non de gestes sociaux de communication L ECSP permet ainsi d obtenir un niveau d veloppemental pour les comp tences communicatives valu es tout en d celant les aptitudes ou les d ficits sp cifigues 5 2 1 2 Avantages et inconv nients Cet outil tient une place primordiale dans l valuation de la communication II est id al pour identifier pr cis ment le d veloppement des fonctions et des modes de communication d faillants ou pr serv s 3 Jean Louis Adrien 2011 p 69 II permet d appr cier l volution des comp tences d un enfant d une valuation une autre de fa on pr cise En revanche la passation est assez lourde et la cotation difficile II est donc recommand de filmer la passation 5 2 2 Children s Communication Checklist 5 2 2 1 Description La Children s Communication Checklist est une grille d valuation r alis e par Bishop C est un outil qui permet d valuer les difficult s pragmatiques des enfants se trouvant en difficult s langagi res L estimation des comportements typiques de l enfant permet dans cette grille d valuer les aspects qualitatifs du langage La Children s Communication Checklist se compose de 70 items r partis en 9 cat gories e les deux premi res valuent la str

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