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Rôle du réseau social dans la trajectoire thérapeutique des

1. Approche qualitative 35 Type de recherche 36 Contexte de l tude 36 Adolescents l tude 37 Strat gie de recrutement des participants 38 Mode de collecte de donn es 38 Analyse des donn es 39 Chapitre 4 R sultats 41 Profils des r pondants 41 Am lie 41 B atrice 42 C dric 44 Guillaume 45 H l ne 46 Marie 47 Olivier 48 Philippe 50 Simon 51 Description du r seau social r seau informel 53 Bref historique des relations d aide re ues r seau formel 53 Pr demande d aide le contexte de consommation 55 Cons quences n gatives de la consommation de SPA 56 Influence du r seau social sur la consommation 58 Famille 59 Amis 59 Professionnels 60 Vers une demande d aide 60 Initiation de la demande d aide 62 Intra Accueil valuation Orientation AEO au CRD 63 Objectifs initiaux de l adolescent 63 Description nature des services re us 64 Post AEO services sp cialis s en d pendance 65 v nements post A O 65 Appr ciation des services 66 Ce qui motive les adolescents poursuivre les services 67 Ce qui motive les adolescents arr ter les services 68 Nouvelle consommation 68 Diminution des cons quences v cues 70 Projections futures 71 Influence du r seau social sur la demande d aide et la pers v rance 72 Famille 73 Amis 75 Professionnels 77 Analyse des profils des participants Chapitre 5 Discussion Caract ristiques du r seau social Contexte de la consommat
2. Landry M Cournoyer L G Bergeron J amp Brochu S 2001 Pers v rance en traitement pour toxicomanie en centre de r adaptation effets de la comorbidit de la structure du traitement et du profil biopsychosocial Science et comportement 28 3 115 143 Landry M Tremblay J Guyon L Bergeron J amp Brunelle N 2004 La grille de d pistage de la consommation probl matique d alcool et de drogues les adolescents et les adolescentes DEP ADO d veloppement et qualit s psychom triques Drogues sant et soci t 3 1 20 37 Laventure M D ry M amp Pauz R 2006 Gravit de la consommation de psychotropes des adolescents ayant un trouble des conduites Criminologie 39 165 188 Le Moigne J L 1995 Les pist mologies constructivistes Paris France Presses universitaires de France L onard L amp Ben Amar M 2002 Les psychotropes Pharmacologie et toxicomanie Montr al Qu bec Les Presses de l Universit de Montr al Liddle H A 2002a Advances in family based therapy for adolescent substance abuse findings for multidimensional family therapy research program Research Monograph n 182 Problems of drug dependence 2001 ed L S Harris Bethesda MD National institute on drug abuse 100 Liddle H A 2002b Multidimensional family therapy for adolescent cannabis users Cannabis youth treatment series volume 5 Rockville MD Center for substance abuse tre
3. de la r alit en plus d affecter la curiosit et l int r t g n ral Je suis plus l che l d habitude je bouge beaucoup puis tout l Mais l je ne christ rien Am lie Quand j tais enfant je veux dire je posais mon p re il est prof d histoire et je posais peu pr s 10 000 questions sur le temps de la guerre et tout a je veux dire j tais tout petit je veux dire c tait n importe quoi et on dirait que quand j tais ado a m a comme att nu avec la drogue et tout a puis la violence nom du village o il vivait et tout a fait que on dirait que j ai comme eu un blocage pour me prot ger Je veux dire je ne peux pas tre moi m me dans cet univers l c est impossible Simon Bien que la consommation entra ne plusieurs cons quences n gatives elle peut persister longtemps en raison des facteurs dans l entourage du jeune qui contribuent la soutenir ou la normaliser notamment l influence de son r seau social Influence du r seau social sur la consommation Plusieurs l ments li s au r seau social influencent les adolescents consommer Ainsi grandir dans une communaut o la consommation est pr sente ouvre une porte pour consommer en facilitant l acc s aux produits La curiosit de l effet est une autre raison soulev e par les r pondants Je consommais dans le fond l ge tr s jeune j habitais dans une r serve indienne
4. puis l j ai des cravings puis l a recommence Philippe Analyse des profils des participants Les donn es recueillies aupr s des adolescents rencontr s ont conduit d gager trois profils selon leur position actuelle au moment de la seconde entrevue et selon leur position projet e au sujet de la consommation Les profils sont pr sent s dans le tableau qui suit Tableau 6 Profil de consommation des adolescents au moment de la seconde entrevue Profils Noms des adolescents Profil 1 Abstinence actuelle et souhait e pour le futur C dric Marie Profil 2 Abstinence actuelle et souhait d ventuellement Philippe Simon int grer une consommation tr s occasionnelle Profil 3 Consommation actuelle diminu e et souhait de Am lie B atrice Guillaume H l ne Olivier 3 poursuivre ainsi ou d arr ter ou ventuellement Explorons quels sont les l ments qui caract risent ces trois profils Pour commencer les deux adolescents du premier profil qui ne consomment plus ont pu compter sur un r seau social soutenant et sur un intervenant significatif rencontr en cours de trajectoire th rapeutique De plus ils ont en commun d tre all s en suivi interne o ils ont tous deux fait la rencontre d une personne avec qui ils ont partag un pr cieux soutien mutuel En outre au moment pr c dant la demande d aide Philippe profil deux et Marie profil un qui ont en commun d
5. Daniel Turcotte 418 656 2131 poste daniel turcotte svs ulaval ca codirecteur 2058 Jo l Tremblay codirecteur 418 659 2170 poste joel tremblay uqtr ca 2820 Merci beaucoup Genevi ve Demers Lessard tudiante la ma trise en Service Social Universit Laval 119 ANNEXE V Protocole de la premi re entrevue projet valuation des MAJT Expliquer bri vement le projet de recherche et ses objectifs fait via le formulaire de consentement Situer l entrevue actuelle l int rieur du projet de recherche V rifier et utiliser l acronyme ou autre terme d signant les MAJT dans la r gion de la personne rencontr e utiliser les mots du jeune Entourage et impression a s consommation et de la consultation e Parle moi de ce que les personnes suivantes a pensent ou font au sujet de ta consommation et b de leur r le dans le fait que tu as consult o Tes parents tuteurs Ce qu ils pensent font au sujet de ta consommation Leur r le dans le fait que tu as consult ou que tu consultes o Tes fr res s urs Ce qu ils pensent font au sujet de ta consommation Leur r le dans le fait que tu as consult ou que tu consultes o Tes amis Ce qu ils pensent font au sujet de ta consommation Leur r le dans le fait que tu as consult ou que tu consultes o Professeurs professionnels Ce qu ils pensent font au sujet de ta consommation Leur r le dans le fait que tu as consult ou
6. exactement les substances psychoactives Substances psychoactives L alcool et les drogues sont les l ments centraux de ce projet de recherche mais que sont ils exactement Ce sont des SPA se rapportant au terme psychotrope Un psychotrope est une substance qui agit sur le psychisme d un individu en modifiant son fonctionnement mental Il peut entra ner des changements dans les perceptions l humeur la conscience le comportement et certaines fonctions psychologiques L onard amp Ben Amar 2002 Selon le Centre qu b cois de lutte aux d pendances CQLD un psychotrope ou SPA peut provoquer des r actions somatiques vari es plus ou moins importantes CQLD 2006 Pr valence La consommation de SPA est r pandue chez les jeunes qu b cois et chez les jeunes canadiens et canadiennes Afin de t moigner de cette r alit il convient d examiner la consommation d alcool et de drogues aupr s de cette population Il est important de pr ciser que les tudes qu b coises r f rent aux jeunes du secondaire alors que les canadiennes r f rent aux 15 24 ans rendant ainsi les comparaisons imparfaites Consommation d alcool La consommation d alcool semble appara tre t t dans la vie des qu b cois En 2012 l Enqu te qu b coise sur la sant des jeunes du secondaire 2010 2011 men e par l Institut de la statistique du Qu bec ISQ rapporte que 60 des jeunes fr quentant un tablissement scolaire d
7. la demande d aide actuelle vous questionner au sujet de vos impressions avec du recul concernant les services re us etc Vous pourrez accepter ou refuser ce point s par ment du reste du projet voir la fin du formulaire de consentement Diffusion des r sultats Les r sultats de cette tude seront pr sent s sous forme d un rapport de recherche de conf rences et d articles scientifiques toujours en pr servant la confidemialit dos donn es ce qui implique que votre nom ne sera pas mentionn et que les mesures n cessaires seront prises afin que vous ne puissiez pas tre identifi Vous pourrez recevoir par courriel un r sum des r sultats du projet de recherche ou de l information concernant les publications li es au projet de recherche Vous pourrez accepter ou refuser ce point s par ment du reste du projet voir la fin du formulaire ds consentement Participation volontaire et droit de retrait La participation cette tude est enti rement volontaire de voire part Vous tes tout fait libre d accepter ou de refuser d y participer Vous tes galement libre tout moinent de mettre fin votre participetion cette tude Votre d part n entra nera aucune forme de pression de la part des chercheurs ni de pr judice ou de perte des avantages dans les centres de traitement o vous avez des services Pour mettre fir votre participation la recherche vous n avez qu le signaler verbale
8. le degr de motivation de la personne serait galement associ sa pers v rance dans le traitement Frayn 1992 La motivation serait l un des points cl s dans le traitement des jeunes toxicomanes CCLT 2010 Le manque de motivation figure au premier rang des motifs d absence ou d abandon d un traitement en toxicomanie selon l tude de Kelly Kahler et Humphreys 2010 En plus du profil psychologique de la personne son profil de consommation serait li la pers v rance en traitement Chaque jour suppl mentaire d intoxication l alcool ou de consommation de s datifs hypnotiques au cours des 30 jours pr c dant l valuation sp cialis e au CRD r duirait les risques d abandon du traitement La relation serait invers e pour la consommation de coca ne ou d h ro ne Landry et al 2001 En outre la s v rit des probl mes de drogues et le besoin d acc der un traitement tels qu valu s par un professionnel auraient un impact sur la pers v rance Pour chaque point suppl mentaire valu sur une chelle de neuf points les risques d abandon augmenteraient augmentation 25 de 5 2 pour la gravit des probl mes de drogues et de 5 4 pour les besoins de traitement Landry et al 2001 Facteurs li s aux relations interpersonnelles L individu volue en constantes interactions avec son environnement social lequel exerce une influence sur les diff rentes sph res de
9. parents qui semblent indiff rents ou qui trouvent niaiseux d entamer des d marches d aide Ils ses parents s en calissaient je leur disais bon je m en vais nom du CRD puis ils ne me posaient jamais de questions tu sais ils ne s inqui taient jamais de a elle sa m re venait me porter ici l puis elle ne me disait jamais bonne chance puis tu sais rien fuck all de a Tu sais elle ne s informait pas Olivier 74 Il son p re trouve a niaiseux parce que lui aussi il a d j eu de l aide ici au CRD Parce que dans le fond mon p re tait alcoolique avant bien il pense que a l aide pas puis tout l parce que lui s est jamais vraiment concentr a faire les activit s puis tout l a y passait dix milles pieds par dessus la t te Philippe Amis En route vers la demande d aide des amis influencent les adolescents pour recevoir des services Ils parlent positivement des services sp cialis s et encouragent l adolescent a d buter une d marche d aide il ami m a encourag Si tu veux avoir de l aide puis si tu arrives l ouvert et tu veux a peut vraiment t aider Guillaume Des amis vont m me agir comme facilitateurs pour entrer en contact avec un intervenant de premi re ligne ou avoir un effet dissuasif sur la consommation de SPA en illustrant les cons quences s v res qui y sont li es Au moment de faire concr tem
10. tr s jeune J ai appris dans le fond j ai consomm puis toute a Simon La premi re fois que j ai touch de la drogue l bien euh ma m re elle m en parlait que sa chum de fille sa fille qui est une de mes amies moi elle consommait fait que l euh moi je me suis dit je m tais toujours dit je voulais savoir qu est ce que a faisait fait que la premi re fois que j avais fum c tait pour a genre je voulais savoir qu est ce a faisait B atrice 58 Pour plusieurs adolescents de cette tude la consommation repr sente une strat gie d adaptation en r ponse aux difficult s relationnelles rencontr es Les relations conflictuelles avec l entourage ou la survenue d un v nement n gatif majeur affectant un membre significatif du r seau social sont des motifs qui influenceraient consommer Elle m re de l adolescente ne m avait jamais dit a L j tais f ch e l j ai text genre un num ro dans mon cell genre un de mes anciens amis qui consommait sur le coup l J avais tellement envie de consommer l Marie Mon fr re il s est ramass dans le coma pendant peu pr s cinq jours parce qu il y a un gars qui l a vraiment tabass quand j ai su pour mon fr re j avais le go t de me geler la face mon grand p re a a t la m me affaire quand il est mort j avais le go t de me geler la face C dric Famill
11. CRDM IU pour les bourses attribu es Merci galement l assistante de recherche Kelly Tremblay pour son travail Finalement un tr s grand merci l ensemble de mon entourage tant au travail que dans ma vie personnelle qui a su me soutenir m encourager et croire en moi tout au long de la r alisation du projet de m moire XV Introduction L Organisation mondiale de la sant fait mention dans un communiqu paru en 2012 qu environ 230 millions d adultes dans le monde g s de 15 64 ans ont consomm au moins une fois une drogue illicite en 2010 parmi eux on compte 27 millions de personnes souffrant de graves probl mes de toxicomanie Elle clame un meilleur acc s aux soins en d pendance Au Canada ainsi qu au Qu bec la pr valence de la consommation d alcool et de drogues justifie galement le besoin d un acc s fluide aux soins sp cialis s en d pendance notamment pour les adolescents ISQ 2012 Sant Canada 2012 Le besoin en services sp cialis s en d pendance est criant mais il est rassurant de constater que des mod les efficaces de traitement en d pendance pour les adolescents existent Clark MacNeill Dennis amp Babor 2002 Diamond et al 2002 Liddle et al 2001 Williams amp Chang 2000 Dans cette optique il serait b n fique pour un adolescent de s engager dans une trajectoire th rapeutique Pour cette raison il est pertinent de se questionner sur les dif
12. Genevi ve Demers Lessard 418 659 2170 2822 genevieve demers lessard uqu ca Version 17 masa 2011 105 Universit du Qu bec Trois Rivi res quipe de n Recherche et intervention nur les sub rinces prychouctives Qu bec RISQ Inconv nients et risques Il se pent que votre participation vous rappelle certaines exp riences difficiles e g difficult s li es la consommation ou la relation parent jeune Toutefois si c tait le cas nous vous encourageons en faire part votre intervenant Par ailleurs si vous le souhaitez une liste de coordonn es de ressources d aide vous sora remise la fin de l entrevue Vous pourre faire part de vos pr occupations la personne qui m ne la rencontre actuelle de recherche et elle pourra au besoin vous guider dans vos demarvhes d aide Compensation Pour cette rencontre vous recevrez une compensation financi re sous forme d un bon d achat dans un centre d achats de votre r gion d une valeur de 30 La compensation financi re vous sera remise imm diatement la fin l entrevue Confidentialit Toutes les informations recucillies au cours dy projet seront d nominalis es sans vos noms et sans informations permettant de vous identifier seul un num ro de recherche vous identifiera ei il sera impossible d identifier les r ponses d un participant en particulier Les diverses donn es seront transcrites dans des fichiers informatiques Ces donn es seront en
13. Landry M amp Brochu S 2009 Consommation de cannabis et utilisation de l entretien motivationnel dans les programmes de traitement pour adolescents RISQ info 17 1 5 8 97 Boivin M D Leblanc A amp Tondreau J 2001 Des acteurs et des pratiques en toxicomanie les enjeux de la participation un stage de r insertion socioprofessionnelles Revue canadienne de counseling 35 4 298 314 Brizer D A Maslansky R amp Galanter M 1990 Treatment retention of patients referred by public assistance to an alcoholism clinic American journal drug alcohol abuse 16 3 4 259 264 Buchanan J 1995 Social support and schizophrenia A review of the literature Archives of psychiatric nursing 9 2 68 76 Centre canadien de lutte contre l alcoolisme et les toxicomanies CCLT 2010 Les principes de base du traitement de la toxicomanie chez les jeunes Ottawa Ontario R seau canadien des professionnels en toxicomanie et de domaines connexes Centre qu b cois de lutte aux d pendances CQLD 2006 Drogues savoir plus risquer moins le livre d information 3me d Montr al Qu bec CQLD Clark H W MacNeill H A Dennis M amp Babor T 2002 Moving from research to practice just in time The treatment of cannabis use disorders comes of age Addiction 97 1 1 3 Cohen S amp Wills T A 1985 Stress social support and the buffering hypothesis Psychological bulletin 9
14. Voici la d marche d une adolescente qui a pass par l interm diaire d une amie Je lui avais demand parce que je sais qu elle amie de l adolescente le voyait puis j ai fait je n irai jamais le voir l Tu sais c est difficile d aller voir les gens en tout cas moi pour moi quand j ai un probl me j ai de la mis re aller vers les gens fait que Elle dit ok bien je vais lui demander pour toi Marie Ce contact indirect peut ouvrir la voie une d marche si l intervenant saisit cette occasion pour rencontrer l adolescent Mais s il ne donne pas suite ou s il r pond d une fa on vasive l occasion est rat e 62 Il l intervenant est juste venu me voir et il m a dit salut ton amie m a parl de toi et tout Et l j ai fait ok mais j tais g n e l c est pour a que je ne voulais pas aller le voir tu sais puis que c est mon amie qui est all e le voir Puis l il a dit bien l il y a telle personne moi je m en vais en vacances et je reviens telle date Fait que c est a Bye I ok P moi j ai fait comme wo dans le fond a revient au m me l Ca ne m aide pas plus Marie Dans les faits selon les propos des adolescents la demande d aide aupr s d un service sp cialis en d pendance est rarement faite directement La voie d acc s passe g n ralement par la prise de contact avec un
15. alit comment savons nous ce que nous croyons savoir Contributions au constructivisme Paris France Editions du Seuil Williams R J amp Chang S Y 2000 A comprehensive and comparative review of adolescent substance abuse treatment outcome Clinical psychology Science and practice 7 2 138 166 Zinberg N 1984 Drug set and setting New Haven CT Yale University Press 103 ANNEXE I Formulaire de consentement projet Evaluation des MAJT Universit du Qu bec Trois Rivi res quipe de Recherche et intervention sur les substances peychoactives Qu bec RISQ FORMULAIRE DE CONSENTEMENT valuation des m canisme d acc s jeunesse en toxicomanie Jeunes et parents Nom des chercheurs et fonctions Jo l Tremblay Ph D Natacha Brunelle Ph D psy iversit Laval Q Myriam Laventure Ph D SS ies ks Seen Eu ee SQ Sete Ph D Michel Ph D Centre Dollard Cormier Institut universitai lana Nadia L Esp rance Ph D Centre Domr my Mauricie Centre du Qu bec Organisme subventionnaire du projet de recherche Fond de recherche sur la soci t et la culture FQRSC Avant d accepter de participer ce projet de recherche et de signer ce formulaire d information et de consentement veuillez prendre le temps de lire de comprendre et de consid rer attentivement les renseignements qui suivent Nous vous invitons poser toutes les questions que vous jugerez utiles aux chercheu
16. anmoins les relations avec la famille demeurent positives Mon fr re on dirait qu il a pu voir qu est ce que j avais en dedans de moi pendant que tout le monde voyait tout le laid l Fait que c est quand m me assez intense l Simon Les activit s de consommation peuvent galement nuire au cheminement scolaire des adolescents j tais moins dedans j tais souvent dans la lune puis j avais des moins bonnes notes H l ne Une des raisons est que les capacit s cognitives sont affect es bien que cet effet ne soit pas toujours d cel Certains y voient m me parfois un impact positif sur la concentration des fois tu as de la mis re te concentrer ou des fois tu es super concentr B atrice Parmi les autres cons quences de la consommation il y a les r actions physiques comme la perte de poids les vomissements et m me les pertes de conscience dans les situations d abus extr mes Je perdais beaucoup de poids je devenais mince Guillaume 57 Je suis trop saoule je tombe par terre je vomis genre puis je ne m en rappelle plus puis des fois bien je consomme trop puis je m en vais l h pital Am lie De plus des impacts n gatifs sont soulev s sur le plan financier au niveau des activit s et loisirs sur le plan judiciaire et au niveau de l inhibition Finalement les habitudes de consommation probl matiques peuvent provoquer une sensation d tre d connect
17. avis verbal sans que cela n affecte la qualit des services qu il re oit et sans contrainte ou pression de qui que ce soit Je demeure aussi libre de l en retirer tout moment aux m mes conditions Je pourrai contacter 1 tudiante Genevi ve Demers Lessard au besoin pour r pondre toutes mes questions voir coordonn es en bas de page Nom du jeune Nom du parent ou repr sentant Signature du parent Date l gal Engagement du chercheur J ai expliqu le but la nature las avantages les risques et les inconv nients du projet de recherche au parent du participant J ai r pondu au meilleur de ma connaissance aux questions pos es et j ai v rifi la compr hension du parent Nom du chercheur Signature du chercheur Date Pour toute plainte au sujet du projet de recherche veuillez vous adresser au Bureau l Ombudsman l Universit Pavillon Alphonse Desjardins bureau 3320 2325 rue de l Universit Universit Laval Qu bec Qc GIV 0A6 Renseignements Secr tariat 418 656 3081 Ligne sans frais 1 866 323 2271 Courriel info ombudsman ulaval ca tudiante la ma trise Genevi ve Demers Lessard 418 659 2170 2822 genevieve demers lessard 1 ulaval ca 4 de 4 Directeur de recherche Daniel Turcotte 418 656 2131 2058 daniel turcotte svs ulaval ca Codirecteur de recherche Jo l Tremblay 418 659 2170 2820 joel tremblay uqtr ca Version 14 mai 2012 118 ANNEXE IV Lettre d
18. chercheurs de l quipe nitiales du jeune nities du parent o du repr sentant I em m ee maa aoe a J accepte d otre possiblement contact e pour des projots futurs de recherche Cour ONON directement reli s celui ci au cours des 36 prochains mois Num ro de t l phone o me rejoindre Second num ro de t l phone o me rejoindre _____ Peisomies que vous pouvez contacter pour me rejuin re Personne Son nom tnitiates fu parent o du pr semtnnt Initiales da jeune RQ PSE EE Isgal e Son num ro de t l phone e Lien avec cette pans ox sani j Fr re ete _ e Personne 2 Son nom 4 Son nt w de wl phone i hI A eS e Lien avec cette personne ex ami trire ete be e Personne 3 Son nom ___ e Kpn numero de t l phone i Ewan e Lien avec cotte personne ex ami fr re ete ee a cee er ee ce Je suis int ress e recevoir un r sum des r sultats du projet de recherche dans deux ann es Voici mon adresse courriel Clout INON Sinon voici mon adresse postale compl lu Lite du jeune Le du parent ou du repr sentant re ee ee ee ad ne ee ee re me te a a o Nom du purticipant c Signature du participant e Dete Chercheur principal Jo l Tremblay 418 659 2170 if 2820 joelwemblay ugtr ce 5 Coordonnntic Genevitve Demers Lesserd 418 659 2170 2
19. compensation financi re lui sera remise imm diatement la fin l entrevue Confidentialit Toutes les informations recueillies au cours du projet seront d nominalis es sans nom et sans information permettant d identification seul un num ro de recherche identifiera les participants et il sera impossible d identifier les r ponses d un participant en particulier Les diverses donn es seront transcrites dans des fichiers informatiques Ces donn es seront ensuite conserv es dans un r pertoire accessible seulement par les l tudiante a la ma trise le directeur et le codirecteur de recherche Les informations nominatives c est dire qui permettent de vous identifier seront s par es des donn es de recherche et conserv es dans un fichier distinct de celui o seront entrepos es les donn es de recherche Seul l tudiante la ma trise aura acc s ces donn es nominatives suite la fin de la collecte de donn es Les informations nominatives c est dire qui permettent de vous identifier seront s par es des donn es de recherche et conserv es dans un fichier distinct de celui o seront entrepos es les donn es de recherche Les renseignements nominatifs seront conserv s pour une dur e de 24 mois et d truits la fin de cette dur e Les transcriptions des entrevues de m me que les bandes audio seront conserv es dans un classeur barr dans un local d assistants de recherche a l Universit du Qu bec Tro
20. de r adaptation en d pendance CRD orchestrant les MAJT dans chacune des r gions sont le CRD de Qu bec le CRD Domr my Mauricie Centre du Qu bec le CRD de l Estrie et le CRD de Montr al Institut universitaire Les MAJT sont des guichets d acc s centralis s o les jeunes sont re us sur r f rence Ces adolescents r f r s ont t d tect s comme vivant une probl matique de consommation Ils ont g n ralement obtenu feu rouge la DEP ADO A 36 leur arriv e au CRD leur situation de consommation de SPA et leur fonctionnement g n ral sont valu s par une quipe de sp cialistes et ils sont par la suite orient s vers les services les plus appropri s au sein de la gamme des services sp cialis s en d pendance Il peut s agir de services externes ou de services internes court terme trois mois ou long terme six mois ou plus Ce syst me a t implant au sein des seize centres r gionaux de r adaptation en d pendances du Qu bec En bref le processus r f rentiel des MAJT fonctionne ainsi le service de premi re ligne r f re le jeune au CRD de sa r gion o l adolescent est valu et orient vers un service sp cialis Le sch ma suivant repr sente bien ce processus Centres de sant et de Ressource ou services sociaux tablissement CSSS offrant de l h bergement we x Portage Grand Milieu scolaire Chemin Pavillon du Nouveau Point de Vue Centre jeunesse Services sp ci
21. de s curit le d chiquetaye de toutes les transcriptions d entrevucs la destruction de toutes les casscites d enregistrement audio et de toutes les copies aum risies de ces enregistrements Nous vous demandons de neus donner acc s certaines informations vous concernant au centre oit vous recevez o avez re u les services d accueil d valuation ct d orientation en toxicumanie Plus pr cis ment nous i sirons conna tre les types et la dur s des services que vous avez re us au sein du centre en toxicomanie dans votre r gion et des centres partenaires Si vous prenez part une entrevue de groupe vons vous engagez ne pas discuter de ce qui a t dit lors iles entrevues avec vos proches ou d autres personnes afin d viter que ceux ci ne puissent identifier les 106 participants Les discussions sont confidentielles et doivent Je rester afin de ne pas causer du tart un ou plusieurs participants Analyses secondaires Nous vous demandons de pouvoir mener des analyses secondaires sur les donn es de recherche recueillies Cela signifie que nous sommes int ress s au cours des sept ann es de conservation des donn es suivant la fin Chercheur principal Jo l Tremblay 118 659 2170 2820 joel trembiny uqtz es 2 Coordonnatrice Genevi ve Demecs Leasecd 118 6592170 2822 pencvieve demert lessard ugir ca 7 Version 17 css 2011 Universit do Qu bec Trois Rivi res quipe de x Rechershe t dete
22. des informations recueillies en cours d entrevues 52 Description du r seau social r seau informel Les relations informelles des adolescents repr sentent une portion importante de leur r seau social Il n est pas tonnant de constater que la consommation fait partie de la r alit de l entourage des r pondants Certains rapportent que leurs parents ont eux m mes t consommateurs dans le pass mais actuellement ne consomment plus D autres indiquent qu ils consomment encore et parfois en pr sence de l adolescent Les parents ont g n ralement une influence importante en raison de leur proximit avec l adolescent Dans certaines familles d autres membres de la famille comme la fratrie ou un cousin vivent ou ont v cu des difficult s li es la consommation de SPA l ext rieur de la famille les adolescents consommateurs s entourent d amis qui consomment m me si leur cercle d amis est rarement compos exclusivement de consommateurs plusieurs adolescents entretiennent galement des liens d amiti avec des non consommateurs M me s ils recherchent chez les membres de leur entourage des qualit s comme la fid lit la franchise le soutien l humour l acceptation c est g n ralement parmi ceux qui partagent l activit de consommer qu ils identifient leurs meilleurs amis puisque cette activit est ce moment de leur vie au c ur de leurs activit s Cons quemment parfois
23. du soutien social Ils r f rent au soutien concret regroupant les actions des personnes qui fournissent du soutien Les comportements de soutien sont par exemple l coute l aide offerte tant pour la r alisation d une t che l aide financi re et la d monstration d affection Tardy 1985 Une troisi me dimension du soutien social est l appr ciation subjective de soutien social Elle sous tend l id e que le soutien est associ une exp rience personnelle Buchanan 1995 Le soutien social est examin comme tant une exp rience subjective 30 plut t que par un ensemble de crit res objectifs Barrera 1986 Streeter amp Franklin 1992 Plus sp cifiquement cette dimension inclut le sentiment d tre suffisamment soutenu la satisfaction envers le soutien re u la perception que les besoins de soutien sont combl s et qu en cas de besoin le soutien est disponible et ad quat Barrera 1986 Streeter amp Franklin 1992 L appr ciation subjective du soutien social value davantage la qualit de soutien que ses aspects structurels Tracy amp Abell 1994 Puisque dans le cadre de ce projet de m moire l exp rience subjective des adolescents est explor e et que l attention est port e sur la qualit des relations plut t que sur la quantit il est davantage question d appr ciation subjective du soutien social Comment mesurer l appr ciation subjective du soutien social La mesure d
24. elle est triste puis tout puis elle a besoin d aide pense toi toi admettons si tu tais sa place 1a tu serais triste en ce moment puis tout qu est ce que tu aimerais te faire dire a c est de l empathie man Olivier De fa on compl mentaire au savoir tre des intervenants plusieurs appr ciations ont t soulev es sur leur savoir faire en voici quelques unes 78 Les explications sur le d roulement des rencontres ont comme impact de rassurer l adolescent qui sait ainsi ce qui l attend au cours des prochaines rencontres Les paroles de l intervenant mentionnant textuellement que son but est d aider l adolescent ont un effet rassurant sur les intentions du professionnel Le respect des normes de confidentialit l inverse peut entra ner une certaine m fiance chez l adolescent qui ne prend pas au s rieux l intervenant Un intervenant mon cole genre un psychologue puis genre elle m avait dit que c tait confidentiel mais dans le fond tous les profs puis la directrice l ont su l C est un peu ridicule Am lie e L ouverture de l intervenant sur ses propres exp riences personnelles encourage l adolescent a s ouvrir sur son v cu Elle me parlait aussi d elle un peu de ses exp riences de vie genre et je pense que a je ne sais pas a me rendait un peu plus ouvert parler parce que elle justement elle s tait ouvert moi Guillaum
25. et al 1992 pour proc der une demande d aide Puisqu l adolescence le r seau social est tr s pr sent il suffit de penser aux parents et au milieu scolaire m me des adolescents dans le d ni de leur probl matique arrivent dans les services Leur entr e dans les services est dans ces cas pr c d e par une pression externe Ce n est qu une fois la d marche entam e que via l approche motivationnelle et autres techniques d interventions les intervenants agissent pour favoriser la reconnaissance de la probl matique Cela appuie l id e qu il est souhaitable voire fortement sugg r lorsque l adolescent ne reconna t pas ses difficult s d exercer une certaine pression externe et de l encourager faire une demande d aide Les r sultats de ce projet de recherche doivent tre consult s avec prudence Effectivement ce m moire contient certaines limites L chantillon n tant compos que de neuf adolescents les r sultats ne peuvent pas tre g n ralis s une population plus large Ils repr sentent en profondeur ce qu ont v cu ces adolescents participant au projet mais l humain est si complexe que de nombreux autres facteurs peuvent influencer la fa on qu est v cue une exp rience en l occurrence ici la trajectoire th rapeutique Cette exp rience se vit diff remment d un individu l autre De plus dans le cadre de ce projet de m moire ce sont principalement les l men
26. faisais tabarouette hey je suis grosse fait que je vais reconsommer Marie C est lorsque ces b n fices disparaissent que les adolescents rapportent vraiment envisager faire une demande d aide Ils ont alors des pens es li es aux activit s de consommation qui sont omnipr sentes Ils ressentent une d pendance je n tais plus capable de r fl chir rien Je pensais juste a Genre le monde me parlait puis je ne les coutais m me plus Am lie La consommation devient un synonyme de plaisir superficiel ou illusoire moi quand je consommais c tait un fun artificiel comme on dit Genre je cherchais quelque chose un paradis artificiel puis je l ai jamais trouv C dric D autres y voient un probl me qui menace leur int grit physique et mentale prendre de la drogue c est pas n cessairement la meilleure chose pour rester en sant physique et mentale Guillaume 55 L examen du contexte de consommation conduit d gager trois profils d attitude en regard de la consommation au cours de la p riode pr c dant la demande d aide D une part il y a des adolescents qui sont dans le d ni de leur probl me D autres reconnaissent vivre des difficult s mais sont ambivalents admettre qu ils ont un probl me et aller chercher de l aide Finalement des adolescents reconnaissent vivre des difficult s et ont le d sir d agir sur leur probl matique Chacun de ces profils
27. h bergement au CJ L adolescent entretient des relations positives avec sa m re et il n est pas en contact avec son p re consommateur Son beau p re est consommateur Son r seau social est compos de plusieurs adolescents du CJ de co quipiers sportifs et d une amoureuse rencontr e en centre de th rapie interne La majorit de ses amis sont non consommateurs mais certains consomment Il a d velopp des liens significatifs avec des intervenants du CJ Son historique dans les services sociaux est charg il re oit des services depuis l ge de trois ans DPJ t s CRD CJ Les v nements qui l ont conduit l pisode de service au cours duquel il a t rencontr dans le cadre de ce projet de m moire ont d but lors d une p riode ou il ne r sidait plus au CJ Il s absentait de l cole fr quemment pour consommer avec des amis Le milieu scolaire lui a recommand de d buter un suivi au CRD ce qu il a accept sans toutefois reconna tre qu il vivait des difficult s Son absent isme aux rencontres avec un intervenant du CRD et l cole a entra n son retour vers l h bergement du CJ o la poursuite du suivi au CRD lui a t sugg r e la suite de l valuation sp cialis e une orientation dans un centre de th rapie interne lui a t propos e Il a refus cette orientation sur le moment pour finalement l accepter Il a compl t la th rapie interne de deux mois Par la suite
28. il l a v cu il ne peut pas vraiment mentir l il l a v cu mes parents m auraient dit la m me affaire que mon cousin m aurait dit et a m aurait fait haha ouais c est a tu n as jamais consomm B atrice A l inverse les conseils d un proche vivant encore actuellement des difficult s li es aux SPA n auront pas d impact car ils ne sont pas pris au s rieux en raison du manque de coh rence entre les dires et les actions Il beau p re consommateur me disait des phrases puis genre c tait that s it l parce qu il tait alcoolique il me disait genre des affaires comme profite de la vie intelligemment et non en innocent genre puis tout des affaires de m me l lui il buvait comme un trou fait que moi je le rentrais pas dans ma t te c tait pas cr dible C dric 73 Les membres de la famille ont galement un impact sur la pers v rance en traitement Ils peuvent avoir une influence positive en communiquant aux adolescents qu ils sont contents et fiers de leurs d marches Les adolescents rapportent que leurs parents t moignent alors davantage de confiance envers eux et les encouragent dans leur cheminement th rapeutique en leur conseillant par exemple de ne pas consommer pour ne pas retomber dans d anciens patterns De plus des adolescents prennent conscience qu ils faisaient du mal leur entourage ce qui peut encourager modifier leur
29. in 4 US cities Archives of general psychiatry 58 7 689 695 Institut de la statistique du Qu bec ISQ 2000 Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 2000 Qu bec Gouvernement du Qu bec Institut de la statistique du Qu bec ISQ 2012 Enqu te qu b coise sur la sant des jeunes du secondaire 2010 2011 Qu bec Gouvernement du Qu bec 99 Kelly J F Kahler C W amp Humphreys K 2010 Assessing why substance use disorder patients drop out from or refuse to attend 12 step mutual help groups The REASONS questionnaire Addiction research and theory 18 3 316 325 Kim J Y S amp Fendrich M 2002 Gender differences in juvenile arrestees drug use self reported dependence and perceived need for treatment Psychiatric services 53 1 70 75 King A C amp Canada S A 2004 Client related predictors of early treatment drop out in a substance abuse clinic exclusively employing individual therapy Journal of substance abuse treatment 26 189 195 King G Willoughby C Specht J A amp Brown E 2006 Social support processes and the adaptation of individuals with chronic disabilities Qualitative health research 16 7 902 925 Laflamme Cusson S amp Moisan C 1993 Le cheminement de la client le adulte des tablissements publics de r adaptation de la toxicomanie Qu bec Minist re de la Sant et des Services Sociaux MSSS et RISQ
30. information envoy e aux parents ou au tuteur l gal Madame Monsieur Tel que vous en avez t inform votre jeune a particip avec votre consentement au projet de recherche Evaluation des M canismes d Acc s Jeunesse en Toxicomanie dirig par M Jo l Tremblay Dans le contexte de ce projet de recherche nous souhaitons vous informer que votre enfant a t sollicit nouveau et a accept de participer au projet de recherche intitul R le du r seau social dans la trajectoire th rapeutique des jeunes vivant des difficult s li es leur consommation de substances psychoactives Ce projet est men par une tudiante la ma trise en Service Social l Universit Laval Genevi ve Demers Lessard sous la codirection de messieurs Daniel Turcotte professeur l Universit Laval et Jo l Tremblay professeur a l Universit du Qu bec Trois Rivi res Il s agit d un projet de recherche distinct de celui auquel votre jeune a d j particip Vous trouverez ci joint le formulaire de consentement expliquant ce en quoi consiste le projet de recherche pour lequel nous sollicitons aujourd hui votre consentement pour la participation de votre jeune Pour toute question n h sitez pas contacter l tudiante ou l un des codirecteurs aux coordonn es suivantes Nom T l phone Adresse courriel Genevi ve Demers 418 659 2170 poste genevieve demers Lessard tudiante 2822 lessard 1 ulaval ca
31. intervenant de premi re ligne par exemple l cole ou au CLSC ou par un membre de entourage par exemple un parent qui l exige Moi c est l infirmi re qui m avait conseill d aller nom du CRD l infirmi re de mon ancienne cole H l ne Elle la m re m a dit c est soit tu t en vas de la maison ou tu vas pour de l aide Moi je voulais pas je voulais pas m en aller j ai dit ok je vais prendre l aide Philippe Ainsi pour bien comprendre le processus de demande d aide il faut prendre en consid ration l influence du r seau social formel et informel au sein duquel volue un jeune Intra Accueil valuation Orientation A O au CRD Objectifs initiaux de l adolescent Lorsque l adolescent en vient poser le geste concret de faire une demande de services aupr s d un CRD il est dans un tat de vuln rabilit qui donne un caract re d terminant aux premiers changes avec l intervenant Pendant la phase d accueil les changes au sujet de la fr quence de la consommation vont favoriser une plus grande reconnaissance du probl me ce moment les adolescents r ticents changer et qui ont fait une d marche pour r pondre une pression ext rieure mentionnent avoir chang leur fusil d paule quant l importance d aller chercher de l aide Pour citer un exemple un adolescent ayant fait une demande d aide pour r pondre la pression exe
32. le processus de r tablissement du jeune Dennis et al 2004 En outre il est ax sur l id e qu une seule modalit de traitement n est pas suffisante pour contrer le ph nom ne multidimensionnel que repr sente 12 la consommation de SPA Diamond et al 2002 Nadeau amp Biron 1998 Selon cette compr hension de la toxicomanie pour tre efficace une th rapie doit intervenir sur diff rentes facettes de la r alit du jeune dont la famille Diff rents postulats sous tendent ce mod le Le premier est l effet que la famille peut jouer un r le dans la trajectoire th rapeutique des jeunes l implication de la famille favorise la persistance au traitement et le r tablissement du jeune De plus il est postul que la th rapie domicile le fait d informer la famille sur la consommation de SPA et son engagement dans le processus de r tablissement sont galement favorables pour le jeune Finalement le case management est consid r comme pouvant favoriser la pers v rance en traitement Diamond et al 2002 Le volet familial de ce mod le d intervention vise des buts pr cis Un premier est de favoriser l engagement des jeunes et de leurs parents dans le processus th rapeutique Un second est d am liorer les habilet s parentales Finalement ce mod le est efficace car il favorise une meilleure communication au sein de la famille et de bons liens familiaux Diamond et al 2002 Th rapie famil
33. liste de coordonn es de ressources d aide vous sera remise la fin de l entrevue Vous pourrez faire part de vos pr occupations la personne qui m ne la rencontre actuelle de recherche et elle pourra au besoin vous guider dans vos d marches d aide Compensation Pour cette rencontre vous recevrez une compensation financi re sous forme d un bon d achat dans un centre d achats de votre r gion d une valeur de 30 La compensation financi re vous sera remise imm diatement la fin l entrevue Confidentialit Toutes les informations recueillies au cours du projet seront d nominalis es sans vos noms et sans information permettant de vous identifier seul un num ro de recherche vous identifiera et il sera impossible d identifier les r ponses d un participant en particulier Les diverses donn es seront transcrites dans des fichiers informatiques Ces donn es seront ensuite conserv es dans un r pertoire accessible seulement par les l tudiante la ma trise le directeur et le codirecteur de recherche Les informations nominatives c est dire qui permettent de vous identifier seront s par es des donn es de recherche et conserv es dans un fichier distinct de celui o seront entrepos es les donn es de recherche Les renseignements nominatifs seront conserv s pour une dur e de 24 mois et d truits la fin de cette dur e Les transcriptions des entrevues de m me que les bandes audio seront conserv es dan
34. lui p ter la gueule des comportements impulsifs C dric 70 Concernant l atmosph re la maison plusieurs adolescents qui re oivent des services ou qui ont v cu un pisode de service t moignent d une am lioration de l ambiance familiale depuis que je consomme beaucoup moins a va vraiment vraiment bien la maison Guillaume Ils soulignent qu un climat de confiance avec leurs parents s est r tabli et qu il y a moins de chicanes li es la consommation Ils s expliquent ces am liorations par le fait qu ils consomment moins qu ils mettent en pratique les conseils favorisant une meilleure communication et qu ils font preuve de davantage d empathie en plus d agir de fa on plus r fl chie Ils ses parents me laissent plus lousse parce qu ils savent que tu sais j ai arr t l Puis ils savent que j ai des trucs puis tu sais nom du CRD tu sais on en a eu pas mal de trucs 1a puis que je me sers de a puis tu sais a leur donne plus de confiance B atrice Maintenant je me mets la place de la personne Je me dis que ce n est pas cool man je pense avant d agir et je pense un peu aux autres aussi Olivier La qualit de l atmosph re la maison semble donc tre li e de pr s aux activit s de consommation des adolescents D ailleurs un adolescent qui avait recommenc consommer a connu une d gradation de l atmosph re la maison ce
35. moins aim Jusqu a quel point penses tu que cette valuation plus en profondeur a t utile ou importante Combien de temps s est il pass entre le moment o tu as vu un intervenant et qu il t a propos de rencontrer un autre centre pour une valuation plus en profondeur et la date de cette valuation en profondeur Quel questionnaire a t utilis au cours de cette valuation en profondeur s il ne le sait pas demander plut t la longueur de l valuation a t il t questionn sur les diff rentes sph res de vie e g sant physique ses loisirs sa situation judiciaire etc Vers quel centre as tu t orient e suite cette valuation pour une th rapie Jusqu a quel point d sirais tu obtenir les services de ce centre Est ce que tu es all a ce centre Si non e Qu est ce qui fait que tu n es pas all ce centre e Comment les gens de ton entourage parents fr res sceurs amis professionnels ont r agi au fait que tu n es pas all au centre tel que pr vu Si oui et encore pr sent la ressource e Qu est ce qui t a aid a t y rendre e Qui t a accompagn e Quel a t le d lai avant de recevoir des services du centre vers lequel tu as t r f r Si oui mais a abandonn le traitement e Qu est ce qui fait que tu as quitt ce centre e Quelles d marches ont t faites et par qui suite au fait que tu as quitt ce centre e Si le jeune semble vou
36. ouvrir sur leurs difficult s de consommation un profond malaise la crainte de 60 repr sailles le d sir de rassurer ses parents ou de r tablir les bonnes relations et la r ponse a une demande du milieu scolaire Ces motifs sont illustr s dans le tableau suivant Tableau 3 Facteurs ayant incit les adolescents s ouvrir sur leurs difficult s v cues Motifs Citations Un profond malaise je n tais plus capable dans ma t te je voulais me tuer Si a continuait de m me je voulais me tuer fait que tant qu me tuer je me disais je vais essayer de quoi mais je ne voyais rien fait que j en ai parl mon p re Marie La crainte de fait que l je voulais pas avoir de merde fait que moi j tais honn te repr sailles fait que j ai dit j ai besoin d aide parce que j en veux moi aussi je suis en manque Olivier Le d sir de rassurer ses ouais pour pas qu il y ait de l inqui tude tout le temps B atrice parents La r ponse une l cole ils ont fait une suggestion de suivi en toxicomanie puis la moi demande du milieu j ai dit oui tu sais pour pas que l cole me tombe dessus l C dric scolaire M me si la consommation se traduit par des cons quences de plus en plus n gatives le degr de motivation recevoir des services sp cialis s en d pendance est tr s variable Certains adolescents n ont aucun
37. peut tre associ l un des stades du mod le transth orique du changement Prochaska et al 1992 tel que pr sent dans le tableau suivant Tableau 2 Profil des adolescents selon leur stade motivationnel Profils Noms des adolescents Citations D ni pr contemplation C dric Philippe je la la consommation voyais comme tu Sais j tais j tais capable d arr ter du jour au lendemain Philippe Reconna t vivre certaines Am lie B atrice Guillaume je voulais mais je ne voulais pas et difficult s mais H l ne Olivier en m me temps bien vu que je ambivalence face au voulais et que je ne voulais pas je me changement suis dit je vais faire le pour et le contemplation contre B atrice Reconna t vivre des Marie Simon je savais depuis longtemps que difficult s d sir de j avais des difficult s Simon changement pr paration Cons quences n gatives de la consommation de SPA Lorsqu elle se retrouve au c ur des activit s quotidiennes des adolescents la consommation a un impact n gatif sur plusieurs sph res de leur vie En tat d intoxication les adolescents optent parfois pour des comportements peu favorables aux bonnes relations amicales ou amoureuses Certains rapportent qu ils deviennent agressifs impulsifs impatients et qu ils ont une attitude d sagr able envers les autres Certains soulignent m me que des liens d amiti ou am
38. qu ils consid rent positifs Ils se d lient avec une partie ou la totalit de leur groupe d amis consommateurs entre autres raisons puisqu ils ont le sentiment de ne pas tre compris et de ne plus avoir la m me vision de la consommation J ai d cid de plus les ses amis choisir pour qu est ce qu ils sont et qu est ce que genre des amis que je sais pourquoi ils m aiment plus avec des amis que je crois qu ils vont m apporter quelque chose de constructif dans les prochains mois les prochaines ann es de ma vie Simon En contrepartie toujours pendant le suivi sp cialis des liens d amiti renaissent la suite de la diminution ou de l arr t de la consommation j ai r cup r ma meilleure amie depuis que je ne consomme plus Olivier Les adolescents qui ont perdu des amis en raison de leurs habitudes probl matiques souhaitent une fois leur consommation arr t e ou r duite ne plus reperdre ces amiti s en raison des SPA ce qui les influence maintenir leur arr t ou diminution Un autre l ment li au r seau social favorisant la pers v rance est le fait de se retrouver avec des pairs vivant des difficult s similaires et qui sont anim s par le m me d sir de changer leur situation Le fait de cheminer avec d autres qui vivent des difficult s similaires est tr s appr ci Le groupe est compar a une grande famille Philippe Les adolescents rapportent que dan
39. quentation des NA pendant et la suite de son s jour en 67 centre de th rapie interne est pour elle un l ment qui l encourage poursuivre son processus th rapeutique Voici ce qu elle aime particuli rement des rencontres e Permet d tre en contact avec des personnes qu elle conna t avec qui elle a d velopp des liens significatifs e Offre l occasion d changer sur des pr occupations communes e Procure le sentiment de ne pas tre seule vivre ces difficult s elle se reconna t dans ce qu elle entend de la bouche des autres e Evite d avoir prendre rendez vous pour assister aux rencontres elle peut se pr senter directement sur place Ce qui motive les adolescents arr ter les services Diverses raisons motivent les adolescents cesser le service sp cialis en d pendance Certains cessent le suivi parce qu ils ont arr t ou r duit leur consommation Ils sentent que leur vie va bien notamment leurs relations familiales et ils ont le sentiment d avoir cumul suffisamment de trucs pour poursuivre leur chemin seuls Pour d autres l accessibilit repr sente un obstacle tant pour les services externes que pour les services internes des fois de venir ici des fois c est tough parce que des fois j ai pas tout le temps des lifts puis a fait chier ma m re puis toute parce que des fois elle travaille Olivier D autres estiment que les services n ont pas t
40. sa vie Rudkin 2003 Il est incontournable de se pencher sur les effets des relations interpersonnelles sur la pers v rance au traitement en toxicomanie Il convient de s attarder au r seau social lequel peut tre d fini comme tant l ensemble des relations entre les individus les groupes et les institutions Hawe Webster amp Shiell 2004 Bergeron et ses coll gues 1996 rapportent que les individus ayant v cu une pers v rance absolue dans un traitement relateraient moins de difficult s au plan des relations sociales et familiales Le degr d int gration sociale aurait galement un effet sur la pers v rance dans un traitement L int gration sociale se d finit comme les liens ou les contacts qu un individu entretient avec des personnes significatives de son environnement Streeter amp Franklin 1992 De mani re g n rale plus l individu est int gr socialement plus il est probable qu il pers v re Landry et al 2001 Au plan familial l implication des membres de la famille dans le processus th rapeutique de l adolescent vivant des difficult s li es la consommation de SPA serait b n fique Williams amp Chang 2000 En plus des b n fices li s l implication de la famille l implication d autres membres du r seau social comme les amis aurait un impact positif sur la pers v rance dans le traitement Roffman et al 1993 Il semble galement que des composantes relationn
41. sultats d montrent que leur efficacit est comparable tant sur le nombre de jours d abstinence au cours des 12 mois suivant l admission en traitement que sur le taux de r mission 12 mois suivant l admission Dennis et al 2004 Il existe donc des mod les d intervention qui ont d montr leur efficacit aupr s des jeunes vivant des difficult s avec les SPA Cependant malgr ces mod les la pr valence de la consommation d alcool et de drogues chez la population adolescente qu b coise demeure inqui tante Cette r alit soul ve la n cessit d explorer plus en profondeur le cheminement entre le moment o le jeune prouve des difficult s importantes faisant merger en lui l id e de chercher de l aide jusqu au moment o son processus th rapeutique s enclenche 15 v ritablement et qu il re oit des services sp cialis s en d pendance Il s agit la du contenu du prochain chapitre 16 Chapitre 2 Trajectoire th rapeutique et r seau social La trajectoire th rapeutique peut tre envisag e comme le cheminement qui d bute partir du moment pr c dant l entr e dans une th rapie jusqu la fin de cette th rapie Il inclut deux l ments centraux soit la demande d aide et la pers v rance en traitement Pr alablement l engagement dans la d marche th rapeutique les individus initient le changement de leurs comportements probl matiques par une demande d aide Le proce
42. tablissement et le commanditaire de la recherche de leur responsabilit civile ou professionnelle Surveillance des aspects thiques Pour tout renseignement li vos droits vous pouvez contacter le Comit d thique de la recherche en toxicomanie CERT du Centre Dollard Cormier au 514 385 1232 poste 3205 Renseignements suppl mentaires Si vous avez des questions sur la recherche ou sur les implications de votre participation veuillez communiquer avec Genevi ve Demers Lessard tudiante a la ma trise au 418 659 2170 poste 2822 ou l adresse courriel suivante genevieve demers lessard 1 ulaval ca Votre collaboration est pr cieuse pour nous permettre de r aliser cette tude et nous vous remercions d y tudiante la ma trise Genevi ve Demers Lessard 418 659 2170 2822 genevieve demers lessard 1 ulaval ca 3 de 4 Directeur de recherche Daniel Turcotte 418 656 2131 2058 daniel turcotte svs ulaval ca Codirecteur de recherche Jo l Tremblay 418 659 2170 2820 joel tremblay maqtr ca Version 14 mai 2012 113 COPIE DU CHERCHEUR Universit Laval Assentiment Participant J ai lu et compris le contenu du pr sent formulaire Je sais que je suis libre de participer au projet et que je demeure libre de m en retirer en tout temps par avis verbal sans que cela n affecte quoique ce soit de la suite des services que je pourrai continuer de recevoir au centre o je consulte actuellement J ai t
43. tant le go t de consommer le fait que je suis anxieux pleins d affaires J ai fait des liens et a m a beaucoup aid Simon Deuxi mement les adolescents qui ont s journ en centre de th rapie interne voquent aussi plusieurs satisfactions m me si au d part ce type de service peut donner l impression d tre une petite prison interne Guillaume Le fait que ce soit une th rapie ferm e est un facteur facilitant l arr t de la consommation En outre ce service offre un contexte qui permet d changer sur des sujets lib rateurs sujets sur lesquels ils n ont pas toujours l habitude de parler De plus tout comme pour les suivis externes la modalit de groupe et les rencontres parents adolescents sont appr ci es de m me que les activit s les devoirs et les ateliers qui visent augmenter la confiance et l estime de soi en plus de favoriser l introspection Une adolescente pr cise aimer qu il y ait galement des rencontres individuelles Ce qui motive les adolescents poursuivre les services Divers facteurs motivent les adolescents poursuivre leur d marche th rapeutique dans les services La nature du programme est un motivateur pour certains pour citer un exemple un centre de th rapie interne met l accent sur les activit s sportives Le soutien qu ils peuvent obtenir de services externes contribue galement pers v rer dans le suivi Une adolescente a soulign que la fr
44. tre tous deux actuellement abstinents avaient des attitudes oppos es concernant leur motivation recevoir des services l un tait dans le d ni de sa probl matique stade de pr contemplation et l autre reconnaissant ses difficult s souhaitait vivement changer ses comportements stade de pr paration En r ponse ces motivations 80 diff rentes les motifs de leur demande d aide sont galement a l oppos pour r pondre une pression externe ou par int r t de leur plein gr Malgr ces diff rences ils taient tous deux abstinents Il est int ressant de noter que les deux autres adolescents des profils un et deux C dric et Simon qui taient aussi au stade de pr contemplation ou au stade de pr paration avaient au moment de la seconde entrevue galement cess de consommer Autrement dit l ensemble des adolescents rencontr s initialement aux stades de pr contemplation et de pr paration taient abstinents Concernant les profils un et deux il y a constatation que trois des quatre adolescents ayant arr t la consommation sont all s en suivi interne Parmi les adolescents du troisi me profil Am lie qui a diminu sa consommation la suite d un s jour en service interne non compl t mentionne qu elle souhaite y retourner pour en arriver exercer un v ritable contr le sur sa consommation Il semble donc y avoir un lien entre les services internes et l arr t de consommation sans t
45. 0 83 Dub G Bordeleau M Cazale L Fournier C Traor I Plante N Camirand J 2009 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 Qu bec Institut de la statistique du Qu bec Frayn D 1992 Assessment factors associated with premature psychotherapy termination American journal of psychotherapy XLVI 2 250 261 Freeman A amp Dolan M 2001 Revisiting Prochaska and Diclemente s stages of change theory An expansion and specification to aid in treatment planning and outcome evaluation Cognitive and behavioral practice 8 224 234 Godley S H Dennis M L Godley M D amp Funk R R 2004 Thirty month relapse trajectory cluster groups among adolescents discharged for out patient treatment Addiction 99 2 129 139 Guba E amp Lincoln Y 1989 Fourth Generation Evaluation Newbury Park CA Sage Gulliver A Griffiths K M amp Christensen H 2010 Perceived barriers and facilitators to mental health help seeking in young people a systematic review BMC Psychiatry 10 113 1 9 Hawe P Webster C amp Shiell A 2004 A glossary of terms to navigate the field of social network analysis Journal of Epidemiology and Community Health 58 971 975 Hser Y I Grella C E Hubbard R L Hsieh S C Fletcher B W Brown B S amp Anglin D 2001 An evaluation of drug treatments for adolescents
46. 102 Tremblay J amp Blanchette Martin N 2009 Manuel d utilisation du DEBA Alcool Drogues Jeu Version adapt e pour la formation de la premi re ligne en d pendance Version 1 08 Qu bec Service de recherche CRUV CRAT CA en collaboration avec le Centre Dollard Cormier Institut universitaire sur les d pendances Tremblay J Blanchette Martin N amp Garceau P 2004 Portrait de consommation de substances psychoactives de jeunes consultant en centre sp cialis en toxicomanie PAJT et provenant du centre jeunesse de Qu bec Les tudes CRUV ALTO Qu bec Service de recherche CRUV CRAT CA et CHSLD de Beauce Tremblay J Brunelle N Blanchette Martin N Landry M L Esp rance N Laventure Savard A C 2014 Evaluation des M canismes d acc s jeunesse en toxicomanie Rapport n 2011 JT 139927 Qu bec Vaux A 1988 Social Support Theory Research and Intervention New York Praeger Vaux A Phillips J Holly L Thomson B Williams D amp Stewart D 1986 The social support appraisals SS A scale Studies of reliability and validity American journal of community psychology 14 2 195 219 Vendetti J McRee B Miller M Christiansen K amp Herrell J 2002 The Marijuana Treatment Project Research Group Addiction 97 Suppl 1 125 134 Von Glasersfeld E 1989 An exposition of constructivism Why Some like it radical Watzlawick P 1988 L invention de la r
47. 12 ans sur une p riode d un an en raison des relations qui taient difficiles avec sa fratrie Les v nements qui l ont conduite l pisode de service au cours duquel elle a t rencontr e pour les fins de ce m moire ont d but l ge de 13 ans Elle a parl pour la premi re fois de ses difficult s li es la consommation de SPA un professeur qui avait remarqu chez elle des sympt mes d intoxication Ce dernier l a orient e vers l intervenante en toxicomanie du milieu scolaire Cette intervenante a d tect que des services sp cialis s seraient b n fiques pour l adolescente et lui a recommand de 41 rencontrer une intervenante du CRD Ces v nements ont coincid avec son arriv e au centre d h bergement du CJ la suite d un pisode important d intoxication qui a pris fin l h pital En quittant son cole elle a perdu la piste de l intervenante du milieu scolaire L outil de d tection en d pendance lui a t administr nouveau au CJ Par la suite elle a d but des rencontres de suivi externe avec une intervenante du CRD qui lui rendait visite hebdomadairement au CJ L intervenante lui a propos un s jour en th rapie interne L adolescente a fait une visite du centre de th rapie interne et a par la suite int gr les services La dur e pr vue de la th rapie tait de six mois mais elle y est rest e un total de deux mois Elle a tent de quitter l e
48. 222 genevieve der ero lessardGQugtrca Veusion 17 rmss 2011 109 110 Uriveait du Qu bec l Trois Rivi res Bualpe de n Recherche et intervention eur les Bubstar ces psychontires Qu bec 1USQ Parents vu repr sentant l gal du participant adolescent J ai lu et compris le contenu du pr sent formulaire pour le projet qui requiert la participation de mon adolescent e Je consens ce que mon adolescente participe ce projet Je sais que mon adolescente est libre de participer au projet et qu il demeure libre de s en retirer cn tout t mps par avis verbal sans que cela n affecte la qualit des services qu il re oit et sans contrainte ou pression de qui que ce soit Je demeure aussi libre de J en retirer tout moment aux m mes conditions Je pourrai contacter le chercheur principal Jo l Tremblay ou la coordonnairice du projet Gunevi ve Demers Lessaid au besoin pour r pondre toutes mes questions voir coordonn es en bas de page Nom du perent ou repr sentant Signature du parent Date l gal Participant parent J ai lu et compris le contenu du pr sent formulaire Je sais que je suis libre du participer au projet et que je demeure libre de m en retirer on iout temps par avis verbal sans que cela n affecte quoique cx sont de la suite des services que je pourrai continuer de recevoir si tel est le cas ou que mon adolescent pourrait recevoir au centre o nous consultons actuellement Je certifie que l
49. 8 2 310 357 Cunningham J A Sobell L C Sobell M B Agrawal S amp Toneatto T 1993 Barriers to treatment Why alcohol and drug abusers delay or never seek treatment Addictive behaviors 18 347 353 Currie J C 2001 Best practices treatment and rehabilitation for youth with substance use problems Ottawa Ontario Sant Canada Dakof G A Tejeda M amp Liddle H A 2001 Predictors of engagement in adolescent drug abuse treatment Journal of the american academy of child and adolescent psychiatry 40 3 274 281 Davey Rothwell M A Kuramoto S J amp Latkin C A 2008 Social networks norms and 12 step group participation American journal of drug and alcohol abuse 34 185 193 Dennis M Godley S H Diamond G Tims F M Babor T Donaldson J Funk R 2004 The cannabis youth treatment CYT study Main findings from two randomized trials Journal of substance abuse treatment 27 197 213 98 Dennis M Titus J C Diamond G Donaldson J Godley S H Tims F M Scott C K 2002 The Cannabis Youth Treatment CYT experiment rationale study design and analysis plans Addiction 97 Suppl 1 16 34 Diamond G Godley S H Liddle H A Sampl S Webb C Tims F M amp Meyers R 2002 Five outpatient treatment models for adolescent marijuana use a description of the cannabis youth treatment interventions Addiction 97 Suppl 1 7
50. D car il trouvait les rencontres peu utiles et il manquait de motivation Au moment de la seconde entrevue la fr quence de consommation de l adolescent suit une pente descendante Il voit la consommation comme une envie contre laquelle il va se battre toute sa vie Il ne souhaite pas recontacter le CRD pour l instant car il se dit trop anxieux et orgueilleux Toutefois il se laisse la possibilit de relancer la ressource ventuellement si malgr qu il ait tout essay pour diminuer sa consommation il manque de moyen pour la 49 contr ler Il envisage continuer de consommer occasionnellement et peut tre ventuellement arr ter compl tement Philippe Philippe 16 ans amateur d b nisterie est l a n de quatre enfants Ses parents sont s par s Il habite avec sa m re son beau p re et sa fratrie Les relations sont g n ralement positives avec sa m re et avec son p re qui a v cu des difficult s li s sa consommation de SPA dans le pass Son r seau social est compos d amis consommateurs et d amis non consommateurs L adolescent ne fr quente plus l cole lors de la deuxi me entrevue Philippe n a jamais re u quelconque service en relation d aide Les v nements qui l ont conduit l pisode de service au cours duquel il a t rencontr pour les fins de ce m moire ont d but lorsque sa consommation de SPA a entra n la d gradation de ses relations familiales Sa
51. HSM UNIVERSIT my LAVAL R le du r seau social dans la trajectoire th rapeutique des adolescents vivant des difficult s li es leur consommation de substances psychoactives M moire Genevi ve Demers Lessard Ma trise en service social Ma tre en service social M Serv Soc Qu bec Canada Genevi ve Demers Lessard 2014 R sum Ce projet de recherche de type exploratoire tudie le r le du r seau social dans la trajectoire th rapeutique des adolescents aux prises avec des difficult s li es leur consommation d alcool ou de drogues Il s int resse a l influence du r seau social sur la demande d aide et sur la pers v rance en traitement Ce r le est explor par 1 l analyse secondaire de donn es collect es au sein du projet intitul valuation des m canismes d acc s jeunesse en toxicomanie Tremblay et al 2014 et 2 l analyse de donn es recueillies sp cifiquement pour cette tude Au total neuf adolescents ayant fait une demande d aide aupr s d un Centre de r adaptation en d pendance participant au projet ont t rencontr s en entrevues semi structur es Les analyses qualitatives du mat riel collect sugg rent que les membres significatifs du r seau social ont un r le sur la trajectoire th rapeutique des adolescents au sein des services sp cialis s en d pendance Leurs impacts peuvent tre positifs ou n gatifs iii Table des Mati res R sum Table des
52. LSC Il s agit d une aide structur e qui n est pas dispens e par une personne de l entourage imm diat Les deux individus ne sont pas impliqu s motionnellement ou intimement D un autre c t le soutien informel est plus souple et moins structur Il ne prend pas assise sur une bureaucratie ou sur une expertise contr l e Il inclut tout le soutien que la famille les amis et les proches offrent la personne vivant des difficult s Dimensions du soutien social Le soutien social peut se d finir par diverses sous dimensions Dans la litt rature il ne semble donc pas exister de consensus clairement tabli autour de la d finition et de l op rationnalisation du concept de soutien social Beauregard amp Dumont 1996 29 Cependant Beauregard et Dumont 1996 ont trouv des lignes directrices communes parmi les mani res vari es de d finir ce concept Le soutien social peut se d finir par trois sous dimensions le r seau de soutien les comportements de soutien et l appr ciation subjective du soutien La figure de la page suivante illustre ces sous dimensions Figure 3 Dimensions du soutien social selon Beauregard et Dumont 1996 Une premi re dimension du soutien social est le r seau de soutien Il fait r f rence aux caract ristiques du r seau sur le plan de sa grandeur sa structure et ses relations Vaux et al 1986 Les comportements de soutien repr sentent une deuxi me dimension
53. Mati res Liste des tableaux Liste des figures Liste des abr viations et des sigles Remerciements Introduction Chapitre 1 Consommation de substances psychoactives l adolescence Substances psychoactives Pr valence Consommation d alcool e XV Consommation de drogues Comportement de consommation et typologies Cons quences n gatives de la consommation de SPA Mod les d intervention en toxicomanie Entretien motivationnel th rapie cognitivo comportementale 5 ou 12 s ances R seau de soutien familial Th rapie familiale multidimensionnelle Approche de renforcement par la communaut Chapitre 2 Trajectoire th rapeutique et r seau social Trajectoire de demande d aide Barri res au processus de demande d aide Facilitateurs au processus de demande d aide Pers v rance en traitement Facteurs influengant la pers v rance en traitement Facteurs personnels Facteurs li s aux relations interpersonnelles R seau social Soutien social Types de soutien social Sources de soutien social Dimensions du soutien social Comment mesurer l appr ciation subjective du soutien social Chapitre 3 M thode de recherche Perspective pist mologique le constructivisme Dn UAU Ww WH K PrRrRRPR ee BWNR m N NP he e ON NNNN ANB BW WNNNN N e O O0 09 Ww 00 w U a U
54. Projections futures 3 6 Autres 127
55. SC a d tect que l adolescent avait des habitudes 45 de consommation probl matiques et lui a fortement conseill d aller au CRD L adolescent a fait quelques rencontres d accueil au CRD Il a mis un terme aux rencontres lorsque sa consommation avait diminu e et puisqu il ne voyait pas l utilit de ces rencontres Il a repris contact avec ses amis d enfance tout en conservant certaines amiti s cr es dans l pisode ou il consommait beaucoup L atmosphere a la maison s est am lior e Au moment de la seconde entrevue l adolescent continue consommer occasionnellement Il prouve de la difficult imaginer quelles seront ses futures habitudes de consommation car sans qu il puisse se l expliquer il dit r guli rement changer d id es d int r ts et d habitudes Il ne sait pas s il augmentera diminuera ou conservera ses habitudes de consommation actuelles Pour le moment il n envisage pas recevoir d autres services sp cialis s mais se laisse la possibilit de recontacter le CRD au besoin H l ne Adolescente calme et r serv e H l ne 15 ans est la cadette d une famille de trois enfants Elle habite chez ses parents Les relations sont excellentes avec sa m re elle n a toutefois pas d atomes crochus avec son p re Son r seau social est principalement compos de son ami de c ur qui est contre l utilisation de SPA et de ses amis qui consomment tous Elle suit un chemine
56. SQ 2000 ISQ 2012 Au Canada la consommation de drogues chez les jeunes est galement assez fr quente La pr valence est plus lev e qu au Qu bec mais les chiffres sont difficilement comparables en raison de la diff rence d ge des groupes tudi s Toutefois le portrait des drogues les plus utilis es est similaire Le cannabis figure au premier rang Parmi les canadiens g s entre 15 et 24 ans en 2012 20 3 r v laient avoir consomm du cannabis au cours de l ann e pr c dant l ESCCAD Sant Canada 2012 L ge moyen de la premi re consommation tait de 16 1 ans Sant Canada 2012 La consommation d au moins une autre drogue ecstasy amph tamines hallucinog nes coca ne h ro ne a t rapport e par 6 5 des jeunes canadiens Sant Canada 2012 Les donn es traduisent une diminution de la pr valence de la consommation de cannabis entre 2004 et 2012 passant de 37 pour glisser 20 3 en 2012 Sant Canada 2012 Concernant la pr valence de la consommation des autres drogues ecstasy amph tamines hallucinog nes coca ne h ro ne elle passe de 11 3 en 2004 6 5 en 2012 Sant Canada 2012 Comportement de consommation et typologies La consommation de SPA n est pas automatiquement un comportement repr sentant un danger Les effets et les risques associ s cette consommation varient selon divers facteurs Tel que le mentionne Olievenstein 1987 la toxicomanie est la
57. a pas consomm au cours de cette p riode Le travailleur social a pris contact avec l adolescente et l a orient e vers le CRD Elle y a d but des services hebdomadaires ou aux deux semaines en suivi individuel Elle a appr ci ces services Certaines rencontres se sont d roul es en pr sence de ses parents et ces derniers ont aussi eu des rencontres seuls avec l intervenante B atrice a tabli un bon lien de confiance avec l intervenante et a acquis de nombreux trucs pour r duire sa consommation ainsi qu une meilleure compr hension des comportements et des peurs qu avaient ses parents L atmosph re la maison s est am lior e la confiance des parents envers l adolescente s est r tablie Certaines amiti s perdues en raison de la consommation ont t retrouv es L adolescente a mis fin aux services du CRD lorsqu elle a jug avoir cumul suffisamment de trucs pour poursuivre son chemin seule Au moment de la seconde entrevue l adolescente consomme occasionnellement et seulement en contexte de plaisir La musique et la lecture sont utilis es pour se d tendre et soulager les tensions plut t que la consommation Elle mentionne se garder la porte ouverte 43 pour recontacter au besoin son intervenante du CRD si sa situation de consommation venait a se d t riorer C dric L adolescent qui aime les sports extr mes est le deuxi me d une famille de quatre enfants C dric 17 ans habite en
58. aient un tat de l thargie associ la consommation de drogues ne ressentent plus cet tat je suis plus motiv e je suis plus l dans mes cours euh je suis plus dedans puis j avance plus Je suis plus concentr e H l ne galement il y a moins de comportements risques associ s aux pisodes de consommation un adolescent en tat d intoxication opte pour dormir chez son ami plut t que de prendre le volant de sa voiture en condition de facult s affaiblies Cependant tous les probl mes ne disparaissent pas spontan ment pour autant Certaines r actions peuvent persister telle que l agressivit l impulsivit et le d sir de contr ler M me aujourd hui encore l je n en prends pas tous les jours de la drogue l puis je suis encore un peu agressif Olivier Je consomme plus mais j ai encore le c t consommateur qui qui veut faire son petit king puis euh Je me calice de tout puis Tu sais c est c est genre comme ma blonde a dit the king of the hill l c est genre je suis le roi de tout l je suis le roi de la montagne puis genre tout ce que je peux contr ler bien je vais le contr ler puis je vais faire qu est ce que je veux faire comment je pourrais dire admettons c t que je peux faire des artifices on pourrait dire l Tu sais par rapport mon fr re quand il s est fait tabasser bien moi regarde tout de suite la r action a t ostie j vais
59. alement nuire au processus de demande d aide Elles font r f rence aux lacunes au niveau de l accessibilit de la qualit et de l organisation des services offerts aux jeunes vivant des difficult s associ es leur consommation de SPA Parmi celles ci les experts soul vent le peu de programmes en toxicomanie pour les jeunes au Canada particuli rement peu de programmes offrant des services l interne et la difficult d acc der ces programmes en raison de la grande superficie du territoire et des longues listes d attente Au Qu bec l offre de services pour les jeunes en difficult a t prioris e par le MSSS MSSS 2007 et il semble que les d lais d attente sont courts sur l ensemble du territoire De plus l offre de traitements r sidentiels semble tre ad quate ce jour le MSSS ayant consolid les r sidences d di es cette mission Portage Grand Chemin Pavillon du Nouveau Point de Vue Havre du Fjord etc En outre les probl mes associ s au transport Ballon et al 2004 Currie 2001 et les lacunes au plan des habilet s de certains intervenants en jeunesse sont cibl s comme tant des barri res Currie 2001 Plus pr cis ment certains participants une tude rapportent que les m decins et les intervenants sont parfois d connect s de leurs clients Des jeunes mentionnent avoir senti un d sint ressement de certains professionnels Selon eux des travailleurs seraient parfo
60. alis s offerts par le CRD service externe ou interne Organismes communautaires Figure 5 Processus des M canismes d acc s jeunesse en toxicomanie MAJT Adolescents l tude Ce sont des adolescents g s entre 14 et 17 ans qui ont t sollicit s pour participer ce projet de m moire dans le contexte des MAJT expliqu pr c demment La possibilit que participe un adolescent de 13 ans n tait pas cart e bien qu aucun n ait particip Cela est coh rent avec l ge des jeunes rencontr s dans le contexte l tude les jeunes consultant 37 les MAJT ont en moyenne 15 ans Ils ont rarement 12 ans ou moins moins de 1 et 91 5 d entre eux se situent entre 14 et 17 ans Tremblay Blanchette Martin amp Garceau 2004 Strat gie de recrutement des participants Les sujets l tude avaient d j particip au projet plus large dans lequel ce m moire est int gr Il s agit d une tude provinciale visant valuer les MAJT Tremblay et al 2014 Parmi cette banque de jeunes seuls ceux dont le jeune et les parents ont consenti ce que l adolescent soit recontact pour participer un futur projet de recherche ont t relanc s pour le m moire actuel Le formulaire de consentement jeunes et parents utilis dans le projet de M Tremblay et ses coll gues est pr sent en ANNEXE I Ce formulaire a permis de recueillir les coordonn es des adolescents afin qu ils s
61. ance abandonner pr matur ment leur traitement King amp Canada 2004 Dans le m me sens Brizer et ses coll gues 1990 rapportent que ce sont majoritairement des personnes de sexe masculin qui persistent au del de neuf rencontres de traitement De plus l appartenance ethnique aurait un impact sur 24 l abandon pr matur de traitement selon des tudes am ricaines Elles r v lent que les am ricains d origine asiatique Vendetti et al 2002 et les afro am ricains King amp Canada 2004 seraient plus a risque d abandon que les caucasiens Bien que les r sultats des recherches ne d montrent pas de lien de cause a effet entre les caract ristiques du profil de la personne et sa pers v rance certaines soul vent des liens possibles Premi rement le profil psychologique aurait un impact sur la pers v rance Les r sultats d une tude d montrent que les personnes pr sentant des sympt mes d pressifs graves des comportements violents des ant c dents suicidaires ou ayant d j consult pour des probl mes psychologiques seraient moins pers v rantes en traitement Boivin Leblanc amp Tondreau 2001 De plus celles rapportant vivre davantage de d tresse psychologique abandonneraient plus t t le traitement Roffman et al 1993 l oppos la pr sence de sympt mes anxieux ou d une tension s v re diminuerait les risques d abandon Boivin et al 2001 Landry et al 2001 En outre
62. ario Gouvernement du Qu bec Sant Canada 2007 Enqu te sur les toxicomanies au Canada ETC Une enqu te nationale sur la consommation d alcool et d autres drogues par les Canadiens Consommation d alcool et de drogues par les jeunes Ottawa Ontario Conseil executif canadien sur les toxicomanies CECT Sant Canada 2012 Enqu te de surveillance canadienne de la consommation d alcool et de drogues ESCCAD Ottawa Ontario Sant Canada Slesnick N 2001 Variables associated with therapy attendance in runaway substance abusing youth Preliminary findings The american journal of family therapy 29 411 420 Slesnick N Prestopnik J L Meyers R J amp Glassman M 2007 Treatment outcome for street living homeless youth Addictive behaviors 32 1237 1251 Streeter C L amp Franklin C 1992 Defining and measuring social support Guidelines for social work practitioners Research on social work practice 2 1 81 98 Tardy C H 1985 Social support measurement American journal of community psychology 13 2 187 202 Tracy E M amp Abell N 1994 Socialnetwork map Some further refinements on administration Social Work research 18 1 56 60 Tremblay J Bertrand K amp M nard J M 2005 Implication des membres de l entourage dans le processus de r adaptation des personnes alcooliques et toxicomanies Montr al Qu bec Comit permanent de lutte a la toxicomanie
63. atment Substance abuse and mental health services administration Liddle H A Dakof G A Parker K Diamond G S Barrett K amp Tejeda M 2001 Multidimensional family therapy for adolescent drug abuse Results of randomized clinical trial American journal of drug and alcohol abuse 27 651 688 Liddle H A amp Hogue A 2000 A family based developmental ecological preventive intervention for high risk adolescent Journal of marital and family therapy 26 3 265 279 Mayer R Ouellet F Saint Jacques M C amp Turcotte D 2000 M thodes de recherche en intervention sociale Montr al Qu bec Ga tan Morin McCabe S E Cranford J A Morales M amp Young A 2006 Simultaneous and concurrent polydrug use of alcohol and prescription drugs Prevalence correlates and consequences Journal of studies on alcohol 67 529 537 Merckl P 2004 La sociologie des r seaux sociaux Paris France La D couverte et Syros Miller W R amp Rollnick S 2006 L entretien motivationnel Aider la personne engager le changement Paris France InterEditions Dunod MSSS 2007 Offre de service 2007 2012 Programme services D pendances Orientations relatives aux standards d acc s de continuit de qualit d efficacit et d efficience Qu bec Gouvernement du Qu bec Nadeau L amp Biron C 1998 Pour une meilleure compr hension de la toxicomanie Qu bec Les Presse
64. aussi aidants qu ils auraient pu l tre parfois parce qu ils n ont pas suffisamment fait preuve d ouverture et qu ils n taient tout simplement pas pr ts entamer cette d marche Nouvelle consommation Lors de la seconde entrevue de recherche trois mois apr s la premi re plusieurs adolescents avaient cess les services externes internes ou de postcure Un seul adolescent recevait des services internes et une autre poursuivait des rencontres r guli res de NA Tous les adolescents mentionnent avoir connu une diminution de leur consommation la suite des services sp cialis s re us cette diminution varie cependant d un sujet un autre 68 A Vune des extr mit s du continuum se trouvent des adolescents qui ont cess compl tement de consommer Parmi ces derniers on remarque que plusieurs taient ou ont t dans des services internes D autres adolescents ont diminu leur consommation Dans ce groupe une adolescente rapporte avoir diminu mais pas autant qu elle l aurait souhait Une autre souligne consommer en contexte social mais ne plus consommer seule et elle value maintenant la situation avant de consommer puisqu elle a r alis qu elle consommait pour calmer des motions n gatives Elle consomme maintenant de fa on occasionnelle et seulement dans un contexte agr able de plaisir Avant de consommer je me demande genre est ce que si je fume l cause de comment
65. avis que les donn es seraient d nominalis es de mani re irr versible et rendues ainsi anonymes apr s un d lai de 24 mois a l hiver 2014 et compl tement d truites apr s un d lai de 5 ans hiver 2017 Je certifie que le projet m a t pr sent et que je suis libre d accepter de participer sans contrainte ou pression de qui que ce soit Je consens participer ce projet Je suis int ress e recevoir un r sum des r sultats du projet de recherche Dour ONON dans environ un an Voici mon adresse courriel Sinon voici mon adresse postale compl te Si cette adresse changeait d ici la r ception des r sultats vous tes invit s informer l tudiante de la nouvelle adresse o vous souhaitez recevoir ce document 114 Nom du participant e Signature du participant e Date Engagement du chercheur J ai expliqu le but la nature les avantages les risques et les inconv nients du projet de recherche au participant J ai r pondu au meilleur de ma connaissance aux questions pos es et jai v rifi la compr hension du participant Nom du chercheur Signature du chercheur Date Pour toute plainte au sujet du projet de recherche veuillez vous adresser au Bureau l Ombudsman l Universit Pavillon Alphonse Desjardins bureau 3320 2325 rue de l Universit Universit Laval Qu bec Qc GIV 0A6 Renseignements Secr tariat 418 656 3081 Ligne sans frais 1 866 323 2271 Courriel info
66. ce use problems Addiction research and therapy 12 2 241 260 Battjes R J Onken L S amp Delany P J 1999 Drug abuse treatment entry and engagement report of a meeting on treatment readiness Journal of clinical psychology 55 5 643 657 Baekeland F amp Lundwall L 1975 Dropping out of treatment A critical review Psychological bulletin 82 5 738 783 Barrera M 1986 Distinctions between social support concepts measures and models American journal of community psychology 14 4 413 445 Beauregard L amp Dumont S 1996 La mesure du soutien social Service social 45 3 55 76 Beckman L J amp Bardsley P E 1986 Individual characteristics gender differences and drop out from alcoholism treatment Alcohol and alcoholism 21 2 213 224 Berger P L amp Luckmann T 1966 The social construction of reality a treatise in the sociology of knowledge Garden City N Y Doubleday Bergeron J Landry M Brochu S amp Cournoyer L G 1997 Les d terminants de la pers v rance des clients dans les traitements de r adaptation pour l alcoolisme et la toxicomane une approche multidimensionnelle Montr al Qu bec RISQ Bergeron J Marcil I amp Laflamme Cusson S 1996 Cheminement et pers v rance des clients qui entreprennent un programme de r adaptation en toxicomanie Science et comportement 24 3 173 190 Bergeron J Tremblay J Cournoyer L G
67. cherche de sensations fortes et de nouveaut est le cadet d une famille de trois enfants Guillaume 16 ans habite chez ses parents avec qui les relations sont g n ralement positives Son r seau social est compos d amis d enfance d amis sportifs et d amis plus g s consommateurs L adolescent suit un cheminement scolaire r gulier Son historique de relation d aide se limite des services re us d une t s pour am liorer le climat familial Les v nements qui l ont conduit l pisode de service au cours duquel il a t rencontr pour les fins de ce m moire ont d but par la d t rioration de l atmosph re la maison Guillaume coutait peu les directives de ses parents 1l tait souvent sorti et les chicanes se sont multipli es Son r seau social a chang il s est loign de ses amis d enfance non consommateurs et il a commenc fr quenter des nouveaux contextes ex raves ce qui l a amen c toyer des nouveaux groupes avec qui il a consomm une grande vari t de SPA L adolescent tait fatigu en classe mais son rendement acad mique n a pas t perturb Ses parents ont d couvert qu il consommait des drogues Les SPA sont devenues le principal sujet des disputes Ses parents ont fait appel aux services d une t s du CLSC Dans la m me p riode la suite d un signalement des intervenants de la DPJ ont rencontr l adolescent et ses parents La t s du CL
68. conna tre le v cu des jeunes ainsi que la repr sentation qu ils se font de leur r alit Guba amp Lincoln 1989 Selon Le Moigne 1995 le r el est inexistant sans les repr sentations de la personne Il convient donc de questionner les jeunes au sujet de leur exp rience subjective et d explorer l appr ciation qu ils ont de leur r seau social parce qu ils sont les seuls pouvoir en donner une vision juste Le constructivisme place l acteur au c ur du processus d acquisition des connaissances Le Moigne 1995 Approche qualitative La m thode qualitative s est av r e tre la plus appropri e pour ce projet de recherche et ce pour diff rents motifs Elle a rendu possible d aller la rencontre de la r alit des jeunes Elle a permis de plonger dans leur v cu et de recueillir les informations les plus pertinentes selon les principaux int ress s les adolescents De plus il a t possible via cette approche d explorer en profondeur l exp rience des adolescents quant leur formulation d une demande d aide et quant aux motifs sous tendant leur pers v rance dans le traitement 35 constamment en interactions avec leur r seau social Pour ces diff rentes raisons la m thode qualitative s est av r e tre la plus pertinente Elle a permis de vraiment d gager le r le du r seau social sur la trajectoire th rapeutique des jeunes et ce tel qu ils le con oivent L approche choisie
69. consommation J ai compris que a faisait du mal mes parents et certaines personnes de mon entourage je pense que c est peut tre aussi pour a que j ai arr t consommation d opiac s Guillaume En cours de suivi sp cialis l implication des parents est plus qu appr ci e par les adolescents Elle favorise une meilleure compr hension de la situation de leur adolescent et ainsi entra ne une r duction de leurs craintes Cette implication prend diff rentes formes dont une aide concr te en favorisant l acc s aux services aller reconduire l adolescent aux rencontres ou l accompagner pour visiter un centre de th rapie interne ou en tant pr sents lors de rencontres de suivi au CRD Des adolescents rapportent tre dans les services sp cialis s entre autres raisons pour rassurer leurs parents et pour favoriser le r tablissement des bonnes relations la maison Par contre les membres de la famille peuvent aussi faire obstacle la pers v rance en traitement Pour citer un exemple certains se montrent rassur s d s que l adolescent arr te de consommer Ils diminuent alors la pression qu ils exercent puisque leur adolescent ne consomme plus ou puisque les cons quences associ es la consommation se sont dissip es par exemple l atmosph re la maison qui conna t une am lioration Une telle attitude peut encourager l adolescent cesser le suivi pr matur ment Il en est de m me des
70. d pendance Les adolescents ont soulev de nombreux l ments qu ils ont 77 appr ci s du savoir tre et du savoir faire des intervenants Voici quelques aspects du savoir tre qui ont t particuli rement aim s Le non verbal accueillant tel que le sourire C tait accueillant moi tant que je vois un beau sourire Admettons j ai un rendez vous avec une personne puis tant qu elle me sourit dans face c est comme hum a m clate de joie Olivier L attitude d tendue qui donne l impression de ne pas tre press par le temps Je me sentais ouvert de parler et il n y avait pas de stress non plus comme chez le m decin parce que je trouve que chez le m decin on dirait qu ils sont oblig s de tout faire vite Guillaume Le fait de regarder dans les yeux ce qui t moigne du respect La transparence La droiture L empathie Il faut que tu lui montres tes motions il faut que tu ouvres tes motions man Si tu n as pas d motions envers un jeune et que tu ne ressens pas ce qu il ressent puis qu il n y a pas un petit quelque part quelque part en dedans de toi une petite tristesse tu es loin de comprendre la personne a am ne de la confiance a am ne de la stabilit et une autre chose aussi Tu te sens d tendu Tu te sens bien tu te sens l aise tu vois la personne tu as des yeux et tu peux ressentir avec ton c ur man Tu vois la personne puis
71. de 16 1 ans Sant Canada 2012 Parmi les jeunes ayant consomm de l alcool au cours de ces douze derniers mois pr s du quart rapportaient avoir d pass les limites de consommation de la directive concernant le faible risque 1 effets chroniques alors que 17 9 mentionnaient avoir d pass les limites de la directive au sujet du faible risque 2 effets aigus Le Centre canadien de lutte contre l alcoolisme et les toxicomanies CCLT d finit ces directives de la fa on suivante e Directive de consommation d alcool faible risque 1 effets chroniques Les personnes qui respectent la limite de cette directive ne doivent pas d passer 10 verres par semaine pour les femmes au plus deux verres par jour la plupart des jours de la semaine et 15 verres par semaine pour les hommes au plus trois verres par jour la plupart des jours de la semaine Chaque semaine pr voyez des jours sans alcool pour ne pas d velopper une habitude e Directive de consommation d alcool faible risque 2 effets aigus Les personnes qui respectent cette directive ne boivent pas plus de trois verres femmes et de quatre verres hommes en une m me occasion et pr voient boire dans un milieu stir et respecter la limite hebdomadaire Sant Canada 2012 Bien que ces pr valences demeurent lev es une r duction de la consommation d alcool est observ e chez les 15 24 ans entre 2004 et 2012 La proportion des consommateurs pass
72. de consommation et a particip des rencontres de groupe en milieu scolaire anim es par une intervenante de CRD 47 Les v nements qui l ont conduite l pisode de service au cours duquel elle a t rencontr e dans le cadre de ce m moire ont d but lorsqu elle a connu une p riode de consommation excessive Bien qu elle avait l habitude de consommer avec des amis elle a commenc s isoler et consommer seule Elle en a parl avec sa fr re qui tait d une bonne coute mais qui n a pas enclench de d marches Alors qu elle percevait la vie d un il tr s n gatif et qu elle se sentait malheureuse elle s est confi e une amie qui a fait un premier pas vers un intervenant de l cole Ce dernier a contact Marie pour lui dire qu il quittait en vacances et lui a donn le nom d un autre intervenant qu elle pouvait solliciter Elle n a pas contact cet intervenant par timidit La participante a pris la d cision d expliquer ce qu elle vivait son p re Ce dernier a fait des d marches et a recontact sa fille pour lui annoncer qu il lui avait planifi un rendez vous au CRD Elle y a rencontr une intervenante quelques reprises et elle est entr e en centre de th rapie interne Elle y a d velopp un fort lien de confiance avec une intervenante qui faisait preuve d coute et elle s est li e d amiti avec un gar on qui avait entam les services dans la m me p ri
73. demande d aide le contexte de consommation La p riode qui pr c de la demande d aide relative au probl me de d pendance est caract ris e par une consommation fr quente A une exception pr s les adolescents rencontr s consommaient au r veil au cours de la journ e le soir et avant de se coucher Certains consommaient parfois seuls mais le plus souvent ils s adonnaient cette activit avec leurs amis consommateurs Cette consommation tait pour la plupart associ e des mauvaises habitudes de vie Marie manque de sommeil recours aux SPA pour s endormir et mauvaise alimentation Je dinais pas je soupais pas je me bourrais de cochonneries puis je mangeais vraiment mal Philippe L intensit et la nature des activit s de consommation sont influenc es par diff rents facteurs Sans tablir de lien de cause effet on constate que la qu te de plaisir la recherche de qui tude le d sir d engourdir ou de camoufler ses motions n gatives comme la col re et la volont de contr ler son poids sont voqu s par certains jeunes C tait le fun l c tait parce que j en avais de besoin genre parce que a calmait de quoi en dedans dont je ne sais pas quoi l mais a me rendait plus calme moins genre perturb e par mes probl mes l B atrice Je ne mangeais quasiment plus j tais maigre quand je consommais Si j arr tais de consommer pendant 2 3 jours je
74. devait permettre aux adolescents d tre en mesure de qualifier leurs relations Barrera 1986 Pour ces diverses raisons l approche qualitative tait la mieux indiqu e pour cette tude Type de recherche Il s agit d une recherche exploratoire En effet elle repr sente le type de recherche qui convient le mieux ce projet de m moire puisqu elle porte sur un sujet sur lequel il y a peu d informations pr alables Effectivement une bonne opportunit a rendu possible que cette recherche se d roule dans un contexte particulier les M canismes d Acc s Jeunesse en Toxicomanie MAJT Dans ce contexte aucune tude n a t r alis e sp cifiquement sur l influence du r seau social sur la trajectoire th rapeutique des jeunes Cette recherche permet de mieux cerner le r le du soutien social dans ce contexte Le choix de ce type de recherche est galement coh rent avec l utilisation de l approche qualitative puisque les donn es recueillies dans le cadre d une recherche exploratoire sont principalement de nature qualitative Le type de recherche exploratoire n cessite une m thode de recherche non structur e et flexible Contexte de l tude La population l tude est compos e d adolescents vivant des difficult s li es leur consommation de SPA g s entre 14 et 17 ans qui re oivent des services dans le contexte des MAJT Qu bec Trois Rivi res en Estrie et Montr al Les centres
75. dolescents vivaient de nombreuses cons quences n gatives li es leur consommation de SPA m me s ils en taient pas tous conscients au moment de faire une demande d aide Parmi les cons quences n gatives de la consommation soulev es dans les r sultats de recherche plusieurs sont similaires celles dont fait mention la litt rature Les observations dans ce m moire sont coh rentes avec les tudes stipulant que la consommation peut avoir des impacts n gatifs sur les relations sociales Dub et al 2009 McCabe et al 2006 En effet des relations amicales sont perdues ou plusieurs tensions relationnelles apparaissent De plus les cons quences peuvent affecter des aspects psychologiques Sant Canada 2000 les adolescents rapportent notamment un impact sur la concentration Bien que la litt rature mentionne des risques physiques long terme de l usage des SPA comme d tre contamin par le VIH et d endommager le foie Sant Canada 2000 dans ce pr sent m moire il est plut t question de cons quences physiques court terme tel les vomissements et pertes de conscience Finalement les adolescents ont rapport vivre des cons quences sur les plans financier et judiciaire tel que soulev dans l tude de Dub et ses coll gues 2009 Motivation lors de la demande d aide Bien que les adolescents vivent diff rentes cons quences li es leur consommation de SPA cela ne garantit pas leur motiva
76. e e Le fait que l intervenant se mette au m me niveau que l adolescent et que la communication soit bidirectionnelle Ainsi les r les d aidant et d aid se font ainsi moins sentir e La technique de la confrontation favorise parfois ouverture chez l adolescent Il n y a jamais quelqu un qui m a rentr dedans de m me l a n a pas de sens il tait l genre tu veux chrisser ton camp Bien chrisses ton camp Puis je fais tes t l phones l Puis en tout cas tout le kit J ai pleur tellement j avais peur de lui Fait que l apr s a il tait venu me revoir dehors genre puis tu sais il n a rien dit l il a juste attendu que je lui parle Finalement il sait toute ma vie Fait que l c tait correct il est venu c t de moi l il tait c t de moi puis tout puis il est venu fumer une cigarette puis finalement j ai commenc lui parler Am lie e Le fait de conna tre l intervenant facilite le lien de confiance un lien propice aux changes sur des sujets d licats tel que la consommation de SPA Je ne parle pas au monde je ne parle quasiment pas l tu sais quand je ne connais pas l autre personne fait que la premi re fois premi re administration de l outil d valuation sp cialis e parce que j avais genre bullshit l mais genre oui je l avais comme bullshit un peu l parce que genre c est la pr
77. e Des adolescents soul vent que leur famille bien que ce soit involontairement adopte des attitudes qui les incitent consommer Si la famille ne procure pas de soutien et qu elle est plut t indiff rente ce que vit l adolescent elle installe un cadre propice a la consommation Bien admettons dans ta famille s il n y a personne qui t aide l tu vas tre port plus aller consommer personne pantoute l essaie de te comprendre puis tout l puis toi tu penses que tu es de la marde l tu vas aller consommer c est clair Olivier Un autre exemple que la famille peut influencer parfois malgr elle consommer est une adolescente qui rapporte qu elle peut mieux r pondre aux exigences de sa m re lorsqu elle consomme un autre jeune explique que sa consommation permet d tre plus direct dans les changes avec ses parents Amis Les amis qu ils soient consommateurs ou non consommateurs ont un impact sur l usage de SPA Ainsi selon les participants un facteur qui a une importante influence sur la consommation est la possibilit de se retrouver en pr sence d amis qui ne la voient pas comme tant une activit probl matique et qui proposent de consommer Ces amis 59 normalisent l utilisation de SPA et m me parfois la valorisent La volont de pr server la relation avec ces personnes devient alors un incitatif la consommation La pr servation des liens d amiti
78. e Lorsqu un adolescent obtient une cote cat goris e de feu rouge on sugg re de faire une valuation de la gravit de la toxicomanie l aide d un instrument plus complet par exemple l IGT ADO Landry Tremblay Guyon Bergeron amp Brunelle 2004 Cons quences n gatives de la consommation de SPA Pour la majorit des jeunes qu b cois la consommation de SPA est une activit occasionnelle qui n est pas n cessairement nocive Cependant pour les consommateurs risque ou probl matique et pour ceux pr sentant un trouble li e l usage d une substance la consommation peut entra ner des cons quences n gatives Ces cons quences n fastes peuvent tre sur le plan physique psychologique social ou autre Les SPA peuvent nuire la sant physique des consommateurs Une tude men e aupr s d l ves qu b cois du secondaire r v le que parmi les jeunes ayant consomm de l alcool ou de la drogue au moins une fois au cours des douze mois pr c dant l enqu te plus de 10 auraient v cu des difficult s physiques li es leur consommation Dub et al 2009 Parmi celles ci les jeunes consommateurs tout comme les plus g s risquent long terme de contracter des infections virales telles le VIH ou l h patite et d endommager leurs poumons leurs muqueuses nasales et leur foie Sant Canada 2000 Deuxi mement la consommation de SPA chez les jeunes peut occasionner des impacts n gat
79. e d gager les id es principales des entrevues qualitatives et de faire des liens entre ces id es Mayer et al 2000 Ce chapitre a pr sent la m thodologie utilis e dans le cadre de ce projet de m moire Les l ments de la m thodologie rejoignent les crit res de scientificit qui doivent orienter la recherche qualitative Le choix de proc der par entrevues qualitatives t moigne du souci d explorer en profondeur l exp rience v cue par les adolescents puisque cette proc dure favorise un degr lev d exactitude entre l information recueillie et la r alit des adolescents De plus il a t d cid de faire une exploration en deux temps soit deux entrevues qualitatives pour obtenir une meilleure compr hension de la situation de chaque adolescent et pour cr er un climat de confiance propice l exploration en profondeur de l exp rience de chacun Cette investigation sur deux entrevues permet de cerner les processus sociaux fondamentaux pouvant expliquer l volution de la situation l tude Poupart et al 1997 en l occurrence le r le du r seau social dans la trajectoire th rapeutique favorisant ainsi une plus grande fid lit des donn es Les r sultats de cette d marche sont pr sent s dans le chapitre suivant lequel d bute par la pr sentation du profil des participants 40 Chapitre 4 R sultats Profils des r pondants Les participants au projet de recherche sont neuf adole
80. e de 82 9 en 2004 70 0 en 2012 Sant Canada 2012 Consommation de drogues Concernant la consommation de drogues des jeunes qu b cois bien qu elle soit moins r pandue que la consommation d alcool elle est assez courante Plus du quart 26 des jeunes qu b cois fr quentant un tablissement scolaire de niveau secondaire mentionnaient avoir fait usage d une drogue tous produits confondus au moins une fois au cours des douze mois pr c dant l Enqu te qu b coise sur la sant des jeunes du secondaire 2010 2011 men e par L ISQ 2012 Cette pr valence augmentait en fonction de l ann e scolaire passant de 5 4 en secondaire un 43 7 des l ves de secondaire cinq L Enqu te r v le que la substance de pr dilection des jeunes qu b cois est le cannabis Pr s du quart des adolescents fr quentant une cole secondaire en aurait consomm au cours des 12 mois pr c dent l enqu te Loin derri re les autres types de drogues les plus fr quemment utilis s sont l ecstasy 8 6 les amph tamines 6 8 et les hallucinog nes 6 1 Finalement 2 9 des l ves ont consomm de la coca ne Malgr que le pourcentage de jeunes consommateurs demeure lev en se basant sur les tudes ant rieures on remarque que la proportion d l ves du secondaire ayant consomm une drogue quelconque pendant les 12 derniers mois a diminu e au cours des derni res ann es passant de 43 en 2000 26 en 2012 I
81. e histoire de consommation de SPA dans la famille nuiraient au processus de demande d aide Ballon et al 2004 Pour quelques participants l atmosph re n gative la maison a justement t le motif premier pour lequel l adolescent a rencontr un intervenant qui il s est ouvert sur son utilisation probl matique de SPA De plus certains ex consommateurs dans la famille proche ou loign e des adolescents ont plut t eu une influence indirecte motivant l adolescent vers une demande d aide soit 1 parce qu un membre a re u des services sp cialis s qui lui ont t b n fiques soit 2 parce qu un 87 membre a v cu des cons quences n gatives importantes li es aux SPA impact que l adolescent ne souhaite pas vivre Concernant les amis des adolescents bien qu ils puissent tre des facilitateurs a la demande d aide ils sont galement susceptibles de nuire Les r sultats soul vent des l ments qui vont dans le m me sens que ce que rel vent les tudes ant rieures les activit s de consommation bien ancr es au sein d un groupe sont souvent normalis es voire valoris es Currie 2001 Il est possible d imaginer que ce n est pas au sein d un tel groupe que sont encourag es les actions visant cesser de consommer Les intervenants sont galement des acteurs qui ont un r le majeur dans le processus de demande d aide La litt rature avance diverses caract ristiques ou divers comporte
82. e la substance CQLD 2006 et qu il ressent le besoin d en prendre pour fonctionner normalement CQLD 2006 Sant Canada 2000 Son arr t ou sa r duction rapide peut provoquer des sympt mes tels que les tremblements et les convulsions CQLD 2006 Sant Canada 2000 Il faut faire preuve de nuance dans l utilisation des niveaux de consommation avec les jeunes D ailleurs certains chercheurs qu b cois qui se sont pench s sur la question en sont venus proposer une chelle trois niveaux pour cette population Cette chelle est d finie dans la Grille de d pistage de consommation probl matique d alcool et de drogues chez les adolescents et les adolescentes DEP ADO qui est un outil pour d tecter les jeunes pr sentant une consommation de SPA probl matique ou risque Cet outil qui a t con u en 1999 permet d tablir un score total associ un des trois degr s de gravit suivants e Les feux verts sont les jeunes qui ne d montrent aucun probl me vident de consommation et qui ne n cessitent aucune intervention e Les feux jaunes sont les jeunes qui pr sentent des probl mes en mergence et pour qui une intervention est jug e souhaitable en premi re ligne information discussion e Les feux rouges sont des jeunes qui pr sentent des probl mes importants de consommation et pour lesquels une intervention est sugg r e en ressource sp cialis e ou en compl mentarit avec une telle ressourc
83. e motivation alors que d autres sont ambivalents face l id e de faire une demande d aide Lorsque la motivation est chancelante ce sont des pressions externes qui am nent les adolescents faire un tout premier pas vers les services l autre extr me du continuum on retrouve des adolescents qui placent beaucoup d espoir dans les services et qui esp rent qu ils seront aidants a me faisait de quoi genre m accrocher je savais que a pouvait m aider Marie Voici une figure illustrant o se situe la motivation des adolescents entamer une demande d aide ce moment du processus selon les stades du mod le transth orique du changement Prochaska et al 1992 61 contemplation C dric Philippe Mod le de changement Am lie B atrice Guillaume H l ne Olivier 3 Pr paration Marie Simon Figure 6 Motivation des adolescents entamer une demande d aide Initiation de la demande d aide L amorce du processus de demande d aide est variable selon chaque adolescent Certains rapportent prendre l initiative de faire eux m mes concr tement les d marches on m a donn les coordonn es de nom du CRD j ai appel tout a j ai eu un rendez vous avec nom d un intervenant externe au CRD Simon D autres vont pr f rer passer par un interm diaire en qui ils ont confiance plut t que de cogner directement la porte de l intervenant
84. e niveau secondaire ont mentionn avoir consomm de l alcool au cours de la derni re ann e Cette proportion tait croissante au cours des ann es du secondaire passant d un peu plus du quart des l ves de secondaire un a 85 de ceux en secondaire cing L exp rience de consommation excessive d alcool mesur e par cing consommations ou plus lors d une m me occasion a quant a elle t v cue par environ 40 des l ves du secondaire au cours de l ann e pr c dant l enqu te ISQ 2012 Les proportions de consommateurs excessifs taient croissantes au cours des ann es du secondaire passant de 12 en secondaire un 68 en secondaire cinq ISQ 2012 Malgr ces pr valences lev es la comparaison avec les enqu tes ant rieures men es par VISQ d montre une d croissance de la consommation d alcool chez les l ves du secondaire entre 2000 et 2012 En 2000 45 7 des jeunes de secondaire un et 90 9 des jeunes de secondaire cinq avaient consomm de l alcool au cours des 12 derniers mois comparativement 26 et 85 en 2012 ISQ 2000 ISQ 2012 La consommation d alcool est galement r pandue chez les jeunes canadiens Selon l Enqu te de surveillance canadienne de la consommation d alcool et de drogues ESCCAD de 2012 Sant Canada 2012 70 0 des jeunes canadiens avaient consomm de l alcool au cours de l ann e pr c dant l enqu te L ge moyen de la premi re consommation tait
85. e projet m a t pr sent ct que jo suis libre d accepter de participer sans contrainte o pression de qui que ce soit Je consens partiviper ce projet Nom du participant e Signature du participant e Date Formulaire d engagement du chercheur Jo certifie que nous avons expliqu au participent Jes termes du pr sent formulaire d information et du consentement que nous avons r pondu toutes ses questions et que nous lui avons clairement indiqu qu il demeure libre de mettre un terme sa participation et cu sans pr judice Je m engage avec l quipe de recherche respecter ce qui a t convenu au formulaire d information et de consentement et 4 en semeture une copis sign e et dat c au participant LPN eaaa ee eee ane 4 ae oe 7 7 Mom sh tehour ue ay Hsvheur igas Nom de l agent e de recherche Signature de l agent e de recherche Date Chercheur principal jue Tremblay 418 659 2170 2820 joul tremblay ugte co 6 Coordonnatice Genevi ve Derners Lessard 418 659 2170 2822 genevieve demers lessced aqtr ca Versen 27 mam 201 ANNEXE II Formulaire d assentiment du jeune projet de m moire COPIE DU CHERCHEUR Universit Laval FORMULAIRE D ASSENTIMENT jeunes R le du r seau social dans la trajectoire th rapeutique des jeunes vivant des difficult s li es leur consommation de substances psychoactives Pr sentation du chercheur Cette recherche est r alis e dans
86. e sera enregistr e sur support audio puis transcrite afin d tre analys e Elle porte sur diff rents aspects au sujet de votre exp rience en tant qu utilisateur des services d accueil valuation orientation du centre de r adaptation en d pendance de votre r gion de votre r seau social de la qualit des liens entretenus avec les personnes significatives de votre environnement et de l influence que ces relations peuvent avoir sur votre processus th rapeutique Avantages et b n fices Votre participation au projet de recherche pourrait favoriser l am lioration des services concernant l accueil l valuation et l orientation des jeunes ayant des difficult s avec l alcool et les drogues Elle pourrait aider a am liorer ces services tudiante la ma trise Genevi ve Demers Lessard 418 659 2170 2822 penevieve demers lessard 1 ulavalca 1 de 4 Directeur de recherche Daniel Turcotte 418 656 2131 2058 daniel turcotte svs ulavalca Codirecteur de recherche Jo l Tremblay 418 659 2170 2820 joel wemblay juqt ca Version 14 mai 2012 111 112 COPIE DU CHERCHEUR Universit Laval Inconv nients et risques Il se peut que votre participation vous rappelle certaines exp riences difficiles e g difficult s li es la consommation ou li es aux relations interpersonnelles Toutefois si c tait le cas nous vous encourageons en faire part votre intervenant Par ailleurs si vous le souhaitez une
87. elles n gatives soient li es plus de pers v rance Une tude soul ve que les jeunes percevant moins de soins parentaux assisteraient un nombre sup rieur de rencontres th rapeutiques en toxicomanie Slesnick 2001 26 Les relations avec les pairs en contexte th rapeutique auraient galement un impact sur la pers v rance Une recherche a tudi les liens entre la fr quentation d un programme en douze tapes la structure du r seau social et la perception des normes sociales Les r sultats d montrent que lorsque l ensemble ou presque la totalit des amis consommateurs de la personne participent a un traitement en douze tapes la personne est plus susceptible d assister r guli rement ses rencontres th rapeutiques Le r seau social aurait un impact sur l assiduit dans sa th rapie Davey Rothwell Kuramoto amp Latkin 2008 Les membres du r seau social qui procurent du soutien l adolescent peuvent galement avoir un effet sur la pers v rance en traitement Le soutien social serait un aspect d terminant du succ s th rapeutique chez les jeunes vivant des difficult s li es leur consommation de SPA Williams amp Chang 2000 Il favoriserait galement la pers v rance en traitement des hommes et des femmes adultes vivant des difficult s li es la consommation d alcool selon une tude r alis e en 1986 par Beckman et Bardsley Ce sont la qualit du soutien social per ue ainsi
88. emi re fois que je voyais la personne puis tout genre puis je ne sais pas la je n avais comme pas confiance Am lie Peu d l ments relatifs aux intervenants sont rapport s comme ayant eu une incidence n gative sur la trajectoire th rapeutique Les seuls l ments qui ressortent sont les suivants e L adoption d une attitude moralisatrice Fais pas a fait pas a je n aime pas tant a dire non ce n est pas bon consommer pourquoi tu consommes pourquoi tu cherches a fuir pourquoi tu cherches tout tout ce qui embarque l dedans Simon e La divulgation de renseignements confidentiels Toutes les personnes qui disent que c est confidentiel mais a ne l est jamais fait que les psychologues ils disent que c est confidentiel mais ils disaient tout Am lie e Le fait de ne pas relancer l adolescent qui s absente d une rencontre 79 e Le fait de r duire la fr quence des rencontres pr matur ment Mais la premi re rencontre a allait bien puis pendant une semaine ou deux a avait march mais apr s l consommation diminu e donc intervenante a ralenti la fr quence des rencontres j ai fait une rechute t sais au d Parce que moi quand j y avais d j dit a en plus l je suis affect quand quelqu un m en parle mais si quelqu un arr te de m en parler tu sais moi je retombe dans ma t te l puis je suis comme ah
89. ent dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux DSM V Il est alors question d une utilisation de substances psychoactives entra nant des cons quences ind sirables r currentes et significatives La consommation nuit alors au fonctionnement normal de la personne ou entra ne une souffrance cliniquement significative American Psychiatric Association 2013 L appellation trouble li l usage d une substance regroupe notamment les troubles de labus d une substance et de d pendance une substance que l on retrouvait dans l dition pr c dente du DSM comme deux troubles distincts American Psychiatric Association 2003 Lorsqu il est question de d pendance une substance ce peut tre une d pendance psychologique ou physique La d pendance psychologique se caract rise par une pr sence intense de pens es de sentiments et d activit s li es aux SPA La personne vivant une d pendance psychologique aux SPA parvient tr s difficilement cesser de consommer Sant Canada 2000 Le manque de cette substance peut entra ner une sensation de craving d finie comme une envie forte de reprendre une SPA Lorsque la personne ne consomme pas elle peut prouver de l angoisse un malaise et des sympt mes d pressifs CQLD 2006 Un consommateur de SPA peut galement d velopper une d pendance physique Cela signifie que l organisme du consommateur est habitu la pr sence constante d
90. ent la demande d aide les amis ont un impact Certains approuvent le choix de chercher de l aide et offrent de les aider dans ce processus Des amis non consommateurs souhaitent l adolescent de r ussir sa th rapie et sont contents qu il entreprenne un suivi Chez les amis qui sont eux m mes consommateurs certains vont approuver le choix de l adolescent de chercher de l aide en le rassurant sur le fait qu ils respectent sa d cision et qu ils resteront amis d autres vont plut t se dire d us de perdre un partenaire de consommation ou ils vont parler n gativement des services ce qui provoque chez l adolescent une h sitation aller chercher de l aide Un de mes chums de gars dit hey ne va pas l c est de la marde moi a fait je ne sais pas trop combien de temps que j y vais et je suis tann je ne suis plus capable a m avait comme fait ouais est ce que c est tant de la marde que a B atrice En cours de suivi sp cialis une reconfiguration du r seau social de l adolescent favorise g n ralement la pers v rance dans le traitement Le soutien d un ami ou d un amoureux qui est galement plong dans une proc dure pour arr ter la consommation donne l occasion d un soutien mutuel appr ci par les adolescents et qui les encourage ne pas consommer De plus certains adolescents vont se d gager des amiti s nocives pour s entourer d amis 75
91. erait de meilleurs liens familiaux et engendrerait des gains th rapeutiques notables Diamond et al 2002 Liddle 2002a Tant les r sultats de ce 90 m moire que les conclusions des tudes ant rieures laissent croire qu il serait b n fique d impliquer davantage la famille dans les services sp cialis s en d pendance 91 Conclusion Ce projet de recherche est une contribution a l avancement des connaissances dans le domaine des sciences sociales plus pr cis ment du service social Les r sultats appuient ceux d tudes ant rieures a l effet que le r seau social exerce un r le sur les choix et d cisions des individus Dans ce contexte il joue un r le sur la trajectoire th rapeutique des adolescents Il les influence sur deux l ments cl s de la trajectoire th rapeutique la demande d aide et la pers v rance en traitement Ce projet de m moire illustre bien que le r le du r seau social est variable Les membres du r seau formel et du r seau informel sont susceptibles d avoir des impacts positifs et n gatifs De nombreux exemples ont t soulev s au sein de ce m moire Les influences positives sont re ues sous forme de soutien social les adolescents appr cient tous types de soutien mais celui qui semble pr dominant dans leur discours est le soutien motionnel il est procur par les membres significatifs de leur entourage Les points centraux des r sultats de ce projet de m moire perme
92. ertain temps sans avoir couvert toute la dur e pr vue Cette derni re vision appara t plus nuanc e L abandon pr matur des traitements biopsychosociaux repr sente une pr occupation des chercheurs depuis longtemps En effet de nombreuses recherches ont t r alis es sur ce sujet Les chercheurs r v lent des taux importants d abandon de traitement Les premiers crits sur ce th me selon le Critical Review de Baekeland et Lundwall 1975 mentionnent qu entre 20 et 57 des personnes en service externe de sant mentale abandonnent apr s la premi re rencontre et qu entre 31 et 56 n assistent pas plus de quatre rencontres de traitement Ces proportions semblent tre aussi importantes dans le traitement des toxicomanies Selon une tude de 1993 25 de la client le abandonne apr s la premi re rencontre la moiti persiste pendant plus de quatre semaines et seulement 15 plus de six 23 mois Laflamme Cusson amp Moisan 1993 Ces taux lev s justifient la pertinence de s int resser aux facteurs li s la pers v rance au traitement Facteurs influen ant la pers v rance en traitement Plusieurs tudes se sont attard es aux facteurs pouvant influencer la pers v rance entre autres dans les services de sant mentale et dans les traitements de r adaptation en toxicomanie Bergeron Landry Brochu amp Cournoyer 1997 En toxicomanie ph nom ne qui est consid r e comme complexe et multid
93. es v nements qui l ont conduit l pisode de service au cours duquel il a t rencontr pour les fins de ce m moire ont d but par un vol de voiture suivi d une fugue qui lui ont co t un passage d un an au centre d h bergement du CJ C est dans ce contexte qu il a abord le sujet de la consommation avec un intervenant du CJ Il se sentait en confiance avec cet intervenant et il a ouvert la discussion sur ses tentations consommer par crainte de succomber ses envies et de voir son passage au CJ s allonger L intervenant l a mis en contact avec le CRD et il y a d but des services sous formes de rencontres de groupe dans les locaux du CJ Il a particip deux rencontres avant de quitter le CJ pour d m nager dans une nouvelle ville situ e quelques heures de sa ville d origine Il a alors connu un grand bouleversement de son r seau social Il y a eu rupture avec sa blonde il a quitt ses amis et s est loign de sa fratrie sa nouvelle cole il s est li avec des adolescents qui consommaient et il a continu consommer Peu de temps apr s il a cess d aller l cole Il tait toujours en contact avec le CRD et il y a d but des rencontres externes hebdomadaires croyant que ce serait des rencontres de groupe comme ce qu il avait connu pr c demment Il a t d u de constater que cette fois ci c tait sous la modalit individuelle Il a mis un terme aux rencontres au CR
94. es buts poursuivis avec ce mod le d intervention sont donc principalement l augmentation de la motivation intrins que au changement et le d veloppement de strat gies d adaptation alternatives la consommation Diamond et al 2002 Les sept rencontres suppl mentaires de la modalit en douze s ances offrent au jeune davantage de temps d entrainement et de consolidation de ses nouvelles habilet s Diamond et al 2002 La th rapie cognitivo comportementale est parmi les approches dont l efficacit est d montr e dans le traitement de la toxicomanie Clark et al 2002 Diamond et al 2002 Quant la dur e des interventions une tude a d montr qu une p riode de traitement plus longue 12 s ances de th rapie cognitivo comportement plut t que cinq serait significativement associ e une r duction de la consommation de SPA et une diminution des arrestations Hser et al 2001 R seau de soutien familial Ce mod le de traitement est compos du mod le de l entretien motivationnel th rapie cognitivo comportementale 5 ou 12 s ances auquel sont ajout es six rencontres de groupe pour les parents quatre visites th rapeutiques domicile et l utilisation du case management Dennis et al 2004 Liddle 2002a Ce mod le s appuie sur la croyance que l enseignement la famille et le case management en plus du travail sur la motivation et sur les strat gies d adaptation sont n cessaires dans
95. es diff rentes personnes intervenants que tu as rencontr s o les as tu rencontr s qu avez vous d cid ensemble chaque tape Ensuite on va reprendre cela plus en d tails pour savoir ce qui a t utile pour toi ce qui a t moins utile comment on pourrait am liorer le tout Toutes tes id es nous int ressent e Quel est le contexte dans lequel un intervenant ou un professeur t a parl de ta consommation possiblement un d pistage avec la DEP ADO O O Quels sont les v nements qui ont fait que cette personne l t a parl de ta consommation si cela a d j t abord via la question pr c dente ne pas poser la question actuelle Est ce que selon toi elle a utilis un questionnaire pour te parler de ta consommation Connais tu le nom de ce questionnaire s il ne conna t pas le nom demander de d crire le type de questions la longueur et on fera la d duction concernant le test utilis Cet intervenant qui a fait l valuation travaillait pour quel tablissement cole CJ CLSC etc e Que s est il pass ensuite possiblement une valuation sp cialis e avec IGT ADO O O 122 Qui a appel pour que tu aies une valuation plus en profondeur CRD utiliser les mots que le jeune comprend pour parler du centre de r adaptation en d pendance D cris nous comment s est pass e cette deuxi me valuation plus en profondeur ce que tu as appr ci ce que tu as
96. f rents facteurs susceptibles de favoriser cet engagement Comme l adolescent volue dans un environnement o il est en constantes interactions avec diverses personnes qui repr sentent son r seau social il convient de se poser la question suivante Quel est le r le du r seau social dans la trajectoire th rapeutique des adolescents vivant des difficult s li es leur consommation de substances psychoactives Ce projet de m moire explore le r le que peut exercer le r seau social Il se d cline en six chapitres Le premier renseigne sur la consommation de substances psychoactives au cours de l adolescence Il pr sente les taux de pr valence actuels de la consommation d alcool et de drogues chez cette population et explique les comportements de consommation En plus il pr cise les cons quences auxquelles les adolescents consommateurs s exposent et il finalement pr sente divers mod les d intervention qui ont t tudi s Le deuxi me chapitre place le lecteur au c ur du sujet du m moire la trajectoire th rapeutique La demande d aide et la pers v rance en traitement ainsi que le r seau social y sont d crits Le troisi me chapitre renseigne sur la m thode de recherche et le contexte dans lequel s inscrit ce projet Le quatri me chapitre pr sente les r sultats de recherche Il r f re aux propos des adolescents concernant le contexte de consommation pr c dent leur demande d aide le d roulemen
97. iale multidimensionnelle Il s agit d une th rapie de 12 15 s ances incluant normalement six rencontres avec l adolescent trois avec les parents et six avec toute la famille Dennis et al 2004 La base th orique de ce mod le repose sur trois principaux l ments En premier lieu la consommation de SPA est vue comme tant un ph nom ne contextuel et multidimensionnel Une vari t de facteurs en interaction contribue aux probl matiques associ es aux SPA Liddle amp Hogue 2000 En second lieu elle repose sur les connaissances produites dans les domaines de la psychologie d veloppementale et de la psychopathologie d veloppementale Finalement elle se base sur une approche de th rapie familiale int grative d velopp e la fin des ann es 70 Diamond et al 2002 De mani re g n rale le but vis par ce traitement est d amener l adolescent vivre les d fis et les processus d veloppementaux normaux de l adolescence Les interventions ciblent plusieurs niveaux tant sur le plan individuel que sur le plan familial par exemple le d veloppement 13 de strat gies d adaptation ad quates et l am lioration de l organisation familiale Diamond et al 2002 Les approches th rapeutiques orient es vers la famille figurent parmi les approches efficaces pour la client le des jeunes vivant des difficult s li es leurs habitudes de consommation Clark et al 2002 Diamond et al 2002 William
98. ibert tout a en appart Peut tre plus pour hey t es grand fait ce que tu as faire Peut tre ouais peut tre que j irais faire une couple de rencontres Simon Concernant les services non sp cialis s certains laissent la porte ouverte a des rencontres comme les NA d autres souhaitent mettre un terme aux services a leurs 18 ans Au sujet du r seau social les adolescents souhaitent r tablir les relations qui ont t affect es par leur p riode de consommation probl matique De plus ils voient des liens possibles entre leur futur entourage et leurs futures habitudes de consommation fr quenter des amis consommateurs pourrait contribuer a accentuer la consommation et d boucher a nouveau sur les services sp cialis s en d pendance D un autre c t demander ses amis consommateurs de ne plus proposer de consommer ou rencontrer un amoureux qui ne consomme pas pourrait aider mieux contr ler la consommation Si un jour je viens qu rencontrer quelqu un qui ne consomme pas pantoute pantoute et que a adonne que je l aime ou de quoi bien peut tre C est s r que a va me faire diminuer l veut veut pas B atrice Influence du r seau social sur la demande d aide et la pers v rance Il ressort des propos des adolescents que tant les membres du r seau formel que du r seau informel ont une influence sur leur trajectoire th rapeutique que ce soit sur la demande d aide
99. ie et le d sir d aller au travail ou l cole auraient un impact positif sur la motivation entrer en traitement Battjes et al 1999 Deuxi mement des facteurs li s aux relations interpersonnelles sont susceptibles d influencer positivement le processus de demande d aide La famille aurait un impact sur la reconnaissance du probl me tel que le soul ve l tude de Power et ses coll gues 2005 La compr hension des parents des difficult s de fonctionnement de leur enfant peut influencer favorablement la reconnaissance du probl me Ces difficult s fonctionnelles peuvent se manifester dans les sph res suivantes les relations interpersonnelles le travail l cole et la gestion des temps libres Elles peuvent galement tre li es une psychopathologie Lorsque la situation du jeune entra ne une sensation de fardeau la famille cela favorise la reconnaissance du probl me par les membres de la famille D autres facteurs peuvent favoriser la prise de d cision de chercher de l aide Parmi ceux ci il y a la croyance parentale qu une s rie d actions peut tre prise pour venir en aide a leur adolescent Power et al 2005 De plus il est plus probable que la famille et le jeune d cident d aller chercher de l aide si les parents croient en leur capacit de faire cette recherche d aide Power et al 2005 Si la pression des pairs peut repr senter une barri re a entamer une d marche d aide elle
100. ien procurant un sentiment que l on croit en soi que l on prend soin de soi que l on est appr ci estim respect et admir La personne qui fournit ce type de soutien fait preuve d empathie de compr hension d estime de confiance et de compassion envers l autre Le soutien instrumental r f re une aide plus tangible Il inclut l aide et l assistance pratique ainsi que les conseils pragmatiques visant aider la personne accomplir une t che ou une activit et mieux composer avec les situations difficiles Finalement le soutien cognitif nourrit le besoin d tre valid dans ses actions dans son savoir personnel et dans son identit personnelle Concr tement il consiste procurer l autre des ressources des r f rences des conseils des outils et des strat gies pour favoriser la prise de conscience de ses ressources et la r solution de ses probl mes De plus il permet d largir la compr hension d une situation et de favoriser de nouvelles perspectives de la vie Sources de soutien social Ces diff rents types de soutien social peuvent provenir de diff rentes sources Streeter et Franklin 1992 d finissent deux grandes cat gories de sources de soutien le soutien formel et le soutien informel Le soutien formel est fourni par les professionnels travaillant au sein d organismes formels par exemple un travailleur social travaillant dans un centre local de services la communaut C
101. ifs sur le plan psychologique Pr s du dixi me des jeunes qu b cois consommateurs rapportent avoir souffert de cons quences de cette nature Dub et al 2009 A long terme la consommation de SPA peut aller jusqu entra ner des probl mes d apprentissage des modifications de la personnalit des troubles de m moire et des probl mes de sant mentale Sant Canada 2000 notamment des sympt mes d pressifs L onard amp Ben Amar 2002 Troisi mement les jeunes consommateurs s exposent des cons quences sociales potentielles En effet la consommation peut avoir des effets n gatifs sur les relations familiales amicales et amoureuses Elle peut galement engendrer une chute des r sultats scolaires Dub et al 2009 McCabe Cranford Morales amp Young 2006 Finalement les autres cons quences possibles de la consommation de SPA aupr s des adolescents peuvent tre financi res ou de nature judiciaire Sur le plan financier les jeunes risquent d tre affect s par la perte d argent et par les d penses excessives li es aux activit s de consommation En outre les jeunes consommateurs sont plus risque de vivre des d m l s avec la justice pr s de 13 des jeunes consommateurs auraient commis un geste d linquant en lien avec leurs activit s de consommation Dub et al 2009 Mod les d intervention en toxicomanie La pr valence de la consommation de SPA et les cons quences n gatives qui e
102. il a fait deux mois de suivi postcure sur les quatre mois pr vus Cet arr t pr matur tait en raison d une rechute Le CJ lui a par la suite propos de retourner ce m me centre de th rapie interne ce que l adolescent a refus Il s est inform sur les alternatives et a t attir par un autre centre de th rapie interne qui offre un s jour de plus courte dur e et o un fort accent est mis sur les sports Il y a d but un s jour quatre mois plus tard la suite de cette th rapie il a particip deux ressourcements offerts par le centre de th rapie et il a connu une p riode d abstinence de huit mois Par la suite il a fait une rechute et le CRD a alors ferm son dossier sous motif qu il manquait de motivation pour s en sortir Il est 44 retourn aux s ances de ressourcement pr c demment fr quent es et il a cess de consommer Au moment de la seconde entrevue l adolescent ne consomme plus Son amoureuse rencontr e au centre de th rapie interne et lui se soutiennent dans leur abstinence C dric projette maintenir son abstinence et poursuivre les ressourcements A sa sortie du CJ il vise s investir dans l entra nement physique et le karat des passions qu il a d couvertes au cours de son s jour au centre de th rapie interne ax sur les sports Il se laisse la porte ouverte pour recontacter au besoin ce dernier centre Guillaume L adolescent sportif toujours la re
103. imensionnel Nadeau amp Biron 1998 les facteurs li s la pers v rance au traitement sont de diverses natures Ces facteurs peuvent tre distingu s en facteurs personnels soit li s l individu caract ristiques sociod mographiques profil psychologique profil de consommation et en facteurs li s aux relations interpersonnelles r seau social r seau de soutien Facteurs personnels De nombreuses recherches tentent de lier la pers v rance au traitement des caract ristiques sociod mographiques Bien que certaines tudes indiquent qu elles ne sont pas de bonnes variables pr dictives de la pers v rance en traitement d autres soul vent des liens possibles L ge est mentionn comme tant une caract ristique li e la pers v rance Les plus jeunes seraient moins enclins persister que les sujets plus g s Brizer Maslansky amp Galanter 1990 Dakof Tejeda amp Liddle 2001 Landry Cournoyer Bergeron amp Brochu 2001 Roffman Klepsch Wertz Simpson amp Stephens 1993 Vendetti McRee Miller Christiansen amp Herrell 2002 Le sexe serait galement un facteur d influence Brizer et al 1990 Dakof et al 2001 King amp Canada 2004 Landry et al 2001 bien qu in gal M me s il est plus probable que les filles s engagent dans un traitement Dakof et al 2001 par la suite selon une tude r alis e aupr s de participants de 18 ans et plus elles auraient davantage tend
104. ion pr demande d aide Motivation lors de la demande d aide R le du r seau social sur le processus de demande d aide R le du r seau social sur la pers v rance en traitement Mod les d intervention en toxicomanie Conclusion R f rences ANNEXE I Formulaire de consentement projet Evaluation des MAJT ANNEXE Il Formulaire d assentiment du jeune projet de m moire ANNEXE III Formulaire de consentement parental projet de m moire ANNEXE IV Lettre d information envoy e aux parents ou au tuteur l gal ANNEXE V Protocole de la premi re entrevue projet valuation des MAJT ANNEXE VI Protocole de la deuxi me entrevue projet de m moire ANNEXE VII Grille de codification 80 83 83 84 85 86 89 90 93 97 105 111 115 119 121 125 127 vil Tableau 1 Tableau 2 Tableau 3 Tableau 4 Tableau 5 Tableau 6 Liste des tableaux Profils des adolescents selon leur historique de relations d aide recues 54 Profil des adolescents selon leur stade motivationnel ss 0sscsssssceees 56 Facteurs ayant incit les adolescents s ouvrir sur leurs difficult s VECUES cia nn an ann ina iii eaade 61 Trajectoire des adolescents dans les services sp cialis s en d pendante nnise aa aa a e ie des a else res 65 Profils de consommation des adolescents en cours de trajectoire th rapeutique OU post service 0 ssscccressscccrccssssccccssssccccessssscsccsssscssoees 70 Profil de consommati
105. is Rivi res Les donn es de recherche sans renseignement nominatif seront conserv es pour une dur e de 5 ans et d truites la fin de cette dur e La destruction des informations se fait comme suit les fichiers informatiques sont effac s et les informations sous format papier sont d chiquet es Le Comit d thique de la recherche en toxicomanie C RT du Centre Dollard Cormier et toute autre personne autoris e par la loi peuvent consulter vos dossiers des fins de v rification ou de gestion de la recherche Tous adh rent une politique de confidentialit stricte Participation volontaire et droit de retrait La participation a cette tude est enti rement volontaire Vous tes tout fait libre d accepter ou de refuser que votre jeune y participe Le jeune est galement libre d accepter ou de refuser d y participer Il est libre tout moment de mettre fin sa participation cette tude Son d part n entrainera aucune forme de pression tudiante la maitrise Genevi ve Demers Lessard 418 659 2170 2822 genevieve demers lessard 1 ulaval ca 2 de 4 Directeur de recherche Daniel Turcotte 418 656 2131 2058 daniel turcotte svs ulavalca Codirecteur de recherche Jo l Tremblay 418 659 2170 2820 joel wemblay uqt ca Version 14 mai 2012 116 COPIE DU CHERCHEUR Universit Laval de la part de l tudiante la ma trise ni de pr judice ou de perte des avantages dans les centres de trai
106. is plus int ress s par le salaire que par leur emploi Finalement des jeunes mentionnent que la p riode pass e sur la liste d attente aurait nui leur motivation d entrer en traitement Ballon et al 2004 Facilitateurs au processus de demande d aide Certains facteurs sont r pertori s comme pouvant faciliter le processus de demande d aide L exploration des facilitateurs au processus de demande d aide est mise en relation avec les deux premi res tapes du mod le utilis par Power et ses coll gues 2005 reconnaissance du probl me d cision de chercher de l aide Premi rement des facteurs personnels soit li s l individu peuvent favoriser le processus de demande d aide Ils sont susceptibles d influencer la reconnaissance du 21 probl me Selon une tude de Kim et Fendrich 2002 les filles rapportant une probl matique s v re li e a leur consommation de SPA sont plus susceptibles de percevoir un besoin de traitement que les gar ons vivant cette m me situation En outre la participation des activit s criminelles li es la consommation de SPA semble favoriser la reconnaissance du probl me chez les jeunes Ballon et al 2004 Des facteurs individuels peuvent galement avoir un impact sur la prise de d cision de chercher de l aide comme le d montrent les r sultats d une tude Battjes Onken amp Delany 1999 Cette derni re soul ve que l inconfort avec son style de v
107. itation du mat riel analyse et interpr tation des r sultats Mayer Ouellet Saint Jacques amp Turcotte 2000 Dans un premier temps la pr paration du mat riel consiste en la transcription mot pour mot des entrevues qualitatives IL est important que ces transcriptions soient fid les aux entrevues tant au niveau du contenu qu au niveau du contexte Deuxi mement l tape de la pr analyse une lecture flottante des transcriptions d entrevues est effectu e Cette lecture permet la familiarisation avec le mat riel faisant l objet de l analyse Cette premi re lecture favorise l mergence de th mes g n raux vers lesquels la codification est orient e l tape de l exploitation du mat riel le fastidieux travail de codification est r alis Les donn es sont cod es en de multiples 39 unit s de sens Dans le cadre de ce projet de m moire le logiciel d analyse qualitative N Vivo 9 a t utilis afin de faciliter la classification du mat riel Les cat gories d analyse ont t d termin es par une m thode mixte soit de fa on d ductive et de fa on inductive Le guide de codification a t labor partir des concepts pr alablement d finis trajectoire th rapeutique et r seau social et des cat gories mergentes en cours d analyse ANNEXE VII Finalement l analyse et l interpr tation est l tape au cours de laquelle les unit s de sens tant cat goris es il est possible d
108. je me sens est ce que j aurais le go t de recommencer par apr s Est ce que a calmerait quelque chose Si c est pour me soulager je ne fumerai pas parce que je le sais que je vais recommencer B atrice Diverses raisons contribuent aider l adolescent ne pas consommer ou consommer moins notamment le d veloppement de passions et la structuration de son temps fous mes temps faut qu ils soient structur s parce que si j suis pas structur j vais me p ter la gueule C dric Pour d autres ils n ont plus de plaisir consommer ou perdent de l int r t pour les drogues je n ai juste plus trop trop d int r ts Guillaume Finalement des adolescents ont connu une p riode d arr t total de leur consommation pour ensuite recommencer consommer mais de fa on moins importante qu avant leur demande d aide Dans ce groupe plusieurs rapportent avoir recommenc consommer la suite de l arr t de leur suivi externe au CRD ou leur sortie d un s jour en centre de th rapie interne ou en h bergement au CJ Ces adolescents vivent difficilement le retour dans le quotidien a faisait cinq mois que je ne consommais plus c est quand je suis sorti sorti de l h bergement au CJ l j ai remarqu que christ man ma motivation n tait plus l c est parce qu au CJ l le monde qui sont l veulent quasiment tous arr ter de consommer Puis ils veulent s aide
109. la configuration du r seau social informel se modifie en cours de trajectoire th rapeutique Bref historique des relations d aide re ues r seau formel Au del de leur r seau informel plusieurs adolescents ont un historique de contacts avec le r seau formel de services cet gard trois profils d adolescents se distinguent une extr mit du continuum se trouvent ceux qui ont un pass charg dans les services sociaux Ils sont connus des services depuis leur plus tendre enfance trois ou quatre ans et ont depuis oscill entre familles d accueil Centre jeunesse CJ et r sidence familiale l autre extr mit un adolescent n a aucune exp rience des services sociaux Il n a jamais consult d intervenant social pour quelque raison que ce soit Les autres ont connu des pisodes de services mais plus tard dans leur vie et de fa on moins intensive Ces derniers ont consult 53 un travailleur social t s ou un autre intervenant soit vers la fin de l cole primaire soit au d but de l cole secondaire Voici un tableau regroupant ces diff rents profils Tableau 1 Profils des adolescents selon leur historique de relations d aide re ues Profils Noms des adolescents Citations Pass charg dans les C dric Olivier Simon l ge de trois ans je suis entr en services centre d aide DPJ j ai eu une t s Jusqu six ans six ans de six douze ans j avais
110. le cadre du projet de ma trise de Genevi ve Demers Lessard dirig par Daniel Turcotte du d partement de service social l Universit Laval et codirig par Jo l Tremblay du d partement de psycho ducation l Universit du Qu bec Trois Rivi res Ce projet a t approuv par le Comit d thique de la recherche de l Universit Laval N d approbation 2011 237 21 11 2011 Avant d accepter de participer ce projet de recherche et de signer ce formulaire d information et de consentement veuillez prendre le temps de lire de comprendre et de consid rer attentivement les renseignements qui suivent Nous vous invitons poser toutes les questions que vous jugerez utiles la personne qui vous pr sente ce document Introduction et objectifs de la recherche Le but de cette recherche est de documenter le r le du r seau social parents fr res s urs amis professeurs etc dans la d marche th rapeutique des jeunes vivant des difficult s li es leur consommation d alcool et de drogues plus sp cifiquement elle vise explorer quel est le r le de la qualit des liens que le jeune per oit de son r seau social dans le fait qu il demande de l aide et dans la mani re qu il s implique dans le traitement participer poursuivre abandonner etc Participation Votre participation cette recherche consiste participer une entrevue individuelle d une dur e environ de 45 minutes 90 minutes L entrevu
111. llon et al 2004 Il suffit de penser aux amis consommateurs ou non qui sugg rent l adolescent d aller chercher de l aide qui parlent positivement des services sp cialis s ou encore qui contactent un intervenant pour tenter de lui venir en aide Ils procurent ainsi du soutien cognitif et instrumental l oppos la litt rature soul ve que bien que des membres du r seau social peuvent encourager l adolescent faire une demande d aide d autres repr sentent des barri res ce premier pas dans la trajectoire th rapeutique Bien que la famille puisse avoir une influence positive elle peut galement tre un frein d buter des d marches Les r sultats de ce projet appuient les conclusions d une tude qui pr cise que des parents vivant eux m mes des difficult s li es aux SPA sont en mauvaise position pour reconna tre la situation probl matique de leur adolescent Currie 2001 Par exemple le beau p re d un adolescent rencontr dans ce projet ne voyait pas d inconv nient consommer en pr sence de l adolescent En outre tel qu observ dans le projet de recherche et en parall le dans la litt rature l indiff rence des parents face la consommation de l adolescent ne l encourage pas dans sa demande d aide Ballon et al 2004 Deux l ments int ressants soulev s par quelques r pondants apportent des nuances aux analyses rapport es dans la litt rature les conflits familiaux et un
112. loir arr ter ici les services demander Comment les gens de ton entourage parents fr res s urs amis professionnels r agissent au fait que tu cesses de consulter o Dans quelle mesure le processus de r f rence valuation orientation a influenc le fait que tu compl tes ou non ou en partie le traitement e Que crois tu qu il arrivera dans l avenir au sujet o de ta consommation et pourquoi Arr ter R duire Garder pareil Augmenter o des services centres th rapie Veux tu continuer tes consultations th rapie Pourquoi Veux tu consulter ailleurs Pourquoi Veux tu cesser les consultations th rapie Pourquoi Si lejeune semble vouloir cesser les consultations th rapie demander Comment les gens de ton entourage parents fr res sceurs amis professionnels r agissent au fait que tu arr terais de consulter Services de soutien en attente de traitement e As tu re u de l aide e g rencontres ou appels avec un intervenant entre l valuation en profondeur et le d but de ta th rapie Si oui peux tu nous d crire l aide que tu as re ue Degr de satisfaction envers le service e Parles nous de tes satisfactions et insatisfactions envers ou forces et limites concernant e la mani re dont tu as t accueilli chaque tape premi re rencontre valuation en profondeur centre de th rapie e la premi re fois que tu as parl de ta consommation un intervenant q
113. m re et son beau p re ne tol raient pas qu il consomme et le punissaient lorsqu ils le surprenaient consommer Ils souhaitaient qu il cesse de consommer Ses amis lui ont galement conseill de r duire sa consommation Il consommait avec la majorit de ses amis l exception de deux filles qu il ne voyait jamais en tat d intoxication l cole il a t surpris pour une deuxi me fois consommer Dans ces situations le protocole de l cole pr voyait des rencontres avec l intervenant en toxicomanie de l cole Il a donc particip quelques rencontres avec cet intervenant la maison il a t priv de sortie pour une longue p riode Pendant cette p riode sa m re l a surpris consommer dans sa chambre Cette derni re et l intervenant en toxicomanie de l cole se sont parl s et ils ont d cid de contacter le CRD La m re a propos deux options Philippe 1 quitter la maison 2 recevoir des services du CRD L adolescent est alors entr dans un processus de traitement Il a rencontr un intervenant du CRD en services externes quelques reprises La situation s est am lior e et l intervenant lui a propos d espacer les rencontres L adolescent s est absent une rencontre planifi e L intervenant ne l a pas relanc la suite de cette absence Ses habitudes de consommation se sont alors d t rior es de m me que ses relations familiales jusqu ce que la m re
114. mation pr demande d aide A l aube de faire une demande d aide divers l ments soulev s dans les r sultats concernant le contexte de consommation peuvent tre li s avec des informations tir es de la litt rature au sujet de la consommation des SPA l adolescence Les comportements probl matiques de consommation peuvent tre associ s a diff rentes typologies Ils peuvent tre vus sous le regard du DSM V Dans le cadre de ce projet de m moire il serait aventureux et m me inappropri d associer hors de tout doute l importance de la consommation de SPA des adolescents au diagnostic de trouble li 84 l usage d une substance American Psychiatric Association 2013 Toutefois ils ont presque certainement ce diagnostic puisque l ensemble des adolescents recrut s pour ce projet de recherche ont t valu s l aide de l outil d valuation Indice de gravit d une toxicomanie pour les adolescents IGT ADO et ont t retenus comme devant recevoir des services sp cialis s Si un diagnostic ne peut tre pos nous pouvons minimalement affirmer que les adolescents de l tude se situent au niveau de la consommation probl matique lors de leur demande d aide selon la cat gorisation en ordre de s v rit suivante l usage r cr atif la consommation risque la consommation probl matique Tremblay amp Blanchette Martin 2009 En effet les r sultats mettent en vidence que les a
115. ment Introduction et objectifs de la recherche Le but de cette recherche est de documenter le r le du r seau social dans la trajectoire th rapeutique des jeunes vivant des difficult s li es a leur consommation de substances psychoactives plus sp cifiquement elle vise explorer quel est le r le de l appr ciation subjective du soutien social dans le processus de demande d aide et dans la pers v rance du traitement Participation La participation du jeune cette recherche consiste participer une entrevue individuelle d une dur e environ de 45 minutes 90 minutes L entrevue sera enregistr e sur support audio puis transcrite afin d tre analys e Elle porte sur diff rents aspects au sujet de son exp rience en tant qu utilisateur des services d accueil valuation orientation du centre de r adaptation en d pendance de sa r gion de son r seau social de la qualit des liens entretenus avec les personnes significatives de son environnement et de l influence que ces relations peuvent avoir sur son processus th rapeutique De plus une analyse secondaire r alis e sur les donn es recueillies aupr s de votre jeune dans le cadre du projet de recherche valuation des M canismes d Acc s Jeunesse en Toxicomanie MAJT dirig par M Jo l Tremblay sera men e Vous et votre jeune aviez par ailleurs d j consentis par l entremise du formulaire de consentement du projet valuation des MAJT ce que des analyses
116. ment la coordonnatrice de la recherche ou au chercheur principal que vous pouvez rejoindre aux num ros not s en bas de puge Advenant le cas o vous souhaitez mettre fin votre participation la recherche les informations d j recueillies seront d truites et effac es de toutes nos bases de donn es Personnes ressources Pour toute autre information vous pouvez rejoindre lo chercheur principal Jo l Tremblay ou la courdonnatrice du projet de recherche madame Genevi ve Demors Lessard en t l phonant au 418 659 2170 poste 2822 ou aux adressus courriel suivantes gencyieve demcrs lessard uqtrca ou Pour toute plainte au sujet du projet de recherche veuillez vous adresser une personne ind pendante identifi e l tablissement que veus fr quentez Chercheur princid Joc Tremblay 418 659 2170 2820 jocLiremblay Quatr cn 3 Coordonnatsice Genevi ve Demece Lesrasd 418 659 2170 2822 genevieve demers leusurd Quqtrca Version 17 mars WO 107 Universit du Qu bec Trois Rivi res quipe us Recherhe af interve soa sur le substances peychasetives Qu boc a RISQ o Pour ie Centre de r adaptation Ubald Villeneuve monsieur Marc Andr Groleau commissaire aux plaintes et le qualit des services au 418 063 5000 poste 4095 Pour lo Centre Dollard Connier Institut universitaire madame Monique Perras commissaire 1ux plaintes et la qualit des services au 514 212 4315 P
117. ment scolaire r gulier L unique relation d aide re ue dans le pass e a t un suivi avec une t s au cours de ses premi res ann es l cole secondaire en raison de difficult s scolaires Les v nements qui l ont conduite l pisode de service au cours duquel elle a t rencontr e pour les fins de ce m moire ont d but lors d une consultation aupr s de l infirmi re de l cole pour des raisons de sant Cette derni re a investigu sur les habitudes de consommation de l adolescente et a d tect que sa situation b n ficierait de services sp cialis s en d pendance L infirmi re lui a propos une r f rence au CRD Une semaine plus tard l adolescente a eu une premi re rencontre en suivi individuel avec l intervenante du CRD dans son milieu scolaire L adolescente avait comme objectif de 46 limiter ses activit s de consommation aux jours de fins de semaines et de ne pas consommer les jours d cole puisque cela nuisait a ses tudes La fr quence de consommation a diminu au fil des rencontres L adolescente a chang d cole et a cess de rencontrer l intervenante du CRD Les tentations de consommer taient moindres puisqu elle tait entour e de nouveaux adolescents cette nouvelle cole Elle se trouvait loin de ses amis consommateurs et la semaine elle voyait seulement son conjoint qui ne consomme pas L intervenante du CRD a tent de recontacter l adolescen
118. mentaires ou d apprentissage la pr sence de sympt mes d pressifs et une faible estime de soi Dans un m me ordre d id es Ballon et ses coll gues 2004 soul vent que le 19 manque de confiance en soi ou de motivation intrins que nuit au processus de demande d aide Le manque de motivation intrins que au changement serait l une des principales barri res la recherche d aide Ballon et al 2004 De plus les sentiments n gatifs honte peur etc que certains adolescents ressentent envers eux m mes et envers leurs habitudes de consommation peuvent les freiner dans leur processus de demande d aide D autres obstacles ont t identifi s dans une tude qualitative men e aupr s de consommateurs d alcool le fait de ne pas percevoir de besoin d aide et la volont de vouloir g rer soi m me son probl me Cunningham et al 1993 Gulliver Griffiths et Christensen 2010 soul vent ces m mes deux barri res la recherche d aide en sant mentale chez les jeunes entre 12 et 25 ans En plus ils rajoutent la crainte d tre stigmatis Le deuxi me type de barri res celles li es aux relations interpersonnelles r f re a l influence des relations familiales et des relations avec les pairs Currie 2001 Selon les experts parmi les barri res majeures a la recherche d aide il y a les parents Parfois ils vivent eux m mes des probl mes li s la consommation de SPA et ne reconnaissent pas le
119. ments des intervenants qui seraient des barri res la demande d aide dont sembler d connect de la r alit des usagers ou faire ressentir l usager un d sint ressement Ballon et al 2004 Currie 2001 Ces l ments ne sont pas ressortis des propos des r pondants concernant le processus de demande d aide ils ont cependant t soulev s comme ayant un impact n gatif sur la pers v rance en traitement Pour citer un exemple un adolescent mentionne avoir cess le suivi externe puisque l intervenant ne l a pas relanc la suite de son absence une rencontre Fait int ressant noter il serait pr f rable aupr s des adolescents d offrir des services sous un mode actif plut t que passif Si un adolescent fait un premier pas vers une demande d aide l intervenant devrait saisir cette occasion de l aider puisque cet adolescent pourrait ne pas faire un deuxi me pas L aide active devrait tre privil gi e comme la prise d un rendez vous sur le champ plut t que l aide passive comme la remise d un num ro de t l phone 88 R le du r seau social sur la pers v rance en traitement La litt rature et les r sultats de ce projet de recherche permettent de mettre en lumi re que les facteurs susceptibles d influencer la pers v rance en traitement sont nombreux Les r sultats soulignent l importance d impliquer les parents dans le processus th rapeutique Les conclusions de l
120. mer peu malgr lui il s est remis consommer r guli rement et a repris contact avec l intervenant du CRD qu il est retourn rencontrer quelques reprises Il a r alis qu il tait incapable de consommer peu et a r orient ses objectifs vers l abstinence Il a cess les rencontres au CRD lorsqu il a cess de consommer Au moment de la seconde entrevue l adolescent consomme tr s occasionnellement des SPA qu il pense sans danger pour lui l alcool et la marijuana Dans l avenir il souhaite que les activit s de consommation continuent ce rythme soit tr s occasionnel Il envisage la possibilit de recontacter son intervenant du CRD lors de changements majeurs dans sa vie qui pourraient lui donner des tentations de consommer De plus il planifie le recontacter s il vit de futures difficult s li es la consommation de SPA Ces neuf participants au projet de recherche se sont exprim s sur leurs parcours au sein des services mais galement sur la p riode o la consommation est devenue probl matique et qu elle a d bouch sur une demande d aide Le r le de leur r seau social sur la trajectoire th rapeutique a merg de leurs propos Ils ont fait mention de membres de leur r seau formel intervenants des services de premi re ligne intervenants des services sp cialis s en d pendance m decins et de membres de leur r seau informel parents fratrie amis Voici ce qui ressort du contenu
121. n d une possible rechute est travaill e Cette tape n est pas statique dans le temps l individu peut tre ce stade aussi longtemps que cela lui est b n fique parfois toute sa vie Freeman amp Dolan 2001 L volution au travers de ces cinq stades est variable et n est pas n cessairement lin aire Une rechute peut tre v cue l un ou l autre des stades entra nant la r gression un stade ant rieur Prochaska et al 1992 Barri res au processus de demande d aide Certaines barri res peuvent nuire au processus de demande d aide en affectant ou limitant l acc s au traitement Les experts les regroupent en trois principaux types les barri res personnelles les barri res relationnelles qui sont li es aux relations familiales et avec les pairs et les barri res structurelles li es au programme de traitement Ballon Kirst amp Smith 2004 Currie 2001 Les barri res personnelles correspondent aux facteurs li s l individu L ouvrage de Currie 2001 rapporte les principales barri res personnelles li es au traitement dans le cas des jeunes Il note le manque de reconnaissance ou le d ni du probl me les difficult s personnelles et le manque de connaissance des traitements existants ou l ignorance de la disponibilit de traitement selon Cunningham Sobell Sobell Agrawal et Toneatto en 1993 Les difficult s personnelles incluent la pr sence de troubles mentaux cognitifs ali
122. n d coulent conduisent une r alit parfois tr s difficile pour certains jeunes Cette situation soul ve la n cessit d avoir des traitements efficaces et adapt s cette population Divers mod les d intervention pour les jeunes vivant des difficult s associ es leur consommation de SPA ont d montr leur efficacit Parmi les diff rents mod les existant l tude Cannabis Youth Treatment en a valu cinq Il s agit de la premi re tude distribution al atoire multi sites men e chez les adolescents qui consomment des SPA Elle r pondait la n cessit d appuyer scientifiquement les interventions aupr s de cette population Diamond et al 2002 Les cinq mod les d intervention valu s ont t choisis parce qu ils r pondaient diff rents crit res notamment ils taient appuy s th oriquement et pr sentaient certaines vidences pr liminaires d efficacit Dennis et al 2002 En raison du peu d tudes empiriques sur les traitements aupr s des adolescents des traitements pour adultes ayant fait leurs preuves ont t adapt s pour les jeunes Diamond et al 2002 Les cinq mod les d intervention s lectionn s sont les suivants entretien motivationnel th rapie cognitivo comportementale 5 ou 12 s ances Motivational Enhancement Therapy Cognitive Behavioral Therapy 5 or 12 Sessions r seau de soutien familial Family Support Network th rapie familiale multidimensionnelle M
123. n r ponse des facteurs intrins ques Les analyses des r sultats de ce m moire proposent que les adolescents pour qui une demande d aide s enclenche peuvent tout aussi bien atteindre un but tel l arr t de la consommation ind pendamment qu ils taient initialement au stade de la pr contemplation ou celui de la pr paration R le du r seau social sur le processus de demande d aide La litt rature d nombre plusieurs facteurs li s aux relations interpersonnelles qui encouragent l adolescent dans le processus de demande d aide Les r sultats de ce projet de recherche sont coh rents avec ce que Power et ses coll gues 2005 soul vent la famille a le pouvoir de favoriser la reconnaissance du probl me et la prise de d cision de chercher de l aide tapes de la demande d aide selon Power et ses coll gues en 2005 Les parents 86 qui eux m mes reconnaissent les difficult s v cues par leur adolescent l encouragent d buter une d marche d aide soit en exer ant une pression ou en lui conseillant de rencontrer un intervenant procurer des conseils est un soutien de type cognitif Par cons quent les parents qui favorisent la reconnaissance du probl me doivent pr alablement eux m mes capter et comprendre que l adolescent vit des difficult s Power et al 2005 Toujours dans le m me sens que la litt rature il ressort de cette tude que certains amis peuvent faciliter la demande d aide Ba
124. ndroit trois reprises Sa derni re tentative tait motiv e par le d part d un gar on avec qui elle s tait li e d amiti au centre de th rapie interne Finalement elle a quitt le centre la suite d une soir e o elle a v cu des tensions relationnelles Cela faisait d j trois mois et demi qu elle n avait pas consomm lorsqu elle a recommenc l utilisation de SPA mais moins fr quemment qu avant son s jour au centre de th rapie interne Au moment de la seconde entrevue l adolescente consomme occasionnellement Dans le futur elle souhaite diminuer sa consommation et id alement cesser compl tement Ayant d j tent de rejoindre son intervenant du CRD sans succ s elle planifie faire d autres tentatives pour la rejoindre L adolescente aimerait retourner en centre de th rapie interne car elle ne pense pas pouvoir arr ter de consommer sans aide B atrice L adolescente sociable et toujours partante pour faire de nouvelles activit s est l a n e d une famille de deux enfants B atrice 15 ans habite chez ses parents avec sa petite soeur L atmosph re familiale est parfois conflictuelle mais en g n ral les relations sont positives Plusieurs amis consommateurs et non consommateurs composent son r seau social elle passe le plus clair de ses temps libres en pr sence de ses amis L adolescente suit un cheminement scolaire r gulier L unique relation d aide qu elle a conn
125. nsions relationnelles en cours de s jour en service interne Les adolescents qui acceptent une orientation vers les services externes rencontrent des modalit s de traitement variables Bien que la majorit des suivis soient individuels un adolescent a rapport avoir particip des rencontres de groupe et une autre que sa famille a t impliqu e dans le suivi En parall le des services sp cialis s en d pendance des adolescents re oivent simultan ment d autres services de relation d aide comme par exemple les services d un intervenant social t s psychologue associ au CLSC ou au CJ Les adolescents empruntant le chemin des services externes d butent parfois des services pour ensuite les arr ter et retourner cogner plus tard la porte de l intervenant j ai l ch nom du CRD parce que j avais arr t mais j ai retomb genre dans la drogue puis je suis retourn voir j ai fait a une couple de fois Simon Ce mouvement de retour vers les services refl te que ces jeunes ont une perception positive des services qu ils ont re us C est galement ce qui se d gage de leurs propos sur l appr ciation des services Appr ciation des services L exp rience des services sp cialis s est pour plusieurs des plus positives Premi rement de nombreux l ments ont t soulev s concernant les services externes Ces rencontres avec un intervenant du CRD sont aidantes tant pour comprend
126. ntemplation r f re l tape laquelle l individu vivant des difficult s n a pas l intention de modifier ses comportements Il est g n ralement inconscient des difficult s engendr es par ses habitudes de consommation Si une demande d aide est faite ce stade elle est souvent cons quente d une pression de l entourage Au stade de la contemplation l individu reconna t qu il vit des difficult s mais il vit une ambivalence importante il exprime le souhait d un changement mais aucune d marche v ritable n est entreprise Une demande d aide effectu e au cours de ce stade est g n ralement motiv e par un m lange de motivations extrins ques sous tendues par des peurs de perdre des l ments significatifs emploi relations et par une reconnaissance plus cognitive qu motive d un besoin de changement 18 Le troisi me stade est la pr paration C est alors que l individu a l intention v ritable de changer son comportement et il comprend ce que cela impliquera comme changement comportemental Il planifie entamer le changement dans le prochain mois C est l tape suivante l action que l individu am ne des modifications ses comportements Il peut galement faire des changements dans son environnement afin de favoriser le changement comportemental souhait Au dernier stade celui du maintien la consolidation des gains de la phase pr c dente est entreprise et la pr ventio
127. ode Ils se sont soutenus mutuellement Elle a compl t sa th rapie et tout en restant en contact avec le centre de th rapie interne elle a commenc fr quenter un groupe de NA Au moment de la seconde entrevue l adolescente est abstinente depuis neuf mois et s isole moins Elle projette maintenir son abstinence et y parvenir par la poursuite des rencontres NA en plus de s entourer d un r seau social positif non consommateur Dans le futur elle se laisse la porte ouverte pour retourner au centre de th rapie interne s il advenait qu elle vive une rechute ou qu elle ait des difficult s contr ler sa consommation De plus elle recontactera possiblement une personne ressource de l cole avec qui le contact avait t positif Olivier Olivier 17 ans qui est musicien habite avec sa m re et son beau p re Il est le cadet de cinq enfants lesquels ont quitt le nid familial Il n a aucun contact avec son p re Les relations sont g n ralement positives avec sa m re Son beau p re consommateur habite 48 dans le foyer familial depuis peu Son r seau social est majoritairement compos d amis consommateurs mais il s est loign de certains d entre eux Il ne fr quente plus le milieu scolaire Son historique dans les services sociaux a d but l ge de quatre ans lorsqu il est arriv dans une famille d accueil o il a v cu pendant cinq ans Il est suivi par une ts depuis L
128. oient possiblement contact s pour d autres projets de recherche li s au projet valuation des MAJT l int rieur des 36 mois suivant leur participation ce projet initial Concernant le projet de m moire ici pr sent les adolescents ligibles ont t contact s par un appel t l phonique les invitant participer au projet de recherche Ils taient libres d accepter ou non de participer cette tude Pr alablement cette seconde entrevue les jeunes et leurs parents devaient autoriser par crit la participation de l adolescent via des formulaires de consentement pr vus cet effet ANNEXE II et ANNEXE ITI Une lettre d information a t envoy e aux parents afin de solliciter leur consentement ANNEXE IV Mode de collecte de donn es Les donn es recueillies proviennent de deux sources principales Premi rement une analyse de donn es secondaires a t effectu e Il s agit de donn es qui ont t recueillies dans le cadre du projet de recherche intitul Evaluation des MAJT au moyen d entrevues semi structur es Le protocole de cette entrevue est pr sent en ANNEXE V 38 Dans un deuxi me temps les participants ont t contact s par t l phone et invit s a participer au pr sent projet de recherche environ trois mois suivant la premiere entrevue Leur participation consistait en une entrevue individuelle semi structur e d une dur e variant entre 45 et 90 minutes La dur e de l ent
129. oins de cons quences n gatives Un l ment qui ressort des r sultats comme tant au c ur de la pers v rance th rapeutique est l importance du soutien de type motionnel En effet le soutien mutuel d un ami ou d un amoureux qui est galement en d marche d aide serait favorable au processus th rapeutique Les suivis de groupe sont aussi tr s appr ci s pour le soutien motionnel qu ils procurent Ces observations se rapprochent des conclusions d une tude r alis e en 2008 Davey Rothwell et al 2008 stipulant qu il est plus probable que la personne dans le besoin adh re un traitement dans le cas de l tude traitement en douze tapes lorsque des amis consommateurs y participent galement 89 De plus les r sultats permettent de mettre en lumi re qu il est tr s important que les intervenants soient attentifs aux besoins des adolescents Malgr que la litt rature ne fasse pas mention de cet l ment il ressort clairement dans ce m moire que les intervenants devraient porter une attention particuli re aux besoins exprim s Ainsi la structure des rencontres notamment leur fr quence devrait tre ajust e consid rant les besoins des adolescents Finalement les r sultats abondent sur l importance de la qualit du soutien social per ue sur la d marche d aide et la pers v rance en traitement dans le m me sens que l tude de Bergeron et ses coll gues 1997 maintes reprise
130. olescents rencontr s certains ont eu un suivi externe d autres un service interne ou une combinaison des deux Ainsi un adolescent a d but en service externe dans le cadre de rencontres avec l intervenant du CRD son cole o il a cess de se pr senter Par la suite il a compl t une premi re th rapie interne pour ensuite compl ter une seconde th rapie dans un autre centre interne Le type de trajectoire de services de chaque jeune est pr cis dans l encadr qui suit Tableau 4 Trajectoire des adolescents dans les services sp cialis s en d pendance Trajectoire de services Noms Externe B atrice H l ne Olivier Simon Interne Marie Externe Interne 2 Interne Am lie C dric Philippe Les adolescents ayant accept une orientation vers des services internes ont visit le centre de th rapie pr alablement leur admission Lors de cette visite ils taient accompagn s par leur intervenant externe du CRD ou par un intervenant de premi re ligne Une adolescente pr cise que c est une jeune du centre qui lui a fait visiter l tablissement et elle lui a racont avoir d j fugu de l endroit elle me disait que la premi re fois qu elle est venue elle a 65 fugu je me demandais comment elle avait fait parce que c est dans un trou Am lie Fait int ressant noter l adolescente qui a entendu ces dires a elle m me fugu trois fois la suite de te
131. ombudsman ulaval ca tudiante la maitrise Genevi ve Demers Lessard 418 659 2170 2822 genevieve demers lessard 1 ulaval ca 4 de 4 Directeur de recherche Daniel Turcotte 418 656 2131 2058 daniel turcotte svs ulaval ca Codirecteur de recherche Jo l Tremblay 418 659 2170 2820 joeltwemblay uqt ca Version 14 mai 2012 ANNEXE III Formulaire de consentement parental projet de m moire COPIE DU CHERCHEUR Universit Laval FORMULAIRE DE CONSENTEMENT PARENTAL parents Role du r seau social dans la trajectoire th rapeutique des jeunes vivant des difficult s li es a leur consommation de substances psychoactives Pr sentation du chercheur Cette recherche est r alis e dans le cadre du projet de ma trise de Genevi ve Demers Lessard dirig par Daniel Turcotte du d partement de service social l Universit Laval et codirig par Jo l Tremblay du d partement de psycho ducation a l Universit du Qu bec a Trois Rivi res Ce projet a t approuv par le Comit d thique de la recherche de l Universit Laval N d approbation 2011 237 21 11 2011 Avant d accepter de participer ce projet de recherche et de signer ce formulaire d information et de consentement veuillez prendre le temps de lire de comprendre et de consid rer attentivement les renseignements qui suivent Nous vous invitons a poser toutes les questions que vous jugerez utiles a la personne qui vous pr sente ce docu
132. on des adolescents au moment de la seconde AU A M Te 80 ix Figure 1 Figure 2 Figure 3 Figure 4 Figure 5 Figure 6 Liste des figures Stades de la demande d aide selon Power et ses coll gues 2005 0 17 Mod le de changement de Prochaska et Diclemente 1992 18 Dimensions du soutien social selon Beauregard et Dumont 1996 30 Processus d engagement dans la d marche th rapeutique s000sssee00 32 Processus des M canismes d acc s jeunesse en toxicomanie MAJT 37 Motivation des adolescents entamer une demande d aide 0000 00 62 xi Liste des abr viations et des sigles CCLT Centre canadien de lutte contre l alcoolisme et les toxicomanies CJ Centre jeunesse CLSC Centre local de services a la communaut CQLD Centre qu b cois de lutte aux d pendances CRD Centre de r adaptation en d pendance CSSS Centre de la Sant et des Services sociaux du Qu bec DPJ Direction de la protection de la jeunesse DSM V Fifth Edition of the Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders ESCCAD Enqu te de surveillance canadienne de la consommation d alcool et de drogues ISQ Institut de la statistique du Qu bec MAST M canismes d Acc s Jeunesse en Toxicomanie MSSS Minist re de la Sant et des Services sociaux du Qu bec NA Narcotiques Anonymes NSSQ Norbeck Social Support Questionnaire SPA Substances psychoactives SS A Social S
133. ou sur la pers v rance en traitement 72 Famille Les membres de la famille ont une influence sur la trajectoire th rapeutique Tout au long du processus ils proposent leur aide et leur soutien aux adolescents que ce soit par leurs encouragements verbaux ou par une aide tangible Plus sp cifiquement ils influencent la demande d aide en exer ant une forte pression sur l adolescent peu motiv pour rencontrer un intervenant de premi re ligne c tait mes parents parce que je ne sais pas la a allait mal a la maison on avait beaucoup de chicanes Guillaume Ils influencent galement en contactant le CRD la demande de l adolescent ou simplement en aidant l adolescent concevoir qu il serait b n fique qu il re oive des services D un autre c t un beau parent consommateur peut banaliser les SPA en optant pour des comportements de consommation peu ad quats en pr sence de l adolescent et des parents sembleraient plut t indiff rents en regard des activit s de l adolescent rien qui favorise une demande d aide Les membres de l entourage n ont cependant pas tous la m me influence Ceux qui ont d j v cu des difficult s li es la consommation de SPA et s en sont sortis apr s avoir re u des services sont per us comme tr s cr dibles par l adolescent Vu qu il son cousin l avait d j v cu tu sais je le croyais plus fait que je me suis dit ouais tu sais
134. our le Centre Domr my Mauricie Centre du Qu be monsieur Denis Grenicr commissaire aux plaintes et la qualit des services au 819 093 3606 o Pour le Centre Jean Patrice Chiasson monsicur Jean Luc Gosselin commissaire aux plaintes et la quali des services au 819 821 2500 poste 1128 Pour le Centre Normand madame Frencine Pelletier commissaire aux plaint et la qualit des services au 819 732 6521 posto 3243 Chercheur prinsipel Jo l Trsmbley 418 660 2170 34 2820 jcul teeri 4 bilay ugt en Comdonnatrice Genevi ve Demere Leasard 418 659 2170 2822 genrvieve demers leasard ugtsco Veesion 17 mars AH 108 Luversiu du Quise Tris Ravitaee quipe de a Rerherche er intervervian sue les subetances ppchoscae Qu ber RISQ Consentement Participant adolescent c J ai lu et compris le contenu du pr sent formulaire Je sais que je suis libre de participer au projet et que je demeure libre de m en retirer en tout temps par avis verbal sans que cela n affecte quoique ce soit de la suite des services que je pouirai continuer de recevoir au centre o je consulte actuellement Je certifie que le projet m a t pr sent Gt que je suis libre d accepter de participer sans contrainie ou pression de qui que ce soit Je consens participer ce projet l accepte que des analyses secondaires soient men es sur lus donn es Gour ONON es recueillies et ce uniquement sous la direction des
135. oureux sont perdus en raison de leurs habitudes de consommation 56 J ai parl avec puis il petit cousin dit tu sais c est pas mal parce que tu B atrice tais gel e genre Tu arrivais l cole puis tu tais gel e Tu sais ils trouvaient a plate parce qu ils ne savaient pas vraiment quoi faire ou quoi dire ou n importe quoi l Fait que tu sais ils ont d cid de comme s loigner de toi un peu parce que tu tais gel e B atrice Les propos des adolescents sugg rent que leur consommation probl matique a comme cons quence de fragiliser les relations familiales Lorsque les parents d couvrent les activit s de l adolescent l atmosph re du milieu familial se d grade au point o la consommation devient le principal sujet des disputes c tait des conflits sur n importe quoi mais souvent c tait li la consommation Guillaume Les adolescents soul vent entretenir des contacts conflictuels avec leurs parents contacts ponctu s de cris et d insultes et caract ris s par un manque de respect et de confiance Dans certains milieux sans que les contacts soient n cessairement conflictuels la famille serait peu pr sente Tu sais moi ma famille la Elle n a jamais jamais t quelqu un beaucoup pr sente tu sais ils sont pr sents mais tu sais tu ne le sens pas Ils sont juste la Tu les vois puis c est comme ton chat l Olivier Dans d autres cas n
136. outefois qu il soit possible de pr ciser la nature de ce lien Les adolescents pour qui la consommation a diminu e profil trois la suite des services sp cialis s ont en commun quelques caract ristiques Dans tous les cas la demande d aide a t faite la suite de conseils d un intervenant de premi re ligne attach au CJ au CLSC ou l cole et c est cet intervenant qui a agi comme facilitateur pour le contact avec le CRD Aucun de ces adolescents n a initi lui m me ce contact que ce soit pour demander des services ou pour prendre rendez vous De plus ces quatre adolescents taient au stade de contemplation au moment o ils ont entam leur d marche d aide 81 Chapitre 5 Discussion Les r sultats de ce projet de recherche mettent en lumi re le r le du contexte et de l environnement dans lesquels l adolescent volue sur ses d cisions et sur ses actions Plus sp cifiquement l tude soul ve que le r seau social tant le r seau informel amis parents autres membres de la famille que le r seau formel intervenants professeurs est susceptible de jouer un r le des moments cl s de sa vie En l occurrence dans le cadre de ce projet de recherche l attention est port e sur la trajectoire th rapeutique en d pendance Les adolescents ont labor au sujet de multiples facteurs ayant influenc de pr s ou de loin leur demande d aide ainsi que leur pers v rance en traitement a
137. peut galement avoir un impact positif Ballon et al 2004 22 Pers v rance en traitement Une fois que les jeunes ont proc d a la demande d aide ils entrent dans un processus th rapeutique Cependant malgr l existence de traitements vari s structur s et efficaces offerts aux jeunes aux prises avec un probl me de consommation d alcool ou de drogues le succ s th rapeutique demeure in gal Godley Dennis Godley amp Funk 2004 Divers facteurs sont li s cette r alit Parmi ceux ci il y a la terminaison pr matur e du traitement qui est malheureusement assez fr quente et ce dans les diff rents types de th rapies L arr t de la th rapie avant la dur e minimum pr vue Frayn 1992 ou la terminaison pr matur e r f re au concept de pers v rance Bergeron Marcil et Laflamme Cusson 1996 distinguent deux types de pers v rance la pers v rance absolue et la pers v rance relative La pers v rance absolue r f re une mani re dichotomique de voir les choses l individu poursuit ou non le traitement jusqu ce qu il soit consid r comme tant compl t La compl tion du traitement est jug e selon la couverture enti re de la dur e pr vue du traitement Quant la pers v rance relative elle fait r f rence la p riode de participation au programme sans que le programme ne soit n cessairement couvert en entier L individu peut avoir pers v r au traitement un c
138. peut devenir un enjeu important pour l adolescent qui a la fois des amis consommateurs et des amis non consommateurs Certains amis vont exprimer leur inqui tude face aux comportements de consommation incitant m me parfois l adolescent cesser ou diminuer Ils amis savaient que moi que j avais un probl me l a paraissait l puis ils me disaient hey relaxe l dessus la consommation Philippe Professionnels Les adolescents soul vent que les comportements des professionnels peuvent avoir une certaine influence sur leur consommation Ces derniers apportent g n ralement un soutien l adolescent qui souhaite modifier ses habitudes notamment en communiquant de l information sur les risques associ s la consommation Le contact positif avec le professionnel peut d boucher sur une plus grande ouverture chez l adolescent modifier ses comportements Elle m a fait r aliser que je veux dire a peut vraiment apporter des troubles psychologiques m me physiques avec ces m dicaments l Fait que j ai genre fait what the fuck puis j ai comme arr t Simon Vers une demande d aide C est ce moment lorsque l adolescent exprime une certaine ouverture au changement aussi minime soit elle que l id e d entamer une d marche d aide commence faire surface Pour les adolescents rencontr s diff rents facteurs sont l origine de leur d cision de s
139. points tournants de la vie King et al 2006 Elle value comment divers facteurs dont le soutien social peuvent faciliter ou nuire l adaptation face diverses situations Parmi ces situations il y 31 a le fait de s engager dans une d marche th rapeutique et d y pers v rer C est cette approche de nature qualitative qui a t choisie dans le cadre de ce m moire tel que pr cis dans le chapitre suivant pour explorer le processus d engagement dans la d marche th rapeutique Voici un sch ma du processus d engagement dans la d marche th rapeutique Le processus de demande d aide est illustr en relation avec des facteurs agissant comme des barri res ou des facilitateurs ce processus et la pers v rance dans le traitement est en relation avec les divers facteurs pouvant l influencer Processus de demande d aide Fr A Pers v rance au Reconnaissance D cision de S lection du du probl me chercher de service et son traitement l aide utilisation Barri res au processus de demande d aide Facilitateurs au processus de Facteurs influen ant la pers v rance demande d ai Dewees Li es aux relations Structurelles et li es au meas Li s aux relations Panel Li s aux relations Kinterpersonnelles programme de traitement interpersonnelle inter personnelle Figure 4 Processus d engagement dans la d marche th rapeutique En r sum la consommation de
140. que le nombre de personnes identifi es dans l entourage de l individu le r seau comme pouvant favoriser la d marche d aide qui influenceraient la pers v rance en traitement Bergeron et al 1997 Cette revue de litt rature met en lumi re que des facteurs li s aux relations interpersonnelles peuvent influencer tant le processus de demande d aide que la pers v rance en traitement Il s av re int ressant d explorer en profondeur ce r le du r seau social Ce m moire s int resse ce r le en questionnant les adolescents sur les relations qu ils entretiennent avec les personnes significatives de leur entourage Ces personnes peuvent tre des membres de la famille des amis des intervenants des professeurs etc Elles ont pu jouer un r le un moment ou un autre de la trajectoire th rapeutique Explorons plus pr cis ment les caract ristiques associ es au r seau social Z R seau social Au cours de son parcours de vie l humain peut g n ralement compter sur un r seau social plus sp cifiquement un r seau de soutien Ce soutien social peut provenir de sources vari es et son impact est souvent consid rable Il peut influencer aux diff rentes tapes de la trajectoire th rapeutique c est a dire la demande d aide et la pers v rance dans le traitement Il devient donc incontournable de s int resser son r le dans la trajectoire th rapeutique du jeune vivant des difficult s li es
141. que leur pr sence soit soulign e quelques reprises sont rarement rapport s comme des membres significatifs du r seau social Cette constatation est tonnante compte tenu que les adolescents fr quentant un tablissement scolaire passent plusieurs heures quotidiennement avec leur enseignant Ceci laisse croire que les membres les plus significatifs du r seau social formel ne sont pas n cessairement ceux que les adolescents c toient le plus fr quemment Bien que les intervenants soient au c ur du processus th rapeutique ils ne sont pas les seuls exercer un r le sur la trajectoire th rapeutique Les membres du r seau informel qui sont les plus pr sents dans les vies des adolescents exercent aussi un r le Ils sont nombreux parents amis fratrie famille loign e Ils sont dans le quotidien des adolescents et ce qu ils pensent ou font a un impact sur les adolescents Bien qu il soit impossible d tablir de lien de cause effet entre l influence des membres du r seau informel et les choix ainsi que les actions des adolescents il est constat que les adolescents s entourent de personnes qui leur ressemblent ou a qui ils souhaitent ressembler Par ailleurs plusieurs connaissent une reconfiguration de leur r seau social en cours de trajectoire th rapeutique Des amis consommateurs laissent place a des amis non consommateurs lorsque les adolescents cessent ou r duisent leur consommation Contexte de la consom
142. que tu consultes o Autres personnes Ce qu ils pensent font au sujet de ta consommation Leur r le dans le fait que tu as consult ou que tu consultes Question g n rale e D cris nous comment cela s est pass partir du moment o tu as eu besoin d aide ou encore partir du moment o quelqu un t a propos de consulter pour ta consommation jusqu a aujourd hui Pars du d but et raconte nous tous ce que tu as fait toi et tes parents s ils sont impliqu s les services tu as re u ou non ce que tu en penses les difficult s rencontr es ce qui t a aid tout cela jusqu aujourd hui Description des MAJT Ici on suppose que les jeunes ont eu deux valuations dont la DEP ADO et ensuite l IGT Ado dans des tablissements diff rents et qu ensuite ils ont t r f r s vers un centre de traitement ou un service du CRD Pour le jeune ces tapes sont possiblement confuses L art de l interviewer est d utiliser les mots du jeune de lui faire d crire les tapes qu il a franchies tenter d identifier les tablissements fr quent s partir de son vocabulaire de ses mots Pour d marrer il est recommand de faire un petit d broussaillage rapide o on lui demande de nous rappeler les tapes qu il a franchies Voici quelques propos possibles 121 On se rencontre parce que tu as recu des services pour ta consommation Parle moi des diff rentes tapes ou d
143. qui fut l l ment d clencheur pour retourner vers des services sp cialis s cette fois ci en interne Projections futures Lorsque les adolescents se projettent dans le futur certains voient la consommation absente de leur vie D autres envisagent continuer consommer mais de fa on occasionnelle et dans des circonstances appropri es je consomme quand a me tente et dans les bonnes situations pas si c est pour soulager de quoi B atrice Craignant ne pas tre en mesure de cesser totalement la diminution appara t alors comme un plan alternatif l arr t bien je vais essayer l mais sinon si a chie bien je vais essayer de diminuer Am lie Les propos des adolescents laissent transpara tre beaucoup d ins curit face au contr le futur de leur consommation Si certains adolescents mentionnent qu en situation de rechute 71 les trucs appris en cours de suivi seront utilis s plusieurs laissent la porte ouverte pour retourner voir leur intervenant du CRD externe ou pour refaire un s jour en centre de th rapie interne s ils vivent une rechute et s ils ont le sentiment d tre incapables de se relever seuls Un adolescent pr voit galement retourner rencontrer son intervenant du CRD externe lors d v nements majeurs dans sa vie comme le fait d aller vivre seul pour la premi re fois en appartement Quand je vais tre en appart parce que a va tre un lan de l
144. r Dans le fond c est comme un nouveau d part Olivier Un des principaux motifs expliquant pourquoi certains continuent de consommer occasionnellement ou font des rechutes est l accessibilit aux SPA quand je suis arriv e ici il y a trois filles qui en avaient dans l unit et elles m en ont toutes donn Am lie Les trois profils sont illustr s dans le tableau suivant 69 Tableau 5 Profils de consommation des adolescents en cours de trajectoire th rapeutique ou post service Profils Noms des adolescents Citations Arr t de la consommation C dric Marie Philippe quand tu as un mois d abstinence tu vas chercher un mois fait que la voila pas longtemps j ai t chercher mon neuf mois Marie Diminution de la consommation Guillaume H l ne une fois de temps en temps encore je consomme mais vraiment moins qu avant Guillaume A recommenc consommer Am lie B atrice Olivier je fais des petites rechutes j en ai fait diminution compar la Simon une lundi puis j en ai fait une voila de consommation dans le pass a trois semaines puis a faisait six apr s une p riode d arr t mois avant a que j en avais pas pris Olivier Diminution des cons quences v cues L arr t ou la r duction des activit s de consommation de drogue s accompagne d une att nuation des cons quences n gatives li es aux SPA Certains jeunes qui rapport
145. r pens quitter le centre de th rapie interne alors qu elle sentait que le groupe tait pollu par la pr sence d une jeune De plus bien que le soutien mutuel puisse agir comme favorisant la pers v rance 1l peut galement avoir l effet contraire lorsque le partenaire procurant ce soutien quitte pr matur ment par exemple les services internes Professionnels Des professionnels sont pr sents et susceptibles d influencer aux diverses tapes de la trajectoire th rapeutique Les adolescents ont soulev de nombreux l ments qui favorisent un bon lien de confiance et plusieurs attitudes qu ils appr cient chez les intervenants rencontr s Les propos sont similaires aux diff rentes tapes l exception de quelques l ments concernant pr cis ment la demande d aide Concernant sp cifiquement la demande d aide les conseils des intervenants de premi re ligne et la pression exerc e par l cole sont susceptibles d amener l adolescent accepter de faire une demande vers les services sp cialis s De plus tel que pr cis dans la section initiation de la demande d aide il est important que l intervenant offre activement des services plut t que passivement pour encourager l adolescent dans ses d marches De fa on g n rale les adolescents vivent des contacts positifs et respectueux avec les intervenants que ce soit avec ceux de la premi re ligne ou avec ceux des services sp cialis s en
146. rc e par son milieu scolaire rapporte avoir fait une prise de conscience de l ampleur de son probl me lors des premi res rencontres avec l intervenant au CRD 63 Cette phase d accueil marque galement l tape pendant laquelle les adolescents vont se fixer des objectifs pr cis li s a leurs activit s de consommation Ces objectifs sont cependant tr s variables Certains souhaitent arr ter compl tement de consommer alors que d autres visent une r duction moi mon objectif qu on s tait fix c tait de diminuer et de ne pas venir intoxiqu e l cole H l ne Description nature des services re us Les niveaux de motivation variables des adolescents en d but de processus font en sorte que lors des premi res rencontres certains intervenants reviennent sur le caract re volontaire de la d marche il me d crivait que c est toi Si tu veux le faire tu le fais Sinon on se suit pas puis that s it C dric il m a vraiment donn le choix de continuer ou de laisser faire ou dans le fond de me laisser aller Simon Cette libert de d cision quant au d roulement de l intervention est appr ci e les adolescents aiment tre libres de faire des choix Le d roulement des premi res rencontres avec l intervenant du CRD est similaire pour les diff rents r pondants Les intervenants profitent des premiers moments avec l adolescent pour tracer un portrait pr cis de sa con
147. re de la recherche de leur responsabilit civile ou professionnelle Surveillance des aspects thiques Pour tout renseignement li a vos droits vous pouvez contacter le Comit d thique de la recherche en toxicomanie CERT du Centre Dollard Cormier au 514 385 1232 poste 3205 Renseignements suppl mentaires Si vous avez des questions sur la recherche ou sur les implications de la participation du jeune veuillez communiquer avec Genevi ve Demers Lessard tudiante la ma trise au 418 659 2170 poste 2822 ou l adresse courriel suivante genevieve demers lessard 1 ulaval ca Votre collaboration est pr cieuse pour nous permettre de r aliser cette tude et nous vous remercions tudiante la maitrise Genevi ve Demers Lessard 418 659 2170 2822 genevieve demers lessard 1 ulaval ca 3 de 4 Directeur de recherche Daniel Turcotte 418 656 2131 2058 daniel turcotte svs ulaval ca Codirecteur de recherche Jo l Tremblay 418 659 2170 2820 joel remblay juqtr ca Version 14 mai 2012 117 COPIE DU CHERCHEUR Universit Laval Consentement Parents ou repr sentant l gal du participant adolescent J ai lu et compris le contenu du pr sent formulaire pour le projet qui requiert la participation de mon adolescent e Je consens ce que mon adolescent e participe ce projet Je sais que mon adolescent e est libre de participer au projet et qu il demeure libre de s en retirer en tout temps par
148. re les raisons sous jacentes la consommation que pour offrir l opportunit de s exprimer sur des th mes que des adolescents ont l habitude d internaliser ce qui peut avoir un effet de soulagement a m aide sortir ce que j ai en dedans puis euh a m aide gu rir un petit peu mes affaires puis pas tout le temps garder a en dedans parce qu moment donn c est que a p te Fait 66 que a c est comme pouh c est a un petit calme dans l me quand je ressors je suis comme pouh bon qu est ce qu on fait aujourd hui a me relaxe apr s Olivier Ce que les adolescents ont particuli rement appr ci de ces services externes sont les relations interpersonnelles rencontres de groupe et rencontres parents adolescents et des l ments plus pratiques et structurels comme les conseils les feuilles de trucs et les devoirs ce que j ai bien aim l genre vraiment gros l bien ce sont les devoirs l Bien tu sais elle me donne pas mal de trucs ce sont des feuilles avec des trucs dessus B atrice De plus le volet psycho ducatif des rencontres est soulev comme aidant notamment les explications des effets et des cons quences possibles des SPA M informer sur les drogues juste pour m informer des cons quences des s quelles qu est ce que a fait ton cerveau la chimie tout a les m dicaments les inqui tudes pourquoi j ai
149. recontacte le CRD Elle a donn un ultimatum son fils 1 aller en th rapie interne 2 aller suivre une formation en 50 Ontario L adolescent a choisi la th rapie interne et a d but ces services internes tout en conservant un contact avec son intervenant des services externes du CRD Au moment de la seconde entrevue l adolescent est en services internes depuis environ une semaine Il mentionne avoir v cu son entr e en traitement comme un v nement stressant mais il appr cie beaucoup les services et le contexte de groupe de la r adaptation Dans ses projections futures l adolescent envisage ne plus consommer du tout ou que tr s rarement Il se garde la porte ouverte pour recontacter son intervenant du CRD externe au besoin Simon L adolescent amateur de po sie et de philosophie est le cadet d une famille de six enfants Simon 16 ans habite actuellement avec son fr re a n Il entretient de bonnes relations avec ce dernier mais est tr s peu en contact avec ses parents et les autres membres de sa fratrie Son r seau social est riche en amiti s int gres Lors de la deuxi me entrevue il est principalement entour d amis non consommateurs L adolescent fr quente l cole secondaire Dans le pass il a t suivi par une psychologue pour ses difficult s li es la consommation de drogues et a oscill entre les familles d accueil la maison et le CJ depuis son jeune ge Les v nemen
150. rencontre d un individu en difficult avec un produit dans un environnement socio conomique particulier Autrement dit l impact de la consommation d pend de trois l ments d terminants le produit la personne et l environnement Zinberg 1984 Le produit r f re la nature de la substance consomm e ses effets associ s la quantit consomm e la fr quence d utilisation et son mode d administration D autre part il est entendu par la personne les caract ristiques individuelles tant au plan psychologique qu au plan physiologique Finalement l environnement fait r f rence au contexte dans lequel l individu volue ainsi que le contexte de l activit de consommation Les comportements de consommation peuvent tre regroup s selon diverses cat gories soit en ordre croissant de s v rit l usage r cr atif la consommation risque la consommation probl matique Tremblay amp Blanchette Martin 2009 et le trouble li a l usage d une substance American Psychiatric Association 2013 Il est important de pr ciser que ces niveaux de consommation sont plus faciles a distinguer pour les adultes que pour les jeunes Pour ces derniers bien que ces niveaux puissent tre de bons points de rep re afin d valuer la s v rit de leur consommation il faut faire preuve de nuance dans la r f rence ces niveaux de consommation et dans leur interpr tation L usage r cr atif est le compor
151. revue est variable selon l ampleur des propos du participant Ces entrevues individuelles ont eu lieu dans les locaux du CRD de la r gion de provenance de l adolescent ou au centre d h bergement du Centre jeunesse CJ Par exemple pour la r gion de la Mauricie Centre du Qu bec des entrevues ont eu lieu dans les locaux du CRD Domr my Mauricie Centre du Qu bec Elles se sont d roul es a un moment qui convenait aux disponibilit s du participant et de l tablissement Les entrevues traitaient de diff rents aspects du r seau social des adolescents Ils taient invit s a expliquer leurs d marches au sein des services sp cialis s tout en verbalisant au sujet de leur r seau social et de l influence de ce r seau sur leur trajectoire th rapeutique demande d aide et pers v rance en traitement Les sujets pr cis sur lesquels les adolescents ont t questionn s lors de cette deuxi me entrevue sont pr sent s dans le protocole d entretien en ANNEXE VI Les entrevues ont t enregistr es sur support audio et transcrites mot pour mot pour tre ensuite utilis es des fins d analyses qualitatives Analyse des donn es La m thode d analyse des donn es utilis e dans le cadre de ce projet de m moire est l analyse de contenu Elle permet l extraction de la signification des donn es collect es pr alablement L analyse de contenu se r alise en diverses tapes pr paration du mat riel pr analyse explo
152. rs responsables et l quipe de recherche Introduction et objectifs de la recherche Le but de cette recherche est de documenter la qualit des services d accueil d valuation et d orientation des jeunes ayant des difficult s avec l alcool ou les drogues Les r sultats obtenus permettront d am liorer ces services dans les diff rentes r gions du Qu bec Participation Vous participerez une entrevue en groupe ou individuelle selon les possibilit s locales au sujet de votre exp rience en tant qu utilisateur en tant que jeune ou parent de ces services d accucil valuation orientation des jeunes de votre r gion Plus pr cis ment nous sommes int ress s conna tre votre vision au sujet de la fa on dont les jeunes sont accueillis valu s et orient s votre degr de satisfaction envers le service ainsi que votre point de vue au sujet des d lais d attente et des services offerts durant ce d lai L entrevue est d une dur e d environ 75 minutes et sera enregistr e sur support audio puis transcrite afin d tre analys e Avantages et b n fices Votre participation au projet de recherche pourrait favoriser l am lioration des services concernant l accueil l valuation et l orientation des jeunes ayant des difficult s avec l alcool et les drogues Elle pourrait nous aider am liorer ces services Chercheur principal Jo l Tremblay 418 659 2170 2820 joel tremblay uatr ca 1 Coordonnatrice
153. rvention sur les substances poychouctives Qu bez n RISQ du projet actuel d analyser les donn es plus en profondeur ou parfois sous un angle diff rent Ces analyses secondaires seront faites uniquement sous la direction des chercheurs de l quipe actaelle souvent avec leurs tudiants Un nombre limit de projets seront men s par exemple environ cinq et chacun devra tre approuv par des comit s d thique de la recherche dont le comit d thique de la recherche en toxicomanie C RT Comme mentionn pr c demment toutes les donn es seront d truites apr s sept ann es suivant la fin du projet actuel Vous pourrez accepter ou refuser ce point s par ment du reste du projet voir la fin du formulaire de consentement Indemnisation Si vous deviez subir quelque pr judice que ce soit d votre participation au projet de recherche vous recevrez tous les soins et services requis En acueptant de participer ce projet vous ne renoncuz aucun de vos droits ni ne lib rez les chercheurs l organisme subventionnaire et l tablissement de leur responsabilit civile et professionnelle Possibilit de recontacter les jeunes participant an projet Nous vous demandons uniquement les jeunes l autonsstion de vous recontacter uniquement pour des projets futurs de recherche directement reli s ceiui ci au cours des 36 prochains mois Nous pourrions tre int ress s conna tre votre parcours de vie suite
154. s amp Chang 2000 Il est toutefois important de nuancer ce propos puisque la famille peut dans certains cas tre un facteur de risque la consommation de SPA chez les jeunes par exemple lorsque les parents eux m mes consomment ou que leurs attitudes favorisent la consommation Tremblay Bertrand amp M nard 2005 La th rapie familiale multidimensionnelle a d montr son efficacit pour traiter l abus de SPA chez les jeunes Une tude l a compar une th rapie de groupe et une intervention ducative pour les parents de jeunes consommateurs de SPA Les donn es recueillies 12 mois suivant le d but de traitement permettent de constater que les jeunes ayant particip la th rapie familiale multidimensionnelle r duisent davantage leur consommation que ceux ayant particip aux deux autres interventions Liddle et al 2001 long terme avec cette th rapie les gains th rapeutiques seraient significatifs Liddle 2002a Approche de renforcement par la communaut Ce mod le inclut dix s ances individuelles avec le jeune et quatre s ances avec les proches dans une approche bas e sur le case management Dennis et al 2004 Il pr conise l enseignement aux jeunes de fa ons ad quates de composer avec les probl mes plut t que le recours des mani res inad quates comme la consommation de SPA Pour se faire l approche de renforcement par la communaut combine un mod le de conditionnement op ran
155. s les adolescents mentionnent avoir le sentiment par exemple que leur famille amis et intervenants les encouragent et les soutiennent dans leurs d marches Ils se sentent appr ci s par leur entourage notamment par leur famille laquelle fait sentir l adolescent qu elle est fi re et contente de ses d marches d but es Cette influence positive du r seau social vient sous forme de soutien motionnel Ce soutien est procur par les membres significatifs de l entourage et para t tre tr s appr ci par les adolescents Comme l impact de certains membres significatifs peut tre b n fique ces derniers pourraient davantage tre impliqu s en cours de suivi externe mais galement en suivi interne Mod les d intervention en toxicomanie Ces constatations sur l impact positif que peuvent avoir les membres de l entourage sur le processus th rapeutique vont dans le m me sens que les conclusions de l tude Cannabis Youth Treatment Dans le cadre de cette tude cinq mod les d intervention pour les jeunes vivant des difficult s li es leur consommation de SPA ont t valu s afin d appuyer scientifiquement les interventions aupr s des adolescents Diamond et al 2002 Tant dans ce m moire que dans l tude du Cannabis Youth Treatment l implication du r seau social particuli rement de la famille serait b n fique sur la pers v rance en traitement De plus l implication de la famille favoris
156. s aidant Quelles attitudes de son r seau sont aidantes e Qu est ce qui a jou un r le dans le changement o Les services re us o Liens significatifs avec des personnes e Bref historique des services relations d aide re us jusqu aujourd hui e Que pense t il qu il arrivera dans le futur par rapport o Consommation o Services 125 l ANNEXE VII Grille de codification Pr CRD avant les services sp cialis s 1 1 Descriptif 1 1 1 Bref historique d aide re ue 1 1 2 Journ e typique de consommation 1 1 3 Autre descriptif 1 2 Ce que l adolescent pense ou fait au sujet de consommation des services 1 3 Ce que son r seau social pense ou fait au sujet de consommation des services 1 3 1 Parents 1 3 2 Fratrie 1 3 3 Amis 1 3 4 Autres 1 4 Sources d influence CRD MAJT entr e dans les services sp cialis s 2 1 Descriptif 2 2 Ce que l adolescent pense ou fait au sujet de consommation des services 2 3 Ce que son r seau social pense ou fait au sujet de consommation des services 2 3 1 Parents 2 3 2 Fratrie 2 3 3 Amis 2 3 4 Autres 2 4 Sources d influence Post CRD apr s le d but des services sp cialis s 3 1 Descriptif 3 2 Ce que l adolescent pense ou fait au sujet de consommation des services 3 3 Ce que son r seau social pense ou fait au sujet de consommation des services 3 3 1 Parents 3 3 2 Fratrie 3 3 3 Amis 3 3 4 Autres 3 4 Sources d influence 3 5
157. s de l Universit Laval Norbeck J S Lindsey A M amp Carrieri V L 1981 The development of an instrument to measure social support Nursing research 30 5 264 269 Olievenstein C 1987 La Clinique du toxicomane Paris France Editions universitaires Begedis Organisation mondiale de la sant 2012 Il faut un meilleur acc s aux soins pour les personnes pr sentant une d pendance Rep r a __http www who int media centre news notes 2012 drug use 20120626 fr Poupart J Deslauriers J P Groulx L Laperri re A Mayer R Pires A 1997 La recherche qualitative enjeux pist mologiques et m thodologiques Boucherville Ga tan Morin 101 Power T J Eiraldi R B Clarke A T amp Mazzuca L B 2005 Improving Mental health service utilization for children and adolescents School Psychology Quarterly 20 2 187 205 Prochaska J O Diclemente C C amp Norcross J C 1992 In search of how people change Applications to addictive behaviors American Psychologist 47 9 1102 1114 Roffman R A Klepsch R Wertz J S Simpson E E amp Stephens R S 1993 Predictors of attrition from an outpatient marijuana dependence counseling program Addictive behaviors 18 553 566 Rudkin J K 2003 Community pychology Guiding principles and orienting concepts New Jersey Prentice Hall Sant Canada 2000 Les drogues faits et m faits Ottawa Ont
158. s le groupe ils ont des v cus similaires ils sentent qu ils se comprennent et s entraident tout le monde se comprend puis on s entraide on se dit continue a va bien aller puis tu sais j ai confiance en toi des affaires de m me Philippe Ce soutien mutuel se retrouve tant en centre de th rapie interne qu en contexte de services externes offerts en modalit de groupe par le CRD Le soutien mutuel semble tre au c ur de la pers v rance en traitement J ai trouv a le fun qu il y ait quelqu un genre qui ait t avec moi tout le long dans les jeunes c tait un peu comme avec tous les autres du groupe mais tu sais j ai tout vu comment il a volu et il a tout vu comment j ai volu Marie Les amis favorisent galement la poursuite des services lorsqu ils d montrent de la fiert envers les d marches entreprises par l adolescent ou encore en d montrant de la d ception 76 lorsque l adolescent pense ou abandonne le suivi il m a dit que j tais conne d avoir abandonn quand j tais revenue Am lie D un autre c t certains amis peuvent nuire a la pers v rance au traitement L approbation de l arr t pr matur des services en raison de l am lioration de la situation du jeune ou encore en raison de l mergence de tensions relationnelles peuvent amener le d sir de cesser les services Pour citer un exemple une adolescente rapporte avoi
159. s probl mes v cus par leur enfant Cette attitude peut nuire au soutien qu ils offrent l enfant et peut rendre difficile l acc s au traitement Currie 2001 Le fait d avoir des parents qui ont une mauvaise compr hension des probl mes v cus par le jeune qui procurent peu ou pas de soutien et qui ne se questionnent pas sur les raisons sous tendant la consommation est galement une barri re Ballon et al 2004 En outre la dynamique familiale peut nuire au processus de demande d aide Les participants l tude de Ballon et ses coll gues mentionnent que les conflits familiaux et une histoire d utilisation de SPA dans la famille peuvent d courager la demande d aide Finalement les pairs peuvent exercer une influence sur le processus de demande d aide La pression des pairs peut tre une barri re la recherche d aide En effet lorsque les activit s et les valeurs v hicul es au sein du groupe de pairs normalisent la consommation de SPA cette situation repr sente un obstacle Currie 2001 Il est moins probable qu un jeune entame une d marche d aide lorsque son entourage est impliqu dans des activit s li es la consommation de SPA Ballon et al 2004 Au sens plus large plusieurs jeunes mentionnent qu une barri re majeure la recherche d aide est le sentiment de ne pas se sentir soutenu par ses proches et par la soci t Ballon et al 2004 20 Des barri res structurelles peuvent g
160. s sp cifique au projet de m moire par ces deux questions de recherche e Quel est le r le du r seau social dans le processus de demande d aide chez des adolescents vivant des difficult s li es leur consommation de SPA e Quel est le r le du r seau social dans la pers v rance en traitement chez les adolescents vivant des difficult s li es leur consommation de SPA 33 Chapitre 3 M thode de recherche Perspective pist mologique le constructivisme Dans le cadre de ce projet de recherche la production de la connaissance est vue avec la lunette du constructivisme Selon ce paradigme pist mologique la connaissance est le fruit de la construction que le sujet se fait de la r alit lorsqu il est en contact et en interaction avec celle ci Berger amp Luckmann 1967 La personne se construit une r alit en fonction des l ments int gr s La r alit est donc en quelque sorte relative En ce sens ce n est pas une seule et unique r alit qui est per ue par tous Chaque personne se reconstruit sa propre r alit en fonction de ses connaissances et autres l ments exp rientiels int gr s Cette r alit est donc li e l organisation d un monde constitu par l exp rience de la personne ainsi qu son monde subjectif et non une r alit objective Von Glasersfeld 1989 Watzlawick 1988 Ce projet s inscrit dans le cadre de ce paradigme puisque son int r t central est de
161. s un classeur barr dans un local d assistants de recherche l Universit du Qu bec Trois Rivi res Les donn es de recherche sans renseignement nominatif seront conserv es pour une dur e de 5 ans et d truites la fin de cette dur e La destruction des informations se fait comme suit les fichiers informatiques sont effac s et les informations sous format papier sont d chiquet es Le Comit d thique de la recherche en toxicomanie C RT du Centre Dollard Cormier et toute autre personne autoris e par la loi peuvent consulter vos dossiers des fins de v rification ou de gestion de la recherche Tous adh rent une politique de confidentialit stricte Participation volontaire et droit de retrait La participation cette tude est enti rement volontaire de votre part Vous tes tout fait libre d accepter ou de refuser d y participer Vous tes galement libre tout moment de mettre fin votre participation cette tude Votre d part n entrainera aucune forme de pression de la part de l tudiante la ma trise ni de pr judice ou de perte des avantages dans les centres de traitement o vous avez des services En acceptant de participer au projet de recherche vous tes libre de refuser de r pondre certaines question qui pourraient faire r f rence des v nements sensibles de votre vie et ce sans le besoin de vous justifier Pour mettre fin votre participation la recherche vous n ave
162. sa consommation de SPA Le concept de r seau social a t utilis pour la premi re fois en 1954 par l anthropologue Barnes Merckl 2004 Depuis il a t cit dans plusieurs autres disciplines dont le service social Une multitude de d finitions de ce concept existent Le r seau social peut r f rer un ensemble tr s large dit macrosocial ou un ensemble plus limit dit microsocial Hawe et ses collaborateurs 2004 proposent une d finition syst mique Ils d finissent le r seau social comme tant l ensemble des relations entre les individus les groupes et les institutions Soutien social Le soutien social r f re une influence positive que peut exercer le r seau social sur l individu Il est offert par la partie du tissu relationnel vers laquelle une personne vivant des difficult s se tourne ou pourrait se tourner pour obtenir de l aide Vaux 1988 Ces personnes de l entourage procurent diff rents types de soutien social Types de soutien social Il existe divers types de soutien social Un m me type peut tre ad quat ou non d pendamment du contexte Cohen amp Wills 1985 Diverses typologies sont propos es pour d crire les types de soutien social mais elles sont pour plusieurs similaires Une tude de 2006 d crit trois types soit le soutien motionnel le soutien instrumental et le soutien 28 cognitif King Willoughby Specht amp Brown Le premier type se rapporte au sout
163. scents des r gions de la Capitale Nationale l Estrie Montr al et la Mauricie Centre du Qu bec Quatre des adolescents rencontr s sont des filles et cinq des gar ons tous g s entre 14 et 17 ans Au moment des entrevues quatre adolescents ne fr quentaient plus l cole secondaire alors que cinq taient l cole Deux des participants vivaient en h bergement au CJ et la balance des adolescents vivaient avec un deux parents ou un tuteur l gal Lors de la deuxi me entrevue huit adolescents ne recevaient plus de services sp cialis s en d pendance et un tait en service interne au CRD Voici les portraits plus d taill s de chacun des participants Par souci de confidentialit les pr noms des jeunes ont t chang s Am lie La dynamique Am lie 14 ans qui pratique la danse est la cadette d une famille de quatre enfants Ses parents sont s par s Elle habitait en garde partag e mais est actuellement en h bergement au CJ Elle entretient de bonnes relations avec son p re cependant la relation avec sa m re est difficile et conflictuelle Son r seau social est riche d amiti s Il est compos d amis d enfance et d adolescents avec qui elle vit au CJ certains consomment et d autres ne consomment pas Elle a galement d velopp des liens significatifs avec des intervenants du CJ Son historique de relation d aide se limite des services re us d une travailleuse sociale t s l ge de
164. secondaires soient men es sur les donn es recueillies tudiante la ma trise Genevi ve Demers Lessard 418 659 2170 2822 genevieve demers lessard 1 ulavalca 1 de 4 Directeur de recherche Daniel Turcotte 418 656 2131 2058 daniel turcotte svs ulaval ca Codirecteur de recherche Jo l Tremblay 418 659 2170 2820 joel temblay uaqtr ca Version 14 mai 2012 115 COPIE DU CHERCHEUR Universit Laval Avantages et b n fices La participation du jeune au projet de recherche pourrait favoriser l am lioration des services concernant l accueil l valuation et l orientation des jeunes ayant des difficult s avec l alcool et les drogues Elle pourrait aider am liorer ces services Inconv nients et risques Il se peut que la participation du jeune lui rappelle certaines exp riences difficiles e g difficult s li es la consommation ou li es aux relations interpersonnelles Toutefois si c tait le cas nous l encourageons en faire part son intervenant Par ailleurs s il le souhaite une liste de coordonn es de ressources d aide lui sera remise la fin de l entrevue Il pourra faire part de ses pr occupations la personne qui m ne l entrevue de recherche et elle pourra au besoin le guider dans ses d marches d aide Compensation Pour cette rencontre le jeune recevra une compensation financi re sous forme d un bon d achat dans un centre d achats de sa r gion d une valeur de 30 La
165. sommation notamment via l administration d un outil d valuation Par la suite ils vont g n ralement lui recommander de poursuivre vers des services externes ou internes Les rencontres de suivi externe ont habituellement lieu directement dans le milieu de l adolescent par exemple au CJ ou l cole Les jeunes l tude qui rappelons nous ont t rencontr s la suite de leur valuation sp cialis e ont tous poursuivi vers un service sp cialis en d pendance l exception d un adolescent Ce dernier a compl tement cess les rencontres en cours de phase d accueil C est avoir un petit suivi l externe ici l qu elle voyait que c tait a le plus pratique l puis je n ai pas continu mais elle m a dit que ce n tait jamais ferm les portes ici Guillaume 64 Certains parents des adolescents se voient galement offrir des services par le CRD On note toutefois dans cette recherche que seuls les parents d un adolescent utilisent ces services Cependant certaines familles sont impliqu es dans un suivi avec une autre instance ex CLSC en parall le des services sp cialis s que l adolescent re oit en d pendance Post AEO services sp cialis s en d pendance v nements post A O Tel que mentionn pr c demment au cours des premi res rencontres l adolescent se voit offrir de d buter des services externes ou internes selon ses besoins Parmi les ad
166. ssus de demande d aide n est pas uniforme Des auteurs proposent diff rentes mani res de conceptualiser ce d but de parcours Dans le cadre de ce projet de m moire deux mod les sont pr sent s Trajectoire de demande d aide Premi rement les tapes de la demande d aide peuvent tre organis es selon trois stades g n raux soit la reconnaissance du probl me la d cision de chercher de l aide et la s lection du service et son utilisation Power Eiraldi Clarke amp Mazzuca 2005 Ce mod le est inspir par le mod le de Prochaska et Diclemente 1992 le voici S lection du service et son utilisation D cision de chercher de l aide Reconnaissance du probl me Figure 1 Stades de la demande d aide selon Power et ses coll gues 2005 Deuxi mement le processus de demande d aide peut galement tre conceptualis partir des tapes du mod le de changement de Prochaska et Diclemente 1992 Ce mod le ajoute des l ments suppl mentaires au mod le pr c dent Il propose cinq stades au changement soit la pr contemplation la contemplation la pr paration l action et le maintien Une 17 demande d aide peut s enclencher l un ou l autre de ces stades La figure qui suit illustre ce mod le Mod le de changement 3 Pr paration Figure 2 Mod le de changement de Prochaska et Diclemente 1992 Le premier stade celui de la pr co
167. substances psychoactives n est pas probl matique dans tous les cas Cependant les enqu tes men es aupr s des adolescents ont soulev des pr valences inqui tantes de consommation abusive d alcool et de drogues chez cette population Ce type de consommation peut entra ner des cons quences de nature physique psychologique sociale ou autre chez les consommateurs En s attardant sur les mod les d intervention reconnus aupr s de cette population il y a constat que des mod les efficaces sont offerts aux adolescents vivant des difficult s li es la consommation de SPA Il faut alors se poser la question suivante pourquoi la pr valence de consommation probl matique 32 demeure lev e aupr s des jeunes consommateurs de SPA malgr l existence de traitements efficaces Une revue de litt rature sur la demande d aide et sur la pers v rance en traitement r v le que de nombreux facteurs sont susceptibles d influencer ce processus Parmi ceux ci plusieurs sont li s l environnement social plus sp cifiquement au r seau social Cependant son r le pr cis reste peu connu Il est donc pertinent de se poser la question suivante que nous explorerons dans le contexte de ce projet de recherche quel est le r le du r seau social sur la trajectoire th rapeutique des jeunes vivant des difficult s li es leur consommation de SPA Les pr cisions de la trajectoire th rapeutique permettent de donner une orientation plu
168. suite conserv es dans un r pertoire accessible seulement par les chercheurs de l quipe et leurs agents de recherche Les informations nominatives c est dise qui permettent de vous identifier seront s par es des donn es de recherche et conserv es dans un fichier distinct d celui o seront entrepos es les donn es de recherche Seul le chercheur principal aura acc s ces donn es nominatives suite la fin de la collecte de donn es et la personne qui fera la relance aupr s des jeunes si elle a lieu un assistant de recherche ou un tudiant pour son projet de m moire ou de th se Les infortaations nominatives seront conserv es pour une p riode de 36 mois et d truites par la suite Il se peut que nous devions permettre l acc s aux donn es de recherche aux autorit s comp tentes agences gouvernementales comit s d thique la recherche ayant valu le projet organisme subventionnaire pour des fins de v rification et de gestion interne Les transcriptions des entrevues de m me que les bandes audio seront conserv es dans un classeur barr dans le local de recherche du chercheur principal travaillant Universit du Qu bec Trois Rivi res Les transcriptions des entrevues seront gard es pour uns p riode de sept ann es partir de la fin du projet de recherche Au bout de sept ann es toutes les donn es seront d truites ce qui signifie l effacement de tous les fichiers informiatiques et de leurs copies
169. t un entra nement aux habilet s sociales et l approche des syst mes sociaux Diamond et al 2002 14 Parmi les buts recherch s par ce mod le il y a l abstinence le d veloppement d habilet s sociales et de strat gies d adaptations l engagement dans des activit s sociales positives et l adoption de comportements positifs Les quatre s ances impliquant les parents ou d autres proches ont comme buts entre autres de les informer sur les SPA et de les motiver s impliquer dans le processus th rapeutique du jeune De fa on g n rale les th rapeutes pr nant cette approche tentent d augmenter l offre des ressources gravitant autour des jeunes dans la communaut par exemple l cole Diamond et al 2002 L approche de renforcement par la communaut initialement mise sur pied pour une client le adulte alcoolique a fait ses preuves L efficacit de ce mod le d intervention a cependant t peu tudi e aupr s des adolescents Toutefois une tude a d montr son efficacit aupr s de jeunes sans domicile fixe Slesnick Prestopnik Meyers amp Glassman 2007 En r sum l quipe de l tude Cannabis Youth Treatment a compar diff rents mod les d intervention soit l entretien motivationnel th rapie cognitivo comportementale 5 ou 12 s ances le r seau de soutien familial la th rapie familiale multidimensionnelle et Vapproche de renforcement par la communaut Les r
170. t de leur demande d aide ainsi que leur suivi th rapeutique Un int r t tout particulier est port sur le r le de leur r seau social pendant ce processus Par la suite les r sultats sont discut s dans le cinqui me chapitre en lien avec l tat des connaissances sur les sp cificit s du r seau social le contexte de consommation pr c dant la demande d aide ainsi qu en lien avec les facteurs influen ant la trajectoire th rapeutique En conclusion les limites de l tude sont pr sent es des pistes d action pour l intervention jeunesse en d pendance sont propos es et des pistes pour de futures recherches sont avanc es Chapitre 1 Consommation de substances psychoactives l adolescence Les substances psychoactives SPA existent depuis la nuit des temps L existence de ces substances remonte a plusieurs milliers d ann es et ce dans toutes les cultures Leur consommation est un ph nom ne universel caract re polymorphe Nadeau amp Biron 1998 Les SPA peuvent tre utilis es dans diff rentes occasions et r pondre des besoins vari s Pour citer un exemple elles peuvent tre impliqu es dans des rituels religieux ou dans des activit s sociales festives Leur offre diff re selon les productions agricoles locales et selon les cultures La signification associ e aux SPA n est donc pas n cessairement n gative et n est pas toujours synonyme de probl me Explorons tout d abord ce que sont
171. te multiples reprises sans retour d appel L adolescente ne souhaitait plus poursuivre les rencontres puisque sa consommation avait diminu e Elle a par la suite connu une augmentation de sa consommation ce qui coincidait avec une p riode o elle voyait ses amis consommateurs Elle a alors caress l id e de recontacter l intervenante mais elle ne l a pas fait L adolescente s est donn e des trucs pour r duire sa consommation par exemple l achat de plus petites quantit s de SPA Ses tentatives ont t fructueuses puisque sa consommation a diminu e Au moment de la seconde entrevue l adolescente consomme peu la semaine et r guli rement la fin de semaine Elle projette recontacter l intervenante du CRD si elle en sent le besoin Elle souhaite continuer consommer de fa on mod r e Marie Marie 15 ans timide et intellectuelle est l a n e d une famille de trois enfants Ses parents sont s par s Elle habite chez sa m re avec qui les interactions sont difficiles Les relations sont positives avec son p re Au moment des entrevues son r seau social est principalement compos d amis non consommateurs et des membres qu elle fr quente aux Narcotiques Anonymes NA puisqu elle s est loign e des membres de son r seau social qui consommaient L adolescente suit un cheminement scolaire r gulier Dans le pass elle a vu un intervenant l cole secondaire en lien avec ses habitudes
172. te amp Norcross 1992 selon lequel le cheminement th rapeutique se d roule selon cinq stades soit la pr contemplation la contemplation la pr paration l action et le maintien Cette strat gie d intervention a t retenue car l entretien motivationnel a fait ses preuves aupr s de la client le vivant des difficult s li es la consommation de SPA Diamond et al 2002 Cette approche est identifi e parmi celles dont l efficacit est la plus d montr e Clark et al 2002 Des progr s cliniques principalement au plan de la sph re occupationnelle seraient li s au degr d utilisation de techniques pr n es par l entretien motivationnel De plus ces interventions ont t associ es une r duction des difficult s v cues dans le milieu scolaire et au travail trois six mois suivant la th rapie Bergeron Tremblay Cournoyer Landry amp Brochu 2009 II faut cependant tre prudent dans le r le accord l entretien motivationnel dans ce succ s 11 th rapeutique puisque la motivation du jeune ainsi que des composantes de sa personnalit ont un impact sur les r sultats du traitement En second lieu la th rapie cognitivo comportementale vise le d veloppement de meilleures strat gies d adaptation Le principe de base est qu en am liorant ses strat gies d adaptation l adolescent devient plus en mesure de reconna tre et de composer avec les situations o il risque de consommer L
173. tement o re oit ou a re u des services En acceptant de participer au projet de recherche il est libre de refuser de r pondre certaines question qui pourraient faire r f rence des v nements sensibles de sa vie et ce sans le besoin de se justifier Pour mettre fin sa participation la recherche le jeune n a qu le signaler verbalement l tudiante a la ma trise qu il peut rejoindre aux num ros not s en bas de page Advenant le cas o le jeune souhaite mettre fin sa participation la recherche les informations d j recueillies seront d truites et effac es Diffusion des r sultats Les r sultats de cette tude seront pr sent s sous forme d un rapport de recherche et possiblement sous forme de conf rences d articles scientifiques et d affiches toujours en pr servant la confidentialit des donn es ce qui implique que les noms des participants ne seront pas mentionn s et que les mesures n cessaires seront prises afin qu ils ne puissent pas tre identifi s Vous pourrez recevoir par courriel un r sum des r sultats du projet de recherche ou de l information concernant les publications li es au projet de recherche Vous pourrez accepter ou refuser ce point s par ment du reste du projet voir la fin du formulaire de consentement Responsabilit Par votre participation ce projet vous ne renoncez aucun de vos droits et ne lib rez ni les chercheurs ni l tablissement et le commanditai
174. tement de consommation le plus courant et c est celui qui comporte le moins de risque Il r f re la majorit des exp riences de consommation des adolescents et des jeunes adultes qui essaient des nouveaux produits titre exp rientiel pour le plaisir ou pour faire comme les autres CQLD 2006 Laventure D ry amp Pauz 2006 Ce type de comportements inclut galement les consommateurs mod r s et occasionnels Il s agit d un comportement de consommation qui ne provoque g n ralement pas de cons quence n gative ni pour soi ni pour autrui La consommation risque correspond des comportements mettant la personne risque d exp rimenter diverses cons quences li es ses habitudes de consommation ce niveau il n y a pas de probl me concret qui merge mais les probabilit s qu ils apparaissent sont fortement augment es en comparaison avec l usage r cr atif Tremblay amp Blanchette Martin 2009 La consommation probl matique r f re aux consommateurs exp rimentant concr tement des difficult s li es leur usage de SPA Ces cons quences n gatives peuvent tre de nature physique psychologique sociale ou autre Malgr la pr sence concr te de certains probl mes leur s v rit est plus faible que celle du trouble li l usage d une substance American Psychiatric Association 2013 Tremblay amp Blanchette Martin 2009 Le trouble li l usage d une substance est docum
175. tion entamer une d marche d aide 85 Au moment de la demande d aide certains participants l tude ne r alisent pas qu ils sont dans le cercle vicieux de la d pendance Leur degr de motivation pour entamer une d marche est tr s variable Les r sultats mettent en lumi re que des adolescents se situent aux stades de la pr contemplation de la contemplation et de la pr paration Prochaska et al 1992 Le stade de la contemplation tant surrepr sent une majorit des adolescents est donc ambivalente face l id e de faire un changement quant aux habitudes de consommation et de d buter une demande d aide Malgr ces degr s de motivation variables les adolescents ont tous fait une demande d aide rappelons nous que les adolescents devaient n cessairement avoir fait une demande d aide pour tre recrut s pour ce pr sent m moire Cela va de pair avec l explication du mod le transth orique de Prochaska et ses coll gues 1992 qui stipule que la demande d aide peut se faire l un ou l autre des stades du mod le La diff rence observ e dans les r sultats de ce m moire entre les adolescents se situant des stades diff rents est la nature de leur motivation La demande d aide des adolescents au stade de la pr contemplation est motiv e par un facteur extrins que la pression du r seau social Au contraire les jeunes au stade de la pr paration ont davantage fait une demande d aide e
176. ts li s au r seau social qui ont t explor s Il s av re que le r seau social jouerait un r le sur la trajectoire th rapeutique de l adolescent mais il est important de rappeler que de nombreux autres l ments non explor s dans cette tude sont susceptibles d avoir jou un r le sur l exp rience v cue Des tudes futures pourraient explorer les autres facteurs qui ont une influence sur la trajectoire th rapeutique Une autre avenue int ressante pour la recherche serait de se pencher sur les 94 usagers adultes au sein des services sp cialis s en d pendance afin d valuer en quoi le r le du r seau social dans la trajectoire th rapeutique est similaire ou diff rent de celui aupres des adolescents Finalement il serait int ressant de comparer le r le du r seau social sur la trajectoire th rapeutique des adolescents vivant une probl matique autre que li e aux SPA par exemple un trouble alimentaire 95 R f rences American Psychiatric Association 2003 DSM IV TR manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux 4e d r v traduit par J D Guelfi amp M A Crocq Paris France Masson American Psychiatric Association 2013 Diagnostic and statistical manual of mental disorders DSM 5 5e d Washington DC American Psychiatric Publishing Ballon B Kirst M amp Smith P 2004 Youth help seeking expectancies and their relation to help seeking behaviours for substan
177. ts qui l ont conduit l pisode de service au cours duquel il a t rencontr pour les fins de ce m moire d butent lorsque Simon vivait en centre d h bergement du CJ o il devait rester jusqu ses 18 ans Son fr re a n a d cid de le prendre sous son aile et lui a offert un environnement stable et sain propice son panouissement Le participant tait alors g de 15 ans la suite du d m nagement chez son fr re il a recommenc l cole v cu du succ s scolaire et a cart les activit s de consommation en s adonnant des activit s autres Il s est loign de la majorit des personnes avec qui il consommait pour prioriser les amis avec qui il partageait les diff rentes activit s qui l animent la lecture la philosophie l entra nement etc Il tait en contact avec une psychologue et une t s qui lui ont t assign es par le CJ Le participant a pris contact avec le CRD sous les 51 conseils de sa t s de son fr re et de certains amis Il a eu quelques rencontres en suivi individuel au CRD Il a appr ci l aspect ducatif et pr ventif des rencontres Il a mis fin au suivi puisqu il n en voyait plus l utilit ne consommant plus depuis sa sortie du CJ Quelques mois plus tard il a recommenc consommer pour le plaisir puisqu il croyait que le fait que sa vie tait devenue stable permettrait une consommation occasionnelle sans cons quence n gative Souhaitant consom
178. ttent d avancer certaines pistes d action prometteuses pour l intervention jeunesse en d pendance Partant de la pr misse que le r seau social exerce un r le positif ou n gatif sur la trajectoire th rapeutique des adolescents il s av rerait important d accentuer les facteurs positifs et de tenter de r duire l impact des facteurs n gatifs Comme des membres de la famille et certains amis favorisent la demande d aide et la pers v rance en traitement ils pourraient s impliquer davantage en cours de trajectoire th rapeutique Par ailleurs les adolescents sont sensibles ce que les autres pensent leur gard notamment les amis et les parents avec qui ils passent le plus clair de leur temps C est pourquoi il serait b n fique de mettre de l avant les membres du r seau social qui exercent un r le positif afin qu ils contribuent au progr s de l adolescent 93 Les r sultats permettent de constater que l loignement du r seau social consommateur favorise galement la pers v rance en traitement ainsi que l atteinte des objectifs tel que l abstinence Un intervenant qui r ussit habilement faire comprendre cela l adolescent motiv dans sa d marche pourrait avoir un impact favorable sur le processus th rapeutique De plus les profils des adolescents rencontr s t moignent bien de la r alit qu il n est pas n cessaire d tre au stade de la pr paration ou de l action Prochaska
179. tude Williams et Chang 2000 vont dans le m me sens Les adolescents rapportent qu ils auraient appr ci que la famille ait une contribution plus grande en cours de services sp cialis s notamment en laissant davantage de place aux membres de la famille pour s exprimer lors des rencontres Un r sultat du m moire est diff rent de ce que propose l tude de Slesnick 2001 Cette derni re tude avance que les adolescents percevant moins de soins parentaux seraient plus engag s dans le suivi sp cialis une fois la th rapie d but e Consid rant que le manque de soin a une certaine parent avec le manque de soutien bien qu ils ne soient pas des synonymes des r sultats du projet de recherche ne vont pas dans le m me sens que l tude de Slesnick 2001 L analyse des r sultats propose que les adolescents qui per oivent leurs parents comme tant indiff rents ou comme n approuvant pas la d marche d aide seraient des adolescents moins engag s dans le traitement Le manque de soutien serait un obstacle la pers v rance en traitement D un autre c t lorsqu il y a am lioration de l atmosph re la maison cela entrainerait des adolescents 4 mettre un terme au service sp cialis Cette am lioration du climat familial ne favoriserait pas la pers v rance en traitement peut tre en raison de la perception que les services sp cialis s sont moins utiles puisque les habitudes de consommation entra nent m
180. u sein des services sp cialis s en d pendance Parmi ces nombreux facteurs plusieurs sont li s aux relations interpersonnelles Les membres du r seau social peuvent agir comme des facilitateurs ou des barri res au processus de demande d aide D autres ont un impact sur la pers v rance en traitement Caract ristiques du r seau social Comme le r seau social est au c ur de ce projet de m moire il convient dans un premier temps de discuter de ce r seau social en lien avec les divers l ments soulev s dans la litt rature Divers membres du r seau social ont un moment ou un autre de la trajectoire th rapeutique manifest du soutien social aux adolescents Les diff rentes manifestations de soutien social dans les r sultats de ce m moire collent aux divers types de soutien social tel que d crits par King et ses coll gues 2006 motionnel instrumental et cognitif Ce soutien est identifi dans les r sultats comme provenant des deux sources du r seau social telles que d finies par Streeter et Franklin 1992 r seau formel et r seau informel Le r seau formel est majoritairement repr sent par les intervenants que les adolescents ont rencontr s l une ou l autre des tapes de la d marche d aide Que ce soit des intervenants 83 des services de premi re ligne ou des intervenants au sein des services sp cialis s en d pendance Fait int ressant soulever les enseignants malgr
181. u soutien social a fait l objet de plusieurs recherches De nombreux instruments de mesure existent afin d valuer une ou plusieurs dimensions du soutien social Beauregard et Dumont 1996 en ont recens s plus d une quarantaine Bien qu il en existe plusieurs il convient d tre vigilant dans le choix de l instrument utiliser puisque leurs qualit s psychom triques peuvent varier Certains instruments de mesure pr sentant de bonnes qualit s m trologiques permettent une valuation de la dimension de l appr ciation subjective du soutien social Les th mes abord s pour l valuation de cette dimension du soutien social sont par exemple dans le Norbeck Social Support Questionnaire NSSQ la qualit des relations de la personne La qualit de ces relations est mesur e la suite de l identification de personnes significatives et des types de relations Norbeck Lindsey amp Carrieri 1981 Un autre instrument de mesure le Social Support Appraisals Scale SS A comporte une section mesurant l appr ciation subjective du soutien social Il interroge les perceptions de la personne au sujet de l amour de l affection et de l estime que les relations avec ses proches lui procurent En plus il value le degr d engagement de la personne dans ses relations Vaux et al 1986 D un autre c t une tude qualitative a t r alis e sur la nature et la signification des exp riences de soutien social lors de
182. ue dans le pass est le contact avec un travailleur social pour travailler rendre le climat familial plus agr able 42 Les v nements qui ont amen l adolescente vivre l pisode de service au cours duquel elle a t rencontr e dans le cadre de ce m moire ont d but au moment du d c s de son grand p re Cet v nement combin l accessibilit de SPA a pr cipit l adolescente dans une consommation excessive L utilisation de SPA n tait plus un plaisir mais un soulagement d motions n gatives Le portrait de son r seau social s est alors modifi certains amis non consommateurs se sont loign s et de nouveaux liens d amiti se sont cr s avec des adolescents qui consomment L atmosph re la maison s est d grad e Beaucoup de conflits taient li s aux habitudes de consommation de l adolescente et le manque de confiance des parents r gnait Au cours de l t un v nement n gatif majeur li la consommation est survenu Nous n avons pas de pr cision sur la nature de cet v nement Dans ce contexte l adolescente a v cu un passage au centre hospitalier o elle a rencontr un homme du centre de crise Ce dernier l a questionn e sur ses habitudes de consommation et a contact son travailleur social rencontr dans le pass Au cours du mois suivant l v nement n gatif l adolescente est rest e un mois la maison sous la surveillance de ses parents Elle n
183. ui t a propos d aller par la suite une valuation plus en profondeur les changes le respect ouverture libert la comp tence des intervenants e la rapidit ou non pour rencontrer un intervenant chacune des tapes e la rencontre d valuation en profondeur les changes le respect ouverture libert la comp tence des intervenants e la fa on dont les intervenants des diff rents centres ou des diff rents services se parlent entre eux de toi ou pour te venir en aide 123 ANNEXE VI Protocole de la deuxi me entrevue projet de m moire e Que s est il pass depuis la premi re entrevue D crire trajectoire poursuit th rapie ou non pourquoi Ev nements importants Incidents Consommation O OOO e D crire une journ e type o P riode consommation o P riode actuelle e Qu est ce que l entourage pense fait au sujet de sa consommation e Demande d aide o El ment d clencheur o R le du r seau social e Explorer le r seau social famille amis intervenants autres personnes significatives o Pr alablement entr e en traitement Contacts sur une base r guli re Qualit des liens Satisfaction de ces liens o Pendant le traitement Contacts sur une base r guli re Qualit des liens Satisfaction de ces liens A t il poursuivi ou non dans les services e Pourquoi e R actions du r seau social e Role du r seau social Qu est ce qui a t ou est le plu
184. ultidimensional Family Therapy approche de renforcement par la 10 communaut Adolescent Community Reinforcement Approach Le premier mod le en cinq ou 12 s ances est centr sur le jeune les deux suivants impliquent la famille et le dernier se base sur une vision communautaire Pour chacun de ces mod les les aspects suivants sont abord s le d roulement les principes de base les buts ainsi que l efficacit Entretien motivationnel th rapie cognitivo comportementale 5 ou 12 s ances Ce mod le d intervention se pr sente selon deux modalit s La premi re se d roule en cinq s ances d intervention dont deux s ances individuelles d entretien motivationnel et trois s ances de groupe en th rapie cognitivo comportementale Dennis et al 2004 La seconde comporte 12 s ances th rapeutiques aux cinq initiales s ajoutent sept s ances de groupe de th rapie cognitivo comportementale Dennis et al 2004 Liddle 2002b Dans l application de ces mod les dans un premier temps l entretien motivationnel vise stimuler la motivation au changement chez le client Diamond et al 2002 Liddle 2002b Miller amp Rollnick 2006 L id e sous jacente est que les possibilit s de changement sont sup rieures lorsque la motivation vient de la personne elle m me plut t que lorsqu elle vient de l entourage La motivation au changement est valu e en se r f rant au mod le transth orique Prochaska Diclemen
185. une autre t s puis de douze dix sept ans j avais une autre t s puis derni rement j ai chang de t s C dric A d j eu une relation Am lie B atrice Guillaume en secondaire 1 il y avait une madame d aide H l ne Marie la l cole o j allais Je ne sais pas trop l quand je me faisais pogner tu sais consommer mettons j allais dans son bureau Marie Aucune exp rience de Philippe si tu me fais un petit historique des service diff rentes relations d aide que tu as eues dans ta vie est ce qu il en avait eu avant P non y avait jamais eu a Philippe Par souci de confidentialit les pr noms des jeunes ont t chang s Les motifs de consultations soulev s sont les relations familiales difficiles la consommation de SPA et les difficult s scolaires On lavait d j eu lui t s pour avant des conflits de famille l Tu sais les climats familiaux B atrice C tait aussi li la consommation tr s li C tait pas mal a le probl me Guillaume Il y avait des t s qui me suivaient ils me parlaient de mon travail l cole ces affaires la Sur quoi il fallait que je me concentre puis des affaires de m me H l ne En raison de cet historique de services au moment de la demande d aide plusieurs adolescents taient toujours en contact avec des intervenants attach s au CJ ou au CLSC 54 Pr
186. upport Appraisals Scale VIH Virus de l immunod ficience humaine xiii Remerciements Le soutien et la collaboration de nombreux acteurs ont rendu possible la r alisation de ce projet de m moire Un immense merci M Daniel Turcotte de l Universit Laval et M Jo l Tremblay de l Universit du Qu bec Trois Rivi res En tant que co directeurs de m moire ils ont su me guider et me conseiller judicieusement chacune des tapes concr tisant ce projet de m moire Je remercie galement M Tremblay pour l opportunit d int grer le m moire au sein du projet de recherche Evaluation des M canismes d acc s jeunesse en toxicomanie D autre part je remercie le Centre de r adaptation en d pendance CRD de la Mauricie Centre du Qu bec le CRD de Qu bec le CRD de Montr al et le CRD de l Estrie qui ont accept de participer au projet et qui ont procur les environnements confidentiels n cessaires pour la r alisation des entrevues Une gratitude toute sp ciale aux adolescents qui ont consenti participer au projet Ils se sont livr s sans limite sur leur v cu et leurs exp riences personnelles permettant la richesse du mat riel recueilli et par ricochet la qualit de ce projet de m moire D autre part je remercie ARUC Trajectoires addictives et trajectoires de service les personnes toxicomanes au carrefour de r seaux de prise en charge et le CRD de Montr al Institut universitaire
187. z qu le signaler verbalement l tudiante la ma trise que vous pouvez rejoindre aux num ros not s en bas de page Advenant le cas o vous souhaitez mettre fin votre participation la recherche les informations d j recueillies seront d truites et effac es tudiante la ma trise Genevi ve Demers Lessard 418 659 2170 2822 genevieve demers lessard 1 ulaval ca 2 de 4 Directeur de recherche Daniel Turcotte 418 656 2131 2058 daniel turcotte svs ulaval ca Codirecteur de recherche Jo l Tremblay 418 659 2170 2820 joel temblay uaqtr ca Version 14 mai 2012 COPIE DU CHERCHEUR Universit Laval Diffusion des r sultats Les r sultats de cette tude seront pr sent s sous forme d un rapport de recherche et possiblement sous forme de conf rences d articles scientifiques et d affiches toujours en pr servant la confidentialit des donn es ce qui implique que votre nom ne sera pas mentionn et que les mesures n cessaires seront prises afin que vous ne puissiez pas tre identifi Vous pourrez recevoir par courriel un r sum des r sultats du projet de recherche ou de l information concernant les publications li es au projet de recherche Vous pourrez accepter ou refuser ce point s par ment du reste du projet voir la fin du formulaire de consentement Responsabilit Par votre participation ce projet vous ne renoncez aucun de vos droits et ne lib rez ni les chercheurs ni l

Rôle du réseau social dans la trajectoire thérapeutique des

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