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Conseil économique et social - United Nations Statistics Division

1. 13 D Transversalisation de la probl matique hommes femmes dans les statistiques d l criminalit psani ha dents perane dat Rte ae sant rem eus A 18 HI Am lioration de la capacit tablir et diffuser des donn es sur la criminalit 20 A R le des bureaux de statistique nationaux 20 B Renforcement des capacit s 21 C Le Centre d excellence un mod le efficace 22 IV Am lioration de la collecte et de l analyse des donn es au niveau international 23 A Enqu te des Nations Unies sur les tendances de la criminalit le fonctionnement des syst mes de justice p nale et les strat gies de pr vention du crime 23 B Syst mes internationaux de donn es et d informations sur la criminalit 25 V Mise en uvre conjointe de la feuille de route par la Commission de statistique et la Commission pour la pr vention du crime et la justice p nale 27 VE PropOSIGONS seama En ne de el tt ne Due dan ee dal dpt rte agneau 29 Annexe Feuille de route concernant les statistiques sur la criminalit 30 2 12 65666 E CN 3 2013 11 12 65666 Introduction 1 l heure actuelle la production la diffusion et l analyse des donn es statistiques relatives aux infractions se heurtent plusieur
2. tat Il est difficile de mesurer le ph nom ne car la distinction entre les pratiques licites et celles qui ne le sont pas est souvent floue et parce que les victimes et les auteurs partagent souvent la responsabilit du d lit Les modalit s d ex cution tant multiples les outils de mesure doivent l tre aussi Pour la corruption qui touche les services publics par exemple il faut des outils de collecte de donn es grande chelle qui couvrent l ensemble de la population ayant recours ces services ou un chantillon de celle ci En revanche pour la corruption qui touche les march s publics il faut obtenir des informations qui proviennent d un petit nombre de sources grandes soci t s responsables d entreprises publiques comptabilit des d penses publiques mais sont d acc s difficile 22 Les atteintes l environnement pr sentent une dimension diff rente souvent laiss e de c t par les syst mes traditionnels de collecte de donn es Pour d tecter les formes traditionnelles de criminalit il est possible de r unir des informations aupr s des victimes des auteurs ou des autorit s nationales pour en mesurer La d finition m me de la cybercriminalit fait d bat Le r cent et tr s important rapport de l Union internationale des t l communications UIT 2012 intitul Understanding cybercrime Phenomena Challenges and Legal Response mentionne les deux d finitions principales suivante
3. es et r sultats escompt s Chef de file Autres intervenants Am lioration Infractions e Criminalit organis e am lioration Bureaux de statistique ONUDC INTERPOL des m thodes difficilement des donn es administratives disponibles et institutions de justice mesurables p nale des pays int ress s e Corruption am lioration des donn es ONUDC Centre Bureaux de statistique organismes de lutte contre la administratives disponibles et d excellence corruption et institutions de justice p nale des pays laboration de m thodes concernant int ress s PNUD Banque mondiale la corruption dont sont victimes les entreprises les administrations publiques et les structures politiques e Traite des personnes laboration ONUDC Bureaux de statistique et institutions de justice d enqu tes statistiques p nale des pays int ress s OIM OIT e Trafic de migrants am lioration des ONUDC Bureaux de statistique et institutions de justice donn es administratives et mise l essai p nale des pays int ress s OIM OIT d enqu tes statistiques e Cybercriminalit am lioration des ONUDC Bureaux de statistique et autres intervenants des donn es administratives et mise l essai pays int ress s Union internationale des d enqu tes statistiques t l communications organisations r gionales Centre d excellence e Blanchiment d argent am lioration des ONUDC Bureaux de statistique et autres intervenants des donn es ad
4. indiquait quels groupes de population couraient le plus de risques et mettait en vidence les liens entre les crimes violents et le d veloppement la criminalit organis e les armes feu et la violence familiale L tude a jou un r le important dans la diffusion des statistiques en question et leur exploitation aux fins de l laboration de politiques 61 Il importe que des rapports fond s sur l analyse des statistiques de la criminalit soient publi s r guli rement pour que ces donn es mondiales soient plus accessibles et plus utiles aux utilisateurs Le fait de les publier peut galement entra ner la mise en place de m canismes aux niveaux national et international visant am liorer la qualit et la couverture des donn es existantes Instruments de suivi de la s curit de l acc s la justice et de l tat de droit dans le cadre du programme de d veloppement des Nations Unies pour l apr s 2015 62 Le programme de d veloppement de l apr s 2015 n a pas encore t d fini mais des d bats formels et informels sont en cours concernant sa structure et ses principaux objectifs2 Bien qu il n y ait pas encore de consensus cet gard la s curit l acc s la justice et l tat de droit font partie des th matiques dont il est envisag de faire des l ments de ce programme Si c est le cas il faudra qu aient t tablies des statistiques qui puissent servir de point de d
5. laboration de directives sur les indicateurs statistiques employ s par le syst me p nal au moyen de i Consultations d experts sur la d finition d indicateurs sur la pr vention de la criminalit l acc s la justice et l efficacit du syst me p nal partir des donn es statistiques manant du syst me p nal ii Projets pilotes de collecte de donn es dans certains pays et dans certaines r gions b L laboration d un recueil de bonnes pratiques concernant les moyens d am liorer le taux de couverture l exactitude et la comparabilit des statistiques administratives de la criminalit et de la justice p nale Enqu tes par sondage sur la criminalit 29 Les enqu tes par sondage au cours desquelles des informations sur l exp rience des victimes sont collect es fournissent des donn es compl mentaires de celles tablies par l administration Elles fournissent g n ralement des 17 Publication des Nations Unies num ro de vente F 03 XVIL 6 15 E CN 3 2013 11 16 informations exactes sur un certain nombre d infractions bien d finies par exemple les formes traditionnelles d atteintes aux biens ou de violence et permettent d tablir des donn es sur la pr valence de la victimisation les caract ristiques des victimes et des auteurs d infraction les infractions signal es aux autorit s et celles qui ne le sont pas ces derni res constituant ce qui est appel
6. E CN 3 2013 11 Figure 2 Sch ma simplifi de la proc dure p nale et des institutions comp tentes Commission de l infraction Connaissance de l infraction par la police Identification de l auteur pr sum de l infraction par la police Police Arrestation de l auteur pr sum de l infraction par la police Engagement de poursuites contre l auteur pr sum de l infraction Minist re public Proc s de l auteur pr sum de l infraction Tribunaux Condamnation de l auteur de l infraction par la juridiction Ex cution de sa peine par l auteur de l infraction Administration p nitentiaire R adaptation et r insertion de l auteur de l infraction 14 Parmi les diverses sources les donn es polici re sur les infractions enregistr es ou d tect es sont les plus proches de l acte criminel et souvent utilis es pour valuer le niveau ou l volution de la criminalit bien que leur capacit donner une image fid le de la criminalit en g n ral d pende de trois facteurs e La confiance que la population prouve vis vis des autorit s qui a une incidence sur la propension signaler une infraction e La capacit des autorit s mettre les infractions au jour e Les pratiques d enregistrement et de comptabilisation des infractions Seul le troisi me facteur est susceptible d am lioration au moyen d un travail
7. Nations Unies contre la drogue et le crime Manual on Victimization mati re 3 18 19 Surveys appendice B 20 Outre plusieurs enqu tes au niveau national des enqu tes internationales de d linquance autod clar e ont t r alis es en Europe et dans les Am riques en 1992 et en 2006 Voir le rapport de Macelo F Aebi Self Reported Delinquency Surveys in Europe 2009 en anglais seulement 17 E CN 3 2013 11 18 d assurance les syst mes d enregistrement des op rations financi res peuvent donner des indicateurs indirects sur les flux financiers illicites les fournisseurs de services de s curit en ligne d tiennent souvent des informations utiles sur certaines formes de cybercriminalit et des informations suppl mentaires sur les homicides volontaires peuvent tre puis es dans le syst me d enregistrement des causes de d c s des tablissements publics de sant 37 L acc s ces sources de donn es est tr s variable et les conditions de leur utilisation doivent tre soigneusement valu es sur la base d un strict contr le de la qualit et de la protection de la confidentialit Elles peuvent n anmoins fournir de nombreuses informations compl mentaires sur certains types d infractions et permettre d am liorer le taux de couverture des donn es existantes 38 Le recours l imagerie satellitaire et la t l d tection peut galement compl ter les sources traditionnelles de
8. d informations statistiques officielles ce sont souvent des sources non officielles qui sont utilis es pour mesurer les formes complexes de criminalit estimations par m thodes indirectes indicateurs composites ou opinions d experts Les indices de perception de la corruption mis au point par des organisations non gouvernementales ou des organisations internationales en sont des exemples 4 tout comme les tentatives d laboration d indices de criminalit organis e et de vuln rabilit cette derni re 15 24 Pour d finir des normes devant r gir la collecte des informations relatives ces formes complexes de criminalit et en faciliter l analyse il conviendrait de combiner les quatre strat gies suivantes a Am liorer les outils de collecte de donn es pour pouvoir mieux mesurer les formes complexes de criminalit par exemple i d finir les concepts statistiques et les pratiques de consignation ii am liorer les enqu tes pour que les infractions non traditionnelles soient prises en compte b laborer de nouveaux outils de collecte de donn es permettant de mesurer les aspects d une infraction dont les autres sources ne tiennent pas compte par exemple des enqu tes sp cialis es permettant de d terminer dans quelle mesure la population ou les entreprises ont t expos es la corruption c Mettre au point des m thodes d estimation normalis es fond es sur des donn es empiriques et des recherch
9. de criminalit r put es difficiles quantifier Compte tenu de la complexit des t ches et activit s concern es des groupes d experts devraient se r unir r guli rement pour valuer les travaux r alis s dans les diff rents domaines aider arr ter de nouvelles notions et fournir des conseils sp cialis s sur la d finition des produits propos s Type d infractions Criminalit organis e Corruption 12 65666 Mesures propos es et r sultats escompt s Acteurs concern s Am lioration des donn es administratives pour d gager des l ments chiffr s sur les infractions traditionnelles homicide voie de fait vol qualifi etc commises par des groupes criminels organis s et diffusion des bonnes pratiques en la mati re laboration mise l preuve et diffusion d un ensemble d indicateurs statistiques sur la criminalit organis e tels que Structure taille et composition des groupes criminels organis s Activit s licites et illicites des groupes criminels organis s Mesures de pr vention et de r pression de la criminalit organis e Facteurs favorisant directement ou indirectement la criminalit organis e tels que les in galit s sociales une structure conomique d s quilibr e l absence d tat de droit ou l inefficacit de la justice p nale Am lioration des donn es administratives pour d gager des l ments chiffr s sur les victimes et a
10. donn es sur la criminalit Ces m thodes servent d j valuer les cultures illicites comme celle du pavot opium en Asie du Sud ou celle des feuilles de coca dans la r gion andine On pourrait valuer leur application d autres infractions ayant des caract ristiques semblables comme par exemple les crimes contre l environnement dont certains aspects tels que l abattage d arbres l exploitation mini re ou les d versements de d chets illicites se rapportent des param tres physiques et g ographiques particuliers Objectif 5 Mieux faire conna tre la possibilit de recourir des sources non traditionnelles de donn es sur la criminalit issues tant du secteur priv que d institutions publiques Mesures propos es et r sultats escompt s a R unir et diffuser des documents sur les bonnes pratiques permettant de mesurer la criminalit au moyen de sources non traditionnelles de donn es sur la criminalit b tablir des orientations sur l utilisation de sources non traditionnelles de donn es sur la criminalit Transversalisation de la probl matique hommes femmes dans les statistiques de la criminalit 39 Il existe des diff rences importantes dans la fa on dont la criminalit touche les hommes et les femmes et dans celle dont les hommes et les femmes commettent des infractions et sont poursuivis et condamn s Pour la plupart des types d infraction la majorit des auteurs et des vict
11. le chiffre noir de la criminalit le sentiment de s curit ou d ins curit et le degr de satisfaction vis vis de l action de la police 30 La m thode suivre pour mener les enqu tes de victimisation a t labor e au fil du temps et le manuel r alis par la Commission conomique pour l Europe et l Office des Nations Unies contre la drogue et le crime sur ce sujet Manual on Victimization Surveys est l ouvrage international de r f rence Il fournit des orientations d taill es sur l ensemble du processus de la conception d une enqu te de victimisation la diffusion des statistiques qui en sont issues en passant par la r alisation de l enqu te et le traitement et l analyse des donn es 31 Si un ensemble de pratiques de r f rence concernant les principaux aspects de la r alisation d enqu tes de victimisation a t r uni au fil du temps certaines questions demeurent en suspens quant la conception et l utilisation de ces enqu tes et la communaut internationale doit se pencher sur les trois principaux sujets nonc s ci apr s 32 Premi rement la promotion d un recours accru aux enqu tes de victimisation dans le cadre de l tablissement de statistiques officielles afin de renforcer la base de connaissances sur la criminalit pour tre m me d laborer des strat gies plus efficaces en mati re de r pression des infractions et de justice p nale et de mieux
12. le syst me de justice p nale et le syst me d information sanitaire R cemment plusieurs initiatives ont t lanc es pour recueillir des donn es sur la violence contre les femmes au niveau international notamment la base de donn es du Secr taire g n ral sur la violence contre les femmes 2009 la banque de donn es r gionale cr e par la Commission conomique pour l Europe en 2007 et l enqu te sur la violence contre les femmes r alis e en 2011 2012 dans toute l Union europ enne sous l gide de l Agence des droits fondamentaux de l Union europ enne 25 E CN 3 2013 11 26 de violence contre les femmes Une des premi res choses faire pour que davantage de donn es sur la violence contre les femmes soient disponibles l chelle mondiale serait de ventiler les donn es sur les homicides en fonction du sexe de la victime Analyse mondiale de l ampleur et des tendances de la criminalit 60 De nombreux organes intergouvernementaux dont l Assembl e g n rale le Conseil conomique et social et la Commission pour la pr vention du crime et la justice p nale ayant demand l ONUDC d analyser les tendances de la criminalit l Office a publi en 2011 la premi re tude mondiale sur les homicides tablie partir des statistiques relatives aux infractions de ce type L tude comprenait une analyse compar e des statistiques sur les homicides l chelle r gionale et mondiale
13. les homicides la communaut internationale dispose de r f rences quantitatives sur la criminalit Toutefois m me si les donn es sur les homicides peuvent tre consid r es comme offrant indirectement des informations utiles sur les crimes violents en g n ral elles ne couvrent pas d autres infractions qui auraient besoin galement d tre mesur es l chelle mondiale Peu peu les donn es sur d autres infractions issues de sources administratives devenant plus disponibles et plus comparables et les enqu tes de victimisation produisant de plus en plus de donn es tant la qualit que la quantit des donn es internationales utilisables aux fins d analyses mondiales et pour l laboration de rapports mondiaux sur les tendances de la criminalit devraient s am liorer 59 Il conviendrait galement d envisager d inclure la violence contre les femmes dans des syst mes mondiaux de donn es sur la criminalit Gr ce certaines DRTEUNT ps 28 2 R 2 s initiatives r centes des donn es sur la violence contre les femmes sont d sormais disponibles pour certains pays et pour certaines formes de violence Toutefois il n existe pas encore de banque de donn es mondiale qui soit r guli rement mise jour et permette de trouver et d extraire facilement des donn es sur diverses formes 27 28 Parce que le nombre d homicides peut tre d termin au moyen de donn es provenant de deux sources
14. ou visant entra ner la mort Atteintes la personne Actes pr judiciables caract re sexuel Atteintes des biens s accompagnant de violence contre une personne Actes visant uniquement des biens Infractions li es des substances psychotropes contr l es ou la drogue Fraude tromperie et corruption Atteintes l ordre public ou l autorit 007 RL ON aT 0e AR Atteintes la s ret publique gt Atteintes au milieu naturel p Autres actes d lictueux Les pays suivants ont particip aux tests Allemagne Angleterre Australie Br sil Canada Chili Colombie quateur tats Unis d Am rique France Italie Mexique Pays Bas Pays de Galles Philippines Pologne et la Suisse D autres pays d Afrique d Asie et d Europe avaient t invit s mais n ont pas donn suite Voir le rapport de la r union de consultation que l quipe sp ciale de l ONUDC et de la CEE sur la classification des infractions et l INEGI ont organis e avec l appui du Centre d excellence sur les statistiques relatives la gouvernance la s curit publique la victimisation et la justice Mexico 17 19 octobre 2012 12 65666 E CN 3 2013 11 12 65666 Objectif 1 laborer une classification internationale des infractions des fins statistiques devant tre soumise la Commission de statistique en 2015 Mesures propos es et r sultats escompt s a Cr ation d un groupe
15. s qui pourraient tre men es au niveau international pour les surmonter La feuille de route qui y est pr sent e est ambitieuse et propose tout un ventail d activit s que la communaut internationale pourrait envisager de mener en l espace d une dizaine d ann es La plupart de ces initiatives devront tre financ es par les tats Membres et les organisations r gionales et internationales et n cessiteront une action concert e de leur part On trouvera en annexe au pr sent document un r capitulatif de toutes ces activit s ainsi que des r sultats attendus et la liste de celles qui devraient tre lanc es en priorit laboration de nouvelles normes et d une nouvelle m thodologie propres am liorer les statistiques de la criminalit 9 L absence de normes m thodologiques est l un des probl mes qui emp chent de comparer les statistiques de la criminalit des diff rents pays et de produire des donn es chiffr es sur la fr quence des infractions et la suite qui y est donn e On trouvera ci dessous une description des difficult s qui font obstacle la d finition de concepts statistiques permettant de d gager des donn es relatives la criminalit ainsi que des propositions concernant les activit s et le travail m thodologique qui pourraient tre men s en vue de l am lioration des outils de collecte de donn es laboration d une classification internationale des infractions des fins statistiq
16. tant que coordonnateurs des syst mes de statistique nationaux et prescripteurs de normes statistiques pour la qualit des donn es En collaboration avec toutes les institutions actives dans le 12 65666 E CN 3 2013 11 12 65666 domaine des statistiques de la criminalit les bureaux de statistique nationaux peuvent promouvoir la mise en place d un syst me national en la mati re disposant de m canismes de coordination favorisant a L utilisation de notions et de nomenclatures normalis es et la cr ation d une classification statistique nationale des infractions b L change d informations sur les pratiques d enregistrement de donn es et les m thodes de traitement et leur normalisation progressive c Les m canismes de transmission et de partage des donn es d La diffusion et la publication conjointes de donn es statistiques e L int gration des statistiques de la criminalit et de la justice p nale dans les strat gies et programmes statistiques nationaux f La capacit tablir des analyses fond es sur les donn es de la criminalit et de la justice p nale g La consultation des autres utilisateurs des donn es notamment les centres de recherche le milieu universitaire et des services de l tat autres que les institutions de justice p nale afin d am liorer la qualit et la pertinence des statistiques de la criminalit 48 Si dans de nombreux pays les bureaux de statistique n
17. 2009 29 Division de statistique de l ONU Guidelines for producing statistics on violence against women statistical survey para tre 19 E CN 3 2013 11 20 III par sexe ce qui limite les possibilit s de mesurer les in galit s entre les sexes dans des domaines tels que la s ret de la collectivit la s curit l acc s la justice l efficacit de la justice ou les conditions de d tention Des informations sur le contexte dans lequel les infractions sont commises comme les relations ventuelles entre les victimes et les auteurs d infraction font souvent d faut ce qui emp che de mesurer les infractions motivation sexiste 44 Pour rem dier ces insuffisances il faut laborer des instructions m thodologiques sur l int gration de la probl matique hommes femmes dans les statistiques de la criminalit et dans les indicateurs traditionnels des infractions et de la justice p nale ce qui permettra de prendre des mesures de pr vention mieux cibl es et de favoriser l galit de l acc s la justice Objectif 6 Meilleure prise en compte de la probl matique hommes femmes dans les statistiques de la criminalit et de la justice p nale Mesures propos es et r sultats escompt s a Collecte d informations sur les bonnes pratiques concernant la transversalisation de la probl matique hommes femmes dans les donn es sur la criminalit et la justice p nale b Tenue de consultati
18. GI et l Office des Nations Unies contre la drogue et le crime de lui pr senter sa quarante quatri me session un projet de feuille de route pour le d veloppement des statistiques de la criminalit et de proposer un m canisme de coop ration entre elle m me et la Commission des Nations Unies pour la pr vention du crime et la justice p nale voir E 2012 24 E CN 3 2012 34 chap I B Elle les a en outre pri s de pr senter un rapport indiquant s il serait possible d tablir une classification internationale des infractions des fins statistiques E CN 3 2013 11 IL 7 la suite des d bats qu ont tenus la Commission de statistique sa quarante troisi me session et la Commission des Nations Unies pour la pr vention du crime et la justice p nale sa vingt et uni me session voir E 2012 30 E CN 15 2012 24 et Corr l et 2 chap I B le Conseil conomique et social a adopt une r solution 2012 18 intitul e Am liorer la qualit et la disponibilit des statistiques sur la criminalit et la justice p nale pour l laboration des politiques fond e sur les recommandations des deux commissions Le pr sent rapport fait suite la demande formul e par ces derni res et par le Conseil conomique et social 8 Le pr sent rapport a pour objet de donner un expos complet des difficult s auxquelles se heurte l tablissement des statistiques relatives la criminalit et de sugg rer des activit
19. GI ont t invit s d terminer s il serait possible d laborer une classification internationale des actes d lictueux des fins statistiques Comme suite cette demande une premi re batterie de tests a t men e de juillet septembre 2012 dans 16 pays d Europe d Am rique et d Asie qui s taient port s volontaires Les r sultats de ces tests sont tr s encourageants et d montrent qu il serait possible d laborer une classification internationale des infractions 13 Dans le cadre des tests les participants ont r ussi ventiler l essentiel de leurs donn es dans les cat gories du syst me de classification internationale et ajouter certaines informations concernant des attributs tels que la nature des faits les victimes et les auteurs Les experts qui avaient particip ces tests se sont r unis en octobre 2012 pour examiner les modifications apporter au syst me Ils ont mis au point une liste r vis e des cat gories du premier niveau voir fig 1 et une structure de base pour les niveaux suivants Pour passer l tape suivante et laborer une classification compl te il faudra proc der des consultations plus larges afin que les diff rents syst mes d information sur la criminalit soient repr sent s Figure 1 Classification internationale des infractions projet de cadre r vis lors de la r union de consultations Cat gories de niveau 1 Actes entra nant
20. Nations Unies cx32013 11 MEN Conseil conomique et social Disie g n rale y 19 d cembre 2012 EZ Fran ais Original anglais Commission de statistique Quarante quatri me session 26 f vrier 1 mars 2013 Point 3 j de l ordre du jour provisoire Questions soumises la Commission pour examen et d cisions statistiques de la criminalit Rapport de l Institut national de statistique et de g ographie du Mexique et de l Office des Nations Unies contre la drogue et le crime sur une feuille de route visant am liorer la qualit et la disponibilit des statistiques de la criminalit aux niveaux national et international Note du Secr taire g n ral Donnant suite la demande faite par la Commission de statistique sa quarante troisi me session voir E 2012 24 E CN 3 2012 34 chap I A le Secr taire g n ral a l honneur de transmettre ci joint le rapport sur les statistiques de la criminalit tabli par l Institut national de statistique et de g ographie du Mexique INEGI et l Office des Nations Unies contre la drogue et le crime ONUDC Ce rapport contient une feuille de route pour l am lioration de la qualit et de la disponibilit des statistiques de la criminalit non ant une s rie d objectifs et de mesures prendre pour les atteindre lesquelles seraient appliqu es progressivement de fa on coordonn e pendant les 10 prochaines ann es en fonction des ressources disp
21. ager la d signation de points de contact nationaux pour lP Enqu te des Nations Unies b Organiser avec des organisations r gionales des collectes conjointes de donn es sur la criminalit c Faire en sorte que les donn es recueillies au moyen de l Enqu te des Nations Unies soient plus accessibles et plus faciles exploiter en am liorant les syst mes de diffusion en ligne 25 26 24 Pr s de 90 des pays ayant choisi leur bureau de statistique comme centre de coordination pour l Enqu te des Nations Unies sont en Europe L ONUDC collabore galement avec d autres m canismes de collecte de donn es en Am rique latine par exemple le syst me r gional d indicateurs normalis s relatifs l existence pacifique et la s curit des citoyens lanc par la Banque interam ricaine de d veloppement et l Institut Cisalva de Cali Colombie et en Europe le Recueil europ en de statistiques sur la criminalit et la justice p nale fruit de la collecte de donn es r alis e par un r seau d instituts de recherche afin de poursuivre la coordination et l change d informations sur les normes et les m thodes 12 65666 E CN 3 2013 11 12 65666 Syst mes internationaux de donn es et d informations sur la criminalit Statistiques sur les homicides 57 Les informations sur la criminalit recueillies au moyen de l Enqu te des Nations Unies produisent des s ries de donn es incompl tes du poin
22. ande diversit des infractions commises ou la n cessit de r unir des informations sur des infractions qui sont par nature complexes telles que l extorsion la fraude la corruption ou la cybercriminalit 12 65666 E CN 3 2013 11 12 65666 La promotion d enqu tes de victimisation portant sur les entreprises a d but dans les ann es 90 8 mais seules quelques unes ont t r alis es l chelle nationale 1 35 Parall lement aux enqu tes de victimisation qui donnent la perspective des victimes d infraction un point de vue compl mentaire peut tre obtenu au moyen des enqu tes de d linquance autod clar e qui mettent l accent sur l exp rience personnelle des auteurs d infractions et d autres comportements d viants Ces enqu tes qui ciblent g n ralement des jeunes et sont r alis es dans les lieux o ils sont rassembl s comme les tablissements d enseignement sont assez classiques en criminologie Elles ont pour but de relever les ventuelles corr lations entre comportements d viants et d linquance Le d fi m thodologique qu elles posent est bien entendu de savoir comment inciter les personnes interrog es donner des informations sur des comportements illicites ou socialement inacceptables20 Objectif 4 a Renforcer le savoir faire international concernant les enqu tes de victimisation b Promouvoir la r alisation d enqu tes de victimisation parmi les entrepris
23. ational la coordination entre tous ceux qui concourent l laboration des statistiques sur la criminalit et la justice p nale dans le but d tablir des syst mes nationaux b Renforcer le r le des bureaux de statistique nationaux dans la coordination des statistiques de la criminalit et la r alisation d enqu tes visant compl ter les donn es provenant de sources administratives c Renforcer les capacit s nationales d tablissement de diffusion et d analyse des statistiques de la criminalit d Cr er des centres r gionaux qui puissent appuyer l tablissement des statistiques de la criminalit 12 65666 E CN 3 2013 11 12 65666 IV A Mesures propos es et r sultats escompt s a Cr er des m canismes nationaux de coordination pour les statistiques sur la criminalit b Int grer les processus d tablissement des statistiques de la criminalit ainsi que les produits correspondants dans les plans de statistique nationaux c Favoriser l laboration et la mise en uvre de programmes r gionaux de renforcement des capacit s afin de promouvoir la r alisation d enqu tes de victimisation et l am lioration des donn es administratives sur la criminalit d Envisager la cr ation de partenariats aux fins de l tablissement de centres r gionaux de promotion des statistiques de la criminalit e laborer des programmes de formation ayant trait aux enqu tes de victimi
24. ationaux ne sont pas actifs dans le domaine des statistiques de la criminalit les syst mes nationaux de statistique de la criminalit pourraient tre consid rablement renforc s si ces bureaux y apportaient leurs comp tences sp cialis es favorisaient l application des normes internationales et garantissaient un niveau lev de qualit des donn es y compris en ce qui concerne la transparence et le bien fond des m thodes utilis es pour tablir les donn es sur la criminalit Renforcement des capacit s 49 Les programmes de renforcement des capacit s sont un l ment important de l am lioration des statistiques de la criminalit Plusieurs organismes internationaux et r gionaux sont actifs dans ce domaine notamment l Office des Nations Unies contre la drogue et le crime le Programme des Nations Unies pour le d veloppement PNUD et la Banque mondiale et des institutions r gionales comme l Organisation des tats am ricains et la Banque interam ricaine de d veloppement ont largement contribu l am lioration de la qualit des donn es statistiques sur la criminalit tablies au niveau national Ces initiatives doivent tre encore renforc es et coordonn es afin de permettre la communaut internationale d adopter une approche uniformis e et de promouvoir les m mes normes centr es sur les cinq principaux th mes suivants a Promotion des enqu tes de victimisation ciblant les personnes et le
25. cibler les mesures de pr vention Cela suppose la fourniture d une assistance technique la mise en uvre de formations et la mise au point d outils de formation en ligne 33 Deuxi mement la constitution d une structure de concertation des bureaux de statistique nationaux qui r alisent des enqu tes de victimisation afin qu ils examinent leurs m thodes en con oivent de nouvelles et cr ent une biblioth que virtuelle centralisant les travaux men s partout dans le monde et leur permettant ainsi qu aux autres fournisseurs de donn es d acc der facilement l ensemble des recherches et des meilleures pratiques tablies au fil du temps 34 Troisi mement l laboration de normes internationales sur la conception et la r alisation de nouveaux types ou modules d enqu tes de victimisation susceptibles de compl ter le manuel produit par la Commission conomique pour l Europe et l Office des Nations Unies contre la drogue et le crime parce qu ils portent sur certaines infractions comme la corruption ou la cybercriminalit voir sect B ci dessus dont les personnes interrog es ont plus de mal parler ou s adressent d autres entit s comme les entreprises Si elles rel vent de la m me approche que les enqu tes de victimisation qui ciblent les personnes les enqu tes sur les infractions touchant les entreprises rencontrent des difficult s m thodologiques particuli res li es par exemple la plus gr
26. d autres organes comp tents tels que les organismes de lutte contre la corruption les autorit s financi res les services de sant publique concern s par certaines formes d infractions devront tre associ s aux travaux pour que les activit s statistiques relatives la criminalit puissent s am liorer notablement 67 Le Centre d excellence sur les statistiques concernant la gouvernance la s curit publique la victimisation et la justice cr par l ONUDC et l INEGI est un partenaire privil gi pour la mise en uvre de la feuille de route notamment pour ce qui est de faire avancer la recherche m thodologique en mati re de statistiques sur la criminalit faciliter la production de normes m thodologiques et de directives et laborer des programmes de renforcement des capacit s Il faudra aussi cr er d autres centres de ce type pour acc l rer la mise en uvre de la feuille de route 68 L organisation d une conf rence internationale biennale sur les statistiques de la criminalit pourrait galement tre utile Compte tenu du succ s de la premi re conf rence de ce genre on peut esp rer qu une telle conf rence deviendrait un lieu de rencontre o tous les intervenants nationaux et internationaux instituts de recherche bureaux de statistique nationaux institutions nationales de r pression de la criminalit et de justice p nale organisations non gouvernementales et organisations international
27. d experts charg de piloter l laboration de la classification internationale et compos de statisticiens et d experts issus des bureaux de statistique nationaux d autres institutions nationales et des organisations r gionales et internationales participant l enregistrement et de la diffusion des donn es relatives la criminalit et la justice p nale qui travaillera avec le Groupe d experts des classifications statistiques internationales Les commissions r gionales de l ONU devront aussi tre associ es afin que les diff rents syst mes nationaux de statistiques de la criminalit soient repr sent s premier trimestre de 2013 b laboration d une premi re version de la classification internationale la suite de larges consultations avec les experts nationaux et le Groupe d experts deuxi me trimestre de 2013 c Mise l essai du projet de classification dans des pays volontaires quatri me trimestre de 2013 d R union du groupe d experts consacr e l examen des r sultats de la mise l essai et la mise au point de la version d finitive de la classification premier semestre de 2014 e laboration d un manuel d utilisation deuxi me semestre de 2014 f Pr sentation de la classification la quarante sixi me session de la Commission de statistique 2015 Formes de criminalit difficiles mesurer 14 Certaines formes de criminalit non traditionnelle ont gagn e
28. d une base de donn es consultable sur le Web Ateliers de formation priorit donn e l Afrique et l Asie Production d autres tudes sur la criminalit aux niveaux mondial et r gional Chef de file Centre d excellence ONUDC Bureaux de statistique et institutions de justice p nale au niveau national Centre d excellence ONUDC et autres partenaires ONUDC ONUDC ONUDC Autres intervenants Instituts de recherche ONUDC Centre d excellence bureaux de statistique et institutions de justice p nale des pays int ress s Bureaux de statistique et institutions de justice p nale des pays int ress s Bureaux de statistique et institutions de justice p nale des pays int ress s organisations r gionales Organisations r gionales IT ETOT NO AH
29. de statistique qui doit avoir pour but un enregistrement exact et complet de toutes les infractions parvenues l attention des autorit s L tablissement de statistiques administratives de la criminalit se heurte principalement aux obstacles suivants e Enregistrement incomplet des infractions souvent li au manque d outils informatiques e Qualit variable des informations enregistr es par les diff rentes institutions p nales e Manque de coh rence des normes utilis es par les diff rentes institutions p nales concernant l enregistrement des infractions e Inad quation des cat gories administratives servant l enregistrement d infractions lorsqu il s agit d infractions non traditionnelles e Manque de pertinence et de comparabilit internationales nuisant la mesure de la criminalit transnationale 12 65666 E CN 3 2013 11 12 65666 2 27 Le Manuel pour l laboration d un syst me de statistiques de la justice p nale 17 donne des orientations en mati re d organisation et de principes statistiques appliquer destin es permettre aux syst mes p naux nationaux de produire des statistiques de haute qualit Plusieurs pays rencontrent des difficult s dans l application de tels principes et tireraient profit d un change d enseignements tir s de l exp rience et de la diffusion des bonnes pratiques notamment en ce qui concerne a les r gles d e
30. dices et d estimations indirectes qui malgr d vidents probl mes de qualit des donn es ont tendance retenir l attention des usagers 4 Pour appr hender dans son ensemble la situation de la criminalit et de la justice p nale ainsi que son volution il faut disposer d un large ventail de donn es statistiques rendant compte des diff rents types d actes criminels et des caract ristiques des victimes et des auteurs et couvrant tous les maillons de la cha ne de l infraction la condamnation des coupables et leur r insertion en passant par l aide aux victimes Il faut donc que des donn es soient r unies diff rentes tapes l enqu te l arrestation les poursuites la condamnation et la peine de prison et partir de diff rentes sources non seulement les dossiers administratifs mais aussi des enqu tes men es aupr s de la population et des acteurs conomiques pour obtenir des informations sur les infractions qui n ont jamais t port es la connaissance des autorit s 5 Les difficult s li es la r colte la diffusion et l analyse des statistiques relatives la criminalit ont t examin es par la Commission de statistique sa quarante troisi me session mars 2012 partir d un rapport tabli par l Institut national de statistique et de g ographie du Mexique INEGI et publi sous la cote E CN 3 2012 3 6 Suite ces travaux la Commission a pri l INE
31. e de la feuille de route Principales tapes e M canismes nationaux de coordination des statistiques de la criminalit Mise au point de programmes de formation concernant les enqu tes de victimisation et les donn es administratives Promotion des programmes r gionaux de renforcement des capacit s D signation de points de contact nationaux Partenariats avec des organisations r gionales Am lioration de la couverture g ographique et th matique des statistiques sur les homicides et d autres infractions Cr ation d un syst me centralis de donn es sur la violence contre les femmes Publication r guli re de l tude mondiale sur les homicides Proposition d indicateurs statistiques relatifs la s curit l acc s la justice et l tat de droit pour le programme de d veloppement de l apr s 2015 Pr sentation d un rapport la quarante sixi me session de la Commission de statistique et la vingt quatri me session de la Commission pour la pr vention du crime et la justice p nale 2015 Bureaux de statistique et institutions de justice p nale des pays int ress s ONUDC Centre d excellence Organisations r gionales Bureaux de statistique et instituts de justice p nale des Etats Membres ONUDC ONUDC ONUDC ONUDC ONUDC Commission de statistique Commission pour la pr vention du crime et la justice p nale Bureaux de statistique et ins
32. es c Am liorer l tude de la criminalit en examinant les diff rentes perspectives des victimes et des auteurs des infractions et en faisant mieux conna tre les enqu tes de d linquance autod clar e Mesures propos es et r sultats escompt s a Centraliser la documentation m thodologique sur les enqu tes de victimisation et cr er un site Web b Etablir des consignes pour enqu tes de victimisation concernant les entreprises c R unir la documentation sur les enqu tes de d linquance autoproclam e et produire une tude faisant le point des recherches en la Autres sources de donn es sur la criminalit 36 Outre l utilisation de sources traditionnelles telles que les donn es polici res et les enqu tes de victimisation on peut suivre le fait criminel au moyen d autres syst mes d enregistrement titre d exemples on peut trouver des informations sur les atteintes aux biens dans les registres de sinistres tenus par les compagnies Notamment en Albanie en Bosnie Herz govine en Croatie en Italie au Kosovo au Mexique au Mont n gro en Serbie et dans l ex R publique yougoslave de Mac doine La Commission europ enne r alise galement une tude pilote pour valuer la faisabilit d une enqu te de victimisation portant sur les entreprises l chelle de l Union europ enne Voir par exemple le manuel produit conjointement par la Commission conomique pour l Europe et l Office des
33. es puissent librement changer des vues sur les principaux l ments de la feuille de route 69 La Commission de statistique et la Commission pour la pr vention du crime et la justice p nale ayant demand qu il soit mis en place des m canismes qui leur permettent de coop rer il est propos qu elles examinent conjointement la feuille de route et que l ONUDC leur rende r guli rement compte toutes les deux de l tat d avancement de sa mise en uvre 70 De plus il est propos que des r unions du groupe d experts soient convoqu es r guli rement sous l gide des deux commissions ces r unions les statisticiens ou analystes des bureaux de statistique nationaux des administrations nationales des organisations r gionales et internationales d universit s et d instituts de recherche participant l enregistrement la diffusion et l analyse des donn es relatives la criminalit et la justice p nale examineraient les activit s men es au titre de la feuille de route et donneraient des avis sp cialis s 12 65666 E CN 3 2013 11 12 65666 VI Propositions 71 La Commission de statistique est invit e a Recommander la mise en uvre de la feuille de route propos e et indiquer quels sont les domaines prioritaires et comment la coordination pourrait tre assur e entre les nombreux intervenants b Examiner et approuver la marche suivre propos e pour l laboration
34. es scientifiques afin de mesurer la partie non apparente des infractions De telles estimations sont n cessaires par exemple pour avoir une id e du nombre de victimes que font la traite des personnes ou le trafic de migrants ainsi que du volume des capitaux blanchis d Mettre au point des cadres statistiques permettant de d crire les facteurs qui influent directement ou indirectement sur telle ou telle forme de criminalit et de d terminer quelles donn es et quels indicateurs statistiques sont propres en rendre compte Voir ce sujet l indice de perception de la corruption de Transparency International www transparency org research cpi et les informations publi es par la Banque mondiale au sujet de la ma trise de la corruption http info worldbank org governance wgi resources htm Maarten Van Dijck Discussing Definitions of Organized Crime World Play in Academic and Political Discourse HUMSEC Journal n 1 2007 Ernesto U Savona dir Organised Crime in the EU a methodology for risk assessment Erasmus University 2000 12 65666 E CN 3 2013 11 Objectif 2 Am lioration des m thodes de r colte de donn es et des cadres statistiques permettant de rendre compte quantitativement des formes de criminalit difficiles mesurer Mesures propos es et r sultats escompt s Le tableau ci apr s pr sente les mesures pouvant tre prises pour am liorer l obtention de donn es sur les formes
35. escompt s a Am liorer la couverture des s ries de statistiques sur les homicides et les rendre plus exhaustives afin que certains types d homicide comme le f micide soient pris en compte b Elargir la couverture des s ries de donn es sur les autres infractions afin d atteindre une couverture mondiale c Organiser des ateliers de formation concernant l Enqu te des Nations Unies sur les tendances de la criminalit le fonctionnement des syst mes de justice p nale et les strat gies de pr vention du crime ainsi que sur les donn es relatives aux homicides en donnant la priorit l Afrique et l Asie d Cr er une banque de donn es mondiale sur la violence contre les femmes e Continuer de publier r guli rement l tude mondiale sur les homicides f tablir des rapports offrant une analyse statistique des donn es recueillies aux niveaux r gional ou mondial g R unir un groupe d experts charg d examiner les concepts les m thodes statistiques les donn es et les indicateurs relatifs la s curit l acc s la justice et l tat de droit h Proposer des indicateurs et des m thodes statistiques s appliquant la s curit l acc s la justice et l tat de droit dans l optique de l laboration du programme de d veloppement de l apr s 2015 V Mise en uvre conjointe de la feuille de route par la Commission de statistique et la Commission pour la p
36. et la mise au point d finitive de la classification internationale des infractions devant lui tre soumise sa quarante sixi me session en 2015 c Inviter les bureaux de statistique nationaux r fl chir sur leur r le et leur mandat concernant la production et la diffusion de statistiques sur la criminalit appuyer les initiatives favorisant la coordination entre les institutions nationales int ress es par les statistiques sur la criminalit et r aliser des enqu tes de victimisation afin de promouvoir la cr ation de syst mes nationaux de statistiques de la criminalit ou le renforcement de ceux qui existent d Examiner le m canisme propos pour promouvoir sa collaboration avec la Commission pour la pr vention du crime et la justice p nale et tudier les moyens de renforcer encore ce partenariat afin d am liorer la qualit des statistiques sur la criminalit et la justice p nale e Appuyer l organisation de la deuxi me conf rence internationale sur les statistiques de la criminalit en 2014 f Demander l Office des Nations Unies contre la drogue et le crime de lui rendre compte sa quarante sixi me session de l tat d avancement de la mise en uvre de la feuille de route 29 oe 999S9 7I Annexe Feuille de route concernant les statistiques sur la criminalit Mesures et r sultats prioritaires Domaines Th mes Mesures propos es et r sultats escompt s Chef de f
37. ile Autres intervenants Am lioration Classification e Elaboration mise l essai et mise au ONUDC Commission de statistique Division de des m thodes internationale point d finitive d une classification statistique Centre d excellence Commissions des infractions Infractions difficilement mesurables Donn es administratives Enqu tes par sondage sur la criminalit Ventilation par sexe des donn es sur la criminalit internationale des infractions pour approbation en 2015 Criminalit organis e laboration d un cadre statistique Corruption directives concernant des enqu tes par sondage de la population Traite des personnes bonnes pratiques visant am liorer les donn es administratives Atteintes l environnement am lioration des donn es administratives et mise l essai de nouvelles m thodes de production de donn es Directives concernant des indicateurs statistiques relatifs l acc s la justice l efficacit de la justice p nale et la pr vention du crime Instructions concernant les enqu tes de victimisation aupr s des entreprises Documentation m thodologique concernant les enqu tes de victimisation Guide sur la ventilation par sexe des statistiques de la criminalit ONUDC Centre d excellence ONUDC Centre d excellence ONUDC ONUDC ONUDC ONUDC Centre d excellence Centre d excellence ONUDC r gionales et organisat
38. illustrent plus pr cis ment les diff rents r les que jouent les hommes et les femmes en tant qu auteurs ou victimes d infraction La transversalisation de la probl matique hommes femmes dans les statistiques de la criminalit et de la justice p nale peut galement permettre de mieux comprendre les raisons qui sous tendent les diff rences de comportement entre les sexes en particulier celles qui sont fond es sur les r les traditionnels masculins et f minins ou les in galit s entre les hommes et les femmes 41 La transversalisation de la probl matique hommes femmes dans les statistiques de la criminalit et de la justice p nale comporte deux aspects a veiller ce que toutes les donn es sur les victimes et les auteurs d infraction soient ventil es par sexe b am liorer la collecte et la diffusion de donn es dans les domaines dans lesquels les disparit s entre les sexes sont le facteur de d clenchement de la criminalit ou dans lesquels l acc s la justice p nale est entrav par une discrimination sexiste 42 Les violences faites aux femmes et aux filles sont une manifestation extr me des disparit s entre les sexes et des avanc es notables ont t enregistr es au niveau international dans l laboration d orientations m thodologiques sur la production de donn es en la mati re La Commission de statistique a mis au point un premier ensemble d indicateurs statistiques permettant de mesurer ce type de v
39. imes d infraction sont des hommes mais les femmes sont plus susceptibles que les hommes d tre victimes de certaines infractions particuli res notamment li es la violence domestique ou sexuelle Les r les traditionnels des hommes et des femmes et la discrimination l gard des 21 Le Programme de surveillance des cultures illicites g r par l Office des Nations Unies contre la drogue et le crime est men conjointement avec les autorit s nationales des pays concern s Afghanistan Bolivie tat plurinational de Colombie Mexique Myanmar P rou et R publique d mocratique populaire lao 12 65666 E CN 3 2013 11 12 65666 femmes peuvent galement rendre les femmes plus vuln rables dans leur acc s la justice p nale Comme l a indiqu l Entit des Nations Unies pour l galit des sexes et l autonomisation des femmes ONU Femmes dans son tude intitul e Le progr s des femmes dans le monde en qu te de justice 2011 2012 la justice demeure souvent hors d atteinte quand les femmes acc dent au syst me judiciaire surtout lorsqu il est question d infractions commises dans la sph re domestique 40 Une des premi res mesures prendre pour faire en sorte que le syst me judiciaire tienne mieux compte de la probl matique hommes femmes est d am liorer la pertinence des statistiques de la criminalit et de la justice p nale en la mati re et d obtenir des donn es qui
40. iolences 2 et la Division de statistique de l ONU met actuellement la derni re main des instructions sur les moyens de produire des donn es sur les violences faites aux femmes partir d enqu tes par sondage de la population Toutefois aucun travail m thodologique sur les moyens d am liorer la qualit des donn es administratives tablies par la police le syst me p nal les dispositifs de surveillance etc sur les violences faites aux femmes n a encore t men au niveau international Par exemple il n existe ce jour pas d approche uniforme sur la fa on de d finir et de d nombrer les f micides 43 Lorsqu on cherche mieux int grer la probl matique hommes femmes dans les statistiques de la criminalit l accent est souvent mis sur les questions des violences faites aux femmes et de la traite des tres humains Si ces probl matiques restent tr s pertinentes et n cessitent une attention particuli re il convient de constater que la probl matique hommes femmes devrait tre mieux int gr e dans toutes les cat gories de statistiques de la criminalit Dans de nombreux cas les donn es sur les victimes et les auteurs d infraction se rapportant aux arrestations aux poursuites aux condamnations et aux emprisonnements ne sont pas ventil es 22 23 Voir E CN 3 2009 13 et le rapport de la Commission de statistique sur les travaux de sa quaranti me session 24 au 27 f vrier 2009 E 2009 24 E CN 3
41. ions r gionales Bureaux de statistique et institutions de justice p nale des pays int ress s INTERPOL Bureaux de statistique organismes de lutte contre la corruption et institutions de justice p nale des pays int ress s PNUD Banque mondiale Bureaux de statistique et institutions de justice p nale des pays int ress s Organisation internationale pour les migrations OIM Organisation internationale du Travail OIT Bureaux de statistique et institutions de justice p nale des pays int ress s PNUE Bureaux de statistique et institutions de justice p nale des pays int ress s organisations r gionales et internationales Centre d excellence Bureaux de statistique des pays int ress s ONUDC Bureaux de statistique nationaux commissions r gionales ONUDC ONU Femmes bureaux de statistique et institutions de justice p nale des pays int ress s commissions r gionales TT ETOT NO 4H 999S9 7I TE Domaines Th mes Mesures propos es et r sultats escompt s Chef de file Autres intervenants Renforcement Niveau national des capacit s Niveaux r gional et international Am lioration de la collecte et de l analyse des donn es au niveau international Enqu te des Nations Unies sur les tendances de la criminalit et le fonctionnement des syst mes de justice p nale Syst mes internationaux de donn es et d information sur la criminalit Mise en uvr
42. l preuve d enqu tes et de modules statistiques respectivement sur la population et les entreprises permettant de collecter des donn es sur des formes pr cises de cybercriminalit laboration de m thodes d estimation informatis es reposant notamment sur des syst mes de surveillance qui fournissent des donn es sur certaines formes de cybercriminalit telles que le piratage l utilisation de r seaux d ordinateurs zombies ou les violations du droit d auteur organisations r gionales et Centre d excellence Bureaux de statistique nationaux institutions p nales nationales Office des Nations Unies contre la drogue et le crime Organisation internationale pour les migrations Organisation internationale du Travail et organisations r gionales Bureaux de statistique nationaux institutions p nales nationales Office des Nations Unies contre la drogue et le crime Organisation internationale pour les migrations Haut Commissariat des Nations Unies pour les r fugi s Organisation internationale du Travail et organisations r gionales Bureaux de statistique nationaux institutions p nales nationales Office des Nations Unies contre la drogue et le crime Union internationale des t l communications et organisations r gionales 12 65666 E CN 3 2013 11 Type d infractions Blanchiment d argent Crimes contre Mesures propos es et r sultats escompt s e Am lioratio
43. ministratives et laboration pays int ress s Fonds mon taire international de m thodes d estimation indirectes organisations r gionales Donn es e Recueil de bonnes pratiques propres ONUDC Bureaux de statistique et institutions de justice administratives am liorer les donn es administratives p nale des pays int ress s organisations sur la criminalit internationales et r gionales Centre d excellence TT ETOT NO AH 99969 TI C Domaines Renforcement des capacit s Am lioration de la collecte et de l analyse des donn es au niveau international Th mes Enqu tes par sondage sur la criminalit Autres sources de donn es sur la criminalit Niveau national Niveaux r gional et international Enqu te des Nations Unies sur les tendances de la criminalit et le fonctionnement des syst mes de justice p nale Syst mes internationaux de donn es et d information sur la criminalit Mesures propos es et r sultats escompt s Examen des enqu tes sur la d linquance autod clar e Bonnes pratiques concernant l utilisation de diff rentes sources de donn es sur la criminalit Prise en compte des statistiques de la criminalit dans les plans directeurs nationaux relatifs la statistique Cr ation de centres r gionaux de promotion de la statistique concernant la criminalit Am lioration de l acc s aux donn es sur la criminalit au moyen
44. n aux institutions comp tentes de certains pays et en organisant la collecte conjointe de donn es En outre l Office tudie avec Eurostat la possibilit que celui ci coordonne la collecte de donn es en Europe et organise des collectes conjointes afin de r duire le fardeau support par chaque pays 56 Pour am liorer le taux de r ponse l Enqu te des Nations Unies la Commission de statistique et la Commission pour la pr vention du crime et la justice p nale doivent redoubler d efforts pour convaincre les pays de soumettre r guli rement des donn es l ONUDC De nouveaux partenariats devraient galement tre conclus avec des organisations r gionales d Afrique et d Asie o le taux de r ponse est particuli rement faible Enfin si les bureaux de statistique nationaux taient associ s de plus pr s l op ration la coordination qui fait tant d faut au niveau national s en trouverait sans doute am lior e Le nombre de pays qui soumettent des donn es devrait pouvoir augmenter moyen terme mais les probl mes vidents de comparabilit des donn es des diff rents pays appellent des strat gies long terme et tout d abord l laboration et l adoption progressive de la classification internationale des infractions Objectif 8 Am liorer la disponibilit et la qualit des donn es des pays sur la criminalit au niveau international Mesures propos es et r sultats escompt s a Encour
45. n des donn es administratives en mati re financi re et criminelle afin d am liorer la comparabilit et la port e des informations sur les op rations financi res soup onn es d tre illicites e laboration de m thodes d estimation fond es sur des donn es empiriques concernant les activit s illicites e Am lioration des donn es administratives y compris l environnement l utilisation des donn es sur les infractions en mati re 12 65666 r glementaire ou administrative afin d am liorer le taux de couverture des statistiques sur les atteintes l environnement e Mise l preuve de l utilisation de nouvelles technologies telles que l imagerie satellitaire et la t l d tection afin de mesurer certaines formes de criminalit telles que l abattage d arbres illicite les activit s mini res illicites et le d versement sauvage de d chets et diffusion des bonnes pratiques en la mati re Outils de collecte de donn es Acteurs concern s Bureaux de statistique nationaux institutions p nales et autorit s financi res nationales Office des Nations Unies contre la drogue et le crime Fonds mon taire international et organisations r gionales Bureaux de statistique nationaux institutions p nales et de protection de l environnement nationales Office des Nations Unies contre la drogue et le crime Programme des Nations Unies pour l environnement Banque mondiale et organi
46. n importance ces derni res d cennies notamment la criminalit internationale organis e la cybercriminalit la corruption le blanchiment d argent le trafic illicite de migrants la traite des personnes et les atteintes l environnement La plupart de ces infraction ont une dimension transnationale et la communaut internationale a mis au point un certain nombre d instruments r gionaux et internationaux afin de faciliter la coop ration judiciaire et de jeter les bases d une strat gie commune de lutte La liste n est pas exhaustive mais il est propos que le travail statistique porte en premier lieu sur ces infractions en raison de l importance qu elles rev tent du point de vue de l action publique D autres formes de criminalit pourraient tre ajout es plus tard si elles prennent de l importance pour la communaut internationale Les instruments juridiques internationaux concern s sont les suivants la Convention des Nations Unies contre la criminalit transnationale organis e et ses trois protocoles Protocole visant pr venir r primer et punir la traite des personnes en particulier des femmes et des enfants Protocole contre le trafic illicite de migrants par terre air et mer Protocole contre la fabrication et le trafic illicites d armes feu de leurs pi ces l ments et munitions la Convention des Nations Unies contre la corruption la Convention sur le commerce international des e
47. n pl ni re en juin 2012 voir ECE CES 83 11 Les cat gories et niveaux propos s recouvrent diff rentes sous cat gories d actes ou faits d lictueux compte tenu de diff rents attributs tels que la cible la gravit l intention de l auteur et l importance des faits du point de vue de l action des pouvoirs publics Pourquoi faut il une classification statistique des actes d lictueux La classification statistique des actes d lictueux sert premi rement organiser et regrouper les donn es li es la criminalit des fins descriptives et analytiques Elle offre une structure hi rarchis e coh rente dans laquelle les donn es relatives toutes les formes que prend la criminalit peuvent tre organis es en cat gories reli es entre elles d un point de vue des concepts de l analyse ou des politiques C est un outil important pour am liorer la comparabilit et la qualit des donn es aux chelons national et international Au niveau national une telle classification fournit une structure qui permet de mieux organiser les donn es relatives aux diff rentes infractions d finies par la loi lesquelles sont souvent difficiles utiliser des fins analytiques Il s agit en outre d un outil essentiel pour harmoniser la collecte et la diffusion des donn es provenant des diff rentes institutions charg es de l administration de la justice p nale la police le parquet les tribunaux et les pris
48. nregistrement et de comptabilisation des infractions b les normes applicables l enregistrement et la comptabilisation des infractions non traditionnelles c le partage de donn es entre les diff rentes institutions du syst me p nal 28 En d pit de ces difficult s les statistiques tablies par le syst me p nal peuvent fournir des informations utiles permettant de suivre la mani re dont l tat s acquitte de fonctions importantes telles que la pr vention de la criminalit l acc s la justice et l efficacit du syst me p nal Toutefois on ne dispose pas encore de normes statistiques orientant la production de donn es au niveau national et am liorant la comparabilit internationale titre d exemple il n existe pas de norme sur la fa on de calculer les taux de condamnation la population de r f rence pouvant tre compos e des personnes arr t es poursuivies ou jug es ou les taux de d tention provisoire la d tention provisoire peut concerner des d tenus en attente de l ouverture de leur proc s en premi re instance ou dont la peine d finitive n a pas encore t prononc e par un juge Objectif 3 a Am lioration et comparabilit des indicateurs statistiques sur le fonctionnement du syst me p nal b Am lioration du taux de couverture de l exactitude et de la comparabilit des statistiques administratives de la criminalit Mesures propos es et r sultats escompt s a
49. oncernant la gouvernance la s curit publique la victimisation et la justice a t cr la fin de 2010 par PONUDC et l INEGI il a pour mission d aider les pays am liorer la collecte la diffusion et l analyse de donn es statistiques relatives la criminalit en proposant des activit s de formation et en faisant des recherches m thodologiques sur les questions nouvelles En un peu plus d un an le Centre a lanc de nombreuses initiatives qui ont fait progresser les travaux m thodologiques concernant les statistiques de la criminalit aux niveaux r gional et mondial et ont aid plusieurs pays de la r gion Ainsi il a organis la premi re Conf rence internationale sur les statistiques relatives l administration la criminalit la victimisation et la justice ainsi que divers ateliers de formation et concouru l laboration de la classification internationale des infractions 52 Le Centre d excellence est un exemple de bonne pratique qui pourrait tre reproduit dans d autres r gions ce qui permettrait de cr er un r seau de centres r gionaux capables de r pondre aux besoins particuliers des pays compte tenu des diff rents l ments qui interviennent dans l tablissement des statistiques nationales de la criminalit tels que les bureaux de statistique nationaux les institutions de justice p nale les instituts de recherche et les universit s Objectif 7 a Renforcer au niveau n
50. onibles La feuille de route pr voit les l ments suivants la cr ation d une classification internationale des infractions et d outils statistiques relatifs aux infractions difficiles quantifier la promotion des enqu tes de victimisation et le renforcement des syst mes statistiques nationaux mesurant la criminalit Les bureaux de statistique nationaux sont appel s jouer un r le central en facilitant la coordination entre les organismes nationaux concern s en faisant appliquer des normes statistiques et en veillant la qualit des donn es Parmi les initiatives prendre dans le cadre de cette feuille de route globale certaines sont prioritaires Le pr sent rapport nonce certains points sur lesquels la Commission voudra peut tre se pencher dans le cadre de ses travaux sur la question E CN 3 2013 1 12 65666 F 140113 150113 Merei d NAON UA DON DO VU UN baies E CN 3 2013 11 Table des mati res Page E Introduction n roia a EE CR A RE EE Un RATE Re N LEE ut ar 3 II laboration de nouvelles normes et d une nouvelle m thodologie propres am liorer les statistiques de la criminalit 4 A laboration d une classification internationale des infractions des fins statistiques 4 B Formes de criminalit difficiles mesurer 7 C Outils de collecte de donn es
51. ons des diff rentes entit s intranationales qui peuvent tre r gies par diff rents cadres juridiques ou principes d organisation et de diff rentes sources dossiers administratifs et enqu tes statistiques Lorsqu une m me classification s applique toutes les donn es relatives la criminalit et la justice p nale la coh rence des donn es nationales en ressort renforc e Au niveau international il est n cessaire d adopter une classification statistique de la criminalit afin de renforcer la comparabilit des donn es des diff rents pays cruciale du point de vue de l analyse des chiffres mondiaux et r gionaux et de leur volution La comparabilit des donn es des diff rents pays se heurte d autres probl mes tels que les diff rences entre les pratiques d enregistrement les m thodes de comptage et les capacit s techniques et organisationnelles mais l utilisation de concepts de nomenclatures et de crit res d agr gation communs est un s rieux pas en avant 12 Les avantages de la m thode retenue ont t d battus la quarante troisi me session de la Commission de statistique de l ONU et la vingt et uni me session de la Commission pour la pr vention du crime et la justice p nale voir ci dessus par 7 2 Voir en anglais www unodc org documents data and analysis statistics crime Report_crime_ classification_2012 pdf E CN 3 2013 11 et l ONUDC et l INE
52. ons et laboration d un manuel sur l int gration de la probl matique hommes femmes dans les statistiques de la criminalit Am lioration de la capacit tablir et diffuser des donn es sur la criminalit 45 Comme l Institut national de statistique et de g ographie l a d j indiqu dans le rapport qu il a pr sent la quarante troisi me session de la Commission de statistique l tablissement de donn es statistiques sur la criminalit en est encore ses d buts dans plusieurs pays cause d un manque de coordination entre les organismes concern s d une application incompl te des normes statistiques et de capacit s insuffisantes pour laborer et r aliser des enqu tes de victimisation 46 Dans de nombreux pays ce qui est appel le syst me national des statistiques de la criminalit et de la justice p nale ne pr sente souvent pas les caract ristiques d un v ritable syst me statistique Afin d am liorer l tablissement et la diffusion aupr s du public de donn es statistiques il faudrait avant tout cr er ou renforcer les m canismes nationaux de coordination des statistiques de la criminalit et de la justice p nale R le des bureaux de statistique nationaux 47 Si les mesures concr tes et les m canismes d am lioration de la coordination au niveau national varient en fonction de la situation de chaque pays les bureaux de statistique nationaux ont un r le important jouer en
53. part pour l tablissement de cibles et d indicateurs nationaux et internationaux 63 cet effet il serait utile de convoquer un groupe d experts compos de statisticiens et d analystes provenant des bureaux de statistique nationaux des institutions nationales de justice p nale des organisations r gionales et internationales d instituts de recherche et d universit s qui serait charg d examiner les concepts les m thodes statistiques les donn es et les indicateurs relatifs la s curit l acc s la justice et l tat de droit Les conclusions de la r union pourraient tre pr sent es par les voies appropri es ceux qui sont en train de donner forme au programme de d veloppement de l apr s 2015 29 Voir le rapport de l quipe sp ciale des Nations Unies charg e du programme de d veloppement pour l apr s 2015 intitul Realizing the future we want for all 2012 12 65666 E CN 3 2013 11 12 65666 Objectif 9 a Am liorer la couverture g ographique et th matique des s ries de donn es internationales sur la criminalit et la justice p nale b Fournir des analyses des statistiques sur la criminalit et la justice p nale au niveau mondial c Fournir des instruments de suivi de la s curit de l acc s la justice et de l tat de droit pour clairer le d bat sur le programme de d veloppement de l apr s 2015 Mesures propos es et r sultats
54. r vention du crime et la justice p nale 64 Dans la feuille de route figurant dans le pr sent rapport il est propos de coordonner l action d un certain nombre de parties prenantes aux niveaux national et international pour mener bien plusieurs activit s et produire de nombreux r sultats Il est clair que ce plan ne pourra tre ex cut que si des ressources suffisantes sont d gag es et si les parties concern es se montrent d termin es 27 E CN 3 2013 11 28 65 Au niveau international de nombreuses organisations s occupant des statistiques de la criminalit prendront part ce projet en fonction de leur mandat et de leurs domaines de comp tences par exemple le Programme des Nations Unies pour le d veloppement le Programme des Nations Unies pour les tablissements humains le Haut Commissariat des Nations Unies pour les r fugi s les instituts du r seau du Programme des Nations Unies pour la pr vention du crime et la justice p nale l Organisation mondiale de la Sant la Banque mondiale le Fonds mon taire international et des organisations r gionales telles que les commissions r gionales de l ONU la Commission europ enne l Organisation des tats am ricains et la Banque interam ricaine de d veloppement 66 Au niveau national des acteurs tels que les bureaux de statistique et les institutions de justice p nale police parquets tribunaux et administrations p nitentiaires de m me que
55. refl tent pas toute l ampleur du ph nom ne car d une part il s agit d une infraction complexe et d autre part la traite peut prendre des formes diverses en fonction du pays d origine du pays de transit et du pays de destination La traite pr sente en outre des caract ristiques diff rentes selon le type d exploitation laquelle les victimes sont soumises les enfants soldats et la prostitution forc e sont par exemple des probl matiques tr s diff rentes Il faut enfin souligner que souvent les victimes n ont pas vraiment conscience qu une infraction a t commise leur encontre ce qui rend la d tection et la constatation des cas de traite encore plus difficiles 17 Le trafic de migrants8 est galement une forme de criminalit dont l ampleur est difficile estimer car le taux de d tection est faible tant les passeurs que leurs victimes ayant tendance chapper aux syst mes de r pression Il est en outre souvent difficile de faire la distinction entre le trafic de migrants et les autres formes d immigration irr guli re 18 Des op rations de collecte de donn es sur la traite des personnes et le trafic illicite de migrants 0 r cemment men es aux chelons r gional et international ont permis de d finir une s rie d indicateurs clefs Toutefois si ceux ci permettent de faire la lumi re sur certaines caract ristiques de ces ph nom nes et sur leur 00 La traite a trois l ment
56. rique etc Pour toutes ces infractions les taux de signalement et de d tection sont faibles et les donn es tir es des syst mes des administrations sont donc incompl tes notamment du fait qu il n y a pas de victime directe par exemple dans les infractions li es aux droits d auteur que des syst mes de camouflage sophistiqu s dissimulent le fait d lictueux ou ses auteurs et que certaines victimes une institution financi re victime de piratage par exemple h sitent d poser plainte par peur des r percussions que cela aurait 20 Le blanchiment d argent recouvre toutes les activit s financi res visant camoufler l origine illicite de fonds Il est particuli rement difficile de mesurer le ph nom ne qui s inscrit dans un syst me d op rations financi res l gales dont il est ardu de distinguer celles qui portent sur des fonds d origine illicite Des m thodes statistiques ont t mises au point pour d crire le ph nom ne parmi lesquelles des indicateurs nationaux de risque ou de vuln rabilit l2 et des m thodes indirectes permettant d estimer l chelle mondiale pour diff rentes activit s l ampleur des flux de capitaux d origine illicite 13 21 La corruption recouvre un certain nombre d infractions parmi lesquelles les pots de vin les malversations l abus de fonctions et le trafic d influence qui ont une incidence sur les march s publics les services publics et les fonctions de l
57. s au sens troit la criminalit informatique s entend de toute activit illicite passant par des op rations lectroniques et dirig e contre les syst mes et donn es informatiques au sens large la criminalit li e l informatique s entend de toute activit illicite commise au moyen ou l gard d un syst me ou r seau informatique Eurostat Money laundering in Europe report of work carried out by Eurostat and DG Home Affaires 2010 Office des Nations Unies contre la drogue et le crime Estimating illicit financial flows resulting from drug trafficking and other transnational organized crime 2011 E CN 3 2013 11 10 l ampleur il est possible d utiliser des param tres tels que le nombre de personnes concern es en tant qu auteur ou que victime et les montants en jeu Mais pour ce qui est de mesurer l impact des atteintes l environnement les unit s statistiques traditionnelles n aident pas les sols la flore la faune ou de qualit de l air par exemple sortant du cadre des actuels syst mes d information sur la criminalit Les outils de collecte de donn es ne peuvent plus se limiter des enqu tes men es aupr s de la population des soci t s priv es ou des administrations dans certains cas de nouvelles m thodes doivent tre adopt es reposant par exemple sur les syst mes de surveillance par satellite Moyens de surmonter les difficult s 23 En l absence
58. s entreprises b Promotion de classifications statistiques nationales conformes la classification internationale des infractions c Am lioration des statistiques administratives y compris celles concernant les formes de criminalit non traditionnelles 21 E CN 3 2013 11 22 d Fourniture d un appui aux m canismes de coordination nationaux par l ensemble des institutions nationales participant l tablissement de statistiques de la criminalit e Viabilit long terme des proc dures am lior es d tablissement des statistiques de la criminalit l accent tant mis sur la promotion de l application des normes statistiques internationales 50 La mise au point de programmes de formation est un moyen d optimiser l utilisation des ressources et de promouvoir les statistiques de la criminalit au moyen de mat riels uniformis s utilisables par un large ventail de parties prenantes Si un travail important a t accompli dans le domaine des mat riels de formation sur les enqu tes de victimisation la cr ation de programmes de formation analogues concernant les donn es administratives sur la criminalit et de plateformes de formation en ligne sont des moyens suppl mentaires de renforcer les capacit s techniques nationales en mati re de statistiques de la criminalit Le Centre d excellence un mod le efficace 51 Install Mexico le Centre d excellence sur les statistiques c
59. s statistiques sur les fonctionnaires et mise au point de m thodes d estimation et d indicateurs fond s sur des donn es empiriques Corruption touchant la vie politique r alisation d enqu tes statistiques et mise au point de m thodes d valuation et d indicateurs fond s sur des donn es empiriques Am lioration des donn es administratives pour d gager des l ments chiffr s sur les infractions et les victimes et auteurs d infraction relev s par les autorit s laboration et mise l preuve d enqu tes statistiques sur la traite des tres humains ciblant les groupes de population vuln rables travailleurs immigr s et sans papiers dans les pays de destination et certaines communaut s dans les pays d origine Am lioration des donn es administratives pour d gager des l ments chiffr s sur les infractions les victimes de trafic de migrants et les trafiquants de migrants relev s par les autorit s laboration et mise l preuve d enqu tes statistiques sur le trafic de migrants ciblant les groupes de population vuln rables travailleurs immigr s et sans papiers dans les pays de destination et certaines communaut s dans les pays d origine Am lioration des donn es administratives pour d gager des l ments chiffr s sur toutes les infractions commises au moyen d ordinateurs ou de syst mes informatiques et diffusion des bonnes pratiques en la mati re laboration et mise
60. s constitutifs l acte la fa on dont il est commis et la fin laquelle il est commis Le trafic de migrants consiste assurer afin d en tirer un avantage financier ou un autre avantage mat riel l entr e ill gale d une personne dans un pays d finition du Protocole contre le trafic illicite de migrants par terre air et mer Office des Nations Unies contre la drogue et le crime Rapport mondial sur la traite des personnes 2012 publication des Nations Unies num ro de vente E 13 IV 1 pour l anglais et donn es Eurostat sur la traite para tre Le Centre r gional de l ONUDC pour l Asie de l Est et le Pacifique teste actuellement un syst me de signalement volontaire des cas de trafic de migrants et de pratiques connexes pour favoriser la mise en uvre du Processus de Bali sur le trafic de migrants la traite des personnes et la criminalit transnationale qui y est associ e 12 65666 E CN 3 2013 11 12 65666 dimension transnationale ils ne concernent que les affaires dont les autorit s ont connaissance et ne rendent donc pas compte de toute l ampleur du probl me 19 La cybercriminalit recouvre un certain nombre d infractions tels l acc s non autoris des donn es ou des syst mes informatiques piratage les infractions li es au contenu p dopornographique ou x nophobe par exemple les infractions li es aux droits d auteur le hame onnage l usurpation d identit num
61. s difficult s dont certaines ont trait la croissance de la demande de donn es concernant la dynamique des activit s et des organisations criminelles qui volue rapidement 2 Compte tenu de la nature extr mement sensible des informations relatives la criminalit il est important que les statistiques r pondent aux imp ratifs d exactitude de transparence et d ind pendance Il faut galement qu elles aient du sens et soient publi es temps si l on veut qu elles tayent des recherches de qualit qu elles aident cibler les politiques et les programmes li s la pr vention de la d linquance l tat de droit et la r forme de la justice p nale et que le public soit correctement inform Il est galement tr s important que les donn es soient comparables d un pays l autre car la criminalit est elle aussi de plus en plus transnationale 3 Les tats Membres et la communaut internationale s emploient produire et diffuser des donn es relatives la criminalit depuis des dizaines d ann es et bien que des progr s aient t faits sur de nombreux fronts diverses difficult s demeurent surtout en ce qui concerne la mesure des formes complexes de criminalit apparues ces quelques derni res dizaines d ann es la criminalit organis e la traite de personnes la corruption et la cybercriminalit En l absence de donn es officielles il est apparu toute une s rie d in
62. sation f laborer des programmes de formation ayant trait aux statistiques administratives sur la criminalit et la justice p nale Am lioration de la collecte et de l analyse des donn es au niveau international Enqu te des Nations Unies sur les tendances de la criminalit le fonctionnement des syst mes de justice p nale et les strat gies de pr vention du crime 53 Comme l ont not la Commission de statistique des Nations Unies et la Commission pour la pr vention du crime et la justice p nale c est l ONUDC qui au sein du syst me des Nations Unies coordonne les questions relatives aux statistiques sur la criminalit et la justice p nale L Office assure la collecte d informations sur la criminalit et la justice p nale au niveau mondial au moyen de l Enqu te des Nations Unies sur les tendances de la criminalit le fonctionnement des syst mes de justice p nale et les strat gies de pr vention du crime qui a vu le jour dans les ann es 70 et laquelle le Conseil conomique et social et l Assembl e g n rale ont exprim leur soutien dans plusieurs r solutions24 Le questionnaire utilis pour mener cette enqu te envoy aux tats Membres chaque ann e comprend cinq rubriques principales police parquets tribunaux prisons et enqu tes de victimisation et deux modules sp cialis s qui changent tous les ans Les donn es recueillies sont syst matiquement affich es sur le site public de PONUDC et u
63. sations r gionales 25 Afin d am liorer les statistiques de la criminalit il est notamment essentiel d am liorer les m thodes de collecte de donn es Donn es administratives sur la criminalit 26 L administration de la justice une fonction essentielle de l tat moderne porte g n ralement sur trois domaines principaux le maintien de l ordre principalement du ressort de la police et d autres forces de l ordre l acc s la justice principalement le fait du minist re public et des tribunaux et la punition et la r adaptation des auteurs d infractions principalement confi es l administration p nitentiaire Comme le montre la figure 2 chacune des quatre institutions du syst me p nal police minist re public tribunaux et administration p nitentiaire 16 est responsable d une partie de la proc dure qui commence apr s la commission de l infraction et prend fin apr s que l auteur de l infraction a purg sa peine et le cas ch ant achev le programme de r adaptation Les statistiques sont recueillies par les quatre institutions aux diverses tapes de la proc dure qui illustre la vari t des interventions de l tat dans la lutte contre la criminalit Les tats f d raux comptent un facteur de complexit suppl mentaire les comp tences en mati re d application de la loi et de justice p nale tant partag es entre le gouvernement f d ral et les tats
64. sp ces de faune et de flore sauvages menac es d extinction E CN 3 2013 11 Toutefois il n existe encore aucune norme internationale pour la mesure de ces formes complexes de criminalit et l tablissement de statistiques sur l ampleur du ph nom ne et son volution Le taux de d tection des formes non traditionnelles de criminalit est g n ralement tr s faible les statistiques fond es sur les actes signal s aux autorit s fournissent des informations pertinentes sur la suite donn e mais elles ne refl tent qu une toute petite partie du ph nom ne Difficult s 15 Bien des infractions commises par des organisations criminelles meurtres et agressions notamment sont visibles et donc g n ralement prises en compte par les syst mes d information sur les formes traditionnelles de criminalit Mais beaucoup d autres ne sont ni signal es ni d tect es par les autorit s ce qui peut s expliquer par la crainte des victimes ou par le fait que les organisations criminelles sont int gr es dans le tissu social au point de pouvoir mener leurs agissements sans tre inqui t es Pour tablir des statistiques relatives la criminalit organis e il faut donc des outils autres que les syst mes traditionnels de collecte de donn es 16 En ce qui concerne la traite des personnes les statistiques officielles peuvent offrir des renseignements utiles sur les affaires dont les autorit s ont connaissance mais ne
65. t de vue de la couverture g ographique et sont difficilement comparables l chelle internationale Par cons quent en 2011 l ONUDC a lanc au niveau mondial une op ration de collecte de donn es sur l homicide volontaire qui de toutes les infractions est celle pour laquelle les donn es sont les plus disponibles les plus exhaustives et les plus comparables La base de donn es statistiques sur les homicides couvre 207 pays et territoires et est r guli rement mise jour partir de diverses sources nationales et internationales relevant du syst me de justice p nale ou du syst me de sant publique Il existe certains probl mes de qualit dus aux divergences entre les donn es de diff rentes sources et au fait que toutes les p riodes ne sont pas couvertes pour tous les pays et la qualit des donn es des pays d Afrique et d Asie doit faire l objet d une attention particuli re La disponibilit de donn es ventil es par sexe ge mode ou contexte est galement limit e car de nombreux pays ne sont pas en mesure de fournir des donn es aussi d taill es Or ventil es en fonction de caract ristiques pertinentes les donn es peuvent fournir des informations utiles sur les causes sous jacentes des homicides et donc permettre de mieux cibler les programmes de pr vention largissement du syst me mondial de donn es sur la criminalit 58 Gr ce l existence d un ensemble s rieux de donn es sur
66. tilis es pour l laboration de publications analytiques telles que l tude mondiale sur les homicides 54 Malgr les efforts d ploy s pour am liorer le m canisme de collecte de donn es le taux de r ponse l Enqu te des Nations Unies demeure insatisfaisant en moyenne moins de 50 des pays remplissent le questionnaire chaque ann e Compte tenu de la diversit des informations demand es la contribution de 24 R solutions 65 232 et 66 181 de l Assembl e g n rale et r solutions 2009 25 et 2012 18 du Conseil conomique et social 23 E CN 3 2013 11 nombreuses institutions nationales est requise police parquets tribunaux et administrations p nitentiaires Dans un souci de coh rence le Conseil conomique et social a dans sa r solution 2012 18 demand aux tats Membres de d signer un point de contact national charg d assurer la coordination entre les diff rentes institutions qui fournissent des donn es et de v rifier la qualit et l exhaustivit des r ponses Le taux de r ponse et la qualit des donn es s en sont trouv s am lior s Toutefois ce jour seuls 91 pays ont d sign un point de contact 30 d entre eux ont d cid que leur bureau de statistique jouerait ce r le de coordination 55 L ONUDC a conclu un partenariat avec l Organisation des tats am ricains pour aider les pays de la r gion communiquer l information en offrant des activit s de formatio
67. titutions de justice p nale des pays int ress s organisations r gionales Bureaux de statistique et institutions de justice p nale des pays int ress s ONUDC Centre d excellence ONUDC Organisations r gionales Bureaux de statistique et institutions de justice p nale et de sant publique des pays int ress s OMS organisations r gionales instituts de recherche INTERPOL ONU Femmes Bureaux de statistique et institutions de justice p nale et de sant publique des pays int ress s PNUD Haut Commissaire des Nations Unies pour les r fugi s OMS ONU Femmes bureaux de statistique et institutions de justice p nale des pays int ress s organisations r gionales ONUDC Division de statistique TT ETOT NO AH TE 999S9 7I Domaines Th mes Mesures propos es et r sultats escompt s Chef de file Autres intervenants e Pr sentation d un rapport la Commission de statistique ONUDC Division de statistique quarante huiti me session de la Commission pour la Commission de statistique et la pr vention du crime et la vingt sixi me session de la justice p nale Commission pour la pr vention du crime et la justice p nale 2017 e Deuxi me Conf rence internationale Pays volontaire Organisations r gionales ONUDC Centre sur les statistiques de la criminalit d terminer d excellence Mesures et r sultats moins prioritaires Domaines Th mes Mesures propos
68. ues 10 L id e d une classification normalis e de la criminalit n est pas nouvelle En 1951 la Commission des questions sociales de PONU a fait valoir qu il faudrait laborer une classification normalis e des infractions qui permette aux gouvernements de pr senter certains intervalles des donn es statistiques sur la criminalit Apr s les ann es 50 les d bats sur la mise au point d une classification internationale ont t peu concluants la normalisation des l gislations internes sur lesquelles reposent les statistiques nationales posant trop de difficult s En 2009 une strat gie diff rente a t adopt e l Office des Nations Unies contre la drogue et le crime et la Commission conomique des Nations Unies pour l Europe ont cr sous les auspices de la Conf rence des statisticiens europ ens une quipe sp ciale charg e de d terminer s il serait possible d tablir un syst me de classification des Voir E CN 5 233 document de la Commission des questions sociales contenant des recommandations du Secr taire g n ral sur les statistiques de la criminalit 12 65666 E CN 3 2013 11 12 65666 infractions fond sur la description de comportement plut t que sur des qualifications juridiques L quipe sp ciale a mis au point le premier syst me de classification internationale des infractions que la Conf rence des statisticiens europ ens a approuv sa soixanti me r unio
69. uteurs d infraction relev s par les autorit s concernant toutes les formes de corruption et diffusion des bonnes pratiques en la mati re laboration d instruments de collecte des donn es et de m thodes d estimation de la corruption dans les domaines suivants Corruption touchant les citoyens affinement de la m thode et laboration de directives sur la mesure de la corruption au moyen d enqu tes d mographiques Corruption touchant les entreprises affinement de la m thode et diffusion des bonnes pratiques concernant la mesure de la corruption au moyen d enqu tes sur les entreprises Bureaux de statistique nationaux institutions p nales nationales Office des Nations Unies contre la drogue et le crime organisations r gionales Organisation internationale de police criminelle INTERPOL Centre d excellence et milieu universitaire Bureaux de statistique nationaux institutions p nales et de lutte contre la corruption nationales Office des Nations Unies contre la drogue et le crime Banque mondiale Programme des Nations Unies pour le d veloppement Organisation des Nations Unies pour le d veloppement industriel 11 E CN 3 2013 11 Type d infractions Mesures propos es et r sultats escompt s Acteurs concern s Traite des tres humains Trafic de migrants Cybercriminalit 12 Corruption touchant l administration r alisation d enqu te

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