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Texte PDF - Les Presses agronomiques de Gembloux
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1. Biotechnol Agron Soc Environ 2004 8 2 119 124 Le bilan azot dans les exploitations porcines wallonnes entre contraintes environnementales et qualit diff renci e Aurore Degr D Didier Verh ve 1 Charles Debouche 2 Chaire de Technologie Universit de Mons Hainaut Place Warocqu 17 B 7000 Mons Belgique E mail aurore degre umh ac be Q Centre d valuation environnementale Facult universitaire des Sciences agronomiques de Gembloux Passage des D port s 2 B 5030 Gembloux Belgique Au cours des ann es 2002 et 2003 21 exploitations productrices de porcs ont t audit es au moyen du logiciel Ecoferme Ce logiciel propose sur base de donn es dont dispose l exploitant un bilan exhaustif des transferts et changes d azote dans l exploitation et avec l ext rieur environnement et autres entreprises Les exploitations audit es taient r parties en trois groupes selon leur cahier des charges de production les exploitations biologique les exploitations fermier et les exploitations conventionnel Les r sultats obtenus sont mis en relation avec les objectifs nonc s dans la Directive Nitrate et dans le Programme de Gestion Durable de l Azote qui transpose cette Directive dans le droit wallon Cette comparaison donne des indications quant au sch ma de l utilisation de l azote au sein des exploitations productrices de porcs en R gion wallonne et permet une v
2. 118 de qualit diff renci e Monit Belg 28 01 03 Tasse O 1997 D termination d une unit fonctionnelle d une exploitation agricole M moire de fin d tudes DES en biologie appliqu e et entreprises Facult universitaire des Sciences agronomiques Gembloux 20 p 15 r f
3. le phosphore le potassium le calcium le carbone l eau et l nergie La taille de l chantillon devant tre la m me dans chaque cat gorie d exploitations porc fermier porc biologique et porc conventionnel notre analyse a t limit e par le nombre d exploitations porc biologique Toutes les exploitations ont t visit es Sept d entre elles taient en mesure de fournir les donn es n cessaires relatives une activit en r gime depuis plus de 12 mois Les exploitations productrices de porc fermier taient au moment de notre enqu te au nombre de 49 selon des communications personnelles de la coop rative Coprosain et de la coop rative PQA Porc Qualit Ardenne seuls op rateurs pour ce produit en R gion wallonne Les exploitations productrices de porcs conventionnels taient au moment de notre enqu te au nombre de 1 167 INS 2004 Pour cette cat gorie l chantillon n est pas repr sentatif Les exploitations porc biologique pr sentent une grande diversification dans leurs productions mais le nombre de porcs pr sents est faible avec une moyenne de 196 porcs gras produits par an et par exploitation La sp culation porcine est fortement li e aux autres activit s de la ferme nourrissage des porcelets avec les co produits de transformation du lait nourrissage des truies avec les c r ales produites sur l exploitation etc Les bovins sont tr s pr s
4. li la fonction tudi e Cette d finition plaide en faveur du kilo de viande produite Toutefois Tasse 1997 a envisag plus pr cis ment l unit fonctionnelle retenir pour l tude d une exploitation agricole et retient quatre pertinentes dont l hectare de surface agricole D autre part Cooper 2003 et Haas er al 2000 pr f rent conserver plusieurs unit s fonctionnelles illustrant ainsi le caract re multidimensionnel de la production agricole Les exploitations porc fermier pr sentent la plus faible quantit d azote potentiellement lessivable par hectare Les coefficients de variation importants sont li s aux constantes utilis es pour la mod lisation du bilan et la variabilit des r sultats au sein de l chantillon En nous entourant de toutes les pr cautions n cessaires dans l interpr tation des r sultats nous pouvons sugg rer que les exploitations porc fermier produisent du porc en limitant la pollution des eaux par les nitrates comparativement aux autres exploitations Relativement la production de viande de porc ce sont les exploitations conventionnelles qui ont l impact le plus limit sur l environnement La typologie des exploitations d taill e ci dessus explique cette modification des r sultats En outre pr cisons le faible niveau technique de l levage porc biologique La croissance des animaux est tr s lente L abattage a parfois lieu apr s
5. de 61 dans les exploitations porc biologique 53 dans les exploitations porc fermier et chute 17 dans les exploitations porc conventionnel La sp cialisation des exploitations conventionnelles et la taille du cheptel porcin expliquent cette valeur La surface agricole utilis e par les exploitations conventionnelles est faible en regard des deux autres types d exploitations Les exploitations sont contraintes d exporter plus de la moiti des effluents produits par 121 leur cheptel alors que les exploitations porc fermier utilisent 60 de l azote des effluents sur leurs propres terres et que dans les exploitations porc biologique cette valeur monte 78 Dans les exploitations biologiques la fertilisation des terres est organique 98 Les producteurs de porc fermier dont nous avons vu qu ils produisent galement des cultures industrielles telles que le lin textile et la betterave sucri re utilisent de l azote min ral raison de 56 de la fertilisation azot e Les exploitations conventionnelles occupent de ce point de vue une position interm diaire avec une fertilisation azot e 83 organique Cette valeur peut tre expliqu e par l importance des pandages d azote organique et par la faible importance relative des productions v g tales en termes de marge brute dans P exploitation conventionnelle Le rapport entre la somme des transferts internes l
6. e utilis e qui induit les faibles performances environnementales 4 DISCUSSION Le tableau 2 pr sente le LS au sol des trois types d exploitations d but 2003 selon trois hypoth ses l exploitation se situe en dehors d une zone vuln rables LS base hors ZV l exploitation se situe dans une zone vuln rable LS base ZV l exploitant est entr en d marche qualit au sens du PGDA MRW 2002a et le calcul du LS utilise les valeurs d rogatoires d azote pandable sur les terres de culture et sur les prairies LS base d rogatoire Pour chaque cahier de charges il y a une ou plusieurs exploitations o le LS est sup rieur 1 sauf LS DEROG pour les fermes bio Les moyennes pr sent es au tableau 2 montrent que les exploitations conventionnelles sont nettement au dessus de l objectif du PGDA qui est un taux de liaison au sol gal ou inf rieur 1 Pour pallier ce probl me qui les met en contravention avec le droit wallon les exploitations conventionnelles devraient conclure des contrats d pandage avec d autres exploitations disposant de terres en suffisance pour la valorisation agronomique des effluents en surplus Au moment de notre tude certains contrats d pandage liaient de fa on informelle les exploitations conventionnelles d autres exploitations demandeuses d azote organique Si nous posons l hypoth se que ces contrats peuvent tre officialis s et peuvent r pondre aux e
7. entilation des performances environnementales par cahier des charges Par cette tude nous montrons que les performances environnementales des exploitations sont tr s variables au sein des groupes Des tendances entre groupes se manifestent toutefois et nous montrons que si la majorit des exploitations au moment de leur audit g n rent des impacts environnementaux sup rieurs aux objectifs du plan de gestion durable de l azote d origine agricole PGDA les exploitations du groupe porc fermier pr sentent de meilleurs r sultats globaux Mots cl s Impact sur l environnement porcin label de qualit azote cobilan Belgique Nitrogen balance in pig farms of the Walloon Region between quality of production and environmental constraints During the year 2002 and 2003 21 pig farms were audited using the Ecoferme software This software uses data commonly available at farm level to calculate nitrogen stocks and fluxes within the farm and between the farms the environment and other enterprises The farms were of three groups according to their specifications in pig production organic farms labelled farms and conventional farms The results are given in relation to the nitrogen directive of the European Union and the Walloon right This comparison gives information on nitrogen uses in the three contrasted pig production chains in the Walloon Region This article shows that the environmental performances of pig farms vary strongly wi
8. ents avec souvent un troupeau laitier et un troupeau viandeux Des volailles poules pondeuses poulets de chair oies canards sont galement pr sents Enfin les cultures sont tr s vari es nombreuses c r ales notamment Les exploitations sous cahier de charges porc fermier produisent une moyenne de 500 porcs gras par an Les truies sont souvent nourries aux c r ales de la ferme et les porcs gras par des farines achet es aux meuniers sp cialis s dans ce label Un troupeau bovin souvent allaitant est pr sent et les terres sont consacr es pour partie des cultures de c r ales et d ensilage pour l alimentation des animaux et pour l autre partie des cultures industrielles telles que les betteraves sucri res et le lin textile Les exploitations porc conventionnel de notre chantillon produisent 2 270 porcs gras par an Elles d tiennent pour la moiti d entre elles un troupeau de bovins laitiers et leurs terres sont consacr es outre les prairies la culture du ma s en vue de l ensilage L autre moiti des exploitations conventionnelles se r sume l atelier porcin et ne d tient aucune terre Ces valeurs permettent d appr hender la gestion de l azote organique dans les trois types d exploitations De la m me mani re le rapport entre la somme des transferts d azote internes l exploitation et les transferts d azote entre l exploitation et l ext rieur environnement e
9. exploitation et la somme des transferts entre exploitation et l ext rieur montre la d pendance des exploitations conventionnelles vis vis des autres maillons de la fili re de production porcine Ces exploitations d pendent des firmes qui leur fournissent les aliments concentr s ou les sous produits de l industrie agro alimentaire Cf infra des exploitations qui peuvent valoriser leurs effluents des acteurs en aval de la fili re pour la commercialisation des animaux produits Le sch ma est tr s diff rent dans les exploitations biologiques qui produisent en grande partie les aliments n cessaires leur cheptel disposent de terres en suffisance pour la valorisation agronomique des effluents et ont en grande partie recours la commercialisation directe de leurs productions Une fois encore les exploitations porc fermier se placent entre ces deux sch mas de production contrast s Elles nourrissent leurs animaux avec des produits des cultures et avec des farines du Tableau 1 Indicateurs des flux d azote par type d exploitation Indicators of nitrogen fluxes by sort of farm Type d exploitation Biologique Fermier Conventionnel Part de l azote issu des cultures dans l alimentation des animaux 61 53 17 Part de l azote issu des animaux et pandu sur les terres de l exploitation 78 60 38 Part de l azote pandu sur les terres et issu des animaux 98 44 83 A Somme des tra
10. itation agricole In 7e colloque international des sp cialistes francophones en valuation d impacts Li ge du 10 au 14 juin 2002 www fsagx ac be mf Degr A Verh ve D Debouche C 2001 missions gazeuses en levage porcin et modes de r duction revue bibliographique Biotechnol Agron Soc Environ 5 3 p 135 143 Haas G Wetterich F Geier U 2000 Life cycle assessment framework in agriculture on the farm level Int J LCA 5 6 p 345 348 INS 2004 Recensements agricoles www statbel fgov be ISO 1997 Environmental management Life cycle assessment Principles and framework Normes ISO 14040 1997 06 15 12 p MRVW 1997 Arr t du Gouvernement wallon du 17 juillet 1997 Monit Belg du 25 10 97 modifi par l arr t du Gouvernement wallon du 26 10 00 sur les restrictions sectorielles Monit Belg 17 11 00 124 Biotechnol Agron Soc Environ 2004 8 2 119 124 Degr A Verh ve D Debouche C MRW 2002a Arr t du Gouvernement wallon du 10 Vandenberghe C Marcoen JM 2004 Transposition de la octobre 2002 relatif la gestion durable de l azote en Directive Nitrate en R gion wallonne azote agriculture Monit Belg 29 11 02 potentiellement lessivable de r f rence pour les sols MRVW 2002b D cret du 19 12 02 relatif la promotion de cultiv s en R gion wallonne Biotechnol Agron Soc l agriculture et au d veloppement des produits agricoles Environ 8 2 p 111
11. latif environnemental des exploitations agricoles a t fondamentalement remani depuis 1999 Le plan 120 Biotechnol Agron Soc Environ 2004 8 2 119 124 de gestion durable de l azote d origine agricole MRW 2002a qui transcrit la Directive Nitrates CEE 1991 est d taill par Vandenberghe et al dans le pr sent fascicule Pour l exploitant une des valeurs cl est le taux de liaison au sol LS c est dire le rapport entre l azote organique qu il doit pandre sur ses terres et l azote organique qu il peut pandre sur ses terres Le num rateur est d termin par le cheptel et par des contrats de prise ou de cession d effluent Le d nominateur est d termin par la superficie des terres arables et des prairies disponibles ainsi que par la zone g ographique o se trouvent ces terres et ou l engagement en D marche Qualit de l agriculteur1 En termes de qualit des produits agricoles tant l Union europ enne que la R gion wallonne d veloppent des politiques d aide la reconnaissance la communication et la production L agriculture biologique b n ficiera sous peu du plan d action europ en en mati re d alimentation et d agriculture biologiques L Union europ enne soutient galement les productions de qualit diff renci e et les produits tels que les Indications G ographiques Prot g es IGP les Appellations d Origine Prot g e AOP etc L appe
12. llation porc fermier issue en 1993 d un d cret de la R gion wallonne poursuit une d marche visant obtenir la reconnaissance comme IGP suite la r forme du label MRW 2002b Le Fonds d Investissement Agricole FIA accorde des aides au secteur porcin pour autant que les agriculteurs soient engag s dans une production relevant de fili res de qualit diff renci e qui s inscrivent outre le respect des exigences l gales dans le respect de contraintes compl mentaires impos es dans un cahier de charges agr MRW 1997 ce jour les cahiers des charges porc biolo gique et porc fermier sont agr s L arr t minist riel du 02 02 04 fixe les exigences minimales de la qualit diff renci e dans le secteur porcin D autres cahiers de charges pourraient tre agr s prochainement Lambert communication personnelle 2 MAT RIEL ET M THODES Le logiciel Ecoferme Debouche Lambin 1999 permet au d part des informations normalement connues par l agriculteur et sans analyse suppl mentaire de r aliser une estimation du bilan environnemental de l exploitation sur une p riode de 12 mois cons cutifs 1 Dans ce cas le taux de liaison au sol est calcul sur base des quantit s d azote pandables d rogatoires pr vues dans les annexes du d cret MRW 2002a Ce taux de liaison d rogatoire est appel LS DEROG Degr A Verh ve D Debouche C et ce pour l azote
13. ns certaines zones o l levage conventionnel de porcs est fort dense Le transport des effluents vers les terres disponibles peut s av rer long et par l co teux La r partition des levages sur le territoire agricole est importante de ce point du vue En dernier recours des solutions de transformation et ou de traitement des effluents peuvent tre envisag es pour en r duire la teneur en azote organique Degr ef al 2001 5 CONCLUSIONS Les typologies observ es dans les trois types d exploitations tudi es porc biologique porc fermier et porc conventionnel montrent d importants contrastes Les transferts d azote au sein de l exploitation et entre l exploitation et l ext rieur illustrent l importante d pendance des producteurs de porc conventionnel vis vis d autres entreprises pour le respect de la l gislation environnementale Il importe toutefois de souligner que les contrats d pandage instaur s par le PGDA permettent aux exploitations conventionnelles de respecter cette l gislation avec toutes les garanties n cessaires Les productions de qualit diff renci e porc fermier et porc biologique pr sentent quant elles en moyenne un taux de LS inf rieur un Les transferts potentiels d azote vers le sol profond estim s dans les trois types d exploitations plaident en faveur du cahier de charges fermier En effet dans 123 les exploi
14. nsferts d N intra exploitation kgN ha 463 392 682 B2 Somme des transferts d N entre l exploitation et l ext rieur kgN ha 292 439 1634 A B 1 59 0 89 0 42 Azote potentiellement lessivable kgN ha et coeff de variation 73 65 50 375 126 164 Azote potentiellement lessivable kgN kg viande de porc 0 19 0 05 0 02 1 Somme des transferts sol culture culture animaux et animaux culture 2 Somme des transferts entre le sol les cultures les animaux de l exploitation et l ext rieur environnement et autres entreprises 122 Biotechnol Agron Soc Environ 2004 8 2 119 124 commerce disposent d une grande partie des terres n cessaires la valorisation des effluents produits et si elles ne vendent pas leur production la ferme passent n anmoins par une coop rative d agriculteurs qui leur assure un prix plus lev que les prix du march conventionnel et o les fluctuations importantes propres la sp culation porcine sont tamponn es Nous avons estim l azote potentiellement lessivable par le logiciel Ecoferme Le tableau 1 donne ces estimations par rapport deux unit s fonctionnelles un hectare de surface agricole utilis e et un kilo de viande de porc produite Le choix de l unit fonctionnelle conditionne fortement les conclusions tirer de cette estimation Selon l AFNOR 1994 et la norme ISO 1997 l unit fonctionnelle est l unit d usage caract risant le r sultat attendu
15. plus de 10 mois contre 5 6 mois dans les autres types d exploitations Les farines r pondant au cahier des charges pr sentent des teneurs en prot ine brute lev es jusque 18 ce qui laisse pr sager une forte teneur en azote des effluents L alimentation des porcs gras est monophase Pr cisons enfin que les porcs conventionnels sont nourris selon deux options les farines conventionnelles du commerce sont utilis es dans la plus grande partie des exploitations 2 Alimentation monophase les porcs sont nourris avec le m me aliment pendant toute la p riode d engraissement Degr A Verh ve D Debouche C Ces farines pr sentent une teneur en prot ine brute variant de 15 17 selon le stade physiologique des animaux Plusieurs aliments sont utilis s pendant l engraissement pour suivre l volution des besoins des animaux ce qui laisse supposer une minimisation des teneurs en azote des effluents d autant que de bonnes performances de croissance sont observ es dans d autres exploitations l alimentation des porcs est bas e sur des sous produits de l industrie agro alimentaire qui augurent des r sultats incertains quant la croissance des animaux et la teneur en azote des effluents Dans les exploitations conventionnelles c est principalement la taille du cheptel porcin par rapport aux autres sp culations de l exploitation et notamment par rapport la surface agricol
16. t autres entreprises refl te la d pendance de l exploitant vis vis des autres entreprises four nisseurs d aliments preneurs d effluents etc Le bilan azot dans les exploitations porcines wallonnes Enfin le mod le sol du logiciel Ecoferme permet l estimation de la quantit d azote potentiellement lessiv c est dire transf r du sol cultiv zone racinaire vers le sol profond et les eaux souterraines Cette valeur est pr sent e par rapport deux unit s fonctionnelles la surface agricole utilis e et la quantit de viande de porc produite 3 R SULTATS Une grande prudence est n cessaire dans l interpr tation des donn es qui r sultent des informations disponibles sur l exploitation et de diff rentes constantes estim es au d part de la litt rature sans recourir l analyse d chantillons pr lev s sur le terrain Debouche Lambin 2002 Il s agit n anmoins d indications int ressantes sur les performances environnementales des exploitations Le tableau 1 pr sente les indicateurs des flux d azote calcul s dans les trois types d exploitations la part d azote issu des cultures dans l alimentation des animaux la part d azote des effluents d levage pandus sur les terres de l exploitation la part de la fertilisation azot e des terres issue des effluents d levage La part d azote issue des cultures dans l alimentation des animaux passe
17. tations biologiques les teneurs en azote des effluents taient importantes et les transferts vers le sol profond en taient affect s Dans les exploitations conventionnelles malgr une adaptation des aliments aux besoins physiologiques des animaux la charge tait tr s importante au vu des surfaces d pandage disponibles Remerciements Les auteurs tiennent remercier J Lambin Ir pour la mise disposition du logiciel Ecoferme ainsi que pour son aide dans l utilisation de ce programme Bibliographie AFNOR 1994 Dictionnaire de l environnement Les termes normalis s Association fran aise de Normalisation 307 p Bauraind C 2003 volution r cente de la production porcine en R gion wallonne In 3e journ e des productions porcines et avicoles Vers une politique de qualit quel prix 08 10 03 Gembloux Belgique CRA p 38 46 CEE 1991 Directive 91 676 CEE du 12 12 91 concernant la protection des eaux contre les pollutions caus es par les nitrates issus de sources agricoles JO 21 12 91 Cooper JS 2003 Specifying functional units and reference flows for comparable alternatives Int J LCA 8 6 p 337 349 Debouche C Lambin J 1999 cobilan de l exploitation agricole Manuel d utilisation Gembloux Facult des Sciences agronomiques de Gembloux Direction g n rale de l Agriculture de la R gion wallonne 132 p annexes Debouche C Lambin J 2002 L cobilan de l explo
18. thin the groups Nevertheless it shows that even if the majority of the farms reached a target above the political goals the labelled farms have the best global results Keywords Environmental impact swine quality labels nitrogen ecobalance Belgium 1 INTRODUCTION Entre 1980 et 1996 le nombre de porcs en R gion wallonne est pass de 421 000 272 000 Depuis cette date la tendance est globalement la hausse La production wallonne atteignait 338 000 t tes en 2002 ce qui ne repr sente toutefois que 5 de la production belge Bauraind 2003 INS 2004 Depuis 1993 et 1999 dates de cr ation des labels porc fermier et porc biologique respectivement le nombre de porcs produits sous ces mentions est en augmentation En 2002 18 000 porcs fermiers et 4 000 porcs biologiques taient lev s et abattus en R gion wallonne Ces valeurs bien que marginales r sultent d une nette progression qui a eu lieu principalement en 1999 suite la crise de la dioxine alors que la production conventionnelle accusait une l g re baisse de production accompagn e d une tr s forte chute des prix En qualit diff renci e les prix sont souvent tamponn s et les agriculteurs sont prot g s des fortes fluctuations Toutefois depuis 2000 les productions diff renci es semblent plafonner et un effort de communication est n cessaire pour relancer la croissance dans ces fili res Le cadre l gis
19. xigences du PGDA le LS moyen des exploitations conventionnelles 3 Zone vuln rable ZV zone d finie par le ministre ayant la politique de l eau dans ses attributions selon les crit res nonc s l article 4 du PGDA Le bilan azot dans les exploitations porcines wallonnes Tableau 2 Taux de liaison au sol LS par type d exploi tation et selon les diff rents sc narios applicables aux quantit s d azote pandable Indicators of connection to the soil by sort of farm and by zone according to the Walloon right concerning the spreadable nitrogen Type d exploitation Biologique Fermier Conventionnel LS base hors ZV 0 78 0 83 2 89 LS base ZV 0 83 1 07 3 30 LS base d rogatoire 0 64 0 75 2 51 se rapproche des objectifs du d cret Deux des exploitations passent sous la limite de 1 pour leur LS de base hors ZV donn es non pr sent es Ces contrats conclure devraient concerner deux tiers des effluents produits dans les fermes conventionelles et r pondre aux exigences des articles 28 et 29 du PGDA engagement vis vis de l administration comptabilit des transferts communication avec l administration Il est important de noter qu une limitation pratique ce syst me de valorisation par contrats existe Si les contrats d pandage offrent la possibilit aux exploitations qui ne disposent pas de terres en suffisance de respecter les normes d pandage reste que les terres manquent da
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