Untitled - CRDP Aquitaine
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1. www theaterstap be Production Les grandes Travers es Les Ballets C de la amp Weshm Sidi Larbi Cherkaoui Najib Cherradi Tempus Fugit Dur e 1h40 Sidi Larbi Cherkaoui ses danseurs et ses musiciens d ploient nouveau toute leur nergie pour cr er Tempus fugit une oeuvre pr sent e sous l gide de Les Ballets de la B M canisme monstrueux profond ment ancr dans nos actions les plus quotidiennes ou nos souvenirs les plus intimes le Temps se trouve au centre des pr occupations D apparence anodine ce th me universel f d re chacune des visions des personnes engag es dans cette r flexion Fantasques loufoques po tiques ou politiques autant de propositions qui prennent formes accompagn es par la musique de Najib Cherradi Le chant toujours aussi pr sent se teinte de nombreuses couleurs m langes d licieux et improbables engendr s par la rencontre de diff rentes poques et cultures Virtuose la danse de Tempus Fugit r serve quelques magnifiques surprises o affranchi de sa pesanteur terrestre le corps se transcende s loignant du sol pour rejoindre le ciel Une ascension aussi symbolique que magique observer Justin Morin Sur la musique D apr s mes recherches sur la notion du temps en musique je suis arriv un l ment tr s important qu on appelle la ritournelle F Guatari la d finit comme un cristal sonore de temps Deleuze rajoute la r2. Najib Cherradi Weshm Cette fois ci Damien et Larbi sont tomb s amoureux des polyphonies corses et cette fois ci comme p dagogue j ai d clar forfait Pour mieux chanter corse il fallait aller en Corse Cumpagnia groupe avec lequel j avais enregistr 1995 le Requiem corse d Evelyne Andr ani nous a accueilli dans leur casa musicale Pigna Ils y organisent entres autres un festival d t Festivoce v ritable t moin de la vivacit des musiques de la M diterran e Ils nous ont fait approcher cette mani re plus douce moins en force et plus pos e particuli re au chant corse cette polyphonie trois voix o chaque voix colore sa tierce diff remment avec parfois des quartes plus grandes selon le village d origine comme Tagli Par contraste l esth tique sicilienne appara t beaucoup plus hyst rique et sauvage avec cette manie de monter le ton jusqu la finale dramatique du morceau avec le ch ur la tra ne qui essaie de suivre le soliste dans son ascension vertigineuse parfois une trace de tierce sup rieure comme une crise de protagonisme Le Cuntu forme narrative particuli re la Sicile et toujours pratiqu e occasionnellement par Mimmo Cuticchio Palerme tait pour moi un autre d fi Rendre vivant ce r cit du 13 si cle des paladins de Charlemagne qui se d roule au 8 si cle o les h ros Roland et Renaud sont compar s aux guerriers grecs Achille et Hector dans l
3. signes interpr tants se substituant ou rempla ant la dimension purement verbale laquelle nous avons trop facilement recours Sidi Larbi Cherkaoui appr cie les mouvements de pure virtuosit si c est l int rieur d une narration Lorsqu il parle de technique il voque progressivement la contrainte Une technique c est une contrainte l int rieur de laquelle on travaille et on essaye de trouver tout ce qui est possible dans cette contrainte Le chor graphe voque une sc ne de ook o les acteurs allong s sur le plateau suivent de leur doigt un objet choisi et rep r dans le th tre un projecteur un pandrillon une barre Le geste n est pas dilu dans le vide mais poss de une vraie organicit en suivant une ligne pr cise Au fur et mesure de la sc ne le spectateur est attach aux doigts qui sortent des corps qui renaissent On ne voit plus les personnes et leur handicap on oublie qui est attach aux bras Aussi nous pouvons nous interroger la technique est elle une condition pour danser ne le crois pas r pond spontan ment Sidi Larbi Cherkaoui Il faut banaliser d mythifier la technique Dans la technique il y a le d bat entre l tre et le para tre La vraie technique est dans le savoir incarner Ce qui n exclut pas un important travail Sidi Larbi Cherkaoui se souvient Pour travailler avec les acteurs du Theate
4. Just Another Landscape Le point de d part de la sc nographie est une photo de Robert Walker repr sentant une trange forme sculpturale recouverte d une grande b che de plastique vert On a l impression que le travail n est pas fini ou qu un d m nagement va avoir lieu et que l objet emporter a t temporairement envelopp dans la b che entour e de cordes Quelques l ments pointent sous le plastique mais ils ne r v lent que partiellement la nature de l objet recouvert pourrait peut tre s agir d une vieille statue ou d un panneau d affichage Le piano partie visible sera aussi l un des objets dissimul s sous le plastique Tout comme la musique la sc nographie sera une juxtaposition d l ments anciens et nouveaux La forme sculpturale est tr s abstraite mais laisse aussi la place une interpr tation multiple plus r aliste C est dans ce cadre que les six individus entrent progressivement en contact les uns avec les autres s y essaient en tout cas Distribution Mise en sc ne et Chor graphie Koen Augustijnen Chant Steve Dugardin Compositeur Arrangement musical Piano Guy Van Nueten Cr et jou par Koen Augustijnen Ted Tayeb Benamara Ghislain Malardier Dramaturgie Guy Cools Cr ation d cor Jean Bernard Koeman Supervision technique Construction d cor R gisseur du son Peter De Blieck Wim Van de Cappelle Cr ation lumi re R gisseur lumi re Carlo
5. comme un un leitmotiv Nous avons d cid de mettre par crit toutes les id es qui nous taient pass es par la t te au cours des deux heures qui ont suivi l accident Les propositions de chacun de nous pr sentaient autant de similitudes que de diff rences Et pour certains cette t che fut assez prouvante car ils ne souhaitaient plus tre confront s ces images Malgr tout au bout d une dizaine de jours l accident nous semblait avoir eu lieu plusieurs mois auparavant Nous avons donc trouv normal de faire un essai en public Douze jours avaient pass s Et le public fut tr s impressionn Tout autant par les b quilles que par le fauteuil roulant Avec le recul il nous paraissait logique d utiliser cette force qu on avait en nous Nous avions surv cus et surmont s l obstacle nous voulions donc faire de ce spectacle un hymne la vie Un encouragement pour trouver la force de se relever et d aller plus loin Ce spectacle est un hommage la vie La vie qui continue quoiqu il arrive Distribution Mise en sc ne Chor graphie Jan Vermeersch De et avec Morgan Cosquer Benjamin de Matte s Bram Dobbelaere Micka l Le Guen Etienne Manceau Vincent Reversat Jan Vermeersch Production Cirq ulation Locale Jan Vermeersch Finances et Administration Maarten Geirnaert Sales et Marketing Mattijs Vankersschaever Presse et Communication Gwendolien Sabbe Cr ation et r gie lumi re David Carney Stag
6. de la B Darryl E Woods Red Bank USA Pourquoi agit il ainsi Red bank est l tude introspective d un homme qui se travestit Un regard en coulisse une loge moins que ce soit un cabinet psychiatrique C est une exploration de l univers des relations du vieillissement de la religion et du racisme au travers d anecdotes de chansons et de danses Un professeur obs d transgresse les conventions et donne le jour un nouvel tre vivant Nous avons tous ces films en m moire des cr atures forme humaine la guerre froide la technologie de la g n tique le professeur appuyant sur des boutons pour modifier le cours de l histoire Mais chaque fois quelque chose tourne au drame Un effet secondaire pervers transforme la cr ature soumise en un monstre sanguinaire susceptible de se reproduire avec malignit dans le seul but de d truire l humanit C est dans cet effet pervers que r side l invention et pas la cr ation puisque la cr ature s est d j vue assigner sa fonction Les inventions ne sont pas des monstres les monstres ce sont des effets pervers qui ne portent pas de noms Chor graphie et repr sentation Darryl Woods Coach Isnelle da Silveira Costumes Isnelle da Silveira Darryl Woods Musique Lies Vanborm Kurt Verleure Avec de Ministerie van de Vlaamse Gemeenschap Stad Gent Provincie Oost Vlaanderen Nationale Loterij Un grand merci Guy Schmi
7. Bourguignon Ann Sophie Hoste Costumi re Lies Van Assche Photographie Chris Van der Burght Production Directeur de tourn e H l ne Gevaert Production Les Ballets de Distribution Frans Brood Productions www fransbrood com Coproducteurs Th tre de la Ville Paris Hebbeltheater Berlin tanzhaus nrw D sseldorf Kunstencentrum Vooruit Gent G teborg Dance amp Theatre Festival G teborg La Rose des Vents Villeneuve d Ascq Avec de Ministerie van de Vlaamse Gemeenschap Stad Gent Provincie Oost Vlaanderen Nationale Loterij Un grand merci Koen Mortier De Muur Paul Mercelis Michael Smets Robrecht Ghesqui re Bloso b che de Koen Augustijnen Le 18 Novembre 21h et le 19 Novembre 2005 18H30 Le Cuvier de Feydeau Artigues pr s Bordeaux Renseignements et r servations 05 57 54 10 40 Tarif Plein 14 Tarif R duit 9 Moins de 18 ans 7 www lesballetscdelab be Retrouvez Cuvier de Feydeau la Compagnie flamande Peepping Tom qui pr sentera Le Salon le 13 Octobre 2005 21h Toujours au Boris Charmatz et Dimitri Chamblas avec leur duo A bras le corps le 10 D cembre 2005 21h Renseignements et r servations 05 57 54 10 40 En partenariat avec Le Cuvier e Feydeau THEATER STAP Sidi Larbi Cherkaoui amp Nienke Reehorst ook Dur e 1h10 Theater Stap constitue une exception dans le pays
8. des chips au paprika Le roi des Chips au Paprika Les Colonnes de Blanquefort 4 rue Docteur Cast ra 33290 Blanquefort Renseignements et r servations 05 56 95 49 00 Tarif Plein 9 Tarif R duit 7 tarif famille 6 Possibilit de r servation pour le spectacle Foi zero degrees et IBM 1401 user s manual TnBa Place Pierre Renaudel Bordeaux Renseignements et r servations 05 56 33 36 80 Tarif Plein 25 Corpus Th tre des Quatre Saisons Rue Mandavit 33170 Gradignan Renseignements et r servations 05 56 89 98 23 Tarif Plein 25 Tarif R duit 20 Possibilit de r servation pour les spectacles Foi et b che b che Le Cuvier de Feydeau Boulevard Feydeau Artigues pr s Bordeaux Renseignements et r servations 05 57 54 10 40 Tarif Plein 14 Tarif R duit 9 Moins de 18 ans 7 Possibilit de r servation pour les spectacles Corpus Bach et Le roi des Chips au paprika Who Goes On Casino Rue Cardinal Richaud Bordeaux Lac Renseignements et r servations 05 56 69 49 00 Tarif adulte 12 Tarif enfant 14 ans 9 Th tre F mina Rue de Grassy 33000 Bordeaux Renseignements 05 56 96 07 25 Location Fnac Box Office IDDAC et Kiosque Culture Tarif Plein 20 Tarif R duit 15 Tempus Fugit Palais des Sports Rue Ravez Bordeaux
9. m ARBI DNA NNNNA Medard en Jales OJ nn OJ 2 lt 22 un lt O p gt lt gt 5 26 repr sentations dans 12 lieux diff rents repartis sur Artigues pr s Bordeaux Blanquefort Bordeaux Gradignan et Saint M dard en Jalles Identit et m tissage musiques sacr es et profanes cultures populaires et savantes normes et marges Sidi Larbi Cherkaoui jeune chor graphe belgo marocain membre de Les Ballets de la propose une danse aux questionnements foisonnants dont les propos ne cessent de se croiser C est une chance que de pouvoir accueillir sur nos territoires tout au long d une luxuriante semaine l un des chor graphes les plus prometteurs de sa g n ration aujourd hui omnipr sent sur les grandes sc nes internationales Sidi Larbi CHERKAOUI est l invit de la 5 dition des grandes Travers es sera l architecte de tous les instants de cette semaine Il veut dans ce parcours la fois montrer son r pertoire et provoquer notre rencontre avec celles et ceux qu il consid re comme faisant partie de sa famille artistique Pour ce chor graphe qui est aussi danseur la n cessit imm diate est de dire le r el Aussi fascinant dans sa mani re d crire que dans celle d interpr ter il ma boulevers tout autant
10. tout ce que peut sugg rer la musique Un alignement de danseurs de dos immobiles comme un mur un sol ondoyant de corps entrem l s un yogi sans jambes une s rie de gifles un solo avec des gants de boxe d cor s du drapeau am ricain Foi manie avec dext rit le t lescopage des genres et la superposition d images triviales ou raffin es abstraites ou figuratives m lant certaines pratiques collectives d aujourd hui celles d autrefois Fantasmes et fant mes arch types et vocations picturales de forme antique ou renaissante bestiaire et ex votos rien ne r siste au langage fleuri du chor graphe Ir ne Filiberti A propos de Foi par Sidi Larbi 1 LES THEMES Rien de Rien ma premi re cr ation en tant que chor graphe au sein des Ballets de la r unissait six danseurs acteurs extr mement diff rents et le violoncelliste Roel Dieltiens dans un espace voquant une mosqu e Au travers de la rencontre des univers culturels de divers interpr tes et d un r pertoire contemporain d uvres pour violoncelle Rien de Rien constitua une sorte de choc des cultures tous les niveaux Ses th mes taient notamment l galit et la hi rarchie des individus les limitations de la parole et l importance de celle ci en tant qu arme Danse de salon et analyse musicale contemporaine musique pop et musique classique une jeune fille de 16 ans et de 60 ans to
11. tre horloger de fatalit mais un partenaire avec qui peut danser Les spectateurs sont invit s voyager dans le temps Et savourer le pr sent dans un clo tre transform en cour de r cr ation l heure du temps mondial la troupe bigarr e de Sidi Larbi conte la diff rence temporelle danse le temps qui fuit sur des chansons africaines des airs d Albanie de Corse et du Sud de l Italie avec la participation de l ensemble musical marocain Distribution Cr dans et chant par Ali Ben Lotfi Thabet Christine LeboutteDamien Jalet Isnelle da Silveira Lisi Marc Wagemans Nam Jin Kim Nicolas Vladyslav Serge Aim Coulibaly Sidi Larbi Cherkaoui Musique Groupe Weshm Najib Cherradi composition chant arrangements objets sonores Floris Dercksen violoncelle Osama Abdulrasol qanun Linke percussion Concept mise en sc ne chor graphie Sidi Larbi Cherkaoui Partenaire artistique Damien Jalet Supervision musicale des danseurs Christine Leboutte Isnelle da Silveira Coach assistance la mise en sc ne Darryl Woods Sc nographie Wim Van de Cappelle Sidi Larbi Vid o Ana s et Olivier Spiro Costumes Isabelle Lhoas Fr d ric Denis Assistance costumes Lorraine Frennet Lumi res Carlo Bourguignon Krispijn Schuyesmans R gie lumi res Carlo Bourguignon Son Caroline Wagner Alex Fostier Constru
12. tre instructives pour l avenir Texte de Peter Van Dyck paru dans Knack Weekend n 30 du 27 juillet au 2 ao t 2005 C est un exercice fascinant j ai appris du canadien Northrop Frye sp cialiste en litt rature lire l ensemble des cr ations d un artiste comme s il s agissait d une seule oeuvre d art rep rer les r p titions d celer les th mes sous jacents rep rer les changements significatifs et d gager son volution dans le temps Ce qui pour la plupart des arts est devenu monnaie courante alors que pour les arts vivants leur caract re ph m re rend beaucoup plus difficile cette appr hension dans un seul et unique espace temps de l ensemble de l uvre d un artiste C est pourtant ce que le 57 Parcours des grandes Travers es vous offre en ce qui concerne le travail de Sidi Larbi Cherkaoui Je ne vais pas vous priver du plaisir de d couvrir par vous m me cet univers si multiple si imaginatif si fertile et si mobile mais j aimerais proposer une vision d ensemble qui me semble assez proche de la personnalit artistique de Larbi Plus que pour toute autre forme d art il est clair que les arts vivants sont le produit d un cheminement collectif au sein duquel le talent de chacun se nourrit et s enrichit du dialogue avec celui des autres La musique jou e live est l une des conditions n cessaires la lib ration de l nergie cr atrice de Larbi elle en constitue la principale source Le vi
13. 20 Par abonnement Th tre des quatre saisons Tarif Plein 15 Tarif R duit 9 En partenariat avec le Th tre des quatre Saisons Les Ballets de Koen Augustijnen Steve Dugardin Guy Van Nueten b che Dur e 1h20 Ce spectacle est n de la passion prouv e par le chor graphe Augustijnen et par le haute contre Steve Dugardin lets op Bach pour les uvres pour haute contre de Purcell Afin de susciter un dialogue entre l ancien et le nouveau la tradition et le pr sent les chants de Henry Purcell ont t adapt s un paysage sonore contemporain con u par le Belge Guy Van Nueten du groupe The Sands Tom barman dEUS pianiste et compositeur classique Sans aucun doute la musique jou e en direct sur sc ne joue un r le important dans cette cr ation Le th me principal du projet se rapporte un ensemble de ph nom nes qui semblent de nos jours omnipr sents l angoisse la peur au niveau individuel la crainte de perdre ce que l on ce qui existe la peur d aimer de s attacher de se lier la peur d tre encha n entrav la peur de l inconnu la crainte de changer d tre surpris de ne pas ma triser les v nements la peur de vieillir la peur de mourir la peur en tant que phobie L angoisse devient un tat g n ralis irrationnel dont il est difficile de retracer l origine Une pi ce d hommes exclusivement Ils se rencontrent dans un li
14. Renseignements 05 56 96 07 25 Location Fnac Box Office IDDAC et Kiosque Culture Tarif Plein 20 Tarif R duit 15 Concert pour les gT Eglise Saint Paul 20 rue des Ayres 33000 Bordeaux Renseignements 05 56 96 07 25 Location Fnac et kiosque Culture Tarif unique 10 Red Bank USA Caf des Arts 138 cours Victor Hugo Bordeaux Renseignements 05 56 96 07 25 Entr e Libre dans la limite des places disponibles Programme cin matographique Le Moli re Sc ne d Aquitaine 33 rue du temple 33000 Bordeaux Renseignements 05 56 01 45 6 Entr e Libre www lesgrandestraversees com festival lesgrandestraversees com BP 900 052 33023 Bordeaux Cedex F 05 56 96 07 25 05 56 24 29 37
15. Tempus Fugit Marrakech de Sidi larbi 24 Mercredi 16 Novembre partir de 12h30 The Unclear Age de Erna Omarsdottir et Damien Jalet 26 Rencontre avec les Chor graphes danseurs apr s la projection Jeudi 17 Novembre partir de 12h30 Making of de Tempus Fugit de Sidi larbi Cherkaoui 56 Vendredi 18 Novembre partir de 12h30 Making of zero degrees de Sidi larbi et Akram Khan de Gilles Delmas Sous r serve Rencontre avec Guy Cools Dramaturge l issue de la projection Du Mardi 15 au vendredi 18 partir 12h30 Moli re sc ne d Aquitaine Bordeaux Renseignements 05 56 01 45 67 Entr e Libre En partenariat avec OARA Le gT Le quotidien al atoire des grandes Travers es R daction en chef Jean Pierre Lecourt para tra tout au long de la semaine et accompagnera les diff rents moments artistiques de la semaine Comme depuis sa cr ation en novembre 2003 il donnera la parole au Spectateur Symbolique auteur collectif qui est un non professionnel d clar parce qu il n a pas tout vu et n a aucun d sir de d cr ter ce qu il aurait fallut voir et comprendre qui veut pas crire en donnant l impression que cela pourrait dispenser d assister au spectacle qui ne pr tend pas en dire davantage avec les mots qu avec les gestes mais qui voudrait bien v rifier que du mouvement peut jaillir une parole autonome Il se propose seulement
16. age actuel du th tre flamand Depuis sa fondation 1987 la compagnie s est d finie comme un groupe de th tre professionnel compos d acteurs qui sont des handicap s mentaux Theater Stap estime que les handicap s mentaux dou s m ritent une place majeure sur la sc ne Quoique la p riode de r p tition soit bien plus longue que pour d autres groupes le processus se d roule de fa on tout fait comparable L essentiel est de faire du th tre professionnel de cr er des productions de qualit et men es jusqu leur terme Le groupe a videmment volu en mati re artistiques au fil des ann es les premi res productions se pr sentaient essentiellement comme une succession de tableaux vivants tandis qu aujourd hui c est la mani re de jouer qui attire davantage l attention Depuis 1997 Theater Stap a d velopp l id e des productions distribution limit e Ce qui s explique artistiquement En effet la force de Theater Stap r side avant tout dans les acteurs eux m mes Ainsi l accent est surtout mis sur les m rites individuelles des acteurs Pendant les r p titions et plus qu au d but une attention particuli re est porte sur l identification et la familiarisation des acteurs avec le r le et sur l interaction entre les personnages Actuellement plusieurs productions sont pr par es en m me temps Un autre d veloppement r cent est noter la pr sence de metteurs en sc ne visiteurs Theater St
17. aires en section Latin maths devaient primer est mort au moment o dix neuf ans j ai perc comme danseur C tait une ironie du sort Sa mort a eu un effet trange sur moi Je regrettais de ne pas avoir pu lisser les plis En tant qu adolescent j avais eu des rapports complexes avec lui ce n est que plus tard que j ai pu interpr ter ses frustrations En tant que m tis j ai compris tr s jeune que personne n appartient qu un seul clan Tout le monde est issu de deux familles et poss de donc une double identit Savoir qu on est le produit d une immense diversit g n tique est tr s lib rateur mes yeux Il n est pas vrai que le m lange des cultures n a d but qu au si cle n en a jamais t autrement Je suis constamment la recherche de gens qui sont diff rents de moi mais je ne les toujours pas trouv s Que je travaille avec des danseurs de l autre bout du monde ou avec les handicap s mentaux de Theater Stap les rapports humains sont toujours les m mes Theater Stap m a d barrass d une bonne partie de mes pr jug s Un trisomique est proche de ses motions Nous ne le sommes plus car notre ducation nous a appris aller l encontre de notre nature Je me m fie des gens qui combattent uniquement pour le bien Comme Bush le pr sident am ricain Non je pr f re la r action de la reine d Angleterre aux r cents attentats Londres Ce n est pas la premi re fois que la vill
18. ap offre aux jeunes producteurs la possibilit de faire connaissance avec des acteurs sp cifiques et vice versa Ceci a d j conduit plusieurs reprises des productions passionnantes qui mobilisent de nouveaux moyens et donnent naissance de nouvelles formes ook est l occasion d avoir une vue d ensemble de ce parcours original Theater Stap travaille d j longtemps avec un groupe stable d acteurs Un certain nombre d acteurs font partie de la compagnie depuis sa cr ation Mais il a t n cessaire de renouveler partiellement le groupe et de le rajeunir Les nouveaux candidats commencent par un stage dont la dur e et l intensit sont d termin es en concertation avec le candidat lui m me ses parents ou ses moniteurs Apr s que l quipe artistique et p dagogique effectu une valuation l acteur peut tre accueilli dans un groupe de production ook Les com diens se d cha nent dans un d cor constitu d articles de journaux Ceux ci ont t choisis par les com diens Le d cor d signe aussi le th me principal de la pi ce tous les jours nous sommes tous confront s une multitude d informations Quelle est la part de la r alit ou du vrai dans cet ensemble Comment devons nous les interpr ter Les images projet es sur le mur du fond de sc ne demandent d tre resitu es par nous dans certain contexte Nous interpr tons et jugeons constamment Un homme avec un couteau dans la main es
19. arsdottir Musique compos e et jou e par Johann Johannsson Instruments cordes Ethos String Quartet La musique contient un extrait de l Island Ogrum de Sigvaldi Kaldalons jou l ordinateur 1401 programm par Johann Gunnarsson et Elias Davidsson enregistr en 1971 Production et diffusion Esther Welger Barboza Coproduction GRIM Groupe de Recherche d Improvisation Musicale et Officina atelier marseillais de production pour le festival DANSEM 2002 Un grand merci Kitchen Motors 1 2 3 Philippe Baste Rosas PARTS Tjarnarbio Reykjavik Ekka Omar et Kristin IBM 1401 5 manual de Erna Omarsdottir Johann Johannsson Jeudi 17 Novembre 2005 22H30 Salle Modulable Tnba Bx Renseignements et r servations 05 56 33 36 80 Tarif Plein 25 www johanjohannsson com En partenariat avec le TnBa voir Famille Enfants partir de 5 ans Cirq ulation Locale Who Goes Dur e 1 h Who Goes On 2 est la premi re chor graphie et mise en sc ne de Jan Vermeersch directeur artistique de Cirq ulation Locale Cirq ulation Locale est une jeune compagnie de la nouvelle g n ration du cirque Sa particularit est d axer son travail sur diff rentes pratiques artistiques afin de faire merger de nouvelles formes Pour sa premi re mise en sc ne Jan Vermeersch s est raproch de la chor graphe Nienke Reehor
20. asique pouvait tre mise IBM 1401 tant con u pour chanter ses op rateurs lui donn rent une disposition assur ment humaine qu il n tait pas suppos avoir Quand 1401 fut hors d usage ne s en d barrassa pas comme d un vieux r frig rateur Une petite c r monie fun raire fut donn e en son honneur pendant laquelle ses propri taires exprim rent toute leur gratitude et leurs peines Des bandes sonores de la machine en marche ainsi que la musique que jouait l ordinateur furent enregistr es La musique d IBM 1401 User s Manual se base sur ces enregistrements Utilisant cette l gende anecdotique pour trame de leur histoire Erna et J hann tentent d explorer divers th mes en combinant mouvements de danse mise en sc ne et musique 115 voquent la nostalgie des technologies d pass es le progr s technique et l volution humaine font un parall le entre la programmation d un ordinateur et l ducation des enfants l homme et la machine l intelligence humaine et artificielle les machines et la sexualit Les corps se font machines laborent une danse qui semblable au courant lectrique poss de une nergie myst rieuse intangible et spontan e La pi ce explore et juxtapose les mouvements organiques et m caniques tente sans rel che de saisir le lien trange entre ces deux entit s Distribution Conception Erna Omarsdottir et Johann Johannsson Chor graphi et dans par Erna Om
21. comme le conseillait Sigmund Freud propos des r ves de faire preuve d ing niosit et d intuition imm diates Le gT r alisera galement quelques interviews donnera aussi la parole aux artistes fournira quelques conseils de lecture et s lectionnera quelques citations Enfin il annoncera les activit s qui n ont pas pu tre pr vues dans ce Programme Parution les 14 16 19 et 21 Novembre 2005 11h au Caf des Arts et dans toute l agglom ration Rencontres Avec le rectorat de l acad mie de Bordeaux le Carr des Jalles et Mardi 15 Novembre 2005 Le Carr des Jalles Rencontre enseignants Sidi Larbi Workshop men par Nienke Reehorts Au th tre des quatre saisons Gradignan Vendredi 18 Novembre 2005 Le Th tre des quatre saisons Rencontre Enseignants et Sidi larbi Dimanche 20 Novembre 13h Salon de Th Le Gu liz Rue Ravez Rencontre avec Sidi Larbi et Jo l Kerouanton autour de son Livre Sidi Larbi rencontres Edition L il d Or Collection Essais et entretiens 96 pp Paris Oct 2004 Renseignements Les grandes Travers es 05 56 96 07 25 Mardi 15 Novembre partir de 12h30 Moli re Sc ne d Aquitaine 05 56 96 07 25 Projection du Film The Unclear Age de Erna Omarsdottir et Damien Jalet Rencontre avec les Chor graphes danseurs l issue de la projection Vendredi 18 Novemb
22. ction d cor De Muur Nordic Patine Herman Sorgeloos Koen Mortier Peter De Blieck Kjell Deneve Alan Gevaert Necati Ko l Coordination technique Jan Mergaert Serge Vandenhove Assistance production Veerle Gevaert Photographie Kurt Van der Elst Remerciements Nando Acquaviva et Nicole Casalonga Theater Stap toute l quipe des Ballets C de la B Athea Shawky Abderrahim Shawky Production Les Ballets C de la B Coproduction Festival d Avignon Tanztheater Wuppertal Pina Bausch Wuppertal Th tre de la Ville Paris Kunstencentrum Vooruit Gand Avec le soutien du Programme Culture 2000 de l Union europ enne Cuituwre 2000 En collaboration avec STUK Kunstencentrum Leuven CNDC Chateauvallon Diffusion et promotion Frans Brood productions WWW fransbrood com Avec l aide de Wasserij Schepens La compagnie Les Ballets de la est soutenue par Ministerie van de Vlaamse Gemeenschap Provincie Oost Vlaanderen Stad Gent Tempus Fugit par Les Ballets de amp Weshm Sidi Larbi amp Najib Cherradi 20 Novembre 2005 20h00 Palais des Sports Bordeaux Renseignements 05 56 96 07 25 Tarif Plein 20 Tarif R duit 15 www lesballetscdelab be A l issue de la repr sentation Soir e de Cl ture avec Dj C dri x Avignon Entr e libre sur invitation retirer au Kiosque Culture Ville de Bx Production Les grandes Travers es Les Ballets C
23. dt Johny Wittewrongel Christine Leboutte Sidi Larbi Cherkaoui Alain Platel Lazara Rosell Albear Laura Neyskens team Les Ballets C de la B Red Bank USA de Darryl E Woods Les 17 18 Novembre 2005 00h00 Caf des Arts Bordeaux Renseignements 05 56 96 07 25 Entr e Libre dans la limite des places disponibles www lesballetscdelab be En Partenariat avec Le Caf des Arts Concert pour les grandes Travers es de Damien Jalet Sidi Larbi Cherkaoui Christine Leboutte et Juliette Van Peteghem Complice depuis plusieurs ann es le trio Damien Jalet Sidi Larbi Cherkaoui Christine Leboutte s est adjoint cette fois ci la collaboration de Juliette Van Peteghem pour mettre sur pied un programme sp cialement con u pour l occasion Pour ce concert l glise St Paul ils ont t puiser une nouvelle fois dans le r pertoire de tradition orale Du chant a cappella donc qui propose un voyage en Europe du sud et ax principalement sur les chants de la Semaine Sainte Stabat Mater Miserere Gloria et autres modes paraliturgiques Concert pour les grandes Travers es de Damien Jalet Sidi Larbi Cherkaoui Christine Leboutte et Juliette Van Peteghem Le 19 Novembre 2005 17h00 Eglise St Paul Bordeaux Renseignements 05 56 96 07 25 Tarif Unique 10 Programme cin matographique Mardi 15 Novembre partir de 12h30 AUGNABLICK Karsten Liske 15 m re l oie de Thierry De Mey 28
24. e est confront e aux bombes Elle pr f r relativiser au lieu de d moniser ainsi les blessures se cicatriseront plus vite Le lendemain des attentats de Londres nous y avons cr zero degrees un spectacle r alis en collaboration avec l Asiatique britannique Akram Khan C tait bizarre surtout parce que dans la pi ce figure un texte propos d un mort bord d un train Ce n est pas la premi re fois qu un spectacle se voit rattrap par la r alit Si notre th tre de mouvement b n ficie d une renomm e internationale c est gr ce la spontan it La Belgique n a pas de longue tradition dans le domaine de la danse Dans les ann es 80 le d part de Maurice B jart avait laiss un vide Anne Teresa De Keersmaeker Jan Fabre Wim Vandekeybus et Alain Platel ont trouv un terrain en friche o ils ont pu faire ce qu ils voulaient La Flandre et la Wallonie agissent constamment l une sur l autre comme le yin et le yang Cette dualit est notre force Les r compenses m apportent de la substance et une certaine responsabilit Je n ai jamais t tent de me mettre planer bien au contraire quoi a m avance d avoir remport le Prix du meilleur Solo de danse belge en 1995 Au moment m me c est g nial mais cet instant est fugace Les regrets devraient indiquer une direction suivre On ne peut rien changer au pass En fait il faudrait tre content de faire des erreurs car elles peuvent
25. e flamand contemporain Distribution Texte et interpr tation Pascale Platel Chor graphie Marie De Corte Randi De Vlieghe musique et montage Gerrit Valckenaers technique et vid o Karin Demedts traduction Monique Nagielkopf Cie Bronks Le Roi des chips au paprika a t couronn par le Prix Signaal en 1999 Le roi des chips au Paprika de et par Pascale Platel Le 16 15h30 et le 17 Novembre 2005 19h Les Colonnes Sc ne conventionn e de Blanquefort 33 Renseignements et r servations 05 56 95 49 00 Tarif Plein 96 Tarif R duit 7 tarif famille 6 www pascaleplatel be En partenariat avec Les Colonnes de Blanquefort Akram Khan Company amp Les Ballets de la Akram Khan Sidi Larbi Cherkaoui Nitin Sawhney et Antony Gormley zero degrees Cr ation 2005 Dur e 1h15 Cette passionnante collaboration entre Akram Khan et Sidi Larbi Cherkaoui est une occasion unique et v ritablement extraordinaire de voir ces artistes d exception travailler de concert avec le sculpteur Antony Gormley et le compositeur Nitin Sawhney Akram Khan et Sidi Larbi se sont rencontr s 2000 et ont imm diatement r alis quel point ils avaient beaucoup en commun L un et l autre sont n s dans des familles musulmanes ont t lev s en Europe et mettent leur double culture en valeur dans leur travail Chacun d eux a pourtant d velopp un langage chor graphique distinct qui lui est pr
26. e style des conteurs d histoires de la fin du 19979 si cle L histoire dans l histoire le temps d une chanson Christine Leboutte me L ensemble Weshm nom signifie tatouage en arabe fut fond en 1987 par Najib Cherradi composition chant et direction artistique Kamal Hors ud guenbri sentir et Abid el Bahri ud saz sentir Depuis 2002 ces deux derniers musiciens ne font plus partie de l ensemble D sormais la composition de Weshm varie en fonction des projets Najib Cherradi travaille maintenant avec Floris Dercksen Osama Abdulrasol et Coordt Linke Pour Weshm toute collaboration avec d autres musiciens est une occasion de s exprimer travers la musique L ensemble met chacun au d fi d couter la vie en abandonnant toute association conceptuelle L l ment musical est toujours pr sent lorsqu il est rendu audible il ouvre et lib re l esprit des auditeurs L intensit de la collaboration est telle qu elle laisse une impression ind l bile toutes les personnes concern es un tatouage Weshm sur l me Weshm veut jeter des ponts entre les contrastes musicaux pour cr er un forum musical qui par sa diversit d bouche sur une expression plurielle in gal e Weshm veut tablir un lien entre les paroles de po tes arabes modernes et mill naires Pour le concr tiser les musiciens agr mentent la musique classique arabe d une rythmique africaine et de techniques de compositi
27. e va entreprendre un voyage tr s p rilleux Pascale vit avec un grand singe mais elle est follement amoureuse de Sammy le macho pantouflard sa voisine qui l ignore royalement Lorsque Pascale d couvre sur un sachet de chips au paprika l annonce d un concours qui pourrait lui faire gagner un billet pour rencontrer le Roi des chips au paprika ni une ni deux elle enfourche sa moto et s embarque pour un voyage travers la jungle avec Ben et Sammy En chemin ils tombent sur une lionne qui cherche des parents adoptifs pour ses puis sur des boys bands r unis sur un parking de fast food et ils sont m me attaqu s par des moules au vinaigre belliqueuses Sautant du coq l ne avec d lectation Pascale Platel m ne ces aventures un train d enfer Elle emporte petits et grands dans un chass crois amoureux merveilleusement absurde et divertissant avec une libert de ton inhabituelle dans les spectacles pour les jeunes et les ados Tous ces personnages recycl s des dessins anim s et de la culture populaire accomplissent un p riple jubilatoire parsem de jeux de mots de glissements de sens et d associations surr alistes Les enfants adorent Les parents en redemandent Danseuse et com dienne Pascale Platel crit et joue ses propres textes pour tous publics avec un regard particulier pour les jeunes publics Anim e d une douce folie cette jeune femme est un v ritable ph nom ne du th tr
28. en do mineur est la plus dramatique des six Suites De style virtuose fran ais cette musique tr s sombre est parfaite pour visualiser l aspect th tral si prononc de ces Suites par la danse par exemple Dans Corpus Bach le violoncelliste Roel Dieltiens recherche l essence absolue de ces Suites dans concert solo intime Les danseurs Sidi Larbi et Nicolas Vladyslav explorent l aspect th tral de l une de ces Suites Roel Dieltiens avril 2005 Musique Suite pour violoncelle n 1 en sol majeur BWV 1007 Pr lude allemande Courante Sarabande Menuet I Il Gigue Suite pour violoncelle n 5 en r mineur BWV 1008 Pr lude allemande Courante Sarabande Menuet I Il Gigue Entracte Suite pour violoncelle n 5 en do mineur BWV 1011 Pr lude allemande Courante Sarabande Gavotte I 11 Gigue Distribution Direction musicale amp violoncelle Roel Dieltiens Danse Sidi Larbi Cherkaoui et Nicolas Vladyslav Technique Wim Van de Cappelle Production Les Ballets de Coproduction Festival van Vlaanderen Brugge et Concertgebouw Brugge vzw dans le cadre de Summertime et Corpus dans Musica Antiqua Corpus Bach Cr ation de et avec Roel Dieltiens Sidi Larbi et Nicolas Vladyslav Les 17 et 18 novembre 2005 20h45 Th tre des Quatres saisons Gradignan 33 Renseignements et r servation 05 56 89 98 23 Tarif Plein 25 Tarif R duit
29. ers es sont subventionn es par Le Conseil r gional d Aquitaine La Ville de Bordeaux Le Conseil G n ral de la Gironde Elles b n ficient du soutien de L IDDAC L ONDA Partenaires Ch teau d Arsac Le Caf des Arts et le Caf Japonais Victoria Garden H tel Remerciements sp ciaux Eric Puech Griet Van Laer Jan Mergaert Lieven Thyrion Damien Jalet Les Ballets de Spirit la communaut des Dominicains de l Eglise Saint Paul Bordeaux Le Centre Communautaire Isra lite de Bordeaux Le Caf Japonais Les Ateliers de la Manutention ainsi que toute l quipe des grandes Travers es 2005 Sidi Larbi Cherkaoui Danseur chor graphe 29 ans Au fond la danse est absurde et c est justement pourquoi elle r v le l essence m me de la vie C est l un des principaux rituels elle r unit les gens comme une esp ce de religion Je suis devenu danseur par impatience Mon premier mode d expression fut le dessin mais apr s quelque temps deux dimensions me suffirent plus La peinture flamande reste pourtant premi re source d inspiration Mes mouvements sont des dessins qui disparaissent aussit t qu esquiss s La danse n est pas absolue seul son souvenir subsiste Mon p re un immigr marocain de la premi re g n ration m prisait la danse Comme il tait au ch mage il voulait que j aie un vrai m tier La danse n allait pas me faire gagner de l argent donc mes tudes second
30. es Ana Stegnar Thomas Bodinier Conseil Nienke Reehorst Sidi Larbi Cherkaoui Photographie Antoinette Chaudron Coproduction Cie Sac kripa Le Prato Th tre International de quartier Lille CIRCULONS Avec le soutien de Vlaamse Ministerie van Cultuur Jeugd Sport Brussel Bert Anciaux Ville de Bruxelles Bruf te asbl Place au printemps Huis voor Kunsten op Straat la SACD Laur at Jeunes Talents Cirque 2004 Who Goes On de et par Cirq ulation locale Le 19 et 20 Novembre 2005 15h30 Casino Bordeaux Renseignements et r servations 05 56 69 49 00 Tarif adulte 12 Tarif enfant 14 ans 9 Les enfants dont c est l anniversaire seront nos invit s www cirquiationtocale com En partenariat avec Le Casino de Bordeaux BRONKS et Pascale Platel Le roi des chips au paprika Dur e 1h Pascale vit avec Ben un grand singe dans une case en pleine jungle Mais ce n est pas le grand amour Ben est amoureux d elle mais elle r ve d un autre la suite d une annonce inscrite sur un paquet de chips Pascale va partir l aventure Un one woman show loufoque et surr aliste l usage des enfants et m me des parents Vous avez des probl mes sentimentaux Un conseil consultez Le Roi des chips au paprika monarque vit au fin fond de la jungle et poss de le pouvoir bien utile de rendre n importe qui amoureux de n importe qui d autre C est pour le rencontrer que Pascal
31. es de l ordinateur cr ant ainsi une atmosph re hypnotique et m lancolique IBM 1401 User s Manual est une m ditation sur la complexit des relations entre l homme et les machines L esp ce humaine semble parfois tre une race de cyborgs d pendante des machines qui l entourent et parfois m me habit e par elles par des pacemakers par exemple Les ordinateurs auront bient t suffisamment de pouvoir pour simuler la plupart des facult s du cerveau humain avant de les surpasser compl tement Quel genre de vie l homme peut alors attendre du futur Beaucoup r agissent ces questions avec effroi r action qui traduit la peur humaine de la mise ab me fait qu occulter la question inqui tante du devenir des rapports humains Avant tout il s agit de remplacer la peur et le rejet par un projet v ritable Porter la m me attention aux machines que l on cr e que celle que nous portons nos propres enfants viterait un d sastre car tous les enfants n glig s finissent par se retourner contre leurs parents Pour vivre avec les machines il faut apprendre lire le manuel d utilisation Erna Omarsd ttir J hann J hannsson IBM 1401 A User s Manual s inspire de l histoire du premier ordinateur arriv en Islande 1964 Celui ci n tait pas programm pour jouer de la musique cependant en y associant un r cepteur radio et en programmant sa m moire d une certaine fa on une m lodie b
32. eu ind fini et tentent de nouer le contact du moins ils essaient Le pianiste Guy Van Nueten et le haute contre Steve Dugardin arrangent les compositions de Purcell pour en faire un paysage sonore contemporain c te des deux musiciens il y a quatre interpr tes sur sc ne les Fran ais Tayeb Benamara et Ghislain Malardier l Am ricain Ted Stoffer et le chor graphe belge Augustijnen lls disposent d une vaste exp rience dans diff rents types de danse le ballet la danse contemporaine le break dance le contact improvisation les acrobaties de cirque le th tre dans etc b che tente d tablir un dialogue et un change entre ces diff rents domaines Pour parler du pr sent le spectacle tire galement profit des exp riences personnelles v cues par les interpr tes de leurs espoirs et de leurs propres angoisses Les six hommes se lancent en qu te d une part de la tendresse dans un univers o semble l agression dominer et de la tranquillit l o la destruction constitue une menace permanente Les six corps se feront peu peu complices pour ne plus former qu un seul corps compos de la voix du chanteur des mains du pianiste et des bras et jambes des danseurs Finalement ce qui importe c est de trouver un espace o les interpr tes puissent se rencontrer La sc nographie a t confi e l artiste belgo n erlandais Jean Bernard Koeman qui a galement con u le d cor de
33. ission de livres saints ou de l gendes sont formul s de mani re simple et directe qu avez vous appris de vos parents qu avez vous entendu raconter qu avez vous lu A quoi attachez vous le plus de foi Que croyez vous aujourd hui que continuez vous croire Que voulez vous faire subsister en le transmettant En tes vous convaincus Ces questions sont les l ments structurants de Foi Les danseurs acteurs clectiques des Ballets C de la B s en servent pour cr er un r cit collectif constitu de sessions base soit d improvisation soit de travail personnel La fusion et ou le t lescopage de la danse du mouvement de la musique du chant et du texte donnent ainsi naissance un op ra m di vo contemporain Entre voix de cristal l expression que le chor graphe utilise pour voquer les polyphonies raffin es Nova et chants villageois les interpr tes cr ent des images tout aussi percutantes que d cal es Elles oscillent de l vocation ang lique au grondement venu des t n bres de l humour la douleur une berceuse islandaise des plus cruelle un trio m canique qui tient du Golem et du jeu vid o les derniers sursauts d un cygne englu dans la mar e noire Ces images que l on peut qualifier d orphiques peuvent aussi tre per ues comme l expression de divers d tats psychologiques comme le souvenir d exp riences v cues il y a bien longtemps comme faisant cho
34. itournelle galo Cheval Vecteur lin aire vitesse acc l r e comme l ment sym trique mais compl mentaire D apr s lui le cheval et oiseau sont deux l ments principaux pour la formation de la musique La ritournelle c est ce motif qui se r p te qui revient et qui retourne chaque fois comme une bulle d air Elle est territoriale elle engendre en elle plusieurs formes de territoires parmi lesquels trouve le qui signifie en langue arabe le lieu la fois type modal et formule m lodique un l ment qui constitue le pilier la musique arabe Il dans le temps et l espace travers diff rents territoires pour s installer et prendre d autres allures d autres dimensions Ces donn es vont nous permettre d largir notre champ d inspiration et de r aliser des composantes instrumentales qui formeront des m lodies qui se feraient des contrepoints de combiner des agencements vocales multiples venant d autres horizons qui formeront des m lodies et des harmoniques de trouver des lignes de fuites en s appuyant sur le rythme de l improvisation et la r sonance du silence pour faire appara tre l essence de l motion de chercher des objets sonores nouveaux qui ont un rapport avec le geste et le mouvement de la danse et qui d territorialisent le sens de l interpr tation et ouvrent les portes de imaginaire sur autre perception
35. je pense Et plus tard Qu est ce qu il se passera avec maman Et papa Et moi Je serais toute seule avec moi m me je me dis Et alors a fait mal dans mon c ur Tr s mal Mais alors me dis Il y aura toujours des amis il y aura toujours Michel Sardou et il aura toujours des spaghettis bolognaise Sidi Larbi et Nienke Reehorst sont all s la recherche au prix d un long d tour d une ann e de ce qu il y a en commun entre eux et les interpr tes du Theater Stap mais aussi de ce qui les diff rencie de cet autre qui nous est tranger mais qui nous renvoie par effet de miroir nos pr occupations les plus essentielles Peut tre pouvons nous alors parler de voisin proche 522 Toutefois ils n ont pas vraiment cherch abolir les diff rences quoi bon puisque cela signifierait la n gation de ces tres ni mettre en exergue les ressemblances ce n est pas vraiment le cas ni entre ces interpr tes et nous ni entre tous les hommes l interpr te semble tre la source de lacte dramatique et chor graphique tandis que les metteurs en sc ne travaillent se d sapproprier la connaissance de la source Ils sont simplement parvenus mettre en jeu ce que les acteurs du Theater Stap ont d unique C est parce que c est Cath rine Springuel et non une autre interpr te que la sc ne du portrait touche Ce t moignage saisit le paysage motion
36. la g n rosit de son propos que par l exigence de son vocabulaire chor graphique La condition humaine Voil bien mes yeux la pr occupation permanente de Sidi Larbi CHERKAOUI Y font largement chos les propos d Andr MALRAUX affirmant que La force supr me de l art et de est de nous contraindre vouloir puiser en eux l in puisable J attends de cette semaine que p trie de spiritualit toute en intimit et en d mesure l image du chor graphe elle nous rappelle l urgence de la vie l urgence de la rencontre nous sommes loin du talent du travail assidu ou du volontarisme Sidi Larbi CHERKAOUI nous rappelle quel point l inspiration se situe bien au del du rationnel Ne devrions nous pas parler du Divin Cherkaoui Dans l une de ses pi ces Rien de Rien il nous annonce que Les interdits attisent les envies Il a d cid faire le titre de l ensemble de notre programme crit en arabe en h breux et en fran ais ne doute pas que Sidi Larbi CHERKAOUI fasse parti de ceux qui se pr occupent d un monde meilleur Qu il en soit mille fois remerci Eric Bernard Directeur des grandes Travers es Une co r alisation Les grandes Travers es avec Le Carr des Jalles Le Casino de Bordeaux Le Cuvier de Feydeau Les Colonnes de Blanquefort L Iddac 2 Le Th tre des Quatre Saisons Le TnBa et Le Caf des Arts Les grandes Trav
37. language comme dans Rien de Rien fonder la chor graphie sur l expression la plus naturelle et la plus ordinaire du corps Prendre les gestes et mouvements quotidiens que nous faisons tous en parlant et composer des phrases chor graphiques partir d eux la calligraphie lignes et mouvements souples perpetuum mobile rester continuellement en mouvement du corps entier en s attachant surtout au langage des bras et l orientation de la t te qui accentue ou soutient le mouvement Cela s applique la fois la mati re de base et l exploitation de l espace l exploration des limites des instincts dans la danse cela se traduit galement par des mouvements qui nous mettent en danger qu il faut surmonter en comptant sur la r sistance du corps ou sur ses r actions rapides Apr s mes collaborations avec Nienke Reehorst ex Ultima Vez et Wim Vandekeybus le solo lt con u pour Avignon et mes propres exp riences dans lets op Bach et Rien de Rien je poursuivrai probablement l exploration de ces pistes dans Foi tout ce qui pr c de se fait bien videmment en collaboration troite avec les danseurs Leur apport personnel fournira tr s probablement l essentiel du mat riel j essaie d orienter leurs contributions et de fusionner le tout J ai d j collabor avec Laura Neyskens 1985 et Damien Jalet dans Rien de Rien et avec Darryl Woods dans lets op Bach d Alain Platel Autremen
38. llets C de la B Coproduction Les grandes Travers es Bordeaux Sadler s Wells London Th tre de la Ville Paris deSingel Antwerpen Kunstencentrum Vooruit Gent Hebbel Theater Berlin Tanzhaus nrw D sseldorf Schouwburg Rotterdam Teatro Comunale di Ferrara TorinoDanza Wexner Center for the Arts Ohio National Arts Centre Ottawa Akram Khan Company avec de Arts Council England Les Ballets de avec l appui de Ministerie van de Vlaamse Gemeenschap Stad Gent Provincie Oost Vlaanderen Nationale Loterij Un grand merci La Condition Publique Roubaix Daphna Attias Sri Louise Damien Jalet Gilles Delmas Shanell Winlock Mr amp Mrs Khan Monique Van Der Schueren Erna Omarsdottir Bruce Lee zero degrees de et avec Sidi Larbi Cherkaoui Akram Khan Nitin Sawhney Antony Gormley Le 16 Novembre 2005 20h30 Grande Salle Tnba Bordeaux Renseignements et r servations 05 56 33 36 80 Tarif Plein 25 www lesballetscdela be www akramkhancompany net En partenariat avec Le TnBa Les Ballets Roel Dieltens Sidi Larbi et Nicolas Vladyslav Corpus Bach Cr ation 2005 Premi re fran aise Dur e 1h30 dont une entracte de 30 min Dans l histoire de la musique occidentale qui s tend sur plusieurs si cles les Suites de J S Bach occupent une place part Bach les qualifiait lui m me d Etudes Son but n tait to
39. mble beaucoup la sienne tout autant pour ce qui concerne leurs affinit s que pour leurs sp cificit s respectives zero degrees est l ultime point de rencontre de deux personnalit s majeures de la danse contemporaine Le r seau des relations humaines et des partenariats artistiques qu il a tiss donne tout sa force l uvre personnelle et originale de Larbi Les Ballets de la ont toujours fonctionn s comme un collectif de chor graphes parmi lesquels Augustijnen Les interpr tes de Larbi tels que Erna Omarsdottir Damien Jalet ou Darryl Woods cr ent leurs propres oeuvres Plut t que de constituer une simple famille traditionnelle ce r seau horizontal d affinit s entre compagnons de travail artistique repose sur le respect mutuel et sur l admiration que chacun prouve pour les talents et qualit s personnelles de chacun Je vous invite donc re d couvrir l univers chor graphique de Sidi Larbi Cherkaoui qui est avant tout une s rie de rencontres cr atives et d changes g n reux avec d autres grandes personnalit s artistiques Ce d voile non seulement le talent tout fait exceptionnel de Larbi mais galement son immense aptitude mettre en relation ceux des autres Guy Cools Dramaturge chor graphique Pr sence de l absence La mythologie grecque attribua it l invention du dessin la fille d un potier dont le petit ami devait se rendre la guerre Avant son d pa
40. nel de l interpr te l essentiel de sa vie sont pr sent es la parole et les choses auxquelles croit la personne Le spectacle d mocratise le portrait jadis r serv aux rois De fait la proposition des chor graphes se pla t brouiller les fronti res de la norme et pas seulement autour du portrait Autour de la repr sentation du corps Le spectacle ook interroge comment envisager un arts vivant en pr sence d interpr tes dont les corps ne soient pas inscrits dans une esth tique dominante En d autres termes leur approche artistique devient celles des corps d sarticul s dissoci s aberrants Aussi le travail artistique avec des personnes qui ne seront jamais reconnus comme techniciens ou virtuoses d un art a pour int r t de placer la technique au c ur du propos et de revisiter certaines conventions dans la relation une uvre d art ne s agit il pas chercher ailleurs l o la technique dit pas tout L o l exp rience devient un ensemble de signes interpr tants Alain Platel l origine de Les ballets C de la B crivait ses collaborateurs en 1982 que la danse n est pas une question de prestations athl tiques ou de gymnastique stylistique complexe de niveau olympique c est plut t Fernand Deligny Le Croire et le Craindre ditions Stock Paris 1978 3 Entretien avec Patricia Haddad Une danse mineure Cassandre n 51 2003 un assemblage de
41. oloncelliste Roel Dieltiens dont il avait fait la connaissance lorsqu il dansait Something Bach d Alain Platel l accompagne dans Rien de Rien et dans Corpus Bach la fois comme interpr te et comme conseiller musical D s le d part Damien Jalet s est impos comme l me s ur artistique de Larbi D j dans Rien de Rien ils donnent tous les deux l impression de ne constituer qu un seul tre quatre bras C est gr ce Damien que Larbi a d couvert que la voix fait partie int grante du corps tout entier dans sa mat rialit Et c est ce qu il explorera en profondeur avec ses danseurs rencontrant sur son chemin d autres appuis tel que Christine Leboutte Une rencontre d bouchant en g n ral sur une autre rencontre c est gr ce Damien Jalet que Larbi a rencontr la chor graphe et danseuse Nienke Reehorst Elle l a aid exploiter la dimension f minine et intuitive de sa personnalit et elle sera sa partenaire dans ook uvre dans laquelle il explore l univers des artistes handicap s du Theater Stap De ces derniers en particulier de Mark Wagemans il a d couvert que fondamentalement rien ne les diff rencient des autres interpr tes mis part le fait qu ils sont plus directs et plus clairs aussi bien dans leurs intentions que dans l uvre qui en r sulte Au sommet de sa encore jeune carri re Larbi va rencontrer Akram Khan dont la carri re artistique resse
42. on occidentales Le r sultat est un nouveau style raffin minemment personnel et impressionnant Peter Amstel De Volkskrant Weshm Juillet 2004 Festival d Avignon Cr ation de Tempus Le vert des ardoises des coles primaires en guise de parterre Des costumes noirs et gris tout droit sortis des photos de nos grands parents Des m ts dress s comme une for t de signe arbres g n alogiques barreaux de prison codes barres ou fuseaux horaires Une troupe bigarr e de danseurs et de chanteurs danse le temps qui fuit Car le temps n est pas qu une donn e universelle mais une sensation culturelle et personnelle Sidi Larbi a puis dans les souvenirs de ses acteurs des moments d ternit grav s dans leurs m moires et dans leur coeur Berceuses hymnes la joie marches fun bres ou militaires des chants imm moriaux qui voquent l intemporel Car le temps est cyclique et l histoire se r p te Le temps du sida et de son cauchemar rappelle celui de l Europe m di vale de la peste noire Le temps de la guerre en Irak nous rapproche de celui des Croisades Obsession du temps Quand je serai grand projette l enfant En ce temps l regrette l ancien Or ces acrobates de la temporalit montrent qu il est possible de la ma triser condition de faire une pause de faire quelques pas de c t l espace d un d calage horaire Car le temps n est pas que le ma
43. opre zero degrees est n de leur souhait de cr er ensemble une oeuvre qui les accompagne dans leur recherche d un point de r f rence la source le 0 en plein c ur de la vie S inspirant de leur propre double identit ils partent deux la recherche du point central en se fondant sur des contraires la vie et la mort le clair et le fonc l ordre et le chaos Celui qui cr e l environnement de cette d couverte c est l artiste Antony Gormley surtout r put pour sa sculpture Angel of the North Gr ce une collaboration troite et assidue avec les deux danseurs son uvre est le reflet de leur dualit La musique qui a t crite sp cialement cette occasion est de la main du compositeur producteur Nitin Sawhney avec un son exclusif East meets West Avec zero degrees nous avons l opportunit rare de voir travailler ensemble quatre des plus grands artistes contemporains Distribution R gie creation et interpr tation Akram Khan Sidi Larbi Dramaturgie Guy Cools Musique compos e par Nitin Sawhney Musiciens live Tim Blake Linke Faheem Mazhar Alies Christina Sluiter Sculpteur Antony Gormley Cr ation lumi re Mikki Kunttu Cr ation costume Kei R gie lumi res Fabiana Piccioli R gie son Jukka Kaven R gie plateau Natan Rosseel Photographie Carl Fox Chris Van der Burght Production Akram Khan Company amp Les Ba
44. ouhaite donc de ne pas laisser les corps sur sc ne l tat de choses r elles mais de les constituer en tant qu objets esth tiques en les posant comme irr els les irr alisant qui est proche de l tat de r ve provoqu ou non C est alors seulement que ce qui se passe sur sc ne pris dans un processus imaginatif renouvel fonctionnera comme uvre Les textes sur les intentions des artistes ne manquent pas Le fonctionnement du spectacle consid r en tant que m dium support d images a d j moins pr occup Et si nous nous int ressions ce que Marcel DUCHAMP appelait les regardeurs 1 Et si vous profitiez pleinement de ce moment de libert que vous offre Sidi Larbi CHERKAOUI Jean Pierre LECOURT R dacteur en chef du gT 1 C est ce que le GT et son Spectateur Symbolique se proposent de faire avec vous depuis novembre 2003 Les Ballets de Sidi Larbi Cherkaoui et Capilla Flamenca Fo Dur e 1h30 Cette pi ce r unit 18 interpr tes chanteurs danseurs et musiciens autour d une cr ation artisanale une sorte d op ra m di vo contemporain En collaboration avec l ensemble Capilla Flamenca et Christine Leboutte la chor graphie met en sc ne musiques savantes du XIVe si cle partitions crites et chant oral traditionnel Voil deux fa ons de braver le temps et les nouvelles tendances deux fa ons de survivre Les rapports la foi et au mythe la transm
45. r Stap on tait tr s ambitieux on avait vraiment envie de changer les choses On voulait enlever les clich s les pr jug s On avait une ann e pour a On avait le temps Distribution Mise en sc ne Sidi Larbi amp Nienke Reehorst Dans et cr par Ann Dockx Jan Goris Peter Janssens Nancy Schellekens Catherine Springuel Els Van Gils Peter Van Lommel Nadine Van Miert Marc Wagemans Gert Wellens Kris Hufkens Costumes Isabelle Lhoas Cr ation d cor amp vid o Joris Martens Cr ation lumi re Harry Cole Son Charo Calvo 4 R flexion d Alain Platel issue de la pr sentation des ballets de la sur le site Internet www lesballetscdelab be Technique Wim Dolfyn Bob Cornet Photographie amp graphique Kurt Van der Elst Conseil Randi De Vlieghe Entra neur Jee Keuppens Production Theater Stap vzw Distribution Frans Brood Productions www fransbrood com Avec Ministerie van de Vlaamse Gemeenschap Provincie Antwerpen Nationale Loterij Un grand merci les collaborateurs du Theater Stap et dagcentrum Kasteel autres acteurs du Theater Stap CC De Warande Inne Goris Les Ballets de la B Mikel Damien Jalet ook par Le Theater Stap Sidi Larbi Cherkaoui et Nienke Reehorst Le 18 19h et Le 19 Novembre 2005 20h30 Th tre F mina Bordeaux Renseignements 05 56 96 07 25 Tarif Plein 20 Tarif R duit 15
46. re partir de 12h30 Moli re sc ne d Aquitaine 05 56 96 07 25 Projection du Making of zero degrees de Gilles Delmas Rencontre avec Guy Cools Dramaturge l issue de la projection Le Club Chaque soir apr s les spectacles Artistes partenaires techniciens organisateurs et autres personnalit s se retrouvent chez Porte Mc2a 16 Rue Ferr re 33000 Bordeaux En partenariat avec Porte Mc2a La Travers e Foi zero degrees Corpus Bach Tempus Fugit b che ook Who Goes IBM 1401 a user s manual Concert Eglise St 9 spectacles 100 en vente exclusive au Kiosque Culture Place Tourny Bx Nombre de pass limit Point de vente Fnac 0 892 68 36 22 0 34 min www fnac com Rue Sainte Catherine 33000 Bordeau IDDAC 05 56 17 36 36 59 Avenue Eysines BP155 33492 Le Bouscat Cedex www iddac net Kiosque Culture 05 56 79 39 56 Place Tourny 33000 Bordeaux www mairie bordeaux fr Box office 05 56 48 26 26 24 Passage de la Galerie Bordelaise 33000 Bordeaux www boxo ffice fr Uniquement ook Tempus Fugit Foi Le Carr des Jalles Place r publique BP 22 33165 Saint M dard en Jalles Cedex Renseignements et r servations 05 57 93 18 93 Tarif Plein 25 Tarif R duit 20 Tarif sp cial 15 Possibilit de r servation pour les spectacles b che et Le roi
47. rt elle tra a sur le sable la forme de son corps telle que son ombre la projetait Selon le m me principe un lien tr s troit a souvent t observ ou analys entre l image et l absence ou m me la tel que dans les repr sentations fun raires dans lesquelles PLINE l ancien voyait les premiers portraits Plus r cemment Hans BELTING a d fini les images comme les t moins d une absence Mais c est sans doute Jean Paul SARTRE qui l a exprim de la fa on la plus clairante en refusant toute image une quelconque r alit Ainsi nous explique t il l inverse de la perception du r el qui s effectue en pr sence de cette r alit en plein accord avec elle l acte imageant isole de leur contexte certains l ments qui sont saisis comme absents comme n ant Pour regarder un tableau et y voir une image il faut tenir distance la toile et la peinture qui la recouvre et m me les nier pour cela la conscience doit pouvoir chapper au monde et tre libre Au moment o vous allez assister un ou plusieurs spectacles chor graphiques il peut tre conseill de vous souvenir de ce processus qui consiste pour notre conscience se constituer en conscience imageante en op rant une conversion radicale qui implique la n gation du r el Car que nous le voulions ou non le spectacle est image et non comme certains le pr tendent r alisation mat rialisation d une id e pr alable Je vous s
48. ssi concevoir l accident comme une chance l opportunit de nous servir de cette exp rience collective et en nous remettant rapidement l ouvrage avec toutes nos limites peut tre d acc l rer le processus de gu rison Bien vite il est apparu que nous avions pris la bonne direction Les limites physiques de certains artistes nous contraignaient chercher des solutions cr atives Nous avons d couvert de nouvelles possibilit s et abord les choses sous de nouveaux angles Ceux qui taient sortis indemnes de l accident ont test toutes les id es des infortun s condamn s rester assis sur les c t s De belles propositions ont d tre cart es car il fallait composer avec les b quilles ainsi qu avec l paule douloureuse Tandis que certains se plaignaient de fatigue ressentie d autres se sentaient frustr s de ne pas pouvoir participer Les exp riences v cues durant cette premi re p riode de cr ation de m me que les contraintes physiques qui se sont impos es notre travail ont galement leur place dans la repr sentation Elles ont impr gn nos improvisations et les r p titions de sorte qu elles ont donn une direction et une profondeur tr s particuli re au r sultat Quand la fatigue physique ou m me dans certains cas la douleur devenaient trop fortes de longues s ances de r flexion ont t organis es Quoique nous fassions pour nous en lib rer l accident remontait sans cesse la surface
49. st et du chor graphe Sidi larbi Cherkaoui Les interpr tes sont tour tour com diens acrobates danseurs et ils cr ent gr ce leurs talents divers un vrai hymne la vie et l art de la sc ne Life goes on do you And if you don t who does Who goes on Petite histoire de cr ation par Cirq ulation Locale Tout ce qui ne nous d truit pas nous rend plus fort Friedrich Nietzsche 28 d cembre 2003 Apr s une r p tition Gand notre groupe part pour Bruges Souper une bonne et le lendemain regonfl s bloc Mais le sort en a d cid autrement Sur la bretelle de l autoroute notre minibus a d rap et a fini sa course sur la voie rapide La collision frontale qui s en suivit a impr gn toute notre d marche cr atrice ult rieure Les jours suivants nous avons fait le bilan une fracture du tibia une autre d un avant bras une clavicule meurtrie et sept personnes en tat de choc Et en permanence nos pens es qui revenaient sur cette fraction de seconde qui a tout fait chavirer Nous avons beaucoup parl chang propos de l accident de la possibilit que cela aurait pu tre bien pire de nos sentiments et de nos id es apr s l accident de la remise en cause de notre projet de cr ation dans le domaine du cirque Trois jours apr s un v ritable retournement s est op r en nous le sentiment initial d impuissance a laiss la place l id e que nous pouvions au
50. t Stedelijke De Bijloke Gent South Bank Centre London Tanzquartier Wien PACT Zollverein Essen Choreographisches Zentrum NRW Avec de Ministerie van de Vlaamse Gemeenschap Stad Gent Provincie Oost Vlaanderen Nationale Loterij Un grand merci Theater Stap Etienne De Grave Peter De Blieck Raven Vanden Abeele Alamire Foundation Ted Stoffer Fr d ric Denis lris Raspoet Alfort Nienke Reehorst Hilde Debuck Foi De Sidi Larbi Cherkaoui Les 14 et 15 Novembre 2005 20h30 Carr des Jalles St M dard en Jalles Renseignements et r servations 05 57 93 1893 Tarif Plein 25 Tarif R duit 20 www lesballetscdela be A l issue de la repr sentation Soir e de Lancement avec Dj Bordeaux Entr e libre sur invitation retirer au Carr des Jalles et au Kiosque Culture En Partenariat avec Le carr des Jalles Saint M dard en jalles Omarsdottir et Johann Johannsson IBM 1401 a user s manual Dur e 45 min 1401 User s Manual est une collaboration entre le musicien Johann Johannsson et la danseuse Erna Omarsdottir La musique est interpr t e en direct sur sc ne partir d un ordinateur et d un orgue Hammond B3 avec traitement lectronique Elle est fond e sur un passage en boucle d un hymne islandais qui tait programm sur l IBM 1401 Le compositeur tisse alors des m lodies autour de cell
51. t ce un assassin d coupe t il un g teau Comment interpr tons nous telle action telle image Quand pouvons nous tre certains que notre interpr tation est la bonne Est ce quand tout le monde est d accord Mais tout le monde c est qui Merci de me pr senter tout le monde ook trouve sa source dans les r ves personnels de chacun des dix com diens qui sont sur sc ne Des r ves parfois r alisables Et parfois pas P tes Bolognaises ou le savoir incarner par Joel Kerouanton Les marges c est ce qui fait tenir la page Jean Luc Godard Une voix off s l ve dans la salle Je m appelle Cath rine Springuel J ai 30 ans et j habite Belgique avec mes parents Ma m re est prof de fran ais et mon p re est retrait J ai deux fr res et une s ur J ai aussi une tante au Canada qui a dix enfants Moi Cath rine j aime beaucoup Michel Sardou l Internet et les spaghettis bolognaise n aime pas les pinards les choux de Bruxelles et les gens qui crient fort Plus tard je veux vivre en Belgique et devenir t l phoniste chez Theater Stap Quand j tais petite j ai t op r e du nez et une fois je suis tomb e dans les pommes dans un avion allant vers l Am rique et mon visage s est cras dans mon plat Aujourd hui je suis contente Parfois je suis triste Alors me pose des questions et j coute La Maladie d amour de Michel Sardou et alors je pleure Alors
52. t dit j ai d j acquis certaine exp rience de la collaboration avec plusieurs de ces interpr tes Distribution Mise en sc ne chor graphie Sidi Larbi Cherkaoui Cr et jou par Christine Leboutte Joanna Dudley Lisbeth Gruwez Ulrika Kinn Svensson Erna Omarsd ttir Laura Neyskens Darryl E Woods Damien Jalet Nicolas Vladyslav Nam Jin Kim Marc Wagemans Jo Stone Alexandra Gilbert Direction musicale Dirk Snellings Musique Capilla Flamenca Marnix De Cat haute contre Jan Caals t nor Lieven Termont baryton Dirk Snellings basse Liam Fennelly vielle Jurgen De Bruyn luth Jowan Merckx cornemuse fl te bec Dramaturgie Isnelle da Silveira Coaching Christine De Smedt Direction musicale danseurs Christine Leboutte Joanna Dudley Cr ation d cor Rufus Didwiszus Cr ation lumi re Jeroen Wuyts R gisseur lumi re Carlo Bourguignon R gisseur du son Eddie Latine R gisseur du plateau Wim Van de Cappelle Costumi re Isabelle Lhoas Photographie Kurt Van der Elst Production directeur de tourn e Lies Vanborm iris Raspoet Assistance de production Veerle Gevaert Production Les Ballets C de la B www fransbrood com Distribution Frans Brood Productions Coproduction Schaub hne Lehniner Platz Berlin Th tre de la Ville Paris Monaco Dance Forum Holland Festival Oude Muziek Utrecht amp Springdance works Utrecht Kunstencentrum Vooruit Gen
53. ut contribuait la qu te de l galit la volont d viter la hi rarchie viter les hi rarchies au niveau du style de la musique de la danse du chant de la gestuelle et du texte reste galement notre ambition dans For Le dogme consistant interpr ter la musique en direct sur sc ne d autres moments il y a le chant le texte ou le silence et faire na tre le spectacle d un effort collectif est maintenu Cette fois ci les nouveaux th mes sont l obsession de la survie et de la transmission tant de la musique par le biais de partitions de la tradition orale etc avec les diff rences que cela entra ne que des id es des convictions et du propre corps autoprotection espoir d une longue vie contacts sexuels Dans Foi les danseurs acteurs d origines su doise cor enne am ricaine flamande etc dot s de leur bagage culturel et de leur ducation sp cifiques se retrouvent tous le dos au m me mur m me s ils ont une id e personnelle sur ce qui se trouve derri re ce mur Les convictions de chacun sont na vement compar es celles des autres et l on pr f re mettre en question les conclusions Le doute devient presque une nouvelle conviction ici il faut le voir pour y croire pourrait bien se transformer en il faut y croire pour le voir 2 LA DANSE En ce qui concerne la mati re gestuelle pens aux options suivantes natural body
54. utefois pas de faire talage des possibilit s techniques de l instrument mais plut t de d terminer jusqu o un compositeur pouvait aller tout en mettant en uvre un minimum de moyens Car voil l exercice le plus ardu crire pour un seul instrument m lodie unique sans accompagnement sans harmonie sans les nuances de l orchestration sans contrepoint sans texte etc Se servir uniquement d une poign e de notes pour exprimer ce que l on a dire En fait pour nous en tant qu Occidentaux Bach est le meilleur ambassadeur le plus convaincant une immense personnalit un compositeur incroyablement original d bordant d imagination le grand exemple de tous ceux qui lui succ d rent De plus il fut un excellent professeur et incontestablement le plus grand virtuose du clavier de tous les temps Comme si toutes ces caract ristiques blouissantes ne suffisaient pas il fut plus productif que n importe quel autre compositeur Et finalement il tait un homme charmant p re de 21 enfants dont 11 seulement purent d passer l ge de 9 ans Il fut donc le compositeur le plus g nial mais aussi le plus humain Est ce parce que le violoncelle se rapproche le plus de la voix humaine que ces Suites pour violoncelle sont des uvres tellement poignantes L essence absolue Le minimalisme l re baroque L expression semble contradictoire en fait elle est tout fait appropri e La cinqui me Suite BWV 1011 crite
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