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L`intervention brève en dépendance dans les salles d`urgence

1. Aucune D pliant diff rence entre d informations les groupes n est g n rales et observ e d pliant de d veloppement personnel Schwan et coll Soins standard Intervention Taux de Le taux de 2012 traitement br ve de type r admission r admission m dical des cognitivo l urgence pour l urgence pour sympt mes comporte la m me raison la m me raison d intoxication mental soit une est significa ou de sevrage intoxication tivement plus FRAMES l alcool ou des bas pour le sympt mes de groupe Priorisation des sevrage exp rimental probl mes que pour les soins standard Les auteurs se sont servis du mod le de l analyse fonctionnelle utilis en th rapie cognitivo comportementale dans leur intervention aupr s des patients soit l valuation des cognitions et des croyances par rapport leur consommation d alcool Une r troaction a t donn e par la suite et en cas de cognitions erron es les patients ont t invit s trouver des alternatives Schwan et coll 2012 Caroline Fortin Essai synth se TXM 790 janvier 2014 L essai synth se demeure un exer ce acad mique Le d et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Fortin C 2014 L intervention br ve en d pendance dans les salles d urgence survol des pratiques et de leur efficacit Essai synth se in dit Ma trise en intervention en to
2. augmenter la pr sence leur rendez vous en externe des patients qui avaient t r f r s partir de la salle d urgence par les infirmi res de liaison Les r sultats pr liminaires bien que sans protocole de recherche officiel l appui semblent avoir t plus que satisfaisants Pour faire suite ces r sultats le coordonnateur a ainsi d cid d aller plus loin avec un projet d interventions br ves c est dire qu partir du mois de f vrier 2014 deux infirmi res choisies pour leur exp rience en d pendance feront des entretiens motivationnels Caroline Fortin Essai synth se TXM 790 janvier 2014 L essai synth se demeure un exercice acad mique Le eheur oit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la ao eon clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Fortin C 2014 L intervention br ve en d pendance dans les salles d urgence survol des pratiques et de leur efficacit Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke d environ 30 minutes aupr s de patients dont la motivation semble incertaine lors de la premi re rencontre l urgence ou encore ayant des conditions de sant pr caires Ce projet visera augmenter l adh sion des patients des suivis externes ult rieurs au CRDM IU le pari tant que compte tenu de la facilit que semblent avoir les patients se rendre
3. d velopp la fin des ann es 1990 par un groupe de chercheurs qui travaillaient pour l OMS II a t cr pour tre utilis dans les milieux de soins comme outil de d tection d utilisation abusive de SPA et des probl mes associ s cette derni re en huit questions Voir Humeniuk et coll 2008 en r f rence bibliographique Caroline Fortin Essai synth se TXM 790 janvier 2014 L essai synth se demeure un exercice acad mique Le der oit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la Re Penbten clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Fortin C 2014 L intervention br ve en d pendance dans les salles d urgence survol des pratiques et de leur efficacit Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke composantes du SBIRT en termes de proc dures Qui fait le rep rage et la d tection Comment sont ils faits Quel type d interventions br ves a t privil gi minent la capacit d avoir une id e claire de son fonctionnement Elle mentionne galement tout comme Babor et coll 2011 que l efficacit long terme du SBIRT demeure mitig e que les professionnels de la sant ne sont pas toujours favorables son implantation dans leur milieu de soins et que la formation que ces derniers doivent recevoir engendre des co ts lev s Un autre aspect qui pr occupe plusieurs auteurs Ong Flaherty 201
4. quel point les interventions des cliniciens taient uniformes m me avec les efforts des chercheurs pour donner de la formation et une supervision soutenues dans le processus de recherche galement il est noter que malgr les r sultats concluants d une diminution de la consommation d alcool pour les personnes qui ont eu un score lev l AUDIT ce score est rest plus lev que le groupe de comparaison la fin de l tude Daeppen Bertholet et coll 2007 Field et Caetano 2010 ont quant eux proc d un essai contr l randomis dans le cadre duquel une intervention br ve de type motivationnel a t valu e afin de d terminer si elle est aussi efficace chez les patients ayant une d pendance l alcool que chez ceux qui ont une consommation risque Il est ressorti de cette tude que les personnes ayant un diagnostic de d pendance ont r duit leur nombre maximal de consommations par occasion et diminu de plus de la moiti le nombre de consommations par semaine qu elles prenaient lors de l valuation initiale De plus elles ont augment leur nombre de jours d abstinence par mois En comparaison les personnes ayant une consommation risque n ont pas r duit leur nombre maximal de consommations par occasion ont r duit de seulement une consommation le nombre de consommations par semaine qu elles prenaient six mois post intervention et sont revenues leur quantit de d part 12 mois
5. 2014 L intervention br ve en d pendance dans les salles d urgence survol des pratiques et de leur efficacit Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke En ce qui a trait aux deux tudes qui n ont pas d montr une efficacit marqu e de l intervention br ve compar aux groupes de contr le il est noter que l une d elle Rodriguez Martos et coll 2006 a utilis plusieurs questionnaires d valuation et de d tection AUDIT AUDIT C chelle d attribution de la blessure chelle de motivation inventaire explorant la consommation avant l accident qui les a men s la salle d urgence etc ce qui pourrait avoir eu un effet d intervention en soi tout aussi efficace que l intervention br ve faite aupr s du groupe exp rimental en plus d avoir un chantillon de petite taille 85 participants L autre tude Daeppen Gaume et coll 2007 a quant elle utilis un chantillon d envergure 770 participants et une m thodologie rigoureuse puisque les chercheurs ont cr des questionnaires minimisant l effet d intervention Au terme de leur tude les auteurs concluent que le fait de se pr senter en salle d urgence avec une blessure reli e la consommation d alcool et le fait de b n ficier d une intervention minimale telle une valuation pourraient tre deux conditions suffisantes pour faire diminuer la consommation d alcool des patients Cela dit il n est pas cert
6. et Boroughs J M 1993 Motivational interviewing with alcohol outpatients Behavioural and Cognitive Psychotherapy 21 347 356 Blanchette Martin N Ferland F Tremblay J et Garceau P 2012 Infirmi re de liaison en d pendance de la grande r gion de la Capitale Nationale et de Chaudi re Appalaches Portrait du service offert et des trajectoires d usagers Qu bec Service de recherche CRDQ CRDCA Blow F C Barry K L Walton M A Maio R Chermack S T Bingham R Ignacio R V et Strecher V J 2006 The Efficacy of Two Brief Intervention Strategies Among Injured At Risk Drinkers in the Emergency Department Impact of Tailored Messaging and Brief Advice Journal of Studies on Alcohol 67 568 578 Bogstrand S T Normann P T Rossow I Larsen M M rland J et Ekeberg 2011 Prevalence of alcohol and other substances of abuse among injured patients in a Norwegian emergency department Drug and Alcohol Dependence 117 2 3 132 138 Daeppen J B Bertholet N Gmel G et Gaume J 2007 Communication During Caroline Fortin Essai synth se TXM 790 janvier 2014 L essai synth se demeure un exercice acad mique de doit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la on clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Fortin C 2014 L intervention br ve en d pendance dans les salles d urgence survol des pratiques et de leur ef
7. motivationnel motivationnel plan de changement de changement qualit peu Booster objectif de importe la sessions en changer motivation personne sept consommation initiale au 10 jours plus pr sent ou non changement des tard qualit globale patients a un 16 x 2 z epz 7 PN Il est noter que les auteurs n ont pas valu la diff rence de r sultats entre leur groupe exp rimental et celui de comparaison en termes de r duction de la consommation s tant uniquement attard s sur la Caroline Fortin Essai synth se TXM 790 janvier 2014 L essai synth se demeure un exercice acad mique Le der oit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la documentation clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Fortin C 2014 L intervention br ve en d pendance dans les salles d urgence survol des pratiques et de leur efficacit Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke du plan impact chelle de significatif sur motivation au les changement cons quences Inventaire des n gatives reli es cons quences la n gatives reli es consommation la d alcool 12 consommation mois de suivi Aucune diff rence entre les groupes n est observ e Longabaugh et Soins standard Entretien de valuation des Les trois coll traitement
8. sultats et la combinaison C 24 r sultats Pour la banque de donn es SocINDEX with full text la combinaison A a donn 21 r sultats la combinaison B 76 r sultats et la combinaison C 8 r sultats Dans CINAHL plus la combinaison A a donn 7 r sultats la combinaison B 11 r sultats et la combinaison C 2 r sultats Finalement dans Medline la combinaison A a donn 27 r sultats la combinaison B 29 r sultats et la combinaison C 5 r sultats En liminant les doublons 26 tudes ont t identifi es Parmi celles ci 20 tudes ont satisfait les crit res d inclusion et d exclusion r sum s pr c demment et ont t utilis es pour cette recension Cela dit deux articles ont t exclus apr s une lecture approfondie Bertholet et coll 2010 pr sentant des r sultats d analyse secondaire de la m me tude que celle de Daeppen et coll 2007 celle ci ayant t retenue De m me l article de Monti et coll 2007 pr sente une analyse moins pouss e que celui de Barnett et coll 2010 pour la m me tude ce dernier ayant donc t choisi pour la recension Les aspects suivants ont t examin s pour chacune des tudes analys es partir d une fiche de lecture devis but de l tude nature de l IB temps nombre de sessions suivis etc groupe de comparaison intervention re ue milieu type de participants ge nombre de personnes etc par qui l IB a t elle t donn e profession type de formation
9. avec la pr sence d infirmi res sp cialis es en d pendance dans les salles d urgence d h pitaux montr alais chapeaut es par un Institut universitaire le terrain est plus que fertile pour instaurer un protocole de recherche qui permettrait d examiner l efficacit d interventions br ves pr alablement choisies par le CRDM IU cet effet le mod le FRAMES l entretien motivationnel et les chelles de motivation utilis s abondamment dans les recherches recens es dans cet essai apparaissent tre des choix judicieux d intervention tant donn e leur facilit d application Le d savantage principal de l implantation de telles pratiques est leurs co ts parfois lev s en termes de formation du personnel Cela dit comme le nombre d infirmi res de liaison en d pendance dans les salles d urgence est peu lev la formation serait donn e un nombre assez restreint de personnes ce qui limiterait les d penses Pour conclure sur une note plus que positive cet essai synth se une d cision r cente du coordonnateur des quipes de liaison du CRDM IU s inscrit dans l esprit des recommandations de cet essai savoir que des booster sessions seront instaur es dans la pratique de deux infirmi res pour une p riode d essai ind termin e Cette d cision fait suite des interventions t l phoniques ayant servi de booster sessions qui ont t test es au cours de l automne 2013 L objectif tait alors d
10. bloquer un important budget pour que des infirmi res ou des intervenants sp cialis s en d pendance soient galement pr sents l H pital Saint Luc l H pital de Verdun l H pital St Mary s et l H pital g n ral de Montr al Or le travail des infirmi res de liaison en d pendance dans les h pitaux montr alais n est pas sans rappeler une approche particuli re qui prend de l ampleur aux tats Unis dans le r seau de la sant le SBIRT Screening Brief Intervention and Referral to Treatment En effet cette approche est utilis e dans diff rents milieux dont les salles d urgence les cliniques m dicales et les programmes d aide aux employ s Agerwala et McCance Kattz 2012 aupr s de personnes dont la raison de consultation initiale dans ces milieux de soins n est pas n cessairement reli e un TUS En ce sens Nilsen et coll 2008 mentionnent que 40 des gens qui se pr sentent l urgence le font pour diff rents traumas et pr s de la moiti de ces traumas sont reli s la consommation d alcool De fa on plus g n rale il est estim aux tats Unis que de 15 20 des personnes qui consultent l urgence ont un TUS D Onofrio et coll 2006 Ainsi la t che des infirmi res de liaison de Montr al consiste rencontrer ces patients valuer leur consommation de substances psychoactives SPA puis les r f rer au Centre de r adaptation en d pendance de Montr al Institut universitaire CRDM I
11. cette derni re au long cours lorsqu on s attarde au nombre de r admissions l urgence ou encore une utilisation moindre des services de sant lorsque les personnes risque de d velopper un TUS diminuent leur consommation une des tudes recens es s est elle 14 I faut souligner que certaines tudes ont utilis une approche motivationnelle qui n incluait pas le mod le FRAMES Caroline Fortin Essai synth se TXM 790 janvier 2014 L essai synth se demeure un exercice acad mique Le eheur oit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la PE clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Fortin C 2014 L intervention br ve en d pendance dans les salles d urgence survol des pratiques et de leur efficacit Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke pench e parmi d autres mesures sur le nombre de vies potentiellement sauv es en fonction d une diminution de prises de risque Neighbors et coll 2010 1 TABLEAU SYNTH SE DES R SULTATS DES ESSAIS CONTR L S RAN DOMIS S RECENS S CONCERNANT DIFF RENTES INTERVENTIONS BR VES CIBLANT LA CONSOMMATION D ALCOOL RISQUE OU PRO BL MATIQUE Auteurs Groupe de Interventions Mesures R sultats ann es comparaison exp rimentales d efficacit Aseltine Test de Entretien de NASD Les patients du 2010 d tection pour t
12. des changements dans sa consommation la base ne b n ficiera pas tant d une intervention br ve de type motivationnel mais pour quelqu un qui ne pense pas faire des changements ce genre d intervention pourrait tre d terminant galement les auteurs sugg rent que les interventions br ves de type motivationnel soient repens es de fa on ce qu elles se terminent par une question sur les objectifs de consommation puisqu il a t d montr Caroline Fortin Essai synth se TXM 790 janvier 2014 L essai synth se demeure un exercice acad mique Le eheur oit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la enion clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Fortin C 2014 L intervention br ve en d pendance dans les salles d urgence survol des pratiques et de leur efficacit Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke que les personnes qui ont termin l entretien avec un objectif de r duire leur consommation ont effectivement atteint ce dernier Daeppen Bertholet et coll 2007 Cela dit d autres tudes devraient tre faites pour confirmer les conclusions des auteurs tant donn le nombre peu lev de participants inclus dans cette tude qui ont accept de se faire enregistrer pour l analyse de la communication durant l intervention n 97 galement il est difficile de d terminer jusqu
13. en contexte d urgence afin d en d terminer les ingr dients actifs en termes d efficacit 2 Compte tenu Que la majorit des tudes recens es concernant l alcool montre une sup riorit de l intervention br ve sur les interventions minimales de comparaison Que les interventions montr es efficaces ont toutes eu recours une approche de type motivationnel entretien motivationnel mod le FRAMES chelle de motivation etc Del opportunit exceptionnelle d intervention qu offre la salle d urgence Il est recommand que Les infirmi res de liaison des centres hospitaliers de Montr al int grent de l intervention br ve de type motivationnel leur valuation 3 Compte tenu De la proportion non n gligeable des patients qui ne se pr sentent pas leur rendez vous de suivi suite leur sortie de l h pital Qu une bonne proportion des tudes montr es efficaces ont utilis des booster sessions Il est recommand que Des booster sessions en suivi t l phonique soient effectu es par les infirmi res de liaison quelques jours avant le rendez vous des patients qui ont accept d tre r f r s pour un suivi en externe au CRDM IU 4 Compte tenu De l tat de sant parfois pr caire des patients rencontr s par les infirmi res de liaison l urgence De l ambivalence face au changement et de la motivation mitig e de certains patients Que
14. l h pital cette tape en serait une de transition pendant laquelle la motivation et la relation de confiance pourraient tre travaill es galement la Direction des services professionnels et de la mission universitaire du CRDM IU ayant manifest son int r t pour ce projet d interventions br ves en salle d urgence il est possible qu un protocole de recherche soit labor de concert avec ces nouvelles pratiques Ce projet d essai synth se aura donc servi d appui scientifique et r flexif un questionnement plus qu actuel concernant les quipes de liaison en d pendance de la r gion de Montr al de point de d part vers l am lioration des pratiques et d ventuelles avenues de recherches dans le domaine des d pendances dans le milieu francophone Caroline Fortin Essai synth se TXM 790 janvier 2014 L essai synth se demeure un exercice acad mique Le eheur oit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la daa menion clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Fortin C 2014 L intervention br ve en d pendance dans les salles d urgence survol des pratiques et de leur efficacit Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke 7 LISTE DES R F RENCES Agerwala S M et McCance Katz E F 2012 Integrating Screening Brief Intervention and Referral to Treatment SBIRT into Clinical Prac
15. post intervention Enfin elles n ont pas augment de fa on significative leur nombre de jours d abstinence par mois Par ailleurs les chercheurs ont not une r duction des probl mes reli s la consommation chez un nombre significatif de personnes d pendantes six et 12 mois post intervention alors que celles qui avaient une consommation risque ont vu les cons quences n gatives reli es leur consommation augmenter Field et Caetano 2010 Cette recherche a le m rite d tre la seule en son genre puisque toutes les tudes sur l intervention br ve qui ont t recens es pour cet essai se sont concentr es sur les consommateurs risque voire ont exclu les personnes avec un diagnostic de d pendance Il faudra plus d tudes sur 20 Cela dit la moyenne de consommations par semaine de ce groupe tait de 8 2 consommations comparativement 25 3 pour le groupe avec un diagnostic de d pendance Caroline Fortin Essai synth se TXM 790 janvier 2014 l L essai synth se demeure un exercice acad mique Le eheur oit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la do menin clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Fortin C 2014 L intervention br ve en d pendance dans les salles d urgence survol des pratiques et de leur efficacit Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke l intervention br
16. sont les plus couramment pr sentes lors d une intervention br ve de la r troaction sur le comportement de la personne et les cons quences qui y sont associ es de la responsabilisation effectuer des changements des conseils un menu d options pour effectuer des changements de l empathie et l augmentation du sentiment d auto efficacit changer Enfin le RT referral to treatment ou la r f rence au traitement est l tape au cours de laquelle l intervenant facilite l acc s des soins sp cialis s en d pendance surtout pour les personnes qui ont un TUS plus s v re et pour lesquelles une intervention br ve n est pas suffisante Babor et coll 2011 Cette tape peut impliquer l explication de diff rents services disponibles en d pendance et la remise d une liste de num ros de t l phone l accompagnement dans des d marches appels t l phoniques pour trouver une th rapie ou encore l organisation compl te par l intervenant d un transfert de la personne de l h pital vers un CRD Les principales critiques concernant le SBIRT sont bien r sum es par Ong Flaherty 2012 Cette auteure rapporte en effet que les interpr tations variables des diff rentes de d tection de dix questions permettant d identifier les signes pr curseurs d une consommation risque ou dommageable et les d pendances mod r es l alcool Voir Saunders et coll 1993 en r f rence bibliographique 6 L ASSIST a t
17. ve aupr s des personnes ayant un diagnostic de d pendance pour conclure de fa on ind niable de son efficacit chez cette client le mais les r sultats de cette recherche sont consid rer tant donn une m thodologie rigoureuse et le devis utilis Finalement l intervention br ve en salle d urgence semble trouver sa pertinence chez plus d un type de consommateurs et devrait ainsi continuer tre tudi e aupr s d un spectre plus large de client le que ce qu il est coutume de voir dans la litt rature actuelle 5 CONCLUSION 5 1 Les principaux constats En somme quelques principaux constats sont retenir D abord tous les groupes des tudes sur les consommateurs d alcool qui ont eu des r sultats significatifs incluant ceux de comparaison ont vu leurs participants r duire leur consommation d alcool au cours des mois suivant leur pisode de soin l urgence Aseltine 2010 Blow et coll 2006 Daeppen Gaume et coll 2007 Longabaugh et coll 2001 Rodriguez Martos et coll 2006 Il est esp rer que pour une bonne partie d entre ceux qui ont re u l intervention br ve cette diminution soit directement li e cette derni re mais on ne peut pas le conclure hors de tout doute raisonnable Il se pourrait en effet qu une situation s v re responsable d une visite en salle d urgence ait tendance s am liorer avec le temps Cela dit un consensus g n ral existe chez les auteurs l effet
18. 2 Pilowsky et Wu 2012 est que le rep rage et la d tection eux seuls engendrent des cons quences qu il faut assumer c est dire qu il faut tre pr t offrir un service ad quat et dans des d lais raisonnables pour les personnes qui ont t identifi es comme tant risque ou qui ont d velopp un TUS Or ce n est pas partout que de tels services sont facilement disponibles ou encore existants Enfin le SBIRT ne r v le pas toutes les raisons qui se cachent derri re une probl matique de consommation ni tous les l ments qui vont nuire ou contribuer un objectif tel l abstinence Ce que l auteure souligne c est que le SBIRT tant donn son temps d application limit n int gre pas en termes d interventions toute la complexit des variables impliqu es dans la d pendance h r dit facteurs sociaux sp cificit s culturelles r seau de soutien etc ce qui peut en alt rer son efficacit Ong Flaherty 2012 En contrepartie les avantages du SBIRT sont nombreux son implantation est flexible les outils de d tection faciles et rapides utiliser il permet des prises de conscience parmi les personnes qui consomment des SPA il contribue une plus grande implication des organismes de sant publique par rapport aux probl matiques reli es aux SPA puisque les collectes de donn es associ es cette pratique g n rent des statistiques r v latrices et enfin plusieurs retomb es conomiques ont
19. E L ESSAI 8 3 B ROULEMENTDES ACTIVIT S ar de un 9 3 1 Crit res d inclusion et d exclusion ss 9 32 Collecte des donn es ss aiana iaaea ai aaea aie aai aa E aaeei aaa EA 10 4 ANALYSE DES R SU RA ES mnmenmenmmaedananmmmotatineminntu 11 4 1 Survol des tudes TECENS ES scriniis ennie saiai aaiae aiaiai aaa ia aiaia 11 4 2 Les interventions br ves chez les consommateurs d alcool 12 4 3 Les interventions br ves chez les consommateurs de drogues illicites 21 4 4 Pr dicteurs d efficacit siaisisiirsiicieiriisiaiieniae iaaiaee aaa ia aiaa 22 Se CONCLUSION ene a e E EE ant E E E TE EE 26 5T Les principaux CONSTATS sessies neesiet iaae oE aae E aE S aE oE REEE 26 5 2 Recommandations nent ioien dianiu N EKER RENAE AEEA EEEE iR 27 5 3 Retomb es cliniques iii 29 7 LISTE DES R F RENCES dan da era bio 32 Caroline Fortin Essai synth se TXM 790 danvier 2014 L essai synth se demeure un exercice acad mique Le l cteur doit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la documentation clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Fortin C 2014 L intervention br ve en d pendance dans les salles d urgence survol des pratiques et de leur efficacit Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke REMERCIEMENTS J aimerais dans un premier temps remercier les Fonds de bourse Jean Lapointe pour leu
20. L intervention br ve en d pendance dans les salles d urgence survol des pratiques et de leur efficacit par Caroline Fortin Essai sous la supervision de Madame Karine Bertrand pr sent dans le cadre de la Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke Facult de m decine et des sciences de la sant 13 janvier 2014 L essai synth se demeure un exercice acad mique Le lecteur doit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la documentation clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Fortin C 2014 L intervention br ve en d pendance dans les salles d urgence survol des pratiques et de leur efficacit Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke R SUM Ce projet d essai synth se porte sur l intervention br ve en d pendance en contexte de salle d urgence et a pour objectif d am liorer les pratiques des infirmi res de liaison sp cialis es en d pendance Pour ce faire une recension des crits est effectu e partir du d but des ann es 2000 afin d tablir un bilan critique des interventions br ves les plus efficaces aupr s des patients qui ont t d tect s risque ou ayant une d pendance aux substances psychoactives dans les salles d urgence des h pitaux Ce travail critique permet de faire le pont entre la recherche et la pratique car l issue de cett
21. Skidmore B Turner L Arratoon C Haley N Leslie K Reardon R Sproule B Grimshaw J et Moher D 2012 Effectiveness of brief interventions as part of the screening brief interventions as part of the screening brief intervention and referral to treatment SBIRT model for reducing the non medical use of psychoactive substances a systematic review protocol Systematic Reviews 1 1 22 32 Caroline Fortin Essai synth se TXM 790 janvier 2014 l ct L essai synth se demeure un exercice acad mique Le eur doit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la domano clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Fortin C 2014 L intervention br ve en d pendance dans les salles d urgence survol des pratiques et de leur efficacit Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke
22. U au Centre de r adaptation CRD Foster ou dans des ressources certifi es en d pendance s ils sont int ress s changer leurs habitudes de consommation Les femmes tant pr sentes en grande majorit dans la profession infirmi re emploi du f minin a t privil gi tout au long de cet essai Pour la client le qui parle l anglais ou le mandarin Le CRDM IU et le CRD Foster tant des centres de d sintoxication lorsque les personnes n ont pas besoin de faire un sevrage elles sont r f r es dans des ressources certifi es en d pendance directement Le r le de ces derni res est d aider les personnes sevr es approfondir leur r flexion et leur compr hension de leur probl me de d pendance et ainsi d tre en mesure de poursuivre l atteinte de leurs objectifs par rapport leur consommation Caroline Fortin Essai synth se TXM 790 janvier 2014 L essai synth se demeure un exercice acad mique Le edau doit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la ae bn clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Fortin C 2014 L intervention br ve en d pendance dans les salles d urgence survol des pratiques et de leur efficacit Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke 1 2 Screening brief intervention and referral to treatment Le SBIRT a le potentiel de mettre des assises conce
23. Young et coll 2012 Selon Babor et coll 2011 le SBIRT doit tre compris dans une perspective de sant publique En effet ces auteurs d finissent le SBIRT comme tant une approche de sant publique visant faire de l intervention pr coce et offrir des services de traitement rapide pour les personnes ayant un TUS ou risque d en d velopper un L objectif principal du SBIRT est ainsi de r duire autant que possible les cons quences physiques et mentales associ es la consommation de SPA Plus sp cifiquement le S de l acronyme SBIRT le screening ou le rep rage et la d tection est d fini comme tant l int gration la routine des professionnels de la sant dans les milieux de soins d une valuation syst matique de la consommation de SPA ou des cons quences reli es celle ci chez leurs patients Babor et coll 2011 C est au cours de cette tape que des outils tels le Michigan Alcoholism Screening Test MAST l Alcohol Use Disorders Identification Test AUDIT et l Alcohol Smoking and Substance Involvement D velopp en 1971 le MAST est un des plus vieux outils de d tection utilis s pour identifier les personnes d pendantes l alcool en 22 questions Voir Selzer 1971 en r f rence bibliographique D velopp par l Organisme mondial de la sant OMS au d but des ann es 1990 l AUDIT est un outil Caroline Fortin Essai synth se TXM 790 danvier 2014 2 B L essai s
24. a on critique la documentation scientifique d avoir un point de vue nuanc sur l tat des connaissances et de prendre une position clair e sur un sujet Machi et coll 2009 tant donn Caroline Fortin Essai synth se TXM 790 Javier 2014 ice acad t L essai synth se demeure un exeri mique Le l cteur doit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la tn clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Fortin C 2014 L intervention br ve en d pendance dans les salles d urgence survol des pratiques et de leur efficacit Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke l objectif de cet essai d tablir un bilan des interventions br ves les plus efficaces en toxicomanie dans un contexte de salle d urgence il est clair qu une recension des crits est le moyen le plus pertinent pour atteindre ce but En effet un survol de la documentation pr liminaire effectu au cours de l tape de questionnement sur le sujet a permis de constater l existence d une grande quantit d crits pertinents Cela dit peu de recensions ont t faites sp cifiquement sur l intervention br ve dans un contexte de salle d urgence et d crivant de fa on d taill e les aspects cliniques reli s aux interventions efficaces En effet une recherche pr liminaire sur la question a eu pour r sultat d en trouver une seuleme
25. ain que cela ait une influence quelconque mais il est noter que cette tude s est d roul e en Suisse o le profil de consommation diff re de celui des consommateurs des autres tudes c est dire que selon les auteurs les Suisses consomment du vin plut t que de la bi re et en plus grande quantit hebdomadaire mais avec moins d pisodes de consommation en binge Daeppen Gaume et coll 2007 4 3 Les interventions br ves chez les consommateurs de drogues illicites S1 les tudes concernant la consommation d alcool sont g n ralement abondantes dans les publications scientifiques en d pendance celles concernant les autres drogues se font en g n ral moins nombreuses Ne faisant pas exception cette r gle par rapport l intervention br ve en contexte de salle d urgence une seule tude quantitative s int ressant aux utilisateurs de drogues illicites a t r pertori e Magill et coll 2009 ainsi qu un texte critique r dig par Babor et Kadden en 2005 18 Magill et ses coll gues 18 T peut para tre surprenant qu un nombre si peu lev d tudes ait t recens es tant donn e l utilisation des services d urgence in vitable des personnes qui font des surdoses Plusieurs hypoth ses peuvent tre avanc es pour expliquer cette situation 1 La recherche sur l intervention br ve en d pendance dans le contexte des salles d urgence est relativement nouvelle 2 Lorsque les patients se pr sent
26. aluation de l admissibilit des patients dans les services du CRDM IU Bien que l ESSI ait t con u de fa on ce que quelques l ments motivationnels soient pr sents aucune attente n a t formul e par le MSSS l effet que les infirmi res de liaison en d pendance incluent de l intervention br ve dans leur pratique En effet le r le de l infirmi re est strictement d crit comme un r le d valuation et d orientation par rapport aux patients et de collaboration avec l quipe de soins de l urgence Cela dit des l ments de l intervention br ve se retrouvent dans la section du Guide d implantation des quipes de liaison en d pendance dans les urgences qui porte sur le r le des intervenants 7 L ESSI utilis e par les infirmi res de liaison du CRDM IU est la base inspir e du NiD M Niveau de d sintoxication valuation par les intervenants m dicaux qui est une grille d valuation standardis e du sevrage et du niveau de soins requis labor e par Rouillard et ses coll gues voir Rouillard et coll 1999 en r f rence bibliographique 8 Le CIWA AR est un outil d valuation des sympt mes de sevrage d alcool pour de plus amples d tails voir Sullivan et coll 1989 en r f rence bibliographique Voir ce sujet la section sur le r le de l infirmi re de liaison dans le guide d implantation des quipes de liaison r dig par le MSSS p 12 et 13 Caroline Fortin Essai synth se TXM 790 janvi
27. atz estiment que those patients receiving a brief intervention BI were more likely to enter into substance abuse treatment in the year following BI Agerwala et McCance Katz 2012 p 309 Autrement dit l intervention br ve semble faire germer une r flexion sur la Caroline Fortin Essai synth se TXM 790 danvier 2014 L essai synth se demeure un exercice acad mique Le l cteur doit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la Se Con clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Fortin C 2014 L intervention br ve en d pendance dans les salles d urgence survol des pratiques et de leur efficacit Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke consommation de SPA qui incite ventuellement les personnes aller demander de l aide dans des CRD Comme le mentionnent Pilowsky et Wu 2012 deux entrevues de 15 minutes chacune et un ou deux appels t l phoniques de suivi sont suffisants pour faire une diff rence significative sur la consommation d alcool d une personne Par ailleurs une hypoth se pourrait tre mise l effet que si des interventions br ves taient faites lors de l entrevue d valuation sur l admissibilit des patients au CRDM IU le taux d absent isme au rendez vous de suivi en externe propos avec l quipe de stabilisation serait moins lev 1 4 Objectif initial de l essai
28. but d am liorer les pratiques 3 D ROULEMENT DES ACTIVIT S 3 1 Crit res d inclusion et d exclusion Cette recension de la documentation a pour objectif de recenser les crits portant sur l efficacit de l intervention br ve en d pendance dans les salles d urgence Pour ce faire les crits datant de l an 2000 jusqu aujourd hui ont t inclus dans la recherche afin d en limiter le nombre mais galement pour avoir les donn es les plus r centes sur le sujet En effet puisque les premi res tudes sur le SBIRT remontent au d but des ann es 80 il est important d avoir un aper u des pratiques actuelles Ont t prises en consid ration les tudes portant sur l alcool et les autres drogues mais exclues les tudes portant sur le tabac ainsi que sur les benzodiaz pines tant donn la particularit de ces deux substances en termes de processus de sevrage et d organisation des soins galement la documentation sur le SBIRT Screening brief intervention and referral to treatment tant tr s vaste seuls les crits portant sp cifiquement sur l intervention br ve en salle d urgence ont t recens s Ainsi toutes les tudes qui traitent de l intervention br ve dans un autre contexte que celui des salles d urgence ont t exclues Enfin cette recension inclut principalement des pays d Am rique du Nord et d Europe occidentale par d faut puisqu il n en est ressorti aucun autre lors de la recherche mais exclut les re
29. c sur 78 des demandes orient es vers un CRD seulement 50 des personnes orient es par les infirmi res de liaison se rendent r ellement leur rendez vous Blanchette Martin et coll 2012 Or il est d montr selon plusieurs crits Agerwala et Elinore 2012 Babor et coll 2011 D Onofrio et Degutis 2002 Parker et coll 2012 Young et coll 2012 que si l infirmi re avait d embl e fait de l intervention br ve son intervention aurait eu un impact significatif sur la consommation de SPA du patient qu elle a vu et ce m me s il ne s tait pas pr sent par la suite son rendez vous de suivi Pour constater l ampleur de l efficacit de l intervention br ve il faut consulter les tableaux pr sent s par D Onofrio et Degutis 2002 dans lesquels ils font une pr sentation des r sultats d une quarantaine d tudes portant sur ce type d intervention La grande majorit d entre elles d montrent des r sultats positifs tels que la diminution de la consommation d alcool du taux de GGT gamma glutamyl transf rases qui sont des enzymes h patiques qui augmentent chez les grands consommateurs d alcool ainsi que la diminution des probl mes reli s la consommation d alcool et des jours de maladie pris au travail D Onofrio et Degutis 2002 La diminution de substances autres que l alcool a galement t d montr e par plusieurs tudes tel que le rapportent Young et coll 2012 galement Agerwala et McCance K
30. certains patients se pr sentent de fa on r p t e dans les salles d urgence des h pitaux mais ont de la difficult se pr senter leur rendez vous de suivi au CRDM IU Caroline Fortin Essai synth se TXM 790 janvier 2014 L essai synth se demeure un exercice acad mique Le eheur oit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la donenn clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Fortin C 2014 L intervention br ve en d pendance dans les salles d urgence survol des pratiques et de leur efficacit Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke Que plusieurs tudes montr es efficaces dont l tude ayant les r sultats les plus marqu s ont eu recours des booster sessions en personne Il est recommand que Des booster sessions en personne soient effectu es par les infirmi res de liaison dans les locaux des h pitaux pour les patients pr sentant des difficult s particuli res du point de vue de leur tat de sant ou de leur motivation et ce dans les semaines qui suivent leur visite l urgence 5 3 Retomb es cliniques En somme les r sultats de cette recension des crits appuient la pertinence d implanter de l intervention br ve de type motivationnel int gr e aux valuations sp cialis es en soins infirmiers faites par les infirmi res de liaison ainsi que des bo
31. cherches publi es dans une langue autre que le fran ais ou l anglais cela dit aucun texte francophone n a t recens Caroline Fortin Essai synth se TXM 790 janvier 2014 L essai synth se demeure un exercice acad mique Le edau doit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la tn clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Fortin C 2014 L intervention br ve en d pendance dans les salles d urgence survol des pratiques et de leur efficacit Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke 3 2 Collecte des donn es Les tudes pour cette recension des crits ont t obtenues dans les bases de donn es psycINFO SocINDEX with full text CINAHL plus et Medline En effet ces bases de donn es couvrent quatre domaines professionnels soit la psychologie la sociologie les sciences infirmi res et la m decine des domaines s int ressant la toxicomanie Les combinaisons des termes suivants ont t utilis es pour chacune de ces bases de donn es en utilisant l op rateur bool en et A Brief intervention et Addiction et Emergency B Brief intervention et Addiction et Effectiveness C Brief intervention et Addiction et Effectiveness et Emergency Dans la banque de donn es psychINFO la combinaison A a donn 84 r sultats la combinaison B 178 r
32. d C A et Caetano R 2010 The effectiveness of brief intervention among injured patients with alcohol dependence Who benefits from brief interventions Drug and Alcohol Dependence 111 1 2 13 20 Fortin M F C t J et Filion F 2006 Fondements et tapes du processus de recherche Montr al Cheneli re Education Fortin M F 2010 Fondements et tapes du processus de recherche m thodes quantitatives et qualitatives 2 d Montr al Canada Cheneli re Education Giovanardi D Castellana C N Pisa S Poppi B Pinetti D Bertolini A et Ferrari A 2005 Prevalence of abuse of alcohol and other drugs among injured drivers presenting to the emergency department of the University Hospital of Modena Italy Drug and Alcohol Dependence 80 1 135 138 Greenfield S F Keliher A Jacobs D et Gordis E 1999 The development of National Alcohol Screening Day American Journal of Psychiatry 6 327 330 Gwaltney C J Magill M Barnett N P Apodaca T R Colby S M et Monti P M 2011 Using daily drinking data to characterize the effects of a brief alcohol intervention in an emergency room Addictive Behaviors 36 248 250 Caroline Fortin Essai synth se TXM 790 janvier 2014 L essai synth se demeure un PS LS acad mique de jer mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la doane clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer ce
33. d mique Le edau doit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la a clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Fortin C 2014 L intervention br ve en d pendance dans les salles d urgence survol des pratiques et de leur efficacit Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke avenues prometteuses pour augmenter l efficacit au long cours des interventions men es en salle d urgence Aseltine 2010 Blow et coll 2006 Daeppen Gaume et coll 2007 Longabaugh et coll 2001 Rodriguez Martos et coll 2006 galement il faut mentionner que les tudes recens es s appuient largement sur des m thodologies rigoureuses presque tous des essais contr l s randomis s ce qui permet une certaine fiabilit des r sultats Enfin le troisi me et dernier constat c est qu ind pendamment de la nature de l intervention br ve certains l ments appartenant aux patients ou encore la fa on m me d intervenir sont des pr dicteurs d efficacit C est le cas notamment de la gravit de la consommation des patients plus la consommation est lev e plus la r duction de la consommation suivant l intervention sera importante Barnett et coll 2010 Field et Caetano 2010 de la pr sence d une intention de changer Daeppen Bertholet et coll 2007 et de la raison de la consultation l urgence pl
34. des intervenants ont vari d une tude l autre et ont inclus des m decins infirmi res travailleurs sociaux assistants de recherche psychologues th rapeutes et psychiatres La formation re ue des cliniciens qui ont fait les interventions n tait pas toujours explicite dans les tudes Cependant la majorit d entre eux ont re u de la formation en entretien motivationnel de quelques heures quelques jours Aussi toutes les interventions ont utilis minimalement des habilet s relevant d une approche motivationnelle incluant pour certaines tudes des l ments de la th rapie cognitivo comportementale le mod le FRAMES ou encore le mod le de motivation au changement labor par Prochaska et Diclemente Pour terminer toutes les tudes ont mis l accent sur des consommateurs risque sauf Field et Caetano 2010 qui ont voulu v rifier l efficacit de l intervention br ve chez les patients ayant un diagnostic de d pendance 4 2 Les interventions br ves chez les consommateurs d alcool Tel que mentionn pr c demment la majorit des tudes recens es ont trait de l intervention br ve aupr s des personnes dont la consommation d alcool est risque ou probl matique En effet pour cette section de cet essai synth se un total de huit tudes valuatives quantitatives ont t recens es tous des essais randomis s en plus d une recension des crits et d une analyse critique Chacune de ces tudes qu
35. des type cons quences groupes ont 2001 blessures motivationnel n gatives reli es r duit de fa on la significative Booster consommation leur sessions en valuation des consommation personne entre blessures et des en binge 7 et 10 jours visites Seuls les apr s l urgence avec patients ayant l intervention pr sence de re u initiale consommation l intervention OU dans les deux br ve avec une Entretien de heures booster type pr c dentes sessions ont motivationnel Bref examen r duit les seulement mental cons quences AUDIT n gatives reli es leur consommation Neighbors et D pliant Intervention Estimation des Au long cours coll br ve de type co ts l intervention 2010 Bref conseil motivationnel mon taires en br ve est moins pour r duire les fonction des co teuse que comportements Suivis aspects des soins risque reli s t l phoniques suivants standard car il y la trois et six mois Fr quence de a une diff rence consommation conduites d un significative en v hicule apr s faveur de avoir consomm intervention Nombre de br ve sur la blessures reli es fr quence de la conduite d un consommation v hicule apr s motivation au changement et la qualit du plan de changement fait par les patients Cela fait en sorte qu il n est pas possible de savoir s il y a une diff rence de r sultats entre le gr
36. disorders among adults in primary care a review Substance Abuse and Rehabilitation 3 25 34 Caroline Fortin Essai synth se TXM 790 janvier 2014 L essai synth se demeure un PS LS acad mique de jer mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la P ton clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Fortin C 2014 L intervention br ve en d pendance dans les salles d urgence survol des pratiques et de leur efficacit Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke Pomerleau A C Sutter M E Owen K P Loomis E Albertson T E et Diercks D B 2012 Amphetamine Abuse in Emergency Department Patients Undergoing Psychiatric Evaluation The Journal of Emergency Medecine 43 5 798 802 Prochaska J O et DiClemente C C 1984 The Transtheoretical Approach Towards a Systematic Eclectic Framework Dow Jones Irwin Homewood IL USA Roche A M et Freeman T 2004 Brief interventions good in theory but weak in practice Drug and Alcohol Review 23 11 18 Rodriguez Martos Dauer A Santamarina Rubio E Escayola Coris M et Marti Valls J 2006 Brief Intervention in Alcohol Positive Traffic Casualties Is It Worth the Effort Alcohol amp Alcoholism 41 1 76 83 Rouillard P Tremblay J et Boivin M D NID M Niveau de d sintoxication Evaluation pour les intervenants m dicaux Manuel d
37. e plus amples d tails voir Prochaska et Diclemente 1984 en r f rence bibliographique Caroline Fortin Essai synth se TXM 790 janvier 2014 L essai synth se demeure un exercice acad mique Le edau doit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la n clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Fortin C 2014 L intervention br ve en d pendance dans les salles d urgence survol des pratiques et de leur efficacit Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke d intervention inh rent aux questionnaires habituels utilis s pour d tecter les personnes risque de d velopper un TUS Daeppen Gaume et coll 2007 Les autres tudes ont quant elles inclus divers degr s d intervention dont des suivis t l phoniques des d pliants d information non personnalis s concernant la consommation d alcool des conseils g n raux sur l alcool et de la r troaction suite aux questionnaires d valuation Les interventions exp rimentales valu es dans le cadre des huit tudes recens es ont vari en dur e de cinq 60 minutes mais ont dur en moyenne de 15 20 minutes La nature des interventions br ves tudi es a t tr s variable soit de type cognitivo comportemental bas es sur le mod le de Prochaska Diclemente utilisant le mod le FRAMES ou encore une approche motivationnelle plus g n rale Certai
38. e recension les r sultats seront pr sent s aux professionnel le s de la sant des diff rentes quipes de liaison de Montr al Ainsi les interventions qui ont t identifi es comme tant les plus efficaces selon cette recension critique des crits seront propos es aux infirmi res de liaison et aux gestionnaires responsables de ces quipes afin qu elles soient int gr es aux pratiques cliniques des infirmi res MOTS CL S Interventions br ves Efficacit Urgence D pendance Drogue ABSTRACT This thesis project investigates brief interventions in addictions management in the hospital emergency department with the objective of improving practices of liaison nurses specialised in addictions A critical review of relevant literature published between 2000 and 2013 was completed Papers were critically appraised in order to identify the most effective interventions in patients with hazardous or harmful drinking or drug abuse or dependent drinkers or dependent drug users in hospital emergency departments This critical review bridges the gap between research and practice and results will be presented to health professionals and different liaison teams working in addictions management in Montr al The interventions identified as most effective by this critical review will be proposed to the liaison nurses and team managers with the goal of integrating these findings into clinical practice KEY WORDS Brief Intervent
39. ent en surdose d opiac s le traitement qu ils re oivent les met automatiquement en sevrage ce qui a pour r sultat qu ils quittent l urgence de fa on pr cipit e pour retourner la consommation et viter l augmentation des sympt mes de sevrage 3 tant donn que les drogues sont illicites plusieurs personnes craignent de se confier aux professionnel le s de la sant 4 Les fonds allou s la recherche concernant les drogues illicites sont moins nombreux que ceux concernant celles licites comme l alcool et le tabac Caroline Fortin Essai synth se TXM 790 janvier 2014 L essai synth se demeure un exercice acad mique Le edau doit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la tn clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Fortin C 2014 L intervention br ve en d pendance dans les salles d urgence survol des pratiques et de leur efficacit Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke 2009 ont d montr par leur essai contr l randomis que l utilisation de cannabis n influen ait pas les r sultats positifs d une intervention br ve de type motivationnel entretien de 30 45 minutes avec une booster session par t l phone 1 et 3 mois suivant l intervention aupr s des consommateurs d alcool Autrement dit le fait de consommer les deux substances de fa on concomitante n a pas d i
40. er 2014 L essai synth se demeure un exercice acad mique Le haur oit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la ne Con clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Fortin C 2014 L intervention br ve en d pendance dans les salles d urgence survol des pratiques et de leur efficacit Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke des CRD c est dire des professionnels qui vont recevoir les patients sur une base externe pendant quelques rencontres le temps qu ils soient r f r s un programme convenant leurs besoins sp cifiques Cela dit ces l ments de l intervention br ve sont peu explicites rappelons que ces intervenants ne sont pas l h pital mais bien dans les locaux du CRDM IU ce qui emp che d embl e tous les patients qui ne d sirent pas de suivi en CRD ou encore qui ne se pr sentent pas leur rendez vous d avoir acc s de l intervention br ve Ainsi si les infirmi res excellent dans l valuation de l admissibilit et dans la r f rence vers des traitements sp cialis s en d pendance soit le RT du SBIRT il est clair que les infirmi res de liaison pourraient am liorer leur pratique en int grant des interventions br ves aupr s des patients qu elles voient En effet si on regarde les statistiques compil es partir des donn es des h pitaux de la ville de Qu be
41. ficacit Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke Brief Intervention Intention to Change and Outcome Substance Abuse 28 3 43 51 Daeppen J B Gaume J Bady P Yersin B Calmes J M Givel J C et Gmel G 2007 Brief alcohol intervention and alcohol assessment do not influence alcohol use in injured patients treated in the emergency department a randomized controlled clinical trial Addiction 102 1224 1233 Desrosier P et M nard J M Les services de r adaptation en toxicomanie aupr s des adultes dans les centres de r adaptation en d pendance Guide de pratique et offre de services de base Qu bec Biblioth que et Archives nationales du Qu bec 2010 142 p D Onofrio G et Degutis L C 2002 Preventive Care in the Emergency Department Screening and Brief Intervention for Alcohol problems in the Emergency department A Systematic Review Academic Emergency Medicine 9 6 627 638 D Onofrio G Becker B et Woolard R 2006 The impact of alcohol tobacco and other drugs use and abuse in the emergency department Emergency Medecine Clinics of North America 24 925 967 Field C A Baird J Saitz R Caetano R et Monti P M 2010 The Mixed Evidence for Brief Intervention in Emergency Departments Trauma Care Centers and Inpatient Hospital Settings What Should We Do Alcoholism Clinical and Experimental Research 34 12 2004 2010 Fiel
42. ficacit chez les consommateurs des autres drogues il appara t clair que davantage d tudes m riteraient d tre faites ce sujet 4 4 Pr dicteurs d efficacit Peu de chercheurs se sont int ress s aux pr dicteurs d efficacit de l intervention br ve en d pendance en contexte de salles d urgence En effet une grande majorit des chercheurs ont orient leurs hypoth ses sur l efficacit en fonction du type d intervention faite du contexte ou encore du type de consommation alcool vs SPA Cela dit dans la recension effectu e pour cet essai trois groupes de chercheurs Barnett et coll 2010 Daeppen Bertholet et coll 2007 Field et Caetano 2010 se sont int ress s l valuation de noter que le groupe de comparaison a re u une r troaction personnalis e d environ 5 minutes suite un AUDIT et une booster session 1 et 3 mois Caroline Fortin Essai synth se TXM 790 janvier 2014 l L essai synth se demeure un exercice acad mique Le edau doit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la tn clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Fortin C 2014 L intervention br ve en d pendance dans les salles d urgence survol des pratiques et de leur efficacit Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke l efficacit de l intervention br ve en fonction des caract ristique
43. i valuent un ou plusieurs types d intervention br ve groupe exp rimental a utilis un groupe de comparaison celui ci pouvant varier allant d un traitement m dical habituel une intervention minimale reli e la consommation En effet seulement trois tudes ont utilis des outils de d tection sans interventions autres que m dicales ex traiter des sympt mes de sevrage ou d intoxication des blessures etc aupr s de leur groupe de comparaison Daeppen Gaume et coll 2007 Longabaugh et coll 2001 Schwan et coll 2012 De ce lot les chercheurs d une seule tude se sont attard s conceptualiser un outil de d tection dont les questions g n rales ont t pens es de fa on minimiser l effet 12 Le mod le FRAMES Feedback Responsability Advice Menu of options Empathy et Self efficacy est une approche motivationnelle sp cifique utilis e r guli rement comme intervention br ve parce qu elle n cessite peu de formation peu de temps et est peu co teuse Pour de plus amples d tails voir Bien et coll 1993 en r f rence bibliographique Le mod le transth orique de changement a t conceptualis par les psychologues James O Prochaska et Carlo C Diclemente qui ont identifi les tapes g n rales travers lesquelles les individus qui d cident de changer leur consommation vont g n ralement passer soit la pr contemplation la contemplation la pr paration l action et le maintien Pour d
44. ier 2014 L essai synth se demeure un exercice acad mique Le eheur oit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la o e clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Fortin C 2014 L intervention br ve en d pendance dans les salles d urgence survol des pratiques et de leur efficacit Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke entretien motivationnel dans le contexte d une intervention br ve en salle d urgence c est la seule tude qui soit all e aussi loin dans la pr cision de ces derniers En effet les auteurs se sont pench s sur des l ments qui restaient vagues ou v rifier dans des tudes pr c dentes la leur et ont donc fait un travail minutieux dans l explicitation de leurs diff rentes hypoth ses en d but d article Cela dit comme il s agit de la seule tude qui se soit int ress e ces d tails et que la tranche d ge tudi e est limit e 18 24 ans d autres recherches seront mener afin de valider les conclusions de cette tude galement au niveau de la m thodologie les chercheurs n ont pas jug bon d inclure un groupe de contr le n ayant pas re u d intervention du tout ce qui ne permet pas de dire avec certitude si la r troaction a un impact significatif sur la diminution de la consommation des patients ou si le fait de se pr senter l h pital comme l ment seul favor
45. inique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Fortin C 2014 L intervention br ve en d pendance dans les salles d urgence survol des pratiques et de leur efficacit Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke S il est notable que les r sultats semblent positifs de fa on g n rale il est difficile d avancer sans l ombre d un doute que l intervention br ve en salle d urgence est efficace et toute preuve tant donn e la diversit des types d interventions tudi s et des m thodologies utilis es En effet il n y a pas deux tudes que l on pourrait vraiment consid rer comme similaires et ce m me avec un souci d avoir s lectionn des tudes qui traitent sp cifiquement de l efficacit de l intervention br ve en salle d urgence Depuis l an 2000 seulement 20 tudes ont satisfait aux crit res de s lection d termin s dans le cadre de cet essai alors qu un large ventail d tudes ont trait du SBIRT depuis le d but des ann es 80 surtout aupr s des consommateurs d alcool Cela dit tant donn que l efficacit g n rale de l intervention br ve a t d montr e dans les tudes traitant du SBIRT du mod le FRAMES ou encore de l entretien motivationnel plusieurs chercheurs n ont pas jug pertinent d utiliser des groupes de contr le n ayant pas re u du tout d intervention ou encore ils ont utilis des o
46. ion Effectiveness Emergency Addiction Drug Use Caroline Fortin Essai synth se TXM 790 danvier 2014 L essai synth se demeure un exercice acad mique Le l cteur doit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la documentation clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Fortin C 2014 L intervention br ve en d pendance dans les salles d urgence survol des pratiques et de leur efficacit Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke TABLE DES MATI RES RESUME eranan na A ji MOTS CL S anii a A R A ji ABSTRACT sahininihinramienennaneneateninininsnennnniaitenhiniienhananinimit hinininins anssiutinss ji KEYWORDS 55m a e EE AE aT ie ee after ii REMERCIEMENTS scisti asnasan anarai oinaan en aa aiaa aaia ata a an a iv TABLEAUX sisessssemienennenenemenenannenmentennenenahenlinteneniamenanemenentiiinenenenteninedses v 1 INTRODUCTION iiiaae a ana aea aaae ra AAE AEE EE E EEEE 1 1 1 CONtexte siriioieise rindatna eidean piae adenan fiese naea oe ai eain aea aaeeei iaee asaan 1 1 2 Screening brief intervention and referral to treatment 2 1 3 Liens avec la pratique clinique et justification de l objectif de l essai 5 1 4 Objectif initial de l essai synth se sonnsssnnnssnssnesensnsssssserrrrrssssnernnsrssssnnernnnnssssrnernnsnssssrnee 7 2 CHOIX ET JUSTIFICATION DU MOYEN POUR ATTEINDRE L OBJECTIF D
47. ise cette diminution Enfin ce qui ressort de cette tude c est que m me si les personnes ne sont pas intoxiqu es lorsqu elles se pr sentent l urgence et qu elles n attribuent pas d embl e leur visite l urgence leur consommation d alcool l intervention br ve de type motivationnel permet de faire bouger la personne dans sa motivation au changement et cons quemment de faire en sorte qu elle diminuera possiblement sa consommation dans les mois subs quents l intervention De leur c t Daeppen Bertholet et coll 2007 se sont interrog s sur les liens entre l intention des patients de changer leur consommation d alcoo l le fait qu ils le fassent effectivement dans les 12 mois suivant une intervention br ve de type motivationnel et les caract ristiques de la communication entre ces derniers et l intervenant Si l intention de changer leur consommation est d terminante sur le fait qu ils le fassent ou non suite l intervention br ve il est int ressant de constater que le seul l ment qui a sembl significatif dans le mode de communication de l intervenant est sa constance en entretien motivationnel Daeppen Bertholet et coll 2007 Autrement dit ce n est pas le nombre de reflets ou de questions ouvertes qui a fait une diff rence mais le fait que le clinicien perdure dans son approche de type motivationnel tout au long de la s ance d intervention Dans cette optique un patient qui a d cid de faire
48. l Intervention With Young Adult Drinkers Treated in an Emergency Department Journal of Studies on Alcohol and Drugs 10 409 413 Minist re de la Sant et des Services sociaux Unis dans l action Guide d implantation d quipe de liaison sp cialis e en d pendances l urgence Qu bec Gouvernement du Qu bec 2008 29 p Neighbors C J Barnett N P Rohsenow D J Colby S M et Monti P M 2010 Cost Effectiveness of a Motivationnal intervention for Alcohol Involved Youth in a Hospi tal Emergency Department Journal of Studies on Alcohol and Drugs 71 384 394 Nilsen P Baird J Mello M J Nirenberg T Woolard R Bendtsen P et Longabaugh R 2008 A systematic review of emergency care brief alcohol interventions for injuries patients Journal of Substance Abuse Treatment 35 184 201 Ong Flaherty C 2012 Screening Brief Intervention and Referral to Treatment A Nursing Perspective Journal of Emergency Nursing 38 1 54 56 Parker G Libart D Fanning L Higgs T et Dirickson C 2012 Taking on Substance Abuse in the Emergency Room One Hospital s SBIRT story International Journal of Mental Health and Addiction 10 984 990 Perreault P Perreault N Withaeuper D et Malai D 2009 Le d fi du traitement et de la pr vention des troubles concomitants sur la base de donn es probantes Criminologie 42 1 91 114 Pilowsky D J et Wu L 2012 Screening for alcohol and drug use
49. mpact n gatif sur l efficacit de l intervention br ve d j d montr e aupr s des consommateurs d alcool En effet les patients du groupe exp rimental ont davantage diminu leur consommation d alcool que ceux du groupe de comparaison galement les chercheurs ont not une diminution de l utilisation de cannabis 6 mois apr s l intervention pour les patients des deux groupes tudi s mais seuls ceux du groupe exp rimental ont continu diminuer leur consommation entre 6 et 12 mois suivant l intervention De leur c t Babor et Kadden 2005 concluent que l efficacit de l intervention br ve chez les utilisateurs de drogues est sugg r e par les tudes qu ils ont recens es pour leur article mais pas prouv e hors de tout doute raisonnable La recension que ces derniers ont faite porte sur l intervention br ve aupr s de patients dans diff rents contextes m dicaux plus larges que celui particulier qu est la salle d urgence Or consid rant l importance de la pr valence des consultations l urgence dans les h pitaux travers le monde pour des probl mes reli s la consommation de substances psychoactives autres que l alcool Bogstrand et coll 2011 Giovanardi 2005 Pomerleau et coll 2012 Vitale et Van de Mheen 2005 des r sultats d j d montr s de l intervention br ve aupr s des consommateurs d alcool et des lacunes importantes dans les connaissances concernant cette ef
50. nce th rapeutique et une r ponse aux besoins vari s en d but de traitement et des relances planifi es tout au long du traitement Desrosiers et M nard 2010 p 238 240 Caroline Fortin Essai synth se TXM 790 janvier 2014 L essai synth se demeure un exercice acad mique Le edau doit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la tn clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Fortin C 2014 L intervention br ve en d pendance dans les salles d urgence survol des pratiques et de leur efficacit Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke Bien s r si l intervention br ve requiert cependant une formation du personnel et de la collaboration des quipes de soins des centres hospitaliers cela ne devrait pas poser trop d obstacles dans le contexte des quipes de liaison montr alaises puisque les infirmi res sont d j bien form es dans le domaine des d pendances Cela dit le Centre de r adaptation en d pendance de Montr al tant un Institut universitaire il est dans son mandat de faire avancer les connaissances dans le domaine des d pendances Ce que cet essai synth se fait galement valoir c est le manque flagrant de documentation scientifique en langue fran aise de surcro t s tant int ress e aux ingr dients actifs de l intervention br ve en termes d efficacit Or
51. nes tudes se sont attard es sur l valuation des cons quences n gatives de la consommation d alcool et ont questionn la perception des patients par rapport celles ci D autres ont inclus un plan de changement une r troaction personnalis e suite au questionnaire de d tection ou encore la remise d un d pliant personnalis avec ou sans conseils verbaux de la part d un intervenant Aussi la majorit des tudes ont fait un suivi t l phonique 12 mois afin d valuer les r sultats de leur intervention mais certaines ont galement inclus des suivis t l phoniques d valuation trois et six mois suite l intervention initiale Enfin certaines ont inclus des booster sessions qui consistent en une deuxi me intervention br ve de la m me nature que la premi re donn e aux patients afin d en potentialiser les effets En ce qui concerne les mesures d efficacit elles ont galement diff r d une tude l autre Plusieurs d entre elles ont mesur le nombre de consommations hebdomadaires d pisodes de consommation en binge ou ont repass un outil de d tection comme l AUDIT D autres ont mesur les cons quences n gatives g n rales reli es la consommation le nombre de blessures et d accidents survenus en tat d intoxication ou encore le taux de r admission l urgence pour une m me blessure Finalement si la plupart des tudes sur l intervention br ve mentionnent l avantage mon taire de
52. nt publi e en 2008 et dont les crit res d inclusion sont sp cifiques aux patients ayant subi une blessure et consommant de l alcool Dans ce contexte la recension est pertinente tant donn le nombre d crits traitant de l intervention br ve en salle d urgence mais elle est aussi originale puisque aucun document actuel ne donne toutes les r ponses au questionnement de cet essai Les cinq tapes suivantes ont ainsi servi de guide la d marche de cette recension 1 D limitation de la recension 2 D finir une d marche rationnelle pour guider la recherche documentaire 3 Choix des publications de recherche 4 Recension syst matique des crits et 5 R daction Bertrand 2013 p 10 15 Plus pr cis ment l tape 1 il s agit de mieux cibler le questionnement et les objectifs qui seront ensuite vis s par la recension syst matique des crits l tape 2 il s agit de d limiter les sources documentaires pertinentes consulter et de proposer une strat gie de recherche en utilisant les concepts importants pr sents dans la question de recherche Ces concepts serviront d s lors de mots cl s tels brief intervention effectiveness emergency et addiction ou drug use pour la recherche en anglais et interventions br ves efficacit urgence d pendance ou drogue pour la recherche en fran ais Bien s r d pendamment du nombre d crits trouv
53. oster sessions en suivi court terme En effet l intervention br ve est facilement applicable dans le contexte d une salle d urgence et demande peu de temps Elle est int grable dans un outil d valuation et permet d articuler d embl e la suite des choses pour les patients en termes d objectifs concernant leur consommation et d orientation vers des services sp cialis s si n cessaires galement dans la perspective o la motivation mitig e ou encore l tat de sant pr caire de certains patients fait parfois en sorte qu il leur est difficile de se pr senter directement au CRDM IU suite leur sortie de l h pital les booster sessions par t l phone ou en personne pourraient favoriser un passage plus graduel des patients qui ont t vus l urgence vers le CRDM IU Ainsi les conclusions de cet essai vont dans la m me direction que les recommandations de Desrosiers et M nard 2010 dans leur guide des meilleures pratiques soit que les CRD accordent une grande importance la qualit du premier contact t l phonique ou en personne aupr s de l usager qu ils inscrivent syst matiquement le processus d valuation l int rieur d une perspective motivationnelle et qu ils favorisent un meilleur engagement et une meilleure r tention par rapport au traitement en assurant l implantation de diverses strat gies telles qu un accueil rapide des demandes une insistance sur l allia
54. oupe ayant re u le bref entretien motivationnel et celui qui a en plus b n fici d une booster session Caroline Fortin Essai synth se TXM 790 danvier 2014 16 E L essai synth se demeure un exercice acad mique Le l cteur doit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la documentation clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Fortin C 2014 L intervention br ve en d pendance dans les salles d urgence survol des pratiques et de leur efficacit Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke actuels faite par les patients Booster sessions en personne 30 minutes apr s la premi re intervention Cons quences avoir n gatives reli es consomm le la nombre de consommation blessures et les cons quences n gatives reli es la consommation Rodriguez Conseil Intervention AUDIT C par La Martos et coll empathique de br ve bas e sur t l phone consommation 2006 cinq minutes le mod le de trois six et 12 en binge et changement de mois le taux D pliant Prochaska Survenue d un d accident ont d informations Diclemente et accident diminu pour les g n rales les principes impliquant un deux groupes de d entretien v hicule dans la fa on motivationnel et derni re ann e significative et du FRAMES quivalente
55. ptuelles sur la pratique clinique des infirmi res de liaison en d pendance En effet le mod le qu b cois des quipes de liaison en milieu hospitalier reproduit de fa on presque intacte le SBIRT mais sans que cela n ait t pr sent ainsi par le MSSS Les origines du SBIRT remontent au d but des ann es 1980 aux tats Unis alors que des efforts impliquant l Organisation mondiale de la sant OMS taient faits pour cr er des outils de d tection et de rep rage et faire des interventions efficaces et br ves aupr s des personnes aux prises avec des probl mes reli s l alcool dans les centres de sant primaire Dans les ann es 1990 les efforts ayant t fructueux cet gard des recherches ont pu tre entreprises pour valuer l efficacit de ces outils et de ces interventions dans diff rents milieux de soins dont les salles d urgence les cliniques de soins primaires ainsi que dans les d partements de traumatologie C est aussi durant cette d cennie que des interventions similaires ont vu le jour dans plusieurs autres pays et ont commenc tre appliqu es aux autres SPA tant donn le succ s rencontr aupr s des personnes risque ou d pendantes l alcool Babor et coll 2011 En effet depuis sa cr ation l efficacit du SBIRT a t scientifiquement d montr e et les publications sur le sujet abondent Agerwala et Elinore 2012 Babor et coll 2011 D Onofrio et Degutis 2002 Parker et coll 2012
56. que l intervention br ve a un impact positif tant pour les personnes qui consomment de l alcool que celles qui consomment d autres drogues en concomitance Aseltine 2010 Babor et Kadden 2005 Blow et coll 2006 Daeppen Gaume et coll 2007 Longabaugh et coll 2001 Magill et coll 2009 Rodriguez Martos et coll 2006 m me si cette recension n a pas permis de r pertorier un grand nombre d tudes concernant les substances autres que l alcool Un deuxi me constat est que les tudes ne permettent pas de d terminer la sp cificit de Le f 21 l efficacit de l intervention br ve en salle d urgence Effectivement aucun mod le d intervention n a t r p t avec le m me format dans les tudes recens es donc l tat actuel des connaissances ne permet pas de distinguer un mod le d interventions br ves pr cis comme tant plus efficace qu un autre Cependant la tendance est l entretien motivationnel au mod le FRAMES et aux booster sessions qui semblent tre des 1 Lee et coll 2010 ont bien d montr que l laboration d un plan de changement par les patients semble tre un ingr dient actif de l intervention br ve mais comme il s agit de la seule tude faire valoir ce r sultat il ne serait pas justifi de l inclure dans les principaux constats de cet essai Caroline Fortin Essai synth se TXM 790 janvier 2014 L essai synth se demeure un exercice aca
57. r contribution financi re mon projet d essai synth se J aimerais ensuite remercier le Centre de r adaptation en d pendance de Montr al Institut universitaire pour m avoir fait d couvrir le merveilleux domaine de l intervention en d pendance Plus particuli rement je remercie Luc Therrien et Marie Lecavalier qui ont cru en mon projet au point d int grer rapidement mes recommandations dans les pratiques des infirmi res des quipes de liaison galement un grand merci la Direction des services professionnels et de la mission universitaire pour avoir manifest son int r t tudier mon projet dans une ventuelle perspective de recherche Enfin un norme merci mon p re qui m a toujours encourag e dans mes projets acad miques Olivier Sylvestre et Edith Par Roy qui ont g n reusement accept de lire et de commenter mon essai Ashley Wynne et Logan Sacco pour la traduction de mon r sum et ma directrice Karine Bertrand qui m a accompagn e et soutenue dans ce processus Je d die bien videmment cet essai mes patient e s qui je l esp re b n ficieront de l am lioration constante de nos pratiques Caroline Fortin Essai synth se TXM 790 janvier 2014 L essai synth se demeure un exercice acad mique Le edau doit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la documentation clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer ce
58. r les huit ont d montr des r sultats plus marqu s en ce qui a trait aux groupes exp rimentaux dont une qui s est attard e un ingr dient de changement le plan de changement de Lee et coll 2010 au del du type d intervention En effet Blow et coll 2006 ont not que la remise d un d pliant personnalis suivie d un bref conseil donn par des travailleurs sociaux form s en entretien motivationnel et au mod le FRAMES tait plus efficace en termes d intervention que la remise d un d pliant personnalis seul ou d un d pliant g n ral avec ou sans bref conseil verbal Longabaugh et coll 2001 de leur c t ont remarqu que seuls les patients ayant re u une intervention br ve de type motivationnel avec une booster session ont r duit les cons quences n gatives reli es la consommation Dans le m me sens Neighbors et coll 2010 ont not qu une intervention br ve de type motivationnel associ e deux suivis Caroline Fortin Essai synth se TXM 790 den ier 2014 L essai synth se demeure un exercice acad mique Le l cteur doit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la de menion clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Fortin C 2014 L intervention br ve en d pendance dans les salles d urgence survol des pratiques et de leur efficacit Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Uni
59. re ue etc mesures r sultats conclusions hypoth ses des auteurs sur l efficacit tant donn la diversit des m thodologies et des angles utilis s dans les tudes deux principaux types d analyse ont t faits pour cet essai l une comparative o des tudes contr l es randomis es aupr s de consommateurs d alcool ont t compar es afin de faire merger les similarit s des tudes o l intervention br ve a t jug e efficace Caroline Fortin Essai synth se TXM 790 danvier 2014 L essai synth se demeure un exercice acad mique Le l cteur doit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la tn clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Fortin C 2014 L intervention br ve en d pendance dans les salles d urgence survol des pratiques et de leur efficacit Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke et l autre transversale o des l ments tels que le type de consommation probl matique ou risque la motivation des patients faible ou lev e le type et la dur e de l efficacit de l intervention etc ont permis de faire ressortir des pr dicteurs d efficacit de l intervention br ve Enfin tant donn le nombre peu lev d tudes recens es faisant mention de l intervention br ve en salle d urgence aupr s des consommateurs de drogues illicites cette section suivant celle s
60. re d entre elles faites en pays europ ens Daeppen Bertholet et coll 2007 Daeppen Gaume et coll 2007 Rodriguez Martos Dauer et coll 2006 Schaw et coll 2012 La taille des chantillons varie entre 85 participants pour le plus petit et 5136 participants pour le plus gros Les tudes ont dur en moyenne un an 1 Il est noter que les deux articles suivants Daeppen Gaume et coll 2007 et Daeppen Bertholet et coll 2007 ont utilis la m me tude mais dans le premier les auteurs se sont int ress s la consommation d alcool en tant que telle alors que dans le deuxi me les auteurs se sont plut t pench s sur la communication durant l intervention br ve Les deux articles ont donc t retenus pour leur apport diff rent concernant l efficacit de l intervention br ve Caroline Fortin Essai synth se TXM 790 danvier 2014 L essai synth se demeure un exercice acad mique Le l cteur doit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la en clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Fortin C 2014 L intervention br ve en d pendance dans les salles d urgence survol des pratiques et de leur efficacit Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke sauf pour Wutzke et coll 2002 qui ont valu l efficacit de l intervention br ve sur une p riode de dix ans Les titres professionnels
61. s l aide de ces mots cl s des op rateurs bool ens sont appliqu s afin d largir ou de limiter la recherche L tape 3 concerne le type de publications de recherche En effet pour cet essai les recherches quantitatives faites aupr s d une client le adulte et datant de moins de dix ans ont t privil gi es l tape 4 c est la d termination des crit res pertinents afin d organiser et de critiquer l information recueillie de la synth tiser et de la comparer et enfin l tape 5 est l laboration d un plan de r daction pour ensuite tre en mesure de 1 Voir Nilsen et coll 2008 en r f rence bibliographique Caroline Fortin Essai synth se TXM 790 janvier 2014 L essai synth se demeure un exercice acad mique Le der oit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la Con clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Fortin C 2014 L intervention br ve en d pendance dans les salles d urgence survol des pratiques et de leur efficacit Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke r diger l essai synth se Bertrand 2013 En somme ce projet d essai permet de contribuer de fa on originale aux connaissances g n rales sur l intervention br ve dans un contexte de salle d urgence et de pouvoir ensuite partager ces connaissances avec les quipes de travail en liaison dans le
62. s des participants qui en ont b n fici Ce qui ressort de ces tudes c est que plus la personne a une consommation probl matique c est dire qu elle obtient un score permettant d tablir un diagnostic de d pendance plus elle va diminuer sa consommation en termes de nombre de consommations par semaine Barnett et coll 2010 Field et Caetano 2010 Un autre aspect des personnes qui semble avoir le plus d impact dans les r sultats sur le nombre de consommations ing r es par semaine c est leur intention d effectuer ou non un changement la fin de l intervention Daeppen Bertholet et coll 2007 En effet selon cette tude les patients qui ont l intention de changer sont plus enclins explorer leur ambivalence envers leur consommation d alcool et expriment de fa on plus claire leurs habilet s leur engagement leurs besoins et leurs raisons de changer ce qui pourrait tre un pr dicteur d efficacit Daeppen Bertholet et coll 2007 En ce qui concerne l attribution de la consommation l v nement qui a justifi une visite l urgence elle ne semble pas y avoir un impact significatif sur le stade de motivation au changement des patients Barnett et coll 2010 Cependant les personnes qui ont consult l urgence pour une blessure reli e la consommation avaient plus de chances d avoir diminu leur nombre de consommations par semaine que celles qui consultaient pour d autres motifs Field et Caetano 2010 L anal
63. s pour diminuer les cons quences n gatives de la consommation Aseltine 2010 Longabaugh et coll 2001 mais une des tudes arrive galement la conclusion qu elles ne sont pas n cessaires pour obtenir des r sultats Blow et coll 2006 Aseltine 2010 qui a eu des r sultats significatifs dans les trois mois suivant l intervention br ve mais pas apr s six et apr s 12 mois conclut qu tant donn e l absence de r sultats long terme les booster sessions seraient consid rer s rieusement afin de maintenir l impact de l intervention Il faut aussi souligner le fait que Schwan et coll 2012 qui ont utilis sans que cela soit nomm ainsi dans l tude une booster session dans un d lai de 30 minutes apr s une premi re intervention br ve de 15 20 minutes ont eu les r sultats les plus marqu s parmi toutes les tudes recens es puisque le taux de r admission de leur patients l urgence a diminu de pr s de la moiti Enfin deux tudes arrivent la conclusion qu il n y a pas de diff rence significative entre l intervention br ve et des groupes de comparaison ayant re u des conseils de base une d tection ou encore une valuation Daeppen Gaume et coll 2007 Rodriguez Martos et coll 2006 Caroline Fortin Essai synth se TXM 790 janvier 2014 L essai synth se demeure un exercice acad mique Le eheur oit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la ao non cl
64. synth se Puisque le r le professionnel des infirmi res de liaison en d pendance est limit la r f rence au traitement soit la partie RT du SBIRT pr c demment explicit et que la partie BI c est dire l intervention br ve a t compl tement occult e par le MSSS dans son plan d implantation des quipes de liaison dans les urgences il appara t tr s pertinent d introduire des interventions br ves dans la pratique clinique des infirmi res de liaison en d pendance Ainsi l objectif de cet essai synth se est d tablir un bilan critique des interventions br ves les plus efficaces aupr s des patients qui ont t d tect s risque ou ayant une d pendance aux substances psychoactives dans les salles d urgence des h pitaux Pour r pondre cet objectif cet essai est divis en quatre parties principales Dans la premi re partie le moyen pr conis c est dire une recension des crits est argument afin d en faire valoir la coh rence avec l objectif de l essai la seconde partie d taille le d roulement des activit s r alis es pour actualiser cette recension la troisi me partie est une analyse critique des r sultats obtenus de la d marche Enfin des recommandations et un aper u de potentielles retomb es cliniques servent de conclusion 2 CHOIX ET JUSTIFICATION DU MOYEN POUR ATTEINDRE L OBJECTIF DE L ESSAI Une recension des crits est un moyen qui permet d examiner de f
65. t r pertori es l outil contribuant diminuer le ph nom ne des portes tournantes l urgence Ong Flaherty 2012 Bien s r en ce qui concerne les premiers int ress s c est dire les consommateurs les plus grands b n fices sont la diminution de leur consommation et des cons quences n gatives qui y sont associ es en particulier la d t rioration de leur tat de sant physique et mentale Babor 2011 D Onofrio 2002 Parker 2012 1 3 Liens avec la pratique clinique et justification de l objectif de l essai A Montr al dans le cadre de leur travail clinique les infirmi res de liaison en d pendance doivent r pondre des demandes de consultation de la part des m decins Caroline Fortin Essai synth se TXM 790 danvier 2014 L essai synth se demeure un exercice acad mique Le l cteur doit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la E clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Fortin C 2014 L intervention br ve en d pendance dans les salles d urgence survol des pratiques et de leur efficacit Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke des travailleurs sociaux et des infirmi res de fa on prioritaire en salle d urgence Pour ce faire elles doivent compl ter une valuation valid e par le CRDM IU l valuation sp cialis e en soins infirmiers l ESSI dans laquelle se trou
66. t essai Fortin C 2014 L intervention br ve en d pendance dans les salles d urgence survol des pratiques et de leur efficacit Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke Humeniuk R Ali R Babor T F Farrell M Formigoni M L Jittiwutikarn J de Lacerda R B Ling W Marsden J Monteiro M Nhiwatiwa S Pal H Poznyak V et Simon S 2008 Validation of the Alcohol Smoking and Substance Involvement Screening Test ASSIST Addiction 103 6 1039 1047 Lafortune D 2009 Introduction Criminologie 42 1 3 12 Lee C S Baird J Longabaugh R Nirenberg T D Mello M J et Woolard R 2010 Change Plan as an Active Ingredient of Brief Motivational Interventions for Reducing Negative Consequences of Drinking in Hazardous Drinking Emergency Department Patients Journal of Studies on Alcohol and Drugs 2010 71 726 733 Longabaugh R Woolard R Nirenberg T D Minugh A P Becker B Clifford P R Carty K Sparadeo F et Gogineni A 2001 Evaluating the Effects of a Brief Moti vational Intervention for Injured Drinkers in the Emergency Department Journal of Studies on Alcohol 62 806 816 Machi L A et McEvoy B T 2009 The Literature Review six steps to success Thou sand Oaks California Corwin Press Magill M Barnett N Apodaca T R Rohsenow D J et Monti P M 2009 The Role of Marijuana Use in Brief Motivationa
67. t essai Fortin C 2014 L intervention br ve en d pendance dans les salles d urgence survol des pratiques et de leur efficacit Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke TABLEAU Tableau 1 Tableau synth se des r sultats des essais contr l s randomis s recens s concernant diff rentes interventions br ves ciblant la consommation d alcoo l risque ou DIODI MANQU shine mot ner nee Caroline Fortin Essai synth se TXM 790 danvier 2014 L essai synth se demeure un exercice acad mique Le l cteur doit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la documentation clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Fortin C 2014 L intervention br ve en d pendance dans les salles d urgence survol des pratiques et de leur efficacit Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke 1 INTRODUCTION 1 1 Contexte L introduction des infirmi res de liaison en d pendance dans les h pitaux montr alais depuis 2009 a amen un vent de changement positif dans les salles d urgence des h pitaux Maisonneuve Rosemont Notre Dame et H tel Dieu en ce qui a trait aux probl matiques entourant les troubles d utilisation de substances TUS et le jeu Pour preuve le Minist re de la sant et des services sociaux MSSS de Montr al vient tout juste l automne 2012 de d
68. tice Settings A Brief Review Journal of Psychoactive Drugs 44 4 307 317 Aseltine R H 2010 The Impact of Screening Brief intervention and Referral for Treatment in Emergency Department Patient s Alcohol Use A 3 6 and 12 month Follow up Alcohol and Alcoholism 45 6 514 519 Babor T F et Kadden R M 2005 Screening and Interventions for Alcohol and Drug Problems in Medical Settings What Works The Journal of TRAUMA Injury Infection and Critical Care 59 S80 S87 Babor T F McRee B G Kassebaum P A Grimaldi P L Ahmed K et Bray J 2011 Screening Brief Intervention and Referral to Treatment SBIRT Toward a Public Health Approach to the Management of Substance Abuse FOCUS 9 1 130 148 Baird J Longabaugh R Lee C S Nirenberg T D Woolard R Mello M J Becker B Carty K Minugh AP Stein L Clifford P R et Gogineni A 2007 Treatment Completion in a Brief Motivational Intervention in the Emergency Department The Effect of Multiple Interventions and Therapist Behavior Alcoholism Clinical and Experimental Research 31 S3 71S 75S Barnett N P Apodaca R Magill M Colby M S Gwaltney C Rohsenow J D et Monti M P 2010 Moderators and mediators of two brief interventions for alcohol in the emergency department Addiction 105 452 465 Bertrand K 2013 S minaire d essai synth se TXM 789 Pr sentation PowerPoint Hiver 2013 Bien T H Miller W R
69. ttre les r sultats en contexte avec l ensemble de la ne clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Fortin C 2014 L intervention br ve en d pendance dans les salles d urgence survol des pratiques et de leur efficacit Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke interventions personnalis ont t avec bref structur es en conseil fonction du Tous les mod le groupes ont FRAMES et des r duit le nombre principes d pisodes de g n raux de consommation l entretien en binge motivationnel Tous les groupes ont diminu de fa on significative les cons quences n gatives reli es leur consommation Daeppen D tection R troaction Pourcentage de Tous les Gaume et coll seulement participants qui groupes ont 2007 OU Exploration des ont chang pour r duit leur D tection et avantages et une consommation valuation inconv nients consommation mais une de la faible risque proportion consommation AUDIT similaire des participants sont chelle de rest s des motivation au consommateurs changement risque dans tous les groupes laboration Aucune d objectifs et diff rence entre renforcement les groupes n est positif sur la observ e capacit les atteindre Remise de mat riel crit Lee et coll Bref entretien Bref entretien Contenu du Un plan de 2010
70. ur l intervention aupr s des consommateurs d alcool pr sente bri vement les r sultats d une seule tude ainsi qu une courte critique sur le nombre peu lev d articles recens s 4 ANALYSE DES R SULTATS 4 1 Survol des tudes recens es Un total de 20 tudes ont satisfait les crit res d inclusion et d exclusion et ont t utilis es pour cette recension Aseltine 2010 Baird et coll 2007 Barnett et coll 2010 Blow et coll 2006 Daeppen Bertholet et coll 2007 Daeppen Gaume et coll 2007 Field et coll 2004 Field et Caetano 2010 Gwaltney et coll 2011 Lee et coll 2010 Longabaugh et coll 2001 Magill et coll 2009 Malet et coll 2012 Neighbors et coll 2010 Rodriguez Martos Dauer et coll 2006 Schaw et coll 2012 Wutzke et coll 2002 dont une recension des crits de Nilsen et coll 2008 et deux textes critiques de Roche et Freeman 2004 et Babor et Kadden 2005 Les tudes portent tr s largement sur l alcool et seulement deux articles ciblent les drogues illicites Les travaux s attardant la pr diction de r sultats th rapeutiques sont galement plus rares trois articles ont t recens s et pr sent s dans la section sur les pr dicteurs d efficacit La grande majorit de ces tudes sont des essais contr l s randomis s ce qui permet d obtenir des r sultats relativement robustes galement il s agit principalement d tudes men es aux tats Unis sauf pour quat
71. us de chances de changement si celle ci est reli e la consommation Field et Caetano 2010 En ce qui a trait la fa on d intervenir Daeppen Bertholet et coll 2007 ont conclu leur tude en mentionnant que la constance en entretien motivationnel ainsi que le fait de terminer l entretien par des objectifs concernant la r duction de la consommation des patients semblent avoir un impact positif sur l efficacit de l intervention 5 2 Recommandations 1 Compte tenu Du peu d tudes disponibles Qu aucune intervention br ve n a t d montr e comme tant plus efficace qu une autre Que les ingr dients actifs de l intervention br ve demeurent inconnus Des terrains fertiles disponibles dans les centres hospitaliers montr alais Caroline Fortin Essai synth se TXM 790 danvier 2014 L essai synth se demeure un exercice acad mique Le l cteur doit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la en on clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Fortin C 2014 L intervention br ve en d pendance dans les salles d urgence survol des pratiques et de leur efficacit Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke Il est recommand que De plus amples recherches soient conduites visant l valuation d l ments plus sp cifiques de l intervention br ve en d pendance
72. utilisation pour les versions longues et abr g es Qu bec Centre Hospitalier Universitaire de Qu bec 1999 90 p Saunders J B Aasland O G Babor T F de la Fuente J R EtGrant M 1993 Development of the Alcohol Use Disorders Identification Test AUDIT WHO Collaborative Project on Early Detection of Persons with Harmful Alcohol Consumption Il Addiction 88 6 791 804 Schwan R Di Patritio P Albuisson E Malet L Brousse G Lerond J Laprevote V et Boivin J M 2012 Usefulness of brief intervention for patients admitted to emergency services for acute alcohol intoxication European Journal of Emergency Medecine 19 6 384 388 Selzer M L 1971 The Michigan Alcoholism Screening Test MAST The quest for a new diagnostic instrument American Journal of Psychiatry 127 1653 1658 Sullivan J T Skykora K Schneiderman J 1989 Assessment of alcohol withdrawal the revised Clinical Institute Withdrawal Assessment for Alcohol Scale CIWA Ar British Journal of Addiction 84 1353 1357 Vitale S et van de Mheen D 2006 Illicit drug use and injuries A review of emergency room studies Drug and Alcohol Dependance 82 1 1 9 Wutzke S E Conigrave K M Saunders J B et Hall W D 2002 The long term effectiveness of brief interventions for unsafe alcohol consumption a 10 year follow up Addiction 97 665 675 Young M M Stevens A Porath Waller A Pirie T Garritty C
73. utils d valuation ayant un effet potentiel d intervention Blow et coll 2006 Lee et coll 2010 Neighbors et coll 2010 Rodriguez Martos et coll 2006 Dans cette perspective il n est pas tonnant que tous les groupes aient diminu leur consommation d alcool rendant l hypoth se de l inefficacit de l intervention br ve impossible valider Ajoutons cela que l tude Schwan et coll 2012 qui a d montr une diminution tr s importante des r admissions l urgence diminution de 45 des r admissions pour le groupe exp rimental a utilis un mod le d intervention br ve irr aliste en ce qui a trait l applicabilit puisque deux interventions br ves d environ 10 15 minutes ont t donn es par une infirmi re puis par un m decin avec un intervalle de 30 minutes entre les deux sessions de fa on laisser du temps la personne pour r fl chir Dans la perspective o cette proc dure serait la plus efficace il est peu probable qu elle soit adopt e dans le quotidien d une salle d urgence avec les contraintes de temps et relatives aux membres du personnel trop souvent insuffisants inh rentes ce milieu de travail Caroline Fortin Essai synth se TXM 790 janvier 2014 L essai synth se demeure un exercice acad mique Le eheur oit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la a non clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Fortin C
74. vent des questions concernant la consommation de SPA l tat de sant physique et mentale de la personne valu e ainsi que sa motivation et ses objectifs concernant sa consommation Le rep rage et la d tection d un potentiel de TUS chez leurs patients sont donc effectu s par les professionnels de la sant de l h pital dans un premier temps puis leur demande si ces tests s av rent positifs les infirmi res vont rencontrer leurs patients afin de leur offrir un service en d pendance L offre de services inclut une valuation l ESSI et un CIWA AR si pertinent puis une orientation vers diff rentes options tels un suivi en externe avec une intervenante un s jour de 24 h 48 h l Urgence d pendance une d sintoxication de sept dix jours au CRDM IU ou encore l accompagnement dans une d marche t l phonique pour trouver une th rapie dans un CRD autre que celui situ Montr al lorsqu il n y a pas de lits disponibles ou lorsque la personne cherche une ressource certifi e en d pendance Les liens entre le SBIRT et la pratique clinique des infirmi res de liaison en d pendance du CRDM IU sont donc tr s clairs puisque exception faite pour l intervention br ve chacune des tapes du SBIRT est appliqu e mais sans que cela soit nomm ainsi Autrement dit le SBIRT met en mots ce que ces infirmi res font en pratique De fa on plus sp cifique ce qui est attendu de leur r le c est qu elles proc dent l v
75. versit de Sherbrooke t l phoniques a eu un impact significatif sur les cons quences reli es la consommation d alcool compar la remise d un d pliant et d un bref conseil verbal sur les comportements risque reli s la consommation Ils ajoutent leurs observations une diminution chez leurs patients du taux de conduite d un v hicule apr s avoir consomm Schwan et coll 2012 ont vu les r admissions l urgence pour traiter une intoxication ou des sympt mes de sevrage reli s l alcool diminuer de 45 pour leur groupe exp rimental Ce dernier compar des soins standard avait b n fici d une intervention br ve de type cognitivo comportemental associ e un FRAMES d une aide la priorisation des probl mes d une booster session et de la remise d un d pliant de d veloppement personnel Lee et coll 2010 concluent pour leur part qu une motivation au changement lev e soit sept et plus sur une chelle de motivation associ e un plan de changement de qualit a un impact significatif sur la diminution des cons quences n gatives reli es la consommation d alcool Enfin Aseltine 2010 note une diff rence significative trois mois concernant la diminution de la consommation compar son groupe de contr le m me si cette diff rence semble s estomper six et 12 mois Concernant les booster sessions deux tudes mentionnent qu elles sont efficace
76. xicomanie Universit de Sherbrooke eur doit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la documentation clinique D pliant de d veloppement personnel Ce qui ressort des tudes en termes de r sultats c est que tous les groupes dont la mesure incluait le nombre de consommations par occasion et par semaine ont g n ralement r duit leur consommation d alcool dans les groupes de comparaison et dans ceux ayant re u l intervention br ve Aseltine 2010 Blow et coll 2006 Daeppen Gaume et coll 2007 Longabaugh et coll 2001 Rodriguez Martos et coll 2006 Comme le mentionnent plusieurs auteurs Barnett et coll 2010 Daeppen Gaume et coll 2007 Field et coll 2010 on peut penser que l pisode l urgence peut constituer pour certains un d clencheur c est dire que For these patients a teachable moment may have been facilitated by hospital treatment attention paid to their alcohol use and or other effects such as the reaction of family and friends to the ED incident These circumstances may have lead to greater receptivity to intervention in any format or may have produced change without intervention Barnett et coll 2010 p 462 Dans cette perspective autant la consommation peut avoir comme cons quence de se pr senter l urgence que le fait m me de se pr senter l urgence aurait potentiellement des cons quences sur la consommation Cela dit cinq tudes su
77. ynth se demeure un exercice acad mique Le l cteur doit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la documentation clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Fortin C 2014 L intervention br ve en d pendance dans les salles d urgence survol des pratiques et de leur efficacit Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke Screening Test ASSIST en guise d exemples sont utilis s galement sont incluses ici les personnes qui se pr sentent l urgence sp cifiquement pour un TUS ou encore celles qui n ont pas n cessairement r pondu des questions concernant leur consommation de SPA mais dont les tests de d pistage biologiques tests d urine prises de sang etc ont t positifs aux drogues de rue ou une thyl mie lev e Young et coll 2012 Les lettres BI de leur c t signifient brief intervention intervention br ve Selon Babor et coll 2011 l intervention br ve se limite une ou deux conversations de courte dur e durant lesquelles l intervenant donne de l information ou des conseils tente d augmenter la motivation pour viter l utilisation de SPA ou encore fait de l enseignement sur la fa on de changer des comportements de consommation nuisibles ou qui ont des impacts n gatifs sur la vie de son patient Young et coll 2012 mentionnent que les interventions suivantes
78. ype groupe les motivationnel exp rimental consommateurs ont diminu de risque R f rence un fa on NASD traitement si significative indiqu leur Liste de consommation ressources moyenne d alcoo par semaine et par occasion trois mois de suivi de fa on plus marqu e que le groupe de comparaison six et 12 mois de suivi cette diff rence n tait plus significative Blow et coll D pliant g n ral D pliant Consommation Tous les 2006 personnalis moyenne groupes de avec bref d alcool semaine comparaison et conseil Nombre exp rimentaux OU d pisodes de ont r duit leur D pliant consommation consommation personnalis en La r duction OU binge mois de D pliant g n ral Cons quences consommation avec bref n gatives reli es est plus marqu e conseil la pour le groupe consommation ayant re u le Les d pliant 5 Le National Alcohol Screening Day NASD est un questionnaire d une page qui inclut trois questions concernant la consommation d alcool soit la fr quence nombre de jours par semaine la quantit moyenne par jour dans la derni re ann e et le nombre maximum de consommations dans une journ e dans le dernier mois Pour de plus amples d tails voir Greenfield et coll 1999 en r f rence bibliographique Caroline Fortin Essai synth se TXM 790 danvier 2014 L essai synth se demeure un exercice acad mique Le l cteur doit me
79. yse d taill e de ces tudes qui suit permettra d avoir un clairage sur les forces et les limites de ces derni res d avoir un aper u de la d marche de recherche effectu e par chacun de ces groupes de chercheurs et de leurs r sultats Barnett et coll 2010 ont fait une tude comparative entre deux groupes de personnes dont l un avait b n fici d un bref entretien motivationnel avec une r troaction concernant leur consommation d alcool et l autre d une r troaction seulement La force de cette tude est que ces chercheurs ont fait une analyse d taill e de diff rents mod rateurs genre gravit de la consommation contribution de l alcool dans l v nement m dical qui les a men s l urgence l aversion des personnes face cet v nement la perception du s rieux de cet v nement et leur motivation entamer des changements concernant leur consommation Barnett et coll 2010 Ils ont galement tudi certains m diateurs c est dire la motivation au changement des patients suite l intervention br ve leur perception des risques et des b n fices de leur consommation leur sentiment de comp tence personnelle effectuer un changement et la confiance en eux qu ils seront capables de restreindre leur consommation dans certaines situations risque post rieures l intervention Barnett et coll 2010 Si certains de ces l ments ont bien t tudi s en Caroline Fortin Essai synth se TXM 790 janv

L`intervention brève en dépendance dans les salles d`urgence

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