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Rapport Expérimentation C2i2e 2005

1. LES STAGIAIRES REELLEMENT IMPLIQUES ET LA VALIDATION 1800 1600 1400 1200 1000 800 600 400 200 0 Nombre total de stagiaires PE2 PLC2 PLP2 CPE2 Publics Figure 2 Les publics r ellement impliqu s sur l ensemble des IUFM La figure 2 pr sente le nombre total de stagiaires des diff rents publics pour les r pondants Si l on observe les publics de stagiaires r ellement impliqu s dans l exp rimentation on constate peu de modifications par rapport au projet initial Les seules modifications concernent l IUFM de Montpellier o des stagiaires PLC2 non pr vus dans le projet se sont ins r s dans l exp rimentation et l IUFM de Paris o l inverse les PLC2 n ont finalement pas particip En Franche Comt les PLC2 anglais non pr vus au d part ont finalement particip l exp rimentation Le tableau 8 pr sente les donn es relatives aux pourcentages de stagiaires valid s Tableau 8 Les pourcentages de stagiaires valid s selon les IUFM IUFM Pourcentages de stagiaires valid s Aix Marseille La validation correspond 20 items minimum au niveau 2 sur une chelle de 0 3 PE2 14 PLC2 20 Amiens 23 Bourgogne PE2 Dijon 83 ont valid de 5 15 comp tences PE2 M con 75 ont valid de 9 13 comp tences PLC2 technologie 100 pour les items retenus Bretagne 55 Franche Comt 20 Haute Normandie Rouen 45
2. Production et validation du r f rentiel et du cahier des charges nationaux mai et juin 2005 Premi re phase de g n ralisation ann e 2005 2006 Derni re phase de g n ralisation et prise en compte dans la validation des ma tres ann e 2006 2007 5 L ETUDE DE LA PHASE D EXPERIMENTATION DU C2i2e L tude de la phase d exp rimentation du C2i2e a t confi e au C R E A D Centre de Recherche en Education Apprentissages et Didactiques Universit Rennes 2 Haute Bretagne IUFM de Bretagne EA N 3875 Le C R E A D actuellement sous la responsabilit de G rard Sensevy P U de Sciences de l Education 70 section est localis l IUFM de Bretagne 153 Avenue Saint Malo CS 54310 35043 RENNES CEDEX I LANCEMENT DE L EXPERIMENTATION Le projet d exp rimentation tel qu il a t con u au d part dans chaque IUFM participant la phase d exp rimentation devait tre expos sur des fiches descriptives d pos es sur la plate forme QuickPlace cr e pour l exp rimentation Notons toutefois que en raison de contraintes mat rielles les fiches descriptives ont dans les faits t demand es le 3 f vrier 2005 et mises en ligne entre le 4 f vrier et le 15 mars Nous consid rons que le d p t de la fiche descriptive sur la plate forme signe l implication de l IUFM dans l exp rimentation Apr s le d p t des fiches descriptives nous pouvons donc faire le point sur les IUFM r el
3. e La difficult construire des s ances int grant didactiquement les TICE n est pas le propre des anciens formateurs et il semble que si la plupart des formateurs nouvellement recrut s ont les comp tences techniques tous ne savent pas int grer les technologies dans les enseignements conduits dans les classes aupr s des l ves n1 dans la formation des stagiaires e La seconde remarque concerne les formateurs les plus g s qui venant aux TICE font preuve de beaucoup de pertinence dans leur utilisation en raison m me de leurs comp tences didactiques et par leur perception des limites de la p dagogie traditionnelle je me suis aper u que ceux qui taient plus g s dans le m tier et qui venaient aux TICE taient extr mement pertinents ils ont vu les limites d une p dagogie classique avec des outils traditionnels et ils mettent vraiment les TICE au service de quelques points tr s pr cis E Ces r ticences sont parfois expliqu es par les disciplines enseign es L implication me para t tr s li e la discipline pour les PLC D soit parce que les formateurs ont le sentiment qu ils ont une didactique efficace Les r fractaires disent On a une didactique tablie qui ne tient pas compte des TICE et il n y a pas de raison qu on en change K soit parce que certaines disciplines n ont pas ou ont peu commenc l int gration des technologies Les formateurs d EPS ne se sen
4. profit de 54 leurs investissement et soutiennent la mise en place des certifications Dans les r gions o il y a eu pas mal d argent investi dans l informatique il faut que a marche H Influence des ma tres de stage et PEMF 1 degr et des CP 2 degr Il semble difficile de trouver des ma tres de stage 1 degr et des conseillers p dagogiques 2 degr chevronn s dans le domaine de l usage didactique des technologies en nombre suffisant pour r pondre aux besoins de la formation initiale Au niveau des tuteurs certains r ticents ils sont un peu forc s et contraints de devenir tuteurs donc ils ne le vivent pas toujours tr s tr s bien Et puis on a toujours le m me argument Dans l tablissement on n a pas de mat riel alors que si il y est le mat riel simplement on a peur de s en servir donc on s en sert pas F La r ussite du C212e sera pourtant difficile sans leur participation Les formateurs de terrain je pense qu on ne pourra pas se priver de leur concours au moins dans le cadre de l valuation K 5 6 LES STAGIAIRES Les stagiaires sont des acteurs de leur formation D un c t le C2i nous contraint d un autre c t c est un levier C est un levier pour commencer travailler dans l ensemble de l institution sur l id e que la formation le processus de formation c est d abord un processus qui est construit par nos publics B De pl
5. 2 Le dispositif mis en place pour les stagiaires 74 2 1 Les modifications des plans de formation ssssssesssesessseesseessesssesssseessseesseesseessee 74 2 2 Modifications concernant la formation le suivi et la validation 00000eeseensesees 75 3 LES OISDOSILUS CRISE RSR cd A A 71 4 Les dispositifs pr vus pour la g n ralisation sseeseeeeseseeseeseeeseseeeseesrrserssressrseresreeseseees 78 5 Points forts et points faibles pour la g n ralisation 79 IV Eng te sur ler t rentiel g sas RE LITE L ne D Re SR de 80 1 Donn es recueillies par questionnaire 80 2 Pr paration du r f rentiel d fense me Ce at en nn dd cons de 80 2 1 Modifications apport es au r f rentiel de comp tences 80 2 2 R flexions des experts sur les comp tences sseseseseeseestsereeressesererrersereresreeseeee 81 3 Donn es recueillies lors des nir tiens 22 sn en Nne 82 4 Donn es recueillies lors du bilan de exp rimentation sesssesssseesseessessseseseresssessrese 82 4 1 Les comp tences g n rales li es l exercice du m tier 83 4 2 Les comp tences n cessaires l int gration des TICE dans sa pratique 83 Conclusions g n rales de l exp rimentation ss 84 INTRODUCTION 1 CONTEXTE DE LA MISE EN PLACE DU C2
6. Rechercher a t supprim de la comp tence B2 3 La comp tence B 3 5 Prendre une d cision p dagogique pertinente face un incident technique a t reformul e Anticiper et savoir r agir face un incident technique 2 2 REFLEXIONS DES EXPERTS SUR LES COMPETENCES Lors des changes sur la validation des comp tences et la certification un consensus s est imm diatement d gag dans le groupe d experts sur l existence d un socle de comp tences indispensables et sur le fait que la notion de socle de comp tences est d finir en terme de m tier qu est ce qu il est indispensable de ma triser en fin de formation Le d bat s est centr sur la d finition de ce socle Le groupe d experts a arr t 17 comp tences indispensables Le choix a t fait en fonction des r ponses apport es au questionnaire par les participants l exp rimentation recueillies sur la plate forme et en tenant compte du fait que tout ce qui concerne la responsabilit professionnelle bloc A3 est fondamental une formation devant tre syst matiquement mise en place Il sera laiss une libert de choix quant aux dix derni res comp tences il suffira d en valider 5 sur les 10 optionnelles Ce libre choix est justifi la fois par la n cessit d une adaptation aux contextes de formation des diff rents IUFM et par la pertinence de la prise en consid ration du projet du stagiaire D s qu
7. corrig par l enseignant il peut le taper sur l ordinateur c est vrai que a perdait du sens compl tement E Les logiciels de traitement de texte sont mis profit lorsqu ils sont mis au service de la production d crits et non de la simple mise en forme Pour certains participants il est souhaitable que les enseignants apprennent cr er des outils leurs propres outils De plus en plus certains coll gues vont monter de petits sites Web les 65 lyc es vont fabriquer des petits produits maison qu ils utilisent pour une s ance de TP particuli re qu on ne trouve pas forc ment dans des catalogues C est important pour un enseignant de savoir o trouver de la ressource mais tre capable a minima de produire sa Propre ressource quand on ne la trouve pas H la qualit technique des outils cr s ne signe toutefois pas n cessairement leur pertinence L enfant dessinait une lettre et la machine dessinait la lettre c t C est techniquement bien fait mais a sert rien et la stagiaire tait tr s d ue parce que quand elle l a test en classe a n a pas march du tout les enfants n ont pas compris comment a fonctionnait et ils ont dit a nous aide pas Pour la graphie un papier et un crayon c est peut tre largement suffisant F Lorsque l usage de l informatique et de l Internet est per u comme apportant un plus des pratiques apparai
8. interrog s sur l existence de r flexion sur des modifications apporter aux plans de formations Les r ponses sont diverses Les cadres existants permettaient d int grer la formation aux comp tences C212e dans les IUFM d Aix Marseille de La R union de Lyon de Nice de Bretagne L IUFM de Bretagne sp cifie que la phase d exp rimentation n a pas fait appara tre la n cessit de modifier le plan de formation Les difficult s semblent particuli rement importantes pour la formation des PLC2 dans le bassin parisien L IUFM de Paris fait r f rence la faible motivation des 74 formateurs IUFM et au manque de formateurs de terrain qualifi s et rappelons le l IUFM de Versailles n a pas pu prendre part l exp rimentation L IUFM de Cr teil indique qu il n y a pas eu de modifications du plan de formation mais une attention pour faire utiliser les TICE Il est difficile d interpr ter cette r ponse qui peut renvoyer soit l existence d un plan de formation adapt mais non mis en application ou des difficult s d une autre nature L IUFM du Limousin est en tat d attente de la formation de formateurs Une r flexion est en cours dans les IUFM de Lorraine de Montpellier de Paris pour les PE2 de Midi Pyr n es Les modifications concernent parfois un public limit comme les disciplines des PLC2 o les TICE sont peu repr sent es l IUFM de la R union ou un aspect sp cifique
9. laiss e aux participants Deux participants sur les onze ne se sont exprim s sur le r f rentiel un formateur et un charg d exp rimentation e L existence m me du r f rentiel d un r f rentiel est consid r e comme importante B D et il devrait contribuer au d veloppement des usages des TIC dans les coles coll ges et lyc es D d ailleurs un participant dit on le pr sente aussi en formation continue D e Le r f rentiel de comp tences est per u comme complet G I mais il para t trop ambitieux D e La traduction en contenus de formation est difficile F ce qui se retrouve dans le point de vue exprim ainsi Un r f rentiel m tier n est peut tre pas ce qui est le plus adapt dans un IUFM ce dont on a besoin c est plut t d un r f rentiel de formation Tout ce qui est en jeu dans un r f rentiel m tier n est pas forc ment accessible dans le cadre de la formation en Institut A La transposition ne va pas de soi Quand il a fallu op rationnaliser pour le traduire en cahier des charges d activit s je me suis rendu compte qu il y avait des items qui manquaient de clart dit un des participants C qui appartient galement au groupe d experts Il semble que le r f rentiel doit tre per u comme un cadre C est un r f rentiel qui doit sans doute tre consid r comme un cadre l int rieur duquel on pourra avoir je dirais des r f rentiels entre g
10. taient apport es directions du minist re CDIUFM inspections mais ce champ restait ouvert toute instance externe l IUFM ressentie comme ayant une influence incitative ou coercitive 25 Conf rence des Directeurs d IUFM 41 Pour ces diff rentes cat gories d acteurs chaque participant tait invit pr ciser Sa conception du r le assign aux diff rents acteurs sa perception de leur investissement dans la mise en place du C212e et son point de vue sur le regard qu ils portent sur les certifications Tous les participants ne se sont pas prononc s sur tous les acteurs propos s dans la liste Par ailleurs les personnes participant aux entretiens ont toujours suivi l ordre de pr sentation des acteurs savoir formateurs ing nierie de formation direction de l IUFM et autorit s bien qu il leur ait t express ment sp cifi qu elles pouvaient r pondre dans l ordre de leur choix Seul un participant a choisi r solument de partir dans l autre sens Je partirai du haut G Cette fa on d aborder l ordre des acteurs n est pas ind pendante de la fa on dont la personne se repr sente le syst me puisqu elle voque plusieurs reprises la mise en place d un syst me pyramidal dans lequel le r le cl est jou par la direction relay e par les ing nieurs de l ing nierie de formation et les charg s de mission et o un autre niveau interm diaire se trouvent d
11. 2 Conception et pr paration de contenus d enseignement et de situations d apprentissage sont souvent valu es et ne sont pas signal es comme probl matiques sauf la comp tence B 2 5 qui a t retir e du r f rentiel dans sa version d finitive Le domaine B 3 Mise en oeuvre p dagogique en pr sentiel et distance est un domaine dans lequel il est difficile de concevoir des situations de formation et des valuations Les comp tences B 3 2 G rer l alternance au cours d une s ance entre les activit s utilisant les TICE et celles qui n y ont pas recours et B 3 5 Anticiper et savoir r agir face un incident technique sont les plus souvent cit es comme probl matiques B 4 Comp tences d valuation est aussi un domaine difficile La comp tence B 4 4 a t supprim e La comp tence B 4 3 Exploiter les r sultats produits par des 83 logiciels institutionnels d valuation des l ves est cit e par presque tous les r pondants S1 les comp tences qui rel vent de la conception et de la pr paration de la classe ne posent pas de probl me en revanche nous remarquons que les n uds de difficult s se trouvent dans les projets transversaux et interdisciplinaires dans la mise en uvre p dagogique au niveau de l valuation des l ves Ainsi les comp tences pour lesquelles il est difficile de former et d valuer les stagiaires sont les comp tence
12. IUFM a mis en place l exp rimentation avec des stagiaires PLP2 IUFM a mis en place l exp rimentation avec des stagiaires PLP2 IUFM a mis en place l exp rimentation avec des stagiaires PLP2 1 2 LES POPULATIONS DE FORMATEURS Documentation Histoire g ographie Math matiques Sciences Physiques SVT Anglais STI Technologie Allemand Education musicale Lettres SES Espagnol Arts Plastiques EPS Physique appliqu e Arabe Eco gestion GEE Techno Occitan Philosophie SMS SBSSA Lettres Histoire Math Sciences Commerce Admin bureautique Conducteurs routiers G nie civil Lettres Anglais Vente Les fiches descriptives donnent des renseignements sur les formateurs impliqu s dans le suivi de l exp rimentation C212e en revanche beaucoup d IUFM n ont pas encore d fini dans la fiche descriptive quels formateurs assureront l valuation Concernant les formateurs impliqu s dans le suivi de l exp rimentation nous pr sentons les r ponses cette question dans un classement en quatre cat gories les formateurs TICE les formateurs disciplinaires les professeurs des coles ma tres formateurs PEMF et conseillers p dagogiques CP les membres des quipes de direction il s agit de responsables ou directeurs de site de centre ou d antenne selon les appellations locales Enfin nous relevons Les IUFM de Poitou Charentes Auvergne et Aquitaine n ont pas communiqu les disciplines des sta
13. a peut valoir le coup de travailler avec ses coll gues d changer des docs de d battre de leur donner un environnement H Or la visibilit de leurs pratiques par les coll gues est source de questionnement voire de difficult s pour les enseignants comme le montrent les tudes sur l utilisation des plates formes de travail collaboratif A nsi propos de professeurs documentalistes qui sont conseillers p dagogiques et tuteurs de stagiaires Rinaudo 2005 p 5 crit que la participation impliquerait une visibilit qui fait que la plate forme pr sente un aspect ingui tant de par la nouvelle modalit propos e du r le de tuteur d o d coule la transformation identitaire du conseiller p dagogique La formation professionnelle peut jouer un r le pour faire voluer les pratiques en insistant sur le caract re collectif des formations au niveau des formations l attention des stagiaires L ann e derni re sur un groupe de stagiaires le probl me tait l absence de collaboration entre les stagiaires Le travail est collaboratif ils sont par bin mes par trin mes voire parfois par quatre Dans le groupe sur les 3 seule une personne a fait vraiment le travail demand c tait l exemple type d une non collaboration entre les stagiaires du groupe ses coll gues n avaient rien apport au niveau situation de classe 69 leur seule participation tait technique Je sais a parce q
14. ce qui signifie qu il y a toujours une part d adaptation Il est ais de comprendre pourquoi lorsqu il s agit de faire des entra nements syst matiques il est facile d int grer les activit s sur machine dans une s ance temporelle allant de la transmission la consolidation des connaissances L informatique n est pas qu un amusement L un des participants rel ve l effort fourni par une stagiaire propos d une s quence mise en place en classe Un bon point d avoir fait cet effort peu lont fait en Lettres consid re ce travail comme didactiquement adapt Elle a int gr l utilisation des TIC dans une s quence elle a pu d crire de fa on pr cise la s ance les gestes techniques le choix des logiciels le travail de pr paration en amont la production attendue et surtout son bilan et ses r flexions apr s s ance mais rel ve avec outrance On voit que la stagiaire a attendu la derni re s quence de l ann e et dans ses r flexions elle insiste sur le caract re attractif et ludique J Il semble difficile de s parer informatique et id e d amusement sans doute en partie en raison du caract re plus ludique du contexte lorsqu 1l y a utilisation des ordinateurs un jeune stagiaire pouvant par crainte de d bordements repousser l utilisation de l informatique et d Internet un moment o il sait qu il n a plus craindre les effets d indiscipline sur sa cr
15. d experts de l exp rimentation dans l IUFM cr ation de mission sp cifique implication de la direction cit e 4 fois Concernant ce dernier point il sera int ressant l issue du projet de voir l effet que peut avoir l investissement de la direction dans la mise en place du projet compte tenu du fait que les relations avec les directions lorsqu elles sont probl matiques apparaissent comme une des difficult s rep r es voir section suivante La formation de formateurs est une r ponse qui revient explicitement 4 fois et il faut ajouter des points originaux comme la pr sence de comp tences en informatique requises pour les nouveaux formateurs la formation sp cifique des conseillers p dagogiques ou la formation par la recherche quipe de recherche groupe de r flexion Les aspects humains habitudes de travail coop ratif travail d quipe ou d unit s de formation pratiques innovantes volont de raisonner en terme de progr s et non en terme de niveau atteint Les moyens de la formation existence de formation ou de re m diation concernant le niveau 1 pour les stagiaires volume horaire des formations Les plans de formation et les pr cisions qu ils apportent sur les contenus de formation dispenser niveaux d utilisation des TIC distinction entre les comp tences d utilisation et l int gration p dagogique Le caract re g n ral de l implication des formateurs une r ponse
16. dagogique le texte exprime la prise de conscience de la n cessit de l int gration didactique et p dagogique des technologies condition sine qua non de leur d veloppement les am nagements tant 61 d ailleurs subordonn s des actions volontaires des quipes p dagogiques Parall lement un plan d urgence informatique a t d cr t pour les IUFM pr voyant l ouverture de 100 postes et la cr ation de 1000 emplois de jeunes docteurs Le plan d urgence informatique a eu des effets dans les IUFM int gration des TICE dans la formation Je suis dans un IUFM o la question des TICE et donc la question du rapport des formateurs aux TICE est officiellement pos e depuis 8 ans B missions sp cifiques au niveau des membres de la direction des IUFM mise en place de groupes de recherche I y a huit ans on a cr au sein de l IUFM lorsque la recherche a t relanc e apr s 1996 l un des tous premiers groupes a a t un groupe sur les TICE qui s tait implicitement donn comme fonction aussi de fournir de l expertise pour la direction B d finition de profils de recrutement int grant des comp tences TIC Depuis que j ai t charg de mission depuis le plan d urgence a va faire 8 ans syst matiquement nous demandons une comp tence TICE G r flexion thique Depuis 8 ans nous avons cr ce qu on appelle une commission thique qui rassemble les
17. dibilit Mais on peut aussi consid rer que le caract re ludique des activit s informatiques peut tre associ la pr valence sur le march de jeux ducatifs exploitant la motivation et les d fis associ s aux jeux et qui dans leur conception sont le plus souvent sous tendus par le mod le b havioriste E de Vries 2001 mod le plut t rejet dans le contexte de l Education actuellement Une formation des enseignants efficace ne peut plus se centrer uniquement sur les techniques et la ma trise des outils bureautique L histoire des TICE dans les IUFM depuis 10 ans c est l histoire d un transfert avant c est vrai on a fait beaucoup de formations aux techniques la bureautique maintenant c est plus du tout n cessaire d j mais a n emp che qu il reste quand m me des domaines d expertise TICE que nos stagiaires ou que les tudiants ne forment pas spontan ment On se d place toujours vers des types d expertise qui sont sp cifiques et qui mon sens renvoient effectivement une v ritable professionnalisation des enseignants c est dire que ce qui doit int resser les IUFM dans les activit s de formation TICE c est la formation des comp tences sp cifiques de l activit enseignante qui ne sont pas universellement partag es dans le grand public et qui vont tre toujours plus sp cifiques au fur et mesure que les usages TICE se r pandent dans la population B elle doit
18. est vrai qu on travaille un peu l envers on demande en gros nos stagiaires de forcer un peu la barre de certains tuteurs de certaines disciplines F 5 7 DES ACTEURS AU PROFIL SPECIFIQUE La g n ralisation du C2i2e va conduire terme questionner le r le et la place des enseignants sp cialis s dans les TIC ainsi que au niveau de l IUFM le r le et la place des formateurs TIC 55 Les enseignants sp cialis s dans les technologies dans les tablissements Actuellement il existe dans le second degr des enseignants sp cialis s dans le domaine des technologies qui b n ficient le plus souvent d heures de d charge pour s occuper des machines Dans les tablissements du second degr c est plus difficile On voit encore des professeurs qui jouent un r le de techniciens a c est un probl me ce n est pas aux professeurs de g rer toute la logistique de l informatique Ils doivent intervenir dans la p dagogie dans la didactique et non pas dans l aspect technique G Cette situation existe galement dans le premier degr Les IEN utilisent les animateurs informatique de mani re inad quate travaux administratifs ou technique comme l informatisation de la base informatique et a n apporte rien aux l ves ils s occupent beaucoup de technique et d administration mais peu de la diffusion de l informatique pour le B2i K Les remarques des coll gues vont dans le sens d une utilis
19. lorsqu il met en place des activit s visant la d construction de conceptions erron es l enseignant se situe dans une approche constructiviste et lorsque l objectif d un temps de travail est d automatiser des proc dures il se situe dans une approche objectiviste Cependant on peut se demander si l int gration des TICE dans la classe peut signer de facto la r f rence une approche constructiviste comme le laisse entendre cette remarque de l un des participants Si on arrive valuer peu pr s tout ce qui est dedans le r f rentiel je pense que les enseignants qui l ont sont des gens aptes avoir une pratique je dirais p dagogique r nov e E ou si les usages r els seront les avatars des anciennes pratiques sous tendus par la vari t des mod les Notons que si l utilisation de logiciels des fins d entra nement peut s av rer n cessaire en revanche c est l utilisation centr e uniquement sur cet aspect l qui serait restrictive et ne permettrait ni de r pondre la vari t des profils d apprentissage des l ves ni de mettre profit les multiples possibilit s que peut offrir l outil informatique Il existe une place ind niable pour la p dagogie moderne dans les discours des participants aux entretiens Il est question de projet p dagogique au niveau des l ves Je n Jaime pas trop que les gens partent de je veux faire un CDRom ou un site Internet pour d fini
20. plut t chou plut t r ussi compl tement r ussi Pourquoi Influence Diriez vous que l exp rimentation a eu une influence chelle de 1 4 Tr s n gative plut t n gative plut t positive tr s positive en expliquant votre point de vue Sur l IUFM dans son ensemble formateurs direction plan de formation Ailleurs IDENTIFICATION Statut de la personne participant l entretien Historique de son statut et de la construction de ses comp tences en lien avec les technologies 89 Annexe 2 Grille d entretien l attention des charg s d exp rimentation LE REFERENTIEL DE COMPETENCES Pas de question sp cifique mais possibilit de s exprimer LES META CONNAISSANCES POUR FORMER ET VALIDER FORMER Pourriez vous expliquer comment vous concevez une formation int grant les TICE qui serait v ritablement une formation professionnelle VALIDER Disposez vous de donn es sur les s ances utilisant les TICE conduites en classe par les stagiaires nombre et qualit PE vs PLC Concernant les s ances conduites en classe quelle serait la mani re adapt e d envisager leur valuation pr paration seulement vid os des s ances analys es observation directe lors des visites A partir d une comp tence pr sente dans le r f rentiel Pourriez vous d crire pr cis ment un exemple de cas o vous avez estim que la comp tence tait indiscutablement atteinte Pourriez
21. positive tr s favorable avec IIA ce qui fait que la politique TICE au niveau d partemental se d roule dans les meilleures conditions D car il convient d viter la fracture g n rationnelle comme il a t mentionn plus haut voire des in galit s entre enseignants Je suis PE2 je sors avec un C2i niveau 2e quelle diff rence j ai par rapport mon coll gue qui fait des TICE et qui n a pas de C2i niveau 2e Alors deuxi me question c est presque le probl me qu on a vu avec ceux qui taient instituteurs et ceux qui sortant de l IUFM tant professeurs des coles touchaient 10 francs de plus de l heure d tude que ceux qui ne l taient pas est ce que c tait juste a E D autres arguments viennent galement appuyer ce point de vue Une partie de la formation initiale se d roule sur le terrain ce qui fait que la construction des comp tences initiales des enseignants n est ind pendante ni de ce qui se passe dans les tablissements ni du regard que les acteurs en tablissements portent sur les TICE Au niveau des autorit s locales ils devraient avoir un r le important jouer Il y a le niveau accompagnement de missions de l IUFM mission de formation initiale On a besoin par exemple sur le terrain de conseillers p dagogiques On aura des difficult s dans les IUFM continuer mener cette politique tr s volontariste qu on a en mati re de formation initiale si c
22. s qu il r alise 3 r ponses mentionnent explicitement l implication des formateurs dans le suivi mais on peut penser qu il s agit d une omission dans les autres cas Ce point m ritera tout de m me d tre approfondi par la suite 2 r ponses font explicitement r f rence l auto valuation dont l une pr cise qu il s agira d une auto valuation contradictoire IUFM du Limousin Par ailleurs nous pouvons citer une approche propos e par l IUFM de Bretagne pour parfaire les outils de suivi de la construction des comp tences Il s agit au cours de cette premi re ann e de l exp rimentation de faire un recensement des productions ou observables qui permettront aux stagiaires de mobiliser et d attester de l acquisition de ces comp tences en vue de la g n ralisation donc un recueil assez vaste d l ments dont la pertinence par rapport aux comp tences construire sera tudi e par les formateurs et la charg e d exp rimentation TICE en vue de la g n ralisation du C212e l ensemble des stagiaires 2 4 DISPOSITIF DE VALIDATION ENVISAGE 10 IUFM ont r pondu la question concernant le dispositif de validation Les dispositifs de validation des comp tences envisag s dans ces 10 IUFM ayant r pondu cet item sont pr sent s en d tails dans le tableau 4 Tableau 4 Les dispositifs de validation des comp tences envisag s IUFM ayant transmis la Lieux et o
23. un comit de pilotage un groupe d experts et un groupe projet 2 1 COMITE DE PILOTAGE Le comit de pilotage est compos des membres suivants e Deux repr sentants de la CDIUFM Conf rence des Directeurs d IUFM e Un repr sentant de la CPU Conf rence des Professeurs d Universit e Deux repr sentants de la DT SDTICE Direction des Technologies Sous Direction des Technologies de l Information et de la Communication pour l Education e Deux repr sentants de la DES Direction de l Enseignement Sup rieur e Un repr sentant de la DESCO Direction de l Enseignement SCOlaire e Un IGEN Inspecteur G n ral de l Education Nationale Les responsables du projet participent au comit de pilotage pour assurer la pr sentation de l avancement du projet Les missions du comit de pilotage sont centr es sur l orientation et la validation du r f rentiel d exp rimentation et se d clinent notamment diff rents niveaux e D marche g n rale Composition des diff rents groupes Missions du groupe d experts Appels d offres ventuels tapes du projet Productions Garantie du projet 2 2 GROUPE D EXPERTS Le groupe d experts est compos des membres suivants e Trois charg s de mission par la CDIUFM Trois formateurs IUFM Deux enseignants chercheurs Deux IEN Inspecteurs de l Education Nationale Deux IA IPR Inspecteurs d Acad mie Inspecteurs P dagogiques R gionaux Un e
24. B2 B3 A valider les stagiaires sur ces comp tences Les formateurs disciplinaires qui interviennent l IUFM leur r le a va tre de faire prendre conscience aux stagiaires que les TICE sont un outil de formation d apprentissage pour les l ves et que ce n est pas quelque chose en dehors ils vont devoir valuer la pr paration des s quences qui int grent les TICE K ces deux aspects tant li s C est eux qui valideront C est eux de s emparer du r f rentiel H Les formateurs pourront s appuyer sur l existence du r f rentiel pour inciter leurs stagiaires construire les comp tences C2i2e car tous les stagiaires ne sont pas pr ts pour l int gration des technologies dans leur enseignement Pour certains formateurs ils trouvent que la certification est une bonne chose parce qu elle va permettre aux stagiaires de mettre en uvre les usages des TIC avec les l ves et dans leur activit professionnelle Le fait que ce soit valid va cr er une incitation pour les stagiaires r ticents I L on peut constater que certains stagiaires ne sont jamais all s sur le QuickPlace Lettres seuls ni pour d poser ni pour consulter des documents Une ann e pr c dente j avais rappel une stagiaire son oubli de mani re fort courtoise elle m avait r pondu que ses seules obligations taient d tre efficace devant ses l ves J Effets sur les services informatiques Le
25. Chez les formateurs PE on retrouve un frein au niveau des formateurs disciplinaires anciens professeurs d Ecole Normale Ils taient dans un contexte beaucoup plus favorable de travail plus confortable dans les EN L IUFM les a bouscul s a fait des conditions de travail plus difficiles tout un contexte qui fait qu ils n ont pas envie de se rajouter des choses en plus C Les r ticences sont expliqu es par l absence de validation des comp tences des formateurs qui peut induire un sentiment d ill gitimit Mais si la validation des comp tences techniques ne pose pas trop de probl me en revanche c est compliqu parce que quand on regarde le C2i niveau 2 a ne va pas de soi de transf rer a pour les formateurs parce que le r f rentiel n a pas t con u comme a B Il n est pas simple de valider les comp tences C212e des formateurs et peut tre m me inappropri il y aurait un danger d ailleurs a serait de renforcer l id e d une homoth tie finalement entre le travail de formation et le travail de l enseignant l id e que pour faire un bon formateur il suffirait d un tr s bon enseignant a renforcerait cette id e l qui est une id e simpliste B Pour vaincre les r ticences les participants indiquent diff rentes pistes Le refus de la direction de choisir la voie de la force la r ussite de l int gration renvoie l adh sion des formateurs et les proc
26. ET LA VALIDATION Concernant ce champ d investigation les formateurs et les charg s d exp rimentation ont t invit s exprimer leur conception d une formation TICE puis approfondir la question de l valuation et de la validation des comp tences notamment en pr cisant la place qu il serait souhaitable d accorder l auto valuation Ils ont t galement convi s donner un exemple pr cis d une situation v cue dans laquelle ils avaient ou auraient valid une comp tence et un exemple pr cis d une situation v cue dans laquelle ils avaient ou auraient consid r qu une comp tence n tait pas atteinte Une question g n rale sur la validation a galement t pos e aux repr sentants de la direction Tous les participants ont t appel s s exprimer sur les besoins en formation de formateurs et sur les effets potentiels de la g n ralisation des certifications sur le recrutement de nouveaux formateurs 25 L analyse des r ponses nous a permis de d gager un certain nombre d l ments que nous pr sentons dans cette partie 4 1 QU EST CE QUE FORMER AUX TICE La ma trise des comp tences techniques par les stagiaires La question Quelle s diff rence s faites vous entre les TIC et les TICE a t pos e explicitement aux repr sentants des directions et aucune confusion entre la ma trise des outils et leur usage didactique n est apparue dans leurs r ponses L
27. Pour que les TICE s int grent il faut convaincre l enseignant de leur utilit Si on arrive lui prouver que travers les TICE on peut faire des choses qu on ne pouvait pas faire avant et qui am nent un r el gain d apprentissage pour les l ves on va gagner les profs r ticents H En cons quence cela questionne la recherche sur les apprentissages II s agit de cerner les situations d apprentissage d l ves o l emploi des TICE am ne un plus didactique au sens large H Bien s r il y a toujours la n cessit de ma triser un minimum de technique mais surtout on doit s attacher ne pas s en tenir ce stade et toujours rattacher l outil une r flexion et une action didactique et p dagogique en quoi tel ou tel logiciel ou site ou plate forme permet il une plus value par rapport d autres moyens comme le manuel ou un usuel papier ou un transparent Et dans quelles conditions et avec quels pr requis J Les stagiaires apprennent aussi par observation II me semble n cessaire que les stagiaires puissent observer plusieurs s ances utilisant les TIC qu ils puissent ainsi tre capables d identifier des situations d apprentissage propices l utilisation des TIC I Donc les PE par petits groupes vont dans une classe pour observer mon avis dans la formation il faut que les PE au moins une fois et une fois ce n Jest rien mais si tous nos PE au moins
28. ainsi la premi re tape est l adh sion des formateurs la r ussite de l int gration renvoie l adh sion des formateurs L identit professionnelle des formateurs est questionn e puisque leur niveau cette int gration renvoie leur capacit envisager que la formation ce n Jest pas que les cours qu on donne La question financi re est loin d tre subsidiaire et l adh sion de tous les formateurs ne peut se concevoir sans un processus d accompagnement p cuniaire Pour compenser l investissement des formateurs l Institution accompagnera financi rement le processus les heures conomis es sur la formation en pr sentiel seront r inject es en partie dans le soutien des FOAD Nous pouvons donc dire que la premi re tape celle de l inscription dans le contrat quadriennal de nouvelles conditions de mise en uvre des formations avec une diminution significative du nombre d heures de cours en pr sentiel et la possibilit de les transformer en formation distance a un effet facilitateur et am ne une avanc e significative au niveau de 22 A 5 Comme le souligne B les plans de formation peuvent tre amend s en cours de contrat quadriennal dans certaines circonstances mais l amendement est plut t rare Formation Ouverte et A Distance 39 l int gration du C212e dans la formation des enseignants mais elle peut galement tre v cue comme relativement coercitive et induire un ref
29. bac c tait pour eux un travail tr s difficile Alors j ai dit aux l ves On va faire un cours en amphith tre o je vous passerai les connaissances n cessaires pour votre travail puis on va faire du travail en tous petits groupes et on va essayer de trouver des solutions vos probl mes d criture Pour cela je vais fabriquer une base de donn es en Philo Dans un premier temps je ne voyais pas les progr s par contre sur la construction des plans d j a allait beaucoup mieux parce qu ils avaient une logique d organisation qui tait tr s diff rente Et puis dans le milieu de l ann e l criture et la mise en forme des dissertations sont pass es au stade suivant On commen ait avoir un travail sur les concepts Les r sultats au bac ont t globalement meilleurs et surtout les l ves taient beaucoup plus satisfaits de ce qu ils faisaient en classe F S 1l n est pas question d un usage continu et anarchique de l informatique et d Internet mais d un usage cibl et pertinent il convient cependant que chaque discipline r fl chisse ses besoins 11 faut que chaque discipline s empare de cette r flexion et se dise voil en Fran ais en Histoire G o o est ce qu il y a un plus utiliser l informatique ou l audiovisuel num rique ou la recherche documentaire par rapport ce qu on faisait traditionnellement Est ce que a am ne un plus d utiliser un outil bu
30. certaines comp tences sont construites hors des dispositifs de formation elle semble avoir des limites notamment parce qu il n est pas simple de s auto valuer L valuation des s ances conduites en classe pose des probl mes sp cifiques tous les participants s interrogent sur la meilleure mani re de les valuer et certains vont jusqu se demander s il faut pr voir des visites de stage sp cifiques aux s ances TICE Le r f rentiel est consid r comme n cessaire mais passer des comp tences d finies des modalit s de formation identifi es comme permettant de les construire n est pas chose ais e La validation des comp tences am ne aussi un travail de r flexion sur les crit res et les indicateurs Dans l ensemble les comp tences du domaine A sont souvent valu es et ne sont pas pr sent es comme posant des difficult s g n rales Les comp tences du domaine B sont plus souvent cit es comme probl matiques Sans parler des logiciels institutionnels d valuation des l ves qui semblent poser des difficult s la mise en uvre de projets transversaux et interdisciplinaires ou la gestion de la vari t des situations d apprentissage sont difficiles Les l ments que les IUFM consid rent comme facilitant l entr e dans la phase de g n ralisation sont les dispositifs techniques et technologiques la formation de formateurs les moyens de la formation les plans de formation et tout ce qui tourne auto
31. d cisions Elles concernent toutes les strates des instances d cisionnelles Conseil de Direction CA et CSP jusqu aux CA Conseil d Administration CSP Conseil Scientifique et P dagogique 16 stagiaires Elles peuvent tre g n rales l IUFM ou sp cifiques sur les sites de formation voire pour des groupes plus restreints Dans les remarques diverses nous constatons qu il est mentionn plusieurs fois l implication de la direction 1 e La volont du directeur de mettre en place l exp rimentation a d s le d but t clairement affich e que l existence de poste de directeur adjoint charg sp cialement des TICE est mentionn e deux fois que l implication de la direction est mentionn e dans cette question 1 e L exp rimentation n a pu d marrer que gr ce une d cision de la direction d o la nomination d une DA TICE 4 3 LES CONSEILS Peu de r ponses ont t apport es cet item nous les rapportons in extenso La solution de pr voir plusieurs regroupement apporte un meilleur suivi Amener les acteurs se construire leur propre exp rience plut t que d imposer un cadre trop rigide N cessit de r unions voire formations pour impliquer les professeurs Des journ es institutionnelles seront les bienvenues dans la phase de g n ralisation pour montrer l importance des enjeux ainsi que pour commencer la formation de formateurs
32. des formateurs et des stagiaires Ce point de vue est exprim par l IUFM d Aix Marseille propos d Espar qui est une plate forme d velopp e en interne et en licence libre Espar comprend dossier portfolio application validation des comp tences forum espace Web d di l exp rimentation Le tableau 11 pr sente les dispositifs techniques en pr cisant les IUFM qui les ont utilis s ainsi que les avantages et les inconv nients exprim s par les r pondants Les arguments avanc s touchent l utilisabilit variable de l int gration des dispositifs Nielsen 1993 les possibilit s offertes pour la coop ration et la mutualisation des ressources la gestion de l valuation et de la validation notamment le portfolio Concernant l valuation l id e d automatisation de la validation des comp tences para t surprenante et peut a priori sembler contraire l esprit m me de l usage du portfolio T11 Tableau 11 Les dispositifs techniques et leur adaptation Les dispositifs Avantages exprim s Inconv nients IUFM les ayant rep r s utilis s Lyon a Feki Facile utiliser R ussite partielle Montpellier Bourgogne Permet diff rentes formes d accompagnement la mise en Moodle place d espaces de coop ration et Bretagne de mutualisation de ressources le Nice portfolio la gestion de l valuation i Bretagne QuickPlace lee ENT Permet d e
33. du mouvement cr par l exp rimentation pour transformer les formations afin qu elles incluent des formations int grant les technologies pour que des formations de formateurs se mettent en place pour que les comportements vis vis des technologies changent Lorsque les effets observ s sont d crits ils sont positifs comme le fait que l exp rimentation permette l impulsion d activit s ou qu elle dynamise la formation Pour ce qui concerne les r ponses d crivant plus pr cis ment le contexte nous estimons qu il est utile d analyser les r ponses fournies sur les fiches descriptives qui rappelons le donnent une image de l exp rimentation son point initial En effet cette analyse nous permettra en 17 fin de processus et au vu des r sultats effectifs de d gager des conjectures d efficacit 17 IUFM se sont prononc s sur les l ments du contexte qu ils jugeaient comme facilitateurs Le tableau 5 pr sente le nombre d l ments de contexte con u comme la situation o se situe l exp rimentation per us comme facilitant son implantation pour les IUFM qui sont class s en fonction du nombre total d l ments de contexte qui ont pu tre identifi s s par ment Tableau 5 Nombre d l ments de contexte per us comme facilitant l implantation de l exp rimentation Contexte Nombre con u comme situation o se situe l exp riment
34. e alors qu elle est fondamentale et n cessaire donc cette partie doit tre disciplinaire ou interdisciplinaire J Ce qu on va essayer de montrer aux coll gues c est que quand on utilise les techniques d information et de communication il y a derri re des gestes p dagogiques F Le quatri me formateur r pond en donnant l exemple d une formation qu il a co anim e et dans laquelle l objectif tait d analyse r des sites et ensuite de cr er une base de donn es des sites avec commentaires F4 30 les repr sentants des directions fournissent des r ponses qui portent sur des domaines plus vari s comme les contenus des formations prodiguer aux formateurs et l identit professionnelle des formateurs e Concernant les contenus des formations prodiguer les r ponses renvoient comme pour les stagiaires aux comp tences techniques et didactiques des formateurs Un 1 niveau qui concerne la ma trise des outils technologiques Le 2 aspect c est l aspect C2i2e C Un premier type de probl me qui est troitement li l objet TICE B et l int gration professionnelle des technologies dans la classe et dans le domaine de la formation Les besoins sont de deux ordres le plus important c est celui d une r flexion sur la construction du savoir chez les l ves avec l aide des TICE Le deuxi me c est de faire r fl chir les formateurs la mani re d i
35. f rentiel suivie de la pr sentation des objectifs du C212e et d ateliers sur l int gration des technologies dans les disciplines G des points ressources qui sont des bornes temporelles pendant lesquelles un formateur TICE se tient la disposition des formateurs pour r pondre leurs besoins cette organisation ayant pour but de soutenir l adh sion des formateurs au projet FOAD des groupes de production de ressources num riques et des groupes de recherche pour la formation B L int gration des technologies dans la formation a un effet sur le recrutement des formateurs pour trois repr sentants des directions sur les quatre interrog s Le quatri me participant a r pondu qu il n y avait pas d effet Les formateurs recrut s doivent avoir des comp tences en TICE a va faire 8 ans depuis ce temps syst matiquement nous demandons une comp tence TICE G et ceci concerne toutes les cat gories de formateurs Tous les recrutements de formateurs que ce soient les universitaires les formateurs 2 La FOAD Formation Ouverte et A Distance est un dispositif organis finalis reconnu comme tel par les acteurs qui prend en compte la singularit des personnes dans leurs dimensions individuelle et collective et repose sur des situations d apprentissage compl mentaires et plurielles en termes de temps de lieux de m diations p dagogiques humaines et technologiques et de ressources Conf rence de consensu
36. fr quentes tournent autour du manque de ma trise des outils situation qui ne devrait pas perdurer car comme il est remarqu Ceci devrait s am liorer avec la mise en place du C2i niveau 1 dans les universit s Les difficult s li es la motivation sont moindres chez les stagiaires 4 r ponses seulement Concernant les deux p les de difficult s qui viennent d tre analys s nous pouvons faire quelques remarques g n rales Le nombre d IUFM ayant soulign l existence de difficult s au niveau des stagiaires est l g rement moindre que le nombre d IUFM ayant soulign l existence de difficult s au niveau des formateurs 15 17 la diff rence entre le nombre de difficult s expos es pour les stagiaires et le nombre de difficult s expos es pour les formateurs est un peu plus marqu e 18 29 Les difficult s sont de natures diff rentes puisqu il s agit essentiellement de lacunes dans les comp tences et les connaissances pour les stagiaires alors qu il s agit essentiellement de motivation pour les formateurs Concernant la construction de comp tences et de connaissances par les stagiaires on peut penser que leurs lacunes seront combl es dans les ann es venir notamment avec la mise en place du C2iN1 dans les universit s La question du manque de mobilisation des formateurs ou de certains formateurs comme il est parfois pr cis devra tre approfondie notamment parce qu il convient de savoi
37. id e est derri re pour pr parer 21 cette s ance c est de faire fabriquer aux stagiaires les outils qu ils utiliseront en classe H D autres envisagent une imbrication des composantes de la formation Les diff rentes composantes de la formation devront tre troitement imbriqu es alternant th orie et pratiques I avec des phases d analyse de pratique Sur les s ances conduites en classe peut tre qu on pourrait rapprocher a de la d marche analyse de pratique et de mise en commun C Le point nodal est la conception et la mise en uvre de situations d enseignement dans lesquelles on int gre l usage des technologies La question de la mise en uvre est souvent premi re dans les discours Je sais pour les PE du site de qu ils ne sont plus que quatre vouloir faire valuer les comp tences B2 et B3 car les autres ont eu des difficult s pour pouvoir mettre en uvre une s quence d apprentissage utilisant les TIC par manque de mat riel de professeurs des coles ou ma tres formateurs pouvant les encadrer dans leur lieu de stage I La question du manque de mat riel semble r currente pour les PE2 ils se sont trouv s confront s au probl me soit il n y avait pas de mat riel soit les enfants n avaient pas t pr par s l utilisation des ordinateurs F mais elle se pose parfois pour les PLC2 A l oppos un formateur affirme On a la chance tous
38. indique l adh sion de toutes les disciplines Le caract re particulier de l implication des formateurs certaines r ponses indiquent qu une partie des formateurs est impliqu e ou que les comp tences sont d tenues par une formatrice 5 2 DIFFICULTES RENCONTREES Les 21 IUFM ont fait part de difficult s Nous avons rep r quatre niches de difficult s et laiss une cat gorie divers pour les difficult s n entrant pas dans les trois niches les plus fr quentes Les difficult s les plus souvent soulign es se situent au niveau des formateurs et des stagiaires viennent ensuite les effets de la mise en place du C212e sur l organisation de la formation puis les difficult s au niveau du mat riel Enfin les difficult s diverses ont t regroup es difficult s qui seront pr sent es car elles soul vent des questions qui nous semblent non d nu es d int r t 13 Formation Ouverte et Distance a Espace Num rique de Travail 5 Les conseillers p dagogiques sont des enseignants de second degr qui accompagnent les stagiaires PLC2 sur le terrain pendant leur stage en tablissement 19 Le tableau 6 pr sente les pourcentages de r pondants et de difficult s rep r es pour chaque niche de difficult Tableau 6 Pourcentage de r pondants et de difficult s rep r es pour chaque niche Les niches des difficult s Organisation de sale en Mat riel z Formateurs Stagiaires la formation
39. juillet 2003 Barchechath E amp Magli R 1998 Socrates Mailbox Rapport de synth se Document disponible en ligne http tefca unige ch socrates mailbox Burton J Moore D M amp Magliaro S 1996 Behaviorism in instructional technology In D Jonassen Ed Handbook of Research for Educational Communications and Technology p 46 73 New York NY Macmillan Chaptal A 2003 L efficacit des technologies ducatives dans l enseignement scolaire Analyse critique des approches fran aise et am ricaine Paris L Harmattan Dri M P 2004 Du Brevet Informatique et Internet au Certificat Informatique et Internet Un nouveau Certif pour les profs Medialog 51 septembre 2004 p 42 45 Document disponible en ligne http www ac creteil fr medialog ARCHIVES 1 n051 htm Haymore Sandholtz J Ringstaff C amp Owyer D C 1998 La classe branch e Enseigner l re des technologies Paris CNDP Titre original Teaching with Technologies 86 Creating Student Centered Classroom 1997 New York NY Teachers College Press Lafosse A 1993 La vie en fax Cahiers p dagogiques 314 315 p 74 77 Lagrange J B Lenfant A amp Vincent J 2003 Appropriation des outils TIC par les stagiaires IUFM et effets sur les pratiques professionnelles Communication PNE Liautard D 1997 Comment l cole peut profiter du multim dia La lettre de l ducation 211 20 octobre 1997
40. l utilisation des TICE F mais l ensemble des formateurs L impact de ces formations a t positif vraiment pour ceux qui les ont suivies mais quand m me il y en a beaucoup qui sont pass s au travers donc ce n Jest pas suffisant D Les formateurs qui n ont pas ces exp riences ant rieures semblent manquer de confiance en eux Ce qu a fait la coll gue en co gestion c est tr s impressionnant et quand elle le montre d autres coll gues y compris d autres disciplines ils sont demandeurs ils disent mais moi je suis pas capable de faire a Il faudrait tellement de temps pour apprendre a qui va me former F Il ne suffit cependant pas de proposer des formations de formateurs pour que les formateurs y participent on va tout de suite dire aux gens Attention a va vite venir alors on vous offre des formations en fin de l ann e D apr s ce qu il me disait il n y a pas beaucoup d inscrits parce que il y a aussi le probl me c est que la formation de formateurs vu la charge de travail les gens peuvent pas souvent D Concernant les besoins en formation de formateurs les formateurs r pondent essentiellement en terme de r flexion didactique en quoi les TICE am nent dans la discipline quelque chose qui ne peut pas tre fait par des outils traditionnels H Tr s souvent une fois la prise en main r alis e la partie r flexion est un peu oubli e ou escamot
41. les indicateurs les R flexion sur les moments les activit s les lieux les personnes suivi distance Utilisation de plate forme FOAD a port sur l analyse ace niveaux de Analyse des activit s des pr parations de 5 comp tence personnelles et de stage s ances Amiens PE2 pr paration des stages Aucun Bourgogne Comp tences C2i niveau 1 En cours d laboration En cours d laboration Bretagne Accompagnement et Pas sp cifique cette ann e Franche Comt Les comp tences sont mobilis es au cours des activit s men es par les Suivi assur par un formateur TIC et un formateur disciplinaire Validation en continu Documents d pos s sur la plate forme formations g n rales et dans la pr paration du m moire Pas de modifications stagiaires Haute Normandie Rouen Fiche de suivi Attente a pr existante Limousin Attente Attente Attente Lorraine Impossible dans les Pas de modifications 75 Suite du tableau 10 Les modifications apport es aux dispositifs de formation IUFM Lieux et temps pour mobiliser les comp tences Suivi des activit s des stagiaires Dispositif de validation envisag Lyon Midi Pyr n es Toulouse Comp tences Al A3 B1 B2 et B4 dans la plupart des modules de formation Prise en compte de l usage qualitatif et quantitatif des outils de bureau virtuel Validation obligat
42. les moyens de recueillir les donn es et d avoir un outil num rique de traitement et d valuation L objectif du s minaire tait de faire le point sur ce qui tait engag dans les diff rents IUFM pour aller vers un portfolio num rique qui soit interop rable c est dire qui puisse passer d une plate forme une autre 4 LE CALENDRIER GENERAL DE LA MISE EN PLACE DU C2i2e La mise en place du C212e se d roule en trois phases 4 1 LA PHASE 1 EST DEDIEE A LA CONCEPTION DU PROJET 4 2 4 3 Construction des groupes constitutifs du projet ler trimestre 2004 Parution d un texte de cadrage au B O n 11 du 11 mars 2004 laboration du r f rentiel et du cahier des charges de l exp rimentation par le groupe d experts de mai en octobre 2004 Suivi et validation du r f rentiel par le comit de pilotage d avril en octobre 2004 LA PHASE 2 CORRESPOND A LA PERIODE DE L EXPERIMENTATION Appel exp rimentation du C2i niveau 2 enseignant la CDIUFM et recueil des candidatures juin 2004 S minaire de pr sentation du C2i niveau 2 enseignant de ses enjeux et du cahier des charges novembre 2004 Production d un texte officiel d cembre 2004 Exp rimentation mise en place et recueil d informations d cembre 2004 juin 2005 Bilan interm diaire avec l ensemble des exp rimentateurs avril 2005 Rapport final novembre 2005 LA PHASE 3 EST LE TEMPS DE LA GENERALISATION
43. ligne par les personnes charg es de l exp rimentation C212e des diff rents IUFM concern s Notons toutefois qu il n a pas t demand comment ont t labor es les r ponses apport es travail personnel du charg d exp rimentation ou bilan d une concertation impliquant diverses personnes comit ou groupe de pilotage formateurs direction 1 LE PERIMETRE DE L EXPERIMENTATION Les responsables de l exp rimentation devaient renseigner un tableau en quatre points concernant les populations de stagiaires participant l exp rimentation discipline site nombre de stagiaires et crit re de choix D autre part deux points concernaient les Concernant l IUFM de la R union la mise en ligne tardive de sa fiche descriptive le 22 avril n a pas permis de la traiter en m me temps que les autres fiches Cette situation s explique en partie par le fait que les liaisons avec la m tropole sont lentes et al atoires populations de formateurs nombre et qualit des formateurs assurant le suivi nombre et qualit des formateurs assurant l valuation 1 1 LES POPULATIONS DE STAGIAIRES Nous faisons dans un premier temps le point sur les populations de stagiaires impliqu es dans l exp rimentation C212e 18 IUFM sur les 21 ont impliqu des stagiaires Professeurs des Ecoles PE2 dans l exp rimentation 19 IUFM sur les 21 ont impliqu des stagiaires Professeurs de Lyc es et Coll ges PLC2
44. n 42 du 23 11 2000 Le niveau 2 renomm B21 coll ge atteindre la fin du coll ge est d ploy galement B O E N n 42 du 23 11 2000 Le niveau 3 renomm B21 Iyc e CFA circulaire du 25 avril 2002 a t exp riment au cours de l ann e 2002 2003 dans les lyc es et lyc es professionnels Le Certificat Informatique et Internet C21 concerne l enseignement sup rieur et comprend deux niveaux Le C21 niveau 1 g n ral devrait tre acquis avant la fin de la licence circulaire n 2002 106 du 30 avril 2002 Il a t exp riment sur 38 tablissements durant l ann e universitaire 2003 2004 il est g n ralisable sur l ensemble des tablissements de l enseignement sup rieur circulaire N 2005 051 du 7 4 2005 Nous s parons dans cette pr sentation le C21 niveau 1 du C21 niveau 2 en raison d une certaine rupture entre ces deux certificats Le C21 niveau 1 s inscrit directement dans le prolongement des brevets puisqu il valide la ma trise des comp tences d finies dans le r f rentiel d instrumentation des l ves et des tudiants Le C21 niveau 2 valide la ma trise de comp tences professionnelles comp tences ayant trait en particulier la capacit utiliser les TICE dans les pratiques professionnelles dans le cadre de la responsabilit ducative comme dans celui de la responsabilit p dagogique Ces comp tences doivent permettre aux enseignants d voluer et de co
45. oivent effectivement que ce que dit le Minist re ce n est pas pour se faire plaisir c est parce que derri re on joue 10 ou 15 ans d avenir Quand je leur raconte ce qui s est pass pour le plan IPT ils s aper oivent que ce n tait pas gratuit qu il y avait des intentions fortes des enjeux normes qu ils vivent aujourd hui E M me s il comportait une part de bricolage On est sorti depuis le plan IPT de l artisanat o on travaillait uniquement avec des gens convaincus qui taient pr ts donner du temps et qui d veloppaient l poque il fallait m me qu ils d veloppent On est sorti de cet aspect artisanat G il a permis des avanc es notoires J ai de nombreux exemples aussi l cole l mentaire o d j les coll gues utilisaient la fameuse valise qui tait fournie avec le r seau valise dans laquelle il y avait des logiciels qui recouvraient diff rentes disciplines D Il n a cependant pas entra n la masse des enseignants Sa principale faiblesse semble avoir r sid dans l absence de r flexion sur le lien entre les pratiques p dagogiques existantes et les usages de ces nouveaux outils Mangenot 2003 et sans doute dans le fait que l attribution de moyens pr c dait l expression de besoins Quand un enseignant on lui donne l outil et on lui dit Voil Je tai achet un outil Et voil ce que tu peux faire avec syst matiquement il est
46. pas cit comme source de difficult s La formation puis la mise en uvre de ces comp tences peut se faire dans l IUFM puisqu il n y a pas de lien direct avec les classes La formation aux comp tences g n rales li es l exercice du m tier et l valuation de leur acquisition ont sur certains IUFM t pratiqu es par les formateurs TIC pour qui certaines comp tences ne pr sentaient pas un caract re de nouveaut On constate que si la comp tence A 1 3 pose des difficult s li es en particulier l quipement en revanche la comp tence du domaine A qui est le souvent cit e comme probl matique est la comp tence A 2 2 qui a d j un lien avec les pratiques de classe 4 2 LES COMPETENCES NECESSAIRES A L INTEGRATION DES TICE DANS SA PRATIQUE Les comp tences du domaine B sont plus souvent cit es comme probl matiques et m me d une mani re g n rale Nous relevons par exemple quelques r ponses Celles qui sont li es au terrain quand il n y a pas suffisamment de terrain Celles qui r v lent une int gration r elle dans les quipes p dagogiques une professionnalisation Dans le domaine B 1 Travail en r seau avec l utilisation des outils de travail collaboratif c est la comp tence B 1 3 Concevoir des situations de recherche d information dans le cadre des projets transversaux et interdisciplinaires qui a pos le plus de probl mes Les comp tences du domaine B
47. privil gier les aspects didactiques donc tre sp cifique une discipline ou un groupement de disciplines J ai tr s rapidement vu que les formations informatiques taient nulles m me si c tait fait par des gens comp tents On a dit 67 Ecoutez il ne faut pas faire des TIC comme ils le faisaient apprendre utiliser Word apprendre utiliser Excel point d connect de la discipline mais il faut l apprendre dans le cadre d une discipline Et elle doit aussi tenir compte de la r alit de terrain ce qui signifie que les formations en tablissements seraient privil gier Pouts Lajus amp Rich Magnier 1998 Cependant la formation ne doit pas se limiter au seul domaine disciplinaire et didactique elle doit aussi permettre le d veloppement de comp tences transversales Alors la peur qu on a c est que a se r duise au champ disciplinaire c est dire que la partie un petit peu transversale soit n glig e F Les TICE sont un enjeu la fois transversal avec tous les enjeux d acculturation scolaire B Quand on travaille avec des gens de second degr ils ont beaucoup de mal faire le lien avec les autres disciplines C est a la difficult E ainsi les Conseillers Principaux d Education comme les enseignants disciplinaires trouveront des champs dans lesquels ils pourront introduire de mani re pertinente les technologies Effets sur la profession
48. puisqu il s agit de donn es chiffr es 7 Voir la d p che de l AEF du 9 mai 2005 82 Il s agissait de donner les comp tences qui ont pu tre valu es chez la majorit des stagiaires ayant particip l exp rimentation et les comp tences dont l valuation a t plus probl matique Nous proposons une pr sentation synth tique des r ponses recueillies 4 1 LES COMPETENCES GENERALES LIEES A L EXERCICE DU METIER Dans l ensemble les comp tences du domaine A sont le plus souvent valu es et elles ne sont jamais pr sent es comme posant des difficult s g n rales Les comp tences du domaine A 1 Ma trise de l environnement num rique professionnel ont souvent t valid es au cours de la phase d exp rimentation La comp tence 1 3 Choisir et utiliser les ressources et services d un espace num rique de travail ENT a cependant pos parfois des difficult s Le domaine A 2 D veloppement des comp tences pour la formation tout au long de la vie semble poser plus de difficult s en particulier la comp tence A 2 2 Se r f rer des travaux de recherche liant savoirs apprentissages et TICE Ceci peut tre reli l id e plusieurs fois mise lors des entretiens d un manque de recherches ou de diffusion de recherches sur les technologies en ducation Le domaine A 3 Responsabilit professionnelle dans le cadre du syst me ducatif n est
49. question devra tre approfondie lors des entretiens en prenant en compte d une part le point de vue des responsables de l exp rimentation d autre part le point de vue des membres de l quipe de direction et en croisant les IUFM o les relations ont t facilitatrices et les IUFM o elles ont pu constituer un frein 5 3 DIVERS Quelques remarques diverses ont t faites Nous nous int ressons celles qui apportent une nouveaut par rapport aux points voqu s pr c demment La plupart concernent la formation et l valuation Il est soulign qu il faut mettre en place de v ritables dispositifs de formation et ne pas se contenter de valider des acquis point qui nous para t fondamental L valuation est interrog e sur la construction de parcours de validation sur la place de l auto valuation sur le statut des valuateurs formateurs 22 Pour clore cette premi re partie nous pouvons souligner l existence d une recherche INRP qui peut fournir des outils d analyse IUFM de Basse Normandie et une remarque g n rale sur le dispositif jug lourd mais enthousiasmant Il APPROCHE QUALITATIVE Pour compl ter les donn es recueillies sur la plate forme nous avons proc d des entretiens semi directifs Apr s une pr sentation de la m thodologie d finie pour les entretiens nous d velopperons successivement trois points les questions relatives la formation et la validati
50. qui semble un l ment cl de la r ussite Ne pas m nager son nergie pour convaincre les responsables souvent peu int ress s au domaine des TICE de l importance du C2i2e L entr e qui les pr occupe est celle du poids de la validation quand elle sera obligatoire lors de la g n ralisation Le dispositif de validation doit rester suffisamment souple afin de ne pas devenir un nouvel objet d valuation Il doit s int grer au dispositif g n ral de validation des stagiaires Il ne suffit pas d avoir des exigences aupr s des stagiaires encore faut il pouvoir les aider y r pondre Comment sans contenus sp cifiques apporter ces r ponses D o l id e fondamentale pour nous de faire reposer l acquisition des comp tences sur des contenus de formation et des situations d apprentissage encadr es Sans aide sp cifique dans l horaire de base ce serait un travail du stagiaire qui se trouverait alourdi et alors combien de renoncements devrons nous nous attendre 5 ELEMENTS FAVORABLES ET DIFFICULTES ENVISAGEES 5 1 DESCRIPTION DU CONTEXTE Les responsables de l exp rimentation taient ensuite invit s d crire le contexte qu ils jugeaient comme favorisant la mise en place de l exp rimentation dans leur IUFM Il y a eu 19 r ponses cet item Certaines d entre elles portent sur les effets observ s et sur les attentes de l exp rimentation Il s agit en g n ral de profiter
51. r f rence Actuellement le mod le de la construction des connaissances inspir du constructivisme et du courant de la cognition situ e est privil gi dans les discours et les crits li s l ducation et la formation il prend la place des mod les de l accumulation Une remarque d un participant aux entretiens Est ce qu on peut estimer que quelqu un qui n utilise que des logiciels de rem diation utilise les TICE dans sa classe Or il en est persuad E souligne la crainte que ne se d veloppent au sein de l ducation les seuls logiciels d entra nement syst matique d j fortement commercialis s en direction des usages priv s ces logiciels qui sont les plus faciles concevoir tant sur le plan didactique et p dagogique souvent les plus simples utiliser Les premi res utilisations de l informatique en direction de l apprentissage comme les machines enseigner de Skinner sont d ailleurs n es de l av nement et de l essor du b haviorisme et des th ories de l apprentissage D une mani re g n rale les diff rentes conceptions de l apprentissage sont sous jacentes aux pratiques que l enseignant soit ou non en mesure de les conceptualiser L enseignant doit mettre en uvre tout ce qui lui semble adapt pour que ses l ves apprennent partant il est incit faire bon usage de la vari t des possibles au cours des s ances d enseignement qu il conduit Ainsi
52. reprises Ces r ponses am nent moduler celles qui portent sur l autodidaxie Il semble que les formateurs qui utilisent les TICE dans leur formation ont eu l occasion d en faire des exp riences professionnelles J ai fait des stages particip des groupes de secteur avec des groupes pluridisciplinaires suscit dans mon tablissement des changes en Lettres autour des TICE en liaison avec un projet rectorat en 1989 puis travail au CRDP avec une documentaliste mordue de TICE participation un projet europ en TRENDS J des exp riences tr s souvent soit dans leurs classes quand ils taient enseignants soit dans leur pratique avec les stagiaires F Et ils sont rapidement devenus les formateurs de leurs propres coll gues les gens s int ressant aux TICE et vers s dans le d partement TIC sont devenus tr s rapidement formateurs de formateurs H au bout de la 3 ann e de PIUFM des formations de formateurs ont t mises en place d j sur les outils et ensuite de fa on plus progressive sur l int gration et l usage disciplinaire c est dire avec un prof de discipline qui ma trise les TICE qui se charge de la formation de ses coll gues ou des ma tres formateurs D A l approche de la g n ralisation de la mise en place du C212e la question de la formation de formateurs prend une autre dimension puisqu il ne s agit plus de former ceux qui ont un go t certain pour
53. serait personnelle dans laquelle le stagiaire aurait seul l acc s cette partie o il mettrait tout un tas de documents autour des TICE qu il juge n cessaires et int ressants Et une partie portfolio valuation dans laquelle il verserait de la premi re partie dans la deuxi me partie tout ce qui lui semble bien fait et utile pour sa validation et qui serait l accessible au formateur qui lirait renverrait des critiques ventuelles en cours d ann e et finirait par valider en fin d ann e H Le portfolio questionne ouvertement la formation et surtout l valuation car l objet qui serait propos la validation ne serait pas forc ment d termin a priori par le formateur mais pourrait tre propos par le stagiaire le portfolio pourrait tre une r ponse qui rendra a possible Mais ce n est pas qu une question d outils c est une question de conception de l valuation qui est en jeu A Il est complexe de faire le tour de la question de l valuation par le portfolio mais nous pouvons relever quelques points dont certains d ailleurs ne sont pas propres l valuation au moyen du portfolio Pour le stagiaire Qu est ce qui va lui permettre la prise de conscience de l existence de ses propres comp tences Comment construire la preuve de ses comp tences Quel accompagnement du processus est il n cessaire Dans quelle mesure faire confiance au formateur qui rappelons l
54. si vous consid rez que 100 heures sont absolument n cessaires vous pouvez toujours les proposer mais il faudra que vous fassiez 30 heures de FOAD et a vous sera r mun r B cet effet sera d autant plus marqu que tous les formateurs devront s investir dans l usage didactique des TICE et non plus la seule tranche de formateurs motiv s qui ne comptait pas ses heures En effet la charge de travail impos e par les formes d enseignement int grant les technologies est sup rieure la charge de travail habituelle Pouts Lajus amp Rich Magnier 50 1998 et ne peut donc en aucun cas tre consid r e comme une source de moyens r cup rables par rapport aux formations en pr sentiel Effets sur l ing nierie de formation La direction a des attentes vis vis des informaticiens pour qu ils accordent la place qui revient aux didacticiens dans l int gration de l informatique et de l Internet dans l ducation comme nous l avons montr pr c demment pour qu ils ne se consacrent pas qu aux aspects techniques C est l ensemble d un tablissement non seulement les p dagogues mais aussi les techniciens les services administratifs c est l ensemble d un tablissement qui doit tre mobilis quand on se donne des objectifs y compris qui sont de nature p dagogique comme c est le cas avec le C2i B et qu ils n estiment pas tre les uniques d tenteurs des connaissances et des
55. suivi des activit s des stagiaires en vue de la validation des comp tences Le plus souvent le suivi est envisag au moyen d une fiche de validation puisque 10 r ponses mentionnent explicitement des fiches Viennent ensuite les syst mes d information num riques comme plates forme site collaboratif ENT ou application en ligne cr e sp cifiquement cet effet forum 8 r ponses en mentionnent l utilisation mais ces r ponses font souvent r f rence l utilisation simultan e de plusieurs outils 1 e forum plus plate forme Par ailleurs 6 r ponses mentionnent le port folio pr cisant parfois qu il sera en version exclusivement num rique ou en version mixte num rique et papier 5 r ponses mentionnent l existence de cahier des charges contrat projet gestionnaire de comp tences grille de positionnement A titre d exemples nous pouvons relever que l IUFM de Bourgogne a construit un cahier des charges comprenant carnet de bord grille de comp tences fiches d auto valuation et fiche de suivi individualis que les fiches de validation instaur es par l IUFM de Lyon permettent au stagiaire de retrouver les comp tences les personnes ressources et les lieux de la certification que l IUFM des Pays de la Loire propose un projet dans lequel le stagiaire n gocie un contrat avec les formateurs 13 expose ses objectifs et le contexte de d veloppement de ses comp tences assure la mise en vidence des progr
56. technologies et laissant croire par exemple que la mise disposition d informations suffit la construction des connaissances ou que la mise disposition d outils de communication suffit cr er les conditions d une communication r elle serait tout aussi aberrante Une v ritable r flexion doit tre men e sans passion sur l int r t des technologies e g Chaptal 2003 Parce qu elles offrent des possibilit s importantes notamment au niveau de la recherche et la pr sentation des informations et au niveau de l aide aux activit s de lecture d criture de r solution de probl mes les technologies ouvrent ind niablement des perspectives immenses pour les apprentissages La pr sence de moyens techniques n engendre pas de facto les m thodes n cessaires pour une utilisation efficace L inscription dans une question soci tale ne fait pas dispara tre la sp cificit de la formation dans le milieu scolaire a ne fait pas dispara tre la pertinence des activit s de formation a les d place vers des zones de techniques plus professionnelles des zones d expertise professionnelle qui peuvent d ailleurs dans l avenir fonder de plus en plus l originalit professionnelle des enseignants par rapport d autres usages des TICE B La recherche doit se saisir de ces questions et valoriser les r sultats Je crois que le recours aux TICE dans les pratiques professionnelles des profs avec les l ves
57. tences sont construites hors des dispositifs de formation Il faut faire confiance l auto valuation d une part parce qu on n aura jamais la capacit suffisante faire des formations concernant tous les aspects des TICE donc il y a une partie qui rel ve de l autoformation Donc qui dit autoformation dit auto valuation en partie D L auto valuation suppose que les formateurs aient confiance en leurs stagiaires Par un effet de rebondissement cette confiance peut se r percuter en classe les stagiaires l accordant ensuite leurs propres l ves quand on travaille avec des enfants il faut faire confiance aux enfants donc nous il faut qu on fasse confiance nos stagiaires D Moi je dis il faut leur faire confiance ce sont des jeunes adultes si veut en plus qu ils r percutent a dans les tablissements o ils vont aller il faut vraiment leur faire confiance F Il semble cependant qu il ne soit pas simple de s auto valuer Mais ce qui me g ne dans l auto valuation c est le manque d indicateurs comment une personne peut elle s valuer K et que cela peut d sengager le formateur L auto valuation je trouve que c est une mani re pour les formateurs de se d gager de leurs propres responsabilit s K Si comme modalit unique l auto valuation ne s av re pas forc ment tre adapt e en revanche il semble qu on peut coupler l auto valuation avec des moda
58. une r flexion sur les technologies couvrant des aspects vari s comme une utilisation raisonn e des outils la conscience des possibilit s et limites des traitements informatiques un regard critique face aux r sultats des traitements informatiques et l identification des contraintes juridiques et sociales Les comp tences TIC construites progressivement tout au long de la scolarit et de la formation sont valu es des moments cl s qui correspondent des fins de cycles scolaires universitaires ou de formation Les comp tences acquises sont attest es travers un brevet et des certificats se d clinant eux m mes sur les diff rents niveaux Le Minist re de l Education Nationale a d pos la marque B2i Brevet Informatique et Internet qui d signe et sp cifie les comp tences devant tre acquises pour obtenir la d livrance du brevet Le B21 l attention des l ves de la maternelle au lyc e comprend trois niveaux La d nomination B21 niveau 1 est remplac e par B21 cole la d nomination B21 niveau 2 est remplac e par B21 coll ge la d nomination B21 niveau 3 est remplac e par B21 lyc e CFA circulaire N 2005 135 du 9 9 2005 Le niveau 1 renomm B21 cole qui v rifie l acquisition des comp tences que les l ves peuvent ma triser l issue de la scolarit primaire est int gr aux programmes depuis la rentr e 2002 Note de service n 2000 206 du 16 novembre 2000 B O E N
59. une fois avaient particip une s quence donc c est observer une s ance avec les TICE deux c est je m engage en tant qu enseignant animer une s ance et apr s on en fait l analyse pour moi c est la meilleure pratique p dagogique qui puisse exister actuellement dans la formation mais qui n est pas suffisamment d velopp e D La formation des formateurs Des diff rences importantes semblent exister entre les formateurs tant au niveau de la ma trise des comp tences techniques que dans l avanc e de la r flexion sur l int gration des technologies dans l enseignement 29 Lorsque l on demande aux formateurs participant aux entretiens de dire propos d eux m mes ou de leurs coll gues qui ont form les stagiaires au C21 quand et comment ils se sont eux m mes form s l usage p dagogique des technologies les premi res r ponses sont centr es sur l autoformation beaucoup d autodidactisme H Je suis mes yeux une autodidacte J beaucoup de gens ont appris par eux m mes D H las On s est form s souvent tout seul sur le tas en dehors du temps de travail F Viennent ensuite des r f rences diff rentes formations quelques stages nous ont t propos s il y a quelques ann es par lex MAFPEN ensuite il y a eu essentiellement une formation par la recherche H et le plan IPT Plan Informatique Pour Tous de 1985 est cit plusieurs
60. une visite tu vas pas forc ment tomber au moment o il y a une pratique TICE pertinente surtout dans les coles o ce sont des salles r seau D Car l id al semble bien tre une visite en classe pour voir une s ance int grant les TICE soit une 3 visite sp cifiquement autour d une s ance utilisant les TICE ou alors fait par le CP H Les contraintes notamment temporelles sont donc tr s fortes Comment valuer les comp tences L valuation est complexe et des modules ind pendants faciliteraient l valuation Jl y a une contradiction qui n est pas r gl e entre le souci de l institution de rep rer le montage des usages et le fait que la formation est penser pour int grer ces usages dans tous ces dispositifs cela conduit tre tent par une vision modulaire du C2i on sait bien valider ce que l on d tache or c est une r flexion transversale que l on doit avoir mais alors le risque c est que l on ne rep re plus aussi ais ment ce que le stagiaire construit comme comp tence A mais risqueraient de bloquer l int gration des TICE dans les disciplines on devrait retrouver des l ments des r f rentiels de comp tences dans des rubriques qui concernent le m moire professionnel l valuation des modules d enseignement et les stages en responsabilit Si c est quelque chose qui est compl tement d tach d connect les gens diront ce n est pas notr
61. usages li s aux machines Et puis y a un autre revers qui est port par les techniciens et ing nieurs qui disent Est ce que c est bien utile tout a Est ce que a sert quelque chose qu on mette des ordinateurs dans les mains des enseignants Qu est ce qu ils en font d abord donc un regard la fois de doute et de suspicion comme si la technique devait rester chez les techniciens B Pour clore la section direction comme nous l avions d j relev dans l analyse des fiches descriptives l implication des directions est un l ment de contexte n cessaire l int gration des technologies dans la formation des enseignants Pour promouvoir la mise en place du C212e il est n cessaire que les directions portent ce projet qu elles fassent en sorte que tous les membres des IUFM s impliquent leur niveau et reconnaissent mutuellement leur r le enfin elles doivent mettre en place les conditions mat rielles favorables une int gration r ussie 5 4 LES TUTELLES Nous pr sentons dans cette partie les directions du Minist re et les corps d Inspection nous rappelons que nous avons fait le choix d int grer les r ponses concernant la CDIUFM directement dans la section pr c dente consacr e la direction des IUFM Les directions du Minist re Leur r le est en g n ral consid r comme tr s important et pas seulement au niveau financier Il consiste impulser une politique au
62. uvre de la construction des comp tences I Les repr sentants de la direction devaient r pondre deux questions La premi re question concernait les cons quences de la mise en place de l exp rimentation et de la g n ralisation 38 sur les plans de formation Notons concernant les plans de formation qu ils ne sont pas modifiables volont comme le souligne l un des participants les plans de formation sont habilit s par le Minist re dans le cadre d un contrat quadriennal il convient donc d int grer la probl matique du C2i dans les plans de formation tels qu ils sont B L influence peut porter sur la pr sence d heures de formation aux outils qui deviendraient obligatoires La cons quence est une tr s l g re modification au niveau des plans de formation que l on envisage notamment on n avait pas pour les PLC2 de module obligatoire L id e c est de fixer un module de 6 heures pour tous de fa on s assurer d un minimum de comp tences sur les outils technologiques qui vont servir de support Apr s les activit s se d clineront soit dans la formation transversale soit du travail personnel soit du travail en groupe soit dans les formations disciplinaires C G n raliser c est faire en sorte qu un travail de base sur la ma trise des outils soit propos tous avant des formations plus cibl es L influence peut porter sur les modalit s de suivi de la formation D
63. vous d crire pr cis ment un exemple de cas o vous avez tergivers sur l atteinte ou non atteinte de la comp tence Pr cisez les l ments qui ont permis de d cider Si l on part du principe que l usage p dagogique des technologies n cessite des comp tences techniques et des comp tences p dagogiques Comment valuer les comp tences des stagiaires qui o Y a t il des points de vue qui s opposent sur ce qu il faut valider ou non Comment s il n y a pas consensus coordonner diff rents points de vue Quelle place accordez vous l auto valuation L ORGANISATION DE LA FORMATION Pas de question sp cifique mais possibilit de s exprimer LES ACTEURS DECIDEURS Pour chacun des acteurs d cideurs suivants pourriez vous d finir les r les qu ils devraient jouer selon vous donner votre avis sur leur implication r elle versus retrait dans l exp rimentation et donner votre point de vue sur le regard qu ils portent sur les certifications LES FORMATEURS En plus des trois points cit s Pourriez vous caract riser en quelques mots les formateurs impliqu s ou qui s impliqueront sans r ticence dans l usage p dagogique des TIC Discipline ge sexe Pourriez vous caract riser en quelques mots les formateurs les plus r ticents L INGENIERIE DE FORMATION Pr cisez quelles personnes elle correspond avant de r pondre aux trois questions LA DIRECTION LES TUTEL
64. 70 Limousin 90 Lorraine 100 Lyon 80 Midi Pyr n es Toulouse 33 Montpellier 90 Nice Cela d pend des comp tences Paris 30 Pays de la Loire PE2 45 PLC2 53 Alsace Cr teil 85 La R union 90 3 Le tableau d taill des populations est pr sent en annexe annexe 4 71 Les donn es fournies par les IUFM de Aix Marseille Bourgogne et Nice soulignent certaines difficult s li es la validation Il existe des disparit s selon les comp tences certaines tant plus souvent valu es voire valuables que d autres La question du nombre de comp tences qu il fallait valider pour obtenir une validation du C2i2e tait ouverte cette ann e En revanche pour la phase de g n ralisation le nombre de comp tences valider a t officiellement fix par le Minist re Compte tenu du fait que tous les stagiaires ne sortiront pas de la formation initiale avec l ensemble des comp tences C212e valid es une chelle de degr d acquisition des comp tence peut tre envisag e Les donn es qualitatives compl mentaires seront pr sent es dans la partie consacr e au r f rentiel de comp tences 1 2 LES POPULATIONS DE FORMATEURS Sur les fiches bilan nous avions demand le pourcentage de formateurs impliqu s dans l exp rimentation En fait nous avons r alis qu il tait difficile de faire ce calcul en raison de la disparit des services En effet les services ne son
65. C devraient faire partie de la formation en g n ral Il ne s agit pas de faire des l ves des sp cialistes des technologies mais de leur apporter une formation suffisante formation n cessaire en tant que citoyen D Les TIC interpellent l cole sur sa capacit pr parer les jeunes g n rations dans des soci t s futures o les TIC impr gneront tous les aspects de nos soci t s B notamment parce que l cole est le lieu d une formation r gie par les principes de la R publique Notre soci t est en train de changer et ces changements c est le r le de l cole avec un grand E pour viter justement tout ce qui est fracture sociale diff rences et autres C est eux de faire passer E L int gration des technologies de l information et de la communication dans le syst me ducatif en g n ral partant dans la formation des enseignants en particulier r pond donc une n cessit sociale Un outil conna tre outil incontournable pour nos stagiaires pour rester en phase avec nos l ves et la soci t J Injonctions et incitations et leurs effets sur les pratiques Pour r pondre aux besoins de la soci t diff rents plans et actions ont vis inciter et enjoindre les enseignants introduire les technologies dans leurs pratiques de classe L int gration des technologies dans le syst me ducatif n est donc pas nouvelle Je n aime pas ce terme d
66. CE salle multim dia avec un logiciel ou classe enti re avec un vid o projecteur I sinon le travers serait celui d une approche mod lisante Mais on peut parier sur l esprit libre des formateurs Les convaincus pas innovants attendent de ces gens l une aide et apr s ils font leur choix K 5 3 LA DIRECTION Nous avons int gr les charg s de mission TICE dans la direction car comme nous l avons crit en pr sentant les participants aux entretiens le charg de mission TICE peut tre directement le repr sentant de la direction pour les technologies comme c est le cas dans l un des IUFM de la population L int gration des charg s de mission dans les quipes de direction est d ailleurs une id e partag e je mets la charg e de mission TICE et multim dia int gr e dans la direction parce que c est elle qui permet la direction de suivre les volutions et de f d rer la politique A La direction comprend aussi les responsables des diff rents centres ou sites de formation Les responsables de site ont permis aux quipes de formateurs qui souhaitaient s impliquer dans l exp rimentation de se r unir et de la mettre en uvre il y a d j des initiatives de la part des responsables de site pour organiser la g n ralisation I Par ailleurs la CDIUFM n tant pas proprement parler une autorit de tutelle nous avons choisi d int grer les r ponses portant sur la Con
67. Divers Pourcentage de r pondants par niche sur les 21 IUFM 81 12 19 14 14 Pourcentage de difficult s rep r es dans chaque niche par rapport l ensemble des difficult s rep r es 50 31 7 5 7 Concernant la nature des difficult s rencontr es au niveau des formateurs et des stagiaires les difficult s les plus souvent exprim es rel vent essentiellement de questions de connaissances et de comp tences puis de motivation enfin de charge de travail Le tableau 7 pr sente les pourcentages de r ponses pour chacun des types de difficult Tableau 7 Pourcentages de r ponses pour chacune des classes de difficult Connaissances Motivation Charge de Divers et comp tences travail Pourcentage de r ponses pour chaque type de difficult 45 36 15 4 Nous pr sentons ci dessous le d tail des difficult s relev es dans chacune des niches Difficult s situ es au niveau des formateurs 17 IUFM font part de difficult s au niveau des formateurs cette niche de difficult s est pr sente dans 81 des IUFM Les r ponses fournies annoncent souvent plusieurs difficult s rep r es d o un nombre total sup rieur au nombre de r pondants 29 difficult s sont rep r es soit 50 du nombre de difficult s rep r es 13 r ponses concernent le manque de volont de mobilisation de motivation d implication ainsi que les comportements et posit
68. Il y a un deuxi me groupe qui constitue maintenant une forte minorit des formateurs qui sont dans des processus de choix et qui vont au del bien au del des usages personnels C est vraiment des formateurs par exemple qui ne con oivent plus de faire cours sans un vid o projecteur qui se battent les salles informatiques qui mettent leurs cours en ligne Il y a une autre forte minorit de formateurs qui eux sont plut t sur des usages personnels et non professionnels mais qui sont peu hostiles Puis il y a une petite minorit des formateurs qui sont vraiment eux des r sistants c est pour des raisons id ologiques Il y a un refus des technologies qui sont associ es des formes de prol tarisation ou de contr le de l activit du formateur B Il ne faut peut tre pas dramatiser la situation car le moment semble opportun Moi je ne me bats plus contre cette petite minorit d opposants parce qu elle a peu de puissance Donc moi l dessus du point de vue des formateurs la situation g n rale c est que si on veut dans les instances dirigeantes si on veut booster si on veut vraiment donner un coup d acc l rateur brusquer un peu les choses le moment est bien choisi B n anmoins un des points nodaux de la mise en uvre du C212e dans les IUFM pourrait tre la question de l int gration de tous les formateurs dans une approche qui soit vraiment collaborative les plus avanc s jouant un r
69. LES DIRECTIONS DU MINISTERE CDIUFM INSPECTIONS LE RAPPORT AUX TICE RAPPORT GENERAL AUX TECHNOLOGIES Quel est selon votre point de vue la juste place des technologies dans l enseignement en g n ral et dans la formation des enseignants en particulier SENTIMENT GENERAL SUR L EXPERIMENTATION R ussite Diriez vous que dans votre IUFM l exp rimentation a plut t chelle de 1 4 Compl tement chou plut t chou plut t r ussi compl tement r ussi Pourquoi Influence Diriez vous que l exp rimentation a eu une influence chelle de 1 4 Tr s n gative plut t n gative plut t positive tr s positive en expliquant votre point de vue Sur l IUFM dans son ensemble formateurs direction plan de formation Ailleurs IDENTIFICATION Statut de la personne participant l entretien Historique de son statut et de la construction de ses comp tences en lien avec les technologies 90 Annexe 3 Grille d entretien l attention des formateurs LE REFERENTIEL DE COMPETENCES Pas de question mais possibilit de s exprimer LES META CONNAISSANCES POUR FORMER ET VALIDER FORMER Comment concevez vous une formation TICE Quels sont les besoins en formation de formateurs A propos des formateurs qui ont form les stagiaires au C21 savez vous quand et comment ils se sont eux m mes form s l usage p dagogique des technologies VALIDER Comment voyez vous la va
70. Paris Le Monde de l ducation Linard M 1996 Des machines et des hommes Paris L Harmattan Lobato J Clarke D amp Ellis A B 2005 Initiating and Eliciting in Teaching A Reformulation of Telling Journal for Research in Mathematics Education 36 2 pp 101 136 Mangenot F 2003 L apprentissage des langues In Legros D et Crinon J dir Psychologie des apprentissages et multim dia pp 128 153 Paris Armand Colin Nielsen J 1993 Usability engineering New York Academic Press Plane S 1996b Le traitement de texte pour apprendre r crire In Groupe Eva De l valuation la r criture pp 157 183 Paris Hachette Pouts Lajus S amp Rich Magnier M 1998 L cole l heure d Internet les enjeux du multim dia dans l ducation Paris Nathan Pouts Lajus S amp Ti vant S 1999 Observation et analyse d usages des technologies d information et de communication dans l enseignement Paris Minist re de l Education Nationale de la Recherche et de la Technologie Disponible en ligne http www educnet education fr documentation etude spl st htm Rinaudo J L 2005 Pratiques enseignantes en formation de documentaliste In Marcel J F amp Piot T dir Dans et hors de la classe volution des espaces professionnels des enseignants Paris INRP Tricot A amp Tricot M 2000 Un cadre formel pour interpr ter les liens entre utilisabilit et uti
71. RAPPORT DE L EXPERIMENTATION C2i niveau 2 enseignant Rapport r dig par Catherine LOISY C R E A D TABLE DES MATIERES Table des mati res teneur annee re Reda 2 LOUE HOME E TR RE CI OR EP RU Se AR tr en 4 l Comexte dela mise en place d C212 enera RE nd E en be 4 2 V exp rimentation et le pilotage ssseeseseseseseseesseessresserssersseeesssetsseesseresereseeessseesseese 5 2 1 Comitede pilotage ans nn sue ARR a a a E REAN S 6 2 2 Grup d EPer a ne a a E A E A St nt 6 2 0 COUP BIO 1 AEE EE EEE EE E ne EE E 6 3 La mise eN UNE RS r a ee aaee CR Rene nn nr 7 4 Le calendrier g n ral de la mise en place du C212e sssseseseseseesessessresreeseesresrersreseeseesee 8 4 1 La phase 1 est d di e la conception du projet 8 4 2 La phase 2 correspond la p riode de l exp rimentation 8 4 3 La phase 3 est le temps de la g n ralisation os snonsssessesssesseeessseesseesseesseesseeesseee 8 5 L tude de la phase d exp rimentation du C212e 8 I Lan ementoe LeXPenM NAUBNE Se RES ARR EE a Rd ne 9 1 Le p rim tre de l exp rimentation sssssassesinsrennnsansennnsanenienteinds 9 l 1 Les populations de stagiaires Larmes ann eine 10 l 2 Les populations de formateurs etienne Muse nn nr tee 11 2 Le dispositif mis en place pour les stagiaires s sssnssesssesessseessressersseresseesssees
72. a certification selon votre point de vue acteurs modalit s L ORGANISATION DE LA FORMATION Quelles ont t sont ou seront les cons quences de la mise en place de l exp rimentation et de la g n ralisation sur les plans de formation Certains pensent qu il est n cessaire de cibler des activit s TICE que l on puisse d finir comme activit s de formation qu en pensez vous LES ACTEURS D CIDEURS Pour chacun des acteurs d cideurs suivants pourriez vous d finir les r les qu ils devraient jouer selon vous donner votre avis sur leur implication r elle versus retrait dans l exp rimentation et donner votre point de vue sur le regard qu ils portent sur les certifications Les formateurs demander des pr cisions le cas ch ant sur le statut des personnes r fractaires et sur les aspects sur lesquels portent leurs r ticences L ing nierie de formation d finir La direction Les autorit s de tutelles directions du minist re CDIUFM inspections LE RAPPORT AUX TICE RAPPORT GENERAL AUX TECHNOLOGIES Quel est selon votre point de vue la juste place des TICE dans l enseignement en g n ral et dans la formation des enseignants en particulier Personnellement quel lien faites vous entre TIC et TICE SENTIMENT GENERAL SUR L EXPERIMENTATION R ussite Diriez vous que dans votre IUFM l exp rimentation a plut t chelle de 1 4 Compl tement chou
73. a diff renciation TIC TICE renvoie la diff rence entre les comp tences techniques toute une s rie d usages non sp cifiques des usages g n raux par exemple le C2i niveau 1 et l usage des technologies au service de l apprentissage des usages sp cifi s professionnellement parlant quand on est du c t des l ves B Les TIC sont les outils les TICE c est la didactique G Dans le cadre de la formation des enseignants la question de la diff renciation TIC TICE renvoie galement la diff renciation des certificats La ma trise des comp tences techniques est associ e au C21 niveau 1 qui rappelons le devrait terme tre certifi e par les universit s lors de la d livrance de la licence et qui deviendra terme exigible pour le concours de recrutement des enseignants La ma trise des comp tences professionnelles est associ e au C212e Certification Informatique et Internet de niveau 2 professionnel pour les Enseignants Ces comp tences sont l objet de formation et de validation pendant la formation professionnelle Une des difficult s soulign es de mani re r currente est celle de l absence de certifications C21 niveau 1 chez la plupart des stagiaires frais moulus des concours Se pose donc encore l heure actuelle la question de la formation la ma trise des outils pendant l ann e de stage L absence de certifications C21 niveau 1 contraint la formation de di
74. a doit tre quelque chose qui est con u comme un acc l rateur et une plus value parfaitement identifi e par les profs qui ont recours aux TICE La difficult est l il y a un discours tr s fort sur leur pr sence dans l enseignement et il n y a pas tr s clairement d l ment qui permette facilement d identifier cette fameuse plus value Il faut d passer les discours d exhortation A Richard souligne qu un certain retard avait t pris dans ce domaine par rapport l installation des moyens techniques La recherche sur l utilisation des technologies a connu un essor remarquable dans les pays anglo saxons au cours de la derni re d cennie Malheureusement ces donn es sont peu connues en France parce que r centes et difficiles d acc s Ce retard semble se combler par le lancement de divers programmes de recherche Les enseignants doivent accepter ces contraintes et se saisir de ces questions au risque dans le cas contraire de perdre leur propre libert Sinon alors l cole risque d tre de plus en plus concurrenc e par d autres dispositifs rivaux tout en ensemble de dispositifs qui peuvent rogner la forme scolaire la R publique la d mocratie qui va avec la forme scolaire telle qu on la conna t Moi je redoute des probl mes de l gitimit de l cole Les tudes sur le home schooling aux Etats Unis montrent que gr ce aux nouvelles technologies et sous certaines c
75. acteurs a un r le jouer dans l int gration du C212e Les formateurs r f rents aident et forment leurs coll gues Les services informatiques participent pleinement au r sultat de la mise en place des certifications notamment parce qu ils ont une relation privil gi e aux outils et qu on attend d eux qu ils soutiennent les formateurs Le volontarisme de la direction les relations qu elle met en place avec les autres 85 acteurs et sa capacit de prendre en compte le travail distance influencent l implication des formateurs Les Rectorats et les corps d Inspection ont un r le primordial dans le r sultat de la mise en place du C212e en formation initiale car une partie de la formation se d roule sur le terrain o se situent nombre de difficult s notamment celle de trouver des formateurs de terrain chevronn s dans le domaine de l usage didactique des technologies en nombre suffisant pour r pondre aux besoins de la formation L ann e universitaire 2005 2006 est l ann e de la phase de g n ralisation du C212e les comp tences ne devant pas tre valid es de mani re obligatoire en fin d ann e La g n ralisation prendra des formes diff rentes selon les IUFM Certains IUFM veulent impliquer tous les stagiaires et tous les formateurs la phase de g n ralisation tant une sorte de r p tition g n rale sans obligation de validation Dans d autres IUFM l entr e se fera plus progressivement en se centr
76. alit et quantit de comp tences valuer L absence de v cu en tant qu l ve en compensation l utilisation vari e des TICE dans les formations l IUFM qui permette de ne pas tre confront une situation unique qui pourrait devenir un mod le La qualit d faillante des dispositifs techniques Le manque d quipement des coles et des coll ges Le manque de moyens et leur mobilisation attente d aides sp cifiques Les difficult s de mise en commun Le manque de temps L embo tement des comp tences dans le C212e la distinction des comp tences d usage et des comp tences didactiques dans le C21 de niveau 2 enseignants implique la formation et l valuation des l ves Les difficult s de mise en uvre dans les classes de primaire IV ENQUETE SUR LE REFERENTIEL 1 DONNEES RECUEILLIES PAR QUESTIONNAIRE Les IUFM participant l exp rimentation ont t interrog s sur les comp tences d finies dans le r f rentiel Pour chacune des comp tences ils devaient r pondre aux questions suivantes Cette comp tence est elle indispensable ou simplement utile Qu est ce qui para t exigible aujourd hui A terme Y a t il des publics ou contextes particuliers favorables pour la mobiliser Y a t il des publics ou contextes particuliers favorables pour l valuer Y a t il des publics ou contextes particuliers d favorables pour la mobiliser Y a t il des publics ou contextes particu
77. ans les plans de formation c est int gr On va vers le DFP le dossier de formation professionnelle G L influence du C2i2e sur un plan de formation peut tre radicale amenant une refonte globale des formations Nous allons l illustrer en donnant en d tail la r ponse d un participant et en l analysant Dans l exemple cit par B l int gration a t faite d s la construction du nouveau plan de formation 2004 2007 Oui il y a eu une influence puisque le C2i est indiqu dans le document contractuel mais l influence la plus importante dans le plan de formation c est que par del le C2i c est toute la question du rapport de la formation aux nouvelles technologies aux nouvelles perspectives offertes par les F OAD Et de ce point de vue l donc notre plan de formation pour 2004 2007 indique un processus que nous souhaitons voir aboutir en 2007 d int gration des pratiques de FOAD qui vont tre tr s fortement contributives hauteur de 20 de l ensemble des plans de formation Concr tement au cours du contrat 20 des formations en pr sentiel seront progressivement transf r es vers des formations distance en commen ant d s l ann e prochaine par 10 sur l ensemble des plans de formation L entr e de plain pied dans le processus de g n ralisation est manifeste Le risque pourrait tre que ces heures de formation ne soient pas utilis es qu elles disparaissent simplement
78. ans les technologies dans les IUFM Le devenir des formateurs sp cialis s dans les technologies semble en question Au niveau des TICE il y a certaines personnes d ailleurs qui disent Que vont devenir les formateurs TICE purs E Lors de l exp rimentation et l heure de la g n ralisation des certifications les formateurs TIC sont fortement impliqu s La plupart des formateurs TIC se sont impliqu s d s le d but de l exp rimentation Parmi ces formateurs on retrouve les formateurs TIC qui s impliquent dans toutes les facettes de la formation sont moteurs dans le d veloppement des usages des TIC et ne privil gient pas les aspects techniques des TIC I Les formateurs TIC sont d ailleurs au d part des didacticiens Au d part les formateurs TICE ils ont une double casquette ils ma trisent les contenus de formation ils ma trisent les techniques pour les mettre en place E Devront ils reprendre une place de formateur disciplinaire ou auront ils de nouvelles missions sp cifiques parce que certaines des comp tences d finies dans le r f rentiel ne sont pas d ordre disciplinaire Une partie du r f rentiel qui est vraiment tr s transversale ce sont les formateurs TICE pour le second degr qui vont s en occuper F parce que les technologies voluent sans cesse C est un peu comme a que j envisage aujourd hui lavenir de ce qu on appelait les formateurs TICE je les vois de plu
79. ant sur les formateurs et les stagiaires volontaires en imposant le C212e aux stagiaires dont les formateurs sont volontaires ou en l imposant tous les stagiaires mais sur certaines comp tences seulement La g n ralisation du C212e semble difficile sur le bassin parisien Selon lavis des participants aux entretiens et des r pondants aux questionnaires l exp rimentation a t un levier pour faire bouger les choses pour ma triser les dispositifs techniques pour l appropriation du r f rentiel pour d velopper la communication L introduction des technologies dans le milieu ducatif peut conduire repenser sa mani re d enseigner et donner de l ampleur la dimension collective de la profession enseignante partant elle peut produire des effets sur la professionnalisation des actions de formation des acteurs de la formation et du syst me ducatif dans son ensemble REFERENCES Albero B 1998 Les Centres de Ressources Langues interface entre mat rialit et virtualit Etudes de linguistique appliqu e 112 oct d c 1998 p 469 482 Paris Didier rudition Barbel P 2003 Utilit utilisabilit acceptabilit des outils de production de documents multim dias dans les situations informelles d apprentissage d tudiants de l enseignement sup rieur In Andr B Baron G L Bruillard E Actes en ligne des premi res journ es francophones de didactique des progiciels INRP GEDIAPS 10 et 11
80. ar contre le but du jeu justement c est de trouver dans chaque discipline les moments o cette technologie est plus pertinente qu une autre H leur ad quation avec les objectifs p dagogiques Nous ce qu on voudrait c est que nos stagiaires soient mieux pr par s l id e pour tel type de partie du programme je dois je peux avoir recours aux TICE et pour telle partie finalement les TICE je n en ai pas besoin F 66 leur efficacit Pour moi l utilisation des techniques de l information et de la communication ce n est pas une fin en soi ce qui m int resse c est le travail p dagogique et si besoin est et si je pense qu avec des ordinateurs ou d autres technologies je peux gagner du temps et tre beaucoup plus efficace avec les l ves alors a m int resse F Programmation et didactique L int gration des technologies dans les s ances d enseignement ne va pas de soi Les produits informatiques ont leur logique propre et ils ne peuvent pas tre int gr s dans les programmes scolaires sans une adaptation qui conditionne les relations que peuvent faire les l ves entre le travail fait en classe et le travail sur machine Selon Mangenot 2003 cette int gration serait difficile N anmoins selon E de Vries 2001 les usages effectifs des logiciels et environnements informatiques se r f rent en partie seulement aux utilisations pr vues par les concepteurs
81. as tre interpr t es sans voir pr cis ment ce que sont ou ne sont pas ces modifications Toutes les fiches ne donnent pas d explication sur l absence de modifications dans les formations Nous notons cependant que dans certains IUFM l absence de modifications s explique par l existence des TICE dans le plan de formation en cours Auvergne Bretagne Poitou Charentes alors que pour d autres IUFM rien n a t modifi l heure actuelle mais des modifications sont envisag es l avenir Les modifications signal es ne changent pas toujours fondamentalement la formation elles concernent parfois les moyens les contenus rendus plus explicitement centr s sur l utilisation des technologies dans les formations disciplinaires la transformation de la formation en pr sentiel en formation distance la centration sur les comp tences professionnelles 10 r ponses pr cisent la n cessit de passer une formation professionnelle 5 r ponses d veloppent la n cessit l heure actuelle de continuer former les stagiaires au niveau 1 niveau qui devrait terme tre atteint au cours de la formation universitaire c est dire avant la formation professionnelle 2 2 QUAND ET OU SERONT MOBILISEES LES COMPETENCES Les r ponses concernant les lieux et les moments o seront mobilis s les comp tences d finies dans le r f rentiel de comp tences du C212e peuvent tre class es en deux grandes cat go
82. ation d l ments de contexte identifi s Bretagne Plan de formation 2004 2007 d finissant 3 niveaux d utilisation des TIC 5 Formation TICE pour les stagiaires Formation de formateurs Comp tences requises pour nouveaux formateurs Infrastructures et services pour faciliter l utilisation des TIC par tous Bourgogne Dispositif d auto valuation des comp tences N1 4 Dispositif de re m diation Equipe de recherche Groupe de r flexion Champagne Appui de la hi rarchie 4 Ardennes Formation de formateurs Formation des conseillers p dagogiques Formation Ouverte et Distance sur la responsabilit juridique Lorraine Environnement num rique de formation 4 Formation de formateurs Mise en place de charg s de mission Pr sence d experts de l exp rimentation Auvergne R flexion avec formateurs volontaires 3 Plan de formation avec volume horaire pour les TIC Adh sion de toutes les disciplines Amiens Habitudes de travail coop ratif 2 Mise disposition de ressources Basse Normandie Comp tences informatiques d une formatrice 2 Travail d quipe Franche Comt Pratiques innovantes de certains enseignants 2 Plate forme sur un site Lyon Appui de la direction 2 Plan de formation distinguant les comp tences d utilisation et l int gration p dagogique Midi Pyr n es Espace Num rique de Travail 2 Formation de formateurs Orl ans Tours Augmentation du volume horaire pour les PE 2 Plate forme Paris Volume de formation
83. ation inappropri e de leurs comp tences On peut toutefois faire remarquer que souvent ces enseignants ont obtenu des d charges en raison de leurs comp tences techniques et non de leurs comp tences dans l utilisation didactique de l informatique et de l Internet et qu il n est pas certain que toutes ces personnes puissent assurer un changement de fonction Mais la g n ralisation des certifications pose galement la question du devenir des enseignants disposant de la mention TIC puisque tous les enseignants auront apr s la g n ralisation des comp tences reconnues dans le domaine des technologies Si on regarde bien les choses la mention TIC c tait peu pr s quelque chose qui amenait des gens sortir avec le C2i niveau 2 sans souci H Sera t elle condamn e dispara tre ou bien comme l exprime l un des participants cette mention pourrait elle permettre ceux qui la poss deront d avoir un nouveau statut et une reconnaissance p cuniaire Si la mention TIC n aboutit pas une reconnaissance du m me type que la mention europ enne ou mention cin ma une vraie reconnaissance minist rielle avec des postes profils ventuels derri re qui pourraient tre des postes de chef d un Intranet dans un tablissement responsable d Intranet Mais qu il y ait aussi derri re une reconnaissance au niveau d une d charge ou d un compl ment de salaire H Les formateurs sp cialis s d
84. attentes vis vis des technologies Un probl me de soci t Tous les domaines de l activit conomique sociale et m me ludique sont aujourd hui p n tr s par les technologies de l information et de la communication Les TIC c est un probl me soci tal on n est pas les seuls tre concern s par l usage des TIC Tout le monde d veloppe un usage des TIC A Les TIC sont un fait C est un fait ce n Jest pas de l ordre du d sirable C est un fait premier fondamental dans toutes les soci t s d velopp es On voit bien que les technologies d informations et de communications prennent tous les aspects de la vie sociale conomique et culturelle B Dri 2004 p 42 souligne De l enfance l ge adulte chaque individu va tre conduit utiliser les TIC pour se positionner et participer activement cette nouvelle conomie de la connaissance Ainsi d s l enfance le futur citoyen doit commencer laborer des comp tences qui lui permettront de s ins rer socialement Le terme construire renvoie l id e que les technologies voluent sans cesse Les comp tences d velopper ne peuvent se 58 limiter un ensemble fini de points elles doivent galement ouvrir le champ d une autoformation tout au long de la vie Le milieu scolaire universitaire et celui de la formation professionnelle sont les lieux de la construction des comp tences du futur citoyen Les TI
85. au C212e Le plan pour une R publique num rique dans la SOci t de l information a t mis en place en novembre 2002 Son objectif est de rendre accessible Internet et les TIC tous les Fran ais Pour 2007 le plan RE SO pour tous les citoyens en principe en tant que citoyen et en tant que service public on devrait habituer les gens utiliser les TIC G 6 3 L EVOLUTION DES CONCEPTIONS SUR LES USAGES DES TECHNOLOGIES L int gration des technologies doit tre envisag e selon le point de vue p dagogique et didactique Comment ins rer positivement l usage des technologies dans les s ances 62 d enseignement Il semble que les effets de l int gration des technologies ne peuvent tre positifs que sous certaines conditions Haymore Sandholtz Ringstaff amp Owyer 1998 les enseignants doivent examiner leurs conceptions de l apprentissage et la valeur de leurs activit s d enseignement les technologies ne doivent tre consid r es que comme un outil suppl mentaire disponible et elles doivent s int grer de mani re coh rente la p dagogie et la programmation de l enseignement le contexte de travail des enseignants doit favoriser la prise de risque l exp rimentation les changes et l volution des pratiques int gration des technologies est une entreprise de longue haleine m me si l on peut attendre un effet catalytique sur les changements A quels mod les fait on
86. catives int grant les outils informatiques de communication pourrait il opportun ment permettre le d veloppement du travail en quipe Ma deuxi me id e c est qu ils collaborent sur ce genre de plate forme pour s changer des docs Pour moi on ne peut plus tre prof solitaire dans son coin faire ses docs tout seul et puis travailler seul Dans l Education Nationale aujourd hui on est oblig de travailler en quipe au moins des quipes disciplinaires si ce n est des quipes pluridisciplinaires H Il semble que l utilisation de l informatique des fins de communication professionnelle pourrait constituer une tape interm diaire entre les usages individuels priv s ou professionnels et l int gration didactique Je dis toujours l informatique il y a trois niveaux il y a l informatique pour soi il y a l informatique avec ses pairs et l informatique avec ses l ves et que il ne faut pas br ler les tapes Une fois qu il aura pass cette tape il verra j esp re rapidement que c est int ressant d utiliser l informatique avec ses coll gues avec ses pairs donc de dialoguer avec des pairs d changer des mails des documents d aller sur des listes de diffusion s informer trouver de l information avec d autres qu on ne ne trouve pas forc ment quand on tape des mots cl s dans Google Et puis ensuite leur montrer gr ce aux environnements de type Campus ou QuickPlace que
87. comme le passage du travail en pr sentiel au travail distance l IUFM d Amiens ou l int gration de modules sp cifiques comme le module de prise en main des outils de communication l IUFM de Rouen Deux IUFM indiquent qu ils ont modifi leur plan de formation cette ann e L IUFM de Dijon propose un module de remise niveau C21 niveau 1 apr s une valuation par questionnaire de positionnement et un module transversal TICE obligatoire Le plan de formation de Dijon prend donc en compte la conjoncture actuelle et tente de pallier le manque de formation aux comp tences du C21N1 dans les universit s Dans le m me esprit l IUFM de Franche Comt propose une formation technique en dehors des heures obligatoires Il acte galement un lien fort entre formateurs disciplinaires et formateurs TIC 2 2 MODIFICATIONS CONCERNANT LA FORMATION LE SUIVI ET LA VALIDATION L introduction du C212e dans les formations induit la plupart du temps des modifications divers niveaux de la formation Les modifications apport es aux dispositifs de formation sont pr sent es dans le tableau 10 Tableau 10 Les modifications apport es aux dispositifs de formation IUFM Lieux et temps pour mobiliser les comp tences Suivi des activit s des stagiaires Dispositif de validation envisag Aix Marseille Formation l IUFM et activit s Portfolio pr vu mais pour l instant le travail Travail sur les crit res et
88. d autres choix de formation deviennent prioritaires 73 Le manque d quipement des classes et des tablissements est un point important sur lequel il conviendra de s attarder lors de la phase de g n ralisation Les stagiaires ont besoin de se sentir soutenus par les formateurs et suivis pendant la construction des comp tences Plusieurs IUFM soulignent qu il n y a pas eu d abandons de la part des formateurs Lorsqu il y en a eu les abandons sont expliqu s 7 fois par les difficult s li es la mise en place de ces formations ou l valuation des comp tences la transformation des pratiques 7 fois par le manque de temps ou la gestion du temps des imp ratifs de planning la charge de travail qu impose l valuation des comp tences le fait qu il s agisse d une charge de travail suppl mentaire non r mun r e 3 fois par le d marrage tardif de l exp rimentation 3 fois par le d sint r t ou le caract re facultatif de la formation 1 fois par le manque de comp tences TIC des formateurs 1 fois par la difficult d int grer les formations dans les cadres existants 1 fois par le manque de concertation dans les prises de d cision l fois par l absence de site de formations pour les stagiaires PLC mais c est une situation sp cifique l IUFM de Cr teil Au niveau des formateurs 1l semble que la charge de travail a t l une des principales causes d abandon de l exp rimen
89. dans l exp rimentation 9 IUFM sur les 21 ont impliqu des stagiaires Professeurs de Lyc es Professionnels PLP2 4 IUFM sur les 21 ont impliqu des stagiaires Conseillers Principaux d Education CPE2 Notons toutefois que tous les IUFM de France ne proposent pas de formation destination des stagiaires PLP2 et CPE2 ce qui peut expliquer le nombre plus r duit de groupes impliqu s dans l exp rimentation Les populations impliqu es dans l exp rimentation selon les IUFM sont pr sent es dans le tableau 1 Tableau 1 Les populations impliqu es dans l exp rimentation selon les IUFM IUFM PE2 PLC2 PLP2 CPE2 Aix Marseille x Amiens Aquitaine Auvergne Basse Normandie Bourgogne Bretagne Champagne Ardennes Franche Comt Haute Normandie Limousin Lorraine Lyon Midi Pyr n es Montpellier Nice Nord Pas de Calais Orl ans Tours x Paris x Pays de la Loire Poitou Charentes xX 21 18 gt lt gt lt x gt x x x 2 x x x A Concernant les PLC2 19 disciplines sont repr sent es dans l exp rimentation Concernant les PLP2 9 disciplines sont repr sent es dans l exp rimentation Un panel tr s large de disciplines est repr sent ce qui est satisfaisant puisque l on ne peut pas dire que seules les disciplines qui util
90. dans les projets minist riels Moi j ai eu plusieurs d ceptions j en avais parl d ailleurs par exemple sur les l ments comme SCHENE c est des op rations qui sont lanc es par le minist re sur le rep rage des ressources num riques dans toutes les disciplines Il y avait un partage de r les entre les acad mies il y a eu des appels d offre la r gion tait soit absente soit tr s en retard B l nergie face aux dossiers transmis j ai plusieurs exemples concrets de dossiers qui ont t noy s englu s par manque oui par manque d enthousiasme B le volontarisme par rapport la mise en place du B2i On a une Inspection Acad mique qui a investi norm ment sur le B2i cole et avec laquelle on travaille l il y a une coh rence tr s forte C Pour une int gration r ussie des technologies dans l ducation le r le des tutelles ne doit pas se limiter la formation initiale mais s tendre la formation continue Il y a un l ment fort par rapport a dans ce d partement la FC est pens e sur le plan d partemental au travers de groupes d partementaux disciplinaires Autre chose qui est tr s importante Le responsable du groupe d partemental TICE est l IA adjoint par tradition parce que dans ce d partement on consid re que les TICE c est quelque chose de tr s tr s important Donc tout a pour dire au niveau du centre on a une relation tr s
91. de tutelle ont une influence sur la direction des IUFM et par ricochet sur l ensemble de la formation Effets sur la direction des IUFM Il y a n cessit de lois manant du Minist re sur lesquelles les directions peuvent s appuyer pour que les choses avancent tous les niveaux a se pr sente bien du c t des formateurs il y a une bonne r ception du fait qu on est devant une obligation incontournable A Le manque d implication des autorit s locales peut avoir des r percussions sur la formation en IUFM comme dans le recrutement des formateurs notamment de terrain o des choix inadapt s peuvent tre dommageables pour la formation en freinant par exemple la politique volontariste des directions des IUFM Peut tre que quand ils interviennent sur le choix des formateurs on ait des formateurs qui soient tr s tourn s vers les TICE pour les conseillers p dagogiques et pour les formateurs IUFM aussi parce qu on n est pas les seuls faire le choix c est en concertation qu on puisse beaucoup plus travailler sur le terrain qu on ne peut le faire actuellement qu on ait des lieux de stage o on puisse d velopper des activit s C Une pr occupation est le manque de CP qui utilisent les TIC pour pouvoir mettre en uvre les comp tences B2 B3 et B4 D Pour clore la section tutelles si la position de la direction des technologies semble claire pour tous ceux qui se sont exprim
92. des outils garde une importance majeure et semble se faire dans des modules sp cifiques dans certains IUFM A l oppos elle peut tre int gr e dans tous les modules de formation IUFM de Midi Pyr n es Les TICE peuvent tre partout dans la formation Par exemple l IUFM de Nice pr cise que le travail men dans le cadre des s ances portant sur les usages des TICE vise prendre appui sur le m moire professionnel le dossier interdisciplinaire tout ce qui tourne autour des activit s p dagogiques la r alisation de projets et l exploitation des espaces coop ratifs de travail Mais l exp rimentation a montr la n cessit de continuer pr ciser les moments stages formation les activit s les lieux IUFM tablissement et les personnes qui permettraient de construire les comp tences Bretagne 76 Mais la difficult subsiste au niveau des stages en tablissements Il est apparu qu il tait tr s difficile d exiger une pratique pour les stagiaires si elle n tait pas dans les pratiques de formation existantes IUFM d Aix Marseille Concernant le suivi le portfolio est signal comme donnant un travail accru aux formateurs et ce travail n est pas toujours r mun r Il est difficile d organiser les observations en classe de mani re syst matique L IUFM de Nice propose un dispositif qui semble assez complet autour de trois volets estim s indissociables une structure de consignation des c
93. dit non C tait un signe E mais un soutien plus fortement marqu des repr sentants de l autorit en particulier des autorit s locales est attendu On est sur une implication assez molle malgr des discours de circonstances B ainsi qu une reconnaissance institutionnelle des acquis des enseignants Maintenant a va d pendre de ce qu on va faire du papier apr s le papier du minist re qui certifie qu on a les comp tences informatiques il faudrait que ce certificat ait une quivalence en ECTS par exemple pour l obtention d un master H Alors en m me temps des questions lourdes je faisais allusion l ECTS l European Credits Transfer System c est dire l accr ditation des Circulaire N 97 123 du 25 03 1997 BOEN n 22 du 29 05 1997 59 formations dans le cadre du LMD alors c est vrai que c est une question qui est pos e plus g n ralement la formation celle que je viens d voquer B Les enjeux soci taux culturels et conomiques sont majeurs Le d veloppement conomique aujourd hui est tr s largement li au niveau d impr gnation de la vie conomique par les TIC B et peuvent inciter craindre notamment chez les tenants du courant humaniste que la mise en avant d int r ts p dagogiques ne soit qu un leurre visant masquer des enjeux qui ne seraient qu conomiques A l oppos une technophilie idol trant les
94. e est la fois formateur et valuateur Pour le formateur Comment identifier les comp tences qu on a vues l uvre La comp tence est concevoir comme une combinaison de diff rentes composantes La dimension prax ologique d une comp tence n en est que l aspect visible ce qui est observable quand le sujet est en action dans une situation elle serait mettre en relation avec le domaine moteur psychomoteur et avec les diff rentes capacit s corporelles de la personne e g Wittorski 2003 Les autres dimensions cognitive affective sociale et culturelle restent invisibles pour l observateur et partiellement inaccessibles la conscience du sujet lui m me 37 Comment estimer la pertinence des preuves de la comp tence propos es par le stagiaire Dans quelle mesure faire confiance au stagiaire on est dans une formation professionnelle d adultes responsables on esp re qu ils sont responsables B Les participants ont t interrog s sur la place qu ils accordent l auto valuation L id e que l auto valuation serait adapt e pour les comp tences techniques est r pandue Pour les comp tences techniques je ne suis pas s r qu il faille les faire valuer par un formateur quel qu il soit F Pour les aspects bureautiques de d part l auto valuation pourrait tre int ressante avec des tests des autotests H Elle se justifie par le fait que certaines comp
95. e active une implication importante et des comp tences d un autre ordre que celles acquises jusque l Albero 1998 page 470 L apprentissage en autonomie reste inaccessible une grande partie des apprenants La mise en place d une p dagogie qui donne une place importante l autonomie peut accentuer l h t rog n it des l ves et en cons quence renforcer les in galit s La perspective constructiviste est pr dominante dans les discours sur l ducation mais les tudes conduites sur les pratiques r elles montrent que les p dagogies dites actives sont difficiles mettre en place dans les classes Par ailleurs on ne peut pas affirmer que leur efficacit sur l apprentissage est plus grande que celle d autres p dagogies Lobato Clarke amp Ellis 2005 Il convient donc de ne pas stigmatiser les autres approches Une place certaine mais raisonn e pour les technologies L usage de l informatique favorise la mise en place de situations didactiques visant surmonter certains obstacles pist mologiques Des exemples sont donn s en sciences Jai une proc dure qui consiste faire prendre conscience que dans certaines s ances de TP en particulier dans ma discipline les TICE ont une importance les TICE am nent un plus que n am nent pas des outils plus ordinaires Par exemple un logiciel de simulation va apporter un plus dans la mesure o nous n avons au lyc e ou au coll ge pas la pos
96. e est d livr e par l IUFM celle des comp tences sp cifiques au C212e se fera selon les m mes modalit s Ainsi c est l IUFM qui assure la formation des professeurs stagiaires et qui valide la construction des comp tences L IUFM fait la formation et valide sa formation B En fin de formation les stagiaires peuvent tre valid s positivement ou n gativement La titularisation est d livr e par l employeur l issue du processus de validation par PIUEM C est l IUFM qui transmet des propositions tablies sur la base de la validation un jury acad mique qui assure la titularisation dans le cadre du DPPE Dipl me Professionnel de Professeur des Ecoles pour les stagiaires de premier degr et dans le cadre de l EQP Examen de Qualification Professionnelle pour les stagiaires de second degr Concernant les comp tences C212e le texte du C212e pr voit que l IUFM pourrait prendre en charge l ensemble du processus mais puisque terme le certificat pourrait tre n cessaire pour la tularisation l employeur pourrait aussi en conserver le monopole La question n est pas tranch e au moment o nous crivons Mais il n est pas certain que la premi re solution apporterait de la coh rence au processus de validation Il y a un paradoxe entre d tacher la validation pour le C2i et vouloir que les comp tences pour le C2i soient int gr es dans toutes les composantes de la formation A Si la validat
97. e l on diff rencie des comp tences que l on consid re comme indispensables on induit l id e que d autres comp tences ne le seraient pas ou le seraient moins Le risque serait alors qu aucune formation ne vise la construction de ces comp tences moins fondamentales et qu elles ne soient jamais valu es mais il a t soulign que parall lement et paradoxalement les IUFM ne sont pas tout du moins l heure actuelle en mesure de proposer des formations sur toutes les comp tences n1 de toutes les valider En cons quence des principes communs ont t d finis La certification portera sur les items du r f rentiel Le socle est constitu des comp tences incontournables et pour lesquelles la formation et l valuation doivent tre mises en place Pour ne pas d s quilibrer le r f rentiel il convient de ne pas sur valoriser certains blocs de comp tences au d triment d autres Il faudra au minimum un item par domaine Chaque IUFM sera responsable de la validation de ses enseignements du coup le socle pourra tre d fini localement 3 18 IUFM ont r pondu au questionnaire 81 A d faut que les exigences ne soient remplies seule une valuation partielle pourra tre d livr e 3 DONNEES RECUEILLIES LORS DES ENTRETIENS Lors des entretiens aucune question sp cifique n a t pos e sur le r f rentiel de comp tences mais la possibilit de s exprimer sur le r f rentiel a t
98. e n est pas accompagn au niveau de la formation continue B Tous les stagiaires ne seront pas n cessairement valid s en fin de formation initiale il conviendra donc de pr voir des compl ments de formation Moi de mon point de vue c est l IUFM qui devra faire ce travail de certification mais il faudra que a reste ouvert c est dire que a se fasse en collaboration avec l employeur puisque tout le monde ne sera pas valid donc il faudra bien que derri re il y ait une continuit D et de validation la n cessit de pr voir une validation des acquis de l exp rience tant nonc e plusieurs reprises Donc ceci implique une deuxi me 53 chose c est la mise en place peut tre d une validation d acquis pour ceux qui sont d j sur le terrain via la formation continue E Il semble qu il existe des diff rences entre les disciplines Dans les sciences a a bien d marr dans les SVT notamment il y a un inspecteur tr s volontaire Dans les langues aussi a se passe bien c est peut tre en fran ais o peut tre les inspecteurs ne voient pas l int r t encore de s inscrire dans un environnement num rique parce que la litt rature c est de l oral et de l crit il n y a pas de technicit derri re G Ces diff rences correspondent celles qui sont voqu es lorsque l on demande aux participants de caract riser les formateurs r ticents Les autorit s
99. e nouvelles technologies il n y a rien de plus ringard que le mot nouveau ce sont les technologies pas les nouvelles technologies G Maintenant souvent quand j introduis le cours je dis aux PE 20 ans 20 ans de nouvelles technologies 20 ans d informatique l cole Ne l oubliez pas a fait 20 ans Donc ce n est pas une chose nouvelle on doit tre en ad quation avec la soci t dans laquelle on vit l cole ne peut pas chapper aux r alit s de la soci t On va essayer de faire un travail comme on le fait avec le reste c est dire de faire un travail raisonn Il y a des pratiques qui sont d vi es d autres au contraire qui sont tr s tr s positives par rapport au citoyen l individu pour qu il progresse dans son propre cheminement D Et les enseignants ne peuvent pas s y opposer Il y a un employeur qui a des exigences B puisque l une des missions de l enseignant est de contribuer au fonctionnement et l volution du syst me ducatif 32 Les personnes oppos es aux technologies semblent ne plus oser le dire ouvertement On ne voit plus de gens du moins ils n osent plus tre dans l opposition ils se sentent mal laise S ils taient contre les TICE ils se sentiraient mal l aise donc ils n osent pas l avouer G Ceux que je craignais le plus sont interrogateurs se posent des questions disent que ce sera difficile mais ils n ont pas
100. e probl me c est le probl me des formateurs TICE D L esprit du C212e est bien celui d une formation transversale int gr e aux disciplines Adopter une approche transversale de l valuation conduit modifier les supports habituels d valuation il faudrait l identifier pr cis ment peut tre que a demande de revoir compl tement les grilles d entretien apr s les visites de revoir la grille du jury de m moire pour y int grer cette dimension l C et se doter de moyens qui permettent une valuation en continu validation d activit s de suivi d activit s de production Quelque chose qui validerait un travail qui serait fait de fa on continue sur l ann e La trace d activit s sur les plates formes des l ments li s au C2i dans le m moire professionnel C Au del des outils pour valuer les comp tences au moment o elles sont mises en uvre la complexit de la situation La question est alors des traces de cette valuation o le formateur notera t il cela J conduit l id e de mettre en place un outil de suivi de la formation et de la validation sp cifique il faut un outil d interface entre le r f rentiel et soit 36 la certification finale soit la proposition de certification qui serait faite B Il existe d j dans les IUFM des dossiers de suivi mais la sp cificit des comp tences valider dans le cadre du C212e am ne penser que les formes traditionnel
101. e puisque certaines r ponses soulignent le fait que l implication effective est h t rog ne 2 r ponses ou qu elle se limite aux seuls volontaires Il est int ressant de noter que plus de la moiti des r ponses citent un travail autour des activit s men es dans les classes soit en voquant simplement l tablissement comme lieu de construction des comp tences sans pr cision sur les comp tences qui y sont construites 4 r ponses soit en faisant explicitement r f rence la pr paration et l exploitation de s ances et de s quences de classe 11 r ponses Par ailleurs 5 r ponses voquent explicitement le m moire professionnel 7 r ponses voquent la formation distance l autoformation les activit s personnelles de formation et le travail en autonomie 9 r ponses voquent des formations sp cifiques aux technologies dont 4 concernent la construction de ressources 1e cr ation de pages Web Les formations sp cifiques concernent souvent la remise niveau C21N1 mais des pr cisions sont parfois apport es sur des formations sp cifiques TICE qui sont en lien avec les comp tences acqu rir dans le cadre du C212e comme TICE et apprentissage ou utilisation p dagogique des TICE ou s minaire de guidance et analyse de pratique nouveaux r seaux et responsabilit s juridiques 2 3 SUIVI DES ACTIVITES DES STAGIAIRES 19 IUFM ont fait part des modalit s envisag es pour assurer le
102. els L id e c est plut t que d essayer d utiliser des outils qui existent d j c est de leur faire fabriquer par un projet TICE men trois ou quatre un outil de faible envergure H Pour conclure reprenons cette remarque ce qui est important c est que les TICE soient vues comme un outil pour la formation c est dire que ce ne soit pas un objet d tudes mais un outil pour faire progresser les l ves K La construction des comp tences didactiques par les stagiaires Une formation TICE renvoie donc la construction des comp tences didactiques Les comp tences didactiques de base se construisent au cours de la formation initiale des enseignants Hormis quelques compl ments disciplinaires parfois n cessaires la formation est centr e pour l essentiel sur la construction des comp tences professionnelles et de l identit professionnelle des stagiaires La formation par alternance fournit des temps pour la mise en place de s ances et de s quences dans les classes et des temps pour un feed back entre pairs et avec les formateurs en vue d une analyse la fois r troactive et prospective Une formation int grant l usage des technologies en classe pourrait suivre le m me processus de formation Le moment de la formation initiale est le moment opportun pour se lancer dans l usage des technologies dans la classe car les pratiques d velopp es au cours des premi res ann es de la carri re marquen
103. emble des difficult s rep r es 50 dans la colonne formateurs signifie que sur le total des r ponses fournies 50 des difficult s rep r es concernent les formateurs 20 La question des comp tences et des connaissances des formateurs dont on pouvait a priori penser qu elle constituerait la pierre d achoppement n arrive qu en seconde position Viennent ensuite les r ponses concernant la charge de travail des formateurs surtout s il a t d cid que l exp rimentation ne devait pas augmenter la charge de travail des stagiaires mais plut t se traduire par une adaptation des activit s envisag es dans les formations qui pouvaient permettre de mobiliser les comp tences du C2i Difficult s situ es au niveau des stagiaires 15 IUFM font part de difficult s au niveau des stagiaires cette niche de difficult s est pr sente dans 72 des IUFM Les r ponses fournies annoncent parfois plusieurs difficult s rep r es 18 difficult s sont rep r es soit 31 du nombre de difficult s rep r es 12 r ponses tournent autour de l h t rog n it des niveaux de comp tences des stagiaires ou de la difficult de faire acqu rir des comp tences professionnelles alors que le niveau 1 n est pas atteint 4 r ponses tournent autour des questions de motivation r ticences ou manque de perception de l int r t et de la port e des TICE Pour ce qui concerne les stagiaires les r ponses les plus
104. ennent des r sultats qui sont satisfaisants et les coll gues le savent Ils peuvent contester l institution les formateurs TICE le texte du C2i le BO le Ministre mais ils vont avoir du mal contester leurs coll gues qui eux sont dans la pratique dans les classes Je crois que c est la meilleure mani re de faire F et pour faire avancer les choses ils doivent aussi tre l coute des difficult s des autres formateurs difficult s qui ne sont pas toujours exprim es a c est un handicap qu on a encore c est que certains n osent pas dire qu ils ne savent pas a aussi c est peut tre une entrave la formation E Effets des formateurs r f rents sur la direction Les formateurs r f rents ont des attentes fortes vis vis de la direction l impulsion de la direction l gitimant leur travail II ne suffit pas de mettre en place des r f rentiels il ne suffit pas de mettre en place des formations de formateurs il devrait y avoir une volont politique plus importante et une coh rence entre des recrutements des pratiques entre des plans de formation qui co tent de l argent et des formateurs pr sents C Pour clore la section ing nierie de formation propos des services informatiques lieu de pouvoir notamment par le choix des machines et des logiciels nous pouvons dire que les services informatiques participeront pleinement au r sultat de la mise en place des cer
105. entions des commentaires Un l ment comme a si le CRI ne peut pas a n existe pas B 47 Effets des formateurs r f rents sur l ensemble des formateurs Les r f rents sont impliqu s dans la r flexion sur les formations mettre en place pour construire les comp tences du C212e Ici dans chaque discipline il y a un formateur plut t r f rent pour les TICE La validation est l affaire de tous mais peut tre que la formation va tre mise en place par le formateur plut t concern par les TICE qui doit b tir sa formation H Il s agirait donc pour eux de mettre en place une organisation des sc narios pour pouvoir int grer la construction et le rep rage des comp tences dans tous les moments de la formation o cela est possible 1 dans le but d aider et former l ensemble des formateurs C est au r f rent de guider le formateur lambda vers les TICE G La responsabilit d organiser la mise en oeuvre du C2i et de d signer qui rep rera les comp tences pour l ann e prochaine a t donn e tr s souvent aux responsables de suivi de formation I Par ailleurs les formateurs r f rents ont une influence positive lorsqu ils peuvent apporter des exemples de leurs pratiques d int gration des TICE en classe les r f rents ce sont vraiment des gens qui ont des pratiques en classe avec les TICE et qui ne peuvent pas tre contest s l dessus ils obti
106. ers P dagogiques dans les tablissements A voire constitueraient des freins l innovation Les corps d inspection ont un r le jouer aussi par rapport la place qu ils ont dans les formations disciplinaires des fili res PLC2 qu ils ne soient pas des freins par rapport a mais plut t moteurs C je crois qu il y a une Inspection G n rale qui freine derri re il y a des freins qui viendraient de l Inspection G n rale entre autres mais aussi peut tre de la Direction des Lyc es et des Coll ges et peut tre des Ecoles H Moi je me suis plaint d ailleurs S en disant c est pas normal que les autorit s locales soient si molles alors que nous on tait pr ts on piaffait dans les starting blocks B Ce manque d implication des autorit s locales est aussi expliqu par un 2 ie Inspecteurs G n raux 30 a Inspecteurs d Acad mie 52 manque d int r t voire une m fiance Oui une m fiance ou un d sint r t voil c est a B Une des manifestations les plus visibles est la diminution des moyens allou s la formation continue comme les formations continues en TICE ont tendance diminuer et tre r duites a ne m tonne pas qu ils ne se posent pas ce probl me l parce qu ils seraient en contradiction avec ce qu ils ont fait C Le degr d implication se manifeste galement d autres niveaux comme le degr d implication
107. es charg s de mission TICE et les responsables de l exp rimentation e Les 8 et 9 novembre 2004 s est tenu l IUFM d Aix Marseille la premi re session du s minaire Mise en place du C2i enseignant de l exp rimentation la g n ralisation Au cours de ce s minaire apr s une pr sentation permettant de situer le C21 dans le paysage des diff rents brevets et certificats a eu lieu le lancement de l exp rimentation C212e exposition des objectifs de la d marche et de l organisation du projet pr sentation du r f rentiel et du cahier des charges de l exp rimentation Les ateliers de ces journ es ont t consacr s une r flexion sur la mise en oeuvre du C212e et la mutualisation des dispositifs Ce s minaire a regroup 72 participants repr sentant 24 IUFM Au lancement du programme la Direction des Technologies du Minist re attendait qu une dizaine d IUFM s impliquent dans cette phase d exp rimentation En fait la liste parue des tablissements exp rimentateurs B O N 46 du 16 12 2004 comporte 23 IUFM parmi lesquels 21 ont rendu leur fiche descriptive dans les d lais Au mois de mai le nombre d IUFM impliqu s dans l exp rimentation tait de 27 sur les 31 IUFM existants soit pratiquement tous les IUFM e Les 21 et 22 mars 2005 s est tenu l IUFM de Reims la deuxi me session du s minaire Le C2i niveau 2 enseignant et la formation de formateurs quels enjeux quel
108. es formateurs r f rents les autres formateurs formant la troupe Partant d l ments recueillis lors des entretiens nous avons repr sent par un sch ma les effets des diff rents acteurs sur les autres acteurs tels qu ils apparaissent dans les discours La figure 2 repr sente ces effets Avant d aborder la nature des effets nous nous proposons en premier lieu d apporter quelques pr cisions sur les acteurs que nous avons introduits dans le sch ma ainsi que sur l organisation spatiale de cette figure Concernant ce dernier point nous avons plac les stagiaires l interface de l IUFM et des tablissements puisque la formation par alternance les conduit effectuer un temps en tablissement et un temps l IUFM chacun de ces temps concourant leur formation ainsi lorsqu ils sont en tablissement le travail des stagiaires est suivi simultan ment par des formateurs de l IUFM et des formateurs de terrain Les fl ches pleines repr sentent les influences r ciproques de cat gories d acteurs les fl ches en pointill s repr sentent les influences sens unilat ral Ces influences sont inf r es partir des discours des participants aux entretiens Par ailleurs au vu des r ponses nous avons int gr les charg s de mission TICE dans la direction et nous avons cibl deux populations au niveau de l ing nierie de formation les informaticiens et des formateurs qualifi s de formateu
109. essus d accompagnement des formateurs B L encouragement des formateurs rassurer les formateurs qui ont peur de l absence de pr sentiel c est travailler autrement G L implication par des choses simples accessibles tous au d part Je souhaite que tous les formateurs s inqui tent de savoir si le PE a t prendre connaissance de la feuille de position de ses l ves D L accompagnement du processus e accompagnement financier c est la capacit de l institution accompagner financi rement le processus c est dire permettre aux formateurs qui vont faire l effort de modifier leur pratique leur permettre quand m me d int grer tout ce travail dans leur travail normal dans leur service normal B e accompagnement didactique Comme nous qui avons r fl chi plut t du point de vue TICE je pense que on peut les aider mieux comprendre si effectivement les PE qu ils ont dans les cours prennent en compte les TICE dans leur pratique professionnelle D Le recours aux personnes d j impliqu es pour amener ensuite les plus r ticents Et puis nous les formateurs TICE nous avons d cid de sensibiliser davantage ceux qui avaient d j montr un int r t pour les TICE dans le cadre de leur discipline D La possibilit d une diff renciation des comp tences selon les publics On peut penser que suivant les cat gories d enseignants ce
110. f rence des Directeurs d IUFM dans cette section et non dans la section concernant les tutelles Le r le de la direction est d impulser une politique volontariste vis vis de l int gration des certifications Le r le de la direction il y en a plusieurs impulser au niveau de l tablissement l appropriation de ces enjeux aupr s des formateurs A La direction a une influence sur la formation parce que les plans de formation sont vraiment discut s au niveau de la direction et le C2i2e j ai souhait qu il soit port tr s fortement par l ensemble de l quipe de direction y compris les responsables de centres C Les directeurs doivent impulser G La r ussite est conditionn e par l adh sion du Directeur Notre directeur fait partie du comit de pilotage et il est un des plus convaincus Le r le du directeur est d terminant K Quand le directeur n est pas convaincu c est difficile de convaincre les troupes G Si un directeur veut vraiment engager pleinement son institution dans la logique du d ploiement du C2i il peut S il ne veut pas je ne vois pas comment a peut se faire quelles que soient d ailleurs les sollicitations de la tutelle B et par l unit de l quipe de direction face ces questions Je pense que l ensemble de la direction a t en partie construite c est dire recrut e que a soit au niveau des directeurs adjoints ou des charg s de m
111. ffectuer les demandes Amiens de validation C21 Midi Pyr n es Permet de valider les ENT Zope Plone comp tences A1 3 4 5 A2 1 Paris 3 A3 B1 B2 5 Attestation trop Espar Effet de structuration sur le De le travail des formateurs et des Aix Marseille a travail sur le C21 se stagiaires De ee r duisait au travail sur la plate forme TCAO BSCW La R union WebCT Limousin Ganesha Le nie Haute Normandie hauteur des pr visions NC R ussite partielle Alsace Aide l atteinte des objectifs de communication et de Plate forme IUFM mutualisation Franche Comt Fournit un lieu de d p t des productions Plate forme dans au PEDET Cr teil certaines disciplines 4 LES DISPOSITIFS PREVUS POUR LA GENERALISATION Nous avons interrog les IUFM sur les dispositifs organisationnels qu ils mettront en place pour la g n ralisation Les r ponses r v lent comment peut se mettre en place la g n ralisation Du plus difficile pas d extension possible l IUFM de Paris Au choix d une entr e progressive dans la g n ralisation e Fn se centrant sur les formateurs et les stagiaires volontaires PE2 l IUFM de Cr teil e En imposant aux stagiaires mais en ciblant la premi re phase sur les seuls formateurs volontaires IUFM de la R union e Entr e de tous les stagiaires dans la g n ralisation d s cette ann e IUFM d Aix Marseille 78 e Entr e de tous les stagiaires mais s
112. giaires impliqu s dans l exp rimentation 11 par ailleurs que certaines fiches descriptives ne donnent pas de pr cisions suffisantes pour classer les formateurs impliqu s dans le suivi dans les cat gories pr cit es 15 fiches ont donn des renseignements suffisamment pr cis pour faire la classification La qualit des formateurs assurant le suivi de l exp rimentation C212e dans les 15 IUFM ayant donn des pr cisions est pr sent e dans le tableau 3 Tableau 3 Qualit des formateurs assurant le suivi dans les 15 IUFM ayant donn des pr cisions TICE Disciplinaires PEMF et CP Membre de la direction 14 11 4 4 2 LE DISPOSITIF MIS EN PLACE POUR LES STAGIAIRES Les responsables de l exp rimentation taient ensuite invit s fournir des indications sur les formations permettant de construire les comp tences et la validation Quatre points devaient tre renseign s les modifications des formations les moments et les lieux o seront mobilis es les comp tences le suivi des activit s des stagiaires et le dispositif de validation envisag 2 1 MODIFICATIONS DES FORMATIONS Les responsables de l exp rimentation taient invit s dire si le dispositif C212e avait donn lieu des modifications des formations 13 r ponses vont dans le sens d une absence de modifications 10 r ponses annoncent des modifications mais la pr sence ou l absence de modifications ne peuvent p
113. gogie B mais le pouvoir de la technique est limit par les besoins de la formation la fois parce qu il faut convaincre les utilisateurs La technique doit tre transparente mais elle doit tre derri re et elle doit tre solide Si on fait quelque chose qui ne marche pas au lieu de convaincre on fait le contraire il faut qu il y ait quelque chose de solide derri re G et parce que la finalit ultime est la formation c est jamais gagn parce qu il suffit qu on change d ing nieur responsable du service pour qu il faille recommencer les explications et constamment rappeler aux uns et aux autres que la technique est au service des finalit s et pas l inverse B Les aspects didactiques et p dagogiques doivent prendre la place qui leur revient Par ailleurs la mise en place de syst mes de s curit tr s puissants peut tre un frein consid rable leur int gration didactique Il convient donc d amener les services informatiques r fl chir ces questions une prise de risque excessive pouvant tre dangereuse mais a contrario un syst me de protection trop contraignant pouvant conduire emp cher l int gration des TICE Les contraintes mutuelles qu exercent les uns sur les autres les personnels des services informatiques et les formateurs sont importantes et 1l peut s av rer n cessaire de trouver des lieux de coop ration tout d pend aussi de la place que l institution a choisi de do
114. i on veut que les futurs enseignants soient capables de faire ce type de projet il faut qu ils laient d j pratiqu eux m mes pour eux m mes E Il est question d autonomie des l ves et de transformation des rapports entre enseignants et l ves Quand on va visiter nos stagiaires ou des coll gues qui travaillent avec les nouvelles technologies ils travaillent souvent en petits groupes dans les classes et les l ves sont autonomes relativement ils se baladent du petit groupe de r flexion jusqu aux ordinateurs pour prendre des informations revenir corriger un texte l aide du traitement de texte et je crois que c est la bonne mani re de travailler Alors effectivement les notions classiques d autorit d organisation de la classe en frontal tout a vole en clat a veut dire que c est une nouvelle mani re de travailler Moi je dirais qu on est dans une esp ce de continuit avec des p dagogies la Freinet Je crois que c est lavenir de l ducation Elles vont avoir des cons quences ces introductions des nouvelles technologies c est une remise en cause de ce qui tait le pouvoir r galien du prof qui poss dait un savoir et qui acceptait volontiers d en partager un petit peu F L autonomie cependant ne se d cr te pas elle est li e l attitude des enseignants Barchechath amp Magli 1998 et les tudes montrent qu apprendre en autonomie n cessite une attitud
115. i2e La rapide volution des technologies de l information et de la communication a engendr au cours de ces derni res ann es une progression notable des applications disponibles dans la vie courante et dans la vie professionnelle Toute personne est aujourd hui concern e par l usage d sormais banalis d outils informatiques Le Gouvernement engage un effort particulier pour favoriser la ma trise de ces nouveaux outils de production de transformation et de diffusion de l information par l ensemble de la soci t Note de service n 2000 206 du 16 novembre 2000 p 1 Dans le but d assurer l galit des chances l Education Nationale se voit attribuer le r le de dispenser la formation l utilisation des technologies de l information et de la communication chaque futur citoyen et en valider l acquisition Pour r pondre ce besoin le syst me ducatif fran ais s est dot d un r f rentiel de comp tences dans le domaine des technologies de l information et de la communication TIC Ce r f rentiel a pour caract ristique majeure son unicit qui sous tend l id e d une construction progressive et continue par les l ves les tudiants voire les adultes des comp tences dans le domaine des TIC Ces comp tences recouvrent des savoir faire techniques la construction de capacit s d adaptation qui devraient permettre de faire face l volution des outils et moyens de communication ainsi qu
116. iculier et de conna tre leur sentiment g n ral sur l exp rimentation Les charg s d exp rimentation et les formateurs interview s doivent d crire pr cis ment des pratiques de formation et des exemples de situations de validation alors que ces questions en 24 lien avec les pratiques ne sont pas pr vues pour les repr sentants des directions C est dans ces demandes de descriptions pr cises que se situent les principales diff rences entre les groupes de personnes interrog es 3 LE RECUEIL DE DONNEES PAR ENTRETIENS Le recueil des donn es par entretiens s est d roul du mardi 17 mai 2005 au jeudi 2 juin 2005 Chacun des charg s d exp rimentation a t contact afin qu il organise les entretiens aupr s des participants de son IUFM savoir lui m me le repr sentant de la direction charg des technologies de son IUFM et un formateur impliqu dans l exp rimentation Il y a eu quelques exceptions dont nous rendons compte Les charg s d exp rimentation des quatre IUFM retenus ont particip ces entretiens Pour ce qui concerne les repr sentants de la direction l h t rog n it a t plus importante Nous avons conduit deux entretiens avec des directeurs adjoints charg s des technologies comme il tait initialement pr vu et un entretien aupr s du Directeur de l un des IUFM Enfin dans l un des IUFM il n y avait pas de directeur adjoint charg des technologies le charg d exp r
117. il provoque des changes entre les formateurs qui peut jouer un r le dans la mise en place d une r flexion et d une transformation des pratiques Vraisemblablement la confrontation des points de vue des didacticiens joue un r le cl dans le questionnement didactique ainsi l int gration de l informatique pourrait tre le moment o contraints aux changes les enseignants pourraient questionner voire transformer leurs pratiques La loi d orientation de 1989 valorise la dimension collective de la profession enseignante l cole tant con ue comme un lieu social o s exerce une activit collective Cependant les groupes d enseignants qui travaillent v ritablement en quipe sont rares et la r alit des changes peut tre questionn e dans cette profession plut t con ue comme solitaire enseignant pr parant seul ses cours seul en classe devant ses l ves puis seul face aux corrections L usage de la messagerie avance Mais le fait de l utiliser vraiment dans la formation et de l int grer vraiment d aller d poser des ressources d aller faire travailler en commun sur une plate forme collaborative ils n en sont pas l Et je ne sais pas s ils iront un jour parce que c est aussi du travail collectif c est aussi ouvrir sa salle de formation et que les autres aillent voir et que l on mette en commun ce que l on fait chacun chez soi Je vois le frein ici C Le d veloppement des pratiques du
118. imentation par sa mission TIC remplissait cette fonction De ce fait il n y a eu qu un seul entretien aupr s de cette personne qui a t questionn e en premier lieu partir de la grille d entretien des repr sentants de la direction et qui a accept ensuite de r pondre aux questions compl mentaires pr vues dans la grille d entretien des charg s d exp rimentation Nous pouvons souligner le fait que le choix des participants notamment celui des formateurs par les charg s d exp rimentation puisse produire un biais ce choix n tant pas ind pendant de l image qu ils voulaient donner de l exp rimentation dans leur IUFM Les entretiens ont eu lieu dans les diff rents IUFM sauf pour les participants de l IUFM de Reims qui ont t pr vus et r alis s diff rents moments et en diff rents lieux Le formateur de cet IUFM n a pas pu participer aux entretiens pendant la p riode pr vue en compensation deux formateurs de l IUFM de Bretagne ont particip des entretiens Les entretiens ont t enregistr s puis transcrits int gralement sauf cas exceptionnels li s des impossibilit s mat rielles Dans ce cas soit les r ponses ont t directement prises en copie l aide d un logiciel de traitement de texte soit les participants ont r pondu dans un fichier texte Toutes les personnes sollicit es ont accept de r pondre aux questions pos es 4 QUESTIONS RELATIVES A LA FORMATION
119. important pour les PE 2 Volont de la direction Aquitaine Volont de raisonner en terme de progr s 1 Haute Normandie Forte implication de la hi rarchie 1 Limousin Dispositifs en ligne 1 Montpellier Projet inter r gional 1 Pays de la Loire Inscription exp rimentation au niveau des unit s de formation 1 Les r ponses peuvent tre class es selon le registre auquel elles font r f rence 10 Les 3 niveaux d utilisation professionnelle des TICE sont les outils de l enseignant favoriser l apprentissage des l ves diversifier les modalit s de formation ll La formation de formateurs comporte 4 axes formations communes formations disciplinaires et interdisciplinaires TICE et formation distance formations en liaison avec les priorit s du projet d tablissement 12 Les objectifs des unit s de formation sont travail en quipe des formateurs transformations et volutions du PdF r gulation des formations mise en uvre d un projet global de formation pour les stagiaires 18 Les aspects techniques et technologiques qui facilitent la mise en place de l exp rimentation infrastructures et services pour faciliter l utilisation des TIC par tous FOAD environnement num rique de formation ENT mise disposition de ressources pr sence de plate forme dispositifs en ligne dispositif d auto valuation Les l ments contextuels li s des personnes autres que des formateurs pr sence
120. ion et la titularisation suivent des proc dures tr s formalis es l organisation de l valuation en revanche est ouverte et peut ainsi s int grer au processus de formation Il convient de s interroger sur qui value les objets moyens moments et lieux de l valuation qui sont troitement li s les modalit s valuation Qui value Les formateurs IUFM valuent les stagiaires qu ils forment Dans ma conception le formateur est n cessairement valuateur A e les formateurs TICE notamment pour certaines comp tences du domaine A A l Ma trise de l environnement num rique professionnel A 2 D veloppement des comp tences pour la formation tout au long de la vie A 3 Responsabilit professionnelle dans le cadre du syst me ducatif e mais surtout les formateurs disciplinaires L essentiel c est de sensibiliser les formateurs disciplinaires cette validation en les amenant vraiment prendre 34 conscience qu ils sont les acteurs de cette validation I ne faut pas qu ils voient les formateurs TICE comme ceux qui vont valider D Les formateurs de terrain Ma tres Formateurs du premier degr et Conseillers P dagogiques du second degr Ce que j ai essay de faire passer c est qu on a un syst me de tutorat les Conseillers P dagogiques sont des tuteurs m me s ils ne sont pas engag s dans le C2i ils sont aptes juger de la comp tence d un stagiaire car il
121. ionnement face aux TICE des formateurs 9 r ponses concernent les connaissances comp tences pratique informatique et manque de formation des formateurs 5 r ponses concernent la disponibilit et la charge de travail Les autres r ponses concernent la taille et la r partition g ographique de l IUFM Midi Pyr n es la n cessit d impliquer certains formateurs comme les PEMF et les CP la formulation incite penser que ce n est pas forc ment imputable ces formateurs mais peut tre li au fait qu on ne les ait pas inclus dans les plans de formation de formateurs Les r ponses les plus fr quentes tournent autour du manque d int r t des formateurs ou de certains formateurs pour les technologies La mise en place du C212e contrarie les priorit s des formateurs comme le souligne l argument le temps consacr la discipline ne doit pas tre amput Or l attitude des formateurs est pr pond rante comme le souligne une r flexion indiquant que la motivation des stagiaires est bien moindre sauf si le responsable de fili re incite fortement participer au dispositif 16 Lecture du tableau Pour la premi re ligne pourcentage de r pondants par niche 81 dans la colonne formateurs signifie que 81 des IUFM ont soulev la pr sence de difficult s en lien avec la niche formateurs Pour la seconde ligne pourcentage de difficult s rep r es dans chaque niche par rapport l ens
122. ires leur travail a un impact direct sur les stagiaires J s doivent inciter les stagiaires construire les comp tences du C2i D Ils doivent s impliquer leur niveau c est dire avec leurs stagiaires C Le r le qu ils devraient jouer selon moi ce serait un r le de d finition au niveau du travail et des postures p dagogiques dans la formation des jeunes enseignants F et parce que ce sont eux qui assurent la mise en uvre r elle du plan de formation Le r le des formateurs est crucial parce qu en dernier ressort on sait qu il y a loin entre les pr conisations et m me les plans de formations tels qu on les formalise tels qu on les fait reconna tre et puis la r alit On pourrait presque dire qu il y a un plan de formation formel et puis un plan de formation r el donc rien de s rieux et de d cisif ne peut se faire si les formateurs ne lont pas d cid B Les formateurs influencent les stagiaires l ing nierie de formation et la direction Effets sur les stagiaires Les formateurs doivent mettre en place des formations permettant aux stagiaires d acqu rir les comp tences C21 Leur r le est un r le de passeur aupr s des stagiaires ils ont un r le accru qui consiste maintenant s assurer de la prise en compte de l ensemble des comp tences de ce C2i travers les dispositifs de formation et puis se pr occuper de l articulation avec le terrain dans le cadre du bloc
123. ires renseign s sur les plates formes par les charg s d exp rimentation le recueil de points de vue par entretiens visait approfondir certains aspects recueillir des exemples d taill s sur les pratiques et galement recueillir le point de vue de personnes non questionn es par d autres voies Notre choix s est port sur des entretiens semi directifs Des grilles d entretien ont t constitu es pour chacune des cat gories de participants Elles peuvent tre lues dans leur int gralit en annexe annexes 1 2 et 3 mais nous en pr sentons rapidement les grandes lignes et les diff rences selon les populations interview es Les questions portent principalement sur la formation et la validation des comp tences d une part les acteurs d cideurs d autre part notamment concernant le r le qu ils devraient jouer leur implication r elle versus retrait dans l exp rimentation le regard qu ils portent sur les certifications Concernant le r f rentiel de comp tences et les effets de la mise en place du C212e sur l organisation de la formation aucune question pr cise n est pos e mais les personnes participant aux entretiens ont la possibilit de s exprimer librement sur ces deux points Le champ rapport aux technologies permet de recueillir le point de vue des personnes interview es sur la juste place des technologies dans l enseignement en g n ral et dans la formation des enseignants en part
124. isent traditionnellement les technologies dans la formation i e les professeurs de documentation ont t impliqu es Concernant les disciplines les plus repr sent es trois disciplines sont repr sent es dans environ la moiti des 19 IUFM ayant impliqu des stagiaires PLC2 dans l exp rimentation il s agit des stagiaires de documentation 10 sur 19 d histoire g ographie 8 sur 19 et math matiques 8 sur 19 deux disciplines sont repr sent es dans environ la moiti des 9 IUFM ayant impliqu des stagiaires PLP2 dans l exp rimentation il s agit des stagiaires de Lettres Histoire et Math Sciences disciplines dans lesquelles il faut noter tout de m me que 10 les stagiaires PLP en formation sont les plus nombreux alors que les autres disciplines sont plus rares Les publics et disciplines des stagiaires impliqu s dans l exp rimentation C212e sont pr sent s dans le tableau 2 Tableau 2 Les publics et disciplines des stagiaires impliqu s dans l exp rimentation C2i2e 18 uvu A ne nn re nn ne ND D R LR A HR Un Un EE J oo 0 ee ee mm mm IUFM ont mis en place l exp rimentation avec des stagiaires PE IUFM ont mis en place l exp rimentation avec des stagiaires PLC2 IUFM ont mis en place l exp rimentation avec des stagiaires PLC2 IUFM ont mis en place l exp rimentation avec des stagiaires PLC2 IUFM ont mis en place l exp rimentation avec des stagiaires PLC2 IUFM ont
125. ission avec ces crit res l Ou configur e C est dire que les gens ont fait leur mutation Donc on a une tr s grande adh sion On n a jamais une voix qui s l ve pour relativiser nuancer On est vraiment au niveau de l quipe de direction totalement monolithique B Le r le de la direction est d autant plus important qu elle poss de le pouvoir financier et que les choix d investissements influencent n cessairement le r sultat de l entreprise On a une tr s tr s forte implication qui ne se rel che jamais qui se traduit par des choix budg taires qui se traduit par des choix de priorit B Relever le d fi de la g n ralisation du C2i n cessite une anticipation des investissements technologiques et des besoins en formation de formateurs Le r le de la direction il y en a plusieurs C est avant tout de 49 bien comprendre au niveau de l institut ce que signifie la g n ralisation du C2i ses enjeux de prendre un certain nombre de d cisions qui facilitent cette op ration de g n ralisation du C2i et l ce sont des d cisions qui concernent aussi bien des d cisions mat rielles les quipements TIC c est de d gager les moyens financiers du co t de cette op ration de d velopper une formation de formateurs A Il lui incombe aussi de mettre en place le cadrage de la formation et de l valuation La direction son r le c est de mettre en place un cadre de validation qui
126. it qu il y ait une r partition g ographique des IUFM dans lesquels auraient lieu les entretiens Il nous a paru ensuite important que les IUFM dans lesquels auraient lieu les entretiens aient eu des relations diff rentes aux technologies et la formation leurs usages dans les classes Ainsi nous avons t attentifs au fait que certains IUFM ont d j une histoire avec les technologies existence de groupes de recherche utilisation syst matique d outils informatis s au service de la communication ant rieures l exp rimentation alors que dans d autres IUFM l exp rimentation semblait le moment opportun pour g n raliser certains usages Pour ce crit re la s lection s est faite partir de ce qui transparaissait dans les fiches descriptives Nous avons voulu tenir compte galement du fait que dans certains IUFM diverses disciplines et un nombre important de formateurs de statuts diff rents sont impliqu s alors que dans d autres IUFM les disciplines des stagiaires et des formateurs le nombre et la qualit des formateurs sont moins vari s Pour ce crit re la s lection s est galement faite partir de ce qui transparaissait dans les fiches descriptives des modifications pouvant avoir eu lieu entre le projet initial et sa mise en uvre v ritable 23 Nous avons galement tenu compte de nos propres contraintes en mati re de d placements Compte tenu de ces crit res les IUFM retenus sont
127. itig s Il semble que l adh sion de l ensemble des directeurs d IUFM au projet d int gration des technologies dans la formation des enseignants se d veloppe On voit merger dans la CDIUFM de plus en plus de directeurs qui sont convaincus G La position de la CD est officiellement favorable mais dans les faits les IUFM sont mon avis presque tous d authentiques fers de lance dans ces mouvements l B N anmoins il semble qu il n y a pas un consensus Je pense que la CDIUFM porte mais qu elle est certainement divis e sur le positionnement par rapport aux TICE Je ne pense pas que ce soit l ensemble de la CDIUFM qui soit porteuse C la CDIUFM on dit qu il n y a pas que des convaincus K moins qu il ne s agisse que de nuances dans la r alit les directeurs ne sont pas tous galement concern s ce qui fait que en conf rence on ne va peut tre pas aussi loin qu on pourrait aller en mati re de mutualisation B La direction a une influence sur les formateurs et sur l ing nierie de formation Effets sur les formateurs Le volontarisme de la direction influence l implication des formateurs leur implication elle n est pas ind pendante de l implication de la hi rarchie K Par ailleurs la capacit qu aura la direction prendre en compte le travail distance des formateurs aura un effet sur l investissement des formateurs je vous donne 70 heures et
128. l faut galement que sur les sites ces journ es soient lib r es de contraintes de formation N anmoins on ne peut exclure la motivation des formateurs participer ces journ es comme facteur influen ant leur participation r elle La mise en place du C2i2e aura des effets sur l ensemble de la formation la difficult r side dans la n cessaire r criture des plans de formation Ceci corrobore l observation dans la section pr c dente de l inscription du C212e dans le plan de formation en cours c est dire ant rieurement l exp rimentation parmi les l ments de contexte facilitateurs Difficult s d ordre mat riel 3 IUFM font part de difficult s d ordre mat riel soit 10 des r pondants 2 r ponses soulignent le manque d quipement des tablissements qui emp che la mise en uvre des s ances en classe 1 r ponse concerne les probl mes techniques lors de la mise en place de l exp rimentation Les difficult s li es au manque d quipement informatique des tablissements n apparaissent que dans deux r ponses mais ce stade de l exp rimentation 1l n est pas certain que la mesure de l quipement des tablissements et des possibilit s r elles de mise en place de s ances utilisant les TICE a vraiment pu tre prise Il conviendra d interroger ce point apr s la mise en place effective de l exp rimentation Les probl mes techniques lorsqu ils ont t un frein
129. la mise en place de l exp rimentation semblent avoir t r solus par la suite Difficult s diverses 3 IUFM font part de difficult s diverses qui n entrent pas dans les cat gories tablies Les difficult s voqu es sont les comp tences non valuables ou non sp cifiques au C212e le d marrage tardif de l exp rimentation la l gitimit du C212e les n gociations difficiles avec les instances et le partenariat conflictuel avec la direction Nous ne d velopperons pas dans le d tail ici la question des comp tences d finies dans le r f rentiel puisque ce point fera ult rieurement l objet d une tude sp cifique et approfondie Quant au d marrage tardif de l exp rimentation nous ne pouvons que le regretter En revanche les deux derniers points ont attir notre attention Concernant la l gitimit du C212e il nous semble n cessaire d envisager de recueillir les arguments des personnes qui la mettent en doute afin de mieux cerner ce que sous entend ce point de vue Les relations avec la direction lorsque les n gociations sont pres ou que le partenariat est conflictuel sont sources de difficult s Comme nous l avons soulign dans la section pr c dente les relations avec les directions semblent jouer un r le cl dans la mise en place de l exp rimentation pour m moire l implication des directions a t cit e quatre fois comme un l ment de contexte facilitateur et il nous semble que cette
130. le d entra nement des autres afin d viter que cette ligne de partage ne devienne fracture 45 5 2 L INGENIERIE DE FORMATION Nous avons demand aux participants de d finir ce que pourrait tre selon eux l ing nierie de formation dans leur IUFM et nous avons constat qu il existait deux cat gories de r ponses celles qui sous l expression ing nierie de formation situent les services informatiques et celles qui situent des formateurs charg s de missions sp cifiques Deux participants ont d fini l ing nierie de formation comme les services informatiques a c est tr s important le service informatique G moi ce qui r sonnerait le plus ce qui para trait le mieux correspondre cette id e l ce n est pas l ing nierie de formation au sens ou je l entends mais c est le r le que peut jouer notre CRI notre centre de ressources informatiques c est des ing nieurs et des techniciens c est un lieu de pouvoir et de d cision qui n est quand m me pas anodin B Les participants ayant d fini l ing nierie de formation par les personnels des services informatiques s accordent sur le fait que les composantes fonctionnement et p dagogie ne doivent pas tre s par es dans les services informatiques 1 peut tre beaucoup plus centr sur l infrastructure informatique de l tablissement au service des autres services donc on sera sur les r seaux
131. lement impliqu s dans l exp rimentation Au moment du lancement de l exp rimentation 23 IUFM taient impliqu s dans l exp rimentation Il s agit des IUFM de Aix Marseille Alsace Amiens Aquitaine Bordeaux Auvergne Clermont Ferrand Basse Normandie Caen Bourgogne Bretagne Champagne Ardennes Reims Franche Comt Haute Normandie Rouen Limousin Lorraine Nancy Metz Lyon Midi Pyr n es Toulouse Montpellier Nice Nord Pas de Calais Lille Orl ans Tours Paris Pays de la Loire Poitou Charentes et La R union L IUFM d Alsace qui avait fait un projet lors du S minaire de Marseille n a pas d pos de fiche descriptive dans les d lais Dans cette section consacr e au lancement de l exp rimentation l appellation IUFM sans autre pr cision correspondra partir de ce point et sauf sp cification contraire aux 21 IUFM dont les fiches descriptives ont t mises en ligne dans les d lais Les rubriques renseigner sur la fiche descriptive concernaient les points suivants Le p rim tre de l exp rimentation Le dispositif mis en place pour les stagiaires Le dispositif technique Le dispositif organisationnel et de suivi de l exp rimentation Une rubrique de remarques Nous proposons de faire la synth se des r ponses qui donnent un aper u du projet de lancement de l exp rimentation dans les diff rents IUFM Les fiches descriptives ont t mises en
132. les tablissements scolaires si c est toujours les jeunes fracture g n rationnelle B Notons que l Inspection G n rale n est voqu e qu une seule fois sans qu un r le ne lui soit assign L inspection g n rale je ne vois pas le r le qu ils pourraient jouer B A la question de savoir si elles s impliquent ou non en fonction des r les qui leur sont assign s les r ponses diff rent allant de l optimisme J ai vu l volution j ai vu au fil des ann es des inspecteurs qui taient franchement hostiles des inspecteurs qui seraient presque fanas des TICE c est une tr s nette volution de la part du corps d inspection le directeur de la p dagogie au d but il a fallu le convaincre il ne voyait pas l int r t des TICE pourtant un physicien un scientifique maintenant c est le premier impulser les TICE dans les disciplines G un certain pessimisme li au fait qu elles accuseraient un retard L employeur le rectorat les corps d inspection sont en d calage sur cette question du C2 Les IUFM ont un temps d avance Et on risque pourtant d avoir besoin d eux pour en particulier la relation avec les classes d exercices des stagiaires en r f rences au bloc B2 B3 notamment pour le 1 degr o par exemple on n est pas s r du tout d assurer un point de chute dans une classe avec du mat riel Pour le second degr il faudrait d velopper le r le des Conseill
133. les lyc es ont t quip s par la r gion d une voire deux salles multim dia dans laquelle on peut faire la fois de l EXAO et du multim dia H La question de l encadrement se pose galement Les participants sont unanimes r pondre que les formateurs disciplinaires sont concern s en premier lieu la formation des stagiaires l usage didactique des technologies implique la participation des formateurs disciplinaires et des formateurs TICE On a fait un travail de sensibilisation des professeurs disciplinaires Notre particularit c est qu on est des enseignants de terrain au d part on est donc aussi tr s concern s par les disciplines Donc on a un petit peu une double approche D Mais ce n est peut tre pas aussi simple Ce qu on va essayer de montrer aux coll gues c est que quand on utilise les techniques d information et de communication il y a derri re des gestes p dagogiques On va pas travailler tout seul ce qu on souhaiterait c est que les d partements et les disciplines dans les d partements fassent ce travail d analyse de quels sont les gestes p dagogiques F De mani re sous jacente mais souvent plus implicite la question de l encadrement se trouve celle de la conception de situations didactiques int grant les technologies Un formateur qui met en place depuis plusieurs ann es une formation TICE apporte une r ponse pr cise j ai
134. les d valuation risquent d tre insuffisantes et inadapt es lorsqu il faudra la fois montrer les comp tences en informatique et Internet avoir un document accessible des formateurs aux statuts divers et disponible pour des moments d valuation espac s dans le temps un outil qui sera effectivement dans une logique de va et vient la fois entre le form et les formateurs et la fois entre les formateurs eux m mes parce qu il y a diff rents formateurs qui vont intervenir B La Direction des Technologies impulse la r flexion autour de la notion de portfolio num rique cf s minaire de Dijon comme outil de suivi de la formation et de la validation En tant qu outil de la formation le portfolio permet de r fl chir sur le soi apprenant et de r guler l apprentissage par le choix des travaux que l apprenant y met comme repr sentatifs d un apprentissage sp cifique et par la possibilit qui lui est offerte de revenir sur ses apprentissages Le portfolio peut tre aussi un outil de communication en direction de personnes externes et servir de support une valuation externe Concr tement l objet portfolio peut comprendre diff rentes parties par exemple l une priv e l espace de la construction des comp tences et l autre publique l espace de ce que l on choisit de montrer pour la reconnaissance de ses comp tences en l occurrence ici la validation Il y aurait une partie portfolio qui
135. lidation des comp tences C21i2e chez les stagiaires Qui serait selon vous le mieux m me d valuer les comp tences des stagiaires A partir d une comp tence pr sente dans le r f rentiel Pourriez vous d crire pr cis ment un exemple de cas o vous avez estim que la comp tence tait indiscutablement atteinte Pourriez vous d crire pr cis ment un exemple de cas o vous avez tergivers sur l atteinte ou non atteinte de la comp tence Pr cisez les l ments qui ont permis de d cider Disposez vous de donn es sur les s ances utilisant les TICE conduites en classe par les stagiaires nombre et qualit PE vs PLC Concernant les s ances conduites en classe quelle serait la mani re adapt e d envisager leur valuation pr paration seulement vid os des s ances analys es observation directe lors des visites Si l on part du principe que l usage p dagogique des technologies n cessite des comp tences techniques et des comp tences p dagogiques Comment valuer les comp tences des stagiaires qui o Y a t il des points de vue qui s opposent sur ce qu il faut valider ou non Comment s il n y a pas consensus coordonner diff rents points de vue Quelle place accordez vous l auto valuation L ORGANISATION DE LA FORMATION Pas de question mais possibilit de s exprimer LES ACTEURS D CIDEURS Pour chacun des acteurs d cideurs suivants pourriez vous d fini
136. liers d favorables pour l valuer Enfin ils pouvaient dire s ils pensaient que certaines comp tences d finies taient inutiles et en expliquer les raisons 2 PREPARATION DU REFERENTIEL DEFINITIF A partir des r ponses recueillies sur la plate forme le groupe d experts a travaill l laboration du r f rentiel d finitif lors de sa r union du 8 juin 2005 2 1 MODIFICATIONS APPORTEES AU REFERENTIEL DE COMPETENCES Deux comp tences ont disparu de la version initiale du r f rentiel B 2 5 Concevoir des situations de communication et de travail l aide des ENT B 4 4 Concevoir des d marches d valuation et de suivi p dagogique l aide de logiciels appropri s 80 Quelques modifications de surface ont t apport es pour rendre les items plus clairs nous ne les rapportons pas Nous donnons ici les comp tences qui ont t reformul es La comp tence A 2 2 Se r f rer des travaux de recherche liant didactique et TICE a t reformul e Se r f rer des travaux de recherche liant savoirs apprentissages et TICE La comp tence A3 1 Adapter son mode d expression et de communication aux diff rents espaces de diffusion institutionnel public priv interne externe a t reformul e S exprimer et communiquer en s adaptant aux diff rents destinataires et espaces de diffusion institutionnel public priv interne externe Le terme
137. lisation 5 POINTS FORTS ET POINTS FAIBLES POUR LA GENERALISATION Concernant la g n ralisation du C212e les IUFM taient amen s s exprimer sur leurs points forts et sur les difficult s anticip es Les points forts relev s Les acquis de la phase d exp rimentation l exp rimentation a t un levier pour faire bouger les choses pour ma triser les dispositifs techniques pour l appropriation du r f rentiel pour d velopper la communication La souplesse et la l g ret de la logistique Le plan de formation quand il int gre d j les TICE La formation de formateurs lorsqu elle est solide et importante Lorsque plus du tiers des formateurs se sont port s volontaires pour le passage la premi re phase de la g n ralisation La taille de la structure les petites structures se consid rant comme favoris es Le travail en quipe La mobilisation de toutes les disciplines de tous les acteurs y compris les directions Les formations en place Les environnements techniques quand ils ont donn satisfaction Le soutien du service informatique Les difficult s anticip es 79 L absence d int gration dans le plan de formation La mobilisation de tous les stagiaires et de tous les formateurs Les comp tences de base insuffisantes des stagiaires et des formateurs l heure actuelle Difficult s li es la formation difficult de former certaines comp tences suivi et la validation qu
138. lit des syst mes d information et g n ralisation l valuation d objets finalis s Colloque Ergo IHM 2000 Biarritz 3 6 octobre Tricot A amp Pl gat Soutjis F 2003 Pour une approche ergonomique de la conception d un dispositif de formation distance utilisant les TIC Revue STICEF Volume 10 2003 ISSN 1764 7223 mis en ligne le 5 02 2004 Vries de E 2001 Les logiciels d apprentissage panoplie ou ventail Revue Fran aise de P dagogie 137 105 116 Wittorski R 2003 Analyse de pratiques et professionnalisation In C Blanchard Laville et D Fablet Ed Travail social et analyse des pratiques professionnelles p 69 89 Paris L harmattan Savoir et Formation 87 RAPPORT DE L EXPERIMENTATION C2i niveau 2 enseignant Annexes Annexe 1 Grille d entretien l attention des repr sentants de la direction LE R FERENTIEL DE COMPETENCES Pas de question sp cifique mais possibilit de s exprimer LES META CONNAISSANCES POUR FORMER ET VALIDER Selon le point de vue de la direction de votre IUFM quels sont les besoins en mati re de formation de formateurs formation aux technologies et l usage p dagogique des technologies Le cas ch ant comment envisagez vous ces formations La g n ralisation des certifications a t elle un effet sur le recrutement des nouveaux formateurs Quelle est la meilleure mani re d envisager les aspects validation de l
139. lit s de contr le coupler une auto valuation avec une valuation faite par les formateurs je pense ce sujet un groupe de secteur ce groupe a construit le portail du coll ge en liaison avec un logiciel o on peut valuer les l ves o les l ves peuvent s auto valuer pour qu en fin de troisi me on ait le bilan des comp tences de chaque l ve pour le B2i J Et cette part d auto valuation peut avoir un effet sur l engagement du stagiaire dans le processus de formation On croise les deux choses mais partir de l une fois qu ils ont eu ces tests de positionnement ils doivent eux positionner leur formation par rapport a a les met en situation d tre des adultes par rapport l apprentissage C 4 3 EFFETS DE LA MISE EN PLACE DU C212E SUR L ORGANISATION DE LA FORMATION Chaque participant tait invit se prononcer sur ce champ les charg s d exp rimentation et les formateurs pouvaient s exprimer librement Les r ponses concernant la mise en uvre des formations ont t int gr es dans la section concernant la formation et la validation des stagiaires Les cons quences sur le plan de formation Les r ponses des formateurs et des charg s d exp rimentation ne concernaient pas les plans de formation l exception d une seule I n y a pas eu de r percussion sur les plans de formation cette ann e Cependant les plans de formations permettaient la mise en
140. mis en place l exp rimentation avec des stagiaires PLC2 IUFM ont mis en place l exp rimentation avec des stagiaires PLC2 IUFM ont mis en place l exp rimentation avec des stagiaires PLC2 IUFM ont mis en place l exp rimentation avec des stagiaires PLC2 IUFM ont mis en place l exp rimentation avec des stagiaires PLC2 IUFM ont mis en place l exp rimentation avec des stagiaires PLC2 IUFM ont mis en place l exp rimentation avec des stagiaires PLC2 IUFM ont mis en place l exp rimentation avec des stagiaires PLC2 IUFM ont mis en place l exp rimentation avec des stagiaires PLC2 IUFM ont mis en place l exp rimentation avec des stagiaires PLC2 IUFM ont mis en place l exp rimentation avec des stagiaires PLC2 IUFM a mis en place l exp rimentation avec des stagiaires PLC2 IUFM a mis en place l exp rimentation avec des stagiaires PLC2 IUFM a mis en place l exp rimentation avec des stagiaires PLC2 IUFM a mis en place l exp rimentation avec des stagiaires PLC2 IUFM a mis en place l exp rimentation avec des stagiaires PLC2 IUFM a mis en place l exp rimentation avec des stagiaires PLC2 IUFM ont mis en place l exp rimentation avec des stagiaires CPE IUFM ont mis en place l exp rimentation avec des stagiaires PLP2 IUFM ont mis en place l exp rimentation avec des stagiaires PLP2 IUFM a mis en place l exp rimentation avec des stagiaires PLP2 IUFM a mis en place l exp rimentation avec des stagiaires PLP2
141. n L ing nierie de formation est pour moi tout ce qui rel ve de l organisation de formation responsables p dagogiques des sites formateurs responsables de la mise en uvre coordonnateurs sur les sites D Moi je vois les responsables des diff rents secteurs moi au niveau des TICE tous ceux qui ont une responsabilit sur un secteur et puis je pense les coordonnateurs notamment disciplinaires parce qu ils ont un r le important ils sont l interface avec les formateurs de terrain qui con oivent le plan qui pilotent le plan E Ces formateurs r f rents ne sont pas n cessairement des formateurs IUFM Une partie d entre eux sont d ailleurs les IANTE Les IANTE sont ceux qui au rectorat sont charg s de s occuper dans la discipline de la mise en place des TICE 7 Intervenants Animateurs en Nouvelles Technologies pour l Education 46 c est eux qui ont fait passer la formation au travers des champs disciplinaires F4 L ing nierie de formation quelle que soit sa d finition a une influence sur les formateurs dans leur ensemble et sur la direction Effets des services informatiques sur la formation et sur les formateurs Les services informatique exercent un pouvoir sur les formateurs c est des lieux de pouvoir qui souvent g nent perturbent les autres lieux de pouvoir qui sont plus p dagogiques Mais c est aussi des lieux de pouvoir parce qu ils ont un regard sur la p da
142. nalisation La crainte de la disparition du m tier d enseignant resterait pr sente chez certains enseignants ls ont l impression que d s qu on leur parle TICE on va imm diatement remplacer tout ce qu on faisait par des ordinateurs voire m me l enseignant E Dans les discours des participants qui sont tous de fervents d fenseurs des technologies l id e n est jamais mise que les technologies pourraient remplacer les enseignants On peut donc dire qu ils ne sont plus dans l illusion technologique attribuant des effets intrins ques aux outils Linard 1996 Sans faire dispara tre la profession d enseignant l introduction des technologies dans le milieu ducatif produit et produira des effets sur la professionnalisation Nous savons qu il y a des enjeux en termes de professionnalisation du c t des TICE B Des effets peuvent tre attendus au niveau de la professionnalisation des usages des professionnels et du syst me ducatif Repenser sa mani re d enseigner n a rien d anodin et va jusqu questionner l identit professionnelle des enseignants Bon alors la p riode d adaptation aux techniques et aux technologies je crois qu elle est facile et rapide par contre repenser sa p dagogie et sa structure p dagogique en utilisant les technologies a c est un travail en profondeur et c est un travail d abord d analyse et de r flexion sur soi et sur ses pratiques et puis sur les
143. ne sera plus n cessaire de sp cifier leur pr sence Je suis pour cibler des activit s TICE Par contre a ne signifie pas qu il doit y avoir un dispositif de formation estampill TICE Par exemple dans la formation en allemand les activit s TICE doivent appara tre comme une composante au service du bloc didactique de la discipline et pas comme un dispositif part du type TICE et discipline Ce n est pas modulaire il faut que ce soit rep r dans les programmes disciplinaires A La question peut m me tre largie en distinguant la formation aux technologies les TICE comme objet de formation de la formation par les technologies les TICE comme moyen de formation Oui effectivement c est former aux TICE c est former par les TICE d ores et d j la fois dans le cadre des formations ad hoc aux TICE et la fois dans le cadre des formations int gr es dans les formations didactiques les formations g n rales il y a de nombreuses activit s qui ont pour objectif de former les stagiaires des comp tences TICE soit directement soit explicitement soit comme effet secondaire B Il semble qu l unanimit les personnes ayant particip aux entretiens soutiennent l id e que la construction des comp tences informatique et Internet devra se faire au travers des disciplines toutes les disciplines Et puis on a demand aux formateurs de la formation transversale d int grer a dans leu
144. nitiative ou celles de leurs autorit s s en servent de mani re privil gi e voire exclusive les directions des tablissements qui laissent la territorialit s installer sans forc ment tenir compte du temps r el d usage des machines Influence du temps Le rapport entre l int gration de la formation distance et le temps est voqu plusieurs reprises lors des entretiens La formation distance est chronophage pour les formateurs J ai eu des probl mes avec un ancien formateur qui tait totalement r ticent aux TICE c tait du temps perdu G 31 Nous reprenons cette phrase d j cit e pour exprimer le manque de mat riel pour une autre analyse 57 Ce temps n est pas toujours facile prendre en compte dans leurs services L an prochain on a demand aux gens de travailler sur les plates formes de formation distance et on a l ternel probl me pour combien de temps pour combien d heures en quivalent E Parfois elle est per ue comme faisant gagner du temps aux formateurs On a ouvert une plate forme justement et donc on travaille ensemble avec le p le sud est et on va se faire des rencontres sur Centra pour gagner du temps E Elle pourrait permettre aux stagiaires de gagner du temps J ai des tas de bonnes raisons de diminuer les volumes de formation qui sont beaucoup plus lev s que la moyenne des IUFM qui ne laissent plus le temps aux tudiants v
145. niveau national et fournir un cadrage 1 faut qu il y ait une impulsion de la part de la DT qu il y ait des textes qu il y ait un cadrage parce que la loi c est la loi c est une fa on d impulser de mettre des jalons des barri res G Le Minist re est per u comme jouant son r le dans la mise en place des certifications On est bien pilot on est bien soutenu A je crois qu il y a un Ministre qui pousse un Ministre qui pousse avec la Direction de la Technologie H mais parfois les attentes sont plus fortes on aimerait que le Minist re renvoie un discours fort fort et concret E Les attentes portent sur la clart des demandes La DT a jou son r le mais elle aurait pu tre plus pr cise dans ses demandes c tait flou parfois I Il y a un arri re plan pas toujours tr s clair K sur la coh rence des points de vue des instances d cisionnelles Je ne suis pas certain que la Direction des Ecoles et des Coll ges et des Lyc es soient aussi enthousiastes que la DT H et la constance des autorit s dans leurs projets Le Direction des Technologies 51 petit souci qu on a aussi par rapport ce C2iN2 c est que certains font une comparaison avec le CLES le certificat de langue Est ce que ce n est pas quelque chose qu on va mettre en route qui va tre co teux en nergie et qui l arriv e va se refermer comme un soufflet Sur
146. nner au CRI dans l conomie g n rale de la formation Dans notre IUFM parce que partout on sait bien qu il y a des tensions entre les techniciens et les p dagogues depuis 8 ans nous avons cr ce qu on appelle une commission thique qui rassemble les p dagogues et les techniciens et qui est un lieu d interlocution et un lieu de d cision sur toutes les questions qui concernent les uns et les autres B Les comp tences de chacun doivent tre identifi es et les r les doivent tre clarifi s il y a beaucoup d enseignants notamment ceux qui ont re u des formations lourdes il y a 22 25 ans qui se sont d s le d part transform s en techniciens et qui ont fait beaucoup qui ont largement empi t sur le m tier des ing nieurs et des techniciens Et avec des effets positifs parfois pour les tablissements mais aussi des effets n gatifs y compris en terme de r partition des r les puisque lorsqu on ne sait plus quelle est la sp cificit du m tier des uns et des autres il y a des bagarres de fronti res et tout ce qui va avec B Effets des services informatiques sur la direction Les services informatiques sont des lieux de pouvoir partant la direction ne peut prendre de d cision sans qu il y ait une coop ration entre direction et services informatiques On a vu par exemple sur le C2i l int r t d avoir des dossiers num riques tenus par les stagiaires et sur lesquels ils puissent avoir des interv
147. ns comme objet d tude et comme moyen d enseignement car les stagiaires n ont pas ou peu de v cu en tant qu l ve Si les TICE doivent tre pr sentes partout dans la formation il est encore l heure actuelle n cessaire de 84 pr ciser les moments les activit s les lieux et les personnes qui permettront de construire les comp tences La formation est capitale car une utilisation raisonn e de l informatique renvoie un usage cibl pertinent en ad quation avec les objectifs p dagogiques et efficace Concernant l valuation des comp tences le e portfolio ne rencontre pas l adh sion de tous les r pondants et les fiches de validation restent encore souvent un mode privil gi N anmoins les sites collaboratifs les espaces num riques de travail les forums sont consid r s comme des outils pour l valuation laissant penser que les IUFM s achemineront terme vers des outils offrant lieu de stockage des productions des stagiaires espaces de mutualisation et de communication emplacements pour le d p t de productions valider et les changes entre valuateurs ainsi que les interactions stagiaires formateurs L auto valuation semble adapt e aux comp tences techniques en revanche il existe des disparit s de points de vue sur son adaptation l valuation des comp tences li es l int gration des TICE dans les pratiques de classe si l auto valuation se justifie par le fait que
148. nt grer cette r flexion dans leur dispositif de formation avec les stagiaires A e Concernant l identit professionnelle des formateurs comme cela tait exprim chez les formateurs eux m mes la difficult de trouver le temps n cessaire pour se former est pr sente La question qu ils posent c est la reconnaissance de leur travail ils sont d bord s G L int gration des technologies dans les formations disciplinaires n est pas toujours vidente pour les formateurs L autre question est une question qui est plus nouvelle D abord elle a t pos e plus r cemment la question de l identit profonde des formateurs L habitus je dirais enfin global des formateurs a imm diatement r interpr t a sous la forme puisqu il y a une nouvelle exigence quels sont les nouveaux modules de formation qu on va devoir mettre en place B Il faut alors envisager des formations de formateurs qui leur permettent de comprendre comment la formation portant sur les comp tences d finies dans le r f rentiel C212e peut tre int gr e aux formations disciplinaires Interrog s sur l organisation de la formation de formateurs les repr sentants des directions r pondent en termes de journ es de formation de formateurs au cours desquelles les formateurs seraient invit s travailler la capitalisation des dispositifs et leur mutualisation A de groupes de r flexion notamment sur le e portfolio C l tude du r
149. ntinuer se former sur le plan des comp tences didactiques et p dagogiques tout au long de leur carri re Le C21 niveau 2 fait certes l objet d exigences plus lev es qui restent en continuit avec les niveaux pr c dents mais ces exigences sont fonction des orientations professionnelles des formations cette sp cificit op rant une certaine rupture avec le niveau 1 Nous sommes concern s dans ce rapport par le C21 niveau 2 enseignant C212e d fini dans la circulaire 2004 46 du 2 mars 2004 Il existe galement un C21 niveau 2 M tiers du Droit B O E N n 24 du 17 juin 2004 et un C21 niveau 2 M tiers de la Sant B O E N n 31 du 1 septembre 2005 Le C212e vise attester les comp tences TICE n cessaires pour l exercice du m tier d enseignant dans ses dimensions p dagogique ducative et citoyenne La rupture C21 niveau 1 et C212e est peut tre plus grande que pour les autres C21 de niveau professionnel parce que les enseignants ne doivent pas seulement ma triser les comp tences professionnelles d usage par exemple savoir utiliser l Intranet de leur tablissement pour r server du mat riel ou une salle mais galement les comp tences didactiques et p dagogiques c est dire qu ils doivent leur tour transmettre ces savoirs leurs l ves et eux m mes devenir valuateurs 2 L EXPERIMENTATION ET LE PILOTAGE La circulaire n 2004 46 du 2 mars 2004 parue au B O n 11 d
150. ogiques anglais Haute Normandie Rouen Responsable de site TIC SVT les autres disciplines NC formateurs disciplinaires AS soni PES pr cit es IMF Limousin Responsable de site TIC physique technologie 16 formateurs aux qualit s non documentation CPE lettres pr cis es histoire 12 Suite du tableau 9 Les formateurs r ellement impliqu s dans l exp rimentation IUFM Nombre de Qualit s Disciplines formateurs Lorraine 33 Formateurs aux qualit s non SMS documentation pr cis es math matiques SES musique Lyon se Math sciences SVT g nie civil Formateurs aux qualit s non ne i 14 ir math matiques physique pr cis es conomie gestion Cab Midi Pyr n es Toulouse 7 Formateurs aux qualit s non TIC technologie STI pr cis es math matiques physique Montpellier 17 Formateurs IUFM tuteurs et SES documentation conomie conseillers p dagogiques gestion Nice Coordonnateurs C21 6 formateurs aux qualit s non Les disciplines ne sont pas pr cis es stagiaire de Master pr cis es FOAD Paris 11 MCF PRAG PRCE PREC Les disciplines ne sont pas pr cis es Pays de la Loire NC NC NC Alsace NC NC NC Cr teil 11 Formateurs SVI physique Henten modernes technologie La R union 5 MCF PRAG PRCE DA TICE SVT EPS techno Les qualit s des formateurs n ont pas toujours t pr cis es mais sur l ensemble elles sont vari es Les disci
151. oin d en parler G mais il convient encore de les tiqueter Ce qu on voudrait c est que dans Dans le syst me ducatif un espace num rique de travail ENT est un dispositif global fournissant un point d entr e pour acc der au syst me d information de l tablissement ou de l cole L ENT s adresse l ensemble des acteurs et usagers Source educnet Concr tement il s agit de rassembler toutes les fonctions disponibles dans un portail personnalis adapt aux besoins de chacun bureau num rique annuaire espace de stockage agenda outils bureautiques outils de communication courriel acc s internet services de vie scolaire emploi du temps notes absences information administrative services p dagogiques et documentaires ressources p dagogiques dictionnaires et bases de donn es outils de cr ation de publication et de collaboration Ces fonctions seront accessibles partir d une identification unique depuis n importe quel poste l int rieur de l tablissement mais aussi depuis l ext rieur domicile lieux d acc s public etc Source fing org 40 les disciplines on ne parle plus de TICE que ce soit naturel Or pour l instant pour r ussir amorcer je dirais ce ph nom ne on est oblig de fl cher un certain nombre d heures TICE E m me si on peut consid rer que in fine leur int gration sera achev e lorsqu il
152. oire pour tous l issue de chaque module Dispositif de formation de terrain Montpellier Renforcement des outils sus j Fiches de suivi D veloppement de SS 7 affin es proc dures de mise en uvre Livret dans l esprit dans les classes B2i Utilisation d une plate forme Nice dr Structure de Etablissement d un M moire professionnel Aaa E consignation des niveau de dossier interdisciplinaire tout an Fo x contributions des positionnement ce qui tourne autour des dE an di on ee stagiaires Processus qui Se N Outil global de suivi s inscrirait dans le r alisation de projets et x non Formation de temps pour permettre exploitation des espaces La formateurs au suivi la construction de coop ratifs de travail L toutes les comp tences Paris Questionnaire d auto valuation contre valid par les formateurs Pays de la Loire D finition des Alsace Elaboration d un dispositif Grilles d valuation RS contenus d valuation QCM rapport Cr teil Attente Attente argument selon les disciplines La R union Modules TICE et ateliers d analyse de pratique Nous citons quelques points qui enrichissent les donn es g n rales L implication de tous les acteurs de la formation est n cessaire direction formateurs associ s De ce fait l information voire la formation de tous les partenaires est envisager La ma trise
153. okeos Cybeosph re Enfase Ganesha SPIP LCMS 3 IUFM d clarent disposer d un Espace Num rique de Travail L utilisation de la messagerie est pr cis e dans 14 r ponses l utilisation des listes de diffusion est pr cis e dans 8 r ponses l utilisation d un site Web est pr cis e dans 3 r ponses Diff rentes pr cisions sont apport es existence de zone de travail de bureau virtuel de l outil Centra de classe virtuelle de dossiers partag s sur l Intranet de ressources d autoformation en ligne d espace de stockage personnel l attention des stagiaires de salles sur les plates formes l attention des stagiaires du eprof mis disposition par l Acad mie de lieux quip s de postes informatiques l attention des stagiaires qui participent l exp rimentation de forums et dans les Pays de la Loire d une application EvalC2i environnement de suivi et de gestion de l exp rimentation 4 LE DISPOSITIF ORGANISATIONNEL ET DE SUIVI DE L EXPERIMENTATION Deux questions taient pos es sur le dispositif organisationnel et de suivi de l exp rimentation Il s agissait d une part de d crire le dispositif organisationnel et de suivi de l exp rimentation lui m me d autre part de d crire de quelle mani re tait diffus e l information pour l exp rimentation 15 Enfin une question g n rale Quels conseils donneriez vous permettait de clore cette partie pl
154. on les acteurs de la formation les questions g n rales soulev es par les entretiens Nous avons fait le choix de ne pas nous centrer sur la recherche d invariants mais d avoir une approche plut t compr hensive De ce fait nous ne prenons pas en compte les seules d clarations communes tous les participants aux entretiens ou les seuls l ments qui reviendraient syst matiquement au cours de tous les entretiens mais au contraire nous nous int ressons la diversit des points de vue singuliers susceptibles d apporter un clairage pour l entreprise d tude de la mise en place du C212e Les r ponses des participants sont pr sent es en italiques et entre guillemets pour illustrer les notions et les id es d velopp es qui elles sont en caract re gras Cette pr sentation est peu habituelle mais elle a t choisie afin de faciliter le rep rage Un codage permet d identifier les r pondants tout en pr servant l anonymat des participants 1 LE CHOIX DE LA POPULATION Les entretiens ont t conduits aupr s d une population que nous avons d finie selon deux types de crit res Le premier type de crit res a servi d terminer les IUFM dans lesquels il semblait souhaitable de recueillir des donn es Le second type de crit res a servi d terminer les personnes dont il semblait n cessaire de recueillir le point de vue 1 1 LES IUFM RETENUS POUR LES ENTRETIENS Nous avons tout d abord souha
155. onditions on peut se passer d cole pour former aux comp tences qui sont celles de l enseignement scolaire et de fa on beaucoup plus rapide beaucoup plus efficace Alors videmment il faut les discuter mais il y a de la plausibilit B 6 2 QUELQUES MOMENTS QUI JALONNENT L INTEGRATION DES TECHNOLOGIES L histoire des technologies dans l enseignement est marqu e de temps forts Tous les formateurs et tous les charg s d exp rimentation ayant particip aux entretiens ainsi qu un 60 repr sentant de la direction ont voqu le plan Informatique Pour Tous de 1985 La composante plan d urgence IUFM du plan pour les Nouvelles Technologies dans l Enseignement de 1997 a t voqu par deux repr sentants de la direction Le plan RE SO 2007 n est apparu que dans un seul entretien Le plan Informatique Pour Tous 1985 Le plan Informatique Pour Tous IPT mis en place en 1985 visait introduire massivement les ordinateurs dans le milieu scolaire fournir des logiciels ainsi qu un r seau et former les enseignants Il a permis aux pionniers de s engager dans des pratiques innovantes L envie est venue de moi et depuis l introduction de l id e des TICE plan Informatique Pour Tous de 1985 J Le plan IPT s inscrivait dans une perspective long terme Historiquement je peux leur expliquer pourquoi on a mis un plan IPT en place quel tait l enjeu de ce plan Ils s aper
156. ontributions des stagiaires de type portfolio un outil global de suivi qui permet les interactions stagiaires formateurs tout moment et la formation des formateurs r f rents accompagnement et au suivi La validation des comp tences n cessite en amont un travail de r flexion sur les crit res et les indicateurs L IUFM d Aix Marseille signale avoir int gr des niveaux de comp tences pour compenser l insuffisance de l avancement de la r flexion sur les crit res et les indicateurs Par ailleurs il est difficile d envisager que toutes les comp tences soient construites et valid es au cours de la formation initiale L IUFM de Nice envisage un processus qui s inscrirait dans le temps pour permettre la construction de toutes les comp tences dans une dynamique de validation des acquis de l exp rience 3 LES DISPOSITIFS TECHNIQUES Nous avions d j rep r la vari t des dispositifs lorsque nous avions analys les fiches descriptives En fin d exp rimentation les r ponses portant sur l adaptation des dispositifs techniques sont peu toff es Il n est pas fait r f rence l ergonomie des syst mes sauf pour Claroline qui a t rep r e comme facile utiliser Les d tails donn s par l IUFM de Nice montrent que Moodle permet de r pondre l ensemble des besoins Il est int ressant de relever l effet de structuration que peut avoir l utilisation d une plate forme sur le travail
157. oyens Personnes Objets fiche descriptive Lyon Tous les formateurs Auto valuation pour les NC Fa NC aspects juridiques et thiques Nice Productions r alis es Niveau d exploitation de la Plate forme NC plate forme Positionnement sur certaines comp tences Orl ans Tours Visite ou Formateur au cours d une S ance conduite en classe 3 options au choix PE2 Intranet visite ou CR d taill et mettant en uvre les pr paration production des TICE PLC2 Plate forme l ves valuation et bilan TICE comme sujet du NC Jury de m moire BEE m moire professionnel Formateur de la discipline Production d un document Intranet ou plate forme NP p correspondante multim dia ou d un portail L IUFM de Bretagne s interroge sur les incontournables de la validation Comme en cho PIUFM de Champagne Ardennes affirme que 7 comp tences ont t rep r es comme incontournables et propose que 10 comp tences environ soient valid es en plus des comp tences incontournables l approximation tant expliqu e par les contraintes mat rielles 3 LE DISPOSITIF TECHNIQUE Les 21 IUFM disposent d une plate forme collaborative 5 IUFM n ont pas pr cis le nom de la plateforme utilis e et si la plateforme QuickPlace semble la plus fr quente pr sente dans 4 IUFM sur les 21 il n y a pas d unit dans les plates formes utilis es Ainsi on trouve BSCW Claroline D
158. p cette recherche avaient donc un usage priv des technologies ind niable 17 L acceptabilit Tricot et Tricot 2000 renvoie la repr sentation mentale de l utilit reli e au but vis par l objet et de l utilisabilit d un environnement informatique pour l apprentissage humain L acceptabilit joue un r le cl puisqu elle en conditionnerait la d cision d utilisation 26 Dans les entretiens que nous avons conduits l absence de r ticence vis vis des technologies chez les stagiaires et une certaine habitude de leur usage priv ressort galement Les tudiants et stagiaires qui arrivent eux ont une accoutumance l environnement technologique qui fait qu on peut sauter des tapes au niveau des prises en main C Puisqu il faut acqu rir les comp tences techniques on peut s interroger sur ce qui est mis en place pour les faire acqu rir Des modules de remise niveau sur les outils sont propos s L acquisition des comp tences techniques peut aussi se faire au travers d une activit Cette ann e moi j ai pris un groupe Je leur ai parl des plates formes bof Ils n ont pas vu l int r t Mais je leur ai demand un travail qui devait passer obligatoirement par une plate forme et l ils m ont demand de pouvoir conserver l acc s l ann e prochaine Quand ils ont fait a c est gagn E Il peut y avoir aussi fabrication d outils personn
159. p dagogie et non pas le contraire G Effets sur la direction L un des effets produits par les formateurs est li leur r sistance aux changements on a une exp rience en mati re de formation de formateurs en mati re de r sistances B et l importance pour la direction de bien percevoir la n cessit d impliquer les formateurs dans la conception des dispositifs de formation On ne perdra jamais assez de temps mettre en place des r unions qui permettent justement de discuter de ces questions l et qu il y ait vraiment une association de l ensemble des formateurs la conception B Mais l oppos certains formateurs attendent des messages plus forts en provenance de la direction J ai du mal savoir ce qu en pensent les directeurs adjoints charg s des PLC et 2 je n ai pas eu vraiment l occasion de discuter sur le bien fond de ce truc l avec eux Je suis pas certain qu ils soient parfaitement convaincus de la chose H Pour clore la section formateurs nous pouvons dire que la pr occupation concernant les r ticences de certains formateurs est omnipr sente dans les IUFM qui ont particip aux entretiens Il semble cependant qu une ligne de partage se dessine entre les formateurs r ticents et les formateurs les plus militants pour les technologies IL y a un tout petit groupe de formateurs ce sont les hyper experts les technophiles c est le fer de lance
160. p dagogues et les techniciens B Les effets de cette politique ont t positifs On a une continuit sur 8 ans maintenant Depuis le plan d urgence on est sur la m me longueur d onde on est vraiment dans une logique d adh sion pleine et enti re B m me si certains estiment que l volution n a pas t assez rapide Quand je suis venu il y a 8 ans j ai dit c est une mission qui doit durer un an deux ans G Les certifications et l avenir des technologies Le d veloppement des technologies est une priorit du gouvernement qui s tend au del de la seule formation des enseignants Les enjeux sont de permettre aux Fran ais de ma triser les outils et de leur donner les cl s pour une compr hension critique les objectifs tant de promouvoir une attitude citoyenne face aux technologies Deux actions fortes sont lanc es la loi d orientation pour l avenir de l cole et le plan RE SO 2007 Dans la loi d orientation la ma trise des techniques usuelles de l information et de la communication figure parmi le socle commun de savoirs fondamentaux Le rapport annex pr cise que le B21 coll ge est int gr au brevet et que le B21 lyc e est int gr au baccalaur at 80 des l ves devront tre titulaires d un B21 chacun des niveaux Le C21 niveau 1 sera une date report e sine die exig de tous les tudiants entrant IUFM et IUFM devait amener les professeurs stagiaires
161. par ordre alphab tique les IUFM de Bourgogne de Bretagne de Champagne Ardennes et de Montpellier 1 2 LE STATUT DES PERSONNES INTERVIEWEES Nous avons d fini la population aupr s de laquelle les entretiens devaient tre conduits Notre choix s est fix sur trois statuts e Repr sentants de la direction e Charg s d exp rimentation C212e e _Formateurs impliqu s dans l exp rimentation Les formateurs pouvaient tre des formateurs TIC ou des formateurs disciplinaires des formateurs engag s dans la formation des professeurs des coles PE ou des formateurs centr s sur la formation des professeurs de lyc es et coll ges PLC Nous n avons pas cherch rencontrer uniquement des formateurs qui avaient le sentiment d avoir compl tement r ussi la mise en place de l exp rimentation mais galement des formateurs ayant rencontr des difficult s afin pr cis ment de comprendre les n uds de difficult s 2 LA METHODE D INVESTIGATION Cinq champs d investigation ont t d finis e Le r f rentiel de comp tences e Les m ta connaissances pour former et valider e Les effets de la mise en place du C212e sur l organisation de la formation e Les acteurs d cideurs r les implication dans l exp rimentation regard sur le C212e e Le rapport qu entretiennent les personnes interrog es avec les technologies Des donn es relatives certains champs devant tre recueillies par questionna
162. plines indiqu es montrent que la plupart des champs disciplinaires sont repr sent s 1 3 LES CAUSES DES ABANDONS Nous pr sentons ci dessous les causes des abandons Plusieurs IUFM soulignent qu il n y a pas eu d abandon de la part des stagiaires soit parce qu ils taient volontaires au d part soit parce que la formation tait rendue obligatoire Lorsqu il y en a eu les abandons de stagiaires sont expliqu s 6 fois par le manque de temps disponible pour formaliser le travail ou par la quantit de travail demand e 5 fois par le d marrage tardif de l exp rimentation 4 fois par le manque d quipement ou un quipement d faillant 3 fois par le fait qu il n tait pas n cessaire de valider les comp tences C212e pour la tularisation 2 fois par le fait que les stagiaires ne voyaient pas l utilit du C21 parce que les enjeux n taient pas clairement identifi s 1 fois par le manque d implication des formateurs l implication des stagiaires tant reli e l implication de leurs formateurs 1 fois en raison du manque de suivi S1 l on consid re que l argument du manque de temps est d pendant des choix de priorit s des stagiaires on peut alors relier ce point d une part l absence de validation obligatoire d autre part la difficult de perception des enjeux Les enjeux tant mal per us et la validation des comp tences C212e ayant un caract re optionnel alors
163. pouvez aussi travailler sur la musique quelle musique accompagne cette partie de l histoire quel th tre quelle litt rature c est ais avec un ordinateur F d autre part parce qu un projet pluridisciplinaire est l occasion pour les l ves de d velopper une v ritable culture lll BILAN DE L EXPERIMENTATION La date limite pr vue pour fournir les r ponses au bilan final tait fix e au 6 octobre 2005 Seuls les IUFM de Aix Marseille Amiens Bourgogne Bretagne Franche Comt Haute Normandie Rouen Limousin Lorraine Lyon Midi Pyr n es Toulouse Montpellier Nice Paris et Pays de la Loire ont la fois rendu des fiches descriptives exposant le projet de l exp rimentation et les fiches de bilant Nous recueillons par ailleurs les fiches bilans des IUFM d Alsace de Cr teil et de La R union alors que nous n avions pas pu prendre en compte leurs projets de lancement de l exp rimentation 1 LE PERIMETRE REEL DE L EXPERIMENTATION Les p rim tres d finis ci dessous ne correspondent qu aux seuls r pondants c est dire aux IUFM ayant mis leur fiche bilan en ligne 34 Nous n avons pas recueilli les bilans de certains IUFM bien qu ils aient mis en ligne leur projet initial dans les d lais Aquitaine Auvergne Basse Normandie Caen Champagne Ardennes Nord Pas de Calais Orl ans Tours et Poitou Charentes voir partie Fiches descriptives 70 1 1
164. questionne l identit professionnelle l a rejoint d ailleurs un peu une probl matique plus globale au sein des IUFM qui d passe de toutes parts le seul probl me du C2i c est la probl matique du basculement d une logique de formation centr e sur l offre de formation en une logique de formation centr e sur le travail tudiant et l c est un deuxi me type de probl me qui est redoutable parce qu on touche au plus profond de l identit professionnelle du formateur non seulement au plus profond mais c est partir du moment o on ouvre cette question l alors a d clenche toute une s rie d interrogations de doutes chez les formateurs concernant leur service concernant qu est ce que a va tre travailler pour nous B et les transformations que cela implique pourraient tre fondamentales Quand d autres personnes vont s en m ler en disant qu est ce que vous faites en TICE a va emp cher de ronronner K I ne s agit pas cependant simplement d utiliser des outils mais de les int grer dans des situations didactiques dans lesquelles leur utilisation ait du sens le plus important tant que les l ves apprennent Je pr f re quelqu un qui s int resse l apprentissage mais n utilise pas l ordinateur quelqu un qui met de l informatique pour occuper les l ves sans se pr occuper des apprentissages tout en ayant l air de dire voyez moi j en fais K
165. r sent s partout mais cette diversit peut tre un atout pour l entr e dans la phase de g n ralisation condition que les IUFM mutualisent leurs exp riences Les comp tences C212e ne sont pas construites seulement dans des modules de formation aux outils mais dans l ensemble de la formation Cela ne signe pas la disparition des modules de formation aux outils ceux ci pouvant viser des objectifs sp cifiques comme la construction de ressources ou dans le contexte actuel la remise niveau des comp tences relevant du C21 niveau 1 Si une place est r serv e pour la formation distance activit s personnelles de formation et travail en autonomie les modules de pr paration et d exploitation de s ances ou de s quences de classe occupent une place importante Le m moire professionnel peut aussi tre un temps de construction des comp tences mais 1l existe des disparit s entre les participants qui consid rent qu il ne peut jouer ce r le qu la condition expresse d tre centr sur la mise en place et l analyse de s ances de classe int grant les technologies et d autres points de vue qui expriment que l usage du pr senteur rel ve de comp tences professionnelles n cessaires dans les situations de communication professionnelle Former les stagiaires c est donc les former la technique et l int gration didactique des TICE il semble n cessaire que les formateurs int grent les TICE dans les formatio
166. r des activit s p dagogiques Je pr f re plut t qu ils aient un projet p dagogique et que ce projet p dagogique ne puisse se mettre en uvre qu avec certains outils et pourquoi pas ces outils 33 Pour une revue voir Burton Moore amp Magliaro 1996 63 l L je vais faire un travail avec une cole sur les zoos donc d abord les l ves ils vont au zoo et apr s le zoo on va avoir des soucis et ces soucis on va les r soudre comment En allant chercher des informations sur Internet On va tre oblig de faire des textes des fiches donc de la grammaire de la conjugaison Je vais m en servir comme l ment Mais on n est pas parti au zoo pour faire un CDRom sur le zoo mais on d bouchera peut tre sur un CDRom sur le zoo on se dispensera pas de faire une exposition papier E et au niveau de la formation des stagiaires a fait d j plusieurs ann es que j utilise une m thode qui est bas e sur une p dagogie par projet ancr dans la discipline H Les PE vont travailler sur un mini projet Le mini projet a peut tre faire un mini site web dans lequel on va pr senter un questionnement pr cis dans une discipline pr cise D car les pratiques des formateurs influencent celles des stagiaires a nous a oblig s mettre en place une p dagogie du projet et cette p dagogie du projet ils lont int gr e pour eux pour la remettre en place dans leurs classes En clair s
167. r les r les qu ils devraient jouer selon vous donner votre avis sur leur implication r elle versus retrait dans l exp rimentation et donner votre point de vue sur le regard qu ils portent sur les certifications Les formateurs L ing nierie de formation d finir La direction Les autorit s de tutelles directions du minist re CDIUFM inspections LE RAPPORT AUX TICE RAPPORT GENERAL AUX TECHNOLOGIES Quel est selon votre point de vue la juste place des technologies dans l enseignement en g n ral et dans la formation des enseignants en particulier SENTIMENT GENERAL SUR L EXPERIMENTATION R ussite Diriez vous que dans votre IUFM l exp rimentation a plut t chelle de 1 4 Compl tement chou plut t chou plut t r ussi compl tement r ussi Pourquoi Influence Diriez vous que l exp rimentation a eu une influence chelle de 1 4 Tr s n gative plut t n gative plut t positive tr s positive en expliquant votre point de vue Sur l IUFM dans son ensemble formateurs direction plan de formation Ailleurs IDENTIFICATION Statut de la personne participant l entretien Historique de ses comp tences en lien avec les technologies 91 Annexe 4 Les populations de stagiaires r ellement impliqu es selon les IUFM IUFM PE2 PLC2 PLP2 CPE2 Aix Marseille 175 248 20 Amiens 250 44 17 Bou
168. r quels sont les formateurs qui sont r fractaires la mise en place du C212e et d tudier s il existe des g n ralit s par exemple il pourrait y avoir des disparit s entre les disciplines li es des habitudes p dagogiques la perception de l apport tangible des technologies en classe qui n appara traient pas dans les fiches descriptives Difficult s situ es au niveau de l organisation de la formation 4 IUFM font part de difficult s au niveau de l organisation de la formation cette niche de difficult s est pr sente dans 19 des IUFM et repr sentent 7 du nombre total de difficult s rep r es Les difficult s voqu es sont la structure rigide de l emploi du temps le fait que les formateurs ne soient pas toujours disponibles pour suivre les formations propos es la r vision du dispositif de formation les contraintes sur le plan de formation Les contraintes d emploi du temps et le manque de disponibilit des formateurs sur les journ es de formation propos es semblent constituer un frein au d veloppement des comp tences des formateurs Ce point de vue peut tre argument par le fait que les formateurs sont le plus souvent temps partag entre leur tablissement et l IUFM et que les jours r serv s l IUFM sont charg s de formation destination des stagiaires Si un effort est 21 fait par la direction centrale des IUFM pour cr er des formations de formateurs il semble qu i
169. r r flexion c est dire comment sont v cues l utilisation des technologies d information et de communication dans le rapport qu on a la classe au groupe classe au savoir aux savoir faire aux apprentissages F Aujourd hui l heure de l entr e dans la phase de la g n ralisation du C212e il semble encore n cessaire que des heures de formation soient tiquet es TICE m me et surtout quand cette formation est int gr e aux autres champs de la formation Son tiquetage n est pas destin en faire une formation part mais faire en sorte qu on ne puisse l esquiver En revanche il est l gitime de penser qu terme elle pourrait dispara tre des textes ce serait alors le signe qu elle est pleinement int gr e comme allant de soi l instar de tout objet ou outil ordinaire incontournable de la formation 5 LES ACTEURS DE LA FORMATION Les participants aux entretiens ont t amen s donner leur point de vue sur quatre cat gories d acteurs impliqu s dans les d cisions prendre autour de la formation des enseignants stagiaires Savoir dans les IUFM e Jes formateurs e ing nierie de formation que nous avions fait le choix de ne pas d finir laissant le soin la personne participant l entretien de pr ciser qui elle mettait derri re ce terme e Ja direction ext rieur les autorit s de tutelles Pour cette cat gorie d acteurs quelques pr cisions
170. raiment d avoir un travail personnel suffisant B Elle est aussi chronophage pour les stagiaires Des r f rences sont faites galement l coulement du temps qui favorise l int gration progressive des technologies Ce genre de formateur oppos aux technologies heureusement le temps joue pour nous ils disparaissent professionnellement G 6 QUESTIONS GENERALES SOULEVEES LORS DES ENTRETIENS La mise en place des Certifications Informatique et Internet notamment de niveau professionnel s inscrit dans une probl matique qui d passe largement la sph re des usages priv s et m me des usages professionnels individualis s pour atteindre la sph re soci tale Le probl me d passant les professionnels eux m mes c est au Minist re que sont prises les grandes d cisions qui permettent des avanc es dans ce domaine L histoire des technologies en classe semble avancer par paliers successifs la fois vers une prise de recul plus importante par rapport l outil et vers une professionnalisation des usages et des professionnels Ces trois points seront successivement abord s dans cette section 6 1 DES PRATIQUES ISOLEES A UNE PERSPECTIVE SOCIETALE L int gration des technologies doit tre envisag e selon le point de vue institutionnel Les questions de formation d encadrement et de produits sont d velopp es dans d autres sections Nous abordons ici la question des objectifs poursuivis et celle des
171. reautique comme Excel ou comme Word dans une classe de Math ou dans une classe de Fran ais H Il existe une volution dans la pertinence de l int gration des outils Ainsi en 1995 les programmes de l cole primaire MEN 1995 sugg raient que la finalit du traitement de texte tait de d velopper m thode et rigueur dans la pr sentation des documents crits Il est tr s positif que le traitement de texte et tous les outils de pr sentation d une mani re g n rale aient une place notoire dans les projets d criture socialis e Une tude Lafosse 1993 montre d ailleurs que les ordinateurs ont tr s rapidement remplac l imprimerie dans les classes Freinet La pr sence d ordinateurs dans le milieu scolaire et le gain qu ils apportent dans la qualit esth tique de pr sentation des productions des l ves pourraient jouer un r le facilitateur dans la mise en uvre de projets donc impulser la p dagogie du projet En revanche l utilisation du logiciel de traitement de texte pour la seule mise en forme des crits bien qu tant une pratique qui se soit tr s rapidement r pandue e g Plane 1996b para t simpliste Par exemple est ce que c est int ressant que lorsqu un l ve a fini d crire son texte il aille le taper l ordinateur D ailleurs les instructions de 90 avaient dit une grosse sottise ce sujet Lorsque l l ve a travaill son texte et qu il a t travaill
172. rejet syst matiquement E Apprendre le langage informatique la programmation apparaissait alors comme n cessaire Il y a eu changement de paradigme et passage l informatique outil Tous les enseignants n ont pas suivi ce changement de paradigme Ils ont des repr sentations totalement erron es il y en a un qui m a dit mais on saura jamais faire de la programmation Ils ont gard des souvenirs du plan Informatique Pour Tous F Le plan pour les Nouvelles Technologies dans l Enseignement 1997 En 1997 le Minist re de l Education Nationale de la recherche et de la technologie pr sentait le plan pour les Nouvelles Technologies dans l Enseignement qui concernait tous les enseignants de la maternelle l universit Le dispositif mis en place devait favoriser les usages p dagogiques innovants le partage d exp riences la mise en r seau des initiatives enseignantes la production et la diffusion d outils ducatifs Ce nouveau plan tait r solument centr sur les pratiques p dagogiques permettant l int gration des technologies dans le milieu ducatif mettant l accent sur l activit de l l ve p dagogie du projet et travail en groupes les changes entre enseignants et l enseignement distance En pr cisant que ces objectifs peuvent tre atteints condition que les nouvelles technologies de l information et de la communication soient partie int grante de toute d marche p
173. rgogne 51 36 Bretagne 34 70 Franche Comt 103 24 Haute Normandie Rouen 30 22 1 Limousin 169 30 1 Lorraine 176 84 Lyon 42 89 40 Midi Pyr n es Toulouse 80 50 25 Montpellier 157 16 Nice 94 Paris 60 Pays de la Loire 110 147 27 10 Alsace NC NC Cr teil 203 La R union 41 92
174. ries les moments et lieux de formation proprement parler et les outils utilis s 5 Le nombre de r ponses est sup rieur au nombre d IUFM impliqu s dans l exp rimentation car 2 IUFM ont r pondu diff remment selon les publics Dans les deux IUFM concern s Amiens et Paris les PLC2 b n ficiaient d j de formations incluant les TICE alors qu elles ont d tre int gr es pour les PE2 12 Concernant ce dernier point nous pouvons noter que 8 r ponses voquent l utilisation d un ou plusieurs outils tels que plate forme forum site Web courrier lectronique Nous d velopperons plus pr cis ment ces l ments dans la section concernant le dispositif technique Soulignons galement que la mise en place du port folio est cit e dans deux r ponses concernant la mobilisation des comp tences nous reviendrons sur le port folio dans le cadre de l valuation Pour ce qui concerne la cat gorie des moments et lieux de formation 15 r ponses indiquent que la formation dans son ensemble est un lieu de construction des comp tences ou que la formation TICE est int gr e dans les disciplines parfois pour tous les publics de stagiaires concern s par l exp rimentation 12 r ponses parfois pour un public sp cifique PLC seuls dans trois r ponses Cela ne signifie cependant pas obligatoirement que la mise en uvre d une formation TICE int gr e pour tous les groupes impliqu s dans l exp rimentation est effectiv
175. rmation Trois repr sentants de la direction sur les quatre interrog s ont r pondu par l affirmative l un a r pondu par la n gative Concernant la r ponse n gative nous verrons qu elle ne s explique pas par un point de vue diff rent mais par l interpr tation qui a t faite de la question L insertion d une formation la ma trise des outils peut encore tre consid r e comme n cessaire au moins pour certains publics de stagiaires mais pour r pondre aux objectifs la formation devra int grer les technologies dans les activit s en lien avec l enseignement en classe Quand je d cris ce module de 6 heures c est bien une activit de formation o on va travailler sur la m thodologie de la production d un diaporama donc on est bien sur une m thode de travail autour des outils TICE Et puis le module qui existe dans le plan pour les PE2 qui est de 15 heures c est un module avec un objectif de production li la pratique des TICE dans une cole li au B2i cole l on est vraiment sur une activit de formation Les activit s TICE ne peuvent plus tre des activit s part elles doivent tre ins r es dans les formations disciplinaires Non je suis pas partisan car le fait de cibler des activit s TICE a pourrait tre per u comme une activit disciplinaire Les TICE ne sont pas une discipline L important c est de l int grer le jour o ce sera int gr on n aura plus bes
176. rs r f rents Bien que ces deux classes d acteurs soient impliqu es diff remment dans l organisation de la formation nous les groupons sur le sch ma mais nous les traiterons part dans le paragraphe consacr aux effets qu ils produisent On pourrait cependant l instar de participants consid rer que l ensemble des formateurs a un r le ing nierique Pour moi l ing nierie de formation c est les formateurs TICE et tous les autres formateurs E car ils ont tous une responsabilit li e aux dispositifs A Parmi les instances externes l IUFM ressenties comme ayant une influence incitative nous avons int gr les r gions plusieurs fois cit es Enfin et bien qu ils n aient pas un r le d cisionnel officiel dans la formation initiale des enseignants nous avons repr sent part les acteurs en tablissements car l influence r ciproque des enseignants sur le terrain et des stagiaires constitue un facteur de d veloppement ou de frein l int gration de l informatique et de l Internet dans l ducation 42 Les tutelles Le Acteurs de la formation en IUFM Directions des IUFM Charg s de mission Ing nierie de formation Informaticiens Formateurs r f rents L ensemble des formateurs IUFM Ma tres de stage 1 degr et conseillers p dagogiques 2 degr NE Acteurs en tablissements Les r gions Figure 1 Les acteurs et leurs influence
177. rtains des items des r f rentiels sont plus pertinents que d autres ou certains niveaux d exigence relative certains items ne seront pas les m mes d une population une autre B Cette 33 diff renciation para t n cessaire C est int ressant d essayer de le prendre en compte le r f rentiel alors qu on se pose la question des CPE en IUFM et l forc ment le r f rentiel en question ne peut tre vu que comme un cadre l int rieur duquel certains des items sont susceptibles de concerner les CPE mais d autres pas B La diff renciation ne va cependant pas de soi le r le de la direction c est d essayer de trouver un cadre dans lequel cette validation sera peu pr s homog ne qu il n y ait pas une trop grande diff rence entre la validation en Sciences et en Fran ais B 4 2 EVALUER VALIDER ET CERTIFIER LES COMPETENCES DU C212E La certification des comp tences renvoie trois niveaux celui de l valuation celui de la validation et celui de la titularisation L valuation peut tre faite par diff rentes personnes des formateurs aux statuts vari s aux stagiaires eux m mes on parlera alors d auto valuation Pour tenir compte de la diversit des comp tences valider dans le cadre du C2i2e cette valuation aura probablement lieu diff rents moments de l ann e de formation et dans diff rents lieux La validation des comp tences de fin de formation initial
178. s Je crois qu il faut que l apprenant intervienne dans l valuation de ses comp tences F e soit par une n gociation entre formateurs et stagiaires du processus d valuation On demande nos formateurs de valider avec les stagiaires de se mettre d accord avec eux pour savoir si c est du d claratif de l auto valuation ou si c est le formateur qui value sur la premi re partie qui est la partie utilisation des outils p dagogiques des logiciels p dagogiques quand ils existent dans la discipline F Sous quelle forme les comp tences s actualisent elles Selon les objets valuer c est dire selon les comp tences d crites dans le r f rentiel expression dans l action sous forme d clarative sous la forme d un produit de la comp tence les moyens mis en uvre pour l valuer et les moments choisis comme opportuns pour l valuation sont vari s Certaines comp tences peuvent tre valu es dans leur expression d clarative par exemple au moyen de questionnaires J ai envoy aux stagiaires un questionnaire qui comporte une dizaine de questions qui valident les champs Al A2 et A3 H sur la partie plus instrumentale technique et juridique ben l on va faire un test soit un test en ligne soit un test en pr sentiel F Il n existe alors pas de contraintes temporelles a priori 35 Certaines comp tences correspondent des conduites elles pe
179. s Collectif de Chasseneuil 31 temps plein nos formateurs associ s dans toutes les commissions le rapport aux TICE est consid r comme un pr requis c est demand syst matiquement et a fait partie des crit res de diff renciation au niveau des choix de formateurs B mais il n est pas toujours facile de s en tenir au principe un pr requis qui ne peut tre que relatif Tous les profils de recrutement int grent une r f rence l usage des TICE par le formateur Ceci dit on est ferme sur le principe mais en m me temps on est souple dans l application A Pour conclure sur la question de la formation de formateurs il semble donc que pour qu elle soit efficace il faille aussi vaincre les r ticences manant de certains formateurs Ces r ticences sont expliqu es parfois par l ge des formateurs C est banal et tr s ordinaire comme situation mais l je crois que on peut rep rer une diff rence entre ceux qui sont pr s de la retraite et ceux qui sont loin de la retraite pour faire court B En r gle g n rale la tendance c est qu il y a l ge les anciens formateurs ont du mal ils utilisent l ordinateur mais ils ont du mal passer le pas professionnel G Ce point de vue peut tre nuanc e Tout d abord ce n est pas toujours le cas La notion d ge et de sexe ne para t pas un crit re pour rep rer l implication ou non des formateurs 1
180. s sont capables de voir si dans leur discipline la s quence a fonctionn ou pas K mais des doutes subsistent sur l usage des TICE par les coll gues de terrain J ajouterai qu il faut impliquer aussi les conseillers p dagogiques ce qui en outre pousserait nos coll gues s y mettre galement J sur leur implication et leurs comp tences le CP condition que celui ci joue bien le jeu et qu on s assure par ailleurs qu il ait bien une comp tence minimum pour valuer la partie B3 H Toute personne dont on convient qu elle a les comp tences pour le faire e des formateurs ext rieurs lors des stages l tranger par exemple on a deux stagiaires qui ont fait des stages l tranger La question du formateur tait est ce qu on valide ou pas cette personne l sur la mise en uvre parce que ce n Jest pas un formateur de l IUFM qui les avait vus Puisqu on a une attestation d un formateur m me s il n est pas fran ais a n a pas d importance K e voire des chefs d tablissement Une partie des comp tences dont il est question gagneront tre valid es identifi es par une reconnaissance de l exercice de ces comp tences par des acteurs responsables des formateurs divers chefs d tablissement B Les stagiaires et ceci renvoie la question de l auto valuation que nous traiterons plus loin e soit directement Je dirais d abord les stagiaires eux m me
181. s d fis Lors du s minaire de Marseille il avait t jug n cessaire d impulser une r flexion sur la liaison entre la g n ralisation du C212e et la formation de formateurs Pour r pondre ce besoin l objectif g n ral du s minaire de Reims a t de faire prendre conscience de la n cessit de mettre en place de fa on prioritaire un plan de formation de formateurs sp cifique afin que le C212e soit consid r comme une r f rence de la professionnalit des formateurs Les pr sentations ont t centr es sur les enjeux du C212e l impact des TICE dans la formation et sur l volution du m tier de formateur et les repr sentations sur les TIC et les TICE Les ateliers de ces journ es ont t consacr s l analyse de l existant puis une r flexion portant sur l volution des plans de formation de formateurs et sur le r le des p les dans la mise en uvre Ces ateliers par p le devraient favoriser les rencontres entre les diff rents IUFM de chaque p le le s minaire jouant alors un r le incitatif et catalyseur du fonctionnement par p le e Les 18 et 19 mai 2005 s est tenu l IUFM de Bourgogne au Centre de Dijon la troisi me session du s minaire Le portfolio num rique dans la formation Le cas du C2i niveau 2 enseignant Les besoins qui ont g n r s ce s minaire 120 HTD Les donn es relatives aux fiches descriptives ont t exploit es d but avril taient de trouver
182. s en plus comme un groupe de veilleurs B 56 Les directeurs d cole et chefs d tablissements Les directeurs d cole et chefs d tablissements sont rarement cit s parmi les acteurs Nous relevons cependant deux th mes qui manent d ailleurs d un m me participant et qui concernent l un et l autre des questions mat rielles Les chefs d tablissements font appel aux enseignants comp tents pour des installations techniques Et quand je suis venu ici je suis tomb dans un lyc e tr s traditionnel c tait le d but d Internet donc le Proviseur m a dit st ce que a vous int resse de vous occuper d Internet Donc deux ou trois on s est mis installer Internet partout essayer de convaincre les coll gues que avec Internet on pouvait faire des choses F A l oppos l IUFM les sollicite pour faire des am nagements visant favoriser l int gration didactique des technologies Alors vous voyez par exemple ce type d appareillage le vid o projecteur quand nos formateurs voient a ils disent a c est dr lement bien mais il n y a pas a dans les lyc es on leur dit si si y a a dans les lyc es en g n ral il est pas demeure dans la classe il faut le prendre il faut l installer Quand on voit les chefs d tablissement on leur dit ce qui serait pas mal cest que vous commenciez les installer F Ces deux th mes ne sont pas contradic
183. s et si son implication est per ue il semble que ce ne soit pas le cas pour tous les repr sentants des autorit s en particulier des autorit s locales On n est pas dans une r gion qui de ce point de vue l est tr s tr s dynamique il y a des r gions qui le sont plus du point de vue des autorit s a peut tre li des questions de personnes mais enfin il y a plusieurs personnes qui se sont succ d es aux postes de responsabilit s qui taient concern s et a n a pas chang B m me si des disparit s sont perceptibles Dans l ensemble il y a une volution du corps d inspection G 5 5 AUTRES PARTENAIRES CITES Influence des r gions sur les tablissements Les entretiens ont fait ressortir l id e que les r gions influencent l int gration des technologies dans l ducation parce qu elles jouent un r le cl dans l quipement des tablissements Chez nous il y a une r gion on a une collectivit territoriale la r gion et pas seulement la r gion d ailleurs plusieurs conseils g n raux qui sont extr mement volontaristes qui mettent de l argent B il y a des gens enthousiastes par rapport a ce sont les Conseils R gionaux Je pense que les Conseils R gionaux sont plut t pour parce que c est eux les financeurs du mat riel H Lorsqu elles ont financ l achat de mat riel et d environnements num riques elles manifestent une attente de mise
184. s formateurs attendent un effet d entra nement de la part des formateurs TICE L ing nierie joue un r le moteur la plupart attendent de nous K et de la part des formateurs r f rents Et a passe beaucoup mieux que si ce sont les responsables TICE eux m mes qui viennent expliquer que le r f rentiel tient la route F4 26 K est formateur TICE 44 Les formateurs ont des attentes vis vis des services informatiques en terme d outils simples utiliser Ce que je voulais c est utiliser une plate forme sans que a me pose aucun souci pour que les formateurs qui n y connaissent rien puissent l utiliser de mani re la plus transparente possible E La plate forme qu on a choisie on l a choisie parce que les formateurs n avaient pas lire de manuel d utilisation On savait pertinemment que s ils avaient lire le manuel d utilisation ils ne l utiliseraient pas en nous disant que a ne marchait pas F et fiables JI y a une r flexion que m a faite un prof un jour la craie a tombe jamais en panne a m a beaucoup marqu il faut que les TIC soient fiables et qu ils s effacent G Par ailleurs il y a une attente marqu e en terme de priorit la formation On doit avoir un syst me d information une structure On met en place un syst me d information dans cet IUFM avec une structure informatique On a un socle qui se met en place et qui doit tre au service de la
185. s les plus sp cifiques la profession CONCLUSIONS GENERALES DE L EXPERIMENTATION Du s minaire de Marseille marquant l entr e dans la phase d exp rimentation du C212e au s minaire de Dijon qui a t le dernier temps de rassemblement au cours de l ann e universitaire 2004 2005 le nombre d IUFM ayant initi une entr e dans le C212e n a cess d augmenter Finalement vingt neuf IUFM ont des degr s divers particip l exp rimentation L exp rimentation a t un succ s puisqu on peut d celer qu il n y a pas de r ticences majeures exprim es par rapport l int gration des TICE dans la formation initiale des stagiaires Sur l ensemble des IUFM ayant r pondu aux questionnaires pr sent s sur la plate forme de l exp rimentation fiches descriptives d pos es entre le 4 f vrier et le 15 mars 2005 et fiches bilan d pos es du 15 septembre au 6 octobre 2005 on peut constater la grande vari t des populations de stagiaires impliqu s Tous les publics sont repr sent s PE2 PLC2 PLP2 CPE2 les PE2 et les PLC2 l tant davantage Avec vingt huit disciplines ayant particip l exp rimentation on peut dire que pratiquement tous les champs disciplinaires sont repr sent s On retrouve la m me diversit au niveau des formateurs ayant particip l exp rimentation Des acteurs aux statuts vari s se sont galement impliqu s Tous les publics et toutes les disciplines ne sont pas rep
186. s mutuelles Nous proposons maintenant d illustrer chacun de ces p les d influence en sp cifiant les types d effets et en les illustrant d exemples tir s des discours des participants Pour la pr sentation notre choix s est arr t sur l ordre que nous avons amen lorsque nous avons questionn les participants ordre qui rappelons le a t suivi par dix participants sur onze Ainsi seront successivement abord s les p les formateurs IUFM ing nierie de formation direction et tutelles Les participants aux entretiens devaient exprimer leur conception du r le de ces acteurs parler de leur implication et du regard qu ils portent sur les certifications Nous exposerons les r ponses donn es en t te des diff rentes sections Nous traiterons ensuite des acteurs n ayant pas un r le d cisionnel direct sur la formation initiale des enseignants mais dont l influence m me indirecte ne doit pas tre n glig e Nous terminerons par les stagiaires qui sont des acteurs de leur propre formation 43 5 1 LES FORMATEURS IUFM Le r le des formateurs est consid r comme fondamental par toutes les personnes ayant particip aux entretiens Ce sont les acteurs essentiels C est par eux que tout passe A Ils ont un r le important de plus en plus important E Ils ont un r le diffus mais c est le plus important K en raison de la position cl qu ils occupent qui les met en contact avec les stagia
187. sibilit d avoir le mat riel pour faire des manipulations avoir des logiciels qui simulent des exp riences faites dans des domaines non accessibles aux l ves peut amener quelque chose que ne peut pas apporter le livre le cahier le r troprojecteur classiques H en 64 g ographie la repr sentation des courbes de niveaux il y avait un logiciel PENS o on voit une montagne qu on fait tourner qu on crase et on voit appara tre les courbes de niveaux L on comprend le sens des courbes de niveaux et comment a a t construit parce qu on peut le travailler dans les deux sens C est l que ces outils vont m apporter un plus parce que celui qui a du mal comprendre sur le papier parce qu il n a pas la repr sentation en 3D on va la lui donner E L usage de l informatique permet aussi de surmonter certaines difficult s de la discipline comme le montrent les exemples donn s par plusieurs participants sur l utilisation des logiciels de traitement de texte dans les projets d criture longue en Lettres ou l exemple donn sur la dissertation en Philosophie Moi je suis enseignant de Philosophie je prenais les STT Et je me suis rendu compte qu un certain nombre d l ves rencontraient des difficult s sur un probl me bien particulier qui tait la dissertation Ils avaient du mal crire et ayant du mal crire videmment construire une dissertation comme on le souhaite au
188. soit homog ne par discipline H fixer les cadres pour permettre tous les d partements d tre sur le m me plan J veiller dans le cadre des op rations de validation du stagiaire ce que la validation du C2i s int gre le mieux possible dans cette validation globale A La direction n a pas qu un r le incitatif I y a le pouvoir d incitation le pouvoir d inflexion le pouvoir d orientation et le pouvoir de d cision est extr mement important B et doit savoir aussi prendre des d cisions m me si elles peuvent para tre brutales car en dernier ressort la d cision finale est prise par le directeur lui m me je revendique la solitude de la prise de d cision et la prise de responsabilit et personne ne cherche partager la responsabilit On veut bien partager la conception mais pas la responsabilit B Remplir ce r le ne veut pas dire agir avec coercition je ne crois pas qu on puisse progresser ou obtenir quelque chose par la contrainte ou par des directives ou par des logiques d appel au service public ou des choses de ce type l il faut qu on obtienne leur adh sion et pour obtenir leur adh sion la m thodologie qu on utilise syst matiquement et qu on utilise encore pour cette question du C2i c est les associer la conception B Interrog s sur la CDIUFM c est dire un niveau plus large que la direction de leur seul IUFM les participants restent m
189. sresseessee 12 2 1 Modifications des formations ssseessesessssesesseseesressesersseesseseresressessrerresseeeresresseese 12 2 2 Quand et o seront mobilis es les comp tences 7 12 2 3 Suivi des activit s des stagiaires nn UN NC 13 2 4 Dispositif de validation envisag 2255 uen niet t 14 3 Le dispositif technique rss e E aa E ERRES Eo TEE ERREA 15 4 Le dispositif organisationnel et de suivi de exp rimentation sseeseeeseeereeeeereereesreee 15 ELLE is POST nn a aa DR a a te 16 4 2 La diffusion de l information pour l exp rimentation sessseeeeesesereeresserererrerseree 16 4 3 LES CONSO FE SNS nc ee ee ce EEEE de tn us 17 5 El ments favorables et difficult s envisag es 17 2 1 Descnption d contexte raa e n a o aS a AE AA es 17 5 2 Difficult s rencontr es na nn eue E i A S REEE A 19 5 3 DIVET Snuts i i sn EE ESEA AE an ele nn 22 M Approche QUALAUIN ESS tes en eea a a a a AA E a E es pen 23 l Ee Choix d lapop lati ofinn nanen e E E A E RS 23 1 1 Les IUFM retenus pour les entretiens seeseseesseseessesesssresseseresresseenrssrersessresreesesee 23 1 2 Le statut des personnes interview es 22h into TR anti 24 2 La m thode d investigation 24 3 Le recueil de donn es par entretiens eine sem tn ce 25 4 Questions relatives la formation et la validation 25 4 1 Qu est ce que former aux TICE sine mriueahiaiheidinara 26 4 2 Evaluer valider e
190. ssent m me si elles ne correspondent pas des l ments stipul s dans les programmes comme c est le cas l cole maternelle par exemple On n a jamais cibl les maternelles or on s aper oit qu on fait beaucoup de choses en maternelle parce que c est un outil qui est parfaitement adapt or B2i a concerne pas les maternelles E Je trouvais que c tait int ressant pour de jeunes enfants de pouvoir acc der ces outils donc j ai r cup r un TO7 que j ai mis dans ma classe maternelle et j ai beaucoup travaill avec la tortue avec des enfants de petits moyens grands donc tous les niveaux de la classe C est une approche un peu je dirais un peu os e l poque D et elles visent bien les apprentissages Moi quand je travaillais avec la tortue Logo seul avec des enfants d cole maternelle il y avait une vis e tr s pr cise du point de vue des apprentissages soit sur le plan des math matiques puisqu on travaillait sur des formes du plan de l espace des repr sentations spatiales mais aussi du point de vue de la mise en place de la lecture puisqu on fonctionnait avec un syst me de cartes un syst me de codage D Les participants consid rent cependant que la place des technologies dans la classe doit rester modeste a demeure toujours modeste parce que quand on en fait trop on en fait mal E Un outil parmi d autres ne pas employer syst ma
191. statuts de ce que sont la culture le savoir le savoir faire les apprentissages a c est vrai que c est un autre travail F Il semble que l int gration des technologies dans l enseignement pourrait jouer un r le non n gligeable dans la transformation des pratiques On peut s interroger sur ces changements et sur leurs sources Une remarque de l un des participants nourrit cette r flexion Depuis que je suis dans les TICE j ai toujours constat que l arriv e de l informatique ces choses qui viennent de l ext rieur qui perturbent les formateurs sont souvent r v lateurs de leur conception de la formation a met en lumi re certains d saccords J ai aid des coll gues faire de la FOAD sur la g ographie les plus gros probl mes n ont pas t les probl mes techniques mais des probl mes sur le fond et a a violemment modifi pas trop leur aptitude utiliser les TICE mais leur vision de la g ographie elle m me a va reposer le probl me des apprentissages et de la mani re de les faire acqu rir K Dans sa formulation ce participant laisse entendre que ce sont les choses externes qui am nent des transformations assez radicales en l occurrence l arriv e de l informatique et son int gration didactique On 68 peut aussi consid rer que dans la situation d crite ce n est pas tant par la pr sence de l outil informatique lui m me ou ses caract ristiques que le fait qu
192. sur les logiciels sur tout ce qui permet le fonctionnement de l tablissement Il peut tre aussi il devrait tre aussi au service des usages p dagogiques B Au d but on avait un service informatique dit de gestion et on avait quelques formateurs qui se battaient pour introduire des formations assist es par ordinateur Quand je suis arriv a a co ncid avec l arriv e d un nouvel ing nieur de recherche j ai pu le manager pour qu il n y ait pas une informatique de gestion d un c t et une informatique p dagogique de l autre il ny a qu une informatique qu un service informatique G Les autres participants ont fait r f rence des formateurs charg s de fonctions sp cifiques Ces formateurs ont un regard positif sur les TICE Les r f rents sont des gens convaincus qu on a identifi s G Pour les PLC2 pour la validation comme a sur le terrain on a mis en place un r seau de r f rents c est dire qu on a demand chaque responsable disciplinaire de nous dire qui fait des TICE dans les disciplines et ces gens l sont charg s de former d autres coll gues ces TICE E ils sont pr ts franchir le pas de la r flexion pour une int gration didactique des TICE Ce sont ceux qui vont tre concepteurs par rapport des types d activit Tout le monde peut participer il n y a pas une chasse gard e K et ils occupent une place charni re dans la formatio
193. t certifier les comp tences du C212e 34 4 3 Effets de la mise en place du C212e sur l organisation de la formation 38 5 Les acieurs d l TOrmaton s en ne e MR me en aS 41 5 V Les formateurs IUFM SSSR tn tn Te RS En een A 44 5 2 D ing nierie de formations singes een iittdiadne 46 Je LA T CHON Een se Se ee Rd Re Ans 49 2 4 Les telles ste Ann Re SE E ANS nn te A 51 5 3 A tres partenaires CiteSeer n u cc ne te ne 54 5 6 Les StADIAITOS unten ini nie et tte EEE 55 5 7 Des acteurs au profil sp cifique seen tte id tens nl sacs 55 5 8 Espace et temps des dimensions influentes 57 6 Questions g n rales soulev es lors des entretiens seeseseseeeeesrsesssresseseresrersersrerressesee 58 6 1 Des pratiques isol es a une perspective soci tale nsssssssssssssesesseeesseessresseessee 58 6 2 Quelques moments qui jalonnent l int gration des technologies esseeeeeseeeeeeees 60 6 3 L volution des conceptions sur les usages des technologies 62 M Brand T exp rimentationu meer E E E O ET 70 Le p rim tre r el de l xp rimentation sssssssinssnnsennanianemndntine 70 1 1 Les stagiaires r ellement impliqu s et la validation s ssesssesesseessseessessseesseeesseee 71 l 2 Les populations de formateurs sas ons uses nus 12 12 3 Les causes des abandons s ss oi e E EE A E EE A i 13
194. t de mani re importante la professionnalit des enseignants Les participants ont t interrog s sur la mani re dont s organise une formation TICE et les r ponses obtenues montrent que la formation peut tre organis e de diff rentes mani res Les unes vont de la ma trise des outils vers l approche didactique Alors il y a une partie qui est tout simplement l utilisation des proc dures et des logiciels d di s la discipline Alors apr s la deuxi me question c est comment p dagogiquement on va s en servir Donc il y a d abord un aspect technique puis un aspect p dagogique F Un ce serait petite pr sentation de l historique des TICE la r alit des TICE l cole la r alit des TICE sur le plan d partemental puisque c est l qu ils vont tre quelles sont les ressources que l on trouve sur le plan d partemental Ensuite on a pr sentation des outils logiciels donc les logiciels libres ou les logiciels gratuits ou libres et gratuits Enfin troisi me partie c est le mini projet D D autres partent d une situation didactique pour int grer ensuite les outils Partir du constat que dans une discipline donn e les TICE peuvent avoir leur importance vis vis de l apprentissage des l ves partant de ce constat c est d essayer de monter une s ance de classe dans laquelle les stagiaires pourraient tre amen s utiliser des outils tir s des TICE et mon
195. t mention des t ches que se sont donn s ceux qui pilotent l exp rimentation il s agit de cahier des charges mise en uvre g n rale suivi valuation Par ailleurs il est galement fait mention de l existence de groupes de travail et de groupes r flexion Lorsque leurs fonctions sont pr cis es ils sont charg s de la mise en uvre de la coordination des formateurs de faire remonter les informations pour le bilan et l valuation ou de la mutualisation et de la pr paration de la g n ralisation de d finir les besoins en formation Lorsque la fr quence des r unions de ces groupes est mentionn e elle va de 2 6 fois par an Notons qu il est fait 11 fois mention de la direction des IUFM ou des membres de l quipe de direction dans les r ponses fournies cette question 4 2 LA DIFFUSION DE L INFORMATION POUR L EXPERIMENTATION Concernant la diffusion des informations nous pouvons constater que tous les m dias sont utilis s Les outils technologiques classiques sont syst matiquement cit s Ils sont utilis s pour diffuser les informations et pour des changes Les supports papiers classiques courrier des directeurs notes d information plaquette reviennent fr quemment Nous relevons que les journaux internes sont cit s plusieurs fois Il est fait mention de r unions dans 20 r ponses sur 21 Ces r unions peuvent tre destin es informer ou bien prendre des
196. t pas tous des services temps plein ou des demi services et beaucoup de formateurs interviennent sur des temps parfois tr s courts voire sur quelques heures d une formation sp cifique Les r ponses fournies la question du pourcentage de formateurs impliqu s ne sont pas exploitables aussi les seules donn es num riques que nous pr sentons pour les formateurs est le nombre total de formateurs impliqu s dans chaque IUFM ayant r pondu cet item Ces donn es ainsi que les qualit s et disciplines des formateurs apparaissent dans le tableau 9 Tableau 9 Les formateurs r ellement impliqu s dans l exp rimentation IUFM Nombre de Qualit s Disciplines formateurs Aix Marseille TIC anglais math matiques 47 Tuteur Totmateut lettres modernes arabe fran ais sciences musique SVT g nie lectrique Amiens Formateurs IUFM aux Histoire g ographie lettres 13 qualit s non pr cis es histoire lettres anglais arts conseiller p dagogique plastiques Bourgogne TIC arts visuels EPS lettres ias VT math matiques physique Formateurs aux qualit s non SVE qUe EEE 29 P sciences histoire g ographie pr cis es documentation musique technologie Bretagne 13 Formateurs aux qualit s non TIC anglais documentation pr cis es SVT lettres Franche Comt Formateurs IUFM aux TIC histoire g ographie 19 qualit s non pr cis es math matiques physique conseillers p dag
197. tation Si l on relie cet argument au manque de formation pour l valuation des comp tences la difficult d laboration de contenus de formation la n cessit de transformer des pratiques 1l appara t que la formation des formateurs jouera un r le majeur pendant la phase de g n ralisation La formation des formateurs devra les soutenir dans l laboration des contenus et des modalit s de formation leur permettre de construire une r flexion sur l valuation et de d velopper des outils d valuation Par ailleurs la formation de formateurs devra favoriser les changes entre les formateurs d une part pour all ger leur charge de travail individuel d autre part pour faciliter la transformation des pratiques de formation Nous remarquons qu il y a eu peu d abandons en raison d un manque de comp tences TIC des formateurs mais nous rappelons que lors de cette premi re phase d exp rimentation tous les formateurs n taient pas impliqu s Les formateurs qui ont particip l exp rimentation taient d j familiaris s avec les technologies et la difficult sera certainement plus grande lors de la phase de g n ralisation quand il faudra impliquer un tr s grand nombre de formateurs La question des cadres de la formation n est voqu e qu une fois 2 LE DISPOSITIF MIS EN PLACE POUR LES STAGIAIRES 2 1 LES MODIFICATIONS DES PLANS DE FORMATION Les charg s d exp rimentation ont t
198. tent pas concern s I oppos un participant affirme EPS les coll gues on les conna t a va fonctionner aussi F Les formateurs de Lettres sont parfois consid r s comme r fractaires mais l oppos un exemple d int gration r ussie des technologies dans l enseignement des Lettres est donn Alors sur l atelier d criture ce qu on a vu la coll gue essaie d identifier les difficult s des enfants au travers de l exp rience de l criture F et un des participants aux entretiens est une formatrice de Lettres qui dit En Lettres si je regarde la formation TICE je trouve qu on est en phase ascendante J Il en va de m me pour les formateurs de Philosophie qui sont pr sent s comme majoritairement r ticents alors qu il se trouve que l un des formateurs ayant particip aux entretiens a t avant de devenir formateur TICE professeur de Philosophie en zone sensible et que c est l qu il a commenc introduire les nouvelles technologies dans son enseignement Concernant 1 T s agit d l ves de coll ge 32 les CPE la question est complexe parce que certains des items sont susceptibles de concerner les CPE mais d autres pas B Concernant les questions d ge et de discipline il semble donc qu il n y a pas de r gles g n rales mais plut t des questions d individus Les r ticences sont parfois expliqu es par un contexte d favorable
199. tifications Pour que le r sultat soit une r ussite ils devront comprendre et accepter que le passage des TIC aux TICE induit une part croissante de la didactique la technique constituant un arri re fond indispensable mais qui devra rester lisible tout en devenant paradoxalement plut t invisible Leur r le restera capital partant leur v ritable pouvoir ne sera pas fondamentalement atteint Il semble que l on peut faire confiance aux informaticiens Alors leur implication est une implication forte parce qu on a affaire des ing nieurs qui sont jeunes Ils ont d abord une carri re faire je vois bien quand m me que la carri re est li e la vari t des exp riences qu ils sont capables d avoir des d cisions qu ils sont capables de prendre des responsabilit s qu ils ont pu assumer des projets B A propos des formateurs r f rents nous pouvons dire qu ils vont jouer un r le majeur de passeurs des connaissances et des comp tences qu ils ont construites Il faut souligner cependant que s ils peuvent par leur degr d implication devenir eux m mes des mod les en fait les r f rents doivent devenir pour eux et des mod les et des figures 48 F l objectif n est pas qu ils fournissent simplement des recettes et des mod les pr ts tre utilis s leurs coll gues viter la d rive du mod le unique de s ance avec les TICE et surtout du sc nario d usage unique des TI
200. tiquement ni mettre au placard syst matiquement Ni sanctifier ni diaboliser J La part des TICE ce n Jest pas plus que la part du gymnase ou de la sortie qu on va faire au mus um Si elle est bien organis e bien faite on va apprendre quelque chose c est tout Je pense que la r flexion didactique c est ce qu il y a de plus important au niveau d un enseignant D Selon Pouts Lajus amp Ti vant 1999 cette approche raisonn e n est pas incompatible avec l attitude d adh sion totale caract ristique des enseignants qui int grent r ellement et efficacement les TICE leurs pratiques dans le cadre de s quences ou de projets l outil n tant sollicit que lorsque son usage est utile l atteinte d un objectif ou la r alisation d un projet La question d un usage raisonn des technologies renvoie un usage cibl On est pass du discours une meilleure pr sence plus forte pr sence et maintenant il faut passer d une plus forte pr sence une utilisation plus cibl e de leurs usages A leur pertinence On peut faire court car la juste place c est la place de la pertinence Il y a une pression sociale une injonction minist rielle mais en m me temps je suis partisan de ne pas l utiliser si ce n est pas pertinent K C est dire que ce n est qu un outil parmi d autres et qu il ne faut pas tomber dans le travers du tout informatique P
201. toires avec la litt rature du domaine En effet des observations e g Liautard 1997 ont montr que l int gration des technologies dans les tablissements notamment dans le second degr pose essentiellement des questions mat rielles emplois du temps parcellis s manque de souplesse dans l organisation spatio temporelle Or ces questions rel vent en partie des pr rogatives des chefs d tablissements 5 8 ESPACE ET TEMPS DES DIMENSIONS INFLUENTES Les dimensions espace et temps agissent comme des facteurs qui influencent l int gration des TICE Influence de la territorialit dans les tablissements Les tablissements notamment les tablissements du second degr en raison de leur taille sont soumis une logique de territorialisation Pouts Lajus amp Ti vant 1999 un stagiaire tait dans un lyc e o il y avait de la formation tertiaire mais c est difficile pour un matheux d avoir acc s la salle d informatique 1 K Tous les coll ges ont une salle multim dia certes parfois elle est r serv e la technologie et pas trop pour les autres disciplines H En raison des multiples ph nom nes explicatifs de cette logique ph nom nes technique organisationnel psychosocial diff rents acteurs sont impliqu s les responsables informatiques qui souhaitent des syst mes localis s et sous surveillance les enseignants qui ayant obtenu des quipements leur propre i
202. tout quand on voit qu il semblerait que le C2iNI ne soit plus n cessaire pour passer le concours de professeur E Enfin il est attendu que le travail qui est demand soit vraiment utile au dessus la tutelle c est de fournir le papier et qu il soit reconnu par le Minist re et qu il serve quelque chose H Les Rectorats et les corps d Inspection A l interface du Minist re et des tablissements scolaires les Rectorats et les corps d Inspection apparaissent comme ayant un r le primordial dans le r sultat de la mise en place du C212e au niveau de l incitation politique et de sa l gitimation Il semble que ce r le ne soit pas limin par le fait que les autorit s locales n interviennent plus directement dans la formation Quant l inspection elle n est plus vraiment impliqu e dans la formation si ce n est dans certains d partements disciplinaires Pourtant ils ont un r le jouer sur le terrain La plupart des IG pr conisent usage des TIC dans les classes D car le probl me d passe le cadre strict de la formation initiale c est surtout la question du milieu professionnel dans son ensemble qui est sous la responsabilit du recteur et des IA Et s il n y a pas des plans importants en direction de l ensemble des enseignants et pas seulement les jeunes qui sortent des IUFM on aura des difficult s de tous types mise en doute de la pertinence des TICE manque d enthousiasme dans
203. u 11 mars 2004 instituant le C212e pr voyait que sa mise en place partir de la rentr e universitaire 2005 serait pr c d e dans les IUFM qui se porteraient volontaires durant l ann e universitaire 2004 2005 d une phase exp rimentale La mise en place de l exp rimentation s est effectu e selon les modalit s indiqu es dans le cahier des charges circulaire n 2004 216 du 3 12 2004 B O n 46 du 16 12 2004 Le cahier des charges d finit les objectifs de l exp rimentation mise au point du r f rentiel national et du niveau d exigences pour la certification recensement et mutualisation de diff rents types d activit s de modalit s de formation et de validation relev des r ussites et des difficult s rencontr es mise en place des conditions de la g n ralisation En plus des objectifs le cahier des charges pr sent au s minaire de Marseille en novembre 2004 pr voit un calendrier pr cisant le d but de l exp rimentation d cembre 2004 ainsi que diff rentes tapes parmi lesquelles nous citons l entr e dans la premi re phase de la g n ralisation la rentr e 2005 qui doivent conduire la g n ralisation rentr e 2006 Les acteurs de l exp rimentation sont pr cis s les directions un responsable de l exp rimentation dans chaque IUFM ainsi que les formateurs et stagiaires impliqu s Trois groupes sont charg s de piloter les diff rents aspects de l exp rimentation
204. u moyens Personnes Objets fiche descriptive Aix Marseille Application PHP MySQL NC Activit d pos e sur site ou formation Amiens Zone de travail Groupe de formateurs conte portfolio r f rents Auvergne Cas ae Production sp cifique dans Intranet de l IUFM formateur TIC formateur ymasperi d la pratiqiie disciplinaire professionnelle ou p dagogique Bretagne Plate forme Pr parations fiche l ve fiche professeur analyse de la s ance Suivi des changes sur forum Visites Entretiens de validation Variables selon le choix des formateurs Conception et mise en uvre de s quences en classe Champagne Ardennes Port folio en partie num rique et en partie papier Jury comprenant le tuteur PE Construction de ressources Haute Normandie Plate forme Site WEB de l IUFM Contexte r el classe Situations de formation vari es NC Fiche de suivi Limousin Dossiers d pos s sur Agora Commissions d valuation Pr paration description et traces de s ance 6 s a 4 P Le re w x FO Notons que la formulation de litem Si vous avez envisag un dispositif sp cifique de validation d crivez le conduisait ne r pondre que pour les dispositifs sp cifiques et a pu amener une absence de r ponse 7 H NC non communiqu 14 Suite du tableau 4 Les dispositifs de validation des comp tences envisag s IUFM ayant transmis la Lieux et ou m
205. ue le travail de discussion se fait aussi en partie en ligne travers un d bat sur forum donc j ai la possibilit de voir le travail de chacun H mais aussi au niveau des formations de formateurs Ce qui est assez rigolo a fait partie des mentalit s qu il faudra peut tre essayer de changer c est que les plasticiens sont venus me voir individuellement pour que je les forme Je leur ai dit non on va se regrouper on va monter une formation de formateurs parce que ce qu ils voulaient c est une formation personnelle C est assez particulier aussi a refl te quand m me une fa on de penser la formation E Travailler entre enseignants d une m me discipline pour avancer dans sa r flexion didactique est certainement une source non n gligeable de d veloppement de potentialit s pour faire en sorte que les l ves apprennent et surmontent les obstacles mais il convient galement de ne pas s enfermer dans sa discipline On a demand nos r f rents de bien veiller a en particulier on leur a dit essayez de d velopper du travail de groupe voire de croiser les disciplines F d une part parce que certaines comp tences sont transversales a pourrait montrer aux stagiaires qu un travail de recherche documentaire quand a se fait dans une discipline a concerne plusieurs disciplines on leur a donn des petits exemples quand vous travaillez sur l histoire vous
206. uillemets des r f rentiels pratiques des r f rentiels concrets B e La crainte d efforts inutiles est galement exprim e certains font une comparaison avec le CLES le certificat de langue Est ce que ce n est pas quelque chose qu on va mettre en route qui va tre co teux en nergie et qui l arriv e va se refermer comme un soufflet Surtout quand on voit qu il semblerait que le C2i N1 ne soit plus n cessaire pour passer le concours de professeur E e D autres l ments concernent les comp tences d finies dans le r f rentiel En particulier le r f rentiel B sur l usage professionnel semble beaucoup plus difficile mettre en uvre A D pourtant il concerne le plus les IUFM en FI A L embo tement des comp tences du bloc B4 est soulign on va former des gens acqu rir des comp tences autour d un domaine informatique ou TIC au sens large et on voudrait d j qu il y ait une r flexion sur les comp tences d valuation de ces m mes comp tences au niveau des l ves H 4 DONNEES RECUEILLIES LORS DU BILAN DE L EXPERIMENT ATION Les participants l exp rimentation ont t amen s une derni re fois s exprimer sur les comp tences dans le questionnaire de bilan L int r t de ces donn es est double d une part la p riode de recueil octobre 2005 est propice pour une certaine prise de recul d autre part elles sont plus objectives
207. une cha ne de formation qui consiste les faire r fl chir didactiquement au probl me ensuite leur faire sc nariser la s quence de classe puis leur faire sc nariser un outil informatique simple qui sera utilis dans cette s ance leur faire fabriquer l outil et leur faire tester en classe H Le point crucial est la conception du sc nario didactique int grant les technologies un sc nario didactique organise le temps l espace et l environnement d apprentissage et il d finit et contr le l activit e g Tricot A amp Pl gat Soutjis F 2003 Et il semble qu il reste encore du chemin parcourir Pour beaucoup de nos coll gues TIC a veut dire du traitement de texte des logiciels de bureautique Pour les plus avanc s on y ajoute les images le son et la vid o C est les aspects purement outils et techniques Et nous ce qu on leur dit c est que c est en gros n cessaire et fondamental pour pouvoir travailler avec 18 D est formateur TICE Fest formateur TICE 28 ces appareils mais que pour nous qui sommes des ducateurs le probl me il est compl tement ailleurs que c est notre mani re d enseigner notre mani re de concevoir la relation enseignant enseign l apprenant et le formateur ou l enseignant qui est en train de se modifier F L int gration des technologies ne va pas de soi dans les formes didactiques classiques m me celle des formateurs car elle
208. ur certaines comp tences rep r es dans le r f rentiel dans un premier temps avant de passer l ensemble des comp tences n cessaires la validation du C212e IUFM de Midi Pyr n es Au choix d impliquer tous les acteurs tous les stagiaires et tous les formateurs IUFM de Bretagne afin d tre en mesure de cibler un vaste ensemble de questions avant la validation g n ralis e pr vue en 2006 2007 L exp rimentation de la g n ralisation est alors entendue comme protocole d exp rimentation permettant d observer les r ussites et les checs Elles informent sur les dispositifs G n ralisation des cahiers des charges Volumes de formation sp cifique minimaux Espace collaboratif sp cifique avec la structuration qui s est d gag e lors de la phase d exp rimentation Mise en place g n ralis e de groupes de formation sur plate forme Groupes d experts Formation de formateurs Guide de mise en uvre l attention des formateurs qui pr cise les t ches des formateurs et des stagiaires et le rep rage des comp tences Information l attention des conseillers p dagogiques de second degr Dispositif de suivi Les r ponses informent galement sur les groupes humains de pilotage Comit de pilotage pour entrer dans la g n ralisation Groupes de r flexion de recherche et de d veloppement qui travaillent sur les crit res et indicateurs de comp tences sur les conditions de la g n ra
209. ur des l ments humains comme les habitudes de travail d quipe et la capacit d innovation des formateurs sur les plans didactique et p dagogique l implication et les attitudes de tous les acteurs Les l ments qui freinent l int gration du C212e sont le n gatif des l ments pr c demment cit s mais nous pouvons y ajouter le manque d quipement des tablissements le manque de formateurs de terrain qui soient eux m mes utilisateurs des TICE dans leur pratique professionnelle l absence de validation syst matique du C21 niveau 1 par les stagiaires et la rigidit du syst me lorsqu elle est trop pr gnante Deux points sont cruciaux il s agit de la formation de formateurs et de l implication de tous les acteurs A l approche de la g n ralisation de la mise en place du C212e la question de la formation de formateurs prend une dimension particuli re puisqu il s agit de former l ensemble des formateurs Les besoins de formation des formateurs qui apparaissent dans les r ponses portent sur les comp tences techniques la r flexion didactique et parfois la construction de l identit professionnelle Il faut vaincre les r ticences de certains formateurs notamment par un accompagnement didactique par une prise en compte financi re de leur investissement et par une attitude encourageante plus que r pressive Concernant les acteurs dans leur ensemble les participants ont consid r que chaque cat gorie d
210. us ils prennent et prendront une part d terminante dans la r sultat de l int gration des certifications dans la formation 1 y a un moteur fort la mise en place de ce C21 et l usage des TIC le moteur fort a s appelle les stagiaires E Effets des stagiaires sur les formateurs M me si comme nous l avons crit pr c demment certains formateurs attendent les textes officiels pour l gitimer les incitations l usage des technologies en classe vis vis des stagiaires dans les discours les stagiaires sont souvent consid r s comme les moteurs de l int gration de l informatique et de l Internet en classe je crois que les stagiaires d une certaine mani re sont les moteurs de cela C est dire que c est eux qui utilisent l environnement num rique de travail quand ils les rencontrent C est eux qui utilisent les plates formes c est eux qui utilisent Internet pour faire des recherches D Avec les PE il n y a pas de probl me je dirais avec les stagiaires il n y a pas de probl me D Effets des stagiaires sur les ma tres de stage et PEMF 1 degr et les CP 2 degr Pour que l int gration des technologies dans les coles et les tablissements soit r ussie il faudra que tous les enseignants s inscrivent dans ce mouvement les futurs enseignants pourraient bien alors avoir un r le moteur Alors on esp re que nos stagiaires vont un peu pousser les tuteurs C
211. us de la part des formateurs Pour l adoucir un processus d accompagnement est envisag concomitamment car l appropriation par les formateurs de ce type d innovation de ce type de nouveaut est conditionn e par le fait qu ils y trouvent un int r t il faut qu ils gagnent quelque chose On peut donc dire que la direction force l IUFM dans son ensemble franchir le pas mais consciente des contraintes qu elle fait peser sur les formateurs met en place des conditions de mise en uvre acceptables Cette prudence est de mise partout Nous avons du mal construire des plans de formation dans un ENT total Nous restons au pr sentiel mais en utilisant toutes les possibilit s de PENT Il y a du travail faire pour rassurer les formateurs G Le versant stagiaires doit aussi tre pris en compte D j dans les programmes de formation rendre lisible le travail autour des comp tences du C2i par les stagiaires D gager les travaux des stagiaires qui rendent possible le premier point A Pour les stagiaires l appropriation du plan de formation n est pas chose ais e et il convient aussi de d cliner le plan de formation pour qu il leur soit accessible La n cessit de cibler des activit s TICE La seconde question pos e aux repr sentants de la direction des IUFM concernait leur point de vue sur la n cessite de cibler des activit s TICE que l on puisse d finir comme activit s de fo
212. us sp cifiquement contr e sur l exp rimentation elle m me 4 1 LE DISPOSITIF Sur les 21 IUFM dont les r ponses sont prises en compte 19 ont r pondu aux questions portant sur le dispositif lui m me L existence de comit de pilotage ou de groupe de pilotage ou de coordination est mentionn e explicitement dans 8 r ponses La composition de ce groupe n est pas toujours mentionn e Lorsqu elle l est nous trouvons des r ponses comme directrice directeurs adjoints charg de mission coordonnateurs de centres charg s de la communication et de l adh sion des membres responsables de sites charg s de mission TICE formateurs TICE et documentation ou formateurs sans pr cision La fr quence des r unions n est pas toujours mentionn e lorsqu elle l est il y a souvent 3 r unions programm es sur l ann e mais parfois 2 ou 4 Nous pouvons relever toutefois qu un IUFM mentionne une r union toutes les 3 semaines Lorsque l exp rimentation n a pas amen la cr ation d un comit de pilotage le pilotage est assur par les formateurs et autres personnels li s aux technologies service TIC formateurs TIC direction des TICE groupe de coordination des formations TICE ou par un groupe constitu autour du charg d exp rimentation charg d exp rimentation formateurs TIC charg e d exp rimentation direction responsables de site Dans une des r ponses il est fai
213. uvent tre valu es par l tude des comportements sur les plate formes collaboratives changes entre stagiaires par exemple Pour le champ B1 la validation se fera partir de l utilisation qu ont fait e les stagiaires dans l ann e du campus SVT de la plate forme de formation distance en particulier leur comportement vis vis de la mutualisation H Les conduites peuvent tre observ es n importe quel moment mais la dur e de la p riode prise en compte d pend des possibilit s des formateurs Certaines comp tences peuvent tre valu es travers un produit fabriqu par le stagiaire Pour la partie B2 je les ai mis dans un projet TICE F1 Certaines comp tences m riteraient d tre valu es dans les classes car elles se r v lent essentiellement travers la conduite de la classe par le stagiaire La partie B3 se fait sur la mise en uvre p dagogique je leur ai demand un compte rendu crit de la s ance de classe qui utilisait le produit TICE fait cette ann e en projet H Ces comp tences semblent les plus difficiles valuer l o on va avoir le plus de difficult s c est l valuation sur le travail avec le groupe classe les postures p dagogiques avec les TICE F Et il faut pr voir que les visites ne se situent pas toujours pendant une s ance int grant les TICE Je reviens sur l id e du d claratif accompagn parce que quand tu fais
214. verses mani res Tout d abord elle conduit faire des valuations initiales en d but de formation professionnelle pour conna tre le niveau de ma trise des outils par les stagiaires et proposer le cas ch ant des rem diations Concernant la ma trise des comp tences techniques par les tudiants une tude Barbel 2003 montre que l ann e 1999 a t une ann e charni re consacrant l acceptabilit de la num risation de documents chez les tudiants de l enseignement sup rieur en sciences et technologies de l universit de Rennes1 L enqu te de mars 2003 montre que seuls 6 des tudiants ayant r pondu au questionnaire n ont jamais d ordinateur disponible chez eux mais que 80 d entre eux ne poss dent pas de connexion Internet L utilisation du traitement de textes est r pandue en revanche l utilisation des forums reste marginale Concernant la ma trise des comp tences techniques par les stagiaires une tude sur les stagiaires IUFM du p le Nord Est Lagrange Lenfant Vincent 2003 montre que 77 des stagiaires de l IUFM de Dijon ayant r pondu au questionnaire taient quip s en d but d ann e de formation et que 95 des r pondants de l IUFM de Reims taient quip s en fin de formation Concernant l acc s Internet 55 des stagiaires de Dijon et environ 70 des stagiaires de Besan on ayant r pondu au questionnaire disposaient d un acc s personnel Les stagiaires ayant partici
215. xpert de la DT SDTICE Les activit s du groupe d experts sont coordonn es par les deux repr sentants de la DT SDTICE appartenant au comit de pilotage Les objectifs assign s au groupe d experts sont de d finir les connaissances TIC n cessaires au m tier d enseignant et d assurer la coh rence entre ces connaissances communes tous les enseignants et les activit s d enseignement Les r sultats attendus sont la production du r f rentiel et la proposition de l organisation et des modalit s de certification 2 3 GROUPE PROJET Le groupe projet est compos des membres suivants e Les trois membres de la DT SDTICE d j cit s Les r les du groupe projet sont e Assurer la gestion du projet tapes calendrier logistique e Constituer des ressources tre personne ressource pour le groupe d experts laborer des appels d offres vers des soci t s de service organiser des s minaires e V rifier la pertinence des productions e Assurer la communication interne entre les diff rents groupes et externe 3 LA MISE EN UVRE Des moyens humains techniques et budg taires ont t attribu s pour l exp rimentation La direction des technologies a organis un s minaire en trois sessions de deux journ es Ce s minaire a t l occasion d un travail r flexif autour de diff rents objets Ce s minaire organis par la SDTICE en collaboration avec la CDIUFM regroupait les directeurs d IUFM l

Rapport Expérimentation C2i2e 2005

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