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partager la prospérité du canada – un coup de main, pas la charité

1. 6 1 2 5 15 7 Le fait qu en 2001 environ 48 des Canadiens d origine autochtone n avaient pas de dipl me d tudes secondaires est troublant et constitue un norme obstacle au d veloppement conomique Fait plus troublant encore le recensement de 2001 a r v l que 58 des Canadiens autochtones de 20 24 ans vivant dans une r serve n avaient pas termin leurs tudes secondaires par comparaison 16 pour l ensemble de la population canadienne Ce n est qu en relevant le d fi de l ducation l int rieur et l ext rieur des r serves que l on r ussira assurer le d veloppement conomique et communautaire long terme 205 Michael Mendelson Improving Primary and Secondary Education on Reserves in Canada Caledon Institute of Social Policy octobre 2006 ANNEXE B LISTE DES RECOMMANDATIONS PAR PARTIE PARTIE IT NECESSITE D ABORDER DIFFEREMMENT LE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE DES AUTOCHTONES Mesures recommand es Que le gouvernement du Canada intervienne imm diatement pour renforcer son engagement faire du d veloppement conomique des Autochtones l une de ses grandes priorit s et que le financement de ce d veloppement conomique soit major de fa on repr senter une proportion plus importante de l affectation budg taire f d rale Que le gouvernement du Canada assume un r le de leadership afin d tablir en partenariat avec
2. D lib rations 26 septembre 2006 Richard Gladue sous ministre adjoint Saskatchewan First Nations and M tis Relations Canada Rapport de la Commission royale sur les peuples autochtones vol 2 ch 5 1996 24 appliquer la strat gie Plusieurs t moins ont soutenu de fa on convaincante que les retards bureaucratiques dans les minist res et l h sitation de l Etat prendre des risques ont fait perdre des occasions de d veloppement conomique Le 1 d cembre 2006 dans un effort pour regrouper les programmes de d veloppement conomique des Autochtones et concevoir un guichet unique on a confi les programmes d Entreprise autochtone Canada au minist re des Affaires indiennes et du Nord canadien Certes le Comit comprend que le gouvernement veuille assurer ainsi une plus grande coordination mais il n est pas convaincu que le simple regroupement dans un seul minist re des programmes f d raux de d veloppement conomique des Autochtones se traduise par un gain d efficacit et une fragmentation moindre d autant plus que le minist re en question a un bilan lamentable lorsqu il s agit de r aliser des progr s Le Comit convient assur ment qu il faut regrouper les programmes f d raux mais il estime qu il s agit l d une simple tape provisoire celle qui semble t il perturbe le moins les rouages et le fonctionnement de l administration gouvernementale De toute fa on comm
3. aller le plus loin possible dans le respect des Fiscal Realities Ouvrir les vannes de l investissement sur les territoires des Premi res nations p 1 1999 l D lib rations 31 mai 2006 Judy Whiteduck directrice du d veloppement conomique Assembl e des Premi res nations D lib rations 27 septembre 2006 Joe Guy Wood coordonnateur du d veloppement conomique Manitoba Kewatinook Ininew Okimowin Voir par exemple le Rapport de la Commission royale sur les peuples autochtones de 1996 et le rapport publi en 1999 par Fiscal Realities 36 dispositions de la Loi sur les Indiens sur la gestion fonci re d utiliser ensuite le produit de l imp t foncier et d appliquer ensuite le code foncier La revendication territoriale et l autonomie gouvernementale sont les tapes suivantes les derni res Traduction En outre la Loi sur les Indiens prot ge le caract re communal des terres indiennes l ment fort important pour les Premi res nations au Canada Il importe galement de signaler que si la Loi sur les Indiens impose de nombreuses restrictions l obtention de pr ts il ne s agit pas comme la CRPA l a fait remarquer d une dissuasion absolue Ainsi elles ne constituent pas un obstacle pour le capital de risque Des Premi res nations comme celles de Millbrook et de Membertou ont tabli des entreprises qui ont bien r ussi dans leurs collectivit s au moyen de partenariats avec d
4. taient pas gt D lib rations 7 d cembre 2004 Bob Anderson professeur agr g Facult d administration Universit de Regina Voir par exemple le t moignage des repr sentants du Conseil des Dogrib signataires du trait n 11 7 d cembre 2004 1 D lib rations 27 octobre 2005 Roy Vermillion chef de la direction Conseil tribal de l Athabasca pr ts abandonner leur identit afin de b n ficier du d veloppement conomique En particulier ils ont d clar au Comit Nous ne voulons pas perdre nos traditions notre culture notre langue ni notre religion Pour comprendre les aspirations des Canadiens autochtones en mati re de d veloppement conomique il est essentiel de tenir compte de leur volont de conserver un lien fort avec la terre Les Premi res nations les Inuits et les M tis nous ont indiqu tr s clairement qu ils s attendaient ce que leurs droits au titre des terres et des ressources soient reconnus et respect s D autres ont soulign l importance de maintenir l int grit des terres et de l environnement John D Ward de la Premi re nation des Tlingits de la rivi re Taku a dit au Comit qu une conomie durable signifie qu il faut respecter nos terres les membres de notre nation nos droits et notre titre Il ne s ensuit pas que les collectivit s autochtones sont ferm es au monde ext rieur et aux nouveaux d bouch s cono
5. Si la coop ration entre les entreprises et les pouvoirs publics permet d tablir un climat conomique propice pour les Premi res nations nous devons sans cesse nous rappeler que en tant que dirigeants politiques il nous incombe de formuler une vision long terme pour un secteur commercial autochtone dynamique Mais il ne nous appartient pas nous les politiciens de g rer ces entreprises Il faut laisser ce soin aux gestionnaires italique ajout Dans une certaine mesure nous en discutons plus loin il s agit d une question de l gitimit c est dire la possibilit pour les membres de la collectivit d exiger des comptes des repr sentants lus pour leurs d cisions cet gard L gitimit des activit s de d veloppement conomique Les collectivit s qui ont obtenu de bons r sultats a signal la v rificatrice g n rale ont r ussi int grer leurs activit s conomiques leur culture et leur spiritualit Plusieurs t moins nous ont dit que le d veloppement conomique doit avoir un sens pour les collectivit s qui l entreprennent et qui vivront avec ses cons quences D apr s la Premi re nation des Tlingits de la rivi re Taku Le message le plus important c est que le d veloppement conomique n est pas fructueux s il n est pas ax sur la fiabilit ce qui correspond aux valeurs de la nation des Tlingits de la rivi re Taku qui souhaite que le d veloppement conomique
6. troite collaboration des organisations des Premi res nations des M tis et des Inuits labore une nouvelle strat gie de d veloppement conomique des Autochtones qui respecte les diff rences r gionales et identitaires et pouse une approche int gr e intersectorielle long terme au lieu de l approche actuelle reposant sur des projets de courte dur e Que le gouvernement du Canada avec l troite collaboration des organisations des Premi res nations des M tis et des Inuits tablisse un organisme autonome de d veloppement conomique ind pendant des minist res et des organismes centraux pour offrir les programmes de d veloppement conomique des Autochtones et appliquer la nouvelle strat gie de d veloppement conomique des Autochtones PROGRAMMES F D RAUX DE D VELOPPEMENT CONOMIQUE DES AUTOCHTONES La section pr c dente cerne les larges enjeux structurels auxquels il faut s int resser si on veut que les initiatives de d veloppement conomique des Autochtones soient s rieuses Il y a toutefois des mesures pr cises et imm diates que le gouvernement f d ral peut prendre pour att nuer certaines des pressions existantes La premi re concerne les compressions effectu es r cemment dans les programmes de d veloppement conomique et la deuxi me la strat gie f d rale d approvisionnement Annulation des compressions effectu es dans les programmes de d veloppement conomique Correctement st
7. Toutefois c tait il y a 17 ans et toutes les conomies environnantes ont chang L conomie mondiale a chang les conomies nationales ont chang ainsi que les conomies r gionales mais l assise sur laquelle reposent nos syst mes conomiques de gouvernement n a pas chang Il faut donc engager un autre d bat pour introduire ce genre de syst me de gouvernement qui contribuerait une infrastructure conomique plus dynamique Des t moins ont galement signal qu une nouvelle strat gie devrait tenir compte des besoins des aspirations et des objectifs propres leurs collectivit s Par exemple dans un m moire remis au Comit Mme Mary Simon pr sidente d Inuit Tapiriit Kanatami a fait observer Lorsque le gouvernement f d ral pr pare des politiques et des programmes pour les peuples autochtones Inuits Premi res nations et M tis il doit le faire pour les Inuits les Premi res nations et les M tis Cette opinion a galement t exprim e par la plupart des organisations politiques autochtones qui ont comparu devant le Comit La F d ration des M tis du Manitoba a dit Il est difficile de sous estimer le besoin de politiques de programmes et de services propres aux M tis ajoutant que les approches g n rales visant l ensemble des Autochtones avaient nui au d veloppement conomique des collectivit s m tisses Manitoba Keewatinook Ininew Okimowin MKO a abond
8. conomique un outil essentiel pour rem dier a la panoplie de disparit s sociales qui les touchent bien d crites dans la documentation On nous a dit 4 maintes reprises que les peuples autochtones voulaient prendre part a la richesse et a la prosp rit du pays De nombreuses collectivit s dont certaines peuvent pourtant sembler d savantag es par leur isolement ou le manque de possibilit s r ussissent se tailler une place enviable sur le plan conomique D autres en revanche premi re vue avantag es continuent prouver des difficult s En entamant cette tude le Comit voulait comprendre pourquoi certaines collectivit s prosp rent et d autres non Force est de se demander quels facteurs favorisent le d veloppement conomique des collectivit s autochtones et lesquels l entravent Bien entendu il n y a pas de r ponse facile cette question Les collectivit s autochtones sont loin d tre homog nes et chacune fait face ses propres difficult s Les entraves et les perspectives conomiques sur le plan local sont aussi vari es que les collectivit s elles m mes Certaines comme les Tlicho des Territoires du Nord Ouest sont install es proximit de vastes installations industrielles par exemple d exploitation du diamant et y participent activement D autres comme la bande indienne de Lac La Ronge dans le nord de la Saskatchewan ou les Mohawks de Kahnawake au Qu bec d velopp
9. obtenir de la formation et donc d avoir l occasion de participer l conomie et d avoir un salaire Des fonctionnaires du minist re des Affaires indiennes et du Nord canadien ont confirm au Comit que au minist re ce sont le plus souvent les programmes de d veloppement conomique qui sont touch s chaque fois que le gouvernement revoit ses d penses Et cela pour les raisons suivantes Le budget du d veloppement conomique de l AINC est l une des rares responsabilit s discr tionnaires contrairement toutes nos autres woes ca 7 8 responsabilit s fiduciaires Des dirigeants autochtones ont dit au Comit qu il tait inacceptable que le gouvernement du Canada consid re comme discr tionnaire le financement du d veloppement conomique des Autochtones Le Comit se rallie ce point de vue Ce n est pas rendre service aux nombreuses collectivit s autochtones qui s efforcent de s affranchir de la d pendance et de la pauvret Comme Dennis Whitebird grand chef de l Assembl e des chefs du Manitoba l a signal au Comit au cours de sa comparution Des millions de dollars vont au d veloppement social et maintiennent la population dans la d pendance conomique par rapport au gouvernement D lib rations 14 juin 2005 Mark Brooks directeur g n ral Direction g n rale du d veloppement conomique Secteur des programmes et des politiques socio conomiques minist re des A
10. 100 des d penses f d rales sont destin es aux programmes de d veloppement conomique Dans le t moignage qu il a livr au Comit Jeff Moore alors directeur d Entreprise autochtone Canada a parl de ce qu il a d crit comme l actuel d s quilibre dans les d penses f d rales au titre du d veloppement conomique Il faut int grer les politiques f d rales de d veloppement social et conomique car pour l instant on semble mettre davantage l accent sur le d veloppement social Le gouvernement f d ral investit quelque 300 En 2004 2005 les fonds consacr s au d veloppement conomique des Autochtones se sont lev s environ 647 millions de dollars 17 millions de dollars par ann e dans le d veloppement conomique des Autochtones ce qui est peu comparativement aux 9 milliards de dollars qui sont investis pour les peuples autochtones Selon de nombreux t moignages recueillis par le Comit le d veloppement conomique m rite de recevoir davantage d attention et de fonds Le chef Clarence Louie a dit au Comit avec sa verve habituelle qu on ne progressera pas dans la lutte contre la pauvret chez les Autochtones tant qu on ne consacrera pas des investissements appr ciables au d veloppement conomique En 2005 le gouvernement f d ral dans sa sagesse apr s plus de 100 ans de programmes sociaux avort s qualifie toujours de discr tionnaire le financement du d velo
11. Capacit de gouvernance insuffisante La prise de bonnes d cisions repose sur l existence d institutions de gouvernance comp tentes Tandis que les Autochtones s efforcent d obtenir de plus vastes pouvoirs d cisionnels et qu ils y parviennent en particulier l gard de leurs terres et ressources il y a lieu d investir dans le renforcement de la gouvernance ou des institutions de gouvernance De nombreuses collectivit s autochtones ne poss dent pas les institutions requises pour prendre de bonnes d cisions et ont norm ment de retard rattraper en ce qui concerne la capacit administrative de d celer les possibilit s conomiques de former des partenariats de n gocier des ententes et de concevoir et d exploiter des entreprises commerciales ou des organismes appuyant le d veloppement conomique Approche f d rale fragment e du d veloppement conomique et financement limit Il y aurait 11 minist res et organismes f d raux charg s d ex cuter 27 programmes diff rents de d veloppement conomique ax s sur les Autochtones Plusieurs t moins ont indiqu que cette situation a conduit un manque de coordination un d doublement des programmes f d raux des occasions conomiques manqu es en raison des retards bureaucratiques et une fragmentation de la prestation des programmes Comme nous l avan ons dans une section ult rieure du rapport l approche f d rale actuelle du
12. D lib rations 27 septembre 2006 Robert Campbell directeur Expansion et relations publiques Tribal Councils Investment Group of Manitoba Ltd 19 soutiennent qu il est indispensable d accorder un appui appr ciable au d veloppement conomique des Autochtones d autant plus que la population autochtone est jeune et augmente rapidement Le chef Jason Goodstriker chef r gional de I Alberta Assembl e des Premi res nations a eu la r flexion suivante La jeunesse de notre population est une source de tension mais aussi d opportunit s renouvel es sur le plan conomique Nous devons nous pr parer tirer parti de cette ressource inexploit e afin qu elle puisse devenir un volet important de nos conomies locales et r gionales L Assembl e des chefs du Manitoba a tenu les propos suivants la population des Premi res nations tant jeune et en croissance le Canada et les provinces ne peuvent plus exclure celle ci des principaux secteurs de l conomie canadienne ou limiter leur intervention Le gouvernement le secteur priv et les organisations des Premi res nations doivent travailler ensemble d finir et appuyer un objectif de croissance conomique importante pour l avenir Cela commencera par l augmentation du niveau de vie des Premi res nations du pays et la diminution de l importance de l aide sociale dans la vie des membres des Premi res nations Les gouvernements et pl
13. Ils sont pr ts faire davantage et m me mieux Nous devons l tre aussi 86 ANNEXE A CARACT RISTIQUES D MOGRAPHIQUES ET CONOMIQUES DES AUTOCHTONES DU CANADA En 2001 pr s d un million de personnes se disaient autochtones Indiens d Am rique du Nord M tis ou Inuits ce qui repr sentait un peu plus de 3 de la population canadienne voir le tableau 1 ci dessous La population autochtone est compos e de 62 d Indiens d Am rique du Nord de 30 de M tis et de 5 d Inuits les 3 restants tant constitu s d individus d origine mixte Tableau 1 Population appartenant un groupe autochtone Indiens Population Population Population d Am rique non totale autochtone du Nord M tis Inuits autochtone Canada 29 639 030 976 305 608 850 292305 45070 28 662 725 Terre Neuve et Labrador 508 080 18 775 7 040 5 480 4 560 489 300 le du Prince douard 133 385 1 345 1 035 220 20 132 040 Nouvelle cosse 897 565 17 010 12 920 3 135 350 880 560 Nouveau Brunswick 719 710 16 990 11 495 4 290 155 702 725 Qu bec 7 125 580 79 400 51 125 15 855 9 530 7 046 180 Ontario 11 285 545 188 315 131 560 48340 1 375 11 097 235 Manitoba 1 103 700 150 045 90 340 56800 340 953 655 Saskatchewan 963 155 130 185 83 745 43695 235 832 960 Alberta 2 941 150 156 225 84995 66 060 1 090 2 784 925 Colombie Britannique 3 868 875 170 025 118295 44265 800 3 698 850 Yukon 28 520 6 540 5 600 535 140 21 975 Territoires du Nord Oues
14. Manitoba 164 Ibid 69 cart s des meilleures r gions agricoles des meilleures routes de 165 commerce etcetera Dans son t moignage le chef Louie conclut que si sa collectivit peut mener diverses activit s commerciales fructueuses c est qu elle n est pas confront e au facteur d isolement La taille de la collectivit rev t peu pr s la m me importante que son emplacement g ographique Les petites collectivit s autochtones ont souvent du mal d velopper leur conomie ou encore tirer parti des occasions commerciales parce qu elles n ont pas l infrastructure n cessaire ni le capital et les comp tences Thomas Smith conseiller et agent de d veloppement conomique de la Premi re nation Tlowitsis en Colombie Britannique a indiqu au Comit que sa collectivit s efforce de d velopper une conomie depuis 20 ans mais sans grand succ s La Premi re nation Tlowitsis ne compte que 350 membres qui sont dispers s En fait ils sont r partis dans 11 r serves dont la superficie totale est de 467 acres et qui sont isol es les unes des autres de m me que du reste de la province Dans ces circonstances il n est pas tonnant que la Premi re nation Tlowitsis ne puisse jouir de la r ussite conomique laquelle elle aspire En revanche les collectivit s qui ont pu former des alliances r gionales ont parfois r ussi ensemble am liorer leur situation socio conomique Le Comit a
15. a d clar ce qui suit au sujet du processus que sa collectivit a suivi afin de d finir les meilleurs usages commerciaux possibles pour leurs terres En tant que petite Premi re nation ne disposant que d environ 4 700 acres l une des premi res choses que nous avons faites a t d envisager l laboration d un plan d occupation du sol en d autres termes de d terminer le meilleur usage faire de nos terres On dit toujours que c est le minist re de la D fense nationale qui se retrouve avec les pires terres au pays et notre r serve est adjacente une base militaire Ces terres sont inutilisables des fins agricoles tant donn notre histoire en tant que peuple Dakota et les Dakota taient connus pour leur prouesse a cheval sur les plaines l une des choses qu a faites notre collectivit a t de se lancer dans l levage bovin activit qui s est av r e tre tr s productive Dans les ann es 1930 nous comptions parmi les plus importants producteurs dans la r gion avec plus de 500 t tes de b tail tous des herefords de race pure En ce qui concerne la situation aujourd hui nous avons fait le zonage de toute la collectivit et ce par le biais d un processus de consultation communautaire Mission d tude Kahnawake 27 novembre 2006 John Bud Morris pr sident directeur g n ral Tewatohnhi saktha 2 D lib rations 26 septembre 2006 chef Darcy Bear
16. chef int rimaire F d ration des nations indiennes de la Saskatchewan 21 conomique des Autochtones Comme la v rificatrice g n rale l explique cette strat gie visait int grer l aide fournie aux Autochtones pour le d veloppement conomique dans un moins grand nombre de programmes ayant une plus large application Cet objectif n a toutefois pas t atteint depuis 1989 il y a eu accroissement du nombre et de la complexit des programmes mis sur pied par le gouvernement f d ral pour venir en aide aux Autochtones Le fardeau administratif des Premi res nations et des organismes f d raux s en trouve accru et le risque de traitement non uniforme et les occasions manqu es augmente Des t moins ont d clar que l actuel cadre f d ral de politique conomique tait largement d pass S il est vrai que certains l ments de la strat gie comme le programme canadien de d veloppement conomique appliqu par le minist re des Affaires indiennes et du Nord canadien sont toujours consid r s comme pertinents et utiles la plupart des t moins ont soutenu qu il tait temps d laborer une nouvelle strat gie Judy Whiteduck directrice du d veloppement conomique Assembl e des Premi res nations a fait la r flexion suivante Pour le moment nous continuons essentiellement fonctionner dans la m me dynamique avec les m mes autorit s qui taient l en 1989
17. d ral et d autres intervenants devraient se pencher davantage sur cette question Le temps est venu de trouver des solutions cr atives au probl me que pose le facteur d isolement et qui emp che beaucoup trop de collectivit s de r aliser leur plein potentiel conomique Infrastructure De nombreuses collectivit s inuites et des Premi res nations n ont pas l infrastructure de base que la majorit des Canadiens tient pour acquise Cela est le plus vident dans les r serves et dans le grand Nord o les conditions de logement sont inad quates les routes sont en pi tre tat l approvisionnement en eau potable est inad quat l infrastructure technique les t l communications et l acc s haute vitesse sur large bande est inf rieure aux normes tous ces facteurs font obstacle au d veloppement conomique Harold Calla de la Premi re nation Squamish a expliqu ce qui suit Une des raisons les plus importantes qui explique pourquoi il n y a pas de d veloppement conomique sur les terres de r serve c est parce qu il n y a pas de services d eau et d aqueduc On essaie d obtenir ces services aupr s du minist re des Affaires indiennes Cela ne fait pas partie de son mandat Ian Cramer de l Assembl e des chefs du Manitoba a pr sent au Comit un t moignage convaincant En cons quence de l isolement g ographique ainsi que de l absence de certaines infrastructures
18. de la Premi re nation du Lac Babine a fait remarquer les gens ne peuvent utiliser leur maison pour obtenir du capital et aider financer leur entreprise A cause de cet obstacle qui entrave l acc s aux capitaux beaucoup de collectivit s de particuliers et d entreprises des Premi res nations ne peuvent exploiter les occasions de d veloppement conomique On a galement dit au Comit que les processus pr vus par la Loi sur les Indiens notamment l gard de la location de terrains pour le d veloppement commercial laissaient d sirer La d signation de terrains pour le d veloppement commercial ou la location de terrains des non Indiens des fins r sidentielles p ex des chalets peuvent tre d importantes sources de revenus pour les collectivit s des Premi res nations En outre les int r ts bail la diff rence des terres elles m mes peuvent faire l objet d une hypoth que d une confiscation ou d une saisie et sont donc utiles comme garanties De plus les revenus fiscaux tir s des terrains vocation commerciale peuvent tre une forme de garantie de pr ts Par ailleurs des t moins ont dit au Comit que les processus appliqu s actuellement par le minist re des Affaires indiennes et du Nord canadien pour d signer les terres processus pr vus par la Loi sur les Indiens taient trop lents et trop lourds Thomas Smith conseiller et agent de d veloppement conomique de
19. de pauvret et de ch mage Dans son t moignage devant le Comit le Grand conseil des Cris a mentionn que la Paix des Braves ou l Entente concernant une nouvelle relation conclue avec le gouvernement du Qu bec en 2002 contribue jusqu un certain point traiter de cet enjeu important et comprend des dispositions visant le partage des recettes tir es de l exploitation des ressources dans trois secteurs soit l lectricit les mines et les for ts Les ententes qui comprennent des accords en mati re de partage des recettes tir es de l exploitation des ressources comme celle qui a t conclue entre le Grand Conseil des Cris et le gouvernement du Qu bec sont toutefois loin d tre monnaie courante La F d ration des nations indiennes de la Saskatchewan nous a dit qu elle n a aucun moyen valable de partager les recettes du d veloppement qui se produit dans ses territoires traditionnels l ext rieur des limites des r serves Nombre d entre elles souffrent encore d un acc s extr mement limit aux ressources Il n existe aucun m canisme pour conclure des accords formels permettant de transf rer des avantages aux Premi res nations en vue de conduire des activit s de d veloppement conomique sur les territoires traditionnels Le fait de ne pas profiter des activit s de d veloppement des ressources dans leurs territoires traditionnels tait une source de pr occupation importante pour de nomb
20. glement afin d atteindre les objectifs au sein de la IFA D apr s l introduction contenue dans le Rapport annuel de 1997 du Inuvialuit Corporate Group ces objectifs sont de pr server la culture l identit et les valeurs des Inuvialuits au sein d une soci t nordique en volution de permettre aux Inuvialuits d tre des participants part enti re de la soci t ainsi que de l conomie nordique et nationale et de prot ger et pr server la faune l environnement et la productivit biologique de l Arctique Les Inuvialuits y parviennent ils R unies les soci t s du Inuvialuit Corporate Group ont apport une contribution consid rable aux Inuvialuits en 2002 et dans les ann es pr c dentes Forte de ses droits fonciers et des fonds de 62 5 millions de dollars re us en esp ces entre 1984 et 1997 dans le cadre de l accord sur les revendications territoriales le ICG a termin l ann e 2002 avec un actif total de 351 millions de dollars comparativement 349 millions de dollars la fin de 2001 Le passif est demeur pratiquement le m me 83 5 millions de dollars Par cons quent l avoir des b n ficiaires a augment passant de 265 6 millions de dollars 267 5 millions de dollars Le ICG y compris ses filiales a r alis un profit net combin avant imp t de 7 67 millions de dollars en 2002 comparativement un profit net combin avant imp t de 2 5 millions de dollars en 2001 Les imp ts de 2002 taient de 4
21. l industrie doivent travailler ensemble pour s assurer que les Autochtones acqui rent la formation et les comp tences requises pour participer encore plus activement l conomie moderne De tels investissements sont essentiels et r pondent la fois aux besoins des Autochtones et ceux de l industrie En cons quence le Comit recommande Mesure recommand e Que le gouvernement du Canada intervienne sans tarder pour renforcer les programmes d apprentissage et les programmes de perfectionnement en lecture criture et calcul destin s aux Autochtones ainsi que la participation ces programmes et qu il pr voie des incitatifs fiscaux pour les entreprises qui offrent de tels programmes 161 162 D lib rations 26 septembre 2006 Helen Ben chef conseil tribal de Meadow Lake D lib rations 6 d cembre 2006 Avrim Lazar pr sident directeur g n ral Association des produits forestiers du Canada 67 68 PARTIE VII EMPLACEMENT TAILLE ET INFRASTRUCTURE Emplacement et taille des collectivit s L emplacement g ographique et la superficie des collectivit s inuites et de collectivit s des Premi res nations influent grandement sur leurs perspectives de d veloppement conomique Beaucoup de collectivit s sont loign es de petite taille sur le plan physique comme sur le plan d mographique et sont s par es de leurs territoires traditionnels plus vastes et des conomies locales et r gion
22. leur succ s et les obstacles leur r alisation dans tous les secteurs de l conomie notamment mais sans s y limiter les projets industriels de grande envergure comme les pipe lines l exploitation des ressources non renouvelables comme le p trole le gaz et les ressources mini res l exploitation des ressources renouvelables le tourisme les services aux entreprises et les domaines connexes Que les m moires re us et les t moignages entendus durant la premi re session de la trente huiti me l gislature soient renvoy s au Comit Que le Comit fasse p riodiquement rapport au S nat mais au plus tard le 30 juin 2007 et qu il conserve jusqu au 1 septembre 2007 tous les pouvoirs n cessaires pour diffuser ses conclusions Apr s d bat La motion mise aux voix est adopt e Le greffier du S nat Paul C B lisle PR FACE En novembre 2004 le Comit s natorial permanent des peuples autochtones a convenu de mener une tude sur les questions li es au d veloppement conomique des Autochtones Il voulait comprendre en particulier pourquoi certaines collectivit s sont devenues conomiquement prosp res alors que d autres n y sont pas parvenues malgr une abondance de ressources et un emplacement avantageux Pendant les deux ann es de son tude le Comit a organis 31 r unions et entendu 155 t moins Il a tenu des audiences publiques Ottawa en Alberta en Colombie Britannique dans le Nord de
23. loign es qui ont une valeur conomique et qui peuvent cr er une richesse dont les Premi res nations ont grandement besoin 104 D lib rations 27 septembre 2006 Ian Cramer conseiller principal d affaires Assembl e des chefs du Manitoba 44 Retomb es conomiques des revendications territoriales La Convention d finitive des Inuvialuits En mai 1977 le Comit d tude des droits des Autochtones CEDA a soumis une revendication territoriale globale et formelle au nom d environ 4 500 Inuvialuits r sidant dans six collectivit s de la r gion ouest de l Arctique situ es autour de l embouchure du fleuve MacKenzie Les n gociations entre les Inuvialuits et le gouvernement f d ral ont abouti la Convention d finitive des Inuvialuits sign e en mai 1984 En vertu des dispositions de l entente les Inuvialuits se voyaient octroyer une superficie de quelque 91 000 km de terres Ils obtenaient aussi une indemnisation de 45 millions de dollars qui leur serait vers e sur 13 ans 1984 1997 des droits d exploitation des ressources fauniques et de gestion de la faune un Fonds de d veloppement social de 7 5 millions de dollars et un fonds de d veloppement conomique de 10 millions de dollars En 1984 la Inuvialuit Regional Corporation IFA a t tablie pour recevoir les terres et les indemnit s financi res au nom des Inuvialuits La soci t a obtenu la responsabilit g n rale de g rer les affaires du r
24. moins qu il faut tablir un arrangement plus quitable pour appuyer les activit s courantes des institutions financi res autochtones particuli rement les soci t s de financement des Autochtones D apr s les t moignages pr sent s devant le Comit concernant la difficult d avoir acc s des capitaux par l entremise du syst me bancaire traditionnel et afin d am liorer la qualit g n rale des programmes de pr t par D lib rations 17 novembre 2004 le professeur Fred Wien directeur Atlantic Aboriginal Health Research Program Universit Dalhousie 27 D lib rations 4 mai 2005 Sheila Fraser v rificatrice g n rale Bureau du v rificateur g n ral du Canada D lib rations 26 septembre 2006 Lucy Pelletier pr sidente Saskatchewan Indian Equity Foundation Board D lib rations 27 septembre 2006 Crystal Laborero de la Tribal Wi Chi Way Win Capital Corporation 3 D lib rations 17 novembre 2004 le professeur Fred Wien directeur Atlantic Aboriginal Health Research Program Universit Dalhousie 56 l entremise des institutions financi res autochtones le Comit formule la recommandation suivante Mesure recommand e Que le gouvernement du Canada en collaboration avec l Association nationale des soci t s autochtones de financement prenne des mesures imm diates pour rem dier au manque de subventions d exploitation offertes actuellement aux Soci t s de financement des Au
25. redistribuer aux actionnaires dans ce cas ci les collectivit s Dans le m me ordre d id e Andrew Popko vice pr sident des relations avec les Autochtones de la soci t EnCana a dit qu il est primordial d accorder une plus grande importance au d veloppement conomique autochtone et de le reconna tre titre d outil tout aussi essentiel l avenir du Canada et des Autochtones que les paiements de transferts et les fonds f d raux pr sentement allou s aux programmes sociaux Les fonds f d raux au titre du d veloppement conomique des Autochtones sont non seulement modestes mais aussi en grande partie accord s pour des projets et souvent D lib rations 10 mai 2005 Jeff Moore directeur ex cutif Entreprise autochtone Canada 37 D lib rations 26 octobre 2005 chef Clarence Louie bande indienne d Osoyoos 38 D lib rations 26 octobre 2005 Christina Rowland agente de d veloppement conomique Okanagan Nations Alliance sig D lib rations 6 d cembre 2006 Andrew Popko vice pr sident des relations avec les Autochtones de la soci t EnCana 18 limit s au court terme de un deux ans Le gros des programmes de d veloppement conomique des Autochtones vise les domaines suivants e perfectionnement de la main d uvre e d veloppement de la petite entreprise e infrastructure conomique l int rieur des r serves e exploitation des ressources l int rieur des r
26. rien seulement la soci t Wasaya est galement le fruit d une vision de l avenir L aventure a d but en 1987 gr ce la vision de l un des a n s des Premi res nations M Albert Mamakwa qui a recommand que les collectivit s loign es se regroupent afin d laborer un plan conomique commun L objectif tait de conserver les recettes g n r es par les membres de nos propres collectivit s de fournir nous m mes des services essentiels aux Premi res nations de cr er des possibilit s d emploi et de formation pour nos jeunes et d offrir une source de financement pour lancer des projets communautaires relatifs la sant et au mieux tre notamment par les loisirs et les activit s sociales Apr s de longues consultations et recherches nous avons conclu que les collectivit s devraient former une soci t qui fournirait des services essentiels de transport a rien dans la r gion Inspir es par l id e de M Mamakwa les collectivit s ont communiqu avec la soci t V Kelner Airways Limited qui l poque tait une petite soci t d hydravions situ e Pickle Lake Apr s avoir tudi les sc narios commerciaux possibles pendant de longs mois nous avons conclu un partenariat avec Kelner en 1989 et en change de 49 et de l exclusivit des droits de fret a rien destination de nos collectivit s nous avons acquis 49 p 100 des actions de cette petite soci t de fret a rien
27. s autochtones et investissent dans les capacit s de d veloppement conomique de ces collectivit s et il devrait songer leur offrir des mesures incitatives fiscales Sur la foi des t moignages qu il a entendus le Comit recommande Mesure recommand e Que le gouvernement du Canada prenne l initiative de faciliter l tablissement de partenariats entre les Autochtones et l industrie notamment par la voie d encouragements fiscaux 18 D lib rations 27 octobre 2005 Richard Kappo grand chef Conseil tribal des Cris de l Ouest 1 D lib rations 17 novembre 2004 le professeur Fred Wien directeur Atlantic Aboriginal Health Research Program Universit Dalhousie Voir galement Fraser Sarah Jane An Exploration of Joint Ventures as a Sustainable Development Tool for First Nations in Journal of Aboriginal Economic Development vol 3 n 1 2002 49 80 PARTIE IX LA VALEUR CONOMIQUE DES CONOMIES TRADITIONNELLES Certains projets d exploitation des ressources grande chelle ont transform les territoires et restreint le mode de vie coutumier des peuples autochtones Le grand chef adjoint Terry Waboose de la nation nishnawbe aski a d crit comment son peuple avait v cu l exp rience de l tablissement et du d veloppement dans le nord de Ontario Quelle que soit l ampleur des changements apport s dans les collectivit s Nishnawbe aski au cours des 30 derni res ann es l
28. serves Les t moins ont dit au Comit que les programmes f d raux de d veloppement conomique bien que limit s ont t des sources de fonds importantes notamment pour le d veloppement des entreprises et le financement des projets modestes de d veloppement conomique Par contre parce que les fonds affect s aux programmes f d raux sont limit s 1l a t difficile aux collectivit s autochtones de participer des projets de d veloppement conomique d envergure ce qu a confirm le rapport que la v rificatrice g n rale a publi en 2003 sur le d veloppement conomique des collectivit s des Premi res nations Plusieurs t moins pr conisent la mise de c t de ces programmes en faveur d investissements plus consid rables Le grand chef adjoint de la Nation nishnawbe aski Terry Waboose a dit au Comit Nous vous sugg rons de recommander au gouvernement de mettre de c t ses vieux programmes sous financ s compliqu s et de courte dur e a V intention des Autochtones et d opter plut t pour de v ritables investissements dans le d veloppement des institutions que r clame notre peuple Fait tout aussi important les t moins ont fait remarquer que les gouvernements versaient r guli rement de g n reuses subventions divers secteurs de l conomie canadienne y compris au secteur p trolier et gazier Robert Campbell directeur Expansion et relations publiques au Tribal Councils Investmen
29. territorial autochtone des conseils concrets et pragmatiques pour aider stimuler davantage l activit conomique dans les collectivit s autochtones qui r alisent d j des progr s et dans le cas de celles qui prouvent des difficult s aider mettre en place les conditions propices au succ s Le Comit est fermement convaincu que m me si toutes les collectivit s autochtones ne sont pas forc ment en mesure de bien s en tirer sur le plan conomique elles peuvent toutes faire mieux APPROCHE RECOMMAND E PAR LE COMIT Le rapport du Comit formule 17 recommandations qui constituent un fondement pour appliquer une nouvelle approche du d veloppement conomique chez les Autochtones Elles se regroupent autour de sept th mes 1 Approche f d rale renouvel e du d veloppement conomique chez les Autochtones Les programmes gouvernementaux ont sans aucun doute aid certaines collectivit s voluer vers l autonomie conomique Toutefois les r sultats ont t sporadiques et l approche g n rale a t morcel e et dans une large mesure inefficace pour ce qui est d liminer les disparit s d ordre social et conomique qui touchent les Autochtones En outre des compressions arbitraires impos es r cemment dans les programmes de d veloppement conomique sont venues aggraver s rieusement la situation Il est crucial de consentir des investissements significatifs dans le d veloppement conomique
30. 1 DEFINITION DU D VELOPPEMENT ECONOMIQUE sssssssssssseesteesseseseeesees 3 Perspectives autochtones en mati re de d veloppement conomique 5 OBSTACLES D CISIFS AU D VELOPPEMENT CONOMIQUE 0 see0 7 A s a capital haidi eann e e ee E E EE E EEE ae dt LA 7 Obstacles l gislatifs et r glementaires s 4s5 sascsdesauaceusssgeadss saccades aisseuaasecoasnoseqeaestanetos 8 Acc s limit aux terres et AUK ressources fi cvciscssnecsecesevesscauensdeeesseedsansavesecasenscnaenta 8 Cr ation de capital humains inner 8 Deficits en mati re d INTASUCUTe ios seas ne AS ASE er 9 Capacit de gouvernance insufrisante 2 4 0 ncn anale 9 Approche f d rale fragment e du d veloppement conomique et financement UME Se Pres net ain ANS de eat 9 FACTEURS CONTRIBUANT AU SUCCES CONOMIQUE 9 Erto laar O a PAE EL ee Re an 10 Comprendre les r les compl mentaires de la politique et du commetce 11 L gitimit des activit s de d veloppement conomique eeeeeeeeeeeeceeteeeeeeees 12 Reconnaitre Ses Points PONS rase at in a e ER eut E aia 13 Une main d uvre qualifi e nue ns seen sn sn 14 Partenariats avec ndustriGan sissies ssssactasecssacasevaesannccssvabateaedesndetvastesguesansnaneesabeness 15 CONC STI SR en Clad ade chal laces ad ate alain Gia la ee 15 PARTIE II N CESSIT D ABORDER DIFF REMMENT LE D VELOPPEMENT CONOMIQUE DES AUTOCHTONES ceemnnee 16 PARTIE II N CESSIT D ABORDER DIFF
31. Au d but des ann es 1980 le d partement de d veloppement conomique du Conseil mohawk a r alis une valuation selon laquelle la pr sence d une institution financi re communautaire Kahnawake permettrait d y augmenter l activit conomique en donnant un acc s meilleur et plus facile au capital Le mod le de cette approche tait essentiellement le suivant la banque agissait comme interm diaire financier pour Kahnawake r unissant les fonds des membres de la collectivit en recueillant les d p ts et en mettant ces fonds la disposition des emprunteurs L adh sion de la collectivit tait une strat gie cl et le mod le de la coop rative de cr dit a t retenu de pr f rence celui de la banque classique pour deux raisons d abord les coop ratives de cr dit appartiennent aux d tenteurs de comptes et chacun d eux poss de au moins une part et exerce une influence dans certains domaines conform ment aux statuts de l tablissement Deuxi mement cette approche d mocratique cadre mieux avec la culture collectiviste des Mohawks de Kahnawake D marche compter de 1982 de longues consultations s talant sur plusieurs ann es se sont d roul es aupr s des membres de la collectivit Lorsqu il est devenu clair que la collectivit tait d accord un plan d action officiel a t labor en vue d implanter la caisse populaire Kahnawake Il y a eu des r unions entre les repr sentan
32. Inc une entreprise de technologie de l information appartenant des Autochtones a mentionn que le plus grand d fi de son entreprise consistait tenter de recruter et de maintenir en poste des Autochtones qualifi s Le manque de formation et de capacit s appropri es a fait en sorte que les collectivit s et les entreprises autochtones doivent souvent se fier l aide ext rieure notamment lorsqu elles veulent d marrer une entreprise Le chef Clarence Louie de la bande indienne d Osoyoos a mentionn ceci au Comit C est justement l l une des choses que je dis ces groupes autochtones Que cela leur plaise ou non je leur dis toujours d s lors que vous tes en affaires ce n est pas une question de race Vous ne pouvez pas g rer une entreprise sur la base de la race Vous ne pouvez pas embaucher des employ s sur la base de la race et vous ne pouvez pas mettre des Autochtones la barre de navires d un million de dollars s ils ne poss dent ni les comp tences ni les aptitudes requises Peu m importe que ce soient des membres de la bande ou pas La moiti de nos entreprises sont g r es par des gens des Premi res nations Deux d entre eux sont des membres de la bande d Osoyoos mais il leur a fallu m riter ces postes Il leur a fallu quitter la communaut partir aux Etats Unis et obtenir leur dipl me Et m me lorsque ces personnes sont revenues elles n ont pas imm diatement obtenu le
33. Inlet et Baker Lake se trouvent au nord du 60 parall le et au Nunavut Kuujjuaq au Qu bec est situ juste au dessous du 60 parall le La population autochtone du Canada cro t beaucoup plus rapidement que la population non autochtone Entre 1996 et 2001 elle a progress de 22 soit plus de cing fois le taux d accroissement d mographique de la population canadienne durant la m me p riode Ainsi la population autochtone est beaucoup plus jeune que la population non autochtone l ge m dian y est d environ 25 ans contre 38 ans chez les Canadiens non autochtones En outre 203 Minist re des Affaires indiennes et du Nord canadien Donn es minist rielles de base 2004 un Autochtone sur trois a moins de 15 ans comparativement une personne sur cinq dans la population non autochtone voir la figure 2 ci dessous Figure 2 Distribution des populations autochtone et non autochtone par tranche d ge 20 18 E Population autochtone 16 E Population non autochtone 14 12 du total 10 8 6 4 2 0 l O dans 5a9ans 10 14 ans 15 19 ans20 24 ans 25 34 ans 35 44 ans 45 54 ans 55 64 ans 65ans et plus Tranche d age Source Statistique Canada Recensement de 2001 Ces tendances ont des implications non n gligeables sur le plan conomique Le nombre des Autochtones en ge de travailler 15 64 ans a cr de 2
34. J ai not au cours des derniers vingt ans que le nombre de jeunes au sein de nos communaut s devient de plus en plus important Lorsque je regarde nos jeunes aujourd hui je vois la passion qui les anime Ils veulent aller de lavant mais ils deviennent galement tr s impatients Ils veulent que ces moteurs conomiques et sociaux existent ils veulent que le niveau de vie 2 x re A 1 des communaut s rattrape celui des autres collectivit s canadiennes Pour que cette volution positive se produise les Autochtones doivent prendre les d cisions concernant leur avenir et en r pondre Le Comit croit fermement que pour concr tiser un d veloppement durable les collectivit s doivent elles m mes tenir les r nes du processus d cisionnel Art Sterritt directeur ex cutif Premi res nations de la zone c ti re a fait cette mise en garde Les gouvernements l industrie et les ONG de m me que les autres int r ts doivent r sister la tentation d imposer des solutions paternalistes Les gouvernements ont donc un r le d appui important jouer pour aider les collectivit s autochtones tirer parti des d bouch s conomiques existants et mergents Les peuples autochtones veulent contribuer au succ s conomique du Canada et en tirer parti Nous voulons r ussir voil le message sans quivoque que nous ont communiqu les t moins OBSTACLES D CISIFS AU D VELOPPEMENT CONOMIQUE Les t mo
35. James Rabesca interpr te Cree Industries John Olsen pr sident 25 octobre 2005 Vancouver Douglas First Nations Darryl Peters chef root a gt a Vancouver First Nations Fiscal Clarence Manny 24 novembre 2004 Institutions Initiative Jules porte parole Leonard Good Eagle First Nations Oiland pr sident 27 octobre 2005 Gas Pilot Project Harley Frank Tsuu T ina Kirby Manyfingers Gitxsan Nation Jim Angus chef h r ditaire Wii Aliist 24 octobre 2005 a Prince George Jane Atkinson GTM Consulting pr sidente 25 octobre 2005 Lynne Figgess Vancouver directrice g n rale Melvin Steinhauer ec i aa pr sident 28 octobre 2005 Arthur New a Tsuu T ina Foundation Ltd gestionnaire des affaires Huu ay aht First Nation Indian Resource Council Indian Taxation Advisory Board Robert Dennis chef Roy Fox pr sident Kirk Purdy vice pr sident ex cutif Overlord Financial inc Larry Kaida adjoint ex cutif du pr sident Clarence Manny Jules pr sident 25 octobre 2005 a Vancouver 27 octobre 2005 a Tsuu T ina 26 octobre 2005 a Kelowna Industrie Canada Jeff Moore directeur ex cutif Entreprise autochtone Canada Gerry Huebner gestionnaire Services au Programme Entreprise autochtone Canada Kevin Freiheit conomiste principal de recherche 10 mai 2005 Initiative sur les institutions fisca
36. Plus g nant encore cause des restrictions xiii impos es l utilisation de biens immobiliers comme garantie de pr t il est tr s difficile aux particuliers et aux collectivit s d obtenir du financement Des mesures comme la Loi sur la gestion des terres des premi res nations ont permis aux Premi res nations participantes de se soustraire aux dispositions de la Loi sur les Indiens en mati re fonci re et de g rer leurs terres de fa on plus concurrentielle Les mesures recommand es visent lever les restrictions de la Loi sur les Indiens qui entravent le d veloppement dans les r serves e Un processus national d examen des impacts n gatifs de la Loi sur les Indiens et l laboration de solutions opportunes communes e L largissement du champ d application de la Loi sur la gestion des terres des premi res nations pour l tendre d autres Premi res nations et un financement suffisant pour les Premi res nations signataires e _ L laboration d un syst me national d enregistrement des terres pour les Premi res nations 6 D ficits en mati re d infrastructure De nombreuses collectivit s des Premi res nations voire la plupart d entre elles n ont pas les infrastructures de base n cessaires au d veloppement conomique cause de d ficits en mati re d infrastructure beaucoup d entre elles sont incapables d attirer des investissements de l ext rieur ou de d velopper le
37. Popko de la soci t EnCana a fait valoir qu il tait urgent de revenir la simplicit Enfin nous devons simplifier la fa on dont les minist res et les programmes f d raux qui s occupent des Autochtones communiquent r alisent des valuations et collaborent avec le secteur priv Comment faire une demande pour certains des 282 diff rents programmes de subventions f d raux Comme pour le cube Rubik nous laissons tomber et ce sont les Autochtones qui copent Les entreprises poursuivent leurs activit s le gouvernement f d ral continue d offrir de bons programmes et les Autochtones pour qui les programmes ont t con us se retrouvent coinc s et n en profitent malheureusement pas autant qu ils le devraient Un organisme central de d veloppement conomique s attaquerait ce probl me de manque de coh sion Le Comit estime cependant que cet organisme ne devrait pas tre h berg par le minist re des Affaires indiennes et du Nord canadien qui est cet gard un candidat m diocre tant donn sa compartimentation rigide et l h sitation qu il a manifest e par le pass traiter s rieusement avec les Autochtones hors des r serves et les populations urbaines et m tisses Harold Calla a fait observer Les communaut s des Premi res nations ont besoin de renforcer leur autonomie de participer cette conomie leur mani re de pouvoir harmoniser la prise de d cision et les au
38. REMMENT LE D VELOPPEMENT CONOMIQUE DES AUTOCHTONES seems 17 Investissements SIPTICAUES EN SE Ae REED Cs 17 Cadre stratesique re o yvel rrin eae get ie BAe oe ea dr a le 21 Organisme central de d veloppement conomique 24 PROGRAMMES FEDERAUX DE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE DES AUTOCHTONES sn A ee S E mn Ee 27 Annulation des compressions effectu es dans les programmes de d veloppement ECONOMI JUE Sens inst ane nd eee E AEE OS E EE neue 27 Strat gie d approvisionnement aupr s des entreprises autochtones SAEA 31 PARTIE III LOI SUR LES INDIENS OBSTACLES AU DEVELOPPEMENT CONOMIQUE DANS LES R SERVES seems 33 Obstacles li s la Loi sur les Indiens ssl 34 Conclusion la privatisation des terres des r serves est elle une solution 39 PARTIE IV ASSURER L ACC S AUX TERRES ET AUX RESSOURCES 43 Changer la structure d opportunit L importance des terres et des ressources 43 Capacit de g rer les terres et les ressources 0 0 0 eeeeeeceeececeeeeeceeeeeeeteeeeneeeenaeeees 49 CONCHSOMS SUR RS RE RE ten 51 PARTIE V D VELOPPEMENT INSTITUTIONNEL GOUVERNANCE ss 53 PARTIE VI FORMATION ET DUCATION ments 61 L ducation et la formation doivent tre mieux align es sur les besoins 65 PARTIE VII EMPLACEMENT TAILLE ET INFRASTRUCTURE ss 69 Emplacement et taille des Collectes re ns 69 TATA OCT ns Re nl e e e t Gel he Nec LA
39. appris que dans le nord de la Saskatchewan quatre collectivit s d n s et cinq collectivit s cries se concertent par l interm diaire du conseil tribal de Meadow Lake pour atteindre des objectifs communs en mati re de d veloppement conomique De m me Roy Vermillion chef de la direction du Conseil tribal de l Athabasca a expliqu au Comit que les membres du Conseil ont obtenu davantage de r sultats en conjuguant leurs efforts De m me Christina Rowland agente de d veloppement conomique de Alliance des nations de l Okanagan a fait observer que la r gion des hautes terres d Okanagan en Colombie Britannique avait fait d importants progr s en cr ant des alliances et en cherchant stimuler le d veloppement conomique de la r gion au lieu de se concentrer uniquement sur les municipalit s ou les bandes Les petites collectivit s reconnaissent de plus en plus que la meilleure fa on d am liorer collectivement leur sort consiste unir leurs efforts pour relever les d fis communs et tirer parti des possibilit s globales Comme l a indiqu au Comit Art Sterritt directeur ex cutif Premi res nations de la zone c ti re Durant de nombreuses ann es les collectivit s ont travaill en vase clos Ce n est qu il y a cinq ans que les chefs des collectivit s des Premi res nations situ es sur la zone c ti re ont d cid de se r unir pour la premi re fois afin de discute
40. chances de r ussir s ils le faisaient partir de cette base plut t que de faire venir des gens par avion Sydney dans cette communaut qui est relativement pauvre Voil un exemple de recherche d lib r e d un cr neau conomique en zone 172 urbaine M Wien a galement signal que des Premi res nations de la Saskatchewan et du Manitoba qui ont re u des montants compensatoires par suite d atteintes leurs droits issus d un trait ont d cid d utiliser cet argent pour cr er des entreprises en zone urbaine par exemple des centres commerciaux et des h tels Des chefs de Premi res nations ont indiqu au Comit que le gouvernement du Canada pourrait appuyer le d veloppement conomique auquel les Premi res nations aspirent non seulement en les aidant acqu rir des terres dans des zones urbaines mais aussi en 170 D lib rations 25 octobre 2005 Art Steritt directeur ex cutif Premi res nations de la zone c ti re 171 D lib rations 24 octobre 2005 Thomas Smith conseiller et agent de d veloppement conomique Premi re nation Tlowitsis 12 D lib rations 17 novembre 2004 le professeur Fred Wien directeur Atlantic Aboriginal Health Research Program Universit Dalhousie 71 facilitant le processus de conversion des terres en terres de r serves indiennes Le Comit n ignore pas que la cr ation de r serves urbaines soul ve une controverse mais il croit que le gouvernement f
41. compr hension approfondie des coutumes m tisses qui d finissent l identit m tisse et un lien fort avec la terre Outre la pr servation des liens culturels et spirituels avec la terre des t moins ont voqu les bienfaits de la nourriture du pays sur la sant et mis en garde contre une pr sentation de l conomie traditionnelle selon des notions purement financi res Nous savons tous que le taux de fr quence du diab te est extr mement lev dans la r gion du MKO Les a n s et les gu risseurs disent tous Mangez de la nourriture traditionnelle et restez actif S il fallait tablir la valeur directe et indirecte de l conomie traditionnelle il est certain que ce serait bien des fois sup rieur la simple mesure du rendement commercial Brad Hickes directeur int rimaire D veloppement des affaires conomiques Nunavut Tunngavik Inc a pr sent ce point de vue au Comit Bien qu il soit difficile de quantifier la valeur de l conomie traditionnelle en termes mon taires elle n en offre pas moins des avantages tangibles en ce qui concerne la qualit de la vie ainsi que la qualit des aliments le patrimoine culturel et certaines retomb es conomiques L Inuit Tapiriit Kanatami fait observer que pour les Inuits des territoires nordiques un meilleur acc s la nourriture du pays traditionnelle et la participation l conomie traditionnelle deviennent d une grande imp
42. de base les collectivit s des Premi res nations du Manitoba sont isol es sur les plans social et conomique de la masse des Manitobains et l conomie de ces collectivit s d pend des transferts f d raux De nombreux chefs autochtones tout particuli rement C T Manny Jules ont affirm au Comit qu il est temps que le gouvernement du Canada admette le manque d infrastructure dans leurs collectivit s et s engage travailler avec les Premi res nations et les Inuits pour corriger la situation Autrement les collectivit s inuites et celles des Premi res nations continueront d tre isol es elles seront impuissantes attirer des investissements du secteur priv et ne pourront participer l conomie de march Les gouvernements f d ral provinciaux et territoriaux reconnaissent tous qu il faut absolument investir dans l infrastructure pour garantir la prosp rit future du Canada Ces derni res ann es de concert avec les administrations provinciales et municipales le gouvernement du Canada a investi des milliards de dollars dans l infrastructure De l avis du Comit l urgent besoin d une infrastructure de base dans les collectivit s inuites et celles des Premi res nations ne re oit pas l attention qu il m rite La population autochtone du Canada cro t rapidement et la n cessit d injecter des fonds nouveaux dans lV infrastructure se fait sentir toujours un peu plus cha
43. de d tail fructueuses qu elles ne pourraient probablement pas mener si elles ne jouissaient des avantages li s leur emplacement Tout au long des audiences le Comit a entendu un certain nombre de repr sentants des Premi res nations et des Inuits qui appartiennent a des collectivit s isol es dont certaines vivent presque en vase clos Au Manitoba le Comit a appris que 19 des 64 Premi res nations ne sont pas accessibles en toutes saisons Pendant la majeure partie de l ann e ces collectivit s sont essentiellement coup es du reste de la province On ne peut y acc der que par voie a rienne Pareille situation est monnaie courante Maints chefs de Premi res nations ont expliqu comment celles ci avaient t mises l cart pour que d autres puissent exploiter les ressources des terres L exemple donn par Clarence Louie chef de la bande indienne d Osoyoos en Colombie Britannique est loquent J ai parcouru ce pays et j ai vu l isolement de la plupart des Premi res nations encore une autre chose qui a t tablie d lib r ment l poque de l tablissement l poque coloniale lorsque les Autochtones ont t repouss s contre les rochers et que les meilleures terres agricoles ont t occup es On a donn aux Autochtones les terrains mar cageux et on les a 168 D lib rations 27 septembre 2006 Ian Cramer conseiller principal d affaires Assembl e des chefs du
44. de formation sont bas es sur les besoins en ressources humaines de l industrie ainsi que sur les besoins en formation requis pour appuyer le d veloppement des affaires dans le Nord li ces industries Les dirigeants de l industrie ont aussi exprim des pr occupations semblables Avrim Lazar pr sident directeur g n ral de Association des produits forestiers du Canada s est demand si le syst me d ducation est adapt la situation des Autochtones Je ne connais pas les chiffres mais nous d pensons un montant impressionnant en ducation L approche actuelle en mati re d ducation ne fonctionne pas alors changeons la L ducation l mentaire et secondaire est l activit de programme la plus importante au sein du minist re des Affaires indiennes et du Nord canadien les d penses consacr es ce secteur devant s lever environ 1 6 milliard de dollars en 2006 2007 soit environ le quart du total des d penses pr vues par le minist re Compte tenu de l importance de l ducation et de la formation ainsi que des sommes consid rables d j inject es dans ce secteur le Comit estime qu il est n cessaire d am liorer les r sultats Selon nous il est clair que pour atteindre de meilleurs r sultats l ducation doit tenir compte des besoins des Autochtones D apr s le Comit les gouvernements doivent examiner de nouvelles approches en mati re d ducation et de f
45. de mentors Guy Lonechild chef int rimaire de la F d ration des nations indiennes de la Saskatchewan a mentionn au Comit que Si l on veut combler les carts au niveau de l emploi du revenu de la condition conomique et sociale il faut combler d abord l cart au niveau de l ducation des Autochtones scolarit et formation professionnelle Le bien tre conomique et social d une soci t passe par une main d uvre instruite et qualifi e Des collectivit s autochtones comme les Cowichans dont les entreprises commerciales et autres initiatives conomiques ont port fruit attribuent leur succ s l ducation et la formation Ian Cramer conseiller principal d affaires pour l Assembl e des chefs du Manitoba a mentionn au Comit que L ducation et la formation menant de meilleurs emplois une augmentation des revenus personnels et familiaux et une plus grande stabilit cela contribuerait pour beaucoup combler l cart entre nantis et d munis dans notre province et dans notre pays 137 V rificatrice g n rale du Canada Rapport de novembre 2004 de la v rificatrice g n rale du Canada Chapitre 5 Affaires indiennes et du Nord Canada Le Programme d enseignement et l aide aux tudiants de niveau postsecondaire novembre 2004 Ce rapport peut tre consult en ligne http www oag bvg gc ca domino rapports nsf html 20041 105cf html 38 D
46. de se tailler une place dans des secteurs comme la restauration le transport la lutte contre l incendie la construction routi re et la construction mais sont grandement sous repr sent es dans les activit s valeur ajout e plus rentables La difficult de recruter des employ s autochtones qualifi s n est pas seulement constat e dans le secteur priv en g n ral mais aussi dans les entreprises appartenant des Autochtones Jack Blacksmith pr sident de la Cree Regional Enterprise Company CREECO a mentionn au Comit que 8 D lib rations 6 d cembre 2006 Avrim Lazar pr sident directeur g n ral Association des produits forestiers du Canada D lib rations 24 octobre 2005 Emma Palmantier chef de la bande du lac Babine et vice pr sidente de la Burns Lake Native Development Corporation 45 D lib rations 27 septembre 2006 Bob Monkman directeur des relations communautaires Division des relations avec les Autochtones Manitoba Hydro D lib rations 8 juin 2005 Barry Seymour ancien chef de la Premi re nation des Lheidli T enneh Conseil consultatif des terres des Premi res nations 63 L ann e derni re la CREECO avait environ 1 500 emplois offrir nos gens Plus de la moiti de ces postes n ont pu tre occup s par nos gens parce qu ils n avaient pas les comp tences voulues pour faire le travail De m me John Bernard pr sident et chef des op rations de Donna Cona
47. des Autochtones Compte tenu des pr visions d mographiques et de ce que suppose une population autochtone jeune et en croissance nous ne pouvons gu re nous permettre de ne pas prendre ces engagements Une classe marginale croissante de citoyens autochtones d senchant s entrainerait des co ts appr ciables pour nous tous Par contre si on veut que ces investissements soient efficaces il faut qu ils se greffent sur un cadre strat gique con u pour r pondre aux aspirations des Autochtones et obtenir des r sultats mesurables Dans ce chapitre le Comit propose que le gouvernement f d ral revoie son approche actuelle et il recommande xi Des investissements significatifs dans le d veloppement conomique y compris une Collaboration avec les gouvernements provinciaux et territoriaux pour tablir des fonds r gionaux de d veloppement conomique Un cadre strat gique renouvel pour ancrer ces investissements Un organisme central de d veloppement conomique charg d int grer d offrir et d laborer des programmes Le Comit reconna t qu il faudra un certain temps pour laborer une nouvelle approche Pour l instant le gouvernement f d ral devrait prendre des mesures imm diates pour 2 Annuler les compressions qui ont t faites dans les programmes du minist re des Affaires indiennes et du Nord canadien portant sur l obtention d actions de participation S attaquer aux probl mes li s la S
48. des revendications territoriales et sur les droits fonciers issus de trait s et de la n gociation de dispositions sur le partage des revenus provenant xii de l exploitation de ressources dans les territoires traditionnels est fondamental si on veut que change de fa on appr ciable I actuelle structure d opportunit conomique des Autochtones Toutefois le Comit a aussi constat que la capacit de g rer et d exploiter ces ressources est aussi indispensable au d veloppement conomique que peuvent l tre l acc s et la propri t Les mesures recommand es sont les suivantes e L laboration d un cadre f d ral de consultation dans le respect des d cisions de la Cour supr me du Canada y compris des mesures visant assurer la n gociation de dispositions sur le partage des revenus provenant des ressources avec les groupes autochtones concern s lorsque les autorit s f d rales approuvent des projets d exploitation des ressources e Des programmes cibl s afin d appuyer la capacit de gestion des terres et des ressources naturelles des collectivit s autochtones y compris la cr ation d un organisme autochtone de gestion des terres et des ressources 4 Education et formation Un niveau insuffisant d ducation et une formation qui laisse d sirer sont des obstacles de taille une plus grande participation des Autochtones l conomie Des entreprises autochtones et non autochtones ont
49. dipl me d tudes postsecondaires Pour confirmer cet tat de fait Avrim Lazar pr sident directeur g n ral de Il Association des produits forestiers du Canada a mentionn au Comit que le Canada compte seulement environ 20 travailleurs forestiers autochtones qualifi s M Lazar a conclu que Si on avait les comp tences de base si on mettait davantage l accent sur les math matiques les sciences et les comp tences fondamentales dans les collectivit s autochtones les possibilit s conomiques seraient normes ac 136 non seulement pour les emplois mais galement pour les entreprises Dans l ensemble les niveaux de scolarit des Autochtones sont de beaucoup inf rieurs ceux de la population canadienne en g n ral Les r sultats d un rapport r alis par la v rificatrice g n rale en 2004 laissent entendre qu il y a un cart de scolarisation consid rable entre les membres des Premi res nations vivant dans les r serves et la 134 D lib rations 26 septembre 2006 Lester D Lafond pr sident Lafond Insurance and Financial Services Ltd 135 V rificatrice g n rale du Canada Rapport de novembre 2004 de la v rificatrice g n rale du Canada Chapitre 5 Affaires indiennes et du Nord Canada Le Programme d enseignement et l aide aux tudiants de niveau postsecondaire novembre 2004 56 D lib rations 6 d cembre 2006 Avrim Lazar pr sident directeur g n ral Asso
50. ententes sur le territoire et l autonomie gouvernementale e engagement du gouvernement f d ral atteindre les grands objectifs des accords sur les revendications territoriales plut t qu s acquitter simplement des obligations d finies de mani re restrictive e la mise en uvre est confi e des hauts fonctionnaires d sign s du gouvernement f d ral repr sentant l ensemble du gouvernement canadien e la cr ation d un organisme ind pendant de v rification et d examen pour la mise en uvre distinct du MAINC En plus d assurer la comp tence sur des ressources et des territoires pr cis les accords sur les revendications territoriales comprennent habituellement un ventail de dispositions en mati re de d veloppement conomique comme des ententes de partage des recettes de V exploitation des ressources et des ententes sur les r percussions et les avantages Nunavut Tunngavik a discut des retomb es conomiques d coulant de telles ententes pour leurs collectivit s Des ententes sur les r percussions et les avantages sont pr vues dans Accord sur les revendications territoriales du Nunavut et peuvent cr er de l emploi dans les collectivit s et des avantages commerciaux d coulant de l exploitation mini re L Accord sur les revendications territoriales du Nunavut pr voit galement le versement de redevances la Fiducie du Nunavut l accord sur les revendications territoriales stipu
51. groupes comme le Conseil tribal de P Athabasca les Premi res nations de la zone c ti re et Alliance des nations de lP Okanagan donnent a penser que la cr ation de partenariats et d alliances peut aider les collectivit s autochtones surmonter certains obstacles en particulier l isolement et la taille restreinte de la collectivit Fait int ressant des Premi res nations ont pu cr er de nouvelles avenues de d veloppement conomique en int grant un l ment urbain leurs strat gies de d veloppement Fred Wien de l Universit Dalhousie a cit en exemple le cas de la Premi re nation des Membertou au Cap Breton qui a r ussi procurer des avantages conomiques ses membres en tablissant une base conomique dans une grande zone urbaine Voici ce qu a dit le professeur Wien au milieu des ann es 90 le chef Membertou et cela est un exemple de leadership et de son importance a d cid que la situation de d pendance l aide sociale et les d ficits et cetera devait cesser Ils ont alors d cid d tablir une base Halifax bien qu ils vivaient Sydney Ils ont lou un bureau dans la tour Purdy s Wharf sur le front de mer d Halifax avec une belle salle de conf rence avec vue sur le port Ils estimaient tout simplement qu ils devaient tre pr sents Halifax et puisqu ils avaient pour strat gie la cr ation de coentreprises avec des soci t s importantes ils auraient plus de
52. la gestion financi re et statistique des Premi res nations la Loi sur la gestion des terres des Premi res nations la Loi sur la gestion du p trole et du gaz et des fonds des Premi res nations et la Loi sur le d veloppement commercial et industriel des Premi res nations sont l aboutissement des efforts entrepris par les Autochtones eux m mes Ces r alisations importantes sont des mesures prises par les Autochtones pour cr er de nouveaux arrangements institutionnels afin de s attaquer aux causes structurelles des d ficiences du march sur leurs terres notamment l incertitude entourant le r gime foncier le pouvoir de d cision restreint la facilitation des investissements et l absence de politiques et de proc dures claires et de r gimes de r glementation efficaces Les mesures l gislatives pr cit es compl tent le r seau d institutions de d veloppement conomique et d institutions financi res que les Autochtones ont r ussi mettre sur pied 2 D lib rations 17 novembre 2004 le professeur Fred Wien directeur Atlantic Aboriginal Health Research Program Universit Dalhousie 3 D lib rations 24 novembre 2004 C T Manny Jules porte parole Initiative sur les institutions fiscales des Premi res nations D lib rations 27 septembre 2006 Jack Park pr sident du d veloppement conomique F d ration des M tis du Manitoba 235 D lib rations 4 mai 2005 Sheila Fraser v rificatrice g n rale Bur
53. lib rations 28 novembre 2006 Brad Hickes directeur int rimaire D veloppement des affaires conomiques Nunavut Tunngavik Inc D lib rations 14 juin 2005 Leslie Whitby directrice g n rale int rimaire Direction g n rale des ressources naturelles et de l environnement Programme des affaires du Nord Affaires indiennes et du Nord Canada 0 D lib rations 26 septembre 2006 Guy Lonechild chef int rimaire F d ration des nations indiennes de la Saskatchewan 1 D lib rations 25 octobre 2005 Brennan Gohn directrice des communications Khowutzun Development Corporation 2 D lib rations 27 septembre 2006 Ian Cramer conseiller principal d affaires Assembl e des chefs du Manitoba 62 M Cramer a en outre fait remarquer qu en axant nos efforts sur l ducation et la formation l ensemble de l conomie en profiterait en fournissant la main d uvre qualifi e n cessaire pour combler des postes cl s dans nombre de secteurs En revanche l absence de comp tences de base en lecture et en criture peut souvent repr senter un obstacle pour suivre la formation offerte par l industrie Avrim Lazar de I Association des produits forestiers du Canada a dit au Comit que S avoir lire et crire est n cessaire pour recevoir la formation requise Il faut aussi savoir compter Nous ne pouvons pas employer dans nos usines des personnes qui n ont pas ces connaissances l quipement que nous
54. monnaie dans l int r t de la vie conomique de la nation et pour favoriser la prosp rit conomique et financi re du Canada C est le march qu ont conclu les citoyens et l une des raisons de la mise sur pied des institutions soit de favoriser la prosp rit conomique et financi re de ses citoyens Comme les Autochtones ont t largement exclus de ce march les effets en sont apparents dans leur conomie 17 D lib rations 4 mai 2005 Sheila Fraser v rificatrice g n rale Bureau du v rificateur g n ral du Canada 18 Loi sur la Banque du Canada S R 1985 c B 2 53 Depuis la Conf d ration les institutions destin es la population en g n ral notamment les institutions financi res ont t traditionnellement inaccessibles aux Autochtones et continuent de l tre Cela s explique en partie par le fait que les institutions destin es la population en g n ral ne sont pas con ues en tenant compte des collectivit s autochtones En voici un excellent exemple des t moins nous ont mentionn que le d veloppement conomique particuli rement dans les r serves des Premi res nations est frein par l impossibilit d engager les terres de r serve indiennes comme nantissement d un emprunt N ayant aucun capital propre dans leurs maisons ou leurs terres la capacit de se procurer des capitaux et d accro tre la valeur conomique des terres des Premi res nations est grave
55. obstacles cl s une meilleure participation autochtone l conomie Le plus souvent les Autochtones pr sents dans la population active occupent des emplois peu sp cialis s et faiblement r mun r s Dans une conomie qui repose de plus en plus sur le savoir et qui est ax e sur la technologie il est essentiel de relever le niveau d instruction et de formation professionnelle si on veut assurer un d veloppement conomique et communautaire durable Le Comit a constat par ailleurs que de meilleurs liens s imposaient entre les tudes et l emploi si on voulait r pondre aux besoins des Autochtones Pour am liorer le bien tre conomique il est important d int grer la formation professionnelle aux programmes d tudes secondaires et de renforcer les programmes d alphab tisation De plus en plus les Autochtones consid rent que le d veloppement conomique rev t une importance fondamentale dans la red finition de leurs conditions sociales et ils demandent que les gouvernements y accordent une priorit beaucoup plus grande Le rapport avance que le temps est venu que le gouvernement f d ral arr te de consid rer comme discr tionnaire le d veloppement conomique des Autochtones Il doit consentir des investissements cons quents dans ce d veloppement en s appuyant sur une nouvelle Strat gie canadienne de d veloppement conomique des Autochtones con ue pour r pondre aux aspirations des Autochtones en m
56. r sultats mesurables si on veut s attaquer aux probl mes conomiques avec lesquels les Canadiens autochtones sont aux prises Cadre strat gique renouvel Il est indispensable de faire des investissements importants dans le d veloppement conomique des Autochtones Compte tenu des pr visions d mographiques et de ce que suppose une population autochtone jeune et en croissance nous ne pouvons gu re nous permettre de ne pas prendre ces engagements Une classe marginale croissante de citoyens autochtones d senchant s entrainerait des co ts appr ciables pour nous tous Par contre si on veut que ces investissements soient efficaces il faut qu ils se greffent sur un cadre strat gique con u pour r pondre aux aspirations au d veloppement conomique chez les Autochtones et obtenir des r sultats mesurables La Strat gie canadienne de d veloppement conomique des Autochtones de 1989 est le cadre f d ral sur lequel se fondent la plupart des programmes de d veloppement 47 On trouvera de plus amples renseignements sur ces initiatives en ligne l adresse suivante http www saa gouv qc ca centre_de_presse communiques 2006 saa_comm20061026 htm 48 D lib rations 26 septembre 2006 Richard Gladue sous ministre adjoint Saskatchewan First Nations and M tis Relations Canada Rapport de la Commission royale sur les peuples autochtones volume 2 chapitre 5 p 945 1996 39 D lib rations 26 septembre 2006 Guy Lonechild
57. signal au Comit d autres initiatives provinciales analogues un peu partout au Canada Des t moins ont fait remarquer au Comit qu il fallait une coordination et des consultations plus pouss es avec les provinces au sujet du d veloppement conomique des Autochtones Cette opinion est partag e par les repr sentants des gouvernements provinciaux qui sont d avis que le leadership et le soutien du gouvernement f d ral tant l int rieur qu l ext rieur des r serves font souvent d faut Le Rapport de la Commission royale sur les peuples autochtones en 1996 a recommand une meilleure coordination affirmant qu il faut que les gouvernements f d ral provinciaux et territoriaux concluent avec les nations autochtones ou avec des institutions repr sentant plusieurs nations des ententes de longue dur e pr voyant un financement pluriannuel pour le d veloppement conomique En 2003 un rapport du Conference Board du Canada a d crit les bienfaits de l investissement dans le d veloppement conomique et social des peuples autochtones affirmant Les avantages de la solution des probl mes conomiques et sociaux que connaissent les Autochtones l emportent sur les cofits la lumi re des t moignages le Comit a conclu que la sous utilisation du potentiel conomique des Autochtones repr sentait un co t social r el Il faut un financement significatif dont les crit res soient souples et les
58. sont pas tr s ouvertes notre gard parce qu elles ne feront rien avant que l argent qu elles nous pr tent soit pleinement garanti Il est difficile pour l homme d affaires de trouver toutes les garanties qu exige la banque pour verser l argent C est tr s difficile pour les entreprises locales Le gouvernement f d ral doit intervenir par l entremise du MAINC ou d autres programmes afin d offrir de l assistance aux hommes d affaires locaux De nombreux t moins ont dit au Comit que les compressions effectu es dans les programmes de d veloppement conomique auraient un impact catastrophique sur leurs collectivit s Matthew Sherry du Conseil tribal de Saskatoon a expliqu au Comit que la d cision d liminer le programme d Initiative pour l acquisition des ressources et le Programme de d veloppement de grands projets a t un coup de poignard dans le c ur de notre plan de d veloppement conomique Elle nous a tr s durement touch s Les programmes de d veloppement conomique qui subsistent au minist re notamment le Programme de d veloppement conomique des communaut s et le Programme de d veloppement des opportunit s conomiques des communaut s visent maintenant surtout offrir une aide financi re aux collectivit s des Premi res nations et inuites au titre des services publics qui appuient le d veloppement conomique Des fonctionnaires du minist re ont expliqu a
59. strat gique des ressources disponibles r serve de main d uvre comp tente volont d tablir des partenariats avec d autres collectivit s autochtones et avec le secteur priv pour exploiter des occasions conomiques Le rapport signale aussi des obstacles critiques au d veloppement conomique des Autochtones entre autres e certains aspects l gislatifs et r glementaires de la Loi sur les Indiens e un acc s limit aux terres et aux ressources et une capacit limit e de mettre celles ci en valeur e l absence de m canismes institutionnels propres appuyer les interactions conomiques e une instruction et une formation insuffisantes e un acc s limit au capital e une infrastructure mat rielle non concurrentielle cause de la Loi sur les Indiens les collectivit s des Premi res nations ne peuvent d velopper leur conomie et attirer des investissements Le rapport conclut que en raison de la Loi les forces du march ne peuvent pas jouer correctement dans les terres indiennes ce qui fait augmenter notablement le co t des affaires dans les r serves Il faudrait soutenir largir et financer suffisamment les efforts visant moderniser des fa ons de faire d pass es qui imposent des restrictions 1X L acc s limit aux terres et aux ressources est galement per u comme un obstacle fondamental la production de richesse obstacle qu il faut aplanir de toute urgence Pour ouvrir d
60. terres ou d autres l ments d actif Dans une section suivante le rapport traite plus en d tail des obstacles au d veloppement sur les r serves Acc s limit aux terres et aux ressources L acc s limit aux terres et aux ressources est consid r comme un obstacle fondamental la production de richesses obstacles qu il faut aplanir de toute urgence Pour ouvrir des possibilit s conomiques aux Autochtones on consid re comme essentiel de redistribuer les ressources par exemple en r glant sans tarder les revendications territoriales et les questions touchant les droits fonciers issus de trait s ainsi que les n gociations sur les ententes de partage des revenus provenant des ressources dans les territoires traditionnels Cr ation de capital humain La cr ation de capital humain est per ue comme un l ment cl pour aider les collectivit s autochtones et leurs membres tirer parti des occasions de d veloppement conomique Le rapport montre qu il importe de combler l cart au chapitre de l ducation condition pr alable un d veloppement conomique et communautaire fructueux long terme Toutefois bon nombre des collectivit s autochtones et de leurs membres ne poss dent pas encore les comp tences et la formation voulues Le d veloppement conomique ne pourra se mat rialiser si l on ne r pond pas d abord aux besoins de formation et d ducation des Autochtones Par exemple la gestion
61. tienne compte de notre mode de vie Le chef Lawrence Paul de la Premi re nation de Millbrook en Nouvelle Ecosse a indiqu aux membres du Comit que le d veloppement conomique s effectue dans le respect des traditions micmaques bas es sur le partage le respect des sages et l amour des enfants Des t moins nous ont dit que le d veloppement consiste int grer ou fusionner des objectifs conomiques et sociaux en vue de provoquer une revitalisation communautaire d une port e plus grande Par exemple pendant notre visite Kahnawake en novembre 2006 nous avons rencontr M Bud Morris pr sident directeur g n ral de Tewatohnhi saktha de la Commission de d veloppement conomique de Kahnawake qui nous a dit avoir le mandat de g rer un mod le de d veloppement conomique ax sur la collectivit Notre vision est celle d une communaut autosuffisante qui cr e une qualit de vie pour les Kanien kehaka ne Kahnawa kehro non Mohawks de Extrait des D lib rations 26 septembre 2006 Matthew Sherry conseiller en d veloppement conomique Conseil tribal de Saskatoon D lib rations 24 octobre 2005 John D Ward porte parole Premi re nation des Tlingits de la rivi re Taku 8 Mission d tude aupr s de la Premi re nation de Millbrook 6 novembre 2006 12 Kahnawake ainsi que pour les g n rations futures une prosp rit 2 collective compatible avec nos valeurs cu
62. toujours demand un appui plus solide aux programmes qui aident les Autochtones apprendre lire et compter Si elles n ont pas ces comp tences de base bien des entreprises sont incapables d engager des Autochtones ou de les inscrire des programmes avanc s de formation en milieu de travail Les mesures recommand es en mati re de formation professionnelle s articulent autour d une approche double e Le renforcement des programmes d apprentissage d alphab tisation et d acquisition des notions de calcul destin s aux Autochtones e Des mesures incitatives fiscales l intention des entreprises qui laborent ou offrent des programmes d apprentissage pour les Autochtones y compris des programmes en milieu de travail visant leur apprendre lire et compter 5 Obstacles au d veloppement d coulant de la Loi sur les Indiens La Loi sur les Indiens a artificiellement gonfl le co t des affaires dans les r serves Le r gime l gislatif emp che souvent les forces du march de jouer dans les terres indiennes Le manque d efficacit des syst mes de r gime foncier et d enregistrement foncier a d courag le d veloppement conomique et frein l apport d investissements de l ext rieur De plus la lenteur et la lourdeur des processus pr vus par la Loi sur les Indiens notamment lorsqu il s agit de d signer des terres des fins commerciales font souvent perdre des occasions d affaires
63. utilisons est tellement sophistiqu que les travailleurs doivent savoir lire et comprendre le manuel d utilisation Dans son t moignage devant le Comit Emma Palmantier de la Burns Lake Native Development Corporation a observ que les entreprises du secteur priv travaillant avec les Premi res nations a des projets conjoints dans le secteur des for ts exigent que les employ s ventuels aient termin avec succ s leur 12 ann e comme condition d emploi Dans le m me ordre d id es Bob Monkman directeur des relations communautaires chez Manitoba Hydro a mentionn au Comit qu alors que Manitoba Hydro cherche embaucher des Autochtones l entreprise est aussi confront e la t che difficile de recruter des candidats autochtones qualifi s pour des postes techniques et professionnels qui L Z 4 145 n cessitent des comp tences et une formation pr cises Les Autochtones sont donc trop souvent contraints de combler des emplois peu r mun r s exigeant moins de comp tences et offrant une mobilit ascendante limit e Par exemple des t moins ont mentionn au Comit que dans le secteur des for ts les Autochtones restent confin s de fa on disproportionn e des emplois court terme moins bien r mun r s dans les secteurs de la r colte et de la sylviculture Les entreprises appartenant des Autochtones qui uvrent dans les industries des ressources naturelles ont t capables
64. visant spolier les Indiens de leurs terres et en faire des vagabonds errant sur toute la face de la terre Le Comit estime qu il existe des solutions meilleures que celles propos es par la F d ration des contribuables canadiens Le Comit n a donn qu un aper u de ces solutions Il faut maintenant les appuyer 100 Fiscal Realities p 8 101 Comit s natorial permanent des peuples autochtones cinqui me rapport N gociations ou affrontements le Canada a un choix faire d cembre 2006 On peut consulter ce rapport en ligne l adresse http www parl gc ca 39 1 parlbus commbus senate Com f abor f rep f rep05decO6pdf f htm 41 42 PARTIE IV ASSURER L ACC S AUX TERRES ET AUX RESSOURCES Il ne sera pas facile de transformer les conomies autochtones pour qu elles passent de la d pendance l autosuffisance Pour la plupart des nations l lan viendra principalement de l acc s une juste part des terres et des ressources Rapport de la Commission royale sur les peuples autochtones de 1996 Changer la structure d opportunit L importance des terres et des ressources Il ne fait aucun doute que l ali nation des terres et des ressources a contribu de fa on importante la marginalisation conomique des peuples autochtones au Canada Le Rapport de la Commission royale sur les peuples autochtones de 1996 demandait une redistribution majeure des terres et des ressources qui
65. 06 John Bernard pr sident et chef des op rations Donna Cona Inc D lib rations 26 octobre 2005 Clarence Louie chef de la bande indienne d Osoyoos D lib rations 25 octobre 2005 Brenda Baptiste pr sidente Aboriginal Tourism Association of British Columbia gt D lib rations 27 octobre 2005 Harry Goodrunning responsable de l ducation Premi re nation de Sunchild Sunchild E Learning Community 64 principal pour la Premi re nation de Squamish a mentionn au Comit que les Autochtones sont pour la plupart tenus l cart de cette prosp rit alors que d autres tirent avantage des perspectives qui en d coulent N ous avons aussi une p nurie de main d ceuvre J ai parl un certain nombre de personnes de l industrie de la construction de la province qui importent des ouvriers de l Ontario afin de respecter les calendriers Nous sommes nombreux Il y a 16 000 Indiens au centre ville de Vancouver que nous pouvons former que nous pouvons faire travailler et qui b n ficieront de ces occasions mais il nous faut modifier le syst me Nous devrons modifier la mani re dont DRHC d pense l argent dans ce 152 genre de solutions Trouver un emploi et perfectionner les comp tences requises pour participer a la population active n est pas le seul d fi auquel les Canadiens autochtones qui veulent contribuer a l conomie de march sont confront s Les capacit s et la formati
66. 14 D lib rations 8 d cembre 2004 Jon Altman professeur et directeur du Centre de recherche sur les politiques conomiques aborig nes Universit d Australie 15 D lib rations 26 septembre 2006 Lucy Pelletier pr sidente de la Saskatchewan Indian Equity Foundation Inc 16 D lib rations 8 juin 2005 Robert Louie pr sident First Nations Land Advisory Board et chef de la Premi re nation Westbank 50 est convaincu que s il est essentiel un acc s accru aux terres et aux ressources n est pas une condition suffisante pour assurer le d veloppement conomique dans le contexte conomique actuel La capacit de mettre contribution ces ressources est tout aussi importante Par cons quent le Comit formule la recommandation suivante Mesure recommand e Que le gouvernement du Canada labore des programmes cibl s pour appuyer la capacit de gestion des terres et des ressources naturelles des collectivit s autochtones y compris la cr ation ventuelle d un organisme autochtone de gestion des terres et des ressources Conclusion Les peuples autochtones croient qu il est essentiel de reconna tre leurs droits aux terres et aux ressources pour mettre un terme la d pendance et atteindre une certaine autosuffisance conomique Les terres et les ressources constituent les assises sur lesquelles les peuples autochtones peuvent reconstruire leur conomie et renforcer leurs collectivit s En contrepartie
67. 33 La Loi sur les Indiens a soustrait les terres et les biens des Indiens l conomie canadienne et les a isol s dans des enclaves Les cr anciers et les banquiers h sitent donc y p n trer parce qu ils ne peuvent pas y faire valoir leurs droits en cas de d faut de paiement Obstacles li s la Loi sur les Indiens L un des principaux obstacles au d veloppement dans les r serves d coule de l article 89 de la Loi sur les Indiens Elle dispose notamment les biens d un Indien ou d une bande situ s sur une r serve ne peuvent pas faire l objet d un privil ge d un nantissement d une hypoth que d une opposition d une r quisition d une saisie ou d une ex cution en faveur ou la demande d une personne autre qu un Indien ou une bande Il n y a pas lieu de s tonner que les banques r pugnent accorder un financement aux Premi res nations tant donn les probl mes de garantie et de droits de saisie qui d coulent des restrictions impos es par la Loi sur les Indiens sur l utilisation de biens comme garanties Il en d coule qu il est extr mement difficile d obtenir des capitaux investir dans les activit s de d veloppement conomique dans les r serves Les restrictions impos es l utilisation des biens situ s dans les r serves comme garanties de pr t a t on signal au Comit p sent galement sur le d veloppement des entreprises Le chef Palmantier
68. 5 entre 1996 et 2001 contre 4 seulement du c t des non Autochtones En 2001 pr s des deux tiers des Autochtones taient en ge de travailler ce qui s est sold par une augmentation de 32 de la population active autochtone comparativement 7 seulement dans le cas de la population active non autochtone D apr s des estimations de Statistique Canada la proportion des Autochtones dans la population active devrait passer de 2 9 en 2001 3 6 en 2016 ce qui repr sente une augmentation de 24 Entre 1996 et 2001 le nombre de personnes occup es a augment quatre fois plus rapidement chez les Autochtones que chez les non Autochtones ce qui a contribu ramener le taux de ch mage des Autochtones de 25 19 Le nombre de personnes occup es a progress surtout parmi les Autochtones vivant hors r serve Le tableau 2 contient des chiffres sur l activit des Autochtones Statistique Canada L emploi et le revenu en perspective La population active autochtone de l Ouest canadien janvier 2007 Tableau 2 Principaux chiffres sur l activit des Autochtones Taux d activit Taux d emploi Taux de ch mage Non Non Non Autochtones Autochtones Autochtones Autochtones Autochtones Autochtones Dans Hors Dans les Hors Dans les Hors les r serve r serves r serve r serves r serve r serves Province ou territoire Canada 64 1 51 4 66 1 54 2 37 7 61 8 15 4 26 6 6 5 Terre Neuve et
69. 7 septembre 2006 Michael Anderson directeur de la recherche Manitoba Keewatinook Ininew Okimowin 48 cet gard le Comit souligne qu en novembre 2004 la Cour supr me du Canada a jug que la Couronne f d rale et provinciale a l obligation de consulter les peuples autochtones et le cas ch ant de tenir compte de leurs int r ts lorsqu elle envisage des mesures susceptibles d avoir un effet pr judiciable sur les droits autochtones et le titre ancestral Ce qui est plus important les d cisions de la Cour s appliquent aux situations o les droits des peuples autochtones et le titre ancestral demeurent non prouv s mais pour lesquelles la revendication est cr dible Dans ce contexte le Comit juge que la proposition mise de l avant par le MKO est particuli rement pertinente et m rite d tre examin e plus en d tail De plus de telles mesures devraient aider tablir un processus de r conciliation Sur ce point pr cis la Cour supr me du Canada s est exprim e ainsi La jurisprudence de la Cour taye le point de vue selon lequel l obligation de consulter et d accommoder fait partie int grante du processus de n gociation honorable et de conciliation qui d bute au moment de l affirmation de la souverainet et se poursuit au del du r glement formel des revendications Le Comit pense qu il est essentiel de donner suite aux obligations de consultation et d accommodement du gouverne
70. Anderson directeur de la recherche conomique Richard Hart directeur g n ral Ashmede Asgarali directeur des technologies de l information 27 septembre 2006 Winnipeg 27 septembre 2006 Winnipeg Manitoba Metis Federation Jack Park pr sident du D veloppement conomique Oliver Boulette directeur g n ral Donald Roulette conseiller ex cutif en d veloppement strat gique 27 septembre 2006 Winnipeg Meadow Lake Tribal Council Helen Ben chef 26 septembre 2006 Saskatoon Nishnawbe Aski Nation Grand chef adjoint Terry Waboose 28 septembre 2006 a Thunder Bay Northlands College Bill McLaughlin pr sident directeur principal Nunavut Tunngavik inc Alastair Campbell Conseiller principal en politiques Brad Hickes directeur int rimaire d veloppement des affaires conomiques Glenn Cousins directeur g n ral Nunavut Economic Forum Okalik Eegeesiak directrice D veloppment social et conomique Inuit Tapiriit Kanatami 28 novembre 2006 Minist re des Richesses naturelles de l Ontario Charlie Lauer sous ministre adjoint 28 septembre 2006 Thunder Bay Minist re du d veloppement du Nord et des mines de P Ontario Dave Laderoute g rant de l quipe de la r gion de Thunder Bay 28 septembre 2006 Thunder Bay Pic River First Nation Byron Le
71. Clair agent de d veloppement conomique 28 septembre 2006 Thunder Bay Saskatchewan First Nations and M tis Relations Richard Gladue sous ministre adjoint 26 septembre 2006 Saskatoon Saskatchewan Indian Equity Foundation Board Lucy Pelletier pr sidente 26 septembre 2006 Saskatoon Saskatoon Tribal Council Matthew Sherry conseiller en d veloppement conomique Wilma Isbister directrice g n rale 26 septembre 2006 Saskatoon Sasknative Economic Development Corporation Gregg Fofonoff chef des op rations 26 septembre 2006 a Saskatoon SIEF Investments inc Crystal McLeod pr sidente du conseil 26 septembre 2006 a Saskatoon Southeast Community Futures Development Corporation Carol Johnston directrice 27 septembre 2006 a Winnipeg Tribal Councils Investment Group of Robert Campbell directeur Expansion et 27 septembre 2006 a Winnipeg Manitoba Ltd relations publiques Tribal Wi Chi Way Win Capital Crystal Laborero 27 us 2006 Corporation charg e de projet Winnipeg Wasaya Airways LP Tom Morris pr sident Nu ce et chef des op rations a Unger Day Darcy Bear chef a Dakota First Darrell Balkw ill 26 seein 2006 ae directeur du a Saskatoon d veloppement conomique
72. Gr ce un investissement de 49 et la promesse du soutien loyal des Premi res nations les recettes de Wasaya Kelner sont pass es de 3 6 15 millions de dollars en quatre ann es seulement L ann e derni re les recettes de notre soci t d aviation autochtone ont d pass les 50 millions de dollars Le nouveau partenariat tait galement structur de fa on permettre le rachat progressif des actions des propri taires de Kelner et en 1989 la soci t Wasaya Airways nous appartenait enti rement 16 PARTIE II N CESSIT D ABORDER DIFF REMMENT LE D VELOPPEMENT CONOMIQUE DES AUTOCHTONES Il ne peut y avoir de justice sociale s il n y a pas de justice sur le plan conomique Chef Clarence Louie bande indienne d Osoyoos Les Canadiens ne peuvent certes plus se contenter d un Canada scind en deux un Canada pour les riches et un autre pour les pauvres un Canada qui fait l envie du monde et un autre qui ressemble davantage au tiers monde un Canada qui donne l espoir et l autre dans lequel il faut combattre le d sespoir Tous les dirigeants f d raux nationaux provinciaux ou autochtones doivent sans tarder d ployer de plus grands et de meilleurs efforts et agir de concert Premier ministre Lorne Calvert gouvernement de la Saskatchewan L am lioration des r sultats conomiques a forc ment une influence sur les r sultats sociaux De nombreux t moins ont dit au Comit que le d velo
73. Labrador 58 2 56 4 40 0 44 0 45 2 31 4 42 6 19 8 lle du Prince Edouard 63 5 68 3 49 3 45 3 60 0 22 3 12 1 Nouvelle Ecosse 64 4 51 9 60 9 54 1 37 0 55 1 16 0 28 6 9 7 Nouveau Brunswick 64 6 53 7 62 5 50 2 33 0 55 4 22 2 38 5 11 3 Qu bec 60 0 52 9 63 8 50 9 40 8 59 0 15 1 23 0 7 6 Ontario 65 4 57 3 66 9 57 6 45 2 63 3 11 9 21 1 5 4 Manitoba 64 4 46 0 68 1 55 2 32 3 65 2 14 2 29 7 4 2 Saskatchewan 59 3 42 8 68 9 48 9 29 2 66 0 17 5 31 8 4 2 Alberta 68 6 45 5 73 1 60 6 33 5 70 0 11 6 26 4 4 3 Colombie Britannique 63 5 57 6 64 9 51 4 41 6 60 1 19 1 27 7 7 4 Yukon 71 1 68 8 81 2 54 4 48 4 75 3 23 4 29 7 7 3 Territoires du Nord Ouest 69 3 62 6 87 2 59 7 50 7 84 3 13 8 19 0 3 5 Nunavut 61 1 N A 93 2 47 6 N A 90 6 22 1 N A 2 8 Sexe Hommes 70 4 55 8 72 4 58 5 38 0 67 6 16 9 31 8 6 7 Femmes 58 6 47 0 60 1 50 5 37 4 56 4 13 8 20 4 6 3 Source Statistique Canada Recensement de 2001 En d pit de l am lioration des perspectives d emploi des Autochtones le taux de ch mage de ce groupe en 2001 19 repr sentait presque trois fois le taux correspondant chez les non Autochtones 6 5 Les taux de ch mage sont le plus lev s chez les Indiens d Am rique du Nord et les Inuits 22 chacun et le plus bas chez les M tis 14 ce qui repr sente quand m me deux fois le taux correspondant chez les non Autochtones Les chiffres montrent clairement que les Autochtones qui vivent dans une r serve en particulier les hommes risquent dava
74. Okimowin 17 D lib rations 28 novembre 2006 Brad Hickes directeur int rimaire D veloppement des affaires conomiques Nunavut Tunngavik Inc 18 On estime que les m nages du Nunavik consacrent 44 p 100 de l ensemble de leur budget l achat de nourriture Voir par exemple gouvernement du Qu bec Orientations et perspectives d action en mati re de lutte contre la pauvret Consultation publique au Nunavik 17 janvier 2002 82 En 2002 les Cris du Nord du Qu bec se sont de nouveau trouv s face ce dilemme lors de la signature de la Paix des Braves ou Entente concernant une Nouvelle Relation L Entente a pour objet de mettre a la disposition de la nation crie les outils n cessaires pour faciliter son d veloppement conomique et communautaire et une implication accrue des Cris dans les activit s de d veloppement conomique sur le Territoire conventionn de la Baie James En change les Cris du Nord du Qu bec donnent leur assentiment au d tournement de la rivi re Rupert ouvrant la voie au projet hydro lectrique et a l inondation subs quente des terres De nombreux Cris en particulier les chasseurs et les trappeurs ont t r ticents accepter l Entente concernant une Nouvelle Relation et continuent de protester activement contre le projet hydro lectrique D autres font cependant valoir que la chasse et la p che ne pouvaient plus soutenir une population en pleine croissance et que le d velopp
75. PARTAGER LA PROSP RIT DU CANADA UN COUP DE MAIN PAS LA CHARIT Rapport final tude sp ciale sur la participation des peuples et entreprises autochtones aux activit s de d veloppement conomique au Canada L honorable Gerry St Germain C P Pr sident L honorable Nick Sibbeston Vice pr sident Comit s natorial permanent des peuples autochtones Mars 2007 This document is available in English e _ Disponible sur I Internet Parlementaire www parl gc ca Travaux des comit s S nat 39 l gislature 1 session Le pr sent rapport et les comptes rendus des t moignages entendus et des d lib rations du comit peuvent tre consult s en ligne en visitant www senate senat ca Des copies de ces documents sont aussi disponibles en communiquant avec la Direction des comit s du S nat au 613 990 0088 ou par courriel ABORIG AUTOCH sen parl gc ca TABLE DES MATI RES MEMBRES einen asestastodsoatecapecsesuccosecgussuacestadesacesssvacsbondecuceeeseuterecdos i 39 l gislature Ses TOM tages ie Re a Ron ce ae i 38 l gislature TA SOSSIOn ee LE Re ie a a es iti ORDRE DE RENVOL ninini soncvtsennosssvasheassneloasaccsesnacesehgsseisectesctvadoveaveaeenaseaares v PR PACR Ru a ee re oT vii RESUME Sn eae mT nn OVER OED en TR OTTO IETS Or RTI STOVE INET ix PARTIE I INTRODUCTION wavevossessisssascessossscassesassvavessaesgacssasvesonsnovasenastavoauseddechsensseoss
76. Premi re nation des Whitecap Dakota 13 En ce qui concerne pr cis ment le d veloppement des entreprises et la r ussite Lester Lafond pr sident de Lafond Insurance and Financial Services Ltd a expliqu au Comit que la connaissance du secteur des clients et des march s est essentielle Je vais maintenant vous donner mon avis quant la fa on dont une personne membre des Premi res nations peut contourner les emb ches et r ussir en affaires Peu importe le milieu des affaires o une personne volue elle doit conna tre sa client le et son secteur d activit Elle doit comprendre le march les pratiques commerciales courantes ainsi que celles en vigueur dans les contextes respectifs des clients qui se trouvent l int rieur ou l ext rieur des r serves II faut poss der une solide exp rience en mati re de pratiques de gestion Il est important d avoir des connaissances g n rales de base et une formation postsecondaire est utile D pourvue de ressources naturelles comme le p trole et le gaz naturel la bande indienne de Lac La Ronge est devenue prosp re en misant sur ses gens Avec plus de 8 000 membres la bande a un bassin de population important qui peut fournir une main d uvre abondante Elle a donc tabli des entreprises dans des secteurs pr dominance de main d uvre plut t que de capital De m me le chef Helen Ben a indiqu que le Conseil tribal de Meadow Lake avait adopt la
77. VELOPPEMENT ECONOMIQUE DANS LES RESERVES Dans une large mesure la Loi sur les Indiens constitue le pivot de cette pauvret structurelle Chef Sophie Pierre bande indienne de St Mary s La Loi sur les Indiens qui est entr e en vigueur en 1876 est le fondement de l actuel r gime de r glementation des terres des Premi res nations et elle y r git tous les aspects de l activit conomique On ne s tonnera pas vu son ge avanc que cette loi soit presque compl tement anachronique et incompatible avec l activit conomique d une re postindustrielle caract ris e par une mondialisation pouss e La majorit des t moins ont fait observer que de nombreuses dispositions de la Loi sur les Indiens d courageaient le d veloppement conomique Mark Brooks directeur g n ral au minist re des Affaires indiennes et du Nord canadien a dit au Comit Si certaines collectivit s des Premi res nations ont labor des strat gies pour liminer les obstacles leur d veloppement de nombreux d fis souvent li s la Loi sur les Indiens ou ses r glements continuent d emp cher la majorit d entre elles atteindre leurs objectifs Des t moins issus des Premi res nations ont fait remarquer au Comit que la Loi sur les Indiens contribuait miner la valeur conomique des terres des Premi res nations Le chef Sophie Pierre a signal au cours de son t moignage Les r serves indiennes ne
78. a mati re Le Comit sait que chacune de ces collectivit s a des besoins particuliers Le lecteur est donc pri de garder en m moire le fait que si le Comit a entendu un certain nombre de repr sentants des Inuits et des M tis dans l ensemble les t moins provenaient surtout des Premi res nations D FINITION DU D VELOPPEMENT CONOMIQUE Comme l a fait remarquer le professeur Jon Altman le d veloppement conomique est une notion hautement contest e Pour certains il s agit d un processus qui accentue la v ritable libert dont jouissent les humains Chez d autres des notions plus conventionnelles pr valent comme la croissance conomique que mesure le revenu par habitant l emploi et l ind pendance par rapport au bien tre social De m me les aspirations autochtones en mati re de d veloppement conomique varient consid rablement allant du d sir de s engager dans des activit s traditionnelles celui de participer au march en menant des activit s commerciales et en exer ant des emplois Peu importe la d finition qu on donne du d veloppement conomique il est clair que les peuples autochtones du Canada ont t pendant trop longtemps largement exclus du partage de la r ussite conomique du pays Il s ensuit que dans presque tous les secteurs du bien tre socio conomique bon nombre de leurs membres ont pris du retard par rapport au reste de la population canadienne D apr s le chef Wi
79. accords sur un pied d galit avec leurs partenaires pour garantir une juste r partition des avantages et du contr le des op rations Les partenariats sont productifs quand ils suscitent des transferts utiles de connaissances et de comp tences par la formation ou le mentorat et r pondent aux int r ts des deux parties C tait pr cis ment le cas pour Wasaya Airlines Le partenariat original pr voyait le rachat progressif des actions de Kelner qui appartenaient a des investisseurs non autochtones Aujourd hui la compagnie appartient en propri t exclusive des membres des Premi res nations mais les premi res ann es sous la banni re Kelner ont permis aux Premi res nations de se familiariser avec tous les aspects du secteur de I aviation Les gouvernements peuvent jouer un r le en facilitant des partenariats b n fiques et durables entre les collectivit s autochtones et l industrie Ainsi le gouvernement du Canada pourrait commencer par tablir un bureau charg de faciliter les relations entre les soci t s canadiennes et les peuples autochtones Les mesures visant appuyer l implantation d institutions autochtones dont des institutions de gouvernance aideront galement les collectivit s se positionner de fa on tirer plus d avantages durables des partenariats avec l industrie Enfin le gouvernement f d ral devrait encourager les int r ts commerciaux qui s associent des collectivit
80. ales Il peut donc tre difficile d en assurer la viabilit conomique d autant plus que les conomies traditionnelles chasse p che et trappage tendent tre supplant es par les conomies postindustrielles fond es sur la technologie Certaines des collectivit s pr sentant les caract ristiques d crites plus haut se d brouillent fort bien mais le plus souvent gr ce l exploitation de ressources naturelles sur leurs territoires traditionnels ou tout pr s La petite superficie porte moins cons quence dans les r gions du sud o les collectivit s d pendent moins d activit s de r colte Quoi qu il en soit mis ensemble ces facteurs peuvent freiner consid rablement le d veloppement conomique l inverse les collectivit s tablies dans des zones urbaines ou proximit sont normalement mais pas toujours mieux plac es pour tirer parti des possibilit s de d veloppement conomique qui n existent tout simplement pas dans les collectivit s isol es Les branchements l infrastructure principale notamment les autoroutes et les r seaux tr s large bande ainsi que la proximit de march s et de centres populeux procurent souvent ces collectivit s un avantage concurrentiel Par exemple la Premi re nation Millbrook tablie pr s de Truro en Nouvelle Ecosse et la Premi re nation de Westbank tablie 4 Kelowna en Colombie Britannique m nent toutes deux des activit s commerciales et
81. ati re de d veloppement conomique et donner des r sultats mesurables Elle doit ob ir une approche coordonn e et int gr e de l ensemble des secteurs tissant des liens entre l ducation le perfectionnement des comp tences le d veloppement des infrastructures la capacit des institutions et de la gouvernance les immobilisations et l acc s aux terres et aux ressources En d finitive le d veloppement conomique doit avoir un sens pour les collectivit s qui l entreprennent et qui vivront avec ses cons quences Les pratiques de d veloppement conomique qui ne font pas cho aux valeurs et la culture des collectivit s autochtones risquent fort de ne pas tre appuy es ni par cons quent viables Dans cette optique le rapport consid re aussi la valeur conomique des conomies traditionnelles dont souvent les statistiques officielles ne rendent pas pleinement compte Le Comit estime que les gouvernements ont un r le important jouer pour faire en sorte que les Autochtones aient les m canismes n cessaires pour contr ler la port e et le rythme du d veloppement dans leurs territoires traditionnels La marginalisation conomique de la population autochtone croissante du Canada n est plus d fendable et elle peut avoir des cons quences graves dans les r gions de notre pays qui comptent une population autochtone importante Le rapport pr sente tous les ordres de gouvernement f d ral provincial
82. availl une partie de l ann e ou temps partiel 7 586 050 245 485 142 290 83 135 12 220 1 735 6110 7 340 565 Revenu d emploi moyen 19 207 13 795 12 837 15 386 12 866 13 796 15 997 19 383 Population de 15 ans et plus suivant la composition du revenu moyen en 2000 100 100 100 100 100 100 100 100 Revenus d emploi 77 1 75 1 72 79 8 76 5 73 6 73 1 77 1 Transferts du gouvernement 11 6 20 8 24 3 15 7 20 3 19 9 19 4 11 5 Autre 11 3 4 1 3 6 4 6 3 2 6 5 7 5 11 4 Revenu moyen 29 769 19 132 17 376 22 213 19 878 19 557 20 673 30 062 Revenu m dian 22 120 13 525 12 263 16 342 13 699 13 573 14 535 22 431 Source Statistique Canada Recensement de 2001 Les travailleurs ind pendants autochtones aussi ont gagn moins en 2001 que leurs homologues non autochtones 20 603 contre 29 885 En outre compte tenu du fait que les jeunes Autochtones ont deux fois plus de chances de lancer leur propre entreprise que les jeunes non Autochtones la pr sence d une population autochtone jeune qui cro t rapidement aura des cons quences consid rables sur le nombre de travailleurs ind pendants et sur l aide dont ils auront besoin L cart sur le plan de l emploi et du revenu qui persiste toujours entre Autochtones et non Autochtones peut en partie s expliquer par le fait que les niveaux de scolarit atteints par les Autochtones sont en moyenne bien inf rieurs ceux de l ensemble de la population canadienne voir le tableau 4 ci de
83. canadienne Afin de r soudre les probl mes sociaux existants le Comit juge essentiel d aider les collectivit s autochtones difier leurs propres conomies et tirer parti des d bouch s conomiques De fait dans bien des cas il est impossible d imaginer comment les conditions sociales pourront s am liorer sans un appui tangible au d veloppement d une base conomique ad quate et sans une participation accrue aux principaux courants des conomies locale et r gionale Au cours de la derni re d cennie dans des dizaines de collectivit s partout au Canada la participation autochtone aux activit s de d veloppement conomique a accompli davantage que tous les programmes gouvernementaux pour changer la vie des int ress s L o elles ont pris racine les graines du d veloppement conomique ont donn des fruits Guid es par des leaders visionnaires ces collectivit s sont pass es l conomie industrielle moderne souvent en une seule g n ration Des r ussites aussi remarquables dont beaucoup sont d crites dans ce rapport ont modifi les perspectives d avenir des collectivit s et contribu au mieux tre conomique de r gions enti res vii N anmoins le Comit n ignore pas que pour un segment important de la population autochtone dont une partie continue lutter pour se pr valoir ne f t ce que des services les plus l mentaires comme des soins de sant et des logements ad quats
84. ciation des produits forestiers du Canada 61 population canadienne en g n ral D apr s les estimations du rapport il faudra compter environ 28 ans pour combler cet cart Des t moins ont aussi mentionn au Comit qu au Nunavut o la majorit de la population est inuite seulement environ 25 p 100 des l ves terminent leurs tudes secondaires Un certain nombre de raisons expliquent l existence de cet cart de scolarisation Le rapport de la v rificatrice g n rale souligne qu tant donn que nombre des collectivit s des Premi res nations comptent moins de 500 r sidents leurs coles prouvent de la difficult offrir des services ducatifs diversifi s Les pi tres conditions socio conomiques des collectivit s autochtones le racisme et les questions de g ographie et de d mographie sont parmi les facteurs qui contribuent accentuer cet cart En revanche des t moins ont mentionn au Comit que l une des conditions pr alables les plus importantes pour assurer le d veloppement conomique et communautaire long terme consiste combler cet cart de scolarisation L insuffisance du niveau d instruction de la formation et de l exp rience professionnelle repr sente le principal obstacle la participation accrue des Autochtones l conomie En outre comme beaucoup d Autochtones ne sont dans les affaires que depuis une ou deux g n rations on manque de mod les et
85. conomique et social des peuples autochtones n ont pas connu norm ment de succ s Pour beaucoup l accent presque exclusif mis par le gouvernement f d ral sur les d penses et les programmes sociaux est mal inspir De plus en plus les Autochtones consid rent que le d veloppement conomique rev t une importance fondamentale dans la red finition de leurs conditions sociales et ils demandent qu on y accorde une priorit beaucoup plus grande D un bout l autre du Canada les collectivit s autochtones leurs membres et leurs entreprises sont en train de se tailler une place au sein de l conomie nationale et mondiale Misant sur l innovation l imagination et un esprit d entreprise infatigable les Autochtones travaillent non seulement au bien tre et l avenir conomique de leurs collectivit s mais galement la prosp rit nationale Ils sont pr ts faire davantage et m me mieux Nous devons l tre aussi XV PARTIE I INTRODUCTION Le progr s conomique se traduit par le progr s social c est dire l av nement d une soci t o tous participent aux avantages et ou personne n est laiss pour compte Al Hilton sous ministre Northern Affairs Saskatchewan Les Premi res nations les Inuits et les M tis partagent une volont commune de relever les d fis conomiques de leurs collectivit s La plupart de ces collectivit s et de leurs membres voient dans le d veloppement
86. conomique que les Canadiens ont conclu et op rationnalis par l entremise de leurs institutions publiques Ce point a t relev par nos t moins et m rite d tre r p t ici Ces 130 derni res ann es le reste du Canada a mis sur pied des syst mes et des cadres qui font de l achat et de la vente d une maison de la recherche d une opportunit du zonage d une propri t et de la construction de lotissements r sidentiels ou commerciaux des entreprises relativement simples Vous tenez les institutions publiques qui appuient l conomie de march pour acquises Vous ne vous rendez m me pas g 133 compte qu elles ne sont pas l pour les Premi res nations sc Le Comit est conscient des recommandations propos es par plusieurs t moins pour le d veloppement d une organisation visant la coop ration et les partenariats conomiques qui faciliterait et d terminerait les possibilit s d investissement et en ferait la promotion dans les collectivit s autochtones et qui assurerait la formation d Autochtones comme sp cialistes en investissement De fa on plus g n rale le Comit souligne les importantes lacunes dans les secteurs de la formation du transfert des connaissances et du soutien 132 D lib rations 24 novembre 2004 C T Manny Jules porte parole Initiative sur les institutions fiscales des Premi res nations 133 Thid 58 financier pour les particuliers les collectivit
87. cteur du Atlantic Aboriginal Health Research Program Universit Dalhousie 17 novembre 2004 Bureau du v rificateur g n ral du Canada Sheila Fraser v rificatrice g n rale du Canada Jerome Berthelette directeur principal Jeff Greenberg directeur principal 4 mai 2005 Burns Lake Native Emma Palmantier vice 24 octobre 2005 Development pr sidente chef de la Pen Corporation nation Lake Babine Brenda Chambers 26 octobre 2005 Brenco Media CAE propri taire Kelowna Mary Nirlungayuk Canadian Co operative Association membre du conseil Carol Hunter directrice ex cutive 23 novembre 2005 Carrier Sekani Tribal Council Harry Pierre chef tribal 24 octobre 2005 Prince George Centre for the Study of Co operatives University of Saskatchewan Lou Hammond Ketilson directrice 23 novembre 2005 Cheam Indian Band Douglas Sidney Ch ill kway uhk Forestry Limited Roy Mussell pr sident 25 octobre 2005 i a Vancouver Partnership Art Sterritt directeur 25 octobre 2005 Coastal First Nations Coastal First Nations ex cutif a Vancouver of the Turning Point Initiative John B Zoe n gotiateur en chef Alexis Arrowmaker ain conseiller Conseil Tribal des Harry Simpson ain Dogrib du Trait 11 conseiller dgeceuibie 00 Bertha Rabesca Zoe conseill re juridique
88. ctivit forte n Jous devons modifier les conditions dans lesquelles vit notre peuple Nous ne pouvons pas continuer vivre comme nous le faisons actuellement Beaucoup d Autochtones voient dans le d veloppement D lib rations 7 d cembre 2004 Conseil des Dogrib signataires du trait n 11 Par exemple voir le t moignage de Christina Rowland agente de d veloppement conomique Alliance des nations de l Okanagan D lib rations 26 octobre 2005 D lib rations 24 octobre 2005 John D Ward porte parole Premi re nation des Tlingits de la rivi re Taku D lib rations 27 octobre 2005 Peter K Manywounds consultant sp cial en mati re de projets Nation des Tsuu Tina D lib rations 15 juin 2005 chef Jason Goodstriker chef r gional de l Alberta Assembl e des Premi res nations D lib rations 24 octobre 2005 Jim Angus chef h r ditaire nation des Gitxsan 5 5 7 LAS 14 conomique le moyen de r soudre leurs propres probl mes socio conomiques et en fin de compte d exercer un certain contr le sur leur propre avenir Ce sont toutefois les jeunes Autochtones qui peuvent souffrir le plus d tre rel gu s en marge de l conomie canadienne Ces jeunes gens sont bien au fait de la marginalisation et des pr judices conomiques auxquels ils font face et ils r clament un changement Allan Luby pr sident de Tourisme autochtone Canada a remarqu ce qui suit
89. d veloppement conomique autochtone n a pas fonctionn Il est donc recommand d tablir un cadre strat gique int gr et un organisme central de prestation Par ailleurs les d penses f d rales consacr es au d veloppement conomique autochtone ne repr sentent qu environ 8 p 100 de l ensemble des d penses f d rales consacr es aux Autochtones Il faut redresser le d s quilibre actuel du financement f d ral en faveur des programmes sociaux de fa on accorder une plus grande priorit au d veloppement conomique FACTEURS CONTRIBUANT AU SUCC S CONOMIQUE Au cours de son tude le Comit a pu visiter ou entendre des repr sentants de certaines collectivit s autochtones tr s prosp res dont la Premi re nation de Millbrook en Nouvelle cosse la bande indienne de Lac La Ronge et la Premi re nation des Whitecap Dakota en Saskatchewan ainsi que la bande indienne d Osoyoos en Colombie Britannique Nous avons presque imm diatement t frapp s par un fait tr s important ces collectivit s n ont pas toujours t prosp res et jusqu tout r cemment elles prouvaient bon nombre des probl mes affectant d autres collectivit s autochtones 2 Ibid p 5 Nous nous sommes demand comment ces collectivit s avaient pu se sortir de nombreuses ann es de stagnation et de d pendance Ce que nous avons d couvert c est que les particuliers les entrepreneurs et les collectivit s autochtones qui r u
90. dans le m me sens L approche unique appliqu e l ensemble des Autochtones doit tre l V rificatrice g n rale du Canada Le d veloppement conomique des collectivit s des Premi res nations les m canismes institutionnels chapitre 9 p 15 2003 D lib rations 4 mai 2005 Sheila Fraser v rificatrice g n rale du Canada Bureau du v rificateur g n ral du Canada 5 D lib rations 31 mai 2006 Judy Whiteduck directrice du d veloppement conomique Assembl e des Premi res Nations Mary Simon Inuit Tapiriit Kanatami M moire p 5 5 D lib rations 27 septembre 2006 Oliver Boulette directeur ex cutif F d ration des M tis du Manitoba 22 r vis e et un programme de d veloppement conomique con u express ment l intention A A 6 des Premi res nations remis sur pied Certes les difficult s socio conomiques que les Canadiens autochtones doivent affronter sont communes mais il nous semble clair que les solutions varieront consid rablement Le Comit estime que ce serait une erreur d laborer une strat gie de d veloppement conomique qui ne tient pas compte des diff rences dans le Nord dans les r serves et a l ext rieur en zone rurale et dans les villes ni des difficult s et des priorit s propres aux Premi res nations aux M tis et aux Inuits Pour r aliser leur tude les membres du Comit se sont rendus dans diverses r gions du Canada et i
91. dans la province La bande de 8 000 membres des Premi res nations est propri taire ou poss de conjointement trente soci t s et douze entreprises dont un h tel un traiteur qui sert les industries foresti re et mini re du Nord et nombre d autres entreprises Le total des ventes brutes pour l exercice qui s est termin en mars 2006 tait sup rieur 70 millions de dollars Kitsaki est galement un chef de file dans l laboration de programmes d ducation et de formation pour les membres de la bande Sasknative Economic Development Corporation Il s agit d une institution de cr dit qui a t cr e dans le but de financer la mise sur pied l achat ou l expansion de petites entreprises viables administr es par des M tis de la Saskatchewan Fond e en 1987 elle a re u au d part un capital de base de cinq millions de dollars d Industrie Canada Entreprise autocthone Canada Depuis elle a accord 1 054 pr ts 582 entreprises administr es par des M tis pour un total de 24 4 millions de dollars Ces entreprises ont cr et maintenu des emplois pour quelque 1 730 M tis de la Saskatchewan 60 PARTIE VI FORMATION ET DUCATION L ducation est la cl de tous les succ s Joe Morrisseau directeur ex cutif Minist re des Affaires autochtones et du Nord du Manitoba L conomie canadienne conna t une p riode de croissance r guli re soutenue par les cours croissants des produits de base e
92. de la Strat gie d approvisionnement aupr s des entreprises autochtones du gouvernement f d ral pri re de consulter le site http www ainc inac gc ca saea psab faq index_f html 100146 7 D lib rations 7 juin 2006 John Bernard pr sident et chef des op rations Donna Cona Inc 7 D lib rations 7 juin 2006 John Bernard pr sident et chef des op rations Donna Cona Inc 12 D lib rations 7 juin 2006 John Bernard pr sident et chef des op rations Donna Cona Inc 31 Ces probl mes parmi d autres en ont amen certains r clamer l abolition de la SAEA Le Comit estime que malgr de nombreux probl mes il ne serait pas dans l int r t sup rieur des entreprises autochtones d abolir la SAEA D apr s ce qu il a entendu il est d avis que la SAEA peut aider les entrepreneurs autochtones acqu rir l exp rience dont ils ont besoin pour livrer concurrence avec succ s dans le monde des affaires Le Comit formule donc la recommandation suivante Mesure recommand e Que le gouvernement du Canada r affirme son engagement envers la Strat gie d approvisionnement aupr s des entreprises autochtones et avec la collaboration des organisations autochtones qu il prenne imm diatement des mesures pour r gler les probl mes li s la Strat gie notamment en ce qui concerne les conditions d admissibilit et les exigences de contenu 32 PARTIE III LOI SUR LES INDIENS OBSTACLES AU D
93. dent Nisga a Lisims Arthur Mercer 25 octobre 2005 Government coordonnateur de a Vancouver d veloppement conomique Nisga a Nation X Harry Nyce pr sident Northern Native Vian Mooi 24 octobre 2005 Fishing Corporation William G Starr chef Prince George 3 du Kispiox Band Council Northwest Tubal Justa Monk pr sident 24 octobre 2005 x Treaty Nations ex cutif Prince George Okanagan Indian Band Tim Isaac conseiller oroni a X Kelowna Christina Rowland Okanagan Nation agente de 26 octobre 2005 Alliance d veloppement Kelowna conomique Osoyoos Indian Band Clarence Louie chef ee eaoute 2009 Kelowna Piikuni Utilities William Big Bull 28 octobre 2005 Corporation Energy Manager Tsuu T ina Audrey Poitras vice pr sidente Ralliement national Valerie Nicholls 15 juin2005 es M tis 3 directrice des affaires intergouvernementales Jim Farrell directeur g n ral Direction de la politiques de l conomie et de Ressources naturelles Parque trie pene at Canda canadien des for ts 8 juin 2005 Brian Wilson directeur Division des programmes Direction des sciences et des programmes Siksika First Nation Clement Doore Siksika Resource preside Ce Chenucs 28 octobre 2005 Developments Ltd op rations Trent Blind directeur financier a Tsuu T ina Squamish First Nation Harold G Calla conseiller principal Jason Calla con
94. des mesures importantes ont t prises par un certain nombre de gouvernements provinciaux en vue d appuyer les activit s conomiques des Autochtones En octobre 2006 par exemple le gouvernement du Qu bec a annonc D lib rations 31 mai 2006 chef Jason Goodstriker chef r gional de l Alberta Assembl e des Premi res nations D lib rations 27 septembre 2006 Ian Cramer conseiller principal d affaires Assembl e des chefs du Manitoba D lib rations 26 septembre 2006 Richard Gladue sous ministre adjoint Saskatchewan First Nations and M tis Relations 20 V affectation de 55 millions de dollars sur cing ans au renouvellement du Fonds d initiatives autochtones qui appuie les entreprises autochtones et qui comprend des volets sp ciaux pour les femmes et pour les jeunes qui sont entrepreneurs Il a galement cr un fonds d investissement r gional de 30 millions de dollars pour le d veloppement autochtone qui sera lanc en 2007 En 2006 le gouvernement de la Saskatchewan a lanc deux programmes visant faire participer davantage les Autochtones l conomie canadienne le minist re des Relations avec les Premi res nations et les M tis a propos un programme de d veloppement conomique de 5 millions de dollars pour les Premi res nations et les M tis tandis que la Crown Investments Corporation Agency de la province tablissait un fonds de 20 millions de dollars pour les deux m mes groupes On a
95. e nous le verrons plus loin il ne faut plus se contenter de financer des projets de courte dur e mais adopter une nouvelle d marche combinant ces m canismes des partenariats globaux long terme De nombreux t moins ont soulign que le minist re des Affaires indiennes et du Nord canadien n tait pas un m canisme d ex cution acceptable pour assurer le d veloppement conomique des Autochtones Harold Calla de la Premi re nation Squamish a dit au Comit Je crois que la premi re chose que nous devons explorer est de savoir si le minist re des Affaires indiennes et du Nord canadien sera en mesure de r pondre ad quatement aux d fis que doivent relever les Premi res nations en mati re de d veloppement conomique et d occasions d affaires Les analyses de rentabilit et la prise de d cisions dans l conomie mondiale actuelle ne sont pas compatibles avec la prise de d cisions dans le syst me f d ral en ce qui a trait au temps n cessaire Le d veloppement conomique et commercial consiste principalement valuer la situation et bien se placer pour valuer le risque et les avantages et lorsque n cessaire avoir recours au secteur priv en tant que partenaire strat gique Le syst me f d ral ne peut pas toujours essayer d galer cet environnement et ce n est pas ce que l on devrait s attendre de lui De la m me fa on l Assembl e des chefs du Manitoba a dit qu
96. e 12 CONCLUSION E S 73 PARTIE VIII PARTENARIATS AVEC L INDUSTRIE ssssessensnsnse 75 PARTIE IX LA VALEUR CONOMIQUE DES CONOMIES TRADITIONNELLES sssiscsccassticezsnadsvcasoastacesacsentonessisceesdontecs te tete osoase es seses sesoses 81 PARTIE X COMBLER L ECART CONOMIQUE ssnmenneeeenrse 85 ANNEXE A CARACT RISTIQUES D MOGRAPHIQUES ET CONOMIQUES DES AUTOCHTONES DU CANADA ANNEXE B LISTE DES RECOMMANDATIONS PAR PARTIE ANNEXE C T moins entendus et m moires soumis 38 l gislature 1 session 4 octobre 2004 29 novembre 2005 ANNEXE D T moins entendus et m moires soumis 39 legislature 1 session 3 avril 2006 MEMBRES LE COMIT S NATORIAL PERMANENT DES PEUPLES AUTOCHTONES 39 l gislature 1 session 3 avril 2006 L honorable Gerry St Germain C P Pr sident L honorable Nick G Sibbeston Vice pr sident et Les honorables s nateurs Larry W Campbell Lillian Eva Dyck Aur lien Gill Leonard Gustafson C line Hervieux Payette C P ou Claudette Tardif Elizabeth Hubley Marjory LeBreton C P ou Gerald Comeau Sandra Lovelace Nicholas Robert W Peterson Hugh Segal Charlie Watt Membres d office Autres s nateurs ayant particip de temps a autre aux travaux Les honorables s nateurs Andreychuk Banks Cochrane Cook Johnson Nolin Smith C P Trenholme Counsell Tkachuk et Zimmer Greffi re du Comit Ga tane Lemay Analystes du Service d informa
97. e la province et c est le cas depuis un certain nombre d ann es 3 D lib rations 26 septembre 2006 Lester D Lafond pr sident Lafond Insurance and Financial Services Ltd oe D lib rations 23 octobre 2005 Brennan Gohn directrice des communications Khowutzun Development Corporation 3 D lib rations 17 novembre 2004 le professeur Fred Wien directeur Atlantic Aboriginal Health Research Program Universit Dalhousie 14 De fait au cours de notre mission d tude aupr s de la Premi re nation de Millbrook en novembre 2006 le chef Lawrence Paul a mentionn qu un ingr dient essentiel de la r ussite de la collectivit tait le groupe de professionnels talentueux que celle ci avait pu attirer et retenir Des personnes comp tentes sont en mesure de recenser de d velopper et d exploiter les possibilit s conomiques et peuvent offrir le leadership n cessaire pour rendre leurs collectivit s prosp res Kelly Lendsay pr sident directeur g n ral du Conseil pour le d veloppement des ressources humaines autochtones du Canada a indiqu au Comit que le Conseil a constat que le succ s des initiatives en mati re de d veloppement conomique repose sur des strat gies visant les ressources humaines De telles strat gies doivent tre labor es dans le cadre des projets de d veloppement conomique Le Comit est d accord Afin que les peuples et les collectivit s autochtones puissen
98. e les fonds destin s au d veloppement des Premi res nations devaient tre g r s par un organisme des Premi res nations sp cialement pr vu cette fin alors que MKO a pr conis la mise en place d un nouvel organisme de d veloppement conomique non rattach au minist re des Affaires indiennes et du Nord canadien Dans le m me ordre d id es Manny Jules a recommand que le Comit appuie la cr ation d une institution charg e de la coop ration et des partenariats en mati re conomique pour que les Premi res nations puissent transf rer la technologie n cessaire pour b tir leurs conomies 6 Tl a t soutenu que l h sitation de l tat prendre des risques tait attribuable la relation fiduciaire qu il entretient avec les Premi res nations ce sujet pri re de voir Fiscal Realities Ouvrir les vannes de l investissement sur les territoires des Premi res nations 1999 D lib rations 25 octobre 2005 Harold Calla conseiller principal Premi re nation Squamish 25 la lumi re des t moignages le Comit a acquis la conviction qu il fallait un organisme central de d veloppement conomique capable de r agir rapidement et de traiter avec des pouvoirs publics et intervenants nombreux c est dire capable d agir aussi rapidement qu on le fait dans le monde des affaires propos de l exp rience du secteur priv dans le labyrinthe des programmes f d raux par exemple Andy
99. e sur les activit s traditionnelles D apr s Matthew Coon Come le v ritable d fi consiste travailler avec l industrie afin de r aliser un d veloppement durable La difficult laquelle nous devons faire face survient lorsqu il y a des coupes blanc effectu es l aide de syst mes fortement m canis s Les activit s mini res commencent se multiplier et les terres sont inond es Le petit et le gros gibier fuient le territoire Quand il n y a pas de petit et de gros gibier les gens quittent le territoire Il faut pouvoir travailler avec Vindustrie Il s agit de travailler en collaboration avec l industrie de fa on assurer le maintien de ce mode de vie Le probl me a toujours t V imposition de ces r glements l industrie C est bien d avoir un r glement forestier qui dit qu on ne peut rien couper dans un rayon de 100 m tres autour d un lac quelconque parce qu un habitat de castor s y trouve mais croyez vous que l entreprise foresti re ou le gouvernement 1 D lib rations 27 septembre 2006 Michael Anderson directeur de la recherche Manitoba Keewatinook Ininew Okimowin 83 f d ral embauchera quelqu un pour prendre des mesures et veiller ce que les abatteuses n entrent pas dans cette zone de 100 m tres et qu une amende leur sera ensuite impos e si elles y entrent C est l une des difficult s si l on veut prot ger ce mode de vie Nous voulons certainemen
100. eau du v rificateur g n ral du Canada 55 apr s beaucoup d efforts Les soci t s de d veloppement jouent un r le essentiel dans le renforcement des conomies autochtones en d terminant les possibilit s conomiques locales et en les d veloppant de m me qu en fournissant des services commerciaux financiers et d investissement leurs membres Les Soci t s de financement des Autochtones jouent galement un r le crucial en s attaquant au manque de cr dit pour financer le d veloppement des entreprises autochtones Elles r tablissent ainsi un quilibre indispensable l heure actuelle le Canada compte environ 50 institutions du genre Les Soci t s de financement des Autochtones ont souvent pour fonction de fournir des pr ts de dernier recours Selon le professeur Wein si une personne ne peut pas obtenir un pr t d une banque qui la consid re comme pr sentant un risque lev ou parce qu elle demande un pr t trop peu important elle 1ra la Soci t de financement autochtone Le Comit constate le r le d terminant que ces institutions ont jou en r ussissant cr er des entreprises rentables et am liorer l avenir conomique des collectivit s autochtones Il s agit sans contredit d exp riences r ussies remarquables Nous sommes d accord avec les propos de la v rificatrice g n rale quand elle dit que pour assurer le d veloppement institutionnel le gouvernement doit tra
101. eils de bande de certaines Premi res nations ont des lacunes dans les domaines de la gouvernance et des connaissances institutionnelles Ce probl me pourrait probablement tre r solu en enseignant aux chefs et aux conseils la gouvernance d entreprise et pas seulement les principes comptables Dans la m me veine le First Nations Land Advisory Board a mentionn ceci au Comit Il faudrait que nous ayons un institut de formation qui se consacre P laboration de la capacit S il existait un pareil institut la disposition de toutes les Premi res nations les collectivit s comprendraient le processus et l avenir qui les attend et elles auraient les outils voulus pour g rer leurs terres et leurs ressources C est une des pi ces manquantes du puzzle En traitant de la question li e la cr ation de conseils de gestion des ressources par l entremise d accords sur les revendications territoriales dans le Nord la v rificatrice g n rale a soulign que le gouvernement doit chercher perfectionner les comp tences li es aux normes de qualit aux obligations et aux r glements qui am lioreraient la responsabilisation du conseil Dans la prochaine partie du rapport qui porte sur le d veloppement institutionnel nous faisons valoir qu il y a peu de programmes f d raux en place pour soutenir la capacit de gestion des terres et des ressources des peuples et des collectivit s autochtones Le Comit
102. ement besoin Fait important elles fonctionnent sans lien de d pendance avec les structures politiques de leurs collectivit s respectives Toutefois les repr sentants lus ont un r le important jouer pour ce qui est de guider les aspirations et les plans de d veloppement conomique des collectivit s Le Comit a constat que s il convient de laisser libre cours aux op rations commerciales courantes les repr sentants lus devraient de concert avec la collectivit en g n ral d finir des orientations strat giques comme le type et les objectifs de d veloppement r aliser Il ressort des t moignages entendus par le Comit qu il serait sans doute trop simpliste de vouloir une s paration compl te entre la politique et l administration Nous avons constat que les collectivit s prosp res sont conscientes de la fa on dont chaque sph re peut contribuer aux objectifs communs et g rent les interactions en cons quence Les avantages de cette formule de partenariat peut tre plus r aliste ont t exprim s de fa on D lib rations 24 octobre 2005 chef Roland Willson Premi re nation de West Moberly D lib rations 28 septembre 2006 Tom Morris pr sident directeur g n ral Wasaya Airways LP Canada Rapport de la Commission royale sur les peuples autochtones 1996 vol 2 ch 5 p 1006 11 loquente par Harry D Cook ex chef de la bande indienne de Lac La Ronge dans le passage suivant
103. ement devenait n cessaire en particulier pour les jeunes g n rations La conciliation des int r ts contradictoires de l conomie de march et de l conomie traditionnelle ne sera pas une mince t che Si beaucoup sont d accord ne f t ce que par fatalisme avec Bill Namagoose r dacteur en chef de Eenou Eeyou Nation pour dire que les Cris emprunteront le sentier bien trac de l exclusion des d bouch s conomiques et sociaux s ils ne tirent pas avantage des occasions de d veloppement a grande chelle on prouve aussi n en point douter le sentiment d une perte encore plus grande Comme l a indiqu Michael Anderson le d dommagement pr vu pourrait s av rer insuffisant pour contrer les effets n fastes des activit s en question sur les conomies traditionnelles et les revenus qui en d coulent N anmoins la r alit est que la plupart des collectivit s autochtones ne peuvent s en remettre uniquement l conomie traditionnelle pour soutenir leur population Mais il serait trop simple de ramener le probl me un choix entre l conomie moderne et l conomie coutumi re en juger par les t moignages entendus l enjeu fondamental pour les dirigeants les collectivit s et leurs membres est de pouvoir s exprimer sur la fa on dont le d veloppement se concr tise sur leurs terres de profiter r ellement de ses avantages et de le g rer de fa on en r duire l incidenc
104. ent leurs conomies sur des bases enti rement nouvelles projet par projet entreprise par entreprise en gardant bien en vue les besoins et aspirations de la collectivit Une multitude de facteurs comme la taille de la population et sa proximit des ressources et des march s influent in vitablement sur les perspectives conomiques des collectivit s Aussi fondamental que soit un meilleur acc s aux terres et aux ressources pour la richesse des collectivit s autochtones cela ne constitue pas en soi une garantie de succ s un autre l ment important de l quation est la mesure dans laquelle la collectivit parvient g rer et exploiter ces ressources pour son mieux tre conomique Dans le pr sent rapport sauf indication contraire les peuples autochtones d signent les Inuits les M tis et les Premi res nations Indiens inscrits et non inscrits du Canada On trouvera l Annexe A une description de la situation d mographique et conomique des peuples autochtones Diff rents observateurs et analystes ont pr sent leur point de vue sur la mani re de favoriser la prosp rit conomique des Autochtones Par exemple le Projet Harvard sur le d veloppement conomique des Indiens am ricains visait d montrer que l autonomie gouvernementale dans la mesure o elle s appuie sur des crit res appropri s repr sente un facteur cl du succ s conomique Les constatations du groupe charg du p
105. ent sur cette question et a sugg r d examiner la possibilit d offrir une formation professionnelle dans les coles secondaires notamment dans le Nord De m me Bill McLaughlin pr sident directeur g n ral du Northlands College dans le nord de la Saskatchewan a laiss entendre que pr s du tiers des adultes r sidant dans le Nord ont un niveau d tudes inf rieur la 9 ann e et que pr s de la moiti ont quitt le march du travail ou n y ont jamais particip Au dire de Bill McLaughlin le fait que les syst mes d ducation traditionnels ne r pondent pas aux besoins des nordistes explique en partie le probl me Le Northlands College l un des huit coll ges r gionaux financ s par l tat en Saskatchewan a toutefois re u le mandat pr cis d offrir une formation visant r pondre 152 D lib rations 25 octobre 2005 Harold Calla conseiller principal Premi re nation de Squamish 133 D lib rations 27 octobre 2005 Alden Armstrong pr sident Metis Settlements General Council 154 D lib rations 8 juin 2005 Robert Louie pr sident First Nations Land Advisory Board et chef de la Premi re nation de Westbank 155 Mission d tude Lac La Ronge Saskatchewan 25 septembre 2006 65 aux besoins du march du travail des r sidents du Nord Cet objectif est atteint en grande partie par l entremise de partenariats sectoriels dans les secteurs des mines et des for ts Les strat gies
106. ernent sp cifiquement les collectivit s autochtones et proposons des mani res de les surmonter Par ailleurs nous avons fait au cours de notre tude certaines constatations qui vont l encontre de la sagesse et de l orthodoxie ayant cours dans ce secteur En particulier nous rejetons l id e qu une privatisation des terres indiennes entrainerait le bien tre conomique des collectivit s des Premi res nations et croyons que la politique et les affaires plut t que de fonctionner en vase clos doivent intervenir de mani re compl mentaire Dans ce chapitre nous traitons principalement de la fa on dont le d veloppement conomique est compris par les peuples autochtones ainsi que des obstacles qui emp chent la prosp rit conomique et des facteurs qui y contribuent Dans les chapitres suivants nous examinons de plus pr s l approche f d rale actuelle du d veloppement conomique le d veloppement institutionnel l acc s aux terres et aux ressources les partenariats d affaires avec l industrie l ducation et la formation l infrastructure la taille et emplacement des collectivit s ainsi que les avantages conomiques des conomies traditionnelles Le Comit est conscient du fait qu il ne peut dans son tude aborder tous les aspects du d veloppement conomique autochtone D ailleurs les Inuits les M tis et les Premi res nations sont plac s chacun devant des d fis qui leur sont propres en l
107. es entreprises non autochtones en contrepartie d une participation l entreprise ou en trouvant des capitaux aupr s de leurs propres sources S il est vrai que l abolition ou le remplacement de la Loi sur les Indiens est long terme une bonne strat gie d autres mesures s imposent avant d en arriver l Il faut d ployer de vigoureux efforts pour r duire les obstacles au d veloppement conomique qui d coulent de la Loi sur les Indiens notamment en ce qui concerne la possibilit d obtenir des capitaux et des pr ts On pourrait comme la CRPA l a propos permettre l utilisation de garanties autres que les terres ou les biens immobiliers et faire en sorte que les commerces situ s dans des r serves puissent plus facilement obtenir des pr ts bancaires garantis par l tat comme ceux qui sont consentis aux termes de la Loi sur les pr ts aux petites entreprises Le Comit ajouterait la mise en place d un syst me national d enregistrement des terres pour les Premi res nations question abord e plus haut et un largissement du champ d application de la Loi sur la gestion des terres des premi res nations La Loi sur la gestion des terres des premi res nations LGTPN att nue certaines des limites qui tiennent la Loi sur les Indiens en accordant aux Premi res nations participantes un certain contr le l gard des terres et des ressources des r serves et en mettant un terme au pouvoir discr tionna
108. es d fis des trois prochaines d cennies d passeront largement ceux du pass Le d veloppement de l industrie et des ressources empi te rapidement sur nos terres traditionnelles au nord du 50 parall le La contribution conomique des activit s d exploitation traditionnelles c d la chasse la p che et le trappage est souvent masqu e dans les statistiques officielles On met l accent sur les conomies de march ou du secteur public le secteur coutumier comme l a appel le professeur Jon Altman tant oubli m me s il est tr s important pour les collectivit s autochtones en particulier celles des r gions isol es Par exemple Statistique Canada a estim que les Inuits produisaient chaque ann e pour environ 40 millions de dollars de nourriture du pays De m me lors de sa comparution devant le Comit Michael Anderson du Manitoba Keewatinook Ininew Okimowin MKO nous a dit la valeur de remplacement du gibier et du poisson pris au pays s il fallait acheter en esp ces se situerait entre 35 et 50 millions de dollars par ann e dans la r gion du MKO Voil qui est norme et qui quelle que soit la mesure adopt e constitue un pilier des conomies de nos nations mais qui est souvent ignor et n est pas prot g officiellement par les politiques gouvernementales italique ajout Des t moins ont signal au Comit que de nombreuses collectivit s aut
109. es d marches d Affaires indiennes et du Nord Canada peuvent prendre des ann es a fait remarquer Bob Inkpen gestionnaire du d veloppement conomique de la bande Premi re nation de Tsekani alors que le temps dont on dispose pour tirer avantage d une occasion d affaires pourrait se limiter quelques mois Le chef Bill Williams de la Premi re nation Squamish estime environ 10 millions de dollars par ann e les pertes de retomb es conomiques pour sa collectivit qui sont attribuables aux retards dans la gestion minist rielle des terres des r serves Le Canada doit tre tenu redevable de la fa on dont il a assum ses responsabilit s de g rance envers la nation squamish Ces occasions manqu es ont fait perdre la nation squamish des revenus annuels d environ dix millions de dollars au cours des derni res ann es Ces pertes de revenus potentiels sont attribuables des projets bloqu s Les retards vote ont galement entra n des pertes au niveau des retomb es 4 88 economiques Le manque d efficacit dans les syst mes de r gime foncier et d enregistrement foncier a galement d courag le d veloppement conomique et frein l apport d investissements de l ext rieur Dans beaucoup de collectivit s des Premi res nations l incertitude au sujet de la propri t fonci re et des lacunes de l enregistrement des biens fonciers dans les syst mes d enregistrement fait
110. es directrices de Wasaya d finissent cette approche des affaires D s le d part nous avons convenu que jamais la politique n influencerait n1 ne primerait les affaires et que nous ne nous carterions pas de ces principes et lignes directrices Dans le pass nous avons t t moins de l chec de plusieurs entreprises en raison de cette influence politique et avons convenu qu elle ne dicterait pas notre orientation Par ailleurs les collectivit s qui ont obtenu de bons r sultats ont cr des structures organisationnelles pour g rer leurs activit s de d veloppement conomique des structures distinctes du chef et du conseil Ces entreprises en propri t collective sont devenues des acteurs importants au sein des conomies locale et r gionale Elles g rent tout un ventail d activit s commerciales notamment des compagnies a riennes r gionales des entreprises de camionnage des h tels des casinos et des terrains de golf Le Comit a entendu en diff rents endroits du pays le t moignage de ces entreprises entre autres celui de la Tribal Councils Investment Corporation du Manitoba du Conseil tribal de Meadow Lake du Kitsaki Management Limited Partnership et de Tewathohnhi saktha de la Commission de d veloppement conomique de Kahnawake Chacune a mis sur pied plusieurs partenariats et activit s rentables qui attirent dans les collectivit s des comp tences et du capital externes dont elles ont grand
111. es entraves de la Loi et en optant pour d autres mod les de d veloppement conomique Elles n ont pas pour autant adopt en bloc les pratiques commerciales non autochtones mais se sont forg leurs propres m thodes conformes leurs valeurs et leurs convictions Elles ont choisi un d veloppement conomique leur mani re Chacune de ces d marches comporte ses avantages et ses inconv nients Toutefois le Comit consid re comme particuli rement encourageant le fait que cette activit conomique sous ses diff rentes formes se mat rialise dans un nombre croissant de collectivit s autochtones du Canada et dans la plupart des cas presque enti rement sous l impulsion des collectivit s elles m mes et de leurs membres Il n est gu re tonnant que de tels succ s demeurent dans la plupart des cas ignor s du grand public N anmoins il importe que les Canadiens prennent acte de ces r ussites car le d veloppement conomique autochtone profite l ensemble de l conomie du pays et m rite d tre soutenu Pourtant m me avec des orientations strat giques et des investissements ad quats ce ne sont pas toutes les collectivit s autochtones qui parviendront au succ s conomique imm diat Le professeur Stephen Cornell qui a examin fond les perspectives de d veloppement conomique des tribus indiennes am ricaines dans le cadre du projet Harvard a indiqu au Comit que des erreurs allaient in vitable
112. es possibilit s conomiques aux Autochtones on consid re comme essentiel de redistribuer les ressources par exemple en r glant sans tarder les revendications territoriales et les questions touchant les droits fonciers issus de trait s ainsi que les n gociations sur les ententes de partage des revenus provenant des ressources dans les territoires traditionnels Toutefois si fondamental que soit un meilleur acc s aux terres et aux ressources pour assurer la richesse des collectivit s autochtones le rapport dit que en soi cela n est pas une garantie de r ussite Un d veloppement conomique r ussi d pend de la capacit de la collectivit de g rer et d exploiter ces ressources son avantage conomique Si cette capacit n existe pas les terres et les ressources n auront qu une valeur conomique limit e On peut m me dire que le manque de capacit s de gouvernance et d institutions autochtones ainsi que l acc s limit aux institutions destin es l ensemble de la population ont gravement min les perspectives de d veloppement conomique des Autochtones Si on veut que les Autochtones deviennent des acteurs qui comptent dans l conomie canadienne et d veloppent et g rent leurs propres conomies 1l faut accorder une attention s rieuse la mise en place d arrangements institutionnels adapt s Dans le m me ordre d id es on peut dire qu une ducation et une formation insuffisantes sont des
113. es secteurs des ressources naturelles ont galement connu des r ussites clatantes p ex l extraction de diamants les am nagements hydro lectriques l nergie olienne et les pipe lines Le Comit a remarqu que les collectivit s autochtones qui se tournent vers l ext rieur et sont dispos es tablir des partenariats avec le secteur priv pour exploiter les occasions qui se pr sentent semblent avoir le plus de succ s sur le plan conomique Ces partenariats peuvent tre particuli rement pr cieux pour les petites collectivit s autochtones qui par ailleurs auraient fort peu de d bouch s Renforcement par les partenariats quelques conseils utiles En ce qui concerne les avis ou les recommandations que nous pouvons formuler l intention de ce comit ou des autres nations autochtones nos exp riences nous disent qu il faut rechercher les industries qui cr eront des capacit s au sein de la nation Il faut rechercher les occasions qui permettront aux entreprises de se d velopper Il faut bien conna tre l industrie dans laquelle on veut voluer afin d viter les obstacles qui peuvent constituer un d savantage concurrentiel par exemple les arrangements existants dans la r gion On peut avoir des d fis relever en cours de route mais le succ s arrive avec la capacit de trouver des solutions Dans certains cas il faudra trouver des partenaires qui vous aideront cr er les capacit s dont vou
114. essources naturelles pour garantir le soutien de la collectivit et pr venir les retards dans la r alisation des projets Andy Popko d EnCana a expliqu au Comit qu il tait dans l int r t bien compris des entreprises canadiennes d tablir des partenariats avec les collectivit s autochtones Beaucoup de collectivit s m tisses et autochtones sont tablies tout pr s de nos installations Il s agit d tre une bonne entreprise citoyenne et de travailler avec les collectivit s les plus proches de recruter leurs habitants et de leur demander de quelle fa on ils veulent participer que ce soit en tant propri taire d installations de forage en fournissant des services de restauration de camp ou en construisant des routes C est formidable de les entendre parler de ce qu ils veulent faire et de la fa on dont ils veulent contribuer Nous serons leur voisin encore longtemps Les Autochtones et leurs dirigeants exigent une plus grande participation la richesse et la prosp rit conomique du Canada ainsi qu aux d cisions qui ont un retentissement dans leur vie Matthew Coon Come ancien grand chef de l Assembl e des Premi res Nations a exprim la m me opinion au Comit disant avec passablement de franchise Je crois qu aucune Premi re nation n est contre le d veloppement qu il s agisse de d veloppement hydro lectrique de foresterie d exploitation mini re de sables bitumin
115. et l exploitation fructueuses des ressources demeureront un facteur important de croissance pour les conomies autochtones mais ces activit s n auront un effet appr ciable que si les int ress s poss dent l ducation la formation et les comp tences techniques n cessaires pour occuper les emplois connexes et si les entreprises appartenant des Autochtones sont en mesure de concr tiser les possibilit s de d veloppement commercial qui mergent 1e Mary Simon pr sidente Inuit Tapiriit Kanatami Kanatami M moire p 9 1 Conseil national de d veloppement conomique des Autochtones R ponse au rapport des facilitateurs de la s ance de suivi sectoriel sur les possibilit s conomiques de la Table ronde Canada Autochtones d cembre 2004 D ficits en mati re d infrastructure Les d ficits en mati re d infrastructure entre autres des installations de t l communications inf rieures aux normes des routes en mauvais tat et l insalubrit de l eau font qu il est difficile d attirer des investissements dans les collectivit s des Premi res nations et les collectivit s inuites et sont consid r s comme un obstacle majeur au d veloppement conomique Un bon nombre de ces collectivit s ne poss dent pas de revenus suffisants pour investir dans des am liorations de l infrastructure Par ailleurs les programmes f d raux ne financent pas l infrastructure destin e aux exploitations commerciales
116. euvent ainsi en apprendre davantage sur ces m tiers sans devoir quitter leur collectivit Ayant la chance de d couvrir s ils sont int ress s poursuivre une carri re dans les m tiers sp cialis s ils peuvent choisir de s inscrire au NAIT en vue de suivre un programme plus complet La mine de diamant d Ekati dans les Territoires du Nord Ouest a institu un programme d apprentissage en milieu de travail qui permet aux salari s autochtones d apprendre mieux lire crire et compter en vue des examens d entr e dans les corps de m tier Des initiatives comme celles ci ainsi que d autres initiatives du genre comme le Programme des jeunes forestiers qui offre aux jeunes de la 10 11 ou 12 ann e un programme d t o ils acqui rent des comp tences de base en foresterie donnent de tr s bons r sultats M Lazar mentionne que ces programmes aident a r pondre aux besoins des jeunes qui ont tendance a d crocher vers la 10 ann e ajoutant que ces programmes aident les jeunes de 10 ann e poursuivre leurs tudes et a terminer leur 12 ann e Les gouvernements peuvent aider faciliter ce genre d activit en fournissant des incitatifs fiscaux aux entreprises qui mettent sur pied des programmes d apprentissage pour les Autochtones ou qui participent autrement au d veloppement de l expertise technique et professionnelle des Autochtones Les collectivit s autochtones les gouvernements et
117. eux ou de pipelines Les Autochtones veulent avoir leur part de la richesse de ce pays Je parle de partage de revenus et d avoir son mot dire dans la fa on dont se fait le d veloppement 1 D lib rations 31 mai 2006 Judy Whiteduck directrice du D veloppement conomique Assembl e des Premi res Nations 189 D lib rations 6 d cembre 2006 Andy Popko vice pr sident Relations avec les Autochtones Soci t EnCana i D lib rations 28 novembre 2006 Matthew Coon Come membre du conseil Grand Conseil des Cris 75 Comme on l a vu dans les sections pr c dentes du rapport de nombreux obstacles se dressent souvent contre le d veloppement conomique des collectivit s autochtones notamment le manque de capitaux et l insuffisance des infrastructures et des capacit s Par cons quent de nombreuses collectivit s autochtones qui sont maintenant engag es dans la voie de la croissance conomique savent qu il est important de collaborer avec l industrie pour le plus grand bien des deux parties Les coentreprises qui associent les soci t s autochtones de d veloppement et des entreprises priv es en vue sont un mod le de partenariat particuli rement populaire Des entreprises autochtones sont pr sentes dans peu pr s toutes les sph res de l conomie canadienne dont la conception de logiciels la fabrication le tourisme les arts le g nie et les conseils en gestion Des partenariats novateurs dans l
118. ex soci t s d investissement ou de pr t cadres l gislatif et r glementaire et les institutions sans caract re officiel us et coutumes Elles peuvent avoir pour fonction de modeler le comportement conomique et social par ex le mariage Nous analyserons ici le r le que jouent les institutions sur le plan des finances de la gouvernance et du d veloppement des ressources dans la structuration des interactions conomiques et la r duction des co ts des entreprises Lors de sa comparution devant le Comit la v rificatrice g n rale du Canada nous a dit que Il est plus facile de faire face au d veloppement conomique une fois que les institutions sont en place On dispose ainsi de m canismes pour le r glement des diff rends l articulation des relations et les n gociations avec les autres parties parce que les institutions sont le gage de certitude dont les deux parties ont justement besoin pour d finir la mani re dont elles entendent travailler ensemble Les Canadiens tiennent parfois pour acquis un bon nombre de leurs institutions qui sont pourtant les fondements sur lesquels reposent leurs d mocratie et conomie lib rales Et bien qu ils puissent se plaindre de celles ci parfois nergiquement ils leur font g n ralement confiance Dans le pr ambule de la Loi sur la Banque du Canada dict e en 1934 les Canadiens ont convenu de cr er une banque centrale pour r glementer le cr dit et la
119. exploitation des ressources grande chelle Qui plus est la petite taille et l isolement de nombreuses collectivit s limitent la pr sence des institutions financi res Par exemple dans de nombreuses collectivit s inuites les institutions financi res quelles qu elles soient sont compl tement absentes ce qui signifie qu il n y a pas de capital d accumul ou de disponible pour investir dans des entreprises commerciales Les t moins ont offert diff rentes suggestions afin de rem dier au probl me de l acc s limit aux capitaux d emprunt et de risque y compris des incitatifs fiscaux pour l investissement dans des entreprises autochtones l accession la propri t sur les r serves comme moyen d largir l acc s au capital et un appui accru aux institutions financi res autochtones c d les Soci t s de financement des Autochtones et les Soci t s d aide au d veloppement des collectivit s autochtones Obstacles l gislatifs et r glementaires Des obstacles l gislatifs et r glementaires en particulier ceux qui d coulent de la Loi sur les Indiens ont restreint la capacit des collectivit s des Premi res nations qui vivent dans des r serves de tirer parti des d bouch s conomiques Par exemple la Loi sur les Indiens contient de nombreuses dispositions qui bloquent ou limitent le d veloppement conomique comme celles qui rendent difficile de garantir un pr t en utilisant des
120. ffaires indiennes et du Nord canadien Pour de plus amples renseignements pri re de consulter le site Web du minist re des Affaires indiennes et du Nord canadien http www ainc inac gc ca ps ecd faq faq2_f html o D lib rations 28 novembre 2006 Matthew Coon Come membre du conseil Grand Conseil des Cris D lib rations 14 juin 2005 Mark Brooks directeur g n ral Direction g n rale du d veloppement conomique Secteur des programmes et des politiques socio conomiques minist re des Affaires indiennes et du Nord canadien 28 Nous voulons renverser la vapeur et stimuler le d veloppement conomique la cr ation d emplois et l offre de formation des l ments cl s pour que notre population puisse en venir assurer elle m me sa subsistance long 69 terme cause des nombreux obstacles surmonter pour obtenir des capitaux et des services aux entreprises de la part des pr teurs les entrepreneurs autochtones doivent souvent se fier aux programmes f d raux de d veloppement conomique pour lancer leurs projets M Jack Blacksmith pr sident de Cree Regional Economic Enterprises Co a tenu les propos suivants au cours de sa comparution M me dans nos collectivit s importantes nous avons des collectivit s de pr s de 4 000 personnes il est difficile de lancer une entreprise Bien des entreprises se battent pour obtenir le financement n cessaire aupr s des banques Les banques ne
121. ficier de ces d bouch s est pratiquement inexistante Comme l a fait remarquer Manny Jules Lorsque vous avez un potentiel de d veloppement de ce type il vous faut la capacit institutionnelle pour pouvoir en tirer profit Ce n est pas le cas l heure actuelle Par cons quent le Comit formule la recommandation suivante Mesure recommand e Que le gouvernement du Canada en collaboration avec les organismes autochtones tablisse une strat gie globale de d veloppement conomique des ressources naturelles pour les Autochtones comportant des arrangements institutionnels propres soutenir l augmentation des capacit s des Autochtones et un plus grande participation de ceux ci une conomie de ressources Pour permettre aux Autochtones de jouer un r le plus important dans l conomie canadienne et de d velopper et g rer leur propre conomie le Comit pense qu il faut examiner s rieusement la possibilit d laborer des arrangements institutionnels appropri s De bonnes politiques et de bons programmes ne suffisent pas Il vaut mieux appuyer le d veloppement des institutions conomiques et financi res autochtones qui est un facteur essentiel pour assurer le succ s conomique Le Comit est convaincu qu avec le renforcement des institutions appropri les Autochtones peuvent devenir des partenaires conomiques part enti re dans la f d ration en n tant plus exclus du march
122. fin de compte les questions de terres et de capital sont le point de d part d autres discussions sur le d veloppement conomique des Premi res nations Abondant dans le m me sens Joe Guy Wood de MKO a fait remarquer au Comit Il faut tablir un processus d examen des cons quences n gatives de la Loi sur les Indiens pour le d veloppement conomique et laborer conjointement des politiques f d rales qui sont acceptables aux yeux des deux parties On ne saurait dans le cadre du pr sent rapport traiter de la port e et de la complexit des restrictions impos es par la Loi sur les Indiens au d veloppement dans les r serves restrictions dont certaines ont t document es ailleurs mais le Comit est d accord avec les t moins pour dire que le probl me doit tre assez lev dans l ordre des priorit s Si au moins en principe l approche id ale semble tre d abolir la Loi sur les Indiens cette solution est probablement peu r aliste court terme car un grand nombre de Premi res nations peuvent se trouver des tapes diff rentes et difficiles de leur d veloppement Il serait pr f rable d encourager et d aider les collectivit s voluer par tapes progressives en fonction du degr de pr paration de chacune de mani re qu elles puissent un jour se lib rer des contraintes de la Loi sur les Indiens La d marche de la Premi re nation de Westbank par exemple a consist
123. force du peuple tlicho sa culture et ses valeurs De m me les Mohawks de Kahnawake ne lancent aucune initiative de d veloppement conomique sans avoir d abord obtenu l aval et l appui de leur collectivit 85 Les collectivit s proc dent comme elles l entendent Et les perspectives sont tr s encourageantes Par exemple la Premi re nation de Millbrook en Nouvelle cosse et la Premi re nation Squamish Vancouver tirent parti de leur emplacement strat gique pour cr er toute une gamme d entreprises commerciales et de services immobiliers D autres comme les Whitecap Dakota de la Saskatchewan mettent sur pied des partenariats cl s et des entreprises commerciales rentables comme des parcours de golf et des centres de vill giature D autres encore comme les Tlicho des Territoires du Nord Ouest s associent aux projets de mise en valeur des ressources grande chelle par exemple l exploitation du diamant et n gocient avec les grandes entreprises des ententes sur les retomb es et sur les b n fices Partout au pays les collectivit s autochtones leurs membres et leurs entreprises sont en train de se tailler une place au sein de l conomie nationale et mondiale Misant sur V innovation l imagination et un esprit d entreprise infatigable les Autochtones travaillent non seulement au bien tre et l avenir conomique de leurs collectivit s mais galement la prosp rit nationale
124. galement probl me Plusieurs t moins ont dit au Comit que le gouvernement devait travailler avec eux la modernisation de l actuel syst me d enregistrement foncier et de la r glementation Un rapport de 2005 publi par le Forum des politiques publiques Economic Development in First Nations a conclu que la cr ation d un r gime foncier et d un syst me de description des terres qui soient modernes conjugu e un registre efficace des terres est un sujet qui devrait faire l objet d une tude imm diate et ce serait une am lioration propice au d veloppement conomique Traduction Il est certain que la question fonci re et de fa on tout aussi importante la D lib rations 24 octobre 2005 Thomas Smith conseiller et agent de d veloppement conomique de la Premi re nation des Tlowitsis D lib rations 24 octobre 2005 Bob Inkpen gestionnaire du d veloppement conomique de la bande Premi re nation de Tsekani ee D lib rations 8 juin 2005 Bill Williams chef Premi re nation Squamish Forum des politiques publiques Gordon Shanks Economic Development in First Nations An Overview of Current Issues p 14 janvier 2005 La publication est disponible en ligne http www ppforum ca common assets publications fr economic_development_first_nations pdf 35 clart au sujet du r gime foncier de l enregistrement et de la gestion des terres sont des l ments essentiels si on veut am
125. ge mis sur pied en 2002 et h berg par la F d ration des contribuables canadiens a r clam plusieurs reprises l abolition de la Loi sur les Indiens l abolition de l actuel r seau de r serves pour les Autochtones et l affirmation des droits de propri t du particulier Certes le Comit reconna t comme il l a d j signal que des r formes s imposent dans la Loi sur les Indiens et certains l ments du r seau de r serves mais il rejette ces propositions Convaincu que le systeme de Native American Reservations condamnait les Indiens a la pauvret et la d pendance le gouvernement am ricain a adopt le General Allotment Act de 1887 Dawes Act Les suites du Dawes Act et la privatisation des terres indiennes qui est venue ensuite ont t selon la plupart des observateurs un drame pour de nombreux Am ricains autochtones La politique d attribution des terres n a pas permis d atteindre son objectif clairement nonc soit l autarcie des Am ricains autochtones et elle les a galement laiss s appauvris et d truits culturellement M me ceux qui ont lanc les avertissements les plus s v res n ont pu pr dire quel point les cons quences du Dawes Act seraient catastrophiques pour la plupart des Am ricains autochtones Loin d en faire des agriculteurs autonomes il a d truit les principales assises de leur culture la propri t collective La plupart ont perdu non seulement le
126. ins ont recens plusieurs facteurs qui entravent le d veloppement conomique et commercial des collectivit s Ils ont souvent voqu entre autres l absence d infrastructure la difficult d acc der au capital les besoins de renforcement des capacit s la distance des march s et la population r duite Le Comit admet que s il existe des obstacles communs il y a aussi d importantes diff rences d une r gion et d une personne l autre N anmoins faisant fond sur les t moignages entendus le Comit identifie sept principaux obstacles au d veloppement conomique Acc s au capital L acc s au capital a t et demeure un probl me fondamental pour beaucoup de collectivit s et de particuliers autochtones qui cherchent d marrer agrandir ou acqu rir une nouvelle entreprise En outre parce que les options financi res sont souvent limit es elles sont incapables d investir dans des am liorations d infrastructure ou de 14 D lib rations 27 octobre 2005 Larry Hutchinson agent principal d administration Nation crie de Little Red River 3 D lib rations 22 novembre 2005 Allan Luby pr sident Tourisme autochtone Canada 16 D lib rations 25 octobre 2005 Art Sterritt directeur ex cutif Premi res nations de la zone c ti re 17 D lib rations 31 mai 2006 chef Jason Goodstriker chef r gional de I Alberta Assembl e des Premi res nations participer des projets d
127. ire de six entreprises qu elle g re et le total de ses revenus conomiques se chiffre environ 24 millions de dollars Il y a quinze ans 80 pour 100 des Cowichans aptes au travail taient en ch mage Aujourd hui gr ce aux efforts de la soci t de d veloppement et au leadership des tribus des Cowichans plus de 600 emplois ont t cr s Kitsaki Management Limited Partnership bande de Lac La Ronge Sask Au d but de 1980 le conseil de bande de Lac La Ronge s est r uni pour discuter de l avenir de sa collectivit Les membres du conseil se sont rendu compte que leur d pendance du gouvernement f d ral d truisait leur soci t et leur conomie Ils se devaient de cr er des entreprises qui offriraient des possibilit s d emploi aux membres des Premi res nations Mais ils n avaient que des ressources limit es et aucun moyen d avoir acc s des capitaux de placement ou d emprunt Dans un geste audacieux ils ont form la Kitsaki Development Corporation appel e maintenant Kitsaki Management Limited Partnership une entit commerciale qui peut contracter des emprunts sur garantie comme toute entreprise commerciale l ext rieur de la r serve Ils ont engag un gestionnaire et un comptable n appartenant pas aux Premi res nations pour les aider exploiter la soci t Vingt cinq ans plus tard la soci t Kitsaki est devenue l un des meilleurs exemples de d veloppement conomique communautaire
128. ire du ministre l gard des d cisions de gestion des terres l int rieur des r serves Plus express ment les dispositions de la Loi sur les Indiens relativement aux terres cessent de s appliquer aux collectivit s signataires qui adoptent un code foncier conform ment la LGTPN La Loi sur la gestion des terres des premi res nations accomplit deux choses importantes d abord elle reconna t l autonomie des Premi res nations participantes pour ce qui est de r gir et de g rer leurs propres terres d une fa on conforme leurs objectifs de d veloppement conomique Deuxi mement elle fait dispara tre les retards bureaucratiques indissociables de la n cessit de faire approuver les baux par le ministre Le chef Robert Louie a expliqu au Comit Les collectivit s qui n ont pas le pouvoir de g rer leurs terres jouissent de beaucoup moins de possibilit s de croissance Le chef Bear de la Premi re nation Whitecap Dakota a pr cis que la LGTPN avait t essentielle la r ussite de sa collectivit et de ses membres d D lib rations 8 juin 2005 Commission des terres des Premi res nations 7a D lib rations 26 octobre 2005 Robert Louie chef Premi re nation de Westbank 37 Caisse populaire de Kahnawake solutions communautaires en mati re de cr dit Cr ation 1987 Parrain Conseil mohawk de Kahnawake d partement de d veloppement conomique Motif du parrainage
129. k Man 1 1 1 1 7 1 9 2 4 3 7 4 4 5 3 13 5 13 6 En 2001 environ 60 la population indienne inscrite vivait dans une r serve Selon les projections d mographiques la population vivant l int rieur de r serves pourrait augmenter consid rablement dans les ann es venir si l hypoth se l gard de la migration arriv es nettes dans les r serves se v rifie D apr s des donn es minist rielles La proportion d Indiens inscrits habitant dans les r serves pourrait augmenter et passer d environ 60 en 2001 75 en 2021 En revanche la proportion d Indiens inscrits habitant en dehors des r serves ainsi que les taux de croissance annuelle quinquennaux correspondants pourraient baisser pendant cette m me p riode Selon Statistique Canada pr s des trois quarts 72 des Autochtones Premi res nations M tis et Inuits vivent hors r serve 51 dans des r gions urbaines et 29 dans des r gions m tropolitaines de recensement RMR Si l on observe un faible d placement de population des r gions rurales vers les r gions urbaines aucun secteur de r sidence ne pr sente une baisse de population en termes absolus Les M tis vivent 68 dans les r gions urbaines Winnipeg Edmonton Vancouver Calgary et Saskatoon comptant ensemble 29 de ce groupe Quatre des cinq collectivit s qui affichent les plus fortes populations inuites Iqaluit Arviat Rankin
130. l Ontario au Manitoba et en Saskatchewan il a aussi men des missions d enqu te Halifax aupr s de la Premi re nation de Millbrook en Nouvelle cosse la r serve Mohawk de Kahnawake au Qu bec et aupr s de la bande indienne de Lac La Ronge dans le Nord de la Saskatchewan Il a aussi entendu des repr sentants autochtones et du secteur industriel dans les Territoires du Nord Ouest Les peuples autochtones du pays portent un poids historique norme La plupart d entre eux ont v cu d activit s de subsistance ax es sur la chasse la p che et le trappage Ils ne connaissaient gu re la culture commerciale europ enne et les efforts d ploy s pour les faire participer l conomie dominante taient souvent mal inspir s et destructifs Rel gu s de petites parcelles de terres improductives et isol s des principaux courants conomiques 1ls ont t incapables de maintenir leurs propres syst mes conomiques ou de participer au syst me post colonial si ce n est de fa on marginale Il en est r sult un cart conomique important entre eux et la population canadienne en g n ral cart qui continue d exister Malgr les efforts consid rables des gouvernements successifs pour am liorer les conditions conomiques et sociales des peuples autochtones la quasi totalit des indicateurs conomiques et sociaux montre que nombre d entre eux ont un niveau de vie en de de celui du reste de la population
131. la concr tisation de la promesse du d veloppement conomique peut demeurer lointaine Tout au long de l tude des membres du Comit comme le s nateur Aur lien Gill n ont cess de r clamer que le Comit accorde une attention accrue et une plus grande priorit des questions plus pressantes qui touchent les peuples autochtones Les conditions d plorables et les d fis qui se posent dans un certain nombre de collectivit s autochtones du pays comme chez les Kasheshewan ou les Pikangikum ont un caract re urgent et n cessitent une attention imm diate L accent mis dans le rapport sur le d veloppement conomique ne devrait pas rel guer dans l ombre ces dossiers importants Toutefois afin d am liorer leur situation sur le plan social il est essentiel que les peuples autochtones partagent la prosp rit et la richesse conomique du pays Les deux aspects sont inextricablement li s Qui plus est une d pendance continue l gard des transferts gouvernementaux et la marginalisation conomique sont inacceptables pour les peuples autochtones Ils veulent un coup de main ont ils dit et non la charit Le Comit reconna t la volont commune des peuples autochtones de reconstruire et d difier leurs conomies Dans le pr sent rapport nous mettons de l avant des propositions concr tes s appuyant sur les t moignages entendus qui si elles sont mises en uvre avec application et s rieux par le gouverneme
132. la Premi re nation des Tlowitsis a voqu l exasp ration que ces processus suscitent dans un grand nombre de Premi res nations Canada Rapport de la Commission royale sur les peuples autochtones vol 2 ch 5 p 913 1996 Loi sur les Indiens LRC 1985 c I 5 par 89 1 D lib rations 24 octobre 2005 Emma Palmantier vice pr sidente Soci t du d veloppement autochtone de Burns Lake et chef de la nation du Lac Babine 34 Notre Premi re nation aimerait que la Loi sur les Indiens soit modifi e afin que les Premi res nations jouissent d une souplesse accrue leur permettant de donner suite leurs id es et de faire ce qu ils veulent sur la r serve au lieu d avoir subir le long processus de cession en ce qui concerne les baux principaux Cela prend deux ans partir du moment o on labore une proposition un projet d entreprise il faut pr voir trois ou quatre ans Il faut deux ou trois ans avant de se rendre au point o on peut n gocier ou parler d ventuels partenaires de coentreprises en vue d un projet Ce serait beaucoup mieux si nous n avions pas subir le processus au cours duquel on demande un bureaucrate du minist re l autorisation de faire ceci ou cela Des t moins ont dit au Comit que parce que le minist re tardait approuver la location de terres des r serves des fins commerciales ils perdaient de l argent et des occasions d affaires L
133. le que la moiti des deux premiers millions de dollars en redevance la Couronne doivent tre vers s Fiducie du Nunavut Au del de ce montant 5 p 100 seront vers s Des fonctionnaires du minist re des Affaires indiennes et du Nord canadien ont aussi fait des commentaires sur les avantages en mati re de cr ation d emplois et de d veloppement des affaires rattach s aux accords sur les revendications territoriales Les ententes sur les r percussions et les avantages et les accords socio conomiques connexes sont les deux principaux facteurs de 108 V rificatrice g n rale du Canada Affaires indiennes et du Nord Canada Transfert des responsabilit s J d rales la population du Nord chapitre 8 2003 Ce rapport est disponible en ligne http www oag bvg gc ca domino rapports nsf html 20031108cf html D lib rations 28 novembre 2006 Brad Hickes directeur int rimaire D veloppement des affaires conomiques Nunavut Tunngavik Inc 47 l accroissement des opportunit s d emploi et d affaires des Autochtones MER ie 7110 particuli rement dans le secteur minier Des t moins ont aussi fait ressortir l importance des accords en mati re de partage des recettes de l exploitation des ressources Le Rapport de la Commission royale sur les peuples autochtones a indiqu que de tels accords sont essentiels pour assurer un acc s accru aux ressources requises pour redresser les conditions d exclusion
134. les autochtones la quasi totalit des indicateurs conomiques et sociaux montre que nombre d entre eux ont un niveau de vie en de de celui du reste de la population canadienne Les dirigeants autochtones nous ont indiqu que les taux de ch mage lev s les faibles revenus et la forte d pendance l gard des transferts f d raux n taient plus viables Rejetant le statu quo les peuples autochtones souhaitent r clament et attendent un changement Les d marches pass es et actuelles visant l am lioration du bien tre conomique et social des peuples autochtones n ont pas connu norm ment de succ s Pour beaucoup l accent presque exclusif mis par le gouvernement f d ral sur les d penses et les programmes sociaux est mal inspir De plus en plus les Autochtones consid rent que le d veloppement conomique rev t une importance fondamentale dans la red finition de leurs conditions sociales et ils demandent qu on y accorde une priorit beaucoup plus grande Afin de r soudre les probl mes sociaux existants le Comit juge essentiel d aider les collectivit s autochtones construire leurs conomies et tirer parti des d bouch s conomiques Pour de nombreux peuples et collectivit s le d veloppement conomique est tout aussi essentiel au processus d dification de la nation l ind pendance et l autonomie Toutefois les efforts fragmentaires des gouvernements et les investissements sp
135. les des Premi res nations Robert Louie pr sident chef de la Premi re Nation Westbank Bill Williams chef de la Premi re nation Squamish Barry Seymour ancien chef de la Premi re nation Lheidli T enneh 8 juin 2005 Khowutzun Development Corporation Brennan Gohn directrice des communications 25 octobre 2005 a Vancouver Ktunaxa Nation Council Sophie Pierre chef de la bande indienne St Mary s 26 octobre 2005 a Kelowna Liliget Feast House Dolly Watts propri taire 25 octobre 2005 a Vancouver Larry Hutchinson agent principal Little Red River Cree d administration 27 octobre 2005 x Nation Patrick Cleary Tsuu T ina conseiller principal en recherche Karen Collins ministre du d veloppement M tis Nation of economique 97 octobre 2005 Alberta John Parkins conseiller Tsuu T ina en mati re de d veloppement conomique M tis Nation British Keith Henry directeur 25 octobre 2005 x Columbia g n ral Vancouver M tis Settlements Alden Armstrong 27 octobre 2005 General Council pr sident Tsuu T ina Ron Stonier agent de Nakoda Wesley First APE Dement 28 octobre 2005 Nation ee Lee Tsuu T ina Trent Fox responsable de programme 4 Nations Gitxsan House of Nii Kyap Kwadacha First Nation x Takla First Nation Tsay Keh Dene First Nation Nelson Leeson pr si
136. les gouvernements provinciaux et territoriaux des fonds r gionaux de d veloppement conomique des Autochtones que ces fonds comprennent la cr ation d entreprises l ducation et la formation et qu ils ciblent les personnes des Premi res nations les Inuits et les M tis Que le gouvernement du Canada avec l troite collaboration des organisations des Premi res nations des M tis et des Inuits labore une nouvelle strat gie de d veloppement conomique des Autochtones qui respecte les diff rences r gionales et identitaires et pouse une approche int gr e intersectorielle long terme au lieu de l approche actuelle reposant sur des projets de courte dur e Que le gouvernement du Canada avec l troite collaboration des organisations des Premi res nations des M tis et des Inuits tablisse un organisme autonome de d veloppement conomique ind pendant des minist res et des organismes centraux pour offrir les programmes de d veloppement conomique des Autochtones et appliquer la nouvelle strat gie de d veloppement conomique des Autochtones Mesure recommand e Qu a titre de mesure provisoire le gouvernement du Canada r tablisse imm diatement les montants dont avaient t amput s les programmes du minist re des Affaires indiennes et du Nord canadien au titre de la participation au d veloppement conomique Mesure recommand e Que le gouvernement du Canada r affirme son engagement enve
137. les gouvernements reconnaissent que les revendications territoriales non r gl es et l incertitude li e aux terres et aux ressources qui s ensuit ont un co t conomique direct non seulement pour les peuples autochtones mais pour les Canadiens en g n ral 51 52 PARTIE V D VELOPPEMENT INSTITUTIONNEL GOUVERNANCE Je veux que nos peuples puissent tre en mesure de cr er leurs propres institutions et de b tir leur propre conomie pour que nous n ayons pas nous adresser chapeau bas quiconque C T Manny Jules Porte parole Initiative sur les institutions fiscales des Premi res nations Les institutions ne sont pas seulement des difices en briques et en mortier Elles incarnent les d cisions prises et tablies par une soci t Les institutions comme ont soulign les auteurs du Projet Harvard sur le d veloppement conomique des Indiens am ricains ont de V importance Des institutions stables et efficaces fournissent les l ments essentiels n cessaires au d veloppement conomique et aux entreprises individuelles la pr visibilit les pratiques habituelles les normes comportementales thiques les ressources intellectuelles et financi res et surtout la confiance Le terme institution est appliqu couramment aux coutumes et modes de comportement importants pour une soci t ainsi qu aux organisations du gouvernement et de la fonction publique Il y a les institutions officielles par
138. liorer l efficacit conomique dans les collectivit s des Premi res nations et attirer les investissements Les t moins ont expliqu au Comit que par suite de ces restrictions parmi d autres le co t des affaires dans les r serves pouvait tre jusqu six fois plus lev qu l ext rieur des r serves conclusion confirm e par une tude de Fiscal Realities Economists dont voici le constat le manque d occasions dans les r serves d coule du syst me impos de gouvernance des Premi res nations qui a gonfl artificiellement le co t des affaires bien au del de ce qu on observe en dehors des r serves Par cons quent m me les r serves favorablement situ es ont une faible pr sence dans le monde des affaires et les investissements possibles sont plut t achemin s vers des territoires voisins m me lorsque ces derniers sont moins favorablement situ s Traduction De nombreux t moins des Premi res nations qui ont comparu devant le Comit ont r clam un dialogue ou un processus national pour s attaquer aux restrictions actuelles de la Loi sur les Indiens qui entravent le d veloppement M Judy Whiteduck de 1 Assembl e des Premi res nations a eu la r flexion suivante Nous n avons jamais eu de dialogue avec toutes les parties concern es au sujet de cette partie de la Loi sur les Indiens C est une question tr s importante Il faut que cela devienne une priorit car en
139. llson de la Premi re nation de West Moberly pendant que le Canada se d veloppait graduellement pour devenir l un des pays les plus riches du monde les Canadiens autochtones taient d lib r ment tenus l cart L ensemble du syst me l ensemble de la structure est con u de cette fa on On nous a rassembl et plac dans des r serves mis de c t et on nous a dit qu on prendrait soin de nous Pour une raison ou pour une autre nos membres notre peuple nos a n s ont cru cela Ils se sont content s de regarder les choses arriver L exploitation grande chelle de nos territoires n a procur aucun d bouch aux Premi res nations Les programmes sociaux et l approche strat gique g n rale du gouvernement f d ral l gard des Premi res nations des Inuits et des M tis n ont gu re r ussi sortir ces groupes de la pauvret et leur viter l exclusion sociale Alors que la population autochtone cro t rapidement et que le gouvernement f d ral tarde modifier son approche les dirigeants autochtones reconnaissent de plus en plus la n cessit de concr tiser les possibilit s qui s offrent afin d am liorer la situation socio conomique de leurs collectivit s Clarence Louie chef de la bande indienne d Osoyoos a indiqu au Comit que les dirigeants des Premi res nations taient depuis longtemps conscients de l importance du d veloppement conomique J ai ici des citatio
140. ls ont remarqu que les diff rences entre les r gions taient importantes et devaient tre prises en consid ration dans toute nouvelle strat gie Ainsi les membres des Premi res nations qui habitent dans les r serves sont aux prises avec des difficult s particuli res cause des obstacles d ordre r glementaire et l gislatif suscit s par la Loi sur les Indiens et ils ont des probl mes sur le plan de la capacit de gouvernance Les Inuits qui vivent dans le Grand Nord ont comme particularit d normes d ficits sur le plan des infrastructures l isolement par rapport aux conomies principales des frais de transport plus lev s et d importants besoins sur le plan des capacit s Les M tis ont des difficult s propres faire reconnaitre leurs droits obtenir une base territoriale et mener leurs activit s l int rieur d conomies non autochtones Le Comit a entendu de nombreux t moignages selon lesquels l approche actuelle du d veloppement conomique des Autochtones est fragment e et incapable de r pondre correctement aux besoins conomiques des collectivit s autochtones et de leurs membres Plusieurs t moins ont parl de la n cessit que les gouvernements consentent des investissements tant long terme que significatifs dans les programmes de d veloppement conomique ce comme compl ment des r formes et mesures propres attirer des investissements commerciaux et des possibilit s de d veloppeme
141. lturelles A De m me dans son t moignage devant le Comit Tom Morris a dit que par leur appui Wasaya Airlines les membres de la collectivit faisaient fructifier au sein de leur propre entreprise D autre part cela permet aux actionnaires autochtones ainsi qu aux participants de b n ficier de services a riens essentiels la survie de collectivit s isol es et loign es du Nord La question de la l gitimit ou de la concordance culturelle selon l expression des auteurs du projet Harvard sur le d veloppement des Indiens d Am rique est consid r e comme un indicateur cl du degr de r ussite conomique des collectivit s M me si les commentaires de ces analystes visaient en particulier les institutions de gouvernance nous pouvons dire sans crainte de nous tromper que les pratiques de d veloppement conomique ne faisant pas cho aux valeurs et la culture des collectivit s autochtones risquent fort de ne pas tre appuy es ni par cons quent viables Reconna tre ses points forts On parvient souvent au succ s en misant sur ses atouts Autrement dit savoir reconna tre ses points forts ou devenir excellent dans ce que l on fait L utilisation strat gique des ressources disponibles a t un facteur crucial dans la r ussite conomique d entreprises et de collectivit s autochtones Dans son t moignage devant le Comit le chef Darcy Bear de la Premi re nation des Whitecap Dakota
142. lusieurs secteurs de l conomie et poss de diff rentes entreprises rentables Cette vision de l avenir a t transmise la g n ration pr sente Le chef actuel Tammy Cook Searson vient de rendre 21 D lib rations 26 septembre 2006 chef Helen Ben Conseil tribal de Meadow Lake D lib rations 24 novembre 2004 C T Manny Jules porte parole Initiative pour la cr ation d institutions financi res des Premi res nations 10 possible l accession la propri t ce qui met la disposition des membres de la bande la valeur nette de leurs maisons l une des principales sources de cr ation de richesses Comprendre les r les compl mentaires de la politique et du commerce Le chef Willson de la Premi re nation de West Moberly en Colombie Britannique a d clar au Comit Nous nous concentrons sur les affaires Nous essayons de ne pas m ler la politique nos activit s d affaires La politique c est le meilleur moyen de ruiner quelque chose Les t moins ayant connu le succ s conomique ont tour tour mentionn qu un des facteurs ayant contribu ce succ s tait la s paration de la politique et des activit s commerciales courantes de la collectivit La gestion de ces derni res doit tre laiss e des dirigeants d entreprises et d autres professionnels comp tents Tom Morris pr sident directeur g n ral de Wasaya Airways a indiqu comment les Principes et lign
143. mboursement du pr t l heure actuelle la majorit des pr ts hypoth caires consentis Kahnawake sont mis par la Caisse populaire de l endroit Aujourd hui La Caisse populaire de Kahnawake est l une des plus importantes au Qu bec car le montant des d p ts qui y sont d tenus d passe les 100 millions de dollars Elle a d pass sont r le d interm diaire financier et offre une large gamme services et de produits financiers La Loi sur la gestion des terres des premi res nations pr voit un processus qui fonctionne et en vertu duquel vous pouvez offrir des droits de tenure bail commercial long terme Vous pouvez galement consentir des tenures bail de 99 ans de telle sorte que les membres puissent d tenir en propri t priv e leurs propres habitations et c est ce qui se fait l heure actuelle Les membres de la collectivit peuvent 38 aller la banque et obtenir leur propre hypoth que et construire leur propre maison Ce sera pour eux un actif car ils pourront vendre leur bien sur le march libre La terre continuera d appartenir la r serve collectivement tant donn qu il y aura un bail de 99 ans Ce n est pas diff rent des parcs nationaux l int rieur desquels l on consent je pense des baux de 49 ans pour des chalets L application de la Loi sur la gestion des terres des premi res nations un plus grand nombre de Premi res nations et un financemen
144. ment f d ral notamment les activit s de d veloppement dans les territoires traditionnels des peuples autochtones et formule donc la recommandation suivante Mesure recommand e Que le gouvernement du Canada en collaboration avec les organismes et les collectivit s autochtones labore et mette en uvre un cadre national de consultation et d accommodement pour les Autochtones compatible avec les d cisions rendues par la Cour supr me du Canada et que ce cadre comporte des tapes visant s assurer que des ententes en mati re de partage des recettes de l exploitation des ressources sont n goci es avec les groupes autochtones concern s dans les cas o des approbations f d rales sont sollicit es pour des projets de d veloppement des ressources Capacit de g rer les terres et les ressources La marginalisation continue des peuples et des collectivit s autochtones sur les plans social et conomique donne penser que les approches actuelles pour faire face ces questions n ont pas port fruit Il ne fait aucun doute que l acc s aux terres et aux ressources est essentiel pour r duire ces in galit s Les changements r cents entra nent des occasions importantes cet gard y compris les suivantes e Les d cisions de la Cour supr me du Canada reconnaissant les droits des peuples autochtones sur les ressources naturelles dans leurs territoires traditionnels e La cr ation de comit s de cogestion de
145. ment min e La difficult laquelle sont confront es les entreprises priv es qui veulent obtenir un financement par des pr ts aupr s des sources bancaires traditionnelles a t soulign e par plusieurs t moins M Jack Blacksmith de l Administration r gionale crie a mentionn ceci au Comit Bien des entreprises se battent pour obtenir le financement n cessaire aupr s des banques Les banques ne sont pas tr s ouvertes notre gard parce qu elles ne feront rien avant que l argent qu elles nous pr tent soit pleinement garanti D autres ont fait la remarque suivante Toutes les banques ont des d partements autochtones et toutes veulent faire des affaires avec des entreprises autochtones mais elles veulent le faire sur la base des mod les qu elles ont cr pour le monde des blancs et 2 LUN 120 qui ne sont pas r ellement adapt s nos besoins Le Comit estime que la mise sur pied de nouvelles institutions cibl es dans le march en vue de cr er des structures stables articul es autour de rapports conomiques et de combler les carts dans l infrastructure conomique entra n s par les institutions destin es la population en g n ral est indispensable pour favoriser la prosp rit conomique et financi re des Canadiens autochtones Plusieurs t moins y compris la v rificatrice g n rale du Canada nous ont dit que le renforcement des arrangements institution
146. ment se produire au fur et mesure que les collectivit s volueraient vers une autonomie politique et une autosuffisance conomique accrues D lib rations 26 octobre 2005 chef Clarence Louie bande indienne d Osoyoos D veloppement conomique autochtone avantages pour le Canada L autre chose qui selon moi est souvent mal comprise et que nous ne d crivons pas tr s bien c est qu il faut s arr ter et dire que le d veloppement conomique autochtone n est pas bon uniquement pour les Premi res nations ou les Autochtones Ce d veloppement apporte une contribution importante aux conomies r gionales et au Canada dans son ensemble Je peux vous dire que l activit conomique sur le territoire de la nation Squamish g n re au moins 1 milliard de dollars par ann e dans l conomie r gionale Cela augmentera de mani re importante au cours des 10 prochaines ann es Nous estimons ce chiffre en utilisant un multiplicateur raisonnable ainsi que les ventes annuelles provenant des activit s commerciales et de d tail sur nos terres Cela cr e beaucoup d emplois pour les r sidents de notre territoire traditionnel et produit des recettes fiscales importantes pour tous les paliers de gouvernement La nation Squamish n est pas unique Il y a beaucoup d autres Premi res nations qui n attendent que l occasion de faire des affaires alors investir des ressources dans le d veloppement conomique autocht
147. millions de dollars et le profit apr s imp t de 3 67 millions de dollars En 2002 les b n fices ont t gagn s gr ce des recettes de 204 millions de dollars En 2001 les recettes s tablissaient 184 millions de dollars En r alisant ses profits en 2002 le ICG a vers pr s de 15 1 millions de dollars aux Inuvialuits aux groupes et aux collectivit s inuvialuits dont au moins 5 millions de dollars ont t vers s des particuliers et des collectivit s des fins non commerciales c d sociales Il s agit d une augmentation consid rable par rapport aux sommes d j imposantes vers es de 14 7 millions de dollars en 2001 et de 11 6 millions de dollars en 2000 Dans le cas des Inuvialuits un r glement quitable en mati re de revendications territoriales a fourni les capitaux n cessaires pour l entrepreneuriat et le d veloppement des entreprises et a contribu la reconstruction de la nation inuvialuit en pr servant la culture l identit et les valeurs des Inuvialuits au sein d une soci t nordique en volution Contribution du Inuvialuit Corporate Group aux collectivit s et aux particuliers 2002 2001 2000 Salaires et traitements 10 925 783 9 513 631 9000 000 Honoraires 627 783 556 676 577 000 Aide financi re aux tudiants 307 858 282 794 197 000 Paiements aux a n s 456 500 454 000 368 000 Dividendes aux b n ficiaires 1312800 2702007 568 000 Soci t s c
148. min en tant que tel uniquement il est li l ducation et la formation ainsi qu la participation au march du travail et son d veloppement Il est clair qu une approche multidisciplinaire int gr e et coordonn e est n ces saire la lumi re des t moignages que le Comit a recueillis et de la litt rature g n rale portant sur la question on peut dire que la nouvelle strat gie de d veloppement conomique ne doit pas tre envisag e part et qu elle doit mettre l accent sur les conditions du d veloppement Elle doit ob ir une approche coordonn e et int gr e de l ensemble des secteurs tissant des liens entre l ducation le perfectionnement des comp tences le d veloppement des infrastructures la capacit des institutions et de la gouvernance les immobilisations et l acc s aux terres et aux ressources Si on veut atteindre cet objectif il faut que tous les ordres de gouvernement les organisations autochtones et le secteur priv travaillent de concert Le Comit se rallie sans r serve opinion de la Commission royale sur les peuples autochtones Le d veloppement conomique de n importe quelle communaut ou nation est un processus continu d ailleurs difficile et complexe qu il est possible de soutenir mais galement de contrecarrer Il ne peut pas tre livr tout pr t par Ottawa ou les capitales provinciales ou territoriales Les principaux participants s
149. miques De fait des t moins ont dit au Comit qu il se produit dans de nombreuses collectivit s autochtones du pays une volution culturelle vers l int gration conomique Conscient du fait que les d bouch s conomiques au sein de leurs propres collectivit s sont limit s un nombre croissant d Autochtones vont chercher en dehors de leur propre territoire de nouvelles options de d veloppement conomique souvent en partenariat avec le secteur priv Les dirigeants autochtones ont fait valoir au Comit qu ils souhaitent une participation r elle l conomie dynamique du Canada Jason Goodstriker chef r gional de I Alberta Assembl e des Premi res nations a offert le commentaire suivant Mes chefs ont dit que nous voulions davantage que transporter les scies m caniques couper les piquets et les planter Nous voulons tre la t te des puits de forage et nous voulons tre propri taires de ces puits La tribu des Blood de I Alberta a transform ce v u en une r alit et participe directement l extraction de ressources c est dire au forage pour extraire du p trole et du gaz sur leurs terres Cette approche pragmatique du d veloppement conomique d coule en partie de la reconnaissance du fait que le d veloppement conomique est un l ment critique de la construction d une nation Jim Angus chef h r ditaire de la nation des Gitxsan a dit au Comit que pour difier une colle
150. n du First Nations Land Advisory Board de l Assembl e des Premi res Nations et d autres organisations int ress es des Premi res nations labore un syst me national d enregistrement des terres des Premi res nations PARTIE IV ASSURER L ACCES AUX TERRES ET AUX RESSOURCES Mesure recommand e Que le gouvernement du Canada en collaboration avec les organismes et les collectivit s autochtones labore et mette en uvre un cadre national de consultation et d accommodement pour les Autochtones compatible avec les d cisions rendues par la Cour supr me du Canada et que ce cadre comporte des tapes visant s assurer que des ententes en mati re de partage des recettes de l exploitation des ressources sont n goci es avec les groupes autochtones concern s dans les cas o des approbations f d rales sont sollicit es pour des projets de d veloppement des ressources Mesure recommand e Que le gouvernement du Canada labore des programmes cibl s pour appuyer la capacit de gestion des terres et des ressources naturelles des collectivit s autochtones y compris la cr ation ventuelle d un organisme autochtone de gestion des terres et des ressources PARTIE V DEVELOPPEMENT INSTITUTIONNEL GOUVERNANCE Mesure recommand e Que le gouvernement du Canada en collaboration avec Association nationale des soci t s autochtones de financement prenne des mesures imm diates pour rem dier au manque de
151. nadienne Il est peu probable que les programmes gouvernementaux nous permettent d am liorer notre qualit de vie et de d velopper une v ritable conomie Les gouvernements fournissent le capital de d part mais le v ritable moteur de d veloppement provient des partenariats que les Premi res nations tablissent avec le secteur priv Le grand chef adjoint Terry Waboose a ajout Je crois que les partenariats qu il s agisse d hydro lectricit d exploitation mini re de sylviculture ou de tourisme sont essentiels a notre prosp rit conomique En fait l une de nos collectivit s la Premi re nation d Attawapiskat sur la c te de la baie James s est engag e dans le projet Victor de la soci t De Beers La mine est en construction et ouvrira tr s bient t De vastes tendues de for ts n ont pas encore t allou es aux importantes entreprises foresti res Alors la participation des Bee A 185 Premi res nations est susceptible de s accro tre dans ce secteur Les partenariats avec l industrie fond s sur la reconnaissance des droits ancestraux et le respect des institutions et coutumes autochtones peuvent jouer un r le important pour aider les collectivit s autochtones surmonter les obstacles leur participation l conomie dans des domaines nouveaux Les ententes sur les r percussions et les avantages souvent associ es aux projets du secteur des resso
152. nations touch es prenne les mesures voulues pour tendre le champ d application de la Loi sur la gestion des terres des premi res nations d autres Premi res nations et qu il veille ce que les Premi res nations signataires aux fins de l application de la Loi b n ficient d un financement ad quat Que le gouvernement du Canada avec la collaboration du First Nations Land Advisory Board de l Assembl e des Premi res Nations et d autres organisations int ress es des Premi res nations labore un syst me national d enregistrement des terres des Premi res nations Conclusion la privatisation des terres des r serves est elle une solution Nous devons nous battre sans rel che jusqu ce que tous les Indiens soient des citoyens autonomes des Etats Unis Le s nateur Henry L Dawes D lib rations 26 septembre 2006 Darcy Bear chef Premi re nation Whitecap Dakota D lib rations 8 juin 2005 Robert Louie pr sident First Nations Land Advisory Board et chef de la Premi re nation de Westbank 39 Des organisations comme la F d ration des contribuables canadiens et d autres observateurs tel M Tom Flanagan ont soutenu que c tait le r gime des r serves lui m me qui limitait le potentiel de croissance conomique et des moments divers ils ont propos des mesures plus radicales pour faire dispara tre les injustices qui existent actuellement Le Centre for Aboriginal Policy Chan
153. nels structures organisationnelles r gles pratiques et proc dures dans les collectivit s autochtones est essentiel pour assurer leur d veloppement conomique durable Lors de son t moignage Guy Lonechild chef int rimaire de la F d ration des nations indiennes de la Saskatchewan a observ que Le d veloppement institutionnel est primordial et d terminera la prosp rit conomique d ensemble et celle des Premi res nations en particulier et va se r percuter sur les conditions de vie tant dans les r serves qu en dehors 1 D lib rations 28 novembre 2006 Jack Blacksmith pr sident Cree Regional Economic Enterprises Co 12 D lib rations 26 septembre 2006 Matthew Sherry conseiller en d veloppement conomique Conseil tribal de Saskatoon 21 D lib rations 26 septembre 2006 Guy Lonechild chef int rimaire F d ration des nations indiennes de la Saskatchewan 54 Au dire du professeur Fred Wein de l Universit Dalhousie essayer de faire du d veloppement conomique sans avoir une base institutionnelle appropri e fait preuve d un manque de pr voyance Pour r ussir le d veloppement conomique vous devez aller au del des limites troites des consid rations conomiques par exemple s il y a suffisamment de capital disponible ou s il y a suffisamment d appuis pour les petites entreprises et ainsi de suite Vous devez tenir compte de la question plus large du d veloppement institu
154. nnaissances et d autres initiatives de renforcement des capacit s Bien qu il porte fruit le Programme forestier des Premi res nations un petit programme quinquennal dont le budget annuel est de cinq millions de dollars pour tout le pays n est pas con u pour r pondre nombre des besoins des Premi res nations en termes de capacit s comme la recherche foresti re et la formation ax e sur les initiatives technologiques dans le secteur Au dire de M Bombay L appui institutionnel la foresterie autochtone sur le plan de l laboration des politiques des structures et de la recherche est absolument inad quat Bien que la port e du Programme forestier des Premi res nations soit limit e le Comit n est pas au courant de l existence de programmes comparables dans d autres secteurs de l exploitation des ressources naturelles y compris l exploitation mini re un secteur qui offre de nombreux d bouch s pour le d veloppement conomique des Autochtones Compte tenu de l importance de l conomie ax e sur les ressources naturelles pour une majorit de collectivit s autochtones nombre d entre elles situ es proximit de ces ressources le Comit est alarm de constater que la capacit institutionnelle visant aider 1 D lib rations 31 mai 2006 Harry Bombay directeur des initiatives strat giques Association nationale de foresterie autochtone 57 les Autochtones b n
155. nnis a pr sent un point de vue semblable auquel le Comit se rallie sans r serve l occasion offerte aux Premi res nations pour qu elles participent l conomie canadienne en vaut la peine Il est important que les gouvernements soient pr ts prendre ce risque C est comme pour toute entreprise Vous vous engagez en prenant un risque Je crois que les gouvernements doivent s engager et tre pr ts prendre ce risque si nous voulons voir des r ussites et des progr s dans l conomie canadienne surtout en ce qui concerne les Premi res nations Dans cette optique la promotion du d veloppement conomique l int rieur comme l ext rieur des r serves devrait tre au premier rang des priorit s du gouvernement Il est donc regrettable que le minist re des Affaires indiennes et du Nord canadien continue de consid rer comme discr tionnaires les programmes de d veloppement conomique et assujettisse p riodiquement ces programmes des compressions dans le cadre des examens des d penses la lumi re de cette observation et des t moignages qu il a entendus le Comit formule donc la recommandation suivante si D lib rations 6 d cembre 2006 Andrew Popko vice pr sident des relations avec les Autochtones de la Soci t EnCana D lib rations 25 octobre 2005 Robert Dennis chef Premi re nation Huu ay aht 30 Mesure recommand e Qu a titre de mesure provisoire le gou
156. nous permet de redonner la collectivit et de favoriser le d veloppement conomique est certes imputable la SAEA N anmoins un certain nombre de probl mes importants ont t relev s dans la SAEA et signal s dans la presse au cours des derni res ann es par exemple de faibles r gles r gissant les coentreprises et les partenariats qui permettent toutes fins utiles aux personnes ou entreprises autochtones de n apporter rien d autre que leur identit dans l affaire cause de ces probl mes il se peut que des march s r serv s soient d croch s par des entreprises qui n ont qu une composante autochtone symbolique ce qui ne contribue pas renforcer les capacit s des Autochtones en mati re d entreprise On a galement signal au Comit que les r gles de la SAEA pouvaient de fa on contre intuitive d courager les entreprises autochtones qui veulent cro tre tant donn que toute entreprise qui compte plus de six employ s doit s assurer qu au moins le tiers de ses employ s sont de descendance autochtone si elle veut pr senter une offre pour certains march s M Bernard a fait remarquer au Comit que tant donn qu il est difficile d engager des Autochtones qui ont les comp tences et l exp rience voulues la plupart des compagnies pr f reront rester petites pour ne pas perdre les occasions offertes par la SAEA 76 Pour de plus amples renseignements au sujet
157. ns de dollars en contributions aux collectivit s p ex investissement communautaire versements directs dons de charit Ekati Diamond Mine BHP Billiton Diamond Inc Territoires du Nord Ouest 123 6 millions de dollars en biens et services 38 p 100 des emplois pour les Autochtones objectif de 31 p 100 Bourses d tudes postsecondaires emplois d t pour les tudiants programmes d apprentissage 78 Le Comit admet qu il y a des cas o des entreprises s associent des Autochtones seule fin de d crocher certains march s par exemple les march s r serv s aux Autochtones ou de s assurer que leurs projets sont bien consid r s par la collectivit et ne sont pas retard s ind ment au stade de l examen Richard Kappo grand chef du Conseil tribal des Cris de P Ouest a fait observer au Comit Nous sommes connus comme une source d or rouge C est courant sur les champs de p trole Certaines entreprises ont besoin de nous pour ajouter du contenu li aux Premi res nations dans leurs contrats Le Comit a du mal voir comment ces dispositions favorisent de fa on durable les aspirations au d veloppement conomique des Autochtones Et il peut arriver que les collectivit s ou entreprises autochtones qui tablissent des coentreprises avec des partenaires commerciaux tirent peu d avantages durables de ces partenariats 4 moins qu elles ne puissent n gocier des
158. ns de propos tenus par de nos chefs nationaux remontant au tout premier en 1973 George Manuel En l absence d une base conomique nos communaut s ne pourront jamais contr ler notre avenir Ovide Mercredi a d clar C est le cheval conomique qui tire la charrette sociale Matthew Coon Come a dit ceci Le d veloppement conomique doit tre la toute premi re priorit L un des plus minents dirigeants autochtones et d fenseurs des droits des Autochtones le grand chef Billy Diamond du Nord du Qu bec a quant lui d clar ceci Le gt D lib rations du Comit s natorial permanent des peuples autochtones ci apr s D lib rations 24 octobre 2005 chef Roland Willson Premi re nation de West Moberly d veloppement conomique est la cl de la jouissance des droits des peuples autochtones S il est vrai que les activit s traditionnelles comme la chasse et le trappage demeurent importantes pour de nombreuses collectivit s autochtones le Comit remarque avec int r t que la population autochtone est de plus en plus active et dans bien des cas prosp re dans maints secteurs commerciaux la fois dans les r serves et en dehors Beaucoup de collectivit s autochtones consid rent que les dispositions de la Loi sur les Indiens constituent l un des plus grands obstacles au d veloppement et elles ont grandement am lior leur niveau de vie en se d gageant d lib r ment d
159. nt dans les territoires indiens L appui au d veloppement conomique notamment pour combler les d ficits d infrastructure renforcer les capacit s techniques financi res et humaines et mettre en place des institutions de gouvernance doit tre coh rent de fa on faciliter une approche int gr e et coordonn e Guy Lonechild chef int rimaire F d ration des nations indiennes de la Saskatchewan a expliqu que le gouvernement devait investir dans une s rie de domaines La capacit des collectivit s pleinement d terminer leur conomie est une consid ration primordiale Alors que l tablissement coordonn d une meilleure capacit au niveau local repr sente une priorit l infrastructure conomique des Premi res nations laisse toujours d sirer Aussi il importe d investir dans l infrastructure nouvelle d accro tre les cr dits et de d velopper le capital humain au niveau communautaire afin de r aliser tout le potentiel d une collectivit Il est n cessaire d am liorer l infrastructure D lib rations 27 septembre 2006 Joe Guy Wood coordonnateur du d veloppement conomique Manitoba Kewatinook Ininew Okimowin 23 conomique des Premi res nations leur niveau d information et d ducation 2 57 r conomiques c est nous qui soulignons Le Comit s est galement laiss dire ceci Le d veloppement conomique des Autochtones ne doit pas tre exa
160. nt f d ral entraineront croyons nous une am lioration de la situation conomique des peuples autochtones et de fait du pays tout entier viii R SUM Les peuples autochtones partagent une volont commune de relever les d fis conomiques de leurs collectivit s Bien que ce ne soit pas largement reconnu de nombreuses collectivit s d un bout l autre de notre pays commencent conna tre le succ s conomique dans divers domaines allant du d veloppement de petites entreprises jusqu des projets commerciaux de plus grande envergure Les peuples autochtones peuvent prosp rer leur mani re et certains y sont parvenus en adaptant les pratiques de l conomie dominante leurs propres valeurs et cultures auxquelles ils sont profond ment attach s Pour des raisons complexes d autres continuent d prouver des difficult s Le rapport vise cerner les raisons qui expliquent que certaines collectivit s autochtones r ussissent sur le plan conomique alors que d autres n y parviennent pas Les collectivit s autochtones qui connaissent le succ s conomique sont extr mement diverses par la taille le lieu g ographique et les ressources L tude r v le n anmoins que ces collectivit s ont en commun des l ments fondamentaux leadership stable et vision interaction appropri e entre politique et affaires l gitimit des activit s conomiques pour la collectivit utilisation
161. ntage d tre ch meurs que ceux qui vivent hors r serve Selon des estimations de Statistique Canada les Autochtones devront occuper 190 000 nouveaux emplois entre 2001 et 2016 pour combler l cart avec les non Autochtones sur le plan de l activit et du ch mage ce qui d pendra de la croissance conomique Si le taux d activit des Autochtones augmente l cart entre les gains des Autochtones et ceux des non Autochtones demeure important Le tableau 3 confirme que les Autochtones occup s gagnent sensiblement moins en moyenne que les non Autochtones qu ils travaillent temps plein ou temps partiel Tableau 3 Principaux chiffres sur le revenu Total Total Indiens M tis Inuits R ponses R ponses Total Population Population d Am rique R ponse R ponse autochtones autochtones population autochtone autochtone du Nord unique unique multiples non incluses non et non R ponse ailleurs autochtone autochtone unique Population totale de 15 ans et plus suivant le revenu d emploi et l activit 23 901 360 652 345 395 325 207610 27 610 4 535 17 270 23 249 010 N ont pas travaill en 2000 7 459 415 239 730 162 660 59 750 8 995 1 705 6 620 7 219 680 Ont travaill temps plein 8 855 895 167 135 90 375 64 730 6 390 1 095 4 535 8 688 765 Revenu d emploi moyen 43 298 33 416 32 176 34 778 36 152 35 750 34 016 43 486 Ont tr
162. ochtones en particulier dans les r gions septentrionales et rurales d pendent quotidiennement de la base de ressources qui les entoure et l exploitent selon diff rents modes traditionnel commercial et r glements en nature L importance des activit s traditionnelles pour l identit et la culture des Autochtones a aussi t soulign e par Oliver Boulette directeur ex cutif F d ration des M tis du Manitoba De nombreux M tis choisissent de rester dans leur collectivit d appartenance et de passer leur vie acqu rir les comp tences qui leur D lib rations 28 septembre 2006 Terry Waboose grand chef adjoint nation nishnawbe aski D lib rations 8 d cembre 2004 professeur Jon Altman Centre for Aboriginal Economic Policy Research Australian National University Statistique Canada Activit s de r colte et bien tre de la collectivit parmi les Inuits dans l Arctique canadien Catalogue 89 619 XIF 2001 On peut consulter ce rapport en ligne l adresse http www statcan ca francais freepub 89 619 XIF 89 619 XIF2006001 pdf ae D lib rations 27 septembre 2006 Michael Anderson directeur de la recherche Manitoba Keewatinook Ininew Okimowin 81 permettront de participer un secteur traditionnel de l conomie Ces personnes sont les experts de leur domaine et poss dent de nombreuses comp tences tr s sp cialis es Ils l guent leur collectivit un savoir traditionnel et une
163. ociobte 2003 a Kelowna conseiller Gordon Sebastian 24 octobre 2005 4 Nations directeur ex cutif a Prince George ANNEXE D T MOINS ENTENDUS ET M MOIRES SOUMIS 39 legislature 1 session 3 avril 2006 ORGANISATION NOM TITRE DATE DE M MOIRE COMPARUTION Bonnie Sypulski membre du conseil zs Aboriginal Chamber e f 27 septembre 2006 d administration ate S of Commerce Winnipeg Edward Kidd directeur g n ral tc Council of Larry Wucherer 27 us 2006 innipeg pr sident Winnipeg Assembly of Manitoba Ian Cramer conseiller a P PONG X Chiefs principal d affaires dE cic Chef Jason Goodstriker chef r gional de l Alberta Assembl e des Judy Whiteduck Premi res nations directrice du pena ge d veloppement conomique Dean Polchies analyste de la recherche et des politiques Avrim Lazar pr sident Association des directeur g n ral produits forestiers du 6 d cembre 2006 Canada Andrew de Vries directeur Biologie de la conservation Lorraine A Rekmans Association nationale directrice g n rale de foresterie 31 mai 2006 autochtone Harry Bombay directeur des initiatives strat giques titre personnel Marianne Ironquill 26 septembre 2006 Saskatoon Meadmore Conseil pour le d veloppement des Kelly Lendsay 26 septembre 2006 ressources humaines pr sident et chef des Saskatoon au
164. oit ceux dont d pend directement le succ s de ce d veloppement sont les individus et les collectivit s des nations autochtones Les gouvernements autochtones et non autochtones doivent donc soutenir ce processus aider cr er les conditions qui y sont propices et supprimer les obstacles qui s y opposent c est nous qui soulignons Le Comit reconna t galement qu il faudra du temps pour laborer une strat gie nationale de d veloppement conomique acceptable pour les Premi res nations les Inuits et les M tis A ce propos le Comit fait observer qu un important travail a d j t accompli avec les organisations autochtones grace la Table ronde Canada Autochtones de 2004 Il estime que ce travail ne doit pas se perdre et il invite les parties faire une utilisation fructueuse de ces d lib rations Organisme central de d veloppement conomique Le Comit a d j recommand des investissements significatifs comme l ment n cessaire au d veloppement conomique et propos que ces investissements soient rattach s une nouvelle strat gie qui remplacerait la Strat gie canadienne de d veloppement conomique des autochtones de 1989 quelque peu d pass e Une autre question particuli rement pertinente aux yeux des t moins et du Comit est celle de savoir comment financer et 7 D lib rations 26 septembre 2006 Guy Lonechild chef int rimaire F d ration des nations indiennes de la Saskatchewan
165. omiste 25 octobre 2005 a Vancouver Sunchild E Learning Community Harry Goodrunning responsable de ducation Sunchild First Nation Nelson Daychief pr sident du conseil et directeur de l ducation Martin Sacher directeur g n ral et administrateur du programme 27 octobre 2005 a Tsuu T ina Taku River Tlingit First Nation John D Ward Kenneth Edzerza 24 octobre 2005 a Prince George Tlowitsis First Nation Thomas Smith conseiller agent de d veloppement conomique 24 octobre 2005 a Prince George Tourisme Autochtone Canada Allan Luby pr sident Linda Webber directrice ex cutive int rimaire 22 novembre 2005 Treaty 7 Management Corporation Edwina Stump directrice g n rale Ryan Robb agent de d veloppement des entreprises 27 octobre 2005 a Tsuu T ina Tsekani First Nation Lucy Martin conseill re hors r serve Bob Inkpen gestionnaire du d veloppement conomique 24 octobre 2005 a Prince George Tsuu T ina Nation Lyle Dodginghorse conseiller Peter K Manywounds consultant projets 27 octobre 2005 a Tsuu T ina sp ciaux West Moberly First Roland Willson chef 24 octobre 2005 Nations Prince George Western Cree Tribal Grand Chef Richard 27 octobre 2005 Council Kappo Tsuu T ina Robert Louie chef Westbank First Nation Mike De Guevara 28
166. ommunautaires 672 534 750 000 390 000 Autres paiements 796 438 378 348 500 000 Total 15 099 696 14 637 456 11 600 000 Source Journal of World Business volume 41 num ro 1 f vrier 2006 45 Les r glements des revendications territoriales profitent non seulement aux Canadiens autochtones mais l conomie canadienne en g n ral Une tude men e par la soci t Grant Thornton Management Consultants a estim qu en Colombie Britannique seulement les retomb es conomiques d coulant du r glement des revendications territoriales vont de 7 milliards 11 6 milliards de dollars Inversement la nature prolong e des n gociations aff rentes aux revendications territoriales qui peuvent souvent s chelonner sur une p riode pouvant aller jusqu vingt ans a des r percussions importantes sur le d veloppement des ressources et les investissements dans les secteurs o le titre ancestral n est pas encore reconnu En 1990 une tude r alis e par la soci t Price Waterhouse a calcul que les trait s non r gl s entra naient une perte d investissements estim e un milliard de dollars en Colombie Britannique ainsi que la perte de 1 500 emplois par ann e dans les secteurs minier et forestier de cette province Les retards importants dans la mise en uvre du projet de gazoduc de 7 milliards de dollars dans la vall e du Mackenzie d coulant des revendications territoriales non r gl e
167. on limit es peuvent aussi restreindre aptitude des collectivit s et des particuliers autochtones d marrer leur propre entreprise et poursuivre des projets de d veloppement conomique De nombreux t moins ont mentionn au Comit que pour que ces collectivit s atteignent le succ s dans le monde des affaires d aujourd hui o les activit s se d roulent un rythme rapide i l faut avoir des gens qui savent ce qu ils font Les collectivit s autochtones qui s efforcent de participer des entreprises commerciales ont un besoin imm diat de sp cialistes dans les secteurs de l exploitation et de la gestion d entreprises de la gestion des terres et des ressources et de la facilitation des investissements A l heure actuelle il y a toujours une p nurie importante d Autochtones poss dant la formation les comp tences exig es sur le march du travail et en affaires et les exp riences qui leur permettraient d exercer ces r les L ducation et la formation doivent tre mieux align es sur les besoins Plusieurs t moins ont donn entendre qu il y avait une inad quation entre l ducation et la formation offertes aux jeunes Autochtones et les perspectives d emploi disponibles dans les collectivit s autochtones Al Hilton sous ministre des Affaires du Nord de la Saskatchewan a pr sent des arguments convaincants quant la n cessit pour les gouvernements de se pencher s rieusem
168. one est une bonne chose pour tous les Canadiens Harold Calla Premi re nation Squamish Perspectives autochtones en mati re de d veloppement conomique M me pour un simple observateur il est vident que les Canadiens autochtones veulent d velopper leurs collectivit s mais comme ils l entendent S il est ind niable qu ilya beaucoup de diversit parmi les peuples et collectivit s autochtones les Canadiens autochtones ont tendance prouver un sentiment plus vif de responsabilit collective et consid rent que la vie conomique et sociale est un tout intimement li De fa on g n rale leur culture est davantage ax e sur la communaut et moins individuelle ce qui donne lieu une conception certes rafraichissante du d veloppement conomique Comme l a indiqu au Comit Roy Vermillion chef de la direction du Conseil tribal de l Athabasca Le d veloppement conomique fait partie du processus g n ral du d veloppement communautaire une approche holistique pour d velopper nos communaut s qui comprend le d veloppement commercial Le plus souvent les collectivit s autochtones ne sont pas pr tes a troquer leur identit et leur culture pour la r ussite conomique Pour tre acceptables les d bouch s conomiques doivent s harmoniser avec leur cadre culturel Par exemple les repr sentants du Conseil des Dogrib signataires du trait n 11 ont dit tr s clairement au Comit qu ils n
169. oradiques dans le d veloppement conomique ne suffisent pas pour provoquer des changements significatifs Le pr sent rapport vise jeter un certain clairage sur les approches susceptibles d entra ner de tels changements Nous avan ons qu une rectification du d s quilibre actuel des d penses f d rales consacr es dans une tr s large mesure aux programmes sociaux s impose Pour que se concr tise int gralement la promesse du renouvellement conomique il s av re crucial de consacrer des investissements importants long terme et strat giques dans le d veloppement conomique autochtone la fois dans les r serves et hors des r serves Les collectivit s autochtones leurs membres et leurs entreprises sont d termin s frayer la voie de l autonomie conomique En d pit d obstacles consid rables beaucoup y parviennent Le d veloppement conomique est con u de mani re respecter les valeurs les usages et la culture communautaires La pr servation des traditions et de la culture s effectue en accord avec le monde des affaires et l conomie moderne Bien qu elle ne soit pas toujours facile mat rialiser cette tr ve semble en voie d engendrer des succ s remarquables Les Tlicho nous ont dit qu ils se serviraient de leur prosp rit conomique pour demeurer toujours un peuple fort ils entendent profiter de l ducation et de l conomie non autochtones tout en conservant ce qui fait la
170. ormation qui pr parent les Autochtones devenir des participants actifs part enti re dans l conomie d aujourd hui Certaines mesures adopt es r cemment comme la First Nations Jurisdiction Over Education in British Columbia Act qui institue un processus de transfert des responsabilit s en mati re d ducation dans les r serves aux Premi res nations de la Colombie Britannique pourraient tre prometteuses Le Comit tait particuli rement int ress en apprendre davantage au sujet d un mod le innovateur qui est mis en uvre en Saskatchewan et dans le cadre duquel une formation dans les m tiers est int gr e au programme d tudes des coles secondaires afin de soutenir l int r t scolaire des jeunes Autochtones entre autres Dans le m me ordre d id es le Comit a entendu des t moignages qui proposent que le gouvernement f d ral prenne la mesure suivante Clonsacrer plus de ressources aux programmes d ducation et de formation communautaires qui mettent l accent sur l alphab tisation et acquisition de comp tences techniques et de comp tences en affaires afin que les personnes aient l occasion d acqu rir les connaissances dont Bice 160 elles ont besoin pour occuper des postes techniques et sp cialis s Bill McLaughlin pr sident directeur g n ral Northlands College pr sentation ST D lib rations 6 d cembre 2006 Avrim Lazar pr sident directeu
171. ortance lorsqu on consid re que l achat de nourriture repr sente et de loin la plus grande partie des dettes personnelles I s ensuit que certains Inuits ne peuvent acheter les produits r pondant aux besoins alimentaires de base Dans ces cas ce sont les liens forts avec la terre et l acc s la nourriture du pays qui permettent aux familles d obtenir des produits de premi re n cessit L incidence du d veloppement grande chelle sur les conomies traditionnelles cause aussi de l inqui tude aux t moins On nous a dit que le cours des activit s traditionnelles tait souvent perturb par les grands projets de d veloppement conomique notamment dans les secteurs minier et hydro lectrique cet gard mentionnons entre autres les m gaprojets hydro lectriques maintenant bien connus des ann es 1960 et 1970 dans la r gion de la baie James du Qu bec situ e en territoire traditionnel cri La tension qu implique d une part la r alisation des tels projets et les avantages susceptibles d en d couler aux chapitres de l emploi et de l conomie et d autre part la pr servation des conomies traditionnelles peut tre source de division et difficile r gler 15 D lib rations 27 septembre 2006 Oliver Boulette directeur ex cutif F d ration des M tis du Manitoba 1 D lib rations 27 septembre 2006 Michael Anderson directeur de la recherche Manitoba Keewatinook Ininew
172. ous a dit tre tr s confiant d am liorer sa situation conomique par suite de accord La recherche laisse entendre que les collectivit s dont l acc s aux terres et aux ressources ainsi que la comp tence sur ces terres et ces ressources ont t n goci s avec succes profitent de retomb es conomiques plus importantes que les collectivit s qui n ont pas conclu d accords sur les revendications territoriales Les transferts de terres et de fonds aux Autochtones obtenus dans le cadre d ententes conclues repr senteront d importants facteurs de croissance conomiques a l avenir T moignant devant le Comit Ian Cramer conseiller principal d affaires repr sentant l Assembl e des chefs du Manitoba nous a dit que C est un l ment essentiel puisque de nombreux membres des Premi res nations attendent d avoir acc s a des terres auxquelles ils peuvent acc der dans le cadre de ses ententes des fins conomiques En r gion urbaine c est certain nous croyons que cela offre de tr s grandes possibilit s sur le plan conomique Le principal probl me est que les Premi res nations ont t mises l cart pour ainsi dire si l on envisage les endroits o les r serves se trouvent pour laisser d autres personnes exploiter les ressources de ces terres et b tir l conomie En reprenant certaines des terres les Premi res nations esp rent acc der des terres qui ne sont pas trop
173. permettrait aux Autochtones de rebatir leurs nations et d assurer un niveau d autonomie conomique L Assembl e des Premi res nations a mentionn que du point de vue conomique des Premi res nations l acc s fondamental aux terres et aux ressources naturelles repr sente l un des enjeux les plus critiques auxquels font face les Premi res nations Audrey Poitras du Ralliement national des M tis a mentionn au Comit que Cette absence de terres et de ressources continue repr senter le plus grand obstacle l atteinte de l autosuffisance dans nos collectivit s Les t moins ont bien insist sur le fait qu un acc s accru aux terres et aux ressources est essentiel au bien tre conomique et la prosp rit de leurs collectivit s T moignant devant le Comit le professeur Fred Wein de l Universit Dalhousie a fait valoir que c est par l largissement de l assise territoriale et l am lioration de l acc s aux ressources qu il sera possible de s attaquer aux causes structurelles de la pauvret Il affirme que c est uniquement de cette fa on que nous pourrons changer la structure d opportunit des peuples autochtones L un des th mes sur lesquels a insist la commission royale et peut tre le point capital lorsqu il s agit du d veloppement conomique c tait d essayer de changer la structure d opportunit des collectivit s En d autres mots il ne faut pas se con
174. ponsabilit s la population du Nord a aussi conclu que le minist re des Affaires indiennes et du Nord canadien s attarde ex cuter la lettre les plans de mise en uvre des ententes mais il fait fi de l esprit des ententes Les fonctionnaires croient peut tre qu ils ont honor leurs obligations mais en 105 Grant Thornton Management Consultants Financial and Economic Analysis of Treaty Settlements in British Columbia 1999 1 D lib rations 4 mai 2005 Sheila Fraser v rificatrice g n rale Bureau du v rificateur g n ral du Canada 17 D lib rations 28 septembre 2006 Terry Waboose grand chef adjoint Nation nishnawbe aski 46 r alit ils n ont pas essay de respecter l intention v ritable des ententes sur les fi 108 revendications territoriales En novembre 2003 les dirigeants autochtones les organismes et les gouvernements qui avaient conclu des accords sur les revendications territoriales se sont r unis Ottawa pour demander avec instance au gouvernement d laborer une nouvelle politique de mise en ceuvre des revendications territoriales Plusieurs des t moins qui ont comparu devant le Comit ont propos que le gouvernement du Canada prenne des mesures pour mettre en ceuvre les l ments cl s d une nouvelle politique y compris les suivants e la reconnaissance que la Couronne du chef du Canada et non le minist re des Affaires indiennes et du Nord canadien est partie aux
175. poste Il leur a fallu travailler sous le gestionnaire non autochtone pendant X ann es avant d tre promus Plusieurs t moins nous ont cependant rappel que nombre de Canadiens autochtones sont o 150 4 une premi re g n ration de gens d affaires Par cons quent il faudra du temps pour renforcer les capacit s n cessaires pour atteindre le succ s dans le monde des affaires Des t moins ont fait valoir que les gouvernements f d ral et provinciaux se fient toutefois l immigration pour combler les postes hautement sp cialis s plut t que d essayer de mettre en uvre des initiatives de formation pour les Autochtones Harry Goodrunning un sp cialiste des questions li es l ducation des Autochtones a fait remarquer que les gouvernements cherchent rem dier la p nurie de main d uvre en faisant appel aux travailleurs immigrants au lieu d exploiter le potentiel que repr sente la main d uvre autochtone de chez nous On nous a dit que cela est encore plus vrai dans l ouest du Canada qui connait actuellement une p riode de prosp rit g n ralis e notamment dans l industrie p troli re et gazi re et l industrie de la construction Harold Calla conseiller 41 D lib rations 28 novembre 2006 Jack Blacksmith pr sident Cree Regional Economic Enterprises Company CREECO et pr sident du conseil du Bureau d indemnit cri Grand Conseil des Cris 8 D lib rations 7 juin 20
176. ppement conomique des Premi res nations Le graphique que j ai inclus ici qu a r cemment produit le Conseil national de d veloppement conomique des Autochtones montre clairement que les 100 derni res ann es de n gligence du d veloppement conomique des Autochtones par le gouvernement f d ral est le plus gros probleme s agissant de la pauvret des Autochtones Comment diable se fait il que les politiciens tous les niveaux des gouvernements f d ral et provinciaux ainsi que l ensemble de la population canadienne ne voient pas que lorsque vous d pensez 92 p 100 de 8 milliards de dollars par an sur des programmes sociaux et seulement 8 p 100 sur le d veloppement conomique la pauvret chez les Autochtones sera toujours la honte cach e du Canada Aucun pays aucune soci t dans le monde ne consid re le d veloppement conomique comme tant quelque chose de discr tionnaire Une id e qui revient sans cesse dans les t moignages c est qu on insiste trop sur les programmes sociaux et pas assez sur les initiatives de d veloppement conomique Christina Rowland de l Okanagan Nations Alliance a dit que les Premi res nations ont besoin d un financement de base important ce que ne pr voit pas le r gime actuel du Canada o environ 8 p 100 du financement est consacr au d veloppement conomique et plus de 80 p 100 aux programmes sociaux si on veut g n rer de la richesse la
177. ppement conomique est un facteur fort important du bien tre des collectivit s autochtones sur le plan social ma s la plupart d entre eux estiment que les gouvernements f d raux les uns apr s les autres et malgr leurs d clarations l effet contraire n ont pas su faire de cette question une priorit et y affecter des montants appr ciables Les disparit s d ordre social et conomique qui sont le lot des Autochtones donnent penser que les approches actuelles du d veloppement conomique n ont pas t et ne sont toujours pas efficaces Dans le pr sent chapitre le Comit propose que le gouvernement f d ral revoie son approche actuelle et il recommande e Des investissements significatifs dans le d veloppement conomique e Un cadre strat gique renouvel pour ancrer ces investissements e Un organisme central de d veloppement conomique charg d int grer d offrir et d laborer des programmes Investissements significatifs A Vheure actuelle le gouvernement f d ral consacre pr s de 9 milliards de dollars par ann e aux programmes et services destin s aux peuples autochtones et surtout aux Premi res nations des r serves et aux Inuits Ces d penses appuient la prestation de divers programmes et services qui comprennent par exemple des am nagements fixes l ducation primaire et secondaire l aide sociale le logement et des services de sant D apr s les t moignages environ 8 p
178. programmes de financement qui visent combler ce d ficit ne doivent toutefois pas tre propos s aux d pens d autres programmes de d veloppement conomique Le Comit a entendu de nombreux t moignages attestant que les compressions effectu es dans les programmes du minist re visant la participation financi re notamment nuisent beaucoup de collectivit s d entreprises et de particuliers autochtones Plusieurs dirigeants autochtones ont expliqu au Comit que des d penses gouvernementales dans le secteur des services sociaux ne feraient rien pour gu rir les maux sociaux Les faits semblent leur donner raison Si on veut que les peuples autochtones se lib rent de leur situation socio conomique actuelle ils ont besoin d emplois et de perspectives qui ouvrent sur la prosp rit conomique Andy Popko vice pr sident des relations avec les Autochtones de la soci t EnCana a tenu les propos suivants les initiatives de d veloppement conomique repr sentent la cl de la participation des Autochtones la vie conomique du Canada Le d veloppement conomique m rite davantage d attention de financement et d aide Le Comit reconna t que ces programmes exigent des engagements en mati re de ressources De plus le refus d investir dans l am lioration de la condition conomique des Autochtones aurait probablement des cons quences plus co teuses long terme Dans son t moignage le chef Robert De
179. que jour Il est inacceptable qu un pays aussi riche que le Canada compte encore des collectivit s d pourvues d un syst me D lib rations 26 octobre 2005 Sophie Pierre chef bande indienne de St Mary s D lib rations 27 septembre 2006 Joe Guy Wood coordonnateur du d veloppement conomique Manitoba Kewatinook Ininew Okimowin T D lib rations 25 octobre 2005 Harold Calla conseiller principal Premi re nation Squamish 76 D lib rations 27 septembre 2006 Ian Cramer conseiller principal d affaires Assembl e des chefs du Manitoba 17 D lib rations 17 novembre 2004 C T Manny Jules porte parole Initiative sur les institutions fiscales des Premi res nations 72 d assainissement de l eau et d un r seau d gouts Le Comit croit fermement que des investissements soutenus dans l infrastructure dans les r serves et l ext rieur de celles ci acc l reront le renouveau socio conomique des collectivit s autochtones Par cons quent le Comit formule la recommandation suivante Mesure recommand e Que le gouvernement du Canada avec la collaboration d organismes provinciaux territoriaux et autochtones mette en uvre un programme d infrastructure l intention des Inuits et des Premi res nations dot d un budget suffisant et qui e rem diera d ici dix ans au manque d infrastructure dans les collectivit s inuites et celles des Premi res nations e comportera un
180. r des probl mes qu ils avaient en commun comme un ch mage lev le manque de possibilit s conomiques dans les secteurs des ressources et le manque d acc s aux ressources situ es dans nos territoires traditionnels Ces dol ances sont communes toutes nos collectivit s D s le d part nous avons compris que notre force 165 D lib rations 26 octobre 2005 Clarence Louie chef de la bande indienne d Osoyoos 16 D lib rations 24 octobre 2005 Thomas Smith conseiller et agent de d veloppement conomique de la Premi re nation Tlowitsis 167 D lib rations 26 septembre 2006 chef Helen Ben conseil tribal de Meadow Lake 1 D lib rations 26 octobre 2005 Roy Vermillion chef de la direction Conseil tribal de I Athabasca 1 D lib rations 26 octobre 2005 Christina Rowland agente de d veloppement conomique Okanagan Nation Alliance 70 d coulerait de notre capacit former un front uni sur toute la zone c ti re Tous ensemble nous pouvions r aliser des progr s concernant des enjeux d ordre socio conomique des progr s qui avaient moins de chances de se r aliser si nous d cidions d agir en tant que collectivit s z 170 isol es Il n est pas toujours facile de faire quipe Certaines collectivit s des Premi res nations n ont pas r ussi tablir de solides alliances cause de conflits au sujet de priorit s et d argent par exemple Par contre les exp riences de
181. r g n ral Association des produits forestiers du Canada Affaires indiennes et du Nord Canada Rapport sur les plans et les priorit s de 2006 2007 septembre 2006 D lib rations 26 septembre 2006 Richard Gladue sous ministre adjoint Relations avec les Premi res nations et les M tis de la Saskatchewan D lib rations 27 septembre 2006 Bob Monkman directeur des relations communautaires Division des relations avec les Autochtones Manitoba Hydro 66 Des t moins ont laiss entendre plusieurs reprises que le secteur priv a un r le important jouer notamment la lumi re des p nuries de main d uvre imminentes Le chef Helen Ben du conseil tribal de Meadow Lake a mentionn au Comit que l industrie doit elle aussi jouer un plus grand r le dans tout cela et s efforcer de veiller ce qu il y ait un certain mentorat et une communication entre les coles et les diff rentes Premi res nations Certaines entreprises ont d j pris des mesures int ressantes en ce sens titre d exemple mentionnons la soci t EnCana qui s est associ e avec le Northern Alberta Institute of Technology NAIT en vue de mettre sur pied une unit mobile de formation L unit mobile se rend dans les collectivit s et offre des programmes de formation d une dur e de six huit semaines aux jeunes dans des secteurs comme la plomberie l lectricit ou le travail du bois Les jeunes autochtones p
182. reux t moins Le Manitoba Keewatinook Ininew Okimowin MKO a propos que le gouvernement f d ral adopte des dispositions l gislatives pour exiger des ententes de partage des recettes concernant les projets de d veloppement de ressources qui doivent tre approuv s par le gouvernement f d ral Les projets hydro lectriques ou de pipelines en sont des exemples De m me nous invitons vivement le comit proposer des dispositions l gislatives pour s assurer que le Canada fait du partage des recettes du partage des revenus et de l acc s aux ressources un l ment obligatoire des politiques gouvernementales et une condition l gale de l attribution par les autorit s f d rales d approbations ou de permis pour les projets de production d lectricit d exploitation des richesses en eau ou autres richesses naturelles 1a o l approbation des autorit s canadiennes est requise par exemple l am nagement de centrales hydro lectriques doit tre approuv la fois par P ches et Oc ans Canada et Transports Canada et dans tout autre cas o doit s exercer le pouvoir f d ral 110 D lib rations 14 juin 2005 Leslie Whitby directrice g n rale int rimaire Direction g n rale des ressources naturelles et de l environnement Programme des affaires du Nord ue D lib rations 26 septembre 2006 Bob Kayseas conseiller F d ration des r serves indiennes de la Saskatchewan He D lib rations 2
183. rojet ont t interpr t es de fa on large et en fonction de tout un ventail de possibilit s depuis la capacit de prendre localement des d cisions jusqu la souverainet int grale D autres se sont demand s il serait r aliste d appliquer les propositions de l tude Harvard la situation du Canada o les deux tiers des r serves des Premi res nations comptent moins de 500 habitants et se trouvent souvent dans des r gions isol es et loign es D autres encore comme la F d ration canadienne des contribuables soutiennent que le syst me des r serves lui m me constitue obstacle structurel fondamental au d veloppement conomique et r clament son abolition La pr sente tude adopte une approche beaucoup plus pragmatique des questions li es au d veloppement conomique des Autochtones Le Comit croit qu il n existe pas de recette magique mais plut t des l ments fondamentaux en l absence desquels il est difficile d imaginer comment une collectivit autochtone ou autre pourrait r ussir sur le plan conomique Nous esp rons offrir des conseils pratiques aux gouvernements de tous les niveaux f d ral provincial territorial et autochtone qui permettront de mieux exploiter ces l ments dans les collectivit s qui progressent d j et contribueront les tablir dans celles o ils sont absents Nous avons aussi identifi les obstacles au d veloppement qui conc
184. rry Seymour ancien chef de la Premi re nation Lheidli T enneh First Nations Lands Advisory Board 17 que les Premi res nations ont mauvaise r putation dans certains milieux et que certaines soci t s essaient toujours d viter de faire des affaires avec elles ou avec des entreprises de propri t autochtone Ententes sur les r percussions et les avantages ERA Les ERA sont une assise qui permet d tablir des relations durables et mutuellement b n fiques entre les Autochtones et l industrie Qu est ce qu une ERA Un outil de gestion des impacts conomiques environnementaux et sociaux de l exploitation des ressources mini res Un accord bilat ral ou un contrat priv Un l ment cl qui est la base de bonnes relations entre le promoteur et la population locale Pourquoi n gocier des ERA Propri t autochtone des terres et des ressources Exigences l gislatives p ex accords sur les revendications territoriales et politique officielle du gouvernement Facteurs propres aux projets et ind pendants de toute exigence l gislative ou d coulant de politiques Bonnes pratiques appliqu es de plein gr par l industrie mini re Diavik Diamond Mines Inc Territoires du Nord Ouest 839 millions de dollars de biens et services achet s des entreprises autochtones depuis 2003 Main d oeuvre autochtone dans une proportion de 40 p 100 500 000 en bourses d tudes depuis 2001 7 5 millio
185. rs la Strat gie d approvisionnement aupr s des entreprises autochtones et avec la collaboration des organisations autochtones qu il prenne imm diatement des mesures pour r gler les probl mes li s la Strat gie notamment en ce qui concerne les conditions d admissibilit et les exigences de contenu PARTIE III LOI SUR LES INDIENS OBSTACLES AU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE DANS LES RESERVES Mesures recommand es Que le gouvernement du Canada avec la collaboration de l Assembl e des Premi res Nations et d autres organisations comp tentes des Premi res nations tablisse imm diatement un processus en vue d tudier les cons quences n gatives de la Loi sur les Indiens pour le d veloppement conomique l int rieur des r serves et d laborer dans les meilleurs d lais des solutions pour lever les restrictions de cette loi qui limitent ou emp chent le d veloppement dans les r serves Que le gouvernement du Canada avec la collaboration du First Nations Land Advisory Board de l Assembl e des Premi res Nations et d autres Premi res nations touch es prenne les mesures voulues pour tendre le champ d application de la Loi sur la gestion des terres des premi res nations d autres Premi res nations et qu il veille ce que les Premi res nations signataires aux fins de l application de la Loi b n ficient d un financement ad quat Que le gouvernement du Canada avec la collaboratio
186. rti de possibilit s de d veloppement conomique proximit de zones urbaines et a s associer des partenaires d affaires 8 ce sujet se reporter au document du Conference Board du Canada intitul Canada s Hub Cities A Driving Force of the National Economy juillet 2006 On peut consulter ce rapport en ligne http www conferenceboard ca press 2006 hub_cities fr asp 73 74 PARTIE VIII PARTENARIATS AVEC L INDUSTRIE Il est temps de se concentrer sur ce qui marche L conomie et le secteur priv du Canada marchent Jason Goodstriker chef r gional de I Alberta Assembl e des Premi res nations Une impression tr s r pandue chez les Canadiens veut que les collectivit s autochtones et leurs membres soient g n ralement peu dispos s accepter le d veloppement ou qu ils s y opposent Or le Comit a t impressionn par le nombre d Autochtones qui consid rent leur participation l conomie canadienne souvent avec la collaboration de partenaires commerciaux non autochtones comme essentielle a leur bien tre social et conomique Les Autochtones a t on dit au Comit estiment que 1 conomie du Canada marche et souhaitent y participer Pour sa part l industrie fait valoir qu elle a besoin de la main d ceuvre autochtone et elle sollicite souvent la participation des Autochtones pour ses projets de d veloppement notamment dans les secteurs des r
187. ructur s les programmes de d veloppement conomique peuvent aider les collectivit s autochtones surmonter les nombreux obstacles qui entravent leur d veloppement conomique et ils peuvent donner des r sultats concrets Pour de nombreux Autochtones il est fort difficile de saisir les occasions de d veloppement conomique s ils n ont pas l appui du gouvernement Il y a souvent de nombreux obstacles la r alisation des projets notamment un acc s insuffisant aux capitaux et aux comp tences en affaires Des programmes bien structur s et adapt s aux besoins peuvent aider combler ces lacunes Certains des t moins qui ont comparu devant le Comit ont reconnu que bon nombre de leurs r ussites conomiques taient attribuables en partie aux initiatives f d rales de d veloppement conomique Ainsi Clarence Louie chef de la bande indienne d Osoyoos a dit au Comit Un grand nombre de nos projets n auraient pas abouti si ce n tait le financement du d veloppement conomique a Entreprise autochtone Canada lorsque le MAINC avait des fonds pour le d veloppement conomique notre tablissement vinicole n aurait pas t lanc notre centre patrimoine ne serait pas aujourd hui en construction notre terrain de camping n aurait pas d bouch 64 D lib rations 26 octobre 2005 Clarence Louie chef bande indienne d Osoyoos 27 Toutefois un certain nombre de programmes f d raux visant
188. s Direction g n rale du p trole et du gaz du Nord Programme des affaires du Nord Ruth Williams PDG 14 juin 2005 26 octobre 2005 Kelowna Arctic Co operatives Limited Bill Lyall pr sident du conseil 23 novembre 2005 Assembl e des Chefs du Manitoba Grand chef Dennis Whitebird Louis Harper adjoint sp cial 4 mai 2005 Chef Jason Goodstriker chef r gional Judy Whiteduck Assembl e des Directrice du a a d veloppement 15 juin 2005 Premi res nations j conomique Dean Polchies analyste de la recherche et des politiques Bud Jobin copr sident Association nationale Keith Maracle des agents du b timent copr sident 23 novembre 2005 des premi res nations John Kiedrowski g rant de projet Association nationale Robert Ballantyne eee Ps pr sident du conseil 22 novembre 2005 Dan Brant PDG financement Athabasca Tribal Roy Vermillion chef de 27 octobre 2005 Council la direction a Tsuu T ina A titre personnel Jon Altman directeur Centre de recherche sur les politiques conomiques des Autochtones Universit nationale d Australie 8 d cembre 2004 Bob Anderson Professeur agr g facult d administration University of Regina 7 d cembre 2004 Stephen Cornell codirecteur du Projet Harvard sur le d veloppement des Indiens am ricains 1 d cembre 2004 Fred Wien professeur dire
189. s Inuits et des Premi res nations dot d un budget suffisant et qui e rem diera d ici dix ans au manque d infrastructure dans les collectivit s inuites et celles des Premi res nations e comportera un volet consacr aux infrastructures n cessaires au d veloppement industriel et commercial PARTIE VIII PARTENARIATS AVEC L INDUSTRIE Mesure recommand e Que le gouvernement du Canada prenne l initiative de faciliter l tablissement de partenariats entre les Autochtones et l industrie notamment par la voie d encouragements fiscaux ANNEXE C T MOINS ENTENDUS ET M MOIRES SOUMIS 38 l gislature 1 session 4 octobre 2004 29 novembre 2005 ORGANISATION NOM TITRE DATE DE COMPARUTION M MOIRE Aboriginal Multi Media Society of Alberta Bert Crowfoot PDG fondateur et diteur 28 octobre 2005 Tsuu T ina Aboriginal Tourism Association of British Columbia Brenda Baptiste pr sidente 25 octobre 2005 Vancouver Affaires indiennes et du Nord Canada All Nations Trust Company Marc Brooks directeur g n ral Direction g n rale du d veloppement conomique Secteur des programmes et des politiques socio conomiques Leslie Whitby directrice g n rale int rimaire Direction g n rale des ressources naturelles et de l environnement Programme des affaires du Nord Keltie Voutier conseiller principal en mati re de politique
190. s avez besoin Les partenaires autochtones qui ont r ussi dans les domaines o vous voulez cr er des capacit s ont beaucoup offrir pour vous aider comprendre les d fis relever et les possibilit s exploiter Jack Blacksmith Cree Regional Economic Enterprises Co Les dirigeants autochtones sont de plus en plus conscients que la r ussite viendra gr ce aux liens et aux partenariats qu ils tabliront Roy Fox pr sident du Conseil des ressources indiennes a dit au Comit Les Premi res nations devront regarder l ext rieur de leurs collectivit s pour cr er des emplois accro tre leurs revenus et engendrer des richesses Elles doivent travailler en collaboration avec des intervenants g n raux et nouer des partenariats avec eux en vue d acc der l conomie 183 canadienne 182 183 D lib rations 27 octobre 2005 Roy Vermillion chef de la direction Conseil tribal de l Athabasca D lib rations 27 octobre 2005 Roy Fox pr sident Conseil des ressources indiennes 76 Certes les gouvernements devront aider les Canadiens autochtones devenir des acteurs s rieux dans l conomie du Canada par exemple en facilitant l acc s aux ressources et en aidant mettre en place les institutions et les capacit s voulues mais le Comit est d accord avec Terry Waboose grand chef adjoint de la Nation nishnawbe aski pour dire que le secteur priv est le moteur de l conomie ca
191. s des Premi res nations Deh Cho sont un autre exemple notable des r percussions entra n es par l absence d un accord sur les revendications territoriales T moignant devant le Comit la v rificatrice g n rale du Canada a mentionn comment les retards li s au r glement des revendications territoriales nuisent la croissance conomique Sans entente sur l utilisation des terres l incertitude peut s installer et ralentir le d veloppement Malgr les retomb es conomiques r sultant du r glement des revendications territoriales de fa on opportune plusieurs t moins ont parl avec ferveur de la fa on dont la n gligence du gouvernement reconna tre les droits des peuples autochtones continue limiter leur acc s aux terres et aux ressources Le grand chef adjoint Terry Waboose de la Nation nishnawbe aski a fait remarquer que L acc s nos ressources et le contr le que nous exer ons sur elles demeurent limit s Les gouvernements continuent d ignorer nos droits constitutionnels ainsi que opinion de la Cour supr me du Canada selon laquelle ces droits devraient tre reconnus et respect s lorsqu il est question de nos terres et de nos vies D autres t moins ont vivement critiqu la mise en uvre des revendications territoriales actuelles par le minist re des Affaires indiennes et du Nord canadien En 2003 le rapport de la v rificatrice g n rale concernant le Transfert des res
192. s et les entreprises en ce qui a trait au d veloppement conomique et aux pratiques et proc dures Par cons quent le Comit formule la recommandation suivante Mesure recommand e Que le gouvernement du Canada en collaboration avec les organismes autochtones voie l laboration d arrangements institutionnels propres soutenir le d veloppement conomique des Autochtones y compris une institution visant l excellence et le renforcement des capacit s D apr s les t moignages qu il a entendus le Comit estime qu il ne sera pas possible d atteindre un d veloppement conomique durable en l absence d arrangements institutionnels souples r ceptifs et capables de soutenir le d veloppement de renforcer la responsabilisation d tablir des pratiques administratives quitables d offrir un contr le accru aux collectivit s sur les d cisions de planification et les ressources d investissement et de fournir les capacit s et le soutien financier appropri s 59 Institutions Multiplier les retomb es conomiques Khowutzun Development Corporation Cowichan Tribes C B Fond e en 1993 par les dirigeants de la collectivit des Cowichans dans le but de d velopper et de g rer tous les int r ts commerciaux au nom de la collectivit et de transformer les perspectives conomiques en occasions de formation d emplois et de prosp rit pour les Cowichans cette soci t est maintenant propri ta
193. s ressources par le biais d accords sur les revendications territoriales e Le transfert des terres et des ressources par l entremise de processus modernes de conclusion de trait s et de droits fonciers issus des terres 13 Haida Nation c British Columbia Minister of Forests 2004 3 S C R 18 novembre 2004 paragraphe 32 49 Le Comit craint toutefois que l acc s aux terres et aux ressources sans la capacit technique et scientifique requise pour g rer et d velopper ces ressources entra nera des r sultats conomiques r duits Nous sommes d accord avec le professeur Jon Altman directeur du Centre de recherche sur les politiques conomiques aborig nes quand il dit que L a propri t des ressources comme les r serves de p trole et de gaz n a de valeur que s il est possible de n gocier leur exploitation ou d en assurer soi m me V exploitation Or de fa on g n rale les peuples indig nes tant au Canada qu en Australie ne sont pas en mesure d exploiter ces ressources 4 Sur le sujet du d veloppement des capacit s Lucy Pelletier pr sidente du Saskatchewan Indian Equity Foundation Board fait remarquer que En vertu des droits fonciers issus des trait s les communaut s des Premi res nations seront les plus grands propri taires terriens de la r gion C est tout un d fi tant donn que les fiduciaires ont t tablis en fonction du cadre des DFIT du coup les chefs et cons
194. sont pas un facteur de production conomique Elles sont plut t le facteur primordial du sous d veloppement des Premi res nations au Canada puisque l ventail des transactions conomiques mettant en jeu les terres des r serves que la Loi sur les Indiens autorise est tr s restreint ce qui r duit pratiquement n ant la valeur conomique des terres des Premi res nations Des t moins ont fait observer que cause de la Loi sur les Indiens les collectivit s des Premi res nations sont structur es d une fa on qui les isole du reste de l conomie Manny Jules a fait valoir ce point de vue de fa on convaincante en disant Pendant 130 ans nos institutions gouvernementales ont t cras es par le poids de la Loi sur les Indiens qui en fait nous place en dehors de l conomie nos gouvernements ne font pas partie de la f d ration cause des lois De la m me mani re les auteurs du Rapport de la Commission royale sur les peuples autochtones ont constat D lib rations 14 juin 2005 Mark Brooks directeur g n ral Direction g n rale du d veloppement conomique Secteur des programmes et des politiques socio conomiques Affaires indiennes et du Nord canadien D lib rations 26 octobre 2005 Sophie Pierre chef bande indienne de St Mary s 82 D lib rations 24 novembre 2004 Manny Jules porte parole Initiative pour la cr ation d institutions financi res des Premi res nations
195. ssissent appliquent bon nombre des m mes principes fondamentaux De fait il y a dans ces exemples de r ussite des th mes communs pouvant inspirer d autres entreprises et collectivit s autochtones d sireuses de leur emboiter le pas Il importe de noter que toutes les entreprises et collectivit s devenues prosp res ont dit avoir connu des checs Sans se laisser abattre elles ont appris de leurs erreurs pers v r et suivi quelques r gles simples Six facteurs cl s contribuant au succ s des collectivit s et des entreprises autochtones ont t identifi s savoir Leadership et vision Il est tout fait exact de dire que dans presque tous les cas la chance n a rien eu voir avec les r ussites des collectivit s autochtones Le succ s a plut t d but par une vision puis un leadership stable capable de mat rialiser cette vision En d crivant l importance du leadership dans le succ s du Conseil tribal de Meadow Lake le chef Helen Ben a observ ce qui suit Je pense que notre force est le r sultat de la r flexion strat gique de certains des anciens membres du MLTC qui se sont tourn s vers l avenir et qui ont voulu offrir davantage leurs Premi res nations Ces personnes savaient qu elles ne pouvaient pas tout simplement se permettre de s asseoir et d attendre que les choses se passent Je crois que c tait l le point de d part elles se sont retrouv es ensemble et ont dit Il nous fau
196. ssous Tableau 4 Total Population autochtone et population non autochtone Total de la population ayant une identit autochtone Indien de l Am rique du Nord R ponse unique M tis R ponse unique Inuit R ponse unique R ponses autochtones multiples R ponses autochtones non comprises ailleurs Total de la population non autochtone Population totale de 15 ans et plus selon le plus haut niveau de scolarit atteint 23 901 360 652 350 395 325 207 615 27 610 4 535 17 265 23 249 010 Niveau inf rieur au certificat d tudes secondaires 31 3 48 0 50 6 42 1 57 7 44 2 45 2 30 8 Certificat d tudes secondaires seulement Formation postsecondaire partielle 141 10 8 9 9 12 6 9 0 12 7 119 12 4 6 2 12 8 12 1 10 4 11 6 111 14 2 10 8 Certificat ou dipl me d une cole de m tiers Certificat ou dipl me coll gial 10 9 15 0 12 1 11 6 11 5 10 7 13 6 13 4 11 1 9 5 11 8 15 5 11 8 12 7 10 8 15 1 Certificat ou dipl me universitaire inf rieur au baccalaur at Grade universitaire 2 5 15 4 1 4 44 14 41 1 4 5 3 Source Statistique Canada Recensement 2001 0 8 1 8 2 3 3 6 1 5
197. stimuler le d veloppement conomique et l emploi des Autochtones ont fait l objet de compressions au cours des derni res ann es En 2005 il a t d cid de supprimer les fonds affect s aux programmes du minist re des Affaires indiennes et du Nord canadien portant sur l obtention d actions de participation et aux initiatives connexes li es l acc s aux capitaux On a expliqu au Comit que cette d cision r duirait les d penses f d rales consacr es au d veloppement conomique des Autochtones de quelque 29 millions de dollars par exercice financier Au nombre des autres programmes qui ont t limin s notons le Fonds pour la cr ation de possibilit s conomiques l initiative pour l acquisition des ressources et le Programme de d veloppement de grands projets d entreprise cause de ces compressions les collectivit s des Premi res nations et inuites ne recevront plus l aide f d rale sur laquelle elles comptaient pour obtenir des actions de participation des entreprises appartenant aux collectivit s ou leurs membres Matthew Coon Come a fait valoir au Comit qu un programme f d ral qui aidait les Cris cr er des partenariats avec l industrie dont des entreprises dans les secteurs minier et forestier avait t abandonn ce qui ferait perdre leur emploi environ 600 Cris Il a ajout Il est dommage de mettre fin un programme qui a fait ses preuves qui a permis aux Cris d
198. strat gie de chercher d abord dans son propre milieu des possibilit s li es aux ressources Dans chacun de ces cas les collectivit s et leurs membres ont mis sur leurs propres atouts et d velopp l expertise appropri e puis videmment ont pris des risques calcul s Une main d uvre qualifi e Les ouvrages portant sur le d veloppement conomique d signent le capital humain ou une main d ceuvre comp tente instruite et motiv e comme un pr requis fondamental au succ s du d veloppement conomique Qu il s agisse d une activit commerciale ou ax e sur la collectivit une r ussite conomique soutenue est presque impossible en l absence d une main d uvre comp tente Selon Brennan Gohn des tribus Cowichan de la Colombie Britannique l ducation et la formation sont essentielles notre r ussite Lors de sa comparution devant le Comit le professeur Fred Wien a d clar que les r sultats obtenus par les Premi res nations de Membertou et de Millbrook en Nouvelle cosse pouvaient tre attribu s au niveau de scolarit de leurs membres J tais int ress de savoir ce qui a fait que Membertou et Millbrook ont r ussi a briser un cycle qui durait depuis longtemps Je ne pense pas qu il y ait de r ponses simples mais je sais partir de ma propre recherche que ces deux collectivit s comptent la population Mi kmaq la mieux duqu e en moyenne vivant sur une r serve d
199. subventions d exploitation offertes actuellement aux Soci t s de financement des Autochtones Mesure recommand e Que le gouvernement du Canada en collaboration avec les organismes autochtones tablisse une strat gie globale de d veloppement conomique des ressources naturelles pour les Autochtones comportant des arrangements institutionnels propres soutenir l augmentation des capacit s des Autochtones et un plus grande participation de ceux ci une conomie de ressources Mesure recommand e Que le gouvernement du Canada en collaboration avec les organismes autochtones voie l laboration d arrangements institutionnels propres soutenir le d veloppement conomique des Autochtones y compris une institution visant l excellence et le renforcement des capacit s PARTIE VI FORMATION ET EDUCATION Mesure recommand e Que le gouvernement du Canada intervienne sans tarder pour renforcer les programmes d apprentissage et les programmes de perfectionnement en lecture criture et calcul destin s aux Autochtones ainsi que la participation ces programmes et qu il pr voie des incitatifs fiscaux pour les entreprises qui offrent de tels programmes PARTIE VII EMPLACEMENT TAILLE ET INFRASTRUCTURE Mesure recommand e Que le gouvernement du Canada avec la collaboration d organismes provinciaux territoriaux et autochtones mette en uvre un programme d infrastructure l intention de
200. t participer au d veloppement conomique l ducation et la formation sont des ingr dients essentiels Partenariats avec l industrie Selon des t moins les partenariats ont apport aux collectivit s davantage que des ressources humaines et financi res externes Les partenariats que chacune de ces collectivit s ont appuy s cr ent plusieurs occasions de mettre en valeur le potentiel de leurs membres Ceux ci ont la possibilit d apprendre au fur et mesure comment fonctionnent les entreprises jusqu pouvoir occuper des postes de gestion On traite plus en d tail des avantages et des d fis inh rents aux partenariats dans une section subs quente du rapport CONCLUSION Apr s ce recensement des facteurs cl s qui entravent ou soutiennent les activit s de d veloppement conomique il sera question plus en d tail dans les parties subs quentes du rapport des principaux th mes soulev s par les t moins au cours des audiences Nous avons eu la chance de b n ficier norm ment de l exp rience et des connaissances de ceux qui ont comparu devant nous D lib rations 26 septembre 2006 Kelly Lendsay pr sident directeur g n ral Conseil pour le d veloppement des ressources humaines autochtones du Canada 15 Wasaya Airways intuitions justes de l avenir Partenariat conclu entre neuf collectivit s autochtones loign es du Nord de l Ontario accessibles tout au long de l ann e par transport a
201. t 37 100 18 730 10615 3 580 3910 18 370 Nunavut 26 665 22 720 95 55 22560 3 945 Source Statistique Canada Recensement de 2001 La majorit des Autochtones 62 r sident dans les provinces de l Ouest 19 vivent en Ontario 8 au Qu bec 6 dans les provinces de l Atlantique et 5 dans le Nord La figure 1 montre la population autochtone en pourcentage de la population totale de chaque province et territoire La communaut autochtone du Manitoba et de la Saskatchewan et dans une mesure moindre de l Alberta et de la Colombie Britannique constitue une importante pr sence politique Ces provinces notamment ne peuvent se permettre comme Michael Mendelson l a donn entendre de laisser la communaut autochtone chouer sur le plan conomique ou social A son avis il est irr aliste de penser qu elle peut s panouir surtout au Manitoba et en Saskatchewan si une partie importante de ses membres est insuffisamment instruite et sans emploi bien entendu cela est deux ou trois fois plus vrai dans le cas des territoires 201 Statistique Canada Recensement de 2001 202 Michael Mendelson Aboriginal Peoples and Postsecondary Education in Canada juillet 2006 p 2 Figure 1 Population d identit autochtone en pourcentage de la population totale par province et territoire Recensement de 2001 percent EE P E Qc Ont N E N B T N L C B Alb Sas
202. t Act de 1887 Dawes Act ch 119 Laws 1887 24 Stat 388 25 U S C http en wikipedia org wiki Dawes_Act Polemics 40 correctement dans les terres indiennes Par ailleurs comme le Comit l a d j soutenu le Canada a manqu de nombreuses obligations que la loi lui impose envers les Premi res nations et ne leur a pas rendu des terres et des ressources dont elles pourraient tirer de la richesse ces terres et ces ressources qui sont le fondement de la richesse du Canada n en pas douter plus d une collectivit des Premi res nations a de nombreux obstacles conomiques surmonter Certaines collectivit s peut tre cause de la faible taille de leur r serve ou d une situation d favorable pourraient ne jamais se donner une richesse comparable celle des autres Canadiens Le Comit a n anmoins constat qu il est possible de prendre des mesures dont certaines existent d j qui permettront aux Premi res nations de cr er dans leurs territoires des conditions de march plus favorables Les collectivit s qui ont agi en ce sens sont parvenues un niveau de prosp rit que des collectivit s non autochtones peuvent leur envier Et elles l ont fait malgr d normes difficult s Il faut se rappeler les mots fatidiques du s nateur Henry Teller au cours du d bat sur ce qu on a fini par appeler le Dawes Act Vous feriez aussi bien de donner au projet de loi le titre suivant Projet de loi
203. t Group of Manitoba Ltd a demand qu un traitement analogue soit accord aux collectivit s autochtones Nous constatons que les gouvernements font des investissements consid rables dans les grandes entreprises nous disons investissez dans nous Donnez nous acc s a des fonds importants Nous vous donnerons des r sultats mesurables Nous l verons ces fonds des sommets in gal s l o ils auront des effets durables et consid rables pour notre peuple Donnez nous la m me chance S 1l n y a pas d investissements significatifs dans l avenir conomique des Autochtones a t on dit au Comit il pourrait y avoir des cons quences graves pour un groupe d j marginalis Des t moins comme les repr sentants de l Assembl e des Premi res nations Voir la Table ronde Canada Autochtones Document d information du gouvernement du Canada sur les possibilit s conomiques d cembre 2004 On peut consulter ce document en ligne l adresse http www aboriginalroundtable ca sect econ bckpr GOC_BgPaper_f pdf 4l Bureau du v rificateur g n ral du Canada Le d veloppement conomique des collectivit s des Premi res nations les m canismes institutionnels chapitre 9 2003 Il est possible de consulter le rapport l adresse suivante http www oag bvg gc ca domino rapports nsf html 2003 1 109cf html D lib rations 28 septembre 2006 Terry Waboose grand chef adjoint Nation nishnawbe aski
204. t g n rer une partie de notre d veloppement conomique et c est ce qu elles se sont attach es faire Elles ont pu obtenir un pr t pour la scierie et elles l ont pay m me leur propre argent gr ce leur travail acharn Elles ont galement constat qu il fallait avoir de bons gestionnaires et un bon mod le d entreprise J attribue notre r ussite au leadership pass du MLTC Je crois fermement a mentionn Manny Jules que les collectivit s qui r ussissent sont celles qui ont de bons leaders Le Comit est d accord Nos observations donnent penser qu un leadership fort et stable constitue le fondement solide grace auquel des collectivit s ont pu gravir la pente de la r ussite conomique La bande indienne de Lac La Ronge offre un exemple remarquable de la mani re dont le leadership et la vision ont engendr le succ s conomique Elu chef en 1987 et ayant exerc ses fonctions sans arr t jusqu en 2005 Harry D Cook croit que le fait de compter sur le gouvernement f d ral tait nuisible pour la collectivit et pour l conomie S appuyant sur les aspirations de ses pr d cesseurs il a travaill mettre sur pied des entreprises commerciales g n ratrices d emplois et tirer parti des possibilit s qui commen aient se faire jour dans le Nord Aujourd hui la bande indienne de Lac La Ronge par l interm diaire du Kitsaki Management Limited Partnership participe p
205. t permettre cela et c tait l objet de la convention Gr ce cette convention la terre tait toujours le plus important employeur et nous voulions permettre aux gens de garder ce mode de vie s ils le d siraient Il s agissait d avoir une relation avec l industrie qui serait compatible avec ce mode de vie Nous constatons maintenant que le d veloppement empi te sur ce mode de vier C est aux collectivit s qu il reviendra de mettre en balance ces int r ts divergents Il reste que les gouvernements ont un r le important jouer pour mettre la disposition des peuples autochtones les m canismes institutionnels leur permettant d exercer un contr le sur le rythme et la port e du d veloppement dans leurs territoires traditionnels 200 D lib rations 28 novembre 2006 Matthew Coon Come membre du conseil Grand Conseil des Cris 84 PARTIE X COMBLER L ECART CONOMIQUE Dans le pass les peuples autochtones ont t cart s afin de permettre l tablissement et l activit de d veloppement des Europ ens Ils ont donc t coup s du courant principal de l conomie et incapables de d velopper la leur avec pour r sultat que s est creus un cart conomique important entre eux et la population canadienne en g n ral cart qui continue d exister Malgr les efforts consid rables des gouvernements successifs pour am liorer les conditions conomiques et sociales des peup
206. t suffisant cet gard ont t des th mes cl s abord s par les t moins Le chef Bear a dit au Comit que le montant fourni sa collectivit aux termes de la Loi sur la gestion des terres des premi res nations n tait pas suffisant pour la gouvernance de toutes nos terres la gestion de tous nos baux et la r mun ration d un chef des terres Il a recommand une nouvelle formule de financement qui serait li e plus raisonnablement aux besoins en ressources et en personnel D autres t moins partagent cette opinion estimant que le financement pr vu par la LGTPN n est pas suffisant pour assurer un renforcement continu des capacit s la lumi re des t moignages qu il a recueillis le Comit formule donc les recommandations suivantes Mesures recommand es Que le gouvernement du Canada avec la collaboration de l Assembl e des Premi res Nations et d autres organisations comp tentes des Premi res nations tablisse imm diatement un processus en vue d tudier les cons quences n gatives de la Loi sur les Indiens pour le d veloppement conomique l int rieur des r serves et d laborer dans les meilleurs d lais des solutions pour lever les restrictions de cette loi qui limitent ou emp chent le d veloppement dans les r serves Que le gouvernement du Canada avec la collaboration du First Nations Land Advisory Board de l Assembl e des Premi res Nations et d autres Premi res
207. t une forte demande pour les biens et services canadiens tant l chelle nationale qu l chelle internationale Au Canada le ch mage est tomb son plus bas niveau en 30 ans au printemps de 2006 puis de nouveau en d cembre De nombreux emplois sont disponibles l chelle du pays notamment dans certains secteurs des ressources naturelles p ex l industrie p troli re et gazi re le secteur minier et d une fa on moins consid rable l industrie foresti re dont les activit s se d roulent fr quemment proximit des collectivit s autochtones Toutefois malgr ces occasions les Autochtones ne poss dent souvent pas les comp tences de base et l expertise n cessaires pour tirer parti de telles perspectives d emploi il y a sans aucun doute un grand manque de comp tences chez les membres des Premi res nations et c est un probl me majeur a mentionn Lester D Lafond au Comit Il faut souligner que la structure de l conomie canadienne a volu consid rablement au cours des derni res d cennies et que la grande majorit des nouveaux emplois cr s au Canada exigent au moins un dipl me d tudes secondaires La v rificatrice g n rale du Canada nous a mentionn que cette exigence repr sente un obstacle pour les Canadiens autochtones puisque comparativement la population canadienne en g n ral une proportion beaucoup plus petite d entre eux d tient un certificat ou un
208. tenter d ajouter simplement un nouveau programme de formation de la main d uvre ou un programme de pr ts la petite entreprise ou quelque chose du genre mais il faut essayer de faire quelque chose propos du fait que de nombreuses collectivit s sont tr s pauvres Le professeur Wien a galement laiss entendre que lorsque la structure d opportunit d une collectivit particuli re change que ce soit par l entremise d un r glement en mati re de revendications territoriales ou d une d cision du tribunal confirmant l acc s accru aux ressources les retomb es et possibilit s conomiques d une telle collectivit sont susceptibles d augmenter en cons quence Le Comit a entendu les t moignages de collectivit s ayant conclu des ententes relatives leurs revendications territoriales pour 102 103 D lib rations 15 juin 2005 Audrey Poitras Ralliement national des M tis D lib rations 17 novembre 2004 le professeur Fred Wien directeur Atlantic Aboriginal Health Research Program Universit Dalhousie 43 appuyer cette th se Lors de notre mission d tude dans les Territoires du Nord Ouest nous avons rencontr plusieurs groupes qui ont r gl leurs revendications territoriales y compris le peuple inuvialuit et le peuple tlicho Le peuple tlicho dont l accord en mati re de revendications territoriales globales et d autonomie gouvernementale est entr en vigueur en ao t 2005 n
209. tion et de recherche parlementaires de la Biblioth que du Parlement Tonina Simeone Fr d ric Beauregard Tellier Lisa L Patterson LE COMIT S NATORIAL PERMANENT DES PEUPLES AUTOCHTONES 38 l gislature 1 session 4 octobre 2004 29 novembre 2005 L honorable Nick G Sibbeston Pr sident L honorable Gerry St Germain C P Vice pr sident et Les honorables s nateurs Jack Austin C P ou William Rompkey C P John Buchanan C P Larry W Campbell Andr e P Champagne C P Ione Jean Christensen Leonard Gustafson No l A Kinsella ou Terrance Richard Statton Sandra Lovelace Nicholas Robert W Peterson Charlie Watt Rod A A Zimmer Membres d office Autres s nateurs ayant particip de temps a autre aux travaux Les honorables s nateurs Adams Angus Banks Fitzpatrick Forrestall Gill Hubley L ger Mahovlich Mercer Pearson Tardif et Trenholme Counsell iii ORDRE DE RENVOI Extrait des Journaux du S nat le mercredi 9 mai 2006 L honorable s nateur St Germain C P propose appuy par l honorable s nateur Segal Que le Comit s natorial permanent des peuples autochtones soit autoris en conformit avec l article 86 1 q du R glement tudier afin d en faire rapport la participation des peuples et entreprises autochtones aux activit s de d veloppement conomique au Canada En particulier que le Comit soit autoris analyser les l ments propices
210. tionnel Ce point a t r it r par plusieurs t moins y compris Manny Jules qui a mentionn ceci au Comit Il y a au moins 200 collectivit s qui b n ficient d une position concurrentielle avantageuse et ce gr ce leur emplacement et aux ressources ou la main d uvre qu elles poss dent Toutefois elles n ont pas acc s aux institutions du march que les autres Canadiens tiennent pour acquis C est nous qui soulignons Le Comit est d accord avec la F d ration des M tis du Manitoba et d autres t moins lorsqu ils affirment qu un des r les importants des d cideurs est de se pencher sur ces carts institutionnels et d aider cr er les conditions qui sont propices au d veloppement conomique 7 ce jour toutefois les efforts de soutien et d innovation du gouvernement ont t lents et r actifs en ce qui a trait l tablissement d arrangements institutionnels pour les Autochtones Dans son t moignage devant le Comit la v rificatrice g n rale a signal que son bureau avait d j tudi la nature du d veloppement conomique des Autochtones et avait d termin que l aide f d rale au d veloppement institutionnel n tait pas encore suffisante pour aider les Premi res nations surmonter des obstacles et prendre en main leur d veloppement conomique De fait les d veloppements r cents li s au renforcement des institutions comme la Loi sur
211. tochtones Un soutien institutionnel sectoriel notamment dans le secteur des ressources naturelles devrait galement tre pr vu Plusieurs t moins ont soulign l importance de l conomie ax e sur les ressources naturelles pour assurer la prosp rit conomique de la majorit des Autochtones Ils ont parl de la n cessit de renforcer les capacit s dans ce domaine afin de g rer ces ressources plus efficacement et de tirer parti des occasions de mise en valeur des ressources dans leurs territoires traditionnels Dans son t moignage devant le Comit M Harry Bombay directeur de l Association nationale de foresterie autochtone a indiqu que les Autochtones qui travaillent dans le secteur forestier occupent principalement des postes peu r mun r s et exigeant moins de comp tences comme la plantation d arbres l exploitation foresti re et la lutte contre les incendies Il laisse entendre que les entreprises autochtones participent beaucoup moins aux activit s foresti res plus lucratives comme la transformation la mercatique d aval la promotion et la distribution des produits forestiers Cela est galement le cas pour les autres secteurs de l conomie ax e sur les ressources naturelles comme l exploitation mini re et le d veloppement nerg tique Tr s peu de programmes f d raux soutiennent la participation des Autochtones dans les secteurs des ressources naturelles par l entremise du transfert des co
212. tochtones du Canada op rations Donna Cona inc John Bernard pr sident 7 juin 2006 et chef des op rations Andrew Popko EnCana Corporation vice pr sident 6 d cembre 2006 Relations avec les Autochtones Federation of Saskatchewan Indian Nations Guy Lonechild chef int rimaire Bob Kayseas conseiller 26 septembre 2006 Saskatoon FedNor Mary Ellen Ripley gestionnaire int rimaire Nord Ouest de l Ontario Lesley Stefureak conseill re en politiques sur les questions autochtones 28 septembre 2006 Thunder Bay Grand Conseil des Cris Jack Blacksmith pr sident de Cree Regional Economic Enterprises Co CREECO et pr sident du conseil du Bureau d indemnit cri Matthew Coon Come membre du conseil 28 novembre 2006 Inuit Tapiriit Kanatami Mary Simon Kitsaki Management Limited Partnership Tammy Cook Searson chef de la bande indienne de Lac LaRonge Lafond Insurance and Financial Services Ltd Lester D Lafond pr sident 26 septembre 2006 Saskatoon Manitoba Aboriginal and Northern Affairs Joe Morrisseau directeur ex cutif 27 septembre 2006 Winnipeg Manitoba Hydro Manitoba Keewatinook Ininew Okimowin Bob Monkman directeur Relations communautaires Division des relations avec les Autochtones Grand chef Sydney Garrioch Joe Guy Wood coordinateur du d veloppement Michael
213. torit s au fur et mesure de leur volution avec le secteur priv Au demeurant un organisme distinct ayant son propre mandat risquerait moins de faire l objet de compressions budg taires discr tionnaires comme celles qui ont r sult des examens des programmes A la lumi re des t moignages recueillis au sujet d une approche renouvel e du d veloppement conomique le Comit formule les recommandations suivantes Mesures recommand es Que le gouvernement du Canada intervienne imm diatement pour renforcer son engagement faire du d veloppement conomique des Autochtones l une de ses grandes priorit s et que le financement de ce d veloppement conomique soit major de fa on repr senter une proportion plus importante de l affectation budg taire f d rale Que le gouvernement du Canada assume un r le de leadership afin d tablir en partenariat avec les gouvernements provinciaux et territoriaux des fonds r gionaux de d veloppement conomique des Autochtones que ces fonds comprennent la cr ation d entreprises l ducation et la formation et qu ils ciblent les personnes des Premi res nations les Inuits et les M tis z D lib rations 6 d cembre 2006 Andrew Popko vice pr sident des relations avec les Autochtones de la Soci t EnCana amp D lib rations 25 octobre 2005 Harold Calla conseiller principal Premi re nation Squamish 26 Que le gouvernement du Canada avec l
214. trat gie d approvisionnement aupr s des entreprises autochtones Appui au d veloppement institutionnel Le Comit estime que s il n existe pas d assises institutionnelles satisfaisantes pour structurer les interactions conomiques et appuyer la gouvernance et la capacit technique des Autochtones et de leurs conomies les mesures de d veloppement conomique n auront qu une efficacit limit e Les recommandations dans ce domaine cl comprennent ce qui suit 3 Un meilleur appui aux institutions financi res autochtones existantes afin d am liorer la qualit g n rale des programmes de pr ts et d am liorer l acc s aux capitaux L laboration d arrangements institutionnels par la mise sur pied d un cadre de d veloppement conomique des ressources naturelles des Autochtones pour appuyer le transfert de connaissances et d autres initiatives de renforcement des capacit s dans le secteur des ressources naturelles moteur essentiel de l activit conomique dans de nombreuses collectivit s autochtones L laboration d arrangements institutionnels y compris une institution visant l excellence et le renforcement des capacit s pour combler les importantes lacunes qui existent actuellement dans l infrastructure conomique Acc s accru aux terres et aux ressources Le Comit a constat qu un acc s accru aux terres et aux ressources notamment au moyen d accords sur le r glement
215. ts de Kahnawake et des Caisses populaires F d ration Desjardins divers niveaux dont celui du grand chef et du pr sident Une tude de faisabilit et un plan d entreprise ont t labor s Enfin en 1986 un accord a t conclu entre le Conseil mohawk de Kahnawake et la F d ration Desjardins si le Conseil acceptait d avoir tous ses comptes la caisse populaire la F d ration Desjardins tablirait une succursale Kahnawake engagerait un Mohawk comme directeur et n exigerait pas de frais sur ses comptes La Caisse populaire de Kahnawake a ouvert ses portes peu apr s en 1987 Produits sp ciaux Jusqu en 1987 il n tait possible d obtenir des hypoth ques r sidentielles Kahnawake qu aupr s de deux sources le Revolving Housing Loan Program administr par le Conseil mohawk de Kahnawake et qui tait limit une vingtaine de pr ts par ann e et les pr ts d institutions financi res garanties par le gouvernement du Canada par l entremise du ministre des Affaires indiennes il s agissait en fait d un engagement l gard des montants transf rer ult rieurement Kahnawake et qui taient donc grev s En 1989 la Caisse populaire de Kahnawake a commenc accorder ses propres pr ts hypoth caires qui n taient pas garantis par le gouvernement du Canada mais qui l taient gr ce aux Mohawk Trustees qui d tenaient le certificat de possession pour le pr teur jusqu au re
216. u Comit comme le minist re estime avoir comme r le de fournir des ressources n cessaires l tablissement de pr conditions du d veloppement conomique dans les collectivit s Depuis que nous avons cess d attribuer des fonds de d marrage nous essayons de donner aux collectivit s les infrastructures physiques et sociales qui pourraient leur permettre d attirer et de conserver les investis seurs D lib rations 4 mai 2005 Dennis Whitebird grand chef Assembl e des chefs du Manitoba 70 D lib rations 27 novembre 2006 Jack Blacksmith pr sident de Cree Regional Economic Enterprises Corporation 7 D lib rations 27 octobre 2005 Ryan Robb agent de d veloppement conomique Treaty 7 Management Corp 7 D lib rations 26 septembre 2006 Matthew Sherry conseiller en d veloppement conomique Conseil tribal de Saskatoon 7 D lib rations 14 juin 2005 Mark Brooks directeur g n ral Direction g n rale du d veloppement conomique Secteur des programmes et des politiques socio conomiques minist re des Affaires indiennes et du Nord canadien 29 C est un objectif louable d quiper les collectivit s des Premi res nations et inuites des infrastructures mat rielles et sociales n cessaires leur prosp rit conomique Il est certain que le d ficit au plan des infrastructures dans ces collectivit s est un obstacle de taille au d veloppement et qu il faut s y attaquer Les
217. ur conomie Il est essentiel que le gouvernement consente des investissements pour les infrastructures Le Comit propose donc e Un programme d infrastructure dot de fonds suffisants pour les Premi res nations programme qui comblera l cart actuel en mati re d infrastructure entre les collectivit s des Premi res nations et les autres le programme pr voirait des fonds d infrastructure pour le d veloppement commercial et industriel 7 Partenariats avec l industrie Le secteur priv est le principal moteur de l conomie Les leaders autochtones reconnaissent de plus en plus que des liens et des partenariats avec l industrie sont propices au succ s conomique Ces partenariats peuvent aider grandement les collectivit s et les entreprises autochtones vaincre les obstacles la participation et cr er des capacit s dans tout un ventail de secteurs Ils peuvent s av rer particuli rement utiles pour les petites collectivit s qui autrement ont peu de d bouch s conomiques Les gouvernements ont un r le important jouer afin de faciliter de tels partenariats Le Comit recommande XIV e Que le gouvernement f d ral joue un r le de chef de file pour faciliter les partenariats entre les peuples autochtones et l industrie notamment au moyen d incitatifs fiscaux visant encourager de tels partenariats CONCLUSION Les d marches pass es et actuelles visant l am lioration du bien tre
218. ur identit mais aussi leurs moyens de subsistance car ils n ont pu faire la transition vers une exploitation agricole individuelle et autarcique Le gouvernement ne leur avait pas donn ce dont ils avaient besoin comme la formation le mat riel les semences les outils ou les charrues En outre des entreprises sont intervenues rapidement pour s emparer du maximum de terres cause du Dawes Act les Am ricains autochtones avaient perdu d s 1900 pr s de la moiti de leurs terres ne conservant que 78 millions d acres sur 140 millions Certains d entre eux comme les Hopi et les Cherokee se sont lev s contre le gouvernement refusant de participer au plan de r partition En 1921 plus de la moiti des membres des tribus vis es par le Dawes Act n avaient plus de terres et taient d truits sur le plan conomique c est nous qui soulignons Le Comit estime non seulement qu il ne faut pas faire abstraction des le ons de l histoire mais aussi qu adopter des mesures semblables au Canada a l encontre de la volont de toutes les collectivit s et de tous les membres des Premi res nations serait s exposer des difficult s dramatiques La th se que les t moins et d autres observateurs ont expos e au Comit c est que les conomies des Premi res nations quelques exceptions notables pr s ont un rendement inf rieur parce que les forces du march ne peuvent pas jouer 8 General Allotmen
219. urces naturelles ont galement procur aux collectivit s autochtones des emplois et des occasions d affaires qui dans d autres A PA Met PA 1 6 conditions ne se seraient peut tre pas concr tis s Par contre il importe de reconnaitre que les partenariats qu il s agisse de coentreprises ou d autre chose ne sont pas la panac e lorsqu il s agit d aider les Canadiens autochtones a renforcer leurs capacit s et a atteindre leurs objectifs conomiques Les partenariats ne sont pas n cessairement toujours souhaitables ni r alisables Par exemple le Comit a entendu des t moignages selon lesquels les pr jug s continuent d entraver la participation autochtone l activit conomique Barry Seymour du First Nations Land Advisory Board a signal au Comit que les Premi res nations qui veulent participer des entreprises commerciales ne sont pas toujours bien accueillies par l industrie ajoutant D lib rations 28 septembre 2006 Terry Waboose grand chef adjoint de la Nation nishnawbe aski 85 yp Ibid D lib rations 14 juin 2005 Leslie Whitby directrice g n rale int rimaire Direction g n rale des ressources naturelles et de l environnement Programme des affaires du Nord minist re des Affaires indiennes et du Nord canadien 87 D lib rations 24 octobre 2005 John D Ward porte parole Premi re nation des Tlingits de la rivi re Taku 8 lib rations 8 juin 2005 Ba
220. us particuli rement ceux des provinces de l ouest du Canada qui ont une forte concentration d Autochtones commencent s apercevoir qu il est important d appuyer les perspectives de d veloppement conomique des Autochtones que cela est essentiel leur propre prosp rit conomique globale Dans l expos qu il a pr sent au Comit Richard Gladue sous ministre adjoint Saskatchewan First Nations and M tis Relations a fait observer que la population autochtone de la Saskatchewan devrait cro tre rapidement et doubler au cours des 20 prochaines ann es Selon lui il faut r agir ces pr visions d mographiques la marginalisation socio conomique et l isolement des peuples autochtones par rapport l conomie canadienne au moyen de strat gies long terme de d veloppement conomique Il a ajout la population autochtone en Saskatchewan est jeune et en croissance la province vit un norme changement d mographique Une proportion lev e de la population s est tablie dans les r gions urbaines D apr s ce que je sais le taux se situe entre 45 et 55 p 100 Le gouvernement de la Saskatchewan souhaite b tir un avenir prometteur de sorte que personne ne soit laiss pour compte et que les jeunes fassent leur vie ici L avenir de la Saskatchewan passe en grande partie par le d veloppement conomique des Autochtones c est nous qui soulignons Dans ce contexte le Comit signale que
221. vailler en arri re plan c est dire qu il lui faut aider les collectivit s autochtones mettre sur pied des institutions et les d velopper de mani re durable Ces r ussites ont cependant t obtenues en d pit d un soutien gouvernemental insuffisant De nombreuses Soci t s de financement des Autochtones sont d savantag es sur les plans financier et op rationnel par rapport des institutions non autochtones comparables Mme Lucy Pelletier du Saskatchewan Indian Equity Foundation Board nous a mentionn qu en tant qu institutions financi res autochtones le capital et les subventions d exploitation nous font d faut comparativement ce dont b n ficient les autres institutions financi res canadiennes Mme Crystal Laborero de la Tribal Wi Chi Way Win Capital Corporation a soulign que le manque de fonds de fonctionnement contribue leurs taux d int r t lev s Le professeur Wein a mentionn au Comit que ces soci t s ont beaucoup de mal survivre d une ann e l autre car et cela se comprend leur taux de perte sur pr ts est plus lev que celui des banques Pourtant elles ne re oivent aucune aide financi re pour payer leur personnel de base Autrement dit elles doivent subsister partir des pr ts qu elles font et des int r ts qu elles re oivent C est une situation d o elles 130 ne peuvent pas sortir gagnantes Le comit convient avec les t
222. vernement du Canada r tablisse imm diatement les montants dont avaient t amput s les programmes du minist re des Affaires indiennes et du Nord canadien au titre de la participation au d veloppement conomique Strat gie d approvisionnement aupr s des entreprises autochtones SAEA L objectif de la Strat gie d approvisionnement aupr s des entreprises autochtones SAEA du gouvernement f d ral est d accroitre le nombre de fournisseurs autochtones qui pr sentent des soumissions au gouvernement f d ral et avec qui ce dernier conclut des march s Selon le minist re des Affaires indiennes et du Nord canadien la SAEA favorise la sous traitance avec des entreprises autochtones et encourage ces derni res former des coentreprises avec d autres entreprises autochtones et non autochtones Le gouvernement appuie galement cette strat gie en r servant certains march s que peuvent se disputer seulement les entreprises autochtones et les coentreprises sous direction autochtone qui sont admissibles John Bernard pr sident et chef des op rations Donna Cona Inc entreprise du secteur des technologies d information a expliqu au Comit que la SAEA l avait aid mettre en place son entreprise et qu elle fournissait d excellentes occasions de croissance ce qui aurait pu ne se produire autrement Et M Bernard a encore dit Notre capacit de croissance si grande en tant que firme autochtone qui
223. volet consacr aux infrastructures n cessaires au d veloppement industriel et commercial Conclusion L infrastructure l emplacement et la taille des collectivit s ne sont que trois des nombreux facteurs qui influent sur les perspectives et les r sultats conomiques des collectivit s Les Premi res nations qui comptent une forte population qui disposent d une infrastructure ad quate et qui sont tablies pr s d une zone urbaine ne seront pas n cessairement plus prosp res que les petites nations isol es Il n est pas n cessaire que les collectivit s soient tablies proximit d une zone urbaine pour prosp rer mais dans la plupart des cas la proximit d une telle zone et d une infrastructure ad quate offre davantage de possibilit s de d veloppement conomique Les villes repr sentent le moteur de toute conomie industrielle moderne Dans ce contexte il est clair que les possibilit s de d veloppement conomique de maintes petites collectivit s autochtones isol es sont limit es et le resteront sans doute Il faut reconna tre que les collectivit s ne seront pas toutes prosp res Mais toutes peuvent certainement faire mieux C est pourquoi le gouvernement doit injecter des fonds dans l infrastructure Il conviendrait galement d encourager l utilisation de strat gies novatrices et prometteuses dans les collectivit s autochtones strat gies qui les am nent conjuguer leurs efforts tirer pa

partager la prospérité du canada – un coup de main, pas la charité

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