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1. Conseil de l Ealit des Chances entre Hommes er FEMMES Raad van de Gelijke Kansen voor Mannen EN Vrouwen Rar f r Chancenqleichheit zwischen M nner und Frauen AVIS N 123 DU 12 JUIN 2009 DU BUREAU DU CONSEIL DE L EGALITE DES CHANCES ENTRE HOMMES ET FEMMES POUR DES STATISTIQUES VENTILEES PAR SEXE ET DES INDICATEURS DE GENRE Avis n 123 du 12 juin 2009 du Bureau du Conseil de l Egalit des Chances entre Hommes et Femmes pour des statistiques ventil es par sexe et des indicateurs de genre Introduction Le pr sent avis se r f re l article 4 de la Loi du 12 janvier 2007 qui pr cise notamment chaque ministre veille dans les domaines relevant de ses comp tences ce que les statistiques que les services publics f d raux produisent collectent et commandent dans leur domaine d action soient ventil es par sexe et que des indicateurs de genre soient tablis si c est pertinent Cet article envisage une double d marche propos de l laboration des statistiques La premi re consiste ventiler toutes les observations recueillies en fonction du sexe des personnes observ es cette d marche est souvent intitul e ventilation sexosp cifique des donn es La seconde consiste tablir des indicateurs de genre et vise mettre ainsi en vidence les in galit s socialement construites entre hommes et femmes Le 1 10 2007 le but poursuivi par la cr ation de tels indicateurs de ge2. aussi sur la question Citons PUNIFEM ou la Conf rence des statisticiens europ ens tous d veloppent des r flexions et des projets sur la n cessit d adapter les statistiques la question du genre mais proposent aussi des r alisations concr tes dans ce domaine Interpellation du Conseil de l Egalit des Chances entre Hommes et Femmes Le Conseil s interroge sur l engagement des responsables politiques des institutions f d rales r gionales et communautaires dans ce processus Il rappelle que dans nombre de ses avis il a signal que les statistiques ad quates faisaient d faut ou ne permettaient pas de r pondre aux questions pos es ou n taient pas compl tement voire pas du tout ventil es en fonction du sexe Ces remarques sont rest es sans r ponse Exemple s interroger sur le taux d ob ses dans la population est marqu par les inqui tudes des Etats Unis alors que dans beaucoup de pays c est l maciation qui est un probl me Voir OCDE Panorama de la soci t 2009 Indicateurs sociaux de l OCDE La vie des femmes et des hommes en Europe Eurostat nouv d 2008 245 p l Voir par ex Panorama de la soci t 2009 Indicateurs sociaux de OCDE Paris mai 2009 Voir Deuxi me rapport annuel de la Coordination pour les Questions d Egalit Homme Femme l OCDE 2003 2004 Annexe 1 Int gration d une dimension homme femme dans les statistiques de l OCDE Au sein de la Direction DCD C
3. va se traduire par un manque de coh rence politique cet gard Certains pays commencent fonder leur politique d galit entre hommes et femmes sur l observation des diff rences statistiques et des indicateurs de genre le Conseil craint que le retard que la Belgique manifeste dans ce domaine ne r v le une certaine indiff rence l gard cette politique d galit Il estime donc qu il est urgent de rattraper ce retard et tout en soutenant le processus entam par l IEFH il souhaite que cette action soit rapidement mise en uvre de mani re plus ample et plus approfondie et pense utile d organiser prochainement une journ e d tude qui dresse un tat des lieux en cette mati re Principales recommandations Sans oublier les recommandations qui ont d j t formul es en 2003 nous nous contentons ci dessous d aborder quelques aspects qui font r guli rement l objet d interpellations de la part des chercheurs et des utilisateurs de donn es statistiques L Individu et le m nage comme unit s de mesure La majorit des banques de donn es nationales qu elles soient administratives ou base d enqu tes par sondage Panel des m nages Eu Silc budget des m nages SIRe Enqu te sant en Belgique privil gient le m nage comme unit de mesure quitte m langer dans leurs r sultats des donn es par individu et des donn es par m nage Ces m thodes pr sentent de nombreux incon
4. AD le R seau GENDERNET doit stimuler la politique d galit hommes femmes UNIFEM Qui est responsable envers les femmes Genre et redevabilit Washington 2009 ce rapport situe la redevabilit dans une perspective sexosp cifique Voir aussi le Workshop on Gender Statistics tenu Addis Abeba les 15 16 d cembre 2008 NU CES Commission conomique pour l Europe Conf rence des statisticiens europ ens dont un groupe d experts en genre a r cemment tenu session Groupe d experts selon le genre 5 session Gen ve 6 8 octobre 2008 Il constate que la probl matique du genre des statistiques repr sente un champ d investigation qui s largit et s approfondit sans cesse Il ne s agit plus aujourd hui de se contenter d une simple ventilation en fonction du sexe partir des donn es existantes Il faut s interroger sur les fondements les concepts les d finitions qui ont pr sid l laboration des s ries statistiques sur les m thodes utilis es pour d nombrer sur la mani re de publier ou diffuser les donn es et sur l impact produit par cette diffusion Il faut enfin faire merger des donn es nouvelles afin de refl ter de mani re quilibr e les conditions d existence diff rentes des femmes d une part et des hommes de l autre Beaucoup d organisations ont par exemple mis en vidence l insuffisance des donn es statistiques sur la violence envers les femmes ce qui
5. IEFH d de 2006 IEFH Rapport d activit s 2004 2005 p 42 44 l approche des pays du Nord qui se pensent comme norme Ces analyses critiques ont amen des ONG doubler l IDH Indicateur de D veloppement Humain par un ISDH Indicateur sexosp cifique de D veloppement Humain et y ajouter un IPF Indicateur de la Participation des Femmes Au niveau europ en l Eurostat fournit depuis longtemps une ventilation sexosp cifique des statistiques qui proviennent des Enqu tes sur les Forces de Travail En 2008 il a publi sa deuxi me dition du portrait statistique des femmes et des hommes en Europe Ici les chiffres sont recueillis dans diverses banques de donn es ils sont pr sent s de mani re mettre en vidence les positions contrast es des femmes et des hommes dans les diff rents aspects de leur vie sociale et professionnelle et favoriser la comparaison des Etats membres entre eux Cela devrait inciter chaque Etat pratiquer l autocritique et constater ses propres insuffisances en termes de donn es et de r sultats Parmi les autres organisations internationales l OCDE qui a acquis une grande expertise dans l laboration d indicateurs sociaux a tendance traiter de mani re sp cifique et s par e la question de l galit des sexes et ce particuli rement partir de la probl matique de l aide au d veloppement Au sein des Nations Unies diff rentes institutions se penchent
6. ation des r sultats On consultera aussi volontiers les d finitions propos es par l Institut su dois de Statistiques voir le document joint en pdf Pour r aliser son plan d action statistique l IEFH organise une collaboration troite avec les administrations publiques comp tentes Il a engag une statisticienne partir de f vrier 2006 Etat des lieux au plan international De leur c t les institutions internationales ont d j largement approfondi la question de l implication du genre dans les statistiques L analyse de leurs d marches est utile elle permet de mieux comprendre l impact des objectifs poursuivis par ces institutions sur l laboration des statistiques et sur r le de l int gration du genre dans ces mati res Leurs pr occupations plut t orient es vers la comparabilit des donn es sont marqu es par 4 sous la dir de Ada Garcia et Mieke Van Haegendoren In visibilit des Femmes dans les statistiques belges Premi re partie Analyse th matique des statistiques Deuxi me partie Relev analytique des statistiques existantes Hommes et Femmes Taube du 21 si cle Un manuel d utilisation des statistiques sous l angle du genre MET 2001 6 Actes de la journ e d tude du 6 mai 2002 Rendre les femmes et les hommes visibles dans les statistiques d SSTC et SPF Emploi Travail et Concertation sociale 2003 7 Femmes et hommes en Belgique Statistiques et indicateurs de genre
7. e t 1l qu il est n cessaire de construire deux s ries statistiques compl tes l une partir des individus l autre partir de leurs modes de vie en commun 15 Sans oublier que les d penses le plus souvent effectu es par la m re sont rembours es sur le compte du titulaire ayant les enfants sur son carnet de mutuelle le p re tr s souvent Le sexe comme variable majeure et transversale Les diverses publications d j mentionn es montrent que beaucoup de s ries statistiques notamment et depuis longtemps celles qui concernent le travail professionnel disposent d j d une ventilation sexosp cifique Toutefois il arrive trop souvent que le sexe soit trait comme une variable mineure au m me titre que l ge le niveau de formation le niveau de revenus etc Ceci a pour r sultat qu a priori les autres variables retenues ne seront pas ult rieurement ventil es en fonction du sexe Ainsi on conna tra par exemple une ventilation H F globale des taux de suicide mais on ne pourra pas observer cette ventilation H F pour les autres variables retenues telles que les tranches d ge le niveau de scolarit le taux d emploi etc Le Conseil recommande donc que dans toutes les statistiques la variable sexe soit construite et trait e comme une variable majeure transversale toutes les autres variables propos es et que les r sultats soient toujours publi s en faisant appara tre et en explicitant ce trai
8. es selon le sexe Ce travail a t r alis en trois tapes une nouvelle publication pr sentant une ventilation sexu e des statistiques partir des banques de donn es disponibles S l organisation en mai 2002 d un colloque faisant notamment appel l esprit critique des participants la publication d un rapport et de recommandations en 2003 Ce rapport fait le point sur l tat des statistiques dans les domaines de la d mographie du travail des revenus et dans la prise de d cision Il rappelle les sources utilis es les r sultats les plus significatifs et les am liorations apporter Les recommandations faites en 2003 restent toujours d actualit Actuellement la mission de collecter les statistiques utiles est confi e l Institut pour l galit des femmes et des hommes IEFH qui en 2006 a publi pour des mati res vari es une mise jour des donn es disponibles 2005 et cela en collaboration avec l Institut de Recherche SEIN Universitair Centrum Limburg En 2005 l IEFH a labor un Plan d Action Statistique mettre en uvre au cours des ann es 2005 2006 Selon l IEFH le concept statistiques de genre renvoie quatre diff rents types d actions e la collecte des donn es ventil es par sexes e la construction d indicateurs refl tant la probl matique de genre e l analyse syst matique des diff rences entre hommes et femmes e la diffusion et la vulgaris
9. itique Scientifique F d rale de l IEFH et de la Direction g n rale de Statistique et d Information conomique Les r sultats montrent que si sur base de la situation du m nage le risque de pauvret des femmes tait estim seulement 16 sur la base de leur situation individuelle leur risque de pauvret est au contraire de 36 On conna t relativement bien la r partition H F des b n ficiaires des revenus de remplacement et de leurs montants ainsi que de ceux de l aide sociale mais on ne dispose toujours pas de statistiques r trospectives et r currentes avec une r partition H F des exclusions d finitives du droit aux allocations de ch mage et de l impact de ces exclusions sur les pensions de retraite On ne dispose pas davantage de donn es ventil es par sexe sur le rapport entre l tat de sant les d penses effectuer pour les soins et le revenu personnel de l assur On sait qu en Belgique 5 des travailleurs occup s sont pauvres on n en conna t pas la r partition H F sur base des revenus individuels Pour toutes ces raisons il semble indispensable de proc der de mani re urgente une lt ndividualisation de la production de toutes les statistiques Il serait cependant d raisonnable d abandonner des statistiques qui permettent d appr hender la diversit de la formation des m nages et donc d abandonner le m nage comme unit de mesure Aussi le Conseil consid r
10. itut peut prendre en charge l organisation et la promotion de cette concertation afin que toutes les instances concern es restent inform s de l volution des probl matiques relatives l galit des femmes et des hommes Il convient enfin que le pouvoir politique veille l application concr te de la loi du 12 janvier 2007 en mettant sur pied un processus de contr le voire s il y a lieu de sanction Ne convient il pas finalement d envisager d obliger les nouveaux instruments l gislatifs se doter dans leurs attendus d une r f rence au processus de mainstreaming et l quipement statistique qui lui serait associ C est en effet en se basant sur des statistiques utiles et fiables que l on pourra d finir une politique fond e La contribution de statisticiens de genre ayant b n fici d une bonne formation est ici d une importance incontestable Le Conseil s adresse donc simultan ment aux Ministres ayant respectivement l Egalit des Chances et la Politique Scientifique dans leurs attributions ainsi qu au Ministre de l Economie ayant la tutelle de la DGSIE
11. m de quoi un adulte peut valablement r pondre et se prononcer sur l tat de sant les d penses de soins l ventuel renoncement aux soins d un autre adulte du m nage En ce qui concerne la sant des enfants le plus souvent la personne qui est invit e r pondre l enqu te n est pas celle qui se charge concr tement de la sant et du bien tre des enfants En ce qui concerne plus particuli rement les revenus l tablissement d une moyenne ou d une m diane des revenus des m nages se fait partir d unit s de mesure qui ne sont pas comparables entre elles Peut on en effet comparer des m nages o les revenus des deux conjoints sont plus ou moins gaux avec des m nages o ces revenus sont totalement in gaux En ce qui concerne le risque de pauvret on ne pouvait pas jusqu pr sent poser la question du risque de pauvret pour les femmes sans revenus personnels mais vivant dans un m nage disposant de revenus suffisants Ce risque sp cifique de pauvret qui est occult par la r f rence au m nage n est mis nu que lorsque le m nage divorce R cemment dans le cadre d un projet BGIA l quipe de Dani le Meulders DULBEA a r alis pour la premi re fois une Analyse de la r partition des revenus entre les femmes et les hommes et de la d pendance financi re en Belgique sur base des donn es du SILC Belge 2006 Cette tude a t men e sous les auspices de la Pol
12. nre a t rappel dans la proposition de r solution d pos e au S nat par le Comit d Avis pour l Egalit des Chances Le comit d avis s int resse de mani re sp cifique la politique d galit des chances entre les femmes et les hommes et la politique int gr e dans ce domaine Pour pouvoir mener pareilles politiques de mani re ad quate on doit disposer de statistiques concernant la situation des femmes et des hommes dans la soci t et les effets qu auront sur les femmes et les hommes les actions que l on entend mener R troactes en Belgique En Belgique la question de la ventilation sexosp cifique des statistiques a t pos e d s le milieu des ann es NU par la Secr taire d Etat l Emancipation sociale Il s agissait alors principalement de fournir aux organisations de femmes aux enseignants ou aux journalistes un recueil des donn es disponibles sur les femmes Cette initiative s est traduite par la publication successive de plusieurs recueils de statistiques Cette probl matique a t relanc e par la pr paration de la Quatri me Conf rence mondiale sur les Femmes P kin 1995 et par les nombreuses recommandations qui ont t adopt es l issue de celle ci Cette fois l accent tait mis plus nettement sur l int r t politique de la ventilation sexu e des statistiques En effet e l tablissement de donn es r currentes ou la cr ation d indicateurs doivent permett
13. re de suivre l volution de l galit entre hommes et femmes et de v rifier si les mesures politiques adopt es vont dans le bon sens e une bonne application du gender mainstreaming exige de disposer des instruments de mesure n cessaires Ces instruments doivent tre sensibles au genre et comprendre les nombreux aspects de la vie en soci t DP Document l gislatif n 4 233 1 Vrouwen in de Belgische Samenleving Les Femmes dans la Soci t Belge plusieurs ditions jusqu en 1999 Pour r pondre aux questionnaires pr paratoires il fallait disposer de donn es chiffr es qui parfois faisaient d faut Le Rapport de la Belgique tabli en vue de P kin 1995 pr cise en son point 9 10 ell importe en outre de disposer c t d tudes fouill es de donn es statistiques nombreuses et ventil es par sexe qui permettent d appr hender correctement la situation des femmes dans tous les domaines de la vie et de la soci t belge En 1996 la Ministre ayant l galit des chances dans ses attributions a command une nouvelle tude en vue de recenser les statistiques existantes et leur ventilation en fonction du sexe Cette tude devait aussi faire des recommandations pour adapter les donn es recens es ou combler les manques Deux documents ont ainsi t publi s en 1997 En 1999 une nouvelle recherche a t command e Mieke Van Haegendoren avec pour objectif de produire et promouvoir des statistiqu
14. tement transversal de la variable sexe Comment stimuler un gender mainstreaming des statistiques des pouvoirs publics 2 AE 2 16 Le rapport de la Conf rence des statisticiens europ ens recommandait de dispenser une formation sp cifique aux statisticiens des services nationaux pour les amener tenir compte de la variable sexe lors de l laboration de la collecte et de la diffusion des statistiques Le Conseil consid re lui aussi que pour renouveler la production et le traitement des statistiques en fonction du genre il faut repenser les conceptions de la collecte des donn es de l tablissement des questionnaires de l laboration des m thodes d entretien instaurer un quilibre H F parmi les enqu teurs Il convient aussi d instaurer un dialogue entre les utilisateurs et les producteurs de statistiques de genre en tenant compte des recherches en cours et des pr occupations d coulant du gender mainstreaming Pour r aliser cet objectif le Conseil estime qu il existe diff rentes possibilit s Premi rement il serait utile de d velopper au sein de l IEFH une cellule compos e de plusieurs statisticiennes ou statisticiens sp cialement form e dans la probl matique du genre qui serait charg e de suivre de mani re critique tout le processus de production des statistiques en se basant plus ou moins sur l organigramme propos par un institut su dois de statistiques voir le doc
15. ument joint en pdf Cette cellule pourrait comme l a d j fait en 2008 l actuelle responsable des statistiques l IEFH non seulement prodiguer une initiation la probl matique genre et statistiques aux futurs statisticiens et aux organismes charg s d tablir des statistiques mais aussi assurer le suivi de ces formations aupr s des administrations concern es Il faut aussi que les administrations concern es fassent preuve de plus d autorit et utilisent leur pouvoir d ingonction Les probl mes de m thodologie ne peuvent servir d argument pour emp cher l application du gender mainstreaming aux statistiques Deuxi mement le Conseil consid re qu il serait galement judicieux de renforcer l Institut National de Statistique INS La cr ation d une cellule genre au sein de cet organe 16 Tenue Gen ve 13 16 juin 2000 1 Engendering Statistics A Tool for Change sous la dir de Birgitta Hedman Francesca Perucci et Pehr Sundstr m d Statistics Sweden Orebro 1996 permettra un meilleur traitement des chiffres la source A condition qu ils re oivent galement les moyens n cessaires pour ce faire Troisi mement la cr ation d un r seau contribuerait galement la r alisation de l objectif Si toutes les administrations les institutions de recherche et les associations f minines concern es y sont repr sent es elles pourront se concerter sur une base r guli re L Inst
16. v nients et occultent concr tement des diff rences essentielles entre les conditions d existence des hommes et des femmes De plus souvent elles masquent l volution r elle de la structure des m nages les familles recompos es n apparaissent pas comme telles les m nages de fait pas davantage l imbrication entre le m nage et la famille est confuse un m nage peut tre form outre un couple par des membres de diff rentes familles sans que cela soit observable etc A Quand un m nage est form d un isol la personne qui r pond une enqu te est identifi e comme homme ou femme et ses r ponses la concernent personnellement Mais quand un m nage est compos de deux adultes ou plus on interroge le plus souvent une personne pour l ensemble du m nage le chef de m nage ou le principal responsable des achats ou la personne qui a l habitude de remplir les documents administratifs C est le sexe du r pondant qui est mentionn Il est cens r pondre pour les autres membres du m nage On mentionnera son niveau d tudes ou le plus haut niveau atteint dans le m nage Les revenus seront regroup s sans tenir compte de l cart de revenus entre les membres du m nage On fera comme si la consommation du m nage tait partag e galement par l homme et par la femme auto ordinateur Pour les enqu tes sant une approche partir du m nage est tout aussi contestable On se demande au no
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