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Guide de l`autosurveillance des systèmes d`assainissements

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1. 6 M 0 0 ZONN tHNN MIN 090 TONN MIN 090 020 SIW TONN MIN 5090 030 SIW 1 64 saunos jojo 1 65 35 e uoneindep SION Ann e Mois Station d puration Suivi de la production de boues de la station d puration Volume ou quantit de boues produites en ou kg ou tonnes CA Siccit MS kg NIDS Un A wj NI Total Moyenne Minimum Maximum Y compris les r actifs Destination des boues vacu es Valeurs mensuelles recycl en agriculture vacu en d charge contr l e vacu en incin ration vacu outrer destinations Ann e Mois Station d puration Mesures bact riologiques Type d analyse Coliformes totaux Coliformes f caux Streptocoques f caux AFNOR rapide nbre 100m nbre 100ml nbre 100mi Suivi de la qualit des boues dans le cas de la valorisation agricole Date de l
2. 5 1 Principaux composants d un pr leveur 1 tuyau d aspiration 2 pompage 3 r partiteur 4 flacons 5 programmation 6 alim lectrique 5 2 Pr leveurs d pression Principe de fonctionnement La d pression cr e par une pompe vide ou piston provoque l aspiration d eau partir du canal d couvert Les quatre phases du cycle de pr l vement sont phase de refoulement permettant la purge de la tuyauterie d aspiration par insufflation 5 s phase d aspiration apr s mise sous vide 30 5 phase de dosage L eau en exc s est rejet e et une nouvelle purge est effectu e par mise sous pression du bocal s phase d chantillonnage leau est recueillie dans un bidon annexe Soufflage Aspiration Dosage Echantillonnage Avantages Le nettoyage de la conduite d aspiration avant chaque utilisation permet d viter contamination des chantillons dans le bocal doseur ainsi que s dimentation Fonctionnement Sans d faut quelque soit la charge en particules de l eau la section entre le point de pr l vement et le r servoir collecteur tant large Inconv nients hauteur maximum d aspiration 5 m tres risque de d cantation dans le bocal en cas de pr sence de mati res denses dans l effluent Utilisation W Tube de raccordement tuyau d aspiration souple mais arm afin d viter tout pincement
3. l identification des organismes charg s de ces op rations dans le cas o elles ne sont pas r alis es par l exploitant Dans le cas de d passement des seuils autoris s par l arr t d autorisation la trans mission est imm diate et accompagn e de mentaires sur les causes des d passements constal s ainsi que sur les actions correctives mises UVre 2 Autosurveillance du fonctionnement du syst me d assainissement Art 6 1 L ensemble des param tres n ces saires justifier bonne marche de l installa tion de traitement et su fiabilit doit tre enregis tr d bits horaires arrivant Sur la station consommation de r actifs et d nergie produc tion de boues IL Le suivi du r seau de canalisations doit tre r alis par tout moyen appropri par exemple inspection t l vis e d cennale enregis trement des d bits horaires v hicul s par les principaux missaires Le plan du r seau et des branchements est tenu jour Un registre est mis disposition du ser vice charg de la police de l eau et de l agence de l eau comportant l ensemble des informations exig es dans le pr sent arricle Un rapport de synth se est adress la fin de chaque ann e ces Services SECTION 3 Dispositions particuli res pour les v nements exceptionnels Art 7 1 Ces dispositions sont applicables aux sy
4. le ou les by pass le ou les circuit d extraction des boues les points de mesure pr l vement et ou d bit le ou les points d introduction des apports ext rieurs mati res de vidange 2 3 2 Le r seau doit figurer sur un sch ma les points de mesure les d versoirs d orage les postes de rel vement les principaux n uds du r seau 3 ORGANISATION INTERNE Le manuel doit d crire les fonctions existant dans l organisation en pr cisant celles qui participent l autosurveillance en termes de programmation de l activit d autosurveillance d finition et d signation des moyens humains mat riels qui sont consacr s cette activit niveau encadrement NW d ex cution des t ches qui composent l activit d autosurveillance niveau ex cutant de v rification des r sultats et de la bonne ex cution de ces t ches niveau encadrement ou ex cutant W de communication avec le service charg de la police des eaux et l agence de l eau niveau encadrement Selon la taille de l installation l organisation pourra tre d crite au moyen d un organigramme mettant en vidence les liaisons fonctionnelles et hi rarchiques ou au moyen d une description des fonctions l extr me dans une petite installation la m me personne peut cumuler toutes les fonctions Par exemple Responsable exploitation W 4 dirige toutes les act
5. DR MR CO _ EE EE O Renseignements g n raux Quantit annuelle de sousproduits de et de d cantation du eau en MS valuation Taux de raccordement Taux de colect Compte tenu du fait que le capteur n est pas au contact de l eau mais plusieurs d cim tres au dessus il est n cessaire de mettre en place de Ja on provisoire une Plaque faisant office de support pour le niveau et de surface de r flexion pour les ultrasons le mode op ratoire est le suivant Fixer une plaque circulaire la verticale du capteur une distance sup rieure la hauteur maximale de l eau Poser l une des extr mit s du niveau sur cette plaque et d placer la pi ce A sur la r gle afin que le niveau soit horizontal La hauteur lue sur la r gle la partie inf rieure de la pi ce repr sente La distance s parant la face sup rieure de la plaque au plan z ro du dispositif Afficher cette hauteur sur le d bitm tre puis le r gler Remarque La mise en uvre d une r gle gradu e dont l extr mit c t z ro est taill e en biseau se r v le suffisamment pr cise si le dispositif de mesure est constitu d un d versoir rectangulaire d un seuil pais ou d un venturi Dans le cas de d versoirs triangulaires il importe de v rifier la g om trie de la pointe du triangle une mauvaise r alisation pouvant conduire des erreurs de quelques millim tres On pour
6. Suivants p riodes particuli res o le d bit du rejet est sup rieur 25 du d bit du cours d eau r cep teur usages de l eau en aval mentionn s la rubrique 2 3 0 1 du d cret n 93 743 du 29 mars 1993 Sous ces m mes conditions l arr t d au torisation peut imposer la surveillance du milieu r cepteur une fr quence d termin e La com mune doit alors am nager des points de pr l ve ment Dans le Cas d un cours d eau deux points doivent tre am nag s l un en amont de son rejet l autre en aval une distance telle qu il ait un bon m lange de son effluent avec les eaux du cours d eau Ces points de pr l vement sont soumis pr alablement l accord du service charg de la police de l eau L arr t d autorisation peut galement pr voir la prise en compte de polluants sp ci fiques dans le cas de raccordements au syst me de collecte d industries ou d installations parti culi res Art 5 1 Sauf dans le cas o les polluants feraient l objet de mesures de moindre fr quence les r sultats de la surveillance sont transmis chaque mois par la commune au service charg de la police de l eau et l agence de l eau Ces documents doivent comporter l ensemble des param tres vis s par l arr t d autorisation et le tableau 1 et en particulier le rendement de l installation de traitement dates de pr l vements et de mesures
7. qualit Pour cr dibiliser l autosurveillance l exploitant r dige un manuel s engage respecter les dispositions d crites dans ce document afin de garantir la qualit des informations transmises H d crit pr cis ment les moyens les m thodes et l organisation lui permettant de faire face ses obligations Le manuel indique galement les conditions de validation de l autosurveillance ainsi que les modalit s de transmission des r sultats au service charg de lu police de l eau et l agence de l eau L existence du manuel d autosurveillance et les principes de validation associ s sont les l ments cl s de l environnement qualit Ce dernier pour ambition d instaurer la transparence entre l exploitant le service charg de la police de leau et l agence de l eau Avant de pr senter concr tement les dispositions techniques respecter il est n cessaire de d finir ce que l on entend par autosurveillance et d en d crire les principaux enjeux pour l exploitant charg de la mettre en uvre LA STATION D PURATION L objectif principal est de mesurer une fr quence d termin e les charges de polluants re ues et rejet es par l ouvrage pour en valuer l efficacit L autosurveillance comporte galement le suivi de l ensemble des param tres permettant de justifier de la bonne marche des installations et de leur fiabilit sous produits du traitement des eaux us es refus de d grillage gr
8. 5 Validation des r sultats point pouvant tre soit abord dans la fiche soit au chapitre validation de l autosurveillance Si la m thode est normalis e ou valid e par AFNOR voir la norme Dans le cas d une m thode commerciale non valid e par l AFNOR P riodicit des croisements avec la m thode normalis e en phase de calage dur e de la phase de calage en r gime tabli M thode de comparaison des r sultats une m thode est propos e ci apr s 11 1 6 T ches confi es un organisme ext rieur voir paragraphe 6 T ches confi es un Nom et adresse de Si GC 5 R action en cas de d 5 Crit res de s lection M thode de suivi Wi organisme ext rieur l organisme non satisfaction ACHE DE NON CONFORMII DESCRIPTION DE LA NON CONFORMIT Nature Non conformit relative un r sultat E Non conformit relative LE Description Cause Personnes pr venir Exteme pr nom fonction d lai pr nom nom fonction d lai ACTION CURATIVE action palliative mise en uvre imm diatement ACTION CORRECTIVE action ayant pour but d emp cher le renouvellement de la non conformit Description d crire la nature de l action comective et la Fa on dont on s assurera de sn efficacit Responsable D lai Date de constat de mise en uvre Signature Dote de constat d efficacit Signature
9. ACHE DE SUIVI DU MAT RIEL DESCRIPTION Marque Date de r ception Date de mise en ene de s rie Lieu d utilisation Identification MODE DE SUIVI Le suvi regroupe la maintenance entretien r paration la v rification et l talonnage Indiquer proc dure suivre oula r f rence de la proc dure ou la r f rence des documents conducteurs faisant office de proc dure ou le nom de lomganisme ext rieur ventuel P riodicit requis T CHES UN ORGANISME EXT RIEUR voir paragraphe 6 T ches confi es un organisme ext rieur Nom et adresse Crit res de l organisme de s lection ENREGISTREMENT DES INTERVENTIONS R sultat cas d talon nage conserver la courbe valeurs lues valeurs vraies Nature maintenance v rification ou talonnagel R action en M thode de suivi e de non satisfaction AUTOSURVEUANCE DES OUVRAGES DE TRAITEMENT Feuille de transmission mensuelle de r sultats d analyse 5 pages Ann e aa Mois aa Station d puration de D partement eee Ann e _ Mois Station d puration de D partement Code INSEE principale commune desservie Capacit k Code INSEE commune d implantation Type r seau Collectivit ma tre d ouvrage Code Hydro du milieu r cepteur Observations Dysfonctionnements dur e cause actions correctives il I VUN Oil zs H
10. Charge brut de polluant organique collect e par le Dom on temps sc Volume DO LL eer 30 31 Total Minimum Maximum AUDSURVEILLANCE DES OUVRAGES DE COLLECTE Synth se annuelle des mesures 2 pages Ann e R seau D partement Exploitant Svice de validation T l phone T l phone Capacit du r seau Code INSEE principale commune de l agglom ration Code exploitant Code Hydro du milieu r cepteur de r seau Observations PE 2 N E N Nos lt KS SK SE N 24 D 7 S N Vo S A NS N aout N 1 MESURES DE D BIT EN CANAL OUVERT 1 1 Chenal d approche Dans le cas d utilisation d organe d primog ne le chenal d approche sert tranquilliser l coulement en amont du dispositif de mesure et faire passer celui ci d un r gime turbulent r gime laminaire En cons quence ce chenal doit permettre un coulement sans perturbation et assurer une r partition r guli re des vitesses dans toute la section transversale Les caract ristiques respecter SORT canal rectiligne
11. I Les stations de traitement recevant une charge brute de pollution organique sup rieure 600 kg par jour doivent disposer de dispositifs de mesure et d enregistrement des d bits amont et aval et de pr leveurs automatiques asservis au d bit L exploitant doit conserver au froid pendant 24 heures un double des chantillons pr lev s sur la station Les stations de traitement recevant une charge brute de pollution organique comprise entre 120 et 600 kg par jour sont soumises aux m mes prescriptions l exception de la mesure du d bit amont 2 La fr quence des mesures figure au tableau L Celles ci s appliquent l ensemble des entr es et sorties de la station compris les ouvrages de d rivation 3 Le planning des mesures doit tre envoy pour accep tation au d but de chaque ann e au service charg de police de l eau et l agence de l eau ANNEXE Il SURVEILLANCE DES OUVRAGES DE COLLECTE I Les tablissements raccord s au r seau d assainisse ment qui rejettent plus de une tonne par jour de DCO dans celui ci doivent r aliser avant rejet une mesure r guli re de leurs effluents IH est de m me lorsque la nature des acti vit s exerc es est susceptible de conduire des rejets de sub stances dangereuses pour le syst me de traitement Un point de mesure doit tre am nag cet effet L arr t d autorisa tion en d finit les modalit s et lu fr quence Ces mesures sont r guli rement
12. effet Vortex les d bitm tres ultrason mesure de diff rence de temps de transit et effet Doppler Le principe les conditions d utilisation et les avantages et inconv nients de chaque type de d bitm tres sont pr sent s en d tail dans lu quatri me partie du pr sent document Selon l arr t annexe 2 le mat riel mettre en place est fonction de la charge brute de polluant organique re ue pur lu a pour but de pr lever des chantillon moyen 24 heures Il y en g n ral au minimum deux pr leveurs un en entr e et en sortie L chantillonnage r aliser d pend de l objectif vis Un pr l vement d eau peut donc pas tre fait n importe o et n importe comment il devra r pondre un objectif pr cis Charge brute de polluant organique Charge brute de polluant organique comprise entre 120 et 600 kg i gt 0 Pr leveurs automatiques entr es et sorties de pr f rence poste Pr leyeurs automatiques entr es et sorties de pr f rence poste fixe asservis au d bit mesur en aval des ouvrages d traitement fixe asservis aux d bits amont et aval est cependant souhaitable dans la mesure du possible d asservir le s pr l veur automatique d entr e au d bit mesur en entr e 1 2 2 1 Principes de ba des pr l vements On distingue les pr l vements s quentiels continu in
13. risation Dans ce cas un double de chantillon est remis l exploitant Le co t des analyses est mis la charge de celui ci Le service charg de la police de l eau exa mine la conformit des r sultats de l autosur veillance et des contr les aux prescrip tions fix es par l arr t d autorisation CHAPITRE Dispositions g n rales Art 10 Le directeur de l eau et le directeur g n ral des collectivit s locales sont charg s chacun en ce gui le concerne de l ex cution du pr sent arr t qui sera publi au Journal officiel de la R publique fran aise Fait Paris le 22 d cembre 1994 Le ministre de l environnement Pour le ministre et par d l gation Le directeur de J 1 LAURENT Le ministre d l gu l am nagement du territoire et aux collectivit s locales Pour le ministre et par d l gation Le directeur g n ral des collectivit s locales M THENAULT TABLEAU Fr quence des mesures nombre de jours par an Charge brute de pollution organique re ue par la station exprim e en kg par jour CAS GENERAL ZONES SENSIBLES A L AZOTE ZONES SENSIBLES AU PHOSPHORE Quantit et mati res s ches 1801 3000 300146000 6001012000 Gei um um Sauf cas particulier les mesures amont des diff rentes formes de l azote peuvent tre assimil es la mesure de NTK ANNEXE I SURVEILLANCE DES OUVRAGES DE TRAITEMENT
14. 22272 R gime torrentiel Ressaut Ecoulement fluvial Les conditions d coulement dans les canaux venturi ne d pendent que de la hauteur de charge amont I faut donc qu il existe un coulement tranquille r gime fluvial en amont du venturi L coulement s acc l re ensuite en passant par la contraction pour permettre un ressaut r gime torrentiel Les canaux venturi sont donc des dispositifs contraction qui font passer l coulement du r gime fluvial au r gime torrentiel droit de la section de contr le est imp ratif que le r gime torrentiel soit tabli et non influenc par le r gime aval coulement d noy Lorsque ces conditions sont respect es le niveau d eau l amont de la contraction est une fonction croissante du d bit Pour calculer le d bit dans la pratique les constructeurs fournissent des abaques pour chaque canal venturi Ces abaques sont d termin s sur bancs d essai Conditions d utilisation pour que la mesure de d bit soit correcte a mesure de la charge amont doit se faire une distance de 3 4 fois la hauteur d eau maximale Je canal doit tre rectiligne et sa pente doit tre nulle sa section doit tre rectangulaire et constante parois verticales radier et parois lisses Conditions d coulement torrentiel respecter b lt O 7 b largeur col B largeur canal B gt 1 2 ha ha hauteur aval gt 0 05 mh hauteur d
15. Adour Garonne
16. est d finie conform ment au d cret n 94 469 du 3 juin 1994 Le taux de collecte et le taux de raccor dement sont d finis conform ment l arr t du 139 22 d cembre 1994 fixant les prescriptions tech niques relatives aux ouvrages de collecte et de traitement des eaux us es mentionn es aux articles L 372 1 1 et L 372 3 du code des com munes Les communes ou le cas ch ant leurs groupements sont responsables de l application des prescriptions du pr sent arr t Elles peuvent confier ces responsabilit s un concessionnaire ou un mandataire au sens de la loi n 85 704 du 12 juillet 1985 pour ce qui concerne la construction ou la reconstruction totale ou par tielle des ouvrages et un d l gataire au sens de la loi n 93 122 du 29 janvier 1993 pour qui concerne leur exploitation IV Les dispositions du pr sent arr t sont applicables imm diatement aux nouveaux ouvrages elles sont applicables aux anciens ouvrages dans les d lais suivants Compter de sa parution syst mes d assainissement recevant charge brute de pollution organique sup rieure 6 000 kg par jour deux syst mes d assainissement recevant une charge brute de pollution organique comprise entre 601 6 000 Kg par jour quatre ans syst mes d assainissement recevant charge brute de pollution organique comprise entre 120 et 600 kg par jour cinq an
17. r actif 2 r actif 3 lectricit en kW h Janvier F vrier Septembre Octobre Novembre D cembre Tota Moyenne Pr ciser le nom du r actif et le lieu d injection quel niveau du traitement Consommations mensuelles en lectricit et en r actifs wv fili re boue nergie R actifs r actif 1 r actif 2 r actif 3 r actif 4 Mois Electricit en kW h Janvier F vrier Mars Avril Mai Juin Juillet Ao t Septembre Octobre Novembre Tota Moyenne D cembre Pr ciser le nom du r actif et le lieu d injection quel niveau du traitement AUTOSURVEILLANCE DES OUVRAGES DE COLLECTE Feuille de transmission mensuelle de r sultats d analyse 2 pages Ann e Mois R seau D partement Responsable charg de ces op rations Code exploitant T l phone Type de r seau Code INSEE principale commune de l agglom ration Capacit Code Hydro du milieu r cepteur Observations Dysfonctionnements dur e cause actions comectives Joindre les r sultats des mesures et analy s r alis es par les tablissements raccord s rejetant plus d une tonne par jour de DCO Ann e Mois R seau RESULTATS DES BILANS D AUTOSURVEILLANCE DES OUVRAGES DE COLLECTE D versoir d orage n
18. vitant d avoir descendre dans le r seau L installation ne doit pas perturber l coulement les tourbillons et les remous faussent la mesure Mesure indirecte de la pression Les syst mes bulle bulle s installent facilement dans un regard ou en ext rieur sans travaux particuliers Le tube doit pas perturber l coulement son extr mit doit tre biseaut e et positionn e de telle sorte que la bulle quitte le tube dans la direction de l coulement pour r duire les risques de colmatage du tube L extr mit du tube sera galement plac e au dessus du niveau connu ou pr visible des d p ts dans le collecteur Le tube doit tre sans coude ou pincement les tuyaux rigides sont pr f rables de ce point de vue et plac le plus pr s possible du manom tre quelques m tres maximum pour conserver bonne pr cision Si n cessaire et pour r duire les pertes de charge du circuit pneumatique on peut installer un double capillaire Mesure d un temps de transit Capteur ultrasons merg On veillera lors de l installation que toute la zone comprise dans le c ne d mission du capteur soit d pourvue d obstacles g n rateurs d chos parasites Certains capteurs intelligents permettent de corriger la mesure au niveau logiciel pour tenir compte d chos parasites fixes les chelons dans un regard par exemple La sonde doit tre plac e soigneusement pour que le faisceau soit mis perp
19. J caux streptocoques f caux Le laboratoire doit tre am nag afin d tre le plus fonctionnel possible LA surface doit tre suffisante pour r duire les risques de dommage ou de danger et permettre au personnel d op rer avec aisance et pr cision La vaisselle propre ne doit pas rester trop longtemps expos e sur la paillasse mais doit tre rang e dans des placard pr vus cet effet afin d viter toute contamination claboussures poussi res Des tiroirs pour le rangement des pipettes sont galement pr voir est important que les locaux soient r guli rement nettoy s notamment au niveau des paillasses Lu fr quence des analyses d termin e dans l arr t du 22 d cembre 1994 est fonction de la charge brute de polluant organique re ue par la station Tableau Fr quence des analyses de production de boues nombre de jours par an en fonction de la charge brute de polluant organique re ue par la station kg par jour s agit de d terminer la quantit de boues produites ainsi que les mati res s ches des boues Le taux de mati re s che des boues produites est d termin par dessiccation de la boue L op ration est effectu e en laboratoire sur des chantillons repr sentatifs selon la m thode RODIER Lorsque les boues ont une destination agricole des analyses des mati res fertilisantes et des m taux sont effectuer r guli rement conform ment la r glem
20. Le transport lui m me doit tre organis de telle sorte que l acheminement des chantillons se fasse dans les meilleurs d lais 24 heures Pendant le transport les chantillons doivent tre conserv s dans une glaci re une temp rature entre 2 C et 5 C devrait suffire et l obscurit La cha ne de froid doit tre autant que possible ininterrompue entre le pr l vement et l analyse Dans le cas d une sous traitance par exemple on peut joindre un formulaire de demande d analyse contenant les informations n cessaires 6 5 Stockage des chantillons A leur arriv e au laboratoire les chantillons devraient tre analys s imm diatement Si cette analyse imm diate est impossible elle devra tre r alis e dans un d lai minimal 24 heures de pr f rence 48 heures dans des cas exceptionnel tel que le week end Pendant cette attente les chantillons doivent tre conserv s au froid Apr s analyse le reste de l chantillon doit tre remis au froid dans l attente de lu validation des r sultats analytiques En cas de probl me l analyse peut tre recommenc e sous 24 h 7 GESTION DES PR L VEMENTS PAR TEMPS DE PLUIE 7 1 Pr l vements orooortionnels au d bit La gestion des pr l vements est complexe car en plus de la dur e de la pluie il faut pouvoir estimer les volumes qui s couleront pour optimiser le remplissage des flacons Ainsi si l on pr l ve par exemple
21. Nous ne pouvons donner une liste exhaustive de ces am liorations toutefois on peut noter les points suivants diminution du temps de r ponse 15 mn sur certains DCO m tres en continu analyse AFNOR balayage du spectre U V pour liminer les interf rences sur les analyseurs DCO et nitrates 11 3 Validation des m thodes d analyse de mesure et de leur mise en uvre La validation d une m thode d analyse ou de mesure en continu se fait par croisement des r sultats issus d un m me chantillon et obtenus soit pur 2 m thodes distinctes soit par 2 laboratoires distincts Ce paragraphe a pour but de pr ciser les croisements r aliser et les m thodes de comparaison des r sultats lorsqu est utilis e m thode commerciale valid e par l AFNOR une m thode de mesure en continu Cas d une m thode commerciale non valid e par l AFNOR Le croisement de la m thode commerciale choisie avec une m thode normalis e doit se faire en 2 phases 1 Phase de calage le croisement peut tre fait pour 20 30 des mesures par exemle d finir pr cis ment par la police de l eau Par exp rience il est souhaitable que la dur e de la phase de calage soit de l ordre de 30 analvses 2 Phase r gime tabli le croisement peut tre fait 4 fois des dates fix es l avance par exemple d finir pr cis ment par la police de l eau Ces croi
22. Pi ces m talliques du d bitm tre raccord es La terre Conductivit des liquides mesurer Conductivit minimale du liquide 5 45 ps em Peut varier en cours de mesure sans changer sensiblement les performances de l appareil Implantation Montage vertical pr conis afin d viter d ventuels d p ts Pr voir une section de tranquillisation gale 3 5 fois le diam tre nominal quand l appareil est mont en aval d l ments perurbateurs vannes coude Fixation l entr e et la sortie du capteur de mesure des conduites soumises de fortes vibrations La conduire doit tre en charge Vitesse Comprise ente 03 et 10 m s pour une bonne pr cision de Jo mesure Utilisation de r ducteur de diam tre Choix d un diam tre nominal inf rieur celui de la tuyauterie pour am liorer la pr cision er diminuer le co t L angle du tube convergent et du tube divergent doit alors tre inf rieur 8 Avantages Inconv nients Le signal primaire est d j en soi un signal lectrique Obligation de placer l appareil verticalement dans la plupart des Mesure ind pendante du profil d coulement cas Mesure non influenc e par les caract ristiques du fluide pression Obligation d effectuer une mise la terre parfaite et un bon temp rature masse volumique viscosit isolement lectrique et magn tique Prix lev Les liquides peuvent tre charg s de particules solid
23. collecte et de traitement des eaux us es du 10 f vrier 1995 AGHTM Groupe de travail auto surveillance des usines d puration des collectivit s synth se et recom mandations juillet 1994 AGENCE DE L EAU LOIRE BRETAGNE ABER ENVIRONNEMENT Etude des moyens de mesure de la production de boues des stations d puration juin 1994 AGENCE DE L EAU LOIRE BRETAGNE Guide technique pour la mise en place de l auto contr le mars 1994 AGENCE DE L EAU SEINE NORMANDIE Etude bibliographiqne sur les quipements de mesure en continu de la qualit des eaux us es dans les r seaux pluviaux et unitaires annexes mars 994 AGENCE DE L EAU SEINE NORMANDIE ANJOU RECHERCHE Recensement de l instrumentation pour les stations d puration d cembre 1993 CIRSEE LYONNAISE DES EAUX Guide pratique pour les campagnes de mesures par temps de pluie en r seau d assainissement JL Bertrand Krajewski THOMAS M trologie des eaux r siduaires Editions TEC et DOC Lavoisier RECOMMANDATIONS DU 12 MAI 995 Recommandations pour l application du d cret 94 469 du 3 juin 1994 et des arr t s du 22 d cembre 1994 relatifs l assainissement des eaux us es urbaines D CRET 93 743 DU 29 MARS 1993 Nomenclature des op rations soumises autorisa tion ou d claration en application de l article 10 de loi n 92 3 du 3 janvier 1992 sur l eau du 30 mars 1993 NORM
24. de s assurer de la qualit du dispositif La mont e en puissance des Syst mes qualit globaux dans le domaine de l assainissement Sera coup s r la caract ristique dominante des prochaines ann es Les constructeurs et les exploi tants s y pr parent d j Instaurer de bonnes pratiques de l auto surveillance est d j un pas en ce sens m me si guide concerne que l un des aspects de l exploitation des syst mes d as et que son contenu montre que des d veloppements sont encore attendus pour pouvoir constituer un v ritable r f rentiel de l autosurveillance d passant les simples recommanda tions contenues dans cet ouvrage Je souhaite n anmoins que ce document soit l occasion de pro gresser dans la connaissance du fonctionnement des ouvrages d as sainissement pour en am liorer les performances et progresser r solument dans la restauration de la qualit des milieux aqua tiques Pierre ROUSSEL Directeur de l Eau EN TE N R K N ASJ H SK Sy i ba E N SK UNA N Sc EES eng d gt Von Dr 5 A A Bell ER LR Le K CE DOCUMENT A T REALISE AVEC LA COLLABORATION DES AGENCES DE L gt EAU DE L AGHTM ET DES SERVICES CHARG S DE LA POLICE DE L EAU L ESPRIT DE CE GUIDE N EST EN AUCUN CAS D IMPOSER UNE SEULE ET UNIQUE FA ON DE METTRE EN PLACE L AUTOSURVEILLANCE SON OBJET EST DE FOURNIR
25. diam tre compris entre 8 mm et 15 Longueur repr sentativit de l chantillon est meilleure quand la tuyauterie est courte W Mise en place du pr leveur meilleure repr sentativit de l chantillonnage quand le pr leveur est plac verticalement et le plus pr s possible du bord du canal l tanch it l aspiration doit tre parfaite protection contre les intemp ries pluie et soleil KW Entretien nettoyage du bocal et des dispositifs de d tection de niveau la fr quence d intervention d pend de l encrassement du mat riel et de la pollution de l effluent Nombre de pr l vements suffisant pour obtenir moins 7 litres d chantillon minimum 150 pr l vements 24h minimum 30 ml pr l vement 5 3 Pr leveurs par pompage Principe de fonctionnement Le pompage est cr par l crasement d un tube flexible par un train de galets haute vitesse La pompe doit tre quip e d un dispositif avec purge de la canalisation Les trois phases du cycle de fonctionnement sont phase de rin age permettant la purge de la tuyauterie phase d aspiration permettant de constituer le pr l vement phase de refoulement permettant de maintenir la tuyauterie vide entre deux pr l vements Avantages Dans le cas des pr leveurs avec purge seul le tube est en contact avec le fluide L chantillon n tant jamais stagnant il n
26. eck UT Ki T DES SRE auus4o ik IN 5w W ud Bu 1 60 178 W ud 14 TONN TONN og SIW mg amp ssod q aos D uogas ous UG Le Jenbipui SUDIISAINSOND P suejq 53011 59 UOIDIG 1 oa MAT nt D UE 190 H Suche DIASP pat 8 Ao so gt janbay aal HP 8 1 SUOHDAUTIUO 3 auo ue sjuowspuss sap a 100d apaq nos as oxda e D as jouo J 009 1 82404 D ai 280 SOI 10 Sp ND 2 4 1uuep D JUOS saiuuee je SAUD SODY 91
27. fait par croisement des r sultats issus d un m me chantillon et obtenus soit par 2 m thodes distinctes soit par 2 laboratoires distincts Ce paragraphe a pour but de pr ciser suivant les cas les croisements r aliser et les m thodes de comparaison des r sultats Cas d une m thode d analyse normalis e ou d une m thode commerciale valid e par PAFNOR 1 Le laboratoire effectuant les analyses est agr par le minist re de l Environnement les croisements et l exploitation des r sultats rentrent dans le cadre de la d marche d agr ment 2 Le laboratoire effectuant les analyses n est pas agr par le minist re de l Environnement laboratoire devra croiser ses r sultats avec ceux d un laboratoire agr moins 2 fois par an d finir pr cis ment par la police de leau En cas de r sultat discordant la fr quence augment e Cas d une m thode commerciale non encore soumise validation AFNOR La validation passe par la comparaison des r sultats avec m thode normalis e en 2 phases une phase de calage puis une phase de r gime tabli Ce point est d velopp en quatri me partie dans le chapitre relatif aux m thodes commerciales et m thodes en continu paragraphe 11 Le suivi du respect des dispositions d finies dans le manuel d autosurveillance peut se faire de plusieurs fa ons selon la taille de l exploitation Il peut par exemple rentrer
28. le service charg de la police de l eau saura exactement quels documents examiner au titre de l autosurveillance Que le syst me existant soit certifi ou non par un organisme ext rieur cela n a pas d importance vis vis de l utilisation de documents d j existants Il appartient au service charg de la police de l eau de juger de la pertinence des documents propos s au titre de l autosurveillance 1 2 2 5 Crit res de choix d un pr leveur II n est pas possible de recommander run ou l autre des Pr leveurs d pression ou pompage Cependant lors du choix les crit res d finis dans norme ISO 5667 10 de 1992 devront tre consid r s Savoir aptitude remonter les chantillons our toute la hauteur requise quelle que soit la situation choisie construction robuste avec un nombre aussi r duit que possible de composant fonctionnels parties expos es l eau ou immerg es en nombre aussi r duit que possible r sistance la corrosion et composants 4lectrique r prot g s des effets du gel de l humidit et des atmosph re corrosives de conception simple facile entretenir utiliser et nettoyer possibilit de purger les conduites d chantillonnage avant pr l vement d chantillon frais distribution des volumes avec une fid lit et une exactitude au moins gale 5 du volume souhait vitesse de circulation de l effluent dans les tuyaux de 0 5 m s au mi
29. mit du tuyau d aspiration et orient vers l aval afin d viter le bouchage Par ailleurs il ne faut pas pr lever en surface ni au fond mais l endroit l effluent est le plus m lang tout en vitant les tourbillons susceptibles de cr er des entr es d air En r gle g n rale le choix du point de pr l vement de l chantillon doit tre situ une immersion gale au tiers de la profondeur totale de l effluent e Conduites ferm es L chantillonnage en conduite ferm e pr sente des probl mes sp cifiques en g n ral les vitesses sont plus lev es que dans un chenul et le r gime est turbulent donc plus favorable l homog n isation D autre part le pr l vement us e ne peut se faire que Sur un piquage non p n trant et en g n ral droit Le choix SP r sume au point de piquage Sur lu conduite apr s un coude un t et au choix de lu direction horizontale 45 haut ou bas Les zones de turbulence telles qu elles existent aux entr es en aux coudes seront g n ralement les meilleures zones d chantillonnage en raison de l homog n isation qui s y produit 1 2 2 3 Types de pr leveurs Il existe dans le commerce un certain nombre d appareils effectuant des chantillons proportionnels qu d bit au temps Les deux principaux types de pr leveurs sont d pression par pompage Le principe de fonctionnement les conditions d utilisa
30. riel n cessaire l autosurveillance Pour faciliter la lecture et la recherche de renseignements les ouvrages de traitement stations d puration et les ouvrages de collecte r seaux d assainissement sont tudi s s par ment Dans chaque cas l tude porte sur les mesures de d bit les pr l vements d chantillons et les analyses des diff rents polluants La mesure de la pluie donn e importante pour une bonne gestion du syst me d assainissement est pr sent e dans le chapitre relatif aux r seaux d assainissement La troisi me pr sente un guide pratique pour la r daction du manuel d autosurveillance La quatri me donne des l ments techniques pratiques de mise en uvre Enfin on trouvera notamment en annexe la liste des normes applicables pour les mesures de d bit l arr t du 22 12 94 et la circulaire du 12 05 95 une bibliographie Si l exploitant est dot d un syst me d assurance de la qualit ou de management de l environnement il disposera sans doute d j de l ensemble des Pratiques et documents n cessaires pour r aliser le manuel d autosurveillance voir troisi me partie Afin n anmoins de permettre au service de la police de l eau d examiner Jacilement les aspects concernant uniquement l autosurveillance il est demand l exploitant de produire un document appel manuel d autosurveillance qui sera un extrait des documents existants ou y fera r f rence De cette fa on
31. 1991 NF X IO 390 parties 1 et 2 NF ISO TR 9824 parties Zei 2 Juin 1992 Mesure de d bit des fluides au moyen d appareils d primog nes Partie 1 diaphragmes tuy res venturi ins r s dans les conduites en charge de section circulaire Mesure de d bit d un coulement pulsaroire de fluide dans une conduite au moyen de diaphragme tuv re o venturi D termination du d bit des fluides dans les conduites ferm es de section circulaire m thode par mesure de la vitesse en un seul point Mesure de d bit d un fluide conducteur dans les conduites ferm es au moven de d bitm tres lectromagn tiques M thode d valuation de la performance des d bitm tres lectromagn tiques utilis s pour les liquides Mesurage de d bit des coulements surface d nov e dans les conduites ferm es i M thodes 2 Mat riels ANNEXE 2 TEXTES R GLEMENTAIRES e Arr t du 22 d cembre 1994 relatif la surveillance des ouvrages de collecte et de traitement des eaux us es e Extrait des recommandations du 12 mai 1995 pour l application du d cret 94 469 du 3 juin 1994 et des arr t s du 22 d cembre 1994 relatifs l assainissement des eaux us es urbaines ARR T DU 22 D CEMBRE 19 RELATIF LA SURVEILLANCE DES OUVRAGES DE COLLECTE ET DE TRAITEMENT DES EAUX US ES MENTIONN ES AUX ARTICLES L 37244 L 3723 DU CODE DES COMMUNES NOR ENVEU430440A Le ministre de l environnement et le ministre
32. 600 bett Estimation de la charge polluante MES d vers e temps de pluie 3 3 3 2 M thodes possibles Quatre m thodes sont possibles pour mesurer ou estimer la charge polluante Pr l vements et analyses poste fixe O pr l vement proportionnel d bit le principe est expos au 1 2 2 1 1 N pr l vement proportionnel au temps le principe est expos au 1 2 2 1 1 N gestion des pr l vements en cas d pisodes pluvieux voir quatri me partie N d marrage des pr leveurs sur information pluviom trique sur information limnim trique d tection de liquide niveau d eau sur une valeur seuil d un capteur sur un fonctionnement de pompe ces techniques sont d taill es en quatri me partie N crit res de choix d un pr leveur voir 1 2 2 5 volume conditionnement conservation des chantillons le sujet est trait en quatri me partie Analvses en continu La mesure des polluants en continu au moyen de Capteurs sp cifiques est int ressante pour plusieurs raisons O l information est disponible imm diatement et en permanence suppression des chantillons des analyses et des d lais aff rents N l information est r ellement continue ou discontinue des pas de temps tr s courts de l ordre de la minute qui permet de suivre dans les d tails l volution des ph nom nes mesur s W X est possible de suivre et d analys
33. Les appareils avec autonettoyage m canique sont videmment pr f rables La mesure in situ est pr f rable une mesure par pr l vement pour viter les pompes et les conduites qui augmentent le co t la maintenance et les risques de la mesure Pour pallier l encrassement il existe plusieurs techniques dont la plus efficace semble tre le raclage m canique Les autres syst mes sont l utilisation de jet d eau de jet d air et d ultrasons En bassin de boues activ es il est pr f rable d effectuer des mesures de diffusion vers l avant mais ce n est pas facile pour des concentrations lev es Cette mesure n est pas envisageable en continu compte tenu du temps de l analyse Certains effectuent une mesure de DBO instantan e Cette m thode est bas e sur le m me principe respirom trique que la DBO mais en ramenant la dur e de l essai quelques minutes Ces analyseurs pr sentent sur des eaux r siduaires une certaine corr lation avec la DBO mais en toute rigueur ils ne peuvent tre sensibles qu la fraction de la mati re organique qui est rapidement assimilable existe plusieurs analyseurs de DCO en continu qui effectuent une analyse selon un protocole voisin de la norme en particulier la min ralisation pendant T1 2 heures 150 C en pr sence de dichromate Ces analyseurs sont tr s co teux et d licats maintenir leur temps de r ponse tant comparable la dur e de l analyse en laborat
34. avoir une vision lu plus pr cise possible des probl mes pos s et des solutions adapt es Elles conduisent des programmes d tudes et de recherches au niveau de leur bassin mais aussi au niveau national de fa on concert e avec la direction de l eau du minist re de l Environnement travers les programmes inter agences Ainsi depuis 1977 trois programmes ont t men s bien Un quatri me est en cours pour la p riode 1992 1996 Les r sultats de ces tudes sont r guli rement publi s dans les collections inter agences dans lesquelles le pr sent document s inscrit D un montant de 105 millions de francs ce IV programme s int resse aux th mes suivants TH ME R seau d assainissement et d p pollution par temps de pluie Pilotes Rhin Meuse et Seine Normandie TH ME Technologies d puration des eaux us es urbaines Pilote Loire Bretagne TH ME C Connaissance et caract risation du fonctionnement de milieux aquatiques Pilote Rh ne M diterran e Corse TH ME D Gestion globale des milieux aquatiques Mise en uvre des SAGE Pilote Adour Garonne TH ME cotoxicologie Pilote Rhin Meuse TH ME F Pr vention des pollutions accidentelles Pilote Seine Normundie TH ME G Eau et agriculture Pilote Artois Picardie TH ME Socio conomie Pilote Seine Normandie TH ME I D chets et transferts de pollution Pilote Rhin Meuse TH ME Sant publique et distribution d eau Pilote
35. bit constant Dans le contexte des r seaux d assainissement la deuxi me m thode donne les r sultats les plus fiables et nous allons la d crire plus en d tail Le traceur le plus employ est le chlorure de lithium Des traceurs color s peuvent galement tre utilis s soit seuls soit en association avec un traceur incolore pour faciliter le suivi des manipulations et des pr l vements Cette mesure de d bit consiste suivre dans l coulement la dilution d un traceur dont on conna t la concentration et le d bit au point d injection Pour que cette m thode soit valable il est n cessaire que la dispersion du traceur int ress la totalit de l coulement Cette condition implique que la concentration du traceur soit la m me en tout point d une m me section transversale Elle ne peut tre remplie que si la distance entre le point d injection et le point de d tection est suffisamment grande c est la condition de bon m lange Le d bit est alors donn par la formule traduisant l effet de dilution tout en tenant compte d une ventuelle pr sence naturelle du traceur dans l coulement R Ce Co avec Q d bit mesur m h q d bit constant d injection du traceur m h Ci concentration du traceur inject Ce concentration du traceur dans l coulement au del de la distance de bon m lange g m Co concentration naturelle du traceur dans l coulement g m L injection du traceur l
36. charge de polluant gt 600 mesure de d bit avec chantillonnage sans d shydratation asservi sur boues vacu es charge de polluant comprise entre 600 mesure de d bit avec chantillonnage valuation des poids vacu s et 3000 Lef asservi en sortie de l paississeur avec d shydratation e chantillonnages ponctuels sur boues d shydrat es charge de polluant gt 3000 kg j mesure de d bit avec chantillonnage syst me de pesage des boues d shydrat es avec d shydratation asservi en sortie de l paississeur vacu es chantillonnages ponctuels sur boues d shydrat es Cet chantillonnage effectu manuellement r sulte de plusieurs pr l vements ponctuels soigneusement m lang s 2 4 M thodes de mesure et crit res de choix ur La quantit de boues produites est d termin e partir d une mesure du taux de mati re s che d une part et d une mesure de volume ou par pesage d autre part Les principes de mise en uvre les mat riels associ s et leurs avantages et inconv nients sont d taill s dans la quatri me partie du pr sent document Le mat riel sera d fini en fonction des quipements de la fili re de traitement des boues Les crit res Suivants sont prendre en compte N Moyens de comptage des boues suivant leur nature boues liquides boues p teuses ou solides S Simplicit d exploitation de l lectronique les mat riels comportent souvent d
37. couverts canaux NF X 10 314 Mesure de d bit des liquides dans les canaux d couverts au moyen Septembre 1983 de d versoirs et de canaux jaugeurs M thode d valuation du d bit par d termination de la profondeur en bout de chenaux rectangulaires d versement d noy NF X 10 315 ou NF ISO Mesure de d bit des liquides dans les canaux d couverts au moyen 3846 Octobre 1990 de d versoirs et de canaux jaugeurs D versoirs rectangulaires col pais 10 316 NF ISO Mesure de d bit dans les canaux d couverts D versoirs 4377 Octobre 1990 ouverts NF X 10 319 ou NF ISO Mesure de d bit dans les Canaux d couverts D versoirs horizontaux 4374 D cembre 1991 seuil pais arrondi NF X 10 334 ou NF ISO Mesure de d bit dans les canaux d couverts Mesure de d bit 6416 Novembre 1986 l aide de m thodes ultrasoniques NF X 10 335 NF ISO Mesure de d bit dans les canaux d couverts Compteurs 6418 Novembre 1986 ultrasoniques de vitesse NF X 10 336 ou NF ISO Mesurage du d bit total dans les canaux d couverts M thode 9216 Novembre 1993 lectromagn tique l aide d une bobine induction couvrant toute la largeur du canal 2 MESURES DE D BIT EN CONDUITE FERM E NF X 10 102 ou NF ISO 5167 Juin 1992 NF X 10 105 ou NF ISO TR 3313 D cembre 1992 10 113 Novembre 1982 10 120 Juillet 1979 10 121 NF ISO 9104 D cembre
38. dans le cadre normal des responsabilit s du chef d exploitation qui va r guli rement v rifier que les r sultats Sont enregistr s el COFFeCtement les appareils Sont correctement entretenus v rifi s et talonn s A CN y TN ES TY SUN D N YI Ta TN W Leg KS ON AT N NEN Se Ke 17 N NN e S Sg VM Af AA Auf A A AA A A A A AN We Ee ir Age pn NS EH ASN g X KS m ng go SE W AUX E KE ES RE CT MANUEL D AUTOSUT NOT CH I USO Set Le y Le LA SR Be Af Af 2 PREAMBULE L arr t du 22 d cembre 1994 pr conise d tablissement et l utilisation par l exploitant de certains documents dont le manuel d autosurveillance les feuilles de transmission p riodique de donn es rapport de synth se un registre d exploitation Le manuel concerne les dispositions relatives la d finition la mise en place du dispositif d autosurveillance ainsi que l ex cution et le suivi du programme de mesure Il constitue un engagement de la part de l exploitant r aliser l autosurveillance conform ment aux dispositions pr vues L activit concern e par programme est constitu e uniquement par l ensemble des t ches relatives l autosurveillance ne concerne pas l activit exploitation concerne pas non pl
39. de pr senter des effluents fermentescibles il est souhaitable d installer un collecteur en enceinte r frig r e et thermostat e pour viter l volution trop rapide de la qualit de l chantillon En sortie de station un collecteur plac dans une enceinte isotherme est suffisant dans la plupart des cas 1 2 3 2 2 Cas des zones sensibles l azote La fr quence des mesures des param tres d bit MES DBOS DCO et PT reste iden tique au cas g n ral pr sent dans le tableau pr c dent Par contre en ce qui concerne la d termination de la pollution azot e la fr quence des mesures requise est la suivante 104600 612180 6001 12000 seg Ge Quantit et mati re s ches Sauf cas particulier les mesures amont des diff rentes formes de l azote peuvent tre assimil es la mesure de Tableau Fr quence des mesures des diff rents param tres concernant l azote en nombre de jours par an en fonction de lu charge brute de polluant organique re ue par la station en kg DOS pur jour Dans le cas des stations recevant une charge brute de polluant organique comprise entre 120 et 600 kg DBOS jour il pourra tre utile d effectuer galement la mesure de ces quatre param tres au cours de l ann e avec une fr quence de ordre de 4 12 mesures 1 2 3 2 3 Cas des zones sensibles au phosphore La fr quence des mesures des param tres d bit MES DB05 DCO NTK NH4 NO2 et
40. directe Les nitrates absorbent en UV de 190 240 nm Le principe le plus souvent utilis est la mesure d absorbance 220 nm Les inconv nients de cette m thode sont l interf rence de la mati re organique et des nitrites Les mati res organiques absorbant entre 190 et 400 une mesure des nitrates 254 nm ou 230 nm permet de corriger l action des mati res organiques Des corrections d autres longueurs d onde sont possibles Cette m thode est int ressante car elle ne n cessite pas l utilisation de r actifs M thode par lectrode ion sp cifique Le principe est identique au dosage de l ion ammonium mais l lectrode est sp cifique aux ions nitrates Les interf rents sont les chlorures les bicarbonates les nitrites les cyanures le souffre le brome l iode Ces interf rences diminuent travaillant en milieu basique Les avantages et inconv nients sont identiques au dosage de l ammoniac Le principe de la norme NF T90 023 est de doser les orthophosphates apr s min ralisation chaud en pr sence de persulfate ou en autoclave en pr sence de persulfate ou chaud l acide perchlorique Ainsi les analyseurs du phosphore total sont ceux utilis s pour les orthophosphates m thodes colorim triques coloration en jaune ou coloration en bleu avec en amont le min ralisateur chaud qui utilise g n ralement le persulfate Les m thodes d analyse en continu sont en constante volution
41. distingue sous le terme g n ral de canal jaugeur un dispositif permettant la connaissance d un d bit par mesure de hauteur d eau tout en n apportant l coulement qu une perturbation minime Dans son principe un canal jaugeur est constitu par un r tr cissement de l coulement suivi d un largissement Le fond du canal peut tre soit lisse soit pr senter un d crochement sur l vation du radier peut galement tre avec ou sans contraction lat rale contraction verticale uniquement ou contractions lat rale et verticale combin es Comme pour les d versoirs il existe une grande quantit de canaux jaugeurs chaque constructeur ayant effectu ses propres essais en laboratoire En g n ral la mesure de d bit s obtient l aide soit d une courbe d talonnage fournie par le constructeur soit d une cha ne compl te de mesure associ e un type particulier de mat riel La normalisation fran aise ne prend en compte que les principaux savoir canaux col rectangulaire avec ou sans sur l vation du radier canaux col trap zo dal canaux col en U Seuls les canaux rectangulaires les plus utilis s seront pr sent s 1 2 2 1 Canaux jaugeurs sans sur l vation du radier canaux venturi fond plat s agit de canaux fond plat dont les parois lat rales sont profil es pour cr er une contraction lat rale de la veine liquide R gime fluvial
42. du dispositif d autosurveillance ainsi que l ex cution et le suivi du programme de mesures constitue un engagement de la part de l exploitant r aliser l autosurveillance conform ment aux dispositions pr vues L activit concern e par Ce programme est constitu e uniquement par l ensemble des t ches relatives l autosurveillance I concerne pas l activit exploitation T ne concerne pas non plus les contr les effectu s par les services charg s de la police de Contr le du dispositif d autosurveillance par le service charg de la police de l eau SURVEILLANCE 0909999090090 Interfaces R GLEMENTAIRE DES Activit Newer Autosurveillance ctivit couverte par le Manuel 99990909999 d autosurveillance actions correctives Exploitation du syst me de traitement A LA MISE EN PLACE DE L AUTOSURVEILLANCE Les quipements pr vus por l arr t du 22 d cembre 1994 doivent tre demand s dans le Dossier de Consultation des Entreprises Le service de police de l eau et ou l agence de l equ ou son Visite technique des ouvrages par la police de l eau et l agen mandataire v rifient la conformit des quipements de l eau ou son mandataire pour d finir ler travaux d autosurveillance pr vus au march dans sa phase de mise en conformit des ouvrager pour la r alisation de mise au point de l autosurveillance lettre d information oy ma tre d ouvrage sur ler travaux r aliser le proj
43. du seuil de fa on mettre place la r glette gradu e rep re de lecture sur La pige est positionn e de fa on ce que la pointe vienne en contact avec la surface de l eau Le rep re de lecture sur la r glette gradu e indique la hauteur d eau r elle transitant par le seuil r glette gradu e 20 20 10 10 hauteur d eau lue sur r glette gradu e rep re de ES hauteur point de blocage de la pige z ro hydraulique du seuil hauteur d eau r elle Ces cb AUTOSURVEIUANCE DES OUVRAGES DE COLLECTE Synth se annuelle des mesures 2 pages R seau D partement Exploitant Service de validation T l phone T l phone Capacit du r seau Code INSEE principale commune de l agglom ration Code exploitant Code Hydro du milieu r cepteur Type de r seau observations un volet externe les visites p riodiques de la police de l eau de son mandataire la calibration des r sultats des analyses par des laboratoires agr s telles que sugg r es par la r glementation Remarque Au cours de ces essais int erlaboratoires il peut tre int ressant d en profiter pour faire r aliser sur les chantillons de la station certaines analyses des interf rents connus des m thodes pratiqu es ex les ions CI pour la La validation d une m thode d analyse o de mesure
44. et d autre de la bissectrice qui d limitent ainsi une zone dans laquelle doit se situer tout le nuage de points si les deux m thodes donnent des r sultats comparables La figure ci dessous illustre cette proposition plage d incertitude des mesures M thode EN valider H mg zone lt au scuil de sensibilit M thode de r f rence mg l En pratique on pourra consid rer que les r sultats Sont comparables lorsque le pourcentage de points situ s dans la bande de tol rance sera de 00 si on teste une m thode alternative 95 si compare des r sultats issus de m thodes normalis es Pour tre significative cette analyse men e par l exploitant doit porter sur au moins une vingtaine de points Si ce n est pas le cas on peut envisager comparaison inter annuelle condition que les modalit s de r alisation des analyses demeurent inchang es Dans la pratique l exploitant place les points sur le graphe au fur et mesure ce qui lui permet lorsqu un point Sort de la surface de tol rance de d clencher une action pour rechercher une explication conformit au protocole V rification de l environnement qualit d clar conditions ext rieures particuli res Si la cause de lu divergence est identifi e elle doit tre consign e et nouvelle analyse comparative est r alis e sinon on recommence la Comparaison avec un autre laboratoire s
45. finies dans le manuel d autosurveillance ex constat d un appareil non talonn constat d utilisation d une autre m thode d analyse analyse r alis e par une personne insuffisamment qualifi e oubli de communiquer aux autorit s les r sultats en cas de non conformit Le manuel doit donc d crire la proc dure suivie par l exploitant Par exemple le r sultat d une analyse ou d une mesure n est pas conforme et ce tel qu exig dans la r glementation qui valide cart constat qui communique les r sultats aux autorit s comment dans quels d lais la m thode d analyse de mesure n a pas t respect e qui constate l cart les dispositions organisationnelles relatives l autosurveillance n ont pas t respect es qui constate l cart qui communique les r sultats aux autorit s comment dans quels d lais Dans tous les cas le manuel pr cise qui doit tre inform par quels moyens et dans quels d lais H doit d finir comment des actions correctives sont d finies et entreprises pour rem dier d finitivement l cart constat Ces actions correctives donnent lieu un document qui les d crit et qui enregistre le constat de leur r alisation et de leur efficacit Une fiche de non conformit est propos e au 13 Elle sert de support au traitement de la non conformit Avant diffusion les documents relatifs l autosurveillance compris le manuel d autos
46. mais aussi pour obtenir une information plus rapide et plus dense dans le temps permettant de mieux conduire les ouvrages l utilisation de m thodes dites alternatives par opposition aux m thodes de r f rence AFNOR pr sente un grand int r t potentiel Les m thodes alternatives aux m thodes normalis es comprennent notamment les m thodes commerciales et les m thodes en continu Elles sont d taill es dans la quatri me partie Les pr cautions dict es pour les m thodes normalis es restent les m mes dans le cas des m thodes alternatives Une norme exp rimentale AFNOR T 90 210 concernant le protocole d valuation d une m thode d analyse physico chimique quantitative par rapport une m thode de r f rence permet de d finir une proc dure d valuation d une m thode alternative par rapport une m thode de r f rence De plus il existe une commission de validation AFNOR dans le domaine de l eau concernant les m thodes commerciales d analyse Les m thodes commerciales recommand es sont donc celles qui obtiendront la validation AFNOR N anmoins l acceptation de ces m thodes par le service charg de la police de l eau ou par l agence de l eau pourra bien s r tenir compte des tudes comparatives r alis es par le fabricant ou par l exploitant 1 2 3 4 Le laboratoire de la station d puration Un laboratoire de station d puration doit disposer d un guipement de base 1 qui
47. minimal savoir une tuve une balance de pr cision un r frig rateur un bloc chauffant pour l analyse de la DCO un photom tre un vier un minimum de verrerie de laboratoire ainsi que des placards de rangement 2 STATION D PURATION TRAITEMENT DES BOUES 2 1 G n ralit s La connaissance en continu de la production de houes est une information utile pour am liorer le fonctionnement de la station d puration et l optimiser La charge polluante limin e et la quantit de houes produites tant proportionnelles pour une station donn e la mesure de la production de boues permet de d tecter ou de confirmer un dysfonctionnement de la station d puration Quelle que soit la charge re ue par la station la mesure d une quantit de boues est Compos e d une mesure du taux de mati re s che et d une mesure de volume ou de poids 2 2 Dispositifs de mesure et de pr l vement L arr t du 22 2 94 ne comporte pas de prescriptions sur les dispositifs installer pour mesurer la production de boues Il est n anmoins conseille de pr voir les appareils suivants en fonction de charge brute de polluant organique re ue par la station et du syst me de d shydratation Mesure de d bit et chantillonnage Mesure de poids charge de polluant comprise entre 120 chantillonnages ponctuels sur boues valuation des poids vacu s et 600 kg j d shydrat es ou non avec ou sans d shydratation
48. modalit s de gestion des r actifs c est dire les dispositions permettant de s assurer que les r actifs utilis s pour les analyses ne sont pas p rim s et conserv s dans des conditions conformes aux recommandations des fournisseurs et aux risques pr sent s par le produit Des tiquettes appos es sur les flacons permettent de facon simple d indiquer 4 les informations n cessaires la bonne conservation des r actifs Pour les pr parations date de pr paration d ouverture de p remption etc Pour les produits commerciaux date de r ception d ouverture de p remption etc Pour les usines utilisant une quantit et un nombre importants de r actifs la mise en place d un cahier de gestion des r actifs peut justifier De plus nombreuses informations peuvent figurer et r f rence du produit mode de conservation prix et d lai de livraison personne contacter Remarques Les produits sont rang s par lots et utilis s dans l ordre des plus anciens aux plus r cents Des mesures sont prises dans les locaux de stockage pour viter le rejet de produits dans le r seau ou le milieu naturel en cas de bris de flacons ou de bonbonnes le contact de produits de classes diff rentes ex acides bases Pr voir un placard pour le rangement des produits chimiques en prenant soin de s parer les acides des bases ainsi qu u
49. obstacle r servoir fuit deux m thodes de mesures sont possibles la mesure des vitesses d coulement avec int gration Sur la section de passage la mesure de lu hauteur d eau proximit d un dispositif entra nant changement du r gime d coulement La premi re s applique qux canaux de grandes dimensions non g om triques rivi res naturelles et aux tr s forts d bits Elle est peu ou pas utilis e dans les stations d puration et ne sera donc pas d velopp e La mesure indirecte impose lu mise en place d un obstacle normalis dans des conditions d exp rience strictement d finies forme du canal pente forme de l obstacle coulements amont et aval Dans ces conditions la mesure de d bit va comporter plusieurs l ments chenal d approche un dispositif de mesure obstacle une sonde un syst me de traitement de donn es un chenal d vacuation Le chenal d approche les dispositifs de mesure les plus couramment utilis s ainsi que les d bitm tres mettre en place sont d taill s dans la quatri me partie Outre la description des dispositifs et appareils sont pr cis s les conditions d utilisation l entretien les crit res de choix d un dispositif 1 2 1 2 Mesures de d bit en conduite ferm e Les d bitm tres les plus couramment utilis s dans le domaine de l puration sont les d bitm tres lectromagn tiques les d bitm tres
50. organique re ue par la station est la suivante Charge brute de polluant Fr quence des pr l vements kg DBOS jour gt 18000 12000 18000 6000 12000 3000 6000 1800 3000 600 1 800 120 600 Tableau Fr quence des pr l vements en fonction de la charge brute de polluant organique re ue par la station kgfi 1 2 2 7 Conservation Transfert et stockage des chantillons La norme T90 S13 de septembre 1988 d crit les contraintes li es la conservation au transfert stockage des chantillons Toutes les eaux et en particulier les eaux r siduaires urbaines sont susceptibles de se modifier plus ou moins rapidement par suite de r actions physiques chimiques ou biologiques qui peuvent avoir lieu entre l instant du pr l vement et celui de l analyse En cons quence si les pr cautions n cessaires ne sont pus prises avant et pendant le transport ainsi que pendant le temps durant lequel les chantillons sont conserv s au laboratoire les concentrations d termin es seront tr s diff rentes de ce qu elles taient au moment du pr l vement Les conditions de conservation de fractionnement d identification de transport et de stockage des chantillons sont pr cis es dans la quatri me partie LE R SEAU D ASSAINISSEMENT L autosurveillance du r seau comporte 3 volets N un suivi g n ral pour conna tre l tat des ouvrages l implantation des canalis
51. reste identique au cas g n ral pr sent dans le tableau pr c dent Par contre en ce qui concerne la d termination de la pollution phosphor e la fr quence des mesures requise est la suivante kgDBOS 120 600 601 1800 1801 3000 am tee 12001 18000 gt 18000 Tableau Fr quence des mesures du phosphore total en nombre de jours pur an en fonction de la charge brute de polluant organique re ue par la station en kg DB05 par jour Dans le cas des stations recevant une charge brute de polluant organique comprise entre 120 et 600 kg DBOS jour il pourra tre utile d effectuer galement la mesure du phosphore total au cours de l ann e avec une fr quence de l ordre de 4 12 mesures 1 2 3 2 4 Autres cas De m me dans la mesure o des risques d arriv e d effluents toxiques la station d puration existent ou se sont d j manifest s il pourra tre demand l exploitant d effectuer galement des analyses de m taux et de toxiques Dans certaines conditions par exemple rejet pr s d une zone de baignade d une zone conchylicole d une prise d eau potable la d sinfection des eaux trait es n cessitera des analyses pour v rifier la conformit des rejets d un point de vue bact riologique Actuellement les param tres mesur s sont les coliformes totaux les coliformes f caux et les streptocoques f caux mais ils peuvent voluer Jonction de la r gl
52. section rectangulaire et Constante pente du radier nulle parois lisses Conditions d utilisations Si largeur du dispositif de mesure d versoir col du canal Entretien primordial pour assurer une mesure en continu pr cise Jjaugeur gt la moiti du chenal la longueur du chenal 2 20 fois r gulier d le d ba largeur du chenal Nettoyage r gulier du chenal pour le d barrasser des limons et de la v g tation qui de d veloppent Si largeur du dispositif de mesure lt 6 la moiti de la largeur du chenal r duction de Lo longueur du chenal possible Si effluent charg en mati res d cantables nettoyage r gulier du d p t afin d viter que la mesure soit fauss e Sil alimentation du chenal d approche n est pas dans l axe de celui ci longueur duchenal devri tre major dobtention d une bonne r partition des vitesses Aucune chicane ni obstacle ne doit tre plac une distance du point de mesure lt 70 fois la hauteur maximale mesurer 1 2 Dispositifs de mesure les plus utilis s On distingue les d versoirs mince paroi les Canaux jaugeurs Les d versoirs mince paroi utilisent la m thode indirecte de d termination du d bit L utilisation de ces d versoirs fait l objet d une norme NF X 10 311 de Septembre 1983 Le d bit d un coulement surface libre se d duit dans ce cas de la hauteur de la lame liquide s coulant au dessus d un d vers
53. sont pr voir d s la conception du projet par les ma tres d uvre et les constructeurs g om trie du canal de mesure et emplacement des pr leveurs Les mesures de d bit sont d une tr s grande importance leur pr cision et leur fiabilit conditionnent celles de l autosurveillance En effet la bonne connaissance des d bits ou des volumes coul s permet d asservir un chantillonneur de calculer des charges de polluants d effectuer des bilans d exploitation consommation gestion rendements repr sentatifs des conditions de fonctionnement des stations de dimensionner des ouvrages ou d en pr voir l extension Selon l arr t annexe 2 le mat riel mettre en place est fonction de la charge brute de polluant organique re ue par la Station celle ci tant d finie dans le d cret du 3 juin 1994 Charge brute de polluant organique Charge brute de polluant organique comprise entre 120 et 600 Ae gt 600 kgj Dispositifs de mesure et d enregistrement du d bit aval Dispositifs de mesure et d enregistrement des d bits amont et aval des vuvrages de traitement La mesure du d bit amont est cependant conseill e La charge brute de polluant organique est d finie au sens du d cret n 94 469 du 3 juin 1994 Le poids d oxyg ne correspondant la demande biochimique en oxyg ne sur cinq jours calcul sur la base de la charge journali re moyenne
54. tendu il est n cessaire de pr voir plusieurs pluviographes Leurs emplacements tiennent compte des particularit s locales relief microclimat vents dominants urbanisation Pour obtenir un indicateur global de la pluviom trie des pas de temps de l ordre de la journ e on peut utiliser la formule de Schilling qui est la plus r aliste d un point de vue pratique Ainsi le nombre de pluviographe installer d pend de la superficie en du bassin versant N VA 10 3 talonnage Un pluviographe augets basculants doit tre talonn avant installation sur site puis v rifi une fois par trimestre M t o France pr conise un talonnage en 2 phases tarage des augets et talonnage en intensit Seule la premi re phase est relativement facile r aliser pratiquement et est indispensable pour assurer la qualit des r sultats Elle consiste s assurer que les augets basculent toujours pour une m me masse d eau fix e La m thode est applicable sur site elle est reproductible et permet d obtenir un r glage sym trique des augets La proc dure faite de mani re alternative pour chaque auget est la suivante 1 mouiller le syst me c ne r ception augets en y versant de l eau 2 obturer l ajutage du c ne au moyen d un obturateur conique 3 basculer manuellement lauget pour le vider et le mettre en position haute pr t pour le remplissage 4 l aide d une pi
55. transmises la commune qui les annexe la transmission pr vue l article 5 Ces dispositions ne pr ju gent pas du respect de la l gislation sur les installations clas s es pour l environnement pour les tablissements qui sont soumis n anmoins elles sont dans ce cas d finies apr s avis de l inspection des installations class es 2 L exploitant v rifie la qualit des branchements parti culiers r alise chaque ann e un bilan du taux de raccor dement et du taux de collecte 3 value la quantit annuelle de sous produits de curage et de d cantation du r seau mati res s ches 4 r alise la surveillance des rejets des d versoirs d orage et d rivations ventuelles situ s sur un tron on des tin collecter une charge brute de pollution organique par temps sec sup rieure 600 kg par jour r alise sur ces ins tallations la mesure en continu du d bit et estime la charge polluante MES DCO d vers e par temps de pluie Les d versoirs d orage et d rivations ventuelles situ s sur tron on destin collecter une charge brute de pollu tion organique par temps sec comprise entre 120 et 600 kg par jour font l objet d une surveillance permettant d estimer les p riodes de d versement et les d bits rejet s 5 Les dispositions de l alin a 4 de la pr sente annexe peuvent tre adapt es par le pr fet sur la base des r sultats de l tude diagnostique vis e l article 16
56. travers le produit mesurer Le microprocesseur d termine l att nuation et ou le retard de phase pour chaque fr quence mise qui est li la teneur edu Avantages S Jee variations de granulom trie de couleur d paisseur de couche de densit de mati res volatiles ou de temp rature ont peu d incidence K haute pr cision r sultat en W boues liquides p teuses ou solides Contrainte Je co t 9 2 Mesure de volume Le volume de boues peut par exemple tre mesur pur e d bitm tre lectromagn tique d bitm tre massique mesure de niveau ultrasonique Cette mesure utilis e sur des conduites en charge est bas e sur la loi de induction de Faraday Un conducteur lectrique ici le fluide en mouvement au travers d un champ magn tique induit une tension dans le conducteur La tension induite est proportionnelle lu vitesse de passage du fluide Cette tension est mesur e par deux lectrodes plac es fleur du rev tement isolant du tube Avantages pas d usure m canique pas de pi ces mobiles N pas de perte de charge NW mesure ind pendante des caract ristiques du fluide telles que la pression la temp rature la masse volumique la viscosit et du profil d coulement Contraintes convient des boues liquides NW conductivit minimale du liquide 5 S cm NW montage dans une conduite verticale pour la plupart des appareils N
57. Comme pour les sondes effet Doppler il faut viter de les installer directement radier en cas d ensablement ou de formation de d p ts La mesure de la pluie est int ressante plusieurs titres c est une r f rence pour valuer l efficacit du syst me d assainissement dont les objectifs sont d finis en fonction de la pluviom trie notion de circonstances exceptionnelles ou inhabituelles et de nombre moyen de d versements annuels dans le milieu naturel elle caract rise le contexte de la mesure des charges polluantes dont il est int ressant de pouvoir s affranchir pour appr hender l volution intrins que des ouvrages distinguer dans l volution des r sultats d une ann e l autre ce qui est d au contexte climatique et ce qui est d aux actions sur le syst me c est un param tre explicatif utile pour NW valider des mesures de d bits caler des mod les pluie d bit pouvant tre utilis s pour concevoir et dimensionner des ouvrages laborer des strat gies d exploitation ou m me caract riser l volution long terme des bassins versants am liorer les connaissances g n rales sur les polluants en temps de pluie mettre au point des mod les adapt s un site donn W tablir des statistiques locales ce type d utilisation dur e de temps sec courbes 1DF saisonnalis es permettant une meilleure compr hension La mesure de la pl
58. DES CONSEILS AUX EXPLOITANTS DES SYST MES D ASSAINISSEMENT IL N A PAS POUR BUT DE TRAITER DE L INTERPR TATION DES R SULTATS OBTENUS TOUTE S LES NORMES FRAN AISES FIGURANT DANS CE DOCUMENT SONT REPRODUITES AVEC L AUTORISATION DE L AFNOR SEULE FAIT FOI LA NORME ORIGINALE DANS SON DITION LA PLUS R CENTE Y Kee SY CN TNA Y Y OR UYT w V 5 N d Z RS W z ei AN Wet Rs 3 2 N N Kw CONNA TRE POUR AGIR Les investissements engag s chaque ann e pour l assainissement collectif sont tr s importants de l ordre de 15 milliards de francs en moyenne dont 5 milliards pour l puration des eaux us es Cet effort s est traduit par un fort d veloppement du parc des stations d puration ces derni res ann es et par une nette am lioration du taux de d pollution qui est pass de 32 1982 44 1994 N anmoins il reste encore beaucoup faire pour am liorer la qualit des eaux notamment pour lutter contre l eutrophisation et r duire la pollution des eaux pluviales D ici l ann e 2005 environ 80 milliards de francs devront tre investis par les collectivit s pour respecter les objectifs fix s Dans ce contexte le choix des strat gies mettre en uvre dans les prochaines ann es sera de plus en plus d licat et devra s appuyer en priorit Sur tr s bonne connaissance du fonct
59. E AFNOR T 9 210 Protocole d valuation d une m thode d analyse physico chimique quantitative par rapport une m thode de r f rence 147 SOMMAIRE 3 INTRODUCTION 8 1 PRINCIPES DE L AUTOSURVEILLANCE 1 2 3 La Station d puration Le r seau d assainissement Le manuel d autosurveillance 4 La mise en place de l autosurveillance MAT RIELS ET M THODES 16 1 Station d puration traitement des eaux 2 Station d puration traitement des boues 3 R seaux d assainissement GUZDEPOURLAR DACTZON DU MANUEL D AUTOSURVEILLANCE 42 Pr ambule NN Fe Lu AMALUNA Engagement de l exploitant Description du syst me d assainissement Organisation interne Qualification des personnes M thodes et mat riels d analyses et de mesures Organismes ext rieurs participants l autosurveillance R actions de l exploitant en cas de non satisfaction des exigences du manuel Gestion des documents Suivi du mat riel de pr l vement et d analyse Suivi des r actifs Relation avec les autorit s de tutelle transmission des r sultats Validation de l autosurveillance Documents types Il est constitu de quatre parties La premi re rappelle les principes de l autosurveillance La seconde contient les informations et conseils techniques destin s guider l exploitant et le ma tre d uvre dans le choix et l installation du mat
60. E DU CALAGE D UN D BITM TRE AU MOYEN D UN NIVEAU BULLE La pi ce PVC A assure la liaison entre le niveau Nei la pige La perpendicularit de ces deux pi ces est assur e par et blocage L autre extr mit du niveau est pos e Sur un support solidaire de l organe de mesure La pige sera constitu e d une r gle en plexiglass dont l extr mit correspondant d but de la graduation sera biseaut e angle d environ 20 25 R glage d un d bitm tre pneumatique bulle bulle Selon les constructeurs l appareil mesure une hauteur absolue ou relative Une patte sera soud e sur le tube perpendiculairement son axe une distance connue du z ro H sur le sch ma H H 4 26 Mesure absolue Mesure relative Pour caler le tube il faut Positionner la pi ce la distance du z ro de la r gle Embo ter le niveau sur la pi ce et poser l autre extr mit sur la patte soud e Faire glisser le tube de prise de pression sur son support pour que le niveau soit parfaitement horizontal R gler le d bitm tre R glage d un d bitm tre capteur immerg piezo r sistif Dans ce Cas le z ro est donn par la position de membrane du capteur qu il es n cessaire de rep rer pr alablement Le calage est r alis comme pr c demment R glage d un d bitm tre capteur ultrason 5 TYPES DE PR LEVEURS
61. GUDE DE L AUTOSURVEILANCE DES SYST MES D ASSAINISSENENT Document r alis sous la direction des Agences de l Eau et du Minist re de l Environnement Charg d tude CEP Syst me 33 rue Rennequin 75017 PARIS Prix 150 F Tir en 6 000 exemplaires Agences de l Eau 1996 vec la parution des derniers arr t s d application du d cret du 3 juin 1994 vient d tre achev e lu r novation de lu r glementation de l assainissement des collectivit s locales R ussir lu mise en uvre de cette politique est d sormais l objectif vers lequel doivent tendre d cideurs ef techniciens Cette ambition passe notamment par lu diffusion de recueils tech niques et m thodologiques sur les diff rents aspects de l assainis sement Les agences de l eau et le minist re de l environnement s y emploient avec la diffusion au cours des derniers mois de plusieurs guides techniques par exemple Sur lu conception ou le diagnostic des stations d puration Ce dernier guide aborde le th me de l autosurveillance des sys t mes d assainissement dont la mise en place est la fois l un des aspects les plus novateurs de r glementation mais galement l un de ses principaux enjeux Est expos dans ce manuel l tat de l Art en la mati re de mani re guider l action de ceux qui sont charg s de en place les quipements n cessaires ou les pro tocoles op ratoires mais galement de Ceux qui ont pour mission
62. H du d cret n 94 469 du 3 juin 1994 et remplac es par le suivi des d versoirs repr sentant au moins 70 des rejets dans le milieu r cep leur du syst me de collecte RECOMMANDATIONS DU 12 MAI 1995 POUR L APPLICATION DU D CRET 94469 DU 3 JUIN 1994 ET DES ARR T S DU 22 D CEMBRE 1994 RELATIFS A L ASSAINISSEMENT DES EAUX US ES URBAINES MISE EN UVRE DE L AUTOSURVEILLANCE Objectifs L arr t relatif la surveillance des ouvrages de collecte et de traitement consacr l autosurveillance comme le premier moyen de connaissance du fonctionnement des ouvrages d assainissement Celle ci doit r pondre aux objectifs suivants permettre le contr le de l efficacit du syst me par le service de police de l eau et v rifier l innocuit vis vis du milieu r cepteur notamment en cas de circonstances exceptionnelles permettre l exploitant d assurer le bon fonctionnement du syst me de l alerter rapidement sur son dysfonctionnement d assurer l information du Ma tre d ouvrage alimenter le R seau National des Donn es sur l Eau en informations dont certaines sont dues par la France la Commission en vertu de la directive Europ enne informer le public sur l tat de l assainissement permettre un change d informations entre services Elle doit permettre galement de r pondre aux besoins de l agence de l eau cet gard il est indispensable que le service charg de la police de l eau et l agence
63. SE PAST EN RIRE RC RER RAIN RTE EEE RER ER RIRE 14 ALN Ogg ON HN O2q SIN Jed sainsau oIQUON saou poddo o sano eBuopia Sala CS fou sanoq eBunpia 5 soddy SUOHDUHSSP A ua IECH REH S39N2DA9 S NOq S P a uaou X Ogg 6 ua uu ow szu Oga D D i Sw uoynpoid uu Aow By eat 1010 D RS E EE EE ete Ann e Station d puration Quantit s et destinations des r sidus autres que les boues Refus de grille Sables extraits Graisses Mois Ge Geer Ge CRE Ge men quanfte en t destination quantite en destination quantit en destination Janvier F vrier Ao t Septembre Octobre Tota Moyenne Consommations mensuelles en lectricit et en r actifs fili res eau nergie R actifs r actif 1
64. a valeur attendue Ceci permet de valider un lot de r actifs et par la m me occasion de v rifier Le bon fonctionnement de l appareil talonnage interne satisfaisant V rifier l unit des r sultats en faisant attention aux conversions d unit s La norme AFNOR norme exp rimentale vient d tre publi e Cette derni re version pr sente des volutions par rapport au projet 95 elle est moins contraignante Aussi les pr c dents r sultats ne seraient pas forc ment identiques si l on consid re la derni re version de la norme 11 2 M thodes continues La mesure des polluants en continu au moyen de capteurs sp cifiques est int ressante pour plusieurs raisons amp l information est disponible imm diatement et en permanence suppression des chantillons des analyses et des d lais aff rents l information est r ellement continue ou discontinue des pas de temps tr s courts de l ordre de la minute ce qui permet de suivre dans les d tails l volution des ph nom nes mesur s OI est possible de suivre et d analyser des dizaines ou des centaines d v nements pluvieux et de r aliser un diagnostic permanent pour un co t bien moindre qu avec des chantillonnages et des analyses classiques Les appareils de mesures en continu devront tre talonn s r guli rement utilisation de solutions talons Il sera galement n cessaire de v rifier r guli rement la corr lation ent
65. a circulaire indique notamment que l ensemble des dispositions relatives l autosurveillance sera pr cis dans un guide technique sur les m thodes analytiques et les bonnes pratiques AVECDEBONNE SPRATI QUES Ce Guide de bonnes pratiques de l autosurveillance a pour objet d aider les exploitants des syst mes d assainissement et les ma tres d uvre d finir et mettre en uvre dans un environnement qualit l autosurveillance de leurs ouvrages d une part explicitant l arr t relatif l autosurveillance d autre part en appor tant des conseils dans le choix et l installation des dispositifs dans le choix des sH m thodes d analyses ainsi que dans le mode d organisation Il a galement pour ambition d tre utile tous ceux qui seront les interlocuteurs privil gi s des exploitants dans cette d marche les services de la police de l eau charg s du contr le de Le guide ne leur fournit toutefois pas les r gles suivre pour interpr ter les r sultats de Pautosurveillance les agences de l eau susceptibles de financer les quipements n cessaires et d uti liser les r sultats de l autosurveillance pour calculer les primes pour puration les ou tout autre organisme susceptibles d apporter un appui technique pour la mise en uvre et le suivi de l autosurveillance notamment Sur les petites et moyennes stations d puration Ce docum
66. a concentration Ci et au d bit constant q se fait en continu l aide d un vase niveau constant Le pr l vement des chantillons analyser est effectu par un pr leveur automatique l aval de la distance de bon m lange afin de d terminer la concentration ce apr s dilution La fr quence d chantillonnage d termine la pseudo continuit de la connaissance des d bits Des pr l vements en amont de l injection ou en l absence d injection permettent de d terminer la concentration naturelle Co du traceur dans l coulement Pour un syst me d injection avec un vase niveau constant l erreur relative sur la mesure des d bits Ag g peut tre estim e 5 Dans la mise en uvre de cette m thodologie un point important est la possibilit d automatisation obtenue en asservissant le d clenchement des op rations l apparition d une hauteur d eau donn e Cela permet de r partir les points d talonnage dans une large gamme de d bits et d all ger les contraintes pratiques Pour ce faire un limnim tre d livre un signal proportionnel la hauteur d eau qui est analys en permanence par l analyseur de seuil Lorsque cette hauteur d eau d passe un seuil Ho repr sentatif des valeurs qui sont jug es int ressantes l analyseur de seuil commande la mise en route de l injection du traceur d bit constant du pr leveur chantillonneur situ l aval des conditions de bon m lange Les chantillo
67. a mesure Magn sium total MgO en mg kg MS AUTOSURVEUANCE DES OUVRAGES DE TAMMENT Synth se annuelle des mesures 4 pages Ann e Station d puration de Code station D partement Exploitant Service de validation T l phone D partement Capacit nominale Code INSEE principale commune desservie capacit de l exploitant RNDE Code INSEE commune d implantation Type r seau Collectivit ma tre d ouvrage Code Hydro du milieu r cepteur Observations Dysfonctionnements dur e cau actions correctives 7 1 A E Lei C3 M i Ir NK Ei n08 ans COQ e 28 puy 1 1010 41420 sj nuue 512111899 ones SIOW VERRE PURES INERENTE ENEE ARR gheet EURE VEN PEER ENT SPEARS EN LRO AAA EN EE ICE EN EURE CREVER ARE ANT RO LR ER TE ONE RE POIRIER APS ER ite EEE AU GR UNIES
68. aire en paroi mince et d tail de l chancrure rectangulaire Source AFNOR B largeur du chenal d approche m b largeur de l chancrure m h hauteur de charge hauteur de lame p hauteur de pelle m norme Respect des prescriptions suivantes 5 lt 25 gt 003m b gt 015m p gt 0 10m D Conditions d utilisation La hauteur de charge doit tre mesur e une distance amont du d versoir gale 4 5 fois la hauteur de charge maximale 3 si les conditions d implantation sont respect es Choix de la largeur de l chancrure b suivant la plage de d bit mesurer R duction de la longueur du canal en amont du d versoir si les vitesses d coulement sont lentes Si la contraction est assez forte ce d versoir n exige pas de conditions rigoureuses d tat de surface des parois du chenal d approche Avantages 1 2 1 2 D versirs rectangulaires sans contraction lat rale Bazin Le sch ma suivant illustre ce type de d versoir Formule du calcul du d bit Formule de REHBOCK Si d versoir install au milieu du canal pr voir des ou es d a ration ces ouies me sont pas n cessaires si le d versoir est situ en bout de canal Respect des presciptions suivantes zl fin b gt 03m gt 010 D versoirs g n ralement utilis s pour la mesure de d bits importants La hauteur de charge doit tre mesur e une distance amont du d
69. aisses boues consommation de r actifs nergie La connaissance d une charge polluante donn e de base de l autosurveillance n cessite mesure d un d bit en continu Aer d termination de la gualit de l effluent soit partir d analyses effectu es sur des pr l vements d chantillons repr sentatifs soit en continu La repr sentativit des r sultats d pend fortement d une implantation judicieuse des mat riels de mesure en amont et en aval des ouvrages d puration y compris les d rivations est en particulier indispensable de mesurer les charges rejet es souvent de mani re intermittente par les pass Sur les stations nouvelles traitant une charge sup rieure 120 kg par jour de DBOS les ma tres d ouvrage et les ma tres d uvre doivent s assurer d s la conception que les dispositions pr vues par les constructeurs permettent d assurer correctement l autosurveillance des installations Sur les ouvrages existants les travaux ventuels de mise en conformit devront tre tudi s en troite concertation avec le service charg de la police de l eau et l agence de leau Les mat riels et les m thodes utilis s font g n ralement l objet de normes qu il convient de respecter L essentiel de guide est d ailleurs consacr la pr sentation et commentaire de Ces normes N anmoins en mati re d analyses l utilisation de m thodes normalis es dites alte
70. ait des documents existants ou fera r f rence Ainsi le service charg de la police de l eau saura exactement quels documents examiner au titre de l autosurveillance Que le syst me existant soit certifi pur un organisme ext rieur cela n a pas d importance vis vis de l utilisation de documents d j existants Il appartient au service charg de la police de l eau de juger de la pertinence des documents propos s au titre de l autosurveillance Le contenu du manuel d autosurveillance propos est d crit pr cis ment ci apr s contient notamment des mod les pour les feuilles de transmission p riodiques de donn es et le rapport de synth se Le registre d exploitation comporte l ensemble des informations et enregistrements permettant de justifier la bonne exploitation de l installation de traitement sa fiabilit et le suivi du r seau de canalisations Tenu par l exploitant il est mis la disposition du service charg de la police de l eau et de l agence de l eau Son contenu pr cis et sa forme sont d finir par l exploitant Les caract res droits sont utilis s lorsque des informations sont donn es titre d exemple cf les pages 44 61 MANUEL D AUTOSURVEILLANCE 1 ENGAGEMENT DE L EXPLOTANT le maire le directeur r gional lt e Je soussign pr nom nom fonction m engage mettre en application et faire respecter les dispositions d autosurveillance
71. ant que la pluie tombe une alimentation lectrique fiable combinant syst matiquement des batteries une maintenance et des recharges r guli res sont imp ratives et un raccordement sur le r seau lectrique est indispensable Les appareils branch s sur secteur munis d une batterie chargeur offrent une excellente fiabilit en cas de coupure EDF les relations avec le laboratoire d analyses doivent tre pr cis ment d finies pour prendre en compte notamment le caract re impr visible et parfois urgent formes de l azote par exemple des analyses r aliser En p riode pluvieuse les acc s r seau et aux points de mesures peuvent tre impossibles ou dangereux pour le personnel Les p riodes orageuses sont galement l origine de perturbations suppl mentaires foudre interruption des alimentations lectriques et des communications t l phoniques Modem Sans que l on puisse g n ralement viter compl tement ces probl mes il est bon d y avoir r fl chi pour s en pr munir et pouvoir y faire face dans les meilleures conditions L installation de parafoudres doit tre syst matique Les difficult s inh rentes aux r seaux d assainissement l tat d avancement des tudes concernant les mat riels et les m thodes utiliser et le manque de recul limitent notablement les conseils qui peuvent tre prodigu s pour l autosurveillance des r seaux d assainissement Les l ments qui suivent ne pr sen
72. ascules les plus simples est de l ordre de quelques pour cent Avantages W simplicit d installation Jo qualit de la boue n a pas d influence Contraintes station doit tre fixe et rigide pas de transporteurs suspendus ces bascules ne s installent pas sur tous les types de convoyeurs il existe des contraintes de longueur d paisseur de bande de largeur d inclinaison de vitesse 10 LES PLUVIOGRAPHES 101 Pr cautions d installation Les pr cautions d installation prendre pour obtenir une bonne repr sentation des mesures sont les suivantes terrain plat surface herbeuse sous les vents dominants une distance gale 4 fois la hauteur des obstacles environnants arbres b timents pour viter les modifications du champ pluvieux une distance gale 10 fois la hauteur des obstacles environnants pour liminer les modifications locales du vent fixation sur un massif en b ton zx base du c ne de r ception parfaitement horizontale arr te de la base du c ne Im du sol Le respect de toutes ces pr cautions est parfois difficile surtout en zone urbaine SOLUTION A RETENIR SOLUTION A REJETER ved amp minants POSITION PAR RAPPORT AUX VENTS DOMINANTS POSITION PAR RAPPORT AUX OBSTACLES massif d ancrage POSITION DU CONE DE RECEPTION 10 2 Densit de pluviographes Lorsque le bassin versant est
73. ateur Co t d installation pose d pose NW Co t de la maintenance et du contr le 1 3 6 2 Crit res d utilisation Eau Eau propre trait e eu de ville trait e eau de Eau propre trait e eu de ville Eau charg E pr sence de flottants Ultrason Nature du fluide graisses mousses Eau charg avec pr sence de flottants Pas d ultrason Facteurs de d t rioration Agressivit Pas de bulle bulle Pas de pi zo r sistif Co veel de conna tre les plages de Temp rature Pas d ultrason sirisque de condensation Viscosit Pas de bulle bulle Conditions physiques de circulation Pas de pi zo r sistif Masse volumique changeante en fonction de Pas de bulle bulle la temp rature ou de la pression Pas de pi zo r sistif Conditionsd utilisation Perte de charge admissible due ou d bitm tre Pas de bulle bulle Pas de pi zo r sistif 1 3 6 3 Crit res d implantation Mobilit Pr voir des possibilit s de montage et de d montage sans interruption de l coulement longueur de cables suffisante pour permettre l talonnage Pr voir lors de l installation les acc s n cessaires pour r aliser les relev s d indication les r glages les v rifications les talonnages la maintenance Accessibilit Prendre les pr cautions n cessaires pour prot ger le d bitm tre et son lectronique des agressions suivantes projection d eau vib
74. ations et des branchements particuliers s assurer de la conformit des rejets des principaux tablissements industriels par rapports aux conventions de raccordement valuer les sous produits r sultant de l entretien du r seau boues de curage une valuation des charges polluantes rejet es par temps de pluie au droit des d versoirs d orage si le r seau est de unitaire une valuation du taux de collecte La mesure d une charge de polluants en r seau notamment par temps de pluie se heurte des difficult s de mise en uvre et d exploitation bien plus s v res que la mesure en station d puration En cons quence l estimation des charges polluantes rejet es devra privil gier l utilisation de dispositifs d exploitation et d entretien faciles Dans cet esprit les techniques de mesure en continu de la qualit de l effluent semblent devoir tre pr f r es aux dispositifs plus traditionnels pr l vements et analyses pour le Suivi du fonctionnement des d versoirs d orage LE MANUEL D AUTOSURVEILLANCE Le manuel concerne les dispositions relatives la d finition la mise en place du dispositif d autosurveillance ainsi que l ex cution et le Suivi du programme de mesures constitue un engagement de la part de l exploitant r aliser l autosurveillance conform ment aux dispositions pr vues L activit concern e par programme est constitu e uniquement l ensemble des t ch
75. bit Pour ce faire on compare la valeur fournie par le dispositif de mesure permanent avec autre estimation de la valeur Cette derni re est le plus souvent fournie par un autre dispositif de mesure utilis temporairement et bas en g n ral sur technologie diff rente de celle de la mesure permanente Mais cette estimation instantan e peut parfois tre obtenue par d autres moyens notamment agissant sur la grandeur mesurer pour lui donner une valeur connue l avance un niveau d eau de pr f rence une pression voire un volume ou un d bit Enfin on peut dans certains cas passer d une v rification instantan e une redondance plus ou mois permanente par exemple en compl tant un capteur de hauteur ultrasons par un capteur de pression le premier permettant de r talonner le second lui m me prenant le relais du premier en cas de perte du signal S E 2 ZS gt E 3 1 Mesures de hauteur Ces v rifications peuvent avoir deux objets v rifier la justesse du capteur c est dire l exactitude de son estimation de la cote du plan d eau par rapport sa propre position S il s agit d une simple v rification elle peut porter sur un seul point Mais si on veut corriger une d rive il faut en principe au minimum deux points pour d terminer le d calage de z ro et la variation de pente v rifier position du capteur par rapport c
76. conditions dans lesquelles celle ci est adapt e aux r sultats de la validation Dans cette hypoth se et dans le cas le plus g n ral la fr quence maximale retenir pour les contr les inopin s pourra tre la suivante pour une Station d puration recevant moins de 600 kg par jour de DBOS 1 fois par an pour station d puration recevant entre 600 kg et 6 000 par jour de DBOS 2 4 fois par an pour station d puration recevant entre de 6000 et 18 000 kg par jour de DBOS 4 6 fois par an pour une station d puration recevant plus de 18 000 kg par jour de DBOS 6 fois par an Ces fr quences doivent tre interpr t es comme un guide et se r f rent la p riode de routine elles doivent bien entendu tre adapt es en fonction de l exp rience acquise Communication des r sultats est vivement souhaitable que les r sultats d autosurveillance qui sont transmis par chaque exploitant aux services de police de l eau fassent l objet d une synth se annuelle qui pourrait tre pr sent e devant le Conseil D partemental d Hygi ne et transmise la direction de l eau du minist re de l environnement pour une exploitation nationale ANNEXE BIBLIOGRAPHIE ARR T DU 22 D CEMBRE 1994 Surveillance des ouvrages de collecte et de traite ment des eaux us es J O du 10 f vrier 1995 ARR T DU 22 D CEMBRE 994 Prescriptions techniques relatives aux ouvrages de
77. d crites dans le pr sent manuel et r pondant la r glementation en vigueur Pour ce faire les moyens humains et mat riels n cessaires seront mis en uvre et le pr sent engagement sera port la connaissance de l ensemble du personnel 8 Enfin dans un souci de progr s toutes les actions correctives ventuelles seront mises en uvre et il sera tir profit de tout enseignement conduisant l am lioration des performances des installations Date signature Avis de l organisme charg de la mise en place de la proc dure d autosurveillance Transmis au Service de Police de l Eau avec avis favorable Le signature Accord avec l Agence de l Eau Accord du Service de la Police de l Eau Transmis l exploitant Lyon le le signature signature 2 DESCRIPTION DU SYSTEME D ASSAINISSEMENT Nom de la station ou du r seau Adresse Ma tre d ouvrage Exploitant La liste des communes raccord es La liste des industries et tablissements raccord s Nature du r seau unitaire s paratif 15 Capacit station dans le cas de l exploitation d une station en kg DBO Destination des sous produits produit de curage refus de grille sables graisse boues D bit nominal m i 2 3 1 La station d puration Il doit y figurer les fili res de traitement les retours en t te pr cis ment rep r s par rapport aux pr l vements d entr e
78. d l gu l am nagement du territoire ef aux col lectivit s locales Vu la directive europ enne 97 271 CE E du 21 mai 1991 relative au traitement des eaux urbaines r siduaires Vu de code des communes Vu la loi n 92 3 du 3 janvier 1992 sur l eau Vu le d cret n 93 742 du 29 mars 1993 rela tif aux proc dures d autorisation et de d clara tion Vu le d cret n 93 143 du 29 mars 1993 rela tif la nomenclature des op rations soumises autorisation d claration Vu le d cret n 94 469 du 3 juin 1994 relatif la collecte et au traitement des eaux us es tionn es aux articles L 372 1 1 et L 372 3 du code des communes notamment article 21 Vu l avis de la mission interminist rielle de l eau en date du 5 octobre 1994 Vu l avis du Comit national de l eau en date du 26 octobre 1994 ARR TENT Article premier 1 L objet de cet arr t est de fixer les modalit s techniques de surveillance des ouvrages de collecte et de traitement des eaux us es mentionn es aux articles L 372 1 1 et L 372 3 du code des communes et de leurs sous produits IL Ai vise le syst me d assainissement et les ouvrages mentionn s l arr t du 22 d cembre 1994 fixant les prescriptions techniques relatives aux ouvrages de collecte et de traitement des eaux us es mentionn es aux articles L 372 1 1 et L 372 3 du code des communes La charge brute de pollution organique
79. de la semaine au cours de laquelle est produite la plus forte charge de substances polluantes dans l ann e Pour r pondre aux prescriptions de l arr t l quipement minimum requis pour la mesure du d bit dans les stations recevant une charge brute de polluant sup rieure 720 kg j est en g n ral constitu d un dispositif de mesure comprenant un ouvrage de mesure canal seuil venturi d versoir et un appareil poste fixe de mesure en continu de la hauteur d eau et ou de la vitesse avec conversion d bit d un enregistreur graphique et ou d un syst me d acquisition de donn es avec un syst me de totalisation du d bit journalier existe deux grandes m thodes de mesure de d bit canal ouvert en conduite ferm e Elles font l objet de normes d crites du pr sent ouvrage 12 11 Mesures de d bit en canal ouvert Un canal ouvert SE caract rise pur une face de l coulement lair libre un coulement s effectuant la pression atmosph rique une section d coulement non constante son expansion tant libre selon direction ascendante une augmentation de d bit se manifestant pur une augmentation des vitesses et de section d coulement des conditions d coulement un point d pendant de la g om trie du canal au point de mesure section disponible mais aussi de g om trie amont pente rectitude et aval
80. e charge amont Pr cision de mesure entre 1 et 5 pour des conditions id ales d installation 1 2 2 2 Canaux jaugeurs avec sur l vation du radier seuil pais Il s agit d un d versoir provoquant une contraction verticale de l coulement par une sur l vation du fond du canal appel e seuil pais L eau s tend sur toute la largeur du canal et reste en contact avec le seuil sur une certaine longueur existe plusieurs types de sur l vations on ne parlera que du type le plus fr quent sur l vation triangulaire norme ISO 4360 de novembre 1986 Ces canaux se composent d une pente amont et d une pente aval L intersection de ces deux surfaces forme une cr te rectiligne horizontale et perpendiculaire au sens de l coulement La mesure de hauteur s effectue comme pour les autres syst mes en amont du d versoir Le risque majeur de ce type de d versoir est le noyage Conditions d utilisation g n ralement utilis pour les d bits importants WW limites g n rales d utilisation h gt 0 03 cr te m tal ou h gt 0 06 cr te en b ton p gt 006m h lt 35 B20 gt 2 h ww mesure de lu hauteur de charge h en amont et en prenant le dessus de la sur l vation comme niveau z ro de r f rence Pr cision de la mesure 1 2 3 1 Mauvais positionnement du d versoir par rapport au canal amont 1 Z Pa i w canal d lus
81. e colorim trique de la norme soit une lectrode sp cifique ion NO soit l absorbance dans lis n cessitent maintenance soutenue La norme NF T90 012 utilise la m thode colorim trique par azotation apr s r duction des nitrates en nitrites sur colonne de cadmium Trois m thodes sont utilis es pour la mesure de la concentration des nitrates en continu dans les stations d puration M thodes colorim triques JI s agit d une r duction de l ion nitrate La forme dos e est l ion nitrite M thode avec r duction l hydrazine Les nitrates sont r duits en nitrites avec du sulfate d hydrazine Les nitrites nitrites d origine et nitrites r duits sont d termin s par azotation comme dans la norme NF 90 012 Le compos obtenu est dos une longueur d onde de 530 nm Les compos s color s absorbant dans cette zone de longueur d onde sont une cause d interf rence M thode avec r duction sur colonne de cadmium Les nitrates sont r duits en nitrites en pr sence de cadmium Les nitrites sont dos s de la m me fa on que pour la premi re m thode azotation Les inconv nients sont l alt ration du rendement de r duction de la colonne de cadmium et la toxicit du cadmium qui peut se retrouver dans Les MES le fer le cuivre les m taux les huiles les graisses Je chlore sont des compos s qui troublent l efficacit de la r duction par le cadmium M thode spectrophotom trique
82. e d versement et des d bits rejet s Mesure en continu du d bit 3 3 12 Mat riels Une mesure de d bit fiable r alis e dans de bonnes conditions avec une pr cision connue permet d valuer correctement la transformation pluie d bit et les flux polluants La mesure de d bit est r alis e soit par une mesure de hauteur soit par une mesure simultan e de la hauteur et de la vitesse convient d viter d utiliser des dispositifs perturbant le fonctionnement hydraulique ce qui conduit d conseiller l utilisation de seuils ou de d versoirs Une estimation de la dur e du d versement pourra galement dans un premier temps tre r alis e au moyen d un compteur d v nements capteur tout ou rien Les paragraphes qui suivent compl tent la quatri me partie 1 3 par des recommandations sp cifiques au cas du r seau 3 3 1 2 1 Mesure de la hauteur d eau Les principes et les recommandations g n rales relatifs ces techniques sont d velopp s dans la quatri me partie Seules la mesure de pression et la mesure de temps de transit d une onde sont utilis es de mani re courante en r seau d assainissement Mesure directe de la pression Les capteurs de pression sont fragiles et on veillera les installer soigneusement est pr f rable de les placer dans un tube ajour ou un conduit aboutissant au radier ou proximit Cela facilite les interventions d entretien et de maintenance en
83. e la NFT 90 101 pour la min ralisation oxydation des mati res organiques par un oxydant le dichromate de potassium en milieu acide et chaud La partie dosage titrim trique de l oxydant est remplac e par une d termination colorim trique La mise en uvre de cette m thode n cessite l utilisation d un bloc de min ralisation avec les tubes r actifs adapt s ainsi qu un spectrophotom tre pour la lecture des tubes ceux ci passant directement du bloc de min ralisation au spectrophotom tre sans intervention donc facile mettre en uvre Gamme de mesure jusqu 15 000 mg Oz Comme la d termination de la DCO cette mesure n cessite une min ralisation pr alable de l chantillon Les formes azot es hors NO NO sont min ralis es en milieu acide pour former l ion ammonium susceptible d un dosage colorim trique Les gammes de mesures sont tr s tendues par dilution de l chantillon autant que n cessaire Un kit de r actifs ou des tubes pr ts l emploi permettent la formation d un compos color dont l intensit sera mesur e et automatiquement compar e une gamme talon l aide d un spectrophotom tre qui peut tre monod termination ou adaptable plusieurs param tres On retrouve les 3 m thodes d j d crites pr c demment bandelettes comparaisons visuelles de couleur et mesures colorim trique adapt es au dosage des nitrites dont le principe est le m me que cel
84. e pression que l on traduira en hauteur d eau a Mesure de niveau par flotteur La position du flotteur est transmise l ext rieur par un c ble ou une tige de liuison qui entra ne un index ou qui est en liaison avec un transmetteur calculateur donnant acc s directement aux mesures de niveau vitesse volume ou d bit b Mesure de niveau par pression et pression diff rentielle A BP A2accord mesure de pression diff rentielle La mesure du poids de la colonne de liquide revient mesure de pression relative si le svst me est l air libre Plusieurs capteurs mesurent la pression On peut citer les manom tres soufflet les manom tres capsule les manom tres hydrostatiques les capteurs piezo r sistifs Nous d velopperons que ce dernier car c est le capteur mesure de pression le plus utilis en puration Ce dispositif comprend une cellule prot g e du milieu par une membrane C est sur cette membrane que s applique la pression due la hauteur d eau quand la sonde est immerg e En g n ral une chambre remplie d huile assure la transmission de la pression une cellule de mesure La d formation m canique qui en r sulte provoque le changement des valeurs de r sistance sur un pont de mesure Un signal lectrique proportionnel la hauteur d eau est d livr apr s amplification et conversion almentalion 12 15 32V 420 amp veu lechimi
85. e v rifier qu elle est satisfaite Cette notion doit interdire que certaines taches soient ex cut es par des personnes n ayant pas la comp tence requise Les justificatifs concernant la qualification des intervenants doivent tre conserv s dans des dossiers individuels Par exemple Responsable exploitation formation de base formation sp cifique exp rience professionnelle Agent d autosurveillance formation de base formation sp cifique exp rience professionnelle Laborantin formation de base formation sp cifique exp rience professionnelle Remarque Pour tre habilit faire les analyses le personnel doit avoir re u pr alablement Une formation ad quate afin de conna tre les r gles de base th oriques et pratiques n cessaires l analyse et ainsi pouvoir r agir gr ce un certain sens critique aux diff rents probl mes susceptibles de se poser Les connaissances n cessaires au bon fonctionnement du laboratoire et la r alisation des analyses pourront tre acquises soit par l exp rience soit par une formation adapt e dipl mes formations internes ou externes le niveau de connaissance acqu rir tant fonction des responsabilit s du personna et du programme de mesures pr vu nombre amp type de m thodes utilis es Avant toute autonomie sur un poste le personnel temporaire doit imp rativement tre form par personna permanent avec modes op ratoires crits
86. eau 1 2 3 9 coulement noy H SRE KEE EE ek Ek EE Si l on ne fait qu une mesure limnim trique Q paue gt 1 2 3 10 Obstacles l coulement Le d bit mesur est alors sup rieur au d bit r el 1 2 3 11 Mis en charge du r seau amont La mise en place d un d versoir entra ne une l vation du niveau de l eau dans la canalisation d amen e Celle ci peut provoquer le fonctionnement d une surverse ou l inondation de locaux 1 2 4 1 En fonction de la fome du canal D versoirs rectangulaires contraction lat rale Canal rectangulaire parois lisses D versoirs triangulaires la rigueur d versoirs rectangulaires type Bazin Canaux jaugeurs type seuils pais Canal rectangulaire tat plut t m diocre des parois Canaux jaugeurs type venturi la rigueur d versoir rectangulaire type Bazin Caisson ou b tonnage d une partie du canal avec installation d un Canal enterr f seuil Ouvrages souterrains Installation d un caisson avec un seuil Canaux jaugeurs type venturi 1 2 4 2 En fonction de la qualit de l eau Lorsque les effluents d entr e contiennent beaucoup de mati res d cantables les dispositifs ayant une hauteur de pelle importante provoquent l accumulation de s diments dans le canal d approche a donc risque de modification des conditions d coulement nuisant la pr cision de la mesure Dans ce cas il est recomma
87. ectuant les analyses n est pas agr par le minist re de l Environnement laboratoire devra croiser ses r sultats avec ceux d un laboratoire agr au moins 2 fois par an d finir pr cis ment par la police de l eau En cas de r sultat discordant la fr quence sera augment e d une m thode commerciale non encore soumise validation l AFNOR La validation passe par la comparaison des r sultats avec une m thode normalis e en 2 phases une phase de calage puis une phase de r gime tabli Ce point est d velopp en quatri me partie dans le chapitre relatif aux m thodes commerciales et m thodes continu paragraphe 11 Le suivi du respect des dispositions d finies dans le manuel d autosurveillance peut se faire de plusieurs fa ons selon la taille de l exploitation peut par exemple rentrer dans le cadre normal des responsabilit s du chef d exploitation qui va r guli rement v rifier que les r sultats sont enregistr s et transmis correctement les appareils sont correctement entretenus v rifi s et talonn s NOTE DESCRIPTIVE DU POINT DE MESURE DE D BIT N Emplacement entr e station en aval du pr d grillage en amont du relevage et des retours en t te Joindre un sch ma c t Nature de la mesure mesure en continu Moyen et mat riel de mesure marque type mesure par canal jaugeur Venturi de type X d bitm tre N identi
88. ementation 1 2 3 3 R alisation des analyses 1 2 3 3 1 M thodes nomalis es Chaque param tre entrant dans le cadre de l autosurveillance fait l objet d une norme AFNOR EN ou ISO Ce sont des textes pr cis dans lesquels chaque mot compte Lorsque plusieurs r actifs sont mis en jeu l ordre dans lequel ils sont utilis s est primordial Il est donc imp ratif que les techniciens de laboratoire disposent en permanence du texte crit de la derni re publication beaucoup d volutions devraient intervenir dans les prochaines ann es des m thodes ou d une r daction maison conforme la norme et s y r f rent en permanence Les r f rences de normes en vigueur actuellement sont MES AFNOR T90 105 1978 ou EN 072 DCO AFNOR T90 101 1988 DBOS AFNOR 90 103 1975 EN 1899 ISO 5815 1983 AFNOR T90 110 01 94 ou EN 25663 ou ISO 5663 1984 NH4 AFNOR T90 015 1975 ou EN 11732 ISO 5664 1984 NO2 AFNOR 190 013 1985 EN 26777 LSO 6777 1984 AFNOR T90 012 1987 ou T90 045 1989 ou EN 13395 PT AFNOR T90 023 1982 W Les normes AFNOR ou ISO sont ou vont tre prochainement remplac es par les normes europ ennes EN N On peut signaler que les r sultats d analyses peuvent tre influenc s par divers facteurs par exemple gt Pour l azote Kjeldahl il convient d tre pr cis sur le titre de l acide sulfurique ainsi que sur le volume de la prise d essai gt L
89. endiculairement la surface de l eau d Capteur ultrasons immerg Les vaguelettes les mati res en suspension les flottants et les bulles d air sont sources d erreurs Les d p ts sont g nants galement On veillera donc installer le capteur dans endroit sans d p ts peu de turbulences de surface et des concentrations MES raisonnables l g rement au dessus du radier en ze pla ant l g rement sur un c t pour viter de cr er un d p t la pr sence m me de l appareil On s assurera cependant que la sonde reste toujours immerg e compris pour les d bits les plus faibles mesurer et que le faisceau est perpendiculaire la surface de l coulement sans obstacles provoquant des chos parasites 3 3 1 2 2 Mesure de la vitesse La vitesse d un effluent en canalisation se mesure par ultrasons en temps de transit ultrasons utilisant l effet Doppler mesures lectromagn tiques Temps de transit des ultrasons L installation des sondes n cessite des modifications de g nie civil mais celles ci peuvent tre assez limit es et ce type de capteur n est donc plus seulement r serv aux installations fixes permanentes Elle devra tre r alis e tr s soigneusement notamment en ce qui concerne l alignement des sondes qui doit tre le plus pr cis possible A E SE d GE f A A faut viter les zo
90. ent mettrices et r ceptrices par lectronique appropri e sonde 8 Avantages Inconv nients Possibilit de mesures ponctuelles Appareil difficile talonner n cessit de r glage et de Montage ext rieur sur la tuyauterie calibrations in situ Profils des vitesses int gr s sur un dxe complet de section Longueur droite respecter Bonne pr cision 1 pour les d bitm tres pleine section et Transmission des signaux cho difficile obtenir 3 pour les versions partielles En cas d encrassement tartre rouille plus d utilisation possible Sortie signal analogique repr sentant le d bit Co t pour les petits diam tres Large tendue de mesure Utilisable pour tous fluides Co t avantageux pour les gros diam tres Le principe d crit pr c demment est le plus largement utilis H faut cependant noter qu il existe des appareils utilisant le principe du changement de fr quence d l effet Doppler Une sonde met un signal ultrasonore de fr quence F l int rieur de la conduite Les particules d impuret s pr sentes dans le liquide r fl chissent une partie de ce signal vers une sonde r ceptrice Si le fluide est en mouvement le d placement de la particule provoque un changement de fr quence de l onde r fl chie effet Doppler La fr quence du signal re u diff re de celle du signal mis d une valeur 8 E fonction de la vitesse des part
91. ent tre utilis es par l exploitant pour le suivi courant Elles ne seront pas reconnues au titre de l autosurveillance Pour v rifier leur pr cision et leur d rive ventuelle ces analyses devront tre r guli rement crois es avec des analyses normalis es Les r sultats obtenus devront tre concordants compte tenu videmment de l incertitude des mesures Lorsqu elles existent il est indispensable que l exploitant utilise les solutions talons propos es par le fabriquant La liste des m thodes commerciales et continues situ es dans les paragraphes ci apr s est donn e titre indicatif et n est pas exhaustive La mention d une m thode dans cette liste ne pr juge en rien de sa fiabilit 111 M thodes commerciales Il n existe aucune m thode connue ce jour On trouve deux syst mes de d termination de la DBOSs Mesure respirom trique La DBO est obtenue par lecture directe Sur un manom tre du gaz carbonique d gag par la respiration des micro organismes lui m me directement proportionnel la quantit d oxyg ne consomm e Mesure de la consommation d oxyg ne On mesure la quantit d oxyg ne avant et apr s 5 jours d incubation On trouve des m thodes colorim triques visuelles ou titrim trique de l oxyg ne dissous avec ou sans kit d adaptation la mesure de la consommation d oxyg ne Le principe des m thodes commercialis es est le m me que celui d
92. ent ne saurait pr tendre l exhaustivit et doit tre consid r comme un guide permettant de conduire dans les meilleures conditions possibles la mise en place de Sera n cessaire de l actualiser en fonction de l vo lution des connaissance et de l exp rience acquise notamment en ce qui concerne l autosurveillance des r seaux SOMMA IRE suite 4 L MENTS TECHNIQUES 77 3 10 11 12 Mesures de d bit en canal ouvert Mesures de d bit en conduite ferm e V rification et talonnage des mesures de d bit les mesures instantan es R alisation pratique du calage d un d bitm tre au moyen d un niveau bulle Types de pr leveurs Conservation transfert et stockage des chantillons Gestion des pr l vements par temps de pluie D marrage automatique des pr l vements par temps de pluie M thodes de mesure de la quantit de boues produites Les pluviographes Alternatives aux m thodes d analyse normalis es m thodes commerciales et m thodes continues Gestion des donn es ANNEXE 1 Liste des normes concernant les mesures de d bit 137 ANNEXE 2 Textes r glementaires 139 ANNEXE 3 Bibliographie 147 NOTE G N RALE SUR LES PROGRAMMES D TUDES ET DE RECHERCHES INTER AGENCES Si la vocation premi re des agences de l eau est le financement de travaux dans les domaines de l eau et de l assainissement il leur est n cessaire d
93. entation en vigueur Pour des stations d puration importantes il peut s av rer int ressant de conna tre en continu le taux de mati re s che Ce taux peut tre approch par la mesure de concentration en solides L erreur introduite est minime et sur le plan pratique les deux valeurs peuvent tre confondues Campagnes de mesure _ Les campagnes de mesure effectu es sur plusieurs mois permettent galement de d terminer los fux bydrondliques ot polluants dids aax tere rer piuvieux It s agit de mesurer de facon pr cise le d bit et les param tres de pollution pendant toute la dur e de la campagne afin de pouvoir exploiter correctement les donn es obtenues Approximation partir du flux entrant dans la station d puration Pour les r seaux comprenant tr s peu de d versoirs d orage connaissant le Jlux polluant entrant dans la station d puration et les volumes d vers s par les d versoirs d orage il est possible d estimer Par assimilation aux polluants mesur s en entr e de la station la charge polluante d vers e Par temps de pluie les m thodes d analyse sont correctement mises en uvre et consigner sa v rification date et r sultat sur le registre d exploitation Il peut galement tre r alis au moyen d audits internes Dans cas l auditeur doit tre ind pendant des p
94. er des dizaines ou des centaines d v nements pluvieux et de r aliser un diagnostic permanent pour un co t bien moindre qu avec des chantillonnages et des analyses classiques De nombreux capteurs ont t ou sont en cours de d veloppement D apr s l exp rience des premiers utilisateurs les conductim tres et les turbidim tres semblent tre les plus facilement utilisables D autres appareils plus sp cifiques mesure en continu de la DCO de l ammonium sont en cours de d veloppement pour leur application au cas particulier des mesures en r seau d assainissement Leur fiabilit et leurs besoins en maintenance et entretien sont tels qu ils peuvent pas encore tre raisonnablement utilis s de fa on courante mais leur emploi devrait se g n raliser et se simplifier dans les ann es venir en fonction de l volution des besoins et des progr s technologiques Les principes des m thodes d analyse en continu sont d velopp s en quatri me partie L existence de dispositifs d acquisition et de gestion de donn es est n cessaire si l on mesure les param tres en continu Ces dispositifs d acquisition et de gestion de donn es sont d taill s en quatri me partie Afin n anmoins de permettre au service de la police de l eau d examiner Jacilement les aspects concernant uniquement l autosurveillance il est recommand l exploitant de r diger un document appel manuel d autosurveillance qui sera un extr
95. ersonnes r alisant l autosurveillance faudra aussi d finir la m thodologie d audit ordre du jour standard ou affin en fonction d un certain nombre d informations r sultats des pr c dents audits anomalies constat es dur e de l audit p riodicit et mettre un rapport pouvant consister indiquer pour chaque point audit s il est conforme ou sinon quel est l cart 2 constat 13 DOCUMENTS TYPES SH Le pr sent chapitre propose des documents types utiliser note descriptive d un point de mesure de d bit 1 page note descriptive d un point de mesure en continu 1 page note descriptive d un point de pr l vement 4 pages fiche de non conformit 1 page fiche de suivi du mat riel 1 page autosurveillance des ouvrages de traitement feuille de transmission mensuelle des r sultats d analyse 5 pages autosurveillance des ouvrages de traitement synth se annuelle des mesures 4 pages autosurveillance des ouvrages de collecte feuille de transmission mensuelle des r sultats d analyse 2 pages autosurveillance des ouvrages de collecte synth se annuelle des mesures 2 pages Ann e Mois R seau R SULTATS ANNUELS D versir d orage n Chage bute de poluant organique collecte le ton on par temps sec Rejets aux milieux naturels janvier a S EE MS
96. es Pas de pi ce mobie pas d usure m canique pas de restriction ou de sonde dans la veine fluide donc pas de perte de charge Bonne r sistance fa corrosion Tr s bonne pr cision 22 D bitm tes effet Vortex Ces d bitm tres utilisent les propri t s des mouvements oscillatoires cr s au sein d un fluide par un obstacle Le principe de mesure utilis est celui du cheminement des tourbillons selon Un fluide se d pla ant dans une conduite et rencontrant un obstacle immerg engendre au sein du liquide au dessus d une certaine vitesse et d une certaine viscosit une zone de turbulence qui donne naissance une s rie ininterrompue de tourbillons VORTEX Ces tourbillons se d tachent de fa on alternative et r guli re en aval de l obstacle La relation entre la fr quence de d tachement des tourbillons f la largeur du corps perturbateur d et la vitesse d coulement v s exprime par E St v d avec f fr quence de d tachement Hz v vitesse m s largeur de l obstacle S nombre de Strouhal La fr quence de d tachement est ensuite mesur e l aide de Capteurs piezo r sistifs ou capacitifs qui d tectent la variation de pression derri re l obstacle et d livrent une tension alternative de fr quence proportionnelle la vitesse des vole Zeg ee Afin d obtenir une mesure fiable il est n cessaire de d tecte
97. es appareils dans l environnement urbain variabilit du r gime hydraulique qui peut nuire la repr sentativit des chantillons pr lev s respect des conditions d coulement pour viter d augmenter les risques d inondation du fait de la mise en place de dispositifs de mesure interactions entre ouvrages et influence des op rations d exploitation et d entretien multiplicit des param tres d bit qualit pluie hauteur de nappes cotes du milieu r cepteur A ces contraintes sp cifiques au r seau s ajoutent celles qui d pendent des v nements pluvieux Ces contraintes concernent tous les mat riels de mesure et en priorit les pr leveurs On note ainsi que le dispositif de mesures doit tre pr t fonctionner tout moment Ce qui n cessite l installation d un mat riel important et une disponibilit suffisante du personnel pour assurer la maintenance pr ventive intervenir le cas ch ant durant les pluies et faire un contr le de l ensemble du syst me apr s chaque pisode pluvieux le dispositif de pr l vement est asservi des grandeurs mesur es en temps r el une hauteur d eau augmentation de d bit une d tection de surverse ou de passage d eau la d tection d une pr cipitation la variation de grandeurs physico chimiques conductivit turbidit etc L Le simple d clenchement manuel ou sur horloge est inadapt sauf mobiliser du personnel attend
98. es capteurs reli s une lectronique dont l utilisation doit tre aussi simple que possible N R sistance la corrosion le mat riel choisi devra pouvoir r sister aux agressions de la boue Nettoyage le comportement du mat riel face un encrassage devra tre d fini Ainsi des syst mes nettoyage automatique pourront tre pr f r s Faisabilit la possibilit de r aliser des essais pr alables l installation sera d terminante pour des mat riels qui n ont g n ralement jamais t test s pour ce type d application Boues liquides Boues p teuses ou solides Syst me de mesure de la mati re s che Mesures de mati res s ches D bitm tre lectromagn tique sur une canalisation Mesures de d bit D bitm tre massique sur une canalisation Mesure de hauteur de niveau sur un bassin tampon ou de stockage Sur un convoyeur bande v hiculant la boue Pesage des camions d enl vement bascule int gratrice Avant vacuation de la boue pesage des camions d enl vement contr le des volumes de boues pomp es ou dos es par une tr mie SS SS SS ER RSS N SN S SR E SE lt A o SSRN SS 3 RESEAUX D ASSAINISSEMENT 31 G n ralit s Pour des r seaux d assainissement l arr t du 22 d cembre 1994 annexe demande que les explo
99. es pratiques AVECDEBONNE SPRATI QUES Guide de bonnes pratiques de l autosurveillance pour objet d aider les exploitants des syst mes d assainissement et les ma tres d uvre d finir et mettre 599 uvre dans un environnement qualit l autosurveillance de leurs ouvrages d une part en explicitant l arr t relatif l autosurveillance d autre part tant des conseils dans le choix et l installation des dispositifs dans le choix des m thodes d analyses ainsi que dans le mode d organisation Il a galement pour ambition d tre utile tous ceux qui seront les interlocuteurs privil gi s des exploitants dans cette d marche les services de lu police de l eau charg s du contr le de l autosurveillance Le guide ne leur fournit toutefois pas les r2gle s suivre pour interpr ter les r sultats de l autosurveillance les agences de l eau susceptibles de financer les quipements n cessaires er d uti liser les r sultats de l autosurveillance pour calculer les primes pour puration les SATESE ou tout autre organisme susceptibles d apporter un appui technique pour la mise en uvre et le suivi de l autosurveillance notamment sur les petites er moyennes station d puration Ce document ne saurait pr tendre l exhaustivit et doit tre consid r comme un guide permettant de conduire dans les meilleures conditions possibles la mise en place de l autosurveil
100. es relatives l autosurveillance Hne concerne pas l activit exploitation concerne pas non plus les contr les effectu s par les Services charg s de la police de l eau Contr le du dispositif d autosurveillance par le service charg de la police de l eau SURVEILLANCE 993009070000 R GLEMENTAIRE Interfaces DES Activit couverte par le Manuel OUVRAGES Autosurveillance 09999909907 d autosurveillance actions correctives Exploitation du syst me de traitement DANS UN NOUVEAU CADRE R GLEMENTAIRE Depuis la directive europ enne relative au traitement des eaux r siduaires urbaines 91 271 qui stipule l existence de programmes de mesures dans les usines d puration pour v rifier leurs performances et informer le public l volution notable de la r glementation relative l assainissement des collectivit s conduit les pouvoirs publics instaurer l autosurveillance comme moyen de contr le des performances des ouvrages Les textes applicables sont les suivants loi sur l eau du 3 janvier 1992 articles 8 et 10 d cret du 3 juin 1994 qui pr voit que les mesures dans les usines d puration sont r alis es et transmises par leur exploitant l arr t du 22 d cembre 1994 compl t par la circulaire du 12 mai 1995 Jixe les modalit s techniques de surveillance des ouvrages de collecte et de traitement et d finit l autosurveillance annexe 2 L
101. estent les m mes dans le cas des m thodes alternatives Une norme exp rimentale AFNOR 90 210 concernant le protocole d valuation d une m thode d analyse physico chimique quantitative par rapport une m thode de r f rence permet de d finir une proc dure d valuation d une m thode alternative par rapport une m thode de r f rence De plus il existe une commission de validation AFNOR dans le domaine de l eau concernant les m thodes commerciales d analyse Les m thodes commerciales recommand es sont donc celles qui obtiendront la validation AFNOR N anmoins l acceptation de ces m thodes par le service charg de la police de l eau ou par l agence de l eau pourra bien s r tenir compte des tudes comparatives r alis es par le fabricant ou par l exploitant 1 2 3 4 Le laboratoire de la station d puration Un laboratoire de station d puration doit disposer d un quipement de base minimal savoir une tuve une balance de pr cision un r frig rateur un bloc chauffant pour l analyse de la DCO un photom tre un vier un minimum de verrerie de laboratoire ainsi que des placards de rangement 1 2 3 2 Fr quences d analyse 1 2 3 2 1 Cas g n ral Les fr quences des mesures d pendent de la charge re ue par la station d puration Elles s appliquent l ensemble des entr es et sorties y compris les ouvrages de d rivation Elles pourront galement tre adapt es en fo
102. et adresse de organisme ext rieur l organisme Crit res de s lection M thode de suivi R action en cas de non satisfaction NOTE DESCRIPTIVE DU POINT DE PR L VEMENT N 1 Pr l vement de l chantillon Emplacement Mat riel utilis marque type identification du mat riel Param tres de fonctionnement cycles de pr l vements volumes pr lev s par cycles 2 Collecte de l chantillon Identification du pr leveur Heure de collecte Mode op ratoire Identification de l chantillon Enregistrement de l chantillon Transport de l chantillon Lieu d acheminement Moyen de transport D lai maximum d acheminement en aval du d grillage r frig r monoflacon asservi au d bit d entr e point n ml s paration sous agitation de l chantillon pr lev en deux parties lune titre conservatoire pour le service de la police de l eau stock e dans un flaconnage adapt dans un r frig rateur 4 C indiquer le lieu de stockage l autre partie tant mise sous agitation nt les prises d essais pour la r alisation des analyses tiquette collante jaune indiquant la date l heure le num ro du point de pr l vement conform ment aux indications du ynoptique isie informatique ou report Sur le cahier de laboratoire ou cahier analyses des informations report es sur l tiquette identification J laboratoire
103. et est soumis pour avis qu service de police de l eau et l agence de l eau ou son mandataire Si accord une demande d aide est faite l agence de l eau pour financer les travaux Construction de la station d puration les travaux de mire en conformit sont r alis s Visite d agr ment du dispositif d autosurveillance par le service de police de l eau et l agence de l eau ou son mandataire Mire qu point par l exploitant du manuel d autosurveillance et d finition du calendrier des bilons Validation du manuel d autosurveillance par le service de police de l eau et l agence de l eau Niyet Ke s 1 STATION D EPURATION TRAITEMENT DES EAUX Les informations r glementaires c est dire crites dans l arr t du 22 12 1994 sont pr sent es dans le texte sous une forme color e afin de les distinguer des conseils techniques La mise en uvre d un dispositif d autosurveillance de qualit passe par la mise en place d quipements et de mat riels appropri s pour NW mesurer les d bits dans de bonnes conditions effectuer des pr l vements d chantillons repr sentatifs bien conserver les chantillons pr lev s gg analyser les diff rents param tres de pollution L objectif est de d terminer les quantit s de polluants collect es trait es et rejet es ainsi que le rendement Les dispositifs de mesure de d bit et de pr l vements d chantillons doivent alo
104. fi es un organisme ext rieur exemple maintenance et talonnage du mat riel de mesure et d analyse d bitm tre pr leveurs r alisation d une analyse r alisation d un pr l vement Pour chacun il faut pr ciser NW ses coordonn es W Les crit res de s lection r f rences ou des crit res tels que la proximit ou l historique de la collaboration qui sont tout fait recevables fa on dont il est suivi examen des r sultats et du respect des m thodes et autres dispositions ap Les dispositions pr vues par l exploitant si l organisme ext rieur ne donne pas satisfaction 1 Aptitude retrouver l historique l utilisation ou la localisation d une entit au moyen d identification enregistr e d finition issue de la norme ISO 8402 7 R ACTIONS DE L EXPLOITANT EN CAS DE NON SATISFACTION DES EXIGENCES DU MANUEL Dans le de l autosurveillance il y a non Satisfaction une exigence sp cifi e lorsque des r sultats d analyses ou de mesures Sont pas conformes aux objectifs fix s dans l arr t d autorisation lorsqu il a non respect des m thodes d analyse de mesure telles que d finies dans le manuel ex non respect d une date de mesure r alisation incompl te des mesures mauvaise conservation d un pr l vement non respect d un mode op ratoire lorsqu il y non respect des dispositions organisationnelle de l autosurveillance telles que d
105. fication du mat riel d b1 051 Informations relever date heure nom de l agent Fr quence des relev s Format utiliser pour report des informations voir fiche jointe remplir chaque relev Personne qui doivent tre transmises les informations leresponsabled exploitation Validation de r sultats point pouvant tre mit abord dans la fiche soit au chapitre validation de l antosurveillance T ches confi es un organisme ext rieur voir paragraphe 6 Nom et adresse de R action cas de l organisme Crit res de s lection M thode de suivi pot satifacion T ches confi es un organisme ext rieur NOTE DESCRIPTIVE DU POINT DE MESURE EN CONTINU N Emplacement Param tre mesur Param tre mesurer r sultat de la corr lation Mat riel de mesure Description du dispositif d acquisition et de gestion des donn es Informations relever Fr quence des relev s Format utiliser pour le report des informations Personne qui doivent tre transmises les informations Validation des r sultats date nom de l agent voir fiche jointe rempli chaque relev le responsable d exploitation point pouvant tre soit abord dans la fiche soit au chapitre validation de l autosurveillance T ches confi es un organisme ext rieur voir paragraphe T ches confi es un Nom
106. i la gamme a t fix e a priori auquel cas il faut proc der des recoupements avec d autres valeurs avant de rep rer la valeur les valeurs qui augmentent ou diminuent trop lentement ou trop rapidement pour le ph nom ne tudi L aussi il faut tre prudent vis vis des ph nom nes r els et proc der des recoupements X l appr ciation globale de la repr sentativit des donn es au cours d un pisode pluvieux afin de v rifier par exemple que les d bits correspondent bien la pluie tomb e que les variations des param tres sont coh rentes entre elles et plausibles par rapport aux ph nom nes physiques et aux mesures ant rieures disponibles Ces op rations permettent d obtenir un ensemble de donn es exploitable existe sur le march quelques logiciels permettant de g rer l acquisition la critique et la validation des donn es de mani re automatis e et en temps r el Ils permettent galement une gestion type base de donn es ANNEXE LISTE DES NORMES DE MESURES DE D BIT L MESURES DE D BIT EN CANAL OUVERT 10 311 Mesure du d bit de l eau dans les canaux d couverts au moyen de Septembre 1983 d versoirs en mince paroi NF X 10 312 NF 150 Mesure de d bit des liquides dans les canaux d couverts au moyen 4360 Novembre 1986 de d versoirs et de canaux jaugeurs d versoirs profil triangulaire NF X 10 313 ou NF ISO Mesure de d bit des liquides dans les canaux d
107. i n cessaire et ou on pratique un audit des m thodes employ es L application de la m thodologie d finie ci dessus suppose que l on fixe pour chaque param tre une fourchette d incertitude Les valeurs figurant dans le tableau Suivant sont propos es Limite de d tection en mg l 20 P PO4 D pend de la prise d essai 12 GESTION DES DONN ES Le volume des donn es g n r es par l autosurveillance peut n cessiter une gestion informatis e Dans le cas de mesures en continu elle est indispensable La gestion des donn es comporte 2 phases stockage et la sauvegarde la critique et la validation Gi Stockage et sauvegarde des donn es Le stockage des donn es doit tre effectu au fur et mesure de leur acquisition sous forme de fichiers informatiques pour tableur ou base de donn es Pour les mesures en continu le stockage est quasi imm diat pour les valeurs enregistr es dans centrale d acquisition de donn es gr ce op ration de transfert ou d importation exportation des fichiers notera par ailleurs la n cessit de travailler avec des centrales d acquisition permettant ces changes Dans tous les cas il est pr f rable de stocker les valeurs de chaque grandeur en fonction du temps le temps tant exprim sous un format standard jj mny aaaa hh mm ss afin de faciliter l exploitation et les comparaisons des donn es Le stockage des donn es s
108. icules Ce type de d bitm tre contrairement au pr c dent n cessite des liquides charg s de particules d impuret s Avantages Inconv nients Possibilit de mesures ponctuelles Le fluide doit tre charg de particules Montage ext rieur sur la tuyauterie Attention la dispersion des wlfrasons mauvais cho Nutilise qu une tr s faible partie de la section Ne peut tre utilis que pour les DN gt 25 mm Sortir d un signal analogique repr sentant le d bit N cessit de r glage et de calibration in situ Risques importants d erreur si mauvais contact avec la tuyauterie ou mauvais tat de surface de l int rieur de la canalisation N cessit d avoir une longueur droite Amont 10 Aval 5 0 N cessit d avoir un bon contact avec la tuyauterie d utiliser un couplant graisse sp ciale 3 VERIFICATION ET TALONNAGE DES MESURES D BIT LES MESURES INSTANTAN ES Les mesures en continu doivent tre compl t es par des mesures instantan es pour deux raisons v rifier la qualit des informations fournies soit lors de la r ception des appareils en place soit lors de leur exploitation ult rieure pour d tecter des anomalies ventuelles talonner les capteurs au sens large incluant le transmetteur et la sortie 4 20 mA ou la transformation des donn es issues du capteur passage d une vitesse mesur e une vitesse movenne d une hauteur un d
109. ientables Toutefois la pr cision est meilleure sur une boue liquide la surface tant plane Avantages NW simplicit N pas de contact avec le produit peut commander une unit de remplissage ou de pompage Contraintes influence de variations de la temp rature ambiante sur la vitesse d onde couplage avec une sonde de temp rature afin de faire des corrections erreurs de mesure importantes par att nuation du signal en pr sence de Mousse NW Les manations gazeuses provenant de fermentations dans un silo ferm peuvent fausser la mesure Les tr mies doseuses Elles sont utilis es avec certains traitements de boues s chage incin ration Les pompes boues Les pompes boues peuvent s adapter des siccit s lev es et sont utilis es pour le transport des boues sur de faibles distances Elles peuvent tre utilis es en malaxage et dosage 9 3 Syst me de pes e Les d bitm tres massiques permettent galement de d terminer une pes e Un certain nombre de stations d puration sont quip es d un convoyeur Sur bande amenant la boue d shydrat e de l unit de d shydratation celle de stockage Des bascules int gratrices peuvent tre install es sous le convoyeur qui permet de conna tre masse de produit d shydrat transport Elles sont compos es de capteur jauges de contraintes organe de pes e et d un capteur de vitesse La pr cision des b
110. ilement par les utilisateurs potentiels 9 SUIVI DU MAT RIEL DE PR L VEMENT ET D ANALYSE Le manuel doit recenser tous les mat riels utilis s pour les pr l vements et les analyses et indiquer pour chacun les dispositions de maintenance v rification et talonnage La description des dispositions est nuancer en fonction de la part des t ches qui incombent l exploitant et de celle confi e des organismes ext rieurs Elles ne sont alors que reproduites dans le manuel Ce chapitre peut tre trait au travers de fiches raison d une fiche par appareil une fiche type est propos e au 13 La maintenance doit tre davantage pr ventive que curative Par exemple une visite de contr le du service apr s vente du fabricant peut tre planifi e 1 fois par an ou tous les 2 ans Un contrat de maintenance peut galement tre souscrit au moment de l achat des appareils On entend par v rification l op ration permettant de s assurer que l appareil est dans sa classe de pr cision On entend par talonnage l op ration permettant de tracer la courbe valeurs lues valeurs vraies 210 SUIVI DES R ACTIFS Il faut distinguer deux types de r actifs les produits chimiques commerciaux les solutions pr par es en laboratoire pr parations Les d lais et les modes de conservation sont pas les m mes en fonction des produits et des pr parations Le manuel doit d crire les
111. ionnement ef de l efficacit des ouvrages existants ainsi que de leurs impacts sur les milieux r cepteurs Longtemps n glig e la connaissance pr cise du fonctionnement des syst mes d assainissement devient une n cessit conna tre pour agir et mieux g rer tels sont les objectifs premiers de l autosurveillance ensemble des op rations mises uvre par les exploitants des syst mes d assainissement pour parvenir L autosurveillance doit permettre galement de r pondre aux objectifs suivants fournir l exploitant toutes les informations utiles pour optimiser le fonctionnement des ouvrages et intervenir au plus vite en cas de n cessit informer les ma tres d ouvrage et plus largement les usagers et le grand public des performances et des progr s observ s en mati re de lutte contre pollution des eaux superficielles ef souterraines donner aux services charg s de la police de leau les l ments d information pour valider l efficacit des ouvrages d assainissement par rapport aux objectifs fix s par le Pr fet et appr cier l impact des rejets vis vis du milieu r cepteur notamment Cas de circonstances exceptionnelles permettre des changes d informations entre les diff rents organismes publics ou priv s concern s par la protection de l environnement services de la police de l eau agences de l eau exploitants etc en vue d une meilleure coordination de leurs action
112. is par l exploitant ou la commune Mise en place du dispositif L exploitant r dige un manuel d crivant de mani re pr cise son organisation interne Ses m thodes d analyse et d exploitation les orga ext rieurs qui il confie tout ou partie de la surveillance la qualification des personnes associ es ce dispositif Ce manuel fait mention des r f rences normalis es ou non Il est tenu disposition du service charg de la police de l eau de l agence de l eau et r gu li rement mis jour Validation des r sultats Le service charg de la police de l eau s as sure par des visites p riodiques de la bonne repr sentativit des donn es fournies et de la pertinence du dispositif mis en place cet effet il peut mandater un organisme ind pendant choisi en accord avec l exploitant Celui ci adresse la fin de chaque ann e calendaire au service charg de la police de l eau et l agence de un rapport justifiant la qualit et la fiabilit de la surveillance mise place bas notamment sur un calibrage un laboratoire agr et la v rification de l ensemble des op rations pr l vement transport Stockage des chantillons mesure analvtique et exploita tion SECTION 2 Contr les inopin s Art 9 7 Le service charg de la police de l eau peut proc der des contr les inopin s sur les param tres mentionn s dans l arr t d auto D
113. itants surveillent les rejets dans le milieu naturel par temps de pluie et qu ils estiment la charge polluante alors d vers e MES DCO Suivant que la charge brute de polluant organique collect e par le tron on par temps sec est sup rieure 600 kg j ou comprise entre 120 et 600 kg j le niveau de pr cision des mesures n est pas le m me cf 3 3 1 1 et 3 3 3 1 Une d marche progressive est souhaitable dans la mise en uvre de l autosurveillance des r seaux d assainissement notamment pour planifier au mieux les investissements De plus tous les d versoirs d orage n ont pas la m me importance vis vis du milieu r cepteur et il faut donc dans une premi re phase s lectionner ceux qui m ritent r ellement d tre surveill s Ce choix peut tre fait partir d une tude diagnostic r cente ou d faut l aide de compteurs d v nement plac s au droit des principaux rejets Seuls les d versoirs rejetant par temps de pluie une part significative de la pollution Seront alors quip s d appareils de mesure Les mesures en r seau d assainissement par temps de pluie pr sentent des caract ristiques et des contraintes particuli res qui rendent inefficace l application des approches et des m thodologies utilis es habituellement pour les campagnes de temps sec d coule un certain nombre de contraintes prendre en compte milieu agressif acc s difficile protection et int gration d
114. ites r guli res sur site sont n cessaires pour v rifier bon fonctionnement du dispositif Le pr leveur d marre lorsqu un niveau d eau pr alablement fix est atteint La mesure de niveau est r alisable avec divers syst mes lectrodes poires de niveau limnim tre Dans tous les cas une temporisation est n cessaire pour ne pas d marrer en raison d une simple vague ou d une turbulence de l coulement La fixation du seuil de d marrage est un point d licat En r seau unitaire on se place g n ralement au dessus des valeurs maximum de temps sec ce qui peut poser probl me lorsque des v nements pluvieux produisent la l inverse fixer un niveau trop bas risque de provoquer des d marrages intempestifs Pour pallier les inconv nients des m thodes pr c dentes il est possible de combiner les deux types d informations le pr leveur d marre S il y a une pluie ET si un niveau d eau fix est atteint Ainsi seules les mont es du niveau d eau li es pluie seront prises en compte L association de ces deux informations est encore rarement utilis e car faut pouvoir disposer d appareils de mesures compatibles et capables de dialoguer entre EUX 8 5 D marrage sur une valeur d un capteur Toute information en provenance d un capteur et permettant de renvoyer contact sec soit directement soit apr s passage par un dispositif d acquisition de donn es peut tre utilis e pour d marrer u
115. ives mises en uvre envi sag es article 5 11 Les m mes feuilles d crites pr c demment ef adapt es pour chaque syst me d assainissement pourront tre utilis es pour la transmission imm diate des informations Une synth se annuelle est adresser au service charg de lu police de l eau ainsi au l agence de l eau article 6 Un exemple de feuille de synth se annuelle est donn en annexe 1 pour les ouvrages de traitement et en annexe 2 pour les ouvrages de collecte 12 VALI DATI ONDE L AUTOSURVEILLANCE Le manuel doit pr ciser comment l exploitant s assure du bon fonctionnement du dispositif d autosurveillance Cette v rification comprend deux volets N un volet interne la v rification de la fiabilit des mesures et analyses Elle peut se faire en analysant la cause des r sultats hors normes ou inhabituels pour d terminer elle est li e au fonctionnement de l installation ou une anomalie du dispositif d autosurveillance d rive de l appareil mauvaise ex cution des analyses mauvaise lecture du d bitm tre la validation des m thodes d analyse et de mesure et de leur mise en uvre par r f rence aux normes AFNOR applicables et aux laboratoires agr s ce point est abord plus en d tail au 12 2 le suivi pouvant aller jusqu la notion d audit pour les syst mes les plus importants du respect des dispositions d finies dans le manuel d au
116. ivit s relatives l exploitation Hest responsable de l tablissement et du respect du programme d autosurveillance accept par le service la police de l eau et par l Agence de l eau 0 v rifie p riodiquement sa bonne ex cution W il examine les r sultats des mesures et des analyses W il transmet les r sultats au service de la police de l eau et l Agence de l eau ap il est destinataire de tous les courriers et r sultats d analyse manant de l ext rieur police de l eau agence de l eau laboratoire ext rieur dont il examine le contenu W 1 tablit l ch ancier d talonnage des mat riels de mesure W 1 value et s lectionne les sous traitants Agent d autosurveillance Outre ses activit s d exploitation celui ci r alise W Je relev des mesures de d bit Ze relev des chantillons pour les transmettre au laboratoire NW talonnage et la maintenance des appareils de mesure Laborantin NW r alise les analyses en laboratoire W il tablit les fiches mensuelles de transmission de r sultat il alerte le responsable d exploitation en cas de d passement des seuils 1 r alise le suivi de l talonnage des appareils de mesure et archive les enregistrements correspondants PERSONNES _ Le chapitre Organisation pr cise l ensemble des fonctions concern es par l autosurveillance Il s agit pour chacune d elles d indiquer la qualification professionnelle requise et d
117. l appui Seule une personne habilit e faire les analyses ou un formateur peut former personnel temporaire 5 M THODES ET MAT RIELS D ANALYSES ET DE MESURES Le manuel doit 1 pr ciser les points de mesures de d bit de pr l vements et leur position sur le synoptique voir chapitre 2 2 lister les analyses et mesures r aliser au titre de l application de l arr t d autorisation 3 pr ciser pour chaque analyse ou mesure la m thode choisie et sa description nature fr quence mise en uvre m thode d exploitation des r sultats 4 d crire les dispositions relatives l identification des pr l vements leur enregistrement et la r alisation des analyses de sorte pouvoir assurer tra abilit parfaite partir des r sultats Les points 3 et 4 peuvent tre remplis au moyen d une fiche pour chaque point de mesure de d bit et pour chaque point de pr l vement Des fiches types sont propos es au 13 6 ORGANISMES EXT RIEURS PARTICIPANT L AUTOSURVEILLANCE Est consid r e comme organisme ext rieur toute entit choisie par l exploitant qui participe l autosurveillance avec des moyens mat riels humains L objectif du chapitre est d identifier et de ma triser les sous traitants essentiels pour l activit et de s assurer de la qualit de leurs prestations Ainsi le manuel doit pr ciser toutes les t ches relatives l autosurveillance con
118. lance sera n cessaire de l actualiser en fonction de l vo lution des connaissances et de l exp rience acquise notamment ce qui concerne l autosurveillance des r seaux SES am PEER vm RSS ANS N Ra 3 s E Y SY e e Y SY X SZ S S Ban N N 8 r O k ZS S X Se var Di 9 Ai nf ks N Y ES NY SCH aech ESS A Z E Si S Sa Er R EN N N ZS Ne g SSSR NS L autosurveillance d un syst me d assainissement porte sur la station d puration et le r seau Elle constitue un l ment essentiel de la transparence de l information vis vis des lus des consommateurs des services de police de l eau et des agences de l eau est difficile d envisager de d finir un sch ma type pour sa mise en uvre En effet les Syst mes d assainissement et en particulier les stations d puration sont tr s h t rog nes les techniques applicables sont tr s vari es et vont n cessairement voluer Les dispositions retenir doivent donc tre d finies au cas par cas Elles r sulteront bien s r de la prise en compte des prescriptions r glementaires et sur de nombreux points d une concertation entre les acteurs concern s Elles seront appliqu es dans le cadre d une organisation bien d finie visant en garantir
119. lytiques le recours des m thodes alternatives m thodes commerciales ou mesures en continu sera consid r comme acceptable notamment dans le cas des ouvrages recevant une charge de pollution inf rieur 600 kg par jour dans les conditions suivantes le laboratoire charg des mesures pr sente un environnement qualit adapt aux analyses mises uvre les r sultats d analyses font r guli rement l objet de comparaisons avec ceux d un laboratoire agr pourra tre souhaitable en outre que la m thode ait t compar e la m thode normalis e soit par l interm diaire d une proc dure de validation AFNOR soit par une proc dure normalis e de comparaison de m thodes L ensemble de ces dispositions sera pr cis dans les prochains mois la faveur de la parution d un guide technique sur les m thodes analytiques et les bonnes pratiques d autosurveillance Ce cahier pr cisera galement les dispositifs m trologiques adapt s la surveillance des ouvrages de collecte compte tenu du moindre degr de pr cision attendu dans l valuation des flux de pollution rejet s 144 Cas particulier du lagunage Les dispositions g n rales sur l autosurveillance devront bien entendu tre adapt es dans le cas d un lagunage pour tenir compte de la Sp cificit de ce mode de traitement suivi des sous produits en particulier Organisation et validation La validit des r sultats d autosurveillance
120. mise terre des installations Le principe de mesure s appuie sur la force de Coriolis Le tube dans lequel s coule le fluide est mis en vibration par un lectro aimant Deux capteurs sont plac s sym triquement de part et d autre du syst me de mise en vibration Lorsque le d bit massique est nul les deux signaux capt s sont en phase Un d bit massique va induire un d phasage Cette diff rence de phase est proportionnelle au d bit massique du fluide Le d bitm tre massique enregistre donc directement la masse du fluide Avantage pertes de charge faibles si le tube est rectiligne N peu sensible aux vibrations ext rieures maintenance r duite obtention de d bits massiques totaux voluniiques fractionn s possibilit pour certains syst mes de conna tre la concentration en solide connaissant 5 points de mesure Contraintes NW perturbations de la mesure par des accumulations d air importantes NW installation d un clapet anti retour sur la t te de mesure parfois conseill e afin qu elle soit toujours plong e dans un liquide Dans un stockage interm diaire ou un poste de relevage ouvert ou ferm une mesure ultrasonique du niveau est envisageable On peut alors int grer des volumes Le dispositif r alise la mesure du temps mis par une onde pour aller se r fl chir de la sonde sur le produit et revenir Il peut tre utilis avec des boues p teuses ou s ches gr ce des sondes or
121. mplacement de la vanne doit respecter les conditions d finies pr c demment pour les conduites ferm es Electrovannes sur conduite en charge 6 CONSERVATION TRANSFERT ET STOCKAGE DES CHANTILLONS j 6 1 Conservation pendant le pr l vement Une simple r frig ration 4 C et une conservation de l chantillon l obscurit suffisent dans la plupart des cas pr server l chantillon pendant la dur e du pr l vement 24 heures En cons quence le pr l vement d un chantillon dans les r gles de l art devrait quel que soit le tre r alis avec un pr leveur r frig r Cependant les risques d volution sont minimes sur les eaux trait es aussi pour r duire les co ts d investissement le pr leveur r frig r sera obligatoire uniquement pour les effluents charg s eaux brutes retours by pass 6 2 Fractionnement de l chantillon Lorsque l op ration de pr l vement sur le terrain est termin e le volume d effluent disponible est g n ralement de l ordre de 7 L Reste alors constituer l chantillon destin au laboratoire de l ordre de 2 1 g n ralement Un double des chantillons pr lev s sur la station est conserv dans son bidon d ori gine au r frig rateur pendant 24 heures des fins soit d ventuelles v rifications internes soit de contr le externe Toutes ces r ductions de volume doivent tre faites dans des conditions permettan
122. n Un proc d usuel consiste pomper l chantillon pendant une p riode de temps fix e dans un ou plusieurs r cipients par exemple 10 ml toutes les 6 mn 0 1 h Le rep rage dans le temps des pr l vement est tr s facile certains types de pr leveurs stockent les dates et heures de chaque pr l vement ce qui peut aussi tre fait au niveau de l acquisiteur de donn es La d termination des d bits massiques requiert un calcul partir de la mesure de d bit ou des volumes en supposant que l chantillon pr lev est bien repr sentatif des polluants sur lu p riode coul e depuis le pr l vement pr c dent Ces calculs de d bit massique sont tr s simples gr ce aux outils informatiques tels que les tableurs De plus on peut programmer un volume de pr l vement constant et suffisant pour effectuer toutes les analyses voulues Ce type de pr l vement peut tre utilis lorsque le d bit est constant lorsque la qualit de l eau est strictement stable C est le cas notamment d une sortie de lagune Par contre il peut s av rer non repr sentatif sur des eaux charg es 1 2 2 12 Pr l vements continus Les chantillons pr lev s par cette m thode contiennent tous les constituants pr sents pendant la p riode de pr l vement mais ne fournissent pas d indication sur la variation de concentration des param tres sp cifiques pendant la p riode de pr l vement Ce type de pr l
123. n pr leveur automatique On peut utiliser par exemple des capteurs de conductivit ou des turbidim tres 8 6 D marrage sur un fonctionnement de pompe Tout changement d tat d un moteur peut tre utilis pour d marrer pr leveur apr s installation d un contact sec On ainsi utiliser le d marrage d une pompe d alimentation d un bassin tampon 9 M THODES DE MESURE DE IA QUANTIT DE BOUES PRODUITES 9 1 Mesure du taux de mati re s che et de la concentration en solides Trois m thodes peuvent tre utilis es pour mesurer le taux de mati re s che en continu Jo mesure optique Jo mesure radiom trique l analyse d humidit On utilise une combinaison d absorption et de r trodiffusion de la lumi re Cette mesure se base sur l amortissement exponentiel de l intensit de la lumi re lors de son passage dans un liquide charg en fonction de la concentration et de la distance parcourue La port e optique doit tre tr s faible du fait des hautes concentrations afin de r cup rer un signal exploitable La longueur d onde utilis e est l infrarouge 880 nm Pour avoir une meilleure repr sentativit cette mesure est pr f rable dans une conduite tant donn que dans un silo un gradient de concentration en mati res solides peut s instaurer Avantages robustesse pas de pi ces mobiles dD de maintenance NW insertion ou extraction de la sonde sans d range
124. n r frig rateur pour la conservation des r actifs Si le laboratoire dispose de deux r frig rateurs il convient de s parer les r actifs des chantillons Cas particulier de l eau d min ralis e La production d eau d min ralis e n cessite un soin tout particulier Car elle intervient chaque tape analytique Le syst me de d min ralisation doit toujours tre propre Ne pas stocker de l eau d min ralis e plus de cinq jours Un contr le r gulier de la conductivit de l eau permet de ne pus changer trop tard les cartouches de d min ralisation 11 RELATION AVEC LES AUTORIT S DE TUTELLE Le manuel pr cise le contenu des donn es transmises par l exploitant chaque transmission le rythme auquel les transmissions sont effectu es qui les donn es sont transmises la forme de transmission utilis e la forme sous laquelle les donn es sont archiv es sous la responsabilit de l exploitant Le manuel doit pr ciser dans quelles conditions les services ext rieurs l exploitation les services de contr le de l autosurveillance l agence de Veau acc dent aux installations Des mod les de feuilles de transmission de r sultats sont pr sent es au paragraphe 13 Leur utilisation facilitera la gestion des informations tous les niveaux RNDE CEE service de police de l eau et agences de l eau Cela pourra galement permettre ult rieurement la mise au point d un outil i
125. nction des p riodes de l ann e notamment pour les communes forte variation saisonni re ou lorsque le milieu r cepteur conna t des variations de d bit importantes Les fr quences minimales fix es par l arr t du 22 d cembre 994 sont les suivantes 801 3000 001 1800 Sauf cas particulier les mesures amont des diff rentes formes de l azote peuvent tre assimil e la mesure de NTK Tableau Fr quence des mesures des diff rents param tres en nombre de jours par un en fonction de la charge brute de polluant organique re ue par la station en kg 5 par jour Dans certains cas lorsque le rejet est susceptible de cr er un impact particulier sur le milieu r cepteur l arr t d autorisation peut fixer des contraintes plus s v res quant aux param tres analyser et la fr quence des mesures articles 3 et 4 12 2 6 Fr quence Dur e des pr l vements Except les cas particuliers l autosurveillance consiste pr lever des chantillons moyens sur 24 heures asservis au d bit L arr t du 22 d cembre 1994 impose des fr quences de mesures qui d pendent du param tre analyser ainsi que de la charge brute de polluant organique re ue par la station Eed En se r f rant la plus grande fr quence de mesures des param tres en l occurrence MES et DCO cf paragraphe 1 2 3 2 1 la fr quence des pr l vements en fonction de la charge brute de polluant
126. nctionnement de pompe ou de tout autre moteur 8 2 D marrage sur une information pluviom trique Un pluviographe augets est reli au pr leveur et lui envoie un signal de d marrage lorsqu il commence pleuvoir ou lorsqu une hauteur de pluie donn e est atteinte afin qu il y ait ruissellement Avantage d marrage des pr l vements tout au d but des pisodes pluvieux inconv nient d marrages intempestifs pour les pluies trop br ves raison pour laquelle on utilise en plus une information limnim trique 8 3 D marrage sur une information conductim trique Les conductim tres permettent de suivre les v nements pluvieux de mani re qualitative et peuvent fournir des informations utiles pour une gestion en temps r el Ce sont des appareils fiables robustes d une installation d un entretien et d une maintenance faciles La pluie provoque une chute de conductivit Cette chute de conductivit est suffisamment importante et reproductible pour piloter le d marrage du pr leveur 8 4 D marrage sur une information limnim trique Le pr leveur d marre lorsqu il d tecte le passage ou l arriv e d eau syst me peut tre utilis pour les surverses de d versoirs d orage faut veiller ce que l information soit fiable en faisant attention aux ventuels probl mes de Contr le manuel de la hauteur d eau par le syst me de pige La pige est positionn e sur le z ro hydraulique
127. nd d installer un canal jaugeur de type venturi Il est galement d conseill d installer un d versoir mince paroi triangulaire si l effluent contient beaucoup de mati res flottantes risquant de colmater la base du d versoir 1 2 4 3 En fonction du d bit mesurer Les normes de mesures de d bit pr conisent g n ralement des hauteurs d eau telles que 0 03 lt h lt 0 75 Afin de respecter ces conditions il est n cessaire de conna tre la plage des d bits mesurer pour choisir le type du dispositif Si les installations existantes permettent pas une sur l vation importante de la ligne d eau provoqu e par la hauteur de pelle et ou la contraction lat rale il est recommand d installer un canal jaugeur type venturi Pour les forts d bits gt 500 il est conseill d utiliser un d versoir sans contraction lat rale ou un canal jaugeur type venturi ou Seuil pais L entretien du dispositif de mesure et du chenal d approche est important pour assurer des mesures pr cises et continues Il est donc primordial que les chenaux d approche soient maintenus propres exempts de limons et de v g tation De plus il faut nettoyer r guli rement les chanfreins des d versoirs les canaux jaugeurs et enlever les d p ts qui se seraient form s en amont ou en aval du d versoir LA D bitm tes La mesure de d bit par d versoir ou canal jaugeur implique obligatoirement une mesure de niveau ou d
128. nes turbulentes la pr sence de bulles d air qui perturbent la propagation des ultrasons et les fortes concentrations MES qui att nuent le signal Pour pouvoir fonctionner les sondes doivent tre compl tement immerg es Des valeurs fausses ou aberrantes sont pr visibles lors de noyage d noyage vaguelettes crue et d crue Dans ce cas la validation de la mesure de vitesse devra se faire en fonction de la valeur mesur e de la hauteur h Mesure de la vitesse par effet Doppler Ce type de sonde s installe g n ralement au centre du radier ou l g rement d cal e sur le c t pour limiter la formation de d p ts et l ensablement de la sonde L installation est g n ralement facile et ne n cessite pratiquement pas de travaux annexes des supports m talliques en forme d anneau sont fournis avec l appareil pour une installation imm diate dans les collecteurs de section circulaire Certains appareils permettent disposition du capteur tirant vers l aval qui peut r duire les probl mes d encrassement Dans tous les cas il faudra veiller ce que la mesure de hauteur soit repr sentative de la zone explor e en mesure de vitesse ce qui peut tre probl matique lorsque les deux capteurs sont combin s et lorsque la pente du collecteur ou des accumulations de d chets viennent perturber g om trie de l coulement Mesure lectromagn tique L installation de ce mat riel est assez facile et rapide
129. nformatique va de soi que toutes les donn es doivent tre transmises au service charg de la police de l eau et l agence de l eau Les donn es transmettre sont les don n es brutes non expurg es des r sultats que l exploitant pourrait consid rer comme anormaux aberrants Ou non repr sentatifs Il peut n anmoins compl ter sa transmission par TOUTES les observations susceptibles d aider la validation des r sultats Except dans le cas o les polluants feraient l objet de mesure de moindre fr quence les r sultats de la surveillance sont transmis chaque mois par l exploitant au service charg de la police des eaux et l agence de l eau article 5 1 Ces documents comportent au minimum m l ensemble des param tres vis s par l arr t d autorisation et l arr t du 22 d cembre 1994 et en particulier le rendement de l installation de traitement les dates de pr l vements et de mesures l identification des organismes charg s de ces op ration dans le cas o elles sont pas r alis es par l exploitant 11 1 1 Cas des ouvrages de traitement Un exemple de feuille de transmission mensuelle de r sultats d analyse est donn en annexe 1 du pr sent document H prend compte les l ments analyser indiqu s dans l arr t du 22 d cembre 1994 ainsi que la pluviom trie qui est un l ment important de compr hension du fonctionnement d
130. nimum r cipients pour chantillons et joints de tubes doivent pouvoir tre d mont s nettoy s et remplac s facilement aptitude fonctionner sans surveillance pendant une longue p riode le mode d alimentation lectrique la facilit de programmation les possibilit s de r glage de la prise d chantillon les modes d asservissement possibles qualit du manuel d utilisation qui doit tre facile lire et qualit du service apr s vente 1 2 3 1 Param tres analyser Les informations principales recueillir doivent permettre de d terminer la qualit des rejets et les l ments essentiels du fonctionnement des stations d puration c est dire charge de polluant arrivant la station charge de polluant rejet e au milieu naturel quantit de houes produites et qualit cf chapitre sur le traitement des houes H Les principaux param tres analyser sont alors Mari res en suspension Demande chimique en oxyg ne Demande biochimique en oxyg ne 5 jours Azote total Kjeldahl organique et immoniacal Azote ammoniacal Nitrites azote nitr ux Nitrates azote nitrique Phosphore total En fonction de l volution de lu l gislation et ou dans certains cas particuliers d autres param tres pourront tre ajout s compos s organohalog n s adsorbables sur charbon actif micropolluants organiques mati res inhibitrices coliformes
131. ns pr lev s permettront de conna tre la concentration en traceur apr s dilution Un marquage des op rations de pr l vements sur l enregistreur permet de synchroniser les op rations de pr l vement et la mesure de hauteur d eau ventuellement un deuxi me pr leveur chantillonneur situ en amont de l injection du traceur afin de d terminer la concentration naturelle Co en traceur Les probl mes li s au tra age chimique peuvent tre importants et avoir une influence Sur la pr cision des r sultats Parmi ces probl mes on peut noter la d termination de la longueur de bon m lange pr sence de branchements ou de connections sur la distance de bon m lange les Contarminations ventuelles d un chantillon l autre au niveau du pr leveur le grand nombre de manipulations effectuer pour avoir des couples de points h couvrant la gamme de hauteurs et de d bits la plus large possible Enfin on peut rattacher ce tvpe de contr le la mise en place temporaire d un d birm tre pour talonner formule de Manning sur une section Cette solution Pr sente Surtout un int r t conomique car elle permet de remplacer le d bitm tre par un dispositif de mesure moins co teux pour effectuer ensuite la mesure en permanence et d conomiser sur les op rations de tra age n cessaires la v rification des indications du d bitm tre 4 R ALISATION PRATIQU
132. nstructeur sous r serve de respecter les limites d utilisation Ces limites concernent la grandeur mesurer domaine gamme de mesure les conditions d utilisation tension temp rature ambiante Li e au ph nom ne physique utilis Sensibilit Go e traduit par le rapport variation du signal de sortie variation de la grandeur mesur e Correspond une sensibilit constante dans un domaine de mesure Le capteur ne r pond pas instantan ment une variation du Temps de r ponse Ph nom ne physique mesurer inertie Traduit l infinence que le capteur exerce sur la valeur mesur e D pend du capteur et de sa mise en uvre Pr cision Donn e par le constructeur Finesse La norme X10 311 pr voit une m thode de calage tr s pr cise qui est malheureusement difficilement utilisable sur le terrain existe cependant deux m thodes plus simples 1 3 5 1 Avec arr t de l coulement Cette m thode est pr conis e par les constructeurs de d bitm tre dans leur notice Elle consiste apr s by pass des rejets plonger l organe de mesures dans l eau ou retirer jusqu que le d bitm tre indique un d bit nul Si cette m thode para t s duisante par sa simplicit son utilisation entra ne quelques impr cisions tension superficielle de l eau sensibilit insuffisance du d bitm tre Elle impose en outre un by pass de pendant to
133. oir calibr plac perpendi culairement au sens de l coulement Les caract ristiques g n rales d un d versoir sont gt ses caract ristiques propres nature du mat riau soin de la construction gt ses conditions d implantation verticalit perpendicularit L installation d une vanne de vidange sur ces d versoirs facilitera le nettoyage De plus un d versoir doit tre rigide tanche capable de r sister aux coulements de crue sans se d former ou casser conforme aux dimensions mentionn es dans les paragraphes suivants de mani re obtenir un d collement et une a ration de la lame d versante lame libre Pour cela la hauteur entre le lit du chenal et le point le plus bas de la cr te du d versoir devra tre suffisante hauteur de la pelle de mani re assurer le d novage de la lame d versante et qu il subsiste au moins 10 cm entre le niveau du existe plusieurs types de d versoirs paroi mince Mais en puration seulement trois types sont couramment utilis s les d versairs rectangulaires contraction lat rale les d versoirs rectangulaires Sans contraction les d versoirs triangulaires 1 2 1 1 D versoirs rectangulaires contraction lat rale Le sch ma suivant illustre type de d versoir ge de la change een ole mesure D versoir chancrure rectangul
134. oire D autres appareils sont d nomm s de fa on impropre DCO m tres en particulier ceux qui estiment la DCO au moyen de l absorbance 254 nm dans l ultraviolet ou l oxydation froid par l ozone M thodes colorim triques La m thode de Berthelot consiste mettre en pr sence de l ammoniaque du salicylate et du nitroprussiate pour former un compos d indoph nol absorbant 660 nm Une autre m thode utilise hypochlorite HCIO et le ph nol pour former un compos bleu d indoph nol absorbant 630 Les inconv nients de ces m thodes sont la consommation de r actifs et la maintenance importante mettre uvre M thode par lectrode sp cifique La membrane de l lectrode de mesure est sp cifique aux ions ammonium L change ionique qui s effectue est proportionnel l activit des ions ammonium dans la solution analyser Le principe consiste mesurer la diff rence de potentiel entre la face interne de la membrane en contact avec une solution de r f rence et la face externe en contact avec la solution mesurer L lectrode de mesure et l lectrode de r f rence peuvent tre r unies pour former une lectrode combin e Les avantages sont la maintenance r duite le peu de sensibilit la coloration de l effluent Les inconv nients sont les variations de force ionique et le maintien de la temp rature et du pH Les analyseurs automatiques utilisent soit la m thod
135. ors de la mise en uvre de la DBOS les d lais de mise en route la temp rature d incubation et la temp rature de lu pi ce de lecture doivent tre respect s Si la lecture n est pas faite 5 jours cela doit tre indiqu dans le rapport gt A existe un projet de norme europ en EN 1899 DBOn permettant de faciliter l organisation dans la mesure o il pr voit la possibilit de conserver l chantillon pendant 1 ou 2 jours avant de d buter la proc dure DBOS gt L ajout Allylthiour e dans l chantillon de sortie pour une station qui nitrifie est imp ratif conform ment la norme ISO SSIS gt Le r sultat de la mesure de la DCO d pend de la nature des r frig rants du mode op ratoire de la m thode employ e Malgr l obligation d utiliser une prise d essai de 10 ml impos e par la norme la pratique montre qu une prise d essai de 50 ml conduit des r sultats plus pr cis gt Les r sultats d analyse des MES peuvent varier en fonction du volume maximum de prise d essai pour les faibles valeurs du volume minimum de prise d essai pour les fortes valeurs de l utilisation ou non d une centrifugeuse et de la nature du filtre est recommand d effectuer l analyse sur une prise d essai la plus importante possible gt Les r sultats d analyse du phosphore peuvent varier suivant les m thodes de min ralisation utilis es 1 2 3 3 2 M thodes altematives Pour des raisons conomiques
136. ote de r f rence fixe par exemple la g n ratrice inf rieure d une canalisation Une variation de la position du capteur se traduit par un d calage de z ro et peut ais ment tre corrig e Les mesur s de hauteurs d eau sont relativement faciles v rifier par lecture d une r glette Des perfectionnements m caniques assez simples tige coulissante du dispositif de base peuvent n anmoins s av rer utiles pour d porter la lecture du niveau d eau ou pour la m moriser et pour minimiser l influence de la vitesse d coulement sur la pr cision de cette lecture remous Le seul petit probl me concerne la transformation de mesures de hauteurs d eau qui sont en fait des mesures relatives correspondant la diff rence de 2 cotes en des mesures absolues r f renc es par rapport une cote pr cise par exemple la cr te d un seuil jaugeur situ e quelque distance du point de mesure Des lev s topographiques pr liminaires et un perfectionnement suppl mentaire du dispositif de mesure pige d port e doivent permettre de surmonter cette difficult Dans les cas les plus favorables o l on peut interrompre l coulement et o la mesure est effectu e par rapport un seuil le niveau du plan d eau au repos permet de d tecter et de corriger les d calages de z ro du capteur 3 2 Mesures de distance Elles sont utilis es pour les capteurs ultrasons qui sont en fait des capteurs de distance suffit pour cela de di
137. par soci t et bas sur lu d formation d une tige sous l effet de la pression du courant Sur une palette fix e son extr mit Des mesures de vitesse par effet Doppler sont galement utilis es sur les canalisations en charge pour talonner les pompes et suivre la d rive de cet talonnage 3 5 Mesures de volume ne s agit pas ici d une mesure instantan e mais au contraire d une v rification portant sur une grandeur int gr e dans le temps H s agit de comparer la valeur cumul e issue de la valeur mesur e en continu avec une autre estimation du volume coul pendant le m me temps Cette estimation est en g n ral rendue possible en provoquant volontairement l coulement par vidange d une capacit connue camion citerne bassin de retenue borne incendie compteur et condition que cet coulement contr l soit pr pond rant par rapport aux autres apports possibles qui Seront de pr f rence arr t s pendant l exp rience On peut ventuellement par cette m thode avoir acc s des d bits instantan s et donc talonnage si on parvient tablir des r gimes permanents 36 Mesures de d bit par traceur chimique La technique du tra age chimique permet une mesure quasi directe du d bit partir d un taux de dilution Elle peut tre mise en uvre selon 2 variantes selon que l introduction du traceur est r alis e par injection instantan e ou par injection d
138. penh du tader que Tue Kee 1 2 3 2 Vitesses d approche conte corant caisson de J acgeage almen fond Sympt mes visualisation lors d une observation directe ou par des mesures au moulinet Rem des tranquillisation par une forte perte de charge loignement du point de mesure vers l aval tout en respectant les normes en vigueur 1 2 3 3 Erreurs dans conditions g om triques EI E maurid Maur ais EZ plague de davont cuisson da Jaugeage MAL THE 1 2 3 4 de surface des parois canal Parois du canal irr guli res ralentissement de l eau le long des parois et du radier fait que gt 1 2 3 5 D versir fommant pas un barage tanche Q teel gt Q mesure CF aveau de l ecouliment ant du davetioir 1 2 3 7 A ration insuffisante de la lame d eau ZOO ON La lame d versante est d prim e et coll e la plaque du d versoir Le ph nom ne peut tre irr gulier et donner lieu des battements de la lame d eau om ed _ ba lame deveroan une courbure liop fous colle au doveriotr 20 enlie la plague et ta lame d enu large 4 aille hauteur d 1 2 3 8 Engravement de la pelle par des mat riaux denses par des mat riaux de densit voisine de celle de l
139. pette gradu e verser dans le c ne une masse d eau fix e 19 6g pour auget de 20 g La quantit d eau est inf rieure la capacit nominale de lauget pour tenir compte de la surestimation Syst matique faite par le pluviographe en fonctionnement normal aux faibles intensit s 5 lib rer l eau en enlevant l obturateur le r glage alternatif des augets au moyen de la vis accessible fait par approches successives jusqu obtenir le basculement de l auget pour la derni re goutte d eau tomb e 10 4 Maintenance Dans la pratique la maintenance est hebdomadaire et consiste le plus Souvent W nettoyer le c ne de r ception poussi res d jection d oiseaux une surface sale retient les gouttes K d boucher le c ne et la cr pine nettoyer les augets v rifier les tuyaux d coulement et d vacuation bouchages pincements coudes Le tuyau d coulement doit tre raccord r cipient ou prouvette gradu e afin de pouvoir contr ler et valider la hauteur d eau totale pr cipit e entre deux relev s De plus pour viter les probl mes de d rive un tarage trimestriel est recommand car l appareil d rive progressivement Une v rification trimestrielle de l talonnage permet d am liorer la fiabilit de la mesure La proc dure classique utilise un obturateur calibr pour une intensit de l ordre de 50 60 mm h 1 mouiller l ensemble du syst me e
140. que Ce dispositif pratique installer s encrasse rapidement il est donc d conseill pour des mesures de longue dur e ou en continu De plus si l effluent contient des graisses la sonde se recouvre rapidement d une pellicule pouvant perturber la mesure Parmi ces dispositifs on peut citer les limnigraphes flotteur les sondes capacirives les limnim tres pneumatiques bulle bulle les syst mes ultrason Nous ne d velopperons que les deux derniers 1 3 3 1 Capteur bulle bulle Ce dispositif repose sur la mesure de la pression n cessaire pour entretenir d bit d air bulle bulle travers un tube d bouchant directement dans l effluent tube tant fix la pression mesur e d pend que de la hauteur d eau et de la pression atmosph rique du moment Un manom tre diff rentiel compens en temp rature et dont l une des entr es est l air libre limine l influence de celle ci et fournit un signal lectrique proportionnel la hauteur d eau Si d bit dad noden 26 du dibit d air Les variations de niveau sont ainsi converties variations de pression enregistr es l aide d un transmetteur m canique ou lectronique qui tablit une relation pression hauteur manom trique d eau La pression appliquer pour qu il y ait bullage est proportionnelle la hauteur d eau dans le canal 4 Pro Ce dispositif es
141. qui seront transmis par l exploitant reposent autant sur la qualit du dispositif m trologique et l organisation interne de l exploitant pr l vement des chantillons conservation partage traitement et exploitation des r sultats de laboratoire que sur la qualit des analyses proprement dites Un dispositif d autosurveillance doit donc tre con u et exploit selon une d marche type assurance qualit partir de proc dures et de pratiques crites et valid es sous la responsabilit d un personnel comp tent I conviendra de veiller en particulier lorsque la commune ou l exploitant font appel un organisme ext rieur type ce que les responsabilit s de chacun Soient clairement identifi es Cette d marche pourra conduire le Service charg de la police de l eau le cas ch ant organiser liaison avec l agence de l eau des r unions de sensibilisation qui permettront g n ral d all ger consid rablement le travail de validation technique des r sultats La validation administrative de ce dispositif sera effectu e par le Service de la police de l eau Cette validation repose 1 Sur un constat de conformit au manuel d fini l article 8 1 2 de l arr t qui doit comporter l implantation et la description des dispositifs de mesure le sch ma des circuits eaux et boues le programme des mesures les modalit s de transmission des donn es 2 Sur la justification de l entretien et d
142. r et de filtrer les bruits de fond vibrations turbulences survenant sur les tuyauteries La pr cision atteint 1 de la valeur mesur e pour les mod les les plus Pr cis Avantages Large gamme de mesures Tr s bonne pr cision Pas d influence de temp rature de pression et de masse volumique relativement faible Inconv nients Domaine d utilisation limit pour les viscosit s lev es et les liquides charg s Pere de charge due l obstacle Difficult s ne d tecter que le passage des vortex sans d tecter de bruit de fond N cessit de disposer de longueur droite importante En partie bosse de l chelle tendance ne pas comptabiliser 2 3 D bitm tres ultrasons Le principe de fonctionnement consiste utiliser la variation de vitesse du son dans un fluide Les missions et r ceptions sont faites par des cristaux pi zo lectriques excit s par un signal sinuso dal un m me cristal pouvant tre alternativement metteur et r cepteur Ce dispositif fonctionne partir de deux sondes ultrasonores mettrices et r ceptrices la fois plac es de part et d autre d une canalisation sur une ligne oblique L entra nement des ondes ultrasonores par le mouvement du liquide pour effet de modifier le temps de transit de ces ondes On mesure alors la diff rence de temps de propagation du son dans chacun des deux sens entre les sondes alternativem
143. r le proc d Contraintes NW zous les types de tuyauterie conviennent pas existence de contraintes de diam tre de position de longueur W boues liquides En traversant un produit le rayonnement mis par une source gamma subit un affaiblissement dont la valeur Sur un parcours d fini et constant est une fonction exponentielle de la densit Le d tecteur compteur scintillations mesure le rayonnement r siduel arrivant du c t oppos et engendre un taux d impulsions qui d pend de l intensit du rayonnement Ces impulsions sont int gr es dans un amplificateur de mesure et transform es en un signal de courant continu Le montage s effectue sur des canalisations ou des r cipients Avantages NW ind pendant de la temp rature de la pression de la viscosit et des propri t s chimiques du produit calibrage assist W sortie des valeurs de mesure en corr lation avec la grandeur mesurer en l en Contraintes e utilisation d une source radioactive devant tre d clar e et chang e tous les 10 ans boues pompables Ce dispositif qui peut s installer sur conduite ou sur convoyeurs bande d termine le pourcentage d humidit On en d duit le pourcentage de mati res s ches Il s agit d une mission de multiples fr quences de micro ondes dans une large bande Les signaux micro ondes sont transmis d une antenne mettrice une antenne r ceptrice
144. ra alors am liorer le syst me pr voyant pour l extr mit inf rieure de la r gle un embout adapt l angle du d versoir L utilisation de ce mode de calage permet un calage du capteur du d bitm tre par construction donc avec un minimum d incertitude Cette op ration est rapide elle peut tre r alis e par une seule personne dans le cas o la s curit le permet Kerg Dans cas d un pr l vement proportionnel au temps volume fixe le choix de l intervalle de temps est d terminant Ainsi par exemple si l on pr l ve fr quemment toutes les 3 ou 4 minutes on peut d crire finement un pollutogramme mais on risque de manquer de flacons si la pluie dure plus de 1 2 heures l inverse si on choisit un intervalle de 15 ou 20 mn on perd en pr cision dans l volution des concentrations et on risque si la pluie est courte de n avoir que 3 ou 4 chantillons faut donc trouver un compromis entre la fr quence lev e des pr l vements et la dur e impr visible de pluie Certains p leveurs peuvent tre Connect s les uns aux autres ef fonctionner en cascade le deuxi me pr leveur prenant le relais lorsque le premier est plein et ainsi de suite On peut alors concilier un intervalle de temps court et un bon suivi des concentrations quelle que soit la dur e de l v nement pluvieux mais au prix d un investissement mat riel plus lev Le pesage s effectue lo
145. rations temp rature rayonnement poussi res interf rences lectromagn tiques exemple de ctronique de puissance 1 3 7 1 Sonde Afin de faciliter l entretien il est n cessaire de pr voir de rendre la sonde amovible sans avoir refaire le calage du z ro but e rep re Pour cela on peut pr voir d installer une r glette centim trique cal e au z ro du d versoir De temps en temps il faut nettover la Sonde pour enlever les filusses d veloppements bact riens qui auraient pu s y d poser Dans le cas d un capteur bulle bulle v rifier la cadence du bullage et l tanch it des circuits Apr s plusieurs d montages v rifier le calage et le r glage du z ro R guli rement nettoyer le canal l aplomb de la sonde 1 3 7 2 D bitm tre Pour l entretien du d bitm tre il faut se r f rer la notice du constructeur Pour assurer un contr le ais du fonctionnement du d bitm tre h et d bit instantan e il est conseill d installer une r gletre centim trique lisible au droit du point de mesure et cal e sur le z ro du d versoir Pour les canaux profonds o lecture correcte est difficile il est sugg r d utiliser le syst me de pige dont le sch ma est donn au 4 2 MESURES DE D BIT EN CONDUITE FERME Il s agit d une mesure directe qui ne n cessite pas de canal d approche la conduite elle m me jouant ce r le Les d bitm tres le
146. re la grandeur mesur e en continu et Celle r sultant des analyses Le principe de corr lation est d fini dans le guide pour la r daction du manuel d autosurveillance L existence de dispositifs de gestion de donn es est n cessaire si mesure les param tres en continu Ces dispositifs de gestion de donn es sont d taill s au chapitre 12 La technique la plus utilis e est la mesure de turbidit Le principe consist mettre un faisceau lumineux dans le milieu et mesurer selon un certain angle la lumi re diffus e par les particules Selon le milieu il fait appel la n ph lom trie 90 pour les eaux claires 0 pour les boues activ es et la r trodiffusion 150 dans les gammes les plus lev es Une mesure selon deux directions permet de compenser la coloration mesure de r f rence permet de s affranchir de la variabilit de la source L installation des turbidim tres leur talonnage leur entretien et leur maintenance sont sp cifiques chaque appareil et doivent tre r alis s tr s soigneusement Le principal int r t de la mesure de turbidit r side dans la possibilit de la corr ler avec les MES ou la DCO Chaque corr lation est sp cifique l appareil utilis et au site tudi faudra donc r aliser une campagne avec des pr l vements et des analyses classiques pour tablir une relation MES f turbidit et DCO jf turbidit conducti
147. rnatives m thodes commerciales ou mesures en continu peut tre accept e par la police de Veau et l agence de l eau Elles doivent toutefois faire l objet de la part de l exploitant de comparaisons r guli res avec des analyses normalis es pour s assurer de la qualit des r sultats La r alisation des mesures met en uvre des techniques vari es n cessitant des comp tences sp cifiques qu un d exploitation ma trise pas toujours parfaitement De plus l exp rience acquise ces derni res ann es montre que m me avec du personnel qualifi les r sultats peuvent tre entach s d erreurs dues des d rives d appareils ou des modes op ratoires insuffisamment rigoureux En cons quence des v rifications r guli res des dispositifs d autosurveillance devront tre mises en place pour s assurer de leur bon fonctionnement Elles doivent tre d crites dans leur principe dans le manuel d autosurveillance Les services charg s de la police de l eau en association avec les agences de l eau pourront conseiller et assister l exploitant dans cette t che par l interm diaire des SATESE de bureaux d tudes sp cialis s Le suivi de la production de boues de leur qualit et de leur destination finale peul tre dissoci de celui du fonctionnement des ouvrages d puration Elles sont un bon indicateur global de l efficacit de la station d puration A ce titre elles peuvent justifier dans certains ca
148. rs tre plac s un endroit repr sentatif et donner des r suliats fiables 1 1 Implantation des dispositifs Mesure du d bit Pr l vements des chantillons Si possible avant tout retour en t te En amont de tout retour en t te Entr e station Avant ou apr s les pr traitements en fonction de la G n ralement aval des pr traitements afin d viter facilit de mise en place des quipements n cessaires tout bouchage du pr leveur l aval la cha ne de traitement avant rejet effectuer sur chaque sortie g n rale Pr l vements automatiques asservis au d bit ou la somme des d bits Sur tous les by pass internes et by pass en t te de station Installation d un pr leveur asservi au d bit si le by pass est effectu apr s le d canteur primaire Sinon il n est pas n cessaire d effectuer un pr l vement Les d tails li s chaque station seront ensuite r gl s au cas par cas peut galement y avoir des apports ext rieurs mati res de vidange boues de curage qu il serait bon de quantifier en volume et en flux s par ment au minimum les mati res de vidange Les modalit s pr cises seront d finies dans l arr t d autorisation 12 Mat riels et m thodes On distinguera successivement D Jo mesure de d bit Je pr l vement d chantillons V Jee analyses Un certain nombre de points tudi s ci apr s
149. rs du passage des camions destination des diff rents centres de traitement es www Le camion est tout d abord pes vide par passage en dynamique sur une bascule 1 est identifi soit par un badge qui lui est attribu soit par un num ro Une fois charg le camion est pes et la charge est m moris e pour la gestion Ce dispositif existe en version portable encastrable Avantage mise en place simple gestion facile adaptation possible tous types de stations et de boues Contraintes lourdeur au niveau de l identification des camions implication du conducteur e p pr cision moyenne peut commander une unit de remplissage de pompage Contraintes S influence de variations de la temp rature ambiante sur la vitesse d onde couplage avec sonde de temp rature afin de fuire des corrections erreurs de mesure importantes par att nuation du signal en pr sence de MOUSSE N Les manations gazeuses provenant de fermentations dans un silo ferm peuvent fausser la mesure Les tr mies doseuses Elles sont utilis es avec certains traitements de boues s chage incin ration Les pompes boues Les pompes boues peuvent s adapter des siccit s lev es et sont utilis es pour le transport des boues sur de faibles distances Elles peuvent tre utilis es en malaxage et en dosage 9 3 Syst me de pes e Le
150. s alimenter le R seau National des Donn es sur l Eau informations dont certaines sont dues par la France la Commission Europ enne en vertu de la directive du 21 mai 1991 et dont l exploitation statistique sera d une grande utilit pour l laboration des futures politiques de protection de la qualit des eaux DANSUNNOUVE AUCADRER GLEME NT AI RE Depuis la directive europ enne relative au traitement des eaux r siduaires urbaines 91 271 qui stipule l existence de programmes de mesures dans les usines d puration pour v rifier leurs performances et informer le public l volution notable de la r glementation relative l assainissement des collectivit s conduit des pouvoirs publics instaurer Fautosurveillance comme moyen de contr le des performances des ouvrages Les textes applicables sont les Suivants 2 da loi sur l eau du 3 janvier 1992 articles 8 et 10 le d cret du 3 juin 1994 qui pr voit que les mesures dans les usines d puration sont r alis es ef transmises par leur exploitant l arr t du 22 d cembre 1994 compl t par la circulaire du 12 mai 1995 fixe les modalit s techniques de surveillance des ouvrages de collecte et de traitement et d finit l autosurveillance annexe 2 La circulaire indique notamment que l ensemble des dispositions relatives l autosurveillance sera pr cis dans un guide technique sur les m thodes analytiques et les bonn
151. s Le pr fet peut pr voir une mise en uvre pro gressive du dispositif de surveillance CHAPITRE PREMIER Prescriptions relatives la surveillance des syst mes d assainissement et de leurs sous produits SECTION 1 Autosurveillance des rejets et des sous produits Art 2 L exploitant du syst me d assainis sement d faut la commune doit mettre en place un programme d autosurveillance de cha cun de ses principaux rejets et des flux de ses sous produits Les mesures sont effectu es sous sa responsabilit La nature et la fr quence minimale des mesures sont fix es par les annexes I et II rela tives respectivement aux Stations ef AUX F SEUUX Pour la mise en place du syst me des fr quences plus rapproch es peuvent tre fix es afin de vali der le dispositif de surveillance 140 Art 3 L arr t d autorisation peut pour certains polluants sp cifiques pr voir le placement de certains param tres soit par le suivi en continu d un autre param tre repr sen tatif du polluant soit par d autres m thodes Dans ce cas des mesures de contr le et d ta lonnage sont r alis es selon une p riodicit fix e par le pr fet Art 4 I L arr t d autorisation peut gale ment fixer des contraintes plus s v res que celles figurant en annexes 1 et TI lorsque le rejet est sus ceptible de cr er un impact particulier sur le milieu r cepteur et en particulier dans les
152. s O de mauvais r glages de l appareil un mauvais entretien NW une d gradation des bords du c ne une mauvaise horizontalit ou une installation non conforme W des probl mes m caniques 11 ALTERNATIVES AUX M THODES D ANALYSE NORMALIS ES M THODES COMMERCIALES ET M THODES CONTINUES Pour des raisons conomiques mais aussi pour obtenir plus rapidement des informations plus nombreuses permettant de mieux conduire les ouvrages l utilisation de m thodes dites alternatives par opposition aux m thodes de r f rence AFNOR pr sente un grand int r t Une norme exp rimentale AFNOR T 90 210 concernant le protocole d valuation d une m thode d analyse physico chimique quantitative par rapport une m thode de r f rence est l tude Elle permettra de d finir une proc dure d valuation d une m thode alternative par rapport une m thode de r f rence De plus il existe une commission de validation AFNOR dans le domaine de l eau concernant les m thodes commerciales d analyse Les m thodes alternatives aux m thodes normalis es comprennent notamment les m thodes commerciales et les m thodes en continu Les m thodes commerciales recommand es sont celles qui obtiendront la validation AFNOR En attendant ces validations on pourra tol rer les m thodes d crites ci apr s l exception des d terminations par bandelette ou par test colorim trique visuel Ces derni res peuv
153. s d bitm tres massigues permettent galement de d terminer une pes e 9 D Un certain nombre de stations d puration sont quip es d un convoyeur sur bande amenant la boue d shydrat e de l unit de d shydratation celle de stockage Des bascules int gratrices peuvent tre install es sous le convoyeur ce qui permet de conna tre la masse de produit d shydrat transport Elles sont compos es de capteur jauges de contraintes organe de pes e et d un capteur de vitesse La pr cision des bascules les plus simples est de l ordre de quelques pour cent Avantages X simplicit d installation Ja qualit de la boue pas d influence Contraintes a station doit tre fixe et rigide pas de transporteurs suspendus ces bascules ne s installent pas sur tous les types de convoyeurs il existe des Contraintes de longueur d paisseur de bande de largeur d inclinaison de vitesse 8 D MARRAGE AUTOMATIQUE DES PR LEVEMENTS PAR TEMPS DE PLUIE 8 1 Introduction L ordre de d marrage des pr leveurs doit pouvoir tre automatis car la pluie est un ph nom ne al atoire Les techniques les plus courantes utilisant toutes la fermeture d un contact sec permettent un d marrage partir d une information pluviom trique V d une information conductim trique d une information limnim trique ou d bitm trique d une valeur seuil d un capteur E d un fo
154. s dispositifs installer pour mesurer la production de houes Il est n anmoins conseill de pr voir les appareils suivants en fonction de la charge brute de polluant organique re ue par lu station et du syst me de d shydratation M esureded bit d chantillonnage HESE charge de polluant comprise entre 120 chantillonnages ponctuels sur boues valuation des poids vacu s et 600 d shydrat es ou non avec ou sans d shydratation charge de polluant gt 600 kg j mesure de d bit avec chantillonnage sans d shydratation asservi sur boues vacu es charge de polluant comprise entre 600 mesure de d bit avec chantillonnage valuation des poids vacu s et 3000 kg j asservi en sortie de l paississeur avec d shydratation chantillonnages ponctuels sur boues d shydrat es charge de polluant gt 3000 Lef mesure de d bit avec chantillonnage syst me de pesage des boues d shydrat es avec d shydratation asservi en sortie de l paississeur vacu es chantillonnages ponctuels sur boues d shydrat es Cet chantillonnage effectu manuellement r sulte de plusieurs pr l vements ponctuels soigneusement m lang s gt existe un projet de norme europ en EN 1899 DBOn permettant de faciliter l organisation dans la mesure o il pr voit la possibilit de conserver l chantillon pendant 1 ou 2 jours avant de d buter la proc dure DBOS gt L ajout d ATU All
155. s l installation de dispositifs de mesure des quantit s produites Les sous produits devront galement faire l objet d un suivi LE R SEAU D ASSAINISSEMENT L autosurveillance du r seau comporte 3 volets un suivi g n ral pour conna tre l tat des ouvrages l implantation des canalisations et des branchements particuliers s assurer de la conformit des rejets des principaux tablissements industriels par rapports aux conventions de raccordement valuer les sous produits r sultant de l entretien du r seau boues de curage une valuation des charges polluantes rejet es par temps de pluie au droit des d versoirs d orage si le r seau est de type unitaire amp une valuation du taux de collecte La mesure d une charge de polluants en r seau notamment par temps de pluie se heurte des difficult s de mise en uvre et d exploitation bien plus s v res que la mesure en station d puration En cons quence l estimation des charges polluantes rejet es devra privil gier l utilisation de dispositifs d exploitation et d entretien faciles Dans cet esprit les techniques de mesure en continu de la qualit de l effluent semblent devoir tre pr f r es aux dispositifs plus traditionnels pr l vements et analyses pour le suivi du fonctionnement des d versoirs d orage LE MANUEL D AUTOSURVEILLANCE Le manuel concerne les dispositions relatives la d finition la mise en place
156. s plus couramment utilis s dans le domaine de l puration sont les d bitm tres lectromagn tiques les d bitm tres effet Vortex les d bitm tres ultrason mesure de diff rence de temps de transit et effet Doppler 2 1 D bitm tres lectomagn tiques Norme NF X 10 120 juillet 79 Le principe de fonctionnement d un d bitm tre lectromagn tique est d riv de la loi de Faraday Un conducteur lectrique de longueur 1 d pla ant la vitesse dans un champ magn tique uniforme B selon une direction perpendiculaire champ induit une force lectromotrice f e m perpendiculaire la fois au champ et la direction du mouvement gt R gle des trois doigts de la main La f e m induite a pour expression vitesse moyenne du liquide m s Intensit du champ magn tique tesla longueur du conducteur m e force lectromotrice volts La pr cision de ces appareils est de l ordre de de l tendue de mesure pour des vitesses sup rieures 1 m s Perturbations dues aux sources de champs Interf rence sur la mesure des transformateurs moteurs lignes lectriques qui ont la magn tiques parasites m me fr quence que le signal du d bitm tre Blindage des c bles de liaison obligatoire Mise tere Indispensable d avoir une bonne mise la tere afin d viter toute tension parasite qui perurberait Jo mesure
157. sements devront tre r alis s avec un laboratoire agr La pr cision requise lors de la comparaison des r sultats de mesures obtenus avec deux m thodes diff rentes est d taill e ci apr s Cas d une mesure en continu L exploitant doit d terminer une courbe de corr lation Sp cifique chacun de ses appareils En effet le coefficient de corr lation d pend du mat riel du param tre mesurer de la nature et de la concentration de l effluent Comme pour les m thodes commerciales il y a deux phases 1 Phase de calage les mesures en continu sont doubl es avec des mesures r alis es par les m thodes normalis es jusqu l obtention d une droite de corr lation partir d un chantillon repr sentatif 2 Phase de r gime tabli il est p riodiquement n cessaire d effectuer un croisement des mesures obtenues l aide des m thodes en continu avec des mesures obtenues l aide des m thodes normalis es afin de v rifier que la courbe est toujours correcte Comparaison des r sultats La m thode propos e est la suivante Si on place dans un rep re NW en abscisse les valeurs obtenues par la m thode normalis e en ordonn e les valeurs obtenues par la m thode alternative les points en cas d quivalence absolue entre les deux m thodes devraient tre situ s sur la droite En fonction de l incertitude sur les r sultats on peut d finir deux autres droites de part
158. situ sur le site ou nom et adresse du laboratoire ext rieur glaci re 12h NOTE DESCRIPTIVE DU POINT DE PR L VEMENT N 3 Analyse des chantillons Analyse Laboratoire charg de r aliser Mode effectuer l analyse nom adresse M thode utilis e Ee Le mode op ratoire peut soit tre d crit directement sur la fiche soit faire l objet d un document sp cifique si la m thode appara t dans plusieurs points de Mesures par exemple Il doit tre exhaustif pr cis et d taill 4 R sultats est conseill d tablir un tableau r capitulatif des valeurs normales attendues par param tre et par point de pr l vement Enregistrement des r sultats Renseignements concernant les r sultats consigner dans le cahier d analyse ou cahier de laboratoire date nom du manipulateur identit de l chantillon facteur de dilution prise d essai r sultat lu r sultat final calcul r sultat talon point de contr le observation s etc Transmission des r sultats Format utiliser pour le report des r sultats voir fiche de transmission de r sultats type joint Personne quitransmettre lesr sultats eninterne nom pr nom localisation Personne qui transmettre les r sultats en externe Police de l eau Organisme adresse et nom de l interlocuteur Agence de l eau Adresse nom de l interlocuteur NOTE DESCRIPTIVE DU POINT DE PR L VEMENT N
159. sposer d une cible dans une position connue Cela peut permettre de recaler une sortie 4 20 mA ventuelle mais le plus souvent de d tecter une anomalie de correction de temp rature Certains appareils utilisent m me cette technique en permanence la correction de temp rature tant justement effectu e par rapport cible de r f rence 33 Mesures de pression L talonnage des capteurs de pression peut tre v rifi et corrig l aide d appareils g n rant des pressions talon condition d avoir pr vu un dispositif de mise en place des capteurs qui permette cette op ration 34 Mesures de vitesse Des mesures instantan es de vitesse sont en g n ral des mesures de vitesses locales Le passage une vitesse moyenne permettant de calculer un d bit sera particuli rement dif cile en assainissement du fait de la taille r duite des sections et des difficult s pratiques explorer de mani re pr cise le champ de vitesses On pourra donc en g n ral esp rer que des estimations relativement peu pr cises des d bits utilisables plut t des fins de v rification Pour effectuer ces mesures les moulinets classiques sont mal adapt s aux effluents v hicul s dans les gouts Mais il existe maintenant plusieurs mod les de courantorm tres statiques lectromagn tiques ou effet Doppler beaucoup mieux adapt s ce contexte On peut galement signaler un dispositif original propos
160. st mes d assainissement recevant charge brute de pollution organique sup rieure 600 kg par jour et aux cas sp cifi s l ar ticle 4 1 Des dispositions de surveillance renforc es doivent tre prises par l exploitant lorsque des circonstances particuli res ne permettent pas d assurer la collecte ou le traitement complet des effluents en est ainsi notamment cas d ac cidents ou d incidents sur la station ou de tra vaux sur le r seau HI L exploitant doit estimer le flux de mati res polluantes rejet es au milieu dans ces conditions et valuer son impact sur le milieu r cepteur Cette valuation porte au minimum sur le d bit la DCO les MES et l azote ammo niacal aux points de rejet et l oxyg ne dissous dans le milieu r cepteur IV Cette valuation fait l objet de la m me exploitation que celle pr vue l article 5 1 Elle est en outre largie au service charg de la police la p che et en cas de captages d eau utilis e pour l alimentation humaine de p che pied de conchyliculture de baignades en aval au ser vice charg de l hygi ne du milieu CHAPITRE Organisation du contr le du syst me d assainissement par le service charg de la police de l eau SECTION 1 Contr le du dispositif d autosurveillance Art 8 7 Le service charg de la police de l eau v rifie la qualit du dispositif de sur veillance mis en place et examine les r sultats fourn
161. stantan s 1 2 2 1 1 Pr l vements s quentiels Il existe deux types de pr l vements s quentiels en fonction du d bit du temps e Pr l vements as ivis au d bit Les chantillons pr lev s proportionnellement au d bit sont repr sentatifs de la qualit globale de l eau Cette m thode assure la meilleure repr sentativit pour un calcul direct des d bits massiques Lorsque le d bit et la composition de l eau sont variables l chantillon proportionnel au d bit permet de d tecter des variations qui ne peuvent tre observ es au moyen d autres types d chantillonnage En cons quence c est la m thode de pr l vement la plus utilis e car la plus pr cise lorsque comme c est souvent le cas en puration le d bit et concentration en polluants varient de fa on significative Ce type d chantillon peut tre obtenu directement pur asservissement du pr leveur d bitm tre indirectement pur asservissement du pr l vement au temps de fonctionnement d une pompe de relevage Cette derni re solution n cessite de v rifier en fonction de la hauteur d eau et surtout de lu hauteur de s diment que le d bit de la pompe reste sensiblement constant dans le poste e Pr l vements asservis au temps Ces chantillons sont pr lev s en utilisant un m canisme chronom trique permettant de commencer et d achever lu collecte de l eau dans un intervalle de temps d termi
162. t facile installer et peut fonctionner en continu En revanche il est susceptible de se boucher avec des effluents tr s charg s Et des variations rapides et importantes de niveau peuvent provoquer des d calages l enregistrement 1 3 3 2 Capteur ultrason Lorsqu une onde sonore se propageant dans l air rencontre un obstacle seule une faible partie de l onde est absorb e par celui ci la majeure partie est r fl chie Le principe de la mesure est bas sur l application de l effet Doppler Fizeau on d duit la distance parcourue par l onde donc le niveau du liquide par la mesure du temps mis par l onde pour faire l aller et retour Ce dispositif comprend un transducteur sonde la fois g n rateur et r cepteur d ultrasons Le transducteur positionn au dessus du canal met et re oit une impulsion ultrasonique convertie lectroniquement en indication analogique du niveau Il est important de se conformer aux conditions d utilisation ef notamment respecter la distance minimale entre la sonde et le plan d eau noter la vitesse du son dans l air variant en fonction de la temp rature type de capteur est banni dans le cas d effluents chauds lib rant de la vapeur De plus la pr sence de mousses ou de graisses r fl chissant les ultrasons interdit l utilisation de ce capteur En revanche l absence de contact avec l eau constitue un avantage Les qualit s d un capteur sont donn es par le co
163. t la meilleure repr sentativit possible de l effluent d origine l chantillon ne doit pas tre d natur ce qui suppose un minimum de pr caution et l utilisation de mat riel adapt L homog n isation d un volume de 101 peut tre r alis e dans de bonnes conditions de fa on manuelle Il doit tre agit m caniquement Le sch ma suivant peut tre utilis de Ce dispositif comprend un agitateur palette assurant un brassage horizontal un bidon de 10 litres une pompe p ristaltique assurant un brassage dans le sens vertical aspiration au fond du r cipient et refoulement en surface Le tube de refoulement est galement utilis pour remplir les flacons destin s aux laboratoires 63 Identification des chantillons Les r cipients contenant les chantillons doivent tre rep r s de fa on claire et durable afin de permettre leur identification sans ambigu t au laboratoire Hls doivent contenir les informations suivantes date et heure du pr l vement lieu de pr l vement point de mesure et nom de la station si les analyses ne sont pas r alis es sur site observations ventuelles 6 4 Transport des chantillons Les r cipients contenant les chantillons doivent tre prot g s remplis ras bord et bouch s en vitant la pr sence de bulles d air de sorte qu ils ne se d t riorent pas et qu ils ne perdent pas leur contenu durant le transport
164. t placer un auget vide en position haute 2 verser dans le c ne une quantit d eau connue 11 par exemple 3 durant le temps de l coulement compter le nombre N de basculements 4 comparer le nombre avec le nombre de basculements donn par fa courbe d talonnage pour l intensit consid r e 5 si l cart est sup rieur la pr cision que l on s est fix e ramener le pluviographe en atelier pour un talonnage complet un talonnage complet en atelier est n cessaire fois par an 10 5 Les erreurs de mesure Les erreurs peuvent tre syst matiques ou al atoires Les erreurs syst matiques Les erreurs syst matiques g n rent des r sultats toujours faux On peut citer W Ze d ficit de captation provoqu par le pluviographe qui modifie les mouvements locaux d air Le d ficit de captation peut atteindre 10 15 pour les pluies moyennes et augmente tr s vite avec lu vitesse du vent Les pluviographes en forme de verre pied limitent le plus ce risque e es pertes par r tention des gouttes d eau la surface du c ne de 4 g pour 400 cm 20 g pour 1 000 cm W Zes pertes de r tention d eau sur la cr pine amp l vaporation par le vent et ou la chaleur des gouttes retenues lu surface du c ne W vaporation de l eau contenue dans les augets entre deux pluies Les erreurs al atoires Les erreurs al atoires ont pour origine K des fuite
165. tent donc pas un caract re exhaustif 322 Implantation des dispositifs Sur le d versoir d orage ou proximit canalisation Crit res hydrauliques assurant la qualit de la mesure sections rectilignes pente mod r e pas d arriv es lat rales ou divergences rugosit constante sans influence aval si possible exempte de d p ts de turbulences Mesure du d bit Crit res de bonne exploitation sites d acc s facile et permanent facilit d installation et d entretien des appareils Crit res d environnement atmosph re du r seau moins confin e possible protection du mat riel Installation d un pr leveur ou d un appareil de mesure en continu turbidim tre pr s Mesure des polluants d une zone de turbulences pour garantir une bonne homog n isation de l efluent viter de pr lever ou mesurer juste dans une zone d accumulation de d p ts La mesure de la pluviom trie constitue galement un l ment important voir 3 3 2 3 3 Mat riels d m thodes 3 3 1 Prescriptions de l an t du 22 d cembre 1994 La surveillance des volumes rejet s par temps de pluie est effectu e en fonction de la charge brute de polluants organiques par temps sec dans les conditions SuUivantes Charge brute de polluant organique collect e Charge brute de polluant organique collect e par temps sec comprise entre 120 et 600 kg par temps sx gt 600 Estimation des p riodes d
166. tion et les avantages et inconv nients de chaque type de pr leveurs sont d taill s dans lu quatri me partie 1 2 2 4 Collecturs d chantillons Les constructeurs proposent plusieurs types de collecteurs monoflacon ou multiflacons r frig r s et thermostat s ou isothermes Charge de polluant re ue par la station Charge de polliant re ue par la station lt 1800kg st gt 1600KG Pr leveur isotherme r frig r thermostat souhaitable Pr leveur r frig r thetmostat d Pr leveur isotherme LI Pr leveur r frig r thermostat Voir commentaire dans la quatri me partie Dans la majorit des cas un collecteur monoflacon voire biflacons convient parfaitement puisque l on aura effectuer des chantillons moyens sur 24 heures Il est recommand pour les stations effectuant au minimum un bilan par semaine d utiliser des pr leveurs programmables comportant qu moins 3 flacons de 0 litres afin d assurer le pr l vement pendant les week end Les collecteurs multiflacons sont utiles lorsqu il faut identifier des p riodes de variation de charges de polluants et les corr ler des variations de d bit chantillonnage plus fr quent ou pour viter la pr sence d un technicien heure fixe sur le site Le collecteur ainsi que le flacon devront tre nettoy s p riodiquement Mode de conservation En entr e de station et tous les points susceptibles
167. tosurveillance point est abord plus en d tail au 12 3 Chacun de ces aspects doit tre d crit dans le manuel en pr cisant qui en est responsable paragraphe 3 les qualifications paragraphe 4 la fr quence les modalit s d ex cution les r actions selon la nature des r sultats paragraphe 7 un volet externe les visites p riodiques de la police de l eau ou de mandataire la calibration des r sultats des analyses par des laboratoires agr s telles que sugg r es par la r glementation Remarque Au cours de ces essais interlaboratoires il peut tre int ressant d en profiter pour faire r aliser sur les chantillons de la station certaines analyses des interf rents connus des m thodes pratiqu es ex les ions Cl pour la La validation d une m thode d analvse o de mesure fait par croisement des r sultats issus d un m me chantillon et obtenus soit par 2 m thodes distinctes soit par 2 laboratoires distincts Ce paragraphe pour but de pr ciser suivant les cas les croisements r aliser et les m thodes de comparaison des r sultats Cas d une m thode d analyse normalis e ou d une m thode commerciale valid e par l AFNOR Le laboratoire effectuant les analyses est agr par le minist re de l Environnement les croisements et l exploitation des r sultats rentrent dans le cadre de la d marche d agr ment 2 Le laboratoire eff
168. tous les 5 m aura une bonne pr cision mais on manquera de flacons si la pluie se prolonge A l inverse si l on pr l ve tous les 50 m on peut n avoir que 2 ou chantillons pour les courtes ou les faibles pluies Si l on pr l ve proportionnellement aux volumes et au temps le probl me est encore plus complexe car on risque d avoir des chantillons de faibles volumes pour une faible pluie et des chantillons avec un volume potentiellement sup rieur celui du flacon si la pluie est tr s forte et ceci ind pendamment de la dur e de la pluie Dans la mesure on ne s int resse qu des d bits massiques moyens le m lange direct des pr l vements dans un flacon unique de grande contenance r duit notablement les difficult s Une pr campagne et une bonne connaissance du site de mesure permettent galement d optimiser la gestion des pr l vements partir des donn es disponibles sur les d bits les volumes et les types d v nements pluvieux les plus int ressants tudier ou les plus fr quents Des ajustements pourront toujours se faire par la suite condensation d humidit d coulements parasites Une temporisation peut tre n cessaire pour viter les d marrages intempestifs dus une simple vague par exemple Les coulements intermittents peuvent poser des probl mes notamment en qui concerne les volumes pr lev s et le rep rage dans le temps des chantillons Des vis
169. u bon fonctionnement des mat riels et de repr sentativit des mesures 3 Sur l ad quation des mesures r alis es par l exploitant et par le service de police de l eau oa son mandataire Dans un souci de compl mentarit avec les missions des agences conform ment la circulaire du 20 ao t 1993 et compte tenu de l exp rience de celles ci dans ce type de d marche le service charg de la police de l eau organisera en commun l agence de l eau l audit technique de ce dispositif si besoin il utilisera pour effectuer la validation les r sultats des campagnes d investigations r alis es par l agence ou qu elle confie contractuellement des organismes tels que les SATESE dans le respect des dispositions pr vues l article 8 HI de l arr t surveillance Le principe d ind pendance affich dans l arr t impose notamment que l organisme auditeur soit pas lui m me charg de la surveillance de la station par Fexploitant Ce dispositif de validation doit tre adapt l importance des pollutions rejet es par la station et la qualit du dispositif tel qu valu au cours des visites pr c dents devrait permettre en pratique de limiter la fr quence des contr les inopin s lorsque la qualit du syst me d autosurveillance t tablie A ce titre le pr fet pourra utilement fixer dans ses arr t s d autorisation la fr quence de ces contr les inopin s pr voyant explicitement les
170. u syst me d assainissement Le nombre de tableaux remplir d pend du nombre d entr es et de sorties de la station un tableau par entr e et par sortie y compris les by pass Suivant la charge brute de polluant organique re ue par la station la fr quence des analyses n est pas la m me cette diff rence pourra alors entra ner une modification de la feuille de transmission des r sultats donn e comme exemple Ces feuilles de transmission de r sultats tant sp cifiques une station d puration elles seront alors clairement d finies dans le manuel de l exploitant 11 1 2 Cas des ouvrages de collecte Un exemple de feuille de transmission mensuelle de r sultats d analyse est donn en annexe 2 du pr sent document prend en compte les l ments analyser indiqu s dans l arr t du 22 d cembre 1994 Le nombre de tableaux de r sultats remplir d pendra du nombre de d versoirs d orage existant sur le r seau d assainissement un tableau par d versoir d orage Cette feuille de transmission pourra tre adapt e chaque ouvrage de collecte suivant ses propres caract ristiques charge brute de polluant organique collect e par le tron on par temps S il y a d passement des seuils autoris s par l arr t d autorisation la transmission des informations est imm diate et accompagn e de commentaires sur les causes des d passements observ s ainsi que sur les actions correct
171. ui de la norme AFNOR 90 013 r action de diazotation s agit d une variante de la m thode pr c dente les nitrates sont r duits en nitrites et ceux ci sont dos s comme pr c demment Il existe un test par bandelette qui d termine en m me temps nitrates et nitrites utile pour d tecter une ventuelle interf rence de ces derniers Tout comme pour la DCO et l Azote Kjeldahl la d termination du phosphore total n cessite une min ralisation pr alable au dosage proprement dit qui se fait en g n ral par colorim trie Les r gles suivantes doivent tre respect es en cas d utilisation d une m thode commerciale W Avant toute analyse les chantillons et les r actifs doivent tre revenus temp rature ambiante eet tr s important de bien homog n iser l chantillon pour pr lever la prise d essai repr sentative La prise d essai doit tre faite l aide d une verrerie de pr cision compte tenu du faible volume g n ralement n cessaire pr lever On utilisera une pipette ballon deux traits de classe ou une micropipette piston de pr cision Afin de contr ler la fiabilit des mesures il est n cessaire de r aliser pour chaque s rie de mesures un essai blanc prise d essai de l chantillon remplac e par un m me volume d eau d min ralis e ainsi que des points talons en utilisant des solutions standards dont la mesure doit correspondre le plus pr s possible l
172. uie est donc un l ment d terminant pour la compr hension du fonctionnement d un syst me d assainissement et doit tre r alis e avec soin ll existe deux cat gories d appareils pour mesurer les pluies les pluviom tres les pluviographes Selon l tendue du r seau d assainissement il pourra tre n cessaire de disposer de plusieurs pluviographes pour obtenir une mesure correcte de la pluie en raison des variabilit s spatiale et temporelle des ph nom nes 3 3 2 1 Les pluviom tres Ils mesurent une hauteur d eau tomb e pendant un intervalle de temps donn en g n ral 24 heures L eau collect e sur la surface r ceptrice est conserv e dans un r cipient gradu directement en millim tre La lecture du volume permet de conna tre lu hauteur de pluie tomb e depuis la mesure pr c dente Apr s lecture le r cipient est vid et remis en place 3 3 2 2 Les pluviographes Ils permettent d effectuer une mesure cumul e de la pluie cours du temps et donc de d terminer l intensit de la pluie en mm h avec des pas de temps courts Le pluviographe augets basculants est le plus r pandu tout au moins en France La quatri me partie apporte des pr cisions quant leur mise en uvre 3 3 3 1 Prescriptions de l am t du 22 d cembre Les conditions sont les suivantes Chargedepolluant collect e Charge de polluant collect e par temps se comprise entre 120 ef 600 kg j par temps sec gt
173. ur fichiers informatiques facilite consid rablement l exploitation des r sultats Cependant la fragilit des fichiers informatiques rend indispensable la r alisation de copies de sauvegarde en 2 exemplaires Les pr cautions prendre en terme de sauvegarde sont celles concernant d une mani re g n rale tout fichier informatique contenant des donn es importantes sauvegarde aux diff rentes tapes de traitement avec rep rage des copies de sauvegarde L exploitation des r sultats doit tre pr c d e par une tape de critique validation des donn es brutes afin de rep rer les valeurs aberrantes douteuses correspondant aux p riodes d entretien d talonnage de pannes et de v rifier l volution des valeurs d une mesure l autre Cette tape pr liminaire doit tre effectu e de fa on rigoureuse Aussi il est recommand de pr voir un mode op ratoire d fini dans le manuel d autosurveillance pour lister les op rations effectuer On peut citer par exemple les op rations suivantes Bis rep rer les valeurs correspondant aux p riodes d entretien d talonnage et de panne ou de d faut av r rep rer les valeurs aberrantes c est dire les valeurs impossibles physiquement pour le param tre mesur ex un d bit n gatif sur un seuil d versoir une temp rature d eau lt O C dans collecteur les valeurs hors gamme normale pour le site tudi tout en restant prudent s
174. urveillance doivent tre approuv s par le responsable d exploitation qui en v rifie le contenu technigue et la conformit la r glementation Le mantel doit indiquer les modalit s de gestion identification mise jour classement et archivage des documents relatifs l autosurveillance que ceux ci soient internes OU externes W documents externes la r glementation l arr t d autorisation les courriers de la police de l eau et de l agence de l eau concernant l autosurveillance les notices d utilisation et de maintenance du mat riel utilis dans le cadre de l autosurveillance documents internes manuel d autosurveillance notes descriptives proc dures et normes ventuelles associ es registre d exploitation de la station d puration planning d autosurveillance le cas ch ant formulaires vierges des rapports d analyse et des mesures et des rapports p riodiques aux autorit s les cahiers d enregistrements des r sultats des analyses les documents relatifs aux actions correctives enregistrement description traitement les informations courriers et fiches de r sultats transmises autorit s plan de r colement du r seau des branchements de la station fiches mensuelles de r sultats et rapports annuels de synth se renseign s Les documents doivent tre g r s de fu on tre utilisables fac
175. us les contr les effectu s par le Service charg de la police de l eau Contr le du dispositif d autosurveillance par le nice charg de la police de l eau 9990097909979 Interfaces De SURVEILLANC E R GLEMENTAIRE DES Activit couverte par le Manuel d autosurveillance Autosurveillance OUVRAGES 99999700900 actions correctives Bploitation du syst me de traitement Si l exploitant est dot d un syst me d assurance de la qualit de management de l environnement il disposera sans doute d j de l ensemble des pratiques et documents n cessaires pour r aliser le manuel d autosurveillance voir troisi me partie 2 STATION D PURATION TRAITEMENT DES BOUES 2 1 G n ralit s La connaissance en continu de la production de houes est une information utile pour am liorer le fonctionnement de station d puration et La charge polluante limin e et lu quantit de houes produites tant proportionnelles pour une station donn e la mesure de la production de houes permet de d tecter ou de confirmer un dysfonctionnement de la Station d puration Quelle que la charge re ue par la station la mesure d une quantit de boues est compos e d une mesure du taux de mati re s che et d une mesure de volume ou de poids 2 2 Dispositfs de mesure et de pr l vement L arr t du 22 2 94 ne comporte pas de prescriptions sur e
176. ute la dur e du calage Si cette op ration ne pose pas de probl me dans le cas des eaux trait es son utilisation est proscrire si elle conduit un rejet d eau brute dans le milieu r cepleur 1 3 5 2 Sans arr t de l coulement Cette m thode t mise au point et test e par l Agence de l Eau Loire Bretagne s agit d utiliser un niveau bulle pour caler z ro de la sonde de mesure l horizontal du z ro du dispositif Cette m thode est d crite de fa on pr cise dans le paragraphe 4 de cette quatri me partie Par principe l coulement n est pas interrompu H faut donc n cessairement r aliser le calage une hauteur arbitraire sup rieure au niveau maximum admissible 300 400 mm par exemple Les crit res intervenant dans le choix d un d bitm tre sont nombreux Leur importance relative d pend de l utilisation qui peut tre faite et de la nature du fluide mesurer Les principaux crit res peuvent tre class s en trois cat gories conomie utilisation implantation 1 3 6 1 Crit res conomiques NW Co t du capteur suivant les d bitm tres le co t varie norm ment suivant le principe de mesure Co t des convertisseurs certains types de mesures n cessitent l adjonction d lectronique corrective extracteur de racine carr e compensation de temp rature traitement de signal etc N Dur e de vie du capteur Garantie des constructeurs et de l install
177. uvrent en commun la mise en place du syst me et son suivi et que les besoins de chacun des services soient int gr s Fr quence des mesures et protocoles analytiques Dans le cus le plus g n ral les fr quences de mesures mentionn es par l arr t seront reprises dans vos arr t s d autorisation Ces fr quences pourront cependant tre renforc es si la sensibilit du milieu r cepteur justifie une vigilance toute particuli re pourra enfin appara tre utile de demander commune de r aliser une surveillance de polution et du phosphore dans le cas d agglom rations produisant une charge de pollution organique inf rieure 600 kg par jour situ es zone sensible la fr quence pouvant tre fix e quatre mesures par Ces fr quences pourront galement tre adapt es en fonction des p riodes de l ann e notamment pour les communes forte variation saisonni re o lorsque le milieu r cepteur conna t des variations de d bit importants En ce qui concerne le suivi du milieu r cepteur il convient de prendre compte les difficult s pratiques exploiter convenablement ces donn es qui peuvent en outre substituer aux mesures r alis es par les services de l tat et les agences pour conna tre la qualit de celui ci Aussi il sera fait usage de l article 4 11 qu en cas d ment constat s du rejet sur le milieu Enfin concernant les m thodes ana
178. vement n est pus utilis dans le cadre de l autosurveillance sa mise en uvre n cessiterait un rejet strictement constant dans le temps en qualit et en volume 1 2 2 1 3 Pr l vements instantan s G n ralement ces pr l vements sont effectu s de fa on manuelle Dans ce cas l chantillon sera repr sentatif de la qualit de l eau l instant et l endroit du pr l vement Ces chantillons instantan s ne sont pas utilis s dans le cas de l autosurveillance mais peuvent tre utiles un exploitant pour effectuer le suivi du fonctionnement de ses ouvrages 1 2 2 2 Choix des lieux de pr l vement 1 2 2 21 Emplacements g ographiques sur l installation cf chapite 1 1 1 2 2 2 2 Emplacements physiques Canaux ouverts L chantillonnage dans les canaux ouverts demande une attention particuli re pour le choix du point de pr l vement de l chantillon afin de s assurer que celui ci est repr sentatif En effet les effluents s homog n isent mal notamment le long des parois du canal et il faudra choisir des zones de turbulence o l effluent est le plus homog ne possible L emploi d une cr pine est g n ralement d conseill En effet celle ci va jouer tr s vite le r le de filtre d p t d l ments colmatants et l chantillon pr lev ne sera plus repr sentatif des mati res particulaires pr sentes De tr s bons r sultats sont obtenus avec un tube rigide plac l extr
179. versoir gale 4 5 fois la hauteur de charge maximale Conditions d utilisation Pr cision de la mesure 5 d s que la hauteur de charge est gt 0 10 m 12 13 D versoirs triangulaires Le principe de fonctionnement est identique celui des d versoirs rectangulaires Les angles faisant l objet de la norme AFNOR X 10 311 sont 90 53 87 28 4 On rencontre galement des angles de 60 45 et 30 Ceux ci ne sont pas normalis s is Ll couloment de l coulement SS Zo 2 A 45 Ee de La plaque N d lail de la Source AFNOR de Gs Formules de calcul ded bit Formule de KINDSVATER SHEN Formule de GOURLEY Respect des prescriptions suivantes h lt 0 35 h gt 006m p gt 009m 01 lt lt 1 5 Conditiond utilisation B B La hauteur de charge doit tre mesur e une distance amont du d versoir gale 4 5 fois la hauteur de charge maximale Pr cision de la mesure 45 dans les meilleures conditions d installation D versoir simple facile construire et installer Permet de mesurer faibles d bits touf en autorisant une large Avantages gamme Peu sensible our mauvaises conditions d alimentation et aux courantspr f rentiels l vation importante du niveau de l coulement Inconv nients Ralentissement de l coulement supprimant l auto curage Risque d obstruction de l chancrure par des corps flottants On
180. vit Un quarantaine de mesures couvrant une large plage de concentrations para t un minimum pour obtenir une relation avec un coefficient de corr lation d passant 0 8 H faut porter une attention particuli re aux changements de qualit des eaux notamment aux diff rences importantes entre les solides transport s par temps sec et par temps de pluie dans un r seau les relations entre turbidit et MES DCO sont tr s d pendantes de la nature et des caract ristiques des particules Une corr lation tablie par temps sec n est a priori pas applicable par temps de pluie Les gammes de concentrations couvertes par les appareils doivent galement tre prises en compte un seul appareil ne peut peut tre pas couvrir toute la gamme des concentrations possibles au point de mesure L talonnage du turbidim tre devra tre r alis selon les prescriptions du constructeur r glage du et du 100 au minimum avec si possible une v rification de la lin arit de la r ponse pour les points interm diaires 25 50 et 75 de la pleine chelle La p riodicit d pend de chaque type d appareil Une v rification mensuelle sur un point et un talonnage tous les 2 mois constituent un ordre de grandeur approximatif qu il faudra adapter au cas par cas en fonction des besoins et de la d rive du capteur Une visite hebdomadaire sur site est indispensable pour nettoyer l appareil et v rifier son bon fonctionnement
181. y a pas de d cantation Inconv nients Risque de d t rioration du tuyau d crasement en pr sence de mat riaux abrasifs dans l effluent sables graviers Afin que la vitesse lin aire de l chantillon soit gt 0 5 m s la vitesse de rotation de la pompe doit tre suffisamment importante Utilisations Z Meilleure repr sentativit de l chantillonnage elle est obtenue en pla ant le pr leveur le plus pr s possible du bord du canal pour tre certain que la vitesse d aspiration soit suffisante Entretien v rification et remplacement du tube de la pompe Utilisations proscrire Position en charge Refoulement par le dessus Pente sur toute la longueur du tuyau o Refoulement une certaine hauteur mont e apr s une grande distance horizontale apr s une distance trop importante Bras oscillant C est un proc d sur le principe de la Noria est g n ralement de fabrication artisanale et donc peu on reux Par contre il pr sente deux inconv nients N cessit d une place relativement importante et d un niveau stable dans le chenal NW Pr sence de pi ces en mouvement donc sujets usure Vannes sur le canal sur eau pur e C est le proc d le plus simple l effluent tant pr lev par gravit Cependant pour que le pr l vement soit possible il faut que le canal soit en sur l vation par rapport au flacon d chantillonnage Le choix de l e
182. ylthiour e dans l chantillon de sortie pour une station qui nitrifie est imp ratif conform ment la norme 150 5815 gt Le r sultat de la mesure de la DCO d pend de la nature des r frig rants du mode op ratoire de la m thode employ e Malgr l obligation d utiliser une prise d essai de 10 ml impos e par la norme la pratique montre qu une prise d essai de 50 ml conduit des r sultats plus pr cis gt Les r sultats d analyse des MES peuvent varier en fonction du volume maximum de prise d essai pour les faibles valeurs du volume minimum de prise d essai pour les fortes valeurs de l utilisation ou non d une centrifugeuse et de la nature du filtre Il est recommand d effectuer l analvse sur une prise d essai la plus importante possible gt Les r sultats d analyse du phosphore peuvent varier suivant les m thodes de min ralisation utilis es 1 2 3 3 2 M thodes altmatives Pour des raisons conomiques mais aussi pour obtenir information plus rapide et plus dense dans le temps permettant de mieux conduire les ouvrages l utilisation de m thodes dites alternatives par opposition aux m thodes de r f rence AFNOR pr sente un grand int r t potentiel Les m thodes alternatives aux m thodes normalis es comprennent notamment les m thodes commerciales et les m thodes en continu Elles sont d taill es dans la quatri me partie Les pr cautions dict es pour les m thodes normalis es r

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