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Troisième séance

1. Cinqui mement le conseil sup rieur de la marine marchande devrait tre mis en mesure de suivre d une mani re r guli re et au moins une fois par an l ex cution du plan de croissance J en viens maintenant au probl me pos par le paquebot France En annon ant sans pr avis le d sarmement du France le Gouvernement ne pouvait pas ne pas provoquer une vive r 9ste de l quipage et des populations qui le soutiennent Selon votre rapporteur tout doit tre mis en uvre pour garantir l emploi du personnel les avantages acquis et les niveaux de r mun ration Pour ce faire il lui para t indispensable comme plusieurs de ses coll gues qu une commission parlementaire d enqu te soit d sign e pour tudier les solutions visant mainte nir en exploitation le France jusqu la mise en service de paquebots de remplacement qui pourraient employer utilement le personnel aujourd hui licenci Dans tous les cas la mise en chantier de nouveaux paque bots s impose afin que notre pays ne soic pas absent du march des croisi res Le troisi me point concerne la n cessit de mettre un terme certains abus notamment sur le plan international D abord celui de conf rences maritimes Destin es garantir le leadcrship des grandes compagnies monopolistes muttinatio nales sur les grandes lignes transoc aniques dont elles se par tagent le lt p teau ces eonf rences entrainent de graves abus dont la
2. la subvention vers e par l Etat au titre du principe de la continuit territo riale entre la France continentale et la Corse conform ment aux engagements pris en mars 1974 par le Premier ministre en visite dans l ile Tr s bien si cela n aboutit pas un rel vement des tarifs dont les usagers vous le savez monsieur le secr taire d Etat ont t menac s le 25 juillet 1974 J ai recherch en vain le chapitre budg taire contenant l ins cription de cette subvention Sans doute pourrez vous mieux orienter mes recherches tout l heure L application de la continuit territoriale me conduit natu rellement au second point de mon propos les tarifs Le Gouver nement a engag ce sujet une proc dure de consultation avec les chambres de commerce d Ajaccio et de Bastia L tude conduite par ces deux compagnies consulaires scra prochai nement trausmise au Gouvernement Voici mon sentiment sur la consultation et sur ia r forme des tarifs elle m me Pour la consultation des chambres de commerce j esp re que le Gouvernement ne s arr tera pas leur avis certainement de grande qualit mais en tant qu lu je souhaite que les assembl es lues soient consult es je veux parler des conseils g n raux et des conseiis r gionaux Quant aux tarifs il conviendrait d appliquer la Corse une double mesure d abord tendre l ile fran aise le syst me mis en place par l Italie pour la liaison entre son territ
3. long ierme sur dotation du F D E S dont fe taux de l ordre de 5 p 100 n a pas t relev auxquels peuvent s ajouter des pr ts compl mentaires consentis par les caisses r gionales de cr dit maritime sur leurs ressources propres A eet gard il a t d cid que la dotation du F D E S pour l ensemble des activit s de caract re artisanal passerait de 45 millions en 1974 60 mil lions de francs en 1975 ce qui correspond une augmentation tr s sensible des possibilit s d aide cette p che Le nombre de navires prim s en 1973 repr sente peu pr s le double de ceux aid s en 1972 Cette tendance se poursuit en 1974 ce qui est un r sultat encourageant L ensemble de ce secteur de la p che conna t actuellement des difficult s li es anx hausses successives et r centes du prix du carburant qui ont eu des incidences graves sur les conditions d exploitation des navires Ceite situation a conduit le Gouvernement accc der la p che fran aise une subvention forfaitaire de 20 millions de francs destin e permettre la profession de s adapter au conditions nouvelles d exploitation Cette aide ne devrait donc pas en principe tre renouvelable Entre temps est intervenue en ao t dernier une nouvelle aug mentation du prix du gas oil Par ailleurs il est certain que les hausses des mat riels de p che i es videmment celles des produits p troliers ont elles aussi rendu difficile le
4. CSEMBLEE NATIONALE 3 SEANCE DU 18 NOVEMBRE 1974 6649 CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 PREMIERE SESSION ORDINAIRE DE COMPTE RENDU 3 S ance du Lundi SOMMAIRE 1 Lol de finances pour 1975 deuxi me partia Suite de la discussion d un projet de lol p 6649 Transports suite IL Aviation civile suite MM Raymand Macquet Cr peau de Montesquiou Carpentier Cavaill secr taire d Etat aux transports Cermolacce Hamel Etat B Titres III et IV Adoption Etat C Titre V D Amendement n 70 de la commission des finances de l conomie g n rale et du Plan MM Baudis rapporteur sp cial le secr taire d Etat de Rocca Serra Rejet Adoption par scrutin du titre V Titre VI Adoption IV Marine marchande MM Gabriel rapporteur sp cial de la ge EEN des fnances de P conomle g n rale et du Plan pour la marine marchande i Poreili rapporteur pour avis de la commission de la production et des changes pour la marine marchande M Cavaili secr taire d Etat aux transports MM Guermeur Olllvro Denvers Baudouin Duram a Le Pensec Georges Bardol le rapporteur sp clal Le S n chal Mauger Zuccareill Chauvel de Rocca Serra Cr peau Darinot le secr taire d Etat Etat B Titres IHI et IV R serve Etat C Titre V R serve Titre VI MM Jasselin Cermolacce Adoption par scrutin du titre VI A
5. avis n 1234 tome II de M Gerbet au nom de la commission des lois constitutionnelles de la l gislation et de l administration g n rale de ia R publique Annexe n 23 am nagement du territoire M Loui Sall rapporieur sp cial avis u 1235 tome XVI c M Guermeur au nom de la commission de la producti et des changes quinze heures deuxi me s ance publique Suite de l ordre du jour de la premi re s ance A vingt et une heures troisi me s ance publique S Fixation de l ordre du jour Suite de l ordre du jour de la premi re s ance La s ance est lev e La s ance est lev e le mardi 19 novembre trois heures cinquante Le Directeur du service du compte rendu st nographique de l Assembl e nationale JACQUES RAYMOND TEMIN ASSEMBLEE NATIONALE 3 SEANCE DU 18 NOVEMBRE 1974 6681 QUESTIONS REMISES A LA PRESIDENCE DE L ASSEMBLEE NATIONALE ET R PONSES DES MINISTRES AUX QUESTIONS CRITES QUESTIONS CRITES Art 139 et 133 du r glement Article 139 du r glement 1 Les qrestions crites sont r dig es notifi es et plubli es dans les conditions fix es par l article 133 En outre elles ne doivent confenir aucune imputation d ordre personnel l gard de tiers nomm ment d sign s e 2 Les r ponses des ministres doivent tre publi es dans le nois suivant la publication des questions Ce d lai ne comporte aucune in
6. celle d un condamn inort Puisqu il existe encore et puisqu il a t maintes fois reconnu comme tant le plus beau paquebot du monde je souhaiterais l emp cher de sombrer ou de se d voyer dans des t ches qui seraient indignes de lui 2 Si je nat pas de comp tence particuli re en mati re mari time je sais n anmoins apr s tant d ann es de vie havraise que ee navire contribue la vie de la vilie que je me dois de d fendre que le sort de tr s nombreuses familles est li pour beaucoup son sort et que ces familles sont aujourd hui dans une grande inqui tude Evidemment il n est plus question pour lui de reprendre r gu li rement les grands parcours les allers et retours Le Havre New York mais il reste encore des chances de sauvetage D autres que moi ont parl successivement de navire cxposi tion de navire repr sentant publicitaire de navire cole pour apprentis marins Certains ont propos des r les subalternes tout fait indignes de lui navire h tel ou m me navire casino D autres enfin ont os proposer des solutions de mort vente etranger s il y avait acheteur ou d faut envoi la fer raille J ai pour ma part non sans avoir pris conseil aupr s d amis tr s comp tents en qui j avais la plus grande confiance d fendu il y a plusieurs mois d j avant toute autre solution celle d une vocation touristique internationale sous la orme de croisi res La croisi
7. chantillons du lait suivant leur teneur en germes Ainsi la classe A correspond au lait contenant moins de 199 000 ger mes par millitre la classe B celui contenant entre 100000 et 501 000 germes et lu classe C au lait eontenant plus de 30 000 germes L article 2 du d cret n 70 1936 du 16 novembre 1970 pris pour l anplication des articles 3 et 5 de la loi pr cit e pr voit que l cart r sultant de la diff rence de qualit hygi nique et biologique entre ASSEMBLEE NATIONALE 6686 le prix pay par le m me tablissement pour le lait le meilleur et celui pay pour te lait de qualit saine loyale et marchande le moins bon doit tre au moins gal 10 p 100 du prix indicatif fix conform ment au r glement 894 68 du conseil des ministres de la C E E en date du 27 juin 1968 portant organisation commune des march s dans le secteur du lait et des produits laitiers Cepen dant la demande du pr fet des d rogations peuvent tre accord es par le ministre de l agriculture sans que l cart puisse tre r duit moins de 5 p 109 Sans doute des d rogations provisoires ont elles t adopt es sur le plan d partemental aussi bien en ce qui eoncerne les crit res retenus pour la classification du lait en fonction des germes qu il contient que pour l cart de prix entre le lait de classe A et celui de classe C Il serait cependant souhaitable que les crit res adopt s par ces mesures d rogatoires et les
8. porteurs de produits chimiques et de gaz de p trole liqu fi cargos sp cialis s superp troliers d gageant la plus forte valeur ajout e Il convient galement de noter que les carnets de commande assurent le plein emploi jusqu en 1978 Le bilan est donc positif et justifie que les grardes lignes d action des pouvoirs publics soient maintenues ce qui n exclut pas un certain infl chissement de la politique suivie L enveloppe budg taire pour 1975 pr vue pour l aide la construction navale est de 800 millions de francs dont 24 5 mil lons de francs pour les petits et moyens chantiers Ces derniers se trouvent eux aussi confront s une concur rence internationale intense notamment en ce qui concerne les navires de p che avec la Pologne l Espagne la Gr ce et le P rou Il est donc logique que bien que n tant pas associ s au contrat professionnel ils b n ficient d une aide des pouvoirs publics dans le cadre de la loi d aide la construction navale A cet gard je sais que les petits chantiers contraints dans le contexte de concurrence que je viens de souligner d accep ter des commandes prix fermes et non r visables sont mal prot g s contre le risque conomique r sultant des hausses de co t puisque les garanties de prix susceptibles de leur tre consenties sont loin d tre syst matiques Je viens d obtenir une am lioration sensible de ce r gime se traduisant par l octroi de tel
9. tre r solus que dans un cadre europ en Les industries a ronautiques doivent avant tout acqu rir une place pr f rentielle sur le march europ en Pour y parvenir diverses mesures sont n cessair s notamment acc l rer la pro c dure de d cision des industries et des gouvernements Une agence de l aviation europ enne qui serait charg e de la politique des transports et des programmes industriels semble n cessaire Des incitations financi res surtout en cas de concurrence d loyale de la part des constructeurs non europ ens seraient galement souhaitables D eet galement indispensable de d finir des normes euro p ennes communes de navigabilit et d acc l rer les travaux de standardisation du mat riel a ronautique Les gouvernements europ ens doivent s entendre tous ensemble avec le gouvernement am ricain comme ils essaient de le faire pour le programme post Apollo et non pas s par ment sur l galit des chances accorder aux expor tations et aux importations de mat riel a rospatial civil et mili taire entre les pays membres et les Etats Unis En attendant la conclusion d un tel accord les gouvernements europ ens doivent assurer au march europ en une protection commerciale suffisante pour prot ger l emploi des travailleurs de l industrie a rospatiale et la balance des paiements des pays membres Comme premi re conclusion monsieur le secr taire d Etat je me demande s il ne se
10. un terrain conclu pour une dur e de neuf ann es renouvelable dans les conditions fix es par la l gislation sur les baux commer ciaux lorsqu il est stipul dans le bail que le locataire du terrain peut faire difier sur ce terrain telle construction qu il d sirera et qu il restera propri taire de ces consiructions tant qu il conservera la jouissance du terrain tant en vertu du bail que de toutes ses pr rogatives H lui demande si dans ce cas le locataire peut d duire la taxe sur la valeur ajout e ayant grev le co t de la construction R ponse J r sulte des textes l gislatifs et r glementaires en vigueur que le droit d duction en mati re de taxe sur la valeur ajout e est attach aux seuls blens dont les assujettis sont propri taires L instruction du 19 d cembre 1973 a eu pour objet de pr ciser les conditions d application de ce principe certains cas particuliers ayant donn lieu des h sitations C est ainsi que le droit d duction de la taxe sur la valeur ajout e aff rente aux constructions difi es sur un terrain donn bail a t reconnu aux preneurs de baux construction ou de baux emphyt otiques qui constituent les types de contrats normalement utilis s pour les op rations de construction sur sol d autrui Cela dit d autres types de baux portant sur des terrains tels les baux commerciaux peuvent stipuler que le preneur sera autoris difier des constructions sur le ter
11. 1090 du tonnage produit en 1973 contre 4 5 p 100 en 1971 Les arma teurs fran ais ont command plus de navires aux chantiers navals trangers que fran ais Enfin les petits et moyens chantiers apparaissent comme parti culi rement en danger d une part parce que le plan de charge au 1 janvier 1974 assurait le plein emploi pour un an ct demi seulement d autre part parce que les petits chantiers sont nettc ment moins aid s c est le moins qu on puisse dire vingt quatre fois moins exactement que les grands chantiers M Michel Cr peau Tr s bien M Vincent Porelli rapporteur pour avis alors qu ils emploient le quart des travailleurs de la construction navale fran aise Voil ce que je voulais dire sur ce premier point Le deuxi me concerne l un des sujets essentiels de ce rapport l armement au commerce Au 1 janvier 1974 notre flotte se situait au dixi me rang dans le monde Certes il est incontestable que globalement le programme engag par le plan de relance d passe l g rement les pr visions Mais les r sultats sont in gaux selon les cat gories de navires puisque si les objectifs taient atteints 99 p 100 pour les p tro liers ils ne l taient qu 85 p 100 pour les cargos et 75 p 100 seulement pour les navires passagers Les r sultats sont inqui tants par ailleurs au niveau de l emploi H manquait au 1 juillet 1974 quatre vingt cinq navires par rapport
12. 145 millions de francs Quelles sont tr s exactement les tudes qui seront financ es sur ce chapitre Je pose la question monsieur le secr taire d Etat I convient en effet d insister sur ce point Car si V aviation civile disposait d une v ritable administration dot e de services de recherches elle pourrait viter d aller trop souvent chercher ailleurs des renseignements qui de ce fait ne sont pas toujours de premi re main Nous aimerions obtenir sur ce point quelques indications En r sum force est de constater que ce budget est sacrifi et que sa r gression d passe de loin le taux moyen d abatte ment pr conis par le minist re de l conomie et des finances dans la lutte contre l inflation C est du reste ce qu a soulign mon coll gue M Alain Savary devant la commission des finances le 17 octobre dernier en pr cisant que faute de pro positions concr tes du Gouvernement il convenait de rejeter les cr dits dans l attente d explications gouvernementales C est ainsi que le programme Concorde que tous les groupes politiques disent soutenir est tr s durement touch Nous ne comprenons pas pourquoi on ouvre en sa faveur des autorisations de programme alors qu il conviendrait d ouvrir des cr dits de paiement M Georges Sp nale Tr s bien M Alex Raymond Quels sont donc exactement les pro grammes nouveaux que supposent ces autorisations de pro gramme Nous aimerions le savoir Vous avez
13. Cette situation parait tout fait insolite compte tenu des obligations faites aux groupes p troliers par la loj de 1928 et par les textes r glementaires d application C est ainsi que les d crets portant autorisation de raffinage A10 donnent la possibilit au Gouvernement d ordonner aux compagnies titulaires de A 10 d acheminer sous pavillon national les deux tiers du p trole brut import 1 suffirait que le Gouvernement cesse d accorder des d rogations d ailleurs fort surprenantes ces compagnies pour qu il soit mis fin une elle situation Les p ches maritimes quant elles sont en position difficile Le hudget p che ne forme que 3 p 100 du budget de la marine marchande Ce d sint r t est aggrav par la hausse du prix des carburants qui a entrain un rench rissement consi d rable des co ts la production En outre si les premiers r sultats de la conf rence de Caracas taient appliqu s la lettre notamment par la Norv ge et l Angleterre ils risque raient d aboutir un r tr cissement grave des zones de p che Le d ficit global du commerce ext rieur des produits de la p che maritime est tr s lev puisqu il d passe un milliard de francs i Enfin l organisation du march me para t n avoir aucune efficacit r elle NH est regrettable que le Gouvernement se refuse mettre en place une v ritable r gulation du march comportant la fixation d un prix plancher
14. Le sixi me l administration centrale soit 1 5 p 100 du budget comprend des cr dits suppl mentaires dont les trois quarts correspondent des mesures acquises Le sepli me enfin la lutte contre la pollution marine obtient 0 2 p 100 du budget C est donc plut t selon l expression budg taire pour m moire qu il convient d en parler Examinons maintenant les principaux probl mes qui se posent la marine marchande D abord la construction navale Au cours de l ann e 1973 la construction navale a connu une activit sans pr c dent tant pour les commandes nouvelles en registr es que pour la production Dans ce tonnage les p troliers se taillent la part du lion 75 p 100 L industrie fran aise a suivi la m me tendance Les carnets de commande assurent lc plein emploi dans les grands chantiers Jeu Ae dates s chelonnant entre novembre 1977 et jan vier 1978 Il convient de noter que la concentration souhait e par les pouvoirs publics a atteint un haut degr puisque cing chantiers occupent un peu plus des trois quarts des effectifs et qu ils sont eux m mes contr l s par de grands groupes financiers Empain Schneider Paribas Suez Rivaud Herlicq et un groupe libanais Cependant ces r sultats qui incitent l optimisme doivent tre temp r s par plusieurs remarques Ainsi la place relative de la France dans le monde est en diminution et sa production ne repr sente plus que 3 6 p
15. Muller Narquin Nessler Neuwirth Noal Nungesser Offroy Ollivro Palewski Papet Papon Maurice Partrat Peretti Petit Peyret Pianta Picquot Pinte Piot Piantier Puns Poulpiquet de Pr aumont de Pujol Quentier Radius Raynal Renouard R thor Ribes Ribi re Ren Richard Richomme Rickert Riquin Ont vot contre 1 Bordu Boulay Boulloche Brugron Bustin Canacos Capdeville Carlier Carpentier Cermolacce C saire Chambaz Chandernagor Charies Pierre Chauvel Christian Chev nement Mme Chonavel Cl rambeaux Combrisson Mme Consia is Cornette Arthur Cornut Gentille Cot Jean Pierre Cr peau Dalbera Darinot Darras Defferre Delelis Delorme Denvers Depletri Deschamps Omar Farah Iltireh Rivi re Paul Rivi rez Rocca Serra de Rohel Rolland Roux Sabl Sall Louis Sanford Sauvaigo Schloesing Schnebclen Schvartz Julien Seitlinger Simon Simon Lori re Sourdille Soustelle Sprauer Mme Stephan Terrenoire Tiberi Tissandier Torre Turco Valbrun Valenet Valleix Vauclair Verpilli re de la Vitter Vivien Robert Andr Voiiquin Voisin Wagner Weber Pierre Weinman Weisenhorn Zelter Desmulliez Dubedout Ducolon Duffaut Dupuy Duraffour Paul Durom a Duroure Dutard Eloy Fabre Robert Fajon Faure Gil
16. Ne conviendrait il pas d envisager le plus t t possible un grand d bat car Pavenir de notre marine marchande pose un probl me urgent et crucial Je le r p te rien sur les pensions rien sur la p che rien sur l avenir du France rien sur la coustruction des cargos de moyen et petit tonnage Dans ces conditions comment vous faire confiance Nous avons demand un scrulin et il aura valeur de serutin nos yeux sur l ensemble de votre politique Dans ces condi tions ne soyez pas tonn que nous votions contre Applaudis sements sur les bancs des communistes et des socialistes et radicaux de gauche M le pr sident Je mets aux voix les cr dits du titre VI concernant les autorisations de programme et les cr dits de paiement Je suis saisi par le groupe communiste et par le Gouver nement d une demande de serutin public Le scrutin va tre annonc dans l ensemble du Palais M le r sident Je bes Mrs et MM les d pul s de bien vouloir regagner leur place Le scrutin est ouvert Il est proc d au scrutin SEANCE DU 18 NOVEMBRE 1974 M le pr sident Personne ne demande plus voter 2 Le scrutin est clos Voici le r sultat du scrulin Nombre de votants 469 Nombre de suffrages exprim s 469 Majorit absolue 235 Pour l adoption lt 289 GUNLE kni AR e Eaa e 180 L Assembl e nationale a adopt Nous allons maintenant
17. adopter le mois dernier suivant ma proposition in plan de d veloppement de la flotte de commerce pour la p riode 1976 1980 dont les objectifs sont la fois ambitieux et r alistes Ce plan pr voit que du 1 janvier 1976 au 1 janvier 1981 le tonnage passera de 10 3 mitlions 16 3 millions de tenneaux de jauge brute lors que ce tonnage n atteignait que huit mil lions au d but de 1973 soit un doublement de ia flotte en huit ans A la fin de ce plan le taux de couverture du commerce p trolier atteindra 90 100 et celui du transport des marchan dises s ches sera de l ordre de 45 p 109 Enfin le niveau de l emploi dans la marine marehande sera plus lev en 1980 perspective que le monde maritime appelle de tous ses v ux apr s plusieurs ann es de d craissance des effectifs J ai tenu ce que ce plan soit soumis avant son adoption par le Gouvernement au conseil sup rieur de la marine mar chande au sein duquel sont repr sent s les syndicats de navigants il exigera des armatcurs un effort d investissement de l ordre de vingt cinq milliards de francs sans commune mesure avec celui accompli pendant le plan de relance De m me l envelopne d eid e par le Gouvernement en mati re de primes d quipement soit un milliard de francs repr sente une multiplication par deux et demi par rapport au plan pr c dent L aussi l effort parait tr s significatif Je ne saurais abandonner ce sujet sans voqu
18. autre plateau le plan de d veloppement de l armement comporte de grandes promesses pour la flotte fran aise et la situation de notre balance des paiements doil tre une incitation suppl mentaire augmenter nos armements au commerce et la p che La discussion de ce budget de la marine marchande se place dans un contexte volutif Les dotations budg taires pour 1975 sans donner l infiexion n cessaire permettent n anmoins de sauvegarder l essentiel C est la raison pour laquelle il nous a paru que ce budget tait acceptable J en viens maintenant aux observations pr sent es par la commission des finances La premi re est relative l armement au commerce En ce qui concerne les navires passagers l aventure du paquebot France illustr douloureusement l limination pro gressive de notre pays de cet important secteur d activit mari time Ainsi que je l ai d j dit il convient d tudier sans tarder la construction d un o de plusieurs paguebots passagers destin s aux croisi res et r pondant strictement aux conditions du march international et des initiatives commerciales Le r le de notre pavillon sur le plan international reste consid rable Dans les cinq prochaines ann es nous devrions profiter avec intelligence de notre image de marque et de nos moyens nationaux Agir autrement serait absurde et contraire nos plus l mentaires int r ts conomiques que nous laisse rions ainsi em
19. cier une pareille attention On ne pense peut tre pas assez ce r le suppl men taire En conclusion il faut sauver ce bateau le plus beau du monde Il faut entrevoir ce qu on peut lui demander outre les devises D faut le garder de m me que l Angleterre plus prouv e que nous garde son Queen Elisabeth Il faut le sauver comme il faut sauver Concorde Il faut garder ces richesses in galables qui sont tout l honneur de la France et qui portent tr s loin le prestige de notre pays Monsieur le secr taire d Etat monsieur le secr taire g ncral la marine marchande j esp re que vos efforts pourront aller dans ce sens et que vous pourrez ainsi Laire bien des heureux Applaudissements sur les bancs de l union des d mocrates pour la R publique des r publicains ind pendants et des r formateurs des centristes et des d mocrates sociaux M le pr sident La parole est M Bardol M Jean Bardol Mesdames messieurs en pr sentant devant la commission des finances le budget dont nous discutons M le rapporteur d clarait qu une premi re constatation s imposait e La marine marchande disait il n a pas t class e dans les secteurs prioritaires en 1975 Il y a plus de quinze aus que nous faisons chaque ann e la m me constatation qui est plus particuli rement vraie pour les p ches maritimes Moins de bateaux de p che moins de marins p cheurs une production qui stagne pour une consommation qu
20. des conditions d exercice de leur profession et de r gime sociat qui soient compatibles avec les suj tions du m tier de marin Tels sont les diff rents aspects de ce projet de budget Je me propose de les examiner successivement En ce qui concerne la flotte de commerce il convient d abord de noter que les cr dits en autorisations de programme repr sentent la derni re tranche d ex cution du plan de relance dont l enveloppe globale tait de quatre cents millions de francs pour la p riode couvrant le Vr Plan Son objectif tait vous le savez de stabiliser par une expansion vigoureuse de la flotte le d ficit de la balance des frets la fin de 1975 au niveau alteint en 1968 Cette relance est en bonne voie puisque le programme ei gag ferme d passe les pr visions cent cinquante sept navires construits contre cent cinquante pr vus el 6 1 mil lions de tonneaux de jauge brute contre 5 5 pr vus En valeur le programme d investissement aura t sensiblement le m me que celui qui avait t envisag Ainsi au Ur janvier 1976 notre flotte de commerce repr sentera compte tenu des sorties de navires intervenues pendant le Plan un volume d un peu plus de dix millions de tonneaux Elle sera en outre l une des plus jeunes du monde avec une moyenne d ge de sept ans Si l volution constat e est intellectucilement satisfaisante puisqu elle a parfaitement suivi les pr visions du plan de relance le bila
21. elle contracte repr sentent plusieurs fois son capital D autre part en sens inverse et la diff rence de la soci t Marcel Dassault dont l Etat r gle la commande ses mat riels militaires Air France ct la B O A C wont pour l instant apport que 5 10 p 100 du prix des avions command s d o l appel de la soci t au cr dit bancaire ce qui aggrave encore sa situation Ma conclusion sera denc la suivante Nous estimons que les contacts avec nos partenaires britanniques auraient d tre plus troits Nous sommes convaincus que lorsque Concorde assurera une liaison r guli re sur des lignes commerciales son avenir sera assur Mais il faudrait pour cela que le processus de certification soit acc l r et je suis atterr quand vous nous dites que Concorde n assurera un service commercial qu en 1976 Que de temps perdu On ne voit pas pourquoi il y aurait deux constructeurs d avions civils en France On ne voit pas pourquoi la S N L A S serait tributaire de M Dassault pour la sous lraitance dans la fabrication des avions militaires La solution c est une grande industrie a ronautique civile et militaire appartenant la nation Pourquoi ne pas mettre imm dietement l tude une version de Concorde et d un ou deux lypes nouveaux d appareils Ne recommencons surtout pas l erreur de Caravelle qui a d j t d nonc e ici Pourquoi l Etat ne consentirait t il pas pour l aviation civile les efforts
22. financiers qu il consacre l aviation militaire M Michel Cr peau Tr s bien M Georges Carpentier Certes les Etats Unis d tiennent 90 ou 95 p 100 le monopole peut on dire du march de Vaviation civile dans le monde Est ce une raison pour que nous abdiquians Paurquo serions nous leur discr tion Nos partenaires europ ens notamment Anglais et Allemands doivent comprendre que nouz Avon dans ce domaine comme dans d autres d ailleurs assurer notre ind pendance conomique et l emploi de nes iravailleurs Toutes ces questions restent sans r ponse Votre budget ne les r sout pas et apr s mon coll gue Alex Raymond j estime que c est une raison suppl mentaire pour que nous ne le votions pas Applaudissements sur les bancs des socialistes et des radicaux de gauche et des communistes M le pr sident La parole est M le secr taire d Etat aux transports M Marcel Cavaill secr taire d Etat aux transports Je me trouve mesdames messieurs evant un bel amoncellement de questions Je vais essayer de r pondre celles qui me paraissent les plus importantes pour leurs auteurs tant bien entendu que je suis la disposition de chacun pour examiner les probl mes propos desquels je n aurai pu apporter aujourd hui d l ments de r ponse nan faute d argument mais simplement faute de temps i Je r pondrai d abord M Cermolacce qui a surtout voqu la situation des contr
23. honorable parlementaire donne acte au ministre de l dueation est bien en d finitive au c ur des d cisions prises Le probl me pos est celui du passage de Ia recherche au d veloppement et de la prise en compte des r sultats de l exp rimentation pour l laboration de la politique ducative Organisme concourant au fonctionnement du service publie de l ducation FI N R D P ne sera certes pas cart de sa solution N y sera au contraire associ aussi troitement que possible Encore faut il que les responsabilit s soient nettement d limit es il n entre pas dans les missions de l institut de pr parer directement les r formes aussi n cessaire que la recherche apparaise cette fin C est donc bien dans le dessein de valoriser des travaux scientifiques la qualit desquels faut rendre hommage et non pas pour limiter en quoi que ce soit la l gitime et n cessaire ind pendance des chercheurs que le principe de la prise en charge de certaines op rations par les services du minist re a t pos Enseignants droits indemnit de cong pay pour un ma tre auxilioire qui d missionne en cours d ann e 12647 25 juillet 1974 M Chev nement demande M le ministre de l ducation s il consid re que les termes de la circulaire minist rielle n 74 190 du 22 mai 1971 il n est pas pr vu d inde nit de cong pay pour le ma tre auxiliaire qui d missionne en cours d ann e sans a
24. je me bornerai vous faire part de quelques r flexions D abord il faut sortir tout prix de l incoh rence du r gime actuel Les transports de marchandises ne font pas l ohjet d une convention entre l Etat et les compagnies de la conf rence maritime c est dire essentiellement la Compagnie transm di lerran enne et sa filiale la Compagnie m ridionale de navigation Ainsi nous nous trouvons dans un r gime tonnant pour ne pas dire absurde de monopole sans service public ou de libert Sans concurrence Bien entendu les tarifs de fret sont homolo gu s sans que l on soit pr muni pour autant contre un certain arbitraire Bien mieux les rotations de navires sont la discr tion des compagnies Celles ci ne sont tenues pour le trafic des marchandises aucune obligation contractuelle notamment dans ASSEMBLEE NATIONALE 3 les ports secondaires C est pourquoi nous demandons l tablis sement d une convention el d un r gime qui mette en place un service public Deuxi mement nous estimons que la desserte de la Corse doit tre assur e par une flotte qui lui serait attach e Chaque compagnie devrait tenir une comptabilit distincte offrant toutes garanties quant l affectation et l usage des subventions d quilibre de l Etat Troisi mement les structures tarifaires sont enti rement reviser pour tre all g es et simplifi es La tarification globale et calire devra tre aus
25. l int r t national Le groupe communiste votera done contre le hudget que vous nous pr sentez Applaudissements sur les banes des communistes et des socialistes et radicaux de gauche M le pr sident La parole est M Le Pensec M Louis Le Pensec Mesdames messieurs le chiffre d affaires des p ches maritimes a d pass en 1973 deux milliards de franes au cours de Ia m me p riode le d ficit du commerce ext rieur pour cette production atteignait un milliard EEE ET EC EEE PREMIER A o He aea RE ne UE ue Qi Le ee NATIONALE 3 Ce sont des donn es qui parlent Ajouions y les grandes inqui tudes des populations maritimes inqui tudes aliment es par les faiblesses de la politique conomique sociale et scienti fique du Gouvernement dans le domaine des p ches maritimes et nous aurons donn la coloration que rev t nos yeux ce d bat budg taire Force est de constater que le budget pr sent est un budget de reconduction des affaires courantes Il est m diocre sans souffle et passe c t des vrais probl mes des p ches maritimes Plus grave il n ouvre aucune perspective qui aurait permis d envisager l avenir de ce secteur de notre conomie avec foi et optimisme en une ann e qui aura t marqu e par la conf rence de Caracas sur le droit de la mer Les zones de p che sont on le sait tributaires du nouveau droit de la mer en cours d laboration La conf rence de Caracas de t
26. l issue de la premi re p riode amp entretien en 1975 qu un premier bilan pourra tre dress 1 ne peut tre envisag de r duire A deux mois la formation Initiale actuellement fix e huit mois La formation d un combattant n est pas limit e aux deux mois de formation l mentaire toutes armes mais se poursuit par la formation collective au sein de son unit d emploi durant une p riode variable en fonction de l emploi tenu et du type de formation Ces unit s exp rimentales doivent en outre pouvoir tre mobilis es en tant que telles Une p riode de formation de huit mois a t estiri e la dur e minimale en dessous de laquelle il ne peut tre envisag de descendre pour constituer une unit l mentaire d Infanterie Arm e surfaces de terrain occup es par des propri t s immobili res des arm es 13831 3 octobre 1974 M Longequeue demande M le ministre de l d fense s il peut lui faire connalire la superficie du territoire m tropolitain occup e par les propri t s immobili res des arm es au trois dates suivantes 1 l septembre 1954 2 Ier septembre 1964 3 Ier septembre 1974 la superficie sera exprim e en nombre d hectares R ponse La superficle du domaine de l Etat occup e sur le territolre m tropolitain par les arm es a volu comme sult 1954 20851 hectares 1964 24452 hectares 1974 247032 hec tares Cet accroissement du domaine militaire
27. par M Porelli Au del de 1975 l aide de l Etat sera poursuivie en tant que de besoin pour permettre la r alisation compl te des mesures arr t es Les possibilit s de r armement dont a parl M Gabriel sont tudi es en d tail Elles n ont rien de secret mais dans l imm diat elles exigent une tude approfondie afin d en valuer le degr de s rieux avant que nous puissions les rendre publiques En ce qui concerne l industrie des p ches maritimes il convient d abord de poursuivre ic renouvellement et la modernisation de l outit de production afin que ce secteur conomique soit en mesure de r pondre aux hesoins de la consommation et que le d ficit de la balance commerciales des produits de la mer qui atteignait un milliard de francs en 1973 se trouve progressi vement r duit tant par un accroissement des exportations que par une diminution des importations Des r sultats positifs apparaissent d j dans certains secteurs notamment dans celui des produits congel s Giobalement le taux d accroissement de la valeur de nos exportations est sup rieur celui de nos importations et le taux de couverture des importations par les exportations passe de 20 p 100 26 p 100 I convient cependant d observer que l volution de la flotte ne r pond pas pour l instant aux pr visions du Plan Bien qu en bonne voie la modernisation de ia flotille n est pas en elfet assez rapide pour compenser ies d
28. pour ma part participer toutes les formes de coop ration pourvu qu elles proc dent chez nos partenaires d une mentalit europ enne Vous avez aussi soulev un probl me sp cifique celui des indemnit s pour heures de nuit que touchent les personnels de la m t orologie nationale Ces indemnit s sont rigoureu sement les m mes que celles des autres personnels relevant de la fonction publique Je ne pense pas qu il y ait l un pro bl me particulier dans le cas contraire nous pourrions en reparler ult rieurement M Carpentier a soulev le probl me de la Corvette Je suis surpris qu il n en ait pas t question cet apr s midi pas plus d ailleurs que du Falcon 50 Pour la Corvette 100 les chiffres sont les suivants 14 appareils ont te command s mais plus d une ann e s est coul e entre la treizi me et la quatorzi me commande C est dire que les acheteurs ne se beusculent pas Vingt appareils sont en fabri cation et nous disposons des approvisionnements pour vingt appareils suppl mentaires La fabrication se poursuit la cadence d un appareil par mois Le probleme est de savoir combien nous en fabriquerons compte tenu de ces donn es arithm tiques Nous avons d cid de continuer le programme jusqu quarante appareils c est dire concurrence des approvisionnements effectu s bien que le nombre des commandes ne soit que de quatorze La programmation du Falcon 50 fera l objet d u
29. r d obtenir un certain revenu C est dire quels rythmes de travail sont soumis les marins au d triment de leur quilibre ct de leur sant Les apporls s additionnant les prix chutent et compar l effort fourni et aux risques encourus le gain obtenu est m diocre Cette situation est pr judiciable au marin Pour les consommateurs rares sont les occasions o les chutes des prix au port sont r percut es jusqu eux Il est urgent que soit institu un prix minimal au d barque ment cit que soient favoris s les contrats entre mareyeurs grossistes et d taillants Seule la garantie d un certain revenu permettra d am liorer les conditions de travail des p cheurs En effet en 1973 sur un effectif de 35000 marins 2139 malades ei 2717 accident s ont t officiellement d clar s Les conditions de travail devraient plus qu elles ne le sont tre contr l es par vas services monsieur le secr taire d tat L actualit maritime a mis en relief les graves difficult s financi res auxquelles est confront l institut scientifique et technique des p ches maritimes qui assume de lourdes respon sabilit s de contr le et de conseil La multiplicit des t ches conduit cet institut disperser ses efforts En particulier il ne peut plus effectuer le contr le de salubrit des produits de la mer ni assurer la pratection des cansommateurs J attendais l occasion monsieur le secr taire d Etat de vaus demander quel
30. res Or l administration fiscale consid re oue ces arri r s de fumures ne peuvent figurer au bilan d uuverture compte tenu du r gime d imposilion ant rieurement appliqu I souligne que le l gislateur lui m me a pr cis art 9 modifi de la loi de finances pour 1971 que le b n fice r el de l expluitation agricole devait tre d termin et impos selon les principes des B LC mais avec des r gles et modalit s adapt cs aux contraintes et caract ristiques particuli res de la production agricole 1 lui demande s il n estime pas que les r gles relatives au changement du r gime d imposition doivent tenir compte de la r alit que constituent les arri r s de fumures et que les agriculteurs doivent avoir en consequence la possibilit d inscrire celles ci leur bilan Expluitants agrieoles impasition au b n fice r el inscription au bilan des arri r s de fumurest 13378 14 septembre 1974 M Audinot expose M le ministre de l conomie et des finances les difficult s rencontr es par les agriculteurs de par l application du nouveau r gime r el aux arri r s de fumures Les arri r s de fumures sont en effet valu s lors des mutations de propri t s el lorsqu une exploitation change de titulaire la somme correspondant ces d penses est consid r e comme un b n fice pour le c dant et comme une charge pour l acqu reur Dans letat actuel des choses l administration consid re que les
31. s que vous tes vous m mes d cid mettre en uvre dans les meilleurs d lais les moyens de eelte politique Nous devons reconna tre en tout eas que le principe a commenc d tre appliqu dans l assimilation aux tarifs de la S N C F pour les transports de voyageurs Une am lioration substantielle a t aussi enregistr e gr ce une dotation de dix sept millions de francs inscrite dans la loi de finances recti ficative du mois de juillet dernier mais le probl me du trafie des marchandises demeure entier Certes on ne peut vous tenir rigueur de ne pas trouver dans ce projet de budget la traduction financi re des mesures que vous comptez prendre afin d appliquer au transport des marchandises le principe de la continuit territoriale En effet les tudes sont encore en cours Vous avez ouvert une large consultation technique qui int resse les chargeurs et les arma teurs et vous avez d cid de lancer une nouvelle enqu te tr s approfondie dont nous esp rons qu elle trouvera des r sultats dans les d lais que vous avez fix s c est dire avant le 1 janvier Nous savons que vous ne tiendrez pas les parlementaires l cart de votre information et nous vous en remereions l avance Nous souhaitons galement que lorsque le co t des mesures sera chiffr vous puissiez nous donner l assurance qu elles seront effectivement inscrites dans une prochaine loi de finances rectificative Dans cette perspective
32. sur les transports publics de Voyageurs applicable compier de la rentr e 1974 doit favoriser ce processus si les indications des tarifs transmises par les pr fets sont confirm es Ainsi terme les familles b n ficieront de la gratuit de ee service de transports seolaires Mais pour cela il est indispensable que parall lement l efort soutenu par l Etat les ecllectivit s locales maintiennent le leur dans une proportion identique celle repr sent e par leur propre contribu tion au taux moyen national constat en 1973 1974 Constructions scolaires rel vement du montant des subventions de lEtot 14494 25 octobre 1974 M Pierre Weber atlire l aitentlon de M le ministre de l ducation sur le fait que le plafond des subven tions scolaires n a pas t relev depuis l ann e 1963 il lui demande s il n estime pas qu il serait souhaitable qu en ccord avec son coll gue M le ministre de l conomie et des finances toutes dispc sitions utiles soient prises son initiative pour que e plafond fasse l objet d un rel vement correspondant l augmentation du co t de la constructiun la date susindigu e R ponse Il est port la connaissance de l honorable parle mentaire qu il n est pas envisag dans l imm diat d apporter des modifications au r gime des subventions actuellement en vigueur pour les constructions scolaires du premier degr Toutefois il convient de signal
33. 40 p 100 de nos changes Alors que la loi de 1928 oblige les compagnies p troli res transporter 66 p 100 de nos importations et exportations de p trole Sous pavillon fran ais la flotte p troli re fran aise en 1972 n a transport que 33 9 p 100 des importations et 6 5 p 100 des exportations 6670 ASSEMBLEE NATIONALE 3 SEANCE DU 18 NOVEMBRE 1974 Quand vous d ciderez vous monsieur le secr taire d Etat exiger des compagnies p troli res qu elles respectent notre l gis lation La situation est aussi grave pour les marchandises s ches puis que le taux de couverture est de 36 p 100 pour le charbon de 27 p 100 pour le bois le li ge la p te papier de 23 p 100 pour les c r ales et de 5 6 p 100 pour les minerais et les phos phates ce qui a repr sent en 1972 32 p 100 pour les impor tations et 24 6 p 109 pour les exportations Ces chiffres sont ceux qui ont t publi s dans les Etudes et Statistiques 1973 du comit central des armateurs les informa tions provenant de la direction g n rale des douanes Le r sultat c est un d fieit croissant de la balance des frets qui en 1968 s levait 160 millions de dollars soit 800 millions de francs Selon les pr visions du VI Plan il devrait tre main tenu ce chiffre en 1975 Or depuis 1971 l a tripl il atteindra trois milliards en 1974 et peut tre quatre en 1975 Il faut absolument mettre un terme cette pol
34. Enfin le fonctionnaire titulaire nomm ce poste pendant la p riode de disponibilit acquiert autant d int r t y tre maintenu que le fonctionnaire plac en dispo nibilit y tre r int gr AFFAIRES ETRANGERES Enseignants professeurs en poste au Maroc 14195 10 octobre 1974 M Pierre Weber attire l attention de M le ministre des affaires trang res sur la r glementation en mati re d allocations familiales vers es aux professeurs fran ais enseignant au Maroc Il lui pr cise que eeux qui appartiennent au personnel de coop ration touchent des sommes plus importantes que ceux qui font partie du personnel de diffusion et lui demande s il n estime pas qu il devrait prendre en accord avee ses coll gues les ministres int ress s toutes dispositions uliles pour rapprocher sinon unifier les deux r gimes R ponse 1l a t convenu que le ministre des affaires tran g res r pondrait cette question qui pose un probl me qui int resse des personnels relevant de sa comp tence La r glementation du r gime g n ral des prestations familiales relevant du titre V du Code de la s curit sociale est en effet d application strictement m tropolitaine Les avantages familiaux consentis aux agents de l Etat en service l tranger sont eonsid r s comme un accessoire de la r mun ration principale et sont d termin s par les lextes r glementaires qui r gissent celle ci Les professeurs d
35. Institut a d autres t ches que je ne rappellerai pas mais qui sont tout aussi d terminantes Plusicurs de nos coll gues les ont voqu es Or il n est plus en mesure de les accomplir et les chercheurs les techniciens qui sont gens comp tents qui aiment leur m tier et qui croient avec raison aux possibilit s d avenir de nos p eches maritimes sont remplis d une amertume tout fait justifi e Nous nous demandons avec eux si sous une forme ou sous une autre on ne pr pare pas lc sabordage de 1 1 S T P M Le temps de parole qui m est imparti ne me permel pas de d velopper le sujet mais je vais monsicur Je secr taire d Etat vous adresser une question orale dont j esp re vous accepterez de d battre ie plus rapidement possible et qui placera le Gou vernement devant ses responsabilit s Mon propos serait incomplet si je n appelais pas votre attention sur les conditions de vie e de travail des marins p cheurs en activit et sur le sort des pensionn s Le code du travail maritime est d pass il autorise un nombre d heures et de jours de travail intensif qui useni les hommes ce qui explique qu en 1973 on ait compl 17 p 100 de marins accident s Appliquer les repos cn mer augmenter les effectifs embarqu s accorder des cong s pay s ct des repos terre en rapport avec les dures suj tions du m tier verser la retraite cinquante ans pour ceux qui le d sirent en la ealculant sur le nombre d annuit s r ell
36. Le Pensec Leroy Le S n chal L Huillier Longequeue Lucas Madrelle Maisonnat Marchais Masse Massot Maton Mauroy Mermaz Mexandeau Michel Claude Michel Henri Millet Mitterrand Mollet Montdargeni Mme Moreau Naveau Nil s Notebart Odru Philibert Pignion Lucien Pimont Planeix Poperen Porelli Praach re Ralite Raymond SEANCE DU 18 NOVEMBRE 1974 6763 Renard Sauzedde Vacant Rieubon Savary Ver Rigout Schwartz Gilbert Villa Roger S n s Villon Rou caute Sp nale Vivien Alain Ruffe Mme Thome Pate Vizet Saint Paul n tre Weber Claude Sainte Marie Taurn Zuccarelli N ont pas pris part au vote MM Bouvard Drapier Le Douarec Brun Durand Le Foll Caro Duvillard Mesmin Cerneau Godon Zeller Chazalon Lass re Excus s ou absents par cong Application de l article 162 alin as 2 et 3 du r glement MM Fe t Ren Hunault Le Theule Ribadeau Dumas Sudreau N ont pas pris part au vote M Edgar Faure pr sident de l Assembl e nationale et M Charles Emile Loo qui pr sidait la s ance Ont d l gu leur droit de vote Appiication de l ordonnance n 58 1066 du 7 novembre 1958 MM Cressard M Macquet Denlau Xavier M Foyer Gourault Mme Cr pin Aliette Sauvaigo M Piat 1 Se reporter la liste ci apr s des d pui s ayant d l gu leur vote Ce num ro compo
37. Par ailleurs il demande sous quelle forme il pense pouvoir obtenir que les locataires et les organismes de gestion de groupe d h bitalions puissent participer aux projets d quipements collectifs qui font cruellement d taut dans un trop grand nombre d ensembles H L M R ponse Le d cret n 63 1245 du 19 d cembre 1963 stipule que certains membres du conseil d administration des offices publics d H L M sont nomm s par le pr fei parmi les persennes particuli rement comp tentes en mati re d hygi ne ou de logement ou int ress es la bonne gestinn de l office Rien n emp che actuel lement le pr fet de choisir les repr sentants qu il d signe parmi les locataires de l oifice s ils remplissent ces conditions Cependant de nouvelles dispositions sont l tude afin de favoriser les rela tions entre les offices et leurs locataires D ores et d j pour les offices publics d am nagement et de construction le d cret n 73 986 du 22 octobre 1973 pr voit en particulier la pr sence au conseil d administration de locataires de l organisme La eoncertation entre les offices d H L M et leurs locataires doit galement se d velop per selon des formes plus souples que la participation des ins tances structur es de gestion Dans ce sens notamment la cireu laire du 15 d cembre 1971 relative l action sociale et culturelie dans les ensembles d habitation et aux modalit s d intervention des organismes constructeu
38. Paris pour chapper la soudainet des invasions Par la suite nos nergies nos richesses nos hornmes ont t utilis s dans des entreprises d esprit colonial Aujourd hui il faut voir en face ce probl me de la mer Je ne vous en ferai pas grief mon ieur le secr taire d Etat non plus qu votre pr d cesseur puisque aux mois d avril et de mai la situation politique int rieure a fait de la conf rence de Caracas un objet lointain et en apparence secondaire mais il est certain que notre d l gation cette conf rence M Guer meur l a rappel n avait pas l ossature et l importance qui convenaient pas un seul membre du Gouvernement pe s est rendu ASSEMBLEE NATIONALE 3 SEANCE DU 18 NOVEMBRE 1974 la conf rence de Caracas Pas un seul d put ou s nateur fran ais Notre c l gation tait conduite par le directeur adjoint des affaires juridiques du quai d Orsay et n tait compos e que de vingt et un menbres tous fonctionnaires et dont le d vouement la comp tence et le s rieux ne sont d ailleurs pas en cause Mais le probl me est politique En face de nous la d l gation am ricaine comprenait cent vingt sept membres parmi lesquels des d put s et des s nateurs minents qui avaient cr dans le cadre de la conf rence un comit d experts pr sid par M Dean Rusk lui m me Pour l Angleterre quarante d l gu s parmi lesquels des membres des deux assembl es du Parle
39. a sign un accord avec la Communaut conomique europ enne en vertu duquel il lui est consenti certaines mesures pr f rentielles sur le plan douanier en contrepartie du maintien des avantages de droit ou de fait dont b n ficiaient les p cheurs communau taires devant les c tes norv giennes Par le biais de mesures de police elle a d cid d interdire la p che partir du Ver d cem bre prochain dans quatre zones situ es une distance de vingt trente cing milles au del de ses eaux territoriales ct qui sont pr cis ment celles qui int ressent la p che industrielle fran aise C est l le paint essentiel Comme je l ai indiqu lors de ma premi re intervention nous serons tr s vigilants sur ce probl me et nous esp rons le r soudre dans l int r t de la p che fran aise et au sein de la Commu naut M Ollivro a rappel la position fran aise sur le droit de la mer prise Caracas Cette position qui tait d ailleurs align e sur celle de sept autres pays de la Communaut conomique europ enne visait accepter le principe des eaux territoriales douze milles avec la cr ation au del de cette limite d une zane conomique de deux cents milles ventuellement dans laquelle seraient sauvegard s simultan ment les droits des pays c tiers des pays pratiquant traditionnellement la p che et aussi des pays en voie de d veloppement Les divergences de point de vue qui sont apparues Caracas n o
40. alors que les conditians locales de cirenlation ont pu sensiblement se modifier et que la cr ation de voies nouvelles a pit d tourner les flux anciens de circulation vers d autres lieux Cede enqu te a eu lieu en Corr ze comme sur l ensemble du territoire Ceci tant pr cis aucune d cision de d placement d un centre et a fortiori de fermeture ne sera prise sans que le pr fet nai t appel prendre position En ce qui concerne plus particuli rement Tulle d est hors de question de priver le chef lieu du d partement de son centre d examen Quant la cr ation d un centre d examen du permis de conduire les poids lourds Egletons aucune d ci sion n est actuellement arr t e Cette d cision sera videmment prise en fonction des contingences locales et notamment avec le souci de le placer en un lieu tel qu il soit le plus pr s possible des candidats INDUSTRIE T RECHERCHE Commerce ext rieur importation de moteurs lectriques en provenance de la R D A1 12893 10 ao t 1974 M Coust attire l attention de M le ministre de l Industrie et de la recherche sur les menaces de plus en plus pr occupantes que font peser sur une branche parliculi re ment int ressante de l industrie fran aise les conditions actuelles d importation de moteurs lectriques normaiis s en provenance de la R publique d mocratique allemande Ayant constat d s 1971 que les moteurs en cause taient impori s des prix de g
41. arri r s de fumures ne peuvent figurer au bilan d ouverture puisqu il en a d j t tenu compte pour le calcul du forfait Cette th se semble m connaitre une r alit agronomique et conomique et peut contraindre des agriculteurs ne pas respecter le principe de la sinc rit du bilan de leur entreprise Les recherches effectu es par les instituts sp cialis s consid rant que les arri r s de fumures constituent en fait des r sidus de r coltes et des engrais dont les effets se r v lent sur les r coltes suivantes il lui demande sil compte proposer au Gouvernement que dans le cadre du chan gement de r gime d imposition il soit tenu compte au plan fiscal de ce qui existe au plan conomique partant d ouvrir aux agri culteurs la possibilit de comptabiliser les azri r s de fumures dans leur bilan R ponse D s lors que les arri r s de fumures existant lors du passage sous le r gime du b n fice r el correspondent des d penses qui ont l int gralement prises en compte pour la d ter mination du b n fice forfaitaire des ann es pr c dentes leur ins cription au premier bilan d enir e ahoutirait d duire ces d penses une seconde fois Une telle inscription serait donc injustifi e Mais bien videmment les d penses de fumures effectu es sous le r gime du b n fice r el sont prises en consid ration pour la d ter mination des r sultats des exercices plac s sous ce r gime el les agr
42. atteinte soyez sans crainte au principe hautement signi icatif de leur b n volat et de leur courage plein de dignit Les actions de d sagr gation nationale actuellement en cours ne les atteindront jamais Au surplus ils sont de cette race de Fran ais imperturbablement patriotes qui chassent toutes les chim res dangereuses dans lesquelles on veut nous plonger maintenant Ils nous donnent l exemple qu il convient de suivre si nous voulons tre dignes du nom que nous portons tApplau dissements sur quelques bancs des r formoteurs des centristes et des d mocrates sociaux de l union des d mocrates pour la R publique ct des r publicains ind pendants L action culturelle et sociale a inspir la commission une sixi me observation relative la situation financi re de l appren tissage maritime Etle est devenue alarmante en mati re de d penses de fone fionnement et les propositions budg taires pour 1975 ne parais sent pas de nature l am liorer El conviendrait done que les pouvoirs publics lui consacrent rapidement un effort suppl mentaire En ce qui concerne PE N L M et c est notre septi me observation le Gouvernement doit s engager respecter l autonomie du r gime sp cial de s curit sociale des marins laquelle ils sont particuli rement attach s Cette autonomie est au demeurant parfaitement justifi e par les conditions sp cifiques dans lesquelles s exercent les activit s marit
43. autre part doivent r pondre aux aspirations l gitimes des marins L action culturelle et sociale de votre d partement couvre l en seignement ct l apprentissage maritimes et la subvention l ta blissement national des invalides de la marine ou E N L M Cet ensemble fondamental traduit la politique du Gouvernement l gard des gens de mer Or dans le projet de budget que vous pr sentez sa part d croit fortement puisque de 41 7 p 100 en 1974 elle tombera pour 1975 40 7 p 100 Eu gard au taux d inflation que nous connaissons actuellement ce secteur de votre budget apparait donc comme d lib r ment sacrifi Vous avez pr sent grand renfort de publicit le plan de crois sance de la marine marchande en mettant l accent sur le nombre des emplois cr s En fait pour que ces emplois soient pourvus dans de bonnes conditions il serait d ores et d j indispensable de d finir une politique de formation des personnels qu il s agisse des cadres ou du personnel d quipage De ce point de vue la situation est inqui tante et votre projet de budget ne contri bue pas att nuer les craintes des marins En ce qui concerne par exemple les coles d apprentissage maritime qui ont fait le plein lors de ia derni re rentr e sco taire la participation financi re de l Etat ne repr sente plus que 55 p 100 des frais alors que les charges salariales ont t impos es par l Etat Ces coles g ographiqueme
44. besoin pour J tude des moyens propres viter l extension de cette maladie la n cessit de pr voir des allocations sp ciales de cr dits de F D E S pour permettre aux ostr iculteurs de faire face la situation l aide apporter la profession pour parfaire la formation des conchyliculteurs ce sujet les professionnels vous avaient demand la cr ation d une section sp cialis e l cole d apprentisasge inaritime d tel U ne leur a pas t donn satisfaction en raison du manque de cr dits Cette affaire est li e la situation g n rale de l association pour la g rance des coles d apprentissage maritime dont le d ficit s aggrave d ann e en ann e L investissement dans l ensei gnement et Ia formation est d une importance capitale Nos marins et nos ostr iculteurs ne peuvent faire figure de parents pauvres en la imali re C est pourquoi nous vous demandons de fournir un effort particulier pour mettre fin aux difficult s financi res de cette association et pour que l cole du Morbihan qui se trouve plac e au centre de l un des bassins ostr icoles les plus connus du pays puisse assumer sa vocation La situation du secteur de l apprentissage maritime vous le savez mousieur le secr taire d Etat est crilique Un effort compl mentaire s impose en cr dits de fonctionnement Pour l quipement nous vous demandons d acc l rer la cons truction de l cole de Cherbourg depuis longtemps atten
45. ce qui serait contradictoire avec ce principe de fixation des doiations d coulant lui m me de la r gle de l annualit budg taire L exp rience montre d ailleurs que l ensemble de ces r gles qui d coulent express ment de l ordonnance organique du 2 jan vier 1959 sont les plus propres garantir une bonne gestion budg taire En d finitive compte tenu des d rogations au principe de l annualit admise par l ordonnance du 2 janvier 1959 dans les cas appropri s il est fort peu probable sauf cas exceptionnel que des administrations soient conduites d penser sans discernement les cr dits qui leur restent en fin d ann e sous pr lexie d viter leur annulation SEANCE DU 18 NOVEMERE 1974 PER EEE ee 6637 C omping carovoning alignement du taur de T V sur celui de lh tellerie traditionnelle 11979 3 juillet 1974 M Alduy appelle l attention de M le ministre de l conomie et des finances sur le fait que la taxe sur la valeur ajout e est appliqu e au taux de 17 60 p 100 l h tellerie de plein air et notamment aux terrains de camping caravaning el que les h tels homilogu s b n ficient d une taxe au taux r duit de 7 p 100 Celle fiscalit appliqu e en la mati re est d autant plus discriminatoire qu une part importante des terrains de camping caravaning chappe l imposition la taxe sur la valeur ajout e lorsqu il s agit de terrains g r s par des organismes but n
46. cela est grave car nous y voyons l amorce du d mant lement volontaire et conscient des grands services publics qui doivent assurer la priorit de Pint r t g n ral et le d veloppement du pays Vous comprendrez qu apr s les positions que vous avez prises nous ne puissions vous faire confiance et voter votre budget car vous avez manqu un grand rendez vous avec l avenir Applau dissements sur les bancs des socialistes et radicaux de gauche et des communistes M le pr sident La parole est M de Montesquiou M Pierre de Montesquiou Monsieur le pr sident monsieur le secr taire d Etat mes chers coll gues la situation dans le secteur a rospatial est tr s pr occupante Il ne conna t actuel lement que des incertitudes et des inqui tudes C est d autant plus grave que l a ronautique compte pour beaucoup dans l co nomie fran aise Il y a un mois M Robert Vergnaud pr sident du comit des transporteurs fran ais a pr sent sur l initiative dudit comit et avec le concours de l institut des transports a riens ASSEMBLEE NATIONALE 3 SEANCE DU 18 NOVEMBRE 1974 un document sur les transports a riens fran ais L une des conclusions de cette tude est qu un Fran ais sur quarantc trois soit 2 3 p 100 de la population active de notre pays vit directemient ou indirectement de l activit des transports a riens fran ais Les chiffres cit s dans cette tude sur l influence du tr
47. cent mille frances mais au del ils sont impos s au b n fice r el Or le plafond a t fix il y a d j plusieurs ann es l inflation le rend actuellement Ge Un navire est aujourd hui consid r comme rentable lorsque san chiffre d affaires annuel est gal son co t d acquisition La limite de tonnage fix e pour la d finition de la p che arti sanale tant actuellement de cinquante tonneaux ne serait il pas possible en cons quence de se fonder sur le co t d acquisition d un navire de ce tonnage pour d terminer le r gime fiscal appli cable ct par l m me pour relever ce plafond Nous souhaiterions savoir aussi monsieur le secr taire d Etat s il est exact qu un projet de la Communaut conomique euro p enne tendrait imposer les produits de la mer la T V A S il en est ainsi quelle est cet gard la position du Gouver nement Une v ritable politique des p ches maritimes tendant d ve lopper les investissements et assurer aux producteurs un revenu d cent ne saurait rester trang re au syst me de commer cialisation des produits de la mer L se trouve la cl d une politique des p ches Le syst me actucl repose sur le jeu combin de l offre et de la demande jeu qui chacun le sait n est qu une flction Le producteur est en effei dans la totale d pendance des rlustua tions d un march capricieux l objectif tant de ramener au port un tonnage maximal pour tre s
48. commerce a fortement progress pour passer en quatre ans de 6 8 8 mil lions de tonneaux sous l effet notamment de la tendance au giganisme des p troliers et transporteurs en vrac Cependant dans le m me temps il faut relever que la flotte de cargos classiques de purte conteneurs et de r frig r s a non seulement diminu de trente huit unit s soit 17 p 100 du total mais sur tout a vu sa capacit commerciale stagner Que dire enfin de l h morragie d emplois que le VI Plan avait pourtant pr vu d arr ter En quatre ans la flotte de commerce a perdu au total cinquantedeux unit s done autant d quipages sans parler de celui du France dont on se demande si le sort sera d tre liquid purement et simplement En v rit le bilan est relativement lourd Aussi sommes nous conduits aujourd hui douter quelque peu que l efficacit des aides financi res consenties aux armateurs de ce pays soit satis faisante Alions nous monsieur le secr taire d Etat poursuivre une pareille politique trop souvent inefficace et surtout dispen dieuse En doublant sa mise de fonds et en portant plus de quatre milliards de francs l aide publique l armement pour le plan venir le Gouvernement assure aux compagnies une aide globale annuelle gale pr s de 15 p 100 de leur chiffre d affaires S agissant monsieur le secr taire d Etat du plan de d velop pement dont vous avez tout l heure trac les grandes lig
49. conf rant cette derni re pour six ans jusqu en 1980 le monopole d exploitation de quarante lignes int rieures avec pour contre partie l obligation d exploiter ces lignes Je croyais votre bonne foi monsieur le secr taire d Etat et jy crois toujours lorsque devant l Assembl e nationale r pondant ma question vous aviez d clar que vous feriez tout ce qui tait en votre pouvoir pour essayer de trouver une solution quitable qui concilie l quilibre financier de la soci t Air Inter et les int r ts l gitimes des collectivit s locales Or je constate que vous avez d reculer devant des techno crates que nous retrouvons partout et devant ies actionnaires priv s de la soci t Air Inter Car le p trole a bon dos dans cette affaire Que je sache quand la convention a t sign e au mois e mai 1974 la crise p troli re existait d j et cette crise affecte aussi bien les quarante lignes dont la soci t Air Inter s est vu confier le monopole que celles de Lilles de Belfort ou de La Rochelle Il est vrai que la soci t Air Inter a toujours connu des difficult s ne serait ce que parce que pendant des ann es on a refus d augmenter son capital initial malgr les engagements qui avaient t pris notamment par le minist re de l conomie et des finances 180 millions de frances d emprunts pour 36 mil lions de francs de capital ce n est pas tr s sain en effet ya ce ne sont pas
50. cout avec int r t et attention Je ne manquerai pas de lire les documents que vous avez cit s Mais je ne saurais admettre que l on mette en cause un service public aussi important que celui que vous venez d vo quer Du reste auriez vous accord votre attention mon expos liminaire que vous auriez appris quel tait notre souci d assurer le bon fonctionnement de la navigation a rienne et quel effort nous consentions dans ce budget pour la profession M Emmanuel Hamel Le sujet est tr s grave M Marcel Cavaill secr taire d Etat Je ne dis pas le contraire mais les mesures que nous prenons comme celles que nous allons prendre devraient permettre de r soudre les probl mes qui peuvent se poser M Gabriel voudrait savoir quand commenceront les travaux d am nagement de la piste de l a rodrome de Saint Pierre et Miquelon Je pr cise que ces travaux seront entrepris comme pr vu d s 1975 et men s jusqu lenr terme Quant vous monsieur Commenay vous avez abord de nombreux sujets L un des probl mes que vous avez soulev s est particuli rement important il a du reste fait l objet de la pr occupation de plu sieurs intervenants Comment en effet donner au transport a rien sa dimension europ enne C est une id e laquelle comme moi vous tes attach Projet des plus vastes l Europe a ronautique devrait se concr tiser sur un double plan En premier lieu il convient d organiser
51. de l agriculture sur le fait que le syndicat des vignerons des Coteaux du Tricastin avait d cid des crit res qui devraient permettre d accorder des droits de plantation gratuits aux vignerons dans l aire d appellation contr l e Ces crit res stipulent notamment 1 qu il ne pouvait tre accord qu un maximum de cinq hectares de droits gratuits par an et par exploitation 2 que les droits gratuits ne pourraient tre accord s qu a des exploitations d une superficie inf rieure vingt cinq hectares de vignes O C Or il vient de prendre connaissance officiellement que des exploila tions importantes d passant les vingt cina hectares de vignes A OC avaient re u des autorisations de plantation gratuites Jargement sup rieures aux crit res pr vus et dont certaines vont m me jus qu vingt hectares Il lui demande queis sont les motifs qui ont permis de telles attributiuns qui vont l encontre el ne respectent pas les d cisions du syndicat de base R ponse En application du d cret modifi du 30 septembre 1953 des autorisations inttividuelles de plantations de vigne A O C peu vent tre accord es sur proposition de l institut national des appel lations d origine des vins ct eaux de vie par arr t du ministre de l agriculture et du ministre de l conomie et des finances sous r serve que soient respect s des crit res g n raux relatifs Ja qualit des terrains l enc pagement la situation du
52. de la Seine Saint Denis a cru bon d instaurer sur cette autoroute un couloir de circulation r serv et de fermer Saint Denis la sortie n 3 Ces dispositions inierve nant alors que la saturation de cette voie rapide du Nord de Paris n est plus d montr ont soulev dans notre r gion une motion consid rable En effet l autoroute 1 ne pouvant plus aux heures de pointe absorber le trafic il s ensuit un blocage indescriptible qui se r percute sur le p riph rique de Paris R sultat il est impos sible de se rendre en respectant des d lais normaux dans les communes de la banlieue Nord et les v hicules autoris s emprunter le couloir r serv sur l autoroute A 1 pi tinent galcment car ils sont bloqu s par les bouchons de plusieurs kilom tres du p riph rique I lui demande face au r sultal n gatif de cette malheureuse exp rience et en tenant compte du prolond m contentement de la population dans toute la r gion Nord de Paris s il n envisage pas de supprimer la voie r serv e sur l autoroute A 1 et de r ouvrir la sortie n 3 de Saint Denis R ponse La cr ation sur l autoroute du Nord d un couloir r serv aux transports en commun avait t d cid e titre exp ri mental afin de faciliter la desserte des a roports du Bourget et Charles de Gaulle L incidence de cette mesure sur les conditions des d placements des usagers de l autoroute du Nord a t suivie avec unc particuli r
53. de la mer La v rit chlige dire que la faiblesse des investissements actuels ne permet pas d esp rer un prochain redressement de ce bilan Nous revenons l encore au grand probl me fondamental que j voquais au d but de ce propos c est dire l absence d une volont politique continue l gard des probl mes de la mer ll faut ouvrir les yeux sur les r alisations trang res pour mesurer quet point nous avons jusqu pr sent n glig l exploitation des ressources de la mer et l aptitude de celle ci r pondre nos besoins actuels en prot ines tant pour l alimen tation humaine que pour l alimentation animale Le cas du Japon premier producteur mondial avec dix mil lions de tonnes d barqu es devant l U R S S et la Chine m rite un instant d attention Il est significatif de l importance accord c l tranger l industrie de la p che Le Japon pratique la grande p che selon des m thodes hau tement industrialis es partir d une flotte de navires assist s par les moyens de prospection les plus perfectionn s tels que radars et avions de rep rage et qui disposent leur bord d quipements ultra modernes de transformation et de condition nement De v ritables programmes d aide l conomie de la p che sont poursuivis depuis de nombreuses ann es et constamment perfectionn s depuis le stade de la mise en valeur syst matique des ressources p lagiques au moyen par
54. de percevoir pour son propre compte des redevances aupres des parents d l ves internes et externes alors que toutes les d penses restaient la eharge de l Etat A l heure actuelle 5 p 100 des l ves des treize classes pr paratoires du coll ge Stanislas proviennent de l enseignement public internes et externes doivent verser au coll ge des frais sp ciaux consi d rables correspondant un v ritable recrutement de classe En 1971 une subvention minist rielle de 3 millions de francs a t accor d e l association sportive du coll ge Stanislas pour lui permetre de construire deux piscines l int rieur de l tablissement La soci t anonyme iminobili re 2 pour sa part re u un pr t de la ville de Paris pour r aliser dans les murs du coll ge un foyer de jeunes travailleurs qui n est autre qu un internat A tous ees privil ges vient de s ajouter l adoption d un avenant au bail 1931 par lequel FEtat s engage verser la soci t anonyme imimobi li re un loyer r el de 4093000 francs par an index sur l indice L N S E E la societ ayant en fait toute libert d ex euter les travaux de son choix pour tendre et moaerniser les locaux du coll ge Stanislas Cet avenant a t impos au lyc e Saint Louis contre l avis du conseil d administration I Jui demande 1 pour quelles raisons et dans quelles conditions le minist re a contraint le lyc e Saint Louis a d tourner la somme annuelle de 40
55. de retraite EDUCATION Travailleurs trangers scolarisation des enfants organisation de cours d alphab tisotion au niveau du canton pour les communes rurules 7909 26 janvier 1974 M Julia expose M le ministre de F ducation que de nombreux travailleurs immigr s particuli rement portugais r sident dans les communes rurales du d partement de Seine et Marne Les familles de ces travailleurs les ont souvent rejoints et la scolarisation de leurs enfants pose des probl mes d licats En effet dans les elasses uniques des communes rurales l instituteur est oblig de leur consacrer des cours sp ciaux d alphab tisation et ceei sans avoir une formation particuli re qui l y pr disposerait Ces cours sont suivis sans grand profit par les petits enfants portugais et soni la cause d une g ne pour les autres enfants qui fr quentent ces coles Il lui demande s il n estime pas souhaitahle d ouvrir par exemple Fl chelon des cantons ruraux o ce probl me se pose une elasse sp cialis e o seraient rassembi s ces jeunes enlants portugais afin que pour leurs premi re et seconde ann es de scolarisation par exemple ils puissent Ctre confi s des instituteurs sp cialis s parlant leur langue Une telle mesure serait videmment profitable aux enfants fran ais qui n auront plus subir un retard du fait de cette situation particuli re mais elle serait galement d un tr s grand profit pour les enfants
56. de revenir la notion de service public qui a fait ses preuves et qui dans ce domaine tait un facteur d conomie des deniers publics en faisant nouveau confiance ces techniciens prouv s du corps de la r vision des travaux de h timent qui par ailleurs attendent toujours sur le plan des r mun rations et du reclasse ment des mesures de stricte quit Postes et t l communications corps de la r vision des travoux de b timent reclassement indiciaire et maintien de ses attributions 14596 30 octobre 1974 M Barberot attire l attention de M le secr taire d Etat aux postes et t l communications sur la situation des agents du corps de la r vision des travaux de 6698 ASSEMBLEE NATIONALE b timent des P T T Ces agents ont vu leurs attributions statutaires consit rablement r duites la suite de la publication du d cret du 28 f vrier 1973 qui a transf r aux bureaux d ing nierie et aux arehitectes la majeure partie des t ches confi es jusqu alors au corps de la r vision A savoir la conception des dossiers d appels d offre des tots dits techniques la survelllance et Je contr le des travaux l administration n aya le droit de r ceptionner le b timent qu une fois celui ci termin Une telle mesure ne s imposait absolument pas dans l administralion des P T T o il existait un service des b timents structur compos d agents comp tents qui r alisaicnt des b ti
57. demandeur au regard de la l gislation et compte tenu des d bouch s ouverls aux vins de chaque appellation eansid r e Bien entendu les syndicats viticoles sont consult s En ee qui concerne notamment l appellation Coteaux du Tricastin dont la r cente promotion au rang d appel lation d origine contr l e d eoule du d eret du 27 juillet 1973 c est suivant cette proc dure qu o t t accurd es pour la campagne 1973 1974 quaire vingt six autorisations porlant sur deux cent soixante hectares et refus rente neuf demandes portant sur soixante six hec tares Parmi ces qiatre vingt six b n ficiaires neuf seulement ont obtenu une superficie sup rieure au plafond de cinq hectares pro pos par le syndicat IJ s agit de viticulleurs qui ont effectu des investissements techniques et financiers importants n cessitant pour les rentabiliser un certain niveau de plantations ce qui a motiv la d cision prise leur gard Lait onodification de la r glementation relative au prit la production en fonction de la composition et de la qualit du lait 13549 21 seplembre 1974 M Xavier Denlau appelle l attention de M le ministre de l agriculture sur les dispositions prises pour l application de la lui n 69 10 du 3 janvier 1969 relative l institution du paiement du lait en fonction de sa composition et de sa qualit I lui rappelle que l arr t du 16 d cembre 1979 modifi classe en partieulier les
58. des d lais peuvent Gre accord s par le juge soit sous forme de paiement chelonn de la dette article 3244 du code civil soil pour l ex cution e la d cision d expulsion en application de la loi n 51 1372 du 1 d cembre 1951 prorog e afin notamment de tenir compte du cas d esp ce II convient en outre de rappeler que le r gime de l allocation de logement a t modifi partir du Le juillet 1974 d crets n 74 377 74 378 du 3 mai 1974 et arr t s de m me date publi s au Journal officiel du 3 mai 1974 et arr t s veaux cril res d valuation accentuent son caract re social de telle mani re qu elle est d autant plus importante que les revenus des famiiles sont pius faibles enfin l un des objectifs de la r forme est la prise en compte d une somme forfaitaire au titre des d penses suppl mentaires de chauffage qu elles supportent Les conditions ittribution de la prestation en cause ont t simplifi es ainsi dor navant les cxigences de salubrit sont pr sum es remplies pour les logements consiruits apr s le Ir septembre 1948 et qui ont oblenu un certificat de conformit les normes de peuplement ont t galement all g es puisque seule sera exig e une surface giobale du logement variable ep fonction du nombre de personnes vivant au foyer De ce fait le nombre des b n ficiaires de l ailoca tion de logement devralt s accro tre D j alors qu il s levait en ordre de grandeur 1
59. des exportations des sciages de eh ne depuis 1969 r pondant une demande de plus en plus Ierme des pays clients C est ainsi que le volume des sciages de ch ne export s est pass de 148 000 m tres Cube ep 1968 255 000 m tres cubes en 1972 et 337 00 m tres cubes en N3 soit une augmentation de 127 p 100 en cinq ans L volution des prix peut tre rep r e par les indices suivants tablis sur une base 100 en 1960 qui se sont lev s 252 en 1972 334 en 1973 et 448 au premier trimestre 1974 pour les prix unitaires des seciages export s et 238 en juillet 1973 et 438 en juillet 1974 sur le march int rieur L accroissement des cours et la forte demande ext rieure qne traduisent ces indices ont conduit le Gouvernement r tablir la neutralit fiscale en ce qui concerne la taxe per ue au prafit du fonds forestier national l exportation comme sur le march int rieur afin de ne pas avantager l exportation aux d pens d un approvisionnement correct du march int rieur D autre part il a t d cid de cr er une commission comprenant des repr sentants des minist res de l agriculture de l conomie et des finances de Industrie et des repr sentants de la profession cette commission est charg e d tudier Jes possihilit s de modulation des taux de Ja taxe sur les grumes et sur les sciages En ce qui concerne les entr prises fran aises de seiages le Gouvernement a d cid d intensisier les actiuns
60. des tarifs et enfin la qualit du service rendu aux usagers et l conomie insulaire La Transmed nous dit on est d ficitaire et son d ficit p se sur l quilibre financier de la Compagnie g n rale transatlan tique notre coll gue M Gabriel l voque la page 20 de son rapport Malheureusement et bien qu il s agisse d un service publie le contr le parlementaire est loin d tre facilit dans cette affaire Le 9 mars dernier j avais pos une question crite votre pr d cesseur afin qu il me communique les d ficits d cia r s par les compagnies de transport desservant la Corse La r ponse parue le 4 juillet apportait des renseignements concer nant Air France Air Inter mais pour les compagnies maritimes elle a t en quelque sorte qu on ne pouvait rien me dire Le d ficit existe done nous le savons Mais sur sa nature et sur son tendue nous ne cessons de nous interroger Il faudrait que le Gouvernement nous claire par des renseignements pr cis sur les rapports r els existant entre la Transat et sa filiale la Transmed et les raisons de cette dualit de soci t s dualit qui nous intrigue Cette grande dame qu est la Transat aurait elle perdu ce point le sens de ses obligations maternelles qu elle refuserait d accorder une part de ses gains sa fille la Transmed en difficult On nous annonce cependant qu en 1975 le d ficit de la Transmed dispara tra ou sera att nu gr ce
61. du frane par suite de son flottement actuel que ja taxation de ces exportations r duira les ventes l tranger de ces bois dont la majeure partie n a pas de d bouch en France et se traduira par un gonflement des stocks des exportateurs qui p sera sur leurs frais financiers et en d finitive sur les cours int rieurs des autres produits ou la survie des entreprises 11 lui demande de bien vouloir intervenir aupr s de son eoll gue M le ministre de l conomie et des finances afin de l amener reconsid rer sa position au sujet de cette taxe para fiscale R ponse 1l est exact que la r colte de bois feuillus et en parti culier de ch ne de la for t fran aise est sup rieure aux besoins exprim s par les industries de deuxi me transformation ce qui permet d alimenter depuis plusieurs ann es un important courant d exportation de ces bois sous forme de grumes ou de stiages La suspension de la taxe du fonds forestier national sur les sciages de bois feuillus export s a pour objectif d inciter l exportation de seiages qui comprennent une plus grande part de valeur ajout e plut t qu l exportation de grumes qui restent assujeities Ja taxe l exportation comme sur le march int rieur En ce qui concerne les sciages de ch ne la suspension de la perception de cette taxe l exportatiun reconduite ann e par ann e depuis 1968 et jusqu au 31 d cembre 1973 a accompagn le d veloppement consid rable
62. elle les groupes industriels puissants au d triment des entreprises petites et moyennes l assiette de l aide tant le navire et non l entreprise les dotations les plus importantes vont aux gros armateurs lesquels disposent d une surface financi re permettant d importants investissements Le syst me actuel favo rise donc une concentration des entreprises et fausse le jeu d une concurrence qui aurait pu tre stimulante Nous pensons que l Etat doit accorder son aide en tenant compte de la situation financi re de l entreprise qu il doit pouvoir conna tre et contr ler avec pr cision Une fois l aide attribu e son utilisation doit tre suivie de pr s A partir du moment o une entreprise b n ficie d un certain volume d aide une prise de participation de l Etat devralt tre envisag e Pour la p che artisanale le cr dit maritime mutuel occupe unc place privil gi e dans la politique d investissement Or la situation des caisses r gionales est elle qu elle conduit l absence quasi totale d investissements alors que le renouvelle ment de la flotte de p che artisanale est d j trop lent notam ment par rapport aux pr visions du Plan Une partie des aides du F E O G A doit b n ficier la p che Estil exact que le ministre de l agriculture se la r serve pour des actions dans le domaine agricale Si cette informa on tait exacte une nergique intervention s imposerait PE ch AS NET ER SEA
63. entre constructeurs et avionneurs d un c t compagnies a riennes de l autre une concertation permettant d obtenir que les premiers fabriquent les avions que les seconds r clament et souha tent exploiter De ce point de vue beaucoup a t fait d j principalement la diligence de la France Ce qui a t entrepris sera c htinu jusqu ce qu on finisse par trouver un solution satisfaisante Je puis vous citer un exemple tr s actuel qui vant pour l avenir celui de l avion qui sera coastruit autour du moteur C F M 56 et propos duquel on est parvenu une large concertation En second lieu si nous voulons cr er cette Europe des trans ports a riens que vous appelez de vos v ux il faut l vi dence faciliter un rapprochement entre les diverses compagnies a riennes europ ennes et mettre au point des formules homog nes favorisant le d veloppement et la commercialisation des appareils Sur ce plan galement des efforts ont t consentis qui je le dis tr s objectivement ont t dus en grande partie l initiative de la France Certes nous partons de situations divergentes et nous avons un long chemin accomplir pour parvenir un accord De tonte fa on nous sommes fermement d cid s poursuivre dans cette voie o nous nous sommes engag s les premiers 5 Vous avez aussi voqu un probl me important qui me per mettra de r pondre par avance d autres orateurs On a souvent l im
64. exemple de subven tions r cup rables en cas de succ s des organismes de recherche priv s jusqu celui de l indemnisation des dommages suhis par les entreprises de p che et des pertes de salaire d l quipage Les m mes m thodes sont appliqu es par tous les pays qui ont voulu se doter d une industrie puissante de la p che tels que l U R S S et les pays nordiques En France si toutes les raisons qui plaident en faveur d une v ritable politique de la p che taient entendues il serait n ces saire d agir par un ensemble de mesures coh rentes en vue d orienter les efforts de l Etat dans une triple direction d abord la mise en valeur rationnelle des ressources ensuite la moder nisation de l outil de production enfin la r gularisation du mar ch et son adaptation l volution des co ts de production En ce qui concerne les ressources halieutiques et bien que les possibilit s de la mer soient loin d tre int gralement exploit es l intensification de la p che implique un effort la fois de recherche et d organisation Or si les organismes de recherche existants le C N E X O l O R S T 0 M l Institut scientifique et technique des p ches maritimes jouent un r le fort utile leurs moyens sont manifestement insuffisants Ne sommes nous pas parvenus cette situation aberrante qu au milieu de cette ann e les navires de l I S T P M ont d rester quai les cr dits ne
65. familles pour les l ves de troisi me ann e soit par l Etat et les familles pour les l ves de premi re et deuxi me ann e U est pr cis par ailleurs que les sections d du eation sp cialis e partie int grante des coll ges d enseignement secondaire peuvent b n ficier du mat riel d enseignement dont disposent ces tablissements Cependant la formation dispens e dans les sections d ducation sp cialis e n cessitant l emploi de m thodes p dagogiques particuli res le montant des cr dits d enseignement allou ces sections au titre de l enseignement g n ral fait actuel lement l objet d tudes dans mes se ices Education nationale transfert ou minist re de certaines recherches inscrites au programme de VE N R D P 12885 3 ao t 1974 M Alain Vivien expose M le ministre de l ducation que dans un r cent communiqu de presse il a d clar que moins d une dizaine des recherches inseriles au programme actuel de Fl N R D P seraient transf r es avec les moyens correspondants au minist re D apr s les d finitions donn es il semble qu il s agisse d op rations destin es pr parer des r formes au niveau de leurs applications administratives et p da gogiques Or les travaux du service de la recherche de 11 N R D P ont pour objet l am lioration de la connaissanee du syst me ducatif et de son fonctionnement leurs r sultats devraient aider les instances politiques et
66. fran ais A Dieppe les marins du Valen ay et du Villandry sont inquiets car leurs navires n ayant pas t rallong s comme pr vu les navires de la Sealink menacent leur activit Ainsi les efforts accomplis notamment avec la cr ation des nouvelles lignes partir de Cherbourg et de Roscoff demeurent insuffisants Autre pr occupation combien de navires sont actuellement command s par les armateurs fran ais dans les chantiers de construetions navales Votre plan de croissance ne commencera s appliquer qu en 1976 il faut donc d s maintenant afin de diminuer le nombre des navires a fr t s et la perle de devises qui en d coule acheter des navires sur cales ou des navires d occasion en bon tat ce qui permettra galement d augmenter le nombre des emplois Par ailleurs la r alisation du plan tant subordonn e la seule bonne ou mauvaise volont des armateurs il est indis pensable que le conseil sup rieur de la marine marchande au sein duque si gent aussi les repr sentants des syndicats contr le son application sinon comment accepter vos pr visions concer repr sentent aujourd hui nant l augmentation des emplois qui d pend essentiellement du nombre et du type de navires ei non pas uniquement du tonnage A ce propos le plan comporte des lacunes s rieuses Dans la cat gorie des moyens et petits navires notre flotte de cinquante eaboteurs est tr s insuffisante I suffit pour s en c
67. glemen tation commerciale JUSTICE Proc dure p nale suppression de le contrainte par corps 14030 9 octobre 1974 M Albert Bignon rappelle M le ministre de ta justice que la contrainte par corps cn mati re civile et commerciale a l supprim e par la loi du 22 juillet 1867 Par contre les articles 749 762 du cude de proc dure p nale contiennent encore des dispositions pr v ant la contrainte par corps en cas de condamnation l amende ou aux frais ou tnut autre a iement au profit du Tr sor public L article 750 fixe la dure de la contrainte par corps en fonction du montant de l amende et des condamnations p cuniaires L article 751 dispose que celle ci ne peut tre prononc e ni contre les personnes g es de moins de dix huit ans ni contre celles d an moins soixante dix ans A partir de soixante ans elle est r duite de moiti L article 752 pr voit galement amp r duction de moiti pour les condamn s qui juslifient de leur insolvabilit Les dispositions en cause apparaissent comme parlicu li rement in quitables puisqu elles op rent une s gr gation de fait entre les citoyens en fonction de leurs ressources En effet les citoyens solvables y chappent car ils ont la possibilit de r gler leurs dettes envers le Tr sor public et ceci dans tous les cas que EE ASSEMBLEE NATIONALE 3 ce soit par paiements volontaires ou par voie de saisie arr t ou da ventes forc s Par con
68. graves difficult s Je voudrais ce propos faire plusieurs observations La France tait repr sent e la conf rence de Caracas par une d l gation squelettique De tous les pays ayant une industrie de la p che importante le n tre avait la d l gation la moins nombreuse vingt trois personnes seulement qui tait suivie par un fonctionnaire n ayant m me pas le rang de directeur Par eontre la d l gation des Etats Unis tait compos e de cent trente deux personnes dont huit s nateurs et sept membres de la chambre des repr sentants Des pays nordiques comme le Danemark et l2 Norv ge avaient envoy Caracas des ministres Notre d l gation tait ainsi plac e dans une position d inf rio rit d autant plus flagrante qu elle comportait trop peu de techniciens avertis des probl mes de la p che Il y a l un sympt me suppl mentaire du d sint r t des pouvoirs publics l gard de ce secteur d activit Cela est d autant plus regrettable que les d cisions qui d cou leront de la conf rence vont avoir bref d lai des cons quences tr s graves pour la p che faite partir des ports fran ais M Fr d ric Gabriel rapporteur sp cial Tr s bien M Guy Guermeur Nos bateaux travaillent en effet dans une r gion du plateau continental de la Norv ge de l Islande de la Grande Bretagne et des les F ro Les possibilit s d acc s ces zones vont donc d pendre premi rement d
69. il attendre de votre d partement minist riel dans les n gociations entre arma teurs priv s et publies concernant la redistribution des trafics notamment en ce qui concerne la d sserte de l Afrique du Sud de l oc an Indien du golfe Persique et de l Extr me Orient 6668 ASSEMBLEE NATIONALE 3 A ce propos n oubliez pas qu il existe un certain article 15 de la loi du 28 f vrier 1948 qui pr cise les obligations de l Etat notamment envers les Messageries maritimes e En conclusion nous estimons avec beaucoup d autres qu il Importe de dissiper rapidement le grand malaise qui r gne chez les officiers et les marins Le plan de redressement tel que le Gouvernement l a pr vu devra faire l objet avant son appli cation d une nouvelle et n cessaire r vision Un refus de reconsid rer votre politique et d engager une Indispensable concertation avec les repr sentants qualifi s des gens de mer ne pourrait avoir qu une signification claire la d mission des pouvoirs publies devant les assauts conjugu s des groupes priv s au m pris de l int r t g n ral Le groupe des socialistes et radicaux de gauche consid rant que les dispositions budg taires qui nous sont aujourd hui pro posees ne traduisent pas une politique ambitieuse et d termin e de la marine marchande et n apportent pas les moyens de lutter la fois contre les exc s du protectiaonnisme et les faux semblants du lib ralisme ne peut accep
70. ils peuvent pour que cette certification soit obtenue le plus t t possible Telle n tait sans doute pas votre pens e mais je me devais de r pondre votre propos Telles sont les r ponses que je tenais fournir l Assembl e sur le projet de budget de l aviation civile Applaudissements sur les bancs des r publicains ind pendants des r formateurs des centistes et des d mocrates sociaux et de l union des d mo crates pour la R publique M le pr sident J appelle maintenant les cr dits du secr tariat d Etat aux transports II Aviation civile ETAT B R partition des cr dits applicables aux d penses ordinaires des services civils mesures nouvelles lt Titre TI 42 645 353 francs lt Titre IV 5 305 000 franes ASSEMBLEE NATIONALE 3 SEANCE DU 18 NOVEMBRE 1974 6657 ETAT C R partition des autorisations de programmes et des cr dits de paiement applicables aux d penses en capital des services civils mesures nouvelles TITRE V INVESTISSEMENTS EX CUT S PAR L ETAT Autorisations de programme 1 460 350 000 frares Cr dits de paiement 1006 155 000 francs gt TITRE VI SUBVENTIONS D INVESTISSEMENT ACCORD ES PAR L TAT e Autorisations de programme 15500000 francs Cr dits de paiement 8797000 francs gt Personne ne demande la parole Je mets aux voix le titre MI M Paul Cermolacce Le groupe communiste vote contre Le tit
71. kilom trique allou e ne eouvre qu une faible partie de la d pense r elle engag e Dans Je d par tement du Nord les besoins en mati re de protection de l enfance sont tr s importants 5000 mineurs sont pris en charge annuel lement par les services sociaux el d tablissements d ducation sp cialis e el les prix de journ e ne sont que de 1 08 et de 1 52 est dire qu ils sont nettement inf rieurs ceux accord s des associations du m me type 11 lui demande quelle d cision ll compte prendre pour rem dier ees in galit s R ponse L honcrable parlementaire a appel l attention du ministre de la sant sur linsuffisance des Lous de prise en charge des services d aetion ducative en milieu ouvert dans le d partement du Nord De l engu le laquelle le ministre de la sant a fait proc der il ressort que le d partement du Nord prend en charge sous forme de prix de journ e les services d action ducative en milieu ouvert assur s par deux organismes de staut priv si geant dans le d partement Ces prix de journ e d une part les salalres des personnels d autre part le remboursement des indemnit s kilom triques cons cutives aux d placements de ces personnels Les salaires pris en charge ainsi que le taux des indemnit s kilom triques sont ceux fix s par la convention collective de travail laquelle adh rent les associations susvls es Aucun contenticux n existe actuellement entre ces
72. l article 23 du projet de loi de finances pour 1975 Budget de la marine marchande Subventions d investissement accord es par l Etat Nombre des votants Nombre des sulfrages exprim s Majorit absolue Pour ladoption Contre L Assembl e nationale a adopt Ont vot pour 1 MM Baumel Bernard Reymond A lli rea d Beauguitte Andr Bettencourt Alloncie B cam Beucler Anthon 9z B gauit Bichat Antoune Belcour Bignon Albert Aubert B nard Fran ols Bignon Charles Audilnot B nard Mario Billotte Authier Bennetot ide Blsson Pobert Barherot B nouville de Bizet Baa Pierre B rard Blanc Jacques Baudis Beraud Blary Baudouin Berger Blas Chasseguet Chaumont Chauvet Chinaud Claudius Petit Cointat Commenay Cornet Cornette Maurice Corr ze Couderc Coulais Coust Couve de Murville Crenn Mme Cr pin Aliette Crespin Cressard Dahaiani Daille Damamme Damette Darnis Dassault Debr Degraeve Delaneau Delatre Delhalle Deliaune Delong Jacques Deniau Xavier Denis Bertrand Deprez Desanlis Dhinnin Dominati Donnadieu Donnez Dousset Dronne Dugoujon Duhamel Durieux Ehm Albert Falala Fanton Favre Jean MM Abadie Alduy Alfonsl Allaigmat Andrieu Haule Garonne Andrieux Pas de Caiais Ansart
73. l on relise les conclusions du rapport de l ing nieur g n ral Bloch qui recommandaient le lancement syst matique de dix structures au del des avions vendus Il est donc urgent si l on veut vendre de pr voir d urgence le lancement de huit dix cellules Les cons quences seraient immenses au point de vue cono mique et social car si nous voulons un renouveau de la ro nautique civile il semble indispensable de ne pas aller sensi blement au del du degr de r cession actuel Les pouvoirs publics fran ais doivent continuer d apporter les concours financiers h cessaires Mais surtout l industrie a ronautique doit d ployer un effort accru d adaptation d imagi nation d innovation et de rigueur Ainsi l industrie fran aise per mettra l Europe de devenir un partenaire digne de son histoire ct aussi monsieur le secr taire d Etat de ses traditions Applau dissements sur les bancs de l union des d mocrates pour la R publique des r publicains ind pendants et des r formateurs des centristes et des d mocraies sociaux M le pr sident La parole est M Cr peau M Michel Cr peau Monsieur le secr taire d Etat mes chers coll gues je consacrerai les cing minutes qui me sont impartics aux difficult s du transport a rien l int rieur de l hexagone Vous u en serez pas surpris monsieur le secr taire d Etat puisque j ai eu l occasion voil quinze jours peine de vous poser une questio
74. la recherche au d veloppement et de la prise en compte des r sultais de l exp rimentation pour l laboration de la politique ducative Organisme concourant au fonctionnement du service public de l ducation l I N R D P ne sera certes pas cart de sa solulion Il y sera au contraire associ aussi troitement que possible Encore faut il que les responsabilit s soient nettement d limit es il mentre pas dans les missions de l institut de pr parer directement les r formes aussi n cessaire que la recherche apparaisse eette fin C est donc bien dans le dessein de valoriser des travaux scientifiques la qualit desquels il faut rendre hom mage et non pas pour limiter en quoi que ce sait la l gitime et n eessaire ind pendance des chercheurs que le principe de la prise en charge de certaines op rations par les services du minist re a t pos Etablissements scolaires internats de lyc es abaissement de la majorit civile et lectornle 13396 14 septembre 1974 M Barberet demande M le ministre de l ducation quelles dispositions il entend prendre pour faire face dans les internats de lyc es aux incidences in vitables qu entra nera Fabaissement dix huit ans de la majorit civile et lectorale R ponse Les ineidences de l abaissement dix huil ans de la majorit civile el lectorale sont multiples en ce qui concerne la vle des tablissements scolaires Elles ont fait
75. le r armement de France Comme je l ai indiqu ici m me aucune possibilit ne doit tre rejet e a priori d s lors qu elle est applicable Je demande M Georges comme tous ceux qui ont propos une solution concernant France de nous les transmettre afin que le secr tariat g n ral la marine marchande puisse les tudier en profondeur et juger de leurs possibilit s d application M Bardol a relev le niveau atteint par le d ficit du commerce ext rieur C est la deuxi me raison s ajoutant au taux de couver ture de nos changes qui nous a conduits mettre sur pied et faire accepter le plan de croissance de la marine marchande qui rev t effectivement une partieuli re importance gege ASSEMBLEE NATIONALE 3 La p che artisanale et la p che industrielle accusent certes un d ficit au niveau de la balance commerciale Le Gouverne ment en est conscient et a pris des mesures pour y rem dier En particulier pour la p che artisanale la dotation du F D E S passera de 45 60 millions de francs et le taux des pr ts restera fix au niveau de 5 p 100 ce qui est malgr tout assez remar quable dans la conjoncture actuelle M Le S n chal s est inqui t de la progression des cr dits consacr s la construction navale Il est normal je l ai observ dans mon expos liminaire que la production des chantiers augmentant l aide augmente aussi puisque les crit res n ont pas chang Not
76. le secr taire d Etat vous vous tes d clar pr t r examiner le probl me mais o trouverez vous l argent pour verser cette indemnit tous les navires A moins que vous n ayez l intention ue la supprimer purement et simplement M Fr d ric Gabriel rapporteur sp cial Me peringitez vous de vous interrompre monsieur Bardo M Jean Bardol Volontiers M le pr sident La parole est M le rapporteur sp cial avec l autorisation de l orateur M Fr d ric Gabriel rapporteur sp cial L an dernier c est dans le collectif budg taire de juillet qu ont te inscrits les cr dits n cessaires Par cons quent on peut avoir un espoir jusqu la prochaine loi de finances rectificative M Jean Bardel Mais comment feront les marins enire le 1 janvier et le mois de juillet de l ann e prochaine monsieur Gabriel U fant tre s rieux C est dans le cadre de ce projet de budget qu il faut agir M Fr d ric Gabriel rapporteur g n ral Nous pourrions obtenir un engagement du Gouvernement M Jean Bardol Non les marins ne peuvent pas attendre Les vingt millions dont on dispose sont d j insuffisants pour tenir jusqu la fin de l ann e et aueun cr dit nouveau n est pr vu dans le budget pour 1975 Alors ne nous parlez pas d un futur collectif dont vous ne savez m me pas s il sera vot ou non Les prix du poisson au d barquement sont loin d avoir suivi la m me ascension S il en esl qui ont l g
77. les villes de province qui en sont respon sables D est exact que le d ficit d Air Inter a t provoqu par certaines exigences de l Etat son gard On l a oblig aller s installer pr matur ment Roissy en France et le d m na gement co t plus de 10 millions de francs vous le savez on l a oblig acheter des Mercure ce qui lui co te encore plus cher vous le savez on lui a refus op rer temps des rel vements de tarifs vous le savez on lui a refus des d tsxes de carburants alors qu elles taient accord es pour les transports internationaux vous le savez encore Mais qui est responsable de cette situation Et comment vous monsieur le secr taire d Etat qui tes responsable du service public avez vous pu accepter qu il capitule devant les actionnaires priv s qui recherchent avant tout et c est normal un b n fice C est l toute l quivoque de la situation des soci t s d cono mie mixte Ainsi l int rieur d Air Inter nous trouvons des soci t s ou tablissements publics comme la SNCF Air France les chambres de commerce la Caisse des d p ts et consi gnations dont le r le est de faire pr valoir la finalit de service public Mais nous trouvons aussi parmi les actionnaires des grandes banques d affaires dont le but naturel est de r aliser des b n fices Mais vous repr sentant de l Etat deviez d abord d fendre le service public Vous ne l avez pas pu et
78. leur sort n en est pas moins digne d int r t Ce sont des hommes courageux volontaires travail leurs C est aussi une profession o le risque est grand car la mer est cruelle et exige chaque ann e son compte de sacri fices C est pourquoi j esp re que vous retiendrez mon interven tion et que vous aurez c ur d apporter ces hommes l aide le soutien et l estime dont ils ont besoin Leur espoir est en vous De gr ce ne le d cevez pas Applaudissements sur les bancs de l union des d mocrates pour la R publique des r publicains ind pendants et des r formateurs des centristes et des d mo crates sociaux M le pr sident La parole est M Zuccarelli M Jean Zuccarelli Monsieur le secr taire d Etat vous me pardonnerez je l esp re de consacrer le temps tr s court qui m est accord au cas particulier de mon d partement la Corse dont le d veloppement conomique est on le sait tributaire de ses liaisons notamment maritimes toujours insuffi santes aux co ts plus que jamais prohibitifs et qui font apparaitre suivant l opinion des assembl es consulaires une injustice flagrante et l absence vidente de la notion de service public Effectivement et contrairement aux d partements de la m tro pole la Corse ne dispose d aucun service public de transport ni l ext rieur ni m me l int rieur J aborderai rapidement trois questions le d ficit de la Transmed la r forme
79. leurs de la navigation a rienne et qui a confirm le refus de la C G T notamment dont il se fait le porie parole de si ger dans les comit s des relations profes sionnelles 6654 ASSEMBLEE NATIONALE 3 SEANCE DU 18 NOVEMBRE 1974 Je pr cise que ces comit s repr sentent une structure sp ci fique cr e uniquement pour discuter des probl mes propres au corps sp cial de la navigation a rienne A partir du moment o l on cr e une structure pour diseuter de probl mes particuliers comment voulez vous que la conc r tation s tablisse si ceux l m mes pour lesquels elle est faite refusent d y si ger Vous avez estim que le prix du p trole tait trop lev pour les compagnies a riennes C est vrai J ai moi m me indiqu qu il avait t multipli par trois ou par quatre d s 1973 Croyez bien que si vous arriviez faire en sorte que les pays fournisseurs baissent leurs prix je serais le premier m en r jouir Vous avez propos qu il soit proc d une mise en service imm diate du Concorde Ce serait une id e assez originale de faire voler un avion qui n est pas certifi Mais il n existe actuellement en tout et pour tout que deux exemplaires du Concorde truff s d instruments qui sont pr cis ment plac s l en vue de la certification de l appareil et de sa mise en service commercial dans les meilleures conditions possibles De ce fait il me para t difficile de donner
80. milliard de rancs Dans ces conditions la commission des finances a consid r que les aides financi res apport es par l Elat en mati re d in vestissement taient d un niveau bien insuffisant pour permettre d atteindre les objectifs d finis par le VI Plan Ceux ci ne seront effectivement r alis s que dans les secteurs de la grande p che et de la p che thoni re quip e de navires frigorifiques gr ce une aide du F E O G A En revanche la participation financi re de l Etat aux inves tissements de la p che hauturi re demeure insuffisamment inci tatrice En outre ia substitution de pr ts bonifi s des pr ts du F D E S dans une p riode de hausse des taux d int r t et d encadrement du cr dit accro t les difficult s d investissement de notre armement la p che Si la bonification est une incitation investir l encadrement ass che toute source de financement C est v ritablement l nn paradoxe Premi rement le taux de la subvention dont il faut r duire Jes d lais d attribution reste faible I devrait passer de 15 25 p 100 C est d j chose faite chez nos partenaires eurcp ens Deuxi mement il faut augmenter le quantum de la bonifi cation des pr ts sp ciaux Troisi mement les emprunts devraient b n ficier de la garan tie de change Quatri mement il faut envisager des mesures fiscales nou velles adapt es l armement fran ais dans la conjoncture actuelle 11 nous pa
81. molitions et les ventes de navires l tranger et pour acero tre suffisamment la capa cit de capture pour atteindre les objectifs de production du VI Plan Ce premier constat global m rite Cependant d tre modul en pr cisant que les chjectifs pour la p che industrielle sont pour l instant pratiquement respect s avec toutefois un l ger retard pour Boulogne SEANCE DU 18 NOVEMBRE 1974 C est donc au niveau de la p che artisanale que le renouvel lement de la flotte principalement en d but de Plan n a pas correspondu aux pr visions pour des raisons tenant la fois la hausse consid rable des co ts des navires ct La mise en place relativement lente des soci t s interprofessionneiles des tin es inciter la r alisation d unit s construites en s rie donc d un prix de revient moins lev Le r gime d aide ia p che industrielle se poursuivra en 1975 par l attribution de subventions dont le taux variable en fonction de l enveloppe globale et du nombre de navires prima bles a t en 1974 de 15 p 100 de la valeur de l investissement 23 5 millions de francs sont inscrits cet effet au projet de budget contre 21 5 millions de francs en 1974 Par ailleurs les armements continueront b n ficier d un r gime de bonification d int r ts inaugur en 1974 et se subs tituant au r gime de prei long terme accord s pr c dem ment sur cr dits du F D E S Cette bonifica
82. monsieur le secr taire d Etat que la com mission d enqu te sur le France dont nous avons demand la cr ation sera bient t constitu e Elle permettra de connaitre enfin les chiffres exacts de la gestion Mais attendrez vous quatre mois avant de metire en uvre une solution r aliste et acceptable pour tous Applavdissements sur les bancs des socialistes et radicaur de gauche et des communistes M le pr sident La parole est M transports M Marcel Cavaill secr taire d Etat Sauf terminer cette s ance le jour lev je ne pense pas pouvoir r pondre toutes les questions qui m ont t pos es Je mesure cependant leur nombre et leur importance dans ce rendez vous que nous avions aujourd hui avec la mer Je vous propose donc d abord de donner suite la suggestion formul e par M Gabriel et je m engage venir un jour pro chain devant le groupe d tude de la mer afin qu ensenble nous puissions approfondir notre r flexion sur ces probl mes Pour l instant je r pondrai aux questions essentielles qui viennent d tre pos es me r servant de revenir ult rieurement sur celles KN je n aurai pu aborder Guermeur a voqu de nombreux sujets notamment celui GER au droit de la mer en g n ral et a surtout mis l accent sur les difficuit s que risquait de rencontrer notre p che indus trielle en particulier au large des c tes norv giennes Il convient cet gard de rappeler que la Norv ge
83. objectifs tudier le march le type de navire mettre en service et enfin la rentabilit d un tel navire Les tudes vont donc bon train et la prachaine r union du groupe se tiendra dans une quinzaine de jours A l issue de ces r unions auxquelles participent tous les int ress s une d cision pourra tre prise Au sujet de l aide aux carburants question pos e par M Le Pensec apr s bien d autres intervenants je ne puis et je ne dois rien ajouter ni retrancber ce que j ai dit tout l heure Il est vrai que dans son principe l aide accord e en 1974 n est pas renouvelable puisqu elle avzit pour but de permettre la profession de s adapter aux nouvelles conditions r sultant de la hausse des carburants Je ne refuse pas de revoir le probl me au d but de l ann e prochaine compte tenu de l volution des diff rents param tres qui d terminent les prix de revient de la profession Quant l association pour la g rance des coles d apprentis sage maritime je puis donner les chiffres suivants en 1974 son d ficit a t de 1 900 000 francs J ai demand l inscription d un cr dit de 800 000 francs au collectif qui devrait ramener ce d ficit 1 100 000 francs Au budget de 1975 une majoration de 1500000 franes est pr vue soit 13 p 100 de plus qu en 1974 Mais l effort du Gouvernement doit tre soutenu par celui des collectivit s r gionales et locales M Georges a envisag une solution pour
84. par des imp ratifs horaires tr s souvent aussi importants stagne sur les trois voies de l autoroute 11 faut galement souligner le carac t re dangereux du projet de muret destin rendre ce couloir non franchissable En cons quence compie tenu de l ensemble des l ments expos s ci dessus il lui demande s il entend mettre un terme une exp rience dont les effets n ont que trop dur R ponse La cr ation sur l autoroute du Nord d un couloir r serv aux transporis en Commun avait t d cid e titre exp rimental afin de faciliter la desserte des a roports du Bourgei et Charles de Gautfle L incidence de cetle mesure sur les conditions des d placements des usagers de l autoroute du Nord a t suivie avec une particuli re altention Compte ienu des difficult s de la circu lation g n rale engendr es par ces dispositions il a t d cid de mettre fin l exp rience en cause Le couloir r serv a donc t supprim par arr t en gate du 25 octobre dernier 6696 ASSEMBLEE NATIONALE 3 H L M repr sentation des locataires au sein des conseils d administration 13231 31 ao t 1974 M Neuwirth demande M le ministre de l quipement quand il pense donner satisfaction aux demandes justifi es des associations de locataires ainsi que d un grand nombre d urganismes H L M afin que les locataires sient une repr sentation au scin des cnnseils d administration
85. permettant plus que de payer les salaires des quipages terre Je n insisterai pas sur les perspectives ouverles par l aqua culture si d velopp e au Japon encore embryonnaire chez nous en d pit des r cents efforts du C N E X O dont les concours sont tr s sollicit s par d autres missions telles que la prospection mini re ou p troli re 3 SEANCE DU 18 NOVEMBRE 1974 D faut en outre veiller tr s strictement aux dangers insidieux ou impr visibles que la pollution peut faire tout instant peser sur les produ tions de la mer Souvenons nous de l effondrement des prix qu avait d clench l affaire du Torrey Canyon It est enfin vident que l exploitation rationnelle des ressources de la mer repasera de plus en plus sur des accords interna tionaux r gionaux dans lesquels l acc s nos zones tradition neltes de p che doit tre vigourcusement d fendu Une profonde mutation du droit de la mer est en cours Au mois d ao t dernier une conf rence s est tenue Caracas Les n gociations se poursuivront au printemps prochain Gen ve pour aboutir d ici un an dix huit mois un accord final qui pourrait tre sign Vienne Ces n gociations ont de grandes chances d aboutir la fixation deux cents milles marins de la limite des eaux territoriales Si cette r glementation est adopt e par les pays riverains des grandes zones de p che la p che fran aise va tre confront e de
86. plan de d veloppement le hasard a fait que j en ai remis un exemplaire un parlementaire de volre groupe pour la simple raison qu il me l avait demand N importe quel parle mentaire qui m aurait adress la m me demande aurait obtenu satisfaction partir du moment o ce plan tait officiel On ne peut donc pr tendre qu il ait t tenu secret Vous avez aussi vaqu la place des petits cargos dans le plan de relance Je pr cise que sur cinquante trois navires pond reux vingt sept appartiennent la cat gorie des petits et moyens navires et que sur soixante et onze navires transporteurs de marchandises diverses vingt et un rel vent du cabolage Au total sur 124 ransporteurs de marchandises s ches qua rante huit soit 38 p 100 rel vent de la cat gorie des petits et moyens navires et sont essentiellement affect s au cabotage international Avec de nombreux autres orateurs vous avez galcment soulev le probl me du navire de croisi re Vous savez que M le Premier ministre a d cid de cr er un groupe de travail pour tudier la possibilit de mettre er service un navire de croisi re Ce groupe est compos de repr sentants des armateurs Ja C G M et le comit central des armateurs des organisations syndicales et des services de la marine marchande La d cision a t prise le 27 octohre 1974 la premi re r union a eu lieu le 8 novembre dernier et d s maintenant le groupe s est fix trois
87. pr s vides d un budget aussi important pour l avenir de notre pays que celui de la marine marchande C est pourquoi je souhaite que vous puissiez au nom du Gou vernement prendre l engagement qu un grand d bat aura lieu au cours de cette session ou de la session de printemps au cours duquel nous pourrions voquer les importants probl mes pos s par le nouveau droit de la mer que l on s est efforc de mettre sur pied Caracas et d finir c est le r le du Parle ment la politique fran aise Gen ve H conviendra de pr ciser notamment si nos int r ts y seront d fendus directement ou si c est la Communaut conomique europ enne qui sera charg e de n gocier les accords int ressant les zones de p che Cette question est importante pour nous au moment o le nouveau gouvernement britannique envisage rait de n gocier nouveau sa participation au March commun y compris au march commun des p ches et alors que nos p cheurs ont des int r ts directs sur les c tes d Espagne el du Portugal pays qui n appartiennent pas la Communaut cono mique europ enne Aujourd hui je me contenterai de poser un probl me fonda mental celui du prix du poisson et de l organisation des march s Le d veloppement de la p che et le niveau de vie de nos marins passent non seulement par la limitation des frais et des charges qui p sent sur eux mais aussi par une r mun ration d cente la fois pour les armemen
88. que la S N C F a mis en service entre la France et l Angieterre I est inadmissible et j insiste particuli rement sur ce point que les personnes qui souhaitent se rendre en Corse pour les vacances et au besoin embarquer leur voiture soient oblig es de r server leurs places d s le mois de janvier ou de f vrier pour juillet ou ao t J en appelle tous mes coll gues qui l approche de la p riode des vacances m abordent dans les couloirs ou me t l phonent pour me dire qu un de leurs amis ou un parent ne parvient pas obtenir une place de bateau Naturellement je ne puis rien faire pour les aider Mais je mesure travers ces difficult s celles que peuvent prouver les passagers et les nsagers ordinaires de nos lignes quand ils viennent dans notre r gion soit pour la visiter soit pour revoir leur famille Ainsi monsieur le secr taire d Etat je souhaiterais galement recueillir de votre part une r ponse cette derni re question faudra t il encore r server sa place en janvier ou en f vrier 1975 pour pouvoir atteindre la Corse l t suivant Applaudissements sur les bancs des socialistes et des radicaux de gauche et des communistes M lo pr sident La parole est M Chauvel M Christian Chauvel Monsieur le secr taire d Etat mes chers coll gues je traiterai du statut social du marin en vous pr sen tant toutefois quelques remarques liminaires qui s imposent Le rapport de la c
89. quelles mesures U compte prendre pour que l Etat prenne rapidement en charge le financement des transports scolaires ce qui all gerait de fa on notoire le budget des familles R ponse Lat soutient un effort tr s important Dour financer les transports scolaires Cet effort s est concr tis en particulier par l inscription d un cr dit de 31 millions de francs dans la loi de finances rectificative n 74 644 du 16 juillet 1974 afin de faire face aux hausses de tarifs intervenues le l f vrier et le 1 avril 1974 et dont les r percussions sur les subventions allou es au titre des transports scolaires taient importantes Aussi malgr ces hausses la somme pr cit e doit elle permettre d assurer au cours du premier trimestre de l ann e scolaire 19741975 un d roulement satisfaisant de l actuelle campagne de transports Au reste globalement pour la campagne 1974 1975 les cr dits de subventions ouverts par l Etat progressent de plus de 100 millions de francs par rapport la pr c dente campagne Ainsi le taux moyen de participation de PEtat ces d penses qui iait de l ordre de 55 p 100 en 1973 1974 approchera 60 p 100 en 1974 1975 Il s am liorera encore dans les prochaines ann es puisque les cr dits inscrits au projet de loi de finances pour 1975 permettront de le porter aux alentours de 65 p 100 D ailleurs il convient de souligner que la diminution de 17 6 p 100 7 p 100 du taux de la T V A
90. quotient familial m eonna t v ritablement la r alit des choses Une volution du droit fiscal seulement bauch e par la loi de finances pour 1971 devrait done se r aliser sur ce point I lui demande de bien vouloir lui faire conna tre si ce souhait qui traduit l esp rance de l ensemble des grands invalides est susceptible de recevoir prochainement satis faction par l adjonetion l article 195 du code g n ral des imp ts d une disposition qui accorderait pour la d termination de leur revenu imposable un quotient familial de 2 5 aux m nages dont Yun des conjoints serait affect par une infirmit lui oceasionnant un taux d invalidit de 100 p 100 el notamment par une c cit Licenciements t tablissements industriels de Montreuil Seine Saint Denis11 14993 19 novembre 1974 M Odru expose M le ministre du travail que pr s de 2500 travailleurs des Etabiissements Arena Grandin Dentzer Chapuiset et L C C de Montreuil tSeine Saint Denis sont actuellement sous des pr textes divers menac s de licenciement Il lui demande quelles mesures d urgence il compte prendre pour refuser ces licenciements et maintenir int gralement les activit s industrielles de ces tablissements sur la ville de Montreuil Licenciements tablissements industriels de Montreuil Seine Saint Denis r 14994 19 novembre 1974 M Odru expose M le ministre de l industrie et de l recherche que pr s de 2509
91. rem dier aux anomalies qui pourraient tre constat es Vous avez galement monsieur Valleix abord le probl me du financement de la construction a ronautique et cit l exemple du Boeing 747 qui est financ concurrence de 25 p 100 directe ment par le Tr sor c est dire par les contribuables am ricains Je tiens vous rassurer Si nous prenons l exemple de Concorde un appareil co te actuellement plus cher qu il n est vendu l Etat s est engag verser la diff rence au construc teur c est dire notamment la S N I A S pour les sejze appa reils dont la construction est d cid e actuellement D s le d part SEANCE DU 18 NOVEMBRE 1974 6655 l Etat prend donc directement en charge peu pr s un tiers du co t de chaque Concorde Nous n avons donc pas avoir de complexe vis vis de la construction a ronautique am ricaine puisque nous sommes au moins au m me niveau M Macquet m a demand si l on devait ou non envisager des licenciements la S N I A S La question est effectivement importante Vous savez monsieur Macquet que les usines a ronautiques sont plac es sous la tutelle du ministre de la d fense J ai pr cis tout l heure que nous agissions tous deux en collaboration troite et je puis de ce fait vous faire part des l ments d infor mation dont je dispose Quand on parle des difficult s de la S N I A S il faut bien indiquer qu il s agit de la di
92. rement progress au cours des premiers mois de l ann e encore que tr s irr guli rement selon les esp ces cela est d surtout l insuffi sance de certains apports mais la situation s est 3 nouveau d t rior e depuis lors La conjoncture et l encadrement du cr dit g nent fortement les petites et moyennes entreprises de mareyage de conserves et de commercialisation en g n ral qui refusent d sormais de se porter acqu reurs de quantit s impor tantes et de constituer des stocks lorsqu il s agit d esp ces desti n es la transformation Les cours ont donc ha iss ct se sont m me effondr s pour certaines esp ces comme l anchois par exemple qu on n arrive pas vendre un franc le kilo On a vu ainsi d excellents poissons trait s comme des sous produits L quilibre de gestion est donc difficile obtenir et quand il est r alis c est sur le dos des marins de la p che artisanale en particulier Pay s la part on peut estimer que leur pouvoir d achat a suhi une d gradation de l ordre de 35 p 100 45 p 100 et que compte tenu de leur temps de travail ils sont r mu n r s un taux inf rieur an S M I C S Les industries annexes en amont et plus encore en aval subis sent les cons quences de cette politique Les licenciements ainsi que les r ductions d horaires affectent les entreprises de mar e SEANCE DU 18 NOVEMBRE 1974 6673 fraiche de salaisons et de conserves Ce sont les pr
93. s accord s aux agents des tablissements d hospltalisation de soins ou de cure publics pour l ann e 1974 Cette circulaire pr cise notamment lea trois jours qui en dehors des f tes l gales pouvaient tre ch m s et pay s pour l ensemble des personnels des tablissements hospitaliers publics en 1974 I appara t que certains directeurs d ta 6682 blissement ont appliqu cette mesure de fa on lib rale en accordant les journ es de cong s suppl mentaires en cause l ensembie de leurs personnels que ceux cl aient assur ou non leur service ces jours l alurs que d autres ont limit les dispositions de a circulaire aux seuls agents avant travaill l une de ces trois journ es et cela sous la forme de r cup ration N lui tienande qu Pavenir Ies textes de cet ordre ne so ent pas r dig s de fa on pouvant donner lieu une interpr tation restrictive limitant de ce fait la port e des mesures pr vues Moyen Orient cons quences de la prise de position du chef de l O L P rO N U 14985 19 novembre 1974 M de B nouville avait demand M le ministre des affaires trang res dans sa question crite n 14809 si le chef de FO L P lui avait donn au cours de leur rencontre de Beyrouth des assurances sur le droit l existence de iEtat d Isra l Cette question est devenue sans objet depuis que le chef palestinien n r pondu par le diseours que l on
94. s explique princi palement par le retour en m tropole de la quasi totalit des troupes stationn es outre mer et par la n cessit de disposer de champs de tir plus tendus compte tenu des progr s r alis s en mati re de performance des armements et de la motorisation des unit s Les acquisitions de terrain s effectuent surtout dans les r gions les moins peupl es tandls que les arm es vacuent et remettent au service des domaines des immeubles situ s dans des zones urbaines et industrielles ou amodient des organismes sociaux culturela ou touristiques des terrains situ s sur le littoral ECONOMIE ET FINANCES Fiscalit immobili re terrain lou par bail commercial possibilit pour le locotoire de d duire la Tu A ayant grev une construc tion difi e sur ce terrain 8974 2 mars 1974 M Gulllermin rappeile M le ministre de l conomie et des finances que l instruction de l administration des imp ts T V A du 19 d cembre 1973 applicable au Ier jan vier 1974 pr cise que lorsque le titulaire d un ball emphyt otique gege ASSEMBLEE NATIONALE 3 ou d un bail construction construit sur le terrain ainsi lou et que aux termes du bail il est propri taire de cette construction il a le droit de d duire la taxe sur la valeur ajoui e qui a grev les construction ainsi difi es Cette instruction ne pr cise pas par contre si le m me r gime s applique au bail commercial d
95. son compte personnel les grands fonds marins il peut ruiner non seulement les pays en voie de d veloppement mais des pays plus volu s poss dant des ressources du m me genre C est un probl me capital sur lequel il importe que la position de la France soit d finie avec pr cision J ajoute que le si ge de l institut envisag est d j trouv Kingston ia Jama que et que la France doit y donner son accord Il est int ressant de noter que cet tablissement sera entour d instituts annexes d tudes et de recherches destin s des transferts de technologie l gard des pays sous d velapp s La france et Europe ne doivent pas se battre pour le si ge Elles doivent se battre pour ces instituts annexes Je signale que le centre national d exploitation des oc ans le C N E X O est une structure d accueil toute pr te pour des instituts de ce genre Ce qui est certain monsieur le secr taire d Etat c est que l avenir de la France de l Europe et du monde sera incontesta blement li de plus en plus au devenir de la mer notre attitude en face de la mer C est une nouveaut et l je rejoins M Guermeur que les Fran ais doivent conna tre et appr cier Notre histoire nationale l exception de deux ou trois p riodes au xvn et au xvi si cle a toujours ignor la mer La politique fran aise pendant des si cles a consist repousser la franti re le plus loin possible de
96. sont ouverts post rieurernent la date d application de la loi Dans ces conditions il n apparait pas possible d appliquer aux retrait s tributaires de l ex caisse g n rale de retraite d Alg rie les dispositions du code des pensions civiles et militaires de retraite actuellement en vigueur Pensions de retraite civiles et militaires p r quation des retraites correspondant des emplois teints 14434 23 octobre 1974 M Denvers demande M le ministre de l conomie et des finances de lui faire savoir les raisons qui s opposent l application des dispositions sur la p r quation des pensions dans la fonction publique aux termes de l article L 26 des codes des pensions de retraite en vigueur avant le Ier d ceni bre 1954 H lui demande s il envisage de faire para tre rapidement les textes d application portant am nagements indiciaires aux emplois tcints et notamment en ce qui concerne les retrait s de l administration des douanes R ponse Le projet de d cret portant assimilation des cat gories existantes des grades et emplois supprim s des services ext rieurs de la direction g n rale des douanes va tre transmis incessamment au Conseil d Etat pour avis Il sera ensuite publi au Journal officiel et les agents retrail s des dnuanes dont les emplois ont t supprim s pourront b n ficier des mesures de p r quation pr vues par l article L 16 du code des pensions civiles et militaires
97. souffert dans le pass elle souffre encore aujourd hui elle a exig de grands sacrifices financiers et en r clame encore Nous les avans consentis et nous pour suivons cet effort mais sachons tirer la le on du pass Bien souvent nous avons con u de bons avions parce que notre industrie a ronautique est bien implant e qu elle fait preuve de cr ativit et qu elle sait fabriquer des avions Apr s les avoir construits nous avons cherch candidement les vendre Nous nous sommes alors transform s en voyageurs de commerce et avons recherch des acqu reurs C est ce moment que nous nous sommes rendu compte que nos avions taient tr s difficiles vendre d autant que nous vivons une p riode d incer titude o les compagnies a riennes n ach tent pas ne veulent ni s engager ni investir et si elles investissent c est plut t dans les types d avions qu elles pass dent d j et non dans des avians nouveaux Partant de l et aussi du fait que pour une fois nous allons poss der un moteur qui est l esp rance de lavenir parce qu il correspond la demande de ia France de l Europe et m me de lAm rique proc dons alors en sens inverse prospectons d abard le march ce que nous avons commenc faire au niveau curap en pour savoir quel avion nous devrons cons truire Quand nous connaitrons les souhaits des compagnies a riennes nous paurrons tudier un ou plusieurs programmes autour de c
98. suite votre proposition Vous m avez dit aussi que vous vouliez d fendre Concorde et vous avez m me demand ce propos un scrutin public pour d nombrer ceux qui selon vous d fendront Concorde en refusant les cr dits qui permettent pr cis ment de le fabris quer et de le d velopper et les autres Monsieur Cermolacce j ai vu dans les rues de Toulouse une affiche dit e par vos amis sur laquelle on peut lire Sauvons Concorde Comme si Concorde tait menac ici Comme si nous n avions pas pris toutes les mesures n cessaires y compris les mesures budg taires pour le fabriquer et le d velopper Alors je vous pose la question que pensera un acheteur ventuel de Concorde qui est certes en droit d h siter dans les circonstances actuelles d s lors qu il peut imaginer en lisant cette affiche que Concorde est menac par ceux l m mes qui le fabriquent Ce genre de slogan est mal fique pour Concorde alors que nous nous faisons tout ce que nuus pouvons pour le sauver y compris par les mesures budg taires que je d fends aujourd hui Applaudissements sur les bancs des r publicains ind pendants de l union des d mocrates pour la R publique et des r formateurs des centristes et des d mocrates sociaux M Paul Cermolacce Monsieur le secr taire d Etat me per mettez vous de vous interrompre M Marcel Cavaill secr taire d Etat Je vous en prie M le pr sident La parole est M Cermolacce a
99. sur la base de crit res plus justes plus pr cis plus rationnels et compte tenu du capital apport par l Etat donner celoi ci un droit de participation d organisation et de contr le Nos p ches se heurtent d autres diffieult s dues d abord votre politique inflationniste Le co t de production a augment et augmente encore d une fa on consid rable Le mat riel n ces saire la p che subit des hausses nettement sup rieures la moyenne Le carburant qui repr sente le poste le plus important des d penses puiqu on en consomme entre un demi litre et un litre selon les modes de p che par kilo de poisson p ch a vu son prix croitre dans des proportions normes La subvention globale forfaitaire de vingt millions de francs accord e par le Gouvernement lors du vote de la loi de finances rectificative na permis d allouer aux seuls navires de p che fraiche qu une indemnit compensatrice d risoire de l ordre de six centimes par litre et je ne suis pas du tout s r qu elie sera maintenue au m me taux pour le dernier trimestre de eette ann e Alors que nous ne sommes pas l abri d une nouvelle hausse des carburants car nous savons que les compagnies p troli res sont voraces et que le Gouvernement est tr s eompr hensif leur gard et qu il faudrait accorder une indemnit compen satrice minimale de l ordre de huit dix francs par hectolitre aucun cr dit n est pr vu pour 1975 Monsieur
100. t supprim s pour tre remplac s par un syst me de pr ts dont la quotit vous l avez dit vous m me monsieur le secr taire d Etat est limit e 30 p 100 du co t de la construction et qui sont assortis d une bonification sp ciale de quatre points Mais la politique d encadrement du cr dit et les taux usu raires pratiqu s ont encore aggrav la situation depuis un an et c est vrai aussi pour la p che artisanale Un bateau du type ASSEMBLEE NATIONALE 3 S I A a un prix de revient de l ordre de 1 400 000 francs Le taux d int r t qui tait de 4 5 p 100 ces derni res ann es a t progressivement port 6 8 10 p 100 et m me plus la dotation du F D E S m me avec l augmentation que vous avez pr vue tant largement insuffisante Cela oblige les caisses r gio nales du cr dit maritime mutuel utiliser leurs fonds propres et faire appel au secteur bancaire Mais du fait de Venca drement du cr dit ces fonds ne peuvent plus tre employ s que dans une proportion tr s r duite C est donc l existence m me de notre industrie des p ches qui est en eause Monsieur le secr taire d Etat allez vous enfin en face de cette situation plus qu alarmante laborer un plan pluriannuel de renouvellement et de d veloppement de notre flotte de p che plan que nous vous r elamons avec la profession depuis des ann es Etes vous d cid y consacrer les cr dits n cessaires
101. t tr s optimisle monsieur le secr taire d Etat C est une qualit Ma s nous ne pensons pas que vos cr dits soient suffisants D une mani re g n rale il convient de noter qu il manquera globalement en 1975 600 millions de francs en cr dits de paie ment Le Gouvernement a t il l intention de les inscrire dans le projet de loi de finances rectificative de 1975 A la page 138 du budget de programmes on note une dimi nution impressionnante du personnel travaillant pour Concorde Si on ne licencie pas que deviennent donc les int ress s Nous sommes je suis navr de le dire en pleine inco h rence Le Gouvernement ne cesse de r p ter e Vendez on fera Je reste Mais qu avez vous fait pour aider la vente On nous dit que la production am ricaine est telle que nous ne pouvons lutter Mais avons nous d abord cherch lutter Pour ce qui est de la capacit de production des Am ricains je suis peut tre d accord Mais pour la qualit Il faut aussi savoir que si les contribuables fran ais ont pay 7 milliards de 100 de plus qu en 1974 Les francs pour Concorde six exemplaires de cet appareil volent et que si durant le m me temps les contribuables am ricains ont paye en m me somme ils ne poss dent qu une maquelte en bois u Certains pr tendent que les Fran ais ont dans bien des domaines l habitude de s arr ter en chemin apr s avoir eu des id es et ne cherchent pas pours
102. tach s dans les tablissements d enseignement fran ais au Maroe rel vent cet gard du d crel n 67 290 du 28 mars 1967 fixant les modalit s de calcul des moluments des personnels de l Etat et des tablis sements publics de l Etat caract re administratif en service l tranger et de l arr t du 16 mars 1970 relatif aux eonditions d applieation de ce d eret au personnel eulturel et enseignant exer ant l tranger Le mode de r mun ration des enseignants servant en coop ralion est de m me que celui des experts de coop ration lechnique fix par la convention de coop ration cultu relle et technique franco marocaine du 13 janvier 1972 et le proto eole annex cette convention Un change de lettres sign le 23 avril 1973 a d autre part pr cis la nature et le taux des presla lions familiales pr vues par l article 7 du protocole par r f rence aux textes en vigueur en France Une harmonisation des deux r gimes en mati re d alloestions familiales ne pourrait tre r alis e que par un alignement sur le premier d entre eux applicable l ensemble des agents de l Etat en fonelions dans les services fran ais l tranger Un accord des autorit s marocaines serail toutefois n cessaire el il esl vraisemblable que la Franee devrait prendre en eharge le eo t de la mesure fort lev en raison de l importanee des effectifs des coop rants concern s AGRICULTURE Bois exon ration de la taxe du
103. tels par exemple les nouvelles m lhodes d enseigne ment du fran ais ou la d finition du contenu des disciplines d veil l cole l mentaire la mise au point des programmes de math malique et de sciences pour les clatses secondaires de premier eycle et l utilisation de certains mat riels simulateurs ordinateurs dans lenscignement technologique Il s agit dans Lous les cas d exploiter des tudes conduites pendant plusieurs ann es et suffi samment avanc es pour tre envisag es sous langle du d veloppe ment et de la g n ralisation ventuelle ce qui d borde le cadre des missions de l I N R D P 2 il d coule de ce qui pr c de que les transferis op r s n entra neni aucune diminution des responsa bllit s et du champ d aciivit de l institut tels qu ils ont t d finis par l article 2 du d cret n 70 798 du 9 septembre 1970 des recherches parvenues maturation et susceptibles de passer au stade du d veloppement l tablissement substituera dans son pro gramme d activit s de nouvelles op rations pour lesquelles les moyens seront d gag s dans le cadre de l laboration du programme g n ral d actions du minist re et des priorit s d finies par celui ci 3 les assurances d j donn es concernant la libert de choix laiss e aux chercheurs ne peuvent qu tre confirm es Si en effet conform ment aux termes de l artiele 2 du d cret pr cit du 9 septembre 1970 le programme a
104. traduisent la dure r alit et de rechercher les solutions qui s imposent Vous devez galement lire le rapport tabli en d cembre 1973 par la direction des op rations d Air France sur l efficacit actuelle du contr le de la circulation a rienne Enfin vous en aurez termin avec ces t ches qui s imposent vous en raison des responsabilit s que vous assumez dans Ie domaine de la protection de la vie des personnes transport es quand vous aurez galement pris connaissance du rapport de M Beile au conseil d administration de l A roport de Paris qui traite des conditions d coulement du trafic a rien probl me qui n est pas propre la France Je ne vous demande pas une r ponse d s ce soir je souhaite simplement que vous me r pondiez personnellement dans les deux ou trois mois qui viennent Si votre r ponse est satisfai sante je n irai pas plus loin dans le cas contraire je rendrai publiques les sujets d inqui tude dont je viens de me faire l cho M le pr sident Deux orateurs l un de lopposition l autre de la majorit ayant interrompu M le secr taire d Etat je pense qu il sera sage maintenant de le laisser poursuivre son expos jusqu au bout si nous voulons terminer rapidement en de ce budget Applaudissements sur de nombreux ancs Poursuivez votre propos monsieur le secr taire d Etat ASSEMBLEE NATIONALE 3 M Marcel Cavaill secr taire d Etat Monsieur Hamel je vous ai
105. trangers qui pourraient alors tre plus rapidement assimil s au milieu dans lequel ils vivent R ponse La scolarisation des enfants de travailleurs trangers est un probl me d importance nationale la solution duquel le minist re de l ducation s attache depuis plusieurs ann es L ouver ture de classes d initiation dont le nombre s est multipli ces ASSEMBLEE NATIONALE 3 SEANCE DU 18 NOVEMBRE 1974 6689 derni res ann es a am lior sensiblement la situation dans les zones de forte implantation trang re mais quand la population immigr e est dispers e en milieu rural le regroupement des enfants trangers pose des probl mes de eantine et de transport generalement difficiles r soudre il ne parait pas souhuitable d autre part d loigner ces enfants de l cole de la commune o les familles tablissent leur domicile ce qui ne pourrait qu aceroitre des difficult s d insertion d ja tr s grandes En revanche une solution a d j t exp rinent e dans certains d partements o la dispersion de la population inmigr e est particuli rement importante lorsque dans une cole au moins cinq entants trangers rel vent d un enseignement partictlaris ils sout confi s un maitre itin rant qui charg de groupes analogues dans plusieurs coles voisines les prend en charge une journ e par semaine daus leur propre cole Gr ce aux eoutacts qu il peut avoir avee le maitre habituel de
106. travailleurs des tablissements Arena Grandin Dentzer Chapuset et L C C de Montreuil Seine Saint Denis sont actuellement sous des pr texies divers menac s de licenciement Il lui demande quelles mesures d urgence il compte prendre pour refuser ees licenciements et main tenir int gralement les activit s industrielles de ces tablissements sur la ville de Montreuil mg e REPONSES DES MINISTRES AUX QUESTIONS ECRITES PREMIER MINISTRE FONCTION PUBLIQUE Administrations tablissements anneres dot s de la personnalit morale et de l autorit financi re 13839 3 oclobre 1974 M Lamps appelle l attention de M le Premler ministre Fonction publique sur le fait que fr quemment dans les minist res existent des tablissements annexes dot s de la personnalit morale et de l autonomie financi re et fonetionnant en toul ou partie gr ce l aide des eapitaux ext rieurs taxes para fiscales fonds de concours par exemple 11 lui demande si la notion de d partement minist riel recouvre les organismes de J esp ce dont il a la tutelle sinon l adminisiration directe S R ponse Selon un principe de notre droit publie le ministre a une responsabilit politique non seulement sur le d partement minist riel stricto sensu administration centrale et services ext rieurs de l Elai sur lequel il exerce une autorit direete mais aussi sur un certain nombre d tablissements annexes vis s par l
107. une conception anachronique de la libert des mers qui terme aboutirait bien vite la disparition du pavillon national dont la place n est plus aujourd hui vous le savez que de 30 p 100 sur l Afrique du Sud l Extr me Orient et l Am rique du Sud de 15 p 100 sur les Etats Unis et de 10 p 100 sur l Australie A une politique de soutien indiff renci l instrument de transport il conviendrait de substituer une politique plus s lec tive impliquant ainsi une r vision profonde du r gime des primes sans modifier pour autant le montant pr vu Monsieur le secr taire d Etat quelles d marches eoncr tes pouvez vous nous annoncer pour limiter la domination des conf rences et des consortiums maritimes et sanctionner cer taines pratiques diseriminatoires dont sont vietimes nos ports nos exportations et nos importations Pouvez vous nous donner l assuranece que vous signerez comme nous le souhaitons dans les meilleurs d lais le code des conf rences maritimes Sur le plan de la n cessaire restructuration de l armement fran ais commenc e avec le rapprochement au sein de la Compagnie g n rale maritime des r seaux et moyens de la Transat et des Messageries maritimes quels sont les axes de votre action Entendez vous vous carter de l esprit de l avis mis par le conseil sup rieur de la marine marchande pr f rant en cette affaire la formule du holding Quelles orientations et quelles d cisions faut
108. une s gr gation entre les condamn s solva bles qui y chapperaient et les insolvables qui seraient incarc r s syst matiquement Lorsqu il s agit de personnes insolvables en effet seul le procureur de la R publique peut d cider de la contrainte par corps et il n en use qu titre tout fait exceptionnel Dans la pratique la contrainte par corps n est qu un moyen de pression utilis lorsque les autres mises en demeure ont chou Elle s av re indispensable l g rd de nombreux condamn s qui s efforcent d organiser leur insolvabilit et ne peuvent dane tre atteints par les voies de droit ordinaires en particulier par les saisies La mise en uvre de la contrainte par corps est d ailleurs entour e de beau coup de garanties telles que le r f r devant le pr sident du tri bunal de grande instance et le controle du parquet et des facilil s sont accord es aux condamn s pour s acquitter de leur dette Les statistiques montrent au demeurant que la contrainte par corps n est utilisable qu avec mesure puisqu en 1972 sur 113 600 r quisi tions ex cut es au titre de la ecntrainte par corps 3 712 personnes ont t effectivement incarc r es La derni re statistique connue de la population p nale fait ressortir qu au Jr juillet 1974 il y avait 298 d tenus en raison d une contrainte par eorps et 28943 pour autre cause La contrainte par corps ne contribue done gu re an surpeuplement des prisons puisqu elle ne re
109. veloppement conomique et social port e de 45 60 millions de francs Si la d cision fixant le plafond des pr ts 500 000 francs est appliqu e il faudra monsieur le secr taire d Etat que vous obteniez du ministre de l conomie et des finances un nouvel effort plus important encore pour faire face la situation A ce sujet nous vous sugg rons de pr voir un r gime particulier de pr ts en faveur des jeunes p cheurs qui veulent s tablir leur compte comme c est le cas dans de nombreuses autres activit s Nous voudrions aussi appeler votre attention sur la situation des p cheurs des les Vous savez qu la suite des d cisions prises par le C I A T en 1972 un effort particulier a t entrepris en faveur des habitants des iles du Ponant pour combattre leur handicap d insularit N est il pas possible d abaisser en leur faveur la limite du tonnage des navires au dessus de laquelle les primes du plan de relance sont attribu es Les ports de ces iles ne peuvent g n ralement pas recevoir des navires importants et les p cheurs sont ainsi exclus du b n fice des mesures prises en faveur de la p che artisanale Vous savez combien la campagne sardini re a t d sastreuse cette ann e encore Les p cheurs ont besoin du concours de l institut scientifique et technique des p ches Le navire Roselys n a pu sans doute accomplir comme il l aurait fallu la prospection indispensable Pouvez vous me dir
110. vote M Paul Cermolacce Nous avons demand pour devancer les intentions qui animent M le secr taire d Etat un scrutin public sur le titre VI afin que chacun puisse se prononcer eu toute connaissance de cause Monsieur le secr taire d Etal vous ne nous avez nullement convaincus Vous avez r pondu c t des questions et vous nous avez propos de venir devant le groupe d tudes de la mer Mais ce groupe d tudes quels que soient ses m rites n est pas l Assem bl e nationale Pourquoi vous refuser un d bat publie Vous avez d clar que vous n aviez jamais refus de discuter el que vous tiez pr t la concertation et au dialogue Or je tiens vous faire observer que vous avez mis les organisations syndicales devant le fail accompli Certes vous nous avez re us ensuite Nous avons discut Mais lorsque vous avez voqu votre plan de croissance je vous ai fait remarquer qu il comportait nombre de lacunes plus particuli rement en mati re de cabotage puisque les gros porteurs et les p troliers avaient la grosse part Mais m me sur ce point on pourrait discuter Avez vous envisag par exemple une prochaine r ouverture du canal de Suez et les imp ratifs qu elle entra nera Cela ne va t il pas modifier fondamentalement la conception de votre plan de croissance N y a t il pas lieu d entreprendre une large confrontation avec les organisations syndicales et les grou pes politiques de cetie Assembl e
111. 0 000 franes au profit du coll ge Stanislas au moment m me o ce lyc e public d importance nationale n obtient pas tous les cr dits indispensables son Ionctionnement 2 quelles mesures il compte prendre pour d noncer ce contrat et mettre un terme d finitif l ensemble des privil ges dont b n ficie le coll ge Stanislas R ponse Depuis le mois d octobre 1950 les classes pr paratoires aux grandes coles du coll ge priv Stanislas sont prises en charge en ce qui concerne l externat par le lye e Saint Louis dont elles constituent une annexe et prennent la d nomination d s Ecole pr paratoire Stanislas external annexe du Jye e Saint Louis L ensei gnement porte sur fa pr paration aux grandes coics pr c demment assur e par le coll ge Stanislas sous r serve de modifications pro pos es par le conseil administration du lyc e Saint Louis en acvurd avee le directeur du coll ge Les l ves inscrits dans ce coll ge doivent se trouver dans les conditions d age et de dipl mes exig s par les grandes coles et sont reerut s sur dossier Ils sc classent en externes demi pensionnaires et pensionnaires Le coll ge Stanislas h berge des adolescents auxquels l enseignement est dispens par des pro esseurs d pendant du lrc e Saint Louis et qui sont r tribu s par le minist re de l ducation Les charges auxquelles les familles participent repr sentent autre des frais de seolarit normaux les frais de
112. 80 000 pour la p riode du 1 juillet 1971 SEANCE DU 18 6695 au 30 juin 1972 il a t port 2 100 000 pour celle du je juillet 1972 au 30 juin 1973 la suite de l extension de cette allocation de nouvelles cat gories de personnes cn application des lois om 71 582 du 16 juillet 1971 et 72 8 du 3 janvier 1972 et de la pr c dente modi fication de son mode de calcul compter du je juillei 1972 Pour conclure sur ce point il est pr cis qu une proc dure de saisie permet actuellement au propri taire dans certaines conditions de percevoir l allocation de logement au lieu et place du locataire d faillant Il n en demeure pas moins que les difficult s particuli res rencontr es par certaines familles pour faire face leurs d penses de logement ont retenu l attention du Gouvernement Des tudes sont en cours dans les diff rents d partemenis minist riels concern s NOVEMBRE 1974 Autoroutes iautoroute A1 et p riph rique Nord suppression di couloir r serv la desserte de l a roport Charles de Gaulle 12499 20 juillet 1974 M Canacos attire l attention de M le ministre de l quipement sur la situation de la circulation de l auto route A I et du p riph rique de Paris la suite de la mise en place du couloir r serv sur l autoroute du Nord En vue d am liorer la circulation des transports en commun appel s desservir le nouvel a roport Charles de Gaulle le pr fel
113. Antagnae Jcart Inchausp Jacquet Michel Joanne Joxe Louis Julia Kaspereit K dinger Kerveguen de Kiffer Krieg Labb Lacagne La Combe Lafay Laudrin Lauriol Le Cahellec Legendre Jacques Lejeune Max Lemaire Le Tac Ligot Liogier Malene de Ja Malouin Marcus Marette Marie Martin Masson Marc Massoubre Mathieu Gilbert Mathieu Serge Mauger Maujo an du Gasset Mayoud M decin M haignerie Messmer M tayer Meunler Ont vot contre 1 Arraut Aumont Baillot Ballanger Balmig re Barhet Bardol Barel Barthe Bastide Mme Missoffe H l ne Mohamed Montagne Montesquiou de Morellon Mourot Muller Narquin Nessler Neuwirth Noai Nungesser ffroy Ollivro Omar Farah Ih rek Palewski Papet Papon Maurice Partrat Peretti Petit Peyret Pianta Picquot Pidjot Pinte Piot Plantier Pons Poulpiquet de Pr aumont de Puiol Quentier Radius Raynal Renouard R thor Ribes Ribi re Ren Richard Richomme Rickert Riquin Rivi re Paul Rivierez Rocca Serra dej Rohel Rolland Roux Sabl Sall Louis Sanford Sauvaigo Schloesing Schnebelen Schvartz Julien Seitlinger Servan Schreiber Simon Simon Lori re Sourdille Soustelle Sprauer Stchlin Mne Stephan Terrenoire Tiberi Tissandier Torre Turco Valbrun Valenet Val
114. BLEE NATIONALE 3 SEANCE DU 18 NOVEMBRE 1974 Monsieur Raymond vous avez beaucoup insist sur le fait que aussi bien en cr dits de paiement qu en autorisations de programme les cr dits de mon budget destin s l tude des grands programmes en particulier du Concorde et de l Airbus taient en diminution g Peut tre mon propas vous choquera t il au moins en ce qui concerne Concorde et Airbus certes les cr dits sont en dimi nution mais pour ma part apr s m re r flexion je crois que c est heureux En effet Concorde vole l Airbus vole et chacun peut voyager son bord quand il veut sur les lignes qu il dessert Or il serait grave que les cr dits d tudes d un avion soient main tenus au m me niveau partir du moment o il vole norma lement Si l on pr voit que tout ne se passera pas normalement lors de la mise en service d un avion c est qu il s agit d un mau vais appareil La meilleure preuve de la qualit de nos avions c est que les cr dits d tude diminuent Applaudissements sur les bancs des r publicains ind pendants des r formateurs des centristes et des d mocrates sociaux et de l union des d mocrates pour la R publique Vous avez pr tendu aussi monsieur Raymond que peu de cr dits taient consacr s aux grands programmes Vous marquez ainsi votre int r t pour l industrie a ronautique comme certains de vos coll gues et comme moi m me L industrie a ronautique a
115. Calvados Al Charente Sch 2 Manche porc 24 Charente Maritime 33 Orne 19 Deux S vres 13 Acad mie de Clermont ZS 7 Puy de nome N 110 FRAME SUN Allier EE erte 21 Marne or 37 Cantal 8 Ardennes 13 Haute Loire d 6 Aube 10 e Haute Marne 13 Acad mie de Dijon CGIE Ke 28 Acad mie de Rennes TR nu reed 11 iai Sa ne et Loire 35 se NET nr esse a 3 tes du Nor S YONNE sf ee e ce e 1 Finist re Ti 14 Acad mie de Grencobie Morbihan sas EN De EES ee S Acad mie de Rouen Drome Si Seini Maritime Zo 10 avoie UTE e E Hate Haute Sa EE 23 SS Acad mie de Lille academie de Strasbourg Nord 131 Bas Rhin 128 PasdeCaiais 1 o Haut Rhin SS Acad mie de Limoges Acad mie de Toulouse Haute Vienne 36 Haute Garonne 163 Corr ze 12 Ari ge GE 17 CREUSER across 16 SN e F Acad mie de Lyon E GE 21 RHONE EE 82 Hautes Pyr n es 45 Ain 10 WT DEE d 27 Loire 33 Tarn enGaronne 12 Classes de neige autoriser le r cup ration des cong s de mi f vrier au retour des s jours en classe de neige 13883 5 octobre 1974 M Bordu attire l attention de M le ministre de l ducation sur ie fait suivant certalns enfants et leurs ma tres partent en classe de neige durant la p riode 6594 ASSEMBLEE NATIONALE 7 qui vaglobe les cong s de mi f vr
116. Etat attcigne un niveau sullisant et que les conditions at nbuton de ces aides soient pr cis es dans les meilleurs als Enfin l aide la construction navale recevra en 1975 d impor tants cr dits de paiement Actuellement le plan de charge des chantiers est assur de fa on satisfaisante pour les trois ann es venir dans les grands chantiers et pour une p riode plus courte dans les petits chantiers ASSEMBLEE NATIONALE 3 SEANCE DU 18 NOVEMBRE 1974 6659 Les carnets de commandes atteignaient la date du 1 jan vier 1974 le chiffre record de 6 55 millions de tonneaux de jauge brute repr sentant une valeur totale de 18 milliards de francs dont environ les deux tiers sont destin s l exportation Quoi qu il en soit l augmentation des cr dits budg taires pr vus pour 1975 r sultera uniquement du jeu de la clause de r vision des prix el ne repr sentera pas une augmentation du volume physique des op rations subventionn es par l Etat Teles sont les grandes lignes de ce budget de la marine marchande DU intervient dans une p riode o notre politique maritime doit faire l objet d une nouvelle d finition Sur un plateau de la balance il faut placer des l ments d favorables tels que la d cision de d sarmement du paquebot France et les menaces que la conf rence du droit de la mer fait peser lourdement sur l avenir de nos p ches maritimes aggrav s par la Situation actuelle Sur l
117. Il est rappel l honorable parlementaire que le plan de remembrement est tabli par les seules commissions de remembrement qui d cident galement de la nature et de limpor tance des travaux connexes n vessil s par le nouveau parcellaire L association fonci re cr e en application de l article 27 du code rural a pour mission de Jare ex euter lesdits travaux Pour ce faire elle fait tudier un projet de r alisation Les services de ja direction d partementale de l agriculture peuvent tre d sign s pour proc der cette tude puis assurer la direction des travaux Mais la direction d partementale pr cit e ne pcul en ancun eas prendre l initiative d op rations qui n auraient pas t pr vues par les commissions de remembrement notamment en ce qui concerne larrachage des haies D une mani re g n rale une attention toute particuli re est apport e au remembrement dans les pays de bocage de mani re concilier l am nagement du parcellaire avec la pr ser vation du milieu naturel Une cireulaire en date du 22 mai 1974 r dig e en accord avec le minist re de la aualit de la vie a pr cis aux pr fets les orientations devant tre suivies ce sujel par les commissions de remembrement G tes ruraux loctroi d une dotation pour leur subvention dans le Finist re 12718 27 juillet 1974 M Le Pensec expose M le ministre de l agriculture que suivant les textes en vigueur les propri taires
118. Ka insky Maton Ruffe Labarr re Mauroy Saint Paul Laborde Mermaz Sainte Marie Lagorce Pierre Mexandeau Seet Lamps Michel Claude Savar Larue Michel Henri Schwartz Gilbert Laurent Andr Millet S n s Laurent Paul Mitterrand Sp nale Laurissergues Mollet Mme Thome Pate Lavielle Montdargent n tre Lazzarino Mme Moreau Tourn Lebon Naveau Vacant Leenhardt Nil s Ver Le Foll Notebart Villa Legendre Maurice Odru Villon Legrand Philibert Vivien Alain Le Meur Pignion Lucien Vizet Lemoine Pimont Weber Claude Le Pensec Planeix Zuccarelli S est abstenu volontairement 1 M Dame N ont pas pris part au vote MM Jacquet Michel ServanSchreiber Baudis Lass re Stehlin Mme Fritsch Pidjot Excus s ou absents par cong Application de l article 162 alin as 2 et 3 du r glement MM Hunault Feit Ren Le Theule Ribadeau Dumas Sudreau N ont pas pris part au vote M Edgar Faure pr sident de l Assembl e nationale et M Charles Emile Loo qui pr sidait la s ance Ont d l gu leur droit de vote Applicalion de l ordonnance n 58 1066 du 7 novembre 1958 MM Cressard M Macquet Deniau Xavier M Foyer Gourault Mme Cr pin Aliette Sauvaigo M Piot 1 Se reporter la liste ci apr s des d put s ayant d l gu leur vole SCRUTIN N 109 Sur le titre VI de l tat C annex
119. Les tourn es de Concorde commencent porter leurs fruits Il est impensable irritant m me qu un certain attentisme risque de nuire au d velop pement des ventes La mise en service commercial de l avion devrait intervenir fin 1975 Les r centes d monstrations dans le monde sont convaincantes cet gard En cons quence on est en droit de compter sur un effet d entrainement d autres compagnies cou rant 1976 N oublions pas que le d lai normal entre le moment o une compagnie se d cide acqu rir une flotte d avions nou veaux et le moment o elle peut effectivement en commencer l exploitation est de l ordre d un an ei demi deux ans F Or le cycle de fabrication d un Concorde entre le lancement des approvisionnements et la livraison de l avion correspondant est de trois ans et demi Quelle est la situation Les avions 1 et 2 non conformes la version de s rie pourraient tre vendus une compagnie de charters Le num ro 3 est recon vertible sans frais consid rables la version qui sera vendue aux compagnies Actuellement neuf avions sont vendus plus en instance deux peut tre quatre La s rie tant de seize avions il resterait un avion en r serve Or nous esp rons une commande de deux ou trois avions pour la Chine courant 1975 11 faut donc pr voir car si nous ne pr voyons pas nous risquons de manquer des ventes importantes au milieu de 1976 et par cons quent de couler Concorde Que
120. M le rapporteur sp cial M Pierre Baudis rapporteur sp cial Monsieur le secr taire d Etat je vous ai caut avec une grande attention Vatre position cancernant les commandes iraniennes me para t extr mement importante parce qu elle peut permettre de r ali menter la construction a ronautique en lui offrant des possi bilit s nouvelles C est donc une r ponse que je consid re comme tr s positive Quant nous nous avions voulu marquer notre volont de voir d gager des cr dits pour les affecter aux travaux destin s am liorer Concorde Nous n avions pu trouver que vingl cinq millions de francs et M de Rocca Serra avait estim que la soiution retenue ne lui donnait pas satisfaction De toute fa on nous n avions pas la possibilit ces cr dits tant supprim s de les consacrer la construction a ronautique 11 s agissait de la part de la commission d une manifestalion d intention Vous avez affirm monsieur le secr taire d Etal el j en prends acte que les sommes que vous allez d gager laient tr s sensiblement sup rieures celles qui sont vis es par notre amendement Dans ces conditions compte tenu de l imporlance de ces cr dits et de la destination que vons entendez leur donner je pense que vous avez r pondu dans une tr s large mesure aux pr occupations de la commission des finances Exclamations sur les bancs des communistes Mais il me para t difficile cette heure de d
121. ME 2 22 rs sc 182 L Assembl e nationale a adopt Ont vot pour l MM Burckel Lrapier Ailli res d Buron Dronne Alloncte Cabanel Dugouion Anthonioz Caill Antoine Duhamel Antoune Caillaud Durand Aubert Caille Ren Durieux Authier Caro Duvillard Barberot Caitin Bazin Ehm Atbert Bas Pierre Caurier Falala Baudouin Cerneau Fanton Baumel Ceyrac Favre Jean Beauguitte Andr Chaban Delmas Flornoy B cam Chabrol Fontaine B gauit Chalandon Forens Belcour Chamant Foss B nard Fran ois Chambon Fouchier B nard Mario Chassagne Fourneyron Bennetot de Chasseguet Foyer B nouville ide Chaumont Fr d ric Dupont Berard Chauvet Gabriac Beraud Chazalon Gabriel Berger Chinaud Gagnaire Bernard Reymond Claudius Petit Gastines de Bettencourt Cointat Gaussin S Beucler Commenay Georges Bichat Cornut Gerbet Bignon Albert Cornette Maurice Ginoux EN Charles Corr ze Girard illotte es z Couderc Gissinger Bisson Robert 6 Bizet Consta See Se Jacques Couve de Murville Godon e Blas gie A Goulet Daniel Boinvilliers Mme Cr pin Aliette Gourault Boisd Crespin Graziani Bols Cressard Grimaud Bouhomme Dahatani Grussenmeyer Boscher Dailtet Gu na Boudet Damamme Guermeur Boudon Damette Guichard Boulin Darnis Guillermin Bourdetl s Dassault Guilliod Bourgeois Debr Hamelln Bourges De
122. NCE DU i8 NOVEMBRE 1974 6671 La faiblesse de l aide de l Etat pour ce qui est EE du canines an E ae EE tee De EU e EE AE investis sements navals se traduit pour de nombreuses entreprises par des charges de remboursement particuli rement lourdes au moment o les frais de fonctionnement s aggravent Les probl mes de carburant ont t voqu s de nombreuses reprises Le budget ne fait pas mention de la reconduction de la subvention aux p cheurs pr vue dans le collectif Nous le disons clairement mais sans dramatiser une situation d ailleurs diffi cile la non reconduction d une telle aide conduirait coup s r de nombreux d sarmements et un accroissement du ch mage dans des r gions o l activit dominante est la p che Une telle d cision ne serait pas admissible et ne serait pas accept e La profession est dispos e engager l preuve de farce le Gouvernement doit savoir qu il serait contraint faire des concessions en ce domaine Vous avez d clar monsieur le secr taire d Etat qu il n y avait pas de votre part d opposition de principe Nous attendons plus nous attendons l engagement formel qu une large enveloppe financi re sera pr vue ei que cette aide sera reconduite R En outre les charges de fonctionnement sont galement grev es par une fiscalit lourde et arbitraire En effet les p cheurs artisans sont impos forfaitairement si leur chiffre d affaires est inl rieur cing
123. ONALE 3 SEANCE DU 18 NOVEMBRE 1974 A une politique de profits de certains armateurs priv s il convient de substituer une politique de l armement Il importe que nous r pondions avec pr cision aux questions que chacun se pose sur les objectifs de la politique maritime les modalit s et l efficacit de l aide publique la place et le r le de l arme ment de ligne et notamment des deux eompagnies du secteur publie Encourager l effort de d veloppement et de modernisation de la flotte marchande mieux appr cier la d pense nationale de transport par mer accro tre la rentabilit des compagnies du secteur publie n est ce pas ce qui r sulte des indications du groupe de programme n 5 du budget de programme des transports N est ce pas comme le soutient le rapport du conseil sup rieur de la marine marchande assurer notre pays la maitrise des transports maritimes chercher garantir la s curit de nos approvisionnements en nergie r aliser des conomies ce devises et soutenir l effort de red ploiement et d expansion de notre commerce ext rieur Mais h las le bilan du plan de relance en cours d ach vement est loin d tre positif puisque le taux de couverture de nos changes par le pavillon national est tomb de 1970 1973 pour le p trole de 43 33 p 100 pour les pond reux de 23 22 p 100 pour les marchandises diverses de 30 29 p 100 Certes recannaissons le dans l ensemble la flotte de
124. Royaume Uni au sein de la Communaut euro p enne Pour ce qui concerne la modernisation de la flotte de p che industrielle voqu e l instant force est de constater que la diminution du taux r el moyen des primes pass de plus de 21 p 100 en 1970 10 p 100 en 1973 n a pas t trang re au retard constat dans l ex cution du Plan En outre depuis le d but de l ann e le remplacement des pr ts du F D E Ss par des pr ts bancaires bonifi s para t s tre traduit par une diminution des moyens financiers mis la disposition des armateurs ll est par cons quent n cessaire de r tablir la fois un taux de prime de l ordre de 20 p 100 et des conditions de cr dit adapt es aux besoins mais plus encore de d finir pour une p riode de plusieurs ann es le taux et le montant des concours de l Etat de fa on permettre comme dans le cas de la flotte de commerce une certaine rationalisation des commandes et par suite l tablissement dun plan de charge des chantiers Quant l aide la p che artisanale pour laquelle le retard est consid rable le taux actuel de subvention Soit 6 p 100 ou 10 p 100 en cas de gestion group e doit tre port un niveau utile Par ailleurs il est impertant que la construction de navires b n ficie de conditions de cr dit r alistes c est dire qui tiennent compte de Ia tr s forte hausse des co ts Les navires devraient r pondre bien entendu des no
125. a finalit m me de l indemnit viag re de d part avantage essen tiellement conomique et non social r serv aux professionnels de l agriculture La profession est atiach e au respect de cette finalit en raison de la raret des terres et il ne saurait tre envisag de modifier sur ce point la r glementation en vigueur oul reprend les dispositions des r glementations ant rieures Dans le cas cit par Fhonorable parlementaire le fils cessionnalre dolt s il remplit 3 SEANCE DU 18 NOVEMBRE 1974 les conditions voulues de capacit professionnelle soit cesser totale ment son activit de salari d usine soit la r duire de fa on consacrer la profession agricole 50 p 100 au moins de son temps de travail et retirer de celle ci 50 p 100 au moins de ses revenus professionnels pour permettre sa m re d obtenir l indemnit via g re de d part si elle remplit les conditions requises DEFENSE Service notional service fractionn r sultats des exp riences et modalit s d application 13646 28 septembre 1974 M Chev nement expose M le ministre de la d fense qu il souhaite tre inform sur la mani re dont se sont d roul es les exp riences de service militaire frac tionn en cours de l ann e 1973 N lui demande l s il envisage d tendre cette exp rience un nombre plus important d appel s 2 si la p riode de formation initiale actuellement de huit mois ne pourrai
126. a colleete mais le earact re toujours mutualiste du Cr dit agricole et sa gestion rigoureuse luj ont toujours permis de pratiquer des taux inf rieurs de plusieurs points au taux du march Indemnit viog re de d port r siliation d un bail de fermage le propri taire devont reprendre l exploitation son compte aroits ventuels du fermier VI V D 13452 14 septembre 1974 M Le Theule expose M le ministre de l agriculture la situation suivante un cultivateur g de soixante ans a r silif sur sa demande pour le Ier novembre 1974 son bail relatif uns ferme de vingt hectares Cette ferme appartient en nue proor t amp une personne physique qui exerce titre principal la pro assion d exploitant agricole et fait valoir une SEANCE DU 18 NOVEMBRE 1974 6685 superficie globale sup rieure celle pr vue par l arr t pr fecto ral dont dix hectares attenants la ferme susindiqu e Cette per sonne en avait acquis la nue propri l en vertu d une donation par tage consentie en 1969 par ses parents qui taient les seuls signa taires du bail r sili Il lui demande si le cultivateur en question peut obtenir l indemnit viag re de d part du fait que le nu propri taire l intention d exploiter la ferme rendue libre sans demander l autorisation de cumul conform ment l article 188 1 avant dernier alin a du code rural fl est noter que le nu propri taire devant abandonne
127. a pas d sign de repr sentant politique mais sculement des fonctionnaires venant pour la pluparl du quai d Orsay L affaire est pourtant de la plus haute importance Elle doit trouver son prolongement dans quelques mois Gen ve puis peut tre Vienne ou Caracas encorc Le sort de nns p ches peut en d pendre Qu allez vons faire Qui allez vous d signer pour discuter d gal gal avec les repr sentants de grands pays lt y va de l avenir de tous nos p cheurs de la fa ade atlantique Les bouleversements qui peuvent en r sulter mettent plus que jamais en vidence la n cessit de la recherche appliqu e dans nos eaux c ti res mais aussi dans les zones de haute mer pas encore ou mal explortes Ils soulignen le r le irrempla able de l Institut scientifique ct technique des p ches maritimes Vous Jui accordez cette ann e quelques miettes suppl men taires Ma s cela dit sans jeu de mots c est une goutte d eau dans la mer Dix sept pour cent d augmentation et deux millions de francs de d penses en capital avoucz monsicur ie secr taire d Etat qu on ne va pas loin avec cela Songez qu un bateau comme le Thalassa a d j douze ou treize ans d ge et que pour le renouveler il faudrait vingt ans avec les cr dits pr vus Faute de cr dits Jes bateaux de l Institut resteront quai jusqu en janvier 1975 L an prochain vons le savez car les cal culs sont faits ils ne pourront naviguer que 85 jours sur 365 L
128. abordons l examen des cr dils du secr tariai d Etat aux transports concernant la marine marchande La parole est M Gabriel rapporteur sp cial de la commis sion des finances de l conomie g n rale et du Plan pour la marine marchande es 665t M Fr d rie Gabriel rapporteur sp cial Monsieur le pr sident monsieur le secr taire d Etat aux transports mes chers coll gues le budget de la marine marchande est un budget modeste qui sert cependant de point d appui un domaine essentiel de notre activit conomique nationale 5 Les activit s maritimes correspondent en effet la vocation traditionnelle ge notre pays Dans la conjoncture actuelle elles acqui rent une importance accrue car la consid ration de la balance des paiements et la lutte pour la conqu te des march s ne nous permettent plus de nous r signer admeltre un d ficit ext rieur dans des industries exportatrices comme la construction navale l armement au commerce et les p ches maritimes Ce budget a paru la commission des finances provisoirement admissible pour assurer la poursulte de notre politique maritime dans des conditions comparables celles des ann es pr c dentes C est la raison pour laquelle elle s est r sign e adopter les cr dits qu elle vous demandera de voter Teutefois il parait certain que ce budget sera insuffisant pour donner notre pays la grande politique maritime qui correspond ses aspir
129. administratives d terminer les r formes entre prendre On voit mal dans ces conditions comment une seule des recherches du S E R P pourrait entrer dans la cat gorie des actions transf r es au minist re telles qu elles ont l pr c demment d finies 11 lui nemande 1 sil peut pr ciser quelles sont ces recherches 2 si ces actions sont transf r es avec les moyens correspondants comment justifiet il sa d claration d apr s laquelle il n en r sulterait aucune diminution des responsabilit s et du champ d activit de l 1 N R D P 8 quel cr dit apporter aux d clarations concernant la libert des choix laiss s aux personnes qui travaillent sur ces recherches ainsi qu aux assurances donn es sur la s curit de l emploi de tous les personnels 4 ce qu il adviendra des projets labor s d ores et d j pour la rentr e et qui d coulent de plusieurs ann es d efforts 5 sur quel budget PEN R D P pourra til fonctionner en 1975 s il n y a qu une reconduetion du budget de 1974 tqualifi de budget d asphyxie par le conseil d administration de l tablissement alors qu il a t amput de 800000 francs au cours de l ann e et qu est annonc ee transfert de moyens an minist re 6 sil ne Jui parait pas f cheux d appliquer au service de la recherche de 1 N R D P la m me division que celle qui a pr sid pour des raisons administratives la r organisation du minist re En effet ee eloison
130. ai SEANCE DU 18 NOVEMBRE 1974 M Louis Le S n chal En conclusion monsieur le secr taire d Etat apr s vous avoir soumis cette comparaison ei pos ces questions j estime l aide accord e Ja petite consiruction navale artisanale parfaitement insuffisante Or ces entreprises ont fourni les efforts d imagination et de cr ation les plus notoires Je pourrais vous citer l exemple adimi rable d une petite entreprise d Etapies qui avee un groupement local m tallurgique vient de lancer un bateau de p che mod le pour lequel notre armement est habituellement tributaire de l tranger Je vous demande de m diter cet exemple et d apporter aux petits chantiers de construction navale de p che une aide beau coup plus importante qu elle ne l est aujourd hui Applaudis sements sur les bancs des socialistes et radicaux de gauche et des communistes M le pr sident La parole esi M Mauger M Pierre Mauger Monsieur le secr taire d Etat mes chers coll gues je ne reviendrai pas sur la situation g n rale de la marine marchande des p ches marilimes et de notre floite de commerce dont les orateurs qui m ont pr c d vous ont longuement entretenu avec beaucoup de pr cision de comp tence souvent avee fougue ei toujours avec talent Je partage enti rement leurs pr oceupalions L apprentissage maritime en effei doit tre suivi de plus pr s et mieux soutenu la police maritime mieux pourvue en b limen
131. ainsi une finalit commereiale et la S N C F ne re oit pas de subvention de l Etat pour sou application elle seule peut done modifier les condi tions d altrihution et d utilisation desdites cartes Or elle n a pas reconnu possible d abaisser de snixante cinq soixante ans l ge limite au dessus duquel les hommes peuvent en b n ficier elle estime en effet que de nombreuses personnes encore en activit pourraient l utiliser pour leurs voyages d affaires ee qui entrainerait une perte de recettes importante sur le trafic consid r T ansports a riens version auglaise du manuel d utilisation du Concorde 14424 25 octobre 1974 M Pierre Bas exprime M le secr taire d Etat aux transports l molion que ressentent tuus les fran ais attach s leur langue a annonce que le secr taire g n ral l aviation eivile et eommerciaie aurait l intention d approu ver la version anglaise du manuel d utilisation du Concorde Sans refuser le bilinguisme indispensable il ne faut pas admettre l anglicisation syst matique Si le manuel d utilisation est r dig en anglais si les premiers stages s effectuent en anglais ce pr c dent sera invaqu pour angliciser toujours davantage l activit acricnne ei regagner par la bande ce qui a chou de front I lui demande quelle position il va prendre sur le point pr cis de cette version trang re R ponse 1 est rappel que seules certaines parties tr
132. ait un surcro t de fatique pour ies coliers Guadeloupe Iconstructions scolaires ovis d favorable du contr leur finoncier local la r alisation de classes l g res 13969 4 octopre 1974 M Guilliod expose M le ministre de l ducation qu la suite de la r partition effeclu e par les services de la pr fecture de la Guadeloupe d une autorisation de programme attribu e par le minist re de l ducation au titre de l enseignement du second degr un projet d arr t portant affectation d une somme de 2380000 francs la eonstruction dure quatri me tranche de classes l g res a fait l objet d un avis d favorable du contr le financier local Le tr sorier payeur g n ral appuie nutamment son avis d favorable sur Ce que les travaux de construction envisag s ne r pondent pas l esprit dans lequel doivent tre implant es classes l g res d finies dans la circulaire du ministre d2 l ducation nationale du 4 d cem bre 1960 Or cette circulaire s applique aux classes l g res et d montables utilis es en France continentale qui proviennent des parcs natiunanux Elle ne peut s appliquer mat riellement celles qui qualifi es l g res gt sur le plan local sont en r alit des b timents d finitifs construils partir d l ments fabriqu s en ateliers et mont s sur le chantier leurs normes de fabrication leur permettent de r sister aux vents eycloniques Par lettre en date du 6 a
133. alcul de leur revenu imposable Particle 195 3 du code g n ral des imp ts en raison de iepr tat d invalidit Les cons quences de cette anomalie ont t quelque peu att nu es par Varticle 2 VIN de la loi de finances pr cit e qui prescrit le maintien de cette demi part lorsque chacun des conjoints se trouve plac dans lun des eas d invalidit dont il t fait ei dessus mention Ce texte ne rem die pas pour aulant totalement l in quit qui marquait la situation existant avant sa publication En elfet si comme Vlaffirme l administration un invalide peut eflectivement en se mariant trouver aupr s de son conjoint valide un soutien et une aide familiale faisant d faut aux m nages qui entrent dans le champ d application de Par tice 2 VNl de la loi de finances pour 1971 ce soutien et cette aide n ont assur ment pas un caract re el une valeur absolus Ils varient selon les circonstances et il est de ce lait ind niable que les bienfaits inh rer s ta constitution d un foyer sont presque incxorablement alt r s lorsque l un des conjoints souffre d une Infirmit lui causant une ncapacit permanente majeure Il en va sans conteste ainsi pour les personnes qul pr sentent un taux d invalidit de 100 p 100 et singull rement ASSEMBLEE NATIONALE 3 SEANCE DU 18 NOVEMBRE 1974 6683 pour les aveugles Dans ees cas la suppression cons eutive au mariage de la demi part susindiqu e du
134. ales et fiseales correspondant au serviec rendu Enfin la eircuiaire du 31 octore 1973 admet que soit pris en compte pour d terminer les r mun rations des personnels ie travail ant rieur des int ress s Le ministre de la sant est intervenu aupr s de M le pr fet du Val de Marne afin que soient appliqu es les instructions pr cit es Equipement hospitalier coustruction de l h pital neuf de Langon 13939 1 octobre 1974 M Pierre Lagorce appelle l attention de Mme le ministre de la sant sur le caract re d urgence que pr sente par suite notamment de la mise en service fin 1975 de la tranche Bordeaux Langon de l autoroute A 61 la construction a l h pital neu de Langon projet e successivement aux 1V V et Vr plans d quipement r gional I lui demande si en application es dispositions des d erets n 70 1647 70 1222 et 7412 et de l arr t minist riel du 31 juillet 1971 le financement de la ecnstruction de ce nouvel h pital qui doit tre r alis conform ment au projet type Beaune adopt par VEtat est pr vu au budget me 1975 eomme tant class parmi les investissements d int r t national R ponse Le ministre de la sant a l honneur de rappeler l honorable parlementaire que le projet de eonstruetian d un h pital Langon est une op ration de eal gorie ll tint r t r sional m me si la maitrise de louvrage peut tre d l gu e Etat dans le eas de constructions
135. alis s le 15 septembre 1974 En outre ies emplois et cr dits n cessaires la nationalisation d une nouvelle tranche de 500 tablissements ont t inscrits dans le projet de loi de finances pour 1975 Cet effort tr s important consenti par l Etat viendra all ger d autant la charge globale reposant sur les communes fran aises et leur permettra de supporter plus facilement les d penses d enseignement qu elles doivent assumer traditionnellement notam ment au niveau du premier degr Instituteurs et institutrices paiement des frais de stage des instituteurs de la r gion parisienne pour 1973 12188 10 juiet 1974 M Canacos attire l attention de M le ministre de l ducation sur la situation des instituteurs de la r gion parisienne ayant suivi un stage en 1973 En effct contrairement leurs eoll gues des autres d pariements ces instituteurs ayant suivi un stage long soit pour l enfance inadapt e soit pour la pr para tion du diplome de directeur d tablissement sp cialis n ont tou jours pas per u le r glement des frais occasionn s par ces stages termin s depuis plus d un an 30 juin 1973 En cons quence il lui demande queles mesures il compte prendre pour que le retard apport dans ces r glements soit combl le plus rapidement pos sible 6690 ASSEMBLEE NATIONALE 3 SEANCE DU 18 NOVEMBRE 1974 R pouse Il est exact que des retards affectent depuis plu sieurs mois la liquidat
136. ans le code m tropolitain De m me un d cvet de septembre 1965 a tendu aux ressortissants de la cuisse de retraites des agents des collectivit s locales caisse particuli re le b n fice des dispo sitions nouvelles introduites dans la loi du 26 d cembre 1954 Dans ces conditions rien ne devrait emp cher de faire galement b n ficier les ressortissants de la C G R A de ces dispositions et de r tablir l galit compl te avec les retrait s de l Etat qu ils cvnnaissaient avant l ind pendance de l Alg rie R ponse Les personnels d Alg rie de m me que ceux du Maroc et de la Tunisie appartenaient des cadres distinels de ceux de la m tropoie et relevaieut en mati re de pension non du code des pensions civiles et militaires de retraite mais de caisses locales de retraite qui leur ont t conc d en application de leurs propres r glements des pensions ob issant la r gle mentation applicable aux int ress s Or conform ment la juris prudence du Conseil d Etat les droits pension de ces retrait s ne peuvent tre d termin s qu en fonction des dispositions conte nues dans les r gimes locaux de retraite qui Jeur taient appli cables au moment de leur admission la retraite Il en va de m me en ce qui concerne les retrait s m tropolitains puisque les dispositions du eode des pensions annex la loi du 26 d cem bre 1964 ne s appliquent qu aux retrait s dont les droils pension se
137. ans le domaine de la m teo rologie sont chacun le sait tr s d velopp es m indique mais vous avez d j r pondu sur ce point monsieur le secr taire d Etat que le budget de la m t orologie nationale pour 1975 pr sente quelques lacunes et que vingt cinq emplois seulement pourraient tre cr s en 1975 Il signale en outre que les fonc tionnaires demandent que le travail de nuit soit r mun r sur les m mes bases que dans l a ronautique Applaudissements sur les bancs des r formateurs des centristes et des d mocrates sociaux des r publicains ind pendants et de l union des d mo crates pour la R publique M le pr sident La parole est M Carpentier M Georges Carpentier Monsieur le secr taire d Etat on l a r p t tout au long de ce d bat l industrie a ronautique civile traverse une p riode difficile et il n est pas excessif de dire qu terme son existence est en p ril Sont menac s l emploi notre capacit et nos r ussites tech nologiques mais aussi notre ind pendance conomique dans ce domaine Mercure est un chec unanimement reconnu h las La s rie se limiterait dix exemplares avec tout ce que cela repr sente pour le budget de l a ronautique Concorde et l Airbus connaissent des difficult s de commer cialisation alors que techniquement leur r ussite n est contes t e par aucun sp cialiste de l aviation civile pas m me aux Etats Unis Des programmes moins am
138. ansport a rien fran ais dans la balance des paicments sont cux aussi tr s impressionnants car ils montrent que la r alisation du finan cement des mat riels est strictement indispensable pour sauve garder la comp titivit du transport a rien fran ais La solution des probl mes de l industrie a rospatiale francaise est donc troi tement li e au d veloppement des exportations Mais il faut se rendre compte qu il ne servirait rien si les industries a ronautiques europ ennes se livrent une concur rence mortelle La commission scientifique technique et a rospatiale de TU E O que j ai l honneur de pr sider a tenu les 17 et 18 sep tembre 1973 un colloque dont mon cell gue et ami M Valleix a t le brillant rapporteur en vue de d finir un certain nombre de principes directeurs d une politique de l a ranantique civile et militaire pour Europe Au cours de ce colloque il est pparu que le march euro p en devait tre consid r comme un march unique qu il exis tait une interd pendance entre les march s civil et militaire et que les industries europ ennes ne pouvaient pas vivre si elles ne conservaient que 20 p 100 de leur march int rieur les Am ricains en contr lant 80 p 100 Malheureusement les gouvernements europ ens ne sont pas tous convaincus de la n cessit d avoir une industrie a ronau tique europ enne forte et moderne Subsistent donc ces probl mes graves qui ne peuvent
139. applicable aux h tels de luxe alors que le taux de 17 60 p 100 est appliqu aux terrains de camping caravaning La fiscalit applicable en la mali re est d autant plus discriminatoire qu une part importante des terrains de campingcaravaning chappe l imposition la taxe sur la valeur ajout e lorsqu il s agit de terrains g r s par des organismes but non lucratif ou par des collectivit s locales Afin de rem dier aux graves inconv nients qui r sultent de la situation actuelle il lui demande de bien vouloir proposer au Parlement les mesures permettant de placer l ensemble des activit s h teli res h tellerie iraditionnelle ou de plein air dans les m mes conditions d impo sition au taux r duit de la taxe sur la valeur ajoul e R ponse Il convient d observer que l octroi du taux r duit la fourniture de logement dans les h tels class s de tourisme a t inspir par le seul souci d inciter les tablissements non class s soumis au taux interm diaire se moderniser en vue de leur clas sement dans la cat gorie tourisme Toutefois en vue de favariser le tourisme social le Gouvernement a Ins r dans le projet de loi de finances pour 1975 un article qui propose au Parlement de ramener du taux interm diaire au taux r duit la taxe sur la valeur ajout e due par les exploitants de terrains de camping et de caravaning Ce texte qui r pond aux pr occupatlons exprim es par l honorable parlementaire
140. associations et les services pr fectoraux du Nord En ce qui eoncerne les prix de journ e de ces organismes le ministre de la sant tient pr ciser qu ils ont t relev s de fa on sensible en 1974 Ils ont t fix s 1 45 au Ier janvier et 157 au ier juillet 1974 pour l une des associations et 2 10 au le janvier el 2 50 au je juillet pour l autre assoclation ASSEMBLEE NATIONALE 3 Centre m dico psychop lagogique de Villejuif m iiaration des conditions de trara il du personnel 83811 16 f vrier 1974 M Marchais altire l attention de Mme le ministre de la sant sur les difficult s que rencontre le centre m dico psychop dagogique de Villejuif pour fonctionner normalement du fait notamment des conditions de travail du personnel de cet tablissement En effet celui ci est insuffisamment r mun r ses conditions de travail se d gradent de jour en jour et le reciutement devient de plus en plus difficile Ce personnel compos en grande partie de vacataires auxiliaires et temporaires ne b n fieie d aucune garantie de l emplai En eons quence il lui demande quelles mesures il compte prendre pour am liorer les conditions de travail du personnel de ee centre afin qu il puisse remplir normalement ses fonetions R ponse L honorable parlementaire a appel l attention du ministre de la sant sur les difficult s de fonctionnenient du rentre m dico psychop dagogique de Villejuif dues aux
141. assurer une direction politique unique des affaires de la mer un minist re ou au moins un Secr tariat d Etat Pour cela il ne suffit pas de quelques paroles prononc es Brest et que le vent de Breiagne fait s envoler en m me temps que d autres promesses gratuites Il faut la voloni d op rer un fournant il faut vne v ritable et nouvelle politique maritime Votre projet de budget ne l amoree m me pas En cons quence le groupe communiste le repoussera Applaudissements sur les bants des communistes et des socialistes et radicaux de gauche M le pr sident La parole est M Le S n chal M Louis Le S n chal Monsieur le secr taire d Etat mes chers coll gues je voudrais tr s hri vement poser quelques questions relatives la construction navale Compte tenu des 855 millions de francs de cr diis inscrits au budget pour 1975 on constate que depuis 1962 cinq milliards de francs environ ont t donn s la construction navale Certes ils ont sans doute t tr s utiles pour moderniser notre flotte qui en avait grand hesoin mais je me demande si ces er dits ont vraiment t utilis s pour les fins auxquelles ils taient primitivement destin s C est vous m me qui l avez dit cette aide devait permettre la construction navale fran aise d exploiter au mieux son potenticl technologique et humain tout en s effor ant de rester comp titive dans le monde Et cela vous conduisait affirmer qu
142. ations D s lors nous souhaitons que le d bat sur les probl mes de la mer promis plusieurs reprises par le Gouverne ment puisse avoir lieu dans les meilleurs d lais et qu il soit l occasion de d finir une politique nouvelle dont les premi res traductions pourraient intervenir d s 1976 Avant de d velopper les observations de la commission des finances je me livrerai une rapide analyse des cr dits Les cr dits de l administration centrale de la marine marchande demeurent modestes En ce qui concerne les services ext rieurs l entr e en service op rationnelle du centre d informatique de Saint Servan se pour suit lentement de fa on progressive Pour l exercice de ses mis sions de surveillance l administration de la marine marchande dispose d une flotille de navires tr s insuffisante par le nombre des unit s et dont la modernisation est manilestement trop lente au moment m me o l extension des eaux territoriales est l ordre du jeur Dans le domaine de l action culturelle et sociale si les cr dits de l enseignement maritime ne posent pas de probl me parlicu lier la situation de l apprentissage maritime est alarmante Il a t possible d viter la fermeture d coles qui avait t un mo ment envisag e mais il appara t que Je rythme de progression des cr dits de fonctionnement 13 4 p 100 est tr s insuffisant pour faire face un accroissement pr visible des charges Dans le se
143. ations de programme atteignent 804 5 millions de francs dont seulement 22 miilions de francs pour les petits et moyens chantiers nous y reviendrons dans quelques instants Le deuxi me groupe de programmes concerne les gens de mer La dotation globale a t relev e de 10 p 100 peine dont l essentiel est affect l tablissement national des invalides de la marine pour la somme de 722 millions La progression pour l E N 1 M n est que de 11 p 100 par rapport 1974 Le programme du r gime social des marins sera tudi plus en d tail dans la suite de ce rapport mais il esuvient d j de faire remarquer que la hausse des cr dits est inf rieure celle du co t de la vie et qu il y a done rosion des moyens r els Le troisi me groupe de programmes qui correspond aide accord e la flotte de commerce s l ve A 186 millions de francs en augmentation de 1 p 100 si l or tient compte du collectif budg taire du mois de juillet Il comporte essenticllement deux actions d une part les aides accord es aux deux compagnies d conomie mixte que l on peut valuer 103 millions de francs et dont l essen Del soixante millions est constitu par la contribution de l Etat aux diff rentes mesures rendues n cessaires par la d ci sion prise par le Gouvernement de d sarmer le France d autre part les subventions d quipement l armement maritime Il conviendrait galement de tenir compte et j appell
144. au secteur public tandis que deux tiers sont en faveur du secteur priv Sur ce m me sujel vous serait il possinle monsieur le secr taire d Etat de compl ter aujourd hui votre r ponse en nous pr cisant en pourcentage ce que sera le montant des aides de l Etat en 1974 respectivement pour le secteur priv et le secteur publie La disproportion constat e jusqu en 1973 ne risque t elle pas de s aggraver encore en 1974 Nous aimerions le savoir en ce moment o le Gouvernement s appr te distribuer aux armatcurs fran ais au cours des cinq prochaines ann es quelque quatre milliards de francs Peut tre me direz vous quoi bon une pareille inqui tude et un pareil scepticisme puisque le Gouvernement fran ais annonce au pays un nouveau plan de eroissance qui pr voit d ici 1980 le doublement de la flotte la cr ation de 2 000 emplois et le r quilibre de la balance des frets el passages dont le d ficit depuis trois ans s est lev sex milliards de frances Mais peut on croire ces objectifs si l on prend acte des r sultats d cevants du plan pr c dent pourtant au d part aussi ambitieux Monsieur le secr taire d Etat on ne fonde pas une v ritable politique en se payant de mots en proclamant la vocation mari time de la France et en distribuant toujours plus g n reu sement des deniers publics des groupes tout puissants et pourquoi ne pas le dire bancaires pour la plupart ASSEMBLEE NATI
145. aujourd hui consid r s toujours comme un support de relations conomiques el humaines mais galement comme un formidable r servoir d2 richesses Deuxi mement les technologies ont avanc de mani re absolu ment foudroyante C est ainsi que les Am ricains sont cens s pouvoir en 1976 exploiter les grands fands du Pacifique Troisi mement les pays du tiers monde ont expos des reven dications qui taient compl tement ignor es en 1958 et en 1960 Deux sentiments diff rents se d gagent de la conf rence de Caracas Le premier est un sentiment d unit mondiale puisque sur 149 pays invit s 138 avaient r pondu Le deuxi me est un sentiment de dissension qui se fit jour quand on vit d un c t les pays riches d velopp s industrialis s et de l autre les pays en voie de d veloppement lesquels firent imm diatement un bloc qui compta au d part soixante dix huit membres pour en grouper finalement quatre vingt quinze et qui r unissait ainsi et de loin la majorit absolue Les probl mes qui s y sont pos s et qui taient tr s importants pour la France compte tenu pr cis ment de ce qui vient d tre dit par le Pr sident de la R publique taient de deux sortes DE En ce qui concerne d abord les eaux territoriales vous avez tenu tout l heure un propos rassurant mais vague disant que le Gouvernement allait examiner ce probl me avec une grande vigilance C est bien Mais en d finitive le pro
146. bert Faure Maurice Fillioud Fiszbin Forni Franceschi Fr che Frelaut Gailtard Garcin Gau Gaudin Gayraud Glovannini Gosrat Gouhier Gravelle Guerlin Haesebroeck Hage Hou l Fe AE Tr SEANCE DU 18 Boinvilliers Boisd Bolo Bonhomme Boscher Boudet Boudon Boulin Bourdell s Bourgeois Bourges Bourson Boyer Braillon Braun G rard Brial Briane Jean Brillouet Brocard Jean Brochard Broglie de Brugerolle Buffet Burckel Buron Cabanel Caill Antoine Caillaud Caille Ren Cattin Bazin Caurier Ceyrac Chahan Delmas Chabrol Chalandon Chamant Chambon Chassagne NOVEMBRE 1974 Flornoy Fontaine Forens Foss Fouchier Fourneyron Foyer Fr d ric Dupont Mme Fritsch Gabriac Gabriel Gagnaire Gastines de Gaussin Georges Gerbet Ginoux Girard Gissinger Glon Andr Godefroy Goulet Daniel Gourault Graziani Grimaud Grussenmeyer Gu na Guermeur Guichard Guillermin Guilliod Hamel Hamelin Harcourt d Hardy Hausherr Mme F auteclocque 6702 ASSEMBLEE NATIONALE 7 Ee EE E Houteer Leroy Poperen Huguet Le S n chal Porelli Huyghues des Etages L Huillier Pranch re Ib n Longequeue Ralite Jalton Lucas Raymond Jans Madrelle Renard Josselin Maisonnat Rieubon Jourdan Marchais Rigout Joxe Pierre Masse Roger Jugrzin Massot Roucavte
147. bitieux mais non n gligeables pour assurer les plans de charge et donc l emploi connaissent des vicissitudes diverses Ainsi Corvette dont on ne parle pas n arrive pas prendre son essor et le S H 146 serait appa remment abandonn L industrie a ronautique civile tout enti re est donc touch e et les travailleurs qu elle occupe s interrogent l gitimement sur leur sort Un sort qu on leur cache d ailleurs ou pour le moins qu on ne se h te pas la direction de la division avions de a S N I A S d clairer De r union de comit d entreprise en r union de comit d entreprise le temps passe et les respon sables syndic ux se demandent quelles mesures va prendre la direction de la soci t en ce qui concerne l emploi Une nouvelle r union du comit d entreprise doit avoir lieu je crois fin d cembre Quelles nouvelles va t on y annoncer Peut tre pourrez vous monsieur le secr taire d Etat d s aujour d hui nous fournir des pr cisions sur ce point et comme l a d clar un de nos coll gues qui m a pr c d cette tribune cet apr s midi licenciement ou pas la question est pos e Les avertissements les mises en garde n ont pourtant pas manqu Ceux par exemple de la commission des finances lors de l examen du budget de 1974 c e t dire l ann e derni re que rappelle M Baudis dans son rapport sous la forme de la premi re recommandation dont il a donn lui m me lec
148. bl e et j h siterai m me les rendre publics tant donn leur gravit Ces documents traitent des probl mes du contr le de la circu lation a rienne et de l coulement du trafic qui est la limite de la saturation ce qui risque de provoquer dans des d lais peu loign s des accidents dramatiques Si des solutions la mesure des probl mes ne sont pas mises en uvre sans d lai Je vous demande monsieur le secr taire d Etat de prendre connaissance personneiiement et non pas uniquement travers les rapports de vos conseillers techniques de la lettre du 17 ao t 1971 relative aux difficult s de la circulation a rienne adress e par les directeurs g n raux des trois compagnies fran aises votre pr d cesseur ainsi que de la r ponse qui a t faite cette lettre le 26 novembre 1971 r f rence cabinet 02 385 qui emploie un ton trop administratif et n aborde pas vraiment le fond de la question Lisez galement vous m me il s agit de prot ger des vies humaines le rapport de la direction des op rations a riennes d Air France sur l application du plan Cl ment Marot Afin d pargner votre temps je vous indique que les parties les plus importantes de ce document sont la pi ce annexe n 2 et les recommandations n 1 n 13 figurant aux pages 7 20 Ce probl me est grave monsieur le secr taire d Etat mais le Parlement et la nation sont m me d entendre des propos qui
149. bl me est Complexe et je souhaiterais tre mieux clair Tout le monde sait ce que sont les eaux territoriales Pour nous c est six milles Pour d autres c est trois milles douze milles cinquante milles voire cent milles pour certains La position de la France Caracas partag e du reste par les pays d velopp s consistait tablir unec r gle uniforme de douze milles Les pays en voie de d veloppement en taient d accord mais une condition et une condition fondamentale que cette zone de souverainet de douze milles soit largie par une zone de juriciction cono mique de cent quatre vingt huit milles sur lesquels les pays riverains auraient des droits conomiques sur le p trole sur la p che sur les minerais etc Que va t il se passer Deux possibilit s s offrent sur lesquelles le Gouvernement et vous m me devez r fl chir ou bien nous maintenons notre position sur les douze milles et nous risquons d tre mis en minorit ou bien nous n gocions le contenu cono mique de la zone des cent quatre vingt huit milles A cet gard la France cst dans une position assez avantageuse Il se trouve en effet que les n gociations seront bilat rales et que nous pourrons donc n gocier l int rieur de la coop ration avec un ensemble d Etats africains J ajouterai qu en fonction des accords de Yaound nous pourrons gaiement n gocier avec l ensemble des Etats europ ens des Etats associ s d Afrique e
150. ceux qui taient inscrits dans le VI Plan En outre le nombre de bateaux retir s de la flotte a t plus important que pr vu La cons quence en a t qu au cours des cinq derni res ann es l emploi au commerce a diminu de pr s de 30 p 100 passant de 16 200 10 509 postes pour les marins et de 5 050 3 930 postes pour les officiers Le d ficit de la balance des frets maritimes de 885 millions de francs en 1968 est pass 2 3 milliards de francs en 1973 s aggravant de 16 p 100 par rapport 1972 Pourtant notre flotte de commerce pourrait devenir unc source imporiante d conomie de devises On estime pour 1974 trente six milliards de francs notre d ficit de la balance des paiements dans lequel celui de la balance des frets maritimes s inscrit pour trois milliards Il sem ble indispensable de se fixer comme objectif prioritaire la r duc tion de ce d ficit par tous les moyens Est ce le but que le Gouvernement a assign au plan de crois sance dont la r alisation doit s chelonner cntre 1976 et 1980 Selon ce plan en 1980 la flotte p troli re devrait couvrir une part de nos importations analogue celle des ann es 1966 1968 et la flotte de marchandises s clies devrail transporter 40 p 100 des changes ext rieurs de ce secteur En ce qui concerne les pr visions pour l emploi 2 200 emplois nouveaux seraient cr s Je me bornerai vous pr senter sur ce plan les remarques suivantes Pr
151. cret n 74 714 du 31 juitlet 1974 a tendu aux quatre d partements d outre mer les dispositions de l article 26 et apr s adaptations celles de l article 27 de la loi n 62 933 du 8 ao t 1962 compl mentaire la loi d orientation agricole concer nant le fonds d action sociale pour l am nagement des structures agricoles par contre le d cret n 74 715 du 31 juillet 1974 portant application de Particle 27 de la m me loi adapt aux d partements outre mer et relatif aux aides accord es certaines cat gories d ex ploitants agricoles en cas d instailation ou d agrandissement de leur exploitation ainsi qu en caa de cessation d activil ne concerne que les exploitants des d partements de la Guadeloupe de la Martinique et de la R union Qu il s ensuit que ce texte ne s applique pas dans le d partement de la Guyane Il lui demande les raisons de cette grave omission qui ne peut trouver sa justification dana l absence de SA F E R dans le d partement de la Guyane d s lors que les lols n 60 808 du 5 ao t 1960 d orientation agricole et n 62 933 du 8 aot 1962 compl mentaire la loi d orientation permetlaient expres s ment au Gouvernement dans leurs arlicles respeclifs 42 el 30 de proc der toutes adaptations n cessit s par la situation des d parte ments d outre mer Rien donc n emp chait par les adaptations n ces saire d accorder aux exploitants agricoles de la Guyane les aides pr v
152. cteur social la subvention l Etablissement national des invalides de la marine atteindra un peu plus de 722 millions de francs Elle progressera de 9 9 p 100 taux qui para t faible mais qui doit tre corrig par le fait que le projet de loi relatif la compensation d mographique entre les r gimes sociaux pro curera l E N I M ure ressource extrabudg taire A cette occasion votre commission a entendu clairement marquer que l harmonisation des r gimes ne doit en aucun cas mettre en p ril l autonomie du r gime sp cial car dans le m me temps jaillis sent inconsid r ment des projets discrets de fusion et il faut bien le dire caract re technocratique qui font table rase des formes de contact et d administration raisonnable dont la dis parition finirait par transformer pour toujours nos marins en robots Les retraites ont augment dans des proportions qui permettent d assurer tant bien gue mal aux pensienn s la garantie de leur pouvoir d achat Cette progression a t obtenue par la majoration normale des salaires forfaitaires par l application de diverses mesures r sultant notamment de l accord sign entre les arma teurs et les syndicats de marins et qui pr voit une revalorisation des pensions en cinq tapes annuelles de 4 p 100 et par l ta blissement d un point de rattrapage Forner en 1975 N anmoins il ressort que la pension de marin augmente un rythme inf rieur celui de la pensio
153. ction Il convient d ailleurs cet gard de rendre hommage la maturit conomique qu ils ont acquise au cours de ces der ni rea ann es En ce qui concerne les r gimes de pr voyance et de retraite la subvention de l Etat apparaissant au projet de budget sera comme les ann es pr c dentes de l ordre de 50 p 100 de l ensemble des ressources de l tablissement Ce budget per mettra notamment d am liorer le r gime des pensions de retraite avec 1 p 100 de rattrapage Forner compter du is janvier 1975 SEANCE DU 18 NOVEMBRE 1974 eau aaa IaIaaaeaalaaaaaatlaiaiIiiiIaIaaaaaeeeea 6663 Par ailleurs PEtat supportera au titre des exon rations aux propri taires de navires embarqu s la majoration de 4 p 100 par an du niveau des pensions pr vue dans le cadre du plan quinquennal d am lioration des pensions et r sultant d un accord r cent survenu entre le comit central des armateurs et les syndicats de marins Telles sont mesdames messieurs les grandes lignes de la politique men e en faveur de la marine marchande travers ce projet de budget Elles traduisent bien mon sens la volont du Gouverne ment de donner nos activit s maritimes l importance qu elles m ritent dans un pays que ses fronti res largement ouvertes sur la mer pr disposent jouer en ce domaine un r ie de tout premier plan Appiaudissements sur les bancs des T pu blicains ind pendants de l union des d m
154. d ex cution des services de phar macie de laboratoire et d iectroradiologie dans les tablisse ments d hospitalisation de soins ou de cure publies a intraduit dans ce dernier un artiele 25 bis ainsi libell les pr paratenurs en pharmacie les techniciens de laboratoire les laborantins et les manipulateurs d lectroradiologie qui ant rieurement leur recrute ment ont t employ s en la m me qualit dans un tablissement de soins publie ou priv et qui ne peuvent se pr valoir des dispo sitions du troisi me alin a de l article L 819 du code de la sant publique b n ficient lors de leur titularisation d une bonification d antiennet gale la moiti de la dur e des services ci dessus vis s condition que ces services aient t accomplis de fa on continue Cette bonifieation ne peut en aueun eas exc der quatre ans elle re peut tre attribu e qu une Tois au cours de la carri re des int ress s TRANSPORTS S N C F tearte vermeil octroi d s l ge de soirante ans 13933 4 octobre 1974 M Pujol demande M le secr taire d Etat aux transports s il ne lui serait pas passible de ramener de soixante cinq ans soixante ans l ge des b n iiciaires de la carte de r duction dite Carte vermeil accord e par la S N C F En effet pour beaucoup de personnes soixante ans est l ge soit de la retraite compl te soit eelui o les obligations professionnelles deviennent mo
155. de bon vouloir de la volont et du courage l emploi serait maintenu et d velopp tout l avenir de l a ro nautique fran aise et europ enne pourrait tre assur Les vrais combats sont aujourd hui conomiques les victoires doivent l tre aussi Apr s avair investi tant d argent dans la bataille de Concorde pour une r ussite technique incontestable il faut gagner la bataille commerciale monsieur le secr taire d Etat en donnant ainsi par des retomb es multiples plus de cr dibilit s la technologie europ enne et en relevant aussi le d fi am ricain Applaudissements sur les bancs des socialistes et radicaux de gauche et des communistes M le pr sident La parole est M Macquet M Benoit Macquet Mon but en intervenant dans ce d bat sur votre budget monsieur le secr taire d Etat n est pas de le critiquer mais plut t en vous alertant de jeter les bases d une v ritable politique de l a ronautique Je vous demande de m excuser puisque je n ai pu obtenir qu une v ritable discussion s organise cette session sur cet important probl me de profiter de ces quelques minutes pour essayer d en tracer les grandes lignes A juste titre les Francais pr curseurs en la mati re sont fiers de leur aviation Les r cents sondages le prouvent Mais on ne peut nier qu il existe un certain malaise En fait ils sont d sempar s d contenanc s m me quand ils constatent le manque de centralisation ou pl
156. de l immigration le cas du refus d entr e en France oppos l pouse d un travailleur marocain lui ayant t partieus rement signal Il lui demande queiles mesures il compte prendre de toute urgence pour que ne sent pas subsister de telles situations indignes des traditions de notre pars R ponse L honorab e parlementaire appelle l attention de M le Premier ministre sur les cons quences de la d cision gouverne mentale concernant l arr t provisoire de l immigration des familles trang res entra ne pour certains foyers de travailleurs trangers Cette d cision prise au mois de juillet par le Gouvernement a t mainienue par le censeil des ministres du 9 octobre 1974 sans qu un terme Jui ait t fix L application stricte de la circulaire du 9 juillet 1974 coner tisant la d cision gouvernementale aurait conduit rejeter certaines demandes de regroupement familial pr sent es par des trangers qui avaient engag de gros frais et en raison des d lais d instruction des demandes taient conduits supperter depuis un ecrtain temps la charge de loyers de loge ments suffisamment vastes pour abriter leur famille alors m me que celle ci tait encore l tranger Pour ne pas p naliser injus tement ces trangers respectueux de nos lois une circulaire du 9 ao t 1974 a apport des assouplissements celle du mois pr e deni en pr cisant qu il pourrait tre donn suite aux demandes d intro ductio
157. demand l ensemble des services publics dans le sens d une appr ciation plus stricte de leurs besoins pour le budget de l ann e 1975 Il est videmment normal que l institut y participe mais il sera fait en sorte que les mesures prises le eoncernant pr servent ses activit s les plus importantes 6 il n est pas envisag et il serait videmment f cheux d appliquer au service de la recherche de I N R D P la m me division que celle qui a pr sid pour des raisons administratives la r organi sation du minist re D faut souligner cet gard que la cr ation au sein de Ja direction g n rale de la programmation et de la coordination d un d partement du programme des recherches et de la coordination en mati re de p dagogie et de technologie de l dueatian exprime la volont de disposer l administration centrale d une cellule charg e d envisager les probl mes de recherche et d exp rimentation p dagogiques d une mani re syn th tique Ce d partement sera charg notamment d assurer les liaisons avee les organismes sp cialis s tels que l 1 N R D P et de proc der avec eux l laboration des programmes d actions du minist re dans le domaine de la recherche et de l exp rimentatien p dagogiques 7 le souci d efficacit dont l honorable parlemen taire danne acte au ministre de l ducation est bien en d finitive au c ur des d cisions prises Le probl me pos est celui du passage de
158. diff rences de prix r sultent non pas de d cisions pr fectorales mais d un assou plissement des textes pris sur le plan national Il lui demande en cons quence que les exigences impos es par l arr t du 16 d cem bre 1979 et le d cret pr cit du 1 novembre 1970 soient ainsi modifi es 1 r partition des laits dans les trois cat gories classe A moins de 206 000 germes classes B et C sans changement 2 cart de prix ramen de 10 p 100 5 ou 6 p 100 R ponse 1 Le d cret du 16 d cembre 1970 pris en application de la loi du 3 janvier 1969 relative au paiement du lait en fonction de sa composition et de sa qualit pr voit que lorsque le contr le de la qualit bact riologique du lait porte sur des laits refroidis ce contr te est effectu suivant la m thode du d nombrement micru bien Ce texte pris en accord avec les organisations professionnelles a pr vu la r partition en trois classes classe moins de 100 009 ger mes au millilitre classe B de 100000 500 000 germes au mili litre classe C plus de 500 000 germes au mililitre Comme le texte en laissait la possibilit dans certains cas ont t admis en classe A pour une p riode limit e des laits dont la teneur allait jusqu 200 000 germes par mililitre Certains professionnels souhai teraient sans d ailleurs que la commission scientifique et technique comp tente en la mati re ait t saisie de la question d une fa on
159. diverses associations de tourisme but non lucratif toutes les formes de tourisme populaire Enfin la crise que traversent les armements traditionnels notamment europ ens de navires passagers oblige allier r alisme et imagination pour concevoir des navires et des exploi tations mieux adapt s aux nouveaux besoins de transports et de loisirs en mer Si l vidence on ne peul concevoir des croisi res populaires avec des paquebots traditionnels il semble cependant possible d imaginer des formes de tourisme maritime nouvelles eono miques et attrayantes avec des navires sp cialis s de type car erry ASSEMBLEE NATIONALE 6678 3 SEANCE DU 18 NOVEMBRE 1974 Compte tenu des besoins saisonniers de transport de masse sur Ja Manche et en M diterran e notamment vers la Corse l armement fran ais condition de b n ficier d une aide publique comparable celle accord e aux autres navires de la flotte doit pouvoir mettre en service dans des conditions rentables des car ferries convertis en p riode creuse en navires de croisi re Convaineus de la n cessit de d velopper une flotte moderne de navires car ferries de tous mod les nous demandons des enga gementis pr cis du Gouvernement car les marins ne peuvent plus se satisfaire de l annonce r guli re de la constitution de groupes d tudes dont les travaux ne d bouchent que sur des projets non suivis d effets Nous esp rons
160. doption des titres HT et 1V de l tat B et du titre V de l tat C Renvoi de la suite de la discussi n budg taire 2 Ordre du jour p 6680 PR SIDENCE DE M CHARLES EMILE LOO vice pr sident La s ance est ouverte vingt et une heures trente M ie pr sident La s ance est ouverte INTEGRAL 5 L gislature 1974 1975 60 SEANCE T8 Novembre 1974 LOI DE FINANCES POUR 1975 Deuxi me partie Suite de la discussion d un projet de lai M le pr sident L ordre du jour appelle la suite de la discus sion de la deuxi me partie du projet de loi de finances pour 1975 n 1180 1230 TRANSPORTS II Aviation civile suite M le pr sident Cet apr s midi l Assembl e a commenc l examen des cr dits du secr tariat d Etat aux transports concer nant l aviation civile Dans la suite de la discussion la parole est M Raymond M Alex Raymond Monsieur le secr taire d Etat aux transports compte tenu du temps qui m est imparti je ferai d abord une br ve analyse du projet de budget de l aviation civile pour 1975 Dans une seconde partie je donnerai lavis du groupe du parti sotialiste et des radicaux de gauche sur l important probl me de taille nationale europ enne voire internationale que constitue l a ronautique Examinons donc d abord l volution des cr dits en ce qui concerne premi rement la construction a ronautique et deuxi mement les tudes Le document re
161. due sans oublier celle de Saint Malo dont le dossier semble actuell ment en sommeil Nous devons maintenant sur le plan social vous marquer toute notre satisfaction pour la pers v rance avec laquelle vous avez ainsi que le secr taire g n ral de la marine marchande pour suivi votre action en faveur des veuves de marins victimes d un ASSEMBLEE NATIONALE 3 SEANCE DU 18 NOVEMBRE 194 6669 accident professionnel Cette mesure tant attendue devra tre rapidement compl t e par une disposition concernant le cumul de cette pension de veuve avec celle laquelle elles peuvent pr tendre la fin de leur activit DU est pour le moins anormal qu la diff rence de tous les Fran ais elles ne puissent en b n Deier Nous nous devons par contre de revenir cette ann e encore sur la situation des marins pensionn s avant la parution du d cret du 7 octobre 1968 sur les surelassements cat goriels apr s dix ans de fonction dans la m me cat gorie Ces marins sant exclus du b n fice de cette mesure Le rapporteur sp cial avait juste raison qualifi d inique le sort qui leur tait ainsi fait Votre pr d cesseur avait promis que cette affaire serait nou veau tudi e Qu en est il advenu monsieur le secr taire d Etat Le palmar s des marins sauveteurs b n voles est impression nant et s inscrit dans les traditions les plus pures des gens de mer Ces sauveteurs accomplissent leur devoir sans jamais
162. e Or jusqu pr sent nous avons entendu de nombreuses d clarations d in tention mais jamais un client ventuel n est venu me trouver ou n est ven trouver les constructeurs pour demander b n ficier de conditions financi res particuli res En out tat de cause je puis vous assurer mais je sais que vous en tes persuad que jamais des conditions commerciales n emp cheront la vente d un seul Concorde moins qu elles ne soient exorbitantes Pour l laboration des clauses commerciales nous agirons avec tous les futurs utilisateurs comme le font actuellement nos partenaires anglais pour notre compte com mun l gard des Iraniens En ce qui concerne la version am lior e du Concorde mes paroles ont t pr cises elles valent engagement de ma part et de la part du Gouvernement Je connaissais votre flamme et je savais qu elle animerait vos propos J en retrouverai certainement cho lorsque je discu terai prochainement avec mon coll gue britannique de ces pro bl mes et de la suite leur donner Vous avez regrett la lenteur du transfert de la direction de la m t orologie Toulouse Comment pourrions nous tre d ac cord puisque m me vos amis sont hostiles ce projet Que nous Soyons lents devrait donc vous faire plaisir Monsieur de Montesquiou j ai retenu votre suggestion de for mer un groupe de coop ration dans le cadre de l Union de l Europe occidentale Je suis pr t
163. e attention Compte tenu des difficult s de la circu lation g n rale engendr es par ces dispositions il a t d cid de mettre fin l exp rience en cause Le couloir r serv a donc t supprim par arr t en date du 25 octobre dernier Autoroutes autoroute A 1 inconv nients du couloir r serv sur l itin raire conduisant Roissy en Fronce 13033 24 ao t 1971 M Ballanger atlire latiention de M le ministre de l quipement sur les conditions d utilisation de Paulo route A1 et plus particuli rement sur les graves inconv nients qui d coulent de la cr ation d un couloir r serv L exp rience en cours conduit des emtouteillages incxtricables La cr ation de ce cou loir r serv rend encore pius p nibles les migrations quotidiennes auxquelles sont astreints les travailleurs et p nalise les indus triels implant s dans les communes desservics par l autoroute Les uns et les autres n ont pas supporter l impr vision qui a pr sid la construction de l aeroport de Roissy en France sans que contre toute logique aient l r alis es conjointement les infrastruc tures routi res et ferroviaires destin es le relier la capitale Us restent confondus devant le fait qu une minorit d autant plus faible que la seconde tranche de l a roport ne sera mise en ser vice qu en 1978 puisse atteindre son point de destination dans les d lais pr visibles alors que l immense majorit tenue
164. e au profit des populations immigr es 11 n y a pas d autre part contrairement ce que laisse entendre Ja question pos e d antinomie entre un alignement progressif des droits notament sociaux el syndicaux des imimigr s sur ceux des tra vailleurs fran ais et la mise sur pied ed un programme d aide visant faciliter la r int gration des travailleurs immigr s dans leur pays d origine l issue de leur s jour en France Depuis un certain noribre d ann es les pouvoirs publies se sont attach s promouveir un largissement progressif des droits des travailleurs immigr s et de leurs familles lls entendent poursuivre et d ve lopper lP uvre entreprise c est ainsi notamment que Ja earte nationaie de priorit sera attribu e aux m res de famille tran g res dans jes m mes conditions qu aux m res de famille fran aises et que sera examin par le Parlement un projet de loi assurant une galit plus compl te des travailleurs nationaux et trangers en mali re d acc s aux fonctions de d l gu syndical et d ligibilit celles de d l gu du personnel el de membre d un comit d entreprise Le fait est cependant que si Ja poli tique traditionnelle de notre pays d assimilation des immigr s ne peut tre aujourd hui abandonn e surtout si Pon consid re l vo lution pr eccupanie du taux de natalit fran ais on ne peut ignorer pour autant les difficult s eroissantes d adaptation que rencont
165. e d finir les lignes directrices de la politique qu il entend suivre eonvcernant le statut des travailleurs trangers en France alors que l immigration semble avoir ecss d tre un fait correspondant des besoins ponetuels pour devenir une compo sante structurelle de l conomie fran aise 11 lui demande s il entend engager une politique tendant ce que les Immigr s aient les m mes droits que les nationaux ou au contraire mettre sur pied un programme d aide visant faciliter la r int gration des travailleurs immigr s dans leur pays d origine l issue de Jeur s jour en France R punse Les iignes directrices de la politique que le Gouver nement entend suivre concernant le statut des travailleurs trangers en France que l honorable parlementaire srchailait voir d finies Pont t par le cnnseil des ministres qui s est tenu le 9 octobre dernier et qui a arr t sur proposition du secr taire d Etat aux travailleurs immigr s une s rie de 25 mesures concernant l immi gration Ces d cisiuns ont t annonc es au cours d une conf rence de presse dont le texte a l ir s largement diffus par les soins du scer taire d Elat et amplement repris dans la presse S il est vrai que l immigration est devenue comme l honorable parlemen taire le fait observer une composante structurelle de l conomie fran aise puisque le degr de d veloppement de notre appareil de produetion et l in gal d velop
166. e de l institut qui ont t transf r es au minist re concernent des probl mes pr sentant un caract re particulier d acuit et d actualit tels par exemple les nouvelles m thodes d enseignement du fran ais ou la d finition du contenu des disciplines d veil l cole l mentaire la mise au point des programmes de math ma tiques et de sciences pour les classes secondaires de premier cycle et l utilisation de certains mat riels simulateurs ordinateurs dans l enseignement technologiq Il s agit dans tous les cas d exploiter des tudes conduites penuant plusieurs ann es et suffisar ment avanc es pour tre envisag es sous l angle du d veloppement et de la g n ralisation ventuelle ce qui d borde le cadre des missions de PI N R D P 2 1 d coule de ce qui pr c de que les transferts op r s gen rat nent aucune diminution des responsabilit s et du champ d activit de l institut tels qu ils ont t d finis par Farticle 2 du dicret n 70 798 du 9 septembre 1970 des recherches parventes maturation et susceptibles de passer au stade du d veloppe aent l tablissement substituera dans son programme d activit s de nou velles op rations pour lesquelles les moyens seront d gag s aa7s le cadre de l laboration Cu programme g n ral d actions du minist re et des priorit s d finies par celui ci 3 Les assurances d j donn es concernant la libert de choix laiss e aux chercheurs ne peuve
167. e de la Corse et plus particuli rement au trafic des marchandises Vous ne serez pas surpris de constater une certaine conver gence entre mon propos et celui de mon coll gue Zuccarelli comme entre ses observations et celles que j ai eu maintes fois l honneur de pr senter au cours des derniers mois Le co t de l insularit qui gr ve si lourdement notre conomie et qui consti tue m me pour elle un handicap majeur l inadaptation du r gime de nos transports l incoh rence des structures tarifaires nous ont conduits aux m mes analyses et des conelusions tr s voisines C est pourquoi les assembl es r gionale et d partementale les compagnies consulaires et les groupements socio professivnnels de notre ile consid rent le probl me des transports maritimes comme le plus important de Lous car la solution de tous les autres lui est subordonn e qu il s agisse du tourisme de l agri culture ou de l industrie Certes vous entendrez des diff rences de tonalit dans la revendication et les suggestions pr sentent des nuances souvent plus apparentes que r elles d ailleurs mais l unanimit est acquise pour proclamer qu il est urgent de trouver une solu tion Nous demandons l application du principe de la continuit territoriale et nous avons accueilli avec satisfaction la d clara tion prononc e par le Premier ministre le 26 mars Ajaccio comme plus r cemment le communiqu du 2 septembre Nous sommes persuad
168. e des difficult s d exploitation du paquebot Nous devons d noncer aussi les contradictions et l incoh rence des d clarations et des prises de positian des diff rents membres du Gouvernement sur l avenir du navire Elles illustrent la fuis l ignorance totale des probl mes que pose la reconversion de la flotte traditionnelle de passagers et la volont peine camoufl e de laisser pourrir un conflit plut t que de chercher Je r soudre en alliant r alisme et imagination Que penser en effet d un ministre qui laisse engager une proc dure de licenciement du personnel sans savoir encore quel sort la compagnie r serve au navire et dans le m me temps annonce la mise en service prochaine d un navire de rempla cement mieux adapt Face tant d incoh rence et d improvisation il convient d ohte nir des explications et des assurances sur l avenir du personnel Le Gouvernement doit donc r pondre elairement trois ques tions quel avenir pr voit on pour le navire Quel sort sera r serv aux personnels navigants et s dentaires dans l attente de la mise en service du navire passagers de remplacement projet Quelles sont les intentions du Gouvernement pour Sauvegarder et d velopper la flotte de navires passagers sous pavillon national Pour leur part ces trois questions les socialistes fixent des r ponses pr cises D abord France m rite mieux que la casse ct peut tre encore utilis dans des conditi
169. e la d croissance progressive de l aide accord e serait li e aux r sultats obtenus ce qui impliquait la recherche constante d une meilleure productivit par les chantiers Or ces cr dits qui avaient t maintenus peu pr s stables jusqu en 1968 n ont fait qu augmenter apr s la signature du protocole avee les groupements professionnels Et je m inter roge non pas sur le d veloppement de notre flotte de p che car je travail accompli dans ce domaine a souvent t admirable mais sur le fait que l objectif fix savoir la recherche d une plus grande comp titivit n a peul tre pas t atteint Si je me pose la question c est parce que nos cinq grands chantiers navals sont contr l s par des puissances bancaires qui n onl pas l habitude de faire de cadeaux et de travailler pour le bienfail de l humanit D s lors je me demande jusqu quel point certaines de ces soci l s ne seraient pas b n ficiaires de four nitures vendues au prix fort conform ment une pratique tr s fr quente dans ce genre d industrie En toul eas lorsque je compare les er dits vot s depuis 1962 ceux qui ont t affect s Ja construction de Concorde et que j entends dire de temps autre qu il est ruineux de subven tionner des entreprises publiques je m aper ois qu on n esi pas aussi pointilleux pour des entreprises priv es et que l on ne s interroge pas toujours sur leur rentabilit M Louis Le Pensec C est vr
170. e moteur Mais d abord prospectons commercialement le march avant de tancer une grande tude Telle est la le on qu il faut tirer du pass Dans cette circonstance it convient de tout faire pour h ter la finition du moteur C F M 56 Or le budget ue l sine pas sur ce point C est le m me but que nous nous sommes fix pour les bureaux d tudes de la S N I A S Nous devons garder cet outil de travail qui gr ce sa valeur technologique s est donn les moyens d assurer n importe quel grand programme lorsqu it devra d marrer d s le moment o les tudes seront d finies C est pourquoi il n y a pas au budget de 1975 de cr dits pr vus pour un grand programme Mais des cr dits sont destin s la prospection commerciale ce qui est nouveau Nous devons agir ainsi si nous voulons viter de retamber dans les erreurs du pass Vous m avez demand aussi monsieur Raymond quelles tudes g n rales taient pr vues Je vous renvoie au ebleu La page 220 comporte vingt quatre rubriques la page 21 quatorze rubriques soit au total trente huit rubriques qui vous donneront les d tails des pr vi sions dans le cadre de ces tudes mais je ne peux pas lire le bleu pour vous Vous m avez galement parl d un projet de leasing pour Concorde C est un sujet la mode dont on parle beaucoup en Frauce et l tranger Je veux bien tudier une formule de cr dit bail Encore faut il qu on nous le demand
171. e par le Gouverne ment il ne sera pas possible de donner quelque renseignement que ce soit sur ce sujet M Cr peau a abord de nouveau la question qui nous avait valu un face face il y a quelques jours celle de la desserte a rienne par Air Inter de La Rochelle et aussi de Lille et de Belfort puisque pour ces villes le probl me est identique Je ne reviens pas sur ce que j ai dit ce sujet Nous avons faire face deux imp ratifs qui comme d habitude sont contradictoires Voici le premier Air Inter doit avoir une exploitation qui lui permette d assurer autant que possible les services dont il a la charge avec un bilan d exploitation normal Il serait mauvais que nous nous engagions dans une voie condui sant subventionner constamment une compagnie semi nationale Le second imp ratif est de conserver pour les villes de pro vince l acquis r alis avec le concours des finances locales c est dire une client le non pas potentielle mais r elle pour les transports a riens Etant moi m me originaire d une ville de province je connais bien le prohl me Air Inter se trouvant dans la situation invraisemblable de voir son d ficit d passer cctte ann e de 25 p 100 son capital a proc d une tude prospective de son exploitation Il est apparu qu il n y avait pratiquement plus d espoir que la situation se r tablisse pour ces trois villes Air Inter a done propos au conseil sup rieur de l a
172. e quelles mesures sont envisag es pour permettre l instilut d assurer sa t che en 1975 dans les conditions budg taires actuelles Enfin pour en terminer avec la situation des p ches mari times nous nous permettons d insister Lut particuli rement sur les probl mes pos s la r cente conf rence de Caracas sur le droit de la mer Il y va de la survie de notre industrie des p ches Il semble que la r gle de la limite des eaux territoriales 200 milles ait bien des chances d tre retenue En ce cas aurons nous une zone exelusive des 200 milles communautaires Le Royaume Uni acceptera t il de jouer le jeu Si oui il faudra n anmoins pour sauvegarder Jes int r ts des p cheurs de nos poris de l Atlantique n gocier des accords particuliers avec l Espagne et le Portugal et je vous demande de ne pas oublier ces deux pays dans la d licate n gociation dont vous allez porter la responsabilit avec votre coll gue le ministre des affaires trang res A ce propos je voudrais dire combien j approuve les obser vations qui ont t formul es tout l heure par M Ollivro de mani re tr s remarquable Vous n ignorez pas monsieur Je secr taire d Etat les cons quences de l pizootie qui frappe nouveau l ostr iculture notamment en Bretagne Nous signalons ce sujet trois points votre particuli re attention l importance accrue des moyens dont l institut scientifique et technique des p ches a
173. e votre attention sur ce point des bonifications d int r t accord es aux armateurs figurant pages 183 et 185 du budget de programme Elles ne sont pas incluses en effet dans le tableau r capi tulatif de la page 151 On peut toutefais par diff rence les valuer 175 millions de francs Ainsi en cinq ans les bonifications d int r t ont t pratique ment quintupl es et contrairement aux subventions d quipe ment les bonifications sont vers es pour toutes les cat gories de navires y compris les navires p troliers y Le quatri me groupe de programmes recouvre les p ches mari times ct les cultures marines La dotation s t ve 56 millions de francs en progression de 22 p 100 sur les dotations initiales de 1974 mais en fait en diminution de 8 p 100 si l on tient compte de la dotation de 20 millions de francs ouverte par la loi de finances reclificative de juillet dernier pour compenser les hausses des carburants utilis s par les bateaux de p che Or il semble que cette subven tion ne serait pas reconduite l an prochain c est l une d cision lourde de cons quences contre laquelle le rapporteur au nom de la commission de la production et des changes s l ve nergiquement Le cinqui me groupe de programmes la police maritime repr sente 1 5 p 100 du budget et comprend notamment les subventions d risoires accord es la soci t nationale de sauve tage en mer 6 millions de francs
174. ecteront pas sensiblement le potenticl global d activit de IL N R D P Cette question est d autre part sans relation avec l effort demand l ensemble des services publics dans le sens d une appr ciation plus stricte de leurs besoins pour le budget de l ann e 1975 11 est videmment normal que l institut y participe mais H sera fait en sorte que les mesures prises le concernant pr servent ses activit s les plus importantes 6 Il west pas envisag et il serait videmment f cheux d appli quer au service de la recherche de lI N R D P la m me division que celle qui a pr sid pour des raisons administratives la r orga nisation du minist re Il faut souligner cet gard que la cr ation au sein de la direction g n rale de la programmation et de la coordination d un e d partement du programme des recherches et de la coordination en mati re de p dagogie et de technologie de l ducation exprime la volont de disposer l administration cen trale d une cellule charg e d envisager les probl mes de recherche et d exp rimentation p dagogiques d une mani re synth tique Ce d partement sera charg notamment d assurer les liaisons avec les organismes sp cialis s tels que l I N R D P et de proc der avee eux l laboration des programmes d actions du minist re dans le domaine de la recherche et de l exp rimentation p dagogiques 7 Le souci d efficacit dont l
175. el dix huit heures D s lors que ces fonctionnaires assument dans j enseignement secondaire des L cher tous gards analogues lui demande si pour r aliser dans ce domaine une harmonie minemment souhaitable il entre dans ses intentions comme l envi sageuit du reste l un de ses pr d cesseurs de prendre l initiative d un texte visant ramener progressivement quinze heures le temps maximal du service pr sentement impos aux professeurs certifi s R purse La refonte de Ja r glementation des ubligations de service des personnels de l enseignement du second degr fix e par des d creis du 25 mai 1950 soul ve de nombreux probl mes en rapport non seulement avec la situation statutaire des enseignants consid r s mais galement avec la nature exacte de la prestation qui leur est demand e notamment en ce qui concerne la discipline et le niveau d enseignement l volution des m thodes d animation des cours le recours plus ou moins important la pr paration et aux travaux de contr le en dehors des elasses et la participation ventuelle des t ches compl mentaires Des tudes minutieuses doivent donc tre pr alablemen entreprises avant toute r forme profonde en ce domaine tant sur le plan p dagogique que sur les plans administratif et financier Etablissements scolaires lyc e Talma Brunoy cr ation de postes et de classes suppl mentaires 31669 21 juin 1974 M Combrisson attire l atte
176. elion l administration r mun re un deuxi me architecte destin uniquement l implantation du b timent Ce dernier per oit 3 p 100 du co t total de l op ration tentre 1500090 et 2000000 de francs c est dire entre 45000 et 60000 francs pour assurer environ une vingtaine de visites de chantier la visite tant done r mun r e 2500 franes minimum Cette situation d plorahle se retrouve galement dans la construction de certains centres de tri o pour un b timent la r mun ration d arechitecte d tudes de pilotage et d ing nierie vont jusqu atteindre 8 8 p 100 du co t total De telles attitudes adopt es par d autres administrations malheureusement ont t d nonc es par le rapport de la Cour des comptes trapport 1973 contrats d tudes pages 15 et suivantes Cette attitude vise en effet payer des prestations intellectuelles pouvant et devant tre fournies par les agents de l Etat Parall le ment cette situation l administration refuse la moindre mesure indemnitaire et vat gorielle ou de reclassement aux agents du corps de la r vision Selon le v u mis le 22 juin 1962 par le conseil sup rieur de la fonetion publique le d classement actuel va de 50 points pour le r viseur chef 120 points pour le r viseur Il lui demande 1 quelles mesures il compte prendre pour revoir les cons quences f cheuses de l interpr tation du d cret du 28 f vrier 1973 dans le sens du r tablissement du co
177. emander une suspension de s ance pour la r unir Je ne puis donc retirer l amendement M le pr sident Je mets aux voix amendement n 70 L amendement n est pas adopt M le pr sident Je mets aux voix le titre V de l tat C concer nant les autorisations de programme et les cr dits de paiement Je suis saisi par le groupe cammuniste d une demande de scru tin public Le scrutin va tre annonc dans l ensemble du Palais e E E OUR A Bot CH ET M le pr sident Je prie Mmes el MM les d put s de bien vouloir regagner leur place Le scrutin est ouvert Il est proc d au scrutin M le pr sident Personne ne demande plus voter 3 Le scrutin est clos Voici le r sultat du scrutin Nombre de votants St ss 476 Nombre de suffrages exprim s 475 Majorit absolue SAONE 238 Pour l adoption 293 CONTE see gg S 182 L Assembl e nationale a adopt Je mets aux voix les aulorisations de programme du titre VI M Paul Cermolacce Le groupe communiste vote contre les cr dits du titre VI Les autorisations de programme du titre VI sont adopt es M le pr sident Je mets aux vaix les cr dits de paiement du titre VI y f 7 Les cr dits de paiement du titre VI sont adopt s M le pr sident Nous avons termin l examen des cr dils du secr tariat d Etat aux transports concernant l aviation civile IV Marine marchande M le pr sident Nous
178. ement effectu es voil des revendications l gitimes qu il faut satisfaire si nous voulons encore avoir demain les marins p cheurs dont notre pays a besoin Je terminerai en voquant le sort des pensionn s Depuis des ann es au nom des groupes cominunistes mon ami M Cermolacce l Assembl e et moi m me au S nat avant que je change de maison insistons aupr s du Gouvernement sur la double n cessit de sauvegarder et d am liorer lc r gime sp cial des marins Le montant des pensions est encore loin d tre satisfaisant et un rattrapage important reste effectuer Il faut que les salaires forfaitaires serrent de plus pr s les salaires r els ASSEMBLEE NATIONALE 3 6674 D Nous entendons mettre tout particuli rement l accent sur le d cret du 7 octobre 1968 qui a institu le surclassement d une cat gorie apr s dix ans de navigation d crel qui n a pas t appliqu aux marins qui taient d j pensionn s au moment de sa promulgation en vertu du fameux principe de la non r tro activit des lois ce qui cr e une grave injustice De plus comme nous l avons d j d montr celte disposition n a pas toujours t appliqu e m me dans le cadre du r gime sp cial des marins Alors donnez ces marins qui ont pris leur retraite avant juin 1968 de moins en moins nombreux h las les avantages accord s leurs camarades qui ont fait valoir leurs droits pension quelques jours nu quelques
179. emi rement la marine marchande semble tre trop consi d r e encore camme une industrie accessoire Deuxi mement le plan est trop global Il devait comporter de nouveaux objectifs s par s pour toutes les formes de naviga tion notamment pour les navires passagers et les paquehots de croisi re et pour les moyens et petits navires qui r clament les uns et les autres une attention particuli re ll est noter que la moiti du d ficit ext rieur des frets maritimes provient de l affr tement de petits et de moyens navires D ailleurs lors de l laboration du vi Plan un groupe de travail moyens et petits navires fut constitu et le r sultat de ses tudes concluait que le taux de rentabilit des caboteurs de marchandises tait un des plus lev s Troisi mement il serait n cessaire que le Gouvernement fasse conna tre quelles lignes desserviront ces bateaux et quels efforts il d ploicra pour imposer la pr sence du pavillon national sur celles o il a pratiquement disparu Quatri mement en attendant le d marrage du plan de crois sance il serait int ressant d inciter les armateurs et notam ment les compagnies mixtes acheter des navires sur cales ou des navires d occasion mais de qualit afin de diminuer imm diatement le nombre de navires trangers affr t s ce qui aurait galement pour cons quence d augmenter le nombre des emplois dans la profession ASSEMBLEE NATIONALE 3
180. en faveur de la modernisation el de la restructuration de cette branche d activit A ce titre des er dits importants sont consacr s l aide la modernisation des scieries Ces actions ont pour but d am liorer la produetivit et d augmenter la comp titivit de l industrie fran aise du sciage sur le march ext rieur comme sur le march fran ais Fruits et l gumes ferise sur le march de In noix recherche de d bouch s 10679 20 avril 1974 M Pranch re expose M le ministre de l agriculture la persistance du marasme sur le march de la noix qui s vit en Corr ze et dans les d partements produeteurs la baisse catastrophique des cours s ajoute maintenant la m vente qui affecte une partie ir s importante de la produetion de 1973 I lui rappelle les principales revendications des producteurs de noix 1 arr t de toules les importations 2 garantie de prix r mun rateurs 3 aide du F O R M A pour l achat de la produe tion de noix invendue en vue d un coulement sur les march s int rieur et ext rieur et pour unc ulilisation des noix de petit calibre dans l huilcrie l ensemble des producteurs devant b n ficier de cette aide 4 prise en charge par le F O R M A de l int r t des avances consenties par le cr dit agricole tous les producteurs n ayant pas commercialis leur r colte 5 organisation du mareh etc Mais compte tenu de l urgente n cessit qu il y a de rela
181. ent Cela permettrait de conserver la client le actuelle et d assurer la pr sence du pavillon fran ais sur le march des croisi res qui continue de se d velopper Cette position est juste et conforme l int r t national Cepen dant au lieu de tenir compte de ce souci l gitime vous avez tout fait pour discr diter cette lutte comme d autres d ailleurs pour isoler l quipage ct pour laisser pourrir la gr ve Le d sarmement de France ne l avez vous pas compris c est la goutte qui a fait d border le vase car travers leur lutte pour la d fense de leur emploi c est tout le probl me du d veloppement de la marine marchande qui a t pos Les marins fran ais ont vu dispara tre les uns apr s les autres nos paquebots le De Grasse l Ancerville le Pasteur entre autres Hs ont assist la vente de nombreux cargos En quatorze ans leur profession a perdu 20 000 emplois sur 40000 Et si notre flotte comprend d excellents navires jeunes et techniquement valables elle est insuffisante et m me inexistante dans certains genres de navigation ou dans certains secteurs g ographiques Aujourd hui elle ne se place qu au dixi me rang dans le monde alors que la France occupe le cinqui me rang parmi les puis sances industrielles et commerciales Elle ne repr sente que 3 p 100 de la flotte mondiale alors que notre commerce atteint 6 7 p 100 du commerce maritime mondial Elle assure bien moins de
182. ent arr t s La continuit territoriaie pour les voyageurs ne devrait plus soulever de difficult s depuis les derni res mesures qui sont entr es en vigueur le 1 octobre dernier Pour les marchandises la commission pr sid e par M Artaud Macari de m me que les chambres de commerce de Bastia et d Ajaccio doivent d poser leurs propositions le 1 7 d cembre pro chain La date initialement fix e au 1 octobre a t report e la demande des deux assembl es consulaires Il sera alors proc d une synth se de ces propositions Enfin j ai not son d sir de voir les parlementaires associ s aux conclusions de ces commissions M Chauvel en dehors des probl mes de formation de personnel qui rel vent des cr dits de l association pour la g rance des coles d apprentissage maritime a trait des probl mes g n raux de l tablissement national des invalides de la marine Je n entrerai pas dans le d tail car nous connaissons tous les probl mes qui se posent en l occurrence Je dirai simplement qu un effort particuli rement important a t accompli en la mati re puisque les cat gories les plus modestes ont vu leurs pensions augmenter de 47 p 100 en vingt mois Ces chiffres traduisent clairement l importance de l effort consenti par le Gouvernement M de Rocca Serra s est montr tr s sensible la desserte des parts secondaires Nous en avons parl et nous en reparle rons bient t puisque nous avo
183. eonditions de travail du personnel de ee eentre Le ministre de la sant tient pr eiser que deux eirculaires adress es MM les pr fets les 29 d cembre 1972 et 31 octobre 1973 contiennent des indications sur les conditions de travail et de r mun rations susceplibles d tre envisag es en faveur des personnels m dicaux et para m dieaux uvrant dans les centres m dico psrchop dagogiques Il est notam ment dit que peuvent tre consid r s comme cffeetuant un temps plein les psycholngues et les personnels para m dieaux justiliant de 1700 heures d aetivit au moins au eours d une ann e eeux qui effcetuent 850 heures au moins par an sont consid r s eomme assurant un mitemps Dans ees m mes instruetions il est conseill de faire b n ficier des avantages consentis au personnel temps plein les m decins psychologues ou auxiliaires para m dieaux qui du fait de leur action dans plusieurs lablissements ou services totaliscraient un nombre d heures eorrespondant un temps plein cette mesure peut tre envisag e lorsque d une part un poste figure l effectif budg taire de Fan des tablissements ou services concern s d autre pari nne eonvention est sign e entre l tablis sement o service recruteur et le ou les tablissements ou services utilisateurs eette eonvention pr eisant les temps horaires dus chaque lablissement ou service ainsi que les modalit s de rembour sentent des salaires et charges soci
184. er au Gouvernement d interve nir pour contenir la hausse du prix des aliments du b tail notam ment en ramenant la T V A au taux z ro 6 enfin les inesures qu il compte mettre en uvre pour garantir un approvisionnement minimun du march des aliments du b tail en particulier pour les prot ines v g tales R ponse La lutte contre l inflation s impose Lous les sec teurs de l conomie et il est normal que l agriculture y prenne sa part Toutelais le Gouvernement est bien conscient des diffieul t s que fait peser l encadrement du cr dit sur la tr sorerie des agriculteurs En consid ration de la situation particuli rement d favorable des march s de certains produits agricoles Je Gouver nement a d cid et mis en uvre une s rie de mesures exception nelles L aide aux leveurs institu e par le d eret du 23 juillet 1974 a pour but de compenser partiellement les perles de revenu Le remboursement des charges d int r ts de certains pr ts sp ciaux du Cr dit agricole institu par le d cret du 7 ao t 1974 est destin manifester le soutien du Gouvernement aux agriculteurs qui conform ment aux directives de la politique agricole ont fait un effort de modernisation et d quipement qui n a pu tre r com pens L encadrement du cr dit a t adapt aux conditions parli euli res de fonctionnement du Cr dit agricole Notamment len cours de r f rence auquel est appliqu le taux de progression to
185. er le d sarmement du paquebot France Les motifs qui ont cenduit le Gaou vernement d citer d arr ter l octroi d une subvention cou vrant le d ficit d exploitation de ce navire et par voie de cons quence incit la compagnie le d sarmer sont trop bien connues pour que j y revienne Je pr cise sculement que cette d cision n a pas t prise de gaiet de c ur et qu elle a t m rement r fl chie Le projet de budget pour 1975 ainsi que la loi de finances rectificative pour 1974 compertent tant en dotations en capital qu en subventions de fonctionnement les moyens financiers susceptibles de permettre la Compagnie g n rale maritime de r soudre les diff rents probl mes de Caract re social dont je ne m connais nullement Ia gravit qui se posent elle dans le contexte de ce d sarmement Ainsi d une part une subvention de cent mitlions de francs dent quarante inscrits dans la deuxi me foi de finances rectifi cative est destin e accompagner les mesures de licenciement des personnels D autre part une dotation de cent dix millions de franes dont cinquante inscrits au collectif budg taire et soixante dans le projet de hudget pour 1975 au titre des charges communes doit facititer l acquisition par ta companie de navires d oceasion qui iui permettront d assurer la n cessaire transition jusqu ce que les premiers r sultats du plan de d velonpement se fassent sentir Je r ponds ainsi au v u exprim
186. er les plans annex s au dossier que l arr t du 28 mai 1970 relatif l application dudit article 29 stipule que affichage sur le terrain est assur par les soins du b n fi ciaire du permis de eonstruire sur un panneau rectangulaire dont les dimensions soni sup rieures 80 centim tres Ce panneau indique le nom ou la raison sociale du b n ficiaire la date du permis de construire et la nature des travaux Ces renseignements doivent demeurer lisibles de la voie publique pendant toute la dur e du chantier qu un autre texte pr voit galement une publicit dans un journal d annnnces l gales mais que l affichage sur le terrain est de toute vidence la seule publicit efficace l gard des tiers surtout lorsqu il s agit de la d molition et de la reconstruetion d un immeuble qu en effet les particuliers ne font pas leur lecture habituelle des journaux d annonces l gales qu ils n ont aucune raisnn d aller p riodiquement en mairie s assurer de l existence ou de la non existence d un permis de construire concernant un immeuble qui conserve sa vie normale dans le quartier que le promoteur se garde bien de donner l veil par des expulsions de locataires des fermetures de boutiques avant l expiration du d lai de treize mois pr vu Fartiele 29 ci dessus mentionn qu il fait valider son permis pour une nouvelle ann e et ne lib re l immeuble d molir qu apr s l expiration du d lai pendant lequel l in
187. er les rel ves de l quipage r duire les parcours et supprimer les p riodes creuses Resterait obtenir l quilibre financier qui exigerait comme condition imp rative une gestion raisonnable et disciplin e lt Ce navire nous ruine a t on r p t Ce sont a t on dit les contrihuables fran ais qui permettent en d finitive des milliardaires trangers de s offrir kon compte des vacances luxueuses gt Voyons les choses de plus pr s Le d ficit donc la subvention demand e l Etat tait de 100 millions de frances Cette somme n tait pas exorbitante par rapport au budget fran ais En outre ce d ficit aurait t moindre si les tarifs avaient t augment s ce qui n a pas t fait C est dire que le France pourrait tre consid r probable ment comme rentable surtout si l on tenait compte des pr cieuses devises qu il glane ici ou l la satisfaction de notre ministre de l conomie et des finances Pr cisons aussi que cette solution de croisi res ne serait pas rigoureusement exclusive Elle pourrait ventuellement tre sus pendue pour un temps si l occasion permettait au navire de jouer un r le plus prestigieux plus favorable encore au pavillon ASSEMBLEE NATIONALE 3 SEANCE DU 18 NOVEMBRE 1974 fran ais comme pourrait l tre par exemple une visite des pays amis et chers au plein sens du terme ou une visite des pays francophones qui sauraient appr
188. er qu un certain nombre de mesures ont t prises pour alder les colleclivil s locales mieux supporter le financement aff rent ces eanstructions Par suit du maintien de la subvention forfaitaire au niveau fix par le d cret du 31 d cembre 1963 la caisse des d p ts et consignations en accord avec les caisses d pargne a modifi depuis le Ier janvier 1973 les conditions d octroi des pr ts le montant de ceux ci peut atteindre d sormais 100 p 100 de la subvention forfaitaire allou e alors que pr c demment re pourcentage tait limit 50 p 100 D autre part les communes peuvent b n ficier de cr dits du fonds scolaire des tablissements publics qui aux termes du d cret du 30 avril 1965 sont affect s en priorit par le conseil g n ral au financement en capital des d penses suivanles subventions ot eommunes en vue de couvrir pour les cnnstructions scolaires subventionne s par l Etat fout ou partie de la diff rence entre d une part la subven tion de L Etat et d autre part le prix plafond correspondant la d pense subventionnable pr vue par la r glementation en vigueur avant l intervention du d cret du 3 d cembre 1963 Enfin s agis sant de d pense de constructlon le recours aux proc d s indus trlalls s conslitue une aclion particuli rement efficace pour en limiter le co t Les circulaires du 16 janvier 1973 et du 5 juillet 1974 ont communiqu nux pr fets apr s une large consultati
189. erait actuellement saisi concernant une nouvelle utilisation du navire demeurant sous pavillon fran ais Enfin il n est pas possible que notre pays se d sint resse tota lement du secteur des croisi res qui rec le des potentialit s de d velc pement importantes dont d autres pavillons vont l ave nir profiter notre d triment Il est donc n cessaire que le Gouvernement fasse tudier la possibilit de construire un nou veau paquebot de croisi re dont le tonnage et les formes d exploi tation seront mieux adapt s ce march ou d affr ter en atten dant un navire de cette nature cette fin Le plan de relance de l armement qui se terminera en 1975 comporte des inscriptions budg taires conformes aux engagements de l Etat Ce programme sera suivi partir de 1976 par un plan de d veloppement de la marine marchande qui pourrait tre le plan Cavaill monsieur le secr taire d Etat et qui devrait permetire presque un doublement de notre flotte de commerce en l espace de cinq ans A cet gard il n est sans doute pas inutile de rappeler que la flotte fran aise a d j connu une modernisation consid rable puis qu elle a augment des deux tiers entre le I janvier 1968 et le I juillet 1974 C est dire que l hypoth se d un quasi donblement en cinq ans est ambitieuse mais il nous parait qu elle est la port e de notre armement sous la r serve que le volume de l intervention finan ci re de l
190. ersonnel qu il est indispensable que le Gouvernement se penche d ores et d j sur la port e sp ci fique du texte cr ant la taxe conjoncturelle pour 1975 Cette loi sera en effet bien difficilement applicable aux entreprises de transport maritime en raison du r le qu elles jouent tout au moins sur le plan de l exportation c est dire sur celui du march international L application des crit res qui ont d j t adopt s en mati re de taxe la valeur ajout e s irapose d elle m me la taxe conjonce turelle frappant en effet la valeur ajout e Je me propose d inter venir sur ce point ult rieurement tout en prenant date Sous r serve d une r ponse satisfaisante ces observations la commission des finances de l conomie g n rale et du Plan recommande l Assembl e l adoption sans modification des cr dits de la marine marchande pour 1975 et vous fait confiance monsieur le secr taire d Etat pour appliquer les d cisions et les engagements que nous attendons de vous Apploudissements sur les bancs des r formateurs des centristes et des d mocrates sociaux de l union des d mocrates pour la R publique et des r publicains ind pendants M le pr sident La parole est M Porelli rapporteur pour avis de la commission de la production et des changes pour la marine marchande M Vincent Porelli rapporteur pour avis Monsieur le pr sident je ferai tout d abord deux observations de pure forme p
191. es d cisions de la Norv ge qui je le rap pelle a refus d entrer dans Communaut conomique euro p enne decisions qui vont porter vraisemblablement 200 miles la limite des zones territoriales deuxi mement du r gime des eaux islandaises r gies par une l gislation compor tant une zone nationale tr s tendue assartie toutefois d accords particuliers conclus avec la Grande Bretagne la R publique f d rale d Allemagne et la Belgique troisi mement du r gime des eaux bordant les les britanniques c est dire de la mer du Nord la Manche et la mer d Irlande La situation est particuli rement pr occupante en ce qui concerne la mer du Nord et la mer d Irlande Il semble en effet que la Grande Bretagne peut tre suivie par le Danemark ait l intention de remettre en cause son adh sion au principe de la mer commune l gard des autres membres de la Communaut conomique europ enne Or pour la p che hauturi re 65 p 100 des prises d barqu es dans les ports du Nord et 90 p 100 des prises des ports de l Ouest proviennent des zones qui seraient incluses l int rieur des limites de p che britanniques ou irlandaises Le reste provient pour la plus grande partie des zones des les F ro et norv giennes Ainsi la quasi totalit des apports pour les p cheurs de la fa ade atlantique se trouvent menac s par une extension des limites des pays nordiques d une part et des
192. es d clarait devant l asem bl e g n rale de l A E C M A Bruxelles le 28 octobre 1974 lt Les gouvernements de la Communaut ont une d cision prendre Veulent ils maintenir en vie une industrie a ronau ASSEMBLEE NATIONALE 3 SEANCE DU 18 NOVEMBRE 1974 6653 tique capable de d velopper des avions civils et militaires plus avanc s S ils en ont l intention ils doivent prendre les mesures n cessaires et soutenir une politique europ enne la seule capable de correspondre aux dimensions internationales de cette dustrie e La Commission a toujours cru que la collaboratica inter nationale travers l Atlantique pourrait apporter des l ments importants cette politique mais seulement la condition que nous gardions en Europe la capacit de base de d velopper les technologies les plus avanc es Nous ne r aliserons pas nos enti res potentialit s conomiques et industrielles dans ce domaine si nos principales soci t s deviennent des sous traitants dans unc atmosph re de sauve qui peut J ai pens que ces d clarations de personnalit s trang res et europ ennes pouvaient nous permettre d esp rer pour notre pays pour nos ing nieurs pour nos ouvriers et tous ceux de l Europe la s curit et un meilleur avenir Avant de quilter cette tribune mon coll gue et ami M Bou det m a demand de parler en son nom ce qui est un honneur pour moi M Boudet dont les connaissances d
193. es qui se posent pour le d placement de ce grand service Toulouse et pour celui des aiguilleurs du ciel dont le contentieux existe toujours Parlez nous du centre national d tudes spatiales o lintersyn dicale se pose des qua2stions sur l abandon de programmes et sur d ventuels licenciements ASSEMBLEE NATIONALE 3 Face aux difficult s des transporteurs a riens parlez nous de la d mocratisation des transports Parlez nous de la nationalisa tion de Dassault et galement de Turbom ca firme vivant elle aussi presque exclusivement de commandes de l Etat et qui aujourd hui se r v le trop petite pour valoriser l exportation le remarquable usage que ses techniciens ont fait de fonds publics Dites nous si vous tournant vers une coop ration europ enne sans abandonner une once de notre ind pendance politique ou conomique vous jugez que cette coop ration doit tre compl t e tay e par une aide ou une assistance d outre Atlantique Si oui dites le nous Mais si vous voulez faire de la France un sous traitant nous aimerions galement le savoir Pour Concorde tout concourt son succ s d finitif les essais les performances les sondages d opinion Alors qu attend on pour aller de l avant pour poursuivre la version tout en d veloppant ce type d appareil Mais quelles que soient vos bonnes intentions en avez vous les moyens monsieur le secr taire d Etat Avec un peu
194. et dernier pour permettre aux p cheurs et notamment ceux qui exercent cette activit selon le mode artisanal de compenser par ticlicment la hausse des carburants U est indispensable que ce cr dit soit reconduit l an prochain et inscrit nouveau dans le prochain lt collectif ou dans la loi de finances pour 1975 Toutes ces hausses provoquent un ralentissement de la mo dernisation de la flotte et vous savez que l inqui tude r gne dans l armement de nos petits chantiers de la c te L aide aux investissements pour la p che industrielle qui tait de 25 p 100 en 1970 est revenue 18 30 p 100 en 1971 14 p 100 en 1972 et 10 p 100 en 1973 En 1974 le taux est remont 15 p 100 Qu en sera t il en 1975 Si dans l ensemble les objectifs du VI Plan sont atteints pour la p che industrielle sauf un l ger retard pour la p che hautu ri re il n en est pas de m me pour la p che artisanale Malgr le syst me mis en place au moyen des soci t s interpro fessionnelles artisanales le niveau de renouvellement de la flotte pr vu par le Plan soit pr s de 6 000 tonnes par an n a jamais t SEANCE DU 18 NOVEMBRE 1974 atteint Il semble que la hausse des co ts de construction ne per mette pas encore d atteindre cet objectif en 1975 malgr l effort important que vous avez consenti tant au niveau des cr dits de subvention du plan de relance qu celui de la dotation provenant du fonds de d
195. et explcitants peuvent b n ficier de deux subventions et les ouvriers agricoles artisans ruraux et agriculteurs retrait s d une subvention Dans le Finist re un effort important a t fait pour l am nage ment de gites ruraux pr s de 700 actuellement le nombre de dossiers de demandes de subvention en instance est particuli rement lev plus de 180 les d lais d octroi de subvention variant de deux quatre ans Ces retards sont source de bien des difficuli s et risquent d hypotn quer le mouvement de promotion des gites ruraux 11 lui demande quelles instruetions il compte denner pour que les dossiers en instance soient honor s en 1974 et qu partir de 1975 le Finist re re oive une dotation permettant de subvention ner de quarante cinquante gites ruraux par an R ponse Ainsi que le fait ressortir l honorable parlementaire le nombre de projets en instance de financement dans le d parte ment du Finist re est particuli rement lev 11 n est pas encore possible de connaitre le montant pr eis des cr dits mis en place ce titre en 1974 car les dotations accord es doivent servir financer la fois les gites ruraux priv s et les am nagements de villages et la proc dure tant d concentr e il revient aux pr fets den effectuer la r partition A partir de 1975 l ensemble des cr dits r serv s l accueil et l animation en milicu rural tant regroup en un seul article du m me chapilre budg
196. ettre au point ce plan sont les suivants Pour les produits p troliers le taux de couverture est de 90 p 100 L ahjectif de 100 p 100 n est pas vis car dans la conjoncture actuelle une marge d erreur sur la quantit import e est pr voir et les producteurs peuvent souhaiter participer ult rieurement aux transports C est pourquol nous avons arr t ce taux alors que la loi ne fait obligation cerlains orateurs l ont soulign que d un taux de 67 p 100 Pour les marchandises s ches le taux de couverture sera compris en fin de plan c est dire en 1980 entre 45 et 50 p 100 sur la base d un taux de croissance des transports maritimes de 8 p 199 par an chiffre que l on admet usuellement comme norme Monsieur Durom a vous pr tendez propos du France et du plan de d veloppement que j ai refus la diseussion J ai r pondu dans cette m me enceinte votre question d actualit sur ce sujet et je vous en ai aussi entretenu longuement lorsque nous nous sommes rencontr s au secr tariat d Etat aux trans ports o avec vos coll gues vous avez t re u dans les trois ou quatre jours qui ont suivi votre demande d audience Vous ne pouvez donc pas m accuser d avoir refus le dialogue Je n ai pas davantage refus de discuter avec les organisations syndicales qui ont t re ues chaque fois qu elles l ont demand dans les LES jours suivants II ny a eu aucune exception cette r gle Quant au
197. fonds forestier sur les sciages de ch ne export s 9203 9 mars 1974 M Jean Favre appelle l attention de M le ministre de l agriculture sur la nonreconduction partir du je jan vier 1974 de l exon ration de la taxe du fonds forestier national sur les seiages de ch ne export s 4 30 p 100 de la valeur en douane Depuis quelques ann es les sciages de ch ne sont les seuls seiages tre exon r s de cette taxe l exportation en vertu d un d cret ASSEMBLEE NATIONALE 3 SEANCE DU 18 NOVEMBRE 1974 6684 pris chaque ann e alors que les autres produits sont exon r s de fa on permanente Plusieurs fois d j ce d cret n a t sign par M le ministre de l conomie et des finances qu avec un certain retard et la demande pressante des exportateurs Cette ann e il semble que M le ministre de l conomie et des finances s oppose l exon ration sous le pr texte que ces exportations r duisent jes possibilit s d approvisionnement de l industrie fran aise de l ameu blement argument sans fondement 11 est pour le moins paradoxal qu il demande aux entreprises de multiplier leurs efforts pour exporter et qu en m me temps il p nalise les exportations de pro duits qui sont exc dentaires et qu il est d j difficile d couler sur les march s ext rieurs en raison des prix relativement bas offerts pour ces bois notamment en Allemagne 1 est donc craindre quelle que soit la d cote
198. formelle que cette disposition soit g n ralis e et appliqu e sans limitation de dur e Une telle position ne para t pas a priori tre tr s opportune car elle ne rallierait pas semble t il l accord unanime des scientifiques et des professionnels int ress s N anmoins si une demande formelle est pr sent e la commission elle ne manquera pas d tre tudi e avec la plus grande objectivit 2 l cart entre le prix pay pour le lait de la qualit la meilleure et le lait de la qualit la moins bonne a t fix 10 p 100 Certes des d rogations temporaires et limit es ont t consenties en vertu des dispositions du d cret du 16 novembre 1970 Elles ne sauraient prendre un carac t re d finitif En effet un cart sans port e r elle m aurait aucun caract re incitatif v ritable Or il est dn plus haut int r t que la qualit du lait en France soit relev e dans les d lais les plus brefs si nous voulons sauvegarder nos chances sur les march s ext rieurs Indemnit viag re de d part versement une exploitante dont le fils cessionnaire exerce portiellement une cctivit salari e 13660 28 septembre 1974 M Boyer expose M le ministra de l agriculture le cas d une cultivatrice g e de soixante dix ans qui ne b n ficie pas de l indemnit viag re de d part car elle ne peut louer son fils son exploitation agricole qui ne repr sente qu une dizaine d hectares en raison du fait
199. garanti la production Quant la recherche scientifique la situation de l institut scientifique et technique des p ches maritimes s aggrave En effct alors qu on estime g n ralement que le niveau d ac tivit des navires de l institut peut tre consid r comme satisfaisant lorsqu il atteint deux cent dix jours en mer en 1974 les cr dits consacr s l activit des navires n auront permis qu une navigation d une dur e bien moindre En ce qui concerne les probl mes humains l apprentissage maritime est menac du fait des difficult s que conna t l asso SEANCE DU 18 NOVEMBRE 1974 ciation pour la g rance des coles d apprentissage maritime La situation financi re de l A G E A M va atteindre le point de rupture S agissant du r gime des prisons le taux des retraites a t certes augment mais les progr s restent insuffisants Des dispositions ont permis de porter de 30 50 p 100 le taux de la rente accord e la veuve lorsqu elle atteint l ge de soixante ans mais il me parait n cessaire que le taux de la pension de r version pour les veuves soit port 75 p 100 pour leur assurer des conditions d existence eonvenables Quant aux marins qui ne peuvent b n ficier des dispositions du d cret du 7 octobre 1968 votre rapporteur propose titre de compromis qu une cat gorie suppl mentaire pour la retraite soit accord e tous les marins class s dans les cheiles une treize I
200. gimes de protection qu attendent anxieusement les marins L inventaire est bien long me direz vous C est la situation des p ches fran aises qui le veut La gravit de cctte situation et l urgence des solations appellent des mesures d exception concert es avec les repr sentants des professions int ress es Je pense qu une formule de conf rence annucile des p ches maritimes r pondrait ce hesoin Nous savons que des r sultats incontestables ont suivi la cr ation d une teile institution dans l agriculture Je veux saluer ici monsieur le secr taire d Etat l assurance que vous nous avez donn e l t dernier de r unir l inter profession er vue d examiner avec elle l ensemble de ces probl mes Pour eonelure je rappellerai une d claration faite Brest le 7 novembre dernier par M le Pr sident de la R publique qui constatait que les grandes p riodes d expansion de la France avaient t des p riodes d expansion maritime Les gens de mer ont accueilli cette d claration avec espoir Je ne doute pas que les hommes affront s aux graves diffi cult s des p ches maritimes trouveront dans une volont poli tique de l Etat fermement exprim e le soutien n cessaire la lutte qu ils m nent depuis des g n rations Applaudisse ments sur les bancs de l union des d mocrates pour la R pu blique des r publicains ind pendants et des r formatcurs des centristes et des d mocrates sociaux M le pr s
201. graeve Harcourt id Bourson Delaneau Hardy Bouvard Delatre Hausherr Boyer Delhalle Mme Hauteclocque Braillon Dellaune de f Braun G rard Delong Jacques Hersant Brlal Deniau Xavier Herzog Briane Jean Denis Bertrand Hoffer Brillouet Deprez Honnet Brocard Jean Desanlis Icart 4 Brochard Dhinnin inchausp Broglie de Dominati Joanne Brugerolle Donnadieu Joxe Louls Brun Donnez Julia Buffet Dousset Kaspereit SEANCE DU 18 NOVEMBRE 1974 LA 6701 18 Novembre 1974 K dinger Kerv guen de Kiffer Krieg Labb Lacagne La Combe La Lat dein Lauriol Le Cabellec Le Douarec Legendre Jacques Lejeune Max Lemaire Le Tac Ligot Liogier Macquet Magaud Mai ne de la Malouin Marcus Marette Marie Martin Masson Marc Massoubre Mathieu Gilbert Mathieu Sergi Mauger Maujo an du Gasset Mayoud M decin M haignerie Mesmin Messmer M tayer Meunier Mme Missoffe H lene MM Abadle Alduy Alfonsi Allainmat Andrieu Haute Garonne Andrieux Pas de Calais Ansart Antagnac Arraut Audinot Aumont Ba illot Batlanger Balmig re Barbet Bardol Barel Barthe Bastide Bayou Beck Benoist Bernard Berthelot Berthouin Besson Billoux Andr Billoux Frangois Blane Maurice Bonnet Alain Mohamed Montagne Montesquiou de Morelton Mourot
202. honorable parlementaire condition videmment que ce ministre en ait la tutelle compte tenu de leur r le dans le secteur dont il est charg Cette tutelle rev t eependant des asperts tr s nombreux m me en se limitant aux tablissements avant les caract ristiques indiqu es dans la question La diversit des situations ne permet pas toujours d assigner la notion de d partement minist riel des fron ti res d une pr cision rigoureuse Aussi sauf voquer une multi tude de eas d esp ce n est il pas possible de r pondre de fa on pr cise la question pos e partir de cril res g n raux nature juridique origine des ressources tutelle ete qui sont certes n ces saires mais non suffisants pour fixer la fronti re d un d partement minist riel Femmes fonctionnaires r int gration opr s la p riode de disponibilit 13949 4 octobre 1974 M Gau expose M le Premier ministre Fonctlon publique que la facult ouverte par l article 44 de l ordonnance du 4 f vrier 1959 portant statut de la fonelion publique aux femmes fonctionnaires d obtenir leur mise en dis ponibilit pour lever un ou plusieurs enfants se trouve pratique ment priv e de toute port e du fait que celles qui en demandent le b n fice n obtiennent g n ralement pas leur r int gration l issue de leur p riode de disponibilit Tel est tout particuli re ment le eas pour les agents des postes et t l communiest
203. i augmente len tement mais r guli rement n demande donc aux importations ce que nous ne pouvons procuile nous m mes En 1972 nous avons import des produits de la mer pour une valeur de 1258 millions de francs en 1973 pour 1358 mil lions ce qui repr sente 63 p 100 de la valeur de notre propre production Le d ficit de notre balance commerciale ext rieure en ce domaine a atteint 1 035 millions de franes en 1973 qui s ajoutent aux 3 milliards de d ficit caus par l insuffisance de nos trans ports maritimes Or ce d ficit total de plus de 4 milliards de francs n a rien voir avec la crise du p tiole que le Gou vernement met toujours en avant pour se justifier L analyse de cette situation devrait conduire le pauvoir prendre les mesures qui s imposent pour sauvegarder et d ve lopper notre industrie des p ches maritimes Non seulement l int r t national y trouverait son compte mais de telles mesures donnera ient un peu d oxyg ne nos conomies r gionales lit torales frapp es par le sous emploi et le ch mage comme Boulogne sur Mer ou en Bretagne Mais nous ne sommes pas sur le chemin d un renouvellement et d un d veloppement de notre flotte de p che et je suis tr s tonn des chiffres avanc s par M le secr laire d Etat En effet et je tiens les documents statistiques officiels sa disposition les objectifs pourtant modestes du Vi Plan sauf pour la grande p che et les thonniers co
204. icit Lorsque les lus les syndicats et le comit de d fense deman da ent que le probl me du France et de sa survie soient d battus avec les int ress s n tait c pas conforme aux promesses lec torales de M Giscard d Estaing qui affirmait en mai que rien ne serait fait sans une large consultation des organisations syndi cales et des armateurs a Mais plus r cemment vous avez pr tendu que c tait une d cision politique que le Gouvernement avait le droit de prendre Je pensais et d autres le pensent aussi sans doute que le Gouvernement avait surtout le devoir de sauvegarder l emploi et l outil de travail Si vous consid rez avoir le droit sans consultation pr alable et sans appel de priver 3000 personnes de leur emploi prenez en la responsabilit Mais alors de gr ce cessez de nous parler de votre volont de concertation de dialogue et de libert du travail En effet convoquer les syndicats six mois apr s leur demande d entrevue et une fois la d cision prise pour leur dire qu elle est irr versible c est adopter une attitude qui rel ve non pas du dialogue mais d une politique autoritaire faisant fi des int r ts des travailleurs et du pays En agissant ainsi vous avez pris tonte la responsabilit du conflit et les marins prouvent le sentiment profond d avoir t des dupes Ce que l quipage demande c est le maintien du paquebot pendent un d lai suffisant pour assurer son remplacem
205. iculteurs disposent cel gard d une tr s grande libert de choix ils peuvent en effet soit d duire l int gralit de ces d pen ses au titre de l exercice de leur r alisation soit les porter leur bilan un compte de stock ou un compte d immobilisation Les r gles en vigueur tiennent ainsi tr s largement compte des r alit s de l activit agricole et r pondent aux pr oceupations expri m es par l honorable parlementaire Retraites ressortissants de la caisse g n rale des retraites de l Alg rie mise en parit avec les retraites de l Etat 13809 3 octohre 1974 M Cornut Gentille are de nouveau l attention de M le ministre de conomie et des finances sur la situation au regard de leur pension des anciens agents fran ais des pays ou territoires extra m tropolitains Se r f rant la r ponse qui a t donn e la question n 10453 qu il avait pos e ce sujet Journal officiel d bats du 28 juin 1974 il lui fait observer qu en ce qui concerne en particulier la caisse g n rale E ASSEMBLEE NATIONALE 3 SEANCE DU 18 NOVEMBRE 1974 des retraites de l Alg rie une loi du 9 ao t 1950 avait tendu ses ressortissants les dispositions de la loi du 19 septembre 1948 relative aux pensions civiles et militaires de l Etat et qu un d cret habilitait le gouverneur g n ral de l Alg rie introduire chaque ann e dans le code de la C G R A les modifications intervenues d
206. ident La parole est M Ollivro M Edouard Ollivro Monsieur le secr taire d Etat je prends imm diatement le relais de M Guermeur en rappelant les paroles qu a prononc es M le Pr sident de la R publique Brest le 7 novembre Il est des instants de la vie nationale qui sont particuli rement importants el ma souvenance c est la pre mi re fois qu un chef de l Etat prononce en France des paroles aussi cat goriques sur le probl me de la mer Le Pr sident de la R publique a en effet d clar Brest que les trois richesses fondamentales de la France taient en premier lieu les ressources du sol en deuxi me lieu le devenir technelo gique en troisi me lieu Yexploitation maritime Et il a ajout e D faut que la France se donne une politique maritime la mesure de ses moyens C est sous cet clairage que prenant nouveau le relais de M Guermeur je veux exposer le sentiment prouv par ceux qui s occupent des probl mes de la mer la suite de la conf rence de Caracas laquelle s est ouverte le 20 juin dernier et faisait suite deux conf rences tenues Gen ve en 1953 et en 1960 sous l autorit de l O N U Cette troisi me conf rence sera suivie par une autre encore Gen ve et par une derni re probablement Vienne Les choses ont chang depuis 1958 et 1960 Premi rement les oc ans qui taient nagu re un support de communications et de relations humaines et conomiques sont
207. iekel participation souhait e par le groupe Rothschild Documentalistes acc s aux emplois de des profescenrs certifi s duenumentaliste 14982 19 novenibre 1974 M Lafay expose M Ie ministre de l ducation qu une circulaire du 10 f vrier 1962 a d fini les conditions de cr ation et de fonctionnement des services de documen tation et d iiformalion p dagogiques des tablissements d ensei gnement du second degr A Ja lecture de cette Instruction et de celles qui l ant compl t e les modalit s de recrutement des per sonnes susceptibles d assumer la responsabilit de ees services semblent tre empreintes d une certaine souplesse et laisser par cons quent une marge d appr ciation dans le choix et la nomina tion des candidats 1 lui saurait gr de bien vouloir lui faire conna tre si cette impression est actuellement justifi e et il atla cherait du prix savoir si des professeurs certifi s sont pr sen tement m me de se voir confier la charge de services de documentation et d information p dagogiques dans des lyc es ou des coll ges Dans la n gative it souhaiterait que lu f t indiqu e la r f rence des textes qui s opposernient la d signation de fonctionnaires de ee grade pour accuper de lels emplois Transports a riens service de repas sur les lignes int rieures fron aises 14989 19 novembre 1974 M Coust constatant que sur le trafic a rien int rieur aucune co
208. ient la p n tration du march un niveau raisonnable pour les moteurs de moins de 5 CV il appara t au contraire que les moteurs de R publique d mocratique allemande pourraient d ici quelques mois s emparer de la moiti environ du march des moteurs de 5 10 CV avec des cons quences conomiques el sociales graves et irr ver sibles notamment sur le plan de l emploi dans la r gion lyonnaise et dans les Charentes En cons quence il lui demande 1 quelles sont les mesures envisag es pour que les changes commerciaux entre la R publique d mocratique allemande el la France se d ve lappeni sans entra ner pour cette derni re de f cheuses cons quences et si lesdites mesures comportent notamment la r f rence a une notion de prix d importation conomiquement admissible notion indispensable pour rem dier aux actions de lt dumping 2 quelles sont les mesures sp cifiques prendre d s maintenant pour viter la perte du march int rieur des moteurs de 5 10 CV par exemple en instaurant pour cette gamme de puissance un plafon nement en nombre analuguc eelui qui a t jug indispensable dans des circonstances relativement mains graves pour les moteurs de moins de F CV R ponse Les pr occupations de l honorable parlementaire sont partag es par les pouvoirs publics C est pourquoi l importation des moteurs lectriques en provenance de la R publique d mocratique allemande demeure limit e
209. ier Pour des raisons d ordre p dagogique il est n cessaire de couper gt le second trimestre scolaire par ces cong s dont les dates sont d ailleurs variables d une zone l autre Jusqu alors la position du minist re de l du cation nationale tait de refuser que les maitres et les l ves pr tendent un cong pendant leur s jour la neige aussi bien qu au report du cong avant ou l issue du s jour D lui demande s il compte revoir cette question et s il lui est possible d autoriser les inspecteurs d acad mie accorder la r cuperation des cong s au retour des s jours en classe de neige R ponse La r cup ration des vacances de f vrier au retour des classes de neige ne peut tre envisag e D une part l arr t fixant chaque ann e le calendrier de l ann e scolaire ne pr voit aucune possibilit de d rogation D autre part le report de ces vacances d surzauiserait le rythme scolaire sur le plan local d truisant l quilibre du second trimestre difficilement atteint et er ant des difiicult s cerlaines aux familles Il convient par ailleurs de ne pas perdre de vue que si le s jour en classes de neige ne peut tre assimil des vacances le travail scolaire am nag en fonction des exigences de la vie en commun et des activit s physiques comporte un nombre aheures d enseignement inf rieur celui qui est dispens dans les conditions hapituelles et n aboutit pas en f
210. igurent la ligne consacr e au Concorde des cr dits qui compte tenu de l tat d avancement du programme permettront ventuelle ment de lancer en cours d ann e l tude de la version am lior e c est dire celle pour laquelle sont pr vus les all ge ments le r servoir central 8 p 100 de plus pour la voilure et des becs d attaque fixes Je pr cise que les sommes dont je dispose d passent largement celles que vous aviez envisag es Dans ces conditians je pense que l amendement n a plus de raison d tre M le pr sident La parole est M de Rocca Serra cantre l amendement M Jean Paul de Rocca Serra Je ne puis voter l amendement de ja commission des finances M me si demain les liens institutionnels qui nous unissent aux Comores se trouvent modifi s cela ne nous lib rera en rien de notre devoir d amiti et de solidarit envers des populations qui nous sont attach es et qui sont les plus d sh rit es de notre communaut Aussi devons nous conserver toutes nos chances de maintenir une pr sence fran aise dans cette partie du monde J ajoute que venant apr s le vote unanime de l Assembl e nationale qui a permis ce terriloire de choisir son destin une telle mesure m me s il ne s agit que d un report de cr dits pourrait tre interpr t e comme un geste de mauvaise humeur et contraire la vocation de la France M Emmanuel Mamel Tr s bien M le pr sident La parole est
211. imes Le r gime sp cial qui est le r sultat d une longue et patiente dification doit tre pr serv quelles que soient les mesures d harmonisation envisag es entre tes divers syst mes de pros tection sociale Huiti mement ia commission a souhait une am lioration des retraites Certains marins en raison de leur date d admission la retraite nont pas pu b n ficier d un juste surclassement cat goriel o ont demand pr matur ment la liquidation de leur pension tout en continuant naviguer Leur situation sera ludi e par le Gouvernement qui Saisira le Parlement de propositions sur un rel vement forfaitaire de ces pensions Mais il conviendra galement de faire h n ficier tes veuves de marins d un rel vement substantiel du taux de leur pension de r version Neuvi mement la commission appelle l attention sur les graves cons quences que pourrait avoir pour la p che en g n ral dans les zones halieutiques l extension de la limite des eaux territoriales qui serait d cid e Gen ve lors des assises de la conf rence internationale du droit de la mer La gravit de la situation qui risque d tre ainsi cr e doit tre prise en consid ration dans les plus brefs d lais d autant que la perspective d accords bilat raux ult rieurs m me com munautaires ne pourrait tre qu un palliatif illusoire Je ma permets d insister aupr s du Gouvernement Il en est encore temps J ajouterai enfin titre p
212. indre vos objectifs Au del de tous les sujets d insatisfaction que les orateurs du groupe du parti socialiste et des radicaux de gauche ont invoqu s il en est un autre qui m rite mes yeux d tre soulign un peu plus particuli rement vous savez qu il me tient c ur c est celui du cabotage pour une triple raison Une raison financi re parce que le transport sur courte dis tance a co t en 1972 2 5 milliards de franes Or 8 p 100 seule ment de ce transport a l assur par l armement fran ais Cela repr sente une perte de deux milliards de francs pour 1972 et depuis la situation n a gu re d s am liorer Une raison sociale parce que la flotte du cahotage est celle qui cr c le plus d emplois et des emplois recherch s dans la mesure o ils offrent beaucoup plus de chances de promotion que dans d autres secteurs el permettent de mener une vie plus normale singuli rement sur le plan familial Une raison de politique g n rale enfin parce que le d velop pement du cabotage permettrait de valoriser nos 3 000 kilom tres de c tes Ce disant je songe aux r gions maritimes p riph riques qui sont p nalis es parce qu excenir es par rapport aux c ntres industriels importants 6680 ASSEMBLEE NATIONALE 3 Avec des quipements portuaires d senclav s et des implau tations industrielles et commerciales ce cabotage peut et doit tre un instrument d am nagement du territoire No
213. industrialis es relevant en vertu des dispositions n 70 1047 du 13 novembre 1970 sur la d concentra tion des d cisions de VEtat en mati re d investissements publics de la comp tence du pr fet de la r ginn Aquitaine et du pr fel de la Gironde responsables de la programmation budg taire des inves tissements de cette eat gorie Ce projet a t propos par la r gion Aquitaine hors enveloppe budg taire LH d passait donc les possi bilit s financi res et de ce fait n a pas pu tre retenu au projet de budget d quipement sanitaire el social de 1975 H pitaux validation des services cecamplis dauns le secteur priv pour les pr poroteurs cn pharmacie et sages femmes 14392 19 octobre 1974 M Papet demande Mme le ministre de la sant si une d cision a t arr t e pour les pr parateurs en pharmacie cadre permanent dans les h pitaux leur permettant de faire valoriser comme le pr voit l article 16 du d cret n 62 132 du 2 f vrier 1962 relatif aux infirmiers une anclennel gale la moiti de la dur e des services accomplis dans le priv ainsi que pour les sages femmes par le d eret n 73 1094 du 29 novembre 1973 SEANCE DU 18 NOVEMBRE 1974 6699 R ponse DH el pr cis l honorable parlementaire que le d eret n 73 1095 du 29 novembre 1973 modifiant le d eret n 68 97 du 10 janvier 1968 relatif au recrutement et l avancement des des personnels d encadrement et
214. ins astreignantes I cn r sulte des possibilit s plus fr quentes de voyager En outre les obligations familaies changent Elles n impo sent plus une pr sence assidue au foyer o les enfants devenus adultes ne sont souvent plus demeure Par contre ces enfants sont quelquefois appel s loin de leur r gion d origine par des imp ratifs professionnels ou eeux de la nouvelle famille qu ils ont fond e Les parents ont l encore des occasions de voyage Compte tenu du fait que l attribution de la carte vermeil partir de soixante ans ne repr senterait pas une charge suppl mentaire pour la S N C F il lui demande s il peut consid rer avec attention eette proposition R ponse Le tari Carte vermeil a t mis au point par la S X CF pour inciter les personnes d un certain ge g n ralement libres de leur temps utiliser plus fr quemment le chemin de fer pendant les p riodes de faible trafic el provoquer ainsi un accroissement de trafie suffisant pour compenser la perte de recettes entrain e par la r duction eonsentie I est done normal au elle ait d sir limiter cet avantage aux retrait s or cest g n ralement spixante cing ans que les hommes partent la retraite Par ailleurs tenant compte de ce que dans un m nage l pouse est g n ralement plus jeune que son mari la soci t nationale a Tix soixante ans pour les femmes l ge limite de d livranee des cartes vermeil Le tarif en cause a
215. ion de frais de stages suivis par les institu teurs de la r gion parisienne Le minist re de l ducation a pris toutes les mesures utiles pour pa lier les difficult s administra tives survenues en ce domaine la sule de la modification de la circonscription acad mique de Paris qui comprend depuis le Lor f vrier 1972 les acad mies de Paris Cr teil et Versailles Orientution scolaire idunn es statistiques concernant le sort des l ves la fin du cycle primaire 12408 20 juillet 1974 M Claude Weber demande M le ministre de l ducation quel a t en 1970 1971 1972 1973 le nombre d l ves de cours moyen deuxi me ann e orient s en sixi me I sixi me l sixi me NI en S E S ou asireints redou bler le cours moyen deuxi me ann e D demande galement quelles mesures sont prises lorsque dans des coles des communes des r gions les r sultats sont anormaux pourcentage d l ves admis en classe de type l nettement en dessous de la moyenne nationale poureentage d admis en classe de type 111 nettement sup rieur la moyenne nationale R ponse Le tableau statistique ei joint tablit sur trois ann es scolaires r centes un tat comparatif des orientations prises par les l ves des cours moyens deuxi me ann e de l enselenement public et de l enseignement priv l issue de teur scolarit dans cette classe Les redoubleinents marquent en valeur absolue comme en prop
216. ions Il lui demande quelles mesures il compte prendre pour pr server effec tivement les droits des m res de famille qui une fois leurs enfants ayant atieint l ge de la scolarit entendent reprendre normale ment ie cours de leur carri re administrative R ponse L objet du dernier alin a de l article 44 du statut g n ral des fonctionnaires est notamment de permettre aux femmes fonetionnaires d lever leurs jeunes enfants sans pour aulant interrompre d finitivement leur carri re administrative Les conditions de r int gration des fonctionnaires en disponibilit sont fix es par l article 29 du d cret n 59 309 du 14 f vrier 1959 qui pr cise que la r int gration des int ress s est de droit l une des trois premi res vacances ii la dur e de la disponibilit n a pas exc d trois ann es Ces modalit s permettent dans la plupart des cas d assurer la r int gration des int ress es dans l adminis tration Sans doute eelte r int gration ne peut pas toujours inter venir dans les conditions de d lai et de lieu souhait es par les b n ficisires en raison de la situation des vacances et des autres priorit s d affectation l gales ou r glementaires Il n est donc pas possible d envisager une garantie de r int gration dans l emploi ant rieur celui ci ne peut ni demeurer vacant ni n tre occup qu titre pr caire par un auxiliaire en attendant une ventuelle demande de r int gration
217. ir moutier afin qu une enqu te soit ordonn e les responsables sanctionn s et les victimes indemnis es Deux fr res MM Bernard et Octave Damour chacun patron d un petit bateau arm la p che c ti re aux crustac s des caseyeurs affirment avoir subi un grave pr judice estim 25 662 francs pour le premier et 14310 francs pour le second Vous voyez que ce ne sont pas de petites sommes Le 24 octobre et les jours suivants sur le plateau de Roche bonne au large des Sanles d Olonne six grands chalutiers p che arri re firent leur apoarition Ils p chaient sur les hauts fonds o les fr res Damornr avaient cal leurs casiers Malgr les signaux et les bou es ils refus rent de d vier de leur route et d truisirent tous les casiers des deux marins 245 pour l un et 135 pour l autre De plus ils faillirent m me aborder les deux petits bateaux qui ne durent leur salut qu une man uvre d sesp r e qui leur fit perdre leurs ancres Les marins ont r ussi relever deux num ros matricules le B 887132 et le PB 7206 Il me serait agr able monsieur le secr taire d Etat que vous vouliez bien me faire conna tre les r sultats de votre enqu te et les dispositions que vous aurez pu prendre pour que de semblables actes de barbarie ne se reproduisent plus Dans les responsabilit s qui sont les v tres monsieur le secr taire d Etat les marins p cheurs artisans ne repr sentent certes qu une faible part mais
218. ire des l ves de cet enseignement ne permettent pas d tablir une distinction entre fili re I et fili re II EH ASSEMBLEE NATIONALE 3 SEANCE DU 18 NOVEMBRE 1974 6691 Institut netional de recherche et de documentation p dagogiques remise en couse de son activit et de ses attributions 12628 25 juillet 1974 M Le Fall constate que dans un communiqu de presse du 19 juillet 1974 M le ministre de l ducation d clare que moins d une dizaine de recherches inscrites au pro gramme de Il N R D P seraient transf r es avec les moyens correspondants au minist re de l ducation afin de pr parer les r formes au niveau de leurs applications administratives et p dago giques Or il lui rappelle que les travaux du service de la recherche p dagogique de l L N R D P ont pour objet l am lioration de la connaissance du syst me ducatif et de son fonctionnement Leurs r sultats devraient aider les instances politiques et administratives d terminer les r formes entreprendre il s tonne en cons quence que des recherches du service de la recherche p dagogique de V1 N R D P puissent entrer dans la cat gorie des actions trans f r es au minist re et demande au ministre quelles sont ces recher ches et ce qui a motiv son choix il lui demande si ces actions sont transf r es avec les moyens correspondants comment M le ministre justifie sa d claration d apr s laquelle i
219. ires tablit en fait une discrimination entre les l ves des sections d du cation sp cialis e ct ceux des coles nationales de perlectionnement Ces deux types d tablissement re oivent des d ficients intellectuels l gers ct dispensent une formation professionnelle identique 11 lui demande en cons quence s il ne lui parait pas possible d aligner les cr dits d enseignement technologique et d enseignement g n ral des sections d ducation sp cialis e sur ceux des coles nationales de perfectionnement R ponse Les coles nationales de perfectionnement dispensent un nombre d heures d enseignement technologique plus lev que les sections d ducation sp cialis e des coll ges d enseignement secondaire l ne peut done tre envisag de modifier le bar me actuellement en vigueur S agissant de l enseignement g n ral il est fait observer l honorable parlementaire que si le cr dit allou ee titre aux coles nationales de perfectionnement est conme dans les sections d ducation sp cialis e destin au financement de l acqui 6692 ASSEMBLEE NATIONALE 3 SEANCE DU 18 NOVEMBRE 1974 sition des fournitures didactiques collectives de la documentation p dagogique des livres de biblioth que il doit de plus couvrir les d penses entrain es par l acquisition des fouraitures irdividuclles crayons cahiers livres qui dans les sections d ducation sp cialis e sont support es soit par les
220. ires du corps ls soulignent l inapportunit de mesures visant r mun rer des services pouvant et devant tre fournis par les agents de l Etat lis rel vent enfin la rupture des parit s internes d origine qui aboutit actuellement des d classements de 50 points pour le r viseur en chef et pour le r viseur principal et de 120 points pour le r viseur Compte tenu des inqui tudes ressenties par cette cat gorie de fonctionnaires il lui demande de lui faire connaitre les mesures qu il envisage de prendre alin de rem dier cet tat de choses Postes et t l communicotions corps de lo r vision des travaux de b timent reclassement indiciaire et maintien de ses attributions 14459 23 octobre 1974 M Fr che expose M le secr taire d Etat aux postes et r l communications la d gradation de la situation du corps de la r vision P T T ainsi que du statut des r viseurs Les fonctions statutaires assum es par le corps depuis fort long SEANCE DE 18 NOVEMBRE 1974 6697 temps sont les suivantes laboration des projets d appel d offre j examen des offres surveillance et contr le des travaux r glement des m moires liquidations entretien des b timents et garantie d cennale Or le d cret du 28 f vrier 1973 vocation interminis t rielle dont les textes ont t r dig s sous l gide de la commission centrale des march s r duit dans des propurtions catastrophiques les attributions sta
221. is les chan gements de caract ristiques physiques ou d environnement ne sont 6688 pris en compte que dans la mesure o la modification constat e entra ne une variation de la valeur locative ancienne sup rieure un dixi me Ainsi le renouvellement du classement des terres et l ajustement corr latif des revenus cadastraux imposables ne sont plus d sormais li s l ex cution des revisions g n rales p riodiques mais peuvent intervenir en tout temps sur l ensemble du territoire sous r serve que les changements qu ils sont destin s appr hender soient effectivement traduits dans chaque commune int ress e par des variations des prix de location r els des fonds donn s bail Exploitants agrieo es limposition au b n fice r el inscription au bilan des arri r s de fumures 13169 24 ao t 1974 M Chambon expose M ie ministre de l conomie et des finances que l augmentation des forfaits collectifs est telle 9 p 100 entre 1970 et 1973 dans le Pas de Calais que bon nombre d agriculteurs se trouvent p nalis s par le r gime forfaitaire et envisagent en d pit des contraintes qui en r sulieront d opter pour le r gime du b n fice r el Or les textes en vigueur ignorent la situation v ritable de l agriculture notamment en ce qui concerne les arri r s de fumures Ceux ci se n gocient ei les bar mes d ex propriation en tienneut compte de m me que la fiscalit lors des mutations fonci
222. it pas interrompu mais poursuivi auto matiquement au profit du propri taire R ponse Les probl mes que peuvent poser les rapports entre bailleurs et locataires ont retenu l attention des pouvoirs publics La commission permanente au sein de laquelle si gent des repr sen tants des propri taires et gestionnaires d une part des locataires et usagers d autre part est devenue un organisme privil gi de concertation pour le r glement des probl mes de principe entre les parties Par ailleurs du fait de leur vocation sociale les organismes d H L M sont tenus une grande compr hension dans leurs rela tions avec leurs locataires cette compr hension devant toutefois se concilier avec l obligation qui leur est Tailte d assurer l quilibre financier de gestion de leur patrimoine Cependant les indications pr c dentes ne doivent pas perdre de vue que les Incataires se sont contractuellement cngsg s reraplir des obligations parmi lesquelles le versement d un loyer Dans a mesure o ils ne remplissent pas ces obligations el o une entente amiable n a pu intervenir une action en justice peut effectivement suivre ceci parfois d ailleurs dans l int r t m me du locataire d faillant qui il peut tre ainsi vit de s endetier lourdement et d ire accul aux situations extr mes voqu es par l honorable parlementaire Une proc dure d expulsion est toujours pr c d e d une d cision de justice De plus
223. itique et tout d abord aux abus de la politique des pavillons de complaisance derri re lesquels se cachent des soci t s internationales La flotte du Liberia par exemple est concurrence de 80 p 100 aux mains d armateurs am ricains et les 20 p 100 restants appartiennent des armateurs grecs Le but de ces armateurs est de r aliser les plus gros profits en trouvant asile dans les paradis fiscaux en violant la l gis lation du travail en payant les marins bas prix en enfreignant les r gles de s curit et en se soustrayant aux contr les anti pollution Tels sont les moyens qu ils utilisent au d triment des compagnies contraintes de respecter les r glementations natio nales et internationales Les pavillons de complaisance 23 p 1090 de la flotte mondiale Pour viter ces pratiques n est il pas possible monsieur le secr taire d Etat de fixer par conventions avec nos partenaires commerciaux la r partition du fret entre nos flottes respectives et ventuellement celle des changes avee les pays tiers M Poirier d Orsay d l gu g n ral du comit central des armateurs de France crivait dans un rapport le 12 mars 1974 e Durant sa vie conomique estim e seize ans un cargo de ligne r guli re produit pr s de cinq fois sa valeur en devises s il a t financ et construit en France cette d claration a t confirm e par M Velikowitch secr taire g n ral de Ja marine marchance
224. l objet d une circulaire minist rielle en date du 13 septembre 1974 publi e au Bulletin officiel du minist re de l ducalion du 19 septembre 1974 La proposition qui y est faite de lib raliser le r glement int rieur en ee qui concerne les classes terminales s applique galement aux internats une mise au polnt sera faile ult rieurement ce sujet si elle s av re n cessaire ASSEMBLEE NATIONALE 3 Etablissements seclaires notification aux parents de la d cision concernant l inseription de noutenux l ves 13468 14 septembre 1974 M Alain Vivien expose M le ministre de l ducation que certains tablissements sclilicit s par crit d accepter l inscription d un l ve ont pour coutume de r pondre aux familles que si le dossier p dagogique est bon l tablissement confirmera aux parents que l inscription a pu tre retenue De nombreuses familles attendent donc avec anxi t la d eision de Padministration mais n ea sont averties que si le r sultat est positif Elles se trouvent tr s souvent dans l obiigation de recher cher dans des eonditions tr s difficiles et au moment m me de la rentr e un palliatif pour viter que leurs enfants ne voient leur scolarit interrompue Il lui demande s il n estime pas devoir prescrire aux chefs d tablissement de notilier leur d cision concer nant l inscription des nouveaux l ves d s qu elle est prise et qu elle soit n gative au po
225. l r n est pas un encours r el mais un encours th orique l s agit l de tenir compte du fait que les pr ts bonifi s tant continsent s les pr ts non bonifi s du Cr dit agricole eonnaissent normalement un d veloppement plus rapide De plus trois repri ses des mesures sp cifiques ont t prises pour permettre au Cr dit agricole de faire face un gonflement de r serves obligatoires il en a t ainsi pendant l t 1973 pour le financement des r coltes de c r ales au d but de 1974 pour le stockage du vin ot au printemps pour le financement des contrats F O R M A d levage bovin Ces mesures seront reconduiles en tant que de besoin Les taux d int r t des pr ts bonifi s du Cr dit agricole n ont pas vari depuis 1969 ce qui quivaut une baisse par rapport aux taux du march qui n ont cess d augmenter Le Gouvernement n envisage pas de relever ces taux parce qu il est Indispensable de poursuivre l effort de modernisation de notre agriculture dont les pr ts bonifi s sont un des principaux moyens Les taux d int r t des autres pr ts du Cr dit agricole ses soci taires traditionnels c est dire les agri culteurs et leurs groupements les entreprises du milieu rural tra vaillant pour l agriculture et les colleetivit s publiques sont plafon n s par le ministre de l conomie el des finances et le ministre de l agriculture Ces taux ont subi des rel vements en fonction du co t de l
226. l est tr s f chcux enfin que la maison de retraites pour marins promise depuis sept ans n ait toujours pas t construite Telles sont chers coll gues les principales dispositions de ce projet de budget qui enregistre malheureusement encore une diminution par rapport au budget de l Etat passant de 0 8 p 100 en 1974 0 75 p 100 en 1975 Quoi qu il en soit la commission de la production et des changes a donn la majorit un avis favorable l adoption des cr dits du budget de la marine marchande Applaudisse ments sur les bancs des communistes et des socialistes et radicaux de gauche M le pr sident La parole cst M le secr taire d Etat aux transports M Marcel Cavaill secr taire d Etat aux transports Monsieur le pr sident mesdames messieurs les d put s te projet de budget de la marine marehande se caract rise par l existence de deux masses importantes de cr dits la subvention l tablis sement national des invalides d une part l aide Ja construction navalc d autre part traduit galement et essentiellement la volont du Gou vernement de poursuivre le d veloppement de notre flotte de commerce ainsi que la modernisation des flotilles de p che avec c t de cet effort pour l armement le souci de main tenir une industrie moderne de la construction navale Par ailleurs dans le domaine socio professionnel il tient compte de la n cessit d assurer aux gens de mer
227. l n en r sulterait aucune diminution des responsabilit s et du champ d application de II N R D P il lui demande encore sur quel budget lI N R D P pourra fonctionner en 1975 s il n y a qu une reconduction du budget de 1974 qualifi par le conseil d administration de l tablissement de budget d asphyxie alors qu il a t amput de 800 000 frances au cours de l ann e et que ce transfert de moyens au minist re est annonc il lui demande enfin comment il pense concilier le souci d efficacit qui semble pr sider la gestion du minist re de l du cation avec une d cision qui remet en cause le fonctionnement d un service qui avait atteint un d veloppement lui permettant d assurer utilement sa mission sans qu aucune concertation avec les instances et les personnes concern es at eu lieu R ponse Comme le rel ve l honorable parlementaire les tra vaux du service de la recherche de P1 N R D P doivent aider les instances politiques et administratives d terminer les r formes entreprendre I est donc la fois l gitime et n cessaire que l labo ration des d cisions au niveau du minist re puisse b n ficier aussi largement que possible des connaissances et conclusions que les recherches et les exp riences ont permis de d gager Ce principe tant nonc la question pos e appelle les pr cisions suivantes 1 Les neuf op rations sur la centaine que comporte le pro gramm
228. latif au budget de programmes du minist re des transports pour l ann e 1975 retrace la page 99 l volution des autorisations de programme et des cr dits de paiement depuis 1973 Cette volution est particuli rement inqui tante parce qu elle traduit une constante r gression des programmes de construction a ronautique Les cr dits de paiement ont diminu de 20 p 100 en 1973 de 14 p 100 en 1974 de 15 p 100 en 1975 les autorisatione de programme de 14 p 100 en 1973 de 14 p 100 en 1974 de 8 p 100 en 1975 Encore s agit il d une valuation calcul e en francs courants O irions nous si l on int grait dans ces pourcentages de r gres sion l incidence du co t de la vie Parlons du budget de 1975 et en particulier du chapitre 53 24 intitul e Grands programmes d tudes et de d veloppement de mat riel a ronautique Les cr dits sont bien s r en dimi nution Les autorisations de programmes passent de 1081 980 mil lions de francs soit 9 3 p 100 de moins en francs courants taux qui converti en francs constants atteint 17 3 p 100 Quant aux cr dits de paiement ils passent de 1220 Wan millions de francs sait 19 9 p 100 de moins en francs courants et 27 9 p 100 en francs constants Cette r gression frappe tr s lourdement les programmes Concorde et Airbus a nsl que les investissements divers Si en revanche les programmes d h licopt res et les pr tudes connaissent une progressi
229. le 29 mars au cours d une conf rence l acad mie de marine Il ajoutait qu un pays qui laisserait d p rir sa flotte se trouverait dans l impossibilit de d velopper son commerce avee l ext rieur Alors vous qui dites vouloir d velopper les exportations diversifier les changes comment avez vous pu laisser notre flotte de commerce prendre un tel retard qui g ne notre co nomie et met m me en cause notre s curit et notre ind pen ance Certes vous avez pr sent r cemment quelque pen sous la pression des luttes des marins un plan de croissance de la marine marchande Bien qu tant d accord sur les objectifs les organisations syndicales de marins n ont pas pu le voter Elles voudraient avant de se prononcer d abord conna tre la composition de la flotte que vous pr voyez en effet si l on ne construit que de gros navires le tonnage global augmentera mais les probl mes de l emploi et de la satisfaction des besoins de notre pays n en seront pas pour autant r gl s Ensuite elles veulent connaitre l affectation des navires car il y a des secteurs o nous sommes absents donc totalement d pendants Par exemple pour les transports de bois et de p tes papier venant de Scandinavie sur 2 millions de tonnes la part des navires fran ais ne repr sente que 4 ou 5 p 100 Il en est de m me du trafic trans Manche A partir du Havre par exemple sur sept navires qui assurent ce tralie un seul est
230. leix Vauclair Verpilli re de la Vilter Vivlen Robert Andr Voilquin Voisin Wagner Weber Pierre Weinman Weisenhorn Baycu Beck Benoist Bernard Berthelot Berthouin Besson Billoux Andr Billoux Fran ois Blaric Maurlce Bonnet Alain Bordu Boulay Boulloche Brugnor Bustin Canacos Capdeville Carlier Carpentier Cermolacce C saire Chambarz Chandernagor Charles Pierre Chauvel Christian Chev nement Mme Chonavel Cl rambeaux Combrissou Mme Constans Cornette Arthur Cornut Gentille Cot Jean Pierre Cr peau H Dalbera Darinot Darras Defferre Delelis Delorme Denvers Depietri Deschamps Desmulliez Dubedout Ducolon Duffaut Dupuy Duraffour Paul Durom a Duroure Dutard ASSEMBLEE Eloy Fabre Robert Fajon Faure Gilbert Faure Maurice Fillioud Fiszbin Forni Franceschi Fr che Frelaut Gaillard Garcin Gau Gaudin Gayraud Giovannini Gosnat Gouhier Gravelle Guerliu Haesebroeck Hage Hou l Houteer Huguet Huyghues des Etages Ib n Jaltan Jans Josselin Jourdan Joxe Pierre Juquin Kalinsky Labarr re Laborde Lagorce Pierre Lamps Larue Laurent Andr Laurent Paul Laurissergues 1 s ance NATIONALE Ze Lavielle Lazzarino Lebon Leenhardt Legendre Maurice Legrand Le Meur Lemoine
231. les britanniques d autre part En outre pour la grande p che c est dire pour les navires qui se livrent des campagnes de longue dur e avec salaison et cong lation le secteur Nord Est de l Europe repr sente envi ron la moiti des prises l autre moiti provenant essentiellement de la zone atlantique Nord Ouest Au total on peut consid rer que 80 p 100 de l ensemble de notre production de poisson provient des zones menac es bor dant les iles britanniques et la Norv ge Une menace tr s grave p se ainsi sur la p che artisanale et sur la p che industrielle Cette menace d pend essentiellement de l attitude que prendra la Grande Bretagne qui en tant que membre de la C E E devrait appliquer les dispositions de Particle 2 du r glement sur les structures des p ches maritimes de la Communaut Cet article pr voit que le r gime appliqu par chaque Etat membre l exercice de la p che dans les eaux maritimes de sa souverainet ne peut entra ner de diff rences de traitement l gard d autres Etats membres Or c est de cette obligation que la Grande Bretagne para t semble t il vouloir se lib rer gegen ASSEMBLEE NATIONALE 3 SEANCE DU 18 NOVEMBRE 1974 6665 eegend Ii est done d un int r t vital pour les p ches maritimes fran aises que la question de i acc s aux zones d exploitation soit trait e au plus haut niveau dans les n gociations qui seront engag es avec le
232. les dispositions vous comptiez prendre pour per mettre la reprise imm diate des activit des personnels de la Thalassa et de la Perle dont on sait que les plans de charge ne sont pas assur s au del du deuxi me semestre de 1975 Que comptez vous faire face aux menaces de licenciement Sur ces diff rents points nous aimerions obtenir des assu ranc s L ampleur des fails g n rateurs d inqui tude dans le domaine des p ches maritimes nous autorisait des espoirs pour ce budget Nous n y avons h las rien trouv qui puisse ressembler une politique de d veloppement des p ches maritimes 6672 Rarement la conjonction des facteurs conjoncturels et structurels n a autant permis de parler de crise de la p che Rarement l indigence des moyens pour y faire face n aura t aussi marqu e Dans l amertume et peut tre bient t dans la col re le monde maritime attend la volont politique qui sauvera demain les p ches fran aises Applaudissements sur les bancs des socialistes et radicaux de gauche et des communistes H le pr sident La parole est M Georges M Maurice Georges Monsieur le secr taire d Etat aux trans ports monsieur le secr taire g n ral la marine marchande je tiens vous parler du France Je m int resse lui depuis tr s longtemps mais plus encore depuis qu il est gravement menac et je voudrais pour ma part l aider dans sa position actuelle qui ressemble h las
233. les garanties au quatri me navire d une s rie ce qui va dans le sens de l incitation la construc tion de navires de s rie que j ai voqu e tout l heure Je m efforcerai videmment dans les ann es venir d am liorer encore les conditions attach es au r gime d aide des petits chantiers Dans le domaine social il convient de poursuivre l am lio ration de la formation professionnelle et de la protection sociale Sur le premier point et en ce qui concerne la formation professionnelle maritime au Commerce up certain nombre d am nagements vont tre apport s aux conditions d admission au cycle de formation des capitaines de premi re classe afin d largir le recrutement et d attirer davantage de candidats techniciens Par ailleurs des mesures sont actuellement tude pour favoriser la promotion des professionnels Pour ce qui est des marins p cheurs la quasi totalit de ceux qui suivent les cours pr parant aux diff rents brevets et cer tificats de la p che b n ficient d une r mun ration de formation professionnelle Parall lement cette pr paration aux diff rents brevets des actions de formation socio conomique sont men es depuis une dizaine d ann es qu il convient de poursuivre et d encourager afin de donner aux p cheurs les moyens de participer plus activement la gestion de l conomie de leur march et de favoriser ainsi un emploi optimum des facteurs de produ
234. loupe de la Ma tinique et de la R union Qu il s ensuit que ce texte ne s applique pas dans le d partement de la Guyane 1 lui demande les raisons de cette grave omission qui ne peut trouver sa justificalion dans l absence de S F E R dans le d partement de la Guyane d s lors que les lois n 60 808 du 5 ao t 1960 d orlentation agricole et n 62 933 du 8 ao t 1962 compl mentaire la loi d orientation permettaient express ment au Gouvernement dans leurs articles respectifs 42 et 30 de proc der loutes adapta tions n cessit es par la situation des partements d oulre mer Rien donc n emp chait par les adaptations n cessaires d accorder aux exploitants agricoles de la Guyane les aides pr vues dans le d cret n 74 715 du 31 juillel 1974 et notamment ceux int ressant les aunes agriculteurs locaux d sirant s installer Il lul demande dans ces conditions de proposer au Gouvernement le texte d un d cret contenant les adaptations propres la Guyane qui permette de faire b n ficier les exploitants agricoles de ce d partement des aides susrappel es institu es par l article 27 de la loi n 62 933 du 8 ao t 1962 Personnel hospitalier cong s suppl mentaires accord s pour l ann e 1974 14984 19 novembre 1974 M Simon Lori re appelle l attention de Mme le ministre de la sant sur a diversit d interpr tation dont a pu faire l objet la circulaire du 20 mai 1974 relative aux cong
235. m saventure survenue au Korrigan fournit un exemple Il faut donc mettre un terme aux pratiques des conf rences maritimes Comment D convient de mettre au point un code de conduite mondiale des conf rences maritimes reconnaissant les droits des marines nationales des pays chargeurs comme le pr voit le code vot par la conf rence des Nations Unies pour le commerce et le d veloppement Ce code a fait l objet d une convention ouverte la signature l O N U le 1 juillet 1974 qui ent rine le partage des cargaisons selon une r gle 40 40 20 c est dire 40 p 100 du trafic pour chacun des partenaires commerciaux et 20 p 100 pour les autres pavitlons H Un accord de cette nature a d j t sign enlre la France et l Alg rie Cet exemple positif m riterait d tre suivi Quant au syst me des pavillons de complaisance c est un scandale permanent La majorit des pavillons de complaisance est d ailleurs contr l e par des capitaux am ricains Quelle est la position de la France Elle est tr s timide sur le plan national Notre Gouvernement ne semble pas lutter avec beaucoup d efficacit En effet pour les transports de p trole transports qui ont repr sent en 1973 80 p 100 des importations effectu es par mer les quantit s achemin es sous le pavillon national y compris par les filiales fran aises de groupes p troliers tran gers n ont repr sent qu un peu plus dn tiers du total soit 37 p 100
236. marchande M le pr sident J appelle maintenant les cr dits du secr ta riat d Etat aux transports IV Marine marchande ETAT B R partition des cr dits applicables aux d penses ordinaires des services civils nesures nouvelles lt Titre II 5 302022 francs ev Titre 1V 68 146 300 francs ETAT C R partition des autorisations de programme et des cr dits de paiement applicables our d penses en capital des services civils mesures nouvelles TITRE V INVESTISSEMENTS EN CUT S PAR L ETAT Autorisations de programme 14843 000 francs Cr dits de paiement 4776 700 francs TITRE VI SUBVENTIONS D INVESTISSEMENT ACCORD ES PAR L ETAT e Autorisations de programme 924 702 000 francs Cr dits de paiement 643 249 900 francs La parole est M le secr taire d Elat M Marcel Cavaill secr taire d Etat Le Gouvernement demande la r serve du vote des titres III IV V jusqu au vote sur le titre VI de l tat C M le pr sident La r serve est de droit La parole est M Josselin pour expliquer son vote sur le titre VI M Charles Josselin Monsieur le secr taire d Etat comme vous pauviez vous y attendre vas explications ne nous ont pas pleinement satisfaits Un plan de modernisation et de d veloppement ne vaut que par les moyens qui l accompagnent Or il ne nous semble pas que le budgel de 1975 comporte des mayens suffisants pour que vous puissiez atte
237. mbre des membres de l enseignement du premier degr qui occupaient un poste alers qu ils taient g s de plus de cinquante lt inq ans D PARTEMENTS NOMBRE D PARTEMENTS NOMBRE Acad mie de Paris 335 Acad mie de Montpellier Acad mie de Versailles ek E dt E Essonne d CCE Hauts de Seine D Me SE de Vald Oke eene o N 65 oz re EELER 16 SEELEN EE Si 79 Pyr n cs Orientales 22 Acad mie de Cr teil Acad mie de Naney Metz Val de Marne 151 Meurtheet Moselle 48 Seine Saint Denis 93 MOD Se ee EE H Seine et Marne 48 Moselie Reeg 117 VASBES cniras aah 16 Acad mie d Aix Bouches du Rh ne Alpes de Haute Provenec Hautes Alpes ie Acad mie de Nantes 8 Loire Atlantique 39 Vaucluse Be e 2 Se res x Acad mie d Amiens Vend e 5 3 53 Sarthe 23 22 s 31 Acad mie de Nice Alpes Maritimes 67 5 Corse EE A z RE RENE AE ORAA EN e EE Kee 9 Haute Sa ne 15 Acad mie d Orl ans Territoire de Belfort T e Loiret esta ue 15 Acad mie de Bordeaux Cher rc ee ee 14 Gironde DE Eure et Loir a Dordogne LU NEA nes SE E Landes S 13 nare etLoire ce Ge 37 Loir et Cher 15 Pyr n es Atlantiques 45 y A Acad mie de Poitiers Acad mie de Caen 2 15 Vienne ver
238. meilleur auilibre entre les diff rentes cat gories de ma tres La circuinire du 26 juin 1974 a rendu possible en classe de sixi me un mode diff rent de r par tition des l ves Le projet de r forme du syst me ducatif actuel lement l tude doit conduire repenser sur de nouvelles bases les donn es de ce probl me Orientation des l ves des classes de C M 2 l issue de leur scolarit 1969 1970 1972 1973 oo E EFFECTIF TOTAL ORIENTATION PRISE PAR CES L VES L ANN E SCOLAIRE SUIVANTE ORIENTATION des l ves de C M 2 Redoublent Entr s en 6 x Le Autre S _ d le C M 2 Let 1 1j mu Tolal ime annie orientation Ne GE 1969 1970 917 733 NOMPPE semestre 137 647 580 764 114 977 695 741 52 240 32 105 917 733 1970 1971 En pourcentage 15 63 3 12 5 75 8 5 7 3 5 100 1970 1971 1917 515 Nombre Vas 126 810 615 656 122 055 737 711 25 578 27 416 917 515 1971 1972 En pourcentage 13 8 67 1 13 3 80 4 2 8 3 100 1971 1972 910 982 Nombre GC 125 664 636 646 128 545 765 191 5 850 14 277 910 982 1972 1973 En pourcentage 13 8 69 9 14 1 84 0 6 1 6 100 1972 1973 892 887 Nombre FC Aucun renseignement disponible 1973 1974 En pourceniage l i 1 L observation des orlentations prises pour tre compl te devant tenir compte de l enseignement priv il faut souligner que les statistiques recueillies sur l origine scola
239. ment cinquantetrois pour le Japon cinquante sept pour le Canada dont trois minisires Il existe dans notre Assembl e un groupe d ludes de la mer pr sid par M Gabriel Le bureau de ce groupe comprend des d put s de la majorit et de l opposition N estimez vous pas opportun et conforme la valont politique qui doit tre Ja v tre monsieur le secr taire d Etat que des repr sentants de l Assembl e nationale soient pr sents Gen ve dans des condi tions qu il vaus appartiendrait de d finir M Fr d ric Gabriel rapporteur sp cial Tr s bien M Edouard Ollivro Je suis persuad que cela correspondrait la volont de cette Assembl e et l int r t de la France M Fr d ric Gabriel rapporteur sp cial C est indispensable M Edouard Oilivro Cela correspondrait aussi j en suis convaincu la volont exprim e r cemment par M le Pr sident de la R publique de faire de la France un grand pays maritime Applaudissements sur les banes des r formateurs des centristes et des d mocrates sociaux de l union des d mocrates pour la R publique et des r publicains ind perdants M le pr sident La parole est M Denvers M Albert Denvers Monsieur le pr sident monsieur le secr taire d Etat mes chers coll gues la discussion du budget de la marine marchande ne saurait tre pour nous un simple d bat de chiffres Le groupe que je repr sente en d pit du peu de temps de parole don
240. ments terre doivent contribuer mieux adapter loffre la demande ainsi qu am liorer les conditions de com mercialisation et de transformation des produits de la p che Enfin la conchyliculture b n ficiera au titre du budget pour 1975 d une dotation double de celle octroy e en 1974 pour poursuivre d une part le d veloppement de proc d s nouveaux de culture destin s accro tre la production d autre part l am nagement des zones ostr icoles actuelles En mati re de construction navale les objectifs poursuivis consistent renforcer la comp titivit des chantiers notamment par une restructuration progressive et maintenir un certain rapport entre le niveau des besoins de l armement fran ais et les capacit s de nroduction des chantiers D convient cet gard de souligner que dans un march international o la concurrence est extr mement s v re la poli tique fran aise ne peut tre ind pendante des actions entre prises dans le m me domaine par les principaux pays construc teurs Les r sultats obtenus ces derni res ann es sont satisfaisants La production des grands chantiers continue s accro tre puis que de 374 000 tonneaux de jauge brute en 1968 elle est pass e 650000 tonneaux de jauge brute en 1973 et sera de 702 500 tonneaux de jauge brute en 1974 Les chantiers fran ais continuent orienter leur production vers les navires les plus labor s grands m thaniers trans
241. ments fonctionnels pour des co ts minima Cette r forme a entrain une augmentation consid rable du co t des travaux C est ainsi qu un centre t l phonique construit selon l ancien processus co tait en mati re de prestations architecturales de 3 5 p 100 3 7 p 100 du montant total des travaux Par suite de l application du d cret du 28 f vrier 1973 il en co te d sormais en mission compl tes 7 35 p 100 c est dire que les nouvelles t ches confi es au secteur priv eo tent de 3 65 3 85 p 100 En ce qui concerne la r mun ration il convient de signaler que Padmi nistration refuse toute mesure indemnitaire cat gorielle ou de reclassement aux agents du corps de la r vision En vertu du v u mis le 22 juin 1962 par le conseil sup rieur de la fonction publique les indices terminaux attribu s ces agents devaient tre les sui vants reviseur 765 reviseur principal 835 revisenr en chef 950 Le d classement actuel est de 50 points pour le revlseur en chef 50 points pour le reviseur principal 120 points pour le revi seur Aucune indemnit m me de technicit n a t allou e ce corps contrairement ce qui existe dans les autres cat gories sp cialis es des P T T 11 Igi demande quelles mesures il compte prendre pour apporter cette situation les am liorations que r clame l quit R ponse La question pos e soul ve en fait deux probl mes bien distincts Le premier a trait a
242. mes particuliers devant venir se fondre dans le moule commun Or le vrai probl me est celui de la nature et de l importance des avantages accord s aux marins Nous d non ons le retard pris par le r gime sp cial des marins sans que pour autant les risques de leur m tier aient t att nu s comme de r cents v nements de la mer l ont d monir Ainsi nous voulons accuser la faiblesse des retraites des marins les plus anciens et de ceux qui appartiennent aux basses cat gories Estil normal en effet monsieur le secr taire d Etat qu apr s vingt cinq ans pass s sur la mer dans l exercice d un m tier actif et dangereux par excellence un m telot de quatri me cat gorie ne touche qu une retraite peine sup rieure neuf cents francs par mois ee qui ne correspond pas m me au S M LG Nous protestons galement contre l application injuste du d cret du 7 octobre 1968 qui distingue arbitraitement les pensiC i n s suivant qu ils ont pris leur retraite avant ou apr s cette date Nombre d entre eux ne peuvent pas b n licier des mesures de surclassement cat goriel alors qu ils ont exerc des fonc tions qui pourraient leur en donner le droit Nous demandons la suppression de l abattement vingt cinq annuit s des serviees de guerre ouvrant droit bonification Nous r clamons la suppression de la retraite proportionnelle et sa transformation en retraite compl te cinquante ans avec la garantie d un mini
243. mois plus lard D autres anomalies doivent disparaitre Nous consid rons par exemple qu il faut prendre en compte au del des vingt cinq annuit s les honifications de services de guerre pour ceux qui ont demand la liquidation de leur pension entre cinquante et cinquante cinq ans Si pour refuser monsieur le secr taire d Etat vous vous r fugiez derri re le d ficit de l Etablissement national des invalides de la marine qui tient au rapport retrait s aetifs instituez donc une taxe sp ciale additionnelle pour les gros p troliers les gros porteurs et les navires trangers affr t s avec votre consentement Monsieur le secr taire d Etat depuis ce matin vous tes soumis rude preuve R A T P S N C F iransporis routiers transports a riens construction a ronautique iransports mari times construction navale p ches maritimes recherche oc ano graphique ete c est beaucoup pour un seul homme et un seul secr taire d Etat Cela explique que certains sugg rent de laisser aux transports la marine de commerce de ra tacher les p ches l agriculture l industrie se chargeant de la construction navale Autant de fausses soluiions de Fa ade maritime ports maritimes transports maritimes p ches maritimes exploitation scientifique et rationnelle des oc ans am nagement du littoral sont autant d exigences conver gentes qui r clament non une dispersion des efforis mais une coordination que seule peut
244. mpagnie ne sert de repas bord de ses appareils m me pendant les heures habltuelles des repas entre midi et quatorze heures et entre dix neuf et vingt heures demande M le secr taire d Etat aux transports s il peut pr clser les raisons qui s opposent un tel service qui serait particuli re ment appr ci de la ellent le m me si celui ci devait ventuellement tre l objet d une r mun ration sp ciale ASSEMBLEE NATIONALE 3 SEANCE DU 18 NOVEMBRE 1974 H pitaux fermeture du service des grands br l s de l h pital Edouard Herriat de Lyon 14990 19 novembre 1974 M Coust demande Mme le ministre de la sant quelles mesures d urgence et provisoires elle entend prendre du fait de la fermeture du service des grands br l s de l h pital Edouard erriot Lyon qui ne peut plus retevoir de malades faute d infirmi res Permis de eonstruire iaggravation des sanctions an d faut de publicit sur le terrain 14991 19 novembre 1974 M Massot rappelle M le ministre de l quipement que le d cret n 70446 du 28 mai 1970 portant r glement d administration publique pour l applicatiaon de Particle 87 du code de l urbanisme et de l habitation et relatif au permis de construire prescrit dans son article 29 une unuble publicit tant par affichage sur le terrain que par affichage en mairie que l affichage en mairie ouvre aux tiers un d lai de qualre mois pour eonsult
245. mum de ressources d cent De m me pour les prestations sociales nous voulons d une part que des moyens soient d gag s pour accro tre le personnel de l E N I M afin d acc l rer le remboursement des frais m dicaux d autre part que le syst me du tiers payant soit appli qu tous les pensionn s qui ne garderaient leur charge que le montant du ticket mod rateur Certes en examinant votre projet de budget nous avons conscience du foss qui s pare les justes revendications des marins actifs et en retraite des moyens mis la disposition de l E N I M Quel que puisse tre le montant de la subvention de l Etat nous l estimerons toujours trop faible si elle ne per met pas d engager une v ritable politique sociale maritime Si nous voulons que les jeunes entrent nombreux dans la profession maritime il convient de la rendre attractive pour eux et leur famille En outre la collectivit nationale doit se pr occuper de la situation mat rielle des anciens marins en leur garantissant un minimum de ressources et en leur assurant les moyens d une retraite heureuse car ils l ont bien m rit L avenir de notre marine en d pend Applaudissements sur les banes des socialistes et radicaux de gauche et des commu nistes M le pr sident La parole est M Rocca Serra M Jean Paul de Rocca Serra Monsieur le secr taire d Etat dans cette intimit matinale je limiterai mon intervention la dessert
246. n la fin de 1975 ne peut cependant pas tre consid r comme enti rement positif Notre pays est devenu en effct au cours des derni res ann es une puissance commerciale de premier rang Nos changes ext rieurs ont augment d environ 10 p 100 par an Ils ont d pass trois cent millions de tonnes en 1972 et atteint une valeur de presque trois cents milliards de fraucs Par ailleurs la part maritime n a pas cess de cro tre car les changes traditionnellement dirig s vers les pays de la Communaut See et de l Union fran aise s orientent d sormais plus oin Dans ce contexte il est clair que le taux de croissance de notre capacit de transprrts n a pu suivre celui de nos changes par mer et que par voic de cons quence le taux nominal de couverture par le pavillon fran ais pour les produits p troliers est tomb 60 p 100 Pour le transport de marchandises s ches il est devenu nettement inf rieur 40 p 100 Nous sommes donc domin s sinon absents au d triment de nos exportations dans les grandes conf rences maritimes qui d cident non seulem nt de la r partition des droits de trafic mais aussi des tarhs et du choix des ports d escale 6662 ASSEMBLEE NATIONALE 8 Enfin notre balance des frets et des passagers reste fortement d ficitaire Le d ficit atteindra sans doute pr s de trois milliards de frances peur 1974 Le constat de cette situation a conduit le Gouvernement
247. n d actualit sur la situation d Air Inter Votre r ponse a fait quelque bruit C est effectivement un probl me grave Nous devons tre fix s sur la politique du Gouvernement dans ce domaine 1 faut qu l occasion du vote du budget de votre d partement vous nous indiquiez si vous consid rez le _ 6652 transport a rien int rieur comme un luxe dont ne profiteraient que la r gion parisienne et certaines m tropoles r gionales privil gi es ou au contraire comme un l ment essentiel d une politique d am nagement du territoire et de d veloppement conomique de nos provinces Cette politique tait celle de vos pr d rssseurs celle qui tait encore r affirm e par M Chaban Delmas alors Premier ministre recevant en la mairie de Bordeaux M Vergnaud pr sident directeur g n ral d Air Inter Le Premier ministre d alors soulignait le r le minent que devait jouer notre compa gnie nationale dans le domaine de l am nagement du territoire en tant que service public o Telle tait la politique que d fendait encore le 26 mars 1974 devant le comit d entreprise d Air Inter M Robert Vergnaud lui m me affirmant qu il tait oppos la suppression des lignes d ficitaires parce qu elles constituaient les l ments d un tout qui composait le r seau de la compagnie Telle tait toujours la po itique de votre pr d cesseur lorsque le 8 mai 1974 l Etat signait one convention avec la soci t Air Inter
248. n d exercice r sulte de l application de la r gle de l annualit budg taire pos e notam ment par l article 17 de l ordonnance organique du 2 janvier 1959 Cependant cette r gle a re u quelques assouplissements destin s permettre aux administrations de reporter tout ou partie des cr dits non consomm s d une ann e sur l autre Ces reports sont justifi s par des motifs d ordre technique tenant la nature de la d pense Ainsi pour les d penses d quipement dont la r alisation peut s tendre sur plusieurs ann es les cr dits inemploy s au terme de l exercice sont enti rement remis la disposition des adminis trations au titre de l ann e suivante De m me certaines cat gories de cr diis dont les conditions d utilisation sont parliculi res et qui figurent dans la loi de finances l lat H sont reportables en totalit Enfin lous les autres cr dits peuvent tre report s dans la limite du dixi me de la dotation initiale du chapitre int ress condition qu ils aient t effectivement engag s mais non encore ordonnanc s Cette limitation est juslifi e par le fait qu en c qui concerne les d penses de fonctionnement le montant des cr dits est calcul sur une base annuelle pour r pondre de mani re exacte aux besoins des administrations pour la p riode consid r e Iniroduire une possibilit de reports plus large pourrait inciter les administrations constituer des r serves de cr dit
249. n de familles non encore instruites mais qui avaient l souserites avant le 9 juillet dans la mesure e les justifications exig es c est dire pnur l essentiel celle de la dispositien d un Jogeme t d cent avaieut bien t fournies avant eette date Les mesures susoendant provisoirement lintroduetion des familles lran g res s appliquent done aux seuls travailleurs immigr s qui d si rant se faire rejoindre sur notre lerritoire par leur famille n avaient pas la date du 9 juillei 1974 constitu leur dossier J ajoute que pendant la p riode des cong s comme en dehors de celle ci la famille d un travailleur tranger occupant un emploi sur notre territoire a Ja possibilit si elle est munie d un passeport de venir Py relrouver et de r sider en France pendant une dur e ne d passant pas trois mois Au conseil des ministres du 9 octobre 1974 le Gouvernement a d cid d engager des n gociations avec les principaux Etats d migration en vue d examiner avee chaeun d eux les coaditions et les modalit s d une immigration en France mieux ma tris t et organis e I recherchera avee ses partenaires les moyens de parvenir ce r sultat pour les familles trang res comme pour les travailleurs SEANCE DU 18 NOVEMBRE 1974 Trovailleurs trangers lignes directrices de lo politique choisie pnr le Gourcernement leur gard 13589 21 septembre 1971 M Couste demande M le ministre du travail d
250. n maximale du r gime g n ral de la s curit sociale Il en r sulte que celte derni re correspond un niveau de qualification maritime sans cesse plus lev et que par ce biais un nouveau risque menace terme l autonomie du r gime des marins Au passage permettez moi monsieur le secr taire d Elat d appeler votre attention sur les cons quences parfois dramatiques du non acheminement des mandats er raison de la gr ve actuelle des postes Celle ci atteint scandaleusement et douloureusement de petits pensionn s g s qui attendent leur d pour assurer leur modeste existence Tr s bien sur plusicurs bancs des r formateurs des centristes et des d mocrates sociaux des r pu blicains ind pendants et de l union des d mocrates pour la R publique s J en arrive l action conomique qui constitue le troisi me et le plus important volet du budget de la marine marchande En ce qui concerne les p ches maritimes et les cultures mari nes la production a t en 1973 assez satisfaisante ei le taux de couverture de nos importations par nos exportations a pour suivi un mouvement d am lioralion amorc depuis plusieurs ann es N anmoins ce taux de couverture gal 25 7 p 100 ASSEMBLE NATIONALE 3 SEANCE DU 18 NOVEMBRE 1974 en 1973 reste excessivement bas et notre d ficit ext rieur cause d une consommation nationale qui continue de d pendre SEH de l tranger d passe actuellement un
251. n seul responsahle en constatant ensuite qu on se d cide repenser certaines structures de notre industrie et que l on tente de rem dier l insuffisance de notre comp titivit par rapport celle des Etats Unis En fait il s agit d une question de march s Nous devons donc inciter les transporteurs europ ens utiliser les mat riels europ ens en particulier sur le march europ en dont l essor devrait tre tr s important dans la p riode venir Cela veul dire qu il faut pr parer et entreprendre une action long terme avec une int gration des programmes au plan europ en ce qui implique l aide soutenue de l Etat Des d cisions politiques doivent intervenir rapidement si l Europe veut assurer l existence et l ind pendance de son industrie a ronautique Faute de quoi celle ci n aurait d autre solution que de se r signer dans un avenir plus ou moins proche un r le modeste et limit de sous traitant de l industrie am ricaine ce que nous nous ne voulons pas SEANCE DU 18 NOVEMBRE 1974 6651 Chacun est conscient que nous allons vers une augmentation constante du trafic a rien On parle du milliard de passagers transport s vers 1980 I y a donc l un march prometteur et il serait inadmissible que les Etats Unis en soient les seuls b n ficiaires D o la n cessit du d veloppement entre Euro p ens d accords de coop ration pour lancer des grands pro grammes d avions civils Il no
252. ncer le march de la noix il lui demande s il n entend pas mettre l tude la recherche de d bouch s sur le march int rieur par une prospection au sein des collectivit s publiques et des serviees d intendance des arm es cette campagne tant appuy e par une publicit adapt e l O R T F R punse Les difficult s rencontr es par les producteurs de noix au cours de la pr sente campagne pour couler leur r colte particuli rement abondante en 1973 ont retenu toute l attention du Gouvernement Diff rentes mesures ont t prises ant sur le plar national que sur le plan communautaire la demande du Premier ministre Les dispositions arr t es r cemment doivent permettre l assainissement du march Protection de le noture r mun ration des responsubles du remembrement en fonction du lin aire de haies 12368 12 juillet 1974 M Boudet demande M le ministre de l agriculture s il est exact que les responsables du remembrement des sols en zone rurale sont r mun r s oartiellement en fonction du lin aire de haies d truites Dans laffirmative il lui demande s il estime pas qu il est souhaitable d envisager une autre forme de r mun ration en vue d viter la suppression syst matique de zones de verdure dont la fonction est indispensable aussi bien en ce qui concerne la protection du sol et le maintien des micro elimats actuels que du point de vue de l hygrom trie R peuse
253. nces les autorit s ncad miques ont pro c d une restructuration du service Ainsi les normes appliqu es dans l acad mie de Versailles sont les m mes que celles en vigueur daus les autres acad mies Etablissements scolaires tnationalisotion des C E S et C E G dont les d penses de fonctionnement sont crasantes 11879 28 juin 1974 M Massot rappelle M le ministre de l ducation que M Messmer Premier ministre avait formellement promis dans son discours de Provins la nationalisation de tous les coli ges d enseignement secondaire et les coll ges d enseignement g n ral dont ics d penses de fonctionnement sont crasantes pour les budgets communaux en zone rurale plus partieuli rement Un certain nombre de ces tablissements ont t nationalis s au cours de l ann e derni re I lui demande si cette op ration est susceptible d tre termin e au cours de cette ann e et dans la n gative quelle date elle le sera R ponse Conform ment l engagement pris par les pouvoirs publics la nationalisation de tous les tablissements du premier cycle sera progressivement r alis e U faut souligner l effort entre pris dans ce domaine d s la Joi de finances pour 1973 au titre de laquelle est intervenue Ja nationalisation de 355 tablissements de premier cycle Pour l ann e en cours cet effort a t consi d rablement accru puisque 500 tablissements de premier cycle ont t nation
254. ne d cision tr s prochaine mais cette d cision n implique pas de dotations budg taires suppl mentaires pour 1975 C est la raison pour laquelle il n en a pas t fait mention dans le projet de budget cela ne signifie pas que le projet soit rejet Vous m avez aussi interrog monsieur Carpentier sur les effectifs de la S N I A S J en ai d j parl je n y reviens donc pas En ce qui concerne ses probl mes financiers j ai indiqu que d ici tr s peu de temps les mesures qui ont t arr t es par le Gouvernement et qui sont importantes seraient connues Je suis un peu chagrin monsieur Carpentier que vous ayez affirm la fin de votre intervention que nous avions perdu du temps dans la certification de Concorde J estime gue ee propos est grave parce qu il est faux tous nos efforts au contraire et pas seulement les miens mais aussi ceux de tous ceux qui travaillent en vue de cette certifi cation tendent faire en sorte qu elle intervienne le plus rapi dement possible Et croyez moi ce mest pas une petite affaire surtout si l on tient compte des vols d endurance qui sont indispensables Sans dramatiser je crois que compte tenu de ces efforts que je connais et auxquels je participe vous avez commis une erreur S il n en tait pas ainsi ce serait une injure grave pour tous ces travailleurs dont je connais l attachement leur m tier dont je sais qu ils font tout ce qu
255. nement de l exp rimentation entre les trois directions par niveaux para t devoir nuire Ja n cessaire coh rence de la recherche en p dagogie qui ressortit quant elle de crit res d organisation en accor avec wne probl matique et une m thodologie scientifique 7 eomment il pense concilier le souci d efficacit qui semhle pr sider la gestion du minisi re de l ducation avec une d cision qui remet en cause lc fonctionnement d un service qui avait atteint un point de d veloppement lui permettant d assurer utilement sa mission alors que les crit res retenus sont sujets discussion et sans qu aucune concertation avec les instances et les personnes concern es n ait eu lieu R ponse Comme le rel ve l honorable parlementaire les travaux du service de la recherche de lI N R D P doivent aider les instances politiques et administratives d terminer les r formes entreprendre Il est donc la fois l gitime et n cessaire que P laboration des d cisions au niveau du minist re puisse b n ficier aussi largement que possible des connaissances et des conclusions que les recherches et les exp riences ont permis de d gager Ce principe tant nonc la quesiinn pos e appelle les pr cisions suivantes 1 les neuf op rations ur la centaine que eomporte le programme de l institut qui et t transf r es au minist re concernent des probl mes pr sentent un caract re particulier d acuit et d actualit
256. nes un plan apparemment s duisant malgr des oublis tels larme ment transmanehe et le cabotage nous estimons pour notre part excessive la place r serv e l armement p trolier et impr cises les indications relatives la flotte des vraequiers et celle des navires de ligne Force nous est done bien de juger assez aberrant un effort firancier qui sur un total de pr s de 25 milliards de francs d investisseinents consacrera plus de 13 milliards de francs soit plus de la moiti aux p tro liers et aux transporteurs de gaz eontre un peu plus de 5 mil liards de franes aux vraequiers et 6 6 milliards de francs seulement aux navires de ligne rien ou presque rien au reste de nos armements Pourquoi ce regain d int r t pour la flotte p troli re Com ment expliquer cette inqui tude subite pour la s curit de nos approvisionnements en produits p troliers alors que depuis 1928 un taux de couverture de 66 p 100 tait jug suffisant Que dire enfin d un plan qui laisse fortement s exprimer dans ses contradictions et dans ses insuffisances les conflits d int r ts existant au sein d une profession o cohabitent arma teurs financiers armateurs industriels et armateurs commer ciaux Ce plan ne serait il done qu un compromis de circons tance Ne serait il qu un habillage destin justifier les inves tissements de cerlains armateurs priv s qui se partagent les transports les plus ren
257. ng lateurs ne seront pas atteints dans les deux secteurs principaux que sont la p che industrielle hauturi re et la p che artisanale En ce qui concerne la flotte chaluti re hauturi re le Plan ne sera r alis qu 80 p 100 pour le nombre d unit s envi ron 88 90 chalutiers sur les 116 pr vus et 77 p 100 pour le tonnage en tenant compte de toutes les commandes et livrai sons jusqu au d but de 1976 c est dire apr s l ex cution de ce Plan Nous sommes donc loin du compte et le retard n affecte pas seulement les ports de la Manche Pour la p che artisanale la situation est olus mauvaise encore 1 400 tonneaux prim s et construits en 1970 3 700 en 1973 Nous sommes encore loin des 5500 lonneaux aunuels pr vus par le VI Plan Dans la conjoncilure conomique financi re et mon taire actuelle avec les maigres cr dits allou s la situation se d grade et se d gradera toujours davantage Les investissements devien nent de plus en plus difficiles sinon impussibles De 1972 1973 le co t de la construction navale a augmenli de 32 p 100 sur les chantiers fran ais et de 27 p 190 sur les chantiers trangers En 1974 la hausse s est encore acc l r e Dans le m me temps Ia prime d incitation la construction de chalutiers de p che industrielle a vu son taux initialement pr vu 25 p 100 tomber 10 ou 15 p 100 faute de cr dits suffisants Les pr ts sp ciaux du F D E S ont
258. nnuel des recherches de PI N R D P est soumis l approbation de l autorit de tutelle cette derni re se prononce essentiellement sur l opportunit des actions propos es en fonction des donn es g n rales de ja poli tique dueative Ce n est que tr s exceptionnellement tet cela en fait ne s est jamais produit qu elle pourrait avoir formuler des observations sur les hypoth ses et les m thodes de travail qui rel vent de l autonomie du chercheur Quant la s curit de l emploi des personnels de l institut elle d eoule de dispositions statutaires que de simples mesures administratives ne peuvent vdemment pas mettre en p ril 4 en ee qui eoncerne le pro gramme de recherches pr par par PI N R D P pour l ann e seolaire 1974 1975 il n y a pas lieu de craindre que celui ci se trouve profond ment modifi tant donn le nombre restreint des op rations transf r es Comme il vient d tre dit de nouvelles recherches pourront se substituer dans le programme de l institut celles que prend en charge le minist re 5 il est in vitable pour que les op rations prises en charge par le minist re puissent tre poursuivies normalemen que des transferts de moyens dont le d tail n est pas encore arr t soient r alis s Ils seront aussi limit s que possible et n affecteront pas sensiblement le potentiel global d activit de l 1 N R DP Cette question est d autre part sans relation avec l effort
259. notre balance commerciale Il est n cessaire que le plan tabli par votre pr d cesseur qui pr voyait dans un premier temps un taux de couverture 50 p 100 pour les marchandises s ches et 100 p 100 pour les produits p troliers soit ex cut d urgence et que soit d cid e une politique commune pour affronter les pavillons de complai sance Tous les marins attendent une r ponse nette ce sujet La p che maritime plus qu aucune autre activit tributaire des l ments naturels particuli rement d favorables au cours de la pr sente ann e a aussi ressenti le choc violent de l inflation et de la hausse des mati res premi res Vous n ignorez pas monsieur le secr taire d Etat que le co t de la construction navale a augment brutalement au cours des deux derni res ann es Le prix d un chalutier type de p che artisanale de 18 50 m tres qui tait de 700 000 francs au d but de l ann e 1973 est pass un million de francs Le prix du carburant qui s levait 0 178 franc le litre au d but de 1973 est pass 0 32 franc en octohre de la m me ann e et 0 47 franc en octobre 1974 Une prime de six centimes par litre a t accord e par le Gou vernement cette ann e Elle a t a bienvenue et nous vous en remercions monsieur le secr taire d Etat mais nous tenons souligner la gravit de la d cision prise par le Gouvernement de ne pas renouveler le cr dit ouvert par le eollectif de juill
260. ns mis sur pied une structure de travail charg e d tudier le probl me et de d finir la meil leure facon de le r soudre M Cr peau a voqu l volution inqui tante du prix du paisson La Rochelle Je connaissais ce probl me pour avoir r cemment re u des d l gations professionnelles qui m avaient tenu des propos identiques ceux de M Cr peau La fermeture des march s italien et britannique n a pas t confirm e Il semblerait m me qu en ce qui concerne le march italien si fermeture il y a eu elle ait cess Le prix plancher aux fronti res fran aises que vous avez demand ne me parait malheureusement pas pouvoir tre retenu dans le cadre du March commun puisqu il serait absoiument contraire aux r glements communautaires On peut esp rer que l entr e en vigueur prochaine des quotas pour la p che de la sole dans la mer du Nord r duira les impor tations de ce produit en provenance des Pays Bas et soulagera d autant le march national du poisson nohle Dans l imm diat je ne vois pas quelle autre mesure nous pourrions envisager pour rem dier aux importations que vous d plorez M Darinot m a parl du France Je suis bien d accord avec lui que les probl mes qui se posent concernent l emploi de l quipage et de l avenir du navire En fait le conflit est venu en partie pendant longtemps du fait qu il n y avait pas de solution de remplacement je Fai dit bien souvent et ici m me qui n impliqu
261. nt dispers es doivent tre dot es en outre d un p rsonnel s lectionn et de moyens adapt s une formation active et notamment nautique Les cr dits que vous leur allouez ne leur sufiront pas remplir leurs missions dans la conjoncture pr sente Vous ne pouvez pas la fois proposer au pays un plan de d veloppement de sa flotte et refuser aux tablissements les moyens de former les hommes qui co stitueront demain les quipages des navires Sacrifier l enseignement c est sacrifier l avenir et faire insulte aux marins des g n rations pass es L histoire de notre marine est celle de milliers de tra vailleurs de la mer qui jour apr s jour sur toutes les mers du globe ont assur hier et assurent encore aujourd hui la pr sence de notre pavillon dans le monde Pour tous ces hommes de la mer a t cr un r gime sp ci fique de protection sociale et de retraite l E N I M La raison de sa cr ation et les motifs de son d veloppement trouvent leur origine dans les particularit s du m tier de marin La protection des marins et de leur famille devait tre adap t e la nature des risques encourus et des suj tions endur es mais cette protection s est relativement fig e alors que dans le m me temps celle des travailleurs terre voluait juste titre ct leur assurait de nouveaux avantages Tant et si bien que de bons esprits ont vu dans l unification des r gimes une panac e les r gi
262. nt pas permis d aboutir la conclusion d un accord si bien que les accords bilat raux conclus par la France ont une parli culi re importance notamment pour toule la p che qui se pratique en Afrique et dans le nord ouest de l Atlantique au large du Canada Par ces accerds bilat raux nous essayons de sauvegarder les int r ts de la p che industrielle fran aise En ce qui concerne la poursuite de la n gociation sur le droit de la mer nous d finirons ult rieurement Gen ve notre posilion qui ne pourra tre bien diff rente de celle que nous avons d fendue Caracas M Denvers m a demand le montant des aides de l Etat en 1974 pour le secteur priv et le secteur public La r partition du plan de relance s est effectu e sur la base d un quart pour les compagnies nationales et de trois quarts pour les soci l s priv es en ce qui concerne l aide l investissement Quant la r partition du plan de d veloppement elle interviendra sur la base d un demi pour les compagnies nationales et d un demi pour les soci t s priv es De plus s y ajouteront des dotations en capital qui seront videmment r serv es aux compagnies nalio nales Parmi les nombreuses questions pos es par M Baudouin je r pondrai la plus importante celle relative au plan de d ve le secr taire d Etat aux loppement de la marine marcnande Les laux de couverture nominaux que nous voulons atteindre objectif majeur qui a permis de m
263. nt qu tre confirm es Si en effet conform ment aux termes de l article 2 du d cret pr cit du 9 sep tembre 1970 le programme annuel des recherches de l1 N R D P est soumis l approbation de l autorit de tutelle cette derni re se prononce essentiellement sur l opportunit des actions propos es en fonction des donn es g n rales de la politique ducative Ce n est que tr s exceptionnellement et cela en fait ne s est jamais produit qu elle pourrait avoir fournir des observations sur les hypoth ses et les m thodes de travail qui rel vent de l autonomie du chercheur Quant Ja s curit de l emploi des personnels de l institut elle d coule de dispositions statutaires que de simples mesures adminis tratives ne peuvent videmment pas mettre en p ril 4 En ce qui concerne le programme de recherches pr par par It N R D P pour l ann e scolaire 1974 1975 il wy a pas licu de craindre que celui ci se trouve profond ment modifi tant donr le nombre restreint des op rations transi r es Comme il vient d tre dit de nouvelles recherches pourront se substituer dans le pro gramme de l institut celles que prend en charge le minist re 5 Il est in vitable pour que les op rations prises en charge par le minist re puissent tre poursuivies normalement que des trans ferts de moyens dont le d tail n est pas encore arr t soient r alis s lls seront aussi limit s que possible et n aff
264. ntion de M le ministre de l ducation sur la situation alarmante du lyc e Taima Brunoy Essonnei Ce lyc e re oit tous les l ves du second cycle du district scolaire qui couvre six communes Ses possibilit s d accueil sont limil es tel point que quarante quatre l ves de seconde susceptibles de poursuivre en premi re G ne pourront y lre admis l quipement de cette classe lant pr vu pour trente l ves au maximum L eflectif de l tablissement va passer de 989 l ves 1 187 Ia prochaine rentr e scolaire Alors que les services acad miques pr voyaient 417 l ves nouveaux c est en r alit 501 qui sont attendus ce qui porte quarante la moyenne de chaque classe Il sera manifestement impossible dans ces canditions de dispenser une ducation profitable tous De plus les services acad miques envisagent de ne pus donner suite la demande de cr ation d une seconde A et d cident de supprimer une seconde C Ces mesures de loute vidence sont cons cutives la suppression de 747 postes d enseignants dans l acad mie de Versailles Une pr c dentc question crite pos e en date du 20 mars 1974 ce sujel est toujours sans r ponse ee jnur Il lui demande en cons quence quelles mesures urgentes il compte prendre afin de rem dier cette situation iusupportabie tant pour les enfants que pour les enseignants R ponse La rentr e scolaire 1974 au lyc e Talma de Brunoy s est effectu e
265. o t 1974 le pr fet a fait connaitre au tr sorier payeur g n ral qu il passait outre son avis d favorable et lui a notifi l arr l d agr ment de cette quatri me tranche de construction l en a rendu compte par t lex du m me jour MM les ministres des d partements d outre mer et de l ducation Le programme 1974 comprend la construction de trentecinq classes et salles sp cia lis es adjointes aux CES de Lamentin Abymes Capesterre de Guadeloupe ainsi qu aux C E T de Grand Bourg et Bouillante DU devait permettre s il avait t r alis en temps opportun la scolarisation la rentr e d octobre de 1500 l ves environ Il est pr voir que l administration pr fectorale se heurtera la m me opposition de la tr sorerie g n rale au moment de la r alisation d une nouvelle tranche pr vue en 1975 Aussi lui demande til d intervenir aupr s de sor coll gue de l conomie et des finances pour que des instructions soient adress es sans d lai au ir sorier paveur g n ral de la Guadeloupe afin de per mettre l utilisation rationnelle et rapide de ces cr dits pour lesquels ne s aoplique pas la circulaire du 14 d cembre 1960 R ponse Un projet d arr t portant financement de la construe tion de classes l g res destin es des tablissements du second degr en Guadeloupe a t en effet rejct par le contr leur financier de ce d partement en application des dispositions de la cireulaire minist
266. obl mes de la production de la fixation des prix au d barquement et de l organisation du march qui doivent tre revus et corrig s En effet tent s par une rentabilit imm diate et importante un nombre important de gros armateurs de la p che industrielle concentrent leurs efforts sur quelques esp ces communes I en r sulte une non concordance entre les apports et les besoins et des distorsions au niveau du marevage et de la distribution D autre part les importations dont j ai d j fait tat nuisent au march national non seulement par leur importance en volume mais galement en raison de l absence d organisation du march Telle semaine telle esp ce arrive massivement dans notre pays et du poisson fran ais d excellente qualit ne trouve pas preneur et prend le chemin des usines de suus produits Pour ces raisons nous vous demandons monsieur le secr taire d Etat de prendre les mesures n cessaires pour organiser enfin la commercialisation du poisson tous les niveaux Pour garantir aux marins une r mun ration d cente il faut pr voir dans le cadre de l interprofession comme eela existe d j pour les tho nid s et les sardines des contrats de vente avee fourchettes de prix revisables dates fixes et tenant compte de la qualit et de la quantit des apports Je vous demandcrai maintenant monsieur le secr taire d Etat pourquoi la conf rence sur le droit de la mer Caracas notre pays n
267. ocrates pour la R pu blique et des r formateurs des centristes et des d mocrates sociaux M le pr sident La parole est M Guermeur M Guy Guermeur Mesdames messieurs propos du projet de budget de la marine marchande nombreux sont les pro bl mes que pourrait voquer un d put breton soutien de la flotte marchande emploi r gimes sociaux in g lit des retrai tes pension de veuves fiscalit des marins conditions de travail g Faute du temps n cessaire je serai conduit limiter mon propos au probl me de la p che maritime qui me parait le plus aigu et que je traiterai au fond Que repr sente la p che maritime dans la vie du pays Sur le plan humain d abord 35 000 emplois directs qui font vivre par des emplois induits transformation transport premi re commercialisation au moins 130 000 familles soit un demi million de personnes ensuite une contribution essentielle Yactivit de notre immense littoral en particulier la frange ouest g n ralement d sh rit e enfin le maintien de tout un h ritage de traditions maritimes si profond ment ancr es dans la m moire collective des peuples de la mer et auxquelles ils sont justement attach s Sur le plan conomique ce sont 700 000 tonnes d apports en frais par an ce qui nous place au troisi me rang de la Commu naut des Neuf pour le poids mais au premier rang en valeur en raison de la grande place que tiennent les e
268. oire continental et ses iles Ce syst me c est le tarif ferroviaire applicable une distance forfaitaire de 100 kilom tres 1I a donn d excellents r sultats pour la Sardaigne qui supporte moins que la Corse le poids de son isolement g ographique Pourquoi la France ne s en inspirerait elle pas Ensuite il faudrait moduler les tarifs en fonction d une part du caract re social de certains produits transport s par exemple les produits de grande consommation sur Jesquels la T V A est de 7 p 100 et d autre part du caract re conomique des produits qui b n ficient en Corse d une r duc tion ou m me d une exon ration de T V A depuis la loi de finances pour 1963 reprise dans la loi de finances pour 1968 Pour ces deux cat gories de trafic ne pourrait on pas appli ouer la Corse les mesures adopt es par la SNCF en faveur de la Bretagne et de l Auvergne pour compenser leur enclavement Au demeurant peut on concevoir une r gion naturellement plus enclav e qu une le J estime monsieur le secr taire d Etat que les solutions au probl me tarifaire doivent tre recherch es dans ces deux voies Un mot enfin sur la qualit du service maritime continent Corse Incontestablement un effort a t fait ces derni res ann es pour am liorer le mat riel pour le moderniser sp cialement par la mise en service des car ferries Sans doute faudrait il y ajouter des navires transbordeurs du type de ceux
269. oivent s engager prochainement dans le cadre de laceord salarial de 1974 sur la revalorisation de la cat gorie En ce qui concerne la situation indemnitaire des revi seurs mon d partement avait pr sent lors de la pr paration du projet de budget de 1975 une demande d extension au profit du corps de la revision de l allocation sp ciale pr vue en faveur de certains fonctionnaires de eat gorle A des services techniques Cette mesure n a pas t retenue lors des arbitrages budg taires Elle demeure n anmoins l tude SANTE Enfance personnel des services sociaux et des tublissements ducatifs sp cialis s de protection de l enfance prix de journ e 3352 14 juillet 1973 M Andr Laurent expose Mme le ministre de la sant que le personnel des services sociaux et des tablissements ducatifs sp cialis s de protection de l enfance exerce Zeg actions ducalives A E MO services de suite clubs de pr vention et tulelles aux prestations sociales D est appel intervenir aupr s des familles ou des jeunes dont les probl mes n ont pu tre r solus dans le cadre des Strnetures dites normales La section de travail est tr s lendue et les familles g ographi quement dispers es Il es relev une moyenne annuelle de 10000 km par travailleur Dans ces conditions l utilisation d une voiture est indispensable et le travailleur doit fournir la sienne comme outil de travail et l indemnit
270. ommission des finances ne rec le pas la m me densit d informations que le rapport pour avis de la commission de la production et des changes pr sent par M Porelli M Gabriel malgr une locution voltage lev n a pas terrass les d mons de l indigence budg taire Ses protestations nergiques ne l ont pas emp ch de demander le vote d un projet de budget qu il a critiqu avec v h mence Quelle logique Pour notre part nous pr tendons que la France pour reprendre sa place parmi les grandes puissances maritimes doit se doter d une flotte de commerce dont le pavillon battra sur les grandes a _ __ Iaa Iaa aaa mammaa aaaeeeaa 6676 ASSEMBLEE NATIONALE 3 SEANCE DU 18 NOVEMBRE 1974 lignes de trafic et d une flotte de p che en mesure de satisfaire par ses apports les besoins de la collectivit nationale Des navires technologiquement adapt s sont n cessaires mais aussi et surtout des quipages bien form s et en nombre suffisant pour armer ces navires Le choix de la profession de marin exige de la part des hommes qui s y engagent un int r t certain pour les choses de la mer L appel de la mer de son c t ne peut trouver d cho dans la population que si en regard des obligations et des risques du m tier les hommes trouvent des satisfactions suffisantes La formation professionnelle d une part et un r gime social par ticulier d
271. ompenser la hausse du prix des carburants Il est indispensable monsieur le secr taire d Etat que le Gouvernement accepte en 1975 la reconduction de la subvention ouverte par le collectif budg taire de juillet 1974 destin e compenser partiellement les r pereussions de la majo ration des prix du carburant en faveur notamment de la p che artisanale M Guy Guermeur Tr s hien M Fr d ric Gabriel rapporteur sp cial Je pr cise que le poste carburant gt repr sentait 5 7 p 100 dans le compie d exploi tation de lan dernier et qu aetuellement il est pass de 16 22 p 100 Nous sommes loin de l impact des 3 p 100 bien incon sid r ment lanc par certains L aide conjoncturelle s impose d urgence M Pierre Mauger Absolument M Fr d ric Gabriel rapporteur sp cial La cinqui me obser vation de la commission vise les marins b n voles de la soci t nationale de sauvetage en mer Il serait tout de m me quitable d accorder aux marins du commerce de la p che et de la plai sance qui participent aux activit s de la soci t nationale de sauvetage en mer et qui ont effectu un nombre minimum de sorties homologu es un avantage de retraite sous forme par exemple d un surelassement cat goriel N oublions pas que ces marins fran ais accomplissent leurs actions d une mani re b n vole dans la plus belle des traditions de notre marine Ce que demande votre commission ne portera pas
272. on Ja liste des entreprises int ress es par la r alisation de classes du premier degr des prix inf rieurs aux prix des constructions traditionnelles ASSEMBLEE NATIONALE 3 EQUIPEMENT Logement protecion et oide aux familles en difficult s financi res 17499 15 juin 1974 et 16 octobre 1974 M Ka linsky rappelle M le ministre de l quipement la question n 11499 du 15 juin 1974 concernant la multiplication des proc dures judiciaires engag es l encontre des familles se trouvant en butte des difficult s cono miques Or depuis la hausse des loyers intervenue le Ier juillet les nouvelles augmentations de charges la majoration des tarifs de transport le d veloppement du ch mage se traduisent par une aug mentation continue du nombre des familles qui prouvent de plus en plus de difficult s payer r gui rement les loyers et charges qui leur sont r clam s meme quand il s agit d habilations dites loyer mod r L exp rience a montr que les saisics mobili res effectu es l encontre de ces familles ont pour premier r sultat d aggraver les difficult s qui sont l origine de l arri r de loyer sans pour autant permettre aux organismes propri taires de recou vrer leurs cr ances la vente du mobilier couvrant peine les tr s importants frais de justice correspundant cette proc dure Les familles d pou ill es de leur mobilier sont oblig es de s endetter pour ac
273. on lucratif ou par des collectivit s locales 11 lui demande s il n envisage pas de prendre des mesures permettant de placer l ensemble des activit s h teli res h tellerie traditionnelle ou de plein air dans les m mes conditions d imposition et notamment une imposition au taux r duit de la taxe sur la valeur ajout e 12280 11 juillet 1974 M Richard appelle l aitteniion de M le ministre de l conomie et des finances sur le fait que la taxe sur Ia valeur ajout e est appliqu e au taux de 17 60 p 190 l h tellerie de plein air et notamment aux terrains de camping caravaning Par contre les h tels homologu s b n ficient d une taxe au taux r duit de 7 p 100 Aux questions qui ont d j t pos es ce sujet il a toujours r pondu que l exploitation d un terrain de camping ne constituait pas proprement parier une affaire de logement mais s analysait en une location de terrain am nag Cette r ponse fait manifesiement fi des r alit s 11 est hors de doute que le camping caravaning constitue Tun des principaux modes d accueil des vacanciers de condition modeste Cette forme d h ber gement pour un tourisme de masse est limil e en France alors qwelle conna t un d veloppement consid rable dans les pays voisins L tat embryonnaire de cette forme de tourisme lient pour une large part la discrimination fiscale dont il est la victime ll est difficile de justifier l application du taux de 7 p 100
274. on souvent sensible cela ne doit pas faire illusion Pour Concorde les autorisations de programme tombent de 700 560 millions de francs soit 20 p 100 de moins et les cr dits de paiement de 800 405 millions soit 49 p 100 de moins 57 p 100 en francs constants _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ EE 6650 ASSEMBLEE NATIONALE SEANCE DU 18 NOVEMBRE 1974 Pour l Airbus les autorisations de programme passent de 255 132 millions de franes soit 48 2 p 100 de moins et les cr dits de paiement de 263 131 millions soit 50 1 p 100 de moins Les investissements divers re oivent eux le m me volume d autorisations de programme qu en 1974 c est dire 20 mll lions de francs sait 8 p 100 de moins eu francs constants Quant aux cr dits de paiement ils diminuent de 34 1 p 100 passant de 17 11 millions de francs En ce qui concerne Mercure l examen des cr dits est int res sant Les autorisations de programme passent de 15 17 mil lions de francs soit 13 3 p 100 de plus et les cr dits de paie ment de 65 millions 17 millions On pouvait en d duire et vous l avez d ailleurs pr cis monsieur le secr taire d Etat que pour Mercure il s agissait des derniers cr dits inscrits destin s r gulariser la situation de la soci t Dassault au regard des engagements d aide financi re souserits par VEtat Toutefoi
275. ondaires de la r forme tait de relever le taux des honoraires des hommes de l art fix en 1918 compte tenu du fait que depuis cette date le co t des prestations du secteur tertiaire s tait accru sensiblement plus que le co t des preslations du secteur secondaire En d finitive si pour les pelites el les moyennes op rations la r mun ration des hommes de Part et bureaux d tudes se trouve effectivement augment e il semblo que pour les op rations tr s importantes elle soit du m me ordre que dans le pass voire inf rieure 2 Le probl me du reclassement indiciaire des reviseurs de la cat gorie A les agents du corps des reviseurs demandent la suite de la normalisation des classes exeeptionnelles des corps de la cat gorie A que leurs indices soient revaloris s c est dire que les indices termiaaux de revlseurs principaux soient a ign s sur ceux d inspeeteur central et que les indices de reviseurs en chef soient align s sur ceux de directeur d partemental adjoint Jusqu pr sent le minist re des finances s est oppos ce reclassement en faisant remarquer que la structure du corps de reviseurs de travaux de b timent ne permet pas invoquer la parit avec le eorps des inspecteurs ou avec celui des personnels administratifs sup rieurs des services ext rieurs En tout tat de cause le probl me de la revalorisation indiciaire du corps des reviseurs devra tre revu l occasion des discussions qui d
276. ons tout au molns pour les esp ces nobles c est dire les merlus les merluchons les soles et les daurades Vous pourriez SEANCE DU 18 NOVEMBRE 1974 6677 ainsi sans qu il en co te un sou au budget donner aux marins des raisons de travailler et d esp rer car il est dommage que dans notre pays ce soit toujours le produeteur qui ait le senti ment d tre un peu flou Pourrezvous faire en sorte monsieur le secr taire d Etat qu il n en soit plus ainsi pour les marins p cheurs J esp re que vous nous donnerez ce sujet une r ponse qui nous rassu rera Applaudissements sur les bancs des socialistes et radicaux de gauche et des communistes M le pr sident La parole est M Darinot M Louis Darinot Monsieur le secr taire d Etat j ai eu l hon neur de faire une croisi re immobile de quelques heures sur le France au large du Cotentin J ai pu ainsi constater bord la tenue exemplaire de ceux que Ton voulait d j faire passer pour les mutins du France Je tiens leur rendre cette tribune l homimage qu iis m ritent Applaudissements sur les bancs des socialistes et radicaux de gauche et des communistes J avais d ailleurs eu l occasion de vous en entretenir monsieur le secr taire d Etat Il impnrte de d noncer la campagne de d nigrement et de calomnie orchestr e par le Gouvernement pour discr diter aupr s de l opinion l quipage du France qui ne pouvait tre Lenu pour responsabl
277. ons d exploitation totalement diff rentes et rentables Parmi les multiples projeis et id es deux au moins m ritent de retenir une attention particuli re la transformation de France en navire d exposition et son utilisation en h tel flottant Compl mentaires ces deux projets qui ont d j fait l objet d tudes approfondies pourraient donner naissance une formule ori ginale d exploitation Transform en centre d exposition commerciale et culturelle assurant ainsi dans la plupart des grands ports du monde la promotion de nos produits de nos industries et de notre culture France conservant l essentiel de ses installations continuerait cependant d assurer en mer son service des passagers el lors des s jours dans les ports un service h telier qui lui procurerait un suppl ment de recette important Ainsi pourrait tre garanti quelques ann es encore l emploi d une partie du personnel civil aujourd hui durement confront aux probl mes du ch mage ou d une difficile et hypoth tique reconversion terre Pour viter le licenciement du personnel s dentaire nous proposons en second lieu la constitution d une soci t nationale de voyages et de tourisme regroupant les moyens et Jes r seaux d agences de voyages actuellement dispers s d Air France d Havas de la S N C F de Ja Transat et m me du Cr dit agricole pour organiser et encourager en liaison et avec le concours des comit s d entreprise et de
278. onvaincre de visiter un port celui de Rouen par exemple comme je viens de le faire r cemment Ce jour l sur vingt deux cargos quai deux seulement taient fran ais Il faudrait toujours selon le conseil sup rieur de la marine marchande cent cinquante caboteurs de plus Certes ces navires fourniraient des emplois et r pondraient nos besoins mais il convient en outre de noter qu un groupe de iravail lt Moyens et petits navires qui avait particip la pr paration du V Plan avait conclu que le taux de rentabilit des caboteurs transportant des marchandises diverses tait des plus lev s Les soci t s nationales ne devraient elles pas dans ces condi tions tre le fer de lance de noire marine marchande et inciter les autres compagnies d velopper leurs activit s ou les suppl er lorsqu il y a carence de leur part Nous relevons la m me lacune en ce qui concerne les navires passagers qui semblent tre abandonn s En 1958 nous en avions soixante cinq dont trente neuf paquebots En 1974 il en reste vingt dont quinze transbordeurs et cinq paquebots 1 ne nous reste plus que deux navires de croisi re Renaissance et Mermoz auxquels s ajoutait accessoirement avant son d sarme ment Frence Alors quelaues questions se posent Votre intention monsieur le secr taire d Etat est elle d aban donner e march des croisi res ainsi que le d sarmement de France peut le laisser supposer Po
279. ortant sur le rapport crit A la page 21 le deuxi me alin a n a aucune raison d tre puisqu il s agit d une coquille Il convient done de le supprimer ZE EE 6660 ASSEMBLEE NATIONALE 3 SEANCE DU 18 NOVEMBRE 1974 la page 30 le dernier alin a doit tre plac la fin de la page 29 dans le chapitre concernant les p ches maritimes dont il constitue la conclusion Monsieur le secr taire d Etat mes chers coll gues la section e marine marchande gt du projet de budget du secr tariat d Etat aux transports pour 1975 comprend un volume de cr dits en augmentation de 13 p 100 par rapport au budget de 1974 mais seulement de 10 5 p 100 si l on tient compte de la loi de finances rectificative du mois de juillet 1974 Pour ctudier les principales modifications intervenues dans le budget de 1975 la meilleure proc dure semble donc se r f rer aux sept groupes de programmes en les prenant selon l impor tance d accroissement des dotations qui leurs sont affect es Le premier concerne l quipement naval I absorbe 44 p 100 du budget de la marine marchande soit quelque 860 millions de francs Le presque totalit de cette samme est consacr e des d penses d investissement qui couvrent la fois l aide directe la construction navale et la garantie contre la hausse des prix incluse dans l accord du 20 mars 1968 appel contrat pro fessiannel Votre rapporteur tient indiquer que les autori s
280. ortion une l g re diminution Les entr es en classe de sixi me s accroissent tr s nettement Ja faveur d un abaissement tr s net des entr es en classe de fin d tudes en voie de dispari tion et des orientations diverses parmi lesquelles l enseignement sp cial doit prendre la plus large part L augmentation des centr es en sixi me se manifeste aussi bien dans les sections 1 et II que dans les sections de transition la proportion des effectifs de cha cune de ces fili res par rapport l ensemble des l ves de sixi me demeurant sensiblement au m me niveau Ces informa tions porlent le plus r e minent sur l ann e scolaire 1972 1973 les exploitations relatives l ann e 1973 1974 actuellement on cours ne permettant pas encore de prolonger l volution La com mission de l ducatiun du Vi Plan avait recommand que la r par tition des effectifs en sixi me se fasse selon les pourcentages sui vants 40 p 100 des l ves en section I 40 p 190 des l ves en section IT 20 p 100 des l ves en section II Ces pourcentages n avaient videmment qu une valeur indicative Les carts enresis tr s au plan acad mique par rapport ces objectifs ont s n rale ment t de faible amplitude uutefais l administration centrale a t amen e intervenir dans une acad mie o le pourcentage d l ves orient s en voie UI apparaissait nettement excessif Une action a t entreprise pour r tablir un
281. par un contingent en valeur auquel s ajoute une limitation en nombre pour les machines dant la pnis sance ne d passe pas 5 CV En 1973 le contingent a t fix 12 millions de francs Toutefois en d cembre 1973 dans je cadre des dispositions prises pour la lutte contre linflation ce contingent a l accru comme d autres de Con 100 En 1974 un contingent de 6 millions de francs a t ouvert au litre du premier semestre un autre d gal montant a t ouvert an titre du second semestre Les l ments d information disponibles indiquent que les prix pra tiqu s par les exnortaleurs de R publique d macratique allemande pour les moteurs lectriques sont anormaux en comparaison des prix des moteurs comparables import s des pays d conomie lib rale Les conversations men es entre la profession concern e et les autorit s conomiques de la R publique d mocratique allemande ainsi que l action pers v rante men e par l administrtaion aupr s de ces autorit s n a pas permis jusqu ici d liminer les anomalies signal es Des d marches sant actuellement en cours aupr s des repr sentants de la R D A el le minist re de l industrie et de la recherche examine les diverses solutions envisageables qui permet traient de r soudre ce probl me bref d lai en relation avec le minist re de l canomie et des finances et le secr tariat d Etat au commerce ext rieur dont les services sont charg s de la r
282. pement des secteurs et des r gions semblent requ rir pendant un eertain nombre d ann es l apport d appr ciables contingents de nouveaux travailleurs trangers il n en reste pas moins que le recours l immigration coustitue sou vent une solution de facilit pour les entreprises qui ne mesurent pas toujours d ailleurs les charges qu elle impose la eollectivit Aussi n esl il pas d raisonnable de proposer pour l avenir un ohjeetif de stabilisation du nombre de travailleurs immigr s en France le nombre des entr es r duit gr ce des mesures dissuasives per mettant de composer les retours d finitifs au pays d origine Cet objectif ne pourra toutefois tre atteint sans un changement d attitude de la part des employeurs qui devront renoncer faire appel de fa on suuvent excessive une main d uvre trang re de pius en plus lointaine donc g n ralement de plus en plus inadapt e la vie urbaine et au travail industriel Dans eette optique le zo t r el social et conemique de l immigration doit tre mesur et r parti plus quitablement entre les entreprises et la collectivit C est ainsi que l institution d une redevance compl mentaire d introduction des travailleurs trangers eontri buera par son montant m me freiner la tendance des entreprises faire recruter de nouveaux travailleurs l tranger son produit contribuera par ailleurs au financement des mesures nouvelles d action social
283. plong e bord du Terrible il a cit parmi les trois atouts de la France l int r t de ses fa ades maritimes Ces intentions doivent dans les ann es venir tre marqu es par un budget plus ambitieux Les affaires maritimes forment un tout Ce terme qui est d j adopt par vos services ext rieurs nous para t plus appropri que celui trop restrictif de marine marchande sous le couvert duquel nous discutons aujourd hui Ne devrait il pas tre adopt par votre d partement I aurait je pense l avantage de clarifier une situation parfols confuse d viter des conflits d attribution de donner plus d ampleur votre action et de constituer peut tre un pas vers le r tablis sement d un secr tariat d Etat ou d un minist re aux affaires maritimes Quoi qu il en soit il appara t indispensable sans plus attendre comme plusieurs orateurs l avaienut d j sugg r l an dernier qu un grand d bat s ouvre au Parlement sur les affaires de la mer avec la participation de tous les ministres concern s industrie et recherche environnement et qualit de la vie tou risme et que soient d finis une politique des objectifs et des moyens conformes aux int r ts et aux possibilit s de notre pays et la mesure de la qualit des hommes qui se consacrent au travail de la mer Applaudissements sur les bancs des r publi cains ind pendants de l union des d mocrates pour la R publique et des r formateurs des cen
284. porter au vent du renoncement et de la d faite La deuxi me observation de la commission a trait au plan de d veloppement de l armement Il est souhaitable sur ce point de parvenir une restructuration de la flotte fran aise en tenant compte de plusieurs l ments La crise nerg tique dont personne de bonne foi ne consi d re qu elle est bien la canse essentielle de nos d boires que nous souhaitons provisoires pour la sauvegarde de notre grand pays est susceptible en effet de provoquer un exc s de la capacit de transport par gros p troliers D convient donc d accomplir un effort de r quilibrage de la flotte en aidant en priorit les types de navires pour lesquels la couverture du trafic sous pavillon fran ais reste trop faible par exemple le transport de marchandises s ches et le cabo tage La troisi me observation porte sur le financement des inves lissements pour Parmemewt la p che Le d ficit du commerce ext rieur dans le secteur de la p che hauturi re fraiche impose l Etat de r examiner sans tarder le niveau de ses incitations financi res primes et pr ts boni fi s afin de porter les r alisations au montant pr vu par le VI Plan et d accroitre rapidement notre production Il est done souhaitable que soit tabli un programme pluriannuel comportant des engagements financiers pr cis En quatri me lieu la commission s est pr occup e de la recon duction de l aide destin e c
285. pr sente qu un pourcen tage tr s r duit du nombre des d tentions Ce pourcentage devrait d ailleurs diminuer encore si le Parlement adopte un projet de loi dont il sera prochainement saisi et qui tend notamment supprimer la solidarit entre eoauteurs ou complices d un m me fait pour le paiement des amendes et des frais de justice On peut enfin observer que le d biteur d tenu s il ne peut tre astreint au travail est soumis au m me r gime que les condamn s ainsi que le pr cise l article 761 du code de proc dure p nale I peut done travailler s il le d sire et b n ficier de mesures telles que la semi libert et les permissions de sortie La contrainte par corps s av re en d fi nitive dans l application qui en est faite un moyen de lutter contre les personnes qui organisent d lib r ment leur insolvabilit A ce titre il ne para t pas opportun en l tat de la supprimer POSTES ET TELECOMMUNICATIONS Pa ss et t l communications corps de la r vision des travaux de b timent reclossement indiciaire et maintien de ses attributi 14398 25 octobre 1974 M Fanton appelle l attention de M le secr taire d Etat aux postes et t l communlilcations sur la situation actuelle du corps de la r vision des travaux et b timents des cons quences du d eret du 28 f vrier 1973 vocation intermi nist rielle et dont les dispositions r duisent dans des proportions tr s importantes les attributions statuta
286. premi re pourquoi avoir attendu si longtemps pour d finir un programme d action et pourquoi le ou les ministres de tutelle car vous n tes pas scul nous le savons puisque le ministre de la d fense et le ministre de l conomie et des finances supervisent l A rospatiale n ont ils pas donn aux responsables les impulsions n cessaires Deuxi me remarque il semble que les travailleurs doivent s attendre des mesures s v res de r duction d emploi Le comit nous dit on esi et sera inform de ces mesures Certes mais pourquoi ne pas l associer davantage la marche de l entreprise notamment en ce qui concerne les transferts de charges De toute fa on il faut bien tout de m me qu une ligne de conduite soit respect e savoir que le travail doit aller vers les travailleurs et non les travailleurs vers le travail Troisi me remarque il est incontestable que les efforts des services commerciaux ne sont pas la hauteur des r sultats technologiques Pourquoi ne pas s tre pr occup plus t t de cette faiblesse et comment ne pas penser que les changements trop fr quents la direction de la soci t et l exc s de rigidit des structures n ont pas Contribu cetle mauvaise politique commerciale Enfin une autre contrainte de taille puisqu elle est financi re D se lourdement sur la S N I A S D une part la soci t pr l ve sur ses fonds propres pour ses investissements et les emprunts qu
287. pression que nous vendons difficilement nos avions l tran ger parce que nos conditions de vente seraient diff rentes de celles des autres pays notamment de nos concurrents am ri cains Je tiens pr ciser une fois pour toutes que pour Concorde comme pour n importe quel autre appareil les conditions que nous consentons nos acheteurs trangers sont quivalentes celles des constructeurs am ricains Je veux dire par l concr tement que nous offrons jusqu 90 p 109 de cr dit tal sur dix ans un taux d int r t de 8 p 100 Ce sont l des chiffres tr s pr cis que nimporte qui peut comparer aux chiffres am ricains Excusezmoi de ne pas vous r pondre ici propos de l a roport de Biarritz En effet ce probl me est particulier et pour ne pas alourdir le d bat j en viens aux questions de M Valleix La qualit du service sur les lignes int rieures est effective ment un probl me important qui a d ailleurs d j t soulev ici II concerne aussi bien les transports a riens que les trans ports terrestres et les transports collectifs puisque par la qualit du service notamment on pent inciter les gens utiliser certains modes de transport Dans le cas d Air Inter par exemple la convention la plus r cente qui a t sign e entre l Etat et cette compagnie met pr cis ment l accent sur la qualit du service et donne l Etat un droit de regard qu il exerce et qui lui permettra de
288. proc der au vote sur les titres IM IV et V qui avait t pr c demment r serv Je mets aux voix le titre III Le titre III est adopt M le pr sident Je mets aux voix le ilre IV Le titre IV est adopt M le pr sident Je mets aux voix les autorisalions de pro gramme du titre V Les autorisations de programme du titre V sont adopt es M le pr sident Je mets aux voix les cr dits de paiement du titre V Les cr dits de paiement du titre V sont adopt s M le pr sident Nous avons termin l examen des cr dits du secr tariat d Etat aux transports concernant la marine mar chande La suite de la discussion budg taire est renvoy e la prochaine s ance E ORDRE DU JOUR M le pr sident Aujourd hui dix heures premi re s ance publique Suite de la discussion de la deuxi me parlie du projet de loi de finances pour 1975 n 1180 rapport n 1230 de M Mauriee Papon rapporteur g n ral au nom de la commission des finances de l conomie g n rale et du Plan Services du Premier ministre suite Section V Commissariat g n ral au Plan d quipement et de la productivit Annexe n 34 M Boulloche rapporteur sp cial avis n 1235 tome XVII de M La Combe au nom de la commission de la production et des changes Int rieur et rapatri s Am nagement du territoire Annexe n 22 int rieur et rapatri sl M Foss rapporteur sp cial
289. pt parts d armement et sept parts d quipage ct o par cons quent chacune des parts subit du seul fait du gasoil une charge additionnelle de 9 000 francs ce qui est eonsid rable pour une famille de marin p cheur la part Or si pour l ann e 1974 une aide exceptionnelle de 18 millions de francs a t d cid e en vue d att nuer cette charge rien de tel n est pr vu dans le budget de 1975 Vous venez de dire monsieur le secr taire d Etat que vous ne refuseriez pas d examiner les possibilit s d apporter une aide de cette nature dans le cas o le dossier le permettrait L emploi r p t du conditionnel montre que les chances sont faibles et je le d plore de parvenir un tel r sultat Je veux croire n anmoins que vous accepterez d examiner les chiffres et d accorder cette aide pour l ann e qui vient Je souhaiterais que vous pr cisiez notamment de quelle mani re le Gouvernement envisage d all ger non seulement les effels de la hausse des co ts de production mais galement ceux de la hausse du prix du p trole En ce qui concerne le droit des p cheurs b n ficier de l indemnisation du ch mage technique et de l assurance contre les intemp ries j ai d j expos au Gouvernement l urgence de mettre au point un syst me adapt aux conditions du travail la mer Je vous demande monsieur le secr taire d Etat d intensifier les tudes qui permettront d aboutir rapidement un r
290. qu rir le minimum indispensable Ja vie quotidienne ei prouvent des difficuli s accrues r gler Parri r C est pourquoi il est urgent de mettre fin de telles pratiques la fois inhumaines et inefficaces 11 lui demande en cons quence s il n envisage pas 1 d encourager la cr ation sur proposition des municipalit s de commissions locales d aide aux familles comprenant des repr sen iants des services sociaux pr fectoraux des locataires ci des pro pri taires ainsi que des lus locaux dont le r le serait de d finir les moyens les mieux appropri s pour aider ces familles et qui devraient tre obligatoirement consult es avant l engagement de toute poursuite l encontre des lamilles en difficult s 2 de modi Der le r gime de l allocatiun logement afin qu elle soit attribu e aux familles dont les ressources sont insuffisantes eu gard aux loyers et charges qui leur sont r clam s et que son montant soit proportionn au poids r el de la quittance pay e par les locataires charges comprises 3 de permettre aux caisses d allocations fami liales d intervenir plus largement pour aider les familles en diffi cult s notamment en faisant l avance de prestations en cours d ins truction et qui onnent lieu parfois au versement d importants rappels 4 de mo ifier la r glementation actuellement en vigueur afin qu en cas de retard dans le paiement du lover le versement de j allocation logement ne so
291. que ce dernier a t tout en continuant mettre en valeur depuis plus de quatorze ans l exploitation familiale contraint pour vivre d cemment d accepter une place de salari en nsine Ia demande s il n estime pas que la l gislation en vigueur devrait tre modifi e son initiative afin que les personnes qui se trruvent dans la situation indiqu e plus haut puissent b n ficier des avantages attribu s des agriculteurs dont les exploitations on des dimensions plus importantes R ponse La loi n 73 1228 du 31 d cembre 1973 modifiant diverses dispositions relztives l indemnit viag re de d part pr cise en son 2 3 alin a que les terres rendues disponibles doivent tre en particulier c d es un ou plusieurs chefs d exploitation titre principal d j install s ou non Par ailleurs le d cret n 74 131 pris en application de ce texte l gislatif dispose en son article 7 1 a que dans le cas d un agriculteur r alisant une premi re installation celui ci doit r pondre des conditions de capacit professionnelle Cependant compter de sa date d instal lation cet agriculteur doit exercer titre principal la profession de chef d exploitation J doit donc aux termes de Particle 2 du m me d cret consacrer cette profession 50 p 100 au moins de aon temps de travail et en retirer 50 p 100 au moins de ses revenus professionnels L ensemble de ces conditions est command par l
292. r quilibre d exploitation souhait Dans ces conditions j ai fait conna tre la profession que je n tais pas oppos examiner l ventualit d une reconduction de cette aide apr s tude du dossier mettant en relief l volu tion des autres facteurs comme le prix du poisson qui auront influenc en 1974 les r sultats d exploitation des armements Mais il ne suffit pas de se doter d outils de production comp titifs et rentables il importe aussi d une part que les navires aient acc s aux zones de p che d autre part que ja production s coule svr le march dans des conditions propres en assurer la valorisation M Fr d ric Gabriel rapporteur sp cial Tr s bien M Marcel Cavaill secr taire d Etat Sur le premicr point les perspectives d avenir sont pr occupantes si l on se r f re l volution des n gociations r centes de Caracas sur te droit de la mer et aux intentions plus ou moins marqu es de certains Etats d largir leurs eaux r serv es jusqu des secteurs tradi tionnellement fr quent s par des navires de p che fran ais Le Gouvernement a la ferme intention de se montrer vigilant dans ce domaine afin de sauvegarder les int r ts de notre indus trie des p ches ro ASSEMBLEE NATIONALE 3 Pour ce qui est du deuxi me point la mise en place progressive d organisations de producteurs et l effort entrepris en faveur des investisse
293. r s nombreux oraleurs y ont fait allusion s est achev e sans qu un accord ait pu tre conclu entre les 150 participants On a not que la d l gation fran aise s tait fait remarquer par sa faible repr sentation et qu il ne suffisait pas pour une telle conf rence qu elle soit conduite par un diplomate On a soulign je m associe pleinement cette observation la n cessit pour le Gouvernement de soumettre la repr sen tation nationale les th ses qui seront d fendues par la France lors de la conf rence de Gen ve car il y va de l avenir des p ches fran aises on sait par exemple que dans les zones fr quent es par nos navires dans l Atlantique il n existe prati quement plus de p che au del de deux cents milles R duction et appauvrissement des lieux de p che le triste inventaire se poursuit avec les risques de pollution La commis sion d enqu te parlementaire sur la pollution en M diterran e a fait ce titre un rapport tr s loquent La mer devient un r ceptacle dont les capacit s d absorption sont naturellement limit es Alors juste titre les p cheurs lancent un eri d alarme Outre les contraintes que repr sentent pour elle les contr les et la surveillance des pr traitements qu il est possible d imposer aux pollueurs industriels la marine marchande dans le cadre du plan Polmar doit choisir les produits et mat riels de lutte en mer contre la pollution se les procu
294. r volent des laux d honoraire d gressifs avec le montant de lop ratinn et variables suivant la complexit des tudes D autre part les comparaisons terme terme sont erron es pour les raisons techniques suivantes les taux anciens s appliquaient au co t des travaux T V A comprise 1 6 p 100 alors que les taux actuels s appliquent un co t travaux honoraires TVA exelue les taux anclens s appliquaient en fait au eo t final constat des travaux y compris donc toujours une certaine part de travaux non pr vus l origine tandis que la r mun railon actuelle ealenl e sur la base d un co t pr visionnel de l op ration d termin e par le eoncepteur ne peut pas tre augment e Cette r mun ration pourra au contraire tre r duite si le co t des travaux diff re du EN comprennent SEANCE DU 18 NOVEMBRE 1974 eo t pr visionnel d un eertain poureentage fix l avance les taux anciens de 3 4 p 100 auxquels il est fait r f rence ne concernaient que la r mun ration du sen architecte alors que les taux actuels r mun rent des prestations plus compl tes d finies dans l arr t d application en date du 29 juin 1973 et qui impliquent l intervention la fois dun architecte et dun bureau d tudes cette double intervention tait ant rieurement r gl e au taux de 6 p 100 du montant des travaux ex cut s TV A comprise enfin il convient de noter qu un des buts sec
295. r devant aucun moyen Autant d astuces autant d id es commerciales Mais pour ce faire avez vous oui ou non l intention sinon la volont d octroyer une subvention Air France pour l achat de trois Concorde avec les pi ces de rechange aff rentes Voulez vous oui ou nou inscrire un cr dit de 1 5 milliard 2 milliards de francs pour continuer normalement Ja construction de l avion A et entamer son d veloppement par un mod le B ou Ab comme dira ent les techniciens Qu on ne nous dise pas que l avion A ne se vendra pas si l on poss de une version am lior e Attendez encore un peu vous ne vepdrez pas d avion car on vous dira que cet avion e date et vous n aurez rien proposer en version am lipr e Songez l exp rience Caravelle Combien en aurions nous vendu en plus si nous ne nous tions pas h t s d arr ter d fini tivement la chaine sans parler de la perte de la client le potentielle mondiale pour d autres versions Je parlais tout l heure d incoh rence Je crains d avoir raison Ce que nous aimerions connaitre monsieur le secr taire d Etat c est votre politique a ronautique d avenir Sur ce point nous avons demand depuis des mois pour ne pas dire des ann es qu un d bat s instaure ici m me A cette demande le ministre de tutelle M Soufflet m a r pondu il y a un mois de fa on plus ou moins dilatoire en me parlant de syndicats divis s sur des questions que je n voquai
296. r exemple dont je souhaite que la France plaide vigoureusement le dossier Bruxelles L effort d organisation des march s doit enfin s tendre l ensemble des circuits de distribution et de transformation Je renvoie sur ce point aux pertinentes conclusions de la commission Bamberger Mais dans les propos que vous venez de tenir monsieur le secr taire d Etat vous avez mentionn cet important probl me et je suis convaincu que les efforts du Gouvernement dans les mois et les ann es qui viennent conduiront r organiser le march du poisson afin que les cours puissent assurer aux p eheurs up revenu r gulier S agissant du revenu des p cheurs le point sur Jequel je veux insister avec la plus grande fermet est la gravit excep tionnelle des cons quences de la crise p troli re sur les r sultats conomiques de la p che Je sais que mon ami M Mare B cam s il n avait t retenu au conseil g n ral du Finist re aurait lui aussi appel votre attention sur ce probl me D faut en effet en moyenne pour un chalutier un litre de carburant pour p cher un kilogramme de poisson Or je le rappelle le prix du gas oil est pass en un an de 16 46 centimes Un chalutier moderne de dix neuf m tres effectuant deux cent quatre vingts jours de p che supporte ainsi sur une ann e une majoration du co t de l ordre de 120000 francs J ai pris l un exemple r el dans lequel le bateau est partag entre se
297. r une surface d exploitation correspondante n augmentera pas de ce fait sa superficie d exploitation actuelle R ponse Dans la situation expos e par l honorable parlemen taire le cessionnaire du preneur g de soixante ans qui r silie son bail est son ancien bailleur nu propri taire par donation partage des terres lib r es il a l intention de les mettre lui m me en valeur et d abandonner une surface d exploitation correspon danz 11 semble donc tre en r gle avec la l gislation des cumuls et remplir les conditions pr vues par les artices 7 8 et 10 combin s du d cret n 74131 du 20 mars 1974 concernant la destination et les modalit s de translert des terres d un c dant propri taire ou preneur non retrait pustulant l indemnit viag re de d part Si l opiration envisag e est r alis e avant le 15 novembre 1974 le preneur c dant peut galement en vertu de l article 23 b du m me texte demander avant le 31 mars 1975 le b n fice des dispositions du d cret n 69 1029 du 17 novembre 1969 s il y trouve son int r t notamment si les conditions particuli res d attribution de l indem nit compl mentaire de restructuration fix es par l article 10 du d cret pr cit sont r alis es Vin aire d appellation contr l e des Coteaux du Tricastin crit res d octroi des droits de plantation gratuitsr 13481 14 septembre 1974 M Henri Michel appelle l attention de M le ministre
298. ra t donc que des efforts suppl mentaires devront tre consentis g M Pierre Mauger Absolument M Fr d ric Gabriel rapporteur sp cial Enfin je signale Pin t r t de renforcer l action de l institut scientifique et technique des p ches maritimes en le soutenant dans ses programmes de recherche appr ci s dans le monde entier par une aide sub stantielle M Pierre Mauger C est indispensable M Fr d ric Gabriel rapporteur sp cial Dans le secteur de l armement au commerce le probl me qui a retenu l attention g n rale a t celui du paquebot France Il est clair que la d cision gouvernementale de ne pas reconduire la subvention la Compagnie g n rale transatlantique alli e l ench rissement des carburants condamne l exploitation du paquebot dans ses formes actuelles A ce sujet nous avons souhait obtenir du Gouvernement trois assurances Il faut premi rement qu aucun effort ne soit m nag pour permettre le reclassement des marins selon des modalit s qui ne bouleversent pas totalement leurs conditions d existence fami liale A cet gard une provision de 60 millions de francs est pr vuc au budget pour 1975 J ajoute qu un certain nombre d entre eux ont appartenu la France libre Tenez compte de tous ces l ments je vous prie monsieur le secr taire d Etat En deuxi me lieu nous souhaitons que le Gouvernement fasse conna tre dans les meilleurs d lais les propositions dont il s
299. ra en aucun cas par un effort suppl mentaire support par les d partements o ce taux atteint d j le taux moyen national constat en 1973 1974 mais par la n eessit d amolndrir les disparit s existant entre les diff rents d partements Enfin il n est pas envisag que l Etat assure la totalit du Financement des transports scolaires Il convient d ailleurs de rappeler que la responsabilit de l organisalion des cireuits et de la n gociation des prix avee les transporteurs appartient normalement aux organisateurs loeaux Instituteurs nombre d instituteurs occupant un poste g s de plus de cinquante cinq ons 13808 3 octobre 1970 M Leben demande M le ministre de l ducation ail peut lui faire conna tre la date de la rentr e scolaire 1974 1975 par d partement le nombre des membres de l enseignement du premler degr qui occupent un peste alors ous sont Ag s de plus de cinquante cinq ans R ponse Comme chaque ann e une enqu te a t lanc e d s la rentr e scolaire 1974 aupr s des autorit s acad miques au niveau de chaque d partement et qui porte notamment zur la aituation des effectifs des membres de l enseignement du premier degr au ENEE Nr Dee E EN EE SEANCE DU 18 NOVEMBRE 1974 6693 15 septembre 1974 Les r sultats de cette enqu te seront connus en janvier 1975 Dans l imm diat le tableau ci dessous indique ia date de la rentr e scolaire 1973 1974 le no
300. rain lou et qu il en restera propri taire jusqu l expiration du bail En ce cas rien ne s oppose ce que le tilulaire d un tel bail puisse op rer la d duction de la taxe sur la valeur ajout e ayant grev les constructions ainsi difi es d s lors qu en vertu des r gles relatives l accession immobili re r sultant de l article 555 du code civil et des conventions intervenues entre les parties il dispose sur ces constructions pendant la dur e du bail de tous les droits attach s la qualit de propri taire tels ceux de vendre ou d hypoth quer les constructions de les enlever de s opposer aux troubles de jouissance manant du bailleur ou a fortiori de tiers Budget blocage des reliquots de cr dits annuels non utilis s par les administrations favorisant leur gaspillage 11808 27 juin 1974 M Desaniis demande M le ministre de l conomie et des finances s il n envisage pas de prendre les mesures indispensables contre la pratique qui consiste bloquer les cr dits non employ s en fin d ann e dans les diff rents services de l administration et m me d en soustraire le montant dans les affectations des ann es suivantes Cette pralique incite en effet les administrations utiliser ces cr dits dans des d penses ou des travaux dont l utilit s av re par la suite contestable R ponse li est rappel l honorable parlementaire que l annulation des cr dits nor employ s en fi
301. rait vas utile de former un groupe av sein de IPU E O qui tablirait la liaison entre l Eurogroupe la C E E le comit permanent des armements de l U E O et les autres groupements europ ens s occupant de la production d ar mements Ce groupe pourrait constituer un lien entre les pays euro p ens n appartenant aucune des organisations europ ennes existantes Si l on se bat s par ment contre les Am ricains on perdra certainement cette bataille industrielle ct commerciale et Yin dustrie a ronautique eurap enne finira par ne plus fabriquer que des petits avions o par ne plus travailler que comme sous traitant des g ants am ricains hypoth se que j carte avec tous mes coll gucs Mandat par M Max Lejeune pr sident du groupe des r for mateurs des centristes et des d mocrates sociaux j estime qu il n y a pas de vide technologique en France et je partage les conclusions du rapport de M Baudis Pour prendre une r f rence hors de notre pays je voudrais lire rapidement ce que d clarait le s nateur Goldwater g n ral d aviation en 1973 au salon international du Bourget Nous devons comprendre que cela nous plaise ou non que nous sommes surestim s dans la comp tition dans les march s mon diaux que nous ne dominons plus dans les domaines technolo giques de l a ronautique et de l quipement Tout r cemment le 28 octobre 1974 M Spinelli de la Com mission des Communaut s europ enn
302. re III est adopt M le pr sident Je mets aux voix le titre IV M Paul Cermolacce Le groupe communiste vole contre Le titre IV est adopt M le pr sident M Papon rapporteur g n ral et M Baudis ont pr sent un amendement n 70 ainsi con u e Au titre V de l tat C Transports UL Aviation civile I R duire les autorisations de programme de 25 mil lions de francs II R duire les cr dits de paiement de 25 millions de francs La parole est M Baudis M Pierre Baudis rapporteur sp cial de la commission des finances de l conomie g n rale et du Plan pour l aviation civile Monsieur le secr taire d Etat la commission des finances souhaite le d veloppement des pragrammes a ronautiques par ticuli rement de Concorde et d Airbus Le seul moyen dont elle disposail pour manifester son d sir de voir affecter des cr dits suppl mentaires l industrie a ro nautique tait de demander et elle l a fait l unanimit une r duction des cr dits d tude du titre V concernant l avion Mercure il vole d j et n en a gu re besoin l a rodrome de Moroni et certaines actions qui ne paraissent pas devoir faire l objet d une priorit En outre vous avez indiqu tout l heure que vous esp riez de l Iran une prochaine commande d appareils La construction de seize appareils est actuellement pr vue Les trois appareils qui seraient command s par l Iran son
303. re a l avantage de limiter les d penses cn mazout si elle se fait vingt n uds sur des parcours r duits en aug mentant la dur e du s jour aux ports d escale Elle peut se faire sous le signe dun haut standing mais aussi chercher prendre une allure plus populaire si toutefois cela ne nuit pas l quilibre financier Voici bri vement quelques notions pr cises Les croisi res chacune d une semaine pourraient se r p ter durant l ann e pendant dix mais avant tout dans la mer des Cara bes et en M diterran e ce qui n emp cherait pas des pas sages assez fr quents au Havre En d cembre janvier f vrier le France bas pr s de Miami recevrait des touristes am ricains canadiens mexicains arrivant par avion De cette base partiraient des croisi res successives dans la mer des Cara bes En mars il reviendrait au Havre pour un mois Tout l qui page serait mis en cong ce qui viterait ainsi par la suite les rel ves co teuses par avion f En avril mai juin s effectueraient de nombreuses croisi res en M diterran e En juillet et ao t bas au Havre le France proposerait plu sieurs croisi res en Scandinavie En septembre partant du Havre il pourrait toucher des ports quai Lisbonne aux Canaries Mad re par exemple Fin septembre il serait mis en gardiennage au Havre et tout l qui page partirait simultan ment en cong Ce sch ma r pond un triple souci vit
304. re objectif demeure que nos chantiers restent comp titifs dans un contexie mondial o tous les pays qui poss dent des chantiers navals leur accordent la m me aide Notre action est donc conforme celle qui se d veloppe l chelon mondial elle ne peut d ailleurs tre autre tant entendu j en suis d accord que les petits chantiers m ritent une aide sp ciale M Mauger a abord le probl mes des marins p cheurs arti sans sujet dont naus reparlerons Cette profession j en suis tr s conscient car j ai souvent eu l occasion de rencontrer ses repr sentants subit de plein fouet la hausse des carburants Dans le m me temps les effets de cette hausse ont t accentu s par une certaine stagnation du prix du poisson ce qui place ces artisans dans une situation difficile J ai not votre proposition gue je transmettrai au minist re de l conomie et des finances Quant l incident que vous avez relat je vous communiquerai les r sultats de l enqu te M Pierre Masger Merci beaucoup monsieur le ministre M Marcel Cavaill secr taire d Etat M Zuccarelli a voqu le probl me de la desserte de la Corse et du d ficit de la Compagnie trarism diterran enne dont il souhaite connaitre le montant Ce d ficit atteindra car il faut parler au futur la fin de l ann e 1974 un peu moins de 69 millions de franes De toutes fa ons je Iui communiquerai les chiffres d s qu ils seront d fini tivem
305. rent des populations ayant ace notre peuple des difi rences de plus en plus grandes dans les domaines de la culture et des modes de vie D s lors la solution la plus raisonnable para t tre de maintenir dans certaines limites une politique d assimi lation scolarisalion formation professionnelle promntion sociale d bouchant normalement sur une pratique lib rale des naturalisa tions mais de jeter en m me temps les bases d une politique fond e sur le retour d une partie des travailleurs trangers dans ieur pays d origine apr s un s jour de quelques ann es en France permettant notamment aux travailleurs immigr s et aux membres de leurs familles qui le souhaitent de sauvegarder leurs liens avee leur culture d origine ei eomportant en liaison avec les Gouvernements inl ress s une s rie de mesures concr tes qui seront propos es en temps utile au Geuvernement par le secr taire d Etat aux travailleurs immigr s _ _ 3 S ance du Lundi Sur le titre V de l tat C annex Particle 23 du projet de loi ASSEMBLEE ANNEXES AU PROC S VERBAL DE SCRUTIN N 108 NATIONALE 3 de finances pour 1975 Budget de loxiation civile investisse ments ex cut s par l Etat Nombre des votants 476 Nombre des sufirages exprim s 475 Majorit absulue MARTIN 238 Pour l adoption aean wice 293 e CO
306. rer et organiser leur stockage Or je crois savoir que les quantit s de produits stock s ne permettent de traiter actuellement que 10000 tonnes d hydro carbures et que les barrages flottants ne peuvent prot ger que dix kilom tres de c tes environ C est souligner l insuffisance du syst me mis en place et l improvisation totale qui pourrait pr sider la mise en uvre d un plan de lutte L ventualit d une d couverte de p trole en mer d Iroise incite les p cheurs bretons se poser des questions ce sujet Hs souhaitent tre mieux inform s du d veloppement des recher ches et de leurs modalit s ils demandent aussi naturellement tre associ s la d finition et l laboration du sch ma d am nagement du littoral Dans ce rontexte g n ral tr s inqui tant il est n cessaire de d velopper l outil de travail et de production que repr sente notre flotte de p che industrielle et artisanale car la demande du march int rieur pour les produits de la mer est en constant accroissement Dans le domaine des investissements navals l augmentation des autorisations de programme qui atteint 15 p 100 dans le budget correspond en r alit comple tenu des pouss es infla tionnistes un accroissement tr s faible S agissant de la p che industrielle doit on rappeler qu en trois ans de 1970 1973 l aide de l tat la construction est tombl e de 25 10 p 100 Et encore cette aide favorise t
307. rielle du 14 d cembre 1961 relative aux classes l g res d montables Ce texte vise les b timents d montables pro venant des parcs nationaux qui ont une vocation essentiellement provisoire Il n est pas applicable aux d partements d outre mer Les classes l g res utilis es dans les d partements d outre mer sont au contraire des b timents d finitifs construits A partir d l ments pr fabriqu s aux fins de pallier effectivement la p nu rle de locaux de type traditionnel dans des conditions moins on reuses el plus rapides En communiquant ces l ments d infor mation au tr sorier payeur g n ral de la Gaudeloupe il lui a t demand de r examiner favorablement le financement de cette cal gorie d investissements SEANCE DU 18 NOVEMBRE 1974 Transports scolaires torise en charge de leur finoncement par l Etat 54281 16 octobre 1974 M Robert Vizet attire l attention de M ie ministre de l ducation sur les cons quences n fastes que vont avoir sur le budget des familles les augmentations des prix de transports scolaires par cars Ainsi ceux qui Ian dernier en zone lI co taient aux parents 112 francs reviendraient cette ann e a 222 francs parce que class s en zone Ill ce qui doublerait donc la participation des familles qui doivent d j faire face aux grosses difficult s rencontr es dans les diff rents secteurs de la scolarisation de leurs enfants En cons quence il lui demande
308. rien demander Ne serait il pas possible de leur marquer la reconnais sance nationale laquelle ils ont droit par l octroi d un surclas sement d une cat gorie de pension apr s nn minimum de temps de service dont ils b n ficieraient sur leurs vieux jours apr s tant d ann es d abn gation et de d vouement Que faut il penser monsieur le secr taire d Etat de l appli eation de la loi sur la compensation entre les r gimes sociaux Ne constitue t elle qu une compensation ou n est elle pas plut t une tape vers l instauration d un r gime commun fous les Fran ais On dit que rien ne sera chang dans les r gimes particuliers Vous savez combien les marins sont attach s au leur malgr certaines faiblesses car il tient compte pour l essentiel du dur m tier qu ils accomplissent Ces marins et leurs familles seraient heureux qu une fois de plus vous leur renouveliez les bonnes intentions du Gouvernement cet gard Pour conclure monsieur le secr taire d Etat nous voquerons avec beaucoup d espoir les propos tenus par le Pr sident de la R publique en deux occasions D abord Brest o il a d clar le 23 avril dernier que se multiplient les signes annonciateurs d une nouvelle phase de civilisation dominante maritime et o il a affirm son inten tion de donner la France les moyens d une politique maritime la dimension de ses ambitions conomiques Ensuite il y a dix jours peine apr s sa
309. rix dans les petits ports en essayant d obtenir par contrat des fournisseurs de ja marine des r duelions sur les engins chaluts filins filets en nylon Il faut aussi entreprendre une action sur les cr dits l armement pour la construction des bateaux en allongeant la dur e de remboursement qui pourrait lre port e de quinze vingt ans en augmentant la dotation du F D E S au cr dil maritime mutuel en acc l rant la mise la disposilion des fonds publies attribu s sous forme de subventions d quipement SE EEE ASSEMBLEE NATIONALE 3 SEANCE DU 18 NOVEMBRE 1974 6675 a _ ee _ _ _ ii je pense un petit bateau de p che lanc en octobre 1973 le Biratiou dont la subvention de 10 p 100 n a toujours pas t vers e Ce n est pas raisonnable Sur le plan fiscal et je vous demande d intervenir aupr s de votre coll gue des finances ne pourrait on pas porter de 500 000 francs 800000 francs le plafond au dessous duquel les artisans p cheurs sont admis au b n fice du forfait M Guy Guermeur Tr s bier M Pierre Mauger Voil quelques id es monsieur le secr taire d Etat qui si elles taient retenues et appliqu es aide raient les marins p cheurs franchir un cap difficile Laissez moi maintenant porter votre connaissance des faits graves dont ont t victimes deux marins p cheurs de No
310. rix doivent tre donn s comme fermes et d finitifs L application de p nalit s lant pr vue au eas o les pr visions initiales ne sont pas respeet es Les reviseurs conservent dans eette r forme un r le primordial Jls sont d charg s effectivement de certaines ludes qui relevaient jusqu pr sent du ma tre d oeuvre par exemple les projets relatifs aux quipements techniques par ticuliers compris dans le b timent eonstruire ascenseur etc En revanche de nouvelles t ehes leur sont confi es l tablissement des programmes d taill s assortis de pr visions et de eo t pr visionnel tr s pr cis la participation au jugement des offres pr sent es par les hommes de l art au encore le contr le de l ex cution du march conelu avee le maitre d uvre d autre part ia maitrise d uvre des petites op rations de l administration est confi e aux services admi nistratifs auxquels appartient le corps des reviseurs Autrement dit pour les petites op rations les reviseurs conservent essentiel de leurs attributions ant rieures A propos des modifications de la r forme des march s d ing nierie est souvent voqu le probl me du co t des march s d tudes d finis par la nouvelle r glementation jug e trop avantageuse par rapport l ancienne En fait il faut manier dans ce d bat les chiffres avec prudence car la eomparaison est difficile La principale raison en est que les nouvelles dispo sitions p
311. rmes conomiques et techniques mais aussi la n cessit d am liorer les conditions de travail des quipages qui pratiquent longueur d ann e l un des m tiers ies plus p nibles qui soient J ajoute que l am lioration de la flotte de p che ne sera effective que si les moyens de formation des marins sont accrus et si d abord les difficult s qui p sent sur cet enseignement sont tr s rapidement r solues Mais de toutes les dispositions prendre les plus d cisives pour les p cheurs sont en d finitive celles qui peuvent contribuer une certaine s curit du revenu face aux al as naturels des m tiers de la mer face aux fluctuations du march face aux effets des perturhations conomiques Pour ce qui concerne les cours du poisson ont t cr es depuis quelques ann es il est vrai des organisations de pro ducteurs par secteur du moins dans l Ouest et des prix de retrait sont pratiqu s le tout tant partiellement financ par le fonds europ en mais la garantie europ enne n est acquise que si les interventions s effectuent au niveau des prix inadapt s que sont ceux de la Communaut et que les organisations pro fessionnelles ont pratiquement abandonn s 1 nous faut donc obtenir la r vision des prix europ ens Il faut aussi tendre cette garantie un nombre plus grand d esp ces et en particulier celles qui int ressent le secteur artisanal de la p che C est le cas de la langoustine pa
312. ros qui correspondent peine au co t des mati res mises en uvre ce qui laisse l importateur la possibilit de vendre des prix de SEANCE DU 18 NOVEMBRE 1974 e dumping les pouvoirs publics ont rappel plusieurs reprises aux autorit s de l Allemagne de PEst leurs promesses de se confor mer aux prix mondiaux Iis ont fix des contingents semestriels et en ont subordonn l ociroi la r alisation des promesses c est ainsi que le second contingent de 1972 n a pas t accord Ils ont galement fix une limite en nombre pour les moteurs de moins de 5 CV car la pratique de prix anormalement bas l importation alt rait la port e des contingents en valeur surtout pour les petites machines Malheureusement la situation n a cess d empirer D une part en effet les prix d importation des moteurs en provenance de la R publique d moeratique allemande sont de plus en plus aber rants car ils ont augment beaucoup mains que les prix int rieurs tenviron 14 p 100 contre 35 p 100 d autre pari les eontingents en valeur octroy s ont t rapidement largis de 3 5 millions de francs en 1970 ils sont pass s 12 millions de franes en 1973 et il semble que pour 1974 ils atteindraient 16 millions de francs et peut tre bien davantage De plus l importation est toujours essentiellement centr e sur les moteurs triphas s standard de faible puissance Si le plafaonnement en nombre de machines maint
313. rps de la r vision dans ses v ritables lonctions statutaires et d une canomie souhaitable pour l Etat comme le demande le rapport de la Cour des comptes 2 s il n envisage pas la possibilit de r tablir dans leur v ritable fonction le corps des r viseurs m me dans le cadre du d cret de l vrier confiant la direction des b timents lutiH sation syst matique de la proc dure dite de maitrise d uvre publique 3 quelles mesures il compte prendre pour reclasser le corps des r viseurs Postes et t l communications corps de la r vision des traraux de b timent reclassement indiciaire et maintien de ses attributions 14483 24 c tobre 1974 M Andrieu attire l attention de M le secr taire d Etat aux postes et t l communlications sur la situation actuelle du corps de la r vision des travaux de b timent P T T qui ont vu leurs attributions r duites dans des proportions catastraphiques la suite de la publication du d cret du 28 f vrier 1973 En effet ce texte transf re la majeure partie des t ches confi es jusqu alors ces fonctionnaires des bureaux priv s d ing nierie et architectes dont les r mun rations sont tr s largement sup rieures pour ne pas dira somptuaires face ele qui taient pratiqu es au sein m me de l administration des P T T N Jui demande en cons quence quelles mesures il compte prendre pour viter ce processus de privatisation et de d mantilement en vue
314. rs et gestionnaires de logements recom mande aux organismes d H L M de suseiter la cr ation d associa tions d usagers et de enntribucr au fonctionnement de ces associa tions elle insiste sur lc fait que le propri taire ne doit plus tre impersonnel et qu il conviendrait done de d centraliser sa ges tion si son patrimoine est tr s important afin de permettre aux occupants des logements d tablir le dialogue avec leurs propri taires Permis de conduire maintien Tulle du centre d examen pratique de v hicules de tourisme et er ation Egletons du centre d examen poids lourds 13669 28 septembre 1974 M Belcour appeile l attention de M le ministre de l quipement sur les ingui tudes de la municipa lit de Tulle qui craint que soil transf r dans unc autre ville du d partement le centre d examen pratiqne du permis de conduire des v hicuies de taurisme En outre il souhaiterait savoir si le centre d examen poids lourds qui doit tre prochainement cr en Corr ze ne pourrait l tre Egletons puisque la plus grande partie des car didats est issue des stages de formation profession nelle pour adultes qui existent dans cette commune R ponse Le service national des examens du permis de conduire a effectu une enqu te sur la valeur s lettive des centres d examens pratiques du permis de conduire En ffet l implanta tion des centres n a que peu vari depuis de nombreuses ann es
315. rte le compre rendu int gral des trois s ances du lundi 18 novembre 1974 page 6611 2 s anc page 6625 3 s ance page 6649 Paris Imprimerie des Journaux officiels 26 rue Desaix
316. rter composants hy rauliques implant s Haillicourt dans le Pas de Calais Selon les informations obtenues par le personnel de cette usine la eession par l actuel propri taire des ateliers unc autre soci t entrainerait sinon un licenciement eellectif du moins des suppres sions d emplois eons cutifs une restructuration voire la sup pression de l activit de certains d partements Si ces perspectives se confirmaient elles nggraveraient la situation convnique que connait la r gion de Bruazs en Artois I lui signale que l entreprise en question a t implant e sous le signe de la conversion du bassin minier et ce titre a b n fici d avantages substantiels et d aides de la part de l Etat non n gligeables 11 lui demande de lui faira savoir si ces informations sont Pxactes et les craintes du personnel justifi es et dans l affirmative quelles mesures il compte prendre paur viter licenciements collectifs et r duction du personnel R ponse La question pes e mettant en eause une entreprise nomm nent d sign e il est r pandu par lettre l honorable parlementaire Immigration r glementation cons quences pour les familles des travailleurs trangers 13407 14 septembre 1974 M Besson atiire l attention de M le ministre du travail sur les douloureuses situations familiales n vs dans certains foyers de travailleurs immigr s la suite des d eisiuns gouvernementales de r glementation
317. s Ceux ci vont tre contraints de vendre leur b tail n importe quel prix Par ailleurs la s che resse risque de compromettre la r colte de ma s Sur le plan mon dial il faut s attendre une baisse des disponibilit s et par voie de constquence une forte majoration des prix entrainant une augmentation importante du co t des aliments du b tail encore stimul e par l accroissement de la demande de nos l veurs du fait m me des cons quences de la s cheresse sur les approvision nements traditionnels des exploitations d levage ll lui demande 1 s il ne consid re pas qu un report d un an des annuit s d em prunt doit tre accord aux exploitants en difficult 2 s il nestime pas que le dispositif d encadrement du er dit doit tre am nag afin de permettre au cr dit agricole de r pondre aux besoins des agriculteurs pour le financement de la prochaine campagne agricole 3 si dans le cadre de la lutte contre l inflation il ne croit pas qu une limitation des taux d int r t voire leur abaissement est une mesure indispensable pour aider notre agriculture d velopper sa production afin de garantir les approvisionnements du pays eomme l expansion de nos exportations de produits agricoles 4 quelles mesures il compte prendre pour permettre l O N L B E V de garantir un prix d achat minimum aux leveurs contraints par la s cheresse de vendre une partie de leur cheptel bovin 5 s il ne pense pas demand
318. s pr cises du manuel d utilisation du Concorde concernant l exploi tation en vol et mettant de ce fait en cause la s curit de l avion ont tre approuv es par les serviees officiels Les insiruelions notifi es Air France par Ie secr tariat g n ral l aviation civile ce sujet demandent d une fa on g n rale la compagnie nationale de rechercher une solution quilibr e qui tienne compte aussi bien de la volont de poursuivre la politique de d fense et d illustration de Ja langue fran aise que de la n cessit de main tenir une eoop ration efficace avec nos partenaires britanniques et du souci de promotion internalionale des mat riels a ronautiques 6700 ASSEMBLEE NATIONALE 3 fran ais out en assurant un degr maximum de s curit en exploit tion Plus pr cis ment il ne saurait tre concevable que les sections du manuel d exploitation qu un quipage fran ais peut tre amen utiliser dans des condilions d urgence ne soient pas r dig es en fran ais Les services charg s de l approbatien de teis documents veilleront ee qu une version fran aise soit effectivement mise la disposition des auipages de la compagnie nationale TRAVAIL Emploi tusine H K Porter Haillicourt Pas de Calais 11852 28 juin 1974 M Maurice Andrieux attire l attention de M le ministre du travail sur l tat d inqui tude qui r gne parmi les vuvriers employ s et cadres de l usine H K Po
319. s qu il me soit permis de d plorer une fois encore que seul ce programme d avion voie ses autorisations de programme progresser en 1975 ce qui favorise le secteur priv par rapport au secteur public Nous devons l objectivit et notre souci de v rit de recon na tre que quatre rubriques m ritent d tre soulign es soit pou leur progression soit parce qu elles apparaissent pour la premi re fois dans le budget de l Etat En ce qui concerne le moteur de dix tonnes les autorisations de programme passent de 80 210 millions de francs bien qu il en e t fallu 290 300 millions et les cr dits de paiement de 64 186 1 miliions de francs L h licopt re SA 365 recoit 18 millions de franes d autorisa tions de programme soit 63 6 p cr dits de paiement connaissent une progression semblable L h licopt re AS 350 qui appara t pour la premi re fois recoit 13 millions de francs tant en autorisations de programme qu en cr dits de paiement Enfin 10 millions de francs sont pr vus pour les pr tudes en autorisations de programme et autant en cr dits de paie ment S il s agit l aussi d une apparition on ne saurait n an moins parler de miracle Abordons maintenant la rubrique tudes Le chapitre 53 21 m rite examen Il concerne les tudes recherches essais et d veloppements de mat riel Les autorisa tions de programme passent de 107 120 85 millions de francs et les cr dits de paiement de 80
320. s d ailleurs pas Mais anjourd hui s il tait l je lui dirais que j ai en main une r ponse affirmative de tous les syndicats unis comit d entreprise et cadres compris pour qu un tel d bat ait lieu M le Premier ministre m a lui aussi tout r cemment fait savoir par crit que l ordre du jour tait tellement charg qu on ne saurait envisager d inscrire un tel d bat mais que je pourrais m exprimer au moment de la discussion budg taire Avec le peu de temps qui m est imparti et devant les signes que me fait M le pr sident pour me rappeler que je l ai d j d pass comment voulez vous monsieur le secr taire d Etat que nous puissions nous exprimer Ouvrons plut t Je d bat Au licu de vous contenter d changes de vues de routine au lieu de nous faire des d clarations de politique court terme pour ne pas dire excusez moi courte vue au lieu de vous contenter d une sorte d inventaire p riodique r lrospeciif faites nous donc conna tre vos intentions et quand je dis vous monsieur le secr taire d Etat je m adresse bien entendu au Gouvernement Faites nous conna tre vos intentions long terme Si vous manquez d id es nous sommes m me de vous en fournir M Pierre Mauger Merci M Alex Raymond Mais bien s r Ouvrons donc un d bat Vous avez parl de la m t orologie monsieur le secr laire d Etat Mais quelle lenteur en l oceur rence Parleznous donc des probl m
321. s enfants il facilite la fois leur apprentissage du fran ais et leur insertion dans le milieu scolaire local H n est pas possible de pr voir que les enfants trangers soient confi s des maitres parlant leur langue ce n est que tr s exeeptionneilement que l on paurrait en trouver avant une connaissance suffisante de langues telles que le portugais le ture ou l arabe et d autre part les classes d initiation accueillent on g n ra l des enfants appar tenant des groupes linguistiques differents Enseignement priv privil ges du oll ge Stanislas 7096 21 d cembre 1953 M Juquin appelle l attention de M le ministre de l ducation sur le scandale des privil ges sans cesse croissants accord s par l Etat au college Stanislas Paris En 1951 un contrat a t pass centre le lre e Saint Louis tablissement publie et le coll ge Stanislas tahlissement priv l Etat nummait et r mun rait les professeurs et les divers autres personnels n cessaires au fonctionnement des classes pr pa ratoires aux grandes coles du coll ge Stanislas en oblenant Vini tiative du recrutement des l ves oi en versant un loyer symb bolique de 100000 anciens francs une a soci t anonyme immo bili re et d enseignement libre coll ge Stanislas s Le coll ge Stanislas retirait de ce contrat ua sureroit de prestige En 1956 la soci t anonyme Stanislas a obtenu l initiative du recrutement des l ves et le droit
322. s sur les bancs des r publicains ind pendants et de l union des d mocrates pour la R publique Monsieur Gabriel vous avez vaqu deux probl mes particu lers celui des contr leurs du ciel et du comit des relations professionnelles dont je viens de parler et celui de la piste de l a rodreme de Saint Pierre el Miquelon En ce qui concerne le comit je pr cise pour compl ter mon propos liminaire que j ai re u chaque syndicat pour attirer son attention sur l importance de la structure que nous avons mise en place Lorsque chacun aura donn sa r ponse quelle qu elle soit le comit sera r uni le plus rapidement possible pour tudier tous les probl mes sp cifiques de la profession y compris ceux que vous avez soulev s M Emmanuel Hamel Monsieur le secr taire d Etat puis je vous interrompre M Marcel Cavaill secr taire d Etat Je vous en prie M le pr sident Avec l autorisation de M le secr taire d Etat la parole est M Hamel qui je demande d tre bref M Emmanuel Hamel Monsieur le pr sident je serai bref bien que le sujet soit grave Les probl mes du statut des contr leurs a riens dont vous avez parl tout l heure monsieur le secr taire d Etat sont importants Mais il en est un plus grave encore celui de la circulation a rienne et de sa s curit J ai eu en main plusieurs documents Le temps dont je dis pase ne me permets pas de les porter la connaissance de l Assem
323. sait la tribune des Nations Unies o nous avons t h las parmi les tout premiers luj permettre d acc der C est pourquoi il lui demande quelle suite va donner ie Gouvernement fran ais l chee que constitue pour nous Ce qui nous a t rapport de l entretien de Beyrouth dont le chef de l O L P vient implicitement de dire l O N U qu il ne tiendrait aueun compte Postes ipersounels du eorps de la revision des travaux de b timent des P T Ta 14986 19 novembre 1974 M Hersant demande M le secr taire d Etat aux postes et f l communications quelles mesures il entend prendre pour am liorer la situation administrative des personnels du corps de la revision des travaux de b timent des P T T donnant ces personnels des possibilit s de carri re et des ecnditions de r mun ration en rapport avec leur qualification et leurs respunsabilit s Soci t Le Nickel isubrention au budget de 1975 14987 19 novembre 1974 M Odru demande M le secr taire d Etat charg des d partements et ferritolres d outre mer s il peut expliciter les raisons qui ont conduit le Gouvernement accorder dans le budget 1975 une subvention de 50 millions de francs la soci t Le Nickel du groupe Rothschild Les fonds publies ne sont ils pas ainsi utilis s pour favoriser une ventuclle prise de participation de la Suci l nationale des p troles d Aqui taine dans les actions de la soci t Le N
324. sans faire apparaitre de difficult s notables C est ainsi que tous les leves r gulicrement inscrits ont pu tre re us dans cet tablissement Il convient de souligner ee sujet que le nombre d inscriptions r elles n a pas atteint celui qui tait pr vu 11 006 l ves au lieu de 1 187 ct que les effectifs moyens des diverses divisions sont tr s inf rieurs aux seuils r glementaires Ces der niers sont actuellement de 40 l ves en classe de premi re et en classe de seconde ct de 33 l ves pour les classes terminales or le nombre d l ves aeeucillis au lyc e Talma de Brunoy a t en moyenne lors de la r cente rentr e scolaire de 33 l ves en seconde et de 27 en premi re el terminale En ce qui eoncerne l accueil des l ves en premi re G il est tout fait satisfaisant puisqu il y a deux divisions pour une cinquantaine d l ves Quant aux divisions de seconde C elles sont au nombre de six avee un effectif inoyen de 335 Des pr cisions ont d j t apport es plusicurs reprises sur la signification r elle de Ja r organisation du service dans l Acad mie de Versailles eertains tablissements disposaient d une dotation budg taire tr s large alors que d autres fonctionnaient dans des conditions difficiles le nombre de postes d enseignants qui peuvent tre attribu s aux tablissements tant function des cr dits limitatifs vot s chaque ann e par le Parleraent et inscrits la loi de fina
325. si parfaitement adapt e au trafic roulier D autre part et j insiste sur ce point on ne saurait parler d une vraie continuit territoriale tant que dans les composantes des frais d approche entreront les cons quences des ruptures de charges acconage transit ou frais annexes Leur poids est la fois exorbitant et inexplicable depuis la mise en service des cars ferries Les abus dont ils sont si souvent l occasion ne sont pas le plus souvent le fait de la Corse Enfin Ja desserte des ports secondaires doit tre assur e dans de meilleures conditions par une v ritable coordination des horaires et une p r quation des tarifs excluant tout surfret Un jour le d veloppement de la production insulaire viendra augmenter le volume des changes notamment l exportation Ainsi se trouveront r alis es les conditions d un meilleur qui libre d exploitation Pour l heure la desserte de la Corse pose un grave probl me auquel l opinion publique est tr s sensible Sa solution exige l vidence un grand effort un cffort soutenu dans le cadre de la solidarit nationale M Fr d ric Gabriel rapporteur sp cial Tr s bien M le pr sident La parole est M Cr peau M Michel Cr peau Monsieur le secr taire d Etal vient une heure o on a l impression que tout a t dit ou presque Pourtant j prouve un certain sentiment de malaise en consta tant que l on traite en moins de trois heures et devant des banes peu
326. simul l vasion fiscale Que dire enfin mes chers coll gues de la flotte de navires de ligne sinon qu au cours des cing prochaines ann es elle doit b n ficier d une priorit absolue en mati re d investissements et de cr dits A heure o la France tient renforcer et red ployer son commerce ext rieur destination des pays lointains il n est plus possible de n gliger le r le essentiel de promotion et de d fense assur e par une flotte marchande nationale pr sente sur toutes les routes maritimes La France doit donc sans tarder soustraire son commerce ext rieur ses ports et en d finitive son conomie aux multiples effets de domination et de diserimination exerc es par les puissants cartels d armateurs et mettre en place une politique coh rente et multiforme qui ne saurait se r duire l aide de l Etat pour l acquisition de navires qui est une solution de facilit bien souvent devenue illusoire Appluudissements sur les bancs des socialistes et radicaux de gauche et des communistes La possession d unit s hautes performances ne saurait suffire rentabiliser l exploitation des lignes maritimes comme l a particuli rement illustr l affaire du Korrigan 11 est tout aussi indispensable de r unir l ensemble des conditions conomiques et commerciales et notamment de disposer de droits de trafics suffisants sur les grands courants d changes L attitude de la France ne saurait continuer s inspirer d
327. sitive R ponse Apr s enqu te il s av re qu en r gle g n rale les inscriptions se font normalement Seuls certains cas particuliers pr sentent quelques difficult s tels les l ves qui demandent entrer dans des classes techniques ouvertes la demande et n y trouvent pas de place ou ceux qui veulent entrer en classe pr pa ratoire et ne le peuvent faute de pr senter un livret scolaire suflisamment satisfaisant Ce n est qu la rentr e de septembre que ces l ves peuvent tre inscrits dans les tablissements dans la mesure e des d sistements se produisent Transports scolaires r partition de la charge financi re entre l Etat et les collectivit s locales 13583 21 septembre 1974 Mme Constans souhaiterait obtenir de M le ministre de l ducation des pr cisions sur l erientation de ia politique des transports scolaires telle qu elle apparait dans la cireulaire aux pr fets publi e au Bulletin officiel de l ducation du 29 ao t 1 est indiqu dans cette circulaire que la gratuit des transports scolaires ne pourra tre atteinte que si PEtat prend graduellement en charge la fraction des d penses de transports scolaires support e par les familles et compl mentairement est consolid le pourcentage meyen de subvention actuellement consenti par les collectivit s locales Elle lui demande 1 si cette conso lidation ne se traduira pas dans les Faits par une augmentation du po
328. sp ces fines dans les p ches maritimes fran aises Que repr sentz la p che maritime pour l Etat Peu de choses apparemment l int rieur du budget des transports o la marine marchande n occupe qu une section et ja p che maritime m me pas une sous section particuli re Ces maigres cr dits budg taires apparaissent dans quelqu s chapitres pars et semblent exprimer une sorte de d sint r t de la puissance publique dont la sollicitude se r serve pour des dossiers peut tre plus attractifs peut tre mieux exploit s sur le plan syndical et politique Il est exact qu au regard des gr ves de la R A TP des marins du France ou des contr leurs de la navigation a rienne d Orly les probl mes de l emploi des 20 000 familles de p cheurs ne sont pas de ceux qui mobilisent l opinion publique ou les grandes centrales syndicales Or le s rieux de la situatior ne saurait tre masqu plus longtemps La p che fran aise est en p ril faute de disposer des moyens de faire face aux exigences des changements cono miques et techniques c est dire faute de s appuyer au niveau de la prise de d cision sur une structure politique adapt e Vous n tes point en cause vous m me monsieur le secr taire d Etat Vous dirigez un d partement minist riel crasant et si dispers qu il ne peut gu re faire l objet d une politique gale ment suivie dans toutes ses parties et dans tous ses domaines de comp tence Il fa
329. sse ments les plus importants mais pas forc ment les plus indispen sables Les compagnies p troli res dans le cadre de leur strat gie financi re ne vont elles pas r duire artificiellement la capacit d autofinancement de leurs filiales maritimes afin de pouvoir continue b n ficier des bonifications d int r t ce point de mes interrogations j ai le devoir de vous deman der monsieur le secr taire d Etat d informer le Parlement avec pr cision sur les m canismes et les conditions d attribution des bonifications qui se feront demain sans contr le notamment pour les navires command s ou linanc s l tranger ainsi que les aides pr vues pour le eabatage y compris le eahotage p trolier Est il possible d accepter que l Etat mette la disposition des soci t s priv s des sommes qui depuis quinze ans repr sentent plusieurs milliards de francs sans aucune contrepartie par exemple une contribution plus sp cifique au d veloppement de la fiotte et la mise en uvre d une politique maritime Serait il possible par ailleurs de connaitre le sentiment du Gouvernement sur deux revendications essentielles des arma teurs toutes deux injustifi es mes yeux savoir l exon ration des pius values sur les vertes de navires sous eondition de r investissement et la modification du r gime d amortissement des quirats Si ces demandes taient satisfaites cela constituerait un encouragement peine dis
330. surveillance externat surveill L avenant au bail conclu le 8 juin 1951 entre le lyc e Saint Louis et la soci l anonyme immo hili re et d enseignement libre du coll ge Stanislas ticnt eompte de l augmentation de surlace des locaux donn s en location au lyc e Saint Louis De plus selon les nouvelles dispositions contractuelles les r parations et les taxes incombant normalement au propri taire sont acquitt es par le coll ge Stanislas alors qu aux termes du contrat initial ees eharges taient assum es par le locataire Ces modifications importantes apport es aux obligations des parties vontraetanies motivent l augmentation du montant du loyer annuel U convient de pr ciser que le paiement de ce loyer id l galion particuli re de er dit strietemeni affeet ei n est pas susceptible d ov rer les subveniions de fonctionnement globalement allou es par ailleurs au lye e Sain Louis ces d penses tant imput es sur des rubriques dif rentes du budget de l ducation nationale chan 34 91 pour les loyers chap 36 33 pour le fonctionnement Enseignants dur e du service hebdomadaire des professeurs certifi s r duction quinze heures 13352 12 juin 1974 M Beauguitte expose M le ministre de l ducstion que par d cret n 50 581 du 25 mai 1950 la dur e maximale du service hebdomadaire auquel sont tenus les professeurs agr g s e les professeurs vertifi s a t fix e respectivement quinze
331. t tre r duite et ramen e deux mols p rlode de for mation l mentaire toutes armes sans que la valeur militaire des personnels impliqu s en soit sensiblement affect e R ponse L exp rimentation du service fractionn dans l arm e de terre porte sur deux compagnies organiques de 150 hommes chacune mises sur pied l une au 41 R I Rennes La Lande d Ou e Yautre au 22 R I M A Albi La p riode de formation initiale de huit mois s est termin e en septembre 1973 au 4l R I et en mai 1974 au 22 R I M A La premi re p riode d entretien doit avoir lieu respectivement en 1975 et en 1977 pour chacune de ces deux unit s Les appel s concern s sont recrut s exclusivement dans la r gion d appartenance des unit s L extension du service militaire fractionn un nombre plus important d appel s ne peut tre envisag e avant que l exp rimentation en cours ait permis d en tirer tous les enseignements En effet si les p riodes de formation initiale n ont entra n aucune remarque particuli re il reste observer les r sultats des p riodes d entretien et v rifier qu elles n entralneroni pas d inconv nients pour les jeunes appel s dont la situation fainiliale ou professionnelle peut s tre modifi e et pour les arm es qui auront appr cier la coh sion et la capacit op ra tionnelle d une unit reconstitu e apr s plusieurs mois d interrup tior du service Ce n est donc qu
332. t des Etats associabies qui faisaient partie ant rieurement du Commonwealth Quelle est monsieur le secr taire d Etat la position pr cise de la France sur ee probi me des douze ou des deux cents milles Autre probl me ics grands fonds marins C est un probl me essentiel Chacun sait qu en l an 2000 les r serves mini res de nos continents seront puis es Chacun sait aussi que les r serves des oc ans sont absolument gigantesques Pour le seul Pacifique 1 600 mitliards de tonnes de minerais dont 900 milliards dans les grands fonds Je r p te parce que c est capital pour comprendre l attitude des grandes puissances que les Etats Unis et galement la Russie ont maintenant une technologie suffisante pour pouveir expiaiter les grands fonds marins Quelle sera cet gard l atti tude de la France Jusqu pr sent et sous la juridiction de l O N U il est demand que soient consid r s comme domaine international les grands fonds oc aniques Les pays en voie de d veloppement sont d accord En face les pays riches d velopp s sont galement d accord sur le principe mais ils ne veulent pas reconnaitre cette haute autorit internationale le droit d exploitation des fonds marins Ils sont d accord sur le principe mais non sur le droit d exploitation Cette attitude est tr s grave Prenons le cas de pays poss dant du cuivre tel le Za re Si l un des deux grands Etats dont je viens de parler veut exploiter
333. t et de devises Enfin j voquerai bri vement l insuffisance des cr dits pour la formation professionnelle et les difficult s rencontr es pour la promotion sociale qui font que paradoxalement nous man quons actuellement de matelots Les coles d apprentissage maritime g r es par l A G E A M l association pour la g rance des coles d apprentissage mari time souffrent surtout de cette situation Cette ann e par exemple au Havre la premi re et la seconde ann e de formation des agents des services g n raux ne sont pas ouvertes Le d ficit de Ia G E A M se situe actuellement 1 2 million de francs Selon les pr visions para t il il atteindra 2 5 millions de francs en 1975 De ce fait le mat riel n est pas renouvel et l on ne peut plus utiliser les moyens modernes de formation En ce qui concerne les pensionn s un d cret de 1968 a am lior les pensions de base en permettant un marin ayant cotis pendant dix ans dans une cat gorie de passer dans la eat gorie sup rieure mais cette mesure n tant pas r troactive ceux qui ont obtenu leur pension avant 1968 se trouvent l s s Pour eux la solution consisterait sans doute dans un premier temps lever leur pension d une cat gorie Telles sont monsicur le secr taire d Etat les observations que je voulais formuler Il appara t que votre politique et le budget qui en d coule sont loin de correspondre l int r t des marins et
334. t il dispose et dans l espoir qu un jour prochain nous pourrons ici nous expliquer plus longuement entend cependant et d ores et d j exprimer son sentiment de fond sur les probl mes de la mer des trafics maritimes et des flottes marchandes et de p che Mais il entend galement vous interroger monsieur le secr taire d Etat sur le point de savoir si nolre pays ou plut t le Gouvernement en d finitive a ou n a pas une politique de la marine marchande satisfaisante et efficace dans sa vocation et dans ses effets Mes chers coll gues nous sommes port s affirmer que la France n a pas su saisir tous les atouts qui taient et sont toujours les siens avec plus de 8 000 kilom tres de c les avec des oc ans et des mers qui unissent nos ports tous les conti nents u monde La r cente affaire du France et ses p rip ties diverses ont fait clater au grand jour le malaise profond de noire flotte marchande Le trop long silence du Gouvernement mest plus de mise lorsque dans le m me temps la crise de l emploi s aggrave dans une profession o depuis dix ans les effectifs ont diminu d un tiers et o se multiplient les aides financ res de l Etat aux compagnies de navigation priv es dans des propor tions jamais atteintes La r panse que vous venez de faire par la voie du Journal officiel notre coll gue M Le Pensec illustre assez bien votre politique En gros un tiers des inter ventians de l Etat profitent
335. t ils d j compris dans ce chiffre J ai tenu avant de poursuivre mon propos sur cet amende ment vous poser cette question M le pr sident La parole est M le secr taire d Etat M Marcel Cavaill secr taire d Etat Monsieur Baudis je r pondrai aussi pr cis ment que possible vos deux questions eu commen ant d ailleurs par la seconde de laquelle d coule la premi re Jai indiqu tout l heure que je me proposais de demander mon coll gue d outre Manche que toute nouvelle commande de Concorde provoque antamatiquement notre rencontre pour examiner la situation ainsi cr e Cela s entend videmment partir de la situation actuelle c est dire des neuf avions command s ferme acluellement L intention iranienne n est pas comprise puisqu il ne s agit pas encore d une commande Si ma proposilion est accept e outre Manche le jour o cette commande devier rait officielle celte disposition jouerait par tir de la situziion actuelle D n y a donc aucune ambigu t ce sujet L amen dement que la commission des finances a retenu traduit son d sir de voir des cr dits affect s au d veloppement des pragrammes Concorde et Airbus Elle propose en cons quence de bloquer une somme de 25 millions de francs Les propos que j ai tenus lors de ma premi re intervention doivent vous satisfaire Je puis cependant les pr ciser dans le budget tel qu il vous est pr sent aujourd hui f
336. t le d sarmement du navire 1 fallait donc SEANCE DU 18 NOVEMBRE 1974 6679 d sarmer puis s occuper de l emploi du personnel et de l avenir du navire En revanrhe mes interlocuteurs mettaient comme pr alable la recherche de toute solution le maintien du navire en service Or comme il west math matiquernent pas possible de passer d une exploitation d ficitaire de l ordre de 100 millions de francs par an une exploitation peu pr s quilihr e sans qu il y ait discontinuit nous ne pouvions viter la phase de d sarmement La discussion est maintenant engag e entre les syndicats et la direction de la compagnie Pour l avenir toute les propositions s rieuses sont tudi es de fa on approfondie au secr tariat g n ral la marine marchande M Louis Darinot Le probl me est urgent M Marce Cavaill secr taire d Etat Certes mais les propo sitions que nous avons re ucs sont finalement beaucoup pius des d clarations d intention que de v ritables solutions Compte tenu du niveau atteint par le probl me il nous faut des pro positions tr s pr cises dans tous les domaines Nous devors d abord tre m thodiques Mais il ne r sultera aucun retard de ces tudes Je ne reviendrai pas sur le probl me des navires de croisi re que j ai d j abord Quant celui que posent les cars ferries il s inscrit dans le cadre du plan de d veloppement et il sera tudi par le conseil sup rieur de la marine
337. tables sur les trafics privil gi s Officiellement le plan de redressement de demain pr voit une aide totale d un milliard de francs sous forme de primes de d veloppement des taux variables selon la nature des investissements en vue d encourager l acquisition de navires de ligne et de transport er vrae l exclusion des p troliers Mais cette enveloppe il convient den ajouter une autre dont on parle g n ralement peu qui correspond une charge de 2 6 milliards de franes support e par le Tr sor au titre des bonifications d int r t des emprunts eontract s par les compa gnies y compris cette fois les compagnies p troli res On avance pour justifier cette aide certains handicaps sp ci figes l armement fran ais Mais ces handicaps s ils exis tent ne sauraient motiver une prise en compte par l Etat comme le pr voit le syst me des honifications d int r t de pr s 6667 de la moiti des charges financi res des armateurs de navires gros porteurs p troliers et min raliers dont la rentabilit pourquoi ne pas l avouer est dans l ensemble tr s lev e Si l on consid re que ce m canisme qui vise ramener un taux forfaitaire lequel sera prochainement fix 8 p 100 le montant des int r ts d emprunt s applique tous les types de navires il n est alors pas douteux que la majeure partie de l enveloppe sera attribu e ceux qui r alisent les investi
338. taire au lieu de deux chapitre 61 72 art 30 il sera plus facile sur le plan d partemental d accorder une aide suppl mentaire au financement des gites ruraux priv s si cette action est jug e prioritaire dans le d partement Afin de permettre de r sorber une partie du retard actuellement constat tout particuli rement dans ce d partement une dotation exceptionnelle de 250 000 francs jui a t accord e titre exccptiunnel Exploitants agricoles graves cons quences des baisses de prix de lu s cheresse et de l encadrement du cr ditr 13292 7 septembre 1974 M Pranch re attire attention de le ministre de l agriculture sur les cons quences pour les agri culteurs de l encadrement du cr dit aggrav es par les effets de la la s cheresse D une part le retard des prix agricoles la baisse du prix de la viande bovine et porcine accompagn e de leur m vente alors que tous Ies prix des produits n cessaires aux exploita EE EE ee Em EN ASSEMBLEE NATIONALE Sr tions subissent des augmentations importantes rendent difficile le remboursement des emprunts contract s par les exploitants D autre part les mesures d encadrement du cr dit limitent les facult s de financement de la prochaine eampagne tout en le rendant plus on reux Les difficult s qui r sultent de eette situation sont encore augment es par les effets de la s cheresse particuli rement pour les leveurs de nombreux d partement
339. tendre les lus ni les organisations syndicales qui d s le 21 mars demand rent tre re ues afin d examiner avant toute d cision le probl me de la survie du navire Vous n avez pas voulu entendre non plus le comit de d fense du paquebot Fronce et de la marine marchande pourtant fort de quarante organisations syndicales politiques professionnelles et familiales En supprimant la subvention pr vue le Gouvernement seul a provoqu le d sarmement du paquebot Le 16 avril dernier dans France Soir M Edmond Lannier ex pr sident de la Compagnie g n rale transatlantique crivait Nous n avons construit le France ni sur un caprice ni par le d sir de prestige mais simplement pour respecter une obligation de notre cahier des charges L article 8 stiputail et stipule toujours tout navire ayant atteint vingt cing ans d ge sera remplac et retir du service Or le De Grasse le Libert et l Ile de France devaicnt prendre leur retraite Il nous fallait un navire qui en rempla t trois Et il pr cisait e La Transat a financ seule l entreprise qui co tait 32 milliards en 1954 en change de quoi l Etat s est engag subventionner le France qui ne serait amorti qu au bout de dix sept ans et demi c est dire vers 1980 Alors monsieur le s cr taire d Etat qui va maintenant apr s le d sarmement payer les 2 milliards d anciens francs d amor tissement qui taient incorpor s dans le d f
340. ter de donner un accord favorable aux cr dits de la marine marchande qui ne repr sentent que 0 82 p 100 du budget de la nation Applaudissements sur les bants des socialistes et radicaux de gauche et des communistes M le pr sident La parole est M Baudouin M Henri Baudouin Monsieur le secr taire d Etat mes chers coll gues j interviens dans ce d bat titre personnel ainsi qu ait nom de Mme Stephan d put du Morhihan retenue dans sa circonscription La France est remarquablement situ e sur la fa ade maritime de l Europe aussi une place de premier plan doit elle y tre donn e aux affaires de la mer La flotte de commerce et la p che maritime constituent des activit s concmiques de premi re importanre pour notre pays Elles int ressent naturellement au plus haut point les populations maritimes de l Ouest Certes un effort important a t consenti au cours du VI Plan en faveur du rajeunissement des structures de la flotte de com merce et du renouvellement des navires mais cela ne suffit pas La diminution r guli re des effectifs des marins du commerce provoque l inqui tude grandissante des populations maritimes Or ie d veloppement de cette flotte doit suivre celui du commerce maritime Le d ficit de la balance des frets qui tait encore de deux mil liards de francs en 1973 doit tre peu peu combl pour cono miser et gagner les devises dont nous avons besoin pour le r ta blissement de
341. terruption e 3 Dans ce d lai les ministres ont toutefois la facult soit de d clarer par crit que lint r t public ne leur permet pas de r pondre soit titre exceptionnel de demander pour rassembler des l ments de leur r ponse un d lai suppl mentaire qui ne peu exc der un mois 4 Lorsqu une question crite n a pas obtenu la r ponse dans les d lais susvis s son auteur est invit par le pr sident de PAssembl e lui faire conna tre s il entend ou non la convertir en question orale Dans lu n gative le ministre comp tent dispose d un d lai suppl mentaire d un mois 5 Dans le cas o la question crite est transform e en question orale celle ci prend rang dans les condifions pr vues au dernier alin a de Particle 133 e 6 Font lobje dun rappel publi av Journal officiel les question crites auxquelles il n a pas t r pondu dans les d lais pr vus aux alin as 2 3 et 4 du pr sent article e 7 Le terte des questions crites est reproduit dans les rappels D est communiqu aux anteurs des questions en m me temps que le rappel leur est notiif QUESTIONS ECRITES REMISES A LA PRESIDENCE DE L ASSEMBLEE NATIONALE Guyane exlension ce d partement d outre mer des dispositions l gislatives relatives aux aides aux jeunes ogriculteurs d sirant s installer 14982 19 novembre 1974 M Rivi rez rappelle M le ministre de l agriculture que si le d
342. terven tion des tiers est possible que l inobservation de l obligation d affi chage sur le terrain est sanctionn e par une amende maximum de 2000 francs dont le montant est insignifiant compar l avantage retir par le promoteur de n avair pas redouter les interventions et r clamations des tiers Il lui demande en cons quence si dans l int rit des tiers il ne conviendrait pas d envisager de sanctionner le d faut affichage sur les lieux par la nullit du permis de construire ou de d cider que les tiers conservent la possibilit de consulter le dossier et deereer un recours jusqu la fin des travaux de d molition pr c dant imm diatement la construction Imp t sur le revenu invalides et vietimes de guerre quotient familiol de 2 5 pour les m nages dont un membre est pensiann 100 p 100 14992 19 novembre 1974 M Lafay rappelle M le ministre de l conomie et des finances qu ant rieurement la promulgation de la loi de finances pour 1971 les eontribuables c libataires titulaires de la carte d invalidit pr vue Particle 173 du code de Ia famille et de l aide sociale ou pr sentant une invalidit au moins gale 40 p 100 indemnis e au titre du code des pensions militaires d invalidit et des victimes de guerre ou de la l gislation relative aux accidents du travail taient priv s par leur mariage du b n flee de la majoration d une derni part que leur accordait pour le c
343. tion qui r duit de 4 p 100 la charge d int r t support e par les armements porte sur des pr ts dont les moda lit s sont les m mes que celies des pr ts pr alablement accord s sur fonds du F D E S J ajoute que ie montant des pr ts ainsi bonifi s peut atteindre 30 p 100 du co t de l investissement alers que les pr ts du F D E S taient accord s dans la limite d un plafond de 25 p 100 du prix des navires Cet avantage vient compenser pour les armements le fait que le taux d int r t apr s bonif cation est l g rement sup rieur celui qu ils auraient pu obtenir dans le cadre du r gime pr c dent L octroi de ces aides restera conditionn au respect de certains crit res techniques conomiques et financiers destin s encou rager la r alisation d une floititle rationnelle et comp titive La p che artisanale b n ficiera de son c t de six millions de francs en autorisations de programme contre 4 5 millions de francs en 1974 au titre des prines de 6 p 100 accord es aux patrons p cheurs construisant des navires r pondant aux types retenus par les soci t s interpr ofessionnelles cr es cet effet et agr es par l administratien Ces primes seront comme en 1974 port es au taux de 10 p 100 pour les p chenrs artisans confiant la gestion technique comp table et commerciale de leur navire des groupements de ges tion Ces investissements b n ficient par ailleurs de pr ts
344. tre les citoyens non solvables qui apr s saisie arr t au ventes forc es de leurs biens restent redevables de leurs dettes envers le Tr sor publie sont contreints de purger une peine de prison qui au lieu de les lib rer de leurs dettes augmente celles ci du montant des frais de justice En outre pendant leur incarc ration ils sont dans l impossibilit de travailler et par cons quent de payer leurs dettes Dans ces conditions il est bien vident que le Tr sor public ne saurait y trouver son compte Alors que des mesures sont prises pour lutter contre le surpeuplement des prisons l application des dispositions des articles pr cit s du code de proc dure p nale ne peut que contribuer ce surpenplement sans aucun b n lice pour personne Pour les raisons qui pr c dent il lui demande s il peut envisager la suppression de la contrainte par corps en mati re p nale R ponse La question de la contrainte par corps a fait l objet de r s nombreuses tudes la chancellerie R cemment encore une commission compos e de membres du barreau de magistrats de l ordre judiciaire et de i ordre administratif et de fonctionnaires du minist re de l conomie et des finances et du minist re de la justice y a consacr une part importante de son activit On peut tirer plusieurs enseignements de l ensemble de ces travaux D abord contrairement aux craintes de l honorable parlementaire la contrainte par corps ne r alise pas
345. tristes et des d mocrates sociaux M Durom a M Andr Durom a Monsieur le secr taire d Etat mesdames messieurs il nous est enfin donn de pouvoir d battre devant cette assembl e de l avenir de la marine marchande et du d sar mement du paquebot France Je dis enfin parce que votre attitude et celle du Gouver nement ont emp ch jusqu pr sent tout d bat s rieux sur ces probl mes importants Questions orales avec d bat rapports de la commission des lois d marches de parlementaires de l opposition ou de la majo rit lettre de notre coll gue Roland Leroy au pr sident de notre Assembl e se sont heurt s au m me refus de discuter qui traduit un certain m pris des institutions parlementaires Le 19 avril j adressais votre pr d cesseur une question orale avec d bai Vous avez bien voulu me demander si je la maintenais mais seulement la mi octobre Dans son rapport concluant la cr ation d une commission d enqu te M Piot crivait que le probl me du France devait tre soumis la repr sentation nationale avant qu intervienne une d cision d finitive M le pr sident La parole est Et notre coll gue M Bignon ajoutait e qu il tait choquant au une d cision gouvernementale puisse remettre en cause l ave nir du navire alors que le Parlement avait vot dans le dernier budget les cr dits qui permettraient d en poursuivre l exploi tation Vous n avez pas voulu en
346. ts la pollution des mers comme l a fait ressortir iout r cemment le rapport de la commission d enqu te parlementaire sur la pollution en M dilerran e m rite d tre tudi e avec beaucoup d attention l aide l instilut seientifique des p ches devrait tre acerue cet organisme ne m ne t il pas une action essentielle dans le d veloppement de nos p ches maritimes par ses tudes sur les courants les migrations de poissons la proiection de la conchy liculture et les recherches sur les cultures maritimes Toutes ces raisons nous incitent rajeunir et moderniser inlassablement notre flotte de commerce et notre flotte de p che en poursuivant l aide la coustruction navale que nous avons entreprise depuis des ann es J approuve donc les conclu sions de la commission des finances qui nous invite A voter votre budget monsieur le secr taire d Etat Reste enfin la conf rence de Caracas Une erreur y a t commise semble t il On vous l a souvent rappel e Essayez done l avenir de nommer des repr sentants plus sp cialis s dans le domaine de la p che M Fr d ric Gabriel rapporteur sp cial Tr s bien M Pierre Mauger Dans le m me ordre d id es j appuierai la demande qui vous a t faite de nommer une d l gation parlementaire Gen ve M Guy Guermeur Tr s bien M Pierre Mauger Je voudrais maintenant appeler votre atten tion sur la situation des marins p cheurs artisanaux Leur si
347. ts et les quipages Bien souvent d ailleurs leurs int r ls sont li s lorsqu il s agit de navires arm s la part Or on enregistre une aggravation consid rable des charges Je crois que le co t du carburant a augment en deux ans et demi de 420 p 100 Les prix de vente n ont pas suivi et de tr s loin cette volution On assiste au contraire l effondre ment des cours de certains poissons notamment des poissons nobles en raison d importations massives L Italie a fait jouer les elauses de sauvegarde la Grande Bretagne galement mais on trouve sur le march fran ais des soles import es des prix variant de quatre six franes le kilogramme qui ne peuvent videmment pas lre r mun ratcurs ni pour les quipages ni pour l armement N cessairement la France doit h las importer des produits de la mer pour 50 p 100 environ de sa consommation ce qu ne serait pas le cas si nous disposions d une marine marchande et d une flotte de p che suffisantes pour r pondre nos hesoins Le Gouvernement doit prendre des mesures Je ne vous demande pas monsieur le secr taire d Etat d inlerdire purement et sim plement l importation des produits de la mer mais de mettre au point une r glementation qui fixerait un prix plancher au dessous duquel les importations seraient interdites Cela s est d j fait pour le march de la viande et il est indispensable de prendre des mesures semblables pour les pois s
348. ttez je vous ferai parvenir les r solutions de ces organisations syndicales qu il s agisse de la S N I A S ou de la S N E CM A qui nous demandent de voter contre votre budget pour vous obliger en pr senter un autre conforme la politique que nous r clamons Dans ces conditions c est nous qui sommes cons quents l gard des travailleurs et de F A rospatiale de notre pays Applau dissements sur les bancs des communistes et des socialistes et radicaux de gauche M Marcel Cavaill secr taire d Etat Monsieur Cermolacce s agissant du premier point que vous avez voqu je vous r ponds qu il ne m tait pas possible d entrer dans le d tail et d num rer tous les syndicats qui taient pour ou contre le comit des relations professionnelles Certains y sont favorables d autres y sont hostiles mais ce qui compte c est leur nombre et sur tour leur repr sentativit Pour ce qui est de voire deuxi me observation je veux bien admettre qu un vote n gatif soit le seul moyen d agir dont vous disposiez Mais une telle attitude se traduit concr tement il faut tre r aliste par un refus de donner Concorde les moyens d tre fabriqu et d velapp M Paul Cermolacce Ce n est pas vrai M Marcel Cavaill secr taire d Etat J ajoute qu il m est permis de parler du comit de soutien de Concorde puisque j en faisais partie avant d occuper mes fonctions actuelles Applau dissement
349. tuation est loin d tre bonne elle est m me mauvaise car leurs ressources se sont consid rahlement amenuis es Puur Sen convaincre il suffit d ailleurs d couter les flashes publiei taires de France Inter le matin qui invitent les Fran ais consommer davantage de poisson dont le prix argument majeur a baiss de 30 p 100 en un an C est dire que si les marins ont vu diminuer au moins d aulant le produit de leur vente leurs frais eux ont suivi une augmen tation constante et le p trole y entre pour une grande part Naton pas dii qu il fallait on l a r p t tout l heure un litre de fuel pour p cher un kilo de poisson Les charges sociales elles aussi ont augment pour alteindre actuellement quelque 25 p 100 des co ts Au rench rissement du mal riel enfin chaluis filins engins bues en mati re plaslique s ajoute celui de la construciion navale qui en deux ans a fait un bon d au moins 50 p 100 Cette situation exige attention et aides de la part des pouvoirs publies Il est indispensable que les subventions aux marins p cheurs au titre des d penses de eurburants accord es en 1974 soient reconduiles et actualis es que des mesures soient prises pour diminuer les frais d exploitation d ductibles des ventes avant partage en supprimant par exemple la T V A sur les vivres utilis s pendant la campagne de p che en uniformisant la cote de place sur le fuel pour en r duire le p
350. ture ici Ceux ensuite du Conseil conomique et social saisi le 30 rai 1973 de lavenir de l industrie a ronautique et spatiale et dont l avis publi le 26 juin 1974 pr cise entre autres choses e Actuellement les industries a ronautiques connaissent Ge s rieuses difficult s faisant peser des incertitudes sur leur avenir au moins dans les prochaines ann es L orientation prise par le VI Plan qui a envisag un relais de la pruduction des fins militaires par des produelions dans le transport civil la suite de la mise en uvre de grands programmes ne s est pas v rifi e dans les faits Alors o se situent les responsabilit s Et la S N I A S en particulier va t elle paradoxalement faire les frais de sa technologie de pointe Ce serait un comble Dans la r pouse la question que M Chauvel et moi m me avons pos e au Premier ministre toul r cemment il est dit notamment que les responsables de l entreprise doivent d finir un programme d action un ensemble de mesures pour adapter le niveau des effectifs aux perspectives industrielles que ce programme devra comprendre notamment des transferts de charges entre usines des sous traitances en provenance d autres soci t s des efforts commerciaux accrus des mesures sociales ad quates que le coinit d entreprise sera pleinement inform des mesures envisag es Cette r ponse monsieur le secr t ire d Etat appelle trois remarques Voici la
351. tutaires du corps Ce d cret relatif aux r mun rations des missions d ing nierie et d architecture accomplies pour le compte de l Etat et des collectivit s publiques n est qu un pas de plus dans la voie du d mant lement du secteur publie rentable R ponse En ce qui concerne les P T T la majeure partie des t ches confi es jusqu alors au corps de la r vision sera trans l r e aux bureaux d ing nierie et d architecte L exp rience r cente montre avec quelle extension dans le sens d une attribution toujours acerue au priv ce d cret a t interpr t Outre que l administration perd la mainmise sur ses b timents alors que la situation ant rieure n avait jamais laiss d sirer tant sur le plan de l eflicacit que de la qualit les r mun rations allou es aux prestataires priv s doublent quasiment et deviennent somptuaires Par exemple un centre t l phonique construit selon l ancien processus co tait en mati re de prestation architecturale 3 5 3 7 p 100 du montant des travaux Il en co tera d sormais en mission compl te 7 35 p 100 c est dire que les nouvelles t ches confi es au secteur priv savoir des lots techniques la surveillance et le contr le des travaux co tent 3 65 3 85 p 100 On juge de la ponction financi re op r e ainsi sur les investissements P T T Un autre exemple peut tre donn avec la construction des centraux industrialis s Au moment de la constru
352. ues dans le d cret n 74715 du 31 juillet 1974 et notamment ceux int ressant les jeunes agriculteurs locaux d sirant s installer D lui demande dans ces conditions de propuser au Gouvernement le texle d un d cret contenant les adaptations propres la Guyane qui permette de faire b n ficier les exploitants agricoles de ce partement des aides susrappel es institu es par l article 27 de la loi n 62 933 du 8 ao l 1962 Guyane extension ce d portement d outre mer des dispositions l gislotives relatives aux aides aux jeunes agriculteurs d sirant s installer 14983 19 navembre 1974 M Rivi rez rappelle M le secr taire d Etat aux d partements et territoires d outre mer que si le d cret n 74 714 du 31 juillet 1974 a tendu aux qualres d parle menlis d outlre mer les disposilions de larlicle 26 et apr s adaplations celles de l article 27 de la loi n 62 933 du 8 ao t 1962 compl mentaire la loi d orientation agricole concernant le fonds d action sociale pour l am nageemnt des struclures agricoles par contre le d cret n 74 715 du 31 juillet 1974 porlant application de l article 27 de la m me loi adapt aux d parlements d oulre mer et relatif aux aides accord es certaines cat gories d exploitants agricoles en cas d installation d agrandissement de leur exploitation amsi qu en cas de cessation d activit ne concerne que les exploitants des d par tements de la Guade
353. uivre l effort initial Des exemples r cents apportent h las de l eau au moulin de ces m disants Je songe aux abattoirs de La Villette au d sarme ment de France Mais peut on penser un seul instant agir de m me pour un appareil comme Concorde dont les retomb es technologiques sont immenses et incalculables engageant ainsi tout lavenir de l a ronautique Qui oserait dans celte Assembl e se lever et affirmer que le transport long courrier de demain sera autre chose que Super sonique sur les lignes principales Personne L avion nous l avons Alors Certes la cha ne ne s arr te pas mais on ne vas pas plus loin pour l instant 1 Je pose nouveau la question Qu avez vous fait pour aider la vente de cet avion O en est le projet de leasing On nous dit Eh bien que la soci t fasse preuve d ing niosit II y a quelques jours le pr sident directeur g n ral de la S N LA S a propos aux compagnies a riennes de louer l avion selon une formule de compte vente Cette proposition a t elle re u un cho Pourquoi ne pas envisager non plus de fonder avec l appui d Air France une compagnie amorce qui avec deux ou trois appareils pourrait ouvrir des lignes normalement cou vertes par la compagnie qui Don veut vendre privant ainsi cette derni re pendant un certain temps de ses passagers pre mi re classe En mati re commerciale et dans le cadre d une bataille cono mique il ne faut recule
354. urcentage de subvention apport par les d partements 2 s il ne consid re pas que cette augmentation ventuelle de la part des d partements ercra nerait soit une augmentation des imp ts locaux ce qui constituerait un recouvrement indirect aupr s des familles soit une diminution des possibilit s financi res des d par tements dans des domaines autres que celui des transports scolaires mais tout aussi importants 3 s il n estime pas que ces nouvelles dispositions p nalisent pius lourdement les d partements pr do minance rurale 4 si la gratuit r elle des transports scolaires ne oppose pas que l Etat les prenne enti rement en charge R ponse L Etat s est propos d accomplir compter de la rentr e scolaire qui vient de s effectuer un effort financier tr s important destin assurer progressivement au moyen d une am lioration substantielle de son taux moyen de subvention et avec le concours des collectivit s locales la gratuit totale du transport journalier de tous les enfants assujettis l obligation scolaire D est essentiel que cette am lioration profite avant tout aux familles C est la raison pour laquelle il est n cessaire que les collectivit s locales accompagnent cet effort en maintenant leur participation finanei re au taux moyen constat en 1973 1974 au niveau national En r alit ia e consolidation du taux de participation demand aux collectivit s locales ne se tradui
355. urtant tout en sachant que la crise o nous a plong votre politique a cr un creux dans le march actuel des croisi res nous continuons de penser que l augmentation de la population et le d veloppement que nous souhaitons du niveau de vie font du march des croisi res un march d avenir Vous avez au contraire d cid le d sarmement de France la plus belle unit de la flotte mondiale une grande r ussite techni que Ce navire tait par ailleurs non seulement un ambassadeur de notre pays mais encore un lieu de n gociations d affaires une source de devises pour la France qui en a tant besoin Qu allez vous faire maintenant de ce magnifique paquebot Vous avez indiqu que vous vous en pr occupiez mais ne pensez vous pas que ce serait pr cis ment le r le d une commission par fementaire que d tudier les possibilit s de son utilisation future De toute fa on il est impensable que nous abondonnions le march sans avoir au pr alable pr vu le remplacement inim diat de France soit en achetant ou louant un ou plusieurs navires Qu avez vous pr vu ce sujet Se pose aussi la question du mat riel portuaire notamment des dragues qui est insuffisant et pas assez souvent renouvel En l absence de mat riel fran ais appropri ou parce qu il est mal adapt ou mal entretenu ce qui entra ne des prix de revient lev s l administration utilise du mat riel tranger d o une nouvelle perte d argen
356. us faut aussi et je le demandais tout derni rement cette tribune au ministre de la d fense tudier le probl me fonda mental celui de la commercialisation c est dire savoir pr voir savoir vendre savoir organiser son service apr s vente savoir pr senter son produit Lorsque nous allons en mission nous constatons avec beau coup d amertume combien nas amis europ ens ei am ricains sont organis s On les trouve partout pr sentant leurs r ali sations se faisant des relations dans tous les domaines tissant une toile commerciale qui petit petit les implante Face cela qu avonsnous Bien souvent un simple attach commercial qui dispose de peu de moyens et qui devient par la force des choses une simple boite lettres Savoir vendre c est aussi avoir des conditions financi res ad quates au monde moderne C est ne pas rester dans des vieilles structures financi res qui neutralisent les efforts de nos savants de nos ing nieurs de nos techniciens et qui par cons quent favorisent la r cession Donnons les m mes avan tages financiers que nos rivaux nous le pouvons afin d viter la pr pond rance am ricaine dans le monde occidental Sachons faire notre publicit Airbus qui pr sente d normes avantages est en exploitation depuis quatre mois sur la ligne Paris Londres 1l a d pass 1300 vols Qui le sait en France Qui le sait l tranger Je disais qu il fallait savoir pr voir
357. us n avons pas trouv dans le projet de budget pour 1975 ce qui permet trait d atteindre cet objectif Cette raison s ajoutant toutes celles qui ont t d j d velopp es conduira le groupe du parti socialiste et des radicaux de geuche rejeter le titre VI et puisque ce sera ce soir le seul scrutin public je me permets d anticiper en disant qu il traduira en ce qui nous concerne notre refus de l ensemble du budget M Gu na r pondant un journaliste lors d une conf rence de presse la suite d une r union du conseil sup rieur de la marine marchande d clarait il y a un an Mon budget tait conveuable c est seulement par hasard qu il a t refus il manquail seulement quelques d put s de la majorit D En fait ce n tait pas tout fait aussi simple Il s est trouv que l an dernier auelques d put s de la majorit un au moins ont tenu mettre leur vote en harmonie avec leurs critiques Cette ann e vous avez pr f r viter sait on jamais un d but de coh rence chez les d put s de la majorit mais surtout viter pour des raisons arithm tiques videntes que votre budget ne soit refus En ce qui nous concerne nous enten dons tre ech rents et meltre notre vote en accord avec le fond de notre pens e Applaudissements sur les bancs des socialistes et rodicaux de yx iuche et des communistes M le pr sident La parole est M Cermolacce pour une explication de
358. ut t la dispersion des responsabilit s Is ont nettement l impression qu en fait l aviation en France d pend disons le d un peu tout le monde et elle d pend effectivement de trois ou quatre minist res Pourtant dans le monde moderne o la lutte dans tous les domaines est pre dans cette guerre conomique pratiquement aussi tragique que celle des armes la dispersion de nos forces ne peut que nous affaiblir et nous ne pouvons nous permettre d autres errevrs Il faut donc cr er un minist re de l air commandant unique avec en main tous les moyens d action n cessaires pour faire SE une situation d grad e Le probl me concerne toute la nation La question de l emploi se pose avec acuit licenciements ou pas de licenciements monsieur le secr taire d Etat Pourtant nous avons de sensationnels atouts non seulement sur le plan militaire mais aussi et surtout avec Concorde Airbus Mercure etc Si pr sentement force est de constater que les perspectives sont sombres nous ne devons pas pour autant tre pessimistes Il faut avoir confiance et garder notre foi en l avenir Mais encore faut il qu on ait le courage de prendre tr s rapidement les d cisions pour mettre de l ordre dans cette industrie Nos ing nieurs nos techniciens nos ouvriers sp cialis s nos employ s ce personnel hautement qualifi doit avoir l assurance de la garantie de l emploi en constatant eut d abord qu il est gouvern par u
359. ut partir de cette constatation que notre flotte de p che est avec celle de l Italie l une des flottes europ ennes qui exige l aide la plus active Avec des effectifs trois fois moindres le Danemark extrait des tonnages doubles La rentabilit y est donc compar e celle de la France dans le rapport de six un La Grande Bre tagne produit mniti plus avec moiti moins de p cheurs La R publique f d le d Allemagne obtient pr s de 50 p 100 de nos tonnages avec des effectifs cinq fois inf rieurs aux n tres et les PaysBas se trouvent dans une situation identique La moiti de notre flotte artisanale de p che compte au moins dix ans d ge Or d ores et d j l examen du VI Plan falt appa ra tre un important retard sur les objectifs fix s pour la r no vation de la flotte C est ainsi que pour la p che artisanale le tonnage construit en trois ans a attelnt au total 5200 tonneaux de jauge brute alors que le rythme pr vu rappel dans le budget de pro gramme du minist re s levait 5 800 tonneaux par an 6664 ASSEMBLEE NATIONALE Le premier r sultat est que les suppressions l ont emport sur les constructions nouvelles et que contrairement au Plan le tonnage global de la flotte a fl chi affectant les objectifs de production Pour le poisson frais en particulier la production ne s est lev e qu a 415000 tonnes en 1973 alors que le Plan en pr voyait 490 000 tonnes pour 1975 Le deu
360. ux cons quences des nouveaux textes concernant les march s pass s entre PEtat et les hommes de l art ou les bureaux d tudes pour la r alisation des travaux de conception ing nierie sur les t ches effectn es jusqu ici par les reviseurs Le second concerne la r mun ration des reviseurs D est li aux probl mes g n raux de reclassement des corps de la cat gorie A actuellement en cours d tude 1 La nouvelle r glementation des march s d ing nierie le d cret du 28 f vrier 1973 fixe les nouvelles r gles des march s pass s entre l Etat et les collectivit s locales avec les hommes de l art ou les bureaux d tudes pour la r alisation des travaux d architecture et plus g n ralement tout ce qui a trait la conception et la ma trise de l uvre Ce texte est applicable aux P T T depuis le 1 janvier 1974 dale d application PEtat Il faut d abord sou ligner la port e g n rale de cette r forme Elle s applique donc non seulement aux P T T mais toutes les administrations de VEtat et ux colieetivit s locales D autre part elle r pond au souci de elarifier ce qui dans la conduite d un projet est la responsabilit du ma tre d uvre d une part et du ma tre d ouvrage d autre part Cette s paration plus nette permet un meilleur contr le du prix des prestations fournies par le maitre d nvre qui devient ainsi enti rement responsable de la conduite et du co t de chaque projet dont les p
361. vec l auto risation de M le secr taire d Etat M Paul Cermotacce Monsieur le secr taire d Etat vous d for mez quelque peu mes propos sciemment ou inconsciemment D abord vous parlez du refus de la C G T de si ger dans les comit s des relations professionnelles Vous oubliez de dire qu au refus de la C G T se sont associ s la C F D T et Force ouvri re Oui ou non Ensuite vous affirmez que nous refusons les cr dits destin s Concorde Vous savez bien que la Constitution que nous n avons pas approuv e nous interdit de demander unc augmentation ou un transfert de cr dits La geule arme qui nous reste est donc le vote que nous sommes appel s mettre sur votre budget Bien entendu nous ne sommes pas inconscients et nous ne voulons pas vous refuser les cr dits que vous demandez mais si votre budget n tait pas adopt vous devriez en pr senter un autre avant la fin de la discussion budg taire peut tre alors prendriez vous en consid ration les observations que nous avons formul es concernant Concorde et le devenir de l A rospatiale Par ailicurs j ai fait r f rence au comit de soutien de Concorde qui comprend non seulement des communistes et les repr sentants de la C G T mais des hommes qui eux aussi pensent l avenir de l A rospatiale Ce matin nous avons re u de nombreuses d l gations notam ment de Toulouse je le pr cise puisque vous avez voqu cette ville Si vous le perme
362. viation marchande qui a accept et moi m me qui ai galement accept de ne plus les desservir D s lors nous avons engag des pourparlers pour que la desserte continue d tre effectu e pour La Rochelle comme pour les deux autres villes par une compagnie de troisi me niveau qui reprendra les lignes dans des conditions d exploitation pratiquement identiques celles d Air Inter Comment se peut il me demanderez vous monsieur Cr peau qu une compagnie de troisi me niveau puisse reprendre l exploi tation d une ligne qu Air Inter ne pouvait plus exploiter ration nellement Par sa vocation m me Air Inter a pris une extension consi d rable et ses charges ont cr proportionnellement si bien qu elle ne peut plus maintenant desservir toutes les villes de province Il y a alors promotion du troisi me niveau qui prend la rel ve les transports a riens vers ces villes se r partiront ainsi dans l avenir entre Air Inter et des compagnies de troisi me niveau Vous m avez aussi demand ainsi que M Cermolacce si la d taxation du carburant n arrangerait pas la situation La d taxation du carburant aurait all g de 35 millions de francs les charges d Air Inter en 1974 Or la baisse de la T V A intervenue au milieu de l ann e lui permettra d conomiser cent millions de francs Telles sont les incidences financi res des mesures aui ont t prises par le Gouvernement gd 6656 ASSEM
363. vient d tre adopt par l Assembl e nationale en premi re lecture Exploitations agricoles revision du classement des terres ct de l valuation de leur revenu cadastral 13214 31 ao t 1974 M Bertrand Denis expose M le ministre de l conomie et des finances que compte tenu de l vo lution des m thodes de culture et d levage la valeur des terres et leur cat gorie fiscale telles que les traduit le revenu cadastral ont parfois subi des modifications importantes et il lui demande quelle date il pr voit un renouvellement du ciassement des terres et de l valuation de leur revenu cadastral pour le d partement de la Mayenne 2 pour les autres d partements de France R ponse Il est indiqu lhonorable parlementaire que les dispositions de la oi n 74 645 du 18 juillet 1974 prescrivent la mise jour des valeurs locatives des propri t s non b ties suivant une proc dure comportant Ja constatation annuelle des changements affectant ces propri l s l aclualisation Lous les deux ans des va iuations r sultant de la derni re revision g n rale enfin l ex cution de revisions g n rales tous les six ans 11 s ensult que Ile classement attribu aux parcelles et par cons quent leur revenu cadastral peuvent tre modifi s chaque ann e lorsque ces parcelles ont t touch es par un changement de consistance d affectalion de Caract ristiques physiques ou d environnement Toutefo
364. vision avions Vous savez eu effet que la soci t comprend quatre divisions avions engins tactiques engins baiistiques h licopt res les trois derni res ne posant aucun probl me La situation de la division avions fait l objet d tudes appro fondies et syst matiques de la part des deux minist res int ress s le secr tariat d Etat aux transports ayant la charge d approvisionner en programmes autant que faire se peut cette division Que est notre objectif Il s agit d une part d assurer le redressement financier de cet tablissement qui en a ben besoin d autre part de structurer l entreprise en fonction de son programme pr visible pour les ann es venir Dans les prochains jours le Gouvernement fera connaitre ies mesures financi res importantes qui devraient permettre d am liorer sensiblement la situation financi re de l entreprise Quant au probl me des effectifs il n appartient pas au Gou vernement de fixer d autorit et a priori le niveau de l effectif et la r partition du personnel dans les usines En revanche lorsque Iles responsables de la soci t auront tudi la situa tion et lui auront fait part de leurs propositions il lui appar tiendra de veiller la coh rence entre l effectif global la r partition de l emploi l int rieur de l entreprise et ses plans de charge actuels et pr visibles pour les ann es qui viennent Tant que cette tude aura pas t analys
365. voir b n fici de son cong annuel sont conformes la lettre et l esprit de notre l gislation sur les cong s pay s R ponse La disposition dont fait tat l honorable parlemen taire a t introduite dans la circulaire n 74 190 du 22 mai 1974 la suite d un arr t du Conseil d Etat en date du 14 mars 1973 ministre de l ducation nationale contre demoiselle Pearson qui a fix la jurisprudence en mati re des droits cong s pay s des auxiliaires de l Etat qui cessent leur service en cours d ann e Une note minis t rielle du 12 f vrier 1974 a invit les recteurs appeler l attention des auxiliaires d enseignement et de surveillance lors de leur recru tement sur le premier consid rant de cet arr t Aueun texte de port e g n rale ni aucun principe g n ral dans le r gime de droit public ne reconna t l ensemble des agents non titulaires de l Etat un drolt une indemnit compensatrice de cong pay dans le cas o l agent cesse ses services avant d avoir pu b n ficier de son cong annuel Etablissements scolaires sections d ducation sp cialis e et coles nationales de perfectionnement galit de traitement au point de vue des cr dits d enscignemcnt technologique 12759 28 juillet 1974 M B cam fait observer M ie ministre de l ducation que la circulaire minist rielle n 73 475 du 16 novem bre 1973 rciative au budget des tablissements publics scola
366. xi me r sultat est une nouvelle aggravation de notre d ficit d approvisionnement en prodnits de la mer En effet l aide n est pas adapt e aux charges on construit non seulement moins d unit s mais encore des unit s plus petites Le m me ph nom ne s est produit pour les chalutiers de p che fraiche dont le nombre d unit s de cinquante tonneaux a augment depuis le d but du VI Plan alors que celui des navires de plus de cent tonneaux diminuait Cette volution r gressive pr sente notamment l inconv nient de conduire la surexploitation des fonds c tiers par les petites unit s En revanche nous sommes totalement absents de certains lieux de p che lointains qui exigent la mise en uvre des moyens industrialis s de la p cherie moderne comme ceux de l oc an Indien comme la zone des les Kerguelen exploit e massivement par les navires sovi tiques pour la production de farines de poissons Puissance dont la vocation maritime a pu se comparer un temps sa vocation agricole jouxtant un plateau continental qui constitue une des zones les plus poissonneuses du monde la France est importatrice nette de 300 000 400 000 tonnes par au de produits de la mer repr sentant un d ficit qui est pass de 900 millions en 1970 1145 millions en 1973 Et ce d ficit de plus de 160 miliiards d anciens francs quivaut sensible ment la moiti de a valeur de la premi re vente de notre propre produetion en tous produits

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