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1. de type Blanc Bleu Belge toutes prim es et leur suite sur 63 hectares de prairies soit un char gement de 2 4 UGB ha SAU Quarante primes Jeune Bovin M le JBM sont galement accessibles soit un chargement de 1 8 UGBprim es ha SF Figure 1 Composition du cheptel ayant servi de base nos simulations 8 veaux 90 vaches allaitantes veaux y 6 veaux V doaian 1Meti1FV 39 g nisses de o la2ans v 35 g nisses de oOo 152 UGB 63 ha 2 4 UGB ha S g nisses a 1FV gt pleines 33 En ce qui concerne les surfaces toutes en herbe les pratiques sont reprises la figure 2 Pour atteindre ces niveaux de pro duction les fertilisations N P 0 K 0 sont de 100 40 60 et 180 90 180 unit s respectivement pour les prairies p tur es et fauch es Figure 2 Gestion des surfaces et constitution des stocks mn 60 NEC EU EE ETAT S 40 N O E 20 P turage 35 2 22 ares UGB 5 n 0 mai juin juillet ao t sept octobre Une telle gestion permet de couvrir les besoins des animaux raison de 7 kg de MS UGB jour durant la p riode hivernale ce qui n cessite encore un achat de 4 kg de MS UGB jour Renc Rech Ruminants 2002 9 Pour l ensemble des alternatives abord es la fertilisation a t ajust e dire d experts de mani re couvrir la plus grande partie des besoins alimentaires partir des2. valeur obtenue pour le cas type 15 VA Plus l aire l int rieure de la courbe est r duite plus l exploitation participe p renniser l activit agricole suite sa faible pression sur le milieu Bilan N 169 15 VA 1 20 15 VA sse 459 PMVA 30 VA wma 150 24MO S 0 60 qui rt a LT Bilan CH4 Bilan P Bilan CO2 Bilan nerg tique Pour ce qui est de la pression sur l environnement les deux exploitations qui visent toucher le compl ment extensif 109 lt 1 8 UGB Surface en Herbe se diff rencient galement significativement de l exploitation initiale Cependant les gains sont fonction de l option choisie en vue d atteindre ce compl ment extensif un v lage pr coce n cessite le maintien d une exploitation intensive des fourrages et donc une moindre r duction des intrants que dans le cas d une extensifi cation sans modification de la structure du cheptel Par contre les indicateurs bilan nerg tique et bilan de CO sont plus favorables dans les syst mes qui recherchent un v lage pr coce figure 3 CONCLUSION Bien que dans la zone d tude le simple transfert de 15 des PMVA suffise pour atteindre le chargement de 1 8 UGB prim es ha de superficie fourrag re il s av re int ressant de modifier les pratiques d levage en vue d accro tre la p ren nit de l activit agric
3. 8 0 90 0 94 Charge de travail 1 00 0 89 1 03 0 78 0 85 Si une telle r duction du chargement animal peut tre obtenue en favorisant un v lage pr coce cette alternative n cessite n anmoins une gestion plus fine du syst me En effet elle n cessite le maintien de bonne performances d s le plus jeune ge performances qui ne pourront tre atteintes qu au travers d une valorisation de fourrages de qualit herbe jeune de qua lit et en quantit au p turage ensilage et foin r alis s avant piaison si l on veut viter l augmentation de la d pendance de ces syst mes vis vis des intrants alimentaires concentr s La faisabilit d une telle approche est d montr e par Decruye naere ef al dans cet ouvrage Les donn es relev es au sein des comptabilit s r v lent cependant que de gros progr s restent r aliser dans ce domaine Ainsi les frais d alimentation passent de 110 euros UGB 160 euros UGB lorsque l on volue des syst mes r alisant un premier v lage sur des g nisses de plus de trente mois vers des syst mes r alisant les premiers v lages sur des animaux de moins de trente mois Dans ce cas il est vrai que les leveurs ne visent pas une r duction du charge ment comme nous le pr conisons dans le cadre de cette approche Figure 3 Impact environnemental des exploitations types obtenues Toutes les variables initialement rapport es l hectare sont exprim es proportionnellement la
4. Les syst mes allaitants face aux contraintes de la PAC Agrandir les exploitations ou r duire la taille du cheptel P M HAAN 1 D STILMANT 1 J LAMBIN 2 M COLLIGNON 3 1 CRAGx Section Syst mes agricoles 100 rue du Serpont B 6800 Libramont Belgique e mail systagri cragx fgov be 2 FUSAGXx Unit de m canique des fluides et environnement 2 Passage des D port s B 5030 Gembloux 3 DER Service de Promotion d Information de Gestion et de Vulgarisation Agricole 1 rue du Carmel B 6900 Marloie RESUME Afin de r sorber les exc dents de production et par l m me de maintenir les prix tout en r duisant la pression des exploitations sur l environnement la PAC vise diminuer le chargement animal Ainsi une nouvelle contrainte apparue en 2002 r side dans l obligation de couvrir 15 des Primes Vaches Allaitantes PMVA par des g nisses afin de descendre sous la charge des 1 8 UGB prim es par hectare de superficie fourrag re sans devoir acheter des hectares suppl mentaires et donc sans entrat ner une inflation du co t du foncier Quelle peut tre la r action de l agriculteur face cette contrainte et quels en seront les impacts sur la durabilit des syst mes d exploitations obtenus Outre un transfert pur et simple quatre alternatives ont t explor es au d part d une exploitation type du Sud Est Belge visant produire des broutards l herbe Ces alternatives sont 1 la vente des vac
5. des 15 de PMVA sur les g nisses sans autre modification 15 VA Les quatre alternatives explor es sont 1 la vente des vaches non prim es 15 VA 2 le rachat de PMVA pour couvrir les vaches non prim es et des hectares n cessaires l obtention d une charge inf rieure 1 8 UGB prim es ha 15 PMVA 3 le transfert non pas de 15 mais de 30 des PMVA sur les g nisses en vendant les vaches non prim es et en cherchant passer en dessous du seuil de 1 8 UGB totaux ha pour toucher le compl ment extensif de 40 par animal prim 30 VA 4 le transfert de 15 des PMVA sur les g nisses tout en avan ant l ge du premier v lage 24 26 mois ce dernier tait en 1997 de 32 mois et en vendant les vaches non prim es Une telle strat gie permet galement de passer sous les 1 8 UGB totaux ha et de toucher le compl ment extensif 15 24mois Les itin raires et performances techniques retenus pour cha cune de ces alternatives ont t adapt s notamment en ce qui concerne l ajustement de la fertilisation min rale aux objectifs de production en fonction des disponibilit s en engrais de ferme l ajustement de la compl mentation en fonction de la disponibilit en fourrage Ces ajustements expliquent l volu tion des co ts d velopp s dans le tableau 1 En ce qui concerne les hypoth ses conomiques les prix de vente et d achat ont t maintenus constants au sein des diff rent
6. es alternatives notamment en ce qui concerne le prix de vente des animaux r form s Ainsi les suivis technico cono miques r alis s sur des exploitations du Sud Est Belge d mon trent que le poids des vaches de r formes est quivalent pour les syst mes conventionnels et les syst mes favorisant un v lage 24 mois avec respectivement 633 et 630 kg L l ment limitant semble cependant tre la d finition de rations conomes permettant d atteindre de telles perfor mances dans les exploitations visant un v lage pr coce Les itin raires techniques suivre en vue d y parvenir avec des g nisses Blanc Bleu Belge sur la base d une bonne valorisa tion des prairies et des fourrages produits sur l exploitation sont explor s dans une pr sentation parall le Decruyenaere et al cet ouvrage 108 1 1 ECHANTILLON ET EXPLOITATION DE R F RENCE L chantillon initial comptait 247 exploitations tourn es vers la production de broutards Dans le cadre de la pr sente approche nous nous somme focalis s sur les 60 exploitations ayant la totalit de leur superficie occup e par des prairies soit 25 de notre chantillon initial Les caract ristiques initiales moyennes d une exploitation du type levage viande l herbe EVH ont t d finies sur la base des donn es comptables collect es en 1997 au sein de ces 60 exploitations Le cheptel tait compos comme suit figure 1 90 vaches allaitantes
7. fourrages produits sur l exploitation Parmi les 187 exploitations non prises en compte 75 1 3 produisent galement du ma s alors que les 2 autres tiers emblavent entre 5 et 10 de leur SAU avec des c r ales 1 2 CRIT RES RETENUS POUR QUANTIFIER LA DURABILITE DES ALTERNATIVES EXPLOR ES L axe conomique est repr sent par 1 le rapport entre l exc dent brut d exploitation EBE obtenu et PEBE initial 2 le rapport des primes l EBE 3 un indice visant quan tifier la saturation du march savoir le nombre d UGB ven dues par hectare et 4 une estimation de la transmissibilit de l outil au travers du capital immobilis Bien que les donn es structurelles prises en compte aient t observ es en 1997 les performances conomiques sont quant elles bas es sur le montant des primes les prix de vente et d achat relev s en 2002 Ces prix ont t maintenus constants au travers des diff rents cas types explor s malgr la produc tion de vaches l g rement plus lourdes au sein des exploita tions favorisant un v lage pr coce L axe environnemental a t quantifi au travers des bilans N P K et nergie ainsi qu au travers de l mission de nitrate de m thane et de dioxyde de carbone dans l environnement Ces bilans ont t ramen s l unit de surface Ces param tres ont t quantifi s au travers du logiciel EcoFerme Debouche et Lambin 1999 Finalement
8. hes non prim es 2 le rachat de primes et des hectares n cessaires au maintien des 1 8 UGB prim es ha 3 le transfert de 30 de PMVA sur les g nisses et la vente des vaches non prim es en vue de toucher le compl ment extensif et 4 la recherche d un premier v lage 24 mois pour r duire le chargement Parmi ces alternatives les deux derni res visant d charger l exploitation sans l agrandir am liorent l Exc dent Brut d Ex ploitation tout en stabilisant les prix et en r duisant les charges de travail De plus elles r duisent les externalit s n gatives vis vis de l environnement Cependant les syst mes ainsi obtenus sont beaucoup plus sensibles aux aides et donc aux volutions de la PAC Suckling livestock systems face to CAP constraints Toward a farm size increase or a herd size reduction P M HAAN 1 D STILMANT 1 J LAMBIN 2 M COLLIGNON 3 1 CRAGx Section Syst mes agricoles 100 rue du Serpont B 6800 Libramont Belgique e mail systagri cragx fgov be SUMMARY In order to reduce agricultural production excess and in this way to maintain their prices in parallel to a reduc tion of livestock systems pressure on their environment CAP wants to reduce animal stocking rate in these systems So a new constraint from 2002 asks for a Suckling Cow Premiums transfer on heifers in order to go down to the 1 8 Big Livestock Unit per hectare of fodder crop without an increase of farm size a
9. imes tableau 2 Dans ce contexte les exploitants ont m me tout int r t chercher le compl ment extensif qui leur permet d ac cro tre leur EBE m me si leur d pendance vis vis des primes et donc des politiques en place en est galement accentu e Une telle d marche permet galement de stabiliser Renc Rech Ruminants 2002 9 le prix des march s suite un plus faible volume de produc tion tout en immobilisant moins de capitaux et donc en met tant en place des syst mes plus ais s transmettre tableau 2 Vu leur taille plus humaine r duction de la taille du cheptel de 25 30 tableau 1 de tels syst mes seraient mieux per us par la soci t et moins exigeants en main d uvre tableau 2 ce qui permettrait l exploitant de pouvoir aspirer une autre qualit de vie et une r elle vie de famille Tableau 2 Impact conomique et social des exploitations types obtenues Ces variables exception faite du rapport primes EBE et de l indicateur saturation des march s sont toutes exprim es proportionnellement la valeur obtenue pour le cas type 15 VA Plus leur valeur est faible plus l exploitation participe soutenir l activit agricole except en ce qui concerne l EBE 15 15 15 30 15 VA VA PMVA VA 24mois EBE 1 00 0 87 0 98 1 07 1 24 Primes EBE 1 30 1 25 1 47 1 37 1 43 UGBvendues ha 0 79 0 65 0 73 0 53 0 64 Investissements 1 00 0 95 1 0
10. l axe social sera quantifi relativement la charge de travail Le calcul de cette derni re est bas sur le nombre d UGB et d hectares par Unit de Main d Oeuvre UMO 2 RESULTATS ET DISCUSSION Les caract ristiques techniques des exploitations analys es sont pr sent es dans le tableau 1 Comme l on pouvait s y attendre le d chargement des surfaces doit conduire une r duction de la d pendance vis vis des intrants r duction de Pordre de 30 en ce qui concerne les aliments Un d charge ment extr me 30 VA permettrait galement de r duire les achats d engrais de plus de 40 Mais les syst mes ainsi d fi nis seront ils aussi durables que le cas type de d part Tableau 1 Caract ristiques techniques cheptel surfaces d pendance vis vis des intrants des exploitations types obtenues 15 15 15 30 15 VA VA PMVA VA 24mois SAU 63 63 69 63 65 UGB 152 127 152 105 116 VA 90 76 90 63 76 PMVA 90 90 106 90 90 PBM 40 33 40 28 35 UGB ha SAU 2 4 2 0 2 2 1 7 1 8 UGBprim es ha SF 1 8 4 7 1 8 1 5 1 6 Fertilisation euros ha 68 78 68 38 64 Aliments euros UGB 106 76 91 71 71 Du point de vue de la rentabilit on observe que l on n a aucun int r t accro tre la taille de son exploitation sinon celui d immobiliser un capital Ainsi le cas type 15 PMVA a un EBE quivalent celui de notre exploita tion initiale sans diminuer sa d pendance vis vis des pr
11. nd so of land price What will be farmer reaction face to such a con straint and what will be its impact on the sustainability of the systems obtained Beyond a simple transfer of the premium on the heifers four solutions had been explored from the initial state of a typical suck ling farm from the South Eastern part of Belgium based on grassland These alternatives are 1 cows without premium are sold 2 farmer will buy new premiums and hectares in order to cover all its cows 3 30 of the premiums are transferred on the heifers in order to touch premiums supplement if the stocking rate is under 1 8 BLU per hectare and 4 farmer looking for first heifer calving at 24 months Among these alternatives the two last ones that want to decrease animal stoking rate without an increase of the surface had improved the economical income in parallel to a price stabilisation and a work load reduction Moreover they reduce environ mental load Nevertheless these systems will be more sensitive to premium obtainment rules and so to CAP evolution Renc Rech Ruminants 2002 9 107 INTRODUCTION Les derni res r formes de la Politique Agricole Commune ou PAC ont li l acc s aux subventions europ ennes des limites de chargement qui ne cessent de d cro tre afin de r sorber les exc dents de production Elles sont par ailleurs de plus en plus attentives aux fonctions de l agriculteur parall les sa fonc tion de production main
12. ole Les alternatives explor es d mon trent l int r t d une extensification du syst me via une r duc 110 tion du chargement animal 1 8 UGBtotal ha en vue de pou voir toucher le compl ment extensif Une telle alternative tout en r duisant la pression sur l environnement et la charge de travail va am liorer et stabiliser le revenu Cependant elle sera fortement d pendante de la politique agricole men e et de sa stabilit De plus dans le contexte o l on pr conise un v lage pr coce une plus grande technicit sera n cessaire de la part de l leveur notamment en ce qui concerne l optimali sation de la valorisation des fourrages auto produits si l on veut maintenir les performances n cessaires cette pratique et un poids des vaches de r formes quivalent celui observ dans les syst mes maintenant un v lage plus tardif Il faut rap peler qu actuellement les exploitations pratiquant un v lage pr coce en race Blanc Bleu Belge fournissent des vaches de r forme de m me gabarit que les exploitations faisant v ler leurs g nisses entre 30 et 36 mois Debouche C Lambin J 1999 L Ecobilan de l exploitation agri cole manuel d utilisation FSAGx Ed Renc Rech Ruminants 2002 9
13. tien de l ouverture du paysage entre tien de l espace conservation d une qualit de vie dans les espaces ruraux etc Une contrainte apparue en 2002 r side dans l obligation de couvrir 15 des Primes Vaches Allaitantes PMVA par des g nisses proportion qui peut aller jusqu 40 Cette contrainte doit permettre de descendre sous le chargement de 1 8 UGB prim es par hectare de superficie fourrag re sans devoir acheter des hectares suppl mentaires et donc entra ner une inflation du co t du foncier Mais quelles peuvent tre les r actions des agriculteurs face une telle contrainte notamment en ce qui concerne l avenir des vaches non prim es au sein du syst me et quelles en seront les cons quence sur la durabilit conomique Exc dent Brut d Exploitation sociale Charge de travail Transmissibi lit et environnementale rejet d N biodiversit des syst mes agricoles ainsi obtenus 1 MATERIELS ET METHODES Afin de r pondre cette question nous sommes partis d une exploitation moyenne du Luxembourg belge en 1997 savoir une exploitation tourn e vers la production de broutards d herbe A partir de cette exploitation type nous avons explor 4 alternatives qui ont t compar es du point de vue de leurs performances technico conomiques et de leurs externa lit s tant environnementales que sociales l exploitation ini tiale Cette derni re ne r alise que le transfert
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