CA Aix 23 septembre 2011.rtf
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1. assureur l Auxiliaire Ma tre RAFONI s qualit s payer Monsieur et Madame B la somme de 2 500 euro par application de l article 700 du code de proc dure civile d boute le COUNTRY CLUB AIXOIS la Soci t SOFT B TENNIS et son assureur l Auxiliaire de leur demande au titre de l article 700 du code de proc dure civile dit n y avoir lieu l ex cution provisoire gt rejette la demande tendant mettre la charge du d biteur le droit proportionnel de l article 10 du d cret du 8 mars 2001 condamne in solidum le COUNTRY CLUB AIXOIS la Soci t SOFT B TENNIS et son assureur l auxiliaire Ma tre RAFONI s qualit s aux d pens fixe la cr ance du COUNTRY CLUB AIXOIS l gard de la liquidation judiciaire de la soci t In Sports au montant des condamnations prononc es ci dessus d boute les parties de leurs autres demandes Par d claration du 16 d cembre 2009 la Compagnie L AUXILIAIRE et la Soci t SOFT B TENNIS ont relev appel de cette d cision Par conclusions d pos es le 5 mai 2011 la Compagnie L AUXILIAIRE et la Soci t SOFT B TENNIS demandent la Cour de r former le jugement entrepris et statuant nouveau prononcer leur mise hors de cause condamner l association COUNTRY CLUB AIXOIS leur verser la somme de 3 000 euro par application de l article 700 du code de proc dure civile titre subsidiaire r former le jugement en ce qu il a mis leur charge2. de la propri t de leur survenance qui n est pas constante mais seulement cons cutive aux ph nom nes m t orologiques et de leur persistance au moins jusqu au 15 juin 2009 la somme de 10 000 euro tous pr judices confondus En revanche et dans la mesure o la Cour ordonne pr sentement en confirmant le jugement la suppression des 2 courts tels qu ils existent et leur remplacement par des installations avec des mat riaux non volatiles il n y a pas de pr judice susceptible d tre indemnis quant la perte de valeur v nale de la propri t Cette demande sera donc rejet e La soci t GAN assurances devra garantir l Association COUNTRY CLUB AIXOIS de sa condamnation r parer ce pr judice de jouissance l exclusion de sa condamnation modifier les courts de tennis le pr judice ainsi r par d coulant de la mat rialit des salissures occasionn es la propri t B et garanties par le contrat qui ne peuvent tre assimil es une pollution D s lors que les travaux litigieux ont t command s aupr s de la Soci t SOFT B TENNIS par la Soci t IN SPORTS alors qu elle b n ficiait d une convention de mise disposition par le country club de ses installations partir du 15 juin 2002 l Association COUNTRY CLUB AIXOIS et son assureur sont fond s demander le relev et garantie par celle ci au titre de la condamnation prononc e pour le pr judice de jouissance sauf dire qu en l tat de la liquidat
3. la Soci t SOFT B TENNIS et son assureur L AUXILIAIRE au titre des frais irr p tibles envers Monsieur et Madame B qui seront donc support s in solidum par le COUNTRY CLUB AIXOIS la soci t Gan et Ma tre RAFONI es qualit s Dit que le d pens de la proc dure de premi re instance seront support s in solidum par l Association COUNTRY CLUB AIXOIS la Soci t GAN ASSURANCES et Ma tre RAFONI s qualit s en ce non compris le co t des constats d huissier de la SCP DUPLAA Le confirme pour le surplus de ses dispositions Y ajoutant Condamne in solidum l Association COUNTRY CLUB AIXOIS la Soci t GAN et Ma tre RAFONI es qualit verser Monsieur et Madame B la somme de 2 500 euro par application de l article 700 du Code de Proc dure Civile Rejette les demandes plus amples des parties Condamne in solidum l Association COUNTRY CLUB AIXOIS la Soci t GAN ASSURANCES et Ma tre RAFONI es qualit s supporter les d pens de la proc dure d appel distraits au profit des S C P Touboul de Saint Ferreol Blanc Cherfils Avou s LE GREFFIER LE PRESIDENT S AUDOUBERT J P ASTIER
4. une obligation de faire et d bouter en cons quence l association COUNTRY CLUB AIXOIS de son appel en garantie tel que dirig leur encontre titre infiniment subsidiaire r former le jugement en ce qu il a ordonn le remplacement des courts en terre battue num ro cinq et six par des courts constitu s de mat riaux non volatiles Statuant de nouveau ordonner la fourniture d une b che pour chacun des terrains ou d faut la remise des lieux en leur tat initial d bouter l association COUNTRY CLUB AIXOIS de ses demandes rejeter l appel incident formul par les poux B condamner l association COUNTRY CLUB AIXOIS aux entiers d pens distrais au profit de la S C P Blanc Cherfils avou s Par conclusions d pos es le 27 mai 2011 l Association COUNTRY CLUB AIXOIS demande la Cour de infirmer partiellement le jugement appel dire qu elle n a pas reconnu sa responsabilit dire que les documents qu elle a produits tablissent que les solutions qu elle a mises en place ont rem di aux d sordres tout le moins depuis l assignation du 5 avril 2007 dire que le complexe exploit est ant rieur l achat des poux B dire que ces derniers n ont pas communiqu de documents tablissant le pr judice all gu depuis le proc s verbal de constat de Me COUTANT en date du 15 juin 2009 d bouter en cons quence les demandeurs la soci t GAN assurances la Soci t SOFT B TENNIS Ma tre RA
5. COUR D APPEL D AIX EN PROVENCE 4e Chambre A ARR T AU FOND DU 23 SEPTEMBRE 2011 N 2011 380 R le N 09 22663 Compagnie AUXILIAIRE S A R L SOFT B C Jean Yves Henri Pierre B Edith Rosine Marguerite A pouse B Association COUNTRY CLUB AIXOIS S A GAN ASSURANCES Dominigue RAFONI Grosse d livr e le la SCP BLANC CHERFILS la SCP DE SAINT FERREOL TOUBOUL la SCP LATIL PENARROYA LATIL ALLIGIER D cision d f r e la Cour Jugement du Tribunal de Grande Instance d AIX EN PROVENCE en date du 23 Novembre 2009 enregistr au r pertoire g n ral sous le n 07 2483 APPELANTES Compagnie AUXILIAIRE prise en la personne de son repr sentant l gal en exercice domicili en cette qualit au si ge social S A R L SOFT B prise en la personne de son g rant en exercice domicili en cette qualit au si ge social Repr sent es par la SCP BLANC CHERFILS avou s la Cour plaidant par la SCP RAYNE SALOMEZ avocats au Barreau de AIX EN PROVENCE INTIMES Monsieur Jean Yves Henri Pierre B n le 04 Septembre 1950 CASABLANCA MAROC demeurant Madame Edith Rosine Marguerite A pouse B n e le 06 D cembre 1950 LYON 69 demeurant repr sent s par la SCP MJ DE SAINT FERREOL ET COLETTE TOUBOUL avou s la Cour plaidant par Me Fran oise ARNAUD LACOMBE substitu par Me PATERNOT avocats au barreau d AIX EN PROVENCE Association COUNTRY CLUB AIXOIS 1195 pri
6. FONI s qualit s et L AUXILIAIRE de leur demande sur le fondement de l article L 112 16 du code de la construction ainsi que de la jurisprudence applicable Subsidiairement si par impossible la Cour retenait la persistance d un trouble de jouissance lui laisser le choix entre les trois solutions pr conis es par l expert instaurer une nouvelle mesure expertale avec la m me mission Infiniment subsidiairement dire que le rapport de Monsieur GIRAUD et les documents communiqu s par les poux B ne rapportent pas la preuve du pr judice all gu et ce d autant plus d faut de r ponse de l expert aux 2 dires de Me VAUDANO limiter en tout tat de cause leurs demandes dire que les demandeurs invoquent des pr judices mat riels dire que la faute reproch e au COUNTRY CLUB AIXOIS ne correspond pas une pollution dire que la soci t GAN assurance lui doit sa garantie sur le fondement des articles 112 4 et L 133 2al 2 du code de la consommation la condamner en cons quence la relever et garantir de toute condamnation intervenir son encontre et ce in solidum avec la Soci t SOFT B TENNIS Ma tre RAFONI s qualit s et l Auxiliaire sur le fondement des articles 1382 du Code civil L 133 2 al 2 et L 112 2 L 112 4 du code des assurances dire que la Soci t SOFT B TENNIS n a pas rempli son obligation de conseil et de renseignements son gard en cons quence la condamner garantir la co
7. ation des courts r cemment r alis s avec le proc d Soft Tennis B c est dire base de briques pil es sur chape favorise encore plus la volatilit du mat riau tr s fin mais qu une configuration traditionnelle coloration sur couche calcaire couche interm diaire en mat riaux scoriac s sur fondation drainante amenerait les m mes probl mes il retient enfin que la poussi re tant tr s fine elle p n tre dans les moindres interstices qu il est impossible d utiliser le mobilier de jardin par temps de vent que la piscine est souill e et qu elle doit tre vidang e pour liminer la poussi re ce qui repr sente un co t important en eau Il value la perte de jouissance de la piscine 25 soit 14 000 euro et sur le reste il adopte un coefficient de r faction qui conduit un trouble de jouissance de 315 euro par mois et une perte de valeur v nale de 75 000 euro L expert retient enfin que le COUNTRY CLUB a certes pris des dispositions consistant dans la pose sur les grillages lat raux et centraux de coupe vent avec r hausse sur 1 m de ceux d j existants dans la fermeture des terrains les jours de vent pendant la p riode estivale dans l arrosage r gulier des terrains afin de rendre la terre battue plus lourde mais que ces dispositions se sont av r es inefficaces car la terre est soulev e plus de 8 m au dessus des arbres et car l arrosage par temps de vent s che tr s vite Il rel ve gale
8. ble anormal de voisinage dire que ces troubles sont apparus apr s leur installation dans leur villa et dire que ces troubles persistent en cons quence confirmer le jugement en ce qu il a ordonn la suppression des courts en terre battue num ro cinq et six et leur remplacement par des installations constitu es de mat riaux non volatiles sous peine d astreinte et en ce qu il a condamn in solidum le country club et son assureur la soci t GAN ainsi que tous succombant r parer leurs pr judices r former le jugement sur le montant des sommes allou es et statuant nouveau condamner in solidum le COUNTRY CLUB et son assureur ainsi que tous succombants leur payer les sommes de 87 600 euro trouble de jouissance subi sur la propri t 14 400 euro trouble de jouissance subi par la piscine 219 000 euro pour la perte v nale de la maison dans l hypoth se o la cour n ordonnerait pas la suppression des courts en terre battue et leur remplacement par des installations constitu es de mat riaux non volatiles dans tous les cas condamner in solidum le COUNTRY CLUB et tous autres succombants la somme de 5000euro par application de l article 700 du Code de Proc dure Civile et aux entiers d pens ceux d appel distraits au profit de la S C P de Saint Ferr ol Touboul avou s Ma tre RAFONI a t r guli rement assign sa personne le 4 mai 2010 puis le 22 avril 2011 et n a pas constitu avou L arr
9. ident et le disant bien fond r former le jugement entrepris vu les termes du contrat d assurance et les articles 1134 1147 et 1382 du Code civil titre principal constater que les dommages subis ne sont que des dommages immat riels non cons cutifs un dommage mat riel garanti et qu ils n entrent donc pas dans le champ de la garantie du contrat dire que la pollution atmosph rique et l atteinte l environnement imput es aux terrains de tennis ne pr sentent un caract re accidentel et que leurs cons quences sont donc exclues de sa garantie la mettre hors de cause constater que les poux B ne rapportent pas la preuve du pr judice all gu notamment quant la perte de valeur de leur villa titre subsidiaire r duire les demandes conform ment aux conditions particuli res du contrat d assurance confirmer le jugement entrepris en ce qu il a condamn conjointement et solidairement L AUXILIAIRE la Soci t SOFT B TENNIS Ma tre RAFONI la relever et garantir condamner les succombants aux entiers d pens de premi re instance et d appel ces derniers distraits au profit de la S C P Liberas Buvat Michotey avou s Par conclusions d pos es le 4 mars 2011 Monsieur et Madame B demandent la Cour de homologuer le rapport de l expert judiciaire dire que le d p t de poussi re rouge sur leur propri t en provenance des terrains num ros cinq et six du country club constitue un trou
10. ie L AUXILIAIRE relever et garantir le COUNTRY CLUB AIXOIS des condamnations prononc es son encontre et la compagnie GAN assurances de la condamnation prononc e au titre du pr judice de jouissance condamn Ma tre RAFONI s qualit s relever et garantir le COUNTRY CLUB AIXOIS de l ensemble des condamnations prononc es condamn in solidum la Soci t SOFT B TENNIS et la Compagnie L AUXILIAIRE indemniser Monsieur et Madame B des frais irr p tibles condamn in solidum la Soci t SOFT B TENNIS et son assureur L AUXILIAIRE aux d pens Et statuant nouveau de ces chefs Rejette les demandes de l Association COUNTRY CLUB AIXOIS et de la compagnie GAN assurances en relev et garantie contre la Soci t SOFT B TENNIS et la Compagnie L AUXILIAIRE Dit que le pr judice jouissance des poux B sera fix la somme de 10 000 euro Dit que la Soci t IN SPORTS repr sent e par son liquidateur Ma tre RAFONI est tenue de relever et garantir l Association COUNTRY CLUB AIXOIS et son assureur de la seule condamnation prononc e au titre du pr judice de jouissance En cons quence fixe la cr ance de l Association COUNTRY CLUB AIXOIS au passif de la proc dure collective de la Soci t IN SPORTS la somme de 10 000 euro Constate l interruption de l instance en fixation de la cr ance de la Soci t GAN ASSURANCES au passif de la Soci t IN SPORTS et ordonne sa radiation Dit n y avoir lieu condamner
11. ion judiciaire de la Soci t IN SPORTS la cr ance de ce chef de l Association COUNTRY CLUB AIXOIS qui justifie de sa d claration entre les mains de Ma tre RAFONI le 29 novembre 2004 sera fix e la somme ci dessus arr t e Aucune d claration n tant produite par la soci t Gan assurances il y a lieu de constater l interruption de l instance en fixation de la cr ance en ce qui la concerne et d ordonner sa radiation La Soci t IN SPORTS ne peut en revanche tre tenue garantir le Country club dans l ex cution d une obligation de faire propos d un terrain sur lequel elle n a plus aucun droit Il a t enfin exactement retenu par le tribunal sur la demande en paiement par le COUNTRY CLUB AIXOIS des sommes de 21 300 euro et 11 960 euro que celui ci ne justifiait d aucun lien entre les pr tentions originaires relatives au trouble anormal de voisinage g n r par les installations litigieuses et ses demandes relatives au paiement de loyers pr tendument non acquitt s en 2003 et 2004 par la Soci t IN SPORTS ainsi qu la facture du 16 avril 2004 pour la remise en tat des abords de la piscine Le jugement sera en revanche r form en ce qui concerne la responsabilit retenue de la Soci t SOFT B TENNIS et celle de son assureur dans la mesure o cette soci t ainsi que la Soci t IN SPORTS et le COUNTRY CLUB AIXOIS taient des professionnels reconnus de la pratique du tennis et de la gestion des installatio
12. ment que m me un arrosage automatique n est pas efficace par grand vent et que le manuel d utilisation de la Soci t SOFT B TENNIS pr cise que l arrosage en mode automa tique doit tre compl t e par un arrosage manuel en cas de conditions m t orologiques d favorables Dans ces conditions et sans qu il y ait lieu d ordonner une nouvelle expertise les diligences de l expert GIRAUD ayant t men es de fa on parfaite et compl te sur l ensemble des points soulev s il est vident que parmi les trois solutions pr conis es par celui ci celles qui consistent en l installation d un syst me de b ches ou en un arrosage abondant ont des limites dans la mesure o leur efficacit d pend d une pr sence humaine permanente laquelle n est pas forc ment ais e d une part mettre en place et d autre part garantir de fa on p renne C est pourquoi le tribunal a pu exactement d cider en ayant au pr alable consid r que le trouble anormal de voisinage existait de condamner l Association COUNTRY CLUB AIXOIS d une part supprimer sous astreinte les courts en terre battue et les remplacer par des courts constitu s de mat riaux non volatiles et d autre part indemniser Monsieur et Madame B du pr judice de jouissance qu ils ont incontestablement subi depuis la mise en place de ces courts L valuation de ce dommage sera fix e compte tenu la fois des salissures occasionn s tant la piscine qu aux espaces ext rieurs
13. nal de grande instance d Aix en Provence a statu ainsi qu il suit dit que les poux B ont subi un trouble anormal de voisinage du fait des poussi res rouges provenant des courts en terre battue num ro 5 et 6 appartenant au COUNTRY CLUB AIXOIS ordonne la suppression de ces courts et leur remplacement par des courts constitu s de mat riaux non volatiles sous peine d astreinte d un montant de 150 euro par jour de retard compter d un mois suivant la signification du jugement dit que la compagnie GAN assurances doit sa garantie aux COUNTRY CLUB AIXOIS au titre de la condamnation pour le pr judice de jouissance exclusivement condamne in solidum le COUNTRY CLUB AIXOIS et la compagnie GAN assurances payer Monsieur et Madame B la somme de 7 500 euro titre de dommages et int r ts au titre du pr judice de jouissance condamne in solidum la Soci t SOFT B TENNIS et son assureur la compagnie l Auxiliaire Ma tre RAFONI s qualit s relever et garantir le COUNTRY CLUB AIXOIS de l ensemble des condamnations prononc es condamne in solidum la Soci t SOFT B TENNIS et son assureur l auxiliaire Ma tre RAFONI s qualit s relever et garantir la compagnie GAN assurances de la condamnation prononc e au titre du pr judice de jouissance d boute le COUNTRY CLUB AIXOIS de sa demande en dommages et int r ts pour proc dure abusive condamne in solidum le COUNTRY CLUB AIXOIS la Soci t SOFT B TENNIS et son
14. ncluante de toute condamnation son encontre dire que l Auxiliaire doit sa garantie fixer en outre sa cr ance sur la Soci t IN SPORTS aux sommes suivantes celle mise sa charge par l arr t dans le cadre de son appel en garantie 33 260 euro correspondant pour 21 300 euro au loyer de 2003 2004 et pour 11 960 euro la facture du 16 avril 2004 condamner les poux B in solidum avec la soci t GAN assurances la Soci t SOFT B TENNIS Ma tre RAFONI s qualit s ainsi que L AUXILIAIRE au paiement de la somme de 6 000 euro titre de dommages et int r ts pour proc dure et r sistance abusive 10 000 euro par application de l article 700 du code de proc dure civile ainsi qu au montant retenu par l huissier en application de l article 10 du d cret du 8 mars 2001 condamner in solidum les poux B la soci t GAN assurances la Soci t SOFT B TENNIS Ma tre RAFONI s qualit s L AUXILIAIRE aux d pens y compris les d pens aff rents aux proc s verbaux de constat d huissier de la SCP DUPLAA ceux d appel distraits au profit de la S C P Latil Penarroya Latil Alligier avou s Par conclusions d pos es le 22 juillet 2010 la soci t GAN assurances demande la Cour de statuer ce que de droit sur l appel principal de la Soci t SOFT B TENNIS et de la soci t L AUXILIAIRE quant la solution r paratoire envisag e d bouter les poux B de leurs demandes faire droit son appel inc
15. ns y aff rent donc avertis des risques li s la mise en place de tels mat riaux et o dans ces conditions il ne peut tre fait reproche la soci t SOFT B TENNIS de n avoir pas rempli son obligation de conseil L Association COUNTRY CLUB AIXOIS la soci t GAN assurances et Ma tre RAFONI s qualit s qui succombent seront condamn s in solidum supporter les d pens de premi re instance et d appel en ce non compris le co t des constats d huissier de la S C P DUPLAA ainsi qu verser en quit Monsieur et Madame B la somme de 2 500 euro par application de l article 700 du code de procedure civile pour la proc dure de 1 re instance et la somme suppl mentaire de 2 500euro galement pour la proc dure d appel L quit ne commande pas une application plus ample des dispositions de l article 700 du Code de Proc dure Civile La succombance de l Association COUNTRY CLUB AIXOIS et de son assureur prive de fondement leur demande en dommages et int r ts pour proc dure abusive Il n y a pas lieu faire droit la demande pr sent e par ceux ci en application de l article 10 du d cret du 8 mars 2001 PAR CES MOTIFS Statuant publiquement par arr t r put contradictoire en mati re civile et en dernier ressort Re oit l appel R forme le jugement en ce qu il a arr t le pr judice de jouissance des poux B la somme de 7 500 euro condamn in solidum la Soci t SOFT B TENNIS et la Compagn
16. onseiller Prononc par mise disposition au greffe le 23 Septembre 2011 Sign par Monsieur Jean Paul ASTIER Pr sident et Madame Sylvie AUDOUBERT greffier auquel la minute de la d cision a t remise par le magistrat signataire kkk Faits proc dure et moyens des parties Monsieur et Madame B sont propri taires d une maison avec piscine situ e chemin des pl tri res Aix en Provence depuis le 18 ao t 1988 jouxtant par l est et le nord ouest celle du COUNTRY CLUB AIXOIS sur laquelle sont difi s diff rents courts de tennis Se plaignant de nuisances occasionn es par les poussi res rouges provenant des courts de tennis en terre battue Monsieur et Madame B ont obtenu en r f r la d signation d un expert judiciaire lequel a d pos son rapport le 26 juillet 2005 Par exploit du 5 avril 2007 Monsieur et Madame B ont fait assigner par devant le tribunal de grande instance d Aix en Provence le COUNTRY CLUB AIXOIS et son assureur la soci t GAN sur le fondement du trouble anormal de voisinage demandant notamment la suppression des courts de tennis en terre battue ainsi que des dommages et int r ts pour trouble de jouissance L association COUNTRY CLUB AIXOIS a alors fait assigner la Soci t SOFT B TENNIS qui a r alis les courts son assureur la compagnie d assurances l Auxiliaire et Ma tre RAFONI en sa qualit de liquidateur de la Soci t SAS IN SPORTS Par jugement du 23 novembre 2009 le tribu
17. se en la personne de son Pr sident en exercice domicili en cette qualit au si ge demeurant repr sent e par la SCP LATIL PENARROYA LATIL ALLIGIER avou s la Cour plaidant par Me VAUDANO Claude avocat au Barreau de AIX EN PROVENCE S A GAN ASSURANCES prise en la personne de son Pr sident Directeur G n ral domicili en cette qualit au si ge social repr sent e par la SCP LIBERAS BUVAT MICHOTEY avou s la Cour plaidant par Me De MICHELIS de la SCP DRUJON D ASTROS BALDO amp Associ s avocats au barreau d ATX EN PROVENCE Ma tre Dominique RAFONI n e le 23 Septembre 1959 MARSEILLE demeurant prise en sa qualit de repr sentant des cr anciers et de liquidateur de la SAS IN SPORTS defaillante CRETE COMPOSITION DE LA COUR L affaire a t d battue le 28 Juin 2011 en audience publique Conform ment l article 785 du Code de Proc dure Civile Madame Anne DAMPFHOFFER Conseiller a fait un rapport oral de l affaire l audience avant les plaidoiries La Cour tait compos e de Monsieur Jean Paul ASTIER Pr sident Monsieur Andr FORTIN Conseiller Madame Anne DAMPFHOFFER Conseiller qui en ont d lib r Greffier lors des d bats Madame Sylvie AUDOUBERT Les parties ont t avis es que le prononc public de la d cision aurait lieu par mise disposition au greffe le 23 Septembre 2011 ARR T R put contradictoire Magistrat R dacteur Madame Anne DAMPFHOFFER C
18. t sera donc r put contradictoire son gard L ordonnance de cl ture initialement prise le 30 mai 2011 a t r voqu e l audience avec l accord des parties avant l ouverture des d bats et une nouvelle cl ture a t prononc e MOTIFS Sur la recevabilit de l appel La recevabilit de l appel n est pas contest e rien au dossier de conduit la Cour le faire d office L appel sera donc d clar recevable Sur le fond Les demandes de Monsieur et Madame B sont fond es sur l existence d un trouble anormal de voisinage Le moyen tir de l installation ant rieure du COUNTRY CLUB AIXOIS l acquisition de leur propri t le 18 ao t 1988 est inop rant dans la mesure o les deux courts de tennis litigieux num ro 5 et 6 ont t am nag s en 2003 Il r sulte par ailleurs des diff rents l ments vers s aux d bats et notamment des constats d huissier dress s les 9 avril 2004 3 juin 2004 9 mai 2005 et du rapport de l expert judiciaire que depuis cette poque les poux B subissent des nuisances par temps de vent fort consistant dans l arriv e de particules de terre rouge en fine poussi re sur toute leur propri t L expert relate cet gard que par temps de vent fort la terre est soulev e tourbillonne en fond de courts et s l ve par dessus les arbres qui sont pourtant 8 m de hauteur pour tre emport e plusieurs dizaines de metres et se d poser l entour Il souligne que la configur
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