Association Agréée de Défense de l`Environnement: “Vivre l
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1. me salicole Ainsi l tat des lieux cologique la mauvaise compr hension des fonctionnalit s hydrauliques les pr conisations de gestion contradictoires t moignent d une difficult reconna tre la caract ristique majeure du milieu hydraulique eau saum tre sal e sursal e l importance surfacique et le caract re biofavorable de l activit salicole Ces ambiguit s sont d autant plus g nantes que le CREZH se pr sente comme un outil au service du maintien et du d veloppement de cette activit reconnue par ailleurs comme exceptionnelle Concernant le r examen ventuel d un projet de Golf entre Barb tre et La Gu rini re il serait int ressant d obtenir des explications des lus des communes concern es sur le r examen ventuel d un tel projet ayant un impact sur le p rim tre de l tude soumise enqu te Si les communes de l le souhaitent r aliser en dehors du CREZH des projets de lagunage des eaux pluviales dans des zones de marais salants on peut craindre en l absence d enqu te d valuation des risques et d action corrective sur les sources potentielles de pollution des perturbations intempestives de la gestion de l eau des zones humides sal es Des pr conisations de protection environnementales des actions r paratoires ou compensatoires sont exigibles pour les zones humides dont la richesse environnementale la qualit de l eau est d grad e par des activit s agricoles aquacoles conc2. tre pr s du Polder de S bastopol et du marais de Cailla Si ces projets se r alisent on peut donc craindre en l absence d enqu te d valuation des risques et d action corrective sur les sources potentielles de pollution des perturbations intempestives incontr l es dans la gestion quantitative et qualitative de l eau des zones humides concern es 11 3 Au del des actions indispensables de destruction des esp ces v g tales envahissantes notamment le baccharis halimifolia dont la rusticit et la capacit de diss mination par graines a riennes sont tr s fortes dans tous les milieux littoraux il est indispensable d arriver des mesures d interdiction de vente et de plantation par l obtention du classement de ces esp ces comme nuisibles au niveau national 11 4 Des pr conisations de protection environnementales des actions r paratoires ou compensatoires sont n cessaires pour les zones humides dont la richesse environnementale est d grad e par des activit s agricoles aquacoles conchylicoles L exemple de L am nagement en bassins aquacoles est notamment cit page 85 comme un facteur consid rable de r duction de la richesse floristique des anciennes prairies 11 5 La question des pr conisations de p turage d entretien est complexe car elle suppose en amont une organisation coh rente de l levage tr s difficile en zone touristique urbanis e du suivi professionnel des animaux l levage de
3. cessaires Nous souhaitons galement rappeler en introduction un paradoxe l essentiel des zones humides de l le se trouve en zone Natura 2000 et b n ficie de nombreuses protections en raison de leur int r t patrimonial ou environnemental Dans ce cadre toute activit susceptible d impacter les milieux prot g s doit faire l objet d une valuation environnementale Or de nombreuses activit s impactantes s exercent sur les bassins versants ou au sein m me des zones humides sans que les valuations n cessaires soient envisag es Nos remarques sont class s en 13 rubriques 1 P rim tre du contrat 2 Travaux dans les propri t s priv es 3 Objectifs et pr conisations du SDAGE SAGE Suivi des pollutions et actions correctrices 4 Cartographie des niveaux gravitaires Cahier des charges de travaux 5 Cahier des charge sp cifique pour le Polder de S bastopol Pr sence d une esp ce invasive de ver tubulaire Ficopomatus Enigmatus 6 Hydrog ologie Protocole de gestion de la nappe souterraine sal e 7 Cartographie des canalisations de renvoi des eaux us es travers le p rim tre des marais concern par le contrat 8 Protocole de rejets de la station d puration de la Salaisi re 8 bis Rejets de la station de la Casie 9 R le biofavorable de l activit salicole 10 Occupation des sols Distinction trompeuse des fonctions hydrauliques 11 Projets divers impactants le p rim tre du CREZH 12
4. des r serves importantes quant l approbation du projet La pr servation de ces zones g n rant une tr s haute valeur biologique et patrimoniale est aujourd hui reconnue comme la premi re condition de durabilit de la plupart des activit s primaires et d une conomie touristique essentiellement li es la qualit des eaux Ces activit s qui d pendent de la qualit des eaux sal es littorales concernent la fois les zones humides elles m mes avec la saliculture la conchyliculture la pisciculture de nouvelles activit s aquacoles naissain d hu tres mais aussi la valeur environnementale directe et indirecte li e la production de biomasse et aux activit s cotouristiques de d couverte des milieux elles s exercent aussi sur l estran avec la p che la p che pied et la baignade ainsi que dans les zones des concessions marines ostreiculture mytiliculture Les ph nom nes r currents d eutrophisation des eaux littorales qui affectent l ensemble de ces activit s permettent d illustrer la caract ristique majeure du syst me hydrographique littoral qui lie les bassins versants les zones humides et les eaux marines littorales l interconnexion En effet en mati re de qualit de l eau les zones humides sal es de l le de Noirmoutier sont en int raction constante avec les eaux marines littorales de la Baie de Bourgneuf cet ensemble hydraulique sal subissant l influence permanente de l estuaire de
5. l impact de toutes les parcelles agricoles cultiv es avec intrans engrais et phytosanitaires ainsi que les parcelles p tur es ou surp tur es Ainsi la pr sentation tr s succinte de l agriculture p104 ne permet pas au public auquel est soumis le document d enqu te d appr cier la nature la localisation ou l impact des activit s agricoles sur le p rim tre des zones humides concern es Les alt rations prairiales du fait du sur p turage ou du p turage hivernal sont voqu s p92 mais un nombre croissant de cas affectant la qualit des sols et de l eau sur le p rim tre de l tude n est pas inventori dans le document d enqu te Les parcelles en culture incluses dans les bassins versants de la plaine agricole Nord incluses dans le marais ou cultiv es dans la zone r trodunaire ont un fort impact potentiel sur la qualit de l eau les milieux des zones humides du p rim tre du contrat soumis l enqu te et les esp ces prot g es du p rim tre du contrat soumis l enqu te Concernant le suivi de l usage des pesticides il faut insister sur le fait que le document d tude soumis l enqu te p94 cite parmi les prescriptions de gestion pour l habitat de la loutre esp ce d int r t communautaire b n ficiant d une protection totale en France et concernant toute la zone de l enqu te am liorer de la qualit des eaux en provenance du bassin versant et effectuer un suivi fin des pesticides Nous so
6. la Loire et des eaux de ruissellement insulaires et continentales La morphologie particuli re de l le tr s plate dont les 2 3 se situent sous le niveau moyen de la mer donne lieu un r seau hydrographique aux pentes faibles ou tr s faibles permettant difficilement d vacuer la mer les eaux pluviales au moment des pleines mers Une partie des eaux de ruissellement tait traditionnellement recueillie dans des bassins d orage zones basses de r tention bassins d orage avant vacuation la mer Ainsi les eaux pluviales de plusieurs bassins versants insulaires sont susceptibles de transiter respectivement par des marais treaux tiers bassins d orages prairies humides chevelu de foss s polders coefs ouvrages de contr le hydraulique la mer dont une partie est concern e par cette enqu te En effet nous verrons que ce dossier d enqu te est incomplet ne prenant pas en compte les zones humides du Nord de l le Cela implique que toutes appr ciations concernant la qualit des eaux de ces zones humides doivent prendre en compte la nature des activit s des bassins versants et leurs rejets en Baie de Bourgneuf liens ou continentaux Une attention particuli re dans le cadre de cette enqu te devant tre port e aux activit s insulaires impactant la qualit de l eau des zones humides par ruissellement l valuation de leur impact aux pollutions potentielles de l eau littorale et aux actions correctives n
7. prises d eau sal e pour la production de sel 8 bis Rejets de la station de la Casie Compte tenu de l insuffisance et de l inefficacit du r seau pluvial de la commune de Barb tre la station d puration de la Casie est en surcapacit lors d pisodes pluvieux importants Des rejets insuffisamment trait s sont ainsi rejet s en baie de Bourgneuf 9 R le biofavorable de l activit salicole Le document rappelle p98 qu en terme de biodiversit l activit salicole est particuli rement int ressante ainsi il est remarqu que d une mani re g n rale les pratiques traditionnelles de la saliculture sont des atouts majeurs pour la pr servation de l habitat lagunaire sous ses diff rents facies Le soutien la remise en activit de salines abandonn es contribuera donc l entretien des milieux lagunaires et leur biodiversit Il est donc particuli rement surprenant de lire sans argumentation scientifique le justifiant dans le tableau de classement de l tat de conservation des habitats p80 que l habitat saline en activit est class comme le moins bon des cinq habitats montrant un tat de conservation moyen A moins d une erreur n cessitant une correction cette contradiction importante dans l tat des lieux m rite une explication En effet l ensemble de la bibliographie disponible sur les milieux sal s et sursal s des polders salicoles atlantiques fran ais souligne l
8. propos l enqu te Ainsi l int r t g n ral comme toutes les activit s d pendant de la qualit de cette eau sal e littorale sont en droit d attendre que le CREZH se donne les moyens d valuer pr cis ment les risques sanitaires et mette en place des actions correctrices sur les activit s polluantes portant un pr judice potentiel l environnement aux activit s qui s y exercent et la sant publique 4 Cartographie des niveaux gravitaires Cahier des charges de travaux Les travaux de curage des r seaux collectifs d alimentation vacuation eau sal e eau douce occupent une part importante dans les actions du CREZH soumis l enqu te Depuis des si cles ces r seaux hydrographiques aux pentes faibles p61 fonctionnent sur le principe du d placement gravitaire et n cessitent r guli rement des travaux de curage de la vase de s dimentation Ces travaux sont depuis une trentaine d ann es r alis s m caniquement Lors de la cr ation du SMAM en 1981 et pendant les ann es suivantes d importantes campagnes de travaux ont t r alis es dans les tiers treaux et parties priv es sans qu aucun cahier des charges rigoureux veille au respect des cotes des fonds des r seaux gravitaires et bassins concern s par les travaux D importantes modifications des cotes des fonds de certains r seaux ont t dommageables sur le plan biologique modification du milieu et socio conomique surco t de pompage et baiss
9. Association Agr e de D fense de l Environnement Vivre l le 12 sur 12 BP 412 85330 Noirmoutier en L le fax 02 51 35 75 70 www l2sur12 org Syndicat des Sauniers de Noirmoutier BP231 85330 Noirmoutier en L le T l 02 51 39 88 14 ngsecretariat cpvendee orange fr Enqu te publique conjointe pr alable la d claration d int r t g n ral et l autorisation au titre de la l gislation sur l eau et les milieux aquatiques des travaux inscrits dans le contrat de restauration et d entretien des zones humides de l ile de Noirmoutier sur les communes de Noirmoutier en l le La Gu rini re l Epine et Barb tre Observations pour le registre d Enqu te Apr s tude du document d tude pr alable Hydroconcept n 7 D claration d Int r t g n ral des travaux Demande d autorisation de travaux r alis pour le Syndicat Mixte d Am nagement des Marais de l Ile de Noirmoutier l Association Vivre l Ile 12 sur 12 et le Syndicat des Sauniers de Noirmoutier souhaitent effectuer conjointement plusieurs observations et remarques Nous souhaitons faire observer en introduction que nous souscrivons aux objectifs d entretien et de restauration de la qualit des zones humides insulaires exprim s dans le document soumis l enqu te n anmoins nous y avons relev de nombreuses lacunes et impr cisions mettant en cause la bonne mise en oeuvre des objectifs atteindre et susceptibles d entra ner
10. Impact de l activit chasse sur le milieu Contradictions de gestion eau sal e eau douce 13 Comit de Marais Documents et illustrations en annexes 1 Mise en vidence de l existence d un bassin versant au Nord de l le de Noirmoutier dossier de 15 pages 31illustrations 2 Clich d un lot de f ts de 200 litres de N maticide T lone 2000 1 3 Dichloroprop ne en attente d utilisation agricole sur le parking du fournisseur professionnel local 3 Article paru dans le bulletin de l association Vivre l Ile 12 sur 12 Esp ces invasives Le ver tubicole Ficopomatus Enigmatus 3 pages avec photographies 4 Clich s d un affaissement existant dans un r seau hydraulique le long de la route de Champierreux 5 Clich s de fuites survenues l t 2008 sur la canalisation de renvoi des eaux us es au Pont Noir au dessus de l Etier du Moulin 1 P rim tre du contrat Le document d tudes refl te une premi re lacune tonnante Alors qu il est pr cis p53 que L tude prend en compte la totalit des marais de l le toutes les zones humides de l le au sens de la loi sur l eau de 1992 n ont pas t tudi es dans le cadre de la pr sente enqu te Ainsi alors m me qu elles sont cit es p88 du document les prairies humides de la Blanche et de la Cl re pr sentent galement beaucoup d int r t les zones humides de l abbaye de la Blanche des Roussi res des Pr s Patoui
11. cument n aborde que si succintement cette question du comit de marais centrale pour la bonne pise en oeuvre du CREZH CONCLUSION R capitulatif des rubriques 1 P rim tre du contrat 2 Travaux dans les propri t s priv es 3 Objectifs et pr conisations du SDAGE SAGE Suivi des pollutions et actions correctrices 4 Cartographie des niveaux gravitaires Cahier des charges de travaux 5 Cahier des charge sp cifique pour le Polder de S bastopol Pr sence d une esp ce invasive de ver tubulaire Ficopomatus Enigmatus 6 Hydrog ologie Protocole de gestion de la nappe souterraine sal e 7 Cartographie des canalisations de renvoi des eaux us es travers le p rim tre des marais concern par le contrat 8 Protocole de rejets de la station d puration de la Salaisi re 8 bis Rejets de la station de la Casie 9 R le biofavorable de l activit salicole 10 Occupation des sols Distinction trompeuse des fonctions hydrauliques 11 Projets divers impactants le p rim tre du CREZH 12 Impact de l activit chasse sur le milieu Contradictions de gestion eau sal e eau douce 13 Comit de Marais Synth se des remarques L impression d ensemble du document soumis l enqu te est celle d une pr sentation au public o manquent beaucoup de donn es indispensables notamment cartographiques affaissements canalisations eaux us es pr l vements et mesures et o les cartes fournies sont d un format e
12. des ZAC ne sont pas trait s collectivement ainsi que le prescrit le SCOT Le parking de super U d verse directement ses eaux dans les r serves d un marais On peut citer galement les rejets aquacoles rejets d hormones d antibiotiques de r sidus d aliments ou domestiques pollutions par des eaux us es de l Etier de Ribandon Etant donn la courantologie de l le carte p73 le rejet intempestif de tr s grands volumes de vases du port de plaisance de l herbaudi re en octobre 2007 sur la plage de la Lini re montre que l absence de r flexion de ma trise globale sur la qualit de l eau peut avoir un impact direct sur la qualit des milieux humides sal s Le cas de l tier de Ribandon pollu par les eaux us es de diff rents habitats campings tablissements commerciaux non reli s au tout l go t est significatif de tr s mauvaises mesures bact riologiques connues depuis au moins une dizaine d ann es et contribuant des restrictions ou une interdiction r guli re de p che pied au fort Larron sans que des mesures significatives aient permis d am liorer la situation Le document soumis l tude omet d ailleurs d inclure une carte de situation des pr l vements et mesures Le tableau de pr sentation des param tres p75 renvoie une carte de localisation des stations qui a t omise Le document propose certaines pr conisations de surveillance concernant par exemple les mesures passables ou mauva
13. e de productivit des marais salants provoquant des difficult s ou des impossibilit s d vacuer correctement l eau douce ou saum tre de certaines zones AU chapitre 3 p105 Incidence des travaux cet impact n gatif de travaux de curages surcreus s enlevant une partie plus ou moins importante d argile avec la vase n a pas t pris en compte L criture d un cahier des charges op rationnel pr cis pour les travaux de curage garantissant le respect des niveaux gravitaires est une question centrale pour les zones de marais concern es par les travaux d entretien ou de restauration futurs Lacune importante du dossier d enqu te le document d tudes ne permet pas d appr cier sauf quelques indications g n rales p27 les pr cautions op ratoires pr cises qui seront mises en oeuvre Les c tes gravitaires de niveaux cit es p61 pour les pentes des tiers tant susceptibles d avoir t modifi es par les campagnes de travaux successifs nous proposons la r alisation d une cartographie des niveaux gravitaires actuels des r seaux pour permettre un tat des lieux r actualis avant la nouvelle campagne de travaux Les techniques modernes de mesure GPS d j utilis es pour les relev s altim triques et bathym triques du littoral insulaire pourront mesurer pr cis ment les cotes de fond des r seaux hydrauliques concern s Parall lement il est souhaitable que l approbation du dossier d enqu te soit conditi
14. e du syst me hydraulique des eaux littorales En effet ce syst me hydraulique implique la fois les activit s de baignade de p che pied les concessions ostr icoles en mer les prises ventuelles d eau de mer pour des besoins aquacoles les eaux souterraines par mise en contact avec les eaux superficielles aux points d effondrements A ce titre il est regrettable de noter l absence dans l tude des zones humides du Nord de l le La Blanche Les Roussi res Les Pr s Patouillards susceptibles de recevoir des pollutions du fait de zones agricoles ou urbanis es et pouvant polluer les eaux de baignade et de p che pied par les diff rents exutoires de la c te Nord L article 3 des statuts du SMAM lui donnant clairement pour mission d am liorer la salubrit des zones de marais et des milieux aquatiques environnants il est regrettable que l tude et les actions retenues dans le cadre du CREZH ne se donnent pas les moyens d action d finis dans le cadre des objectifs et pr conisations du SDAGE et du SAGE pour valuer suivre et corriger les activit s polluantes des bassins versants impactants sur le p rim tre de l tude Le chapitre 6 p116 118 Compatibilit du projet avec le SDAGE et le SAGE comporte ainsi des erreurs importantes qui m ritent d tre relev es Il est mentionn 3 me ligne du tableau p116 qu il n y a pas de lien direct entre le projet et l objectif du SDAGE de poursuite d
15. e l am lioration de la qualit des eaux de surface la justification avanc e Les actions ont lieu sur un r seau d eau sal e Or une partie importante de ces eaux de surface transitant par le r seau d eau sal e de l tude et l impactant il est d s lors obligatoire de mettre le projet en conformit avec l objectif d am lioration de la qualit des eaux de surface du SDAGE De m me p118 le document reprend la liste des objectifs sous objectifs et enjeux du SAGE en concluant On peut d s lors consid rer que le CREZH est en parfaite concordance avec le SAGE Or comme nous l avons d j soulign et argument les actions D2 D3 D4 D5 suivantes D2 Elaborer une tude globale de gestion des eaux de ruissellement et mettre en oeuvre un programme d actions correctives sur les bassins prioritaires D3 R aliser des sch mas directeurs des gestion des eaux pluviales urbaines D4 D finir des principes g n raux pour les projets d am nagement D5 Suivre les apports en eau des bassins versants ne donnent lieu aucune action significative du projet Il nous semble donc malheureusement inacceptable en l tat de pouvoir conclure une parfaite concordance du projet avec le SAGE A cet gard p16 les conflits d usage li s la d gradation potentielle de la qualit de l eau sal e littorale et r trolittorale ne sont pas suffisamment identifi s dans le document d tude
16. ent d enqu te II nous semble important de signaler l existence dans certaines zones du Polder d une colonisation importante du ver tubulaire Ficopomatus Enigmatus esp ce invasive connue sur le continent jusqu pr sent limit e sur l le au polder de S bastopol Nous souhaitons qu un programme d tude sp cial soit mis en place dans le cadre du CREZH pour mieux conna tre le mode de propagation de cette esp ce invasive et pour d cider de la gestion hydraulique la plus adapt e sa limitation voir article et illustrations en annexe Etant donn la capacit des colonies de ce ver envahir et obstruer les circuits hydrauliques saum tres ou sal s il est vital pour l entretien et la conservation des zones humides sal es du Nord de l le et pour l activit salicole d chapper cette colonisation C est pourquoi nous proposons que soient crites au cahier des charges des instructions sp cifiques pr voyant le nettoyage complet du mat riel de travaux publics qui sera employ aux travaux de curage sur le polder afin d viter l exportation de l esp ce invasive Ficopomatus Enigmatus Cette pr conisation est galement valable pour les engins de curage provenant du continent et utilis s sur l le pour des travaux dans les zones humides 6 Hydrog ologie Protocole de gestion de la nappe souterraine sal e Il est remarquer que le document soumis l enqu te d veloppe de fa on d taill e cette th matique
17. es qualit s biologiques exceptionnelles des milieux naturels en int raction cologique avec la production traditionnelle et manuelle du sel marin De m me il est tout fait tonnant de lire p115 sans aucun argument scientifique pour le justifier Pour la loutre il y a incompatibilit entre usage du marais salant et la pr sence de la loutre Cette tude a t visiblement inspir e par des sources contradictoires et ne semble avoir de position tr s coh rente en tout cas argument e sur le bilan cologique global de l agrosyst me salicole 10 Occupation des sols Distinction trompeuse des fonctions hydrauliques A cet gard le classement effectu dans le cadre de l tude p68 entre eau temporaire de transit de stockage de production dans le secteur des trois tiers principaux activit salicole dominante est trompeur est provoque une sous valuation surfacique et fonctionnelle de l activit salicole En effet l ensemble des parcelles en eau d pendant d une gestion hydraulique collective des cluses dans le cadre d un r glement d eau p103 participent plus ou moins directement la production de sel mais galement la production d une biomasse marine primaire caract ristique En fonction des coefficients de mar e des qualit s des prises et des conditions d vaporation l ensemble de la masse d eau y compris celle des marais incultes est ainsi sollicitable et contribue la productio
18. essentielle de l hydrog ologie insulaire II est ainsi fait mention pp58 59 des affaissements de terrains survenus en 1990 du fait des surpompages aquacoles ayant entra n la mise en place partir de 1991 d un suivi aboutissant en 2001 un protocole de gestion de la nappe souterraine Notre association a depuis longtemps attir l attention sur la n cessit d un contr le tr s strict en la mati re Ce suivi et ce protocole n ayant malheureusement pas associ tous les acteurs concern s associations agr es de d fense de l Environnement syndicat des sauniers il n y a pas eu jusqu pr sent une information publique compl te sur ces v nements d int r t g n ral Ainsi par exemple la cote de r f rence du protocole 2m NGF est d pass e plusieurs fois pour la p riode 2001 2002 concern e par les graphiques p57 Quel est le sens de cette cote de r f rence Est ce une moyenne un maximum ne pas d passer Par ailleurs aucune cartographie pr cise des effondrements ant rieurs ou existants n a t rendue publique ce qui repr sente une lacune importante du document soumis l enqu te tant donn la fragilit extr me de la couche de bri carte p28 dans certaines zones et l impact potentiel sur la qualit de l eau en cas de mise en communication entre r seaux superficiels et nappe souterraine C est ainsi que notre association a signal que dans certains secteurs des effondrements anciens subs
19. hylicoles La coh rence du CREZH comme le pr cise la conclusion restant principalement li e des op rations de remise en tat des r seaux d eau sal e il est indispensable que le CREZH identifie clairement et sanctuarise les r seaux d eau sal e par des mesures de protection des pr conisations d entretien et de gestion sans ambiguit On saisit mal comment le comit de Marais dont la cr ation effective n est pas mentionn e pourra avoir effectivement le pouvoir d tudier la pertinence des actions entreprendre sur le marais de faire respecter le cahier des charges des travaux de mettre en place et de suivre le CREZH alors que la question de sa composition n est pas abord e proportion d lus et d acteurs associ s voix consultatives ou d lib ratives ni son statut ou sa capacit juridique et alors qu aucun cahier des charges op rationnel pr cis n a t d termin Pour une gestion concert e int gr e et durable des zones humides insulaires l objectif majeur que devrait se donner le CREZH est sans doute la mise en coh rence des diff rentes couches d un mille feuille r glementaire qui proc dant par accumulation ne se donne que rarement des r gles de concordance SCOT PLU des quatre communes ZPPAUP protections environnementales diverses Annexes 1 Mise en vidence de l existence d un bassin versant au Nord de l le de Noirmoutier dossier de 15 pages 31illustratio
20. ires favorise la prolif ration Il est tonnant que la question des contreparties travers une contractualisation pour les propri taires ou les exploitants des parcelles o ces actions de destruction seront conduites ne soit pas abord e ce qui laisse penser que ces actions n exigeront pas d actions de suivi de la part des propri taires ou des usagers La destruction du baccharis demande des actions r p t es de destruction des repousses pendant plusieurs ann es Un plan de destruction de cette esp ce doit donc pr voir au minimum un contrat d engagement de suivi des actions initiales de destruction par les propri taires des parcelles concern es sous peine de remboursement des frais engag s par la collectivit Sans ce type de mesure le red veloppement ult rieur du Baccharis est assur malgr les actions entreprises 3 Objectifs et pr conisations du SDAGE SAGE Suivi des pollutions et actions correctrices Le document d tude pp50 51 52 cite les 7 objectifs d finis comme vitaux par le SDAGE Sch ma directeur d Am nagement et de gestion des eaux pour le Bassin Loire Bretagne Quatre d entre eux concernent ici pour nous particuli rement le cadre de cette enqu te Poursuivre l am lioration de la qualit des eaux de surface Sauvegarder et mettre en valeur les zones humides Pr server et restaurer les cosyst mes littoraux R ussir la concertation notament avec l agriculture De m me sont cit s p
21. ises des micropolluants min raux notamment arsenic cuivre nickel p76 sans pr ciser qui va les effectuer avec quelle fr quence Cette remarque peut servir d illustration la non prise en compte par le CREZH des pr conisations d action du SAGE D2 D3 D4 D5 Dans un contexte socio conomique touristique o l image joue un grand r le ces questions sont tr s sensibles et malheureusement souvent taboues de peur de nuire l image commerciale de qualit des produits et la r putation du site Il est donc souligner que plusieurs pages de l tude p69 78 traitent de fa on assez d taill e de la qualit des eaux et des objectifs de qualit tout en regrettant que ce d but de diagnostic ne soit pas d velopp sous forme d actions sp cifiques dans le CREZH Ainsi p74 sont pr sent s les diff rents param tres susceptibles de polluer les marais de Noirmoutier La prolif ration bact rienne La prolif ration phytoplanctonique La concentration des mati res azot es et phosphat es La concentration des micropolluants min raux La concentration des micropolluants organiques produits phytosanitaires Hydrocarbures aromatiques polycycliques Mais contrairement ce qu indique ce bilan ce ne sont pas seulement les marais de Noirmoutier qui sont concern s par ce risque de pollution mais la sant publique et l environnement hydraulique superficiel et souterrain travers l ensembl
22. istaient sans avoir fait l objet d aucune mesure r paratoire voir clich s en annexe Cet l ment repr sente un enjeu fort de restauration et d entretien pour les zones humides concern es il manque dans le document soumis l enqu te II nous semble de la comp tence du CREZH de prendre en compte ce risque d int grer au document d tude une cartographie des points d affaissement et de pr voir des mesures de suivi et de r paration de l tancheit du bri pour les points fragiles identifi s De m me un certain nombre de travaux d am nagements et de creusements ont t autoris s traverser la couche de bri argileux piscine aquarium cuves essence des grandes surfaces parking souterrain du super U La r alisation d une cartographie est imp rative pour inventorier ces percements li s aux am nagements modernes Afin de r pondre ce tr s fort enjeu d int r t g n ral notre association propose que le protocole d utilisation de la nappe souterraine fasse d sormais l objet d une information transparente et d un suivi par un comit incluant l ensemble des professionnels notamment les repr sentants de la profession salicole et des associations de d fense de l environement concern es 7 Cartographie des canalisations de renvoi des eaux us es travers le p rim tre des marais concern par le contrat Le document soumis l enqu te informe le public de fa on incompl te de l existence d un r
23. l am lioration de la qualit de ces eaux par une valuation un suivi des actions correctives Si p52 le document d tude souhaite s appuyer sur les objectifs et pr conisations du SAGE qui constituent les lignes directrices pour l laboration des enjeux des objectifs et des actions qui seront d finis une chelle plus op rationnelle pour les marais de l le de Noirmoutier savoir certaines actions des enjeux marais eaux marines nappes sal es l inventaire des pollutions potentielles dues aux rejets des zones urbanis es et aux eaux pluviales par ruissellement de collecte ne mentionne pas l ensemble des risques de pollution pp 69 70 Ainsi sont cit s les m taux lourds les hydrocarbures les eaux us es domestiques mais sont oubli s les engrais et nombreux produits pesticides et herbicides utilis s principalement par la monoculture intensive de la pomme de terre Cette pratique intensive oblige r guli rement les exploitants utiliser des produits herbicides fongicides ou n maticides tr s toxiques pour la sant et l environnement aquatique notamment le T lone 2000 1 3 Dichloroprop ne voir photos en annexe sur plusieurs centaines d hectares de bassin versant s coulant la mer par plusieurs exutoires dans le r seau collectif des tiers voire dans certains marais Il est cet gard regrettable que le document soumis l enqu te ne permette pas d appr cier la localisation et
24. llards pourtant bien identifi s dans la cartographie de la ZPPAUP de Noirmoutier en l le en tant que zones humides patrimoniales bassins d orage anciens et par l inventaire des services de la DIREN ne sont pas identifi es ni tudi es dans le pr sent document et ne font l objet d aucun programme de restauration et d entretien De m me ne sont pas r pertori es par le document les foss s riverains de la plaine agricole de La Tresson La Gu rini re et de la Berche au Nord de Barb tre indispensables l existence des prairies halophiles roseli res et des prairies saum tres adjacentes Dans ces zones Natura 2000 et ZNIEFF de type 1 et 2 s exerce une pression constante de l agriculture qui comble certains foss s A moins d un oubli cette absence n cessite certainement un compl ment d tude afin de pouvoir int grer ces zones humides d un haut int r t biologique dans le CREZH soumis l enqu te Int grer ces zones au p rim tre est d autant plus indispensable qu elles sont particuli rement menac es par diverses activit s notamment agricoles et par l urbanisation Le domaine de la Blanche est un espace class comportant deux zones humides importantes ZNIEFF de type 1 dont une ancienne p cherie datant du 12 me si cle source inspection du patrimoine DIREN Ce domaine est enti rement vou la monoculture intensive de la pomme de terre qui menace directement ces zones humides par pompage ou ass chement Le dos
25. loisirs ne repectant pas toujours les us et coutumes et les r glementations notamment le respect du taux de chargement l hectare ou l interdiction de p turage hivernal sur des parcelles de terre troites enclav es au milieu de r seaux hydrauliques dont la qualit sanitaire doit tre pr serv e Il est donc souhaitable que l ensemble des leveurs professionnels ou de loisir des zones humides concern es soient structur s et repr sent s au sein du comit de marais dont la cr ation est pr vue p17 car actuellement il n y a pas d interlocuteur sur ces questions 12 Impact de l activit chasse sur le milieu Contradictions de gestion eau sal e eau douce Le document voque p101 102 les pratiques de certains chasseurs d connectant des marais du r seau d eau sal e Il est voqu cette occasion un droit d usage Si c est effectivement le cas lorsque ces chasseurs sont propri taires de leurs marais ce n est plus le cas lorsqu il s agit d une occupation de marais sans autorisation Il faut signaler cette occasion une contradiction soulev e par l tude La mise volontaire en eau douce de zones de marais par d connexion du r seau sal provoque rapidement la prolif ration du ragondin porteur de la leptospirose et dont l limination en tant que nuisible est l un des objectifs de protection du milieu et de la sant publique dans le cadre du CREZH p110 Une autre contradiction apparai
26. n de sel Quand aux parcelles en eau de transit et de stockage c est dire les Etiers treaux et r serves des marais elles doivent tre consid r es comme des surfaces d eau de production au plein sens du terme 11 Projets divers impactants le p rim tre du CREZH 11 1 Le document d tude cite parmi les menaces sur les milieux naturels p88 une information surprenante R examen des projets affectant les zones ZNIEFF en particulier terrain de golf pr vu entre La Gu rini re et Barb tre Il serait int ressant d obtenir des explications des lus des communes concern es sur le r examen ventuel d un tel projet ayant un impact sur le p rim tre de l tude soumise enqu te 11 2 L tude initiale du CREZH envisageait que certaines zones de marais salants un peu plus de 50 hectares puissent tre am nag es pour devenir des lagunes d puration de l eau pluviale Cette hypoth se a t abandonn e officiellement sous la pression de la profession sauni re et effectivement aucune action en ce sens ne fait partie du projet soumis l enqu te N anmoins plusieurs communes ont envisag ou envisagent ind pendamment du CREZH de r aliser de telles lagunes dans les zones humides du p rim tre soumis l enqu te Ainsi la commune de l Epine dans le Marais de la Pr au Jonc pourtant d un haut int r t patrimonial la commune de La Gu rini re dans le secteur des Places ou la commune de Barb
27. ns 2 Clich d un lot de f ts de 200 litres de N maticide T lone 2000 1 3 Dichloroprop ne en attente d utilisation agricole sur le parking du fournisseur professionnel local 3 Article paru dans le bulletin de l association Vivre l Ile 12 sur 12 Esp ces invasives Le ver tubicole Ficopomatus Enigmatus 3 pages avec photographies 4 Clich s d un affaissement existant dans un r seau hydraulique le long de la route de Champierreux 5 Clich s de fuites survenues l t 2008 sur la canalisation de renvoi des eaux us es au Pont Noir au dessus de l Etier du Moulin Fait Noirmoutier en trois exemplaires un exemplaire remis Monsieur le Commissaire Enqu teur le Vendredi 13 F vrier 2009 Pour l Association Vivre llle 12 sur 12 Pour le Syndicat des Sauniers de Noirmoutier La Pr sidente Le Porte Parole Marie Th r se BEAUCH NE Nicolas GARNIER
28. nt pas localis s dans les cartes pp139 et suivantes Il para t difficile de valider priori dans le cadre de cette enqu te l int r t g n ral de travaux sur des r seaux priv s qui ne sont pas pr cis ment situ s dans le document d tude soumis l enqu te De plus si l int r t g n ral de travaux de curage d entretien et de restauration de berges de zones de marais incultes non entretenus par leurs propri taires est soutenable au regard de la valeur biologique et patrimoniale de ces zones ainsi que des n cessit s de bonne gestion hydraulique il est permis de s interroger sur le fait qu aucune contrepartie ne soit exigible de la part de la collectivit qui de fait se substitue certains propri taires pour certains devoirs d entretien quand d autres propri taires ex cutent cet entretien leurs frais Ainsi p35 36 concernant les pr conisations de travaux d arrachage de l un des foyers importants de propagation du Baccharis Halimifolia la ferme aquacole de France Turbot on s interroge si ces travaux sous ma trise d ouvrage Communaut de Communes vont s effectuer en faveur d une soci t priv e en capacit financi re de les r aliser ou s il s agit de simples pr conisations L tude omet de pr ciser que la DIG est particuli rement n cessaire pour permettre les actions de destruction du Baccharis sur des terrains priv s des zones de marais incultes ou le d faut d entretien par les propri ta
29. oi p30 au document du Forum des marais Atlantiques Marais mode d emploi n 2 Restauration et entretien des berges d tier en marais sal s c tiers est un l ment bibliographique int ressant pour la mise en place d un cahier des charges mais aucune synth se de cet ouvrage n tant explicitement propos e dans le document d enqu te cette r f rence est insuffisante en tant que cahier des charge op rationnel Des exemples ant rieurs de tels travaux de pieux avec g ogrille ont montr qu en l absence de pr conisations pr cises et de direction de travaux des pieux surdimensionn s ont t enfon s sans aucune pr caution jusqu au calcaire lut tien 5 Cahier des charge sp cifique pour le Polder de S bastopol Pr sence d une esp ce invasive de ver tubulaire Ficopomatus Enigmatus L tude du CREZH n a int gr un programme de travaux concernant le Polder de Sebastopol qu en fin de proc dure Ainsi il n y a pas eu de phase de concertation pour int grer l tude toutes les remarques des diff rents acteurs Le Polder de S bastopol tant une R serve Naturelle R gionale et ayant donn lieu la cr ation d un comit de pilotage il est tonnant que rien dans le document soumis l enqu te n indique la nature particuli re de cette r serve ainsi que l activit consultative de son comit de pilotage p86 Certains l ments importants de diagnostic sur le milieu sont donc absents du docum
30. onn e l criture d un cahier des charges strict garantissant le respect des niveaux de curage contr le au laser ou GPS L criture et l application de ce cahier des charges constituant l une des missions du Comit de Marais il est n cessaire que la repr sentativit et l avis d cisionnel des professionnels de la saliculture soit prioritairement reconnus la productivit de leurs exploitations tant directement concern e par la qualit des travaux La composition et le fonctionnement du comit de Marais n tant pas abord es dans le dossier l approbation du dossier doit galement tre conditionn e la description pr cise de la composition et du fonctionnement de ce comit En l absence de cahier des charges les travaux m caniques le plus souvent r alis s sec ou avec peu d eau par des ma tres d oeuvre et des conducteurs d engins ayant tendance avoir la main lourde ont une tendance constat e surcreuser d truisant progressivement la logique d vacuation gravitaire des r seaux Ce cahier des charges de travaux doit galement pr voir que les travaux de reprofilage et de renforcement de berges notamment dans les virages d tiers soient r alis s de fa on limit e et proportionn e aux besoins L implantation de pieux ne doit en aucun cas traverser la couche de bri dont l imperm abilit garantit l ind pendance des circuits hydrauliques superficiels avec la nappe souterraine Le renv
31. p51 52 les cinq enjeux prioritaires retenus par la Commission Locale de l Eau dans le cadre du SAGE Sch ma d Am nagement et de gestion des eaux Trois d entre eux rev tent ici une importance particuli re dans le cadre d une conomie insulaire bas e sur la qualit de la ressource en eau qu elle soit souterraine superficielle ou littorale Enjeu B La pr servation de la qualit des eaux marines pour la valorisation du potentiel biologique et conomique du littoral Enjeu C La gestion durable des eaux sal es souterraines Enjeu D Le d veloppement quilibr et durable des usages et fonctions des marais Plusieurs de ses d clinaisons ont ainsi une importance capitale pour la restauration et l entretien des fonctionnalit s biologiques et socio conomiques des zones humides de l le Notamment les actions prenant en compte l chelle du bassin versant les contraintes de gestion hydraulique des marais et des inondations D2 Elaborer une tude globale de gestion des eaux de ruissellement et mettre en oeuvre un programme d actions correctives sur les bassins prioritaires D3 R aliser des sch mas directeurs des gestion des eaux pluviales urbaines D4 D finir des principes g n raux pour les projets d am nagement D5 Suivre les apports en eau des bassins versants Il est noter que ces actions n ont pas pour seul but la gestion quantitative des eaux pluviales et de ruissellement mais aussi
32. ramme d action avec le SDAGE pr cise clairement que ce programme d action vise principalement la restauration et l entretien de la zone humide vocation salicole La conclusion de l tude p120 est cet gard sans ambiguit et doit n cessiter une correction du passage cit p102 La coh rence du CREZH comme le pr cise cette conclusion restant principalement li e des op rations de remise en tat des r seaux d eau sal e il ne serait donc pas inutile d identifier clairement et de sanctuariser les r seaux d eau sal e par des pr conisations d entretien et de gestion sans ambiguit 13 Comit de Marais La cr ation de ce comit p17 qui a t en fait inaugur e sous le pr c dent mandat et dont la composition existante d j valid e devrait tre indiqu e ici pr voit qu il sera charg d tudier la pertinence des actions entreprendre sur le marais Ce comit devra aussi faire respecter le cahier des charges des travaux Il aura en charge la mise en place et le suivi du CREZH Ce comit de marais aura t il pour mission de piloter le suivi des travaux dans le Polder de S bastopol L int gration du Polder de S bastopol dans le CREZH alors qu il existe d j un comit de Pilotage non cit par le document de cette r serve Naturelle r gionale am ne poser la question du maintien ou de la suppression du comit de pilotage pr existant des travaux dans le Polder On saisi
33. seau de 65 km de transfert sous pression jusqu aux stations d puration ainsi que de 89 postes de rel vement permettant ce transfert sous pression p71 L absence de carte tablissant pr cis ment le trac des canalisations travers la zone d tude soumise l enqu te repr sente une lacune importante du dossier Ce syst me de transfert sous pression d eaux us es qui traverse les marais commence vieillir des fuites au lieu dit le Pont Noir o la canalisation enjambe l tier du Moulin se sont produites lors de l t 2008 n cessitant d importantes r parations voir clich s en annexe Une information sur le calendrier de suivi et de restauration de l tat de ces canalisations manque au dossier pour pouvoir appr cier les mesures pr ventives de protection de la qualit de l eau des zones humides concern es 8 Protocole de rejets de la station d puration de la Salaisi re Le document d tude omet de mentionner p71 Les stations d puration l existence d un protocole pour les rejets exc dentaires d eau des lagunes de la station d puration de la Salaisi re dans l tier du Moulin sign entre la Communaut de Communes la SAUR le Syndicat des Trois Etiers Le syndicat d irrigation et de pompage le Collectif des sauniers usagers de l Etier du Moulin Ce protocole pr voit l tablissement annuel d un calendrier pr voyant strictement des dates de rejets les moins dommageables aux
34. sier joint en annexe Mise en vidence de l existence d un bassin versant au Nord de l le de Noirmoutier 14 pages d crit le syst me hydrographique de cette partie Nord de l le et comment les diff rentes zones humides patrimoniales y jouent le r le de bassins d orage s coulant par diff rents exutoires la mer Les activit s polluantes agricoles ou des espaces urbanis s ont donc un impact potentiel sur ces zones humides ainsi que sur l estran baignade p che pied 2 Travaux dans les propri t s priv es Pour les zones de marais salants incultes ou en activit comprises dans le p rim tre de l tude le Syndicat des Trois Etiers n a l origine comp tence que sur le r seau d alimentation collectif c est dire les tiers et treaux principaux La DIG permet donc la r alisation de travaux sur le petit chevelu hydraulique priv La consultation des cartes pr visionnelles des travaux ann e par ann e ne permet pas de comprendre de fa on suffisamment pr cise le statut priv ou non des parcelles concern es par les travaux ce qui peut constituer une source d opposition ult rieure certains travaux de la part de certains propri taires ou exploitants concern s Il est pr cis p17 que la cartographie et la base de donn es mises en place pour cette tude permettront d identifier les r seaux d int r t g n ral cela signifie t il que tous les travaux pr vus dans le cadre du CREZH ne so
35. t la lecture de la page 102 o on peut lire que bien ma tris e et r alis e en lien avec l Entente Interd partementale pour la d moustication et en tenant compte des besoins de la production salicole la d rive de quelques secteurs de marais en milieux plus doux pourrait tre envisag e dans l objectif de diversification des facies d habitats lagunaires Il semble sans doute n cessaire de rappeler cette occasion que la premi re caract ristique des zones humides sal es insulaires concern es par le contrat est d tre des milieux hydrauliques sal s C est ce titre qu ils constituent des milieux exceptionnels et qu ils se distinguent nettement des milieux continentaux doux ou saum tres de la Baie de Bourgneuf La salure des eaux est le premier crit re d identit cologique des milieux humides salicoles insulaires La pr conisation majeure de gestion hydraulique doit donc tre l exception des mesures n cessaires de protection des mares prairies humides et des foss s d eau douce la gestion en eau sal e et non la cr ation artificielle de milieux d eau douce sous couvert de restauration environnementale ou pour satisfaire des usages de loisirs contraires l int r t g n ral C est bien dans ce sens que vont les prescriptions principales de gestion p112 113 et suivantes de l habitat lagune dans le cadre du zonage de protection Natura 2000 De m me p116 l analyse de conformit du prog
36. t d une pr sentation peu lisible Le contrat n a pas pris en compte la totalit des zones humides de l le de Noirmoutier Il para t difficile de valider priori dans le cadre de cette enqu te l int r t g n ral de travaux sur des r seaux priv s qui ne sont pas pr cis ment situ s dans le document d tude soumis l enqu te Un plan de destruction du Baccharis doit tre organis travers une contractualisation obligatoire des propri taires des parcelles concern es les engageant un suivi des actions initiales La prolif ration du Baccharis Halimifolia repr sente un tr s grave danger de fermeture des paysages ouverts des zones humides Il est indispensable en plus des actions de destruction d arriver rapidement des mesures d interdiction de vente et de plantation par l obtention du classement de cette esp ce comme nuisible au niveau national dans le cadre des actions du Forum des Marais Atlantiques L absence de prise en compte dans le projet de certaines pr conisations d actions importantes du SDAGE SAGE en limite la port e en tant qu outil de restauration des zones humides l valuation le suivi la ma trise de la qualit de l eau ne faisant pas l objet d actions Cette faiblesse du projet est particuli rement d cevante tant donn les enjeux insulaires environnementaux socio conomiques li s cette probl matique L impact n gatif de travaux de curages surcreus s enlevant une par
37. t mal comment ce comit pourra avoir effectivement le pouvoir d tudier la pertinence des actions entreprendre sur le marais de faire respecter le cahier des charges des travaux de mettre en place et de suivre le CREZH alors que la question de sa composition n est pas abord e proportion d lus et d acteurs associ s voix consultatives ou d lib ratives ni son statut ou sa capacit juridique alors qu aucun cahier des charges op rationnel pr cis n a t d termin Cette lacune du dossier est plus importante qu il n y para t car le mode de composition et d organisation de ce comit son r glement int rieur le statut consultatif ou d lib ratif de ses membres associ s leur proportion par type d acteurs professionnels propri taires associations de d fense de l environnement du patrimoine d terminera directement sa capacit appr cier la pertinence des actions entreprendre dans un contexte o certains acteurs peuvent avoir des int r ts antagonistes sur des questions cruciales comme la ma trise des activit s ayant un impact sur la qualit de l eau ou la bonne gestion en eau usages de loisirs usages professionnels r glements d eau des cluses gestion eau sal e eau douce S il faut saluer ces propositions d actions correspondant des objectifs de concertation et de gestion int gr e vitaux pour ces zones humides et leurs activit s il est regrettable voire inqui tant que le do
38. t pas jusqu pr sent associ tous les acteurs concern s une information publique compl te est souhaitable sur cette question d int r t g n ral L enjeu tr s fort de cette probl matique n cessite l int gration au document d enqu te d une cartographie pr cise des points d affaissement ant rieurs ou existants ainsi que des points de percements du fait des am nagements divers et des mesures de suivi ou de r paration de l tancheit du bri pour les points fragiles identifi s Notre association propose galement que le protocole d utilisation de la nappe souterraine fasse d sormais l objet d une information transparente et d un suivi par un comit incluant l ensemble des professionnels et des associations de d fense de l environnement concern es L absence de carte tablissant pr cis ment le trac des canalisations de renvoi des eaux us es travers la zone d tude soumise l enqu te repr sente une lacune importante du dossier Le programme d entretien et de restauration de ces ouvrages techniques doit galement faire l objet d une information dans le cadre du CREZH Concernant le r le biofavorable de l activit salicole reconnu par la documentation scientifique plusieurs contradictions majeures semblent indiquer que cette tude a t inspir e par des sources contradictoires et ne semble avoir de position tr s coh rente en tout cas argument e sur le bilan cologique global de l agrosyst
39. tie plus ou moins importante d argile avec la vase n a pas t pris en compte Le document d tudes ne peut tre valid tant qu il ne contient pas un cahier des charges pr cis pour l ensemble des travaux En l tat le document ne permet pas d appr cier clairement les pr cautions op ratoires qui seront mises en oeuvre Nous proposons la r alisation d une cartographie actualis e de l ensemble des niveaux gravitaires des r seaux par des techniques de mesure GPS Certains l ments importants de diagnostic cologique pour le Polder de S bastopol manquent au document d enqu te L existence dans certaines zones du Polder d une colonisation importante du ver tubulaire Ficopomatus Enigmatus esp ce invasive n cessite un programme d tude sp cial du mode de propagation de la gestion hydraulique et des mesures de pr caution les plus adapt es sa limitation Etant donn la capacit des colonies de ce ver coloniser les circuits hydrauliques sal s il est vital pour l entretien et la conservation des zones humides sal es du Nord de l le d chapper cette colonisation C est pourquoi nous proposons que des instructions sp cifiques pr voient le nettoyage complet du mat riel de travaux publics Venant du continent ou qui sera employ aux travaux de curage sur le polder afin d viter l exportation de l esp ce invasive Ficopomatus Enigmatus Le suivi de la nappe sal e souterraine et le protocole de pompage n ayan
40. uhaitons donc qu une cartographie compl te des activit s agricoles de culture et d levage y compris de loisirs soit r alis e Elle aidera l valuation et au suivi de l am lioration des pratiques agricoles pour la protection des zones humides et des activit s d pendantes de la qualit du milieu qui s y exercent Dans le cadre du plan de r duction de l usage des pesticides pr vu lors du Grenelle de l environnement il semble ainsi urgent conform ment aux engagements r cents de son pr sident actuel d inclure aux actions du SMAM dans le cadre du CREZH un plan d action insulaire adapt aux enjeux des zones humides concern es la fois par un suivi sp cifique d valuation protocole d anlalyses de l ensemble des mol cules utilis es et par des actions correctives bandes enherb es rotation d sintensification De m me ne sont pas mentionn s tous les effluents potentiels r sultant des diff rentes activit s portuaires d vasages dans les eaux proches du rivage car nage chantiers navals ou des activit s riveraines de l tier du Moulin au niveau du port de Noirmoutier ou en amont lavages des poubelles des halles du march couvert rejets m dicamenteux de l aquarium des services techniques municipaux effluents de lavage de la coop rative de pomme de terre rejets des zones artisanales et commerciales de la piscine construites sur des zones humides et rejetant dans les marais et les tiers les rejets
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