Home

Indice de gravité d`une toxicomanie au sein de la LVT

1. 10 5 0 5 10 15 10 5 0 5 10 15 Ecart la part globale en Ecart la part globale en La Table 28 fournit les scores compos s moyens observ s dans chacun des deux sous groupes et dans le reste du collectif Les clients vivant avec une personne qui a un probl me d alcool produisent des scores en moyenne plus lev s sur toutes les chelles l exception de l chelle alcool et de l chelle situation l gale diff rences statistiquement significatives au niveau p lt 0 05 test de rang Mann Whitney Les clients vivant avec une personne qui consomme de la drogue fournissent des scores compos s moyens plus lev s pour les domaines drogue relations familiales et interversonnelles et tat psychique et un score moyen moins lev pour le domaine alcool diff rences statistiquement significatives au niveau p lt 0 05 test de rang Mann Whitney INDICE DE GRAVITE D UNE TOXICOMANIE AU SEIN DE LA LVT ANNEES 2002 A 2007 Table 28 Scores compos s produits sur chaque chelle par les sous groupes avec ou non un milieu de vie toxicomane selon le sexe 5 E Alcool Drogue Sanie Famille ma physique psychique Emploi et Situation ressources judiciaire Milieu de vie avec probl me d alcool oui non 0 33 0 10 0 28 0 37 0 33 0 29 0 08 0 21 0 24 0 23 Milieu de vie avec consommation de drogue oui non 0 22 0 17 0 21 0 29 0 29 0 30 0 07 0 22 0 24 0 23 0 62 0 11 0 52 0 09 0 55 0 12 0 52 0
2. Quelques donn es de population En Valais le taux standardis de suicides pour 100 000 habitants en 2005 est de 26 3 Suisse 15 0 ce qui repr sente environ 70 suicides D apr s des donn es relatives certains pays le taux de tentatives de suicide serait jusqu 20 fois sup rieur au taux de suicide Pour le Valais cela repr senterait annuellement environ 525 tentatives de suicides pour 100 000 habitants Le trouble mental qui conduit le plus souvent au suicide est la d pression Le suicide est en outre souvent li l utilisation de substances par l int ress il a t tabli que la majeure partie des suicides avait un lien avec l alcool Volume de la client le concern e La Table 22 reporte les pr valences de vie d abus sexuels et de tentatives de suicide par ann e selon l institution et selon le sexe Office F d ral de la Statistique Statistiques sur le suicide Neuch tel 15 Rossow et al 1999 Alcohol abuse and suicidal behaviour in young and middle age men differentiating between attempted and completed suicide Addiction 94 8 1199 1207 INDICE DE GRAVITE D UNE TOXICOMANIE AU SEIN DE LA LVT ANNEES 2002 A 2007 Maltraitance Sur l ensemble du collectif 15 5 des clients ont t abus s sexuellement au cours de leur vie 7 3 des hommes et 39 6 des femmes Sur les 30 derniers jours la part globale s l ve 0 9 0 3 pour les hommes et 2 7 pour les femmes Enviro
3. avoir un travail plein temps le probl me majeur alcool jusqu intoxication est relativement plus fr quent dans ce groupe les clients sont relativement plus nombreux avoir d j suivi un traitement sp cialis pour abus d alcool sur toute la vie les clients de ce groupe ont eu relativement plus fr quemment un traitement pour un probl me psychologique que ce soit en ambulatoire ou en milieu hospitalier e Le Groupe 4 englobe les clients n ayant pas de probl me r el de consommation d alcool mais ayant des probl mes li s la consommation de drogues importants Le premier domaine probl matique associ est l tat psychologique le domaine des relations familiales et interpersonnelles se r v lant galement gravement atteint Les signes distinctifs principaux du groupe sont les suivants O O les personnes viennent relativement plus fr quemment sur leur propre initiative les probl mes majeurs opiac s et ou coca ne cannabis sont surrepr sent s les membres du groupe sont relativement plus nombreux avoir suivi durant leur vie un traitement sp cialis pour abus de drogues l admission a t plus souvent impos e par le syst me judiciaire O les clients du groupe vivent relativement plus souvent avec les parents la famille ou les amis INDICE DE GRAVITE D UNE TOXICOMANIE AU SEIN DE LA LVT ANNEES 2002 A 2007 Le Groupe 5 renferme les clients ayant un probl me
4. introduire une pond ration redressant l chantillon dans les analyses globales cette pond ration ne modifiant que de fa on tr s modeste les pourcentages pr sent s ci apr s e Les femmes sont tr s l g rement sous repr sent es dans le collectif de l tude 25 8 contre 27 8 dans la population cible Le collectif IGT n est en moyenne gu re plus jeune que la population cible 40 0 ans contre 40 9 ans diff rence observ e essentiellement dans les CAP LVT INDICE DE GRAVITE D UNE TOXICOMANIE AU SEIN DE LA LVT ANNEES 2002 A 2007 e Globalement la client le incluse dans le collectif tudi partage les m mes caract ristiques que la client le cible sur les variables d crivant l origine l tat civil les conditions de vie la formation et le type d emploi actuel ou durant les trois derni res ann es e Si l on consid re la repr sentativit de la client le valu e s par ment chez les hommes et chez les femmes la part des femmes ne travaillant pas est l g rement inf rieure dans le collectif IGT tudi 59 3 contre 63 2 Table 1 Caract ristiques sociod mographiques du collectif valu par institution et par sexe et globalement en Comparaison avec le collectif cible CAP FAR FXB Villa Flora Via Gampel Hommes Femmes Total Cible N 1454 N 112 N 310 N 111 N 1474 N 513 N 1987 N 3608 Sexe Hommes 74 7 73 2 70 6 78 4 74 2 TAg Femmes 25 3 26 8 29 4 21 6
5. INDICE DE GRAVITE D UNE TOXICOMANIE AU SEIN DE LA LVT ANNEES 2002 A 2007 LIGUE VALAISANNE CONTRE LES TOXICOMANIES INDICE DE GRAVITE D UNE TOXICOMANIE AU SEIN DE LA LVT ANNEES 2002 A 2007 INTEGRATION DANS LES SERVICES HISTORIQUE COUTS INDUITS FORCES ET FAIBLESSES PER UES DE L IGT PORTRAIT IGT DE LA CLIENTELE ADMISE SCORES DE GRAVITE DES PROBLEMES SCORES COMPOSES ET IMPACT DU TRAITEMENT THEMES PARTICULIERS CLIENTELE AVEC DES PROBLEMES PSYCHOLOGIQUES MALTRAITANCE DETRESSE EXISTENTIELLE CONSOMMATION DANS LE MILIEU DE VIE DENI ET MOTIVATION ANNICK CLERC BEROD PHD COLLABORATRICE SCIENTIFIQUE LVT RAPPORT RE 08 02 DECEMBRE 2008 INDICE DE GRAVITE D UNE TOXICOMANIE AU SEIN DE LA LVT ANNEES 2002 A 2007 TABLE DES MATIERES Table des Mati res 1 Introduction 4 Historique et int gration dans les services 4 Pr sentation de l IGT 5 Qu est ce que l IGT 5 Pourquoi l IGT 5 Introduction de l IGT au sein de la LVT 6 Mise en place de l IGT 6 Moyens difficult s et r sistances 6 Validit et fiabilit de l IGT dans le contexte valaisan 7 Int gration de la statistique nationale act info 7 Complications li es au bilinguisme du canton du Valais 8 Les diverses utilisations de l IGT au sein de la LVT 8 Utilisation clinique faite par les intervenants et quipes th rapeutiques 8 Utilisation dans une perspective d orientation dans les services 8 Utilisation de l IGT comme base de langage comm
6. La Table 20 reporte les scores compos s obtenus par sous groupe pour l ensemble du collectif et pour chaque sexe s par ment Pour l ensemble du collectif les diff rences sont toutes statistiquement significativement diff rentes au niveau p lt 0 05 l exception du domaine l gal Lorsque l on se restreint aux hommes toutes les diff rences observ es sont statistiquement significatives et lorsque seulement le collectif des femmes est investigu les diff rences pour les domaines alcool emploi et ressources et situation judiciaire disparaissent Table 20 Scores compos s produits sur chaque chelle par sous groupe avec ou sans la double probl matique toxicomanie sant mentale selon le sexe Alcool Drogue San Famille Ftat Emploi et L gal physique psychique ressources Hommes Sans troubles mentaux 0 28 0 06 0 17 0 21 0 14 0 51 0 10 Avec troubles mentaux 0 33 0 10 0 28 0 31 0 40 0 55 0 13 Femmes Sans troubles mentaux 0 26 0 07 0 21 0 26 0 20 0 53 0 05 Avec troubles mentaux 0 29 0 12 0 33 0 32 0 44 0 55 0 05 Tous Sans troubles mentaux 0 28 0 06 0 18 0 22 0 15 0 51 0 09 Avec troubles mentaux 0 32 0 11 0 30 0 32 0 42 0 55 0 09 Au niveau des estimations de gravit faite par l intervenant La Table 21 reporte les valuations de gravit moyennes obtenues par sous groupe pour l ensemble du collectif et pour chaque sexe s par ment Comme pour les scores compos s les diff rences sont toutes statistiquement sig
7. poursuivre afin de conduire une meilleure int gration entre tous les services de la LVT Aux premi res places de ces objectifs se trouvait le d veloppement d un syst me d valuation de la client le pour adapter l offre de services aux besoins de la client le Une valuation rigoureuse et appropri e de la toxicomanie et des probl mes qui y sont associ s tait et est toujours l ordre du jour La r duction possible des ressources face l ampleur du probl me et la n cessit impos e de rechercher les solutions les plus efficaces au moindre co t pressaient valuer judicieusement sur quoi doit porter l intervention et comment elle devrait tre faite cette pression existe encore actuellement La LVT a donc d cid d introduire dans l ensemble de ses services un syst me d valuation de la client le car taient ressentis e le besoin d une valuation globale et synth tique de la toxicomanie et des probl mes associ s dans le contexte d intervention valaisan e le besoin de tracer un profil relativement complet et valide des client les toxicomanes de la LVT et d effectuer des comparaisons entre des sous groupes de ces client les ou avec d autres populations Il a t d cid que le syst me d valuation de la client le de la LVT soit centr sur l Indice de Gravit d une Toxicomanie IGT ES INDICE DE GRAVITE D UNE TOXICOMANIE AU SEIN DE LA LVT ANNEES 2002 A 2007 PRESENTATI
8. tent de se suicider est inf rieure de 8 la part observ e dans l ensemble du collectif Victimes d abus sexuels dans la vie Ont d j fait une tentative de suicide 15 5 21 3 Travail plein temps Travail temps partiel temporaire Ne travaille pas Sans formation Apprentissage commerce Maturit cole sup rieurel Formation sup rieure Situation de logement stable Situation de logement pr caire Aucun ami proche Au moins un ami proche Vit avec le conjoint et ou les enfants Vit avec la famille Vit seul Vit en institution SDF ou conditions instables Vit en couple Ne vit pas en couple Probl me principal alcool toute utilisation Probl me principal alcool jusqu intoxication Probl me principal opiac s et ou coca ne Probl me principal cannabis Probl me principal alcool et drogues Probl me principal polydrogues Au moins un traitement sp cialis alcool Aucun traitement sp cialis alcool Au moins un traitement sp cialis drogue Aucun traitement sp cialis drogue Avec un probl me d alcool dans l entourage Sans probl me d alcool dans l entourage Avec un probl me de drogues dans l entourage Sans probl me de drogues dans l entourage 10 5 0 5 10 15 20 25 10 5 0 5 10 15 20 25 Ecart la part globale en Ecart la part globale en e Le v cu d abus sexuel ou l existence d une tentative de suicide sont associ s au fait de vivre avec quelqu un qui a des probl
9. N 1454 N 112 N 310 N 111 N 1474 N 513 N 1987 N 3608 Sources de signalement Propre initiative 57 0 67 0 72 2 12 6 56 6 59 1 57 2 52 1 Conjoint e famille 9 4 36 6 25 2 9 9 13 2 14 1 13 4 12 4 CAP LVT 0 3 16 5 37 7 58 6 10 0 10 8 10 2 8 7 M decin psychiatre 16 9 7 3 SPA 89 4 18 9 22 3 19 8 18 9 H pital g n ral h pital psychiatrique 22 4 2 1 7 8 18 0 16 7 25 4 18 9 22 6 Services sociaux 6 1 om 5 0 6 3 6 5 SI 6 2 55 Services administratifs ou judiciaires 15 8 8 7 2 5 0 0 14 9 5 3 12 5 11 3 ORP 8 0 0 0 qe T2 7 2 4 2 6 5 AT Ami e s coll gues connaissances 1 6 2 9 16 4 0 9 3 9 3 6 3 8 28 Consommations probl matiques Alcool 76 3 45 6 91 1 98 2 79 5 73 7 78 1 78 3 H ro ne 12 0 27 2 10 0 4 5 12 4 11 0 12 1 13 2 Coca ne 12 1 49 5 12 5 7 2 14 5 12 3 13 9 138 M thadone 2 8 14 6 SA 1 0 3 3 3 7 3 4 4 2 Cannabis 23 2 66 0 13 9 9 0 24 3 20 8 23 4 21 9 Benzodiaz pines 7 0 21 4 20 6 8 1 7 0 18 4 9 9 111 Drogues de synth se 3 5 28 2 5 3 1 8 5 3 4 2 5 1 4 2 Amph tamines 2 5 IS 3 2 27 3 6 2 8 3 4 2 9 LSD 1 7 18 8 3 5 3 0 3 1 2 5 3 0 2 3 Traitements ant rieurs Aucun 43 7 28 2 5 7 9 0 35 7 33 3 35 1 29 8 Ambulatoire LVT 25 2 16 5 34 2 49 5 28 2 25 6 27 6 29 6 Ambulatoire non LVT 144 18 4 17 1 42 3 16 0 18 6 16 6 127 R sidentiel LVT 7 8 10 7 17 8 17 1 10 2 9 3 10 0 11 8 R sidentiel non LVT 10 2 19 4 21 7 28 8 12 9 15 7 13 6 14 2 Sevrage 20 0 18 4 34 2 40 5 22 3 25 8 23 2 24 4 Groupes d entraide 7 6 6 8 16 0 1 8 8 1 9 7 8 5 8 3 Traitement de subst
10. d administration de l IGT RESULTATS PRINCIPAUX Consommation d alcool et de drogue Sur l ensemble du collectif le probl me majeur le plus pr valent est l alcool toute utilisation 40 7 suivi de l alcool jusqu intoxication 14 8 des opiac s ou de la coca ne 10 5 La polytoxicomanie plusieurs drogues repr sente 9 3 des probl mes majeurs et la double toxicomanie alcool et drogues 4 3 La substance consomm e en premier dans la vie est l alcool toute utilisation d s 14 8 ans en moyenne suivie du cannabis 17 1 ans de l alcool jusqu intoxication 18 1 ans des hallucinog nes 18 5 ans de l h ro ne 20 3 ans et de la coca ne 20 8 ans Lorsqu il y a consommation r guli re d une substance ce sont le cannabis d s 17 4 ans en moyenne et les hallucinog nes 17 7 ans qui viennent le plus t t dans la vie suivis de l alcool toute utilisation 20 9 ans de l h ro ne 21 2 ans et de la coca ne 22 6 ans Le nombre moyen d ann es de consommation r guli re avant l admission pour les clients ayant au moins une fois consomm r guli rement dans leur vie est de 18 2 ann es pour l alcool toute utilisation 12 3 ann es pour l alcool jusqu intoxication 8 6 ann es pour le cannabis 6 5 ann es pour les tranquillisants et 5 5 ann es pour les barbituriques Pr s de la moiti des clients a d j v cu dans sa vie un traitement sp cialis pour abus d alcool 46 1 et environ un cinqu
11. mes d alcool ou qui fait un usage probl matique de drogues ou de m dicaments INDICE DE GRAVITE D UNE TOXICOMANIE AU SEIN DE LA LVT ANNEES 2002 A 2007 e Les clients ayant d j t trait s pour abus de drogue dans leur vie ont t plus fr quemment abus s sexuellement dans leur vie 10 1 par rapport la part moyenne Ceux ayant d j t trait s pour abus d alcool ou pour abus de drogue dans leur vie ont plus fr quemment fait une tentative de suicide 27 4 contre 19 5 pour l alcool et 36 4 contre 19 3 pour la drogue e Les clients qui ont un probl me de coca ne ou un probl me de cannabis l admission sont relativement plus nombreux avoir v cu un abus sexuel respectivement 22 4 contre 13 8 et 21 7 contre 12 9 ou avoir tent de se suicider 34 6 contre 20 8 pour la coca ne et 32 2 contre 19 8 pour le cannabis e On trouve proportionnellement plus de personnes abus es parmi les clients en situation de logement pr caire 7 7 par rapport la part globale ou parmi les clients sans formation 6 1 Cette diff rence existe galement pour la probl matique des tentatives de suicide 34 2 contre 22 0 e Les personnes d clarant n avoir pas d amis intimes sont relativement plus nombreuses avoir tent de se suicider 30 8 contre 21 8 Les Tables 23 et 24 reportent les scores compos s moyens obtenus par sous groupe pour l ensemble du collectif et pour chaque sexe s par
12. minutes par client au travail des intervenants et des quipes th rapeutiques Plut t donc que d imposer deux recueils parfois redondants le secteur recherche valuation a t charg d int grer dans l IGT les informations n cessaires la statistique nationale act info ne se trouvant pas encore dans l IGT et proposer un document unique d s l ann e 2003 Les questions propres la version adapt e et valid e de l IGT n ont pas t touch es Le travail des quipes et des intervenants en a t consid rablement simplifi et all g Des r gles d administration ont simultan ment t introduites afin de conserver une homog n it des pratiques et assurer une fiabilit du profil de la client le l admission dans les services ambulatoires l valuation doit tre effectu e au plus tard au 3 entretien dans les institutions r sidentielles lors de la premi re semaine du s jour 1 me mais au plus tard au 1 jour du s jour 3 Clerc B rod A Schalbetter P Moix J B 2002 L indice de Gravit d une Toxicomanie Fiabilit et validit aupr s de patients alcooliques et toxicomanes du Valais romand Rapport interne LVT RE 02 01 INDICE DE GRAVITE D UNE TOXICOMANIE AU SEIN DE LA LVT ANNEES 2002 A 2007 Complications li es au bilinguisme du canton du Valais La particularit du canton du Valais d tre un canton bilingue fran ais allemand ajoute malheureusement quelques lourdeurs la pra
13. 09 POINTS FORTS E Globalement relativement l ensemble du collectif le sous groupe des clients d clarant que leur famille proche a eu des probl mes d abus d alcool repr sente 41 5 des clients le sous groupe des clients d clarant que leur famille proche a eu des probl mes d abus de drogue 15 1 et le sous groupe des clients d clarant que leur famille proche a eu des probl mes psychiatriques 24 1 M Parmi les femmes les histoires familiales probl mes sont proportionnellement plus nombreuses que la moyenne 46 5 pour les probl mes avec l alcool 17 6 pour les probl mes avec la drogue et 30 7 pour les probl mes psychiatriques E Les historiques familiaux de probl mes psychiatriques sont plus fr quents parmi les clients ayant une consommation probl matique d h ro ne 7 par rapport la part moyenne globale de coca ne 12 de cannabis 9 et de benzodiaz pines 14 M Les clients ayant v cu avec des parents ou des fr res et s urs en proie avec des probl mes de drogues produisent des scores moyens plus lev s sur les chelles relations familiales et interpersonnelles tat psychologique situation l gale et drogue Les m mes diff rences peuvent tre observ es entre les scores produits par les clients ayant v cu avec des parents ou des fr res et s urs en proie avec des probl mes psychiatriques et ceux observ s dans le reste du collectif E Globalement relativement l ensem
14. 25 8 27 8 Age Moyenne ans 39 9 26 0 43 8 44 3 40 0 39 9 40 0 40 9 18 24 ans 15 5 57 7 5 5 3 6 15 0 17 4 15 6 13 8 25 34 ans 21 3 29 7 14 8 11 7 20 5 19 4 20 2 20 0 35 44 ans 26 4 9 0 30 6 35 1 26 9 25 4 26 6 25 8 45 54 ans 21 5 2 32 3 33 3 23 0 22 3 22 8 24 2 55 ans et plus 15 3 0 9 16 8 16 2 14 6 15 5 14 8 16 2 Origine Valais 60 4 27 9 48 4 75 5 59 8 50 6 57 5 57 7 Suisse 18 9 46 8 32 9 15 5 20 6 28 3 22 5 2223 Etranger 20 7 25 2 18 7 9 1 19 6 21 2 20 0 20 1 Etat civil C libataire 42 9 86 4 31 2 41 4 43 8 42 5 43 5 43 3 Mari e 30 7 8 1 34 1 21 6 30 5 26 2 29 4 29 3 S par e l galement 7 9 0 0 10 2 5 4 7 4 8 5 7 7 7 4 Divorc e 15 8 3 6 20 0 27 0 16 5 16 3 16 4 16 4 Veuf ve 2 7 1 8 4 6 4 5 1 8 6 5 3 0 3 4 Conditions de vie Avec le la conjoint e et ou les enfants 44 3 9 9 44 4 33 9 39 3 48 5 41 7 41 9 Avec les parents la famille ou les amis 18 3 41 4 7 2 15 6 18 6 15 0 Te 15 9 Seul e 33 3 19 8 32 2 45 9 34 9 28 3 33 2 34 2 En milieu institutionnel 2 6 23 4 11 8 2 8 4 7 6 7 5 3 5m SDF ou sans conditions stables 1 5 5 4 4 3 1 8 2 4 1 4 2 2 2 3 Formation achev e Sans formation 25 8 47 3 21 9 10 8 23 1 32 9 25 5 27 5 Apprentissage cole de commerce 58 5 87 5 52 0 76 6 60 7 47 2 57 3 Sr Maturit cole professionnelle sup rieure 11 4 9 8 14 6 8 1 10 8 14 2 11 6 10 4 Formation sup rieure 4 3 5 4 11 6 4 5 5 4 57 5 5 5 0 Type d emploi actuel Travail plein temps 35 8 16 1 37 8 45 5 41 2 19 4 35 5 333 Travail temps partiel
15. A 2007 Consommation au cours des 30 derniers jours La Figure 10 illustre selon les principales substances saisies par l IGT la part du collectif ayant consomm au cours de 30 derniers jours et pour ceux l ayant fait le nombre moyen de jours de consommation Figure 10 Part du collectif ayant consomm les substances principales au cours des 30 derniers jours en et nombre moyen de jours de consommation au cours des 30 derniers jours pour les clients ayant consomm la substance au cours des 30 derniers jours Sexe Hommes 60 40 30 derniers jours 20 Part des clients ayant consomm au cours des Di 0 euo18H euie009 JS Uo gs ji n 9 n0 009 uoreoxoqu e nbsnf 1009 suesinbue sinessaidepauy seueBoulon leH 1 uopesijyn ano 009 V uoreoxoqu g nbsnf 1009 Femmes suesinbuei s n ss d puy ureo09 i o s u ounnjeH lt N sinof SIIU18P 0 9 s noo ne uo 1gu u osuoo ep snol ep ue ou 91QUON en o Une nouvelle fois l alcool vient en premi re place des substances consomm es 60 8 pour l alcool toute utilisation et 41 4 pour l alcool jusqu intoxication suivie du cannabis 21 9 et des m dicaments 17 3 pour les tranquillisants et 16 2 pour les antid presseurs La coca ne devance de peu l h ro ne respectivement 7 7 et 7 1 Lorsque la substance a t consomm e au cours des 30 derniers jours c
16. LVT et est encore inf rieure pour les institutions r sidentielles sp cialis es dans la d pendance l alcool En lien avec le revenu substantiel provenant de sources ill gales pour les clients des Foyers FAR FXB le nombre moyens de jours au cours du mois pr c dent consacr s par ces clients une activit ill gale en vue d en tirer profit est nettement le plus lev 3 4 jours Table 10 Indicateurs li s la situation l gale de la client le valu e CAP LVT FAR FXB Villa Flora Via Gampel Hommes Femmes Total N 1406 N 112 N 305 N 109 N 1437 N 495 N 1932 Admission provoqu e ou sugg r e par le syst me judiciaire Oui 7 8 12 5 2 6 5 5 8 6 2 8 TA Emprisonnement Jamais 83 4 86 5 82 5 96 4 80 1 95 5 84 1 Au moins une fois 16 6 13 5 1745 3 6 19 9 4 5 15 9 Activit ill gale en vue d en tirer profit Nombre de jours moyen au cours du dernier mois 0 2 3 4 0 3 0 0 0 4 0 3 0 4 POINTS FORTS INDICE DE GRAVITE D UNE TOXICOMANIE AU SEIN DE LA LVT ANNEES 2002 2007 M Pr s de 2000 clients ont t valu s l aide de l IGT l admission des services de la LVT entre 2002 et 2007 M L ge moyen est de 40 0 ans les 35 44 ans tant les plus repr sent s Deux clients sur cinq vivent avec leur conjoint e et ou les enfants Un quart du collectif est sans formation autre que l cole obligatoire Si plus de la moiti des clients ne travaille pas au moment de leur admission la part des per
17. LVT FAR FXB Villa Flora Via Gampel Hommes Femmes Total N 1442 N 112 N 307 N 110 N 1462 N 509 N 1971 2002 33 1 58 8 39 2 11 1 25 5 57 1 oo 2003 35 4 67 4 32 7 22 7 31 4 50 0 35 8 2004 26 9 58 8 33 3 20 0 21 5 53 4 29 1 2005 28 1 57 9 44 0 21 1 27 3 48 9 38 1 2006 25 1 39 1 28 6 13 3 22 6 34 0 2501 2007 22 9 57 9 48 8 20 0 23 7 37 2 26 6 P riode 2002 2007 27 9 55 4 38 0 19 1 25 2 46 2 30 5 Caract ristiques de la client le toxicomanie sant mentale Le groupe des clients pr sentant une double probl matique se distingue principalement du groupe des autres clients sur les points suivants Au niveau des sources de signalement e Les signalements par le monde hospitalier et donc l h pital psychiatrique sont quelque deux fois plus nombreux dans ce groupe 25 8 contre 16 0 e Les services administratifs ou judiciaires participent moins fr quemment au signalement de clients avec une double probl matique 7 2 contre 14 8 e L employeur et les ORP sont relativement moins souvent l origine d un traitement ou d un suivi respectivement 1 1 contre 5 3 et 2 5 contre 8 0 Au niveau des consommations et des traitements sp cialis s e Les consommations probl matiques de coca ne l admission sont environ deux fois plus fr quentes dans ce groupe 18 8 contre 11 9 e La part des consommations probl matiques de cannabis est presque deux fois plus importante 31 9 contre 19 6 e La part des clients avec une cons
18. La Figure 8 illustre selon le sexe le nombre moyen d ann es de consommation r guli re pour les clients ayant consomm r guli rement au moins une fois dans leur vie La substance la plus longtemps consomm e r guli rement est une nouvelle fois l alcool 18 2 ans pour l alcool utilisation et 12 3 ans pour l alcool jusqu intoxication suivie du cannabis 8 6 ans des tranquillisants 6 5 ans des barbituriques 5 5 ans et des antid presseurs 5 4 ans Les diff rences entre les deux sexes sont nettes en ce qui concerne l alcool les m dicaments et l h ro ne Figure 8 Nombre moyen d ann es de consommation r guli re des principales substances de l IGT Sexe e Hommes Femmes Coca ne Substance intoxication Alcool toute utilisation 0 5 10 15 20 Nombre moyen d ann es de consommation r guli re dans la vie Abstinence La Figure 9 informe sur la derni re p riode d abstinence pour la substance posant le probl me majeur dur e de la derni re p riode d abstinence et dur e depuis la fin de la p riode d abstinence selon le sexe La Table 11 fournit les m mes informations selon la nature du probl me majeur indiqu par l intervenant Plus d un tiers du collectif 34 6 indique n avoir jamais t abstinent par rapport la substance posant le probl me majeur et pour environ un quart des personnes 23 3 la dur e de la derni re abstinence n a pas exc d deux mois A l autre bou
19. al les sous groupes des clients pas du tout motiv s au traitement ont t dans ce travail scind s en deux autres sous groupes 1 les clients pour lesquels l intervenant a jug le probl me non r el ou l ger et le traitement non indiqu ou pas indispensable et 2 les clients pour lesquels l intervenant a jug la gravit du probl me moyenne consid rable ou posait une indication suivre un traitement Cette derni re cat gorie essaie ainsi de mettre en vidence les clients dans une situation de d ni de probl mes r els ou de besoin d aide et est indiqu e par la suite par en situation de d ni Volume de la client le concern e Globalement les parts relatives des clients motiv s entrer dans une d marche th rapeutique sont de 60 8 pour le domaine alcool 29 1 pour la drogue 63 2 pour l emploi et les ressources 59 9 pour les relations familiales et interpersonnelles 47 2 pour la sant physique 62 1 pour l tat psychologique et 23 8 pour la situation judiciaire Pour chaque domaine parmi la client le restante i e pas du tout motiv e au traitement e 39 5 de la client le non motiv e au traitement d alcool sont en situation de d ni 12 4 de la client le non motiv e au traitement de drogues sont en situation de d ni e 12 7 de la client le non motiv e au traitement sur la sant physique sont en situation de d ni e 43 3 de la client le non motiv e au traitement sur le plan des relati
20. aucune diff rence notoire n est observ e au niveau des principales consommations probl matiques saisies l admission des services e La part observ e de la client le sans ant c dent de traitement est un peu plus lev e dans la client le valu e que dans la client le cible 35 1 contre 29 8 e Si l on consid re la repr sentativit du collectif chez les hommes et chez les femmes on observe que 1 les hommes signal s par le monde hospitalier sont moins pr sents 16 7 contre 20 5 2 les hommes sans ant c dent de traitement sont l g rement surrepr sent s 35 7 contre 29 1 e Si l on consid re la repr sentativit du collectif l int rieur de chaque institution on observe que 1 dans les CAP les clients signal s par le monde hospitalier sont proportionnellement moins nombreux 22 4 contre 26 3 2 dans les foyers FAR FXB les clients d butant leur s jour l initiative des services administratifs ou judiciaires sont sous repr sent s 8 7 contre 13 0 Les r sultats permettent de conclure la bonne repr sentativit de notre collectif par rapport la client le cible Table 2 Sources de signalement ayant particip au placement ou ayant initi le suivi consommations probl matiques et ant c dents de traitement l admission en pour le collectif IGT analys Plusieurs r ponses sont possibles chaque fois CAP FAR FXB Villa Flora Via Gampel Hommes Femmes Total Cible
21. centrale dans une perspective d orientation dans les diff rents services de la LVT Plusieurs raisons existent cela L organisation elle m me des services ambulatoires o aucune comp tence sp cifique diff rents types de prise en charge ou aucun traitement sp cifique des groupes de clients pr d termin s n existe Chaque intervenant est polyvalent et assume tous les aspects de la prise en charge du client quel que soit son profil Il s appuie au besoin sur les prestations des partenaires du r seau Le placement d un client par un intervenant d un Centre d Aide et de Pr vention dans un service r sidentiel bien qu utilisant l IGT est galement bas sur d autres crit res tels que des crit res de d pendance ou d abus la substance psychoactive de motivation de la personne ainsi que des ressources de la personne et de son entourage 4 Landry V Desjardins L Bastien M F 2005 Indice de Gravit d une Toxicomanie Guide de pratique clinique Recherche et intervention sur les substances psychoactives Qu bec RISQ INDICE DE GRAVITE D UNE TOXICOMANIE AU SEIN DE LA LVT ANNEES 2002 A 2007 Dans les institutions r sidentielles de la LVT le choix du traitement se fait souvent lors de la pr admission et l utilisation de l IGT n est alors pas d terminante Des r flexions suppl mentaires pourraient tre encore entreprises afin d int grer de fa on optimale l IGT dans le d roulement du traitem
22. d alcool et ou de drogue consid rable ou extr me C est clairement le groupe le plus atteint dans les autres domaines de l IGT o la situation de l tat psychologique des relations familiales et interpersonnelles et de l emploi et des ressources sont consid rablement ou m me extr mement graves Les clients de ce groupe sont les plus atteints sur le plan judiciaire Ils se distinguent aussi de la fa on suivante O O R partition par institution la propre initiative et la famille et ou le conjoint sont le plus souvent l origine du d but du suivi ils sont relativement plus fr quemment sans formation les clients qui ne travaillent pas sont surrepr sent s les probl mes majeurs cannabis alcool et drogues polydrogues sont relativement plus nombreux ils sont relativement plus nombreux avoir suivi durant leur vie un traitement sp cialis pour abus de drogues ils vivent relativement plus souvent avec les parents la famille ou les amis ou alors sont plus fr quemment sans domicile fixe ils ont eu relativement plus fr quemment un traitement pour un probl me psychologique que ce soit en ambulatoire ou en milieu hospitalier La Figure 14 illustre l importance de chacun des groupes dans chaque service de la LVT Les CAP LVT accueillent tout le spectre de la client le de celle ayant uniquement un probl me li l alcool avec des probl matiques associ es inexistantes ou tr s l g res c
23. de l h ro ne 21 2 ans et de la coca ne 22 6 ans E Plus d un tiers du collectif 34 6 indique n avoir jamais t abstinent par rapport la substance posant le probl me majeur et pour environ un quart des personnes 2332 la dur e de la derni re abstinence n a pas exc d deux mois E Parmi les personnes ayant t au moins une fois abstinentes une personne sur trois 32 1 est encore abstinente au moment de l valuation mais deux sur cinq 44 5 ne le sont plus depuis 6 mois au moins Une sur quatre 29 9 n est plus abstinente depuis au moins 3 ans et 11 8 depuis au moins 6 ans Aucune diff rence n est noter selon le sexe E Le cannabis fournit la plus grande part de personnes jamais abstinentes du produit 47 3 et les opiac s et ou la coca ne la part la plus faible 28 4 Les opiac s et ou la coca ne fournissent la part de personnes encore abstinentes la plus lev e 28 4 et la double toxicomanie alcool drogue la part la plus faible 14 4 Les p riodes de derni re abstinence sont les plus longues pour l alcool jusqu intoxication les opiac s et ou coca ne o pr s d un quart des clients concern s a connu plus de 12 mois d abstinence M Lorsque la substance a t consomm e au cours des 30 derniers jours ce sont les m dicaments qui sont le plus consomm s durant 26 9 jours en moyenne pour les antid presseurs et 22 9 jours pour les tranquillisants Le cannabis a t consomm
24. elle a t consomm e au moins 3 fois par semaine pendant un mois au moins ou si elle a t consomm e intensivement deux jours par semaine pendant un mois au moins Figure 6 Pr valence vie de consommation et de consommation r guli re pour les substances principales selon le sexe en Pr valence vie de xX A A Sexe m consommation r guli re Hommes Femmes o Pr valence vie de consommation Hallucinog nes Cannabis Antid presseurs Substance Tranquillisants Alcool jusqu intoxication Alcool toute utilisation 0 40 80 0 40 80 20 60 100 20 60 100 Part Part Pour l ensemble du collectif l alcool est la substance la plus pr valente sur la vie 89 0 pour l alcool toute utilisation et 80 7 pour l alcool jusqu intoxication sans diff rence entre les deux sexes Viennent ensuite le cannabis avec 48 0 et la coca ne avec 31 1 galement sans diff rence entre les hommes et les femmes puis les tranquillisants 28 1 et les antid presseurs 24 8 o les parts des femmes sont sup rieures L ordre des substances est similaire en ce qui concerne la pr valence de vie de consommation r guli re Les diff rences relatives les plus marqu es entre la pr valence de vie de consommation et la pr valence de vie de INDICE DE GRAVITE D UNE TOXICOMANIE AU SEIN DE LA LVT ANNEES 2002 A 2007 consommation r guli re concernent les hallucinog nes diminution
25. en moyenne durant 16 1 jours et l h ro ne durant 14 7 jours La coca ne est derri re avec 8 3 jours S1404 SLNIOd INDICE DE GRAVITE D UNE TOXICOMANIE AU SEIN DE LA LVT ANNEES 2002 A 2007 GRAVITE DES PROBLEMES CONSIDERATIONS SUR LES EVALUATIONS DE LA GRAVITE Pour rappel les estimations de gravit sont tablies par l intervenant Ces scores de gravit allant de 0 9 indiquent un degr croissant de la gravit des probl mes pr sents et pass s de la personne Cet indice tr s utile du point de vue clinique permet d tablir un profil de s v rit de la client le bas non seulement sur des informations portant sur les 30 derniers jours comme c est le cas pour les scores compos s mais galement sur la vie de la personne S il n a pas la m me fiabilit statistique que le score compos il permet cependant de pouvoir tablir un portrait de la client le pouvant tre utilis des fins d pid miologie clinique Table 12 Effectifs et parts relatives en des cat gories de gravit de probl me par domaine par institution par sexe et globalement CAP FAR FXB Villa Flora Via Gampel Hommes Femmes Total Alcool Pas de probl me r el 318 22 6 44 39 6 11 36 0 0 0 258 18 0 115 23 2 373 19 3 L ger probl me 176125 1 ie 6 2 0 1 HE 156 10 9 41 8 3 197 10 2 Probl me moyen 394 28 0 26 23 4 45 14 8 8 27 348 24 3 119 24 0 467 24 2 Probl me consid rable 436 31 0 19 17 1 134 44 1 83755 504
26. les institutions r sidentielles de la LVT l impact du traitement pour les clients terminant r guli rement leur prise en charge est significatif dans tous les domaines mais plus particuli rement dans les domaines de la consommation d alcool de l tat psychologique de la sant physique et des relations familiales et interpersonnelles Si les femmes s am liorent globalement plus que les hommes elles s am liorent vraiment plus que les hommes dans le domaine de l tat psychologique Dans l ambulatoire m me s ils ne portent que sur une petite partie de la client le les r sultats obtenus montrent un impact r el de l accompagnement PERSPECTIVES Approfondissement de th mes sp cifiques Le pr sent rapport tudie de mani re plus d taill e certaines th matiques li es aux caract ristiques de la client le de la LVT Certains r sultats int ressants m riteraient cependant des analyses encore plus fouill es comme par exemple la client le toxicomanie sant mentale la client le en d tresse existentielle ou encore la motivation au traitement Ces analyses seront entreprises prochainement Interpellation des pratiques des intervenants Outre une diffusion large d une version br ve de ce rapport aux services tatiques l ensemble des organismes collaborant avec la LVT aux instituts de recherche et aux services sp cialis s dans la prise en charge des probl mes de consommation de substances psychoactives
27. les r sultats produits vont tre mis disposition de l ensemble des intervenants et quipes th rapeutiques de la LVT Une communication directe avec les quipes est souhait e sous forme de pr sentations avec pour objectif principal de susciter des changes sur la relation entre les probl mes que les intervenants doivent r soudre sur le terrain et les particularit s de la client le d crites par les donn es Ce travail de transfert des connaissances est entrepris de suite Liens avec les prestations fournies Dans le secteur ambulatoire toutes les prestations fournies aux clients par les intervenants sont saisies informatiquement Ainsi pour chaque client suivi il est possible d obtenir l exposition au traitement et le co t de suivi engendr Il est pr vu de lier ces donn es de prestations aux donn es fournies par l IGT afin par exemple de caract riser les clients qui n cessitent la mobilisation de ressources importantes Etude de catamn se En 2007 pour le secteur r sidentiel alcool et en 2008 pour le secteur r sidentiel drogue une tude de suivi de la client le a t mise sur pied il s agit d tablir le devenir de la client le une ann e trois ans et cinq ans apr s leur sortie d institution L IGT et sa version abr g e servent de pierres angulaires dans le recueil des donn es Des premiers r sultats concernant la situation de la client le une ann e apr s leur sortie de Villa Flora et de Via Gampel
28. refus est faible N 112 7 0 des motifs invoqu s Dans 26 8 des situations un autre motif a t fourni et dans les situations restantes rien n a t indiqu par l intervenant ou le r f rent th rapeutique Dur e moyenne de passation En principe l intervenant note l heure du d but et l heure de la fin de l entretien d valuation Ces informations sont disponibles pour 1613 entretiens soit 81 2 des valuations En moyenne la dur e de passation d un IGT rappel permettant galement de satisfaire la statistique nationale act info est de 75 minutes cart type 21 minutes m diane 75 minutes minimum 20 minutes maximum 224 minutes Aucune diff rence n est signifier selon le sexe Selon les institutions Via Gampel produit la dur e moyenne la plus petite 68 minutes cart type 13 minutes m diane 60 minutes suivi de Villa Flora 71 minutes cart type 22 minutes m diane 70 minutes des CAP LVT 76 minutes cart type 21 minutes m diane 75 minutes et des Foyers FAR FXB 90 minutes cart type 22 minutes m diane 90 minutes La dur e moyenne est stable au cours des ans oscillant entre 74 minutes 2007 et 77 minutes 2002 et 2003 Repr sentativit de la client le valu e Caract ristiques sociod mographiques La Table 1 r sume les caract ristiques socioprofessionnelles du collectif tudi par institution et par sexe et les comparent celle du col
29. relative de 69 0 la coca ne moins 43 7 les tranquillisants moins 31 3 l h ro ne moins 29 0 et le cannabis moins 25 2 La Figure 7 r v le les ges moyens de premi re consommation et de consommation r guli re pour les principales substances consid r es Pour le calcul de ces ges moyens seuls les clients ayant respectivement consomm au moins une fois et ceux ayant consomm au moins une fois r guli rement sont pris en compte La substance consomm e en premier dans la vie est l alcool toute utilisation 14 8 ans hommes 14 4 ans et femmes 16 0 ans suivie du cannabis 17 1 ans sans diff rence r elle entre les deux sexes l alcool jusqu intoxication 18 1 ans 17 2 ans pour les hommes et 20 7 ans pour les femmes les hallucinog nes 18 5 ans pour les deux sexes l h ro ne 20 3 ans 20 5 ans pour les hommes et 19 9 ans pour les femmes et la coca ne 20 8 ans pas de diff rence r elle entre les deux sexes L ge relativement lev de la premi re consommation de cannabis vient du fait que le collectif investigu est un collectif d adultes les clients adolescents Venant eux essentiellement pour un probl me li la consommation de cannabis tant valu s l aide de l IGT ado et donc non consid r s ici Figure 7 Ages moyens en ann es de premi re consommation et de d but de consommation r guli re Age moyen de la 1 re consommation Hommes Femmes Age moyen de la
30. 0 27 Tous 0 14 0 03 0 03 0 12 0 11 0 12 0 08 z ll a t d cid depuis de r orienter la mesure des effets des prestations ambulatoires selon deux axes savoir 1 un axe subjectif clinique bas sur l volution entre l admission et la sortie des valuations faites par l intervenant de la gravit des probl mes du client et surtout de son besoin de traitement dans chacun des domaines de l IGT et 2 un axe objectif centr sur l volution des scores compos s entre l admission et 12 mois de suivi sur le collectif restreint des clients encore suivis 12 mois apr s l admission Cette d marche sera mise en place d s janvier 2008 et fournira ses premiers r sultats courant 2010 POINTS FORTS E Les femmes cumulent le plus grand nombre de scores compos s moyens lev s 5 sur 7 elles n arrivent apr s les hommes que pour la consommation d alcool et la situation l gale M Le probl me po ydrogues arrive en t te de gravit suivi de alcool et drogue des opiac s ou de la coca ne de alcool jusqu intoxication et du cannabis les trois probl mes au m me niveau L alcool jusqu intoxication produit ainsi une situation globale similaire celle associ e un probl me li une seule drogue Le probl me polydrogues arrive au premier rang pour la consommation de drogue les relations familiales et l tat psychique L alcool jusqu intoxication occupe la premi re place pour la consommation d alc
31. 11 3 75 3 50 3 23 1 33 Avec tentative de suicide 5 04 3 23 2 45 513 5 15 4 17 1 92 Femmes Sans tentative de suicide 4 31 2 32 2 40 4 50 4 48 3 09 0 51 Avec tentative de suicide 4 42 3 37 2 81 5 57 6 08 3 47 0 55 Tous Sans tentative de suicide 4 44 2 07 2 17 3 91 3 71 3 20 1 15 Avec tentative de suicide 4 81 3 29 2 59 5 30 5 51 3 90 1 40 INDICE DE GRAVITE D UNE TOXICOMANIE AU SEIN DE LA LVT ANNEES 2002 A 2007 E Globalement 15 5 des clients ont t abus s sexuellement au cours de leur vie 7 3 des hommes et 39 6 des femmes Sur les 30 derniers jours la part globale s l ve 0 9 0 3 pour les hommes et 2 7 pour les femmes E Globalement 23 1 des clients ont d j tent de se suicider au cours de leur vie 19 1 des hommes et 34 8 des femmes Sur les 30 derniers jours la part globale s l ve 3 6 2 7 pour les hommes et 6 1 pour les femmes S1404 SLNIOd M Les clients venant entres autres sur leur propre initiative sont relativement plus nombreux avoir subi un abus sexuel dans leur vie 17 1 contre 12 0 ou avoir tent de se suicider 24 6 contre 20 3 Les clients qui ont un probl me de coca ne ou un probl me de cannabis l admission sont relativement plus nombreux avoir v cu un abus sexuel respectivement 22 4 contre 13 8 et 21 7 contre 12 9 ou avoir tent de se suicider 34 6 contre 20 8 pour la coca ne et 32 2 contre 19 8 pour le cannabis M Les personne
32. 19 0 19 0 34 0 33 0 76 0 16 1 8 Villa Flora 0 39 0 07 0 24 0 29 0 29 0 48 0 10 24 Via Gampel 0 53 0 04 0 29 0 31 0 29 0 54 0 05 24 Type de probl me majeur Pas de probl me 0 18 0 02 0 204 0 197 0 13 0 49 0 10 57 Alcool toute utilisation 0 37 0 03 0 23 0 25 0 23 0 50 0 06 46 Alcool jusqu intoxication 0 38 0 04 0 24 0 264 0 26 0 477 0 057 4 1 Opiac s ou cocaine 0 145 0 22 0 157 0 27 0 241 0 56 0 142 3 9 Cannabis 0 127 0 16 0 19 0 25 0 23 0 62 0 11 43 Alcool et drogue 0 39 0 11 0 23 0 28 0 29 0 59 0 08 2 6 Polydrogues 0 19f 0 22 0 204 0 32 0 34 0 59 0 16 20 Les commentaires suivants peuvent tre faits e Les femmes cumulent le plus grand nombre de scores compos s moyens lev s 5 sur 7 elles n arrivent apr s les hommes que pour la consommation d alcool et la situation l gale e Les clients des Foyers FAR FXB l exception de la consommation d alcool et de la sant physique o ils occupent le dernier rang produisent les scores les plus lev s Le calcul des rangs moyens montre la progression suivante les clients des Foyers FAR FXB ont la gravit globale la plus lev e avec un rang moyen de 1 8 puis viennent ceux de Via Gampel et de Villa Flora avec 2 4 et finalement ceux des CAP LVT arrivent un rang moyen de 3 1 Si l on compare les deux institutions r sidentielles sp cialis es dans la prise en charge INDICE DE GRAVITE D UNE TOXICOMANIE AU SE
33. 3 3 25 4 34 7 27 9 Conjoint e 14 2 0 0 15 6 20 7 11 9 21 9 14 6 Amis intimes 5 8 17 2 5 1 2 0 5 3 10 4 6 6 Voisins T 5 7 3 1 0 0 2 1 3 0 2 4 Coll gues 5 6 8 3 4 3 7 4 5 6 5 0 5 5 Nombre de jours parmi les 30 derniers jours au cours desquels le client a eu des conflits graves Avec la famille 3 1 6 3 4 4 5 5 3 4 4 5 3 7 Avec d autres personnes 1 4 4 0 1 8 o 15 2 1 1 6 Nombre d amis intimes Part des clients d clarant n en avoir aucun 172 11 7 20 5 25 0 18 2 16 8 17 8 INDICE DE GRAVITE D UNE TOXICOMANIE AU SEIN DE LA LVT ANNEES 2002 A 2007 Etat psychologique La Table 8 donne un aper u de l tat psychologique de la client le valu e selon le service et selon le sexe Pour l ensemble du collectif la d pression grave l anxi t ou la pr sence de tensions gaves sont les troubles psychologiques les plus pr sents respectivement 53 9 et 54 6 sur toute la vie et 38 2 et 27 5 dans les 30 derniers jours Au cours de leur vie deux clients sur cinq 40 5 ont d j eu de fortes pens es suicidaires et environ un sur quatre a d j fait une tentative de suicide 23 1 Ces parts se montent respectivement 14 9 et 3 6 pour les 30 derniers jours Un tiers du collectif 30 9 a d j souffert de troubles cognitifs troubles graves de concentration m morisation compr hension Cette part ne baisse que peu si la p riode des 30 derniers jours est consid r e 24 6 La part des clients ayant d j b
34. 35 1 166 33 5 670 34 7 Probl me extr me 83 5 9 9 8 1 108 35 5 23 20 9 168 11 7 55 11 1 223 11 6 Drogue Pas de probl me r el 869 62 7 6 5 4 180 59 2 95 86 4 872 61 5 275 56 1 1147 60 1 L ger probl me 82 5 9 6 54 19 6 3 2078 SIR SIZ 29 5 9 110 5 8 Probl me moyen 155 77 2 7 6 3 19 6 3 4 3 6 132 9 3 53 10 8 185 9 7 Probl me consid rable 227 16 4 47 42 3 GORN 5 26 229 16 1 82 16 7 31111763 Probl me extr me 53 3 8 45 40 5 51 16 8 7 6 4 105 7 4 51 10 4 156 8 2 Sant physique Pas de probl me r el 656 46 9 37 55 0 172 56 8 12 10 9 676 47 2 201 40 8 877 45 6 L ger probl me 304 21 7 2602322 5272 24 21 8 303 21 2 10222077 405 21 0 Probl me moyen 264 18 9 37 09 0 45 14 9 43 39 1 272 19 0 117 23 7 389 20 2 Probl me consid rable 1565777 10 8 9 25 8 3 28 255 155 10 8 64 13 0 219 11 4 Probl me extr me 20 1 4 2 1 8 9 3 0 2 ET 25 1 7 9 1 8 34 1 8 Relations familiales et interpersonnelles Pas de probl me r el 283 20 7 1 09 41 13 7 9 8 3 279 19 9 54 11 2 333 17 7 L ger probl me 252 18 4 5 46 395130 TAY N 239 17 1 69 14 3 308 16 3 Probl me moyen 406 29 7 20 18 3 78 26 0 31 28 7 404 28 8 131 27 1 535 28 4 Probl me consid rable 378 27 6 52 47 7 102 34 0 52 48 1 401 28 6 1831378 584 31 0 Probl me extr me 50 3 7 31 28 4 40 13 3 4 3 7 78 5 6 47 9 7 125 6 6 Etat psychologique Pas de probl me r el 331 23 7 7 6 4 47 15 5 12 10 8 340 23 9 54 11 0 394 20 6 L ger probl me 246 17 6 4 3 7 44 14 5 151735 251176 58 11 8 309 16 1 Probl me moyen 379 2
35. 4 6 5 8 8 8 4 7 3 9 4 5 H ro ne Al 3 6 0 3 0 2 1 0 15 I Coca ne 0 5 44 0 3 0 3 0 6 0 9 0 7 Hypnotiques s datifs tranquillisants 3 2 5 5 7 4 3 2 3 1 6 4 4 0 Antid presseurs 3 9 6 5 6 8 2 6 3 3 7 6 4 4 Amph tamines 0 1 0 7 0 0 0 1 0 1 0 1 0 1 Cannabis 3 4 11 7 1 8 1 4 3 7 2 9 3 5 Hallucinog nes 0 1 0 5 0 0 0 0 0 1 0 1 0 1 Drogues de synth se 0 1 0 7 0 1 0 9 0 2 0 1 0 2 Si l on examine la Table 3 selon le sexe on observe que les hommes ont une consommation d alcool et de cannabis plus importante que les femmes et que les femmes ont une consommation de m dicaments en moyenne deux fois plus importante que les hommes Les femmes ont galement une consommation l g rement plus importante Grabot D et Landry M L ASI IGT pour l laboration d une base de donn es interculturelle L valuation des client les alcooliques et toxicomanes l indice de gravit d une toxicomanie Les Presses de l Universit de Laval 1998 pp 131 152 INDICE DE GRAVITE D UNE TOXICOMANIE AU SEIN DE LA LVT ANNEES 2002 A 2007 d h ro ne et de coca ne Les r sultats par service illustrent l approche int gr e des substances adopt e par les CAP LVT mis part les amph tamines les hallucinog nes et les drogues de synth se chaque substance est pr sente et la sp cificit de chaque institution r sidentielle la prise en charge des probl mes li s la consommation de drogues ill gales pour les foyers FAR FXB avec une fo
36. 7 2 19 17 4 90 29 7 22 19 8 375 26 4 135 27 4 510 26 6 Probl me consid rable 346 24 8 54 49 5 97 32 0 54 48 6 366 25 7 186 37 8 552 28 8 Probl me extr me 92 6 6 25 22 9 25 8 3 8 7 2 91 6 4 59 12 0 150 7 8 Emploi et ressources Pas de probl me r el 514 36 7 10 8 9 116 38 2 5 4 6 475 33 2 169 34 3 644 33 5 L ger probl me 218 15 6 22 19 6 39 12 8 199720 219 153 73 14 8 2920152 Probl me moyen 313 22 4 38 33 9 64 21 1 16 14 8 306 21 4 125 25 4 431 22 4 Probl me consid rable 304 21 7 38 339 56 18 4 67 62 0 358 250 106 21 5 464 24 1 Probl me extr me 51 3 6 4 3 6 29 9 5 7 6 5 72 5 0 19 3 9 91 47 Situation judiciaire Pas de probl me r el 1001 71 0 73 65 8 235 77 3 84 78 5 963 67 2 427 86 3 1390 72 1 L ger probl me 145 10 3 15 135 239076 5 47 155 10 8 39067 188 9 7 Probl me moyen 167 11 9 15 5 5 25 82 2 19 185 12 9 25 5 1 210 70 9 Probl me consid rable 76 54 B AE 13 4 3 1527 102 7 1 8 1 6 110 5 7 Probl me extr me 20 1 4 0 0 0 8 2 6 3 28 29 2 0 2 0 4 31 16 INDICE DE GRAVITE D UNE TOXICOMANIE AU SEIN DE LA LVT ANNEES 2002 A 2007 L interpr tation des scores au niveau clinique peut tre la suivante Scores 0 et 1 pas de probl me r el Scores 2 et 3 l ger probl me Scores 4 et 5 probl me moyen Scores 6 et 7 probl me consid rable Scores 8 et 9 probl me extr me La Table 12 reporte de fa on brute les effectifs et parts relatives des cat gories de gravit pour chacun des domaines de l IGT par se
37. 8 7 19 3 2002 2007 20 2 43 8 29 5 19 4 19 1 34 8 23 1 Caract ristiques de la client le concern e La Figure 16 illustre les paris observ es dans des sous groupes particuliers en les repr sentant selon les carts la part observ e dans l ensemble du collectif Elle appelle les principaux commentaires suivants Les femmes ont t plus fr quemment victimes d abus sexuels dans la vie et ont tent plus fr quemment de se suicider Les clients accueillis dans les Foyers FAR FXB et ceux admis la Villa Flora sont proportionnellement plus nombreux avoir subi un abus sexuel dans la vie respectivement 11 2 et 6 6 par rapport la part moyenne observ e C est galement le cas pour la probl matique des tentatives de suicide respectivement 20 8 et 6 5 par rapport la part globale INDICE DE GRAVITE D UNE TOXICOMANIE AU SEIN DE LA LVT ANNEES 2002 A 2007 e Les clients venant entres autres sur leur propre initiative sont relativement plus nombreux avoir subi un abus sexuel dans leur vie 17 1 contre 12 0 pour le reste du collectif ou avoir tent de se suicider 24 6 contre 20 3 Figure 16 Ecart aux parts globales de clients victimes d abus sexuel et de clients ayant d j fait une tentative de suicide des parts observ es dans des sous goupes d crits par des caract ristiques particuli res Par exemple chez les personnes travaillant plein temps la part de celles ayant d j
38. 8 9 35 8 23 3 28 3 24 6 Violence 9 4 27 0 12 9 meS 10 7 12 2 Wali Fortes pens es suicidaires avec sc nario 13 2 27 3 17 5 16 8 13 3 19 6 14 9 Tentatives de suicide 3 0 10 0 3 3 4 7 2 9 5 6 36 M dicament prescrit pour raisons psychologiques 36 0 39 6 50 5 34 3 32 1 57 1 36 5 Traitements pour raisons psychologiques sur toute la vie Au moins une hospitalisation 29 4 55 9 37 8 29 0 28 1 44 4 92 3 Au moins une prise en charge ambulatoire 44 3 73 6 53 4 24 3 42 2 58 3 46 3 Journ es avec probl mes psychologiques Nombre moyen durant les 30 derniers jours 8 7 15 9 14 0 12 8 9 0 13 8 10 2 dans la vie pendant au moins 2 semaines L analyse des r sultats selon le sexe appelle les commentaires suivants e Pour pratiquement l ensemble des troubles les femmes produisent des valeurs plus lev es que les hommes que ce soit sur toute la vie ou durant les 30 derniers jours e Plus de la moiti des femmes 50 2 contre 34 0 pour les hommes reporte avoir souffert d anxi t ou de tensions graves au cours des 30 derniers jours et plus d un tiers 37 8 contre 23 9 pour les hommes a v cu une d pression grave durant le mois pr c dant l interview INDICE DE GRAVITE D UNE TOXICOMANIE AU SEIN DE LA LVT ANNEES 2002 A 2007 e Une femme sur cinq a labor au cours des 30 derniers jours un sc nario pour se suicider 19 6 contre 13 3 pour les hommes et deux fois plus de femmes ont tent de se suicider au cours des 30 derni
39. E AU SEIN DE LA LVT ANNEES 2002 A 2007 bas e sur l IGT Le d veloppement de cette grille est le r sultat d une d marche rigoureuse ayant fait appel des cliniciens et des psychologues et s aidant des crit res de diagnostic du DSM Les crit res appliqu s pour identifier dans notre collectif la client le ayant une comorbidit psychologique sont donc ceux d velopp s par le centre de Domr my Montr al Ils comprennent deux groupes de conditions une condition de base et des conditions compl mentaires savoir Condition de base IGT tat psychologique Pr sence dans la vie d au moins quatre natures de probl mes psychologiques en consid rant les questions d pression grave anxi t et tension grave hallucinations difficult s de concentration id es suicidaires tentatives suicidaires m dications pour probl mes psychologiques Et au moins une des conditions suivantes Conditions compl mentaires IGT tat psychologique Avoir t trait au moins une fois pour des probl mes psychologiques ou motionnels dans un h pital IGT drogues alcool Au cours des 30 derniers jours avoir consomm pendant plus de 10 jours un des produits suivants s datifs hypnotiques tranquillisants antipsychotiques antid presseurs lithium IGT relations familiales interoersonnelles Avoir v cu seul e durant les trois derni res ann es IGT tat psychologique Profil de gravit plus grand que 5 Volum
40. EIN DE LA LVT ANNEES 2002 A 2007 Figure 12 Profil de gravit du collectif analys selon le l institution Institution CAP FAR FXB Villa Flora Via Gampel Judiciaire 64 Figure 13 Profil de gravit du collectif analys selon les types principaux de probl me majeur Probl me majeur Alcool toute utilisation Alcool intoxication ___ Opiac s ou coca ne Cannabis _ Alcool et drogues Polydrogues Judiciaire Les profils de gravit rendent compte de la sp cialisation des institutions r sidentielles Villa Flora et Via Gampel produisent les gravit s moyennes les plus lev es pour le domaine a cool respectivement 6 7 et 7 0 Villa Flora s ouvrant plus aux autres toxicomanies avec une gravit moyenne de 2 6 pour le domaine drogue contre 0 9 pour Via Gampel et les Foyers FAR FXB pour le domaine drogue 6 6 Les CAP LVT pratiquant une approche int gr e des INDICE DE GRAVITE D UNE TOXICOMANIE AU SEIN DE LA LVT ANNEES 2002 A 2007 substances produit une gravit moyenne du domaine alcool de 4 0 et une gravit moyenne du domaine drogue de 2 0 Via Gampel accueille la client le la plus atteinte sur le plan de la sant physique 4 1 et sur le plan de l emploi et des ressources 5 5 La client le des Foyers FAR FXB est la plus p jor e sur le plan des relations familiales et interpersonnelles 6 5 et sur
41. Gampel Hommes Femmes Total N 1351 N 109 N 306 N 105 N 1393 N 478 N 1871 Nombre moyen d hospitalisations pour raisons 38 34 40 10 7 3 9 51 4 2 m dicales sur toute la vie i j Nombre moyen de jours avec probl mes m dicaux 73 64 8 6 73 67 9 8 7 5 au cours des 30 derniers jours j Part en des clients avec un probl me chronique 30 8 30 4 28 4 27 3 271 39 0 30 1 de sant qui continue de perturber leur vie i 3 i j Part en des clients prenant r guli rement des 25 7 8 9 24 3 22 0 22 3 30 2 24 3 m dicaments prescrits pour des raisons m dicales Relations familiales et interpersonnelles La Figure 2 illustre les conditions de vie des clients leur admission informations d j t pr sent es et comment es dans le chapitre pr c dent Les informations li es au tissu social sont compl t es dans la Table 7 qui reporte le nombre d amis intimes Pr s d un client sur cinq 17 8 indique n avoir aucun ami intime Selon le service la part va de 11 7 dans les foyers FAR FXB et 25 0 Via Gampel Aucune diff rence nette entre les hommes et les femmes n est noter La Table 7 pr sente galement les donn es relatives aux relations familiales et sociales La famille constitue la source de conflit la plus pr sente d abord avec la fratrie puis avec le p re et ou la m re et ce aussi bien sur toute la vie que sur les 30 derniers jours Le conjoint vient en 4 me position Le milieu p
42. IGT r alis par un autre intervenant le risque de d naturer le travail de l intervenant le risque de voir l aspect clinique dispara tre et de faire de l IGT un outil sans suite Au niveau du client Les menaces principales pour le client concernent les attentes d ues du client qui peuvent mettre en p ril la relation de confiance avec l intervenant ainsi que le faire pour faire qui peut se r v ler un obstacle l alliance avec l intervenant joining ll faut galement viter que l intervention ne se limite qu l IGT Sur le moment l IGT ne laisse galement que peu de place aux besoins que le client souhaite exprimer L aspect intrusif de l outil peut aussi parfois choquer le client Un sentiment d agacement la passation de l IGT peut tre pr sent chez les clients peu motiv s Tout le savoir faire de l intervenant prend ici une grande importance Au niveau de l institution Une des menaces majeures r side dans le caract re obligatoire introduit par la LVT le faire pour faire peut amener un rejet de l outil par certains intervenants D un autre c t laisser une marge de man uvre trop grande aux intervenants pour argumenter les situations o l IGT ne peut tre r alis peut amener une baisse progressive du nombre d IGT remplis et une perte consid rable d informations Le collectif valu risque de ne pas tre suffisamment volumineux pour permettre des analyses fiables et valides Cette menace tend cependan
43. IN DE LA LVT ANNEES 2002 A 2007 des probl mes li s la consommation d alcool Via Gampel arrive avant Villa Flora pour tous les domaines l exception de la consommation de drogues et la situation judiciaire e Le calcul des rangs moyens selon le probl me principal montre la progression suivante le probl me polydrogues arrive en t te de gravit rang moyen de 2 0 suivi de alcool et drogue 2 6 des opiac s ou de la coca ne de alcool jusqu intoxication et du cannabis avec respectivement 3 9 4 1 et 4 3 L a cool jusqu intoxication produit ainsi une situation globale similaire celle associ e un probl me li une seule drogue Le probl me polydrogues arrive au premier rang pour la consommation de drogue les relations familiales et l tat psychique L alcool jusqu intoxication occupe la premi re place pour la sant physique Comparaison avec d autres populations d alcooliques ou de toxicomanes La Table 15 compare les scores compos s obtenus avec ceux obtenus dans deux autres tudes Le collectif LVT produit le score compos de l chelle alcool le plus bas Les r sultats indiquent que les moyennes des scores compos s des clients LVT sont comparables celles obtenues dans le collectif de Daeppen et al pour les chelles sant physique emploi et ressources et tat psychologique et sont comparables celles obtenues dans le groupe de Landry et al pour les chelles drogue l gal et fam
44. LVT le volume de la client le concern e par la double probl matique toxicomanie troubles psychologiques durant les ann es 2002 2007 Quelques donn es pid miologiques Le ph nom ne de la double probl matique toxicomanie troubles mentaux est reconnu La derni re tude am ricaine nationale sur la sant et l utilisation de drogues 2006 montre par exemple que parmi les adultes g s de 18 ans et plus et avec une d tresse psychologique s rieuse DPS 22 taient d pendants ou abusaient de drogues ill gales ou d alcool parmi les adultes sans DPS la part tait de 8 Lorsque l on consid rait un pisode d pressif majeur EDM dans l ann e coul e les parts respectives dans les populations avec et sans EDM se montaient 28 et 13 Au Qu bec la comorbidit serait pr sente dans 30 50 des cas en milieu psychiatrique dans 2 8 de ceux des centres publics pour alcooliques et toxicomanes et dans 25 des cas des services de d sintoxication en milieu hospitalier Selon R gier et al pour les sujets pr sentant un abus ou une d pendance l alcool la part de comorbidit avec un trouble mental tait de 37 population g n rale 23 et pour ceux ayant un trouble li une autre drogue elle tait de 53 En Valais selon le dernier rapport de la statistique des h pitaux psychiatriques 207 17 5 des hospitalisations et 258 19 8 patients adultes ont t admis en 2004 et 2005 res
45. ON DE L IGT Qu est ce que l IGT L Addiction Severity Index a t d velopp par Mc Lellan et al d s 1980 et l lndice de Gravit d une Toxicomanie IGT est la version qu becquoise de cet instrument d velopp e et valid e par le RISQ L IGT est un instrument semi structur d environ 190 questions incluant 60 points objectifs critiques permettant d valuer la gravit des probl mes associ s la surconsommation de drogues et d alcool et de quantifier le besoin de traitement Il fournit un profil de gravit pour sept cat gories principales de probl mes la consommation d alcool la consommation de drogues l tat de sant physique l emploi et les ressources les relations familiales et interpersonnelles l tat psychologique et la situation judiciaire Le mode d administration de l instrument est l entretien face face En principe la dur e de l entretien est de 60 minutes L IGT permet d obtenir deux types de scores dans chacun des sept domaines 1 Un score de gravit et un score de besoin de traitement allant de 0 9 indiquant respectivement un degr croissant de la gravit des probl mes pr sents et pass s du client et un degr de n cessit d une forme quelconque d intervention 2 Un score compos allant de 0 1 calcul de fa on objective partir d une combinaison d items li s l chelle produit au moyen de formules math matiques permettant d assurer une pond ration gale des item
46. PPS Semp o Ad cone B Picin temps El Temps partiel temporaire O Ne travaille pas Sexe Type d emploi au Femme cours des 3 derni res ann es B Piein temps Bl Temps partiel temporaire E Ne travaille pas La situation actuelle sur le plan de l emploi peut tre aussi valu e par le nombre de jours de travail pay s au cours du dernier mois ainsi que le nombre de jours consacr s la recherche d un emploi Table 9 Globalement plus d un client sur deux 57 3 n a eu aucun jour pay et environ un tiers 3 8 a eu plus de 10 jours pay s La part des hommes avec plus de 10 jours pay s est sup rieure celle des femmes 42 5 contre 32 0 Les Foyers FAR PXB fournissent la part des clients ayant eu plus de 10 jours pay s la plus faible 17 1 Pr s d un client sur INDICE DE GRAVITE D UNE TOXICOMANIE AU SEIN DE LA LVT ANNEES 2002 A 2007 cinq 19 6 a consacr plus de 10 jours avec des probl mes d emploi ou rechercher un emploi les clients des CAP LVT et de Via Gampel tant les plus concern s ce niveau Figure 5 Type d emploi actuel de la client le valu e r partition en selon le type de service et le sexe Institution CAP LVT FAR FXB Villa Flora Via Gampel Type d emploi actuel B Piein temps EH Temps partiel temporaire E Ne travaille pas Sexe Type d emploi actuel B Piein temps E Temps partiel temporaire E Ne travaille pas Homme Ta
47. VT ANNEES 2002 A 2007 E La LVT a choisi l IGT car il offre une valuation multidimensionnelle de la toxicomanie et couvre l ensemble des substances psychoactives E L IGT fournit des r sultats utiles aussi bien aux intervenants et aux quipes th rapeutiques recueil complet d informations d finition et priorisation des objectifs qu aux directions de la LVT laboration d taill e de profils de la client le S1404 SLNIOd E La fiabilit et la validit de l instrument adapt au contexte valaisan ont t tudi es de fa on scientifique L IGT poss de de bonnes qualit s psychom triques et appara t comme un instrument d valuation valide et fiable lorsqu administr la population des patients alcooliques et toxicomanes admis dans les services de la LVT E L utilisation de l IGT permet d avoir une base de langage commune l ensemble des services de la LVT E L introduction de l IGT exige que tous les intervenants et quipes th rapeutiques soient form s l utilisation de l outil La formation qui se d roule sur deux jours est dispens e actuellement par le secteur recherche valuation de la LVT Une proc dure se supervision lors des premi res valuations a t mise en place dans le secteur ambulatoire M Afin de maintenir le niveau d expertise des intervenants dans l administration de l instrument une s ance d changes sur l IGT est organis e r guli rement par le secteur recherche valuation de l
48. a LVT E A c t des b n fices recherch s par un outil tel que l IGT son introduction et son utilisation de routine induisent des co ts formation initiale des nouveaux intervenants r unions d change temps d administration de l IGT temps de saisie de gestion et d exploitation des donn es Mais la seule participation la statistique nationale act info ou tout autre syst me d valuation induirait galement des co ts non n gligeables INDICE DE GRAVITE D UNE TOXICOMANIE AU SEIN DE LA LVT ANNEES 2002 A 2007 ANALYSES DE BASE DU COLLECTIF IGT 2002 2007 L objectif de ce chapitre est d exposer des r sultats bas s sur les donn es r colt es au sein de la LVT l aide de l IGT durant la p riode 2002 2007 Outre les analyses classiques li es aux objectifs de l IGT le collectif disposition est suffisamment grand pour permettre de faire des analyses sp cifiques Les analyses effectu es ont donc pour buts e de fournir une description d taill e et fiable de la client le et de ses probl mes l admission des services de la LVT et d tablir si possible des comparaisons intra LVT ou avec d autres populations Les points abord s concernent o l histoire de consommation de la client le et les consommations actuelles o les ant c dents de traitement o le portrait de la client le selon les sept sph res de probl mes de l IGT o les scores de gravit associ s chaque domaine o les scores compos s
49. accueillis dans les Foyers FAR FXB sont proportionnellement plus nombreux ne pas b n ficier d un milieu de vie sans probl me d alcool ou sans consommation de drogues respectivement 8 4 et 11 0 que les parts moyennes observ es e Les clients qui ont un probl me de drogue ill gale l admission sont relativement plus nombreux vivre dans un milieu o de la drogue est consomm e 8 0 chez les clients avec un probl me d h ro ne l admission 9 6 chez les clients avec un probl me de coca ne l admission et 5 5 chez les clients avec un probl me de cannabis l admission e Les personnes ayant d j t trait es pour abus de drogues sont relativement plus nombreuses vivre dans un milieu o existe un probl me d alcool 11 2 ou o de la drogue est consomm e 14 8 e Les clients ayant v cu un abus sexuel dans leur vie sont proportionnellement plus nombreuses vivre avec une personne qui fait un usage probl matique d alcool 17 0 ou avec une personne qui consomme une drogue 14 0 e Les clients en situation de logement pr caire vivent plus fr quemment avec une personne qui a une consommation probl matique d alcool 14 6 ou avec une personne qui consomme de la drogue 17 3 INDICE DE GRAVITE D UNE TOXICOMANIE AU SEIN DE LA LVT ANNEES 2002 A 2007 Figure 18 Ecart aux parts globales de clients avec un milieu de vie avec une consommation probl matique d alcool et de clients av
50. aine a cool de 4 0 et une gravit moyenne du domaine drogue de 2 0 E Via Gampel accueille la client le la plus atteinte sur le plan de la sant physique et sur le plan de l emploi et des ressources La client le des Foyers FAR FXB est la plus p jor e sur le plan des relations familiales et interpersonnelles et sur celui de l tat psychologique E Les probl mes de consommation d alcool fournissent la gravit la plus lev e pour le domaine alcool et les probl mes de consommation de drogue la gravit la plus lev e pour le domaine Le probl me majeur li la consommation de plusieurs drogues est celui qui engendre les valeurs moyennes les plus lev es pour les domaines tat psychologique relations familiales et interpersonnelles et emploi et ressources Le probl me alcool toute utilisation est celui qui globalement engendre le profil le moins s v re E Cinq groupes de clients homog nes du point de vue de la gravit peuvent tre d gag s Groupe 1 clients dont seule la situation au niveau de la consommation d alcool est touch e Groupe 2 clients o la gravit des probl mes d alcool s accompagne en premier lieu de probl mes dans les domaines des relations familiales et interpersonnelles et des ressources et de l tat psychologique Groupe 3 clients avec des probl mes d alcool consid rables o l association avec une gravit lev e de probl mes dans les domaines des relations familiales et in
51. arguments pour ou contre l outil et non sur la possibilit offerte de discuter des difficult s pratiquer l outil et mettre en commun les exp riences personnelles La pression n est actuellement plus ressentie aussi fortement par les quipes l arriv e de nouveaux intervenants sans pass dans l institution facilitant galement sa disparition progressive A c t des pr occupations des intervenants il reste cependant qu il est absolument indispensable de garder un rythme au moins biennal afin de pouvoir rappeler les consignes d administration de l outil et de garantir la fiabilit du recueil des donn es ce qui est fait actuellement Ce point est essentiel L introduction de l IGT et son maintien un INDICE DE GRAVITE D UNE TOXICOMANIE AU SEIN DE LA LVT ANNEES 2002 A 2007 niveau d utilisation coh rent et fiable n cessitent donc un effort constant de l nergie et des ressources non n gligeables L introduction de l IGT dans les services de la LVT n a pas t sans rencontrer des r sistances Ces r sistances se sont manifest es sur une p riode de temps plus ou moins longue de fa on active ou passive selon les cas Plusieurs intervenants ont questionn sur la n cessit de proc der l implantation d un tel outil Certains intervenants ont craint que le cadre impos par l outil ne constitue un obstacle l alliance th rapeutique et contribue augmenter l attrition de la clien
52. associ s chaque domaine e d tudier le volume relatif au sein de la LVT et les caract ristiques de sous groupes particuliers tels que les clients avec des probl mes psychologiques les clients victimes de maltraitance abus sexuels les clients en d tresse existentielle ayant fait une tentative de suicide les clients avec un environnement familial probl mes de consommation psychologiques O0 O O oO les clients en situation de d ni ou non motiv s Les r sultats li s aux donn es de l IGT ado valuant la client le mineure de la LVT font l objet d un rapport s par Avertissement g n ral au lecteur Les r sultats pr sent s sont bas s sur les donn es fournies par les clients leur admission dans les diff rents services de la LVT et ce un moment donn de leur parcours de prise en charge premi re d marche valuation intervention pr coce motivation traitement m me de la d pendance pr vention de la rechute Ils ne peuvent en aucune mani re tre compris comme des r sultats issus d enqu tes pid miologiques pour tablir une connaissance r elle de l abus et de la d pendance aux substances psychoactives en Valais Les informations produites doivent tre lues dans leur contexte th rapeutique DESCRIPTION DU COLLECTIF 1e Entre le 1 janvier 2002 et le 31 d cembre 2007 les services de la LVT ont enregistr 5080 admissions Un grand nombre de clients v rifiait un
53. ation du client fait une diff rence signifiante dans le r sultat du traitement dans tous les domaines de probl mes Table 29 S v rit s de probl mes actuels et dans la vie et histoire des traitements selon la motivation au traitement Non motiv sans Non motiv avec Motiv divers probl me ni besoin probl mes et ou besoin degr s Alcool Ann es toute utilisation 6 4 15 6 17 1 Nombre de jours toute utilisation 30 derniers jours 51 8 8 11 0 Ann es jusqu intoxication 2 4 8 6 10 2 Nombre de jours jusqu intoxication 0 5 2 6 6 6 Nombre de traitements ant rieurs 0 14 0 38 0 61 Score compos alcool 0 07 0 12 0 44 Drogue Ann es h ro ne 0 2 Te 2 3 Nombre de jours h ro ne 30 derniers jours 0 0 0 4 3 7 Ann es coca ne 0 1 15 1 6 Nombre de jours coca ne 30 derniers jours 0 1 0 2 2 2 Ann es cannabis 1 0 6 2 7 0 Nombre de jours cannabis 30 derniers jours 0 3 6 3 10 0 Nombre de traitements ant rieurs 0 05 0 37 0 55 Score compos drogue 0 02 0 07 0 21 Sant physique Nombre d hospitalisations dans la vie 2 9 3 6 6 4 Part avec une m dication r guli re 12 0 24 4 36 0 Part avec un probl me de sant chronique 12 3 32 3 46 6 Score compos sant physique 0 01 0 01 0 46 Relations familiales et interpersonnelles Part avec des conflits graves avec la m re 19 1 36 1 45 2 Part avec des conflits graves avec le p re 19 8 34 3 48 2 Part avec des conflits graves avec les fr res 13 6 24 5 28 7 Part avec
54. ation selon chaque domaine de l IGT par institution L gal Motivation et probl mes Emploi et ressources A Ce A B Motiv divers degr s Etat psychologique Non motiv sans Famille l CAP probl me et besoin de Sant physi traitement r els ane paysigue Non mitiv avec des Drogue i E probl mes ou un besoin de traitement Alcool L gal Emploi et ressources Etat psychologique Famille FAR FXB Sant physique Drogue Alcool uo nn nsul L gal Emploi et ressources Etat psychologique Famille Villa Flora Sant physique Drogue Alcool L gal Emploi et ressources Etat psychologique Famille Via Gampel Sant physique Drogue Alcool 0 20 40 60 80 100 Part en e Le domaine des relations familiales et interpersonnelles si l on se restreint au collectif des clients non motiv s fournit pour toutes les institutions des parts lev es de clients ayant des probl mes et ou un besoin de traitement 94 7 pour les Foyers FAR FXB 70 0 pour Via Gampel 49 0 pour Villa Flora et 39 0 pour les CAP e Les Foyers FAR FXB produisent la part la plus lev e de clients non motiv s entrer dans un traitement psychologique et ayant des probl mes et ou un besoin de traitement 15 2 soit 65 5 de la client le non motiv e suivie des CAP 11 9 28 1 de la client le non motiv e de Via Gampel 10 2 33 3 de la client le non motiv e et d
55. bl mes Les scores compos s sont calcul s en effectuant une moyenne pond r e des valeurs prises par les items retenus et produisent une valeur entre 0 et 1 ANALYSE DES SCORES COMPOSES R sultats bruts La Table 14 reporte les scores compos s obtenus par sexe par institution et par type principal de probl me majeur Pour chaque chelle et chaque facteur un ordre des cat gories a t indiqu selon l ordre inverse des scores un rang moins lev est associ une gravit pour grande Et afin d obtenir un portrait global de la situation selon ces trois facteurs les rangs moyens sur l ensemble des 7 domaines associ s chaque cat gorie ont t produits Table 14 Scores compos s pour chaque domaine de l IGT par sexe par institution et par type principal de probl me majeur L indice bleu indique pour chaque facteur consid r le rang de chacune des cat gories par ordre d croissant de gravit un rang inf rieur indique une gravit sup rieure et ce l int rieur de chaque domaine de l IGT Le rang moyen reporte la moyenne sur tous les domaines des rangs ainsi obtenus somme des rangs divis e par 7 Alcool Drogue Sante Famille ELA Emploi et Situation Rang physique psychique ressources judiciaire moyen Sexe Hommes 0 30 0 072 0 20 0 24 0 21 0 52 0 11 1 7 Femmes 0 27 0 09 0 27 0 29 0 31 0 54 0 04 1 2 Institution CAP LVT 0 277 0 072 0 21 0 234 0 21 0 51 0 09 3 1 FAR FXB 0 19 0
56. bl mes li s l alcool fournissent les am liorations les plus marqu es dans les domaines de la consommation d alcool avec une am lioration plus marqu e Via Gampel et de l tat psychologique Les domaines de la sant physique et des relations familiales et interpersonnelles s am liorent en moyenne de fa on comparable dans les deux institutions L impact du traitement dans les Foyers des Rives du Rh ne est clairement observ dans les domaines de la consommation de drogue de l tat psychologique et des relations familiales et interversonnelles Selon le type de probl me majeur les probl mes englobant l alcool et ceux englobant les drogues fournissent les volutions positives les plus marqu es dans les domaines associ s L am lioration sur l chelle de la sant physique est la plus grande pour l alcool jusqu intoxication Les traitements ont un plus grand impact dans les domaines relations familiales et interpersonnelles et tat psychologique pour les probl mes majeurs alcool jusqu intoxication et une ou plusieurs drogues Ces observations sont tr s utiles ils montrent que les th rapies r sidentielles offertes au sein de la LVT am liorent de fa on signifiante la situation de la client le terminant r guli rement son s jour non seulement en termes de consommation mais aussi dans les autres dimensions bio psycho sociales Les r sultats restent cependant limit s l impact du traitement tr s court term
57. ble 9 Indicateurs li s l emploi et aux ressources de la client le valu e CAP LVT FAR FXB Villa Flora Via Gampel Hommes Femmes Total N 1370 N 110 N 299 N 108 N 1403 N 484 N 1887 Revenu moyen par type de source en Frs Emploi revenu net 1567 558 1674 1507 1767 790 1515 Ch mage 306 171 208 80 287 226 271 Aide sociale 87 223 204 28 111 109 110 Rente AVS AI LPP SUVA 328 142 418 96 285 426 o21 Conjoint e 189 74 129 0 127 267 162 Famille 54 251 108 51 78 62 74 lll gal 3 239 0 0 19 6 16 Nombre de jours pay s au cours des 30 derniers jours Aucun 55 7 75 7 59 2 53 3 55 4 62 9 57 3 110 2 6 7 2 3 4 0 0 2 1 5 1 2 9 11 30 41 6 17 1 37 4 46 7 42 5 32 0 39 8 Nombre de jours avec probl mes d emploi ou de recherche d un emploi au cours des 30 derniers jours Aucun 69 4 83 6 81 0 76 1 71 3 75 4 72 4 1 10 9 0 10 0 3 3 6 4 8 2 7 6 8 1 11 30 21 6 6 4 15 7 17 4 20 5 16 9 19 6 Nombre de personnes la charge du client Aucune 58 8 96 0 54 1 41 4 55 0 71 5 59 2 Permis de conduire valide actuellement Oui 55 7 40 4 61 1 55 1 54 4 59 4 55 7 INDICE DE GRAVITE D UNE TOXICOMANIE AU SEIN DE LA LVT ANNEES 2002 A 2007 Si l on consid re l ensemble des sources de revenu indiqu s dans la Table 9 un client a dispos en moyenne de Frs 2 469 le mois pr c dent l admission les hommes plus que les femmes Frs 2 674 contre Frs 1 886 L emploi reste la source de revenu principale de la client le avec
58. ble du collectif le sous groupe des clients vivant dans un milieu avec probl mes d alcool repr sente 8 1 des clients le sous groupe des clients vivant dans un milieu avec probl mes drogue 7 7 M Les femmes vivent plus fr quemment avec une personne qui a un probl me d alcool ou qui consomme de la drogue respectivement 16 5 trois fois plus fr quemment que les hommes et 12 6 deux fois plus fr quemment que les hommes E Les clients qui ont un probl me de drogue ill gale l admission sont relativement plus nombreux vivre dans un milieu o de la drogue est consomm e 8 0 chez les clients avec un probl me d h ro ne l admission 9 6 chez les clients avec un probl me de coca ne l admission et 5 5 chez les clients avec un probl me de cannabis l admission Les clients vivant avec une personne qui a un probl me d alcool produisent des scores en moyenne plus lev s sur toutes les chelles l exception de l chelle alcool et de l chelle situation l gale Les clients vivant avec une personne qui consomme de la drogue fournissent des scores compos s moyens plus lev s pour les domaines drogue relations familiales et interpersonnelles et tat psychique S1404 SLNIOd INDICE DE GRAVITE D UNE TOXICOMANIE AU SEIN DE LA LVT ANNEES 2002 A 2007 MOTIVATION ET DENI Un des facteurs en partie associ l chec d un suivi ou d un traitement est l absence de motivation du client entre
59. bles du traitement surmonter le d ni du toxicomane r duire ses comportements risques pouvoir clarifier sa position au sein de sa famille Quelles sont les m thodes les plus efficaces pour atteindre ces objectifs la th rapie de groupe la substitution la m thadone l intervention psychologique individuelle Pour une efficacit maximale comment organiser le temps et les contextes de l intervention La polyvalence de lIGT clinique et recherche dans la perspective de faciliter la participation et la contribution des milieux d intervention dans le d veloppement de programmes de recherche est un avantage ind niable La LVT a envisag l utilisation de l IGT dans une strat gie globale d valuation tant en clinique qu en recherche afin de pouvoir en optimiser le b n fice En effet les efforts qui doivent tre consacr s la formation des intervenants et au maintien de leur expertise le temps relativement long de passation l investissement important requis pour une saisie de donn es valide sont autant d l ments prendre en consid ration dans une perspective d efficience Finalement l IGT s accompagne d une version sp cifiquement d velopp e pour la client le mineure lIGT ado INTRODUCTION DE L IGT AU SEIN DE LA LVT Mise en place de IGT Moyens difficult s et r sistances La premi re tape dans l introduction de l instrument au sein de la LVT a t de former tous les intervenants et quip
60. celui de l tat psychologique 6 1 Lorsque l on consid re le type de probl me majeur les probl mes li s alcool fournissent sans surprise la gravit la plus lev e pour le domaine alcool respectivement 5 5 pour l alcool toute utilisation et 6 0 pour l alcool jusqu intoxication et les probl mes de consommation de drogue la gravit la plus lev e pour le domaine drogue respectivement 6 3 pour polydrogues 6 1 pour opiac s ou coca ne et 5 4 pour cannabis Le probl me majeur li la consommation de plusieurs drogues est celui qui engendre les valeurs moyennes les plus lev es pour les domaines tat psychologique 5 6 relations familiales et interpersonnelles 5 2 et emploi et ressources 4 4 Le probl me alcool toute utilisation est celui qui globalement engendre le profil le moins s v re Typologie clinique de la client le Bas sur les estimations de gravit tablies par les intervenants le but de cette section est de d gager une typologie de la client le de la LVT c est dire une description de la client le bas e sur la construction de groupes homog nes sur le plan de la gravit Cette analyse permet d largir la perspective du profil de gravit qui en se basant sur des moyennes crase les diff rences existantes entre groupes d individus Elle ne pr tend pas tablir une v rit absolue mais simplement d crire autrement le collectif valu La m thode de classification a t a
61. consommation r guli re Sexe Hallucinog nes Cannabis Antid presseurs Substance Tranquillisants H ro ne Alcool jusqu intoxication Alcool toute utilisation Ans Ans Lorsqu il y a consommation r guli re d une substance ce sont le cannabis 17 4 ans et les hallucinog nes 17 7 ans qui viennent le plus vite dans la vie suivis de l alcool toute utilisation 20 9 ans de l h ro ne 21 2 ans et de la coca ne 22 6 ans Plusieurs observations peuvent tre faites e Pour chacune des substances les ges moyens de premi re consommation sont similaires que l on consid re le sous groupe des personnes ayant consomm au moins une fois ou si l on se restreint au sous groupe des personnes ayant consomm de mani re r guli re au moins une fois l exception du cannabis o les personnes ayant pass une consommation r guli re ont en moyenne un ge d initiation inf rieur de 18 mois celui observ dans le collectif de l ensemble des initi s 15 7 ans contre 17 1 ans INDICE DE GRAVITE D UNE TOXICOMANIE AU SEIN DE LA LVT ANNEES 2002 A 2007 e L alcool est la substance o le temps s parant l ge de premi re consommation et l ge d entr e en consommation r guli re est le plus grand entre 6 et 7 ann es en moyenne Pour l h ro ne et la coca ne l entr e en consommation r guli re est respectivement 1 ann e et 2 ann es post rieure l entr e en consommation
62. ct des prises en charge au sein de la LVT 34 35 37 37 40 42 42 42 43 43 44 45 47 67 67 67 67 68 68 69 69 69 Perspectives Approfondissement de th mes sp cifiques Interpellation des pratiques des intervenants Liens avec les prestations fournies Etude de catamn se INDICE DE GRAVITE D UNE TOXICOMANIE AU SEIN DE LA LVT ANNEES 2002 A 2007 70 70 70 70 70 INDICE DE GRAVITE D UNE TOXICOMANIE AU SEIN DE LA LVT ANNEES 2002 A 2007 INTRODUCTION Le pr sent document dresse le bilan de l exp rience li e l Indice de Gravit d une Toxicomanie au sein des services de la Ligue Valaisanne contre les Toxicomanies durant la p riode 2002 2007 tant du point de vue de la mise en pratique que des r sultats num riques et statistiques disponibles La Ligue Valaisanne contre les Toxicomanies LVT est l organisme responsable en Valais de la prise en charge des personnes ayant un probl me de consommation de substances psychoactives Elle est au b n fice d une convention de collaboration avec l Etat du Valais La LVT regroupe sous le m me toit l ensemble des services en toxicomanies du canton du Valais partag s entre 1 les services ambulatoires organis s selon cinq Centres d Aide et de Pr vention r partis g ographiquement sur l ensemble du territoire valaisan Monthey Martigny Sion Sierre Brigue et 2 le secteur de traitement r sidentiel incluant quatre instit
63. d offrir au terrain un retour de leur investissement et de les inclure dans un processus d changes et de partenariat Derni res perceptions de l IGT Les derni res r unions d changes li es l outil IGT ont permis de d gager le sens actuel donn l IGT par les intervenants des services ambulatoires de la LVT Les indications fournies par les intervenants peuvent tre group es en quatre cat gories Forces de l IGT La force principale de l IGT r side dans sa capacit r colter un grand nombre d informations en facilitant leur structuration Les nombreuses questions pos es marquent de l int r t pour le client et les questions intrusives directes permettent d obtenir parfois des indications difficiles acqu rir autrement L outil d gage avec coh rence la situation globale du client il oblige l intervenant adopter une vision globale et permet de prioriser les attentes de ce dernier Les synth ses qu il d gage sont int ressantes et permettent de proposer quelque chose de concret au client ll cr e un impact qui permet au client de prendre conscience de la gravit de sa situation et de faire des liens entre diff rents domaines qui lui cr ent probl me L outil IGT oblige l intervenant faire un temps d arr t pour prendre une certaine distance avec la demande explicite Faiblesses de l IGT La principale faiblesse de l IGT r side dans son aspect clinique jug trop limit car il se centre trop sur l
64. des conflits graves avec les s urs 12 7 17 1 25 6 Part avec des conflits graves avec le conjoint 31 1 44 4 58 9 Score compos relations familiales et interp 0 05 0 10 0 36 Emploi et ressources Part avec plus de 10 jours de probl mes d emploi 12 6 9 29 9 Score compos emploi et ressources 0 41 0 56 0 58 Etat psychologique Nombre d hospitalisations dans la vie 0 4 0 6 1 3 Part avec une m dication dans les 30 derniers jours 11 0 21 0 53 9 Part avec une m dication sur la vie 23 6 42 9 63 7 Score compos tat psychologique 0 02 0 07 0 36 POINTS FORTS INDICE DE GRAVITE D UNE TOXICOMANIE AU SEIN DE LA LVT ANNEES 2002 A 2007 E Globalement les parts relatives des clients motiv s entrer dans une d marche th rapeutique sont de 60 8 pour le domaine alcool 29 1 pour la drogue 63 2 pour l emploi et les ressources 59 9 pour les relations familiales et interpersonnelles 47 2 pour la sant physique 62 1 pour l tat psychologique et 23 8 pour la situation judiciaire S1404 SLNIOd M 395 de la client le non motiv e au traitement d alcool ont des probl mes d alcool moyens consid rable ou un besoin de traitement av r E 12 4 de la client le non motiv e au traitement de drogues ont des probl mes de drogues moyens consid rable ou un besoin de traitement av r M 43 3 de la client le non motiv e au traitement sur le plan des relations familiales et interpersonnelles ont des prob
65. des crit res de non administration de l IGT savoir 283 taient mineurs e 358 taient des proches co d pendants venus consulter pour un probl me concernant une tierce personne e 77 avaient comme probl matique principale le tabac le jeu pathologique ou les troubles alimentaires e 754 taient venus pour information sans volont d entreprendre un suivi ou ont interrompu tr s pr matur ment leur suivi en grande partie apr s leur premier entretien ou d s les premiers jours de s jour Parmi les clients restant 144 avaient d j t valu s l aide de l IGT au cours des 30 derniers jours dans un autre service de la LVT Le collectif satisfaisant a priori aux crit res d administration de l IGT comprenait donc 3608 clients 5 Schalbetter P 2008 L indice de gravit d une toxicomanie pour les adolescents bilan de la p riode 2002 2007 Rapport interne LVT INDICE DE GRAVITE D UNE TOXICOMANIE AU SEIN DE LA LVT ANNEES 2002 A 2007 Le nombre des clients valu s l aide de l IGT est de 1987 ce qui repr sente 55 1 de la client le cible Les principaux motifs de non administration de l IGT sont la gestion d une situation de crise N 332 20 6 des motifs indiqu s les probl mes de compr hension langue carence cognitive N 145 9 0 le fait que l administration de l IGT retarde un placement N 135 8 4 et la prise en charge de situations de transfert N 101 6 3 La part des
66. e C est pourquoi pour tenter d tudier les effets des prestations r sidentielles plus long terme une tude de catamn se 1 an 3 ans et 5 ans galement bas e sur l IGT a t lanc e au sein de Via Gampel et Villa Flora en 2007 et dans les Foyers des Rives du Rh ne d s 2008 La population d tude est l ensemble des clients sortis de la Villa Flora ou de Via Gampel depuis le 1er janvier 2007 et l ensemble des clients sortis des Foyers des Rives du Rh ne depuis le 1 janvier 2008 ayant donn leur accord tre recontact s 1 an apr s leur sortie de l institution L tude se veut une tude en flux tendu il s agit de r colter syst matiquement et r guli rement dans le temps des informations pour chaque client consentant Pour Villa Flora et Via Gampel les premiers r sultats sur le devenir des clients une ann e apr s leur sortie devraient para tre au printemps 2009 Table 17 Evolution des scores compos s pour chaque domaine de l IGT par sexe par institution et par type principal de probl me majeur L indice bleu indique pour chaque facteur consid r le rang de chacune des cat gories par ordre d am lioration un rang inf rieur indique une am lioration sup rieure et ce l int rieur de chaque domaine de l IGT Le rang moyen reporte la moyenne sur tous les domaines des rangs ainsi obtenus somme des rangs divis e par 7 Sant Etat Emploi et Situation Rang Alcool Drogue Famille 3 VARAN
67. e plus de deux clients sur cinq 40 5 ont d j eu de fortes pens es suicidaires et environ un quart a d j fait une tentative de suicide 23 1 Ces parts se montent respectivement 14 9 et 3 6 pour les 30 derniers jours E Un quart de la client le hommes 23 1 et femmes 32 9 est sans formation et la moiti hommes 60 7 et femmes 47 2 a effectu un apprentissage ou une cole de commerce Une d t rioration de la situation professionnelle au cours des trois derni res ann es de la vie des clients est observ e L emploi reste la source de revenu principale de la client le avec un revenu moyen avoisinant les Frs 1500 Le ch mage constitue la deuxi me source de revenu aussi bien pour les hommes que pour les femmes E Environ une personne sur neuf a d j t emprisonn e dans sa vie part est cinq fois plus lev e chez les hommes que chez les femmes S1404 SLNIOd INDICE DE GRAVITE D UNE TOXICOMANIE AU SEIN DE LA LVT ANNEES 2002 A 2007 PROFILS DE CONSOMMATION La pr sente section a pour but de mieux cerner les v cus de consommation ainsi que la consommation durant les 30 jours pr c dant l admission V cu de consommation Premi res consommations et consommations r guli res La Figure 6 produit les pr valences vie de consommation et de consommation r guli re pour les principales substances investigu es par l IGT Une substance a t consomm e r guli rement si
68. e Villa Flora 7 6 29 6 de la client le non motiv e INDICE DE GRAVITE D UNE TOXICOMANIE AU SEIN DE LA LVT ANNEES 2002 A 2007 e Sur le domaine de l emploi et des ressources les Foyers FAR FXB produisent galement la part la plus lev e de clients non motiv s entrer dans un traitement et ayant des probl mes et ou un besoin de traitement 16 2 soit 52 9 de la client le non motiv e suivie ici de Via Gampel 11 0 63 2 de la client le non motiv e de Villa Flora 5 9 14 8 de la client le non motiv e et des CAP LVT 4 1 10 7 de la client le non motiv e La Table 29 illustre pour les tous les domaines l exception du domaine l gal le fait que les clients motiv s divers degr s ont r ellement plus de probl mes dans leur vie que le reste du collectif Elle montre galement que le groupe des clients non motiv s mais ayant des probl mes et ou un besoin de traitement ont peut tre des probl mes moins pr sents que dans le collectif des clients motiv s mais n anmoins r els Ce groupe semble bel et bien constitu de clients en situation de d ni de leurs probl mes pass s et ou actuels On peut finalement noter que la recherche de Shen et al conclut en outre que la motivation du client entrer en traitement est en fait due principalement la reconnaissance des ses probl mes r cents et non de ceux sur la vie ce qui est reconnu par les cliniciens Elle confirme galement que la motiv
69. e de la client le toxicomanie sant mentale Sur les 1971 clients ayant t valu s l aide de lIGT et pour lesquels l information n cessaire l application des crit res d identification est disponible 602 sont concern s par la double probl matique ce qui repr sente une part de 30 5 Table 19 Pour information l application de ces crit res sur les 1500 dossiers disponibles dans le centre Domr my Montr al en 1999 a produit un volume de 23 de la client le totale L observation des parts selon les ann es montre que dans les CAP la part a tendance diminuer au cours des ans Dans les institutions r sidentielles si aucune tendance claire ne se d gage il est noter que 2006 fournit les parts les plus basses avec une chute assez nette entre 2005 et 2006 La Table 19 montre que les femmes sont proportionnellement plus nombreuses que les hommes souffrir d une double probl matique toxicomanie sant mentale 46 2 ce qui repr sente pr s d une femme admise sur deux contre 25 2 chez les hommes 13 L valuation des client les alcooliques et toxicomanes l indice de gravit d une toxicomanie ASI IGT Collection Toxicomanies RISQ 1998 INDICE DE GRAVITE D UNE TOXICOMANIE AU SEIN DE LA LVT ANNEES 2002 A 2007 Table 19 Part de la client le concern e par une double probl matique toxicomanie sant mentale selon l institution et selon le sexe par ann e en Ann CAP
70. e nombre moyen de jours durant lesquels les clients ont prouv des probl mes psychologiques ou motionnels au cours du mois pr c dant va de 9 jours pour les CAP LVT 16 jours pour les Foyers FAR FXB les institutions sp cialis es dans la prise en charge de l alcool tant en position interm diaire avec 13 jours et 14 jours environ Emploi et ressources La situation de la client le au niveau de l emploi et des ressources est r sum e l aide des Figures 3 5 et de la Table 9 Un quart de la client le 25 6 hommes 23 1 et femmes 32 9 est sans formation et environ la moiti 57 3 hommes 60 7 et femmes 47 2 a effectu un apprentissage ou une cole de commerce Pr s de la moiti de la client le valu e dans les Foyers FAR FXB est sans formation 47 3 Cette part est d environ un quart dans les CAP LVT et Villa Flora respectivement 25 8 et 21 9 pour tomber 10 8 Via Gampel Dans cette derni re institution plus des trois quarts de la client le 76 6 ont termin un apprentissage ou une cole de commerce La part des formations sup rieures est la plus lev e Villa Flora 11 6 contre 4 3 5 4 pour les autres institutions Une d t rioration de la situation professionnelle au cours des trois derni res ann es de la vie des clients peut tre observ e sur les Figures 3 et 4 puisque si plus de la moiti de la client le 53 6 occupait habituellement un emploi plein temps d
71. e personnes encore abstinentes la plus lev e 27 9 et la double toxicomanie alcool drogue la part la plus faible 14 4 e Les p riodes de derni re abstinence sont les plus longues pour l alcool jusqu intoxication les opiac s et ou coca ne o pr s d un quart des clients concern s a connu plus de 12 mois d abstinence Table 11 R partition de la dur e de la derni re p riode d abstinence et de la dur e depuis la fin de la p riode d abstinence selon le probl me majeur en Alcool Alcool Opiac s toute jusqu et ou Cannabis Ako Polydrogues Autre Tous utilisation intoxication coca ne N 131 vi 1 N 67 N 84 N 1684 N 735 N 282 N 204 Dur e de la derni re phase d abstinence Jamais abstinent 31 4 31 9 28 4 47 3 40 9 38 8 48 8 34 6 1 2 mois 27 2 21 3 19 6 24 4 19 9 17 9 14 3 2353 3 6 mois 17 4 16 3 17 6 11 5 15 5 17 9 15 5 16 5 7 12 mois 10 6 6 7 11 8 12 2 12 2 11 9 6 0 10 2 Plus de 12 mois 13 3 23 8 22 5 4 6 11 6 13 4 15 5 15 4 Dur e depuis la derni re phase d abstinence Encore abstinent 23 1 17 6 28 4 19 6 14 4 21 5 13 9 21 0 1 6 mois 16 0 15 4 19 4 7 7 15 5 11 8 13 3 15 3 7 12 mois 7 9 3 6 9 0 6 9 6 1 2 9 9 6 6 9 13 24 mois 7 9 57 6 5 8 5 T 7 4 4 8 T2 25 72 mois TT 7 5 6 5 6 2 6 6 10 3 6 0 7 3 Plus de 72 mois 6 0 18 3 2 0 3 8 8 8 7 4 3 6 7 7 Jamais abstinent 31 4 31 9 28 4 47 3 40 9 38 8 48 8 34 6 INDICE DE GRAVITE D UNE TOXICOMANIE AU SEIN DE LA LVT ANNEES 2002
72. e sont les m dicaments qui sont le plus fr quemment consomm s durant 26 9 jours en moyenne pour les antid presseurs et 22 9 jours pour les tranquillisants Le cannabis a t consomm en moyenne durant 16 1 jours et l h ro ne durant 14 7 jours La coca ne est derri re avec 8 3 jours Les diff rences entre les hommes et les femmes concernent les parts de consommation de tranquillisants et d antid presseurs deux fois plus lev es chez les femmes POINTS FORTS INDICE DE GRAVITE D UNE TOXICOMANIE AU SEIN DE LA LVT ANNEES 2002 A 2007 E Pour l ensemble du collectif l alcool est la substance la plus pr valente sur la vie 90 0 pour l alcool toute utilisation et 82 3 pour l alcool jusqu intoxication suivi le cannabis avec 48 1 et la coca ne avec 30 5 puis les tranquillisants 29 9 et les antid presseurs 26 3 o les parts des femmes sont sup rieures L ordre des substances est similaire en ce qui concerne la pr valence de vie de consommation r guli re M La premi re substance consomm e dans la vie est l alcool toute utilisation 14 8 ans suivie du cannabis 17 1 ans l alcool jusqu intoxication 18 1 ans les hallucinog nes 18 5 ans l h ro ne 20 3 ans et la coca ne 20 8 ans E Lorsqu il y a consommation r guli re d une substance ce sont le cannabis 17 4 ans et les hallucinog nes 17 7 ans qui viennent le plus vite suivis de l alcool toute utilisation 20 9 ans
73. ec a r uni en mai 1999 pratiquement l ensemble des intervenants et membres des quipes th rapeutiques de la LVT durant deux journ es compl tes Vu les bonnes relations existantes entre la LVT et le RISQ la venue de cet intervenant avait pu tre n goci e des tarifs pr f rentiels Actuellement le co t de la venue d un intervenant sp cialis se montera it environ Frs 3 000 Actuellement le secteur recherche valuation de la LVT est en charge de la formation des nouveaux intervenants l IGT sur le m me mod le de formation du RISQ S il fallait facturer en interne la prestation de formation le co t d une formation s l verait environ Frs 1500 pour l implication du secteur recherche valuation participation pr paration Chaque intervenant participant la formation co te environ Frs 950 co t horaire moyen actuel d un intervenant y compris les frais Frs 57 un intervenant ou membre d une quipe th rapeutique est salari selon la classe 14 de l chelle des salaires de l Etat du Valais Le co t d une r union d changes est principalement le co t heures intervenants engendr par la participation des intervenants ces r unions soit environ Frs 250 par intervenant pour une r union durant une demi journ e Co t de l investissement en temps intervenant quipe th rapeutique Annuellement entre 350 et 420 IGT sont r alis s chaque ann e au sein de l ensemble des services de la LVT so
74. ec un milieu de vie avec une consommation probl matique de drogues des parts observ es dans des sous groupes d crits par des caract ristiques particuli res Par exemple chez les personnes dont le probl me principal est les opiac s et ou la coca ne la part des clients tant dans un milieu de vie o existent des consommateurs de drogue probl me est sup rieure de 12 la part observ e dans l ensemble du collectif Milieu de vie consommateur Milieu de vie consommateur probl matique d alcool 8 1 probl matique de drogues 7 7 Hommes Femmes CAP LVT FAR FXB Villa Flora Via Gampel Ne vient pas de sa propre initiative Vient de sa propre initiative Travail plein temps Travail temps partiel temporaire Ne travaille pas Sans formation Apprentissage commerce Maturit cole sup rieure Formation sup rieure Situation de logement stable Situation de logement pr caire Vit avec le conjoint et ou les enfants Vit avec la famille Vit seul Vit en institution SDF ou conditions instables Vit en couple Ne vit pas en couple Probl me principal alcool toute utilisation Probl me principal alcool jusqu intoxication Probl me principal opiac s et ou coca ne Probl me principal cannabis Probl me principal alcool et drogues Probl me principal polydrogues Au moins un traitement sp cialis alcool Aucun traitement sp cialis alcool Au moins un traitement sp cialis drogue Aucun traitement sp cialis drogue
75. elle ayant un probl me de consommation d alcool et ou de drogue extr me accompagn d autres probl matiques consid rables Figure 14 Importance relative en de chaque groupe dans les institutions de la LVT 100 80 60 40 Part de chaque groupe 20 0 CAP LVT FAR FXB Villa Flora Via Gampel Institution Groupes issus de la classification Groupe 1 E Groupe 2 E Groupe 3 Ell Groupe 4 E Groupe 5 INDICE DE GRAVITE D UNE TOXICOMANIE AU SEIN DE LA LVT ANNEES 2002 A 2007 Ce panachage de la client le existe galement Villa Flora avec cependant un d calage des parts relatives vers les groupes o la gravit des probl matiques est plus grande La client le accueillie Via Gampel est principalement compos e du groupe 2 o la gravit de la probl matique de consommation d alcool est au moins moyenne et o la gravit des probl mes li s la famille l emploi et l tat psychologique est tr s prononc e La client le de Foyers de Rives du Rh ne comprend des parts des groupes 1 2 et 3 marginales contrairement celle du groupe 5 qui repr sente deux cinqui mes de la client le adulte accueillie R partition par sexe La Figure 15 repr sente les r sultats obtenus selon le sexe Si la part des groupes 2 3 et 4 est assez similaire parmi les hommes et parmi les femmes la pr sence du groupe 1 est pratiquem
76. ent Utilisation de IGT comme base de langage commun L articulation et l organisation des services de la LVT font qu une partie des clients admis dans les institutions r sidentielles ont transit ou transiteront par les services ambulatoires de la LVT Dans un tel contexte la circulation de l information entre les diff rents partenaires est essentielle L utilisation d un langage commun bas sur un m me outil permet d avoir une meilleure compr hension globale de la situation de la personne d tre plus efficace et d avoir une meilleure continuit dans les services Les diff rentes institutions changent r guli rement les informations bas es sur l IGT Utilisation de IGT dans une perspective de recherche Les premi res analyses statistiques li es l IGT ont t prometteuses et l gitiment la publication du pr sent rapport Outre de permettre d tablir des profils de gravit de la client le selon les r gions ou selon les institutions selon le sexe ou le probl me majeur elles permettent de mettre en vidence des probl matiques sp cifiques telles que l ampleur des abus sexuels des conduites suicidaires ou encore des probl mes de consommation des proches De plus par exemple elles permettent de justifier bien que cela soit a posteriori l orientation de certains clients dans un type de programme d intervention r sidentiel Une pr sentation r guli re des r sultats aux diff rentes quipes doit permettre
77. ent deux fois moins importante chez les femmes que chez les hommes quilibrant une surrepr sentation des groupes 3 et 4 chez les femmes Figure 15 Importance relative en de chaque groupe chez les hommes et chez les femmes 100 80 60 40 Part de chaque groupe 20 J 0 Sexe Femme Groupes issus de la classification L Groupe 1 E Groupe 2 E Groupe 3 Ell Groupe 4 E Groupe 5 POINTS FORTS INDICE DE GRAVITE D UNE TOXICOMANIE AU SEIN DE LA LVT ANNEES 2002 A 2007 Sur l ensemble du collectif le domaine alcool fournit la gravit moyenne la plus lev e suivi des domaines relations familiales et interpersonnelles et tat psychologique La gravit des probl mes li s l emploi et ressources est interm diaire devan ant les domaines drogue et tat de sant physique Le domaine l gal fournit la valeur moyenne la plus basse M Selon le sexe les femmes fournissent des valeurs plus lev es pour les domaines tat psychologique et famille et relations interpersonnelles Les hommes connaissent une gravit clairement plus lev e dans le domaine l gal E Villa Flora et Via Gampel produisent les gravit s moyennes les plus lev es pour le domaine alcool respectivement 6 7 et 7 0 et les Foyers FAR FXB pour le domaine drogue 6 6 M Les CAP LVT pratiquant une approche int gr e des substances produit une gravit moyenne du dom
78. ents dont seule la situation au niveau de la consommation d alcool est touch e les autres domaines de l IGT tant en moyenne pargn s Groupe 2 19 7 clients o la gravit des probl mes d alcool s accompagne en premier lieu de probl mes dans les domaines des relations familiales et interpersonnelles de l emploi et des ressources et de l tat psychologique Groupe 3 25 7 clients avec des probl mes d alcool consid rables o l association avec une gravit lev e de probl mes dans les domaines des relations familiales et interpersonnelles de l emploi et des ressources et de l tat psychologique est manifeste Les probl mes de sant physique peuvent tre consid rables Groupe 4 16 9 clients sans probl me r el d alcool mais avec des probl mes de drogues moyens ou consid rables associ s une gravit gale dans les domaines de l tat psychologique et des relations familiales et interpersonnelles Groupe 5 13 5 clients ayant un probl me d alcool et ou de drogue consid rable ou extr me avec une situation de l tat psychologique et celle des relations familiales et interpersonnelles consid rablement ou m me extr mement grave Les probl mes dans le domaine de l emploi et des ressources sont moyens ou consid rables Les clients de ce groupe peuvent tre galement bien atteints dans leur sant physique et avoir des probl mes judiciaires consid rables Motivation au traiteme
79. environ deux fois plus fr quentes dans le groupe toxicomanie sant mentale 18 8 contre 11 9 La part des consommations probl matiques de cannabis y est presque deux fois plus importante 31 9 contre 19 6 M Pratiquement deux fois plus de clients sont en situation de logement pr caire 11 0 contre 7 6 E Au cours des trois derni res ann es 41 0 des clients n ont pas travaill contre 22 8 parmi les personnes sans double probl matique E Pour l ensemble du collectif le groupe toxicomanie sant mentale produit des scores compos s statistiquement significativement plus lev s dans tous les domaines l exception du domaine l gal Lorsque l on se restreint aux hommes toutes les diff rences observ es sont statistiquement significatives et lorsque seulement le collectif des femmes est investigu les diff rences pour les domaines alcool emploi et ressources et situation judiciaire disparaissent Les r sultats sont similaires lorsque les valuations de gravit s sont consid r es POINTS FORTS VECU DE MALTRAITANCE ET DE DETRESSE EXISTENTIELLE La deuxi me probl matique sp cifique tudi e concerne la maltraitance abus sexuels et la d tresse existentielle tentatives de suicides Les pr valences observ es dans la client le LVT sont pr sent es et mises en corr lation avec d autres caract ristiques telles que la double probl matique toxicomanie sant mentale abord e dans la section pr c dente
80. er Moyen Aucun Moyen ou Moyen ou Moyen ou Groupe 3 extr me consid rable consid rable consid rable consid rable er 6 3 6 RR 3253 5 2 6 5135 5 9 6 Ra n Moyen Moyen ou Moyen ou L ger er RE extr me a consid rable consid rable consid rable Aucun Ta D 6 3 7 ee 5 1 5 5 1 5 3 7 4 TIR Groupes Moyen Consid rable Aucun Moyen Moyen Moyen ou Aucun RAAE extr me ou extr me consid rable extr me extr me consid rable consid rable 6 3 6 6 8 7 2 8 2 5 8 6 6 1 6 5 0 5 2 3 2 e Le Groupe 3 est caract ris par de grands probl mes de consommation d alcool L association avec la gravit des probl mes lev e observ e dans les domaines des relations familiales et interversonnelles de l emploi et ressources de l tat psychologique est manifeste Concernant l tat de sant physique le spectre de la gravit des probl mes s tend jusqu consid rable Les membres de ce groupe se distinguent de la fa on suivante O ils sont relativement plus nombreux avoir t signal s par une institution sp cialis e ambulatoire cela est mettre sur le fait que les membres de ce groupe forment une grande part de la client le de Villa Flora et de Via Gampel voir Figure 14 ainsi que par le monde hospitalier les clients ayant obtenu un dipl me de maturit ou d une cole professionnelle sup rieure sont surrepr sent s ils sont relativement moins nombreux
81. ers jours 5 6 contre 2 9 chez les hommes e Au cours de leur vie les femmes ont t hospitalis es pour un probl me psychologique une fois et demie plus souvent que les hommes 44 4 contre 28 1 e Les femmes ont prouv des probl mes psychologiques ou motionnels pendant 14 jours en moyenne environ 1 jour sur 2 au cours des 30 derniers jours hommes 9 jours soit un jour sur trois Selon les services de la LVT les observations suivantes peuvent tre faites e C est la client le des Foyers FAR FXB qui est la plus atteinte sur le plan psychologique La pr valence sur toute la vie de chaque trouble est tr s forte et pr s d un client sur deux 43 8 a d j fait une tentative de suicide durant sa vie Un client sur dix a fait une tentative de suicide au cours des 30 derniers jours Plus d un client sur quatre 27 0 a eu de la peine ma triser un comportement violent durant le mois pr c dent l admission Malgr la jeunesse de sa client le les Foyers FAR FXB connaissent les plus hautes pr valences de vie de traitement hospitalier ou ambulatoire pour des probl mes psychologiques e Les clients de Via Gampel d passent les clients des Foyers FAR FXB en ce qui concerne la pr valence de d pression au cours des 30 derniers jours Villa Flora compte la plus grande part de clients ayant un m dicament prescrit pour un probl me psychologique ou motionnel au cours de la vie et au cours des 30 derniers jours e L
82. ervenants ainsi que les objectifs d termin s atteindre Quelles que soient les difficult s int grer les r sultats de l IGT dans le d roulement du traitement il ne faut pas oublier que faire passer l IGT est d j un acte clinique en soi c est un bilan pour la personne une mise plat de sa situation L IGT est en outre une forme de confrontation qui a l avantage de ne pas tre arbitraire et la ma trise de l instrument permet d aller au del de certaines questions et l utilisation clinique de l instrument commence d j l avec la relation qui s installe Il faut cependant remarquer que l instrument a peut tre t sur valu par certains intervenants qui pensaient avoir disposition un outil ultime qui ferait tout et r soudrait tous leurs probl mes Leur d ception a pu provoquer quelque d motivation utiliser l outil Il est essentiel d tre vigilant aux probl mes et doutes des intervenants Dans l introduction d un tel instrument aupr s des intervenants et des quipes th rapeutiques il est n cessaire de rappeler ses propri t s et ses limites Les r unions d changes prennent dans cette perspective toute leur importance Actuellement il y a appropriation clinique de l instrument par une majorit des intervenants et des r f rents dans les r sidentiel Utilisation dans une perspective d orientation dans les services L utilisation de l IGT au sein des services de la LVT n est pas
83. es de facteurs consid r s Figure 17 Ecart aux parts globales d abus d alcool dans la famille d abus de drogue dans la famille et de probl mes psychiatriques dans la famille des parts observ es dans des sous groupes d crits par des caract ristiques particuli res Par exemple chez les personnes en situation de logement pr caire la part des clients avec un historique d abus de drogue dans la famille est sup rieure de 13 la part observ e dans l ensemble du collectif Hommes Femmes CAP LVT FAR FXB Villa Flora Via Gampel Ne vient pas de sa propre initiative Vient de sa propre initiative Travail plein temps Travail temps partiel temporaire Ne travaille pas Sans formation Apprentissage commerce Maturit cole sup rieure Formation sup rieure Situation de logement stable Situation de logement pr caire Vit avec le conjoint et ou les enfants Vit avec la famille Vit seul Vit en institution SDF ou conditions instables Vit en couple Ne vit pas en couple Probl me principal alcool toute utilisation Probl me principal alcool jusqu intoxication Probl me principal opiac s et ou coca ne Probl me principal cannabis Probl me principal alcool et drogues Probl me principal polydrogues Au moins un traitement sp cialis alcool Aucun traitement sp cialis alcool Au moins un traitement sp cialis drogue Aucun traitement sp cialis drogue Avec un probl me d alcool dans l entourage Sans probl me d alcoo
84. es probl mes du client et moins sur ses forces et ressources Il n glige galement trop le contexte de la consommation L outil de par sa densit laisse peu de place pour l coute Il vient parfois trop t t et va trop loin ll est galement trop long la volont de la direction d adh rer la statistique nationale dans le domaine des d pendances act info a allong quelque peu de temps de passation bien que pour l intervenant le travail global a t vraiment all g un seul questionnaire au lieu de deux avec beaucoup d informations redondantes qui pourraient fatiguer et le client et INDICE DE GRAVITE D UNE TOXICOMANIE AU SEIN DE LA LVT ANNEES 2002 A 2007 l intervenant Les consignes de passation de l IGT fix e au plus tard au 3 entretien pour le secteur ambulatoire afin d augmenter la fiabilit du profil de la client le l admission sont parfois mal v cues Opportunit s li es l IGT Les opportunit s peuvent tre d gag es sur trois niveaux Au niveau de l intervenant L opportunit principale en donnant du sens sur le moment est de pouvoir formuler un plan d intervention et de r pondre parfois l appr hension de l intervenant sur la structuration de la relation d aide ll permet d infirmer ou de confirmer une impression Il facilite la communication intra LVT avec l adoption d un langage et de r f rences communes en facilitant le transfert d une situation entre coll gues ou entre
85. es th rapeutiques l utilisation de l outil Cette formation qui se d roule sur deux jours a t dispens e par un intervenant sp cialis du RISQ en mai 1999 Actuellement tous les nouveaux intervenants en ambulatoire et membres des quipes th rapeutiques r sidentielles en charge de l IGT b n ficient de cette formation effectu e depuis par le secteur recherche valuation de la LVT Afin de maintenir le niveau d expertise des intervenants dans l administration de l instrument une s ance d changes sur l IGT est organis e r guli rement par le secteur recherche valuation de la LVT R unissant les intervenants du secteur ambulatoire et les personnes en charge de l instrument dans les institutions r sidentielles elle a pour buts principaux 1 de rappeler quelques consignes quant l administration elle m me de l outil 2 de conserver une homog n it dans la fa on de coter la gravit des probl mes 3 d changer sur d ventuelles difficult s rencontr es et 4 d changer sur les diff rentes pratiques et utilisations cliniques de l instrument Id alement le rythme des r unions devrait tre annuel En fait il s est ralenti les derni res r unions remontant 2004 et 2007 La raison principale cette situation r side dans le fait que les intervenants et quipes th rapeutiques ont v cu les premi res ditions comme une pression suppl mentaire de la direction les r unions se sont trop centr es sur les
86. es traitements et ce non seulement en fonction de la consommation d alcool et ou de drogues mais aussi au niveau de l tat de sant physique des relations familiales et interpersonnelles de l tat psychologique de l emploi et les ressources et de la situation judiciaire du client La mesure de l impact peut tre faite en consid rant l volution pour chaque domaine des scores 7 Landry M Guyon L Beauvais B Evolution du profil biopsychosocial de la client le de toxicomanes en r adaptation Domr my Montr al entre 1991 et 1995 RISQ Qu bec 1997 8 Daeppen JB Burnand B Schnyder C Bonjour M Pecoud A Yersin B Validation of the Addiction Severity Index in French speaking alcoholic patients J Stud Alcohol 57 6 585 590 1996 INDICE DE GRAVITE D UNE TOXICOMANIE AU SEIN DE LA LVT ANNEES 2002 A 2007 compos s entre l admission et la sortie ce de fa on continue et non en terme dichotomique d chec ou r ussite Cette d marche devrait permettre d apporter des l ments de r ponse la partie Pour quels r sultats R sultats dans les institutions r sidentielles La d marche fournit des r sultats probants dans le secteur r sidentiel pr sent s dans cette section a Collectif analys Comme l introduction des diff rents outils li s l IGT n a pas t op r e la m me date les crit res d inclusion dans le collectif cible pour l analyse de l impact du traitement r sidentiel s
87. herche voir si les clients peuvent actuellement ou la sortie de leur traitement compter ou non sur un v ritable soutien dans l endroit imm diat o ils vivent L objectif de cette section est de voir si l absence ou la pr sence de ce soutien est plus forte parmi certains sous groupes de clients Deux sous groupes de clients sont valu s e Le sous groupe milieu avec alcool ll est constitu de l ensemble des clients ayant indiqu qu une personne faisant actuellement un usage r gulier et probl matique d alcool se trouve dans leur milieu de vie e Le sous groupe milieu avec drogue Il est constitu de l ensemble des clients ayant indiqu qu une personne dans leur entourage imm diat consomme la moindre drogue peu importe que cet usage soit probl matique ou non Relativement l ensemble du collectif le sous groupe milieu avec alcool repr sente 8 1 des clients le sous groupe milieu avec drogue 7 7 La Figure 18 illustre les principales caract ristiques de chacun des sous groupes en repr sentant les carts la part observ e dans l ensemble du collectif pour des cat gories de facteurs particuliers Elle appelle les principaux commentaires suivants e Les femmes admises vivent plus fr quemment avec une personne qui a un probl me d alcool ou qui consomme de la drogue respectivement 16 5 trois fois plus fr quemment que les hommes et 12 6 deux fois plus fr quemment que les hommes e Les clients
88. i me pour abus de drogues 22 1 Etat de sant physique L tat de sant physique semble plus d t rior chez les femmes que chez les hommes 39 0 d entre elles reportent souffrir d un probl me chronique de sant qui continue de perturber leur vie 27 1 chez les hommes Au cours des 30 jours pr c dant l valuation les femmes d clarent avoir connu en moyenne 9 8 jours avec des probl mes m dicaux 6 7 jours en moyenne pour les hommes Relations familiales et interpersonnelles La famille constitue la source de conflit la plus pr sente d abord avec la fratrie puis avec le p re et ou la m re et ce aussi bien sur toute la vie que sur les 30 derniers jours INDICE DE GRAVITE D UNE TOXICOMANIE AU SEIN DE LA LVT ANNEES 2002 A 2007 En moyenne les clients ont v cu 3 7 jours de conflits graves avec leur famille et 1 6 jours de conflits graves avec d autres personnes Les femmes reportent plus fr quemment que les hommes l existence de conflits graves avec leur entourage que ce soit avec leur famille ou avec d autres personnes que ce soit durant toute la vie ou seulement sur les 30 derniers jours Historique familial probl mes Relativement l ensemble du collectif 41 5 des clients ont d clar que leur p re et ou m re et ou un de leurs fr res et ou une de leur s urs a eu des probl mes avec l alcool 15 1 des clients ont d clar que leur p re et ou m re et ou un de leurs fr re
89. ille et relations interpersonnelles Table 15 Comparaisons des moyennes des scores compos s du collectif LVT et de celles obtenues dans les tudes de Landry et al et de Daeppen et al Sant Etat Emploi et Situation Alcool Drogue j Famille WA MERD physique psychique ressources judiciaire Collectif LVT Suisse 1987 sujets alcool drogue 0 29 0 08 0 22 0 25 0 24 0 52 0 09 Landry et al Qu bec 300 sujets alcool drogue 0 41 0 17 0 19 0 30 0 36 0 63 0 11 Daeppen et al 0 52 0 39 0 32 0 26 0 59 0 06 Suisse 100 sujets alcool IMPACT DES TRAITEMENTS La question Quel traitement pour quel patient pour quels r sultats et quel co t est devenue centrale au sein de la LVT depuis la fin des ann es 1990 Les sections pr c dentes indiquent clairement que l introduction de l IGT l admission de ses services fournit d j la LVT une description d taill e des profils de sa client le et permet donc de r pondre de fa on tr s compl te la partie Quel patient L IGT s accompagne d une version abr g e regroupant essentiellement les items portant sur les 30 derniers jours de la vie du client et qui permet d obtenir les scores compos s dans chaque domaine Cette version courte a galement t introduite la sortie des services de la LVT mais seulement d s l ann e 2008 Avec cette introduction l intention principale de la LVT tait de tenter de fournir une mesure de l impact d
90. it entre 440 et 530 heures intervenants par ann e ce qui correspond un montant oscillant entre Frs 25 000 et Frs 30 000 par ann e Cependant ce co t couvre pour la client le valu e celui qui serait engendr par la statistique nationale act info et le recours d autres moyens d valuation auxquels les intervenants et quipes th rapeutiques recourraient de toute fa on Co t de la gestion saisie et exploitation sp cifique des donn es La gestion des formulaires en lien avec la base informatis e de l ensemble des clients de la LVT est effectu e par le secteur recherche valuation de la LVT Cette gestion devrait obligatoirement se faire quels que soient les types de formulaires introduits pour la saisie des informations concernant la client le La saisie des donn es est effectu e par une personne auxiliaire pay e actuellement au tarif horaire brut moyen de Frs 34 Si l on compte entre 350 et 420 formulaires IGT saisir par ann e au rythme de 4 IGT saisis l heure le montant annuel uniquement d volu la saisie des IGT oscille entre Frs 3 000 et Frs 3 600 L exploitation de base des donn es se fait annuellement est et incluse dans les analyses statistiques traditionnelles Des analyses sp cifiques plus compl tes telles que ce rapport sont faites r guli rement dont le co t est proportionnel l ampleur de la t che POINTS FORTS INDICE DE GRAVITE D UNE TOXICOMANIE AU SEIN DE LA L
91. itution 4 9 8 7 7 1 2 7 5 3 5 5 5 3 6 3 Autre traitement m dicamenteux 10 4 19 8 23 5 17 0 12 6 14 8 13 2 12 4 INDICE DE GRAVITE D UNE TOXICOMANIE AU SEIN DE LA LVT ANNEES 2002 A 2007 PORTRAIT DE LA CLIENTELE Description du collectif selon les sept domaines de I IGT L ASI et ses diff rentes adaptations dont l IGT s est largement r pandu depuis 1980 sur le sol am ricain et en Europe Le rapprochement de donn es descriptives de populations en proie des consommations probl matiques de substances psychoactives pouvant tre int ressantes Grabot et Landry ont identifi un tronc commun d items afin de pouvoir comparer des informations provenant de plusieurs centres ou r gions Les items retenus sont ceux tablissant les scores compos s et ceux dits critiques permettant de produire les profils de gravit par les intervenants et les quipes th rapeutiques Cette s lection permet d valuer les profils de gravit et de tracer des portraits des clients Evidemment l interpr tation des donn es dans une perspective de comparaison doit tre faite en ayant connaissance du contexte socioculturel et de prise en charge de la toxicomanie dans lequel la population tudi e volue Les comparaisons tablies doivent galement tenir compte des crit res de s lection de cette m me population Les crit res de s lection de notre collectif de clients ont t d crits pr c demment Dans les sections su
92. ivantes nous nous proposons de d crire le collectif LVT selon chaque domaine de l IGT l aide des items pr sent s par Grabot et Landry Alcool et drogues Les donn es relatives la consommation d alcool et de drogues sont pr sent es dans les Tables 3 et 4 A chaque fois les r sultats sont pr sent s par sexe et par service La consommation d alcool est qualifi e de jusqu intoxication lorsqu il y a 5 consommations ou plus d alcool en une seul s ance de consommation 1 consommation 1dl vin ou 3dl bi re ou 4cl ap ritif ou 2cl alcool fort Globalement la consommation la plus importante durant les 30 derniers jours est l alcool toute utilisation avec 9 1 jours de consommation en moyenne ce qui n est pas surprenant vu que plus des trois quarts du collectif ont une consommation probl matique d alcool l admission suivie de lalcool jusqu intoxication 4 5 jours des m dicaments 4 4 jours pour les antid presseurs et du cannabis 3 5 jours L h ro ne et la coca ne restent des niveaux de consommations faibles avec 1 1 jours et 0 7 jours respectivement Table 3 Nombre moyen de jours de consommation par produit au cours des 30 derniers jours pour l ensemble des clients valu s par service et par sexe CAP FAR FXB Villa Flora Via Gampel Hommes Femmes Total N 1454 N 112 N 310 N 111 N 1474 N 513 N 1987 Alcool toute utilisation ELil 6 6 8 7 11 9 9 6 7 6 9 1 Alcool jusqu intoxication 3 8
93. l 47 7 et celui li une utilisation jusqu intoxication de l alcool 45 9 La principale diff rence entre les hommes et les femmes r side dans la plus grande part de probl mes majeurs li s l alcool toute utilisation chez les hommes 41 6 contre 34 2 et la part des autres probl mes plus lev e chez les femmes 9 0 contre 3 0 essentiellement des probl mes incluant uniquement des m dicaments La Table 4 fournit les r sultats de la pr valence sur toute la vie des traitements pour abus d alcool et de drogues selon le type de service et selon le sexe Elle met en avant les l ments suivants e Concernant labus d alcool ce sont les institutions sp cialis es qui fournissent la plus grande part de clients ayant v cu au moins un traitement sp cialis 80 7 pour Via Gampel et 72 8 pour Villa Flora Aucune diff rence signifiante entre les hommes et les femmes n est noter Globalement la moiti 46 1 a d j t trait e pour abus d alcool dans sa vie e Concernant l abus de drogues ce sont les foyers FAR FXB qui accueillent la part la plus lev e de clients avec au moins un traitement sp cialis dans leur vie 42 2 Un cinqui me de la client le des CAP LVT et de Villa Flora respectivement 21 0 et 23 0 a galement v cu un traitement pour abus de drogue Une nouvelle fois aucune diff rence n est noter entre les hommes et les femmes Globalement la part de la client le ayant d j t
94. l mes de relations familiales et interpersonnelles moyens consid rable ou un besoin de traitement av r E 29 8 de la client le non motiv e au traitement psychologique ont des probl mes sur le plan de l tat psychologique moyens consid rable ou un besoin de traitement av r INDICE DE GRAVITE D UNE TOXICOMANIE AU SEIN DE LA LVT ANNEES 2002 A 2007 CONCLUSION GENERALE Depuis 2001 la Ligue Valaisanne contre les Toxicomanies a introduit au sein de l ensemble de ses services l Indice de Gravit d une Toxicomanie afin principalement de fournir un portrait d taill de sa client le l admission Cette d marche en d pit de quelques difficult s et r sistances initiales fournit les r sultats escompt s L IGT actuellement bien ancr dans les pratiques des intervenants permet la LVT de disposer d une banque de donn es sur sa client le couvrant l ensemble des champs bio psycho sociaux li s aux probl matiques de la consommation de substances psycho actives la consommation d alcool la consommation de drogues l tat de sant physique les relations familiales et interpersonnelles l tat de sant psychologique l emploi et les ressources et finalement la situation judiciaire Le pr sent rapport contient sous forme de bilan les principaux r sultats de la client le valu e entre le 1 1 2002 et le 31 12 2007 savoir 1987 clients soit 55 de la client le r pondant a priori aux crit res
95. l dans l entourage Avec un probl me de drogues dans l entourage Sans probl me de drogues dans l entourage Abus d alcool dans la Abus de drogues dans la Probl mes psychiatriques famille 41 5 famille 15 1 dans la famille 24 1 Z Zaz ka EE Ja o al E l2 Al 4 e Ei lo i 12 ce El El 10 0 10 20 30 20 10 0 10 20 30 20 10 0 10 20 30 Ecart la part globale Ecart la part globale Ecart la part globale en en en INDICE DE GRAVITE D UNE TOXICOMANIE AU SEIN DE LA LVT ANNEES 2002 A 2007 Elle appelle les principaux commentaires suivants e Parmi les femmes les histoires familiales probl mes sont proportionnellement plus nombreuses que la moyenne 46 5 pour les probl mes avec l alcool 17 6 pour les probl mes avec la drogue et 30 7 pour les probl mes psychiatriques e Les deux institutions sp cialis es dans la prise en charge des abus d alcool sont diff rentes les histoires familiales probl mes sont plus pr sentes parmi les clients de Villa Flora 54 5 pour les abus d alcool 19 4 pour les abus de drogues et 33 2 pour les probl mes psychiatriques alors qu elles sont sous repr sent es chez les clients de Via Gampel respectivement 26 1 4 5 et 15 3 e La client le des Foyers FAR FXB accueille une client le o les probl mes familiaux d abus de drogue sont relativement bien plus fr quents que la moyenne 33 0 e Si les clients avec une c
96. la m re biologique ou adoptive le ou les fr res et la ou les s urs Trois sous groupes de clients sont valu s e Le sous groupe famille avec abus d alcool ll est constitu de l ensemble des clients qui ont d clar que leur p re et ou leur m re et ou un de leurs fr res et ou une de leurs s urs a eu des probl mes avec l alcool e Le sous groupe famille avec abus de drogue Il est constitu de l ensemble des clients qui ont d clar que leur p re et ou leur m re et ou un de leurs fr res et ou une de leurs s urs a eu des probl mes avec des drogues INDICE DE GRAVITE D UNE TOXICOMANIE AU SEIN DE LA LVT ANNEES 2002 A 2007 e Le sous groupe famille avec troubles psychiatriques Il est constitu de l ensemble des clients qui ont d clar que leur p re et ou leur m re et ou un de leurs fr res et ou une de leurs s urs a eu des probl mes psychiatriques Noter que les trois groupes de clients ne sont pas disjoints des clients pouvant par exemple avoir un v cu familial d abus d alcool et un v cu familial de troubles psychiatriques Relativement l ensemble du collectif le sous groupe famille avec abus d alcool repr sente 41 5 des clients le sous groupe famille avec abus de drogue 15 1 et le sous groupe famille avec troubles psychiatriques 24 1 La Figure 17 illustre les principales caract ristiques de chacun des sous groupes en repr sentant les carts la part globale pour les cat gori
97. lectif cible global L ge moyen des clients valu s est de 40 0 ans sans diff rences entre les sexes les 35 44 ans tant les plus repr sent s Pr s de la moiti 43 5 du collectif n a jamais t mari et environ deux clients sur cinq 41 7 vivent avec leur conjoint e et ou les enfants Plus d un quart du collectif 25 5 32 9 chez les femmes contre 23 1 chez les hommes est sans formation autre que l cole obligatoire Si plus de la moiti 52 5 avec une diff rence entre les hommes et les femmes des clients ne travaille pas au moment de leur admission la part des personnes n ayant pas travaill durant les trois derni res ann es est moindre 26 5 avec une nouvelle fois une diff rence entre les deux sexes La Table 1 illustre bien les diff rences observ es selon la client le admise selon les institutions La comparaison des r sultats avec ceux fournis par l ensemble des 3608 clients satisfaisant a priori les crit res d administration de l IGT am nent les commentaires principaux suivants e Les clients de Villa Flora sont l g rement surrepr sent s dans le collectif 17 5 contre 13 3 dans le collectif cible principalement au d triment des CAP LVT 71 1 contre 77 7 Cette faible distorsion est due au fait que l introduction de l IGT dans le CAP du Haut Valais a t effective plus tard Apr s r flexion et afin de ne pas rendre la pr sentation des r sultats trop lourde nous avons renonc
98. ment Lorsque l on consid re les abus sexuels dans la vie pour l ensemble du collectif les diff rences sont toutes statistiquement significativement diff rentes au niveau p lt 0 05 Test non param trique de Mann Whitney l exception des domaines alcool et l gal Les r sultats sont similaires lorsque l on se restreint aux hommes lorsque seul le collectif des femmes est consid r la diff rence statistiquement significative pour le domaine emploi et ressources dispara t Table 23 Scores compos s produits sur chaque chelle par sous groupe avec ou sans la probl matique des abus sexuels dans la vie selon le sexe Alcool Drogue Sanie Famille B Emploi et Situation physique psychique ressources judiciaire Hommes Sans abus sexue 0 30 0 07 0 19 0 23 0 20 0 51 0 11 Avec abus sexuel 0 32 0 12 0 28 0 32 0 34 0 60 0 14 Femmes Sans abus sexuel 0 25 0 08 0 22 0 26 0 26 0 53 0 04 Avec abus sexuel 0 30 0 12 0 33 0 32 0 38 0 56 0 06 Tous Sans abus sexuel 0 29 0 07 0 20 0 23 0 21 0 52 0 08 Avec abus sexuel 0 31 0 12 0 31 0 32 0 37 0 57 0 10 Table 24 Scores compos s produits sur chaque chelle par sous groupe avec ou sans tentative de suicide au cours de la vie selon le sexe Alcool Drogue SAL Famille Etat Emploi et Situation physique psychique ressources judiciaire Hommes Sans tentative de suicide 0 30 0 07 0 19 0 22 0 18 0 51 0 10 Avec tentative de suicide 0 32 0 10 0 24 0 30 0 33 0 57 0 14 Femmes Sans te
99. n fici au cours de leur vie d un traitement hospitalier pour des troubles psychologiques se monte 32 3 et celle des clients ayant d j t trait s de fa on ambulatoire de 46 3 En moyenne les membres du collectif analys ont prouv pendant au moins un jour sur trois des probl mes psychologiques ou motionnels au cours des 30 derniers jours Table 8 Prises en charge sur toute la vie et durant les 30 derniers jours pour raisons psychologiques et pr valence de vie et durant les 30 derniers jours de troubles psychologiques CAP LVT FAR FXB Villa Flora Via Gampel Hommes Femmes Total N 1384 N 111 N 303 N 109 N 1419 N 488 N 1907 Psychopathologie sur toute la vie d apr s le client D pression grave 53 3 64 9 54 6 45 9 47 8 71 2 53 9 Anxi t ou tensions graves 52 8 68 2 61 6 42 2 49 8 68 4 54 6 Hallucinations 10 1 25 0 10 2 7 9 10 0 13 5 10 9 Troubles cognitifs 28 9 55 4 30 3 31 8 28 7 37 4 30 9 Violence 35 5 63 4 47 2 22 4 38 6 37 7 38 4 Fortes pens es suicidaires avec sc nario 37 2 65 2 51 0 25 9 37 1 50 2 40 5 Tentatives de suicide 20 2 43 8 29 5 19 4 19 1 34 8 231 M dicament prescrit pour raisons psychologiques 47 3 63 4 65 0 35 8 43 5 70 9 50 5 Psychopathologie au cours des 30 derniers jours d apr s le client D pression grave 27 0 29 1 22 8 44 9 23 9 37 8 PTS Anxi t ou tensions graves 35 9 42 7 47 0 38 3 34 0 50 2 38 2 Hallucinations 2 9 9 0 2 7 5 0 2 9 4 5 33 Troubles cognitifs 21 8 37 3 2
100. n un tiers 32 2 du groupe des personnes avec une double probl matique toxicomanie sant mentale a t victime d un abus sexuel au cours de sa vie contre 8 6 pour le reste du collectif D tresse existentielle Un client sur quatre 23 1 a d j tent de se suicider au cours de sa vie 19 1 chez les hommes et 34 8 chez les femmes Sur les 30 derniers jours la part globale s l ve 3 6 2 7 pour les hommes et 6 1 pour les femmes Plus de la moiti des personnes du groupe toxicomanie sant mentale a tent au moins une fois de se suicider dans la vie 55 6 contre 8 2 dans le reste du collectif Table 22 Part de la client le concern e par un v cu d abus sexuels ou de tentatives de suicide dans toute la vie selon l institution et selon le sexe par ann e en Ann e CAP LVT FAR FXB Villa Flora Via Gampel Hommes Femmes Total N 1369 N 112 N 305 N 108 N 1409 N 485 N 1894 Abus sexuels 2002 17 0 11 8 33 3 14 3 6 7 48 6 20 1 2003 16 3 17 6 19 3 12 5 9 4 41 4 16 7 2004 10 8 42 9 16 7 18 8 6 9 36 9 13 8 2005 14 8 27 8 21 9 14 3 9 1 38 6 jio 2006 13 6 33 3 22 2 0 0 7 1 39 5 15 7 2007 8 9 27 8 18 8 16 7 5 1 333 10 0 2002 2007 13 1 26 7 22 1 13 8 7 3 39 6 15 5 Tentatives de suicide 2002 25 0 47 1 31 4 0 0 17 9 42 5 27 1 2003 23 3 50 0 24 6 18 2 21 7 35 24 5 2004 17 8 50 0 37 5 30 0 19 4 37 1 23 6 2005 24 9 42 1 25 3 10 5 21 7 35 6 25 5 2006 18 4 36 4 26 3 21 4 16 3 32 2 20 6 2007 15 5 42 1 36 1 25 0 16 7 2
101. nificativement diff rentes au niveau p lt 0 05 Test non param trique de Mann Whitney l exception du domaine l gal Lorsque l on se restreint aux hommes toutes les diff rences observ es sont statistiquement significatives et lorsque seulement le collectif des femmes est investigu les diff rences pour les domaines alcool et situation judiciaire disparaissent Table 21 Estimation de gravit pour chaque chelle par sous groupe avec ou sans la double probl matique toxicomanie sant mentale selon le sexe Alcool Drogue Same Famille Ae Emplol et L gal physique psychique ressources Hommes Sans troubles mentaux 4 4 1 9 2 0 3 6 1 3 1 1 3 Avec troubles mentaux 5 0 3 0 2 6 5 2 5 8 4 2 1 8 Femmes Sans troubles mentaux 4 2 1 9 2 1 4 4 4 0 2 9 0 5 Avec troubles mentaux 4 5 3 4 3 0 5 5 6 2 3 6 0 5 Tous Sans troubles mentaux 4 4 1 9 2 1 3 7 3 3 3 1 1 2 Avec troubles mentaux 4 8 32 2 8 5 3 6 0 4 0 1 3 INDICE DE GRAVITE D UNE TOXICOMANIE AU SEIN DE LA LVT ANNEES 2002 A 2007 Environ un tiers des clients 30 5 est concern par la double probl matique toxicomanie sant mentale E Les femmes sont proportionnellement plus nombreuses que les hommes souffrir d une double probl matique toxicomanie sant mentale 46 2 ce qui repr sente pr s d une femme sur deux contre 25 2 chez les hommes globalement S1404 SLNIOd M Les consommations probl matiques de coca ne l admission sont
102. nsid r la diff rence statistiquement significative pour le domaine emploi et ressources dispara t Table 25 Estimation de gravit moyenne pour chaque chelle par sous groupe avec ou sans la probl matique des abus sexuels selon le sexe Alcool Drogue Sen Famille Etat Emploi et letan physique psychique ressources judiciaire Hommes Sans abus sexue 4 51 2 14 2 09 3 93 3 72 3 29 1 48 Avec abus sexuel 4 92 3 98 2 54 5 22 5 13 4 07 1 74 Femmes Sans abus sexuel 4 03 2 41 2 18 4 54 4 49 3 00 0 50 Avec abus sexuel 4 58 3 20 2 99 5 43 5 68 3 40 0 55 Tous Sans abus sexue 4 42 2 19 2 11 4 04 3 85 3 24 1 31 Avec abus sexuel 4 70 3 48 2 83 5 36 5 48 3 64 1 28 Les r sultats sont un peu diff rents pour la probl matique du suicide Table 26 Pour l ensemble du collectif les diff rences sont toutes statistiquement significativement diff rentes au niveau p lt 0 05 Test non param trique de Mann Whitney Les r sultats sont les m mes lorsque l on se restreint aux hommes lorsque seul le collectif des femmes est consid r les diff rences statistiquement significatives pour les domaines alcool emploi et ressources et l gal disparaissent Table 26 Estimation de gravit moyenne pour chaque chelle par sous groupe avec ou tentative de suicide dans la vie selon le sexe Alcool Drogue Sante Famille B Emploi et Situation physique psychique ressources judiciaire Hommes Sans tentative de suicide 4 48 2 00 2
103. nt L IGT peut tre utilis dans une perspective de disposition au changement Les r sultats suivants sont obtenus 39 5 des clients non motiv s un traitement pour un probl me de consommation d alcool sont en situation de d ni 12 4 des clients non motiv s un traitement pour un probl me de consommation de drogue sont en situation de d ni 12 7 des clients non motiv s un traitement pour un probl me de sant physique sont en situation de d ni 43 3 des clients non motiv s un traitement pour un probl me de relations familiales et interpersonnelles sont en situation de d ni 29 8 des clients non motiv s un traitement pour un probl me de sant psychologique sont en situation de d ni 14 9 des clients non motiv s un traitement pour un probl me d emploi et de ressources sont en situation de d ni Impact des prises en charge au sein de la LVT L IGT permet d tablir des scores compos s calcul s de fa on totalement objective partir d une combinaison des r ponses donn es des items appartenant chaque domaine Ces items ont t choisis pour leur capacit rendre compte des changements survenus entre deux p riodes donn es de trente jours Ils permettent ainsi d introduire une mesure de l impact des traitements en consid rant l volution des scores entre l admission et la sortie INDICE DE GRAVITE D UNE TOXICOMANIE AU SEIN DE LA LVT ANNEES 2002 A 2007 Dans
104. nt v cu avec des parents ou des fr res et s urs en proie avec des probl mes de drogues produisent des scores moyens plus lev s sur les chelles relations familiales et interversonnelles tat psychologique situation l gale et drogue ces diff rences sont statistiquement significatives au niveau p lt 0 05 test de rang Mann Whitney Les m mes diff rences peuvent tre observ es entre les scores produits par les clients ayant v cu avec des parents ou des fr res et s urs en proie avec des probl mes psychiatriques et ceux observ s dans le reste du collectif Table 27 Scores compos s produits sur chaque chelle par les sous groupes avec ou sans un v cu de probl matiques sp cifiques selon le sexe Alcool Drogue Same Famille Elat Emploret HU ee dl physique psychique ressources judiciaire Abus d alcool dans la famille Sous groupe AVEC ce v cu 0 32 0 08 0 23 0 27 0 27 0 50 0 09 Sous groupe SANS ce v cu 0 27 0 08 0 21 0 23 0 21 0 54 0 09 Abus de drogues dans la famille Sous groupe AVEC ce v cu 0 31 0 12 0 21 0 32 0 30 0 56 0 12 Sous groupe SANS ce v cu 0 29 0 07 0 22 0 24 0 22 0 52 0 08 Probl mes psychiatriques dans la famille Sous groupe AVEC ce v cu 0 32 0 10 0 24 0 31 0 31 0 54 0 10 Sous groupe SANS ce v cu 0 28 0 07 0 21 0 23 0 21 0 52 0 09 INDICE DE GRAVITE D UNE TOXICOMANIE AU SEIN DE LA LVT ANNEES 2002 A 2007 Milieu de vie toxicomane La question de la toxicomanie dans le milieu de vie c
105. ntative de suicide 0 27 0 09 0 24 0 26 0 27 0 51 0 04 Avec tentative de suicide 0 29 0 11 0 29 0 33 0 41 0 56 0 06 Tous Sans tentative de suicide 0 29 0 07 0 20 0 23 0 20 0 51 0 09 Avec tentative de suicide 0 31 0 11 0 26 0 31 0 36 0 57 0 11 Lorsque l on consid re la probl matique du suicide pour l ensemble du collectif les diff rences sont toutes statistiquement significativement diff rentes au niveau p lt 0 05 Test non param trique de Mann Whitney l exception des domaines alcool et l gal La diff rence dans le domaine l gal devient statistiquement significative dans le sous groupe des hommes tandis que chez les femmes seules les diff rences dans les domaines drogue relations familiales et interpersonnelles et tat psychique restent statistiquement significatives INDICE DE GRAVITE D UNE TOXICOMANIE AU SEIN DE LA LVT ANNEES 2002 A 2007 La Table 25 reporte les valuations de gravit moyennes obtenues par sous groupe pour l ensemble du collectif et pour chaque sexe s par ment Pour l ensemble du collectif lorsque la probl matique des abus sexuels est consid r e les diff rences sont toutes statistiquement significativement diff rentes au niveau p lt 0 05 Test non param trique de Mann Whitney l exception des domaines alcool et l gal Lorsque l on se restreint aux hommes la signification statistique s efface galement dans les domaines sant physique lorsque seul le collectif des femmes est co
106. ommation probl matique de benzodiaz pines l admission est quatre fois plus importante 20 6 contre 5 3 Ce r sultat est mettre en relation avec la surrepr sentation des femmes dans ce groupe e Les clients de ce groupe sont relativement plus nombreux avoir d j suivi un traitement sp cialis pour abus d alcool 55 8 contre 42 8 ou un traitement sp cialis pour abus de drogue 32 4 contre 17 4 Au niveau du mode de vie et de l entourage e On trouve dans ce groupe proportionnellement plus de clients ne vivant pas en couple au moment de l admission 66 6 contre 59 0 e Pratiquement deux fois plus de clients sont en situation de logement pr caire 11 0 contre 7 6 e On trouve l g rement plus de clients qui vivent avec quelqu un qui a des probl mes d alcool 11 4 contre 6 7 ou qui vivent avec une personne qui fait un usage non m dical de drogues ou de m dicaments 11 2 contre 6 2 INDICE DE GRAVITE D UNE TOXICOMANIE AU SEIN DE LA LVT ANNEES 2002 A 2007 Au niveau des ressources e Seule une personne sur cinq 20 5 du groupe travaille plein temps 42 1 chez les personnes sans une double probl matique et environ deux tiers 65 5 ne travaillent pas 46 2 parmi les personnes sans une double probl matique e Au cours des trois derni res ann es 41 0 des clients n ont pas travaill contre 22 8 parmi les personnes sans double probl matique Au niveau des scores compos s
107. ompos s et impact des prises en charge Analyse des scores compos s R sultats bruts Comparaison avec d autres populations d alcooliques ou de toxicomanes Impact des traitements R sultats dans les institutions r sidentielles R sultats dans le secteur ambulatoire Probl matiques sp cifiques Client le avec des probl mes psychologiques Quelques donn es pid miologiques Crit res d identification Volume de la client le toxicomanie sant mentale Caract ristiques de la client le toxicomanie sant mentale Au niveau des sources de signalement Au niveau des consommations et des traitements sp cialis s Au niveau du mode de vie et de l entourage Au niveau des ressources Au niveau des scores compos s Au niveau des estimations de gravit faite par l intervenant V cu de maltraitance et de d tresse existentielle Quelques donn es de population Volume de la client le concern e Maltraitance D tresse existentielle Caract ristiques de la client le concern e Historique familial probl mes et milieu de vie actuel toxicomane Historique familial probl mes Milieu de vie toxicomane Motivation et d ni Volume de la client le concern e Conclusion g n rale R sultats principaux Consommation d alcool et de drogue Etat de sant physique Relations familiales et interversonnelles Etat psychologique Situation l gale Typologie clinique de la client le Motivation au traitement Impa
108. on en tenant compte de la gravit des probl mes telle qu valu e par l intervieweur L valuation par le sujet lui m me de la gravit de ses probl mes et de son besoin de traitement dans chacun des domaines abord s permet notamment d associer le client au processus de changement qui peut d couler de l valuation et d amorcer un travail sur sa McLellan A et al 1980 An improved diagnostic evaluation instrument for substance abuse patients The Addiction Severity Index The Journal of Nervous and Mental Diseases 173 7 412 423 Bergeron J et al 1992 Validation d un instrument d valuation de la gravit des probl mes reli s la consommation de drogues et d alcool L indice de Gravit d une Toxicomanie IGT Montr al RISQ INDICE DE GRAVITE D UNE TOXICOMANIE AU SEIN DE LA LVT ANNEES 2002 A 2007 motivation L IGT permet un premier niveau d valuation de la conscience que le r pondant a de ses probl mes ainsi que de ses attentes l gard d un traitement e Sur le plan de la recherche il permet de mesurer le changement et d valuer ainsi les effets du traitement dans chacun des sept domaines de probl me le changement est con u ici comme un continuum et non comme dichotomique C est aussi un outil de base que peuvent utiliser les valuateurs de programme de traitements pour tudier les questions complexes de l intervention en toxicomanie Par exemple quels sont les objectifs raisonna
109. ons familiales et interpersonnelles sont en situation de d ni 29 8 de la client le non motiv e au traitement psychologique sont en situation de d ni e 14 9 de la client le non motiv e au traitement sur le plan de l emploi et des ressources sont en situation de d ni 4 7 de la client le non motiv e au traitement sur le plan judiciaire sont en situation de d ni 1 Shen Q et al 2000 Client s Perceived Need of Treatment and its Impact on Outcome Substance Abuse Vol 21 No 3 179 191 INDICE DE GRAVITE D UNE TOXICOMANIE AU SEIN DE LA LVT ANNEES 2002 A 2007 La Figure 19 illustre les parts observ es pour chacune des chelles de l IGT selon le sexe et la Figure 20 selon l institution Figure 19 Part en des niveaux de motivation selon chaque domaine de l IGT chez les hommes et chez les femmes Sexe Motivation et Hommes Femmes probl mes o Motiv divers degr s Non motiv L gal 13 sans probl me et besoin de traitement r els Non mitiv Emplo avec des probl mes ou un besoin de traitement Etat psychologique e o o i E Famille E e ra Sant physique Drogue Alcool 0 20 40 60 80 100 0 20 40 60 80 100 Part Part Les principales diff rences relever selon le sexe sont les suivantes e Il y a relativement plus d hommes en situation de d ni dans le domaine alcool 16 9 contre 11 1 chez les femmes e Les femmes sont relativement plu
110. onsommation probl matique d alcool l admission ne sont pas relativement plus nombreux avoir un historique d abus d alcool dans la famille les consommateurs probl matiques de drogues fournissent des parts d historiques d abus de drogues plus lev es 22 5 pour les consommateurs probl matiques d h ro ne 28 6 pour la coca ne et 26 4 pour le cannabis e Les historiques familiaux de probl mes psychiatriques sont plus fr quents parmi les clients ayant une consommation probl matique d h ro ne 7 par rapport la part moyenne globale de coca ne 12 de cannabis 9 et de benzodiaz pines 14 Parmi les clients ayant v cu un abus sexuel la pr valence de chaque historique de probl me est plus lev e que dans l ensemble du collectif 19 pour les probl mes psychiatriques 14 pour les probl mes d alcool et 9 pour les probl mes de drogue e Les historiques de probl mes familiaux sont proportionnellement plus nombreux parmi les clients ayant d j fait une tentative de suicide dans leur vie les parts observ es sont de 54 0 pour les probl mes d alcool de 36 8 pour les probl mes psychiatriques et 22 0 pour les probl mes de drogues La Table 27 fournit les scores compos s moyens observ s dans chacun des trois sous groupes et dans le reste du collectif Le v cu de probl mes d alcool chez les parents ou dans la fratrie n est pas associ la gravit des probl mes Les clients aya
111. ont ici diff rents et visent obtenir un collectif coh rent Ils sont les suivants Avoir commenc son traitement durant la p riode 2003 2006 avoir termin son traitement durant la p riode 2003 2006 avoir termin r guli rement son traitement tre au b n fice d une valuation IGT l admission ou motif de non administration non pr cis ou manquant tre au b n fice d une valuation de l IGT abr g la sortie ou motif de non administration non pr cis ou manquant La Table 16 reporte les volumes du collectif potentiel et de celui de la client le poss dant la fois une valuation l admission l aide de lIGT et une valuation la sortie l aide de lIGT abr g Globalement l impact des traitements peut tre valu sur 222 clients en institution r sidentielle ce qui repr sente une part de 61 0 de la client le cible La part r sultante est la Villa Flora inf rieure celles obtenues dans les Foyers FAR FXB et Via Gampel en 2006 un nombre exceptionnel de mouvements de la client le conjugu une baisse extraordinaire de l encadrement professionnel cong s maladie prolong s cong s maternit a limit la disponibilit des ressources et entrav les valuations IGT l admission et la sortie pour cette ann e particuli re la part n est que de 20 0 alors qu elle se situe entre 60 7 et 72 4 pour les autres ann es Table 16 Collectif cible e
112. ool et la sant physique E Dans les institutions r sidentielles l impact du traitement entre l admission et la sortie est significatif dans tous les domaines mais en particulier dans les domaines Alcool Etat psychologique Sant physique et Relations familiales et interpersonnelles produisent les am liorations les plus marqu es Si les femmes s am liorent globalement plus que les hommes elles s am liorent vraiment plus que les hommes dans le domaine de l tat psychologique et l g rement plus au niveau de la consommation d alcool Dans l ambulatoire les r sultats obtenus m me s ils ne peuvent tre report s qu une petite fraction de la client le montrent un impact r el de l accompagnement S1404 SLNIOd INDICE DE GRAVITE D UNE TOXICOMANIE AU SEIN DE LA LVT ANNEES 2002 A 2007 PROBLEMATIQUES SPECIFIQUES L objectif de ce chapitre est d tudier de mani re plus approfondie des sous groupes de client le caract ris e par une probl matique sp cifique Le choix forc ment limit et subjectif s est port sur la client le avec une double probl matique toxicomanie sant mentale sur la probl matique de la maltraitance et celle de la d tresse existentielle sur la client le avec un environnement familial probl mes et sur la client le avec d ni CLIENTELE AVEC DES PROBLEMES PSYCHOLOGIQUES Il s agit dans cette section d estimer au sein de la client le admise dans les services de la
113. ormels reste faible Des r sultats chiffr s d taill s sont expos s au chapitre suivant Depuis 2003 l outil est enti rement ou partiellement int gr dans chacun des syst mes de management de la qualit des Centres d Aide et de Pr vention et des institutions r sidentielles Validit et fiabilit de l IGT dans le contexte valaisan L IGT a d tre adapt au contexte valaisan plusieurs niveaux terminologie code juridique des infractions cat gorisation professionnelle La fiabilit et la validit de l instrument adapt ont t tudi es de fa on scientifique sur le plan valaisan et les r sultats des analyses ont permis de conclure que la version de l IGT adapt e au contexte socioculturel du Valais poss de de bonnes qualit s psychom triques L IGT appara t comme un instrument d valuation valide et fiable lorsqu administr la population des patients alcooliques et toxicomanes admis dans les services de la LVT permettant ainsi des comparaisons au niveau national ou international ou des comparaisons transculturelles Int gration de la statistique nationale act info En 2002 la direction de la LVT a d cid que tous ses services devaient adh rer au futur recueil statistique national harmonis act info Ce recueil bas sur un questionnaire comprenant un grand nombre d informations communes avec l IGT ajoutait un acte purement administratif cons quent recueillir ces informations prend au minimum 30
114. pectivement avec un diagnostic principal CIM 10 troubles mentaux et du comportement li s l utilisation de substances psychoactives Si les diagnostics secondaires sont consid r s les nombres de diagnostics li s l utilisation de substances psychoactives s l vent 484 20 0 de l ensemble des diagnostics et 503 20 9 respectivement Crit res d identification Afin de desservir au mieux les clients aux prises avec une double probl matique toxicomanie sant mentale le centre public de r adaptation Domr my Montr al Qu bec Canada a dress le portrait clinique de la client le sp cifique toxicomanie trouble mentaux ou toxicomanie sant mentale et a d velopp une grille de d pistage Results from the 2006 National Survey on Drug Use and Health National Findings Substance abuse and mental health services administration 2007 1 Chass B et al 1999 Intervention aupr s d adultes ayant une double probl matique de troubles mentaux s v res et persistants et d abus de substances un projet pilote Psychotropes Vol 7 n 1 R gier Da et al 1990 Co morbidity of mental disorders with alcohol and other drug abuse Results from the Catchment Area ECA study JAMA 264 2511 2528 12 L thi JC at al 2007 Statistiques des h pitaux p dopsychiatrie psychiatrie adulte et psychog riatrie Ann e 2004 2005 Observatoire valaisan de la sant INDICE DE GRAVITE D UNE TOXICOMANI
115. physique psychique ressources judiciaire moyen Sexe Hommes 0 252 0 042 0 102 0 102 0 13 0 01 0 02 17 Femmes 0 29 0 07 0 11 0 11 0 22 0 01 0 01 1 3 Institution FAR FXB 0 09 0 17 0 07 0 12 0 18 0 04 0 03 1 9 Villa Flora 0 262 0 052 0 102 0 10 0 14 0 02 0 02 2 1 Via Gampel 0 36 0 01 0 11 0 11 0 15 0 02 0 01 2 0 Type de probl me majeur Alcool toute utilisation 0 28 0 01 0 09 0 07 0 124 0 01 0 01 3 6 Alcool jusqu intoxication 0 312 0 02 0 13 0 132 0 19 0 07 0 02 24 Une ou plusieurs drogues 0 04 0 15 0 07 0 19 0 21 0 02 0 04 2 0 Alcool et drogues 0 34 0 08 010 0 08 0 18 0 05 0 03 2 0 Tous 0 26 0 05 0 10 0 10 0 15 0 01 0 01 R sultats dans le secteur ambulatoire Sur l ensemble des 1454 clients du collectif IGT en ambulatoire 962 ont termin leur suivi 492 taient encore suivis au 31 12 2007 Parmi ces clients seuls 159 ont b n fici d une valuation l aide de l IGT abr g la sortie Dans le secteur ambulatoire la d marche tentant de mesurer l effet des prestations l aide de l volution des scores compos s de l IGT entre l admission et la sortie n a donc pas fourni les r sultats escompt s La raison essentielle r side dans les parts lev es de pertes de contacts et d interruptions de suivis respectivement 31 et 15 pour les INDICE DE GRAVITE D UNE TOXICOMANIE AU SEIN DE LA LVT ANNEES 2002 A 2007 s
116. ppliqu e sur les variables d estimation recod es 0 1 1 pas de probl me r el 2 3 2 l ger probl me 4 5 3 probl me moyen 6 7 4 probl me consid rable et 8 9 5 probl me extr me La classification retenue est celle produisant cinq groupes de clients Les effectifs des groupes obtenus sont relativement bien quilibr s Caract ristiques principales des groupes retenus La Table 13 reporte les caract ristiques des groupes r sultants par ordre de gravit de la situation et les Figures 14 et 15 illustrent la fr quence relative de chaque groupe selon les institutions et selon le sexe e Le Groupe 1 comprend les clients dont seule la situation au niveau de la consommation d alcool est touch e les autres domaines de l IGT tant en moyenne pargn s Les clients de ce groupe o sont relativement plus nombreux tre signal s par les services administratifs ou judiciaires particuli rement le service cantonal de la circulation et de la navigation et par l office r gional de placement o ontrelativement plus souvent un travail plein temps o n ont en g n ral pas de probl me majeur r el ou alors l alcool toute utilisation comme probl me majeur o vivent plus souvent avec le conjoint et ou les enfants e Le Groupe 2 inclut les clients o les probl mes de consommation d alcool s accompagnent de probl mes importants dans les domaines des relations familiales et interversonnelles et de l tat p
117. r en traitement La litt rature sp cialis e sugg re que le traitement est important seulement pour les patients qui sont pr ts ou pour le moins un peu motiv s le recevoir L objectif de cette section est d valuer la part de la client le accueillie dans les services de la LVT motiv e des degr s divers entrer dans une d marche th rapeutique La motivation peut tre conceptualis e et mesur e de plusieurs fa ons Suivant Shen et al l IGT peut tre utilis dans une perspective de disposition au changement Dans chacune des aires de probl me abord par l IGT les clients fournissent une valuation subjective de la gravit de leurs probl mes et une valuation subjective de l importance d avoir un traitement pour ces probl mes Pour d finir l indication de la motivation du client au traitement les r ponses ces deux questions sont utilis es afin d tablir deux cat gories de clients e Les clients pas du tout motiv s au traitement identifi s par leurs r ponses Pas du tout perturb ou pr occup par les probl mes et Pas du tout important d avoir un traitement Dans la litt rature du stade de changement ce groupe pourrait tre consid r comme un groupe de pr contemplateurs e Les clients motiv s des degr s divers identifi s par leur r ponses Peu extr mement perturb ou pr occup ou Peu important extr mement important d avoir un traitement En plus de Shen et
118. ra et 3 1 dans les CAP LVT INDICE DE GRAVITE D UNE TOXICOMANIE AU SEIN DE LA LVT ANNEES 2002 A 2007 Figure 2 R partition selon le sexe et le service des conditions de vie de la client le valu e en Institution CAP LVT FAR FXB Villa Flora Via Gampel Conditions devie E Avec le conjoint et ou les enfants H Avec les parents la famille ou les amis O Seul En institution SDF ou pas de contidions n stables Sexe Conditions de vie E Avec le conjoint et ou les enfants o Avec les parents la famille ou les amis Seul En institution o SDF ou pas de contidions stables Table 7 Conflits graves avec l entourage au cours de la vie et au cours des 30 derniers jours au cas o un tel entourage existe et existence d amis intimes CAP LVT FAR FXB Villa Flora Via Gampel Hommes Femmes Total N 1357 N 110 N 298 N 92 N 1375 N 482 N 1857 Existence de conflits graves sur toute la vie avec M re 34 8 64 8 43 4 31 7 33 8 49 8 38 0 P re 37 8 64 5 40 7 44 9 38 6 45 0 40 3 Fr re s ur 44 5 72 1 50 0 35 7 43 7 55 9 46 9 Conjoint e 22 6 28 6 24 5 14 3 20 4 29 2 22 8 Amis intimes 17 8 32 4 18 3 2 1 17 1 23 5 18 7 Voisins 9 1 16 3 8 8 0 0 9 2 9 7 9 3 Coll gues 18 6 34 8 26 2 12 0 21 8 21 8 21 8 Existence de conflits graves au cours des 30 derniers jours avec M re 13 8 24 8 20 3 5 9 13 1 21 7 15 3 P re 16 8 21 1 16 1 25 0 15 6 21 7 12 Fr re s ur 26 6 34 1 29 4 3
119. re Frs 289 Table 5 Somme d argent moyenne d pens e au cours des 30 derniers jours pour de l alcool et de la drogue en francs CAP LVT FAR FXB Villa Flora Via Gampel Hommes Femmes Total N 1355 N 107 N 293 N 101 N 1385 N 471 N 1856 Alcool 165 114 292 494 232 88 196 Drogue 143 700 110 74 154 201 166 INDICE DE GRAVITE D UNE TOXICOMANIE AU SEIN DE LA LVT ANNEES 2002 A 2007 Etat m dical La Table 6 fournit les r sultats li s aux indicateurs de sant physique L tat de sant physique semble plus d t rior chez les femmes que chez les hommes avec des valeurs des indicateurs syst matiquement plus lev es Les femmes reportent notamment plus fr quemment souffrir d un probl me chronique de sant physique qui continue de perturber leur vie qui les limitent dans leurs activit s ou n cessitent des soins r guliers 39 0 contre 27 1 La client le la moins p jor e sur le plan physique est celle des foyers FAR FXB ce qui est probablement li au fait que cette client le est de loin la plus jeune du collectif Noter galement le nombre moyen tr s lev d hospitalisations sur toute la vie de la client le valu e Via Gampel cette moyenne est due une tr s petite part de la client le qui a v cu un nombre exceptionnellement lev d hospitalisations Table 6 Indicateurs de l tat de sant physique de la client le valu e CAP LVT FAR FXB Villa Flora Via
120. rofessionnel constitue une source de conflit grave non n gligeable du moins sur la vie puisque 21 8 des clients ayant eu des coll gues ont v cu de telles situations au moins une fois En moyenne les clients ont v cu durant les 30 derniers jours 3 7 jours de conflits graves avec leur famille et 1 6 jours de conflits graves avec d autres personnes Des diff rences entre les hommes et les femmes peuvent tre observ es puisque les femmes reportent plus fr quemmeni l existence de conflits graves avec leur entourage que ce soit avec la famille ou d autres personnes que ce soit durant toute la vie ou seulement sur les 30 derniers jours La diff rence est la plus nette pour les conflits avec la m re et ceux avec la fratrie Les femmes reportent en moyenne un jour de conflit suppl mentaire au cours des 30 derniers jours avec la famille ou avec d autres personnes Les clients des foyers FAR FXB sont ceux qui vivent le plus fr quemment des situations conilictuelles graves avec leur entourage la famille y jouant le r le principal Si les situations conflictuelles semblent globalement tre moins fr quentes Via Gampel sur toute la vie ce n est plus le cas lorsque l on consid re la p riode des 30 derniers jours Cette situation est refl t e par le nombre moyen de jours parmi les 30 derniers jours au cours desquels le client a eu des conflits graves avec sa famille 5 5 jours comme dans les foyers FAR FXB contre 4 4 Villa Flo
121. rte consommation de cannabis 11 7 jours et la prise en charge des probl mes li s la consommation d alcool et de m dicaments pour Villa Flora et Via Gampel Sur l ensemble du collectif le probl me majeur le plus pr valent est l alcool toute utilisation 40 7 suivi de l alcool jusqu intoxication 14 8 des opiac s ou de la coca ne 10 5 Le probl me majeur est d termin par l intervenant en fonction des ann es d utilisation des substances du nombre de traitements sp cialis s d j suivis du nombre de crises de delirium tremens ou d overdoses d j v cus La polytoxicomanie plusieurs drogues ou la double toxicomanie alcool et drogues ne sont pas des ph nom nes marginaux puisqu ils repr sentent respectivement 9 3 et 4 3 des probl mes majeurs Le cannabis se situe entre les deux avec 6 8 La part des clients valu s pour lesquels l intervenant indique qu il n y a pas de probl me r el est de 9 1 La Figure 1 illustre les diff rences entre les services de la LVT ainsi qu entre les hommes et les femmes Selon les services les observations suivantes peuvent tre faites e Dans les CAP LVT l alcool est le probl me majeur pour la moiti des clients alcool toute utilisation 40 3 et alcool jusqu intoxication 13 7 le reste tant assez panach entre les opiac s ou la coca ne 11 4 la double toxicomanie 8 3 et le cannabis 7 8 e Les probl mes majeurs li s la drogue prennent ne
122. rvice par sexe et pour l ensemble du collectif Dans les services ambulatoires si les parts relatives de clients ayant des probl mes consid rables ou extr mes dans chaque domaine investigu par l IGT restent en g n ral plus faibles que dans les institutions r sidentielles elles conduisent n anmoins un volume important de clients Profils cliniques de gravit Les Figures 11 13 illustrent les profils de gravit obtenus sur le collectif retenu se basant sur les moyennes des scores de chaque domaine respectivement selon le sexe l institution et le type de probl me majeur Figure 11 Profil de gravit du collectif analys selon le sexe Sexe Homme Femme Sur l ensemble du collectif le domaine alcool fournit la gravit moyenne la plus lev e 4 5 suivi des domaines relations familiales et interpersonnelles 4 2 et tat psychologique 4 1 La gravit des probl mes li s l emploi et ressources est interm diaire 3 4 devan ant les domaines drogue 2 3 et tat de sant physique 2 2 Le domaine l gal fournit la valeur moyenne la plus basse 1 2 Selon le sexe les femmes fournissent des valeurs plus lev es pour les domaines tat psychologique 5 0 contre 3 8 pour les hommes et famille et relations interpersonnelles 4 9 contre 4 0 Les hommes connaissent une gravit plus lev e dans le domaine gal 1 5 contre 0 5 INDICE DE GRAVITE D UNE TOXICOMANIE AU S
123. s services et inter LVT en pr sentant simplement la situation globale du client et les domaines probl matiques Il permet une aide mutuelle dans la recherche et l am lioration du sens de l intervention Une marge de man uvre dans la r alisation ou non de l IGT aupr s d un client peut tre possible Au niveau du client En marquant de l int r t son encontre le client b n ficie au moins de quelque chose de concret L outil permet parfois de d samorcer le d ni et d activer la prise de conscience des probl mes L outil est positif si le client est motiv et agit sur une base volontaire en permettant notamment de s ouvrir face des questions rest es enfouies Au niveau de l institution L opportunit principale au niveau de l institution est l apporter du cr dit l intervention En r coltant des donn es indispensables et produisant des mesures pertinentes l IGT offre l institution la possibilit de mettre en avant la qualit de son travail L IGT permet finalement de fournir une base de donn es dense et commune l ensemble de ses services Menaces li es l IGT Les menaces li es l IGT peuvent galement tre d gag es sur les trois niveaux pr c dents Au niveau de l intervenant Plusieurs menaces importantes ont t r v l es soulever les probl mes sans pouvoir les r soudre valoriser l outil au d triment de la relation d aide avoir des attentes d ues la difficult s approprier l
124. s d clarant n avoir pas d amis intimes sont relativement plus nombreuses avoir tent de se suicider 30 8 contre 21 8 E Pour tous les domaines de l IGT l exception des domaines alcool et l gal les clients ayant subi un abus sexuel dans la vie produisent des scores compos s statistiquement significativement plus lev s M Pour tous les domaines de l IGT l exception des domaines alcool et l gal les clients ayant d j tent de se suicider dans la vie produisent des scores compos s statistiquement significativement plus lev s POINTS FORTS HISTORIQUE FAMILIAL A PROBLEMES ET MILIEU DE VIE ACTUEL TOXICOMANE L objectif de cette section est d valuer les associations entre les caract ristiques de la client le et 1 l existence actuelle ou pass e de probl mes de consommation ou psychologiques dans la famille et 2 la pr valence de consommation probl matique dans le milieu de vie o volue la personne Historique familial probl mes Les questions de l IGT sur l histoire familiale tentent d observer les relations possibles avec un historique de probl mes psychiatriques ou d abus d alcool et ou de drogues L information est donn e par le client lui m me Il n est pas n cessaire qu un diagnostic ait t pos toutefois le probl me doit avoir t suffisamment grave pour qu un traitement soit indiqu que le traitement ait eu lieu ou non La famille concerne le p re biologique ou adoptif
125. s et 28 1 des hommes Comorbid toxicomanie sant mentale L IGT peut tre utilis pour identifier la client le ayant une comorbidit psychologique Un tiers de la client le 30 5 25 2 des hommes et 46 2 des femmes est concern par la double probl matique toxicomanie sant mentale D tresse existentielle Un client sur quatre 23 1 a d j tent de se suicider aux cours de sa vie 19 1 des hommes et 34 8 des femmes Sur les 30 derniers jours la part globale s l ve 3 6 2 7 chez les hommes et 6 1 chez les femmes Situation l gale Pour l ensemble du collectif 7 1 des admissions ont t provoqu es ou sugg r es par le syst me judiciaire 8 6 pour les hommes et 2 8 pour les femmes Une personne sur neuf 15 9 a d j t emprisonn e dans sa vie 19 9 des hommes et 4 5 des femmes INDICE DE GRAVITE D UNE TOXICOMANIE AU SEIN DE LA LVT ANNEES 2002 A 2007 Typologie clinique de la client le Sur la base d items objectifs critiques les intervenants peuvent produire pour chaque domaine une estimation de gravit des probl mes du client score de gravit allant de 0 pas de probl me r el 9 probl me extr me Une classification clinique de la client le bas e sur les estimations de gravit tablies par les intervenants peut tre tablie Cinq groupes homog nes sur le plan de la gravit des probl mes ont t d gag s Groupe 1 24 6 cli
126. s et ou une de leur s urs a eu des probl mes avec la drogue et 24 1 des clients ont d clar que leur p re et ou m re et ou un de leurs fr res et ou une de leur s urs a eu des probl mes psychiatriques Milieu de vie toxicomane Relativement l ensemble du collectif 8 1 des clients ont indiqu qu une personne de leur entourage fait actuellement un usage r gulier et probl matique d alcool et 7 7 des clients ont indiqu qu une personne de leur entourage consomme la moindre drogue Maltraitance Sur l ensemble du collectif 15 5 des clients d clarent avoir t abus s sexuellement au cours de leur vie 7 3 des hommes et 39 6 des femmes Sur les 30 derniers jours la part globale s l ve 0 9 0 3 pour les hommes et 2 7 pour les femmes Etat psychologique L anxi t ou les tensions graves 54 6 au cours de la vie et 38 2 au cours des 30 derniers jours la d pression grave respectivement 53 9 et 27 5 sont les troubles les plus pr sents Pour l ensemble des troubles psychologiques consid r s les femmes produisent des parts syst matiquement plus lev es que les hommes que ce soit sur toute la vie ou durant les 30 derniers jours Pr s de la moiti de la client le a d j t trait e en ambulatoire pour des probl mes psychologiques 46 3 58 3 des femmes et 42 2 des hommes et pr s d un tiers a d j t hospitalis e pour des probl mes psychologiques 32 3 44 4 des femme
127. s nombreuses tre motiv es entrer dans un traitement m dical 56 1 contre 44 1 ou un traitement psychologique 70 9 contre 56 2 e Les hommes sont relativement plus nombreux tre motiv s entrer dans un traitement judiciaire 27 8 contre 12 7 Les principales diff rences relever selon l institution sont les suivantes e Sur le domaine alcool pratiquement tous les clients de Via Gampel sont motiv s entrer en traitement La part des clients en situation de d ni est la plus lev e dans les Foyers FAR FXB 19 1 Si l on se restreint au collectif des clients non motiv s Villa Flora fournit la part de clients en situation de d ni la plus lev e 78 6 37 5 pour les CAP LVT e Les FAR FXB fournissent la plus grande part de clients motiv s entrer dans une d marche th rapeutique dans le domaine des drogues 69 4 Parmi la client le non motiv e des foyers 73 5 a des probl mes et ou un besoin de traitement e Via Gampel produit la part de clients motiv s entreprendre un traitement sur le plan de la sant physique la plus lev e 70 4 les autres institutions restant des parts inf rieures 50 Parmi la client le non motiv e INDICE DE GRAVITE D UNE TOXICOMANIE AU SEIN DE LA LVT ANNEES 2002 A 2007 Via Gampel produit cependant la part la plus lev e de clients ayant des probl mes et ou un besoin de traitement 37 5 Figure 20 Part en des niveaux de motiv
128. s s lectionn s Il faut relever que L IGT n est pas un outil de d pistage de premi re ligne Son utilisation devrait tre envisag e seulement apr s qu un premier tri effectu avec des outils plus l gers ait permis de d pister les personnes aux prises avec des probl mes de surconsommation de substances psychoactives L IGT n est pas non plus un instrument qui permet d valuer strictement une d pendance une substance psychoactive ou de poser un diagnostic L utilisation de l IGT exige que les intervieweurs soient au b n fice d une formation sp cifique l instrument Pourquoi l IGT L IGT a t choisi par la LVT car il est un instrument de qualit et r pond l ensemble des exigences impos es 1 On y trouve une vision multidimensionnelle de la toxicomanie car sept sph res de probl mes sont explor es qui couvrent l ensemble du champ biopsychosocial Cette vision correspond la philosophie g n rale de prise en charge dans la LVT 2 L ensemble des substances psychoactives est couvert par l instrument ce qui dans l approche int gr e des services de la LVT est essentiel 3 L outil est con u de fa on pouvoir s appliquer autant dans un contexte clinique que de recherche e Sur le plan clinique il autorise une valuation de premier niveau de l ensemble des probl mes qui peuvent tre associ s la surconsommation d alcool et de drogues et permet l laboration d un plan d interventi
129. seront disponibles le printemps 2009
130. sonnes n ayant jamais travaill est d un quart M Le probl me majeur le plus pr valent est l alcool toute utilisation 40 7 suivi de l alcool jusqu intoxication 14 8 des opiac s ou de la coca ne 10 5 E Plus de la moiti a d j t trait e pour abus d alcool dans sa vie et un cinqui me pour abus de drogues E M me si a priori la drogue co te plus cher que l alcool vu la plus forte pr valence des probl mes majeurs li s l alcool dans le collectif la client le d pense en moyenne plus d argent pour l alcool que pour la drogue 196 contre 166 3 clients sur 10 reportent souffrir d un probl me chronique de sant physique qui continue de perturber leur vie les femmes plus fr quemment que les hommes M La famille constitue la source de conflit la plus pr sente d abord avec la fratrie puis avec le p re avec la m re et ensuite avec le conjoints et ce aussi bien sur toute la vie que sur les 30 derniers jours En moyenne les clients d clarent avoir connu 4 jours de conflit grave avec leur famille au cours des 30 dernier jours les femmes reportant en moyenne un jour de conflit suppl mentaire E Environ client sur cinq d clare n avoir aucun e ami e intime M La d pression grave l anxi t ou la pr sence de tensions gaves sont les troubles psychologiques les plus pr sents respectivement 53 9 et 54 6 sur toute la vie et 27 5 et 38 2 dans les 30 derniers jours Au cours de leur vi
131. sychologique Les domaines de l emploi et des ressources et de la sant physique commencent tre touch s Les aspects principaux caract risant les membres de ce groupe sont o une surrepr sentation des clients signal s par l employeur et par l ORP o le probl me majeur alcool toute utilisation est surrepr sent o les clients sont relativement plus nombreux avoir d j suivi un traitement sp cialis pour abus d alcool sur toute la vie o les clients vivent plus fr quemment avec leur conjoint et ou les enfants INDICE DE GRAVITE D UNE TOXICOMANIE AU SEIN DE LA LVT ANNEES 2002 A 2007 Table 13 Typologie de la client le selon les valuations de gravit faites par les intervenants Description selon la qualification g n rale des probl mes pour chacun des sept domaines de l IGT N 1795 clients avec l ensemble des 7 estimations de la gravit Les valeurs en rouge repr sentent respectivement les valeurs moyenne et m diane observ es des estimations de gravit l int rieur de chaque groupe Relations Etat Emploi et Alcool Drogue Sant physique ka e Situation l gale familiales psychologique ressources Groupe 1 a Aucun Aucun ou l ger Aucun ou l ger Aucun ou l ger Aucun moyen Aucun N 441 33 4 0 9 0 1 0 0 13 0 11 0 1 8 0 1 0 0 Moyen ou Aucun Moyen ou Moyen ou iren consid rable e consid rable consid rable consid rable Aran Gao a 5 9 6 pit 2952 49 5 4 7 5 Fa
132. t dispara tre avec le roulement du personnel et l arriv e de nouveaux intervenants et les exigences int gr es dans certains syst mes de management de la qualit Une derni re menace et non des moindres est une utilisation diff renti e de l outil en fonction des intervenants pr sentation de l outil au client sens donn l outil et aux informations r colt es qui pourrait engendrer la mise en place de syst mes parall les INDICE DE GRAVITE D UNE TOXICOMANIE AU SEIN DE LA LVT ANNEES 2002 A 2007 Co ts induits A c t des b n fices recherch s l introduction et l utilisation de routine de l IGT ne sont pas gratuites pour la LVT La formation initiale de tous les intervenants la formation des nouveaux intervenants la formation continue et les r unions d changes le temps intervenant passer l IGT le temps collaborateur scientifique g rer la saisie des donn es v rifier la qualit des donn es et exploiter la base de donn es r sultantes ont induit induisent et induiront des co ts annuels ou ponctuels non marginaux Il est cependant indispensable de rappeler que la seule participation la statistique nationale act info ou tout autre syst me d informations et d valuation de la client le induira it galement des co ts non n gligeables Co t des formations et r unions d changes La formation initiale conduite par un intervenant sp cialis du centre Dollard Cormier au Qu b
133. t le D autres intervenants ont per u l IGT uniquement comme un instrument de recherche ou un acte administratif Selon les attentes face un outil d valuation de premier niveau pour certains il allait trop loin questions sur les abus sexuels par exemple ou pour d autres pas assez n cessit de disposer d autres outils d investigation plus pointus dans certains domaines Certaines de ces r sistances sont encore pr sentes chez quelques intervenants mais tendent clairement diminuer Dans le secteur ambulatoire l appropriation de l instrument a t et est donc plus ou moins rapide selon les intervenants les nouveaux arrivants se l appropriant sans trop de difficult s L introduction dans le secteur r sidentiel a t tributaire de son int gration dans le d roulement du traitement Le processus d introduction d un instrument d valuation de l envergure de l IGT n cessite du temps exige le sens du dialogue et de la patience Apr s une p riode d essai et d adaptation la direction de la LVT a galement d cid d s 2001 de rendre obligatoire l administration de l IGT l admission de ses services Les situations o l IGT ne peut tre administr sont depuis document es Les principaux motifs de non administration de l IGT sont des probl mes de compr hension un probl me li au tabac ou au jeu la gestion d une situation de crise ou le fait que l administration de l IGT retarde un placement Le taux de refus f
134. t collectif poss dant la fois les formulaires IGT et IGT abr g respectivement l admission et la sortie FAR FXB Villa Flora Via Gampel Hommes Femmes Total Nombre de clients potentiels 25 255 84 271 93 364 Nombre de clients avec l IGT l admission 22 180 71 210 63 273 Nombre de clients avec l IGT abr g la sortie 24 169 72 198 67 265 De era avec l IGT l admission et l IGT 21 137 64 172 50 222 xe e e EB e eE e E 53 7 76 2 63 5 53 8 61 0 La Table 17 fournit l volution moyenne des scores compos s de l IGT entre l admission et la sortie pour chaque client score compos calcul l admission moins le score compos calcul la sortie globalement pour le secteur r sidentiel puis selon le sexe l institution et la cat gorie du probl me majeur l admission Les domaines Alcool Etat psychologique Sant physique et Relations familiales et interpersonnelles produisent les am liorations les plus marqu es Si globalement les femmes s am liorent plus que les hommes elles s am liorent vraiment plus que les hommes dans le domaine de l tat psychologique et l g rement plus au niveau de la consommation d alcool INDICE DE GRAVITE D UNE TOXICOMANIE AU SEIN DE LA LVT ANNEES 2002 A 2007 En tenant compte de l ensemble des sept domaines les trois institutions produisent des impacts de la m me importance Les deux institutions sp cialis es dans la prise en charge des pro
135. t du spectre environ une personne sur six 15 4 a v cu une p riode d abstinence de dur e exc dant 12 mois Aucune diff rence n est noter entre les deux sexes Parmi les personnes ayant t au moins une fois abstinentes une personne sur trois 32 1 est encore abstinente au moment de l valuation mais deux sur cinq 44 5 ne le sont plus depuis 6 mois au moins une sur cinq 29 9 n est plus abstinente depuis au moins 2 ans et 11 8 depuis au moins 6 ans Aucune diff rence n est noter selon le sexe INDICE DE GRAVITE D UNE TOXICOMANIE AU SEIN DE LA LVT ANNEES 2002 A 2007 Figure 9 R partition du collectif selon la dur e de la derni re phase d abstinence et selon la dur e depuis la fin de la derni re phase d abstinence en selon le sexe Sexe Dur e de la derni re phase d abstinence B Jamais abstinent E 2 mois 3 6 mois 7 12 mois Plus de 12 mois Sexe Dur e depuis la fin de la derni re phase d abstinence B Encore abstinent T 6 mois U 7 12 mois CO 13 24 mois O 25 72 mois E Plus de 72 mois E Jamais abstinent Si l on examine les r sultats selon le type de probl me majeur les observations suivantes peuvent tre faites e Le cannabis fournit la plus grande part de personnes jamais abstinentes du produit 47 3 et les opiac s et ou la coca ne la part la plus faible 28 4 e Les opiac s et ou la coca ne fournissent la part d
136. terpersonnelles de l emploi et des ressources et de l tat psychologique est manifeste Les probl mes de sant physique peuvent tre consid rables Groupe 4 clients sans probl me r el d alcool mais avec des probl mes de drogues moyens ou consid rables associ s une gravit gale dans les domaines de l tat psychologique et des relations familiales et interpersonnelles Groupe 5 clients ayant un probl me d alcool et ou de drogue consid rable ou extr me avec une situation de l tat psychologique et celle des relations familiales et interpersonnelles consid rablement ou m me extr mement grave Les probl mes dans le domaine de l emploi et des ressources sont moyens ou consid rables Les clients de ce groupe peuvent tre galement bien atteints dans leur sant physique et avoir des probl mes judiciaires consid rables S1404 SLNIOd INDICE DE GRAVITE D UNE TOXICOMANIE AU SEIN DE LA LVT ANNEES 2002 A 2007 SCORES COMPOSES ET IMPACT DES PRISES EN CHARGE Pour rappel les scores compos s sont calcul s de fa on totalement objective pour chaque domaine de probl mes partir d une combinaison des r ponses donn es des items appartenant chaque chelle Ces items ont t choisis pour leur capacit rendre compte des changements survenus entre deux p riodes donn es de trente jours et parce qu ils sont les plus fiables pour donner une estimation g n rale actuelle de la gravit des pro
137. tique de l IGT le contexte d intervention dans le Haut Valais diff rant de celui du Valais romand L outil et le manuel d utilisation ont du tre traduits et valid s dans le contexte du Haut Valais et la formation adapt e Les r unions d changes ne sont pas aussi interactives et dynamiques qu elles pourraient l tre et la communication des r sultats souffre d inertie Les diverses utilisations de l IGT au sein de la LVT Utilisation clinique faite par les intervenants et quipes th rapeutiques Les donn es recueillies permettent la majorit des intervenants d tablir objectivement le profil de gravit de la personne de d gager les forces de la personne et d inf rer les liens entre les sept domaines de probl mes potentiels En fonction de ces informations l intervenant identifie les objectifs possibles atteindre par la personne et les moyens utiliser pour les atteindre il les priorise les n gocie et pr voit un ch ancier avec la personne Mais cette utilisation de l IGT n est pas si simple pour certains intervenants et le besoin de pouvoir disposer d un document permettant d tablir un plan d intervention a t ressenti par certains d entre eux Gr ce au RISQ un tel document est maintenant disponible En outre depuis 2008 la base informatis e des dossiers des clients suivis en ambulatoire int gre pour chaque domaine de l IGT les valuations de gravit et de besoin de traitement effectu es par les int
138. trait e pour abus de drogues est de 22 1 Table 4 R partition du nombre de traitements sur toute la vie pour abus d alcool et pour abus de drogue en selon le service et le sexe CAP LVT FAR FXB Villa Flora Via Gampel Hommes Femmes Total N 1378 N 109 N 300 N 107 N 1413 N 494 N 1907 Nombre de traitements sur toute la vie pour abus d alcool Aucun traitement 60 8 74 3 27 2 19 3 53 6 54 7 53 9 Au moins un traitement 39 2 25 7 72 8 80 7 46 4 45 3 46 1 Nombre de traitements sur toute la vie pour abus de drogue Aucun traitement 70 9 57 8 77 0 86 9 78 6 Kom 77 9 Au moins un traitement 21 0 42 2 23 0 13 1 21 4 24 3 22 1 M me si a priori la drogue co te plus cher que l alcool vu la plus forte pr valence des probl mes majeurs li s l alcool dans le collectif la client le d pense en moyenne plus d argent pour l alcool que pour la drogue Table 5 Les diff rences entre les services sont ici marqu es Les clients des FAR FXB sont ceux qui ont le plus d pens avec en moyenne Frs 700 pour la drogue et Frs 114 pour l alcool La d pense des clients de Via Gampel pour l alcool est aussi cons quente avec Frs 494 en moyenne au cours du mois pr c dent Dans les CAP LVT un quilibre existe entre les d penses li es l alcool et celles li es aux drogues La Table 5 montre galement que les hommes d pensent en moyenne plus d argent que les femmes pour l achat d alcool et ou de drogues globalement Frs 386 cont
139. travail temporaire 11 7 11 6 12 4 14 5 8 7 21 3 11 9 12 4 Ne travaille pas 52 5 72 3 49 8 40 0 50 1 59 3 52 5 54 4 Type d emploi durant les 3 derni res ann es Travail plein temps 52 7 43 2 62 7 65 7 62 9 28 3 53 8 53 6 Travail temps partiel travail temporaire 19 0 25 0 21 7 20 0 14 1 35 1 19 7 19 7 N a pas travaill 28 3 31 8 157 14 3 23 0 36 6 26 5 26 7 e Si l on consid re la repr sentativit de la client le l int rieur de chaque institution on observe que la part des personnes poss dant un emploi plein temps Via Gampel est plus lev e dans le groupe valu 45 5 contre 35 9 au d triment de la part des personnes ne travaillant pas Les analyses effectu es permettent de conclure la bonne repr sentativit sociod mographique du collectif tudi par rapport au collectif cible total INDICE DE GRAVITE D UNE TOXICOMANIE AU SEIN DE LA LVT ANNEES 2002 A 2007 Sources de signalement consommations probl matiques et ant c dents de traitement Le collectif IGT est galement analys sous l angle de sa repr sentativit selon les sources de signalement les consommations probl matiques et les ant c dents de traitement Les r sultats dont une partie est synth tis e dans la Table 2 am nent les commentaires suivants e La client le valu e a t l g rement moins fr quemment signal e par le monde hospitalier que la client le cible 18 9 contre 22 6 e Globalement
140. ttement le pas sur ceux li s l alcool dans les foyers FAR FXB Les opiac s ou la coca ne et le cannabis jouent les premiers r les avec des parts respectives s levant 27 0 et 17 1 Les clients en proie avec des difficult s impliquant plusieurs drogues repr sentent plus d un client sur dix 12 6 Noter la part non n gligeable de clients sans probl me majeur r el Figure 1 R partition selon chaque service et chaque sexe du type de probl me majeur en Institution CAP FAR FXB Villa Flora Via Gampel Type ps B Pas de probl me E Alcool toute utilisation O Alcool intoxication C Opiac s ou coca ne L Cannabis Alcool et drogues E Polydrogues M Autres Sexe Type de probl me majeur H Pas de probl me E Alcool toute utilisation Alcool intoxication Opiac s ou coca ne L Cannabis Alcool et drogues E Polydrogues HH Autres e A Villa Flora le probl me majeur est principalement li l alcool alcool toute utilisation 47 0 et alcool jusqu intoxication 12 3 et la double toxicomanie pour plus d un client sur cinq 21 0 essentiellement la combinaison d alcool et de m dicaments INDICE DE GRAVITE D UNE TOXICOMANIE AU SEIN DE LA LVT ANNEES 2002 A 2007 e A Via Gampel le probl me majeur est galement essentiellement li l alcool mais avec un quilibre entre les deux types de probl mes celui li une consommation courante de l alcoo
141. uivies termin s entre 2005 et 2007 ne permettant pas d obtenir les donn es n cessaires la production des scores compos s Mais m me s ils ne sont pas repr sentatifs la Table 18 reporte les r sultats li s l impact d une prise en charge ambulatoire pour ce collectif restreint selon le sexe et selon le type de probl me majeur Ils montrent une am lioration nette de la situation de la client le dans plusieurs domaines Table 18 Evolution des scores compos s pour chaque domaine de l IGT par sexe et par type principal de probl me majeur L indice bleu indique pour chaque facteur consid r le rang de chacune des cat gories par ordre d croissant d am lioration un rang inf rieur indique une am lioration sup rieure et ce l int rieur de chaque domaine de l IGT Le rang moyen reporte la moyenne sur tous les domaines des rangs ainsi obtenus somme des rangs divis e par 7 Sant Etat Emploi et Situation Rang Alcool Drogug physique Famille psychique ressources judiciaire moyen Sexe Hommes 0 14 0 03 0 04 0 11 0 08 0 15 0 09 14 Femmes 0 13 0 04 0 012 0 14 0 17 0 04 0 052 1 6 Type de probl me majeur Alcool toute utilisation 0 20 0 014 0 014 0 12 0 16 0 162 0 11 2 1 Alcool jusqu intoxication 0 17 0 02 0 12 0 20 0 11 0 03 0 05 21 Une ou plusieurs drogues 0 014 0 12 0 03 0 10 0 06 0 02 0 04 3 0 Alcool et drogues 0 11 0 04 0 16 0 024 0 014 0 18 0 0
142. un 9 Utilisation de l IGT dans une perspective de recherche 9 Derni res perceptions de l IGT 9 Forces de l IGT 9 Faiblesses de l IGT 9 Opportunit s li es l IGT 10 Menaces li es l IGT 10 Co ts induits 11 Co t des formations et r unions d changes 11 Co t de l investissement en temps intervenant quipe th rapeutique 11 Co t de la gestion saisie et exploitation sp cifique des donn es 11 Analyses de base du collectif IGT 2002 2007 13 Description du collectif 13 Dur e moyenne de passation 14 Repr sentativit de la client le valu e 14 Caract ristiques sociod mographiques 14 Sources de signalement consommations probl matiques et ant c dents de traitement 16 Portrait de la client le 17 Description du collectif selon les sept domaines de l IGT 17 Alcool et drogues 17 Etat m dical 20 Relations familiales et interpersonnelles 20 Etat psychologique 22 Emploi et ressources 23 Situation l gale 26 Profils de consommation 28 V cu de consommation 28 Premi res consommations et consommations r guli res 28 Abstinence 30 Consommation au cours des 30 derniers jours 32 Gravit des probl mes 34 INDICE DE GRAVITE D UNE TOXICOMANIE AU SEIN DE LA LVT ANNEES 2002 A 2007 Consid rations sur les valuations de la gravit Profils cliniques de gravit Typologie clinique de la client le Caract ristiques principales des groupes retenus R partition par institution R partition par sexe Scores c
143. un revenu moyen avoisinant les Frs 1 500 les femmes et les clients des Foyers FAR FXB ayant les plus faibles revenus moyens Le ch mage constitue la deuxi me source de revenu aussi bien pour les hommes que pour les femmes Le revenu net moyen obtenu par les clients des Foyers FAR FXB au travers des sources ill gales est au m me niveau que ceux obtenus par le ch mage la famille ou l aide sociale Pr s de trois clients sur cinq 59 2 n ont aucune personne charge Si pratiquement tout le collectif des Foyers FAR FXB n a aucune personne charge trois clients de Via Gampel sur cinq 58 6 ont au moins une personne charge Les hommes sont proportionnellement plus nombreux que les femmes 45 0 contre 28 5 devoir prendre en charge financi rement au moins une personne Situation l gale Les donn es concernant la situation l gale des r pondants sont pr sent es dans la Table 10 Environ une personne sur neuf 15 9 a d j t emprisonn e dans sa vie Une grande diff rence entre les deux sexes est observ e puisque cette part est cinq fois plus lev e chez les hommes que chez les femmes 19 9 contre 4 5 A part la tr s faible proportion d emprisonnement parmi les clients de Via Gampel 3 6 aucune diff rence nette n est observ selon les services Plus d une admission sur dix 12 5 dans les Foyers FAR FXB a t provoqu e ou sugg r e par le syst me judiciaire Cette part est de 7 8 dans les CAP
144. urant les trois derni res ann es la part tombe un tiers 33 3 lorsque la situation actuelle est consid r e Cette volution est particuli rement marqu e chez les hommes si durant les trois derni res ann es 62 9 d entre eux avaient un poste plein temps et 23 0 ne travaillaient habituellement pas ils ne sont plus que 41 2 dans cette situation au moment de l valuation et 50 1 d entre eux ne travaillent pas Cette volution peut tre galement observ e dans chacun des services de la LVT o les diff rences n gatives des parts de la client le travaillant plein temps obtenues entre les p riodes vont de 16 9 pour les CAP LVT 27 2 pour les foyers FAR FXB INDICE DE GRAVITE D UNE TOXICOMANIE AU SEIN DE LA LVT ANNEES 2002 A 2007 Figure 3 Plus haut niveau de formation achev de la client le valu e en selon le service et le sexe Institution CAP LVT FAR FXB Villa Flora Via Gampel S Maoren ce B Sans formation E Apprentissage commerce o Maturit cole professionnelle sup rieure Formation sup rieure Sexe Plus haut niveau de formation achev B Sans formation E Apprentissage commerce o Maturit cole A professionnelle sup rieure L Formation sup rieure Figure 4 Type d emploi habituel au cours des 3 derni res ann es de la client le valu e selon le service et le sexe en Institution CAP LVT FAR FXB Villa Flora Via Gampel
145. utions r sidentielles savoir les Foyers des Rives du Rh ne Salvan et Sion 30 lits sp cialis s dans la prise en charge des probl matiques li es aux drogues ill gales la Villa Flora Sierre 18 lits et Via Gampel Gampel 12 lits sp cialis es dans la prise en charge de la d pendance l alcool La LVT favorise une approche territoriale et la constitution d un r seau avec des organismes externes sous forme de conventions de collaboration et de directives Une int gration g n rale des pratiques a t adopt e notamment en regroupant le traitement de toutes les substances psychoactives dans tous les services ambulatoires L offre ambulatoire se veut vari e puisqu elle offre des prestations seuil bas seuil moyen et seuil haut En 2007 la LVT a pris en charge 1733 personnes dans les services ambulatoires et 252 dans les institutions r sidentielles Le nombre de nouvelles admissions pour 2007 se monte 677 dans le secteur ambulatoire et 190 dans le secteur r sidentiel HISTORIQUE ET INT GRATION DANS LES SERVICES A la fin des ann es 90 un rapport d expertise du groupe de Recherche et Intervention sur les Substances psychoactives Qu bec RISQ a mis en avant les avantages de l organisation de la LVT qui repr sente une opportunit pour d velopper un r seau de services compl mentaires et continus en Valais L expertise sugg rait cependant des objectifs moyen terme et long terme

Indice de gravité d`une toxicomanie au sein de la LVT

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

Indice de gravit&eacute; d`une toxicomanie au sein de la LVT

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

Indice de gravité d`une toxicomanie au sein de la LVT