Annexe 1
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1. Pour faire des conomies il faut investir dans des achats a co te mais sur le long terme cela permet de faire une conomie Les incitants tels que les primes ne sont pas les initiateurs de l investissement c est davantage l tat des lieux et la perception subjective du confort vitre toiture chaudi re qui d terminent la volont d effectuer les investissements Les investissements en mati re de chauffage s int grent dans la satisfaction de besoins de bases cf 5 2 Notons que la plupart des r pondants sont incapables de piloter leur syst me de chauffage de fa on rationnelle l s av re que m me ceux qui pensent poss der les connaissances et les comp tences suffisantes pour g rer la temp rature de leur domicile et qui installent des quipements pour am liorer le confort et la gestion de l nergie ne le font pas de fa on rationnelle et gaspillent l nergie en s imaginant l conomiser Certaines id es fausses ont la vie dure Exemple I vaut mieux chauffer son logement de fa on constante et permanente que de couper et rallumer le chauffage en fonction de l occupation Selon les besoins et le statut de l occupant du lieu certains incitants peuvent s av rer davantage attirants que d autres Les primes aux investissements en mati re d quipements solaires n incitent gu re les r pondants s quiper avec ce type de mat riel Les r pondants les plus sensibles cette possibilit so2. Les participants qui envisagent leur domicile comme un nid pr f rent acheter des appareils plus performants mais ils peuvent adopter de nouveaux comportements URE Les participants exprimant des attentes de convivialit par rapport leur domicile pr f rent acheter des appareils performants et estiment que c est la responsabilit des pouvoirs publics de fixer des normes Ceux qui consid rent leur lieu de vie comme accessoire peuvent d velopper des comportements rationnels dans certains secteurs de la consommation d nergie la condition de ne pas g n rer de conflit avec l occupant principal Comme ils ne prennent gu re de responsabilit quant aux achats des appareils lectrom nagers leur action se limitera en ce domaine l achat ventuel d ampoules ou de piles rechargeables par exemples PADD II Partie 1 Modes de production et de consommation durables Energie 20 Projet CP 50 D termination de profils de m nage pour une utilisation plus rationnelle de l nergie Annexe 1 5 4 2 Comportements d utilisation rationnelle de l lectricit D un point de vue g n ral les participants estiment faire des conomies d nergie l heure actuelle Par exemple ls disent spontan ment fermer les lumi res dans les pi ces inoccup es Plusieurs comportements URE ont t propos s aux participants dans diff rents secteurs 23 comportements pour 7 domaines d utilisation CONG LATEUR O
3. COMPORTEMENTS D UTILISATION DE L ENERGIE ET ENVIRONNEMENT 6 1 G N RALIT S Les r pondants voquent spontan ment les probl mes d environnement suivants a Les actions Les d chets en g n ral CO2 d gazage mar e noire nucl aire d forestation b tonnage OGM b Les cibles Mer territoire d forestation les esp ces l cosyst me c Les coupables Usines USA d Les cons quencesons quences Fonte des glaces effet de serre e Les rem des Greenpeace Les r pondants la question des d chets comme la plus pr occupante Les types de d chets qu ils voquent plus particuli rement sont ceux qui les concernent directement M nagers plastiques sacs emballages toutes bo tes Cependant en tant que consommateurs ils se consid rent comme des cibles plut t que comme des acteurs Les responsables du probl me selon les r pondants sont les entreprises qui sont mues par le profit et les pouvoirs publics qui ont la possibilit d agir Ce raisonnement est tenu par la plupart des r pondants alors que pratiquement tous d clarent aussi trier leurs d chets Le tri est ressenti comme une obligation par certains ou comme une forme de respect des autres h rit e de leur ducation La plupart des r pondants d clarent que les probl mes li s l environnement produiront des cons quences d sastreuses voire catastrophiques de fa on imminente Les plus jeunes pensent qu ils conna tront
4. Ma grand m re a connu la guerre et le manque je l ai vue conserver des bouts de chandelles je ne suis pas au point de conserver des bouts de ficelle mais a m a marqu e La lutte contre le gaspillage h rit e de l ducation des parents anime la plupart des r pondants Ceux ci y associent des argumentaires aux contenus civique ou cologique mais le plus souvent incoh rents et non r fl chis quoique g n reux Le comportement d conomie d nergie r pond davantage une tension motionnelle chez ces r pondants qu une analyse rationnelle Si l conomie est associ e une somme d argent la plupart des r pondants sont incapables d en valuer le montant au contraire certains autres peuvent chiffrer l conomie r alis e Lorsque les conomies d nergie sont associ es l conomie financi re elles peuvent signifier Une r compense J e suis contente quand je retouche une somme la fin de l ann e a me fait un petit cadeau un petit sac par exemple PADD Il Partie 1 Modes de production et de consommation durables Energie 30 Projet CP 50 D termination de profils de m nage pour une utilisation plus rationnelle de l nergie Annexe 1 Une pr caution je ne sais pas ce que a repr sente mais je sais que je limit les d g ts sinon qui sait combien a me co terait en plus Une libert je ne sais pas combien mais au moins ce que je ne d pense pas a je pe
5. labels Les labels ne sont ni connus ni reconnus manque d harmonisation des tiquetages trop de diversit s trop de mentions En ce qui concerne plus particuli rement les chaudi res les participants ne se sentent pas assez comp tents pour s informer sur base de labels et pr f rent d s lors s adresser aux professionnels du secteur Les explications concernant les consommations nerg tiques mentionn es sur les factures ne sont pas comprises PADD Il Partie 1 Modes de production et de consommation durables Energie 35 Projet CP 50 D termination de profils de m nage pour une utilisation plus rationnelle de l nergie Annexe 1 Si l heure actuelle la plupart des participants ne semblent pas pr ts chercher l information par eux m mes pour guider leurs choix en mati re nerg tique on peut se poser la question de savoir qui pourrait faire office de conseiller voire de prescripteur potentiel ou effectif Nous avons soumis la liste suivante de conseillers potentiels aux participants Conseils du fournisseur d nergie Electrabel autres Conseils de l intercommunale de distribution d lectricit Etiquetage nerg tique Labels nerg tiques ex Energy Star Labels cologiques Primes l achat autorit s publiques intercommunales R sultats de tests consommateurs Conseils du vendeur Campagne d information On constate que pratique
6. D UTILISATION DE L ENERGIE ET ENVIRONNEMENT mn 33 IROS E Sansa ee A ne ne te ne ne 33 62 URE et ENnVIronnemMment Pass eretar R Nape AANE te fn ets 33 PADD II Partie 1 Modes de production et de consommation durables Energie 2 Projet CP 50 D termination de profils de m nage pour une utilisation plus rationnelle de l nergie Annexe 1 1 OBJ ECTIFS GENERAUX DE L ETUDE Identifier les perceptions des consommateurs vis vis de l nergie domicile Identifier des logiques d attitudes et de comportements de consommation d nergie domicile Identifier les comportements d conomie d nergie adopt s l heure actuelle par les consommateurs Identifier les potentialit s d adoption de comportements d utilisation rationnelle de l nergie domicile en fonction des diff rentes logiques d attitudes et de comportements d utilisation de l nergie des consommateurs 2 METHODOLOGIE 2 1 M THODE Dans une premi re phase l organisation de groupes de discussion permet l expression d un maximum de logiques diff rentes En utilisant des techniques d association d id es d vocations spontan es de comparaison de concepts et du mat riel commenter la discussion de groupe permet d explorer largement les perceptions des participants quant la dynamique tudi e L objectif des groupes n est donc pas d atteindre un consensus sur chaque id e ou proposition mais bien d voquer librement
7. chauffage Piloter son chauffage thermostat d ambiance et vannes thermostatiques attention pas dans la m me pi ce Une tr s large proportion voire la totalit des participants d clarent adopter tous ces comportements sauf la diminution d un degr de la temp rature d ambiance etne pas couvrir son radiateur Les potentialit s d adoption de ces comportements sont d clar es pratiquement nulles Seul certains participants qui envisagent leur logement comme un lieu de d monstration ou de gestion peuvent envisager d ventuellement diminuer la temp rature d un degr mais la condition que leur conjoint n exprime pas d attentes particuli res au niveau thermique PADD Il Partie 1 Modes de production et de consommation durables Energie 18 Projet CP 50 D termination de profils de m nage pour une utilisation plus rationnelle de l nergie Annexe 1 Sch ma perceptions du logement et potentialit d adoption de comportements URE D un point de vue g n ral le comportement le plus souvent cit spontan ment en mati re d utilisation rationnelle de l nergie consiste couper ou diminuer le chauffage en cas d absence Notons que bien que plusieurs participants d clarent piloter leur syst me de chauffage en g rant les r glages des quipements techniques vannes circulateurs thermostats il s av re apr s discussion sur les mani res de piloter le chauffage qu aucun participant ne sait
8. dans les d penses moyennes des m nages La plupart d entre eux estiment que le co t de l nergie d pens e pour les d placements devrait diminuer Rares sont ceux qui estiment que le co t du chauffage est bon march par rapport la consommation effective d nergie vou e au chauffage Les r pondants qui habitent un lieu pour un long terme et qui ont acquis nombre de comportements URE per oivent leur lieu d habitation comme un cocon un espace de gestion ou un lieu de convivialit Ceux qui ont acquis des comportements URE et qui vivent dans un lieu qu ils consid rent comme un lieu de transit d clarent tous chercher d m nager terme dans un lieu plus d finitif 5 5 2 Perceptions et motivations de l conomie d nergie Les r pondants qui adoptent des comportements rationnels d utilisation de l nergie dans leur vie quotidienne expriment diff rentes motivations Economie d nergie Etre responsable Civisme G rer Etre conscient de l environnement Indispensable Etre disciplin Evident Etre intelligent a Etre responsable en g n ral Pour la plupart de ces r pondants r aliser des conomies d nergie signifie Etre responsable Selon les r pondants Etre responsable recouvre des univers de sens diff rents Pour certains tre responsable s applique principalement la sph re familiale et signifie tre chef de famille duque
9. en r alit comment op rer ce pilotage de fa on efficace et rationnelle PADD II Partie 1 Modes de production et de consommation durables Energie 19 Projet CP 50 D termination de profils de m nage pour une utilisation plus rationnelle de l nergie Annexe 1 5 4 ELECTRICIT 5 4 1 G n ralit s L lectricit est per ue comme une source d nergie ch re destin e de nombreux usages De m me que pour le chauffage les participants ne peuvent pas valuer les quantit s d nergie lectrique qu ils utilisent ni les co ts de consommation Pour les participants l lectricit sert pour tout ce qui concerne la cuisine cuisini re fours lectrom nager et frigos etc s clairer l hygi ne eau chaude se laver entretien du linge se distraire communiquer s informer et bricoler entretien du domicile Ils citent spontan ment 45 appareils lectriques qu ils utilisent chez eux Au sein du budget lectricit la plupart des participants consid rent que les appareils servant produire du froid frigos cong lateurs surg lateurs consomment le plus d lectricit ce qui correspond la consommation r elle Tous les participants d clarent vouloir r aliser des conomies d nergie en mati re d lectricit A ce titre rares sont ceux qui estiment possible de n acheter et de n utiliser que les appareils dont ils auraient r ellement besoin Peu nombreux sont ce
10. ils recherchent un plaisir li une r compense symbolique L nergie est fonctionnelle et n cessaire PADD II Partie 1 Modes de production et de consommation durables Energie 31 Projet CP 50 D termination de profils de m nage pour une utilisation plus rationnelle de l nergie Annexe 1 3 Certains sont guid s par la ma trise et le contr le Ce n est ni la crainte de la punition ni la recherche de la r compense qui les guide Le plaisir de l conomie d nergie rel ve davantage du plaisir d avoir respect une ligne de conduite que d avoir atteint un objectif Le respect de la r gle est la source de plaisir en soi 4 Pour certains c est l id e de rester libre de ses choix de consommation qui pr domine Ce n est pas tant le potentiel nerg tique qui est per u comme limit mais leurs propres capacit s financi res qui le sont D s lors ces r pondants tentent de limiter leur consommation nerg tique afin de pouvoir r partir leur potentiel financier dans divers postes selon leurs propres priorit s Libert de ses choix Recherche de la ECONOMIE Maitrise Contr le ENERGIE R compense Eviter la Punition Sch ma motivations conomiser l nergie PADD II Partie 1 Modes de production et de consommation durables Energie 32 Projet CP 50 D termination de profils de m nage pour une utilisation plus rationnelle de l nergie Annexe 1 6
11. la diversit des opinions en pr sence et la fa on dont elles se traduisent dans la vie quotidienne de la consommation Chaque groupe est compos d un nombre de participants permettant de recueillir des t moignages de diff rents types de consommateurs Nous avons ainsi veill ce que la composition de chaque groupe r ponde des quotas par rapport des crit res sociod mographiques ge sexe socio conomiques actif non actif type de profession culturels niveau d tude relatifs au mode de vie isol couple avec ou sans enfants Dans une seconde phase l organisation d entretiens individuels permet d approfondir les logiques d attitudes et de comportement afin de tester les potentialit s r elles d adoption de comportement rationnel de l nergie et les prescripteurs potentiels en fonction de chaque profil de consommation 2 2 CHANTILLON Nous avons organis 4 groupes de discussion Bruxelles compos s chacun de 8 personnes g es de 25 60 ans Le premier groupe tait centr sur les probl matiques de chauffage et sur les investissements ou acquisition de mat riel de chauffage ou d isolation Les participants devaient soit avoir r alis r cemment des travaux d isolation ou d installation de chauffage dans le courant de l ann e coul e ou envisager d en effectuer PADD II Partie 1 Modes de production et de consommation durables Energie 3 Projet CP 50 D termination de pro
12. ou la limitation de l utilisation des clairages dans la famille car l enjeu n est pas aussi vital que le chauffage Cependant si son action peut tre d terminante sur les utilisations fonctionnelles de l clairage elle pourrait se heurter des r sistances dans le cadre de l clairage d ambiance Notons que la question des consommations des appareils en stand by suscite un vif int r t chez les participants qui per oivent leur logement comme un lieu fonctionnel g rer au mieux Cette phrase devrait tre mise ailleurs car cela a peu voir avec l clairage mais plut t avec la probl matique g n rale des appareils lectriques ben c est pour indiquer que la dynamique de la perception du gaspillage et de l inutile en ce qui concerne le fait de laisser des lumi res allum es o ne se trouve pas correspond au m me type de dynamique que prendre conscience de l inutilit des satnd by et d une consommation inutile PADD Il Partie 1 Modes de production et de consommation durables Energie 23 Projet CP 50 D termination de profils de m nage pour une utilisation plus rationnelle de l nergie Annexe 1 Sch ma Perceptions du logement et comportements en mati re d clairage c Production d eau chaude Prendre une douche plut t qu un bain Faire installer un pommeau de douche conomique Isoler les tuyaux R gler la temp rature du chauffe eau sous 60 c Pratiquement to
13. pas de garantie de passage l acte les potentialit s de passage l acte selon les profils sont les suivantes PADD Il Partie 1 Modes de production et de consommation durables Energie 27 Projet CP 50 D termination de profils de m nage pour une utilisation plus rationnelle de l nergie Annexe 1 Sch ma perceptions du logement et comportement URE 5 5 MOTIVATIONS DES COMPORTEMENTS D UTILISATION RATIONNELLE DE L NERGIE 5 5 1 G n ralit s Ces r pondants lesquels Les r pondants qui ont adopt et pratiquent de fa on courante de nombreux comportements parmi les comportements URE propos s ne se distinguent gu re des autres quant la perception de l nergie Par contre ils sont pour la plupart davantage conscients des co ts de l nergie et sont pour la plupart m me de communiquer le montant de leur facture mensuelle du co t annuel de leur consommation d nergie et certains peuvent distinguer les co ts relatifs au chauffage et l lectricit PADD II Partie 1 Modes de production et de consommation durables Energie 28 Projet CP 50 D termination de profils de m nage pour une utilisation plus rationnelle de l nergie Annexe 1 Toutefois ils ne sont pas plus conscients que les autres r pondants des proportions en quantit d nergie relatives la consommation lectrique au chauffage et aux d placements ni du poids financier proportionnel de ces diff rents postes
14. pondants qui envisagent leur logement comme un nid un lieu fonctionnel ou un lieu de convivialit PADD II Partie 1 Modes de production et de consommation durables Energie 12 Projet CP 50 D termination de profils de m nage pour une utilisation plus rationnelle de l nergie Annexe 1 Sch ma attentes en mati re de chauffage 5 3 COMPORTEMENTS D UTILISATION RATIONNELLE DU CHAUFFAGE 5 3 1 G n ralit s Bien que l on ait constat que nombreux sont les r pondants incapables de chiffrer les co ts de leur utilisation d nergie ils mettent cependant tous le d sir de r aliser des conomies financi res en mati re de consommation d nergie En mati re de chauffage ils consid rent spontan ment que les conomies sont davantage le r sultat d investissements plut t que de comportements quotidiens PADD II Partie 1 Modes de production et de consommation durables Energie 13 Projet CP 50 D termination de profils de m nage pour une utilisation plus rationnelle de l nergie Annexe 1 Certains ont r alis des travaux d isolation ou d installation de chauffage mais sont cependant le plus souvent incapables de mentionner le montant ou la proportion d conomie d nergie r alis e cons cutivement aux travaux Les travaux d isolation de remplacement de chaudi re ou d am lioration de l quipement technique de chauffage thermostats etc ne sont pas motiv s initialement par les co ts de
15. une brochure de sensibilisation destination des consommateurs Pour respecter notre environnement et celui des g n rations futures l chelle de la R gion Bruxelloise les m nages sont responsables de pr s de la moiti des missions de CO2 Chacun d entre nous peut agir concr tement en r duisant sa consommation d nergie et par l contribuer la protection de l environnement La consommation de combustibles dits fossiles charbon p trole gaz naturel etc et la production d lectricit impliquent l mission de CO2 et d autres gaz polluants dans l atmosph re Or le CO2 est un des principaux gaz responsables de l effet de serre dont nous avons tous entendu parler C est un ph nom ne naturel indispensable qui influence de mani re d terminante le climat de notre plan te Avec l augmentation exponentielle de la consommation d nergie partout dans le monde les missions de CO2 ont augment de mani re telle que l activit humaine expose la terre des changements climatiques qui peuvent se r v ler catastrophiques moyen terme Les gaz produits par la combustion d nergie fossile contribuent galement au probl me des pluies acides Celles ci participent au d p rissement de nos for ts l acidification des sols et des cours d eau et la d t rioration des b timents Lorsqu on recueille leurs commentaires et appr ciations on constate que les r pondants rejettent ce texte m me lorsqu
16. L investissement vise en priorit am liorer le confort et conserver voire augmenter la valeur du bien immobilier L investissement est consid r comme plus efficace que l adoption de comportements quotidiens pour r aliser des conomies d nergie PADD Il Partie 1 Modes de production et de consommation durables Energie 17 Projet CP 50 D termination de profils de m nage pour une utilisation plus rationnelle de l nergie Annexe 1 5 3 5 Comportements URE Les r pondants qui effectuent des investissements ont tendance penser qu ils ont effectu ce qui tait n cessaire pour r aliser des conomies d nergie et ne cherchent gu re adopter de nouveaux comportements ou des comportements plus rationnels En mati re de chauffage les comportements rationnels d utilisation de l nergie ne sont adopt s que s ils n entrent pas en concurrence avec le seuil de tol rance thermique de la personne la plus frileuse du m nage Parmi les comportements d utilisation rationnelle du chauffage suivants Ne pas couvrir les radiateurs Couper le chauffage anti gel pendant la journ e si vous n tes pas la maison G rer les temp ratures en fonction nuit jour absence pr sence la maison des pi ces Lutter contre les courants d air Le soir fermer les volets et les tentures devant les baies vitr es Descendre d un degr la temp rature d ambiance permet d conomiser 8 de la facture du
17. PLAN D APPUI SCIENTIFIQUE A UNE POLITIQUE DE D VELOPPEMENT DURABLE PADD Il Partie 1 Modes de production et de consommation durables Annexe 1 Focus Group RE D TERMINATION DE PROFILS DE M NAGES POUR UNE UTILISATION PLUS RATIONNELLE DE L NERGIE Gr goire Wallenborn CEDD IGEAT ULB Catherine Rousseau H l ne Aupaix CRIOC Karine Thollier Pascal Simus ICEDD Ao t 2006 CRIOC Centre de Recherche et d Information des Organisations de Consommateurs POLITIQUE SCIENTIFIQUE FEDERALE EL Projet CP 50 D termination de profils de m nage pour une utilisation plus rationnelle de l nergie Annexe 1 Table des Mati res 1 OBJ ECTIFS GENERAUX DE L ETUDE sssssssssnnssnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnanannnannnananannnnn anann nnana 3 2 M THODOLOGIE remaniement 3 PA TETON AEA ananas uatanaian deuil Sul mnidee 3 2 2 E 01 01 42 4 a nine 3 3 PERCEPTIONS DE L ENERGIE vuci ARRA CREAR COAR CORR CARA ERRAR EARN RN 000 5 SP CTI ic IC EE NN STA 5 3 2 Perceptions de l nergie sement smile nn ta 6 4 PERCEPTIONS DU LOGEMENT sc menanncunutnmaunracnisnmmunainenaunaganeniannout 8 5 COMPORTEMENTS D UTILISATION DE L ENERGIE msn 11 SEME dr CA LD 11 AE RAN 0 ER NR EG ALARA ENANA EEN INAI 6 LORA REFAN 11 5 3 Comportements d utilisation rationnelle du chauffage 13 5 4 EE CL ES 20 5 5 Motivations des comportements d utilisation rationnelle de l nergie 28 6 COMPORTEMENTS
18. animation qui occulte le vide ou la solitude Cr er un espace il s agit de donner une dimension un lieu afin de sugg rer un d cor qui stimule l imagination et ventuellement impressionne les visiteurs PADD Il Partie 1 Modes de production et de consommation durables Energie 22 Projet CP 50 D termination de profils de m nage pour une utilisation plus rationnelle de l nergie Annexe 1 Cr er de la chaleur de l intimit de la douceur il s agit non pas de cr er un espace qui stimule mais plut t de permettre de retrouver ses propres sensations int rieures D s lors parmi les comportements propos s Installer une minuterie pour couper les lumi res dans les espaces comme les couloirs l ext rieur Eteindre dans les pi ces inoccup es La quasi unanimit des participants adoptent ces deux comportements Toutefois ces comportements sont d clar s adopt s car ils sont per us au niveau de leur fonctionnalit et que d un point de vue g n ral les participants envisagent les conomies d nergie comme la suppression des consommations qu ils jugent inutiles Il faut tre conscient que les personnes qui se servent de l clairage pour cr er de la vie ou de l espace n teignent pas dans les pi ces inoccup es Si une personne manifeste un souci pour les conomies d lectricit pour des raisons de co t ou d environnement elle peut elle seule r guler l extinction des clairages
19. antir une s curit pour l avenir qui les am nent acheter un voire plusieurs biens immobiliers Ces r pondants ne recherchent pas particuli rement faire fructifier leurs avoirs mais se pr munir de l avenir qu ils per oivent incertain pension ch mage etc Les r pondants qui s inscrivent dans cette logique de s curit peuvent avoir d velopp diverses strat gies La plupart de ces r pondants connaissent mieux que les autres les montants de leurs d penses nerg tiques La plupart ont r alis des investissements dans les lieux qu ils occupent personnellement et certains ont r alis des investissements dans les logements qu ils louent Toutefois les motivations d investissement ne rel vent pas du souci de r aliser des conomies d nergie mais davantage de la pr servation de la valeur du bien ou de sa valorisation Moi je p te tout tout de suite je change tout je carrelle les locataires font tellement de d g ts qu il faut faire du solide d ailleurs cet appartement l je l appelle le bunker ils ne savent rien foutre en l air Je fais les travaux pour rendre les appartements nickel c est surtout pour monter l attrait vis vis des appartements du voisinage c est la concurrence il faut attirer les locataires leur donner envie de louer et essayer d avoir des gens s rieux PADD Il Partie 1 Modes de production et de consommation durables Energie 16 Projet CP 50 D termination de prof
20. au besoin de temp rature de celui qui est le plus frileux Le niveau de temp rature du domicile ne fait pas l objet d un d bat au sein du couple ou de la famille ni d un compromis Le niveau de temp rature est adapt en fonction des besoins de celui qui ressent le plus grand manque vis vis de la chaleur Ce besoin peut s av rer ce point essentiel pour une personne que toute n gociation ce sujet peut devenir l objet d un conflit au sein de la famille D s lors la temp rature d un logement est toujours d termin e par la personne qui prouve le besoin le plus puissant par rapport la chaleur Notons que si la plupart des r pondants peuvent quantifier en degr s le niveau de temp rature n cessaire leur bien tre pratiquement aucun ne consulte un thermom tre son domicile Le niveau de temp rature du domicile est davantage d termin de fa on subjective en fonction des sensations corporelles qu en r f rence aux graduations d un thermom tre Toutefois certains r pondants sont en mesure de mentionner une temp rature mesur e en degr s lorsqu ils se r f rent un thermostat d ambiance Notons que le niveau de frilosit ou la capacit de r gler les appareils de chauffage ne d pend pas du sexe des r pondants La frilosit est autant le fait d hommes que de femmes La qualit et les performances du chauffage semblent correspondre un besoin plus pr gnant et un niveau d attente plus important chez les r
21. des catastrophes de leur vivant 6 2 URE ET ENVIRONNEMENT 6 2 1 Domaine concern Les participants n associent pratiquement jamais les missions de CO2 l utilisation de l nergie domicile Spontan ment ils consid rent qu il s agit d une cons quence de la circulation automobile et des activit s industrielles Ce n est jamais le facteur environnemental qui est voqu en priorit par les r pondants pour r aliser des conomies d nergie toutefois la protection de l environnement est per ue comme un bonus dans ce domaine PADD II Partie 1 Modes de production et de consommation durables Energie 33 Projet CP 50 D termination de profils de m nage pour une utilisation plus rationnelle de l nergie Annexe 1 La plupart des r pondants estiment que c est le r le des pouvoirs publics et des fabricants de fixer et de respecter des normes en mati re d environnement Certains tout en partageant cette opinion estiment qu il est de leur responsabilit de participer cet effort en posant des choix individuels compl mentaires Toutefois ces choix compl mentaires correspondent principalement supprimer les consommations inutiles teindre la lumi re dans les pi ces inoccup es et diminuer ou fermer le chauffage en cas d absence 6 2 2 Prescripteurs Tous les r pondants se d clarent spontan ment conscients de l impact de la consommation d nergie sur l environnement On leur lit un texte publi dans
22. e Prendre une douche plut t qu un bain ECLAIRAGE Installer une minuterie pour couper les lumi res dans les espaces comme les couloirs l ext rieur Eteindre dans les pi ces inoccup es LAVE VAISSELLE Ne le mettre en route qu une fois rempli S CHOIR Entretenir tr s r guli rement le filtre poussi re Ne mettre au s choir que du linge bien essor LAVAGE DU LINGE Trier le linge et choisir un programme adapt R duire la temp rature de lavage Ne faire fonctionner le lave linge qu pleine capacit Supprimer le pr lavage PADD II Partie 1 Modes de production et de consommation durables Energie 26 Projet CP 50 D termination de profils de m nage pour une utilisation plus rationnelle de l nergie Annexe 1 Les comportements peu adopt s mais qui pr sentent un potentiel d adoption selon les d clarations des participants CONG LATEUR R frig rer les denr es avant de les congeler D poussi rer l arri re de l appareil Eau chaude Faire installer un pommeau de douche conomique LAVE VAISSELLE Nettoyer r guli rement le filtre S CHOIR D connecter la machine apr s son fonctionnement consommation de veille LAVAGE DU LINGE D connecter la machine apr s son fonctionnement consommation de veille Sachant qu une d claration d intention ne pr sente
23. fils de m nage pour une utilisation plus rationnelle de l nergie Annexe 1 prochainement et s tre renseign s sur ces questions Les probl matiques li es l utilisation de l nergie domicile en dehors du chauffage sont galement tudi es mais de fa on g n rale Ce groupe est compos de 8 personnes 3 femmes g es de 44 48 60 ans et5 hommes g s de 30 33 38 38 40 ans 3 personnes sont locataires et 5 propri taires 7 sont actives et 1 pensionn e 8 personnes vivent en couple 5 personnes vivent avec des enfants sous leur toit 1 personne a fait des tudes universitaires 2 ont fait des tudes de type court sup rieur 4 personnes ont fait des tudes de niveau secondaire 2 g n raux 1 technique 1 professionnel 1 personne du niveau primaire 1 personne est assistante m dicale 1 employ de banque 1 ouvrier chauffeur 1 m tier de l h tellerie 1 fonctionnaire 1 agent immobilier 1 informaticien Le second groupe tudie toutes les questions de consommation nerg tique domicile et plus particuli rement les comportements adopt s et les potentialit s d adoption de comportements d utilisation rationnelle de l nergie Les syst mes de chauffage au gaz ou au mazout ou lectrique devaient chacun tre utilis par au moins un participant De surcro t tous les participants devaient tre connect s Internet domicile et poss der au minimum une cha ne hi fi une TV et un fr
24. igo Ce groupe est compos de 8 personnes 3 femmes g es de 25ans 25 ans et 53 ans et5 hommes g s de 29 32 42 50 et 55 ans 8 personnes sont actives 8 personnes vivent en couple 3 personnes vivent avec des enfants sous leur toit 1 personne est de niveau universitaire 1 personne est de niveau sup rieur type court 5 personnes du niveau secondaire 1 personne du niveau primaire 1 personne est traducteur 1 est informaticien 1 ouvrier du b timent 3 sont employ s banque assurance informatique 1 militaire 1 ouvri re en parfumerie Le troisi me groupe tudie toutes les questions de consommation nerg tique domicile et plus particuli rement les motivations des consommateurs qui ont adopt des comportements d utilisation rationnelle de l nergie Ces personnes ont t recrut es sur base des r ponses fournies un questionnaire proposant une s rie de comportements URE pour tre recrut es les personnes devaient d clarer avoir adopter au moins 4 comportements URE sur les 7 propos s Ce groupe est compos de 8 personnes 4 femmes g es de 25 32 43 48 ans et 4 hommes g s de 26 33 49 55 ans PADD II Partie 1 Modes de production et de consommation durables Energie 4 Projet CP 50 D termination de profils de m nage pour une utilisation plus rationnelle de l nergie Annexe 1 7 personnes sont actives et 1 pensionn e 6 personnes vivent en couple 4 pers
25. ils de m nage pour une utilisation plus rationnelle de l nergie Annexe 1 Les conomies d nergie r alis es par les locataires sont diversement valu es par les propri taires selon qu ils per oivent ou non un forfait Les locataires s en foutent ils laissent tout ouvert Pour certains propri taires les locataires qui sont soucieux de r aliser des conomies d nergie posent parfois des probl mes l int r t du locataire de r aliser des conomies d nergie entrant en conflit avec l int r t du propri taire On met des doubles vitrages c est super isol mais eux ils n a rent jamais tellement ils veulent faire des conomies videmment ils s en foutent qu il y ait des moisissures quand ils quittent D s lors les travaux d isolation dans les biens lou s ne sont consentis que dans une perspective de valorisation du bien Rarement les travaux d isolation sont entam s suite aux souhaits exprim s par des locataires m me les travaux les plus l gers Il y avait une vanne qui fuyait j ai t d accord pour remplacer les vannes mais alors ils voulaient des thermostatiques L j ai dit que c tait eux de payer la diff rence mais que s ils voulaient ils pouvaient installer des vannes thermostatiques Ils ne l ont pas fait ils ont juste pris les vannes que je payais Je ne comprends pas pourquoi ils ne l ont pas fait mais j estime que ce n est pas moi de payer a Ils payent un forfait et o
26. ils ont identifi spontan ment et les d chets et le CO2 comme sources de probl mes environnementaux pr alablement la lecture de ce texte Les r pondants rejettent le texte car ils estiment qu on cherche les culpabiliser davantage C est pour nous culpabiliser qu on crit a Qu est ce que a veut dire c est d abord les usines et Bush qu il faut voir c est toujours sur les m mes qu on tombe Ou parce qu ils consid rent que c est du verbiage Du blabla tout a Ou parce que c est selon eux un discours politique non fond C est Ecolo a Etquand ils sont au pouvoir qu est ce qu ils font PADD Il Partie 1 Modes de production et de consommation durables Energie 34 Projet CP 50 D termination de profils de m nage pour une utilisation plus rationnelle de l nergie Annexe 1 Ce type de texte n atteint pas son objectif de sensibilisation d une part parce qu il est probable que les r pondants ne le liraient pas spontan ment dans une brochure d autre part parce qu il produit une r action de rejet Il renforce l opinion de ceux qui consid rent que les responsabilit s sont ailleurs que chez le consommateur individuel et ne les encourage d s lors pas d velopper des comportements individuels D s lors se pose la question de la source d information susceptible d entra ner l adh sion des participants l adoption de comportements ou d achats ou d investissements URE Parmi les source
27. ive locative sont diverses Pour certains il s agit d un investissement et la gestion des biens immobiliers est devenue une occupation plein temps L objectif de ces r pondants est d acqu rir une ind pendance par le biais de l autonomie financi re en construisant une source de revenus suffisamment lucrative que pour en faire une activit professionnelle part enti re Les r pondants qui visent l ind pendance investissent pour rentabiliser et se fixent des objectifs de rentabilit locative moyens et longs termes c est quoi leurs objectifs des objectifs financiers Ce sont des r pondants qui envisagent davantage la propri t fonci re comme un rouage parmi la m canique financi re qu ils construisent Ce n est pas tant l immeuble qui les attire que le rendement qu il propose Ces r pondants peuvent essayer de r aliser des b n fices dans le domaine de la bourse mais ils ne sont pas fondamentalement joueurs et ne recherchent pas le risque Ils ne recherchent pas r aliser des coups financiers spectaculaires mais risqu s leur objectif est construit selon des tapes c est quoi leur objectif faire du beurre De ne plus travailler pour un patron et vivre de leurs revenus locatifs Quelle est l attitude de ce type de propri taire par rapport aux conomies d nergie Ils s en foutent dans les logements qu ils louent mais pas dans le logement qu ils occupent Pour certains r pondants c est la volont de se gar
28. l nergie mais par des besoins d am lioration du confort et du bien tre L conomie des co ts de fonctionnement est per ue davantage comme une indemnisation ou un remboursement progressif de l investissement long terme 5 3 2 Investissements Les investissements en mati re nerg tique sont le fait de r pondants propri taires du logement qu ils habitent Ces investissements d pendent en g n ral du niveau d aspiration de bien tre des r pondants mais surtout de l tat de l habitation logement r nover construction neuve etc C est le statut de l occupant qui d termine si des investissements seront effectu s et l tat du lieu qui d finit la nature de l investissement Le plus souvent les participants consid rent que l investissement en mat riel est plus performant pour r aliser des conomies nerg tiques que l adoption de comportements rationnels qui selon eux ne permettent pas r ellement de r aliser des conomies financi res tout au plus selon certains de limiter l augmentation annuelle des factures nerg tiques Les r pondants estiment que l investissement est suffisant pour r aliser des conomies d nergie mais que c est une conomie long terme en ce sens que ce n est qu apr s avoir amorti l investissement sur plusieurs ann es que les conomies financi res seraient perceptibles je ne comprends pas bien cette phrase la suite de la phrase pr c dente plus performant mais juste suffisant
29. mensuels ou annuels de leur utilisation d nergie domicile Si on leur demande de donner une estimation de la quantit proportionnelle d nergie utilis e par usage chauffage d placements lectrom nager clairage ils sur valuent en g n ral par rapport la moyenne la part d nergie affect e aux d placements Lorsqu ils constatent que la part d nergie affect e au chauffage est la plus importante mais que proportionnellement son co t est moins lev ils consid rent non pas que le chauffage est bon march mis part 3 participants sur 32 mais que le prix de l essence et du diesel est trop lev Notons que lors du recrutement nous avions demand aux participants de deux des quatre groupes de se munir de leur derni re facture d nergie Nous ne leur avons pas demand de la consulter pendant la discussion mais nous nous sommes assur s qu ils l avaient emport e Malgr ce fait avoir d chercher leur facture et l emporter avec eux ils sont incapables de citer le montant de la facture sans l avoir sous les yeux D un point de vue g n ral les participants n ont pas une perception claire des quantit s d nergie qu ils utilisent ni de leurs co ts Tous souhaitent r aliser des conomies d nergie principalement pour limiter les d penses et dans un souci de protection de l environnement cf 6 toutefois aucun ne se livre un examen rigoureux des consommations La proposition qui consiste constate
30. ment aucune de ces sources de conseil n est suivie pour orienter l achat afin de r aliser des conomies d nergie que ce soit pour des motivations financi res ou environnementales A l heure actuelle le vendeur est le conseiller qui oriente le choix de quelques participants cela veut il dire qu l heure actuelle c est le vendeur qui constitue la principale source d information des consommateurs encore que ceux qui y recourrent soient peu nombreux quantitativement je n en sais rien mais pour les participants il semble que oui donc c est valider statistiquement dans le quanti mais c est probable Potentiellement ce sont les labels cologiques et les tests consommateurs auxquels les participants sont davantage pr ts faire confiance et plus particuli rement les participants qui se d clarent pr ts tenir compte de l environnement dans leurs d marches Paradoxalement pour la quasi totalit des participants le fournisseur d nergie pr sente un potentiel en tant que conseiller et plus particuli rement pour la r alisation d conomies de nature financi re alors que les r pondants estiment que les co ts pratiqu s par les fournisseurs sont prohibitifs et r sultent d un monopole de distribution Les campagnes d information au sujet de l nergie ne sont per ues que par tr s peu de participants et elles semblent de surcro t ne pr senter aucune potentialit de les convaincre d adopter des conduites de consommation
31. n g n ral selon divers de ses aspects a La source Le p trole le colza le charbon le mazout le gaz l lectricit l eau le nucl aire le vent le soleil les mar es centrale olienne barrage Les participants voquent l lectricit le gaz et le mazout comme les sources d nergie associ es la maison Ces sources d nergie sont per ues avec des avantages et des inconv nients L lectricit est per ue positivement pour ses caract ristiques invisible inodore simple utiliser rapide PADD II Partie 1 Modes de production et de consommation durables Energie 5 Projet CP 50 D termination de profils de m nage pour une utilisation plus rationnelle de l nergie Annexe 1 Et n gativement pour cher sant air sec centrale coupure danger n cessit de sp cialistes pour r parer entretenir Le gaz est per u positivement pour naturel pollue peu rapide peu cher Et n gativement pour danger fuite CO2 odeur cher l entretien Le mazout est per u positivement pour autonomie ma propre r serve Et n gativement cher citerne place odeur prix fluctuant pollution couche d ozone b Les co ts facture taxe les conomies gaspillage les courants d air ch ssis double vitrage isolation primes c Les probl mes environnementaux pollution ressources non renouvelables renouvelables d Les perceptions impres
32. n lieu non pas pour y vivre de fa on fonctionnelle mais pour en faire un lieu de d monstration Selon leurs priorit s esth tiques ou personnelles ils accorderont la priorit certains types d am nagements C est davantage un lieu que l on montre comme une extension de soi ou une uvre d art qu un lieu o l on passe du temps Selon ses besoins d expression de soi ou de son statut par le biais de son logement la priorit peut tre port e sur un type d nergie plut t qu un autre Par exemple un participant peut acheter un loft et Sa conscience des co ts de l nergie l amener consid rer qu il sera extr mement difficile de chauffer les volumes pour y vivre de fa on continue Mais comme la motivation n est pas d y passer le temps il accordera la priorit l clairage et n h sitera pas investir dans divers modules d clairages afin de contribuer mettre l espace en valeur C est une vitrine de nous m mes c Gestion II s agit d un lieu que l on peut construire ou r nover de fond en comble L investissement se fait long terme et l objectif prioritaire est d en faire un logement qui fonctionne de fa on rationnelle o toutes les activit s et n cessit s de vie des habitants trouvent une r ponse logique rationnelle fonctionnelle et conomique L objectif principal est le fonctionnement sans faille En cas d investissement ce sera la solution qui propose la fiabilit et le meilleur rapport qualit prix
33. n r ajuste la fin de l ann e en fonction de la consommation effective Les primes aussi bien r gionales que f d rales n ont t utilis es par aucun de ces r pondants ni pour r aliser les travaux dans le logement qu ils occupent ni dans les logements qu ils louent Les motifs avanc s sont La non connaissance de l existence de ces primes L acc s limit des revenus trop bas L augmentation du revenu cadastral cons cutive l octroi de la prime La complexit pour la constitution du dossier La performance nerg tique du bien lou ne pr occupe gu re la plupart de ces r pondants sauf s ils envisagent de l occuper eux m mes un jour D s lors la perspective de la mise en oeuvre du certificat nerg tique conform ment au projet de directive europ enne suscite des r sistances chez ces r pondants qui estiment que c est aux biens publics et professionnels que ces certificats devraient prioritairement s appliquer Ces r pondants se plaignent tous du manque de soutien des d cideurs politiques car selon les r pondants les propri taires actuels ne seraient plus aussi riches que les propri taires des g n rations pass es 5 3 4 Synth se Les investissements en mati re d conomie d nergie chauffage sont le fait de propri taires occupants dont la priorit vis vis du logement est de construire un lieu de d tente un cocon un lieu partag de vie ou un lieu fonctionnel sans faille
34. ndants Seule la d connection de la machine apr s fonctionnement n est adopt e par quasiment aucun participant Toutefois la moiti des participants se d clare pr te l adopter l avenir Concernant le s choir seuls l entretien du filtre et le s chage du linge bien essor sont adopt s par la quasi totalit des participants S cher le linge en deux fois et la d connection de la machine ne sont adopt s par aucun participant Parmi ces deux comportements seule la d connection semble pr senter un potentiel d adoption PADD II Partie 1 Modes de production et de consommation durables Energie 25 Projet CP 50 D termination de profils de m nage pour une utilisation plus rationnelle de l nergie Annexe 1 La diminution de la temp rature du programme est adopt e par moins de la moiti des r pondants et ce comportement ne pr sente pas de potentialit s d adoption chez les autres Concernant la vaisselle tous d clarent ne faire fonctionner la machine qu une fois remplie la moiti nettoie r guli rement le filtre et l autre moiti peut envisager de le faire Par contre l utilisation d un programme basse temp rature n est adopt e que par peu de r pondants et ce comportement ne pr sente pas de potentialit s d adoption par les autres e Synth se Les comportements d j largement adopt s sont CONG LATEUR Ouvrir le moins souvent possible et le moins longtemps possible Eau chaud
35. ne source r guli re toujours au service de tous Elle est v cue comme un lien qui permet de vivre ensemble Elle permet aux personnes de se r unir dans un lieu et de vivre ensemble L nergie est v cue par ses usages et non ses sources c est la cuisine le chauffage la lumi re Le Plus L nergie n est pas per ue au niveau de ses sources gaz lectricit etc ni de son usage de base chauffage cuisine etc Elle semble facile utiliser Elle peut m me tre transportable sous forme de batteries et de piles L nergie est associ e l information la distraction des appareils particuliers TV PC GSM etc et semble disponible partout ENERGIE STIMULATION Distraire et Force et Rapidit informer Disponibilit et Perception Puissance et fid lit nergie R serve Douceur et P arcimonie et confort conomie Sch ma perceptions de l nergie PADD II Partie 1 Modes de production et de consommation durables Energie 7 Projet CP 50 D termination de profils de m nage pour une utilisation plus rationnelle de l nergie Annexe 1 La perception de l nergie est relativement abstraite mais est essentiellement orient e selon que le participant la per oit plut t au niveau de sa source ou de son utilisation On constate que les participants per oivent spontan ment les aspects relatifs aux co ts et l environnement li s l utilisation de la source d nergie en g n ral par co
36. nner le lave linge qu pleine capacit Supprimer le pr lavage a La chaine du froid Les participants ont pour la plupart identifi les appareils servant produire du froid comme les plus gros consommateurs d nergie cependant il s agit d un des secteurs o ils ont adopt le moins de comportements URE l heure actuelle et pour lequel ils ne manifestent gu re de potentialit s d adoption En effet aucun participant ne r frig re les denr es avant de les congeler et moins de la moiti d clarent pouvoir envisager d adopter ce comportement Remplir les espaces vides n est pas adopt par les participants et un seul parmi eux d clare pouvoirl envisager D poussi rer l arri re de l appareil n est quasiment pas pratiqu l heure actuelle par les r pondants par contre ce comportement pr sente un potentiel d adoption non n gligeable la moiti des r pondants Limiter le temps d ouverture de la porte du frigo est une conduite adopt e par la moiti des r pondants et certains d clarent pouvoir envisager d y faire plus attention l avenir b L clairage Les participants envisagent l clairage pour deux fonctions Cr er une ambiance Utilit fonctionnelle lire cuisiner etc La notion d ambiance peutse d cliner en trois cat gories Cr er de l animation de la vie il s agit le plus souvent d clairer les pi ces ou les endroits inoccup s afin de leur conf rer une
37. nt les propri taires qui cherchent ma triser les sources d nergie et souhaitent acqu rir une forme d ind pendance et d autonomie par rapport aux fournisseurs gestion PADD II Partie 1 Modes de production et de consommation durables Energie 14 Projet CP 50 D termination de profils de m nage pour une utilisation plus rationnelle de l nergie Annexe 1 Toutefois pour ces r pondants qui manifestent des attentes de ma trise et de fiabilit lev es vis vis des techniques le solaire ne pr sente pas de fiabilit ni de constance de fourniture suffisante leurs yeux Par contre les audits individualis s des logements suscitent leur int r t de m me que la recherche de conseils aupr s des agences conseill res en nergie guichets de l nergie Les r pondants propri taires avant tout soucieux de leur bien tre nid sont int ress s par les audits individuels des logements ainsi que par les labels qui certifient la qualit nerg tique des chaudi res et peuvent adh rer l id e d augmenter le prix de l nergie pour des raisons d conomie g n rale au niveau environnemental cf infra Les propri taires soucieux de convivialit c est qui ceux l c est quoi tre soucieux de convivialit quand on est propri taire ceux qui sont propri taires et vivent avec une famille et re oivent du monde chez eux qui se pr occupent donc que tout le monde puissent trouver chaussure son pied
38. ntre d s que l on aborde l nergie au niveau de l utilisation domicile ces notions deviennent moins pr gnantes 4 PERCEPTIONS DU LOGEMENT Les participants envisagent leur logement selon des crit res personnels qui peuvent d pendre des circonstances de la vie des v nements et de leurs conditions socio conomiques ou familiales mais aussi d attentes plus troitement li es leurs besoins personnels en mati re de mode de vie Les participants expriment divers types d attentes vis vis du logement selon qu ils consid rent leur logement comme un espace dans lequel ils ne demeureront que pour une courte p riode ou au contraire s ils l envisagent pour une longue dur e a Transit s agit de participants qui ne r sident gu re plus de 2 ans sous le m me toit Ils peuvent acheter ou louer leur logement selon leurs moyens financiers tre c libataires ou non Ces participants d m nagent selon les circonstances et accordent la priorit leurs activit s professionnelles Ils s installent l o les m nent leurs activit s D s lors les questions d investissement en mati re d nergie les pr occupent peu ils utilisent le mat riel et les sources qu ils trouvent sur place mais qui doivent r pondre leurs besoins Ils ne changeront par exemple pas un syst me de chauffage alors qu ils sont peut tre conscients de probl mes environnementaux ou de co ts b D monstration Ces participants investissent u
39. onnes vivent avec des enfants sous leur toit 1personne est de niveau universitaire 2 personnes sont de niveau sup rieur type court 4 personnes du niveau secondaire 1 personne est consultante informaticienne 1 cadre dans une association professionnelle 1 employ imprimerie linstitutrice 1 technicien en t l communication lartiste peintre d corateur 1 jardinier 1 retrait Poste Le quatri me groupe organis Bruxelles est plus particuli rement centr sur les probl matiques de chauffage et sur les investissements ou acquisition de mat riel de chauffage ou d isolation Les participants sont tous propri taires d au moins un logement qu ils louent un locataire propri taires non occupants Ce groupe est compos de 8 personnes 3 femmes g es de 31 38 40 ans et5 hommes g s de 27 37 55 59 61 ans 6 sont actives et 2 pensionn es 7 personnes vivent en couple 1 est isol e 4 personnes vivent avec des enfants sous leur toit 1 personne a fait des tudes universitaires 2 ont fait des tudes de type court sup rieur 4 personnes ont fait des tudes de niveau secondaire 2 g n raux 1 technique 1 professionnel 1 personne du niveau primaire 2 personnes pensionn es 1 employ 1 instituteur lemploy de banque 1 fonctionnaire 1employ commercial 1 animatrice culturelle 3 PERCEPTIONS DE L ENERGIE 3 1 G N RALIT S Les participants per oivent l nergie e
40. orm s que les autres r pondants quant la nature et au m canisme de l impact de leur consommation nerg tique sur l environnement Par contre ces r pondants sont souvent capables d valuer les montants financiers li s aux consommations nerg tiques et leur facture Les comportements d conomie d nergie associ s des motivations cologiques ne sont que rarement fond s sur des donn es observ es ou issue d une information rigoureuse La plupart des r pondants anim s par ce type de motivation sont sensibles une id e de l cologie et du respect des autres et de la nature plut t qu des faits mesurables En effet tous les r pondants estiment que leur action en mati re environnementale ne peut tre qu anecdotique par rapport aux d gradations globales cf 6 Ill s agit d s lors davantage de comportements issus de l ducation et reli s la notion de responsabilit c Synth se des motivations Les comportements d conomie d nergie rel vent essentiellement de la lutte contre le gaspillage Chez la plupart des r pondants ces comportements d pendent de leur ducation 1 Certains d entre eux tentent d viter la culpabilit la lutte contre le gaspillage est guid e par la volont d viter une punition symbolique P our eux l nergie est limit e et pr cieuse c est une source de confort c est un luxe 2 Certains recherchent une r compense m me peu importante au niveau mat riel
41. partie L nergie est forte et l on s en sert de fa on ponctuelle pour montrer une image de soi qui voque la puissance etle statut Le plus souvent l nergie est associ e l clairage et l lectricit c La Mesure Pour ces participants l nergie est per ue comme une source volatile parcimonieuse furtive et invisible dont on ne peut percevoir les effets que lorsqu elle se montre et surtout lorsqu on l utilise Elle semble peu saisissable et il semble n cessaire ces personnes d en constituer des r serves lorsqu elle est disponible L nergie est per ue comme on reuse Elle est per ue comme un outil un instrument utiliser de fa on rigoureuse et adapt e pour les missions qui lui sont confi es chauffer clairer etc PADD Il Partie 1 Modes de production et de consommation durables Energie 6 Projet CP 50 D termination de profils de m nage pour une utilisation plus rationnelle de l nergie Annexe 1 d Le Bien tre Pour ces participants l nergie est per ue comme une source de douceur et de bien tre Elle est associ e l ambiance d un nid douillet et plus particuli rement la chaleur Pour ces personnes ce n est pas tant la source mais plut t l usage et ses effets quant au confort qui qualifie l nergie La Fid lit Pour ces participants l nergie est per ue comme une amie disponible et fid le qui ne tombe pas en panne si on l entretient Elle est v cue comme u
42. quelque part dans la maison ne sont gu re int ress s par les labels les audits et le solaire Ils estiment que les propositions d am nagements ou d quipements doivent faire l objet de normes d termin es par les pouvoirs publics TEMPORAIRE Accessoire Nomade Convivialit D monstration Normes Nid Gestion Audit gratuit Audit gratuit Labels Agence DURABLE Sch ma perceptions du logement et attentes par rapport aux mesures PADD II Partie 1 Modes de production et de consommation durables Energie 15 Projet CP 50 D termination de profils de m nage pour une utilisation plus rationnelle de l nergie Annexe 1 5 3 3 Investissements propri taires bailleurs Les r pondants propri taires qui louent un bien immobilier des locataires manifestent pour la plupart des soucis d conomie d nergie et r alisent des investissements dans l habitation qu ils occupent eux m mes cf 5 3 2 Toutefois ils se distinguent des autres propri taires par les motivations qui les guident investir dans l immobilier sans n cessairement habiter dans le logement acquis Certains habitent un logement dont ils sont propri taires et louent d autres logements dontils sont propri taires des locataires tandis que certains habitent un logement dont ils ne sont pas propri taires et louent un logement dont ils sont propri taires des locataires Les motivations d achat de bien immobiliers dans une perspect
43. qui sera le plus souvent adopt e au d triment d autres crit res qui seront jug s plus accessoires comme la PADD II Partie 1 Modes de production et de consommation durables Energie 8 Projet CP 50 D termination de profils de m nage pour une utilisation plus rationnelle de l nergie Annexe 1 e facilit d emploi par exemple C est un logement qui est en r paration permanente en ce sens que les failles d fauts pannes dysfonctionnements sont inlassablement r par s et entretenus pour obtenir le rendement optimum de chaque l ment constituant l habitat porte fen tre tenture vitres chaudi res ampoules etc Le nid II s agit d un endroit investi long terme l objectif poursuivi est le bien tre personnel L accent sera mis sur le confort selon les priorit s individuelles chauffage clairage Le lieu est per u comme un endroit de r confort o l on se sent prot g C est un lieu de retrait du monde o l on se sent bien l abri des agressions Ce n est pas un lieu d accueil en priorit c est un lieu de d tente de protection un refuge pour ceux qui y vivent l nergie est adapt e aux exigences personnelles des habitants Convivialit C est un lieu qui peut tre investi long terme ou non II s agit d un endroit o l on vit et qui fait donc l objet de compromis entre les habitants mais qui tient aussi compte de l accueil des proches famille amis Tout le monde y
44. r la quantit d nergie consomm e et identifier les secteurs ou appareils gros consommateurs d nergie et de noter les consommations d nergie afin de diminuer la consommation semble trop fastidieuse et complexe la quasi unanimit des r pondants seuls quelques r pondants qui envisagent leur logement comme un lieu de gestion se sont essay s ce type de pratique mais de fa on tr s approximative et non syst matique 5 2 CHAUFFAGE Le chauffage est associ vital indispensable bien tre r confort Si on s en r f re par exemple la th orie des besoins de Maslow on constate que le chauffage est associ des besoins basiques relevant du second voire du premier tage de la pyramide PADD Il Partie 1 Modes de production et de consommation durables Energie 11 Projet CP 50 D termination de profils de m nage pour une utilisation plus rationnelle de l nergie Annexe 1 Les besoins exprim s par rapport la temp rature sont tr s variables selon les participants soit ils sont per us comme vitaux soit comme accessoires Aucun participant n voque de besoins relevant de l estime de soi ou de l accomplissement de soi en rapport avec la perception de la temp rature Comme le besoin de temp rature peut tre extr mement basique et li un besoin presque vital pour nombre de personnes les conjoints qui n prouvent pas le m me manque que ces personnes vont toujours s adapter
45. r mes enfants s occuper des a eux Certains appliquent cette notion l univers professionnel je suis responsabls de mes erreurs responsable de mon travail enseigner mes l ves D autres y per oivent une dimension plus globale un civisme de proximit je suis responsable de ce que je fais et de ce que je dis aux autres dans la vie de tous les jours ou d un civisme plus g n ral tre responsable c est respecter les r gles pour tous D autre encore y per oivent un niveau de responsabilit plus g n ral vis vis des g n rations futures et vis vis de l ensemble de la plan te PADD Il Partie 1 Modes de production et de consommation durables Energie 29 Projet CP 50 D termination de profils de m nage pour une utilisation plus rationnelle de l nergie Annexe 1 b Etre responsable en mati re d nergie Lorsqu on demande aux r pondants ce que signifie la responsabilit lorsqu ils l appliquent leur utilisation de l nergie ils r pondent en fonction de leur perception globale de la responsabilit Civisme cologie ducation La plupart estiment qu conomiser l nergie signifie essentiellement Eviter le gaspillage Le gaspillage en mati re d nergie peut recouvrir diff rents sens pour les r pondants Le gaspillage est associ par certains au gaspillage de nourriture il en ressort un sentiment de culpabilit C est comme si je jetais quelq
46. rationnelle de l nergie PADD Il Partie 1 Modes de production et de consommation durables Energie 36 Projet CP 50 D termination de profils de m nage pour une utilisation plus rationnelle de l nergie Annexe 1 Sch ma Perceptions du logement et source de conseils PADD II Partie 1 Modes de production et de consommation durables Energie 37
47. s d information suivantes Compteur lectrique g n ral Compteur lectrique plac dans un endroit fr quent de la maison Participer un club Kyoto groupe de citoyens qui se rassemblent pour discuter de leurs consommations et des possibilit s de les diminuer Indicateur de consommation sur les appareils Consulter des agences de conseils en nergie Une information de feed back factures Un tiquetage nerg tique l achat labels Optimaz chaudi res mazout et des labels HR chaudi res gaz Logiciel accessible sur Internet permettant de calculer son empreinte nerg tique Audit personnalis Manuel d utilisation accompagnant les appareils Selon les d clarations des r pondants le compteur lectrique l tiquetage l achat et le manuel d utilisation sont les seules sources consult es ou utilis es l heure actuelle quoique par tr s peu de participants Certains d clarent un int r t pour un compteur qui indique la consommation fix sur les appareils une information feed back sur les factures un tiquetage nerg tique l achat les labels et un logiciel accessible sur Internet permettant un audit nerg tique individuel Parmi ces sources d information on peut remarquer que certaines existent d j l heure actuelle consultables par tous et que n anmoins les r pondants ne d clarent pas utiliser pour autant factures tiquetage
48. sions sensations Bien tre force danger n cessit indispensable compliqu confort nature progr s sant e Les usages Se d placer chauffer laver clairer f Les appareils Radiateurs ampoules pc TV frigos cuisini res fours percolateurs chaudi res etc Selon les participants l nergie domicile sert Se chauffer l hygi ne laver s clairer cuisiner se distraire s informer communiquer 3 2 PERCEPTIONS DE L NERGIE L nergie est per ue diff remment selon les attentes et besoins des participants a La Vivacit Pour ces participants l nergie est per ue davantage au niveau de la source Pour eux l nergie peut d velopper une force colossale mais de fa on ponctuelle elle est impr visible et peut s av rer dangereuse Elle est source de progr s et de performance mais elle n est pas enti rement domesticable L nergie est rapide et ind pendante Pour ces personnes l nergie est le plus souvent associ e la mobilit plut t qu au domicile mais aussi surtout une nergie lectrique qui peut d ployer sa puissance de fa on instantan e et parfois impr visible b La Puissance Pour ces participants l nergie est per ue comme une r serve colossale d une puissance inimaginable mais qui ne se d cha ne pas instantan ment L nergie est davantage per ue au niveau de la source on la pressent tr s puissante mais elle n en montre qu une infime
49. trouve des avantages C est un lieu ou non seulement les habitants peuvent y trouver des sources de bien tre mais qui permet galement aux visiteurs de s y sentir accueillis C est un lieu o l on ne trouve pas le confort absolu ni sp cialis partout dans toutes les pi ces mais o chacun va y trouver une solution satisfaisante pour ce qui concerne ses priorit s en mati re d utilisation d nergie chauffage clairage Accessoire s agit d un endroit que l on n a pas choisi non pas n cessairement pour des motifs de contraintes conomiques mais parfois parce que la personne s installe chez un conjoint Contrairement la tendance a transit il ne s agit pas de personnes qui adoptent une forme de nomadisme professionnel et d m nagent en suivant leurs activit s ce sont davantage des personnes qui suivent leurs proches sans se poser de questions quant aux aspects du logement ce qui implique qu elles ne contribuent que tr s peu la gestion ou aux investissements en mati re d nergie Le logement n a pas de caract re prioritaire pour ces personnes Il s agit de personnes qui suivent le conjoint dans un lieu de vie et s y adaptent PADD Il Partie 1 Modes de production et de consommation durables Energie 9 Projet CP 50 D termination de profils de m nage pour une utilisation plus rationnelle de l nergie Annexe 1 Sch ma Perceptions du logement La fa on d appr hender son logement et les besoins q
50. ue chose et que j en privais d autres Ce n est pas tant l id e que les ressources sont limit es qui veille la culpabilit mais le fait de savoir qu on y a acc s et d autres non Quand je vois un SDF je me dis que j ai de la chance d avoir du chauffage c est pour a qu il ne faut pas gaspiller Le comportement d conomie d nergie ne vise pas temps atteindre un objectif ces r pondants sont conscient que leur conduite ne change en rien la situation des d munis et ils ne recherchent pas davantage r aliser des conomies financi res mais plut t respecter une r gle de conduite Dans le m me ordre d id e le gaspillage est associ par d autres r pondants l utilisation de choses superflues Gaspiller c est utiliser ce qui n est pas n cessaire Pour les r pondants viter le gaspillage au niveau de la consommation d nergie signifie principalement fermer les sources de chauffage et de lumi re dans les endroits o l on ne se trouve pas ou lorsqu on est absent Selon ces r pondants la lutte contre le gaspillage a t acquise par l ducation re ue des parents et confort e chez certains par la participation des mouvements de jeunesse La lutte contre le gaspillage associ inutile ou superflu s av re une source de motivation forte pour r aliser des conomies d nergie Ma m re me disait toujours Ne fais pas a Ce n est pas n cessaire c est comme a que j ai appris
51. ui y sont li s est troitement associ e la fa on de percevoir l nergie Les personnes qui envisagent d occuper leur logement pour une longue p riode appr hendent davantage l nergie comme un outil g rer pour contribuer construire un habitat rationnel s r ma tris comme si l habitat tait une entreprise ou un refuge permettant de cr er du bien tre Ceux qui vivent leur logement de fa on temporaire ont tendance percevoir l nergie domicile comme une source de stimulation pour des occupations de loisirs ou pour assurer le fonctionnement d appareils de base qui leur permettent de maintenir leur nergie professionnelle PADD II Partie 1 Modes de production et de consommation durables Energie 10 Projet CP 50 D termination de profils de m nage pour une utilisation plus rationnelle de l nergie Annexe 1 5 COMPORTEMENTS D UTILISATION DE L ENERGIE 5 1 G N RALIT S Le chauffage et l utilisation de l lectricit ont plus particuli rement t tudi s En g n ral les participants ne peuvent pas voquer la quantit d nergie qu ils utilisent ni par type de sources gaz lectricit ni par type d utilisations chauffage clairage etc Ils ne sont pas en mesure de donner une estimation m me approximative en unit de mesure que ce soit en m3 ou en KW h En g n ral la plupart des r pondants ne sont pas davantage en mesure de donner une estimation pr cise des co ts
52. us les r pondants d clarent prendre une douche plut t qu un bain PADD II Partie 1 Modes de production et de consommation durables Energie 24 Projet CP 50 D termination de profils de m nage pour une utilisation plus rationnelle de l nergie Annexe 1 Quelques uns peuvent envisager l installation d un pommeau conomique l isolation des tuyaux n est envisag e que par les seuls propri taires Quelques participants d clarent chauffer l eau sous 60 aucun de ceux qui ne le font pas l heure actuelle n envisagent de l adopter dans le futur d Lavage du linge vaisselle et s choir LAVE VAISSELLE Nettoyer r guli rement le filtre Ne le mettre en route qu une fois rempli Utiliser le programme basse temp rature S CHOIR Entretenir tr s r guli rement le filtre poussi re S cher le contenu d un lave linge en deux fois D connecter la machine apr s son fonctionnement consommation de veille Adopter le programme basse temp rature Ne mettre au s choir que du linge bien essor LAVAGE DU LINGE D connecter la machine apr s son fonctionnement consommation de veille Trier le linge et choisir un programme adapt R duire la temp rature de lavage Ne faire fonctionner le lave linge qu pleine capacit Supprimer le pr lavage Les comportements URE concernant le lavage du linge sont pratiquement tous adopt s par tous les r po
53. uvrir le moins souvent possible et le moins longtemps possible R frig rer les denr es avant de les congeler Remplir les espaces vides avec du polystyr ne expans D poussi rer l arri re de l appareil Eau chaude Prendre une douche plut t qu un bain Faire installer un pommeau de douche conomique Isoler les tuyaux R gler la temp rature du chauffe eau sous 60 c ECLAIRAGE Installer une minuterie pour couper les lumi res dans les espaces comme les couloirs l ext rieur Eteindre dans les pi ces inoccup es LAVE VAISSELLE Nettoyer r guli rement le filtre Ne le mettre en route qu une fois rempli Utiliser le programme basse temp rature S CHOIR Entretenir tr s r guli rement le filtre poussi re PADD II Partie 1 Modes de production et de consommation durables Energie 21 Projet CP 50 D termination de profils de m nage pour une utilisation plus rationnelle de l nergie Annexe 1 S cher le contenu d un lave linge en deux fois D connecter la machine apr s son fonctionnement consommation de veille Adopter le programme basse temp rature Ne mettre au s choir que du linge bien essor LAVAGE DU LINGE D connecter la machine apr s son fonctionnement consommation de veille Trier le linge et choisir un programme adapt R duire la temp rature de lavage Ne faire fonctio
54. ux choisir quoi le d penser J aime mieux le d penser autre chose Dans cette optique l id e de se d marquer des autres et de ne pas suivre le troupeau se manifeste galement surtout chez les r pondants qui expriment des discours sur l exploitation des simples citoyens par les puissants entreprises ou pouvoir politique C est toujours le petit qui paye Certains r pondants expriment des motivations d ordre cologique pour expliquer leurs d marches comportementales en mati re d conomie d nergie comme par exemple la pr servation des nappes phr atiques ou le changement climatique Or les comportements qu ils adoptent ne sont pas n cessairement en liaison avec les priorit s cologiques qu ils expriment Par exemple un r pondant soucieux plus particuli rement de la pr servation de l eau d veloppe essentiellement ses conduites d conomie d nergie en mati re de chauffage mais ne d veloppe pas particuli rement de comportements conomes en mati re de gestion de l eau du lave vaisselle ou du lave linge De m me les r pondants qui expriment des soucis vis vis des changements climatiques ne sont pas plus inform s que d autres sur les probl mes li s aux missions de CO2 dues au chauffage ou la consommation lectrique ils associent essentiellement ce probl me la circulation automobile Les r pondants les plus sensibles aux motivations cologiques ne sont pas beaucoup mieux inf
55. ux qui estiment possible d utiliser les appareils de mani re diff rente en changeant de comportement d utilisation Plus nombreux sont ceux qui estiment plus int ressant d acheter des appareils plus performants au niveau nerg tique Ces trois options n acheter que les appareils dont on a besoin changer son comportement d utilisation acheter des appareils haut rendement nerg tique peuvent tre associ es au type de besoin exprim par rapport au logement Note Ce qui suit concerne les appareillages lectriques et non de chauffage Par exemple les personnes qui vivent dans une dynamique de d monstration accordent moins d importance au niveau de temp rature qu au type d ambiance lumineuse D s lors elles peuvent d velopper des comportements URE en mati re de chauffage mais pas en mati re de consommation lumineuse Les participants de type nomade qui vivent en transit n ach tent que ce qu ils estiment n cessaire mais ils pensent que c est la responsabilit du fabricant de produire des appareils performants et conformes et ne s attachent donc pas d velopper des comportements particuliers Les participants qui expriment des besoins de d monstration pr f rent acheter des appareils plus performants et n adopteraient pas de nouveaux comportements URE Les gestionnaires pr f rent adopter de nouveaux comportements plus rationnels mais peuvent adh rer dans un second temps l achat d appareils plus performants
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