Home

Programme-services Dépendances

1. En Estrie les services de d sintoxication avec une supervision infirmi re ou m dicale sont offerts au Centre Jean Patrice Chiasson Maison Saint Georges mais les ressources dont il dispose ne permettent pas d assurer un service nursing ou m dical 24h 7 jours En 2005 2006 les clients adultes admis en interne pour des services de d sintoxication ont t au nombre de 99 ce qui repr sente 7 7 de la client le desservie cette ann e la 27 de ces personnes taient des femmes Certaines personnes h roinomanes ont besoin d une prescription de m thadone pour soutenir leur d sintoxication Le Centre Jean Patrice Chiasson Maison Saint Georges offre le service aussi Par contre la r gion ne dispose pas de lits en CH d sign s pour la toxicomanie Ainsi il y a peu de possibilit de r ponse aux besoins d encadrement de patients en crise ou pr sentant des signes cliniques plus graves Par ailleurs lorsque ces patients ont t hospitalis s pour la d sintoxication il n y a pas de place de relocalisation lors de leur retour a la premi re ligne 8 Direction de la sant publique et de l valuation de l Estrie Formation l utilisation de l outil DEP ADO suivi de l utilisation de l outil janvier 2005 24 Selon les commentaires de certains partenaires il faudrait d j commencer par cr er une mobilisation autour de cette situation Les services de r adaptation Les services publics de traitement sont
2. ligne en d sintoxication par un ajustement financier visant une couverture 7 jours de services infirmiers au Centre Jean Patrice Chiasson Maison Saint Georges Conditions favorables Coordination locale de l acc s des services de d sintoxication selon les types et niveaux de soutien requis D veloppement des comp tences des personnels appel s offrir le service Ententes r gionales 54 tat de situation Conditions favorables Certaines client les sont beaucoup plus vuln rables cause de l impact de la consommation de substances ou du jeu pathologique sur elles m mes ou sur leurs proches En l absence de d tection ou de simples questionnements par les professionnels sant ou services sociaux ces personnes ne sont pas rep r es lors de consultations pour divers motifs Des efforts devraient tre consentis pour rejoindre cette client le id alement de fa on pr coce Par ailleurs augmenter l accessibilit aux services de ces personnes exige d adapter l offre de service Une fois dans les services ces client les pr sentent des besoins particuliers dont il faut tenir compte dans la prestation de services Actions poser Documenter les probl matiques des client les particuli res et sensibiliser les intervenants concern s l existence et aux besoins de ces client les femmes avec enfants ET joueuses pathologiques femmes enceintes ET toxicomanes
3. D pendances s4 2 oe it Sate Chaque programme services comprend des services de premi re ligne des services sp cialis s et des services sursp cialis s 3 LE PROGRAMME SERVICE D PENDANCES 3 1 La d finition et les orientations du MSSS Le terme D pendances remplace Alcoolisme toxicomanie Ce changement d appellation vise largir la perspective et adopter une approche globale pour la probl matique de la d pendance et ce quelle que soit la cause Le MSSS poursuit dans la m me ligne d orientations dans ce programme depuis plusieurs ann es le tout appuy sur la recherche et les donn es probantes disponibles Ainsi d j en 1990 les Orientations minist rielles en toxicomanie retenaient les objectifs suivants Privil gier l intervention pr coce ou de premi re ligne Assurer aux personnes toxicomanes ou alcooliques l organisation et l acc s des services de qualit adapt s leurs besoins Pr voir des m canismes permettant la concertation de divers partenaires dans l intervention aupr s des personnes alcooliques ou toxicomanes Les principes directeurs associ s ces objectifs tant une approche globale une intervention qui respecte la personne des programmes et services accessibles tous le milieu naturel comme lieu d intervention une intervention soucieuse de qualit et d efficacit une attention particuli re c
4. au Qu bec ces dix derni res ann es L enqu te sur les toxicomanies au Canada 2005 indique que 47 3 des de la population qu b coise d clara avoir consomm des drogues au cours de la vie et 16 au cours des douze derniers mois En Laventure M Pauz R D ry M 2005 La consommation de psychotropes chez les jeunes nouvellement inscrits la prise en charge des centres de jour du Qu bec Dans le cas d un jeune on ne porte pas de diagnostic de d pendance ou abus mais les intervenants font r f rence un profil de surconsommateur 20 ISQ 2004 Profils r gionaux cycle 1 1 partir de PESCC 1 Il a r alis une tude sur la repr sentation de la consommation d alcool pendant la grossesse et sur les perceptions des messages de pr vention chez les femmes enceintes Il recommande des messages d abstinence pendant la grossesse et la formation des professionnels de la sant en mati re d alcool pendant la grossesse April amp Bourret 2006 Sampson PD et coll Incidence of fetal alcohol syndrome and prevalence of alcohol related neurodevelopmental disorder Teratology 1997 56 317 26 Sant Canada 2003 Ensemble des troubles caus s par l alcoolisation f tale ETCAF Ottawa Minist re des travaux publics et services gouvernementaux 22 23 18 milieu scolaire selon l enqu te estrienne 41 des l ves d clarent avoir consomm de la drogue au cours de la vie et 36 3 au
5. indice de d favorisation mat rielle 15 5 16 Moyenne de l Estrie pour l indice de d favorisation sociale 20 16 e Les jeunes La consommation d alcool par les jeunes constitue une source d inqui tude depuis plusieurs ann es a cause de la banalisation de cette consommation vs les drogues illicites malgr les risques non n gligeables qu elle comporte Une enqu te r gionale r alis e en 2005 dans les coles secondaires de l Estrie 13 483 r pondants nous permet d avoir un portrait de la consommation d alcool et de drogues par les l ves de l Estrie ainsi que de proc der a une comparaison avec une pr c dente enqu te estrienne 1998 et avec une enqu te qu b coise en milieu scolaire men e en 2004 par l ISQ partir d chantillons pour l ensemble de la province Bien que les jeunes en milieu scolaire ne constituent pas la cat gorie des jeunes dont les comportements sont les plus pr occupants certains constats inqui tent En termes de pr valence globale on constate qu en 2005 67 1 des l ves du secondaire en Estrie ont pris une consommation compl te d alcool au cours de leur vie r sultat similaire au Qu bec 68 La proportion tait de 65 en 2005 On observe une tendance la hausse dans les habitudes de consommation des filles proportion identique de consommatrices que de consommateurs Les jeunes Estriens fr quentant l cole secondaire ont dans une proportion de 8
6. noter qu avant la cr ation en 2002 2003 des trois places jeunes en Estrie tous les jeunes n cessitant des services en externe taient r f r s l ext rieur de la r gion ressources supra r gionales cela concernait environ 30 jeunes par ann e En 2005 2006 cinq jeunes ont d tre r f r s ces ressources 27 Les 64 clients ont b n fici d un total de 958 interventions ce qui correspond une moyenne d environ quinze interventions par client Ces interventions sont r parties entre du suivi infirmier m dical 51 et du suivi psychosocial 49 e Les activit s de r insertion Elles sont comptabilis es dans le cadre des services en jeu pathologique et concernent 139 clients 4 24 Les services dans les organismes communautaires Dans le pr sent document le vocable organismes communautaires fait r f rence aux organismes reconnus et financ s par le Programme r gional de soutien aux organismes communautaires PR SOC e Les caract ristiques des organismes communautaires du Programme services D pendances Les organismes impliqu s en D pendances ont un membership constitu de personnes ayant une d pendance de personnes proches d une personne d pendante de personnes pr occup es par le ph nom ne et qui veulent en pr venir l apparition ou l aggravation et les cons quences Les organismes sont donc en mesure de refl ter les situations v cues et les besoins des personnes
7. objet d une attention particuli re sp cialement dans le cadre de services de premi re ligne car des observations cliniques rapportent que les consommateurs plus r guliers vivent assez rapidement de l puisement une grande nervosit et des troubles psychologiques De plus la repr sentation des filles dans une proportion l g rement sup rieure celle des gar ons pour l usage d amph tamines pose la question de l utilisation de cette substance titre de coupe faim et dans une perspective de baisse ou contr le du poids corporel En lien avec l enqu te en milieu scolaire nous disposons d information par MRC CONSOMMATION DE DROGUES PAR LES JEUNES DES COLES SECONDAIRES ESTRIE 2005 Haut en e Granit Saint DONNE VE eue ESTRIE Sources magog Francois Francois A vie NON 55 7 ND 59 4 56 48 5 61 2 62 4 58 9 OUI 44 3 ND 40 6 44 51 5 38 8 37 6 41 1 12 derniers mois NON 61 3 ND 64 5 60 6 53 6 65 8 69 63 7 OUI 38 7 ND 35 5 39 4 46 4 34 2 31 36 3 30 derniers jours NON 77 1 ND 81 3 77 6 68 3 80 6 77 6 78 8 OUI 22 9 ND 18 7 22 4 31 7 194 22 4 21 2 1 X semaine et 12 derniers mois NON 85 2 ND 86 1 85 7 76 8 86 4 90 5 85 1 OUI 14 8 ND 13 9 14 3 23 2 13 6 9 5 14 9 Par ailleurs les jeunes desservis par les cent
8. tablissements du r seau public dans le d veloppement des comp tences de leur personnel l Agence a un r le d appui la mise en place des orientations r gionales adopt es pour les diff rents programmes services et il en est de m me pour le volet du d veloppement des comp tences Par ses mesures r gionales le Plan r gional de d veloppement des comp tences pour le Programme services D pendances permettra aux ressources humaines concern es de consolider ou d acqu rir les connaissances les habilet s et les attitudes requises l appropriation des approches privil gi es et l utilisation des outils de d tection retenus par la r gion notamment l utilisation de plans de services individualis s pour l ensemble des diff rentes organisations concern es infirmi res intervenants psychosociaux Concernant les services de premi re ligne on a d j indiqu dans ce document des approches d intervention br ve et d autogestion de la consommation d alcool pour les adultes Alcochoix ainsi que l utilisation des outils de d tection DEBA DEP ADO Le plan r gional devra aussi prendre en consid ration la formation des m decins pour l int gration d une pratique de d tection et de suivi aupr s des client les du Programme services D pendances D autre part une attention particuli re aussi devra tre accord e l acquisition des comp tences pour une r ponse aux besoins prena
9. une pour la consommation d alcool DEBA A et l autre pour la consommation de drogues Tous les intervenants qui rencontrent des usagers pouvant pr senter un probl me li sa consommation de substances psychoactives spa Ce questionnaire value trois grands concepts a la fr quence de consommation d alcool de m dicaments non prescrits et de drogues b le degr de d pendance envers ces produits parall le avec le diagnostic de d pendance aux spa du DSM D c Les cons quences n gatives qu ils ont occasionn es au cours de la derni re ann e parall le avec le diagnostic de d pendance aux spa du DSM IV Depuis environ cinq ans le D BA A D nettement franchi le stade de validit de fa ade Utilis dans les CSSS de plusieurs r gions sociosanitaires de la province de Qu bec il permet d orienter ad quatement les personnes vers les bons niveaux de soins Pour l instant les r sultats sont concluants La dur e de passation est de 15 minutes maximum La correction se fait en m me temps que la passation Une formation est fortement recommand e Il est rapide et facile utiliser De plus il est du domaine public aucuns frais d utilisation Plus long utiliser qu un pur outil de d pistage ex CAGE Le DEBA A D est un instrument qualifi d aide la d cision clinique D une part il permet de d tecter les personnes pr sentant des probl mes de consommation d alc
10. 1517 seraient au stade pathologique Un tat de situation r gional a t produit en Estrie en 2004 Les principaux faits saillants sont les suivants e En appliquant notre r gion le taux qu b cois de pr valence on obtient que 3224 personnes de l Estrie auraient des probl mes avec les jeux de hasard et d argent En 2004 2005 le Centre Jean Patrice Chiasson Maison Saint Georges a rejoint 156 personnes ce qui quivaut 4 de la population potentiellement atteinte e La grande proportion des joueurs qui consultent pour des probl mes de jeu sont des hommes g s entre 25 et 54 ans e Un peu plus de la moiti des joueurs pathologiques rejoints par le programme de traitement du Centre Jean Patrice Chiasson Maison Saint Georges sont des travailleurs vivant avec des proches alors que 48 des joueurs en traitement vivent seuls et sont pour la plupart sur l aide sociale ou au ch mage e La majorit des joueurs en traitement ont une scolarit de niveau secondaire disposent d un revenu moyen et sont locataires e Les femmes et les a n s ne constituent pas la majorit des personnes en demande de service pour le jeu mais ils pr sentent des profils assez particuliers auxquels il serait pertinent de s attarder ennui d tresse psychologique et pr carit pour les femmes recherche de distraction et occasions de socialiser pour les a n s e Les jeunes demeurent une client le peu visible au niveau du jeu alors q
11. approche globale et concert e de type cole en sant Ces l ments font consensus et figurent dans le Programme national de sant publique ils ne sont donc pas repris dans les documents r dig s par le MSSS sur l offre de service en d pendances L intervention pr coce ou de premi re ligne en d pendances Les tapes de la promotion de la sant et pr vention primaire ainsi que le traitement incluant la d sintoxication sont bien camp es dans le champ des d pendances Cependant une zone plus floue concerne les services aux personnes qui ne sont pas d pendantes mais dont la consommation de psychotropes ou la pratique des jeux de hasard et d argent pr sente des risques ou g n re des effets n fastes pour elles ou leur entourage Ces personnes font partie des pr occupations du MSSS Pour accentuer la d tection de la toxicomanie et l intervention pr coce aupr s de ces personnes le plan interminist riel propose des actions structurantes et consid re que L intervention pr coce doit tre davantage int gr e l ensemble des services de sant et services sociaux offerts en premi re ligne puisqu ils constituent un moyen privil gi pour joindre les client les Une telle int gration aura pour effet d am liorer la continuit des services en offrant une intervention un plus grand nombre de personnes et en appariant davantage les services leurs besoins Les CSSS constituent la porte d entr e pri
12. i A E O Alcochoix Soutien psychosocial des personnes en d sintoxication externe Soutien la r insertion Centre hospitalier g n ral D sintoxication interne D tection Intervention br ve CRPAT Services sp cialis s Organismes communautaires ou priv s certifi s Activit s de soutien en d sintoxication R adaptation externe et avec h bergement D sintoxication avec h gergement R insertion sociale et professionnelle Services de soutien l entourage Activit s th rapeutiques j A z Services de r adaptation avec maintien la m thadone 5 5 Les composantes de l offre de service 5 5 1 En promotion pr vention LE VOLET PROMOTION DE LA SANT ET PR VENTION PRIMAIRE EST TRAIT TRAVERS LES ACTIVIT S DE SANT PUBLIQUE voir 3 5 1 En ce qui concerne plus sp cialement les jeunes en milieu scolaire conform ment aux orientations provinciales et r gionales on assiste actuellement en Estrie au d ploiement de l approche Ecole en sant et l int gration celle ci des pr occupations relatives 6 facteurs cl s du d veloppement des jeunes dont les habitudes de vie consommation de tabac alcool drogues 38 DE PLUS L ORGANISATION DES SERVICES DEVRAIT COMPRENDRE 5 5 2 En premi re ligne DANS LE CADRE DES SERVICES G N RAUX ET DE LA PRATIQUE M DICALE GMF CLINIQUES PRIV ES ETC Le d veloppement et la consolidation de la d tection de cas via les outils val
13. mes physiques oz psychosociaux ou comportementaux sur une p riode Consommation probl matique continue de 12 mois au moins Consommation d un volume important et intoxications avec probl mes associ s Continuum Sante Maladie e e w AN oe e ae os e A HO a se ee y CD x ao yo il Maladie Santi on D pistage 2 Q w 5 Q 5 a Li Diagnostic et traitement R adaptation Soins palliatifs Pr venir i Soigner Dr Richard Lessard nov 2004 gt R gie r gionale de la sant et des services sociaux de Qu bec 2001 Services de premi re ligne en alcoolisme et toxicomanie Auteurs April N et Rouillard P 3 4 Les tapes du continuum de services en d pendances La promotion de la sant et la pr vention C est dans un document intitul Pour une approche pragmatique en pr vention que l on trouve les deux grands axes d intervention pr conis s par le MSSS en pr vention 1 agir en amont des probl mes d adaptation sociale et 2 pr venir les risques de cons quences n gatives ou l aggravation des probl mes li s l usage inappropri de substances psychotropes En lien avec les priorit s de sant publique le MSSS pr ne la mise en place de programmations pour le d veloppement des enfants d ge pr scolaire pour le soutien aux parents pour la pr vention en milieu scolaire via les ententes de compl mentarit MELS MSSS
14. une loi Loi 25 a introduit au c ur du r seau de la sant et des services sociaux deux grands principes la responsabilit populationnelle et la hi rarchisation des services L objectif ultime est le d cloisonnement de la gestion du r seau pour faciliter le cheminement des personnes l int rieur de ce r seau complexe Il s agit aussi d assurer une meilleure accessibilit continuit et qualit de services pour la population selon les modalit s suivantes en offrant le plus large ventail possible de services de premi re ligne proches du milieu de vie du plus grand nombre en mettant en place des m canismes de r f rence et de suivi entre les services de premi re ligne et les services sp cialis s voire sursp cialis s Pour ce faire il a t confi aux agences de d veloppement de r seaux locaux de services de sant et de services sociaux anciennement r gies r gionales la responsabilit de mettre en place un mode d organisation des services de sant et services sociaux bas non plus sur les tablissements mission sp cifique mais sur des r seaux locaux de services Au c ur de chaque r seau local se trouve un tablissement le Centre de sant et de services sociaux CSSS n de la fusion de centres locaux de services communautaires CLSC de centres d h bergement et de soins de longue dur e CHSLD et de centres hospitaliers CH dans certains cas Les acteurs dans le r seau lo
15. LES TOXICOMANIES 2006 Les co ts li s la consommation d alcool et de drogues au Canada Ottawa TREMBLAY J ROUILLARD P 2004 Manuel d utilisation DEBA A D d pistage valuation du besoin d aide Alcool drogues version 1 7 G Service de recherche CRUV Alto 58 ANNEXES Annexe 1 OUTILS Exemple de questions poser lors d une consultation ou entrevue avec un client dont le motif de consultation n est pas la consommation d alcool ou de drogues Je vais vous poser quelques questions sur votre consommation de drogues et d alcool Certains aspects des questions ne s appliqueront pas votre situation Je ne veux pas vous ennuyer mais je dois poser les questions telles quelles Veuillez simplement me r pondre oui ou non d pendamment de votre situation 1 Avez vous d j ressenti le besoin de r duire votre consommation d alcool ou de drogue Ou U Non U 2 Votre entourage vous a t il d ja fait des remarques au sujet de votre consommation d alcool ou de drogue Ou UO Non U 3 Avez vous d j eu l impression que vous buviez trop ou que vous consommiez trop de drogue Oui UO Non U 4 Avez vous d j eu besoin d alcool ou de drogue d s le matin pour vous sentir en forme Oui OU Non U 61 R f rence l outil Client le vis e age But de l outil Utilisateur s Mode de passation Description Validation qu b coise Temps de passation Temp
16. TED Troubles envahissants du d veloppement THC T trahydrocamabinol TRRH Table des responsables des ressources humaines VMC Villa Marie Claire inc PARTIE 1 Contexte d finition et tat de situation r gional 1 INTRODUCTION Consommer de l alcool des m dicaments psychotropes de la drogue ou s adonner des jeux de hasard et d argent sont des comportements r pandus dans les populations et le Qu bec n y fait pas exception Cependant les individus ne sont pas gaux face ces comportements et certains sont nettement plus vuln rables que d autres L origine de cette vuln rabilit peut tre d ordre g n tique biologique psychologique ou social Seule une minorit se trouve d velopper des probl mes de d pendances mais une proportion plus importante d individus affronte divers probl mes li s la consommation de substances ou la pratique des jeux de hasard et d argent La probl matique de d pendance aux substances ou au jeu se d veloppe selon une trajectoire insidieuse de plusieurs mois voire plusieurs ann es Des interventions appropri es et adapt es peuvent influencer fortement et positivement les individus engag s sur cette trajectoire Depuis quelques ann es la d monstration a t faite que pour la majorit des individus les interventions les plus prometteuses sont celles qui se situent t t dans le processus de d veloppement du probl me Or les programmations ont t
17. besoins de client les particuli res ex femmes avec enfants personnes avec probl mes de sant mentale jeunes en difficult etc Implanter une offre de service sp cifique en d pendances dans les CSSS en particulier aupr s des personnes les plus vuln rables tat de situation La client le en voie de d velopper ou ayant d velopp un probl me de d pendance est peu ou pas identifi e lors de consultation en 1 ligne dans les services g n raux des CSSS ou lors de consultations m dicales Des outils prioris s par le MSSS ont t implant s de fa on in gale dans les tablissements depuis plusieurs ann es Ils sont pas du tout ou tr s peu connus et utilis s par les m decins Il s agit de DEP ADO et D BA Les organismes communautaires du secteur d pendances souhaitent tre form s sur les outils Ils sont en contact avec des clients qui pourraient b n ficier d une d tection Ils semblent disposer dans certains cas de personnels ayant les pr requis cette formation Actions poser Identifier des outils standardis s et valid s et confirmer un choix r gional avec les partenaires Organiser en continu des formations sur les outils et des activit s de soutien aux intervenants utilisateurs de ces outils Continuer monitorer l utilisation des outils Faciliter la mise contribution de l expertise de la 2 ligne Accompagner l implantation des outils en soutenant l
18. cialis La caract ristique essentielle de la d pendance une substance est un ensemble de sympt mes cognitifs comportementaux et physiologiques indiquant que l individu continue utiliser la substance malgr des probl mes significatifs li s celle ci Le diagnostic doit tre compl t par la mention de la pr sence ou non de d pendance physique Dans la version fran aise du DSM IV les auteurs ont conserv un crit re d intensit qui qualifie la d pendance de l g re moyenne ou grave Le tableau et le graphique qui suivent pr sentent le continuum de risque li la consommation d alcool et le continuum sant maladie Abstinence consommation sans risque Consommation risque ou Diagnostic de troubles li s une ou faible risque probl matique substance DSM IV Abstinence Consommation risque Abus Aucune consommation Consommation d un volume Pr sence d au moins 1 des crit res notion mod r e important de probl mes psychosociaux ou de comportement au cours d une Consommation hebdomadaire Consommation hebdomadaire p riode de 12 mois r guli re gale ou inf rieure de 9 chez les femmes 10 35 chez les femmes 14 chez les hommes 15 35 chez les hommes D pendance Intoxications calage Pr sen au moins 3 rit r 1 consommation 1 bi re 12 oz 1 verre sence d au moins 3 des crit res de vin 4 5 oz ou 1 verre de spiritueux 1 5 de probl
19. d argent est d velopper via intervenants d une analyse objective de la l ensemble des pratiques cliniques GMF situation en plus d un langage commun lors de cliniques m dicales etc la r f rence en deuxi me ligne lorsque requis L utilisation de l outil DEP ADO pour les jeunes et D BA pour les adultes avant toute r f rence en 2 ligne Cette syst matisation est bien implant es lors des r f rences en 2 ligne r alis es par le milieu scolaire ainsi que par le Centre jeunesse de l Estrie Les intervenants concern s utilisateurs des outils se disent tr s satisfaits de cette pratique qui facilite les communications et l intervention De plus les scores du client suite l administration de l outil constituent des bases concr tes et objectives pour toute discussion de cas entre la 1 et 2 ligne lorsque requis Cependant pour bonifier les formations organis es sur les outils et compte tenu des commentaires de certains intervenants de 1 ligne quant la difficult d ins rer la passation des outils lors de leurs contacts avec la client le en particulier les jeunes les futures formations devront tre dispens es en tandem CSSS CRPAT afin d ajuster le contenu des formations ces pr occupations Une exp rience men e Magog pour la formation sur DEBA jeu dans le cadre du projet pilote sur le jeu voir p 20 a t fructueuse L int gration la pratique de La d marc
20. d pendantes de leurs proches et de la collectivit apportent des contributions importantes compl mentaires au r seau et significatives pour les personnes ayant une d pendance ou risque d en d velopper une ont mis sur pied des programmes et des activit s permettant l acquisition et la consolidation d attitudes et d habitudes favorables la sant visent susciter la cr ation de r seaux d entraide pour le maintien de la sant et un mode de vie favorisant une utilisation s curitaire des psychotropes travaillent sensibiliser la population et les autres intervenants du r seau public aux probl matiques li es aux d pendances e Les services dans les organismes communautaires en D pendances Accueil Aide entraide eet Wane hd Mobilisation Territoire MRC Organisme valuation soutien pag Pr vention info Pa de type AA T r f rence sensibilisation Memphremagog Zone Libre X X x lixir X X X Sherbrooke Maison du Point x X E m tournant Unit Domr my x x Asbestos Des Sources a Unit Domr my E x lt x Danville Shipton Val Saint Unit Domr my x Francois de Windsor Granit poms dee x X X X sobri t Cet organisme est de type r gional pour la pr vention de la toxicomanie chez les femmes Dans le cadre de leurs activit s selon les rapports du PR SOC ces organismes ont re u en 2005 2006 1368 personnes sur une base
21. d sintoxication la r insertion En Estrie deux de ces ressources sont reconnues dans le cadre du PR SOC voir page pr c dente et ont un fonctionnement de groupe communautaire avec assembl e g n rale alors que d autres sont des ressources priv es En Estrie aucune de ces ressources ne re oit de budget de l Agence pour le volet h bergement Afin d assurer la protection de la client le souvent tr s fragilis e qui fr quente ces ressources le MSSS a cr en 2001 un programme de certification par lequel devront passer toutes les ressources priv es ou communautaires offrant de l h bergement en D pendances et qui souhaitent collaborer avec le r seau de la sant et des services sociaux en particulier dans le cadre des r seaux locaux des services RLS La certification est une exigence pour figurer dans les listes officielles du MSSS et des lignes d aide entraide et r f rence ex 1 800 Drogues 3 Tl s agit de desservir dans leur milieu les tiers qui souffrent et endurent les m faits de la pathologie d un proche de ceux qui b n ficient d un support clinique du Centre Jean Patrice Chiasson Maison Saint Georges en tant qu entourage d un joueur en traitement dans ce m me centre Les normes li es l accr ditation concernent autant la qualification du personnel intervenant que la s curit et la qualit des services et liens avec la client le Elles ont t revues et renforc es encore r cemm
22. de d tection standardis s et valid s cadres de meilleures pratiques programmes efficaces pr valences justifiant d intervenir avec un potentiel d impact sur la sant des populations et enfin forte expertise de la 2 ligne en r gion L organisation des RLS arrive aussi point pour r pondre de r els besoins en lien avec la participation de certains partenaires ex cliniques priv es GMF et l absence de m canisme local formalis pour l acc s aux services et le retour en premi re ligne des clients trait s L encore le support de la 2 ligne avec une expertise solide est un atout ainsi que la mobilisation forte dont le milieu scolaire fait preuve depuis quatre ans en autre autour du volet d tection de cas et intervention pr coce de Impact coles 31 PARTIE IT Orientations r gionales 5 LES OBJECTIFS ORIENTATIONS ET PRIORIT S R GIONALES 5 1 Principes directeurs Le tour d horizon du Programme services D pendances les donn es statistiques sur la pr valence des probl mes et les donn es d utilisation des services permettent de d gager certains constats qui ajout s aux orientations du MSSS dans son offre de service en d pendances et aux vis es sp cifiques d accessibilit de qualit et de continuit des RLS nous am nent retenir cinq principes directeurs propres au Programme services D pendances en Estrie e Une intervention pr coce sur la trajectoire probl matique avan
23. de la qualit Augmenter le nombre de ressources offrant de l h bergement en d pendances certifi es par le MSSS Conditions favorables tat de situation Le MSSS a mis en place une proc dure de certification des ressources priv es ou communautaires offrant de l h bergement en toxicomanie Cette proc dure vise assurer une qualit de services aux client les desservies Actions poser Supporter les ressources qui entreprennent une d marche Reconnaissance et valorisation de la d marche de certification par les partenaires Participation au RLS de la ou des ressource s certifi e s d un territoire 57 Bibliographie MSSS 2006 Unis dans l action plan d action interminist riel en toxicomanie 2006 2011 Gouvernement du Qu bec Qu bec BEGIN C APRIL N MORIN R 2005 Consommation d alcool au Qu bec et pratiques commerciales de la Soci t des alcools du Qu bec Mise jour avril 2005 Institut national de sant publique Qu bec R GIE R GIONALE DE LA SANT ET DES SERVICES SOCIAUX DE L ESTRIE f vrier 2000 Mod le d organisation des services en alcoologie toxicomanie MOS MSSS 2003 Programme national de sant publique 2003 2012 Direction g n rale de la sant publique Qu bec INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUEBEC 2004 Compilation effectu e partir de l Enqu te sur la sant dans les collectivit s canadiennes ESCC men e par
24. dipl me d tudes postsecondaires sont 50 plus risque vY Les personnes ayant un faible revenu sont presque deux fois plus risque que ceux ayant un revenu lev e Les accidents la mortalit li e l alcool et la morbidit Le taux de mortalit pour des conditions associ es l alcool est de 1 2 pour l ensemble du Qu bec Il est de 1 3 pour l Estrie Les hommes sont quatre fois plus repr sent s que les femmes Les accidents routiers sont l une des cons quences de la consommation d alcool En 2003 en Estrie le taux de conducteurs d c d s ayant un taux d alcool mie sup rieur la limite permise tait de 3 7 alors qu au Qu bec il tait de 2 2 En 2001 6 4 de la population en Estrie d clarait avoir t passager dans un v hicule conduit par un conducteur en tat d bri t En Estrie nous pouvons suivre partir de MED ECHO les taux d hospitalisation pour psychose alcoolique et ce de 1987 2005 Le taux de l Estrie 10 3 est semblable celui du Qu bec Ces taux relativement stables 10 2 pour 100 000 en 1987 vs 10 3 en 2005 reposent sur des petits nombres environ 18 30 cas par ann e Les taux d hospitalisation pour psychose alcoolique affichent une repr sentation des hommes de quatre sept fois sup rieure celle des femmes selon les territoires de MRC Les informations ventil es par territoires de CSSS constituent une source int ressante d informat
25. dispens s par un tablissement dont la mission est d offrir des services d adaptation ou de r adaptation et d int gration sociales des personnes qui cause de leur alcoolisme ou autres toxicomanies requi rent de tels services de m me que des services d accompagnement et de support l entourage de ces personnes Art 84 Loi sur les services de sant et les services sociaux Il s agit des services s adressant principalement aux personnes haut risque de d pendance ou ayant une d pendance aux psychotropes ou au jeu L approche utilis e dans les CRPAT du Qu bec est l approche bio psycho sociale En Estrie le centre de r adaptation en toxicomanie tel que d crit dans la loi est le Centre Jean Patrice Chiasson Maison Saint Georges Les donn es statistiques qui suivent sont celles du CRPAT Centre Jean Patrice Chiasson Maison Saint Georges Elles proviennent du rapport annuel ann e 2005 2006 qui constitue une source fiable De plus le Centre Jean Patrice Chiasson Maison Saint Georges est un site pilote provincial et les donn es sont compil es dans ce cadre En 2000 le SIC des CLSC a t ajust pour r pondre aux besoins des services de r adaptation Il est encore en monitoring et n cessite des ajustements annuels En 2005 2006 le Centre Jean Patrice Chiasson Maison Saint Georges a dispens des services sp cialis s en interne ou en externe en d pendances toxicomanie jeu pathologique prog
26. du secteur de la d pendance est l importance de l intersectorialit et le partage avec des partenaires d autres r seaux d objectifs relatifs aux substances La gamme de services telle que d crite par le MSSS dans son Plan d action interminist riel en toxicomanie 2006 2011 inclut les services en promotion pr vention qui font partie du programme services de Sant publique ou des Services g n raux mais aussi d actions intersectorielles Rappelons les objectifs qui sont en lien Avec le volet pr ventif d activit s e Am liorer l acc s de la population une information coh rente et cr dible sur la consommation de psychotropes e Renforcer la pr vention aupr s des personnes ayant des besoins particuliers ou par l entremise de milieux d intervention privil gi s e R duire l offre de psychotropes ce qui inclut des actions visant r duire les intoxications l alcool mais aussi la r pression de l offre illicite Avec l intervention pr coce e Accentuer la d tection de la toxicomanie et l intervention pr coce aupr s de diff rentes client les Avec le traitement et la r insertion sociale e Assurer l accessibilit une gamme de services sp cialis s dans chacune des r gions du Qu bec 14 L ETAT DE SITUATION REGIONAL 4 1 Les donn es sociosanitaires ou la pr valence consommation d alcool de drogues et de jeu probl matique ou pathologique 4 1 1 L alcool A
27. il s av re que 37 des co ts sont li s l alcool alors que 21 sont li s aux drogues Plus sp cifiquement au Qu bec en 2006 les co ts li s l alcool et aux drogues se sont lev s 1166 dollars par habitant 4 2 Les donn es de consommation de services 4 2 1 La promotion de la sant et la pr vention Depuis 1989 l Estrie s est dot e d un programme r gional en pr vention de la toxicomanie s adressant aux jeunes de 9 21 ans Pratic 05 Des valuations r alis es par la Direction de la sant publique dans le cadre du suivi du programme ont amen au fil des ann es des ajustements et recadrages du programme en lien avec les observations sur le terrain mais aussi les meilleures pratiques en pr vention aupr s des jeunes D s la mise en place du programme les CLSC ont jou un r le majeur de mobilisateur et coordonnateur des activit s de pr vention de la toxicomanie dans leur milieu Ils assurent le leadership intersectoriel indispensable l actualisation du Pratic 05 dans les territoires de CSSS 22 Ainsi chaque territoire de CSSS est dot d un plan d action triennal Pratic 05 et d un comit local intersectoriel sant organismes communautaires coles police sports et loisirs parents etc dont les travaux sont anim s et coordonn s par le CSSS via un agent de milieu Pratic 05 Chaque plan d action local met en application de fa on concomitante quatre strat gies pr vent
28. personne ce qui inclut les personnes aux prises avec une d pendance La r alisation d ententes de travail conjoint afin de faciliter la collaboration entre les centres de r adaptation et les CSSS 3 5 4 Services g n raux Il s agit des services sociaux devant tre mis en place dans chaque r seau local de services afin d accro tre l accessibilit des services de base et ainsi r duire la pression sur les services sp cifiques et les services de deuxi me ligne Deux objectifs campent les collaborations avec le Programme services D pendances Assurer le rep rage et la liaison avec le service sp cifique en d pendances Assurer l acc s des services adapt s aux besoins des femmes des hommes des enfants et des familles Les interfaces concernent principalement la d tection l accessibilit de services de premi re ligne et l orientation ou r f rence vers la deuxi me ligne lorsque requis 3 5 5 Autres D autres programmes services sont nomm s dans l offre de service en d pendances labor es par le MSSS comme devant collaborer l atteinte des objectifs du Programme services D pendances Sant physique pour les volets d activit s en lien avec la d sintoxication Perte d autonomie li e au vieillissement concernant la d tection des client les pr sentant des probl mes li s leur consommation ou pratique des jeux de hasard et d argent Une particularit
29. possible que le nombre de ces personnes actuellement en poste ne corresponde plus ces chiffres De plus des contacts avaient t tablis avec le CHUS p dopsychiatrie pour l implantation de DEP ADO dans ce milieu mais ils n ont abouti aucune r alisation concr te L implantation en centre jeunesse s actualise et DEP ADO figure dans un protocole de collaboration entre le Centre Jean Patrice Chiasson Maison Saint Georges et le Centre jeunesse de l Estrie Par ailleurs les intervenantes en p rinatalit des CSSS Programme 0 5 ans et de la Villa Marie Claire ont aussi t form es sur l outil DEP ADO et le D BA A D Une valuation r alis e en janvier 2005 pour le suivi de l implantation de DEP ADO avait d montr un grand int r t des intervenants de CSSS et des intervenants en milieu scolaire envers l outil A peu pr s un an apr s les formations un questionnaire avait t envoy 95 personnes DEP ADO pour d pistage adolescents mis au point par le RISQ a DEBA A D pour d pistage et valuation du besoin d aide alcool drogue mis au point par le RISQ Un outil DEBA Jeu a t cr galement et est en cours d implantation dans plusieurs r gions du Qu bec 23 r seau de la sant et r seau scolaire form es sur DEP ADO Sur les 51 r pondants questionnaire auto administr une proportion de 87 disait utiliser la grille DEP ADO et 96 des r pondants se disaient tr s satisfait
30. principalement labor es en fonction des client les d pendantes et les lacunes identifi es ont le plus souvent port es sur les services cette client le Ce qui a l gitimement permis le d veloppement d un r seau d tablissements sp cialis s en toxicomanie et de services de deuxi me ligne plus coh rents et organis s au Qu bec depuis les 20 derni res ann es Depuis plus r cemment fin des ann es 90 des efforts ont t mis mieux d finir le volet d activit s de recherche de cas valuation orientation ainsi qu statuer sur des outils valid s et standardis s utilisables en premi re ligne En insistant sur l importance de la gamme de services en d pendances l offre de service relance les travaux sur l ensemble des services en d pendances sp cialement sur la premi re ligne en toxicomanie et ce sous l angle de l accessibilit la continuit et la qualit La terminologie de D pendances englobe la toxicomanie consommation d alcool de drogues et de m dicaments psychotropes et le jeu pathologique pratique des jeux de hasard et d argent Elle ne comprend pas dans le pr sent document d autres d pendances comme la cyberd pendance dont les contours sont encore flous et les donn es probantes peu tablies 2 CONTEXTE DE L ELABORATION DES ORIENTATIONS REGIONALES DU PROGRAMME DEPENDANCES 2 14 L environnement l gislatif ou les r seaux locaux de services En d cembre 2003
31. r f rence une quantit et un patron de consommation causant une augmentation significative de la probabilit d mergence de probl mes associ s Le MSSS pr conise depuis plusieurs ann es DEP ADO pour les jeunes D BA A D et plus r cemment DEBA jeu pour les adultes cette consommation et ce pour la majorit des adultes en sant Bondy et al 1999 Ces probl mes pourraient tre de divers ordres maladies physiques accidents probl mes psychologiques sociaux ou judiciaires mais ne sont pas encore apparus L intervention requise est plut t de type pr ventif pour contrer l apparition des probl mes La consommation probl matique est celle par laquelle l individu exp rimente concr tement des probl mes directement associ s sa consommation Il s agit de conflits interpersonnels de difficult s financi res de prise de risque injustifi e de d m l s judiciaires comme arrestation pour bri t Toutefois l intensit des probl mes ne justifie pas un diagnostic d abus L intervention requise est de type premi re ligne pour limiter l aggravation des probl mes Le diagnostic d abus selon le DSM IV est tabli lorsqu il y a pr sence de cons quences ind sirables r currentes et significatives en lien avec une utilisation r p t e de la substance Les probl mes doivent survenir de mani re r p t e sur une p riode continue de douze mois L intervention requise est de type sp
32. r seaux locaux de services de sant et de services sociaux de sa r gion d laborer un plan strat gique pluriannuel et d en assurer le suivi Les r les et responsabilit s en lien avec les RLS et les projets cliniques Agence e labore les orientations r gionales e S assure de l laboration et l implantation des projets cliniques 36 e Contribue faciliter l actualisation des mesures retenues dans les projets cliniques e Soutient le d veloppement ou la consolidation des partenariats intersectoriels e Assure le suivi de gestion du Programme services D pendances e Elabore le projet clinique de son territoire e Coordonne le R seau local de services en d pendances e Garantit localement l acc s aux services peu importe le mode d organisation du RLS retenu e Assure les activit s de d tection rep rage de la client le en d pendances et d intervention br ve e Assure la liaison et facilite l acc s aux services sp cialis s de 2 ligne pour les clients qui passent par la 1 ligne e Coordonne le PSI lorsque celui ci est requis e Assure lui m me ou facilite l acc s des services g n raux et des services sp cifiques comme Alcochoix du soutien dans la communaut ou des activit s de r insertion Mission CH e Assure la prise en charge des cas s v res d intoxication et de d sintoxication e Collabore avec les tablissements concern s CSSS CRPAT pour l
33. saisir partir de quelles pr occupations les demandes d aide ou de services peuvent tre formul es en premi re ligne mais aussi parfois en deuxi me ligne La sant demeure le m fait rapport le plus souvent et ce ind pendamment du type de drogue consomm e et du statut de consommateur vie ou au cours des douze derniers mois En deuxi me position viennent les m faits sur la vie sociale et les amiti s puis les impacts n gatifs sur le travail ou les tudes La proportion de personnes rapportant au moins un m fait r sultant de leur consommation est toujours plus lev e parmi ceux consommant ou ayant consomm des drogues autres que le cannabis 36 7 contre 17 5 dans la derni re ann e et 45 4 contre 23 8 au cours de la vie Voici le d tail des m faits li s aux drogues illicites Usage au cours Venge au Sori Usage au cours Den on TYPE DE M FAITS T EA des derniers lecte des derniers cannabis inclus 12 mois cannabis exclu 12 mois cannabis inclus cannabis exclu Amiti s et vie sociale 10 7 6 22 3 16 4 Sant physique 15 1 10 1 30 3 23 99 Vie familiale ou conjugale 8 7 51 18 9 141 ps aia opportunites 92 5 1 18 9 14 2 Situation financi re 8 4 6 5 19 6 18 9 Rapport systeme judiciaire 42 1 3 10 Logement 19 44 3 3 Apprentissage 6 1 3 5 12 8 3 Un ou plusieurs m faits 23 8 17 5 47 5 36 7 4 1 3 Les m dicaments ps
34. tre sa satisfaction l gard de l organisation des services et des r sultats obtenus Le plan r gional de mise en uvre comporte un tat de situation sommaire les actions poser par l Agence conform ment son mandat pouvant contribuer l atteinte de certains r sultats et la pr cision des conditions qui pourraient faciliter ou appuyer les actions entreprendre ce stade ci le plan de mise en uvre porte sur les actions sur lesquelles l Agence est pr te s engager Il faut attendre l aboutissement des travaux sur le projet clinique en d pendances de chaque CSSS et le r sultat de leurs changes avec l tablissement r gional CRPAT et les autres partenaires pour disposer d un plan de mise en uvre compl t pour le Programme services D pendances Il s agira donc dans cette section de pr senter un aper u sommaire des actions envisag es par l Agence pour l atteinte de r sultats sp cifiques en regard des orientations retenues Rappel des priorit s Accessibilit D velopper et consolider la d tection de cas Enrichir la pratique des intervenants des intervenants de 1 ligne en particulier des services g n raux des CSSS par l acquisition de strat gies d intervention br ve Implanter une offre de service sp cifique en d pendances dans les CSSS en particulier aupr s des personnes les plus vuln rables tablir des limites claires d finies et partag es entre la 1 e
35. un exercice de planification de la main d uvre incluant l organisation du travail s av re n cessaire La r ponse la p nurie de la main d uvre anticip e dans le secteur des services psychosociaux doit s actualiser par l innovation des fa ons de faire et ce dans un contexte de raret des ressources tant humaines que financi res L Agence coordonne la Table des responsables des ressources humaines TRRH qui a pour mandat notamment de travailler sur les enjeux touchant la planification de la main d ceuvre du personnel d encadrement et du personnel salari De plus un plan r gional de planification de la main d uvre 2007 2012 doit tre d pos au mois d octobre 2007 en soutien aux actions locales Compte tenu des besoins en ressources humaines au niveau de tous les programmes services d ployer et des contextes suivants e D parts la retraite d une forte proportion de baby boomers au cours des cinq prochaines ann es e D parts en cong de maternit d une forte proportion de jeunes de la g n ration Y Planifier la main d ceuvre devient une activit strat gique d importance pour que le r seau soit en mesure de recruter les effectifs requis dans le cadre du Programme services D pendances afin de soutenir l offre de service de chacun des r seaux locaux et des tablissements r gionaux Les titres d emploi suivants sont particuli rement touch s Secteur des services
36. 1 20 Les m dicaments psychotropes occupent la premi re place des m dicaments prescrits chez les prestataires de la s curit du revenu et chez les personnes au ch mage L alcool reste le premier psychotrope consomm par les personnes g es cependant en 2000 la pr valence de consommation d anxiolytiques s datifs et hypnotiques tait de 19 8 chez les personnes g es non h berg es Les benzodiaz pines taient prescrites chez 19 4 de ces personnes et dans une proportion plus lev e chez les femmes 23 vs 14 pour les hommes Depuis quelques ann es les liens entre la consommation d alcool ou de m dicaments psychotropes avec les chutes chez les personnes g es a t mis en vidence 4 1 4 Le jeu pathologique Les jeux de hasard et d argent sont pratiqu s par une majorit de Qu b cois De fait en 2002 81 de la population adulte d clarait avoir particip ce type de jeu C est relativement r cemment une dizaine d ann es environ que la probl matique du jeu pathologique a t mise en lumi re et qu elle est consid r e comme un probl me de sant publique Au Qu bec la proportion de joueurs risque ou probl matiques est de 0 9 alors que 0 8 de la population r pond des crit res de joueur pathologique Ainsi c est 1 7 de la population adulte soit 3224 personnes qui pourraient b n ficier d une intervention pr coce ou de traitement en regard du jeu Sur ce nombre
37. 3 1 une consommation faible ou nulle alors que 16 9 d entre eux se situent dans une cat gorie de fr quence lev e de consommation Nous disposons de r sultats par MRC CONSOMMATION D ALCOOL PAR LES JEUNES DES COLES SECONDAIRES ESTRIE 2005 Des Haut Memphr Val Coaticook S Granit Saint P Sherbrooke Saint ESTRIE ources F magog F ran ois ran ois Erequence sulle aga ND 784 824 82 7 841 85 2 83 1 ou faible ri 21 ND 21 6 17 6 17 3 15 9 148 169 La fr quence lev e correspond une consommation r guli re au moins une fois par semaine ce qui inclut aussi la consommation quotidienne au cours des douze derniers mois La consommation excessive d alcool par les jeunes est pr occupante en Estrie Parmi les l ves qui ont consomm de l alcool pr s des 3 4 72 ont connu au moins un pisode de consommation excessive cinq consommations et plus dans une seule occasion Les gar ons sont un peu plus repr sent s que les filles 73 4 vs 70 8 Cette pratique de consommation excessive est plus populaire en Estrie qu au Qu bec et l cart est surtout marqu en 3 secondaire 51 2 vs 40 4 Ce ph nom ne est consid r comme pr occupant car aux risques d accidents et de traumatismes s ajoutent d autres situations probl matiques comme la violence des relations sexuelles non d sir es ou non prot g e
38. B Sant mentale 4 155 664 31 602 408 13 15 D ficience intellectuelle et TED 2 480 780 19 790 660 12 54 Services g n raux 1 770 032 19 305 480 9 17 Sant physique 21 040 450 241 684 342 8 71 Sant publique 641 078 10 907 843 5 88 Administration et soutien 4 290 188 97 286 282 441 Perte d autonomie 3 690 356 104 238 846 3 54 Gestion des b timents 670 394 47 511 215 1 41 Jeunes en difficult 3 357 093 36 529 853 9 19 D ficience physique 1 598 669 14 419 219 11 09 Total 34 209 296 625 992 885 5 46 La r gion a re u un budget de d veloppement total de 1 4M en 2006 2007 annualis 2 8M Nous avons allou ce budget de d veloppement en fonction des priorit s nationales et r gionales tout en offrant le maximum de souplesse aux tablissements Or le Programme D pendances a re u un budget de d veloppement de 27 702 en 2006 2007 annualis 60 000 cette somme est attach e a des cibles et des seuils comme indiqu aux ententes de gestion Dans un tel contexte il apparait plus que pertinent de se doter des moyens d conomiser les nergies en maximisant les interventions r alis es A ce chapitre et dans un premier temps une utilisation judicieuse de la d tection de cas et l intervention br ve travers les services g n raux des CSSS et d autres services de 1 ligne constituerait un grand pas vers l am lioration des services en d pendances Tout ajout de ressources financ
39. Ces programmes seront int grer la pratique En attendant ces d veloppements les jeunes qui pr sentent un besoin d intervention continuent tre trait s l int rieur du Programme Jeunes en difficult ou desservis par les quipes d intervention jeunesse PSI Les CRPAT re oivent leur client le principalement sur r f rence ce qui n exclut pas l acc s direct 40 EN OUTRE L ORGANISATION DES SERVICES DEVRA 5 5 3 Dans le cadre des services sp cialis s En mati re de d sintoxication incluant le soutien aux personnes en maintien la m thadone et en tenant compte du volume et de la gestion actuelle de ce programme par le Centre Chiasson Le Centre Jean Patrice Chiasson CRPAT a des ressources infirmi res et m dicales pour encadrer la d sintoxication mais il ne dispose pas de ressources 24h 7 jours pour assurer une admission en tout temps et l encadrement maximum requis dans certaines situations Des ajustements sont a pr voir a ce niveau De plus des ententes avec les CH pour la prise en charge dans la phase critique des cas plus lourds souvent des cas de double probl matique d pendances probl mes de sant mentale devraient tre prises Les m decins de pratique priv e ou cliniques m dicales font du suivi en d sintoxication de certains de leurs patients Des arrimages au niveau local seraient aussi pr voir Dans tous les cas surtout vis a vis des client les vuln rables en parti
40. S et CRPAT peut constituer un outil tr s aidant 4 3 Les ressources financi res d pens es dans le Programme services D pendances Avant de faire tat du budget d pens en D pendances il convient de faire un rappel de la notion de contour financier La br ve explication qui suit provient du document portant sur l architecture des services MSSS janvier 2004 Tout programme est compos d un ensemble de services et activit s qui sont d sign s sous le vocable de centre d activit s Le contour financier fournit la r partition des d penses par programme a partir des centres d activit s En pratique un centre d activit s correspond a un type de service Ce dernier est class en fonction de son appartenance a un ensemble organis d activit s ensemble qui permet de r pondre a un profil de besoins particuliers C est ce qui est nomm programme service Le Programme services D pendances est l un des neuf programmes reconnus Un centre d activit s peut appartenir un seul ou plusieurs programmes services Dans le cas o celui ci n est pas exclusif un seul programme le MSSS utilise le total des co ts de ce centre d activit s et le distribue entre les programmes partir des donn es du rapport statistique ou des syst mes d information client le SIC Le contour financier n incorpore que les centres d activit s principales Ainsi dans le Programme services D pend
41. Statistique Canada cycle 2 1 Qu bec STATISTIQUE CANADA 2002 Enqu te sur la sant dans les collectivit s canadiennes ESCC sant mentale et bien tre cycle 1 2 Ottawa CENTRE CANADIEN DE LUTTE CONTRE L ALCOOLISME ET LES TOXICOMANIES 2004 Enqu te sur les toxicomanies au Canada ETC enqu te nationale sur la consommation d alcool et d autres drogues par les Canadiens La pr valence de l usage et les m faits les points saillants Ottawa AGENCE DE LA SANT ET DES SERVICES SOCIAUX DE L ESTRIE 2006 Enqu te sur la consommation de tabac alcool drogues chez les l ves des coles secondaires de l Estrie Direction de la sant publique et de l valuation AGENCE DE LA SANT ET DES SERVICES SOCIAUX DE L ESTRIE 2004 Etat de situation sur les jeux de hasard et d argent en Estrie Direction de la sant publique et de l valuation LAVENTURE M PAUZE R DERY M 2005 La consommation de psychotropes chez les jeunes nouvellement inscrits la prise en charge des CJ du Qu bec Profils de gravit et caract ristiques associ es Montr al ROBERTS G OGBORNE A 1999 Meilleures pratiques Alcoolisme et toxicomanie Traitement et r adaptation Rapport pr par pour Sant Canada Ottawa APRIL N BOURRET A 2004 Etat de situation sur le syndrome d alcoolisation f tale au Qu bec Institut national de sant publique Qu bec CENTRE CANADIEN DE LUTTE CONTRE L ALCOOLISME ET
42. accessibilit la qualit et la continuit de services aupr s des client les d pendamment du requis de services CRPAT e Assure l valuation des client les requ rant des services sp cialis s en d pendances e Dispense les services sp cialis s de r adaptation e Offre du support l entourage e Offre des services de d sintoxication y compris l acc s au programme m thadone e Supporte la 1 ligne services g n raux des CSSS par son expertise y inclus pour l orientation des client les e Contribue au PSI M DECINS de pratique priv e GMF Cliniques m dicales e Assurent des activit s de d tection de cas travers leurs contacts avec la client le e Collaborent au PSI et plus largement aux RLS e Collaborent l offre r gionale de service de d sintoxication dans le milieu de vie en particulier pour les client les vivant un sevrage de m dicaments psychotropes e Assurent certaines activit s d ducation et de counselling bref pratique clinique pr ventive en particulier sur l alcool aupr s des femmes enceintes ORGANISMES COMMUNAUTAIRES OU PRIVES e Dispensent des activit s d accueil coute r f rence accompagnement et aide entraide e Organisent des activit s d information et sensibilisation favorisant une meilleure connaissance de la probl matique et des risques associ s aux comportements de consommation de substances et a la pratique des jeux de hasard et d arge
43. alis s en toxicomanie suite une valuation 1 7 2 Nombre de joueurs trait s par les services sp cialis s ces indicateurs nationaux s ajoutent des indicateurs r gionaux R1 7 10 Nombre de jeunes inscrits services en externe N R1 7 11 Nombre de jeunes admis en r gion h bergement R1 7 12 Nombre de jeunes r f r s hors r gion h bergement par le CJPC MSG R1 7 13 Dur e moyenne de s jour des jeunes admis en r gion R1 7 15 Nombre d adultes admis en r gion h bergement R1 7 16 Nombre d adultes inscrits services en externe R1 7 17 Nombre de clients desservis par le programme m thadone R1 7 19 Nombre de proches de joueurs pathologiques trait s Ces informations sont disponibles dans le rapport d activit s de l tablissement Centre Jean Patrice Chiasson Maison Saint Georges CRPAT En ce qui concerne les CSSS il importe de raffiner leurs donn es sur les services rendus compte tenu de l importance de la premi re ligne dans le Programme services D pendances En lien avec les objectifs r gionaux et les responsabilit s inscrites dans le Mod le d organisation des services MOS 2000 des indicateurs r gionaux avaient t retenus et inscrits dans le suivi de gestion en 2005 2006 1 7 1 Nombre de jeunes d tect s valu s et r f r s par le m canisme d acc s 1 7 2 Nombre de joueurs pathologiques trait s R1 7 3 Nombre de jeunes de moins de 18 ans r f r s au CJPC apr s l utili
44. ances la population de leur MRC e Informer leur population sur les services disponibles et les modalit s d acc s ainsi que le fonctionnement de ces services e D mystifier les probl mes de d pendances e Faire valoir aupr s de la population et les intervenants la pertinence de l intervention pr coce et son efficacit 7 4 Les ressources financi res Le cadre financier des tablissements tels que pr vu par le MSSS ne pr voit pas de centre d activit s d di au Programme services D pendances pour les CSSS ce qui rel gue les montants qu un CSSS pourrait affecter ces activit s dans les centres d activit s Services g n raux Depuis bon nombre d ann es les budgets historiques des tablissements du r seau de la sant et des services sociaux sont reconduits d ann e en ann e Or le nouveau mode d allocation du MSSS a pour objet de remplacer progressivement cette budg tisation historique des tablissements La d marche est maintenant bas e sur une approche populationnelle qui tient compte des besoins de la population et des caract ristiques r gionales l int rieur du cadre des programmes services Le nouveau mode d allocation calcule une enveloppe globale pour chaque r gion laquelle est ensuite r partie entre les tablissements par l Agence de la sant et des services sociaux Le MSSS tablit une d pense attendue pour chaque programme L utilisation des programmes serv
45. ances il n inclut pas les montants relatifs au jeu pathologique qui sont comptabilis s dans le centre d activit s accessoires Enfin certaines activit s des CSSS concernant le Programme services D pendances sont int gr es aux services g n raux et donc n y apparaissent pas Pour l ann e 2005 2006 les d penses en D pendances dans les tablissements et organismes communautaires pour la r gion taient de 2 174 501 Ce montant se r partissait de la fa on suivante e 386419 pour les organismes communautaires e 1788 082 pour le centre de r adaptation CRPAT 32 La liste jour des organismes certifi s est disponible sur le site internet du MSSS 30 En ce qui concerne le jeu pathologique le montant global pour la r gion est de 392 000 Environ 60 est affect au traitement des joueurs pathologiques Le reste est affect diverses activit s dont la pr vention et la formation 26 et le support aux proches dans les organismes communautaires 14 4 4 Les constats g n raux partir des donn es d utilisation des services et d un bilan du MOS e En Estrie comme dans le reste du Qu bec les activit s de premi re ligne d tection intervention pr coce sont le maillon faible du continuum de services Pourtant nous savons qu une proportion d environ 18 de la population d passe les directives de consommation d alcool faible risque Ces personnes b n ficieraient d un
46. assation 90 minutes Temps de correction 15 minutes Temps d interpr tation 15 20 minutes Exigences de formation Deux jours de formation avec une relance d une demi journ e Supervision requise Souhaitable surtout au d but Un comit de soutien provincial anim par le RISQ assure le maintien de la qualit de l utilisation les tablissements qui l utilisent peuvent y d l guer un repr sentant Instrument informatis Non Avantages Permet une valuation biopsychosociale une orientation vers des services sp cialis s et la conception d un plan d intervention Inconv nients Doit tre pratiqu r guli rement pour tre ma tris Exige une formation Pertinence au plan clinique Permet une valuation globale et un bon contact avec le jeune Peut tre utilis par le jeune comme une prise de conscience par l intervenant pour le motiver Permet aussi une orientation vers des ressources sp cialis es Autre Epid miologie clinique recherches valuatives Note Pour les adultes il existe l IGT ADULTE IGT ADO et IGT ADULTE sont les outils d valuation utilis s dans la majorit des centres de r adaptation en alcoolisme toxicomanie du Qu bec 64 Annexe 2 ALCOCHOIX INTERVENTION DE PREVENTION SECONDAIRE AUPRES DES BUVEURS A RISQUE Directives sur la consommation d alcool faible risque Elles recommandent que les femme
47. cal de services Territoire local Cette nouvelle organisa tion des services partir ler aaa as des r seaux locaux de services met en vidence une responsabilit des cusas i dispensateurs de services es de sant et services sociaux envers la population et le r sultat attendu est l am lioration GMF cliniques de la sant et du bien tre msdos y de la population cas de r adaptation Une instance locale pourrait ne pas inclure un centre hospitalier en raison de l absence d une telle structure de services sur son territoire ou de la complexit d int grer ou de regrouper les services offerts par ce type d tablissements Pharmacies communautaires Organismes communautaires Autres secteurs d activit s ducation Instance locale Regroupement d un ou de plusieurs CLSC CHSLD et CHSGS municipal M decins Source MSSS L int gration des services de sant et des services sociaux Le projet organisationnel et clinique et les balises assaci es la mise en uvre des r seaux locaux de services de sant et de services sociaux F vrier 2004 Le CSSS est maitre d ceuvre de l organisation des services sur son territoire 2 2 L approche populationnelle Au c ur de cette transformation souhait e des services publics en sant et services sociaux se trouve le passage d une logique de production de services un objec
48. cale est requise La dur e de cette assistance varie Elle peut aller de l observation quelques heures l hospitalisation de courte dur e L intensit de l encadrement requis varie aussi et des collaborations doivent tre tablies entre les dispensateurs de services de fa on graduer l intensit des services Par exemple une d sintoxication peut tre initi e en milieu hospitalier avec encadrement m dical puis une fois le client stabilis se poursuivre en milieu semi prot g voire naturel La r adaptation La r adaptation est l tape de reconstruction par la personne de son quilibre physique psychologique et social C est un apprentissage ou r apprentissage de l autonomie Cette tape se fait habituellement dans la communaut services en externe mais dans certains cas peut se r aliser en interne h bergement Les r sultats de recherche sur l efficacit des programmes meilleures pratiques ont d montr que les programmes de r adaptation dispens s sur une base externe sont plus efficaces et doivent donc tre privil gi s chaque fois que possible Cependant apr s valuation pour des clients pr sentant des profils sp cifiques il peut tre d cid que l h bergement est requis D apr s la Loi sur les services de sant et les services sociaux la r adaptation ne peut se faire qu en tablissement public Le secteur priv ou communautaire utilise d autres terminologies th ra
49. ces qui suivent pr sentent dans leurs objectifs des interfaces avec le Programme services en D pendances Ce sont 3 5 1 Sant publique Le Programme national de sant publique PNSP s int resse la consommation d alcool et de drogues qui compromettent la sant et le bien tre de nombreuses personnes dans la population Il d finit les activit s mettre en uvre au cours des prochaines ann es afin d agir sur les d terminants de la sant physique et psychosociale dans une perspective de surveillance protection promotion de la sant et pr vention Le PNSP pr sente des pr occupations et des attentes pr cises en mati re de d pendances 12 Interventions globales et concr tes pour promouvoir la sant et le bien tre des enfants et des adolescents afin de pr venir diff rents probl mes d adaptation sociale approche de type cole en sant p 40 Interventions visant la pr vention des probl mes li s la consommation d alcool Promotion et soutien aupr s des m decins de la recherche de cas et du counselling sur la consommation d alcool et Intervention visant la consommation mod r e chez les buveurs par exemple Alcochoix p 41 Promotion et soutien des pratiques cliniques pr ventives en p rinatalit Recherche de cas et counselling sur l alcool aupr s des femmes enceintes p 40 La pr vention des risques de m faits associ s la consommation
50. cours des douze derniers mois Il est important de rappeler que la teneur en THC a fortement augment avec l am lioration des cultures de cannabis Les produits disponibles actuellement sont donc beaucoup plus concentr s depuis plusieurs ann es Parmi les drogues illicites le cannabis est la drogue dont l usage est le plus r pandu tant dans la population g n rale que parmi les jeunes Ainsi 46 4 des Qu b cois disent avoir consomm du cannabis au cours de leur vie alors que la proportion est de 11 pour les hallucinog nes 8 9 pour les speed et 3 7 pour l ecstasy Chez les jeunes en milieu scolaire le cannabis est aussi la substance la plus populaire 34 4 des l ves en ont consomm ou en consomment alors que pour les hallucinog nes la proportion est de 12 Elle est de 11 pour les amph tamines speed Dans le cas des drogues la fr quence faible de consommation est tablie moins d une fois par mois alors que la fr quence lev e est tablie une fois par semaine ou plus En ce qui concerne le cannabis 20 des l ves consomment selon une fr quence faible alors que 14 le font selon une fr quence lev e et 4 quotidiennement Pour les hallucinog nes on observe 10 de consommateurs faible fr quence et 2 fr quence lev e Pour les amph tamines 8 des l ves ont une consommation de type faible vs 2 5 de type fr quence lev e Les amph tamines doivent faire l
51. culier jeunes en difficult et les personnes avec comorbidit probl mes de sant mentale et d pendances le PSI constitue un l ment incontournable de intervention Par contre le volume actuel de clients sur le programme m thadone semble stabilis en Estrie et il n est pas certain que le volume de client le permettant de d velopper une expertise en traitement de substitution m thadone puisse tre pr sente dans chaque territoire de CSSS En mati re de r adaptation Le MSSS identifie des client les vuln rables pour lesquelles les services n cessitent une adaptation si on veut en assurer l accessibilit Il s agit principalement des femmes avec des enfants des personnes avec des probl mes de sant mentale et des jeunes en difficult s Les activit s de d tection visent aussi ces client les Une fois dans les services sp cialis s ces personnes ont des besoins particuliers dont il faut tenir compte ex h bergement pour les enfants Il importe de documenter ces probl matiques pour assurer une meilleure accessibilit aux services de r adaptation Les meilleures pratiques en r adaptation indiquent de favoriser les services en externe Cependant c est l administration de l outil IGT par le CRPAT qui permet de d terminer le requis de services sp cialis s en interne ou externe En mati re de r insertion des personnes La r insertion sociale comprend principalement deux volets Emploi
52. de drogues Promotion et augmentation de l accessibilit aux traitements de substitution par exemple la m thadone l intention des usagers de substances psychotropes p 41 Interventions visant r duire de 10 la consommation de m dicaments psychotropes par les personnes g es Intervention visant les consommateurs les prescripteurs et les distributeurs de m dicaments pour pr venir la consommation inappropri e de m dicaments psychotropes chez les personnes g es p 41 Ainsi les interfaces avec l offre de service en d pendances du MSSS concernent la population g n rale en particulier les enfants et les adolescents les personnes pr sentant des comportements risque les femmes enceintes les personnes pr sentant des probl mes de d pendances 3 5 2 Jeunes en difficult De nombreuses tudes ont mis en vidence des constats selon lesquels les jeunes en difficult ont des taux de consommation de psychotropes nettement plus lev s que les jeunes de la population g n rale L cart est plus marqu pour les drogues illicites Deux objectifs de ce programme sont en interface avec le Programme services D pendances Ils concernent la d tection de cas mais aussi l acc s aux services sp cialis s Intensifier la d tection l valuation et la r f rence des jeunes pr sentant un probl me de toxicomanie pour l ensemble des r gions du Qu bec Am liorer progressive
53. de services adapt s aux r alit s locales articul s entre eux et qui englobent l ensemble des interventions relatives la promotion pr vention de la sant et du bien tre le diagnostic les interventions ou traitements le suivi l adaptation et le soutien l int gration sociale la r adaptation et le soutien en fin de vie Il tient compte du r le et des responsabilit s des acteurs sectoriels et intersectoriels et du potentiel de contribution des divers acteurs Pour transiter vers ce type d offre de service il est indispensable de hi rarchiser les services et les coordonner La mise en ordre des diff rents l ments qui composent l offre de service et la traduction en plan de mise en uvre programmation constitue la pierre angulaire du projet clinique d un r seau local de services dont le CSSS est le ma tre d uvre sur son territoire 2 4 Les programmes services Pour sortir de la stricte logique d approche par tablissement et afin de favoriser la mise en place d un continuum de services dans une perspective populationnelle les changements amorc s par le MSSS proposent aussi une approche par programmes Les programmes services sont au nombre de neuf e Deux programmes qui r pondent des besoins touchant l ensemble de la population soit le programme Sant publique et le programme Services g n raux e Sept programmes services r pondant des probl matiques particuli res dont
54. e L association de troubles mentaux motionnels ou psychiatriques avec une consommation d alcool ou de drogues ou le jeu pathologique est un ph nom ne qui fait l objet de recherches depuis plusieurs ann es La pr valence est tr s variable selon les milieux o est recueillie l information CH centre de r adaptation etc ou le type de trouble transitoire persistant ou s v re Cependant l ensemble des tudes fait tat de taux lev s Au Qu bec il est g n ralement admis que la comorbidit touche de 30 50 de la client le en milieu psychiatrique et entre 50 et 70 de la client le en centre de traitement en toxicomanie La comorbidit complexifie toutes les tapes de soins de la d tection de cas au traitement Il faut tenir compte de l interaction entre les deux pathologies du type de trouble mental et des meilleures pratiques afin de mettre en place des strat gies adapt es chaque cas La comorbidit n cessite aussi plus fr quemment un soutien en r insertion car le taux de rechute est plus lev pour ces client les La continuit dans les soins donc un PSI devient primordiale Le diagnostic de d pendance l alcool ou aux drogues est accompagn significativement plus souvent d pisodes d pressifs Ainsi parmi les gens qui sont consid r s comme d pendants de l alcool il y a trois fois plus de personnes 15 vs 5 qui ont v cu un pisode d pressif majeur que parmi les personne
55. e sensibilisation ou intervention sur le sujet lors de consultations dans le r seau de la sant ou des services sociaux m me si on sait aussi qu environ 70 d entre elles modifient la baisse leur consommation par elles m mes e En d pendances comme dans d autres programmes services les limites ne sont pas toujours claires d finies et partag es entre la 1 et la 2 ligne e Il existe des corridors de services entre le CRPAT et ses partenaires comme le Centre jeunesse de l Estrie la Villa Marie Claire les coles les CSSS Des corridors de services restent a d velopper entre les CSSS et leurs partenaires comme les CH les coles le milieu carc ral etc e Les organismes communautaires et les organismes priv s jouent un r le diversifi aide entraide information sensibilisation traitement mais les arrimages avec le r seau public sont am liorer pour favoriser la r f rence et ils doivent tre mieux monitor s e L utilisation d outils de d tection de cas est renforcer et supporter particuli rement dans les CSSS par contre l outil DEP ADO est tr s utilis en milieu scolaire DEP ADO et D BA A D sont des outils valid s et standardis s Ils avaient t identifi s par les travaux du MOS en 2000 et des formations ont t organis es pour leur implantation La relance des outils est compl ter par des formations sur les strat gies d intervention br ve et des activit s de support e La r gi
56. e disponible la 1 ligne afin de pouvoir orienter ad quatement en 2 ligne lorsque requis Le soutien et de support de la 2 ligne par son expertise la 1 ligne Un support conseil en mati re de d pendances devra tre rendu disponible par les services sp cialis s de 2 ligne la 1 ligne Les projets cliniques locaux pourraient moduler ce r le en fonction des ressources existantes propres chaque milieu et en lien avec l avancement de l implantation du projet clinique La mise en place d un guichet d acc s aux services sp cialis s ou th rapeutiques afin d assurer harmonieusement le transfert la 2 ligne des clients qui passent par la 1 ligne CSSS cole cliniques m dicales Il semble plus profitable pour le client que la trajectoire de services selon son profil et ses besoins soit d cid e au sein du r seau local de services RLS et coordonn e par le CSSS Le CSSS facilitera autant que possible qu une valuation des besoins des clients alcooliques toxicomanes ou joueurs pathologiques soit faite par le CRPAT via l outil IGT car les intervenants du Centre Jean Patrice Chiasson Maison Saint Georges poss dent l expertise sur les diff rents profils de client les en d pendances ainsi que sur les appariements requis client traitement Dans tous les cas o la 1 ligne a besoin d une expertise sp cialis e elle peut faire appel aux intervenants du CRPAT d autant que ces r
57. e syst me d information pour le suivi des client les des centres de r adaptation en toxicomanie ne permet pas actuellement de disposer d informations sur la dur e des services en externe Par contre en ce qui concerne les places en interne d sintoxication et r adaptation treize places pour les adultes et trois places pour les jeunes la dur e de s jour h bergement d pendances est disponible Pour les adultes la dur e moyenne de s jour est de 12 2 jours alors que pour les jeunes moins de 17 ans elle s tablit 20 jours en moyenne En 2005 2006 le taux d occupation pour les treize places adultes tait de 58 et celui pour les trois places jeunes de 47 Selon les donn es disponibles pour 2006 2007 la tendance est l augmentation A la p riode 9 on observe un taux d occupation de 64 pour les places jeunes et de 59 pour les adultes Pour des services de r adaptation en interne 93 adultes 48 sont des femmes ont t admis en 2005 2006 alors que chez les jeunes 17 ans et moins ils ont t au nombre de 25 Les services de r adaptation avec h bergement sont souvent requis pour les femmes enceintes ou les m res Parmi les jeunes ayant eu besoin d h bergement 28 sont des filles e Le traitement de substitution m thadone Le total des personnes inscrites a ce programme est de 64 En 2005 2006 dix neuf usagers nouveaux y ont particip 2 x PE j j F R TI est
58. emi re ligne lorsque requis Appuyer l intervention concert e lorsque requise sur un PSI structur tabli en fonction des besoins de la personne e Augmenter la qualit signifie Encadrer la prestation des services de premi re ligne ou sp cialis s cadres de r f rence et guides de bonne pratique formation continue des intervenants mise contribution de l expertise de la 2 ligne pour supporter la 1 ligne Augmenter le nombre de ressources priv es et communautaires accr dit es par le MSSS Augmenter la vari t des approches propos es tout en respectant les meilleures pratiques ex cognitivo comportementale r duction des m faits 3 2 Les client les prioris es dans l offre de service du MSSS La client le du programme est toute personne qui pr sente des comportements risque des probl mes d abus ou des probl mes de d pendance mais le MSSS souhaite une attention particuli re pour Les femmes enceintes et les m res de jeunes enfants Les jeunes en difficult Les personnes avec des probl mes de sant mentale Par ailleurs le MSSS souhaite que les CRPAT consid rent les besoins particuliers des personnes judiciaris es les jeunes adultes les personnes g es les personnes en tat d intoxication s v re et celles ayant besoin de traitement de substitution 3 3 Quelques d finitions relatives aux types de consommation La notion de consommation risque fait
59. en d pendances ou l intervention pr coce ou l intervention clinique PTC VENUV Ss see ne E ETE nie teen et ie maine Mi ss nant 23 4 23 L traitement ssisemssn marne sentent sn rene tenta e ele etant ete ste 24 4 2 4 Les services dans les organismes communautaires 28 4 2 5 Les ressources offrant de l h bergement en d pendances cccesccesseeeeceeeeeeeeeseeeees 29 4 3 Les ressources financi res d pens es dans le Programme services D pendances 30 4 4 Les constats g n raux partir des donn es d utilisation des services et d un bilan du MOSS Re A a E oer or RS ce 31 PARTIE II Orientations r gionales 2006 2010 5 Les objectifs orientations et priorit s r gionales 35 Diol LES PIMC PES CIE CICUNS in Er nr es de 35 5 2 Les orientations r gionales priorit s propos es 35 5 3 Les r les et responsabilit s NS TR te Dee ee re 36 5 4 La trajectoire de services en d pendances ceccecccecssecsseceeeeeeeeeeeeeeaeceeeeeeeeeeseeeaeens 38 5 5 Les composantes de l offre de service nan diadtiss 38 5 5 1 En promotion pr vention ses 38 5 5 2 En premiere ligne se arte Marta ire mit teste stes ne 39 5 5 3 Dans le cadre des services sp cialis s 41 6 La reddition d COMICS 2 55 occas sina a i vi ess en NN sel 42 ill Te Les Conditions de T USSIte 33 222000 no ar Re ee dE Fe de dd te dt rs 43 7 1 Les ressources humai
60. en difficult desservis par les centres Jeunesse du Qu bec est encore plus pr occupante Selon une recherche men e en 2004 par Pauz et ses collaborateurs pr s de 88 d entre eux consomment de l alcool dont 29 r guli rement et 4 sont consid r s comme des surconsommateurs e Les femmes enceintes La hausse observ e de la proportion des femmes d clarant consommer de l alcool justifie de se pr occuper de la consommation pendant la grossesse Les effets de la consommation d alcool pendant la grossesse sont maintenant admis et document s Ils vont d effets plus ou moins subtils regroup s sous l appellation ETCAF Ensemble des troubles li s l alcoolisation f tale au SAF Syndrome d alcoolisation f tale D j en 2001 les Qu b coises d claraient plus fr quemment que les Canadiennes des autres provinces avoir consomm de l alcool pendant leur derni re grossesse 24 vs 11 En 2003 elles sont 26 pour le Qu bec d clarer avoir consomm de l alcool pendant une grossesse dans les cinq derni res ann es alors que le taux canadien est de 8 8 La ventilation par r gion du Qu bec nous indique qu en 2001 en Estrie la proportion tait de 30 8 L INSPQ se dit tr s pr occup par la situation au Qu bec Au Canada et au Qu bec la pr valence l ETCAF et du SAF n est pas document e ce jour Cependant partir de donn es am ricaines Sant Canada proc de des estima
61. ent 31 29 Dans le cadre des RLS le partenariat tablir avec les organismes d un milieu concerne donc les organismes communautaires reconnus dans le cadre du PR SOC ainsi que des organismes priv s Chaque fois qu il est question d h bergement les organismes priv s ou communautaires doivent tre certifi s par le MSSS pour tre ligibles un partenariat dans le cadre des r seaux locaux de services Malgr la certification propos e par le MSSS la situation n est pas pour autant r gl e en termes de s curit et qualit de services pour les client les alcooliques toxicomanes ou avec des probl mes de jeu pathologique car des ressources non certifi es op rent et parfois grand volume de client le Ces ressources accueillent des clients que divers partenaires leur envoient Ils offrent avec un acc s rapide un g te et un couvert pour des clients parfois judiciaris s auxquels la S curit publique ordonne une cure en remplacement d une incarc ration mais ce peut tre aussi des personnes avec des troubles de sant mentale itin rance ou autre probl me s v re en besoin de protection sociale Certaines de ces ressources r pondent bien aux besoins cependant des situations probl matiques sont aussi r guli rement rapport es Le bureau du coroner a mis des recommandations de prudence suite des d c s survenus dans de telles ressources Par ailleurs les co ts de logemen
62. ents r les et toutes les instances de 1 ligne et la 2 ligne Un notamment entre le CRPAT et les CSSS ainsi responsabilit s bien identifi s protocole entre le centre Jeunesse et le CRPAT ainsi qu entre les CH et les CSSS ou le CRPAT qu entre la Villa Marie Claire et le CRPAT Soutien logistique ad quat facilitent ce passage de la client le d un niveau a l autre ce qui est tr s appr ci Pour la client le adulte les transitions entre les diff rents tablissements ou niveaux de services ne sont pas faciles 56 tat de situation Actions poser Conditions favorables La situation de certaines client les requiert un PSI Il s agit principalement des jeunes en difficult et des personnes avec une comorbidit d pendances probl mes de sant mentale des personnes en besoin de protection sociale clients pour lesquels le traitement est une alternative l incarc ration Supporter l implantation de guides de pratique de protocoles et de PSI pour les client les concern es Tenir jour faire conna tre et assurer des formations sur les meilleures pratiques aupr s des client les pr sentant des situations complexes Accompagner l implantation des outils en soutenant les intervenants et les gestionnaires Formation et support des intervenants l utilisation du PSI Formation et support clinique des intervenants Orientations sp cifiquement en regard
63. ertains groupes cibles Des progr s importants ont t accomplis au cours des quinze derni res ann es dans l organisation et la prestation de services aux personnes alcooliques et toxicomanes Par ses planifications et orientations plus r centes le MSSS veut amener le r seau faire un pas de plus particuli rement en ce qui concerne les maillons faibles du continuum de services Ainsi les documents minist riels sur l offre de service en d pendances fixent donc comme objectif global de r duire la pr valence et la gravit des probl mes de d pendance par une offre de service d ployant la gamme des services en toxicomanie et jeu pathologique sur l ensemble du territoire qu b cois et selon des crit res d accessibilit continuit et qualit On y parle aussi d efficacit et d efficience Les six autres programmes sont Perte d autonomie li e au vieillissement D ficience physique D ficience intellectuelle et TED troubles envahissant du d veloppement Jeunes en difficult Sant mentale Sant physique Ou intervention pr coce pr vention secondaire MSSS 2004 Rapport du Comit sur la d finition des programmes du minist re de la Sant et des Services sociaux N Ainsi selon le Plan d action interminist riel en toxicomanie 2006 2011 et les autres documents r cents labor s par le MSSS en vue de soutenir l laboration des projets cliniques en D
64. es intervenants et les gestionnaires Dans le cadre d un projet pilote exp rimenter avec certains organismes du secteur d pendances reconnus dans le PR SOC et volontaires une formation sur l utilisation des outils et monitorer cette utilisation de sorte valuer la pertinence de poursuivre le projet Conditions favorables Consensus r gional sur les outils en tenant compte des acquis et attention particuli re accord e la saisie de donn es Priorisation par les tablissements concern s et par le DRMG de l utilisation des outils Implantation syst matique de la d tection pour les femmes enceintes faisant appel des services de p rinatalit Mise en place d un monitorage de l utilisation des outils pour l exp rimentation avec les organismes communautaires 29 noter que pour r pondre aussi des standards de qualit il faudra 1 encadrer la prestation des services cadre de r f rence guide de bonnes pratiques formation continue et mise contribution de l expertise de 2 ligne et 2 utiliser des outils de d tection valid s et standardis s 52 tat de situation Le partage entre les activit s de 1 ligne et de 2 ligne en d pendances n est pas toujours facile d terminer L intervention br ve en amont de la d pendance aupr s de personnes ayant des comportements risque en termes de consommation de substances ou de pratique des jeux de ha
65. essources sont d concentr es dans les territoires et donc tr s accessibles Par ailleurs pour les r f rences requises hors r gion le centre de r adaptation s occupe g n ralement de ces r f rences et il devrait continuer le faire compte tenu de son expertise sur les profils des client les et les appariements requis DANS LE CADRE DES SERVICES SP CIFIQUES La mise en place en s quence d une intervention sp cifique en d pendances dans les CSSS le Programme Alcochoix autogestion de la consommation d alcool pour les adultes serait la premi re tape L organisation r gionale des services actuels en d pendances a une particularit int ressante depuis plusieurs ann es la d concentration dans les MRC des intervenants du Centre Chiasson qui ont ainsi t rapproch s des client les en besoin de services sp cialis s Le potentiel de la contribution des intervenants du Centre Chiasson en poste dans les CSSS pourrait tre valu en termes de contribution et support au d ploiement de Alcochoix pour une meilleure r ponse aux clients En ce qui concerne les jeunes il y a peu de programmes sp cifiques valu s disponibles actuellement Le secteur de l intervention de premi re ligne en d pendances pour les adultes et les jeunes fait l objet de travaux et recherches On peut s attendre ce que d ici quelques temps des interventions appuy es sur les meilleures pratiques soient disponibles
66. g Sherbrooke lixir Unit Domr my d Asbestos Unit Domr my Danville Shipton Des Sources Val St Fr Unit Domr my de Windsor Granit Domaine de la sobri t Ressource communautaire en sant Coaticook sd mentale L Eveil Haut Saint Fran ois Le Virage sant mentale Mis en place depuis juin 2003 ce type de services se traduit par de l information aux proches par t l phone ou rencontre par des rencontres d coute et soutien ainsi que par des groupes d aide entraide offerts par six organismes sur huit La reddition de compte l Agence se fait annuellement et les donn es de 2005 2006 indiquent que 101 entrevues individuelles ont t r alis es cette ann e l Comparativement 2004 2005 on note une augmentation des demandes d aide et de soutien par rapport aux demandes d information g n rale Les organismes rapportent que la client le vis e est difficile rejoindre malgr les m faits et la d tresse li es aux habitudes de jeu de leur proche et qu ils doivent int grer des ateliers d information et sensibilisation sur le jeu leur planification 4 2 5 Les ressources offrant de l h bergement en d pendances Ces ressources offrent de l h bergement et une cure ou th rapie dont les modalit s varient Les client les y sont re ues pour des s jours dont la dur e peut varier de quelques semaines plusieurs mois et les services propos s vont de la
67. gence de la sant des services sociaux e l Estrie Qu bec PROGRAMME SERVICES D PENDANCES Contexte d finition et tat de situation Orientations r gionales Plan r gional de mise en oeuvre Estrie 2007 2010 Adopt par le conseil d administration de l Agence de la sant et des services sociaux de l Estrie Le 16 mai 2007 Reproduction totale ou partielle autoris e avec mention de la source Document disponible sur le site Web de l Agence www santeestrie qc ca agence D p t l gal Biblioth que et Archives nationales du Qu bec 2007 Biblioth que et Archives du Canada ISBN 978 2 921776 58 5 version imprim e ISBN 978 2 921776 59 2 version PDF TABLE DES MATI RES Contributions l laboration du Programme services D pendances 1 sicles utilises dans le document 2e eee ec NS ne ta mauee 2 PARTIE I Contexte d finition et tat de situation r gional 12 lt A GAC I ag Sas en Te Re A E eh CN ne 5 2 Contexte de l laboration des orientations r gionales du programme D pendances 5 2 2 L approche populationnelle ss ss nine matinediinnet 6 2 3 Le projet CUI US ctaeteiac atte Se NN Dace nel adnan EES 6 2 4 Les programmes services TR crces Sen s net nn a vance Diet nn en mn ln 7 3 Le programme service D pendances sicssinsstesixedcxstvtascassaeisiestawiasiadsesducsdaecsesdansataatenvaelaaecianss 7 3 2 Les client les prioris es dans l offre de service du MSSS s ssnnsnesneese
68. he de changement des pratiques dans les strat gies d intervention br ve services g n raux pourrait profiter du d veloppement utiles et communes plusieurs des comp tences des ressources humaines en mati re de probl matiques afin de stopper le strat gies d intervention br ve Ce type d intervention d veloppement dun tobl mie g n ralement trois rencontres consiste pene tpaloicat eveopp p produire un feed back des r sultats de l outil de mergent de consommation de d tection v rifier et stimuler la motivation au substances psychoactives ou de jeu changement du client Une ou deux interventions de ou pour d autres stimuler la Suivi _ permettent _de compl ter la d marche motivation et ainsi faciliter le d finitivement ou orienter et accompagner la personne he td d vers des services sp cifiques ex Alcochoix en 1 cheminement de ces personnes dans ligne ou sp cialis s CRPAT le continuum de services CES MODIFICATIONS DE PRATIQUE EN PREMIERE LIGNE AURONT BESOIN DE La pr cision et l adoption par tous les partenaires concern s de limites claires d finies et partag es entre la 1 et 2 ligne 39 Les outils cliniques DEP ADO et DEBA A D ainsi que l expertise clinique du Centre Jean Patrice Chiasson peuvent aider d cider r gionalement o situer cette fronti re entre les deux niveaux de services De plus une information jour sur les ressources de traitement devra tr
69. i res affect es lal ligne facilitera ainsi le d ploiement de la 1 ligne D pendances en CSSS Dans un deuxi me temps des ajustements financiers pourront tre apport s au niveau des services sp cialis s notamment au niveau de la d sintoxication 47 PARTIE III Plan r gional de mise en uvre 2007 2010 8 LE PLAN DE MISE EN UVRE DE L AGENCE Un des mandats de l Agence est d laborer un plan strat gique pluriannuel en mettant a contribution les tablissements et les autres partenaires Ce plan doit contenir e La vision r gionale en fonction de la connaissance de l tat de sant et de bien tre des besoins sociosanitaires et des particularit s de la population e Les objectifs poursuivis concernant l am lioration de la sant et du bien tre de la population de l organisation et de la gestion des services e Les mandats et responsabilit s qui en d coulent pour les tablissements et organismes e Les m canismes de coordination r gionale et mobilisation des partenaires dans la mise en uvre e Les modalit s de soutien aux tablissements dans l organisation des services et au niveau des arbitrages n cessaires pour garantir l acc s la qualit la continuit des services ainsi que la gestion efficace et efficiente des ressources e Les recours diverses modalit s et m canismes adapt s a la r alit r gionale pour informer la population la mettre contribution et conna
70. ices dans la nouvelle budg tisation des r gions n cessite d abord d estimer la part des cr dits n cessaires chaque programme afin d offrir les services la client le Apr s avoir estim une d pense de r f rence par programme l aide du contour financier et estim une d pense attendue galement par programme le MSSS d termine les carts r gionaux Ces derniers sont calcul s par programme et globalement par la suite Ce sont les carts globaux somme de tous les carts par programme qui sont retenus pour mesurer les carts entre la budg tisation historique et celle provenant du nouveau mode d allocation Ensuite les cr dits de d veloppement sont partag s entre les r gions au prorata de la somme des d penses attendues des programmes services Une fois r partis ces cr dits de d veloppement constituent une enveloppe r gionale globale Cette derni re est ensuite distribu e entre les tablissements par les agences et signifi e au MSSS dans le cadre des ententes de gestion En Estrie selon le nouveau mode de budg tisation nous avons un cart 426 000 pour le programme d pendances et un cart total pour tous les programmes de 34 2M Ce 46 programme se situe au 1 rang des programmes les plus sous financ s en Estrie en fonction de la d pense attendue 2006 2007 Richesse relative des programmes R gion 05 2006 2007 iti C A B A
71. id s et standardis s que sont actuellement DEP ADO et DEBA Alcool Drogues et DEBA jeu Les formations d j r alis es depuis le MOS de 2000 et l implantation effective en milieu scolaire et au CJE de l outil DEP ADO ainsi que DEBA dans certains CSSS constituent des Acquis Sur lesquels S appuyer Compte tenu de Les outils de d tection n ont pas tre utilis s l attention accorder certaines client les de fa on syst matique pour toute demande de comme les jeunes en difficult et les femmes services AEOR Info social intervention en enceintes les formations sur les outils qui ont Situation de crise consultation m dicale ou de d but pour les intervenants du centre Jeunesse et nursing etc Cependant un bref os HS des CSSS sont toot fait questionnement sur les habitudes de RES 20 perinata ne pSr PONN consommation d alcool de drogues ou de jeu pertinentes et doivent tre poursuivies voire peut tre inclus syst matiquement lors de amplifi s consultations quelque soit le motif de consultation afin de v rifier partir des r ponses D l d tection ase notament Sur du client la pertinence pousser l investigation Pius d tection de cas no enr Su Paide des outils DEP ADO ou DEBA Ces lalcool p our les adultes mais aussi sur la outils sp cialement con us pour la premi re consommation de drogues ou sur la pratique des ligne pr sentent lavantage de doter les jeux de hasard et
72. ion Ainsi trois territoires pr sentent des taux sup rieurs la moyenne r gionale le Haut Saint Fran ois 15 2 Sherbrooke 13 et le Granit 12 8 Ces trois territoires sont galement ceux o les indices de d favorisation sont les plus lev s de la r gion d favorisation mat rielle pour le Haut Saint Francois 38 8 et le Granit 36 6 et d favorisation sociale pour Sherbrooke 33 1 e Les m faits li s l alcool Nous savons que les m faits li s l alcool sur la personne consommatrice augmentent avec le nombre d occasions de fortes consommations Ainsi 7 des buveurs excessifs moins d une fois par mois rapportent avoir subi des m faits en lien avec leur consommation vs 23 8 des buveurs excessifs une fois par mois ou plus Les m faits subis par des tiers sont une r alit pour trois personnes tiers d un buveur sur 10 La proportion augmente aussi avec l ampleur de la consommation Ainsi pour les buveurs excessifs moins d une fois par mois 37 3 de tiers rapportent subir des m faits alors que la proportion grimpe 48 7 chez les tiers des buveurs excessifs une fois par mois ou plus Les types de m faits rapport s par les tiers sont gt Insultes et humiliations 22 Violence verbale 15 8 Querelle et dispute 15 5 gt Bousculades 10 8 gt Probl mes familiaux ou de couple 10 5 4 Sur le nombre de titulaires de permis 15 Moyenne de l Estrie pour l
73. ion de 29 de filles de 7 4 sans travail et en recherche d emploi alors que plus des 3 4 79 sont encore aux tudes Voici la r partition de ces client les jeunes selon les MRC Nombre de jeunes MRC desservis 2005 2006 Ville de Sherbrooke 118 Des Sources 10 Coaticook 10 Haut Saint Fran ois 17 Memphremagog 51 Granit 8 Val Saint Fran ois 14 TOTAL 228 e Les femmes enceintes Les femmes enceintes avec un probl me de toxicomanie requ rant des services sp cialis s a t de treize personnes en 2005 2006 Le nombre annuel de naissances en Estrie est de 2900 e La raison majeure de consultation Pour les adultes qui consultent pour des services en d pendances l alcool est la raison majeure de consultation dans 57 des cas Le fait de consommer deux psychotropes ou plus repr sente 20 des cas le jeu pathologique concerne 12 des clients Le fait de consommer des drogues illicites est la raison majeure de consultation pour seulement 9 des clients adultes et les m dicaments psychotropes pour 2 La situation est diff rente chez les jeunes puisque le fait de consommer deux psychotropes et plus est la raison majeure de consultation pour 56 d entre eux les drogues illicites sont voqu es comme raison majeure par 27 des jeunes L alcool ne suscite la demande de services que chez 16 des jeunes et les m dicaments chez 1 d entre eux e La dur e des services L
74. itaire de Sherbrooke CJ Centre jeunesse CJE Centre jeunesse de Estrie CLSC Centre local de services communautaires CNDE Dixville Regroupement CNDE Dixville CRPAT Centre de r adaptation pour personnes alcooliques et toxicomanes CSSS Centre de sant et de services sociaux DEBA A D D tection et valuation du besoin d aide alcool drogues DEP ADO D pistage Adolescent DSP Direction de la sant publique DSPE Direction de la sant publique et de l valuation ESCC Enqu te de sant sur les collectivit s canadiennes ETCAF Ensemble des troubles li s l alcoolisation f tale GMF Groupe de m decine de famille IGT Indice de gravit d une toxicomanie INSPQ Institut national de sant publique du Qu bec ISQ Institut de la statistique du Qu bec LSSSS Loi sur les services de sant et les services sociaux MELS Minist re de l ducation des loisirs et des sports MOS Mod le d organisation de services MRC Municipalit r gionale de comt MSSS Minist re de la Sant et des Services sociaux OMS Organisation mondiale de la sant PNSP Programme national de sant publique PRIE Plan r gional d informatisation de l Estrie PR SOC Programme r gional de soutien aux organismes communautaires PSI Plan de services individualis RAMQ R gime d assurance maladie du Qu bec RLS R seau local de services SAF Syndrome d alcoolisation f tale SIC Syst me d information client le SSS Sant services sociaux
75. iversit de Sherbrooke Sant communautaire Marie Th r se Payre Agence de l Estrie Mario Morand CSSS des Sources Nathalie Ouellet Minist re de l ducation du Loisir et du Sport Sandra Brassard Agence de l Estrie Suzanne Laflamme Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke Sylvie Par Le Domaine de la Sobri t Les collaborateurs et collaboratrices de l Agence de l Estrie Fran ois William Tremblay Direction de sant publique et de l valuation Ginette No l Direction g n rale associ e la coordination et aux ressources humaines Michael Rochette Direction de l organisation des services Nicole Berthiaume Direction g n rale associ e la coordination et aux ressources humaines Pierrette Turgeon Direction des ressources financi res informationnelles et mat rielles Direction de l organisation des services Lynda P rigny directrice Agence de l Estrie Sandra Brassard agente de planification de programmation et de recherche Agence de l Estrie Mise en pages et traitement de texte Nicole Calvert adjointe administrative Agence de l Estrie Coordination des travaux r daction Marie Th r se Payre agente de planification de programmation et de recherche Agence de l Estrie Sigles utilis s dans le document Agence de l Estrie Agence de la sant et des services sociaux de l Estrie ALV Appareil de loterie vid o CH Centre hospitalier CHUS Centre hospitalier univers
76. ives prouv es en pr vention de la toxicomanie information et sensibilisation am nagement de milieu d veloppement des comp tences des jeunes et leurs parents contr le actions visant la r duction de l offre De plus une initiative r gionale des principaux partenaires de la r gion impliqu s aupr s des jeunes en milieu scolaire pour la pr vention a donn lieu un projet triennal intitul Impact coles Cette initiative est soutenue financi rement par l Agence de la sant et des services sociaux de l Estrie ainsi que les commissions scolaires l Association des coles priv es de l Estrie les corps policiers et la Conf rence r gionale des lus Jmpact coles concerne des activit s de pr vention primaire et de pr vention secondaire d tection de cas intervention br ve en milieu scolaire Depuis 2004 dans la foul e des meilleures pratiques en pr vention des recommandations du PNSP et des ententes de compl mentarit des minist res de l ducation et de la Sant une orientation est prise en faveur de l implantation de Ecole en sant et de l insertion de la pr vention de la toxicomanie chez les jeunes l int rieur de cette approche globale Des travaux sont entrepris pour inscrire graduellement Pratic 05 dans cole en sant L encore les CSSS jouent un r le de leader et d agent de changement dans leur milieu via les r pondants locaux cole en sant D autres initiatives de pr
77. les besoins de la personne et lui assurer l acc s aux ressources requises En tout temps le CSSS doit tre support par la 2 ligne et associer les partenaires d autres secteurs comme l Emploi l ducation ou celui du logement ainsi que les organismes communautaires de son milieu Les actions peuvent tre coordonn es l int rieur d un PSI avec les partenaires du r seau local de services L approche diff renci e selon le sexe Les probl mes li s aux d pendances n ont pas toujours les m mes origines selon les individus mais on peut cependant observer certaines caract ristiques selon le sexe Ainsi les femmes souffrant d une d pendance ont souvent v cu des traumatismes importants comme le viol l inceste ou la violence Ces probl matiques sont donc investiguer lors de l valuation et aborder lors du traitement Elles peuvent n cessiter un am nagement du traitement ex groupes non mixtes Par ailleurs nous savons aussi que le transport et la garde des enfants constituent des obstacles pour les m res lorsqu elles veulent entreprendre une d marche Les besoins de formation professionnelle le logement et le soutien au revenu sont particuli rement accentu s dans le cas des femmes et doivent tre associ s aux consid rations pour l adaptation du traitement et de la r insertion aux besoins des femmes 3 5 Les interfaces avec les autres programmes services Les programmes ou programmes servi
78. lit d intervenir pr cocement et le fait qu il existe des tests valides pour reconna tre les probl mes recherch s Les tests valid s et standardis s sur lesquels les intervenants de premi re ligne ont t form s en Estrie sont DEP ADO pour les jeunes et DEBA A D pour les adultes DEBA jeu est en cours d implantation Les outils permettent de discriminer les client les qui rel vent de la 1 ligne de celles r f rer en 2 ligne Ou intervention br ve ou counselling bref Fait r f rence un suivi de trois interventions environ dont l objectif peut tre soit de r gler le probl me qui tait l ger soit de stimuler la motivation de la personne aller chercher des services plus soutenus des services sp cifiques au CSSS ou des services sp cialis s en CRPAT DEP ADO D pistage adolescent D BA D tection et valuation du besoin d aide 10 L intervention de premi re ligne est aussi nomm e intervention pr coce faisant r f rence au fait qu il s agit d intervention sur un probl me peu s v re ou intervention br ve on parle d efficacit avec environ trois rencontres Dans la majorit des cas la d marche implique que l intervenant aide la personne faire une prise de conscience et lui donne des conseils pour r duire sa consommation La passation d outil comme DEP ADO ou DEBA constitue l tape de prise de conscience Outre les outils valid s et standardis s nou
79. lleurs au Qu bec 16 7 des personnes de quinze ans et plus ont une consommation excessive au moins douze fois par ann e La proportion est de 19 7 en Estrie en 2003 Il s agit April N Bourret A 2004 Etat de situation sur le syndrome d alcoolisation f tale au Qu bec INSPQ 12 Tremblay J Manuel d utilisation DEBA A D 13 Centre canadien de lutte contre l alcoolisme et les toxicomanies 2004 Enqu te sur les toxicomanies au Canada ETC Statistique Canada 2005 15 d une augmentation depuis 2001 et les hommes sont trois fois plus repr sent s que les femmes pour ce type de comportement 28 7 vs 10 4 e Le diagnostic d abus ou de d pendance La consommation lev e d alcool peut aboutir aux diagnostics d abus ou d pendance Selon les donn es 2001 le pourcentage de personnes risque de ces diagnostics tait de 1 5 pour l ensemble du Qu bec Or l Estrie figurait parmi les 3 r gions du Qu bec avec un taux de 2 donc sup rieur la moyenne Le total estim pour la r gion est de 5 081 personnes 3 388 hommes et 1 693 femmes Selon les donn es de Statistique Canada 2004 on peut tablir des faits saillants relatifs la d pendance l alcool Y Les hommes sont trois fois plus risque que les femmes v Les gens non mari s ou en union libre sont deux fois plus risque Vv Les 20 24 ans sont deux fois plus risque que les 15 19 ans yY Les gens n ayant pas de
80. ment l accessibilit des services sp cialis s en toxicomanie pour les jeunes de 12 17 ans Les jeunes en difficult repr sentent l une des client le sp cifiquement vis e par le MSSS dans l offre de service du Programme services D pendances Des liens directs sont faire avec trois l ments de la strat gie d action pour les jeunes en difficult le m canisme de jonction de services entre les services de base et sp cialis s les quipes d intervention jeunesse le continuum et l offre de service sp cialis psychosocial de r adaptation et de sant mentale De plus il faudra pr ciser et clarifier les r les et responsabilit s du milieu scolaire par rapport aux CSSS personnel des services ducatifs compl mentaires 3 5 3 Sant mentale La comorbidit li e l association de probl mes de sant mentale et d pendances exige une collaboration troite entre les deux programmes services L tat actuel des connaissances pr conise des interventions simultan es ou concomitantes selon les cas mais toujours coordonn es entre elles Le Programme services en Sant mentale a formul des objectifs qui lient ces deux programmes Les CSSS conviendront du type de collaborations tablir pour offrir des services aux personnes ayant un probl me de comorbidit li l association de probl mes de sant mentale et de toxicomanie 13 Les services de crise doivent s adresser toute
81. modifient leur consommation par eux m mes 25 modifient leur consommation sans traitement gt 12 812 besoin d intervention gt 3811 besoin intervention sp cialis e Annexe 4 La certification est une attestation de la conformit des normes minimales d finies par le MSSS Elle est accord e dans un temps donn et s inscrit dans le cadre d un processus d am lioration continue de la qualit et de recherche de l excellence au plus grand profit de la client le desservie La terminologie utilis e distingue les l ments de contenu le processus et le r sultat Les l ments de contenu repr sentent les normes minimales pour s assurer que la personne sera bien trait e et que l intervention l aidera ou tout au moins ne lui nuira pas dans un contexte s curitaire et salubre Le processus se rapporte une d marche volontaire de qualification un organisme se qualifiant ou non selon les normes tablies Le r sultat fait r f rence une certification obtenue par un organisme la suite d une d marche de qualification attestant de son respect des normes AVANTAGES gt Pour la population la certification Favorise la protection des utilisateurs de services Confirme que les organismes satisfont aux normes tablies par le MSSS permet de disposer d information pour choisir un organisme d intervention en toxicomanie Permet de disposer d information pour choisir un
82. ncipale Par ailleurs les groupes de m decine de famille GMF et les cliniques priv es sont aussi amen s jouer un r le pr pond rant dans l intervention pr coce en toxicomanie Plan d action interminist riel 2006 2011 p 51 Dans le cas des CSSS l intervention pr coce est une pratique clinique pr ventive qui fait partie des services g n raux Dans le cas des GMF et des cliniques priv es l intervention pr coce ou br ve en d pendances s inscrit aussi dans les pratiques cliniques pr ventives Ces pratiques sont d crites comme un ensemble d interventions counselling d pistage etc permettant d agir en amont des probl mes pour ainsi r duire la morbidit et la mortalit vitables L intervention pr coce d bute par la recherche ou d tection de cas Elle consiste poser des questions sp cifiques sur le sujet par exemple les habitudes de consommation d alcool toutes les personnes venues consulter m me si la raison de la consultation n a rien voir avec la consommation D pendamment des r ponses et face des clients pour lesquels il semble y avoir plus de risques l administration d un outil de d tection est appropri e Dans le guide canadien de m decine pr ventive clinique il est recommand de faire la recherche de cas en s appuyant sur trois constats la pr valence lev e de consommation risque et des troubles associ s la consommation d alcool la possibi
83. ne portion non n gligeable de la population Un programme d auto gestion de la consommation a fait ses preuves depuis plus de dix ans dans l Ouest canadien Le MSSS a fait tablir une version qu b coise qu il souhaite implanter au Qu bec Alcochoix est en cours d implantation dans plusieurs r gions par les CSSS En Estrie les CSSS ont souhait reporter l implantation en attente des projets cliniques tat de situation Soutenir par de la formation et d autres moyens par exemple des ressources le d veloppement d interventions sp cifiques en d pendances dans les CSSS Faciliter la mise contribution de l expertise de la 2 ligne Priorisation par les tablissements concern s Ajout de ressources budg taires pour tenir compte et soutenir l offre de service sp cifique en d pendances dans les CSSS C2 La tr s grande majorit 85 des personnes en besoin de sevrage ou d sintoxication traverse cette tape en milieu naturel avec le support d un proche Certaines personnes requi rent cependant du soutien de type psychosocial ou m dical et des conseils de sant Actions poser S assurer d une compr hension commune des besoins des personnes en d sintoxication et des niveaux d intervention requis Mettre sur pied les activit s de formation requises en d sintoxication en particulier aupr s des m decins Faciliter la mise contribution de l expertise de la 2
84. nes et la main d uvre 00 0 0 eceeccccecessceceecessseeecesseeeceesssseeeensaaes 43 7 2 Les ressources informatiques et informationnelles 45 4 3 plan decommUnICaons frere Sienne 45 T4 PES TESSOURCES Danish ere iadso iia 46 PARTIE ITI Plan r gional de mise en uvre 8 Le plan de mise en uvre de l agence sin ren nu ent nt an 51 Sad kPa eu API eRe MRS Re NPY RT RET SAE Ae SE EES nn IT eR 58 ANNEXES Anexe T Outils eneee de heat cca ae hs a asc cen eR Oe en ae Ne e 61 Annexe 2 ANC OCH OIK sn nent nt anaes 65 Annexe 3 Pr valence par MRC Population 15 ans et plus 66 Annexe 4 Certification par le MSSS des organismes communautaires 67 Contributions l laboration du Programme services D pendances Nous tenons remercier chaleureusement chacune des personnes qui ont contribu l laboration de ce document Les membres du Comit directeur sur les orientations r gionales en D pendances Bernard Lacroix Commission scolaire des Hauts Cantons Camille Ch nard lixir Daniel Richard Centre jeunesse de l Estrie Charles Lamontagne Regroupement des organismes communautaires de l Estrie Denis Bougie Centre Jean Patrice Chiasson Maison Saint Georges Denise Jourdenais CSSS Institut universitaire de g riatrie de Sherbrooke Jacques Reinbold CSSS de la MRC de Coaticook Jean Delisle Centre Jean Patrice Chiasson Maison Saint Georges Lise Roy Un
85. nt e Collaborent l offre de service des RLS e Contribuent faire mieux conna tre les besoins de la client le souffrant de d pendances e Offrent du support aux proches en particulier des joueurs non encore en traitement e Soutiennent les personnes au terme d un traitement e Collaborent au PSI Les CSSS qui n ont pas de mission CH doivent prendre entente avec leur CH L outil actuellement utilis est l IGT indice de gravit d une toxicomanie 31 MILIEU SCOLAIRE e Assure des activit s de d tection de cas e Collabore au PSI e Assure certaines interventions l int rieur des services ducatifs compl mentaires CENTRE JEUNESSE DE L ESTRIE e Assure des activit s de d tection de cas aupr s de sa client le e Collabore au PSI e Evalue et stimule la motivation de sa client le des services en 2 ligne lorsque requis Villa Marie Claire inc e Assure des activit s de d tection de cas aupr s de sa client le e Collabore au PSI e Evalue et stimule la motivation de sa client le des services en 2 ligne lorsque requis 5 4 La trajectoire de services en d pendances Population r adaptation Organismes GMF Milieux de Milieux de la Cliniques Police scolaires et P bog travail PAE r communaut m dicales sportifs Centres Jeunesse hospitaliers CRE Villa Marie Claire DI DPJ CSSS Services sp cifiques CSSS Services g n raux
86. nt en compte les diff renciations observ es entre les hommes et les femmes Le plan r gional du d veloppement des comp tences en D pendances devra aussi favoriser la participation des intervenantes et des intervenants des autres programmes services en interface ainsi que des organismes communautaires et autres secteurs concern s corps policiers coles etc Cette association intersectorielle aidera d velopper un langage commun ainsi qu une compr hension partag e des interventions privil gi s en Estrie Lors du processus d allocation des budgets annuels pour ce programme un budget sp cifique devra tre pr vu pour l laboration et la mise en uvre d un Plan r gional de d veloppement des comp tences D pendances 2008 2013 44 Suite l adoption des orientations r gionales et des projets cliniques des RLS des diff rents territoires estriens un comit de travail r gional issu du Comit directeur en D pendances sera mis sur pied Son mandat sera d identifier les besoins en d veloppement des comp tences sp cifiques ce programme services et les mesures actualiser formation coaching mentorat etc afin d assurer les changements de pratiques n cessaires la mise en place des approches pratiques et outils retenus par les diff rentes instances locales et r gionales 7 2 Les ressources informatiques et informationnelles Les syst mes d information constituent des outils essen
87. ntribution de l expertise de la 2 ligne pour supporter la 1 ligne Augmenter le nombre de ressources priv es ou communautaires accr dit es par le MSSS 5 3 Les r les et responsabilit s L encadrement l gal Dans le contexte de pr cision et implantation des projets cliniques il est utile de faire un rappel des mandats d volus aux diff rents partenaires en fonction de la Loi sur les services de sant et les services sociaux MOS p 69 et suivantes Article 80 La mission d un centre local de services communautaires CLSC est d offrir en premi re ligne des services de sant et des services sociaux et services sociaux courants et la population du territoire des services de sant et des services sociaux de nature pr ventive ou curative de r adaptation ou de r insertion Article 84 La mission d un centre de r adaptation est d offrir des services d adaptation ou de r adaptation et d int gration sociale des personnes qui cause de leur alcoolisme ou autres toxicomanies requi rent de tels services Article 81 La mission d un centre hospitalier est d offrir des services diagnostiques et des soins m dicaux g n raux et sp cialis s Une note dans le texte de loi pr cise que Les centres hospitaliers re oivent les personnes principalement sur r f rence Par analogie avec l article 80 les centres hospitaliers sont principalement appel s intervenir en
88. omanies au Canada 2005 33 8 de la population au Qu bec boit peu mais souvent Les estimations des pourcentages des individus exc dant les directives de consommation faible risque sont de 18 4 au Qu bec 24 2 chez les hommes et 11 7 chez les femmes Sur une p riode de sept jours pr c dant une enqu te de l ISQ en 2003 6 de la population d clarait avoir exc d quatorze consommations par semaine mais en Estrie la proportion tait de 7 5 Une lecture diff renci e selon les sexes nous indique que sur sept jours 13 des hommes de l Estrie vs 10 au Qu bec et de 2 des femmes vs 2 2 au Qu bec auraient consomm plus de quatorze consommations e La consommation lev e dans la population Outre la quantit le profil de consommation doit tenir compte de la fr quence et du nombre de consommations par occasion On qualifie de consommation excessive le fait de boire cinq consommations et plus par occasion Ainsi au Qu bec 29 des personnes de quinze ans et plus 40 hommes et 17 femmes ont eu une consommation excessive au moins cinq fois dans l ann e Cette donn e est de 1998 Sant Qu bec Cependant l augmentation observ e de la proportion des femmes qui consomment de l alcool 82 en 2003 vs 76 en 1994 1995 s accompagne aussi d une augmentation de la proportion des buveuses qui ont des pisodes de consommation excessive 11 3 en 2005 vs 4 3 en 1995 Par ai
89. on dispose de services de 2 ligne bien structur s et organis s gestion des listes d attente variant selon les secteurs et les p riodes de l ann e connaissance des besoins particuliers de certaines client les femmes enceintes jeunes comorbidit sant mentale d pendances vari t d approches offertes pour rejoindre diff rents types de clients r duction des m faits par exemple e Les places et ressources disponibles en d sintoxication au CRPAT ne permettent pas de faire des admissions tous les jours ou toute heure ce qui occasionne parfois des d lais dans la prise en charge des clients n cessitant un encadrement plus soutenu e Les patients avec des probl mes de sant mentale et de toxicomanie n ont pas de place de relocalisation lors de leur retour la premi re ligne e L h bergement de certaines client les judiciaris es et ou avec troubles mentaux pose probl me par manque de ressources adapt es disponibles dans la r gion e Le programme de maintien la m thadone est consolid et une expertise r gionale a t d velopp e ce sujet Le fait que la moiti des personnes sur m thadone utilisent aussi l offre de service en soutien psychosocial en t moigne Les changements de pratiques requis pour l organisation des services g n raux et sp cifiques en CSSS arrivent point Le Programme services D pendances devrait profiter de cet lan puisqu il dispose des outils n cessaires outils
90. ool ou de drogue pour l orienter vers un niveau de service appropri D autre part l valuation est d j faite pour les personnes orient es vers un service de premi re ligne Kok okk ok OK 63 Client le vis e Annexe 1 IGT ADO Indice de gravit d une toxicomanie FICHE R SUM Les adolescents chez qui on a identifi un probl me de surconsommatin d alcool ou de drogues Valid pour les ans peut s utiliser aussi avec les 12 13 ans et les 18 21 But de l outil valuer la gravit de la surconsommation d alcool ou de drogues et des probl mes associ s chez les adolescents Orienter un traitement appropri Utilisateur s Des intervenants form s la relation d aide et qui ont re u une formation sp cifique l outil L IGT ADO est con u pour utilisation dans le cadre d un traitement sp cialis en toxicomanie Description Questionnaire semi structur administr dans le cadre d un entretien avec le jeune Il comporte huit chelles donnant chacune une valuation de la gravit alcool drogues physique occupation tat psychologique relations familiales relations interpersonnelles syst me social et judiciaire Manuel de l utilisateur ainsi qu un Guide de pratique clinique accompagne le questionnaire Validation qu b coise Valid en 2000 Michel Landry Louise Guyon Jacques Bergeron et Genevi ve Provost Temps de p
91. organisme d intervention gt Pour l organisme la certification Lui permet d tre inscrit dans un annuaire d organismes certifi s diffus aupr s des organismes susceptibles d y orienter leur usag re POUR PLUS D INFORMATION http www msss souv qc ca oh ok ck oe k 67
92. par des activit s de formation et de soutien Associer aux formations sur les outils des intervenants des secteurs en interface avec d pendances p rinatalit centre jeunesse sant mentale etc Faciliter l adaptation des services aux besoins particuliers de ces client les Pr sence d experts r gionaux ma trisant les meilleures pratiques envers les client les vuln rables maternit sant mentale jeunes en difficult Arrimage de l offre de service D pendances avec les offres de service concernant ces client les 55 Orientations sp cifiquement en regard de la continuit tablir des ententes et des m canismes de liaison formels entre les services de 1 ligne milieux scolaires CSSS GMF cliniques priv es etc et les services sp cialis s afin que le passage d un niveau de service un autre se fasse de fa on coh rente et sans rupture Hi rarchiser les services et soutenir cette hi rarchisation par des m canismes bidirectionnels de r f rence pour un acc s rapide et privil gi aux personnes r f r s mais aussi un retour facilit en 1 ligne lorsque requis Appuyer l intervention concert e lorsque requise sur un PSI structur tabli en fonction des besoins de la personne tat de situation Actions poser Conditions favorables Les m canismes de liaison ne sont pas clairs entre S assurer que soient tablis des m canismes Offre de service des tablissem
93. pendances avril 2005 et novembre 2006 on peut lire que e Augmenter l accessibilit signifie Uniformiser les proc dures de rep rage de la client le risque et ce par l utilisation des outils valid s et standardis s Int grer la pratique des intervenants des services g n raux des CSSS le counselling particuli rement sur l alcool D velopper une offre de service sp cifique en d pendances dans les CSSS en particulier aupr s des client les les plus vuln rables Augmenter l offre de service sp cialis adapt aux besoins de client les particuli res ex femmes avec enfants personnes avec probl mes de sant mentale jeunes en difficult etc Adopter l approche de la r duction des m faits qui permet de rejoindre les personnes dont la motivation cesser totalement leur consommation est moins lev e e Assurer la continuit signifie tablir des ententes et des m canismes de liaison formels entre les services de 1 ligne milieux scolaires CSSS GMF cliniques priv es etc et les services sp cialis s afin que le passage d un niveau de service un autre se fasse de fa on coh rente et sans rupture Utiliser des outils d valuation standardis s Hi rarchiser les services et soutenir cette hi rarchisation par des m canismes bidirectionnels de r f rence pour un acc s rapide et privil gi aux personnes r f r es mais aussi un retour facilit en pr
94. pie r habilitation traitement cure En coh rence avec les meilleures pratiques le r seau public de services de r adaptation en toxicomanie a orient ses services en privil giant les services externes et le nombre de places d h bergement disponibles a diminu depuis les quinze derni res ann es Dans le r seau communautaire ou priv les services sont offerts g n ralement avec h bergement Dans ces ressources la dur e de s jour propos e varie de 21 jours dur e standard d une cure douze mois communaut s th rapeutiques Hommes et femmes buvant entre 15 et 35 consommation d alcool par semaine Actuellement au Qu bec Alcochoix rejoint des femmes qui boivent entre 20 et 29 consommations semaine et des hommes buvant entre 30 35 consommations semaine 12 L outil d valuation utilis par la majorit des CRPAT du Qu bec est l IGT indice de gravit d une toxicomanie 11 La r insertion Cette tape est celle qui permet la personne de maintenir ou renforcer l autonomie acquise Il s agit de faire en sorte que les gains th rapeutiques et les apprentissages dans le traitement se maintiennent de fa on durable et se g n ralisent Les besoins varient beaucoup d un individu un autre et ils sont tributaires du r seau social familial existant ou non de la personne ainsi que de ses ressources personnelles en termes de scolarisation emploi etc Les personnes ayant ou ayant eu un p
95. planter une offre de service sp cifique en d pendances dans les CSSS en particulier aupr s des personnes les plus vuln rables tablir des limites claires d finies et partag es entre la 1 et la 2 lignes en d pendances et les faire conna tre aux intervenants Bonifier l offre de service sp cialis adapt aux besoins de client les particuli res ex femmes avec enfants personnes avec probl mes de sant mentale jeunes en difficult etc Continuit tablir des ententes et des m canismes de liaison formels au plan local entre les services de 1 ligne milieux scolaires CSSS GMF cliniques priv es etc et entre les CSSS et les services sp cialis s afin que le passage d un niveau de service un autre se fasse de fa on coh rente et sans rupture Utiliser des outils standardis s et valid s actuellement reconnus DEP ADO et D BA Hi rarchiser les services et soutenir cette hi rarchisation par des m canismes bidirectionnels de r f rence pour un acc s rapide et privil gi aux personnes r f r s mais aussi un retour facilit en 1 ligne lorsque requis Appuyer l intervention concert e lorsque requise sur un PSI structur tabli en fonction des besoins de la personne 35 Qualit Encadrer et supporter la prestation des services de 1 ligne ou sp cialis s cadres de r f rence et guides de bonne pratique formation continue des intervenants mise co
96. r guli re Dans le cadre d activit s plus ponctuelles ils peuvent rejoindre des volumes beaucoup plus importants de personnes Par exemple dans le cadre d activit s de sensibilisation grand public comme des articles dans les journaux des conf rences ou la tenue de kiosque lors d v nements Organismes offrant de l h bergement Deux organismes reconnus par l Agence dans le cadre du PR SOC offrent aussi de l h bergement Il s agit du Domaine de la Sobri t Stratford client le mixte approche de type 12 tapes et de la Maison du Point Tournant client le f minine approche de type communaut 28 th rapeutique Lennoxville En 2005 2006 ces deux organismes ont h berg 180 personnes Le budget re u par ces deux organismes dans le cadre du PR SOC ne concerne pas le volet h bergement de leurs activit s mais les volets pr sent s dans le tableau ci dessus Organisme offrant de l aide entraide aux proches de joueurs Dans le domaine du jeu pathologique huit organismes du secteur des d pendances ou du secteur de la sant mentale re oivent un financement sp cifique pour implanter dans leurs activit s de l aide entraide aux proches de joueurs pathologiques qui ne sont pas encore en traitement Voici la r partition de ces organismes sur les territoires Aide entraide aux proches de joueurs pathologiques non en traitement MRC Organismes Memphremagog Zone Libre Memphr mago
97. ramme m thadone environ 1550 adultes et leurs proches et des services sp cialis s en toxicomanie 257 jeunes e L origine des r f rences Pour la population adulte desservie pour des probl mes d alcool ou de drogues on observe sur un volume total de 1282 clients que les quatre plus importantes sources de r f rence sont l usager lui m me 33 le CSSS 19 la famille ou l entourage 11 les services de police ou judiciaires 10 3 y Ainsi pour environ la moiti des clients la porte d entr e aux services serait directement le Centre Jean Patrice Chiasson Maison Saint Georges Cette information est cependant nuancer du fait que la moiti de la client le vient de Sherbrooke Dans les autres MRC la porte d entr e est principalement le CSSS Les autres sources de r f rences sont par ordre d croissant les cliniques m dicales et les m decins de pratique priv e 7 les organismes communautaires 3 le milieu scolaire de l ducation aux adultes 1 4 les employeurs 0 6 et les services suprasp cialis s 0 5 Parmi les clients r f r s par les CSSS deux sur dix ont t valu s avec l outil D BA A D avant d tre r f r s L outil DEBA A D a t administr 4 des clients r f r s par le CHUS psychiatrie Pour les jeunes de moins de dix huit ans desservis pour un probl me d alcool ou de drogues sur un total de 194 clients les quatre plus impor
98. res jeunesse du Qu bec ont un portrait de consommation de drogues pr occupant tant par les proportions de consommateurs que par la s v rit de cette consommation Ainsi la proportion de consommateurs de cannabis parmi ces jeunes est de 77 5 alors que 39 2 ont d j consomm des hallucinog nes et 15 de la coca ne De plus la consommation fr quence lev e est l objet de 30 d entre eux dont 15 quotidiennement Nous disposons de donn es de pr valence de la d pendance aux drogues illicites selon Statistique Canada 2004 elle serait de 0 8 au Qu bec dans la population des quinze ans et plus Observation propre aux amph tamines seulement et aucune autre drogue Durocher L L activit groupe de r flexion sur les drogues paru dans Echo Toxico bulletin des programmes de toxicomanie de l Universit de Sherbrooke janvier 2007 vol 17 1 19 On peut tablir des faits saillants relatifs la d pendance aux drogues Y Les hommes sont deux fois plus risque que les femmes v Les gens non mari s ou en union libre sont 2 5 fois plus risque Vv Les gens n ayant pas de dipl me d tudes postsecondaires sont deux fois plus risque Vv Les personnes ayant un plus faible revenu sont presque deux quatre fois plus risque que ceux ayant un revenu lev La consommation de drogues entra ne plusieurs types de m faits dans la vie des consommateurs Par ce biais nous pouvons
99. robl me de d pendances sont tr s souvent victimes de pr jug s dans la population Ces pr jug s s ajoutent aux difficult s qu elles rencontrent et affectent leur r insertion en les emp chant parfois d acc der ce qui justement les aiderait maintenir un mode de vie sans fuite dans une d pendance L emploi et le logement sont deux l ments point s par la litt rature sur le sujet comme d terminants pour viter les rechutes et augmenter le taux de r adaptation r ussie Ces personnes ont donc particuli rement besoin d aide pour la r insertion dans leur milieu de vie pour la r int gration graduelle sur le march du travail ou aux tudes ou encore pour b n ficier d un h bergement adapt lorsque par exemple la toxicomanie s est doubl e d un probl me persistant de sant mentale De plus l alcoolisme et la toxicomanie peuvent affecter s v rement la sant physique d un individu et au moment de sa r insertion il peut n cessiter des services en lien avec un tat de sant d t rior Les objectifs li s au PSI qui sont entre autres de pr venir la d t rioration et de consolider les acquis sont parfaitement en coh rence avec la r insertion Le soutien requis lors de la r insertion peut tre assum par un intervenant du CRPAT si la personne est encore en phase active de r adaptation puis tre transf r en 1 ligne au terme de la r adaptation Le CSSS voit alors identifier
100. s De plus la consommation excessive r p titive plus de cinq fois par ann e est un facteur aggravant ne pas n gliger Sur l ensemble des l ves cela donne une proportion de 16 9 Cette pratique risque se retrouve chez 26 9 des l ves consommateurs d alcool La r gularit de la consommation voire la quotidiennet est aussi un facteur de risque important face au d veloppement d un probl me avec l alcool Or en Estrie comme au Qu bec pr s de 17 des l ves du secondaire consomme de l alcool r guli rement La proportion grimpe 25 3 parmi les consommateurs De plus cette r gularit dans la consommation s installe un ge moyen de 13 8 ans 13 9 ans pour les filles et 13 7 ans pour les gar ons ce qui selon la litt rature augmente les risques de diagnostics d abus ou d pendance l ge adulte Pour ce qui est de la consommation quotidienne l cart important entre l Estrie 0 9 et le Qu bec 0 3 nous questionne Les gar ons sont presque quatre fois plus repr sent s que les filles dans ces groupes Dans ces mod les de consommation les risques pour la sant et l adoption d habitudes de vie n fastes ainsi que le d veloppement potentiel d une d pendance s ajoutent tous les risques d accidents 17 La polyvalente du territoire de la MRC Des Sources n a pas souhait participer l enqu te de la DSP en 2005 17 La consommation d alcool par les jeunes
101. s d terminants dans le Programme services D pendances Ils pourraient constituer des leviers importants pour la mise en place et la consolidation des interventions en d pendances en permettant de mieux conna tre et documenter les besoins des populations locales en regard de certaines interventions ex volume des personnes rejointes en 1 ligne 7 3 Le plan de communication Le plan de communication de l Agence des CSSS du CRPAT et des autres partenaires en regard des d pendances visera notamment trois points 45 e D mystifier les probl mes de d pendances e Faire valoir aupr s de la population et les intervenants la pertinence de l intervention pr coce et son efficacit e Faire conna tre les services disponibles et les modalit s d acc s Responsabilit s de l Agence en collaboration avec les CSSS le CRPAT et les autres partenaires e Faire conna tre les orientations minist rielles et r gionales du Programme services D pendances e Soutenir a leur demande les CSSS pour l laboration et la r alisation de leurs plans de communication relatifs au projet clinique en d pendances y inclus dans une perspective d analyse diff renci e selon les sexes visant informer la population des MRC des services disponibles et des modalit s d acc s ces services Responsabilit s des CSSS en collaboration avec l Agence et les autres partenaires e Faire conna tre leur projet clinique en d pend
102. s de correction Temps d interpr tation Exigences de formation Supervision requise Instrument informatis Avantages Inconv nients Pertinence au plan clinique Annexe 1 Fiche synth se DEP ADO http www risq cirasst umontreal ca DEP ADO Grille de d pistage de consommation probl matique d alcool et de drogues chez les adolescents et les adolescentes Version 3 1 octobre 2005 RISQ Germain M Guyon L Landry M Tremblay J Brunelle N Bergeron J 1999 2000 2003 2005 Jeunes de 12 a 18 ans D pister les adolescents qui font une consommation abusive d alcool ou de drogues afin de les orienter vers des services appropri s Toute utilisation pour des fins de cat gorisation ne conduisant pas a une offre de service contrevient l essence m me de l instrument Principalement Organismes de premi re Questionnaire 7 questions devant tre utilis en face face ainsi qu une feuille de codification Un score en trois cat gories permet de d finir le niveau de risque ainsi que les actions sugg r es feu vert jaune et rouge Possibilit d utilisation en mode auto administr avec supervision tudes de validation qui ont permis d valuer les qualit s psychom triques tant au plan de la validit de construit de crit re et convergente que de la fid lit test retest inter modes de passation coh rence interne 10 15 minutes 1 minute 1 minute Un documen
103. s de l outil Les milieux scolaires via les services ducatifs compl mentaires semblaient avoir davantage d opportunit s d utilisation que les intervenants de CSSS partir de 2005 2006 des indicateurs r gionaux ont t labor s par l Agence dans le cadre du suivi de programme et int gr s aux outils de gestion des CSSS afin de suivre l utilisation des outils La compilation d informations en 2006 via les indicateurs indique une situation probl matique Il semble que le support l utilisation des outils DEP ADO et D BA n a pas t suffisant Si on ajoute le roulement de personnel en CSSS on aboutit au constat que malgr des activit s de formation organis es selon les demandes des milieux peu d intervenants de CSSS se disent actuellement form s sur les outils et aptes les utiliser La d marche des orientations r gionales et des projets cliniques devra permettre une confirmation des outils DEP ADO et D BA Ces outils sont valid s le MSSS les recommande plusieurs intervenants les utilisent avec satisfaction en particulier le milieu scolaire ils constituent une excellente plateforme pour un langage commun entre les intervenants de premi re ligne ex services g n raux pour les CSSS et de deuxi me ligne et ils ont t con us pour faciliter les r f rences et transferts des client les vers les intervenants des services sp cialis s En outre une cinquantaine d intervenants CSSS et milie
104. s disposons d une autre intervention pouvant tre d velopp e en CSSS il s agit d une intervention sur un probl me encore au stade de l mergence mais bien sp cifique la consommation lev e d alcool Alcochoix programme d autogestion de la consommation d alcool a t con u pour des gros buveurs et selon le MSSS il peut faire partie des services sp cifiques en d pendances propos s par les CSSS La d sintoxication La d sintoxication repr sente la premi re tape du traitement Elle est associ e la dimension biologique de celui ci Cette tape vise supprimer les effets de l intoxication et l intoxication elle m me On peut aussi la d finir comme l action par laquelle l organisme se d barrasse des toxiques C est une affaire de temps pouvant comporter des signes mineurs ou majeurs de sevrage La phase de d sintoxication va se d rouler diff remment selon le produit consomm le mode de consommation la condition psychologique et physique de la personne intoxiqu e mais aussi l environnement familial et social En cas de signes mineurs de sevrage les interventions requises visent le soutien et le r confort motionnel ainsi que des mesures alimentaires appropri es ex maintien de l hydratation lors des sevrages l h ro ne La personne peut rester dans son milieu de vie naturel ou dans un milieu semi prot g En cas de signes majeurs de sevrage une assistance m di
105. s limitent leur consommation hebdomadaire 9 consommations ou moins et les hommes 14 consommations ou moins et il est sugg r tant aux hommes qu aux femmes de ne pas boire plus de 2 consommations par jour R partition des buveurs dans la population qu b coise 20 exc dent les directives de consommation faible risque de l O M S 4 assez de sympt mes 16 avec ou sans probl me associ leur D pendance consommation mais volume de consommation qui les place risque 10 35 consommations chez les femmes 15 35 consommations chez les hommes 16 de la population peut b n ficier d une approche comme ALCOCHOIX Le Programme Alcochoix tape 1 valuation l aide de DEBA Alcool intervenant Alcochoix ou accueil CSSS Proposition de faire une d marche Alcochoix selon l une ou l autre des trois formules tape 2 Formule autonome La personne volue seule en utilisant le guide Alcochoix biblioth rapie Formule guid e ou M me d marche que la pr c dente avec en plus 2 Dirig e rencontres avec l intervenant Formule groupe 6 rencontres de groupe avec un intervenant Les avantages du programme Tl est valid structur et les r sultats sont probants Les trois formules autonomie dirig e ou de groupe en augmentent l accessibilit C est un service qui s int gre bien des services de 1 ligne Il s adresse une client le mal desservie buveurs ri
106. s qui ne consomment jamais l occasion ou sur une base mensuelle Parmi les personnes consid r es comme d pendantes aux drogues illicites il y a environ cinq fois plus de personnes qui ont v cu un pisode d pressif majeur que parmi celles qui ne consomment jamais 25 vs 5 De plus m me les personnes qui consomment sur une base mensuelle et moins d une fois par mois sont proportionnellement plus nombreuses avoir v cu un pisode d pressif majeur que celles qui ne consomment jamais 4 1 6 Les co ts li s aux substances Selon l Organisation mondiale de la sant OMS l alcoolisme est devenu le troisi me facteur de risque pour la sant des pays d velopp s Rapport 2005 Au niveau mondial toujours selon la m me source la d pendance l alcool serait responsable de 3 2 de la mortalit totale Au Canada les co ts reli s aux substances psychotropes incluant le tabac mais excluant le jeu pathologique s l vent 39 8 milliards de dollars CCLAT 2006 Le calcul des co ts a t ventil entre les trois substances tabac alcool drogues et permet de distinguer les co ts directs soins de sant application de la loi pr vention et recherche accidents de la route incendies accidents de travail des co ts indirects en termes de perte de productivit et invalidit A cause du caract re illicite des drogues nous savons que les donn es disponibles sont sous document es ce sujet Cependant
107. sard et d argent est reconnu pour son efficacit et la durabilit des effets dans le temps Cette intervention rel ve de la pr vention secondaire Elle se heurte des pr jug s des professionnels de la sant en regard de l efficacit peu mesurable car non v nement et la faible motivation des clients Actions poser Mener des travaux avec les partenaires concern s partir de la connaissance des outils et les observations cliniques pour fixer la fronti re entre 1 et 2 lignes Organiser des formations sur l approche motivationnelle et sur les strat gies d intervention br ve en d pendance Faire un travail de sensibilisation et de d veloppement de connaissances des professionnels de la sant et des services sociaux sur ces strat gies notamment les m decins en 1 ligne lien avec les pratiques cliniques pr ventives Faciliter la mise contribution de l expertise de la 2 ligne Conditions favorables D terminer clairement les limites de chacun des niveaux de services et les faire conna tre Connaissance des fondements scientifiques reli s ces approches Valorisation des interventions de type pr vention secondaire dans les tablissements support organisationnel mesures incitatives 53 tat de situation Actions poser Conditions favorables C1 Les buveurs qui d passent les seuils de consommation d alcool faible risque repr sentent u
108. sation de l outil DEP ADO R1 7 4 Nombre d adultes r f r s au CJPC apr s l utilisation de l outil DEBA A D R1 7 5 Nombre d adultes de 18 ans et plus ayant b n fici d une intervention br ve ducative et pr ventive concernant l alcool R1 7 6 Nombre moyen d interventions br ves ducatives et pr ventives concernant l alcool faites aupr s d adultes R1 7 7 Nombre de jeunes de moins de 18 ans ayant b n fici d une intervention br ve ducative et pr ventive concernant l alcool ou les drogues R1 7 8 Nombre moyen d interventions br ves ducatives et pr ventives concernant l alcool faites aupr s de jeunes Suite une r vision r cente automne 2006 des indicateurs r gionaux et la demande des tablissements il a t d cid de retenir pour les CSSS partir de 2007 2008 les indicateurs r gionaux suivants Pour la d tection de cas R1 7 1S Nombre de jeunes de moins de 18 ans auxquels est administr l outil Dep Ado R1 7 2S Nombre d adultes de 18 ans et plus auxquels est administr l outil D BA A D Concernant le jeu pathologique dans le cadre du projet pilote de Magog voir p 18 un indicateur de l utilisation de DEBA Jeu est en exp rimentation ainsi que la codification des 42 interventions qui en d coulent r f rences ou interventions br ves Au terme de la p riode d exp rimentation il faudra d cider de l inclusion ou non de ces nouveaux indicateurs dans le s
109. seconde ligne Le partage entre chaque ligne pour reprendre ce vocabulaire n est gu re vident Article 334 Cet article d crit ce que la loi entend par organisme communautaire une personne morale constitu e en vertu de la Loi du Qu bec des fins non lucratives dont les affaires sont administr es par un conseil d administration compos majoritairement d utilisateurs des services de l organisme l article 336 il est sp cifi qu une agence peut subventionner un organisme communautaire s il offre des services de pr vention d aide et de soutien aux personnes de la r gion y compris des services d h bergement temporaire Par ailleurs pour les ressources priv es ou communautaires intervenant en toxicomanie et offrant de l h bergement le MSSS a mis en place un processus de certification Ces normes portent sur l administration les services la client le les installations et les services auxiliaires Elles permettent l organisme d tre inscrit dans un annuaire d organismes certifi s diffus aupr s de toutes les organisations susceptibles d y r f rer de la client le Article 340 L Agence est institu e pour exercer les fonctions n cessaires la coordination de la mise en place des services de sant et des services sociaux de sa r gion Parmi les responsabilit s rattach es a cette mission figurent de faciliter le d veloppement et la gestion des
110. sociaux e Travailleur social et travailleuse sociale e Agent et agente de relations humaines e Psycho ducateur et psycho ducatrice 43 e Psychologue e Technicien et technicienne en ducation sp cialis e e Technicien et technicienne en assistance sociale Secteur sant e Infirmiers infirmi res e M decins Secteur Administration e Cadre e Hors cadre Des donn es r gionales r centes 2006 indiquent que la vuln rabilit est prioritairement reli e au potentiel de cong s de maternit pr voir plut t qu au potentiel de d parts la retraite De plus voici d autres cat gories de personnel d intervention du secteur de soutien domicile vis es par la planification de la main d uvre infirmier et infirmi re organisateur et organisatrice communautaire auxiliaire familial et social et auxiliaire familiale et sociale omnipraticien et omnipraticienne En r sum afin de favoriser l utilisation optimale des ressources disponibles on vise en priorit l organisation des processus de travail notamment dans le cadre des importants d fis reli s la mise en r seau des services en Estrie e Le d veloppement des comp tences professionnelles Un autre enjeu incontournable au niveau des ressources humaines porte sur l laboration d un plan de d veloppement des comp tences afin de soutenir les ressources humaines dans les transformations venir Tout en respectant les responsabilit s des
111. sque alors qu on sait que les pronostics de succ s sont lev s en plus de r duire les accidents de la route l absent isme au travail les disputes et la violence Implantation au Qu bec Une tude dans les CSSS de Qu bec a fait ressortir Sur 124 personnes ayant suivi le programme 62 ont choisi la formule dirig e 42 la formule autonome et 20 la formule de groupe Les participants sont des hommes majoritairement 76 hommes vs 41 femmes Les hommes ont entre 40 et 49 ans et les femmes entre 30 et 39 ans La majorit des femmes consommaient entre 20 29 consommations semaine et les hommes entre 30 35 consommations semaine Le programme s est r v l une porte d entr e aux services du CSSS pour ceux et celles qui pr sentaient d autres probl mes Le soutien des gestionnaires a t d terminant dans l implantation Des efforts de promotion et m diatisation ont augment significativement l affluence au programme x k k k k 65 Annexe 3 Granit 2458 1127 3585 250 125 375 Des Sources 1504 743 2247 159 79 238 Haut Saint Francois 2416 1092 3508 245 122 367 Val Saint Francois 3118 1470 4588 323 161 484 Sherbrooke 15 464 8065 23 529 1683 841 2524 Coaticook 1999 938 2937 206 103 309 Memphr magog 4962 2432 7394 522 262 784 OTA D 86 47 888 88 69 8 Client le potentielle en premi re ligne Client le potentielle en deuxi me ligne 70
112. ssseesssseesseesseseessee 8 3 3 Quelques d finitions relatives aux types de consommation 8 3 4 Les tapes du continuum de services en d pendances 10 3 5 Les interfaces avec les autres programmes services 12 3 5 1 Sant pUbliIQue tirimenim ment tin dstis vata minute nil males nes 12 3 52 Jeunes En dificult Ein en nm an es litres CM 13 3 53 Sant mentale sie ire net ed een ead en nes ha enter annee 13 3 9 4 S TVICES S N TAUX esis rene etre dite te rendent a ane enr rte tee ta te sas 14 319294 AUTOS 5 220 at ea Man teas Rude ga ea dont rn ane dh 20e ven dan ee dam lee dia dan eet aed ate Dre 02 14 4 Vb etat desit ati mwr gignal ietsuit nan ina ae add etat 15 4 1 Les donn es sociosanitaires ou la pr valence consommation d alcool de drogues et de jeu probl matique ou pathologique 15 ALVA L alcool re E nn ngagbe cused E A an 15 4 1 2 Les drogues illicites erroris er ne me tiers Ne En oes 18 4 1 3 Les m dicaments psychotropes ou m dicaments du syst me nerveux central 20 4 14 Lee jeu patholo Giquesicss ces neien ee aie aee dee souk searivadaceda EE E REA 21 4 1 5 La comorbidit d pendances probl mes de sant mentale 20 eee eeeeeceteereeeeeeeeeeeees 22 4 1 6 Les co ts li s aux substances 22 4 2 Les donn es de consommation de Services Rs ma Se a ee ete 22 4 2 1 La promotion de la sant et la pr vention 22 4 2 2 La premi re ligne
113. t et autres services dispens s dans ces ressources tant financ s par les revenus de l aide sociale du client en h bergement lequel ne g re pas souvent lui m me son budget des abus d ordre financier ont galement t rapport s Le processus de certification est long En Estrie un seul organisme offrant de l h bergement a fait toutes les d marches pour obtenir sa certification du MSSS et son dossier complet est d pos au minist re Il faut comprendre que le processus de certification ne vise pas la disparition de ces ressources car leur existence r pond un r el besoin sur le continuum du programme services en d pendances de milieux prot g s pour certaines client les De plus en g n ral elles proposent une approche diff rente de celle des tablissements publics abstinence approche des douze tapes ce qui convient un certain type de clients et enrichit de cette fa on l offre de service en d pendances La certification est le moyen mis en place par le MSSS pour que les conditions d h bergement et les services de ces ressources soient s curitaires sur les plans physiques et psychologiques Il semble que des pourparlers soient en cours entre le MSSS et le minist re de la S curit publique a ce sujet Par ailleurs il serait pertinent de documenter la probl matique r gionale sur les besoins de ces client les En attendant la prudence est de mise et le PSI tabli avec les partenaires CSS
114. t explicatif accompagne la grille Aucune Non Tr s facile d utilisation convivial et rapide Constitue souvent une porte d entr e pour discuter avec les jeunes des questions de toxicomanie Ne peut d pister les jeunes qui font du d ni donc n cessite une plus grande investigation chez les jeunes identifi s risque Permet de bien identifier les jeunes risque Feux rouges Les jeunes d pist s doivent tre pris en charge et valu s l aide d un instrument plus labor suggestion IGT ADO Les jeunes valu s Feux jaunes constituent un groupe pouvant b n ficier de mesures de pr vention et d informations plus pouss es ou d intervention br ve OK CK k k k 62 But de l outil Utilisateur s Description Validation qu b coise Temps de passation Temps de correction Exigences de formation Avantages Inconv nients Pertinence au plan clinique Annexe 1 Fiche synth se D BA http www risq cirasst umontreal ca Le DEBA A D permet d orienter les personnes vers un niveau de service appropri la s v rit de leur probl matique de consommation 1 Vers les services de premi re ligne ex CLSC pour les individus pr sentant une consommation risques et probl matique 2 Vers les services sp cialis s pour les consommateurs abusifs ou d pendants ex centres publics de r adaptation en toxicomanie Il se pr sente sous deux versions l
115. t la 2 lignes en d pendances et les faire conna tre aux intervenants Bonifier l offre de service sp cialis adapt aux besoins de client les particuli res Continuit tablir des ententes et des m canismes de liaison formels entre la 1 ligne et les services sp cialis s Utiliser les outils standardis s et valid s DEP ADO et D BA tant les outils actuellement reconnus Hi rarchiser les services et tablir des m canismes bidirectionnels de r f rence pour un acc s rapide et privil gi aux personnes r f r s mais aussi un retour facilit en 1 ligne lorsque requis Appuyer l intervention concert e lorsque requise sur un PSI structur Encadrer et supporter la prestation des services de 1 ligne ou sp cialis s mettre contribution expertise de la 2 ligne pour supporter la 1 ligne Augmenter le nombre de ressources priv es ou communautaires certifi es par le MSSS 51 Orientations sp cifiquement en regard de l accessibilit z 36 e D velopper et consolider la d tection de cas rep rage de la client le risque en utilisant DEP ADO et D BA Enrichir la pratique des intervenants des intervenants de 1 ligne en particulier des services g n raux des CSSS par l acquisition de strat gies d intervention br ve D partager la fronti re entre la 1 et la 2 lignes en d pendances et la faire conna tre Bonifier l offre de service sp cialis adapt aux
116. t le d veloppement d une d pendance gr ce la d tection de cas et une intervention br ve pour stopper le comportement probl matique e Un continuum de services en coh rence avec le continuum sant maladie pr sent la page 8 de ce document et le MOS de f vrier 2000 e Une attention particuli re aux client les sp cialement vuln rables cause de l ampleur des cons quences et m faits pour elles m mes ou leurs proches les femmes enceintes et les jeunes m res les jeunes les personnes avec un probl me de sant mentale et cause de la pr valence des comportements probl matiques chez ces client les en Estrie e Un souci d efficacit et de qualit des interventions dans le r seau public communautaire ainsi que dans le r seau priv e Le milieu naturel comme lieu d intervention privil gi et la mobilisation des partenaires autour des cas complexes pour supporter les individus dans leur milieu naturel ex d sintoxication r insertion 5 2 Les orientations r gionales priorit s propos es Accessibilit D velopper et consolider la d tection de cas rep rage de la client le risque par l utilisation d outils valid s et standardis s DEP ADO et D BA repr sentant actuellement les outils reconnus Enrichir la pratique des intervenants et intervenantes de 1 ligne en particulier des services g n raux des CSSS par l acquisition de strat gies d intervention br ve Im
117. tant le consentement des clients et en prot geant leur vie priv e Ces deux l ments tant primordiaux en regard d un domaine comme les d pendances Les principaux syst mes d information actuellement actifs pour le programme D pendances sont e le I CLSC CSSS qui permet de suivre les indicateurs retenus et qui de plus qui alimente le syst me GESTRED monitor par le MSSS e le syst me d information client le du CRPAT Il s agit du syst me d information client le ICLSC ajust depuis 2000 pour les besoins des services sp cialis s de r adaptation Le CRPAT de l Estrie Centre Jean Patrice Chiasson Maison Saint Georges est un site pilote provincial Des ajustements sont n cessaires chaque ann e car le syst me lui m me est en monitoring Cependant les donn es sont fiables Des probl mes de compr hension des indicateurs et de l encadrement requis des activit s de saisie des donn es font que pour les CSSS les informations disponibles ce jour via le I CLSC ne sont que peu fiables Par ailleurs les actes r alis s en premi re ligne en lien avec une probl matique de d pendances sont int gr s ceux des services courants ce qui ne permet pas d avoir une vision des interventions r alis es en CSSS sur les d pendances L am lioration de l utilisation des outils disponibles et le d veloppement de nouveaux potentiels en regard des ressources informatiques et informationnelles seront des l ment
118. tantes sources de r f rence sont le milieu scolaire 25 le centre jeunesse 22 la famille ou l entourage 21 l usager lui m me 14 4 y Ainsi pour les jeunes la porte d entr e est dans 50 des cas via des institutions comme P cole ou le centre jeunesse Les autres sources de r f rences sont par ordre d croissant les CSSS 9 le CHUS 1 5 les services r gionaux suprasp cialis s 1 Parmi les l ves r f r s par le monde scolaire 51 des jeunes ont t valu s avec l outil DEP ADO avant d tre r f r s Il en est de m me pour 19 de ceux r f r s par le Centre Jeunesse de l Estrie et 28 de ceux r f r s par les CSSS 25 En ce qui concerne la population adulte desservie pour des probl mes de jeu pathologique sur un total de 132 clients les quatre plus importantes sources de r f rence sont l usager lui m me 41 la famille ou l entourage 17 la ligne Jeu Aide et r f rence 16 le CSSS 9 Les autres sources de r f rences sont par ordre d croissant les cliniques m dicales et les m decins de pratique priv e 4 le CHUS et les services de police 2 les organismes communautaires 0 7 La population adulte desservie par le programme de substitution m thadone repr sente un total de 22 clients nouveaux par ann e Les plus importantes sources de r f rences sont l usager lui m me 7 sur 22 et la famille o
119. tiels afin de supporter la pratique des cliniciens dans la prestation des services et dans les liaisons avec les partenaires De plus il apporte des informations de gestion tr s utiles l organisation des soins et services Depuis mars 2004 la r gion travaille sur l laboration d un plan r gional d informatisation de l Estrie PRIE La premi re phase est en pr paration et devrait tre compl t e en avril 2007 Les diff rents programmes pourront miser sur une plate forme d change d informations cliniques couvrant diff rents volets Deux de ces volets concernent le Programme services D pendances histoire biopsychosociale et demande de services r f rences L objectif principal du PRIE est de faire circuler l information en temps r el en rendant disponibles en mode rapide et lectif des informations aux personnels concern s Ainsi le volet de demandes de services facilitera les r f rences aux autres professionnels Le suivi des services rendus et le retour d information seront possibles par l int gration au dossier patient partageable r gionalement Par ailleurs l Estrie dispose actuellement de quelques syst mes d information qui supportent partiellement les activit s du Programme services D pendances Cependant ces syst mes ne communiquent pas entre eux il faut attendre le d ploiement de la premi re phase du PRIE pour l int gration des diverses informations disponibles et ce tout en respec
120. tif d assurer un tat de sant maximal compte tenu des ressources disponibles et des besoins de la population d un territoire L offre de service est modul e en fonction d une population et non des individus qui consomment les services et les acteurs d un r seau local de services ont une responsabilit partag e envers la population de leur territoire Cette vision diff rente a ses enjeux Les choix et les d cisions de services pourraient tre ceux ayant le plus d impact sur la population On parle de proactivit et non de r activit dans l offre de service en vue de diminuer ou minimiser les risques et d am liorer les conditions des plus vuln rables Il ne s agit plus de se limiter traiter les probl mes de sant lorsqu ils se manifestent mais de d velopper des strat gies accordant de l importance la promotion de la sant la pr vention et au d pistage pr coce des maladies 2 3 Le projet clinique Le CSSS doit mobiliser ses partenaires du r seau local de services pour laborer un projet clinique et organisationnel interdisciplinaire et compl mentaire pour assurer l accessibilit la continuit et la qualit des services sur son territoire Le MSSS d finit le projet clinique de la fa on suivante Le projet clinique du r seau local r f re une d marche qui vise r pondre aux besoins de sant et de bien tre de la population du territoire partir de divers modes de prestation
121. tions Ainsi on estime que le taux pour le SAF oscille entre 0 5 2 1000 estimation conservatrice 2 8 4 8 10007 Les auteurs s entendent sur le fait que le taux pour l ETCAF est trois fois sup rieur celui du SAF Selon Sant Canada il oscille autour de 9 1 1000 A titre comparatif le taux de pr valence a la naissance de la trisomie 21 est de 1 3 1000 La pr valence estim e pour l ETCAF et le SAF appliqu e au nombre de naissances vivantes en 2002 et a partir des taux les plus conservateurs est la suivante PREVALENCE ESTIMEE 2002 SAF 0 5 2 pour 1000 naissances vivantes ETCAF 1 5 46 pour 1000 naissances vivantes Nombre de cas estim 2002 ESTRIE 2900 naissances an QUEBEC SAF 1a6 36 144 ETCAF 4 17 108 432 Source INSPQ Etat de situation sur le SAF au Qu bec juin 2004 L information selon laquelle les femmes enceintes de l Estrie d clarent avoir consomm de l alcool pendant la grossesse dans une proportion plus lev e que les femmes du Qu bec 30 8 vs 24 peut nous amener supposer un taux d ETCAF et de SAF sup rieur celui du Qu bec Le nombre restreint de cas ne nous permet toutefois pas d tre affirmatifs Cependant on ne peut qu endosser les pr occupations du MSSS en regard de la consommation des femmes enceintes pour l laboration du programme services en d pendances 4 1 2 Les droguesillicites L usage de cannabis a doubl
122. tudes soutien accompagnement psychosocial mais peut aussi dans certains cas n cessiter des services en lien avec un tat de sant d t rior Les organismes communautaires les CSSS la 2 ligne et d autres partenaires sont concern s et impliqu s dans la r insertion Le CSSS assume la coordination de la r insertion comme dans les autres programmes et la proc dure doit tre convenue au niveau local en particulier les m canismes locaux de r f rence ou de retour apr s un traitement Une fois que les besoins de la personne sont tablis le CSSS voit lui assurer l acc s aux ressources requises Dans certains cas le PSI constitue un outil incontournable En mati re de support et accompagnement de l entourage d une personne d pendante Ce support l entourage y compris aux parents d adolescents peut tre donn dans la communaut par les organismes communautaires ou en tablissement au sens large CSSS CRPAT 41 6 LA REDDITION DE COMPTES Il s agit de mesurer l actualisation des orientations r gionales et nationales Certaines cibles sont donc inscrites dans les ententes de gestion entre Agence et les tablissements D autres figurent dans les activit s de suivi de gestion Ainsi au chapitre des ententes de gestion et conform ment au cahier des charges nous retrouvons en ce qui concerne les services sp cialis s CRPAT 1 7 1 Nombre de jeunes r f r s des services sp ci
123. u Qu bec la consommation d alcool est en augmentation constante depuis les dix derni res ann es Apr s avoir diminu dans les ann es 1980 elle s est stabilis e vers 1995 puis elle conna t une hausse depuis 1997 Ainsi selon l enqu te sur les toxicomanies au Canada 2005 82 3 de la population qu b coise g e de quinze ans et plus d clare avoir consomm de l alcool au cours des douze mois pr c dant l enqu te En Estrie la proportion est de 83 1 Parmi l ensemble des buveurs actuels on trouve une proportion plus lev e de jeunes de 15 24 ans que de personnes de 65 ans et plus C est dans la tranche des plus jeunes 15 24 ans que les femmes sont consommatrices d alcool dans une proportion presque gale celle des hommes En comparaison chez les 25 44 ans on observe une proportion de buveurs deux fois plus lev e 89 que de buveuses 49 Bien que la majorit des personnes consomme de fa on mod r e certains mod les de consommation par le volume la fr quence ou les deux sont inqui tants en particulier lorsqu ils touchent les jeunes De plus dans une perspective d approche populationnelle les actions visant maintenir les personnes dans un statut de consommation mod r e prennent tout leur sens Les directives de consommation jug e faible risque sont d un maximum de quatorze consommations par semaine pour les hommes et neuf pour les femmes Selon l enqu te sur les toxic
124. u l entourage 3 sur 22 e Le profil sociod mographique des clients adultes Sur l ensemble des adultes desservis pour des probl mes en lien avec les substances psychotropes 34 sont des femmes 2 5 sont des personnes de plus de 65 ans et 5 8 sont des personnes de langue anglaise Pour le jeu pathologique les clients de plus de 65 ans sont repr sent s dans une proportion de 8 Par ailleurs 70 des personnes adultes recevant des services en toxicomanie et 61 des personnes desservies pour un probl me de jeu pathologique vivent seules ou sont s par es ou divorc es Une proportion de 45 est sans travail et en recherche d emploi parmi les clients en toxicomanie alors que 31 sont dans cette situation parmi les clients desservis pour un probl me de jeu pathologique Voici la r partition de ces client les adultes selon les MRC Adultes desservis 2005 2006 Jeu En ce qui concerne les clients desservis MRC Toxicomanie pathologique pour du jeu pathologique nous savons Ville de Sherbrooke 815 140 que 35 3 d entre eux ont eu besoin de Des Sources 46 8 services de conseil financier et 22 Coaticook 81 4 d entre eux ont vu leurs proches Haut Saint Fran ois 70 3 b n ficier d un soutien clinique Memphremagog 125 24 Granit 105 8 Val Saint Fran ois 96 14 TOTAL 1338 201 26 e Les jeunes Sur les 228 jeunes 17 ans et moins desservis en 2005 2006 on observe une proport
125. u scolaire ont re u une formation sur l approche motivationnelle deux groupes ainsi qu une activit de supervision mai 2005 afin de pouvoir entreprendre une d marche d intervention br ve suite l administration des outils dans les cas de clients pr sentant un probl me en mergence relevant des services g n raux ou des services ducatifs compl mentaires en milieu scolaire La encore il semble que le soutien n ait pas t assez marqu pour ce qui est du r seau de la sant et des services sociaux Comme un peu partout au Qu bec la premi re ligne en toxicomanie avait t identifi e comme le maillon faible de la cha ne de services en 2000 dans le MOS de l Estrie En 2007 les efforts doivent tre intensifi s Les changements dans l organisation des services g n raux des CSSS peuvent constituer une opportunit int ressante pour rejoindre certaines client les vis es par la premi re ligne en d pendances 4 2 3 Le traitement Les services de d sintoxication Nous savons qu en g n ral une proportion d environ 10 des personnes alcooliques ou toxicomanes ont besoin lors de la d sintoxication d une assistance m dicale et 5 d une hospitalisation Ainsi 85 des personnes en sevrage peuvent b n ficier d une d sintoxication en externe sans soins intensifs avec le soutien psychosocial d un proche d un organisme communautaire ou d un professionnel de la sant et des services sociaux
126. ue l on sait par les donn es des services de traitement que les joueurs pathologiques ont commenc avoir des probl mes de jeu l adolescence La probl matique du jeu est une probl matique par laquelle les proches du joueur souffrent particuli rement Les conjoints et les enfants semblent tr s atteints par la pathologie de leur proche en ce sens que leurs propres conditions de survie sont remises en question n gligence manque de moyens pour combler les besoins de base Par ailleurs le profil psychologique des joueurs fait ressortir souvent des probl mes d tat d pressif voire de d pression ce qui n est pas sans cons quences sur l entourage Ainsi selon une tude de l Universit Laval et l INSPQ 2002 2004 36 des joueurs risque et des joueurs pathologiques auraient song au suicide dans les derniers douze mois en raison du jeu Les tudes font unanimement ressortir le m me constat savoir que ce sont les appareils de loterie vid o ALV qui cr ent le plus de probl me de jeu pathologique D ailleurs le MSSS a identifi au Qu bec sept zones o la concentration de ces appareils pr sente un risque lev de probl mes dans la population Magog est l une de ces zones Un projet pilote de pr vention et de 21 concertation y a t mis en place en 2006 2007 pour renforcer les actions pr ventives en regard du jeu pathologique 4 1 5 La comorbidit d pendances probl mes de sant mental
127. uivi de gestion r gional Pour l intervention br ve R1 7 5S Nombre d adultes de moins de 18 ans ayant b n fici d une intervention br ve ducative et pr ventive concernant l alcool Cet indicateur ne nous permettra pas de suivre sp cifiquement le d ploiement de Alcochoix pr vu dans le PNSP Une proposition de modification de cet indicateur afin de suivre toute intervention br ve aupr s des adultes alcool drogues jeu est consid rer ainsi que l ajout d un indicateur du m me type pour suivre l intervention br ve aupr s des jeunes Par ailleurs un indicateur sp cifique pour Alcochoix pourrait tre cr Le potentiel de codification a t v rifi mais les tapes franchir sont l adoption des orientations r gionales et la tenue de formations sur Alcochoix 7 LES CONDITIONS DE R USSITE 7 1 Les ressources humaines et la main d uvre De nombreux d fis li s la disponibilit des ressources humaines devront tre relev s Tous les partenaires seront aussi sollicit s par les transformations de pratiques sans oublier les personnes utilisatrices elles m mes et leurs proches e La planification de la main d ceuvre disponibilit des effectifs Soutenir l actualisation des orientations r gionales dans le cadre du Programme service D pendances suppose une disponibilit d effectifs ayant les qualifications requises tant en premi re qu en deuxi me lignes D s lors
128. vention sont le propre de plusieurs organismes communautaires Par exemple l un deux s int resse plus particuli rement la consommation de m dicaments psychotropes par les femmes et les personnes g es lixir un autre aux interventions aupr s des buveurs risque Zone libre Memphr magog 4 2 2 La premi re ligne en d pendances ou l intervention pr coce ou l intervention clinique pr ventive Comme indiqu au point 3 4 ce niveau d intervention est plus difficile d terminer Les contours n en sont pas toujours pr cis s ce qui ne facilite pas la mise en place des interventions Pourtant depuis l laboration du MOS en 2000 et en regard de l volution des connaissances sur les meilleures pratiques les services de premi re ligne d tection de cas et intervention pr coce pour les adultes et les jeunes sont mis de l avant au Qu bec et dans la r gion Des outils valid s et standardis s DEP ADO jeunes et D BA A D et plus r cemment D BA Jeu pour les adultes ont t recommand s par le MSSS Les milieux d implantation cibl s pour l intervention pr coce en d pendances sont principalement les CSSS mission CLSC et pour les jeunes les milieux scolaires Le nombre d intervenants des CSSS qui ont t form s sur les outils est de 46 pour DEP ADO et 66 pour DEBA A D En milieu scolaire c est une vingtaine d intervenants et d intervenantes qui ont t form s sur DEP ADO Il est
129. ychotropes ou m dicaments du syst me nerveux central Lorsqu on parle de m dicaments psychotropes en d pendances on voque deux classes de m dicaments 1 Les anxiolytiques incluant les benzodiaz pines s datifs et hypnotiques 2 Les antid presseurs et tranquillisants majeurs M me si ces m dicaments se vendent sur le march noir plusieurs consommateurs qui en font un usage non m dical se les procurent chez le m decin surtout la cat gorie des anxiolytiques s datifs et hypnotiques Au besoin ces consommateurs s organisent pour aller chercher des prescriptions chez plusieurs m decins cause de ces abus depuis septembre 2000 les benzodiaz pines sont des m dicaments cibl s c est dire davantage contr l s et leur taux de prescription a baiss Par exemple en 1998 les anxiolytiques s datifs et hypnotiques repr sentaient 8 6 des ordonnances aux personnes de 65 ans et plus En 2001 la proportion est pass e 6 6 On parle d usage inappropri de m dicaments lorsque l usager d passe la posologie obtient ses m dicaments de plus d un m decin consomme des m dicaments psychotropes non prescrits combine la consommation de ces m dicaments avec l alcool ou d autres drogues Le pourcentage d ordonnances de m dicaments psychotropes occupe la premi re place parmi les m dicaments chez les adh rents au programme de la RAMQ avec 11 2 des ordonnances en 1998 et 200

Programme-services Dépendances

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

Programme-services D&eacute;pendances

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

Programme-services Dépendances