Diversité des exploitations agricole et place du riz pluvial dans le
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1. Simulation et mod lisation du fonctionnement de l exploitation agricole avec Olympe R gion Atsimo Atsinanana 2006 Politique environnementale r gionale Prescriptions environnementales et plan d actions 83 p Projet BVPI SE HP 2007 Pr sentation du projet 13 p RAKOTONDRAINIBE J O VIDAL MBARGA H 2007 Analyse th matique des donn es collect es aupr s des m nages Campagne d enqu tes 2006 Observatoire rural de Manakara RASOANAIVO S RANDRIANARISOA J D BEAUVAL V 2006 valuation du projet d irrigation et d veloppement rural dans l arri re pays de Manakara Madagascar tude ou valuation r alis e avec l appui du F3E Fonds pour la promotion des tudes pr alables tudes transversales valuations pour Interaide 45p RAUNET M SEGUY L FOVET RABOTS C 1999 Semis direct sur couverture v g tale permanente du sol de la technique au concept Gestion agrobiologique des sols et des syst mes de culture Actes de l atelier international Antsirabe Madagascar 23 28 mars 7998 Anae Cirad Fafala Fifamanor Fofifa Tafa Montpellier France Cirad collection Colloques 658 p RAZAFINDRAKOTO A RAKOTONARISOA V 2007 Enqu te communautaire de l observatoire rural de Farafangana R seau d observatoires ruraux Agro Action Allemande Syst me d Information Rurale et de S curit Alimentaire RESEAU D OBSERVATOIRES RURAUX 2006 Fiche signal tique de l obs2. ensemble des activit s des m nages qu elles soient agricoles ou hors exploitation L observation des donn es a fait merger le seuil de 60 000 Ar de produit brut g n r par les diff rentes activit s du m nage par personne et par an Au dessus on consid re le m nage mon taris en dessous le m nage ne l est pas ou peu Le troisi me crit re int gre l activit non agricole T11 Session 3 R le et impact des syst mes base de riz pluvial dans les exploitations agricoles du matin du jeudi 15 octobre Grands propri taires terriens employant beaucoup de main d uvre salari e Type 1 Notables ayant une activit agricole secondaire Type 2 Revenu majoritairement d origine agricole Type 3a Activit g n ratrice de revenu EN ST Revenu majoritairement d origine gt produt put sotal G0 K gt extraragricole Des S curit alimentaire h p A m nage an assur e par ui z Pautosuffisance riz Revenus d origines diverses et suot cot aux quilibr es entre elles Type 3c cultures de substitution Faible mon tarisation et disponibilit en rizi res Type 4 insuffisante produit brut total lt 60 000 Ar personne du m nage an Revenu majoritairement d origine agricole Type 5a Activit g n ratrice de revenu PRIA ss Revenu majoritairement d origine gt poau brat totai 60 exraagricoi Type Sb Production agricole m nage an insunisante pour Revenus d origines diver t couvrir les
3. t s de Sebotas ou de FOFIFA Le riz est semer en semis direct au d but de la saison la plus s che en l occurrence en septembre afin de r colter le riz avant la saison cyclonique qui peut intervenir partir de janvier Seules les panicules du riz sont r colt es la paille tant laiss e couch e sur place Apr s le risque cyclonique pass le ni b David de cycle court est install en semis direct dans la paille de riz Le haricot peut galement tre utilis si le sol est tr s bien drain L usage d insecticide est pr conis sur le ni b appliquer en fonction des attaques d insectes Un traitement anti fongique des semences est recommand de 3 5 g de Thirame par kg de semence Le ni b tant une l gumineuse enrichit le sol en azote ce qui b n ficie au riz pluvial la saison suivante La rotation riz ni b peut tre reconduite d ann e en ann e Les r sultats des exp rimentations de TAFA men es dans le Sud Est indiquent des rendements de 1 7 2 9 t ha pour le riz selon les vari t s et les taux de fertilisations Le ni b 76 Session 3 R le et impact des syst mes base de riz pluvial dans les exploitations agricoles du matin du jeudi 15 octobre affiche pour sa part des rendements de 300 500 kg ha Le ni b peut tre en partie conserv comme semences autoconsomm en compl ment du riz et vendu au march 1000 Ar kg Perception des SCV par les paysans M me si l leva
4. L objectif des SCV est double Le premier enjeu est la pr servation de l environnement et plus pr cis ment des sols cultiv s en proposant des syst mes de cultures adapt s aux contraintes climatiques et p dologiques propres l agriculture tropicale D autre part les SCV visent accro tre le revenu des paysans par l am lioration de la qualit des sols d grad s une valorisation optimale des surfaces cultiv es et des techniques adapt es aux contraintes sociales et conomiques des paysans Le projet BVPI et les op rateurs proposent de nombreux syst mes SCV dans le Sud Est Nous n allons d crire que quelques uns parmi ceux que nous avons le plus rencontr En terme de surface les SCV sur tanety base de brachiaria ou de stylosanthes sont les plus importants Les syst mes suivants sont d crits d apr s nos observations de terrain nos entretiens avec les op rateurs ainsi que la consultation du Manuel pratique du semis direct Madagascar Husson Charpentier et al 2006 Syst me SCV sur bas fonds drain s Riz pluvial Ni b Ces bas fonds drain s sont souvent sujets la toxicit ferreuse qui est li e un fort niveau de r duction des sols Ce syst me propos est compatible avec cette contrainte Le drainage du bas fond est ventuellement suivi d un cobuage qui l ve en partie la contrainte de carence en phosphore Ensuite un riz pluvial cycle court 90 100 jours est install comme le B22 ou des vari
5. besoins gny igi ESS g Type 5c quilibr es entre elles alimentaires du m nage Faible mon tarisation et disponibilit en rizi res insuffisante Type 6 produit brut total lt 60 000 Ar personne du m nage an Figure 2 Crit res finaux de d termination de la typologie 4 Analyse conomique comparative des exploitations agricoles une tr s forte diversit Comparaison des revenus des m nages agricoles La comparaison des revenus des exploitations mod lis es refl te les choix strat giques de chaque exploitant agricole figure 3 78 Session 3 R le et impact des syst mes base de riz pluvial dans les exploitations agricoles du matin du jeudi 15 octobre 9000 8000 Q 7000 6000 E type 1 E type 2 5000 E type 3A be o type 4 gT 4000 E type 5A 3000 E type 5B E type 5C 2000 E type 6 1000 ere Revenu Net Revenu Hors Revenu total net Solde de 0 1000 Figure 3 Comparaison des revenus des m nages agricoles exploitations mod lis es Rappelons que le revenu net agricole est calcul avant autoconsommation et inclut donc la valeur de la production autoconsomm e Ce revenu calcul permet de comparer les exploitations entre elles et leur efficience mais ne refl te pas le revenu r el mon taire plus proche du solde de tr sorerie dans ces exploitations ou l autoconsommation est importante Impact des s
6. la culture De fait les rendements sont en g n ral assez constants au fil des ans Les RIA rizi res irrigation al atoire sont au contraire des rizi res dont la qualit de l irrigation varie selon les p riodes Elles peuvent p tir d un d ficit hydrique ou au contraire d un exc s d eau Ces deux probl mes peuvent affecter la m me RIA diff rents moments Certaines ann es si les conditions sont bonnes les RIA peuvent recevoir la bonne quantit d eau Les rendements sont donc assez variables d ann e en ann e ils peuvent tre tr s faibles 74 Session 3 R le et impact des syst mes base de riz pluvial dans les exploitations agricoles du matin du jeudi 15 octobre comme tr s bons selon les conditions RI et RIA sont donc deux cultures du riz inond es Le riz pluvial RP moins fr quent est cultiv sur les ranety et n est arros que par les pluies Les rendements sont en g n ral plus faibles qu en riz inond La faiblesse g n rale des productions de r1z que l on a constat dans le Sud Est le destine en premier lieu l autoconsommation les rendements moyens de paddy sont de l ordre de 1 t ha 1 5 t ha et g n ralement inf rieurs cette moyenne dans les RIA ROR 2006 Du fait d une part de ces faibles rendements et d autre part de sa valeur sociale le riz se vend des prix lev s qui fluctuent au cours de l ann e Ainsi apr s la r colte on l ach te 875 Ar kg de riz blan
7. Riziculture Am lior e voir Erreur Source du renvoi introuvable et le repiquage des plants en ligne pour faciliter le travail de d sherbage l aide d une sarcleuse La culture du ni b en contre saison de riz sur les parcelles trop s ches pour installer du vary hosy commence appara tre dans certaines zones Elle permet de restaurer la fertilit des sols sans utiliser d intrants puisque le ni b est une l gumineuse tout en donnant un produit que les m nages peuvent consommer ou vendre selon leur choix Les op rateurs proposent aussi l implantation de riz pluvial sur fanety la suite d une association manioc stylosanthes Si le manioc est associ avec du brachiaria on peut implanter du riz seulement apr s une culture interm diaire de l gumineuse le brachiaria tant une plante gourmande HUSSON 2006 Les syst mes de cultures de semis direct sous couverture v g tale Les syst mes SCV sont particuliers pour plusieurs raisons La premi re est que leur introduction Madagascar est assez r cente avec des premiers essais dans les ann es 1990 suivis d une vulgarisation aupr s des paysans malgaches Ces cultures ne sont donc pas historiquement n1 traditionnellement pratiqu es par les agriculteurs locaux La deuxi me raison est que ces syst mes sont consid rer dans une logique p renne sur une dizaine d ann e bien qu ils soient constitu s d une rotation de cultures le plus souvent annuelles
8. SA CIRAD 121 p annexes FAUROUX E RANAIVOSON S SAMISOA RAZAFINDRAKOTO E 2005 Les structures micro locales du pouvoir et leur impact sur les projets de d veloppement l exemple du programme de r habilitation des Petits P rim tres Irrigu s en pays Antemoro et en pays Zafisoro et Antefasy AFD BRL Madagascar Centre National de Recherche sur l Environnement Institut de recherche pour le D veloppement 80 Session 3 R le et impact des syst mes base de riz pluvial dans les exploitations agricoles du matin du jeudi 15 octobre HUSSON O CHARPENTIER O RAZANAMPARANY C MOUSSA N MICHELLON R NAUDIN K RAZAFINTSALAMA H RAKOTOARINIVO C RAKOTONDRAMANANA SEGUY L 2008 Manuel pratique du semis direct Madagascar Volume III Chapitre 3 4 1 Brachiaria sp B ruziziensis B brizantha B decumbens B humidicola GSDM TAFA CIRAD 20 p HUSSON O CHARPENTIER O RAZANAMPARANY C MOUSSA N MICHELLON R NAUDIN K RAZAFINTSALAMA H RAKOTOARINIVO C RAKOTONDRAMANANA SEGUY L 2008 Manuel pratique du semis direct Madagascar Volume III Chapitre 3 2 1 Stylosanthes guianensis GSDM TAFA CIRAD 13 p HUSSON O CHARPENTIER O RAZANAMPARANY C MOUSSA N RAZAFINTSALAMA H MICHELLON R NAUDIN K RAKOTONDRAMANANA SEGUY L 2006 Manuel pratique du semis direct Madagascar Vol 2 chap 5 Les syst mes proposer en priorit dans les diff re
9. Session 3 R le et impact des syst mes base de riz pluvial dans les exploitations agricoles du matin du jeudi 15 octobre Diversit des exploitations agricole et place du riz pluvial dans le Sud Est de Madagascar GUEGAN J PEPIN A PENOT E RAZAFIMANDINBY S AgroParisTech CIRAD UMR Innovation FOFIFA SCRID Introduction Le Sud Est de Madagascar les r gions du Vatovavy Fitovinany et de l Atsimo Atsinanana centr es autour des villes de Manakara et de Farafangana La zone d tude 2008 2009 du diagnostic agraire se situe sur la c te Sud Est de Madagascar et se compose des deux r gions Vatovavy Fitovinany 19605 km et Atsimo Atsinanana 18863 km couverte par le projet BVPI On distingue d Ouest en Est trois grands types de paysages dans le Sud Est malgache MAEP 2003 i une zone de falaises foresti re marqu e par de fortes pentes et des vall es tr s troites situ es plus de 500 m d altitude La valorisation agricole de ce milieu contraignant tant difficile cette zone l int rieur des terres est faiblement peupl e 11 Une zone de moyennes collines aux vall es plus larges accueillant de plus fortes densit s de population Les collines au relief peu accident sont d nud es par la culture traditionnelle sur br lis tavy Cette zone se situe entre 50 et 500 m d altitude et iii La zone littorale comprenant des lagunes s par es de l oc an par une langue de sable On y trouve les
10. ara Bas fond mal drain AMBODIVOANGY march travail hors exploitation Difficult de cultiver une contre VOHIMARY Beaucoup de terres disponibles saison de riz Pauvret extr me des terres de tanety Zone 2 Rizi res irrigu es terres de Mauvaise accessibilit pour les SOAMIADANA bonne qualit collecteurs SOATANANA Proximit du march de Bekatra Fortes pentes sur les tanety Dynamisme du paysan pilote Vall es encaiss es peu de terres AVSF disponibles Les SCV manioc plante de couverture fonctionnent bien Zone 3 Proximit de Vohipeno Souvent impossible de cultiver la AMPASIMASAY Rivi re prolifique pour la p che contre saison de riz Fort esprit communautaire dans Absence de collecteurs pour le village l instant Zone 4 De bonnes terres sur les tazana S cheresse MAHAZOARIVO et rotsana Pr sence du barrage de retenue d eau Zone 5 Pr sence du barrage de retenue Mauvaise accessibilit grande BEKARAOKA d eau distance sur une mauvaise piste pour rejoindre la ville Sols caillouteux S cheresse De mani re g n rale l agriculture est tr s peu m canis e dans le Sud Est Cela est probablement d une conjonction de raisons comme l abondance de main d uvre le faible nombre de z bus et la pauvret de nombreux m nages qui n ont pas les moyens d investir dans du mat riel Le mat riel se r sume l angady b che l antsibe machette et l andsim bary faucille Les b ufs
11. art des paysans ont rejoint le projet r cemment et on peut supposer qu ils vont gagner en autonomie Il est donc important que les techniciens non seulement incitent les paysans adopter les SCV qui fonctionnent mais galement leur expliquent les principes de fa on claire afin de les p renniser et de rendre les paysans autonomes 3 Typologie des exploitations agricoles six grands types de strat gies paysannes Les crit res de la typologie Le crit re le plus discriminant est la s curit alimentaire permise par la production de l exploitation c est dire l autosuffisance alimentaire En effet l ensemble des exploitations sont qualitativement semblables au niveau des cultures r alis es des itin raires techniques suivis du mat riel utilis On a consid r que l autosuffisance alimentaire est principalement assur e par la production rizicole laquelle peut tre compl t e avec fruits pain et autres tubercules L autosuffisance en riz est estim e sur la ration moyenne malgache de 250 kg de paddy par personne du m nage et par an Le deuxi me facteur d terminant est la mon tarisation du m nage En effet dans le cas d autosuffisance alimentaire les activit s du m nage g n rent elles du capital permettant une am lioration des conditions de vie voire d ventuels investissements Dans le cas contraire le manque de nourriture peut il tre ais ment combl par les achats Nous avons consid r l
12. c alors qu en p riode de soudure il peut atteindre 1225 Ar kg La r gion du Sud Est a une caract ristique favorable la culture du riz les temp ratures sont chaudes toute l ann e et permettent la culture de deux saisons de riz ce qui est impossible sur les Hautes Terres MAEP 2009 La saison principale le riz vatomandry se d roule de janvier mai du repiquage la r colte La contre saison le riz vary hosy s tend de juin novembre Les deux saisons sont en g n ral cultiv es sur les m mes parcelles successivement figure 1 Sept Nov Janv Mars Mai Juil Sept n n n 1 n 1 n 1 n 1 n 1 VM DEN ES Cu Es VH DS EE VM vato mandry riz de saison VH vary hosy riz de contre saison Pr paration de la p pini re Repiquage semis la vol e Sarclage Pr paration du sol de la parcelle R colte fauche labour pi tinage Figure 1 Calendrier cultural des deux saisons de riz Les semences sont la plupart du temps issues de la derni re r colte qu elles soient autoproduites emprunt es ou achet es au sein du village Le riz aquatique est soumis une tr s forte contrainte il est tributaire des ressources en eau Or il est tr s difficile de ma triser l eau sur les surfaces agricoles du Sud Est Les plaines sont r guli rement inond es par les crues en saison des pluies Le drainage mis en place sur ces bas fonds n est pas to
13. ervatoire de Manakara et Fiche signal tique de l observatoire de Farafangana RUF F 1989 Rizi res caf iers z bus deuxi me partie Propositions pour un recentrage des programmes et des actions 28 p SARRASIN B 2003 Madagascar un secteur minier en mergence entre l environnement et le d veloppement Afrique Contemporaine p127 144 SEGUY L 2004 Rapport de mission Madagascar du 19 mars au 10 avril 2004 97 p 81
14. ge n est pas une activit majeure dans le Sud Est les animaux constituent parfois un probl me pour la mise en place de certains syst mes SCV Le br lis est parfois pratiqu dans le Sud Est afin de d fricher de fa on rapide et conomique Les paysans ne contr lent par toujours le feu et celui ci se propage parfois aux parcelles voisines Les syst mes SCV sont con us pour tre assez conomes en intrants Cependant dans un contexte o les intrants ne sont presque jamais utilis s cela constitue une augmentation des charges op rationnelles Le glyphosate principal intrant pr conis par les SCV mis en place dans le Sud Est est l un des plus chers Les paysans se m fient de ces d penses d autant qu elles interviennent au tout d but de la culture La perspective du cr dit est galement peu rassurante pour beaucoup d entre eux Cependant les agriculteurs qui en ont les moyens ne voient pas cela comme un vrai probl me Les syst mes de culture SCV propos s sont con us pour comporter peu d op rations culturales et pour tre assez flexibles au niveau du calendrier Cependant la nouveaut que pr sentent ces syst mes n est pas toujours facile assimiler par les paysans Certains ne comprennent pas les tenants et aboutissants du syst me et suivent aveugl ment ce que disent les techniciens Tous les paysans ne s approprient pas bien les techniques on peut donc s inqui ter de ce qui restera apr s la fin du projet Cependant la plup
15. nts milieux de Madagascar GSDM TAFA CIRAD 178 p JOUVE et al 1997 cours Cnearc LE BARS M ALLAYA M LE GRUSSE Ph Olympe Manuel d utilisation Institut Agronomique M diterran en de Montpellier 120 p LENTIER D MARTIN X 2004 Les p riodes de soudure d terminants de la s curit alimentaire des m nages agricoles Le cas de la zone rurale de Manakara Sud est de Madagascar M moire Inter Aide Cnearc Esat 1 Enita de Clermont ferrand 82 p MINISTERE DE L AGRICULTURE DE L ELEVAGE ET DE LA PECHE MAEP 2003 Monographie de la r gion de Manakara Unit de politique pour le d veloppement rural 111 p annexes MINISTERE DE L AGRICULTURE DE L ELEVAGE ET DE LA PECHE MAEP site Internet consult en mars 2009 www maep gov mg ORGANISATION INTERNATIONALE DU CAF OIC site Internet consult en juillet 2009 www ico org ONG TAFA 2008 Les sites d exp rimentation de TAFA dans le Sud Est Tableaux de synth se des itin raires techniques recommand s et de leurs r sultats lors des campagnes 2005 2006 2006 2007 et 2007 2008 PROGRAMME ALIMENTAIRE MONDIAL PAM MADAGASCAR 2007 Evaluation rapide de la s curit alimentaire r gions de Diana Sofia Atsimo Atsinanana Vatovavy Fitovinany En collaboration avec BNGRC et SIRSA 72 p PENOT E 2007 Mise en place du r seau de fermes de r f rences avec les op rateurs du projet Synth se et actualisation PENOT E DEHEUVELS 2007
16. ographie AUBERT S FOUILLERON B 2006 CAFE LITCHI ET STRATEGIES PAYSANNES Identification de produits porteurs pour les agriculteurs du district de Vohipeno Analyse diagnostic des fili res caf vert Robusta et litchi frais Madagascar M moire de stage CNEARC AVSE 144 p annexes AGRONOMES ET VETERINAIRES SANS FRONTIERES 2008 Rapport de campagne C1 C2 Ann e agricole 2007 2008 15 p BEAUJARD Ph 1995 La violence dans les soci t s du sud est de Madagascar Cahiers d tudes africaines volume 35 num ro 138 pp 563 598 BLANC PAMARD C RUF F 1992 La transition caf i re CIRAD SAR 248 p CAZALAS O 2007 Approche territoriale des m canismes de diffusion de l innovation le cas du semis direct dans le district de Vohipeno Madagascar Rapport de stage Universit Pierre Mend s France Grenoble II Sciences Sociales 90 p CHABIERSKI S ROSSARD J 2001 Diagnostic agraire de petits p rim tres irrigu s Farafangana dans le Sud est de Madagscar M moire Esat 1 CNEARC 99 p CORDELLIER S DIDIOT B 2005 L Etat du monde en 2006 annuaire conomique et g ographique mondial 26 dition Paris ditions La D couverte pp 191 197 DURAND C NAVE S 2007 Les paysans de l Alaotra entre rizi res et tanety tude des dynamiques agraires et des strat gies paysannes dans un contexte de pression fonci re M moire de stage Esat 1 IRC SupAgro ENESAD I
17. sont souvent en mauvais tat Certains villages sont m me inaccessibles en v hicule lors de la saison des pluies comme Bekaraoka L accessibilit des villages peut tre un fort handicap quant aux d bouch s des productions Il n y a pas de traction attel e dans le Sud Est Les terres se transmettent par h ritage et sont partag es entre les fils du m nage les 12 Session 3 R le et impact des syst mes base de riz pluvial dans les exploitations agricoles du matin du jeudi 15 octobre femmes n h ritant pas des terres La pression d mographique engendre donc la diminution constante des surfaces par exploitant En 2006 dans le district de Manakara 42 des m nages souffraient d un manque de surface alors que 20 d entre eux ne poss daient pas de terres Rakotondrainibe Vidal Mbarga 2007 p63 La superficie rizicole moyenne cultiv e par m nage est de 54 are dans le district de Manakara et de 90 are dans celui de Farafangana ce qui est faible pour nourrir une famille nombreuse ROR 2006 Le mode de faire valoir des terres est direct dans 75 des cas MAEP p42 Peu de fermages et de m tayages sont mis en place en revanche les agriculteurs pr tent ou empruntent souvent des terres leurs voisins ou parents g n ralement situ es sur les fanety Tableau 1 Synth se des opportunit s et contraintes de nos cinq zones d enqu tes OPPORTUNITES CONTRAINTES Zone 1 Proximit de Manak
18. sont utilis s uniquement pour le pi tinage des terres il n y a pas de traction attel e Ainsi le labour s effectue l angady sc ne typique des paysages malgaches Le d sherbage se fait le plus souvent la main l introduction de la sarcleuse tant tr s r cente Les temps de travaux l hectare sont donc parfois lev s pour une op ration culturale donn e La motorisation n est pas envisageable les paysans n ayant pas le capital pour acheter des machines et du carburant Razafindrakoto Rakotonarisoa 2007 p22 Les itin raires techniques comportent peu d op rations culturales et les familles sont grandes 73 Session 3 R le et impact des syst mes base de riz pluvial dans les exploitations agricoles du matin du jeudi 15 octobre Malgr la charge de travail parfois importante pour une op ration la main d uvre est donc globalement sous utilis e ce qui n incite pas m caniser l agriculture L entraide paysanne fonctionne bien lors des pics de travaux La main d uvre salari e est bon march et donc accessible pour la plupart des agriculteurs Cependant leur emploi est souvent limit aux p riodes de pics de travaux du fait de la faible mon tarisation des exploitations Les engrais de ferme autoproduits sont peu utilis s il n y a pas de v ritable fumier et les paysans pandent parfois de la poudrette de parc m lange de d jections et de terre issu du parc z bus q
19. t essayer de nouvelles cultures comme le brachiaria ou le stylosanthes Ils restent avec les types 2 les agriculteurs les plus sujets l adoption ventuelle des syst mes de culture sous couverture v g tale Les exploitations du type 4 sont plus int ress es par les techniques de SRA et SRI puisque leur exploitation est centr e autour de leurs rizi res mais leur production couvre presque leur autosuffisance 79 Session 3 R le et impact des syst mes base de riz pluvial dans les exploitations agricoles du matin du jeudi 15 octobre Les exploitations de type 5 et 6 ne sont pas autosuffisantes en riz et d veloppent des strat gies off farm Les type 5 ont des surfaces suffisantes et sont donc potentiellement int ress s par les syst mes SCV Les exploitations de type 6 ont peu de terres disponibles et privil gie le off farm Ils sont donc assez peu susceptibles de consacrer du temps et de l nergie des syst mes qui sont longs mettre en place Ils sont cependant int ress s par la valorisation des terres non cultiv es certains moments de l ann e comme c est le cas de certaines rizi res cultiv es sur une seule saison Une contre saison de l gumineuse peut par exemple leur convenir si cette culture est adapt e aux conditions de la rizi re Conclusion Les strat gies paysannes sont li es aux contraintes et aux opportunit s qui p sent sur les exploitations Ainsi les paysans du type 1 poss dent beauco
20. ui a une valeur fertilisante bien moindre Cette pratique est connue mais pas vraiment r pandue Le compost autoproduit partir des r sidus de r colte est apparu r cemment en partie sous l impulsion du projet Certains des agriculteurs encadr s par le projet d butent dans cette technique conomique de fertilisation Les engrais chimiques achet s sont le NPK et l ur e Conseill s par le projet ils sont cependant trop co teux pour la plupart des paysans Le projet a mis en place un pr financement voir en Erreur Source du renvoi introuvable qui est suivi d un taux de remboursement trop faible Les insecticides co tent aussi trop cher Seul le D cis est utilis couramment il est utile sur les cultures mara ch res sensibles aux insectes Une organisation sociale particuli re Les traditions agricoles perp tu es sur les terres des anc tres comme le travail l angady sont tr s fortes dans le Sud Est Les agriculteurs cherchent rarement d eux m mes am liorer leurs syst mes et sont attach s un certain conformisme Cazalas 2007 p49 Quand les projets de d veloppement se terminent ils ont tendance retrouver leurs anciennes habitudes Razafindrakoto Rakotonarisoa 2007 p21 Les villages sont gouvern s par des ampanjaka des rois qui ont encore une grande autorit particuli rement dans les districts de Vohipeno et de Farafangana L int r t qu ils portent aux projets peut en tre un frein ou
21. ujours optimal ass chant les rizi res pour le vatomandry Dans les montagnes les fortes pentes d limitent des vall es troites ce qui restreint la surface irrigable MAEP 2003 p38 Enfin des barrages pour retenir l eau mis en place dans le district de Farafangana sont peu efficaces cause de la s cheresse survenue ces deux derni res ann es Il y a donc deux probl mes distincts dans le Sud Est sur certaines parcelles un manque de drainage efficace et sur d autres la difficult d irriguer Le vary hosy est donc soumis la s cheresse alors que le vatomandry est touch par les inondations Razafindrakoto Rakotonarisoa 2007 p19 23 La plupart des rizi res sont ainsi des RIA aux rendements faibles et irr guliers selon les ann es La production rizicole n est pas du tout s curisante pour les m nages Certains exploitants nous ont ainsi pr cis que leurs rendements varient parfois du simple au double d une ann e l autre Dans ces conditions l introduction de nouvelles techniques agricoles perce difficilement Le pr alable leur r ussite est une bonne ma trise de l eau 75 Session 3 R le et impact des syst mes base de riz pluvial dans les exploitations agricoles du matin du jeudi 15 octobre Les techniques qui sont introduites sont l utilisation de vari t s poly aptitudes qui sont donc plus tol rantes la s cheresse FOFIFA 154 Sebota 68 voir Annexe 6 le SRA Syst me de
22. un moteur selon les cas FAUROUX et al 2005 Rasoanaivo Randrianarisoa Beauval 2006 Les familles perp tuent la tradition des jours fady c est dire un ou deux jours par semaine o il est interdit aux hommes et aux z bus de travailler On peut y ajouter de nombreux jours de c r monies qui ponctuent la vie villageoise circoncision fun railles L organisation de ces rites est galement une source de d penses lev es Le sacrifice d un z bu lachat de grandes quantit s de foaka gasy sont fr quents Ces d penses sociales sont in vitables pour les m nages Le manque de tr sorerie un handicap pour la majorit des m nages En g n ral les revenus des m nages sont tr s irr guliers Certains exploitants vendent du riz certaines p riodes quitte en racheter plus tard pour r pondre aux besoins de la tr sorerie On compte trois principaux types de sp culations agricoles dans le Sud Est malgache 1 les cultures vivri res riz de saison et de contre saison manioc patate douce 11 les agro for ts caf pices fruits et iii les cultures fruiti res et mara ch res br des l gumes L levage a une faible importance dans la zone d tude La pr dominance des cultures vivri res On distingue plusieurs types de rizi res Les rizi res irrigu es RI sont des rizi res dont les syst mes d irrigations sont ma tris s et assurant ainsi une bonne disponibilit en eau pour toute la dur e de
23. up de parcelles ce qui leur permet d tre autosuffisants et mon taris s tout en s affranchissant des activit s hors exploitation Ceux du type 2 ont b n fici d une ducation et ou d une formation et leur revenu provient principalement d une activit hors exploitation r guli re instituteur retraite militaire Certains agriculteurs poss dent suffisamment de terres pour nourrir toute leur famille toute l ann e par autosuffisance Parmi ceux l certains parviennent vendre du surplus de production ou pratiquer des activit s hors exploitation suffisamment pour d gager un produit brut total d au moins 60 KAr par an et par personne du m nage Ils composent le type 3 les agriculteurs autosuffisants et mon taris s Les agriculteurs qui sont juste autosuffisants et n atteignent pas ce niveau de revenu forment le type 4 Enfin et le plus souvent les m nages ne sont pas autosuffisants et ont besoin d acheter de la nourriture pour compl ter leur production Ceux qui sont mon taris s de la m me fa on que le type 3 sont les agriculteurs du type 5 Les paysans du type 6 n y parviennent pas et sont dans une situation difficile Le riz reste la principale activit source de revenu calcul importante mais surtout principalement autoconsomm e La part du riz pluvial Tavy traditionnel ou en SCV y est tr s faible et non connue car une part des RIA sont en fait des RIA s ches cultiv es en mode pluvial Bibi
24. villes de Manakara et de Farafangana 1 M thodologie Dans chaque r gion concern e par le projet BVPI les membres du projet ont s lectionn les zones g ographiques de notre tude selon des crit res qu ils se sont fix s diversit du milieu physique dynamisme climat taux d adoption des itin raires techniques propos s par le projet processus d innovation observ s au sein de chacune des zones Chaque zone couvre de une trois communes rurales Les zones retenues pour le Sud Est sont Proches bassins versants du Vatovavy Fitovinany Hauts bassins versants du Vatovavy Fitovinany Zone littorale de Vohipeno Zone petit p rim tre 1rrigu PPI dans le pays Zafisoro Zone PPI dans le pays Antefasy Les enqu tes ont permis de d terminer les crit res qui semblent les plus discriminants pour d finir une typologie d exploitation L objectif initial de cette mod lisation est de cr er un r seau de fermes de r f rence qui sera ensuite utilis par le projet BVPI et ses op rateurs 2 Contraintes et opportunit s agricoles dans le Sud est une place tr s limit e pour le riz pluvial Contraintes opportunit s de la zone Le tableau 1 pr sente le r sultat de l analyse contraintes opportunit s sur la zone Le Sud Est malgache est caract ris par la pauvret des infrastructures de transport La route qui relie Manakara Farafangana est encore en fin de construction Les pistes menant aux villages
25. yst mes SCV sur le revenu Les enqu tes ont montr plusieurs cas de syst mes de culture SCV adopt s depuis plus ou moins longtemps La typologie n a pas inclus ce crit re cependant il est int ressant d observer un certain lien entre les SCV et la typologie Les syst mes SCV sont principalement bas s sur la manioc et non sur le riz pluvial Le demande sur le riz pluvial est faible Les exploitations du type 1 ne semblent pas int ress es par les syst mes SCV Le riz est l objet de la concentration de ces agriculteurs et la double culture qui est en g n ral pratiqu e ne permet pas de culture de contre saison autre que le riz sur les rizi res Ces exploitants peuvent cependant tre int ress s par l am lioration de leur caf i re dont les rendements sont bas La bonne production de caf est de plus un crit re social fort signe de richesse et d exploitation agricole bien g r e Parmi les exploitations du type 2 un grand nombre est impliqu dans les organisations paysannes et est int ress par les nouveaut s techniques en g n ral Certains ont d j partiellement adopt les syst mes SCV Leur principale source de revenu tant non agricole ils sont donc enclins tester des nouveaut s Les exploitations du type 3 en particulier a et c sont autosuffisants Ils ont une surface en tanety en g n ral assez importante dont parfois des terres de pi tre qualit laiss es en jach re et peuvent donc tout fai
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