F16_Lutte_tryp_renta..
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1. gagner d coulant de l exclusion des activit s d levage dans une zone agricole fortement infest e de glossines la r duc tion de la production due aux contraintes d acc s aux zones de p turages l inaptitude et ou les contraintes l emploi pro ductif des animaux de trait et le co t des enqu tes entomolo giques et ou pid miologiques de routine Les co ts fixes lls se rapportent aux co ts globaux fixes et ou de gestion Dans le cas d un programme de lutte ce sont les frais cen traux de gestion et d administration des op rations les d pen ses de formation du personnel et les co ts quantifiables de la recherche d accompagnement y compris les enqu tes de base Les co ts fixes n entrent en ligne de compte que quand il s agit de comparer diff rentes strat gies par exemple la lutte contre les vecteurs oppos e au contr le par l utilisation des trypanocides Le tableau 1 donne quelques exemples de co ts li s aux diff rentes techniques de lutte Figure 7 Exemples d crans uilis s dans la lutte Sant animale en Afrique de l Ouest Tableau 1 Exemple de co ts directs et indirects li s aux diff rentes techniques de contr le de la trypanosomose animale Technique Co ts directs Insecticides Co ts d utilisation des a ronefs Epandage a rien d insecticides Insecticides Main d uvre Usage et entretien des quipements de terrain Epandage au sol Insecticides Ba2. C te d lvoire Le Projet de lutte anti ts ts au nord de la C te d Ivoire a t mis en uvre entre 1978 et 1992 Shaw 1993 La premi re phase 1978 1982 a concern la r alisation des d penses ini tiales li es la recherche cartographie mise au point et test des pi ges la lutte proprement dite ayant couvert la p riode de 1982 1992 Les b n fices de la lutte actualis s sur vingt ans au taux de 10 ont t estim s En comptabilisant les frais d administration de construction d investissements v hi cules et les salaires des nationaux et des expatri s l impact conomique du projet valu aux prix courants de 1992 s ta blit comme suit a b n fice brut du projet de 19 400 000 000 de FCFA pour le sous secteur levage s dentaire essentiellement d l accroissement de la production laiti re des effectifs et du taux d exploitation b b n fice de 422 300 000 000 de FCFA pour le sous sec teur levage transhumant manant de l accroissement de la production laiti re et du taux d exploitation c b n fice de 24 200 000 000 de FCFA d l accroisse ment de l utilisation de la traction animale d rapport B C de 3 2 e TRI de 23 La zone agropastorale de Yal ZAP au Burkina Faso Contrairement la C te d Ivoire il ny a pas encore eu d va luation du co t ou d une analyse co t b n fice B C l chelle nationale au Burkina Faso Les donn
3. 11 N 2 Nairobi Kenya International Laboratory for Animal Diseases ILRAD 6 p gt Kamuanga M Sigu H Bauer B Swallow B M d leteren G 2001 Farmers perceptions of the impacts of tsetse and try panosomosis control on livestock production evidence from southern Burkina Faso Tropical Animal Health and Production 32 2 141 153 Puits S N H Shaw A P M Woods A J Tyler L James A 1987 Epid miologie et conomie v t rinaire en Afrique Manuel usage des planificateurs de la sant animale Manuel du CIPEA N 3 146 p Shaw A P M 1993 An economic analysis of the Ivoro German tsetse control project in C te d lvoire Free University of Berlin 130 p Cette fiche est destin e aux d cideurs aux chercheurs et aux agents de d veloppement Contact Cirdes Unit de recherche sur l levage et l environnement UREEN 01 BP 454 Bobo Dioulasso 01 BURKINA FASO Centre international de recherche d veloppement sur l levage en zone subhumide T l phone 226 20 97 22 87 Fax 226 20 97 23 20 Email m kamuanga itc gm hseyni fasonet bf wWww cirdes org F vrier 2005 Cirdes Maquette Delphine Yameogo
4. dont les flux sont n gatifs En effet pour tre rentable le cumul actualis des SATP doit tre positif le cas ch ant les ressources g n r es par le projet ne com pensent pas les d penses et l investissement se fait perte 1En second lieu la VAN doit tre au moins gale celle d un projet similaire Entre plusieurs investissements VAN ga les un capital de d part lev sera moins rentable et par cons quent il est pr f rable d viter le financement du projet auquel il tait destin 1En troisi me lieu le Taux de Rentabilit Interne TRI du projet doit tre sup rieur au taux d actualisation Le TRI cor respond la valeur du taux d actualisation qui annule la VAN et par cons quent tout projet dont le TRI est inf rieur au taux d actualisation doit tre imm diatement rejet car sa VAN est n gative La raret des ressources financi res commande en effet l analyste de rechercher la meilleure allocation des res sources en int grant la contrainte de financement dans son tude et en ne proposant aux bailleurs de fonds que le projet qui apporte le maximum d avantages dans l enveloppe de financement recherch e c est dire le TRI le plus lev En mati re d valuation conomique de projet il est important de distinguer l valuation financi re de l valuation sociale ou R sultats d valuation de l impact de la TAA conomique La diff rence r side dans le type de prix
5. es sont dispo nibles seulement pour certaines interventions ZAP Sissili Satir Bekuy Samorogouan La ZAP est un peuplement de quelques 300 familles de pas teurs Peuls install s depuis le d but des ann es 80 dans une zone d accueil am nag e pour am liorer la productivit de l levage bovin et favoriser le d veloppement d une agriculture mixte La TAA avait d cim les troupeaux de la ZAP entre 1982 et 1983 Parmi les interventions pour r duire la pression des glossines celle initi e en 1993 1994 et organis e par le CIRDES reste la plus grande d envergure Une approche int gr e bas e sur la lutte par pi geage crans impr gn s trai tements pour on et aux trypanocides a permis de r duire lin festation de mouches des niveaux r siduels entre 1993 et 1994 La lutte a t organis e autour de la prise en charge directe par les leveurs des traitements aux pyr thrino des l intervention des v t rinaires priv s et l action de sensibilisa tion du Service Provincial de Ressources Animales SPRA Les r sultats indiquent un rapport B C de 2 1 et un TRI de 19 Les r sultats de l analyse de l impact entreprise pour la p riode entre 1993 1994 d but de la lutte et 1997 1998 apr s la lutte indiquent au niveau de l exploitant les change ments per us comme durables ci apr s 25 de cro t des effectifs r duction de 63 7 des mortalit s veaux sur tout et am lioration de la production
6. s chacun avec sa probabilit d occurrence et cela en relation avec les variations suppos es des prix conomique et de deux projets de lutte Co ts conomiques de la trypanosomose animale l chelle nationale LRAD 1993 Gambie Une valuation conomique de la TAA a t entreprise en 1991 en Gambie 15 000 Km2 971 000 habitants et 300 000 bovins dont 117 000 r ellement expos s au risque de la TAA Le pays poss de finalement l une des densit s de bovins par habitant 0 31 bovins habitant et par unit de sur face 20 bovins km2 les plus lev es d Afrique Le co t conomique direct de la TAA au taux d actualisation de 10 sur vingt ans tait estim 5 600 000 US soit 279 000 US par an et environ 1 3 US par t te de bovin expos au risque La presque totalit de ce co t 99 tait imputable aux pertes de production 42 la r duction du rendement lait 26 la r duction de la traction animale 18 la baisse des effectifs 10 la baisse du taux d ex ploitation et 5 la perte de fumure Le b tail gambien tant essentiellement compos de la race trypanotol rante N Dama figure 9 les traitements aux trypanocides curatifs sont quasi inexistants peine 0 013 US par bovin expos Finalement lorsqu une densit l v e de bovins est associ e une forte utilisation d animaux de trait la r duction de l incidence de la TAA affecte les b n fices indirects
7. en culture des zones de gale ries foresti res apr s assainissement et de l utilisation accrue de la traction animale D autres b n fices indirects sont diffici lement quantifiables C est le cas par exemple de la r duction ou la disparition de la nuisance des glossines suite la baisse de leur densit dans l environnement imm diat de laire de lutte La lutte contre la trypanosomose animale africaine est elle rentable Evaluation conomique des projets de lutte contre la TAA M thode des budgets partiels ou analyse partielle A la lumi re des renseignements budg taires fournis ce type d analyse peut servir de base de d cisions court terme notamment pour la mise en place des projets Quatre l ments sont consid rer dans ce type d analyse tableau 2 Tableau 2 Types de co ts et b n fices consid rer dans l analyse partielle Co ts B n fices a D penses suppl men taires effectuer ou co t additionnel nouveaux AVEC PROJET b Recettes perdues ou manque gagner AVANT PROJET c Frais pargn s ou r duction des co ts AVEC PROJET d Recettes suppl mentaires ou nouveaux revenus AVEC PROJET La diff rence entre c d et a b lorsqu elle est positive tra duit le fait que le passage de la situation d avant le projet celle d apr s le projet est rentable sous r serve que le chan gement op rer soit techniquement faisable Ainsi la faisabi lit technique es
8. envisag s avec un chan gement du mode de parcours ou une utilisation plus intensive de la traction animale Figure 9 Taurin N Dama photo M Desquesnes La lutte contre la trypanosomose animale africaine est elle rentable Zimbabw Contrairement aux autres pays africains le Zimbabw a gard jusqu une date r cente une d marcation fig e des modes d utilisation des terres agricoles On d nombre environ 5 100 000 t tes de bovins dont la majorit volue sur les p tu rages communaux par contraste aux zones de ranching Seuls 4 de ce cheptel est sous le risque de la TAA chaque ann e car l effort de lutte antivectorielle extensive utilisation de pi ges et bains d tiqueurs a t soutenu durant ces vingt cinq derni res ann es Le co t conomique direct de la TAA au taux d actualisation de 10 sur vingt ans tait estim 37 000 000 US par an soit en moyenne 1 800 000 US par an quivalent 8 82 US par t te de bovin Environ 98 de ce co t est attri buable aux d penses li es au contr le de la maladie Le co t total direct de la trypanosomose animale au Zimbabw est constitu 68 par le co t de la lutte antivectorielle l aide de pi ges et crans 27 par l utilisation de bain et applica tions picutan es la d ltam thrine 3 par les traitements aux trypanocides curatifs et 2 par les pertes de produc tion Analyse co t b n fice d un projet de lutte
9. financiers ainsi que celle des trois autres grandeurs que sont la Valeur Actualis e des Avantages ou B n fices VAA la Valeur Actualis e des Co ts VAC et la Valeur Actualis e Nette VAN Equation pour l actualisation des flux financiers Fon z F 1 i e o Factu repr sente la valeur actualis e du flux Fest la valeur du flux l poque o il sera disponible t est le taux d actualisation ou taux actuariel n est la dur e du projet Formules des valeurs actualis es Valeur Actualis e des Avantages ou B n fices VAA 3 DTA iY Valeur Actualis e des Co ts VAC db DS Valeur Actualis e Nette VAN VAA 4 C VAN ae y l i avec Avantages ou b n fices g n r s par le programme C Couts investis pour ex cuter le programme n Nombre d ann es consid r es t Ann e de r f rence i taux d int r t Figure 8 Formules d analyse co ts b n fices Sant animale en Afrique de l Ouest Trois conditions sont alors indispensables pour qu un projet soit rentable c est dire attrayant pour les bailleurs de fonds 1En premier lieu le projet doit avoir une VAN positive ce qui correspond finalement au cumul actualis des soldes annuels de tr sorerie pr visionnelle SATP calcul s sur toute la dur e de vie de l investissement y compris le montant du capital investi investissement et ventuellement ses renouvellements
10. la TAA se traduit par des taux lev s de mortalit des veaux mais ga lement des taux de v lage tr s faibles A L chelle de l exploi tation la pr sence de la TAA r duit la production laiti re et la force de travail des animaux de trait Les troupeaux de bovins trypano sensibles peuvent tre enti rement d cim s Dans l ensemble la pr dominance de la maladie augmente les d penses en trypanocides curatifs ce qui affecte la rentabilit des exploitations En r duisant le b n fice global que les agro leveurs tirent de l levage la TAA peut conduire l abandon des terres agrico les et la r duction des surfaces cultivables De m me elle peut avoir une influence sur le choix des cultures leur rende ment et sur l efficacit de l utilisation des intrants agricoles TRYPANOSOMOSE Syst me d levage Trypanocides curatifs Rendement lait Rendement viande Choix des races et esp ces Traction animale efficacit Gestion de parcours et p turages Lutte anti ts ts Trypanocides pr ventifs Effectifs de troupeau Figure 5 Risque et incidence de la trypanosomose sur la productivit des syst mes agriculture levage La lutte contre la trypanosomose animale africaine est elle rentable Les co ts En mati re de TAA on distingue trois cat gories de co ts les co ts directs les co ts indirects et les co ts fixes Leur esti mation est tr s importante d une part elle fo
11. laiti re qui passe de 0 2 2 litres vache jour Perspectives Cette fiche a pr sent les aspects essentiels de la collecte des donn es n cessaires l laboration des budgets partiels et l analyse co t b n fice d un programme de lutte contre la trypanosomose animale La rentabilit des projets de grande envergure en Afrique de l Ouest a par ailleurs t d mon tr e Cependant le succ s de telles actions d pendra de la collaboration troite avec les communau t s rurales seul gage de p rennisation des acquis de la lutte contre la trypanosomose animale Cela interpelle les responsables des politiques de d veloppement uvrer davantage pour soutenir les requ tes de financement aupr s des bailleurs pour la mise en place des programmes de lutte dans les zones prioritaires haut potentiel de d veloppement comme la zone cotonni re situ e cheval entre le Burkina Faso le Mali et la C te d ivoire Sant animale en Afrique de l Ouest Pour en savoir plus Brunhes J Cuisance D Geoffroy B Hervy J P amp Lebbe J 1994 Les glossines ou mouches ts ts identification assis t e par ordinateur Disquettes et Manuel d utilisation Editions ORSTOM coll Didactique 160 p Barrett J C 1997 Economic issues in trypanosomosis control Bulletin N 75 Chatham UK National Resources Institute NRI 179 p ILRAD 1993 Estimating the costs of animal trypanosomosis in Africa Reports Vol
12. utilis dans l expression de la valeur des intrants Il s agit notamment des prix du march pour l valuation financi re et les prix sociaux pour l valuation conomique Bien que rarement uti lis e l valuation conomique donne les r sultats les plus vraisemblables Les prix auxquels elle se r f re refl tent davantage leur vraie valeur c est dire leur co t d opportu nit d o l id e de prix de r f rence Le plus souvent les prix de r f rence sont utilis s pour mesurer deux facteurs impor tants le travail et les devises En g n ral l analyse finan ci re qui s int resse aux implications mon taires d penses effectu es et montants re us d une activit particuli re cas de la lutte contre la TAA qu elle soit men e par un individu par une entreprise par une institution ou par une communaut rurale utilise les prix de march Puisque l analyse conomi que est entreprise du point de vue de l conomie tous les frais sont nets de taxes et de subventions Test de sensibilit des r sultats Compte tenu de la fluctuation des politiques macro conomi ques un test de sensibilit des r sultats est introduit comme une tape dans l analyse co t b n fice II permet de v rifier la solidit de l analyse face au risque et l incertitude qui s atta chent aux valeurs de certains param tres tels que les prix de march pour les intrants Ce test permet de g n rer une s rie de TRI escompt
13. Sant animale en Afrique de l Ouest pory Synth se ECONOMIE DE LA DE SANTE ANIMALE Be La lutte contre la 27 18 trypanosomose animale f africaine est elle rentable Mulumba Kamuanga Seyni Hamadou et Idrissa Kabor En Afrique la tryvoanosomose animale est l une des maladies les plus importantes quant ses cons quences conomiques Elle affecte essentiellement les bovid s et les quid s Sous sa forme chronique la Trypanosomose Animale Africaine TAA est responsable d une forte d gradation de l tat g n ral de l animal Elle est caract ris e par la fi vre l an mie et la perte de poids L animal tr s amaigri figure 1 devient alors une non valeur conomique Dans le m me temps sa productivit lait viande fumure et force de traction est fortement compromise La tryoanosomose est end mique dans les zones infest es de mouches ts ts vecteur de la maladie dans la sous r gion dont Glossina tachino des figure 2 et Glossina palpalis gambiensis figure 3 sont les deux principales esp ces Leur aire de r partition s tend sur plus de 10 millions de km essentiellement au niveau des zones humide et subhumide trente sept pays du sud du Sahara c est dire les r gions potentiellement les plus productives du continent figure 4 Dans ces pays o l agriculture constitue le pilier des conomies l impact de la maladie est consid rable pr s de 50 millions de bovins et 70 millions de petits rum
14. es au titre d un pr c dent programme M thode co t b n fice C est une technique qui est g n ralement utilis e pour les valuations ex ante c est dire avant la mise en uvre du projet Toutefois elle peut tre men e mi parcours afin de guider la r orientation des objectifs du programme ou en fin de projet valuation ex post en guise d valuation finale La d marche consiste d terminer la valeur nette du projet en comparant les co ts encourus et les b n fices que va g n rer le programme Cependant compte tenu de l inflation hausse des prix des biens et services ou co t de la vie et du taux d int r t loyer de l argent l ensemble des co ts et b n fices doit tre actualis Le processus actualisation consiste ramener les flux financiers futurs une valeur actuelle Pour ce faire on utilise le taux actuariel qui est soit le taux d int r t du march pour une dur e comparable soit le taux d inflation major d une prime de risque qui correspond au revenu sup pl mentaire esp r exig En effet tout investisseur pr f re un gain relativement s r un gain bien plus important mais al atoire C est pourquoi les investisseurs exigent que le ren dement attendu d une op ration soit toujours sup rieur celui d un placement non risqu La prime de risque correspond alors la diff rence entre les deux taux L encadr 2 donne la formule pour l actualisation des flux
15. inants sont soumis au risque On enregistre un d ficit annuel de productivit de l ordre de 1 03 million de tonnes d quivalent en viande et 1 6 million de tonnes de lait Le co t annuel total de la trypanosomose qui comprend la fois les pertes de production et les co ts de la lutte d passerait alors 500 millions de dollars US ILRAD 1993 d ou l enjeu de la lutte contre la TAA Cependant face au d sengagement des Etats le financement des campagnes de lutte indispensables la durabilit des syst mes de production et l am lioration de leur productivit devient de plus en plus difficile Pour renverser cette tendance et susciter l int r t g n ral investir dans ce domaine il est essentiel de fournir aux d cideurs et aux bailleurs de fonds des l ments d appr ciation objective de la situation EX NL AL mn ET Figure 2 Glossina tachino des photo J Bouyer Figure 3 Glossina palpalis gambiensis Figure 1 Bovin atteint de TAA photo J Bouyer photo M Desquesnes Sant animale en Afrique de l Ouest Le risque et l incidence Figure 4 R partition des glossines Brunhes et al 1994 Pour bien chiffrer le co t de la TAA son impact sur le bien tre des popu lations doit tre examin dans sa glo balit Pour ce faire il est fondamen tal de prendre en compte non seulement les pertes caus es par la maladie mais galement les gains que g n rent les programmes et
16. ins douches Main d oeuvre Usage et entretien des quipements de terrain Traitements picutan s Ecrans et pi ges impr gn s Impr gnation Achat de petit mat riel Main d uvre Usage et entretien des quipements de terrain Suivi Trypanocides Achat de trypanocides Main d uvre Usage et entretien des quipements de terrain Animaux Soins v t rinaires trypanotol rants Co ts d utilisation des a ronefs Main d uvre Usage et entretien des quipements de terrain L cher de m les st riles de glossines Co t indirects Contrat de survol a rien Installation du campement Suivi des pulv risations Installation du campement Suivi des pulv risations Enqu tes de routine Structures de contention Co ts de transaction Installlation du campement Co ts de transaction Enqu tes de routine Co ts de transaction Structure de contention Gestion globale du syst me de production Production en masse de pupes Observations Pas en vogue en Afrique de l Ouest Bien public r gional Effets n gatifs sur l environnement Pas en vogue en Afrique de l Ouest Bien public local Effet n gatif sur l environnement En vogue en Afrique de l Ouest Bien priv Moins polluant Adapt une participation communautaire ou individuelle En vogue en Afrique de l Ouest Bien public local Moins polluant Adap
17. pro jets de lutte La figure 5 sch matise le cadre conceptuel de la d marche II fait appara tre deux notions essentiel les la perception et l incidence La perception a trait au risque de la maladie dont le degr et la durabilit influent directement sur les d cisions des agro leveurs de s implanter dans de nouvelles zones d adopter de nouveaux modes de production mais galement sur la taille des troupeaux Le choix des races ou la d cision d lever d autres esp ces animales proc dent galement de la perception du risque de la m me fa on que la mise en uvre d un plan de lutte contre les glossines ou lutili sation des trypanocides pr ventifs Deux autres facteurs toujours li s l valuation du risque peuvent tre l origine de pertes importantes Le premier se rapporte la fluctuation du risque trypanosomien qui certai nes poques peut tre responsable de fortes mortalit s dans un lieu o le risque est g n ralement faible Le Perception Peuplement occupation des terres second se rapporte la conduite du troupeau dans des sites inhabituels risque tr s lev par exemple lors de grandes transhumances ou de migrations temporaires la suite de contraintes climatiques occasionnelles L incidence se rapporte aux effets n fastes de la maladie une fois contract e Elle entra ne une r duction de la productivit des syst mes d levage En effet l impact direct de
18. t une participation communautaire Bien priv Risque de d veloppement de la chimior sistance Bien priv Offre in lastique Bien public r gional Non polluant Logistique complexe et lourde N B Il est important de noter le caract re priv semi public et public des b n fices qui d coulent de la mise en uvre d une technique combinaison de techniques de lutte dans la mesure o cet aspect conditionne l organisation de l approvisionnment en intrants et la durabilit des acquis de la lutte Diff rents types de b n fices De m me que pour les co ts les b n fices qui d coulent de la lutte antivectorielle et du contr le de la trypanosomose sont de deux cat gories les b n fices directs et les b n fices indirects Les b n fices directs lls r sultent de la r duction de la pr valence de la maladie et de la mortalit au sein des troupeaux de la r duction des d penses pour les traitements trypanocides de l accroisse ment perceptible de la production travers l augmentation des effectifs de l am lioration de la production laiti re et de celle du cro t pond ral Les b n fices indirects lls d coulent de l all gement ou de la suppression des contraintes de production li es la trypanosomose per ues par les exploitants Il s agit par exemple de l acc s aux zones de p turages qui taient non fr quent es cause de la pr sence des glossines de la mise
19. t une pr condition essentielle remplir avant d envisager une analyse partielle ex ante Il est en effet inu tile de tester la rentabilit conomique d un projet non faisable sur le plan technique Dans l analyse partielle des programmes les d penses sup pl mentaires occasionn es par l introduction d une nouvelle technique de lutte sont compar es aux b n fices engendr s par la r duction des pertes directes et indirectes dues la try panosomose major s des montants conomis s par suite de l adoption de la nouvelle approche En dressant la liste exhaustive des co ts et b n fices che lonn s dans le temps l analyste doit toujours se rappeler que selon toute vraisemblance la situation sans projet est naturellement appel e voluer faute de quoi on pourrait croire que tout changement qui interviendrait est n cessaire ment imputable au projet L analyse partielle des co ts et b n fices dans la lutte contre la trypanosomose sera men e diff remment selon qu il s agit de traiter des cas diagnosti qu s de contr ler la trypanosomse ou de l radiquer Dans ce dernier cas les d penses comptabiliser doivent prendrent en compte les frais relatifs aux tudes au diagnostic et autres actions pr liminaires et compl mentaires Pour les b n fices il faudra comptabiliser l limination des signes cliniques de la mortalit mais galement la suppression d finitive des d pen ses effectu
20. urnit aux d ci deurs aux agences de d veloppement et aux bailleurs de fonds les l ments d une appr ciation objective de limpor tance des probl mes li s la trypanosomose animale d au tre part elle permet l valuation de la rentabilit conomique ex ante et ex post des programmes de lutte pour d finir une base de financement durable des activit s Les co ts directs Les co ts directs proviennent de l incidence de la maladie et sont proportionnels aux effectifs de troupeaux et l aire de lutte Ils comprennent essentiellement la valeur de la chute de la production cons cutive la dimi nution des effectifs mortalit mauvaises performances de reproduction l infertilit des animaux la chute de poids et de production laiti re et la faible capacit de traction les co ts de la mise en uvre des op rations de lutte pour r duire supprimer ou radiquer la population de glossines ll s agit essentiellement des frais relatifs aux trypanocides et autres produits pour le traitement des animaux de la main d uvre des mat riels et des quipements de lutte tels que les pi ges figure 6 et les crans figure 7 A cran bleu impr gn d insecticide photo S de la Rocque Les co ts indirects lls sont li s au risque per u de la maladie Tout en variant avec l chelle des op rations l augmentation n est pas n cessairement lin aire Ces co ts comprennent le manque
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