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L`approche par les risques, nerf de la guerre contre le

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1. Vigilance un petit tableau vaut mieux qu un long discours Vigilance renforc e agir en cons quence O Vigilance simplifi e manipuler avec prudence Vigilance constante plut t deux fois qu une D tecter et traiter les op rations atypiques Conserver et mettre jour pas qu une simple formalit O Doutes sur l exactitude des donn es plusieurs mesures prendre Vigilance Centraux les donn es et documents obtenus et v rifi s dans le cadre de la proc dure de prise de connaissance du client man dataire b n ficiaire effectif objet et nature de la relation d affaires fa onnent le profil de risque qui lui m me d termine le niveau de vigilance exercer Un niveau de risque qu il faudra ensuite suivre tout au long de la relation d affaires avec le client 22 Accountancy amp Tax 2015 3 d ontologie Customer due diligence EE Ww Z TU Fe a H EEE Risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme quatre niveaux d valuation et de ma trise Nous en avons d j dress le constat en pages 7 10 de la pr sente revue Alors qu elle ne concernait que les assujettis la loi du 11 janvier 1993 y compris dans une certaine mesure leurs autorit s de contr le l approche par les risques apport majeur de la troisi me directive AML FT s est vue consid rablement renforc e par la publication de la quatri me direc
2. d ontologie Obligatoire en cas d application de la r gle des dix professionnels la d signation d un responsable de l application de la loi au sein du cabinet est toujours recommand e sous l angle de l approche par les risques Dans le petit tableau sch matique ci dessous nous vous en expliquons le pourquoi du comment tout en rappelant que cette mati re a fait l objet de longs d veloppements dans le chapitre 11 de la norme au point 6 3 de la circulaire ainsi qu au chapitre 4 du manuel de proc dures internes Pourquoi en nommer un Une seule personne sp cialis e Meilleure exp rience de terrain Distance par rapport au client concern Mise en place de proc dures homo g nes Traitement homog ne des rapports internes Fonctions Conceptualiser et mettre en uvre les proc dures Sensibiliser le staff Surveiller le recrutement Analyser les rapports internes Si aucun n a t nomm Chaque professionnel remplit ce r le Exception pas de rapport annuel Examen p riodique de l int r t d en d signer un Qualit s Conscience professionnelle Connaissances du cadre l gal et r glementaire Ind pendance Pouvoirs ad quats Crit res de taille Cabinet de dix professionnels au moins y compris les actionnaires et g rants et les professionnels sans pou voir de repr sentation compte non tenu des collaborations occasion nelles Les autres cab
3. il serait galement logique d carter une d marche d approche par les risques Ce serait toutefois ignorer la proc dure mise en place Si vous constatez dans l exercice de vos activit s professionnelles que des paie ments en esp ces ont t effectu s au m pris des plafonds l gaux autoris s vous devez informer le client ou le cas ch ant son organe de gestion de l infraction constat e et du risque d amendes p nales qui peuvent tre inflig es tant au vendeur qu l acheteur De plus forts de ce constat le niveau de risque du client doit tre rehauss risque lev vigilance renforc e Par ailleurs le constat d une infraction aux articles 20 et 21 de la LAB n enclenche pas automatiquement l obligation d effectuer une d claration la CTIF C est en l esp ce uniquement le cas si apr s examen tablissement d un rapport crit interne le cas ch ant examin par le responsable de l application de la loi au sein du cabinet il appara t que le paiement en esp ces effectu peut tre consid r comme particuli rement susceptible d tre li au blanchiment de capi taux ou au financement du terrorisme ou s il ressort des faits constat s que vous savez ou soup onnez que ceux ci sont li s au blanchiment de capitaux ou au financement du terrorisme Une fois cette d claration effectu e le client concer n est susceptible d tre consid r comme un client risque lev R
4. l tranger et qui exercent ou ont exerc une fonction pu blique En raison de leur statut il existe un risque accru qu elles puissent tre impliqu es dans des actes de blanchiment de capitaux en Belgique li s des scandales de corruption L expression per sonnes politiquement expos es renvoie notamment aux politiciens chef de l tat ministre parlementaire hauts magis trats diplomates et membres de la direction de banques centrales Des mesures de vigilance renforc es sont indiqu es lorsque le client est lui m me la personne politiquement expos e mais galement lorsqu il est le b n ficiaire effectif du client Les mesures sp cifiques prendre s appliquent non seulement l gard de la personne politiquement expos e mais galement l gard des membres directs de sa famille des per sonnes troitement associ es comme les partenaires d affaires Une vigilance renforc e devra au sein du cabinet tre appliqu e pour un client personne morale ou toute autre construction juridique dont le b n ficiaire effectif pourrait tre une personne politiquement expos e comme cela pourrait tre le cas pour les soci t s patrimoniales les trusts ou les entre prises familiales qui appartiennent directement ou indirectement une personne politiquement expos e Quelles sont ces mesures Pour l essentiel mettre en place des proc dures adapt es au risque de blanchiment de capitaux et de finance
5. quateur Guyana Irak Ougan da Panama Papouasie Nouvelle Guin e R publique d mocratique populaire lao Soudan Syrie Y men a La loi du 11 janvier 1993 instaure galement une obligation d attacher une atten Op rations atypiques REA n 7 tion particuli re aux op rations atypiques des clients et de les analyser afin de d ter miner si elles sont entach es de soup ons de blanchiment de capitaux ou de finan cement du terrorisme voy p 33 de la pr sente revue T aa Une vigilance particuli re doit encore tre mise en uvre l gard des personnes Personnes et entit s consid r es D 7 j i et entit s consid r es comme terroristes sur la base non seulement des r glements comme terroristes europ ens qui sont d application directe mais aussi sur la base de l arr t royal du 28 d cembre 2006 relatif aux mesures restrictives sp cifiques l encontre de cer taines personnes et entit s dans la lutte contre le financement du terrorisme Il y a lieu de v rifier si les personnes ou entit s list es font partie de leur client le et en tenir la tr sorerie imm diatement inform e quel que soit le r sultat de la v rifica tion Si la v rification fait appara tre qu un client est list les mesures de gel impos es doivent tre appliqu es Cette v rification se fait tant lors de l tablissement d une nouvelle relation d affaires que lors d une op ration ponctuelle avec de
6. 1 L identit des b n ficiaires effectifs doit tre v rifi e en fonction du niveau de risque de blanchiment de capitaux ou de financement du terrorisme associ au profil du client et la nature de la relation d affaires ou de l op ration souhait e Accountancy amp Tax 2015 3 17 d ontologie par le client Si la v rification de l identit des b n ficiaires effectifs ne peut pas tre raisonnablement op r e par appli cation des mesures effectivement mises en uvre cette fin il convient de consigner ces mesures par crit et conserver cette justification dans le dossier d identification du client en tenant compte de l absence de v rification dans l appli cation de la politique d acceptation des clients vis e au chapitre 8 Si cette absence est de nature aggraver de mani re significative le risque de blanchiment de capitaux ou de financement du terrorisme la relation d affaires ne peut tre nou e article 13 de la norme Il vous appartient de v rifier la pertinence et la vraisemblance des informations transmises par les soci t s clientes application de l article 8 1 de la loi du 11 janvier 1993 et de l article 515bis du Code des soci t s S il existe des raisons de douter de leur pertinence ou vraisemblance toutes les mesures que vous estimez adapt es au risque pour identifier les b n ficiaires effectifs du client et toutes les mesures raisonnables pour v rifier leur identit doivent tre pri
7. affaires point 4 7 de la circulaire Les obligations en cas d impossibilit d identifier ou de v rifier l identit d un client point 4 8 de la circulaire Les obligations en cas de doute sur la v racit ou l exac titude des donn es d identification point 4 9 de la cir culaire D tection et traitement des op rations atypiques des proc dures claires Professionnel Une op ration est inhabituelle d apr s les crit res fix s par le cabinet OUT Recherches compl mentaires existe t il un doute que cette op ration est li e au blanchiment OUI R daction d un rapport interne et trans mission de ce rapport au responsable de l application de la loi Conservation dans le dossier du client des recherches effectu es Responsable de l application de la loi Recherches compl mentaires l op ra tion est elle susceptible d tre li e au blanchiment soup on OUI R daction d une d claration de soup on et transmission la CTIF Conservation du rapport interne de son analyse et le cas ch ant de la d claration de soup on Outre la d finition de l article 14 de la loi du 11 janvier 1993 il est important de communiquer et d tre clair sur deux l ments centraux comme le requi rent les articles 25 27 de la norme Les crit res ou signaux d alerte qui conduisent devoir examiner si une op ration ou un fait est particuli re ment susceptibl
8. antiblanchiment est galement disponible Quelles tapes au minimum Comment Identification du client et v rification de son identit Remplir d une fa on compl te Identification du mandataire du client signataire de la lettre de mission les formulaires et documents Le cas ch ant identification de la ou les personne s physique s propri taire s ultime s requis en d autres mots personne qui poss de plus de 25 des droits de vote actions ou qui exerce le contr le sur plus de 25 des biens du client et ou personne pour le compte de laquelle une mission est effectu e b n ficiaire effectif et v rification en appliquant des mesures ad quates dans le cadre d une approche fond e sur les risques L objet de la relation d affaires la lumi re des activit s du client en ce inclus une des cription des modalit s de gestion de son entreprise Dans ce cadre on consultera utilement l offre de service ou le projet de lettre de mission D terminer le profil de risque pour chaque client Sur la base de documents ou informations provenant de sources fiables et ind pen dantes Si chacune des mesures de vigilance reprises ci dessus doit tre ex cut e les responsables du dossier si d sign s peuvent en d terminer l intensit sur la base d une approche fond e sur les risques ce en fonction du type de client du secteur de la nature de la transaction des juridictions concern es de la relation
9. d ontologie Examiner avec une attention particuli re toute op ration ou tout fait que vous consid rez comme particuli rement susceptible d tre li au blanchiment de capitaux et au financement du terrorisme en raison de sa nature ou de son caract re inhabituel par rapport aux activit s du client ou en raison des circonstances qui l entourent ou par la qualit des personnes impliqu es R f rences LAB article 14 Norme articles 10 11 et 25 Circulaire point 4 6 Manuel de proc dures chapitre 6 tape importante dans la gestion du risque la d tection et le traitement d une op ration atypique v hiculent de nom breuses questions et enclenchent des proc dures au sein du cabinet qu il faut ma triser notamment en termes de circula tion et de conservation de documents Peut on alors s appuyer sur des clignotants fiables susceptibles d indiquer l existence d une telle op ration Quelle proc dure suivre si l un de ces crit res est d tect Disponible sur notre site ou via notre plateforme BeExcellent la circulaire mais surtout le manuel de proc dures in ternes et plus particuli rement le chapitre 6 apporte des r ponses claires inscrites dans une d marche logique notam ment pour ce qui est de l tablissement d un rapport interne R f rences LAB articles 13 15 38 Norme point 21 Circulaire point 6 4 Manuel de proc dures point 5 9 Conserver Oui mais quoi
10. personnes physiques personnes morales et autres constructions juridiques droits d membr s et autres indivisions Le cas ch ant identification du ou des mandataires du client et v rification de leur identit ainsi que de leur pouvoir d agir pour compte du client Identification du fait de savoir s ils rentrent dans la cat gorie des PEP peps check Recours au tiers introducteur Les mesures mises en place d finissent elles clairement les obligations et les formalit s respectives notamment en mati re de documentation de devoirs de vigilance compl mentaires La responsabilit finale Confirmation de la part du tiers introducteur qu il a rempli personnellement les devoirs de vigilance Objet et nature de la relation d affaires Prise de connaissance des intentions du client au travers du type d op rations qu il souhaite r aliser Application de l approche par les risques valuation g n rale du risque e D finition et communication des crit res retenir e Communication de la m thodologie suivre pour classer les clients sur une chelle des risques intervention le cas ch ant du responsable de l application de la loi e Consignation par crit de l analyse effectu e et classement dans le dossier e Les risques du client sont ils r guli rement valu s adapt s suivis e La proc dure d actualisation des documents en fonction du risque est elle formalis e par crit e Contr le p
11. Un double volet de proc dures et de documents et un homme cl Sur le plan du respect des obligations de la loi du 11 janvier 1993 trois articles posent les balises de la r flexion sur ce qu est et doit tre une organisation interne ad quate du cabinet en ce compris l approche par les risques article 12 L article 16 de la LAB exige la mise en place d un double volet de mesures et de proc dures internes ad quates Ces pro c dures doivent sp cifiquement prendre en consid ration les risques li s l identification distance ainsi que ceux concernant les clients politiquement expos s e D une part la prise de mesures ad quates et le d veloppement de proc dures en vue d assurer le respect des obliga tions de la loi du 11 janvier 1993 e D autre part l introduction des proc dures de communication et de centralisation des informations afin de pr ve nir de d tecter et d emp cher la r alisation d op rations li es au blanchiment de capitaux et au financement du terrorisme L article 18 de la LAB requiert qu un responsable de l application de la loi soit d sign au sein du cabinet lorsque certains crit res de taille sont rencontr s Fort bien mais concr tement cela signifie quoi nouveau l analyse par les risques et donc la n cessit d apporter des r ponses adapt es par le biais d une organisation interne ad quate du cabinet fournit largement le prisme de la r ponse Pr cisons d embl e les enjeu
12. crite qui constitue la colonne vert brale de l analyse des risques En toute logique avec sous les Ayez le r flexe F i TE Rer cellent yeux le mod le de manuel de proc dures internes que l Institut a mis votre disposi tion nous tenterons d expliciter comment et pourquoi une telle organisation est en effet la condition sine qua non d une gestion efficace du risque de blanchiment Concr tement Pour rendre compte la fois de l essentiel sans pour autant omettre les nuances nous vous proposons pour chacune des proc dures ci avant et dans l examen du manuel de proc dures internes au demeurant obligatoire de mettre en vidence dix indispensables pour acqu rir et d velopper les bons r flexes plus particuli rement sous l angle sp cifique de l approche par les risques Dix r flexes qui r sultent d une lecture transversale de l ensemble des ressources mises votre disposition autant de balises de r flexion et de zones d action manifestement utiles pour exercer entre autres votre obligation de vigilance De fa on syst matique la possibilit de compl ter et d appuyer votre r flexion vous sera offerte par l indication des men tions utiles les r f rences des articles concern s loi du 11 janvier 1993 norme circulaire et manuel de proc dures internes du cabinet et les outils mis votre disposition formulaires et sch mas d identification arbres de d cision et le
13. de vigilance devront alors tre accomplis le plus rapidement possible apr s le premier contact Les formulaires et documents requis doivent tre remplis sur la base de docu ments informations provenant de sources fiables et ind pendantes Tous ces formulaires et sch mas d identification ainsi que les arbres de d cision peuvent tre t l charg s sur notre site ainsi que dans notre plateforme BeExcellent Attention Le formulaire de d claration du des b n ficiaire s effectif s voy le point 11 1 6 du manuel de proc dures internes doit tre sign Le niveau hi rarchique d acceptation du client doit tre d termin en fonc tion du risque et clairement pr cis dans la politique d acceptation et de suivi des clients c La politique d acceptation et de suivi consiste galement poser les bonnes ques tions au bon moment tout au long de la relation d affaires et en tirer les bonnes conclusions notamment en termes de d cision d acceptation ou de maintien de la relation d affaires Cette d cision devra tre prise au niveau hi rarchique ad quat au sein du cabinet Le manuel de proc dures internes au point 5 4 donne toutes les informations requises niveau hi rarchique d acceptation formulaires et proc dures pratiques L valuation du maintien de la relation d affaires tout comme l actualisation des donn es et des documents d identification devra tre effectu e selon une p rio dicit f
14. documents d valuation de la Belgique par le GAFI l heure actuelle ces deux documents pr sentent toujours un caract re confidentiel Nous vous ferons part des constats ainsi relev s uniquement dans la mesure o les informations sous jacentes proviennent en droite ligne des rapports annuels d activit s de la CTIF qui peuvent tre int gralement t l charg s sur son site M me s ils n y font pas explicitement r f rence hormis parfois quelques lignes dans la pr face toujours int ressante du pr sident Jean Claude Delepiere qui y dresse avec brio un tat des lieux les rapports d activit s de la CTIF contiennent moult informations fort utiles la gestion du risque blanchiment de capitaux et financement du terrorisme comme c est assur ment le cas du dernier en date Outre des statistiques quantitatives sur les d clarations re ues et trait es selon plusieurs cl s de lecture notamment l origine du d clarant et les criminalit s sous jacentes les plus repr sent es dans les dossiers transmis au parquet ce document propose dans sa rubrique Typologies une s rie d analyses pertinentes de cas susceptibles d clairer ou d actualiser le niveau de risques d une op ra tion ou d un client d termin Parmi tous les chiffres et informations ainsi disponibles les dossiers transmis au parquet en cas de d couverte d indices s rieux de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme par la C
15. e par une proc dure de conservation des r f rences L identification des personnes morales peut tre r alis e par la mention d un lien ad quat dans le dossier client personne morale dans les bases de donn es comme Companyweb Graydon Attention le fait de recourir aux r f rences des pi ces ne dispense pas d effectuer leur examen Mettre jour Toujours en fonction du risque Les documents donn es et informations collect es lors de l accomplissement du devoir de vigilance sur les clients habi tuels leurs mandataires et b n ficiaire s effectif s doivent tre mis jour en fonction du risque lorsqu il appara t que les informations d tenues les concernant ne sont plus actuelles voy la recommandation 5 du GAFI et les articles 7 3 et 8 2 de la LAB En fonction du profil de risque les documents donn es ou informations doivent faire l objet d une actua lisation r guli re Par exemple trois ans pour les clients avec un niveau de risque faible et un an pour les clients avec un niveau de risque lev la fr quence du cycle doit en l esp ce tre mentionn e par chaque cabinet Outre cette actualisation des donn es et de documents d identification en fonction du risque vous ne sauriez perdre de vue que l utilisation d outils p rim s inexacts ou incomplets tels que d anciens formulaires d identification mais surtout des listes anciennes de pays et territoires non coop ratifs est source d
16. quates notamment dans le cadre de la d tection et du traitement des op rations atypiques Dans cette perspective toutes les informations obtenues et v rifi es pour d crypter les risques de blanchiment enrichissent la connaissance du client de ses activit s et donc la capacit offrir une expertise de qualit Toutes les proc dures antiblanchi ment mises en place am liorent les processus de gestion des cabinets dans le cadre d une d marche de qualit et d excellence C est aussi un vecteur d image pour le cabinet source d enrichissement de la relation de confiance qui nous unit nos clients Accountancy amp Tax 2015 3 49 d ontologie A ANNEXES 100 PRATIQUES A Points d attention Obligations O E is N 5 Q f 5 O gt O NA Due diligence risk based approach 50 rales z g n ra Know your customer identification et v rification Due diligence risk based approach Conservation documentation D claration la CTIF Organisation ad quate interne du cabinet e Mise en place de mesures et de proc dures de contr le interne e Gestion des obligations de communication et de centralisation e Sensibilisation s lection information et formation du personnel Client mandataire s b n ficiaire s effectif s du client Identification du client et v rification de son identit sur la base de documents donn es et informations de source fiable et ind pendante
17. rant 19 pr c dant le texte de la quat ri me directive AML FT Autorit bancaire europ enne Autorit europ enne des assurances et des pensions professionnelles et Autorit europ enne des march s financiers Ces indicateurs permettant de mieux d finir si le degr de risque est lev ou non sont explicitement repris assortis de quelques com mentaires dans le tableau Crit res prendre en compte dans le cadre de la classification des risques de blanchiment en pages 54 55 de la pr sente contribution Par rapport la troisi me directive AML FT qui hormis quelques l ments explicitement cit s tels la pr sence de personnes politiquement expos es ne donnait pas de crit re d appr ciation g n rale du risque ni ne chargea it les tats d laborer eux m mes ces crit res cest une diff rence notable de r partition des r les et responsabilit s dans la gestion des risques li s au blanchiment de capitaux et au financement du terrorisme Ilya lieu de tenir compte dans l application de la pr sente directive des caract ristiques et des besoins de plus petites entit s assujetties qui entrent dans son champ d application en leur garantissant un traitement adapt leurs besoins sp cifiques et la nature de leurs activit s consid rant 27 de la quatri me directive AML FT Ces nouveaut s dont les modalit s pratiques seront pr cis es dans le cadre de la transposition en droit belge de la quatri me di
18. son mandataire son ou ses b n ficiaires effectifs ainsi que la relation d affaires ou l op ration r aliser Toutefois pour les clients et mandataires personnes physiques alors que les nom pr nom date et lieu de naissance doivent tre connus l adresse ne l est que dans la mesure du possible La v rification de l identit au moyen d un document probant rev t galement un caract re obligatoire obligation de r sultat lorsqu elle porte sur le client et son mandataire Par contre elle prend seulement la forme d une obligation de moyens lorsqu elle porte sur le ou les b n ficiaires effectifs Dans ce dernier cas des moyens proportionn s obligation de moyens au niveau de risque de blanchiment pr sent par le client son mandataire son ou ses b n ficiaires effectifs la relation d affaires ou l op ration devront tre mis en uvre R f rences LAB articles 7 et 8 Norme articles 3 6 7 12 16 Circulaire articles 4 2 4 3 et 4 7 Manuel de proc dures point 5 4 2 et chapitre 11 Outils site consacr et plateforme BeExcellent Points d attention corr latifs client mandataire b n ficiaire effectif politique d acceptation et de suivi des clients Il n est pas toujours facile de poser les bonnes questions d obtenir les bons documents probants au cours de l identifica tion du client Ni encore sinon davantage de tirer les bonnes conclusions de l absence d un document ou de doutes
19. tout la fois sous l angle de leur port e que des mesures compl men taires qu elles impliquent de d ployer au sein du cabinet voyez notamment point 8 3 du manuel des proc dures internes Cr Un premier cas concerne les risques accrus qui se pr sentent lorsque le client n est Identification distance A n eo pas physiquement pr sent lors de l identification identification distance Une telle situation peut se pr senter lorsqu un client tranger communique par courriel ou par t l phone avec vous en vue d obtenir une prestation de service ou vous proposer une mission Quelles mesures compl mentaires mettre en uvre Obtenir une copie du certificat d une signature lectronique valide mis par une autorit de certification d faut d un certificat Des informations compl mentaires d claration fiscale passeport permis de conduire carte de la s curit sociale extrait de naissance et la v rification au moyen d autres sources fiables sources externes ind pendantes et moteurs de recherche Companyweb Graydon Dun amp Bradstreet Last but not least concertation avec le responsable pour organiser une identification face to face point 4 3 1 1 de la circulaire Un deuxi me cas porte sur l ex cution de t ches avec ou pour le compte de per Personnes politiquement expos es sonnes politiquement expos es politically exposed persons ou PEP Il s agit de per sonnes qui r sident
20. 17 S lection et d affectation d finition des crit res d honorabilit Formation et information des membres du cabinet Responsable de l application de la loi Modalit s r gle des dix professionnels comp tences r les responsabilit s opportunit s Politique d acceptation et de suivi des clients au c ur des d bats Prise dans son acception g n rale tout le monde comprend d embl e la logique de la d marche II n est que normal que chaque cabinet mette en place des crit res g n raux sur la base desquels une relation d affaires avec un client pourra tre nou e ou maintenue Mais la r flexion saisir en quoi et comment les dispositions sp cifiques de la loi du 11 janvier 1993 coexistent avec ces r gles g n rales est d j moins vident Cette mati re est trait e sous divers angles dans les documents et outils mis votre disposition et qu il vous est loisible de t l charger sur notre site ou via la plateforme BeExcellent chapitre 8 de la norme point 6 1 de la circulaire chapitre 5 du manuel de proc dures internes sch mas et formulaires d identification et arbres de d cision Sans ajouter encore quelques pages cette contribution qui en compte d j beaucoup il n tait pas possible de rendre compte en d tail de toutes ces approches au demeurant largement compl mentaires Sur un plan pratique c est davantage la logique sous jacente qu il faut comprendre la politique d accep
21. 32 de la pr sente revue Pays non coop ratifs www ctif cfi be Avis gt Pays non coop ratifs gt Avis du 26 juin 2015 Les PEP s nationaux seront galement vis s d s que la quatri me directive AML FT aura t int gr e en droit belge Pour plus de d tails voy la page 17 de la pr sente revue Les tats membres devraient au moins pr voir que les entit s assujetties appliquent des mesures de vigilance renforc es l gard de la cli ent le lorsquelles traitent avec des personnes physiques ou des entit s juridiques tablies dans des pays tiers haut risque identifi s par la Commission Il devrait galement tre interdit de recourir des tiers tablis dans ces pays tiers haut risque Les pays ne figurant pas sur la Accountancy amp Tax 2015 3 61 d ontologie 46 47 48 49 50 51 52 53 54 59 56 JF 58 59 60 61 62 63 64 65 62 liste ne devraient pas automatiquement tre consid r s comme disposant de dispositifs efficaces de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme et les personnes physiques ou les entit s juridiques tablies dans ces pays devraient tre valu es en fonction des risques consid rant 29 de la quatri me directive AML FT Certaines notions restent pr ciser par exemple les pays tiers identifi s par des sources cr dibles comme pr sentant un faible niveau de corruption ou d autres activ
22. Identifier le client c est obtenir certaines donn es et les v rifier au moyen de documents probants Lesquels Com ment Comment distinguer dans les proc dures d identification les obligations de r sultat de celle de moyens Quand faut il identifier un client occasionnel Comment proc der J ai des doutes sur la v racit et l exactitude des donn es communiqu es Que faire La lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme vise des hypoth ses et use d une phras olo gie qui lui est souvent propre Par exemple quelle est la port e des notions comme b n ficiaires effectifs pays et ter ritoires non coop ratifs Peut on appliquer une vigilance simplifi e en cas de soup on de blanchiment Quelles formalit s accomplir si le client est introduit par un tiers Les cascades de tiers introducteurs sont elles pos sibles Comment identifier les b n ficiaires effectifs d s lors que le client est domicili l tranger ou qu il s agit d une entit juridique sp cifique de type trust Quid en cas d identification insuffisante mandataire b n ficiaire effectif objet et nature de la relation d affaires Je suis dans l impossibilit d identifier ou de v rifier l identit du client ou du b n ficiaire effectif Quelles cons quences Une op ration me para t anormale par rapport ce que je sais de mon client Comment clarifier la situation Quelles in
23. Quatri me directive AML FT Les articles 7 et 8 de la LAB imposent d identifier les clients et de v rifier leur identit au moyen d un document probant dont il est pris copie sur support papier ou lectronique C est logique dans le cadre du mandat liant l expert comptable et le conseil fiscal son client Cette obligation d identification est impos e dans quatre situations a lorsque le client souhaite nouer une relation d affaires qui fera de lui un client habituel b lorsque le client souhaite r aliser une op ration dont le montant atteint ou exc de 10 000 euros ou qui consiste en un virement de fonds article 4 2 de la norme c lorsqu il y a soup on de blanchiment de capitaux ou de financement du terrorisme d lorsqu il existe des doutes quant la v racit ou l exactitude des donn es d identification au sujet d un client d j identifi Fr quemment sources d incertitude et de difficult s trois points sensibles ne sauraient tre perdus de vue dans la pratique Clients habituels et occasionnels S agissant des clients habituels la proc dure est logique en raison d une relation d af faires qui suppose une certaine continuit et non une op ration unique article 4 de la norme Si l obligation d identifier les clients occasionnels peut appara tre moins vidente les proc dures d identification peuvent prendre plus de temps que la consultation elle m me elle n en reste pas moins r elle pour au
24. aura lieu moins souvent que pour les clients risque lev Accountancy amp Tax 2015 3 27 d ontologie Pour tre complets nous souhaitons galement attirer votre attention sur deux circonstances dont on pourrait s at tendre a priori ce qu elles n aient pas quoi que ce soit voir avec l valuation du risque de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme d un client d termin Comme nous allons le voir les choses ne sont pas aussi simples Dans l absolu l obligation de d claration la CTIF n est pas li e au constat de la pr sence d un risque lev mais r sulte du fait que les conditions d application des articles 26 28 de la loi du 11 janvier 1993 voy le chapitre 7 du manuel de proc dures internes en ce compris la probl matique de la fraude fiscale grave organis e et des treize indicateurs de l arr t royal du 3 juin 2007 Le d p t d une d claration la CTIF est susceptible d influencer la hausse le niveau de risque de toutes les personnes concern es et justifie leur gard une vigilance accrue ce qui une fois tabli aura comme effet de modifier le niveau du risque du client concern la hausse Dans la mesure o il s agit de l application d une r gle de seuil 3 000 euros pour les biens mobiliers et les prestations de services et interdiction totale des paiements en esp ces pour les biens immobiliers articles 20 et 21 de la loi du 11 janvier 1993
25. client b n ficiaire effectif volution quatri me directive AML FT Il n est pas requis de proc der l identification et la v rification de l identit de certaines cat gories de personnes clients et b n ficiaires effectifs article 11 1 de la LAB ou l gard d op rations relatives certains produits et services article 11 2 de la LAB dont le l gislateur pr sume qu ils pr sentent un faible profil de risque Les devoirs de vigilance se limitent dans ces cas v rifier que les personnes produits ou op rations concern s ne figurent pas sur la liste fix e par la loi du 11 janvier 1993 ou par arr t royal L article 11 1 de la loi du 11 janvier 1993 num re de mani re limitative les clients et b n ficiaires effectifs concern s et quelles conditions ils doivent satisfaire voy point 4 4 de la circulaire et point 5 6 du manuel de proc dures internes a Le client ou le b n ficiaire effectif est un tablissement de cr dit ou un tablissement financier tabli en Belgique ou dans un autre pays de l Espace conomique europ en EEE ou un tablisse ment quivalent tabli dans un pays tiers d sign par le Roi b le client ou le b n ficiaire effectif est une soci t cot e dont les valeurs sont Partant du constat que les obligations simplifi es de vigilance l gard de la client le contenues dans la troisi me gn par le Ro directive AML FT conduisaient souvent
26. de d acceptation et de suivi des clients que le professionnel est tenu de mettre en place dans son cabinet z ji ji ji 1 l Espace conomique europ en Pas en application de la section 8 de la norme Z D ra d identification Le pr sent arbre de d cision est un outil destin faciliter l application de la r glementation daear er antiblanchiment mais ne saurait inclure l ensemble des dispositions de cette r glementation qui obligatoire du ou des b n ficiaires effectifs Toutes les personnes qui exer ent le pouvoir de contr le du client sont une soci t cot e sur un march r glement de l Espace conomique europ en ou une institution de cr dit ou un tablissement financier tabli dans l Espace sauf proc dure conomique europ en g n rale ou une autorit publique belge ou une autorit ou un organisme public J d acceptation des europ en clients plus restrictive ET il n y a pas de soup on de blanchiment La proc dure d acceptation du client peut tre poursuivie 1 IDENTIFICATION 2 VERIFICATION DE L IDENTITE DES PAR LE CLIENT fe i BENECIAIRES EFFECTIFS Le client a transmis l identit des b n ficiaires Par application de mesures adapt es au risque effectifs nom et pr nom et dans la mesure du les donn es d identification sont v rifi es possible date lieu de naissance et en fonction du risque de banchiment adresse ET Les informations transmises parai
27. des ann es 2014 et 2015 La lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme dans l Union est l une des mesures cl s pr vues dans le pro gramme europ en en mati re de s curit pour la p riode 2015 2020 qui doit aider les tats membres coop rer contre les menaces qui p sent sur la s curit et donner plus de poids l action commune contre le terrorisme la criminalit organis e et la cybercriminalit Le blanchiment d argent est au c ur des activit s criminelles et repr sente une menace des plus importantes en termes de s curit int rieure et de stabilit conomique Directive 2005 60 CE du Parlement europ en et du Conseil du 26 octobre 2005 relative la pr vention de l utilisation du syst me financier aux fins du blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme publi e au Journal officiel de l Union europ enne du 25 novembre 2005 Loi du 18 janvier 2010 modifiant la loi du 11 janvier 1993 relative la pr vention de l utilisation du syst me financier aux fins du blanchi ment de capitaux et du financement du terrorisme et le Code des soci t s Publi e au Moniteur belge le 26 janvier 2010 cette loi est entr e en vigueur le 5 f vrier 2010 T l chargement et commentaires www ctif cfi be Ressources gt Dispositions l gislatives gt L gislation belge gt Aper u des modifications apport es la loi du 11 janvier 1993 par la loi du 18 janvier 2010 PDF Ces recommandat
28. et de financement du terrorisme dans les cas vis s l article 12 ou pr cis s par le Roi en application de l article 37 Dans cette perspective l homme orchestre en quelque sorte c est le respon sable de l application de la loi C est au sein du cabinet la personne sp cialis e qui poss de la meilleure exp rience de terrain t moigne d une certaine distance avec le client et assure la mise en place de proc dures homog nes y compris les rapports Conservation des documents Personne de contact avec l IEC et la CTIF R daction d un rapport annuel d activit tablir et examiner dans le cadre du traitement et de la d tection des op rations atypiques Obligatoire si la r gle des dix professionnels s applique mais conseil l e dans tous les cas la d signation d un tel responsable compte tenu du r le qui lui est attribu et des responsabilit s qui lui incombent n est pas un luxe inutile voy point 3 6 de la circulaire C Pas une sin cure au niveau du ressenti du moins Point n est en effet besoin de s interroger beaucoup pour reconna tre que plusieurs probl mes peuvent surgir dans le cadre du d ploiement de proc dures efficiences de gestion du risque BC FT au sein du cabinet Sans pr tendre l exhausti vit en voulez vous quelques exemples parmi les plus courants et les plus pertinents Mettre en uvre une vigilance renforc e sur un client Quand Comment
29. f rences LAB articles 12 14 Norme chapitre 4 Circulaire chapitre 4 Manuel de proc dures points 5 5 5 8 L article 12 de la loi du 11 janvier 1993 impose de proc der une estimation du risque que repr sente leur client Sur cette base il nonce le principe selon lequel des devoirs de vigilance accrus s imposent d s l instant o l valuation du risque conduit d celer une situation qui par sa nature peut pr senter un risque lev de blanchiment de capitaux ou de finan cement du terrorisme Si le principe m me de l approche par les risques est ainsi simple et logique sa port e pratique m rite davantage d attention Une diff rence essentielle ne saurait tre perdue de vue entre les mesures simplifi es ou renforc es de vigilance Les premi res sont uniquement applicables dans toutes les hypoth ses strictement num r es aux paragraphes 1 2 et 3 de l article 11 de la loi du 11 janvier 1993 et qui plus est en l absence de soup on de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme Les secondes doivent l tre dans toutes les circonstances dans lesquelles le risque de blanchiment de capitaux et de fi nancement de terrorisme est lev selon le profil du client ou de l op ration financi re concern e article 12 2 de la loi du 11 janvier 1993 Les circonstances qui m neraient un profil de risque lev doivent tre identifi es et documen t es Ce que disent explicitement les pa
30. modifi par l int gra tion de la quatri me directive AML FT en droit belge voir le consid rant 35 et la nouvelle section 4 Ex cution par des tiers articles 25 29 Accountancy amp Tax 2015 3 19 d ontologie Son application pratique suppose d ores et d j le respect de nombreuses conditions et l obtention de garanties sch ma tiquement pr sent es et d taill es au point 4 7 lt Recourir un tiers introducteur de la circulaire Le tiers introducteur a proc d personnellement l identification sans avoir fait lui m me appel un autre tiers intro ducteur Il doit vous fournir les informations exig es par la loi et s engager aussi par crit vous fournir votre de mande une copie des documents au moyen desquels il aura v rifi leur identit Vous devez v rifier pr alablement et conserver la documentation sur laquelle il s est fond pour v rifier qu il r pond aux conditions fix es par l article 10 1 alin a 1 de la loi Au besoin il vous appartient de proc der vous m me aux compl ments n cessaires d identification et de v rification voire une nouvelle identification et une nouvelle v rifi cation de l identit du client introduit de ses mandataires ou de ses b n ficiaires effectifs conform ment aux disposi tions de la loi et de la norme R f rences LAB 7 4 et 8 4 Norme chapitre 3 Circulaire points 4 2 2 4 2 3 et 4 2 5 Manuel de pro
31. nouveaux clients Il y a lieu de s assurer que le client ses mandataires ventuels et ses b n ficiaires effectifs ne sont pas des personnes reprises dans la consolidated list of persons groups and entities subject to EU financial sanctions Relations d affaires avec les per Un tel niveau de vigilance doit tre maintenu en vigueur pendant le temps n ces deM erei ereire saire en fonction des circonstances pour conclure au caract re isol de l op ration tions communiqu es la CTIF ayant veill vos soup ons ou pour identifier sans retard de nouvelles op rations suspectes ventuelles effectu es par le client Dans ce cas toute op ration ou chaque fait susceptible de contribuer la dissimulation de l emplacement de fonds soup onn s d tre d origine illicite doivent conform ment l article 14 de la loi du 11 janvier 1993 tre soumis un examen particulier dont les r sultats peuvent le Accountancy amp Tax 2015 3 31 d ontologie cas ch ant conduire au d p t d une nouvelle d claration de soup on la CTIF article 26 de la norme En tout tat de cause l ventuelle possibilit de mettre un terme la relation d affaires avec le client devra tre motiv e et approuv e par l organe de gestion du cabinet point 7 3 4 du manuel de proc dures internes R f rences LAB article 11 Circulaire point 4 4 Manuel de proc dures point 5 6 Points d attention corr latifs
32. quant sa fiabilit Sans tre nullement obligatoires les formulaires et autres sch mas d identification que vous pouvez t l char ger sur notre site ou obtenir via notre plateforme BeExcellent pourront s av rer tre au quotidien de pr cieux outils de travail Ils sont votre disposition R f rences LAB article 14 Norme article 10 Circulaire point 4 6 Manuel de proc dures point 5 5 2 Points d attention corr latifs politique d acceptation et de suivi du client Prendre connaissance des intentions du client au travers du type d op rations qu il souhaite r aliser suppose d identifier et de consigner le type d op rations pour lesquelles il vous sollicite ainsi que toute information ad quate permettant de d terminer la finalit de la relation d affaires qu il envisage ceci notamment pour permettre la mise en place d une poli tique d acceptation et de suivi du client au sein du cabinet voy pp 39 40 de la revue Cette analyse sera fonction des l ments suivants a le secteur d activit dans lequel il op re b la localisation g ogra phique dans laquelle s inscrit cette activit c son niveau de risque d la coh rence entre ses activit s et la nature de la relation d affaires ou de l op ration justification conomique l gitimit apparente e la qualit des personnes impli qu es O Accountancy amp Tax 2015 3 d ontologie Par la suite il sera ainsi possible de s
33. responsabilit s du responsable de l application de la loi au sein du cabinet Comment valuer l opportunit ou l obligation d en d signer un Quelle proc dure d tablissement de traitement et de diffusion de son rapport annuel d activit Comment organiser la formation LAB des collaborateurs du cabinet Objectifs fr quence dur e Comment v rifier lors du recrutement et de l affectation du personnel que ces personnes disposent d une honorabilit ad quate en fonction des risques li s aux t ches et fonctions qui leur seront confi es La nature de la mission pour le client engendre t elle un risque accru en mati re de blanchiment Je constate que mon client a accept des paiements cash pour plus de 3 000 euros Une d claration la CTIF est elle obligatoire J ai effectu une d claration la CTIF Cette d marche influence t elle le niveau de risque du client concern Autant d l ments potentiels de complexit dont les difficult s trouver des r ponses ou mettre en place des proc dures ad quates peuvent avoir comme cons quence il est vrai plus vraisemblablement dans les cabinets de petite taille ou lorsque l activit professionnelle d expert comptable ou de conseil fiscal est exerc e de mani re isol e que les obligations de la loi du 11 janvier 1993 objectivement nombreuses et rigoureuses soient ressenties comme lourdes et contraignantes EEEREN Hi TE HU UE LE CONTR L
34. riodique de la validit des donn es d identification et des documents y aff rents Exercice du devoir de vigilance Mise en uvre de mesures de vigilance e Avant l entr e en relation d affaires e Tout au long de cette relation avec le client Circonstances limitatives dans lesquelles une vigilance simplifi e peut tre effectu e et conditions et docu mentation remplir Cette vigilance simplifi e est elle cart e lorsque les circonstances engendrent des soup ons de blanchiment que ce soit au moment de nouer la relation d affaire ou ult rieurement Circonstances dans lesquelles une vigilance renforc e doit tre effectu e en ce compris les deux obligations l gales et les mesures compl mentaires de vigilance prendre pour maitriser le risque accru de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme Informations devant faire l objet d un examen approfondi lorsque le client pr sente un niveau de risque lev Personnes politiquement expos es e Crit res e Niveau hi rarchique au sein du cabinet requis pour l acceptation d un tel client e Mesures prendre pour tablir l origine du patrimoine et l origine des fonds impliqu s dans la relation d affaires ou la transaction Accountancy amp Tax 2015 3 d ontologie Devoir de vigilance l gard de l objet et de la nature de la relation d affaire ou de l op ration Modalit s d exercice d une vigilance constante de la re
35. s de surveillance article 48 6 8 Une approche de la surveillance davantage fond e sur les risques devra tre mise en uvre Deux documents cl s Dans ce cadre sp cifique d valuation des risques deux documents cl s doivent tre mis en vidence dans la mesure o ils d montrent entre autres que les deux derni res exigences ont d ores et d j t rencontr es valuation de la menace des risques et des vuln rabilit s en mati re de blanchiment en Belgique R dig par le Coll ge de coordination de la lutte contre le blanchiment de capitaux d origine illicite ce document que la CTIF nous a communiqu dans le courant de l ann e 2014 identifie les situations et secteurs risques lev s et les situations pr sentant un niveau de risque moindre compte tenu de plusieurs caract ristiques de notre pays Analyse sectorielle de risques Professions conomiques Application de la recommandation du 1 f vrier 2012 du GAFI R dig de mani re concert e par les trois instituts le cas ch ant avec des accents sp cifiques ce document tout comme l analyse nationale de risque met entre autres en avant les vuln rabilit s en rapport avec notre secteur d acti vit Bien qu aucun cadre juridique ne pr voyait explicitement sa mise en place cette cartographie des risques des professions conomiques n cessairement volutive a t tablie et envoy e fin 2014 la CTIF pour tre jointe aux
36. sur l appr ciation de ce risque article 22 de la quatri me directive AML FT Pays tiers haut risque Des mesures renforc es afin de g rer et d att nuer ces risques de fa on ad quate de vraient tre appliqu es dans le cadre de relations avec des personnes physiques ou des entit s juridiques tablies dans les pays tiers r pertori s par la Commission europ enne comme tant des pays tiers haut risque article 18 de la qua tri me directive AML FT Ces pays tiers qui seront recens s afin de prot ger le bon fonctionnement du march int rieur sont ceux dont les dispositifs de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terro risme pr sentent des carences strat giques qui font peser une menace significative sur le syst me financier de l Union article 9 de la quatri me directive AML FT 2 B n ficiaires effectifs une r elle nouveaut d importance sur le plan de la transparence des informations articles 30 et 31 de la quatri me directive AML FT Obligation est faite aux soci t s et autres entit s juridiques constitu es sur leur territoire d obtenir et de conser ver des informations ad quates exactes et actuelles sur leurs b n ficiaires effectifs y compris des pr cisions sur les int r ts effectifs d tenus De m me les tats membres ont le droit d exiger que les fiduciaires trustees de toute fiducie expresse de tout trust expr s r gi e par leur droit ob
37. valuation des risques de financement du terrorisme et de finance ment de la prolif ration Une premi re valuation nationale des risques de blanchiment de capitaux a t approuv e le 16 d cembre 2013 et les propositions formul es dans ce document ont re u l aval de la ministre de la Justice en mai 2014 Si l Institut en a re u une copie via la CTIF en juin 2014 ce document pr sente toujours l heure actuelle un caract re confidentiel En toute logique il a toutefois t tenu compte des enseignements de cette analyse natio nale de risque pour r aliser ensuite notre propre analyse de risque sectorielle dont il est question ci dessous Niveau assujettis Toujours dans la m me logique de ma trises plurielles du risque les tats membres veillent ce que les entit s assujetties prennent des mesures appropri es pour identifier et valuer les risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme auxquels elles sont expos es en tenant compte de facteurs de risques y compris ceux li s leurs clients pays ou zones g ographiques produits services transactions ou canaux de distri bution Ces mesures sont proportionn es la nature et la taille des entit s assujetties et il devra en r sulter des mesures de vigilance ad quates et proportionn es la nature et la taille des entit s soumises obligations article 8 de la quatri me directive AML FT Qui plus est ces valuations de ris
38. vous pourrez le constater dans le ta nal des risques permanents et significatifs de blanchiment de capitaux et de bleau r capitulatif en pages 54 55 une liste non exhaustive de facteurs qui peuvent indiquer un risque potentielle ment plus lev personnes domicili es ou tablies dans un de ces quatre pays ou ayant d autres liens avec ces pays interviennent quelque titre que ce soit en qualit de client Pays l encontre desquels le GAFI appelle ses membres et les autres pays financement du terrorisme BC FT manant de ces pays Iran R publique populaire d mocratique de Cor e Pays avec des insuffisances strat giques en mati re de lutte contre le blanchi l Attention du fait qu un pays ne soit pas pr sent sur la liste ne peut se d suffisant pour rem dier ces insuffisances ou ne mettant pas en uvre un duire qu une vigilance renforc e n est plan d action d velopp avec le GAFI Alg rie Myanmar pas n cessaire Pour appr cier le risque l valuation in concreto de la situation demeure le principe directeur comme l indique en substance le consid rant 29 financier international dont il faut tenir compte dans l valuation des risques dela quatri me directive AML FT ment de capitaux et le financement du terrorisme n ayant pas fait de progr s Par ailleurs pour le GAFI certains pays constituent un risque pour le syst me Afghanistan Angola Bosnie Herz govine
39. 15 Future plus de 140 formations Proc dure codifi e et v rifi e contr le sur place double aspect organisation organis es en soir e par les asso du cabinet et dossiers individuels ciations professionnelles Proc dures de suivi tout manquement aux obligations LB FT fait syst matique tablissement en novembre ment l objet d un suivi lequel peut se traduire par une revue compl mentaire 2014 d une analyse sectorielle sur la base d un plan d am lioration des risques des professions co Membres revus 102 membres 2014 300 en 2015 en ce compris les revues nomiques th matiques blanchiment Plans d am lioration 44 2014 19 situation la mi juillet 2015 300 000 euros budg tis s en 2015 pour la revue qualit en ce compris les as pects LAB Demain R pondre cette question prospective implique d int grer dans la r flexion deux l ments cl s dont il n est pas encore possible de mesurer avec certitude les cons quences concr tes hormis le fait qu elles consacrent la mont e en puissance de l approche par les risques la quatri me directive AML FT qui doit encore tre int gr e en droit belge et les initiatives l gislatives ou autres qui devraient tre prises pour rem dier aux vuln rabilit s identifi es dans le cadre de la quatri me valuation mutuelle de la Belgique par le GAFI int gration des risques nationaux et sectoriels dans les programmes de contr le impact du profil de ri
40. 2005 60 CE DU PARLEMENT EUROP EN ET DU CONSEIL du 26 octobre 2005 relative la pr vention de l uti lisation du syst me financier aux fins du blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme DIRECTIVE UE 2015 849 DU PARLEMENT EUROP EN ET DU CONSEIL du 20 mai 2015 relative la pr vention de l utili sation du syst me financier aux fins du blanchiment de capitaux ou du financement du terrorisme modifiant le r glement UE n 648 2012 du Parlement europ en et du Conseil et abrogeant la directive 2005 60 CE du Parlement europ en et du Conseil et la directive 2006 70 CE de la Commission Accord en trilogue sur un registre central public des b n ficiaires effectifs d entit s juridiques telles que les soci t s les fon dations et les trusts Consolidated list of persons groups and entities subject to EU financial sanctions T l charger Site Commission et Parlement europ en JOCE CTIF Onglet Risk Based Approach sur le site Avertissements Avis notamment fraude fiscale grave organis e ou non Liste des pays et territoires non coop ratifs Gel prolif ration Lignes directrices et formulaires de d claration de soup on Rapport annuel d activit s statistiques et analyses typologiques T l charger www ctif cfi be website Accountancy amp Tax 2015 3 53 d ontologie C Facteurs indicateurs selon la quatri me directive AML FT d un risque de blanchiment de capitaux et de financeme
41. 63
42. 993 sur l organisation interne ad quate du cabinet le fait d tablir les proc dures requises de les actualiser et de les rassembler dans un manuel et de les diffuser au sein du cabinet n apporte pas toutes les garanties requises Il y est question d une double obligation de mise en uvre a des mesures et des proc dures de contr le interne ad quates en vue d assurer le respect des dispositions de la loi b des proc dures de communication et de que des proc dures de communication et de centralisation des informations afin de pr venir de d tecter et d emp cher la r alisation d op ra tions li es au blanchiment de capitaux et au financement du terrorisme Pour veiller d une mani re g n rale au respect de l ensemble de ses obligations de pr vention du blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme et notamment la mise en place de l organisation administrative et des mesures et des proc dures de contr le interne ad quates requises l article 18 de la loi impose lorsque la taille de la structure le justifie la d signation d un responsable de l application de la loi au sein du cabinet En autres pouvoirs il dispose de celui de proposer la direction effective du cabinet toutes mesures n cessaires ou utiles cet effet en ce compris la lib ration des moyens requis Le responsable de l application de la loi parfois obligatoire toujours recommand e au sein du cabinet 44 Accountancy amp Tax 2015 3
43. Changements inexplicables dans la nature le type ou le volume du business carts inexplicables entre les moyens financiers et le flux de biens Chiffre d affaires ou b n fices tonnamment lev s dont on ne per oit pas clairement quelles activit s ils sont associ s Missions qui ne portent que sur la prise en d p t de documents de biens ou de sommes importantes Les risques li s au client peuvent tre divis s en deux cat gories Risque client les risques li s la transparence r duite du client Transparence r duite les risques li s certains secteurs Secteurs d activit s Vous trouverez un aper u des cas principaux de transparence r duite et de secteurs d activit pr sentant un risque lev au point 5 2 2 de la circulaire Ne perdez galement pas de vue que plusieurs circonstances peuvent augmenter ou diminuer le risque voyez point 5 2 4 de la circulaire Comment placer le client sur le bon chelon dans l chelle des risques Comme vous pourrez le constater l op ration se d roule en deux tapes tant toutefois entendu que ces risques peuvent relever de plus d une seule cat gorie et devraient tre consid r s non pas comme s par s et distincts mais bien comme interd pendants tape 1 Le client ou ses b n ficiaires effectifs rentrent dans l une des trois cat gories suivantes au moins e Risque li au pays ou risque g ographique e Risque li
44. E FISCAL D DUCTION DES CHARGES VADE MECUM PROFESSIONNELLES DE LA FACTURE ASPECTS PRATIQUES ET ACTUALITES Thierry Litannie Katia Delfin Diaz Philippe Pr gardien Jean Bublot Christophe Franssen Maurice Krings Avec la collaboration de Fran ois Xavier Eeckhout Vincent Sepulchre Thierry Litannie Edoardo Traversa Julien Warz e Ludovic ee Virginie dicho Gabriel Rifflart dition 2015 730 pages 97 Pr face de G rard Delvaux Pr face de G rard Delvaux dition 2015 226 pages 80 dition 2015 284 pages 75 JURISCQUARI Commande et information Anthemis S A Place Albert I 9 1300 Limal La version en ligne de ces ouvrages est disponible j i T 32 0 10 42 02 90 F 32 0 10 40 21 84 info anthemis be www anthemis be dans la biblioth que digitale Jurisquare ANTHEMIS D couvrez l int gralit de notre catalogue sur www anthemis be l adresse www jurisquare be Accountancy amp Tax 2015 3 13 d ontologie Les dix essentiels aujourd hui et demain L identification est toujours obligatoire quel que soit le profil de risque du client Obligations de moyens ou de r sultat Sch mas et formulaires d identification arbres de d cision pour ne rien oublier Des questions sur l objet et la nature de la relation d affaires Ne pas sous estimer les difficult s pour identifier les personnes politiquement expos es Ma triser les tenants et aboutissants de l identif
45. EUR Commentaires Mots cl s tabac cartes de t l phone voitures et pi ces d tach es Cas tudi s comptes de pas sage paradis fiscaux trusts fraude fiscale intervention de soci t s au Delaware fraude TVA et cartes t l phoniques Cas tudi secteur de la construction et du nettoyage industriel Mots cl s minerais or pierres pr cieuses bijoux carte de t l phone Cas tudi commerce de pierres pr cieuses Mots cl s pishing ou hacking Cas tudi s nouvelles m thodes de paiement escroquerie et achats d or escroquerie et placements financiers Mots cl s fili re br silienne Cas tudi s technique de compensation niveaux natio nal et international Mots cl s compensation difficult s de d tection Cas tudi s vente et location de v hicules d occasion et de voitures de luxe Cas tudi s investissements dans l immobilier et dans l art op rations frauduleuses la TVA dans le secteur des bijou teries de luxe utilisation de tierces personnes Cas tudi s travail illicite dans le secteur de la construc tion de routes Il en ressort que les activit s criminelles li es la sph re des activit s financi res et conomiques conservent de mani re inqui tante une place pr pond rante la base des activit s de blanchiment d tect es et transmises aux diff rents parquets en 2014 D abord en nombre de dossiers tran
46. Informations devant faire l ob jet d un examen approfondi lorsque le client est susceptible de pr senter un niveau de risque lev Mesures compl mentaires prendre lorsque le client est identifi distance Mesures prendre en cas d im possibilit d identifier ou de v rifier l identit du client ou du b n ficiaire effectif ou de doute sur la v racit ou l exactitude des donn es d identification Crit res caract risant les per sonnes politiquement expos es en ce compris les membres di rects de leur famille et les per sonnes connues pour leur tre troitement associ es le niveau hi rarchique au sein du cabinet ayant approuver l tablisse ment de la relation d affaires avec ces personnes ainsi que les mesures prendre pour tablir l origine du patrimoine et l ori gine des fonds impliqu s dans la relation d affaires ou la tran saction Responsabilit s et les rapports entre les professionnels et le res ponsable de l application de la loi lorsqu un tel responsable a t d sign Examen du maintien de la rela tion d affaires En r gle g n rale les devoirs de vigilance doivent tre accomplis avant l accep tation du client et le d but de la mission Si des exceptions sont autoris es les modalit s doivent tre pr cis es si le client pr sente un risque faible le mo ment de l ex cution peut tre diff r sous certaines conditions mais les devoirs
47. TIF au terme de son examen sont au regard d une s rie de crit res des indicateurs qui m ritent l attention Stade du blanchiment la plupart des dossiers transmis concernent la phase d empilage d infractions sous jacentes Intervenant principal et son lieu de r sidence nationalit belge 53 67 r sidant en Belgique ou dans les pays voisins dans la majorit des dossiers transmis Dans les 893 dossiers transmis aux parquets dans lesquels l intervenant principal r si dait en Belgique respectivement 33 15 15 68 et 10 08 r sidaient Bruxelles Anvers et dans le Hainaut Pour les pays trangers c est la France 23 72 et les Pays Bas 12 82 qui arrivent en t te Lieu de l op ration principale les arrondissements judiciaires de Bruxelles Hal Vilvorde 53 45 et d Anvers 15 33 recueillent la majorit des d clarations de soup on au cours de ces trois derni res ann es Nature de l op ration principale r gularisation fiscale 20 86 et transferts internationaux 19 57 sont les principales op rations vis es 24 Accountancy amp Tax 2015 3 d ontologie Si l on s int resse aux analyses typologiques r alis es par la CTIF et publi es dans ses rapports annuels successifs depuis 2009 plusieurs grandes tendances ressortent clairement l utilisation croissante du cash en mati re de blanchiment de capi taux et de financement du terrorisme le recours des soci t s commercia
48. agit d une personne physique qui intervient en tant que client ou mandataire ou en tant que b n ficiaire effectif De plus concernant la v rification de l identit au moyen de documents probants il y a lieu de distinguer l identification face to face de l iden tification distance cette derni re exigeant des mesures de vigilance renforc es Les l ments sur lesquels s appliquent les devoirs de vigilance seront fonction du type de client personne morale per sonne physique construction juridique du secteur d activit dans lequel ce client op re de la localisation g ographique de ses activit s pays risque pays coop ratifs ou encore de la nature de l op ration ou de la relation d affaires STATISTIQUES DU FATAL nes Y scienta T 5015 CI EC HER bcp AE irie cs che de dhe 2 modern b PT r D a Pre Fabr du Sinan ent dal de E culto ecd ver Sara 18 des ares r acalar Le Vous lirez ici avec int r t le point 4 3 Vigilance normale l gard des personnes donn es d identification et documents probants de la circulaire ainsi que les diff rents sch mas d identification envisageables les donn es identifier sont sys t matiquement mises en parall le avec le document probant de v rification au chapitre 7 de la m me circulaire Vous consulterez galement avec int r t notre site consacr LAB et notre plateforme BeExcellent o l ensemble des outils et documents
49. anges et une circulation de documents au sein du cabinet impliquent des obligations de conservation et peuvent aboutir effectuer une d claration de soup on la CTIF Et le principe central de cette dynamique c est l approche par les risques Bien entendu elles doivent tre communiqu es aux collaborateurs du cabinet pour qu ils puissent se poser les bonnes questions au bon moment et faire part de leurs commentaires voire de leurs doutes mais aussi actualis es remani es adapt es au cabinet Et surtout comme l exige l article 16 de la loi du 11 janvier 1993 contr l es de mani re interne dans leur ex cution notamment pour ce qui est de la prise en compte des risques lev s de blanchiment de capitaux et de finan cement du terrorisme Alors le constat s impose comme une vidence une fois ces proc dures examin es en ce compris les documents de tra vail dont l utilisation est requise les rassembler au m me endroit les int grer dans un document r capitulatif r pond tout la fois aux imp ratifs de convivialit et aux exigences d efficacit C est le principe du manuel de proc dures tant enten du que la fa on dont il est pr sent sa flexibilit pour les mises jour tout autant que sa convivialit pour la recherche d informations pertinentes est tout aussi importante que son contenu Dans cette perspective la d marche que l Institut a d ploy e au cours des derni res ann es rencontre pleinem
50. ant dans les documents relatifs aux proc dures existantes ou dans la revue Qualit T l chargeable sur le site de l Institut ce manuel peut galement tre tr s facilement tabli et customis votre cabinet en utilisant notre plateforme BeExcellent Organisme intergouvernemental de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme distinct de l OCDE le GAFI wwW fatf gafi org publie des lignes de conduite que les gouvernements doivent suivre afin de promouvoir la lutte contre le blanchiment de capitaux Ces normes sont regroup es sous la forme de quarante recommandations revisit es en 2012 Le GAFI a galement mis en place une liste de juridictions haut risque et non coop ratives qui recensent les pays qui ne font pas preuve d assez d avanc es au niveau de la lutte antiblanchiment et de la lutte contre le financement du terrorisme et publie r guli rement des tudes et autres sources documentaires Par rapport ces recommandations cette institution organise encore des valuations r guli res de pays quant la conformit et depuis peu leffectivit concr te des dispositifs l gislatifs nationaux en vigueur Avec les r unions pr paratoires et les multiples questions auxquelles nous avons apport des r ponses argument es et circonstanci es le cas ch ant statistiques l appui le r cent processus d valuation de la Belgique a mobilis d importantes ressources tout au long
51. assurer sans avoir jouer un r le d enqu teur de la coh rence entre l activit d cla r e et les l ments comptables et financiers dont vous aurez connaissance tout au long de la mission R f rences LAB article 12 Norme articles 10 et 11 Circulaire points 4 5 2 Manuel de proc dures point 5 4 1 Points d attention corr latifs politique d acceptation et de suivi du client volution PEPS NATIONALS Voil bien un concept qui se pr te en effet de nombreuses interpr tations En substance il s agit de personnes qui en raison de l importance de leur statut public peuvent dans certaines circonstances pr senter un risque lev de blanchi ment de capitaux provenant de la corruption laquelle ces personnes sont susceptibles d tre plus expos es par les hautes fonctions publiques qu elles exercent surtout dans les pays o la corruption est largement r pandue Concr tement de qui s agit il lire l article 12 3 de la loi du 11 janvier 1993 le concept est assez large au vu de l num ration des personnes vis es dans chacune de ses trois cat gories a les personnes politiquement expos es r sidant l tranger savoir des per sonnes physiques qui occupent ou ont exerc une fonction publique importante b des membres directs de leur famille c des personnes connues pour tre troitement associ es Mais la difficult les d finir ne justifie pas elle seule la n ce
52. atif sur l appr ciation finale retenue compte tenu de l utilisation de termes g n raux et peu explicites Accountancy amp Tax 2015 3 d ontologie 66 Le rapport d valuation mutuelle de la Belgique examine les mesures de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du ter rorisme en vigueur en Belgique et value son niveau de conformit avec les recommandations du GAFI Il contient galement des recom mandations l intention de la Belgique concernant les am liorations requises La Belgique r unit les l ments essentiels d un r gime solide de lutte contre le blanchiment de capitaux LBC et le financement du terrorisme FT bien que certains l ments ne correspondent pas encore enti rement aux recommandations du GAFI de 2012 voy www fatf gaf org gt Th mes gt valuations mutuelles 67 Les tats membres devraient au moins pr voir que les entit s assujetties appliquent des mesures de vigilance renforc es l gard de la client le lorsquelles traitent avec des personnes physiques ou des entit s juridiques tablies dans des pays tiers haut risque identifi s par la Commission Il devrait galement tre interdit de recourir des tiers tablis dans ces pays tiers haut risque Les pays ne figurant pas sur la liste ne devraient pas automatiquement tre consid r s comme disposant de dispositifs efficaces de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorism
53. au client e Risque li la prestation de services Le client doit tre class comme pr sentant un risque lev Ceci sera communiqu le cas ch ant pour examen au responsable de l application de la loi d sign au sein du cabinet via le formulaire de d termination du niveau de risque voyez point 11 2 du manuel de proc dures internes tape 2 R colte d informations compl mentaires pour confirmer ou infirmer le risque lev En d autres termes si un de ces crit res est pr sent le client doit tre class comme pr sentant un risque lev sauf si des informations compl mentaires modifient l valuation la suite d informations compl mentaires r colt es le premier classement de risque tabli peut tre confirm comme risque faible ou qualifi de risque lev suivant l avis le cas ch ant du responsable de l application de la loi Dans tous les autres cas le client est en principe un client risque faible Attention ce processus de d termination du niveau de risque est un processus continu tout au long du cycle de vie du client et aura lieu notamment aux moments suivants a au moment de l acceptation du client b chaque fois qu un v nement justifie un examen par exemple modification de l actionnariat changement d acti vit s d placement de si ge social etc c de fa on r guli re en fonction du classement de risque pour un client risque faible cette v rification
54. c dures points 5 5 1 et 5 5 2 Outils site internet du client Banque Carrefour BCE Companyweb FSMA Points d attention corr latifs politique d acceptation et de suivi des clients Enonc e l article 3 de la norme la r gle g n rale c est l interdiction d entrer en relation d affaires avec les clients avant d avoir satisfait aux devoirs de vigilance Il convient donc d y proc der aux devoirs de vigilance avant de nouer la relation d affaires Dans des circonstances exceptionnelles num r es limitativement dans les proc dures internes du cabinet et qui rendent n cessaire de ne pas interrompre l exercice des activit s la v rification de l identit des personnes impliqu es dans une relation d affaires pourra toutefois tre effectu e dans le courant de l tablissement de cette relation d affaires si les condi tions suivantes sont r unies la relation d affaires pr sente un faible risque de blanchiment de capitaux ou de financement du terrorisme compte tenu de sa nature et de la qualit des personnes impliqu es voy point 4 2 3 de la circulaire la v rification de l identit des personnes impliqu es est effectu e dans les meilleurs d lais apr s le premier contact avec le client les activit s exerc es en relation avec le client font l objet d une vigilance accrue jusqu ce que l identit de toutes les personnes impliqu es ait t v rifi e de sorte que toute anomalie en ce compris l impossibil
55. c le client ou le b n ficiaire effectif est une autorit publique belge ou un orga une exemption automatique de toute obligation de vigilance pour certaines cat gories de clients ou de transactions la quatri me directive AML FT a modi l IPCF ou des entreprises publiques comme la Poste Belgacom BATC BIAC fi cette m thodologie en lieu et place ou la SNCB de cette num ration limitative c est le principe de l approche par les risques qui pr vaut L application des mesures de vigilance simplifi es l gard de la client le pourra tre autoris e par un Attention lorsque les circonstances engendrent des soup ons de blanchiment Etat dans tous les domaines pr sentant un risque moins lev Mais les assujettis devront pr alablement s assurer que la relation ou la transaction pr sente effec d informer la CTIF doit tre examin e rapport crit au responsable charg de tivement un degr de risque moins lev l application de la loi admises la n gociation sur un march r glement dans un pays de l Espace conomique europ en ou une soci t cot e en bourse dans un pays tiers d si nisme public belge autorit s f d rales communautaires r gionales provin ciales communales ordres et instituts professionnels comme l IEC l IRE et d le client ou le b n ficiaire effectif est une autorit ou un organisme public europ en repris dans une liste tablie par le Ro que c
56. ce quarante trois et onze si le cabi net compte dix professionnels au moins auquel cas la d signation d un responsable de l application de la loi est obligatoire Les r ponses au questionnaire sont int gr es dans le dossier de pr paration de la revue qualit Les statistiques de 2014 et de 2015 avec les premi res revues th matiques antiblanchiment t moignent de la r alit de cette mission de l Ins titut Actions pr ventives didactiques Contr le effectif Edition Norme circulaire Questionnaire LAB manuel de proc dures internes e 2013 premi re version adress e tous les membres externes 35 membres n ont site consacr FAQ plateforme pas r pondu et des sanctions disciplinaires et administratives amendes au pro BeExcellent fit de l tat ont t prononc es communication des membres concern s la Information 22 dates de road CTIF show 2011 et 2012 furent Novembre 2015 version adapt e pour prendre davantage en compte l analyse notamment mises profit pour des risques exposer en synth se les obliga Les r ponses au questionnaire LAB servent de support documentaire lors des tions d coulant de la LAB plus revues qualit de 6 000 membres et stagiaires Revue qualit volet LAB interventions lors des diff 60 rapporteurs crit res stricts de s lection et formation 2013 deux jours et rentes ditions du Forum for the septembre 2015 un jour nouvel appel candidature en 20
57. cepter soit de la refuser Qui plus est vous avez toujours la facult de comparer les versions et de voir quels documents ont d j t lus ou pas Dix professionnels une personne physique une personne morale ou une autre entit vis es l article 3 3 et 4 de la loi du 11 janvier 1993 exercent une activit ou en d tiennent une participation ou sont membres de l organe de gestion article 18 alin a 2 de la loi Vous lirez avec int r t les donn es quantitatives et les observations qualitatives syst matiquement publi es dans les rapports annuels de l Institut t l chargeables sur le site de l Institut rubriques revue qualit et lutte contre le financement du terrorisme Directive UE 2015 849 du Parlement europ en et du Conseil du 20 mai 2015 relative la pr vention de l utilisation du syst me financier aux fins du blanchiment de capitaux ou du financement du terrorisme modifiant le r glement UE n 648 2012 du Parlement europ en et du Conseil et abrogeant la directive 2005 60 CE du Parlement europ en et du Conseil et la directive 2006 70 CE de la Commission Lorsque des manquements sont constat s ils portent d une mani re g n rale sur les EPNED entreprises et professions non financi res d termin es sans qu il soit possible de d terminer quelle profession est vis e hormis les avocats les diamantaires et les casinos cit s par fois nomm ment et quel manquement a eu un impact signific
58. cles 13 16 Circulaire point 4 3 Manuel de proc dures point 11 1 6 Outils IEC sch ma d identification arbre de d cision formulaire de d claration des b n ficiaires effectifs Points d attention corr latifs client article 515bis du Code des soci t s volutions registres nationaux quatri me directive AML FT En cas de doute sur la question de savoir si les clients agissent pour leur propre compte ou en cas de certitude qu ils n agissent pas pour leur propre compte toutes les mesures raisonnables seront prises conform ment l article 5 de la loi du 11 janvier 1993 en vue d obtenir des informations sur l identit r elle des personnes pour le compte desquelles ces clients agissent Comment Quand Dans cette d marche compliqu e nous attirons votre attention sur les ressources mises votre disposition en sus des textes r glementaires et didactiques Consultables sur notre site directement utilisables dans le cadre de notre plateforme BeEx cellent un tableau sch matique rassemble les donn es et les documents collecter et v rifier alors qu un arbre de d cision tablit le sch ma suivre pour aboutir en toute connaissance de cause la d cision de nouer ou pas la relation d affaires Dans la pratique les proc dures internes d finissent les mesures prendre pour tablir l identit des b n ficiaires effectifs et la v rifier conform ment l article 8 1 alin a 4 de la loi
59. comment Une fois l identification du client de son ou ses mandataires et du ou des b n ficiaires effectifs r alis e le document probant utilis pour la v rification de l identit doit tre copi sur papier photocopie ou sur support d information lec tronique scannage Si l on comprend d embl e que transcrire manuellement les donn es d identit mentionn es sur le document probant utilis sans en prendre copie n est pas suffisant on n est pas encore au bout de nos peines tant les questions soulev es peuvent prendre des formes diverses Quels documents S il est g n ralement fait une copie des documents probants au moyen desquels l identit des clients et le cas ch ant de leurs mandataires et b n ficiaires effectifs a t v rifi e on ne saurait perdre de vue que plusieurs autres documents internes devront le cas ch ant tre conserv s En l occurrence Deux justificatifs la raison motiv e pour laquelle il n a pas t raisonnablement possible de proc der la v rification des donn es et documents relatifs aux b n ficiaires effectifs ainsi que celle qui a motiv une exemption d identification dans les cas pr vus par la loi du 11 janvier 1993 Deux rapports internes le rapport crit interne ainsi que ses annexes dans le cadre de la proc dure de traitement des op rations atypiques l analyse corr lative effectu e et la d cision finale sur le plan de la communication d une
60. cts antiblanchiment de la revue qualit dans cette perspective TENANTS ET ABOUTISSANTS Introduite par la troisi me directive AML FT catalyseur solide de l exercice du devoir de vigilance notamment sur nos clients l approche par les risques se voit aujourd hui renforc e Une raison de plus pour prendre le probl me bras le corps Car s il n y a pas de recette miracle plusieurs l ments cl s constituent le socle obligatoire de la r flexion A FATF GAF gt Financial Action Task Force on Money Laundering 6 Accountancy amp Tax 2015 3 d ontologie A Une d marche logique et coh rente en passe d tre renforc e G rer un risque c est d abord l identifier l valuer Et ensuite le ma triser en prenant des mesures adapt es sa nature sa probabilit ses effets Voil en quelques mots l essentiel de l approche par les risques d sormais centrale dans la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme C est le r sultat de l action conjugu e de ces deux acteurs principaux que sont le GAFI et la Commission europ enne qui au cours des ann es ont mis en exergue toute l importance d une telle approche en l explicitant avant tout r cemment de la renforcer en mettant l accent sur une efficacit et une transparence accrues D s 2005 la troisi me directive europ enne AML FT traduite en droit belge par la loi du 18 juillet 20107 en a fait le principe
61. d clara tion la CTIF et le rapport annuel tabli par le responsable de l application de la loi dans l hypoth se o le cabinet en a d sign un voy p 44 de la pr sente revue Combien de temps Cinq ans au moins partir de la fin de la relation d affaires Sous quelle forme Il appartient chaque cabinet de pr ciser ses modalit s de conservation o et comment des pi ces probantes les donn es d identification et les rapports Par exemple Copies scann es ou sauvegard es dans le dossier lec tronique du client ou copies imprim s dans un dossier papier distinct par client En lieu et place d une copie les r f rences peuvent tre enregistr es et conserv es pour autant qu elles permettent de produire imm diatement lesdits documents au cours des cinq ann es suivantes et sans que ces pi ces probantes n aient pu entre temps tre modifi es ou alt r es En toute logique une proc dure pr alable devra pr ciser les cat gories de documents probants dont les r f rences peuvent tre ainsi enregistr es et conserv es en lieu et place d une copie ainsi que les modali t s de r cup ration des documents concern s Accountancy amp Tax 2015 3 33 d ontologie Si le cabinet dispose d un acc s des bases de donn es permettant de contr ler l aide de r f rences p ex le num ro d entreprise tout ou partie des donn es d identification la proc dure de conservation pourra ainsi tre remplac
62. d ontologie DOSSIER SP CIAL PRATIQUE ET PROSPECTIF L approche par les risques nerf de la guerre contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme Sommaire Obec is M NOOO epe 1 3 9 95 006 302025046 384 RR D 020 30 16 R B TR 100 3 E a AA R i E ded Tu a 5 TEnants ADO S dS gt gt se 4 2 A RA D DAR OE DE R E R E E Qe DEG RT RATS E E D EE E S A0 b M100 3 A 6 Les dix essentiels aujourd hui et demains ucs e 2 u 4 400 4 R de R RAO N R re lose nus oran N nm 14 RO YOU CQUSLTONMOX 2 35 20 0 4 R R R 9A D A D E A 0 S N RU EEEE D A UTR 3 30 24 15 C stomer due ASS ARS Re h282h99 4340045825 de Ua E R R Er M R Co on Ce 23 Organisation imterne adequate Qu cabifi l z serrera ekipa a a D 99904 83 37 Annexes IWO Trdg S 22 2 a a 1 02 222 6 6 0022022526 aaa ea PE6 PE he oo 50 A POS d attenTion l 2422200448836088 da 2690720 2 DU 222067 RR D S 000 dS 50 B PourapprotondirTa reMlex101T 4444244024040324 80 09 080 de E dde Rose 53 C Facteurs indicateurs selon la quatri me directive AML FT d un risque de blanchiment de capitaux et de finan cement du terrorisme plus ou MOMIE RS MR de st de de dote os Date 54 D Nouveau questionnaire LAB Novembre 2015 42 1444 sssedsresrdebuheenveasdeethantuitentethes 56 4 Accountancy amp Tax 2015 3 d ontologie OBJECTIFS L approche par les risques dans le cadre de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme Rien de fondam
63. d affaires Accountancy amp Tax 2015 3 29 d ontologie R f rences LAB article 12 Norme article 24 Circulaire point 4 5 Manuel de proc dures points 5 7 et 8 3 Outils tableau des mesures compl mentaires Points d attention corr latifs clients volution quatri me directive AML FT Des mesures de vigilance renforc es sont indiqu es dans les situations qui par leur nature pr sentent un risque accru de blanchiment Contrairement aux obligations simplifi es de vigilance le l gislateur n a pas restreint ces situations une num ration limitative une vigilance accrue est requise dans toute situation pr sentant un risque lev de blanchiment de capitaux ou de financement du terrorisme Deux situations o il est en tout cas requis de proc der des mesures de vigilance renforc es sont toutefois l galement pr vues les clients absents lors de la proc dure d identification et les personnes politiquement expos es c t des deux hypoth ses plusieurs situations requi rent dans la loi du 11 janvier 1993 de faire preuve d une attention particuli re En toute logique des informations compl mentaires devront alors tre recueillies Ces informations peuvent notamment concerner les activit s professionnelles et le secteur conomique d activit du client ses sources de revenus l origine des fonds ou l origine de son patrimoine etc Examinons plus en d tail ces diff rentes hypoth ses
64. de v rifier leur identit qui exercent autrement le pouvoir de contr le sur la direction de la soci t personnes physiques vis es aux articles 5 9 du Code des soci t s qui sans poss der plus de 25 des actions ou des droits de vote exercent directement ou indi rectement le contr le de fait de la soci t ainsi que les personnes qui exercent autrement le pouvoir de contr le sur la direction de la soci t Comment Un double m canisme favorise cette identification L article 8 3 de la loi du 11 janvier 1993 impose aux soci t s clientes de fournir aux personnes et organismes vis s notamment les experts comptables et les conseils fiscaux externes avec lesquels elles entrent en relation d affaires ou aupr s desquels elles r alisent une op ration occasionnelle les informations requises concernant leurs actionnaires qui sont leurs b n ficiaires effectifs L article 515 du Code des soci t s impose aux titulaires de titres au porteur ou d mat rialis s de soci t s non cot es d en faire la d claration la soci t concern e pour autant que ces titres repr sentent plus de 25 des droits de vote Cette d claration des soci t s d autres personnes morales ou des constructions juridiques pourra se fonder selon le cas sur l acte de constitution le registre des actionnaires nominatifs ou des associ s ou les listes de pr sence aux assembl es g n rales Le formulaire d identification des b n ficiaires e
65. dentification peut intervenir dans le courant de l tablissement de la relation d affaires Justifications des exemptions d identification ou du fait que la v rification n a pas t raisonnablement possible pour les b n ficiaires effectifs Modalit s d exercice d une vigilance constante Modalit s de recours la proc dure du tiers introducteur d affaires b n ficiaires effectifs des op rations et des relations d af faires est largement trait e dans les documents mis votre disposition chapitres 4 5 et 6 de la norme point 6 2 de la circulaire et chapitre 5 du manuel de proc dures internes Dans le tableau ci contre nous vous en proposons une vision globale tout en ayant le souci d attirer ensuite votre attention sur quelques informations pratiques Petits plus Un mod le de formulaire de risque point 11 2 du ma nuel de proc dures internes 40 Accountancy amp Tax 2015 3 D termination des mesures de vigilance renforc es lorsqu un risque lev de blanchiment est identifi notam ment lorsque le client n est pas pr sent lors de l identifica tion ou est une personne politiquement expos e r sidant l tranger ou encore lorsque le client fait l objet d une communication la CTIF D finition des crit res caract risant les PEP niveau hi rar chique en vue d approuver la relation d affaires mesures pour tablir l origine du patrimoine et l origine des fonds impliqu s dan
66. directeur de l exercice de l obligation de vigilance mise charge des experts comptables externes et des conseils fiscaux par la loi du 11 janvier 1993 la bien connue colonne vert brale du dispositif pr ventif belge L article 12 1 de cette loi impose en effet d une mani re g n rale aux personnes et organismes assujettis la loi de proc der une estima tion du risque que repr sente leur client Sur cette base il nonce le principe selon lequel des devoirs de vigilance accrus s imposent d s l instant o l valuation du risque conduit d celer une situation qui par sa nature peut pr senter un risque lev de blanchiment de capitaux ou de financement du terrorisme Des mesures de vigilance renforc es et une vigi lance accrue constante l gard de la client le devront tre appliqu es par les organismes et les personnes dans les situa tions qui par leur nature peuvent pr senter un risque lev de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme Il y a quelques ann es plus pr cis ment en 2012 le GAFI s est inscrit dans la m me perspective dans le cadre du processus de r vision de ses quarante recommandations blanchiment de capitaux et des neuf recommandations financement du terrorisme Un simple coup d il sur la nouvelle recommandation n 1 suffit largement pour s en convaincre L on sait galement que la Belgique a connu en 2014 par ces m mes experts du GAFI une valua tion
67. du client au sein du cabinet Maintien de cette vigilance accrue pendant toute la p riode n cessaire Int gration dans le cadre plus g n ral des proc dures d acceptation du client au sein du cabinet et dans la d marche qualit Moment et fr quence de la mise en uvre des devoirs de vigilance Formalisation des r gles dans un manuel logiciel ou via d autres documents crits Mise jour des donn es d identit des clients et du des mandataire s et du des b n ficiaire s effectif s en fonction du risque Proc dures et mesures de contr le Mesures ad quates en vue d assurer le respect des dispositions de la loi Int gration dans les contr les ordinaires de l ensemble des dossiers et des missions en ce compris les contr les de qualit Contr les visant v rifier la qualit des informations obtenues dans le cadre de l exercice des devoirs de vigilance Centralisation et communication Proc dures de communication et de centralisation des informations afin de pr venir d tecter et emp cher la r ali sation d op rations li es au blanchiment de capitaux et au financement du terrorisme Personnel Recrutement e Proc dures de v rification au sein du cabinet si les int ress s disposent des comp tences n cessaires et d une honorabilit ad quate dans le cadre sp cifique de la loi antiblanchiment en fonction des risques li s aux t ches et fonctions exercer e Mis
68. duite des pays tiers haut risque de la Commission europ enne que l obligation d exercer une vigilance renforc e serait en l esp ce de facto enclen ch e Si l on se base sur le consid rant 29 de la quatri me directive AML FT la r ponse serait n gative d faut d une valuation in concreto du risque Manuel de procedure mirabe LES PROVISIOHS COMPTABLES ET FISCALES LE DROIT FISCAL EN BELGIQUE DITION 2015 MANUEL DE PROCEDURE FISCALE 2 DITION LES PROVISIONS COMPTABLES ET FISCALES PRINCIPES G N RAUX ET CAS PRATIQUES Arnaud Bindels Andr Culot Olivier D Aout Sous la direction de Fran ois Stevenart Mee s Sous la direction de Marc Bourgeois Josse Deblandre Yves Dewael Arnaud Lecocq Fran oise Baltus Olivier Bertin Andr Culot Marc Bourgeois Giuseppina Capodici Jean Michel Christophe Lenoir Jean Pierre Magremanne Olivier D Aout Yves Dewael Charlotte Lambrechts Deg e Fabrice Fogli Pol Glineur Luc Herve Fran ois Mennig Jonathan Picavet Christophe Lenoir Thierry Litannie Marc Marli re Wilfried Niessen Laurence Pinte Arnaud Scheyvaerts Ga tan Zeyen Jonathan Picavet Virginie Pierard Olivier Querinjean dition 2015 170 pages 73 dition 2015 498 pages 96 Arnaud Scheyvaerts ric Van Brustem Robert Winand dition 2015 960 pages 123 Commande et information Anthemis S A Place Albert 9 1300 Limal La version en ligne de ces ouvrages
69. dures disciplinaires une amende administrative 250 1 250 000 euros au profit du Tr sor et informer la CTIF des d finitives Les sanctions prononc es envers les experts comptables et les conseils fiscaux qu elles soient disciplinaires ou adminis tratives telles que rendues possibles par la LAB FT ne rel vent pas de la comp tence de l Institut des Experts comptables et des Conseils fiscaux mais bien de celle des instances disciplinaires qui sont compos es en majorit de magistrats profes sionnels et ind pendants de notre profession Le fait que les diff rentes sanctions soient du ressort des autorit s disciplinaires ne nuit ni leur efficience ni leur r a lit Le Conseil de l IEC fait des propositions dans ce sens la Commission de discipline dont les d cisions ont abouti des sanctions multiples Comme en 2013 le d faut de r ponse ad quate au questionnaire LAB de novembre 2015 fera gale ment l objet d une proposition de renvoi devant la Commission de discipline Demain Pour les m mes raisons qu en mati re de contr le il est aujourd hui difficile de pr voir concr tement comment les choses vont voluer dans la mesure o les articles 55 et 58 de la quatri me directive AML FT mettent la barre tr s haut en cas de violation syst matique des exigences fondamentales de la directive et que le quatri me rapport d valuation de la Belgique par le GAFI fait tat du caract re non diss
70. e 27 767 Le nombre de ces d clarations qui a donn lieu l ouverture d un dossier a bondi de 37 6 978 au total dont 1 131 ont ensuite t transmis au parquet en cas de d couvertes d indices s rieux de blanchiment Le total de l exercice 2014 en additionnant les transmissions de nouveaux dossiers et celles des compl ments dans des dossiers anciens s l ve 1 687 23 millions EUR Sur la port e de cette adaptation de la loi du 11 janvier 1993 par la substitution de la notion de fraude fiscale grave et organis e qui met en uvre des m canismes complexes ou qui use de proc d s dimension internationale par la notion de fraude fiscale grave organis e ou non voy l avertissement de la CTIF sur son site T l charger www ctif cf be News gt Avertissements L augmentation tr s significative de plus de 50 du nombre de dossiers transmis au parquet par la CTIF 84 dossiers en 2014 contre 52 dossiers en 2013 et 59 en 2012 sexplique en partie par cette nouvelle notion Communiqu commun IEC IRE IPCF paiements en esp ces 20 06 2014 T l charger www iec iab be Publications gt B timent Re naissance gt 2014 Tant le vendeur que l acheteur sont en effet tenus de payer une telle amende qui peut atteindre 225 000 EUR mais sans toutefois exc der 10 de la somme r gl e en esp ces article 41 17 de la LAB Attention la quatri me directive AML FT apporte des changements comme indiqu en page
71. e LAB s inscrit d ores et d j dans cette nouvelle dynamique Au cours des prochains mois deux rendez vous importants b n ficieront d une attention soutenue L int gration en droit belge de la quatri me directive AML FT d une part nous y suivrons notamment les modalit s pratiques des registres nationaux des b n ficiaires effectifs Le processus de follow up all g qui cl ture la quatri me valuation de la Belgique par le GAFI nous devrons com muniquer la CTIF fin novembre ce document devra tre pr sent lors de l assembl e pl ni re annuelle du GAFI au cours des cinq prochaines ann es une s rie d informations sur lesquelles des pr cisions doivent encore tre apport es Key findings rating and priority actions www fatf gaf org topics mutualevaluations documents mer belgium 2015 html Vecteurs d efficacit de qualit de transparence et d excellence Bien entendu dans la r alit quotidienne des cabinets s adapter des r gles rigoureuses est souvent compliqu et il faut pour les pr server justifier de leur caract re d int r t g n ral et expliciter que leur niveau de contrainte est n cessaire pour obtenir les r sultats escompt s Mais ce qui compte tant au niveau des collaborateurs que des professionnels c est la garan tie des bons r flexes poser les bonnes questions au bon moment documenter la d marche enclencher les bonnes proc dures et en tirer les conclusions ad
72. e a un impact majeur sur l efficacit de la loi Engagement tr s variable en termes de DOS La pratique des DOS fond es sur des crit res subjectifs a t int gr e par les notaires et dans une certaine mesure par les professions comptables m me si le nombre de d clarations en forte progression au cours des derni res ann es tend rester limit Accountancy amp Tax 2015 3 47 d ontologie Quelles mesures recommande le GAFI aux autorit s de contr le en vue de combler les lacunes qu il a constat es en mati re d appr ciation du risque de BC FT D veloppement de programmes de contr le qui tiennent compte des risques identifi s au niveau national Mise en uvre de contr les plus cibl s aupr s des assujettis sur la base d une appr ciation sectorielle et individuelle des risques de BC FT Mise en place de m canismes permanents d identification des risques afin de pouvoir suivre leur volution D monstration que le profil de risque de BC FT des assujettis impacte correctement sur l tendue et la fr quence des contr les LBC FT SANCTIONS Aujourd hui al Au vu de l article 40 de la loi du 11 janvier 1993 en cas de non respect de la loi par P 32 les membres l IEC peut sans pr judice des mesures d termin es par d autres lois ou Prononc es par des magistrats ind pendants dans le cadre des proc d autres r glements proc der la publication des d cisions et mesures et ou infliger
73. e au courant des proc dures et des documents utilisables au sein du cabinet par le responsable de l applica tion de la loi la direction ou le responsable du dossier Formation et sensibilisation e Caract re obligatoire pour tous les membres du personnel qui par les t ches qu ils remplissent pour les clients ou par les op rations qu ils effectuent courent le risque d tre confront s avec des tentatives de blanchiment de capitaux ou de financement du terrorisme e Instructions pr cises sur leur forme et fr quence ainsi que sur l ensemble de la documentation informations LAB disponible au sein du cabinet Organisation ad quate interne du cabinet Responsable de l application de la loi D signation e Application de la r gle des 10 professionnels e Examen r gulier de l opportunit d en d signer un si ce seuil n est pas atteint e Qualit s minimales Fonctions et responsabilit s e Pr sentation au sein du cabinet e Description de ces fonctions et responsabilit s e Circonstances dans lesquelles son intervention est obligatoire au sein du cabinet analyse des rapports internes pour les op rations atypiques probl matique des d clarations la CTIF Rapport annuel d activit e Son tablissement fait il l objet d une proc dure crite e Ce rapport traite il au moins des trois sujets suivants Description de l organisation administrative des proc dures de contr le interne mises en uvre dans
74. e d tre li au blanchi ment de capitaux ou au financement du terrorisme les exemples propos s au point 6 2 du manuel de proc dures ventuellement internes pourront tre compl t s par chaque cabinet L examen doit inclure notamment la justification conomique et la l gitimit appa rente des op rations et faits constat s Les proc dures suivre comme l indique le point 6 3 du m me manuel lorsque l un de ces crit res est d tect notam ment par rapport au traitement des rapports crits tablir voy article 27 de la norme Le tableau ci contre explique sch matiquement cette proc dure dans l hypoth se au demeurant courante o un responsable de l application de la loi a t d sign au sein du cabinet Proc dures de conservation des documents pas si simple Pas si simple Quelle que soit la mani re dont les choses sont orga A F nis es voy entre autres le chapitre 7 de la norme on Indication des documents conserver et des modalit s au sein y P ne saurait perdre de vue que la production de docu du cabinet Le cas ch ant modalit s d application du syst me simplifi de recours aux seules r f rences ments ad quats copie des documents probants au moyen desquels l identit du client de ses mandataires Accountancy amp Tax 2015 3 41 d ontologie et b n ficiaires effectifs permettra le cas ch ant d apporter la preuve que des mes
75. e en est une des composantes essentielles la politique d acceptation et de suivi des clients est une belle illus tration du fait que l organisation interne ad quate du cabinet est la structure porteuse d une gestion efficace du risque BC FT au sein du cabinet compte tenu des obligations qui incombent aux experts comptables externes et aux conseils fiscaux externes dans le cadre des dispositions de la loi du 11 janvier 1993 On ne perdra ici pas de vue que l article 16 de cette loi impose un double volet d obligations sur le plan de l organisation interne la mise en uvre de mesures et des proc dures de contr le interne ad quates en vue d assurer le respect des disposi tions de la loi du 11 janvier 1993 d une part et des proc dures de communication et de centralisation des informations afin Accountancy amp Tax 2015 3 11 d ontologie Pourquoi un responsable de l application de la loi Conceptualiser et mettre en uvre les proc dures visant assurer le respect des disposi tions de la loi Sensibiliser le staff Surveiller le recrutement Analyser les rapports internes Proc dure de d claration de gestion de pr venir de d tecter et d emp cher la r alisation d op rations li es au blanchiment de capitaux et au financement du terrorisme d autre part Tout en attirant l attention sur le fait que les proc dures de contr le interne prendront sp cifiquement en compte le risque accru de blanchiment de capitaux
76. e et les personnes physiques ou les entit s juridiques tablies dans ces pays devraient tre valu es en fonction des risques Bruno Colmant Weti DU UE on r T jga De gigantesques soustractions socio conomiques DE GIGANTESQUES SOUSTRACTIONS SOCIO CONOMIQUES NOTES ET CHRONIQUES 2014 2015 Bruno Colmant dition 2015 208 pages 29 ANTHEMIS L acte ume Lee De La pripara ges uaa pror de ugr L ACQUISITION D UNE SOCI T DE LA PR PARATION AU FINANCEMENT DE L OPERATION Rafa l Alvarez Campa Yves Brulard Olivier D Aout Frederik Fogli ric Gouder de Beauregard Claude Janssens Thierry Lejuste Joseph Marko Jean Michel No Vinciane Ruelle Avant propos de Jean Pierre Di Bartolomeo et Nicolas Pirotte dition 2015 424 pages 83 Commande et information Anthemis S A Place Albert l 9 1300 Limal T 32 0 10 42 02 90 F 32 0 10 40 21 84 info anthemis be www anthemis be D couvrez l int gralit de notre catalogue sur www anthemis be ES R MIMNENATEINE UTEAMANLVEZ a Carre dar ir eos basica 1 5 Animes LES R MUN RATIONS ALTERNATIVES 2015 COMMENT DOPER LE SALAIRE DE VOS TRAVAILLEURS Nathalie Wellemans dition 2015 704 pages 84 JUKISCH JA RT La version en ligne de ces ouvrages est disponible dans la biblioth que digitale Jurisquare l adresse www jurisquare be Accountancy amp Tax 2015 3
77. e financement du terrorisme de la Belgique Bri vement comment par la CTIF ce rapport peut galement tre t l charg sur son site www ctif cfi be gt Dispositif belge gt valuation par le GAFI Par rapport aux secteurs analys s le communiqu de presse du GAFI mentionne explicitement que Certains secteurs tels que le secteur financier font preuve d une forte capacit prendre des mesures appropri es pour emp cher le BC FT alors que la compr hension ou la mise en uvre de mesures de LBC ET par certains prestataires de services de transfert de fonds ou de valeurs demeure partielle Le secteur non financier a renforc son engagement concernant la LBC FT Cependant certaines cat gories d entreprises et de professions notamment les avocats et les casinos nont pas encore pris de mesures cet gard De plus la mise en uvre de mesures de LBC FT par les diamantaires ne semble pas ad quate compte tenu des risques lev s observ s dans ce secteur Directive 2015 849 du Parlement europ en et du Conseil du 20 mai 2015 relative la pr vention de l utilisation du syst me financier aux fins du blanchiment de capitaux ou du financement du terrorisme modifiant le r glement UE n 648 2012 du Parlement europ en et du Conseil et abrogeant la directive 2005 60 CE du Parlement europ en et du Conseil et la directive 2006 70 CE de la Commission JOUE L 141 du 5 juin 2015 p 73 Cette directive qui abroge totalement la troi
78. e risque accru dans les processus d valuation et de suivi des risques de blanchiment de capitaux et financement du terrorisme au sein du cabinet Quel que soit son support le manuel de proc dures du cabinet doit tre jour et la proc dure doit permettre tous les collaborateurs le cas ch ant par des formations sp cifiques de se familiariser d s que possible avec les changements successifs effectu s et d valuer l impact des proc dures nouvellement chang es ou adopt es L utilisation de l application BeExcellent r pond ce besoin de disposer d une version mise jour du manuel de proc dures internes tout en autori sant une confection sur mesure dans le cadre d une d marche claire coh rente et transparente pour chaque cabinet Enfin comme n importe quelle autre entreprise votre cabinet d expertise comptable ou de conseil fiscal se d veloppe modi fie son approche client propose de nouveaux services recourt de plus en plus aux nouvelles technologies de la communication et de l information recrute de nouveaux collaborateurs Avec la cl de ces facteurs d volution de nouveaux risques profes sionnels dont certains influenceront la hausse ou la baisse les processus d valuation et de ma trise des risques de blanchi ment de capitaux et de financement du terrorisme Cela passera entre autres par une r flexion sur les proc dures mettre en place et contr ler dans le cadre des dispositions de l a
79. e soit au moment de nouer la relation d affaires ou ult rieurement la dis pense d identification ne pourra tre appliqu e Dans ce cadre l opportunit Comment Au minimum en tenant compte de la liste non exhaustive des N oubliez pas galement de consigner et de conserver le ou les documents qui facteurs figurant l annexe II de la direc tive et repris pour toute facilit dans le ont fond votre d cision d appliquer une dispense d identification Cette proc tableau en page 54 de la pr sente revue dure peut utilement trouver sa place dans la proc dure d acceptation du client voy pp 54 55 de la pr sente revue R f rences LAB article 14 Norme chapitre 4 Circulaire point 4 2 Manuel de proc dures point 5 8 Une vigilance constante doit tre exerc e l gard de la relation d affaires Afin que cette vigilance constante puisse atteindre son objectif elle doit tre bas e sur une organisation interne et des modalit s de contr le ad quat Par ailleurs elle doit tre exerc e d une mani re diff renci e en fonction du profil de risque du client ou de la relation d affaires Concr tement Proc der un examen attentif des op rations effectu es et si n cessaire de l origine des fonds et ce afin de s assurer que celles ci sont coh rentes avec la connaissance que vous avez de votre client de ses activit s professionnelles et de son profil de risque 32 Accountancy amp Tax 2015 3
80. ecommandations du GAFI Les pays doivent obliger les institutions financi res et les entreprises et professions non financi res d sign es identifier et valuer leurs risques de blanchiment de capitaux et de financement du Accountancy amp Tax 2015 3 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 Zl 22 d ontologie terrorisme et prendre des mesures efficaces pour les att nuer Pour le volet conformit technique la typologie de notation se d cline en conforme C en grande partie conforme LC partiellement conforme PC non conforme NC et non applicable NA La Belgique obtient les notes de 11 C 18 LC 11 PC et 0 NC et NA Ces lacunes mod r es seront en toute vraisemblance corrig es dans le cadre du processus l gislatif d int gration de la quatri me directive dans notre droit national S agissant par contre de l aspect effectivit concr te des dispositifs l gislatifs en vigueur quatre niveaux de notation taient envisageables lev significatif mod r et faible R sultat Quatre r sultats significatifs et sept mod r s les principales critiques concernant tant les contr les et les proc dures judiciaires cons cutives que l tablissement de donn es statistiques permettant de mieux cerner le risque au niveau national Voy le site du GAFI www fatf gaf org gt Documents gt la une gt Les mesures de lutte contre le blanchiment de capitaux et l
81. ent b n ficiaire effectif est une personne politiquement expos e rela tions transfrontali res de correspondants bancaires ceci n est pas une num ration limitative Des mesures de vigi lance renforc es l gard de la client le devront tre appliqu es dans les situations qui par leur nature peuvent pr sen ter un risque lev de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme Afin de d terminer quels sont les facteurs de risque qui pourraient tre pris en compte afin de d terminer s il s agit d une relation d affaires ou des op ra tions qui exigent une vigilance accrue et constante il est opportun et tr s pratique d utiliser les directives mises par le GAFI pour chaque cat gorie professionnelle voy pp 26 27 de la pr sente revue Vigilance constante Afin d avoir un dispositif antiblanchiment op rationnel et assurer la d tection effective des op ra tions atypiques ou des faits suspects et les examiner en vue d une ventuelle d claration la CTIF l article 14 de la loi exige d exercer une vigilance constante l gard de la relation d affaires et des op rations effectu es Cette vigilance constante qui doit tre bas e sur une organisation interne et des modalit s de contr le ad quat doit galement tre exerc e d une mani re diff renci e en fonction du profil de risque du client ou de la relation d affaires 4 Organisation interne ad quate du cabinet Parce qu ell
82. ent cette double dimension Efficacit Dans le cadre g n ral de la d marche qualit l Institut a r dig son manuel organisation des cabinets et pro c dures Un manuel de proc dures internes destin aider les cabinets d expertise comptable et de conseil fiscal dans l laboration et la mise en uvre des proc dures de contr le interne impos es par l article 16 de la loi du 11 janvier 1993 a ensuite t tabli dans le cadre plus sp cifique de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme Disons le d embl e cet exemple de manuel de proc dures n a pas de caract re obligatoire ou normatif Concr tement l appartient aux cabinets de s en inspirer et le cas ch ant de l adapter leurs besoins en fonction des proc dures et mesures de contr le interne existantes ou de celles dont l application est envisag e pour tablir leur propre manuel de proc dures qui est obligatoire En tout tat de cause m me si l usage du mod le de manuel de proc dures internes de l Institut n est pas obligatoire il constitue un socle de r flexion par rapport aux pratiques et processus en vigueur et effectivement appliqu s au sein du cabinet S il peut tre utilis de mani re isol e nous recommandons toutefois de l int grer le cas ch ant dans les documents relatifs aux proc dures existantes ou dans la revue qualit En toutes circonstances les cabinets devront prendre en co
83. entalement neuf nous direz vous C est le principe directeur de l exercice de l obligation de vigilance re quis des experts comptables externes et des conseils fiscaux externes par la loi du 11 janvier 1993 la colonne vert brale du dispositif pr ventif belge Ni sa logique ni peut tre un peu moins sa m thodologie ne sauraient vous tre aujourd hui inconnues Pour vous aider et vous assister dans l application correcte des dispositions de la loi du 11 janvier 1993 l Institut a mis votre disposition toute une s rie de textes r glementaires et didactiques ainsi que des outils pratiques tous t l chargeables sur notre site ou via notre plateforme BeExcellent r glement ayant valeur de norme ci apr s d nomm norme circulaire manuel de proc dures internes D s 2012 l attention a ainsi t attir e de nombreuses reprises sur l exercice des devoirs de vigilance l obligation g n rale d valuer le risque et les types de risques et ce qui est la structure porteuse l approche par les risques l organisation interne du professionnel D un point de vue encore plus pratique des mod les de formulaires et sch mas d identification un formulaire de gestion du risque des arbres de d cision qui sous tendent la d cision d entrer ou non en relation avec un client ont t tablis et sont aujourd hui d un acc s facile Pourquoi aujourd hui y consacrer alors un dossier sp cial Pour l essentiel pour tro
84. er de nouvelles dispositions visant harmoniser et renforcer la lutte au sein de l Union europ enne d une part adapter le cadre juridique l volution des pra tiques pour accro tre l efficacit des mesures antiblanchiment compte tenu des recommandations 2012 revisit es du GAFI d autre part la cl Des modifications d importance touchant tout la fois la cartographie des risques BC FT et l exercice de l obli gation de vigilance a Un syst me d valuation et de suivi des risques li s au blanchiment de capitaux et au financement du terrorisme est mis en place trois chelons d ailleurs largement compl mentaires Niveau europ en la base de l approche fond e sur les risques se trouve la n cessit pour les tats membres et l Union europ enne d identifier de comprendre et d att nuer les risques de blanchiment de capitaux et de finance ment du terrorisme auxquels ils sont expos s Les autorit s europ ennes de surveillance AES sont charg es de Accountancy amp Tax 2015 3 7 d ontologie rendre un avis conjoint consultatif sur les risques de blanchiment qui p sent sur le march int rieur et de le mettre disposition des tats membres article 6 de la quatri me directive AML FT Dans cette perspective la quatri me directive AML FT harmonise l approche en imposant la prise en consid ration des facteurs indicatifs de situations de risque potentiellement moins lev ou pl
85. est disponible T 32 0 10 42 02 90 F 32 0 10 40 21 84 info anthemis be www anthemis be dans la biblioth que digitale Jurisquare ANTHEMIS D couvrez l int gralit de notre catalogue sur www anthemis be l adresse www jurisquare be Accountancy amp Tax 2015 3 55 d ontologie D Nouveau questionnaire LAB 2015 Demande de renseignement en application de l article 30 du r glement antiblanchiment IEC remplir pour le 2015 re M Localit Num ro de DE PS CC o Le la soussign e d clare avoir pris connaissance du r glement du 28 janvier 2011 pris en applica tion du dispositif antiblanchiment loi du 11 janvier 1993 relative la pr vention de l utilisation du OUI NON O syst me financier aux fins du blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme O Le la soussign e d clare avoir pris connaissance de la circulaire de l Institut relative la loi du 11 janvier 1993 OIO NONO Le la soussign e d clare avoir pris connaissance du mod le de manuel de proc dures internes OUI NONO I Composition du cabinet Parall lement aux r ponses de ce questionnaire veuillez tablir ou le cas ch ant actualiser via l e guichet la composition de votre cabinet en ce compris le nombre total de collaborateurs actifs II Le manuel de proc dures internes du cabinet art 16 Loi du 11 01 1993 II 1 Votre cabinet a t il tabli un manuel de proc dures internes comme requis par le dis
86. ffectifs t l chargeable sur notre site ou via la plateforme BeExcellent peut tre utilis cette fin Et demain Comme d j indiqu ponctuellement la quatri me directive AML FT apporte une r elle nouveaut ainsi qu une pr ci sion d importance concernant les mesures de vigilance l gard de la client le et les moyens de les exercer 18 Accountancy amp Tax 2015 3 d ontologie 1 Notion Application du seuil de 25 Pour appr cier ce pourcentage en tant que signe de contr le ou de propri t d une soci t l article 3 6 de la quatri me directive AML FT traite de la notion de participation directe ou indirecte Ce m me article semble imposer une identification syst matique des b n ficiaires effectifs dans la mesure o il indique explicitement que si apr s avoir puis tous les moyens possibles et pour autant qu il n y ait pas de motif de suspicion aucune des personnes vis es au point i n est identifi e ou s il n est pas certain que la ou les personnes identifi es soient les b n ficiaires effectifs il convient d identifier la ou les personnes physiques qui occupent la position de dirigeant principal 2 Obligation d obtenir et de conserver des informations ad quates exactes et actuelles sur les b n ficiaires articles 30 et 31 de la quatri me directive AML FT Les soci t s et autres entit s juridiques devraient obtenir et conserver de telles informati
87. finir la politique qu applicable au 1 janvier 2012 d nomm e ci apr s LAB la norme la circulaire en d acceptation mati re de pr vention de blanchiment et leur propre manuel qualit du cabinet Diff rents profils de risque et les Bien entendu en tout cas sur le plan plus g n ral d organisation du cabinet la mesures sp cifiques de vigilance consultation du manuel organisation des cabinets et proc dures d velopp dans corr latives le cadre de la revue qualit ainsi que du livre blanc Qualit f ne saurait galement Crit res permettant de classer 4 deli L tre n glig e les clients dans les diff rents 818 b Toujours sous l angle de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le finance profils de risque d finis par le professionnel ment du terrorisme cette politique s accompagne n cessairement de formalit s Informations d identification qui doivent tre accomplies des moments pr cis et selon des modalit s d termi r unir et v rifier pour que le client puisse tre consid r comme valablement identifi en fonction du profil de risque l exactitude des informations communiqu es ont des impacts certains sur la rela qui lui a t attribu tion d affaires n es notamment en termes de circulation de classement et de garantie de confi dentialit au sein du cabinet Le constat de leur d faut ou l existence de doutes sur Accountancy amp Tax 2015 3 39 d ontologie
88. formations doivent faire l objet d un examen approfondi lorsque le client et susceptible de pr senter de risque lev Dans quelles circonstances un rapport crit est il exig qui l adresser Comment le conserver Comment mettre en place une proc dure de r valuation p riodique du maintien de la relation d affaires Comment interpr ter les indicateurs dans le cadre de la fraude fiscale grave organis e ou non Quelles sont les situations devant conduire renoncer nouer la relation avec le client Quelles mesures prendre pour tablir le cas ch ant l origine du patrimoine ou des fonds impliqu s dans la relation d affaires ou la transaction Comment la sensibilit au risque de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme d un client est elle li e ses caract ristiques Activit Type de service prest Pays de r sidence Quelles sont les cons quences li es au constat du non respect par un client des limites en mati re de paiement en es p ces 12 Accountancy amp Tax 2015 3 d ontologie Comment assurer la communication et la mise disposition d informations permettre une mise jour ad quate des connaissances n cessaires notamment la politique d acceptation et de suivi des clients arr t e par le cabinet le nom du ou des responsables de l application de la loi ainsi que les r gions personnes et activit s risque Quels sont le r le et les
89. gation de d claration la CTIF Faits constat s article 26 du CIR 92 Exception valua tion de la situation juridique d un client prises en l occurrence les professionnels vis s par la Cas sp ciaux probl mes lors de l ex cution du devoir de LAB qui dans l exercice de leur profession constatent comptables fiscalistes agr s et les r viseurs d entre vigilance pays et territoires non coop ratifs et soup ons de fraude fiscale grave organis e ou non Modalit s personne responsable des communications la CTIF forme tipping off confidentialit maintien de la relation sont tenus d en informer imm diatement par crit ou d affaires cons quences sur le niveau de risque immunit par voie lectronique la Cellule de traitement des infor mations financi res Mais il y a une exception et plu des faits qu ils savent ou soup onnent tre li s au blan chiment de capitaux ou au financement du terrorisme sieurs circonstances dans lesquelles il convient d effectuer une d claration voire tout le moins d engager une d marche de r flexion le cas ch ant avec le responsable de l application de la loi quant l opportunit d informer ou pas la CTIF De plus en cas de communication la CTIF une vigilance accrue doit tre maintenue en vigueur pendant le temps n ces saire en fonction des circonstances pour conclure au caract re isol de l op ration ayant veill vos so
90. gilance 1 Obligations l gard de la client le chapitre I de la quatri me directive AML FT Des mesures renforc es devront tre adopt es lorsque les risques sont plus importants et lorsque les risques sont moindres des mesures simplifi es Sch matiquement ces deux degr s de vigilance connaissent des changements qui v hiculeront des cons quences importantes une fois cette directive int gr e en droit belge Vigilance simplifi e articles 15 17 de la quatri me directive AML FT Les exon rations des obligations habituelles de vigilance l gard de la client le pour certains types de clients ou de produits pr vues dans la troisi me direc tive ne seront plus strictement limit es Quel est le nouveau principe L analyse de risque est le pr alable 8 Accountancy amp Tax 2015 3 d ontologie l utilisation des mesures simplifi es de vigilance L application de telles mesures l gard de la client le pourra tre accord e par un tat membre dans tous les domaines pr sentant un risque moins lev Pour s en assurer il faut tenir compte au minimum de la liste non exhaustive des facteurs figurant l annexe II de la quatri me di rective AML FT voy le tableau en pp 54 55 de la pr sente revue Attention les exemptions de vigilance accor d es aux relations d affaires tablies dans un pays tiers disposant de syst mes de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terror
91. haut degr de risques Dans ce cadre les tats devraient d signer une auto rit charg e de coordonner la r ponse nationale ces risques identifi s C est galement l tat qui devra indiquer aux entit s assujetties les diff rentes hypoth ses o elles devront adopter des mesures de vigilance renforc es et s il y a lieu en pr cisant les mesures prendre Assujettis article 8 En tenant compte des estimations des tats et des autorit s de surveillance les assujettis la qua tri me directive AML FT ainsi en troisi me ligne du processus devront tablir une cartographie de risques inh rents leur activit et prendre en connaissance de cause des mesures de vigilance adapt es et proportionn es la nature et Accountancy amp Tax 2015 3 23 d ontologie la taille des entit s soumises obligation Ces mesures doivent avoir pour objectif d att nuer et de g rer efficacement les risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme en d veloppant des mesures de vigilance adap t es aux risques Cons quences Ces exigences ne devraient pas avoir d impact sur la situation de la Belgique l heure actuelle sur la base des dispositions de la loi du 11 janvier 1993 les professions conomiques entre autres assujettis sont d ores et d j oblig es de d finir leurs propres risques de les valuer et de les limiter et doivent documenter et actualiser leur valuation Autorit
92. ication des b n ficiaires effectifs Si le client est introduit par un confr re tout n est pas r gl pour autant V rifier l identit des clients dans le courant de l tablissement de la relation d affaires est possible mais uniquement sous certaines conditions Impossibilit d identifier ou de v rifier l identit du client et du mandataire Impossibilit d identifier ou de v rifier l identit du b n ficiaire effectif Identifier et v rifier Sila premi re notion est usuelle elle v hicule d embl e toute une s rie de questions pratiques qui quoi comment quand Quant la seconde elle vaut galement son lot de r flexion quels documents probants Obligation de moyen ou de r sultat Tour d horizon de ce premier mais d j important volet de l approche par les risques 14 Accountancy amp Tax 2015 3 d ontologie Know your customer _ Do vou Know your i i custom rs aa L identification est toujours obligatoire quel que soit le profil de risque du client R f rences LAB articles 7 et 8 Norme articles 3 5 Circulaire points 4 1 et 4 2 2 Manuel de proc dures points 5 4 et 5 5 Outils formulaires et sch mas d identification arbres de d cision Points d attention corr latifs vigilance modul e en fonction du risque vigilance constante sur la relation d affaires volutions Registre public des b n ficiaires effectifs
93. idique Accountancy amp Tax 2015 3 31 32 33 34 33 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 d ontologie Dans ces cas exceptionnels les entit s assujetties peuvent consid rer apr s avoir puis tous les autres moyens d identification et pour au tant qu il ny ait pas de motif de suspicion que le ou les dirigeants principaux sont les b n ficiaires effectifs consid rant 13 de la quatri me directive AML FT Les tats membres doivent enfin veiller ce que cette obligation s applique aussi d autres types de constructions juridiques pr sentant une structure ou des fonctions similaires celles des fiducies ou trusts article 31 p 7 de la quatri me directive AML FT Directive 2009 101 CE du Parlement europ en et du Conseil du 16 septembre 2009 tendant coordonner pour les rendre quivalentes les garanties qui sont exig es dans les tats membres des soci t s au sens de l article 48 deuxi me alin a du Trait pour prot ger les int r ts tant des associ s que des tiers JO L 258 du 1 octobre 2009 p 11 La n cessit de disposer d informations exactes et actualis es sur le b n ficiaire effectif joue un r le d terminant pour remonter jusqu aux criminels qui pourraient autrement masquer leur identit derri re une structure de soci t Les tats membres devraient donc veiller ce que les entit s constitu es sur leur territoire conform ment au droi
94. ient ou v rification im possible conjugu e un risque lev Aucun profil de risque de clients n a t d fini aucun classement op r sur la base d une chelle de risque Pas de proc dure de suivi du risque et d valuation du maintien de la relation d affaires sous l angle sp cifique du risque de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme Les documents d identification ne sont pas mis jour en fonction du risque Absence de diligences compl mentaires en cas de profil de risque lev L acceptation des clients ne s inscrit pas dans des proc dures rigoureuses un client a t introduit par un confr re et il a t accept sans aucune formalit les conditions requises pour les clients qui sont des personnes politiquement expo s es ne sont pas respect es pas d autorisation hi rarchique origine inconnue du patrimoine Les modalit s d exercice de la vigilance simplifi e ou renforc e ne sont pas pr cis es Il n est pas possible de justifier l ad quation des mesures compl mentaires de vigilance mises en uvre aux risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme Accountancy amp Tax 2015 3 37 d ontologie Aucune information n a t demand e sur l objet et la nature de la relation d affaires Pas de d finition des modalit s de classement et de conservation des documents Le cabinet ne dispose d aucun manuel de proc dures internes L o
95. inets doivent examiner p riodiquement l int r t de nommer un tel responsable R seau pas pris en compte Si cabinet li d autres attention particuli re et r valuation annuelle Rapport annuel d activit Description de l organisation admi nistrative des proc dures et des contr les internes Description des actions men es en mati re de formation et de sensibi lisation du personnel au cours de l ann e Description de l activit Analyse D clarations de soup on Il doit avoir t nomm par un organe de Conservation des documents haut niveau dans le cabinet en principe tre la personne de contact de l IEC l organe de gestion via l e guichet et de la CTIF Rapport annuel d activit s Accountancy amp Tax 2015 3 des rapports internes op rations aty piques nombre de rapports re us typologies des op rations vis es par ces rapports pourcentage de ces rap ports ayant abouti la communica tion d une d claration de soup on la CTIF Communication d une copie du rap port l organe de gestion 45 d ontologie EN 2015 DEPUIS 30 ANS VOS C T S RAPPORT ANNUEL 2014 expert comptable conseil fiscal BeExcellent be Traditionnellement dans son rapport annuel d activit l Institut consacre plusieurs pages la probl matique de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme la cl notamment des stati
96. ion et les entit s et professions d clarantes au sens de la loi du 11 janvier 1993 banques r viseurs d entreprises experts comptables externes et conseils fiscaux externes notaires avocats conform ment au chapitre II de la directive sont deux hypoth ses logiques Mais le public se verrait galement gratifier d un droit d acc s somme toute conditionnel En l occurrence Toute personne ou organisation capable de d montrer un int r t l gitime en cas de suspicion de blan chiment de capitaux de financement du terrorisme et d infractions principales qui pourraient aider les financer comme la corruption les d lits fiscaux et la fraude le cas ch ant moyennant inscription en ligne et paiement de frais administratifs Les personnes ou organisations vis es ont acc s au moins au nom au mois et l ann e de naissance la nationalit et au pays de r sidence du b n ficiaire effectif ainsi qu la nature et l tendue des int r ts effectifs d tenus Par contre pour les fiducies et trusts aucun acc s public n est pr vu R f rences LAB article 10 1 Norme articles 18 19 et 20 Circulaire point 4 7 Manuel de proc dures point 5 5 3 Pour viter des identifications en cascade un r gime de d l gation de l obligation de collecte des donn es d identifica tion et la mise jour de ces informations a t mis en place par l article 10 de la loi et sera sans doute
97. ions revisit es peuvent tre t l charg es sur le site du GAFI www fatf gaf org Th mes gt Recommandations du GAFI gt Documents essentiels La recommandation revisit e n 1 du GAFI pr voit que les pays doivent identifier valuer et comprendre les risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme auxquels ils sont expos s et doivent prendre des mesures parmi lesquelles la d signation d une autorit ou d un m canisme pour coordonner les actions d valuation des risques et mobiliser des ressources afin de s assurer que les risques sont efficacement att nu s Sur la base de cette valuation les pays doivent appliquer une approche fond e sur les risques pour s assurer que les mesures de pr vention et d att nuation du blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme sont la mesure des risques identifi s Cette approche devra constituer le fondement essentiel d une allocation efficiente des ressources au sein du r gime de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme LBC FT et de la mise en uvre de mesures fond es sur les risques pour toutes les recommandations du GAFI Lorsque les pays identifient des risques plus lev s ils doivent s assurer que leur r gime de LBC FT fait face ces risques de mani re satisfaisante Lorsque les pays identifient des risques plus faibles ils peuvent d cider d autoriser sous certaines conditions des mesures simplifi es pour certaines r
98. is raisons d une part un constat interpellant Que les choses soient ainsi explicit es et largement document es ne suffit pas tou jours rendre leur mise en pratique rapide et ais e Remettre r guli rement l ouvrage sur le m tier en privil giant alors plut t l un ou l autre aspect n est pas un luxe inutile dans le cadre de l application des obligations antiblanchiment Dans cette perspective l approche par les risques constitue un bon angle d attaque Cette d marche implique de nombreux acteurs et documents au sein d un cabinet et doit tre prise en consid ration tout au long de la relation avec le client d autre part sa mont e en puissance Deux v nements majeurs ont r cemment remis en perspective l approche par les risques la quatri me directive AML FT voy pp 7 10 et la quatri me valuation de la Belgique par le GAFI voy p 7 la cl m me si l on ne peut pas encore mesurer l exacte port e de l une et l autre de ces nouveaut s d importance de probables changements significatifs qui influeront plusieurs niveaux sur la gestion du risque li au blanchiment de capitaux et au financement du terrorisme enfin la revue qualit Dans quelques mois nous abandonnerons la phase pilote et l exp rience ainsi accumul e au cours des deux derni res ann es nous est aujourd hui pr cieuse Tirer les enseignements explorer les pistes d volution et vous pr senter en primeur le no
99. isme quivalents ceux en vigueur dans l Union europ enne bas es sur des crit res purement g ographiques pourraient tre supprim es d s la transcription de cette directive en droit belge Vigilance renforc e articles 18 24 de la quatri me directive AML FT Comme d j indiqu en cas de risque lev des mesures de vigilance renforc e trouvent s appliquer l gard de la client le La quatri me directive AML FT tend le champ d application de cette vigilance renforc e tout en pr cisant les crit res prendre en compte dans le cadre de cette obligation en annexe III voy le tableau en pp 54 55 de la pr sente revue Par ailleurs la directive se fait galement plus exigeante d une double fa on Personnes politiquement expos es L application syst matique des mesures de vigilance renforc es est galement requise pour les personnes politiquement expos es PPE au niveau national22 qui r sident dans un tat membre de l Union europ enne ainsi que les PPE travaillant pour une organisation internationale article 20 de la qua tri me directive AML FT Lorsqu une telle personne aura cess les activit s et fonctions vis es le risque de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme propre aux personnes politiquement expos es qu elle est susceptible de continuer de poser devra tre pris en consid ration pendant au moins douze mois avec appli cation de mesures appropri es fond es
100. it de v rifier dans les meilleurs d lais l identit des personnes concern es dans la relation d affaires fasse l objet d un rapport crit interne vis l article 14 2 de la loi Pour le mandataire les devoirs de vigilance doivent tre accomplis au moment o il entend poser effectivement le premier acte eau nom et pour compte du client il signe la lettre de mission point 4 2 2 de la circulaire R f rences LAB article 7 4 Circulaire point 4 8 Manuel de proc dures point 5 5 2 En cas d impossibilit de proc der l ensemble des devoirs de vigilance requis la relation d affaires peut n tre ni nou e ni maintenue L identification du client et de son mandataire doit tre r alis e quel que soit le profil de risque du client et de son mandataire sauf dans les cas d exemption d identification Compte tenu du profil de risque du client et de son mandataire et des circonstances qui entourent l impossibilit d ac complir ses devoirs de vigilance il convient de d cider s il y a lieu d informer la Cellule de traitement des informations fi nanci res Si le cabinet est dot d un responsable charg de l application de la loi un rapport crit devra lui tre adress sur la base duquel il d cidera si les circonstances justifient qu une d claration de soup on doit tre adress e la CTIF 20 Accountancy amp Tax 2015 3 d ontologie R f rences LAB article 8 4 Circulaire point 4 8 Ma
101. it s criminelles ou des niveaux significatifs de corruption ou d autres activit s criminelles Esp rons que les orientations et les normes techniques de r glementation produites par les AES permettront d claircir les modalit s de mise en uvre Publi e sur le site de la CTIF cette liste sera mise jour apr s chacune des r unions pl ni res du GAFI qui se tiennent r guli rement dans le courant des mois d octobre f vrier et juin de chaque ann e Il est d s lors recommand de consulter r guli rement et plus particuli rement en octobre f vrier et juin le site de la CTIF pour s assurer d tre en possession de la liste mise jour des pays et territoires non coop ratifs De plus amples d tails concernant les insuffisances de chacun de ces pays peuvent tre retrouv s dans le document Am liorer la con formit aux normes AML CFT dans le monde un processus permanent 26 juin 2015 t l chargeable sur le site du GAFI www fatf gafi org gt Th mes gt Juridictions haut risque et non coop ratives T l charger http eeas europa eu cfsp sanctions consol list index_en htm Les pays suivants sont repris dans l arr t royal du 19 juillet 2013 M B 25 juillet 2013 l Australie le Br sil le Canada Hong Kong l Inde le Japon la Cor e du Sud le Mexique Singapour la Suisse l Afrique du Sud et les tats Unis Aucune liste de pays tiers quivalent nexiste l heure actuelle Les autorit s ou organismes
102. it le profil de risque accord au client ses mandataires ou b n ficiaires effectifs la relation d affaires ou l op ration r aliser Mais c est sous l angle du niveau de vigilance exercer que l approche par les risques prend ici toute sa consistance Vigilance simplifi e Si de telles possibilit s existent encore pour certains clients ou b n ficiaires effectifs article 11 1 et pour certains produits ou transactions article 1 2 et 3 l num ration de l article 11 est strictement limita tive Dans le cadre de l approche par les risques l application des obligations de vigilance simplifi es en dehors des cas admis par la directive et sa directive d ex cution pr vus dans la loi du 11 janvier 1993 ce n est pas possible Conform ment l article 11 3 de la directive le nouvel article 11 3 de la loi soumet quant lui les all gements pr cit s des devoirs de vigilance la condition que les personnes et organismes vis s recueillent les informations relatives aux clients qui sont n cessaires pour justifier l application de ces all gements La m me disposition pr cise en outre expli citement que les cas d obligations de vigilance simplifi e ne jouent pas lorsqu il y a soup on de blanchiment de capi taux Vigilance renforc e Si les cas qui exigent d exercer une vigilance renforc e sont aussi num r s dans l article 12 de la loi le client n est pas physiquement pr sent le cli
103. ix e par le cabinet lui m me en fonction du profil de risque du client Une telle proc dure permet de v rifier que les informations du client sont toujours actuelles et que le niveau de risque attribu au client est toujours ad quat Elle doit tre d termin e dans la politique g n rale d acceptation et de suivi des clients et d pendre du niveau de risque attribu au client et intervenir chaque fois que des informations re ues font tat d un possible changement de niveau de risque d L examen de rapports internes voy le mod le au point 11 3 du manuel de proc dures internes dans le cadre du traitement des op rations atypiques est en r gle g n rale de la comp tence du responsable de l application de la loi lorsque le cabi net en a d sign un quant l opportunit d avertir la CTIF et au d roulement pratique de l op ration le cas ch ant Proc dures de vigilance de premi re importance Quelles proc dures Centrale dans l analyse de risque la question des diff 1 Identification des clients en assurant le respect de la po rents niveaux de vigilance exercer l gard des clients des litique adopt e en mati re d acceptation et de suivi des clients D termination des informations d identification r unir et v rifier afin d identifier valablement le client en fonction du profil de risque qui lui a t attribu D finition des circonstances exceptionnelles dans les quelles l i
104. lation d affaires op rations conclues pendant toute la dur e de la relation d affaires et si n cessaire origine des fonds afin de v rifier leur coh rence par rapport la connaissance du client de ses activit s et de son profil de risque Circonstances particuli res e Client occasionnel e Soup ons de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme ind pendamment de tous seuils excep tions et autres d rogations appliqu es Difficult s doutes relatifs l exactitude ou la v racit des informations pr c dentes communiqu es D tection et traitement des op rations atypiques e D finition de crit res ou signaux d alerte conduisant d terminer qu une op ration est atypique e Proc dures suivre lorsqu un de ces crit res a t d tect e R daction conservation et transmission du rapport interne analyse subs quente en vue d une d claration ventuelle la CTIF Impossibilit d identifier ou de v rifier l identit Interdiction de nouer ou de maintenir la relation d affaires d cision motiv e de mettre un terme la relation d affaires Examen de la justification de l ad quation des mesures de vigilance mises en uvre aux risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme Due diligence risk based approach l Formalisation des r gles de conservation dans des proc dures crites Modalit s e Support e D lais e Cat gorie de documen
105. le cadre de la politique AML du cabinet Actions entreprises pendant l ann e en mati re de formation et de sensibilisation du personnel la pr ven tion du blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme Description du traitement des rapports internes communiqu s au responsable de l application de la loi 52 Accountancy amp Tax 2015 3 d ontologie B Pour approfondir la r flexion R glement ayant la valeur d une norme Circulaire Manuel de proc dures internes Formulaires et sch mas d identification formulaire de gestion du risque Arbres de d cision Limitation des paiements en esp ces Rapport annuel rubriques Lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme et Revue qualit Manuel organisation des cabinets et proc dures Livre blanc Qualit Livre Be Excellent interventions du 6 octobre 2014 T l charger Site IEC ou plateforme BeExcellent be GAFI 40 recommandations revues en 2012 Recommandation n 1 du GAFI valuation des risques et application d une approche fond e sur les risques Recommandation n 28 du GAFI r glementation et contr le des entreprises et professions non financi res d sign es Quatri me rapport d valuation mutuelle de la Belgique Juridictions haut risque et non coop ratives M thodes et tendances Corruption T l charger www fatf gafi org fr COMMISSION et PARLEMENT EUROP EN DIRECTIVE
106. le ou exag r ment com plexe au regard de la nature de leurs acti vit s Li s aux produits aux services aux transactions ou aux ca naux de distribution Polices d assurance vie dont la prime est faible contrats d assurance retraite qui ne com portent pas de clause de rachat anticip et qui ne peuvent pas tre utilis s comme garantie r gimes de retraite fonds de retraite ou dispositifs similaires versant des presta tions de retraite aux salari s pour lesquels les cotisations se font par d duction du salaire et dont les r gles ne permettent pas aux b n ficiaires de transf rer leurs droits produits ou services financiers qui four nissent des services d finis et limit s de fa on pertinente certains types de clients en vue d un acc s accru des fins d inclu sion financi re produits pour lesquels les risques de blan chiment de capitaux et de financement du terrorisme sont contr l s par d autres facteurs tels que l imposition de limites de chargement ou la transparence en mati re de propri t par exemple pour certains types de monnaie lectronique Banque priv e produits ou transactions susceptibles de favoriser l anonymat relations d affaires ou transactions qui n impliquent pas la pr sence physique des parties et qui ne sont pas assorties de certaines garanties telles qu une signature lectronique paiements re us de tiers inconnus ou non associ s nouveaux prod
107. le perspective si l approche par les risques tait sous jacente dans les anciens textes elle constitue au jourd hui une obligation aux effets multiples 48 Accountancy amp Tax 2015 3 d ontologie Chemin parcouru Pour ma triser un risque il faut d abord l identifier Au cours des r centes ann es nous avons multipli les efforts de formation et d information sur les mesures LBC FT combinant la fois volet pratique et didactique textes outils pratiques formulaires sch mas et approche conviviale et efficiente www BeExcellent be site d di consacrant ainsi de nombreux d veloppements l valuation et la gestion du risque Dans la droite ligne de l analyse nationale de risque transmise titre confidentiel par la CTIF en juin 2014 nous n avons pas tard tablir notre propre analyse de risque sectorielle finalis e d s septembre 2014 Une date pivot qui nous a ainsi plac s dans le peloton de t te des professions non financi res par rapport cette obligation Dans le cadre de la revue qualit de nombreux contr les antiblanchiment ont t effectu s sous le double angle des dos siers et de l organisation du cabinet avec s lection et formation des rapporteurs et des proc dures de suivi engag es Sur notre table de travail Une fois identifi assurer le suivi du risque de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme est tout aussi important C est la raison pour laquelle nous co
108. les de type cash intensive l utilisation de soci t s coquille vide de soci t s dormantes le recours des money mules dans des dossiers d escroquerie ou de criminalit in formatique l utilisation de paradis fiscaux l utilisation du secteur des valeurs mobili res l utilisation de secteurs de niche comme le secteur du football le secteur de l or et des m taux pr cieux le commerce de diamants l utilisation frauduleuse de structures soci tales Dans son rapport annuel d activit s 2014 en pages 45 et suivantes la CTIF consacre de longs commentaires la plupart de ces criminalit s sp cifiques d importance Le tableau synth tique ci dessous reprend l essentiel des chiffres et des infor mations ne pas perdre de vue Criminalit s sp ci fiques Fraude fiscale grave organis e ou non pp 45 50 Infractions li es l tat de faillite et abus de biens sociaux pp 52 54 Trafic illicite de biens et de mar chandises pp 55 56 Escroquerie pp 57 59 Trafic de main d uvre clandes tine pp 60 65 Trafic illicite de stup fiants pp 66 68 Criminalit organi s e pp 68 70 Traite des tres humains pp 68 74 Dossiers Montant 344 61 mil lions EUR 123 54 mil lions EUR 52 30 mil lions EUR 13 70 mil lions EUR 48 35 mil lions EUR 11 23 mil lions EUR 42 40 mil lions EUR 17 69 mil lions
109. lies et pou voir ainsi le cas ch ant pouvoir d montrer leur ad quation et la d cision d introduire ou non une d claration la CTIF 34 Accountancy amp Tax 2015 3 Lentreprise et ses partenaires commerciaux Aspects de droit contractuel Sous la pr sidence de Marie DUPONT Fran ois GLANSDORFF et Erik VAN den HAUTE programme 13h45 14h00 Accueil des participants 14h00 14h15 Introduction 14h15 15h00 Partenariat commercial amp document d informations pr contractuelles Fran ois GLANSDORPFF avocat au barreau de Bruxelles professeur honoraire l Universit libre de Bruxelles et Marie DUPONT avocate au barreau de Bruxelles assistante en droit des obligations et des contrats l Universit libre de Bruxelles 15h00 15h40 La vente commerciale et internationale Erik VAN DEN HAUTE avocat au barreau de Bruxelles professeur l Universit libre de Bruxelles et professeur invit l Universit Jean Moulin de Lyon 3 et Charles Edouard LAMBERT avocat au barreau de Bruxelles assistant l Universit libre de Bruxelles 15h40 16h20 Le contrat de franchise Marie CANIVET avocate au barreau de Bruxelles membre du Coll ge des Experts de la F d ration Belge de la Franchise membre du comit de pilotage du Cepani40 16h20 16h40 Pause 16h40 17h20 Les r seaux de distribution Laurent DU JARDIN avocat au barreau de Bruxelles professeur l Universit catholique de Louvain 17h20 18h00 Aspects des con
110. mble des donn es d identification relative un b n ficiaire effectif ou de ne pas pouvoir obtenir d informations concernant son adresse peut constituer en fonction des circonstances un facteur de risque plus particuli rement susceptible d tre retenu dans le cadre de la revue qualit en ce qui concerne les aspects sp cifiques antiblanchiment et financement du terrorisme Cette r gle ainsi que les r les et responsabilit s du responsable de l application de la loi au sens de l article 18 de la loi du 11 janvier 1993 sont explicit s et comment s en page 44 de la pr sente revue L identification du b n ficiaire effectif et la v rification de son identit devraient s il y a lieu s tendre aux entit s juridiques qui poss dent d autres entit s juridiques et les entit s assujetties devraient rechercher la ou les personnes physiques qui exercent en dernier ressort le contr le du fait quelles poss dent ou contr lent par d autres moyens l entit juridique qui est le client Le contr le par d autres moyens peut notamment comprendre les crit res de contr le retenus aux fins de l tablissement des tats financiers consolid s tels que le pacte d actionnaires l exercice d une influence dominante ou le pouvoir de nommer les membres d un niveau lev de la hi rarchie Dans certains cas il peut s av rer impossible d identifier la personne physique qui en dernier ressort poss de ou exerce un contr le sur l entit jur
111. ment du terrorisme pour d terminer si le client et son ses b n ficiaire s effectif s sont des PEP s 30 Accountancy amp Tax 2015 3 d ontologie adopter des mesures appropri es en fonction du risque pour tablir l origine du patrimoine et des fonds impliqu s dans la relation d affaires ou la transaction Faire valider la d cision de nouer ou de maintenir la relation d affaires un niveau hi rarchique lev du cabinet assurer un suivi renforc de la relation d affaires Pays et territoires non Une vigilance accrue doit tre op r e Nouveaut quatri me directive LEA coop ratifs l gard des op rations occasionnelles ef AML FT fectu es et des relations d affaires nou es ces situations de vigilance renforc e ou entretenues avec les clients lorsque des d j connues l article 18 de la qua tri me directive AML FT offre aux Etats membres la possibilit d en ajouter une nouvelle les personnes physiques ou de mandataire ou de b n ficiaire effectif dans l op ration ou la relation d af des entit s juridiques tablies dans des faires Voici la derni re version en date du 26 juin 2015 t l chargeable sur le site pays tiers r pertori s par la Commission d la Cri comme tant des pays haut risque Dans cette perspective l annexe III de la nouvelle directive reprend comme appliquer des contre mesures afin de prot ger le syst me financier internatio
112. n ou par les du GAFI et qui assurent la mise en uvre Nations unies effective de ces exigences pays qui financent ou soutiennent des activit s terroristes ou sur le territoire des quels op rent des organisations terroristes d sign es Pour comprendre la port e de ces crit res il convient de ne pas perdre de vue l importance d un examen in concreto de la situation Les situations concr tes dans lesquelles les tats membres peuvent exercer une vigilance simplifi e ne seront plus stric tement num r es voir l article 11 de la loi du 11 janvier 1993 De la lecture conjointe des articles 16 et 17 de la qua tri me directive AML FT il r sulte en effet que chaque tat membre peut autoriser les entit s assujetties appliquer des mesures simplifi es de vigilance l gard de la client le Il convient de ne pas le perdre de vue que celles ci devront alors s assurer que la relation d affaires ou la transaction pr sente bien un degr de risque moins lev En ce qui concerne les obligations de vigilance renforc es articles 18 24 de la quatri me directive AML FT les tats membres et les entit s assujetties lorsqu ils valuent les risques de blanchiment de capitaux et de financement du ter rorisme doivent au minimum tenir compte des facteurs de risque potentiellement plus lev nonc s l annexe III Peut on pour autant consid rer parce qu un pays figure sur la liste qui vient d tre intro
113. n recourant en l esp ce aux trois crit res g n raux de risque du GAFT pays client activit service demand et utilis par le client Important ces crit res peuvent relever en pratique de plus d une cat gorie et de vraient tre consid r s non s par s et distincts mais comme interd pendants Si un de ces crit res est pr sent le client doit tre class comme pr sentant un risque lev sauf si des informations compl mentaires modifient l valuation Les clients qui ne sont pas class s comme clients risque lev sont des clients risque faible De plus les circonstances qui m nent un profil de risque lev doivent tre identifi es et document es La combinaison de ces deux proc dures permet de soumettre l entr e en relation d affaires ou la prestation de services un examen pr alable des risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme associ s au profil du client et la nature de la relation d affaires ou de l op ration envisag e Dans le cadre de la politique d acceptation et de suivi des clients ceux susceptibles de pr senter un niveau particulier de risque ne sont accept s qu apr s un examen approfondi au terme duquel une d cision est prise leur gard conform ment aux m mes r gles et principes g n raux du cabinet Dans la m me logique le cabinet n accepte pas les clients d un niveau de risque inacceptable en mati re de blanchiment 10 Accountancy am
114. nce ment du terrorisme de ses clients sur la base d une sensibilisation au risque e Est il au moins tenu compte des typologies de risques du GAFI risque pays risque client risque activit e D autres l ments sont ils pris en consid ration pour attribuer un niveau de risque diff rent de celui r sultant de l application des crit res pr d finis Facteurs de risque nationaux Facteurs de risque sectoriels e Les circonstances qui peuvent mener un profil de risque lev sont elles identifi es et document es Politique d acceptation et de suivi des clients Caract re appropri aux risques permettant de soumettre l entr e en relation d affaires un risque de blanchi ment de capitaux et de financement du terrorisme associ au profil de risque du client et la nature de la relation d affaires ou de l op ration envisag es e Informations d identification r unir et v rifier pour que le client puisse tre ainsi consid r comme valable ment identifi en fonction de ce risque e Proc dures pratiques pour le rassemblement de ces documents d identification leur prise de copie et leur ana lyse Organisation ad quate interne du cabinet Accountancy amp Tax 2015 3 51 d ontologie e Mesures ad quates de vigilance en cas de risque lev Informations et documents compl mentaires dans le cadre de l identification et la v rification D finition du niveau hi rarchique d acceptation
115. nisation des cabinets et proc dures gt Manuel T l charger www iec iab be Publications gt Ouvrages et livres Sont vis es des personnes physiques ou morales domicili es enregistr es ou tablies dans un tat ou un territoire dont la l gislation est reconnue insuffisante ou dont les pratiques sont consid r es comme faisant obstacle la lutte contre le blanchiment de capitaux et le finance ment du terrorisme par une instance internationale de concertation et de coordination comp tente Ligne directrice destin e aux organismes et personnes vis s aux articles 2 1 3 et 4 de la loi du 11 janvier 1993 d cembre 2013 T l charg er www ctif cfi be Dispositif belge gt Informations d clarants gt Lignes directrices T l chargeable sur notre site ou via la plateforme BeExcellent ce document a entre autres fait l objet d une pr sentation l occasion de la journ e Be Excellent du 6 octobre 2014 dans le cadre d un workshop sp cifique Comment tablir mon propre manuel d organisation et de proc dures en quatre tapes par Christine Cloquet membre de la Commission Revue qualit pp 27 47 du livre dit cette occasion Voy ce sujet Introduction de la plateforme BeExcellent et Manuel d utilisation pp 7 24 du livre dit l occasion de la journ e du 6 octobre 2014 Toute adaptation l un des documents de l IEC fait l objet d une information et il est possible soit de l ac
116. nsid ration le r glement de d ontologie de la profession la r glementation antiblanchiment loi du 11 janvier 1993 telle qu applicable au 1 janvier 2012 d nomm e ci apr s LAB la norme la circulaire en mati re de pr vention de blanchiment et le manuel organisation des cabinets et proc dures Convivialit Nous l avons d j signal plusieurs reprises mais c est sans doute dans les possibilit s de confection sur mesure de votre propre manuel de proc dures que la plateforme BeExcellent est la plus porteuse en termes de services offerts Un simple coup d il sur le site y consacr www BeExcellent be suffira largement vous en convaincre Son usage vous permet en effet d affiner en toute convivialit votre propre manuel notamment en fonction des activi t s et de la taille de votre cabinet Ses modalit s d actualisation et d adaptation remaniement ajout ou suppression de cer tains passages sont telles que la mise disposition des textes normes annexes et autres documents s en trouvera grande Accountancy amp Tax 2015 3 43 d ontologie ment facilit e Tout en sachant que l Institut n a aucun droit de regard sur votre manuel en ligne et que le syst me est prot g O Mais aussi et surtout le responsable de l application de la loi au sein du cabinet Ce n est pas le moindre des paradoxes Compte tenu de la pression que fait peser l article 16 de la loi du 11 janvier 1
117. nt confi es voy chapitres 9 et 10 Communication et mise disposition d informations per du manuel de proc dures internes mettre une mise jour des connaissances n cessaires notam ment la politique d acceptation et de suivi des clients arr t e Da Lu le SRE 0e n Du Le De app a par le cabinet du professionnel le nom du ou des responsables pri es doivent galement tre prises pour sensibiliser les de l application de la loi ainsi que les r gions personnes et collaborateurs du cabinet aux dispositions de la loi du activit s risque 11 janvier 1993 Comme le mentionne le tableau ci contre ces mesures comprennent la participation des employ s et des repr sentants int ress s des programmes sp ciaux pour les aider reconna tre les op rations et les faits qui peuvent tre li s au blanchiment de capitaux et au financement du terrorisme et les instruire sur les proc dures suivre en pareil cas Comme l observe fort justement Peter De Smet voy la note de fin de page n 54 il ne s agit pas de signaler quelle documentation est n cessaire mais aussi d aider les collaborateurs dans la formulation des messages don n e aux clients voy galement le chapitre 10 du manuel de proc dures internes D claration la CTIF des proc dures rigoureuses Selon l article 26 1 de la LAB les experts comptables externes et conseils fiscaux externes les Approches multidimensionnelles Port e de l obli
118. nt du terrorisme plus ou moins lev Risques Inh rents aux clients Liste non exhaustive de facteurs et des types d l ments indicatifs d un risque potentiellement moins lev vigilance simplifi e l gard de la client le Annexe II article 16 de la quatri me directive AML FT Soci t s cot es sur un march boursier et soumises des obligations d information par les r gles du march boursier la loi ou un moyen contraignant comportant l obligation d assurer une transparence suffisante des b n ficiaires effectifs administrations ou entreprises publiques clients qui r sident dans des zones g o graphiques risque moins lev telles que d finies au point 3 Liste non exhaustive de facteurs et des types d l ments indicatifs d un risque potentiellement plus lev vigilance renforc e l gard de la client le Annexe III E articles 18 24 de la qua tri me directive AML FT Relation d affaires se d roulant dans des circonstances inhabituelles clients r sidant dans des zones g ogra phiques haut risque personnes morales ou constructions juri diques qui sont des structures de d ten tion d actifs personnels soci t s dont le capital est d tenu par des actionnaires apparents nominee sharehol ders ou repr sent par des actions au por teur activit s n cessitant beaucoup d esp ces soci t s dont la structure de propri t para t inhabituel
119. nternationaux quement expos es d tournements de fonds pp 78 80 publics R f rences LAB article 12 Circulaire point 5 2 Manuel de proc dures chapitre 8 Outils arbres de d cision et formulaire d valuation du risque Points d attention corr latifs volution quatri me directive AML FT quatri me valuation de la Belgique par le GAFI Les crit res du GAFI Afin de d terminer quels sont les facteurs de risques qui pourraient tre pris en compte pour d terminer s il s agit d un client risque lev le GAFI num re un grand nombre de facteurs de risques pr sent s en fonction du pays country risk du client customer risk et de la transaction service risk Dans la mesure o ils sont tr s largement pr sent s au point 5 Notion d approche bas e sur les risques de la circulaire qui reprend toute une s rie d num rations de facteurs class s selon trois cat gories ainsi qu au niveau du chapitre 8 du manuel de proc dures internes tous t l chargeables sur notre site ou via notre plateforme BeExcellent c est davantage sur la logique de la d marche les bonnes questions se poser que nous entendons focaliser l attention de Partant du constat vraisemblable que des entreprises commerciales l gitimes et faible risque peuvent tre situ es dans des pays risque lev il convient de dispo er Pas de d finition universelle de crit res permettant de cerner au mieu
120. ntinuerons accorder un soin et une attention particuli re mettre votre disposition de mani re conviviale des documents et informations actualis es Nous avons vu que certaines activit s sont plus propices tre utilis es par des d linquants pour blanchir des capitaux la liste n est pas exhaustive et volue sans cesse Aucune activit ne peut tre consid r e comme se trouvant totalement l abri du risque L analyse sectorielle de risque r alis e ne saurait tre interpr t e comme un document d finitif elle s inscrit dans un processus continu et permanent de suivi De m me une cinquantaine de pays r partis autour de la plan te ont t ou sont encore consid r s comme des pays risques ou des paradis fiscaux M me si beaucoup d entre eux ont t sortis des listes noire ou grise en raison de la mise en place de l gislations contre le blanchiment il n en reste pas moins qu une des situa tions les plus dommageables est en termes de risque d avoir une relation d affaires avec une de ces personnes blacklist es Nous accordons galement un soin particulier ce que la revue qualit dispose des ressources n cessaires notamment sur le plan du contr le antiblanchiment et avons d ores et d j entam une large r flexion sur les modalit s d une prise en compte accentu e d une approche par les risques en termes de fr quence et de teneur des contr les effectu s Notre nou veau questionnair
121. nuel de proc dures point 5 5 2 Si l identification du ou des b n ficiaires effectifs doit tre effectu e la v rification de cette identification n est qu une obligation de moyens Si les mesures adapt es et ad quates compte tenu du niveau de risque du client ne permettent pas de v rifier l ensemble des informations d identification des b n ficiaires effectifs la relation d affaires pourra tre nou e ou maintenue de m me que l op ration pourra tre r alis e L impossibilit de v rifier l identit des b n ficiaires effectifs peut cependant faire appara tre un risque sp cifique exi geant compte tenu du profil de risque du client qu une vigilance accrue et constante soit exerc e et qu il soit proc d notamment un examen attentif des op rations effectu es et le cas ch ant de l origine des fonds Ce qui est pr vu ci dessus en cas d impossibilit d identifier ou de v rifier l identit du client par rapport l opportunit d informer la CTIF et le r le le cas ch ant du responsable de l application de la loi s applique galement pour le b n fi ciaire effectif R glementation antiblanchiment Arbre de d cision III loi du 11 janvier 1993 p PT er cle Identification d un b n ficiaire effectif v25 06 2011 N B Le pr sent arbre de d cision traite uniquement de la partie antiblanchiment de la proc dure Le client est une soci t cot e sur un march r glement
122. ons sur leurs b n ficiaires effec tifs en ce compris des pr cisions sur les int r ts effectifs d tenus Cette m me obligation est mise charge des fiduciaires trustees de toute fiducie express de tout trust expr s en ce qui concerne les b n ficiaires effectifs de la fiducie ou du trust En l occurrence a l identit du constituant b des fiduciaires frustees c du protecteur le cas ch ant d des b n fi ciaires effectifs e mais galement de toute autre personne physique exer ant un contr le effectif sur la fiducie trust 3 Obligation de tenir ces informations disposition articles 30 et 31 de la quatri me directive AML FT Ces informations cl s devront tre conserv es dans un registre central dans chaque tat membre par exemple un registre du commerce un registre des soci t s tel que vis l article 3 de la directive 2009 101 CE du Parlement europ en et du Conseil ou un registre public Attention l information doit tre consign e uniquement si des cons quences fiscales sont li es la fiducie trust Bien entendu l tablissement et la conservation de donn es posent au regard du respect de la vie priv e en filigrane la question des proc dures d acc s Voici sch matiquement expos ce que l on sait d j S agissant des soci t s et autres entit s juridiques l acc s des autorit s comp tentes et de leurs unit s de renseigne ments financiers sans aucune restrict
123. p Tax 2015 3 d ontologie 3 Due diligence contr le et suivi du risque On ne saurait perdre de vue que la proc dure d identification au moyen de documents et de donn es collect es et mises jour dont les copies sont ensuite ajout es au dossier permanent du client n est en soi que la premi re tape de la d marche d approche par les risques au sein du cabinet La proc dure de suivi du risque en formulant les bonnes questions tout au long de la relation d affaires est tout aussi importante sinon davantage Outre cette obligation g n rale d valuer le risque de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme en r gle g n rale avant l entr e en relation d affaires par les proc dures d identification et de v rification KYC clients mandataire s et b n ficiaire s effectif s objet et nature de la relation d affaires la loi du 11 janvier 1993 fait obligation de mettre jour les donn es d identit des clients du des mandataire s et du des b n ficiaire s effectif s des clients en fonction du risque articles 7 3 et 8 2 d faut de pouvoir exercer le devoir de vigilance le paragraphe 4 des m mes articles 7 et 8 de la loi du 11 janvier 1993 interdit de nouer ou de maintenir une relation d affaires dans la mesure o cette obligation d identification doit sous r serve d importantes nuances en ce qui concerne les b n ficiaires effectifs tre remplie quel que so
124. plans mis en place pour y re m dier Ces listes sont pr sent es et comment es au point 5 Vigilance renforc e en page 30 34 de la pr sente revue Dans cette m me perspective on ne saurait galement perdre de vue les avertissements que publie r guli rement la CTIF sur son site sur certains pays ou op rations Chypre Ukraine escroquerie nig riane pour ne citer que les plus r cents 26 Accountancy amp Tax 2015 3 d ontologie Parce qu elles peuvent appara tre peu ou pas en rapport avec les activit s commer ciales connues de votre client dans le cadre de la proc dure d identification et de Risque prestation Service demand ou utilis par le v rification d velopp e son gard laquelle porte notamment sur l objet et la na client ture de la relation d affaires voy p 16 de la revue les types de transactions num r s ci apr s peuvent tre interpellants sans toutefois constituer des indices d exis tence d un risque de blanchiment point 5 2 3 de la circulaire Aucune raison fond e ne justifie que le client recourt vos services Le client est impliqu dans des transactions qui ne cadrent pas avec l organisation normale de l activit et cela sans explication plausible Existence de transactions insolites par leur envergure leur nature leur fr quence ou leur mode d ex cution Syst mes comptables qui ne peuvent produire suffisamment d audit trails
125. plication de la loi Article 18 LAB chapitre 11 r glement VII 1 Votre cabinet compte t il 10 professionnels d clarants au moins qui y sont actifs OUI O NONO VII 2 Si OUI un ou plusieurs responsables de la loi ont ils t d sign s OUI O NONO VIL3 Si NON un responsable de l application de la loi a t il toutefois t d sign OUI O NONO VII 4 Le responsable de l application de la loi a t il tabli un rapport annuel d activit sur l ann e 2014 OUIO NON O VIII Sensibilisation et formation article 17 LAB VIIL 1 De quelle fa on est organis e la formation et la sensibilisation en rapport avec le dispositif 1 pr ventif antiblanchiment a Communication de la loi et du r glement relatif au dispositif pr ventif antiblanchiment b Formation interne communication c Participation des sessions externes p ex s minaires VIIL 2 Avez vous suivi en 2013 2014 ou 2015 un ou plusieurs s minaires relatifs au dispositif pr ventif antiblanchiment OUI O NONO Ce dernier encart n est pas repris dans la version e guichet Signature Accountancy amp Tax 2015 3 37 d ontologie Notes 58 R glement concernant l application de la loi du 11 janvier 1993 relative la pr vention de l utilisation du syst me financier aux fins du blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme Approuv par le Conseil des 10 janvier et 7 f vrier 2011 et publi dans le num ro 3 2011 de notre rev
126. positif eu pr ventif antiblanchiment Cochez la case correspondante OUI O NONO a Selon le mod le propos par l Institut O oo o o b Votre propre mod le O o ooo S S II 2 Ces proc dures internes comportent elles des proc dures lignes directrices en ce qui concerne Personnes politiquement expos es qui r sident l tranger NON O D claration de soup on la CTIF conform ment aux articles 26 28 de la loi E E g La constatation des op rations atypiques l tablissement d un rapport corr latif et l analyse subs quente II 3 Indiquez comment les proc dures internes peuvent tre consult es au sein de votre cabinet r pondre uniquement si r ponse OUI la question II 1 ouro NONDO O sur papier uniquement oulo NON O O via un logiciel administratif sp cifique OUI O NON O ITI Identification et v rification des clients mandataires et b n ficiaires effectifs Demandez vous syst matiquement les donn es et documents d identification de vos clients OUI O NONO Demandez vous syst matiquement les donn es et documents d identification du des mandataire s de vos clients O NON O UI Demandez vous le cas ch ant les donn es et documents d identification du des b n ficiaire s effectif s de vos clients OUI NON O IV Approche par les risques IV 1 D terminez vous le profil de risque de vos clients et les r partissez vous en risque faible ou lev OUI O NONO IV 2 Pr ci
127. pportunit de d signer un responsable de l application de la loi si la r gle des dix professionnels ne la rend pas obli gatoire n est pas examin e r guli rement L examen du maintien de la relation d affaires avec le client n int gre pas la dimension risque de blanchiment et de financement du terrorisme Le client a t averti qu une d claration de soup on le concernant a t d pos e la CTIF Le responsable de l application de la loi au sein du cabinet ne s occupe pas de la mise en place et du suivi des syst mes d valuation et de gestion des risques et des proc dures correspondantes il ne dispose ni de la formation ni des moyens requis pour exercer sa fonction au sein du cabinet C est la secr taire administrative qui se charge des d clarations de soup on la CTIF et assure les relations avec la CTIF L organisation de la conservation et de la confidentialit des d clarations de soup on d pos es n est pas inscrite dans une proc dure formelle La formation obligatoire du personnel la mise jour des proc dures du cabinet dans le cadre de la lutte contre le blan chiment de capitaux et le financement du terrorisme c est quand on a le temps Aucune explication n est donn e sur la port e de termes porteurs comme b n ficiaire effectif fraude fiscale grave orga nis e ou non pays et territoires non coop ratifs ni davantage sur l obligation respecter dans ce contexte pr cis
128. publics europ ens suivants sont repris dans l arr t royal du 19 juillet 2013 M B 25 juillet 2013 le Parlement europ en le Conseil de l Union europ enne la Commission europ enne la Cour de justice de l Union europ enne la Cour des comptes europ enne le Comit conomique et social europ en le Comit des r gions la Banque europ enne d investissement le Fonds europ en d investissement la Banque centrale europ enne le M diateur europ en le Contr leur europ en de la protection des donn es l Autorit bancaire europ enne l Autorit europ enne des assurances et des pensions professionnelles l Autorit europ enne des valeurs mobili res le Comit europ en du risque syst mique le Syst me europ en de surveillance financi re l Office des publications de l Union europ enne l Office europ en de s lection du personnel l cole europ enne d administration le Service europ en pour l action ext rieure ainsi que les agences sp cialis es fond es par ces institutions Chapitre 6 Proc dure suivre lors de la d tection d une op ration atypique Nous vous conseillons de relire l excellente contribution de notre confr re Peter DE SMET Comment mettre en place une politique d acceptation des clients publi e dans le livre consacr la journ e Be Excellent du 6 octobre 2014 pp 49 59 T l charger www iec iab be Profession gt Revue qualit gt Outils pour le cabinet gt Orga
129. que doivent tre document es Concr tement tablie par le groupe de travail interinstituts antiblanchiment et approuv e par le Conseil le 30 septembre 2014 cette cartographie des risques de troisi me niveau analyse les risques de blanchiment de capi taux et de financement du terrorisme plus sp cifiquement li s aux professions conomiques avec des accents dis tincts pour les experts comptables et les conseils fiscaux externes Dans cette perspective outre les enseignements de l analyse nationale de risques les diff rentes typologies produites dans les rapports annuels d activit de la CTIF ainsi que toute une s rie de donn es statistiques et qualificatives que la cellule nous a communiqu es ont nourri la r flexion Cette analyse sectorielle a d ores et d j t tablie par les professions conomiques et communiqu e la CTIF fin novembre 2014 pour tre mise la disposition du GAFI dans le cadre du processus d valuation de la Belgique sans qu en fin de compte les valuateurs la prennent en compte Quoiqu elle ne soit pas publiquement disponible nous y faisons ponctuellement r f rence dans cette contribution b Outre la mise en place de ces trois chelons de gestion du risque de blanchiment et de financement du terrorisme euro p en nationaux et sectoriel la quatri me directive AML FT apporte toute une s rie de modifications et de pr cisions d importance principalement autour de la notion centrale de vi
130. ragraphes 2 et 3 de l article 12 c est en tout cas que dans les deux hypoth ses vis es la vigilance renforc e s impose le risque lev est ici l galement pr sum 28 Accountancy amp Tax 2015 3 Renforc e Le client n est pas physiquement pr sent lors de l identification Le client ou le s b n ficiaire s effectif s est sont une des personne s politiquement expos e s Pays non coop ratifs voir risque pays Op rations atypiques Personnes et entit s consid r es Simplifi e Certains clients et b n ficiaires effec tifs certains produits ou transac tions Pas applicable lorsque les circons tances engendrent des soup ons de blanchiment que ce soit au moment de nouer la relation d affaires ou ult rieurement Consigner et conserver le ou les documents justificatifs d ontologie Constante Obligation d exercer une vigilance constante sur la relation d affaires pour tablir que les missions exerc es correspondent la connaissance KYC Know your customer que vous avez de votre client de son profil d affaires et de risque et si n cessaire de l origine des fonds comme terroristes D claration la CTIF Pratiquement les devoirs de vigilance d pendent du niveau de risque du client de son mandataire de son ou ses b n fi ciaires effectifs de la relation d affaires ou de l op ration r aliser En l occurrence il y a lieu de distinguer s il s
131. rective sont pr sent es et comment es en pages 22 34 qui traitent des obligations de vigilance modul e en fonction du risque en mettant en perspective la situation actuelle et les changements envisag s Dans le cadre du renforcement des obligations de vigilance les dispositions existantes concernant ces personnes expos es un risque de corruption plus lev du fait de leur position politique sont tendues aux personnes politiquement expos es nationales qui sont ou ont Accountancy amp Tax 2015 3 59 d ontologie 23 24 25 26 Ade 28 29 30 60 t charg es de fonctions publiques importantes par l tat membre que ce soit celles de chefs d tat membres du gouvernement juges la Cour supr me ou parlementaires En cas de relations d affaires haut risque avec de telles personnes des mesures suppl mentaires doivent tre mises en place par exemple pour tablir les sources de richesse et des fonds impliqu s dit la directive Cette nouveaut est comment e en page 30 de la pr sente revue Les tats membres devraient au moins pr voir que les entit s assujetties appliquent des mesures de vigilance renforc e l gard de la cli ent le lorsquelles traitent avec des personnes physiques ou des entit s juridiques tablies dans des pays tiers haut risque identifi s par la Commission Il devrait galement tre interdit de recourir des tiers tablis dans ces pays tiers hau
132. revue Le consid rant 14 de la directive explique le contexte de cette nouveaut d importance La n cessit de disposer d informations exactes et actualis es sur le b n ficiaire effectif joue un r le d terminant pour remonter jusqu aux criminels qui pourraient autrement masquer leur identit derri re une structure de soci t Les tats membres devraient donc veiller ce que les entit s constitu es sur leur territoire con form ment au droit national recueillent et conservent des informations suffisantes exactes et actuelles sur leurs b n ficiaires effectifs outre les informations de base telles que le nom et l adresse de la soci t et la preuve de constitution et de propri t l gale En vue de renforcer la transparence afin de lutter contre le d tournement d entit s juridiques les tats membres devraient veiller ce que les informations sur les b n ficiaires effectifs soient conserv es dans un registre central tenu en dehors de la soci t dans le plein respect du droit de l Union Les tats membres peuvent utiliser cet effet une base de donn es centrale qui collecte les informations sur les b n ficiaires effectifs ou le registre du commerce et des soci t s ou un autre registre central Les tats membres peuvent d cider que les entit s assujetties sont charg es de remplir le registre Les tats membres devraient s assurer que dans tous les cas ces informations sont mises la disposition des autorit
133. rticle 16 de la loi du 11 janvier 1993 sur l organisation interne ad quate du cabinet et plus g n ralement plus large de la d marche qualit que l IEC promeut constamment aupr s de ses membres R f rences LAB articles 7 4 et 8 4 Circulaire points 4 8 et 4 9 Potentiellement sujette de nombreuses occurrences cette situation doit tre ma tris e au sein du cabinet Post rieurement l identification du client vous pouvez en effet avoir des raisons de croire que les donn es d identification fournies par le client cette occasion taient inexactes ou mensong res douter que la personne qui souhaite r aliser une op ration dans le cadre d une relation d affaires ant rieurement nou e est effectivement le client que vous avez identifi ou son mandataire autoris et identifi Comment alors agir en pratique Ainsi que l indique explicitement le point 4 9 de la circulaire il est n cessaire de proc der une nouvelle identification du client de ses mandataires et b n ficiaires effectifs dans les plus brefs d lais Et si le client refuse ou tarde obtemp rer fournir les nouvelles informations La relation d affaires ne pourra tre maintenue De plus d s que vous soup onnez que les informations communiqu es par le client ne sont pas exactes un rapport devra tre r dig et annex son dossier L int r t de la d marche Consigner par crit les mesures de vigilance accomp
134. s zones d attention corr latives articulation des proc dures et des documents et leurs cons quences entre autres Sachant toute l importance disposer de donn es exactes et actuelles dans le processus d valuation du risque nous avons pris un soin particulier vous communiquer les derni res versions de certaines listes pays et territoires non coop ratifs et vous faire part des commentaires avis et autres avertissements de la CTIF dans la mesure o ils peuvent avoir un impact sur le niveau de risque des clients du cabinet et les mesures corr latives de vigilance qu il convient de mettre en place Pr vu par l article 39 de la loi du 11 janvier 1993 le contr le de l effectivit du respect par les experts comptables ex ternes et les conseils fiscaux externes des dispositions pr ventives antiblanchiment est concr tement effectu par l IEC dans le cadre de la revue qualit voy contr le et sanctions pp 46 48 de la pr sente revue M me si la troisi me directive AML FT permettait d j d exercer un contr le gradu selon la m thode de la risk based approach il ressort aujourd hui de plusieurs documents quatri me directive AML FT et rapport d valuation mutuelle de la Belgique par le GAFI que la di mension risque devra tre davantage int gr e s agissant notamment de l tendue et de la teneur des contr les Nous vous ferons part des premi res r flexions sur les pistes d volution des aspe
135. s comp tentes et des CRF et sont communiqu es aux entit s assujetties lorsque ces derni res prennent des mesures de vigilance l gard de la client le Les tats membres devraient galement s assurer que l acc s aux informations sur les b n ficiaires effectifs est accord con form ment aux r gles en mati re de protection des donn es d autres personnes pouvant justifier d un int r t l gitime en ce qui concerne le blanchiment de capitaux le financement du terrorisme et les infractions sous jacentes associ es comme la corruption les infractions fiscales p nales et la fraude Les personnes justifiant d un int r t l gitime devraient avoir acc s aux informations concernant la nature et l ampleur des int r ts effectifs d tenus sous la forme de leur poids approximatif Loi du 15 juillet 2013 portant des dispositions urgentes en mati re de lutte contre la fraude fiscale M B 19 juillet 2013 d 2 pp 45431 45434 Sur la port e de la notion de fraude fiscale grave organis e ou non voyez galement l avis de la CTIF t l chargeable ici www ctif cfi be News gt Avertissements Instaur e par l article 56 de la quatri me directive AML FT cette nouvelle probl matique est analys e en pages 48 de la pr sente revue Le contr le des donn es d identification des b n ficiaires effectifs nest pas une obligation de r sultat mais une obligation de moyens Toutefois le fait de ne pas pouvoir identifier l ense
136. s la relation d affaires ou la transaction Mesures pour tablir l origine du patrimoine et l origine des fonds impliqu s dans la relation d affaires ou la tran saction D finition des mesures en cas d impossibilit d identifier ou de v rifier l identit du client ou du b n ficiaire effectif D finition des mesures en cas de doute sur la v racit ou l exactitude des donn es d identification D finitions des crit res permettant de d tecter une op ra tion atypique et le traitement op rer lorsqu une telle op ration atypique est d tect e notamment en mati re d ana lyse du rapport crit interne r dig dans ces circonstances Organisation des relations avec le responsable de l applica tion de la loi lorsqu un tel responsable a t d sign et les responsabilit s de ce dernier d ontologie Un tableau des mesures compl mentaires ex cuter dans le cadre de la vigilance renforc e point 8 3 du m me manuel Une s rie de sch mas d identification mettant en paral l le les donn es requises et les documents probants cor r latifs de v rification point 11 4 du m me manuel Un mod le de rapport interne fiche d examen d une op ration particuli re point 11 3 du m me manuel Des explications sur l exercice de la vigilance dans le cadre d un r seau point 4 2 4 de la circulaire Les conditions et formalit s respecter dans le cadre du recours un tiers introducteur d
137. ses article 17 de la norme La relation d affaires ne peut tre nou e lorsqu il existe des raisons de croire que le manque de pertinence ou de vrai semblance des informations fournies par le client vise dissimuler l identit d un ou plusieurs b n ficiaires effectifs Il convient alors de d terminer s il y a lieu de proc der une d claration la CTIF La situation aujourd hui Un bref rappel des points cl s conserver l esprit au cours de cette proc dure d identification du ou des b n ficiaires effectifs n est pas un luxe inutile 1 a b a b Qui Il s agit des personnes physiques qui poss dent ou contr lent en dernier ressort ladite soci t personne morale ou construction juridique ainsi que les personnes au profit desquelles les op rations sont r alis es Toutes les personnes physiques qui poss dent ou contr lent directement ou indirectement plus de 25 des actions ou des droits de vote d une soci t doivent ainsi tre identifi es en qualit de b n ficiaires effectifs Exception lorsque le client ou le d tenteur d une participation de contr le est une soci t cot e sur un march r glement au sens de la directive 2004 39 CE dans un pays de l Es pace conomique europ en ou dans un pays tiers d sign par le Roi o elle est soumise des exigences de publicit compatibles avec la l gislation communautaire il n est pas requis d identifier ses actionnaires ni
138. sez si vous prenez en compte les crit res suivants H 2 ouro NONO 56 Accountancy amp Tax 2015 3 d ontologie b Secteur d activit OUI O NON O c G ographique OUIO NONO d Nature de la mission OUI gO NON O IV 3 Pour chacun des secteurs d activit ci dessous pr cisez si les clients de ce secteur particulier repr sentent 3 au moins du chiffre d affaires de votre cabinet a Horeca b Immobilier construction commerce c Nettoyage industriel d Transport e Diamantaire et m taux pr cieux trait s ou non f Biens d occasion auto objets d art g Agents sportifs et paris sportifs IV 4 Avez vous des clients tablis dans des pays avec des insuffisances strat giques en mati re de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme comme indiqu par la CTIF sur son site OUI O NONO IV 5 Existe il une proc dure interne dans l hypoth se o une op ration atypique serait constat e OUIO NON O V Identification des personnes politiquement expos es article 12 3 LAB V 1 Avez vous compt parmi votre client le des personnes politiquement expos es durant la derni re ann e OuUIOo NONO VI Conservation des donn es article 13 LAB VI 1 Les documents et donn es d identification dont il est question dans la question III sont ils conserv s pendant une p riode d au moins cinq ans apr s le terme de la relation d affaires OUI O NONO VII Responsable de l ap
139. si me directive AML FT 2005 60 CE et sa directive de mise en uvre 2006 70 CE est entr e en vigueur le 25 juin 2015 et devra tre int gr e pour le 26 juin 2017 au plus tard dans les droits nationaux Sa mise en uvre pourrait tre plus rapide dans la mesure o plusieurs manquements de la conformit du syst me belge aux recommandations du GAFI pourraient ainsi sen trouver l galement corrig s comme le demande le GAFI dans son rapport d valuation mutuelle de la Belgique Sous l gide du ministre des Finances un groupe de travail SPF Justice SPF conomie BNB CTIF Commission des jeux de hasard devrait tre rapidement mis en place dans cette perspective de transposition de la quatri me directive AML FT La marge importante de man uvre accord e aux tats membres dans le d ploiement de leurs l gislations antiblanchiment respectives a am plifi la diversit des mesures nationales inadapt es dans un contexte europ en et international et engendr des interpr tations diff rentes de notions centrales comme celles des b n ficiaires effectifs Les nouvelles technologies offrent aux entreprises et aux clients des solutions rentables et efficaces en termes de temps et devraient d s lors tre prises en compte au moment de l valuation des risques Les autorit s comp tentes et les entit s assujetties devraient faire preuve d initiative dans la lutte contre les m thodes nouvelles et in dites de blanchiment de capitaux consid
140. smis la fraude fiscale grave la criminalit organis e le trafic illicite de biens et de marchandises les abus de biens sociaux les infractions li es l tat de faillite les d tournements et la corruption les abus de confiance et l escroquerie repr sentent 833 dossiers sur un total de 1 131 En 2014 161 dossiers pour un montant total de pr s de 75 millions d euros d argent blanchi ont t transmis par la CTIF aux autorit s judiciaires en rapport avec le trafic de main d uvre clandestine 78 dossiers l exploitation de la prostitution 54 dossiers et la traite des tres humains 29 dossiers Ensuite en terme de montants la fraude fiscale grave 344 61 millions d euros et la 42 40 millions repr sentent criminalit organis e d euros elles seules cinquante pour cent du montant total des transmissions aux parquets 387 01 pour 786 05 millions criminalit s cit es repr sentent 301 36 d euros Les autres millions d euros dont 107 71 millions pour une activit criminelle transnationale comme l escroquerie via internet Accountancy amp Tax 2015 3 25 d ontologie Terrorisme et 6 80 mil Mots cl s transport transfron financement du lions EUR talier d argent liquide terrorisme en Cas tudi s flux financiers ce compris le financement de la prolif ration pp 75 77 Corruption et 8 90 mil Cas tudi s corruption et personnes politi lions EUR transferts i
141. sque de BC FT sur l tendue et la fr quence des contr les LBC FT Dans cette optique le nouveau questionnaire LAB qui sera envoy d but novembre 2015 int gre une s rie de questions additionnelles permet tant de cerner le risque de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme compte tenu comme l ont montr l analyse nationale de risque et l analyse sectorielle de risque au niveau des professions conomiques de certaines activit s ou certaines caract ristiques des clients Quatri me valuation de la Belgique par le GAFI en synth se En pr alable il convient de noter que lorsque des manquements sont constat s ils portent d une mani re g n rale sur les EPNFD Entre prises et professions non financi res d termin es sans qu il soit possible de d terminer quelle profession est vis e hormis les avocats les diamantaires et les casinos cit s parfois nomm ment et quel manquement a eu un impact significatif sur l appr ciation finale retenue compte tenu de l utilisation de termes g n raux et peu explicites Compr hension des obligations de base mais application m canique Pas de mesures des risques ni de la n cessit de se pr munir contre de potentiels abus Manque de ressources pour mener les contr les LAB d une mani re efficace contr le relativement limit L absence significative de sanctions prises exclusivement en mati re de blanchiment de capitaux et de financement du ter rorism
142. sse t pertinentes et vraisemblables Les mesures prises sont consign es par crit et conserv es ET L absence de v rification n est pas de nature aggraver significativement le risque de blanchiment Des mesures compl mentaires adapt es au profil de risque permettent d identifer les b n ficiaires effectifs du client et il n y a pas d intention de dissimuler l identit d un b n ficiaire effecti Information ventuelle de la CTIF 5 Information ventuelle de la CTIF 1 Cette proc dure doit notamment attribuer au client un niveau de risque en mati re de blanchiment et de financement du terrorisme 2 Le terme blanchiment vise le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme d crits l article 5 de la loi du 11 janvier 1993 Deux autres arbres de d cision portant sur l tablissement d une relation d affaires avec un nouveau client direct per sonne physique et entit sont galement disponibles site de l IEC plateforme BeExellent Accountancy amp Tax 2015 3 21 d ontologie Les dix essentiels aujourd hui et demain Risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme quatre niveaux d valuation et de ma trise Criminalit s sous jacentes et grandes tendances du blanchiment Consultez notamment le rapport annuel de la CTIF valuation des risques les crit res du GAFI comment placer le client sur la bonne chelle de risques
143. ssit d accorder une attention particuli re ces personnes Avec les personnes identifi es distance cette cat gorie forme les deux cas o la loi du 11 janvier 1993 exige explicitement d appliquer des mesures de vigilance renforc es en raison du risque accru qu elles repr sentent si elles sont clientes ou b n ficiaires effectifs voy pp 30 33 de la revue notamment pour l analyse des mesures compl mentaires de vigilance ainsi requises tout en sachant que le fait qu un client exerce des fonctions politiques qui ne seraient pas importantes ne dispense pas pour autant de l application d une vigilance proportionnelle au niveau de risque Comme indiqu jusqu pr sent ces mesures de vigilance renforc es appropri es ne visaient que les personnes politique ment expos es trang res Mais les choses risquent fort de changer Selon la quatri me directive AML FT de telles mesures devraient tre appliqu es l gard des personnes qui exercent ou ont exerc des fonctions publiques importantes sur le territoire national ou l tranger ainsi qu aux cadres sup rieurs des organisations internationales La directive apporte galement des pr cisions sur la notion de membre d un niveau lev de la hi rarchie pertinente dans la prise de d cision de nouer ou pas une relation d affaires avec la personne concern e articles 3 9 12 de la quatri me directive AML FT R f rences LAB article 8 Norme arti
144. stiques sur les revues effec tu es dans le cadre de la revue qualit et les sanctions prononc es par des magistrats ind pendants Mais galement beau coup d informations plus qualitatives et des r flexions prospectives CONTR LE Aujourd hui L essentiel Mis charge de l Institut par l article 39 de la loi du 11 janvier 1993 ce contr le _ Exerc en ordre principal par est en ordre principal effectu dans le cadre de la revue qualit de la profession l Institut dans le cadre de la re qui comporte galement un contr le g n ral de l activit Obligatoires et en r gle vue qualit g n rale appliqu es tous les sept ans les revues qualit sont toujours ex cut es sur Nombreuses questions sur les obligations r sultant de la loi du EEn l Sap 11 janvier 1993 binet organisation interne et proc dures et membre externe exercice des activi place adapt es la taille et la nature du cabinet et organis es deux niveaux ca t s respect des normes de la l gislation et de la r glementation Dans ce cadre les questionnaires pr paratoires et structurels utilis s par les rapporteurs int grent les points relatifs au respect des obligations des experts comptables et des conseils fiscaux externes en mati re de lutte contre le blanchiment de 46 Accountancy amp Tax 2015 3 d ontologie capitaux et le financement du terrorisme Un certain nombre de questions en l occurren
145. sure Accountancy amp Tax 2015 3 9 d ontologie de s ret d une dur e maximale sup rieure un an ou dans les tats membres dont le syst me juridique pr voit un seuil minimal pour les infractions toutes les infractions qui sont punissables d une peine privative de libert ou d une mesure de s ret d une dur e minimale sup rieure six mois Parmi celles ci la quatri me directive AML FT inclut express ment les infractions fiscales p nales li es aux imp ts directs et indirects et telles que d finies par le droit national des tats membres Concr tement cet ajout aura t il des cons quences pour la Belgique La r ponse appara t raisonnablement pouvoir tre n gative d s lors que la notion de fraude fiscale grave d sign e cette fois comme organis e ou non fait d j partie des infractions sous jacentes dans la loi du 11 janvier 1993 Par ailleurs les incriminations de fraude fiscale en mati re d imp ts indirects et directs entra nent des peines d emprisonnement de huit jours article 449 du CIR 92 et 83 C TVA 4 Sanctions En raison de leur caract re tr s dissuasif on ne saurait enfin passer sous silence les sanctions administra tives minimales mises en place par la quatri me directive AML FT en cas de violation des obligations d coulant de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme B Des proc dures rigoureuses et interd pendantes Pour iden
146. t national recueillent et conservent des informations suffisantes exactes et actuelles sur leurs b n ficiaires effectifs outre les informations de base telles que le nom et l adresse de la soci t et la preuve de constitu tion et de propri t l gale En vue de renforcer la transparence afin de lutter contre le d tournement d entit s juridiques les tats membres devraient veiller ce que les informations sur les b n ficiaires effectifs soient conserv es dans un registre central tenu en dehors de la so ci t dans le plein respect du droit de l Union Les tats membres peuvent utiliser cet effet une base de donn es centrale qui collecte les informations sur les b n ficiaires effectifs ou le registre du commerce et des soci t s ou un autre registre central Les tats membres peuvent d cider que les entit s assujetties sont charg es de remplir le registre Les tats membres devraient s assurer que dans tous les cas ces infor mations sont mises la disposition des autorit s comp tentes et des CRF et sont communiqu es aux entit s assujetties lorsque ces derni res prennent des mesures de vigilance l gard de la client le Les tats membres devraient galement s assurer que l acc s aux informations sur les b n ficiaires effectifs est accord conform ment aux r gles en mati re de protection des donn es d autres personnes pouvant justifier d un int r t l gitime en ce qui concerne le blanchiment de capitau
147. t risque Les pays ne figurant pas sur la liste ne devraient pas automatiquement tre consid r s comme disposant de dispositifs efficaces de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme et les personnes physiques ou les entit s juridiques tablies dans ces pays devraient tre valu es en fonction des risques consid rant 29 de la quatri me directive AML FT Pour m moire les registres publics avaient t demand s par le Parlement europ en qui avait adopt en mars 2014 sa position sur la proposition d une quatri me directive antiblanchiment Cens e succ der la troisi me directive 2005 60 elle avait t pr sent e par la Commission europ enne en f vrier 2013 avec un r glement sur les informations accompagnant les virements de fonds qui vise am lio rer la tra abilit en exigeant l inclusion d informations sur le b n ficiaire Il s agissait d adapter le cadre juridique existant l volution des pratiques et de tenir compte ce faisant des recommandations faites en f vrier 2012 par le groupe d action financi re internationale GAFI Le Conseil avait adopt sa position en juin 2014 et le 17 d cembre 2014 un accord avait pu tre d gag en trilogue Cet accord avait t confirm par le Conseil Ecofin du 27 janvier 2015 Les principes d acc s et les informations disponibles de ces registres centraux sont pr cis s dans la section Know your customer en pages 17 20 de la pr sente
148. tant que le seuil de 10 000 eu ros soit atteint et qu d faut il n y ait pas de soup on de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme Accountancy amp Tax 2015 3 15 d ontologie Identifier et v rifier Ind pendante du niveau de risque de blanchiment l identification consiste prendre connaissance des donn es d identification du client de son mandataire et de son ou ses b n ficiaires effectifs Cette identification porte sur le client lui m me son mandataire son ou ses b n ficiaires effectifs ainsi que la relation d affaires ou l op ra tion r aliser Par contre la v rification en confrontant les donn es d identification une source fiable dont il est pris copie sur support papier ou par voie lectronique permet de les confirmer ou infirmer Exon ration de l obligation d identification Bas e sur le profil personnel du client ou du ou des b n ficiaires effectifs du client cette d cision doit tre document e et conserv e voyez point 5 6 du manuel de proc dures internes R f rences LAB articles 7 8 Circulaire point 4 1 Outils formulaires et sch mas d identification Points d attention corr latifs client mandataire b n ficiaire effectif L identification prend la forme d une obligation de r sultat elle doit tre effectu e en tout tat de cause et est ind pen dante du niveau de risque de blanchiment Cette identification porte sur le client lui m me
149. tation et de suivi des clients permet de soumettre l entr e en relation d affaires avec un client en le soumettant une analyse pr alable de son risque de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme NOUVEAU CLIENT proc dure d acceptation TOUT AU LONG DE LA RELATION D AFFAIRES proc dure de suivi Dans cette perspective plusieurs r gles d importance ne sauraient tre perdues de vue elles conditionnent son d ploie ment au sein du cabinet dans une optique d approche fond e sur les risques voyez notamment le chapitre 8 du manuel des proc dures internes a Envisag e sous l angle sp cifique de la loi du 11 janvier 1993 la politique d acceptation et de suivi des clients fait partie int grante des r gles et crit res g n raux qui notamment dans une optique qualit pr valent et sont de stricte appli cation au sein du cabinet c t des facteurs g n raux d acceptation et de suivi des clients il y a donc des crit res sp cifiques antiblanchiment repris au point 5 2 du manuel de proc dures internes Ces dispositions antiblanchiment compl tent les r gles g n rales sur certains points particuliers en faisant na tre des obligations et des proc dures et modalit s sp cifiques Conclusions En toutes circonstances les cabinets devront prendre en consid ration le r glement de d ontologie de la profession la r glementation antiblanchiment loi du 11 janvier 1993 telle Ce que doit d
150. taux et le financement du terrorisme au sein du cabinet Accountancy amp Tax 2015 3 d ontologie Organisation interne ad quate du cabinet Potentiellement beaucoup de questions Au regard des obligations que la loi du 11 janvier 1993 a mises charge notamment des experts comptables et des conseils fiscaux externes il faut d embl e en dresser le constat Parce que l on ne pose pas les bonnes questions au bon moment que l on n utilise pas les bons formulaires que la circulation des rapports n est pas organis e les points de friction et les zones de vuln rabilit du cabinet sont nombreux et vari s et s affichent qui plus est tout au long de la relation avec le client En voulez vous quelques exemples issus pour la plupart de la pratique Mon cabinet est de petite taille et je connais mes clients depuis longtemps Ces obligations de vigilance leur gard et toutes les questions et documents qu elles supposent ne concernent pas directement mon cabinet Pour un client occasionnel ces proc dures me co tent plus cher que le montant factur de ma mission La relation d affaires a t nou e avant que l ensemble des devoirs de vigilance requis ait t effectu Aucune copie des documents d identification n a t effectu e L identification diff r e ne respecte pas les conditions Identification insuffisante du b n ficiaire effectif par exemple identit non transmise par le cl
151. tiennent et conservent des informations ad quates exactes et actuelles sur les b n ficiaires effectifs de la fiducie du trust Tl est enfin requis des tats membres de veiller ce que cette obligation d information trouve s appliquer ga lement d autres types de constructions juridiques pr sentant une structure ou des fonctions similaires celles des fiducies trusts Concr tement ces informations doivent tre conserv es dans un registre central dans chaque tat membre Les ar ticles 30 et 31 de la directive font en effet obligation aux tats membres de l Union europ enne de tenir des re gistres centraux reprenant toutes les informations li es aux propri taires effectifs finaux de soci t s et autres entit s l gales ainsi que de fiducies trusts Selon quelles modalit s Sur la base des informations actuellement disponibles nous faisons le point dans la section Know your customer en pages 15 21 de la pr sente revue 3 Application mat rielle Dans ses recommandations revisit es en 2012 le GAFI plaidait pour une approche plus s v re de la lutte contre la fraude fiscale par un largissement des infractions graves consid r es comme des activit s criminelles au sens de l article 3 alin a 4 de la quatri me directive AML FT l heure actuelle ces activit s crimi nelles comprennent d j toutes les infractions qui sont punissables d une peine privative de libert ou d une me
152. tifier et valuer les risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme il n y a pas de recette miracle Seulement quelques ingr dients indispensables dont il convient de dresser une vue d ensemble avant de les ana lyser plus en d tail ci apr s en vous en proposant ainsi les dix indispensables pour acqu rir et d velopper de bons r flexes 1 Identification des clients Know your customer L identification et la v rification de l identit des clients de leur s mandataire s et b n ficiaire s effectif s emporte obligation d obtenir des donn es et des documents d termin s dont il est pris copie et qui doivent tre conserv s Des informations relatives l objet et la nature de la relation d affaires envisag e sont galement requises Premi re tape in dispensable cette proc dure permet donc de conna tre le client 2 D termination du niveau de risque faible lev Les clients leurs mandataires et b n ficiaires effectifs doivent tre r partis sur une chelle de risque comportant deux niveaux faible ou lev Mais il n existe aucune m thodologie unique pour attribuer un client un niveau de risque de blanchiment d termin Il s agit de prendre en consid ration tous les types de facteurs qui m ritent de l tre En pratique le risque de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme est valu partir des axes d analyse pr vus par la r glementation e
153. tive AML FT Une pyramide quatre niveaux Cons quences La gestion des risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme implique au jourd hui des obligations et des d cisions trois niveaux d valuation afin qu elles soient ex cut es avec une dose suffi sante de flexibilit pour pouvoir int grer les diff rentes situations et les diff rents acteurs Supranationale article 6 Les autorit s europ ennes de surveillance Autorit s bancaires europ ennes Autorit s euro p ennes des assurances et des pensions professionnelles et Autorit s des march s financiers seront charg es de rendre un avis conjoint consultatif sur les risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme qui p sent sur le march int rieur Publi au moins tous les deux ans un premier rapport d analyse et d identification des risques devra tre r dig pour le 26 juin 2017 au plus tard Nationale article 7 Il incombe chaque tat d laborer une classification des risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme auxquels ils sont expos s en vue de les valuer les comprendre et les att nuer notamment en se basant sur l avis consultatif dont question ci avant L affectation de mani re ad quate et efficiente des moyens destin s lutter contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme permettra ainsi de se focaliser sur les situations et les domaines pr sentant un
154. trats multipartites en droit positif belge Paul Alain FORIERS avocat la Cour de cassation professeur ordinaire l Universit libre de Bruxelles Jeudi 15 octobre 2015 Salle Dupr el Institut de sociologie Avenue Jeanne 44 1050 Bruxelles Inscriptions www anthemis be rubrique Formations 175 ANTHEMIS Contact Anthemis geoffrey dormal anthemis be t l 010 42 02 95 d ontologie rec D Les dix essentiels aujourd hui et demain Potentiellement beaucoup de questions Un double volet de proc dures et de documents et un homme cl Politique d acceptation et de suivi des clients au c ur des d bats Proc dures de vigilance de premi re importance gt D tection et traitement des op rations atypiques des proc dures claires Proc dures de conservation des documents pas si simple Personnel s lection affectation formation et informations sont les mots cl s D claration la CTIF des proc dures rigoureuses Le s same Le manuel de proc dures internes Mais aussi et surtout le responsable de l application de la loi au sein du cabinet Deux acteurs cl s Un manuel de proc dures internes obligatoire dans chaque cabi net qui en est sa bible Un responsable de l application de la loi dont la d signation si elle n est pas toujours obligatoire n en reste pas moins fortement recom mand e C est l homme orchestre de la lutte contre le blanchiment de capi
155. ts conserver R gles d acc s des bases de donn es permettant de contr ler toute ou partie des donn es d identification sur la base de leurs r f rences Conservation Documentation Modalit s D signation de la personne autoris e effectuer des d clarations personne de contact avec la CTIF Organisation de la conservation et de la confidentialit des d clarations de soup on d pos es tipping off Adaptation du niveau de risque Documentation suffisante de la d cision de ne pas effectuer une d claration Proc dure d approbation par l organe de gestion du cabinet de la poursuite ou non de la relation d affaires avec le client concern Champ d application Indication des circonstances dans lesquelles le d p t d une d claration est obligatoire et celles o l opportunit d effectuer une telle d claration doit tre examin e proc dure suivre avec sans d signation d un responsable de l application de la loi au sein du cabinet Modalit s d application de l exception valuation de la situation juridique du client D claration la CTIF Formalisme Existence d un manuel de proc dure Sur la base du mod le de l IEC Ce manuel est il r guli rement mis jour Comment Accessible au sein du cabinet valuation du risque classification des clients Le cabinet a t il d fini un syst me interne d valuation des risques de blanchiment de capitaux et de fina
156. uasif et proportionnel des amendes prononc es Affaires suivre CONCLUSIONS de contraintes en opportunit s On le constate souvent Les conclusions d un article sont mises profit pour retracer le chemin d j parcouru avant d inscrire en synth se la r flexion sur les pistes d volution privil gier en recherchant alors la combinaison optimale entre diff rents imp ratifs contraintes et opportunit s S agissant ici de notre implication dans la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme l exer cice prend une consistance particuli re Pour plusieurs raisons D abord parce que citoyenne notre profession se doit d tre actrice de cette lutte contre les agissements contraires la loi l quit la d mocratie et la morale Ensuite parce que la loi du 11 janvier 1993 colonne vert brale du dispositif pr ventif antiblanchiment belge impacte directement l organi sation de nos cabinets par la mise en place de proc dures internes destin es rendre effective la mise en uvre des obliga tions de vigilance et de d claration Et que cette m me loi qui impose de mettre en place des syst mes de gestion et d va luation des risques et pr voit des mesures d att nuation ou de renforcement de la vigilance exercer confie l Institut la mission d exercer un contr le effectif sur le respect par les experts comptables et les conseils fiscaux de ces obligations Dans cette doub
157. ue Accountancy amp Tax ce r glement a la force juridique d une norme dont les dispositions doivent tre respect es par les experts comptables externes et les conseils fiscaux externes explicitement vis s l article 3 4 de la LAB article 2 de la norme ce compter du 1 octobre 2011 Circulaire relative aux obligations en mati re d identification et d organisation du cabinet dict es par la norme de l IEC concernant l application de la loi du 11 janvier 1993 relative la pr vention de l utilisation du syst me financier aux fins du blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme Approuv par le Conseil du 7 mai 2012 ce mod le de manuel de proc dures internes na pas de caract re obligatoire ou normatif et ne rem place ni la norme ni la circulaire Il vise aider les professionnels et leurs collaborateurs mieux comprendre et mettre en uvre la norme antiblanchiment d une fa on adapt e la propre structure et la taille du cabinet Il appartient aux cabinets de s en inspirer et le cas ch ant de l adapter leurs besoins en fonction des proc dures et mesures de contr le interne existantes ou de celles dont l application est envisag e Il sen d duit que des adaptations omissions et compl ments sont envisageables en fonction de la taille de l activit du cabinet et de la nature de la client le S il peut tre utilis de mani re isol e nous recommandons toutefois de l int grer le cas ch
158. uits et nouvelles pratiques commerciales notamment les nouveaux m canismes de distribution et utilisation de technologies nouvelles ou en cours de d veloppement pour des produits nou veaux ou pr existants G ographiques tats membres Sans pr judice de l article 9 pays iden pays tiers dot s de syst mes efficaces de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme pays tiers identifi s par des sources cr dibles comme pr sentant un faible niveau de corruption ou d autres activit s crimi nelles pays tiers qui d apr s des sources cr dibles telles que des valuations mutuelles des rapports d valuation d taill e ou des rap ports de suivi publi s ont des exigences 54 Accountancy amp Tax 2015 3 tifi s par des sources cr dibles telles que des valuations mutuelles des rapports d valuation d taill e ou des rapports de suivi publi s comme n tant pas dot s de syst mes efficaces de lutte contre le blan chiment de capitaux et le financement du terrorisme pays identifi s par des sources cr dibles comme pr sentant des niveaux significa tifs de corruption ou d autres activit s cri minelles d ontologie de lutte contre le blanchiment de capitaux pays faisant l objet de sanctions d embar et le financement du terrorisme corres gos ou d autres mesures similaires impo pondant aux recommandations r vis es s s par exemple par l Unio
159. up ons ou pour identifier sans retard de nouvelles op rations suspectes effectu es par le client article 26 de la norme On ne perdra pas de vue les d rogations possibles au principe du tipping off articler 30 1 et 3 de la LAB Concr tement la proc dure de d claration fait l objet de commentaires en ce compris par rapport la nouvelle notion de fraude fiscale grave organis e ou non au chapitre 7 du manuel de proc dures internes l obligation de d claration 42 Accountancy amp Tax 2015 3 d ontologie Nous vous recommandons galement la lecture des lignes directrices de la CTIF vous y trouverez entre autres un mod le de d claration ainsi que la consultation r guli re de la liste des pays et territoires non coop ratifs deux documents t l chargeables sur son site Le s same Le manuel de proc dures internes Faut il le rappeler Les proc dures que nous venons d examiner dans le cadre de l organisation interne ad quate du cabi net sous l angle de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme sont pr vues pr cis es comment es de fa on multiple dans les diverses ressources que nous avons mises votre disposition Pas toujours simples appliquer elles sont orchestr es autour de donn es qu il faut v rifier au moyen de documents probants des moments pr cis et dans des conditions d termin es Sans oublier que ces proc dures engendrent des ch
160. ures de vigilance adapt es au profil de risque du client auront t prises On pourra galement garder trace des raisons pour lesquelles au terme de la proc dure ad hoc la d cision de ne pas communiquer une d claration de soup on la CTIF a t motiv e Dans ces conditions comme nous l avons vu en pages 33 35 de la pr sente revue outre la documentation obligatoire pr vue par la LAB certains documents internes comme les rapports sur les op rations atypiques requi rent la plus grande attention Personnel s lection affectation formation et informations sont les mots cl s Recrutement et formation a Dans le cadre du recrutement une proc dure crite vise RE ra les personnes dont les t ches en relation avec les Participation des programmes sp ciaux de formation et de sensibilisation clients ou les op rations les exposent au risque d tre Objectifs confront s des tentatives de blanchiment Il s agit par Fr quence et dur e Organisation interne externe e learning Documentation rapport et contr le relev des pro grammes suivis par les membres du cabinet mention dans pr sentants que ces personnes disposent d une honora le rapport annuel d activit du responsable de l application bilit ad quate en fonction des risques li s aux t ches et de la loi des moyens appropri s lors du recrutement et de l affec tation du personnel ou lors de la d signation de ses re fonctions qui leur sero
161. us lev par rapport trois crit res centraux facteurs inh rents aux clients facteurs li s aux produits services transactions ou canaux de distribution et facteurs de risque g ographiques annexes II et III Niveau national En s appuyant sur cet avis consultatif chaque tat membre doit prendre des mesures appropri es pour identifier valuer comprendre et att nuer les risques de blanchiment de capitaux et de financement du terro risme auxquels il est expos tenir jour cette valuation et d signer une autorit charg e de coordonner la r ponse nationale ces risques Chaque tat membre devra mettre son valuation nationale des risques disposition des autres tats membres la Commission europ enne et aux autorit s europ ennes de surveillance Attention Il appartient enfin l tat d indiquer aux entit s assujetties les diff rentes hypoth ses o des mesures de vigilance devront tre adopt es et s il y a lieu en pr cisant ces mesures article 7 de la quatri me directive AML FT Concr tement La Belgique a confi la r alisation de l valuation des risques de blanchiment de capitaux au Coll ge de coordination de la lutte contre le blanchiment de capitaux d origine illicite constitu par arr t royal du 23 juillet 2013 S agissant du financement du terrorisme c est au Comit minist riel et au Coll ge du renseignement et de la s curit qu a t confi e la mission d laborer l
162. uveau questionnaire LAB disponible d but novembre 2015 taient encore des ac tions qui s inscrivaient naturellement dans le cadre de cet article M THODOLOGIE Il tait d abord crucial de remettre les choses en perspective Au d part d une synth se des grands principes nous illus trerons la probl matique du d ploiement d une approche par les risques en pointant les questions les plus courantes qu elle est susceptible de v hiculer dans un cabinet S agissant aujourd hui clairement d un processus en chantier nous examinerons encore au vu des nouveaut s majeures de la quatri me directive AML FT voy pp 7 10 et les conclusions de la quatri me valuation mutuelle de la Belgique par le GAFI voy p 7 les tendances fortes de son volution probable C est loin de n avoir qu un int r t secondaire et l on a tout int r t s y pr parer Ensuite c est sur un plan r solument pratique que nous approfondirons notre r flexion Nous verrons ainsi que l ap proche par les risques s articule autour de plusieurs axes centraux autant de proc dures souvent connues sous leur appel lation anglo saxonne Know your customer Customer due diligence Accountancy amp Tax 2015 3 5 d ontologie F Mais c est surtout l organisation interne ad quate du cabinet notamment traduite par Un manuel de proc dures internes sur mesure et jour l tablissement d un manuel de proc dures internes et sa mise en pratique
163. visant analyser le niveau de conformit du dispositif belge avec les quarante recommandations du GAFI mais surtout son efficacit R sultat du rapport d valuation mutuelle publi en avril 2015 sur le site du GAFI lire le communiqu de presse la Belgique r unit les l ments essentiels d un Mutual Evaluation Report r gime solide de lutte contre le blanchiment de capitaux LBC et le financement du terrorisme FT KRY bien que certains l ments ne correspondent pas encore enti rement aux recommandations du GAFI de 2012 Les conclusions font ainsi tat de plusieurs probl matiques li es l absence ou l insuf fisance de prise en consid ration d une approche par les risques et traduisent le souhait du GAFI pour qu une telle approche soit consolid e par une priorisation des risques et une allocation de ressources Des mesures l gislatives sur lesquelles nous reviendrons ponctuellement infra dans la section Contr le et sanctions en pages 46 48 de la pr sente revue sont galement requises des autorit s de supervision afin de combler les d ficiences constat es Last but not least la publication toute r cente de la quatri me directive AML FT repr sente une nouvelle tape dans le renforcement de la dynamique de l approche par les risques dans le cadre de la lutte contre le blanchiment de capitaux Pour comprendre comment et pourquoi rappelons en bri vement le double objectif int gr
164. x ce petit tableau met en parall le les obligations qui incombent aux experts comptables et aux conseils fiscaux externes et les proc dures corr latives mettre en place au sein du cabinet comme il ressort de la lec ture conjointe de la norme de la circulaire et du manuel de proc dures internes mis votre disposition voy notamment articles 12 et 14 de la LAB chapitre 8 de la norme points 6 1 et 6 2 de la circulaire Obligations Proc dures Vigilance art 7 14 Identification et v rification de l identit du client et de Communication et centralisation des informations poli son ses mandataire s tique d acceptation et de suivi des clients prise en compte Identification et v rification de l identit des b n ficiaires des risques lev s pays clients et activit s risque effectifs des clients Vigilance l gard des clients des b n ficiaires effectifs des Identification de l objet et de la nature de la relation d af op rations et des relations d affaires faires ou des op rations D tection d une op ration atypique D termination du profil de risque du client suivi de la sensibilit au risque Conservation art 13 Modalit s de conservation des donn es et documents 38 Accountancy amp Tax 2015 3 d ontologie Obligations Proc dures D claration la CTIF art 23 29 Port e de l obligation exemption personnes habilit es cas sp ciaux tipping off Personnel art
165. x le financement du terrorisme et les infractions sous jacentes associ es comme la corruption les infractions fiscales p nales et la fraude Les personnes justifiant d un int r t l gitime devraient avoir acc s aux informations concernant la nature et l ampleur des int r ts effectifs d tenus sous la forme de leur poids approximatif consid rant 14 de la quatri me directive AML FT Directive UE 2015 849 du Parlement europ en et du Conseil du 20 mai 2015 relative la pr vention de l utilisation du syst me financier aux fins du blanchiment de capitaux ou du financement du terrorisme modifiant le r glement UE n 648 2012 du Parlement europ en et du Conseil et abrogeant la directive 2005 60 CE du Parlement europ en et du Conseil et la directive 2006 70 CE de la Commission Pour assurer une r elle harmonisation europ enne en mati re d valuation des risques chaque tat devra mettre son valuation des risques la disposition des autres tats membres la Commission europ enne et aux autorit s europ ennes de surveillance Il est possible de consulter les anciens rapports dans la rubrique y consacr e www ctif cfi be Dispositif belge gt Rapports annuels Le 21 rapport d activit de la CTIF portant sur l ann e 2014 peut tre t l charg sur son site www ctif cfi be Dispositif belge gt Rapports annuels En 2014 le nombre de d clarations suspectes adress es la CTIF a connu une croissance de 21 un total d
166. x la r alit de ce risque g ographique En d autres termes quand et comment le pays du domicile si ge social et si ge s op rationnel s du client quartier g n ral ou soci t m re finale du client ou le pays d origine ou de destination du service peut il avoir comme cons quence que le client puisse tre consid r comme pr sen tant un risque lev Tel est le cas lorsque ce pays pr sente l une ou l autre des caract ristiques suivantes point 5 2 1 de la circulaire tre soumis des sanctions embargos ou mesures similaires mises par exemple par les Nations unies Dans certaines circonstances cela inclut des pays soumis des sanctions ou des mesures similaires celles mises par des institutions telles que les Nations unies tre identifi par des sources dignes de foi comme e n ayant pas adopt de l gislation de r glementation ou d autres mesures de lutte contre le blanchiment e fournissant un financement ou une assistance aux activit s terroristes e connus pour leurs niveaux lev s de corruption ou pour toute autre activit criminelle Afin de prot ger le syst me financier international des risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme BC FT le GAFI a publi une s rie de documents qui identifient des juridictions pr sentant des d faillances strat giques aux normes pour la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme et les

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