Les eaux usées
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1. 28 28 Entr e 1400 1400 93 93 Milieu 1400 210 23 23 sortie 11 7 7 7 Tableau 3 table de MAC GRADY Franck 2002 Nombre de tubes positives 3 de 10 ml 3 de 1 ml 3 de 0 1 ml NPP par 100 ml 1 wI WIWU WN Y US A DDN NN N NN m pa SS DD DID ID Em m SO OS OS DID e RSS Dem emo So me Nle SIN e SIN e SIN e Sme Sje Sme SS me Smelo R sum L puration des eaux us es par les plantes est destin e pour r pondre aux besoins des petites collectivit s ayant des contraintes techniques et financier s leur interdisant les syst mes techniques d puration classique Dans la r gion de T macine sud est alg rien les eaux us es sont rejet es soit dans le canal de oued Righ ou dans le lac de T macine n anmoins l infiltration des eaux us es vers les aquif res apporte avec elle une quantit de charges polluantes Le pr sent travail consiste v rifier les performances de la station de WWG de T macie qui se base dans son fonctionnement sur un lit a plante macrophytes qui pure l eau L tude a port sur l analyse des eaux l entr e milieu et au la sortie de la station surtout la qualit bact riologique Summary The treatment of wastewater by plants is destined to woure the needs of s2. e La voie physico chimique naturellement des r actions chimiques ont lieu dans L eau entre les diff rents l ments min raux d j pr sents Ces r actions tendent vers Une certaine neutralit entre les diff rents compos s e La voie microbiologique C est le moyen le plus fficace o les d chets organiques sont progressivement d grad s par les bact ries Ce sont les bact ries qui jouent le r le principal dans l puration des eaux en liminant la mati re organique par un process us connu sous le nom de min ralisation Cela consiste d grader de la mati re organique complexe en compos s min raux simples gr ce l activit d un enchainement de micro organismes dans l eau essent iellement constitu de bact ries Min ralisation Mati re organique y Mati re min rale Cette min ralisation de la mati re organique par les diff rentes bact ries permet la production d eau de sels min raux NH NO7 NO3 SO P gea et de gaz CO2 H2S CH NH3 qui vont progressivement se diriger vers le second bassin lagunage naturel Le m canisme de base sur lequel repose le lagunage naturel est la photosynth se La tranche d eau sup rieure des bassins est expos e la lumi re Ceci permet l existence d algues qui produisent l oxyg ne n cessaire au d veloppement et maintien des bact ries a robies Ces bact ries sont responsables de la d gradation de la mati re organique Sc
3. res leur interdisant les syst mes techniques d puration classiques on a vu apparaitre un syst me d puration rustique cette technique alternative utilise les lits filtrants plant s de plantes appel macrophytes En Alg rie cette technique d puration par filtres plant s a fait son apparition que tardivement En effet ce n est qu en 2004 que le minist re des ressources en eau a proc d la mise en place d un syst me exp rimental d puration des eaux us es bas sur un proc d naturel Dans la r gion de T macine les eaux us es sont rejet es soient dans le canal de Oued Righ ou dans le lac N anmoins l infiltration des eaux us es vers les aquif res apporte avec elle une quantit de charges polluantes notamment un cort ge bact rien et chimique extr mement nuisible au maintien de la sant publique La consommation de l oxyg ne par cette activit biologique privil gie la croissance des populations de microorganismes ana robies qui sont g n ralement n fastes Les objectif ce travail v rifier la qualit bact riologiques de cette eau produite Chapitre 1 Les eaux us es 1 D finition Bachi 2010 Les eaux us es sont des liquides de composition h t rog ne charg es de mati res min rales ou organiques pouvant tre en suspension ou en solution et dont certains peuvent avoir un caract re toxique L eau us e est l eau qui a t utilis e et qui
4. viter l installation de plantes autres que les algues unicellulaires re oit des eaux brutes charg es de mati res organiques apr s un d grillage et un passage dans un bac d graisseur La pr sence d une pellicule graisseuse compromettrait le bon fonctionnement du syst me Fonctionnement Repose sur l action combin e des algues unicellulaires et des bact ries Gr ce au rayonnement lumineux les algues produisent de l oxyg ne qui permet la respiration et le d veloppement des colonies bact riennes Les bact ries ainsi que certains champignons microscopiques d gradent la mati re organique en azote ammoniacal Celui ci dans un milieu bien oxyg n se transforme en nitrates assimilables par les algues tout comme les phosphates qui proviennent en majeure partie des eaux de lessives Les algues se multiplient alors dans le milieu et ainsi de suite gt Le lagunage macrophytes Plantation de v g taux scirpes lacustres phragmites massettes iris joncs dans 0 60 m d eau sur un substrat sablograveleux de 0 40 m d paisseur Fonctionnement Les v g taux fixent les colonies de bact ries sur la base de leurs tiges et leurs rhizomes tiges souterraines ce qui am liore les performances des organismes purateurs Par ailleurs 1ls absorbent par leurs racines une partie 10 environ des sels min raux nitrates et phosphates issus de la d composition de la mati re organique p
5. 1 d oxyg ne dans la fosse septique et la valeur minimale 25 mg l enregistr es sortie de la station le rendement tait 89 79 au mois Avril avec rendement fort ces valeurs sont inf rieures aux normes alg riennes admises aux rejets 120 mg l JORA 1993 2 6 2 La demande biochimique en oxyg ne DBOS L effet principal d un rejet de mati res organiques biod gradables dans le milieu naturel correspond la consommation d oxyg ne qui en r sulte La d termination de la DBOS a donc pour but d valuer cette nuisance et d en estimer les effets Franck 2002 D apr s le tableau 1 la valeur maximale 154mg I enregistr es au niveau de la fosse Septique la valeur minimale enregistr es la sortie de la station le rendement tait 90 84 au mois Avril la station d limination bien en mati re organique Ces r sultats sont sup rieurs aux normes alg riennes admises au rejet 40mg l JORA 1993 Le rapport DCO DBOS est compris entre 1 72 et 1 91 indiquant une biod gradabilit facile Ce rapport indique galement que cette eau est une eau us e domestique o ce rapport est g n ralement compris entre 1 5 et 2 pouvant atteindre 2 5 3 sans inconv nient sensible Moll 2002 3 Caract ristiques bact riologiques D apr s les valeurs du tableau 2 au niveau de la fosse septique le nombre de la plupart des bact ries recherch es les coliformes totaux et f caux streptocoques totaux et f
6. d cantation les mati res en suspension que sont les amas de micro organismes et de particules pi g es d cantent pour former les boues Ces boues sont pomp es r guli rement ou enlev es du bassin lorsqu elles constituent un volume trop important Cet tage de d cantation est constitu d une simple lagune de d cantation voire ce qui est pr f rable de deux bassins qu il est possible de by passer s par ment pour proc der leur curage Mode de fonctionnement Pr traitement Lagunes Lagune d a ration L a ration m canique favorise le d veloppement des bact ries au d triment de la population algale Pour limiter les d p ts qui peuvent perturber le traitement et pour pr venir la formation d algues microscopiques il est n cessaire de surdimensionn les a rateurs Lagune de d cantation C est le lieu de s paration physique des boues biologiques et de l eau pur e Cette lagune doit tre r guli rement cur e afin d viter les odeurs et la d gradation du traitement par les d parts de boues La forme du bassin doit tre rectangulaire avec un rapport longueur sur largeur de 2 3 Lagune de finition On peut y ajouter une lagune de finition de type mixte microphytes et macrophytes pour affiner le traitement notamment au niveau de l azote voire du phosphore L limination de ces deux param tres peut se faire galement pour le premier au niveau d un r acteur de nitrification avec re
7. doit tre trait avant d tre r introduite vers d autres sources d eaux pour qu ils ne causent pas de pollution de ces autres sources Les eaux us es proviennent de plusieurs sources Tout ce que vous vacuez en tirant la chasse d eau et lorsque vous utilisez vos viers est consid rer comme de l eau us e Les eaux us es qui sont un m lange de plusieurs types d eaux et pour viter la pollution sont achemin es par un r seau d assainissement vers une station d puration pour y tre trait es et si possible r utilis es 2 Types des eaux us es Husson Gobert 2012 Les eaux us es sont r parties en 4 cat gories 2 1 Les eaux us es domestiques sont num r es comme tant notamment celles issues des installations sanitaires des cuisines du nettoyage des b timents des lessives a domicile de certains petits tablissements et qui sont destin es a tre d vers es dans une station d puration 2 2 Les eaux de ruissellement artificiel d origine pluviale sont aussi consid r es comme tant des eaux us es si ce n est qu elles font dans certains cas l objet d un traitement s par dans le cadre de leur vacuation 2 3 Les eaux us es agricoles sont des eaux us es provenant d tablissements ou sont gard s ou lev s des animaux entrainant une charge polluante globale inferieure a un chiffre maximal fixe par le Gouvernement et qui ne sont ni des jardins zoologiques n
8. eaux us es ruissellement Les eaux us es agricoles Les eaux us es industrielle Param tre physico chimique et bact riologique des eaux us es Analyses physico chimique Potentiel hydrog ne pH La temp rature T La conductivit lectrique CE Mati re en suspension MES L oxyg ne dissous Demande biochimique en oxyg ne DBO Demande chimique en oxyg ne DCO Les nitrites les nitrates et les phosphates NO 2 NO 3 PO Analyses bact riologique Rapport de DCO DBO TISSU nu UN OS D D D D D Chapitre 2 proc de d puration des eaux us es L puration des eaux us es Les proc de d puration des eaux us es Proc de de boue activ e D finition Mode de fonctionnement Sch ma g n ral de l puration de boue activ e Avantages et inconv nients boue activ e Proc de de lagunage D finition Type de lagunage Lagunage naturel D finition Mode de fonctionnement Sch ma g n ral de lagunage naturel Avantages et inconv nients Lagunage a r D finition Mode de fonctionnement Sch ma g n ral de lagunage a r Avantages et inconv nients Lagunage macrophytes et microphytes Lagunage macrophytes Lagunage microphytes Les filtres plantes de r seaux coulement vertical Les filtres plantes de r seaux coulement horizontal Proc de d puration par plant Lagunage macrophytes Lagunage microphytes Le bassin de finition hydrophytes Avantages et inconv nients Chapitre
9. en d compasition ou de bact ries clostriduim qui d gagent le HS source de mauvaises odeurs Rodier 1996 Ait Abdelouahab 2001 2 Caract ristiques physico chimiques 2 1 pH Le pH sert quantifier la concentration en ions H de l eau qui lui conf re son caract reacide ou basique Cette mesure peut apporter des renseignements sur la qualit d une eau Franck 2002 D apr s le tableau 1 les valeurs de pH des eaux us es de la station oscillent entre 6 82 et 7 02 Ces valeurs sont conformes avec les normes de rejet alg riennes 6 5 lt pH lt 8 5 JORA 1993 2 2 La conductivit lectrique La conductivit lectrique est exprim e en mS cm mesur e 25 C C est un des param tres g n ralement le plus mesur en particulier dans les r gions arides et semi arides pour estimer la valeur totale en sels solubles dans l eau La salinit est probablement le param tre simple le plus important qui d termine le syst me de culture et la gestion des terres irrigu es avec l eau us e FAO 2003 D apr s le tableau 1 la valeur maximal 3 53 mS cm mois mai la valeur minimale 2 93 ms cm 2 3 La temp rature La temp rature des eaux us es constitue un des param tres influen ant leur composition effet sur la solubilit des sels Elle favorise aussi la formation d une biomasse bact rienne importante La temp rature lev e freine galement la vie de la flore et de la faune aq
10. jonc le papyrus le laurier rose la canne la massette et l hibiscus 1 6 1 Fiche descriptives des esp ces tudi es a Le jonc Chehma 2006 Nom scientifique Juncus maritimus Famille joncaceae Description Plante vivace pouvant d passer 1 m tre de hauteur avec des tiges nues termin es par une pointe raide qui surmonte l inflorescence Ses feuilles partent toutes de la souche sont raides dures et termin es en pointes Les inflorescences sont d un vert p le l ches avec souvent un ou deux rameaux principaux nettement plus longs que les autres Sa p riode de floraison est juin juillet Elle se d veloppe dans les lieux humides autour des points d eau des chotts et des drains Elle pousse souvent en compagnie de phragmites Elle est r partie dans tout le Sahara Utilisation Int r t pastoral c est un p turage appr ci par les animaux d levage Il constitue aussi une tr s bonne fibre de tissage fin b La rose de chine Nom scientifique Hibiscus rosa sinensis Famille Malvaceae Description Spichiger et al 2002 C est un arbuste qui peut atteindre 3 m tres de hauteur et autant de largeur Les feuilles sont vert fonc et alternes simples ovales ou lanc ol es bord dent ou ondul Les fleurs g n ralement sym trie centrale sone isol es ou group es en inflorescences Les fruits sont des petites capsules d hiscentes compos es de 5 valves contenant de no
11. la plupart des macrophytes est capable d assimiler les m taux lourds toujours pr sents dans les eaux us es et nocifs pour l environnement il convient d cr mer la surface de l eau si les colonies de lentilles deviennent envahissantes Ces plantes flottantes n ont pas un rendement purateur int ressant sauf pour le phosphore et elles privent de lumi re les v g taux purateurs subaquatiques Chapitre 3 Exp rimentation 1 Pr sentation de la station d puration WWG de vieux K sar de T macine Ce bassin reproduit les conditions d une zone humide naturelle avec de hautes capacit s de traitement de la pollution Les eaux travers un lit de gravier plant avec des esp ces dont les racines se nourrissent des l ments nutritifs de l eau C est un syst me qui permet non seulement de traiter les eaux us es sans produits chimiques ni nergie mais aussi d irriguer des plantes utiles avec une dur e de vie de 20 ans renouvelable s est bien entretenu Situation g ographique Anonyme 2007 T macine est une commune de la wilaya d Ouargla qui se situe dans la r gion d Oued Righ figure7 au Sud Est Alg rien aux points g ographiques suivants latitude 33 01 Nord et longitude 06 01 Est Elle est limit e au Nord par Nezla au Sud par Blidet amor l Est par M naguer et l Ouest par EL alia Sa superficie est de 300 Km repr sentant 18 de la surface t
12. on remplit de liqueur mixte puis on note le volume de boues V en cm3 eu bout de 30 minutes IM V P Avec o poids sec en gramme de boues contenues dans volume Une boue activ e de bonne qualit a un indice de bonne qualit aune indice de Mohlman inf rieur ou gal a 100 c est dire qu elle a une teneur en eau inf rieur a 99 avec 1 de mati re solide e Analyse bactirlogoique Photo 8 Etuve 45C photo 9 Etuve 37 C SS y Ds N WIN Du x N AN MIA WN A R sultats et discussion 1 Caract ristiques organoleptiques 1 1 Couleur D apr s une simple observation d il il est remarqu que l eau la sortie est plus claire elle est moins claire au milieu et plus turbide noire l entr e Ces observations indiquent la diminution des MES au niveau du bassin ils sont conformes aux normes alg riennes de rejet couleur claire JORA 1993 ce qui confirme l efficacit du traitement dans l limination de la pollution particulaire 1 2 0deur L odeur des eaux des trois pr l vements au niveau des diff rents points tait d sagr able mais diff rents degr s Ainsi l odeur la plus d sagr able tait au niveau de la fosse septique ceci n est pas conforme aux normes alg riennes de rejet odeur inexistante pour les eaux trait es JORA 1993 cette mauvaise odeur est due l existence soit de produits chimique ou de mati res organiques
13. 0 mg l NH lt 0 5 mg l NO 1 mg l NO lt l mg l P20 lt 2 mg 1 Temp rature T lt 30 C Couleur Incolore Odeur Inodore 1 2 Tableau 2 Les Normes europ ennes des rejets des eaux us e Caract ristiques utilis es europ enne Normes DBO 25 mg l DCO 125 mg l MES 35 mg l NT 15 mg l PT 2 mg l 1 3 Tableau 3 Les Normes Alg riennes des rejets les eaux us es Caract ristiques utilis es Normes Turbidit Couleur claire Odeur Inexistante PH 6 5 lt PH lt 8 5 Conductivit lectrique Temp rature 30 C MES 30mg l Phosphore 2mg l DBO 40mg l DCO 120mg l Annexe 2 Quelques r sultats d analyses bact riologiques d eaux us es Photo 1 Pr sence des Coliformes totaux Photo 2 Pr sence des Coliformes f caux Photo 3 Pr sence des Streptocoques totaux Annexe 3 Tableau 1 R sultats d analyses physico chimique de l eau pr l evement Milieu sortie R Entr e Milieu sortie R Tableau 2 R sultats d analyses bact riologiques de l eau pr l vement coliforme toute coliforme f caux streptocoque toute streptocoque f caux Entr e 1400 1400 460 460 Milieu 1100 460 240 240 sortie 460 460
14. 3 Exp rimentation Pr sentation de la station d puration WWG de vieux ksar de T macine Situation g ographique Climat Historique de la station Construction de la station R le de lagunage par macrophytes Matiral de travail Fiche dexripives des esp ces eutdi es Martiale de laboratoire Analyse des eaux us es au laboratoire Analyses physico chimique Analyses bact riologiques R sultats de discussion Caract ristiques organoleptiques Couler Odeur Caract ristiques physico chimique PH La conductivit lectrique La temp rature Le matieres en suspension La pollution azot e La pollution organique Demande chimique en oxyg ne Demande biochimique en oxyg ne Caract ristiques bact riologiques Conclusion R f rence bibliographique Annexe INTRODUCTION La politique environnementale du monde le d veloppement durable implique pour l homme une ma trise de ses rejets domestiques et urbains L puration des eaux us es par d puration le diff rent proc d consiste produire une eau us e pur e qui peut tre r utilis e en secteur agricole ou rejet e dans la nature sans effet nocif sur les sols les plants et l tre humain donc sur l environnement Donc les plus pente des pays africain le recours aux proc d s moins couteux et biologique devient de jour en jour une n cessit Pour r pondre aux besoins des petites collectivit s ayant des contraintes techniques et Financi
15. UNIVERSITE KASDI MERBAH OUARGLA FACULTE DES SCIENCES APPLIQEES DEPARTEMENT DE GENIE CIVIL ET HYDRAULIQUE M moire MASTER PROFESSIONNEL Domaine Sciences Techniques Fili re Hydraulique Sp cialit Traitement des eaux Pr sent par KHEMICI Yamina THEME Etude de la qualit physico chimique et bact riologique d une eau us e pur e par un lit de plantes Soutenu publiquement le Juin 2014 Devant le jury compos de Mme BELARBI D MAA Pr sident U K M Ouargla Mme BELMAABDI A MAA Examinateur U K M Ouargla Mme SAGGAI BACHI O E K AR Encadreur C R S T R A Mr SAGGAIS MAA Co Encadreur U K M Ouargla Ann e universitaire 2013 2014 Avant tout je remercie dieu tout puissant de m avoir accord la force le courage et les moyens pour la r alisation de ce travail Je tiens remercier SOFIAN SAGGAT d avoir accept de m encadrer sur le th me de m avoir conseill judicieusement orient encourag et de m apporter une attention tout au long de ce travail J exprime aussi notre infinie gratitude tous les enseignants de la facult des SCIENCES APPLIQEES division Hydraulique et G nie civil pour leurs encouragements et leur soutien moral Je remercie La station de l puration des eaux us es le personnel ONA Touggourt pour sa contribution a travers les renseynents et les documents de mon tude et a leur t te madame HIJA Amina 4 hm U 1 f l Y Y i ont fait tout pour Lis
16. a demande chimique en oxyg ne DCO la demande biologique en oxyg ne DBOS et L oxyg ne dissous et Les nitrites NO les nitrates NO et les phosphates PO 3 1 1 Potentiel hydrog ne pH Rodier 1996 Le pH est la mesure de la concentration en ions hydrog ne H de la solution il est mesur l aide d un pH m tre 3 1 2 La temp rature T Une temp rature lev e cause une diminution de la solubilit des gaz oxyg ne C est ainsi par exemple que l augmentation de la temp rature favorise l auto puration et accroit la vitesse de s dimentation L effet catalytique des enzymes en fonction de la temp rature passe par un maximum entre 33 et 35 C mais toutes ces r actions consomment de l oxyg ne si leur importance augmente Les r actions chimiques ralentissent avec la diminution de la temp rature jusqu un seuil o elles s arr tent totalement moins de 5 C tandis qu une temp rature tr s lev e cause la mortalit des quelques esp ces d tres vivants 3 1 3 La conductivit lectrique CE La conductivit lectrique d une eau est la conductance d une colonne d eau comprise entre deux lectrodes m talliques Platine de 1cm2 de surface et s par e l une de l autre de 1cm Elle est l inverse de la r sistivit lectrique L unit de la conductivit est le Siemens par m tre S m 1S m 10 uS cm 10 S m La conductivit donne une id
17. ale selon l auteur est de 0 7 m et la largeur conseill e est de 3 4 m pour faciliter l acc s et l exploitation des bassins Pour atteindre les performances des traitements classiques l auteur n estime qu une superficie minimale de 1 3 m par Equivalent Habitant est n cessaire La dur e de traitement des eaux us es est fix e 8 jours pour atteindre une qualit minimale de l effluent de 70 mg l de DCO 20 mg l deDBOS 10 mg l de MES et une concentration de 8 mg02 l en oxyg ne dissous C 2 Lagunage microphytes D finition Bachi 2010 C est le syst me le plus simple Un bassin de 2 m de profondeur est utilis pour viter l installation de plantes autres que les algues unicellulaires Il re oit des eaux brutes charg es de mati res organiques apr s un d grillage et un passage dans un bac d graisseur La pr sence d une pellicule graisseuse compromettrait le bon fonctionnement du syst me Ce traitement repose sur l action combin e des algues unicellulaires et des bact ries Gr ce au rayonnement lumineux les algues produisent de l oxyg ne qui permet la respiration et le d veloppement des colonies bact riennes Les bact ries ainsi que certains champignons microscopiques d gradent la mati re organique en azote ammoniacal Celui ci dans un milieu bien oxyg n se transforme en nitrates assimilables par les algues tout comme les phosphates qui proviennent en majeure part
18. aux us es PP97 JORA 1993 Journal Officielle de la R publique Alg rienne D cret ex cutif n 93 160 du 10 juillet 1993 r glementant les rejets d effluents liquides industriels 442p Khatwada n R et Polprasert C 1998 Kinetics of fecal coliform removal in Constructed wet lands Proceedings 6 me conference international sur wetland systems for water pollution control 20p Molld 2002 Rapport sur les param tres d analyses de la pollution des eaux P4 Meinck F Stooff H Kohlsch tter H 1977 Les eaux r siduaires industrielles 2 me Ed Masson paris 863p Perera P Baudot 1991 tat proc d s extensifs d puration des eaux us es relative au traitement des eaux urbaines r siduaires Mise en uvre de la directive du conseil N 91 271 du 21mai 1991 Spichiger R Savolainen V Figeat M Jeanmonod D 2002 Botanique syst matique des plantes fleurs Ed OPUR 413p 23 Rodier J 1996 L analyse de l eau eaux naturelles r siduaires eaux de mer Tome II PP 199 238 Wolverton B C 1987 Aquatic plants for wastewater treatment An overview In Aquatic plants for water treatment and Resource recovery Magnolia pp 3 16 Annexe 1 1 1 Tableau 1 Les normes internationales selon l organisation mondiale de la sant respective pour les eaux us es Caract ristiques utilis es OMS Normes PH 6 5 8 5 DBO lt 30 mg l DCO lt 90 mg 1 MES lt 2
19. caux et Escherichia coli est tr s lev gt 1100 100 ml durant le mois d Avril Pour le mois de Mai le nombre devient inf rieur pour les streptocoques f caux et totaux 93 germes par 100 ml avec absence d Escherichia coli et pour les coliformes f caux et totaux le nombre des germes est rest constant A la sortie de la station nous avons constat une diminution du nombre de tous les germes ce qui indique l efficacit du traitement notamment durant la p riode o la temp rature est tr s lev e mois de mai tr s chaud Le temps de s jour de l eau dans le syst me est galement un param tre essentiel comme l ont d montr Khatiwada et Polprasert 1998 le rendement d limination de coliformes f caux passant de 58 plus de 99 pour des temps de s jour moyen respectifs de 1 5 et 6 jours En effet les bact ries d origine humaine sont plac es dans un milieu tr s diff rent de celui dans lequel elles prolif rent normalement et un s jour prolong dans des conditions inadapt es limite les chances de survie Conclusion La phyto puration utilise des plantes hyper accumulatrices qui sont install s dans des bassins tanches sur des substrats artificiels ou naturels Les d chets issus d une station d puration par les plantes sont de deux types les r sidus de d grillage qui peuvent contenir des l ments inertes et la biomasse v g tale Bachi 2010 La station pilo
20. circulation d une partie des effluents en t te de lagune primaire et pour le second par voie physicochimique 2 Sch ma g n ral de lagunage a r Figure 3 le pr traitement eaux us es Figure 4 Lagunage a r 2 Avantages et Inconv nients du lagunage a r Avantages e Accepte les variations assez importantes de charge organique ou hydraulique e Accepte les effluents concentr s Accepte les effluents d s quilibr s en nutriments Bonne int gration paysag re Boues stabilis es Fr quence de curage espac e tous les deux cinq ans Inconv nients e N cessite un agent sp cialis pour l entretien du mat riel lectrom canique e Nuisance sonore possible e Co t d exploitation relativement lev forte consommation nerg tique C Proc de de Lagunage macrophytes et microphytes C 1 Lagunage macrophytes e D finition Doulye 2002 Le lagunage macrophytes est effectu dans des bassins tanches en s ries dans lesquelles on cultive la laitue d eau Les bassins sont en g n ral totalement couverts de plantes qui maintiennent ainsi des conditions ana robies de d gradation de la mati re organique initi e dans le d canteur digesteur Les boues qui remontent sont pi g es par les racines des plantes o se d veloppe une intense activit bact rienne La fourniture d oxyg ne au milieu se fait par l interm diaire des racines des plantes La profondeur optim
21. ction de la station ont d but au mois d A vril 2007 Les diff rentes tapes de conception photos 1 2 3 4 5 6 et 7 Le syst me utilise des mat riaux locaux Photo 1 Excavation du bassin WWG Photo 2 Placement des tuyaux dans le Son remplissage avec le b ton Photo 3 Le syst me utilise des mat ria Photo 4 Remplissage du bassin avec le locaux gravier Photo 5 Plantation des esp ces v g tales Photo 7 Bassin WWG R le Des Macrophytes Fartas et Zeggane 2011 Les macrophytes contribuent indirectement la d gradation des mati res organiques de L effluent brute ces plantes disposent d un syst me racinaire tr s dense qui am liore l oxyg nation des filtres une condition sine qua non au d veloppement des microorganismes ad quats Poursuivant leur croissance m me en hiver les rhizomes assurent enfin le fonctionnement permanent de la station d puration limitant ainsi le colmatage des surfaces filtrantes 1 6 Marial de travail Bachi 2010 Notre travail vise analyser la qualit de l eau avant et apr s l puration ainsi que la composition chimique de certaines plantes dans le bassin d puration de la station WWG de T macine Les plantes choisies pour notre tude sont des plantes assez communes dans la r gion ayant montr une certaine adaptation ce milieu Leur principale caract ristique est de pousser sur les berges des oueds des drains et des lacs tels que le
22. e CTB En avril 2008 une offre est tablie en r ponse une sollicitation du Minist re des Ressources en Eau la Station Exp rimentale de l INRAA de Sidi Mahdi Touggourt en vue de prendre en charge l ensemble du suivi des aspects agronomiques de l unit pilote du vieux Ksar de T macine sur une p riode de deux ans L objectif de ce travail est de r unir toutes les conditions agronomiques garantissant un d veloppement optimal des v g taux et un contr le de la qualit de l eau et des produits issus du bassin de traitement La WWG de T macine est dimensionn e pour traiter 15 m d eaux principalement f cales par jour correspondant la production de 100 personnes plus ou moins raison de 150 L personne jour La surface totale du bassin de traitement est de 400 m le niveau de gravier dans le bassin est de 0 70 cm rempli par de l eau de telle mani re ce que le niveau sup rieur de l eau soit de 10 15 cm au dessous du gravier Le bassin WWG de T macine comporte environ 941 plantes reconnues pour leurs capacit s vivre dans un milieu satur d eau Laurier rose Hibiscus Cana Papyrus Grenadier Jonc Bassin de traitement 2 Jon Fapyrus ME Hibiscus Cana O Laurier rose Grenadier SS tE test a Arrive d eau Use Fosse septique Figure 8 Sch ma de la disposition des Plantes et Vue Globale de la Station WWG construction de la station Les travaux de constru
23. e alimentaire Ed OPU Alger 147p Anonyme 2007 Unit pilote d Epuration des eaux us es par zone humide artificielle vieux ksar de T macine compte rendu de la commune de T macine 30p Bachi O E K 2010 m moire pr sent en vue de L obtention du dipl me de magister th me diagnostic sur la valorisation de quelques plantes du gardin d puration de station du vieux ksar T macin Ouargla 105P Blifert C et Perraud R 2003 Chimie de l environnement Ed De Boeck Paris 477p Boullard B 1997 Dictionnaire des plantes et champignons Ed ESTEM 875p Baumont S 1997 R utilisation des eaux us es pur es risque sanitaire et faisabilit en le de France 222p Bouziani M 2000 L eau de la p nurie aux maladies Ed IBN KHALDOUN 247 p Brouillet J Picot B 2008 Ecotechniques d assainissement des eaux us es domestiques volution et perspectives UMR 5569 hydroxiences _ UMI faculte de pharmacie BP 14491 34093 MONTPELLIER c dex5 France PP7 Bruneton J 2005 Plantes toxiques v g taux dangereux pour l homme et les animaux 3 me Ed Lavoisier Paris 618p Canler 1999 Aide au diagnostic des stations d puration par l observation microscopique des boues activ es Ed Cemagref 155p Chaib J 2002 L puration des eaux us es par les plantes Conna tre pour agir publication de l Agence r gionale de l environnement de Haute Normandie 4p Chehma A 2006 Cata
24. e de la min ralisation d une eau et est ce titre u un bon marqueur de l Origine d une eau 3 1 4 Mati res en suspension MES La s paration des MES se fait par centrifugation L chantillon est mis en rotation grande vitesse L application de la force centrifuge sur les particules solides permet de les rassembler dans le fond du tube sous forme d un culot Ce culot sera lav l aide d eau distill e plac sur un papier filtre puis mis s cher 105 C Le r sidu sec est ensuite pes Il correspond aux MES contenues dans l chantillon La teneur en mati res en suspension dans l eau mg l est exprim e comme suit Mi Mo x1000 V mg l Mo masse du papier filtre avant utilisation mg M1 masse du papier filtre apr s utilisation mg et V volume de l chantillon 1 3 1 5 L oxyg ne dissous L oxyg ne dissous 02 est tr s important par le fait qu il conditionne l tat de plusieurs sels min raux la d gradation de la mati re organique et la vie des animaux aquatiques 3 1 6 Demande biochimique en oxyg ne DBO Baumont 1997 Elle correspond la quantit d oxyg ne consomm e en 5 jours par une biomasse pour d composer les mati res organiques Elle est mesur e partir d un DBO m tre et exprim e en mg d O2 1 L chantillon est incub dans l enceinte thermostat e 20 C en pr sence d air Les microorganismes pr sents consomme
25. e de papier partir de la moelle de ses tiges trigones d coup es en fines lamelles en suite juxtapos es et comprim es 1 6 2 Martiale de laboratoire 1 6 2 1 Analyses des eaux au laboratoire e L analyse physico chimique Y La Temp rature E quipement utilis pH m tre Type pH 3151 SET Y Potentiel hydrog n pH Y Equipement utilis pH m tre Type pH 3151 SET Y La conductivit lectrique CE E quipement utilis conductivit m tre Type coud 3151 SET Y L oxyg ne dessous quipement utilis Oxym trie Type RS 232 Y Les min raux NO NO PO Equipements utilis Colorim tre Type DR 820 e Les analyses biologiques Y La Demande Biologique en oxyg ne DBO quipement utilis Appareil DBOs Type Mf 120 Y La Demande Chimique en Oxyg ne DCO E quipement utilis Colorim tre R acteur Type HACH DR820 BOX 389 Y Les mati res en suspensions MES E quipement utilis Centrifugeuse et tuve Balance d analyse Distillateur Plaque chauffante Type D1600 u 25 Rs 2620 RS 4 CK 112 D gt Y Les mati res volatiles MVS quipement utilis Four moufle Balance d analyse Distillateur Plaque chauffante Type MF 120 Rs 2620 RS 4 HACH DR820 v Indice de Mohlman L indice de Mohlman est le volume occup apr s une demi heure de centetion par un gramme de boue un essai est alors ex cute dans une prouvette d un litre que l
26. e est de l ordre de 48 3 avec un maximum de 72 au mois de d cembre et un minimum de 30 pour le mois de juillet e L insolation L ensoleillement est consid rable TEMACINE il est de 269 h mois avec un maximum au mois de juillet de l ordre de 350 h et un minimum de omis de 200 heures Historique de la station C est en 2004 l issue d une rencontre pluridisciplinaire et multiculturelle organis e par Monsieur le Cheikh de la Zaou a Tidjania de T macine et l Association SHAMS afin d envisager les conditions d un d veloppement et d un avenir durable des Oasis Saharienne que le bureau d tude Institute of Ecotechnics et Wastewater Gardens Division Espagne WWG suite plusieurs change avec des chercheurs de l INRAA ont gagn un appel d offre pour la r alisation d un syst me pilote de traitement des eaux us es par les plantes aupr s du Minist re des Ressources en Eaux Direction de l Assainissement et de la Protection de l Environnement MRE DAPE pour un syst me traitant 15 m3 jour d eaux us es d origine r sidentielles en bordure de Vieux Ksar de T macine La r alisation de l unit fut prise en charge par la Commune de T macine les frais logistiques des bureaux d tude WWG pour l tude et la formation sur place incluant la supervision des travaux de r alisation de l unit ont t pris en charge par le MRE DAPE et la Coop ration Technique Belg
27. filtres utilis s base de liff au niveau de la fosse septique Au niveau du boitier de contr le nous notons une chute de teneurs de MES due aux mat riaux de remplissage gravier utilis s dans le bassin et les racines des macrophytes qui jouent le r le de barri re physique freinant le transport des MES vers la sortie du bassin et contribuant ainsi leur d cantation et digestion dans les s diments Wolverton 1987 2 5 La pollution azot e L azote pr sent dans l eau se trouve sous deux formes Min rale principalement sous forme d ions ammoniums NH d ions nitrites NO et d ions nitrates NO d ions nitrates NO Les nitrates NO sont des ions min raux nutritifs fortement solubles dans l eau qui sont directement assimilables par les plantes et que l on retrouve souvent en grande quantit dans les eaux des nappes souterraines Bouziani 2000 Bact ries 2 NH4 3 O 2N O gt 4H 2H0 Nitrosomonas Bact ries 2 NO 02 y 2NO sous cette forme l azote est peut tre absorb par Nitrobacteret toutes les plantes Blifert et Perraud 2003 D apr s le tableau 1 les moyennes des teneures en NO3 dans l espace et dans le temps avec la valeur maximal 33mg L enregistr e au niveau de la fosse Septique la valeur minimal 19 4 mg l enregistr e sortie de la station le rendement tait de 33 au mois d Avril et 15 au mois de Mai donc des rendements faibles et la stati
28. h ma g n ral de lagunage naturel AEROBIOSE EAU EAU BRUTE gt TRAITEE Mati res d cantablos ANAEROBIOSE Figure 2 lagunage naturel Avantages et inconv nients de lagunage naturel Avantages Faible co t d exploitation Bonne int gration paysag re Bonne limination des pathog nes de l azote et du phosphore Production de boues moins importante qu une station classique de type boues activ es tr s min ralis es et donc peu fermentescibles Syst me respectueux de l environnement Inconv nients Difficult et co t important de l extraction des boues Qualit du rejet variable selon les saisons Mati re en suspension importante en rejet organismes planctoniques e Variations saisonni res de la qualit d eau de sortie e En cas de mauvais fonctionnement ou de mauvais entretien B Lagunage a r D finition Aerm 2007 Le lagunage a r est une technique d puration biologique par culture libre avec un apport artificiel d oxyg ne L oxyg nation est dans le cas du lagunage a r apport e m caniquement par un a rateur de surface ou une insufflation d air Dans l tage d a ration les eaux traiter sont en pr sence de micro organismes qui vont consommer et assimiler les nutriments constitu s par la pollution liminer Ces micro organismes sont essentiellement des bact ries et des champignons comparables ceux pr sents dans les stations boues activ es Dans l tage de
29. i des m nageries permanentes Parmi ces eaux il faut distinguer e Les eaux brunes eaux issues des aires non couvertes de parcours ou d attente des animaux souill es r guli rement par ces animaux Les eaux de cours eaux issues des aires en dur souillees occasionnellement par les animaux lors de leur passage et par les engins agricoles lors de leurs manoeuvres a l exclusion de toute aire de stockage proprement dite e Les eaux vertes eaux de lavage des sols de salles de traite e Les eaux blanches eaux us es issues du lavage des installations de traite Ces eaux font l objet d un traitement particulier et ne peuvent en aucun cas se retrouver l egouts Une exception existe toutefois pour les eaux blanches qui peuvent exceptionnellement tre envoy es l gout moyennant l accord de l organisme d assainissement agr e 2 4 Les eaux us es industrielles sont des eaux us es autres que les eaux us es domestiques et agricoles Les eaux us es domestiques Les eaux us es industrielles Les eaux de Les eaux us es 3 Param tre physico chimique et bact riologiques des eaux us es Les analyses physico chimiques et bact riologiques d eaux us es ont t r alis es au niveau du laboratoire de la station d puration 3 1 Analyses physico chimiques Hamdi 2012 Les analyses physico chimiques concernent le pH la conductivit lectrique les mati res en suspension MES l
30. ie des eaux de lessives C 3 Les filtres plant s de roseaux coulement vertical Brouillet 2008 Le fonctionnement est a robie et bassins aliment s en parall le Le premier tage est aliment 3 5 jours et laiss au repos 7 jours le second est aliment 3 5 jours et laiss au repos 3 jours l infiltration rapide L oxyg nation est favoris e par la pr sence des roseaux et l alimentation est r alis e par b ch es apports ponctuels homog nes sur la surface du filtre On utilise en g n ral deux tages en s rie chacun compos de plusieurs Arriv e eaux brutes Gravier fin Gravier grossier 80cm PIRITU GOGO GUTO TS Chapeau Tuyau Galets vacuation de ventilation de drainage eaux trait es Figure 5 Les filtres plant s de roseaux coulement vertical C4 Les filtres plant s de roseaux coulement horizontal Le filtre est anoxique ou ana robie Il est satur par un apport permanent d effluent ayant obligatoirement subi un traitement primaire Dans ce cas on ne construit g n ralement qu un filtre Arriv e eaux d cant es yq 60cm Gabion Sable grossier Gabion vacuation d alimentation ou gravier fin d vacuation eaux trait es Figure 6 Les filtres plant s de roseaux coulement horizontal 2 3 Procede d puration par plante chaib 2002 gt Le lagunage microphytes C est le syst me le plus simple Un bassin de 2 m de profondeur pour
31. lagunage peut aussi tre lin aire et avoir vocation de corridor biologique utilisant un foss ou ici une berge de canal en bordure de la De le en aval de Lille Le lagunage est une technique naturelle d puration des eaux fond e sur la d seutrophisation Le principe est de recr er des bassins tampons durant lesquels les eaux us es vont transiter avant d tre rejet es dans le milieu naturel Les ph nom nes d auto puration des eaux se font ainsi dans ces bassins de grande surface plut t que dans le milieu naturel lac rivi re qui est ainsi pr serv des cons quences n fastes de ce ph nom ne d auto puration la d gradation de la mati re organique par les micro organismes a robies entra ne une chute du taux d oxyg ne dissous ce qui a pour cons quence d asphyxier la macrofaune et la microflore aquatique 2 2 2 Type de lagunage A Lagunage naturel B Lagunage a r C Lagunage macrophytes et microphytes A Lagunage naturel D finition Baritse 1989 Sous climat temp r le lagunage naturel n cessite une superficie de 10 15 m2 par quivalent habitant On compte sur une station de 2 5 bassins dispos s en s rie avec un optimum pour 3 bassins profonds de 1 1 7 m tres o les effluents traiter s journent au total de 50 80jours Mode de fonctionnement Perera et Baudot 2001 Pr traitement e Bassin naturel Dans ce bassin l limination des d chets passe par deux voies
32. lation DBOs En moyenne par habitant et par jour on compte 90 g de mati res en suspension MES 60 g de DBO 120 g de DCO 15 g d azote total et 4 g de phosphore total Le rapport moyen DCO DBO d eaux us es domestiques varie typiquement de 1 5 2 5 Le rapport DCO DBOs est l indice de la biod gradabilit en milieu liquide d un effluent Il caract rise son aptitude un traitement biologique Chapitre2 Procede de l puration des eaux us es 1 L puration des eaux us es Bachi 2010 L puration consiste liminer les mati res min rales et organiques en suspension et en solution ainsi qu un certain nombre de d chets divers afin d obtenir une eau pur e conforme aux normes de rejets voir annexes L puration des eaux us es a pour objectif de rejeter dans le milieu naturel des eaux d une qualit suffisante que pour alt rer le moins possible le milieu r cepteur 2 Les proc de de l puration des eaux us es gt Boue activ e gt Lagunage naturel gt Lagunage a r gt Lagunage macrophytes et microphytes 2 1 Proc de de Boue activ e 2 1 1 D finition Canler 1999 L puration biologique des eaux us es par le proc d des boues activ es repose sur l activit d une culture bact rienne a robie maintenue en suspension dans un ouvrage sp cifique aliment par l effluent traiter et appel bassin d a ration Le d veloppement de
33. logue des plantes spontan es du Sahara alg rien Ed Dar El Houda 140p Doulaye K 2002 Etat des lieux performances puration et crit res de dimensiomement th se N2653 DEP en sciences de l environnement fondation universitaire luxemlourgeoise Arlon Belgique et de matonalite ivoirienn 170 P Dubost D 2002 Ecologie am nagement et d veloppement agricole des Oasis alg riennes Ed C R S T R A Biskra 423p FAO 2003 L irrigation avec des eaux us es trait es Manuel d utilisation 73p Fartas T Zeggane H 2011 Ler s minaire international sur la ressouree en eau au Sahara Evaluation Economie et Protection le 19 et 20 janvier 2011 tude des performances puratoires d une station d puration pilotes par macrophyites la commune de T macine Ouargla 7P Franck R 2002 Analyse de l eau Aspects r glementaires et techniques Ed Collection Biologie technique 360 p Hamdi W 2011 th me qualit hygi nique et caract ristiques physico chimique des eaux us es domestiques de quelques localit s de la cuvette d Ouargla m moire en vue de l obtention du dipl me de magister en biologie OUARGLA 91P Hazourli S Boudiba L et Ziati M Caract risation de la pollution des eaux r siduaires de la zone industrielle d EL HADJAR ANNABA laryss journal n 06 D cembr 2007 pp45 55 Husson R Gobert J 2012 Guide pratique l usage des communes et relatif l assainissement e
34. mall communities with technical and financial constraints by Prohibiting their technical systems conventional treatment Around T macine south eastern Algeria waste water is discharged either in the wadi channel of Righ or in Lake of T macine regian however the infiltration of this wastewater into aquifers brings with it a quantity of pollutant to this undeigrannd reservoir The present work is to verify the performance of the station WWG T macine the study based on the analysis of water entry in middle and exit of the station expecialy bacteriological quality The results obtained for the two months at the showed that station is performing as degradation of MES and DBO and DCO Dementions by recording overall yields and lower values Algerian discharge standards for nitrite and NH are superior to OMS standards E A gil ge b all ill lil lla Aid ass ja all pool ola pis 58 hill palili AA cl pa y palai 8 a al 6 Aay ly e js sl yal olga y Alal os ls a ll lis j 9 Sya Qi hll ja A tro als gal olal lio da obal G Alias y Aly al Jal id uns ali WWG haal baal giall all iles Y A Jazll go He DS dr 538 die y oagal aiil y ell Y y sie ds sl yo All y Eire Ll OSI ds gls iS de gi Gla g jalar of pl caed a Lale J gl ll valia y ALLAN Y paadi di y o gEDCO MES s DBO 5 ll amall lens y 3905 y dalle da slo Ayala jala le shi NH Jl Abal pull ataa ql
35. mbreuses graines Sa p riode de floraison va du printemps l automne mars septembre Elle habite les sols riches drain s plut t frais Son origine est de l Asie du sud est en zone tropicale Utilisation Anonyme 2007 La fleur est utilis e pour des produits de soin capillaires cheveux Elle est galement Parfois bue en tant que th c Balisier rouge Spichiger et al 2002 Nom scientifique Canna indica Famille Cannaceae Description Herbe vivace rhizomes Ses feuilles sont alternes spiral es larges elles ressemblent celles du bananier avec des nuances de couleur du vert au pourpre Elle mesure g n ralement moins de 1 m tre de longueur Les inflorescences sont terminales en pis ou thyrses souvent bifores sans bract e Les fruits sont des capsules verruqueuses avec s pales La plantation s effectue au mois de mars avec une pr f rence pour avril Elle aime les sols riches et humides Son origine est l Afrique et l Asie tropi cale Utilisation Rhizomes utilisables dans l alimentation de certains animaux d Le laurier rose Bruneton 2005 Nom scientifique Nerium oleander Famille Apocynaceae Description Le laurier rose est un arbuste d environ 2 m tres de hauteur Son feuillage est d un vert fonc et allong il est persistant Les Fleurs sont blanches jaunes rouges ou saumon s panouissent de juillet septembre La plantation se fait d octobre avril So
36. n origine est le Proche Orient Il croit spontan ment sur les berges rocailleuses des rivi res Il a besoin d une situation ensoleill e et chaude il appr cie en outre un sol bien drain et riche Utilisation On le r serve g n ralement aux haies en pleine terre ou la d coration d une terrasse E La massette Spichiger et al 2002 Nom scientifique T ypha angustifolia Famille Typhacea Description La massette poss de des feuilles troites moins de 1 cm de large Les parties femelle et m le de son spadice sont espac es l une de l autre La partie femelle est tr s allong e plus troite et d un marron tr s clair Utilisation Les massettes sont commun ment collect es pour r aliser des bouquets secs f Le papyrus Nom scientifique Cyperus papyrus Famille Cyperaceae Description Anonyme 2009 Ce v g tal est une herbe annuelle ou vivace qui mesure de 1 3 m et poss de un rhizome ligneux rampant et aromatique Les feuilles sont longues et en forme de quille troite Les tiges florif res lanc es sont d pourvues de poils et douces au toucher Son sommet se termine par une ombelle compos e de nombreux pis retombants avec un verticille de huit feuilles C est un v g tal des lieux mar cageux spontan en Afrique tropicale et au Moyen Orient mais existe galement en Sicile Boullard 1997 Utilisation Boullard 1997 Il permet la fabrication d une sort
37. nt l oxyg ne en provenance du volume d air situ au dessus de l chantillon La mesure de cette perte en oxyg ne est effectu e durant cinq jours par le principe hydrostatique changement de niveau de mercure 3 1 7 Demande chimique en oxyg ne DCO La DCO Demande Chimique en Oxyg ne est la quantit d oxyg ne n cessaire pour oxyder toutes les mati res organiques et les mati res min rales contenues dans l eau 3 1 8 Les nitrites les nitrates et les phosphates Ils sont dos s par colorim trie l aide d un spectrophotom tre de type DR 2000 qui donne par lecture directe les concentrations de chaque l ment Le dosage des nitrites nitrates et phosphates ont t r alis s au niveau du laboratoire de la station 3 2 Analyses bact riologiques Hamdi 2012 Les analyses microbiologiques portent sur la recherche des coliformes totaux les coliformes f caux les clostridium sulfito r ducteurs et les salmonella 4 Rapport de DCO DBOS Rodier 1996 Les mati res pr sentes sont caract ris es d une part selon qu elles sont des solides en suspension mati res en suspension MES ou qu elles sont oxydables soit par un oxydant chimique demande chimique en oxyg ne DCO soit naturellement gr ce aux processus biochimiques naturels c est dire biod gradables demande biochimique en oxyg ne DBO La DBO est mesur e de fa on standardis e sur 5 jours d o l appel
38. on dans ce cas n est pas relativement efficace en mati re d limination des nitrates Les nitrites peuvent tre rencontr s dans les eaux mais g n ralement des doses faibles Ils proviennent soit d une oxydation incompl te de l ammonium soit d une r duction des nitrates sous l influence d une action d nitrifiante Rodier 1996 D apr s le tableau 1 les moyennes de concentration en ions NO enregistr es en fonction de l espace et du temps avec la valeur maximale 0 0042 mg l au niveau de la fosse septique la valeur minimale 0 001mg l enregistr es sortie de la station Donc un rendement de 97 pour les deux mois G n ralement les faibles doses de nitrites dans l eau de la station de l entr e la sortie peuvent s expliquer par l oxydation de ces derniers sous l action biologique r alis e par une biomasse fix e sur divers supports Franck 2002 Les valeurs des ions NO sont conformes alg riennes de rejet 2 6 Pollution organique Parmi les param tres utilis s pour valuer la pollution organique des eaux us es nous citeront la DBOS et la DCO 2 6 1 La demande chimique en oxyg ne La DCO s exprime en mg l d oxyg ne et correspond la quantit effectived oxyg ne n cessaire pour oxyder dans les conditions op ratoires d finies les mati res organiques pr sentes dans un chantillon donn Moll 2002 D apr s le tableau 1 la valeur maximale 295 mg
39. otale de la wilaya La commune de TEMACINE est constitu e de quatre cit s Cit de Temacine vieux ksar Cit de Tamelaht Cit de Lebhour Cit de Sidi amer TA Vers T uggourt ued Righ Figure 7 Localisation de la station WWG Anonyme 2007 Climat Le climat de TEMACINE est de type saharien un climat chaud et sec pendant la saison estivale durant les mois de mai septembre et froid du mois de d cembre f vrier e Temp rature La temp rature moyenne annuelle est de 22 C avec 36 C pour le mois le plus chaud Guillet et 11 C pour le mois le plus froid janvier e Pr cipitations La pluviom trie dans la r gion d tude est tr s r duite et irr guli re travers les saisons et les ann es moins de 200 mm annuelles Sa r partition est marqu e par une s cheresse presque absolue du mois de mai jusqu au mois d ao t e Vents Dans la r gion de TEMACINE les vents soufflent g n ralement du Nord Est et du Sud Ils se caract risent par une vitesse moyenne annuelle de 3 m s e Evaporation L vaporation est tr s importante son intensit tant fortement renforc e par les vents et notamment ceux qui sont chauds Toutain 1979 La valeur maximale est de l ordre de 371 2 mm au mois de juin et 51 8 mm comme valeur minimale au mois de janvier avec un total annuel de l ordre de 2000 mm am e Humidit L humidit relative de l air est faible La moyenne annuell
40. r sente dans les eaux Us es gt Le bassin de finition hydrophytes Lagune h bergeant des plantes poussant sous l eau hydrophytes et servant de bassin de Finition Parmi les esp ces utilisables citons les foug res aquatiques du genre Azolla assez difficiles maintenir toutefois la jacinthe d eau particuli rement efficace mais peu adapt e nos climats les renoncules aquatiques les myriophylles les cornifles certains potamots les lod es Fonctionnement Le s jour prolong de l eau au contact des hydrophytes permet une absorption importante de sels min raux ce qui vite l eutrophisation du milieu naturel r cepteur L oxyg ne mis par les plantes favorise l oxydation des ions ammonium r siduels L o il n existe pas d exutoires satisfaisants les eaux du bassin de finition peuvent tre pandues de fa on diffuse dans un syst me bois qui servira de pi ge pour les nitrates r siduels Avantages et inconv nients e les obligations de fauchage des v g taux compliquent la gestion surtout pour les lagunes de grandes dimensions conditions d acc s toutes les parties de la lagune sans que les performances n en soient am lior es rapidit de la mise en route du processus C est pourquoi les lagunes microphytes sont indispensables dans tous les syst mes de lagunage Pour compl ter l puration il est bon de les faire suivre de bassins d di s aux macrophytes
41. s boues est assur par un brassage form surtout par l oxyg ne n cessaire aux r actions de min ralisations L oxyg ne est fourni artificiellement soit par insufflation d air au sein du liquide soit par un proc d m canique d agitation de fond et de surface 2 1 2 Mode de fonctionnement e Pr traitement Epuration primare Epuration secondaire Epuration tertiaire S paration des boues et de l eau 2 1 3 Sch ma g n ral de l puration de boue activ e us es bact rine Epaississeur des boues Canale oude reghe Figure 1 Sch ma g n ral de l puration boues activ es 2 1 4 Avantages et inconv nients du proc d boues activ es Perera et Baudot 2001 Avantages adapt e pour toute taille de collectivit sauf les tr s petites bonne limination de l ensemble des param tres de pollution MES DCO DBO N par nitrification et d nitrification adapt pour la protection de milieux r cepteurs sensibles facilit de mise en uvre d une d phosphatation simultan e boues cf glossaire l g rement stabilis es Inconv nients co ts d investissement assez importants consommation nerg tique importante n cessit de personnel qualifi et d une surveillance r guli re d cantabilit des boues pas toujours ais e ma triser forte production de boues qu il faut concentrer 2 2 Procede de Le lagunage 2 2 1 D finition Doulye 2002 Le
42. t de figure Figure Titre de Figure Figure 1 Sch ma g n ral de l puration a boues activ es Figure 2 Lagunage Natural Figure 3 Le pr traitement eaux us es Figure 4 Lagunage a r Figure 5 Les filtres plantes de roseaux coulement vertical Figure 6 Les filtres plantes de roseaux coulement horizontal Figure 7 Localisation de la station WWG Figure 8 Sch ma de la disposition des Plantes et Vue Globale de la Station WWG List la photo Photo Titre de Figure Photo 1 Excavation du bassin WWG et son remplissage avec le b ton Photo 2 Placement des tuyaux dans le bassin WWG Photo 3 Le syst me utilise des mat riaux locaux Photo 4 Remplissage du bassin avec le gravier Photo 5 Plantation des esp ces v g tales Photo 6 Construction de la fosse septique Photo 7 Bassin WWG Photo 8 Etuve 45C Photo 9 Etuve 37 C Nomenclature Potentiel hydrog ne La temp rature en degr Celsius La conductivit lectrique Mati re en suspension Demande chimique en oxyg ne Demande biochimique en oxyg ne Nitrites Nitrates Phosphores Ammoniaque MINAS List des figures List de photo Nomenclateur Introduction Chapitre 1 Les eaux us es D finition Types des eaux us es Les eaux us es domestique Les
43. te d puration des eaux us es par les plantes du vieux ksar de T macine charge polluante de 100 habitants 15 m3 j en coulement continu re oit actuellement la Globalement les faibles co ts de r alisation et la simplicit d entretien du WWG sont les plus grands avantages du syst me ces co ts restant li s aux travaux de la ma onnerie fosse septique bassin de traitement bo tier de contr le Le syst me n cessite un entretien simple mais r gulier Les seules op rations d entretien consistent en le nettoyage r gulier de la fosse septique et sa vidange p riodique et la taille des plantes En moyenne un simple employ passera 3 heures par semaine sur la station pour la v rification du niveau de l eau la taille des plantes et le ramassage des d bris v g taux Dans ce syst me la consommation d lectricit l utilisation des pompes et des produits chimiques sont nuls Pour en r sumer en ce qui concerne les param tres physico chimiques et biologiques il est bien remarqu que ces param tres respectent les normes de rejet alg riennes pour l azote et en absence des normes alg riennes on s est base sur les normes de l OMS en dehors des nitrites NO les autres param tres NO 3 NH 1 ne respectent pas les normes mondiales pour les bact rie leur pr sence la sortie de la station montre que la station est moins efficace R f rences bibliographiques Ait abdelouahab N 2001 Microbiologi
44. uatique et beaucoup d organismes d pourvus de m canismes de r gulation thermique verront leurs activit s vitales ralenties Meink et al 1977 Harzouli et al 2007 Les valeurs de temp rature durant notre exp rimentation ont tendance baisser en s orientant vers la sortie de la station Les moyennes de temp rature des diff rents points de pr l vement diminuent de la fosse septique vers le boiter de contr le Les temp ratures de l eau est 26 3 C au mois d avril et 24 C Ces valeurs ne sont pas conformes aux normes alg riennes de rejet 30 C JORA 1993 Cette variation est en relation avec la temp rature de l atmosph re 2 4 Les mati res en suspension Les teneurs de mati res en suspension des pr l vements effectu s diff rents points de la station diminuent en allant de l amont vers l aval avec une valeur maximale de l ordre de 343 mg l enregistr e au niveau de la fosse Septique La valeur minimale enregistr e la sortie de la station est 24 mg l Le rendement tait de 93 pour les deux mois ce taux explique l efficacit de ce genre de proc d d puration Et ce qui confirme a c est les r sultats obtenus au niveau du boitier de contr le la sortie qui sont conformes aux normes alg riennes de rejet 30mg l JORA 1993 Dans tous les pr l vements nous remarquons une diminution de teneur en MES au niveau du bassin WWG Cette diminution s explique par les
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