Conseils pour optimiser l`organisation d`une campagne d
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1. l vement doivent tre pris pour avoir un chantillonnage repr sentatif de la qualit de l eau Le pr l vement doit se faire de mani re st rile Il convient donc _ D utiliser des contenants st riles De se laver les mains avec une solution hydro alcoolique pour les d sinfecter avant chaque pr l vement En cas d analyse d un robinet type Talbot ou autre il convient de nettoyer la sortie d eau du robinet avec la solution hydro alcoolique puis de passer la flamme d un briquet sur cette sortie pendant 5 secondes afin d liminer les micro organismes qui auraient pu s y d velopper Les chantillons doivent tre bien r f renc s sur le bouchon et le corps de chaque contenant d chantillonnage ainsi que sur la fiche descriptive du point d eau analyser Il est int ressant de noter en r f rences un num ro d chantillon Je lieu de la prise d chantillon l heure et la date de la prise d chantillon D roulement Une fois les observations de la source effectu es voir M thodes Donn es terrain Se laver les mains avec la solution hydro alcoolique Rincer les contenants trois fois avec l eau analyser puis prendre un chantillon en remplissant le contenant d eau analyser rebord afin de limiter l oxydation des l ments de l eau par l air et de pr server l chantillon au maximum Noter les r f rences sur chacun des chantillons et sur la fiche descriptive du point d2. mes ventuels et recherche de solutions D roulement Suivre les m thodes d analyses propos es par la fiche Ci ia sierra leone water tests quidelines 2010 Sylvain Cottalorda stagiaire EHA Inter Aide Haiti Mars 2015 Z R seau PRATIQUES gt Partages d exp riences et de m thodes pour am liorer les pratiques de d veloppement htto www interaide or ratiques L inter aide ORGANISATION GENERALE e En d but de campagne Etude de la zone de travail et localisation des points de pr l vement On cherche ici savoir dans quel contexte climatique g ologique g ographique et culturel on se trouve Les informations concernant l EHA notamment la couverture en latrines et la sant avec l incidence des maladies diarrh iques sont galement tr s importantes En effet on peut se faire une id e du type de sources et de points d eau que l on va analyser des sources de contaminations probables et de l impact des contaminations ventuelles sur la sant des populations en ayant de bonnes informations sur le contexte dans lequel on va faire la campagne d analyses Planification des visites des points d eau avec l quipe d animateurs Penser demander aux animateurs de prendre rendez vous avec les comit s au besoin Attention vous ne pourrez surement pas obtenir un rendez vous avec tous les comit s alors n h sitez pas vous appuyer sur les connaissances des animateurs e Au cours de la ca
3. ologique g ologie de la globalit de la zone de travail type de roche sur le lieu de pr l vement argile calcaire et topographique zone de rupture dans le paysage ravine de la zone d mergence L outil photographique peut se r v ler utile pour immortaliser et se rem morer les indices g ologiques et leur configuration Il est int ressant de prendre du recul et de la hauteur pour avoir une analyse g ologique et topographique plus globale du point de d eau On peut donc comme sur la Photo 1 prendre des photos et effectuer des observations depuis le c t oppos de la vall e 7 Sur cette photo on voit bien le c ne d effondrement en V avec les deux ravines fl ches rouges Les r surgences se font dans le cercle rouge au niveau de la base du c ne au niveau de la rupture de pente Photo 1 Vue globale de la source de P rodin Anba Simety et interpr tation du fonctionnement de la source Les r surpences se situent l int rieur des deux cercles rouges Ls rupture de pente est repr sent e par les traits en bleu On soit bien ici que la terre est meuble Photo 2 Vue des abords imm diats de la source de P rodin Anba Simety et interpr tation du fonctionnement de la source Les autres indices li s l mergence la source est proche des racines d un arbre faille visible dans la roche plusieurs autres mergences sont visibles de part et d autre de l mergence t
4. chauffe inclus dans le kit Pr cautions Pour l analyse des chantillons Les analyses doivent se faire sur une surface de travail plane propre et situ e dans un lieu sec Ce lieu devra tre r serv uniquement aux analyses pendant toute la dur e de la campagne et nettoy quotidiennement avant et apr s les analyses avec du m thanol ou de l alcool 95 si m thanol indisponible De l alcool 95 peut tre utilis comme d sinfectant si pas d autres possibilit s il est toutefois vivement recommand d utiliser du m thanol pour la d sinfection Il est aussi important de noter que le m thanol est difficile trouver et interdit transporter par avion L analyse des chantillons doit se faire dans l heure suivant le pr l vement Pour la chauffe des chantillons Le kit fonctionne sur batterie pendant six ou sept cycles de 16h 18h de chauffe une fois la batterie pleine Ne jamais utiliser sur plus de sept cycles afin de ne pas d charger la batterie fond et de ne pas l endommager Si la batterie de votre kit est endommag e vous pouvez utiliser le kit branch directement sur batterie 12V pendant la dur e de chauffe des chantillons Pour un d veloppement optimal des coliformes et une bonne lecture des r sultats la temp rature de chauffe doit tre de 44 C ou 0 5 C et le temps de chauffe doit tre compris entre 16h et 18h V rifier la temp rature de chauffe quotidiennement voir chapitre Probl
5. e a de nombreuses caract ristiques contraignantes pour le bon d roulement d une campagne d analyse de l eau pas de moyens d approvisionnement pour la plupart des quipements et consommables re ee ne A UE n cessaires m s P GS OR ar a 1750 pas de r seau lectrique donc alimentation Lies 3 lectrique d pendante d installations solaires dont les batteries sont dans un tat aeea variable pas d acc s routier et topographie tr s accident e donc circulation pied seulement ce qui entra ne que l on ne puisse couvrir que des distances restreintes autour du lieu d analyse pas de moyens de r frig ration ni au laboratoire ni pendant le transport des chantillons du lieu de pr l vement au lieu d analyse Par cons quent les sites cibl s ne pouvaient pas tre plus d une heure du lieu d analyse pour que les param tres physico chimiques et microbiologiques de l eau pr lev e ne soient pas alt r s Bibliographie ia sierra leone water tests guidelines 2010 gt R seau Pratiques Inter Aide Manuel d utilisation Kit DelAgua http www delagua org learning library anchor Draft bacteriology with DelAgua kit simplified guidelines gt R seau Pratiques Inter Aide Sylvain Cottalorda stagiaire EHA Inter Aide Ha ti Mars 2015 Z R seau PRATIQUES K Partages d exp riences et de m thodes pour am liorer les pratiques de d veloppement http www interaide org pratiques
6. kj AF Cali el EELE EFi ou male FFF M thode d analyse Prendre de l eau gt filtrer l eau gt Chauffer filtre nourrir bact ries gt Chauffer le filtre pendant 18h gt Compter coliformes Il convient au pr alable d expliquer la communaut ce qu est un coliforme ce qui de plus capte l attention des participants Pour cela je me suis appuy sur les agents de sant pr sents la r union et sur leurs connaissances Comme le montre le paper board suivant utilis lors d une r union d information la communaut nous avons donc red fini ensemble ce qu est un microbe et je leur ai simplement indiqu la sp cificit d un coliforme savoir qu ils transmettent des maladies diarrh iques i E IA ali Ton GE ru Role Lu on paa we E i Les caract ristiques d un coliforme un microbe donc que l on ne peut pas voir que l on trouve dans l eau la terre la nourriture sale qui provient des humains et des animaux qui donne des diarrh es Sylvain Cottalorda stagiaire EHA Inter Aide Haiti Mars 2015 Z R seau PRATIQUES K Partages d exp riences et de m thodes pour am liorer les pratiques de d veloppement htto www interaide org pratiques
7. pr senter des exp riences qui ont donn des r sultats int ressants dans le contexte o elles ont t men es Les auteurs de Pratiques ne voient aucun inconv nient au contraire ce que ces fiches soient reproduites la condition expresse que les informations qu elles contiennent soient donn es int gralement y compris cet avis Si elles sont cit es la source R seau Pratiques et les auteurs doivent tre mentionn s int gralement Sylvain Cottalorda stagiaire EHA Inter Aide Ha ti Mars 2015 Z R seau PRATIQUES K Partages d exp riences et de m thodes pour am liorer les pratiques de d veloppement http www interaide org pratiques L inter aide ANNEXES Annexe 1 Tol rances quant aux teneurs en coliformes pour la consommation d eau MSF UNICEF HCR Moins de 10 L eau peut tre consomm e calif or mes f caux tel qu elle est 100 ml 10 100 cf 100 L eau doit tre Irait e si mi possible mais peut tre consomm s Sans traitement si n cessaire 100 1000 cf f L eau doit tre 1rait e 100 ml avant consommation 1 000 cF 100 ml L eau est ir s pollu e el doit absolument tre trait e avant consommation ou rejet e en faveur d une autre GUIDELINES FOR DRINKING WATER QUALITY Table 5 2 Example of classification and colour code scheme for thermotolerant faecal coliforms or E coli in water supplies Count per 100ml Category and colour code Remarks
8. D 1 10 10 100 100 1000 gt 1000 blue In conlormity with WHO guidelines B green Low risk C yellow intermediate risk D orange High risk E 21000 EG Veyhghik Very high risk observ 0 100 ml Potable sans traitement Risque faible lt 10 100ml Potable sans traitement Coliformes f caux 10 50 100m Potable traiter si possible Risque lev Eau traiter fortement 50 500 100 ml gt 500 100 ml Eau rejeter Bioforce Sylvain Cottalorda stagiaire EHA Inter Aide Haiti Mars 2015 Z R seau PRATIQUES gt Partages d exp riences et de m thodes pour am liorer les pratiques de d veloppement htto www interaide or ratiques L inter aide Annexe 2 Exemple de fiche d observation terrain Source Daram Commune Petite Rivi re de l Artibonite Section communale 5 me P rodin Localit Caram Division Nombre total de lakou b n ficiaires Nombre total de b n ficiaires SOURCE Nom source Daram Propri taire terrien Coordonn es GPS D bit saison s che D bit important D bit saison des pluies D bit important 15L min estimation Type de source Source de pente fracture Observations source Source en talus de ravine On remarque la jonction entre une couche de terre compacte et la roche dure la r surgence se fait au niveau de cette recontre On voit que la roche suinte tout au long de cette jonction avec cependant un
9. U inter aide Conseils pour optimiser l organisation d une campagne d analyses de la qualit microbiologique de l eau via un kit Del Agua Retours d exp rience d une tude men e dans la cha ne des Cahos en Ha ti sur des sources am nag es par Inter Aide et des sources non capt es Objectifs La r alisation d une campagne d analyse microbiologique permet de v rifier la qualit de l eau d livr e par les points d eau utilis s par les populations cibles d un programme Eau Hygi ne Assainissement En cas de mise en vidence de contamination cela permet de mettre en place des actions concr tes avec les communaut s pour am liorer la situation Une campagne d analyse microbiologique de la qualit de l eau n cessite du mat riel tr s sp cifique peu ou pas disponible en zone rurale enclav e et une organisation tr s rigoureuse parfois difficile mettre en place dans ces contextes et m rite donc d tre soigneusement pr par e en amont C est de ce constat et au cours de la r alisation d une campagne d analyse dans la zone des Cahos en Ha ti qu est apparu int ressant de r diger cette fiche qui liste les points auxquels penser pour optimiser chaque tapes Pr ambule Cette fiche a t r alis e partir d une exp rience terrain dans la cha ne de montagnes des Cahos en Ha ti et peut tre utile dans de nombreux contextes ruraux ayant des similarit s avec cette zone Cette zone rurale tr s enclav
10. U inter aide Cycle d une campagne Le sch ma suivant illustre les diff rentes tapes envisager lors d une campagne compl te Les pr cautions prendre pour chacune de ces tapes sont d taill es ci apr s Prise de 3 chantillons en bo te de captage paint d eau qu directement la Sou EE OU Temps de chauffe entre l h et 18h 44 C Analyse des chantillons 1 E en laboratoire 4 Lecture des r sultats et comptage des colonies de j Vak coliformes E Sylvain Cottalorda stagiaire EHA Inter Aide Haiti Mars 2015 Z R seau PRATIQUES K Partages d exp riences et de m thodes pour am liorer les pratiques de d veloppement http www interaide org pratiques U inter aide St rilisation Mat riel e Une cocotte minute e Plusieurs chiffons e 1 rouleau de papier aluminium 30m Mat riel de st rilisation Pr cautions La st rilisation est une tape clef dans une campagne d analyse microbiologique de l eau En effet il faut avoir la certitude que les contenants utilis s pour la prise d chantillon ne contiennent pas d organismes microbiologiques susceptibles de contaminer l chantillon et donc d en fausser l analyse D roulement Ouvrir les contenants d un quart de tour et en couvrir le bouchon avec du papier aluminium pour laisser p n trer la vapeur sans que l eau de cuisson ne p n tre l int rieur Laisser 30min sur le gaz partir du chuchotement
11. aut sur la qualit de l eau e Agenda journ e type analyses voir cycle d une campagne Chaque matin ecture des r sultats de la veille entre 5h30 et 7h00 avec un temps de chauffe des chantillons analys s de 1 8h St rilisation bo tes de p tri Rentrer les r sultats des analyses dans fiche descriptive correspondant la source tudi e et dans la base de donn es Se renseigner sur les points visiter dans la journ e partir de la base de donn es Pr parer sac pour d part sur lieu de pr l vement du jour F tude de la source et prise d chantillons sur lieu de pr l vement Retour sur leu d analyse Chaque midi Analyses des chantillons entre 11h30et 1 3h aver labo St riliser les contenants pour les pr l vements du lendemain r parer solution de aurul Oulrate tape r aliser un jour sur deux car solution renouveler tous les deux jours Sylvain Cottalorda stagiaire EHA Inter Aide Haiti Mars 2015 Z R seau PRATIQUES K Partages d exp riences et de m thodes pour am liorer les pratiques de d veloppement htto www interaide org pratiques p inter aide METHODES e Donn es terrain Il est important de bien caract riser le lieu de pr l vement et il est parfois difficile d valuer le type de source rencontr e les annexes 1 et 2 sont des exemples de fiches d observations terrain comment es Il convient donc de s appuyer sur Une analyse g
12. ctobre CL Dar m Daram PERODIN Fracture Nonam nag e eee sr 21 Mercredi15 octobre TT Kalatay PERODIN Pente Nonam nag e Peufr quemt el sr 24 Samedi180ctobre Pwoch M n Joj M nJoj MEDOR Pente Nonam nag e Faible Moyennememsi 48 jeudi Novembre C Barier Mawon M dor MEDOR Fracture Nonam nag e Moyenne Moyennements r 29 Vendredi 7 Novembre Rappel r sultats analyses microbio 1 lt coliformes lt 10 10 lt coliformes lt 50 Risque r el Eau traiter si possible 50 lt coliformes lt 500 gt 500 coliformes Sylvain Cottalorda stagiaire EHA Inter Aide Haiti Mars 2015 al R seau PRATIQUES lt Partages d exp riences et de m thodes pour am liorer les pratiques de d veloppement http www interaide org pratiques U inter aide Annexe 4 Explication simplifi e des m thodes analyses de l eau au cours d une r union d information avec la communaut Pour expliquer de mani re simplifi e les m thodes d analyses j ai cherch diminuer le nombre d tapes de travail que l on peut voir dans le cycle de campagne au d but de cette fiche Ainsi comme le montre la photographie ci dessous correspondant un paper board utilis lors d une r union d information notre travail d analyse se r sume cela cs er cheke i Me ne n F k Z AROA E M bamer p aai G EJA
13. de la cocotte Enlever du gaz et d pressuriser la cocotte Ouvrir la cocotte et refermer les contenants Laisser refroidir les contenants st rilis s Sylvain Cottalorda stagiaire EHA Inter Aide Haiti Mars 2015 Z R seau PRATIQUES gt Partages d exp riences et de m thodes pour am liorer les pratiques de d veloppement htto www interaide org pratiques L inter aide Pr l vement des chantillons Mat riel 10 contenants en verre avec couvercle en m tal de 200mL pour la prise d chantillon Solution hydro alcoolique 100mL pour le lavage des mains avant la prise d chantillon et le nettoyage de la robinetterie 1 briquet pour la st rilisation de la robinetterie du lieu de pr l vement 1 glaci re 5L ou d faut 1 sac isotherme Appareil photo voir utilit dans chapitre M thodes Mat riel de pr l vement emporter sur le terrain Donn es terrain Une fiche descriptive par lieu de pr l vement Annexe 2 Un stylo et ou marqueur Turbidim tre tube DelAgua Combi pH m tre conductim tre Chronom tre pour mesurer les d bits par exemple application d un t l phone On trouve g n ralement un seau ou un galon contenants respectivement de 18L et 4L utilis s couramment pour le puisage sur place Sinon utiliser votre gourde personnelle si vous avez une solution chlor e pour vous r approvisionner en eau pour le trajet retour Pr cautions Trois chantillons par lieu de pr
14. eau Replacer les chantillons dans la glaci re ou le sac isotherme Retourner au laboratoire d analyse dans l heure Sylvain Cottalorda stagiaire EHA Inter Aide Ha ti Mars 2015 Z R seau PRATIQUES gt Partages d exp riences et de m thodes pour am liorer les pratiques de d veloppement htto www interaide org pratiques L inter aide Pr paration du milieu de culture Mat riel Lauryl sulfate en poudre 500g 1 contenant en verre avec couvercle en m tal de 200mL Balance avec pr cision au 0 1g M thanol ou alcool 95 500mL pour le nettoyage de la surface de pr paration et des ustensiles utilis s 1 verre doseur gradu en ml Petite cuill re Petit bol m tallique Lauryl sulfate en poudre gt mat riel de pr paration lauryl sulfate en solution Pr cautions Le milieu de culture de lauryl sulfate est n cessaire pour cette m thode d analyse Il inhibe le d veloppement de certaines esp ces bact riennes tout en favorisant le d veloppement bact rien des coliformes f caux recherch s La pr paration du milieu de culture doit se faire sur une surface de travail plane propre et situ e dans un lieu sec Ce lieu devra tre r serv uniquement aux analyses et la pr paration du milieu de culture pendant toute la dur e de la campagne et nettoy quotidiennement avant et apr s les analyses avec du m thanol ou de l alcool 95 si m thanol indisponible Le milieu de culture dot tre renouve
15. ettre en lumi re de nouvelles solutions auxquelles vous n auriez pas pens Organiser une r union avec les acteurs locaux concern s animateurs comit s de gestion de point d eau agents de sant autorit s locales pour informer de mani re simplifi e des m thodes de travail employ es Annexe 4 communiquer sur les points d eau analys s et les r sultats obtenus faire r fl chir la communaut sur les probl mes mis en vidence proposer des solutions ces probl mes et motiver les communaut s r agir aux probl mes Photos prises au cours d une r union d information la communaut de M dor Sylvain Cottalorda stagiaire EHA Inter Aide Haiti Mars 2015 Z R seau PRATIQUES K Partages d exp riences et de m thodes pour am liorer les pratiques de d veloppement htto www interaide org pratiques p inter aide Dans l id al et si vous tes encore pr sent sur le terrain apr s communication des r sultats des analyses aux communaut s organiser un suivi pour voir l avanc e des modifications et autres r parations apporter sur les points d eau pr sentant des probl mes Ce suivi portera sur les d cisions prises par les comit s au cours de la r union d information et consistera donc la plupart du temps en des observations terrain autour des ouvrages et sera accompagn de nouvelles analyses microbiologiques pour d terminer l impact des modifications faites par la commun
16. faudra reprendre et r analyser les chantillons du jour gt V rifier chaque jour la temp rature de chauffe du kit DelAgua gr ce au thermom tre inclut dans le kit En effet la temp rature de chauffe doit tre de 44 C ou 0 5 C La temp rature de chauffe une fois r gl e ne devrait normalement pas varier J ai toutefois remarqu qu avec certaines batteries en fin de vie notamment la temp rature de chauffe du kit tendance varier D o la n cessit d une v rification quotidienne de cette derni re Erreur de lecture des analyses gt Compter seulement les colonies de couleurs jaune comme indiqu dans la fiche ia sierra leone water tests guidelines 2010 Utiliser une loupe si la taille des colonies est trop petite Compter une deuxi me fois les colonies de coliformes pour chaque bo te de p tri Erreur d encodage des donn es gt V rifier que l on a rentr les bonnes donn es dans la base et conserver les fiches d analyses terrain pour la v rification des donn es si l on a un doute Un exemple de base de donn es est visible en Annexe 3 AVIS IMPORTANT Les fiches et r cits d exp riences Pratiques sont diffus s dans le cadre du r seau d changes d id es et de m thodes entre les ONG signataires de la charte Inter Aide Il est important de souligner que ces fiches ne sont pas normatives et ne pr tendent en aucun cas dire ce qu il faudrait faire elles se contentent de
17. l tous les deux jours au maximum car au del un d veloppement bact rien peut se faire dans la solution faussant les r sultats D roulement Suivre les m thodes d analyses propos es par la fiche ia sierra leone water tests guidelines 2010 Sylvain Cottalorda stagiaire EHA Inter Aide Haiti Mars 2015 Z R seau PRATIQUES gt Partages d exp riences et de m thodes pour am liorer les pratiques de d veloppement htto www interaide org pratiques p inter aide Pour l analyse des chantillons M thanol 500mL Solution hydro alcoolique 1L Papier hygi nique en quantit suffisante Chalumeau et r serve de gaz pour la st rilisation des instruments et pour avoir une zone de travail st rile d faut utiliser des bougies 1 verre doseur gradu en mL un seul verre doseur suffit pour les analyses et la pr paration du lauryli sulfate Bo tes de p tri m talliques inclues dans le kit Filtre m tallique et poire d aspiration inclus dans le kit 1 bo te de filtre MILLIPORE 0 45um bofte de 200 1 bo te d absorbant pad MILIPORE bo te 200 Pince inclue dans le kit 2 Briquets 1 marqueur 1 poubelle et des sacs poubelles 1 seau pour vider l eau des chantillons analys s Pour la chauffe des chantillons EE Kit Delagua et thermom tre Batterie 12V pour l alimentation du kit DelAgua Thermom tre inclus dans le kit Tournevis de r glage de la temp rature de
18. mpagne Participer aux r unions avec les animateurs pour communiquer les r sultats des analyses et en discuter En effet les animateurs connaissent bien les points d eau et les habitudes des usagers et peuvent avoir des pistes quant aux possibles sources de contamination des points d eau ou des donn es techniques manquantes Sur le terrain Un captage une fiche d analyse afin de ne pas m langer les donn es et avoir un fond d archives en cas de perte des donn es sur informatique Recueillir un maximum de donn es concernant le lieu de pr l vement sur place en s appuyant sur les connaissances des animateurs si possible des membres de comit s et celles des utilisateurs eux m me Expliquer en le simplifiant le travail d analyses effectu si pr sence d usagers sur le lieu de pr l vement afin de faciliter l acceptation du programme par la communaut e En fin de campagne Analyser les donn es recueillies pour mettre en vidence des contaminations de points d eau et chercher des solutions applicables par les communaut s si des enqu tes sont men es en parall le recroiser les informations obtenues avec les r sultats des analyses Communiquer les r sultats des analyses et leur interpr tation avec l quipe d animateurs et si possible avec d autres acteurs du secteur EHA coll gues Responsables de Projet EHA sup rieurs afin d en discuter et de recueillir des points de vue diff rents qui pourraient m
19. point on la r surgence est tr s importante comme si une faille facilitait le passge de l eau Fr quentation Elev e Environnement amont Amonts bien v g talis s Peu de lakous et de plus tr s dispers s en amont Peu d animaux gt S r Analyses du mercredi 15 octobre 2014 Pr l vement 1 Pr l vement 2 Pr l vement 3 Moyenne Blanc Turbidit lt snru En EE AS ET Colonies de coliformes pour 100mL PHOTOS On observe sur cette photo la jonction d une couche de terre compacte au dessus du trait bleu et d une couche rocheuse au dessous du trait bleu La r surgence avec d bit important se fait dans le cercle rouge On observe un suintement tout au long de la jonction repr sent par le trait bleu Sylvain Cottalorda stagiaire EHA Inter Aide Haiti Mars 2015 Z R seau PRATIQUES K Partages d exp riences et de m thodes pour am liorer les pratiques de d veloppement htto www interaide org pratiques U inter aide Annexe 3 Exemple de base de donn es Source Qualit de la Entretien am nag e non protection des et tat Non Sous La Lokalite Kote analiz am nag e ouvrages g n ral __Nan Dal Okwa 2013 PERODIN Fracture Am nag e Bonne Bon Moyenne Moyennements r Actif _ 19 Jeudi 2 octobre 2012 PERODIN Am nag e Bonne Bon Moyenne S r Tr sactif 13 Mardi 23 septembre Mich le Mich le _ 2013 PERODIN F
20. racture _Am nag e Bonne Bon Faible S r Tr sactif 15 Lundi 29 septembre Type de source Activit Environnement amont source Fr quentation source Jour analyses 1 Miriton Kaznav PERODIN Fracture Nonam nag e gt Elev e Peus r 41 f Lundi22 septembre ___Kakaoye Bwadoti PERODIN Fracture Non am nag e 7 Faible S r 24 Mercredi ler octobre L Ti Kanot ___ Bel __ _ PERODIN Pente Nonam nag e _ _ Tr s lev e Moyennement s r __ ___ 27 _Vendredi3 octobre Bei Medo 2012 MEDOR Pente Am nag e Passable Bon Tr s lev e Moyennements r actif 16 Dimanche 14 septembre Nan palmis 2012 MEDOR Fracture Am nag e Bonne Bon Elev e Moyennement s r Actif 32 Mercredi 10 septembre _Granfon Med 1990 MEDOR Am nag e M diocre Bon Tr s lev e Peus r Actif 15 Mercredi 10 septembre Bofen Bofen 1990 MEDOR Pente Am nag e Bonne D grad Elev e sor Peuactit 13 Mardi 16 septembre Anba Mme Prevois_ Pewoden PERODIN Pente Nonam nag e tee si n Mardii4onobe Anba simety Pewoden Pewoden PERODIN Pente Nonam nag e Moyenne Moyennememts 31 Mardi 14 Octobre C Tichodye Ans PERODIN Pente Nonam nag e Moyenne Peusir 46 Mercredi 15 O
21. udi e L aussi l outil photographique peut se r v ler utile pour immortaliser et se rem morer les indices li s l mergence voir Photo 2 Les indices li s la construction du captage pr sence de drain bo te de captage simple pas de bo te de captage L avis d autres personnes animateurs coordinateurs responsables de projet Sylvain Cottalorda stagiaire EHA Inter Aide Haiti Mars 2015 Z R seau PRATIQUES K Partages d exp riences et de m thodes pour am liorer les pratiques de d veloppement htto www interaide org pratiques L inter aide est important d avoir comme informations voir Annexe 2 Le lieu La date La fr quentation du point d eau Le nom du pr sident du comit de gestion si source capt e Les donn es techniques si source capt e longueurs adduction diam tres tuyaux vidanges trop plein mat riaux utilis s volumes des citernes type de robinets Les donn es hydrog ologiques caract risant la source Les d bits aux diff rentes saisons La turbidit Le pH La conductivit L environnement amont bois cultiv tr s habit zone d levage Des photographies du lieu de pr l vement environnement amont environnement imm diat r surgence d tails techniques si ouvrages d acc s l eau Sylvain Cottalorda stagiaire EHA Inter Aide Haiti Mars 2015 Z R seau PRATIQUES K Partages d exp riences et de m thodes po
22. ur am liorer les pratiques de d veloppement htto www interaide org pratiques L inter aide PROBLEMES EVENTUELS ET RECHERCHE DE SOLUTIONS La distance entre le point de pr l vement et le lieu d analyse peut poser probl me la conservation des chantillons notamment en climats chauds gt Limiter la zone de pr l vement des points d eau situ s 1h00 du lieu d analyse stocker les chantillons pr lev s dans une glaci re ou un sac isotherme le temps de rejoindre le lieu d analyse Difficult d obtenir les donn es terrain sur le lieu de pr l vement et difficult de rencontrer les comit s gt S appuyer sur les connaissances des animateurs et ventuellement des usagers rencontr s sur le lieu de pr l vement gt Prendre rendez vous avec les comit s que l on souhaite vraiment rencontrer par exemple si l on mis en vidence des probl mes et qu une deuxi me visite du point d eau est faire ou si l on souhaite avoir les clefs pour ouvrir la bo te de captage ou la citerne d un point d eau Probl me de st rilisation Erreur de manipulation gt chaque jour d analyse effectuer un test t moin appel blanc avec une eau identifi e comme n tant pas contamin e eau de boisson filtr e Lors de la lecture des analyses si le blanc est contamin par des coliformes une erreur de manipulation ou de st rilisation a t faite revoir le processus de st rilisation et de manipulation Il
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