Positionnements énonciatifs dans les vœux Présidentiels sous la
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1. P le zous avons P le nous avons raisons 100 contextes 3 071 occurrences 5 contextes 231 occurrences forme F Co Fq Sp c Ctx forme F Co Fq Sp c Ctx droit 27 8 E04 5 strasbourg 5 4 E09 1 raisons 11 5 E04 5 que 677 10 E03 4 strasbourg 5 4 E04 ii fran ais 142 4 E03 4 capitale 3 3 E04 3 parce 45 3 E03 1 pensons 3 3 E04 1 Pour pr senter les liens multiples et simultan s existant autour du p le NOUS l analyse des r seaux de cooccurrence produit des r sultats sous la forme de tableaux volumineux et denses sur 466 poly cooccurrences explor es 95 sont jug es originales et r pertori es Mais parce que la finalit d une m thode des cooccurrences devrait tre de proposer une vision planaire du r seau lexical nous proposons dans une vis e de cartographie lexicom trique une visualisation graphique qui facilite la lecture des r seaux produits par nos calculs Dans la figure 1 on trouve un extrait du graphe plan qui repr sente le r seau de cooccurrence labor partir du p le NOUS r duit pour raison d espace aux chemins de cooccurrence de sp cificit gt E03 La lecture du graphe reproduit l identique le processus d exploration contextuelle r it r e qui met au jour successivement de nouvelles cooccurrences sp cifiques On peut ainsi en tout point du graphe interpr ter le parcours effectu gr ce aux statistiques fournies pour chaque cooccurrent Guide de lect2. arriv S 3 15 laisser S 3 5 savns Sid venons S 315 Scientifiques A rapports 4 4 t technigues 31815 y march ALHA amicale 4 S voie A 3 14 int rieur A 3 14 soldats A 3 id base 31431631 souhaits 3 3 5 part 11 4 110 prendre 4161651 ind pendance S 3 6 conomiqgques 4 3 it franc 3143151 tats 41310 europe 414316 COFFNUr A5 faut 3135155 Figure 1 suite R seau de cooccurrence partir du p le NOUS seuils de fr quence gt 3 et de sp cificit gt 3 contexte phrase POSITIONNEMENTS NONCIATIFS DANS LES V UX PR SIDENTIELS 13 Cet extrait du graphe en m me temps qu il facilite le rep rage de sous ensembles o se pr cisent diff rentes d clinaisons d une m me poly cooccurrence refl te une partie de la complexe ramification de l activit cooccurrentielle interne du texte En concentrant l analyse autour du p le NOUS pour explorer son environnement contextuel avec ce niveau de pr cision on d couvre au pronom des cooccurrents in dits Ainsi des noms et des adjectifs qui ludaient la m thode de cooccurrence initiale mergent d sormais de ces r seaux complexes Articul s autour des verbes qui restent les cooccurrents les plus sp cifiques du NOUS apparaissent des pr dicats nominaux soci t monde march tats europe etc et adjectivaux fiers engag s
3. On le constate ici encore puisque le VOUS est la forme la plus contributive des nonc s attestant la premi re personne du singulier Cette configuration nonciative est tr s largement le fait du rituel je vous souhaite mais pas uniquement Chez Pompidou en particulier la co pr sence JE VOUS cr e un change fort avec l interlocuteur je voudrais que vous compreniez je voudrais que vous sachiez Ainsi on mesure la forte teneur argumentative de ces propos lorsque l on s int resse au contexte politique de ces r alisations o il s agit ni plus ni moins pour le pr sident de la R publique de d montrer le bien fond de son action politique ainsi que nous pouvons en juger dans les exemples suivants Je voudrais que vous compreniez qu en Angleterre en Hollande en Belgique en Suisse en Italie et m me en Allemagne la hausse des prix est l heure actuelle aussi rapide ou plus rapide que chez nous c est la preuve qu il s agit d un ph nom ne international profond auquel nous ne pouvons pas chapper Pompidou 1972 Je voudrais que cette certitude vous d tourne du d couragement ou de la r signation et vous ouvre les voies de l esp rance et de la volont V G E 1973 3 Ceci tient pour une large part la nature de l intervention le pr sident s adresse tout naturellement aux fran ais POSITIONNEMENTS NONCIATIFS DANS LES V UX PR SIDENTIELS 4 Une analyse plus approfondie ind
4. cifiques r cursifs Weblex analyse en tri crois Alceste trouv er ailleurs leur guerre moderne solid e rapport acquerir troubl er scientifi lt ensemble ann e 2000 ann e 1962 mondia multipliter monetaire but route aid er 4 1 si N w w j n En un A EN o0 ENS RP ER EP BP S D D D D D D D D D LD LU LU LOL LD LS LU WU Lo U LU VU LU S N D D D D D D BR BR CU Un S A ES A A D I O O0 0 un Lexico3 lexicogrammes simples et POSITIONNEMENTS NONCIATIFS DANS LES V UX PR SIDENTIELS 3 Guide de lecture du tableau 1 L analyse en tri crois ici sur la forme JE consiste croiser le p le consid r l ensemble du corpus opposant ainsi deux classes d nonc s form es en fonction de la pr sence ou de l absence de la forme p le Contrairement la proc dure classique qui repose sur le principe de la classification descendante 100 des U C E unit s de contexte l mentaire sont class es La totalit des U C E est prise en compte sur la base d une classification ascendante Le tableau produit les formes r duites les plus significatives des deux classes obtenues ordonn es selon le Khi2 d croissant c est dire l indice d association la classe On constate en premier lieu que le JE pr sidentiel est fortement conditionn par le rituel Nous nous sommes livr dans notre recherche doct
5. respect s etc On note galement que le vocabulaire des v ux pourtant omnipr sent dans le corpus ne vient pas polluer les poly cooccurrences d tect es Le mode de calcul la base de la m thode pr sent e ici garantie que les r sultats sont parfaitement interpr tables car il s agit d associations lexicales r elles dont on trouvera un nombre exact de manifestations effectives dans le texte Cette approche carte donc tout risque de cr er selon l expression de B Habert 1997 des monstres langagiers sans r alisation concr te et restitue une synth se sans ambivalence des associations lexicales en contexte ce qui diminue la part sp culative de l interpr tation des r sultats Ainsi on peut muni de cette information cooccurrentielle rechercher les contextes de r alisation de la poly cooccurrence nous avons raisons fran ais lt ann e 1965 gt lt locuteur A degaulle gt lt texte T2 gt enfin notre expansion tant l heure qu il est partie pour un bond en avant nous avons toutes raisons de compter que dans les douze mois qui viennent et comme l indique notre plan le niveau de vie des fran ais s l vera de 4 lt ann e 1971 gt lt locuteur B pompidou gt lt texte T3 gt avons nous en tant que fran ais des raisons d esp rer lt ann e 1972 gt lt locuteur B pompidou gt lt texte T3 gt nous allons prochainement lancer un grand emprunt dont je pr dis par avance qu il sera un succ s c
6. de l ann e 1972 je voudrais jeter un coup d oeil avec vous sur la situation de notre pays lt ann e 1982 gt lt locuteur D mitterrand gt lt texte TS5 gt cette fin je vous propose quatre objectifs prioritaires pour 1983 Cette connivence peut aussi na tre de l explicitation de l nonciation qui renforce l effet de la fonction phatique tout en produisant l insistance lt ann e 1980 gt lt locuteur C giscard gt lt texte TS5 gt mais je vous dis bien haut que ce sont les plus fran aises lt ann e 1980 gt lt locuteur C giscard gt lt texte TS5 gt je vous le r p te j ai confiance dans le progr s de la france lt ann e 1979 gt lt locuteur C giscard gt lt texte TS5 gt mes chers amis je reviens mes mots du d but pour vous exprimer mes voeux tr s affectueux pour 1980 lt ann e 1986 gt lt locuteur D mitterrand gt lt texte T6 gt mon autre souhait je vous l ai dit est que la france sache vivre et faire vivre sa d mocratie POSITIONNEMENTS NONCIATIFS DANS LES V UX PR SIDENTIELS 6 lt ann e 1994 gt lt locuteur D mitterrand gt lt texte T8 gt je vous le dis avec la m me passion que nagu re Les deux p les nonciatifs peuvent galement s articuler au sein d un nonc o la force illocutoire est celle de la promesse et de l engagement Le pr sident engage alors sa confiance aupr s des fran ais comme dans les exemples suivants lt ann e 1971 gt lt locuteur B pom
7. Positionnements nonciatifs dans les v ux Pr sidentiels sous la cinqui me R publique Analyse des marques personnelles par les m thodes de cooccurrence Jean Marc Leblanc William Martinez ICEDITEC Universit Paris12 Val de Marne leblanc jeanmarc free fr SYLED Universit de Paris 3 Sorbonne Nouvelle martinez msh paris fr Abstract The New Year addresses by the French President of the Republic define an original speech genre marked by an epideictic element They also offer an original approach to presidential ethos from the perspective of political ritual Unlike Cotteret 1969 Labb 1983 1990 and now Mayaffre 2004 our analysis studies presidential speech from a narrower angle We expect however this analysis to yield interesting results when considering this type of coded discourse as the quintessence of the representation of presidential status In the steps of Fran oise Finniss Boursin 1992 and also Fran oise Chambre 1984 and Elisabeth Rivory 1991 we have chosen to study New Year addresses by the French President However our approach is more experimental and mobilizes various lexicometric tools By applying different cooccurrential methods this work reveals political ethos through the use of personal marks which set the speaker in his discourse Keywords cooccurrences poly cooccurrences political ritual ethos R sum Les messages de v ux des pr sidents de la R publique constituent un genre disc
8. e distribution statistique il est d avantage employ chez Chirac et ses emplois chez tous les locuteurs except de Gaulle pour qui la forme est absente sont avant tout des renfor ateurs d empathie mais galement bien souvent argumentatifs Cette marque d empathie introduit dans de nombreux cas chez Chirac une relance incitative et mobilisatrice Parmi les cooccurrents de la forme sais on note une forte pr sence du VOUS de l interlocuteur Par ailleurs sais participe de la construction d un ethos de l omniscience de la clairvoyance Ceci nous am ne engager la r flexion suivante peut on rep rer d autres marques de l empathie et de la compassion dans les 4 Ceci nous appara t galement au moyen des autres mesures voqu es 5 On pourrait parler ici de r duction plut t que d une lemmatisation classique La forme sais est le deuxi me verbe conjugu cooccurrent de la premi re personne du singulier juste apr s le verbe souhaiter et au cinqui me rang des cooccurrents sp cifiques du JE POSITIONNEMENTS NONCIATIFS DANS LES V UX PR SIDENTIELS 5 messages de v ux D autres emplois des cognitifs sont ils notables J ai conscience je vois je comprends Nous pouvons d j r pondre partiellement cette deuxi me partie de la question Chirac dans un discours volontariste et mobilisateur est celui chez qui les formes verbales sont attest es en plus grand nombre Parmi celles ci on trouve des verb
9. e que jamais aucun gouvernement fran ais n a tent en p riode pr lectorale et nous sommes persuad s et nous avons de bonnes raisons pour l tre que l activit conomique en 1973 sera tr s grande et qu elle permettra de nouveaux progr s sociaux en faveur des plus d favoris s d abord lt ann e 1988 gt lt locuteur D mitterrand gt lt texte T6 gt mes chers compatriotes parce que c est strasbourg que rouget de l isle a pour la premi re fois chant la marseillaise le chant de la patrie et de la r publique parce que strasbourg est la capitale de l europe et que cette europe nous avons quatre ans pas davantage pour la construire parce que strasbourg vient de f ter son deuxi me mill naire et pour bien d autres raisons qui font que strasbourg est aim e des fran ais je suis heureux de vous pr senter ce soir et de cette ville mes voeux de nouvel an 3 3 Conclusion L approche cooccurrentielle des corpus et plus particuli rement l approche poly cooccurrentielle permettent une vue synoptique du texte la lumi re d une unit discursive qu il est impossible de comprendre l issue du d pouillement lexicom trique et qu il est m me parfois difficile de saisir dans le texte d origine POSITIONNEMENTS NONCIATIFS DANS LES V UX PR SIDENTIELS 14 Sur le plan du discours pr sidentiel on aura not que les modalit s sont du domaine de la premi re personne du pluriel ainsi que le politique au
10. emande de prendre en charge avec moi en 1977 le sort de la france car ce sort ne d pend que de vous POSITIONNEMENTS NONCIATIFS DANS LES V UX PR SIDENTIELS 8 Sur ce point il n est pas inutile de rappeler les travaux de Cotteret amp Moreau 1969 qui identifient dans les allocutions radiodiffus es du g n ral de Gaulle deux groupes selon la proportion des marques personnelles qui y apparaissent Les discours appels sont caract ris s par une forte densit du couple Je vous et les discours bilans par un sur emploi de la premi re personne du pluriel Consid rations dont il conviendrait de mesurer la pertinence sur les autres locuteurs galement dans une approche plus d taill e de notre analyse Cette distinction effectu e sur la base d une distribution statistique les auteurs constatent que des r seaux particuliers se forment autour de ces deux types discursifs Autour des discours appels caract ris s statistiquement par une dimension dialogique gravitent les formes R publique tat Peuple moi Nation Les discours bilans articul s autour de la premi re personne du pluriel engendrent un champ lexical qui n est pas sans rappeler le vocabulaire sp cifique des v ux du g n ral de Gaulle mais aussi le vocabulaire de la classe 2 que nous produisons ici Notre ann e conomique monde d veloppement progr s 3 Le NOUS pr sidentiel approches cooccurrentielles du pronom L analyse des cooccurrenc
11. es dans un corpus textuel repose sur le fondement que les mots ne sont pas des objets isol s les uns des autres mais qu ils forment un syst me de relations syntaxiques et s mantiques qui leur donnent sens En effectuant un appariement empirique des formes du corpus la m thode pr sent e ici permet de d tecter au del des collocations strictement contigu s des ph nom nes d attraction lexicale multiples et complexes afin de r v ler une partie du r seau de cooccurrence qui r git le texte Plus particuli rement cette approche peut s av rer tr s efficace pour r soudre une partie de l ambigu t r f rentielle du pronom NOUS 3 1 De la cooccurrence la poly cooccurrence Dans un premier temps nous avons pu associer successivement le p le NOUS diff rents cooccurrents suivant une mesure statistique qui met en vidence des associations lexicales deux deux L analyse d tecte autour de NOUS un nombre modeste de 24 cooccurrents qui pour la plupart sont de sp cificit moyenne ou faible tableau 2 et dont un tiers sont des verbes Cette pr dication verbale se d cline en trois types les verbes statifs qui indiquent des propri t s ou des possessions dont les archilex mes avons ES1 et sommes E27 les verbes factifs qui transcrivent une action tels que faisons E06 et les verbes r flexifs d claratifs qui transcrivent une d claration sur un tat ou une action tels que devons E08 et pouvons E06 Outre
12. es exprimant la conscience et la connaissance visant faire l loge des Fran ais en les mettant en sc ne Partout je vois des exemples de solidarit 2 L change JE VOUS Il n est pas inint ressant de se pencher sur les phrases o les deux p les nonciatifs JE VOUS sont attest s Bien que l immense majorit des contextes soit le fait de formules rituelles de pr sentation de v ux on distingue des fr quences moindres quelques contextes o l nonciation n est plus simplement rituelle Une connivence un change s tablissent selon des modalit s diff rentes Dans un premier cas de figure l interlocuteur est associ la r flexion C est alors l ethos du guide qui se construit au travers de ces emplois mais d un guide qui explique explicite clarifie son action et son discours Il n est d ailleurs pas inattendu que de Gaulle n apparaisse pas parmi de tels exemples lt ann e 1987 gt lt locuteur D mitterrand gt lt texte T6 gt je d sire pr cis ment r fl chir avec vous trois des rendez vous que 1988 nous propose lt ann e 1997 gt lt locuteur E chirac gt lt texte T8 gt et je vais vous dire comment les choses se pr sentent lt ann e 1996 gt lt locuteur E chirac gt lt texte T8 gt je voudrais vous dire comment en 1997 nous progresserons sur le chemin de nos ambitions communes lt ann e 1972 gt lt locuteur B pompidou gt lt texte T3 gt en ces derni res heures
13. ique que la forme voudrais est intimement li e au r f rent de l interlocuteur et sur employ e chez les locuteurs qui pr cis ment multiplient les marques nonciatives en direction des Fran ais La valeur n est donc que rarement purement volitive les emplois tant essentiellement m tadiscursifs et intervenant dans des annonces de plan o bien souvent le locuteur s adresse une certaine cat gorie de Fran ais Je voudrais d abord exprimer ma sympathie toutes celles et tous ceux qui vivent ces derniers jours de 1999 dans l preuve Chirac 1999 Giscard et Pompidou qui entretiennent un lien tr s troit avec les Fran ais emploient cette forme dans une modalit directive qui intensifie la relation Je voudrais que vous sentiez que vous compreniez Les contextes de veux quant eux montrent une tendance vers des emplois m tadiscursifs ou explicatifs je veux dire m me si la volition appara t parfois chez Chirac et Mitterrand dans une faible mesure On constate par ailleurs que le JE rejette le NOUS qui est en sous emploi significatif Ainsi on s interroge en ces termes la dimension politique voire pol mique de l nonc est elle port e par le NOUS tandis que le JE est essentiellement mobilis par le rituel Quelques l ments de r ponse nous sont d ores et d j fournis par l analyse en tri crois puisque l on peut observer un lexique plus intimiste plus affectif dans la premi re classe
14. ivre donc dans un premier temps qu une information l mentaire voire vidente sur les attractions lexicales du p le NOUS mais surtout elle ne renseigne que sur des ph nom nes de cooccurrence binaire alors que le texte est un objet dispos en diff rentes strates o se tissent de multiples interconnexions lexicales Bien s r on peut au vu de ces r sultats hi rarchis s inf rer des liens simultan s entre NOUS et plusieurs de ses cooccurrents pour tablir des classes de mots dont les liens sont ais ment valid s par un retour au texte telles que nous voulons construire ou nous avons moyens respectivement 3 et 4 r alisations en contexte Toutefois le probl me d interpr tation des r sultats demeure car le d pouillement lexicom trique du texte d truit son unit et fait dispara tre les liens inter lexicaux En effet d s lors qu un mot est extrait de la phrase qui constitue selon Tesni re 1959 son milieu naturel il est isol comme dans un dictionnaire et c est r trospectivement qu il faut tenter de lui donner du sens Alors afin de saisir l organisation interne du texte au del de ces cooccurrences binaires il convient d examiner plus pr cis ment les relations cooccurrentielles multiples et simultan es qui unissent les mots les uns aux autres au sein de l nonc 3 2 La m thode des poly cooccurrences En lexicom trie les recherches s orientent vers la d tection automatique des associati
15. l articule sa d monstration autour d une construction anaphorique dont les propositions centrales se font l cho des engagements lectoraux du candidat socialiste je Vous avais promis nous l avons fait lt ann e 1981 gt lt locuteur D mitterrand gt lt texte TS5 gt je vous avais promis d tendre le champ des libert s publiques lt ann e 1981 gt lt locuteur D mitterrand gt lt texte TS5 gt je vous avais promis d entreprendre aussit t les r formes qui permettraient ce changement lt ann e 1981 gt lt locuteur D mitterrand gt lt texte TS5 gt je vous avais promis des r formes sociales lt ann e 1981 gt lt locuteur D mitterrand gt lt texte TS5 gt je vous avais promis de r duire la domination de l tat sur les individus sur les collectivit s locales communes d partements r gions Enfin l association JE VOUS entre dans la r alisation de quelques nonc s appels lt ann e 1996 gt lt locuteur E chirac gt lt texte T8 gt je vous demande de rester vigilants lt ann e 1960 gt lt locuteur A degaulle gt lt texte T1 gt fran aises fran ais je vous le demande donnez au projet qui vous est soumis une approbation immense lt ann e 1997 gt lt locuteur lt E chirac lt texte T8 gt je vous convie tous ardemment mieux faire vivre notre d mocratie lt ann e 1976 gt lt locuteur C giscard gt lt texte T4 gt fran aises et fran ais mes contemporains et mes amis je vous d
16. les mots outils surrepr sent s dans l environnement contextuel sp cifique du p le on ne d nombre que deux noms autour de NOUS libert et moyens 7 S inspirant en partie des travaux de Lafon 1984 le module informatique Coocs labor pour Lexico2 est fond sur le mod le hyperg om trique et calcule la probabilit de rencontre de deux formes Pour cela on compare la fr quence globale de chaque cooccurrent F avec sa fr quence locale dans un type de contexte d fini ici la phrase pour d terminer le nombre de rencontres avec le p le c est dire la co fr quence Co fg Le calcul produit un diagnostic Sp c sous la forme Exx qui facilite le rep rage des cooccurrences les plus sp cifiques positives ou n gatives Cf Martinez 2003 POSITIONNEMENTS NONCIATIFS DANS LES V UX PR SIDENTIELS 9 Tableau 2 Cooccurrents positifs du p le NOUS contexte phrase forme F Co fq Sp c forme F Co fq Sp c avons 103 103 E51 notre 314 130 E04 sommes 54 54 E27 o 78 39 E04 que 677 282 E08 en 602 226 E03 chez 28 23 E08 dans 351 138 E03 devons 15 15 E08 plus 269 107 E03 allons 14 13 E06 si 93 42 E03 faisons 13 12 E06 encore 54 28 E03 pouvons 12 12 E06 libert 39 20 E03 vivons 11 11 E06 m mes 28 16 E03 nos 166 78 E05 moyens 24 14 E03 ensemble 49 29 E05 commun 13 9 E03 voulons 12 11 E05 construire 13 9 E03 Cette analyse cooccurrentielle ne l
17. nus Revenir sur son propre discours c est aussi y mettre plus d affectif et de subjectivit POSITIONNEMENTS NONCIATIFS DANS LES V UX PR SIDENTIELS 7 lt ann e 1992 gt lt locuteur D mitterrand gt lt texte T7 gt je vous en parlais ces derni res ann es comme on parle d une esp rance lt ann e 1990 gt lt locuteur D mitterrand gt lt texte T7 gt je me souviens de vous avoir d clar lors des premiers voeux que je vous adressais le 31 d cembre 1981 tout ce qui permettra de sortir de yalta sera bon ce qui voulait dire tout ce qui permettra d en finir avec la division mortelle de l europe lt ann e 1971 gt lt locuteur B pompidou gt lt texte T3 gt il y a un an jour pour je vous disais nous ne sommes pas les plus forts mais nous comptons et nous sommes respect s lt ann e 1973 gt lt locuteur B pompidou gt lt texte T3 gt fran aises fran ais il y a un an en vous offrant mes voeux pour l ann e 1973 je vous disais que ce serait une ann e d expansion exceptionnelle et de grands progr s dans divers domaines lt ann e 1971 gt lt locuteur B pompidou gt lt texte T3 gt il y a un an je vous disais encore nous ne sommes pas les plus riches mais nous sommes parmi les plus heureux Une variation de ce m canisme renforce particuli rement le caract re argumentatif chez Mitterrand qui tablit sa l gitimit en pla ant sa premi re allocution sous le signe du changement et de l histoire I
18. ons lexicales complexes suivant deux principales m thodologies l approche lexicographique qui vise produire des classes de mots partir d analyses quantitatives effectu es sur des corpus textuels ex les lexicogrammes de Heiden et Lafon 1998 et l approche morphosyntaxique qui s applique d crire la structure des phrases du texte ex l approche de Habert et al 1997 Ici nous avons opt pour une approche purement lexicographique imagin e dans le prolongement de la m thode de cooccurrence pr sent e pr c demment Il s agit apr s nous tre interrog s sur les particularit s cooccurrentielles du p le NOUS de nous int resser aux formes caract ristiques des contextes du pronom lorsqu il est accompagn d un ou plusieurs cooccurrents donn s Pour illustrer cette m thode le tableau 3 pr sente les cooccurrents d tect s autour du p le complexe nous avons On d couvre ainsi que dans les 100 contextes o ces formes apparaissent simultan ment la forme raisons est surrepr sent e On r it re alors le calcul autour du p le nous avons raisons pour constater que fran ais en est un cooccurrent sp cifique La proc dure exploratoire continue ainsi POSITIONNEMENTS NONCIATIFS DANS LES V UX PR SIDENTIELS 10 8 jusqu puisement des cooccurrents Tableau 3 Poly cooccurrents partir du p le NOUS extrait seuil de sp cificit gt E03 contexte phrase
19. orale une s rie d exp riences visant faire abstraction de ce rituel lors du calcul des cooccurrents par la r tention d une liste de formes par la modification des seuils de fr quence et de probabilit s par l tablissement d une liste cr e partir des classifications d Alceste Mais nous avons galement tudi les positionnements nonciatifs des cinq pr sidents de la R publique au sein des diff rentes th matiques du corpus afin d examiner les variations nonciatives li es aux th mes d velopp s dans les allocutions Ainsi note t on parmi les premiers cooccurrents de nombreux verbes de circonstance souhaiter former des formules d adresse un important champ lexical du rituel La th matique des v ux est pr cis ment tr s repr sent e dans la premi re classe travers des substantifs v ux ann e soir e travers des adjectifs heureux bonne mais aussi des verbes souhait lt forme adresser pr senter changer Le rituel et les formules d adresse sont par ailleurs constitutifs de cette premi re classe compatriote cher metropole On s aper oit aussi que le JE des messages de v ux est fortement associ au r f rent de l interlocuteur ainsi que nous l avons rep r au moyen d approches cooccurrentielles classiques o la seconde personne du pluriel tait toujours dot e d un fort indice de sp cificit et donc plac e parmi les premiers rangs des cooccurrents de JE
20. pidou gt lt texte T3 gt il maintiendra je vous l assure la dignit de la france lt ann e 1973 gt lt locuteur B pompidou gt lt texte T3 gt mais je puis vous assurer que tout sera fait pour maintenir votre niveau de vie et votre pouvoir d achat notamment celui des plus faibles lt ann e 1968 gt lt locuteur A degaulle gt lt texte T3 gt un coeur que depuis longtemps permettez moi de le dire n pargnent pas les soucis au sujet du sort de la france mais qui je vous l affirme est aujourd hui rempli d espoir lt ann e 1982 gt lt locuteur D mitterrand gt lt texte TS5 gt quiconque est seul dans la vie quiconque est pauvre quiconque souffre d tre parmi les sans travail rencontrera je vous l assure une soci t plus fraternelle lt ann e 1971 gt lt locuteur B pompidou gt lt texte T3 gt il prendra je vous le promets les mesures indispensables au fil des circonstances pour d velopper le bien tre et pour assurer un niveau convenable de l emploi A un autre niveau c est l empathie qui est engendr e par la co pr sence des deux personnes le plus souvent associ es un verbe cognitif ainsi que le montrent les contextes produits ci dessous lt ann e 1998 gt lt locuteur lt E chirac gt lt texte T9 gt je pense comme vous qu il faut viter ce qui divise inutilement ce qui blesse les gens dans leurs convictions lt ann e 1972 gt lt locuteur B pompidou gt lt texte T3 gt je suis convaincu que
21. r assurent cette s rie textuelle une forte homog n it qui se Mandats de dur es diff rentes tendances propres chaque locuteur diff rents facteurs peuvent expliquer cette ventilation irr guli re On comptabilise ainsi pour chaque locuteur un volume lexical diff rent De Gaulle 10 discours 11 498 occurrences Pompidou 5 2 850 Giscard 7 6 066 Mitterrand 14 11 991 Chirac 7 8 720 POSITIONNEMENTS NONCIATIFS DANS LES V UX PR SIDENTIELS 2 pr te parfaitement la d marche lexicom trique Nous avons concentr nos analyses statistiques sur trois marques personnelles tr s fr quentes dans le discours JE 344 occ VOUS 326 occ et NOUS 655 occ En effet leur emploi volue au fil du texte l nonciation fortement personnalis e centr e sur le JE de Giscard JE sp cificit ES mais multipliant aussi les marques en direction des Fran ais VOUS E20 on opposera en premier lieu l importante prise de distance produite chez le g n ral de Gaulle par le rejet des marques de la premi re personne du singulier JE E16 et de la seconde du pluriel VOUS E25 la prise en charge de l nonc tant assur e par un NOUS dont le r f rent est essentiellement la France NOUS E2 1 Le JE pr sidentiel Dans un pr c dent article Fiala amp Leblanc 2004 nous examinions le JE pr sidentiel r duit sa forme graphique et explorions les r seaux de cooccurrents construits auto
22. tandis que la classe 2 recense des formes relevant du domaine politique conomique et social economie d veloppement organisation conflit Par rapport l approche cooccurrentielle classique l analyse en tri crois nous permet de situer galement les locuteurs dans une approche synth tique Ainsi le locuteur Giscard se r v le particuli rement contributif des nonc s o la premi re personne du singulier et le rituel sont fortement repr sent s l ann e 1974 n cessitant une attention particuli re A l oppos dans le camp du NOUS de Gaulle serait le plus repr sentatif les ann es 1963 1965 1961 1968 et 1960 puis 1966 tant tr s fortement contributives Cependant d autres locuteurs en l occurrence Chirac seraient la fois plus ponctuellement proches du NOUS et ou des th matiques qui y sont associ es La lemmatisation mais aussi l algorithme mobilis permettent de voir remonter des formes r duites qui ne nous seraient pas n cessairement apparues aussi clairement au moyen d autres approches C est le cas dans la premi re classe des formes proposer promettre et demander qui n entrent pas directement dans le rituel des v ux En revanche savoir du fait de la r duction op r e est moins contributif que ne l est la forme sais comme on peut le v rifier par exemple par analyse cooccurrentielle La pr sence de ce cognitif n est pourtant pas un fait n gligeable En termes d
23. tilisateur de Weblex Version 4 1 ICAR CNRS ENS LSH lt http weblex ens Ish fr doc weblex pdf gt LABBE D 1983 Fran ois Mitterrand essai sur le discours Grenoble La Pens e sauvage LABBE D 1990 Le vocabulaire de Fran ois Mitterrand Paris Presse de la Fondation Nationale des Sciences Politiques LAFON P 1984 D pouillements et statistiques en lexicom trie Gen ve Paris Slatkine Champion LAMALLE C et al 2003 Lexico 3 Outils de statistique textuelle Manuel d utilisation Version 3 41 f vrier 2003 Laboratoire SYLED CLA2T Universit de la Sorbonne nouvelle Paris 3 MARTINEZ W 2003 Contribution une m thodologie de l analyse des cooccurrences lexicales multiples dans les corpus textuels Th se de Doctorat en Sciences du Langage Universit de la Sorbonne nouvelle Paris 3 sous la direction d Andr Salem MAYAFFRE D 2004 Paroles de pr sident Jacques Chirac 1995 2003 et le discours pr sidentiel sous la V me R publique Paris Champion RIVORY E 1991 Les voeux pr sidentiels de 1981 1990 M moire de DESS en communication politique et sociale Universit Paris I Sorbonne sous la direction de Jean Marie Cotterret et de Jacques Gerstl TESNI RE L 1959 El ments de syntaxe structurale Paris ditions Klincksieck
24. tour du NOUS non pollu par le rituel gravitent des volitifs peu repr sent s voire absents du voisinage du JE mais aussi des auxiliaires Modaux devons pouvons des verbes du constat bilan ou de l ch ance bref de l action politique nous sommes engag s nous sommes en train de nous allons nous avons Le JE est au contraire fortement ancr dans le rituel et le m tadiscursif Pourtant l analyse de quelques co pr sences JE VOUS a montr que derri re le rituel les v ux pr sidentiels demeurent profond ment politiques et on aura pu entrevoir quelques m canismes discursifs de persuasion 4 Bibliographie CHAMBRE F 1984 Les voeux pr sidentiels t l vis s sous la cinqui me R publique de 1960 1984 M moire de DESS en communication politique et sociale Universit Paris I Sorbonne sous la direction de Jean Marie Cotterret et de Jacques Gerstl COTTERET J M R MOREAU et al 1969 Recherches sur le vocabulaire du G n ral de Gaulle analyse statistique des allocutions radiodiffus es 1958 1965 Paris A Colin FIALA P J M LEBLANC 2004 Autour de JE pr sidentiel JADT 2004 Louvain La Neuve FINNISS BOURSIN F 1992 Les discours de voeux des pr sidents de la R publique La France au fond des yeux Paris Librairie g n rale de droit et de jurisprudence HABERT B Nazarenko A Salem A 1997 Les linguistiques de corpus Paris Armand Colin HEIDEN S 2002 Manuel U
25. ur de cette forme structurante participant de la construction de l ethos pr sidentiel Diff rentes m thodes prouv es et compar es nous ont permis de mettre en vidence plusieurs ph nom nes essentiels On se propose ici de revenir sur les exp riences men es sur la premi re personne du singulier au moyen d une analyse en tri crois e r alis e l aide du logiciel Alceste On consid re cette analyse comme une synth se des exp riences pr c demment men es o nous avions confront les r sultats de plusieurs mesures cooccurrentielles Nous la produisons ici en tant qu aboutissement de cette s rie d exp rimentations tableau 1 Tableau 1 Croisement de la variable JE avec l ensemble du corpus 50 premi res formes Classe 1 255 U C E 27 Classe 2 714 U C E 73 Forme r duite Forme r duite Khi2 Forme r duite Khi2 Forme r duite je vous souhait lt heur eux compatriote francais adress er adresse loc_ giscard propos er 969 148 97 votre soir bonne redire tiens present er echang er metropole savoir m soiree avais coeur promettre parl er ann e 1974 aimter demand er rappel er ann e 1965 ann e 1961 ann e 1968 ann e 1960 moyen developpement ann e 1966 arme cooperatitf techn peuple face organisat ion ann e 2001 avons elle jusqu plan conflit inflation lt Environnement th matique Hyperbase cooccurrents sp
26. ure du graphe de la figure 1 Le graphe se lit du haut vers le bas suivant la sp cificit d croissante des cooccurrences d tect es et de la gauche vers la droite suivant l expansion de chaque chemin de cooccurrence Chaque n ud repr sente une forme et chaque arc indique la cooccurrence d une forme nouvelle droite de l arc et d une poly cooccurrence d j rep r e gauche de l arc Pour faciliter la lecture des chemins de cooccurrence chaque arc est cod par une cartouche triple notation suivant la syntaxe suivante co fr quence sp cificit de la cooccurrence contextes d apparition A titre d exemple consid rons sur le dessin le second chemin de cooccurrence savoir nous avons raisons fran ais Le diagnostic de la cooccurrence avec la forme fran ais 4 3 4 nous informe que cette forme appara t 4 fois aux c t s du p le nous et ses cooccurrents avons et raisons avec une sp cificit de E03 et dans un total de 4 phrases 8 Les r sultats pr sent s ici proviennent d un traitement qui exclut les mots outils ce qui a pour effet de r duire la longueur des chemins de cooccurrence explor s En effet une comparaison montre qu en incluant les mots outils l analyse rapporte une information qui en essence est la m me que celle du processus filtr mais qui est pollu e par une quantit de bruit tr s importante Le traitement filtr rapporte lui des chemins de moindre comple
27. ursif particulier li l pidictique et fournissent un angle d approche original pour l analyse de l ethos pr sidentiel vu du rituel politique A la diff rence de Cotteret 1969 Labb 1983 1990 d sormais Mayaffre 2004 nous saisissons le discours pr sidentiel sous un angle plus troit mais dont on peut penser qu il apportera des l ments int ressants si l on consid re cette forme codifi e comme une quintessence du statut pr sidentiel en repr sentation A la suite de Fran oise Finniss Boursin 1992 mais aussi de Fran oise Chambre 1984 et Elisabeth Rivory 1991 nous nous int ressons aux allocutions de fin d ann e des pr sidents Fran ais mais adoptons une d marche plus exp rimentale mobilisant diff rents outils lexicom triques que nous comparons Nous saisissons ici l ethos politique travers les emplois des marques personnelles inscrivant le locuteur dans son discours par le biais de plusieurs analyses des cooccurrences Mots cl s cooccurrences poly cooccurrences nonciation rituel politique ethos Introduction Le corpus V ux regroupe 43 discours de v ux des pr sidents de la R publique fran aise prononc s entre d cembre 1959 et d cembre 2001 Si les 42 000 occurrences et 5 200 formes qui composent le corpus sont in galement r parties aupr s des cinq locuteurs qui prennent la parole la coh rence de la situation de communication et la dimension chronologique et multi locuteu
28. vous en avez conscience et c est pourquoi c est en pleine confiance et de tout coeur que je vous dis ce soir bonne ann e lt ann e 2001 gt lt locuteur E chirac gt lt texte T9 gt quelles que soient les preuves r centes et les incertitudes de l avenir je sais que vous voulez faire vivre les valeurs qui sont celles de notre d mocratie de notre r publique lt ann e 1980 gt lt locuteur C giscard gt lt texte TS gt lorsque l usage de la libert vous parait excessif et je sais que beaucoup d entre vous le pensent parfois dites vous que la libert est un bien fragile que tant d autres hommes et tant d autres femmes dans le monde voudraient conna tre autant que nous et qu il nous faut savoir sauvegarder lt ann e 2000 gt lt locuteur lt E chirac gt lt texte T9 gt et vous avez je le sais de plus en plus ce d sir de vous l approprier cette envie d agir et d avancer cette soif de projets de r alisations qui sont aujourd hui les grands atouts de la france L vocation du discours pass produit deux effets compl mentaires D une par elle a force de preuve et contribue la constitution d un ethos de la cr dibilit de l omniscience de la clairvoyance les pr dictions du chef de l tat ce sont bien r alis es D autre part elle tend rapprocher les deux instances de l nonciation Se rappeler ses propos c est leur accorder une importance et accorder de l importance ceux qui on les a te
29. xit mais forte teneur informative puisque r duits aux mots pleins Le module PolyCoocs pour Lexico2 g n re un fichier de donn es exploitable par le logiciel de dessin Microsoft Visio afin de cr er un graphe du r seau cooccurrentiel POSITIONNEMENTS NONCIATIFS DANS LES V UX PR SIDENTIELS nous F 655 avons 103 50 01 00 SOMMES SA4 26 48 devons 15 8 1 4 chez 23 1 231 allons 13 46 15121 POUVONS droit E 4 Si raisons S 4 i5 fran ais ALH capitale 3445 fait 12 3 01 2 besoin S5 3 16 wI S5 3 6 pu 4 3 tre 3131653 fiers A 3 i4 irak A r alis 31431 engag s 7 0 ayant AHAN respect s 31 4103 NOUVEAUX ST S TES technique 33133 soci t A 4 05 Construire S H4S concurrence 3 4 3 NOUVEAU AT 1651 noS 1214 f2 vivons 11 46 i111 faisons 12148 121 voulons 11141111 je f m o S5 3 53 monde SET d fense 34316351 paix ALHS Figure 1 R seau de cooccurrence partir du p le NOUS seuils de fr quence gt 3 et de sp cificit gt 3 contexte phrase POSITIONNEMENTS NONCIATIFS DANS LES V UX PR SIDENTIELS 12 nous F 655 SOYONS A S 185 nos FO 4 6 1 ensemble 29 4 26 ferons FIAT notre 130 3 101 M MES 16431151 construire S 3 mis re 71431 march G 316
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